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Titre : Le Matin : derniers télégrammes de la nuit

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1933-08-03

Contributeur : Edwards, Alfred (1856-1914). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb328123058

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb328123058/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 123753

Description : 03 août 1933

Description : 1933/08/03 (Numéro 18033).

Description : Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail

Description : Collection numérique : La Grande Collecte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k5780633

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 25/06/2008

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Le mot d'ordre général

Fdre -ce qui n'eat pas nécessaire et, ce qai conte de rargent

M. René Poudevigne, secrétaire général de la fédération nationale des amicales Aide et Protection, a publié hier même, dans le Matin, un article qui est le tableau parfait du marécâge. où nous, pataugeons. Il s'agit d'une petite, d'une très petite affaire. Mais la masse des petites affaires constitue une grande affaire. Et les petits marais, joints lés uns aux autres, font la grande mare qui Infecte tout.

Donc, le ministre des pensions a, paraît-il, décidé de procéder au renouvellement de, toutes les cartes du combattant, en usage depuis cinq ans. Vous pensez au travail que cela va occasionner et f aux frais 11 va falloir embaucher un personnel supplémentaire, trouver des locaux, remuer dès paperasses, lancer des circu• laires, échanger des correspondances, provoquer des réclamations et faire déranger deux ou trois millions d'anciens combattants. M. René Poudevigne demande pourquoi tout cela. Pourquoi, mon cher secrétaire général ? Parce que le mot d'ordre de toutes les administrations françaises aujourd'hui est de faire ce qui n'est pas nécessaire et ce qui coûte de l'arpent.

Il n'était pas nécessaire de faire un nouveau timbre-poste. Nous en avions un, celui de la Semeuse, qui était une merveille de grâce, de poésie, de charme, On s'est empressé de le remplacer par un timbre affreux 01) une' grande bringue tend de la main gauche une tige qu'elle ne serre même pas-dans ses. 'doigts. En même temps, on fabriquait des timbres de Jeanne d'Arc, des timbres de l'Exposition coloniale plus laids les uns que les autres. Nul doute qu'on ne nous prépare quelque horreur à l'occasion de l'Exposition des arts décoratifs, à moins qu'un lustucru n'ait l'idée .d'en suggérer une à l'occasion de la conférence du désarmement. Ça ne mène à rien, ça complique le travail des postiers, ça coûte de l'argent. Aussi en f abrique-t-on à la douzaine.

Il n'était pas nécessaire de faire une pièce de cinq francs en nickel quand on doit, dans quelques mois, en sortir une en argent. D'aucuns affirment que la nouvelle pièce n'est pas des plus jolies. Ce ne serait rien. Le plus grave est qu'elle constitué de la fausse monnaie, car elle ne contiendra pas plus de nickel que n'en contenait la pièce de cinq sous sans trou qu'on est en train de retirer de la circulation. Le plus grave surtout est le désordre monétaire dans lequel on plonge ainsi un pays qui possède 1. des billets en papier 2° de la monnaie en argent 3* de la monnaie en nickel 4° de la monnaie en aluminium 5° de la monnaie en bronze. Que n'a-t-on pas essayé le ciment armé ?

Cependant, ici, il y a eu une raison péremptoire pour fabriquer à grands frais une pièce qui n'aura que deux ou trois ans d'existence. Il s'agissait d'être agréable à un député socialiste, qui avait sans doute à être agréable à quelqu'un d'autre. Aussi a-t-on donné son nom à la nouvelle pièce on l'appelle la Bedoucette.

Chacun donne son nom à ce qu'il peut. Il était tout naturel que le nom d'un socialiste fût donné à une fausse pièce de monnaie.

M. René Poudevigne voit donc bien qu'en remplaçant la carte du combattant, qui n'a pas besoin d'être remplacée, et en dépensant un argent qui serait mieux employé ailleurs, le ministre des pensions reste dans la grande ligne de toutes nos administrations gouvernementales.

Les associations des anciens combattants, qui ont du cran et du mordant, arriveront-elles à empêcher cette stupidité ? Si elles le veulent, elles le peuvent. Elles devraient le vouloir, ne se• rait-ce que pour justifier par une exception intelligente et appropriée la règle générale de sottise et de gabegie de l'Etat.

Stéphan Lauzannr.

SUR LE MARCHE DES CHANGES Détente générale

Il s'est proctuit hier une détente qui a atteint tant la livre que le dollar et a été particulièrement sensible en fin de séance.

En effet, la livre, qui débutait à 84,90 le matin, terminait à 84,76, contre 85.04, et le dollar clôturait à 19, après 19.20 dans la matinée, contre 19,13.

L'ensemble des affaires était d'ailleurs peu animé.

Les autres variations sont insensibles, !e florin restant au même cours le En fin de journée, dans tes échanges de banque' banque, la livre clôtura 84.785 et le dollar à 18,965. •

DESTRASBOURG

Le personnel des tramways et les ouvriers du g*?, j et de l'électricité ont cessé le travail hier matin j

La, garde mobile, charge les manifestants qui voulaient se former en cortège à l'issue de leur meeting

Bellnogramme New York Times, transmis de St-rasboors: à Pari»

Strasbourg,; 1-- août. Télégr. Matin, On saj.t que plusieurs corporations ont décide'1 de se solidariser avec les grévistes du bâtiment, Ce matin, le personnel des,tramways municipaux s'est mis en grève. Les- ouvriers du gaz et de l'électricité ont cessé également le trat vail. Toutefois la direction des deux usines assure 1 le service. IT se peut que le mouvement qui'n'est encore que' partie] se' généralise, ,mais, aucune décision ai'a été prise' a 'ce Sujet. À l'issue d'un

meeting en plein air, une échauffourée s'est produite entre gendarmes et grévistes deux des manifestants, Marcel Haaser et Marcel Allheil, ont été arrêtés. :̃̃ A l'issue de ce meeting, un télégramme a été adressé au; ministre du travail pour solliciter son intervention dans le conflit.

Les ouvriers municipaux de Schiltig; heim. au nombre de soixante-quatorze, ont décidé de se joindre au,;mouvement

Mort de Marcel Ulrich M. Marcel Ulrich, député de Tarn-et- Garonne, président du conseil d'àdmirnistration du Métropolitain, vient de mourir subitement â 'Colirlay-sUr-Mer (Charente). • M: Ulrich- était arrivé en1 auto mardi à Courlay pour (s'y- installer pendant ,un mois dans sa -propriété du Clos-Joli. Resté' grand sportif à '53 'ans et en par;ticulier. féru, de natation, le .parlementaire, sans. se soucier de la fatigue-du voyage,. voulut aussitôt. se rendre sur la plagé: Assortir 'du bain,, il fut: pris de malaise. En quelques instants, il sucAncien élève, de Polytechnique, où Il était'entré'avec le n°. 2, M. Marcel Ulrich cpmptait parmi les personnalités les plus marquantes du monde inàus-

M. UI.B1CM Phot. Manuel

Bourbon en mai, 1932, fi, était membre dés commissions des colonies, de l'aéronautique et des comptes définitifs. C'est en février dernier que le conseil d'administration du Métropolitain avait appelé M. Ulrich à la présidence. La cravate- de commandeur de.la Légion, d'honneur. lui fut décernée au lendemain de la, conférence i internationale des grarids réseaux électriques, qui réunit, sous.sa, présidence 738 ingénieurs de toutes les nations.

,Les obsèques de, M. /Marcel Ulrich'auront lieu .à Paris et, selon le vœu du défunt, dans la plus stricte intimité. Collision de trains en U. R. S. S. Vingt tués

Moscou,. 2, août. (Dép. Sud-Estf. Près de la /gare de Bologroje, dans lé district de Novgorod, .un train de -marchandises et..un(train de voyageurs sont entrés en' collision. Presque, tous les wagons" ont été brisés. Vingt' voyageurs ont été tués.. On compte, en outre, de nombreux blessés., La 'catastrophe est due: à une erreur de -signalisation. Le record féminin ,de l'attitude Mlle Hélène Boucher, partie hier d'Orly, estimontée à j 6.100 mètres. Elle ne peut prétendre au record du monde féminin, ̃ détenu par Mlle Maryse Hilsz avec 9.791 mètres depuis<le-19 août 1932 ;• mais peut-être pourrà-t-èlle, après vérification; du barographe, s'attribuer la meilleure performance ,.en avion léger

Mlle BOUCHER

(2e catégorie) Mrs May Maizlip (EtatsUnis),, étant montée, le 13 juin 193Ï, à 5.516 mètres.

EN CINQUIEME PAGE DERNIERE HEURE ILLUSTREE

Enterrée vivante

dans les dunes d'Ostende L'ami de, la victime est arrêté [de NOTRE CORRESPONDANT particulier],; Bruxelles, 2 août. Par téléphone, C'est assurément un crime d'une horreur peu banale que celui sur lequel le parquet d'Ostende s'efforce de faire la lumière. Hier, des jeunes gens qui jouaient'; sous la surveillance d'un prètre dans les dunes de la côte, non loin de, l'hippodrome d'Os.tende, découvraient un corps de femme enterré dans le sable et déjà; en état de décomposition. La morte fut bientôt identifiée c'était une .couturière âgée àe, 35 ans. .Mlle'' Marguerite -Scheyns. Le cadavre ne portait aucune trace de blessure-et Scheyns, disparue depuis le 8 juillet, avait été enterrée vivante.

Voici comment le parquet a reconstitüé le crime l'assassin aurait entraîné Mlle Scheyns dans les dunes et l'aurait poussée face contre terre dans un trou creusé par des enfants, à une profondeur d'environ un mètre. Puis, peut-être, avec l'aide, d'un complice, il auraft rejeté sur la malheureuse, condamnée à une mort atroce, assez de sable pour l'immobiliser. Le juge d'instruction a fait arrêter un Ostendais, Octave Wyffels, qui était l'ami de la victime et qui a été vil avec elle le 8 juillet à 20 h. 30.

Les amants se seraient querellés, parce que Mlle Scheyns avait surpris Wyffels dans un café, en compagnie d'une femme.

Wyffels est officier radiotélégraphiste à bord des bateaux de la ligne OsterideDouvres et il a été arrêté la nuit dernière au moment où il quittait son bord, son service terminé.

On a arrêté également un autre jeune homme d'Ostende, nommé van Bockryck, soupçonné de complicité.

Le survol de Salzbourg

par des avions nazis

Le gouvernement français partisan d'une action collective

des puissances

Le ministère des affaires étrangères se préoccupe depuis plusieurs semaines de la tension qui existe entre les gouvernements autrichien et allemand. Son attention s'est notamment portée sur les différents incidents qui se sont produits ces derniers temps,' comme. le, survol du territoire -autrichien par dés avions de nationalité, mal- définie- lançant à leur passage des ;tracts hostiles au chancelier Dollfuss ou les émissions radiophoniques de postes allemands attaquant l'actruel' gouvernement de Vienne. H a, souligné auprès, d'un certain nombre de gouvernements la gravité et les dangers que présentent des faits de cette, nature et il a échangé des vues avec eux sur les voies et moyens,comme' une action concertée, par exemple, susceptibles d'en éviter le 'renouvellement. MORT DE M. ERNEST MOLIER

A l'âge de 89 ans, M. Ernest Molier est mort à son domicile, 6, rue Benouville:

C'est en 1880 que M. Ernest Molier fonda son cirque mondain, dont les galas d'été faisaient. chaque année, époque dans les fastes de la' saison parisienne. Malgré une récente déchirure à l'épaule, M. Ernest Molier, il y a un mois, avait tenu à participer à la partie équestre de

Phot. Bol.

M. Ernest MOLIER

;on dernier gala, et y avait remporté le plus vif succès, pour le brio avec lequel il s'était produit en selle.

L'anniversaire de la Constitution nè sera plus célébré, en Allemagne Berlik, 2 août. Téléph. Matin.Le ministre de l'intérieur prussien a adressé une circulaire aux services compétents pour leur faire'connaître que l'anniversaire de la promulgation de la -Constitution de la République allemande, à savoir le 11 août, ne serait' plus célébré en Allemagne.

Un drame

de la jalousie dans un hôtel rue Blonde! Un sexagénaire tire sur son amie et tente de se stdàder

Les deux blessés ont été trépanés Un drame de la jalousie s'est déroulé hier après-midi dans;un modeste hôtel, 13, rue.Blondel. Un séxagénaire y a tiré plusieurs coups de revolver sur sa maitresse,' la blessant très grièvement et s'est blesse lui-même J d'une balle. Êrnest'Bbussangault,- 60 ans, rentier a Boutigny (Seirie-et-Oisè), et Mme'Jeanne Debely, née Nohâret, 40: ans, ménagère, route de Melun, aux Brosses (Seine-etOisè) s'étaient' présentés à 14 h. 30 à l'hôtel et y avaient demandé une chambre pour un». heure seulement, Ils semblaient tous deux tristes et préoccupés. Mme Debely avait en effet décidé de mettre'fin à sa liaison et M. Bqussahgault, qui avait obtenu d'elle un dernier rendez-vous, ne pouvait s'y rési-; gner. Dans une lettre qu'il déposait quelques instants avant le drame, boulevard de Strasbourg, il annonçait à sa fille son intention d'en'finir avec la vie. Un quart d'heure à peine après être monté dans la chambre avec sa compagne, l'homme appelait « Garçon Garçon ̃" *1;" La femme de chambre, étant montée, trouva un spectacle- tragique. M. Bous-' sangaùlt, ,ëri- manches de chemise, tenait' encore le' pistolet automatique dont il venait-de faire usage. Mme Debely, éten- due en ̃chemise sur le lit, portait à la: tête une blessure béante par où le sang ayait;,CQul4 en abondance, inondant com-| plètement. lès deux oreillers. Le meut1-1 trier lui-même avait la 'face ensanglantée et, une .énoWne écchymose à l'œil gauche. De toute évidence il avait voulu tuer 'celle; qui se détachait de lui et se suicider. 1 ̃'̃•̃̃• Un agent fut appelé aussitôt par le propriétaire dé -l'hôtel et fit transporter les deux'. blesses à l'Hôtel-Dieu où M. Massori, commissaire de police du quartier Bohné-Nouvelle, les interrogea brièvement p=u après.

Mine Debely;; très faible, ne put' prononcer que que -quelques mots. Elle dé- clarà formellement que son ami avait voulu -la- tuer 44 .Que :-la- menace -d'une séparation fut le seul. mobile de; son geste meurtrier. pile demanda que'l'on prévînt son mari et- ses'.enfants et déclara porter 'plainte contre. M. BoussanGêné par les'pansements qui lui enT toufa'lérit' la1" tête/ le meurtrier' prononça moins de paroles encore que sa victime. On crut. toutefois, comprendre qu'il parlait d'accident, thèse évidemment impossible à. admettre. L'état des blessés, qui'; ont; tous ,deux.; subi l'opération du trépan,' est extrêmeMISS EVANGELÏNE LEHMAN reçoit la médaille d'argent

du ministère des affaires étrangères

Le maître Wœor remet la, médaille Miss, Lehmam, en présence de M.. BARTHELEMY

(Voir en 2". pare, 3« colonne)

Un garçonnet qui se rendait dans une colonie de vacances tombe d'un train

n est dans un état très grave Auxerre. 2 août. Télégr. Matin. Ce. matin, des cantonniers ont découvert, gisant. sans connaissance sur la voie^ferfée, un enfant de 8 ans. Il s'agit du petit Jacques Champion dont les parents- sont' domiciliés 19, rue de Paris à Châtlllon-sous-Bagneux.

L'enquête a établi que le jeune Champion, qui se rendait en colonie de vacances dans la Savoie, était tombé du train au cours de la. nuit.:

L'accident s'est produit la hauteur de Champigny-sur- Yonne. Le petit blessé a été transporté à l'hôpital de Sens dans un; état très grave il a une fracture du front, des contusions- au ventre et une jambe fracturée.

On a beaucoup écrit sur les risques terribles de l'aventure économique et monétaire dans laquelle s'est engagée l'Amérique. Il est toutefois un argument fort simple qui n'a point été donné et qui paraît irréfutable. C'est celui-ci Si vraiment le système Roosevelt ce système qui consiste faire remarcher le commerce, l'industrie, l'agriculture, les transports, en abaissant la valeur de la monnaie 1- si vraiment le sys.reine Roosevelt était infaillible, tous tes pays du globe y auraient recours. Ne' peut dire qui veut « Mon billet de cent francs en £ vaudra désormais deux cents. Mais n'importe quel gouvernement t peut décréter que son-billet de banque sera réduit comme valeur de 50 %îG^e)(t très aisé. Si tous lès gouvernements dans Rembarras ne le font pas, c'est qu'il y a des dangers, des risques, des aléas terribles. Laissons les autres les courir. Gardons-nous d'y mettre le petit doigt. c La vérité est que, lorsque des excès ont été commis et lorsqu'un s pays souffre, la seule guérison réside dans un régime sévère, dans des restrictions, dans des privations, dans des économies. C'est plus dur et moins commode que de se lancer dans des spéculations financières et des tripatouillages monétaires.

Les régates à la Le < Britannîa », au roi d'Angleterre gagne la principale épreuve d'hier

BORD A BORD

Ce gauche à droite le « Britannîa », au roi d'Angleterre,' et te « Velsheda. », à la coque tout acier.

.LONDRES, 2 août. Teléph. Matin. C'était aujourd'hui, au régates de Cowes, la joumée des dames »et il serait difficile.de dire qui du soleil ardent ou des élégantes, en toilettes resplendissantes ont le plus contribué à l'éclat de cette journée.

Celle.ci a débuté par une arrivée inattendue qui a réjoui le cœur de tous les sportsmen réunis sur les rives de l'ile de Wight. Avant l'heure du breakfast, le prince de Galles qui, n'étant pas marin comme son père, ne rend que très rarement visite à Çoves,` est arrivé à bord d'un hydravion qui s'est posé sur les eaux calmes de la rade- à côté du yacht royal V ictoria-and- Albert. Après le petit déjeuner, le roi George et .l'héritier de la couronne sont montés à bord du Britannia, lequel a, au jour4'hui encore, pris part à la: principale 'épreuve .'sur un parcours de 40 milles marins- ̃̃• Il n'y avait qu'une faible brise de l'ouest et les cinq grands yachts ont navigué sous toutes leurs voiles.- Sur presque tous les ponts on apercevait dés groupes, d'élégantes dont certaines, pour participer aux manoeuvres compliquées, avaient abandonné leur toilette et revêtu chandails et pantalons de flanelle blanBien que le Velsheda, le yacht tout acier, qui remporta hier la Coupe du roi ait passé la bouée d'arrivée le premier, c'est- le voilier royal Britannia qui remporta l'épreuve grâce à.un handicap de 3 minutes 12 secondes. Lia victoire royale fut saluée par des applaudis.se7ménts ùnapinies. et l'enthousiasme a artteint son comble au Royal-Yacht Squadron même, où pourtant le flegme est de tradition depuis l'époque héroïque où l'amirauté éut recours aux service de ses membres pour défendre les côtes anglaises contre la menace d'une invasion napoléonienne. ` Dans la sérié internationale des 12 mètres, le yacht français Vema-111 s'est classé troisième. D'autre part, le propriétaire de l'autre voilier battant pavillon tricolore, le Meli-Melo, a protesté contre son classement de troisième, aujourd'hui, dans l'épreuve de la série des il mètres. La traversée de la Manche à la nage Un échec de Miss Gleitz

Londres, 2 août. Téléph. Matin. La première tentative de la saison pour Phot. Roi.

Mis» MERCEDES GLEITZ

effectuer la traversée de la Manche à la nage, commencée ce matin à Douvres par Miss Mercedes Gleitz, s'est terminée par un échec.

Après être arrivée à 18 kilomètres de Calais, la nageuse a dû abandonner, vaincue par les courants.

IKISéd'honneur Ministères des flfaances et du budget La dans l'ordre > de ia Lé-! gion dîKonr.e.uf au titre .des' ministères des 'ffniiilces ''e,t du budget paraîtra' •demain vendredi au Journal .officiel. ̃'̃ Elle comprendra, au titré des finance: trois Commandeurs MM'. Le Boucq de Ternas, inspecteur: génémlj des finances honoraire Chavenon, journaliste à Paris Max Hermant, vice-président du comité d'action économique et douanierre douze officiera et trente-trois che-i valiers. • l, Au titre du budget, cette promotion comprendra également Cinq officiars et; trente-quatre chevaliers.

De haut en bas et., de.' gauche J à 1 droite MM.. Loth, /promu comman- deur- -Malfanti,; et Corsin, promus officier^ DETRÉ, nommé chevalier,- et G. Roghe; d'Estrez, secrétaire général du syndicat 'des .directeurs- de jour- naux sportifs; promu officier. (Voir la promotion en 2o page) Maurice Chevalier sans partenaire Alors qu'il devait tourner, à H6Uy-: wood, la fim d'un film, avec Miss Sydney, cette dernière saute dans un avion pour New-ïork,, d'où elle s'embarquera pour l'Europe Hollywood, 2 août. (Dép. Radio ) --Un événement des plus? inattendus vient de mettre Hollywood à .l'en vers; déclare ,le '-cor!'

Miss SYDNEY

responaant du News ëhronicle, 'à New-York, "paij la fugue iriopli .née de Miss Syl- via Sydney, la: partenaire v e .Maurice Chevalier, qui a brusquement quitté Hollywood hier "soir à bord d'un :avion pour Newïorîc Là..elle compte s'embarquer à bord d'un paquebot à destination de l'Europe..

Ce départ

plonge le studio dans un très grand embarras. En effet, Maurice Chevalier reste sans par-

Société Paramount devra dépenser ,00.000 dollars pour reconstituer tout le ravail, qui avait été déjà fait par Miss 5ydney et Maurice devra rejouer toute a scène avec une autre étoile.

C'est 'la première lois qu'un, événetient comme celui-ci se produit. On ne l'explique pas la conduite de- l'actrice; 'n savait bien qu'elle devait prendre [uelque repos pour se remetttre d'une jpération la gorge qu'elle avait subie e 14. juillet, mais' personne n'avait ongé. à une traversée transatlantique ans > crier, gare 1

En quatrième page

PAGE DE LA FEMME LES-. MILLE-' ET UN MÂTINÉ-; ïss BANDIT, par Albert-Jean.

à décrocher du cief Le prix Pierre-Guzman, destiné à récom- penser la première communicatien de là Terre avec un astre attend toujours un lauréat

n existe un prix de 100.000 francs dont la fondation remonte à 1900 et que, l'Académie des sciences n'a pas encore attribué. Les académiciens avaient prévu 'cette carence. Fait sans précédent, la savante compagnie se demanda pendant neuf ans si elle devait accepter ou non le legs qui finançait le prix. Et voici les raisons de cette hésitation S Le 30 Juin 1891, au couvent pa4ois| de l'Espérance, décédait une Antillaise.' Mme Guzman. Par testament, elle instituait' un prix d'une valeur de 100 000 francs, qui devait porter le nom de son fils, Pierre Guzman, et que l'Académie des sciences était chargée d'attriCe prix, stipulait la donatrice, sera donné, sans exclusion de nationalité; celui qui trouvera le moyen de communiquer avec un astre, c'est-à-dire faire un signe à un astre et recevoir, connue. La donation fit grand bruit. L'académie se, divisa quant à l'acceptation. Un camp assurait que l'académie ne pouvait accepter de réserver la récompense d'un problème peut-être insoluble. Le camp adverse protestait. Pourquoi, y disaiton, déclarer insoluble un problème dont les données sont simplement inconnues^ Ce furent les partisans de l'acceptation qui l'emportèrent. Les chercheurs se mirent à l'œuvre. Un encouragement leur parvint avec l'éloge que le secrétaire perpétuel de l'académie, M. G. Darboux, fit de la donatrice et de son intention. Quelles merveilles, dit l'académicien, la science n'a-Uelle pas réalisées en cent années. Celui qui les eût prédites au commencement du dernier $iè,cle aurait passé pour insensé. La phyéîqiie et la chimie; déjouant les prédiction» d'Auguste Comte, ont commencé il, nous éclairer sur la nature et la composition, des corps célestes. Qui vcutdiri nù elles- s'arrêteront ?

Durant treize années, c'est-à-dire Jus-1 qu'à la veillé de là guerre, les recherv ches se poursuivirent avec ,convict.ion.. Elles n'aboutirent qu'à renforcer ]<j scepticisme contenu dans cette expre»-,slon populaire attraner la lune.' Depuis 1914, pri: n'a pius guère parlé du prix Piér.re^Guzman. L'académie a trouve pour là somme un placement de tout repos, un placement prolongé, et se contente de distribuer, tous les cinq •ans, les- arrérages -du, legs; au. titre: dçV .récompense, pour, 4e :«.:sérieus<. »; trav;ajÉsj dans le domaine' asÉroriomiaue. A l'académie, comme à l'Observatoire. on assure que les chercheurs jugent les 1U0.UÙ0 francs duorix une récompensa. plutôt faible, en considération de la difficulté de l'exploit et de l'actuelle va» leur de l'argent. Attendent-ils que d'autres donateurs bonifient la. somme 1, Pour le lauréat qui toucherait, dû coup»! au moins là renommée d'un Liiidi bergh, le prix Pien-e-Guznîan ne repféi', senteralt. certainement, qu'un premier béné6ce. Qn pense de quel prix, lui serait payée, d'autre part, cette exclusivité: l'interview d'un commerçant de Mercure, d'une reine de beauté de Vénus. ou d'izn contribuable de Jupiter A PIED

L'histoire de France racontée par des témoins

Memours « grand lys toyal qu'un doux peuple aux doigts blancs a déployé partait ». Ainsi chantait Paul Fort C'est plutôt un narcisse qu-uq lys, car Nemours, pareil à l'éphèbe mythologique,, se regarde dans l'eau mulle dû Lbing, de l'aube au cré- puscule

Le soir tombe quand j'arrive dani ce curieux équipage qui me vaut ûq succès flatteur. Des iris odorants au bord d'une ciitu tranquille des toits moussus pavés royaux des carrefours un vil- lage empruntant L'air noble d'une ville-; tel est dans le soir bleu le nonchalant Nemours

..D'un pas, laùrd le pont enjambe le Loing.' Des hostelleries au nom chan* tant Cheval Blanc, Ecu, Relais. Un haut-parleur qui importe d'Alternat gnele grand air de Lohengrin la! lune qui' se lève dans la, boule rougs du pharmacien, tandis que le soleil se couche dans un bocal bleu'; et' la claque rapide d'un poisson qui mouche près d'une arche.

Tant de, douteur cache une his* tpire illustre. Dans son Dictionnaire historique des mœurs usages et, coutumes des François, de La Chës- nayedes Bois, écrit

Son nom latio est Wemus on la


où était la ville de Grex, du temps de César. »

ta terre fut érigée en duché-pairie par Louis XII en faveur de Gaston de Foix.

Duc de Nemours 1 Voilà un beau nom, dont Alexandre Dumas père et Paul Féval usèrent sans ménagements.

Pierre Hambourg.

Voir la suite en 5o page, 4* et S» colonnes Au conseil municipal de Nancy Jne notas CORRESPONDANT particulier] NAxcy, 2 août. Par téléphone. Nous avons signalé la situation spéciale dans laquelle la ville de Nancy se trouve en ce moment au point de vue municipal. La minorité radicale du conseil municipal a. en effet, on le sait, contesté la validité du scrutin du 18 juin qui avait abouti à la proclamation comme maire de M. Noël. premier adjoint, républicain modéré, et une plainte au conseil de préfecture aboutit le 4 juillet la proclamation par le tribunal administratif du docteur Schmitt. radical-socialiste, comme maire au lieu et place de M. Noël qui s'est pourvu en Conseil d'Etat et reste en fonctions, conformément à la lai, pendant la durée du pourvoi.

Cette situation a eu son écho ce soir à la séance du conseil, à laquelle n'assistaient que trois membres sur onze de la minorité radicale et au début de laquelle M. Dubas fit entendre une protestation. disant en substance Mes amis et moi, nous regrettons que le président de cette séance ne soit pas le docteur Schmitt. Je prie M. Noël de ne pas voir dans mes déclarations une attaque dirigée contre lui et je rends hommage à son activité pendant la maladie et depuis la mort du maire défunt, M. Malval.

» Néanmoins, en attendant la fin du litige, notre attitude; comme par le passé, sera guidée par le désir de servir les intérêts des contribuables et nous espérons que, le cas échéant, les amis de M. Noël feront de :même. » L'AGITATION EN ANDORRE Une violente campagne

contre la France

Perpignan, 2 août. Télégr. Matin. L'agitation continue en Andorre et les partis antifrançais mènent une violente campagne contre notre pays. Et ce n'est pas sans stupéfaction qu'on peut lire dans un tract de propagande, parmi, les divers griefs reprochés à la France, l'installation de postes et télégraphes et d'écoles françaises dans toutes les paroisses, dont les frais sont réglés par notre budget, bien que les, fonctionnaires de ces services soient euxclusivement Andorrans. Comment ce pays, jusqu'ici aux moeurs si patriarcales, s'est-il éveillé aux luttes pôlitiques ? Depuis plusieurs années, un groupe catalan travaillait le conseil général des vallées pour obte-* nir la concession des eaux de la Valira (rivière qui traverse Andorre dans toute sa longueur), aux ans de construction d'un barrage en vue d'alimenter en courant électrique le nord des provinces de Catalogne et d'Aragon.

Après de nombreuses, tractations, le groupe catalan, dont le siège est à Barcelone, obtint la concession. Les, travaux commencèrent aussitôt, introduisant une population ouvrière catalane comprenant nombre d'anarchistes barcelonais qui, non contents d'agir dans la capitale de la Catalogne, sont venus en Andosre. Mort de Mme veuve Monner mère du directeur général

de l'Assistance publique

On apprend avec regret la mort, à Vèaénobres (Gard), de Mme veuve Mpurier, mère de M. Louis Mourier, di-,recteur général de l'Assistance publique. Mme veuve Mourier, âgée de 85 ans, était atteinte, depuis un mois, d'une, congestion pulmonaire.

Un mieux s'était manifesté ces jours derniers qui avait fait espérer une guérfeon prochaine. Mais, au début de lit semaine, une rechute aggrava subitement l'état de la malade. M. Louis Mou.rier se trouvait au chevet de sa mère. MORT DU GENERAL DE BRIGADE LOUIS MALAFOSSE

£, Môntpeixïer, 2 août. Télégr. Matin; *• Le général de brigade Louis Mala-f ;;fosse vient de mourir, à l'âge de 61 ans, -à son domicile, à Clermont-l'Hérault, à Cla suite d'une courte maladie. i :• Blessé trois fois pendant la guerre, le général Malafosse était commandeur de la Légion d'honneur et titulaire de la croix de guerre avec huit citations. L'emprunt en bons da Trésor sera clos après demain

M. Georges Bonnet, ministre des filances, a, décidé de fixer à samedi praochain 5 août la clôture de l'emprunt en -cours de Bons du trésor à 4 1/2 1933. On se rappelle que le chiffre demandé par le ministre des finances était de 2 milliards dé francs. H apparaît' dès maintenant que ce chiffre sera amplement dépassé.

Un clerc de notaire arrêté pour -abn» de confiance

M. Raymond Binard, 30 ans, demeurant 17, rue de l'Elysée-des-Beaux-Arts, clenf- de notaire chez MI Rivière, 24, faubourg Saint-Denis, puisait depuis trois ans dans la caisse de l'étude. Il est arrêté après avoir reconnu s'être procuré ainsi 70.000 francs.

Sans apparat M. Albert Lebrun, est arrivé hier a son vif lage natal où il va se reposer

[DE NOTRE ENVOYÉ SPÉCIAL]

Mercy-le-Hatjt, 2 août. Par télégramme. En arrivant ce matin, vers 9 heures, à Mercy-le-Haut, nous nous sommes aussitôt demandé si la nouvelle d'après laquelle le président de la République arrivait aujourd'hui à sa maison de campagne était bien exacte.

Le calme le plus complet régnait en effet dans le village natal du président. La plus grande partie de la population exclusivement agricole de cette petite commune de 300 habitants était aux champs, depuis l'aube, occupée aux travaux de la moisson. Sur la Quertille, où, à l'ombre d'un tilleul touffu et plus que centenaire, s'élève une jolie chapelle du xn° siècle, aucune animation ne régnait.

Sur le pas de leurs portes, des paysannes nous répondirent que le bruit courait, effectivement, depuis hier soir, que le président devait arriver aujourd'hui et qu'elles n'en savaient pas plus. Heureusement, sur le seuil de la maison de M. Gabriel Lebrun, que nous voulions saluer au passage, une charmante jeune fille de 19 ans, Mlle Annie Lebrun, nièce du chef de l'Etat,. nous confirma la nouvelle

Mon père n'est pas là. Il est en train de faucher les blés, mais c'est bien vrai, moa oncle arrive aujourd'hui. Seulement, vous savez, il ne sera pas content de vous. voir, car il désire formellement que personne ne soit là à son arrivée.

C'est exactement ce que me déclara, d'ailleurs, quelques instants plus tard, le maire, M. Félicien Muel

Vous voyez, me dit-il, ce ra'est pas comme l'an dernier. Il n'y a pas un drapeau aux fenêtres et nous avons voulu respecter complètement le vceu émis par notre illustre concitoyen, qui veut désormais revenir chez lui, chaque année, comme un humble citoyen. C'est à midi 10 que deux pUissantes limousines de l'Elysée débouchèrent à vive allure de la route de Verdun. Le président était dans la première, actaire général civil de la présidence, et de Mme Magrë.

Dans la secondasse trouvaient le contre-amiral Le Bigot, de la maison militaire; M. Morard, commissaire divisionnaire de la brigade d$. Sûreté de l'Elysée, et M. Parché, chef du service télégrahique de la présidence.

Devant sa maison de campagne, dont vieux pied de vigne, et où l'on volt encore les traces des balles allemandes, M. Albert Lebrun, qui était en complet bleu marine et coiffé d'un chapeau melon, descendit vivement de sa voiture, monta les marches du perron et, tournant lui-même le. bouton de sa porte, pénétra chezf :lûf où il fut accueilli par les seules personnes qu'il désirait voir son arrivée sa femme, qui est là depuis une quinzaine de jours, sa fille, Mme Freysselinard, avec ses trois enfants, son beau-frère, M. Richard, professeur de mathématiques au lycée Michelet, et sa sœur, Mme Richard. Prochainement, la belle-fille du président, Mme Jean Lebrun, lui donnera un quatrième petit-enfant. Le visage de M. Albert Lebrun s'éclai- rait d'un large sourire qui disait nettement sa joie de pouvoir vivre pendant trois semaines loin des soucis du protocole au sein de sa famille et au milieu de ses concitoyens.

Le chef de l'Etat demeurera à Mercyle-Haut jusqu'au 25 août Il n'interrompra pas son séjour, comme l'an dernier, pour présider des cérémonies officielles. Il a même décliné l'invitation qui lui avait été adressée d'assister « -en voisin » au concours de la fédération lorraine des sociétés de gymnastique qui va se tenir à Jarny, à quelques kilomètres de sa résidence estivale.

Seul, parmi tes fonctionnaires de l'Elysée, M. André Magre partagera l'intimité de la villégiature présidentielle. L'officier de service de la maison militaire est installé à Audun-le-Roman, dans un modeste hôtel, en compagnie de M. Morard et de M. Legolx, commissaire divisionnaire de la 156 brigade de police mobile de Nancy, qui assureront, le premier, la protection locale et personnelle du chef de l'Etat le second, les services de sécurité dans toute la région environnante.

Un pourvoi de Sarret eat rejeté La chambre criminelle de la Cour de cassation vient de rejeter le pourvoi formé par l'agent d'affaires Georges Sarret, les sœurs Catherine et Philomène Sohmtd, contre l'arrêt de la chambre des mises en accusation de la cour d'Aix les renvoyant devant les assises des Bouches-du-Rhône pour assassinat, faux, usage de faux et escroquerie. Le pourvoi avait été soutenu par Les passages à niveau dangereux Saist-Briiuc, 2 août. Télégr. Matin.Pour la quatrième fois depuis dix jours un très grave accident vient de se produire sur la ligne départementale Plouha-Saint-Brlouo. Hier, vers 20 h. 30, une auto où avaient pris place M. et Mme Ledoux demeurant à Paris, et Mme Beaudier, de Bar-le-Duc, tous trois en villégiature à Tiébeurden. se dirigeait vers Binlo lorsqu'au passaae à niveau de la station Plourhan la voiture fut tamponnée par un train. Les trois automobilistes ont été trievement blessée.

Les'anciens élèves des écnles primaires supérieures tiennent leur congrès à Albi Albi, 2 août. Télégr. Matin. Le congrès national des amicales d'anciens élèves des écoles primaires supérieures s'est ouvert aujourd'hui sous la présidence de M. Ra3col, ancien membre du conseil supérieur de l'instruction publique.

Ce congrès s'occupera. de la plate et du râle de l'enseignement primaire supérieur dans le y degré, de l'orientation professionnel!» a l'école et du râle récréatif des amicales d'anciens élèves.

Les manoeuvres

Conformément au programme arrêté par le ministre dé la marine, se dérouleront à Toulon et dans le département du Var, du l*- au 5 août, dé grandes manœuvres de défense aérienne. La direction des manoeuvres est confiée au vice-amiral Mouget, préfet maritime de la 3e région.

Le parti de l'attaque comprend les escadrilles de l'aéronautique maritime et une escadrille détachée de l'armée de l'air, sous les ordres du capitaine de vaisseau Michel, commandant Yaéronautique de la Se région maritime. Le parti de la défense, sous les ordres du contre-amiral Duplat, commandant le secteur de Toulon, met en jeu toutes les organisations de guet du littoral, batteries et projecteurs de D.CJV. et plusieurs escadrilles de chasse. Une centaine d'avions participeront à cet exercice parmi lesquels 40 appareils gros porteurs. Le thème des opérations prévoit des simulacres de bombardement de jour et de nuit de plusieurs établissements militaires et civils du secteur de Toulon.

M Paul Bert,préfet du Var, en accord avec les autorités maritimes, a pris un arrêté réglementant l'atténuation ou l'extinction des lumières dans son département. La population civile participera donc à cet exercice, et plusieurs incidents provoqués par l'arbitrage permettront d'éprouver le fonctionnement des services publics dans le cadre de la défense passive.

Le maréchal Pétain assistera à l'exercice en sa qualité d'inspecteur général de la D.A.T. Le ministre de la marine sera représenté par le vice-amiral Durand-Viel, chef Id'état·major général. Le ministre de l'air et les hautes autorités militaires de l'armée de l'air doivent également se rendre en 3o région maritime à cette occasion. Miss Evangéline Lehman

reçoit la médaille d'argent du ministère des affaires étrangères Au palais de Fontainebleau a eu lieu hier, à 16 heures, dans une salle réservée au conservatoire américain, la remise de la médaille d'argent du ministère des affaires étrangères, conférée par décret spécial du président de la République à Miss Evangéline Lehman, compositrice américaine, originaire du Michigan et ancienne élève du conservatoire de Fontainebleau.

La remise de cette distinction a été faite par M. A. Barthélémy, consul général de France, ancien consul à Chicago, qui épingla la médaille sur la poitrine de Miss Lehman et lui donna l'accolade, en présence de M. Antoine Sallès, député du Rhône, membre du groupe musical à la Chambre des députés de M. Charles-Marie Widor, secrétaire perpétuel de l'Académie des beaux-arts, président d'honneur du conservatoire américain, etc.

Des allocutions- rendant hommage au talent de Miss Evangéline Lehman, qui est, on le sait, l'auteur de l'oratorio Sainte-Thérèse de l'Enfant Jésus, exécuté récemment avec succès à Paris et en province, et exaltant le rapprochement intellectuel franco-américain, ont été prononcées par MM. Barthélémy et Sallès. A l'issue de cette cérémonle un concert a été donné au cours duquel ont été jouées des oeuvres de Miss Lehman, de M. Widor et de M. Barthélémy. L'enlèvement de trois Français par des hitlériens, en Sarre Une vigoureuse protestation de la France à Berlin

M. André François-Ponret, ambassadeur de France il. Berlin, a fait, hier, une démarche très ferme auprès du gouvernement du Reich pour protester contre l'enlèvement récent de ressortissants français sur le' territoire de la Sarre. Une protestation analogue avait déjà été présentée à ce sujet par la commission sarroise de gouvernement pour la violation du territoire qu'elle Le congrès radical socialiste aura lieu à Vichy

Le congrès annuel du parti radical et radical-socialiste aura lieu à Vichy, les 5, 6, 7 et 8 octobre prochain, dans la salle du Casino.

De nombreux rapports seront discutés. M. Jaubert rapportera les questions agricoles, M. Monnervilie la politique coloniale, le général Brissaud-Desmaillet la défense nationale, M. Potut la situation économique et financière, M. Justin Godart les questions sociales.

Enfin M. William Bertrand présentera un rapport sur l'activité du groupe parlementaire du parti, M. Nogaro sur la politique extérieure et les deux premiers rôles seront tenus par M. Jammy Schmidt qui défendra le rapport sur la politique générale et par M. André Marie qui préparera la déclaration du parti. Enfin il y aura lieu, cette année, à pourvoir à l'élection du président du parti, de quatre vice-présidents parlementaires, de quatre vice-présidents non parlementaires, de quatre secrétaires parlementaires et de quatre secrétaires non parlementaires.

Un gronpe de mères américaines quitte Patft

Un groupe de cent trente mères américaines de couleur, qui viennent de visiter les champs de bataille et les cimetières du front, ont pris le train, hier matin à 8 h. 10, en gare des Invalides, à destination .de Cherbourg où elles s'embarqueront prochainement pour lec Etats-Unis.

La policé arrête quatre malfaiteurs dont trois étrangers

porteurs de 250.000 francs de titres provenant de cambriolages M. Badin, commissaire à la police judiciaire, était avisé dernièrement que quatre individus suspects essayaient de vendre des titres français ou tout au moins de se faire avancer sur eux quelque argent .dans les établissements de crédit de la place Pigalle et de la place Clichy. Une filature discrète ayant établi que les suspects n'avaient aucun moyen d'existence avouable, deux d'entre eux furent d'abord arrêtés, avant-hier soir, à Montmartre, et conduits quai des Orfèvres où l'on reconnut en eux deux reptis. de justice, Antoine Brancato, 31 ans, Italien, ancien maître-d'hôtel, et Maurice Porasso, 28 ans, ex-garçon de bar, demeurant tous deux en hôtel, rue Pigalle. On trouva sur eux 70.000 francs environ-de titres dont ils furent assez embarrassés d'indiquer la provenance. Une rapide vérification établit que ces valeurs, frappées d'opposition, provenaient de cambriolages commis dernièrement chez M. Louis Giraud, à Vergèze, et chez M. Lengrand, .10, rue d'Al·ger, à Cambrai.

Les deux complices des malfaiteurs furent aussitôt l'objet de nouvelles recherches l'un, l'Italien Cuminato, 50 ans, ancien marchand de meubles, 36, rue de la Roquette, puis directeur d'une fabrique rue Kléber, à Montreuil, et demeurant actuellement 8, rue Faidherbe, fut arrêté, place de la Trinité, porteur de 180.000 francs de titres, provenant de cambriolages commis chez M. Legrand et chez M. Henri Boitiat, 4, rue FélixHerbet, à Fontainebleau. Il fut établi également que Cuminato, avec la complicité du quatrième malfaiteur, arrêté peu après, l'Italien Eligio Casini, 44 ans, avait dérobé des titres à une dame veuve. Winter, demeurant 27, rue de Conflans, à Herblay, dans des circonstances peu banales les deux malandrins avaient remarqué, le 4 juillet dernier, dans un établissement de crédit de Vincennes, que Mme veuve Winter retirait un paquet important de titres. Ils la suivirent jusqu'au cimetière de Viiv cennes où la pauvre femme allait.faire un pieux pèlerinage sur la tombe de son mari, et réussirent à substituer à ce mo.ment un paquet de vieux journaux, d'aspect identique à celui des valeurs Casini, déjà condamné à 3 ans de prison, en novembre 1831, par les tribunaux des Alpes-Maritimes, pour association de malfaiteurs, a été arrêté dans un café de la rue Faidherbe, où il attendait l'arrivée de Cumlnato, dont il ignorait l'ar.restation, quand il fut reconnu par M Badin, revenant précisément d'effectuer une perquisition chez Cuminato. Une jeune Américaine se suicide à l'hôtel George-V

Une jeune Américaine, Miss Dorothy Wright, âgée de 24 ans, arrivée depuis peu à Paris, et descendue à l'hôtel George-V, s'est suicidée hier matin dans sa chambre en se tirant une balle de revolver dans la tête. Grièvement blessée, la désespérée fut transportée à l'hôpital américain de Neuilly où elle ne tarda pas à succomber. D'après l'enquête, c'est à la suite d'un désespoir d'amour que Miss Dorothy Wright aurait attenté à ses jours.

M. Chantemps reçoit M. Peyrouton M. Camille Chautemps, ministre de l'intérieur, a reçu hier soir M. Peyrouton, résident général à Tunis.

L'organisation de la loterie nationale M. Georges Bonnet, ministre des finances, s'est entretenu hier après-midi avec MM. Haguenin, directeur général du budget, Bizot, directeur adjoint du mouvement général'des fonds, Mouthon, conseiller d'Etat, président1 du comité technique de la loterie nationale, Gîiiraud, receveur centra! des finances de la Seine.

Cette conférence a eu pour objet la mise au point des conditions de fonctionnement de la loterie nationale. M. Guiraud sera chargé des fonctions de secrétaire général.

DEUX FRERES SE QUERELLAIENT L'un d'eux tire sur les agents qui l'invitaient au calme

Au cours d'une ronde, hter vers 3 h. 30 du matin. les gardiens Dalberg et Lecomte, du la- arrondissement. Invitèrent au calme deux hommes qui se querellaient rue des Ohaunourniera, A l'angle de favenne Mathurin-Moreau. L'un des Individus tira un coup de feu dans leur direction, sans d'ailleurs les atteindre, et prirent la fuite. Après une poursuite, suivie d'un pugilat au cours duquel les deux gardiens furent contusionnés, les deux malandrins lurent arrêter. Ce sont Camille Louis, 31 ans, plombier, dit la Terreur du Combat, et son frère Georges, 39 ans. camionneur, demeurant 99, avenue Simon-Bolivar.

Le congrès du syndicat national des instituteurs s'ouvre ce matin Le congrès annuel du syndicat national des institutrices et instituteurs publics de France et des colonies s'ouvre ce matin, salle Huyghens. Ses travaux dureront trois jours. Comme prélude à' ces assises. le conseil national dudit syndicat s'est réuni, hier, an Musée social, pour prendre diverses mesures d'ordre Intérieur et examiner les questions Inscrites l'ordre du Jour du congrès. TRIBUNAUX

Une' vitrtoteuse en correctionnelle. Le 6 juin dernier, la veuve Faye, employée manutentionnaire au dépôt de la gare d'Orsay, jetait un bol de vitriol sur un de ses collègues, M, Amouroux, qu'elle accusait de n'avoir pas tenu aes promesses matrimoniales.

An côté de M. Amouroux se trouvaient son frère, M. Irénée Ohabert et sa nièce, Mlle Marthe Chabert, qui furent l'un et l'autre grèvement brûlés.

La Il- chambre correctionnelle a condamné hier la veuve Faye, que défendait M* QuillonMenu, il. six mois de prison. Les victimes étaient représentées comme parties civiles par M" Addé·Vidal et Bern&elm.

Au palais de lompiepe le musée de la voiture s'est augmenté de plusieurs' curiosités

I;e musée de la voiture, au palais de Compiegne, a été dernièrement réaménagé en vue de présenter aux visiteurs un certain nombre de curiosités récemment installées.

On aura accès immédiat au musée de la voiture par une nouvelle salle s'ouvrant sur la première cour laté- rale du palais. Outre les voitures histo- riques qu'on y a logées, on retrouvera dans cette salle la tribune de l'ancien manège impérial du Louvre qui en avait été enlevée lors de sa transformation. Une nouvelle galerie évoquera la vieille poste aux chevaux dans un décor d'enseignes routières.

Enfin, une galerie et une salle affectées à l'histoire iconographique de nos premiers chemins de fer, ont été créées pour abriter d'importants dons et acquisitions, ainsi que des dépôts, consentis par les diverses compagnies actuelles, de documents techniques et artistique sur l'origine des chemins de fer en France, LEGION D'HONNEUR Ministère de l'air

Sont promus ou nommés

5) av xratx sa. coirnranr trteu»

(rdservd au perionnel navigant)

Officier MM. Corsln, pilote de transporta publics; Jouclard, Ingénieur en chef hors classe de l'aéronautique, pilote de dirigeable; Maillet, chef pilote au club c Rolamïoarros a. Chevalier MM. Carton, pilote de transport! publics; Oollerot, mécanicien, navigant; Dette, pilote d'essais; Querenro, pilote de transports Lemolne, pilote d'essai»; Thomasset, opérateur radiotélégraphiste navigant; Tigrons, mécanicien navigant.

6) au tttbx ne ounuwm lonut

Commandeur IL Loth, Ingénieur-Inventeur. Officier MM. Malfantl, trésorier de l'association c Les Ailes brisées Roche, directeur chef de service, adjoint au directeur général technique.

Chevalier MM. Blesiy, vice-président fondateur de l'Aéro-Club du Dauphlné; Bolshardy, directeur commercial de sociétés de construction» aéronautiques; Briend, directeur commerclal de compagnie de navigation, aérienne; Dangoise, pilote aviateur, Dubreiiil pilote aViateur; Faust, directeur de l'école Bréguet; Payret, sous-chef de bureau l'administration centrale; Pleury, forgeron au service technique de l'aérwnautique Gintz, sous-chef de bureau à l'administration centrale; Houard, journaliste; Jacquot, commandant du port aérien de Marignane Leydet, président de l'Aéro-0lub du Nivernais; Lumière, président de l'Aéro-dub du Rhône et du Sud-Est; de Rascas, directeur d'agence de compagnie de navigation aérienne; Riffard, Ingénieur; Ruaa, membre du conseil d'administration de l'Union des pilotes civils de France; Schaeffer, ingénieur; StaeheU, ingénieur adjoint de l'aéronautique; Tournois, ex-pllote aviateur (grand mutilé).

Les femmes et la curte da combattent A propos de l'embarquement de UDa Le Laldier aveo tea anciens combattante français se rendant aux Etats-Unis, Mme veuve Martlnat, de Mourmelon-le-Orond (Marne), nous dit qu'elle a également la carte du combattant. Les femmes qui ce sont vu attribuer cette carte sont rares et l'embarquement de l'une d'elles bord du Paris est un hommage qui leur était dû.

Au cours d'un accident de la circalation huit personnes qui occupaient un autobus de la ligne AG sont légèrement blessées

Hier, vers 13 h. 30, un camion conduit par son propriétaire, M. Joseph Le Mène, 2T, rue du Docteur-Salaté, &. Ohamplgny, qui montait la rue Cambronne, en voulant évi.ter un autre camion arrivant en sens Inverse, est entre en collision, A l'angle de la rue de Vaugirard avec un autobus de la ligne AQ, conduit par le machiniste Mouvien. Sous le choc, les glaces de l'autobus volèrent en miettes et huit personnes qui occupaient des places A l'intérieur du véhicule furent légèrement blessées par des éclats de votre. Ce sont MM. François Joseph, 44, rue Vaneau Ferdinand Feret, 6, rue Kusène-OIbes Mmes Jeanne Lotseau, 27, rue Desnouettes Ma'rie Devarennea, 28 ans, employée dans 'un grand, magasin, 163 bif., rue de BninKSoud Mlle Hélène Van Boven, 21 ans, employée & l'Institut pasteur, 18, rue Ferdlnand-Fabre;; MM .Robert Bruno, 8'7 ans. 8. même rue, Amauru de Bouteiller, 43 ans, 38, rue Blomet, et Jean Carré, 32 ans, 28, rue LacretelleV Apres avoir reçu des soins l'hôpital de Vaugirard, les blessée ont pu regagner leur domicile.

Le conducteur du camion, M. Le Mène. a été également légèrement blessé.

M. Lasserre, commissaire de pOUee du quartier Saint-Lambert, a ouvert une enquête pour établir les responsabilités de cet accident, qui n'ont pu jusqu'à présent être déterminées.

EN VACANCES

400 enfants du 141 sont partis hier pour la Normandie

Quatre cents petits garçons et petites tilles du 14', choisis parmi les plus malingres et les moins aisée de cet arrondissement populeux, se sont embarqués hier matin pour la Normandie. lis passeront la-bas, au château de ThuitrAnger, près d'Elbeuf, récammeat acquis par la caisse des écoles, six semaines de Joyeuse vie au grand air.

A la mairie du 14', sous la direction du maire et de ses adjoints, les enfanta remplis d'enthousiasme, s'engouffraient dans les autocars pour la gare Baint-Laisare, ou le train de midi 40 devait les emporter vers le soleil, l'air et la verdure.

Et 1.110 enfants de l'Œuvre

à la Montagne pour l'Auvergne L'Œuvre parisienne des enfante & la montagne avait organisé cette année le départ de 1.110 enfants pour l'Auvergne. Toute la troupe, qui avait subi la veille une visite médicale, a pris place, hier soir, en gare d'Austérité, dans deux trains spéciaux; Les jeunes voyageurs, garçonnets et fillettes de 6 à 12 ans, seront placés chez des fermiers du Oantal où ils passe.ront 45 jours.

Un manœuvre meurt des suites d'une rixe

Devant le numéro 155 de la rué du Cth&teaudes-Rentiers, on a trouvé hier 19 h. 80, un manœuvre, Jean Kereven, demeurant ISS, rue du Ohateau-des-Rentiers qui était couché sur le trottoir. D'après divers témoins le manœuvra aurait été frappé a coups de poing dans un débit de boisson au cours d'une discussion. D est décédé pendant son transport l'hôpital de la Pitié.

ECHOS ET PROPOS VENGEANCE SOLAIRE

Trois agenb, dans trois quartiers différents, ont été blessés par des énergumènes. C'était, il est vrai, par un de ces jours de canicule où l'asphalte fond, où 1 on circule hébété parmi 4es pâtés de maisons, ces accumulateurs de chaleur, le visage en eau, gonflé de boisson et lourd. lourd. Mais cette lourdeur n'empêche pas la nervosité. Le soleil vous tape sur la tête et aussi sur le système nerveux. Une petite observation de. rien du tout et voici un individu calme qui prend la mouche et se transforme en fauve. Trente -degrés à l'ombre, qua- rante-cinq au soleil sont nocifs pour la faune urbaine, habituée à des températutes plus douées. Lorsque le soir monte, apportant un semblant de fraîcheur, l'« hypernerveux » regrette son geste d'un moment. Hélas il ll est trop tard, il gft sur la paille humide des cachots. Les jours de chaleur, on devrait se surveiller et surveiller ses réflexes. Il fait torride, nous n'y pouvons rien. Les heures maussades d'hiver nous avons souhaité le soleil, nous l'avons tenement appelé qq'a se venge.

Goy Lannay.

AUJOURD'HUI

JEUDI 3 AOUT

vue souhaiter Saint Dominique.

Are de Triomphe de l'Etoile (tarde de la flamme perpétuelle Amicale des A.O. des 158- et 358* RoI.

Mouton d'anciens militaire» 21. place de la République, 20 h. 30, A.G. du 8T SXT. OONGISRTS PUBLICS

(15 h. 30)

Lpiimb tnuo. Association des maatetaia chômeurs. Œuvres de Beethoven, Wagner, Moaart, Lehar, Nlcholls, J. Rousseau. (18 heures)

Sgtnuui n Cujuahcouki. s* régiment d'infanterie chef M. Ohallleux. Petite fanfare (Montintin) le Roi de Lahore (J. Massenet) la Plainte du clocher (O. Balay) l' Artésienne (O. Bieet) A Tunis (Ed. Barat). SQUARE Mokok. 23' réglment d'infanterie cochef Vincent. Moscou lier) Gyptls (P. July) le Grand Mogol (Parés) Passe .pied (omet) Retour à la vie (Chabas) Mauzo (Rbglster).

PLACE DE LA Natioh. «• régiment d'infanterie chef M. Laty. Marche solennelle (J. Oollery) Aubade vénitienne (Pèssard) Divertissement eur des airs niçois (Laty) la Vie de bohème (Puoclnl) Nuit d'été a Madrid (QUnka),

121 homes)

S<jtr«» Du Tnms. Harmonie ouvrière du Wapollta (Popy) Lakmé CLéo Doit.bes) Suite orientale (Popy) Hana 1b Joueur de ilûte IL. Oanne) Valse bohème Piace sis PtTts. Harmonie Industrielle et commerciale de Neumy^ur-Selne chef M. Lefebvre. Marche aux flambeaux (MeyerSïïîJalSFT*1^ de la Pie voleuse (Sossinl) Symphonie inachevée (Schubert) Sélection sur^Rigoletto (Verdi) Cavalerie légère *vv Hier a eu lieu dans l'totlmlté à la mairie du 6' arrondissement, le mariage de Mlle Arlette Loule-Dreylusétde M. Renaud de JouveneL

DEUILS

M. Joseph Meyeiv officier de la Lé;.gion d'honneur, Croix de guerre, sur. venu le 31 juillet à Montpellier, chez ses enfants, M. et Mme L. Bloch, 5, rue -J5?*0«êqHe8«?nt eu. lieu hier mercredi à Montpellier.

wv Les obsèques de M. Samson Kahn, 13, rue Brochant, auront lieu demain vendredi. Réunion porte principale ci.metière Montparnasse à 10 h. 45. De la part de M. Marx Kahn, Mme Louis Schrameck et ses enfants, Mme Auguste Kahn et ses enfants, M. Georges Kahn, courtier assermenté, Mme Georges Kahn et leurs enfants et de toute la famille. *vv Lundi ont eu lleu, à Epinal, les obsèques de M. Edouard Dreyfus-Weill. De la part de M. et Mme Jean Dreyfus M. Maurice Dreyfus, M. et Mme Pernànd Dreyfus, M. et Mme Georges Lévis, GABRIEL TRARIEUX

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L'éternel ballet de la servitude, de la convoitise, de la volupté qui se danse, dlina la Ville du Soleil, autour des privilégtés du sort l Voici le poème primitif des passions les plus farouches qui trouvent, dans ce ca. dre féerique, leur mort ou leur assouvissement. (Flammarion, 12 fr,)

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Deux gens en périssoire tint failli se noyer a la Baule, faute d'un canot de sauvetage. Pour doter cette plage d'une barque à moteur des fêtes auront lieu les 17, 18 et 30 août à la Baule. On peut envoyer lès dons Au capitaine Ramet, 6, tue de Normandie, Saint-Nazaire.

La retour d'Afrique *̃ de l'aviatrice Maryse Bastié L'aviatrice Maryse Bastié, qui vient de faire une tournée de propagande d'avia- tion de tourisme en Afrique du Nord et au Maroc4 vient de rentrer à Orly après une absence de deux moia

CARTE DU [TEMPS Prévisions pour toute la France

Le temps qu'il a fait tes l"-2 août 1933 Maxima du 1" août 22' Paria, le Pu?, Lyon; 230 Orléans, Rennes, Angers, Bochetort; 1 24° Tours; 25° Nantes, Poitiers, Bourges. Bàyonné, Toulouse; 26» AngoulSme, ÀJâcçloJ. 27° Clermont, Bordeaux; -28» Nlmes, Nice; S5« *^i Perpignan, -Marseille; 210 Chartres, Oélais, Bfc. lôn, Argentàov 200 Boauvals<Bo««ui5<in,; Ohors- bourg 19» Valenciennes, Metz, Strasbourg, le Havre, Brest; 18» Nancy; 17» B«liort.

Minima du 1" au 2 110 a Paris, Orléans, Valenciennes, Belïort, Besançon, Dijon; Poitiers, Châteauroux, le Puy; 120 Brest, Tours, Angers, Angoulême, Rochefort, Bordeaux, Pau: 13° Toulouse, Lyon, Ajaccio; 14° Calais, Cherbourg; 16° le Havre; 11° Bayonne, Sête, Marseille: 10° Nîmes; 200 Nice; 100 Mets, Strasbourg, Rennes, Bourges, Perpignan; 8» Nancy, Argentan, Clerftiont.

Pluies des 24 heures à 7 beurea le 2 Traces Valenciennes, Metz. Nancy, Pau, Bayonne, Tou.louse; 2 m/m Strasbourg.

Le temps au matin du 2 Beau en toute8 régions.

LES

HOMMES MALADES

DE LA PAIX

GRASSET

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16 Feuilleton du MATIN du 3 août

X. Ls Journal

DE M. Marcêre-Pradin (suite) Ricardo n'était* plus l'homme plein de sérénité que j'avais connu. Il était ravagé par le désir impérieux de la richesse et ce désir avait chassé Dieu de son âme. Il me résuma brièvement ce qui lui était arrivé.

Il n'y a ni sommeil ni prière pour ceux qui sont près d'un trésor. Le missionnaire avait été témoin de ce qui était arrivé, pendant la nuit de la pagode. Il prétendait même qu'il avait senti la présence de l'or comme une atmosphère et que cette atmosphère avait changé son âme. Il avait vu, il avait compris. I1 était resté à genoux mais la. fièvre de la Tout droit* de reproduction, traduction et toutes adaptations réservés pout cous pays.

richesse s'était emparée de luL Toute sa vie passée, consacrée a la religion, s'était anéantie en quelques heures.

Au matin il était parti derrière les porteurs de cercueils, n n'avait pu les suivre parce qu'il aurait été aussitôt mis à mort. Mais grâce à la connaissance du pays et de ses habitants il avait pu savoir dans quelle direction, vers quelles montagnes perdues et inaccessibles le trésor s'était dirigé.

Pendant des années Il avait exploré cette région et quand 11 eut déterminé le point où le trésor était déposé, il s'était rendu compte qu'il ne pouvait arriver tout seul à s'en emparer. Car il voulait s'en emparer, sa vie n'avait plus d'autre but.

Mais pour arriver à ce résultat il lui fallait trouver d'autres hommes, avoir de l'argent, former une expédition. Il était allé à Hanoï puis à Saïgon. Là. Il avait fait connaissance du petit-fils du médecin Jaudon qui essayait, sans être écouté de personne, de revendiquer des droits sur le sceau de l'empereur Gia Long. Tous deux s'étaient associés. Mais Ils s'étaient heurtés à une formidable organisation, une puissance secrète qui devait protéger le trésor. Ils avaient besoin d'un allié qui put disposer de la force des pouvoirs .publics. Ils avaient pensé à moi qui connaissais, du moins ils le supposaient, l'existence du trésor. Ah certes, je n'aurais pas dû écouter ces deux hommes, j'aurais dû tacher de retrouver en moi le voile d'oubli qui avait été si mystérieusement jeté sur ma mémoire, riiirant. la rrnit. de la naeode.

Ce fut l'explication de cet oubli qui me poussa du reste à les écouter et à leur accorder ma confiance. Ils m'apprirent que j'avais été victime d'un procédé de magie annamite. Les magiciens annamites, héritiers de secrets millénaires connaissaient le moyen d'enlever la mémoire aux hommes. Il y avait pour cela des écoles et c'étaient toujours des femmes qui se servaient de ce procédé, de vieilles femmes parce qu'elles n'arrivaient au résultat escompté qu'après de très longues études.

Le procédé consistait à vous enlever une partie de l'âme. La formule qui terminait une prière monotone, chantée à demi voix, était la même que celle dont on se sert dans la prière des morts et qui contribue à aider l'âme dans sa séparation d'avec le corps.

Les sorcières qui pratiquaient cet art redoutable s'appelaient des memin a, et comme toute opération de magie a besoin d'un acte matériel, elles employaient comme point d'appui de l'opération .spirituelle un capuchon noir dont elles recouvraient la tête de celui à qui on enlevait une partie de son âme. Ce capuchon noir était le symbole des ténèbres dont le patient serait désormais enveloppé.

Comme je sortais de la pagode quelqu'un avait dû me placer ce capuchon sur la tête et j'en avais reçu l'oubli.

L'ancien missionnaire et le Bordelais Jaudon possédaient une preuve de la véracité de leurs discours. C'était, disaient-ils, la clef de la porte derrière laquelle le trésor était caché. Ils m'affirmaient que dans l'intérieur des montagnes inex-

plorées du Darlac il y avait un cratère et qu'en descendant dans l'intérieur de ce cratère par un escalier creusé de main d'homme on trouvait une salle intérieure où le trésor avait été caché. Ils n'étaient pas parvenus jusque-là. Us ne l'avaient ni osé ni pu. Mais ils s'étaient emparés de la clef.

Cette clef ils me la montrèrent. C'était une petite hache de métal travaillée d'une façon singulière dont le contour faisait en effet penser à une serrure. Des caractères inconnus et un dragon à figure horrible, ainsi qu'une fleur de lotus, étaient gravés sur cette hache. Mais comment était-elle venue entre leurs mains ? Ils me répondirent là-dessus avec équivoque et je n'appris la vérité qu'un peu plus tard, quand des plaintes arrivèrent à la résidence contre deux Européens qui avaient assassiné un bonze.

Ces Européens c'étaient eux. Ils étaient devenus des assassins et je devais le devenir à mon tour, un peu plus tard, sous l'empire de la même folie.

Ricardo et Jaudon étaient venus me trouver pour que je leur permisse d'échapper à la justice française. Ils me croyaient en possession de la connaissance du trésor et ils pensaient aussi à l'aide que je pourrais leur apporter dans sa conquête. Je devais leur apporter une aide, en effet Je devais les délivrer pour toujours du poids du désir et; du poids de ce même remords qui me dévore encore aujourd'hui et fait de ma vie un martyre. Au lieu de les faire arrêter comme mon devoir me le dictait, je les fis partir de Hué sous le couvert d'une

mission confiée par la résidence, je leur donnai l'argent dont ils avaient besoin et je pris rendez-vous avec eux à Ban-Me-Thuot pour un peu plus tard.

Et c'est à partir de ce moment qu'une sorte de damnation s'étendit sur mol. Je fus possédé par la puissance de l'or. Elle me terrassa comme une bête sauvage terrasse une créature pour la dévorer. Et cette possession fut d'autant plus grande qu'elle avait un caractère irréel. Mais les discours des deux aventuriers n'avaient pas tout expliqué. Il y avait encore bien des choses mystérieuses qui n'étaient pas éclaircies. Elles ne le'sont pas encore maintenant pour moi, elles ne le seront peut-être jamais. Je mourrai sans avoir connu lé mot de ces énigmes.

Pourquoi l'homme au visage de saint que j'avais vu en sortant de la pagode avait-il dit < C'est lui et avait-il semblé reconnaître sur mol une sorte de prédestination ? Comment étais-je lié à ce porteur de flamme ? Quelle était la lumière qu'il serrait sur sa poitrine et dont le rayonnement m'avait tellement troublé ?

Est-ce que cette flamme avait un rapport avec ce dont parlaient Ricardo et Jaudon à propos du trésor ? Tous deux étaient d'accord pour af- firmer qu'Il y avait avec les amoncellements de bijoux et de pierres précieuses quelque chose de plus précieux que toutes les richesses. Ils ne savaient pas ce que c'était, Mais ils assuraient que cela existait et ils avaient la folie de vouloir s'en emparer. Malgré eux, à leur insu, ils baissaient la voix quand ils en parlaient et ils étaient

envahis d'une terreur superstitieuse.

J'avais obtenu un congé et je fis courir le bruit parmi mes amis que je quittais Hué pour des raisons de santé et qu'au lieu de me rendre en France comme le font d'ordinaire les coloniaux, je passerais plusieurs mois à chasser les fauves dans les régions des hauts, plateaux et des grandes forêts.

La carte que j'ai adjointe à ce manuscrit et sur laquelle j'ai tracé une ligne rouge donne le relevé exact de mon voyage, étape par étape, jusqu'au pied du volcan et l'endroit où il y a une croix est celui où commence l'escalier de pierre. Je l'ai dressée au jour le jour. Mais Ce n'est pas afin que celui qui aura ce manuscrit en sa possession tente le même voyage que j'ai fait. Je ne crois pas, je suis sûr même, qu'il n'arriverait pas au bout. Peut-être du reste détruirai-je moi-même cette carte.

Xï. Suite du jourhai

Du M. Marcère-Prawh

La carte n'avait pas été détruite. Je vis qu'elle se trouvait à la fin du manuscrit.

Mais & cet endroit du journal de M. Marcère-Pradin je pus m'assurer qu'un certain nombre de feuilles avalent été arrachées. Je suppose qu'elles contenaient le récit même du voyage. Ce récit interrompu reprenait brusquement.

< Ricardo montrait une joie affreuse à l'idée que les porteurs avaient sans doute été dévorés par les tigres. Son visage reflétait une cruauté extraordinaire. On aurait dit qu'il était devenu de plus en plus

mauvais à mesure que nous approchions du terme du voyage. Il tenait à la main la petite hache dont il n'avait jamais voulu se dessaisir. » Ce fut lui qui découvrait le premier la porte dans la muraille. Une porte étroite, basse et comme écrasée par le poids de la montagne. Jaudon était en proie à une terreur effroyable et claquait des dents. Si nous trouvons quelque chose, dit-il pourtant avec assez de logique, comment ferons-nous pour le rapporter ? -̃ Je me tenais toujours sur mes gardes vis-à-vis d'eux et comme Ricardo hésitait, je lui fis signe d'où- vrir la porte, si toutefois il le pouvait.

» Il le put et il n'eut pas de diffleultés. La porte était en métal, du même métal que la hache. Ce fut assez d'introduire la hache dans la serrure et de se servir du manche comme d'un levier.

Nous nous trouvâmes d'abord en présence. des ténèbres et nous restâmes tous les'trois immobiles. Je fis deux ou trois pas en ayant, mais je réfléchis aussitôt que mes deux compagnons pouvaient en profiter pour me frapper par derrière comme ils en avaient manifesté l'intention. La seule chose qui était susceptible de les retenir était le témoignage des porteurs' que nous avions laissés au bas de la mon- tagne. Or, ils avalent des raisons vraisemblables de penser que ceux- ci avaient été dévorés par les tigre.s ou qu'ils s'étaient dispersés dans la. forêt. Il y avait, de toute façon, de J sérieux motifs de penser que nous ne les retrouverions pas. suivre^


\5tssl\ HEURE- isaeBBl

AUX ETATS-UNIS Sept cent mille patrons appliquent déjà

le code Roosevelt

L'optimisme règne

Des crédits pour stimuler la reprise des affaires

WASHINGTON, 2 août. (Dép. N. Y. Hefald.) En face du résultat sensa'tionnel obtenu par l'adhésion de 700.000 chefs d'entreprises au code présidentiel, dès le premier jour de son application, la' Reconstruction Finance Corporation a mis aujourd'hui ses énormes ressources au service de la vaste offensive de redressement économique, annonçant 'qu'elle s'apprêtait à ouvrir aux banques nationales de larges crédits pour stimuler;'la reprise des affaires,

M. Hugh Johnson a déclaré qu'il ne 'faisait aucun doute que la nation tout entière ferait confiance au nouveau codé du travail, et il ajouta que d'ici à une semaine le pays aurait presque entièrement adhère au mouvement par l'acceptation nouvelle de 5.000.000 de chefs d'entreprises et que, de ce fait, l'automne prochain, on enregistrerait vraisemblablement une augmentation de 25 dans la reprise des affaires. Le code est « constitutionnel

D'autre* part, on apprend que M. James A. Wilkerson, juge fédéral, à Chicago, a énergiquement soutenu le programme de la N. R. A., en refusant aujourd'hui de souscrire à' une pétition des laitiers indépendants de l'Etat, tendant à empêcher le gouvernement de donner force de loi au code.*

M. Wilkerson a péremptoirement déclaré qu'il décréterait la légalité du code de l'industrie laitière le 7 août. Enfin, YAssociation des banques américaines, groupant environ 14.000 banques, s'est jointe à son tour.au mouvement, soumettant 1 million de « cols blancs » (employés) et d'ouvriers au nouveau régime.

En' un mot, dans tout le pays, on enregistre un :véritable succès du code, en' dépit de ses difncultés d'application à. peu près inévitables, mais que M. Hugh Johnson et ses conseillers s'occupent à régler individuellement. Construction de navires de guerre Washington, 2 août. tDép. Havas.) Le, président Roosevelt a approuvé les plans de construction de vingt et un navires de guerre sur le fonds de 238 millions de travaux publics.

Le mouvement gréviste

Reading iPensylyanie), 2 août. (Dép. Havas)*- Cinq cent cinquante ouvriers d'une manufacture de bonneterie se sont mis en grève. C'est la première grève qu'on ait à enregistrer dans un établissement fonctionnant sous le nouveau régime du N. R. A.

Les ouvriers se plaignent des directeurs qui veulent constituer une union ouvrière contrôlée par eux et accélérer la cadence du travail pour compenser la réduction des heures du travail et l'augmentation des salaires.

'La police a été accueillie à coups de bouteillers de lait et de briques par des grévistes près d'une usine de bonneterie de soie. Trente-cinq personnes ont été arrêtées. Il y a' quelques blessés. Le calme renaît en Pensylvanie "HARRYSBOURGH (Pensylvanie), 2 août. "(Dép. Havas.)- Les mitrailleuses la garde nationale, mises en batte«̃4ë en-divers endroits, et là collaboration- des « guides ouvriers avec '.la pouce locale 'et la troupe ont contribué ramener le calme dans la région houillère de Pensylvanie.

L'émission des bons du Trésor, a été couverte six fois

JSIew-York, 2 août. (Dép, Havas). 'On mande de Hyde Park que M. Roosevelt à annoncé que l'émission d'août des bons du Trésor a été couverte six fois. ̃̃ M. Moley ne s'occupera plus

des problèmes extérieurs

Hxde-Park (Etat de New-York), 2- août. (Dép. Havas.) Le président Roosevelt a. demandé à M. Ray7 mond Moley, secrétaire d'Etat adjoint, de mettre à l'étude la question du banditisme, afin d'organiser la lutte contre lui. 'M; Moley conservera nominalement ses fonctions au département d'Etat et on déclare qu'il les reprendra effectivement l'hiver prochain. 4 La décision de M. Roosevelt est une solution élégante; quoique provisoire, apportée au conflit qui oppose M. Hull, secrétaire d'Etat, et M. Moley, depuis les débuts de l'administration démocrate.

La décision que M. Roosevelt a prise aujourd'hui à son égard montre que le président entend écarter M. Moley des problèmes internationaux, afin de donner une satisfaction partielle a M: HU11 La lutte contre le banditisme NEW-YORK, 2 août. (Dép. Havas.) La décision prise par M. Roosevelt de mener une lutte énergique contre le banditisme est saluée avec satisfaction par l'opinion publique.

La répression du rapt représente un qu'il pourrait être résolu par une aggrava sévère des peines. Il faudrait aussi que la législation dans les divers Etats fût unifiée,

',La. lutte contre le « racketeering » sera plus malaisée. Les « racketeers » sont des bandits organisés qui, par des menaces qu'ils n'hésitent pas d'ailleurs à inettre exécution, prélèvent de lourdes contributions sur toutes les formes de l'activité économique. Un exemple clastique est le racket » de la volaille à sieurs millions de dollars de bénéfice annuel. Tous les commerçants en volaille de la ville de New-York et des environs sont contraints de verser des pourcentages importants aux organisateurs de ce racket, faute de quoi leurs voitures de lisont sabotées, leurs magasins saccages et eux-mêmes et leurs familles en danger de mort: L'audace des malfaiteurs

Nïw-York, 2 août. (Dép. Radto). Six bandits armés ont accompli aujourd'hui, Welr-Olty (Kansas) un coup de main d'une audace ,peu ordinaire. Après avoir maîtrisé les gardiens de la prison de cette localité et s'être emparés des riefs de la geôle. les bandits se rendirent dans uâe banque. Sous la menace de leurs revolvers lis obligèrent les employés à les suivre jusqu'à la prison où Ils les enfermèrent. Ces précautions prises, ils retournèrent la banque, enlevèrent le codre-fort, le chargèrent sur un camion et s'onfuirent.

NEw-YoRK, 2 août. (Dép. Radio.) Le Journal de Wall Street publie aujourd'hui* en bonne place une dépêche de Washington affirmant que, dans les milieux bien informés, on- pense généralement que le gouvernement américain recourra probablement d'ici à une huitaine de jours à des mesures directes^ d'inflation.

Les mesures qui seront prises, ajoute ce journal, consisteront probablement en une réduetion de la valeur-or du dollar ou en l'achat par la Banque Federade de Reserve de grandes quantités de valeurs d'Etat.

Si de telles mesures ne sont pas prochainement adoptées, le taux dü dollar sur le marche' des clucnges continuera à monter et les prix intérieurs auront tendance à diminuer.

Démonstration d'amitié de l'Allemagne nazie à l'égarâ des jeunes fasciste^ italiens [DE NOTRE CORRESPONDANT PARTICULIER] Berlin, 2 août. Par téléphone. Ce mâtin, les jeunes fascistes italiens, qui séjournent actuellement dans la capitale du Reich, ont été reçus à l'hôtel de ville par Je docteur Sahm, premier bourgmestre de Berlin.

Dans la soiréft le docteur Goebbels les a accueillis au ministère'de la propagande nationale.

Dans une brève allocution, le docteur Goebbels a déclaré notamment que, lors de son séjour en Italie, il avait eu l'occasion de reconnaître et de comprendre les grandes œuvres accomplies, pendant les dernières années, par l'Italie fasciste et qu'il était rentré en Allemagne avec le désir ardent de voir bientôt son pays en arriver au' même haut degré de culture qui avait déjà été atteint par fItalie. Je voudrais, a ajouté le docteur Goebbels, que vous fassiez la, conndissance-de la jeiuiesse allemande et que vous la compreniez,: afin qu'il se développe entre nos deux peuples une amitié qui pourra tenir ferme contre les graves crises européennes ,à venir.

Les relations commerciales italo-hongroises

[DE NOTRE CORRESPONDANT PARTICULIER] Rome, 2 août. Par téléphone, Ce soir arrive' Rome le ministre hongrois du commerce, M. Fabinyi, qui vient comme on le sait pour poursuivre et. si possible, conclure les négociations d'ordre commercial entre l'Italie et la liongrie.

M. Fabinyi restera ici probablement jusqu'à lundi.. Dans les milieux hongrois, on espère qu'avant son départ, on aura abouti à des conclusions positives, étant.donné que des échanges de vues ont eu lieu depuis quelque temps déjà entre les experts des deux nations. La difficulté principale serait dans l'organisation et le fonctionnement d'une chambre de compensation, la' Hongrie ayant besoin de crédits à long terme pour son importation.

Les troubles dans l'île de Cuba LA HAVANE, 2 août. (Dép. Havas). Des conducteurs d'autobus en grève ont fait irruption dans un salon de coiffure des coups de feu ont été échangés sept personnes ont été, blessées dont une est mourante. La police croit que les agresseurs étaient commandés par un agitateur communiste. Auparavant, neuf communistes ont pénétré dans une manufacture de cigares la police est intervenue et une bagarre a suivi. Quatre personnes ont été blessées.

Presque tous les chauffeurs de taxis se sont joints au mouvement de grève et ont endommagé de nombreuses voitures particulières.

A Santiago, un policier a tué d'un coup de révolver une femme qui participait à un défilé communiste. A Camaguey, 500 communistes, qui portaient des placards hostiles à M. Sumner Welles et à l'impérialisme américain, ont été dispersés par la police. D'autres bagarres se sont'produites à la gare où 2.000 personnes étaient'venues à la rencontre de M. Gonzales del Cristo, chef de l'opposition.

UN TYPHON AU JAPON Toiçio, 2 août. (Dép. Radio-) On annonce qu'un violent typhon s'est abattu, la nuit dernière, sur les îles japonaises de Liù-Chu. On ne connait pas encore le nombre des victimes, mais il y a lieu de craindre qu'il ne soit très élevé. Plusieurs centaines de maisons ont été détruites. Les communications télégraphiques sont complètement interrompues.

AUX INDES

L'aviation britannique poursuit ses opérations de répression LONDRES, 2 août. Tëléph." Matin. On télégraphie de Simia que des escadrilles britanniques ont effectué un deuxième bombardement sur le village indigène de Kotkai dans le territoire des tribus rebelles des Bajauri. LES DETTES DE GUERRE LONDRES, 2 août. Téléph. Matin. Le correspondant du Daily Mail à NewYork télégraphie qu'un porte-parole du président Roosevelt l'a autorisé ce soir à démentir formellement les nouvelles selon lesquelles l'administration aurait décidé de se refuser jusqu'en 1934 au moins à entrer en négociations avec les débiteurs européens de l'Amérique. « La porte est encore grande ouverte aux négociations », a catégoriquement affirmé le représentant du chef de l'Etat, et M. Roosevelt serait heureux de voir arriver les premiers représentants étrangers à Washington dès le début du mois de septembre.

Un facteur londonien dévalisé par des bandits en automobile Lokdres, -2 août.v– Téléph. Matin. Des bandits en automobile ont < attaqué, ce matin, dans le sud de Londres, un facteur des postes qui transportait des colis recommandés. ils lui ont arraché plusieurs des sacs et ont pu s'échapper à la faveur dé la confusion créée par l'attentat.

M. de Monzie remet ta cravate de commandeur de la Légion d'honneur à un peintre belge

Bruxelles, 2 août. Téléph.. Matin. Ce soir, au. cours d'un diner donné en la salle d'honneur du casino d'Ostende, M. de Monzie a remis la, cravate de commandeur de la Légion d'honneur M. James Ensor, peintre ostendais.. Il a ensuite, dans un discours fort applaudi, mis en relief les caractéristiques du talent d'Ensor, dont Il a, en termes heureux, défini la personnalité. Il a Insisté en terminant sur les affinités entre la France et la Belgique. James Ensor remercia ensuite en une improvisation pleine de pittoresque et d'humour

La chaleur aux Etats!,Unis fait de nombreuses victimes NEW-YORK, 2 août. (Dép. Daily Mail.) Li plus forte vague de chaleur qu'on ait vue aux Etats-Unis est en train de causer la mort de nombreuses personnes. Le thermomètre qui indiquait il a deux jours 38» il, l'ombre, atteignait encore 350 aulourd'hui à midi. A l'heure actuelle,^ on comçte ̃ .vinjrt et un décès à NewYork, quatorze à Philadelphie et.plus de cent dans l'Etat de New-Yorfc.

LE DEPART DE HOLLYWOOD DE MISS SYLVIA SYDNEY New-York, 2 août. (Dép. Daily Mail.), Miss Sylvia Sydney,, qui a quitté inopinément Hollywood, a déclaré eh arrivant New-York C'est absolument ridicule de déclarer que mon départ de Hollywood a causé une perte de 20.000 livres sterling à la Société Paramount. Celle-ci peut me remercier d'être partie ainsi, car je ménage ma santé, je peux, en effet, avoir subir une nouvelle opération. NOUVELLES EN TROIS LIGNES Berlin La polibe secrète d'Etat confisque les biens des anciennes associations nationales conservatrices allemandes de combat. IHavaa.)

REVUE DES JOURNAUX L'EXALTATION DU « MOI n Le Petit Journal, Monsieur de La Palisse

Autour de moi, depuis dimanche, toute, une jeunesse sportive .discute le résultat de la Coupe Davis. D'aucuns prétendent qu'il eût été différent si on avait laissé Merlin jouer librement son jeu à sa première 'rencontre.

Je .me garderai de prendre parti làdessus. Je suis trop incompétent. Mais il n'y a pas de doute qu'en n'importe quelle épreuve de la vie un homme ne peut être que ce qujil est. Demandez-lui d'être tout ce qu'il est.. Ne lui demandez pas d'être un autre. Il est trop tard alors -pour se surveiller et se corriger. Il faut se donner à plein. On gagne avec ses qualités et ses défauts. On gagne en exaltant son « moi » jusqu'au parroxysme.

LE NEO-SOCIALISME*

La Volonté

L'impuissance des institutions, le vieil-' lissement des équipes en place et, pardessus toùt,' la nécessité d'assurer aux masses populaires la pitance de chaque jour, fut-ce par le régime de la gamelle voilà qui. justifie. nous voulons dire ce qui fait comprendre l'avènement de ,dictatures qui, dans une certaine mesure, ont simplement cherché à poétiser, à magnifier le régime de la soupe populaire qui était le régime de fait de grands peuples humiliés dans leur dignité de producteurs plus encore que dans leur foi patriotique.

Comme la situation ne se présente pas ainsi en France, appeler néo-fascisme le néo-socialisme, c'est jouer sur les mots. LA JEUNESSE FASCISTE

EN, ALLEMAGNE

Angriff (de Berlin), organe du docteur Goebbels

Les Jeunesses- d'Italie et d'Allemagne sont la force, la foi et l'espoir de ces deux pays.

Aujourd'hui, ces jeunesses se serrent la main. Demain, elles marcheront ensemble. Voici le visage de la nouvelle Europe. -i-

LE JOURNAL OFFICIEL PUBLIE CE MATIN: Loi réglementant l'admission temporaire des maïs étrangers.

Agriculture. Deux décrets relatifs à l'admission temporaire des maïs et des blés durs. La pacification du Maroc Rabat. 2 nsût. Téléer. Matin. Dans la journée du 1er août et dans la nuit du let au 2, les groupes mobiles des régions de Meknès et de Marrakech ont encore réalisé une avance importante dans le secteur du djebel Androuss.

Un groupement de forces de la région de Meknès a occupé le col de Tigherouzine et les hauteurs dominant les ksour des Aït Daoud ou Azzi de Touloumine et dé'Taadadat qui ont fait leur soumission au général Goudot, tandis que le groupe mobile de Marrakech, progressant vers l'est a atteint le front compris entre le ksar de Tamtetoucht qui a récemment fait sa soumission, et lé djebel Taadadat. Cette avance s'est effectuée sans incident.

Le drame du « Bremen » Le jeune millionnaire américain a-t-il été tué accidentellement? ..[CE NOTRE CORRESPONDANT PARTICULIER]/ LosDRES, 2 apBt. Par téléphone. II a été possible, aujourd'hui, à l'arrivée dans le port de Southampton du paquebot allemand Bremen, venant de New-York, d'obtenir des détails sur les circonstances tragiques dans lesquelles M. Karl Werner Heye, fils adoptif du multimillionnaire américain bien connu, a été accidentellement tué d'une balle de revolver par l'un de ses compagnons de voyage dimanche dernier, à 3 heures du matin, à bord de ce paquebot. M. Heye voyageait en compagnie de l'un de ses amis américains. M. Charles Manger, étudiant, âgé de 22 ans, dont il était inséparable. Les deux hommes occupaient la même cabine et tous les passagers du bord s'accordent à déclarer qu'il serait impossible de trouver deux jeunes gens qui s'entendissent mieux. Aussi le capitaine Dahne, premier officier du Bremen, fut-il stupéfait,' alors qu'il était de quart, dimanche matin, de voir M. Manger se précipiter vers lui et de l'entendre murmurer que son ami était grièvement blessé. L'officier se rendit dans la cabine occupée par les deux jeunes gens et y trouva en effet M. Heye étendu sur le tapis au milieu d'une mare de sang. m Le médecin du bord, aussitôt appelé, ne put que constater le décès.

M. Manger déclara alors qu'après avoir passé la soirée à jouer aux cartes, lui et son ami, en étaient arrivés discuter les divers types d'armes à feu, et pour illustrer une explication technique qu'il donnait son compagnon de voyage, M. Heye sortit un revolver de l'armée américaine qu'il avait dans ses bagages, le tendant à M' Manger en lui déclarant qu'il n'était pas chargé. Le jeune étudiant l'avait à peine pris en mains, en appuyant sur la détente, que M. Heye s'effondrait blessé mort. Le capitaine Dahne qui a fourni les détails ci-dessus a tenu à démentir que les deux jeunes gens fussent en état d'ébriété. les a vus peu avant le drame.

La dépouille du défunt a été conservée à bord du Bremen qui fait route vers Hambourg où les autorités procéderont aux dernières formalités de l'enquête. Le corps sera ensuite ramené en Amérique.

Les manœuvres aériennes dans la région de Toulon TOULON, 2 août. Télégr. Matin, Bien que gênées par le mistral qui, au large, n'a pas cessé de souffler avec violence jusqu'à 4 heures ce matin, les opérations qui devaient se dérouler dans la nuit du 1er au 2 août ont eu lieu normalement.

Les attaques du parti, figurant l'en-.nemi, se sont produites sur les différents points sensibles du secteur de Toulon, arsenal et rade, Cuers-Aviation, Hyères- Aviation et Saint-Tropez. Ces attaques ont provoqué de la part de la défense les réactions prévues. L'aviation de chasse, en particulier, a été active. Il convient de signaler que, jusqu'ici. toute l'aviation de chasse, mise à la disposition de la défense, ne comprend que du personnel de la marine. Ce n'est qu'à partir de demain qu'un renfort d'avion de défense, appartenant aux forces aériennes terrestres, et mis par le ministère de l'air à la disposition de la marine, viendra s'ajouter aux forma- tions de chasse de la défense.

En tout cas, les deux premières journées se sont déroulées conformément au programme établi.

Dans l'après-midi du 31 juillet, le parti figurant l'ennemi s'est livré sur le littoral du secteur .de Toulon à de simples missions de reconnaissances. sans actions offensives. La première mission, allant de l'ouet vers l'est, a survolé vers 14 h. 30 les régions de Sanary, Toulon, Hyères, Bormes. La seconde, faisant route en sens contraire a suivi l'itinéraire Saint-Raphaël, Bormes, Hyères et Toulon

Dans l'après-midi dû 1er août, les missions de reconnaissance de la veille ont fait placé à' des missions offensives. Bien que gêné par le mistral, l'ennemi a réussi à lancer des bombes sur Cuers et sur l'arsenal de Toulon. Signalé à temps par le guet, il a été pris en chasse par les escadrilles de la défense dès qu'il a franchi les limites territoriales de ce parti.

Le maréchal Pétain, Interrompant sa villégiature à Vilteneuve-Loubet, est arrivé cet après-midi -à Toulon, où il a tenu une conférence à la préfecture maritime.

L'escadre aérienne Balbo

attend sans impatience le beau temps à Terré-Neuve pour revenir en Europe

Rome, 2 août. Téléph. Matin.D'après les informations reçues au ministère de l'aéronautique aujourd'hui, le départ de l'escadre avait été fixé pour ce matin mercredi de Shoal Harbour (Terre-Neuve). Le temps était donné comme sensiblement amélioré, le cyclone qui avait causé la tempête ces jours derniers se dirigeant vers l'Islande et l'anticyclone avançant des Antilles vers le A 2 h. 30 du matin, les équipages avaient, été réveillés et embarqués sur le navire Alicé, prêts à rejoindre les hydravions. Puis à 3 h. 45, ils furent transportés jusqu'aux appareils où les moteurs furent mis en' marche.

Mais, sur le vu du bulletin- météorologique arrivé au dernier moment-et qui indiquait que la dépression s'attardait sur l'Irlande avec pluie et nuages bas, le général décommanda le départ. On croit cependant que c'est là la dernière manifestation du mauvais temps et que demain ou vendredi, au plus tard, l'escadre prendra son vol pour être à Rome dimanche.

Les nouvelles parvenues de Shoal Harbour indiquent que toute la croisière attend avec sérénité et sans impatience l'heure du grand départ.

Tous ces hommes savent combien l'épreuve sera dure mais ils restent animés de la confiance la plus absolue dans leur chef, leurs appareils et le triomphe final.

De Valentia, on a reçu l'avis que tout est prêt pour'recevoir l'escadre. L'ambassadeur Grandi, rentré ces jours-ci de Rome à Londres, se rendra à la rencontre du général Balbo ainsi que le général Valle, chef d'état major de l'aéronautique.

A Ostie, les préparatifs sont achevés. Le long de la route ont été disposés des parcs pour remiser les voitures. Le chemin d'accès à l'aéroport a été amélioré et borde à certains endroits de barrières pour contenir la foule qui viendra saluer les aviateurs.

Sur 1'aéroport l'autorité militaire a fait disposer six cabines téléphoniques pour la presse. Une déclaration du général 'Balbo De Terre-Neuve, le général Balbo a fait à la presse italienne, par radio, la déclaration suivante

Je pourrais ordonner le départ risqué, contnae je l'ai fait autrefois/quand il s'agissait du voyage d'aller. Mais pour le retour dans la patrie, il est opportun d'agir avec prudence. J'ai d'ailleurs reçu des ordres dans ce sens. J'attendrat jusqu'au 10 août que tes conditions soient favorables il me restera alors la possibilité de revenir par les Açores. Départ ajourné à demain SHOAL HARBOUR (Terre-Neuve), 2 août. (Qep. Havas), En raison des rapports peu satisfaisants reçus sur les conditions météorologiques sur l'Atlantique on ne prévoit pas que l'escadre puisse prendre le départ avant vendredi. La réception à Berre et à Marseille Marseille, 2 août. Téléph. Matin. Le lieutenant-colonel Jauneaud, chef des services militaires du cabinet du ministre de l'air, est arrivé à Berre, chargé par le ministre de préparer, en liaison avec la préfecture des Bouchesdu-Rhône la réception que le gouvernement français à l'intention d'offrir au général Italo Balbo, ministre de l'air d'Italie, lors de son passage en France. L'Aéro-Club de Provence recevra à Marignane tous les pilotes qui voudraient s'associer à. cet hommage affectueux,, de l'aviation ..française aux .vaillants représentants de l'aviation ita.lienne..

LES INCENDIES DE FORETS Dans la région de Toulon

[DE NOTRE CORRESPONDANT particulier] ̃ Marseille, 2 août. Par téléphone. On mande de Toulon Malgré les efforts des 'sauveteurs le feu a poursuivi ses ravages dans les gorges d'Ollioules sur les crêtes du Destel, de Baous et de Capour.

Dans la soirée, le vice-amiral Mouget, préfet maritime de Toulon, tint une conférence à laquelle assistaient le général Fischer, commandant la subdivision. M. Mativat. sous-préfet de Toulon et plusieurs officiers supérieurs, A ce moment, les Pomets et le quartier Valbertrand semblaient sérieusement menacés. Fort heureusement le vent tomba, et le territoire de Toulon ne fut pas atteint.

Néanmoins, un nouveau contingent de quatrevingts hommes était envoyé dans les parages du Cros-Patier et de Beauvallon, qui semblaient menacés. L'escadre fut même alertée. De son côté M. Verballe, procureur, de la République, avait pris la direction des opérations au Gros-Cerveau. Là aussi, les compagnies de Sénégalais et les fusiliers marins combattaient le sinistre en allumant des contrefeu. Vers 23 heures, les efforts des sauveteurs' aboutirent à localiser t'incendie de ce côté. Grâce IL la bonne volonté de tous et à l'absence de vent.

Dans la région de Martigues,

D'autre part, le feu qui s'était déclaré hier à Martigues avait pu être éteint tard dans la nuit. Ce matin vers midi, la sirène de l'hôtel de ville lança de nouveau l'alarme. Le feu venait de reprendre & proximité de la ville, mais les pompiers et les agents de police de Martigues, portés immédiatement sur place, purent rapidement s'en rendre maitres.

Dans la région, activés par le vent qui fort heureusement est tombé aujourd'hui, les feux se sont multipliés. Outre Martigues, on eut à les déplorer & Viterolles, à la Qelade, à Mimet et à Septèmes, où ¡:incendie atteint d'assez grandes proportions. Dans la direction du massif de la Mure, que couronne le Pilon du Roi, l'incendie s'est propagé, rapidement, après avoir dévasté le pilon de Rougière. Il s'étendit vers l'est, longeant les limites de l'extrême banlieue marseillaise.

Cet après-midi, on, signale que le feu a repris dans cette région avec une nouvelle Intensité. Les pompiers, s'y sont rendus immédiatement..

Le snicide d'une jeune Américaine L'enquête ouverte pour découvrir les circonstances exactes dans lesquelles'une jeune Américaine, Miss Dorothy Wright, a trouvé la mort à l'hôtel George-V, ainsi que nous le relatons en deuxième page, a permis de savoir que la jeune femme, originaire de Ceylan, venait l'Australie et avait habite précédemment, avec une bonne, rue de la Pompe Samedi, elle dit à la concierge qu'elle partait en vacances et retint une chambre à l'hôtel George-V.

Elle rentra à l'hôtel, hier matin, vers 3 heures, accompagnée d'un homme. C'est peu après que, dans la salle de bains, se produisait le drame. Son compagnon, qui serait un homme politique français, marié et père de famille, a déclaré que le geste -fatal de la jeune fille avait été si brasque qu'il n'avait pas eu le temps d'intervenir. Une épidémie de folie meurtrière an Maroc

Mekkès, 2 août. (Dép. Radio). Après l'agression commise à Marrakech et celle qui euz lieu, hier, à Fez, une autre vient de se produire à Meknès un indigène ( a, sans aucun motif, assommé, à coups de barre de fer, trois bambins de 8 à 10 ans.

L'un des malheureux enfants, Montera, a succombé les deux autres, Vibrich et Para, sont grièvement blessés.

L'assassin a pu s'enfuir.

Temps probable sur la Manche BoniocKE-suR-îîER, 2 août. Téléph. Matin. Prévisions météorologiques pour la journée de demain

Houte légère; vents modérés dominant dans le secteur ouest légère brume le matin puis ciel demi-couvert avec larges éclaircies. Tempé.rafure sans changement.

Calais. 2 août. Télégr. Matin. Beau temps brise nord-est.

.L'horrible tuerie de deux enfants dans la villa Mon Rêve

près d'Aix-en-Provence

Aes-eh-Provence, 2 août. Télégr. Matin. Le, parquet s'est transporté cet après-midi à la villa Mon Rêve, pour enquêter sur l'horrible drame au cours duquel Camille Bossi,' fils du propriétaire, tua à coups de hache deux enfants de leur locataire.

Les magistrats ont recueilli la'dépo- sition de la mère des deux petits victimes, Mme Blanc, qui leur' a déclaré que sa fille aînée S'était plainte de l'attitude de Camille Bossi à son égard. Cet homme me lait peur, lui avaitelle dit.

Mme Bossy, la mère du criminel, a été interrogée ensuite. Elle a confirmé que son fils donnait des signes de dépression mentale depuis deux ou trois ans. • II avait dû être enfermé à la fin de l'année dernière et plusieurs mois durant. Elle a ajouté qu'elle souffrait beaucoup de la conduite de son fils, qui parfois lui faisait subir de mauvais traitements et la menaçait.

Un peu plus tard est arrivé le docteur Beroud, directeur du laboratoire de police technique, commis pour procéder.à à l'autopsie des deux petits corps. Le jeune Roger, qui ne succomba pas immédiatement, portait à la nuque la blessure qui fut mortelle sa sœur Aimée, qui avait eu la carotide tranchée, décéda des suites d'une hémorragie.

Les obsèques des deux malheureux enfants seront célébrées demain. Bossi, qui a été mis en cellule à la prison d'Aix, a été visité dans la soirée par les magistrats instructeurs qui l'ont de nouveau interrogé. Le matin, il s'était refusé à faire toute déclaration. Moins abattu, il a exprimé cette fois des regrets de son forfait. Ajoutons qu'il sera examiné au point de vue mentait par le docteur Fougue, médecin aliéniste.

L'espion Muller, arrêté. à Forbach était chargé d'assassiner plusieurs personnalités émigrées de la Sarre Metz, 2 août. Télépn. Matin. Le Lorrain donne des détails sur les conditions de l'arrestation à Forbach, le 18 juillet, de l'Allemand Henri Muller. Se disant victime du régime hitlérien, il recherchait les réfugiés allemands et s'ofr frait à les mettre en rapports avec des compatriotes républicains demeurés dans le Reich. Il fut partout éconduit, mais la police spéciale française zurveillait ses agissements, et non sans raison.

Suivant le Lorrain, Muller a avoué en effet qu'il Etait à la solde du service ci'£spionnag2 allemand et qu'il avait reçu des instructions précises de la part du général commandant la troisième division de la Reichswehr à Dortmund, pour surprendre certains détails intéressant la défense nationale. Muller a avoué en outre avoir été envoyé eh Sarre pour supprimer certains émigrés allemands. C'est ainsi qu'il aurait dû assassiner M. Hanseman, son ancien protecteur, ancien député socialiste au Reichstag; l'ancien collègue de celui-ci, M. Sollmann, rédacteur en chef du. nouveau journal socialisté de la Sarre, la Freiheit, M. Max Braun, et diverses autres personnalités. Pour perpétrer ces assassinats politiques, des instructions précises lui avaient été données par le préfet de police Scheppmann de Dortmund, et par un certain Volken, commissaire aux affaires criminelles. L'un et l'autre sont des affiliés du', parti. hitlérien.

Une collision entre deux trains de marchandises au Càteau Cinq employés blessés

vingt wagons broyés'

LRLLE, 2 août. Téléph. Matin Une collision de trains de marchandises s'est produite en gare du Cateau. A la suite d'une erreur d'aiguillage, le train 4.550 venant d'Aulnoye, s'est jeté sur le train de Busigny en stationnement, le faisant dérailler. Les wagons montèrent les uns sur les autres. L'un, vide, tomba en bas du talus. Un autre se renversa sur les-voles, les roues en l'air. Une dizaine d'autres se couchèrent sur le côté, dispersant leur chargement de charbon et d'huile. Vingt wagons furent complètement broyés. Les cinq agents de la compagnie, qui se trouvaient dans les deux trains, ont été plus ou moins sérieusement blessés. L'incendie de Marcq-en-Barœul LILLE, 2 août. Téléph. Matin. L'incendie des magasins généraux de la cotonnière de Pives, à Marcq-en-Barœul. qui s'est déclaré hier matin, n'était pas encore éteint ce soir. On n'aperçoit plus de grandes flammes. Cependant, près du foyer du sinistre, la chaleur était toujours très forte et semble même s'être accentuée du fait de la concentration incandescente de la masse de coton qui se consume lentement comme un paquet d'amadou.

Le pignon ouest, auquel est appuyée la. masse d'un monte-charge en partie effondré va s'écrouler d'un moment à l'autre mais toutes les mesures nécessaires ont été prises.

DERNIERES NOUVELLES SPORTIVES AtTTOMOBILISME

La Coupe des Alpes

TURIN, 2 août. (Dép. Havas). La troisième étape de la Coupe internationale des Alpes, disputée sûr le parcours Saint-Moritz-Turin, avec escalade des cols de Julier et Bernardino et du mont Ceneri, a été relativement facile, en dépit de la pluie tombant dès le départ.

A l'issue de cette étape, il restait quatre-vingt-dix-neuf concurrents en course, dont sept non pénalisés, le parcours d'aujourd'hui n'ayant pas changé les positions acquises hier.

Ce matin, quelques kilomètres après le départ, une voiture transportant M. Màurer, chef du bureau de presse de l'Automobile-Club d'Allemagne, est entrée en collision avec une automobile postale, la suite d'un dérapage. Le mécanicien est indemne, mais M. Maurer a été transporté à l'hôpital de SaintMoritz, où il a reçu des soins pour plaies sans gravité, au front, provoquées par des éclats de verre du pare-brise. DERNIERS COURS FINANCIERS NEW-YORK, 2 août. La séance débute en fermeté mais dès la matinée l'atmosphère est au calme les transactions ont été peu importantes et l'Intérêt restreint..Les fluctuations ont été de peu d'amplitude et les gains fractionnaires. Les c humides ont montré de temps en temps des velléités de reprise et ont progressé d'un à trois points. Par suite de la hausse du blé, les valeurs d'outillage agricole ont fait l'objet de demandes.

A l'exception de la valeur spéculative qui a regagné dix points, les mines d'or ont été calmes.

Vers la, fin de la séance la cote s'est tendue par suite d'informations officieuses faisant prévoir l'adoption de mesures d'inflation et dans l'ensemble les cours ont" marqué des avances allant Jusqu'à trois points. Les valeurs minières et celles de spiritueux ont notamment participé à ce mouvement de reprise.

La clôture a été ferme

Les transactions ont été plus faibles encore que la veille et ont porté sur 1.730.000 titres seulement.

Londres câble transfers, 453 25 Paris, 834 1/2 Berlin. 32 35 Espagne, il 37 Italie, 717 1/* Suisse. 26 4o Grèce. 0 76 1/8 Belgique, 19 15 Hollande, 55 ïiorvège, 22 80 Danemark, 20 30 Suède, 23 40 Yougoslavie, 183 Budapest, 24 25 Vienne, 15 35 Prague, 102 Argentine, 34 SI.

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LA, QUESTION DU BLE

Une délégation de producteurs de Loir-et-Cher reçue

par NI, Queuille

M. Queuille, ministre de l'agriculture, a reçu hier matin une délégation de producteurs de blé et des coopératives de de stockage de Loir-et-Cher, accompagnée. des parlementaires de ce département M. Decault, président de la chambre d'agriculture, a exposé la situation critique du marché et l'impossibilité d'écouler les blés de la récolte 1932.

Le ministre, après avoir montré la complexité des problèmes à résoudre, a donné à la délégation l'assurance formelle que' les mesures utiles seront prises à bref délai, dès que toutes les précautions nécessaires à leur efficacité auront été bien étudiées et déterminées.

Déjà des fraudes au prix minimum du blé

Un groupe (le aeputés de diverses régions, comprenant MM. Catalan, Lassalle, Mairie, Dupuis, Briquet et Dubori s'est rendu hier auprès de M. Queuille, ministre de l'agriculture, en vue. de lui signaler les divers procédés mis en œuvre pour fausser l'application dé la loi du 10 juillet 1933 relative au prix minimum du blé et de lui demander d'appliquer les mesures susceptibles d'empêcher ces agissements.

Le ministre a donné l'assurance à ces parlementaires qu'il exercerait une action énergique pour faire respecter la loi et qu'il provoquerait des enquêtes et des poursuites pour tous les cas précis qui lui seraient signalés.

M. Queuille a notamment déclaré que le fait d'acheter du blé au prix minimum sous certaines conditions imposées au vendeur (livraison d'une certaine quantité de blé en sus de la quantité payée, ou vente d'avoine à un prix inférieur à son cours, ou encore achat d'engrais à un prix supérieur à leur cours) doit être considéré comme une manœuvre destinée à tournèr la loi et dont les tribunaux pourront avoir à Situation confuse dans le llfldi Avigsoh, 2 août. Télégr. Matin. La situation qui est faite au commerce des grains par la loi du 10 juillet, fixant un prix minimum pour le blé, est des plus, confuses dans tout le Midi Le prix de 115 francs, qui doit être pratiqué en culture pour les blés d'une densité de 76 kilos concerne aussi bien les blés de choix que les blés de valeur boulangère moindre, qui représentent cependant une valeur inférieure aux premiers d'une dizaine de francs.

X'agricultuje ne peut donc vendre son blé par suite-de l'insuffisance des pouvoirs d'achat de la minoterie régionale et de l'impossibilité de déplacer la marchandise taxée uniformément dans toute la France.

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Comme des fous I..

On peut dire des enfants que lorsque le jeu va tout va. Voyez en 6* page la photographie des deux petites ailes qui jouent au soleil, ce sont des enfants qui prennent régulièrement leur cure de Vermifuge Lune.


A NOTRE EPOQUE DE SPORTS DIVERS ET SOUVENT EXCENTRIQUES, CELUI-CI NE SEMBLE-T-IL PAS D'UN CHARMANT ANACHRONISME LA PROMENADE A PIED ?.

LES TAILLEURS FLOUS

La vogue du costume tailleur est telle qu'on le porte en toute occasion, quelle que soit l'heure. Aussi, à côté des costumes de coupe sévère, voisinent des costumes flous dont la forme et les détails relèvent plus de la tionne couturière que du maltre tailleur. Pour ce genre de costume, soie, laine, filet coton sont choisis tour à tour. Comme nuance le noir égayé de blanc, le gris, le beige, le grège, des rouges, des teintes dragée et pastel montrent que classicisme et fantaisie ne sont point ennemis.

Tout costume se compose d'une veste, de sa jupe et d'une blouse, ou bien d'une jaquette, d'une jupe et d'une blouse formant, une robe d'un seul tenant, bien qu'étant différentes de couleur ou d'étoffe.

La jupe ne présente pas d'autre particularité que de sembler droite au repos et de s'évaser légèrement à la marche grâce à quelque ampleur habilement répartie, due à la coupe, à des plis plats ou coupés en forme et piqués très bas. Pour l'après-midi, et c'est à ce moment que l'on porte les tailleurs flous, les jupes sont un peu plus longues que le matin.

Les jaquettes sont de deux dimensions, courtes et trois-quarts. Parfois les manches sont longues, parfois elles sont mi-courtes, parfois on supplée à leur absence par un effet de cape ou par des épaulettes rigides rapportées. Deux traits importants à signaler en matière de costume sont le tailleur de deux couleurs contrastantes ou harmonisées et la vogue des jaquettes vagues et évasées dans le dos.

Pour bien se décoller du corps, la veste longue ou courte a son ams pleur massée dans le dos en godets, dépendant de la coupe ou de rangs de fronces. Les devants du vêtement tombent droits et plats, ils s'écartent sur les côtés et se détachent nettement de la silhouette en arrière. 1. Les jaquettes courtes et vagues sont extrêmement jeunes.

Celles qui aiment les ceintures conserveront aux vestes cette ligne presque droite qui fait tout leur charme actuel, en les serrant à peine.

L'élargissement des épaules est obtenu par des emmanchures larges et relevées par des épaulettes apparentes ou dissimulées dans la doublure par des gansés, des têtes de volants, des coutures raidies par un passepoil rigide, des empiècements empiétant sur le bras et par des contrastes de couleurs.

Maintes jaquettes n'offrent aucune fermeture, d'autres sont nouées ou boutonnées au ras ou à mi-hàu-

teur du cou. A la place du col et des revers un travail de nervures ou de gansés est d'une. sécheresse voulue que l'on peut adoucir à l'aide de garnitures mobiles, écharpes, cravates de,piqué, d'organdi, de ruban uni.ou imprimé apportant leur note de fraîcheur.

Les manches, des vestes floues sont pleines d'imprévus. Leur vaste ampleur placée au coude ou au-dessous de l'épaule nous reporte vers l'époque' 1900. D'autres manches longues et étroites étirent la silhouette tout en sauvegardant la région des épaules.

Des costumes dé lainage noir comportent une jupe jusqu'à la cheville, une cape ou une jaquette pratique pour aller au restaurant, au cinéma, au cabaret. On les porte avec un chapeau.

LA VOGOE DU PIQUÉ De tops les tissus de coton qui auront connu une telle vogue au cours de cet été, celui dont l'usage aura été le plus généralisé est, sans contredit, le piqué.

On l'aura vu sous tous ses aspects et traitements les plus divers, passant de l'emploi restreint d'une parementure, à la composition entière d'une robe ou d'un manteau, et même, innovation amusante, à celle d'une robe du soir.

De même les côtes du piqué sont de toutes grosseurs, et le plus en vogue est bien le ravissant dialex de RoDiER à larges côtes plates. C'est un tissu essentiellement estival ses avantages pratiques, et tout particulièrement ses commodités de lavages, plaident en sa faveur, autant que sa blancheur séduisante, qui demeure classique. Aussi, en de nombreux cas, son rôle est-il d'éclairer une robe ou un ensemble noir ou marine, sous forme de col ou collerette, de gilet, de plastron, de manchettes, de liseré, de fleurs, d'écharpes, etc.

Parmi les accessoires, le piqué a également trouvé sa place il fait de petits chapeaux légers et agréables à porter, des gants parfaits pour les journées chaudes, des sacs rappelant un détail de l'ensemble. Il est juste d'ajouter que, dans certains cas, celui des chapeaux, par exemple, le piqué de coton est remplacé par le piqué de soie. Le reflet soyeux transforme alors, quelque- peu, l'aspect de ce tissu,et contribue grandement à l'élégance très personnelle de ces chapeaux d'été.

LA VIE PRATIQUE

Où ranger les malles La crise du logement, pour n'en être plus à une période aussi aiguë qu'il y a quelques années, n'a pas complètement disparu encore. Certes, on trouve beaucoup plus facilement des appartements vacants, mais le prix des loyers nous oblige souvent à nous loger plus petitement que nous ne l'eussions fait autrefois. De plus, les immeubles neufs, quoique pourvus de tout ce qu'il est convenu d'appeler « le confort moderne », sont privés, ou à peu près, de toutes les commodités de ceux d'autrefois, placard, débarras, penderies, caves, etc., à tel point que l'installation d'une famille dans un de ces appartements nécessite presque du génie de la part de la maitresse de maison.

Ainsi où ranger les malles indispensables pour la période des vacances ? Et si l'on ne peut faire autrement que de les placer dans une antichambre, dans un salon, ou dans une chambre à coucher, comment les dissimuler ?

Voici donc trois solutions d'exécution facile..

la première, destinée à loger plusieurs malles ou paniers, est un meuble véritable, ayant un corps Inférieur très élevé de façon à pouvoir enchâsser les deuk battants de la porte faisant armoire.

Au-dessus, un rayonnage forme bibliothèque et se couronne d'une simple corniche, facile à faire exécuter à un menuisier, soit que l'on se serve d'un vrai meuble ancien, soit que l'on fasse construire entièrement ce dispositif, ce qui n'est ni difficile, ni coûteux, d'autant plus que l'on peut soi-même le laquer et le décorer de peinture, ou bien le passer simplement au brou de noix et le cirer ensuite jusqu'à lui donner une jolie patine.

La seconde solution peut s'appli. quer à une malle plate et consistt simplement à entourer cette dernière de trois panneaux de bois, dissimulant le devant et les côtés, la malle étant adossée à un mur. Ces panneaux établis suivant les mesures exactes de la malle, peuvent, au besoin, s'articuler les uns sur les autres au moyen de charnières, pour se ranger après emploi. Celui du devant peut être décoré. Quand les-panneaux sont adaptés on pose sur la malle un large coussin dépassant un peu les bords et l'ensemble constitue un siège agréable pour antichambre, par exemple. Enfin, la troisième solution représente un meuble fixe. I1 est composé d'une tablette, soutenue de chaque côté par une paroi latérale formée d'une planche l'établissement de ce châssis est simple la tablette dépasse les côtés et peut se compléter de diverses façons. Par exemple, elle est ornée d'un petit miroir et de deux caissettes carrées. La malle s'introduit sous la tablette et un châssis léger, tendu d'une toile de Jouy, vient s'appliquer sur le devant, maintenu par' des crochets s'introduisant dans des pitons pla,cés sur les planches de côté.

JEUNESSE,

SIMPLICITÉ

Que n'a-t-on pas écrit sur la grâce de la jeune fille l Le sujet est éternel. Dans ces dernières années, l'évolution des moeurs a apporté de très sensibles transformations psychologiques chez la jeune fille. Mais sa manière de s'habiller est demeurée, pour ainsi dire, classique, et si elle a subi, bien entendu, l'influence de la mode, elle n'en est pas moins régie par des lois à peu près immuables, déterminée par l'âge des adolescentes, la délicieuse gaucherie d'un corps qui n'a point encore atteint sa perfection, enfin, la mesuré et la simplicité dont on ne doit pas se départir.

C'est peut-être dans le domaine de la « robe à danser », que ce côté traditionnel reste le plus sensible. Les ensembles de ville ou de sport ne diffèrent pas autant de ceux de leurs aînés que les robes de réunions dansantes. Rappelons-en rapidement les traits essentiels

JJ'une manière générale, le caractère de la robe ne doit pas faire « femme ». Elle n'appuiera pas au corps, ne le moulera pas de façon indiscrète et d'ailleurs peu seyante à un âge où les formes sont encore peu dessinées. Bien au contraire, la robe étoffera le corps, les effets amples seront recherchés.

Cela détermine le choix de tissus possédant un certain maintien le taffetas et surtout la faille, et, en cette saison, le joli organdi de soie. D'autre part, le crêpe satin ne sera pas dédaigné.

Pour les moins de quinze ans, clas- sique est la robe d'organza, avec sa jupe très ample, évasée en corolle, et suggérant, par opposition, la finesse de taille qui n'existe pas toujours. De même, pour suppléer au manque de volume des bustes, on tire un excellent.parti des effets de berthe, de collerettes froncées, de petites capes rondes emboîtant aes épaules et la naissance des bras, parfois trop gra- ciles. Le décolleté, il va sans dire, est extrêmement modéré devant, complètement nul dans le dos. Un autre trait caractéristique des robes de jeunes filles est la fraîcheur de leurs coloris. Les tons pas- tels sont souvent choisis rose, dragée, vert pâle, jaune thé. Mais le blanc leur est encore plus spécialement affecté. La robe de dé- butante est tout naturellement blanche. Rien ne convient mieux à cet âge que la teinte neigeuse et légèrement glacée de l'organdi, parfois combinée au tulle. Aucune autre ne peut être à la fois plus élégante et plus simple, partant plus juvénile. i

LES IMPRIMES

La gaieté des tissus imprimés n'est pas un vain mot. Les jolies impressions et leurs joyeux coloris sont un régal pour les yeux. Bannissons de notre garde-robe les étoffes tristes et lourdes et les tissus épais. Portons en ces mois d'été des étoffes floues et légères où se jouent des dessins chatoyants et sobres. Les mousselines de soie et de coton, l'organdi, l'organza, .les crêpes Imprimés se prêtent particulièrement aux façons souples. Avec ces étoffes, les jupes ont de l'ampleur. Découpes, plis, fronces, petits volants, ruches, incrustations servent de base à toutes' les façons.

L'imprimé, en général, ^'accommode dès modèles couture cependant, :ette année, la sobriété des quadrillés, des rayures et des pointillés le Destine au sport et à certains modèles un peu tailleur.

Les combinaisons de tissus imprimés et étoffes unies contribuent à la réalisation d'harmonie et de contraste de couleursï Les motifs imprimés sont de petites dimensions pour le jour tout au moins. Pleurs des îhamps, fleurettes simples, feuilles stylisées, semis -de bouquets font place le soir à de vastes impressions. Des harmonies de deux tons noires ît blanches, jaunes et grises, des ca-

maïeux de toutes sortes sont indiqués par des motifs et des dessins, de molles arabesques, des impressions d'inspiration persane, des chevrons, des motifs géométriques plus ou moins réguliers. Un des,grands avantages du tissu imprimé c'est qu'il rie nécessite aucune complication de façon et. encore moins de garnitures. Les fraîches parures de lingerie sont ravissantes et juvéniles sur les robes imprimées quand l'étoffe offre quelque peu d'épaisseur. Avec, les crêpes, vies mousselines et l'organdi, la'transparence du tissu supplée à l'effet de lingerie. ̃̃;• ̃̃̃/ '̃'̃̃ •̃̃ ̃ Sur les fonds sombres plus que sur les fonds clairs les. motifs imprimés prennent du relief..Avec, les tissus: transparents; des dessous deiropes de différentes teintes permettront déi varier l'aspect de la toilette.. Sur des robes unies, la note contrastante de l'imprimé est -de riK gueur» De très belles -robes d'aprèsmidi et du soir sont rehaussées de capes; d'écharpes et de mantelets imprimés. Dans les lainages, certains imprimés classiques, écossais, pieds de poule, damiers, fines rayures, se porteront beaucoup à l'entrée de l'au'tomne.

Pendant le? Chaleurs

Ce garçon si distingué traversa le salon, salua une jeune fille en robe rose, une jeune fille en robe bleue, puis baisa la main poudrée et molle que Mme Castillon, machinalement, Ce geste -de haute courtoisie .émut la. maîtresse detmaison- qui se pencha vers son; mari. .̃̃̃• Qui est-ce ? lui demanda-t-elle. Je ne sais pas..

'Un'ami d'Adrién

.Sans doute L'inconnu se dirigeait, résolument, vers .la. salle à manger, où le buffet était dressé, dans. un amoncellement de fleurs blanches, de fruits glacés et de pains au foie gras.

'Tâche' de savoir' son "non* ? 9 commanda Mme Castillori' à son 'époux. Ce garçon est très bien. Je voudrais le présenter à. Marinette. On ne sait jamais.

Marinette avait un profil .chevalin, une dot insuffisante et elle dévorait, eri 'silence, l'humiliation d'assister, célibataire, aux fiançailles de sa soeur .cadette. ÀUons Dépêche-toi !• Fais ce que je te demande insista la mère. M. Castillon' poussa un soupir. Ses; soulier Vernis. :1e', suppliciaient et ii n'osait.tourner la tête car, seul, un miracle maintenait en place son ,faux-col qui. s'était détaché; de sa 'chemise. L'infortuné s'éloigna, la nuque raidie; à la recherche' de son- fils. Et, quand il l'eut découvert, derrière le piano Dis-moi, Adrien ? Connais-tu ce jeune homme, là-bàs, qui est en train de se faire servir une orangeade ?

Non, ,papa Ce doit être un ami de Félix.

'M. Castillon se traîna auprès de son futur gendre qui développait ses idées personnelles- sur la politique fiscale de la France, dëvânfcun' groupe d'invités consternes. Dites-moi, Félix ?. Excusezmoi de vous déranger. Mais je voudrais savoir: Quoi donc ? Ce jeune'homme, là-Ms. oui, celui à qui le maître d'hôtel, tend: une. tasse de café glacé. pourriez'vous me dire comment il, s'appelle ? Non 1 c'est la première fois^que: je le vois 1

Ah ?: soupira M; Castillon. Tant pis Je vous remercié, tout de même. L'idéé qu'il pût se reprèsernie.r.defyant sa-femme.ment qu'elle lui avait demandé, n'effleura même pas son -cerveau. Le 'mariage et' la paternité- créent des devoirs. et M. Castillon ;n'ét$it pas homme à s'y soustraire.- Malgré spn -f aux-col fugitif et (ses souliers Intraitables, l'époux .docile commença une enquête minutieuse et interrogea, sans résultat, chacun 'de-ses' invités, à tour de rôle. « Ma fol Aux grands maux, les grands remèdes pensa M. Çastillori, avec énergie, quand il eut terminé sa tournée. Puisque personne ne peut me dire le nom de ce garçon, je vais le lui demander moL-même Et, sans plus hésiter, il se dirigea vers la salle à manger où 'l'inconnu engloutissait un triangle de tarte à l'ananas, fourrée de crème pâtissière, quelle maître d'hôtel venait de lui servir, avec Une réprobation muette. Quand il vit que le' maitre de maison s'orientait de son côté, l'affamé lui sourit, aimablement, entre deux bouchées.

Comment vais-je l'aborder ? se demandait M. Castillon, au même

instant. Que c'est délicat, mon Dieu Que c'est donc délicat L'excellent homme allait, néanmoins, débuter par quelques considérations de l'ordre météorologique, quand, brusquement, ses regards se, portèrent sur le veston, correctement bordé, del'incohnu et u», souffle d'horreur s'exhala de sa: bouche entr'ouvertë.

« Un bandit 1. C'est un bandit Nous avons un bandit chez.'nous >: Le mouchoir de fil ajouré que l'inconnu, portait dans la poche pectorale de son veston, s'était quelques peu' affaissé, à l'insu de 'son propriétaire et le manche d'une .petite cuillère apparaissait, affolant et fascinateur, par "Fentre-bâillemènt de l'étoffe.

•'•'̃ M. Castillon, 'à cette vue; crut qu'il allait défaillir. Mais,, se ressaisissant presque aussitbt

Sf cet, individu s'aperçoit qu'il est découvert, cela va être un massacre général » pensa-t-11.

Et, pivotant sur ses talons, le maître de céans" rejoignit sa femme qui l'attendait, avec Impatience, sous un phosnlx naturalisé, dans le Quand il fut,- pifès d'elle,. lui souffla à l'oreille

Tiens-toi' bien lie bouge pas Ne crie pas Quoi ? Que se ̃ pàssè-t-11 ?

Ce 'jeune homme :si distingué est en train de faucher- l'argenterie. Oh, ,'̃.>̃̃; '̃

Ne t'évanouis pas. Pense à tes enfants. Notre vie est en danger. Je vais téléphoner à la police, pour demander du secours.

Et M. Castillon s'élança vers son bureau, aussi légèrement que s'il.eût été chaussé de pantoufles'

.Quand il revint, sa femme lui demanda avec angoisse

-Hé bien ?,s ..•

Les cars de la police seront là' dans trois minutes !C'est magniEst -ce qu'ils apporteront les gaz asphyxiants

C'est bien i possible

Je "te demande ça, -à causera nos invités. Il serait, peut-être 'convenable" ;dè les avertir ?

Ce fut a cet instant précis que le* ,(bandit, gavé -s'éloigna du- buffet. Il 'traversa le salon, salua ,une jeune fille en robe rose, une jeune fille' en robe bleue.

v Mais1 M. Castillon, résolument loi bàrraiti la porte .̃ ,•

̃̃̃̃ Vous ne sortirez pas d'ici !» -*̃̃ Je n'en.ai pas jaimoindr^j intentioii répliqua le bandit, eh s'in,çlinant devant ses hôtes. Je tous prie, simplement, de m'excuser, si invité moi-même à cette charmante réunion dp: famille Fiançailles, mariages, baptêmes, en- terrementS: Nous devons tâcher de nous fàufller partout/afin de yqlr le plus de monde possible Ce sont îles nécessités du métier*

Et, • -tirarijb la petite cuillère hors de sa poche, l'inconnu ajouta, d'une voix éclatante

̃– Moutarde à' l'estragon, moutarde à l'échalotte, moutarde aux fines herbes Je prends toutes les commandes, avec une réduction de cinq-pour cent sur les prix du cata- logue que voici Remboursement assuré, si le client n'est pas satisfait de la marchandise 1. Et pourj toute commande de six pots mi-* nimum, nous offrons, en prime absolumênt gratuite, une petite baillère à café, garantie inoxydable, donc voici le modèle 1

Albert-Jean.

{Droits de reproditction et de traduction retcroétE,

tj, ^^p ^^p ^P h ^r LE COIN DES ENFANTS


DERNIERE HEURE ILLUSTREE

POUR QUE LA RACE ACQUIÈRE DE LA BEAUTÉ

LES JEUNES DOIVENT PRATIQUER LES EXERCICES PHYSIQUES

Futurs instituteurs et futures institutrices lont actuellement an stage dans une école supérieure d'éducation physique. Voici un groupe de jeunes filles exécutant des mouvements d'ensemble, sont la direction d'une monitrice.

LES FASCISTES CHEZ LES NAZIS

Accompagnét par les troupes d'assaut hitlériennes, les jeunes fascistes défilent dans les nés de Berlin, acclamés, avec enthousiasme, par la population, ihox. The New rork nmei.

MODERNE CENTAURESSE LES INCENDIES DE FORETS Miss Edith Foley, la seule femme parmi les concurrents Vue des gorgea (TOUioules, près Toulon, dont les bois de l'épreuve motocycliste d'endurance PârMés-Pyré- environnants sont actuellement en feu par suite de nées-Paris, dont le départ a été donné, hier matin, Faction combinée de la sécheresse et du mistral. Il la porte Maillot. Phot. Mondial Presse, Phot. H. Manuel.

LA MAISON DE M. LEBRUN LES MOUVEMENTS DE Voici; à Mercy-le-Haat, la maison familiale ou le Aa cours d'une manifestation, le service d'ordre chef de l'Etat passe actuellement ses vacances. refoulant let grévistes, hier, à Strasbourg. Phot. stol, (Photo > transmise par belInograraniB de Strasbourg au Matin >)

A PIED, SUR LA ROUTE L'histoire de France racontée par des témoins

srrrm de L'ARTICLE DS i" ET î1 PAGES DE PIERRE HUMBÙURG

Aujourd'hui il. reste le château a qui n'a pas grande apparence », dit le chroniqueur, avec ses quatre tours. Il ne sert plus de prison comme au xviit' siècle, il' ne sert, à proprement, de rien qu'à nous rappeler le passé, l'histoire de la France. L'histoire échappe souvent aux historiens Elle n'est pas cette chronologie sèche, enclose entre deux dates ce n'est pas uniquement le 14 juillet 1789 ou le 2 décembre 1805, mais toutes les autres dates oubliées, où la vie coulait sans gloire et sans malheur des jours pareils à celui que je vis, où chacun se retrouvait au soir de sa fatigue ayant succombé à l'effort quotidien de sa vie dont la somme représente le génie français, la vie française.,

La canette a remplacé le pichet le billet de cinq francs s'est modestement substitué à l'éçu le débit à l'estaminet l'hôtel l'auberge mais dans ce répit, où ne passe nulle auto, où le soufflet de la forge retrouve sa respiration calme, où un marteau de tonnelier sonne gravement dans l'air léger, Nemours a retrouvé le sens de sa durée, la direction exacte de sa gloire. De César Il la III· République, le Loing a coulé là, paisible, poisonneux, indolent à franchir des bancs de roseaux gris sous l'égouttement d'argent doré des saules et, lâchées aux origines du monde, ses nénuphars s'en vont toujours a la dérive. Ma mère a vu le pape

Ici, les souvenirs durent. Sur le pavé, près de l'abbatiale qui date du xm* siècle, un homme, très âgé, fume et regarde sa ville •

J'ai presque un siècle, me dit-il ça fait des souvenirs, mon petit monsieur 1 Mais je suis venu trop tard, moi. Ma mère m'a souvent raconté le passage du pape à Nemours. C'était un petit homme avec des pommettes saillantes, une bouche rouge et des yeux noirs.' Il avait l'air d'avoir la fièvre. et il souriait par la portière, entre deux. grands pendards de dragons qui sautaient sur leurs chevaux. Mais mère était toujours frappée par ses petites mains. Elle 1 a vu deux fois. Tenez, la voiture a tourné là sur le pont. et puis. et puis moi je me suis battu pour l'autre. à Solferino, et l'ai été jardinier à Fontainebleau. J'ai vu Napoléon III bien souvent, même le petit prince, et souvent j'ai cueilli des fleurs pour l'impératrice 1 C'est moi qui ai mstallé les pieds de l'appareil de Nadar lorsqu'il est venu photographier la cour, le 24 juin 1860.

Tout le monde, les Castel-Bajac, les Metternich, les Pourtalès, était sur les marches de la cour des Fontaines seul l'empereur était dans une petite barque avec le prince impérial 1 On aurait dit une noce » La coiffeuse de Fimpêratrice

Le témoin se tait et cherche dans ses souvenirs 1 C'est qu'ici nous sommes bien près de cette forêt où chaque roi depuis saint Louis jusqu'à S. E. Sadi Carnot vint courre le cerf.

Vous devriez aller voir, me dit-il, Mlle Jean qui était coiffeuse ehez l'impératrice.

C'est près de Saint-Pierre de Nemours. De la haute terrasse d'où l'on domine toute la vallée .peutêtre le plus beau paysage d'Ile-deFrance, le plus ordonné des paysages français.

Le jardin est ivre de rosés Un angora s'étire dans le feuillage étoilé de millepertuis un épagneul ce chien d'un autre âge peint et repeint par Winterhalter et Spindler aboie dans ses oreilles. Droite, les cheveux blancs coiffés rigoureusement, le corsage noir où brille le portrait d'Eugénie sur un émail cerclé d'or, Mlle Jean m'écoute. et je l'écoute

Le matin, dit-elle, j'allais aux Tuileries elle avait de belles anglaises de cheveux fins. Allez, ce n'était pas facile, elle ne pouvait pas rester en place. Elle parlait, riait, s'intéressait aux uns aux autres. Et ça, dis'-je en montrant le poretrait de l'impératrice.

Un cadeau, son dernier cadeau avant l'exil.

Et depuis.

Depuis; rien. retirée en attendant la mort. Quand Eugénie est revenue, le 10 juillet 1914, j'ai été dans la cour du Cheval-Blanc pour la regarder passer. Elle était bien vieille et moi aussi je n'ai pas osé faire un signe et elle ne m'a pas reconnue. Si j'avais su.

Je m'endors hanté'par tant de souvenirs. Le lendemain, au petit jour, je repars vers le nord, pour Larchant 1

On m'avait dit: Vous venez à la cathédrale Et j'ai vu des ruines 1 de belles, de majestueuses ruines dans un village perdu à sept kilomètres au nord de Nemours J'2i longé les grandes carrières de sable blanc, où le verre est à l'état brut. On dirait qu'il neige entre les blés.

Larchant

Larchant est un nom oublié sur la carte de France.

C'était jadis un lieu de pèlerinage, une belle église du xm* siècle où s'étaient épanouies les dernières fleurs du style flamboyant une ville fortifiée. Las, les calvinistes ont détruit la nef en 1567 et un incendie a achevé le bourg en x 778.

Aujourd'hui, Larchant fait 'penser à quelque église du Nord en 1918. Le clocher coupé en deux, où une cloche de bronze reste isolée, un portail éventré et des saints de pierre qui montent sur un champ d'orties j'apprends à cueillir ces fleurs dangereuses sans me piquer. Un petit cimetière envahi par les herbes montre des tombes en désordre comme une flottille de marbre au terme de sa course, et tout autour la plaine où jaunissent les blés et les avoines.

Entrez dans une maison de Larchant, la plus propre qui soit. Chaque matin la ménagère en soupoudre le plancher de ce sable immaculé qu'on balaye chaque soir 1 J'ai repris la route. Je repasse par Nemours, sans me laisser tenter par ses rives bienheureuses 1

Et la route tombe vers Souppes, monotone, rarement à l'ombre. J'entends toujours les quolibets. Deux motocyclistes me dépassent Tu as le bonjour, d'Alfred, hurle' l'un d'eux.

Et,.sac au dos, J'enrage, Je serre les dents, je continue.

Les bifurcations m'offrent des vengeances imprévues.

Voici que je retrouve un kilomè'tre plus loin mes motocyclistes penchés sur un pneu qui vient de rendre l'dme. Alfred, dis-je négligemment, vous salue à son tour.

Que la France est grande I

Et je repars a six à l'heure, safisfait de ma vitesse commerciale, assuré sur mes semelles increvables 1 fier d'avoir pour courir la seule mécanique indéréglable •̃•̃̃

J'aperçois çà et là, à gauche, dans les hauteurs, ou à droite, enfoncées dans les peupliers qui jalonnent le Loing, des maisons hâtivement construites. La banlieue vient mourir ici, avec ses jardins de curé, ses petites.villas aux noms puérils 1 Aurai-je ainsi le courage d'aller plus loin ? Je pense au vers de Richepin « Va, chemineau, chemine Eh 1 quoi, je ne fais que ça, mais sans y être poussé par une vocation. Le matin emplit mes poumons, le soleil cuit ma nuque» Je vais. Je sens la fatigue m'envahir. Je chante Il y a je ne sais quelle urgence creuse dans l'heure en fuite je me dis « Que la France est grande quand on la sillonne pied 1

C'est un peu le mot de M. Perrichon sur la mer de glace.

J'aimerais, dans ce siècle standard, dans ce tourbillon de la série, avoir l'âme d'un compagnon du Tour de France 1

Je n'ai même pas rencontré une roulotte avec des romanichels, pas un faiseur de paniers, pas une diseuse de bonne aventure, rien que le bitume, que des bornes, que des véhicules pressés 1 Je me rapproche de l'eau, j'ai besoin de fraîcheur. Glandelles me montre ses premières maisons, le totem de ses pompes essence. J'ai l'impression d'abor.der l'île de Pâques entre deux distributeurs d'essence pareils à des dieux nègres. L'heure a un goût d'apéritif.

Courrier des Théâtres

A TTJOTTRO'HUI leudl et dimanche, au théâtre xi Mogador, matinée du formidable spectacle l'Auberge du Cheval blanc qui obtient toujours un immense succès.

LE RUBAN ROUGE. M. René Debrenne; impresario des grandes tournées françaises de comédie a l'étranger, vient d'être nommé chevalier de la Légion d'honneur.

DEJAZET. Demaln, en soirée, réouverture et reprise de Joseph est un cochon.

AUJOURD'HUI MATINEE A 3 HEURES SAMEDI a AOUT

REOUVERTURE

Le grand succès de la Mlchodtère

LaBANOUëNEMO OH! PAPA! |77JF la triomphale opérette aLf W CONCERTS ET SPECTACLES Le dancing atmosphérique

-ou la tenue de tennis est admise

TAXI-GIRLS.

PROGRAMME DES' SPECTACLES Opéra. Relâche. Demain h Damnation de Faust.

Opéra-Comique. 8 h. 15; Oannen.

Français. 1 h.. Polyeucte, le Dépit amoureux, 8.30, Sapho. Demain On ne badine pas avec l'amour.

Odéon. 2.45, S h. la Cagnotte. Demain la Cagnotte.

Athénée. 3 h., 9 h., le Paradis perdu. Comœdi», 9,15, Une petite rosse.

Daunou. 8,45, Dix-neuf ans (opérette). Gaité-Lyrique. 8,30, le Pays du sourire. Gd-Gulguol. 9 h., Crime dans maison de tous. Mogador. 2,30, 8,30, Auberge cheval blanc. Moulin-Bleu. 9 h., le Club du nu.

Nouveautés. 3 h., 9 h., Oh 1 Papa (opérette). Palais-Royal. 3 h., 9 h., Demoiselle de Marnera, Renaissance. 9 h., Peychès et Ole.

Scala. 9 h., S. M. Rakoko (opérette gale). Casino de Parls. B.30, Joséphine Bâter. Cirque Gletch. Forte' de Olichy. Mat. et aoir. Folies-Bergère. 8,30, Revue 0'amoux.

Ganmont-Palace. Père), F*vcet> Gerlyi, Lygla, Olympia. Attractions.

Rex. Roland Dorsay et ses cadetll.

Chez les Nudiste* (le,r.Fontaine). 2 spect.p.solr.

Coliséum. Tous les jours thé et soir. Taxi girls. Danclng-Moulin-Blen. 5 à 7, Danses nues. Jardin d'Acelimat. Entrée 3' fr.. enfants 1 tt. Lido. Soirée dansante. Attractions.

liilna-Park. Mat. et soir., sam.. dim. et fête». Moulin-Rouge-Bal. Ballets, Quadrllles. attract, Musée de cires du Moulin-Rouge. De 4 à 2 h. au Tabarin. French Cancan. Attractions.

CINEMAS

Du SANa. DE L'AMOUR. Un grand film en exclusivité à "partir de demain au Palace.

PROGRAMME DES CINEMAS

Agriculteurs. Le testament du docteur Mabose. Apollo. 20.000 ans sous les verrous.

Artlstic. La Coupe de Calcutta.

Aubert-Palace. Je suis un évadé.

Bonaparte. La nuit suivante.

Caméo. Le billet de logement.

Capucines. Tumultes.

Carillon. Le courrier de Lyon.

Ciné-Actual. (16. fg Montmart.). 9.30 « I S. B»j Cigale, L'Atlantide (Brigitte Helm).

Ciné-Champs-Elysées. Trouble la Paradis». Ciné-Madelelne. Fra Diavolo (Laurel et Hardy)'. Ciné-Plage Murbcuf. Kid trom Spaln.

Ciné Opéra. Jalousie.

Cllchy-I'alace. La belle de Saigon.

Cotisée. Maselhtof.

Edouard-Vil. Le dernier homme sur terre. Ermitage Club Ursulines. Cavalcade.

Falguière. (12. rue A.-Moisant). Pancrace. Folies-Dramatiques. Danseuses Buenos-Aiies. Gaite-Koehechouart. Ne sois pas Jalouse. Gaumont-Palace. Oasse-cou. Coup de téléphonie. Gaumont-Théatre. 14 juillet.

Impérial-Pathé. Masques de olre.ll

Loril-ltyron. Cynara (Ronald Colmna), Lutétla-Pathé. Madame ne veut pas d'enfant. Marignan. Chagrin d'amour.

Marivaux-Pathé. Théodore et O1e.

Max-Linder-Pathé. Mata Harl (Greta Gerbe)'. Moncey (50, av. Clichy), Gosses misère. Moulin-Rouge. Idylle au Caire.

Olympia. Les Surprises du divorce.

Omnia-Pathé. Kaspa.

Pagode. L'Opéra de 4 sous

palace. Liebe in unlform..

Panthéon. Histoires extraordinaires.

Paramount. Princesse Nadia (Claudetto Oolbert)' Pigalle. Aventure en EngadJne.

Ranelagh (5, r. Vignes). La ville qui enchante. Raspail 216. Lady Lou (Mae West,Gary Grant) Rex. Sherlock Holmes.

Studio Caumartin (23,r.Oaumartin).Back Street Studio Diamant.. Film d'amateurs et Extase.. Studio Etoile (r. Troyon). Llebelel. s.-titres fr. Studio Fourmi. Le sergent X.

Stud.Parnasse (ll.r.J.-Chaplaln).Nult vlennolioe Studio 2g. Million dollars legs.

Washington. 42nd Street (sous-titres français). Ursulines. Le président fantôme.

Vous êtes une exception I • |l I AVEC RAIMU f PRfJEAN tf TRIOMPHAI

A TRAVERS PARIS La cambriole. Profitant de ce que Mme Tlrault, 50 ans. teinturière, 226, rue Championnet, se trouvait dans son arrière-boutique, une jeune femme, venue demander un renseignement, après avoir opéré une fausse sortie, reste dans le magasin et vide le tiroir-caisse, emportant trois cents francs et divers objets. Les accidents de Ia circulation. Porte de Olichy, une collision se produit entre un camion et un taxi. Mme Elise Cavret, 27 ans, 24, rue Bonnet, & Cllchy, qui se trouvait dans ce dernier, blessée, est transportée à l'hOpital Blchat.

Boulevard des Italiens, un motocycliste, Robert Paté, 23 ans, 148, boulevard Voltaire, est renversé par un' taxi. Il est admis à la Charité.

Pont de la Concorde, le motocycliste Roger Le GouadJe, lu ans, 150, rue de Crimée, renversé par un taxi, est admis dans un état grave il la Charité.

Un inconnu d'une quarantaine d'années est renversé et grièvement blessé, rue du Faubourg-Saint-Antolne, par un triporteur & moteur. Il eut transporté l'hôpital de la Charité.

Au Dépôt. On arrête Lucien Everlln, 30 ans, sans domicile, déjà titulaire de douze condamnation», et son complice, René Memgonnet, 31 ans, d'origine américaine, 161, avenue de Clichy. Ils avaient tenté de dérober une voiture en stationnement, 2. rue Canneron.

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69 Feuilleton da MATIN du 3 août

et*-

DEUXIEME PARTIE

LES FOUILLEURS D'ABIMES m. Des rtEtms, des la&mès aux UNE TOMBE (suite)

» Ce qu'il y a de sûr, par exem* pie, avait repris le Bellevillois, lorsau'll eut encore répondu & quelques questions précises, c'est que, le matin donc du « coup ce sagouin-là a .apporté, avec lui, en venant à bord, une espèce de petite marmite, nouée dans un foulard de couleur, et que méme, je lui ai dit, en le chinant, quoi « Ben mon .Vieux, Si c'est tout ça ton casseTotu «trotta de reproduction, traouction et toutes adaptations réservés pour toua par». Copyright 1833 bj- Au d'AgxklTW,

croûte, ta bourgeoise veut te faire jeûneur I

Et dire. dire Que ai j'avais Ces révélations capitales avaient pu être complétées par la déposition posthume, combien émouvante, de Fierté 1

Et lorsque la voix, un peu sourde, du capitaine de vaisseau Chevignaa avait retenti, dans le prétoire soudain figé, un tel silence s'était fait qu'elle semblait clamer les paroles du témoignage «.J'étais allé vérifier la résistance des cloisons dans le poste des tubes A. V. avait écrit l'ingénieur avec sa précision parfaite et sa netteté habituelle, sur son fameux carnet de notes, ramassé sous le tube bâbord.

» Ce fut, comme j'allais en sortir, il éfait quatre heures quarante-cinq que se produisit la première des explosions, celle des di'jsols L'enquéte vérifiera sans doute, qu'il y eut rupture de carter. a Toujours est-il qu'au sifflement des purges je me suis rendu compte que les ballasts se remplissaient par mise en jeu accidentelle, catastrophique, du circuit d'huile, que le bateau allait couler. Je savais le capot ouvert. Je me suis rué vers le kiosque..

A peine, êtals-je. dans la coursive que la. seconde déflagration, bien plus -forte, m'a jeté à terre, toute proche celle-là et brisante, comme celle d'une bombe de cheddite.

1 Et, tout aussitôt, par la brèche des deux coques, l'eau à giclé et puis a pénétré en trombe,

L'un après l'autre, Le Haleur, Yves Çjuèmen et moi, nous avons été balayés vers l'avant et c'est mi-

racle que nous ayons pu refermer la porte étanche. >

Et précis, toujours positif, l'Hermès défunt avait conclu « Si je ne puis me prononcer formellement sur la nature de notre avarie de diesel, qui eût peut-être bien suffi à elle seule, à désemparer le bâtiment, je suis certain que nous nous en .serions tirés sans l'attentat qui a crevé les tôles autour de la tourelle.

Attentat qu'il faut rapprocher de celui-là dont fut victime en septembre 1917, 1'jB.-C-55, sous Lerwik, après son passage en cale sèche à l'arsenal allemand de Kiel. » Le lieutenant de vaisseau Calloch a-t-ll perdu volontairement son bâtiment ?

Non, sur ce point, à l'unanimité des voix

L'a-t-il perdu par négligence ? Par Impéritie

Non encore

Au moment de la catastrophe, a-t-il pris toutes les mesures propres à éviter la perte totale ?,

.Est-il coupable de n'avoir pas quitté son bateau le dernier ? De telles acclamations couvrirent l'énoncé des réponses données, par la totalité des juges, à ces questions presque rituelles, que Pierre saisit, à peine, l'éloge professionnel qu'elles impliquaient, sous leur sobriété voulue.

Ii n'en pouvait être autrement, après les premières constatations de l'enquête.

Mais l'hommage que lui avait dér cerné, il y avait une heure, le capitaine de frégate Perse, commissaire du gouvernement, -dont le réquisitoire forcé avait pris aussitôt la forme d'une chaleureuse plaidoirie, I– .mais la défense, si pathétique.,

du capitaine de corvette Jaume, un sous-marinier lui aussi, ter- minaient ces heures d'épreuve sur un véritable triomphe.

Jamais tribunal maritime n'avait retenti, dans l'histoire, de pareilles acclamations.

'Debout, plus que jamais raidi, les bras toujours croisés, crispés sur sa poitrine de chef vénète, Calloch laissait couler ses larmes.

Il pleurait sur son ami Fierté, sur le si jovial Balléjac. ses sous-officiers, ses matelots. sur sa magniflque Néréide qui n'était plus qu'une triste épave, échouée dans une forme de radoub.

Il pleurait aussi sur lui-même. sur sa vie, à présent gâchée, sur sa chère Simone perdue; sur son père, dont il s'était aliéné tellement l'estime qu'il n'était même pas venu le soutenir de sa présence pendant les séances du conseil.

Et peut-être, aussi, pleû'ralt-il, un peu, sur ces amours naissantes qui avaient tant marqué sa vie. et qu'il en excluait maintenant pour obéir au vœu de Jacques. Ses supérieurs, ses camarades se pressaient alentour de lui des mains d'inconnus se tendaient. Une vieille femme, en coiffe, l'embrassa. Il se laissait faire, hébété, tout à coup, inerte sans savoir bien au juste ce qu'il répondait à tant de sympathies vivaces.

Acquitté Acquitté 1 Oui, libre. Libre de sortir. d'échapper de cette pièce où il étouffait, à ce bourdonnement confus.

Mais 'par où, comment ?

Ces braves gens lui barraient toutes les Issues.

La foule l'acclamait au dehors, plus dense, au fur et à mesure que la nouvelle se répandait de l'heureuse issue des débats.

» Far Ici, commandant, venez 1

C'était le bras de Baijorry qui se glissait, respectueux et apitoyé, sous le sien.

Il suivit l'enseigne qui fendait, l'un après l'autre, les groupes compacts, pénétra dans une pièce vide, parcourut, soutenu par lui, une série de corridors, se trouva dans un jardinet, paisible et désert, encastré dans les bâtiments dix-huitième de l'ex-préfecture maritime. A tout à l'heure, commandant rit le Basque. Là, vous serez tranquille et je viendrai vous rechercher quand les curiosités se seront un peu calmées et apaisées.

.Par les allées, soigneusement entretenues de ce jardin à la française, ̃– aux ifs taillés, aux bordures classiques de buis, aux rocailles très Louis XV, Pierre errait maintenant, iL pas lents, sous le soleil beaucoup plus chaud et qui semblait vouloir aussi lui apporter, à sa façon une espèce de réconfort. Après ces heures, tellement pénibles qu'il venait de passer, figé, pour ainsi dire, à la même place, dans l'attente de la décision à quoi s'arrêteraient ses juges, cet exercice relatif lui rendait un bien-être physique que la doueeur de l'atmosphère contribuait à augmenter.

Cependant ses réflexions avaient pris une autre tournure, guère plus consolante à vrai dire, non plus d'ailleurs que moins amère, mais qui faisait diversion au cycle lancinant d'obsessions qui ne cessaient de le hanter.

Ainsi donc Fierte avait aimé, lui aussi, Simone de Sauvraye I Pendant des années son ami avait enfoui, au plus profond de son âme, un pareil secret, qu'il n'eût jamais livré, sans doute, s'il n'avait eu la certitude de sa mort proche, aboutissement de la Elus atroce agonie.

Encore n'avait-il confié son sentiment à une feuille arrachée de son vieux carnet que pour obtenir une promesse, que pour lier mieux, d'outre-tombe, ceux que rien, jamais, ni personne n'eût dû délier l'un de l'autre.

N'avait-il pas voulu, au fond, en leur léguant ce souvenir, qu'il fût entre eux comme un ciment d'une tendresse Indestructible, un potentiel Inépuisable d'indulgence mutuelle et d'amour ?

Il avait aimé Simone, oui C'dtait à elle qu'il pensait, du fond de cette prison d'acier, qui serait bientôt son sépulcre

A présent Calloch comprenait certains silences, d'autrefois, savait comment interpréter tels soupirs, dont il n'avait su deviner, alors, les motifs, telles gaietés intempestives, telles réticences un peu troublées et même parfois rougissantes, et cet intérêt qu'il prenait toutes.es fois qu'on parlait d'elle..

.Simone l'avait-eMe deviné ,? Peut-être

N'était-ce pas ainsi que s'expliquait l'affection, sans coquetterie, de sœur cadette, qu'elle lui témoignait chaque fois qu'ils se trouvaient tous trois ensemble ? Et son attitude câline, légèrement compatissante, Pierre s'en rendait compte à présent, n'était-elle pas délicatement calculée pour mettre comme un baume sur une plaie dissimulée, dont elle connaissait bien la cause ?

Certaines femmes ont des antennes d'une telle sensibilité

.Cet aveu, qui sait s'il n'eût pas mieux valu que Jacques, après tout. eût eu l'audace de le faire 1 Simone eût pu l'aimer.

Et lui eût été digne en tout point Il n'aurait point succombé, certes, aux artifices d'une Inez à

Ah combien il eût mieux valu que le destin épargnât Fierté. rrappât, à la place, son ami

Acquitté, oui 1 Félicité par ses supérieurs, par ses pairs. objet d'une estime générale, solidement. réhabilité aux yeux de l'opinion entière !i Mais ne reste-t-il pas toujours comme une marque indélébile au front de tous les commandants qui ont laissé perdre leur navire n n'avait aucune illusion.

Dans dix ans, dans vingt ans peutêtre, lorsqu'il serait question de lui que ce fût pour un avancement ou une distinction quelconque il y aurait des gens qui diraient, sur les passerelles, dans les carrés, dans les bureaux du ministère

Ah 1 oui, Calloch, vous savez bien. Cette histoire de la Néréide i, On aurait oublié, alors, les circonstances qui avaient déterminé son acquittement, dans cette atmosphère; d'enthousiasme, pour ne retenir que le fait brutal la perte de son bateau 1

Tout, à présent, n'était plus guère. pour lui, qu'infinie lassitude, amertume, goût de fiel, dégoût

Pour l'heure, 11 avait résolu de solliciter un congé,

Il achèterait un petit cotre, ferait seul à bord comme Gerbault ou la vaillante Marthe Oullé une croisière dans les Iles grecques. Il connaissait bien la vertu consolatrice de la mer.

Mais après plus tôt ou plus tard il faudrait reprendre le collier. Et soudain cette vie d'officier d$, marine, qui lui. paraissait jusqu'à présent et la plus belle et la plus noble qui fût au monde, cette existence maritime, à laquelle il avait, pourtant, aspiré de toutes ses forces, de tout son vouloir, des, années, lut pgrut vide, odieuse, sans but–


LES COURSES

Hier à VICHY

RESULTATS

PRIX OHOMEL, à Tendra

6.000 francs, 825 mètres

1. Emplumée, à M. R. Bedel.. O. 18 a 9t. Biaise) vc. -.r. • i-rrs P. 1 2. Grisaille (G. Bridgland) P. 6 N. pL 3. No Phu; 4. Campanule; Le Censeur. x/a 1, i L, tête.

OS LA SOCIETE DE SPORT DE FRANCE prix pr1nc. d'appr. 10.000 fr» 1.600 m. 1 Zldar. la. IL L. Dufour.vr. 0. le (Il.. P. 2. Sainte Jehanne (M. Biaise).. P. 8 50 S. Roulba (B. P. 16 60 N. pi. 4. Morocthé; Beauté du Diable, F. de IXeDay, Tuk1. Rigolarde, Pesaro. IL 1/2. H» U IL 1/a.

PRIS DE CERES; 30.000 Jr.. a.000 m. il Douchka, à M. A. Delor.vr* G. BO (G. Bridgland) -«-« P. 6 80 S. Yacoba (L. P. 8. Idbertad (O.-H. Semblât) v. P. 5 60 N. pi. 4. Délicieuse II: BallymaS, Olympe, Thaina, Evian, Glactata, Bartréslenno. 11, PRIX DU COMMERCE DE VICHY

-hand. Mm de 3 ans, 18.000 francs, 3.400 mètres 1. Random. à M. A. Q. Zafl- 0. 114 60 ropulo (H. Maucau) P. 34 t 2. La Pommeraie IH (R. Ferré) P. 34 50 3. Diabloteau (R. Tendero) P. 44 » N. pL 4. Corbeille de Noces. Parmelaa, Nébuleux, Oarablnero, Mirabeau, Marah, Sunspot, Pomara, Dark Indus, Cornalla. ^-11. 1/2, SI., 2 L 1/2

PRIX DE VICHY-ETAT. St.-oh. hand. 12.000 francs, 3.500 mètres

1. Radieuse, à M. Ch. Bros. Ci. M sette (P. Riolfo) P. S. Fitamor (R. Carrer) P. 13 » N. PL 3. Genermont, 4, Chevrler. 3 1.; S L, 10

Hier ¡¡ CLAIREFONTAINE

RESDLTATS

PRIX DES CLAIEULS, haies, fc Tendre 8.000 francs. 3.200 mètres

1. Red Gauntlet, à M. L. Ré- G. 11 80 nier (M. Bonaventure) P. 8 60 à. Fortunatus (L. Nlaudot) P. 7 50 N. pL 3. Lautaret: 4. Friponnet; VesprO; i- 3/4 1., 3 L, 4 L

PRIX DE SAINT-ARNODLT, et. ch. hand. 12.000 francs, 3.800 mètres

1. Mameluck II, à M. L. Gou- G. 35 i bert (L Niaudot) p. 11 > 2. Belluaire (H. Howes) P. 20 50 3. Olympio (O. Maubert) P. 10 60 N. pL 4. Faray le Montai,- Dark Marvel, Salnt-Cyr II, Belle Bleue II, Douro. Fléchette, Jubilé n, Meltout. 3 1., 2 1., 4 1. HANDICAP REGIONAL DE LA Sté DE SPORT DE FRANCE, mixte, limité, hacts et hantera, sent.-ridera. 6.500 francs. 2.000 mètre* I. Oostebelle, a M. a,.A, May.. 0. 24 50 (M. Omrpentler). la 12 60 2. Déla (M. Bridoux). .P. 8 » N. PL 3. Epée: f. Nloosia; Isocrate H. Ar- Cher, Fercy. 1 L, 6 1., encoL

PRIX DE LA COTE DE GRACE

15.000 francs, 2.300 mètres

1. Mont]. Saint Denis, à Mme G. 48 » R. Mercey (J. David) P. 10 50 2. Sandoz (R. Brethès) P. 6 50 3. Monologue (A. Rabbe) .P. 18 N. pL 4. Love Letter; Mélusine, RaBat, Bonhomme, Duluth, Fermoir. Tête, 1 L 1/2, 8/4 L ̃ ̃

PRIX DE ORIQUEBŒOF. 8.000 frH 1.100 m. 1. Joan of Arc, à M. S. Bush Ci. 19 » (A. Oaboussat) P. 10 1. Métell (R, Brethès) P. 15 50 N. pL 3. Corbie; 4..Santa Câlina: Zagraa, Hyenville. Rkveuse IV. ̃ IL 112, enc., 1 1.

Aujourd'hui, à ENGHIEN (trot) Appréciations- • •

Prix de mute! de Ville, monté, 7.500 fr., 2.300 m. HÉLIOS, Harceleur.

Prix du Roule, attelé, à vendre, 6.000 fr. 2.150 m. FRIPON, Eros il,

Prix du Temple, monté, 8.000 fr., 2,800 m. s– Gn, Biiid. Galant Il.

Prix des Halles, attelé, 7.500 tr., 2.275 m. F Garodce, Habra.

Prix du Palais Royal, monté, 10.000 fr., 2.100 mtres. GYPTUS, Héléha Il.

Prix des Grandes Carrières, attelé, 10.000 tr., 2.300 m. GALIBOT, Et Paso.

Prix de Rochechouart, attelé, 7.000 fr.; 2.800 mètres. Gehèvi, George the Great.

Une réunion est également tenue 0lalrefontalne-Deauville, dont l'épreuve principale est le prix de Ooudray-Rabert, handicap, 12.000 fr., 2.300 m., où Keffren et Zichron semblent bien LA VIE AUTOMOBILE

Le meeting international

de la Baule-Pornichet

avec le concours du «Matin »

11 et 12 août rallye de Pornichet 13, août IX« Grand Prix de la Baule Nous rappelons que le meeting de la BaulePornichet, organisé avec le concours du Matin, débutera les 11 et 12 août par un grand rallye sur Pornichet.

Ce rallye est doté de 30.000 francs de prix, dont un, premier de 5.000 francs en espèce. Les conditions à remplir pour participer è la manifestation sont des plus simples on prend le départ où l'on veut. et on gagne Pornichet en se faisant contrôler dans quatre villes de l'Ouest sur une liste d'une vingtaine, arrêtée yai l'A. 0. 0. Le classement est déterminé par la vole du sort ce qui égalise les chances entre tous les participants. Le règlement détaillé du rallye est il la disposition de toutes les personnes intéressées, dans tous les bureaux de l'Ai C. 0., et notamment a son administration centrale. 34, place de la République, le Mans.

Le lendemain de l'arrivée du rallye, soit le lundi 13 août, aura lieu le IX' Grand Prix automobile de la Baule.

L'économie de la manifestation est la suivante sur une piste de plage de 6 kilomètres au tour, les concurrents effectueront 204 kilomètres,. cette distance pouvant être diminuée suivant l'état de la plage.

La moyenne réalisée l'année dernière dans la compétition dépassa 145 kilomètres. Nous verrons en ligne, le 13 août, pour donner la chasse à ce record une sélection de vingt conducteurs, parmi lesquels un bon nombre de spécialistes des épreuves de vitesse, notamment Williams, Lehoux, le comte Czaykowski, Gauplllat, Ducouret, Scaron, Brio Lora, Burgàller, Rénaldi, Hartman, F. Montier, Jacob, Desbois, Delorme, etc.

La course aura lien au début de l'après-midi à marée basse, et les spectateurs massés sur l'immense boulevard qui surplombe la plage pourront en suivre de bout en bout les émouvantes péripéties.

Pour tons renseignements s'adresser dans les bureaux de l'Automoblle-Clob de l'Oaest et notamment

Au Mans (administration centrale), S4, place de la République. Tél. 3-01.

A Paris (bureau de Paris), 16, rue d'Athbnes Tél. Trinité 68-88.

A Nantes (bureau régional), 27. rue de Strasbourg. Tél. 118-86.

Ainsi qu'à la Baule, chei M. Jean Vincent, délégué de l'A. O. 0.. SI. Menue de la Gare. Tél. 0-01.

A TRAVERS LES DEPARTEMENTS [ses correspokdahts particuliers »tr « «mi t] BASSES-PYRENEES. Pav. -.La cour d!aasises acquitte Jeanne Miqueu qui avait étranglé son nouveau-né à Conchez-de-Béam.

FINISTERE. Le Guiltoiec. On inauguré au milieu de réjouissances locales le nouveau mdle abri.

LANDES. LnoiOH. Après un règlement de comptes au cours duquel il proféra des menaces, le résinier Jean Beziot, 50 ans, met le feu à un gerbier appartenant à soa propriétaire M. Daudon. Une grange contiguë est entièrement détruite.

SAONE-ET-LOIRE. Chaoht. L'auto de M. Cambon. inspecteur des P. T. T. à Ttalals (Seine), capote. M. Cambon est tué sa femme et ses enfants sortent Indemnes de l'occident TARN-ET-GARONNE. Mokiaubaii. On arrête Georges Courthieux, 17 ans, évadé de l'œuvre de relèvement de l'enfance, à Marseille. et Edouard Allary, 15 ans, qui avaient cambriolé l'appartement de Mme Maury, débitante.

AUX HALLES

HAUSSE. -Au cent Chou-fleur de Saint-Omer,- 25 à 150. Aux 100 kilos Carotte, 50 à 100. Hatlcot vert, de Saumur, 130 il 650; à écosser. 70 à 250. Pois vert, 60 à 140. Péche d'Italie, 350 à 650.

BAISSE. Au kilo Veau entier. 5,50 à 10. Dindonneau nantais, 15 à 18. Lapin dépouillé, 8 à 8,75; du Gâtinais, 8,75 à 9,25; vivant, 5.50 à 6. Poulet nantais, 14 à 16; du Gâtinais, 14 à 17. Cochet, 10 à 16. Barbue, 7 à 12. Colin décapité, 4 à 10. Daurade, 0,50 & 4. Lotte, 3 à 6. Maquereau, petit 4 à 6. Au cent Artiahaut, breton, 50 à 140. A la botte Céleri, 100 6 300. Aux 100 kilos Laitue de Nantes, 140 à 200; de Chalonsur-Saône, 100 à 160. Pomme de terre d'Algérie, 70 à 90. Framboise en seaux, 300 à 400. Prune Reine-Claude. d'Espagne, 300 il 500 de France, 150 à 400. Raisin d'Algérie, 250 à 380. Tomate, 140 à 190. A la pièce Melon, de Nantes, 2 à 8 de Paris, 2 6 15. Au colis Melon de Cavaillon. 15 60.

Vie commerciale Bourse de commerce de Parle

du 2 août 1933

Le sucre termine en tendance lourde & des cours en recul de 1,50 à 0,50 sur les cours d'hier, 15 heures.

Blés, sans affaires.

Des offres suivies provoquent, en avoines, une perte de 1,50 à 2 francs.

On cote en clôture

BLES, Disponible (cote officielle), 119; Murant, 122 vend.; 3 d'août, 122 vend.: 3 de septembre, 122 vend.; 3 d'octobre, 122,50 vend.; 3 de novembre, Incoté.

FARINE PLEUR. Courant, Incoté; septembre, lncoté; octobre, incoté; 3 de septembre, incoté; 3 d'octobre, 165 vend.; 3 de novembre. 166 vend.; 3 de décembre, 166,50 vend. Farine de consommation. Cote officieuse de la farine établie par la chambre syndicale de l'industrie meunière parisienne 186. MAIS. incotés.

seigles. –.Incotés.

AVOINES. Disponible (cote officielle),- 55; courant, 56-55,75 payés; septembre, 67,25-57-56,75 payés; octobre, 58-58,50; 3 de septembre; 59 payé; 3 d'octobre, 61"-61.25 payes; 3 de novembre, 62,50-62,25 payés; 3 ae décembre, 62,2563.

ORGE. De brasserie courant, septembre, octobre, 3 de septembre, Incotés; 3 d'octobre. 84 vend.; 3 de novembre, 3 de décembre, Incotés.

SUCRES. Courant, 226-50-227; septembre, 220,50; octobre, 210; 3 d'octobre, 210-210,50; 3 de novembre. 210,50-211, tous payés. Cote otticietle «courtiers assermentés), 227-227,50. ALCOOLS LIBRES. Courant, 650-670; septembre, 645 payé; octobre, 630-650; 3 d'octobre, 630-640; novembre-décembre. 630-640; 3 de novembre, 630-640; 3 de décembre. 635 ach.; 3 de Janvier, 645-660.

HUILES. Lin et colza inootées.

RIZ et Brisures incotés.

CAOUTCHOUCS. Crêpes firtt latex et feuilles fumées gaufrées. Courant, 3,50-3,65; septembre, 3,55-3,65 ;3 d'octobre, 3,65-3,80; novembre, 3,70-3,90; 3 de Janvier, 4 vend.; février, 3,80-3,95; 3 d'août, 3.9<M,15: mal, 4-4,15. «f U^?5; pours officiel du suif indigène nu 43° 1/2 franco-Paris, 160 contre 160 la semaine passée.

Cours commercial du suif en branches au rendement de 70 frais de fonte en moins 112 contre 112 mercredi dernier.

Halles aux blés

En blés, les offres de la culture sont tonJours nombreuses à 115 francs, mais ne trouvent pas de contre-partie ou très peu. L'avoine est soutenue avec des transactions réduites. Tendance ferme en orges, bon courant d'affaires. En sons, tendance lourde, quelques affaires. On côte très approximativement aux 100 kilos, départ

SEIGLES. Bretagne, manquent; autres réslons diverses, 74-76.

SARRASINS. Bretagne. 81-82

AVOINES. Grises de Beauce, Eure, Brie, 50-61; grises d'hiver Poitou, Centre. 62-53- nol£SVleKBret'aBne' B9"80: grises de Bretagne. 59-60; bigarrées de Bretagne, 67-58; jaunes et blanches, 50-51; Ligowo, 50-51.

ORGES. De brasserie Beauce, 73-74; Qatinals, 76-76,50; Sarthe-Mayenne, Berry 72-72 60Champagne, 75-76.

^ESCOURGEONS (nouvelle recette). Beauce. 64-65; Olae, Somme, Champagne, 84-6 J. MAIS. Indochine attendu le Havre, 103-104 SONS. Disp, immédiat ordinaires, 36-38; belles qualités, 38-40

Marché des Innocents

POMME DE TERRE. Les achats ee font au fur et & mesure, des besoins. Tendance un peu plus ferme. On côte approximativement aux 100 kilos départ

Barbeutane, 40-42; Salnt-Malo, .18-20; Mayet.te, 38-40; EsterUng du Nord, 23-24; saucisse bretonne, 44-60; région parisienne, 22-25, en culture.

Marché aux fourrages de la Chapelle Paille, de blé 1" quai., 105 85 a 95 3\ .70 à 80.

Paille de seigle I" quai., 105 2*. 85 à 95 3*, 70 a 80.

Paille d'avoine 1™ qual., 105 2", 85 à 95 3', 70 à; 80. ̃ ;•

Foin 1" quoi. 260 i 2*. 230. 250 3\ 200 à 225.̃̃̃̃̃

Luzerne 1" quai. 265 2% 235 à 256 3*. 200 à 225.

Regain 1" quai., 269 2\ 230 a 250 3', 200 à 220.

Le tout rendu dans Parla au domicile de l'acheteur, frais de camionnage et droits compris, par cent bottes de cinq kilos. savoir 25 francs pour fourrages secs, 12 fr. 60 pour la paille.

Coure sans changement. Tendance calme. Paris métaux précieux

ARGENT. Achat, 2lo; vente. 270.

,OR. Achat, 16.650; vente,, 17.500, PLATINE. Achat, 15.000; vente; 22.000. Cours du Havre

LONDRES, 2 août. Clôture. Coton» tendance .«mtenue; ventes, 3.250 balles. Août. 262: septembre, 263; octobre, 263; novembre, 264: décembre. 265; janvier. 266; février. 267; mars, 267; avril. 268; mal, 269; juin, 270 Juillet, '270.

Calés tendance Irrégulière, ventes 1.000 sacs. Août, 128,25; septembre, 128; octobre, 128; novembre, 128; décembre, 126; janv4er. 125,25; février, 124,50; mars. 142; avril, 140; mai. 139,25; Juin, 138,25; Juillet, 138. Graines et huiles

MARSEILLE, 2 août. Ouverture. Huiles arachides fabrique. Les 100 kilos, logées fûts a rendre, tare 'itette comptant sans escompte, rendus chez l'acheteur disponible, 205-220.

Huiles de coprahs.. Les 100 kilos, logées fûts & rendre, tare nette comptant sans escompte, rendus chez l'acheteur disponible, 155. Huiles de -palmistes. Les 100 kilos, logées fûts à rendre, tare nette comptant sans escompte, rendus chez l'acheteur disponible. Incoté: huile de palme blanchle, 152,50; huile de palme Dahomey c. a. f. (Marseille, 135. • Huiles de graines comestibles. Les 100 kilos nus, gare Marseille, -paiement comptant arachides neutralisées désodorisées, 250-260 arachides rufisque supérieures. 280-270; arachides rufisque ordinaires, incotées; sésames alimentaires désodoriseea, 270; sésames alimentaires ordinaires, 265.

Huiles d'olives. De pays, nues, prises au moulin, suivant région, incotées. Les 100 kilos, logées en bordelaises ou fûts quai Marseille, comptant net Tunisle extra, Incotée; Tunisie 1" pression. 400-415; Tunisie V pression, 390-365; Algérie surnne. 360-380; Algérie fine. incotée. Les 100. kilos, entrepôt de douane, fûts perdus Borjas extra, 215-225 Borjas fine, incotée; Andalousie extra, 205-215; Andalousie surfine, 170-180. 6 de taxe en plus pour tous les articles ci-dessus. LONDRES, 2 août. Grain de 1in (par tonne) tendance soutenue. Bombay à Londres août-septembre. 12 1/2 vend. Calcutta à Londres août-septembre, 12 1/4 vend. La plata & Londres &oût-septembre, 11 1/2 nom.; septembre-octobre, incoté. ̃

Graine de colza (par tonne) tendance calme: ̃ Toria août-septembre, 10 7/8 vend. septembre-octobre, Ineote. Oawnpore et Ferozepore Incotés.

Iluile de lin tendance soutenue. Disponible, 21 1/2; août, 21; septembre-décembre, 21 -1/4; Janvier-février, 22 1/8, tous vendeurs. Nuile de colza (par tonne) tendance calme. Brute disponible, 28 3/4; raffinée disponible, 30.

Cours des sucres de Londres

LONDRES, 2 août. Clôture. Sucre brut base 96 0/0 tendance calme. Sur août V. 6/2 3/4, A. 5/2; aur octobre V. 5/4, A. 5/2 1/2; sur décembre V. 5/4 3/4, A. 5/4 1/2; sur mars V. 6/7 1/2, A. payé; sur mai V. 5/9 3/4, A. payé.

Cours des métaux de Londres

LONDRES, 2 août. Clôture. Prix à la tonne anglaise (1.016 kilos). Antimoine spécial, 39 40.

Cuivre comptant, 36 9 4 1/2; 3 mois, 26 13 1 1/2; Best Selected, 39 5/- 40 10/ Electrolytique, 41.

Etain comptant, 214 6 3; 3 mois, 214 13 9. Plomb courant, 12 8 9; 3 mois, 12 13 9. Zinc courant, 16 13 9; 3 mois, 17.

Or en barres, 124 3.

Argent comptant, 17 3/4.

LONDRES, 2 août. clôture. Caoutchoucs plantation crêpe n» 1. disponible! 4 7/16 ach.; fumé feuilles disponible, 3 29/32 payé; para fine bard disponible, 5 1/2. CHICAGO, 2 août. Blés sur septembre, 10a 1/4 à 100 3/8 sur décembre, 103 7/8 à 103 5/8.

Maïs sur septembre, 56 1/4; sur décembre, 60 3J4.

Saindoux sur septembre, 647 sur décembre, 685.

HULL, 2 août. Hutte de Un brute nue dlaponible, 21 5/8; sur septembre-décembre, 21 114; sur janvier-avril, 22 1/8.

Huile de colza brute pressée disponible, 27 1/2; extraite disponible, 27. 1/2; raffinée, 29. Huile de coton égyptien raffinée disponible, 23 3/4 brute, 22.

Graine de lin La Plata, août-septembre, NEW-ORLEANS, 2 août. Cotons disponible, 10 40 octobre, 10 49/50 décembre, 10 .71/72 Janvier, 10 79/81 mars, 10 94 mal, Il 10 tuillft. Il 25,

NEW-YORK, 2 août. Cafés (Santos n» 4) disponible, 8 3/4 septembre. 794 décembre, 814; mars, 821 mai, 826 Juillet, 829. Ventes approximatives 3.000 sacs.

NEW-YORK, 2 août. Cacao (clôture). Tendance ferme. Disponible. 5 1/16 septembre, 473 octobre, 483 décembre*' 503- janvier, 51Z mars, 527 mai, 542 juillet, 557. Ventes 100 lots.

NEW-YORK, 2 août Sucres septembre, 13î octobre, 140 décembre, 144 Janvier, 14S> mars, 150 mai, 155 juillet, 161. Ventes approximatives 21.000 tonnes. NEW-YORK, 2 août. Huile de coton (base bléchable) disponible, 550 septembre, 550 octobre, 575 décembre, 578 janvier, 595. NEW-YORK, 2 août. Cotons disponible, 10 45 sur octobre; 10 56/58 sur décembre, 10 78/79.

Cafés Rto type n° 7 disponible, 7 1/2 sur septembre. 580 sur décembre 600. Sucre centrifuge Cuba, 345.

On des gérants, SERPIN, Imp., 6. bd Poissonnière

L.-A. "VIE!

MARCHE DE PARIS

tion de -la tendance générale sans pue d'ailleurs les cours aient été en définitive largement déplacés. Cependant; il faut noter que le marché a bien accueilli la meilleure séance de New-York, hier; tant sur les valeurs que sur les matières premières. En outre, les indications de l'arbitrage de Londres sont favorables. Dans ces conditions, le marché s'est établi dès les premier cours au-dessus des cotations de la veille et, par la suite, n'étant sollicité ni par des offres, ni par des demandes. la cote est restée sensiblement à son niveau d'ouverture. On finit toutefois sur une note un peu plus calme.

A signaler que les chiffres de la position dénotent une légère réduction de la position acheteur à 1.203 contre 1.227. La position vendeur étant par ailleurs en diminution très sen- sible à 255 millions contre 304, millions. Au parquet, nos rentes ne varient pour ainsi dire pas le 3 gagnant 10 centimes 67: le 5 1920 1/4 de point à 108,25; le 4 1917 à 77,30 contre 77,10, etc. Les banques sont sensiblement au même niveau que précédemment le Lyonnais gagne 10 ira 2.275; le Oomptplr d'escompte est ferme 1.148 (+15), l'Union européenne gagne quelques points à 437 (+4). Les transports ont marqué quelque irrégularité Santa Fé. 726 f-13), Métropoliualn, 1.290 (–20). Légère reprise des tramways de Shanghaï & 968 (+5). Dans le groupe industriel, on note la fermeté des métallurgiques Forges Nord et Est, 632 (+9), Tréfileries, 480 (+10). Les valeurs d'électricité sont à peu près au même cours la Compagnie générale gagne cependant 15 points à 2.230. Produits chimiques fermes Kuhlmann, 660 (+7). RhonePoulénc, 1.142 (+5). Charbonnages achalandé» Lens. 487 (+11). Aux spécialités, on note la fermeté des Caoutchoucs de l'Indochine à 313 (+5), et de la Say à 2.240 (+20).

Dans le groupe étranger, le Suez est partieu-, lièrement en vue avec un marché assez anime: Il clôture à 19.135 (+160); le Rio est également mieux & 1.694 (+19), la Royal Dntch 1:745 (+6). Les valeurs égyptiennes sont en reprise. Foncier d'Egypte, 2.440 (+20), Sucreries d'Egypte, 548 (+11), Banque ottomane-bien orientée à 478 (+5). Aux fonds d'Etat, on note quelques achats sur le Serbe 1695, qui passe de 32 à 32,85.

En, coulisse, les mines d'or sont bien tenues surtout la Goldfields De Beers fërme Cuprifères bien traitées. Caoutchoucs bien tenus tout d'abord, plus lourds ensuite. Pétroles négligés. Parmi les valeurs françaises, activité des phosphatières & la suite de la conclusion de l'accord avec les producteurs américaines. Les Phosphates de Constantine notamment progressent sensiblement.

Clôture dé, la deuxième séance du marché officiel

Tendance plus calme.

Métropolitain .vv.-tî-vsvï-.t-.tsvï 1.290 Young 455 Foncier Egyptien .1,! 2.440 canadien Pacific 315 Central Mining 1.419 Geduld •;«.- 573 Rio Tinto .v. 1.690 Royal Dutch 1/10. ,< 1.742 Droits de souscription

Au PARQUET. Négociations jusqu'au 17 août. Cie Fse Pétroles, 1,75; 29 septembre, Est-Lumière (Est Parisien), répartition. 80-84. Le volume des échanges Les échanges sont restés extrêmement réduits à Quelques exceptions près. On a traité 548 Banque de Paris contre 872 513 Union Parisienne contre 651 44 Crédit Foncier contre 46; 238'Péchiney contre 314; 694 Citroën contre 1.477 464 Obligations Young contre 562 107 Foncier Egyptien contre 211 583 Wagons-Lits contre 1.109 728 Geduld contre Ï.280.; 969 Rio contre 1.186 1.546 Royal Dutch contre 1.957. Par contre, les affaires ont été sensiblement plus actives sur les rentes françaises. La Banque de France, le-6uez, le Métropolitain, la Distribution, Kuhlmann, la Canadieu Pacific ont été aussi un peu plus animées.' MARCHES ETRANGERS LONDRES

Le raffermissement enregistré la veille à New-York a permis l'ensemble du marché de faire meilleure contenance. Mais la reprise a été gênée par le manque d'affaires. Toutefois, les Pétroles, les Mines métalliques et les Caoutchoucs ont été plus soutenus. Irrégularité des Mines d'or. Bonne orientation des fonds anglais sur le succès de l'emprunt canadien. Fonds d'Etat (soutenus) 3 0/0 Français, 20 4 1/2 0/0 Français, 24 1/4 4 0/0 1917, 22 1/2 4 0/0 1918, 22 1/2 Consolidés, 72 3/8 Argentin 4 0/0 1897, 69 Brésil 1889, 26 3/4; Brésil Fundlng, 72 1/2 Chine 4 1/2 0/0. 125; Egypte unifiée, 99 1/2 Extérieure, 67 1/2 Italien, 30; Japon 1899, 69 Portugais 3 0/0; 61 1/2 Russe 1906, 1 Russe 1909, 0 15/32 Turc,' 7 1/2. Américains (soutenus) Atchison on 66; Canadian Pacifie nouv., 18 3/8; New-York Central, 48 1/2 Southern Pacific, 29 Union Pacifie, 125 American Can, 94 H/2 Ameri-

can Tel and Tel, 133 Consolidated Gas, 60 General Motors, 33 Intern: Tel and Tel; ;17. Mines (soutenues) Chartered, 20/6; •' Easfr R4nd;, 28/6; Goldflelds, 70/ 7 1/2 Randmines; 115/ De Beers, 6 5/16 Jagersfontein, 1 1/2 Rïo'Tinto, 19 7/8. Pctrolifèrcs (soutenues) Mexlcan Eaglo, 8/8 Rôyal Duch, 20 5/8; Shell, 2 15/32 ̃North Caucaslan, 0/ 4-1/2. • •̃"• Hivers (soutenus) Anaconda, 72/6 Steel Common, 59 Cable et Wireless 7 1/2 0/0 A. 30 Malacca, 20/ Kuala, 3 2/6..

Changes Escompte hors banque, 0 7/16Î 0 1/2 Prêts, 0 li/4 0 0 1/4 sur Paris, 84 78 New-York, 447 25 Belgique, 23 79 Borlin, 139 25; Rio sur Londres, 4 1/4 Buenos-Aires sur Londres, 41 43 argent comptant, 17 '3/4; argent 2 mois, 17 7/B.

Tendance faible au début, puis meilleure par la suite un raffermissement du groupe I.G. Farben entratnant le reste de la cote. Les affaires cependant restent calmes. NEW-YORK

Cours Cours

précédent du Jour

CallMoney.̃̃̃̃ 1 .1. 1 Cables Transféra. 444 37 453 Change sur Paris iL vue. 523 3/4 534 1/2 Atchison Topeka 58 1/4 59. Canadian Pacifie. 16.1/4 16 1/2: New-York Central 42 1/3 43 1/2 Union Pacifie; 1111/2 115. Allied Chemical. i. 114 117 Amerioan Can 84. 85 1/2 American Smeltlng 33 1/8 34 1/2 American Tel and Tel. 1221/2 124 5/8 American Tobacco c A ». 80 112 83. Anaconda Oopper 163/8 17 518 Bethlehem Steel. 38. 39 1/8 Consolidated Cas. 53 il;, 53 3/4 Coty 4 3/4 5. Dupont de Nemours. 69. Il 114 Electric Bond and Sbare.. 34 7/8 25 1/2 General Electric. 231j8 < 23 5/8 General Motors. 29 1/8 29 7/8 Kennecott Copper.v.v.. 19 1/4 20 3/8 Montgomery Ward. 21 1/2 22 Radio Corporation. 8118 8 3/8 Royal Dutch. 293/4 301/8 Shell Transport 19. 19. Standard 0i1 of N. Jereey. 34 3/4 85 ./̃. U. S. Steel 521/2 531/4 Utah Copper. 55. 551/2 Westlnghouse' Electric 40 5/8 411/2 Nombre de titres traités. 1.780 .000 1.730.000 BARCELONE, 2 août. Intérieure, 67 85 Nord-Espagne, 38 ID Saragosse, 37 75 Change sur Paris, 46 90 Change sur Londres, 39 80.

Bourse de Paris du 2 Août 1933

VALEURS SE NÉGOCIANT A TERME ET AU COMPTANT Èî VALEURS VALEURS VALEUR» prtcM. du jour prtctd. du j»uf II pwtetj. ] du jour précéd. du jour précéJ. du jour p-teid. du j«r PARQU1.» MO 34» 50 3:jy- 310 EN BANQUE 3% w-tt».! 66 90 67 66 95, 67 S&'&ftk: || i! ils ï. ^.«.x I IKII». 284 232 305 286 «g»i<> •;••• .g» »w ,2s?5 &" .H.T.37o:: 370 ™ m^u^l. «>5o iO5o «so 5% 1920 amortlts.. 108.. 108 2a 108 108 M ̃. • 7-: 5 Franco-Wyèmino. 193.. 192 50 191.. 196 83 15 83 05 83 20 83 05 s"É'| 96 95 50 ^5 50 96 50 Colombia 68.6950 70. 4Ûgi932 -B 83 80 83 75 83 80 83 75 Concorda. 62 25 6225 63.. 63.. Banque de Franc. 1^» • 12505 12580 12505 Etablffi'fcïlmm' -653 660 .652.. 66' De Bwra ori 540 536 543.. 548.. JïïgSfig 541.. 542.. 544.. 546.. JageXtei» JM 50 125 50 125.. 125.. 1656 ICW) p^Jj^ ehi 3f.'|Y 1259 1262 1256 1259 Brakpan 509.. 509 51o 515 Mo- «à- a» ̃•̃$«̃̃ "K-poSc.8. «37 «42 1143 ii45.. uA^ u*™™™™ m.. Batnq.delUiuonPant. ̃•300 *0 .358 eharg 200 200.. 202 200 Goldiields. 297.. 306.. 298.. 301.. wKmm.d7FraS« S3S «œ «30 ,833- Air.LiqoWe 814. 816.. 810.. 812.. Rand Mines. 233 233 23? 50 234 ̃ »«- i, f;; S;; »i £?™; •• z: zl z~ Soc. et>.F»noikr«. 1« 145.. • 490 495 ™ 364.. 372 370.. Su. 19275. 19433 19200 19350 ZZ\T%mÔ' 453 .453 ̃“ 454.. 454 Pointe-â-Pitre (act.) Q288 50 281 290 282 Bëe=e: *«;; S ;;S;:«BSfi; U :S?™lrT;1s;'ss Jrléiu: 886 880- 3amiue Nat. d'J fflexiqijt 2°3 205.. 200.. 205 Transvaal 145 50 147.. 144.. 14550 Santa-Fô. -739 726 745 725 3;notie Ottomane. ""3 478 .475 478 Pékin Syndic. (Shansi) 31.. 31 3175 30.. MétropoliUin 1310 12S0 1310 12.x. Bnuj 238 239 237 240- •.lertriciUdePans. 1263 1255 1270 1S51 "snv" "» "•••• t! etF.Sosnovice.. 62.. 63 62.. 62.. •.lectrioiU de la Seine. 660.. tira (501,. M.i Montmatim.1. 14.146.. 14.> 148.. çtablissements Pernod 1505 1560 1550 1550 îlect.«tBa2doNord. 762.. 750 .W0, _7O) Rio Tinto 10S2 1G94 1690 1080 "M Gérer. d'Electricité 2215 2230 .2205.. 22:15 Azate StèrTorvé^ienne "M.. "0.. 71S.. 710 Phosphates tunlsiSM.. 95 50 99 25 95.. 100.. Jttoral Méditerr 1022 1010 1025 1010 1/11)' Royal Dutch 1735 17<i.r. 1745 1755 ÇonsUntine 3b8 385 367 lis;; Nord-Lumière (tripl).). 2360 231» Ï300 Ï360 BaifineriesEajpte. 537.. ,Vi8 530 553 f"to nnviligiée 176.. 175 17750 17b.. VALEURS SE NÉGOCIANT AU COMPTANT

YALEURB |Pa.idu°zii VALEURS ipSidS^rii VALEURS «fflEB? S» s-. ^i S;; 2; z- Ife: S;; i « j?fc fonds(rEUtta.àl'ttniliB- Châtillon-Commentry. 2240 2250 <3% "ou. 320 320. w |K|^ J» 355 50 7pg«î1 3M0--S" 0enain-»n2in. 1291 ..1293 fUSf'1921 ïf\ fâ o/"1?| 360 •• 36° •• 2105 2125 S%1321.711 712 gHsi3.4$g 433.. 433.. 1920. MO 50 5050 Aciéries MariM.v. 450 450.. -5^ 385,. 380.. 1930 4 g 790 795:1 1921. -22.. ;51, m.. JJ3JJ.. -̃ ?J|- "356-: Omnibus 4 0 372 538.. 535.. Mauta Fourn. de Saulnet.. 1120 1140 Nord Bî< série F. 475.. 475..

4H%»29- •• Béthuos 6260 ..6300.. 3% 362.. 365

êSTlX»»- •- 812-- 375- *»zi" 1315 i:iS0 -2 > sérieC 332.. 333.. 1H8 *«*p.5:: ™ SaEE*I:i i:; tsss^: -s- a:: lBd«BlM3%19B9. «5.- 320,. Mar|es 593.. 603 \6 340 ̃" !344 Extrême-Orient 173.. 172.. 3%l«Uf. *ii omnium d'Algérie 2055 ..2070.. S0']iii' 326.. 329 50 Cie Indoohin 280 282 «aroc 4%1914. 380 auergOllr 1580..1580.. 2j|%1895. 305.. 305 Sumatra cas 1295 1250 •Wte- «-̃ S» S51- «:̃ »3S:: «S;: zj£*a**m S" 33"- TTs! T: :tH-«-X«W 1395 ..1400.. Mis,inteTMrts,. 1314..1305.??“, 390 «"»«»:••• "ES *S8 ^Œ»»' «s-» "«ilfe C°TOS «̃ «»««• «4.™ 572?. S ÎS2Î \°6 Banque Hat. Crédit 17 50 17 75 -uHe5«in.-C«lgmta«. j.. :485 502 S 1910 3 g. 265 266.. pr^ ""12" 169 1W50 »“ Bon Marché 335.. 340.. w .1912 3 & 267 262.. 19 Chemins de Jertaniàeis:. 535 540.. Lalèjettetactam,). • 92 $ Décennale»1923 6% 506.. 506 ïï^i/ïlif rt')" 85 04 84 76 fioyalOutch «425.17600. 19314% 785.. 785 Espagn,(i00 petetas) 213 75 213 50 ̃"«.»*̃ 341.. 337.. Est6% Sso Ht:: 1515 ih Ajiuilas. 37.. 1906 3 347.. 349.. »ougoslavie(1UU dinars).. 35.. <i|i|*i Sotnowice. 326.. 322,. 3Ô 334 S 1926 7 653.. 659.. Suisse (180 francs) 494 625 494 50 UDIestélêgraphiBiua. 55.. 53.. ÏV,% 308.. 309 O 1330 4%. 750.. 746.. Portugal (108 escudo»). 78.. 174?|33 Aciéries «eFrancJ. 185.. 185.. 6 & 1Sï1 709.. 709.. 0 19314$ 805.. 807.. Tchécoslovaq (100 cour.). 75 90 Ii8.33 «ichevïlla 725 730 1921 604.. 610.. 1931-32 4% 800.. 800.. Finlande (180 marks). 37 75 31M33 S-oitAsa». to.: 766.: -l^rnss, m. 316 m., s® poi»gne(WozioW. 236,. susm

CARNET DE LA TSF. Programme d'aujourd'hui 3 août LONGUEURS D'ONDES

Alger 363 m. CI, Bordeaiuc-Lafayette 304 m. 8; Nice-Cannes-Juan-les-Plns 249 m.; Paris-P. T. T. 447 m. Lille-P. T. T. 265 m. 6: Poste Parisien 328 m. 2; RadloRennes 272 m.; BEdio-Maroc 418 m. 4; Radio-Paris 1.724 m. Radio-Toulouse 385 m. 9; Radio-Vitus 308 m.; Radio-Strasbourg 345 m.; Tour Eiffel 1.445 m. 4; iiarsellle-P. T. T. 615 m. 6.

FRANCE

7 h. 10. POSTE PARISIEN Disques et 7 h. 30. RADIO-PARIS Oulture physique. 8 heures. RADIO-PARIS et P. T. T. Revue de presse, informations.

10 heures. PARIS-P. T. T. Relais de Vi10 h. 45. RADIO-PARIS Quatuor avec piano (Saint-Saëns).

12 heures. RADIO-PARIS Conférence protestante.

12 h. 10. POSTE PARISIEN Disques. 12 h. 15. PARIS-P. T. T. Chronique du tourisme.

12 h. 30. RADIO-PARIS Musique enregisPARIS-P. T. T. Musique enregistrée. 12 h. 35. POSTE PARISIEN Concert. là heures. RADIO-PARIS Bourses et Informations.

13 h. 15. POSTE PARISIEN Concert 15 heures., TOUR EIFFEL Sonate à trois (J.-M. Leclair); Sonate en mi mtnexr' 16 h. 30. PARIS-P. T. T;. ET RELAIS Concert de Vichy

16 h. 45. RADIO-PARIS Retransmission du concert donné au Conservatoire américain de Fontainebleau Festival Camille Saint-Saëna:

18 h. 15. PARIB-P. T. T. Radio-journal de France.

18 h. 45. RADIO-TOULOUSE SoU. TOUR EEFFEIi Journal parlé.

19 heures. rSADIO-PARIS Communiqué agricole.

POSTE PAR1SIEN Les Maîtres chanteurs CWauner).̃̃

RADIO-Ii. L, Informations.

LILLÉ-P. T. T. Disques.

19 h. 10. RADIO-PARIS Disques ls> h. 30. POSTE PARISIEN Disques. LILLE-P. T. T. Disques.

RADIO-LYON Orchestre

NICE-CANNES-JUAN-LSS-PINS Jazz. 19 h. 45. RADIO-L. L. Concert.

PARIS-P. T. T. Musique enregistrée. RADIO«rRASI(OURG Disques.

RADIO-LYON": Journal parlé.

19 h. 55. POSTE PARISIEN Disques. 20 Mures. ,RADIO-PARIS: Disques 20 h. 20. ALGER-P. T. T. Comédies 20 h. 30. PARIS-P. T. T. Les Mystères de Paris (Théo Bergerat),

TOUR EIFFEL Concert

RADIO-NORMANDIE .Ooncert.

BORDEAUX-LAFAYETTE Le Beau métier, 3 actes (Henri Clerc).

RADIO-STRABBOURG Concert

20 h. 35. LYON-LA-DOUA Bérénice (Racine).

20 h. 40. RADIO-PARIS Chronique. 20 h. 45. RADIO-PARIS Récital de violoncelle

21 heures. RADIO-TOULOUSE Vieilles mélodies.

RADIO-VITUS Concert

RADIO-LYON Mélodies

RADIO-MAROC Concert.

POSTE PARISIEN Concert.

NICE-CANNES:JUAN-LES-PINS Concert. 21 h. 2. ALGER-P. T. T. Concert 21 h. 15. LILLE-P. T. T. Orchestre. 21 h. 30. RADIO-PARIS Opéra enregistré: Pelléas et Mélisande (Cl. Debussy)

RADiO-TOULOUSE Orchestre argentin.' 22 heures. RADIO-VITDS Musique légère. RADIO-NORMANDIE Danse et variétés. 22 h. 10. RADIO-LYON Danse.

22 h. 25 ALGER-P. T. T. Trio A l'archi- duc (Beethoven). 23 heures. RADIO-TOULOUSE Concert. RADIO-MAROC Disques.

23 h. 15. RADIO-TOULOUSE: Orgue. UI1T naturel- le litre, port. tût, régie II! lu compris 3 échant. gratis. Roger tilt Chartes, prop. St-Césalre (Gard)l.UJ fl ̃ K D.n«./».rKeii(«rle.Plat.or8lt. lis 211. PROPRIÉTÉS 12 rue Montmortre. paris UWW

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