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Titre : Rugby : hebdomadaire sportif

Éditeur : [s.n.] (Toulouse)

Date d'édition : 1918-04-06

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32863377d

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb32863377d/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 310

Description : 06 avril 1918

Description : 1918/04/06 (A2,N79).

Description : Collection numérique : Fonds régional : Midi-Pyrénées

Description : Collection numérique : Bibliothèque Rosalis (Toulouse)

Description : Collection numérique : Presse locale

Description : Collection numérique : Musée national du sport.

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k5748502t

Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-56161

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 17/01/2011

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Deuxième Année. - 79 LE NUMÉRO : 15 Centimes 6 A.vrii 1918

Sociétés Sportives ^

ET , ■ • •

Taxe de Querre

Voilà une question qui est encore à l'ordre du jour. Le Parlement, qui connaît si peu 1-es grounds de football, vient de s'occuper un . peu d'elle. La lecture des.délibérations de nos honorables représentants montre, plus que jamais, dans quelle ignorance ils sont des choses de sport et quels efforts nous devons accomplir pour arriver à leur ouvrir les yeux.

Ils ne se sont jamais rendus compte de l'Influence ■ des sports sur la formation physique et morale des générations qui tiennent nos 'tranchées.

S'ils avaient pu jeter quelques fois, le dimanche, leurs yeux sur nos terrains de sport, ils se seraient peut-être dit que les milliers de jeunes gens qui, depuis quinze ou vingt ans, étaient venus là courir par n'importe quel temps devaient être plus aptes que quiconque à supporter les intempéries et l'action mauvaise des éléments. De même que le souffle rie. devait pas leur faire défaut lorsqu'il fallait aller « à. la baïonnetle »...

Ils se seraient dit aussi : " Un sport qui enseigne que jusqu'à la ûemière minute rien n'est perdu..., un sport qui nécessite une discipline consentie si grande (obéissance au capitaine, à l'arbitre), voilà un sport qui a de grandes vertus. 11 doit être protégé et encouragé. »

Seulement, comment, voulez-vous que nos élus aient vu cela le dimanche 7 Ils étaient — contre leur gré sans doute — obligés d'assister à des réunions, et au lieu de respirer l'air pur des grands espaces, ils étaient plongés dans l'atmosphère viciée des assemblées de cafés.

Aussi le texte suivant a-t-il été voté par la Chambre avec 25 voix de majorité sur 600 députés. Honneur à ces vingt-cinq!

« Article S bis. — Les associations sportives militaires ou scolaires appartenant à des Fédérations reconnues d'utilité publique et poursuivant, à l'exclusion de tout intérêt professionnel, un but d'éducation physique ou la piviu ration au service militaire no sont, pas assujetties à la taxe sur les spectacles créée par l'article. VA de la loi du 30 décembre 1916, à l'occasion des fêtes et réunions qu'elles organisent en vue de disputer des championats on ne procéder à des épreuves publiques, à condition de justifier à l'administration des contributions indirectes que les recettes réalisées sont intégralement affectées aux associations organisatrices. »

M. Pierre Rameil, député des PyrénéesOrientales, a fait tout son possible pour obtenir de ses collègues et du. Ministre des nuances que le bénéfice de l'exemption de la taxe soit étendu des associations sportives militaires ou scolaires aux associations sportives civiles.

11 a obtenu cette réponse :

« .... Klotz, ministre des finances. — Personne ne songe à empêcher ces manifestations sportives. Le uonveriienient a accepté le principe de l'amendement en proposant un texte auquel vous vous étiez vous-même rallié. Au donner moment, vous revêtiez sur cet accord en y ajoutant les associations sportives civiles. Vous avez prononcé des paroles très éloquentes, auxquelles nous nous associons, mais vous ne nous avez pas dit ce qu'il faut entendre par « associat.ionsftciviles »:

» Nous savons, par contre, que certains impro'arii réalisent, de très grands bénéfices en organisant, avec des associations de façade, des matches de boxe ou de football.

» Toutes les associations ayant un caractère vraiment sportif, bien reconnu, seront assimilées aux associations militaires sportives.

» Nous mettrons le plus large esprit de libéralisme dans la mise en oeuvre de ce principe. Dans ces conditions, je demande à M. Rameil de ne pa sinsister, car je suis convaincu que, pas plus que nous, il ne vent favoriser les intérêts dos impresarii.

» .l'ajouterai que la taxe en question n'est jamais perçue sur les sociétés elles-mêmes, mais sur les spectateurs. Elle ne peut donc pas le moins du monde porter atteinte au développement, de ces associations (Très bien ! très bien]). »

-. Ainsi -, donc, le Ministre ne sait pas ce qu'il faut entendre par associations sportives civiles et il trouve près de six cents parlementaires pour lui dire : « Très bien ! très bien ! »

C'esûà faire encadrer...

Reureusement qu'il se rachète en promettant d'assimiler les associations ayant un caractère sportif « bien reconnu » aux associations militaires.

Mais il est fort à craindre que les sociétés civiles se trouvent, lorsqu'elles passeront leur examen de caractère sportif, devant ce même M. L'eibureau-qui voulait, il y a quelques mois, imposer la P.M.O.

Le Sénat, qui votait a la même époque cette P.M.O. à l'unanimité, P.M.O. à laquelle les sportifs — civils — ont accordé un enterrement de première classe, le Sénat 'va-t-il arranger un peu le texte voté par la Chambre ? C'est douteux... Qui l'éclaireraî.j.

Quelques autres réflexions nous sont suggérées par celte question.

Le Ministre ne sait pas ce qu'est une association civile; il sait cependant qu'il existe des impresarii qui pourraient bénéficier de l'exonération.

O ignorance!... Où sont dojio les impresarii de nos milliers de sociétés de football? Il ne

faut pas confondre ces dernières avec quelques entreprises de boxe montées dans deux ou trois villes françaises. .

Autre chose. C'est justement les sociétés qui ne font pas recette (sociétés-militaires ou scolaires) qui sont exonérées. La préoccupation du législateur est tout au moins bizarre !

Mais tout s'explique peut-être si l'on considère que ceux qui ont suggéré le texte "sont proches parents des pmoïsles. Chers amis qui ne pardonneront pas de longtemps aux associations civiles de leur avoir tué la P.M.O..:

Nous craignons que le sens de cette loi soit : « Vous ne voulez pas être assujettis à la taxe de guerre, venez donc faire de la préparation militaire, »•

Ce n'est donc pas la P*M. obligatoire que nous aurons; ce sera la P.M. obligée.

Heureusement que les Sociétés sportives peuvent se consoler en pensant que la préparation physique qu'elles -donnent-a leurs jeunes membres défie toute comparaison!

Pierre FRANÇOIS. ■

P.S. — Lorsque les taxes de guerre ont été examinées à la. Chambre, il y avait... sept députés présents !...

COUPE DE L'AVENIR

Le €€ Stade Toulousain **

Champion de France

Champion en 1915-1916, Coupe de l'Espérance, champion en 1916-1917, Coupe de l'Avenir, finaliste en Coupe de l'Espérance au cours de la même saison, et enfin champion en Coupe de l'Avenir pour 1917-J91S, tel est'le glorieux rjalmarès incomplet du

Stade Toulousain au cours de ces trois années de guerre.

-le dis incomplet, car la Coupe de l'Espérance ne connaît pas encore la direction à prendre à sa sortie de la ville de Nantes. Et il se pourrait...

Tous; les vrais Sportifs applaudiront des deux mains aux nombreux succès des jeunes de notre Club doyen et les féliciteront sans réserve, certains qu'ils sont que les victoires d'hier ne forment que les prémices des triomphes de demain.

C'est par deux essais de Got que les hommes de Caste) ont eu raison de la coalition... Lourdo-Tarbaise.

Mais tandis que le premier essai, marqué en début de partie, fut plutôt un essai heureux et de surprise, bien amené, il est vrai, par une claire vision du jeu de Pillé, il n'en fut pas de même du second, d'un classicisme absolu.

En effet, après avoir été légèrement dominé en deuxième mi-temps, le Stade Toulousain, par de judicieux coups de pied de Pittô, se réinstalle dans les 22 lourdais. Au sorti d'une mêlée, à 10 mètres de la touche, Berges sert rapidement Pitié qui, arrivé devant Bordes, transmet à Subra, déjà en mouvement. Celui-ci, à toute allure, fonce dans le trou existant du fait que .leangrand, avec raison — non suivi à tort — s'est porté au-devant de l'offensive. Devant, l'arrière, il passe à Lestel, qui est assez heureux pour saisir le bail au ras du sol. Le centre stadiste cède "e ballon à Got qui, après une belle courbe, marque entre les poteaux.

Et malgré de beaux efforts de Péré, Jeangrand, Bordes, les visiteurs ne purent combler ce handicap.

La victoire de Toulouse est d'une netteté absolue et est due à la. supériorité des avants stàdistes et au fait que les divisions arrières ronges ne gâchèrent pas les rares occasions qu'elles eurent d'aller à l'essai.

Le jeu des Lourdais, tout comme celui du C.O. Tarbais, fut pour les spectateurs plus agréable à suivre que le jeu toulousain.

Mais — le résultat est là pour le prouver — il fut moins effectif.

Toulouse, en effet, supérieur on avants, fit avancer ces derniers par touches successives jusqu'au-delà de la ligne des 50 et, arrivé

dans les 22 ennemis — et à ce moment seulement — Pitté lança sestrois-quarts à l'assaut.

Cette méthode, ligne de conduite de toutes les grandes équipes, ne pouvait quoique vue d'un mauvais oeil par bien des spectateurs, que donner de bons résultats. Aussi je félicite Pitté de l'avoir adoptée et soutenue envers et contre tous, tout comme j'ai applaudi Balagué d'avoir fait uniquement jouer ses avants le 24 mars.

La méthode lourdaise, plus élastique, consiste à attaquer par les divisions arrières, et reconnaissons qu'heureusement pour nos représentants tous les visiteurs n'étaient pas du la classe des .leangrand, Bordes et Casnabet...

Mais voilà! Pour gagner uniquement avec ses lignes arrières, il ne faut point avoir des joueurs de second ordre. Et. comme 1 puissance de .leangrand, la souplesse de Bordes et l'à-propos de Casnabet ne sont pas chez tous, il faut avoir d'autres atouts.

Pour ne pas les avoir oins dans ses avants, Lourdes a dû laisser la Coupe sur les bords de la Garonne.

Applaudissons à leur vaillance et à leur science, car ils ont droit aux mêmes éloges que les vainqueurs, s'ils ont été moins favorisés qu'eux.

Chez les champions, Ricard, Serres et Barlam en avants, Berges en demi, Subra et Got (ce dernier en attaque seulement) en trolsquarts, furent les meilleurs du lot.

A Lourdes, .leangrand, Bordes et Casnabet se confirmèrent futures étoiles, pendant que Péré voit, légèrement pâlir la. sienne.

L.-C. BIOUSSA.

Nota. —' .Te prie mes lecteurs d'excuser la forme télégraphique de certains passages de mon dernier article. La Direction seule, par des coupures — pour lesquelles j'ai proteste — en est responsable.

Impressions de Chariot

Ça y est! .l'ai effectué de la bonne besogne... Si vous saviez ce que j'ai eu du travail et de soucis avant cette partiel... Ce diable de Belou — qui a l'habitude de faire des discours au public des tribunes en l'interpellant, depuis le lorrain — était consigné, le coquin,

et avec lui Ricard, Coutanceau et puis Gayraud

Gayraud C°. Aussi je rie sais plus quelles combinaisons mes maîtres auraient adopté si je n'étais pas intervenu auprès de Joffre pour avoir la permission de mes zèbres.

Le jeune Bioussa allait jouer arrière, Breil trois-quarts centre, etc., etc.

Au coup d'envoi, on fut à peu près complet _

Subra est 'bien venu de Massât, Got de Perpignan, Durait d'Auch et Castel de Saint-Girons. Voilà ce que c'est que les vacances-...

Vous connaissez M. Girardière ? Moi, pas. • On dit qu'il est grand. Alors .nous l'avons attendu. Nous avons attendu un homme grand et nous n'avons-rien vu...

Les Lourdais disaient : « C'est épatant!... Nous avons toujours la même veine... A Bordeaux, nous attendions M. Léry — qui est grand lui aussi — et nous ne l'avons pas vu venir. Ici, on nous annonce M. Girardière, et il ne vient pas!... »

Bref, il a fallu tirer au sort pour remplacer ce référée qui ne s'est pas excusé de son absence et dont on ne sait pas encore pourquoi il n'est pas venu...

M. Sautel. est désigné. 0,n avise ce dernier, qui demande dix minutes pour aller se « nipper ». 11 part en courant et revient en suant

Le public lui en saura gré ti.ut a J neu;e.

Il en use des arbitres le public ! Aucun ne va bien... Ce n'est pas moi qui voudrais être

arbitre!...

La partie se joue. Gras est mis hors j du terrain en compagnie d'un Lourdais. On lui explique que c'est un fait exprès. <> Tu es le meilleur talonneur d'Europe, mais tu es susceptible de... t'emballer en vjîosse. On t'a mis un

joueur sacrifié devant, il t'a excité d-'un conjp dans l'abdomen. Tu t'es rendu. On vous a expulsés et le véritable talonneur de Lourdes a pris sa place à ce moment-là 1... »

Gras croit à cette histoire. « Heureusement* dit-il, que Valès était là!... »

Le jeu se déroula sans accidents et le Stade marqua deux essais ~ tous les deux de Got.

Ce. garçon fait, très bien en attaque, mais quel mauvais joueurs ils font, en défense, avec son ami Lestel!... Enfin, fous le monde en a mis et les trente sont à féliciter.

.leangrand est bon. Voilà un fooiballer di primo carlcllo...

Le soir, à l'apéritif offert par le Stade Toulousain aux Lourdais, à, l'Albrighi, Castel poussa un petit, speach bien senti auquel .leangrand répondit qu'il était satisfait de la journée, car il n'y avait pas de honte à être battu par un adversaire comme le S.T. Cependant lo véritable résultat, pour lui, est do 5 à 0.

Puis ce fut le repas de l'équipe. Au café, les Lourdais vinrent, chercher les nouveaux champions cf. leur chantèrent une sérénade superbe.

Quelles belles voix ont les compatriotes de Casta.y!... Les Toulousains —les foolballers au moins — malgré leur réputation, sont loin de les valoir.

Maintenant que le S.T. l'a gagnée pour la seconde fois, il serait temps que le... révérend Brennus lui adresse la Coupe, qu'elle soit, on zinc ou en carton. 11 y a un an que le S.T. l'attend!...

.le vous quitte cl vais prendre du repos jusqu'à, l'hiver prochain.

En attendant, nous causerons avec Schistec do la future Coupe de l'Avenir.

CHAIÎLOT.

De la Petite Gironde .-

« Dimanche^ par un temps très peu propice, s'est, disputée la finale de la. Coupe de l'Avenir, championnat de France des équipes formées des jeunos'j ucurs des classes l'J et plus jeunes.

» Le team du Stade Toulousain a suivi très brillamment l'exemple de son aîné et, comme l'équipe toulousaine a. triomphé, dimanche dernier, des Tarbais, champions d'Ariiiagn icBigorrc, les juniors ont battu, par deux beaux essais et. un but, la. sélection lonnlo-tarba.ise.

» Le Stade Toulousain est donc champion France pour la Coupe de l'Avenir et c'est un gros espoir pour la Coupe de l'Espérance que disputeront quelques-uns des vainqueurs de dimanche.

» Le .'errni.n, rendu glissant, par la pluie, empêcha l'équipe de faire valoir tous sc< moyens.

» A la première mi-temps, les Lourdais déployèrent de grandes qualités pour obtenir