Rappel de votre demande:


Format de téléchargement: : Texte

Vues 1 à 4 sur 4

Nombre de pages: 4

Notice complète:

Titre : Le Matin : derniers télégrammes de la nuit

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1920-01-17

Contributeur : Edwards, Alfred (1856-1914). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb328123058

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb328123058/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 123753

Description : 17 janvier 1920

Description : 1920/01/17 (Numéro 13087).

Description : Note : 4è édition.

Description : Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail

Description : Collection numérique : La Grande Collecte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k573121w

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 30/05/2008

Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99%.


L'ELECTION PRESIDENTIELLE

M. Ciemenceau, mis en minorité M à i avant-Congrès où il n'obtint que 389 voix contre 408 à M. Deschanel

ne sera pas candidat aujourd'hui à la présidence de la Réoubliaue

Il donnera demain sa démission de président du conseil et se retire

LE VOTE AU DEUXIÈME BUREAU Phot. Matin

'Debout, de face, de gauche à droite, MM. Mignon et Paix DE Cassagkac. <

Dans le médaillon, un coin '-du bureau présidentiel, de gauche à droite, MM. Li.ntilhac et 'Siegfried.

La conférence plénière préparatoire de l'élection ̃présidentielle- '-s'est tenue hier .après-midi au paJais du Luxembourg. Cet avant-congrès promettait d'être intéressant et anime. 11 tint plus encore qu'il ne promettait. Du premier coup, M. Paul Deschanel battit NI. Clemenceau, lequel fit savoir peu après qu'il abandonnait la partie et rendait cette décision publique par. la lettre que voici

Monsieur le président de l'Assemblée nationale,

Je prends la liberté de vous informer que le retire à mes amis l'autorisation de poser ma candidature à la présidence de la République et que s'ils passaient outre et obtenaient pour moi une majorité de voix, je refuserais le mandat ainsi conféré.

Veuillez agréer, monsieur le président, l'assurance de ma haute considération. Clemenceau.

Dès le début de l'après-midi une nombreuse affluence se pressa aux abords du palais du Sénat. La grande cour au décor sévère se remplit d'une foule bruyante regardant à gauche, les fenêtres de l'ancienne chanelle devenue la salle de Brosse le, « mur » derrière lequel aliait se passer quelque chose. A l'intérieur, la salie des conférences se trouva de très bonne heure pleine de paclerrieutaires, députés et sénateurs excédés do présentations continuelles, car la plupart sont nouveaux et beaucoup s'ignoraient encore..

Tout de suite on eut l'impression que le nombre des votants serait, plus important, qu'on n'avait osé l'espérer. Les socialistes eux-mêmes étaient venus, du moins une .importante minorité d'entre eux. Il est vrai 'que-tous ne prirent pas part au vote et que certains se contentèrent de suivre la course en sportsmen désintéressés.

A 14 heures le scrutin fut ouvert. M. Siegfried, doyen de la Chambre des députés, avait pris place au bureau, assisté de MM. Liatilhac et Brinleau. Quatre urnes avaient été disposées sur quatre tables. Le votant donnait son nom, lequel était aussitôt pointé sur une feuille d'émargement. Système simple qui ne donna lieu qu'à un incident assez comique quand. M. Maurice Maunoury se présenta, on lui refusa le droit de vote/Son nom ne figurait pas sur la liste où n'avait dé inscrit que M. Gabriel Maunoury. député du même département. Il dut insister et se faire cautionner par des collègues. Chez les partisans de M. Clemenceau la confiance était absolue.

-7- La course est réglée maintenant, assuraient-iis avec autorité. Nous sommes certains de 150 à 200 voix de majorité. Et, près des tables sur lesquelles étaient placés les billletins de vote'au nom des deux candidats, M. Ignace- veilla fidèlement pendant tout la scrutin, comme pour rappeler à certains leur. devoir.

La plupart des électeurs du congrès étaient impénétrables, non seulement pour la '.presse, mais encore pour leurs collègues. Jalousement ils gardaient leur secret et nul gardien si vigilant fut-il ne réussit à It! surprendre. Toutefois certaines person- ralliés politiques ne cachèrent pas leur vote. M. Barthou, notamment, montrait son bulletin en disant

Le voici. Je i'ai d'ailleurs montré à Mandel.. Je vote pour Deschanel.

M. Briand, très on verve,, éta.it fort entonré et se dépensait sans compter. C'est la répétition des couturiers, lui dit au passage M. Herriot.

-Avec cette différence, répondit l'ancien président du conseil, qu'ici on ne prépare pas des costumes, mais une veste. Le mot eut d'autant plus de succès que l'indécision était telle au, moment où il fut prononcé que chacun, suivant son opinion, appliqua à l'un ou l'autre des candidats! Presque tous les ministres furent parmi Claveille, Le Trocquer et Deschamps! Quant à M. Loucheur, il est devenu un as- sidu du Luxembourg. 'Vers 15 h. 30, un remous se produisit M. Deschanel fit son entrée dans la salle. De nombreuses mains se tendirent vers lui. Le-président de la Chambre- souriait avec <

le calme d'un homme sûr de soi. Visiblement; ses pointages ne confirmaient pas 1 ceux de. son adversaire.

Vous avez voté pour Clemenceau lui demanda-t-on

Naturellement, répondit-il dans un sourire.

Et, sans plus attendrie, il repartit. Des représentants de l'Alsace et de la Lorraine se montrèrent empressés. A certaines personnalités de la haute Assemblée, plusieurs avaient confié les inquiétudes de leur conscience.

Nous ne connaissons pas M. Deschanel, avouèrent-ils, et nous ne voulons pas voter pour M. Clemenceau. Alors nous por- terons nos. suffrages sur le nom de M. Poin- caré.

Enfin, à 1G heures exactement, le scrutin fut déclaré clos. M. Antoine, nouveau i député de l'Ain, fut le dernier votant. ii s'était égaré dans les couloirs du palais. Alors l'anxiété se peignit sur les visages. Aux quatre tables. dès les premières dizairies. on eut l'impression inattendue pour 1 la plupart que les voix des deux candi- dats se balançaient.

A un bureau seulement. M. Clemenceau., tint généralement la tête par quelques voix.' Mais voici que le dépouillement, de la quatrième table se trouva le premier ter- miné. M. Siegfried donna aussitôt lecture de ce résultat part.iel

MM. Deschanel 106 voix Clemenceau, 90 Poincaré, 3 buletins blancs, 2.

La première table suivit bientôt et donna les chiffres suivants

MM. Clemenceau, 109 voix Deschanel, 96; Poincaré, 5; Léon Bourgeois, 1.

Les renardes se croisèrent, chacun faisant le total et reprenant espoir. Mais les résultats du troisième bureau survinrent MM. Deschanel, 97 Clemenceau, 90 poin caré, G Léon Bourgeois, 3 Jonnart, 2 Foch 1 bulletins blancs, 2.

Les chiffres du quatrième bureau vinrent renverser les dernières illusions MM. Deschanel, 109; Clemenceau, 100; poincaré, 2 Léon Bourgeois, i Jonnart, 1 bulletin blanc, 1.

Il y avait de l'émotion dans l'air. Les commentaires étaient rares.

̃ On a voté contre le traité de paix, dit pourtant une voix.

Et d'une voix forte, quoiqu'il cachât mal son émotion, M. Siegfried proclama le ré- sultat général

MM. Paul DESCHANEL. 408 voix Poincaré 16

Léon Bourgeois.. 5

Jonnart 3

Foch 1

Bulletins blancs 5

Il y avait donc eu 827 votants. Le nombre total des élus des deux assemblées étant 1 de 938 dont il convient de retirer un certain nombre de non-validés, de représentants des colonies non rendus en France ou pas encore élus le nombre des votants avait été beaucoup plus élevé qu'on ne l'espérait.

Il n'y eut aucun incident, aucun bravo. La gravité de la minute, les conséquences considérables de ce vote avaient retiré à chacun toute velléité de manifestation. Et ce ne fut que dans la salle des conférences, archi bondée, que les commentaires se firent Les partisans de M Clemenceau ne cachaient pas leur désillusion. Des députés proposèrent de se rendre aussitôt à l'Elysée pour inviter M. Poincaré à accepter la candidature et rallier sur son nom l'unonimitô des suffrages. Mais les personnalités du Sénat qu'ils consultèrent ne leur cachèrent pas l'inutilité d'une démarche à laauelift elles refusèrent de s'associer. La décision de M. Poincaré leur était connue d'avancp. était irrévocable.

Et de minute en minute, s'envolèrent les derniers espoirs des adversaires de M. Des-chnnel, Les. groupes s'effritèrent peu. à peu.

Dés 19 heures; le palais du Luxembourg était à peu près vide.

Personne ne rnetiait plus en doute l'élecLe. succès appelle' le succès. M. De?chanel a obtenu 408 voix. Soyez sûr qu'il a déjà reçu plus de 500 félicitations. AU PALAIS-BOURBON La plupart des députés n'abusèrent point de l'hospitalité que leur offrait le Luxembourg. Aprés quelques instants passés à commenter le résultat du scrutin, ce fut l'exode vers le 'Palais-Bourbon des électeurs issus du suffrage universel.

A 18 heures, les couloirs intérieurs de la Chambre et la salle des ,Pas-Perdus présentaient un spectacle d'animation intense. Toutes les conversations, naturellement, avaient trait l'élection d'auiourd'hui et l'on s'évertuait identitier la soixantaine des électeurs de l'Assemblée nationale qui n'avaient point pris part au vote prépayatoire.

On tombait d'accord pour déclarer que c'étaient pour une notable partie plus du tiers des socialiste. On attendait avec intérêt la fin d'une entrevue que l'on savait ee train de se dérouler à la présidence du conseil, mais, à vrai dire, assez peu de dé- pûtes mettaient en doute son résultat. Les ministres et les sous-secrétaires d'Etat au grande complet s'étaient en effet rendus auprès de M. Clemenceau, afin de lui demander de maintenir sa candidature. M. Clemenceau

reçoit ses collaborateurs

Une gravité attristée se peignait sur 'es visages des collaborateurs de M. Clemenceau quand ils sortirent. Les journalistes présents assaillirent de questions la petite troupe qui témoigna par gestes son sincère regret de ne pouvoir, avec la meilleure volonté du monde, soulever le plus petit coin du voile recouvrant le secret d'une délibération de particulière importance.

Et puis, les ministres s'engouffrèrent dans leurs automobiles respectives. Voici ce qui s'était passé dans le cabinet du président du conseil.

j D'une façon très pressante, les membres du cabinet avaient demandé à M. Clemenceau de maintenir sa candidature, en dépit du vote de la réunion plénière.

Il y avait eu surprise. Des partisans certains de la candidature de Clemenceau n'étaient pas venus voter, persuadés qu'ils étaient que leur bulletin était superflu pour assurer la désignation de leur candidat. La nuit porterait conseil. On se ressaisirait. Bref, rien n'était perdu. Aussi bien, en présence de la gravité exceptionnelle de la situation internationale, le fait que M. Clemenceau a acquis pendant la guerre et à l'occasion des négociations de paix une situation tout à fait spéciale vis-à-vis de nos alliés, devait être de nature à le persuader qu'il avait de grands services à rendre encore au pays, et cette considération, en dehors de toute autre, lui dictait son deM.. Clemenceau, très calme, écouta ces discours, puis il remercia ses collaborateurs de la pensée qui les faisait a'gir.

Ma décision est toute prise, dit-il, je ne serai pas candidat demain à Versailles. Je n'ai pas un instant l'intention de batailler pour gagner quelques voix. En le faisant je me diminuerais.

Et comme on insistait pour lui faire mo- difier son avis, ou tout au moins pour le prier de prendre le temps de réfléchir avant de rien faire de définitif, M. Clemenceau déclara avec force que rien ne saurait l'amereste la rendre publique.

Et il ajouta

Tant pis pour mon pays Tant mieux pour ma famille.

A la ronde. M. Clemenceau serra les mains des ministres très 'émus 'et l'entretien prit fin.

En sortant de chez M. Clemenceau, les -visiteurs passèrent chez M. Jeanneney,

de la scène politique sous-secrétaire d'Etat à la présidence du conseil. Ils conférèrent là quelques instants et décidèrent de se réunir à nouveau dans la soirée-,

'Quelques minutes plus tard, le président du conseil adressais à M. Léon Bourgeois, président des l'Assemblée nationale, la lettres qu'on a kie plus -haut. La visite de ses collaborateurs ne fut point la seule que reçut le président du conseil. Du Palais-Bourbori un certain nombre de députes vinrent apporter l'assurance de leur sympathie à -NI. Clemenceau qu'ils trouvérent .presque guilleret. A M. Simyan il déclara.

Mo -voici libéré de bien des soiïpis. Je suis enchaîné

Les intentions de M. Clemenceau Demain matin, M. Clemenceau aura remis à M. Raymond Poincaré la démission du cabinet qu'il préside depuis plus de deux années. NI. Clemenceau ne s'est pas représenté au Sénat. Il renonce définitivement à toute candidature à la présidence de la République. Que va-t-il faire Quelles sont ses intentions ?

M. Clemenceau l'a dit à des amis personnels qu'il a trouvé le temps de recevoir à la fin de l'après-midi d'hier.

M. Clemenceau aspire se retirer tout à -fait. 'et pour toujours de la scène politique. Voilà un point bien acquis. Mais, avait toute chose, il éprouve et cela se comprend aisément un besoin urgent de repos. Aussi va-t-il, dès la semaine prochaine, aller respirer l'air dc la mer à la Tranche, en Vendée.

Af. Clemenceau va écrire ses mémoires sur la guerre.

De même qu'il renonce à la vie politique, le. président du conseil entend n'être jamais plus polémiste.

Terminées les souvenirs dont nous parlions tout à l'heure, M. Clemenceau n'entend pas renoncer à écrire, mais plus jamais dans les journaux. il écrira des livres.

CEUX QUI NE SERONT PAS CANDIDATS M. POINCARË

Les adversaires delà candidatvre Desçhanel ont cherché, dans la soirée d'hier, à stcscïler des candidatures 'nouvelles. Un certain nombre de députés et sénateurs, la ptvtprrrt dcs ministres du cabinet Clemenceau, se sont rendus chez .M. Poincaré pour demander au président de la' République la permission de prunoncer demain son trorn à l'Assemblée nationale.

At. Poincaré s'y est formellement refusé. A quelqu'un qui parlait de faire imprimer des bulletins au rrom de l'actuel président de la République, il répondit catégoriquement « Je Les ferai saisir. »

Rlais nous sommes autorisé déclarer qu'en aucun cas et sous aucun prétexte, M. Poincaré n'acceptera le renouvellement de ses pouvoirs.

-Ni. P.4MS

M. Parus, qui a reço également d'assez nombreuses visites, a opposé et continuer d'opposer un refus rretssi ferme. Le ministres de l'intérieur du cabinet Clemenceau considère qu'aucun membre du gouvernement actuel ne peut consentir à prendre la place que la réunion plénière d'hier a refusée, à soro chef.

M. JONNART

AT Jonnart, sértateor du Pas-de-Calais, ancien gouverneur de l'Algérie, nous a déclaré qu'il n'était en aucun cas candidat Depuis plusieurs mois, nous a-t-il dit, de nombreux arruis me pressent de briguer va présidence de la République. J'ai répondu que je ne me -croyais pa,s désigné pour ces fonctions. Quelques-uns d'errtre cux sont rcvenus la ce soir, et leur ai donné la même réponse. Il ne peut être question de ma candidature.

A VERSAILLES

Les mesures d'ordre

Les dernières mesures d'ordre et de sécurité publine ont été prises.

M. Chaleil, préfet de Seine-et-Oise, accompagne de M. Vidai, commissaire spécial, et de M. Raitle, commissaire central de Versailles, s'est rendu au château et dans la salle du Congrès, pour mettre au point les derniers détails.

D'autre part, 300 gendarmes de la légion de Paris sont arrivés à Versailles où ils sont casernes.

Dans la ville et dans le parc, un service de police très ecimplet est déjà en fonction dans chaque gare du réseau de l'Etat, sur la ligne Paris-Versailles, deux gendarmes assureront le service d'ordre.

Dans ces mêmes gares la direction des P. T. T. a, fait doubler le service téléphonique et les chefs de gare ont reçu des indications détaillées pour assurer le service tel qu'il est indiqué par l'horaire.

AUX RESERVOIRS A I'hôtel des Réservoirs, on met le couvert; cinq cent trente-six couverts et l'on oppose aux sollicitations du téléphone -UJ « mille regrets n définitif et impartial il n'y avait plus qu'une table à prendre jeudi et c'est M. Lloyd George qui l'a prise. M. Arthur Meyer a la' sienne proche de M. Henry Béreng-er; MM. Robert et Maurire, de Rothschild ont chacun la sienne; NI. Millerand voisine arec M. Gaston Deschamps, M. Pierre Decourcelle avec M. Laudet, Mlle Cécile Sorel et ses cinq invités avec M. Henry Bordeaux. A égale distance entre les marquis de Ludre et de Dion, paa très loin du comte Boni de Castellane, il y aura M. Rappoport.

M. Mandel a sa. table. M. Georges Clemenceau son salon le président du conseil a tien failli n'avoir pas même un strapontin.- c'est avant-hier seulement qu'il fit téléphoner; tcut était retenu parmi les heureux détenteurs d'un salon tout entier, on s'adressa au préfet de Seine-et-Oise qui ne balança pas un instant pour ,se désister.

LA SOCIÉTÉ DES NATIONS devient une réalité

La date du 16 janvier 1920 sera inscrite dans V histoire comme celle de la naissance du monde nouveau (Discours de M. Léon Bourgeois au cours de la séance d'inauguration d'hier)

Après la séarme inaugurale de la Société des nations, qui a eu lieu hier matin, à 10 h. 30, au Qiïcu-d 'Orsay, M. Léon Bour- j geois nous a fait part de ses impressions:! C'est pour moi, nous a-t-il déclaré, une grande joie, que d'avoir pu présider celte séance. Vous avez vu, par les discours qui ont. été échangés, quelle va être notre méthode. Sans doute, le but de la Société des j nations est immense. Nous pouvons a peine imaginer, encore moins définir tous les services qu'elte peut rendre dans l'avenir à l'humanité. » Mais ce n'est pas le moment de nous perdre dans tes nuages. Pour asseoir notre oeuvre et pour lui donner dans le monde le crédit qu'elle doit avoir, la méthode est celle il laquelle j'ai fait allusion dans ilion discours. Il s'agit de procéder par des réalisations pratiques et successives et d'assurer nos -pas sur le term-u'n solide'des réalités tcirria des ruines accumulées .par la guerre.' niveler le «soi, pour construire- un -monument durable. Vons avez vu que nous comptions égale confiance l'espoir d'avoir il ri os côtés les délégués des Etats-Unis.

Dans la salle de l'Horloge, une petite table rectangulaire et remplacé la grande table diplomatique en fer à cheval. M". Léon Bourgeois est assis au miiieu. A sa droite, lord Curzon. secrétaire d'Etat britannique aux affaires étrangères à sa gauche, M. Dante Ferra lis, représentant. l'Italie il leurs côtés, MM. Matsui, ambassadeur tiu Japon da Cunha. ambassadeur du Brésil Venizelos, président du conseil hellénique Ilymans, ministre des affaires -étrangères de Belgique, et Quinones de Léon, ambassadeur d'Espagne.

Dans la salle, une assistance nombreuse, parmi laquelle on remarque de nombreux délégués- il la Conférence de la paix, le corps diplomatique au grand complet, nI. Goût, chef de la section française de la Société des nations.

A 10 h. 35, M. Bourgeois ouvre la séance. li propose d'élire un président. Aussitôt M. Venizelos se lève et demande l'élection de M. Bourgeois. « ¡'homme d'Etat le plus érninentque la France possède n, et lord Curzon appuie sa demande en reconnaissant en M. Bourgeois « un des premiers pères spirituels de la Société des nations ». .M..Bourgeois invite, alors sir Eric Drum-riiond, qui est assis en face de lui, 'à prendre séance comme secrétaire général de la Société. Puis il prononce son discours inaugural. Il rend hommage à la grande initiative du président Wilson et déclare Animés d'une foi profonde, soutenus

par la confiance de l'opinion unimrséllv et les manifestations rencmnelées des granâés associations qui ont, dans les pays libYes, entrepris de faire l'éducation de.s esprits- et d" enseigner à tous ce qu'est, doit être et- sera la Société des nations, nous procëderons'par, la seule méthode qui donne la certituile^ celle des réalisations pratiques et sveefisi* ves. Lord Curzon prend- alors la parole Si par malheur, dit-il, des conflits' pe* naient à surgir, les parties en litige retrou- veront au sein de l'assemblée des coniei* lcrs impartiaux dépourvus de préjugés, dont l'unique aspiration sera de faire disparaître !OU.! les malentendus qui auraient pu s'élever et de monirer la t:oie à uiiesoluLionl; amicale. Au nom de l'Italie. M-. Fei nma :afiim*« que son pays adhère sans réserves la Société et qu'après lés sacrifices- qu'il s'est imposés, il continuera' du toutes ses forces à faire régner la paix dans "le monde. A ce moment, un mouvement se pro* duit dans le fond de la salle. C'est M. Lloyd George qui, -sans vouloir s'avancer jusqu'au premier rang, vient ussisler- une partie de la réunion. Dans un eiitr'ac-te de la délibération, les trois -premiers1' ministres tiennent conseil dans une pièce voisine. Lord Grev, ancien ministre ̃ des ̃affaires*' étrangères de la Grande-Bretagne, entre- à son tour et vient s'asseoir"er'ria<-e .du conseil. M. Bourgeois le salue en quelques paroles chaleureuses où il évoque 'les 'effortsfaits par lord Grey'pour maintenir ,1a,. paix du monde, dans la grande crise de lOii. Après que lord Grey eut remercié,, M. da Cunha, ambassadeur du Brésil, tient 4 déclarer avec rluelle satisfaction la; 'grande république sud-américaine adhère à la Ligue, et il affirme que ,l'esprit de la So3 ciété des nations est pleinement compris) et partagé par les peuples du continent américain sans exception.. Toute cette séance eut un caractère -sô+ rieux et mesure. Les applaudissements onij été discrets et les discours exempts da phraséologie. On eut vraiment. l'impression; d'hommes convaincus, se mettant délibérée ment au travaiL Du reste, le conseil eut iirw médialement à accomplir un acte pratique! en nommant les trois délégués qui doivent procéder à la délimitation du territoire dej la Sarre, de concert avec les deux délégués français et allemands prévus par le traitai de paix. Ont été désignés iL l'unanimité Jet. colonel Wace, pour commandant Lambert, pour la Belgique, laj commandant Kobatashi, pour le Japon. Avant de se séparer, l'assemblée décida} que la prochaine séance aurait lieu à Lou-^ dres à une date que M. Léon Bourgeois re-i eut mission de fixer.

M. LÉON BOURGEOIS, PRÉSIDANT LE CONSEIL EXÉCUTIF r&ot. Muim sa droite MM. DA CUNHA, Maisui et LORD CURZON sa gauche MM. Ferraris, HYMANS et QUINONÈS DE LEON.

FIN DU _BL_OCUSJE_LA RUSSIE Le Conseil suprême accepte le principe de la reprise de certaines relations commerciales avec le peuple russe

AUCUN CHANGEMENT A LA POLITIQUE A L'ÉGARD DES SOVIETS

Le secrétariat général de la Conférence communique la note suivante qui marque la fin du blocus de la Russie

En vue de remédier à la cruelle situation des populations de l'intérieur de la Russie, privées de tout produit manufacturé venant de l'étranger, le conseil suprême, après avoir pris connaissance du rapport d'une commission chargée d'étudier la reprise de certaines relations commerciales avec le peuple russe, a décidé de permettre l'échange des marchandises sur la base de la réciprocité entre le peuple russe et les pays alliés ou neutres.

Dans ce but. le conseil a décidé de donner aux organisations coopératives russes, qui sont en contact direct avec la classe paysanne dans toute la Russie, les facilités néces- saires pour leur permettre d'organiser V im- portation en Russie de vêtements, médicaments, machines agricoles, et tous produits de première nécessité qui manquent au peuple russe, en échange de céréales, de tira, de bois et autres produits dont la Russie a un surplus exportable,'

Ces arrangements n'impliquent aucun changement dans la ligne de conduite des alliés vis-à-vis du gouvernement des soviets. Cette décision a été prise sur l'initiative de M Lloyd George et à la suite de la visite à Paris de MM. Berkenrteim et Protokoupoff, délégués de l'organisation centrale des coorusses, dont siècle se trouve il Moscou. Ils ont fait valoir <tne la Russie possédait das quantités considérables de matières premières exportables que les producteuig ne livraient; pas fauta de produits

manufacturés pouvant leur être c-fteits' en échange.

Selon les délégués russes, l'envoi de marchandises en Russie atteindrai donc k double but de sauver de la famine les centres urbains russes et de faire sortir de leurs cachettes un excédent exportable de céréales s'élevant à 100 millions d'ho< tiliiip-, environ. Enfin les délégués ont fait un tablent saisissant des souffrances du peuple russe. Cette décision' a été prise lier i i*i iuc- sence de M. Winston Churchill et de ..îuiral Beatty, dont l'arrivée à Paris indique clairement que ces négociation- tk\ < tit prendre un certain développement et \isaient, en ce qui concerne la Ku-mp d'autres buts encore que le ravifnill^nient Des négociations dans ce spijv. d< < it se poursuivre aujourd'hui, mais il est foable qu'elles se heurteront h qudqi»- if- ficultés, 'M. Clemenceau ayant dtxLa i i- me-t-on, qu'il n'avait plus giu'u nii n lo, i|| dans les circonstances prêtai (-. pour i's- gocier avec les alliés. La représentation diplomatique de l'Allemagne à Paris

Genève, 16 ja.nv. Siivrmi le l.!('rUu.->r Tageblatt, le ministre dn Trésor dénn.-s: >-n- naire Mayer aurait été nommé oiiot-g.- a\J- faires d'Allemagne à Paris.

D'après le même jnnrri/d. •̃-ii ;•!• -̃̃Mu que le sénateur docteur Suîhii!t-r '>.v?;r--i-l' le poste de charge d'affaires à.Londre. '̃ 0: (Matin.) •


LÀ BANLIEUE DE PARIS sans électricité

M. Loucheur reçoit des délégations d'ouvriers et d'industriels.

Et fait des promesses

Le préjudicie causé à toute la banlieue su.1 et est. privée de courant électrique, par suite du manaue dç charbon à l'Est-Lumière, est considérable et provoque une grande émotion. Des milliers d'ouvriers doivent chômer, les usines ne pouvant fonctionner ?ans électricité.

Uf:e délégation ouvrière, accompagnée de MM Henri Coûtant, dépnté de la Seine; Jean Martin, conseiller général Bourdeau, maire ii'Ivry, et de conseillers municipaux, s'est rendue hier matin, ainsi que nous l'avons annoncé, au cabinet. de M. Loucheur, ministre de la reconstitution industrielle, pour l'entretenir de cette situation grave et lui demander d'y remédier d'urgence.

NI. Loucheur a exposé que si l'usine de ¡Est-Lumière a manqué de charbon, c'est i.nie, plus que toute autre, la crue de la Seine l'a défavorisée, car elle n'est repliée à aucune voie ferrée, et son approvisionnement ne se init. qué par eau. Mais le ministre a affirmé une toutes mesures utiles avaient été prises ('̃s hier matin pour amener du combustible il l'Esfc-Lumière et permettre la reprise du travail dans le plus bref délai.

Les industriel de la ûanlieue Est au ministète du travail

D'autre part, une délégation d'industriels de la banlieue est Nogent, Le Perreux, .Fontenay-sous-Bois, Rosny, Vineennes, • Montrerai, etc. également tributaires de l'Est-Lumière, et dont les usines chôment, s'est rendue au ministère du travail. Ces industriels se sont plaints, non senlement de l'arrêt total actuel, mais d'avoir subi, depuis longtemps, de fréquentes interruptions de courant, de nuit comme de jour, ou d'insuffisance de voltage, la compngnie de PEst-Lumière, ayant, ont-ils déclaré, accepté plus d'abonnés qu'elle n'en pouvait servir. n'autre part, celle compagnie ne respecterait p&s le système de roulement de jour et de nuit par quinzaine*élnbli d'accord avec les syndicats et le gouvernement, donnant souvent le courant dans la journée aux équipes qui doivent travailler la nuit, et vice rersa. Enfin, certains établissements non industriels gaspilleraient l'éclairage.

̃ Le chef de cabinet du ministre a annoncé qu'il convoquerait le directeur de l'Est-Lumière pour s'entretenir avec lui de la situation.

LE PROGRAMME NAVAL Le gouvernement vient de déposer un projet de loi portant que 1° la construction des cinq cuirassés type Normandie sera arrêtée 2° six croiseurs et douze torpilleurs éclaireurs seront mis en chantier.

L'arrêt de la construction des cinq cuirassés type Normandie économisé un demi-milliard. Le ministre de la marine a estimé à juste titre que notre situation financière ne permet pas de construire des bâtiments d'un type discuté et dont le prix de revient Est maintenant fantastique.

Par contre, il importe, pour nos besoins tant diplomatiques et commerciaux que militaires, de pourvoir notre marine de bâtiments légers. Il en faut pour que notre influence soit .sauvegardée, notamment dans la Baltique, en Orient et au Maroc.

Les six croiseurs dont' M. Georges Leygues demande la mise en chantier auront les caractéristiques suivantes déplacement, 5.200 tonnes vitesse, 30 nœuds armement, huit canons de 14 centimètres (pièces jume!ées dans l'axe) quatre tubes lance-torpilles (deux de chaque bord) 4 canons de 75 m/m -avions trois mitrailleuses.

Les torpilleurs éclaireurs doivent déplacer 1.800 à 2.000 tonnes et mer 36 à 40 nœuds leur armement comprendra quatre canons de 100 m/m et trois tubes lance-torpilles. Tous ces navires, croiseurs et torpilleurs, seront mus par des turbines et chaufferont au mazout. Leur conception s'inspire donc à tous égards des idées nouvelles qui se font jour après les enseignements de la guerre grande vitesse, armement maximum, combustible liquide.

LA SEINE A MONTÉ HIER ENCORE On prévoit qu'elle sera étale ce soir Les hausses dernières relevées à l'étiage des ponts de la Seine sont de moins en moins importantes. Hier, l'augmentation enregistrée n'atteignit que douze centimètres environ. Le pont de la Tournelle cota, en fin de journée, 4 m. 21 contre 4 m. 09 la veille. Les nouvelles des affluents sont meilleures, sauf pour la Marne toujours en crue. Mais le temps sec que nous traversons autorise les prévisions rassurantes. Les services compé- tents annoncent que la Seine sera étale ce soir.

LA RÉCOLTE DES VINS

Le Journal officiel publie les chiffres de la récolte des vins en France en 1919 (non compris ceux de l'Alsace et de la Lorraine). La récolte totale a été de 51,461,887 hectolitres, contre 42.264.136 en 1918. En tenant comnte des stocks subsistants dps récoltes précédentes, le total de nos ressources pour 19191920' s'élevait à 52.495.911 hectolitres, contre 44.273.113 pour 1918-1919.

Les quantités réquisitionnées pendant la campagne 1919-1920 par l'administration militaire dans les quatre départements grands producteurs du Midi ont atteint 140.377 hectolitres, dont 90.887 ont été jusqu'à présent enlevés.

Une association de bandits découverte et traquée Elle opérait en automobiles à Paris et dans la banlieue PLUS DE VINGT ARRESTATIONS Les cambrioleurs n'opèrent plus seuls. Ils S3 groupent aujourd'hui eu associations, dont les membres disposent d'un outillage scientifique moderne et se déplacent en de puissantes limousines. Pour les vols importants, des camions automobiles accompagnent les expéditions. Lue arrestation banale opérée, avant-hier, dans un grand magasin de nouveautés du 10° arrondissement, a mis la police sur la piste d'une redoutable organisation de malfaiteurs. Plus de vingt arrestations 'sont déjà opérées et de nombreuses perquisitions ont eu lieu dans divers quartiers, principalement clans' le quartier de Saint-Vincent de Paul où 1\i. Beaurain, commissaire de police, mène activement l'enquête. La bande est traquée. On connaît ses affiliations. Elle comprendrait près de cinquante bandits, dont certains dangereux ré- cidivistes, et qui opéraient non seulement à Paris, mais en banlieue et en province. La bande effectuait de véritables razzias dans les régions qu'elle visitait. Les malfaiteurs arrivaient la nuit, se mettaient à l'œuvre, puis repartaient au petit joui' par grau:pes séparés. Deux chefs de cette bande ont été arrêtés dans un débit de Charonne. On leur attribue 'le pillage de gares. La police recherçhe dans quels garages les malfaiteurs rangeaient leurs automobiles. Les opérations de police se poursuivent, et l'on croit que la journée d'aujourd'hui verra d'autres Le nauîrage_deT "Afrique" Une nouvelle liste de victimes Le sous-secrétariat -l'Etat de la marine marchande nous communique la liste suivante de cadavres de marins ou de passafiers

Lucten Hannequin, mécanicien Victor 01liveaux, chairpentier Edouard Le Bigot, matelot Pierre Lollichon, novice François Le Sur, chauffeur Lucien Guimard, chauffeur Jean soutier Kante Roly, passager Georges Huet, passager Louis Annemat, passager un Sénégalais Pierre Lescure, garçon Henri Kerchnt, matelot Dumont de Savasse, caDitaine de frégate Louis Le Bervet, matelot Léon Palustran, passager Sira Moussa Soumea, tiràilleur sénégalais une jeune femme portant un médaillon aux initiales G. NI,7. et date de naissance. août 1899 Le Léal, passager, Père missionnaire Mme de Leaheitolle.

Correspondances perdues

L'administration des postes fait connaître que les correspondances déposées entre le 1er janvier au soir et le 9 janvier pour le Sénégal, .le Haut-Sénégal* !e Niger, la Guinée française, le la' Côte d'Ivoire, le Dahomey, !e Camerouri, le Gabon, le Congo français et ie Congo ;>elge, embarquées à bord'du paquebot Afrique, de la Compagnie des Chnraeiirs-Réunis, ont été perdues dans le naufrage de ce bâtiment, survenu le 12 janvier courant-

Un commissariat à l'emprunt Un décret en date du 16 janvier institue auprès du ministre des finances un commissariat à l'emprunt.

Le commissariat aura pour mission d'entreprendre une campagne patriotique pour répandre à travers tout le territoire le nouvel appel il l'épargne, pour faire comprendre à chaque Français que son devoir et son intérêt lui commandent de souscrire à l'emprunt. A cet effet, il donnera son 'appui aux groupements, comités, ligues d'intérêt national.

LES TRACTATIONS DE M. HANS BOSSARD AVEC L'ALLEMAGNE

Le lieutenant Bunau précise ses accusations

En réponse au démenti que M. Bossard a cru devoir donner à ses affirmations, le lieutenant Bunau, ex-chef du service français de contre-espionnage, nous adresse la lettre suivante

Paris, 10 janvier 1920.

Monsieur le rédacteur en chef,

Je vicus de lire le démenti rIe Huns Bossard, paru dans le Matin.

Je confirme absolument fes déclarations que j'ai faites au rédacteur du Matin avec lequel il' me suis entretenu de cetle affaire. Bossard possédait ou avait loué proximifé de la station de Darlingeta, n 300 mètres environ d'une auberge située tout près de la station, une petite maison dissimulée darts les 6ois, sur les basses pentes de Il Il venait sottaent et y recevait ta visite des principaux espions allentands. Je l'ai vu de mes yeux partant en au-to pour Berne ayant avec lui Dittmar, Ica et la femme Ilrller.

A chacun de ses voyages, Bossard était accompagné de sa femme. Or, celte femme, je la reconnais formellement et sans la moindre hésitation pour être Mme Bossard, dont la photographie m'a été présentée. fout ce que le docteur Bardou a déclaré est exact, et j'affirme n'avoir rien avancé qui n'ait été contrôlé.

En démentant, Bossard est rians son rôle, mais tous ces faits ont été signalés dès 1916 dans mes rapports.

G. Bunau.

LES ZMIII-.XjIE ET UN :MUk_TIIN"S

Je passais, quatre fois le jour, par cette rue quelconque et tranquille de la rive gau- che, pour gagner ou quitter le bureau ad- ministratif au fond duquel je suis le plus soumis des gratte-papier, jusqu'à l'heure où, rendu à ma liberté, je redeviens le plus inoffensif des songe-creux.

Pourquoi levai-je les yeux, ce jour-là, vers cette fenêtre d'une maison de mode'ste ap- parence, à l'instant précis où cette jeune fille accrochait une cage contre le volet ? Jenny l'ouvrière ? Non, Jenny est plus gaie et plus hardie et, maintenant, ne tra- vaille guère chez elle. Celle que rencon- tra mon regard me parut sérieuse et douce. Le mouvement. qu'elle accomplissait pour installer le gentil kiosque de fil de fer où sautait un canari développait son buste gracile et vivace le soleil rosé de mars éclairait ses cheveux d'un blond discret. dis- cret comme sa grâce de Parisienne sédentaire. Telle que je l'aperçus, je la trouvai charmante et m'éloignai, son image dans les yeux, sinon dans le cœur.

Il faut dire, pour excuser cette tendresse subite, que le dangereux soleil de mars fait fleurir les rêves dans le cerveau des imaginatifs sensibles avec une spontanéité que n'égale pas le pouvoir du légendaire fakir, tirant une large rose épanouie d'une graine menue et sèche. Ajoutons que je commençais d'être las, terriblement, de ma solitude de célibalaire orphelin, trop sage et trop tendre. et qu'une récente augmentation de mon traitement m'avait permis d'eneisagee l'éventualité du mariage. Je l'envisageais avec une émotion mêlée d'angoisse, ne connaissant aucune jeune fille dont le charme séduisit l'être exigeant et timide que je suis.

Vous m'objecterez que fixer son choix au passage, du trottoir à la fenêtre, est pour le moins téméraire. D'accord. Mais j'ai la folie de croire que tout ce qui arrive doit arriver, et pour notre plus grand bien. Je commis, cet après-midi, trois erreurs dans mes compte, ce dont je n'étais pas coutumier et, il cinq heures, je m'évadai du bureau avec une hâte qui surprit mes collègues. Mais vainement j'interrogeai la fenêtre dont le rideau, baissé comme une guimpe modeste, ne laissait filtrer aucun reflet de lampe.

De ce jour, ce fut le plaisir passionné de mes trajets que d'observer cette fenêtre. Le matin, j'apercevais parfois ma jeune fille, secouant un petit tapis ou époussetant une étagère à midi, elle prenait le soleil ou tendait le mil et la laitue ït son canari le soir, elle dessinait au poinçon, debout et le buste ressorti, pour ne rien perdre de la lumière rare. Il se passa une quinzaine avant qu'elle daignât remarquer ma présence. Puis un jour nos regards se rencontrérent le sien fut droit et franc le mien, timide et troublé. Deux jours plus tard, nouvel échange de regards. Mis-je trop d'insistance dans ma déclaration muette ? Ma jeune fille détourna froidement les yeux. A la troisième tentative, elle se retira de sa fenêtre. Cette réserve, loin de m'offenser, m'enchanta, car j'y vis la preuve d'une éducation sévère et d'une âme délicate. Mais à ce compte des années pouvaient s'écouler sans que mon roman avançât d'une ligne. Cette fois encore, le hasard se montra bon prince, je le crus tout au moins et le jour où j'avisai, à la porte de mon inconnue bien-aimée, un écriteau annonçant un petit appartement à louer, j'entrai délibérément dans la loge.

Une concierge haute en taille, en couleur et, je m'en persuadai bientôt, en paroles, répondit à ma question. Oui, il y avait un appartement à louer, au troisième, sur la rue juste au-dessus d'elle dont le loyer équivalait à celui que je payais dans un quartier voisin.

Entré dans la place, j'en profitai pour recueillir quelques éclaircissements C'est que je voudrais savoir si le genre de la maison me convient. Je suis employé de bureau, très rangé.

La maison, monsieur, est des plus tranquilles. Tout le premier étage est occupé par un antiquaire. Au second, sur la rue, nous avons M. Denis, un employé d'architecte, et Mlle Estelle, une dessinatrice brodeuse des personnes tout à fait comme il faut. Sur la cour.

Je me souciais bien de la cour!

Le milieu est tel que je le souhaite, interrompis-je. Faites-moi visiter.

Je ne fis qu'un tour rapide dans les chambres mais je me penchai à la fenêtre correspondant à celle où s'accoudait Mlle Estelle, pour apercevoir un bouquet de pivoines et un livre.

Quand l'appartement sera-t-il libre ? m'informai-je.

Dans six semaines, au 1" juillet. Je reviendrai à ce moment pour prendre mes dispositions.

Je donnai largement le denier à Dieu et sortis émerveillé de l'aventure. Dans la rue, je songeai que je ne quitte- rais pas sans tristesse le logis où je vivais depuis mon adolescence, où j'avais vu mou- rir les miens. Mais est-ce que ma bienaimée ne valait pas un a cri lice ?

Que n'ai-je pas rêvé, pendant ces six semaines Je ne savais comment s'inaugureraient mes relations avec Mlle Estelle mais il est tant d'honnêtes^ procédés de bon voisinage qui favorisent une inclination naissante. C'est le respectueux salut dans l'escalier, la lampe que l'on tend par-dessus la rampe pour éclairer la locataire d'en dessous, la revue illustrée que l'on prête et que l'on vient reprendre. Je m'appliquerais lui prouver, dès les premiers jours, que ma sympathie était profonde et mes intentions sérieuses. Et je ne doutais pas que les circonstances me servissent encore, à point nommé.

Dans mes heures de tendre exaltation, j'imaginais que nous étions fiancés. Ah les délicieuses promenades que nous attardions, au Luxembourg, quand les nuées mauves de septembre tournoient au fond du grand bassin, comme une flotte magnifique, et que les premières feuilles d'or s'ajoutent à la couronne des reines. Nos confidences nous révélaient que nos âmes étaient faites pour se comprendre et s'appartenir. Puis c'était le mariage en octobre je ne laissais pas languir les événements le voyage de noces sur la côte basque, puis l'intimité bienheureuse du retour et du premier hiver vécu côte à côte. Ce bonheur avant la lettre dura jusqu'au jour où, venant vérifier l'état de l'appartement que je comptais occuper la semaine suivante, j'aperçus derechef le petit écriteau, racorni par la chaleur cuisante de juillet

Vous avez donc encore un appartement `à louer ? fis-je indifféremment à la concierge.

Oui. Et cependant personne ne quitte la maison, me répondit-elle d'un air fin et engageant, comme si elle me proposait une devinette à résoudre.

Je n'essayai pas de comprendre.

Voilà Mlle Estelle épouse M. Denis, dont l'appartement est un peu plus grand. 'Alors elle traverse le palier. C'est tout simple. Et nous aurons là un gentil ménage.

Je demeurai stupide.

Si vous préférez le deuxième étage, il sera libre dans trois semaines, reprit obligeamment la concierge.

Je réfléchirai. bredouillai-je.

J'ai réfléchi oh très vite qu'il me serait pitoyablement triste d'habiter cette maison où je rencontrerais Mlle Estelle, devenue Mme Denis, au bras de son heureux époux. J'ai prétexté des événements de famille me contraignant à changer de quartier je me suis réfugié dans le premier logis vacant, et je fais maintenant un dé- tour par une autre rue pour me rendre à mon bureau.

Combien j'ai de peine à rompre mes fiançailles imaginaires avec cette douce Estelle, à qui j'avais silencieusement donné mon âme

J'ai dit en commençant que j'étais le plus inoffensif des songe-creux. Le plus inoffensif. pour les autres, oui car pour moiméme,

Amélie Murat.

(Traduction réservée.)

LES COURSES

Aujourd'hui, à VINCENNES (trot)

Appréciations

Prlx d'Klrcpagnu, trot monté, 4.000 fr.. 2.600 m. POR1 Louis, Poltotca.

Prix de Gtsors, trot attelé, 4.0CO fr., 2.500 m. Kissacaisiî, Mandataire.

Prix des Conches, trot attelé, 6.000 fr., 2.900 m. devinette. Ecurte Olry.

Prtx de Moulina, trot monté, 7.000 fr., 3.000 m. Masses*. Hamilton.

Prix de Breteuil, trot attelé, 4.000 fr., 2.300 m. Pachuiu, Palrlirche.

Prix de Poitiers, trot attelé, 5.000 fr., 3.000 m. Osiendu, Odelette.

La Société du cheval de guerre a pu, grâce aux subventions Importantes dont elle bénéficie pour son exercice 1920. établir un budget de 530.000 fr. En plus de «on concours rentrai de doté de l"0 000 francs, olle institue des concours avec 50.000 francs de prix à Caen. Nantes, OharoUes et Pau et des concours avec des prix variant au total de 10 «00 à 30.000 francs dans les centres d'élevage de Corlay, Limoges, TarDes, Salies-de-Béarn. BeauDes primes de conservation seront attribuées aux poulinières mères de lauréats; un concours de chevaux dn selle sera de plus organisé à Strasbourg BULLETIN FINANCIER 16 janvier

On a constaté aujourd'hui des réalisations qui ont alourdi un certain nombre de valeurs parmi ies groupes pLUS spécialement travaillés par la spéculation notamment aux pétrolières et aux valeurs de diamants. La tension des devises, et surtout. de la livre sterling, passant de 42 50 à 42 89, jointe aux avis moins satisfaisants venus de Londres, contribuait d'ailleurs à alourdir la plupart des titres intéressés. 3 0/0, 58 70; 5 0/0, Si; 50; 4 0/0 191" 7130- 1018, 70ÏI5; Extérieure espagnole, jgi; Est '685 contre 6'75; Lyon, 729 au lieu de 720; Midi, sio, venant de 800; Longwy. 1-96S contre 1.910; Micheville, 1.951 au lieu de 1.997; Taganrog, 296; Estrellas, 253; El Oro, 31S; Shell, 637; Royal Dutch, 42.000 contre 44.100.

CHANGES. Cours moyens Ion(], 89; NewTork, Il 56 1/2: Allemagne, 20 3/4; Belgique, 101; Espagne, 220 1/2: Hollande, 43.5: Italie, S4 1/2; *orvège. 224 3-4; Prague, 17; Roumanie. 23 1/2; Suède, 238 1/2; Suisse, 207 1/2; Vienne, 5 1/4.

Chaque dimanche, nous publierons un tableau 'délai lié donnant les cours comparés des principales valcurs.

LA GREVE DE L'OPERA virtuellement terminée Nous avons annoncé hier que le directeur de l'Opéra avait fait de nouvelles propositions aux grévistes et que le conflit étais 'Il voie d'arrangement.

Nos prévisions se sont réalisées.

M. Bouché a, en effet, offert d'appliquer immédiatement les clauses au contrat intervenu le 7 octobre dernier entre M. Laflerre, alors ministre de l'instruction publique, le directeur et le personnel de l'Opéra, à la condition qu'une représentation supplémen- taire serait donnée chaque semaine jusqu'au moins d'octobre prochain, afin de lui permettre de donner satisfaction aux desiderata des grévistes.

L'arriéré des salaires serait payé en deux mensualités, fin janvier et fin février. Dans leur réunion tenue hier après-midi, à là salle Jean-Jaurès, Bourse du travail, les grévistes ont discuté longuement ces propositions, qui ont été finalement acceptées à la presque unanimité.

Aussitôt après cette réunion, les membres du comité de grève sont allés porter à M. Paul héon, directeur des beaux-arts, la réponse favorable des grévistes.

Aujourd'hui aura lieu une nouvelle réunion au cours de laquelle le personnel en-grève de l'Opéra décidera la date de la reprise du travail, qui sera vraisemblablement fixée à lundi prochain.

Les bons du Trésor français placés en Angleterre

Le ministre des finances nous communique la note siaiuante

Des bons du Trésor français placés à Londres, en 1915. pour un montant de £ 10 millions, réduit à £ 8 millions par un premier remboursement, venaient à échéance le 15 janvier. En présence des résultats donnés par la soumission ouverte pour le renouvellement de ces bons, le ministre des finances a décidé de retenir seulement les propositions faites pour un taux ne dépassant pas 7 et de rembourser le surplus.

Les bons renouvelés dans ces conditions représentent un montant de £ 1.240.000 environ. Le solde, soit £ 6.760.000, a été remboursé hier, 15 janvier, par les soins de l'Agence financière du gouvernement français à Londres.

L'encéphalite léthargique

fait son apparition dans le Nord LILLE. L'encéphalite léthargique, cette r;ouvelle et terrible maladie qui a sévi à Vienne et à Paris, vient de faire son apparition à Lille. Quatre Lillois, une femme et trois hommes, en sont atteints. On les .a transportés à l'hôpital de la Charité où on les traite dans l'isolement le plus complet.

ÉCHOS JET PROPOS Samedi QUESTIONS MILITAIRES LE MINISTRE DE LA G UERRE de demain devra, avant toutes choses, abandonner enfin la méthode qui se satisfait au jour le jour de mesures fragmentaires. L'édifice militaire de la France réclame non des distributions empiriques de façade et derrière lesquelles se dissimule mal un vide croissant, mais des constructions neuves.adaptées aux besoins et vite inaugurées.

L'ampld cadre de l'armée d'avant-guerre ne renferme plus que des éléments amaigris dunt la faiblesse empire. Avec deux classes d'appelés et 22.000 rengagés, en face des obligations acquises ou conservées sur le Rhin, en Syrie, en Cilicie, dans l'Afrique du Nord, cvx colonies, nous entretenons déjà à peine 400 hommes en chacun des multiples régiments de l'intérieur. Une fois décomptés les absents et les malades, les détachés et les employés indispensables, c'est tout juste l'effectif suffisant pour le rassemblement d'une unique compagnie d'instruction Que sera-ce au printemps, lorsque, la classe 1918 étant libérée, une seule moitié des conscrits de la classe 1920 étant incorporée. la classe 1919 représentera la force totale diluée entre vingt-deux corps d'armée et de; services innombrables ?

Or, sur ce proche printemps plane un angoissant inconnu. Le million d'Allemands restés en armes sous des masques divers sera-t-il réellement disloqué ? A quelle œuvre demeure réservée cette armée rouge de deux millions d'hommes • aujourd'hui la plus grande du monde, selon l'orgueilleuse proclamation des soviets triomphants ?

Sachons donc nous dégager des armatures vieillies que, sur le fond solide de nos glorieux combattants, un grand organisateur sans tarder prépare l'avenir. Car, devant une surprise nouvelle, nulle excuse ne vaudrait.

Commandant de Civrieux

MARIAGES

De Shanghaï (Chine), on annonce le mariage, le 26 novembre, de Mlle Aline Baccarat avec M. M. Léy, de Pékin.

DEUILS

wt On annonce la mort de Mme Crouzet, femme de notre collaborateur M. Paul Crouzet, décédée hier soir Paris.

̃wv On annonce la mort de Mme veuve S. Hirtz, née Elisa. Deutsch, décédée à Paris, 17, rue du Conservatoire, dans sa 80e année. Les obsèques se feront à Lille le lundi 19 courant. Réunion à la gare, 3 heures. De la part des familles Hirtz, Moïse Levy et Jules Joseph, ses enfants et petits-enfants. vw Une messe de bout de l'an sera célébrée jeudi ? ct, à 10 h. 15, en l'église de Sèvres (S.et-O.), v la mémoire de Mlle Madeleine Schrœder. Cet avis tient lieu d'invitation.

wv Ou apprend la mort de M. Gaston Meunier, inspecteur général des ponts et chaus-. secs à la retraite, commandeur dé la Légion d'honneur. Ses obsèques auront lieu le lundi 19 courant, à midi, en l'église Notre-Damedes-Champs, où l'on se réunira. Xi) fleurs nt couronnes. Le présent avis tient lieu d'invitation.

w»-- On prie d'annoncer la mort de M. Ansbon Labbé-Potin, officier de la Légion d'hon- rieur, décédé le 15 janvier, dans sa 78' année, ,1 Paris, 9, boulevard Suchet. Les obsèques auront lüsu lundi 19 janvier, à midi, en l'église X.-D.-de-la-Miséricorde (88, rue de l'As- somption). Ou se réunira à la maison mortuaire. De la part de M. et Mme Charles Labhé et leur fils, de M. Henri Corbière, chevalier de la Légion d'honneur, maire de Nonant-le-Pin; de Mme Henri) Corbière et leurs enfant de M. Jacques Fouchet, notaire à Nogent-sur-Marne de Mme Jacques Fouchet et leurs enfants, et des familles Miannay, Potin, Collin nt Lnbbé. L'inhumation aura lieu au Père-Laehnise. Il ne sera pas envoyé de lettres d'invitation, le présent avis en tenant lieu,

LE Comté DES FORGES DE France a procédé hier au renouvellement de sa commission de direction.

Ont été nommés

Président M. F. de 'Wendel.

Vice-présidents MM, Dreux, Pralon, Léon-Levy, Th. Laurent.

Membres MM. Aynard, Bethmont, Charles Boutmy, Cavallier, Claudinon, Darcy, Dumuis, Ferry, René Fould, Fournier, Griolet, Heurteau, Labbé, Louis Mercier, baron L. de Nervo, baron Petiet, H. Petin, Robert Pinot, baron X. Reille, Jean Schneider. Humbert de Wendel.

Membres honoraires de Courvills, Fayol, Lesaffre, comte de Saintignon. COMf.F.DlA ilixstré de janvier paraît- avec un numéro exceptionnel qu'illustrent toutes les actualités théâtrales, un admirahle fascicule avec aquarelles de Léon Bakst et A. De;un, dessins de Picasso et superbes gravures en taille-douce des Ballets Russes. Articles et critiques de Maurice de ,Valeffe, Claude Roger-Marx, Louis Delluc, Jean Manégat, Jean Bernier, Vanina, Paul Levesque, illustrés par Maxime Dethomas, Zuloa,ça, Jean I)ulac., André Hellé, Marcel Capy, J. Hémard, J.-G. Domergue, etc.

Ce numéro de 80 pages est vendu 5 francs. Se hâter de le retenir.

L'ExctxsiOR HOTEL Regina de Nice réserve aux hivernants un accueil exceptionnel, tant par la situation de toutes ses chambres exposées au midi, que par l'excellence de sa cuisine.

M. Schnerb, son nouveau directeur, s'applique à satisfaire les plus difficiles. Des arrangements spéciaux sont faits aux familles pour la saison.

WWW

I vous apercevez un vêtement imperméable de n'importe quel genre et qu'il ait du chic, vous pouvez dire à coup sûr que c'est un Parlo.

46-48, rue Turbigo, et 26, rue du -Four (ouvert le dimanche). www

Le Gagne-Petit, 23, avenue de l'Opéra, la plus ancienne et la plus importante spécialité de blanc, fera sa mise en vente le mardi 27 courant

Occasions exceptionnelles aux comptoirs de linge de maison, lingerie, layette, blanc, rideaux, mouchoirs, chemises, mercerie, bonneterie, ganterie, dentelles.

E rCRTEZ PLX.'S VOTRE BANDAGE. Si vous êt':s atteint de cette décourageante infirmité nommée hernie, ne manquez pas-.d'envoyer aujourd'hui même votre adresse à l'Institut orthopédique (division n° 11), 7 bis, rue Eugène-Carrière, à Paris. Vous recevrez gra.marques extérieures. la nouvelle méthode du docteur Livet-Garigue. l'éminent spécialiste herniaire de la Faculté de Médecine de Paris. Avec cette précieuse méthode, vous n'aurez plus besoin de porter de bandages gè- nants ou de courir les risques d'une opéra- tion. Vous avez intérêt à écrire de suite puisque cela ne vous coùte rien et ne vous engage à rien.

Commerce, Comptabilité, Sténo-Dactylo, Langues, etc. ^pIrtImeMTloûerT" L'agence l3ertrand et Cauchois, 26, r. Vivienne, Paris, procure rapidem° tous locaux à louer et REMBOURSE intégralem' en cas de non-réussile. j0uv. dimnr.che ap.-midi). MERCIER F5H 100, Fg St-Antolne, PARIS et 179, Rua Nationale, LILLE

'REMPLACEZ*» PILES do SONNERIE par le JPESïîIBI^ qui utiliso le courant de lumière alternatif sans Jaenais s'eisor

20.000 appareils en service. Rot. f c. timbra, UrKBiraE,!»g',38,BaB'-lïlcbsl(8iitre!!il>Par<

MAiSillUiSl MIEUX! >6. Boulevard Poissonnière– PARIS

ABONNEMENTS

ABONNEMENTS: France ET Colonies ÉTRANGER.

3 tr.oiî 0 mo:s 1 an 8 lr. 15 50 30 Ir. 9 1650 32 10 18 » 35

ON S'ABONNE BANS FBAIS DANS TOUS LES BDRIAOX DE POSTB Comptecourant et chèques postaux N' 1851, Parts La Publicité est reçue à la Cb Générale de Publient Parisienne, 10, boulevard Potssonnièra, Paris (IX8).

>;n. Feuilleton du MATIN du 17 janv. 1920 LE FILS DE LA NUIT Grand roman-cinéma d'auentures inédit

PAR

Jules de GASTYNE et Oérard BOURGEOIS CINQUIÈME ÉPISODE

LE GOUFFRE DES PANTHÈRES

IJugues de -Morenos- répéta comme un écho le Fils de la Nuit.

Qui se fait appeler aujourd'hui duc de Villarès, dit Teddy. C'est un hardi coquin, ajouta-t-il en aparté.

Le jeune chef s'était levé, et comme Ismaël l'exhortait à de la prudence

Ah laisse-moi, vieux mattre fit-il avec un éclat dans la voix laisse-moi reprendre des forces. Je m'amollis, vois-tu, en demeurant ainsi étendu comme une femmelette

i Tu n'es pas guéri encore, Fils

Et cependant, je veux pouvoir partir avant peu, déclara le jeune homme. Partir ?

Hoggar était sorti de son impassibilité. Il regarda !<: Fils de ;2 Nuit avec une sorte d'aMoïssc,

-'Partir, ? répéta Isrnaël. Où donc veux-tu aller ?-

Je veux aller me poster sur le chemin de cet homme dit le jeune chef avec véhémence.

Il est déjà loin ;i cette heure, objecta Ismaël. J'ai appris aujourd'hui le départ de ces étranger.

Tradnction et reproduction interdites pour tons pays. Copyright by J. de Gastyne et G. Bourgeois.

Te ne Ignorais pas non plus, répondit le Fils de la Nuit. Et c'est pourquoi je te dis que je veux partir. Où qu'il soit, je rclrou\erai ce maudit! Malhias, tu m'entends ? Je te le jure, et je le jure aussi que mon père et ma mère seront bien vengés Hoggar, toujours silencieux, avait baissé la téte. Is'niaël s'était assis sur un tabouret et, les coudes aux genoux, il méditait. Teddy s'était approché du jeune homme. Il demanda à mi-voix

Votre départ est décidé ?

Irrévocablement.

Voulez-vous de moi ? Tout mon dévouement vous est acquis.

Le Fils de la lait plongea son regard dans les veux de Teddy.

Visage loyal, cœur fidèle et sûr, dit-il simplement.

li prit la main de Teddy. ému, et la serra fortement dans la sienne et lui dit Merci, ami Teddy. J'accepte avec joie votre offre spontanée. Et je sens que votre aide me sera précieuse, car vous voulez m'aider, n'est-ce pas ?

Je vous suis acquis corps et âme, répondit Teddy en proie à la plus vive émotion.

Vous m'accompagnerez donc en Europe où je veux être bientôt ?

Je vous accompagnerai au bout du monde s'il vous plait d'y aller, répondit Teddy sans emphase.

Les deux nouveaux amis échangèrent un long regard sérieux. Le pacte était conclu. II

J'avais donné l'ordre qu'on ne me dérangeât pas lit d'un ton rogue l'ingénieur Max de Gilmore au boy qui lui 'annonçait qu'un homme et une femme insistaient pour être reçus.

A l'observation du maître, le boy répondit qu'il s'était conformé aux ordres donnés par monsieur le directeur, mais que ces gens avaient fait plus qu'insister, qu'ils avarient assuré qu'il y allait pour monsieur le directeur d'une affaire de la plus haute irnporv

tance et que lui, humble employé, s'exposait à un renvoi immédiat en n'allant pas incontinent avertir monsieur le directeur. Quels sont ces individus `t

Des gens. comme ceux d'ici, monsieur le directeur.

Des mineurs ?

Peut-être, monsieur le directeur. Je ne les connais pas.

Ont-ils dit ce qu'ils me veulent ? La femme a déclaré avoir une communication très importante à faire à monsieur le directeur,. L'ingénieur réfléchit un instant.

C'est bien, dit-il au boy, fais-les entrer ici, et tiens-toi portée de ma voix. Ce fut Eva qui entra la première. Elle n'avait plus cet air aguicheur et souriant qui avait conquis.le bon Teddy. Ses traits étaient tirés, un pli barrait son front entre les sourcils et donnait il son mince visage un air de dureté.

Derrière elle. cauteleux et le regard fuyant, venait Pedro Alvarez.

Il se confondit en courbettes, tandis que .la fille hardie s'avançait et saluait d'un sec mouvement de la tête.

Vous avez insisté pour me voir ? fit brusquement Max de Gilmore, mis en défiance par l'aspect de ces deux visiteurs. Qu'avez-vous me dire ?

Vous êtes bien l'ingénieur en chef, le parent d'un étranger nommé duc de Villarès ? demanda Eva en ponctuant les syllabes.

Elle avait prononcé ce nom de Villa rès avec une application qui frappa l'ingénieur. Pourquoi cette question, s'il vous plaît? demanda -t-il avec une froideur hautaine. Le duc de qui s'appelait avant Hugues de Morenos ? insista la cabaretière en fixant Gilmore de son regard effronté.

Elle le vit qui tressaillit légèrement. Les sourcils haussés, les deux mains dans ses poches, s'appuyant au dossier de son fauteuil

Ah ça 1 êtes-vous venue pour me faire

subir un interrogatoire ? fit-il avec arrogance.

Il faut bien que je sache à qui je parle, dit Eva avec impertinence. C'est à l'ingénieur en chef de la mine Sylvia que j'ai affaire et non pas un autre.

Mais vous semblez être particulièrement occupée d'un autre, insinua l'ingénieur. En quoi, je vous prie, le duc de Villarès. mon beau-frère, vous intéresse-t-il ? C'est fv son sujet que j'ai d vous parler. Vous le connaissez

Il parait que je l'ai vu une fois. OÙ cela ?

A mon cabaret.

Ah vous êtes cabaretière ?

Mon oncle et moi, nous tenons le cabaret des Mineurs.

Ah ah Et vous dites que vous avez vu une fois M. le duc de Villarès ? II est venu en passant pour se désal- térer. Mais la n'est pas la question. Je ne savais pas qui il était et je n'ai attaché aucune importance au passage de cet étranger, dit-elle avec désinvolture.

Comment se fait-il qu'il vous intéresse aujourd'hui ?

Le hasard m'a fait connaître un secret le concernant, fit assez sèchement la fille. Un secret ? demanda avec une teinte d'ironie l'ingénieur en chef. • Mais bien sur. un secret Et un sé- rieux, je vous en réponds

De quelle nature ?

Ma foi. dit hardiment la cabaretière, un service cela se paye. Et celui que je peux rendre au directeur de la Société des mines, précisa-t-elle, n'est pas un service ordinaire.

L'ingénieur en chef, dont la méfiance redoublait, glissa un regard soupçonneux vers Pedro Alvarez qui. muet et circonspect, se contentait d'appuyer par des mouvements de tête les dires d'Eva.

De quoi s'agit-il ? demanda Gilmore. De quelle nature est ce secret que vous prétendez connaître concernant M. le directeur de la Société des mines ?

Il s'agit. (Eva parlait lentement, en détachant bien les mots) il s'agit d'un parent du duc de Villarès, qui se nommait Stellio de Villairès, et de sa femme et de son fils. A l'époque où ceux-ci vivaient, NI. le directeur de la Société des mines s'appelait Hugues de Morenos.

Se campant devant l'ingénieur contracté, elle demanda

Suis-je bien renseignée ?

Max de Gilmore regardait cette fille avec stupéfaction.

Que savait-elle'? Où avait-elle entendu prononcer ces noms ? Qui donc, en cette lointaine contrée africaine, pouvait con- naître ce nom de Stellio, et ce nom de Morenos ?. (t Touché songea Alvarez qui, un peu à l'écart, observait le visage froid de l'ingénieur, appliqué à garder une attitude impassible. »

(( Il payera pour savoir, se dit l'astucieuse commère. »

Et les poings aux hanches, elle attendit que l'ingénieur la questionnât.

Vous me demandez si vous êtes bien renseignée, fit prudemment Gilmore, mais vous ne m'avez rien dit.

Je voas en ai dit assez pour vous montrer que je sais beaucoup de choses concernant -le' passé du duc de Villarès, répondit Eva avec hardiesse.

Pedro Alvarez, toujours muet, admirait sa nièce. Elle éiait décidément trés forte. Et comme elle tenait tête à cet ingénieur si arrogant. que tous craignaient en le détestant. d'ailleurs

Elle ne se laissait pas intimider, elle Eh bien, dit l'ingénieur avec moins de moreue, dites-moi ce que vous savez. Mais d'ahord. qui donc vous a parlé de mon beau-frère ?

Quel prix me payerez-vous si je vous apprends quelque chose d'intéressant?. demanda Eva avec cynisme.

Cela dépend.

Oh dit la cabaretière, si votre prix

dépend de l'importance du renseignement, ma fortune est faite

Elle riait effrontément et l'ingénieur ressentait, en face de ce couple louche, une irritation qui s'exacerbait devant le rire de la fille.

11 se domina et n'en laissa rien paraItre, affectant un air de grande indifférence. Et, haussant légèrement les épaules, il dit C'est une histoire à dormir debout que vous venez me conter la.! Comment diable voulez-vous que je croie que vous connaissez quoi que ce soit du passé qui ne fut d'ail.leurs que hautement honorable du duc de Villarès, mon parent ?.

Un sourire sarcastique plissa les lèvres minces d'Eva.

Oui-cUY songea la commère, un passé, tout ce qu'il y a de plus honorable At/ tends, mon garçon, je vais te faire sortir de tes grands airs qui veulent m'impressionner. Libre à vous de le croire ou non, fitelle avec un fir impertinent. lloi, je n'ai pas trouvé que ce fût une histoire a dormir, debout quand j'ai entendu raconter ce qui s'est passé il y a vingt-cinq nns. Oh c'était comme ce qu'on lit dans les livres que viennent nous vendre les colporteurs. (le Gilmore dressa l'oreille.

« II y a vingt-cinq ans » venait de dire la fille.

Vingt-cinq ans Il y avait vingt-cinq ans que Morenos avait édifié sa fortune sur le crime.

Lui. Gilmore,, le savait bien-, puisque c'est à cetle époque que le comte Hugues, devenu le mari de sa sœur Sylvia. l'avait sorti de la misère affreuse où il se débattait, à bout Que savait cette femme?

Il s'efforça de sonrirè

Une histoire si intéressante que cela ? fit-il. Racontez-moi donc ça.

(.4 suivre.)

Le 5e épisode sera projet6 dans les prie.cipaux établissements de cinéma du 23 au 29 janvier.


LA MENACE BOLCHEVIK voix américaines pour la Pologne Le ministre de la guerre et le général Bliss demandent que l'on aide les Polonais

Washington, 15 janv. M. Baker, ministre de la guerre, a demandé au département d'Etat de donner les excédents de fournitures militaires américaines actuellement en Europe à la Pologne, pour aider celle-ci à repousser les bolcheviks. Il a ajouté Les alliés songent il participer au mouvement et à aider Les Polonais.

Le général Bliss, de la délégation américaine de la paix à Paris, déclare

Si la Pologye ne réussit pas résister Saux bolcheviks, la reprise de la guerre en Europe ne sera pas improbable.

Les Etats-Unis devraic'nt demander aux .alliés de donner à la Pologne le surplus de letirs stocks, car la Pologne est le seul rempart contre le bolchevisme et, de l'avis des •̃experts militaires, le gouvernement de Moscou marchera contre ce rempart., » Les experts estiment que les bolcheviks '«'essayeront pas de dépasser le lac Baïkal ¡pour combattre les Japonais. Au lieu d'entvoyer des armes dans l'Inde ou en Turquie, ils feront de la propagande militaire et il est 'tout indiqué qu'ils tentent un mouvement .vers l'Occident. (Havas.)

¡Une bataille acharnée est en cours pour la possession de Riechitza LONDRES, 15 janv. De Copenhague. Selon un message envoyé à la légation lettone, de violents combats se poursuivent à la gare de Ruchani, au nord de Riechitza, et les Lettons ont capturé un certain nombre de villages et pris un grand butin.

Au nord de Kreuzburg, au sud-est de Riefchitza, une bataille des plus acharnées vient de commencer pour la capture de Riechitza. Si Riechitza était prise, la Lettonie tout entière serait délivrée des bolcheviks. Aussi les bolcheviks envoient-ils de grands renforts sur ce point. {Daily Telegraph.) [Riechitza se trouve à 85 'kilomètres au ,'nord-est de Dvinsk.]

« La lutte continuera »,

dit le général Denikine

LONDRES, 16 janv. Le correspondant du "̃ fpaily Express à Novorossisk a eu une interview avec Denikine, qui lui a déclaré qu'il ,n'avait cédé que devant le nombre écrasant 'des troupes bolcheviks qu'il ne ferait autoone paix avec les soviets et qu'il espérait :Que la France et l'Angleterre continueraient Sa. 1ui envoyer des équipements.

21 a conclu en disant que les troupes volontaires combattaient pour établir un gouvernement libre et former une Russie unie ket indivisible. (Matin.)

La propagande soviétiste

parmi les ouvriers chinois

Kharsine, 11 janv. Retardée dans la transmission. Lundi dernier, au cours 'd'une grève des 'chemins.de fer, on a eu la preuve que de nombreux ouvriers chinois Taisaient le jeu des bolcheviks en essayant de désorganiser certaines parties importantes du Transsibérien.

Autrefois, les Chinois n'étaient pas inspirés par des motifs politiques, mais, ces derniers temps, les bolcheviks ont cherché constamment à les exciter, ainsi qu'en témoigne un appel imprimé récemment découvert dans les ateliers d'ici.

Le document rappelle aux Chinois le5 cruautés qu'ils ont subies sous l'ancien ré-'̃' gime en-Russie, et notamment lors des massaores de B'.agovestchensk. Il rappelle aussi _a baisse du rouble, qui a produit la misère dans la Mandchourie septentrionale et la confiscation de marchandises et d'argent 'chinois par le général Semenoff.

Le général Horvat est accusé de vendre aux Japonais le chemi» de fer oriental chinote et les Japonais de massacrer tout le monde en Sibérie.

Le manifeste dit aussi que le bolchevisme <a passé déjà au Japon et que des relations sont établies entre les bolcheviks et les troupes japonaises en Sibérie. (Times.)

Les négociations de Gopennague COPENHAGUE, 14 janv. •– Les négociations avec Litvinoff font peu de progrès et il sembl* qu'à moins que le gouvernement britannique ne soit disposé à discuter la question russe dans son ensemble, elles soient destinées à échouer;

Un accord pourrait être conclu si les soviets obtenaient le droit d'exporter certains produits, mais le blocus rend un tel arrangement difficile. {Daily V'ews.)

Le président du conseil roumain nous expose les difficultés économiques, financières et politiques que rencontre la Roumanie Nous avons vu hier NI. Vaïda-Voevod, l'éminent patriote transylvain, président du ccnseil roumain.

La situation politique dans notre pays, nous a-t-il dit, quoique difficile, offre de réelles possibilités de travail et de réformes. Le gouvernement actuel s'appuie sur une solide majorité et n'a contre lui l'Assemblée qu'une centaine de députés du groupe de M. Bratiano.

Ce sont les questions économiques et financières qui nous causent le plus grave souci.

Pour remédier à la crise actuelle, il nous faut tendre vers nn seul but i'exportation Pour l'atteindre, il nous faut avant tout des transports. Or les Allemands nous ont laissé en tout 60 locomotives utilisables. Comment faire. pour vous envoyer le surplus de notre récolte de blé et de mais ?

» .Nous avons passé à l'étranger des commandes de matériel ferroviaire dont l'exécution rapide assurera le relèvement économique de notre pays.

» Restent deux questions qui ont pour notre pays une très grosse importance lé bolchevisme russe et les intrigues hongroises. » L'armée Denikine est partiellement détruite. De nombreuses unités de cette armée viennent de passer sur notre territoire elles ont été concentrées près de Tulcéar. Nous consentons à les ravitailler et à les rééquiper, à condition évidemment que les grandes puissances nous donnent leur appui. Mais ces unités pourront-elles nous être d'une aide réelle ? J'en doute. En face de l'armée véritablement puissante des bolche.yiks, nous sommes -seuls avec les Polonais. » Il faut maintenant qu'on nous dise clairement à Paris ce qu'on attend de nous. Si c'est la guerre contre les bolcheviks il faut que ce mandat soit appuyé d'un secours réel et immédiat.

» Enfin je viens attirer l'attention de la Conférence sur les agissements des Hongrois dans notre pays. Nous venons de découvrir un complot important dans les régions frontières. Les Hongrois y ont organisé une véritable armée occulte prête à appuyer une .pftensivé hongroise contre la Roumanie, a

LE TRAITÉ A WASHINGTON M. Lodge consent à causer

Il se montre plus conciliant et exprime l'espoir d'arriver

à un accord

New- York, 16 janv. La journée d'hier a été marquée par deux faits importants, qui hâteront la ratification du traité par le Sénat

1° Une conférence entre les sénateurs républicains et démocrates, à laquelle assistaient notamment MM. Lodge et Hitchcock 2° Une visite de M. Bryan au Capitole. La conférence a produit des résultats si satisfaisants que le sénateur Lodge a fait la déclaration suivante

Pour la premières (ois nous avons tenté réellement d'arriver à un accord. Pour la premières lois, les démocrates ont présente un projet pratique d'accord. J'en référerai à mon parti et nous nous réunirions de nouveau samedi.

M. Lodge a ajouté que les sénateurs ont discuté chacune des réserves de son programme, les démocrates suggérant des mo- difications et les républicains en prenant bonne note.

Les démocrates assurèrent M. Lodge que tout accord auquel ils souscriraient au- ra l'appui de la plupart des sénateurs démocrates. Cependant, la réserve à l'article 10 n'a; pas été discutée.

Durant la journée, le sénateur Colt a proposé un nouveau texte pour la réserve à l'article 10, adoucissant les termes de celle de M. Lodge, mais ne touchant pas au fond. (Matin.)

Les efforts de M. Bryan

en vile du compromis

Washington, 16 janv. M. Bryan lutte avec son énergie habituelle en faveur d'un compromis. Il exhorte les sénateurs à ne pas s'occuper du président et à accepter s'il le faut les résolutions de M. Lodge plutôt que de faire les élections sur la question du refus du président de permettre les modifications proposées au pacte de la Société des Nations.

Il est, convaincu que le président n'a pas l'opinion publique derrière lui, en partie parce que le peuple veut en finir avec la question du traité, et en partie parce qu'il veut, en prenant les précautions convenal'les, entrer dans la Ligue des nations, si c'est 'le moyen d'empêcher les guerres à l'avenir. (Times.)

Le plébiscite au Slesvig LES NAVIRES ALLIES ONT JETE L'ANCRE DEVANT FLENSBOURG

COPENHAGUE, 16 janv. Des navires alliés venant de Copenhague sont entrés hier matin dans le golfe de Flensbourg. Ils ont été accueillis avec enthousiasme. Toutes les mains agitaient des mouchoirs, des drapeaux danois flottaient en masse non seulement sur la côte danoise au nord, mais encore tout le long de la côte sud.

Une véritable escadre est rassemblée maintenant au large des collines boisées de Kollund.

Le croiseur allemand Begensburg est également arrivé et son équipage a entonné le .< Deutschland über Ailes » quand il a jeté l'aucre près des navires alliés.

13'aprôs le correspondant du Potitihen, les relations entre Ies marins anglais et allemands ne sont pas précisément amicales. Le llcgensburg est venu pour aider les alliés dans l'enlèvement du matériel et des approvisionnements de la marine. L'évacuation durera probablement plus longtemps qu'on ne s'y attendait et il ne serait pas surprenant que le départ des commissions fût ajourné. (Times.)

Le meurtrier de Kurt Eisner est condamné à mort

GENÈVE, 16 janv. Hier a commencé à Munich le procès du comte Arco Valley, étudiant, ancien officier, coupable d'avoir abattu à coups de revolver Kurt Eisner, président du conseil.

Le meurtrier explique son acte en disant que Eisner était considéré dans la bourgeoisie comme un chef bnlchevik. Partout, dans le peuple, on répétait, qu'il faudrait qu'un homme prit sur lui de débarrasser la Bavière, de cet homme dangereux. C'est. alors que s'offrit en sacrifice pour tuer le chef socialiste et sauver sa patrie. Arco-Valley a été condamné à mort.

La crise ministérielle au Portugal Le cabinet Costa est démissionnaire

LISBONNE, 15 janv. A la suite d'une manifestation hostile des groupes populaires, le ministère rernandès Costa a donné sa démission. Le chef de l'Etat l'a acceptée et a convoqué immédiatement les chefs des partis politiques pour les consulter sur la possibilité de constituer un cabinet national ou de concentration républicaine. (Matin.) LE COMTE APPONYI PROTESTE devant le Conseil suprême

contre les conditions de paix faites à la Hongrie Le comte Apponyi a été entendu hier par le Conseil suprême. Il a parlé infatigablement, deux heures durant, tour à tour en français, en anglais et en italien.

Après avoir affirmé avec éloquence que la Hongrie était une amie de toujours des puissances occidentales, il a exprimé un vif étonnement de voir son pays châtié plus durement que les autres ennemis de l'Entente. Il a donné ensuite lecture des statistiques hongroises qui infirment, a-t-il dit, tous les chiffres publiés par les ennemis de la Hongrie. Il a conclu, enfin, en déclarant que la Hongrie formait,un tout géographique ad- mirable auquel aucune guerre ni aucun traité ne sauraient porter atteinte.

NOUVELLES EN TROIS LIGNES -Berne; Le ministre de la répuhJiane d'Autriche. Ni. Seidler, présentera dans quelques jours ses lettres de créance au conseil fédéral. (Mattn.) Bruxelles Le ministre de l'industrie et du travail a décrété l'accession des femmes au Conseil supérieur du travail. (Radio.)

Genève La délégation qui ira à Paris au sujet de l'accession de la Suisse à la Ligue des nations partira dimanche. (Matin,)

Londres M. Ben Tillet. leader travailliste à la Chambre des communes, souffre d'un empoisonnement du sang. Son état serait grave. (Radio,) Varsovie M. PaderewsM. ancien président du conseil polonais, va établir définitivement sa résidence à Morges (Suisse.) (Radio)

Varsovie Avant d'évacuer Tliorn, pour le remettre au Polonais, les Allemands incendient la caserne. Times.)

Washington M. HoofT dément formellement, dans une note, qu'il 'oit candidat à la présidence des Etats-Unis_ îflaifoj

REVUEDES JOURNAUX LA DÉSIGNATION DE M. DESCHANEL L'Homme libre

Respectueux de la discipline républicaine, fidèle à. la ligne de conduite qui) fut celle detoute sa vie, M. Clemenceau ne veut ipas être élu contre une majorité de gauche. Cela l'honore autant et plus qu'une élection dont il n'avait pas besoin pour couronner sa longue carrière.

L'Ere nouvelle, M. Gaston Vidal L'esprit novateur de la jeune Chambre et les sentiments profondément démocratiques du Sénat actuel se sont affirmés d'un même élan dans le vote d'hier.

Et maintenant le champ est libre pour une politique nouvelle et des hommes nouveaux. La République française, M. Louis LATAPIE

On ne vote pas par gratitude au scrutin pour la présidence. On ne vote pas pour celui qui a rendu le plus de services à son pays, mais pour celui qui est le plus capable de lui en rendre.

L'élection de M. Deschanel signifie avant tout un grand désir d'apaisement et d'application au travail.

La Dépêche de Toulouse

II n'y a pas à se dissimuler que les conséquences de l'élection présidentielle s'exerceront fortement sur la politique intérieure et que les combinaisons ministérielles qui de,-aient succéder à M. Clemenceau risqueront d'en être très modifiées On disait, en effet, que il. Desclranel, s'il était demain élu président cie la République, tâcherait de constituer un ministère Briand-Millerand.

La Petite Gironde, NI Henri Sabarthe Les ennemis de l'entente victorieuse, et l'Allemagne la première, exploiteront ce même vote en y décotlvrant un formel désaveu du traité de paix et se trouveront, par ce fait, dangereusement renforcés dans leur résistance déjà déclarée à l'exécution de ce traité. Par là, une large porte est ouverte à la discussion et à l'aventure.

La Tribune de Saint-Etienne, M. Louis SouLiÉ, sénateur

Si ce choix est ratifié à Versailles, ce n'est pas une politique qui prévaudra sur une autre. Mais c'est la garantie que le traité del paix sera appliqué sans provocation ni faiblesse, par un homme averti, que la Constitution sera respectée, que les institutions parlementaires seront protégées contre les surprises et les aventures, que le relèvement du pays sera assuré par la stabilité du régime républicain.

Du Courrier du Centre (Limoges) Les ministres présents paraissaient assez dépités. Ils se groupaient aussitôt pour prendre une décision. A les voir déplorer unanimement l'échec de leur chef, on ne se serait pas douté que trois d'entre eux. sans avoir mis la.main au plat avec lui l'avaient trahi. C'est ce qu'on connaîtra demain lorsque les langues se délieront. Mais peut-être éprouveront-ils eux-mêmes le besoin de s'en vanter.

LA CRISE DE LA RECONSTITUTION La Dépêche de Lille, M. HENRI Langlais L'Etat a commencé par embaucher tous les travailleurs qui étaient nécessaires au relèvement agricole et industriel du pays. Puis, quand il n'a plus eu besoin d'eux, il les fi jetés sur le pavé,. sans s'inquiéter de savoir s'ils voudraient ou s'ils pourraient revenir à des occupations dont on les a dégoutte Tout le mal vient de cette faute originelle, l'accaparement par les services de la reconstitution de travaux qui auraient pu être mieux, plus rapidement et plus économiquement faits, si l'Etat ne s'en était pas occupé. LA SOCIÉTÉ DES NATIONS

La France militaire

Il y a certainement une formule de paix générale à établir, mais elle ne peut pas être l'oeuvre d'une nation, encore moins celle de l'idée d'un homme. La Conférence de la Haye a échoué .parce qu'elle était cela la Société des nations est compromise pour la même raison. Mais comme celle-ci a une base qui n'a pas encore reçu la sanction de l'expérience, elle peut servir pour un covgrès international où toutes les puissances seront appelées à le discuter, à le reformer dans ses dispositions vicieuses. Ce sera de cette discussion seule, que sortira vraiment la Société des nations capable de jouer le rôle qui lui appartient dans la pairx mondiale. L'AVENIR DES INSTITUTEURS

Dans la Renaissance, M. Fortunat Strcwski souhaite que l'instituteur ne soit plus attaché il son département

Veut-on -opérer au ministère de sérieuses et faciles économies ? Qu'on supprime l'inspecteur d'académie et ses bureaux, dans les chefs-licux de département. Qu'on en conservie un seul, auprès des recteurs, au siège,de l'académie qu'il ait, après le recteur, tout pouvoir sur la circonscription académique, laquelle comprend toujours plusieurs départemeiiîs qu'il ne fasse qu'un seul corps des instituteurs de cette circonscription le Béarnais pourra, de cette manière, être nommé en Périgord et le Périgourdin dans l'Agenais. Les écoles dans les villes de faculté seront la récompense des plus actifs Paris celle. des meilleurs entre les meilleurs. La carrière ne sera plus monotone, l'avenir ne sera plus bouché, la vie ne sera plus immobilisée.

LÉGION D'HONNEUR

Ministère des finances

Grand'croix M. Charles* Laurent, premier président honoraire do la Cour des comptes. Grandofficier: M. Morel, gouverneur du Credit foncier. Commandeur M. Féret de Longbois. conseiller maitre à la Cour des comptes. Officier MM. Petit, Bloeli-Larocitu.?, J.abé-Gisun, Didelet, Maya, Georges Picot, Delebart. Abel Faivre.

Ministère de l'agriculture

Commandeur M. Lerny, directeur des services du cabinet. Officier MM. Gautier, secrétaire général de l'Union française Félix Laurent, directeur au -ministère- de l'agriculture.

Ministère de l'instruction publique et des beaux-arts

Commandeur M. Boutroux. de l'Académie française. Officier: MM. Cbarlety, recteur de l'académie de Strasbourg Fougères, ancien directeur de l'école d'Athènes René Bazin. de l'Académie française René Doumic, de l'Académie française Binet-Valmer. homme de lettres, Thoumy, architecte en chef des bâtiments civils Edouard Pech, sculpteur Forain, dessinateur Francis Planté, compositeur de musique Mme Julia Bartet, de la Comédie-Française.

Parmi les chevaliers. citons MM. Eugène Montfovt, .Tulien .l3enda. Gaston Riou, Alex Fischer, Paul Fort, Ary Leblond, Jean Lefranc, hommes de lettres Lucien Boyer, chanson.nier Pierre Soulaine Henri de Gorpsc. Yves Miraiule. auteurs dramatiques Raoul-Robert du Gardier, René Piot, Raymond Woopr, peintres François-Louis Schmidt, Fir'min Michelet. sculpteurs Félix Massoul, céramiste Charles Jouals. graveut aquafortiste Georges Giacometti. critique d'art Jules Loeb. professeur au Conservatoire Maurice Ravel, compositeur de musique Mme Réjane, artiste dramatique. Ministère de l'intérieur

Officier MM. Chalell, préfet de Seine-et-Oise Aubanel. secrétaire général de la Seine Provençal, contrôleur général de la Sûreté générale IK I .aurons, médecin à Paris Masse, directeur de la Cie du Gaz à Paris Houssay. directeur de l'agence Havas à Paris Forgas, maire de Port-Vendres. Parmi les chevaliers, citons MM. Guilaume, Marcel Laurent, Joseph Bois. Georges Foucher, Merlin Willème, punlicistos il Paris; Ducrocq, directeur de la police judiciaire.

Ministère du travail

Officier MM. Maze, directeur du Crédit municipal de Paris Helmas, directeur d'assurances Dupont, chef de division au ministère.

UNE ERREUR DE JUSTICE RÉPARÉE après deux ans de bagne

Rennes, 16 janv. Le conseil de guerre de la 10e région. jugeai en révision, vient d'acquitter le soldat Gauthier. du 13e territorial, que le conseil de guerre do Nantes avait condamné, en 1917, pour cambriolage, à 5 ans de travaux forcés et à la dégradation militaire.

Durant son séjour au bagne, Gauthier fit la connaissance d'un forçat qui se vanta d'être l'auteur de ce cambriolage, d'où le pourvoi en revision. Dix mille francs ont été accordés à Gauthier à j titre de dommages-intérêts. [Hava$.)

UNE PLAINTE EN ASSASSINAT contre von Kluck

Les habitants d'un village sinistré dénoncent Ies crimes allemands et demandent justice

A propos de la mise en jugement des coupables et criminels de la guerre dont l'Entente 'a dressé la liste, les sinistrés d'Epacny-Vezaponin (Aisne) ont adressé au président du conseil suprême interallié une « plainte en assassinat contre le général von Kluck, commandant en chef de l'armée allemande dans le Soissonnais .•>.

1,'auteur de la lettre, qui fut témoin des pires atrocités, relate notamment les faits suivants

Le 18 septembre 1914, ont été appelés à la kommandantur de Vauxrezis, canton de Soissons

Mon père, Victor Caron, 74 ans mon oncle, Alexandre Moreau, 77 ans mes cousins, Prince Boudeville, 69 ans Alfred Boudeville, 33 ans Alexandre Paris, 50 ans Adrien Vaten. ,50 ans Vaten fils. 23 ans. et deux voisins, Florentin, Levèque, 59 ans, et Grégoire, 50 ans, tous habitants de la commune de Vauxrezis, pour y être conduits à l'entrée d'une carrière dite « la Carlette ». A leur arrivée. 7 heures du matin, ils furent tous fusillés sans jugement.

Une heure plus tard, les autorités allemandes fraisaient mander à leur tour les veuves des victimes en ces termes « Mesdames, allez chercher vos hommes, ils sont tués dans la carrière et leur donnaient une heure pour enterrer les morts.

Quelques jours après, d'autres forcenés boches se présentèrent chez M. Virgile Dupressoir, âgé de 80 ans, et tentèrent d'abuser de sa femme. M. Dupressoir ayant voulu la défendre, fut blessé d'un coup de fusil par les Allemands et achevé à coups de crosse. Ces crimes sont passés sous silence. Personne ne s'en occupe l'heure des responsabilités a sonné et j'estime que l'impunité se- rait un nouveau crime envers ceux qui ont tant souffert.

Il Vous est facile de savoir quels officiers ont ordonné l'assassinat de mon père, à quel régiment ils appartenaient et, en cas d'impossibilité, d'en rendre responsable le commandant en chef de l'armée occupant la région. Je demande justice, rien que justice, et j'ai entière eonfivce en le conseil suprême pour appliquer les sanctions prévues au traité de paix contre les coupables de pareils forfaits.

Veuillez agréer, etc.

Suivent les signatures do plusieurs témoins.

Cette lettre Se passe de tout commentaire. Elle constituer, dans son humble sincérité, un document d'une impressionnante éloquence, une preuve qui vient s'ajouter à tant d'autres nreuves de la harbarie allemande pour dénoncer les criminels et demander justice au nom de tous nos morts. Explosions dans une usine de pyrotechnie

Il y a de nombreux morts et blessés LYON, 16 janv. Tôléph. Matin. Ce matin, à 8 heures, deux explosions se sont produites à l'usine dc pyrotechnie Collombert frères, à Aix-les-Bains, occupant 20 ouvriers et 80 femmes. La première explosion, formidable, suivie d'une seoorjde plus formidable encore, brisa les vitres de toutes les maisons du quartier avoisinant l'usine, celles de la gara et celles des portières du train express de Paris, en station.

Il y eut dans la ville un moment de panique indescriptible. Puis les secours s'organisèrent. Les pompiers isolèrent tout d'abord une poudrière voisine que l'on'craignait de voir gagnée par l'incendie qui s'était déclaré et fouillèrent ensuite les décombres, retirant trente blessés qui furent conduits à l'hôpital.

Ils retirèrent ensuite quatre cadavres. Ce sont ceux de Mme Evrard, née Combet, 53 ans, reconnue par son mari Mme Marie Exertier, mère de quatre enfants, reconnue par son frère lfme Iiocuart, 15 ans, mère d'un enfant Godard, 47 ans. Des débris humains, qui représentent six ou sept corps, sont méconnaissables. Il a été impossible jusqu'à présent de faire l'appel du personnel de l'usine et on ignore le nomLre des personnes manquantes.

On vient de retrouver les cadavres de Mme Pftgaz, mère de deux 'enfants, de Mme Eugénie Charretier, et le cadavre d'une femme non identifiés. Sont portées comme disparues Françoise Ranssillon et Jeanne Burdin.

La maison Collombert comptait parmi les .plus importantes, usines françaises d'artifices.

L'usine pyrotechnique était installée à 200 mètres environ du passage à niveau et composée d'une succession de trois bâtiment. Un stock con.sid'érnblc d'explosifs ayant appartenu il 1'armée était resté dans les bâtiments. Malgré les avis réitérés des autorités militaires, on n'avait pu ou voulu débarrasser l'usine. C'est sur ce point que porte l'enquête.

Les quartiers qui ont le plus souffert sont l'avenue du Petit-Port, l'avenue du Lac, la place du Commerce et l'avenue de la Gare.

LE NÉRÉIDE_^JST RETROUVÉ* Le ministère de la marine nous communique la note suivante

Le sous-nlarin Néréide, parti de Saint-' Nazaire le 9 janvier., et sur le sort duquel en avait quelques inquiétudes, est bien arrivé à Oran Le 16 janvier à 5 heures. Le sous-marin qui n'a aucune avarie a été retbrdé par la tempête dans le golfe de Gascogne.

LA GREVE DE LA BATELLERIE Rouen, 16 janv. Téléph. Matin. La grève de la navigation fluviale se poursuit sans incident. Quatre chasseurs de sousmarins -sont arrivés du Havre pour assurer la police du port. On en attend trois autres qui viennent de Cherbourg.

Ce matin, deux maisons, la Compagnie charbonnière de manutention et de transport et l'Office national de la navigation, ont réussi à organiser le départ de péniches pour Paris.

Le remorqueur Persévérance, traînant trois chalands, Ardertnes, Rose et Drome, et le remorqueur Somme avec le chaland Madagascar et la péniche Benjamin, tous chargés de charbon, sont partis pour Paris.

Les équipages mixtes comprenaient des personnels de ces compagnies complétés par des marins de l'Etat.

Les deux trains étaient convoyés par un chasseur de sous-marins. Le premier départ eut lieu vers 6 h. 30 du matin l'autre, un peu plus tard. Aucun incident ne se produisit.

Le soir, on signalait le passage des deux trains à Saint-Aubin où tout allait bien. LA VIE SPORTIVE

BOXE. Balzac contre hfarchand. Un match comptant pour le championnat de France poids moyens aura lieu ce soir entre Balzac (tenant) et Victor Marchand, qui, il y a quelques semaines, a nettement battu Badoud. D'autres combats, ayant également leur intérêt, auront lieu entra Gaillard et Dupré, entre Dixie Kid et Vittet, enfin entre deux poids lourds Milles, ex-champion de France. et de Paus, champion de Belgique

BOXE. Francis Chartes est champion de France. Son match contre Prunier n'a duré que quatre reprises, car, ayant rççu un coup trop bas qui le mettait dans l'impossibilité de continuer à } boxer, il bénéficia d'une victoire facilement acquise, mais conforme aux règlements pugilistes.

COURRIER DES THEATRES

M&LIKOKO, ROI NÈGRE TRIOMPHE TOUS LES SOIRS, à 8 h.20

AU OHATELÉT L'ENTRÉE des FRANÇAIS à STRASBOURG LE BALLET EGYPTIEN

LE BALLET NEGRE

100 DANSEUSES 400 FIGURANTS

MATINÉES Jeudi à 2 h-30 Samedi à 1 i,. 30 et dimanche à 5 heures.

LA BELLE HELENE

est le succès du jour avec

MARGUERITE CARRÉ

Girier Oudart Denise Grey

et MAX DEARLY

A LA GAITE-LYRIQUE

La Princesse Carnaval C'est tout simplement le titre de l'opérette à grand spectacle qui va faire bientôt la réouverture tant attendue de l'APOLLO. La partition, délicieusement moderne, légère et pimpante, est de M. Henri Hirchmann. MM. Maurice Desvallières et Paul Moncousin ont écrit spécialement le plus divertissant et le plus spirituel des livrets. Et si on ajoute que jamais opérette n'aura été montée aussi somptueusement car la nouvelle direction fai! bien les choses que tout y sera soigné, choisi, régie avec le soin le plus délicat, le luxe le plus moderne et le parisianisme le plus aigu, on comprendra aisément l'impa.tience du public et l'intérêt puissant que suscite depuis longtemps déjà, dans tout Pa- ris, cette fameuse PRINCESSE CARNAVAL.

5 DERNIÈRES de Vas-y voir avec MISS CAMPTON Aujourd'hui, soirée, et demain, matinée et soirée

à LA POTINIÈRE 7, rue Louis-le-Grand

Lundi, relâche pour répétitions du NOUVEAU SPECTACLE

•ftpHEATRE DES CHAMPS-ELYSEES. Aujour; d'hui, il 9 heures soirée de gala. Anna Pavlowa dansera Gisèle, ballet dramatique en 2 actes (lo. Théophile Gautier et. Saint-iieorRcs, musique d'Adam, arec Alexandre VoJinino1 et toute la compagnie de ballet. Demain dimanche, en matinée et soirée, Anna Pavlowa dans la Mort du cygne. A LA PORTE-St-MARTIN. Mon père avait raison ̃̃ sera joué jusqu'(2 lundi soir inclusivement. Mardi et mercredi relâche.

Jeudi 2-2, répétition générale, et vendredi 23 janvier, première représentation de Bèran-jcr, comédie en trois actes et un nrolDRiie de JI. Sacha Guitry. TJALAIS-ROYVL. T. les soirs. 8 h. 10. Hercule ¡Pans. Demain, mat 2 h. S0 ;Spineily, Lamy). AU NOUVBL-AMB;G"J. Trois demières du ̃»*• Vieux Marcheur, avec Brasseur et Lender. De- main dimanche, dernière matinée.

Lundi 19, répétition générale, et r!ardi 20 janvier. ire représentation de J'veax avoir un enfant nPH. DE PARIS. Demain 2 h. matinée et S h. 15 soirée, la Vierge folle. On loue. Cent. 3S-7S TH. FEM1NA. Pour répondre à de nombreuses demande- on rappelle que 'Jriplcpatte, la coroédie de MM. Tristan Bernard et A. Gcdfernaux, j»it Être vue et entendue par tous. Bemain dimancîie, matinée il 2 h. 30 avec la même d:stributlnn que le soir: André Lefa-ur, Mars. Penget, Jeanne Loury, Andrée Pascal, etc.

T E TH. EDOUARD-VU annonce les dernières de son grand succès la Liaison dmtjcrcusc, où triomphent Marg. Devrai, Henry Lefreyn, La.verne et llarry Baur.

AU GR4ND-GUIGNOL. Aujourd'hui et demain. en matinée et soirée, Une Nuit nu bouge, le merveilleux drame de M. Charles Hère.

CAPUCINES Demain dimanche, matinée et soirée le Bonheur de ma femme, avec Victor Boucher. Jane Kenouarlt, Barrai et Gaston nubosc. TH. DES ARTS. Auj. samedi, 2 h., matinée de l',Amc en toile, Je chei-d'neuvre de !Il. F.de Curel. TROCADERO. Demain dimanche. ]'Orchestre de Paris et Mlle La.peyretto, de l'Opéra.

LES MIMES DE M\RiA R1COTTI. Mlle Maria Ricotti qui a "oré-îenté dernièrement, à la maison de l'Œuvre, ses mimes si originaux, où la pein- turc s'associe d'une façon si singulière et si noble a l'action dramatique au point tiue des artistes peintres comme M. de Laprade ont ru déclarer que « l'art des anciens mimes napolitains se trouve ressuscité », a décidé de donner à la maison de l'Œuvro, dans la joli» salle du 53, rue de Clichy (tél. Crût 67-31) cinq séances exceptionnelles, bureaux ouverts pendant la semaine du 10 au 54 janvier. Ces concerts Fi suggestifs se composeront d'un programme extrêmement divers, et la Li?onjéra n. où Maria Ricotti est inimitanle, sera complétée pour la première fois avec ta « suite ». Enfin. Mlle Rtcotti s'est entendue avec M. Georges Lemierre, qui donnera son concours a ces séances, en chantant de la musique russe de Moussorgsiiv. Kimsky Korsakoff, etc., dans laquelle il obtint un si grand succès il y a quelques jours.

L'ACADEMIE INTERNATIONALE DE MUSIQUE, de déclamation et de danse de la Côte d'Azur, fondée il Nice, va donner cet hiver une série de grands concerts, avec le concours de professeurs du Conservatoire et. d'artistes ite théatros nationaux. Premier concert, mardi 20 janvier, salle Caveau. LES FOTIES -BERGERE donneront aujourd'hui, a- IL 30 une matinée O.e la triomphale revue Paris-Verltijè. avec Prince, Bach. Devilder. Samya, Charlo'te Àlartens, Dartoh. Darby. etc., MM. Jack Rip.no Ri eaux, "Oellys Camus. Elve.ll. et tous les créateurs de cet amii:tt.ut et s;/mptueux spectacle. Tous les soirs. la revue Pari<-Ycmac, avec plusieurs scènes nouvelles. Les samedis et dimanches, de 5 à 7 h., thé tango (entrée 3 francs, droits .compris). CONCERT MAY.OL. fin refuse du monde tous les soirs avec la triomphale revue d'hiver Tout d l'amour et son sensationnel tableau Coucher des ingénues. Jlemai.-i dimanche, matinée. NOUVE VU-CIRQUE. Aujourd'hui samedi et demain dimancne. matinée et soirée avec le nouveau spectacle d'attrafctions. Loe. de 1t à 7 heures. ALHAMBR\. Hier soir, le nouveau spectacle a été accueilli a.wc la plus grande faveur.

LA A PIE Si l'esprit, parisien t'enchante. QUI Ami Viens à la PtE QUI CHANTE. CHANTE Dem.mat. 3 h. Charlotte Lysès. Ch.FaJlot. THE M1STIXGUETT. Tous les jours, de 5 à 7 heures, au THEATRE DE PARIS.

Ll"NA-P\RK. Pli. Matinée et soirée de gala. Deux grands orchestres. Cinéma gratuit.

Opéra Comique. 7 h 30.1a Bûtisl» delà Reine Pédauque Français S h. 30 VUcrodienne.

Th. Ch-Elysées. 9 l\ Saison de danses La Pavlowa Porte-St-Martin. 8 h.3O,,Uon père avait raison.3 dern.

Palais-Royal. 8 h. 30 Hercule à Paris. Gymnase. S h 45, le Voleur. Vaudeville. (Th. Lyrique). 7 h. 45, Tarass-Boulba. Variétés. 2 Il. S Il. 3D, la Chasse à l'homme. Bouffes-Parisiens. 8 h. 45, Phi-Phi (5406)..

Calté-Lyrique. S heures, la Bellc Hélène.. Ambigu. 8 Il. 30. Vieux marcheur (Brasseur). 3 dern. Th. Sarah-Bernhardt. 8 h 15, l'Aialon (Mme Simone). Théâtre de Paris. 8 h 15, la Vieri/e folle (néjane). Théâtre Antoine. 8 h. 40, Aux jardin. de Mureie. Athénée. 8 h. 45 Amour i/uand tu nous liens Renaissance- 2 h 30, S h. 45, la Passerelle (Laparcerie). Châtelet. 1 h. 30, S Il. 20, Malikono, roi nègre. Apollo. Prochainement réouverture.

Th. Edouard-VII. 9 heures, la Liaison dangereuse. Grand-Guignol. 2 h. 30. 8 h. 30, Une nuit au bouge. Odéon, "2 h. les Amcrieains.S h. 15,1e Grillon du Foyer. Th. Femina. S h 30. Triplepaitc (André Lefaur). Cirque d'Hiver. 8 h. 20, Œdipe (Gémier, A. Mégaril)..1 Michel. 8 h 45. Afgar, Gabrielle a découché. Capucines. 9 heures, le Bonheur de ma femme. Th. Mathurins. 9 heures, Il était un petit home ». Th. des Arts. 2 h. et 8 h. 30, l'Ame en folie. Trianon. 2 h.30, les Visita.ndines.fi h.30, Saltimbanqu. Scala. 2 h.30, S h.3O, le Coup de Jarnac (M. Simon). Potinière. (7, rue Louis-le-Grand). 9 h.. Vas-y voir. Déjazet. 8 h. 30, Tire au flanc.

Cluny. Il. 30, l'Enfant de ma soeur (M. Duvallès). Th. Impérial. (5. r. Colisée). Revue de M. Timmory. Th. Alhert-ler. (Wag. Le Temps des cerises. Arlequin. 8 h. 30. les Vierges du opérette. L'Abri. 8 h. 30, la Bagatelle, opérette (150=). Empire. 8 h. 15, la petite Mariée, opéra-comique.

––Où est"™1™ la Revue la plus spirituelle? à ÇA VAUT L' VOYAGE par miB. CELVAL, R. FERRÉOL et J. DE BÉRÏS Mat.: j e u d > sa rru^dinrK^^ (Roq^SO-^j

22.137 SPECTATEURS ont revu avec enthousiasme

CABIRIA avec la. nouvelle adaptation musicale de M. P. Letombe (40 exécutants) Aujourd'hui Matinée et Soirée Location Gut. 52-03

® De 5 à 7 h., THE DANSANT

Père impitoyable Charlot brocanteur FÊTE BRULEE, drame joué par Harry Carey Les cyclistes comiques KEYSTOWN Edwina and Partner, pot-pourri acrobatiq. et la. danseuse

THAMAR SWIRSKA

du Metropolitan Opéra de New-York

COLISEUM Sg 65, rue Rochechouart

4 h. THÉ-DANSANT- 9 h. GRAND BAL Entrée 5 /V. (tous droits compris). Entrée iO fr. La BELLE G. MITTY et son danseur TILLIO, de l'Opéra Ses nouveaux orchestres intermèdes La danseuse hindoue MADIA KALY mm

On SKA TE Malfnôe ci Soirée

DROITS DE PISTE ET DE PATINS CRATUITS

TOUS LES SOIRS nAI SAMEDI & DIMANCHE A 20 H. 1/2 UAL MATINÉE & SOIREE Entrée Générale 5 fr. tous droits compris Services assuré3 de Taxis. Autobus et Trnfiways à la sortie

Samedi 17 Janvier j GRANDE SOIREE D'OUVERTURE BOXING-CLUB DE FRANCE Direction C.-W. Herring CIRQUE DE PARIS (Avenue de la Motte-Picquet) UN PROGRAMME DE CHAMPIONS BALZAC, champion de France "| MARCHAND, vainqueur de Badoud NILLES, champion de France 1919 DE PAUS, champion de Belgique DIXIE-KID, champion du monde 1910-13 VITTET, challenger du titre GAILLARD, vainqueur de Ledoux DUPRE, vainqueur de J. Lewis Location Cirque de Paris, avenue de la Motte-Picquet, 3 « Sporting », ij

16, boulevard Montmartre.

De bonnes places à 10, 15, 20, 40. 50 francs, etc. Folies-Bergère. 2 h.30, 8 30, l'aris-Vcrlific gr. revue, j Olympia Ni. S. lleoue des Souhaits. Raquel Meller. Concert-Mayol. 8 11.30, gdc revue. Tout d l'amour. Casino paris. 8 h. 30, Puris qui daftse (Mistinguett .| Cigale. Revue (R. Plory, Signoret jeune, M. Dubas), Eldorado. Tramel, Pinson. Paulcy, Vorelll. ftfiUe. Nouveau-Cirque. 2 h.30, 8 h.30.Spectacle formidable, ,j Ba-Ta-Clan 2 h.30, R h .30, Ça vaut le. voyage revue. Alhambra. Tous 1. soirs, 8 h. 30, attractions variées, j Gaité-Rochech 8 h. 30, Une de plus revue, gaie. Bouffes-Concert. Béguin de roi, opérette à gd. spect, Européen. Mat. soir. Karl Ditan, I/.yert G. Kertor, j Kursaal est ouvert. Jour en matinée et en soirée Dancing Th. Ch.-Elysées. Tous les jours de 4 sJ Sêîiïéî-mTmiique-s Dancing) 4 h.. thé dans 9h,W, i Palais de Glace. Patin.vr. glace.Concert.2 a /£a m. Pie qui Chante. 9 h., Charlotte .Lysès, Ch. Fallot Noctambules. (Q. Latin). 9 h., Tout en pièces suc. j Lune-Rousse. Bonnaud. Boyer.Baltha, Michel. Bevué Chaumière. Martini. Chepfer, Ferny.. Weill, Sivry, Boite. Fursy, Hyspa. Marinier, Cent.57-41 Le Perchoir. Magic-City. Matinée et soirée. Patinage, soireo, bal, Luna-Park. Bal Mat,, soir., ciné gratuit. 2 orch. Caumont-Palace. 8 h. 15, Voie douloureuse, Charlot Marivaux Télé bn'ilcè. Chariot. Thamar Swirsla, Mogador-Palace. 2 h. 30, 8 h. 30. Cabiria j Grande-Roue. Ascens. Concert. Bal. Ciné. Mat. Soir,

REKI9NGT0N MACHINES A ÉCRIRE

REMINGTON TYPEWRITER C° 12, rue Edouard-VII

COMMENT LES PERSONNES MAIGRES PEUVENT ENGRAISSER

Si vous êtes faible, maigre et émacié, et que vous ne puissiez pas engraisser ou devenir tort, bien que vous mangiez beaucoup, allez chez votre pharmacien et achetez une boîte de « Kassium » suffisante pour un traitement de 2 semaines et employez-le comme Indiqué. Si à la fin des 2 semaines vous ne vous sentez pas plus fort et mieux que depuis des mois, si vos yeux ne sont pas plus vifs et vos nerfs plus solides, si vous ne dormez pas mieux et que votre vigueur, votre endurance et votre vitalité n'aient pas plus que doublé, si vous n'avez pas augmenté de plusieurs livres de bonne chair, votre argent vous sera remboursé sur votre demande et le a Kassium » ne vous aura rien coûté. IMPORTANT. Le « Kassium (marque déposée) ne se vend qu'en paquets Suffisants pour un traitemcnt de 2 semaines, à 6 fr. le paquet (impôt compris), soit seulement 40 centimes par jour.

_^a_n_BH BORDEADX- MARSEILLE ̃̃̃̃^ \ll_l__t LYON NANCY T.TI.T.B BRUXEL-XS

F.MAURETTE

DE LA

Il

LA FRANCE. L'EUROPE LE MONDE LA GUERRE

I9I9

la nouvelle figure du monde

QA CAR.TE-5 ET CARTONS EN COULEURS

OW AVECTDCTE EXPLICATIF 1

HACHEIIEsO PARIS

ZfrsSO

1 EN VENTE PARTOUT

N'OUBLIEZ PAS QUE. WAZER,48,rueRicher.(9=).Iel. l»um«--5

UNE MÉTHODE TRÈS EFFICACE

POUR SUPPRIMER LES DUVETS SUPERFLUS Modes d'aujourd'hui Toute femme peut, à très peu de frais, dé- J barrasser son visage de tout duvet superflu par l'emploi du traitement à la Sulthine. Cet lui-ci consiste à mélanger un peu d'eau avec une petite quantité de Sulthine Préparée en poudre. Cette pâte est étendue sur la surface duvetée pendant trois ou quatre minutes, puis enlevée légèrement. Quand la peau est lavée, toute trace de duvet a disparu. Ce traitement ne présente aucun inconvénient, mais il faut avoir soin d'acheter la véritable Sulthine j Préparée qui se trouve dans toutes les Phar- macies ou chez le seul fabricant, A. W. B. i Scott, pharmacien-droguiste, 38, rue du Mont- Thanor, Paris. Prix 5 fr. 50 le flacon (taxe de luxe comprise).


IGUES extra post. 10 k. brut 29 fr. franco. post. 10 k. dont 2 k. sucre blanc 32 fr. SAVON ménage 10 k. 26 fr.; 3 post. 74 fr. fco. Administrateur des Docks du Midi, Marseille. et SAVONS. Tarif sur demande.Rep" de. nUILCOmandés.RONAN8tA»OULRIC.Salon(B.-d.-R.).

ft A CAMIONS AUTO ÏFÏÏII II blanche Je litre 6.00; huile table 6.50 d'olive 8.00. SAVON 60 le kilo 3.75; UUIIIJJ minim. 10 1. ou k. f° t. gares o. remb. Agents demand. partout. M. PAYAN & Ce à SALON.

BIJOUX FIX OR DOUBLÉ INALTÉRABLE

de votre B I UO U T I E R en lettres

GUÉRISON ASSURÉE

des

Maladies d'Estomac OU FOIE, DES INTESTINS

Crampes, Doulenrs, Brûlures, Vertiges, Migraines, etc.

grâce au DIGESTIF FAN O R agréable comprimé sucré qui. fondu en bouche après les repas, favorise l'action bienfaisante de ses ferments digestifs sur tous les organes gastro-intestinaux de la digestion (thèse de M. le docteur, Breget).

Pris .2 fr. 80 (impôt compris) dans les bonnes Pharmacies.. Le Laboratoire PUY. à Grenoble, «voie franc* domicile une cure de 2 boîte. contre 6 francs en timbres, billet* ou mandate.

Il M SUFFIT POUR GUÉRIR il AVEC' UN TRAITEMENT'

UN III %J I W EXCLUSIVEMENT VÉGÉTAL Toutes les maladies de Peau et vices du sang ECZEMA ULCÈRES VARIQUEUX Graves et Anciens réputés incurables

SOULAGEMENT IMMÉDIAT

dès la première application dans tous les cas suivants: Lupus, Croûtes de lait, Psoriasis, Dartres, Sycosis, lirtieaîre, Zona, Hâtes, Erosions, Acné, Prurigo, Plaies purulenies Brûlures, Herpès, Clou,, Furoncles, Anthrax, s Abcès, Engelures, Maladies du cuir chevelu, Pelade et toutes afTections de Peau dues à l'Aèreté du Sançi.

Laboratoire Botanique de l'Abbe PANET, Case P S 6, 80 ou contre (Pas-de-Calais).

LIQUIDATION DES STOCKS

SERVICE FRANÇAIS DE LA RESTITUTION BUTIN DE GUERRE

VENTE SUR SOUMISSIONS CACHETEES

D'OBDS NON CHARGÉS EH ACIER ''E'SEotafSISXr Le 26 janvier 1920, de

8.000 tonnes (environ) acier étiré, stocké à l'Usine Heyl, à WORMS Le 28 janvier 1920

l' de 300 tonnes (environ) acier, stocké à l'Usine Peter Dinckels, à MAYENCE. 2' de 100 tonnes (environ) acier, stocké à l'Usine Rembeld, à MAYENCE. 3' de 200 tonnes (environ) acier, stocké à l'Usine Rembeld, à MAYENCE. 4° de 180 tonnes (environ) acier, stocké à l'Usine Hauss, à MAYENCE. 5' de 35 tonnes (environ) acier, stocké à l'Usine Busch, à MAYENCE., Les prix s'entendent au comptant, en francs, par tonne métal, pris sur Parc 5 <& !il sus pour frais.

Demander renseignements au Service des Ventes, Restitution Industrielle, WIESBA)EN, 60, Wilheimstrasse.

MEXICAN EACLE. MALACCA, WYOMING. DE BEERS. SHANSI. ETC. KINA LILLET AU VIN BLANC DU PAYS DE SAUTERNES Demandez UN Ll LET -"«cT/TfFs

j ai crie sur le lac, au bord de la montagne le nom de mon savon

et j écoute maintenant au Iota, dans la campagne

Vente au Palais, 7 févr. 1920, 2 h., 5 lots 1er lot 6 a. 40 c. terre Issy-les-Moulineaux, lieudit «les Monts». 2o lot 10 a. 37 c. terre Issy-lesMoulineaux, lieudit «les Coutures». 38 lot 6 a. 35 c. terre Clamart, lieudit «les Plains». 4e lot 7 a. 81 c. terre Clamart, lieudit des Plains». 5° lot IHHIft^VrsSm R.Denfert RocheMaison l reau, 68. Cont" 1.705m58 M. à px 1.2S0, 30.000, 1.270, 7.810, 40.000. S'adr. M' Léveillé, Nizeroile, Plaignaud, Valiet, av.; Bachelez, not. Meudon Vitry, not. Boulogne. Vente aux enchères, séquestre Miele, 146,aven. Malakolï, Paris, du 19 au 22 et du 26 au 29 janvier, à 2 heures GRANDE QUANTITÉ d j ORFEVRERIE DE LUXE! de tous genres, en métal argenté

Ministère de M. Dussau, admin. séquestre, assisté de MM. Léon André et Roger Walther. M"°n à DUE nil'AI I 242 (1OT ar.). Rev.111.500 PARIS llDB III TULICco 904". M.à p.2.100.120 A adj.s.surench.du 6a au trib. de Rambouillet, 28 Jr. S'ad. Mes Villet, avoué, Rambouillet, et Breuillaud, not.Paris, 323,r.St-Martin,dép.ench. Adj. ét. M» Thion de la Chaume, not.30 jr, 2 h. DE WOLFRAM M.àpx(Pouv.ët. baiss.) 200.000. S'ad. à M. Alex. Gaut, adm. de Soc., 16, rue de l'Arcade, et aud. notaire. et rue Henri-IV, 2. Faculté réun. lots 2 et 3. M. à p. 25.000, 20.000, 25.000 et 20.000 fr. A adj. s. 1 ench 2 févr., 1 h. Etude Me Perrot, not. Bourg-la-Reine. Vente au Palais de Justice, à Paris, le 31 janvier 1920, à 2 heures PROPRIETE sise à IO\I£RES (Se), r. Pierre-Joigneaux, 57. Ce* AOil 290mq. M. à p 28.000. Propriété sise a BOIS-COLOMBES (Se) r. Blanche, 4 bis. et rue Nouvelle. C- 143mq.98. M. à p. 22.000. Jardin sis à Fontenay<«ous-Bois (Se), r. Castel, 41 ter Ces 80imq.80. M. à p. 10.000 Ir. S'adr. à Me Régnier, avoué, 13, rue Tronchet, Paris ;.à M» Pierre Vernier, avoué, est Me Amédée Dauchez, notaire à Paris, 128, rue La-Boétie. Fonc.à cons. M à px 200.000. A adi.ch.not.Paris 27 jr. S'ad. M- Ploix, not. 25;bd Beaumarchais M.à p. 160.000. A adj.à Noyers (Yonne), lundi 2 févr. 1920, 9 h.J, et. M» Turiot, notaire. S'ad. Me Turiot ou Me Goulley, not. Tonnerre (Yne)

SERVICES REGULIERS POUR

AMIENS, ARRAS, DOUAle BÉTHUNE Camions 5 tonnes prennent chargements complets et colis isolés. BOURGEOIS,' 49, rue Rouelle, 49, Paris. Saxe 74-87.

Rhumatismes Mauvaise Circulation du Sang Combien de malheureuses femmes sont troublées par toute une catégorie de malaises et de souffrances qui, par leur répétition, sont pour elles de véritables infirmités 1 Ces infortunées éprouvent tout d'abord, au niveau des reins, des douleurs sourdes, lancinantes, passant vite à la violence aiguë à la suite d'un faux pas ou d'un geste trop vif. Dès le lever, ce sont des migraines, des névralgies tenaces. Les articulations jouent difficilement ou avec douleur, les jambes sont lourdes et parcourues de fourmillements et de démangeaisons. Des vertiges, des bourdonnements d'oreilles, puis des bouffées de chaleur. L'arthritisme a pris possession de tout l'organisme l'âge fatal est là aussi pour le seconder dans son action néfaste. Pour réagir contre les désordres arthritiques, pour prémunir la femme contre les accidents du retour d'âge, aucun remède ne peut être comparé au Dépuratif Richelet, dont' l'action thérapeutique est depuis longtemps déjà consacrée par d'innombrables cures et de multiples attestations dans le genre de celle-ci

Ce 5 décembre 1919.

Dix jours seuiement ont suffi pour obtenir, grâce votrè Dépuratif Richelet, la avérison d'une sciatique rebelle à tout autre traitements et qui me faisait souffrir depuis plus de six semaines. Je vous en remercie et vous autorise à publier ma lettre. Mme Désiré Donnet,

à Andeloten-Montagne (Jura).

Dès les premiers jours du traitement, les douleurs se calment, les inflammations locales et les démangeaisons disparaissent. Le sang, lavé, décrassé, purifié, circule plus librement. Les organes, nourris plus richement retrouvent leur activité. Peu à peu, les forces reviennent, la confiance et la gaieté réapparaissent, c'est le retour à la vie et la garantie contre toutes nouvelles complications et d'une vieillesse heureuse. Où le DEPURATIF RICHELET fait plus particulièrement merveille, c'est lorsqu'il s'agit de traiter un eczéma, un psoriasis, de l'acné, de l'herpès ou bien encore des varices, des plaies variqueuses et des ulcères qui ne sont que des manifestations extérieures de l'arthritisme. Le flacon, 7 fr. 50 dans toutes.pharmacies ou, à défaut, et pour tous renseignements sur le traitement, écrire à M. L. Richelet, de Sedan, 20, rue de Belfort, à Bayonne (B'-Pyr )

FAITES-VOUS HABILLER A LONDRES

II n'y a aucun risque Rien n'est plus facile

CURZON BROTHERS Ltd. les plus grands tailleurs sur mesure du monde entier, vous enverront gratuitement, sur simple demande, des échantillons d'admirables tissus, un catalogue illustré, une méthode pour prendre vos mesures vous-même à la maison sans possibilité d'erreur, un centimètre, etc. Vous pouvez ainsi envoyer votre ordre direct k Londres.

La qualité et la ooupe sont garanties Tous nos complets sont faits strictement sur mesure et Lvrés à votre domicile par .colis postal, en payant nous-mêmes tous les frais de port et de douane.

COMPLETS SUR MESURE, en serge, tweed ou worsted, Frs 162.00, 173.00, 201.00, etc., faits et expédiés dans les 15 jours de la réception de l'ordre. Ecrivez de suite à CURZON BROTHERS Ltd. (Dept 88), 60 et 62, City Road, LONDRES, Angleterre.

VENDRE AUTOMOBILES Limousine, Landaulet, Conduite Intérieure. 1, rue Dulong, Paris (17e).

IIODIIII?!) à vendre avec loyer à céder de flvDlLlLll suite, 3 pièces et salle de bains, près Théât.Antoine. Ecr. A.P.,10,r.Capron,Paris AMPOULES ÉLECTRIQUES pour LAMPES DE POCHE

opales, 3 volts 40 fr. le cent A. P.; 10, rue Capron, 10, PARIS

ICpI llalrlINr «rinçât wBt«tl«a hémorroïdes. INDUSTRIEL, COMMERÇANT. PROPRIÉTAIRE qaicherohez

UN SUCCESSEUR Un ASSOCIÉ, un COMMANDITAIRE, adressei-rons l-PETITJEAN, 12, r. MONTMARTRE, ns»

BANCS DE SCIES CIRCULAIRES a rouleaux et à chariots sont livrables de suite aux

FORGES et FONDERIES de PLOERMEL wAlVIlUnl roHé, bâché. 4, rue. St-Florentia.

Guérisons inespérées

d'Etats graves de l'Estomac parles EUPEPTASES DUPEYROUX en poudre. M. THOMAS MARCELOT, retraité des Postes, âgé de 70 ans, propriétaire, Avenue Gambetta. à Lussao (Gironde), était arrivé au dernier degré de l'épuisement par suite d'une dyspepsie chronique. Alors qu'aucun médecin n'avait pu le guérir, les Eupeptases Dapeyrotuc le soulagèrent dès les remières cuillerées et trois boites, en trois mois, le rétablirent complètement; dans une lettre du 5S avril 1919, il écrit au D' Dupeyroux r Je puis dire, aujourd'hui, que je suis reste très surpris de votre traitement avec la poudre d'Enpeptaaea, car je suts guéri d'une dyspepsie contre laquelle tous les remèdes, même les plus forts; conseillés par 1ea docteur-3, avaient été nuis. Je oous autorise et vous prie de publier ma lettre, afin de soulager ceum qui souffrent Il. Puis le 12 mai 1919: « Vos Eupeptanea m'ont saucé la vie. J'avais une dyspepsie depuis 190f ma digestion ëtait pénible, douloureuse, avec émission de gaz, ballonnements gastriques m'obdigeantà desserrer mes cêtements, borborygmes bruyants, oomissements glaireuos et muqueum, En décembre 1918, j'attendais la mort et ne pouoais plus rien prendre, Un amd me conseilla nos Enpeptases. Aussi, après en avoir pris, le soulagement se fit sentir. Je peum dire bien haut qu'aujourd'hui, malgré mea 70 ans, j* ne souffre plus de rien et mange de tout. M11» Lucie PETITIN, f9 ans, à Saint-André, par Neuville-s.-Ain (Ain), soutirait de crises stomacales de plas en plus graves et dépérissait malgré tous les traitements essayés. Enfin, ayant eu recours r\ix Eupeptaoes Dupeyroux, elle obtint un mieux immédiat et, en 4 mois avec 4 boites, elle avait entièrement refait sa santé; voici ce qu'elle écrit te 4 mars 1919 « Je crois que c'est un decoir pour moi de vous dire que je dois la vie à oos mereeilleuses Enpeptases, car &est le seul remède qui ait pu guérir ma grande dilatation d'estomac. Depuis avril,je souffrais de malaises variés qui valent de jour en jour et je dépérissais matgré toua les traitements. Je dU3 cesser tout traçait. Je manquais d'appétit, souffrais énormément de l'estomac tous les jours, un quart d'heure environ après la fin des repas. Mes crises, pendant lesquelles il m'était impossible de toucher le creum de l'estomac, duratent de 3 d 4 heures. J'entendais des clapotements et, parfois, ressentais des brûlures, des crampes, des mauso de tête, des palpitations du coeur, des vertiges, des troubles de la vue et j'étais prise souvent d'envie de dormir.

n Quand je vous ai écrit en août 1918, fanai» dé perdu' kilos sur poids ltabttuel de 65 kilos et quand votre traitement, très retardé par la crise des Lransports, m'est parvenu le 9 septembre, j'étais tombée à 55 kilos. Je suis restée un mois et demi sans pouvoir goûter au pain. Quel était mon désespoir de me voir tombéa daaa un état si alarmant à l'âge de 19 ans, mot qui m'étais parfaitement portée jusque là/ Dès <T7 la premiére botte d'Eupcptuse», j'ai senti un grand mieux et ad pu absorber beaucoup plus de nourriture sans souffrir autant. Cétait en septembre; en janvier, après trois autres bottes, mon estomac était revenu d l'éta't normal et facais regagné mon poids de 65 kilo! Tout le monde était étonné de me voir aussi rapidement revenir à la santé, vu l'état où fêtais auparavant. Maintenant je ne souffre plus aucunement da l'estomac P.

M. FORTUNÉ VOGLIAZZO, 19, rue du PetitChantier, il Mameille. fait en ces termes, le 4 mars i919, le récit de ses souffrances et de sa guérison «J'étais malade depuis ans et,deputsenotron 4 ansyje ne pouvais plua rien supporter: Je vomissais les aliments tels que je les avais pris; cela me donnait des aigreurs, des rongemente dans l'estomac. J'avais consulté deux médecins de notre ville; ils m'aoatent ordonné du' lait, niais je le rendais tout caillé. N'en pouvant plus, j'allai d la campagne me reposer pendant deux ans: rien n'y fit. J'étais tellement découragé que je refusais ma femme de ooir un autre médecin. Avant, lu sur un journal une ann6nce sur les Enpeptaaea, j'en Ils venir. A la fin du deuxième four de traitement, je me trouvai déjd mieux: au sixième joar, plus de crampes ni d'aigreurs, je commençais^à bien manger, puis tous les jours de mieux en mieux. Maintenant,! je mange plus que tous; depuis le 7 janvier, je) suis toutdfaitbienetcelagrdceauxEnpe-ptano*. Je vous remercie de tout coeur,, vous pouvez l'annoncer, carjedistoutelavêritéetriendeplus». Tous tes Troubles-Fonctionnels du Tube dlqestif, tous les Vices Sécrétoires de l'Estàmac et de l'intestin sont immédia- '< tement soulagés, puis entièrement guéris par les Eupeptamas en poudre du Docteur Dupeyroux, lequel envoie gratis et franco, sur demande, son Etude sur les Maladies Qastro-Infestinales, ainsi que son Ques-'tlonnalre pour Consultation gratuite par Correspondance. II expédie, franco à domicile, une boite •d'JEupeptaae» contre 1 1 francs en mandat-carte. Consultation à Paris. 5, Square de Messine, tous les jours non fériés de 9 h. à 1 1 h. et de I 4 h. à 1 7 hSYPHILIS Voies urinaires Les nouveaux et puissants traitements de l'Institut approuvés par l'Académie de Médecine, guérissent en quelques jours toutes les maladies des Voiea Urinaires: Cystites, Prostatites, Blennorrhagîes, Rétrécissements, Filaments, Impuissance. Pertes, Maladies de la Peau. Sa cure intensive de 6O6 obtient rapidement la guérison complète de tous les accidents syphilitiques. -Le Médecin en chef, Docteur de la Faculté de Paris, ex-interne des Hôpitaux. adresse gratuitement à tout malade une consultation, détaillée aur son cas; il lui indique le traitement spécial qui lui convient et lui fait envoyer discrètement la médication nécessaire qui est toujoura facilement ap li. cable par le malade seuL Il reçoit lui-même tous les jours, de 9 à 20 heures, à l'Institut National,de Médecine* 55, boulerai d Sébastopol* à Paria.

f PERLES DE de-% 1 Incomparables IWI Y «?%##̃ contre BLEHKORmABlE.Echauffemsat^CystitB^PrastatJta, I \ji Fl6con: 6 fr. Envoi Iran o discret. I L Ecrira PAR*T. pimi-m*66. roa ct'Han»ftT4He. Pari».

CVDUII 142 VOIES URINAIRES | B ^9 606-914 taisait, tous lBjsm de 18 h. à 8 h. et fircornsp. 19, rue Saint-Marc (Métro Bonne)

rVOIES URINAIRES] Blennorragie, Salntements,Fi!aments, Cystite, Froatatlte STPHILIo GDER1S0H ASSOIE tou les DESESPERES par nouvtaux traltementi faellM i appliquer ptr I» ralliai lu/ FORCE LABORATOIRE du SPÉCIALITÉS UROLOSIQUES 22. Boulevard Sébastopol, 22. PARIS

MALADIES INTIMES SYPHILIS,BLENNORRAGIE,PROSTATITE Métrites, Filaments, Cystites. NOUVELLES Méthodes scientifiques, loyales, discrètes et sûres (Consult. et Corrésp.) [NSTITUTBI0L0GI0UE.59.rJoursanlLPar>> Par les PILULES garantie Dans tons lesjcas amélioration tmmèclia*© Boulons, Ulcère*. Plaques, fcczem<>SiAtaxietiJara.liiBie,Pro$tatiie. iilennor kr>QM La iioft» tOU.Mhi 6lr. 0£ S VILLES, 24, r. tlienne-Marcel, Paris POLYCLINIQUE DE PARIS Centre important pour la cure radicale et rapide f des maladtes des voies urinaires, de la peau, de la syphilis ainsi que des maladies des femmes. Méthode spéciale pourle traitement des urétrites, j prostatites, cystites, rétrécissements,impuissance, métrites. Guérison assurée et définitive. Con- sult.gà 19 h. Dimanches et fêtes jusqu'à midi.et par correspondance. Aucune enseigne n'indique ia Polyclinique, 7, rue Blanche, 3' étage. Trinité N.S.

Pour guérir vite et discrètement SEUL, SANS DERANGEMENT, CHEZ SOt SYPHILIS, BLENNORRAGIE, VOIES URINAIRES Pour retrouvor et augmenter perdue affaiblie par suite de Timidité, Emotion Neurasthénie, Diabète, Obésité, Excès, Age avancé Laboratoire UROVIGOR, 121, Rue Caulaincourt TOUS les JOURS de ab.kZOb. Nord-Sud: LAMARCK, PARIS Brochures et Consultations gratuites -Cabiwet Spécial Pr Dames DISCRÉTION 'ABSOLUE DANS CORRESPONDANCES