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Titre : Bulletin / Société académique du Bas-Rhin pour le progrès des sciences, des lettres, des arts et de la vie économique

Auteur : Société académique du Bas-Rhin. Auteur du texte

Éditeur : [s.n.] (Strasbourg)

Date d'édition : 1894-01-01

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb344448687

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb344448687/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 16220

Description : 01 janvier 1894

Description : 1894/01/01 (T28,FASC1)-1894/01/31.

Description : Collection numérique : Fonds régional : Alsace

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k5697392c

Source : Bibliothèque nationale de France, département Collections numérisées, 2008-260341

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 17/01/2011

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SOCIÉTÉ

DES SCIENCES, AGRICULTURE ET ARTS

DE LA BASSE-ALSACE

(Gesellschaft zur Förderung der Wissenschaften, des Ackerbaues und der Künste im Unter-Elsass.)

BULLETIN MENSUEL

paraissant vers le 25 de chaque mois.

TOME XXVIII. — 1894 (Tome XII de la nouvelle Série.)

Fascicule N° 1. Janvier.

Prix d'abonnement: 6 fr. (4M. 80). Pour les pays faisant partie de l'Union postale : 7 fr. (5 M. 60). Un numéro séparé : 75 centimes (60 Pf.).

TARIF DES INSERTIONS-ANNONCES

Une page, 10 fr. (8 M.). — 1/2 page, 5 fr. 50 c. (4 M. 40). 1/4page, 3 fr. (2 M. 40). — 1/8 page, 1 fr. 60 c. (1 M. 28).

La petite ligne, 15 centimes (12 Pf.). Prix minimum d'une annonce, 75 centimes (60 Pf.).

Pour tout ce qui concerne la rédaction ou des informations scientifiques, s'adresser à M. CAMILLE BINDER, secrétaire général, place du Marché-aux-Poissons, 2, pour les abonnements et les annonces, au trésorier, M. ERITZ KIEFFER, place Saint-Thomas, 3.

TABLE DES MANIÈRES Bureau de la Société; — Service des renseignements agricoles : Liste des membres correspondants. — Listes des membres ordinaires, des membres honoraires, des membres correspondants, des sociétés correspondantes, etc. — Procès-verbal de la séance du 10 janvier 1894. — Analyse du mémoire de M. Jean Kiener : Correction de la Fecht et application à la correction des rivières torrentueuses. — Die Eisenbahnen in Elsass Lothringen. — Ueder die projectirte Tabakfabrikatstener. — Compte financier de l'année 1898. — Budget pour l'année 1894. — Elections. — Procès-verbal de la séance du Comité d'initiative (18 janvier 1894).

STRASBOURG IMPRIMERIE ALSACIENNE (anc. G. FISCHBACH) 1894


La Société se réunira en séance ordinaire, le

mercredi 14 mars prochain, à 2 heures et demie,

au local ordinaire de ses séances, à l'Hôtel-du-Commerce (place Gutenberg).

ORDRE DU JOUR:

1° Lecture et adoption du procès-verbal de la dernière

séance. 2° Correspondance manuscrite et imprimée. 3° Die Zuckerindustrie im Dienste der Landwirthschaft.

— Vortrag von Herrn Dr. M. Neide, Direktor der

Elsässischen Zuckerfabrik in Erstein.

4° Résultats obtenus dans la vinification par l'emploi des levures sélectionnées. — Note de M. M. Grunélius.

5° Service des renseignements agricoles. — Rapport de M. J. J. Wagner et J. E. Gerock.

6° Propositions d'admission comme membre ordinaire : M. CHRÉTIEN FRITSCH, agent général d'assurances, à Strasbourg, présenté par MM. J. J. Wagner, V. Roth et M. Grunélius ;

comme membre correspondant : M. le Dr THÉODORE HOFFMANN, chimiste de l'Association pour l'avancement des études agronomiques, à Riedisheim, présenté par MM. J. T. Wagner, C. Binder et Ch. Ott.

7° Questions diverses.


BUREAU DE LA SOCIETE

en 1894.

Président. MM. J. J. WAGNER.

Vice-présidents

Dr D. GOLDSCHMIDT. M. GRUNELIUS.

Secrétaire général. C. BINDER.

Secrétaires adjoints. . . . ..

J. E. GEROCK.

Dr A. SCHNEEGANS.

Trésorier. . . . . FRITZ KIEFFER

Bibliothécaire d'honneur F. SCHOTT.

Bibliothécaire CH. OTT.

Conservateur. . . . . . M. HIMLY.

Commission d'initiative et de rédaction* : MM. F. BLUMSTEIN.

CH. GOETZ. L. HATT-PERRIN. P. HUEBER.

F. IMLIN.

C. JEHL.

Dr AD. KOPP.

A. NICOT.

F. SOHOTT. ED. UHRY.

Dr A. WOEHRLIN.

* Les membres du bureau en font partie de droit,


SERVICE DES RENSEIGNEMENTS AGRICOLES

LISTE DES MEMBRES CORRESPONDANTS.

MM.

ALBEECHT, Sand.

ANDRÉ, Erstein.

APPREDERIS, Marlenheim.

AWENG, Barr.

BARTH, Rouffach.

BECKENHAUPT, Altenstadt.

BENDELÉ, Eguisheim. BINDER, Soultz s/F.

BLOCH, Saar-Union.

BOECKEL, Mittelbergheim.

BOLL, Ribeauvillé.

DIETZ, Rothau.

DOLLFUS GUSTAVE, (Ferme de Riedesheim)

FISCHER Mittelschaeffolsheim.

FIX, Beblenheim.

FREY, Niederbronn.

FUCHS, Strasbourg.

GRUNELIUS, Kolbsheim.

HAEHL, Robertsau.

HODEL, Holzheim.

HUEBER, Drusenheim. HUEGEL, Griesheim. JAUNEZ, Sarreguemines. JOHNER, Benfeld. JUNGBLUTH, Wolxheim. KIENER, Beblenheim. KIENER, Walbach. KUHLMANN, Beblenheim. LAMAILLE, Metz. LAMY, Château-Salins. LAUGEL, Saint-Léonard. LOBSTEIN, Lampertheim.

MM. NESSMANN, Strasbourg. NORTH JACQUES, Hurtigheim. OBERLIN, Beblenheim. ORTLIEB, Ribeauvillé. OSTERMEYER. Rouffach. PATÉ, Metz. RITZENTHALER-ORTLIEB MATHIAS,

Andolsheim. ROTH, Lampertheim. ROTT, Wissembourg. RUDOLF, Ensisheim. RUHLAND, Munster. SCHAEFFER, Obernai. SCHAHL MARTIN, à la MontagneVerte.

MontagneVerte. ERNEST, BonneFontaine.

SCHLUMBERGER JEAN , Guebwiller.

Guebwiller. Barr. SIGWALT, Muttersholtz. STAMBACH, Oberhoffen. STOECKLIN, fils, Colmar. TACHARD, Niedermorschwiller. TRIMBACH, Riquewihr. HUGO DE TURCKHEIM, Truttenhausen.

Truttenhausen.

VOELKEL, Bischwiller. WAGNER, Neudorf. WENGER, Drusenheim. WINGERTER, Oberbetschdorf. ZIMMERMANN, Strasbourg.

Cette liste est susceptible d'être augmentée. La Société sera heureuse d'y inscrire les personnes de bonne volonté qui. voudront bien, dans l'intérêt général, s'associer au service des renseignements agricoles.


- 3

DES MEMBRES D E LA SOCI ET É

MEMBRES ORDINAIRES

MM.

ANNÉE

d'admission.

1 HENRI APPREDERIS, propriétaire à Marlenheim. ..... 1867 2 OTHON SEIB; manufacturier à la Robertsau . . . . 3 BLUM-AUSCHER, propriétaire à Strasbourg . . . . 4 J. J.. WAGNER, membre du: Conseil d'agriculture, propriétaire à Neudorf-Strasbourg . . . ... ................

5 FRITZ PETRI, président du Directoire de la Confession

d'Augsbourg à Strasbourg........ . . . . . ..... . 6

6 J. G. HUMMEL, propriétaire à Strasbourg . . . . . 1872 7 JULES HEIM, négociant à Strasbourg ................-

8 .CHARLES BRAUER, ancien directeur de l'Usine de Graffenstaden..............

Graffenstaden..............

9 BENJAMIN LEVY, propriétaire à Strasbourg.. ...........6

10 RODOLPHE SENGENWALD, directeur du Crédit foncier d'Alsace-Lorraine

d'Alsace-Lorraine Strasbourg. ............. 1873 11 JULES SCHALLER, vice-président de la Chambre de commerce,

commerce, des Salines de Chambrey, à Strasbourg — 12 HUGUES ZORN DE BULACH, député au Reichstag, propriétaire

propriétaire Osthausen ....................-

13 VICTOR NESSMANN, propriétaire à Strasbourg. . . ... —

14 LAURENT SCHNEIDER, brasseur à Koenigshoffen-Strasbourg 1875

15 F. IMLIN, vétérinaire supérieur d'AIsace-Lorraine, à

Strasbourg ....................-

16 JEAN BURGER, brasseur à Strasbourg ..............-

17 Louis HATT-PERRIN, négociant à Strasbourg. .............. -

18 A. BERGMANN, directeur des Salines de Chambrey, à Strasbourg ........................-


- 4 —

MM.

ANNÉE d'admission.

19 PHILIPPE EHRHARDT, propriétaire à Schiltigheim .... 1876

20 AUG. EHRHARD , brasseur au Pêcheur à Strasbourg ... —

21 AUGUSTE HATT, fabricant de malt à Strasbourg 1878

22 Dr A. WOEHRLIN, médecin d'arrondissement à Strasbourg . —

23 G. BOESSWILLWALD, brasseur à Strasbourg ........... -

24 Dr D. GOLDSCHMIDT, médecin à Strasbourg —

25 CHARLES SCHüTZENBERGER, brasseur à Schiltigheim ... —

26 BENJAMIN KUGLER, propriétaire à Strasbourg. ..... —

27 CHARLES GOETZ, directeur de l'Abattoir à Strasbourg . . —

28 Baron FLORENT CHARPENTIER, membre de la Délégation

d'Alsace-Lorraine, à Strasbourg —

29 EMILE REEB, pharmacien à Strasbourg. ........ —

30 VICTOR.HAEHL, fabricant de bougies à la Robertsau. . . —

31. CAMILLE JEHL, pharmacien à Strasbourg ..... —

32. CAMILLE BINDER, ancien pharmacien à Strasbourg . ..... —

33 GUSTAVE-DENGLER, vétérinaire municipal à Schlestadt . -

34. CH. ED. HODEL, horticulteur à Holtzheim, ....... —

35 A. NICOT, entrepreneur de travaux d'asphalte à la Hohwarth,

Hohwarth, —

.6 G. FISCHBACH, membre de la Délégation d'Alsace-Lorraine, directeur du Journal d'Alsace à Strasbourg . . — 37 MORITZ, médecin à Pfaffenhoffen ........... —

38 ALLONAS, notaire à Strasbourg ..... . . . . . . . —

39 THÉODORE KAMPMANN, ancien agent de change à Strasbourg —

40 ERNEST AUFSCHLAGER, négociant à Strasbourg 1879

41 ADAM STEPHAN, brasseur à Koenigshoffen . .......... —

42 VALENTIN ROTH, dit Moebsbauer, propriétaire à Lampertheim

Lampertheim

43 ALFRED RAPP, marchand de bois au Neudorf —

44 PRIEUR, brasseur à Strasbourg ............... —

45 FRÉDÉRIC. SCHOTT, ancien pharmacien à Strasbourg . . — 46 JACQUES WEHRUKG, membre de la Délégation d'AlsaceLorraine, notaire a Drulingen.. ........ 1880

47 THÉODORE FREY, propriétaire à Niederbronn . . . . .... —

48 JEAN. KIENER, membre de la Délégation d'Alsace-Lorraine,

d'Alsace-Lorraine, à. Walbach. . ... ...... ... . .. —

49 CHARLES. FRüHINSHOLZ, directeur de la Société de tonnel- ....

lerie mécanique à. Schiltigheim. ........ . . . . . 1881


- 5 —

MM.

ANNÉE d'admission.

50 AUGUSTE SCHMIDT, notaire à Barr.......... . . . . ....... . 1881

51 AUGUSTE BRION, entrepreneur à Strasbourg . . ... . . . —

52 MICHEL LOBSTEIN, dit Mühlhans, à Lampertheim ...............- 53 AUGUSTE SCHOTT, brasseur à Strasbourg..............-

54 ADOLPHE BEYER, architecte à Strasbourg................-

55 CHARLES-FRÉDÉRIC BINDER, propriétaire à Soultz-sous- -

Forêts.. .... ................

56 HENRI OSCHWALD, manufacturier à Fouday. ..................-

57 ALFBED. DESTERLEN, manufacturier à Rothau ................ — 58 MICHEL ROTT, propriétaire à Wissemboûrg . ................ —

59 VICTOR, VOLPERT, propriétaire à Wissembourg ..........- .60 JULESSCHLUMBERGER, propriétaire à Guebwiller ...........-

61 CAMILLE BOURLET, ingénieur, négociant.en houblons à

Strasbourg....................-

62 JACQUES KLEIN fils, architecte-entrepreneur à Strasbourg 1882

63 THÉODORE KRAEMER, chef de comptabiîité de la Brasserie

d'Adelshoffen, à Schiltigheim ....................-

64 LAURENT FISCHER, propriétaire à Mittelschaeffolsheim ......-

65 ERNEST SCHLUMBERGER, propriétaire à Bonne-Fontaine, près Saar-Union ........................... .. -

66 LAUTEREACH, notaire à Strasbourg. ......................-

67 FÉLIXBLUMSTEIN, docteur en droit,.avocat-avoué à.Strassbourg.

à.Strassbourg.

68 Louis KINTZ, notaire à Behfeld ................ 1883

69 JEAN SCHLUMBERGER, président de la Délégation d'AlsaceLorraine,

d'AlsaceLorraine, à Guebwiller .................-

70 ALFRED HERBENSCHMIDT, président de la Chambre de

commerce, manufacturier au Wacken, près Strasbourg - 71 VICTORLAUGEL, agronome à Illkirch. ..................-

72 CHARLES TAUFFLIEB, banquier à Barr......................-

73 ALPHONSE KOCH, ingénieur, directeur de l'Usine de Zinswiller,

Zinswiller, Niederbronn.................-

74 ADOLPHE KREISS, administrateur-directeur des Brasseriesde « La Meuse à Sèvres (Seine-et-Oise)...................-

75 Dr LOUIS FLOCKEN, médecin à Hangenbieten.................-

76 JOSEPH RUDOLFF fils, membre de la Délégation d'AlsaceLorraine,

d'AlsaceLorraine, Battenheim; près Mulhouse ...............-

77 ALFRED GOLDENBERG, ancien député de Saverne ...............1881


MM.

ANNÉE d'admission.

78 JACQUES HIRSCH, propriétaire à Strasbourg . . ... 1884

79 OSTERMEYER-CHATELAIN, propriétaire au Château d'Isenbourg,

d'Isenbourg, . —

80 IRÉNÉE LANG, fabricant à Schlestadt. . . . . . .;. . —

81 VINCENT-HAAS, vétérinaire d'arrondissement à Metz . ......... —

82 ALPHONSE FRANCK, fabricant et ancien maire à Schlestadt —

83 ADOLPHE CATALA, fabricant à Schlestadt. . . . —

84 EDOUARD SIGWALT, propriétaire à Muttersholtz . . ..... -

85 CHARLES JOHNER, propriétaire à Benfeld. ....... . —

86 VICTOR MüLLER, directeur-gérant des mines de Lobsann. —

87 JULES WINGERTER, fabricant à Oberbetschdorf. . .: ... —

88 MARTIN SCHAHL, agronome à la Montagne-Verte, Strasbourg.

Strasbourg. ..................-

89 CHARLES DRABER, directeur d'assurances à Strasbourg . 1885 90 ALFRED MüHLEISEN, brasseur à Schiltigheim.. . . . . . —

91 FRÉDÉRIC HAUSSMANN, architecte à Strasbourg ..... —

92 Dr ADOLPHE KOPP, chimiste à Strasbourg . . . . . . . —

93 ALFRED ALBRECHT, minotier à Sand. .... . . . ... -

94 FRITZ KIEFFER , directeur de l'Imprimerie alsacienne à

Strasbourg. .....................-

95 EMILE OTTMANN, négociant à Strasbourg. ... . . . . -

96 GUSTAVE LOEW, notaire à Strasbourg. —

97 HEYDT, membre de la Délégation d'Alsace-Lorraine, êntrepreneur

êntrepreneur Strasbourg.. .... . ........... —

98 JAUNEZ, membre de la Délégation d'Alsace-Lorraine, à

Sarreguemines . —

99 GEORGES OSCHWALD, fabricant à Fouday . ..................-

100 E. AWENG, pharmacien à Barr. . ........... —

101 ERNEST, THORMANN, directeur de filature à Poutay . . .—

102 MIEG-KOECHLIN, membre de la Délégation d'AlsaceLorraine,

d'AlsaceLorraine, à Mulhouse. ....... .1886

103 JULES-ERNEST GEROCK, pharmacien à Neudorf-Strasbourg,

Route du Polygone, 73 a . .... . . . . .........-

104 GUSTAVE DOLLFUS, manufacturier à Mulhouse . ...... ..... —

105 PAUL. GERSCHEL, photographe à Strasbourg. .............-

106 JEAN RUMMEL, directeur d'assurances, à Strasbourg .... . — 107 ALFRED BUCHERER, négociant à Strasbourg.. . .:. . . — 108 CH. BECKENHAUET,propriétaire à Altenstadt (Basse-Alsace) 1886


MM. .

ANNÉE d'admission.

109 JULES BOEHM, directeur commercial de la Brasserie Gruber et Cie à Königshofen...... ........... . . 1886

110 EMILE OTT, directeur-gérant de l'Hôtel de la Ville-de-Paris -

111 RODOLPHE ARNOLD, propriétaire à la Hohwarth, près Strasbourg... . ............... 1887

112 CÉSAR WINTERHALTER, architecte-entrepr. à Strasbourg. -

113 MICHEL ZIMMERMANN, propriétaire, place des Moulins 12, à Strasbourg. ..................-

114 CHARLES SCHAAF, libraire à Strasbourg . . . . ... .. —

115 CHARLES OTT, ancien pharmacien à Strasbourg ...... ... -

116 GEORGES SCHAAL, fabricant de chocolat à Strasbourg — 117 ERNEST SCHNEIDER fils, brasseur à Koenigshofen .... . -

118 Dr. OSCAR HAENLÉ, directeur de l'Institut polytechnique à

Strasbourg. ................-

119 Dr MAX BARTH, directeur de la Station agronom. de

Rouffach . . . . . ... . . . . . ..........-

120 MAURICE GRUNÉLIUS, ingénieur, propriétaire à Kolbsheim —

121 EDMOND LIX, fabricant à Bischwiller. .......... -

122 EDMOND UHRY, ingénieur E.C. P. à Strasbourg . . . .- 1888

123 GUILLAUME HATT, brasseur: à Kronenbourg-Strasbourg . . — 124 EUGÈNE HATT, brasseur à la Hache à Strasbourg . . . —

125 JUNGBLUTH, propriétaire au canal, près Wolxheim. . .............-

126 EDMOND LECHTEN, ancien pharmacien à Strasbourg. . ... —

127 Dr ROHMER, médecin à Marckolsheim. . . ... .. .......... —

128 Dr EMILE PETRI, directeur du Crédit foncier d'AlsaceLorraine

d'AlsaceLorraine Strasbourg. ..............-

129 MAURICE HIMLY, droguiste à Strasbourg ....... -

130 GEORGES WEILL, fabricant de parfumerie, à Strasbourg —

131 EMILE KLEIN, fabricant, à Marckolsheim... ........ . . .... —

132 JEAN BARBEN, négociant en vins à Colmar ......... . . . - 133 LÉON BOLL, négociant a Ribeauvillé........ . . . 1889

134 FRITZ BRAUER, directeur de l'Usine de Grafenstaden . , . —

135 Louis HATT-BOYÉ, à Strasbourg . . . ..... . . ... —

136 JOSEPH HUEGEL, à Griesheim. .. . . . ............. —

138 HUMBERT, notaire à Illkirch-Graffenstaden .. ... .. .. . -

139 UNGEMACH, directeur de la Société des conserves alimentaires,

alimentaires, Schiltigheim. .. .. .. .. ....................-

140 GEORGES HEIM, Hôtel National, Strasbourg. ... . —


MM.

ANNÉE d'admission.

141 ALFRED SOHMIDT, brasseur à Bischwiller . . . . . . 889

142 JACQUES BLOCH, propriétaire à Saar-Union. . . ... 1890

143 EMILE EHRHARDT, brasseur, Schiltigheim. . . . . . . . 1890

144 FERNAND NOETINGER, Strasbourg . -

145 Louis TRIMBACH, Riquewihr. ............. —

146 HENRI GÉRARD, Strasbourg. . ....—

147 AUG. KIEFFER, recey. des hospices civils à Strasbourg .. . —

148 HUGO DE TURCKHEIM, Truttenhausen . ........ 1890

149 GEORGES FUCHS, vétérinaire, Strasbourg. . —

150 VICTOR FIX, maire, Behlenheim............. . -

151 AUG. KUHFF, fils, Strasbourg.......... —

152 Dr. JULES JAEGER, médecin, Strasbourg 1891

153 Dr AUGUSTE SCHNÉEGANS, pharm. en chef des hospices

civils, à Strasbourg. ................ —

154 Louis AMMEL, Strasbourg . ........... .... —

155 ANSELME LAUGEL, propriétaire à Saint-Léonard .... .. —

156 FRITZ KETTNER, négociant en houblons à Strasbourg . .. — ■

157 CHARLES HEERENSCHMIDT , manufacturier au Wacken,

près Strasbourg ................... —

158 ALBERT SCHMITTEN, négociant en houblons à Strasbourg —

159 LÉON STROMEYER, négociant à Strasbourg.......... -

160 Dr. THÉODORE KREISS, médecin à Strasbourg ......... —

161 GEORGES ROTH, professeur à l'Université à Strasbourg ......... —

162 LÉON DOLLINGER, étudiant en médecine à Strasbourg . ..... —

163 LUCIEN MASSON, agent général de la Compagnie d'assurances

d'assurances Lloyd belge, à Strasbourg..... —

164 EDMOND SCHNITZLER, propriétaire à Strasbourg .......... —

165 EDOUAED SENGENWALD, directeur d'arrondissement, Wissembourg

Wissembourg ..... —

166 CHARLES TEUTSCH, maire, Wissembourg ......... —

167 ADOLPHE JUNG-LE Roux, impr.-édit. à Strasbourg ... ... —

168 PAUL HUEBER, propriétaire à Drusenheim .......... —

169 F. G VOELKEL, médecin cantonal à Bischwiller .... —

170 HENRI WENGER, manufacturier à Drusenheim ..... —

171 Dr. C. AMTHOR, directeur du laboratoire de chimie de

la Direction de police de Strasbourg . . . ... . .. 1892

172 HENRI LANIQUE, membre de la Délégation d'Alsace-Lorraine,

d'Alsace-Lorraine, à. Metz ... . ... —


- 9 - 9 -

MM.

ANNÉE d'admission.

173 LOUIS STOECKLIN, chimiste-propriétaire du laboratoire officiel d'analyses alimentaires et industrielles à Mul- 1892 house..........................- 174 A. PATÉ, membre de la Délégation d'Alsace-Lorraine, agronome à la ferme La Netz, près Brülingen ... . . —

175 LUCIEN MEYER, docteur en droit, notaire à Molsheim -

176 ARMAND FUCHS, ancien notaire à Obernai . ... . .. —

177 MAURICE SCHAEFFER, docteur en droit, propriétaire à

Obernai . . .............................. -

178 EMILE KIENER, propriétaire, au château de Hoen à Beblenheim.....

Beblenheim.....

179 EDOUARD, EHRMANN, banquier à Strasbourg . . . . ... —

180 JACQUES MAHLER, pharmacien à Saar-Union . . . . . . —

181 EMILE GRUBER, brasseur à Koenigshoffen......... . . . ... —

182 CHARLES MATHIS, propriétaire de l'Hôtel d'Angleterre à

Strasbourg..... .........-

183 ANDRÉ OESINGER, industriel à Bachscheid, près Ottrott 1893 184 AUGUSTE MICHEL, fabricant de pâtés de foies gras à Schiltigheim-Strasbourg, . . .. .. . . . .... . —

185 ELISÉE PALÉE, manufacturier à Strasbourg. . ..... —

186 EMILE BOECKEL, viticulteur à Mittelbergheim près Barr . — 187 CHARLES BERGMANN, adjoint au maire de la ville de

Strasbourg. .... .. . . .......... . -

188 BARON EDOUARD DE TURCKEIM, à Niederbronn .... —

189 ALBERT TACHARD, ancien député du Haut-Rhin au Corps législatif, à l'Assemblée nationale, et ministre de France à Bruxelles ; secrétaire honoraire de la Société des agriculteurs de France ; propriétaire à Niedermorschwiller, près Dornach. .. . . . ..... . -

190 ALFRED BERTSCH, ingénieur et maire de Gundershoffen . —

191 GEORGES SCHUPPERT, ingénieur à la Société alsacienne de Constructions mécaniques à Grafenstaden. ... —

192 Dr ÉMILE BACH, médecin à Saar-Union .. . .. . . . . —

193 ALFRED RITLENG, notaire à Strasbourg . . ... . .. . . —

194 JOSEPH FEIST, directeur de la Manufacture alsacienne

des tabacs à Neudorf . . . . . —

195 HENRI HAUSHALTER, vétérinaire d'arrondissement à Brumath

Brumath . . ... .......... —


— 10 —

MM.

ANNÉE

d'admission.

196 JACQUES NORTH, propriétaire à Hürtigheim ..... . 1893

197 EUGÈNE MEYER, inspecteur près la Banque d'Alsace et de Lorraine et directeur commercial de la Société strasbourgeoise de constructions mécaniques (anc. Kolb) à Strasbourg 1894

198 EDOUARD MOEDER, rentier à Strasbourg ........ —

199 ALFRED MüNCK, marchand de bois à Rosheim —

200 FRÉDÉRIC SUTTERLIN, maître de forges à Mutzig .... —

201 LUCIEN HUTER, pharmacien à Strasbourg............. —

202 JEAN-BAPTISTE MULLER, pharmacien à Strasbourg . . . . —


— 11

MEMBRES HONORAIRES

MM. GUYMAS, ancien directeur de la Colonie agricole d'Ostwald, à Mettray (Indre-et-Loire).

JACQUEMIN, professeur de chimie à l'École, supérieure de pharmacie à Nancy.

MEMBRES CORRESPONDANTS

MM.

1 FERDINAND GEIGEL, ancien conseiller de gouvernement à Strasbourg.

2 CH. BALTET, horticulteurà Troyes.

3 EUGÈNE RISLER, directeur dé l'Institut agronomique de France,

à Paris, 106 bis, rue de Rennes.

4 L. GRANDEAU, professeur et directeur de la Station agronomique

de l'Est, 48, rue de Lille, Paris.

5 E. MASCART, directeur du Bureau central météorologique de Paris.

6 FRÉD. ZURCHER , commandant, du port marchand à Toulon (à l'Enclos).

7 A. LECOUTEUX, réd. en chef du Journ. d'agric. pratique à Paris. 8 DÉHÉEAIN, professeur au Muséum à Paris. 9 PETERMANN, direct. de la station agronom. de Gembloux (Belgique).

10 LEYDER, professeur-vétérinaire à l'Ecole d'agriculture de Gembloux

Gembloux .....

11 E. FISCHER, prés. de la Commission d'agriculture à Luxembourg. 12 SIEGEN, vétérinaire, secrétaire du Cercle agricole de Luxembourg.

13 HENRY DE VILMORIN, marchand grainier, 4, quai, de la Mégisserie, Paris; ...

14 Dr J. STRAUS, professeur à la Faculté de médecine, 19, rue

Lagrange (place Maubert), Paris, 15.P. BESSON, professeur à Strasbourg.

16 ORTLIEB, instituteur, secret. de la Soc. de viticulture à Ribeauvillé.

17 CHARLES-AUGUSTE BLECH, docteur en droit, 20, quai d'Orléans,

à Paris.


— 12 —

MM.

18 CHARLES ZUNDEL, chimiste à Mulhouse.

19 JULES MANDEL, vétérinaire municipal à Mulhouse.

20 ALFRED STOECKLIN père, agronome à Colmar.

21 OBERLIN, viticulteur à Beblenheim.

22 GOUZY, directeur de l'École supérieure de Munster.

23 LAMAILLE, président honoraire des Comices agricoles de la Lorraine,

Lorraine, Metz.

24 E. REDSLOB, constructeur d'appareils électriques à la Robertsau.

25 EMILE DIETZ, pasteur à Rothau.

26 REBMANN, garde général des forêts à Strasbourg.

27 GASTON KERN, directeur dé l'usine à gaz à Colmar.

28 GEORGES JACQUEMIN, chimiste à Nancy.

29 MOYAUX, propriétaire à Paris.

30 HIPPOLYTE KUNTZ, propriétaire au Hohwald.

31 LAMY, membre de la Délégation d'Alsace-Lorraine, propriétaire

à Vic-sur-Seille.

32 EUS. SCHILD, Kreisthierarzt, Rappoltsweiler.

33 STAMBACH, instituteur à Oberhoffen.

34 XAVIER HATZ fils, sculpteur statuaire à Colmar.

35 ADRIEN NICKLES, pharmacien de 1re classe à Besançon.

36 CHARLES PIERRON, ingénieur E. C. P., secrétaire général technique

technique la Société industrielle de Mulhouse.

37 G. MATTHIS, pasteur à Eywiller.

38 FRÉD. BRESCH, pasteur à Mühlbach (vallée de Munster).

39 LÉON SAY, président de la Société nationale d'horticulture de

France à Paris.

40 HENRY SAGNIER, rédacteur en chef du Journal de l'Agriculture

à Paris.

41 E. LESTOUT fils, manufacturier à Bordeaux. 42 HÉGUILUS, mécanicien-électricien à Aniane (Hérault).

43 Dr. HUGO HERGESELL, directeur de la Station météorologique d'Alsace-Lorraine, à Strasbourg.

44 JEAN RUHLAND, ingénieur E. C. P., membre de la Délégation

d'Alsace-Lorraine et maire de Munster.

45 OTTO. MULLER, jardinier en chef de l'Université.

46. GUSTAVE GIDE, naturaliste-viticulteur à Riedisheim, près Mulhouse. 47 MATHIAS RITZENTHALER-ORTLIEB, propriétaire-agronome à Andolsheim.


- 13 —

MM.

481)r EDOUARD ZACHARIAS, directeur du Jardin botanique de Hambourg.

49 CHARLES KNODERER, manufacturier à Sornforges, par Tronville

(Meuse).

50 EMILE SCHWOERER, ingénieur à Colmar.

51 EUGÈNE KüHLMANN, propriétaire à Beblenheim.

52 H. DE MONTROL, président de la Société d'agriculture de Chaumont,

Chaumont, Juzennecourt (Haute-Marne). ...


- 14 —

LISTE

DES SOCIÉTÉS CORRESPONDANTES ET INSTITUTIONS'

AUXQUELLES

LA SOCIÉTÉ TRANSMET, PAR VOIE D'ÉCHANGE, SES MEMOIRES ET PUBLICATIONS.

Nous prions instamment MM. les présidents des Sociétés correspondantes de nous adresser leurs publications directement par la poste; les autres envois nous parviennent très irrégulièrement et toujours avec du retard.

Alsace-Lorraine.

Comice agricole départemental de la Basse-Alsace.

Comice agricole départemental de la Haute-Alsace.

Société agricole de l'arrondissement de Metz.

Comice agricole de l'arrondissement de Forbach.

Société des apiculteurs d'Alsace-Lorraine.

Société d'histoire naturelle de Colmar.

Société d'horticulture de la Basse-Alsace, à Strasbourg.

Société d'horticulture et de viticulture de Colmar.

Société industrielle de Mulhouse.

Société vétérinaire d'Alsace-Lorraine, à Strasbourg.

Société vigneronne de Ribeauvillé.

Académie des lettres, sciences, arts et agriculture de Metz.

Kaiserliches Ministerium von Elsass-Lothringen, 4. Abtheilung, zu

Strassburg. Statistisches Bureau am kaiserlichen Ministerium von ElsassLothringen.

ElsassLothringen. de l'Université, à Strasbourg. Bibliothèque municipale de Strasbourg. Journal d'Alsace, à Strasbourg.


- 15 -

Allemagne.

Deutscher Landwirthschafts-Rath, Leipziger Strasse, 135, Berlin W.

Naturwissenschaftlicher Verein zu Bremen.

K. Akademie der Wissenschaften zu Berlin. Deutsche Meteorologische Gesellschaft, Schinkelplatz 6, Berlin W. Naturforschende Gesellschaft in Danzig. Naturwissenschaftlicher Verein zu Osnabrück.

K. Bayerische Akademie.der Wissenchaften zu München. K. Bibliothek zu Berlin.

Gesellschaft für nützliche Forschungen, Trier.

Annalen der Hydrographie und Maritimen Meteorogie-Seewarte zu Hamburg.

Polytechnischer Verein (Max-Schule) Würzburg.

Amérique.

Smithsonian Institution, Washington.

Ohio State Board of Agriculture, Ohio (U. S. N. A.). Californian State Mining Bureau San Francisco. Department of the Interior. United States geological Survey

Washington.

Archives du Musée National, à Rio-de-Janeiro.

Sociedad cientifica « Antonio Alzate » Mexico.

Autriche.

Académie des Sciences, à Cracovie.

Belgique.

Société libre d'émulation de Liège.

Station agronomique: de Gembloux.

Académie d'archéologie de Belgique, à Anvers, (M. Fernand

Donnet, bibliothécaire, longue rue Lozane, 22, a Anvers). Académie royale des sciences, lettres et beaux-arts, à Bruxelles. Société des arts, sciences et lettres du Hainaut, à Mons. Ministère de l'agriculture, de l'industrie et des travaux-publics du royaume de Belgique, rue Latérale,1, Bruxelles.

France. Société d'émulation de l'Ain, à Bourg.

Comice agricole de l'arrondissement de Saint-Quentin.


— 16 —

Société académique des sciences, arts, belles-lettres, agriculture et industrie de Saint-Quentin (Aisne).

Société des lettres, sciences et arts des Alpes-Maritimes, à Nice.

Société académique d'agriculture, sciences, arts et belles-lettres du département de l'Aube, à Troyes.

Société des lettres, sciences et arts de l'Aveyron, à Rodez.

Société de statistique de Marseille.

Société scientifique industrielle de Marseille.

Académie nationale des sciences, arts et belles-lettres de Caen.

Société d'agriculture et de commerce de Caen.

Société d'agriculture, sciences, arts et commerce du département de la Charente, à Angoulême.

Académie de La Rochelle. — Société des sciences naturelles de la Charente-Inférieure.

Société centrale d'agriculture du département des Deux-Sèvres, à Niort.

Académie des sciences, belles-lettres et arts, à Besançon.

Société d'émulation du Doubs, à Besançon.

Société d'émulation de Montbéliard.

Société libre d'agriculture, des sciences et belles-lettres de] l'Eure, à Evreux.

Académie de Nîmes (Gard).

Société des sciences physiques et naturelles de. Toulouse,

Académie des sciences, inscriptions et. belles-lettres de Toulouse.

Académie des sciences, belles-lettres et. arts de Bordeaux.

Société d'agriculture du département de la Gironde, à Bordeaux.

Société d'agriculture, sciences, arts et commerce du Puy (HauteLoire).

Société d'agriculture, sciences et arts du département de -la HauteSaône, à Vesoul.

Société d'agriculture de l'Indre, à Châteauroux. Société d'agriculture, sciences, belles-lettres et arts du départemen d'Indre-et-Loire, à Tours.

Académie delphinale, à Grenoble (Isère).

Société de statistique, des sciences naturelles et des arts industriels du département de l'Isère, à Grenoble.

Société d'agriculture, industrie, sciences, arts et belles-lettres du département de la Loire, à. Saint-Étienne.

Société académique de Nantes.

Société d'encouragement à l'agriculture de Lot-et-Garonne, à Agen.


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Société d'agriculture, industrie, sciences et arts du département de

la Lozère, à Mende. Société d'études scientifiques d'Angers (Maine-et-Loire). Société industrielle et agricole; d'Angers et du département de Maineet-Loire.

Maineet-Loire.

Société d'agriculture, du commerce, sciences et arts du département

de la Marne, à Châlons. Société d'agriculture, sciences et arts de Vitry-le-François (Marne). Société d'agriculture de l'arrondissement de Mayenne. Académie Stanislas, à Nancy.

Société centrale d'agriculture de Meurthe-et-Moselle, à Nancy. Station agronomique de l'Est, à Nancy. Société d'agriculture de Bar-le-Duc.

Société d'agriculture de l'arrondissement de Verdun (Meuse). Société départementale d'agriculture de la Nièvre, à Nevers. Comice agricole de Lille.

Société d'émulation du Jura à Lons-le-Saulnier. Société d'agriculture de l'arrondissement de Saint-Pol (Pas-de-Calais). Société centrale d'agriculture du département du Puy-de-Dôme, à

Clermont-Ferrand. Société agricole, scientifique et littéraire des Pyrénées-Orientales

à Perpignan. Société d'agriculture, histoire naturelle et arts utiles de Lyon. Académie des sciences, belles-lettres et arts de Lyon.

Société d'agriculture de Chalon-sur-Saône (Saône-et-Loire). Société d'agriculture, sciences et arts de la Sarthe, au Mans (Sarthe). Académie des sciences, belles-lettres et arts de Savoie, à Chambéry. Institut agronomique de.France, à Paris. Société nationale d'agriculture de France, rue de Bellechasse, 18, à

Paris. Société des agriculteurs de France, rue d'Athèhes, 8, à, Paris. Société nationale d'encouragement à l'agriculture, avenue de

l'Opéra, 5, à Paris. Académie nationale, agricole, manufacturière et commerciale,rue de

Châteaudun, 41 bis, à Paris. Direction du Ministère de l'agriculture, boulevard Saint-Germain 244, à Paris.

Association philotechnique, rue Serpente, 24, à Paris. Journal des jeunes naturalistes,' rue Pierre-Charon, 35, à Paris.


— 18 —

Société centrale de médecine vétérinaire, rue de Lille, 19, à Paris.

Association scientifique de France, à la Sorbonne, à Paris.

Société protectrice des animaux, à Paris.

Société zoologique d'acclimatation, rue de Lille, 19, à Paris.

Bureau central de météorologie de France, rue de Grenelle, à Paris.

Société française de tempérance, rue Bridaine, 5, Batignolles-Paris.

Société havraise d'études diverses, au Havre.

Académie des sciences, belles-lettres et arts de Rouen.

Société industrielle de Rouen.

Société libre d'émulation du commerce et de l'industrie de la SeineInférieure,

SeineInférieure, Rouen. Société centrale d'agriculture du département de la Seine-Inférieure

à Rouen. Société d'agriculture, sciences et arts de Meaux (Seine-et-Marne). Société d'agriculture de Melun (Seine-et-Marne). Société d'agriculture et des arts du département dé Seine-et-Oise,

à Versailles. Société des sciences naturelles et médicales de Seine-et-Oise, à

Versailles. Société agricole et horticole de l'arrondissement de Mantes (Seineet-Oise). Société d'émulation d'Abbeville (Somme). Société des sciences, belles-lettres et arts de Taroi-et-Garonne, à

Montauban. Société académique du Var, à Toulon.

Société d'agriculture et d'horticulture de Vaucluse, à Avignon. Société académique d'agriculture, belles-lettres, sciences et arts de

Poitiers (Vienne). Société d'émulation du département des Vosges, à Épinal. Société des sciences historiques et naturelles de l'Yonne, à Auxerre. Société d'agriculture d'Alger.

Société d'histoire naturelle d'Autun (Saône-et-Loire). Société d'agriculture de l'arrondissement de Chaumont (HauteMarne).

(HauteMarne). des Sociétés savantes, 110, rue de Grenelle, à Paris. Ministère de l'Instruction publique, des Beaux-Arts et des Cultes

(1er bureau de la Direction du secrétariat et de la comptabité.)

— Comité des travaux historiques et scientifiques.


— 19 -

Hollande.

Société batave de philosophie expérimentale, à Rotterdam. Direction de l'Institut vétérinaire d'Utrecht.

Iles Britanniques.

Société royale d'agriculture d'Angleterre (Royal Agricultural Society of England), 12 Hanover Square, London W.

Italie.

Reale Academia d'agricoltura di Torino. Ministerio di Agricoltura, Industria e Commercio. .

Luxembourg.

Cercle agricole et horticole de Luxembourg.

Institut royal grand-ducal de Luxembourg (section des sciences

naturelles).

Société botanique du grand-duché de Luxembourg.

Russie.

Club alpin de Crimée. (M. Fr. Kamienski, professeur de botanique à l'Université d'Odessa, secrétaire du Club alpin de Crimée à Odessa [Russie].)

Suisse.

Société d'agriculture de la Suisse romande, Lausanne, Saint-Laurent, 22. Oeconomische Gesellschaft des Cantons Bern. Gememeinnützige Gesellschaft zu Basel. Société vaudoise des sciences naturelles, à Lausanne. Naturforschende Gesellschaft zu Zürich. Société des sciences naturelles de Fribourg.



SOCIÉTÉ DES SCIENCES, AGRICULTURE ET ARTS

DE LA BASSE-ALSACE

(Gesellschaft zur Förderung der Wissenschaften, des Ackerbanes und der Künste im Unter-Elsass.)

TOME XXVIII. - 1894.

(Tome XII de la nouvelle Série.)

COMPTE RENDU

DES

SÉANCES DE LA SOCIÉTÉ

PROCES-VERBAL DE LA SÉANCE DU 10 JANVIER 1894

Présidence de M. J. J. WAGNER, président

Sont présents : MM. A. BERGMANN, C. BINDER, G. BOESWILLWALD, G. BOURLET, Baron ZORN DE BULACH, J. FEIST, H. GÉRARD, J.-E. GEROCK, CH. GOETZ, Dr D. GOLDSCHMIDT, M. GRUNÉLIUS, L. HATT-BOYÉ, M. HIMLY, P. HUEBER, Dr J. JAEGER, C. JEHL, F. KIEFFER, Dr A. KOPP, V. NESSMANN, J. SCHALLER, E. SIGWALT, E. UHRY; MM. F. GEIGEL, J. RUHLAND, Dr E. ZACHARIAS, membres correspondants.

Se font excuser : MM. F. BINDER, Dr A. SCHNEEGANS.


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M. A. NOIRIEL, directeur des Tramways strasbourgeois, assiste à la séance.

A l'ouverture de la séance, M. le Président prononce les paroles qui suivent :

Messieurs,

Au moment où nous nous réunissons en séance, la famille et de nombreux amis et collègues rendent les derniers honneurs à un de nos membres les plus sympathiques et les plus dévoués, M. Guillaume Heusch-Dudrap, ancien maire de la ville de Bischwiller, ancien membre de la Délégation d'Alsace-Lorraine, membre du Conseil général de la BasseAlsace, directeur de l'Asile départemental de Bischwiller. Vous voudrez bien, comme témoignage de notre deuil et de nos profonds regrets, vous lever de vos sièges.

L'assistance se lève en signe de deuil.

Le procès-verbal de la séance publique annuelle du 40 décembre 1893 est adopté.

La correspondance manuscrite et imprimée contient: 1° LETTRE DE M. LE SOUS-SECRÉTAIRE D'ÉTAT VON SCHRAUT, accompagnant 2 exemplaires du mémoire de M. le conseiller ministériel H. FECHT : Ueber die Anlage und den Betrieb von Stauweihern in den Vogesen insbesondere über den Bau der Stauweiher im oberen Fechtthale.

2° Der Milzbrand und seine verderblichen Folgen von EUSEBIUS SCHILD, Kaiserlicher Kreisthierarzt zu Rappoltsweiler.

3° Kurze Anleitung sur rationellen Stickstoffdüngung landwirthschaftticher Kulturpflanzen unter besonderer


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Berücksichtigung des Ghilisalpeters von Prof. Dr PAUL WAGNER-Darmstadt.

4° Die künstlichen Düngemittel in Getreide-, Futterund Handelsgewächsbau mit besonderer Berücksichtigung der Phosphate. Von Dr MAX BARTH, Direktor der kaiserlichen landwirthschaftlichen Versuchsstation für ElsassLothringen in Rufach. — Gekrönte Preisschrift. Zweite, vermehrte Auflage.

M. le Président donne la parole à M. J. Ruhland pour son

Analyse du mémoire de M. Jean Kiener:

Correction de la Fecht et application à la correction des rivières torrentueuses.

Messieurs,

Notre Société m'a chargé de faire un rapport sur le mémoire de M. J. Kiener, concernant ses travaux à la Fecht. Connaissant ces travaux, je puis dire qu'ils présentent un grand intérêt pour tous ceux qui ont vu de près les dégâts souvent causés par les grandes eaux. Ils se distinguent notamment par l'application d'un principe dont là justesse ne saurait être contestée.

Conditions générales.

Tous ceux qui, à différentes époques, ont parcouru la vallée de Munster, ont pu constater combien notre capricieuse rivière aime à changer de lit. Si les réservoirs construits au fond de la vallée sont destinés à retenir les eaux dans les moments d'abondance pour relever en temps de sécheresse le débit du cours d'eau qu'ils alimentent, ces réservoirs sont absolument insuffisants à en retenir une


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quantité telle que les propriétés riveraines de la Fecht grossie par les affluents des vallons latéraux, soient garanties des envahissements dont elles sont menacées lors de certaines crues d'automne ou de printemps. Si ces réservoirs tendent à établir un régime dont sont appelées à bénéficier à la fois l'industrie et l'agriculture, la régularisation de notre torrent, dont le débit comporte parfois un volume énorme, l'utilisation, à ces moments, d'une partie de ses eaux fertilisantes pour l'irrigation des prairies, constituent un problème dont la solution ne répond pas moins à un véritable intérêt général. Pour atteindre ce but, l'auteur du mémoire recommande (page 9) l'emploi de seuils, c'est-à-dire de poutres en' bois placées de distance en distance dans le fond du torrent au niveau du plafond, perpendiculairement à son axe, et maintenus par de forts pieux en chêne armés ou par de vieux rails taillés en pointe à l'un des bouts, enfoncés aussi profondément que possible. Il cite les travaux exécutés dans les rivières du grand-duché de Bade, qu'il a visités, mais que je ne connais pas suffisamment pour pouvoir les apprécier. Quoi qu'il en soit, ils ne peuvent, que reposer sur le même principe.

Placé entre une série de pieux alternatifs, le seuil est serré comme dans un étau. Il maintient, à cet endroit, au lit une profondeur constante et par suite la lame d'eau qui le recouvre, garde la même hauteur sur toute la longueur du seuil. La vitesse de l'eau reste donc à peu près la même sur toute la largeur de la rivière et les différentes parties du lit ne sont point sollicitées par des vitesses d'eau différentes. En amont de Munster, et plus on remonte vers la vallée, le fond de la rivière devient de moins en moins affouillable et la vitesse de l'eau a beaucoup moins d'action sur un sol presque inattaquable qu'en aval de Munster où les cailloux et le sable gravier constituent un fond bien plus susceptible d'être mis en mouvement. D'ailleurs les différentes parties


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du lit n'offrent point toujours une résistance égale à l'affouillement ; par suite, des matériaux sont enlevés à certains points et portés sur d'autres. La formation des îlots, c'est-àdire des attérissements qui se forment à certains endroits, leur influence' sur le changement de direction du courants, sont décrites d'une façon précise dans le mémoire (page 8). Le seuil horizontal, solidement fixé au niveau du fond, arrête le déplacement dès matériaux et l'application qu'en a faite M. Kiener confirme pleinement les prévisions.

Calcul démontrant l'utilité des seuils.

L'utilité des seuils peut être établie par le calcul. Pour s'en rendre compte, il suffit de résoudre les deux problèmes suivants:

1° déterminer par quel volume d'eau le fond de la rivière commence à être entamé pour une largeur admise et une pente par mètre connue ;

2° déterminer, toujours pour une largeur admise et une pente par mètre connue, la vitesse de l'eau résultant d'un volume d'eau donné.

Dans le premier cas l'on trouve le moment à partir duquel commence le mouvement des matériaux, dans le second cas l'on constate que la vitesse de l'eau dans les conditions données, provoque également le mouvement des matériaux. Conclusions : nécessité d'arrêter ce mouvement. Solution: établissement de seuils qui judicieusement placés, tendent vers ce but.

Pour résoudre ces deux problèmes, il faut recourir à la formule de Prony, cet éminent ingénieur-mathématicien, connu à la fois par ses travaux pratiques et ses ouvrages sur l'hydraulique. C'est Prony qui, le premier, a donné, au commencement du siècle, la formule


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et déterminé les valeurs de a et de b, en discutant les résultats de 31 expériences de Dubuat 1. Cette relation qui indique le rapport existant entre la pente par mètre I, la section transversale du cours d'eau S, le périmètre mouillé P et la vitesse moyenne v, sert au jaugeage des canaux et des

S rivières. On appelle rayon moyen, le rapport — qu'on

désigne par R.

La formule devient alors v = 56.86 V Rl — 0,072 et plus simplement

c'est cette formule qu'il convient d'employer dans la pratique. De cette formule on tire la valeur de v, connaissant I et R, puis aussi celle de Q, c'est-à-dire le volume d'eau écoulée

par seconde, sachant v = —

Plus tard, Dupuis, reprenant les expériences de Dubuat, a établi le rapport de la vitesse moyennes à la vitesse V à la surface et à la vitesse u au fond. 2 Un tableau donne les valeurs maximum de u pour différentes natures de sols.

Argiles tendres. . . 0m, 152

Sables 0m, 312

Gravier .... 0m, 609

Cailloux .... 0m, 620

Pierres cassées. . 1m,200

Cailloux agglomér. 1m,520

Roches en couche . 1m,840

Roches dures . . 3m,100

Partant de ces données, j'admettrai dans le terrain qui nous occupe u = 1m,20, à moins que l'expérience ne fournisse

1 Eytelvein a conclu, en ajoutant aux expériences de Dubuat les résultats obtenus par d'autres expérimentateurs, que l'on devait faire dans la formule de Prony a = 0,000024 et b = 0,000365, tandis que Prony avait donné a = 0,000044 et b = 0,000309. Les chiffres de Prony sont préférés pour les rivières ordinaires, ceux d'Eytelvein.. pour les grandes rivières.

2 v = 1,33u et V = 1,60u.


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un autre chiffre, c'est-à-dire que, au delà de cette vitesse, le fond soit attaqué.

Pour ne point compliquer le calcul outre mesure, je suppose la section rectangulaire. Avec des talus inclinés l'on se trouvera, à fortiori, dans de bonnes conditions.

1er problème. — Nous avons admis u = 1m,20, il en résulte v = 1,33 X1m,20 = 1m,60

D'autre part nous avons I = 0m,012 (page 14) et la largeur B = 27m (page 10) La formule de Prony nous donne v = 50 j/RI Mettant à la place de. v et de I leurs valeurs, l'on a

puisqu'il s'agit d'une section rectangulaire ;

S = 0m,081 X 27m = 2m2,29 et enfin Q = 2m2,29 X 1m,60 = 33,670

c'est-à-dire que le mouvement des matériaux commence avec un débit un peu moindre que 4000 litres, dans ces conditions dé terrain, de pente et de vitesse d'affouillement admises. La vitesse à la surface sera alors de 1m,60 x1m,20 = 2m.

2e problème : Nous nous donnons Q = 80m 3 (page 10), I étant toujours = 0m,012 et nous cherchons la vitesse moyenne correspondant à la même largeur 27m.


- 28 —

Elevant au carre

Comme il s'agit d'une section rectangulaire,

* L'équation du 3e degré s3 = 16 s + 5753 n'est pas. une équation ordinaire. Cette équation, a la forme s3 = ps + q, pour laquelle la formule de Cardan donne la solution

Or nous avons ici p = 16 et q = 5753

et par conséquent

S = 17,9183. + 0,3107 = 18m2,22.

Cardan, mathématicien philosophe, contemporain de Copernic, appartenait à cette pléiade de savants qui illustrèrent le 16e et le


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Or la valeur maximum de u a été admise = 1m,20. Le fond sera donc vivement attaqué par le volume de 80m 3 qui donne u = 3m,30. La vitesse à la surface correspondante sera de 5m,50 c'est-à-dire 4m,39 x 1,25 et la hauteur d'eau d'environ 0m,68.

Ces calculs prouvent clairement l'utilité des seuils que l'expérience a confirmée.

La largeur de la rivière a évidemment une limite, et en la portant chez lui à 27m, M. Kiener a admis une largeur très raisonnable. Près de Munster elle n'est plus même de 20 mètres, et au-delà, où la Fecht se divise, le bras de la grande vallée a de 10 à 12 mètres, tandis que celui de la petite vallée en a à peine 7. La largeur, d'ailleurs, varie avec la pente et la nature du fond qui devient de plus en plus résistant.

Distance des seuils.

Cette distance dépend également à la fois de la pente de la rivière et de la nature du fond. En multipliant les seuils de façon que le dessus d'un seuil corresponde comme niveau, à la partie inférieure du seuil suivant vers l'amont, on garantira ce dernier contre l'affouillement. Ici l'on se trouve en

17e siècles. Il professa les mathématiques, puis la médecine à Milan et à Bologne. Outre plusieurs découvertes en physique il indiqua, pour résoudre les équations cubiques, une méthode qui porte son nom et dont la formule a été appliquée ici. Il finit ses jours à Rome où le pape lui avait fait une pension. A de profondes connaissances il joignait un esprit incohérent; il se croyait doué d'une clairvoyance surnaturelle. L'on dit qu'il se laissa mourir de faim en 1576 pour accomplir un horoscope qui disait qu'il ne vivrait pas au delà de 75 ans.


— 30 — présence de deux éléments : la hauteur du seuil d'une part et la pente de la rivière de l'autre ; la distance à observer entre deux seuils en découle. La distance de 30m (p. 10) correspond à des seuils ayant de 0m,30 à 0m,36 de hauteur; en effet, 0m,012x0,30 = 0m,36. Cette rigueur entraînerait, dans certains cas, des frais trop considérables. Néanmoins on fera toujours une bonne opération en rapprochant les seuils autant que possible, surtout à l'endroit des courbes où la direction du cours en aval ne doit pas être perdue de vue ; c'est toujours l'axe de la rivière qui en détermine la position. Une série de seuils placés par ordre de l'administration des eaux, il y a une dizaine d'années, dans le bras de la Fecht qui passe au nord de Munster, maintient, à cet endroit, au lit le même niveau dans toute sa largeur.

Talus.

Les talus suffisamment inclinés, formés de simples cailloux de rivière (p. 14), constituent le meilleur endiguement en dehors du voisinage des barrages, près desquels une maçonnerie solide, assise sur de profondes fondations, est nécessaire. Les talus ont l'avantage de se consolider avec le temps, ils donnent à la section de la rivière la forme d'un trapèze évasé par le haut et peuvent permettre, à certains moments, le déversement d'eaux qui, ne rencontrant point d'obstacle, peuvent s'étendre en perdant leur vitesse et constituent le meilleur élément de fertilisation pour les prairies.

Barrages.

Quant aux barrages, qu'ils soient des barrages usiniers ou des barrages d'irrigation, leur mode de construction doit reposer sur les mêmes principes. Ils ont toujours pour effet. de diminuer entre deux points donnés la pente naturelle de la rivière, pour permettre l'utilisation des eaux là où ils sont


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établis. Quelquefois ils ont simplement pour but de diminuer la pente de la rivière reconnue trop forte. Dans les trente dernières années on a construit aux environs de Munster, tant en amont qu'en aval, 9 barrages, tous à cuvette, dont 4 barrages usiniers, 2 barrages d'irrigation et 3 dans le seul but de diminuer la pente de la rivière 1.

Ces barrages fonctionnent dans de bonnes conditions. Le tout est de les asseoir sur des fondations assez profondes pour les préserver de l'affouillement, comme d'ailleurs tous les ouvrages hydrauliques en général. L'avantage de ce genre de barrage sur celui a tablier inférieur, réside dans la formation de là cuvette dans laquelle l'eau, tombant de la crête du barrage, perd sa vitesse et ne reprend son cours qu'en vertu de la pente de la rivière en aval. Le tablier, généralement même incliné autrefois , : produit plutôt l'effet contraire, sans compter que les madriers avec les dosses qui les recouvrent, sont vivement sollicités et quelquefois brisés par la chute de grosses pierres entraînées par le courant. Il se produit alors, ce qui est arrive il y a quelques années, en amont du pont de Luttenbach, un trou dans lequel les matériaux de dessous sont désagrégés, et si la crue dure, l'affouillement est à craindre, tandis que dans une cuvette dont la profondeur est à peu près égale à la hauteur de chute du barrage, l'eau, tombant sur l'eau, n'exerce plus qu'une faible action sur le fond. L'élargissement de la rivière, en aval du barrage, est toujours à recommander quand la chose est possible, la vitesse de l'eau tendant à diminuer dans un profil plus large. Les barrages à cuvette ne sont point maintenus par des pieux comme les seuils ; ils sont maintenus par une série de longerons superposés

1 Ces barrages, hormis un seul, ont été successivement construits par MM. Jacques Koechlin, Hallauer et Mérian, qui se sont succédé comme ingénieurs de la maison Hartmann.


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appelés pinces, placés dans le fond, inclinés vers l'amont, et reliés horizontalement de distance en distance par des pièces transversales. Le poids des matériaux et de l'eau qui recouvrent cette charpente la rend indépendante des bords. Le barrage se maintient par lui-même et forme un tout solidement relié dans ses parties.

Le croquis ci-joint donne avec le profil de la rivière, la coupe en long et l'élévation d'un barrage de ce genre de 4m,80 de hauteur, construit en aval de Munster, il y a une vingtaine d'années. La rivière a 20 mètres de large, sa cuvette a 2m de profondeur ; 15 seuils superposés, 5 rangées de pinces de 0m,30 sur 0m,30 espacées de 3 mètres, en tout 35 pièces forment vers l'amont une solide charpente placée dans le fond de la rivière. Les pinces et les seuils sont assemblés à mi-bois ; la profondeur de la cuvette n'a guère varié depuis. On aurait pu placer au-delà de la cuvette une série de seuils par mesure de précaution, il n'en serait point résulté de grands frais. Si ces barrages résistent mieux, ils coûtent plus cher que les barrages à tablier à cause de la profondeur des fondations. Je ne parle pas ici des barrages plus importants que les nôtres, uniquement construits en pierres avec déversoirs en pierres et qui n'ont point leur application dans notre vallée.

La Fecht et les réservoirs.

Le projet de régularisation de la Fecht a été à l'ordre du jour à différentes époques. M. l'ingénieur Stoecklin, avant de partir pour l'isthme de Suez, en avait fait une étude, en rattachant ce projet à un tracé de chemin de fer. A cette époque ni l'un ni l'autre n'ont été exécutés. Depuis, le chemin de fer a été construit suivant un tracé tout différent. Quant à la régularisation de la Fecht, l'idée en a été reprise par l'administration actuelle qui a réalisé sur bien des points de l'Ill d'importants travaux de correction d'une




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grande utilité pour une vaste région de la plaine 1. Un décret impérial: du 11 novembre 1890 a déclaré le projet d'utilité publique. Mais l'opposition rencontrée sur certains points n'a pu encore être surmontée et aucun travail d'ensemble n'a été entrepris. La question des réservoirs a mis près d'un demi-siècle à trouver sa solution définitive; elle a été obtenue grâce à l'intervention directe de l'État. L'étude qu'en a faite dans le temps M. l'ingénieur Baumgartner a pu servir, sur bien des points, de guide pour les travaux réalisés aujourd'hui. Peut-être est-il à regretter que l'on ait renoncé un peu précipitamment au réservoir naturel du Rothried que les anciens, et notamment M. Jacques Koechlin, désignaient comme pouvant rendre autant de services que plusieurs autres réservoirs réunis, grâce à la constance de son affluent. Sans douté les scrupules de l'administration s'expliquent à la suite d'une première reconnaissance du terrain, mais en s'assurant particulièrement l'appui d'une grande maison industrielle de notre vallée qui n'a jamais refusé son concours quand il s'est agi d'une oeuvre d'utilité publique, l'on eût pu dépenser quelques milliers de marcs de plus pour les travaux préliminaires, alors que l'examen des lieux prouvait que l'on se trouvait en présence d'un ancien lac naturel aujourd'hui comblé; Peutêtre reviendra-t-on un jour au Rothried.

Quant à la régularisation de la Fecht, elle ne me semble point devoir être considérée comme enterrée. Ce qui, jusqu'à présent, en a empêché l'exécution, c'est l'opposition des cultivateurs, désireux de voir apporter des modifications aux arrêtés préfectoraux de 1834 et 1835, qui réglementent encore

1 Je relate ici les déclarations d'un certain nombre de cultivateurs, notamment du regretté M, Ritzenthaler, président du syndicat de l'Ill pendant de longues années, au point de vue de la sécurité que les travaux ont assurée aux propriétés riveraines. Ce n'est pas le lieu d'analyser les travaux proprement dits.


aujourd'hui l'irrigation. Ces arrêtés se réfèrent à l'ordonnance de l'Intendant d'Alsace du 18 juin 1779. Cette question a récemment été soulevée au Conseil d'arrondissement de Colmar par le représentant de Turckheim, dans là séance du mois de décembre dernier, à propos de la disette des fourrages de l'année. L'importance des intérêts engagés, la protestation des représentants de Colmar ont porté le Conseil à adresser la pétition à M. le Président du département, en la recommandant à l'examen du Conseil général.

Quoi qu'il en soit, la régularisation de la Fecht répond à un véritable intérêt général. Quand la question sera suffissamment mûre, elle trouvera sans doute sa solution, de même que les réservoirs, à la satisfaction de tous les intéressés.

En résumé, l'on ne peut que remercier M. J. Kiener de là communication de son intéressant mémoire qui rend compte de grands travaux dont la solidité a confirmé ses prévisions.

M. le Président dit qu'il croit être l'interprète de la Société, en exprimant à M. J. Ruhland ses plus vifs remercîments. L'analyse du mémoire de M. J. Kiener présente d'utiles renseignements pour les industriels et les propriétaires de nos vallées des Vosges.

M. M. Grunélius demande à M. J. Ruhland des renseignements sur la construction des barrages et les avantages qu'il y a à construire les barrages en bois.

M. J. Ruhland répond que l'on peut sans doute construire des barrages en pierres aussi résistants que ceux en bois. Mais, pour remplir ces conditions, ces barrages exigent des travaux de maçonnerie en pierres de taille tellement coûteux qu'un particulier les entreprendra rarement. De plus, ces barrages ne peuvent guère être à chute directe


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dans les vallées où la pente est très forte, à cause de la grande profondeur à laquelle on serait obligé de descendre pour les. fondations, ce qui en porterait le prix de revient au triple, peut-être au quadruple du barrage en bois. Dans les pays plats, où la hauteur des chutes est moindre, et où la largeur de rivière atteint quelquefois 30 mètres et plus, on peut plutôt les employer. Ceux que je connais dans notre région présentent généralement, depuis la crête vers l'aval, un plan incliné dans lequel des pièces de bois qui se coupent à angle droit, forment une série de carrés dont les vides sont garnis de pierres reliées par du ciment. Si les joints s'ouvrent par l'effet des gelées ou par l'action prolongée des eaux, une désagrégation partielle ou générale peut se produire et tout le pavage peut être compromis par l'énorme vitesse que les eaux acquièrent sur ce plan incliné. Le grand barrage de Turckheim qui envoie les eaux dans le canal du Logelbach, est solidement construit ; c'est un grand ouvrage qui a résisté aux plus fortes eaux, mais il nécessite une surveillance et un entretien continuels. Des barrages en pierres de: moindre importance entre Turckheim et Ingersheim n'ont point résisté, et la Fecht, dépourvue de seuils en cet endroit, présente un aspect déplorable, une même section donnant des profondeurs excessivement variables par suite des massés de gravier qui portent le courant tantôt à droite tantôt à gauche, et réduisent souvent le lit à la moitié de sa largeur. De même que les seuils empêchent où arrêtent l'attaque du fond produite par une vitesse trop grande de l'eau, de même les barrages doivent tendre à briser cette vitesse : cet effet est produit par la cuvette.


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Der Vorsitzende ertheilt das Wort Herrn Regierungsrath a. D. F. Geigel :


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M. F. Geigel, conseiller de gouvernement en retraite, a la parole :

Les chemins de fer en Alsace-Lorraine.

1° a) Le réseau des chemins de fer prend dans la BasseAlsace une extension considérable par le tronçon de Merzwiller à Seltz par Walbourg, déjà livré à l'exploitation, et par les deux autres lignes en construction qui se dirigent de l'Ouest à l'Est, à savoir : de Haguenau à Rastatt et de Sarreguemines à Mommenheim avec embranchements par Herbitzheim sur Sarralbe et de Wingen à Münzthal-Saint-Louis. Abstraction faite des voeux émis pour les projets, moins urgents, de Bouxwiller à Hochfelden, de Saarunion à Domfessel, de Dossenheim par le Graufthal à Rieding, de Bischwiller à Oberhofen et en particulier de Pfaffenhofen à Merzwiller, le réseau de la partie septentrionale ne serait plus à compléter que par les tronçons de Lembach à Wörth, de Phalsbourg par Drulingen à Adamswiller et, s'il y a lieu, de Wissembourg à Lauterbourg; ces trois lignes comporteraient une longueur de 46 kilomètres.

b) La partie méridionale de notre département possède, il est vrai, dans la direction du Sud au Nord, trois lignes parallèles distantes entre elles de 12 kilomètres en moyenne, à savoir : les lignes de Schlestadt à Saverne, de Schlestadt à Strasbourg et de Marckolsheim à Strasbourg ; mais sur un espace de 75 kilomètres entre Strasbourg et Vieux-Brisach, il n'y a. qu'une seule ligne transversale de l'Ouest à l'Est : c'est le tramway de Boofzheim à Ettenheimmünster, interrompu par le Rhin à Rhinau. Cette ligne ne suffit plus aux fransactions agricoles et industrielles qui se sont développées dans des proportions énormes entre l'Alsace et le Grand-duché de


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Bade, depuis que la frontière douanière du Rhin n'existe plus. La zone qui s'étend des Vosges au Rhin, réaliserait des économies considérables sur les frais de transport du vin, des bois, des pierres,, etc., à exporter, et sur les frais d'importation des charbons et des matières premières, si l'accès direct aux ports du canal du Rhône-au-Rhin et de l'Ill était facilité par des lignes ferrées transversales qui. suivraient ladirection de l'Ouest à l'-Est, par exemple, par les tramways projetés de Westhofen à Wolfisheim par Ittenheim (d'une longueur de 20 kilomètres), de Klingenthal ou de Boersch par Obernai à la station de Geispolsheim ou par Erstein, le pont de bateaux à Gerstheim et Lahr à Reichenbach (25 kilom.), et par le chemin de fer projeté de Ribeauvillé (ville) par Elsenheim et Marckolsheim à Sasbach (22 kilom.), station du réseau du Kaiserstuhl en construction, et enfin par un pont fixe à construire sur le Rhin à Kehl, sans lequel il ne saurait être question de prolonger la ligne de tramways de Strasbourg à Lahr par Kehl, Goldscheuer, Altenheim et Ottenheim. Les autres projets moins urgents, tels que ceux des lignes de Rosenwiller à Rosheim, de Hohwald par Andlau et Barr à Boofzheim, de Schlestadt à Sundhausen et de Steigé à Ville ne pourraient être pris en considération sérieuse qu'après la construction des trois lignes transversales, dont nous avons parlé plus haut et dont la longueur sur le territoire de la Basse-Alsace serait d'environ 54 kilomètres.

2° Les lignes projetées pour la Basse-Alsace se prolongeraient sur le territoire lorrain par Wingen-Munzthal -DeuxPonts, par Phalsbourg-Drulingeh et par DossenheimLixheim-Rieding, et sur le territoire de la Haute-Alsace par Sasbach-Marckolsheim-Ribeauvillé et par Chàtenois-Ribeauvillé-Sigolsheim, quoique le projet du dernier tronçon n'ait aucune chance d'aboutir. L'allocation de 410,000 M pour la construction du tramway de Westhoffen à Wolfisheim


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(20,500 M pour chacun des 20 kilomètres projetés) ne sera probablement accordée par la Délégation provinciale, que si l'on vote en même temps la prolongation des tramways messins sur Plantières et Augny et celle du chemin de fer de Masevaux. à Seewen qui desservirait sept usines et une riche vallée. Avant dix ans,:les départements n'auront plus de fonds disponibles pour la construction de tramways ; la Basse-Alsace doit encore 438,020 M. sur les. subventions votées pour la construction des lignes ferrées. Il en est de même pour la Haute-Alsace, quoique ce département n'ait plus d'arriérés à payer pour les voies ferrées. Dans la Haute-Alsace, il y aurait à construire avant tout, — en dehors des lignes déjà citées, - les tronçons de La Poutroye à Orbey, de Rouffach à Montreux-Vieux, de Saint-Louis à Werentzhausen et d'Ensisheim à Bollwiller, d'une longueur totale d'environ 100 kilomètres. Pour les autres projets qui sont assez nombreux 1, les communes et les industriels ne semblent guère disposés à faire de grands sacrifices.

3° La prise en considération de projets de lignes qui s'étendraient au delà de la frontière occidentale ou qui auraient une direction perpendiculaire à celle-ci, semble peu probable dans un avenir rapproché ; il ne saurait en conséquence — au moins pour le moment — être question des lignes de Saales, de La Poutroye ou de SainteMarie-aux-Mines à Saint-Dié, etc. Il en est de même des projets de lignes ferrées dont rétablissement serait trop onéreux, vu le peu d'importance qu'elles auraient par suite

1 M. C. BINDER, secrétaire général, 2, place du Marché-auxPoissons, à Strasbourg, enverra gratis à tout membre qui en fera la: demande, la carte qui a été distribuée le 2 février 1892 par le Elsässer Tageblatt, les Affiches de Colmar et l'Express. Cette carte, qui était également jointe au fascicule du mois de mars 1892 de notre Société,fournit des indications détaillées sur les voies ferrées , projetées pour la Haute-Alsace.


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de leur passage à travers des pays ayant une population peu dense, surtout là où les chefs-lieux de canton et les sièges des justices de paix sont déjà desservis par des chemins de fer.

Depuis 1875, les Conseils généraux et d'arrondissement, de même que la Délégation, ont émis des voeux pour l'exécution d'une série de projets. Nous avons essayé d'en dresser la liste par département et dans l'ordre suivant lequel ils pourraient être réalisés dans la suite des années. En tête de l'énumération figurent les projets les plus urgents et les plus importants et à la fin ceux qui présentent le moins de chance d'être votés.

Pour chacun des deux départements dé l'Alsace, il y aurait suivant nos données (n°s 1 et 2) encore 100 kilomètres à construire. La Lorraine, vu la plus grande étendue de son territoire, aurait droit à environ 125 kilomètres, à savoir : outre les lignes déjà mentionnées, celles de Metz-Vigy-Aboncourt, Bouzonville-Beckingen, Grostenquin-Faulquemont-Condé-Northen et Puttelange-Farschwiller.

4° L'achèvement du réseau des chemins de fer d'AlsaceLorraine dépend d'une entente du Gouvernement central à Berlin avec la Délégation d'Alsace-Lorraine, qui aurait à voter peu à peu des subventions pour chacun des projets énumérés dans notre tableau ; car le rendement d'aucune de ces lignes ne pourrait suffire, en dehors des frais de l'exploitation, à l'amortissement et aux intérêts du capital à employer pour leur construction.

D'après les rapports publiés par la Direction générale des chemins de fer impériaux, les frais d'exploitation des tramways de Colmar à Marckolsheim et de Lutzelbourg à Wilsberg par Phalsbourg, de même que ceux des chemins de fer de Vic à Buthecourt et de Saales à Rothau, ne sont pas couverts par le produit de leurs propres recettes : l'excédent des recettes des autres lignes sert à combler les déficits. —


Bahnentwürfe. — Chemins de fer projetés. p. 44

A. Oberelsass.— Haute-Alsace km. B. Unterelsass. — Basse Alsace. km. Lothringen. — Lorraine. km.

1 Seewen-Masmünster S 10 Westhofen - Marlenheim - Wolfis- Metz-Plantières u. Montigny-Augny T 5

heim S 20

2 Urbeis- Schnierlach T ...... . 4 Lembach = Wörth 8 Münzthal-Wolmünster (Grenze) .... 24

3 Rappoltsweiler-Gemar-Elsenheim S 13 Elsenheim-Markolsheim-Sasbach . . 9 Metz-Malroy-Vigy-Endorf 30

4 Rufach-Sennheim-Altmünsterol ... 42 Graufthal-Drulingen-Adamsweiler T. 17 Wilsberg-Oberhof-Graufthal T. . . . . 4

5 St. Ludwig-Werenzhausen-Dammer- Börsch-Oberehnheim-Geispolsheim T 25 Saaralben-Püttlingen-Farschweiler ... 16

kirch 41

6 Ensisheim-Bollweiler S 8 Truchtersheim-Wolschheim oder Was- Falkenberg-Busendorf-Gerstlingen. ... 46

selnheim T 18

7 Lautenbach-Gebweiler=Belehen. . . 17 Barr-Benfeld-Boofzheim T 21 Tetingen-Grosstänchen-Leiningen. ... 19

8 Dornach-Heimsbrunn T . 5 Schlettstadt-Müttersholz-Sundhausen T 15 Siersthal-Bitsch (oben 2)......... 7

9 Rufach-Sulzmatt T 8 Weiler-Weissenburg-Lauterburg T. . 26 Augny-Verny T (oben 1) 10

10 Neubreisach-Markolsheim T 17 Oberehnheim - Erstein - Gerstheim Baudrecourt-Delme 11

11 Horburg-Andolsheim T 2 (oben n° 5.) T 19

Barr-Andlau T 5 Diedenhofen-Kattenhofen-Sierk T. . . . 20

12 Beichenweier-Sigolsheim T 8 Weiler-Steige S 6 Mörchingen-Conthil 6

13 Colmar-Meienheim-Ensisheim T. . . 23 Buchsweiler-Oberhofen T 16 Vallerysthal-Walscheid S........ 6

14 Gebweiler-(Sulzmattoder) Ensisheim T 16 Bischweiler-Hochfelden............. 3 Diedenhofen-Malroy (oben 3 u. 11) T. . . 20

15 Werenzhausen-Leimen (Grenze) T. . 8 Saarunion-Domfessel (Zahnrad) T . 7 Mondorf-Rodemachern-Gauwies T(oben 11) 9

16 Neubreisach-Banzenheim T 23 Dossenheim-Graufthal (oben n° 4.) T. 7 Pfalzburg-Lixheim-Rieding T (oben 4). 14

17 Beichenweier-Rappoltsweiler T . . . 6 Merzweiler-Pfaffenhofen ....... 8 Hagendingen-Lüttingen-Endorf (oben 4) . 21

18 St. Pilt-Bergheim-Rappoltsweiler T. 9 St. Pilt-Kestenholz T 8 Peltre-Solgne-Château-Salins S. . y. . 42

19 Markirch-St.-Dié (Grenze) [aussichtslos] 5 Saales-St.-Dié (Grenze) [aussichtslos]. 2 Vic-Dieuze, S. [aussichtslos].......... 17

N° 1—6=118 km. für 1895/98. N° 1-6 = 97 km. für 1895/98. N° 1-6 = 125 km. fur 1895/98. —

Total 265 Total 240 Total 327

(Kantons-)Hauptorte z. Z. ohne Bahn. — Chefs-lieux (de canton) encore privés de chemins de fer.

Andolsheim (11), Friesen (5), Hartmannsweiler Drulingen (4). Fessenheim (6), Geispolsheim (5), Albesdorf (7), Delme (10), Grosstänchen (7), Gorze,

und Isenheim (4), Landser, Niedersept (5), Krastatt (6), Lembach (2), Lützelstein (4 Kattenhofen (11), Lixheim (16), Lörchingen,

Regisheim (6 und 13), Reichenweier (12), und 16), Müttersholz (8), Ottweiler (4), Mörchingen (12), Püttlingen (5), Verny (9),

Seewen (11), Sulzmatt (9), Urbeis (2) und Schleithal (9), Steige (12) und Westhofen (1). Vigy (3) und Wolmünster (2). Volkensberg (5).

S = Breitspur auf der Strasse, voie normale posée sur la route; T = Schmalspur auf der Strasse, voie étroite sur la route.


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Dans ces conditions, l'Office impérial, institué à Berlin, pour l'administration des chemins de fer en Alsace-Lorraine et dans le Luxembourg, ne saurait plus proposer la construction de nouvelles lignes, si ce n'est dans le cas où il serait prouvé que les rendements couvriraient, outre les frais d'exploitation, l'amortissement et les intérêts de la quote-part du capital mise à la charge de l'Empire.

La subvention de 15,000 M. par kilomètre, votée le 28 mars 1893 par la Délégation provinciale pour la prolongation des Tramways Messins, ne suffirait nullement pour les lignes projetées de Masevaux à Seewen et de Westhofen à Wolfisheim. La représentation du pays pourrait affecter à la construction de chemins dé fer ou à l'amortissement et. aux intérêts d'un emprunt spécial d'environ 6 millions de M, des annuités de 300,000 M. chacune pendant environ 40 ans.

Le projet du budget d'Alsace-Lorraine de 1894/95 prévoit 171,652 M. comme deuxième annuité à payer à l'Empire pour le tronçon de Wingen à Munzthal, dont l'adjudication n'a pas encore eu lieu; la Délégation provinciale pourrait défalquer de ce crédit 150,000 M. et en affecter 50,000 M. comme première annuité pour une ligne à construire le plus tôt possible dans chaque département ; les 21,652 M. restants seraient inscrits au budget de 1894/95 spécialement pour la construction de la ligne de Wingen à Munzthal. Il resterait alors à voter l'an prochain 1895/96 un crédit de 150,000 M. pour cette même ligne, afin de parfaire les 171,652 M. inscrits par le gouvernement au budget de 1894/95. Les intérêts de l'agriculture et de l'industrie, qui sont la principale préoccupation de notre association, demandent l'établissement à bref délai d'un programme technique et financier pour l'extension du réseau de nos voies ferrées. — En vous soumettant aujourd'hui un projet de programme, je crois aller au devant des justes voeux des agriculteurs et des industriels de notre pays.


— 46 - Der Herr Vorsitzende beglückwünscht Namens der Versammlung den Redner fur die so erschöpfende und bestimmte Aufstellung eines Bahnbau-Entwurfes, woran die Landwirthe wie die Gewerbetreibenden des ganzen Landes in so hohem Masse belheiligt sind. Sodann stellt der Herr Vorsitzende die einzelnen Bahnenlwürfe zur Besprechung und ertheilt daher Herrn Eduard Sigwalt aus Müttersholz das Wort :

Meine Herren,

Von allen, von Herrn Geigel, in Vorschlag gebrachten Bahnverbindungen, würde unzweifelhaft diejenige von Schlettstadt nach Sundhausen am meisten Wichtigkeit haben. Schon, meine Herren, bei der Eröffnung der Strassenbahn Strassburg-Markolsheim, am 8. November 1886 tauchte für Schlettstadt die Idee auf, eine Verbindung zwischen Schlettstadt und dieser Trambahn herbeizuführen, sodass Herr Spies als neu ernannter Bürgermeister sein Amt antrat mit einem Aufrufe an die Einwohner der Kantone Markolsheim, Weiler, Schlettstadt und Markirch, um diejenigen, die sich für die Sache interessiren, zu einer vorläufigen Versammlung zur Vorbereitung der Trambahnfrage auf Sonntag 14. November, Nachmittags 11/2 Uhr im Theatersaal einzuladen.

Bevor diese Versammlung stattfand, veröffentlichte unser damaliger Reichtagsabgeordneter Herr Irénée Lang im « Elsässer Journal » folgenden Brief :

« Strassenbahnen und Landwirthschaft.

« Heute beginnt der regelmässige Dienst der Strassenbahn zwischen Strassburg und Markolsheim. Diese neue Verkehrsader wird jedenfalls grosse Veränderungen im wirthschaft-


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M. le Président, au nom de l'assemblée, félicite M. F. Geigel d'avoir exposé d'une façon aussi concise et aussi complète le programmé qui intéresse à un si haut point les cultivateurs et les industriels de tout le pays.

M. le Président ouvre la discussion sur les propositions énoncées par M. F. Geigel et donne la parole à M. Edouard Sigwalt de Müttersholtz:

Messieurs,

Déjà lors de l'inauguration de la ligne de tramway de Strasbourg à Marckolsheim, le 8 novembre 1886, on constata la nécessité de la construction d'une ligne transversale reliant la ville de Schlestadt à cette nouvelle voie ferrée ; si bien que M. Spies nommé nouvellement maire de la ville de Schlestadt inaugura son administration par un appel aux personnes qui s'intéressent à l'importante question des tramways à se réunir dimanche 14 novembre 1886, à 1 1/3 heure de l'après-midi, dans la salle de spectacle de Schlestadt. Avant cette réunion préparatoire, Monsieur Irénée Lang, alors député au Reichstag, publia dans les Nouvelles alsaciennes la lettre suivante:

Tramways et agriculture.

« Aujourd'hui commence le service régulier du tramway de Strasbourg à Marckolsheim ; cette nouvelle voie de communication amènera certainement de grandes modifications dans la vie économique de notre plaine d'Alsace, qui était jusqu'à présent assez délaissée. Nous devons en être reconnaissants aux autorités supérieures qui ont pris l'initiative de cette régénération, en commençant par l'établissement de la grande ligne de Strasbourg-Marckolsheim. Cette dernière ville


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lichen Leben unserer elsässischen Ebene herbeiführen, welche bis dahin ziemlich vernachlässigt war. Wir müssen den höheren Behörden, welche die Initiative zu diesem Wiederaufleben damit unternommen haben, dass sie zuerst, an den Bau der grossen Linie Strassburg - Markolsheim gegangen sind, erkenntlich sein.

« Indessen ist letztere Stadt nicht gross genug, uni Kopfstation zu bleiben und sie muss notllwendig mit einem volkund gewerbreichen Mittelpunkte verbunden werden. Hier stellt sich nun die wichtige Tagesfrage auf, ob es vorzuziehen sei, die Linie bis Colmar zu verlängern oder sie bis Schlettstadt zu führen.

« Unser Vertreter im Bezirkstag, Herr Spies, hat schon in seinem Toast zu Markolsheim bemerkt, dass ParallelLinien nicht genügen und dass nothwendigerweise Querlinien geschaffen werden müssen, um den Verkehr im Lande zu erleichtern. Ich bin ganz mit demselben einverstanden und erlaube mir hinzuzufügen, dass, da Strassburg und Colmar schon durch zwei grosse Verkehrslinien verbunden sind, diese Städte sich der dritten Linie sehr wenig bedienen würden. Die Strassenbahn nach Colmar müsste daher in der von ihr zu durchlaufenden Gegend die erforderlichen Hilfsmittel zu ihrer Existenz suchen, und es fragt sich sehr (oben Seite 40, viertletzte Zeile), ob sie diese finden würde. Ganz anders verhält es sich mit einer Strassenbahn aus dem Ried nach Schlettstadt. Hier zeigen sich zahlreiche und auf der Hand liegende Vortheile. Schlettstadt befindet sich beinahe im Mittelpunkte seines von der Strassburg-Baseler Bahn durchschnittenen Kreises, ist die Kopfstation der Zaberner Bahn und hat durch seine Lage am Eingange des Markircher- und des Weilerthales fur den Transit eine Bedeutung, welche genugsam durch den täglichen Zufluss von Reisenden in seinem Bahnhof bewiesen wird. « Für die Strassenbahn Ried-Schletlstadt zeigen sich zwei


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toutefois n'est pas assez importante pour rester tête de ligne, et il est nécessaire de la relier à un centre plus populeux et plus industriel. C'est ici que se pose la question importante du jour. Est-il préférable de pousser la voie jusqu'à Colmar ou de la mener à Schlestadt ?

« Dans son toast à Marckolsheim, notre conseiller général Monsieur Spies a déjà fait observer que des lignes parallèles ne suffisent pas et qu'il est indispensable de créer des lignes transversales pour faciliter les relations d'un pays. Je suis parfaitement d'accord avec lui et je me permets d'ajouter que Strasbourg et Colmar, étant déjà reliés par deux grandes voies de communication, ne se serviraient que fort peu de cette troisième ligne ; le tramway de Colmar devra donc chercher dans le trafic du pays qu'il traversera les ressources nécessaires à son existence. L'y trouvera-t-il ? C'est un problème difficile à résoudre, (v. ci-dessus p. 43, ligne 30.)

« Toute différente est la question d'un tramway du Ried à Schlestadt. Les avantages en sont nombreux et faciles à mettre en lumière.

« Presque au centre de son arrondissement, traversé par le chemin de fer de Strasbourg à Bâle, tète de ligne du chemin de fer de Saverne et par sa situation géographique au pied des Vosges, à l'entrée des vallées de Sainte-Marie-aux-Mines et de Ville, Schlestadt a une importance de transit que le grand nombre de voyageurs qui affluent tous les jours à sa gare suffit à démontrer.

« Ce tramway du Ried pourrait rejoindre notre ville par deux roules ; la plus droite et qui se prêterait peut-être le mieux à une voie ferrée, serait la roule de Marckolsheim, mais cette route ne rencontre sur son passage que le village de Heidolsheim et le chemin conduisant à Mussig, tandis que la ligne ferrée de Sundhausen à Schlestadt, tout en paraissant présenter un peu plus de difficultés d'exécution, offrira


— 50 — tracés : das eine, mehr der geraden Linie folgende und vielleicht fur eine Eisenbahn besser geeignete, würde der Markolsheimer Strasse folgen, allein auf dieser Strasse nur durch das Dorf Heidolsheim und zum Wege nach Mussig führen, während der Schienenweg von Sundhausen nach Schlettstadt vielleicht etwas schwieriger zu bauen wäre, aber den grossen Vortheil hätte, durch Wittisheim und die kleine Stadt Miittersholz zu führen sowie die grossen Gemeinden Hilsenheim und Baldenheim zu berühren.

« Eine Strassenbahn wird eine grosse Eihnahme durch den Gütertransport vom Canal nach unsern Thälern finden. In dieser Beziehung ist die Wahl des tracés ziemlich gleichgültig, da auf beiden Linien die Entfernung vom Canal nach Schlettstadt ungefähr die gleiche ist. Dagegen würde die Bahn von Sundhausen den grössten Vortheil haben, Müttersholz mit Markirch in directe Verbindung zu bringen, Die Fabrikanten dieser letzten Stadt beschaftigen Tausende von Arbeitern aus dem Ried. Ein anderes Element, das auch nicht zu vernachlässigen ist, liegt in dem Bedürfniss einer Verbindung von Müttersholz und dem ganzen untern Ried mit dem Kantonshauptorte und dem Sitze des Amtsgerichts Markolsheim. Ich glaube mich nicht zu täuschen, wenn ich der Strassenbahn Schlettstadt-Sundhausen den grössten Erfolg prophezeie und dagegen Zweifel über das Ergebniss eiher Strassenbahn Markolsheim-Colmar ausspreche, etc. »

Der zweite Theil des Briefes von Herrn Lang hat Bezug auf Ackerwirthschaft.

Durch diesen Brief hatte Herr Lang schon einigermassen diese Trambahnfrage, vor Abhaltung der projectirten Generalversammlung, eingeleitet.

Die von Herrn Spies auf den 14. November anberaumte Generalversammlung behufs Besprechung der Tramwayfrage war sehr stark besucht. Eine sehr grosse Anzahl der bethei-


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l'immense avantage de traverser, Wittisheim, la petite ville de Müttersholtz et de desservir les communes importantes de Hilsenheim et de Baldenheim.

« Un tramway trouvera de grandes ressources dans le transport des marchandises venant par le Canal et à destination de nos vallées. Sous ce rapport le choix de la route est assez indifférent, la distance du Canal à Schlestadt étant à peu près la même par les deux routes; mais la voie ferrée de Sundhausen offrirait surtout le grand avantage de mettre Müttersholtz en relation directe avec Sainte-Marie-aux-Mines dont les fabricants occupent dans le Ried des milliers d'ouvriers. Un autre facteur qui n'est pas à négliger, c'est le besoin de relier Müttersholtz et tout le.bas Ried à Marckolsheim qui est le chef-lieu de Canton et où se trouve l'Amtsgericht. Je ne crois pas m'abuser en osant prédire le plein succès du tramway de Schlestadt à Sundhausen et en émettant des doutes sur le résultat de celui de Markolsheim à Colmar, etc. »

La dernière partie de la lettre de Monsieur Lang a trait à l'agriculture. Cette lettre, comme vous voyez Messieurs, avait avant tout pour but de mettre en évidence l'importance du tracé de Schlestadt-Müttersholtz-Sundhausen, elle était également le point de départ de la discussion engagée dans la réunion du 14 novembre 1886, convoquée par Monsieur Spies.

Un très-grand nombre de notabilités des environs de Schlestadt et de la vallée de Sainte-Marie-aux-Mines avaient donné suite à l'invitation de Monsieur le maire. On procéda à la formation d'un comité provisoire; furent nommés :

I. pour le canton de Schlestadt.

M. Irénée Lang, député. » Spies, maire de Schlestadt. » Ad. Catala, fabricant. » H. Wagner, meunier.


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ligten Bewohner des Kreises Schlettstadt sowie des Markircher Thales waren erschienen, uni zu zeigen, wie die nun brennende Trambahnfrage dieselben ermuthigt, diesen nothwendigen neuen Verkehrsweg zu Stande zu bringen.

Es wurde ein provisorisches Comité gebildet, welches aus folgenden Herren besteht :

I. Canton Schlettstadt.

Herr Irénée Lang, Reichtagsabgeordneter. » Ig. Spies, Bürgermeister von Schlettstadt. » Ad. Gatala, Fabrikbesitzer. » H. Wagner, Mühlenbesitzer »

II. Canton Markolsheim.

Herr Heckmann-Stintzy, ehem. Reichstagsabgeordneter. » Walter, Bürgermeister von Markolsheim. » Th. Kolb, Ingenieur »

» Gutzler, Bürgermeister von Sundhausen.

III. Canton Weiler.

Herr Baron Zorn v. Bulach, Vater, Staatsrath. » Vicomte de Castex, Weilerthal. » Schomas, Bürgermeister, Bassemberg.

IV. Canton Barr.

Herr Ruhlmann, Mitglied des Landesausschusses. » E. Roth, Bürgermeister von Dambach.

V. Markircherthal. Herr F. Blech, Beigeordneter, Markirch.

» N. Koenig, Fabricant, »

» Dietsch, Fabrikant, Leberau.

Es entstand eine sehr lebhafte Diskussion, an welcher sich liauptsächlich die Herren Heckmann-Stintzy und N. Koenig


II. pour le canton de Marckolsheim. M. Heckmânn-Stintzi, ancien député. » Walter, maire de Marckolsheim. » Th. Kolb, ingénieur. » Gutzler, maire de Sundhausen.

III. pour le canton de Ville. M. le baron Zorn de Bulach, père.

» le vicomte de Gaslex.

» Schomas, maire de Bassemberg.

IV. pour le canton de Barr. M. Dr Ruhlmann, membre de la Délégation.

» E. Roth, maire de Dambach.

V. pour la vallée de Sainte-Marie-aux-Mines. M. F. Blech, adjoint au maire.

» Napoléon Koenig, fabricant à Sainte-Marie-aux-Mines. » Dietsch, fabricant à Lièpvre.

Une discussion très vive s'engagea au sujet de savoir quel serait le tracé le plus avantageux pour la ville de Schlestadt. Cette discussion fut éloquemment soutenue par Messieurs Heckmann-Stintzi et Napoléon Koenig de Sainte-Marie-auxMines en faveur delà ligne de Müttersholtz-Sundhausen; au cours de cette discussion, Monsieur Koenig exposa que l'industrie de la vallée de Sainte-Marie-aux-Mines, occupe environ 1200 à 1500, ouvriers dans les communes du bascanton, c'est-à-dire à Müttersholtz et aux environs immédiatsAvant

immédiatsAvant se séparer, l'assemblée vota en principe la création d'un tramway reliant Schlestadt à la ligne du Rhin et dont le tracé serait au préalable l'objet d'études approfondies. Le comité provisoire se constitua: en comité d'initiative avec mission de rechercher les voies et moyens d'arriver le plus promptement à l'exécution du tramway de; Schlestadt à la ligne du Rhin.


- 54 —

betheiligten und beide Herren Stellung für die Linie Schlettstadt-Sundhausen nahmen.

Namentlich Herr Koenig von Markirch legte dar, dass die Industrie des Markircher Thales 1200 bis 1500 Arbeiter in dem untern Canton beschäftige, besonders in Müttersholz und Baldenheim, und dass die enormen Quantitäten Kohlen, die die Fabrikation von Markirch verbrauche, doch viel zum Unterhalt beisteure und eine Linie, die an den RhoneRhein-Canal führe und den Canton Markolsheim von Sundhausen über Müttersholz und Schlettstadt durchschneide, doch sehr in Betracht zu ziehen sei.

Zum Schluss fasste die Versammlung folgende Resolution : I. Im Prinzip spricht sich die Versammlung für die Herstellung einer Rahnverbindung von Schlettstadt nach dem Rheine zu aus, und soll der zunehmende Schienenweg einem gründlichen Studium unterworfen werden.

II. Das provisorische Comite soll in ein Initiativ-Comite umgewandelt werden.

Am 9. Dezember 1886 hielt dieses Initiativ-Comite seine erste Sitzung auf dem Bürgermeisteramt Schlettstadt miter dem Vorsitze des Herrn Bürgermeisters Spies ; nach einer längeren Debatte, an welcher sich eine Deputation des Stadtraths von Kentzingen (Baden) betheiligte, wurde mit 12 Stimmen gegen 1 Stimme beschlossen : die Vorarbeiten der Linie Schlettstadt-Müttersholz-Sundhausen bald möglichst ausführen zu lassen (einzige Frage worüber abgestimmt wurde).

Trotz der Fassung dieses Beschlusses und einer Veröffentlichung der Wegebauverwaltung, wodurch die weit grössere Circulation auf der Strecke Sehlettstadt-Müttersholz-Sundhausen bewiesen wurde, bleibt diese ganze Trambahnfrage schlafend liegen.

Aus dem Auszug der Wegebauverwaltung entnehmen wir folgende officielle Zahlen :


- 55 -

Le 9 décembre 1886 le Comité d'initiative se réunit dans le cabinet dé Monsieur le maire de Schlestadt; peu d'instants avant la réunion, une délégation du conseil municipal de Kentzingen (Bade) accompagnée de son bourgmestre se présenta à l'effet d'être entendue par le Comité.

Une discussion très-approfondie s'ouvrit, pendant laquelle la plupart des membres du Comité prirent la parole pour démontrer quel pourrait être le tracé le plus profitable au point de vue du trafic et plus particulièrement encore au point de vue des relations et du développement commercial avec attraction vers Schlestadt.

Le Comité décida par 11 voix contre 1 de faire étudier

le tracé de Schlestadt-Müttersholtz-Sundhausen-Schoenau.

En même temps, l'administration de la voirie a bien voulu

publier un tableau comparatif de la circulation sur les deux

routes.

Chiffres officiels. I. Route de Schlestadt à Marckolsheim passent

par jour . . . . . 130 colliers

de Marckolsheim au Rhin ... . 119 »

de Schnellenbühl à Artolsheim et à Mussig

ensemble . ... .. . . .. . 140 »

et de Heidolsheim-Ohnenheim-Elsenheim 60 »

II. Route de Schlestadt à Müttersholtz passent

par jour . ... . ........... 360 »

de Müttersholtz à Hilsenheim . . .280 »

de Müttersholtz à Baldenheim . . . . 212 »

de Müttersholtz à Wittisheim-Sundhausen 183 »

et de Sundhausen à Schoenau ... . 166 »

Il était donc prouvé à l'évidence que le tracé le plus avantageux, pour la ville de Schlestadt, pour ses environs et enfin pour ceux qui veulent exploiter plus tard la ligne, est celui qui passe par Müttersholtz-Sundhauseh.


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I. Strecke von Schlettstadt nach Markolsheim

Markolsheim . ....... 130 Zugthiere

Von Markolsheim-Rhein. . . . . . 119 »

Schnellenbühl-Artolsheim-Mussig. . . 140 » Heidolsheim-Ohnenheim-Elsenheim . . 60 »

II. Strecke von Schlettstadt nach Sundhausen

täglich . .360 »

Müttersholz-Hilsenheim 280 »

Müttersholz-Baldenheim 212 »

Müttersholz-Wittisheim-Sundhausen . . 183 » Sundhausen-Schönau....... 106 »

Diese Zahlen galten, ehe die Bahn von Colmar nach Markolsheim gebaut war, und haben ganz selbstverständlich seit dem Bau der letzteren auf der Strecke Schlettstadt-Markolsheim bedeutend abgenommen.

Sehr leicht könnte diese Linie Schlettstadt-Sundhausen bis an den Rhein verlängert, und dadurch eine Verbindung der elsässischen und badischen Bahnen herbeigeführt werden. Auf elsässischem Boden würde diese Verlängerung über die Ortschaften Saasenheim und Schönau, auf badischer Seite über den grossen Ort Weisweil und die industrielle Stadt Kentzingen (welche Bahnstation ist) zu führen sein.

Die Wichtigkeit der Verbindung dieser beiden Bahnen, ungefähr in der Mitte der jetzt bestebenden festen Eisenbahnbrücken, ist sehr leicht nachzu weisen, wenn man weiss, dass nur auf elsässischem Boden auf eine Entfernung von ungefähr 16 bis 17 Kilometer die verschiedenen Gemeinden, welche durch die projektirte Bahnverbindung berührt würden, eine Seelenzahl von 20,000 aufzuweisen haben. Unter diesen Verhältnissen glaubte der Gemeinderath von Müttersholz im Interessen hiesiger und weiterer Gegend zu handeln, als er in seiner Sitzung vom 13. Februar 1892 eine Commission mit dem Auftrage ernannte, im Einverständniss mit den be-


- 57 -

Malgré ces preuves concluantes pour la nécessité de la construction d'un tramway reliant Schlestadt à la ligne du Rhin, ligne qui pourrait être prolongée jusqu'au Rhin et relier ainsi les chemins de fer alsaciens aux chemins de fer badois, en traversant le Rhin à Schcenau et passant du côté badois par Weisweil et par la ville industrielle de Kentzingen (cette voie ferrée d'une longueur de 16 kilomètres desservirait une population : agricole et industrielle de 20000 âmes), la question resta enterrée jusqu'à ce que le conseil municipal de Müttersholtz nommât dans sa séance du 13 février 1892 une commission avec mission de mener cette question de tramway à bonne fin. Les résultats obtenus par cette commission sont à peu près nuls vu l'indifférence de la ville de Schlestadt.

En conséquence, Messieurs, je me permets de prier votre honorable assemblée de recommander en haut lieu la construction de la voie ferrée de Schlestadt-Müttersholtz-Sundhausen-Rhin et de m'indiquer les voies et moyens pour atteindre ce but.

M. C. Jehl, tout en recommandant la construction des tramways d'Oberhaushergen a Mundolsheim, de Strasbourg à Lingolsheim et par Breuschwickersheim à Molsheim, propose de comprendre dans la première catégorie des tramways à construire, les lignes de Wolfisheim à Westhofen, d'Obernai à Geispolsheim et de Truchtersheim à Wolschheim, Strasbourg étant le centre naturel de toutes ces communes dont les plus éloignées: sont distantes de 30 kilomètres au plus.

L'assemblée, après avoir émis le voeu de voir les autorités compétentes de l'Empire et du pays prendre en considéra lion le programme, pour l'extension du réseau des voies ferrées en Alsace-Lorraine,: renvoie à une séance ultérieure la discussion des différents projets énoncés.


- 58 — theiligten Gemeinden die schlafende Trambahnfrage wieder aufzurütteln. Leider aber blieben durch die Gleichgültigkeit der Stadt Schlettstadt die Bemühungen dieser Commission resultatlos.

In Anbetracht der obigen Angaben erlaube ich mir zum Schluss, unsere verehrliche Versammlung zu bitten, an geeigneter Stelle unser Projekt Schlettstadt-MüttersholzSundhausen-Kentzingen aufs wârmste zu empfehlen und die Mittel und Wege anzudeuten, um bald möglichst unser Ziel zu erreichen.

Herr Stadtrath C. Jehl wünscht den Bau von Strassenbahnen von Oberhausbergen nach Mundolsheim, von Strassburg nach Lingolsheim und über Breuschwickersheim nach Molsheim, in erster Reihe aber von Wolfisheim nach Westhofen, von Oberehnheim nach Geispolsheim und von Truchtersheim nach Wolfisheim; Strassburg sei der Verkehrsmittelpunkt fur alle Gemeinden auf 30 Kilometer Umkreis.

Die Versammlung spricht den Wunsch aus, dass alle zuständigen Reichs- und Landesbehörden den Entwurf, wie er fur den Ausbau der Bahnen im Reichslande aufgestellt wurde, in Erwägung ziehen möchten, und verlagt die Besprechung der Einzelenlwürfe auf eine spätere Sitzung.

M. Joseph Feist a la parole pour faire sa conférence sur

Le projet d'impôt sur la fabrication du tabac.


— 59 -

Bei Nr. 5 der Tagesordnug : Ueher die projectirte Tabakfabrikatsteuer, ertheilt der Herr Präsident J. J. Wagner dem Herrn Joseph Feist, Vorstand der Elsässischen Tabalunanufaktur, das Wort :

Sehr geehrte Herren !

Die projectirte Tabakfabrikatsteuer wie sie dem Reichstage zur Genehmigung unterbreitet wurde, ist schon so vielfach in Versammlungeh erörtert, in Gutachten von Sachverständigen beurtheilt und durch die Presse aller Partheien beleuchtet, dass die Annahme, der wesentliche Inhalt dièses Gesetzentwurfes sei Ihnen, meine Herren, genügend bekannt, wohl berechtigt ist ; desshalb werde ich nur insoweit darauf eingehen als bei der Wichtigkeit welche dieser Gesetzentwurf für die Zukunft unseres einheimischen Tabakbaues bat, und bei seiner etwaigen Annahme thatsächlich haben müsste, nothwendig ist. Für meine. Pflicht erachte ich, Ihnen die Gefabren, welche die vorgeschlagene Tabakfabrikatsteuer unter allen Umständen auch der Landwirthschaft bringen würde, so gut als es mir möglich ist, zu schildern.

Gewiss, wenn man die Statistik über die Tabakpflanzungen im Elsass seit den letzten 20 Jahren vergleicht, so steht ein colossaler Rückgang fest. Die bepflanzte Fläche betrug im Jahre 1886 noch 256,081 Ar und im Jahre 1893 nur noch 112,639 Ar, also nicht einmal mehr die Hälfte. Zu berücksichtigen ist, dass dieser Rückgang der Pflanzungen sich zum Theil dadurch erklärt, dass die französische Regie seit 1886 auf die Verwendung unseres Tabaks verzichtet hatte.

Inzwischen sind von den Tabakvereinen im Grossherzogthum Baden sowohl wie von den Landwirthen im Elsass, unter dem Beistande der kaiserl. und der grossherz. Regie-


— 60 — rung zur Besserung der Qualität der Tabake, Versuche gemacht und es ist in Folge derselben jetzt schon etwas besser geworden. Die elsässischen Tabake finden nach und nach immer mehr Verwendung, und ich bin der sicheren Hoffnung, dass, wenn man bei dem seitherigen TabaksteuerSystem bleibt, die schlimmste Zeit fur die Tabakpflanzungen im Elsass überwunden ist.

Hingegen bringt eine Tabakfabrikatsteuer so gefährliche Controlen mit sich, dass die Fabrikation in wenige Hände kommen muss, und der Handel mit inländischen Rohtabaken wird so sehr beschränkt, dass der Landwirth nur noch Tabak pflanzen kann, wenn er schon vor der Auspflanzung für Abnehmer gesorgt, resp. Accorde abgeschlossen hat. Welche Preise dabei allenfalls noch zu erzielen sind, kann man sich leicht vergegenwärtigen.

Ich bezweifle nicht, dass man bei der Ausarbeitung dieses Gesetzentwurfes von dem Wunsch und besten Willen geleitet war, schonend zu Werke zu gehen und möglichst viel zu erleichtern. — Aber in der Praxis gestaltet sich Alles so, wie es die Naf.ur der Sache mit sich bringt, und die darin liegende Wirkung der Gesetze bleibt auch daim, wenn die Ausarbeiter derselben ihren Wirkungskreis nicht mehr haben.

Man behauptet von mehreren Seiten, der Gesetzentwurf schaffe für die Pflanzer günstigere Bedingungen wie seither, während doch bis jetzt jeder Pflanzer, wenn er die Steuer mit 36 Mark pro 100 Kg. übernehmen, resp. bei Ablauf der Creditfrist zahlen will, seinen Tabak lagern, behandeln und verkaufen kann, ganz nach seinem Belieben. Künftig soll er den Tabak spätestens am 1. August (§ 20) in eine öffentliche Niederlage oder unter amtlichen Verschluss bringen. In der Praxis ist das aber kaum thunlich. Wie der Tabak verpackt sein soll damit er im Lager nicht verwechselt wird und


— 61 —

wenn man unter der Wirkung des neuen Gesetzes keine Käufer im betreffenden Erntejahre findet, — wie die Regierung die Lagerräume beschaffen will und kann, — das sind Punkte worüber der Gesetzent wurf keine Klarheit giebt ; auch über die Kosten der Lagerung fehlen sichere Bestimmungen. Wollte die Regierung selbst, oder durch die tabakbauenden Gemeinden die nöthigen Bauten ausführen lassen, so wird es sehr kostspielig ; ferner, meine Herren, wenn eine Erleichterung darin bestehen soll, dass der Pflanzer nach § 11, frei ist, wenn er seinen Tabak unter amtlicher Beaufsichtigung vernichtet, oder es vorzieht, ihn zu verschenken, so ist zu berücksichtigen, dass er, zu beiden Auswegen, auch seither — Gesetz v. 16. Juli 1879, § 16 — den kaum beneidehswerthen Vortheil hat.

Ich erlaube mir beide Paragraphen zu verlesen. (Geschieht).

Ferner wird wohl jeder Pflanzer sich fürchten, vom § 26 keinen Gebrauch zu machen, weil er sonst riskirt, dass irgend Jemand in seinem Hause von dem selbst geernteten Tabak rauchend, gesehen wird, wodurch er der steten Gefahr ausgesetzt ist, denuncirt und, wenn auch ohne Verschulden, als Defraudant bestraft zu werden.

Dieser Paragraph des Gesetz-Entwurfs lautet :

« Auf Tabakpflanzungen bis zu 1 Ar Flächeninhalt, deren Ertrag für den eigenen Verbrauch des Pflanzers und seiner Augehörigen bestimmt ist, finden die Bestimmungen der §§ 5,17 Absatz 3, 18 bis 25 g keine Anwendung. Von diesen Pflanzungen ist bis zu dem von der obersten Landesfinanzbehörde innerhalb des Anbaujahres festzusetzenden Zeitpunkte eine Steuer von 5 Pfennig für das Quadratmeter der mit Tabak bepflanzten Fläche baar zu entrichten. Von der Erhebung dieser Steuer wird abgesehen, wenn der Pflanzer das Grundstück vor der Erndte unter amtlicher Aufsicht umpflügt oder umgräbt. »


— 62 —

Man muss doch in dieser Hinsicht auch berücksichtigen, dass die deutschen Behörden und Beamten strenge Handhabung der Gesetze als unabweisbare Pflichterfûllung betrachten, und schon bei dem kleinsten Anlasse mit strengsten Massregeln vorgehen.

Derselbe Paragraph würde aber auch dahin führen, dass Jeder, der etwas Land oder Garten besitzt, bis zu einer Ar Flächemnhalt Tabak für seinen und seiner Angehörigen Bedarf pflanzt. Bei der hohen Steuer werden sich bald Mittel und Wege finden, derartigen Tabak gut geniessbar zu machen. 77,939 Pflanzer im Deutschen Reiche bebauen, laut amtlicher Quelle, jetzt schon Flächen bis zu 1 Ar.

Wie sehr die Tabakfabrikation und die Tabakproduction an ihrem seitherigen Absatz allein dadurch verlieren wird, lässt sich kaum abschätzen, ich bin aber der Ueberzeugung dass sich die Schneidtabakfabrikation allein um 50 % reduziren wird.

Die verschiedensten statistischen Quellen beweisen, dass der Tabakverbrauch in den Ländern mit einer freien TabakIndustrie und einer geringen Besteuerung weit grösser ist, wie in den Monopolländern.

Für den Pflanzer ist es aber erfahrungsmässig am Besten da, wo ein grosser Verbrauch und eine grosse Concurrenz sich seiner Producte bemächtigen kann.

So verbrauch en pro Jahr und Kopf der Bevölkerung :

Holland . . . kg. 3,311

Belgien . . . » 2,150.

Schweiz . . . » 2,100

Danemark. . . » 1,704

Deutschland . . » 1,500—2,250

gegen die Monopolländer : Frankreich . . . » 0,900-1,076 Italien ... . » 0,692

oder gar England mit seinem Inlandbau-Verbot 0,670 gr.


— 63 —

Ob sich der Rückgang im Anfange für die Pflanzer weniger fûhlbar macht, will ich dahin gestellt sein lassen, aber für siçher halte ich, dass bei Annahme der Tabakfabrikatsteuer-Vorlage, wenn das Reich aus dem Tabak die verlangten hohen Erträge erhalten will, eine Beschränkung oder gar das Verbot des inländischen Tabakbaues nur eine Frage der Zeit sein kann.

Nur zu bald wird die Regierung finden, dass der Tabak auf dem projektirten Wege die von ihr begehrte Verdoppelung des jetzigen Ertrags überhaupt nicht bringt. Vielmehr wird dieser Ertrag weit unter der Summe bleiben, welche bei einer riehtigeren Erhebung aus Zoll und Steuer beigebracht werden kann.

Es kommt noch als sehr nachtheilig für die ihländische Tabakpflanzung hinzu, dass Rauchtabak 66 2/3 % gegen 33 1/3 % bei Cigarren und Cigaretten (§ 5) tragen soll. Das gestaltet sich in der Praxis so, dass, wenn man dasselbe gleichwerthige Quantum Rohmaterial entweder zu Rauchtabak oder zu Cigarren verarbeitet, man im ersten Falle eine weit höhere Steuer zu enfrichten bat, als im andern Falle.

Die Erläuterungen des Gesetzentwurfes gehen von der Ansicht aus, man müsse den Tabakconsum nach dem seitherigen Verhaltniss und durchschnittlich beurtheilen und die Sätze so festsetzen, dass eine Aenderung in der Art des Consums nicht stattfinde und wohl darum, dass der Cigarrenconsum wegen den voraussichtlichen Arbeiterentlassungen nicht allzusehr zurückgehe und dem Rauchtabakconsum gegenüber besonders geschützt sei. Ja, meine Herren, es gibt kaum einen Modus um einen richtigen Durchschnittspreis fur die bis jetzt consumirten einzeinen Sorten Cigarren, Rauch-, Kau- und Schnupftabake festzustellen, für die Zukunft ist das aber, und


— 64 —

namentlich wenn 50 Millionen Mark an Zoll und Steuer mehr als bis jetzt aufgebracht werden sollen, ganz und gar unmöglich, und es ist die Annahme, dass bei einem ConsumArtikel, wie Tabak, insbesondere wenn er so sehr vertheuert werden soll, die Art des Consums die seitherige bleibt, durch nichts zu rechtfertigen. So z. B. wiirden künftig 100 Kilo Feinschnitt zu 289,40 Mark als Cigaretten à 3 Gramm gearbeitet, 100,17 Mark gegen 192,94 Mark beim Rauchtabak Steuer kosten.

Mehrbelastung des Rauchtabaks 92,77 Mark.

Welche ungerechte Preisversehiebungen das neue Gesetz auch im Detailhandel bewirken würde, geht aus folgender Berechnung hervor.

Unter Beibehaltung des jetzigen Nutzens (procentualen Verdienstes) gestalten sich die Detailpreise demnächst wie folgt :

Jetzt :

100 Kilo Tabak=2000 Pakete à 50 gr.

à (Detailpreis) 24 Pfg........... M. 480 —

ab : Fabrikpreis » 334 40

Bleiben als Nutzen .... M. 145 60 oder 30 %

Zukünftig :

100 Kilo Tabak = 2000 Pakete à 50 gr.

à 35 Pfg.... M. 700 —

ab : Fabrikpreis ....... » 482 34

Bleiben als Nutzen M. 217 66 31%

per Paket à 34 Pfg. 29 %


- 65 —

Als Cigarette : y 100 Kilo Tabak = 2000 Pakete à 50 gr.

à 29 Pfg. . . ... ... . .. . .... . M. 580 —

ab : Fabrikpreis ...... .. » 400 67

Bleiben als Nutzen . . . M. 179 33 31 % per Paket à 28 Pfg, .........28 %

Als Cigarillos :

100 Kilo Tabak=2000 Pakete à 50 gr.

à21 Pfg. . . .... .. . . M. 540 —

ab: Fabrikpreis . . . . . .. » 374 53

Bleiben als Nutzen . , . . M. 165 47 31 %

per Paket à 26 Pfg. 28 %

Um den bisherigen Nutzen zu erzielen, muss der Detaillist verkaufen:

(Jetzt) 1 Paket Tabak à 50 gr. zu 24 Pfg. = 30 %

(künftig) 1 » » à 50 gr. » 35 » = 31 %

» 1 » » als Cigarette = 50 gr. » 29 » = 31 %

» 1 » » » Cigarillos = 50 gr. » 27 » = 31%

Ich lege zur besseren Beurtheilung, Ihnen Proben vor nebst den betreffenden Calculationen und will nur noch ein Beispiel anführen.

Im Winter werden von einem grossen Theil der ärmeren Bevölkerung Holzschuhe getragen, im Sommer sieht man viele der Träger ohne Fussbekleidung. Wenn nun auf Fussbekleidung eine Steuer kommen sollte, was würde man sagen, wenn auf die Verwendung von Holzsehuhen der doppelte Steuersatz käme wie auf Lederschuhe, denn auch das lâsst sich vermuthen wenn dafür gesorgt werden soll, dass Lederschuhe im Consum nicht zu viel zurückgehen.


— 66 —

Genau dasselbe liegt hier vor, und ich halte es geradezu für unmöglich, dass derartige Bestimmungen Gesetz werden, demi Diejenigen, welche Holzschuhe tragen oder erzeugen, wären im gleichen Falle wie der Raucher billigeren Tabakes und der weitaus grösste Theil der Pflanzer im Elsass, welche Tabak dazu produziren.

An den Cigaretten welche ich Ihnen vorlege, können Sie selbst sich ein klares Urtheil bilden, welche Umwälzungen das Gesetz schaffen müsste und dass, während man heute Feinschnitt-Tabak kauft, um Cigaretten zu machen, die Raucher künftig Vortheil haben, in Cigarettenform ihren Rauchtabak zu kaufen. Das Papier ist leicht zu entfernen. Werden die Cigaretten mit Maschinen hergestellt, so ist der Steuerunterschied noch grösser, und es können dann auch Façon-Cigaretten à 2 Gramm zum gleichen Zwecke geliefert werden.

Es ist nicht zu verkennen dass jede Tabakfabrikatsteuer 1) derartige Missstände mit sich bringen muss und 2) dass sie mehr als der bisherige Steuermodus durch die Vorschriften und deren Controle die Pflanzer, Händler, Fabrikanten und Consumenten benachtheiligt, und insbesondere das Risico der Tabakpflanzer erhöht. Ich will nicht erörtern ob und in wie weit der seitherige Ertrag an Zoll und Steuer aus Tabak vermehrt werden könnte, aber unter allen Umständen sollte dafür gesorgt werden, dass der inländische Tabakbau nicht zu Grande geht.

Meine Behauptung, dass der Rauchtabak unter dem projectirten Gesetze der Cigarre gegenüber ganz unverhältnissmässig hoch belastet wird, will ich durch folgende zwei Berechnungen beweisen.


I. Bei einem Ankaufspreise des Tabaks von 50 Mark per Ctr. (50 Kilg.)

Rauchtabak-Fabrikation.

Ankauf des Tabaks, 1 Ctr. . ........ y M. 50 — Arbeitslohn, Fabrikspesen, Packung. » 10 -

Selbstkostenpreis für 1 Ctr. Rauchtabak. M. 60 - Hierauf Steuer mit 66 2/3 %. . .. . . » 40 —

Cigarren-Fabrikation.

Ankauf des Tabaks, 1 Ctr.... . .... . M. 50 —

Abeitslobn für 6 mille Cigarren à M. 4,50 = » 27 -

Sortiren, Packung, Fabrikspesen à M. 2= » 12 —

Selbstkostenpreis für 6 mille Cigarren . M. 89 - Hierauf Steuer mit 33 1/3 % .. .......... » 29,67

Demnach beträgt die Steuer:

bei Rauchtabak...... . M. 40 — bei Cigarren . . . y . y» 2967

Diffz. zu Gunsten d. Gigarre M. 10 33

Bei einem Akauspreise des Tabaks von 170 Mark per Ctr.

Rauchtabak-Fabrikation.

Ankauf des Tabaks, 1 Ctr...............M. 170 - Arbeitslohn, Fabrikspesen, Packung . . » . 10 —-

Selbstkostenpreis fur ,1 Ctr, Rauchtabak. M. 180 — Hierauf Steuer mit 66 2/3 % ...... » 120 -


Cigarren-Fabrikation.

Ankauf des Tabaks, 1 Ctr. . . . . . M. 170

Arbeitslohn für 6 mille Cigarren à M. 7 = » 42 —

Sortiren, Packung, Fabrikspesen à M. 6 = » 36 —

Selbskostenpreis fur 6 mille Cigarren. . M. 248 - Hierauf Steuer mit 33 1/3 % . . . . » 8267

Demnach beträgt die Steuer :

bei Rauchtabak .... M. 120 —

bei Cigarren. . . . . . » 82 67

Diffz. z. Gunstend. Cigarren M. 37 33

II. Bei Verwendung von 100 Kilo fein geschnittenem Tabak gestaltet sich der Fabrikpreis in folgender Weise :

1. Jetzt: in Paketen à 50 gr. per 100 Kilo M. 380 — abzüglich. 12 % Rabatt an den Zwischenhandel

Zwischenhandel 45 60

bleibt . . . M. 334 40

2. Zukünftig:

a) in Paketen à 50 gr.

obiger Preis per 100 kg. ......... M. 334 40

abzüglich Zollentlastung » 45 —

Es gelangen demnach zur Versteuerung . » 289 40 Steuer mit 66 2/3 %. . . . . . . » 192 94

Zukünftiger Fabrikpreis für 100 Kilo in Paketen à 50 gr. ...... . . M. 482 34

b) in Cigarettenform.

Obiger Preis per 100 Kilo abzüglich Zollentlastung. . . . . . . ... M..289 40

Hiervon fallen weg fur Paketirung . . .. » 51 50

M. 237 90


— 69 —

Dagegen kommen hinzu :

Arbeitslohn für 30,000 Cigaretten (1 Kilo Tabak = 300 Cigaretten)à M. 1,80 pro mille . . ... . . . . M. 54 —

Cigaretten-Papier . . . . ... . . » 3 60

Einwickelpapier und Lolm zum Einwickeln » 5 —

Es gelangen zur Versteuerung . . . .M. 300.50 33 1/3 Steuer .......... . -, ... . » 100 17

Zuküftiger Preis für 100 Kilo Tabak in Cigaretten. . ... .......... » 400 67

c) in Cigarillosform à 10 Gramm per Stück : Preis des geschnittenen Tabaks wie unter b, M. 237 90 Hierzu kommen : Arbeitslohn für 10,000 Cigarillos (1 Kilo

Tabak = 100 Cigarillos) à M. 4 per mille » 40 — Einwickelpapier und Lohn zum Einwickeln » 3 —

Es gelangen zur Versteuerung . . . . M. 280 90 Steuer 337 %.... . .. . . » 93 63

Zukünftiger Preis für 100 Kilo Tabak in Cigarillos . . ,. . .. . . . M. 374 53

Anmerkung zu c :

12 — 18 Kilo Deckblatt zum Einwikeln des Feinschnittes sind in der Masse von 100 Kilo einbegriffen.

100 Kilo feingeschnittener Tabak kosten demnach im Fabrikpreise :

jetzt in Paketen a 50 Gramm . M. 334 40

zukünftig'» » à 50 » » 482 34

in Cigaretten à 3 » . . » 400 67

in Cigarillos à 10 » . » 374 53


— 70 —

Die Versammlung besichtigt die vorgelegten Proben und der Herr Präsident eröffnet die Discussion und ertbeilt das Wort Herrn Ed. Sigwalt aus Müttersholz.

Meine Herren !

Ich bedauere sehr, als Tabakpflanzer, die Ansichten des Herrn Vorredners nicht theilen zu können und ganz entschieden entgegengesetzter Meinung zu sein über die Vortheile die das jetzige Gewichtssteuergesetz, dem Tabakpflanzer im Gegensatz zu dem projektirten Fabrikat-Steuergesetz bieten soll. Wie allgemein bekannt, war in den früheren Jahren der Tabakbau speziell für die Riedgegenden des Unter-Elsasses ein sehr lohnender Kulturzweig, der sehr viel zu dem damaligen relativen Wohlstand dieser Gegenden beigetragen hat.

Seit dem Jahre 1879 oder vielmehr 1881, der eigentlichen Einführungsepoche des jetzigen Steuer- und Zollgesetzes, hat der Tabakbau aber aufgehört rentabel zu sein und wird der Verfall des Tabakbaues hauptsächlich diesem Gesetze zugeschrieben, und wahrscheinlich mit Redit. Es lässt sich sehr leicht demonstriren, dass durch dieses Gesetz hauptsächlich die Einfuhr fremder Tabake zu Uhgunsten des einheimischen begünstigt wurde. Vor 1879 oder 1881 zahlten wir in Deutschland an Tabaksteuer die sogennante Flächensteuer, welche ungefähr 68 Pf. per Ar betrug, oder für den Acker zu 20 Are berechnet 13,60 M. Als Durchschnittsernte eines Ackers können wir 400 Kilo annehmen, welche nach Abzug von 20 % fur Verlust an Gewicht vom dachreifen bis zum fermentirten Zustande auf 320 Kilo reduzirt werden: Folglich zahlten 320 Kilo fermentirter Tabak M. 13,60

macht per kilo ....... 13,60

= 0,0425

320 pr. 100 kilo..... M. 4,25


— 71 - während der damalige Eingangszoll auf ausländischen Tabak pro 100 kilo M. 24 betrug.

Demnach zahlte der ausländische Tabak vor 1879 annähernd 6 Mal so viel Eingangszoll als der einheimische an Steuern entrichten musste.

Seit der Einführung des jetzigen Gesetzes von, 1878 beträgt die Steuer für inländischen Tabak M. 45 und der Zoll fur ausländischen M. 85 pro 100 kilo, mithin trägt letzterer kaum das Doppelte wie ersterer.

Statt des früheren Verhältnisses 1 : 6 haben wir jetzt 1: 2. Durch diese Begünstigung hat die Einfuhr fremder Tabake derart zugenommen, dass die einheimischen in der Nachfrage vernachlässigt werden, wodurch deren Anbau in steter Abnahme begriffen ist.

Ich glaube nicht dass es die Absicht des Gesetzgebers war, ein Gesetz zu schaffen, welches einen so bedeutenden Kulturzweig wie den. Tabakbau lahm legt. Desshalb, meine Herren, müssen wir jede Abänderung des jetzigen Tabaksteuergesetzes mit Freuden begrüssen und können mit voiler Ueberzeugung Stellung für das neu projektirte Fabrikat-Steuergesetz nehmen.

Herr J. Feist :

Im Interesse der Landwirthschaft kommt es weniger darauf an, in welcher Art die Steuer erhoben wird, ob nach dem Gewichte oder in anderer Form, Hauptsache ist — brauchbarer Tabak. - Schlechte Tabake sind selbst beim höchsten Schutze werthlos und diese können daher dem Pflanzer absolut nichts nützen. Tabak hat nur daim Werth, wenn er geraucht wird. Schlechter Tabak, welchen der


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Consument nicht rauchen will, ist fur Händler und Fabrikanten sozusagen geschenkt zu theuer. Ich bitte Sie desshalb, ehe Sie sich bestimmt für eine Fabrikatsteuer erklären, wohl zu überlegen, ob nicht das bisherige System vorzuziehen ist. Und was die Bemerkung betrifft, dass ein Consumrückgang nicht zu befürchten sei, so verweise ich hiermit auf die Statistik, nach welcher wir in Deutschland nahezu den doppelten Verbrauch haben, wie in Frankreich und den anderen Monopolländern. Und wenn der Tabak so hoch besleuert werden soll, so werden vielleicht die oberen Zehntausend das bisherige Quantum auch fernerhin consumiren, allein die grossen Massen können für den Tabakgenuss nicht mehr ausgeben wie bisher, und es steht zu erwarten, dass der Verbrauch zurückgehen wird bis auf dasjenige Quantum, welches beispielsweise in Frankreich verwendet wird. Bedenken Sie doch, dass bei einem Steuersatze von 36 Mark pro 100 Kilo schon mehr als 77,000 Pflanzer Flächen bis zu 1 Ar mit Tabak für den eigenen Gebrauch bebauen, um wieviel wird sich die Zahl derartiger Pflanzer vermehren, wenn man die Steuer auf 90 Mark erhôht. Dieser Umstand allein wird für die übrigen Pflanzer einen sehr fühlbaren Rückgang im Gefolge haben.

Herr Baron Zorn von Bulach weist auf die Bedeutung hin, welche der Tabakbau für den bäuerlichen Kleinbetrieb habe und dass durch ihn die Unabhängigkeit und der Wohlstand der Bauern am Besten gesichert sei. Das Elsass verdanke seinen früheren Wohlstand zumeist dem Tabakbau, weit dieser eine Beschäftigung aller Familienmitglieder im weitesten Umfange zulasse. Die neue Gesetzvorlage wolle die Abschaffung der Gewichtssteuer und beseitige damit die Ungleichheit, dass zum Beispiel Tabak von Geudertheim und Ebersheim zu M. 28— 35, und Tabak von Geispolsheim zu M. 20, die ganz gleiche Steuer zu tragen hätte. Redner


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könne sich nur nicht mil dem Vorschlage des Entwurfes befreunden, dass Rauchtabak höher besteuert werden solle, wie Cigarren und dass der Zoll für ausländischen Tabak von M. 85 auf M. 40 herabgeselzt werden solle, weil nach seiner Ansicht ein Schutzzoll von M. 40 fur den einheimischen Tabakbau nicht genüge. Ausländischer Tabak habe ungefähr 12 % Rippen, der inländische dagegen mindestens 30 % Rippen und Holz.

Dem stels steigcnden Verbrauche an ausländischem Tabak sei damit nicht genügend vorgebeugt und es würde der Consum des inländischen Gewächses auch fernerhin sinken, darum müsse der Schutzzoll höher sein. Den vielen Bedenken, dass durch die Tabakfabrikatsteuer der Consum zurückgehe oder dass Handel und Fabrikation durch die voraussichtlichen Kontrolen beschwert werden, halte er die Besteuerung und die Kontrollvorschriften, welche auf Zucker, Sprit und Bier angewendet würden, entgegen. Bei diesen Artikeln sei durch die Besteuerung weder eine Consum-Abnahme noch die Unmöglichkeit zu fabriziren eingetreten. Ferner erinnerte Redner an die Tabakpreise in Frankreich und betonte, dass bei uns der Tabakpflanzer allein gedrückt sei ; man habe ilm beinahe belastet wie unter dem Monopole, ohne ihm die Vortheile desselben zuzuwenden. Redner hofft, dahin mitwirken zu können, dass in dem neuen Gesetze die Bedürfnisse der Tabakpflanzer berücksichtigt und die Härten der Kontrolle für Handel und Fabrikation gemildert werden.

Herr J. Feist :

Es ist richtig, dass fur Tabak aus Ebersheim und Geudertheim pro 50 Kilo 28—35 Mark bezahlt werden, während Orte wie Geispolsheim etwa nur 20 Mark erhalten, und dass die Steuer unter dem jetzigen Gesetze für beide Orte keinen Unterschied macht. Aber, meine Herren, dadurch fördert


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man den Bau besserer Qualitäten ganz gewiss eher, als bei einer Fabrikatsteuer. Lassen Sie doch den Mehrwerth des besseren Tabaks in die Taschen des Pflanzers fliessen und Sie werden damit der Landwirthschaft und der Industrie nur förderlich sein. Und das Bestreben gute und geeignete Tabake. zu erzielen verdient gerechter Weise doch eher eine Unterstûtzung, als wenn der Qualitäts-Unterschied zu Gunsten der Steuer verwendet werden muss. Auch kann man Tabak nicht mit Zucker, Bier oder Sprit vergleichen. Zuckerrüben und Hopfen kônnen erst nach einer entsprechenden Verarbeitung für den Consum Verwendung finden, wâhrend Tabak ohne Verarbeitung rauchbar ist.

Was den Consum-Rückgang der deutschen Tabake im Allgemeinen betrifft, so habe ich hier vor mir eine Arbeit des Herrn Dr. Carl Diffené in Mannheim. Herr Diffené war Mitglied der Enquête-Commission in Berlin und er ist in seinen Ausführungen so präcise, dass dieselben nicht bestritten werden können. Hiernach beträgt die Verwendung des inländischen Tabaks im Vergleich des ausländischen während der letzten Jahre allerdings weniger, wie früher. Durch eine Fabrikatsteuer, wie selbe projektirt ist, werden Sie eine Besserung darin sicher nicht herbeiführen, desshalb wird es zweckmässig sein und es ist dies vom Standpunkte des Pflanzers auch begreiflich, wenn bei dem seitherigen Steuersystem geblieben und fur Abhülfe der Mängel desselben gesorgt wird.

Herr Reg.-Rath a. D. F. Geigel befûrchtet jedenfalls keinen bleibenden Rückgang des inländischen Tabakbaues in Folge der Fabrikatsteuer, da der namentlich in der Uebergangszeit zu erwartende Minderverbrauch hauptsächlich nur eine Abnahme der Ein fuhr vom Auslande her verursachen dürfte. Die Bestimmung des Entwurfs, wonach nicht bis zum 1. August verkaufter Tabak in eine öffentliche


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Niederlage zu verbringen ist, setze den Tabakpflanzer keinerlei Kosten noch Gefahren hinsichtlich des Verderbens oder der Verwechslung seines hinterlegten Eigenthums aus ; denn das Reich haftet für die gute Verwahrung, und werde desshalb reehtzeitig die erforderlichen Räume nicht blos in der Landeshauptstadt, sondern auch mehr in der Nähe der tabakbauenden Gegenden beschaffen, damit die Tabakernte auch in minder günstigen Jahren bei fehlender Verkaufsgelegenheit inzwischen gut untergebracht sei. Die Hinterlegung, Verwahrung und Wiederherausgabe erfolgt gebühren- und kostenfrei. Die von Minderbemittelten bisher verlangten Fabrikate würden durch die vorgeschlagene Steuer nicht besonders vertheuert ; die jetzige VierpfennigCigarre koste auch künftig bei gleicher Güte nicht mehr, hingegen koste die Etranger-Cigarre künftig anstatt 8 Pfg. 12 Pfg.

Vom jetzigen Fabrikatspreise zu 26 M. für 8 Kilogr. (§ 70) sind nämlich in Folge Wegfalls der bisherigen Tabaksteuer

4 M. 48 Pf. abzuziehen; es bleiben also nur noch 21 M. 52 Pf. übrig; die Fabrikatsteuer für Cigarren beträgt 1/3 dés Werthes, also 7 M. 18 Pf., der neue Preis steigt also auf nur 28 M. 70 Pf.

Ebenso geringfügig sei die Preissteigerung des gewöhnlichen Ranch- und Schhupftabaks. Wenn 1 Kilo Rauchtabak jetzt 1 M. 20 Pf. kostet, so gingen in Folge Wegfalls der bisherigen Tabaksteuer hiervon 45 pf. ab ; es bleiben also nur noch 75 Pf., hierzu die Fabrikatsteuer mit 2/3 des Werthes 50 Pf. ; also steigt der Preis von 1 M. 20 Pf. auf nur 1 M. 25 Pf.

Was dagegen den Schnupftabak anlangt, so gehen vom bisherigen Preise das Kilo zu 1 M. 30 Pf. in Folge Wegfalls. der bisherigen Tabaksteuer 35 Pf. ab, zum Reste zu 95 Pf.


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treten noch als Fabrikatsteuer mit 50 % des Werthes 47 1/2 Pf. hinzu, so dass der Preis auf nur 1 M. 42 1/2 Pf. steigt.

Nur die besseren Sorten würden erheblicher vertheuert ; die wohlhabenden Klassen hätten daher die Fabrikatsteuer zu tragen, nicht die Minderbemittelten.

Die Annahme, das deutsche Volk könne fernerhin für Tabakfabrikate nicht mehr ausgeben als bisher, treffe nicht zu. Allerdings könne der Arbeiter nicht mehr, als jetzt, zahlen ; aber es werde auch ihn keine Preiserhöhung treffen. Die besser gestellte Klasse sei dagegen recht wobl in der Lage und Willens, für feinere und werthvollere Fabrikate mehr, als bisher, zu leisten. Die Tabakfabrikatsteuer falle daher den Consumenten mit einer Jahreseinnahme von über etwa 5000 Mark zur Last ; vielleicht mindere sich auch um etwas der Reinverdienst der Manufakturen. Aber unrecht sei es, deshalb dem Landwirth Furent zu machen, besonders mit der Drohung, dass schliesslich der inländische Tabakbau gänzlich verboten werde ; der Gesetzentwurf biete zu einer solchen Befürchlung keinen Anlass. Von den Vertretern der Privatindustrie habe selbstredend Niernand eine opfermuthige Begeisterung für die neue Steuer erwartet ; ihr Widerstand überrasche Niemanden und sei erklärlich, da Niernand gerne seine eigene Haut auf den Markt trägt, und da in Steuersachen die Gemütblichkeit aufhört.

Heute kommees nur auf das Verhältniss der Landwirthschaft zur vorgeschlagenen Fabrikatsteuer an ; kein einziger Landwirth sei nun aber grundsätzlicher Gegner der Fabrikatsteuer ; demi ohne die Fabrikatsteuer könne die jetzige,. leider nicht nach dem Werth abgestufte Steuer des inländischen Pflanzers (45 M. für 100 Kilo) nicht abgeschafft werden. Unter dieser Steuer und unter dem zu niedrigen Zoll für ausländischen Tabak leide der inländische Tabakbau. Sorgfaltig gedängter und gut gepflanzter Tabak werde auch


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künftig Abnehmer finden; die elsässer Tabakpflanzer sind also einig, dass ihre Interessen nicht mit jenen der Tabaldndustrien ûbereinsfimmen, vielmehr durch, das vorgeschlagene Gesetz nicht gefährdet, sondern nur begünsligt seien. Doch wird wohl der Reichstag auch den Hauptbeschwerden der Industrie betreffs der Kontrole und des niedrigen Eingangzolles auf ausländische Fabrikate durch Verbesserung des Gesetzentwurfes noch Abhilfe sichern können.

Herr M. Grunelius:

Ini Hinblicke auf den Tabakbau glaubt Redner, dass die neue Art der Tabaksteuer-Erhebung und der Wegfall der vexatorischen Kontrollbeslimmungen, welchen die Pflanzer unterworfen sind, gine gnstige Rückwirkung auf den Tabakbau haben könne. Er befürchtet jedoch auch durch die Abnahme des Verbrauchs von Tabakfabrikaten und durch die Bestrebungen der Fabrikanten zur Verminderung der Einstellungspreise (Rohtabakpreise!) eine unangenelime Rückwirkung auf die Verkaufspreise, die der Tabakbauer fur sein Produkt erhalien kônnte.

Herr J. Schaller bemerktzuerst, dass soweit der Gesetzentwùrf die Landwirthschaft betrifft, die Frage als bereits durch die Diskussion erschöpft zu betrachten sei; er will jedoch der geehrten Versammlung noch einige Miltheilungen machen, welche nach seiner langjäbrigen Erfahrung in der Tabakbranche, die wahren Ursachen des Rückganges in der Tabalikultur erklären werden.

Vor 1870 war der Tabakbau blühend im Elsass, die Pflanzer erzielten lohhende Preise, sie lieferten durehgehend eine Waare, welche gut besorgt war, sowohl auf dem Felde, wie in der Hange und bei der Ablieferung. Von dem Momente


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an, wo der Samen dem Mistbeete anvertraut wurde bis zu demjenigen wo die Expertisecommission den Werth der an die Regie abgelieferten Waare taxirte, war das Gewächs unter der beständigeu Ueberwachung der Tabakbeamten, der Veriûcateure, Controleure und Inspektoren, welche nicht nur im fiskalischen Interesse handelten, sondern auch dem Pflanzer mit guten Rathschlägen zu Hilfe kamen, und ihn speziell von der Verwendung des schädlichen Grubendüngers abhielten. Die Pflanzer, welche diesen Rathschlägen folgten, brachten gute Waare zur Waage, und es entstand in jeder Gemeinde eine wahre Conkurrenz, wer den schönsten und daher auch den bestbezahlten Tabak erzeugte.

Nach 1870 fanden die Tabakhändler, welche nach Elsass zum Einkauf kamen, noch den selben Zustand während mehreren Jahren, und es kann sich Redner ganz gu't erinnern, dass die Tabake der heute sogenannten Strassburger Gegend, noch viel feines, brennbares, zur Cigarrenfabrikation geeignetes Material darstellten, die Tabake der Gegend des Herrn Vorredners Sigwalt, so Sundhausen, Baldenheim, Saasenheim, lieferten sogar ein vorzügliches Cigarrenumblalt.

Allmählig aber, in Folge steigender Conjunkturen, welche theilweise Missernten im Auslande, theilweise dem Auftreten von Steuerprojekten ihren Ursprung zu verdanken hatten, wurden die Käufer coulanter bei der Empfangnahme des Tabakes, und es constatierte oft der pflichtgetreue Pflanzer, dass ein anderer, welcher seiner Waare dieselbe Sorgfalt nicht widmete, wenigstens denselben Preis dafür erlôste, und war die Folge dièse, dass die guten Principien, welche die franzôsische Regieverwaltung den Tabakpflanzern gegeben hatte, in den meisten Gemeinden über Bord geworfen wurden und nur noch eins galt : « Viel Geld mit wenig Mühe aus dem Tabak zu ziehen ». Nun nahm die Düngung mit sogenanntem Kastenmist die Oberhand, was die Brennbarkeit des Tabaks


vernichtete; es wurdeh die bberen Blatter theilweise zu den Bodenblättern, welche einen grossen Werth haben, gebunden und so der Werth des berühmten « Elsässer Rebuts » alias « Savonette » genannt, beeinträchtigt. Ferner wurden die Holztheile des Tabakstockes vorsatzlich mit dem Blatte zur Vergrösserung des Gewichtes eingeheimst, und bei dem Bündeln der Blatter herumgelegt, so dass nur ein gêûbtes Auge diese Defraudation erkennen konnte, und endlich wurde , wenn beim Abwägen der Preis der Waare im Anziehenwar, ein erheblicher Zusatz yoh Wasser, manchmal sogar Salzwasser oder Mistbrühe dem Tabake beigefügt; bei kalter Witterung konnte dieses vom Käufer, weil das Wasser gefrbren, ohne ausserordentliche Vorsichtsmassregeln nicht erkannt werden, und derselbe musste nach Eintreten der Fermentation die bittere Erfahrung machen, dass er anstatt einer kaufmannsguten Waare, theilweise Holz und verdorbenen Tabak in seineim Magazine hatte.

Die unausbleibliche Folge war, dass ausser den wenigen Gemeinden, in welchen dem Tabak noch die frühere, sorgfältige Bêhandlung zu Gute kam, und in welchen immer noch die Preise nicht nur lohnend, sondern sehr günstig zu nennen sind, überall der Tabakbau zurückging; das erzeugte Blatt war nicht mehr für Gigarrenfabrikation verwepdbar, höchstens für ganz billigen Rauch- und Schnupftabak, und als von 1886 ab die französische Regie während mehreren Jahren den für Deutschland unbrauchbaren Tabak nicht mehr einkaufte, fielen die Preise bis zu einem Punkle wo der Pflanzer in der Tabakkultur keinen Nutzen mehr finden konnte, und dieselbe aufgeben bezw. auf ein Minimum einsehränken musste.

Hättendie Tabakpflanzer an den guten Principien, welche ihnen während Jahrzelmten unter der Regie beigebracht wurden, festgehalten, so wäre heute noch der Tabakbau im Elsass in Blüthe ; man wurde nicht dem Gesetze von 1879


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die Ursache eines Rückganges zuschreiben, man würde nicht seine Hoffnung in eine Gesetzänderung in Form von Fabrikatsteuer legen, demi diese Aenderung kann keinen Segen bringen, wenn der Pflanzer eine Waare erzeugt, welche in der Fabrikation unbraucbbar ist, und welche noch unverkâuflicher wird, wenn in Folge der Erhôhung der Preise die Tabakconsumenten bessere Waare fur ihre Mehrausgabe beanspruchen werden.

Die einzige Hilfe fur den Tabakpflanzer im Elsass, ist in der Verbesserung der produzirten Waare zu suchen (in letzter Zeit ist eine Wendung zur Besserung zu verzeichrien) ; unsere Pflanzer sollen sich ein Beispiel im Breisgau nehmen, wo Gemeinden, wie Altenheim, vor 20 Jahren so schleehten unbrennbaren Tabak lieferten, wie heute die Strassburger Gegend, wo aber durch Ausschluss des Menschendüngers der Boden allmählich von seinem abnormen Chlorgehalt befreit wurde und heute die Tabakpreise dieselben sind, wie in den wenigen mit Recht privilegirten elsässischen Gemarkungen.

Was nun den Schutz der einheimischen y Produktion anbelangt, welcher frûher vor dem Gesetz vor 1879, grösser gewesen sein soll als heute, so muss ich doch bemerken, dass derselbe vor 1879 eine Summe von circa 20 Mark pro 100 Kilgr, betrug. Bei einem Marktpreise fur inländischen Tabak von 80 Mark pro % kg., war dieser Schutz also circa 25% des Werthes; seit Einführung des Gesetzes von 1879, bei gleichem Werthe von 80 Mark pro % kg., wozu 45 Mark Steuer kommen, also 125 Mark, reprâsentirt der jetzige Schutz von 40 M. circa 32 %; dieser Schutz wurde also damals nicht vermindert. Ich bin jedoch der bestimmten Ansicht, dass dieses noch nicht genügend fur den einheimischen Tabakbau ist, und es sollte darnach getrachtet werden, denselben zu erhöhen. Muss ein höherer Steuerertrag aus dem Tabak gewonnen werden, so ist meiner Ansicht nach dieser in der


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Beibehaltung des jetzigen Systems zusuchen, mit Erhöhung der Sätze fur Steuer und Zoll nhter Berüeksiehtigung der Nothwendigkeit eines höheren Schutzes fur inländischen Tabak. Der Gesetzentwürf aber, welcher jetzt dem Reichstage vorhegt, kann nur für den einheiniischen Tabakbau und speciell für denjenigen vom Elsass verderbenbringend sein.

Herr J. Feist :

Meine Herren, ich bitte nur noch eine kurze Antwort geben zu dürfen. Auf die yorhin gehörten Berechnungen des Herrn Geigel muss ich erklären, dass dieselhen vollkommen auf Irrthurn beruhen. Es ist nicht möglich, einen Rauchtabak, der jetzt zu 1,20 Mark pr. Kg. verkauft wird, später, wenn das projectirte Gesetz 66 2/3 0/0 Steuer fordert, zu 1,25 Mark pr. Kilo zu liefern. Es ist auch ferner absolut unrichtig, wenn behauptet wird, dass die Etranger-Gigarre, jetzt 8 Pfg., später 12 Pfg, kosten würde, dass die 4 Pfg. Cigarren nicht theurer werden und dass die Tabaksteuen hauptsächlich diejenigen Raucher treffe welche 5000 M. Einkommen haben und dass also die Steuer von den oberen Zehntausend, wie man zu sagen pflegt, getragen werden müsse.

Vu le manque de temps, M. le Président prie M. le Professeur Dr E. Zacharias de remettre à la séance de fevrier sa comtnunication sur le froment et ses rapports avec le climat: Der Weizen in seiner Beziehung zum Klimat.

La parole est à M. Fritz Kieffer, trésorier.

Messieurs,

J'ai l'honneur de vous donner lecture de l'exposé financier pour l'année 1893.


- 82 — Recettes.

M. M é'

Solde en caisse au 1er janvier 1894. . . . . 170 98 Cotisations payées : extenses de 1892. ... 48 —

» » pour 1893....... 3176 80 3224 80

Abonnements payés: extenses de 1892. . . 19 20 » » pour 1893. ..... 9 60

" » pour 1894. . . . . . . 5 60 34 40

Vente de numéros séparés . ... .... 6 —

Loyers perçus en 1893 . . 400 —

Remboursement par les sociétaires ayant pris

part à l'excursion à Fribourg, du montant

de leur quote-part déb. par la caisse . . . 287 28

4123 46

Dépenses.

Distribution de jetons de présence pour 1893 144 —

Déboursés pour ports, (M. Ott). . . . . . 3 80

» » (M. Wagner). . . . 824

» » » (M. Dietz) . . . 2 —

» » » (M. Kieffer) . . .1 60 15 64

Frais de bureau : Note Arbogast, relieur . . 17 30 » » » Ecritures pour le service

météorologique. .... 5 75

» » » Achatde 2 Phosphatstudien

(Barth). . . . . . 6 30 29 35

Frais de recurage et dépenses de salle . . . 14 14

Achat d'une armoire vitrée pour un app. élect. 13 28

Honoraires de Martin, pour le 4e trim. 1892 40 —

» . pour l'année 1893.. 160 — 200 —

Gratification au garde de M. de Turckheim 40 —

Rémunération à M. Spegt, aide du secrétaire

pour 1892-1893 . 160 -

A reporter . . . . 616 41


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M à

Report. . . . . 616 41

Abonnement à diverses publications :

Office des Agriculteurs . ... 5 25

Landwirthschaftl. Presse. .. 21 —

Journal d'Agriculture. . . 18 70 44 95

Chauffage. . 56 —

Contributions pour 1893-1894. ... .. . . 18 32

Assurances Rhin et Moselle . 4 20

Loyer de 1893. . .,........: 480 —

Remboursé à M. Imlin, pour loyer indûment perçu .... . . . . . . . 10 —

Achat d'une couronne mortuaire pour M. Bodehheimer

Bodehheimer . . . . . . . 28 —

Impression du bulletin de 1893 . . ... 1456 36

Fort déboursé pour raffranchissement du bulletin. 257 86 Imprimés divers, extraits du bulletin, etc. 452 08 2166 30

Déboursé par la caisse pour l'excursion à Fribourg . .. . 296 76

(cette somme a été remboursée sauf 9,46 qui figurent aux extenses).

Frais du banquet annuel, pourboires, etc. 42 40

Solde en caisse . . . . . . . . . .360 12

Somme égale. . . . . . . 4123 46

L'avoir de la Société au 31 décembre 1893 s'établit comme suit:

Actif. . M D. M. D

Solde en caisse . . . . . . . . . . . 360 12

Extenses dues pour cotisations. ....... 176 —

» », pour abonnements ..... 52 80.

» » pour insertions ... . . . . 70 —

" » pour excursion . . . .... .... 9 46 308 26

En dépôt à la banque d'Alsace et de Lorraine 2608 90

3277 28


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Passif.

Le bulletin non encore imprimé de décembre

décembre environ . . . . . . ... 160 —

3117 28

L'avoir de la Société a donc augmenté de M 161,35 sur l'exercice précédent.

Quant au budget pour l'année 1894, il peut être fixé de la manière suivante :

Recettes prévues.

Cotisations de 200 membres (la Société en

compte 204 actuellement). . . . . . . . 3200 —-

Droits d'entrée . . . .. . . . .. . .. .... 80 —

Abonnements . . . . . ..... . . . . . .. 48 —

Annonces... . 40 —

Intérêts d'argent déposé ....... . 60 —

Loyers . . . 400 — 3828 —

Dépenses prévues

Loyer . ...... -.... 480 —

Appariteur ........ . . ..... 160 —

Contributions, assurances. ......... 22 77

Frais de bureau, abonnements, ports ,. . . 150 -

Rémunération à l'aide dusecrétaire..... . . 80 —■

Jetons de présence. . . . . . . . . . 160 —

Impression et expédition du bulletin . . . . 1850 -

Divers . . . .... . . . . . 350 — 3252 77

Excèdent de recettes. . ... 57523

La situation financière peut être considérée comme prospère, et en déposant le mandat que vous m'avez fait l'honneur de me confier, Messieurs, je fais: des voeux pour l'avenir de notre chère Société.


— 85 -

Veuillez recevoir mes vifs remercîments pour l'empressement que vous n'ayez cessée de mettre à me faciliter la petite tâche que vous m'avez donnée, et que j'ai cherché à remplir, en m'inspirant du zèle et du dévouement incessants dont font preuve notre vénéré président, notre excellent secrétaire général (le primus inter pares) et tous ceux qui sont placés à notre tête pour le plus grand bien de la Société des Sciences de la Basse-Alsace.

Des remercîments sont adressés à M. le trésorier et le budget pour 1894 est mis aux voix et adopté.

MM. C. Jehl et Ch. Ott sont désignés pour la vérification des comptes de l'année 1893.

M. F. Kieffer distribue les jetons de présence

pour l'année 1893.

M. le Président fait procéder au renouvellement partiel du bureau.

M. le Dr Ad. Kopp, secrétaire-adjoint, décline toute nouvelle candidature.

L'assemblée nomme par acclamation :

Président: M. J. J. WAGNER ; Vice-présidents : MM. Dr D. GOLDSCHMIDT ;

M. GRUNÉLIUS; Secrétaires adjoints : MM. J.-E. GEROCK ;

Dr A SCHNÉEGANS;

Trésorier : M. F. KIEFFER ; Bibliothécaire : M. CH. OTT.

Membres de la Commission d'initiative et de rédaction : MM. P. HUEBER et Dr AD. KOPP.


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Sont admis à l'unanimité comme membres ordinaires : 1° M. EUGÈNE MEYER, inspecteur près la Banque d'Alsace et de Lorraine et directeur commercial de la Société slrasbourgeoise de constructions mécaniquesy (anc. Kolb), présenté par M. J. J. Wagner, V. Nessmann et Ch. E. Hodel. 2° M. EDOUARD MOEDER, rentier à Strasbourg, présenté par MM. J. J. Wagner, G. Binder et Alph. Koch.

3° M. ALFRED MÜNCK, marchand de bois à Rosheim, présenté par MM. L. Bucherer, Ch. Draber et J. J. Wagner.

4° M. FRÉDÉRIC SÜTTERMN, maître de forges à Mutzig, présenté par MM. P. Hueber, C. Jehl et C Binder.

comme membre correspondant :

M. EMILE SCHWOERER, ingénieur à Colmar, présenté par MM. C. Binder, E. Uhry et L. Boll.

La séance est levée à 5 heures et demie.


- 87—

Comité d'initiative et de rédaction

Séance du 18 janvier 1894.

Sont présents : MM. J. J WAGNER, C. BINDER, J.-E. GEROCK, Dr D. GOLDSCHMIDT, Dr AD. KOPP, CH. OTT,

Dr A. SCHNEEGANS.

Se font excuser : MM. M. HIMLY, C. JEHL.

Après lecture du procès-vérbal de la séance du 10 janvier 1894, le Comité fixe la date et l'ordre du jour de la séance de février.

Le secrétaire général,

G. BINDER.

Impr. Als. anct G. Fischbach, Strasbourg. — 575.



AVIS.

Par suite de la mort de M. C. Bodenheimer, le service des renseignenients agricoles a été

interrompu pendant quelques mois. Les membres de notre Société qui jusqu'ici ont bien voulu nous envoyer des renseignements mensuels sur les récoltes, sont instamment priés d'adresser dorénavant les réponses au questionnaire — du 1er au 3 de chaque mois, comme par le passé, — à M. J. J. Wagner, propriétaire à Neudorf-Strasbourg, 49, Route du Polygone,

Strasbourg, le 10 janvier 1894.

LE COMITE.