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Titre : Journal général de l'Algérie et de la Tunisie : affiches algériennes et tunisiennes : organe de la propriété foncière et des intérêts économiques...

Auteur : Syndicat des entrepreneurs de travaux publics de l'Algérie et de la Tunisie. Auteur du texte

Éditeur : [s.n.?] (Alger)

Date d'édition : 1925-05-10

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb450221219

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb450221219/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 13676

Description : 10 mai 1925

Description : 1925/05/10 (A38,N580).

Description : Collection numérique : Protectorats et mandat français

Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k56809920

Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-86232

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 06/12/2010

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Dimanche 10 Mai i©25

Nouvelle série. — N° 580. — 38ma Année

CHRONIQUE IMMOBILIÈRE

Le Prix des Terrains à Allier

Il semble que, malgré le marasme actuel qui affecte les affaires en général, les transactions immobilières n'aient pas subi de ralentissement sensible. Gela démontre que la propriété bâtie ne cesse d'être considérée comme un placement de tout repos.

Du. reste, il est hors de doute qu'à cet effet d'importants capitaux sontyréséfvés dans l'attente dé conditions plus favorables à la construction.

On peut également prévoir, dès main- ] tenant, à échéance plus ou moins pro- . che, une période active de transactions ] qui résultera de l'exécution de projets . importants, dont l'annonce a déjà occà- j sioniié la-plus-value de certains J:er- j

1 rains. :

Par suite de l'instabilité des éléments c

~ qui en déterminent la valeur, les inté- t

Iressés sont peu fixés sur le coût des ter- e rains à Alger. 1

En général, l'opinion confond facile- c == ment la hausse dès terrains et celle de I ~ là construction. Cette manière de voir r - est contraire à la réalité.

Eh 1900,'on trouvait daiis certains ^' quartiers que traverse la rue Michelet 1 des terrains à 60 francs le mètre. Ils atteignent actuellement 250 à 300 francs. P le mètre. Mais ce prix était déjà prati- d que avant la guerre. Cependant,, pendant les trois années qui précédèrent -d 1 les hostilités, presque tous les terrains O ^situés au centre de la périphérie algé? ti roise furent successivement utilisés. ta Jusqu'en 1919, il y eut peu de tran- d< sactions. A-cette époque, les détenteurs ! de capitaux se retournèrent vers la pro- bi priété agricole. Ils accordèrent moins m d'intérêt aux terrains à bâtir, sans doute tr. rdans la crainte de nouvelles lois d'ex- di ception sur la.propriété bâtie. Puis, avec cr le vote de certaines lois d'exonération, notamment celle exemptant de l'impôt _ foncier pendant 15 ans les nouveaux immeubles, la confiance est revenue. C'est, du reste, une des rares occasions .où l'action des Pouvoirs publics s'est exercée utilement en faveur d'une re- prise de la construction. ]

A ce moment, les transactions sur les Go i terrains ont donc repris assez active- | 10 ment en même temps que la construc- 4e , tion. Cependant, à pariHjuelques excep- ^ ' i tions, il est a considérer que le prix ' des terrains a augmenté normalement, r si Ton tient compte dans le jeu de la plus-value, de l'extension de la Ville et J de l'accroissement de la population. °

Les autres causes générales qui do- ^a] ' minent la situation économique, la dé- no : préciation du franc notamment, ont peu ce j influé sur la:hausse du prix des ter- Wa j rains. La progression n'a pas suivi le tue ' coût des matériaux. -" Pel

En effet, avant la guerre, le prix du " ' terrain entrait dans une proportion de L 25 à 30 % dans la construction desim- ja , meubles. Présentement, on peut éva- ]au hier ce taux à 15 %. " FÎT

Il reste, à l'heure actuelle, très peu ger de terrains à bâtir d'une valeur dépas- disant 1.000 francs le mètre, mais il exis- che te un assez grand nombre d'emplacements à 200 francs.' ma

Il y a lieu d'ajouter que certaines rues secondaires sont devenues plus importantes, la rue Mogador, par exemple, p, et les terrains adjacents ont, de ce fait, acquis une certaine plus-value. Le morcellement de la propriété a été Le également un motif de renchérissement. I Lorsque se seront atténuées les eau- rvl ses principales qui paralysent l'activité i^ [ dans le bâtiment, il s'agira partieuliè- mej -renient de trouver des terrains à bâtir £ suffisamment rapprochés du centre de Soc la Ville et présentant au point de vue Offi

te accès et moyens de transport certaines î- facilités.

is Or, il y a tout lieu de croire que ces L- conditions vont être réalisées : e 1° Par' la suppression des servitudes e militaires ; cette opération devant rendre disponibles une soixantaine d'hecà tares.

2° Par le déclassement des forlificas

forlificas qui occupent une surface de 22

hectares, et de tous autres terrains et

- bâtiments militaires : Manutention, parc

- à fourrage, caserne Charron, caserne 3 Péiissier, etc. 5-3° Par l'extension du Port. Dans, la

■ partie comprise entre Hussein-Dey, le

■ Ruisseau et le Hamma qui est destinée à devenir le quartier industriel d'Alger,

s certains emplacements sont offerts ac• tuellenfent à des prix variant entre 50, '■

■ et 120 francs le mètre. Ces prix sérii-* blent avantageux si l'on tient compte'■'} de la plus-value que sans aucun doute ' prendront ces terrains dans un délai 4 relativement proche.

4° Par la réalisation du plan - d'ex-. ,

: tension et d'embellissement de là Ville s

qui prévoit des voies d'accès nouvelles^ Î

Cette condition devant entraîner une }

plus grande facilité dans le transport j*

des matériaux :

s La création de plusieurs funiculaires v

donnant accès aux crêtes de Mustapha, g Or, il y a actuellement dans cette partie de la ville .une cinquantaine d'hec- i tares utilisables dont le prix moyen est de 30 francs le mètre; ei

La démolition des quartiers insalu- d bres du centre d'Alger. Des dizaines de ^ millions devront être consacrés il ces E. travaux, .mais ^opération permettra l'édification d'immeubles à étages et la t. création de nouveaux quartiers. ^>

C. LOPEZ. ce

ÉCHOS

Délégations Financières.

Par arrêté en date du 3 avril 1925, M. le Gouverneur généra la convoqué les Délégations financières en session ordinaire pour le mardi 12 mai, à 15 heures, au siège des Assemblées Algériennes, à Alger, 7, boulevard Carnot. ■- ■ ' —«o»—■

Le Comité « Algérie-Tuuisie-Maroc »• "

Le Comité de l'Afrique Française vient

de créer, sous son patronage, un « Comité

Algérie-Tunisie-Mâroc » qui se spécialisera

dans toutes lés questions qui concernent

notre France nord-africaine. A la tête de

ce nouveau groupement, se trouvent M. de

Warren, député, spécialiste des questions

tunisiennes, président du Comité ; M. Alapetite,

Alapetite, Résident général en Tunisie ;

MM. Baréty, député des Alpes-Maritimes,

président du « Groupe du Maroc et de la

Tunisie » à la Chambre ; Piétri, député de

la Corse, ancien Chef de Cabinet de M. Caillaux,

Caillaux, Directeur général des

Finances au Maroc ; Mallarmé, député d'Al- '

ger. Le Secrétaire général du Comité est.

M. Robert-Raynaud, directeur de la Dépê- i

che Marocaine, secrétaire général de Vins- '

titut musulman, et dont la -compétence en 1

matière nord-africaine est bien connue.

j —«on—

TECTO - Terrasses étanches.

P. GUIAUCHAIN, rue Bourlon, 4, Alger ,

—«os— \

Le Problème du Logement.

Dans une récente intervention à «là Chambre, M. Loucheur a rappelé son projet de construction de 250.000 logements en , 10 ans destiné à résoudre la crise de loge- ; ment : ' ' t

Le système, dit-il, consiste, à laisser les Sociétés d'habitation à bon marché, les Offices, réunis, au besoin, en groupements j

régionaux, effectuer eux-mêmes leurs emprunts eii faisant appel aux ressources locales ou régionales, l'Etat payant, chaque P année, les deux tiers environ de l'intérêt et de l'amortissement du capital ainsi emprunté. La première année, la charge pour l'Etat sera de 30 millions environ, somme qui peut très bien figurer, n'est-ce pas ? es dans'un budget de 32 à 33 milliards. La chaVge s'accroîtra, chaque année, d'une es trentaine de millions pour atteindre, dans dix ans, 300 millions, somme qui, elle 2S aussi, peut parfaitement figurer pour une cause aussi utile dans un budget de 32 à a~ 83 milliards. c' \ —«o»—

a_ E. WAROT & G", BOIS, ALGER

j2 - f Arrivages de FRANCE :

' Plateaux platane ; planches peuplier 0ra030,

:c : — -^ ,-.-:.

'Les Nouveaux Chantiers i

a - J i

e ) VILLE D'OR AN r

e 3' Arrondissement, — Rue Thiers. Pro- J' r> priïîtairje : M. Coriat, négociant. Architecte e !- et '{entrepreneur : M. Vincent, boulevard 1] 0. Seguin, 44. V

Z ' ' Sdnst'ruction d'un étage sur rez-de- c Q. chaussée, comprenant quatre logements de d „. deux pièces, une cuisine et dépendances *( r: -chacun. Surface occupée : 192 mètres car•-' résj Valeur : 50.000 francs. v'

; principaux fournisseurs : chaux, ciment, d< "; .plâtre, briques, carreaux, M. Yvars, rue Jo- Q1 3 sep|h Oliva, à Eckmûhl ; M. .Giiionie, rue di .' Thiers n° 11 ; fers, MM. Coste et Diaz, bou- °' ; ïevàrd Hippolyte-Giraud ; M. Blanc, rue La- rs { ïno 'ic'ière ; menuiserie, M. Galibert, rue et

Alsaçe'-Lôrraine ; peinture et vitrerie, Mai- la

son Joseph Seban, boulevard du 2e Zoua: ves'n° 27 ; plomberie, zinguerie, M. Llobré- ta ■ gat, rue Çavaignac. de

Les travaux de maçonnerie sont en fa

Jcpûrs, N<

5' Arrondissement. — Boulevard Fulton 1u et rue Parmentier. Propriétaire : Docteur n.c 1 de Vézian, boulevard National, Architecte : V 1! M. Valérian (Louis), rue de Mostaganem, 60. au Entrepreneur : M. Lopez (François), rue d'Agûesseau, 10. ' ^

Construction d'un immeuble pour habi- 11H tation et clinique, composé d'un sous-sol, fe d'un entresol et d'un étage. Le sous-sol Juc concierge et un garage. L'entresol, les ap- du partements du docteur. Le premier étage, Gu comijrend les dépendances, le logement du au 1 la clinique. Le tout couvert en terrasse. J Une cour et un jardin d'une superficie de re 200 mètres carrés donnent sur la rue Par- le mentier. Surface occupée par l'immeuble : tre 400 mètres carrés. Valeur : 500.000 francs. I Principaux fournisseurs : chaux, ciment, nie carreaux divers, briques et plâtre, M Coen, sot rue Çavaignac, M. Bo.-.c à Saim-bugèhe ; coi fers, 'M. Caries, quincaillier, rue de la leu Paix ; menuiserie, M. Lorin, à Miramar ; éta peinture et vitrerie, M. Botella, rue de I Tlemcen, trej

Les travaux de maçonnerie sont à'hàu- ger, teur du,premier étage. lai

•i Autealioos à Mir

e

e Dul" au 30 avril 1925,

(S VIIiliE D'ALGER

; Construction d'un étage à yilla, chemin jj des Sept-Merveilles; propriétaire : M. iléria got ; architecte : M, Durieu. e Construction d'une villa, chemin de GasI- cogne, ancienne propriété Kespi; propriéis taire : M. Berthâult; architecte M. Guiau[. chain (Jacques).

;t Construction d'un immeuble, • rue de ;. Lyon, lotissement Videau et C" ; proprié:. taire : M. Auria (Louis) ; architecte : M. Via groux.

Construction d'un immeuble, rue Meissonier, 23 ; -propriétaire : M. Ménella (Léonard) ; architecte : M. Bonnafous.

Construction d'un immeuble, rue de Lyon prolongée (Ruisseau) ; propriétaires : p MM. Chaudon et Petit ; architecte : M. Vautrin.

Construction d'un immeuble, lotissement Videau et Clc, lot 56; propriétaire : M, Boua det (Pascal) ; architecte : M. Bizet.

Construction d'un immeuble de rapport, 1 lottissement Fournier; Hôtel Continental ; propriétaire : M. Dufour ; architecte : M. Fournier. ^ Agrandissement d'une villa, rue du Ro^ cher; propriétaire : M. Rines ; architecte : s M: Ferrant.

5 Construction, d'une villa, lotissement Demarchy, quartier Pouyanne; propriétaires : M. Bufaumène et M™'Despbry ; architecte : Cerlini (Eugène) fils.

Construction d'une villa, avenue de la Bouzaréa prolongée ; propriétaire : M. Tedescho ; architecte : Carraz. I Construction d'un immeuble de rapport, : rue Hoche, 27; propriétaire : M. Dumont ; i architectes : MM. Régnier et .Guion. ]

Exhaussement d'un étage, rue ' Rovigo, 76 ; propriétaire ; Caillon ; architecte : M. ! Richard. «

Exhaussement d'un étage, rue Montaigne, ' 46 ; propriétaire ; M, Grassi (Alexandre) ; «rchitwtë $ M, Vigrsux, • jj

Surélévation d'un étage, rue Rovigo, 74 ; propriétaire: M. Fassina ; architecte :'M. Vautrin.

Construction d'un immeuble, rues Mizon et Foureau; jiropriétaire : M. Giner (Laurent) ; architecte : Al. Ferrant.

Surélévation d'un étage, rue EmpereurVespasiez; propriétaire: M. . Chapellière ; architecte': M. Legendre.

Construction d'une villa, chemin des

Amandiers, lotissement Dazey ; pr fiétaire-architecte : M. Borja (Jean).

Transformation d'un immeuble en bain' maure, rue Sidi-Fcrruch, 7; propriétairearchitecte : M. Sartory (G.).

Construction d'un immeuble, rue Docteur-Trolard, lotissement Gairoye; propriétaire-: M*""- veuve Bogliolo; architecte : M. Titre ; entrepreneur : M. Vila, 5, rue LéonRoches, Alger. .

L'OUTILLAGE MODERNE

BaîfaSe de Pieuxef de Palplanches

La Visite d'un Chantier

•Depuis quelques années, grâce à l'actir

[»0 vite inlassable .de notre Administration et

' *5 au concours de plus en plus éclairé de nos

Ingénieurs des Ponts et chaussées, notre

réseau, de chemins de fer algériens voit dé

r0. jour en jour accroître son développement,

,te en même temps que se réalisent petit à

"ira petit les travaux de protection destinés à

parer efficacement .aux mouvements caprije.

caprije. de nos oueds, hélas, aussi desséchés

de dans la chaude saison qu'impétueux et vio,es

vio,es à l'époque des pluies.

ïr. L'établissement de l'infrastructure des

voies ferrées ,1'implantation des supports

1t) des nombreux ouvrages tant métalliques

o- que maçonnés, la construction des murs

ae de défense et de soutènement au bord des

u- oueds ont fendu et tendent encore à généa-

généa- de plus en plus l'emploi des pieux

.ie et des palplanches pour la conrection et

ii- la solidité parfaite des travaux.

a- Les questions d'augmentation de résisé-

résisé- du sol pour satisfaire aux exigences ,

des charges sont traitées de différentes "

m façons.

Nous ne parlerons aujourd'hui que de la n question pieux, puisque la satisfaction: ir nous a été donnée ces jours derniers de la . visite d'un chantier d'e battage de pieux j' aux portes d'Alger..

e* A Maison-Carrée, sur la rive gauche de |j rOued-Harra.ch et au droit du pont en ci- jc [. ment armé construit en 1909, MM. Lévy et jj 1 Bemheim édifient un moulin en utilisant p ;î judicieusement la force hydraulique pro- p, i_ duile par le canal de dérivation venant du aj . Gué-de-Constantine, canal qui alimentait m i autrefois la minoterie De Solliers.

La nouvehe usine est presque en bordu- es 3 re de ia rivière à un coude de celle-ci dont 3^ . le niveau aux basses eaux est à huit mè- p( : très environ du sol supérieur. ,j0

Les menaces et les dangers d'affouille, ment .surtout pendant l'hiver (nous nous fc , souvenons tous de la crue de 1911), ont p.c ; conduit MM. Lévy et Bernheim à protéger er » leurs constructions'par un mur de défense m, ; établi sur l'Harrach même. qL

j Le chantier est en pleine activité. L'en- p8

trepreneur M. H.Meyer, spécialisé dans ce - genre de travaux a établi un atelier pour qU la fabric-ation sur place des pieux utilisés. ]e Ces pieux sont en béton armé, ils ont m: 8 m. 50 de longueur et 0 m. 320 de diamètre, et sont constitués par une armature Ca métallique enrobée de béton de ciment et( fondu Pavin de Lafarge.

L'emploi du ciment fondu tend de plus nii en plus à "se généraliser pour la confection efi ( des pieux. De nombreuses applications re- 28 montant à 1908 en ont été faites et toutes bo ont donné des résultats intéressants qui tic attestent la supériorité incontestable de ce tre liant. ge:

Tous les techniciens savent que le cimeul toi fondu se distingue de tous les autres ciments, portlands ou artificiels, par: ni< Sa composition chimique totalement dif- bel férente. de Son durcissement excessivement rapide 3.5 bien que sa prise soit lente, vingt-quatre à heures après le gâchage, le mortier de ci- de ment fondu dépasse en dureté le mortier du de ciment artificiel après trois mois. lig Ses résistances exceptionnellement éle- Ou vées. I Son indécomposabilité absolue au con- Po: tact de l'eau de mer ou des eaux sulfatées, ten Ces qualités remarquables sont particu- Prt fièrement à retenir pour l'établissement des de pieux, :— pour les travaux maritimes — *a ! ainsi que pour tous autres travaux nécessi- ""u' tant une résistance exceptionnelle en même un< temps qu'une exécution et un décoffrage *■ rapides. . sal 1 La mise en fiche et l'enfoncement. des ^es pieux sont pratiqués par une sonnette d'un Pet genre spécial conçue et dessinée par a e M, Klein, ingénieur A. et M. à Alger et qui S a été construite par M. Meyer. uu'i L'appareil a une'hauteur totale de 14 soil mètres, c'est une charpente robuste, rigide, ten d'un montage et d'un démontage faciles et sc-r rapides. Une de ses caractéristiques est sa leS( largeur très réduite qui donne toutes fa- Met cilités pour son déplacement sur des ber- C ges ou des plateformes de faible largeur. féli Le mouton en acier fondu pèse 1.500 kgs, de 1 sa construction particulière permet d'y 'Mei adjoindre un appoint avec une masse de con 2.000 kgs, lage Sa vitesse d'ascension est de 54 mètres te^ par minute, et si pour des pieux en ciment

une chute réduite à 1 m. 50, à 2 m. 00 est celle pratiquée, la chute maximum possible est de 12 mètres pour les jiieux et palplanches en bois.

Le mouton reste .constamment solidaire e du câble de traction lequel s'enroule sur ' le tambour du treuil. Dès l'ascension réa*• lisée, le tambour est débrayé jiar une sim1 jile manoeuvre de levieret le mouton tombe " pour être remonté immédiatement avec une 1 allure pratique moyenne de 14 coups par 1 minute.

Au chantier de Maison-Carrée, le treuil " est actionné par un moteur à pétrole. de 1 30 chevaux, mais l'appareil est disposé. ■ pour utiliser également la force électrique lorsque }es circonstances le permettent. Le mouton est guidé, ainsi que le pieu ' dont la verticalité est assurée ; lin système - particulier de tête ; de turc empêche tout érosion du pieu sous les Coups répétés du : mouton et il est remarquable de constater que la tête du pieu, une fois enfoncé, est ' parfaitement nette.

1 L'ensemble de l'appareil est disposé j>our que sans difficulté et sans aucun démontage le treuil soit utilisé pour le dressage et la mise en fiche' du pieu.

Préalablement à l'ouvrage de MaisonCarrée, d'importants travaux de battage ont. été exécutés par M. Meyer.

En 1912, sous la direction de M. l'Ingénieur en chef Balensi et la surveillance effective de M. Fauve, ingénieur T. P. E., 280 pieux de. 8 m. 50 et 700 palplanches bois de 7 m. ont été battus pour l'édification à la Glacière (Hussein-Dey) par l'entreprise Picquot, Francon et Bourgin d'Alger du mur de la défense de la piste moutonnière d'Alger à Maison-Carrée.

En 1924, sous la direction de M. l'Ingénieur Amante de Constantine, 70 pieux en béton armé, ciment fondu de 12 mètres de longueur et 0,350 de diamètre {poids 3.500 kgs), ont été battus pour l'édification à Oued-Àthménia, par l'entreprise Dario de Constantine, des 2 culées et de la pile du pont métallique (P. 382) de la nouvelle ligne de chemin de fer de Constantine à Oued-Athménia.

Nous croyons savoir que le service des Ponts et chaussées sous la haute compétence de M. l'Ingénieur Martinet, étudie le prolongement en amont du mur de défense dé MM. Lévy et Bernheim, pour augmenter la sécurité de l'ensemble, et permettre ainsi l'utilisation totale du terrain menacé sur une assez grande longueur.

Le chantier de M. Meyer est très intéressant et nous recommandons sa visite à tous les entrepreneurs et aux techniciens qui {jeuvent avoir des travaux de cette nature à exécuter.

Son intérêt est d'autant plus marqué qu'un semblable outillage est le seul qui soit en Algérie. Une fois de plus, la compétence et l'activité algérienne permettent désormais, la mise en train d'ouvrages pour lesquels nous étions jadis tributaires de la Métropole.

C'est un résultat dont il convient de ne féliciter et pour lequel il nous est agréable de complimenter l'actif entrepreneur M. H. 'Meyer, ainsi que M. Klein, qui dans la conception et la mise au point de cet outillage, a de nouveau affirmé sa compétence technique,