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Titre : Le Petit Parisien : journal quotidien du soir

Éditeur : Le Petit Parisien (Paris)

Date d'édition : 1912-05-13

Contributeur : Roujon, Jacques (1884-1971). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34419111x

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34419111x/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 126844

Description : 13 mai 1912

Description : 1912/05/13 (Numéro 12980).

Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale

Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse

Description : Collection numérique : BIPFPIG15

Description : Collection numérique : BIPFPIG33

Description : Collection numérique : BIPFPIG35

Description : Collection numérique : BIPFPIG37

Description : Collection numérique : BIPFPIG63

Description : Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail

Description : Collection numérique : La Grande Collecte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k564335d

Source : Bibliothèque nationale de France, Gr Fol-Lc2-3850

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 18/06/2008

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C'EST DEMAIN

que nous commencerons la publication du grand roman inédit

d' ARTHUR BERNÈDE Jamais encore l'auteur si populaire de Sous l'épaulette et des Amours d'un petit soldat n'aura éerit une oeuvre plus empoignante que

Cœur de Française dont le titre éclate sonore, radieux, somme une fanfare de triomphe et d'amour, ralliera autour du

Petit Parisien

avec tous les amateurs de belles et saines histoires, une œuvre qui ravivera le eulte sain de la patrie. En eîfet, au-dessus d'une intrigue sentimentale qui fera couler bien des larmes, de scènes extrêmement divertissantes et de situations abso..lument nouvelles, passe un souîîle ardent de patriotisme et d'héroique abnégation.

C'est au moment où, conscient de sa grandeur et des efforts de ses fils, notre pays saisit avec empressement chaque occasion d'acclamer de vaillantes armes, qu'ART|4OR BERKÈDE se devait d'écrire une œuvre que Le Petit Parisien se devait également de publier. lllllilllllHIIIIIHIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIllllllimilHIIIIIIIIIIHIIlllllllin LA

SEMAINE PARISIENNE Aulour d'Alexandre Dumas. Une popularité qui renaît. -Le plomb et l'or.- Dumas et lu convalescents. Une inlerprèle d' <r Xnlony n. La rue Mane-Dorval. Pétition pour une grande ombre. La robe de la princesse. Le coeur et le talent Quel prestige a gardé le nom d'Alexandre Dumas 1 Une représentation d'Antony, pour contribuer à l'édification de la statue du premier des trois Dumas, le général républicain, a donné carrière à tous les souvenirs, depuis quelques jours. Il y a un regain de gloire pour le grand conteur, dont on disait qu'il était, avec son intarissable verve, sa puissance de création et d'assimilation, une des forces de la nature Quarante-deux ans ont passé depuis sa mort, dans des circonstances cruelles, pendant l'invasion, le jour même où les troupes prussiennes occupaient Dieppe, de sorte que le convoi funèbre, pour aller de Puys au cimetière de Neuville, dut passer devant les postes allemands. Il y a assez de recul, aujourd'hui, pour que la postérité soit équitable, et elle l'est, en effet, oubliant les hâbleries, les vantardises, les familiarités avec l'histoire du romancier, ses œuvres bâclées ou celles de son déclin, pour ne retenir que son don de vie, son génie de mouvement et d'action.

Avec ses vastes épanouissements, quel consolateur est resté le bon Dumas, inépuisable inventeur de fictions, et robuste optimiste, en somme On disait un peu ironiquement, naguère, qu'il était l'auteur à lire pour les convalescents, après une sérieuse maladie, pendant l'attente de leurs forces revenues. Peutêtre était-ce un très bon éloge à faire de lui, et c'était rendre hommage, après tout, à son goût de la vie, à sa belle humeur communicative, à son prodigieux entrain, créateur d'heureuses illusions. Assez longtemps, on a conté des anecdotes, amplifiant parfois une vérité déjà suffisamment pittoresque, sur son désordre, sur ses prodigalités de grand enfant, sur ses irrégularités. L'heure de ces ragots est passée. Le vrai Dumas, après cette épreuve de plus de quarante ans, pendant lesquels n'ont manqué ni les reproches partiels ni les dénigrements systématiques, c'est celui qui se présente, toujours solide et sain, devant une époque un peu lasse, pour avoir fait le tour de trop d'idées.

Antony 1 les temps romantiques, les grandes batailles théâtrales, les beaux défls L.. On eût dû lire au public, en une manière de prologue, les pages des Mémoires de Dumas, où il conte comment il fit connaître son drame à son interprète, Marie Dorval, ravie, émue, enthousiasmée, pleurant de la situation et riant, en même temps, à la pensée de son succès futur. Il n'y a rien de plus amusant ni de plus verveux. Marie Dorval s'est peu à peu rapprochée instinctivement de l'auteur elle se penche sur son épaule, haletante d'intérêt, pour être plus près du manuscrit elle en vient à enserrer de ses deux mains frémissantes le cou de Dumas, qui s'arrête subitement, dans la scène fameuse du quatrième acte.

Sacré nom d'un chien s'écrie Marie Dorval, pourquoi t'arrêtes-tu au plus beau moment?

Parce que tu m'étrangles, tout simplement, répond Dumas.

Tiens 1 c'est vrai, dit la comédienne en se reculant un peu mais c'est aussi qu'on n'a jamais vu cela au théâtre 1 Ah t c'est trop nature, c'est bête, ça étouffe.

Et son attention ayant été trop tendue, elle a une crise de larmes.

Des larmes, de la passion, des cris d'angoisse, un jeu véhément qui semjblait oublier le théâtre et donner la vie même, le naturel et le pathétique à la fois, ce fut le talent de Mme Dorval, qui

a laissé une grande légende. Elle avait fait passer un souffle d'art et de vérité, qui, tout à coup, démodait les vieilles réputations. Elle se trouvait à point pour être l'interprète des écrivains dramatiques qui apportaient il la scène des ardeurs nouvelles. Son nom vient d'être évoqué à propos d'Antony pourquoi ne serait-il pas rappelé d'une façon permanente ? Pourquoi ce nom, resté glorieux à travers bien des années, ne serait-il pas donné à une rue ?

Le conseil municipal est cependant fort avare, sur les plaques bleues de l'édilité, de ces noms illustres de la scène, et il y a là quelque injustice. Marie Dorval, c'est la Marion de Lorme d'Hugo, l'Adèle d'Hervey de Dumas, la Kitty Bell d'Alfred de Vigny, toute une époque c'est aussi la populaire MarieJeanne, c'est l'actrice créant, comme en ce dernier cas, un drame poignant avec une médiocre pièce, se dépensant de tous ses nerfs et de toute son âme. L'émail ne serait pas mal employé qui lui serait consacré, pour quelque voie nouvelle.

Oui, elle aurait droit, elle aussi, à un hommage de la postérité. Ce n'est pas l'ombre de Dumas qui contredirait. Puis, une vie heurtée, dans ce dévouement à l'art, une vie illustre et malchanceuse, l'ingratitude de ceux qui avaient acclamé Marie Dorval dans ses grands soirs. Elle avait commencé et elle finit dans la pauvreté. Elle contait,, du temps de ses débuts en de petits théâtres, où elle jouait de naïfs mélodrames, l'histoire d'une certaine robe unique, et pour cause. Chaque soir, au théâtre, cette robe servait à la parer dans son rôle de la princesse des Pandow's, et, chaque matin, la princesse dépouillait la robe de ses ornements de strass et de clinquant pour aller acheter, incognito, un frugal déjeuner chez la laitière du coin. Cette détresse, après ses jours de triomphe, elle devait la connaître de nouveau, et l'on sait qu'elle mourut dans un logis entièrement démeublé, qui impressionna singulièrement les amis oublieux, trop tard ramenés vers elle par la nouvelle de sa fin. Il y a une page émouvante de Théodore de Banville sur une de ses dernières représentations, au petit théâtre Saint-Marcel, dans une salle glaciale, et, hélas presque déserte. Malade, usée, grelottant de fièvre, elle se traînait sur les planches d'un quartier lointain elle, qui avait été mêlée aux grandes batailles littéraires pour gagner un misérable cachet. Elle avait pourtant toujours pensé aux autres, même au milieu d'embarras auxquels elle n'eut guère de longues trêves, avec son instinctive générosité. Telle histoire vraie a l'air d'être un conte. C'est elle, un jour, alors qu'elle' était à la Porte-Saint-Martin, qui, souffrante, ayant dû interrompre son service, réagissait courageusement et reprenait son rôle, à la condition que, en dépit des avances qui lui avaient été faites, elle serait immédiatement payée. C'est qu'elle n'avait pas d'argent chez elle, et qu'elle en avait besoin, non pour elle, mais pour une voisine, une jeune fille, habitant sa maison de la rue SaintLazare. Celle-ci avait laissé, en son pays, un amoureux, dont elle avait appris l'infidélité, et elle ne possédait pas la somme nécessaire pour le voyage, afin de tâcher de le reconquérir. Mme Dorval avait pleuré avec la délaissée, l'avait consolée, et les affaires de cœur lui paraissant les plus importantes de toutes, elle s'était exposée à un vrai danger, dans son état, pour lui offrir le prix de diligence, et, par une jolie attention féminine, pour lui donner de quoi « se faire belle 1).

Paul GINISTY.

DU GÉNÉRAL^ LYAUTEY Le général Lyautey arrivera d'ici deux *X^ ou trois jours à Casablanca. Il est vraisemblable, pour ceux qui le connaissent, qu'il ne s'attardera pas dans cette ville, et qu'au plus tôt, dès qu'il aura réuni un effectif suffisant, il montera à Fez. Il examinera tout d'abord l'opportunité du voyage du sultan à Rabat, puisque ce voyage est en suspens depuis plusieurs semaines s'il le juge encore prématuré, il aura à lutter, comme avant lui, M. Regnault, contre les velléités d'abdication de Mouley Hafid. On compte beaucoup sur l'autorité du pacificateur des Béni Snassen pour agir sur l'humeur du sultan et le déterminer à garder le pouvoir. Si Mouley Hafid demeure à Fez, avec les attributs de la souveraineté, l'oeuvre du général Lyautey sera à coup sûr moins ardue, mais elle comportera cependant de multiples difficultés. Le résident général en imposera plus aisément aux tribus jadis soumises aux agents chérifiens, mais ces tribus, dont la fidélité apparaît douteuse, ne représentent qu'un médiocre effectif. Depuis dix ans, l'insubordination et l'anarchie se sont généralisées au Maroc.

C'est donc tout un ordre de choses nouveau qu'il s'agit de créer. Et le général Lyautey n'a conçu aucune illusion a oet égard. II ne se flatte pas de conquérir du jour au lendemain une contrée plus vaste que la France, et, par avance, il a déclaré il le répétait encore la semaine dernière au représentant du Petit Parisien, qu'il entendait écarter toute équipée aventureuse. L'heure n'est pas venue où nos troupes peuvent cheminer vers le Haut-Atlas et occuper un périmètre immense. Il faut d'abord concentrer à Fez notre action, pour de là rayonner progressivement et sans hâte sur les régions avoisinantes. Il faut aussi protéger si bien la ligne d'étapes, qu'on y circulé en toute sécurité. Les coups d'éclat sont moins profitables à la colonisation effective que les poussées lentes, mais certaines et systématiques. Le général Lyautey a fait ses preuves à Madagascar et dans le Sud-Oranais. Sa méthode sera tout aussi bonne au Maroc. C'est celle, au surplus, que les Romains appliquaient dans l'Afrique du Nord, les Russes au Caucase, et que not|ê payé lui-même exjadis en Aigrie.

COMPLICES DE Garnier et Valet jusqu'au 23 avril auraient habité, 96, avenue de St-Ouen

Si Garnier et Valet ne sont pas encore capturés, par contre leur piste a été retrouvée.

M. Guichard croit avoir la preuve que les deux bandits ont habité, le mois denuer, du 10 au 23 avril, 96, avenue de Saint-Ouen, à Paris.

Locataires mystérieux

A cette adresse se trouve une sorte de cité, bordée de maisons divisées en nombreux logements. Une grille donne accès sur l'avenue de Saint-Ouen. Il n'y a pas de concierge. On peut donc aller et venir librement, à l'abri de toute surveillance gênante. Ce sont, sans nul doute, ces particnlarités qui avaient fixé le choix de Garnier et Valct.

Très prudents, ils ne se présentèrent pas pour visiter les lieux. Ce fut une femme qui se rendit chez le principal locataire de la cité, M. Gross.

Elle lui loua, pour trois mois, selon l'usage, une chambre isolée, d'un loyer annuel de 280 francs.

Ne possédant pas de mobilier, elle fit emplette de quelques meubles et garnit ï*s lieux comme si elle avait l'intention d'y faire un long séjour.

Le 10 avril, un individu qu'on croit être*' Valet vint occuper la chambre. Quelques jours après, il fut rejoint par un de ses amis, qui ne serait autre que Garnier. Les deux individus menèrent là une existence des plus mystérieuses, restant enfermés chez eux toute la journée, et ne recevant aucune visite. Le 23 avril, ils sortirent de la maison comme s'ils allaient se promener. On ne les revit plus.

Il convient de noter que, la veille, le service de la sûreté 'qui flairait la piste avait dépêché des liniers avenue de Sainit-Ouen. Depuis le 23 avril, personne n'est reparu dans le logement, qui est complètement abandonné. Seuls les meubles sont restés. Chez les fugitifs

Dans la soirée, nous nous sommes rendu au domicile momentané des bandits. En bordure de l'avenue de Saint-Ouen s'4 lève un magasin ayant pour enseigne « Au$ galeries du linoléum Il appartient à M^ Gross, négociant, et est géré par le neveu dé celui-ci, M. Lucas, âgé de vingt-deux ans. MM. Gross et Lucas, qui vendent des meubles, ont fourni, de bonne foi, et contre espèces, le mobilier servant de garantie aux lieux occupés par les lieutenants de Bonnot. Nous avons pu joindre M. Lucas, au moment où il rentrait chez lui.

Il est exact nous dit-il, que deux indiyjdus, dont le signalement correspond à ceux de Garnier et Valet, ont habité ici pend treize jours. Sont-ce bien les bandits que la police recherche C'est possible.

Et M. Lucas, qui parait fort ennuyé de l'aventure, s'empresse de s'esquiver et dis-

LaTitiBoDBOt-Diois

u'ott un soe i curiosité LE MONTANT DES ENCHÈRES N A PAS DÉPASSÉ 1.423 FR. La vente des objets provenant du « fort » de Choisy-le-Roi, où Bonnot et son complice Dubois trouvèrent, il y eut hier exactement deux semaines, le tragique châtiment, l'un de ses forfaits, l'autre de sa criminelle soli-:darité, n'a guère obtenu qu'un succès de curiosité.

Ce succès fut vif cependant, et plus de 3,000 personnes, habitants de la région ou Parisiens venus en automobile, se trouvaient massées, dès une heure de l'après-midi, sous le soleil torride dont nul ombrage ne venait tamiser les rayons, aux abords de remplacement où se dressait l'ancien garage de Fromentin, l'anarchisle millionnaire. De la construction, rien ne subsiste plus qu'un amas de pierres, de carreaux de ci ment brisés que la foule, avide de souvenirs; se dispute malgré le peu d'intérêt qui s'attache à leur possession.

Avant les enchères

A deux heures, au milieu de l'attention générale, l'adjudication commence.

La police a dû, à l'aide de cordes ou de lon- gues charrettes, dont le plancher sert d'éta- lage, délimiter l'enclos où va se dérouler l'opération légale. De nombreux gardiens de la paix, des gendarmes, assurent le service d'ordre. Et cela n'est point chose facile. De pseudo-amateurs, des acheteurs en puis- sance prétendent s'approcher, malgré toutes les consignes, palper, retourner les moindres ferrailles, les moindres pièces de bois ron- gées par les flammes. On a toutes les pei- nes du monde à obtenir d'eux qu'ils fassent trêve à leur excessive curiosité.

Dubois étant mort sans, héritiers, certains de ses créanciers ont demandé la nomination d'un curateur à sa succession, déclarée vacante. M. Eugène Girard a été nommé, et c'est sous sa direction que M. Bourbes, greffier près la justice de paix d'Ivry-sur-Seine, annonça la première enchère.

parait lestement derrière la grille qui clôture les dépendances de l'immenble. Qui loua la chambre ?

Quelle est la femme qui loua, avenue de Saint-Ouen, le petit logement en .question ? Etait-ce la femme Schooffs, née Marie-Félicie Vmilemin, cette jeune personne de vingtdeux ans, originaire de Mous, dont Garnier fit la connaissance en Belgique, et avec qui il était venu habiter, en octobre 1911, rue Laitières, à Vincennes ?

Arrêtée le 22 janvier dernier, la femme Schooffs fut remise en liberté provisoire deux mois plus tard.

A sa sortie de prison elle fut recueillie par la mère de son amant, Mme Lescure, qui habite avec son second mari, 6, rue JeanneHachette.

Or, le 3 mai dernier, la femme Schooffs quitta brusquement le logement de Mme Lescure en disant qu'elle allait chercher de l'ouvrage. Depuis lors, elle n'a pas reparu rue Jeanne-Hachette.

Ce qui est singulier, c'est qu'elle a laissé sa garde-robe chez Mme Lescure. Lorsqu'elle partit, elle n'avait que quelques francs en poche. Elle ne laissa en rien soupçonner Â^ssB feétease qu'este n'avaa't pas l'intention e revenir.

Où est-elle allée, en abandonnant Mme Lescutre ?

La sûreté n'est pas éloignée de croire qu'elle ne cessa, depuis sa mise en liberté, de se tenir en relations avec son amant, et que tous deux sont partis ensemble pour la Belgique, où ils seraient cachés dans les environs de Charieroi.

Garnier connaît très bien cette région. Jadis, il y a travaillé et il a conservé des nombreuses relations.

Mais a-t-il eu vraiment l'audace de retour- ner du côté de Charieroi, alors qu'il est recherché par le parquet de cette ville ? On se souvient, en effet, qu'en compagnie de Carouy, de Medge et d'un quatrième complicl, actuellement détenu en Belgique, il mit à sac une villa dans la banlieue de Charleroy. Surpris, les malfaiteurs s'enfuirent. Sur le point d'être rejoint, Garnier tua d'un coup de revolver le chien policier lancé à ses trousses et disparut

Quoi qu'il en soit, des agents ont été envoyés à Charleroi à la recherche de Garnier et de sa maîtresse.

L'ANARCHISTE FROMENTIN AU MAROC Rabat 12 mai.

M. Fromentin ,le millionnaire anarchiste, propriétaire de l'immeuble où furent tués Bonnet et Dubois,-vient d'afrîVér~dè 'Casablanca à Babat, où il est l'hôte du receveur des postes.

Lire plus loin Une perquisition dans les bureaux de r Anarchie.

Préalablement à œlle-cL diverses récla- mations furent déposées. Un carrier de Che- villy, M. Manant, vint prendre possession d'une motocyclette qu'il avait confiée à Du- bois pour la réparer. Il lui en coûte plus de 80 francs et de multiples démarches pour retrouver sa machine, détériorée par l'incendie, criblée de balles au surplus.

Mme Ogereau, femme divorcée du liber- taire Fromentin, puis redevenue sa compagne sous le régime de l'union libre, avait fait opposition à la vente de la « galerie des tableaux trouvés chez Dubois. Deux de ceux-ci étaient, en effet, des portraits d'elle d'autres représentaient des parents et M. Maxence Roldes.

Satisfaction fut donnée à sa requête comme aussi M. Girard fit toutes réserves, au nom de M. Fromentin, actuellement au Maroc, au sujet de la vente de certaines poutrelles ou solives ayant fait partie de la bicoque qu'il avait louée à Dubois.

L'adjudication

Après quoi, l'adjudication commença par un lot de pauvre vaisselle, qui fut payé 7 fr. oO par l'administration d'un consortium de journaux régionaux à Paris des couvercles de boîtes à graisse atteignirent 1 fr un drap et six torchons minables, 7 franos. Le lit de Bonnot cette fameuse couchette de fer dans laquelle il dormit et sous laquelle il fut tué n'a trouvé preneur qu'à à 5 francs. C'est un M. Thiel, propriétaire d'un musée, au château des Hauts, près SaintJean-le-Thomas, qui l'acheta. En revanche deux couvertures trouées ont fait 5 et 8 fr. une glace en mauvais état, 14 fr. divers lots de ferrailles, des carters de motenrs, 40 à 60 francs.

Les grosses enchères sont allées à une motocyclette, payée 400 fr. par un industriel de la rue de l'Ouest, à Paris à un moteur à gaz, payé 100 fr. à l'outillage de Dubois, qui s'est vendu à juste prix Un tour à métaux a atteint 354 francs.

Vers quatre heures et demie la vente prenait fin. Elle avait produit 1,423 francs. Les curieux, les acheteurs s'en sont allés paisiblement se répandant dans les cafés de Choisy-le-Roi, lesquels ont certainement fait une recette excellente.

L'histoire du garage Dubois est maintenant close.

UN GRIME SAUVAGE

Il traîne le cadavre pendant cinq cents mètres et le noie dans une fosse à purin.

Pontoise, 12 mai.

Un crime d'une sauvagerie inouïe a été commis la nuit dernière, dans la petite commune agricole de Boisement, située dans le canton de Pontoise, sur la crête des collines de l'Hautil.

Après avoir lâchement assommé, pour le dévaliser, un de ses compagnons, un tout jeune garçon de ferme traîna le cadavre de sa victime jusque dans la cour de leur patron et le précipita dans la fosse à purin. Puis, ayant soigneusement rangé dans une valise les vêtements du malheureux, l'assassin, avec un sang-froid surprenant, tenta de se faire renvoyer par le fermier, afin de donner ainsi un prétexte à sa disparition Un ouvrier qui a des rentes

Dans la soirée de vendredi, M. Passoir, agriculteur à Boisemont, embauchait comme chef de batterie un chemineau âgé d'une quarantaine d'années, borgne de l'œil gauche et auquel il ne demanda pas, sur le moment, son identité. Cet homme raconta qu'ayant été victime d'un accident du travail, il avait des rentes suffisantes pour lui permettre de travaille» seulement par intermittence. Il se refusa à signer un engagement de plusieurs mois, et annonça qu'il ctimmeffCÇraît "h 'battre dans la matinée de dimanche.

Mais, ce matin, le gars de batterie ne se présenta point. Par contre, un ouvrier de vingt et un ans, embauché depuis un mois, Louis Daumy, originaire de ledron, où réside encore sa mère, fit des difficultés quand on le réveilla oomme à l'habitude. C'était dimanche, jour d'élections, et M. Passoir n'insista pas. Enfin, Daumy apparut et commença à travailler. Au bout d'une heure, il s'avança vers M. et Mme

Les élections municipales SCRUTIN DE BALLOTTAGE

Paris a procédé, hier, aux élections de ballottage dans 25 quartiers.

Le scrutin a donné les résultats suivants 9 radicaux

6 socialistes unifiés

5 conservateurs et libéraux

4 socialistes indépendants

1 progressiste.

En réunissant ces résultats et ceux du 5 mai, on obtient les chiffres suivants 19 radicaux

i5 socialistes unifiés

7 socialistes indépendants

3 progressistes

36 conservateurs et libéraux.

Si l'on compare le conseil municipal de 1912 à celui de 1008:

Les radicaux perdent 3 sièges.

Les socialistes indépendants perdent 1 siège.

Les socialistes unifiés gagnent 4 sièges. Les conservateurs, libéraux et progressistes gardent leurs positions.

5' ARRONDISSEMENT

Quartier Saint-Victor

Inscrits 6.452 Votants 4.840

Rollin, c. s., lib 2.692 voix Alcide Delmont, rad. soc 2.092 M. Rollin est élu.

(Premier tour de scrutin Rollin, 2,560 voix Alcide Delmont, Béret, soc. ind.. 899; Escat, soc. unifié 518. M. Beret s'était désisté en faveur de M. Delmont. M. Esoat s'était retiré purement et simplement.)

Quartier du Val-de-Grâce

Inscrits: 6.935 Votants:

Lampué, c. s., rad soc. 2.309 voix De Clercq, lib. 2.223 M. Lampué est élu.

(Premier tour de scrutin Lampné, 2,100 vois De Clercq, 1,989; Grados, soc. -unifié, 800. Ce dernier s'était retiré.)

6' ARRONDISSEMENT

Quartier de la Monnaie

Inscrits 4.183 Votants 2.525

Lalou, prog 1.240 voix Lacôte, rép 1.167 Vivien, rad 55 M. Lalou est élu.

(Premier tour de scrutin Lalou..1,022 voix; Lacôte, rép., 70t Vivien, rad.. Guilter, pro2., 223 Thibault, soc. unifié, 1G3. NI. Viv;en s'était désisté en faveur de M. Lacôte. M. Félix Roussel, c. s., prog., ne se représentait pas.) 7' ARRONDISSEMENT

Quartier des Invalides

Inscrits 2.673 Votants 1.596

De Puymaigre, réac. 1.018 voix Fortin, prog. 529 M. de Puymaigre est élu

(Premier tour de scrutin de Puymaigre, 549

Passoir, qui, précisément, causaient de la. disparition de l'inconnu et tout à coup il leur dit

L'homme d'hier, ne In cherchez pas 1 En rentrant cette nuit, on a ou des raisons, et comme nous nous battions, il est tombé dans la fosse à purin.

Le fermier se récria. La fosse est, en effet, fermée par une trappe de bois et son ouverture n'a pas plus de soixante centimètres de côté. Néanmoins il s'en fut soulever la trappe et poussa un cri d'horreur sur la nappe liqmde flottait le corps, complète. ment nu.

L'adjoint au maire, M. Fouquet, accourut et les gendarmes Desquets et Lantoine ne. tardèrent pas à arrêter Louis Daumy, dont les explications devenaient de plus en plus* confuses.

Le vol fut la cause du crime

Une rapide enquête permit bientôt de reconstituer les diverses phases de ce crime horrible.

Samedi soir, Daumy rencontra le nouvel ouvrier et but en sa compagnie jusqu'à onze heures. La victime avait eu l'imprudence de faire voir son porte-monnaie contenant una vingtaine de francs.

Aussi, quelques minutes plus tard, dans un petit bosquet situé sur la place du pays, Daumy assommait son camarade des traces de sang furent relevées sur les arbres, et l'autopsie, pratiquée par le docteur De. rome, médecin légiste, a établi que le malheureux avait le crâne fracturé, sept côtes brisées, et des contusions multiples sur tout le corps.

Son crime accompli, l'assassin déshabilla le cadavre et le traîna sur la route pendant cinq ou six cents mètres, gagnant une petite porte sur le derrière de la ferme.

Daumy alors rentra dans la cour par la grande porte cochère et s'en fut ouvrir celle derrière laquelle gisait le corps qu'il continua à traîner jusqu'à l'ouverture de la citerne, dans laquelle il parvint à le faire glisser. Il s'en fut alors se coucher, emportant les vêtements et les souliers de sa victime, qu'il cacha dans sa valise, et prépara son départ, pensant se faire renvoyer.

Comme les calculs de l'assassin furent déjoués, les magistrats du parquet de Pontoise, MM. Villette, substitut, et Doreau, juge d'instruction, retrouvèrent toutes ce» pièces à conviction ainsi qu'une carte d'électeur au nom de Marie-Joseph Perthuis, né lot 30 mai 1865, à Cigné (Mayenne). Ce doit ètrei là l'état civil de la victime

Des recherches faites sur la route et dansr le bois ont amené la découverte de vêtements ensanglantés, mais l'arme du crimei n'a pu être encore retrouvée.

Daumy qui, après avoir fait montre d'un» certaine arrogance, pleurait à chaudes larmes quand on l'interrogea ce soir, prétend qu'étant ivre il ne se souvient plus de rien- L'assassin a été amené en automobile i* Pontoise, où M. Cazier, procureur de la Rérpublique, l'a fait écrouer.

L'émotion produite par ce crime, œuvre* d'une véritable brute, a produit dans toute la région, tant à Vauréal qu'à Courdemanche et Menucourt, une émotion considérable.

voix de Villemandy, réac., Priadeau, lib., Fortfn. Monfeuga, rad. soc., 1S7 FaureBiguet. réac, 80 Para, réac., 22. M. Roger Lambelin, c. s., réec., ne se représentait pas.) 10* ARRONDISSEMENT

Quartier de V HOpital-Saint-Louis

Inscrits 9-174 Votants 6.030

Payer, soc. ind. 2.967 voix Chéradame, soc. unifié. 2.827 bI. Payer est élu,

(Premier tour de scrutin Chéradame 2390voix Payer, Maréchal, rad. soc, 1057Dubois, lib., 791 Joinardan. rép., 270. M. Marechal s'était désisté purement et simplement. M Faillet, c. s., soc. ind., ne sollicitait pas le renouvetlement de son mandat.)

Quartier de la Porte-Saint-Martin

Inscrits 8.927 Votants 5.532

Bécret, c. s., rad 2.896 voix Tournier, lib 2.510 M. Bécret est élu.

(Premier tour de scrutin Récret, 1,794 voix Tournier. Paisant, rép.. 1,236; Jean Soleil, soc. unifié. 786 Bessière, lib., 778. (M Paisant s'était désisté en faveur de M. Bécret. La candidature de M. Jean Soleil avait été retirée.) Quartier Saint-Vincent-de-Paul

Inscrits 8.083 Votants 4.846

Camille Rousset, c. s., lib. 2.740 voix Chaîllé, soc. unifié 1.482 M. Camille Rousset est élu.

(Premier tour de scrutin Camille RousseL 2,538 voix: Chaillé, 972: Junot, rad. soc., 793Darrihère. lib., 619; Manteaux, rép., 386- Granssc, rép., Miche), rép., 209. M. Junot s'était désisté purement et simplement.)

II' ARRONDISSEMENT

Quartier de la Folie-Mérioourt

Inscrits 11.664 Votants 7.730

Miniot, c. s., rép. 3.168 voix Maxence ftoldes, soc. unifié 2.344 Berniolle, rad. soc. 2.001 M. Miniot est élu.

(Premier tour de scrutin Miniot. voix Rerniolle, 2,005 Roldes, 2,007 d'Espie soc. ind 820: Perrot, 399. M. d'Espie s'était désisté en faveur de M. Berniolle.)

12' ARRONDISSEMENT

Quartier des Quinze-Vingts

Inscrits 10.615 Votants 6.458

Pierre Morel, c s., soc. ind. 3.193 voix Lièvre, rad. soc. 2.897 M. Pierre Morel est élu.

rpremier tour de scrutin Pierre Morel, 2,842 voix Lièvre, Horviller. soc. unifié, Gachet, lib., 1,351. La candidature de M. Horvilter avait été retirée.)


(marner au Bel-Air

Inscrits 5.032 votants 3.513

Pelitj-ean, c. s., rad. soc. 1.814 voix Uubreuilh, soc. unifié. 962 Pautz, soc. ind. 494 M. Petitiean est élu.

(Premier tour de scrutin Petitjean, 1,771 votx; Dubreuilh, 919 l'antz, 870.) Ouartier oe Pjcdus

Inscrits 14.060 Votants 10.291

Salmon, c. s., rad. soc 5.078 voix Dormoy, soc. unifié 5.079 M. Dormoy a été déclaré élu, mais son élection est contestée.

(Premier tour de scrutin Salmon, 4,705 voix; Dormoy, 4,392; Lemery, soc. ind., 979; Rutfet, prog., 685. Ces deux derniers s'étaient désistés purement et simplement.)

13' ARRONDISSEMENT Quartier de la Saloëtrière i

Inscrits Votants 3.454 fialmels, soc. ind 1.679 voix Mossot, c. s., rad. soc. 1.319 Saint-Quentin, lib 226 M. Calmels est élu.

(Premier tour de scrutin Mossot, 1,287 voix Calmels, Sauvé, soc. unifié, 907 Saint- Quentin, André, soc. ind., Duval, 6R.) Quartier de la Garde

Inscrits 10.397; Votants: 7.109

Cornette, rad. soc. 3.514 voix Navarre, c. s., soc. unifié. 3.506 M. Cornette est élu.

(Premier tour de scrutin Navarre, soc. unifié, 3,127 voix Margarita, lib., Cornette 2,346. M. Margarita s'était, retiré. La candidature de M. Cornette avait été retirée par le comité exécutif du parti radical et radical socialiste mais maintenue par le comité local.)

14' ARRONDISSEMENT

Quartier du Montparnasse

Inscrits 6.368 Votants 2.927

Etienne Oudin, c. s., rad. soc. 2.602 voix Plista, lib.M. Etienne Oudin est élu.

(Premier tour de scrutin Oudin, voix; Plista, 869 Herbette, rép., 678 Quilici, soc. unifié, 674. M. Herbette s'était désisté en faveur de M. Oudin et M. Quilici s'était retiré.)

Quartier de Plaisance

Inscrits 16.996 Votants 10.857

Grangier, soc. unifié. 5.493 voix Mathieu, rad. soc 4.409 M. Grangier est élu.

(Premier tour de scrutin Grangier. 5,288 voix. Mathieu, Derangeon, rép., Sauret, soc. ind., 1.124. M. Pannelier, c. s., ne se représentait pas.)

15' ARRONDISSEMENT

Quartier Necker

Inscrits 11.869 Votants 8.589

Tony Michaud, soc. unifié 3.104 voix Guibert, c. s., rad. soc. 2.889 Martin, lib. 2.536 M. Michaud est élu.

(Premier tour de scrutin Guibert, 2,512 voix Michaud, Martin, 2,1M Gérvais, rad., 984 Azéma, rép., 593 Grammaré, 79.)

Quartier de Javel

Inscrits 6.422 Votants 4.667

Poiry, c. s., soc 2.069 voix Levasseur, soc. unifié. 1.401 Omessa, lib.Boucheron, rad. 190 M. Poiry est élu.

(Premier tour de scrutin Poiry, 1,988 voix; Levasseur, 1,036 Omessa, 1,013; Boucheron, 720.) Quartier de Grenelle

Inscrits Votants 7.073

Délpech, c. s., rad. soc. 3.601 voix Besombes, sc-c. unifié. 3.321 M. Delpech est élu.

(Premier tour de scrutin Besombes, 2,889 votx Delpech. 2,472 Dominique, rad. Campana, 63. M. Dominique s'était désisté en faveur de M. Detpeeh.)

17° ARRONDISSEMENT

Quartier des Batignolles

Inscrits 13.551 Votants 8.204

Fillion, lib 4.783 voix Despagnat, rép. 3.882 M. Fillion est élu.

(Premier tour de scrutin Fillion, 4,749 voix Despagnat 3,359; Pages, soc. unifié, 1,432. M. Pa.gès s'était désisté purement et simplement Le · conseiller sortant était M. Joseph Denais, lib devenu député.)

18* ARRONDISSEMENT

Quartier de Clignancourt

Inscrits Votants 13.843

Dherbécourt, c. s., soc. unifié. 8.204 voix Henri Guérin, lib. 5.359 M. Dherbécourt est élu.

(Premier tour de scrutin Dherbécourt, 8,132 voix Guérin, Digard, rad. soc., Desormeaux, rép. ind., 1,573.)

Quartier de la Goutte-d'Or

Inscrits 11.090 Votants 7.205

hiarcel Cachin, soc. unifié. 3.278 voix Malingre, rép 3.008 M. Marcel Cachin est élu.

(Premier tour de scrutin Malingre, 2,046 voix Cachin, 1,447; Buisson, soc. ind., 1,217; Toffin syndic., 1,207 Foursin, lib., Pagnieu, soc ind., 798; Landé, lib., 230. M. Heppenheimer, c. s., ne se représentait pas.)

Quartier de la Chapelle

Inscrits 6.335 Votants 4.448

Gent, c. s., rad. ind. 2.836 voix Michelet, soc. unifié 2.168M. Gent est élu.

Premier tour de scrutim Gent, Miche!et 1,352 Roppé, rad. soc., 893 Bonilace, soc. ind., 109. M. Roppé s'était désisté purement et simplement.)

la- ARRONDISSEMENT

Quartier d'Amérique

Inscrits 7.116 Votants 4.976

Desvaux, c. s., rad. soc. 2.522 voix Ducos de la Haille, soc. unifié. 2.131M. Desvaux est élu.

(Premier tour de scrutin Desvaux, 2,340 voix Ducos de la Haille 1,924 Fraïssé, soc. ind Massiani, 400 Gélis, rép. 286. MM. Fraissé et Gelis s'étaient désistés en faveur de M. Desvaux.)

Quartier du Combat

Inscrits 10.421 Votants 10.822

Grébauval, c. s., lib. 4.034 voix Fiancette, soc. unifié 2.713 Sévère, lib. 105 M. Grébauval est élu.

(Premier tour de scrutin Grébauval, 3,883 voix; Fiancetle, I.xîj; Lucas, soc. ind., 862; Denmni?. r>d. *IO. NI. Lncas s'était désisté en faveur de M. Fiancette; M. Demarne s'était relire puiremeni et simplement.)

20' ARRONDISSEMENT

Quartier de Charonne

Inscrits Votants 6.126

• Reisz, soc. unifié. 3.338 voix ^atenne, c. s., rad. soc. 2.724 M. Reisz est élu.

Premier tour ,'e scrutin Païenne. voix fîoisz, 2,ù8i ii'rvf", soc. jnd.. 7ti(> Nivart, suc. iîij.. 4US. M. lien,' s'était, désisté en laveur,de M. l'aicrmc)

SEINE

Asnières. is candidats à élire, La liste de concentration i^publicame passe en entier. Antony. 20 conseillers à éüre. 5 candidats radicaux sortants sont élus. Les 15 autres font partie de la litte d'opposition au maire. Arcueil. 16 conseillers à élire. La municipalité modérée sortante est battue, sauf le maire, M. Vayssière, élu au premiers tour. 8 radicaux et 8 socialistes sont élus.

Bagnolet. la liste radicale socialiste des 27 conseillers sortants en ballottage, a été entièrement élue avec voix de majorité contre la liste de NI. Daner, socialiste unifié.

Bicêtre. 18 conseillers à élire. La municipalité sortante, socialiste unifiée, avec M. Thomas, maire, est élue.

Bondy. 23 ballottages. Sur la liste du maire sortant, M. Fauquet, la liste de l'union des grourépublicain, 19 candidats sont élus en même temps que 4 candidats de la liste Collardeau, des intérêts comunaux.

Bonneuil-sur-Marne. Les 10 conseillers restant à élire et qui ont été élus hier appartiennent à la liste radicale de M. Lemoine, macre sortant. Boulogne-sur-Seine. Première section. La liste de NI. Lagneau, maire sortant, progressiste, est élue en entier avec une moyenne de 2.200 voix. La liste opposée de M. Cartier, socialiste, a obtenu 1.300 voix.

Deuxième section Billancourt. La liste de concentration républicaine a été élue en entier avec 1.800 voix. La liste collectiviste a obtenu 1.200 voix.

Bry-sur-Marne. 14 conseillers il. élire. Les 13 candidats élus appartiennent tous 8 la liste de M. Ferber, ancien maire, radical socialiste. Champigny. 27 conseillers à élire. 10 socialistes sont élus, 9 radicaux de la liste de M. Séguignol, maire, et 8 indépendants.

Charenton. La liste proportionnaliste, composée de 17 radicaux, 7 libéraux, 4 socialistes unifiés et 4 socialistes indépendants, a été élue. Parmi les radicaux, figure M. Dussaut, maire sortant, conseiller générai.

Châtillon. 17 candidats à élire. La liste de M. Cauconnier, maire sortant, républicain modéré, est élue.

Clamart. La liste radicale Courtois est élue avec 200 voix de majorité.

Courbevoie. 30 candidats élire. La liste républicaine passe en entier.

Créteil. Les six conseillers en ballottage de la liste libérale de M. Geffroy sont élus. Fontenay-sous-Bois. Les 8 conseillers en ballottage de la Itrte républicaine patronnée par M. Mussault ont été élus.

Gennevilliers. 11 candidats éjjre. 8 republicains et 3 socialistes sont élus. La majorité sera républicaine.

GentiUy. 27 candidats & élire. 9 radicaux socialistes, 9 socialistes um1iés et 9 socialistes indépendants sont élus.

Joinville-le-Pont. Une liste proportionnaliste, composée de 10 radicaux, 6 libéraux et 7 socialistes unifiés, a été élue.

Le Perreux. 24 conseillers à élire. Les 24 candidats élus font tous partie de la liste de M. Lecoq, radical socialste, maire sortant Sur ces 24 candidats, 14 sont des conseillers sortants. Les Lilas. 3 candidats étaient en ballottage. 2 unifiés ont été élus par 736 et 714 voix. Un radical socialiste de l'ansienne municipalité a obtenu 652 voix.

Levallois-Perret. 36 candidats à élire. La liste socialiste parait avoir l'avantage. Montreuil-sous-Bois. On peut considérer la liste de M. Labussière, maire sortant, républicain libéral, comme élue.

Montrouge. 3 conseillers à élire. MM. Petit, Maubert et Giraud, de la liste de concentration républicaine, sont élus.

Nanterre. 27 candidats à élire. La liste radicale de la municipalité sortante est élue. Noisy-le-Sec. 6 ballottages. 4 candidats de la liste radicale socialiste de M. Gay, maire sortant, sont élus. 1 socialiste et 1 indépendant sont également élus.

Pantin. Les 5 candidats de la liste radicale socialiste, en ballottage, du maire sortant, M. David, ont été élus, avec 2.752 voix contre 2.322 à la liste des socialistes unifiés.

Pavillons- sous-Bois. Les 22 candidats en ballottage de la liste unifiée de M. RobiRard, ancien maire, ont été élus avec 584 voix contre la liste anticollectiviste.

Puteaux. 1 candidat à élire. 1 socialiste est élu. Tout le conseil est socialiste.

Romainville. Les 11 candidats de la liste radicale socialiste du maire sortant, M. Dargent, ont été élus avec une majorité de 80 voix contre la liste unifiée.

Saint-Ouen. 27 candidats élire. Tous les socialistes sont élus. Le oonseil est socialiste,. Saint-Maur-des-Foesés. La liste du maire radical socialiste est élue.

Sceaux. La liste de M. Pilate, républicain modéré, maire sortant, est élue, à l'exception de 5 candidats de la liste de concentration républicaine.

Suresnes. 27 candidats à élire. La liste républicaine socialiste est élue.

Vincennes. 15 conseillers en ballottage. Sont élus les candidats de la liste républicaine du maire sortant, M. Verluise.

SEINE-ET-OISE

Achères. 8 conseillers à élire. 8 républicains sont élus.

Adaimville. 3 conseillers à élire 3 républicains élus.

Aigremont. 4 conseillers à élire. 4 républicains sont élus.

Andelu. 3 conseillers à élire, 3 républicains sont élus.

Andilly. 5 conseillers il élire 5 républicains sortants sont réélus.

Andrésy. 1 conseiller à élire. 1 républicain est élu.

AuHreville. 5 conseillers à élire. 5 républicains élus.

Attais-Mons. Des essais de représentation proportionnelle ont été faits qui n'ont pas donné le résultat attendu. progressistes, 3 radicaux et un socialiste sont élus.

Aulnay-sur-Mauldre. 4 candidats il élire. 4 républicains de la liste du maire sont élus. Auvers-«ur-Oise. 15 conseillers à élire. 10 radicaux et 5 libéraux sont élus.

Ballancourt. 16 conseillers à élire. 14 candidats de la liste radicale socialiste de M. Menecur, maire, sont élus,.et deux progressistes.

Bazemont. 2 candidats a, élire. 2 républicains sont élus.

Beaumont-sur-Oiae. 12 ballottages. La liste radicale est élue. Le conseil est radical. Bezons. 7 conseillers à élire. 7 radicaux socialistes sont élus.

Boinvillièrs. 4 conseillers à élire. 4 républicains élus.

Bannières. 5 conseillers à élire. La liste ra. dicale est élue.

Bouafle. 4 candidats à élire. 4 républicains élus.

Bougival. 7 conseillers à élire. 7 radicaux sont élus.

Bréval. 5 conseillers à élire. 5 républicains élus.

Briis-soua-Forges. La liste républicaine a la majorité.

Bue. 3 conseillers à élire. 3 républicains élus.

Buchelay. 3 conseillers à élire. 3 républi.cains élus.

Bures. conseillers à élire. 4 libéraux élus. Carrières-sous-Poissy. 1 candidat à élire. 1 radical est élu.

Carrières-sur-Seine. 8 conseillers' à élire. 4 candidats radicaux socialistes de la liste du maire, ainsi que 4 indépendants, sont élus. Cernay-la-Ville. La liste radicale est élue. Cerny. 5 conseillers à élire. 5 républicains élus.

Chambourcy. 4 candidats à élire. 2 radicaux et 2 progressistes sont élus. Le conseil se composera de 6 radicaux et 6 progressistes. Champlan. 11 candidats de la liste du maire M. Chaillou, conseiler d'arrondissement radical, sont élus et un progressiste.

Champcueil. 6 radicaux socialistes et 6 progressistes sont élus.

Chars. 6 ballottages. 5 progressistes et 1 radical sont élus. I,a majorité est libérale. Chatou. 9 conseillers à élire. 5 candidats de la liste de concentration républicaine sont élus et 4 de la liste d'union républicaine.

Chavenay. 2 conseillers il élire. 2 républicains élUS.

Chevreuse. La liste de M. Cadou, maire sortant, républicain de gauche et conseiller d'arrondissement, est élue en entier.

Chaville. 10 conseillers à éldre 10 radicaux sont élus.

Chennevières-sur-Marne. 10 progressistes et 2 radicaux sont élus.

Conllans-Sainte-Honorine. 9 candidats à éli.re. Toute la liste de concentration républicaine est élue.

Corbeil. 27 conseillers à élire 26 candidats de la liste radicale socialiste de M. Boudouard conseiller d'arrondissement, sont élus et un indépendant.

Croissy-sur-Seine. 2 candidats il élire. 2 républicains sont élus.

Crosnes. 12 ballottages 9 radicaux et 3 progressistes sont élus.

Dammartin-en-Gcéle. candidats il élire. Di'ux listes celle tins républicains de gauche et celle dfs conservateurs testaient eu présence.

Chacune .Jolies a .mi deux élus. I>e conseil est donc ainsi compose 10 républicains de gauche, 2 républicains indépendants et 4 conservateurs. Davron. 3 candidats Ci élire. Trois modérés sont élus. Le conseil est modéré.

Dourdan. La majorité est acquise. la liste républicaine, battant celle du maire.

Drocourt. 4 canseillers à élire. 4 républicains élus.

Ecquevilly. 5 candidats à élire. 3 républicains de la liste du maire sortant et 2 radicaux de la liste de l'ancien maire sont élus.

Enghien-les Bains. 1 ballottage. Le candidat radical est élu, complétant la liste du maire. Epinay-sur-Orge. 11 radicaux et 1 progressiste sont élus.

Epône. La majorité du conseil est républicaine.

Eragny-sur-Oise. 4 ballottages les 4 radicaux sont élus. La majorité est radicale. Ermancé. 3 ballottages trois républicains sont élus. La majorité est aux républicains de gauche.

Ermont. 10 ballottages. 10 radicaux sont élus. L<i majorité du conseil est radicale. Essonnes. 23 conseillers à élire candidats de la liste radicale socialiste de M. Cassé, conseiller d'arrondissement, maire sortant, sont élus, et 3 progressistes. Etampes. 15 conseillers à élire. Les quinze candidats de la liste républicaine indépendante sont élus. 5 candidats de cette liste avaient été élus dimanche dernier, outre le maire et les deux adjoints de l'ancienne municipalité.

Etréchy. 4 conseillers il élire. 4 républicains élus.

Feucherolles. 2 conseillers à élire. 2 progressisters élus.

Freneuse. 7 conseillers à élire. 7 républicains élus.

Gagny. 2 ballottages deux radicaux sont élus. La majorité est radicale.

Gaillon. 7 candidats à élire. M. Foucault, maire sortant, républicain, avait été. élu au premier tour. Saliste entière a été élue au 2e tour. Galluis. La liste républicaine de M. Vallé, conseiller d'arrondissement, est élue.

Gambais. 5 conseillers à élire. 5 républicains élus.

Gambaiseuil. La liste sortante est réélue en entier.

Garches. Sept conseillers à élire. 3 radicaux et 4 libéraux sont élus.

Génainville. 3 conseillers à élire. 3 républicairns élus.

Gif. 3 conseillers à élire. 3 radicaux élus. Goupillières. Le conseil sortant, moins un candidat, remplacé par un candidat nouveau, républicain, est réélu.

Gressey. 5 conseillers à élire. 5 républicains élus.

Guerville. 3 conseillers à élire. 3 républicains élus.

Hardricourt. Un candidat à élire. Un républicain élu.

Herblay. 4 candidats à élire. 4 libéraux sont élus. Le conseil sera tout entier libéral. Hermeray. La liste des républicains de gatfche l'a emporté.

Houdan. 1 ballottage. 1 républicain élu. Issou. 5 conseillers à élire. 5 républicains élus.

Jouy-en-Josas. 7 conseillers à élire. 5 radicaux et 2 progressistes sont élus.

Juziers. 1 conseiller à élire. 1 républicain élu.

ïuvisy. La liste progressiste du docteur Vinol, maire, passe en entier.

La Celle-Saint-Cloud. La liste radicale est élue.

Lainville. 4 conseillers à élire. 4 républicains élus.

La Queue-en-Brie. 6 radicaux et 6 progressistes sont élus.

Lardy. 2 conseillers à élire. 2 républicains sont élus.

La Roche-Guyon. 4 conseillers à élire. 3 républicains et 1 libéral élus.

Le Chesnay. Un conseiller à élire. Le candidat progressiste est élu.

Le Mesnii-Saint-Denis. La liste républicaine libérale est élue en entier.

Le Pecq. 12 conseillers à élire. 2 candidats de la liste républicaine du maire sont élus, dont 1 au bénéfice de l'âge. 10 d'une liste d'opposition sont élus.

L'Etang-la-Ville. Un conseiller à élire. Le candidat progressiste est élu.

Les Clayes. 2 conseillers à élire. Les deux candidats républicains sont élus.

Les Essarts-le-Roj. La majorité du conseil est libérale.

Les Loges-en-Josas. 4 conseillers à élir3. 4 républicains élus.

Les Mesnuls. Le conseil réactionnaire sortant est réélu.

Limay. Le nouveau conseil est entièrement composé de progressistes, la liste radicale socialiste du maire n'ayant aucun candidat au scrutin de ballottage.

Limeti. 7 conseillers à élire. 7 républicains sont élus.

Limours. La majorité est à la liste libérale. Livry. 23 ballottages 18 radicaux, 2 socialistes unifiés et 3 républicains progressistes sont élus.

Louveciennes. 5 conseillers à élire. Les 5 républicains sont élus.

Louvres. 5 ballottages. 4 républicains et 1 libéral sont élus. La majorité est radicale. Maisons-Laffitte. 14 conseillers à élire. 11 candidats de la liste républicaine modérée du maire et 3 de la liste républicaine, parmi lesquels M. Albert Carré, directeur de l'Ôpéra-Comique, sont élus.

Maisse. 3 conseillers à élire. 3 républicainessont élus.

Mantes. La liste radicale socialiste du maire sortant, M. Igou&t, est complètement élue, aucun candidat de la liste d'union républicaine, battue au premier tour, ne s'étant présenté.

Marcoussis. 8 conseillers à élire. 5 républicains et 3 réactionnaires sont élus.

Mareil-sur-Mauldre. 3 candidats à élire. 3 républicains sont élus.

Marines. 8 ballottages. 3 radicaux et 5 libéraux sont élus. La majorité est radicale. Marly-le-Boi. 16 conseillers à élire. 9 repu. blicains et 7 républicains de gauche sont Massy. La liste do Ni. lieaujin l'emporte avec 10 élus celle de M. Bonnefille, ancien sénateur n'en a que ti. Maule. 4 conseillers à élire. 4 républicains sont élus.

Mennecy. 16 conseillers à élire. 11 radicaux et 5 progressistes sont élus.

Méricourt. 3 conseillers à élire. 3 républi- canins sont élus.

Méry-sur-Oise. 4 ballottages. 4 progressistes sont élus. Au conseil, la majorité est proeressisto.

Mespuits. 3 conseillers à élire. 3 républicains sont élus.

Mézières. 3 conseillers il élire. 3 républicains sont élus.

Meudon. 27 conseillers à élire. Un essai de représentation proportionnelle a été tenté. Résul- tat 14 libéraux et 13 républicains de gauche. Meulan. 2 candidats à élire. 2 radicaux de la liste du maire sont élus.

Milly. 4 conseillers à élire. 4 progressistes sont élus.

Milon-la-Chapelle. La liste libérale sortante est élue.

Morsang-sur-Orge. 6 radicaux socialistes et 6 progressistes sont élus.

Montainville. 3 candidats à élire. 3 républicains font élus.

Montesson. 4 candidats' à élire. 4 radicaux dont le maire, M. Marigné, sont élus. Montfermeil. 10 ballottages 10 républicains de la liste des intérêts de Franceville sont élus. MontforM'Amaury. Le conseil sortant com- posé de républicains de gauche est élu. Montmorency. 23 conseillers à élire. '.) radicaux et 14 progressistes sont élus.

Néauphle-Ie-Château. La liste réactionnaire est élue.

Neauphle-le-Vieux. Les républicains de gauche sont élus.

Neuilly-sur-Marne. 20 conseillers à élire 15 radicaux de la liste de M. Amiard, député, et 5 progressistes sont élus.

Neuilly-sur-Seine. 21 conseillers à élire i6 radicaux sont élus et, avec eux. 5 progressistes Neuilly-Plaisance. 23 conseillers à élire ?0 radicaux, 2 radicaux socialistes et 1 unifié sont élus.

Nezel. 2 candidats à élire. 2 républicains sont élus.

Noisy-le-Grand. 10 ballottages. 9 progressistes et 1 radical sont élus.

Noisy-le-Roi. 1 ballottage. 1 libéral est élu. Nozay. 1 ballottage. 1 républicain est élu. Oncy. 2 ballottages. 2 républicains sont élus.

Orcemont. La municipalité sortante est réélue.

Orgeval. 2 candidats à élire. 2 radicaux élus. Le conseil sera radical.

Palaiseau. 13 conseillers à élire. 9 radicaux et 4 réactionnaires.

Pecqueux. La municipalité sortante est réélue.

Perdreauvffle. 8 conseillers à élire. 8 républicains sont éaus.

Plaisir. H ballottages. 8 républicains de gauche élus.

Plessis-Trévise. Toute la liste radicale du Poissy. 6 conseillers à élire. La liste du commerce et de l'industrie est élue.

Pontchartrain. 12 ballottages, 6 conseiller; anciens H 6 candidats nouveaux sont élus. La majorité du conseil est libérale-

Pontoise. 13 ballottages 7 radicaux. fi progresaistes sont élus. La majorité reste à la liste libérale de M. Mallet, maire.

Port-VUlez. 5 conseillers à élire. 5 républicains sont élus,

Prunay-sur-l'Essonne. 1 ballottage. 1 répu- blicain est du.

Puiselet-le-Marais. 7 ballottages. 7 républi- cains modérés sont élus.

Pussay. 1 ballottage. 1 républicain libéral est du.

Rambouillet. Quatre conseillers à ëlire. Un progressiste et trois libéraux sont élus. Bichebourg. 2 ballottages. 2 républicains modérés sont élus.

Bochefort-en-Yvelines. Le conseil sortant est réélu.

Rolleboise. 5 ballottages. 5 républicains sont élus.

Rosay. 1 hallottage. 1 républicain est élu. Rosny-aur-Seine. Le conseil est composé de républicains, deux listes de même nuance s'ét-ant disputé la majorité.

Rueil. La liste radicale socialisle,du maire sortant est élue en entier.

Saint-Arnoult. Les républicains de gauche sont élus.

Saint-Chéron. La liste radicale est élue. Les consaillers sortanLs, conservateurs, sont tous battus.

Saint-Clair-sur-Epte. 4 ballottages. 4 républicains sont élus.

Saint-Cloud. 21 conseillers à élire. 9 radicaux et 12 libéraux sont élus.

Saint-Cyr-lTIcole. 17 conseillers à élire. 9 radicaux socialistes et 8 républicains de gauche sont élus.

Saint.Germain-de-la-Grange. Le conseil sortant est réélu.

Saint-Jean-de-Beauregard. La liste sorlante Ilbéf'aie avec M. de Caraman, conseüler général, est réélue.

Saint-Léger-en-Yvelines. Les onze conseillers sortants sont élus. Le nouveau conseil est progressiste.

Saint-Leu-Taverny. 9 ballottages. 9 radicaux sont élus. C'est le triomphe complet de la liste de M. Aimond, sénateur.

Saint-Nom-la-Bretèche. 5 conseillers à élire. 5 républicains sont élus.

Saint-Ouen-1' Aumône. 6 ballottages 2 républicains de gauche et 4 libéraux sont élus. Saint-Prix. 5 ballottages 3 républicains et 2 libéraux sont élus.

Sannois. 17 conseillers à élire. 15 radicaux socialistes de la liste du maire et 2 libéraux sont élus.

Sartrouville. 17 conseillers à élire. 11 radicaux socialistes de la liste du maire sont élus, mais le maire, M. Lccavelé, succombe. 6 réactionnaires sont également élus.

Savigny-sur-Orge. Toute la liste du maire, républicain de gauche, est élue.

Senlisse. Le conseil sortant est réélu. Soindres. 1 ballottage. 1 radical est élu. Taverny. 12 ballottages huit républicains et 4 libéraux sont élus parmi lesquels M. Dubois, conseiller d'arrondissement. La majorité est républicaine.

Thiverval. 1 candidat à élire. 1 républicain est élu. Aucun changement dans le conseil. Torfou. 3 ballottages 3 républicains sont élus.

Trappes. 4 ballottages. 4 progressistes sont Tremblay-sur-Mauldre. Les républicains do gauche sont élus.

Triel. 16 conseillers à élire. Huit candidats de la liste républicaine du maire sont élus et avec eux 1 socialiste unifié et 7 libéraux. Vàugrineuse. La municipalité libérale sortante est réélue.

Vaux-sur-Seine. 2 candidats à élire. 2 modérés de la liste de l'ancien maire sont élus. Verneuil-siir-Seine. 6 conseillers à élire. 3 candidats d'une liste d'union républicaine sont élus et 9 conseillers sortants.

Vernouillet. 1 candidat à élire. M. Decaris, maire sortant, républicain, est élu. Le conseil est .'républicain.

Verrières-le-Buisson. 6 conseillers à élire. 4 radicaux et 2 progressistes sont élus. Vert. 5 conseillers à élire 5 républicains sont élus.

Villebon. 3 conseillers à élire 3 radicaux sent élus.

Villeconin. 3 conseillers à élire. La liste modérée est battue.

Ville-d'Avray. Sept conseillers à élire 3 républicains et 4 libéraux sont élus.

Villejust. 1 conseiller à élire. Le candidat radical l'emporte.

Villeneuve-Saint-Georges. 10 candidats à élire. 7 de la liste radicale du maire et 3 socialistes sont élus.

Villennea-sur-Seine. 8 conseillers à élire. 3 de la liste républicaine du maire, dont ce dernier, M. Cauchois, sont élus, en même temps qu'un indépendant et 4 de la liste d'entente républicaine.

Viroflay. 9 conseillers à élire. 7 libéraux et 2 radicaux sont élus.

Vitry. 12 conseillers à élire dans la première section. La liste radicale socialiste de M. Gravier, marre sortant, est élue.

Deuxième seciron 9 conseillers à élire. La liste socialiste est élue.

Yerres. La liste des républicains de gauche est élue en entier.

SEINE-ET-mARNE

Champs-sur-Marne. 9 ballotages. 6 progressistes, 2 républicains et 1 socialiste sont élus. Choisy-en-Brie. 2 ballottages. Les candidats républicains sont élus. Les républicains de gauche ont la majorité dans le conseil.

Claye-Souilly. 4 conseillers à élire. 3 radicaux et un socialiste sont élus.

Congis. 3 ballottages. 3 radicaux socialistes sont élus.

Coulommiers. 12 conseillers à élire. Huit radicaux sont élus et 4 candidats de la liste d'opposition. Le nouveau conseil comprend 14 radicaux sortants, 2 républicains de gauche indépendants et 7 membres d'opposition.

Crécy-en-Brie. 3 ballottages. 3 radicaux sont élus.

Esbly. 3 ballottages les 3 candidats républicains sont élus.

Ferrières-en-Brie. 2 ballottages deux progressistes sont élus.

Fontenay-Treaigny. 5 ballottages. 4 candidats radicaux et 1 conservateur sont élus. La majorité est radicale.

Guérard. 3 ballottage. 3 radicaux sont élus. La majorité est radicale.

Fontainebleau. La municipalité républicaine scrtante a été battue par la liste d'intérêt 17ocal, qui a eu 18 élus au second tour de scrutin et 4 au premier tour sur 27 sièges.

Juilly. 2 ballottages les 2 candidats républicains sont élus.

La Ferté-Gaucher. 2 conseillers à élire. 2 républicains de gauche sont élus. La majorité du conseil est radicale.

La Ferté-sous-Iouarre. 9 ballottages. 7 républicains, 1 radical et 1 progressiste sont élus. Lagny-sur-Marne. M. Simonnet, radical socialiste, est élu M. Brébion, maire sortant, mis en ballottage, ne se représentait pas.

La Houssaye. 5 ballottages. Les 5 candidats radicaux sont élus. Au total, les radicaux enlèvent 6 sièges aux progressistes.

Lizy-sur-Ourcq. ballottages deux radicaux socialistes et 3 progressistes sont élus. Mary-sur-Marne. 2 ballottages. 2 progressistes sont élus.

Melun. 4 conseillers à élire. Les quatre derniers candidats de la liste Delaroue, radicale socialiste, sont élus. La liste indépendante perd les 11 sièges qu'elle occupait dans l'ancien conseil. Méry-sur-Marne. 2 ballottages MM. Vincent et Pirel sont élus.

Milfis. 1 conseiller à élire. Le candidat répu.blicain est élu. Les républicains de gauche ont la majorité dans le conseil.

Mortcerf. 4 conseillers à élire. 2 progressistes et 2 réactionnaires sont élus. La majorité du conseil est progressiste.

Monthyôn. 2 ballottages aeux républiMontevrain. 5 ballottages les 5 candidats radicaux sont élus.

Mouroux. 2 ballottages. 2 républicains de gauche sont élus. La majorité est radicale. ^Nauteuil-lès-Meaux. 1 ballottage. Le candit radical socialiste est élu.

Mitry-Mory. 10 conseillers à élire. 4 républicains radicaux, 4 unifiés et 2 progressistes sont élus.

Nemours. La liste de concentration républicasino du maire sortant compte neuf élus et la liste d'action républicaine six.

Noisiel. 1 ballottage M. Delahaye, républicain, est élu.

Pomponne- 5 ballottages. Les 5 candidats radicaux sont élus.

Rebais. 3 ballottages. Les 3 radicaux de la liste de M. Farny, sénateur et maire, sont élus. La municipalité est entièrement radicale. Rozoy-en-Brie. 3 conseillers à élire. 2 radicaux et 1 progressiste sont élus. La majorité est radicale.

et Litron sont élus.

Saint-Jean-!es-I>eux-Jum«aux. 6 ballottages 4 radicaux socialistes et 2 réactionnaires sont élus.

Saint-Mard. 4 bnllo liages MM. Qièrûn, Rousse u, Brouéc et. Corvisier sont élus. Torcy. 4 4 ballottages 2 radicaux et 2 socialistes sont Plus.

Trilport. 3 ballottages. Les 3 candidats républicains sont élus.

Vaires. • 4 ballottages MM. Bournique, Borne, Bourettu et Delanoë sont «'lus.

Vaudoy: 4 ballottages. les 4 candidals radicaux sont élus. La majorité est radicale. Villenoy. 3 bal loi tapes. Les 3 candidats répu bi ion ins sont élus.

Villeparisis. 1 ballottage. Le candidat radical est élu.

OISE

Betz. 3 conseillers à élire. 3 progressistes tont élus. La majorité du conseil reste progressiste.

Breteuil. M. Compère-Morel, député du Gard, maire sortant, est réélu. Le conseil se compose due 8 socialistes, 6 radicaux et de 7 progressistes. Clermont (Oise). Neuf candidats à élire.'Les neuf sièges sont acquis aux radicaux. Le conseil sera en entier radical. I,a municipalité sortante était progressiste libérale.

Crépy-en-Valois. 5 candidats à élire. Les 5 candidats opposés à la liste municipale sont Crèvecœur. La municipalité radicale est renforcée.

Maignelay. 12 candidate à élire. 10 radicaux et 2 réactionnaires sont élus. La municipalité pas; aux radicaux.

Montataire. 5 conseillers à elirp. 5 socialistes sont élus.

Montigny. La liste de M. Duquesnel, ancien député et maire, est mise en minorité. Nanteuil-le-Handouin. 4 conseillers à élire. 4 progressistes sont élus.

Saint-Just-en-Chausaée. Les radical entrent à 7 dans le conseil, jusqu'ici exclusivement progressiste.

Senlis. 6 conseillers à élire. 6 républicains sent élus.

DANS LES OEPARTEMENES • Les grandes villes

ANGERS. Elus 14 radicaux et 2 progressistes. Municipalité gagnée par les radicaux sur les progressistes et le docteur Monprofit. M. Laurent Bougère, député de droite, est battu.

BREST. Dix-huit socialistes et un républicain sont élus avec une majorité variant de 100 à 150 voix. La municipalité est gagnée par les socialistes.

BORDEAUX. Le nouveau conseil comprendra 13 unifiés, 10 républicains de gauche, 3 radicaux, 7 libéraux et 3 royalistes.

LE HAVRE. -La liste proportionnaliste de M. Genestal, maire progressiste sortant, ennve en tête.

LILLE. Cinq progressistes sont élus contre cinq socialistes, dont MM. Delory et Ghesquière, députés. Dès le premier tour, la numicipalité était acquise aux progressistes.

LYON. Lutte atdente au 3° arrondissement, l'unifié Arnaud est élu au 4e, les radicaux l'emportent au 5e, six progressistes passent au les radicaux socialistes sont élus au les unifiés battent les radicaux.

Municipalité nouvelle 2S radicaux, 14 unifiés, 12 progressistes.

LORIENT. La liste radicale anLiproportionnaliste de M. Nail, député, maire, compte 12 élus, la liste proportionnaliste 7, les radicaux socialistes 5, les libéraux 5 et les socialistes 3. MONTPELLIER. La liste radicale sortante paraît réélue.

NANCY. Sur 35 ballottages. 25 républicains élus;. La municipalité progressiste sortante est battue

NANTES. Sont élus 2 réactionnaires et 21 républicains de gauche. La municipalité comprendra 33 républicains de concentration et 3 réactionnaires.

NIMES. La liste socialiste unifiée sortante est réélue.

ORLEANS. Toute la liste Fernand Rabier est élue dans un canton. La municipalité passe des progressistes aux radicaux par 21 voix contre 15. RENNES. M. Janvier, républicain de gauche, est réélu maire.

ROUBAIX. La liste socialiste paraît élue. Les unifiés regagneraient la municipalité sur M. Motte et !a liste progressiste.

~v~. La majorité collectiviste est de 1,093 voix. Les socialistes manifestent, drapeaux rouges en tête, devant la mairie.

SAINT-ETIENNE. Au total, sont élus vingtsix modérés et dix républicains.

TOULOUSE. Les résultats connus à minuit dennent aux unifiés une majorité de 2,000 voix sur la liste radicale la liste proportionnaliste est battue.

Le succès final des unifiés parait certain. TOURCOING. La liste snrtante de M. Dron, député-maire radical, mise en minorité au premier tour, arrive en tête au second tour. Autres résultats

AGEN. La liste de gauche Laboulbène emporte les onze sièges restant à pourvoir. Municipalité de gauche.

ABBEVILLE. Douze progressistes et M. Bignon, maire sortant, réélus. Deux radicaux élus. Majorité modérée.

ALENÇON. 11 sièges à pourvoir. Elus, 5 républicains et 6 réactionnaires. La majorité reste aux républicains par 14 sièges contre 13. AMIENS. Sont élus 16 radicaux, 8 socialistes, 12 progressistes. La municipalité progressiste sortante est battue.

ANGOULBME. Majorité républicaine. ARRAS. Elus 16 républicains et 6 réactionnaires. La municipalité reste républicaine. AURILLAC La majorité passe de droite gauche.

AUTUN. Les 3 candidats réactionnaires, opposés à la liste du maire sortant, M. Germain Périer, député, sont élus.

AU%ERRE. Les radicaux confirment leur succès du premier tour. M. Surugue, maire sortant, est réélu.

AVALLON. Sont élus dix-sept radicaux et cinq progressistes.

BAR-LE-DUC. Les républicains de gauche battent les libéraux.

BAUME-LES-DAMES. Majorité maintenue aux radicaux.

BAYEUX. Elus 4 républicains de gauche, 1 réactionnaire. Le cinquième républicain de gauche a obtenu le même nombre de voix que le candidat réactionnaire, qui passe au bénéfice de l'âge.

BELFORT. Elus 5 radicaux, 6 modérés proportionnalistes, 2 réactionnaires, 2 socialistes. BERGERAC. Elus 9 républicains, 1 socialiste, 1 réactionnaire. Le conseil comprendra 25 républicains, 1 socialiste, 1 réactionnaire. BESANÇON. La liste d'union républicaine a 13 élus. M. Grosjean, sénateur-maire, est battu. BËZIERS. 30 radicaux sortants sont réélus. Vifs incidents. L'infanterie garde la mairie et jusqu'au vestibule du cabinet du maire. BOURG. La municipalité républicaine sortante est entièrement réélue.

BRESSUIRE. Majorité radicale. Même tiésultat à Parthenay et à Melle.

BRIEY. Dix-huit républicains et trois socia- listes élus. Majorité maintenue aux républicains de gauche.

CAEN. 1 radical est élu. La majorité est maintenue à gauche.

CAHORS. Deux radicaux élus. Municipalité radicale.

CALAIS. NI. Salembier. maire sortant, est réélu. Au total, sont élus 22 républicains et 9 républicains socialistes, plus M. Duquenoy-Martel, républicain de. gauche.

CAMBRAI. Elus 23 républicains, 4 libéraux.

CARCASSONNE. Les républicains socialistes sont élus.

CERET. La Hslo de concentration républicaine de la municipalité est élue.

CHALONS-SUR-MARNE. Majorité maintenue CHAROLLES. La majorité de gauche se complète, au deuxième tour, par l'élection de 5 radicaux.

CHATEAUWJN. 8 ballottages. 5 réactionnaires et 3 radicaux socialistes sont élus. La majorité, dans le conseil, est aux radicaux socialistes. CHAUNY. 10 candidats élire. L'Union réfublicaine indépendante a six élus et les radicaux socialislBS 4. Le conseil comptera 12 radicaux socialistes et 15 républicains indépendants. CHERBOURG. Majorité maintenue aux radicaux.

CHOLET. La liste républicaine passe en enCLAMECY. Dix-huit républicains et six socialiste' composent la municipalité.

COMMENTRY. Les unifiés sont élus. CONFOLENS. Majorité de gauche.

COSNE. Majorité de gauche radicale socialiste. M. Goujat, ancien député, et sa liste républicaine socialiste, sont battus.

CLUNY. es 5 candidats de la liste opposa à celle de Ni. Simyan, député, sont élus. Le conM'il mumcipaK.se trouve dinsi compose de 1 cond'opposition, tous radicaux socialistes, d'ailleurs. DENAIN. La liste socialiste unifiée est élue

DINAN. (i radicaux d ,"i I;|ut;ïhn i;I. ••̃: La majorité reste S gauche.

DOULLENS. le conseil ro.ni prend G ri.li caux. 3 réactionnaires. M projxiv.ssisles. La li.sM de ..M. Dnseve!, députe, est t'ntiér.'îve?!!) |i«tt'i»i DRAGUIGNAN. Sur les 20 t tage. onze sont dévolus a la u.-u. i à a liste radicale.

DUNKERQUE. m\ <i sm cialistfs. I.a inHjoi

ELBEUF. La liste compte .<f\i élus; la liste républicaine quatre.

EMBRUN. La majorité .i,-r,r,t -.1. cialistc.

EPERNAY. La liste piv>

réélue.

EPINAL. Municipalité composée ̃•̃.• rn> gressistes. t radicaux, 1 socialiste.

FALAISE. La majorée tist a,:r,uis.> a 1\ • publicains de gauche.

GANNAT. Il candidats radicaux se sont retirés. Une liste de concentration obt»>i\l GISORS. La municipalité est composée dE 10 progressistes et de républicains de crau< \u\ GRANVILLE. La lisk ih :a\)v- •̃̃ .̃'̃ GRENOBLE. La majorit. ->-i m- i.-i. < radicaux.

GRAY. La liste radicale est Imi! >.̃̃̃"• !'i !i>'< proportionnaliste (modères, républKoais d>; gau. che et réactionnaires).

GUERET. Majorée radicale maintenue GUINGAMP. l majorité reste réaction naire.

HAZEBROUCK. \j» cjnq candidaU <1o> !i "liste libérale sortante sont élus. L'ab! I "nï.n-j non candidat, obtient voix.

ISSODDUN. Dix-huit républicains passent avec nent unifiés,.

I0IGNY. La majorité radicale pet mainte nue.

LA FLECHE. La majorilé passe a gauche. LANGRES. La majorité Pst acquise aux ra! difsux.

LAPALISSE (Allier). Les unifiés de la listl Charles Dumas, député, sont battus par les radi eaux pour deux sièges.

LA ROCHE-SUR-YON. Deux réactionnaire» élus. La municipalité reste républicaine.

LAVAL. La liste- de concentration républ» caine est élue.

LE MANS. Majorité maintenue aux républi cains de gauche.

LESPARRE. Majorité maintenue aux raidi eaux socialistes.

LES SABLES-D'OLONNE. Vingt-six répu blicains composent la municipalité.

LOUHANS. Sont élus 1 socialiste et 2 candi dats de la liste républicaine.

LOURDES. La liste Lacaze compte sept élui LOUVIERS. Ni. Thorel, maire sortant, et lot républicains démocratiques sont réélus.

MACON. les douze candidats radicaux sd cialistes de la liste du maire, M. Vaugy, sont élus MARMANDE. Cinq ballottages. Les cinq car» didats de la liste républicaine du maire sortants sont éius.

MARVEJOLS. Majorité maintenue aux réao tionnaires. %̃ MAURIAC. ̃ 12 sièges a pourvoir. Elus 4 can- didâts de la liste de concentration républicaine socialiste et 8 progressiste.

MENDE. Majorité maintenue aux radicaux MEZIERES. La liste unifiée, sur laquelle il gurait M. Doisy, député, s'étant retirée, la lisU sortante radicale socialiste est élue.

MILLAU. La liste radicalé est élue.

MONTBELIARO. Municipalité quatorze ra dicaux et trois progressistes.

MONTDIDIER. Majorité radicale, 18 élu minorité libérale 7 «'lus.

MONTELIMAR. candidats de la liste ra dicaJe socialiste sont ('lus contre la liste du main MONTREDIL-BELLAY. Elus, 5 libéraux, radical. Le conseil comprend huit libéraux et nui radicaux.

MORLAIX. Toute la li.sfP d'union républicai- ne est élue avec une moyenne de voix con' tre une moyenne de voix à la liste sc-cia* liste. La liste lihérale ne s'est pas représentée au scrutin de ballottage.

NÉRAC. Municipalité composée de 16 répu blicains modérés et de 9 radicaux.

NEUFCHATEAU. Majorité maintenue aui radicaux.

NICE. La liste présentée par le général Gni ran est élue à une forte majorité. Au premiei tour. l'ancien ministre de la Guerre avait été élt seul

NIORT. Elus dix radicaux et onze de la li.stt des intérêts commerciaux. Le conseil se com pose de 14 radicaux, 1 républicain, 1 réactionnairt et 11 commerçants indépendants.

ORAN. Lz liste de M. Trquin, radical, anll proportionnaliste, est élue par 3.300 voix su! votanLs. PÉRIGUEUX. La liste républicain, de M 1 Saumande, questeur de la Chambre, conserve lA ,1 PERONNE. Majorité maintenue aux radicaul sf'fTalistes.

POITIERS. Elus 27 républicains, 2 rêne tionnaires.

PDLIGNY. Majorité maintenue aux radicaux PONT-A-MOUSSON. Elus 11 républicain^ 11 libéraux.

PONTARLIER. Majorité maintenue aux ni dicaux.

QUIMPER. La majorité républicaine <it4 maintenue.

REMIREMONT. Sont élus 13 républicains <M gauche et 8 libéraux. M. Argaul, qui était maù-ê depuis dix-huit ans, est hattu.

SAINT-FLOUR. Majorité maintenue aux pra grossistes.

SAINT-MALO. 11 radicaux, 4 libéraux, 4 modérés. Majorité radicale.

SAINT- YRIEIX. Deux unifiés passent au bal SAINTE-MENEHOULD. Les radicaux compte 15 élus. les réactionnaires 4.

SAINT-OMER. M. Lefehvre-Duprey, député avait été élu au premier tour. Sa liste passe en fièrement contre la liste radicale.

SAUMUR. Elus 15 candidats de la liste dr concentration républicaine, 1 réactionnaire. Lt municipalité comprend 17 républlcains et 10 réao tionnaires.

SOISSONS. La ville a donné la majorité auj radicaux, qui ont ainsi sièges contre 13 au) libéraux. Ia majorité est conservée, mais un sié ge est perdu par les radicaux et gagné par lot libéraux. au bénéfice de l'âge.

THOUARS. Majorité radicale.

TOUL. Majorité maintenue aux radicaux. Onze heure.s La liste Dron est élue. La mina rité est collectiviste.

TOURNUS. 7 candidats de la liste du mairi sortant, (i progressistes et 2 unifiés sont élus. TOURS. La liste de M. Pic-Paris, sénateur maire. est élue.

VALENCE. Municipalité entièrement radï cale.

VALENCIENNES. La liste anlicollecUvisK est élue.

VERDUN. Majorité maintenue aux républî cains de gauche.

VICHY. Trois candidats de la liste de rd présentation proporlionnelle sont élus.

VILLERS-COTTERETS. M. Tétu. maire son tant, républicain, présenté par la liste de concenj tration républicaine, est réélu. Il ne s'était pa< porté au premier tour.

VITRÉ Le docteur Leroy, réactionnaire, e élu avec 1,028 voix; M. Heulot, républicain, voix.

VOUZIERS. Majorité radicale maintenue. YSSINGEAUX. Municipalité entièrement clé ricale.

WASSY. La majorité est radicale.

LES SOLDATS ONT PRIS HrFR LA TENTE T)'ÉTK Par ordre du gouverneur militaire Je Paris. les troupes stationnées sur le territoire Lie ia régîod parisienne ont pris, à partir d'hier, la tenue d'été, MORT II': Mm" !,]̃; y w.i-as

A Ssvigny. près de Beaune, vient de moi:ril une femme dont Is mari a inné fions notre tin> loire contemporaine ni. • C'fil Mme de Muupas. \viiv-.<lr lice et ministre. île l'Empire. | p- ;,vr, ;.̃ coup préfet de Beaune en 1S47.

Mme de Maupas était à^'e de -r, ans.

corps dans la chapelle du chûteau de Vaux, prés- de Bar-sur-Sein-hnfr ) donne au ministre par Nnpo- .n l!i fois, dant Fouquot.

La de FRAN-


Dernière Heure DÉPÊCHÉS ET T&ÉPH9HIQKS DES CORaESPOSJJAKTS «GOàiO. DO « PEUT PAMSbLH

AU MAROC

Encore un combat sur la Moulouya Le général Alix rappelé télégraphiquement dans les confins algéro-marocains.

Oran, /2 mai.

On mande de Taourirt qu'une batailles vient d'être livrée par nos avant-postes à une harka des Beni-Ouaraïn.

Le général Atix, venu à Oran pour saluer le général Lyautey, a été rappelé télégraphiquement par le générat Girardot. Il est aussitôt parti en automobile.

LE GÉNÉRAL LYAUTEY FAIT ESCALE A TANGER Tanger, 12 mai.

Le Jules-Ferry est arrivé à 2 heures. Il a échangé les saluts avec la terre et le croiseur Du-Chayla.

M de Billy, chargé d'affaires de France, 6'est rendu à bord. Il a présenté au résident .ime délégation chérifienne comprenant Si Guebbas, représentant du sultan, Si Mokn, de la ville, Si ben Djeyoun, commisraSTdélégué de la ville, les chartes d Ouezi«an et Si Tafcfci.

Le général Lyautey a reçu encore les officiers de la mission militaire, les directeurs de la Banque d'Etat de la ville et des IraLe Jules-Ferry est reparti à 10 heures vers Les stationnaires espagnols Numancia et Estramadura, arrivés depuis plusieurs semaines, avaient quitté la rade la nuit derBière.

Dans le Rif

Mehlla, 12 mai-

An cours d'un combal qui a eu lieu hier, les troupes espagnoles ont eu un capitaine tué. il y a eu en outre trois blessés, dont un aumônier..

Flic de Marshall nommé ambassadeur à Londres Le gouvernement allemand a demandé au cabinet de Londres son agrément officiel à Sommation du baron de Marshall comme ambassadeur. Cet agrément ne fait point £ouie~ puisque les conversations préliminaices durent depuis quinze jours.

Le baron de Marshall de Bieberstein, qui passe pour l'un des meilleurs diplomates SiïSoaodk est âgé de soixante-huit ans. prigmaire du grand-duché de Bade, il fut d'abord député au Parlement de cet Etat, Pnis fut nommé représentant badois au conEn 1890 il remplaça le comte fies scandales policiers du procès Tausch. Peu après il était nommé ambassadeur à tiqne allemande en Orient, et désormais, l'influence économique du cabinet de Berlin fut prépondérante en Asie Mineure.

La concession du chemin de fer de Bag.dad fut un gros succès pour M. de Marshall. Rappelons qu'en 1899 et en 190"ï, ce diplomate fut le premier représentant de son pays aux conférences de la Haye.

M. de Wangenheim à Consiantinople Constantinople, 12 mai.

Le baron de Wangenheim a été nommé «n^isadeur d'Allemagne, en remplacement 'du baron de Marshall

La maîtresse de Ra.yma.ud sera coatromtée avec lui Brest, 12 mai.

Eugénie Leroux, maîtresse de Léon Raynaud, arrêtée à Bordeaux sur mandat du juge destruction de Brest, et qui était en train de brûler des papiers compromettants S sa chambre au moment de son arrestation, u été transférée à Brest.

Elle sera confrontée avec son amant. Ce dernier, interrogé aujourd'hui par le juge, a déclaré que c'était par vantardise qu'il avait dit à sa maltresse faire partie d'une bande de malfaiteurs et avoir participé à un vol de 15.000 francs.

""̃OPVEUUE» EN DEUX MOTS MM. Jean Dupuy, ministre des Travaux «ibkcs et 'Guifet'baji, ministre de l'Instruction puj£mî?' en voyage d'études dans la région de S, ont visté les mines de la Bellière et de A la suite des réclamations des insulaires, te ministre dé la Guerre a décidé de supprimer ja section de disciplinaires d'Ouessant.

En mettant une héliœ d'aéroplane en marche, à l'école d'aviation de Villeneuve-lès-Maguedonne (Hérault), un mécanicien a eu un bras fort iendommagé.

Près de Langogno (Gorrèae), un petit bercer de huit ans a été attaqué par une brute qui lui a coupé une main et tait sortir un œil de l'or'dte.

Ne 121. Feuilleton du Petit Parisien. Serrez vos Rangs! GRAND ROMAN D'ACTUALITE

QUATRIÈME PARTIE

MORT-AUX-VACHES

II (suite)

.Le petit déjeuner du père Ballot Comment, il va encore manger du fronage! Enfin, ça regarde madame.

Moi je n'accepte pas une pareille responjabilité.

Mais l'ex-lutteur, élevant son verre plein k la hauteur de sa bouche, s'écria, rubicond, reluisant, resplendissant

A la tienne. ma petite. et puisque tu vas voir ta patronne, dis-lui de ma part que sa boubouille » (cuisine) n'est pas mauvaise et que son vin n'est pas déplaisant. D'un trait, il lampa son verre et le reposa sur la table en déclarant

Ça commence à aller un peu mieux. Quant à Ketty, elle s'était enfuie, épouPendant ce temps, Mort-aux-Vaches n'était pas resté inactif.

Il s'était rendu au camp.

Sa première intention était de s'informer au bureau de l'état-major de l'adresse du lieutenant Lejeune.

Mais il avait réfléçtô.

LA GUERRE MËD1TERBANËEN2Œ La flotte italienne

prend Carpatho et Kasos Rome, i% mai.

L'amiral Viole envoie, par télégraphie sans fil, la dépêche suivante en date du 12 mai, d h. du matin

« Les navires de la division Corsi ont hissé le drapeau national dans les îles Carpatho et Kasos.

» La garnison et les autorités eiviles ont été jaites prisonnières.

Les mêmes navires ont égalemeut fait prisonnières les garnisons et tes autorités civiles des Ues Piscopi et Nisyros.

» J'enverrai tes prisonniers en Italie. » [Cette double occupation complète celle de Rhodes, effectuée il y a dix jours.

Carpatho est une longue lle, Kasos une Ile beaucoup moins étendue, qui se trouvent entre Rhodes et le Crète. EUes fournissent à la flotte italienne de nouvelles bases d'opérationis, et lui permettent de surveiller le principal passage entre Cmstantinople et la côte syrienne-]

Chio et Samoa menacées

Athènes, 12 mai.

Deux cent cinquante soldats turcs, venant de Tchesme, ont réussi à débarquer à Chio. On attend également de l'artillerie dans cette üe.

L'ambassadeur d'Angleterre.à à Constantinople a télégraphié au consul de Samos que cette ile serait probablement occupée par les Italiens, dont la flotte a été aperçue. Les oificieps turcs envoient leurs familles sur la côte asiatique.

Les Français de Rhodes

Le vice-consul de France à Rhodes a fait savoir à la date du 9 mai à notre ambassadeur à Rome, par l'intermédiaire de l'amiral italien, que nos nationaux et nos établissements dans l'île de Rhodes étaient en sûreté.

Arrivée d'un député tripolttain Maraeitle, 12 mai.

Aujourd'hui est arrivé, venant de Tunis, le député tripolitain Mohamed Kabar Moktar, accompagné d'une suite de dix per-'sonnes.

Kabar est le premier des six délégués qui yont se rendre en Allemagne, auprès de Guillaume II, pour protester contre les procédés des Italiens dans la guerre italo-turque.

nie série hcciUs

an circuit o'ay Hoa ë Strasbourg, 12 mai.

Le circuit d'aviation du Haut-Rhin et le meeting de Strasbourg n'ont pas été favorisés par le destin. Les deux journées ont été marquées par de graves accidents qui ont jeté une véritable consternation parmi les participants. Hier, deux officiers qui étaient partis de Mulhouse pour Strasbourg tombaient peu après le départ et l'un d'eux, le lieutenant Bobl, a eu une fracture de La colonne vertéixpale.

Aujourd'hui, sept aviateurs sur seize insorits ont pris le départ. Sur ces sept, un seul est arrivé au but, et c'est un civil, l'irngénieur Hirth. Les officiers ont atterri où le vent les a poussés, piusieuirs avant d'avoir parcouru la moitié du parcours de 130 kilomètres. L'un d'eux, le lieutenant Wirth, s'est fracturé le crâne près de Neufvillage. Un autre est parti dans la direction de SaintDié, mais il a'atterri à quelques mètres de la frontière frarnçaise, quand il eut reconnu son erreur.

Pendant ce temps,. un grave accident se produisait au polygone de Strasbourg, où avait lieu une exhibition. L'aviateur Krieger a capoté pen après son àépart. Son passager, un lieutenant, a eu une fracture du crâne. Quant au pilote, il a des lésions qui mettent ses jours en danger. Le meeting a été aussitôt interrompu.

CHIITE MORTELLE A CASSEL

Cassel, 12 mai.

L'aviateur Schmigulski, de Berlin, avait entrepris cet après-midi un vol en hauteur, lorsqu'il perdit l'équilibre dans un virage, à la hauteur de cent mètres environ. L'appa? reil est tombé perpendiculairement sur le sol. Schmignlski a été si grièvement blessé qu'il a succombé quelques minutes après. COLLISION ENTRE UN VAPEUR ET UN CUIRASSÉ ANGLAIS Folkestone, 12 mai.

Le cuirassé London est entré en collision ce matin avec le vapeur Don-Benito. Ce dernier a été gravement endommagé. Il a été remorqué à Douvres.

Dimanche 1i mai I9ii.

Lemberg. Au cours d'une manifestation, une bagarre a eu lieu entre la polioe et les étudiants. Nombreux blessés.

Madrid. A Akieamiem, 700 personnes ont pris la mairie d'assant et brûlé les archives.

Une indiscrétion, s'était-il dit, est si vite commise 1

» Et ce n'est guère le moment d'attirer l'attention sur nous.

» Somme toute, la demoiselle de la CroixRouge est pour tout le monde, jusqu'à preuve du contraire, une femme mariée. loufe. et qui s'est trottée d'une maison de santé, où on l'avait internée sur l'ordre des médecins. » Avant de convaincre les gens qu'elle n'est pas folle, et qu'elle était dans son droit en s'esbignant, il peut passer de l'eau sous le pont. et nous aurions une série d'embêtements, d'où il ne nous serait peut-être pas facile de sortir.

» Aussi. comme toujours. faisons pénard.

» Cela nous a trop bien réussi, jusqu'ici, pour changer de tactique.

Puis, avisant deux légionnaires qui regagnaient la ville. le marchand de canards se dirigea vers eux, en se disant

Je vas les interviewer en douce. a Avec ceux-là, je suis tranquille.

» Ils ne me prendront pas pour qui je suis et ils ne casseront pas le morceau. Bonjour, les amis attaqua-t-il rondement.

Bonjour, monsieur, répondirent les deux lascars. un peu sur la défensive. Ça boulotte toujours à la Légion ? poursuivit l'ex-Bat. d'Af.

Mais oui, pas trop mal, tu sais. Il fait toujours chaud, en Afrique ?. Il y a des jours, pour une fois. Moi, poursuivit Mort aux Vaches, quand j'y ai fait mon congé, j'en ai mouillé des « liquettes » (chemises) et ce qu'y faisait soif

Alors, vous avez servi en Afrique ? demanda un des légionnaires qui, d'origine

Des bandits terrorisent la région deïerpenoire Après avoir houspillé les habitants, ils donnent l'assaut à un tramway, poignardent un voiturier, molestent des cyclistes, blessent un malheureux jeune homme, puis se retirent dans la montagne, le tout en glorifiant Bonnot. Trois d'entre eux sont enfin arrêtés.

Saint-Etienne, 12 mai.

Bonnot, de sinistre mémoire, vient de trouver à Terrenoire, sinon des vengeurs, tout au moins des imitateurs.

Hier soir, vers huit heures et demie, pendant que les habitants de la Chaleyère, agglomération qui se trouve à l'entrée de Terrenoire, prenaient le frais sur le pas de leurs portes, en bordure de la route national de Lyon, ils furent soudain contraints de rentrer chez eux par une bande de cinq ou six malandrins qui les menacèrent en brandissant des revolvers et des coups-de-poings américains et occupèrent littéralement la chaussée en criant

Nous sommes des amis de Bonnot Vengeons Bonnotl 1

Un mineur, M. Servanton, fut renversé à terre, le visage fendu d'un coup-de-poing américain. Puis, ce fut le tour de plusieurs cyclistes qui furent arrêtés par les bandits, assommés, renversés sur le sol, au milieu de la voie du tramway, où l'un d'eux, solidement maintenu, allait être écrasé si le wattman n'avait pu stopper à temps.

D'ailleurs, aussitôt, les malandrins assaillirent le tramway et brisèrent les glaces à coups de pierres et de revolver ils menacèrent les voyageurs de leurs armes, si bien que plusieurs de ces derniers, pour échappet à leurs étreintes, n'eurent d'autre resf|5nroe que de se coucher sous les banquettes. A ce moment, un voiturier nommé An* toine Pacalet, âgé de vingt et un ans, au service d'un entrepreneur de transports de Saint-Chamond, arriva sur le théâtre de cette scène sauvage. Les bandits, abandonnant le tramway, se précipitèrent sur sa voiture qu'ils escaladèrent. L'un d'entre eux s'empara de son fouet, pendant qu'un autre criminel, se glissant derrière lui, lui plantait un couteau entre les deux épaules, lui faisant une terrible et profonde blessure.

Heureusement, le tramway, qui avait pu reprendre sa route, donna l'alarme à Terrenoire. Les gendarmes de cette localité arrivèrent sur les lieux. Mais déjà les bandits, prévenus, avaient pris la fuite dans la direction des anciennes exploitations du PuitsSaint-Jean, et s'étaient réunis au café de Roubaix, où ils se livraient à de copieuses libations, tenant le verre d'une main et poignards ou revolvers de l'autre.

A l'arrivée des gendarmes, les bandits avinés avaient déjà pris le large et, profitant de l'obscurité, parcouraient les rochers de la montagne, en continuant à hurler Vive Bonnot Venez donc nous arrêter si vous n'êtes pas des lâches

Ils avaient des sentinelles qui les prévenaient de l'approche des gendarmes, et s'enfayadesnt de plus en plus loin, non sans continuer à acclamer Bonnot et à faire retentir les échos de coups de revolver.

Trois arrestations

Enfin, à onze heures du soir, les gendarmes durent renoncer à leurs recherches, après avoir arrêté, malgré ses protestations, un nommé François Couchand, âgé de vingt et un ans. Algérien d'origine, et qui, appréhendé au moment où il faisait le guet pour la bande, fut trouvé nanti d'un rasoir et d'un coup-de-poing américain.

Ce matin, les gendarmes ayant repris à la première heure leurs investigations, apprirent bientôt que quelques heures après les scènes violentes de la route de Lyon un jeune homme, nommé Rossillol, et âgé de vingt ans, près d'un café, à la Baraillère, avait été assailli par les mêmes bandits et très grièvement blessé de quatre coups de couteau, au côté, à la poitrine et aux bras. A la suite d'indications précises, les agents de la sûreté stéphanoise, qui s'étaient mis, eux aussi, en campagne, arrêtèrent un nommé Marcel Victoire, âgé de vingt ans, repris de justice, actuellement sous le coup de deux mandats d'arrêt pour tentatives criminelles. Différents témoins avaient, en effet, remarqué que l'agresseur du jeune Rossillol avait une main bandée. Ce détail permit aux policiers de le découvrir aisément.

Un de ses complices, le nommé Pierre Touron, âgé de vingt-quatre ans, également repris de justice, qui l'accompagnait, fut appréhendé.

On tient donc trois des chenapans tragiques qui terrorisaient Terrenoire, et il y a lieu d'espérer qu'à bref délai toas les membres de la bande seront sous les verrous. Les policiers poursuivent activement leur enquête dans la direction de Saint-Etienne et de Sadnt-Chamond.

Des vandales saccagent la propriété de l'aumônier des Invalides

Corbeil, 12 mai.

A Montgeron, la propriété que possède route du Moolin-de-Senlis, M. Auguste Leloy, aumônier aux Invalides, a été en son absence complètement saccagée par des vandales inconnas.

wallonne, promenait dans la rue une bonne grosse figure franche et sympathique, tandis que son camarade, un Flamand, semblait beaucoup plus réservé et même taciturne.

Si j'ai servi en Afrique ? répondit Leclerc (Antoine). J'ai fait tout mon temps en Algérie.

A la Légion?

Ne voulant pas révéler à ses interlocuteurs qu'il avait fait son service ans bataillons d'Afrique, Mort-aux-Vaches expliqua Non, dans les zouaves, à Oran. Aussi, ça me fait plaisir, en arrivan^jci, de me rencontrer avec des légionnaires, parce que les légionnaires, c'est comme qui dirait des zouaves, et les zouaves, c'est comme qui dirait des légionnaires.

Ça, c'est un peu vrai, sais-tu

Oui, mon vieux.

Alors, désignant l'entrée d'un café mauresque, le marchand de canards ajouta Si vous voulez, je vous offre une tournée je suis débarqué de ce matin et ça me portera bonheur de trinquer avec deux lascars é la santé de la Légion et du 2' zouaves.

Alleï. tu viens, pour une fois 1 demanda le Wallon à son ami qui, placidement, se contenta de hocher la tête du haut en bas.

Il a dit oui, sais-tu 6t constater le bon Belge.

Il n'est pas bavard, ton copain

Ça dépend. Quand il y a des petites femmes, il cause un peu.

Et clignant de l'oeil d'une façon significative, il ajouta

il sait profiteï avec.

A la bonne heure 1 approuvait l'ex-

Védrines a quitté l'hôpital Lariboisière Hier, à onze heures, le docteur Picqué, qui donne, à l'hôpital Lariboisière, ses soins à faviateuT Védrines, signait le bulletin de santé suivant

L'état de Védrines est au' assez satisfaisant pour que j'autorise dès demain son transfert dans une maison de santé privée où il pourra achever sa convalescence. De grands m6nagements sont encore nécessaire.

La radiographie du poignet a été pratiquée hier il n'existe aucune fracture.

D'après ce bulletin, c'est aujourd'hui seulement que Védrines devait quitter l'hôpital Sans doute, l'état de l'aviateur s'améliora enoore sensiblement dans la journée d'hier, car son transfert dans une clinique privée eut lieu au cours de l'après-midi.

A quatre heures, en effet Védrines, en voiture découverte, quittait Lariboisière pour être conduit à la maison de santé Deperdussin, 9, rue de Turin.

Il était accompagné d'un interne et de sa femme.

Son arrivée dans le quartier fit sensation. La tête encore entourée d'un énorme pansement, l'aviateur paraissait tout joyeux. Sans vouloir accepter l'aide de personne, il monta jusqu'à la chambre qui lui avait été préparée.

Son premier soin, en arrivant à la maison de santé de la rue de Turin, fut de rédiger un bulletin pour réclamer un paquet de cigarettes et des allumettes qu'on envoya chercher au bureau de tabac voisin. Il se mit ensuite au lit et, après s'être en-

Fac-similé du billet de Védrines treterru quelques instants avec ses proches, fatigué par sa courte promenade au grand air, il sendormit.

Il sera de nouveau visité, ce matin, par le docteur Picqué, qui lui continuera ses soins quelques jours encore.

La chaleur augmente Hier: 33° à l'ombre Voici les températures enregistrées, hier, à l'observatoire de Montsouris

A 9 heures du matin, à midi, 30° à deux heures, 33°; à 3 heures, 31° 8.

A noter que, selon les observations faites depuis nombre d'années, le minima eût dû être de 801 et le maxima Nous sommes loin de ces chiffres.

Il faut remonter jusqu'au 3 juin 1888 pour constater une hausse du mercure atteignant 31°.

Il convient de dire qu'au Bureau central météorologique on continue à prévoir des pluies orageuses. Ce pronostic rassurant se réalisera-t-il enûn Espérons-le.

Cochon f onde la fédération nationale des locataires

Renié par ses amis, à la suite de sa candidature aux élections municipales contre M. Landrin, dans le vingtième arrondissement, M. Cochon se crut obligé, on le sait, de donner sa démission de secrétaire du syndicat des locataires.

Il n'avait pas renoncé pour cela à poursuivre son œuvre, et vient de fonder la fédération nationale et internationale des locataires, dont il a pris la direction et la présidence.

Un élément nouveau est désormais accepté dans la nouvelle fédération, celui des petits commerçants, pour lesquels la fédération se propose de combattre, soit sur les questions de payement de six mois d'avance, soit sur celles du renouvellement du bail et des conditions d'hygiène des boutiques et arrièreboutiques.

Dans son manifeste, M. Cochon assure que son groupement n'aura aucun caractère politique et se bornera à s'occuper des familles nombreuses, à lutter contre la saisie du mobilier et s'efforcera enfin d'imposer la taxe sur le prix du logement.

SUICIDE D'UNE jflJHE FILLE Une jeune fille de seize ans, Mlle Louise Putois, femme de chambre en service 48, avenue avait conçu un vif chagrin de voir contrarié un projet de mariage qu'elle avait médité. EUe tomba dans une méteneolie noire.

Hier, comme un ne l'avait pas vuo depuis trois jours, on s'inquiéta. Le commissaire du quartier, M. Montlahuc, fut avisé.

Il s'empressa de se rendre à l'adresse indiquée et frappa à la porte de Mlle Putois. N'obtenant pas de réponse, il fit ouvrir. La jeune fille était morte sur son lit. A côté d'elle, un réchaud de charbon consumé indiquait le genre de suicide qu'elle avait choisi.

Sa famille, qui habite Paris, a été prévenue avec les ménagements d'usage par M. Montlahuc.

Bat. d'Af., qui constatait avec plaisir que la glace était rompue.

Puis, bonhomme, il interrogea

Comment que vous vous appelez tous les deox

Moi, fit le Wallon, je m'appelle Honorel.

Et moi Léiopold déclara le Flamand d'une voix caverneuse.

Et bien, Léiopold et Honore! répéta le mari de la môme Torchon, en imitant l'accent de ses amis improvisés. C'est ma tourneï. pour une fois, sais-tu. va falloir profite!

Tout à fait conquis par la bonhomie pleine d'humour du marchand de canards, Honoré et Léopold pénétrèrent avec lui dans un établissement tenu par un de ces vagues mercantis comme il en pullule sur la côte du Maroc. Il Qu'est-ce que je vous offre ? interrogea le baron Mortaux ».

Les deux Belges échangèrent un regard éloquent.

Je vois ce que c'est. comprit aussitôt rex-Bal d'Af.

» Garçon. trois purées

Et comme le visage du Flamand prenait à ces mots une expression de béatitude presque aussi grande que celui du Wallon, le défenseur de Marie-Anne pensa

Maintenant, j'ai pas besoin de mettre des gants. Je saurai tout ce que je veux. et même davantage.

Tandis que le garçon apportait les con- sommations demandées, Leclerc (Antoine) commença

Le service n'est pas trop dur, ici ? Non, pour une fois. répliqua Honoré. Nous autres, on est au dépôt. on ne fait pas grand'chose.

LA BANDE PERQUISITION A_L* « ANARCHIE Sur réquisition du procureur de la République, M. Drioux, juge d'instruction, vient d'ouvrir une information contre le journal l'Anarchie, dont le siège se trouve actuellement, 5, rue du Grenier-sur-l'Eau, dans une modeste baraque en planches.

M. Guichard, chef de la sûreté, accompagne de M. Niclausse, le nouveau souschef de l'inspecteur principal Robert, du brigadier Fleury, de M. Tanguy, secrétaire, et de 'nombreux inspecteurs, s'est rendu, hier matin, dans les bureaux de cette feuille, afm d'y saisir le dernier numéro contenant l'article qui a provoqué la décision du ma- gistrat.

Cet article intitulé « Des Hommes » et si- gné « Lionel » pseudonyme d'un nommé Vandamme, constitue une glorieuse apologie des gestes de Bonnot et de ses compli- ces. « Les crimes de droit commun, était-il exposé, en forme de conclusion, ne sont qu'une manifestation de révolte contre la société actuelle. »

M. Guichard a saisi tous les exemplaires reproduisant cet article.

Indépendamment du gérant, M. Gillet, quatre anarchistes se trouvaient dans la ba- raque à l'arrivée des policiers. Dans l'un d'eux, qui a prétendu s'appeler Vebert, le brigadier Fleury a cru reconnaître un insoumis à la loi militaire, depuis longtemps recherché. Malgré ses protestations Vebert a été conduit au dépôt, où l'on a vérifié son identité. C'est en effet un insoumis, AlbertFrançois Boirin, né le 2 octobre 1883 à l'Etang-Berger (Côte-d'Or).

Le journal l'Anarchie a été fondé, il y a huit ans, par Libertad. A l'origine, son siège se trouvait rue du Cheva!ier-de4&-Barre, près du Sacré-Cœur de Montmartre. C'est à sa propagande et à son action qu'on doit, ainsi du reste qu'on le sait, l'existence de la fameuse bande dont Bonnot, Garnier et Carouy étaient les principaux chefs.

FAUSSES PISTES

L'individu arrêté à Berlin, avant-hier soir, par la police qui croyait se trouver en présence du complice de Bonoot, n'était nullement Garnier. C'était un nommé Pojankewski, originaire de la Prusse orientale et représentant d'une maison de vins en gros de Montpellier. Pojankowaki était en compagnie d'une jeune Parisienne, Mlle Perrin. Tous deux ont été mis en liberté. A Rouen, on a cru également un instant que le bandit allait être arrêté il s'agissait simplement d'un gaillard assez avisé, ma foi, et dont l'histoire vaut d'être contée. Cet individu, un journalier du nom d'Emile Gancey, habitant Mont-Saint-Aignan, avait écrit à deux vieilles rentières de cette commune une lettre où il disait à peu près ceci « Je suis Garnier, vous avez été choisie pour être notre victime. Portez demain soir à huit heures, au pied du Calvaire de la route de Maronne, un bouquet de lilas dans lequel vous aurez eu soin de mettre une enveloppe contenant 1,500 francs. Surtout ne nous dénoncez pas, autrement, votre affaire est faite.

Les victimes ne se laissèrent pas intimider, et bien que la même lettre leur eût été envoyée plusieurs fois, elles se contentèrent de prévenir le parquet

Après entente avec les magistrats, une bonne des deux dames alla déposer le fameux bouquet de lilas avec les L500 francs. Le faux Garnier veillait il ne se sentit pas d'aise en voyant la bonne faire son dépôt Il vint donc ramasser l'argent.

Mais M. Vogel, inspecteur de la brigade mobile de Caen, et l'inspecteur Olivier veillaient aussi. Ils se mirent à la poursnite de Gancey et réussirent à Tarrêter après une course assez longue.

Ce journalier ingénieux manquait décidément d'allure.

.francs voies la gare de Lpn et retrouvés IJajare (le l'Est Vers midi, Mme de Rouvray, rentière, 40, rue de l'Université, aui revenait de Vichy, descendait du train à la gare de Lyon. Elle remit à un facteur les bagages qu'elle avait conservés avec elle dans son compartiment, en lui disant qu'elle se rendait au buffet et reviendrait bientôt les prendre. Ils furent mis de côté.

Quand Mme de Rouvray revint une demiheure après, ils avaient disparu. Dans le nombre, se trouvait une sacoche contenant 180.000 francs de valeurs et 300 francs en or. Le facteur qui avait déchargé les colis, M. Loury, s'empressa de conteur l'aventure à l'agent Févreau de service dans la gare. Celui-ci procéda rapidement à une enquête et apprit qu'une femme avait stationné près des bagages et avait disparu. Un cocher de fiacre l'avait conduite à la gare de l'Est.

L'agent sauta dans une automobile et arriva à temps à la gare de l'Est, pour arréter la femme et les deux hommes qui l'accompagnaient, porteurs des objets volés. Le trio a refusé de faire connaître son identité.

Après l'acquittement de HP Pascal On sait que samedi le jury de la Seine a aoqwtié Mme Camille Pascal, poursuivie pour avoir tué son mari et sa tante. Les héritiers de cette dernière, qui habitait Savigny-sur-Orge, viennent de décider d'intenter un procès à t'armurier chez qui la meurtrière a acheté son revolver.

C'est la onzième chambre dm tribunal de la Seine qui aura à trancher cette question de droit tout à fait neave.

n Même qu'on aimerait mieux être, là-bas, avec les camarades car quand on vient à la Légion, sais-tu, c'est pas pour être dans la garde civique, comme à Bruxelles, c'est pour être soldat et pour se battre.

Bravo A la bonne heure applaudit Mort-aux-Vaches, en tapant familièrement sur l'épaule du lascar.

Et tout de suite, il poursuivit

Alors, vos copains sont en expédition? Oui, ils sont partis depuis déjà pas mal de temps.

Il Même, godfordom, qu'ils se cognent dur. et que pour une fois, ils trinquent pas mal, sais-tn ?

Ah! vraiment! et c'est quel bataillon ?

Alleî Allel c'est le nôtre.

Le deuxième, compléta Léopold, après avoir essuyé sa moustache avec sa langue. Ça va bien se dit Mort-aux- Vaches, qui accentusit

Ab c'est le deuxième. et où qu'il est comme ça, en ce moment

Dans le Sud.

Dans le Sud. dans le Sud. c'est vague. Ils ont bien dO établir leur quartier général dans quelque patelin à moricauds. Oui, à SettaL..

Comment que tu dis ?

A Settat, pour une fois.

L'ex-Bat. d'Af., mentalement, ajouta: Settat, c'est facile à retenir un 7 et un A. Ça y est, c'est casé. Poursuivons. Puis, tout haut, il reprit

Qui c'est-y qui commande le bataillon ? Le père Picon, répliqua aussitôt le Wallon.

Le père Picon. répéta l'incorrigible Parigot. Jusqu'ici, je ne connaissais que l'amer.

CONTES DU PETIT PARISIEN La Course et le lut PAR

GUSTAVE GEFFROY

Jules, dit « Casse-Tête », était un garçon de vingt ans qui n'avait pas de métier. Ce genre de profession existe dans les grandes villes comme Paris. Jules avait bien appris l'état de serrurier, à l'âge de treize ans, mais il ne l'avait pas appris pendant longtemps, cessant rapidement d'aller à l'atelier, préférant les balades à travers la banlieue et les séances de repos sur l'herbe des fortifs aux journées de l'apprentissage. Son humeur narquoise lui fournissait ce genre de raisons « Il y aura toujours assez de serruriers sans moi. D'ailleurs, je prends la place d'un autre, et ce n'est pas charitable. Je prive peutêtre un brave homme de son gagnepain. »

Casse-Tête s'enrôla donc dans la bande de ceux qui traînent leurs chaussons au long des rues. Ses parents n'étant pas riches, il ne songea pas un instant à compter sur eux. Le soir, il ouvrait les portières devant les théâtres, les music-halls, les restaurants. La nuit, il courait derrière les fiacres des gares pour aider les voyageurs à monter leurs malles. Lorsqu'il voulait fumer, il cherchait les « mégots » dans la rue et aux.terrasses des cafés.

De figure assez plaisante et d'allures vives, il eut la chance d'être distingué et aimé pour lui-même par Adèle la Sabotteuse. Il connut la grande vie par les bontés de cette princesse du trottoir, en compagnie de laquelle il habita pendant plusieurs mois un horrible hôtel meublé des alentours de Notre-Dame. Le logis infect donnait sur une sorte de puisard où ne coulaient que des eaux sales, une cour si noire qu'il fallait, dans la chambre, marcher à tâtons ou bien allumer la chandelle. Adèle et Jules absorbaient leurs.repas chez un mastroquet dont la cuisine parut délicieuse au jeune type qui n'avait jamais mangé à sa faim, et se pourléchait les lèvres et les doigts des sauces des ragoûts et de la graisse des pommes de terre frites. Cette existence de paradis ne dura pas. Adèle la Sabotteuse changea d'amour, et Jules, après avoir reçu une « tournée » sérieuse de son remplaçant, se retrouva en face de sa misère.

Sa bienfaitrice l'ayant nippé, il ne voulut pas recommencer la vie de puxotin qu'il avait menée, couchant à la corde pour deux sous, ou, faute de deux sous, dans les asiles de nuit, ou sous les arches des ponts.

Il avait des connaissances, et ses relations assez étendues allaient lui ouvrir une autre carrière. Il devint bientôt un apache gouailleur, vivant de ce qui se présentait, excursions diurnes ou nocturnes, ne reculant devant aucune aubaine. Sa prestesse et sa malice le sauvèrent des captures où d'autres étaient pris, et il put croire qu'il pratiquerait toujours cette vie d'aventures et de bombances.

Un soir que la bande s'attardait dans un bar à jouer aux dés et à déguster des liqueurs corrosives, on parla de la course pédestre du tour de Paris, qui devait avoir lieu quelques jours après, et des paris furent engagés entre les buveurs. Oh 1 là 1 là je les dégotterais tous, dit Casse-Tête, si je voulais en prendre la peine 1. Je ferais le tour de Paris en deux heures, bien que ça ne soit pas mon métier. mais, dans le temps quand je courais après les voitures, je n'étais pas si essoufflé que le cocher 1 Ben 1 essaie, dit un copain.

Ça va, conclut Casse-Tête.

Et il ajouta bénévolement

Si je gagne, nous partagerons la galette ensemble 1

Le lendemain, Jules se fit inscrire parmi les coureurs, et, le jour venu, il apparut, chaussé de sandales, vêtu d'un maillot, et s'élança, les coudes au corps. Les concurrents eurent vite compris que ce petit bonhomme maigre et nerveux serait leur vainqueur. Après une heure de marche, il les avait tous dépassés, et il allongeait le pas, seul sur la route, perdu de vue par tous les autres qui n'essayaient plus que d'obtenir le second prix.

Jules revint au point de départ aussi alerte, aussi dispos qu'au moment où il avait pris la piste.

Le jury le félicita chaudement, et le président termina la cérémonie par ce speech

Nous vous retenons, monsieur, pour la prochaine épreuve, le Circuit du Midi, qui commencera à Marseille, dans quinze jours. Vos frais de déplacement vous seront payés, et si vous êtes vainqueur, vous gagnerez quinze cents francs. Voici les cinq cents francs que vous avez gagnés aujourd'hui.

Jules resta un moment interdit, puis se sauva, sous prétexte d'aller changer de linge, sans donner son adresse, dont

Les deux Belges partirent d'un gros rire- et Honoré, tapant non pas sur l'épaule, mais sur le ventre de Mort-aux-Vaches, s'esclaffa Godfordom, tu es un farceur, sais-tu. On fait ce qu'on peut. déclara modestement le propriétaire de la villa Mortaux. Moi, j'aime les rigolos, révéla Léopold. Je men suis tout de suite aperçu, lit aimablement le mari de la môme Torchon qui, ne perdant pas un instant de vue le nut de sa démarche, n'allait pas laisser la conversation dévier plus longtemps sur uue fausse piste.

Car, tout de suite, il enchaîna

Alors, le père Picon, c'est votre commandat 1

Oui. expliqua Honoré. On l'appelle comme ça parce qu'il en boit.

Je m'en doutais.

Mais c'est un brave homme, sais-tu. D'ailleurs, ils sont tous bons garçons, nos officiers. Il y a le capitaine Mangin, et puis ensuite, le lieutenant Lejeune.

Ça y est. ponctua intérieurement Mortaux-Vaches.

Et ils sont tous là-bas ? fit-il à haute voix.

Oui, répliqua le Wallon. Il n'y a :Iue le sous-lieutenant Prévost qui est resté avec nous.

» Il a été blessé. mais aussitôt qu'il sera guéri. il s'en ira à Settat, fréquenteï sur les moricauds.

Et c'est loin d'ici, Settat ?

Plusieurs étapes

Il n'y a pas de chemm de fer?

fA suivre.) Aristide Broamt.

Traduction et reproduction formellement interdites. Ccpjrlglit by Aristide Bruan6 lois.


il n'était d'ailleurs pas très sûr. Il entendit les crieurs de journaux annoncer sa jeune renommée dans une édition spéciale, où son portrait était accompagné d'une biographie qui !e représentait comme un jeune ouvrier merveilleusement entraîné aux exercices de sport. Il lut et relut plusieurs fois l'article, et finalement eut la sensation que cette histoire devenait véridique. Pourtant, il reprit, d'un pas machinal, le chemin du bistro chez lequel il avait rendez-vous avec les camarades.

Lorsqu'il entra dans l'estaminet, une main se leva d'une encoignure obscure. Des six qui se rencontraient là habituelment, il n'y en avait qu'un présent. Où sont les autres ? interrogea ner.veusement Casse-Tête.

Les autres sont coffrés. T'en as une chance d'avoir évité celle-là 1. J'ai pu m'esbigner pourvu que les camaros ne me vendent pas 1

Tiens, voilà cinquante francs pour toi, interrompit Jules, les autres en auront autant quand ils seront libres. Pas de sitôt, mon vieux, tu peux me laisser leur part.

Je la garderai aussi bien que toi. Et puis, tu sais, je n'ai pas que toi à régaler. Je m'en vais, j'ai à faire. Quaad est-ce qu'on se reverra ? Je n"en sais encore rien, répondit Jules, qui avait déjà ouvert la porte pour sortir.

Bourgeois 1 lança l'autre d'une voix où rageaient la fureur et le mépris. Lorsque Jules se trouva dehors, il chancelait, il lui semblait que son corps venait d'être occupé par un nouvel esprit.

Cet argent, qu'il sentait dans sa poche, bien à lui. qu'il n'avait volé à personne, dont il pouvait disposer à sa guise, agissait bizarrement sur sa manière d'être. Les rues, les boutiques, les lumières, tout changeait autour de lui. Il n'avançait plus à pas prudents, cherchant l'ombre, l'oreille et l'œil aux aguets. Il se figurait, pour la première fois, être un passant comme les autres, allant tranquillement à ses occupations.

Ah 1 il est facile d'être honnête quand on a dp quoi vivre songeait-il naïvement. Dans quinze jours, je possédérai trois fois plus, et ainsi de suite. Mais, me voilà bien loti avec mon passé 1

Il chercha un logis, fut accepté d'emblée lorsqu'il déclina son nom déjà célèbre « Mais je vous connais, dit la concierge, c'est vous le Coureur 1. Je vous ai vu au cinématographe, hier I » Quinze jours après, Jules gagnait le prix du Circuit du Midi.

feamédiatement, il fut engagé par un bfc^sram qui l'emmena faire à pied le tour des deux Amériques, défrayé de tout, un médecin, deux entraîneurs et un secrétaire attachés à sa personne, et chaque course payée de cachets exorbitants.

Le héros, soumis à des régimes, massé, malaxé, ne sortant et ne rentrant qu'à heures fixes, accomplit des prodiges. On le célébra comme un demi-dieu, à l'égal des gagneurs de batailles, des ténors et des milliardaires, il fut honoré autant que les grands artistes et les grands poètes morts.

On devine qu'il ne se pressa pas de revenir en Europe. Il n'oubliait pas les repaires où il avait passé son adolescence, ni les bons amis qui l'attendaient en prenant la verte mais il ne pensait à eux que pour se jurer de ne les revoir jamais. Il laissa donc toutes les prescriptions possibles s'établir, et ne remonta sur le paquebot pour le pays natal qu'avec des rentes sérieuses et un état civil recommandable.

Le petit apache avait, en effet, une âme de bourgeois. Il s'est marié, il a des enfants, il a pris du ventre, il sait, à merveille, s'occuper de ses intérêts, et il habite loin de la région où il errait autrefois, dans une petite ville de la banlieue chic. Sa maison, fleurie de rosiers grimpants, sapelouse, au-dessus de laquelle s'élance un jet d'eau, sa tonnelle où il déjeune et dîne, à la belle maison, entouré de sa famille, non loin d'un chien de garde hostile aux vagabonds, tout ce décor proclame, aux promeneurs qui admirent tant de confort, une existence de sage, obtenue à force de travail et de prévoyance. Gustave GEFFROY

Encore le feu

dans la forêt de Fontainebleau Fontainebleau, 12 mai.

Un nouvel et violent incendie s'est déclaré aujourd'hui, vers midi, en forêt de Fontainebleau.

Activé par un vent violent, qui soufflait <:n rafale, le feu, par suite de la grande sécheresse, a fait une fois encore des dégâts très importants. Toute la partie comprise entre la Croix-de-Franchard, la Mare-auxPigeons et les Gorges-du-Houx a été détruite. Beaucoup de Parisiens, en excursion au restaurant Francliard, ont coopéré à l'exiànction du sinistre.

Les gardes forestiers, arrivés les premiers .sur les lieux, ont dû faire appel aux troupes de la garnison. Des détachements de toutes les armes, ainsi que de nombreux soldats en permission de ville, réquisitionnés, ont été envoyés pour les soutenir.

Ce n'est qu'à six heures du soir que le fléau a pu être efficacement combattu. Trois bandits de quinze ans voulaient imiter Bonnotl. Dans un bar de la rue Lagrange, trois gamins de quinze ans, les jeunes Baptiste Berthet, Ptorre Lucas et Xdolphe Rondin, menaient, hier matin, grand tapage. Comme le patron refusait de leur servir une seconde consommation ils n'avaient pas voulu, en effet, acquitter la première tous trois sortirent des revolvers dont ils menacèrent le débitant.

Celui-ci appela au secours. Les agents arrivèrent, désarmèrent les jeunes bandits pois les fouillèrent. As constatèrent qu'ils étaient, en outre de leurs revolvers à six coups, nantis de couteaux à cran d arrêt et longue lame.

Sommés de s'expliquer sur la provenance de ces armes, les jeunes malandrins avouèrent qu'ils avaient, la veille, à la fête de lîosny, mis à sac un tir forain, puis un jeu d'anneaux, dont ils avaient fracturé la devanture.

Ils avaient brocanté ça et là le produit de leurs rapines puis, résolus à faire comme Bonnot n, ils avaient gagné la capitale, pensant, par leurs exploits, semer la terreur et vivre à bon compte.

L'odvssée de ces jeunes gens, venus de Saint-Ôuen, où leurs familles habitent, s'est terminée par un voyage au dépôt.

Trois cyclistes, à Saint-Denis, f ont f eu sur deux passants A trois heures, hier après midi, trois cyclistes, se dirigeant sur Epmay, cheminaient rue de la Briche, à Saint-Denis, sur le trottoir qui justement est interdit aux bicycleU tes. Or, à ce moment, M. Eugène Wattiau, charbonnier, trente ans, demeurant 55, rue de la Briche, sortait de son jardin en compagnie de son voisin M. Louis Prunet, et du fils de ce dernier, un adolescent de seize ans. Les cyclistes, filant en trombe, n'aperçu- rent pas le trio, et M. Eugène Wattiau, cul- buté, s'étala par terre.

Quand il se releva, il ne trouva plus devant lui qu'un des délinquants, Iauis Ur- bain, déménageur de quarante ans, auquel il demanda, sur un ton très vif, des explications.

La discussion s'éleva peu à peu à un diapason trés aigu, et Urbain, ayant mis pied à terre, les deux hommes en vinrent aux mains. Les compagnons d'Urbain revinrent alors sur leurs pas.

Et, soudain, les trois cyclistes, s'étant armés de leurs revolvers, firent feu sur leurs adversaires.

M. Eugène Wattiau reçut, pour son compte, trois projectiles dans la cuisse droite. Il ressentait, d'autre part, dans le thorax, des douleurs internes.

M. Louis Prunet, dana la jambe droite duquel s'étaient logés également plusieurs projectiles, eut, en outre, la joue gauche trouée d'une balle.

Enfin, un autre projectile avait éraflé la fils Prunet, mais sans le blesser sérieusement.

Prévenu de oe. drame, M. Lavayssé, commissaire de police, se rendit aussitôt me de la Briche et fit transporter MM. Eugène Wattiau et Louis Prunet à l'hôpital de SaintDenis.

Un des agresseurs, Louis Urbain, qui avait été fort malmené par la foule indignée, fut remis entre ses mains.

Peu après, on découvrit, non loin de là, un revolver que l'inculpé, assure-t-on, a jeté là après la fusillade. Malgré ses dénégations, plusieurs témoins ayant persisté à le rieconnaître pour un de ceux qui avaient fait feu, il a été envoyé au dépôt, en attendant que ses deux complices, qui ont pris la fuite, allant l'y rejoindre.

A Bagnolet, ivre,

un fils poignarde son père M. Eugène Pelletier, cantonnier de la Ville Centenaire, un pavillon entouré d'un jardin. Hier matin, comme il partait pour son travail, il dit à son fils Ernest, jeune. homme de dix-sept ans, en lui confiant une petite somme d'argent

« Tiens, voilà pour le déjeuner. Je compte sur toi pour qu'il soit prêt de bonne heure, afin que nous puissions ixiimédiaterneni après aLler voir ta mère à l'hôpital Tenon. » Quand, vers midi et demi, le cantonnier reparut, la table était vide, et dans la maison pas la moindre victuaille.

De plus, aux gestes désordonnés et au verbiage surabondant de son fils, M. Pelletier n'eut pas de peine à deviner ce qui s'était Ernest avait fait halte en de nombreux débits, et l'argent du déjeuner s'était éva- poré en fumées d'ivresse.

Comme le père se fâchait tout rouge et gourmandait le jeune homme, celui-ci commença, pour s'innocenter, paa accuser sa jeune sœur restée avec lui.

Mais le cantonnier incrédule n'accepta pas cette version. Alors, le jeune homme s'oublia au point d'injurier grossièrement bon père. Celui-ci, justement courroucé, le menaça de lui infliger, séance tenante, la correction j qu'il méritait. Ernest Pelletier voulut fuix et traversa le jardinet à grandes enjambées, poursuivi par le cantonnier. Comme le jeune Ernest arrivait à la porte j donnant accès sur la rue, il s'aperçut qu'elle était fermée à clef. Se retournant, il vit son père derrière lui. Affolé, il sortit de sa poche un couteau et, à deux reprises, il en frappa la malheureux, lui ouvrant le ventre ot le blessant à l'épaule gauche.

Aux cris que poussait la victime, des voisins accoururent et désarmèrent le parricide qui, aux dires de certains témoins, se se- rait écrié « Laissez-moi mon couteau, que je l'achève

Par les soins^de M. Gaud, commissaire de police, le blessé, dont l'état est grave, a été dirigé sur l'hôpital Tenon.

Après avoir été interrogé, le jeune parri- cide a été envoyé au dépôt.

LA ROSIÈRE D'IVRY C'est hier que la ville d'Ivry a couronné sa rocière annuelle. Mlle Albertine Lô, âgée de vingt ans, domiciliée rue de la Révolution, à Ivry, a été la lauréate de ce prix, auquel ses rares qualités de travail et de dévouement aux siens lui donnaient tous les droits. A cet effet, comme de coutume, la salle d'honneur avait pris sa parure de fête et c'est dans un décor verdoyant et fleuri, véritable joie des veux, que cette cérémonie s'est déroulée. Cérémonie touchante entre toutes- rendue plus palpitante encore par la vibrante et paternelle allocution qu'adressa à la jeune fille M. Coûtant, député et maire de la com- mune. Et c'est au milieu des applaudissements de la nombreuse assistance que lajeune fille reçut le prix qui lui était décerné, 627 francs, provenant du legs Molet

Une voiture dans la Seine Qu'est devenu le cocher? Vers huit heures du matin, une marinière, Mme Dubois, venait déclarer au carnmissar riat de Levallois-Perret qu'une voiture se trouvait immergée dans la Seine, à côté de sa péniche amarrée quai Michelet. Les pompiers, après une heure de travail, réussirent à retirer la voiture, entre les brancards de laquelle était encore le cheval noyé.

Le commissaire, M. Léger, après avoir relevé le numéro 15,143 que portait le véhicule, appartenant à l'Urbaine, put établir, grâce aux renseignements pris au siège de cette société, que le cocher, Léon Debopst, âgé de soixante-trois ans et habitant à Paris, rue Vauvenargues, n'avait pas été vu chez lui depuis samedi soir.

Des promeneurs ont déclaré que, passant la veille, à onze heures du soir, sur le quai, ils ont aperçu la voiture en question sortant de la rue Cavé et descendant à toute allure la rampe vers la Seine.

Le cocher Debopst étant connu pour un alcoolique, il est donc à peu près établi qu'étant gris, il a précipité accidentellement son équipage dans la Seine. Les recherches continuent.

Qu'est deyenu le charretier Domont? Un charretier, au service de M. Moreau, cultivateur à Maurecourt, M. Barthélemy Dumont, avait été envoyé par son patron à la sablière Meilien, à Achères, pour y chercher un tombereau de gravier. Parti' à huit heures du matin, Dumont n'était pas rentré le soir aussi, son patron, très inquiet, se mit-il à sa recherche.

Près du pont de Conflans, à quelque distance de la distillerie qui se trouve sur le territoire d'Achères, on retrouva le tombe-

reau que conduisait Dumont. La roue en était enchaînée, et, dans le, véhicule, il y avait encore le gilet du charretier.

Qu'est devenu Dumont?

Il n'avait sur lui aucun argent par conséquent, l'idée d'une fugue est peu admissible. D'autre part, un suicide semble bien peu probable. Reste donc l'hypothèse d'une agression ou d'un accident.

Le parquet de Versailles, saisi de ces faits, u prescrit des recherches duns la région. DANS Va RIS Une auto oersa ùouieoard Letton Après avoir passé la journée à la campagne, NI. Herlottis, négociant, 10, rue de l'Oasis, reconduisait chez eux M. Danulzio et sa fille, âgée de onze ans, qui l'avaient accompagné. Auprès de lui, sur l'avant de la voiture, se tenait sa fillette, une gamine de onze ans.

L'auto, une superbe 12 HP, filait à toute vitesse. Le véhicule passait boulevard Lefèvre, lorsqu'un tramway de la ligne SaintGermain-des-Prés-Clamart, lui coupa la route.

M. Herlottis freina, mais un des pneus ayant éolaté, il ne put arrête, et, par suite, 1 auto alla donner contre le tramway et versa.

M. Herlottis, sa fillette, Ni.. et Mlle Danulzio furent projetés à terre et se blessèrent grièvement.

Des passants les transportèrent à l'hôpital Boucicaut.

Mlle Herlottis, qui a les bras fracturés, aété admise à l'hôpital des Enfants-Malades. M. Coeuille, commissaire du quartier Necker, a ouvert une enquête.

Un tramway contre una tapissière Une tapissière conduite par M. Alexandre Ponpard, quarante et un ans, demeurant 71, rue 'Jeanned'Arc, suivait, hier, après midi, la rue Philippe-de-Girard, lorsqu en face du n° 9 un tramway de la ligne Opéra-AuberviUiers vint tamponner l'arrière du véhicule. Par la violence du choc, M. Ponsatd fut projeté sur le pavé, où il demeura inanimé. Le malheureux, qui avait reçu une grave fracture du crâne, a été transporté à 1 hôpital Lariboisière.

Le jeune Marcel Ghauvieille, neuf ans, en se penchant à la fenêtre du logement de ses parents, 24, rue Broca, est tombé sur la chaussée. Le pauvre petit a été tué sur Je coup.

Deux ouvriers peintres, MM. Jules Bringard, trente ans, et Jean Perchelin, vingt-huit ans, qui travaillaient sur un échafaudage, à la gare des Batignolles, furent précipites sur le sol, par suite de la rupture de l'étagère sur laquelle ils se trouvaient.

Relevés grièvement blessés, les deux hommes furent transportés à l'hôpital Beaujon. Au pont d'Austea-litz, on a repêché, hier, le cadavre d'un individu sur lequel on a trouvé des papiers au nom de Jules-Antoine Favat. Le corpa est à la morgue.

Dans la matinée 4Ïîùer, en face du numéro 145, rue de la Roquette, un typographe de quarantesept ans, M. Etienite Ch&vet, est tombé lourdement contre la bordure du trottoir et s'est fracturé le crâne. Il a été transporté à l'hôpital SaintAntoine.

UN dragon sied suicide; Se croyant malade, le cavalier Vadot, vingt et un ans, du 26e dragons, à Vincennes, s'est tiré une balle de revolver dans la tête. Il a été transporté, mourant, A l'hôpital. CARABANA, Eau purgative, la meilleure.

L'AVIATEUR NARDINI

ARRIVE ENFIN EN ANGLETERRE L'aviateur italien Nardini, expulsé de France, est enfin parvenu à quitter le continent.

Malgré le temps couvert, il partit hier matin à cinq heures de Calais et s'éleva de suite à une grande hauteur. Il atterrit à Douvres à six heures du matin. UN ENFANT TUE* PAR UNE AUTO Hier, après midi, un taxi-automobile, conduit par le chauffeur Antoine Gouyon, domicilié 1, rue Valentin, à Levallois, a renversé aa croisement de la route de Sèvres et de Neuilly, au bois de Boulogne, le petit Jean Geindre, Agé de quatre ans, domicilié 41, bou- levard Cha.uvelot, à Paris.

L'enfant est mort quelques minutes après au poste de secours de l'hippodrome de Longchamp, où il avait été transporté.

GOUTTES LIVONIENNES UN FRATRICIDE A VERSAILLES Plusieurs jeunes gens, pris de boisson, quittaient la nuit dernière le champ de foire de l'avenue de Saint-Qoud, à Versailles, lorsque, passage S*nt-Pierre, une discussion éclata entre les frères Stellin. Ceux-ci en vinrent aux mains et le plus jeune, Louis, âgé de seize ans, fut frappé par l'autre, Edouard, de deux coups de couteau au flanc gauche. Grièvement blessé, le jeune homme dut être transporté à l'hôpital.

Le meurtrier, qui n'a pas reparu chez ses parents, 7, nie Champ-la-Garde, est recher.ché par la police.

LES SECOURISTES FRANÇAIS Hier a eu lieu, 1 h. 1/2, sous la présidence de M. Léon BéraM, sous-secrétaire d'Etat aux Beaux-Arts, l'inauguration solennelle des cours et la distribution des récompenses de la Société des secouristes français inlirmiers volontaires, dans la grande salle des fêtes du palais du Trocadéro.

Après des discours de M. Bérard. de M. de Friedberg, secrétaire général, et de M. Géo Gérald, président de la société, a eu lieu un coneert dans lequel ont été applaudis successivement Mmes Rolsnde Vernon, des Bouffes-Parisiens Marie Gallet, MM. Dang'îs, de l'Opéra de Cr-eus, de rOpera-Comiquo Pierre Stéphen, de l'Odéon; Pierre Labre, PubMo-Conti.

Le concert a été terminé par un ballet une Intrigue galante sous Louis XV de M. Emile Recat, divertissement qui a été dansé par Mmes Gabrielle Kats, Louise Millet, Renée, Yvonne Delord, Marguerite Moraville, Christiane Beau et MM Emile Recat, Sandrini, Desclauzas et Marcel Cottin.

La musique du 103e régiment d'infanterie, sous la direction de M Fouquet, prêtait son concours il cette fête.

•ii«n u «>« JOHN TAVERNIERe"TOUTE31-trTRI* HORS PARIS BERNAT. La dernière représentation du cirque Ancillotti-Plège sera donnée ce soir, et ses débuts sont annoncés pour demain à Lisieux. Inutile de souhaiter bonne chance il. ce splendhie établissement qui forcément doit faire partout le maximum. Souhaitons seulement son prompt retour.

ISSY-LES-MODUNEAtnt. KL Clément, maire sortant, républicain, a été réélu hier par runanirrité des membres du nouveau conseil. Les deux adjoints sortants, MM. Coutelle et Delamare, sont égalemant réélus.

LEVALLOIS-PEBRET. Vers deux heures. hier, rue Victor-Hugo, le terrassier Jérôme Garlot, demeurant rue du Bois, a été renversé par le taxiauto 16W G-7.

Un jeune homme, Joseph Vandré, demeu- jrant à Colombes, a été renversé rue de Gourcelles par l'auto G-S.

Grièvement blessés, tous deux ont été transpcrtés à l'hôpital Beaujon.

MALAKOFF. Le conseil municipal noavellement Alu s'est teuni hier pour procéder à la nomination de sa municipalité. Le maire sortant, M. Simon ne s'était pas représenté aux élections. M. Fourquonin a été élu maire et MM. Michelin et Rose adjoints.

LA VIE SPORTIVE bES COURSES

SAINT-CLOUD

Auiourfhui lundi iS mat Ml

NOS PRONOSTICS

Prix des Marguerites. 3 ans et au-dessus, 3.ÛU0 fr., 2,000 mètres-. Nostradamus, Bleuet IV. Prix des Gresseta. 3 ans et au-dessus, 5,000 fr., 1,h00 mètres. Jarnac, Ben y iiloè. Prix des Rochers. 3 ans, 5,000 fr., 2,000 mètres. Flush liuyal, Limon.

Prix des Rocailles. 3 ans et au-dessus, 3,0u) fr., 900 mètres. Oujda, ïo Premia. Prix de la Cité. Handicap, 5,000 francs, l.&JÛ mètres. lliavaatha, Fier Bras. Prix de Chapet. 3 ans et au-dessus, 5,000 h., mètres. üi;tius, Orage J1l.

LONCCHAMPS

Résultats du dimanche 1i mai i»1t

La journée n'a pas été réjouissanle il a fait un soleil de plomb, auquel s est ajouté un vent de tempête qui taisait frissonner les aigrettes de tous les chapeaux qu'il ne renversait pas. Ajoutez à cela que tous les favoris, sans exceplion, ont été battus, aussi bien dans les courses que j'appellerai de remplissage que dans les courses classiques, comme le prix du Cadran, et surtout dans le prix Greffulhe.j?©ule de produits, dont l'importance s'est élevée à 70.725 pour le gagnant, sans compter 4.000 francs à l'éleveur. Le prix du Cadran a réuni cinq chevaux Combourg, Laliire, Manzarvarùs, Joyeux V et La Bohême 11. Le train, très modéré, a été fait par Lahire, bientôt suivi par Joyeux V et Combourg Manzanarès les suivait aisément et amélioraü sa situation dans la descente Combourg, dans la ligne droite, dépassait les leaders; Manzaoarès, faisant son effort, paraissait en mesure de prendre le meilleur lorsque La Bohême II lui tombait dans les jambes, désarçonnant son jockey Sharpe, qui s'est relevé sans trop de maL Manzanares, coupé dans son effort, marquait un temps d'arrêt qui, se produisant au moment psychologique, lui enlevait toute chance il ne pou- vait prendre que la troisième place pendant que Combourg gagnait de trois quarts de longueur devant Lahire.

Le prix Greffulhe a été disputé par dix-sept chevaux la quantité remplaçait la qualité. C'est un médiocre cheval de prix il réclamer, parti à 71/1, Patrick, qui a gagné le gros lot, battant avec une facilité ridicule, sur la fin, Wagram II, Isard, Nickel, Radial, qui avait mené .jusqu'à la distance, Friand 11, Saint Ange III, Hypocrite et Gaillarde II, pour ne citer que les inoms mauvais en apparence de ce mauvais échantillon de nos trois ans.

Prix de Montretout. 3 ans, 5,000 fr., 1,600 metres. 1. Sainte Hélène III, au vicomte d'Harcourt (G. Bartholomew) 2. Le Sirdar (O'NeiU); 3. Hexagon (Bellhouseï.

Non places Tribun 11, Usurier, Cob, Carandor, Inor, Bolivar, MarceUus, La Gartempe 11, Faènza. Gagné d'une courte tête, le troisième à une longueur et demie.

Prix de Sèvres. 3 ans. 7jOOO fr., 1.800 mètres, 1. Oui, à M. Michel Ephrussi (J. Jennings); Foxling (J. Cailds) 3. Dop (O'Neili).

Non placés Rond d'Orléans, Chut, Gypaëte, Podzéby, Shfllelah.

Gagné d'une tète, le troisième a trois longueurs. Prix du Cadran 4 ans. 30,000 fr., 4,200 mètres. 1. Combourg, il M. Frank Jay-Gould (Ch. Childs) 2. Lahire (O'Neffl) 3. Manzanarès Non placés Joyeux V. La Bohême IL

Gagné de trois quarts de longuem, le troisièma à une demi-longueur.

Prix Grelfulbe. 3 ans, 30,000 fr., 2,100 mètres. 1. Patrick, à M. de Gheest (A. Woodland); 2. Wagram Il (O'Neili) 3. Isard (M Barat). Non places Le Municipal, Radial, Ultimatum, Adieu, Friant II, Saint Ange III, Hypocrite, Moissonneur, Nickel, Agenda, Coral II, Balme, Gaillarde II, Saperlipopette.

Gagné d'une longueur, le troisième à une lon- gueur.

Prix de Saint-Iame3. 3 ans, 7,000 francs, 1800 mètres. 1. Vice Versa II, à M. Jean Stern (Garner); 2. La Faisanderie (A. Woodland); 3. Bise Non placés Tanit II, Crissa, Wake Up, PleuGagné d'une longueur, le troisième à une courte encolure.

Handicap. 4 ans et au-dessus. 8,000 franc mètres. 1. Casspi à M. V. de Tézanos (Marsh) 2. Traquenard (ffNefll) 3. Le Roumi Non placés Clerambault, Ténor, Fontenoy, KiMare Il, Boda, Désirée Il, Cria.

Gagné d'une longueur et demie, le troisième à trois quarts de longueur.

nÉsci/ran 10 mm nnu

Iffklrel g™»» iffLlnT SteIIélè"HIG 79 SO Patrick. G 50 J> M 9 P 155 ..»«.. Hexagoa.1 le Isard P u yui G1K.. V.VersalLG m p 90.. 050 Il H 50 *'oxling.l' « S0 600 LaFaisand.P S9 50 Dop .*> U 6 Cassiu. G 210 Combourg.G P « M p s0 13 M Traquenar* P S5 90 1S Laiire P «50 Le Roumi..

NOUVELLES HIPPIQUE8

Résultats du Grand Prix de Bruxelles. 1. De Viris, au baron Gaurgaud 2. Cyrille 3. Balsamo. Gagné d'une demi-longueur, le troisième à trois longueurs.

CONCOURS NATiONAL DE CYCLISME MILITAIRE Par suite de la longueur de temps que préconcours de eyclisme et de tir qui sont organisés chaque dimanche par la maison Wolber, sous le patronage du Petit Parisien, le résultat n'en sera publie que chaque jeudi, sous réserves de rectiucation d'homologation.

AUTOMOBILES

RouANfcfiuiU Succursajlei 46.Avenue tâontafsneJ&Riâ LE CIRCUIT PÉDESTRE DE L'EST Le départ de la quatrième étape, NancyBar-le-Duc, a été donné hier matin, à six heures.

A deux heures et demie exactement, Vadenne signait au contrôle de Bar-le-Duc, ayant couvert les 91 kilomètres du parcours en huit heures et demie, ayant passé Robert et Orphée près de Ligny, 16 kilomètres avant la ligne d'arrivée. Viennent ensuite Orphée à 3 heures, Collala à 3 h. 27, et enfin Billard, Pigot, Besnier, Robert, Adiadi, Haisance et iMagnien.

CYCLISME

LE GRAND PRIX DES INDEPENDANTS Les séries ttirainatoires du Grand Prix des Indépendants ont, «été disputées, hier matin, sur Champigny-Serris et retour, soit 60 kilomètres, par ï.iO coureurs.

1™ séria 1. H. Eggenberger 2. A. lottré 3. A. Eggenberger, etc.

20 série. 1. M. Affeton 2. Catnllle Renaud; 3. Charles Renaud, etc.

3e série. 1. J. Hillarion 2. L. Defforge 3. P. La.gasse, etc.

4a série. 1. Schwab 2. Graul 3. Pailiee, etc. 5o série. L E. Jobin 2. Geoffre 3. Mutti, etc. 6o série. 1. H. Golret 2. Bouliard 3. Descamps, etc.

Les quinze premiers de chaque série sont oualifiés pour la Snale, qui aura lieu dimanche proc,hain 19 mai, sur Champigny-Meaux et retour (100 kilomètres).

LES COURSES SUR ROUTE

MontgcTon-Melun et retaur /i5 Mi. 1. Ligault, en 1 h. 32 m. 2. Groslimond, 3. Vonidrot, 4. Seiler, 5. Chavrussot, 6. Guerm.

VeTsailles-Gtwifty-le-Roi et retour (40 kll.i 1. Sert, en 1 h. 12 m. 2. Essljnger, 3. Gerbault, 4. Contré, 5, Garât, 6. Roques:

Villiers-Meaux et retour i.W kit.}. 1. Couraud, en 1 h. 42 m. 2. Letot, 3. Chariot, 4. Vülatte. LES CHAMPIONNATS DE PARIS

Les épreuves fie? championnats de Paris de 1 à 50 kilomètres sur piste ont été courus hier au vélodrome Buffalo. Les vainqueurs ont été Championnat du kilomètre. Masson- (amateur), et Bey (indépendant).

Championnat des 50 kilomètres. Enguerand AU VELODROME DU PARC DES PRINCES Résultats des éprouves disputées, hier aprèsmidi, au vélodrome du parc des Princes Match Pouchois-Védi-me. 1. Védrine 2. PourCourse de 60 kuamètres avec entraîneurs. 1. Darragon. en 48 m. 19 sec. 2. Didier 3. Séres 4. Rudolphe 5. Larue.

AUTOMOBILISME

LE CIRCUIT DE L'EURE

Cette épreuve, réservée aux motocyclettes, sidecars' et tricars, s'est disputée hier. aux environs de Vernon, sur un circuit de 24 kilomètres que, les concurrents devaient parcourir 10 fois, soit, au total 240 kilomètres.

1. Paul Péan, sur Peugeot, en 4 h. 46 m. 18 s. Dancart, sur La Française, en 5 h. 30 m. 57 s. 3. Naas, en 5 h. 50 m. 13 s. 4. Pernette, en 5 h. 13 m. 36 s. 5. Lacroix, en 5 h. 28 m. 56 6'. 6. Bloch, en 5 h. 45 m. 58 s.; 7. Brunet, en 5 h. 52 m. 15 s. 8. Dubost, en 6 h. 4 m. 12 s. 9. Arthez, en G h. m. 21 s.

AVIRON

LA JOURNEE DES FONDATEURS

La Société Nautique de la Basse-Seine a donné hier après midi, dans le bassin de Courbevoie-Asmères, sa rpunion annuefle dite « journée des fondateurs ». Résultats

Skiffs (juniors et débutants). 1. Wrobel (Cercle Nautique de France) 2. Baudechon. Quatre (débutants). 1. Rowing-Club de. Paris, 2. Cercle Nautique de France.

Skiffs (seniors) 1. Horodinski. 2. Rjpault. Quatre (juniors). 1. Société Nautique de la Marne, 2. S. N. de la Basse-Seine.

Quatre (seniors). L Rowing-Club de Paris, 2. S. N. de la Marne.

Quatre (vétérans). 1. S. N. de la Marne, 2. S. N. de la Basse-Seine.

Hu4t (juniors). 1. S. N. de la Marne, 2. Cercle Nautique' de France.

PETITES NOUVELLES SPORTIVES «~~ A Colombes se dispute la linale du championnat de rugby le 50s de ligne, de Périgueux, bat l'école de Saint-Cyr par 32 points à 3. A Saint-0uen, les Zurichois battent les Parisiens (Ligue de football-association) par 4 buts à un.

Le challenge du mille (1.C09 mètres), couru hier au bois de Boulogne, est gagné par Arnaud, en 4 m. 26 s. 2/5 2. Dumonteil.

Max AVENAY.

Sur la voie, un ouvrier est tué accidentellement Pontoise, 12 mai.

La nuit dernière, le mécanicien d'une locomotive conduisant un train venant de Beaumont, constata la présence à l'avant de sa machine de débris humains.

Des recherches faites sur la voie n'amenèrent aucun résultat.

Mais hier matin, à Valmondois, des cantonniers ont trouvé sur la voie le cadavre horriblement mutilé d'un employé du service des travaux et nommé Bertrand, cjui aura été tamponné accidentellement.

Eruptions

et Plaies

Rien n'égale l'efficacité de ce merveilleux onguent, le plus curatif de tous il soulage instantanément et on peut l'employer avec la plus grande confiance par- tout où la peau est enflammée ou fendillée. LA SEMAINE FÉMININE Comme les mystères de la Providence, les caprioes de la mode sont insondables. Nous parat.trions ridicules si, il. l'aube de ce jeune printemps, nous ne iwrtions point, comme nos aïeules, des chapeaux à la et, des cols à la Robespierre, des casaquins courts et des jupes pékinees. Mais la vogue est surtout au petit chapeau. Sa calotte est haute, ses bords courts et légèrement roulés, avec, comme garniture, une joue fantaisie fleur ou plume, crânement posée par devant Cela est très chic en même temps que très simple, et vous pourrez facilement confectionner vous-mêmes vos chapeaux de saison. Hélas si le soleil de mai a rajeuni toutes choses et refleuri nos jardins, il a, sans le vouloir, contristé bien des visages par l'éclosi0n naturelle des taches de rousseur. Qu'à cela ne tienne; je vous recommande à nouveau et de tout cœur les Produits Mozdow Je n'ai plus à vous en faire l'éloge. Rappelez-vous seulement qu'ils sont au nombre de trois et, qu'en les utilisant il. tour de rôle, vous vous assurerez une jeunesse et une fraîcheur incomparables. La crime onctueuse Mozdow » assouplira votre peau sa « poudre » veloutera votre épiderme, et sa solution asepti- que, ia célèbre « Mozdûwine », fera disparaître, comme par enchantement, points noirs et taches de rousseur. Envoi d'un échantillon des trois produits contre 0,75 en limbres-poste adressés la Parfumerie Mozdow, 33, chaussée d'Antin. Soucieuse de votre toilette et de votre beauté, je ne le suis pas moins de votre confort et, vous ne m'en voudrez pas de l'avouer ici, des intérêts de votre bourse. Quelle est celle d'entre vous qui n'a pas le désir de confectionner ses toilettes, son linge de corps et son linge de maison ?

Je vous ai déjà, à différentes reprises, vanté les avantages de la machine à coudre. Cest, à mon avis, un meuble indispensable dans tout intérieur bien ordonné. On en construit de si élégantes, de si jolies à voir, qu'elles sont, dans lo home, un ornement de plus.

Mais les marques réputées sont rares et elles sont chères Que de fois ne me l'a-ton pas oojecté Alors, j'ai cherché pour vous, mes chères tectrices, une maison toute de confiance, de réputativn ancienne et solide, où vous pourrez vous procurer n'importe quet!e bonne machine à coudre. Que ce soit la machine à surjeter, à broder ou à piisser marchant au pied ou à la force motrke; qu'eHe soit de telle ou telle marque, que vous possédiez déjà une machine et qu'elle ait besoin de réparations, je viens de trouver tout cela.

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Et, pour finir, un conseil. La mode est aux ombrelles formant un dôme étroit et assez élevé. Bien des femmes, qui possèdent une ombrelle au joli mancie d'argent ou d'ivoire, sauront, avec un peu d'ingéniosité, la transformer ellesmêmes. Elles découdront l'étoffe défraîchie elles la remplaceront par une légère fantaisie en soie ou en tussor et elles agrémenteront le tout d'une dentelle ou d'un ruban. Et ce sera charmant et si peu coûteux Petite poste Francise. CEéo. Le « Duvet de Ninon » pour poudrer le visage est parfait; mandat 4.2a. Parfumerie Ninon, 31, rue du 4-Septembre. Craindre imitaüons.

Soigneuse. Quand vous avez fini d'écrire, plantez votre plume dans une pomme de terre vous la conserverez ainsi très longtemps. Neuer. Pour recolorer vos cheveux ahimés, employez la « Progressive Médée de Lalanne, 100, faubourg Saint-Honoré. qui recolore sans teindre et sans lavage préalable. Franco 5.65. Aimant les jteurs. Rien de plus facile que dé garnir un grand vase avec un petit bouquet. Placez au fond du vase an rond de carton percé de trous. Prenez tes fleurs une à une et passezles dans chaque trou, la queue baignant bien dans l'eau. Avec très peu de ileurs, vous aurez un vase très bien garni, et vos fleurs se conserveront longtemps fraîches.

Lectrice embarrassée. La robe empire se transforme assez facilement. C'est, du moins, l'avis de la chroniqueuse de mod6 de Nos Loisir.s, ne du 14 avril.

Gucetie. Une décoction de feuilles de lierre enlève très bien les taches sur toutes les étoffes. Choisissez de belles feuilles et versez dessus de l'eau bouillante.

Fiancée. On remplace de plus en plus le cache-corset et le 'jupon par des combinaisons de linon ou de percale, ce qui amincit beaucoup la silhouette. F.

PLAINTES ET LOUANGES M. Louis Rolland, domestique chez M. GaiI gnier 8 la Punûne, commune d'Issoudun (Indrel a eu beaucoup à se piaindre de son estomac et beaucoup à se Jouer des Pilules Pink qui oot guéri son mauvais estomac.

a J'ai souffert de l'estomac pendant très long» temps, écrit M. Rolland. Le mal empirait, et j'ai vu le moment où j'allais être obligé de cesser tout travail. Je ne digérais plus rien, mon es«3mac me torturait mêmes la nmt, et je ne pouvais pas reposer. En mangeant des oeufs et en buvant du lait, cela allait il peu près, mats avec toute autre nourriture, mes douleurs étaient insuppor» tables et j'étais pris de vomissements. Inutile d'ajouter que j'étais devenu très faible. Je me sui$ décidé à prendre les Pilules Pink après avoir essayé sans succès d'autres remèdes. Avec vos Pilules Pink je me suis tout de suite senti mieux, et elle m'ont si bien guéri, que je peux manger, maintenant, n'importe quelle nourriture lourde ou légère, sans être incommodé. De plus, j'ai retrouvé toutes mes forces. »

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Un journalier, à AubervilUers est criblé de coups de couteau Un journalier de quarante ans; M. Adol. phe Bai, sortait, la nuit dernière, d'un débit, chemin de l'Echange, à Aubervilliera. Comme il regagnait son domicile, 26, chemin de l'Echange, il fut assailli par un nom. mé T. qui lui larda la tête et les épaules de coups de couteau.

Après avoir reçu des soins à l'hôpital Saint-Louis, le blessé put être ramené à son domicile.

L'agresseur devra se tenir à la disposition de M. Prodhon, commissaire de police.

L'ASSURANCE MIXTE lui-même, s'il est vivant à l'échéance du contrat, ou à ses ayants droit et aussitôt son décès, s'il vient à décéder avant l'époque stipulée, tel est l'objet de l'Assurance mixte. Elle donne ainsi satisfaction il la double préoccupation du père de famille qui veut protéger sa femme et ses enfants contre l'éventualité de sa disparition prématurée. et qui désire aussi garantir une vieillesse paisible à sa compagne et à lui-même.

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Au conseil de prud'hommes de la Seine Voici le tableau de roulement des cinq sections du comeil de prud'hommes de la Seine, du lundi 13 au samedi 18 maf inclus

Métaux et industries diverses. Bureau général (jugement). Lundi 13 mai, à 1 h. MM. Morlé, Poccard, Brénier, patrons; Lavillai, Rannou, Hardy, ouvriers.

Bureau particulier (conciliation'. Mardi H mai, à 1 h. MM. Pradal, ouvrier Rémy, patron. Mercredi 15 mai: MM. More!. patron; Chiron, ouvrier. Vendredi 17 mai MM. H»vinet, patron Bouyé, ouvrier.

Bâtiment. Bureau général (jugement). Mercredi 15 mai, à 1 h. MM. Parizy, Gent,v, patrons Mathten, Giraud, ouvriers. Samedi mai, a 1 h. MM. Bazetoux, Dartois, ouvriers Belloir, Lelorge, patrons.

Bureau particulier (conciliation). Lundi 13 mai, à 1 h. MM. Giraud, ouvrier; Belloir, patron. Mercredi 15 mai MM. I.Afarge, patron Dartois, ouvrier. Samedi 18 mai Carrière, ouvrier; Haret, patron.

Tissus. Bureau général jugement;. Vendredi 17 mai, à 2 h.: MM. Pommé, Fomau, Blétry, Mallemont, patrons; Leloup, Husttllos. Guiber, Bourdon, ouvriers.

Bureau particulier (conciliation!. Mardi 14 mai il 2 h. MM. Bustillos, ouvrier: Blélry, patron. Mercredi 15 mai MM. Foreau, patron Guiber, ouvrier. Samedi 18 mai MM. Dret, ouvrier Aja.m, patron.

Produits chimiques. Bureau général (jugement). Mardi 14 mai, à 1 h. rMM. Pin, Darcis. Collon, ouvriers, Millet,1 Dupuv, Guézard pa- trons.

Bureau particulier (conciliation1. Mercredi la mai, à 1 h. MM. Hartmann, ouvrier Jatx)in, patron. Vendredi f7 mai MM. Barsalou, (ni, vrier Loehrùtz, patron.

Commerce. Bureau général (jugement) -• Vendredi 17 ruai à 2 h. MM. Re&midin, Rosaei, Saudray, patrons Picart, Boulignat, Barbé, emp!oyés.

Bureau particulier (concilia-tàon). Mardi il mai, a 2 h 6tM. Saudray. Patron Bou:ignat. employé. Vendredi 17 mai, MM. CUlié, employé Bizier, patron.

PARTOUT GN vous APPRENDRA la comptabilité, la sténo-dactylo, les langues, etc.; mais cet enseignement, donné par des professeurs et non par des praticiens restera purement théorique vous serez in.capabte de débuter dans la pratique.

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Certes, la semaine n'a pas été mauvaise, mais, incontestablement, là comparaison avse la huitaine précédente ne lui est pas favorable. Le marché n'a pas à beaucoup près conservé l'animation et la fermeté que nous constations avec satisfaction lundi dernier.

Pourquoi donc s'être arrête en si beaû chemin Qui causa un ralentissement si sensible ? Plusieurs raisons ont influe sur notre place et ont modifie des dispositions si Prometteuses. Et en première ligne il importe de citer la politique ce ne sont pas la guerre italo-turque ni les négociations francoespagnoles qui sont fautives dans le, cas présent, mais le Maroc. L'émeute de Fez, les troubles qui s'apaisent difficilement et seulement grâce a des actions énergiques, ont iaissé dans les esprits une impression sinon de troubles, du moins d'hésitation longue à s'évanouir. D'autre part, les marchés étrangers, s'ils sont mieux orientés à la fin de la semaine, n'ont au début rien tait pour nous encourager C'était \Vall street, inactif et lourd, le Stock Exchange, irrégulier, et la Bourse de Berlin assez mal disposée pendant un certain temps,

La réduction de 3 3 0/0 du taux d'escompte de la Banque d'Angleterre et les nouvelles tentatives de rapprochement angloallemand ont bien provoqué une légère amélioration des tendances, mais malheureusement de faible durée, et le lendemain l'incertitude et l'indécision reparaissaient sur notre place.

D'ailleurs, à proprement parler, on n'a pas été mauvais et c'est surtout du manque d'affaires que l'on a souffert. Certains groupes, néanmoins, ont bénéficié d'une certaine activité on se doute bien que parmi eux il faut compter celui des valeurs russes, Bakou, Sosnowice, Nlaltzoff, Toula, qui toujours attirent l'attention de la spéculation. En revanche, notre Rente et les mines d'or se sont vues assez délaissées.

En'somme, il serait exagéré de désespérer de l'avenir, qui sans être extrêmement clair, ce qui nous changerait, ne se présente pas eous des couleurs très sombres.

FONDS D'ETAT

Le groupe reste toujours complètement négligé, de là la lourdeur qui le caractérise. Notre Rente elle-même n'a pu conserver intégralement son avance antérieure et termme à 93 97 contre 94 40. Le marché des obligations de la Ville de Paris reste bien achalandé, et les cours très fermes, malgré la perspective d'une nouvelle série d'obligations. somme toute plus avantageuses. En effet, clles seront offertes, comme nous l'avons déjà dit, d'ailleurs, à 285 francs le 21 mai prochain. En outre, il convient de rappeler que le souscripteur n'a à verser que 10 francs par obligation à l'appui de sa demande, et qu'il n'aura à verser le solde de 275 francs qu'en onze versements de 25 fr. chaque, échelonnés sur une période de trois ans, soit de septembre 1912 septembre 1915. Mais une particularité est é noter. Le nouvel emnrunt est doté, jusqu'en 1923 inclus, de francs de lots par an, répartis sur douze tirages mensuels, dont le premier aura lieu le juillet prochain Or, pendant la période de libération, o* bien que leurs titres ne soient libérés que partiellement, les souscripteurs participeront à tous ces tirages mensuels qui comporteront, notamment, 2 lots de 200,On0 francs, 4 lots de 100,000 fr., 66 lots de 50,000 tr., 12 lots de 10.000 fr., etc. Bien plus, leur simple versement de 10 fr. en souscrivant leur donne droa aux tirages des 5 juillet, 5 août et 5 septembre, comprenant, entre autres lots, 1 lot de fr., 1 lot de 100,000 fr., 1 de 50,000 fr., 3 de 10,000 fr., etc., etc.

L'opération nouvelle à laquelle procède la Ville de Paris se présente donc dans les conditions les plus favorables.

Au groupe étrangler, rien d'intéressant à signaler, si ce n'est la fermeté de tout le groupe russe les autres emprunte se représentent au-dessous de la paraé de samedi dernier l'Extérieure à 95 10, le Turc à SO 12, le Serbe à 89 30, Costa Rica s'obtient à 431. BANQUES

Malgré une reprise assez sensible au milieu de la semaine, le groupe bancaire se retrouve à des cours inférieurs à ceux précédemment pratiqués, sauf quelques exceptions, parmi lesquelles nous citerons le Crédit Lyonnais et le Comptoir d'Escompte. La Société Générale reproduit ses cours de hmtaine précédente à 815. Le Crédit foncier d'Algérie et de Tunisie se traite à 670. Au comptant, l'Industrielle Foncière a vivement progressé à 620. Nous publierons demain, en informations financières, une aralyse du rapport du conseil d'administration de cette dernière société, présenté aux actionnaires réunis en assemblée générale le 10 mai. Nous nous bornerons, pour aujourd'hui, de signater que les bénéfices nets ont atteint 912,988 fr. 50 contre 740,938 fr. 62.

Institutions étrangères sans affaires.

La Caisse Commerciale et Industrielle de Paris et la Société Centrale des Banques de Province procèdent actuellement à l'émission de 75.000 actions nouvelles de 500 francs du Crédit Foncier du Brésil libérées de moitié.

Le prix d'émission est de 565 francs, ce qui représente pour chaque action libérée de 250 francs, un versement de 315 francs. En dehors de l'élément de prospérité résultant pour le Crédit Foncier du Brésil, du placement immédiat et très rémunérateur dans une importante participation au capital-actions du Banco El Hogar Argentino des fonds provenant de l'augmentation de capital, il ne faut pas perdre de vue que, par suite du développement normal des affaires de la société, les actionnaires peuvent escompter une augmentation de bénéfices très intéressante du fait de la capacité de placements en prêts de la société.

En résumé, les titres offerts peuvent être considérés comme avantageux et susceptibles d'une plus-value non à dédaigner.

N° 54. Feuilleton du Petit Parisien. les Deux ïiarttes GRAND ROMAN INEDIT

TROISIÈME PARTIE

LE HAFtA-KIFlI

VIII (suite)

Les deux càblogramme»

Le comte appuya sur la sonnerie et le remit au valet de chambre qui se présenta. Faites porter les malles de madame, à t'embarcadère

Suzanne d'Osmont rentrait presque aussi<£t chapeautée, gantée, sa voilette soigneusement tirée sur son masque pâle.

Harry Hawkins, sans gène aucune, mais aussi sans accabler la jeune femme de sa Hauteur habituelle, dit

Nous vous conduirons jusqu'à la cabine que je vous ait fait réserver, si vous le voulez

Je l'enlends bien ainsi Je vous remercie de vos prévenances

Et les trois personnages quittèrent le Royal Hotel.

De la porte du palace à l'embarcadère, il y avait à peine denx cents pas.

Ils suivirent la ligne des bassin, oti les bateaux il flot mêlaient, dans l'air Irais leurs pavillons de toutes les couleurs et de ioutes les nationaliléd.

CHEMINS DE FER

Nos Grands ChiTuiru ont suivi les fluctuations de notre fonds national et terrnine, comme ce dernier, on légère inoiiis-value le Nord l'Est il 931, l'Orléans Par contre, les Chemins espagnols ae sont sensiblement améliorés, grâce à la meilleure tournure que semblent prendre les pourparlers au sujet du Maroc et la baisse constantè du change. C'est à 478 que clôture le Nord Espagne, à 169 le Saragosse et à 322 l'Andalous.

Au groupe étranger, les échanges sont à peu près nuls en Lombards a 113 et en Portugais à 324. Notons, par contre, les progrès des Méridionaux Italiens et la fermeté de la privilégiée Brazil Railway à 591. L'ensemble des recettes brutes des lignes directement exploitées par la Brazil Raihvay C° et de celles dans lesquelles elle possède un important intérêt, s'est élevé pour le mois de mars 1912, si l'on y comprend les recettes du Madeira Mamoré, dont la Brazil Railway C° possède, comme on sait, la moitié environ du capital-actions, a 10.613.924 fr. en progression de 1.449.674 francs. Pour les-trois premiers mois de 1912, l'ensemble de ces recettes atteint 31.620.392 fr. en plus-value de 5.924.283 fr. sur celles de la période correspondante de 1911.

Les obligations Nord du Portugal 4 nets d'impôts, se sont élevées, pendant la semaine, de 391 à 394 et 395 francs.

On annonce, en effet, que le gouvernement vient d'approuver définitivement la dernière section des études de la ligne de pénétration vers Vizeu.

D'autre part, le gouvernement vient de verser à la compagnie, pour la partie déjà exploitée, le montant de la garantie d'intérêts venant à échéance le 31 décembre dernier.

Cest le 23 mai prochain qu'aura lieu, à Bruxelles, aux guichets de la Banque d'Outre-Mer et, à Londres, chez MM. Dun, Fischer et Co, l'émission de 25,250,0000 francs d'obligations 5 0/0 première hypothèque de la compagnie des chemins de fer internationaux de l'Amérique centrale. Ces titres, d'une valeur nominale e 505 francs et de 2,525 francs, seront émis au prix dn 481 fr. 34 par obligation de 505 francs, coupon semestriel de 12 fr. 62 au 1er novembre 1912 attaché. Le service financier de ces obligations se fera à Bruxelles et à Londres, aux guichets des banques émettrices en France, à la Société Générale, à Paris et dans ses succursales et agences. Cette émission s'annonce comme devant être favorablement accueillie. Les obligations, en effet, sont garanties par une première hypothèque sur l'ensemble des propriétés, lignes de chemins de fer, concessions, droits et privilèges que la compagnie possède dès à présent ou qu'elle pourrait acquérir par la suite au moyen de produit des obligations. Seule, une ligne de 228 kilomètres, ne représentant que le quart environ du réseau actuel de la compagnie, se trouve affectée par priorité à la garantie d'un montant de d'obligations antérieurement émises.

Les publications relatives à la compagnie ont été faites au Journal officiel du 6 mai courant.

On ne relève rien de bien intéressant parmi les valeurs de traction où le Métropolitain parait cependant animé de meilleures dispositions qu'il communique au Nord-Sud, tandis que l'Omnibus revient à 790 et la Thomson, négligée, à 815. On a, par contre, fait quelques affaires en actions Union des Tramways. On sait que l'action privilégiée de ces titres a droit, après un premier dividende de 6 sur sa valeur nominale, à 25 0/0 du reliquat des bénéfices, alors que l'action de capital a droit à 75 0/0 jusqu'à concurrence de 5 francs. Mais il y a lieu de tenir compte de l'attribution des réserves. Or, s'il est exact que toutes les réserves servent à consolider la valeur foncière de l'action dite pri- vilégiée, il n'en est pas moins vrai que les- dites réserves sont la propriété exclusive de l'action de capital après le remboursement de l'action de premier rang. Il y a là un élé- ment de la plus haute importance qui n'est pas à dédaigner pour qui vent évaluer cha- cune des actions de la Société Union des Tramways.

VALEURS INDUSTRIELLES

Après diverses alternatives, le Suez finit la semaine en tendances soutenues. Les recettes continuent, d'ailleurs, de s'améliorer; leur plus-value s'élève, au 9 mai courant, à 2.370.000 fr. L'action s'inscrit à 6.290, la part de fondateur à 2.897 francs.

De leur côté, les Compagnies de Navigation restent en fermeté la Transatlantique à 230, les Messageries Maritimes à 156. Les obligations 5 or première hypothèque de la Compagnie Port of Para sont fermes à 473. Les actions privilégiées et ordinaires cotent respectivement 417 et 291. Les recettes nettes d'exploitation du port (non comprises celles des docks flottants et ateliers de réparation) se sont élevées, en mars 1912, à r00.560 contre 647.806 en mars 1911, soit en faveur de mars 1912, une augmentation de 52.745 francs.

Le total des recettes nettes du port s'est élevé pour les trois premiers mois de 1912 à 1.800.960 fr. en augmentation de 200.955 fr. sur les chiffres de la période correspondante de 1911.

Emises à 470 fr., les obligations Compagnie du Port Commercial de Bahia Blanca, valent actuellement 471 et 472 fr., avec un coupon de 12 fr. 50 à détacher le 1er août prochain. De leur côte, les actions sont passées de 585 à 640 francs.

Il résulte, d'un relevé officiel dont les chiffres sont empruntés aux journaux argentins, qu'une très forte partie des céréales exportées du pays sont dirigées ver3 BahiaBlanca et que, vu l'insuffisance des installations actuellement existantes, plus de 600.000 sacs attendent dans les différentes gares du réseau ferra, dont cette ville est le point terminus, le moment d'y être acheminés. Le ministère argentin a méme dû prendre des mesures spéciales pour établir un roulement équitable entre les divers exportateurs.

Les valeurs de traction ont été assez irré-

Ils marchaient silencieusement, sans échanger une parole inutile, les deux hommes encadrant la jeune femme, à la démarche aisée, qui semblait quitter d'un pied léger le sol inhospitalier pour elle de 1 empire du Soleil-Levant.

Personne n'eût reconnu, dans cette voyageuse élégante, taciturne et effacée, la jolie fille qui se plaisait, voilà huit jours à peine, à se vêtir en Japonaise et à courir les maisons de thé de Tokio., les petits théâtres et tous les lieux de plaisir, en compagnie de 1 associé du roi du nickel.

Lorsqu'ils furent arrivés devant la passerelle du paquebot, à destination de la France, elle se retourna.

Elle embrassa, d'un regard, la ville, avec ses palais et ses maisons de papier et de bois.

Elle accorda un dernier coup d'oeil au mouvement tumultueux des quais, sillonnés en tous sens par les pousse-pousse, conduisant de mignonnes mousmés à leur rendezvous d'amour.

Sa lèvre amère se retroussa, et Mr Harry Hawkins l'entendit dire à voix basse C'est ici que je laisse ma fortune et ma vie

Il se garda bien de relever la phrase mélancolique par une réflexion quelconque. :1 entraînait M. de Chanderolles à sa suite.

Lorsqu ils eurent mis le pied sur le pont, où circulaient les matelots affairés par le branle-bas du départ, le milliardaire fit mander le commandant en second et lui présenla la baronne: de Luberville. Avec une ])oliles3e^ate frarrçaise l'officier la conduisit à la cSBinè de première qui lui était réservée.

Et, sur un remerciement chaleureux du

revient 790, consolidant ainsi son dernier mouvement de reprise. De même !a 1 homson est ramenée à 815.

Les Electriques, très animées, ont également eu des fortunes diverses. La Distribution se lasse à 591, l'Electricité de Paris maintenant à peu près son niveau précédent à

Marché très animé en fin de semaine sur la Norvégienne de l'Azote qui progresse à 273 et reste en excellente orientation. De nouveaux cas de hausse sont à retenir dans le compartiment des valeurs métallurgiques. Le renouvellement du Stalslverband, qui assure une nouvelle période de sécurité au marché européen, est une circonstance favorable.

Aux Russes, d'intéressants progrès sont également à enregistrer notamment sur la Sosnowice, la Briansk et en banque sur la Maltzof.

Les actions et parts Ateliers et Chantiers de Nicolaieff sont activement traitées à 751 et à 164, cours susceptibles d'importantes plus-values.

En effet, une entente industrielle vient d'être conclue entre la société de Nicolaïeff et l'usine de Poutiloff pour la construction de deux jeux de tourelles représentant ensemble un travail d'un montant de 22 millions de francs.

On annonce, d'autre part, que la société a conclu avec d'autres firmes certains accords également très avantageux relatifs à la construction de turbines destinées à des cuirassés dont la commande avait été réservée à ces firmes.

Signalons, en terminant, l'entrée au conseil d'administration de la société de Nicolaïeff de l'amiraJ Bostrom, ancien commandant de la flotte de la mer Noire, à qui a été attribuée la présidence du comité de Pétersbourg, et de M. Wolojdin. directeur des usines franco-russes, qui entre Nicolaïeff comme administrateur délégué, sans cependant quitter la Franco-Russe.

L'action Smieloff a progressé depuis huit jours d'une dizaine de francs à 314. Le bilan, qui sera soumis à l'approbation des actionnaires l'assemblée de fin courant, est, dit-on, fort satisfaisant les bénéfices atteindraient près d'un million et la situation permettrait d'annoncer, le mois prochain, un important acompte de dividende sur l'exercice en cours.

Le marché du cuivre, un moment affaibli, se raffermit sensiblement en clôture. Parallèlement au métal, les Cuprifères finissent en tendances soutenues le Hio à l'Utah Copper à 334 50. La Chino Copper se négocie à 159 50. Les chiffres qui nous sont communiqués, concernant l'exploitation pour février dernier, font ressortir un prix de revient de 7 cents 1/2 par livre contre 8 cents le mois précédent. Ce prix peu élevé de 7 cents 1/2 réalisé avec deux sections seulement en fonctionnement, parait encore susceptible d'être abaissé lorsque les cinq sections de l'usine seront en marche, c'est-à-dire en septembre prochain.

La Ray Consolidated vaut 110 fr. Une nouvelle fonderie vient d'être mise en marche ces jours-ci. Dès le commencement de juin, cette société qui envoyait ses minerais à la fonderie très éloigné d'El Paso, pourra faire des expéditions régulières à la nouvelle usine.

Nous avons encore noté, cette semaine, d'excellents achats en Pena Copper, qui s'inscrit à 28, en attendant mieux. De même, au comptant, l'action San-Miguel paralt attrayante au cours actuel de 42. L'animation ne se dément pas au groupe des Pétrolifères, Bakou continuant ses cascades se fixe en clôture à 1771. L'Union des Pétroles d'Oklahoma mérite de retenir l'attention à 129. Un câblogramme du siège de l'exploitation, parvenu ici récemment, signale une nouvelle hausse de 2 ce. par baril, ce qui porte les prix à 66 cents, alors que la moyenne, l'an dernier, ressortait à environ 40 cents. L'action ordinaire Franco Wyoming Oil Company reste stationnaire à 56 50, après sa hausse de la semaine dermère.

L'Information du 10 courant extrait du Natrona Country Tribune, important journal du comté de Natrona, du 24 avril dernier, l'entrefilet suivant

La Franco Wyoming Oil Company va commencer à bref délai la construction de 600 pieds de voie de garage à sa raffinerie, à l'est de la ville de Casper, pour la manipulation des wagons d'huile et d'approvisionnement quand la raffinerie sera ouverte. Les travaux sont vigoureusement poussés à la raffinerie, qui sera incessarnjnent prête à ouvrir.

Les demandes pour l'huile lubrifiante mettront la raffinerie dans la,nécessité de travailler nuit et jour pendant de nombreux mois pour exécuter les ordres déjà inscrits au carnet de la compagnie. »

Ces nouvelles expliquent les achats de portefeuille que nous avons signalés (à diverses reprises) qui provenaient évidemment de source bien informée.

Les caoutchoutières ont maintenu leurs bonnes tendances 'précédentes.

La Financière se négocie finalement à 149 50, la Malacca à 369.

Les actions de la Compagnie forestière Sangha-Oubanghui, qui se traitaient déjà au parquet au comptant, viennent d'être introduites, depuis le vendredi 10 mai, à la cote du Syndicat des agents de change, ce qui ne manquera pas d'élargir leur marché. Il n'est pas inutile de rappeler à cette occasion que la Compagnie forestière concessionnaire au Congo d'un immense domaine s'étendant sur près de 17 millions d'hectares, est une des plus importantes entreprises productrices de caoutchouc.

En banque, au comptant, l'action Pacouda que nous signalions il y a huit jours à 82 fr. avance à 8o francs, en excellente tendance justifiée d'ailleurs par la situation même de l'entreprise qui pratique à la fois la culture du café et du caoutchouc. Si l'on met en regard le capital social émis de l'affaire et lee prévisions de bénéfice du présent exercice estimés aussi modérément que possible, or.

Yankee, pour autant de bonne grâce, le commandant s'éloigna.

Nous allons prendre congé, s'inclina Mr. Hawkins, et ne pouvons, madame, que vous souhaiter bon voyage et une excellente traversée.

Sur le même ton d'urbanité, Suzanne d'Osmont répondit à ce salut

Je vous souhaite pareillement un heureux retour dans votre patrie, monsieur! J'espère, d'ailleurs, vous revoir en France, avec M. de Chanderolles, qui n'a pas l'intention je suppose de se faire naturaliser Américain

Adieu, madame s'inclina une dernière fois Mr. Hawkins.

Au revoir, messieurs rectifia, sans acrimonie, Suzanne d'Osmont.

.Et les deux hommes quittèrent le pont du steam-boat et gagnèrent la passerelle. Une animation plus grande se manifestait de la proue à l'arrière.

Les matelots couraient de tribord à bâbord, comme aiguillonnés sous les derniers ordres précipités.

Les derniers passagers, en retara, accouraient au pas de course.

La grosse cloche du bord tinta à trois reprises et la passerelle fut enlevée par les hommes d'équipage.

Harry Hawkins et M. de Chanderolles étaient restés muets et immobiles sur les quais, tout près du bassin à flot, les yeux fixés sur le bateau dont les drapeaux claquaient au vent, dans le crépuscule mourant. Les sirènes du steam-boat sifflèrent de leur timbre aigu. C'était le signal du départ.

Et l'énorme masse démarra lentement, manœuvrant doucement parmi les autres navires au repos.

peut en déduire que ce titre a devant lui une marge de hausse intéressante.

Aux valeurs diverses, la Compagnie départementale d'Energie électrique se retrouve à 113,

Les actions ordinaires et privilégiées de la Société des Affiches Gaillard ont accentué cette semaine leurs bonnes dispositions 146 50. Au moment où il est question d'interventions tendant à débarrasser les beaux sites de France des panneaux de pnblicité qui les déparent, il n'est pas inutile de faire remarquer que les Affiches Gaillard ne subiraient pas de ce fait de sérieux préjudice parce que ces sites ne représentent pour elles qu'une faible partie des 80,000 emplacements qu'elles possèdent. La société n'en conserverait donc pas moins son quasi monopole actuel.

Les Phosphates Tunisiens s'inscrivent à 527. La Société convoque à nouveau ses actionnaires en assemblée générale extraordinaire pour le 28 courant, à l'effet d'augmenter son capital pour la mise en exploitation du gisement n Zebbeus ».

Un jeton de présence d'un franc par titre sera alloué à chaque action présente ou représentée à cette assemblée.

Il est inutile d'insister sur l'importance de cette assemblée et sur l'intérêt que les actionnaires ont à déposer leurs titres pour qu'elle puisse se temr,

Tous les établissements de crédit et leurs succursales reçoivent les dépôts pour l'assemblée du 28 mai.

MINES D'OR

Le marché des mines d'or sud-africaines s'est ressenti, cette semaine, de l'annonce que le gouvernement du Transvaal songeait à établir de nouveaux impôts sur ces va leurs. On sait que des droits de succession ont déjà été établis sur les titres de mines d'or, même quand ils appartiennent à des actionnaires européens. La nouvelle mesure proposée semble d'ailleurs devoir mn-" contrer une très vive opposition. On finit, néanmoins en réaction oeu importante mais générale, soit la GoldHelds à 111 fr., la Rand Mines à 165 fr. et l'East Rand à 79 50. Les diamantifères ont fait meilleure contenance, la De Beers notamment, qui se retrouve tout près de son niveau précédent. La Part Casinos Henry Ruhl est recherchée en ce moment aux environs de 352. On parle d'une extension importante des affaires de la société et nous croyons savoir que les négociations importantes en cours, au sujet de l'adjonction d'une affaire de premier ordre au groupe Ruhl, seraient sur le point d aboutir. On sait combien les résultats du Casino de Cannes sont favorables et quelles perspectives ouvrent à ce casino les agrandissements projetés. On s'attend aussi à une sérieuse progression des bénéfices des casinos de Dinard et de Cabourg cet été. Le mouvement des baigneurs a pris un tel développement à Cabourg qu'il va falloir ouvrir deux nouveaux grands hôtels. Cela constituera pour le casino un nouvel appoint de clientèle qui exercera sur les recettes une heureuse influence. En somme, l'exercice se présente dâns de très bonnes conditions.

INFORMATIONS OUVRIERES CONVOCATIONS DU JOUR.

Bourse du travail, 3, rue du Château-d'Eau: Réunions de grève bourreliers-selliers, 0 h. matin, salle Bondy;

Assemblées générales: parqueteurs, 9 h. matin, grande salle; artistes musiciens de Paris, 2 h. 1/2 après-midi, grande selle chapellerie groupe), 9 h. soir, grande salle (réponse de la chambre syndicale patronale) charpentiers en bois, 8 h. 1/2 soir, salle Bondy (grave décision à prendre) instruments de musique, 9 h. soir, salle du bas-côté droit.

Réunions de conseil limonadiers et restaura-

Mr Harry Hawkins poussa un soupir de soulagement, mais son compagnon ne l'imita point.

Pierre de Chanderolles accoudé au parapet, ne pouvait détacher les yeux de la ville flottante qui s'éloignait à l'horizon, franchissait bientôt la passe et gagnait la rade. Vous n'avez pas l'air satisfait de cette solution? grommela le Yankee.

C'est son extrême facilité qui m'effraie répondit le comte.

Oh présentement, nous n'avons qu'à nous en réjouir

Nous sommes d'accord Présentement, cela parnit d'une extrême simplicité. Mais, pour l'avenir, il n'en va plus de méme Mr. Hawkins haussa les épaules.

Il prit M. de Chanderolles sous le bras, amicalement, affectueusement.

Vous croyez donc, enfant, qu'un pareil exemple ne lui suffira pas pour se tenir tranquille, désormais?. Votre crainte puérile me ferait rire, si j'avais vraiment envie de rire

» Soyez tranquille! La baronne de Luberville est un fauve muselé pour toujours C'est moi qui vous le prédis!

Je souhaite que votre prédiction se réalise. Mais,' je le souhaite sans trop l'espérer.

» Il n'y a pas eu d'explication franche entre nous, comme je vous l'ai dit. Mais, à travers sa résigation feinte, j'ai vu comme une dernière menace

Contre Geneviève Madoret ?

Non contre moi

Mr. Flawkins, cette fois, éclata franchement de rire.

Et c'est pour vous que vous tremblez ? Je ne tremble pas Mais je sens bien qu'elle n'a pas désarmé.

tr-urs (comité. 3 h. ipri'jc; midi, salle fies confi'renees (vente des iota non rodâmes de la tombola) charpentiers (commission).8 8 h. 1/2 soir syndicat des employés, 3 h. soir; voiture, 9 h. soir; habillement, 9 h. soir briquett'iirs et aides. h. soir marbriers de la Seine, 9 h..<oir.

Annexe, 20, rue du Boulai:

Cours professionnels ouvriers des P. T. T., 8 h. soir, grande salle.

liéunions de conseil: marchands des quatre-saisons (conseil et contrôle), 8 h. 1/2 soir, salle de commission.

Union des syndicats de la Seine. Réunion de la commission executive, 9 h. soir, rue Grangeaux-Belles, 33. à la Maison des fédérations. Comité intersyndical du 13- arrondissement. Réunion du comité, 8 h. 1/2 soir, 117, boulevard de l'Hôpital.

Fédération des métaux. Réunion des commissions exécutive et de propagande, 9 Il. soir, au siège social. 33, rue Grange-aux-Belles. POUR LES CHARCUTIHRS:

Les cours professionnels institués par la chambre syndicale patronale des charcutiers <\e. Paris commenceront le mercredi 15 mai, à neuf heures du soir, au siège social, 10, rue Bachau- mont, où sont reçues les demandes d inscription. POURQUOI les GRAINS DANIVAL | Guérissent la $ CONSTIPATION ? ? ?

Parce que ce Laxatif incomparable produit un effet merveilleux sans provoquer l'irritation de l'intestin, sans occasionner de coliques.

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Place Tenon

Garde républicaine. Chef M. Balay. Marche solennelle, Farigoul. La Fête au village, Boieldieu. Au Bord de la Mer, Schubert. La Burgonde, P. Vidal. Fête bohème. Massenet.

Square des Epinettes

régiment d'infanterie. Chef M. Rouchaud. Le Conscrit, Allier. Le Calife de Bagdad, Boieldieu. Sérénade, G. Pierné. Peer Gynt, Grieg. La Danse d'Anita. Marche indienne, Sellenick.

Champs-Elysées

régiment d'infanterie. Chef M. Gironce. Les Echassiers landais, Millot. Robert le Diable, Meyerbeer. La Volière, Douard. Berceuse de Jocelyn, Godard. Hamlet, Thomas. Guillemette, Roux.

Place Violet

104. régiment d'infanterie. Chef M. Vivet. Marche andaJouse, Krier. Les quatre Ages de l'homme, Lachner. Les Coquelicots, Vivet. Adagio de la Symphonie, Saint-Saëns. Les Contes d'Hoffmann, Offenbach.

Champ de Mars

régiment d'infanterie. Chef M. E. Michel. Marche de Tannhœuser, Wagner. L'Etoile du Nord, Meyerbeer. Arioso de Benvenuto, Diaz. Sélection sur Lakmé, Delibes. Ramage printanier, Michel.

Nous l'y obligerons, voilà tout conclut le roi de l'aluminium. Maintenant, faitesmoi le plaisir de causer d'autre chose. » Nous quitterons Tokio dans trois jours, pour retourner aux Etats-Unis. D'ici là, il me faut régler avec Fou-Tsé toutes les questions d'intérêt qui le concernent et ce n'est pas une petite affaire

Je ne vous comprends pas en vérité, monsieur de Chanderolles. de montrer un tel abattement, au moment où nous sortons victorieux de toutes les embûches possibles

» Est-ce que le càblograriirne du révérend John Hyde ne devrait pas vous faire exulter de plaisir

» Décidément, vous avez le triomphe discret.

Pierre marchait aux côtés de Mr. Hawkins, mais il n'avait pas sa démarche sûre. Il réfléchit et dit:

Il y a un autre càblogramme auquel vous n'avez pas pensé plus que moi. Un autre

Oui, un autre. Non pas o recevoir, mais à envoyer, immédiatement

» Vous n'avez pas. pensé plus que moi à l'infériorité dans laquelle se trouve madame Madoret, dans son petit appartement de la rue des Saussaies, à Paris, ignorante du reste du monde et ne connaissant rien et ne pouvant rien connaître des événements qui se sont déroulés ici

Et vous ne Pensez pas Ù l'infériorité plus grande encore dans laquelle va se trouver la pauvre femme, isolée, seule et sans appui, si jamais elle se retrouve en présence de l'autre, qui devra, grâce à nous, jouir impunément de son titre usurpé et de' sa scandaleuse et double fortune ?

Courrier des Théâtres LE « DIEU BLEU Il AU CHATELET

La première série des ballets russes, qui commence ce soir au Châtelet., comprendra, avec l'Oiseau de jeu, le Spectre de la Rose et Ips Danses du prince Igor, une création le Dieu Bleu, de M. Reynaldo Hahn, qui sera l'une des grandes attractions de la saison.

Le livret, de MM. Jean Cocteau et f'. Madrazo, nous conduit dans l'Inde fabuleuse. Un jeune amoureux, entraîné vers la vie religieuse par des prêtres qui l'enferment dans leur temple, est séparé de sa fiancée que les prêtres enchaînent et vouent aux monstres. La jeune fille invoque la Déesse, qui elle-même appelle à. son aide le Dieu Bleu Celui-ci dompte les monstres, réunit les deux fiancés dans une joie profonde et il remonte au ciel par un escalier d'or. Dans une communion d'idées admirable, Fokine, roi des chorégraphes Bakst, avec son génie de la couleur et des formes Nijinsky, danseur merveilleux; l'incomparaNe Karsavina et la jeune Mlle de Nélidoff, donnent vraiment la sensation de la perfection. La musique, tour à tour sensuelle, grave, pleine de mystère et d'allégresse, s'adapte aux harmonieuses conceptions du maître de ballet et du décorateur.

Cette première soirée s'annonce sous les plus heureux auspices et, avant même le lever du rideau, le succès en est considérable dans les milieux artistiques et dans la société mondaine.

Ce soir

Au Châtelet. A 9 h. précises, premier spectacle des ballets russes le Dieu bleu de M. Reynaldo Hahn l'Oiseau de jeu, de Stravinsl.i le Spectre de la Rosé, avec musique de Weber, et les Danses du prince Igor, de Borodine.

A l'Opéra. A 8 h., Roma.

A la Comédie-Française. A 8 h. 1/2, Sapho. A l'Opéra-Comique. A 8 h. 1/4, Don Juan. A l'Odéon. A 8 h. 1/2, Chatterton, le Florentin.

A la Gaîté-Lyrique. A 8 h. 1/2, Naît.

Aux Variétés. A 8 h. 3/4, Orphée aux Enfers.

A la Porte-Saint-Martin. A 8 h. 1/2, la Crise. A l'Ambigu. A 8 h. 1r2, les Deux Orplcelinea. Au théâtre du Château-d'Eau. A 8 h. 3/4, la Reuue du Château-dEau (Jeanne Bloch).

Spectacles de ta semaine

Opéra: mardi, Me[isto[ele mercredi. Falomé; jeudi, la FiLle du Far-West vendredi, Faust samedi, Samson et Dalila, la Fête chez Thérèse. Comédie-Frangaise mardi, jeudi et samedi, Sapho mercredi Primerose; jeudi, matini'-e. In Ménage de Molière vendredi, représentation do retraite de M. Le Bargy.

Opéra-Comique: mardi, Orphée, les Petits Riens; mercredi, les Contes d'Hoffmann jeudi, matinée, le Roi d'Ys; soirée, Orphte; véndredi, Carmen samedi, PeVèas et Mélisande.

Odéon: toute la semaine, l'Jlonneur laponais, Gaitë-Lyhquf mardi, jeudi, matinée, la l-'Wa de Madame Angol jeudi soirée le Trouvore mercredi et vendredi, Nall.

Trianon-Lyrique mardi, vendredi et dimanche, soirée, Cartouche; marcredi, Mam'zelle Trom- pette; jeudi, matinée, Miss Ilelyett; samedi. Don César de Bazan; dimanche, matinée, Mireille. A l'Odéon. La fermeture annuelle aura lieu le 6 juin, jour anniversaire de la naissance Je Corneille, et après les représentations de la Foi, de MM. Brieux et Camille Saint-Saëns.

Les matinées du jeudi offriront comme derniers spectacles Chatterton, d'Alfred de Vigny, et Florise. de Théodore de Banville.

A la Gaîté-Lyrique. M. Tliaraud. le jeune tfnor qai vient de remporter de brillants succès dans Pai1lasse, Hérodiade, la Juive et le Trouvère, chantera, ce soir. pour la première fois, le rôle d'Hadyar, dans Naît.

Au Vaudeville. Education de Prince ne pourra plus être jouée que dix fois à dater d'aujourd'hui, Mme Jeanne Garnier ayant à remplir, à Londres, un engagement pour la Grande Season», et le directeur du Vaudeville, de son .;Ôtp, devant présenter au public parisien, le 24 mai prochain, Svmurum, interprété par la compagnie de M. Max Reinhardt.

SPEC1ACLES DIVERS

~~<. Polin chante aux Ambassadeurs Sur cette scène, où il a remporté ses plus beaux succès Polin, que l'on n'a pas entendu à Paris de net hiver, a fait, samedi, une rentrée triomphale; sa bonhomie malicieuse, sa finesse sous une apparente lourdeur, le comique pittoresque de ses attitudes lui ont valu une véritable ovation. Au Nouveau-Cirque de la rue Saint-Honoré. Ce soir, à 8 h. 1/2, attractions diverses spectacle entièrement renouvelé.

LA HERSE.

PETIT-ES INFORMATIONS

Les Amis de la jeunesse (société musicale et littéraire). Cette société demande des amateurs pour ses deux groupes, choral mixte et orchestre mixte (bois et cordes). Répétitions au siège social, 88 avenue Parmenner, les mardis et vendredis, à 8 h. 1/2 soir.

» Il y a là comme une monstruosité du destin, avouez-le.

Eh bien fit Mr. Harry Hawkins. en nressant le pas. notre rôle sera de corriger le destin, voilà tout! Cela nous sera beaucoup plus aisé que vous ne croyez

Vous y avez déjà pensé ?

Oui, mais je n'ai pas à vous en entretenir, pour l'instant!

» Contentez-vous, mon garçon, de courir au télégraphe, pendant que je vais chez FoTsé Tt'-iégraiihiez à madame Madoret tout ce que vous voudrez Ça n'avancera probablement à rien du tout. Mais, au moins, votre conscience sera libérée de ce que vous appelez un oubli

Pourquoi dite-vous que cela n'avan-,cera à rien ?

Ilé parbleu parce que si John Hyde l%pasteur a instruit Geneviève Madoret, de la mort de Jim Moore. c'est le principal » Et nous .n'avons plus qu'à attendre le résultat de cette nouvelle, comme le révérend, comme madame Madoret. quoi u Allez donc aux bureaux, qui vont fermer, monsieur due Chanderolios Vous ne voyez pas que la nuit vient à grands pas Et il lui donna une bourrade affectueuse. La nuit tombait, rapide, sur Tokio.

La nuit envahissait l'âme du comte de Chanderolles.

Et il ne savait comment se reconnaître dans les ténèbres qui l'entouraient.

Il situait, aux deux extrémités du monde, ie pasteur Hyde et madame Madoret, aussi aveugle que lui marchant à tâtons vers l'avenir lumineux qu'il rêvait toujours, avidement

Et il souffrait plu» que jamais de son ;mpuissance, de rimiiiiissMiice ou il était (le tixer, dans I obscurité de son ùmet iéloiie


Maladies d'estomac

LA DYSPEPSIE LA DYSPEPSIE EST UNE PORTE LAR6E OUVERTE A TOUTES LES MALADIES La dyspepsie est la maladie d'estomac la plus fréquente, Chez l'homme bien portant, fa digestion doit passer inaperçue. Chaque fois que l'homme perçoit la sensation digestive, c'est qu'il est ou qu'il devient dyspeptique. La dyspepsie n'est donc rien autre que la difficulté plus ou moins grande qu'on éprouve pour digérer.

Malheureusement la dyspepsie est souvent accompagnée de troubles fonctionnels très profonds, qui ont souvent les plus terribles conséquences. Un dyspeptique a beaucoup de chances de devenir anémique, neurasthénique, diabétique, tuberculeux, albuminurique et même cancéreux, car toutes ces maladies proviennent toujours d'un défaut ou d'un vice de nutrition. La dyspepsie est donc une porte large ouverte toutes les maladies. Il est donc de la plus haute importance de se bien soigner l'estomac aussitôt qu'on aperçoit les premiers symptômes de la dyspepsie dont, pour nommer les plus fréquents, nous citerons seulement les suivants les renvois, lourdeurs, aigreurs, gonflements, ballonnements, suffo- cations, vertiges, gaz, maux de tête, assoupissement après le repas, langue chargée et mauvaise haleine, surtout la matin tristesse, mélancolie, insomnies, etc., etc. Il est toujours bon de ne pas laisser empirer cette situation. Généralement, il suffira de prendre, pendant quelques jours, avant chaque repas, matin, midi et soir, un cachet de Poudres de Cock pour avoir l'estomac complètement rétabli. La plupart des fois, une seule botte de Poudres de Cock suffira pour remettre le tout en état et éloigner ces maladies.

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invisible, dans le champ restreint de sa vision 1

Et il murmura, avec une angoisse croissante, comme une prière fervente qui ne peut atteindre l'inaccessible divinité, le nom de la femme qu'il adorait

Geneviève 1. Geneviève Madoret

IX

La boucle close de John Hyde

.A Paris.

La concierge de la rue des Saussaies releva le nez de sur son ouvrage à broder, pour considérer l'intrus qui pénétrait en coup de vent dans sa loge.

Mais elle n'eut pas à s'inquiéter d'une demande qu'elle n'attendait pomt.

La voix aigrelette d'un petit télégraphiste qui n'était pas celle d'une personne aux ren- seignements, lança derrière la porte vitfte de la loge

Madame Madoret, s'il vous plaît ?

La concierge allait indiquer l'étage, quand elle se ravisa brusquement et répondit Absente 1

Et le petit télégraphiste laissa ta dépéche aux mains de la portière.

La concierge s'était payé le luxe d'un léger mensonge.

Madame Madoret n'était pas absente. Madame Madoret était chez elle.

Elle n'en sortait plus guère depuis qu'elle était revenue à Paris.

La brave pipelette était une bonne ame, au fond, qai s'intéressait aux malheurs de sa locataire. Elle eût même voulu, par excès de curiosité, s'y intéresser davantage mais madame Madoret ne pouvait pas tout lui confier de l'extraordinaire aventure de sa fille et de son flls.

Et c'est la maudite curiosité qui, oe jour

A LIRE PAR CEUX

QUI SOUFFRENT de TOUX, BRONCHITES. CATARRHM VIEUX RHUMES NÉGLIGÉS

a Je puis vous témoigner en toute consscience que la liqueur de Goudron-Guyot est réellement un remède efficace et agit vigoureusement contre les maux pour lesquels il est recrommandé.

n Déjà depuis plusieurs années je souffrais d'une toux chronique qui commençait régulièrement en automne et qui atteignait, pendant l'hiver, une telle violence que j'avais besoin de tout l'été pour rétablir mes forces, bien que cette toux épuisante ne me quittàt jamais entièrement.

Eh bien, le Goudron-Guyot confond

toutes les autres préparations sirop, pastilles, etc.

Après en avoir pris seulement un flacon, cette toux si violente, qui souvent amenait des vomissements et me forçait parfois à passer toute la nuit sur mon séant, était entièrement dispa-

rue aussi j'en exprime ici ma plus parfaite reconnaissance. Ma cure n'a duré que dix jours et elle a amené une santé parfaite après laquelle je soupirais depuis nombre » Que ceux qai se trouvent dans le même état aient recours & ce moyen, et je suis sûr qu'ils s'en réjouiront avec moi, car ils recouvreront un sommeil tranquille et réparateur, ainsi qu'un bon appétit, ce qui est le seul moyen de rétablir les forces du corps. » Je puis certifier ce qui précède sous la foi du serment et j'exprime encore une fois ma plus profonde reconnaissance à l'inventeur de cette liqueur. Signé Frantz BERgheim, à Kosalarn (Allemagne), 3 février 1896. Il

L'usage du goudron. pris ainsi à tous les repas, suffit en effet pour guérir en peu de temps le rhume le plus opiniâtre et la bronchite la plus invétérée On arrive même souvent à enrayer et à guérir la phtisie bien déclarée, car le goudron arrête la décomposition des tubercules du poumon, en tuant les mauvais microbes, causes de cette dé. composition. C'est simple et vrai.

Si l'on veut vous vendre tel ou tel produit an lieu du véritable Goudron-Guyot, méfiez-vous. c'est par intérêt il est absolument nécessaire, pour obtenir la guérison de vos bronchites, catarrhes, vieux rhumes négligés et a fortiori de l'asthme et de la phtisie, de bien demander dans les pharmacies le véritable Coudron-Cuyot n est obtenu avec du goudron d'un pin maritime spécial, croissant en Norvège, et préparé suivant les instructions de Guyot lui-même, l'inventeur du goudron soluble ce qui explique qu'il est infiniment plus efficace que tous les autres produits analogues. Afin d'éviter toute erreur, regardez l'étiquette; celle du véritable Goudron-Guyot porte le nom de Guyot imprimé en gros caractères et sa signature en trois couleurs violet, vert, rouge, et en biais, ainsi que l'adresse Maison FRERE, 19, rue Jaco6. Paris. Prix du Goudron-Guyot 2 francs le flacon. Le traitement revient à 10 centimes par jour et guérit

p.S. Les personnes qui ne peuvent se faire au goût de l'eau de goudron pourront remplacer son usage par celui des Capsules Guyot au goudron de Norvège de pin maritime purt en prenant deux ou trois capsules chaque repas. Elles obtiendront ainsi les mêmes effets salutaires et une guérison aussi certaine. Prises immédiatement avant de manger, ou en mangeant, ces capsules se digèrent très facilement avec les aliments, font le plus grand bien à l'estomac et embaument l'économie.

Les véritables Capsules- Guyot sont blanches et la signature de Guyot est imprimés ers noir sur chaque capsule. Prix du flaeon 2 fr. 50.

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là, lui avait fait répondre au petit télégraphiste que la destinataire était absente, afin d'aller lui porter elle-même le télégramme, toujours pour satisfaire cette curiosité insatisfaite.

Après avoir fermé sa loge à clef, elle monta l'escalier eu retournant entre ses doigts la petite enveloppe bleue.

Etait-ce une bonne nouvelle Etait-ce un mauvais message ?

En soufflant, car son asthme la gênait un peu, elle sonna chez sa locataire.

Madame Madoret vint ouvrir et la bonne femme lui tendit le télégramme.

Mais elle soufflait si fort que c'était comme une invite à ce qu'on la priât de se reposer.

Ah 1 dit-elle, entre deux énormes soupirs, les étages me deviennent de plus en plus durs à grimper, madame Madoret 1 Il ne fallait pas vous déranger et attendre le courrier 1 compatit madame Madoret. Entrez donc vous asseoir, pour respirer un peu 1

Ce n'est pas de refus, ma bonne dame 1 acquiesça la concierge.

C'était tout ce qu'elle demandait

Madame Madoret s'était effacée, dans l'entrée étroite, pour la laisser passer. Elle lui avança une chaise, dans la salle à manger.

La portière indiquait, du doigt, le télégramme que madame Madoret décachetait C'est-il une meilleure nouvelle, cette fois

Madame Madoret parcourait l'étrange dépêche que M. le comte de Chandeirotles lui avait expédiée, du Japon.

Elle eut un sourire amer.

La dépêche de 'Tokio ne lui apprenait rien, ou ce qu'elle lui apprenait était telle-

RÉVÉLATION SENSATIONNELLE AUX PERSONNES OBÈSES OU TENDANT A LE DEVENIR Ce que personne n'avait encore dit

S extraordinaire que cela puisse paraltre, le moyen est donné dans cet article aux personnes grasses et même obèses de redevenir sveltes, gracieuses et bien portantes

Après les essais infructueux que n'ont pas manqué de tenter les personnes qui lisent ces lignes, quelques-unes sont devenues sceptiques et incrédules. Nous comprenons leurs doutes. mais nous allons leur parler un langage tout nouveau, leur donner des explications smcères et appuyées par des faits, chose que personne n'avait faite jusqu a oe jour, on devine pourquoi. De même que le vol du plus lourd que 1 air, après avoir été longtemps une chimère, est aujourd'hui une réalité palpable et réelle. quoique discutée au premier abord, de même la guérison de l'obésité, après avoir été longtemps considérée comme impossible, est aujourd'hui non seulement possible, mais également facile et durable.

L'inventeur de ce moyen merveilleux s'est dit tout d'abord l'obésité est due à un microbe qui a la propriété ce transformer les sucs de l'estomac de telle façon qu'ils changent les alimenta en

graisse au lieu de les changer en sang et en muscles. Je vais donc m'attacher h la recherche d'un principe qui tue le microbe en question. La cause disparaissant, l'effet disparaîtra aussi tout naturellement. (On voit que nous sommes loin des méthodes actuelles, qui cherchent à détruire la graisse sans chercher à en empêcher la tormation comme si on pouvait éteindre le feu en soufflant sur la fumée qu'il produit.)

Après des années de patientes recherches, le principe fut enfin découvert dans des plantes marines. De là à composer un extrait présenté sous forme de pilules et le baptiser Pilules Apollo, il n'y avait qu'un pas, qui fut vite franchi. Des essais furent tentés, tous plus concluants les uns que les autres, et le produit commence à se répandre.

Aussi des quantités de lettres dans le genre de celle-ci ne tardèrent pas à nous pa.rvenir. Monsieur,

SI vous saviez combien Je suis heureuse Après avoir tout essayé pour maigrir, j'y avais renoncé lorsque )e vis une de mes amies maigrir considérablement en quelques jours. Intriguée je lui en demandai la raison. Elle finit par me dire qu'elle suivait le traitement de vos Pilules Apolto.

SPECTACLES_DU i3 MAI

THEATRES

Opéra, 8 h. 1/4. Roma.

Opéra-Comique, 8 h. 1/4. Don Juan. Comédie-Française, 8 h. 1/2. Sapho. Odéon, 8 h. 1/2. Chatterton le Florentin. Lyrique-Municipal (Gaité), 8 h. 1/4. Nafl. Variétés, 8 h. 3/4. Orphée aux enfers. Vaudeville, 9 h. Education de prince. Réjane, 8 h. 1/2. Ames sauvages.

Renaissance, 8 h. 3/4. Divorçons-

Gymnase, J h. L'Assaut.

Sarah-Bernhardt, 8 h. 1/2. La Dame aux CaChâtelet, 8 h. 1/2. Le Dieu bleu, l'Oiseau de feu. le Spectre de la rose les Danses du prince Cluny, 8 h. 1/2. Le Trésor d'Evariste les Sœurs Zigoteau.

Bouffes-Parisiens, 8 h. 3/4. La Cote d amour. Athénée, 8 h. 1/2. Le Journal de l'Athénée le Cœur dispose.

Porte-Saint-Martin, 6 h. La Crise.

Antoine, 8 h. 1/2. Impressions d'Afrique. Ambigu, 8 h. 1/2. Les Deux Orphelines. Palais Royal. 8 h. Le Petit Café. Apollo, 8 h. 3/4. Le Comte de Luxembourg. Trianon-Lyrique, 8 b. 1/2. Don César de Bazan. Déjazet, 8 h. 1Æ. Tire au flanc.

Théâtre de la Scala, 8 h. 1/2. Les Trois Amoureuses.

Théâtre Michel, 8 h. 1/2. Le Ricochet: l'Imprévu En Camarades le Pas de porte. Grand-Guignol (T. 9 h. Le Beau Régiment l'Obsédé le Carnaval de Puce et de Plock les Ingrats Une Nuit d'amour. Théâtre François-Coppee. Relâche.

Nouvelle-Comedie (T. 32S-21), 8 h. 1/2. Les Yeux.

Théâtre du Château-d'Eau (T. 439-05). La Revue du Château-d'Eau (Jeanne Bloch).

Folies-Dramatiques, 8 h. 1/2. Lâchons nos femmes.

Européen-Théâtre (5, rue Biot, place dichy), 8 h. 3/4. LEntôleuse.

Théâtre-Populaire. 8 h. 1/2. Mademoiselle Josette, ma femme.

SPECTACLES DIVERS

Folies-Bergère (T. 10E-59), 8 h. lit. La Revue d4 Printemps. Morton, Marise Fairy, Barry Lupiao, Elise Graven, Yane, Anie Perrey, L. Darbelle. Marigny-Théâtre (Champs-Elysées) (T. 101-89). Gaby Deslys et son danseur Harry Pilcer dans la Revue de .Marigny, avec Lina Ruby, Mado Minty, Régine Flory, Perriat et Vilbert. Dim. mat. La Cigale <t. 407-60). Plan! Rataptan! grande revue d'été. Mmes Spinelly, Sahary-Djeii, Lucette de Landy, Savelli MM. Claudius, Sinoel, Rai'mu. Pascal Jardin d'été.

Ba-Ta-Glan (T. Ça grée revue. DutaM,

ment en dehors de son contrôle, pour l'instant 1.

Elle répondit

C'est simplement la confirmation de la fameuse nouvelle que vous avez lue comme moi, avant-hier, aux « Nouvelles de l'étranger n dans le Petit Parisien.

Le suicide de M. Jim Moore chez les Japonais ? Alors. c'est bien vrai C'est le comte de Chanderolles qui me le confirme lui-même, de là-bas, où il réside pour l'instant.

Et vous croyez que la mort de cet Américain qui avait épousé mademoiselle Geneviève va vous aider à retrouver votre ftle 1

Je l'espère 1 Mais j'ai été tant de fois déçue dans mes espérances, tant de fois trahie, dans la vie, que je n'ose plus me griser d'espoirs vains

Allons allons consola la concierge, vcus avez un rude soutien dans M. le comte de Chanderolles, ma pauvre dame Et moi, à votre place, je ne me désespérerais pas 1 Ce qui ennuyait la bonne femme, c'est que sa locataire ne lui faisait pas part, confidentiellement bien entendu, du contenu du télégramme venu de Tokio.

Et elle regrettait presque d'avoir grimpé tant d'étages pour savoir tout uniquement ce qu'elle avait appris, l'avant-veille, par le Petit Parisien, tout comme madame Madoret elle-même.

Devant le mutisme persévérant de sa locataire, elle se décida à battre en retraite. D'ailleurs, un fournisseur criait, à peine voix, au bas des marches, dans la cage de l'escalier.

Concierge, si ou plaît

La pipelette prit congé.

Si vous avez du nouveau, vous me le

Je m'en procurai aussitôt et commençai, mot aussi. Il v a un mots de ça, et aujourd'hui Je suis méconnaissable. J'ai été obligée de me faire de nouvelles robes et je puis maintenant porter la mode sans être ridicule. aussi je suis très heureuse et surtout très reconnaissante. »

Ce que les Pilules Apollo ont fait pour des milliers de personnes, elles peuvent le faire pour vous, sûrement, puisque le mal ne peut subsister lorsque sa cause première est détruite, et sans danger, puisque les Pilules Apollo sont composées uniquement d'extraits de plantes marines, garanties inoffensives.

Vous n'avez donc plus d'excuse aujourd'hui pour supporter plus longtemps cette infirmité qui, ne l'oubliez pas. est aussi dangereuse que disgracieuse, car 1 excès de graisse qui se forme sur les organes essentiels coeur, poumons, rate, foie, estomac, etc.. paralyse leur bon fonctionnement et compromet fortement leurs fonctions vitales. Songez que si vous commencez aujourd'hui votre traitement aux Pilules Apollo, vos lignes

ront se réduire et s'affiner pour devenir finalement gracieuses et normales. Vous pourrez dans peu de temps jouir à nouveau, sans restriction et pour toujours, des plaisirs de la table, car les sucs de votre estomac auront repris leur acidité normale.

Toutes les joies de la vie vous reviendront en un cortège heureux. Songez bien à tout cela avant de' passer outre. Une occasion s'offre à vous de changer votre vie de misère en une vie de bonheur nous avons fait notre possible pour vous faire comprendre notre absolue sincérité. Nous savons que des milliers de personnes affligées de la même infirmité oue vous sont heureuses à présent pour avoir mis leur confiance fn nous après la lecture de cette même annonce. A moins que vous ne teniez à votre infirmité, vous écrirez aujourd'hui même à M. J. Ratié, pharmacien, 5, passage Verdeau, Paris. Prix d'un flacon avec instructions 6 fr. H) franco contre mandat ou 6 fr. 50 contre remboursement. (Etranger 6 fr. 35 et 6 fr. 70 contre remboursement).

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Eldorado (T. 442-17). Darius M., les Danglar, Nita Savani, Castel, Saunière, Vaurois, Maude Ciamê. Bidoche vaudeville milit. en 3 actes. Cirque d'Hiver (T. 912-25). Cinéma Pathé. Tous les jours, matinée à 2 h. soirée à 8 h. lj2. Actualités au jour le jour. Tous les vendredis, changement de programme. Grands Magasins Dufayel. Concert et cinématographe toui ies jours de 2 h. à 6 h., saul le dimanche. Buffet. Nombreuses attractions. Pathé-Palace, boulevard des Italiens. Séances de 2 heures à minuit. Le Pathécolor. Pathé-Journal. Actualités.

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direz, n'est-ce pas? madame Madoret j. Moi, vous savez, je vous porte autant d'intérêt que si vous étiez de ma famille. Et il y a un tas de chipies dans la maison, à qui je ne causerais pas comme je vous cause I C'est entendu fit madame Madoret en la reconduisant.

Le fournisseur s'égosillait de plus belle Concierge, si ou plait t

Voilà, voilà répondit la bonne femme en trottinant jusqu'à la rampe.

Madame Madoret avait refermé sa porte. Elle était allée se rasseoir devant la fenêtre dont le rideau d'étamine soulevé faisait pénétrer dans la pièce un flot de lumière. Elle reprit, dans ses doigts tremblants, la petite feuille bleue et la relut attentivement. Oui, c'était là la confirmation officielle du suicide de Jim Moore, qu'elle avait appris l'avant-veille, en France par la presse, comme aux Etats-Unis, d'ailleurs, le révérend John Hyde, en lisant le New-York Hérald

Mais le comte s'abstenait, et dans un câblogramme, c'était compréhensible de tout détail sur ce suicide, que madame Madoret ne pouvait certes pas imaginer Ses yeux, mouillés d'une larme impossible à retenir, restaient fixés sur la dépêche 1. La dépéche du comte contenait deux autres renseignements dont elle n'avait pas fait confidence à sa cuneuse concierge. Deux renseignements qui se rattachaient à la mort de Jim Moore mais se trouvaient comme nous l'avons dit, en dehors d'elle, de son pouvoir si faible et de sa volonté si impuissante.

M. de Chanderolles lui télégraphiait d'abord ceci

La baronne de LuberviUe rentre en France.

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Elle y sera dans trois semaines, au plus tard. Tenez-vous sur vos gardes

Madame Madoret, rêveuse, laissa son regard désolé errer par la fenêtre qui donnait sur la rue silencieuse.

Me tenir sur mes gardes ? murmura-telle, et que peut-elle faire désormais, contre moi ?

Elle relut le deuxième renseignement, où Pierre disait

Le révérend John Hyde me cd6le qu'ü a télégraphié à Geneviève ta mort de. Jim Moore.

Madame Madoret eut la même attitude accablée.

Elle murmura de méme

Qui me prouve que Geneviève consentira, après cette nouvelles, sortir de l'ombre et de l'oubli où elle s'enferme obstinément depuis sa fuite ?

M de Chanderolles ajoutait:

Partons, moi et Hawkins, pour San Francisco, où serons dans dix jours. Puis d NewYork, dans quinze. Verrons John Hyde, qui parlera. Ecrivez-moi New-York si avez du nouueau. Vous répondrai et vous renseignetai. Confiance et amitiés.

Chanderolles.

Madame Madoret laissa échapper de ses mains frêles le petite papier bleu qui ne ranimait, dans son coeur désespéré de mère douloure'ise, aucun des espoirs dont il semblait fleuri.

Une larme, plus lourde, glissa sur sa joue rosée par l'ancienne brûlure du vitrioL Son souvenir d'amertume fit un pli marqué au coin de sa bouche crispée.

Elle répéta les derniers mots du câblogramme

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Confiance et amitiés 1.4.

Amitiés 1 Certes, c'était sa dernière ressource, l'indéfectible amitié de cet homme jeune et vaillant, si obstinément optimiste et que rien ne rebutait 1.

Mais quelle confiance pouvait-il désor* mais lui insuffler t

Elle répéta de même un autre passage du. câblogramme

Ecrivez s'il y a du nouveau!

Du nouveau ? que pouvait-elle attendre de nouveau, dans son appartement triste de la rue des Saussaies, où elle était comme iaolée du reste du monde

Quelles démarches nouvelles pouvait-elle ajouter à celles qu'elle avait faites de tous côtés depuis son retour en France et toujours aussi inutilement?

Elle avait revu, une à une, toutes les amies de Geneviève, ses compagnes d'autrefois à la banque de la rue Drbuot

Avec le secret espoir que sa fille aurait pu se confier à quelqu'une de leurs relations, elle avait multiplié ses démarches auprès de leurs relations d'autrefois 1

Oh dans leur vie si simple et si clottrée, le tour en avait été vite fait 1

Mais partout elle s'était heurtée à la méme ignorance, au néant 1

Elle était lasse de tous ces vains efforts 1 L'évocation du pasteur John Hyde, le seul être humain qui savait où était sa flile Geneviève, lui arracha un mouvement d'irritation

Elle avait, de Paris, écrit lettres sur lettres au révérend, pour le supplier de lui dire la vérité, en dehors de M. de Chanderolles, en dehors de Mr Harry Hawkins, et ses lettres étaient restées sans réponse 1.

(A suivre.) Albert Boisstîrs.