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Titre : Le Petit Parisien : journal quotidien du soir

Éditeur : Le Petit Parisien (Paris)

Date d'édition : 1907-02-16

Contributeur : Roujon, Jacques (1884-1971). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34419111x

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34419111x/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 126844

Description : 16 février 1907

Description : 1907/02/16 (Numéro 11068).

Description : Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail

Description : Collection numérique : La Grande Collecte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k5624232

Source : Bibliothèque nationale de France, Gr Fol-Lc2-3850

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/04/2008

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ÉDITION DE PARIS

Protégeons

les Enfants

On s'imagine généralement que nos lois ouvrières assurent une protection complète aux enfants employés dans l'industrie et dans le commerce, voire dans la navigation Les Chambres ont légiféré pour fixer 1 âge minimum d'admission dans les fabriques qui est treize ans, pour édicter des mesures; d'hygiène, pour ,proscrire les surcharges, pour soustraire les bambins aux exercices violents du cirque. Une inspection du travail a été constituée, non sans peine, pour veiller à l'observation de ces textes. Or, l'enfance n'a pas reçu encore et loin de là --les sauvegardes nécessaires, celles que l'humanité réclame.

Des documents précis et précieux attestent que tout 'ou à peu près reste à faire en ce domaine, que les textes sont tournés ou violés, que des lacunes énor.^mm subsistent, et que chaque jour la Santé des futurs citoyens est mise en pé,ni par l'excès du labeur ou par l'insalu'bnté des locaux.

Ces documents viennent de sources diverses. Il en est qui ont valeur officielle et qui sont adressés périodiquement au ministre compétent c'est maintenant calui du Travail pour être réunis en un fascicule plus ou moins fort. Je veux parier des rapports de l'inspection du travail Rédigés par des hommes avertis, qui se heurtent quotidiennement aux 'mille difficultés de leurs fonctions, ils contiennent souvent 1 énonciation de faits déplorables. Mais ils sont d'une lec- ture moins douloureuse encore que cerlaines études privées. Des philanthropes -o sont attachés à poursuivre tous les abus dont les enfants sont victimes. Il tes ont exposés dans des brochures, dans des conférences. Je voudrais faire passer sous le= yeux de nos lecteurs quelques détails qui méritent d'être connus, ï?t, qui peut-être suggéreront à « Monsieur qui de droit ̃>. je veux dire aux pouvoirs publics, l'idée d'intervenir plus efficacement.

D'abord, nos lois sont très mal appli- auées. On croit sans doute que les prescriptions qui statuent pour la grande in- dustrie sont à peu près respectées car une grande manufacture textile ou une grande usine de verrerie peut être surveillée plus facilement qu'une petite boutique. Ce serait une erreur de penser que le mal ait été circonscrit. En 1901, d'inspecteur divisionnaire de Lille, M. Boulisset, constatait que dans certains -établissements industriels la proportion des enfants de neuf à douze ans dépassait 50 0/0. La loi était purement et simplement bafouee

L'inspecteur dressa des contravenLions des poursuites eurent lieu, des condamnations furent même pronon- cées. Malgré tout, d'autres bambins furent engagés. En 1904 et en 1905, le service découvrit encore des dizaines et des dizaines de petits garçons et de petites filles de huit ans, de neuf ans et de dix ans. dans les briqueteries, les verreriels. le-- peignages. Les malheureux étaient d avance voués à la tuberculose. • Mais à côte de l'industrie proprement dite, l'alimentation, dans les grandes villes surtout, offre un champ illimité aux abus les plus criants.

Une loi de 1903 a étendu aux boutiques, magasines, cuisines, les règles de la toi de 1893 sur l'hygiène et la salubrité, et un décret de 1904. qui fit quelque bruit en son temps, édicta des prescriptions spéciales pour le couchage des apprentis. [1 était reconnu, en effet, que ces jeunes travailleurs ne disposaient parfois chez les épiciers, pâtissiers, charcutiers, que de chambres insuffisantes et de mobiliers plus que rudimentaires. Le lit se réduisait souvent à une simple caisse trop courte et trop étroite.

Or, le décret a bien été promulgué mais son dispositif est-il respecté Il paraîtrait, hélas 1 que non. Des philanthropes ont découvert que des enfants sont couchés dans des remises sans fenêtres, que d'autres sont installés, deux par deux ou même trois par trois, dans un même Ut, que d'autres, encore, dorment à côté des fours, que beaucoup reposent au milieu d'une telle humidité qu'il leur faut suspendre leurs souliers au-dessus du sol. Certes, l'inspection tâche de faire scn devoir, mais nul n'ignore qu'elle est trop peu nombreuse et qu'elle réussit tout au plus à visiter un établissement sur trois chaque année. Etonnez-vous ensuite des ravages des phtisies et autres fléaux du même ordre qui nous enlevent, tous les douze mois, 150,000 personnes Mais, ici, du moins, la loi existe if Suffirait de l'appliquer. Ailleurs, elle n'est pas encore intervenue, ou, mieux, on a restreint, apres coup. le champ où elle s'exerce. Et, puisque je parle des professions dites alimentaires, je remarquerai que seules les prescriptions hygiéniques y sont de rigueur. Rien n'interdit d'y employer les enfants en bas -Age. ni de les soumetlre l'extrême surïrenasre Un arrêt du conseil d'Etat a, en effet, décidé que ces professions ne pouvaient etre assimilées à l'industrie et que, par suite, elles échappaient aux de 1892 et de 1900 sdr les heures de travail.

Vous vous irritez parfois contre le petit pâtissier qui vous apporte votre commande quelques minutes en retard. Ex-' «usez-le ce n'est point toujours de sa f&ute. Uu rapport que au lu compte que

les bambina dépositaires de nos desserts dominicaux font jusqu'à 100 courses et plus par jour lors des fêtes. qui n'ont rien de gai pour eux, ils déjeunent parfois à cinq heures de l'après-midi. Ils sont retenus jusqu'à 15, 16 et 17 heures. Pardonnez-leur s'ils jouent un peu aux billes, entre temps, ou s'ils regardent les chevaux tombés. Mais pourquoi le législateur les a-t-il abandonnés, comme les petits charcutiers, comme les petits bouchers, comme tant d'autres ?

Pourquoi n'a-t-il jamais, ou à peu près. songé aux mousses qu'on embar- que à dix ans, sans savoir lire ni écrire, qui, devenus marins, périront misérablement dans l'Océan faute de pouvoir déchiffrer une carte, ou qui mourront avant l'âge, anémiés par le régime terrible du bord ?

Pourquoi ne se préoccupe-t-il ni des petits Italiens qui sillonnent nos rues en offrant des plâtres, ni des fillettes qui débitent des fleurs, et que guettent toutes les perversions, ni des nourrissons que promènent les professionnels de la mendicité ? Ah 1 ]*oeuvre à accomplir, ici, est vaste et généreuse elle apparaît urgente et nécessaire.. Qui donc, au nom d'on ne sait quelle doctrine frelatée du « laissezfaire » combattrait la protection de l'enfance ?

Le Droit des Municipalités J^ Supposons le problème résolu, comme i ^Jk* on dit en mathématiques, et l'entente ol- tenue entre l'Etat laïque et la papauté, au sujet de l'exercice public du culte catholique en France, grâce à la signature de baux il reste la question du droit des municipalités. Actuellement, d'après la loi de séparation, l'église doit demeurer affectée aux cérémonies religieuses mais rien n'oblige le maire, a'appuyant sur son conseil municipal, à connentir un bail quelconque.

Il n'est pas douteux qu'il ne saurait exis.ter une même manier? de voir dans toutes les communes. Cette sorte de plébiscite municipal, proposé par l'épiscopat dans son manifeste, pourrait donner une majorité. mais non l'unanimité.

Est-il admissible que, dans deux villages voisins, on procède d'une façon différente et que l'on s'expose ainsi à des luttes religieuses sur une foule de petits théâtres? CelLe question des baux ne peut pas servir de plate-forme électorale pour les prochaines élections municipales il faut la trancher de plus haut, c'est-à-dire législatif vement.

[.)'autant plus que les maires eux-mêmes seront certainement satisfaits de n'avoir pas à assumer une responsabilité.

Leur droit de signer ou de refuser de le faire leur dcune un pouvoir qui leur serait fort lourd, sans compter que les termes rnèmes de l'acte à conclure ne sont pas impératifs et que la rédaction pourrait donner lieu à des discussions difficiles.

Il faut qu'une porte soit ouverte ou fermée Si un accord' intervient, le gouvernement. qui a la garde de la suprématie de l'Etat, doit, .avec le concours du Pariement, établi! l'unité des solutions pratiques. L'ÉTAT ET L'ÉGLISE USO UTION EST-LLLEiMMIKENTE? Au Conseil des ministres qui sera tenu aujourd'hui, M. Briand, mimstre des Cultes, croit pouvoir rendre compte des résultats obtenus par M. de Selves, préfet de ta Seine, à la suite des pourparlers engagés avec l'arcnevôché de Paris.

M. Briand espérait très fermement, hier soir, que ces résultats seraient jugés satisfaisants.

Les entretiens de M. de Selves avec M. Amette, coadjuteur du cardinal Richard, avaient pour but, on le sait, de conclure un accord sur le contrat de location des églises de Paris. Et le contrat parisien devait être accepté dans tous les diocèses de France. Si l'espoir du ministre des Cultes se réalise, ce sera donc, enfin, la solution de ce conflit qui s'éternise entre le pouvoir laïque et le clergé devenu indépendant.

M. Lecot est optimiste

(De notre correspondant particulier)

Bordeaux, 15 février.

1,L'Aquitaine, organe de l'archevêque de Bc.rdeaux, publie, à la dernière heure, une note disant, d après les dernières nouvelles CI Nous regarduns comme très probable l'accord entre l'Eplise et le gouuernentenl au sujet de la liberté du culte.

» Demain ou après-demain, on aura sans dcute la yraude satisfaction d'apprendre un apaisement tant désiré du pays tout entier. » La Dévolution des Biens religieux M. Raynaud, député radical de la Charente, vient de prendre l'inilalive d'une proposition de loi ayant pour but de faciliter l'accomplissement des formalités prévues par la loi sur la séparation des églises et de l'Etat, pour la dévolution des biens religieux aux établissements communaux de bienfaisance.

Elle a pour objet essentiel de faire disparaître les formalités juridiques qui sont imposées aux établissements attributaires des biens religieux et d'aplanir les difficultés inextricables dans lesquelles vont se trouver les établissements qui revendiquent ces biens. Pour parer à ces inconvénients, il suffirait, suivant les auteurs de la proposition nou\elle, d'adopter un système qui consisterait il ouvrier contre le séquestre le droit de revendication, à lui donner la facilité de faire droit, sans jugement, aux réclamations justifiéeg et à affranchir de toute redevance fiscale ou autre la restitution comme l'attribution des biens.

Un Évêché utilisé

(De notre correspondant particulier

Agen, 15 février.

Convoqué en session extraordinaire, le conseil général de Lot-et-Garonne a décidé que lévêché d'Agen sera provisoirement allecté au logement du préfet. 1

j LA ?RAITE DES BLANCHES Un Fillette do treize ans

sauvée parsajum et sa Sœur Il était temps 1 Quand elles arrivèrent, hier soir, à la Gare du Nord, quatre Misérables allaient partir, avec l'Enfant, pour Bruxelles.

La grosse horloge qui orne la façade de la gare du Nord marquait exactement onze heures, hier soir, lorsqu'un liacre à galerie s'arrêta dans la cour de Roubaix, devant l'entrée principale.

Cinq personnes en descendirent trois hommes, vêtus comme des ouvriers endimanchés une femme, âgée d'une vingtaine d'années et portant une toilette tapageuse; une fillette de treize ans environ, également vêtue d'une robe aux couleurs voyantes. Tout ce monde pénétra sous le hall. Ia petite fille semblait marcher avec difficulté. Afin, sans doute, de l'empécher de tituber, l'un des hommes lui saisit le bras et le serra ayec une telle force qu'elle s'écria Vous me faites mal. Laissez-moi L.. C'est bon. C'est bon. répliqua le quidam. Tu jaspineras une autre fois. Pendant que la femme, s'approchant du guichet des grandes lignes, prenait tro*«j hHlels à destination de Bruxelles, le reste de la bande s'engageait sur le quai, le long dûquel était rangé le train qui devait quitter Paris à 11 h. à destination de Bruxelles et d'Amsterdam.

Retrouvée par sa Mère

Cependant l'attitude étrange des personnages comprenant le groupe en question n'avait pas tardé à attirer 1 attention du commissaire spécial.

Les trois hommes jetaient de tous côtés des regards inquiets. Fréquemment, ils regardaient l'heure et paraissaient trouver j que les aiguilles ne tournaient pas assez rapidement à leur gré.

La femme, elle, frappait du pied avec impatience le commissaire spécial l'entendit murmurer

Pourvu que nous rbussissions Quelle histoire, si on s'apercevait de quelque chose avant demain

Quant à la fillette, elle semblait n'atta- cher aucune importance à cette scène. Sa jolie tête blonde oscillait sur ses épaules et, d'une voix pâteuse, elle répétait

C'est drôle ici C'est très drôle De plus en plus inlrigué, M. Mallet allait s'approcher du groupe et demander quel- ques explications, lorsque soudain une femme et une jeune fille firent irruption sur le quai.

Elles semblaient en proie à. une profonde émotion.

Apercevant i:i Ciel te, -il' s'écrièrent e semble

La voilà! Nous n'arrivons donc pas trop tard Se précipitant sur l'homme qui tenait l'en- fant, elles le lui arrachérent des mains. Misérables Vous m'avez volé ma fille, s'écria alors la dame en menaçant du poing le triste individu dont, subitement, le visage était devenu livide.

A ces mots, les complices de l'homme ainsi interpellé s'empressèrent de déguerpir. Sevle, la femme put être rejointe par l'un des inspecteurs du commissariat.

Le misérable et SS compagne furent immédiatement conduits au commissariat, mais ils refusèrent de répondre à toutes les questions qui leur furent posées.

Les Conpables démasqués

Malgré leur mutisme, M. Mallet ne tarda pas à connaître, dans tous ses détails, le méfait dont ils s'étaient rendus coupables. La mère et la sœur de la pauvre enfant, qui venaient de la délivrer, se chargèrent de le renseigner. Voici ce qu'elles déclarèrent Mme Monge la mère est établie marchande de vins, rue Pixérécourt, dans le quartier de Belleville. Elle a deux filles, l'atnée, âgée de dix-huit ans, brocheuse la cadette, Berthe, âgée de treize ans seulement. Parmi ses clients, Mme Monge avait un couple, Edmond Saviar, trente-six ans, ta- bleltier, et sa maîtresse, la fille Van Hove, vingt et un ans, originaire d'Anvers. 'Tous deux logeaient dans un hôtel meublé, 5, pas- sage Kuzner, mais ils prenaient leur repas chez Mme Monge.

A diverses reprises, Edmond Saviar avait proposé à la fille aînée de la commerçant de la conduire à Bruxelles, où, disait-il, il lui procurerait un emploi largement rétri- bué. Mais l'ouvrière avait répondu quelle' préférait ne pas quitter sa mère.

Voyant qu il ne parviendrait pas à la dé- cider, le misérable avait alors jeté son dé- volu sur la petite Berthe. Très éveillée, celleci plaisantait facilement avec les clients. Un jour du mois dernier, Saviar avait dit à Mme Monge

Je suis obligé d'aller cette semaine à Bruxelles Voulez-vous me confier Berthe? "? Elle fera un joli voyage et verra du pays. La marchande de vin avait eu la faiblesse d'ac- oepler

En arrivant dans la capitale de la Belgique, les voyageurs étaient descendus dans un hôtel, où 1 ouvrier tablettier avait demanae une enamere pour ueux. mais le soir, comme Saviar se livrait à certaines libertés sur sa personne, la petite l'avait souffleté.

Interloqué, celui-ci avait balbutié quel- ques paroles d'excuses, puis il était allé passe- la nuit dans un autre établissement. A son retour à Paris, Berthe s'était empressée de mettre sa mère au courant de ce qui s'était passé. Saviar, d'ailleurs, n'avait pas repari rue Pixéricourt. Mme Monge *'en était crue définitivement débarrassée. Elle connaissait mal le dangereux personnage. Le Dépar! de Berthe

Hier soir, à sept heures, Berthe qui, vers cinq heures, était sortie pour aller voir une amie, n'éiait pas encore rentrée. Très inquiète, Mme Monge se mit à sa recherche, mais elle ne la trouva pas. Quand sa fille aînée revint de l'atelier, elle lui fit part de ses craintes

Mon Dieu s'écria alors celle-ci, pourvu qu'elle n ait pas été entraînée par Edmond Sa/iar.

Affolées, les deux femmes se rendirent passage Kutzner. Là, on leur apprit que Saviar était en effet rentré chez lui en compa- gnie dune fillette; mais que rien d'anormal avait dû se produire, car la maîtresse de l'ouvrier tableltier se trouvait, à ce moI menl, dar.s 'a chambre. D'ailleurs, peu après, tous trois étaient sortis.

Poursuivant leurs recherches, Mme Mon- ge et sa fille ne tardèrent pas à apprendre ( que Berthe avait été vue, en compagnie du

couple, dans divers débits de vin. Saviar s'efforçait de la faire boire.

J'ai une idée, fit tout à coup Mlle Monge Pourvu que les misérables ne l'aient pas embarquée pour Bruxelles. Ne pouvant m'y conduit, ils y auront peut-être envoyé ma petite soeur.

Sur ce elle héla un fiacre et, poussant sa mère dans le véhicule, elle supplia le cocher de les conduire le plus vite possible à la gare du Nord. Ses suppositions étaient exactes, on l'a vu plus haut

Le Récit de Ia Fillette

Entendue à son tour, Berthe raconta au magistrat que Saviar qu'elle avait t'encontré dans la rue, l'avait entralnée chez lui, en lui déclarant que sa compagne était fort ennuyée de ne plus la voir.

Viens donc passer quelques instants avec nous, avait-il ajouté. Ta mère .ne le saura pas.

L'enfant l'avait suivi. Dans la chambre, la fille Van Have -lui avait montré une robo, de couleur voyante

Essaie-donc cela avait-elle dit en riant.

Amusée, la petite n'avait fait aucune dif8cuité et c'est, vêtue de ce nouveau costume, qu'elle avait quitté l'hôtel. On sait le reste.

Ajoutons que les dix-neuvième et vingtième arrondissements sont ,particulièrement exploités par les traitants. Les familles pauwes y sont nombreuses beaucoup d'ouvrières se trouvent aux prises avec les difficultés de l'existence et deviennent, pour eux, une proie facile. Il y a quelques années, la fille d'un fonctionnaire en retraite, domicilié rue de BeHeville, fut « expédiée » en Russie, et, malgré d'actives démarches, son vieux père, qui recevait chaque mois des lettres déchirantes, ne put obtenir son rapatriement.

Nul doute qu'Edmond Saviar et ses complices ne fassent partie de l'une de ces redoutables bandes.

L'arrestation des individus qui ont réussi à s'enfuir semble imminente.

LES ÉLECTIONS RUSSES

Notre Enquête en Russie PAISIBLE, PÉTERSF OURG ATTEND LA DOUMA

Les Succès de l'Opposition ne troublent pas la Haute Société Pétersbourgeoise, qui semble se désintéresser de la Lutte politique. Les Constitutionnels Démocrates et les Ouvriers s'entendront-ils ? La dade des élections définitives de, la seQuMc sera tu corn- r .lion de l'assemblée qui succédera au

1 Parlement dissous l'été dernier ? Quelle atliI tude prendra-t-elte vis-à-vis du régime ? Quelle physionomie présenteront les premières séances ?

Ce sont là des questions qui vonl préoccuper pendant plusieurs semaines maintenant !'opinion publique; chez nous et partout. Aussi le Petit Parisien a-t-il envoyé un de see collaborateurs sur place pour faire une enquête impartiale et rapporter scrupuleusemenl les événements. Paul Lagardère nous a adressé hier sa première dépéche: (DE NOTRE ENVOYÉ SPÉCIAL)

Saint-Pétersbourg, 15 février.

En arrivant à Saint-Pétersbourg, après avoir traversé Varsovie et Moscou, où j'ai pu constater avec quel calme on procédait aux élections des délégués chargés de nommer les députés à la Douma, j'ai été surpris de voir avec quelle superbe indifférence le public pétersbourgeois des classes privilégiées accueillait les résultats des scrutins préliminaires.

Ces scrutins sont cependant significatifs. On compte, en effet, que les cadets vont occuper au moins cent cinquante sièges et que les partis de l'opposition violente en occuperont presque autant.

On estime dans les milieux politiques que la future Douma comprendra au minimum 60 0/0 de députés des partis de l'opposition.

Vous connaissez déjà la grosse nouvelle relative au refus de reconnaître la légalité du parti constitutionnel démocrate. La commission instituée par ordre du ministre de l'Intérieur, après avoir entendu les explica- tions données par MM. Nabokhoff et Hessen, délégués du comité du parti, persista dans son refus sous prélexte qu'on manquait de dennées précises sur trois points

1° Sur les raisons de la présence dans les rangs du parti de trois signataires du mani- feste de Viborg

2° Sur l'absence de dates fixes pour les as- semblées générales des cadets

3° Sur 'es moyens légaux que peut avoir un membre pour cesser d'appartenir au parti.

Actuellement, le ministre de l'Intérieur peut, s'il le veut, empêcher l'élection des députés cadets, car les délégués de ce parti, non reconnu comme légal, peuvent être considérés comme faisant partie d'une société secrète ayant pour but de renverser le gouvernement établi.

Les cadets, en tout cas, ont fait annoncer qu'ils tiendraient leur congrès le 15 février., date russe, à Helsingfors. On pense gêné- ralement que M. Stolypine n'osera pas user des moyens mis par les lois à sa dispositioa pour l'empêcher, car il se pourrait fort bien qu'un tel acte suscitât des troubles.

On a annoncé hier que les cadets avaient offert un siège aux membres ouvriers pé^.rsboiwgeois. Ceux-ci ont accepté. Il ne faut pas en conclure que les membres du parti ouvrier, c'est-à-dire les social-démocrates, soient disposés à faire bloc avec les cadets. La nouvelle a été annoncée à tort. Le parti socialiste et le parti cadet agiront chacun pour son compte. Il est évident que si un accord ne se fait pas entre ces deux puissantes forces d'opposition, la Douma perdra encore beaucoup de temps en stériles discussions. Tel est l'horizon politique. J'ajouterai que la brillante société pêters- bourgeoise ne fut jamais si gaie. Pendant 1 que les réformistes et les révolutionnaires f travaillent avec acharnement, en tenant des 1 meetings et des conférences partout où ils le peuvent, les dames nobles, les personna- j ges et les officiers vont au théâtre et au baL t A Pétersbourg, c'est bal et fête tous les ( soirs. f Tout le monde parle d'une kermesse qui f sera donnée, demain, par là colonie française, au théâtre Marie. LAGABD&B&. U j

SES ORIfiJÏSCT SES PREMIERS ItïlITS

Comment Abel Pollet organisa sa Bande à la fin de 1904. Ses principaux Collaborateurs. Leurs premiers Exploits. Le Chef participa per-

sonnellement à 790 Cam-

briolages.

.Contés isolément, ainsi que nous l'avons fait à mesure qu'ils se produisaient, les crimes dé la bande d'Hazebrouck ne se présentenl pas sous leur aspect, réel.

Auguste Pollet

Frère du chef de la bande

Si, au contraire, nous les groupons, ils apparajssent, tels qu'ils sont, horribles, affolants, presque incroyables. Chez les criminels tes plus endurcis, on rencontre souvent un peu de sensibilité dont La manifestation extérieure se traduit par des larmes parfois sincères aux heures où l'on évoque devant eux le visage d'une mère ou les souvenirs d'une enfance heureuse. En l'espère. rien de semblable. Il semble que tout sentiment de commisération et de pitié ait disparu du cœur de ces hommes, véritables loups toujours prêts au carnage. Si Abel l'ollet fait, après chaque expédition sanglante, une répartition à peu près égale du butin, tout en se réservant la part du chef, ce n'est pas par esprit de !̃ justice, mais parce qu'il redoute les défections. Il méprise ceux dont il fait ses habiscus l'empire de la colère, il le leur dit en termes humiliants.

C'est ainsi qu'au lendemain du triple assassinat de Violaines, il s'écriait chez la ca- baretière Marie Lagache, tenancière d'un bouge à l'enseigne du If Nouveau Chemin de fer»:

Mon frère Auguste et Vromant-Canut se sont comportés comme des novices. Ils ne sauront jamais « travailler Il dans le grand! Si je n'avais pas été là, l'affaire aurait raté! Ces imbéciles ont « flanché au moment décisif et j'ai cru que nous allions partir bredouille.' Ah ce n'est pas mes hommes de Belgique qui auraient eu une pa- reille défaillance Ceux-là n'ont peur de rien La vue du sang les enivre et la perspective des coups à donner ou à recevoir les excite 1. •éux-la sont mes préférés! deux Bandes

Je ne m erai pas à faire l'énumération des vcl^rvec ou sans circonstances aggravantes commis par Abel Pollet avec le concours de ses compagnons de la première heure tel=! que Léon Fauvart, Victor-Elie Dehouek et la complicité de la femme Notté. Lui-méme, dans une récapitulation faite dans sa ceilule et communiquée au juge d'instruction, a reconnu qu'il avait pris une part prépondérante dans 790 cambriolages Je prendrai Abel Pollet au moment où il sort de la prison de Loos il vient de pur- ger une condamnation de quatre ans pour une tentative d'assassinat commise avec Victor Notté, à Vieux-Berquin, sur la per- sonne d'un vieux fermier, M. Faes. Nous sommes à la date du 31 décembre La maison centrale n'a été, dans l'exis- tence de ce bandit, qui n'a qu'une trentaine d'années, qu'une période d'accalmie forcée pendant laquelle il a eu tout le temps de ré- fléchir -aux moyens de constituer son as- sociation de malfaiteurs.

C'est avec une certaine froideur qu'il ac- cueille ses compagnons d'autrefois. Il ne < fait exception que pour Léon Fauvart, dont il apprécie la perspicacité. Sans plus tarder, tous deux se mettent en campagne, et, le 11 i janvier, c'est-à-dire dix jours après sa libération, ils se rendent il Ca!onne-sur-Lys et

Camille Guyard

dit Lapar

assomment à coups de serpe le père Deron, vieillard impotent qui vivait retiré dans une ferme. Ils l'abandonnent râlant sur le carreau de la chambre à coucher, emportant 18 francs, que contenait une chaussette de laine, tout ce qu'ils ont pu trouver. Ce début médiocre n'est pas ce qu'a rêvé Abel Pollet. J est mécontent de lui, mais bientôt il va trouver un consolateur dans le cordonnier Jules Brabandts, dont l'officine est affectée à tout autre chose qu'à la con- fection des chaussures. Jules Brabandts, recé!eur de profession et homme à tout faire, était installé cité Claire, à Hazebrouck. Sa maison était voisine de

celle qu'avait louée Abel Pollet et dans laquelle il vivait en compagnie de Louise Mathoret, sa maltresse, et de son frère Auguste. Le hasard avait rapproclié ces deux hommes qui étaient faits pour séntendre. lis. entrèrent en relations, et, tout de suite, se comprirent.

Ensemble, ils passèrent la frontière telge et se rendirent à Poperinghe, petit village sur la lisière duquel une femme Parret, i.ée Eugénie Van den Beke, tenait un cabaret. Abel Pollet, qui déjà, à Ha/ebrouck, s était assuré de la collaboration d'individus tels que Gustave Leclercq, Vromant-Canut, Théophile et Marcel Deroo, Léon et Henri rauvart, y compris son frère Auguste et son beau-frère, Auguste Platteel, augmenta les cadres de sa bande de repris de justice comme Camille Guyard, dit Lapar, qui devint son meilleur lieutenant Alphonse et Gustave Verbecke, Henri Dekimpe, Jules Monteyne, René Hendrickx, le chiffonnier Van Derelde, le fraudeur Jérôme Decoker. Angèle Platteel et Eugénie Morant, femmes légitimes d'Abel et Auguste Pollet; Céline Pollet qui a épousé Gustave Leclerc Sidonie Deken, mère des frères Deroo Louise Mathoret, maitresse d:Abel, Hélène Lefebvre; d'autres encore ont des attributions définies dans la bande ainsi constituée.

Tandis que les unes serviront d'indicatrioes, les autres écouteront les objets volés sur les marchés; d'autres, comme les femmes Parret, à Poperinghe, et Marie Lagache, à Hazebrouck, qui tiennent des cabarets et offrent une certairw surface, serviront de recéleuses, tout au moins provisoirement et fourniront les alibis utiles à l'occasion. Les Expéditions s'organisent

A partir du mois de février, commence toute une série de cambriolages, attaque nocturnes et vols à main armée dane les arrondissements d'Hazebrouck et de Béthune. Les intetmèdes ont lieu en Belgique, toujours dans les villages-frontières, où Abel Pollet se transporté volontiers chaque fois que par l'intermédiaire de la femme Parret, son ami Guyard lui fait savoir qu'il a un petit placement avantageux à faire n.

C'est ainsi qu'après avoir opéré à Tbiennes (arrondissement d'Ilazehrouck), où, accompagné de Théophile T)eroo, il s'était introduit dans la maison des époux Depoix qu'il avait ficelés sur des chaises, le visage tourné du côté du mur avec menaces de leur fendre le crâne à coups de bâton s'its proféraient le moindre cri, nous le retrouvon<s deux jours plus tard, à Pollinchove, où est venu 1 attendre Camille Guyard.

Avec Théophile Deroo qu'il a emmené, le Belge et lui pénètrent, à la nuit tombante, dans un pavillon habité par Mme Verlcnde et sa nièce.

C'est un coup superbe, avait expliqué Guyard. La Verlende est une vieille avare, laquelle, m'a-t-on assuré, a au moins 200.000 francs en or et argent cachés quoique, part. tl ne e'agit que de les trouver.

Louise Mathoret

Mais d'Abel Pollet

Il ne put réaliser ce souhait, car le coup rranqua par sa faute. rendant que Guyard et Deroo s'assuraient de la rentière en l'étouffant sous les couvertures de son lit, Abel, qui s'était donné pour mission de réduire la nièce au silence, la laissait échapper. Ils n'eurent que le temps de se sauver pour ne pas être pris sur place.

Par la suite, Abel ne parla jamais sans amertume de l'affaire de Pollinchove. Toujours en Belgique, nous retrouvons la trace du trio à Dolnignies dans I arrondissement de Courtrai et à Oostvleteren. Un vieillard, M. Bailleul venait de se mettre au lit, quand la porte de sa chambre s'ouvrit. Un individu dont le visage était enduit de suie entra, une bougie à la main Derrière lui, il aperçut sa fille, livide, défaillante, que deux autres hommes soutenaient sous les bras et qu ils jetèrent à lerre dès qu'Ils se furent avancés jusqu'au mi· lieu de la pièce.

Ton argent ordonna Abel. s'adressant

au vieillard. Et fais vile si tu veux sauver la vie de La fille et la tienne

Comme le malheureux, hébété, presque paralysé par cette apparition, lardait à répondre, fuyard lui asséna un vigoureux Attends! Je vais te !aire faire l'iinhécile. Les gémissements étouffés de sa fille, qu'<\bel venait de saisir la gorge, le rappelèrent à la réalité.

Il avait quelques centaines de francs dans l'armoire. ll indiqua l'endroit. Avant de partir, les bandits firent enlendre celle cnenare Nous n avons pas le temps de chercheur Si tu nous a trompés, tu ne perdras rien pour attendre Nous reviendrons te faire une petite visite de politesse..

Puis Abel, se ra\ isunt, revint sur ses pas et, saisissant la fille, toujours à terre et qui n'avait osé bouger

Toi, dit-il, tu ne m'inspires qu'une confiance relative.

Il la prit dans ses bras, la descendit à la cuisine et, comme un paquet, la jeta clans un coffre à charbon dont il ferma soigneusement le couvercle

Avec les femmes, il faut toujours prendre des précautions, dit-il en rejoignant ses complices.

Vol à l'Arsenal de Toulon (De notre correspondant particulier!

Toulon, 15 février.

On a découvert aujourd'hui un vol de saumons d'étam commis dans l'arsenal. Plu.sieurs individus, qui transportaient une quantité importante de métal, or.) été surpris par les agents de la police municipale. On croit que ce ne sont que des comparses agissant pour d'autres.

Les vols remontreraient plusieurs


CHAMBRE DES DÉPUTÉS

Les Tramways-Sud Questions militaires Un Mot du Général Picquart sur la Frontière Nord-Est. M. Barthou blâme la Compagnie des Tramways Sud. M. Humbert ne veut pas que les Soldats soient leurs propres Blanchisseurs.

On devait, hier, reparler des fraudes sur les vins. On n'en a pas dit un mot. MM. Messimy et Ferdinand Buisson ont appelé l'attention de la Chambre sur la situation grave créée par la grève des tramways-sud. Et le procès des fraudeurs du Midi a été renvoyé à vendredi prochain.

Au début de la séance on a cependant liquidé quelques autres questions intéressantes. M. Ernest Flandin a obtenu du général Picqaart 1 assurance que les officiers de réserve ne seront plus troublés inutilement par des changements brusques d'affectation. M. Lefébure, député républicain de la Meuse, a signalé ensuite au général Picquart la construction par l'Allemagne d'une voie ferrée stratégique qui se termine à trente ou quarante kilomètres de Montmédy. Ne pourrait-on, a demandé M. Lefébure, renforcer la garnison de la Meuse? La population est assez inquiète. (Très bien.)

Le général Picquart. La situation ne me parait pas offrir de danger, mais la question est 'néanmoins à l'étude. La population si patriote de la Meuse peut se rassurer. (Applaudissements.) Troisième question, à M. Barthou, celle'là M. Lamendin déclare qu'il faut s'estirper heureux de ce que la récente catastrophe de Liévin n'ait fait que trois victimes, étant donné le manque de précautions. Le député socialiste du Pas-de-Calais réclame du ministre un contrôle sévère du matériel de travail et de sauvetage des compagnies qui, une fois le danger passé et les morts enterrés, négligent de plus belle les prescriptions administratives.

M. Barthou répond que le système des lampes a été amélioré et qu'en ce qui concerne les responsabilités, l'instruction judiciaire les établira. De plus, la recherche du grisou dans des conditions imprudentes a été interdite.

A la grève parisienne, à présent.

M. Messimy demandes à M. Barthou quelle attitude il compte prendre vis-à-vis de la compagnie des tramways-sud qui viole la loi de 1884 sur les syndicats et qui refuse tout arbitrage.

Cette compagnie, dit M. Messimy, a exercé sur son personnel en grève une véritable tenlaüve de chantage en vue d'arriver à faire demander par les grévistes eux-mêmes le relèvement de tarits qu'elle ambitionne.

Selon M. Messimy, la compagnie veut se faire payer, en quelque sorte, la reprise du travail et de son service, par ce relèvement de tarifs qi>e, seule, elle ne put jamais obtenir. Elle espère que les grévistes, poussés par la misère, en arriveront à se faire ses avocats intéressés auprès de la Ville et de l'Etat.

De cette manoeuvre, M. Messimy voit une preuve dans le fait suivant

Après tras semaines de conflit, dit-H., les employés et ouvriers ont déclaré qu'ils rentreraient, ,à ia seule condition qu'il n'y eût pas de renvoi pour faits de grève.

La compagnie, dès le pmmier moment, refusa. Elle a en tendu /elimu^er 80 ou 100 des ouvriers anciens, ceux qui se présenteraient les derniers. Eile a déclaré qu'elle ne reprendrait pas l'un des membres du syndicat elle a ainsi vioèé la loi de 1884. (Très bien 1 gauche.)

Il n'y avait pas de meilleur moyen de prolonger le conflit. M. Messimy conclut en de- mandant à M. Barthou si, en raison des nombreuses infractions au cahier des charges relevées à l'actif de cette compagnie, une déchéance au moins partielle ne pourra être prononcée.

M. Barthou répond qu'il ne lui a pas été possible de prendre les mesures proposées par le conseil municipal en vue de la déchéance de la compagnie. De trop grades difficultés étaient à prévoir.

Meis rappelez-vous, dit le ministre, que le 23 novembre j'ai mis !a compagnie en demeure d'exécuter une des clauses de son cahier des charges, c'est-à-dire d'installer la traction mécanique sur son réseau. Six mois lui sont dévolus pour cela. Ce délai expiré et en cas de non-exécution, des sanctions seront possibles et cextainement appliquées.

M. Coûtant. Les grévistes ne peuvent attendre encore plus de quatre mois CTrès bien 1 à gauche.)

M. Barthou. Mais j'ai fait tout ce que je pouvais faire. La ville de Paris et le départeme'nt de la Seine scrvUils prêts à supporter les responsabilités pécuniaires de la déchéance? Si oui, qu'ils le disent.

La. compagnie est blâmable pour avoir refusé Tarbi-trage. Sa conduite est incompréhensibje. Elle ne tient aucune de ses promusses. Par contre, l'attitude- des grévistes est parfaite. (Applaudissements.)

Et c'est du personnel que M. Barthou s'occupe. Il s'efforce de faire réintégrer tous les syndiqués. Y parviendra-t-il ?

Il ne saurait l'affirmer. Mais, en attendant, il est bien résolu à refuser à la compagnie toutes les concessions qu'elle sollicite. Quand elle voudra qu'on la traite mieux, elle se montrera plus humaine. La conclusion de M. Barthou est à retenir.

Si le gouvernement, dit-il, est désarmé en fait, t'est parce que le refus de l'arbitrage et le renvoi

No 68. Feuilleton du Petit Parisien. JEAN LA MORT GRAND ROMAN INEDIT

TROISIÈME PARTIE

LE DRAME D'ARGOUGES

1 (suite)

Résurrection 1

La vieille femme était devenue silencieuse et grave. Sa pensée se reportait à. vingt ans en ar- rière.

Glle revoyait les d'Argouges riches et brillants, très aimés, bons à tout leur entourage, fermiers et domestiques.

Ils étaient voisins ae campagne, aux environs de Creil, avec les Frévent.

Les héritiers de ces deux familles avaient été liés d'une grande amitié, son fils René, plus âgé de quelques années que Jean d'Ar- gouges.

Puis les premiers craquements du trône i. s'étaient fait entendre.

B Les scandales s'étaient accumulés il. la m cour comme si une main mystérieuse les eût E semés à dessem sous les pas des souverains I déjà «ondamnes par la fatalité.

H L'affaire du collier avait produit un effet m déplorable et éclaboussé de fange la robe de 1* reine.

.souvenirs du Parc aux cerfs et de

aouvners syndiques ne sont pas encore sanctionnés par la loi.

L'étude et la discussion de ces sanctions) ne peuvent, selon le ministre, avoir lieu d'emblée. Mais M. Sembat et M. Coûtant réclament la transformation de la question posée à M. Barthou, en interpellation. Et cela pour pouvoir demander tout de suite à la Chambre si une suspension volontaire de service de la part d'une compagnie à service publia autorise ou non le gouvernement à ouvrir la procédure de déchéance Par 309 voix contre 2-i-t, la Chambre refuse de discuter salis- délai sur ce point. Alors M. Ferdinand Buisson qui veut que te débat ait, au moins, un résultat moral, dépose le projet de résolution suivant La Chambre invite le gouvernement à user de tous ses droits pour amener à un arbitrage les parties en lutte et pour faire respecter les libertés syndicales.

Le ministre adhère, tout en faisant observer une fois de plus qu'il ne peut « qu'insister » auprès de la compagnie, car il n'est armé par aucun texte de loi.

Le conflit des Tramways-Sud aura-t-il au moins pour conséquence l'élaboration prochaine de ces textes qui « armeront » le gouvernement vis-à-vis- des compagnies ? M. Sembat, M. Coûtant, M. Allemane le souhaitent vivement.

Le projet de résolution est adopté par 460 voix contre 2.

M. Spronck a retenu les accusations portées par M. Messimy contre la compagnie. Il voudrait être éclairé là-dessus et proposé la nomination d'une commission d'enquête. M. Barthou s'y oppose. Jusqu'à présent on lui a fait conflanoe pour solutionner le conflit Il entend mener sa tAche à bonne fin.

M. Allemane. Le gouvernement est engagé à fond dans la question. Il faut lui permettre de faire son devoir jusqu'au bout. Qu'il soit ferme, la compagnie pliera 1

Et la proposition Spronck n'obtient que 64 voix, contre 424.

On passe au projet de loi voté par le Sénat, organisant le couchage des troupes. C'est à M. Chéron, sous-secrétaire d'Etat à la guerre, d'être sur la sellette.

L'article unique du projet est adopté. Il donne, on le sait, aux corps de troupe la gestion directe du couchage des hommes, au lieu et place de l'ancienne société des Lits militaires.

Mais% ce compte, fait remarquer M. Charles Humbert, on ne va guère se gêner dans les casernes pour économiser sur les frais d'entretien de la literie en faisant laver tout le linge et carder les matelas par les hommes.

Cela nous fera, ajoute-t-il, des soldats blanchisseurs. Autant d'embusqués en plus.

M. Chéron affirme que le règlement annexé à la loi empêchera cette exploitation des hommes.

Nous verrons bien, dit M. Chatles Humbert. Mais le sous-secrétaire d'Etat ayant donné sa parole, le député de la Meuse retire la motion additionnelle qu'il présentait Séance lundi.

Lucien VRILT

La Mort mystérieuse

du Médecin-Major Lansac On a pu Reconstituer, en partie, l'emploi de son temps la veille de sa Mort. Qu'a- t-il tait entre six heures et quart et neuf heures ?

M. le juge d'instruction Flory a reçu, hier, une lettre du docteur Picqué, chirurgien de l'hôpital Bichat, qui lui a permis de reconstituer, en partie, l'emploi du temps du médecin-major Bernard Lansac pendant la journée du 5 février, veille de sa mort. Nous avons dit que le défunt avait quitté son hôtel, 19, rue de Las-Cases, dans la matinée. C'était pour se ndre, 81, rue Saint-Lazare, chez M. Dreygh, cousin du docteur Pioqué, où il était arrivé à 10 heures environ.

M Dreygh étant absent, le major Lansac est reparti. Il est revenu rue Saint-Lazare, à 4 heures et demie. Il s'est alors entretenu, pendant trois quarts d'heure avec M. Lafontan, secrétaire de M. Dreygh. Enfin, il a reparu à son hOtef, rue de La»Cases, à 6 heures un quart. II a dema note, l'a réglée et est ressorti aussi

Il n'est rentré à l'hôtel heures et demie pour reprendre ses es. Qu'a-t-il fait, dans l'intervalle. Où a-t-il dîné ? on l'ignore encore et c'est là que réside le mystère.

C'est par erreur qu'on avait cru tout d'abord, qu'il avait indiqué, comme établissement où il avait dlné avant de prendre le train, un grand café du boulevard des Capucines. Il portait, en effet, la carte de cet établissement dans ses vêtements mais il n'a jamais dit y avoir pris un repas. D'après les commissions rogatoires, revenues, hier, de Bordeaux, le major se serait borné à déclarer, au personnel de 4'hôtel Terminus de la gare Saint-Jean, qu'avant de partir il avait mangé dans un hôtel, avec un camarade de l'armée. Son repas était composé d'huîtres, de bœuf aux champignons et de cèpes. Il n'aurait pas précisé davantage.

M. Bernard Lansac était venu à Paris pour essayer d'obtenir son changement pour Tarbes. On sait qu'il était médecin-major de deuxième classe au 490 de ligne, à Bayonne. Il était né le 4 juillet 4862 et s'était marié il y a six ans. Il était père d'une fillette de cinq ans.

l'Œil de bœuf avaient discrédité à jamais la royauté et ses courtisans.

La foudre populaire commençait à gronder.

Le marquis d'Argouges avait pris peur devant les premières agitations dont il avait été le témoin.

Les clameurs des faubourgs et les prooessions des affamés allant demander du pain à Versailles l'épouvantèrent.

il était allé chercher la paix dans sa terre de Bretagne et un jour, averti des dénonciations qui pleuvaient contre lui, bien qu'il ne se mêlât en rien aux discussions et aux luttes intestines, il avait abandonné la Bretagne, comme il avait abandonné Paris et ses environs.

Il était parti pour l'étranger entralnant avec lui son fils.

Il ne devait pas tarder à s'en aller plus loin encore, dans l'au-delà, et son fils désespéré, irrité comme tant d'autres, s'était joint à ceux qui voulaient rentrer en France pour y défendre les prisonniers du Temple ou les venger.

La baronne avait souffert de son côté. Etait-ce fini ?

Le marquis conclut

Me voici de retour! Que vais-je devenir maintenant que j'ai quitté ma rentraite ? La baronne sourit.

Rassurez-vous, dit-elle.

Elle désigna du doigt la maison dépendent de son hôtel et ajouta

J'ai là tout ce qu'il vous faut. On va vous conduire à votre appartement. Une entrée secrète communique avec mon hôtel. Vous l'occuperez tant que vous voudrez sous voire nom d emprunt. Nous avons des amis puissants. On tâchera de vous obtenir quelque faveur; peut-être pourra-t-on rayer vo-

LE DRAME DE L'AVEHUE PHILIPPE-AUGUSTE L'Assassin de M. Lagaouyat aux Assises de la Seine

Le tragique événement dont l'avenue Philippe-Auguste fut, le 4 septembre dernier, le théâtre a eu son dénouement, hier, devant ta cour d'assises de la Seine.

On sait que la victime, M. Legaouyat père, fabricant de meubles, était un homme très bon et par suite très aimé et très estimé des gens de son quartier, ainsi que de tous ceux qu'il employait. Cast'en défendant son fils, contre de véritables apaches, qu'il trouva la mort.

Voici d'ailleurs les faits

Trois individus, Vangeon, Irsa et Lambert, après avoir passé la nuit dans le quartier des Halles à jouer

et à boire, étaient venus échouer dans un bar de l'avenue Philippe-Auguste.

Ils s'y trouvaient encore quand, vers six heures et demie, le fils aine de M. Legaouyat y pénétra à son tour.

Irsa, le connaissant, l'invita à tprendre place près d'eux, ce que le jeune homme eut le tort de faire, car, bientôt, il était pris à parti par Vangeon, qui lni reprochait de ne pas être venu en aide à

Pan de ses cousins, nommé Maheu, condamné à deux années de prison et cinq ans d'interdiction de séjour.

Vangeon, garçon très violent, de plus surexcité par la boisson, renversa à terre le jeune Legaouyat et le frappa à l'aide d'un couteau au visage.

Une bagarre suivit. Le blessé s'en fut jusqu'aux ateliers de son père, pour le mettre au courant de l'agression dont il venait d'être l'objet

Après avoir fait tous ses efforts pour calmer son fils, M. Legaouyat père conseilla à Vangeon de s'éloigner. Celui-ci, pour toute réponse, lança un coup de tête en pleine pcitrine au fabricant de meubles qui, d'une force herculéenne, n'eut aucune peine à repousser cette attaque et se borna à dire à Vangeon

Mais, mon ami, je suis trop fort pour toi, Vat-en, je t'écraserais

Le fils Legaouyat profita de la circonstance pour se venger des coups qu'il avait reçus et Il taper » à son tour sur Vangeon. Celui-ci, plein de colère et de haine s'éloigna, non sans avoir lancé cette terrible menace

A la revoyance (au revoir) 1 Avand ce soir, vouJ* serez mort.

Ces paroles n'étaient malheureusement pas vaines.

A huit heures et demie, c'est-à-dire deux heures plus tard, Vangeon, accompagné de ses deux camarades, Irsa et Lambert, arrivait dans une Victoria avenue Philippe-Auguste il passait rapidement devant la concierge de M. Legaouyat, tenant à la main un revolver chargé, puis, pénétrant brusquement dans l'atelier, il tirait un premier coup de feu sur le fabricant de meubles. Celui-ci, se sentant blessé, saisit un morceau de bois, pour en châtier le meurtrier, mais son arme lui glissa des mains presque aussitôt. Vangeon de nouveau fit feu. M. Legaouyat, une seconde fois blessé, voulut s'élancer sur lui, il ne le put, et roula inanimé sur le sol. Une des balles avait perforé le coeur et déterminé la mort.

Traversant la cour, après son lâche forfait, Vangeon eut la cruauté de tirer encore deux coups de revolver sur un malheureux ouvrier infirme, nommé Parajean, qu'il ne connaissait pas, lui criant « Tiens 1 en voilà aussi pour toi ».

Le malheureux fut atteint à la tête, mais non mortellement blessé. Ses deux crimes accomplis, Vangeon gagna la voiture dans laquelle attendaient ses deux amis et le véhiculo se mit en marche, en dépit des efforts du plus jeune des ms Legaouyat, un garçonnet de douze ans, que les apaches renversèrent à coups de poing.

M. Lagaouyat

Le jour même de ce drame,, inexplicable, Vangeon se constituait prisonnier. A l'audience d'hier, son système a consisté à dire que M. Legaouyat père l'avait d'abord menacé et qu'il n'avait fait, en somme, que ,'e

tre nom de la liste des émigrés Que saisje 1. On fera l'impossible pour assurer votre sécurité.

Si c'était vrai 1. Si je pouvais espérer 1.

Il songea à Jeanne Léguer, son amie qui n'avait plus entendu parler de lui et qu'il n'avait jamais oubliée un instant.

Que faisait-elle ?

Où était-elle ?

Que de fois il l'avait amèrement regrettée Il soupira longuement.

Oh! s'il eût été libre. Si les routes lui eussent été ouvertes S'il avait pu rega- gner son manoir d'Argouges, près de Plan coët, et revoir la fenétre où elle lui apparais- sait si charmante dans son encadrement de glycines et de roses

Qui pourrait lui apprendre ce qui s'était passé

En n'entendant plus parler de lui, elle l'avait oublié sans doute

On sonna à la porte du petit hôtel.

Elle s'ouvrit aussitôt.

Des pas rapides franchirent les degrés de l'escalier.

Victoire, la femme de chambre, annonça Monsieur Jean

La baronne dit quelques mots à voix basse à sa domestique.

Elle se retira en faisant signe au marquis de la suivre.

Elle traversa le salon du petit hôtel et ar- riva au fond d'un couloir qui desservait les chambres à coucher.

Là, eile ouvrit une porte masquée dans la boiserie et se trouva dans un petit logement situé dans l'aile des bâtiments qui i lermait un des côtés de la cour.

Elle dit au marquis

[ –• Ce sera votr«retraite. Elle a déjà servi.

défendre en faisant usage de son revolver, mais il a été contredit par tous les témoins. L'accusé, dont le passé est entaché de plusieurs condamnations a été examiné au point de vue mental, tant son acte semblait étrange, mais les médecins l'ont déclaré responsable.

Il a, à diverses reprises, témoigné de son repentir.

LE VERDICT

L'audience, très mouvementée, a duré neuf heures.

La peine capitale était réclamée par la partie civile et par l'avocat général. Mais l'éloquente plaidoirie de Me René Jaudon a sauvé la tête de Vangeon, qui a été condamné aux travaux forcés à perpétuité. L'INSÉCURITÉ DANS LE FAUBOURG MONTMARTRE POURQUOI LES APACHES

SONT-ILS MAITRES DE LA RUE? La fréquence toujours plus grande des meurtres et des agressions commis dans le faubourg Montmartre commence à inquiéter non sans raison bon nombre de Parisiens. Un de nos lecteurs nous écrit à ce sujet Vous constatez que les établissements de nuit jouissent dans le faubourg Montmartre d'une inexplicable tolérance de la part de la préfecture de police et je me demande^ comme vous, la raison de cet état de choses. A la rigueur, on peut expliquer cette tolérance aux abords des Halles centrales, à cause du travail nocturne qui s'y exerce et bien que les autorisations accordées profitent plus aux nocta.mbules qu'aux maraîchers mais dans le faubourg Montmartre, par quoi peut bien être légitimée la bienveillance paternelle de l'administration ? Pourquoi permet-on qu'une''voie située en plein centre de Paris, éminemment nécessaire pour desservir les dix-septième et dixhuitième arrondissements, soit abandonnée aux apaches ? »

Nous avouons qu'en ce qui nous concerne nous sommes tout à fait dans l'impossibilité de renseigner notre correspondant. A la préfecture dei police, où nous avons eu le désir de recueillir quelques informations, on nous a répondu par des phrases susei vagues que peu concluantes. D'ailleurs, c est à peine si l'on y semble se douter que chaque nuit le faubourg Montmartre est ensanglanté par le couteau ou le revolver des apaches. Ne préte-t-on pas plus d'importance qu'il ne convient à ces petits incidents ? Et puis, est-ce que cela n'a pas toujours existé ainsi ou à peu près ? Alors, à quoi bon s'en occuper ?

Reste à savoir si ce raisonnement, d'un optimisme si commode, est de nature à satisfaire et à rassurer la population. Il est permis d'en douter et nous ne considérons pas la question comme close.

INFORMATIONS POLITIQUES L'impôt sur le Revenu

Dans la réunion qu'elle a tenue hier sous la présidence de M. Camille Yelleian, la commission chargée d'étudier le projet d'impôt sur le revenu a unanimement désigné M. René Renoult comme rapporteur provisoire.

La commission a confirmé la décision prise par elle la veille de maintenir les cadres du projet ministériel et a complété sa décision en exprimant le sentiment qu'il convenait de n'introduire des modifications dans les articles du projet que lorsqu'elles sembleraient indispensables.

C'est dans cet esprit que la commission a vote les neuf premiers articles du texte proposé par le ministre des Finances, M. Caillaux, en laissant au rapporteur le soin de proposer à la commission telle modification qu'il pourrait juger utile après avoir conféré avec le ministre et avec l'administration. C'est ainsi que la commission a chargé M. Renoult d'étudier la question de savoir s'il ne conviendrait pas de déduire du total du revenu imposable, les intérêts des hypothèques grevant certaines propriétés bâties ou non bâties 2° s'il ne conviendrait pas de diminuer le taux pour certaines catégories de petits revenus fonciers, par analogie avec le régime pratiqué en Angleterre pour les revenus fonciers inférieurs à 4,000 francs.

Les articles votés visent la surpression des quatre contributions directes, la division des revenus en sept catégories, et la fixation du taux de l'impôt pour chaque catégorie 0 pour les revenus des propriétés bâties ou non bâties ^t pour les revenus des valeurs mobilières 3,50 0/0 pour les revenus industriels, commerciaux ou agricoles 3 0/0 pour les traitements publics ou privés, saaires, pensions, rentes viagères et revenus des professions libérales).

Un Emule de Soleilland

est recherché par la Police (De notre correspondant particulier!

Lille, 15 février.

Un ancien cabaretier de la rue des Postes, nommé Henri D. âgé de trente-huit ans, qui, il y a quelques jours, déménageait, demanda à l'un de ses amis, M. V. demeurant rue de la Justice, qu voulût bien permettre à l'un de ses enfants de l'aider à pcrter divers objets il son nouveau domicile. M. V. sans défiance, envoya sa fillette, Héloïse, âgée de treize ans. L'enfant, arrivée rue des Postes, se trouva en présence d'une femme de ménage occupée à préparer des légumes pour le dîner.

plus d'une foi6. Elle a deux issues. C'est très commode, en cas de besoin.

C'était très confortable

La chambre contenait tout ce qui pouvait être utile à un hôte, en fait de linge et de vêtements de toute sorte.

Victoire avait dit vrai.

D'autres que le marquis s'étaient déjà réfugiés dans cette cachette comme on en retrouve encore un certain nombre dans de vieilles maisons bâties aux approches de la Révolution.

Elle lui demanda ses ordres et le quitta après l'avoir mis au courant des dispositions «fle ce mystérieux séjour.

L'autre Jean, .lean de Trémazan» était dans la chambre de la baronne de Frévent. La bonne vieille l'accueillait avec la tendresse qu'elle aurait eue pour un fils. De proscrit qu'il était, il devenait une sorte de palladium pour les autres et de bouclier contre les persécutions des Comités qui avaient perdu beaucoup de leur importance. La Convention triomphait la Commune était abaissée devant olle, et fiarras, il la tête de la force publique, devenue sous ses ordres et à cause de son énergie, la véritable autorité, avait fait délivrer à ses deux protégés des certificats de civisme pour leur belle conduite dans les journées des neuf et dix thermidor.

Jean de Trémazan aurait pu reprendre publiquement son nom, sans danger pour lui. Il était effacé de la liste des conspirateurs et des rovalistes mis hors la loi.

Son dossier avait été détruit par son ami La Bussière, qu'il voyait souvent. Mais tout en profitant de la protection de Parras, il demeurait dans l'ombre, sous le nom d'emprunt qu'il devait à la complaisance du bon greffier de Vitré.

En entrant chez la baronne, son visage

Elle lia un moment conversation avec la domestique, puis partit avec un lot d'objets en compagnie de IL. chez la sœur de ce dernier, qui habite le quartier de Moulins-Lille. Au retour, D. sous prétexte de rendre visite à l'une de ses nièces, entraina la petite rue Carpeaux. Tous deux montèrent au deuxième étage où l'homme fit mine de frapper à la porte d'une chambre. Personne ne répondit, mais la porte se trouvant ouverte, D. invita )'enfant à entrer, l'assurant que sa nièce, qui allait revenir, serait enchantée de faire sa connaissance. L'enfant entra et l'ancien cabaretier referma aussitôt la porte à clef.

La fiHette, devinant qu elle avait été attirée dans un guet-apens, s'était blottie dans un coin et allait se mettre à crier, lorsque le satyre, la saisissant par le corps, mit une main sur la bouche de la pauvrette pour étouffer ses cris et la jeta sur le lit où l'attentat fut consommé.

Son ignoble crime commis, D. menaça sa victime de mort si elle révélait à ses parents la scène qui venait de se passer et lui promit, en revanche, des bijoux, si elle consentait à garder le secret. L'enfant n'osa rien dévoiler il sa famille, mais, il quelque temps de là, D. s'étant vanté devant sa femme de ménage de son acte odieux, le père de la petite fillette Héloïse fut mis au cdurant et l'enfant, interrogée, raconta l'attentat.

Les [élwts de la Femme cochère Mme Dufau a fait hier dans Paris une Promenade d'Essai qui a complètement réussi.

Pour la première fois l'on vit circuler, dans Paris, un fiacM conduit par une femme.

Ayant reçu, comme le Petit Porisien l'a annoncé, les papiers réglementaires de la préfecture de police, Mme Dufau a tenu hier à devancer de quarante-huit heures la date fixée pour sa première sortie. Il est vrai qu'il ne s'agissait encore que d'un essai. Le canotier sur l'oreille, le corps enveloppé dans un ample pardessus noir, l'air rayonnant, le teint fleuri, la « cochère » tenait haut les brides et, sur son passage, les passants s'arrêtaient étonnés.

Mme Dufau sur son siège

Des lazzis, des plaisanteries s'élevaient bien parfois autour d'elle, mais, d'une façon générale, c'est plutôt avec sympathie qu'elle était accueillie.

Son fiacre ne portait aucun numéro. Aussi devait-elle se contenter de répondre par un signe de tête négatif et un sourire gracieux aux clieifts qui lui demandaient de les charger ».

Du reste, elle avait une « voyageuse x. C'était sa compagne, Mlle Charnier. Comme elle arrivait au faubourg Poissonnière, Mme Dufau dut descendre de son siège pour assujettir une courroie qui s'était détachée.

Aussitôt un rassemblement se forma, et les agents se virent contraints d'intervenir peur lui permettre de frayer un passage à son cheval.

Mme Dufau est rentrée enchantée à son dépôt. L'essai avait complètement réussi. Trois cents Forcenés

massacrent cinq Italiens Ils avaient voulu s'opposer au Passage d'une Farandole Trois sont mortellement Blessés.

IDe notre correspondant particulier)

Grasse, 15 février.

Cinq Italiens occupés aux travaux du canal de la Siagne à Saint-Cezaire ayant voulu s'opposer au passare d'une farandole organisée par les habitants, ceux-ci demandèrent des explications. Les Italiens prirent la fuite les habitants furieux se rendirent rue Vieille et envahirent leur domicile. Les malheureux Italiens furent assaillis par trois cents forcenés, à coups de fusil, de barre de fer et de matraque. Tous furent blessés, dont trois mortellement. Ils sont soignés à i l'hospice de Grasse.

Six arrestations ont été opérées. Les habitants ne voulant pas que les prisonniers fussent conduits à Grasse menacèrent les autorités judiciaires de se livrer à âne émeute.

Pour éviter une grave rébellion qui aurait i pu avoir des suites très graves, du renfort a dû être demandé à Grasse.

avait une expression de contrariété si apparente qu'elle lui demanda':

Qu'avez-vous donc ? Vous devriez vous réjcuir. Tout va bien pour vuus.

C'est vrai.

Votre ami ?..

Il est à Vitré, près de son père. Le vieux a repris confiance, Il place ses économies. Il a fait de belles acquisitions. Pierre est à chercher de l'argent pour les payer. Il reviendra ?

Dans quelques jours. demain peutCire.

Alors vous êtes seul ?

Non, puisque vous me permettez de vous voir.

est-ce pas un bonheur pour moi î D'ailleurs, je ne manque pas de d;stractions.

M. de Barras?.

Toujours cxcelleht pour nous! Que fait-il ?

Il essaie de rétablir l'orare, d'apaiser les haines, d'amener la rrncyrde.. La tâ.che est rude.. En somme personne ne pourrait dire où ncus allons et ce que nous deLes affaires ?.

Très embrouillées. Nos maîtres recommencent à se quereller. Finira-t-on par s'entendre ? En ce moment c'est le calme après l'orage. Dieu veuille qu il dure longtemps. mais j'en doute. Je l'ai écrit à Pierre.. Fouquier-Tinville est toujours sous les verrous, C'est un terrible fauve en I cage En sortira-t-il ?. Il parait que non. II haussa les épaules

Dans le chaos où nous nous débattons, qui peut savoir où est le droit, ou est la justice? Pour ma part, je suis désorienté, sans boussole. Je De demande qu'il, servir

ÉCHOS

M. CLEMENCEAU RÉTABLI

M. Georges Clemenceau, président du Conseil, est à peu près rétabli. Il a repris hier la direction des services du ministère de l'Intérieur et il assistera oc matin au Conseil des ministres.

EXPOSITIONS ARTISTIQUES

Le Président de la République, accompagné par Lunes et le coJonel Ebener, a visité hier mutin, a dix heures et demie, le Salon organisé par l'Automobile-Club.

Dans l'après-midi, M. Dujardin-Beaumetz s'est rendu à l'Exposition artistique organisée au Cercle de la Librairie, boulevard Saint-Germain, par l'Association Girondine.

La questure de la Chambre a fait récemment, on le sait, l'acquisition d'un portrait de Gambetta.

Ce portrait, œuvre du peintre Ed. Chantalat, vient d'être placé dans la salle des comérenoea du Palais-Bourbon. On a gravé sur le cadre les vers suivants du poète Victor Marguerite

Pour les héros tombés sur les champs de bataille, Se lève le soleil de l'immortalité.

0 qui dans les jours néfastes fus de taille A porter en ton cœur le cœur de la cité,

fi toi, qui confiant dans la France meurtrie, Jusque sous le talon du vainqueur criais « Non ». Toi qui sus incarner l'âme de la patrie,

Un soleil éternel illumine ton nom.

NOS HOTES PRINCIERS

Presque complètement rétablie de sa grave maladie, la princesse Clémentine, mère du prince Ferdinand de Bulgarie, est arrivée, avec son fils, il Vienne, qu'elle quittera incessamment pour Menton.

La princesse, fille du roi Louis-Philippe, est âgée de quaire-vingt-dix ans.

A L'INSTITUT AGRONOMIQUE

M. Ruau, ministre de l'Agriculture, est allé, hier, visiter l'Institut agronomique.

Après avoir parcouru toutes les installations il s'est retiré non sans avoir, au préalable, dit¡..tribué les distinctions suivantes

Commandeur du Mérite agricole, M. Wery, sous-directeur de l'Institut officier du Mérite agricole, M. Front, chef -des travaux botaniques che*valiar du Mérite agricole, M. Demoussy, répétitour de chimie agricole.

CONTRE CERTAINES EXHIBITIONS

M. Bérenger, sénateur, vient d'adresser une lettre au parquet, au nom de la Société contre le licence des rues, qu'il préside.

Il y proteste contre les exhibitions de nudités qui se font dans certains music-haJls.

A la suite de la lettre de M. Bérenger, une instruction a été ordonnée par le parquet.

NÉCROLOGIE

Le corps du sénateur Thézard a été transféré, hier, au milieu d'une'affluence cansidérable, è la gare de Poitiers, pour être transporté à SaintLoubès (Gironde) où aura lieu l'inhumation. ALFRED DE MUSSET ANIMALIER

On sait que l'auteur de Rotla et des Nuits faisait d'agréables dessins à la plume, mais on igrore généralement qu'il s'essaya aussi dans la sculpture sous la direction d'Auguste Barre. Mme Adéle Colin, son ancienne gouvernante, a conservé une curieuse lettre du poète adressée à son professeur

« J'ai ébauché une belle petite chatte. J'ai employé d'abord un couperet de cuisine, puis mes mains, puis vos petits bàtons (ébauchoire). J'ai tout lieu de croire que ce sera admirable; mais dans ce moment-ci mon idéal a encore un torti colis et une fluxion. Venez donc voir ça,

Alfred CE Musset. *w

Mme Adèle Colin n'a pu malheureusement gar- der, parmi les reliques de Musset, cette petit* œuvre sculpturale.

MOT DE LA FIN

Voltaire, se promenant avec un ami, rencontra une procession, et ôta son chapeau.

Vous êtes donc réconcilié avec Dieu, dit l'ami.

Nous nous saluons, répartit le philosophe, mais nous ne nous parlons pas.

L'ART A L'ÉCOLE Hier, à l'hôtel des gens de lettres, s'est réunie pour la première fois la Société de l'Art à l'Ecole, dont le but est de développer le goût artistique des jeunes gens par l'embellissement de l'école, notarnment au 1 moyen de l'imagerie.

Un grand nombre de personnalités de l'art, de la critique et de l'enseignement avaient répondu à J'appel des fondateurs de la société, qui se propose de créer des sections en province. Après lecture des statuts, la société a élu son bureau président, M. Couyba, député, rapporter du budget de l'Instruction publique et des Beaux-Arts vice-présidents, MM | Ferdinand Buisson, président honoraire de la Ligue de l'enseignement A. Gasquet, directeur de renseignement primaire au ministère de l'Instruction publique FrantzJourdain, président du syndicat de la presse artistique Roger Marx, critique d'art, inspecteur général au ministère des BeauxArts Henr> Turot, conseiller municipal dd Paris secrétaire général, M. Léon Riotor, critique d'art, trésorier de la société de9 gens de lettres trésorier, M. Victor Dupré, directeur de l'Imprimerie nationale.

La société a décidé de faire appel au concours des associations et des personnalités qui s'intéressent à la cause de l'art et à la jeunesse des écoles, et a fixé sa prochaine réunion au jeudi 28 février prochain.

mon pays. Mais d'abord j'ai des comptes à régler.

Toujours vos idées?.

J'ai juré 1

Il changea de sujet.

J'ai reçu ce matin une lettre de Pierre. Il me dit qu'il est inquiet.

A quel propos ?.

de Rosalie, et je le suis aussi.

Pourquoi ?

Depuis quelque temps, elle m'a paru d'une tristesse qui m'étonne. Elle devrait commencer à se rassurer, entrevoir dans l'avenir des raisons de consolation et d'espérance. votre amitié d'abord, si délicate et si généreuse.

Elle est naturelle. Nous avons été compagnes d infortune je l'aime elle me rend mon affection.. Sans elle je serais comme une épave, abandonnée au hasard. Nous nous soutenons réciproquement.

Vous n'avez pas remarqué sa pâleur, son air sombre ?.

Si, mais elle sera longtemps encore sous le coup des malheurs qui l'ont écrasée, des pertes qu'elle a faites.

Vous avez raison. mais ce n'est pag tout.

Qu'y a-t-il encore

Tenez Je ne dois rien vous cacher. Lisez.

Il plaça devant la baronne un papier sur lequel il y avait ces quelques lignes

CE Voas avez tu) ennemi que vous détestes » et dont vous croyez connaître tuus les criu mes.

» Il en est un que vous ignorez.

Interrogez votre sceui Rosalie.

Demandez-lui uù elle était dans la nuit » qui a précédé son départ de la maison de la Laurette et pourquoi elle l'a quittée. il


Le général Kouropatkine et la Défaite russe

'De notre correspondant particulier,

Londres, 15 février.

Les journaux publienl aujourd'hui le ré- sumé des conclusions du livre du général Kouropatkine sur tes résultats de la guerre russo-japonaise.

Parmi les principales causes de 1a défaite, le général place l'existence insuffisante d'une seule voie ferrée entre l'Europe et le champ de bataille. Jamais il n'eut de troupes en nombre suffisant pour prendre f'offensive, tandis que les Japonais maintinrent toujours leurs compagnies à leur effectif normal et créèrent sans cesse de nouveaux corps.

Bien des compagne, écrite, d'un effectif de homme, n'en comptaient on réalité que 140 ou A Moufcden, il y un défieitt de 50,000 hommes.

Après avoir insisté sur ce point que, tandis que leurs adversaires faisaient preuve d'autant plus de patriotisme qu'ils sentaient tout le peuple japonais derrière eux, l'enecuragemenl moral de la nation entière a toujours manqué aux armées russes, le général Kouropatkine renouvelle ses critiques contre l'attitude des généraux. Il reproche notamment au général Rilderling d'avoir entièrement ignoré ses instructions lors des opérations qui ont précédé la bataille du Ghaho. Quant aux 'généraux Rennenkampf et Ivanoff, il écrit à leur sujet dans une note sur les opérations du 3" corps sibérien Iwaiwff et RentfGntaampf ont refusé d'exécuter le mouvement ofiensif. Grâce à cette inaction du ler corps, le 29 septembre, 10 bataillions sur 83 ont prise part à la bataille.

En terminant, il cite particulièrement le cas d'un général qui resta inactif avec toutes ses troupes alors que le sort de la bataille se décidait sous ses yeux « Ceci, dit-il, n'est pas une faute, mais un crime

Le seul généras dont la conduite ne peut être qualifiée de stupide ou criminelle, c'est le général Miotchenko.

Le général Kouropatkine est visiblement devenu de plus en plus sévère vis-à-vis des chefs à mesure que la guerre avançait, il alla même, après la défaite de Sandepou, jusqu'à les menacer tous de la cour martiale s'ils continuaient à désobéir à ses ordres. La Santé du poète Carducci !De notre correspondant particulier)

Rome. 15 février.

Le «poète Giosne Carduoci, dont je vous signalais hier l'état inquiétant, va de plus en plus mal. Le bulletin de santé publié ce matin déclare qu'il a eu une nuit très agitée et gu'il s'affaiblit de plus en plus.

Cette nouvelle a produit dans toute l'Italie dont le poète est une des gloires nationales la plus vive émotion. Cet après-midi, à 'a Chambre des députés, les membres de Ions les partis ont interrogé le gouvernement sur l'état de sa santé et exprimé des souhaits pour sa guérison.

Le sous-secrétaire de l'instruction publique s'est associé au nom du gauvernement aux vœux de tous les Italiens.

Le les sentiments de a dit qu'inter- avait déjà télégraphié à la famille.

Sur Ia Frontière

germano-hollandaise A propos de la Question posée à la Cham- bre Française. Les Ballons militaires Allemands.

On a lu d'autre part, dans le compte rendu de la séance de la Chambre, la ques-tian posée au général Picquart par M. Lefôbure, député de la Meuse, au sujet d'un chemin de fer stratégique allemand tout voisins de la frontière.

En Hollande, des inquiétudes semblables se sont lait jour, sii faut en croire le Petit Blets de Ce journaJ publie en effet la dépêche suivant.» de son correspondant de la Haye, dépêche dont nous lui laissons, bien entendu, l'entière respon- La Have, 15 février.

Depuis la menace de guerre franco-alle- mande qui émut l'Europe en 1905, l'état-major allemand fait procéder dans la région «voisinant notre frontière de l'est à des etudes stratégiques.

Ces études se poursuivent d'une façon assez mystérieuse. On remarque de plus que de nombreux ballons montés par des officicrs allemands parcourent continuellement la contrée.

Un de ces ballons atterrirai il y a peu do temps, près du fort frontière de Pann-errien et en repartant rasait de si près le pana.pet du fort que la corde de l'ancre trainait à terre, et que les passagers du ballon (qui appartient ofnciellement au 39" régiment d'infanterie), deux officiers allemands purent causer de leur nacelle avec diverses personnes. On affirme, d'autre part, que les

Ne 17. Feuilleton du Petit Parisien. Calvaire

de Femme

GRAND ROMAN INEDIT.

DEUXIÈME PARTIE

L'ENFANT

1 (suite)

Le petit Etienne

La ooncierge souriait. Pourquoi ce rictus exaspérant, mada- me Grouille?

Pour rien, monsieur de Mtrevert. Vous donnerez congé à quelqu'un. A qui ?

Ça m'est égal Je no sais pas qui na- hite chez moi.

Qu'est-ce qu'ils ont de loyer, ces gens- là?

Huit cents.

Au locataire qui est sur votre palier î C'est ça. Je doublerai mon appartement pu'est-ce que c'est que ce locataire

Un petit employé. Il fait des écritures quelque part.

Il est tout seul

Non, marié.

Traduction et reproduction formellement interdites- •– Pnbttshed 16 ot febiuary Privilège of copyrlght m the (jDited Maies reserved under the act •pproTcd marcù 8 1K05. by Dantel Lssnaur.

troupes de cavalerie, allemande en garnison 1 à font de fréquents raids et exercices jusque sur la frontière même. Enfin, des gens dignes de foi, prétendent avoir rencontré la nuit, près de Nimègue, des cavaliers qu'ils auraient reconnus pour des officiers allemands. Le correspondant du Petit Bleu à la Haye termine en disant et Il est temps que la Hollande se prépare à maintenir la neutralité de sa région frontière. » LE PROCÈS THAW

La Défense réc'amera

l'Acquittement pur et simple

De notre correspondant particulier}

New-York, 15 février.

Le Mew-York Times publie aujourd'hui une information d'après laquelle les défenseurs de M. Thaw craignent que le ministère public, impressionné par les dépositions failes jusqu'ici, en particulier par le docteur Evans, ne change de tactique et, n'osant plus réclamer une condamnation, ne cherche à faire interner à vie le meurtrier de M. White comme'étant en état de folie perrtl6nenle.

Dans ces conditions, les avocats ont décidé de déjouer cette manœuvre et de lutter pour obtenir du jury l'acquittement pur et simple de leur client.

L'inculpé a beaucoup plus peur de 1 asile d'aliénés que de l'électrocution. Aussi exhorte-t-il ses défenseurs à s'employer de leur mieux pour obtenir du procureur général qu'il ne convoque pas une commission spéciale d'aliénistes.

Les quatre Morts mystérieuses iDe nutre correspondant particulier)

Bruxelles, 15 février.

Les journaux disent que l'affaire de VOla{Wyck prend une tournure assez singulière, et qu'il n'est pas du tout certain que la mort du révolutionnaire russe Tcherniak et des trois autres passagers, dont les cadavres cnt été ramenés à Anvers, eoit due à des émanations provenant des caisses d'allumettes dont ee composait, en grande partie, la cargaison.

Des spécialistes ont déclaré que la chose était complètement impossible, la plus grande partie des allumettes en question n'étant pas soufrées. De plus, elles sont empaquetées dans des boites en zinc et on a constaté qu'aucune caisse n'avait subi d'avaries.

Les journaux ajoutent que le consul de Suède à Anvers a prié le parquet d'ouvrir une enquête. Le procureur du roi à Anvers a eu une longue communication téléphonique avec le procureur général pour savoir si la justice belge pouvait intervenir, le fait s'étant passé à bord d'un navire suédois considéré comme territoire suédois. Jusqu'ici, aucune mesure n'a été prise. A.V MAROC

L'ASSASSINAT DE BEN MANSOUR De notre correspondant particulier)

Tanger, 15 février.

Le paoha ben Ghazi a fait adresser aujourd'hui des condoléances officielles à la famille de ben Mansour et assurer ses proches que bonne garde serait faite autour d'eux. On est surpris ici de cette attitude sympathique du maghren à l'égard de la famille d'un bandit qui lui tint tête plusieurs mois durant.

Zellal est arrivé aujourd'hui a.menant avec lui les émissaires de plusieurs fractions de la tribu des Beni-Ider, qui viennent faire leur soumission à Guebbas et lui donner l'assurance qu'ils sont prêts ir l'aider à capturer Robert DDPRAT

1O£ MOS CORRESPONDANTS PARTICULIERS' LES SOCIALISTES j WURTEMBERGEOIS j

Berlin, 15 février.

Pour la première fois, les socialistes wur- tembergeois ont assisté au grand congrès j du Land-slag et ont prêté serment au roi. Jusqu'ici, ils s'étaient toujours abstenus de prendre part il la séance d'ouverture du j Landslag. Il y a lieu aussi d'ajouter qu'ils ne se sont pas éloignés lorsque le président, en levant la séance, a poussé le hoch tradij tionnel en l'honneur du roi. Ils n'ont pas, il est vrai, fait chorus avec les députés bourI geois, mais ils ne sont levés poliment. NOUVEAUX CANONS

NOUVELLES CARTOUCHES

Berlin, 15 février. Selon la .Gazette de Cologne, on peut compter qu'à partir du 1er avril de cette année, toutes les batteries d'artillerie de campagne allemandes seront pourvues de ca- lions à recul. En même temps on introduira

Ah c'est plus ennuyeux pour le mettre dehors..

D'autant plus que ea petite femme, une pauvre maigrichonne, vient d'être à moitié démolie par une fausse couche.

C'est embêtant, observait M. de Mirevert.

Il ajoutait

Tant que ça Si leur appartement ressemble au mien, c'est cher. Ah il a plus d'aspect. Il est mieux tenu, déclarait Mme Grouille. Les meubles y sont moins encombrants et plus neufs. Huit cents francs, murmurait l'étonnant propriétaire. C'est lourd pour ces petits employés. Si je les diminuais?. comme Monsieur voudra.

Ça leur fera plaisir, hein ?

Ma foi, non, monsieur.

Comment ?. sursautai! le bonhomme. Monsieur les augmenterait, ça serait pareil.

Par exemple

Il y a trois ans qu'ils ne payent plus rien.

Ils ne payent plus Vous m'avez dit qu'ils payent huit cents francs.

Pardon, monsieur. Vous m'avez demandé le chiffre de leur loyer. Vous ne m'avez pas demandé ce qu'ils versent.

Dieu! que c'est embêtant répétait M. de Mirevert. S'ils ne payent pas, je ne peux pas les mettre à la porte Ils ne trouveraient pas l'équivalent. Mais pourquoi ne payent-ils pas, sacré tonnerre ? Vous n'avez donc pas veillé à ça, madame Grouille?

Vous m'avez interdit de les tracasser, ripostait la concierge en pinçant les lèvres. Bon. bon ne vous fâchez pas. Nous allons voir autre chose. Et au-dessus de moi?.

une nouvelle cartouche unitaire et on munira l'artillerie de campagne d'un nouveau règlement de tir et d'un nouveau règlement d'exercices.

UNE BOMBE DANS UN 1 RAIN Berlin, 15 février.

La police recherche activement un,individu qui a déposé hier une bombe dais un train de la ligne de Wiesbaden à Francfort. Jusqu'à présent, ces recherches n'ont pas abouti.

Selon le Lokal Anzeùjer, la déposition d'un Français, qui se trouvait dans le compartiment où fut découverte la bombe, pourrait jeter de la lumière sur cet incident. Rien ne permet d'ailleurs de faire supposer que ce voyageur français et l'inconnu recherché fussent la même personne. On attend le retour à Francfort du voyageur français pour demain. La police croit à un attentat dirigé contre le train lui-même.

ANGLETEMIB

A LA CHAMBRE DES COMMUNES Parmi les projets de loi déposés aujourd'hui à la Chambre des communies, il faut citer ceux .relatifs à l'emploi obligatoire du système métrique des poids et mesures, à la journée de huit heures dans les mines de charbon, aux retraites pour la vieiltesse, à la propriété foncière irlandaise et à l'électorat des femmes. Ce dernier projet viendra le 8 mars en deuxième lecture.

Pour les sinistrés de la Jamaïque. Une grande matinée de gala franco-anglaise a été donnée hier après-midi au Royalty iheater, au, bénélice des sinistrés de ia Jamaïque et de la Société de bienfaisance de Londres.

Mme Jane Hadmg a bien voulu prêter son concours en interprétant {'Anglais tel qu'on le purte. Des étoiles anglaises, telles que Miss Edça May, avaient également tenu a prêter reftir {^a.cieux concours à cette matinée d'entente cor.hale.

Le prince et la princesse de Galles, accompagnés des notabilités françaises et anglaisas de Londres, ont honoré de leur présence cette fête qui a produit la coquette somme de 11,340 ïr. 60. Mme Rockefeller gravement malade. Mmes ltockefeiler, !a femme du milliardaire bien connu, est gravement malade à Lakervood, dans l'Etat de New-Jersey (Etals-Unis;.

M. Rockefetler, qui se trouvait a Augusta, dans l'Eta; de la Georgie, a fait chauffer un train spécial pour aller au chevet de sa femme.

Brouillard sur la Manche. Par suite de l'épais brouillard qui règne sur la Manche, les paquebots partis du, continent sont arrivés hier à Douvres avec des retards considérab.'es. On craint que des désastres ne se soient produits. Les suffragettes. M. Dickinson, membre du Parlement, va présenter à la Chambre des Communes, un projet de loi accordant le droit de vote aux femmes. Quatre cents membres de la Chambre ayant accepté le principe du suffrage féminin, le projet sera très probablement volé reste à savoir si le gouvernement l'approuvera. Dans les music-halls londoniens. La grève des artistes musiciens des music-halls de Londres, qui durait depuis le 21 janvier, vient de prendre fin il la satisfaction des deux parties. En effet, il a été décidé, d'un commun accord, que les musiciens reprendraient leurs places dans les théâtre à partir du 25 courant.

La fin d'une grève. La grève des chemins de fer bulgares est terminée. Ce matin, tous les grévistes ont repris le travail.

Voleurs de tableaux. Une bande de volçncs de tableaux met au pillage les galeries appartenant ir de ricfras amateurs. Huit peintures de !a plus grande valeur ont été volées dans l'hôtel de lady Gwendoline Jones. Une enquête est ouNOUVELLES EN DEUX MOTS ̃ww L'arrivée à Toulon de l'escadre russe est retardée en raieon du mauvais temps.

A Maromme, près Houon. une automobile faisant explosion mit le feu au tissage de M. (ieorges Dure!' 500,000 francs de dégâts. 230 ouvriers sont réduites au chômage.

Le trois-mâts anglais Lictngston s'est jeté à la côte sur le banc de la Madeleine, à la Hougue. L'équipage est sauf.

•*w«. Le sloop Notre- Dame -de -Lourdes s'est échoué à la côte. Le patron Du.fay et deux hommes sont noyés.

MM. Bruel-Huitela! de YSlard-sur-Doror;, près Albertville, ont été surpris par une avaian- che. Le lite a pu être sauvé, le père est mort. ..» Une chaudière ayant fait explosion aux mines de la Loire. il Saini-Blienne, les ouvrière Ctiirvat, David et Quinty ont été très grièvement brûlés. L'éta,t du dernier est désespéré.

A Giat, près Kiorn, le jeune Fouritmx, quatorze ans, a été tué par les débris d'une locoaiobile qui a fait explosion.

Parce qu'il avait des chagrines d'amour, Louis Depauw. quatorze ans, d'Anvers, s'es' précipité du toit d'une maison dans la rue. Il' s'est atrocement brisé les jambes.

La montra et le livret militaire d'un nommé Gaulard, noyé il y a deux ans à Enemont, près Nancy, ayant -été trouvés en la possession de Louis Jacob, celui-ci a été arrêté.

La grève des chauffeurs souliers eut matalots des vapeurs de pêche du port de la Rochelle, a pris fui,

Deux cm vier>. Auguste Barré et Gustave Grout. ont été pvis soii^ un cboulernent dnns irw nmrnit're Rouen. Tou.- cli'i Grout il (la b: deux cuis;: -•v Des bandits faisant irrupî ton cî.'ll- i, Icjouterio Chauveau, u. Aix-en-l-Yi >v iu-o, braquèrenf leurs revolvers sur les proj. -riét-iire* et s'euiparèrent de nombreux bijoux.

Un éboulernent s'est produit il Madagascar dans le tunnel d'Antatabé. M. Kock. entrepnneur, et six indigènes ont été tués.

Au-dessus de vous, c'est le vieil éclopé d' Reichsholïen, avec sa nièce. Elle tra-'vaille dans une maison de couture, sa nièce. Eh bien, ceux-là, est-ce qu'ils?. de- mandait timidement M. de lfirevert. Est-ce qu'ils. quoi ?

Est-ce qu'ils payent ?

Pas un radis.

Nom de nom, que c'est embêtant En voilà encore à qui je ne peux pas donner congé. Ah je n'ai pas de veine

Monsieur se contentera encore d'une soupente. Il en reste une, tout à fait lam- brissée, sur le derrière. Ah puis il y a les caves. Aucun de vos locataires ne se sert de sa cave. Tiens La raison ?.

C'est qu'ils n'ont pas de vin à v mettre, parbleu

Ils n'ont pas de vin?. Bigre! pas de vin. Pas même Itt petite femme en couches Celle-!à encore moins que les autres. Vous lui porterez un panier de mon bourgogne. le vieux .celni des Hospices de Beaune, madame Grouille. Mais, n'om de nom, où est-ce que je vais mettre cette porte de sacristie que je viens. Je vous disais que les caves.

Bougre d ignorante les caves Des bois du treizième dans les cayns! Ah! dites-moi. Et le rez-de-chaussée sur le jardin. C'est ça qui ferait mon affaire Je pourrais l'agrandir avec une espèce d'atelrer en dehors. Qu'est-ce qui habite là, déjà ? Les deux vieilles demoiselles Cornet Zut des vieilles demoiselles, maintenant.. Que cest embêtant! que c'est embêlant! Et qui ne payent pas, bien entendu ?.

Au contraire. Elles ne manquent pas un terme.

Le Crime de Scleiiland On ne savait comment réveiller les Souvenirs de M. Erbelding. L'Occasion s'en est présentée hier. Le Docteur le croit sauvé. Un brave Ménage de Bessèges fait offrir à Mme Soleilland de la recueillir, ainsi que son Enfant.

On peut espérer maintenant que M. Nicolas Erbelding survivra à la terrible secousse qui l'avait brusquement terrassé lorsqu'on vint lui annoncer le crime odieux dont sa fille avait été victime.

On sait que le Irauvre homme demeura tout aussitôt privé de l'usage de ses sens. Quand il sortit de son anéantissement, il no se souvenait plus de rien, et défense expresse fut faite par le médecin de révéler l'horrible vérité.

Si bien qu'avant-hier, 1es obsèques de la petite Marthe furent célébrées, sans que M. Nicolas Erbelding, déjà en bonne voie de guérison, s'en doutât un seul instant. On lui avait laissé croire que Marthe était soignée à l'hôpital Saint-Louis.

Pourtant il était impossible de le laisser toujours dans l'ignorance de la réalité. Aussi tuer, M Pascal aulorisa-t-il sa famille à lui annoncer doucement la mort de Marthe dès qu'on en trouverait loccasion.

L;elle-ci se présenta peu après.

MM. Eugène et Lucien Erbelding se tenaient au chevet de leur père, lorsque le malade se prit lui-même à parler de sa chère petite Marthe.

Il y a longtemps que je ne l'ai vue, dit-il. Uh maintenant je suis hors d'affaire moi, et j'espère être bien vite sur pied pour aller la voir à Saint-Louis. Comment est-elle aujourd'hui ?

Les deux malheureux jeunes gens ne répondirent pas. baissèrent silencieusement In. tête et essuyèrent de grosses larmes qu'ils n'avaient pu retenir.

Mon Dieu, vous me le cachiez reprit le pauvre malàde; elle est morte Morte ma pauvre petite Marthe, sans que je l'aie revue

Et le père Nicolas, comme on l'appelle dans le quartier, pleura longuement, en répétant à différenties reprises le nom de son enfant. Quand il fut plus calme, il appela ses fils et demanda des détails qui, d'ailleurs, ne lui furent pas donnés, d'autant plus qu'on lui cacla que la pauvre fillette était déjà ensevelie.

C'est, en somme, avec assez de résignation que M. Erbelding a supporté la navrante nouvelle.

A présent que l'épreuve redoutable est passée, le docteur a bon espoir d'obtenir la guérison complète de son intéressant malade ce ne serait plus qu'une affaire de temps.

Ajoutons que les dons continuent à affluer rue Saint-Maur, en faveur de la famille Erbelding. Par exemple, les commerçants du quartier qui avaient recueilli d'importrantes souscriptions afin d'acheter des couronnes et des bouquets pour le jour des obsèques de la victime, n'ont consacré à ces achats que la moitié de la somme obtenue. Le reste a été versé à la caisse d'épargne, au nom des enfants Erbelding-

..a Situation de la Femme de Soleilland En ce qui concerne Mme Soleilland, elle s'est, on le sait, retirée chez sa mère, passage Courtois, où elle se refuse à recevoir aucune visite.

Toutefois, nous avons appris hier de la bouche de M* Bernstein, le défenseur de SoleLllahd, que la pauvre femme avait tenu à assister aux obsèques de l'innocente victime de son mari.

Connaissant l'affection profonde que Mme So!eilland avait vouée à la petite Marthe, nous supposions bien que la malheureuse, tant éprouvée elle aussi, suivrait le convoi funèbre de la fillette assassinée. Nous l'a-ions cherchée mais, au milieu de cette indescriptible cohue, il nous fut impossible de ia découvrir. d'autant plus, nous dit M* Bernstein, qu'elle se dissimula du mieux qu'elle put.

Mme bleiliand continue recevoir des lettres d'injures et de menaces. D'ailleurs, elle n'est pas la. seule, puisque des épttres du même genre sont quotidiennement adressées au défenseur de Soleilland et même à M. Leydet, le juge d'instruction chargé de l'affaire.

Me Bernstein a même dû prier le commissaire de police du quartier, habité par la famille Soleilland, a'.ntervenir afin de mettre obstacle fiux manifestations projetëes contré les proches de l'assassin, qui ne saurai*rt%- être rendus responsables du crime odieux commis par un des leurs.

Par contre, d'autres personnes manifestent beaucoup de pitié à son égard. C'est ainsi que M. Hamarrl a reçu notamment une lettre signée d'un ménage de braves gens, chaisiers Bessèges (Gard), qui a trait à Mme SoiejHnnd et à son fils:

mue et mai, y du en Siibs|mie, rn-mes indignés des menaces et des in.,ut 18 femme et le fils de rassa-ïsih inr.oecnU'.s victimes sont l'objet, si l'on en croit les journaux, depuis que 'e crime a été découvert'. Aussi, saehant combien H doivent avoir err-it1 de fuir Paris, qui fait preuve a leur égard de sentiments si inhumains. Inur offron.vnous ,or¡ refuge et un abri nu mflien de nous. Nous ne .•/̃mines pas riches; mais nous sommes sans en-

Bah s'écria Mirevert esiornafiué. Puis, se rendant à l'évidence La voilà, nia veine Elles payent, i; < tel priétexte pour leur donner congé?. Mais, monsieur, vous leur <v*ss d'inné congé.

Pas possible ?. Ça, c'est parfait. Quand est-ce quelles parlent ?

Je ne peux pas vous dire ?

Comment! vous ne pouvez pas me dire Est-ce que vous vous payez ma tête, madame Grouille ?

Je ne me le permettrais pas, monsieur. Alors, quand déménagent les demoisel- les Cornet ? De quelle époque date-t-it, leur congé ? Du Seize-Mai. Du seize mai Et nous sommes en nojvembre. Elle ne devraient plus être là. Oh pardon. Monsieur n'a pas compris. Je veux dire que c'est l'année du SeizeMai. C't'affaire de Mac-Mahon.. Monsieur se rappelle?. Doit y avoir.quelque chose comme une pièce de vingt-cinq ans.

Hein ?. Il y a vingt-cinq ans que j'ai donné congé aux demoiselles Cornet?. Comme je \»ous le dis.

Vous êies folle, madame G;ouille! Que non, monsieur. Vous leur avez donné congé, rapport à ce cours que tenait M1!s Fanny. Y avait trop d'allées et venues. Les petites élèves tapaient tellement des pieds dans le couloir, que votre sainte vierge de Bruges, celle qu'est si vermoulue, se détruisait en poussière. Je me rappelle la première fois que j'ai vu ça. Elle avait un nuage tout autour, c'te pauvre Madone, du tremi blement de la maison. J'ai cru & un miracle. Je vous ai appelé. Mais vous avez juré comme un paien.

M. de Miiovert iustifia aussitôt le souve-

fant-», sans famille nous vivons seuls. Que da femme de Soleffland vienne à Bessèges. On y respectera son affreux malheurs. Quant à son lits, nous l'aime-rons b.Kn et je lui apprendrai, quand il sera plus grand. le métier de chaisier. Je vous prie, monsieur le chef de la sûreté, de faire part de ces propositions a Mme Saleilland. M. Hamard a fait transmettre cette lettre touchante à Mme Soleilland.

DOULOUREUX ANNIVERSAIRE AU PAYS NOIR (De notre correspondant particulier)

Lens, 15 février.

Le dimanche, 10 mars prochain, jour an- niversaire de la catastrophe de Courrières, auront lieu, dans les centres miniers si cruellement atteints, des cérémonies à la mémoire des victimes.

Sur divers points du bassion on s'organise pour envoyer des délégations et des couronnes, car les mineurs n'oublient' pas De leur côté, les municipalités s'emploient, elles aussi, à rendre imposantes les manifestations projetées par la laborieuse population minière.

FAITS 01 .VERS Un Gendarme entûté

Un ancien gendarme de t'armée coloniale, M. M. habitant la province, était arrivé mercredi à Paris, où il venait faire ses treize jours à la caserne des Minimes.

Comme il suivait, dans la soirée, le bou- levard de la Villette, une femme l'aborda. Après quelques minutes de conversation, M. M. consentit à l'accompagner chez elle, rue Bellot. Le lendemain matin, au moment de quitter sa peu farouche compagne, le gendarme s'aperçut qu'elle lui avait dérobé sa montre.

Il entra dans une violente colère et me- naça la femme de la conduire au commissa riat de poliee. Mal lui en prit

Faisant soudain irruption dans la cham- bre, un individu, taillé en hercule, et qui n'était autre que l amant de l'entôleuse, un ncmmé Kirch, âgé de vingt-huit ans, se pré- cipita sur lui, le renversa sur le parquet et 1 assomma littéralement.

Aux cris poussés par le malheureux, des voisins accoururent et le délivrèrent. Après avoir reçu des soins dans une pharmacie, M. M. se rendit au commissariat, où il porta plainte.

Le couple fut arrêté peu après par l'inspecteur Achard, du service de la sûreté. la Testament de la Rentière

Peu de gens comptèrent autant d'amis que Mme B. une vieille rentière. A toutes les personnes avec lesquelles elle était en relations, elle avait dit

Vous êtes celui à qui je porte le plus Et, pour le prouver, la dame leur montrait un testament,aux termes duquel elle laissait, à son interlocuteur, toute sa fortune, s'éle- vant à 35,000 francs. On juge si la rentière était choyée. C'était à qui se montrerait le plus empressé à lui être agréable.

Or, quand elle mourut, ces jours derniers, dans son appartement de la rue de Clichy, les amie de Mmes B. éprouvèrent une grande surprise. Le testament, le venta- blel cette fois les avait tous oubliés. La défunte léguait les 10,000 francs, cons. tituant son avoir, à une oeuvre de bienfai- sance, et son mobilier a son médecin, k> doo- teur M. rue Henri-Monnier. MC Disparition

Dans la soirée d'avant-hier, un jeune homme de dix-huit ans, demeurant 26, rue de Charonne, M. Henri Marande, se présen- tait au commissariat de M. Rousselot, rue Chanzy, et lui faisait part de ses inquiétudes, en ce qui concerne sa mère*

Mme ^faraude avait quitté la veille au soir, ver heures, le domicile qu'ils occupent en le, depuis il n'en avait plus eu de nouvslk^fc

Comme «R est malade depuis quelque temps. le jeune homme craint que sa mère n'ait attenté à ses jours.

Amour, Amour.

Ferdinand Poulet, garçon de riKig-asin, âgé de dix-neuf ans, avait récemment quitté sa famille pour filer le parfait amour avec une jeune voisine.

Celle-ci avait un ami du nom de Frédéric Carret, tourneur sur bois, demeurant rue du Temple. Carret ne trouva pas l'abandon de son goût.

II vint chercher dispute à son rival et, presque devant sa porte, lui porta un coup de poignard en pleine poitrine.

Tandis qu'on transportait le blessé l'Hôtel-Dien, le meurtrier était conduit de- vant M. Il'Homme qui le fit éVrouor au dé- Une Bande nèirs

L'a mjiïiiiié Jean N'nPI, agi' <ir ans, avait installé, il Kagnolet. J'angle des rues Victor-Hugo et du Pont- Vert, une boutique de quincaillerie où il se faisait li- vTer des marchandises qu'il revendait sans les payer,

Lorsque ses créanciers devinrent mena-

nir de madame Grouille en émettant quelques-uns des blasphèmes énergiques par lesquels il avait déjà soulagé sa mauvaise humeur vingt-cinq années auparavant. Puis il termina en s'informant pourquoi, par le tonnerre de coquin de sort les demoiselles Cornet n'avaient pas quitté son immeuble lorsqu'il les avait flanquées à la porte.

Je l'ai dit à Monsieur, sur le moment. Elles ne trouvaient pas où se loger, un n'en voulait nulle part, à cause du rcmue-:nénage des élèves. Ou c'était trop cher pour elles. Ou elles auraient dû changer de quartier et perdre leur clientèle. Elles se mangeaient ks sang^, que c'était pitié. J'en ai fait la remarque il Monsieur « Fichez-moi la paix, que vous m'avez répondu fichez-moi la paix, madame Truche (C'était du temps de mon premier, Anselme Truche.) Je maintiens mon congé, que vous m'avez dit Qu'elles fassent ce qu'elles veulent. Mais s'il tombe encore un poil de ma Sainte Vierge. je les fous sur le Bavé »

Mme Grouihe n'acheva pas l'écheveau de ses réminiscences. Comme toujours en des occasions semblables, M. de Mirevert lui avait tourné le dos avant qu'elle eût débité i les observations malicieuses dont elle se dé«ectait.

Rien ne plaisait tant à l'excellente cornmère que d'aguicher son patron. Découragée i à tout jamais de prendre ses intérêts» comme elle avait essayé de le faire quand elle était J entrée dans cette loge sous l'égide conjugale de M. Truche, maître d'hôtel impeccable j qui se louait pour des dîners en ville et l'avait subjuguée, romanesque femme de chambre, par sa prestance sous l'habit, elle avaü tellement pris son parti des originalités du collectionneur g!i elle se serait crue coin-

çants, .Noël vendit son fonds à un noram< James Lixte, âgé de trente-deux ans, qui ajouta à son commerce de quincaillerie un fonds de marchand de vins.

Cet individu, au moyen d'imprimés au nom de son prédécesseur, usa des mêmes prccedés et garda les marchandises. Quand les réclamations arrivèrent, il renvoya les intéressés à Noël. qui avait disparu.- A son tour, Lixte céda ses établissements à un troisième larron, Emile Moreau, vingtneuf ans, ancien cocher, qui leur adjoignit une écurie où il recela des chevaux volés. M. Blot, sous-chef de la sûreté, en vertu de mandats délivrés par M. Chénebenolt, juge d'instruction, auquel avaient été remi» ses toutes les plaintes, a arrêté, hier matin, ce brelan de filous à Paris.

Noël, Lixte et Vloreau ont été écroués à la prison de la Santé.

Des cambrioleurs ont visité hier de nombreuses chambres de bonnes rue Auber et rua de Chàteaudun. Plusieurs plaintes ont été déposées au commissariat du quartier. Le montaji! des vols s'élève à 2,500 francs.

AU JOURNAL OFFICIEL Le Journal officiel publiera ce matin

Travaux pubücs. Arrêté aux termes duinKï) sant nommés

Receveur à Paris n» 9 irue Montaigne\ M. Fa* vreau, rédacteur à l'administration centrale (<U- rection de la comptabilité).

Receveur à Parts n° 76 (rue de Flandre', :\1. Perdrix, chef de brigade aux bureaux airibulunU de la ligne de Lyon.

Roœveur à Nogent-sur-Marne, M. Auxenelle, receveur il. Carenlaji (Manche).

Sous-chef de section à la recette princiipai'e Il Paris, M. Riflart, commis principtii.

Intérieur, Décret aux termes duquel M. Aiw vety '.Louis;, est nommé adjoint au maire du ivnU zième arrondissement municipal de la VHle da 'Paris.

ThéChambard^^ UN MALFAITEUR TIRE SUR UN AGENT

ET TEXTE EN VAiN DE SE SUICIDER

!De noire earrespondant particulier!

Saint-Dié, 15 février.

La police vient d'arrêter le nommé Dahlen qui, le mois dernier, mit le feu à un magasin de jouets.

Au moment de son arrestation, Dahlen tira deux coups de revolver sur l'agent Wolf, dont la pèlerine fut trouée, puis s'enfuit. Poursuivi par le commissaire et un brigadier de police, et sur le point d'être sa;si, il se tira un coup de revolver dans l'oreille. Le projectile n'a pas été extrait, mais M médecin ne croit pas la vie de Dahlen en danger.

IUNDI, LE TRAVAIL SERA REPRIS

AUX ACIERIES DE SAMBEE-ET-MEOSE 'De noire correspondant particulier:

Maubeuge, 15 février.

Le conflit qui existait entre la direction des aciéries de Jeumont et les ouvriers de ces établissements a pris n'n.

Le différend a été tranché par le juge de paix de Maubeuge qui a ordonné la réintégration de dix ouvriers. Les administrateurs, Léonard et Morissènc, désirant pousser plus loin la conciliation, déclarèrent que les autres ouvriers pourraient revenir également aux ateliers On sait que le litige portait sur le renvoi de quarante manœuvres sur ce nombre, la moitié a déjà trouvé emploi dans d'autres ateliers il ne restait donc plus que vingt ouvriers que rentrent ù la satiefaction générale.

Le travail sera repris lundi prochain par tout le personnel aprè^~un mois de chômage.

Bulletin Météorologique Samedi 16 Février 1907, 47m Jour de l'Année, Jour de l'Hiver. Saint. Onés. Sam., Saint* Julienne.

Laver du soleil à 7 h. 10; coteelver .5 h. 19. Lcr.er de la lune à 9 h. 14; coucher à » h. -'ii. OBSEBVATOIHE JHTNICIPAI, (T=::r SWaoqTWi

oriKiiiiard le matin, beau dans l'après-midi, 'petite jjiu:e le soir. La téinpéraiure moyenne est de 3°1, înfériirure ;t la normale de Le vent souille du nord et du nord-ouest.

En France, des pluies sont probables dans le nord-ouest: ailleurs, le temps va rester nuageux et Irais.

| plice d'un abus dans une maison où les locataires lui eussent payé régulièrement leur» fermes.

Si elie acceptait ceux des demoiselles Cornet, c'est que, d'abord, elle n'eût pu faire au- trement, les deux vieilles soeurs étant d'untf fierté intransigeante, et ensuite c'est que leur loyer, jamais augmenté depuis trente ans, 4tait d'un bon marché inouf.

Quand les demoiselles Cornet vinrent demeurer dans l'immenble, il ne se trouvait paa dégagé par la démolition de l'hôtel de Mirevert et la percée du boulevard Saint-Germain.

Ce qui formait leur jardinet en façade n'était alors qu'une arrière-cour. Et le quartier, plutôt morne, attendait tes embellissements qui aflaient lui rendre l'animation et la vie. Les deux sœurs s'étaient réfugiées là, toutes meurtries par une catastrophe.

Un banquier, leur parent, qui gardait leur modeste avoir, petit héritage et maigres économie de leur laborieuse jeunesse, l'une professeur, l'autre dessinant pour les journaux de modes, s'était suicidé auprès ivoir perdu à la Bourse sa fortune et l'argent de ses clients.

Mesdemoiselles Cornet, qui, toutes deux, avaient dépassé la quarantaine et s étaient retirées en province dans une gentille propriété familiale, mirent 4 louer la chère maison et revinrent à Paris, chercher, l'une des élèves l'autre des commandes de dessins. Chacune recommença la carrière entreprisse à vingt ans, ma:s sans la sécurité du morceau de pain que représentaient les petites rentes héritées alors, sans le courage et l'espoir de la jeunesse, surtout sans le prestige de cette ieuneçse même.

Vieilles filles à cheveux gris, ayant perd* pendant quelques années de province te, peut


CHRONIQUE JUDICIAIRE APRÈS DIX ANS D'OUBLI

UNE MÈRE VEUT VOIR SpN ENFGNT

En Mlle L. se mariait. Quelques rnnées plus tard, elle qu,ttait subilement U domicile conjugal, laissant à son mari, Al. R. un mot ainsi conçu

T-.i es, sans doute, un honnête homme, mais nos désormais comme morte.

M H ne lit rien pour ramener la jeune femme à son foyer. 11 l'oublia même assez vite. En effet, deux ans plus tard, après avoir obtenu le divorce, il se remariait et trouvait celte lois une épouse d'humeur plus en rapport avec lu sienne

Mlle L en avait fait autant de son côte, mais moins favorisée elle avait perdu son Quand et.e se trouva seule, sans affection nulour d'elle, elle se souvint quelle avait une tille qu'elle avait abandonnée depuis dix -ris en même temps que son premier mari Cette faveur lui ayant été refusée, elle s'âd£»s«* au tribunal civil de la Seine afin 'Son mari lit valoir contre elle cet argu- ment \la fille ne connatt pas sa mère véritable. Elle considère ma seconde femme comme étant celle qui J_ui a donné le jour et éprouvera un réel déchirement quand on lui dévoilera la véraé. »

A cela, Mlle L. a répondu Rien ne m'empêchera de rencontrer un jour ou l'autre celte enfant et de nie faire connaître à clle. \lieux vaut maintenant que plus tard, qu'elle sache qui est sa mère ».

Ln quatrième chambre a pensé de même, car elle l'a autorisée à voir sa fille deux fois par mois. vaut le beurre, coûte trois fois lOlUsL moins. Magnan frères, Marseille. AUTOUR DE PARIS L'ÉLECTION SËNATOMALE DE SEINE-ET-OISE asphyxié pendant son soin- H'f • Palliet, commissaire de police' a fait trans- porler ie cadavre à la morgue de 1 hôpital. il la morgue.. BONDY. Mme Petit, âemeurant rue de ParifS'œ a^ntev, hier matin, de son ^̃favait laissé son enfant, un bébé de six UsUera demain ¡¡.près-midi, la fête de la Mu_ment d'infanterie.

rtti-wv Vers huit heures dn soir, en rende son Vi'lor liu^Vst tourbé eri arrière en gravant sest brisé ia base du et n a pas tardé à succomber.

COURBEVOIE. Une bande de cinq individus fil' it hr^ptiJT'hier soir vers huit heures, dans le gymnase de l'avenue Marceau et brisaient chS agrès et tout ce qui sé trouvait à sa ^^propriétaire de l'établissement essaya d'abord Supposer A la turarir des energuamenes, pais la policé étant intervenue, on réussit a arfcufr l'un des vandales, Loi us Hônaré, bien connu dans le monde des rôdeurs saus le Surnom de na-nbeni" la 'l'erreur de la Garenne-Colombes. Ses quatre comptes ne tardèrent pas à être captwivs et toute la bande a pris le chemin du ETAMPES Un sinistre détruisait, la nuit démise a Brières les^cekiés, plusieurs meules de paille appartenant à divers propriétaire La gendarmerie prévenue entreprit des recherches qui aboutirent à l'arres!ation dun vagabond, François Salaignac, lequel ne tarda pas il faire des aveux il a été écrcué a Etampes. FONTENAY-AUX-ROSES. Un généreux philanthrope. Ni. Lombarl, vient de faire don d'une somme de francs à la commission admintslralive de l'hospice Boucicaut.

MEUDON. Depuis quelque temps, de nombreux veis étaient commis à la cartoucherie de M GoupUliat, au Bas-Meudon.

la suite d'une enquête. Ni. Masseaux, commissaire de police, a pu découvrir fauteur des détournements. C'est un ouvrier nammé Louis IL. qvà en raison de son graud âge, a été laisse à Paris a été invité à se tenir à la disposition de la justice, les perquisitions opérées à son domkile ayant été fructueuses.

RAMBOUILLET. Fagnoux, auteur de la tentative d'assassinat de Sainl-Arnouil que nous [rations hier, est venu se constituer prisonnier il. la gendarmerie.

Il a été auseitbt écroué à la maison d arrêt.

de modernisme parisien conquis jadis a grand'peine, e!les faisaient presque sourire, à vouloir diriger, l'une le goût féminin, 1 au- tre l'âme irrévérencieuse des nouvelles générations.

Elles rencontrèrent des déboires inénarrables. Surtout Mademoiselle Julia, loi dess inatrice pour modes, qui, à elle seule, n'eût certainement pas gagné sa vie. Quant à la moins âgée, Mademoiselle Fanny, c'était une personne d'une telle valeur pédagogique et intellectuelle, qu'il se trouva, maigre tout, des gens pour recon- naître son extraordinaire mérite et pour en profiter.

Ils n'étaient malheureusement pas de ceux qui pouvaient l'enrichir.

L'instruction qu elle donnait, dans une salle étroite et un peu sombre du rez-de-chaussée loué à NI. de Mirevert, était beaucoup trop sérieuse pour ne pas décourager les jeunes filles du monde.

Un ne venait pas en toilette à ses cours. Aucune mise en scène, aucun brillant, pas l'ombre de réclame.

EHe-même. mademoiselle Fanny, avec sa mine et sa mise, ses façon8 timides, sa voix très douce et sans autorité sinon sur des observateurs protonds ou de jeune? esprits très app'iqués, très ouverts, ne laissait pas deviner les trésors dont elle enrichirait les petites Ames studieuses.

Le seul contact de sa claire pensée illuminait pour ia vie Ses méthodes disciplinaient le raisonnement. Et lart simple de son enseignement ie rendait fructueux aux cerveaux les plus obtus, ies plus rebelles. Puis elle possédait ce don rare, et contaLieux pour les natures saines une impartialité» une bienveillance envers toutes les

L'état de la victime est toujours des plus alarmants.

SAINT-MAUH-DES FOSSES. Un incendie s'est déclaré la nuit dernière, 9, avenue du Mens- nil, dans l'établissement de charbons de Mme Faucher.

Le feu, après avoir consumé une grande quantité de bois, a détruit un grenier à fourrages et une écurie.

l.es dégâts sont importants.

SAINT-OUEN. Des ouvriers ont trouvé sur une voie de garage de La gare des Docks, étendu prés d'une roue de wagon, un employé de la Compagnie. M. Georges Etlicb, demeurant avenue Michelet.

Ni. Et ieb, qui se plaignait de ressentir de viOr lentes douleurs internes, semblait frappé d'amnésie et n'a pu dire s'il il avait été victime d'wï acciden t.

il est mort tandis qu'on le transportait à l'hôpital Bichat.

SÈVRES. Dans un accès de lièvre chaude, un ancien sous-ofiieier colonial, Vafèntin Slreicher, a tenté de se suicider dans un édicisle de la Urande-Hue.

Le déstspéré a été transporté à l'hospice du C'était hier. en) à la requête du propriétaire de l'immeuble habité 50, rue de la Paroisse, par le couple Cesbron-Guérin devait être vendu' par ministère d'huissier le mobilier de Justine Pesnel. Le salon, style Empire, qui, il i!ui seu'l serait estimé une douzaine de mille francs, la chambra à coucher, pure merveille provenant de l'exposition d'Anvers, et la salle à manger Henri II, d'un style très pur, excitant bien des convoitises et avaient attiré nombre d'amateurs. Cenx-ci en ont été pour leur déplacement, car cette vente a été ajournée au dernier moment. On fixera la date très prochainement. SOUPPES. Un m«nouvrier nommé Dèsirv Bonnefond. a disparu de son domicile il y a plusieurs jours dans des circonstances telles que l'on craint qu'i! n'ait attenté ir ses jours. Bonnefond a laissé sur une table un fragment de lettre avec cette phrase « J'ai appris que tu voulais me faire enfermer comme fou. le ne fais cependant de misère à personne tu es une ingrate, car j'ai toujours. Après avoir vainement recherché son mari, Mme Bonnefond vient de signaler sa disparition.

VINCENNES. Un pr&meneur, demeurant rua du Fort, a trouvé, hier, dans un fossé, le cadavre d'un nouveau-né du sexe masculin qui avait ét6 étranglé.

Le petit corps a été envoyé à l.a morgue. M. Pois, commissaire de police, recherche la mère coupable.

VERSAILLES. On annonce la mort de M. Lonvard, ancien conseiller miintcipa', président d'un grand nombre de sociétés locales et tréso- rier de l'Union des syndicats de la propriété batie de France.

A L'INSTRUCTION Le Drame de Boulogne

On se souvient que, le 21 janvier, dans le débit de vins tenu par Ni. Gossier, 108, rue de Paris, à Boulogne-sur-Seine, un sieur Julien Artz, âgé de vingt-sept ans, tira sur sa femme cinq coups de revolver. Deux seulement pontèrent.

La femme Artz, que l'on avait cru en danger, s'est promptement rétablie et, hier, elle a pu s'expliquer, contradictoirement avec son maa'i, devant NI. Ducasse, juge d'instruction.

L'inculpé, qu'assistait M" Perissoud, a raconté que la conduite singulière de sa femme l'avait contraint à la quitter définitivement en septembre dernier. Elle s'était alors mise en ménage avec un ancien amant; quant à lui, il avait pris pour rnaltresse une demoiselle Marie Rouge.

Jaloux de son bonheur, la victime l'avait accablé de cartcs postales injurieuses et obscènes. Il avait patienié pendant quelque temps mais, à la fin, irrité, énervé, il avait voulu intimider sa femme. Il savait qu'elle fréquentait le débit de M. Gossier. Il s'y rendit, non pour la tuer, mais pour la corriger. Il voulait, dit-il, la blesser légèrement au bras.

La femme Artz a vivement protesté contre cette version. Elle a prétendu que son mari renversait les rôles. Ce serait elle et non lui qui aurait été injuriée et menacée. Julien Artz a été maintenu sous mandat de dépôt.

Les Affaires Marc Lapierre

Ni. Joliot, juge d'instruction, a renvoyé, hier, devant le tribunal correctionnel, pour complicité de tentative d'extorsion de fonds au préjudice de M. Giordan, \1. Marc La-» pierre et son ancien NI. T/ijoux. Le magistrat a également renvoyé devant le tribunal, pour le même délit. M. Griffant. Celui-ci est poursuivi pour une tentative de chantage commise contre M. Payol de Montagnac.

C'est M" de Moro de Giafferi 8i défendra Voici la liste des bureaux de poste qui seront ouverts demain dimanche

Rive droilc. Hôtel des Postes, Bourse de commerce {ouvert au service télégraphique jusqu'à midi seulement). Hôtel Continental. Rue Saint-Denis, 90. Rue Montaigne, 26. Rue Cambon, 30. Rue de Provence, 54. Rue Sainte-Cécile, 7. Rue du Faubourg-Saint-Martin, ter. Rue des Filles-du-Calvaire, 3. avenue de la République, 108. Rue de la Bas. tille, 2. Hôtel de Ville. Rue Erard, 5. Rue du Rendez-vous, 36. Place Chopin. Avenue Marceau, Rue Jcuffroy, Rua Bayen, 16. Rue de Clignancourt, 70. Boulevard Rochechouart, Hur d'Allemagne, Rue d'AUcmagns, 3. Bue des Pyrénées, 200.

Le bureau de la Bourse reste ouvert tous les dimanches et jours férics au service télégraphiRive gauche. Rue de Grenelle, 103 (service télégraphique permanent de jour et de nuit). Rue de Bourgogne, 2. Rue du Bac, K6. Rue Danton, 10. boulevard de l'Hôpital, 26. Avenue d'Italie, 27. Avenue d'Orléa.ns, 19. Rue 111-omet, '.): Rue de Lourmel, Le bureau de la rue Saint-Romain reste ouvert tous les dimanches et jows fériés jusqu'à midi pour les opérations d'épargne.

opinions qui ôtait de ses leçons les part pris, même dissimulés, du fanatisme. A l'époque où l'on inscrivait encore lins- truction religieuse au programme du brevet d'institutrice, elle interrogeait les unes devant les autres, ses élèves de croyance différentes.

Catholiques, israélites au protestantes, débitaient leurs articles de foi écoutaient ses commentaires, ses explications, ses développements, sans pouvoir découvrir de quel côté inclinait sa sympathie, ou si elle envisa- geait tous les catéchismes comme des tissus de superstitions.

Aucune leçon de fraternité morale n'eût valu, pour ses jeunes auditrices, le spec- jtacle d'une équité si haute, ni la découverte des similitudes d'idéal dans des conceptions qu'elles imaginaient irréductibles et adverses.

Mlle Fanny Cornet possédait d'ailleurs des diplômes que les femmes ne songeaient guère à briguer lorsqu'elle les avait con- quis

Bachelière et licenciée es sciences, la pre- mière de toutes les Françaises, elle espéra obtenir une chaire dans un lycée de filles, a'J moment où, réduite presque au dénuement, ainsi que sa sœur, elle reprit, à plus de quarante ans, son dur nagne-pain. Cet espoir se dissipa dans les antichambres administratives.

Elle tnanquait de jeunesse, de coquetterie et de l'appui d'un député.

Elle vivota donc. avec ses cours, et elle i nourret sa soeur, ayant heaucoup d élèves, dont très peu de payantes Clientèle de futures institutrices, aussi pauvres qu ellemême, dont, comme M. de Mirevert pour ses loyers, elle n'acceptait pas l'argent 1 .Vers soixaate-cinq ans, épuisée, et d'ail-

LA LOI DU PROGRES! C'était facile à prévoir la science, une fois de plus, triomphe de l'empirisme. La terrible épidémie grippale que nous traversons et les graves complications pulmonaires qui lui font cortège, ont permis de mesurer les effets de la nouvelle méthode de traitement des bronches et des poumons par l'oxygène naissant.

Il résulte manifestement des observations qui sont faites chaque jour que les Pastilles Soler jouent un rôle modificateur absolument remarquable dans les processus de cette grave maladie infectieuse qui fait en ce moment d'innombrables victimes. Les expériences faites, tant à Paris qu'en province, ont porté sur un grand nombre de cas, les uns pris au début de l'attaque, les autres en pleine évolution de la maladie, La grippe a littéralement avorté chez les malades de la première catégorie qui n'ont connu que des symptômes légers, un peu de courbature, quelques maux de tête vite disparus, peu ou pas de fièvre dans les cas de grippe infectieuse, à forme grave, les Pastilles Soler ont arrèté les effets virulents du bacille de Pfeiffer et aucune complication dangereuse ne s'est produite.

Cette action énergique des Pastilles Soler, ce pouvoir microbicide considérable leur valent de détrôner aujourd'hui tous les remèdes employés hier contre les affections des voies respiratoires.

Ceci tuera cela c'est la loi du progrès devant laquelle s'inclinent tous ceux qui sont conscients, éclairés, partisans des conquêtes scientifiques nouvelles contre laquelle résistent, comme toujours, les attardés, les ignorants, les conservateurs obstinés des vieux systèmes.

On ne peut nier aujourd'hui le pas immense qu'a fait franchir à la thérapeutique l'admirable découverte du Laboratoire Soler. Désormais, tous ceux qui tousseront et seront menacés de bronchites, de grippe, d'angines ou d'autres atteintes à la gorge ou aux bronches ne devront pas oublier que ce seront les portes et corridors par lesquels les germes infectieux pénètrent dans les pou mons et y exercent leurs ravages mortels. Avoir toujours sur soi une botte de Pas tille Soler par ces temps d'épidémies, variole, influenza, fièvre typhoïde, c'est se pré.munir contre de redoutables invasions mi crobiennes, c'est se vacciner en prévision des contagions imminentes.

Docteur E. Stéphane.

N.-B. Les Pastilles Soler, n'ayant pas d'équivalent en pharmacie, ne peuvent être remplacées par aucun autre produit. Aux malades d'exiger les véritables Pastilles Soler. 1 fr. 50 la botte dans toutes les Pharmacies

LA CRISE DE LA CHAUSSURE (De notre correspondant particulier)

Lyon, 15 février.

La commission parlementaire, nommée dernièrement par la Chambre pour étudier la crise de la chaussure, s'est réunie hier à l'hôtel de ville de Lyon. Cette commission comprend MM. Colliard, président Justin Godard, François Fournier, Dejeanle, Cornand, Péronnet, députés. Elle a entendu les diverses organisations corporatives intéressées, aussi bien ouvrières que patronales.

Le premier, le syndicat des ouvriers en chaussures et similaires, exposa en détail ses doléances et ses revendications. M. Perrin, directeur des tanneries lyonnaises mon- tra avec une clarté et une précision parfaites les causes de la crise actuelle il ne croit pas à l'efficacité des droits de douane pour protéger une industrie quelconque, et encore moins celle des cuirs et de la chaussure. Si les abaissement de tarifs ne sont pas toujours payés de réciprocité, par contre, à chaque relèvement de tarif de notre côtés. l'étranger répond immédiatement par un relèvement du sien.

MM Desmons, président du syndicat des maîtres bottiers Desporte, du syndicat des chausseurs sur mesure Mélin, du syndicat des marchands de chaussures au détail, ont développé ensuite les conditions de la fabrication et du commerce de la chaussure Lyon et dans la région lyonnaise. NI. Richerand, conseiller municipal, a attiré l'attencordonniers à façon et sur la concurrence j injuste qui leur est faite par les bottiers militaires.

MM. Selle, Servngain, Cansat se sont présentés ensuite au nom des fabricants de (-'ne délégation de l'Union syndicale des ouvriers et.ouvrières en chaussures a clôluI ré la séan,e. M. l3ecirard, secrétaire, et MM. [ Melle et Gèntelet ont fourni à la commission des informatons très instructives.

BULLETIN DU TRAVAIL POUR LA DÉFENSE DE LA R. P.

Sur l'initiative dun certain nombre de groupements corporatifs, il vient d'être consi titué une une fédération syndicaliste de la* Seine pour la défense de la Représentation Proportionnelle en abrégé R. P. D'un appel adressé aux organisations ouvrières, tous citerons deux passages: Pour que la mission historique du prolétariat s'accomplisse plus rapidement et plus sûrement, il il importe que les syndicats ouvriers se gardent aussI bien de toute intransigeance que de toui« subordination. Ils ne doivent pas plus subir les iniluences gouvernementales que i-uiiiiciciiiios ei anarchistes.

Les pruiétaires doivent repousser d'un même ̃ geste l'autoritarisme des bourgeois libéraux, qui l'exploitent au nom des révolutions passées, eL ceux qui voudraient tirer des billets à ordre sur la révolution sociale, escompteur la candeur des prolétaires et vivre de leurs sacrifices. La révolution sociale, couronnement de la phase en cours, ne

Ieurs incapahle de lutter contre la concurrence toute neuve des lycées, elle licencia ses classes le peu du moins qui lui en restait.

Elle continua de donner des leçons particulières, se levant à six heures du matin pour courir le cochet par l'horreur des aubas d'hiver, spectre amaigri, toussant, hanté d'tnquiétude au sujet de sa soeur Julia, qui se détraquait dans l'anémie cérébrale. Cependant M»" Fanny Cornet gardait sa voix douce, sa généreuse indulgence, et, dans son visage effacé comme une ébauche ancienne, deux admirables yeux myopes, deux prunelles de velours brun entre les paupières lasses, deux astres de sérénité, qui distinguant mal les choses du dehors/ semblaient ne réfléter que la beauté d'une incomparable vie intérieure.

Le jour où M. de Mirevert parlait à sa con- cierge des demoiselles Cornet, et constatait l'impossibilité d'expulser des locataires à qui l'on a donné inutilement congé vingt-cinq ans auparavant, la plus âgée des deux soeurs était seule à la maison.

C'était Julia, l'ex-dessinatrice pour modes. Plus que septuagénaire aujourd'hui, elle ne gardait de sa profession, si pimpante, qu'un genre d'inoffensive maboulerie elle prétendait réformer le costume féminin, et amener par cette mesure le bonheur universel sur la terre.

Elle était de ces femmes, plus nombreuses qu'on ne croit, qui, de leur crise automnale, restent à jamais déséquilibrées, point folles à enfermer, mais atteintes aux sources même de l'être, transformées étonnamment, affaiblies, aigries, marionnettes faussées, dont la tendre Ame de soeur, de mère, d'épouse, n'est plus qu'une lueur intermittente, i et qui établissent en secret dans. les familles,.

se présente pas comme un brusque déchirement de fureurs, mais comme une accumulation d'énergies conscientes, de volontés rélléchies et sülidai(le de c,anquèfes dans le domaine de la production, de l'administration et dû la répartition. Les récents congrès d'Amiens ot de Limoges suffiraient ir justiller notre tentative. tant ils marquent une étape, ou plutôt une transition. Après avoir évoqué l'action du 1er mai dernier, l'appel conclut

La classe ouvrière marche aujoutd'hui vers un but défini, mais elle veut régler cette marche, elle veut élre capable de mesurer sa force, de de terminer &a propre capacité.

La fédération syndicaliste de la Seine travail l<ra à ce développement des cadres administratifs de l'organisation économique elle appliquera la représenta lion proportinnnelle dans des conditions qui assureront vraiment aux syndicats, quelle- que soit leur importance, les garanties et lei droits qui leur reviennent.

A LA MAISON DES FÉDÉRATIONS

II a été procédé hier au tirage de la foinbola orgamsée par la confédération générale du travail pour la construction d'une salle de réunion à la maison des fédérations, 33, rue de la Grange-aux-Belles. Voici les gagnants des trois lots principaux

Le numéro 20,508, de la série A, gagne 4,000 francs

Le numéro 17,826, de la série G, gagne 1,000 francs

Le numéro 36,106, de la série B, gagne 500 francs.

La tombola comportait 500 lots divers. LES INSTITUTEURS DE LA SEINE

ET LA BOURSE OU TRAVAIL DE PARIS

Par une lettre dont nous avons publié le texte, la commission administrative de la Bourse du travail de Paris avisait le syndicat des instituteurs de la Seine que sa demande d'admission ne lui avait pas été transmise par le préfet de la Seine, mais que, néanmoins, une délégation serait reçue par elle et entendue lundi prochain, en même temps que le bureau du syndicat des membres de l'enseignement primaire, secondaire et supérieur. Ce syndicat, dont le siège social est fixé é la Bourse du travail, figure avec le numéro matricule 212, sur l'annuaire dressé par le ministère du Commercé, en 1887. Il a pour secrétaires NI. Désirat et Mme, Bonnevial. Ses statuts sont conformes a la loi de 1884 aucun tribunal n'a prononcé sa dissolution et. il s'est engagé à se conformer aux prescriptions des décrets et règlements qui régissent la Bourse du travail.

Ce groupement est absolument distinct de l'association des professeurs de renseignement libre (matricule 1,220) qui. elle aiuss.i. a son sièga dans l'immeuble municipal de la rue du Chalenu-d'Ëau son secrétaire géné- ral est M. Guilhen.

Les secrétaires de la commission administrative, MM. Woillot et Bwudon, déclarent que, sans sortir de la légalité, ils sont décidés à faire respecter les droits que confère aux organisations ouvrières le décret du 17 juillet 1900.

Dans ces conditions, il n'est point douteux que l'admission du syndicat des instituteurs de la Seine soit ratifiée lundi prochain. LES GrftS CE RAISON

organisé hier soir, salle Wagram, une non, velle réunion de propagande syndicaliste. Un auditoire nombreux, où l'élément féminin était largement représenté, a applaudi les discoures de MM. Rigoley, Autour-ville, Boizard et !'vU'nard, secrétaires de l'union. La séance a été levée sur le vote de l'ordres du jour de confiance en faveur du conseil de l'union.

INFORMATION^ OUVRIERES CONVOCATIONS.

Aujourd'hui, la Bourse du Travail, 3, rue du Château-d'Eau

Assembdées générales de la chambre syndicale des peintres en bâtiment, 8 h. 1/2 du soir, "ranile '"aile des graineurs-lithographes 8 h. du soir, saile des conférences; des ouvriers des brasseries de la Seine, 8 h. 1/2 du soir, saille Bondy (rapport sur la campagne en cours, élection d'un comité des brasseries, projet de revendications il présenter) des marechaux, 8 h. du soir. saJtie du bas cote droit 8 h. 1/2 da soir, salle des grèves des ouvrières et ouvriers en eûmes, manches de fouet et pu: «pluies, 8 h. 1/2 du soir, salie de commission (Bondy) du syndicat général de l'A. P. iseclion des éplucheursi, 9 heures du soir; de; tailleurs et couturières (membres de la caisse de s-olidarité), 9 heures du soir ^appol des statuts, leur application intégrale).

Réunions de conseil des selliers harnaerwurs, Il. du soir; des travailleurs municipaux (section des ouvriers spéciaux de la Ville), 8 Il. l'2 du soir; des ouvriers non professionnals de l'A. p., 8 h. 1/2 du soir des chauffeurs automobilistes, 0 heures du soir.

A l'annexe, 35, rue Jean -Jacques-Bousseau

cale des employés (section Haohette', 9 heures du malin "rande sa.lle des ouvriers des postes, tôléaraphes et téléphones, 8 h. 1/2 du soir, grande saille des confiseurs, 10 heures du soir, "ïSKtte iï.

Rue de C ignancourt, 92, salle du Progrès Social (Maison du Peuple de Montmartre): 1ssemb(ée.s générales du syndicat national des travailleurs des chemins de fer (groupe Paris-Nord), 8 heures du soir (rapports moraj et financier" de la section; rapport des délégués au congrès régional de Dunkerque compte-rendu yde la délégation au comité de direction de la Compagnie du Nord). Tous les travailleurs des chemins de fer en activité de service sont admis il cette réunion de J'Union syndicale des ouvriers menuisiers, S h. 1/2 du soir (de l'application des salaires à l'embauchage, etc. LES FROTTEURS DE PARIS.

Récemment constitués en syndicat, ces frotteui-s de Paris ont tenu, hier, leur assemblée générale, au cours de laquelle une délégation a reçu mandat de faire une déznamche auprès du mi-

par leurs exigences, leurs humeurs, leurs névroses, une oppressante atmosphère d angoisse.

Mademoiselle Julia bougonnait tout en préparant le sommaire dîner.

Cependant elle n'était pas dans une de ses mauvaises heures. Mais la journée lui avait paru longue. Sa sœur avait quitté la maison avant que la lente lumière de novembre se dégageât d'un ciel fumeux. Et la, nuit se faisait complète, la lampe brûlait dans la suspension de la salle à manger, sans que Fanny eût reparu.

Qu'est-ce qu'elle peut faire ? grommelait Mlle Julia tout en secouant la salamandre. Ses leçons finissent de bonne heure le mer'credi. Niais elle m'a a parlé d'un rendez-vous. Au mot de « rendez-vous », la vieille demoiselle hocha la tête. Ses yeux pensifs se fixèrent sur ies carreaux de mica, où sa manœuvre amenait un bouquet de petites flammes.

A quoi songeait-elle ? Quel souvenir brasillait dans son cœur comme ce feu captif qu'elle venait d'attiser ?

Rendez-vous. » syllabes furtives, charmanlies. En avait-elle jamais connu le sens hasardeux et émouvant ̃'

Mademoiselle Julia, des deux sœurs, avait été la seule presque jolie. L'autre n'avait eu que ses yeux. Mais quels yeux! Un sourire flotta sur les lèvres minces, décolorées, creusant de longues rides dans les joues sèches. Ce visage de vieille, durci par des cheveux restés trop noirs. mais I marqué de distinction dans ses traits fins, s'éclaira Et elle se fût attardée à quelque rêve, si une odeur de brûlé, venue de la cuisine, ne l'eût soulevée précipitamment do Au même instant, le bruit d'une clef tour· J

nistre du Travail et du sous -secrétaire d'Etat aux 1 P. T. T., •< alin nue l'entreprise des administra- 1 lions de l'Etat *;it confiée aux soins du syndi- t cat <̃ LES POSEURS t)E MENUISERIE. ] L'assemblée générale de la ohambro syndicale des poseurs de menuiserie a approuvé le compte rendu de mandat de son secrétaire général, M. ] Trotté, qui a reçu mandat de continuer les dé- ( marches engage?, afin d'obtenir du président de ( la chambre syndicale patronale une réponse ayant lu révision de la série de la Ville de Paris. GREVE DU MACOS S. 1 Les ouvriers maçuns travaillant pour le comp- J te de NI. Courbarien, entrepreneur d'une cons- traction, à l'ang'e du boulevard Haussmann et de la r ue de ia Chaussée-d'Antin. se sont mis en grève, hier, à la suite du refus d'une augmenta- üon de 5 centimes pur heure.

M. Courbarien a déoEaré qu'il lui était impos- sible de leur donner satisfaction, et il les a admonestés en termes un peu vifs. Les ouvriers protestèrent; les gardiens, postés- devant les chantiers, accoururent, mais ils se retirèrent dès qu'ils eurent constaté qu'aucune violence n'avait été exercée.

L'entrepreneur fit régler les ouvriers qui se refusaient à continuer le travail au salaire habituel. La paie se fit sans incident.

Courrier des ïmim Matinées de demain dimanche

Uomédie-Fiiaiiçaise. Electre, le Voyage de M. Perriclton

Opèra-Gomique. Urphée.

Oiiéon, Vaudeville, bymnase, Variétés, :\ouv^huIOs, Porto-Saini-Martin, (ïaité, Athénée, Antoine, Paiais-P>oyal, Réjane, Folies-Dramatiques, Ambigu, Reiuaissanoe, Bouffes-Parisiens, Cluny, Déj&zet, Trianon, mômes spectacles que le soir. Conservatoire. Société des Concerte Ouverture de la Grotte de l-ïngal (Mendelssohn). Cantate (Bach), soti par MM. Gazentuve, Bernard Mines Bathori, Kierdorff orgue M. Guttaiant. Concerto pour violon !Brahms), par M. Lucien Capel. Shylor,k (Gabriel Fauré', solo par M. Oazem'uw. Symphonie en la mineur n° 2 Chàiolet. Concert Colonne Symphonie héroïque no 3 (lïeethcwn). Concerto en la majeur pour piano (Mozart), par M. Raoul Pugno. Prélude l'après-midi d'un Jaune (Debussy). X/'S Diinns (César Franck), paa» M. Raoul Pugno. « Les Murmures de la forêt de Siegfried (R. Wagner). La Chevauchée des Valkynr.s (Wagner;.

I/Odéon arrête ainsi ses spectacles jusqu'au jtudi soir 21

Samedi 16 et dimanche 17 (matinée ot soirée) la Puissance des ténèbres.

Lundi 18 (pour la 2e série de l'abonnement du lundi) Chatterton et les Remplaçantes. Mardi les Experts, Depuis six mois. la Préférée.

Jeudi 21 ien matinée, pour la 2° série d'abonnement du jeudi) Chatterton, avec oanférence de NI. Firmin Boz, et, en soirée, les Experts, Depuis six mois.. la Préférée.

La. répétition g»WTal-e de la Faute de t'Abbé Mourez aura lieu à la fin de la semaine. Au Chariot. Aujourd'hui, à deux heures, en matinée, Pif! paJ! pouf iléme interprétation que ie soir.

L'Opéra donnora ce soir une représentation de Faust en dehors de tout abonnement. Toutes les places, sans exception, seront mises à la disposition du public.

A l'Opéra-Comique. Lundi soir (représentation populaire à prix réduits), le Barbier de Sévdle et la Coupe enchantée.

Aux Variétés. Ce soir demain dimanche, for matinée, deux dernières représentations de Cliquette et sa mère.

A partir de demain soir, relâche pour répétitions de la revue où Mlle Polaire créera un rôle important.

A ki Gaité. Ce soir et demain dimanche (matinée et soirée), dovnières représentations des Cloehes de Cornerille.

Lundi, répétition générale des Hirondelles. Au Lyrique-Trianon. Ce soir, dernière représentation de. Dragons de Villars.

Au théâtre Réi-ane. M. Bacon, qui pendant trois jours a été légèrement grippé, reprend ce I soir, dans Ma Cousine, le rôle de Champcourtier dont il est t'inimitable interprète. Demain, à deux i heures, dernière matinée de Ma Cousine et la Pille de Jcplitc.

Au théâtre Antoine. Nous apprenons avec plaisir que M. Colas, le comédien si apprécié, et j Ire Antoine, viennent d'être décores des palmes Immense succès pour l'éminent professeur de chant, Mme Ed. Colonne, à sa première audition ù'eieves. Qu'ell-es chantent en français, en italien eu en allemand, toutes les élèves, dont plusieurs sont déjà de véritables artistes applaudies au théâtre et au concert, donnent une. réelle impression d'art par leur admirable diction et la pureté de leur style, qualités que possède au plus haut degré leur professeur, l'inoubliable Marguerite, de la Damnation de Fausl de Berlioz.

La célèbre cantatrice, Mlle Selma Kurz, devient l'idole du public du littoral.

Elle a chanté le rôle du page Oscar, du Bat Masqué, de Verdi, .avec. un charme, un style, une virqui font d'elle la magnifique égale de la Patti.

Miie Kurz avait déjà, la semaine dernière, remporté un triomphal succès dans Lucie, où s'étaient victorieusement affirmées ses prestigieuses qualités de cantatrice et de tragédienne lyrique. Demain, edle sera la Zerline du Don Juan de Mozart. Nul doute qu'elle n'y triomphe aussi faciVflmenF, aussi glorieusement que dans Lucie et le Bai Masqué de telles cantatrices sont si rares que l'enthousiasme frénétique du public s'explique tacitement l'admiration s'impose, et nul mot n'est suffisant à la traduire.

Ln baryton de belle envergure et de superbe npjrane, M. Titta-Riisso. et un puissant ténor, M. Zéroln. furent les partenaires très applaudis de la magnifique cantatrice, Ailla Selma turc. SPECTACLES DIVERS

SOIREE PARISIENNE. Au Nouveau.Cirque, la Noce de Chocolat, bouffonnerie nautique. Le Nuuvvau-Cirquc a repris, hier soir, un de ses grands succès la Noce de Chocolat. On se rappelle 'le sujet il s'agit des noces légitimes du I olown Ghocotat, si aimé du public parisien. Ce

nant dans la serrure, l'avertit au retour de sa soeur.

Elle courut avant tout retirer une casserole du feu, et, de son fourneau, elle s'étonna d'entendre parler Fanny.

Avec qui bavarde-t-elle? Elle ne m'amène pas quelqu'un à dîner, j'espère. Je ne suis pas une servante. Je ne fais la cuisine que pour nous, gronda l'aînée, se hévissant déjà.

La voix douce de l'autre s'éleva un peu Julia! Julia!

Me voici.

Traversant le couloir, elle rentra dans la salle à'manger, et s'arrêta, béante. Près de sa soeur, qui le tenait debout sur une chaise, éclairé à plein par la lumière de la suspension, il y avait un petit enfant.

Julia eut à peine le temps de distinguer une mignonne hgure toute hrouillée par un récent sommeil. Car les yeux du bébé se fermèrent, sa bouche s'ouvrit, ses traits se convulsôrent, et des cris affreux remplirent le tranquille appartement.

Mademoiselle Fanny se précipita pour fermer les portes.'

Oh qu'on ne l'entende pas 1 murmurat-elle.

Papa papa hurlait l'enfant. Il va revenir. ne pleure pas, mon mignon, disait mademoiselle Fanny, avec des caresses si tendres qu'elles n'étaient presque pas gauches.

Pourtant jamais la vieille fille n'avait manié un si petit être. Elle n'y mettait que plus de dcuceur, avec une crainte et un enchantement secrets.

Son père vient de nous quitter à l'instant. Et, dans la voiture, ce pauvre petit [ dormait, expliqua-t-elle sa soeur..

ne sont qw gifles, saute de carpe, dégringolades le long des escaliers, poursuites foltes, pugilat; terribles, au milieu d'une inénarrable jonglerie de saucissons, gigCts et cervelas en délire, et, linalenient, baignade générale dans la rivière où tous les invités de la noce se précipitent, pour sauver da mariée qui s'y est jetée, affolée.

On a ri à se tordre à ces scènes bouffonnes et lo public., par ses appiaudissenienls chaleureux et répétés, a approuvé d'idée de M. Jean Houckc de faire relto reprisa.

Las deux premières parties du. programme ont été, aussi, fort udwiirées à noter plus particulièrement Mile une écuyère d'écoleaussi jolie femme qu'habile amazone Mile- Tignani, mm exquise danseuse sur le fil de 1er les Héras, neuf ucrobates exécutant des pirouettes stupéfiantes les Andus, dans des exercices d'une hardit-se et d'une préoision merveille usas Grick et deux excentriques musicaux pleins d'eutrait

La troupe joyp,uf# des clouns a fait, comme d'habitude, la joie des spectateurs. En somme, lia soirée a été des plus amusantes et nous pouvons féliciter M. Jeâîi- Houeke'" d'avoir repris une des plus gaies pariioifthnes du répertoire du,(ouveau-Cirque, la

«~~ Y a-t-il quelque chose de plus drôle, de plus houlfon, de plus cocasse, que la déclaration d'amour débitée avec d'inimaginables intonations comiques par Paul Kugère, l'ami Bernard de Vive la Parisienne! ̃+- au premier tableau de l'opérette-fantaisie qui triomphe en ce moment à Parisiana.

C'est de la farce évidemment, mais de la farce de haut goût qui suscite irrésistiblement le rire et a fait di«; à l'un de nos plus grands magistrats, un de ceux que ses fonctions n'empêchent pas de se mèter il la ie Je n'ai jamais ri d'aussi bon coeur

»-~v Madame Barbe-Bleue, l'opérette si amusante de Flers et Arnould, attire toujours a la Cigale le public le plus élégant, et l'approche de la cinquantième ne fait qu'augmenter l'entrain des interprètes Marguerite Deva), Morton, Gabin, Max-Morel, Barally, Strit, Gabrielle Chùlon, Paule Mnrlv. Tous rivalisent de talent, de verve et de gaieîé dans leurs roles, ajoutant ainsi une note très joyeuse aux splendeurs de la mise en scène qu'on admire dans le superbe final de Montmartre. à la Willette.

»~– Au Moulin-Rouge. Le nouveau spectacle devant passer sous peu, il ne sera donne que quelques représentations de la revue et de la Victoirc d'Igra où hllle Odette Vadéry se fait acclamer chaque soir.

La direction de l'Hippodrome annonce les dernières représentations de Loïe Fuller dans ses danses lumineuses où clic triomphe chaque soir. Un engagement antérieur oblige i-die inoomparable artiste à clôturer ses -brK .liions.. 1 Les admirateurs- de spectacles s -ievrv.nt se hàter, car L.oie Kwller n'est plus que i>our quelques jours parmi nous.

Aujourd'hui, matinée à deux heures et demie avec la Loïe Kuller et toute» la: attractions du soir.

A Barrasford's Alhambm. auatrd une fois on a été il l'Alhambra, on en devient un spectateur assidu. Les merveilleux spectacles de ce splendide établissement sont tellement difféde ceux des autres music-ha.lls, toujours si variés et amusants, qu'il est facile de comprendre pourquoi et comment l'Alhanibra est devenu si populaire. Partout on y est bien placé, à des prix très raisonnables, et les moyens de communication pour se rendre place de la République sont facii-es et nombreux.

Grosse attraction du momenl la Statue humaine ».

Ce soir, chez Medrano, débuts des sœurs Deikc, coii'iûrsionnisles. Le programme, chez Boum-Boum, comporte, avec les ficuyers et écuyères, des attractions diverses, telles que Kurqki, l'incomparable; manipulateur: tes Léandros, élégants athlètes les Bleckwcim, acrobates cyclisdont les exercices sont si appréciés du public. Enfin, le bataillon sacré des clowns sème la gaieté et le fou rim chez Medrano. Demain, matinée à deux heures et demie. (Téléph.

T* nro-oramme de la ronrésenl-ation lyrique

du théâtre du Jardin d'Acclimatation (Palais d'Hiver) se composera, demain dimanche, de Roméo et Juliette, êpéra en cinq actes de J. Barbier et M. Carré, musique de (;h Gou-nod, interprété parMmes Salembier et de Palhen, et MM. Cèbe, Colsaux, Bourgey, Béchard, Manent et Dolbos. On commencera, très exactement., à li. 1/4.

La HERSE.

JE^ A. I jLm X- 1 Jci S»

Jugements du 15 février i007

Costerg (Edouard), ancien marchand de vinsépicier, 43, rue des Cinq-Diamants, et actuellement 145 rue du Chemin-Vert, M. Beauvalet, j.-c.; M. Benoist, s.

Rideau marchand de vins, 2. rue Jean-Massé, actuellement 15, rue Théophiie-Boussal. M. HoUval. j.-c.: M. Hceaen, s.

Bqtin, entrepreneur de transports par eau, J, rue des Carrières et 37, rue des Quatre-Vents. a Charenton et actuellement 7, quai des Carrières. M. Hennctwisse. j,-ci M. Craggs, s.

Chabartier, ancien marchand de vins .w, rue Taitbout, demnurruit actuellement 12. pi aoed Anvers. M. Leereux, j.-c.; M Malle, s.

Cotte, coffretier-rna^'leller en bois. 10, rue des Llons-Saint-Paiilv actueflement sans domicile connu. M. ilennebuisse. j.-c.; M. Benoist..« Demoiseflle Daubray. exerçant le cammerce de confections pour dames 10, avenue Parmentier. M. Hennebuisse, j.-c.: M. Morin, s.

Dame Courot. marchande de confiserie et thé, rue de Bretagne, M. Rolival, j.-c.; M. HubÙeS» boucher en détail à Créteil, 36, GrandeRue, et actuellement sans domicile connu. M. Hennebuisse, j.-c.; M. Morin, s.

Labat. entrepreneur de charpentes, 50, rue du Dessous-des-Berges. M. Hennebuisse, j.-c.; M. Maille-, s.

Maies bandagiste, boulevard de Clichy, 46, actuellement 33, rue d'Orsel. M. RotivaJ, j.-c.; M. Morin, s.

Rousseau, ancien houanger, S, ru.e de la Péptnjère, actuellement sans domicile cxmnu. M. Beauvalet, j.-c.; M. Lemormier. s.

Vmcent, ancien planeur sur métaux. 206, rue lAfnyette fit actuellement 2, rue Sontuy. M. Lépreux, j.-c.: M. Mi'le, s.

Yanea. liquorisle, rue de Bagnolet, actuellement 181. rue des Pyrénées.– M. Leereux, j.-c; M. Pnrvost, s.

RicheiKxs, charpentes et menuiserie 15. rue Mot, à Fontenay-sous-Bois. M. Hennebuisse, j'-c.; M. Armand, s.

Le tribunal déclare résolu nmir inexécution le concordat accordé le 7 décembre à Ronceret (Eugène;, épicier et marchand de nouveautés à Maisnns-Alfort, 74, rue de Créteil. M. Rotival, j.-c; M. Maury, s.

L'enlant, qui n'était pas loin de trois ans. comprit à merveille, et brailla à perdre ie souflle.

Son père. Qui est-ce interrogea mademoiselle Julia, tandis que le seul mot de Il père » exaltait le désespoir du petit. Ses cris s'atténuaient, mais il suffoquait de sanglots, ne s'arrêtant que pour considérer, farouche, les deux vieux visages inconnus. Puis il repartait de plus belle.

On eût dit que sa poitrine d'oiselet allait se fendre dans l'excès d'un chagrin trop violent.

Tu sauras plus tard, chuchota Fanny sa soeur. Calmons-le d'abord. Cherchemoi du lait, un gâteau. Et tâchons qu'il s'endorme.

Il va coucher ici

Oui. oui. Fais vite.

̃ Juîia supportait mal les choses inattendues, les circonstances intempestives, qui bouleversaient ses habitudes.

Mais le charme irrésistible de l'enfance opérait sur son cœur de vieille fille.

Avoir par hasard un de ces petits êtres trésor interdit, toujours envié à protéger, à tripoter, à posséder momentanément. joie singulière et inespérée.

Mademoiselle Julia, dans la cuisine, fit vivement chauffer un peu de lait. Puis elle fouilla le buffet, les placards. Une botte de gaufrettes éventées se rencontra.

Triomphante. elle apporta ces friandises, tendre. Elle les posa devant le tout petit garçon, encore habillé en robe, que sa soeur débarrassait d'un béret de laine et d'un minuscule paletot.

(A suivre.] Daniel Lesuiub.


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PETITES NOUVELLES L'exposition de M. Albert Huyot (et non Guyot comme on l'a écrit par erreur) continue à avoir beaucoup de succès au cerdte internationai «des Arts, boulevard Raspail.

L'Artillerie, société de secours mutuels et de retraites, tiendra son assemblée générale annuelle demain dimanche, à deux heures, au siège social, 1, rue Papin, salle de la Galté. ̃»» Ce soir, l'Association des anciens élèves de 1'écale de notariat de Paris et l'association la Basoche, donneront une fête il la salle Hoche, (i), avenue Hoche. A dix heures, bal et cotillonrevue tirage de la tombola au bénéfice de l'Œuvre des bourses d'études gratuites. La Fédération nationale des médaillés militaires tiendra son assemblée générale annuelle demain dimanche, d 2 heures, dans les salons de la Hive Gauche, 99, rue d'Alésia.

Au Grand-Hôtel, mercredi prochain, aura lieiiïr sous la présidence du ministre de l'Instruction publique et des Cultes, le banquet annuel de la Société d'enseignement moderne.

̃ La prochaine des excursions organisées pour les membres de l'Ami des monuments par M. Charles Normand, président, aura Jieu demain dimanche, à 10 h. 1,2, au musée du Trocadéro.

Au muaée Guimet, demain dimarrefre, à kfcux heures et demie, conférence publique et gratuite par M. E. Sénart, membre de l'Institut, sur !es Origines bouddhiques

Pour combattre la constipation et les maux d'estomac, employez les l'ilules Suisses, l'unique remède populaire à bon marché connu depuis 26 ans. 1 fr, 50 la boite. BULLETIN FINANCIER Paris, 15 février.

C'est aujourd'hui la liquidation de quin.zaine comme on pouvait le prévoir, en raieon de l'amélioration de la situation monétaire sur certains marchés étrangers, elle S'est effectuée avec beaucoup de facilité. Lee acheteurs à terme qui ont voulu proroger leurs engagements ont pu le faire en payant un report de 3 3/4 0/0 en moyenne. On se souvient qu'aux précédentes liquidations l'argent avait valu 5 0/U et même davantage il y a donc une détente très sérieuse. Favorablement influencée par cette circonstance, la Bourse, après un début quelque peu hésitant, a fait preuve de très fermes dispositions et la clôture s'est effectuée en prugrès à peu près général.

La Rente française se raffermit de 95 40

L'Extérieure espagnole est en reprise très sensible à 17, contre 94 87 hier. Les chemins espagnols sont également très fermes, le Nord de l'Espagne à 291 et le Saragosse 447.

La Rente ottomane est bien tenue à 97. Seuls, ou à peu près, les fonds russes témoignent de faibles dispositions, le résultat des élections paraissant de moins en ,moins favorable au gouvernement. Le 5 0/0 1906 recule de 89 20 à 83 80 et les Consolidés de 78 à 77 90.

Les établissements de crédit sont calmes, le Crédit Lyonnais à 1216 et la Banque de Paris et des Pays-Bas à 1528. La Société Générale se traite à 667 et le Crédit Mobilier français

Les chemins français sont soutenus. Les obligations 0/0 du chemin de fer Nord-Ouest du Brésil sont recherchées à 442 celles du chemin de fer de Victoria-Miras se négocient à 459.

Les valeurs de traction sont stationnaires, la Thomson-Houston à 752 et le Métropolitain à 514.

Les obligations 5 0/0 des Docks de Bahia tcnt l'objet d'échanges suivis à Les actions du Port de Paris-Austerlitz sent demandées à 287.

Malgré un léger tassement de 3/4 de liv.

»»m.]Bourse du 15 Février 1907 CMP« Au- w» "LEURS Flir»C*ISES mm: Au- m. «LEURS FRIHÇIISES m™. VALEURS ETRINGÊRES «*»• *• <*<•« VALEURS DIVERSES <*̃•« *»• o«rn.j VALEURS DIVERSES <*»• *»̃ own. MARCHE EN BANQUE am *>• reï. PrfoM- Jour!). wfctt Jounl rev. fui» 4'EUU, Tillm (!et., nI.) prteél Jwrd. m. hifc rftuii (AtL .t 1kl.) P**l J«rt. rey. Imii rttm (Art. IM.) (Ne* ,laird. rov. FwU rfuu (Art. « «M.» PNctt Jotrd. rw. tkwmtj- I* *>̃* 25 Lyon Médit. 5 r. 6*5 fr. 648 655 41 46|B»ngue d'Algérie. 1329 1329 25 .-Chine 5 or 1898 51650 516 5 0/0 Uruguay 5 1905 9C 95 75 var. Créd. Fonc. colon, r. 300. 117.. 117 62 50/Ferrelra. 482 !0/0_| }. Janvier 1907, cpt. 9530 0550 15.. 3% 433. 434 50 45 Banque de flndo-Chlne. 1350 1345 25 5 £ 190o 51550 516 50 24 cr Banque I. R P P'À'ûtVic 51650 516.. Tar. r. 350. 9975 ̃• • French Rand. 2S50 29 J -terme 9540 9550 15.. (fusion) 3 438 439 15 S'-Cbmptolr des Entrep". 28750 25.. 5 or 1903. 50975 5095011dr d'Athènes 136.. 1 3 7 15 Foncière Lyonnaise 3 426.. 425.. ̃̃̃̃Gednld.. 645 S 0/0 3 amort. j. Janvier, cpt. 97. 15.. (fusion nouvel') 3 44150 442 19 Eaox pour l'Etranger.act. 392.. 395 Coneo (Lots) 8 7 du Mexique ..1000..1004..20..Magasins généraux. 4 %'1502., 501 16 25GelfIenhuis Deep 146..14650 15 Dette tunisienne 3 463.. 462.. 1250 obi. 3 l'S 40375 4 06 50 70 Eaux de Vichy, act. 1865 1851 3 0/0 Danemark 3 «e ^1897 92>l0 ̃• ̃ ̃ 10 P" Cent1" Mexicaine 49250 15..Eaux3% 443 1250 Oeldennui» 7450 7550 2 SOlAnnam et Tonkin 2 1/2 7825 78 45 50 _tldl. act 1099 ..1100 10 Edison, act 924.. 924 4 0/0 EKTDte Dette unifiée! 10475 1046020.. ottomane 703.. 702.. 20.. 4 ancien 50950 5 General Mlnln» 3925 3950 2 50Madag., obi. 2 1/2, r. à&OO. 8135 jouissance. 55550, Câbles télégraphlq., act.. 26.. 26.. 3 1/2, 8iT Privilégiée. 10250 102 40 42 c. Crédit foncier d'Autriche 1145 .20.. p. TEtranger 4 3 75 Goertz et C« 3650 ÏO/0 3% 9145 cet. 3 431.. 431.. 15 ..L'Eclairage Electrique. 4 1/4; obHK domaniiii»" égyptien. 774 17 SOCâbles Télégrapnlq. S l/S. 278 25 r.oldi-n Horsé Snoï." 17150 171.. 15 Afrique occld. franc. 3 460.. 3 nony 43650 437 20 Havraise d'énergie, act. 397.. 400 4 O/Oe™ e3rt5, 4 « CDt 9495 95 40 12.. t-canadien 620 20.. 3 75 r.oldftelds. 15 Algérien 3 1903 437.. g t/9 402 Eclairage, chauffage ^Tir" terme. 9i 87 953526.. hongrois 563.. 563 20 Thomson-Houston ♦ 500.. 495 67 50 Harpener 1653 1652 17 50 Indo-Chine 3 1/2% 1889-1905 458.. 459.,68 ..Nord. act. 1750 1745 60 Gaz central, act 1509 1510 3 O/Ommandan 1 « 189s 702s 70 25 Andalous act 250.. 249 20 Gaz et Eaux 4 499.. 499 25 25 Haut-Volffà"'nrÏTlié«ïéë"" 355. 15 410.. 410 jouissance général de Parts, act. 3950 • ̃ '• 15 Haj\, ls% 21050 s %Il série est. 32850 328 20 ..Gaz Central 4 505.. 507 .̃• Ihianchaca P m /Obi. 1S65. 4 r.500, t.p. obi. 3 de Marseille (Jouiss.) 830 30.. 1P98 6 "K -2* série est. 327.. 3 7 50 Tag-ersfontein priV «.. 1869, 3%.r. 400,t.p. 46t.. 46050 iS.. 3 nonT 457 45 Union des Gaz (1'* série) 271.. 271 30 Autrichiens-Hongrois, act 734 20 France et Etrang- 4 500.. ordï 258.. 25S 50 20-S 1875, 4 r. 500.t.p. 53825 539..44.. Jouissance 964.. de Dombrowa.. 1290 1290 20 I 2 ;£U 4' bypot 429 22 50 (Dnlon «es) 41/ 88 514.. 508 20 r. Machines Hartmann 824.,821.. 1876, 4 r. 500,t.p. 538.. 5395015.. obl. 3 438.. 439 75 88 54 d'Eplnac 1711 1 711 2 1/a 1/9 « isàï"" 8890 Série A 43850 438.. 20.. 4 1900-03 486 ̃ ̃ 501 Main Reef rons 1229 10 ..a. 189», 91/î, r.400.t.p. 37475 15.. s« noUT. 44075 441.. 200Eoléo. act 5800 5870 3 0/0^Rnlland(. »V ?»£ x Mo– »<* 506.. Aciéries de France 4 48850 486.. 8 75 May Con«olldated 6550 6650 250 1/4, t. p 9825 et% 399.. parts 3980 3955 9575 ,96 10 ch. de fer Congo" snp.T" de Trtgnac S 4B7.. 407 1» r. Panama (C- Nouv'eiiëf 2425 24.. 10 ..« 94-96, 2 l/9,r.4OO,t.p. 375.. 3 7 5 38 50 Ouest, act 849.. 8 4 9 85 Carmaux. act .1812 3 0/ano"_t Z ï (or). 7850 78 50 13 54 Damas-Hamah 29350 2935020 Flres-Lllle 475 Vew Klelnfontein 5075 512a 250e* 1/4, r. 100. t. p. 9750 Jouissance 438.. 435 30 Escomhrera, act 779.. "0 4 0/ff Î,*J ™t 103.. 1033020.. privilégiées 468.. 466 22 50H" Fourn. Russie 4 l/S 424. 7 50\ew Prlmrose 88 10. 1898, S r. 5OO.t.p. 43350 obl. S 430.. 430 50 50 Grand'Combe, 377 377. Lombards (Sud Au.tr) act 171.. 171 20 Métaux 4 498.. 497 Vew Stevn 407 40 50< 250S 1/4. r. à 125. 110.. S%noor 436.. 435 25 Krivoï.Rog 1165 4 0/0 2RL ^aig4* ob. 3 33175 331 50 ^Messageries marit.3 l/S 440.. 442 Randfontiln Estâtes 4450 10..j 1899. Métr. 2%.t.p. 419.. 396 » 50Lauriura (Comp. franc.). 465' 465 25 wP?"? 3 Sêrie'x" 33575 336.. 20 Omnibus 4 500.. 500.. 7 15 Rand Mines 171 2 50g; 10575 1057527 50 Ouest-Algérien. act. 640 40 ..Mokta-el-Hadid, act 1675 • • 1665 • • 4 0'0Mextcaln 4 «"or" 9675 967520.. J l/S 487. 10 Rnblnson Deëp 1904. Métr.r.500,t.p. 434.15.. Obl. 3 43025 431 30 Nickel, act 779.. 784 25 Minas S eraes 5* 495,. • 496 301ir Méridionaux Italiens act 775 12 Urbaine 4 1S7 185 1750 Rohtnsnn Gold 1/5, r. 100. t. p. 8725 8725 9 Sud de la France, act. 240.. 240 15 Aciéries de France, act. 548.. 9975 18 35 Nitrate Rallwavs 40850 409 17 50 Voitures 3 1/2 41050 414 75 Roodeport Central" DeëiT 1850 1905. Métr. t. p 38550 3865015.. obl 42450 422.. 10.. 10175 10125. Nord de l'Espagne act" 292.. 289 50 15 Transatlantique 3 379. 750Rnsen«en ->•̃̃ 10050 lit, t. p 9225 9250 15 ..Ohlig. Tnnnan. 3% 421.. 420 50 50.. de Mlcheville.act 1311 13S5 3 1/2 î 1» « ion» 100 1004015.. ̃ 1» nyp 38550 384 20 Etablissements Duval 4% 1 83 simmer and Jack-' 3850 156 Banque de France cpt. 3 950 3940 18 nocks de Marseille, act. 360.. 368. de Trlgnac. act 126.. 125 3 0/ap rt -1» J, 6990 6965 15.. 2" nyp 377.. 378 20 Moulins de Corbell 4 444.. 445 875Tharsis 60.. de Paris cpt :i530 1525 28 50 Magasins Généraux, act.. 628 65 Atel.et Chant, de ia Lolrel480 1495 3 0/0 Kor_IS L !ÎJjî 70.. 703515.. s-hyp 372.. 374.. t_t. Jardin d'Acclimatation. 115 ̃• •- Tmnsvaa! consoï ïarid 7050 7075 ..ChanUers de St-Nazalre..lO79 1079 3 0/0 _|LJ_ «•b.yi> 367.. 368 24 Lits Militaires 4 60450 60450 3 75Transvaal Goldflelds 40.. Compagnie algérienne 930.. 950.. 32 50 Gaz étranger act 67450 675.. 45 Chantiers de la Gironde.. 22 50 nM r-t, p.- TtSï 520.. 5' byp 367.. 366 50 25 Port de Rosarto 5 498.. 500.. 5 TTrikany 14850 148 27 50 Compf National d'Esc1* 699.. 61 CI Parisienne du Gaz. 319.. 320 50 Châtillon-Commentry 1221 1221 3 0/0^ “« L 91.. 91 35 15 Pampelune (spéciale) 36250 364 20 Raffinerie Say 4 465.. 465 10 viiIbstp Mstn'Husf 102 50 1250Crédit fonc. agr. d-Algêrte 485.. 488 50 7 50c- Transatlantique, act. 228 45.. Commentry-Fourchamb*. 1000 1000 1 0/O,"™™ ° ,™ 9510 95 60 15 Barcelone Priorité. 368.. 370.Panama 3* séria. 114.. 114 25 CO!VrT»TATsrT PI. »•• i»i. haut 28 Créd. fonc. de France, act. 676 676.. 750 priorité 230.. 5 Const. de Levallois-Perret 9650 .i 0/0, ""™™ î J1 àmnrf" Ïru 9425 • • ̃ • 15 Asturles 1" hvpothè'aue' 372 372 25 Suoz 5 605.. 605.. 7 60 rréu fonr mut RnO m» t 28R,. comm. 1879 2 60% 487.. 487 12 50 Messager Maritimes, act 50S" F- de Const. Mécanlq. 206.. 2062540/0 Z i ï SSort ÎSÎ oi °° v hvpo nèqul 366.. 367..15.. 49350 Kamnie Franro'-ESiMTmte 26a.. 270 j 2«0g Il priorité 282 32 50 Dyle-et-Baeaian 617.. 620..40/0 Î « «mort 1W 94.. 944015.. 3- hypothèque 364.. 367..15.. 3 2- série 49225 491 Rlp^t I itlf.Rmih -Tiure 296.j 16 forte 50250 504 19 Métropolitain cpt. 514.. ̃ • Flves-Lllle 33750 93 • 93 50 chemins Portugais act 452.. «45 15 Domaniales autrichiennes 1 Hnion des Tramwavs 80.. 81 fi comm. 1880 3 505.. terme 514.. 50 Aciéries de la Marine 1355..1365 3 1- ranp 373.. 373 75 25 Bahla 5 502.. 11850 13 460 12 50 Parisienne Electrtq.. act. 295 Métallurgie de Nord et Est,1859.. Moscou-Wlndau 8 4CTrifail iCharb. de), act. 308 306.. 15.. snnf.S* )"hTT) 14.. c foncières 479.. 479 12 5oiTram. Bordeaux, act 270.. 270 Oural Volga (Soc. met.). 85.. 85 40 7670 75 40 15 •• Salonfque-Constantinople 352.. 354 17 P. Locom" et Mécan russes. 669.. 659..25.. MOfs^hvp 504.. 504. 15 foncières 1903 496.. 494 27 50Tramwavs français, act.. 040.. 15.. Bateaux Parisiens, act. 318.. 320.. 404 or 1994 i^e 15 Saragosse 1" hypothèque 39625 397 50 Belra-Alta. obl 211.. 212 35r. nnfépmvlenne 1465.. la .5 comm 1906 3 ilb. 50450 503 10 r-g-Tiarls Tram (Sud) act 170.. 170 25 Chargeurs réunis, act. 676 1 O/S 77.. 767015.. f hypothèque 38725 var. Cacérts-Madrid, obl 194.. 194 nonetz 15 ._• non 11b. 487 487.. 7 50Vnitores. act 855 20 C'« Havralse pénins.. act. 515 M25 6250l5.. 3« hypothèque 387.. 388 20 Portugais 4 1- rang. 495.. 500.. 125 rTuta-Ban-owa" 1 Bons lots 1887. 6860 68..20.. Banque J- MO. 433.. 430 17 50fvnrtes de Malfldano 835.. 840.. 320 Bénédictine de Fécamp. 7275 •̃• 5 °/° 5 «f! 190R libéré s935 888O15.. privilégiées 380.. 380 17 50Foncler EgypUen 3 1/2 488.. 488 Houillères de S -Martlno US.. 118.. .Crédit franco-égyptien 158.. 158 Mines d'or et Afria. Sud. 30 ciments français 680.. 671 1 0/0 7a70 ̃ Briansk 313.. 191 M.. Lyonnais cpt. i.jî5 i223 45 PeT,arroya a(.t 1211 1250 ..».. Etabl. Duval. act 1685 1675 4 0/d 4w wùJk. xnlbl\T terme 2419 2438 4 0/OGaz de Madrid 4 parts ̃• ̃• ̃• •termei223.. 1226 ..̃••• Se!< eemmes fRu'Sle mér ) 40() 42 or Distll Cusenier. act. 660.. 483.. 482 40 Charb* de Sosnowice cpt. 140(i 1414 20 Omnium russe 4 380 raolllita* Cnpper 8550 8650 Mobilier français.. i29S5 130 Panama 'Bons à lots). H5.. 115 25 Gr. Moul. de Corbell, act. 183.. 6970. terme '406 1416 20 Sosnowlce k 494.. rAvr^nlRree tact. « 291.. 29350 !•• •• Foncière Lyonnaise 32U50 151 Canal de Suez. act cpt 4610 4510 30 Bec Auer. act 489 Central Mining. 370 20 Wagons-Lits 4 50850 509 50 TVmhovala-Balka 12 50 Banq. Franc" p. le Comm. 272.. 126 action Jouis 3800 50 Nouvel. Galeries réunies. 985.. 4 59hr.i(njnas Victoria Minas 5 465.. 465 Ktslns pt Wnlfr dp Port' 169.. 170 3a.. Union Parisienne. 799.. parts de fondateur 2090 2099 57 petit parisien pu ex. -c 6». 855.. 6S ̃̃ 67 50 16shr.autaro. act 318.. nour 450.. ,59 Francardo M- de cutvrpt 240.. 250.. Rente foncière » 126 Société civile actions ex-c. B9. 992 501010 24 ..«j'ao-Paul o5 i<105 480.. 482 Sucreries d'Egvpte act. -53 2 50 Jumelles de Théâtre 2650 37 50 'tains dp Klnta act 775.. 775 t> 1mm. de France, obl 400 cinquième 68950 60 phosphate Gafsa, act 4340 4245 4 0/0serbe 4 <v amoitiss Ï895 84 30 22 Tabacs ottomans, act. 458.. 457 Bons Exposition 1889 8.. parts.. 30..B0ne-Guelma. act 680.. 685 13 EtaW™spm" Orosdl Back 262.. S61 60 soie du Portugal act. MAK^n^fS-a-M'<UI!i 71 «^inw dp Stlésie 1735.. 1735 1' °bl 431 501 19 Forces motrices du RhOne troàuetocr 95 20 Thomson Méditerranée. 435.. Mlnps dp Val rt'Aran 30 Est-Algérien, act 680.. 695 25 Thomson Houston, act. 749.. Argentin 506 S 0/0 suisse 3 189U fi875 •̃• Economiques du Nord 5 TERME 9705 9745 11.. Rd Ut e' art (Ollendorfn l- Départementaux. 428.. 428 Constr électr. Nord et Est 994 514.. 516 3 i/S 3 fo v 189» loi 55 101 20 25 Annuités Sedan-Léronvll1 5S025 583.. 40/0^ 4 Rescision Kafftrs New 35 50 Est. act 885 Raffinerie Say act. 241.. 96 (Rescision). 3 0/-3 Annuités Nord 3467 34 67 Rnn« dp la Presse «905 12 50– il 1/9 404.. 402 20 Ville de Bordeaux 4 8510 85 20 priorité Tombac 4 1893 15 AIn-T1zy à Mascara 3 <¥, 425.. 427 Chartered 46 25 45 75- Pcrt de Paris Austeriltt. 83W0O.Î37.J 15.. Bourbonnais 435.. 437 50 14.. Cb Economiques act. 1 soi 1905 15 [.llle-Béthune S 4:;7 Durban Rood Deep 28 ..Put de Babla 5 «fi, ..1 46* ^f 433 25 ..Tram way» Parts et Seine ̃ 499 \[. i 0/dcninê 4 or 188B..«.J S675| 96 95 3 l/^Dragoa; 3 l/t MM.J ??30l 723 20 Tramways françai» t 110501 us 12 -Icercla Monaco 4 %J >iyï.-l U»_B

AMYGDALITE.

des cours du cuivre, le Rio reste très ferme à 2423, contre hier.

Favorisées de demandes de plus en plus nombreuses, les mines de cuivre de Francardo s'inscrivent en nouvelle hausse à 250, contre 50 hier. Les Etains et Wolfram de Portugal sont activement traités à 170. Le Syndicat Minier se négocie à 168.

Les Mines de l'Ariège se négocient aux environs de 365.

Les Houillères de San-Martino consolident leur avance récente à 118 cette valeur, nouvellement introduite, a reçu un accueil favorable sur le marché et donne lieu à des demandes très suivies.

Les valeurs industrielles russes sont irrégulières la Briansk est calme à 315 la Sosnowice se raffermit de 1406 à 1416.

Les mines d'or sud-africaines sont bien tenues, la Rand Mines à 171, l'East Rand à 112 et la Goldiields à 106 50.

Nouvelle hausse de la De Beers à i33 50, contre 720 hier.

COURS DE CLOTUHB

Reate S 95 Rio SÎ23 Extérieure 9'a 17 Rand Mines 171 Renteottomaae. 97.. Easi Rand. 112 Italien 103 30 UoWiieWs 10û 50

NOUVELLES FINANCIERES Cuivre et Pyrites. Il vient de se créer récemment Paris, sous le nom de Cuivre et Pyrites, une société anonyme au capital de millions de francs divisé en actions de 250 francs chacurie.

Le but de cette société est de s'intéresser d'une façon générale aux métaux et aux pyrites en contrôlant la direction ou l'exploitation de compagnies minières donnant déjà des résultais ou DU voie de développement, en créant des affaires nouvelles, en y participant, ou de toute autre itanière.

Dans cet ordre d'idées, la société s'est assuré, dès le début, le droit de prendre, à des conditions très favorables des participations importantes dans le capital de plusieurs entreprise^ de la pro- jvince de Huelva (Espagnel, parmi lesquelles nous citerons la Pena Copper Mines, la San Aligne! et ia Compagnie des Mines de cuivre de San Platon l'exploitaUon de ces entreprises va être pla- cée cntre les mains d'une direction générale uni- que.

Nous croyons savoir que les actions de la So- jciété. Cuivre et Pyrites seront prochainement ins- crites à la cote officielle des agents de change, où elles 'se négocieront au comptant et à terme. Le conseil de la nouvelle Société est ainsi composé président, M. E. Genty vice-président M. F. Rainbeaux; administrateurs MM. Miohaël Krank, P. GLrod, R.-G. Lévy, comte M. PisaniJourUftn, G. Rouliot, A. Spitzer, F. Urruty. Geldenhuis Estate and Gold Mining Company. Elandsfontein N° 1. Extrait du rapport pour le trimestre finissant le 31 décembre 1906 Le moulin de 120 pitons a broyé 51.650 tonnes de minerai qui ont produit ia.8S0.122 onces d'or fin 33.8H tonnes de sables

traitées au cyanure. 6.359.948 tonnes de slimes,

production courante. 1.020.796 tonnes de slimes, accumulées 355.000 Résidus traités par le

procédé Siark Total. onces d'or fin

représentant une valeur de 90,838 liv. st. ou 35 sh. 2,093 d. par tonne broyée. Les dépenses d'exploitation se sont élevées à 46,038 hv. st. 7 sh. 10 d., soit 17 sh. 9,92 d. par tonne broyée. La balance, soit 47,799 liv. st. 12 sh. 2 d., représonte les bénéfices du trimestre le bénéfice par tonne broyée ressort donc à 17 sh. 4,166 d. Il n'a été fait aucune dépense au compte capital penriant ce trimestre. Le pourcentage de stérile rejeté au triage a été de 0/0.

Un diyidende.(n° 25) de 40 0/0 a été déclaré pour le deuxième semestre de 1906; les chèques de dividende ç>nt été adressés aux actionnaires européens ? 2 février 1907 et le coupon représentant ce dividende a été mis en paiement à partir du février 1907 à 'toutes les agences de la Coinpagnie.

En novembre dernier les slimes aocuiïratëes ont

été épuisées à 1 avenir il n'y aura donc plus de ce chef de bénéfices à réaliser

Métropolitain, Recette du 14 lévrier fr. 30.

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3 0/OIondies 25 22 1 /ïi 25 25 t<2 25 2-2 l/2à2525 1/2 Londres, coèq. 25 25. SO/0 Belgique 3/8 p" l/4p" 3/8p" 1/4 p" 4010 New-York or. 1,2.. Escompte hon banque: 2 'iS a

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MMANDKl Lu

BISCUITS PERNo1

Tirage dcs Obligations à lois da Canal de Panama Hier, deux heures, au Comptoir national d'Escompte, a eu lieu le 1120 tirage des obliga.tions lots de la Compagnie du Canal de Pa- nama.

Le numéro gagne 250.000 fr. I Le numéro 1.386.351 gagne 100.000 fr. Le numéro gagne 10.000 fr. Le numéro 1.871.755 gagne 10.000 fr. Le numéro gagne 5.000fr. Le numéro gagne 5.000 Cr. Le numéro. gagne 2.000fr. Le numéro gagne 2.000 fr. Le numéro gagne- 2.000 fr. 1 Le numéro 1.144.676 gagne 2. 000 fr. Le numéro gagne 2.000fr. cun l.UUO Irancs suivants gagnent 104.567 323.895 812.795 1.240.202 1.506.433 i 142.329 388.878 824,.476 1.256.091 1.558.069 438.735 910.409 1.298.241 1.582.528 226.881 494.211 926.409 1.337.244 1.658.560 237.691498.344 935.764 1.365.412 1.696.577 241.319 565.896 972.013 1.370.907 1.754.756 261.910 649.737 1.033.465 1.371.889 1.759.065 303.551 722.192 1.043.319 1.402.352 1.762.909 312.062 731.250 1.112.156 1.440.726 1.846.618 DENTIFRICES OE BOTOT Petite Correspondance Vous rappelons à nos lecteurs que le Petit j Parisien ne répond pas, dans ses oolonnes, aux lettres qui lui sont adressées.

Les demandes de renseignements qui nous parviennent doivent contenir, outre l'adresse très lisible de l'expéditeur,, un timbre-poste de 10 centimes pour la réponse.

POUR AUGMENTER SES REVENUS A masure que l'intérêt de l'argent diminue, les exigences de la vie deviennent plus grandes. Aussi, de plus en plus nombreux sont ceux qui, afin d'augmenter l'aisance de leur vieillesse, recherchent les placements viagers. Mais il ast indispensable de bien placer sa confiance en s'adressant à une Compagnie qui offre toutes les garanties comme la Compagnie d'Assurances Générales sur la Vie, 87, rue de Richelieu, à Paris. Fondée en 1819, cette Société est la plus importante et la plus ancienne des Compagnies similaires (Fonds de garantie 830 millions entièrement réalisés, déposant de 250 millions celui de toute autre Compagnie française).

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MARNE. Ecluse de Cumiéres, écluse de Chalifert, O7S; écluse de Gharenton, 2-08. BASSE-SEINE. Ecluse du canal Saint-Martin, pont de la Tournelle, pont Royal, écluse de Suresnes, barrage de Bezons, pont de Mantes, écluse de biéricourt,

OisE. Barrage de Venette. 2"71.

LES COURSES AUTEUIL

Résultats du vendredi lévrier 1901

Le 15 février est la date fatidique à laquelle est fixée l'ouverture de la saison hippique pour les chevaux de pur-sang. Du 15 février au 15 mars, les chevaux d'obstacles sont seuls admis à se présenter sur le turf. Auteuil a eu cette année les prémices de la campagne sportive.

Le ciel s'étant fait beau pour la circonstance, le soleil s'est mêlé de la partie aussi l'assistance était-elle nombreuse. Les courses ont réuni due bons lots de chevaux elles ont été intéressantes et favorables à ceux qui parient pour les concurrents les mieux indiqués par leur qualité et par leurs performances les plus récentes. L'écurie de Mme C. Procureur a été particulièrement heureuse elle a gagné le prix de Vaucresson avec Quinola, le prix Silversmith avec Alcyon Il, qui, peu brillant à Nice et à Pau, a battu cette fois avec facilité Le Sphinx, le brillant vainqueur de Nice, et enfin le prix Recruit avec Royal Visiteur.

L'écurie Fischhof, si favorisée dans sa dernière campagne dans le Midi, a remporté le gros prix de la réunion, le prix Bougie, où elle à pris les deux premières places avec Journaliste et Grâce Darling.

Pas d'incidents à signaler, pas de chutes, public de bonne humeur c'est plein de promesses. A dimanche.

Prix d'Ouverture. Haies, 3,000 fr., 3,100 mitres. Armide IV, à M. E. Fischhof (A. Carter) Portman (H. Holt) 30 La Lorie (Gibbons).

Non placés Mantoue, Fort Dauphfn, Chasselas, Chinoiserie, Raguse.

Gagné de six longueurs, dix longueurs du deuxième au troisième.,

Prix de Vaucresson. Steeple-chase, 5,000 fr., 3,500 mètres. l«r QuiTWla, à Mme CI. Procureur (Parfument) Le Miracle (A. Carter) 3* Cabriole (G. Sauvai).

Non placés Greuze, Héas.

Gagné d'une demi-longueur, une tète du deuxième au troisième.

Prix Bougie. Haies, 10,000 francs, mètres. 1er Journaliste, à M. E. Fischhof (A. Carter) 2o Grace Darling (Parfrement); 3o Boyne Duck (Newey).

Non placés Kansk, Vieux Jeu, L'Epave, Poliorcète, Petit Maître, Lüiac.'

Gagné d'une longueur, huit longueurs du deuxième au troisième.

Prix de Bellevue. Steeple-chase, 4,000 francs, 3,500 mètres. 1er Fleurette IV, à M. le marquis de Villameior (Tamin); 2° D'Epernon (H. Holt); 3e Zaïre (Cfernson).

Non placés Bobette, Allia.

Gagné d'une encolure, trois quarts de longueur du deuxième au troisième.

Prix Silversmith. Steeple-chase, 4,000 francs, 3,500 mètres. 1er Alcyon lit, à Mme CI. Procureur îXewey) Le Sphinx (A. Garter) 3e Jacasse II (Bloxidge).

Non placés Satin il, Grillon II, Gavarni. Gagné d'une longueurs et demie, six longueurs du deuxième au troisième.

Prix Recruit. liaies, 4,000 francs, 3,100 mètres. 1er Royal Visiteur, à Mme Cl. Procureur (Burgoyne) 2e Le Satyre (P. Pantall) 3« Aramon (L. Robert).

Non pdacés Arc en Ciel, Namarens.

Gagné de deux longueurs, cinq longueurs du deuxième au troisième.

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RHUM Pureté

RÉSULTATS DU PARI MOTOTI,

chevaux^ CHEVAUX ArmidelV.G 23 50 BoyneDuckP 24 Armiite /V.P ft.. Fleure'" IVG 2850 tJortmqn.P 11 6.. Fleure'" 1VP 9 50 La Lorie. P 15 50 9 D'Epernon P 15 50 7 50 Quinola.G Alcyon II.. G 163 fO 79 50 Quinola P 9.. AlcyonII..P 3650 Le Miracle.P P 29 50 Le Sphinx P 8.. E'FischhofG 9.. /loyal Visitd 14 50 JournalisfP 18 RoyatVisit.P 6 50 GraceDarl.P 24 50 LeSatvre..P 50

Les favoris du Petit Parisien sont Indiqués en ttatique AUX

LUNOI FÉVRIER et DENTELLES

LA VIE SPORTIVE

LE SALON DE TUBIN

Aujourd'hui sera inaugure par le duo de Génes ie quatrième Salon automobile de Turin, installé dans le palais des Beaux-Art.s. La plupart des grandes marques françaises et même des marques européennes y sont brillamment représentées. •

L'éxposition durera jusqu'au 3 mars prochain et sera complétée par un concours de jantes démontaüles et un concours de voiturettes de tourisme.

AÉRONAUTIQUE

LE « DE LA VAULX Il

Le dirigeable De La Vaulx va être prochainement dégonflé afin d'être transporté à Saint-Gyr où se continueront, au printemps prochain, les expériences.

En attendant, le « torpiHeur aérien » a effectué hier matin à onze heums, son treizième voyage aérien. Il est allé docilement évaluer an-dessus de Chatou puis, quelque 20 minutes après, a réintégré son hangar.

ATHX-ÉTIS3VEE

UNE AMNISTIE GÉNÉRALE

Nous avons, il y a quelques jours, signalé les pénalités dont Bellin, du Coteau, Hagueneau, Gonder, Malfait, Deffarges, Roffi, Molinié, Jardin et Vasseur avaient été frappés en raison des critiques qu'ils avaient formulées contre certains dirigeants de l'U. S. F. S. A.

Le oomiM de Paris, saisi d'une proposition d'amnistie générale, vient de lever ces pénalités. En conséquence, ces athlètes sont requalifiés et pourront ainsi participer aux prochaines épreuves, en particulier au Championnat de Pans de cross qui se disputera demain à Glatigny et au Championnat de France qui sera couru le dimanche 3 mars à Meudon.

PETITES NOUVELLES SPORTIVES ̃xw* Le Championnat de France professionnel de cross country se courra le 24 mars, à Livry. Le Cbib des Patineurs de Paris donnera demain matin, au Palais de Glace, sa huitième réunion de la saison.

Demain se disputera, à Meudon, un cross pédestre organisé par l'U. V. F. Le départ sera donné à deux heures à la gare du pont de Sèvres.

Les Championnats du Monde de cyclisme auront lieu cette année au Parc des Princes les dimanche 30 juin, jeudi 4 jufflet et dimanche 7 juillet.

Demain se disputera, à Milan, sur la traversée du Pô, l'épreuve de natation organisé© par la Gazzetta dello Sport laquelle une dizaine de nageurs, dont le Parisien R. Laussel, prendront part.

M. A.

HISTOIRE D'UN OFFICIER Monsieur de Robotard, ancien officier de cavalerie, souffrait depuis longtemps de l'estomac et des entrailles. Sa maladie venait d'être aggravée par des malheurs particu; iers qui lui avaient causé de très vifs chagrins. Il avait des mouvements nerveux comme des convulsions. Les sanglots, les larmes lui ve.naient involontairement. Il était réellement dans un état pénible à voir. Il avait essayé des bains, des calmants, du fer, sans aucun succès. On lui conseilla d'essayer du Charbon de Belloc. Il n'en voulut d'abord pas, parce que la couleur noire de la poudre de charbon lui répugnait. Mais un jour qu'il souffrait à l'estomac d'une crise extrêmement vive, il prit une cuillerée à bouche de Charbon de Belloc. Il Je fus fort surpris, dit-il, de ne trou-

ver à cette substance aucune saveur désagréable. J'en pris de suite deux autres cuit. lerées, qui passèrent parfaitement mais ma surprise fut bien plus grande quand,quelques minutes après, j'éprouvai un calme et un ..bien-être que je n'avais pas ressentis depuis longtemps. Je conti. nuai l'usage du Char.bon de Belloc. Mes douleurs à l'estomac ne re-

vinrent plus, mes digestions s'accomplirent facilement et ma santé ne tarda pas à se rétablir tout à fait. C'est au Charbon de Belloc et à lui seul que je dois ma guérison. Signé MAX DE Robotard, ancien capitaine de dragons Nancy, le 8 février 1887. »

L'usage du Charbon de Belloc à la dose de 2 à 3 cuillerées à bouche après chaque repas, suffit, en effet, pour guérir en quelques jours les maux d'estomac, même les plus anciens et les plus rebelles à tout autre remède. Il produit une sensation agréable dans l'estomac, donne de l'appétit, accélère la di.gestion et fait disparaître la constipation. Il est souverain contre les pesanteurs d'esto. mac après les repas, les migraines résultant de mauvaises digestions, les aigreurs, les renvois et toutes les affections nerveuses do i estomac et des intestins.

Le Charbon de Belloc ne peut faire que du bien et jamais aucun mal, quelle que soit la dose qu'on prenne. On le trouve dans toutes les Pharmacies. Prix du flacon, 2 francs. Fabrication, 19, rue Jacob, Paris.

On a voulu faire des imitations du Charbon de Belloc, mais elles sont inefficaces et ne guérissent pas, parce qu'elles sont mal préparées. Pour éviter toute erreur, bien regarder si l'étiquette du flacon porte le nom de Belloc.

P.-S. Les personnes qui ne peuvent s'habituer h avaler de la poudre de Charbon pourront remplacer son usage par celui des Pastilles de Belloc, en prenant 2 ou 3 pastilles après chaque repas et toutes les fois que la douleur se manifeste. Elles obtiendront les mêmes effets salutaires et une guérison aussi certaine. Ces pastilles ne contiennent que du charbon pur. Il suffit de les mettre dans la bouche où elles se délitent d'elles-mêmes et d'avaler la salive. Prix de la botte, 1 fr. 50.

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UN GRAND THAUMATURGE REND LA SANTE AUX INCURABLES PAR L'EMPLOI D'UNE FORCE SUBTILE

Étonnantes révélations se rr pportant à la puissance la plus merveilleuse qu'il ait été donné à l'homme de découvrir CONSEILS GRATUITS AUX MALADES Des milliers sont guéris sans sortir de leur demeure La fraternité rmxiicale a été' émerveillée par les surprenantes guérisons opérées par M. Mann, le savant dislin.L'u^ qui consacre sa vie à la guérism des malades. Des personnes atteintes de la con>i>mptiQii ou vieant dans la crainte que l'albuminurie, l'empoisonnement du sang, le cancer, l'bydrupisie, le diubète ou autres maladies dangereuses ne causent une mort prématurée, ont été

loin ce que je puis dire pour le nioiiieiu, cesi que je ne file sers m ue 1 uypiioHjsiue, ni ue suggestion proprement dite. La Radiopathie est de beaucoup pLus puissante que ces deux scàeoœs rudimentaiies.

La Badi<palhfe est un pouvoir subtil qui commandé et dirige le côté intellectuel et spirituel de l'homme. La Radiopathie place le malade dans une condition de réceptivité qui rend celui-ci très susceptible aux effets bienfaisantes des préparations végétades, dont je me sers concuriemmera avec la i^.rce rudiq,-uc{ive.

Il est vrai que cette thérapeutique nouvelle opère tous les jours des guérisons mervedieuses, Elle rem] la vue aux aveugles, fait marcher les paralytiques et ramène à la santé des personnes que i<s> maladies organiques avaient conduites aux portes du tombeau. Vous pouvez annoncer dans votre journal que je tiens mon savoir à la disposition de tous ceux qui ont besoin d'aide. Je ferai volontiers, le diagnostic de chaque maladie di.<nt on me fera connaître les symptômes et j'inaiquerai une méthode à suivre qui amènera une guérison certaine. Cette offre est faite spécialement aux personnes qui souffrent de maladies dangereuses et qui ont suivi d'autres traitements sans résultat. Ceux qui sont dans les griffes de la consomption, de l'albuminurie, de la neurasthénie, (!e l'hydropisie, etc., devraient m'écsire de suite. J'in>7ite tout spéciadememt ceux, qui souifrent de maux de tête chroniques, de dyspepsie, d'insomnie, d'impuissance, de vertige ou d'affeotions génitales, de s'adresser à moi je donnerai une attention spéciale à leur cas et leur aiderai à reconquérir la sunté.

M. Matin montra au reporter quantité de lettres provenant de membres de la profession médicaJe, du cierge, d'hommes d'Etat, etc., etc., qu il eu l'avantage de guérir par la Radiopathie.. lui niont-M aussi une correspondance volumineuse venant de dames de toutes les classes de la société, et le reporter se retira avec la .ferme conviction qu'il venait de faire la connaissance de l'homme le plus t-xliruorïiînuiw des temps modernes.

Les ii^ncs suivants sont des extraits de lettres soumises au reporter.

Mme ll.>pkiiib Uaniels écrit: « Je ne puis exprimer la joie que me procure le changement que votre traitement a opéré. Mon estomac était dérangé et je souffrais tellement du catarrhe que je passais une partie des nuits à expectorer. J'étais extrêmement nerveuse et souffrais beaucoup de rhumatismes. Je suis guérie maintenant et étonnée des résultats. Depuis des années, je ne me suis aussi bien portée. Je vous remercie de la persévérance que vous avez mise à me persuader de suivre votre traitement et j'espère que Dieu vous aiders à continuer l'œuvre admirable que vous avez entreprise. »

Je ik' puis assez vous exprimer ma gratitude pour ce que vous avez fait pour ma femme. El!>î était sur son lit de mort, paralysée et ayant un caillot de sang au cerveau. Les médecins affirmaient qu'il ny avail aucun espoir de lui sauver la vie. Dès le premier jour de votre traitement elle ressentit une grande amélioration. Le caillot de sang s'est fluidifié: elle dort bien et a un excellent appétit. Adressez-moi toutes les personnes qui doutent de votre pouvoir merveilleux, quelle*, vitnneiil constater de visu la guérison merveilleuse de ma femme. Tous mes voisins connaissent la condrlioa précaire dans laquelle ma femme se débattait lorsqu'elle a commencé il suivre votre trailement, car nous attendrions sa mort d'un moment à l'autre. J'espère pouvoir vujs être utile en amenant la conviction chez tes incrédules. » W. Swayne. Tout kcteur de ce journal qui souffre d'une maladie quelconque devrait écrire à cet homme étonnant et adresser sa lettre (affranchie à 25 centimes' à M Mann,. Dept. 23. R., Rochester, N.-Y., (E.-U. d A. En écrivant, décrivez les principaux symptômes de votre maladies demandez à M. M-inn de vous aider, et vous guérirez sans l'ombre d'un doute aussi rapidement que le grand nombre d'autres malades qu'il a guéris. La Radiopathie est la science merveille du siècle. 2f Le prix du Journal qui renseigne le Capitaliste et le Rentier r'oat rien en ̃ comparaison des profits qu'il lui assure et des pertes qu'il lui évite. 11^^ h^bJI L/eM!*enCirI est tl'êti-e inipuMialemrnt rrawlzné.

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Nu.lle part dans les annales de la médecine ne trouve-t-on des guérisons aussi nombreises et aussi surprenantes. Les succès de ce thaumaturge sont si étonnants que ses patiente :'ont surnommé l'homme aux miracles, l'homme aux pouvoirs surnaturels, la clef de la fontaine de Jouvence. Un reporter qui, il y a quelque temps, fit une' visite à M. Mann, fut reçu par tin homme imposont dont la personnalité reflète une conviction profonde et qui eaerce un contrôle absolu sur toutes se,-3 facultés. Ses yeux, quoique bons, semblent pénétrer nos pensées les plus secrètes. Chacune de ses paroles, chacun de ses gestes sont empreints de bienveillance et de considération pour autrui. Cet homme possède une force de caractère peu commune.

Un réponse à une question du reporter, il dit: « Je ne puis vous expliquer ce qu'est mon traitement auquel je donne le nom de Radiopathie. Dans ces temps de concurrence effrénée, chaque pas fait par la science a des imitateurs ignorants qui se prétendent au fait de tous les détails de la nouvelle découverte. Si j'essayais de donner quelque explication aux journaux sans entrer, dans tous les détails, chose que je ne is faire en ce moment, il n'y a aucun doute qu il se trouverait une douzaine d'individus sans scrupule qui, huit jours après cette publication, prétendraient être parfaitement au fait de cette science nouvelle.

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SOMMAIRE DE LA LIVRAISON DU 15 FÉVRIER La Réforme de la Langue française, par M. Marcelin Berthetot, de 1 Académie française, secrétaire perpétuel de l'Académie des Sciences Le Grief secret, première partie, par M. Henry Rabusson

Les Idées d'Antonio Fogazzaro, par M. Robert Léger.

Les Risques du Métier de Prince. Les Conjurations. L'Humanisme et l'Imitation de l'Antiquité, par M. Charles Benoist.

L'Astronomie au Mont-Blanc, par M. R. Radau,. de l'Académie des Sciences.

La Comtesse de Mirabeau, d'après des documents inédits, dernière partie, pur M. Dauphin Meii- Revue dramatique. « Electre » à la ComédieFrançaise Anna Karénine au Théâtre-Antoine Les Bouffons n au Théâtre Sarah-Bernhardt « Sa Sœur Il à l'Athénée, par Ni. René Doumici

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^SOMMAIRE^

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