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Titre : Le Petit Parisien : journal quotidien du soir

Éditeur : Le Petit Parisien (Paris)

Date d'édition : 1907-01-12

Contributeur : Roujon, Jacques (1884-1971). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34419111x

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34419111x/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

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Description : 12 janvier 1907

Description : 1907/01/12 (Numéro 11033).

Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale

Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse

Description : Collection numérique : BIPFPIG15

Description : Collection numérique : BIPFPIG33

Description : Collection numérique : BIPFPIG35

Description : Collection numérique : BIPFPIG37

Description : Collection numérique : BIPFPIG63

Description : Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail

Description : Collection numérique : La Grande Collecte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k5623893

Source : Bibliothèque nationale de France, Gr Fol-Lc2-3850

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/04/2008

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ÉDITION DE PARIS

La Consultation Nationale a*–

à la SIXIÈME PAGE la suite de la LISTE DES LAURÉATS

Dans une pièce désormais classique, le 'Monde où l'on s'ennuie, une vieille duchesse, quelque peu frondeuse, fait la joie des spectateurs par ses boutades pleines de bon sens. Ainsi, lorsqu'on lui parle d'enfants naturels, elle s'écrie aussitôt

Mais, est-ce que tous les enfants ne sont pas naturels?'

II paraît que non. Du moins c'est la loi qui le dit, car elle divise les enfants en deux catégories bien distinctes ceux dont le père et la mère sont mariés et ceux dont les parents ont négligé d'accomplir cette importante formalité. Loin de nous la pensée d'enlever aux unions légales le caractère de gravité et de sérieux qui fait leur force. Notre société tout entière repose sur la famille qui en est la base, car elle est le premier groupement naturel d'êtres associés pour la défense'd'intérêts communs.

Dans ce groupement, les enfants issus du mariage représentent l'avenir, et la loi leur assure des droits imprescripti- bles qui sont la véritable charte sociale d'un peuple. En leur accordant ces privilèges, la loi fait une œuvre de justice contre laquelle nul ne songe à s'élever. Malheureusement, en se préoccupant des droits et des intérêts des enfants légitimes, la loi, toute puissante qu'elle soit, n'a pu faire que tous les enfants naissent légitimes, et elle a bien été forcée d'admettre qu'il en est d'autres. Ceuxlà, elle les a appelés naturels, sans doute pour bien marquer que leur venue en ce monde est due à la seule puissance de la nature, puissance que nulle loi, jusqu'ici, n'a pu contraindre. Ainsi, rangés dès leur naissance dans une catégone sociale distincte, les enfants naturels souffrent des erreurs de leurs parents et portent le poids d'une faute qu'ils n'ont pas commise.

Certes, aucun texte de loi n'implique pour ces enfants une tare réelle, en tant qu'individus. Ils ont, en naissant, tous les droits que la loi accorde aux citoyens. Mais le seul fait qu'ils existent sans posséder tous les avantages des autres enfants, au point de vue de la famille, constitue pour eux une infériorité sociale que nos préjugés ont aggravée. Jadis, on les appelait des bâtards. L'épithète a disparu, mais sa signification demeure. L'enfant naturel n'a droit au nom de son père que si son père consent à le lui donner, tandis que l'enfant légitime portè de droit le nom du mari de sa mère même si le mari de sa mère n'est pour rien dans sa naissance. L'enfant naturel reconnu ne peut hériter que d'une part inférieure à celle des enfants légitimes. Enfin l'enfant naturel reconnu, puis légitimé par le mariage de ses parents, conserve sur son acte de naissance la trace de l'irrégularité initiale qui le suit travers toute la vie.

M. Guyot-Dessaigne, garde des Sceaux, frappé des inconvénients que présente, pour un enfant, le fait d'être « naturel vient d'adresser aux procureurs généraux une circulaire ayant pour objet de protéger les en/ants naturels contre toute indiscrétion relative à leur naissance. Il faut l'en louer. Puisque la loi établit une différence entre les enfants légitimes et les enfants naturels, nous devons tous incliner devant la loi dont la toutepuissance constitue à la fois la garantie de nos droits et la sanction de nos devoirs.

Mais le respect de la loi peut s'obtenir sans le secours des préjugés. La circulaire du garde des Sceaux, en assurant la discrétion relative à la naissance des enfants naturels, les soustrait, autant qu'il est possible., à la juridiction des préjugés sociaux, plus durs que les lois les plus dures. Car c'est l'individu luimême qui en souffre dans le contact (journalier avec ses semblables, tandis que la loi s'applique, indistinctement, à toute la catégorie à laquelle il appartient.

Cette circulaire du garde des Sceaux n'est pas, d'ailleurs, une manifestation isolée du souci de soustraire les individus aux conséquences des erreurs du scrt ou même de leurs erreurs passées. Déjà le 27 décembre, le ministre de la Justice signalait aux premiers présidents et aux procureurs généraux les convér.ients graves qui peuvent résulter de la divulgation des antécédents judiciaires d'un prévenu. La lecture du casier judiciaire en audience publique peut, disait M. Guyot-Dessaigne, constituer une aggravation de peine, quand elle a pour effet de divulguer au public d'anciennes condamnations effacées par la réhabilitation.

La lecture d'un acte de naissance peut avoir d'aussi graves conséquences pour un enfant naturel.

Je me souviens d'un drame auquel j'ai assisté jadis au lycée. J'avais parmi

1 mes camarades un jeune homme d'une 1 grande intelligence, le premier de la [ classe. Sa mère était veuve, du moins il nous l'avait dit. Tous les jeudis, elle venait le voir au parloir le dimanche, il sortait avec elle et nous les rencontrions parfois à la promenade. On les eût pris pour deux amoureux, tant elle semblait jeune dans sa robe toujours noire, au bras de ce jeune lycéen de seize ans, très grand, très homme pour son âge tant il y avait de tendresse, de confiance et d'abandon entre ces deux êtres seuls au monde. Un jour, peu de temps avant le baccalauréat, le censeur du lycée vint dans notre étude et, là, devant tous, par une maladresse insigne, il apprit à notre camarade qu'il était fils naturel, de père inconnu. Jamais je n'oublierai l'éclair qui brilla dans les yeux du jeune homme. Le censeur voulut réparer sa bévue. Trop tard. Le malheureux s'était écroulé sur sa table, la tête enfouie dans ses bras, sanglotant misérablement, comme pleurent les petits qui ont mal. Quel besoin les examinateurs du baccalauréat ont-ils de savoir si un candidat est fils légitime ou naturel? Ce qui leur importe, c'est la date de la naissance, pour déterminer si le candidat est ou non dans les limites d'âge fixées par la loi. Et il en est de même, d'ailleurs, dans presque tous les cas où les règlements exigent la production de l'acte de naissance.

La circulaire du garde des Sceaux prévoit que des « extraits » des actes de l'état civil pourront être établis sans faire mention de la légitimité des enfants. Mais la nécessité d'inscrire 'les noms du père et de la mère est fâcheuse dans les cas, fréquents, où l'un des deux est « inconnu >•.

Ne serait-il pas possible d'établir un acte indiquant simplement le nom de l'enfant, le lieu et la date de la naissance, acte certifié conforme par le maire ou l'adjoint en exercice, et de réserver les autres indications pour les circonstances où elles sont indispensables ?

Une telle disposition complèterait bien la circulaire du garde des Sceaux. Je laisse à nos législateurs le soin de l'étudier, de l'apprécier et de la voter. JEAN FROLLO

v L'article de notre collaborateur Jean Frolto fait allusion à une circulaire de M. GuyotDejssaigne relative à la communication des acres de naissance des. enfants naturels. Voici les passages essentiels de cette circulaire. Tout d'abord, le garde des Sceaux indique les motifs qui l'ont déterminé à étudier cette question.

Désireux d'affranchir les errfants naturels et iégilimés des inconvénients praves que pouvait présenter pour eux la faculté accordée à toute personne de se procurer une copie de leur acte de naissance en vue d'en divulguer les énonçiat.ions, le légjslateur a décidé, par la loi du 30 novembre 1906, qu'il existerait désormais deux espèces d'extraits des registres de naissance.

Désormais, il existera deux sortes d'actes de naissance.

D'une part, les « copies » intégrales ou expéditions littérales des actes inscrits aux registres,, dans la forme où elles ont été délivrées jusqu'à ce jour, ont été maintenues. Pourront les obtenir, sans autorisation d'aucune sorte, et après simple justification de leur qualité, le procureur de la République, l'enfant, ses ascendants et desczndcnts en ligne droite, son conjoint, son tuteur ou son représentant légal, s'il est mineur ou en état d'incapacité. Toute autre personne qui désirera obtenir une de ces copies devra demander i'autcrisation de se la faire délivrer au juge de paix du canton où face a été dressé. Quant aux « extraits » des registres, leur teneur est ainsi déterminée

Il pourra être délivré désormais des « extraits » d'actes qui devront mentionner, sans autres renseignements « l'année, le jour, l'heure et le lieu de naissance, le sexe de l'enfant, les prénoms qui lui ont été donnés, les noms, prénoms et domicile et professions des père et mère tels qu'ils résultent, des énonciations de l'acte de naissance ou des mentions contenues en marge de cet acte et reproduisant la mention prévue au dernier alinéa de l'article 76 du Code civil ».

Dn Assassinat par Jour La lugubre série des assassinats contiŒjg* nue en Russie. Chaque jour on apprend d2 nouveaux crimes, commis par des fanatiques qui croient faire œuvre politique. Que peuvent espérer ces apôtres de la terreur ? Se figurent-ils qu'en tuant quelques gouverneurs, quelques généraux, quelques chefs de police, ils empécheront le gouvernement de trouver des fonctionnaires ? Ils ne réussissent qu'à soulever l'opinion publique du monde entier qui répudie avec horreur tant de meurtres et qui, cessant de juger les actes des victimes, se sent prise de pitié pour ceux dont le sang est versé. On ne se demande plus si les hommes frappés ont commis des excès on se dit qu'ils meurent dans l'exercice de leurs fonctions, au service de l'Etat, il leur poste. Aussi sont-ce les réactionnaires russes qui peuvent seuls profiter de ces hécatombes. Elles leur fournissent des arguments pour lutter contre les partisans des réformes. Ce sont les idées libérales que frappent les assassins.

D'ailleurs, l'histoire enseigne que les crimes politiques sont toujours inutiles, même quand ils atteignent un chef d'Etat et, à plus forte raison, quand ils sont dirigés contre de simples personnages.

Quand César tomba frappé par les poignards des conjurés, le césarisme lui survécut et prit, avec Auguste, la forme impériale. Brutus, en perçant la poitrine de César, n'a empêché ni les Tibère, ni les Néron, ni même les Vitellius parce que la forme des institutions tient moins à un homme qu'à la situation générale de la nation.

Les Russes qui se font juges et bourreaux à la fois, en vertu de l'infaillibilité qu'ils se décernent, sans accorder d ceux qu'ils tuent aucune des garanties judiciaires, se proclament des libérateurs ils ne sont,que des

EMOTION A CHERBOURG

Pendant la Nuit

l' « Algérien » coule

au Fond du Bassin

IL N'Y AVAIT PERSONNE A BORD On aura autant de Difficultés à le Renflouer qu'on en eut à Bizerte avec le « Farfadet ». IDe notre correspondant particulier;

Cherbourg, Il janvier.

Le plus gros émoi s'est manifesté ce matin aux abords du bassin Napoléon-III, où sont amarrés les sous-marins. Voici quelle était la cause peu banale, on en conviendra de cet émoi

Les sous-marins devaient mobiliser pour se livrer, avec les torpilleurs de la première flottille de la Manche, il des exercices combinés. Or, au moment d'embarquer, le commandant de la station constata, non sans stupeur, que l'un d'eux, l'Algérien avait disparu.

Le lieutenant de vaisseau commandant du scus-rnarin venant prendre son poste, chercha vainement son navire tandis que, montés sur des radeaux, les marins de l'équipage s'évertuaient à le retrouver.

Peine perdue le petit navire avait disparu. Et cependant il avait été amarré à son poste, à cùlé du Français or, la place qu'il aurait dû occuper était vide.

UN SOUS-MARIN QUI PLONGE TOUT SEUL Un scaphandrier fut aussitôt mandé qui, après avoir revêtu son appareil, plongea et découvrit l'Algérien qui reposait au fond du bassin Napoléon-111 par 9 mètres de protondeur.

Que s'était-il donc produit d'anormal pour que ce navire disparaisse ainsi sans que personne s'en soit aperçu ?

Le commandant de la station réunit aussitôt les officiers et l'équipage du petit navire et commença une enquête.

Un sait que les équipages ne couchent jamais it bord des sous-marins. A partir de cinq heures du soir, le navire est amarré à son poste et, conformément aux instructions ministérielles, les prises d'eau doivent être fermées. Mais le capot doit être laissé ouvert pour permettre le dégagement des gaz sulfureux produits par les accumulateurs électriques.

Que se passa-t-il à bord ? On ne le sait. Aucun homme de l'équipage ne croit avoir commis d'imprudence cependlnt personne ne peut affirmer avoir fermé les prises d'eau.

UNE HYPOTHÈSE

Ainsi qu'il est prescrit, .Icû&iio.t était reste maintenu ouvert à l'aide d'un taquet eri bois.

On gait que la floUabilité des sons-marins est très sensible et qu'il suffit du remous occasionné par l'hélice d'une chaloupe à vapeur pour lui faire perdre son assiette, du moment qu'il n'est pas en marche. C'est sans doute ce qui s'est produit. Un remorqueur a pu passer, hier soir, à proximité du poste d'amarrage de l'Algérien provoquant un remous qui a fait embarquer de l'eau par le capot. 11 a suffi d'une faible quantité pour faire incliner le navire et c'est clans ces conditions que le sous-marin a dû se remplir et couler au fond, après avoir cassé ses amarres.

L'Algérien a, en effet, été retrouvé légèrement couché sur tribord.

Telle est l'hypothèse émise dans les milieux maritimes. Il convient toutefois d'attendre le résultat de l'enquête ouverte et le renflouement du petit navire pour être définitivement fixé sur les causes de l'accident. Le renflouement va être tenté cet aprèsmidi à l'aide du dock flottant sur lequel est actuellement échoué le torpilleur Durandal, qui va être remis à flot. On suppose que les dégâts occasionnés par cette plongée inattendue, seront insignifiants. Les accumulateurs seuls seront hors de service, mais ils devaient être remplacés très prochainement. "L'Algérien est un sous-marin construit d'après les plans de l'ingénieur Romazzotti. C'est un de nos premiers échantillons de petites dimensions dont les qualités nautiques ont été à maintes reprises appréciées au ccurs des nombreux exercices auxquels il s'est déjà livré.

LES TRAVAUX DE RENFLOUEMENT

Cet après-midi, on a commencé a procéder aux opérations de renflouement du sous-marin Algérien, et j'ai le regret de faire connaître que le port de Cherbourg va rencontrer, dans cette opération, autant de difficultés que celles qui eurent lieu à Bizerte pour le renflouement du Farfadet. En effet, pas plus qu'à Bizerte, le port ne possède l'outillage nécessaire, attendu que le sous-marin est dépourvu à l'extérieur de la moindre boucle pour pouvoir crocher un palan. On a donc été obligé de recourir à des moyens primitifs, qui consistent à élinguer le navire pour lui faire une oeinture. Cette opération est rendue plus dangereuse par le voisinage du Dupleix, croiseur cuirassé contre lequel il s'était amarré pour charger ses accumulateurs. Les dynamos de la station étant, en ce moment, en réparation, il faut aussi compter avec l'envasement du bassin Napoléon-III.

On se servira ensuite des appareils de levage du ponton Bigue et de la gabarre d'apx paraux la Girafe qui, de chaque côté, soulèveront le sous-marin jusqu'à ce qu'il puisse être placé sur le dock qui sera coulé 4 proximité.

Malgré que l'on se trouve à portée du navire à secourir, les opérations de sauvetage ne vont pas très vite et il faut se féliciter que personne ne se trouve à bord, car les malheureux auraient encore le temps de souffrir et peut-être de succomber avant que le navire soit remis à flot.

On considère en effet que l'Algérien ne pourra être renfloué avant deux jours. C'est beaucoup trop long et tous les efforts dee ingénieurs devront tendre à trouver pour nos sous-marins des moyens plus rapides de sauvetage.

UN AUTRE SOUS-MARIN VA A LA DÉRIVE Cherbourg, 11 janvier.

Comme je vous l'ai télégraphié, les sousmarins parmi lesquels devait se trouver l'Algérien ont appareillé pour se livrer, avec les torpilleurs de la première flottille de la Manche et l'aviso le Buffle, à des exercices de plongée et de lancements de torpilles.

Wrs onze heures du matin le capitaine de M gâte Bonin, qui commande la station, fut orme que le sous-marin.X avait disparu. Cet en vain que les torpilleurs et le commandant Ronn se sont mis a sa recherche. Personne ne savait la direction qu'il avait prise. Etait-il aussi resté au fond à la suite d'une plongée ? Heureusement, il n'en était pas ainsi.

Vers deux heures de l'après-midi, le sémaphore de la Hague signalait qu'un sousmarin se trouvait à deux milles dans le nord-ouest du cap de la Hague, paraissant aller à la dérive. Le sous-marin X était, en effet, désemparé de son appareil moteur et un torpilleur envoyé sa recherche l'a remorqué à l'arsenal.

Les causes de cet accident sont dues à l'engagement de l'hélice du sous-marin par un cordage rencontré en mer et provenant d'engins de pêche. Les avaries du X seront facilement réparées.

PARRICIDE

Un jeune Homme de dix-neuf Ans tue son Père dans son Lit en lui tirant deux Coups de Fusil dans la Tête.

(De notre correspondant particulier)

Cambrai, 11 janvier.

Le parquet de Cambrai s'est transporté, hier, à Marenchies où un nommé François Dumont avait été trouvé mort, la tête fracassée de deux coups de fusil.

Les magistrats ont aussitôt acquis la cerque le été assassiné.

L'habitation dans laquelle le drame s'est déroulé 'est une coquette maison récemment bâtie en briques sur le chemin d'intérêt commun de Cambrai à Thun-Lévêque. C'est là que vivait, dans une modeste aisance, François Dumont, âgé de cinquante-six ans, ancien garde et jardinier. Il demeurait seul avec son fils Adolphe, âgé de dix-neuf ans, cantonnier auxiliaire, depuis la mort de sa femme, survenue il y a un an.

Au rez-de-chaussée, il existe deux fenêtres donnant sur la rue. La porte d'entrée se trouve au milieu et donne accès à un couloir central qui divise la maison eri deux parties. Trois pièces sont desservies par un corridor. L'une, à droite, sert de salle à manger. Elle occupe tout le côté de l'immeuble. Au-dessus de cette salle, se trouve une mansarde habitée par le fils de la victime. A gauche du couloir, une porte fait face à celle de la salle dont nous venons de parler. Cette porte donne sur la chambre à coucher de la victime.

C'est là que le cadavre fut découvert. Le corps était couché sur le côté droit, le visage tourné vers la ruelle du lit. La victime n'était vêture que d'une chemise. Derrière la tête, près de l'oreille, on a relevé une horrible blessure produite par deux coups de fusil. La double charge avait traversé la tête, puis le traversin et atteint le lit dont le bois a.sWW&tofjueLé. Les coups ont dû être tirés à bofft portant pendant le sommeil de la vietime.-

L'arme qui a servi au crime est un vieux fusil Lefaucheux. Il appartenait à la victime et se trouvait habituellement près de la cheminée. L'arme a été laissée près de la victime, appuyée au lit.

Dans la chambre, rien n'avait été dérangé. Le fils de la victime, Adolphe Dumont, interrogé, affirme qu'il n'a rien entendu pendant la nuit, mais que la porte du couloir donnant sur la rue était ouverte lorsqu'il se leva.

(cependant son attitude embarrassée attira les soupçons des magistrats.

Amené devant le cadavre de la victime, Adolphe Dumont.se troubla et, bientôt, sur les sollicitations de son frère aîné et de sa sœur, il fit des aveux complets. C'est lui qui avait tué son père!

Il a prétendu, pour sa défense, que son père l'avait, le soir même, menacé de mort et que c'était sous l'empire de la colère et en proie à l'émotion que lui avaient causée les menaces paternelles qu'il avait commis son crime.

MORT DE M.^TeRRE LAUGIER M. Pierre Laugier, sociétaire de la Comé- die-Française, est murt hier après-midi, à deux heures, en son domicile de la rue Saint- Didier, il. Cette nouvelle a douloureusement surpris tous ses camarades de la Maison de Molière, qui appréciaient à un égal degré son tarent, son caractère et son cœur. Atteint d'une fièvre scarlatine, contractée'au chevet -d'une de ses fiMes qu'il soignait, M. Laugier avait dû interrompre son service, il y a quelques jours, mais nul ne s'attendait à ce brusque et fatal dénouement.

Pierre Laugier, né à Paris, en 186-i, appartenait à une excellente famille il était fils de l'astronome bien connu, membre de l'Académie des sciences et parent des Arago.

Au sortir du Conservatoire, où il obtint un premier prix de comédie en 1885, le jeune artiste fut engagé au Théâtre-Français. Il se consacra presque aussitôt, malgré son âge, aux rôles marqués, à l'emploi des financiers et des pères nobles. Artiste consciencieux, il s'essaya dans les personnages sérieux du drame en vers et de la comédie moderne, et il fit, notamment, des créations intéressantes dans Thermidor, Par le Glaive, la Reine Juana, Cnbotins mais il réussit surtout à incarner les vieillards quinteux de Molière, Chrysale des Femmes savantes, Orgon du Tartufe, Argan du Malade imagirbaire, Arnolphe de l'Ecole des Femmes. Il était sociétaire depuis et avait été nommé professeur au Conservatoire il y a, deux ans. •

LES FINANCES DE LA FRANCE UNE GRANDE" SÉANCE AU SÉNAT

M. Raymond Poincaré critique le Budget de 1907; il expose, au milieu d'Applaudissements répétés, ses Vues sur le Système financier de la Démocratie française.

Les tribunes du Sénat n'offraient pas une place disponible hier après-midi. C'est qu'on savait que M. Raymond Poincaré prendrait la parole et la garderait longuement. Le discours qu'a prononcé l'ancien ministre des Finances est de ceux qui compteront dans notre histoire parlementaire, Quelque aride que fût la matière, la discussion de nos recettes et de nos dépenses, l'orateur sut l'animer par la merveilleuse clarté, par la sûreté d'expressions, par la science consommée qui caractérisent son .talent.près avoir montré que l'équilibre du budget de 1907 est instable, M. Poincaré s'est élevé aux hautes généralisations. Et, de même qu'il avait commencé son discours 'en rappelant l'énorme effort financier réalisé dans le passé par la République pour faire œuvre de précision et de sincérité, il a terminé en évoquant l'avenir; la démocratie ne pourra poursuivre sa tache de réformes et d'améliorations que si elle maintient l'ordre dans ses budgets.

On ne saurait mieux penser ni mieux dire. Et c'est pourquoi M. Raymond Poincaré a remporté un des plus beaux succès de sa carrière.

LA SÉANCE

Aussitôt après l'allocution de son président, M. Antonin Dubost, le Sénat aborde la discussion du budget.

M. Poincaré a la parole dans la discussion générale.

L'orateur dit qu'il est assuré d'être l'interprète du Sénat tout. entier en exprimant le regret qu'une indisposition, légère sans doute, éloigne en ce moment de l'assemblée le président de la commission des finances, l'éminent M. Magnin.

Sa présence eût été précieuse pour l'orateur, car la thèse qu'il vient soutenir à la tribune est celle que ce vétéran des luttes parlementaires a défendue avec une pcrsévérance inlassable pendant toute sa carrière.

Ces paroles sont soulignées par les applaudissements unanimes de l'assemblée. L'ancien ministre des Finances aborde alors son sujet

Le 16 décembre dernier, dim, I s'est produit à la Chambre une scène touchante.

L'honorable rapporteur, M. Mougeot, a félicité la commission et le ministre des Finances de leur œuvre commune.

Le ministre des Finances, de son côté, a félicité le rapporteur général et la commission. Au milieu de congratulations générales, le mirustre des Finances a glissé toutefois quelques réserves et, depuis, il a décliné la paternité*«du budget de 1907.

Il a eu raison. Il n'cst pas le père de ce budget, pas plus que je ne l'avais été moi-même. Ce budget est le produit d'initiatives diverses, dont le gouvernement peut-être n'a pas eu toujours à applaudir le concours. (Très bien !)

Il me sera donc facile de mettre M. Caillaux en dehors des critiques que provoque l'examen du projet que nous envoie la Chambre. Ce ne sera que justice et ce sera conforme à ce que m'inspire mon amitié. (Applaudissements.) Du reste des questions de personnes ne seraient pas à leur place ici la question budgétaire est infininient plus haute.

I! s'agit de savoir si la République, qui est à un tournant de son évolution choisira entre une politique financière sage et féconde ou une politique désastreuse. (Applaudissements.)

LA SITUATION ÉCONOMIQUE

M. l'oinearé examine notre situation économique générale.

Les (rente-cinq ans qui se sont écoulés depuis 1871, poursuit-il, sont là pour nous montrer quelle doit être, en pareille matière, notre règle, notre guide. Au lendemain de la guerre, malgré 300 millions d'impôts nouveaux, on dut ouvrir d'énormes budgets extraordinaires pour lu liquidation des dépenses de guerre et pour ia reconstitution,de l'armée.

Les budgets extraordinaires se sont prolongés et multiplies jusqu'aux environs de 1889. A ce moment, le parti républicain, conscient des dangers d'une telle poilitimie, qui a pour conséquence l'argent à jet continu, entreprend de comprimer toutes les dépenses sorties du budget, de les y faire rentrer peu à peu.

L'honneur principal de cette oeuvre revirent à M. Rouvier. (Applaudissements.)

Le Parlement républicain a remporté là, sur lui-même, une victoire qu'on ne peut trop célébrer. Encore un petit effort et l'unité budgétaire sera un fait accompli.

L'orateur fait remarquer que c'est à ce moment que surgit une politique nouvelle qui risque non seulement de compromettre les conquêtes de l'unité budgétaire, mais encore de nous rejeter en arrière. D'une part les Chambres ne savent pas résister aux demandes incessantes qui tendent à aggraver les charges publiques d'autre part, elles ne savent pas suffisamment ménager les recettes acquises au Trésor.

M. Poincaré passe en revue les résultats des budgets de 1903, et de 1905. Il rappelle qu'à cette dernière époque, la situation financière du pays était irréprochable. Nous touchions enfin à l'heure où l'on allait pouvoir achever l'œuvre de l'unité budgétaire. LES AUGHIENTATIONS DE OÉPENSES

Malheureusement nous avons eu d'abord à faire face à des augmentations considérables de dépenses. En même temps la Chambre creusait dans le Trésor le double déficit du nouveau régime des bouilleurs de cru et de la réforme postale. Le budget de 1906 a été en conséquence, fort difficile à établir.

Le cabinet dont je faisais partie, continuentil, avait pensé qu'en face d une situation si grave, le devoir du gouvernement était de dire aux Chambres la vérité et de leiir proposer courageusement les voies et moyens les plus sincères pour faire face aux exigences de la situation.

J'ai donc fait tout d'abord mon compte consciencieusement.

'Le malheur a voulu que j'arrivasse ainsi à un

budget dépassant 4 milliards. J'étais perdu. (Rires).

Le sénateur de la Meuse poursuit

On a accumulé les critiques contre mon projet d'inscrire 2<5i millions au budget de 1907. M. Cuil)aux a dit que je violais la règle de la spécialité dos exercices.

Co n'est pas tout.

Une autre critique m'a été faite: M. Caillaux qui a eu la bonne fortune de voir une fois NI. Pa'leian venir au secours d'un ministre (rtresl a déclaré que l'emprdnt poussait aux dépense et que certaines installations dans les ambassades étrangères pouvaient ôtre ^tardées. Cependonl la dépense n'est pas supprimée, mais seulement différée. Le ministre des Finances a dit qu'il n'avait pas besoin d'emprunter et qu'il n'emprunterait pas. Il va emprunter aujourd'hui, demain et aprôs-deniain sous les formes les moins apparentes et, par suite, ks pius dange-

L'orateur critique vivement les prévisions de M. Caillaux et affirme que c'est une illusion bien dangereuse de croire que les millions de dépenses militaires prévues se solderont sur les ressources générales du budget. Cette dépense retombera sur la dette flottante.

M. Poincaré ayant terminé la première' partie de son discours, la séance est suspen-; due pendant une demi-heure.

ÉCONOMIES ET IMPOTS

A la reprise l'orateur, nullement fatigué,' continue son discours qui est applaudi fréquemment.

Une autre divergence, dit-il, s'est manifestée entre la commission du budget et moi. L'emprunt mis à part, il se révélait un déficit de plus de. 120 millions, déficit qui n'était pas une méseven-, ture passagère, mais qui répondait des dépenses permanentes susceptibles même de s'ac- croître.

Je n'étais pas d'avis de masquer cette situation, je jugeai préférable, de l'aborder de front. S'il avait été possible de réaliser des économies égales à ces 120 millions, je m'en serais apptaudi; mais cette solution étant peu réalisable, je pris franchement le parti de proposer des impôts nouveaux.

J'ameutai tout le monde contre moi; les morts et les vivants.

la commission du budget commençait par rechercher des économies. Elle en trouva. Mais il faut s'entendre sur les mots. Les opérations que la commission a décorées du nom d'économies n'élaient que des ajournements de dépenses, ajournements déplorables, puisque, en somme, tôt ou tard il faudra payer.

M. Poincaré exa.mine longuement le système adopté par la commission, qui, dit-il, a consisté surtout à forcer arbitrairement les évaluations de recettes. Et cependant il manquait encore beaucoup de millions.

Mes propositions d'impôts nouveaux, poursuit-il, n'avaient aucune chance de succès. La commission reprochait aux principales d'entre. elles de compromettre les futuires réformes sociales pour lesquelles il fallait garder la ressource de certains gros impôts, ted que l'impôt sur les successions. Est-ce que la seule maniera de faire aboutir la réforme n'était pas d'établir un solide équilibre financier (Applaudissement.) Ce n'est pas un édifice vermoulu, que vous pourrez charger du fardeau supplémentaire des réformes. sociales.

Votre premier devoir est de boucher )es lézardes et les tissures de cet édifice, de réparer les murs. C'est 'seulement ensuite qi»e vous pourrez vftus appuyer sur lui pour édifier les réformes. (Applaudissements.)

La commission, elle, a cru possible d'échaîauder l'édifice avec des or-\peaux. (Rires et applaudissements.)

L'orateur rappelle que La commission, n'ayant pas voulu des impôts qu'il proposait, elle en rechercha d'autres. Sur ces entrefaites, le cabinet s'était modifié et M. Caillaux lui avait succédé rue de Rivoli. Celui-ci se trouva en présence de difficultés qu'on ne doit pas se dissimuler. Membre ae la commission du budget, il connaissait mieux que personne les embarras du problème et les préoccupations de ses collègues. M. Caillaux, dit-il, jugea nécessaire un rapprochement entre la commission et le gouverne.ment.

En quelques jours il arrêta un programme transactionnel qu'il transmit à la commission dans une lettre rendue publique.

Malgré toutes les combinaisons recherchées, on se trouvait toujours en présence d'un déficit considérable s'élevant à .plus de 143 millions. A force de combinaisons, le budget fut mis en équilibre sur le papier.

La commission du Sénat n'a pas pensé qu'elle pourrait purement et simplement enregistrer les décisions de la Chambre et elle a estimé qu'elle devait examiner très attentivement le budget, fût-ce au prix d'un douzième, provisoire. (Très bien.)

L'ancien ministre des Finances rend hom-


«mage à M. Magnin, dont l'éloignement actuel est sans doute causé par le travail considérable auquel il s'est livré et à M. Gauthier, rapporteur général, dont il faut louer la science et le dévouement.

On ne saurait, dit-il, désapprouver la commission d'avoir rectifié. tes majorations les plus choquantes et les erreurs les plus manifestes d'avoir repoussé les impôta de la dernière heure mal établis par la Chambre, notamment la taxe sur les pianos, sur les titres de noblesse, sur les chasses gardées. La commission sénatoriale amis au point d'autres décisions de la Chairbre dont elle admettait le principe.

L'équilibre du budget de 1907 se trouve fatalement abandonné il la complaisance du destin. Il s'appuie sur plus de 120 millions de ressources exceptionnelles, dont 91 millions d'emprunts non amor!issables. Nous en sommes réduits à constater Ja mal, mais sans pouvoir le réparer. LES CONCLUSIONS DE RI. POINCARÉ

L'orateur déclare que l'historique qu'il a fait contient des leçons que le Sénat a lé devoir de mettre en relief.

Si on veut, ajouto-t'-il, que l'équilibre du budget de W08 soit sincère, il ne reste que les impôts et les économies. On établira sans doute des impôts, mais il faudra aussi tenler le possible et l'impossible pour réaliser des économies durables. Le gouvernement a mis il J'étude de grandes réformes adrninistraSjvcs. Je suis convaincu qu'il s'efforcera de les réaliser mais il ne peut des maintenant se dissimuler les grandes difficultés auxquelles il va se heurter, les grendes résistantes qu'il va rencontrer. (Très bien !) NI. Poincaré conclut ainsi

Allons-nous tire obligés de choisir entre les dépenses de défense nationale et les dépenses d'ordre social? le ne me résoudrai jamais,quant à moi, il réduire les premières pour faire face aux choses,

Mais ces deux catégories de dépenses ne sont pas inconciliables. M. Caillaux Tu montré dans un remarquable discours de 1901. a réclamé une stricte discipline,

On ne peut pas d'autre part demander d l'impôt plus qu il ne faut pour équilibrer le budget. La véritable politique démocratique consiste pour l'Etat à collaborer aux œuvres d'intérêt social mais en laissant une large place aux initiaCe qui 6lait en 1901 le langage de la sagesse, est aujourd'hui une inexorable nécessité. (Très bien !) Nous devons rester une grande puissance militaire et maritime, mais les administrations de 'a, guerre et de la marine ont le devoir d'aider le ministre des Finances à réprimer le coulage. (Très bien !)

Nous devons, d'autre part, répudier les promesses trompeuses et les surenchères. Nous devons préférer la politique des formules et des mots, la politique des réalités. (Très bien 1)

C'est la politique laquelle le Sénat restera attaché. Il voudra eauvegarder les finances publiques toui en acceptant les sacrifloes que lui commanderont le patriotisme et l'humanité. (Vifs applaudissements.)

L'orateur, en regagnant sa place, est vivement félicité par M. Clemenceau et par m grand nombre de ses collègues.

La séance est levée. Séance aujourd'hui, à deux heures et demie.

M. CHÉRON S'OCCUPE DU PAIN DU SOLDAT

M. Chéron, sous-secrétaire d'Etat de la Guerre, a fait, hier matin, une visite inopinée à la manutention du quai Debilly. Il a parcouru l'établissement en se faisant donner tous les renseignements nécessaires. Deux échantillon»* de farine ont été prélevés. Le sous-secrétaire d'Etat a ensuite interrogé un certain nombre de militaires de la section qui sont employés à la manuter.tion et notamment à la fabrication du D'autre part, M. C:héron vient d'adresser au service de l'intendance une note dans laquelle il rappelle qu'il importe de ne pas oublier que la durée 'maxima des farines de bonne qualité est d'un. an, mais qu'il est recommandé de ne pas les conserver plus de six à huit moins.

Le sous-secrétaire d'Etat ajoute que si l'administration militaire omet de tenir compte de cetle donnée essentielle, elle se trouve désarmée envers les entrepreneurs de fabrication du pain, dans le cas où les produits obtenus par eux sont défectueux et motivent des réclamations des corps de troupe.

Le pain fourni en nature au soldat formant la base de son alimentation, il faut que toutes les mesures soient prises pour en assurer la bonne qualité.

NOUVELLES MILITAIRES Le Haut Commandement

Le général de brigade Derville est nommé au commandement de la défense des places dU groupe' de Reims, gouverneur de Reims, en remplacement du général Blanche. Le général de brigade Blanchie est nommé au commandement de la 16e brigade d'infanterie et les subdivisions de région de Mamers, le Mans, Dreux et Chartres, au Mans. Le général Liautsy à Gran

Le général Liautey, nommé par intérim au commandement de la division d'Oran, tout en conservant ses attributions relativement à la subdivision d'Aïn-Sefra et des affaires du Sud-Oranais, a pris, hier matin, officiellement possession de son poste. Le général Liautey passera demain en revue toutes les troupes de la garnison.

N° Feuilleton du Petit Parisien. GRAND ROMAN INEDU

DEUXIÈME PARTIE

LE LION DEVENU VIEUX XIV (suite)

Après le Meurtre

Germaine était partie du Moulin-Joli, quelque temps après avoir chargé Lardiez d'apporter il Royaumont, son mot d'ordre étrange

Elle n'avait prévenu personne de ses intentions. Elis était sortie à pied, sans dire où elle allait et comme dans un but de promenade.

Les garçons l'avaient vue se diriger vers le bois

Et I un d'eux avait fait cette réflexion La patronne choisit un drôle de temps pour une balade! 1 Il va neiger.

L'après-midi s'écoula sans qu'elle rentrlt. Le soir virt. On eut besoin d'elle. On la demanda. On la chercha. Elle était invisible. Lorsqu'elle se rendait il Royaumont, c'était toujours a chsval ou en voiture. Elle ne s'y trouvait donc pas?

Cependant, on envoya Lardiez, pour s'informer.

Il était huit heures du soir.

Les deux frères et Nathalie étaient rentrés depuis longtejnDs.

Fougères reste Calme Les Usines fermées

La Bourse du Travail rappelle les Revendications des Ouvriers. Le Maire et les Adjoints expliquent leur Démission. (De notre correspondant particulier!

Fougères. 11 janvier.

La ville est tranquille, mais les ateliers n'ont pas rovvert leurs portes.

le Hérissé et Surcouf, députés d'lileet-Vilaine, sont arrivés ce matin.

La Bourse du travail a fait la réponse suivante h l'affiche apposée, hier, par les patrons

Le patronat confirme, dana une nouvelle affiche, ce que nous affirmions il y a deux jours. En effet, malgré la pression et les provocation de toutes espèces, nos frères de misère nous ont donné raison. Sauf une centaine de malheureux inconscients, l'immense masse des travailleurs de Fougères est restée digne et calme, mais résolue jusqu'au bout, Il obtenir satisfaction. Ia Classe ouvrière est toujours prète il. rentrer dans les usines, le jour où le patronat voudra: 1° Reconnaître son organisation de défense, le syndicat ouvrier, comme il existe un syndicat patronal

Etablir des tarifs modérés et légitimes.

M. Lafas, député de Fougères

Les patrons aasumeront-ils davantage la responsabilité d'une lut(e intransigeante et profitable il qui Y

Le maire et les adjoints adressent à la population une lettre pour expliquer leur démission.

Après avoir rappelé leur attitude toute d; conciliation dans les deux premiers mois, les signataires en viennent à la période des derniers jours.

Les usines devaient rouvrir le 9 janvier, la municipalité avait demandé le 2, au préfet, l'envoi de forces suffisantes pour assurer la liberté du travail. Le préfet répondit qu'il expédiait des ordres pour concentrer 300 gendarmes à Fougères mais il ne voulut pas, afin de marquer l'impartialité de l'administration, faire venir des troupes. Le 5, le maire demanda 200 gendarmes de plus, on lui en donna 65. Le 8, la municipalité donna des instructions à la gendarmerie. Le dès le matin, la municipalité était informée que les ordres donnés la veille n'étaient pas exécutés elle mandait de suite à la mairie le commandant de gendarmerie, auquel, avoir fait part des incidents dont elle avait connaissance, elle renouvelait l'ordre de disperser les attroupements et de procéder, par une protection effective, à la rnnlrée et à la sortie des ouvriers désireux de travailler.

Malgré cette nouvelle mise en demeure, la situation n'ayant, pas changé dans l'après-midi, la municipalité estimant qu'elle était impuissante a faire respecter ses ordres, décida de ne pas engager davantage sa responsabilité, et remit sa démission, en même temps que la protection de la ville, entre les mains du préfet.

LA CHAMBRE S'OCCUPE DE FOUGÈRES Elle Vote une Enquête sur la Crise et protfonce l'Urgence sur un Secours de 100,000 Francs pour les Nécessiteux de la Ville.

La commission parlementaire du travail va procéder à une enquête sur les cause6 du conflit de Fougères et tes moyens de le terminer au mieux des intérêts en présence. Au cours de sa séance d'hier, la Chambre a voté cette enquête, qui était demandée par M. Lefas.

C'est sur la motion déposée par le député de Fougères que le débat s'est ouvert. M. Allemane ne combat pas l'enquête mais il pense qu'au point de vue spécial de la grève de Fougères, il y aurait d'autres mesures à prendre.

M. Viviani, ministre du Travail, ne fait aucune opposition aux demandes d'enquête il estime que l'enqaête pourra éclairer le gouvernement sur la situation de Fougères et l'aider à prendre les mesures nécessaires pour y remédier.

M. Cadenat pense que l'enquête pourra durer longtemps, or, la situation est particulièrement tendue à Fougères. Les ouvriers pourraient perdre patience.

!IL. de l'EstourbeHlon. Surtout si on va les exciter.

M. Cadenat. Vous en avez menti, j'ai été Fougères et je peux vous dire oe que j'y ai vu. Si le sang n'a pis encore coulé à Fougères, c'est grâce il notre intervention.

M. Cadenat ajoute que l'on n'a pas souvent

Lardiez s'adressa à l'office, où il lui fut répondu qu'on n'avait pas vu la jolie meunière.

-Alors, au Moulin, l'inquiétude grandit. Il n'était pas impossible que Germaine se tilt aventurée en forêt et eût été victime d'un accident.

Les accidents sont rares, dans cette partie des Vosges, où, en dehors du Saut-du-Pic, il n'y a guèîte de passages dangereux. Mais les gens se rappelaient, justement, que Marberoux, le père, avait été retrouvé brisé, en bas des roches.

Est-ce que pareil malheur n'était pas arrivé à Germaine

On courut jusqu'au village de Laitre. Personne ne put donner de renseignements. Dans les fermes, les scieries et les usines, même silence.

La trombe de neige avait pu surprendre la jeune tille. Elle avait pu commettre l'imprudence de s'arrêter, de s'asseoir peut-être, et l'engourdissement était venu, puis le sommeil, puis la mort.

Si elle avait cherché un abri, pour se garer de la tourmente, comme la neige avait cessé depuis longtemps, depuis longtemps elle aurait dû reparaître au Moulin. Les garçons, par la nuit, partirent à sa recherche, avec des lanternes et des trompes de chasse, en criant, appelant, cornant. Et déjà la nouvelle se répandait dans la vallée.

Germaine Marberoux a disparu Après la tourmente, et durant le crépuscule, un grand silence s'était fait dans la forât, et c'était comme une majesté religieuse autour de la triste cabane des bûcherons, dans la clairière.

Autour de la cabane où Germaine dormait son dernier sommeil.

Ce ne fut qu'à la nuit que le concert du vent recommença, pendant que peu à peu, le ciel se dégageant des uuafics. le- dûme

vu une grève, soutenue par huit mille ouvriers, d'orer depuis trois mois, sans incidents graves et au milieu d'un calme merM. Colliurd demande le renvoi des propositions de résolution .& la commission du travail qui sera chargée de faire l'enquête sur la situation à Fougères.

Cette proposition est mise aux voix et adoptée par voix contre L'61. M. Lemire fait remarquer que la petite industrie de la cordonnerie, dans le Nord, est également très éprouvée; il est nécessaire de modifier les tarifs de douane sur la cordonnerie.

M. Klotz, au nom de la commission des douanes, dit que la commission sera, à bref délai, en mesure de déposer un rapport sur cette question.

M. Bôtoulle dépose une proposition do loi tendant à l'ouverture d'un crédit de 100,000 francs destiné à venir en aide aux familles nécessiteuses des grévistes de Fougères.

L'urgence est prononcée et la propnsition est renvoyée à la commission du budget. INFOMATIOjboLITIÛUES Le Mouvement diplomatique

Il i'obable que l'ambassade de Madrid déL -iée par NI Georges Leygues pour les raisons énoncées hier reviendra il, M. Révoil, ambassadeur de France à Berne. lin ce cas, M. Georges Louis, directeur des affaires politiques au quai d'Orsay, irait, selon certaines informations, nous représenter auprès du gouvernement helvétique. Le prochain mouvement diplomatique, dont nous avons déjà indiqué les grandes lignes, portera aussi sur les légations de Portau-Prince et de Rio-dc-Janeiro. Enfin, plusieurs secrétaires d'ambassade seront promus à la première ou à la seconde classe de leur grade.

Un incident assez curieux vient de se produire au quai d'Orsay. Plusieurs secrétaires d'ambassade, invités successivement à prendre un poste à la légation de Buenos-Ayreg, ont repoussé la proposition qui leur était faite. Le ministre des Affaires étrangères a décidé de mettre en disponibilité les agents qui refuseraient le service.

La Délégation des Gauches

Les divers groupies républicains se réuniront après-demain lundi pour désigner les, membres qui seront chargés de les représenter à La délégation des gauches.

Encyclique de Pie X

Contre la Loi du Cille

Le Chef de l'Eglise romaine proteste contre la Main-Mise sur les Biens autrefois attribués au Culte.

Le pape Pie X vient de condamner la loi sur l'exercice du culte comme il avait condamné la loi de séparation. Les motifs qu'il invoque dans betle seconde encyclique reproduisent ceux do la première, avec quelque virulence en plus et beaucoup moins d'arguments théologiques. La loi récente ayant trait surtout aux biens de l'Eglise, les termes de la condamnation pontificale se sont forcément ressentis du caractère ùn peu terre-à-terre pris par le conflit francoromain. Et, par suite, le document publié, .hier, par VOsservatore, n'a rien ou presque rien d'une encyclique traditionnelle. Il constitue bien davantage un réquisitoire en règle contre n les spoliateurs » du clergé français.

Pie X se réjouit d'abord de l'union qui s'est faite entre les membres de ce clergé. Union nécessaire car, ajoute-t-il, la guerre, la vraie guerre est pour demain

Loin de s'apaiser, la lutte s'accentue et va sans cesse s'étendant. Ce n'est plus seulement la foi chrétienne qu'on veut à tout prix déraciner du milieu des cœurs, c'est encore toute croyance qui, élevait l'homme au-dessus des horizons de ce monde, reporte naturellement son regard lassé vers le ciel. L'illusion, en effet, n'est plus possible. On a déclaré la guerre à tout ce qui est surnaturel parce que, derrière le surnaturel, Dieu se trouve, et que ce qu'on veut rayer du cœur et de fesprit de l'homme, c'est Dieu. Cette lutte sera acharnée et sans répit de la part de ceux qui la mènent. Qu'au fur et à mesure qu'elle se déroulera, des épreuves plus dures que celles que vous avez connues jusqu'ici vous attendent, c'est possible, et même probable. La sagesse conunande donc a chacun de vous de s'y préparer.

Tout de suite après cette exhortation en vue des combats futurs, le pontife ajoute que l'Eglise ne veut pas ces combats, qu'elle ne fera que les subir. On la persécute Voici le passage expressément relatif à la loi nouvelle

Reste la loi récemment votée par les deux Chambra

Au point de vue des biens ecclésiastiques, cette loi est une loi de spoliation, une loi de confiscation, et elle a consommé le dépouillement de l'Eglise. Au point de vue de l'exercice du culte, cette loi a organisé l'anarchie ce qu'elle ins- taure surtout, en effet, c'est l'incertitude et le bon plaisir. Incertitude si les édifices du culte, toujours susceptibles de désaffectation, seront ntis ou non, en attendant, à la disposition du clergé et des fidèles; incertitude s'ils leur seront conservés ou non, et pour quel laps de temps arbitraire administratif réglant les conditions de la jouissance, rendue éminemment précaire; pour le culte, autant de situations diverses en France qu'il y a de communes dans chaque paroisse, le prêtre mis à la discrétion de l'autorité municipale, et par conséquent, le conflit à fétat possible organisé d'un bout à l'autre du

bleu, scintillant d'étoiles, s'étendait sur les cimes des grands sapins centenaires. Depuis un siècle, oes arbres avaient vu bien des amours et bien des haines. Avaientils vu, jamais, drame si lugubre?. tant de beauté, de jeunesse et de rire, fauché si misérablement ? On eût dit que les arbres, s'animant tout à coup d'une vie surnaturelle, d'une vie d'humanité, avaient compris ce meurtre atroce et soudain. Dans une stupeur première, ils s'étaient tus, et comme frappés du vertige de la peur, ils n'avaient plus bougé. Puis, des branches commencèrent à murmurer, à parler entre elles, se racontant sans doute la terrible chose qu'elles voyaient. Et de branche en branche, la nouvelle circula parmi les arbres. Alors un long frisson agita la forêt. Le vent se levait de nouveau. Les plus proches des arbres, dans le voisinage de la clairière, se courbaient sous ia rafale du nord, penchés vers la hutte, comme pour y distinguer ce qu'elle renfermait. Après quoi, se redressant, ils se tournaient vers les autres, vers ceux qui étaient plus loin, et rendaient compte du mystère de cette mort. Des hurlements partirent de toutes les cimes bousculées et la forêt s'emplit d'un grondement continu, sans cesse renouvelé: la plainte des arbres.

Pendant une partie de la nuit, ce fut l'obscurité, puis, vers onze heures, la lune se leva et la forêt fut éclairée d'un rayon froid, d'une lumière de glace glissant sur la glace de la neige que durcissait le gel.

La forêt resta engourdie, comme si elle avait été tout à coup vidée de tous ses habitants, de ses bêtes de rapine et de ses oiseaux nocturnes.

Puis, la faim chassa les bêtes de leurs repaires, les oiseaux nocturnes du creux des arbres où ils se blottissent pour échapper à la clarté du jour.

La voix des hiboux grelotta dans la rafale.

pays. Par contre, obligation de faire face à toutes lés chargea même les plus lourdes, et, en méme. temps, limitation druconienno en ce qui con-. cerne .les ressources'destinées Il y pourvoir. Aussi née d'hier, cette loi a-t-elle déjà soulevé d'Innombra6les et dures critiques de la part d'hommes appartenant Indistinctement à tous les partis politiques et à toutes les opinions religieuses, et ces critiques seutes suturaient u la juger. Pie X termine en disant une fois de plus que les ennemis de l'Eglise veulent déchristianiser la Franche et que, si fon aeait fait droit aux demandes du Saint-Siège, lu paix religieuse n'aurait pas été troublée. L'OUVERTURE DE LA SESSION

M. Brisson parle à la Chambre M. Antonin au Sénat' Le Président de la Chambre a fait l'Eloge de l'Œuvre budgétaire, des Députés et a encouragé lès Républicains à exécuter le Programme des Réformes sociales. Pour le huitième siège de secrétaire de la Chambre, M. Viollette l'a emporté, hier, sur M. Isoard. Il y avait eu ballottage, jeudi, entre ces deux députés qui appartiennent, nous l'avons dit, à la même nuance politique. M. Isoard, secrétaire sortant, et qui ne voulait pas se retirer, avait obtenu 157 voix contre 155 il. Ni. Viotlette, que ses amis socialistes et radicaux avaient désigné pour le-secrétariat.

Hier, la délégation des gauches étant intervenue en faveur de M. Viollette, celui-ci a été élu par 167 voix contre 158 à M. Isoard. Et le bureau définitif a pu s'installer. M. Henri Brisson, reprenant possession du fauteuil, a prononcé une allocution dont les passages suivants ont été soulignés par les applaudissements des gauches

En juin dernier, messieurs, au lendemara d'élections mémorables, nous vous exhortions au-travail. C'était d'ailleurs l'exemple que nous léguait la dernière législature dont les travaux ont été si féconds.

Vous Tous êtes mis sur-le-champ à la besogne. Vous avez tenu ù honneur de voter avant la fin de l'année le budget de 1907. Vous voua êtes, par là. donne la quasi certitude que le budget de 1908 serait voté et promulgué en temps utile, c'est-à-dire au cours de

Votre budget, Messieurs, a été critiqué mais que n'eût-on pas dit si vous ne t'aviez pas voté, si, aux difficultés que pourra présenter la préparation du budget de 1908, vous aviez, par vos retards, ajouté celles qu'aurait entraînées, comme en 1905 et en 1906, l'ajournement jusqu'en avril du vote du budget de l'exercice courant ? Cet éloge de l'œuvre budgétaire de la Chambre est d'autant plus applaudi que commencent à arriver au Palais-Bourbon les échos du discours-critique que prononce au Sénat M. Poincaré.

M. Brisson poursuit

Ainsi, vous pourrez, dans l'année qui s'ouvre, consacrer une grande partie de votre temps et de vos efforts à la discussion des réformes politiques, fiscales et sociales proposées par l'initiative parlementaire ou annoncées par la déc!aration du gouvernement dont le caractère général est attesté par. la création du ministère du 'l'ravail et de la Prévoyance.

Que ces réformes soient rendues difficiles par la pesanteur des charges 'que nous a léguées un passé de réaction violente centre l'esprit démo cratique, qui pourrait le nier ? Raison de plus pour leur donner tout notre cœur, toute notre volonté. (Vifs applaudissements.)

Après cette allocution et une discussion relative à Fougères, discussion que l'on trouvera à sa place dans la rubrique consacrée à la grève, la Chambre a fixé à mardi la discussion des interpellations de MM. Lasies et Lemire sur les misses diocésaines de retraites ecclésiastiques.

Séance lundi.

AU LUXEMBOURG

L'installation du bureau de la Haute-Assemblée n'a pris qu'un quart d'heure peine de leur temps aux sénateurs avides d'ouvrir la discussion du budget et d'entendre M. Poincaré.

Cela a suffi néanmoins à M. Antonin Dubost pour prononcer un discours substantiel qui fut chaleureusement approuvé. Le président du Sénat s'exprima en ces termes Apres avoir fondé la République et l'avoir mise a l'abri des périls extérieurs par de fortes institutions, capables de garantir l'indépendance nationale, n'est-il pas naturel, en effet, de travailler à mettre la France et la démocratie en possession durable des bienfaits qu'elles ont le droit d'attendre d'un gouvernement auquel elles se sont attachées depuis plus de trente-six ans avec tant de constance, et que tout récemment encore elles ont consacré avec tant d'éclat ? Sans doute, la réalisation progressive d'une pareille entreprise exigera toute votre prudence, toute votre clairvoyance pour résoudre les graves problèmes qui se poseront chaque jour devant vous. Sans doute, tout en marchant sans hésitation et sans faiblesse vers le but à atteindre, faut-il que ce soit sans erreurs, car une seule pourrait compromettre le .bien déjà acquis, et retarder au lieu dc hâter, l'évolution sociale. (Applaudissements.)

Mais comment n'y parviendrions-nous pas? Ne sommes-nous pas assurés de rencontrer dans tous les pouvoirs de l'Etat une égale sollicitude, et dans l'immense majorité de l'opinion une égale bonne volonté?

Déjà, dans un conflit où il importe de concilier le respect des croyances avec rétablissement définitif de la neutralité de l'Etat, c'est en donnant l'exemple du calme, du sang-froid, d'un lai-,te esprit de tolérance que le gouvernement de la République recueille et recueillera de plus en plus les fruits de sa sage et prévoyante attitude. Applaudissements nourris. Et ce fut la discussion générale du budget.

Lucien VRILY

Et de toutes parts y répondit le hululement des chouettes

Des vols doux et silencieux passèrent dans les sapins, rasèrent le sol, remontèrent d'un coup d'ailes. en quête d'une proie. d'une souris. d'un petit oiselet.

Une grosse chouette, blonde et blanche, vint se poser sur le toit de la hutte. Et là, longtemps, longtemps, elle se u.aignit.

En tournant autour de la cabane. elle y avait pénétré par la porte jetée bas, elle avait aperçu le cadavre, rigide, ployé en deux sur le banc.

Et messagère de mort, elle remplissait son office, en chantant.

Il y eut des passées furtives d'animaux, des trottinements sur la nappe profonde cù des pieds étroits, menus, incrustèrent 'eurs traces. Des bêtes rampèrent, fouines et putois, jusque vers l'ouverture de la hutte dont le silence les rassurait; la vue du cadavre les fit s'enfuir, la queue ;rainant dans la neige.

La tempête de vent dura toute la nuit, mais, surprise par la belée, la neige resta immuable, gardant les empreintes de tout ce qui avait été, la veille, la vie de 'a forêt. empreintes des frôlements de petits oiseaux, empreintes des animaux, empreintes de l'homme.

Vers minuit, non loin, le long du chemin, des voix se firent entendre. des appels, des cris, des trompes, même des coups de fusil retentirent, à demi étouffés par la neige, mais qui, pourtant, remuèrent un peu les échos des vieux sapins.

C'était les gens du Moulin-Joli, en quête de leur maîtresse.

Les feux follets des lanternes dansaient au bout de leurs bras.

Quand ils avaient crié, appelé, corné dans les cornes de chasse, ils écoutaient, espérant que quelque bruit les mettrait sur la piste de celle qu'ils cherchaient

Guebbas négocie toujours et rstarde les Opérations L'APPLICATION DE L'ACTE DALËÏSIRftS

Erraisouli n'est encore pas arrêté, et les négociations qui devaient, aboutir à sa capture ont été plus longues qu'on ne l'avait pensé, Mais la localité d'Arzila, à une cinquantaine de kilomètres de Tanger, a été cccupée par l'armée chérifienne.

L'acte d'Algésiras entrera ces jours-ci en application. Les officiers français et espagnuls, chargés d'encadrer la police, vont prendre possesion de leurs emplois dans les porlSgrnarocains. La Suisse désignera à très brève échéance l'inspecteur général, et la Banque est prête à fonctionner.

Le C.'harfemagnc a quitté, hier soir, Tanger, Ge rendant il Toulon. Il sera remplacé dans les eaux marocaines par le Condé. (De notre correspondant particulier)

Tanger, 11 janvier.

Ben Ghazi, pacha de Tanger, a quitté,

hier soir, la ville pour rejoindre l'année chérifienne, campée près de Zinat.

Les opérations ne commenceraient pas avant que les négociations ne fussent terminées avec les tribus les soumissions sont d'ailleurs, chaque jour, plus nombreuses.

Guebbas a reçu avis d'Arzila que le nouveau gouverneur, parti avec le détachement de Tanger, a pris possession de la localité sans difficultés. Une petite colonne détachée, sous le commandement de Ben Aouda, avait attaqué Azib Braieh, à quelques kilomètres d'Arzila, où les partisans d'Erraisouli s'étaient réfugiés en apprenant l'arrivée des troupes du sultan.

La constitution de la banque du Maroc se poursuit. Le groupe marocain, dont l'apport a été fourni, en parts égales, par le maghzen et par de gros négociantes de Fez, a choisi pour son représentant Hadj Riss Ben Djelloul, qui sera sans doute désigné pour remplir les fonctions de haut commissaire. Les quatre censeurs seraient de Liron d'Ayrolles, .Français von Classenap, Allemand de Morales, Espagnol, et sir Edouard Law, Anglais. R. DITPBAY^ L'INSPECTEUR GÉNÉRAL SUISSE Ce que dit M. Forrer, qui, hier encore, était Président de la Confédération, et qui reste Chef du Département militaire. (De notre correspondant particulier)

Berne, 11 janvier.

M. Forrer, qui vient de quitter la présidence de la Confédération et qui dirige aujourd'hui le département militaire fédéral, a bien voulu me faire part de ses impressions au sujet du choix de l'inspecteur général de la police marocaine, choix qui incombe à la Suisse.

Nous avions d'abord estimé, m'a dit M. Forrer, qu'il valait mieux que le conseil fédéral se prononçât à la fois sur la question de l'inspecteur général et sur celle du tribunal fédéral. Aujourd'hui, nous sommes décidés à adopter un mode de faire différent. Nous nous occuperons avant tout du choix d'un officier supérieur.

Pour autant que cela dépendra de nous, ce choix ne tardera pas. Nous comptons y pourvoir dès la semaine prochaine telle est du moins l'intention du président de la confédération.

Il importe, en effet, que ce choix soit fait le plus vite possible. La situation au Maroc a engagé les représentants des puissances à nous prier de nous hâter et nous ne pouvons que nous conformer à leur désir.

Je ne vous demande point, monsieur le conseiller, si quelques-uns des candidats en présenpe ont des chances particulières de l'emporter. Mais peut-être voudriez-vous me dire si vous estimez qu'une candidature strictement militaire s'impose.

Vous savez comme moi que nous n'avons pas en Suisse d'officiers « de carrière ». Peut-être désirez-vous que je vous dise si un candidat qui s'est plus occupé qu'un autre de questions militaires et qui y voue encore actuellement une bonne partie de son acti-

Mais la forêt, jalouse, gardait le secret du crime.

Ils passèrent, sans s'arrêter.

Ils s'éloi6mèrent, sans penser que le cadavre était là, tout près.

Ils errèrent ainsi toute la nuit, dans les bois, montèrent même jusqu'au Saut-duPic. réveillèrent Mourlotte, l'aubergiste de la Pomme-de-Pin.

Mourlotte était couché, et pourtant la fenêtre du sinislre bouge était éclairée. Un client de l'auberge buvait, seul, à une table.

Oberstein.

Toujours sous le coup de quelque fraude et de quelque méfait, le vagabond se leva, d'un bond, lorsque la porto souvrit, devant l'irruption des meuniers.

Il n'avait pas entendu leurs pas, amortis dans la neige.

Il crut à une surprise des douaniers de la frontière ou des gendarmes.

Une pâleur livide s'épandit sur son visage bestial.

Et .pendant quelques secondes, le géant trembla comme une feuille d'arbre. Puis, reconnaissant les nouveaux venus, il se rassura, avala un grand verre d'eaude-vie et sortit.

Quand ils se furent réchauffés par quelques lampées de pecisey, les hommes reprirent leurs lanternes, après y avoir renouvelé les chandelles, et redescendirent vers la vellée.

Aux abords du moulin, l'un dit

Après tout, elle est peut-être rentrée? Mais, au moulin, on n'avait vu personne. La chambre de Germaine restait vide. Le jour se levait.

C'était un dimanche et Dornak ne travaillait que rarement le dimanche., mais la veille avait été une journée de repos, puisqu'il avait passé cette journée à Flemïremont avec sa femme.

mettrez de ne pas répondre. L'acte d'Algésiras parle d'un '1 officier supérieur Ce lerme est assez élastique. Il est évident toutefois que nous ne pouvons choisir qu'un officier qui soit au moins lieutenant-colonel ou qui justifie d'états do service permettant de l'éle- ver il ce grade, car le plus haut grade dan^ la polie* marocaine est celui de commandant.

Nous n'aurons pas de peine à trouver l'homme intègre que nous devons proposer. L'Acte d'Algésiras définit clairement son rôle. Les putssances au surplus ont dit sans ambages ce qu'elles attendaient de l'inspec.teur général. Il suffira il celui-ci de s'en ré.férer aux articles de l'Acte international pour n'être pas au-dessous de sa t&che. EN HAINE DE L'UNIFORME Un Ancien disciplinaire attaque, rue Caumartin, un Soldat qu'il ne connaît pas et lui porte un coup de Couteau.

Le soldat Fernand Tauchelet. du régiment de ligne, regagnait le domicile de ses parents, la nuit dernière. Comme il passait rue Caumortin, un individu bondit sur lui, et, d'un coup de couteau, lui traversa la cuisse droite. Le militaire tomba.

Des passants se lancèrent à la poursuite de son agresseur, qui fut rejoint et remis entre les mains des agents.

Interrogé par M. Tanguy, commissaire du quartier de la Chaussée-d'Ànttn, cet individu, un ancien disciplinaire, nommé Andurée Lesnes a répondu

Je ne puis jamais rencontrer un militaire sans voir rouge. Si j'ai Irappé ce soldat, que je ne connais pas, c'est parce que, Lesnes a été écroué au dépôt. Il sera, vraisemblablement, soumis à l'examen d'un médecin aliéniste.

Le soldat Tauchelet est en traitement l'hôpital militaire Saint-Martin.

RÉCEPTION A L'ELYSÉE

Le Président de la République et Mme Faillires donneront, sur invitations personnelles, la première grande réception do l'année à l'Elysée, le jeudi 17 janvier. m La seconde réception aura lieu quinze jour» après la première..1 La date à laquelle le chef de l'Etat et Mit» 5 Fallières donneront les deux grandes bats annuels de la Présidence n'est pas encore fixée. LA SANTÉ DE M. MAGN'tN

Voici le bulletin de santé de M. Magnin, communiqué dans la matinée

Faiblesse. Etat sérieux. La température de !a nuit a été de Légère remission ce matin. Docteurs Robin, Isch-Wall. »

Hier soir, à dix heures, un nouveau bulletin I été rédigé. Il élait ainsi oonçu « Légère limélioration ».

M. S1MYA.V A MACON

M. Simyan, sous-secrétaire d'Etat des postes et des télégraphes, se rendra dimanche à Maçon pour présider le banquet qui lui est offert par !• groupe bourguignon des agents des postes. A LA MÉMOIRE DU SHAH

Uh service funèbre, a la mémoire du shah Mozzaffer-ed-Dine, a été célébré, hier matin, à onze heures, à la légation de Perse, 6i, avenue Mata. koff, ainsi que le Petit Parisien lavait annoncé. Le portrait du souverain défunt était voilé de crêpe. A cette cérémonie assistaient le ministre de Perse Samad Khan Momtazos Saltaneh, en grand deuil, entouré de tous les membres de la légation du consulat et de toute la colonie persane à Paris.

L'ambassadeur ottoman, par une délicate aUtention. s'était fait représenter par une délégation il la tête de laquelle se trouvait Naby Bey, chargé d'affaires de Turquie à Paris.

Parmi les personnalités ,persanes présentes, naus avons remarque: le prince Malcom Khan, ministre de Pene à Rome Eminos Saltaneh les généraux Mehdi Khan, Abbas Kfïan, ainsi que Mixa Ahmad Khan, fils d'un des plus hauts di.gnitaires de Perse, représentant son père, actuelliement à Paris, mais empêché lui-même par une maiadie, qui l'oblige à garder le lit.

LES IÉTES DE LA MI-CARÊME

Avant les dames des Halles, les titulaires du Ca.rreau du Temple » auront fait choix de leur Reine et de ses demoiselles d'honneur.

Electrices et Électeurs sont convoqués demain, il <fcux- heures et demie, à la mairie du troisième arrondissement.

VILLÉGIATURES PRINTlfenES

L'archiduc Pierre-Ferdinand d'Autriche et l'archiduchesse née princesse de Bourbon de Caserte sont arrivés h;er à Cannes, lls'sonl descendus chez le comle et la comtesse de Ca- serte. Ils resteront à Cannes plusieurs semaines. Le duc de Saxe-Meiningen et la princesse Charlotte, sœur de l'empereur d'Allemagne, quitteront Cannes aujourd'hui pour Marseille. Ils reviendront à Cannes le mois prochain.

MOT DE LA FIN

Buffon, en promenade avec une jeune demoi. selie, s'entend poser celte embarrassante question

Quelle différence y a-t-il entre un taureau et un bœuf?

Après quelques secondes de réflexion, le savant naturaliste risqua cette réponse approximative Les taureaux sont les pères des veaux et les bœufs sont leurs oncles restées garçons.

Aussi, le matin, au saut du lit, il dit à Ciboulot

Tu n'as rien fait hier. Je n'ai rien fait non plus. Ce n'est pas comme ça qu'on uagne son pain, garçon. Allons travailler en foret.

Louise Dornak leur servait une plâtrée de soupe aux pommes de terre.

Méthodique, le bûcheron partagea la soupe en deux parties égales. On eût pe&û les deux portions qu'on n'y eùt point trouvé cinq grammes de différence. Et il attaqua son déjeuner avec vigueur. Il se servait, pour manger de la cuillJre et de la fourchette, la cuillère il la main droite, la fourchette à la main gauche. Il fouillait la sou. pe avec la cuillère qui débordait, et la four cette enlassait et retentait ce débordement. Après quoi, il enfournait.

Il avait tout avalé, lorsqu'il s'aperçut que Ciboulot n'avait pas encore touche à la sou. pière.

1-lé garçon ? Tu n'es pas réveillé ? Si, père, excuse-moi.

Tu n'as pas faim ?.

Non.

Alors, si tu n'as pas faim, ce n'est pas naturel. Tu dois être malade.

Oui, je ne me sens pas bien. j'ai. crn'me des vertiges. la course d'hier, dans cette neige. et puis, la peur que j'ai eue. Je comprends. Ça t'a coupé bras et jambes.

Tu ne m'en veux pas ?

Moi, t'en vouloir La besogne se fera tout de même. Je travaillerai pour deux. Repose-toi. Ce soir, il n'y paraîtra plus. Il prit ses outils, enfonça sur les oreilles sa casquette de fourrure et partit.

(A suivre.d' Jules Mari. Traduction et reproduction formellement interdites. Pubtished 1? of january 1907. Privilège of topy rlght Unlted States reserved ander iRç «cl SPDfQved roarco oy Jules Mary.


LA SÉPARATION L'IMPRESSION A ROME

IDe notre correspondant particulier)

Rome, 11 janvier.

On finira bien par me croire, lorsque, pour la centième fois, j'aurai répété qu'un parti existe dans la Rome noire » qui blâme tout bas l'intransigeance de Pie X et qui la blâme d'autant plus que l'indifférence des catholiques français apparaît plus absolue. Ce parti-là raconte que l'encyclique d'hier fut rédigée par M. Merry del Val, traduite par M. Gasparri. Et il s'afflige de voir le pape descendre de la chaire de Pierre, non seulement pour discuter avec le gouvernement français ce qui serait légitimemais aussi pour répondre à des polémiques de journaux, ce qu'il trouve regrettable. Et puis, le pape ne parle que de lutte au moment où tant d'évêques français espèrent que la paix honorable sortira de leur prochaine assemblée. Egoïsme romain Maladresse

C'est le parti Oreglia-Merry del Val, le parti des mystiques assoiffés de persécution qui triomphe par le dernier acte de Pie X. L. ROMANI.

EN RUSSIE Le Successeur du baron de Launitz Saint-Pétersbourg, Il janvier.

Le successeur du général baron de Lauttitz assassiné la semaine dernière au poste de préfet de police de Pétersbourg, est aujourd'hui connu. C'est le préfet de Rostofi-sur-le-Don, le général Drachewsky, qui vient d'être désigné pour remplir ces dangereuses fonctions.

Encore une Bombe

m Saint-Pétersbourg, 11 janvier. » Une explosion très violente s'est produite, ce matin, dans l'Ile Vassili, dans la cour d'une maison située au coin du Petit-Prospect, partie de la capitale russe où habitent de nombreuses familles anglaises.

Presque toutes les vitres de l'immeuble ont été brisées soit par les éclats de la bombe car c'en était une qui avait été lancée ou avait été déposée dans la cour soit par le déplacement d'air produit par l'explosion. Il n'y a néanmoins pas eu de blessés.

La police a fait immédiatement une perquisitton dans la maison, mais on en ignore les résultats.

Catastrophe de Chemin de Fer Saint-Pétersbourg, 11 janvier.

Une dépêche de Briansk, dans le gouvernement d'Orel, annonce qu'un train de voyageurs parti, hier soir, de cette ville, est sc-rti des rails et tombé, par suite de causes encore inconnues, du haut d'un remblai très élevé.

Les wagons tombant les uns sur les autres se sont littéralement écrasés. On ignore le nombre des victimes mais on le croit très ârrportant.

TOUJOURS LE CELLULOIO

Une Fabrique en feu 21 Ouvriers brûlés vifs L'Incendie se développe si rapidement qu'une grande Partie du Personnel ne peut se sauver.

(De notre correspondant particulier]

Strasbourg, 11 janvier.

Un effroyable sinistre vient de jeter la désolation dans le petit chef-lieu de canton de Geispolsheim, situé à 12 kilomètres de Strasbourg, sur la ligne de Strasbourg à Baie, et où se trouve une fabrique d'agrafes en celluloïd, la maison Hubert et Cie. Les ouvriers venaient à peine de rentrer pour reprendre leur travail ce matin, à sept heures, quand le feu se déclara soudain dans les magasins et, se communiquant au celluloïd emmagasiné dans le local, déterminait immédiatement une formidable explosion.

Aussitôt d'énormes gerbes de flammes jaillirent de toutes parts enveloppant les bAtiments de la fabrique avec une telle rapidité qu'en quelques secondes toutes les sorties se trouvèrent obstruées.

TERRIBLE PANIQUE

Pendant ce temps, une terrible panique se produisait dans les ateliers. Ouvriers et ouvrières se précipitaient affolés d'issue en issue, sans pouvoir en découvrir une seule, que le fléau n'ait pas déjà gagnée.

En désespoir de cause, quelques-uns s'é-

N° 35. Feuilleton du Petit Parisien. JEAN LA MORT DEUXIÈME PARTIE

FRÈRES D'ARMES XIV

Splendeurs

Ia rue de Suresne, où la blonde mademoiselle Lange avait établi ses pénates n'était alors qu'une sorte de parc peuplé de petites maisons de grands seigneurs qui eussent porté à Venise, à Naples ou à Florence le nom de palais.

La plus considérable de ce quartier de jarHins et de bosquets était celle qu'un financier on un fournisseur d'armées et, alors, ce commerce était tout aussi ilorissant que de nos jours avait offerte à l'adorable actrice qui accaparait les coeurs et les hommages de tout ce qui comptait h Paris, dans tous les partis, généraux, orateurs, manieurs d'argent ou de popularité, jacobins et royalistes. A dix heures, les lustres étaient allumés. Les girandoles et les bougies des candélabres reflétées dans les glaces donnaient l'ilJusion d'une enfilade de salons qui n'en finissaient plus.

Toutes les serres des environs avaient été mises à contribution pour les fleurir. Les parquets brillants, les meubles aux bronzes dorés et ciselés, les tableaux des murailles capitonnées de soie faisaient oublier les misères du temps et on se serait cru A des distances incalculables de la place de la Révolution, si une voix admirablement timbrée et si harmonieuse qu elle parvenait aux oreilles comme un* caresse, n'eût pris soin de rappeler qu'eue était à deux pas. Elle disait

lancèrent par les fenêtres des étages supérieucs, mais ils ne furent malheureusement que peu nombreux. Quelques autres se jetèrent dans les flammes qui leurs barraient le passage et ce n'est qu affreusement brûlés qu'ils purent gngner l'air libre.

Le plus grand nombre, vingt et un jeunes gens et jeunes filles, -resta dans le brasier, maigre les efforts désespérés faits par la population accourue pour leur porter secours.

C'est à peine, en effet, si l'on put arracher une jeune fille de la fournaise. elle est si atrocement brûlée qu'on perd tout espoir de la sauver.

Quant à la fabrique, elle a été entièrement consumée. Dès que l'incendie eut terminé son œuvre, les pompiers et les habitants fouillèrent les décombres pour v retrouver les victimes. Tous les cadavres sont absolument carbonisés. Aussi est-ce avec -la plus grande difficulté que les familles et la municipalité ont pu les reconnaltre. On a ainsi établi l'identité de quinze jeunes filles et de six jeunes gens, âgés tous de quinze à vingt-trois ans.

LA FABRIQUE INCENDIÉE

La fabrique qui a été ainsi détruite appartient à ta manufacture française des oeillets métalliques, dont le siège est à Ivry et possède un bureau au numéro 16 du boulevard de Strasbourg, Paris.

Elle occupait 50 ouvriers dont le travail consistait a entourer de celluloïd des oeillets en Laiton.

Les obsèques des victimes auront lieu lundi matin.

Le nombre énorme des morts serait dû à l'installation défectueuse de la fabrique, qui ne comportait qu'une porte de sortie. Quant il l'iricendie, il aurait été occasionné par l'un des poêles qui chauffent l'établissement. INFORMATIONS ÉTRANGÈRES ETATS-UNIS

UN FINANCIER SOUS LES VERROUS New-York, 11 janvier.

Une arrestation sensationnelle a eu lieu hier à New-York.

Un financier des plus connus, M. Reader, a été mis en prison sous l'inculpation de parjure. Tout le monde de la Bourse est en émoi et les commentaires vont leur train.

Dans un procès récent qu'il intenta à un Californien, pour recouvrer une somme d'argent, M. Reader aurait fait, sous la foi du serment, des déclarations reconnues depuis lors mensongères.

M. Bompard rentre à Pétersbourg. L'ambassadeur de France et Mme Bompard sont arrivés hier à Saint-Pétersbourg.

Encore un volcan qui se réveille. On télégraphie de Honolulu (Hawai) que !e vclcan Maunalca est en pleine éruption. Les flammes qui s'échappent du cratère sont très visibles il plusieurs milles. Les fiancs de la montagne s'ouvrent pour laisser passer des colonnes de flammes et de fumée, tandis que des torrents de lave sillonnent les hauteurs.

{DE IYOS CORRESPONDANTS PARTICULIERS) UN DÉTENU SE PEND

AU PRISON DE FOIX

Toulouse, 11 janvier.

Philippe Martin, trente-quatre ans., condamné par la cour d'assises de l'Ariège h six mois de prison, a été trouvé, ce soir, à quatre heures, pendu dans la prison de Foix, au moyen de bandes qui entouraient sa jambe qu on soignait pour une phlébite. UNE MÈRE FOLLE

JETTE SON ENFANT DANS UN PUITS La Réole, 11 janvier.

Un navrant drame de la folie s'est déroulé au village de Périot, commune de Saint-Sulpice-de-Pommiers.

Une femme, Marie Richard, épouse Beylard, âgée de trente-sept ans, a, dans un accès de folie, précipité son enfant, un bébé de trois mois, au fond d'un puits.

NOUVELLES EN DEUX MOTS ̃ Un capitaine du 5e régiment d'infanterie coloniale, M. Camille Julien, en convalescence à Aix-en-Provence, s'est tué hier d'un coup de revolver, dans un accé*s de .fièvre chaude. La boulangerie coopérative des employés de la Compagnie du Midi, à Castres, a été detruite par un incendie.

Léopold Labadie, Aristide Barrière et dules Martin, ont été écroués à la prison de Poitiers pour avoir dévalisé sur la route, Mme veuve Mignin, soixante-douze ans.

Un incendie a éclaté iL la Keiler et liuéri,n, à Saint-Clément, près Lunéville. Les dégâts Sont importants.

A Saint-Paul (Hautes-Pyrénées), Joseph Lizon a, dans un accès de fnUe furieuse, assassiné son père, âgé de soixante-douze ans.

Vous savez, ma chère Lange, qu'on a encore commis des atrocités aujourd'hui. Où donc ?

Mais dans votre voisinage

Pourquoi nous le dire ? Elle fonctionnera donc toujours, cette odieuse machine-là. Ce n'est pas fini Il y a eu des bagaiTes incroyables à la Convention, ce soir même. Croiriez-vous qu'on a osé attaquer Danton ?

Pas possible. De quoi l'accuse-t-on ?. De trahison. On prétend qu'il se serait entendu avec Dumouriez, pour ramener les princes. On parle de concussions. Que sais-je? La Montagne écumait. Les tribunes hurlaient. C'était une abominable cacophonie.

Il s'est défendu?.

Comme un lion. mais la bataille est acharnée.

Un groupe de quatre personnes venait d'entrer dans le salon principal, vraiment merveilleux.

Ce groupe était composé de deux hommes et de deux femmes.

Des deux hommes, l'un était jeune, l'autre entre deux âges.

Le jeune s'appelait Garat.

C'était le délicieux chanteur, dont la réputation survivant aux années, fait rêver le penseur qui songe que sa voix avait le privilège de faire oublier les angoisses de la Terreur à ceux qui l'entendaient.

Rarement le théâtre, les artistes, les drames de la scène, passionnèrent plus le public qu'à cette sinistre époque, où les drames de la rue, des prisons et de l'échafaud, auraient dû suffire à sa curiosité et l'émousser au point de le rendre insensible et comme pétrifié d'horreur.

L'autre s'appelait Duiaurier.

C'était un simple traitant, gros, bouffai, ventru, comme tout financier qui se respecte, au visage plein et rubicond, avec cette expression de contentement qu'on prête en général aux fermiers généraux et aux argentiers du temps passe.

Ce Dulaurier, grand agioteur, spéculateur

la Situation à Fougères UNE TENTATIVE DE CONCILIATION

La Démarche de deux Députés d'Ule-etVilaine. La Réponse des Fabricants. fDe noire correspondant particulier/

Fougères, 11 janvier.

La chambre syndicale des fabricants s'est réunie à l'effet de nommer des délégués, qui auront pour mission de se rendre dévanL M. Clemenceau et de lui exposer la situalion. MM 'l'rehu, Cochet, Bahu et Cordier ont été désignés. La chambre de commerce a délégué aujourd'hui pour le même objet, MM. Rollin. Saucet et Quinton.

M'\t. Surcouf et Le Ilérissé, députés d'Illeet-Vilaine, arrivés ici, ont vu les membres due la chambre syndicale des fabricants, et, près avoir conféré avec les membres de la Bourse du travail, ont déclaré que les ouvrier* ne demandaient pas mieux que d'entamer les pourparlers.

Dans la soirée, la chambre syndicale des fabricants a répondu à MM. Le Hérissé et Surcouf par la lettre suivante

En réponse à votre démarche de cet après-midi, dont nous vous remercions et reconnaissons les bonnes intentions, nous demandant d'entrer en conversation avec nos ouvriers, nous déclarons que .nous n'avons aucune objection i1 accepter celle conversation puisque ces jours-ci elle a eu lieu dans beaucoup d'usines, même après le« pertes sérieuses que nous éprouvons depuis deux mois que dure le conflit et même en présence de la perte peu près complète de noire saison d'été 1907, si ce conflit se prolonge, 'ic filt-ce que de quelques jours. .Nous maintenons, pour montrer tout no'.re désir de conciliation, les conditions que nous avons toujours posées, soit les anciens tarifs dans les usines où les ouvriers les trouvent avantageux, soit les nouveaux tarifs imprimés par nos soins et qui doivent être mis en vigueur au 1er mai 1907. Nous protestons avec énergie contre les faux bruits que l'on fait circuler qu'après la rentrée nous diminuerons nos tarifs nous n'avons pas l'habitude de reculer devant nos engagements.

Quant à. la discussion de syndicat à syndicat, notre chambre syndicale a le regret de rappeler qu'après la rupture des pourparlers au sujet de la maison Bahu, elle a été contrainte d'afficher qu'elle ne pouvait la reprendre.

Les contrats passés jusqu'ici avec le syndira! des cordonniers ont d'ailleurs été trop facilement annulés, dans bien des cas, pour en admettre d'autres que ceux passés directement par chacun de nous avec ses ouvriers.

Cet après-midi, à trois heures, 4,000 grévistes ont tenu une réunion sous les halles. Les orateurs ont invité les ouvriers à garder le calme et à maintenir leurs revendications.

L'Enlèvement de Mme Olivier Un Entretien avec Mlle Moron, la nouvelle Domestique de la Rentière. Elle raconte comment sa Maîtresse fut emmenée nuitamment.

(De notre correspondant particulier)

Dijon, 11 janvier.

Mlle Moron est la domestique, qui, le 11 décembre dernier, entra au service de Mme Olivier pour faire la cuisine et les gros ouvrages.

La police, qui l'avait laissée partir, sans s'occuper d'elle, l'a fait rechercher, hier, à Nuits-Samt-Georges où elle a de la famille et ne l'a pas trouvée.

Plus heureux qu'elle, j'ai pu joindre Mlle Meron qui était tout simplement chez une de ses amies à Dijon.

Elle m'a dit

Deux jours après mon engagement dans la maison de la place du Château, je vis arriver une jeune, femme très élégante, laquelle devait remplir, auprès de ma maîtresse, les fonctions de dame de compagnie.

Cette personne, qui se faisait adresser sa cor respondance au nom de Marie della Tarre, a pris une part active à l'enlèvement.

Le 1er janvier, l'étudiant Gravel s'installa à la maison avec les attributions de concierge. C'est lui qui fut chargé d'aller ouvrir la grille et d'évincer les importuns. Il prit des allures de petit maître et se fit passer, à l'occasion, pour l'un des fils du docteur Rolland.

Il s'attribua cette parenté devant Mme Olivier et il alla même jusqu'à l'appeler carrément « ma tante » sans que celle-ci protestât.

Le 2 janvier, vers cinq heures du soir, Mlle Moron fut prévenue que Mme Olivier allait partir pour 15 jours.

On me paya et on m'invita à quitter les lieux en me disant que l'on me ferait connaître la date du retour.

J'allais monter dans ma chambre pour faire ma malle, quand, au rez-de-chaussée, je rencontrai Mme Olivier Vous partez donc ? » tut demandai-je. « Mais oui, c'est vrai répondit elle. Je n'en ai aucune envie. cela mennœe

effronté, distributeur adroit de ce qu'on appelait cyniquement des pots-de-vin, était un des protecteurs de la belle actrice, mais en même temps son souffre-douleur.

Pourvu qu'il fût auprès d'elle et passât pour jouir de ses faveurs, sa vanité était satisfaite.

Les deux femmes, deux astres du ciel des théâtres en vogue, c'étaient Annette Lange et Lydie Manon.

Point de jalousie entre elles.

Bonnes filles, elles auraient volontiers cédé des adorateurs à leurs camarades en détresse.

Lydie Manon demanda au chanteur Donc, vous croyez que nous allons en voir encore de cruelles ?

Oui.

Il baissa la voix, réunit les deux femmes devant lui, tandis que Dulaurier en habit vert et en gilet de satin mauve, ses breloques pendant sur la rotondité de son abdomen, regardait les portraits des murs et la scie ou les tapisseries des panneaux avec des murmures d'approbation.

Oui, il se prépare des violences qui en étonneron! plus d'un. Ça chauffe à la Convention. Nos maîtres se jettent à la tête des accusations d'atrocités et de pillages, qui déshonorent à la fois les accusateurs et les accusés.

Il se frotta les mains et conclut

Ça va hipn l Ça va bien Ce ne sont plus seulement les aristocrates qui iront à la lanterne, mais ceux qui les y ont envoyés.

Il posa un doigt sur ses lèvres et susurra

Patience et mystère, mes belles i Dulaurier se rapprochait d'eux.

Il demanda

De quoi paslez-vous donc ?

De musique, mon cher! fit Garat. Lange qui se trouvait devant le clavecin, s'assit sur un tabouret de bois doré et supplia son ami

De grâce, chantez-nous un de ces aira que vous dites si bien 1

beaucoup. mais on veut m'emmener a tout force 1. n

La vieille dame fut emmenée pendant la nuit, mais on avait eu soin de m'éloigner pour que je n'assiste pas il la scène.

Mlle Moron, qui comptait reprendre son service, a laissé, dans la maison de Mme Olivier, deux malles et du linge qui ont été saisies par la police.

Depuis huit jours, cette malheureuse fille n'a pu obtenir la restitution d'objets dont elle a le plus pressant besoin et qu'on lui garde sans raison.

BULTéT L'ASSASSIN

DU CHATEAU DES ALOUETTES Interrogé par le Juge d'instruction, son Attitude laisse supposer qu il ne jouit pas de la Plénitude de ses Faculté"

IDe notre correspondant partisuli- BulLé, qui assassina sa mére et sa sœur, au il château des Alouettes sur le territoire de la commune de Fontenettes, dans les circonstances que nous avons longuement racontées, a étk, de nouveau, interrogé, hier, par M. Germain, juge d'instruction à L'inculpé n'a manifesté aucun regret. Il a eomplaisamment retracé effroyable scène du crime et a ajouta, en souriant, comme s'il se fut agi de la chose la plus naturelle du monde

Vous compreniez bien, monsieur le juge, que je n'ai pas tué deux femmes sans raison. Si ellea m'avaient donné l'argent que je leur demandais, elles seraient encore en vie. Elles m'ont résisté. j'ai il cogné n. C'est très simple.

Le prisonnier a été reconduit, vers quatre heures, à la prison.

11 sera, prochainement, sur ia demande de son avocat, soumis à l'examen d'un médecin.

Bulté est, en effet, un alcoolique invétéré il il est fort probable qu'il ne jouit pas de la plénitude de ses facultés.

FAUSSES COMPAGNIES

DE CHEMINS DE FER

Le Parquet de la Seine vient d'ordonner des Poursuites contre les Emetteurs d'Obligations des Pseudo-Chemins de Fer Départementaux du Cher, de l'Indre et de Beaujolais. Une Arrestation. Au mois de juillet dernier, M. Georges Tartary, administrateur délégué de la Compagnie des tramways de. l'Indre, dont le Siège social est situé, 13, rue Auber, à Paris, recevait la visite d'un habitant de Châteauroux. Il venait lui demander des renseignements sur des titres qui lui avaient été proposés par un intermédiaire, venu exprès de Paris pour les lui vendre.

Il s'agissait d'obligations émanant d'une compagnie, dite des chemins de fer départementaux du Cher.

M. Tartary, en examinant le bulletin de souscription eut tôt constaté que le but poursuivi par cette société était celui de construire des lignes déjà concédées, à la Compagnie des tramways de l'Indre. Mais ce qui le frappa, particulièrement, ce fut de lire le nom de M. Maraumont parmi les membres du conseil d'administration de la Compagnie des chemins de fer départementaux du Cher.

M. Maraumont était, en effet, un des administrateurs de la compagnie des tramways de l'Indre. Comment pouvait-il être, également, administrateur d'une société rivale ?

NI. Tartary procéda à une enquête et apprit que M. Maraumont ignorait même l'existence de la compagnie des chemins de fer départementaux du Cher. Il sut bientôt que cette société était purement fictive. Dès lors, il avisa les préfets de l'Indre et du Cher, ainsi que le ministre des Travaux publics Quelque temps plus tard, NI. Tartary était informé de l'existence d'une autre société fictive, dite <- Compagnie des chemin de fer départementaux de l'Indre ». Comme on présentait à rencaissement un coupon de cette société, il se fit remettre lettre c'était une obligation émise à 500 francs.

Il saisit, cette fois, le parquet de la Seine, uniquement dans le but de mettre fin à l'escroquerie organisée sous le couvert de ces sociétés fictives.

M. Jalencques, procureur de la République, fit aussitôt procéder à une information préliminaire par M, Bieynies, commissaire aux délégations judiciaires.

Le magistrat parvint rapidement conraître l'établissement financier qui érrièttait les obligations en question. Celle banque avait pour administrateur délégué, NI. Marcel-Constant Simon qui, en cette qualité, avait signé les obligations.

Cet établissement avait des bureaux fauLourg Montmartre et rue Grammont.

Elle préludait en disant: Par exemple. « Je t'aime tant » votre chef-d'oeuvre, mattre, pendant que nous sommes en petit comité.

Il allait ouvrir la bouche, mais le concert intime fut subitement interrompu.

Les familier? de la maison entraient en se glissant dans les salons sans être annoncés, comme des conspirateurs.

Bientôt ce fut une foule qui les emplit, rivalisant de luxe et de bijoux.

Les robes légères et collantes commençaient à remplacer les paniers mis au grenier.

Les corsages devenaient moins raides, les jupes diminuaient leur ampleur excessive.

Déjà elles faisaient présager la tunique molle et transparente de madame Talhen ou de Joséphine, la séduisante créole qui devait devenir impératrice.

Les hommes étaient plus simples, les cheveux légèrement poudrés, en habits de toutes couleurs et culottes courtes, avec des demi-bottes, comme des chasseurs qui partent pour la chasse ou des officiers qui vont sa mettre en campagne.

Ne fallait-il pas être prêt à tout événement ?

Savait-on où on serait quelques heures plus tard

En fuite, en prison, ou paisiblement chez soi?

Qui aurait pu le dire avec certitude ? A onze heures la voix d'un officieux annonça

Le citoyen Danton.

Il y eut un mouvement de houle dans l'assistance.

Le terrible Conventionnel opérait son entrée avec la plus grande sépénité.

Sa tête à l'épaisse crinière, son front bonibé, son nez écrasé, sa lèvre supérieure déchirée dans s:>n enfance par la corne d'un taureau furieux, sa peau rugueuse dévastée par la petite vérole, lui donnaient une laideur presque formidable.

Mais ses yeux d'une vivacité extraordi-

Les obligations des pseudo-compagnies des chemins de fer départementaux du Cher et de l'Indre n'étaient pas les seules qu'il avait émises. L'information fit découvrir l'existence d'une compagnie toute aussi fictive que la précédente, celle des « Chemins de fer du Beaujolais. »

Le plus extraordinaire dans cette affaire c'est que, pendant six mois, un grand nombre de banques sérieuses payèrent les coupons de ces fausses obligations.

Sur ces entrefaites, la justice intervint. Or, hier, M. le juge Florv, chargé de l'instruction de cette escroquerie, était informé que l&Fbureaux de la Banque industrielle et commerciale de Paris, situés au faubourg Montmartre, ainsi que ceux de la rue Grammont, étaient en plein déménagement. On l'avertissait, d'autre part, que les livres de comptabilité étaient cachés ou avaient des pages arrachées.

En présence de ces faits, le magistrat instructeur a lancé dans la soirée un mandat d'amener contre M. Simon, dont le domicile privé était à Boulogne-sur-Seine, parc des Princes.

Ce mandat a été exécuté par M. Poncet, commissaire aux délégations judiciaires. A sept heures, le financier a été conduit devant M. Flory. L'inculpé a protesté de son innocence. Il a reconnu que la signature des obligations était bien la sienne, mais il a prétendu qu'elle lui avait été, en quelque sorte, surprise.

J'ai reçu ces litres de Bruxelles, a-t-il dit j'ai cru qu'il s'agissait de sociétés sérieuses et les ai contresignés.

M. Simon a laissé entendre que les véritables émetteurs ûes obligations fictives étaient un M. T. actuellement en fuite, et un autr- Simon, qui n'aurait avec lui de commun que le nom.

Le prévenu a été écroué à la .Santé. Il a choisi M° André Hesse pour avocat. FAITS DIVERS

la fortune du Millionnaire

M. Berthelot, commissaire de police aux délégations judiciaires, qui, ainsi que nous l'avons relaté, est chargé d'examiner la plainte en détournement de succession, déposée par M. Boerries, dentiste, 16, rue Saint-Ferdinand, et visant l'ancienne gouvernante de M. Naatz, a reçu hier la visite de ce dernier.

Au cours d'un entretien assez long, M. Boerries a développé, devant le magistrat, les motifs sur lesquels il s'est basé pour formuler sa plainte.

M. Berthelot entendra prochainement d'autres témoins, en vue de rechercher quelles sont les personnes qui ont bénéficié de la fortune du rentier, dont jusqu'ici on n'a pas retrouvé trace.

Le Feu dans une Usine

Hier matin, vers cinq heures, un incendie se déclarait rue du Chemin-Vert, 67, dans l'usine de polissage de baleines de NI. Gabriel, occupant le rez-de-chaussée de l'immeuble.

Malgré la rapidité avec laquelle les secours furent organisés, le feu, attisé par une prise d'air établie au fond du local, n-ï tarda pas à se propager et à gagner les étages supérieurs. C'est ainsi que les ateliers de MM. Boulogne, cisailleur d'acier Chartier monteur Lebeau, nickeleur Labourel, polisseur de glaces, et Cageil, tourneur en cuivre, devinrent la proie des flammes.

Aucun des sinistrés n'était assuré. Les dégâts, purement matériels, s'élèvent à 3O,GÛÛ francs.

Un Drame à l'Atelier

Deux tourneurs, employés chez M. Chouffray, 7, rue Volta Frédéric Aufrère, trente-trois ans, domicilié au numéro 18 de cette rue, et Jules Le Carbhoulec, vingt-cinq ans, demeurant, 13, rue de la Présentation, s'étaient voué une haine féroce.

Hier après-midi, vers cinq heures, ils se prirent de querelle a l'atelier. Après avoir échangé force injures, ils en vmrent aux mains. Le Carbhoulec saisit, soudain, un ciseau et en porta un coup violent à la tête de son adversaire.

Celui-ci s'affaissa en poussant un cri terrible. Il avait le nez littéralement tranché. Le malheureux, dont l'état est des plus graves, est soigné à l'hbpital Saint-Louis. M. D'Homme a envcyé Le Carbhoulec su dépôt.

la Douleur d'un Père

M. Claude Vimalain, encadreur, âgé de trente-quatre ans, demeurant, 10!t, rue du Cherche-Midi, traversait, hier matin, 1-alplnce de Hennés, lorsqu'arrivé devant le kiosque des voitures, il interpella un passant. l'réiez-moi donc '«..Ire i-'>uleau pour couper mon cigare, fui l,e passant., bien qu'un peu étonné, acquiesça à ce désir.

Une fois en possession de l'arme, Claude

naire, ses épaules robustes faites pour supporter le poids d'un monde, son allure fière et brave d'homme fort qui marche dioit devant lui en brisant les obstacles, comme un sanglier, le rendaient imposant.

La belle Lange se précipita au-devant de lui et !'accueillit avec de grandes démonstrations d'amitié.

Elle lui demanda son bras, s'appuya sur lui avec une amicale camaraderie, très flatteuse, qu'il reconnut en lui disait Prends garde, ma toute belle, tu vas te compromettre, car je suis en train le devenir suspect.

Bah

Il haiissa ses puissantes épaules, dan un geste de souverain mépris.

I1s arrivaient dans un petit falnn '>ù se tenaient les meilleurs amis de la maison. Donnez-nous des nouvélles, dit l'actrice. Que se passe-t-il ? On parle d'accusations, d'attaques qui ne sauraient vous atteindre.

il gronda avec une nuance de mélancolie C'est vrai, mais des ligué" contre un géant peuvent l'abattre, s'ils sont assez nombreux. La lutte est engagée. Elle sera chaude 1. On dirait que ces misérables ont entrepris de déshonorer la République pour la décapiter ensuite. 0u';Js y viennent

Il souriait aux dames.

Salut à la radieuse Lydie Manon, dit-iL Elle est plus charmante à voir que les braillards des loges de la Convention Tudieu, quelle effroyable musique Mon ch°r Garat, chantez-nous une de ces mélodies qui font diversion aux soucis du gouvernement. difficile en ce moment, citoyens! L'attelage est rétif et il a de mauvais cochers, faux et sournois Le chemin sans eux est pourtant déjà rude et nous avons assez d'ennemis secret.s qui sèment des cailloux devant nous et nous creusent sournoisement des dhausse-trapes.

il conclut avec une rage concentrée Ils ne comprennent donc pas que, désunis, nous y passerons tous

Yunalain s'en porta un terrible coup dans le bas-ventre.

Les spectateurs de cette scène rapide transportèrent aussitôt le blessé à l'hôpital Nêcker, où son état a été jugé inquiétant. La perte d'une petite fille, qu'il adorait, *>st la cause de l'acte désespéré de M. Vimalain.. L'incendie de la rae Meslay

Un incendie s'est déclaré, hier soir, vers huit heures, dans une fabrique d'objets en celluloïde, 47, rue Meslay. Tout danger fut bientôt conjuré.

Les dégâts matériels peuvent être évalués à plus de francs.

M. D'Homme, commissaire du quartier des Arts-et-Métiers, a ouvert une enquête pour déterminer les causes exactes do sinistre.

M. Pierre Cain, concierge, 186, rue de la Roquette, a trouvé, hier matin, sur le trottoir, devant son domicile, un petit obus. L'engin a été enlevé par les soins de l'autorité militaire. ~En jauant hier avec un revolver, un enfant de douze ans, Maurice Denis, demeurant avec ses parents, passage Ruelle, a pressé la gâchette et a reçu le projectile à lépaule droite. Il a été transporté à l'hôpital Bretonneau. UNE ETRANGE HISTOIRE Rue des Pyrénées, un Malfaiteur tente d'égorger une Femme dans des Circonstances mystérieuses.

Un homme, âgé d'une quarantaine d'années, vêtu d'une longue redingote noire et coiffé d'un chapeau haut de forme, parcourait, hier après-midi, les rues du quartier de Bclleville, en compagnie d'une femme, de quelques années plus jeune que lui, assez élégamment vêtue. Tous deux discutaient bruyamment.

A' diverses reprises, ils passèrent devant le poste de police de la rue Itamponeau et le gardien de la paix, de faction devant la porte, perçut ces mots, prononcés par l'inconnue.

Tais-toi, tais-toi. Si tu continues à me, menacer, je te ferai arrêter et tu sais que j'en ai long à raconter sur ton compte. Vers quatre heures, le couple vint s'échouer sur un banc de la rue des Pyrénées, à l'angle de la rue de Belleville. Durant quelques instants la querelle continua. Soudain, sortant de la poche de sa redingote us long couteau de cuisine, l'homme se précipita sur sa compagne et lui porta deux coups de sou arme à la gorge. La femme rouia sur le sol.

Les témoins de cettfe scène se précipitèrent sur le misérable qu'ils ne parvinrent, qu'avec les plus grandes difficultés, à malti iser.

Conduit devant M. Boussard, commissaire du quartier, il refusa de répondre à toutes les questions qui lui furent posées. Mes affaires ne regardent pas la police, s'écria-t-il. Envoyez-moi au dépôt, au bagne, à la guiliotine, peu m'importe je ne tiens pas à la vie. Mais je ne parlerai pas. En le fouillant on trouva des papiers au nom de Joseph Lenoir, sans indication de domicile.

Tandis que cette scène se déroulait dans le bureau du magistrat la femme était conduite à l'hôpital Tenon, où elle déclarait se nommer Louise Dacheux, être âgée de trente-neuf ans. Bien que son état fût assez grave, elle' partit aussitôt pansée. Lorsque le secrétaire de M. Boussard se présenta pour l'inierroger, nul ne put le renseigner. Le mystère qui plane sur ce drame étran-, ge est donc loin d'être dissipé.

Bulletin IBétéorologique Samedi 12 Janvier 1907, 12o Jour de l'Année, 220 Jour de 1 Hiver. Saint Arcade, Saint Benoît.

Lever du soleil à 7 h. 55 coucher à 4 h. 34. Lever de la lune à 5 h. i7 coucher à S h. 45. OBSERVATOIRE MUNICIPAL (Tour St-JacqueBj

REGION PARISIENNE. Vendredi H janvier, mimât, Le temps, nuageux le matin avec pepluie, est couvert l'après-midi et nuageux' le soir.

La température moyenne est de supérieure! à la normale de Le vent souffle du nord-, nord-ouest.

Et plus bas

Même celui-là qui mène cette danse in-' fernale

Il se mit à rire, d'un rire nerveux qui v»-i brait étrangement, et s'adressant à Garât,' en imitant le grasseyement des muscades: Allons, Gaat, mon chè ossignol, chan- tez-nous un de vos ais chamants! Vous noua combleez et nous vous applaudions avec Les dames s'en mêlèrent.

Je t'aime tant

Tout le monde réclamait cet air célèbre. Lidole des foules, car Garat excitait un enthousiasme indescriptible, commença au milieu d'un silence qui s'était établi instenta-1 nément, sa chanson si connue- ou plutôt son invocation

L'astro nuits te lève et d'un pâle rayon

l-xliiire ta fenêtre,

1 1 ma chère suzon,

iJuigne enfin, y paraître!

En souriant, pourguoi toujours nous dire non ? C'est pour nous enehanter que Dieu te fit si beUe Qu'il a mi, dans tes yeux cet enivrant poison.

Viens! Viens! à mes désirs, ah! ne sois plus rebelle. .\la vie à toi pour un instaul

De bonheur, démon charmant!

Je t'aime tant!

On aurait entendu voler un papillon dans les salons dorés de l'idole du jour.

La blonde maîtresse de maison accompagi:ait Garat sur le clavecin.

Ses belles mains blanches erraient sur l'ivoire du clavier.

Les regards se reposaient sur elle et sur Lydie Manon, ravissantes autant l'une que l'autre pendant que la voix du chanteur filait des sons d'une douceur infinie et faisait courir un frisson de plaisir dans les veines de son auditoire.

A ce moment, deux jeunes gens se montrè.rent à l'entrée du grand salcn, rasés, vétus l'un comme l'autre d'habits sombres et presque semblables de taille, de tournure et de visage.

C'étaient Pierre Lasson et Jean de Trémazan.


A L'INSTRUCTION Le Drame de Romainville

Le marchand de vins Leblond, établi route de Meaux, à Romainville, qui, le 30 décemibre dernier tua sa femme à coups de revolsver et de fusil dans les circonstances dramatiques que nous avons racontées, a été entendu hier contradictoirement avec son !frère par M. Leydet, juge d instruction. Le témoin a donné les renseignements les plus défavorables sur Mme Lebloiul. Selon lui, la conduite irrégulière de la viclime aurait, jusqu'à un certain point, justifié le crime.

On sait que Leblond avait déclaré au cours de son premier interrogatoire que, après avoir déchargé son revolver sur sa femme, il était allé chercher un Lefaucheux pour se suicider. Il s'était tiré un couti de cette arme, avait-il dit, mais il n'était parvenu qu à se blesser légèrement.

On doutait de la véracité de ce fait, mais le docteur Courtois-Sufïit, qui, sur la demande de -%le Lagasse, avocat du prévenu, a examiné Leblond, a constaté l'entrée d'une balle dans le côté gauche de la poitrine. Cette balle est restée dans la plaie. Comme le prisonnier n'en souffre pas, elle ne sera pas extraite.

II avait donc dit la vérité à la justice. Etranglée par Éon Mari

M. Antony Tellier, l'employé de commerce qui, mercredi dernier, étrangla sa femme, 76, rue Dutot, parce qu'elle avait souffleté l'aînée de ses enfants, a été interrogé, hier, par M. Warrains, juge d'instruction.

Ce malheureux, dont le désespoir est effrayant, a raconté au magistrat la scène que nous avons décrite.

M. Tellier a été écroué à la Santé sous 1 inculpation de meurtre.

AUTOUR DE PARIS AUBERVILUERS. Un garçon pâtissier, Emile Jourdetui, quatorze ans, deirceuruiil avenue Victor-Hugo, portait hier matin une picc<j montée dans une villa du voisinage. Comme il s'amnsait à -exciter le chien de garde, un danois de forte taille, l'animal, furieux, rompit sa chaîne et laboura profondément de ses crocs les bras et la poitrine de l'imprudent gamin, qui dut être transporté à l'hôpital Breton neau.

BOIS-COLOMBES. Une domestique. Mmes îouise Serm'ev. vingt-sept ans, au service de M. V marchand' de vins, rue l'aidlirrbe, a disparu depuis Ic 2 janvier. Elle est sortie dans l'aprvsmidi laissant chez M. K. sa malte et tous ses effets. 11 a été impossible jusqu'ici de la relruuBOULOGNE-SUR-SEINE. Atleint d'une maRadie incurable. M. Achille Bouille, ilunrnnlehuit ans, journalier, demeurant 'J*. rue de la Plaine, s'est tiré hier un coup de revolver dans la région du cœur au domicile de sa patronne, Mme" Guerin, brocanteuse, 120, boulevard de Strasbourg..

Le bleaé a été transporte à 1 hôpital Lacnncc dans tm état désespère.

GORMEILLES-EN-PABJSIS.– Un ouvrier des usines à plâtre de Conseilles, M. Jean-trançoJS Fauiour lige de trente-deux ans, s'est suicide hier, à son domicile, 81, route d'Argenteuil, en te tirant un coup de revolver dans la tête. La mort a été foudroyante.

Avant de se donner la mort, le malheureux avait longuement embrassé son petit garçon, de quatre ans. C'est en présence du bameffrayé, que Ni. Faujour s'est ensuite fait sau'ter la cervelle. Le motif de cet acte de désespoir est inconnu.

Le maréchal des logis de gendarmerie Mathieu a procède aulx constatations légales. COURBEVOIE, On a découvert hier matin dans un champ, prés de la gare de Bécon-IesBruvères, le cadavre d'un nomme Joseph Guilles, débardeur, repris de justice, sans domiciU» connu.

Les constatations ont établi que la mort était due à une congestion.

IVRY-SUR-SEINE. Les obsèques de M. Gustave Pichenot. le commissaire de police quis'est donne la mort dans les circonstances que nous avons relatées, auront lieu cet après midi, a unie heure et demie.

L'inhumaticn se fera au cimetière do SaintOuen, dans un raveau dé famille.

L'état de Mme Pichenot s'esMégèrement amélioré La pauvre femme, dont la douleur est Yéritablement navrante, est étroitement surveillée; on craint, en effet, qu'elle ne renouvelle sa tentative de suicide.

LA COURNEUVE. M. Gaumont, qui fut, il y a quelques jours, attaqué et dévalisé aux Qua- tre-Chemins, noua prie de dire qu'il est ouvrier et non contremaître à l'usine Babcock.

LA PLAINE-SAINT-DENIS. Dans un chantier de l'avenue de Paris, u.n gamin de quinze ans, Pierre Voiroux, s'était amusé, hier inatni, au moment du déjeuner, à fouiller dans les poches des ouvriers.

Un charpentier, Louis Lerond, l'ayant surpris en train de lire une de ses lettres se précipita sur l'indiscret et lui asséna sur le crâne un violent coup de marteau.

Grièvement blessé, Pierre Voiroux fut transporté à l'hôpital de Saint-Denis.

L'irascible charpentier, arrêté, a été envoyé au dépôt

LONGJUMEAU. La gendarmerie a arrêté, hier, un charpentier nommé L. âgé de trentesept ans. marié et père de six enfants. Cet individu aurait odieusement brutalisé sa femme H ses malheurerts bambins, dont l'aîné n'est âg, que de huit ans. C'est Ni. Régismanset, juge d'instruction à Corbeil, qui a été chargé de cette affaire.

VERSAILLES. Sur mandat de M. ManginBocquet, juge d'instruction, les agents de la sùroté ont arrêté, hier, sous l'inculpation de vols, trois jeunes gen.s de Versailles, les nommés Bragadour, Henri Rouelle et Canton Quère. Ils ont fait des aveux.

En traversant la rue Duplessis, Mlle Elise

'Personne ne les remarqua dans la foule. Leur arnie, Jeanne Leguer, qui préparait tra« entrevue entre le comte et sa belle maitresse, montrait sa jolie tête à côté de celles de ses protégés.

Chut! fit-elle. Ecoutez

Garat continuait en s'animant par degrés, tandis que ses admirateurs étaient suspendus à ses lèvres

L'amour est un tyran qu'on ne peut détrôner Devant sa loi suprême

11 faut se prosterner 1

Par celle que l'on aime

des tourments sans nom il peut nous condamner. Ei tu ne veux m'entendre. ô Suzon que adore. Pourquoi par ton sourire à tes pieds m'enchaîna Seule tu calmeras le feu qui me dévore Ma vie à toi pour un instam

De bonheur, o démon charmant 1

Je t'aime tant 1

La voix du chanteur s'éteignit dans un loupir plein de passion.

Des applaudissements frénétiques saluérent son triemphe.

Les deux nouveaux venus ne l'entendaient pas.

Leur esprit était ailleurs.

Dans une grande glace, Jean de Trémagan venait d'apercevoir la silhouette d'un invité dont l'aspect le fit tressaillir.

C'était le docteur Nollan dont les yeux heureusement se fixaient sur l'admirable chanteur.

Il aurait voulu disparattre, mais corment troubler le silence en un pareil moment et fendre la foule qui se pressait autour de lui II fallut s'abandonner au hasard et attendre la fin de cette délicieuse mélodie qui tenait sous le charme .assistance entière, même le farouche tribun à qui elle faisait oublier pour un instant ses luttes et les soucis qui pesaient sur ses épaules.

Mademoiselle Lange avait aperçu 'es deux jeunes gens qu'elle ne connaissait pas et sa lingère dont elle s'était fait une amie comme de tous ceux qui l'approchaient et qu'elle traitait avec une amicale familiacité,

Picot, domestique chez Mme la marquise d'Hybouvtlle a été renversée hier par une voiture et grièvement blessée.

VINCENNES. Le tramway Nogentais nOS5. a tamponne hier, rue de Foulenay, à l'ongle de la Republique, une voiture clans laquelle se trouvaient M\L Auguste Ségeaux, boulanger, 1. rue Molière, à Montreuil-sous-Bois et Char 'es Gabe!, habitant 41, Grande-Rue, à Nogent sur-Marne. Ces deux personnes ont été sérieusement contusionnées.

MONTREUIL-SOUS-BOIS. Des inspecteurs du commissariat de police ont arrête hier les nommés Louis Lereby, Arthur David et .Iules Jou(lui, dans la nuit du 9 au 10 courant, s'étaient introduits dans un pavillon. 5'.t, rue Yollaire, appartenant il. MM. Fauihsun et Lersung, et s'étaient emparés de nombreux objets d'art. Tcus trois ont été dirigés sur le dépôt.

PUTEAUX. Un ouvrier menuisier, Gabriel P.aynel, fige de trente-cinq ans, demeurant route des Loges, qui depuis longtemps était sujet à des crises de neurasthénie, s'est pendu la nuit dernière dans sa chambre.

UN JEUNE AMOUREUX

PRISJUJPIÊGEAtOUP

Le « Mystère » du Boulevard Poniatowski fut éclairci par l'Employé de Tramway. Depuis quelque tempes NI. f^idouceitière employé dc tramway, qui habile un petit pavillon boulevard Poniatowski, constatait chaque soir, au moment de se coucher, que des bruits inaolites se produisaient aux abords de son domicilc.

Il se plaignit à la police et des agonis de la sùralo furent poslks en surveillance. Ceux-ci ne tardèrent pas à avoir la clef Ju mystère.

lui effet, ils apprirent que la tille de M I-adoueemere, Mlle Atirélie, âgée de vingideux ans, dont la chambre est située au re/ilp-oliaussée, élait obsédée depuis quelque temps pru* les assiduités d'un nommé Hapliat'l Camesaint, âgé de ans, emp!i)\ o do commerce, dcmeurant rue de Lancty. Non seulement il l'importunait lorsque Lie revenait de son travail, mais la nuit it escaladait la grille qui sépare le pavillun du houlcvard Poniatowski, entrait dans le jardinet et s'efforçait d'ouvrir les contrevents de la chambre de Mlle l^adoucemore. Celle-ci n'avait osé se plaindre à personne. Informé de ces faits, le père imagina de tondre un piège à loup à l'intention de cet amoureux importun et, hier soir, à onze heures, au moment où Gamesaint s'approchait des volets, il fut saisi par l'engin, comme une bêle féroce.

Il allait certainement être étranglé s'il n'eût appelé au secours.

Les agents, qui guettaient l'issue de l'aventure, ticconrurcnt v ses cris et parvinrent 'IL le délivrer.

Gamesaint a été arrêté et conduit au déprît.

Déjà, alors qu'il était autrefois employé dans une usine de céramique, à Limoges, il a été condamné à trois mois de prison pour un fait similaire.

AU JOURNAL OFFICIEL Le Journal officiel publiera ce matin Marine. Décret précédé d'un rapport modifiant l'article 281 du décret du avril 1807 por-,tant réorganisation du corps des équipages de la flotte1

Circulaire concernant les promotions au grade de quartier-maître suivies d'arrêtés mbdiliant l'arrêté du 5 juin (service courant des ('quipages de la Hotte). Modification l'article W2 du 5 juin (ob!igation de marins utilisables à terre seulement).

Décision relative au rennuvellement du certificat, des mécaniciens torpilleurs embarqués sur les sous-marins.

Intérieur. Arrêté ouvrait, le i mars 1907, au ministère de l'Intérieur, un concours pour l'admission aux emplois de médecin adjoint aux asiles publics. Le nombre des places mises au concours est fixe il huit.

ANARCHISTE CONDAMNÉ A MORT

La cour d'assises des Bouches-du-Rhône jugeait, hier, un anarchiste, nommé Pudent Ramsout, affilié aux comités terroristes de Barcelone, qui, avec deux complices demeurés inconnus, s'était introduit dans le domicile des époux Bouverot, changeurs, rue des Templiers, à Marseille, et avait tenté de les assassiner à coups de revolver et à coups de marteau.

A l'audience l'accusé a fait étalage de ses théories anarchiques. Déclaré coupable, il a été condamné à la peine de mort. LA REPRESENTATION DE GALA

ET LE DROIT DES PAUVRES

On sait que M. Mesureur, en tant que directeur de l'administration de l'Assistance publique, avait émis la prétention de prélever le droit des pauvres sur la recette des deux représentations de gala données à l'Opéra, l'une en l'honneur du roi d'Italie, l'autre lors du séjour à Paris du roi d'Angleterre.

Le conseil de préfecture, auquel le cas était soumis, a décidé ainsi

Conférant, dit-il dans son arrêt, que le minisfre use de la faculté qu'il s'est réservée par l'article 47 du cahier des charges de disposer du théâtre, le directeur est seulement couvert de ses dépenses que celui-ci ne saurait donc être considéré comme entrepreneur de spectacles alors qu'il se trouve privé d'exploiter l'immeuble à lui concédé

Que l'Etat n'est pas, dans la circonstance, spectateur payant l'ensemble des droits d'entrée,

En les voyant auprès d'elle, elle n'eut pas de peine à deviner qu'ils devaient être les protégés dont elle lui avait parlé.

Elle les examina avec attention et ils eurent le don de lui plaire. La mâle physionomie de Jean de Trémazan surtout la frappait.

Lorsque les derniers sons de la voix de l'artiste expirèrent comme un écho lointain dont cessent les suprêmes vibrations, elle se dirigea vivement vers les deux jeunes gens, en faisant un détour.

Le comte se tenait appuyé le long d'une colonne, le visage à demi caché dans sa large cravate.

Ce fut à lui qu'elle s'adressa, frappée de l'inquiétude mêlée de colère qui perçait dans ses grands yeux noirs.

Qu'avez-vous donc ? lui demanda-t-elle. C'est moi que vous désirez voir ?

Vous, en effet. Jeanne a dû vous le dire. C'est ma compatriote, ma payse Mais je ne puis rester ici

Pourquoi ?

Parce qu'il y a quelqu'un que je n'y veux pas rencontrer. Je serais perdu, trahi comme d'autres l'ont été par lui.

Quel secret avez-vous donc ?

Un secret de mort.

Pouvez-vous me le confier ?

A vous, oui

Ces quelques mots avaient été échangés à la hâte, en sourdine.

Tous les regards s'étaient tournés vers le jeune invité favorisé des attentions de celle que ses camarades appelaient « Annelle » dans l'intimité.

Venez ordonna la comédienne. Suivezmoi

Elle fit un signe à sa lingère, qui resta près de Pierre Lasson, jolie dans sa toilette à ¡;eu près pareille à celle des invitées, et à qui elle dit eu passant:

Rejoignez-nous dans la serre

L'orchestre commençait une valse.

Le menuet, la pavane et la gavotte, ces danses solennelles qui régnaient avec la. cour défunte avaient vécu. Elles ne devaient plus revenir à la mode.

mais le propriétaire asant de sa chose à un jour déterminé

Que, d'un autre côté, il reçoit sans rétribution due leur part ses invtlés qui sont seuls admis, il l'exclusion du public payant ou non. etc. Déboute NI. Mesureur, directeur de l'Assistance publique, de sa demande.

Les pauvres n'ont donc aucun profit aux représentations de gala.

LES SYNDICATS DE VITICULTURE

ET LA FRAUDE SUR LES VINS

Cn syndicat national de défense de la vjliculture s'était porté partie civile dans diverses affaires de ntouillage de vin. Ia chambre des appels correctionnels ayant à se prononcer sur le bien fondé de cette action, vient de rendre un arrêt dont voici les- principaux considérants Considérant dès lors que, de même qu'un pré- judice personnellement souffert est nécessaire peur permellre à un parliculier de se porlcr parlie civile, ce droit n'appartient il un syndicat que dans la poursuite relative aux infractions pénales qui, au moment où elles se commettaient, nnl cause directement une lésion aux intérôte collectifs qu'il représente

Considérant, d'au Ire pari, qu'il résuite de l'artiok1 3 de la ioi du 21 mars 1S84 que lei unions de syndical* ne possèdent pas la personnalité civille et qu'elles ne sont pas admises il «s 1er en justice: t En conséquence,

La cour déclara irrecevable l'action du syndicat national de défense de la viticulture "fran(lui es) loin, d'aillcurs, de représenter la totalité des viticulteurs de France.

LE GARDIEN INFIDELE

Louis Garnier, employé par l'administration des postes comme gardien de bureau, était, en cette qualité, chargé de lever la boite aux lettres.

II profita de cette circonstance pour s'emparer des letlres qui lui paraissaient contenir des mandats ou bons de poste adressés à des militaires.

L'enveloppe ouverte, il conservait les mandats et détruisait la correspondance. Il remplissait ensuite les bons en y apposant le nom d'un destinataire imaginaire et un faux acquit.

Il commit ainsi plus de cent cinquante vols et uu grand nombre de faux.

La cour d'assises de la Seine, devant laquelle il comparaissait, hier, lui a infligé deux années de prison.

BULLETIN DU TRAVAIL URE GRÈVE DE PEINTRES EN BATIMENT

Contremaîtres et ouvriers de la maison Feist, réunis hier à la maison ,<lu Peuple, 20, rue Charlemagne ont, à l'unanimité, décidé de ne reprendre le travail qu'après avoir obtenu satisfaction, c'est-à-dire le rétablissement d'une augmentation de 10 centimes par heure, en vigueur depuis le ler octobre 1906. NI. Feist argue que la société centrale des architectes n'aurait pas enregistré dans l'édition de l'augmentation en litige.

Or, cette affirmation serait erronée, et le prix de 85 centimes de l'heure figurerait bien dans l'édition actuellement à l'i?npres,,ion.

Le malentendu peut donc être bientôt réglé.

LE REPOS HEBDOMADAIRE

La chambre syndicale des employés de la région parisienne adresse à ses adhérents une circulaire dont le titre est « Que faire dimanche » ?

Elle déclare que le repos hebdomadaire doit être donné dimanche aux employés ae magasins. « Pour délivrer ceux qui seraient illégalement privés de leur liberté », la chambre syndicale recommande non seulement de requérir l'intervention des inspecteurs du travail et des commissaires de police, mais de pénétrer individuellement dans les magasins et de dissuader les clients d'acheter le dimanche.

La chambre syndicale, en terminant, avise les employés que ses administrateurs seront en permanence à la Bourse, dimanche prochain.

INFORMATIONS OUVRIERES CONVOCATIONS.

Aujourd'hui, à la Bourse du Travail, 3, rue du Château-d'Eau

Assemblées générales: des ouvriers professionnels de I'AdSisioiiice publique, 8 h. du soir, grande salle des 'travailleurs municipaux ,section de l'empierrement], h. du soir, salle Bondy de l'Union syndicale des menuisiers, S h. 1/2 du soir, salle des conférences supports divers élections au conseil syndical, à la commission de controle; nomination du secrétaires ct du permanent); des gantos, b h. du soir, salle du bas-côté droit des travailleurs municipaux (jardiniers des plantations;, 8 h. 1/2 du soir de l'industrie tloraie, S h. Vi du soir des plaqueurs en sellerie, 8 h. 1/i du soir. Heurtions de conseil des chauffeurs-mécaniciens, 8 h. 1/i du soir; des ouvriers boutonniers, S h. i/2 du soir des employés et ouvriors de la direction des affaires municipales, 8 il, du soir.

~A l'annexe, 35, rue Jean-Jacques-Rousseau Assemblée générale de la chambre syndicale des tailleurs et couturières, 9 heures du soir, grande salie, et, même heure, salle 12, section des apiécuurs (renouvellement du bureau nomi- nation des délégués au conseil syndical et a la commission de contrôle).

Avenue d'Italie, 4, salle de l'Etoile d'Or: Feunion corporative du syndicat générai des ouvriers et ouvrières en chaussures de la Seine, 9 heures du soir.

On a dit plus tard qu'en France on dansait sur un volcan.

Jamais la phrase célèbre ne se fût mieux appliquée.

Au moment où le bal commençait dans les salons de la belle comédienne, la France était en ébullition d'un bout à l'autre de son territoire.

On se battait sur toutes les frontières on s'égorgeait à Toulon, à Nantes, à Lille, a Lyc,n, en Vendée et en Bretagne partout la Terreur régnait en souverain, Et- on s'entassait aux théâtres; on courait à l'Opéra on soupait gaiement dans les restaurants en vogue, chez Méot, Véry, au? Frères provençaux.

Les soirs, le plais Egalité et ses jardins ne désemplissaient pas. 11 flambait du haut en bas de ses colonnades de ses cinq étages les tripots regorgeaient de joueurs, et les courtisanes s'affichaient outrageusement au café de la rotonde et en mille endroits plus brillants les uns que les autres.

Heureusement, le docteur Nollan n'avait pu reconnaltre Jean de Trémazan pendant son court entretien avec la maîtresse de la maison.

Une colonne le dérobait il ses regards. Mademoiselle Lange entrainait ie jeune comte travers ses salons.

Elle marchait d'un pas rapide, au milieu des groupes de danseurs, emportés dans un tourbillon et comme dans une frénésie de volupté.

Les corps souples des femmes ondulaient dans les bras des valseurs.

Les plus jolies actrices de Paris étaient là. Un parfum délicieux comme le poison de la sérénade de Garat, flottait dans l'air. La blonde n Annelle » arriva dans une serre, ouvrit une petite porte à filets dorés et se trouva dans une sorte de boudoir, où elle dit à son compagnon

Nous sommes seuls. Vous pouvez parler librement. Jamais je n'ai trahi un secret. Son regard doux et troublant enveloppait le Breton et lui donnait confiance.

Rue de Gergovie, 28, salle Petit

Réunion générale de la chambre syndicale des brh[ueteurs-jointoyeurs et aid-rt, h. du soir. Rue de Vanves, salle Mégret Réunion générale du syndicat des serruriers de Paris et de'la banlieue, 8 h. du soir (modiucation aux statuts: renouvellement de ta commission questions diversesj.

UUSIOy DES MECAMC1EXS.

La section du dix-septième arrondissement a organisé ce soir une réunion publique de prop:ij;andu nia aura lieu me Carclinet, 100, salle Mayroile, à huit heures et demie.

D'autres réunions, par sections, seront en outre tenues iL la même heure aux adresses suivantes nie du !j«Tgoiit-Bauf!wt, rue de l'Ugli-se. 3S, srille i\i} l'Emancipation: rue de Clipna.ncourt,)2. salle du Progrès social à Aubervilliers, avenue de !a Mépublique, fi5, salle Chaume!: à la Bourse du travail de Roulogne-sur-SWno, houlevntvl de -Slnsboucg et iL la mairie de Pulcnux, salle du rez-de-chaussée.

KAVKiATIOK FLUVIALE du J janvier, 7 h. du malin

i! ai Ti-fhiNE. 1 « nt {**• f-rii e à Montereau i°'75: i'cli:se de Varennes pcr.l cieMelun, S-21 forl cc Coiltil, c'di ht et Port-àj 'Anglais,

iV ai: m 1 cli sp f'f i fI. de CItalilei I, 2*53 t'r Iitp de Chi;renlen, 3*27. <aiud l'ont •!(: la Tournelli1, |cnt ltoynl, ù'CT): ('cluse de Sur(snes. 'i")7: barrage* de Bezonis, pont ce Mantes-, i°32; tclusede Mericourt, 5ml.'S.

Oise. Barrage de Venette, 3Œ84.

CREDIT FONCIER DE FRANCE TIRAGES DU JANVIER 1907

Obligations foncières 500 fr. S 190S Le miiiHTo ga^no 15O,0CO francs. Le numéro lf>i.5C7 {ia.^ne ;!O,CCO francs, Les huit numéros suivants gagnent chacun francs

im li:5 I Les cent trente numéros suivants gagnent chacun 1,000 francs

l.:SOf> 331.439 457.363 335.7!3 458.7?J6 10 780 244.556 347.556 101.977 489.207 102.706 252. %9 359.487 491.284 13.867 118.098 497.420 21.362 130.197 257.831 ao.ffii 13i.986 258.176 508.200 36.803 158.239 367.715 511.315 161.570 376.010 46.860 173.887 270.066 3S8.531 176.215 277.821 54.105 2.SO.2O9 40t698 {92.997 283 225 542.969 67.369 286.714 543.141 198.277 292.657 547.073 71.56S 293.739 547.166 203.741 297.675 72.471 206.627 556.488 73.1V3 432.618 559.498 78 060 220.2 308.996 569.450 78.871 223.034 310.246 572.012 312.045 585.295 83.258 23X.02i> 326.551 4M.155 5t9.781 86.107 238.772 455.623 590.102 89.099 24Ï.C69 330.529 456.388

]Er Jugements du Il januier 1907

Fcurtey et Ci°, fabrication de gainerie, 33, rue des Fetits-Chainps, 33. M. Clément, j.-c.; M. Morin, s.

Quevrain (Léonce), entrepreneur de peinhu'e, 33, rue Traversière, à Asnières. M. Bardot,. j.-c; M. I/3monruer, s.

Sougniez. marchand de vins, ci-devant 116, boulevard Pereire, puis 16, rue de Bagnolet, à Vincennes, actuellement sans domicile connu.M. Bardot, j.-c.; M. Laforgc, s.

Société anonyme, dite Agence Universelle de journaux et publications périodiques, ayant pour objet un fonds de conunerco de publicité avec siège social à Paris, 6, rue du 29-Juillet ci-devant et actuellement sans domicile connu. NI. Vialle, j.-c; M. Malle, s. Dupraa, marchand de vins, 49. avenue Parmentier ci-devant et actuellement 68, rue Sedaine. M. Vialle, j-c.; M. Armand, s. NToreau, épicier, 21, rue Violet. M. Clément, j,-c.; M. Craggs, s.

E. Condamine fils, fabricant de bretelles et jarretières, 36, rue de Montmorency ci-devant et actuellement sans domicile connu. M. Vignal, j.-c; M. Benoist, s.

Densenmeyer, marchande de chaussures, ayant àemeuré ci-devant 4, rue de Pantin, à Auberviltiers, et actuallement sans domicilie connu. M. Vignal. j.-c. M. Malle, s.

Lobj oit (Honoré), boucher au Raincy. M. Leclerc, j.c. M. Rochette, s.

Heffinger (Nicolas), inaitre terrassier, entreprencur de travaux publics, à Pavillons-sous-Bois, rue Elzévir. M. Leclerc, j.-c. hf. Morin, syndic. Montbrun, marchand de couleurs, 10, rue des Haines. M. Vignal, j.-c. M. Craggs, s. Villiod (Eugène), agent d'affaires, 37, boulevard Malesherbes. M. Bardot, j.-c. M. Maury, s. Sountag, commissionnaire exportateur, marchand de verres à vitre et glaces, avenue des Grésillions, près la place Voltaire, à Asnicres et Gennevil!iers. M. Vignal, j.-c. M. Faucon, s. Barrier (Eugène), pâtissier-cuisinier, ci-devant 41, rue de Bourgogne, puis 30, rue de GreneHe, actuellement sans domicile connu. M. Vignal, juge-commissaire M. Faucon, syndic. Feu J. Bourbier, de son vivant marchand de charbons, 106, route Stratégique, à Fontenaysous-Bois. M. Vignal, j.-c. M. Craggs, s. Durand (Raoul), fabricant de buses à Paris, 56. rue Rambuteau. M. Vignal, j.-c.; M. Hecaen, syndic.

I.e tribunal déclare résolu pour inexécution des conditions le concordat passé le 26 août 1901 entre Jeanncl (Paul-Emile-François), négociant en bois à Paris, 70, rue d'Avron, puis Si, boulevard de Charonne et 30 même boulevard et actuellement sans domicile connu et ses créanciers. M. Clément, j.-c; M. Baudry, s. Le tribunal déclare résolu pour inexécution des conditions le concordat passé le 8 août entre

Elle reprit, en fixant le visage du jeune homme

D'où vous venait l'émotion que vous avez ressentie tout à l'heure ?

De la présence d'un homme que je hais et qui pouvait me perdre d'un mot s'il m'eût reconnu.

Pourquoi ?

Parce que je suis proscrit, hors la loi. Qui êtes vous donc?

Il avoua sans hésiter

Je m'appelle Jean Rocher, sur mes papiers. En réalité, je suis le comte Jean de Trémazan

Annelte Lange était une brave fille, pleine de cœur.

Sans doute elle était déjà prévenue. Dans tous les cas, elle ne parut éprouver ni surprise, ni émotion.

Trémazan fit-elle en paraissant chercher dans sa mémoire. Il me semble que je connais ce nom.

Si vous parcourez les journaux quelquefois, vous l'aurez vu imprimé en toutes lettres.

N'est-ce pas à propos de ce qu'on a appelé la conjuration bretonne?

En effet. Les accusés étaient pour la plupart mes parents et mes amis. Mon père et ma mère ont été exécutés. Pour moi, on me supposait noyé en mer, aux environs de Saint-Malo, à mon retour de Londres. On doit le croire encore. C'était une erreur. Je suis arrivé à temps pour me trouver au pied de J'échafaud. J'ai sur mon cœur une relique sacrée.

C'est?.

Un mouchoir trempé dans le sang de mes morts. Je ne m'en séparerai que le jour où je les aurai vengés.

Sur qui ?

Sur les bêtes féroces qui les ont condamnés et sur le lâche qui était leur ami et qui les a vendus.

Son nom ?

Il s'arrêta un instant.

La douceur du regard de la comédienne le rassura.

la dame Dumangin, née Augustine Roidot, épouse du sieur Uumangin (Pierre). fournitures pour restaurant-brasserie, verreries, orfèvreries, porcelaines, etc., 27, rue Bleue, puis 11. rue Saulnier, et actuellement 24. rue de Paradis, et ses créanciers. M. Lecierc, j.-c. M. Maury, s. Le tribunal l'apporte le jugement du 31 août 1SS5, qui avait clôturé pour insuffisance d'actif, les opérations de la faillite Jacob (Albert), marchund de toi!es de chanvres des Vosges, 1, 'boulevard Vollaire. NI. Chale, s.

BULLETIN FINANCIER Paris, 11 janvier.

La Bourse a été assez agitée aujourd'hui. Sous l'influence des evcellentes dispositions de la précédente séance, l'ouverture s'était effecluéeeu ferme tendance. Mais des réalisations n'ont pas tardé à se produire par suite des craintes (lue la situation monétaire continue de provoquer; on signale, notamment, des sorties d'or importantes à destination de l'Amérique. D'autre part, le bruit d'après lequel le projet d'impôt sur le revenu serait déposé d'ici peu contribue également à alourdir le marché. Dans ces conditions, la clôture s'est effectuée dans les plus bas cours et en moins-value à peu près générale sur la veille.

Seul, le Rio, favorisé par l'excellente tenue du marché du cuivre, conserve de fermes dispositions il finit à 2290, après 2o08, contre hier.

La Rente française perd 25 centimes à

L'Extérieure espagnole est également plus faible à 94 52, contre 01 75 hier. Les chemins espagnols se montrent plus résistants, le Nord de l'Espagne a 287, le Saragosse à et les Andalous à 255.

La Rente ottomane est ferme à 95 20, contre 15 hier.

Les fonds russes sont lourds, les nouveaux attentats terroristes provoquant des réalisations le 5 0/0 1906 recule de 88 27 à 87 75 et les Consolidés de .77 60 à 77 05. Les fonds sud-américains sont hésitants, le Brésilien à 86 95. contre 87 45 hier. Les établissements de crédit se tassent légèrement, le Crédit Lyonnais de 1238 à 1232, et la Banque de Paris et des PaysBas de 1575 à 1572. La Société Générale se traite à 665 et le Crédit Mobilier français à 131.

Comme la Rente française, les chemins français sont faibles, le Nord à 1760 et le Lyon à 1310.

Les Nitrate Railways sont demandés entre 403 et 405.

Lés obligations 5 0/0 de la Société des Docks de Bahia donnent lieu à des échanges suivis à 455 50.

Les valeurs de traction sont diversement traitées; le Métropolitain est très ferme à 520. Ta Thomson-Houston à 756 et les Omnibus à 885 sont hésitants.

Les actions de l'Eclairage électrique sont activement traitées à 290.

Les actions dc/erred de Iîi General Motor Cab C, se négocient entre 150 et 155. Les valeurs industrielles russes sont faiblement tenues la Sosnowice à 1243 et la Briansk à 315.

Les actions de la Société du Port de ParisAusterlitz sont recherchées à 280 50. Les mines d'or sud-africaines, favorablement influencées par la publication des ren- dements du mois de décembre, conservent de très fermes dispositions la Rand Mines clôture à 186, l'East Rand à 130 et la Goldfields à 123.

COURS DE CLOTURE

Rente 3 0,0, Extérieure. Rand Mines. Renteottomane. Italien d5 123

NOUVELLES FINANCIERES Le Comptoir National d'Fscomple de Paris ouvrira, le 14 courant, un nouveau bureau de quartier dans Paris.

Ce bureau, désigné par les lettres A. J., sera étabü 50, rue d'Auteuil.

Par suite de cette création, le nombre des agences du Comptoir National d'Escompte de Paris, dans Paris et la banlieue, se trouvera pcrté à 45, sans compter la succursale de la place de l'Opéra..

Boléo. La production totale de cette compagnie en 1006 s'est élevée à 10,825 tonnes de cuivre, en augmentation de 599 tcnnes sur celle de

Mines d'or du Transvaal. La production des mines du Transvaal s'est élevée, pendant le mois de décembre dernier, il 550,167 onces d'or fin, contre onces pendant le mois de novembre. La production totale de l'année 1906 se trouve ainsi portée à 5,786,617 onces, contre 4,827,227 onces en 1905.

Métropolitain.- Recette du 10 janv.: 103,993 f SO.

CHANCES A PARIS

Ek"| | I I Papier court I Papier long VALEURS SE NEGOCIANT A TROIS MOIS 3 O/Ol Allemagne. 121 5,9.. 12i 7,8.. 4 1/91 Espagne* ers' 461 51/2Portugal 535. /.w 543. 31/2 Vienne 1031,4.. 51/2Fétersbourg.. 259. Ters1 264 266. VALEURS SE NEGOCIANT A VUE

30/0 tendres àî52O 2521 à'iD24 SO'O Belgique 1/2 p" 3/Sp" l/2p" 3/êp140/0 Suisse. 5/16pl> 3/16 n" 5/16pu 3/16n" 50/OItalle i'16p" 1/16B l/16pu 1/16B 4 0/0 New-York or. 517. 5161/2Escompte hors banque 2 7/8 à 30/0.

Il déclara lentement

Il s'appelle le docteur Hubert Nollan. L'ami de Lydie Manon ?

Lui-même. S'il me savait vivant, il me Jivrerait au tribunal révolutionnaire, comme les autres. Je ne veux pas mourir parce que je veux le frapper d'abord.

Vous êtes sûr de sa trahison ?

Moralement. mille indices l'accusent. Plus tard, j'aurai des preuves matérielles. plus positives.

Pourquoi désiriez-vous me voir Parce que Jeanne Leguer m'a dit que vous êtes aussi bonne que belle. Alors je viens vous demander un service. Pariez.

Mon père et ma mère ont été condam,nés à mort. Leur crime était d'avoir donné J'hospitalité à un ami blessé, traqué par les autorités, et qui est mort chez nous, au fond de la Bretagne. Ma sœur Rosalie a vingt ans. Elle était accusée avec eux. Elle a été acquittée.

Je sais. Jeanne m'a parlé d'elle. Votre sœur était détenue à l'Abbaye. Elle m'avait priée de demander sa mise en liberté. Elle est sortie de prison. Je voudrais savoir ce qu elle est devenue. Cachée dans Paris, sans doute, qu'elle ne peut quitter, sans ressources, se croyant seule au monde. Vous êtes puissante. Vous avez des amis au pouvoir. Je sollicite votre protection. Peut-être avec vctre aide je pourrais la retrouver et ensuite obtenir pour elle, la meilleure des créatures et qui erre à l'abandon dans cette ville où elle ne connaît personne, le droit d'habiter où elle voudra, de retourner dans cette Bretagne qu'elle regrette amèrement sans doute.

J'essaierai. Je tacherai. vous le promets.

Elle ajouta en adoucissant de plus en plus sa voix au point d'en faire une caresse Et pour vous, n'avez-vous rien à me demander ?

Je n'ai besoin que de silence et de mystère, mais je tiens à vous dire que pour votre bonté, je vous donnerai ma vie; qu'à

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LA VIEJ5P0RTIVE la ES COURSES

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Résultats du vendredi il janvier 1907

La réunion d'hier a eu lieu par un temps cou, vert. Il est même tombé quelques gouttes d<i pluie, inais cela ne sera rien. On a beaucoup parlé du Grand-Prix. Fragilité et Violon ne s'y présenteront pas Journaliste et Hanoï, ont ao tes préférences des sportsmen. Esquivan u continue, dans le prix du Chemin de la série de ses modestes succès. Il-Y v ij turdu liolling liod.

Hanoï n'a pas moins facilement enlevé le prix de série, où la monte de ïurnér lui valait six livres de décharge. il y a battu, sans lutte, D'Epcrnon Le Météore est tombé ù la rivièru et Société Générale au bu»l linch.

Valse Bleu;, réparant Vidiez que Manne ne lui avait tait subir que par surprise lundi, a enlevd facilement le prix Bôtliuzie il Magon. Ceiui-i Il paru très en progrès et reste l'un des concurrents en vue du prix de Monte-Carlo.

Crémunt, monte par Alec Carter avec beaucoup de sang-froid, est venu, à l'entrée de la lignn droit, régler, dans le handicap final, Jacasse el Ciiton, qui avaient mené.

Prix du Chemin de Fer. Haies, 3.000 Irancs 2,SSOO mètres. 1" Esguivan, a M. E. Fischhoi (A. Carter) L" Rolling Hod (Arnull) 30 Prima Donna (Sparkes).

Non placé Ganetto.

Cagne d'unc longueur et demie, cinq longueurs du deuxième au troisième.

Prix de la Société des Steeple-chases dt France. Sleeple-chsse, 5e série, francs, mètres. Hanol Il, à M. C Vagliano (I,. Turner) 2e D'Epernon (t2orand) 3* Omar (P. Puntall).

Non placés Grain d'Or, Le Météore, Cabriole, Société Générale, Brown Lady, Donapalé. Gagné d'une longueur et demie, trois longueurs du deuxième au troisième.

Prix Béthune. Hâtes, francs, 3,500 mètres. Valse Bleue, à M. C. Vagliano (Buri goyne) 2e Magon (H. Holt) 30 Saint Laurent (A, Carler).

\on placé Medwin. Gaané de deux longueurs, deux longueurs du deuxième au troisième.

Prix des Deux Golfes. Steeple-chase, handicap. -M*)0 Irancs, 4,000 mètres. 1« Crémant à M. E. I'ischhof (A. Girtcr) 2« Jacasse H (Blnxidge) 3a La Pucelle ;Parfrement).

Non placés Montohêne, Caton 11, Le Belvédere, Parent, Jade Il.

Oa-gné de trois quarts de longueur, une longueur du deuxième au troisième.

RÉSULTATS DU PARI MUTUEL UWTFIÉ

Pesage et Pelouse Unité 5 francs.

Esquirati G f, rx) Valse Bleue G 14 50 Kioun-an f. Value llleue 9.. Rolling Rod 8 M Magon P n 50 Hanoi// (j l| Cramant (} Il 50 Hanoi 11 8.. Crémant 7 DEpornou P 17.. Jacasse II P 1050 Omar P 32 50 La Pucelle P 9..

Ip.s favoris du Petit Parisien sont Indiqua en itallqut AUTOMOBILJSME

L'A, C. F. CREE UNE NOUVELLE £PREUVE La commission sportive de l'Automobilè-Club, maintenant quelle-a obtenu l'autorisation de faire disputer sa grande épreuve de vitesse, s'occupe activement de l'organiser.

liéunie hier, elle a décidé que ses membres se mettraient dès demain en campagne, afin de visiter les divers circuits qui lui ont été proposé' pour y faire disputer le Grand Prix.

En outre, elle propose d'adjoindre à cette épreü ve une course réservée aux véhicules conson* mant moins de 15 litres par kilomètres, coup se qui se disputerait la veille du Grand Prix. sur le même itinéraire.

LE SALON DE BRUXELLES

Aujourd'hui sera inauguré, au palais, du Cii> quantenaire, à Bruxelles, le sixième Salon beltM de l'automobile.

Cette exposition est l'une des plus importantes du monde entier. La plupart de nos constructeurs français y participent.

OYOLISJVIHC

GOUGOLTZ NE COURRA PLUS

Le vieux champion cycliste Gougoltz vient de faire connaitre son intention de se retirer définitivement de la piste.

Il se propose de tenter la fortune dans l'automobilisme.

FOOTBALL-ASSOCIATION

LE CHAMPIONNAT DE PARIS

Les matches comptant pour le Championnat de Paris, qui devaient avoir lieu demain entre les équipes prernières de première série, sont reportis au 3 mars prochain.

FOOTBALL-RUGBY, ANGLAIS CONTRE PHARISIENS

Demain dimanche, à deux heures et demie, sur le terrain du Polo-Club au bois de Boulogne, le Facing-Club de France recevra les Harlequins F, C. de Londres. C'est la première fois que ce club envoie un team à Paris. Les Harlequins ont acquis cette année une réputation particulière par les grandes victoires qu'ils ont remportées dans leurs rencontres avec les plus Iortés équiques anglaises. Il est donc inutile de dire que la partie de dimanche sera des plus passionnantes à suivre, le R. C. F. ayant mis sur pied sa meilleure équipe ainsi composée

Arrière, Isaac; trois-quarts, Lane, Levée, RS-

dater de ce jour elle vous appartient; que vous n'aurez qu'un signe à nie faire et que si vous le désirez, je mourrai pour vous 1. Elle lui tendait la main.

Il la couvrit de baisers. Elle se leva, et au moment de sortir <hl boudoir, elle reprit

Ainsi vous détestez ce docteur Nollan ? Oui. Désormais ce sera un duel entre entre nous. un duel à mort. Je veux le frapper comme il a frappé les autres, lui, et tous ceux qui l'ont aide dans son oeuvre infâme.

Jeanne Leguer entr'ouvrit la porte du boudoir

Mademoiselle, dit-elle, monsieur de Barras. » Je le croyais absent.

Il arrive et n'a que quelques instants. C'est bon, j'y vais. Où est-il ?

Dans la serre.

Seul ?

Oui.

Elle sortit en entraînant avec elle le comte auquel elle dit rapidement

Vous reviendrez. Je veux tout savoir. Pour le moment, écoutez-moi et ne me démentez pas. Je vais vous donner un prolecteur. Ou je me trompe, ou celui que vous allez voir sera puissant un jour. C'est une force

Et à Jeanne Léguer

Ne nous quitte pas 1

Dans la serre, sur un vaste fauteuil de jonc, un homme grand, au visage rasé, aux traits agréables, le sourire aux lèvres, légèrement ironique et dédaigneux, était nonchalamment étendu.

Sa mise était soignée, sans différer de celle des autres.

En apercevant « Annef te n qui venait à lui, il se leva avec empressement, prit la main qui lui était tendue, chaude encore des baisers du jeune comte, et la porta à ses lè·vres en disant

Salut à la belle Lange 1

( A suivre.) Charles Mêrouvix..


&ves, Sediliot demis, Varvier, Condouin avants, Borchard, Muhr, Founsfield, de MaiUiaann,V topent, JDupré, Guillemin, Lagrange.

LE STADE AU HAVPE

L'équipe première du Stade Français se rencontrera demain au Havre avec le Havre Athtétiqoe Club.

PILULES SUISSES LE PURGATIF LE PLUS DOUX Le pLUS SûR et le MOINB CHER PETITES NOUVELLES • Au cours de son récent voyage dans le Midi, M. Albert Sarraut, sous-secrétaire d'Etat à l'lntérieur a tenu à remettre lui-même le diplôme d'officier de l'Instruction publique au créateur de 3n Poudre Cap et du Sirop Jane, M. Capmarttn, (pharmacien à Blaye (Gironde).

Jamais distinction ne fut plus méritée.

~~»:A propos d'une information parue il y a Quelques jours dans le Petit Parisien, M. Mail député de Parjs, rappelle qu'il a été élu 3ân§ le quatrième arrondissement, après une très coUrte campagne électorale.

..M. Magnaud, candidat républicain, ne s'est présanté en effet, qu'au scrutin de ballottage du 20 mil 1906, pour faire échec à M. Gaili, candiidat nationaliste.

Les anciens défenseurs de Strasbourg se réuniront ce soir, à neuf heures, 1, avenue de la République.

Les originaires de la Provence san convins à la réunion familiale du « l'e'iroou », ce soir, à neuf heures, au café du Centre, bouJevard Sébastopol.

L'assemblée générale des Enfants de la "Haute-Loire sera tenue mercredi prochain, à 8 heures et demie du soir. au calé du Globe, 8, ̃boulevard de Strasbourg. Le banquet est fixé au 23 février.

•«»* L'anniversaire de la bataille de Buzenval aura lieu le dimanche 20 janvier. Le cortège partira de la mairie de Bueil, à deux Yroures. pour se Mndre directement au monument commémoratit. ROUGEOLE Le Rhume consécutif, si opiniâtre, est cepen.dant vite guérï, les forces sont promptement rétablies, toute rechute est évitée en faisant prendre de l'Emulsion Scott aux petits malades. Prix unique en toutes pharmacies: 4 fr. 50 le flacon, 2 fr. 50 le demi. Il y a quantite cKautrea "émulsions d'huile de foie de morue" vendues A moins que cela, c'est entendu Mais, seule, l'EMULSION SCOTT

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VRttuns l-Hfln^Aiiti ffi Lyon Médit 5 r. 625 fr. 639 44 46' Banque d'Algérie t.1334.. 337 i 0/0 china 4 or 1895 96.. 98 5 0/0 Uruguay 5 1905 9575 9625 vos. Créa. Fonc. colon, r. 300. 3O/0A 1- octobre 1906, cpt 9572 9540 15.. 438 ..1 45 ..Banque de I'Indo-Chlne. 1 350 25.. 5%orl898. 513.. 512.. 24 CI' Banque I- E. P. P" Autric. 51750 517.. var. r.350. 94.. French Rand 33.. 332S .O terme 9572 9547 15.. (fusion) 3 445 441 15 S'-Comptolr des Entrep". 289.. 280.. 2D-- 514.. 5 14 Il d'Athènes 14150 141 50 15 -Foncière Lyonnaise 3 430.t Geduld 6775 72..J 3 .0/0 3 amort. i octobre, cpt. (fusion, nouf"") 3 444i 443 50 19 •̃ Eaux pour l'Etranger.act. •• 5 or 1903 511.. 513..466S du Mexique 1008 1010 20 Magasins généraux, 4 502.. 503 1625 Geldenhuis Defip 156.. 157'< 15, Dette tunisienne 3 462 403 12 50 obi. 2 1/2 41475' 415 70 Eaux de Vichy, act 1875 Congo (Lots) 1SS8 84 .85 10 p- Cent" Mexicaine 497.. 489 15 ..Eaux 3 4G7 9450 S.SOAnnam et Tonkin 2 1/2%. 7915 791050..Midi act 1110 JiO95 40 Edison, act 920.. 920 3 0/0 Danemark 3 1897 V435 .90.. Ottomane 690.. 690 20 4 ancien, 50050 5 General Mining 3975 4150 2 SOIMadag.. ool. 2 1/2 r. à 500 7925 797525.. jouissance 552.. 559 Câbles télégrapniq., act.. 27 50 4 0/OEgypte Dette uniflée 10420 104 45 42 50 Crédit foncier d'Autriche. 1147 1150 20 p. l'Etranger 4 3 75 Goertz et C 3950 38 .j 36/0| ni 95 15.. obi 43250 432 L'Eclairage Electrique. Privilégiée 102.. 1017515.. égyptien. 777. 783 17 50 Câbles Télégrapniq. 3 1/2. 284.. 284..25..Golden HorseShoe. 15350 15 T. Afrique occid. franc 3 402 40' 15.. 6i nonv 435.. 435 S" Electrtq.et lndusf'act 4 1/4 Oblip. domaniale. 10450 1048012.. r-canadien 624 20.. –40/ 417.. 421' 3 75 Goldflelds 120.. 15 Algétlen 3 1902. 447.. 5475O125O 40175 401 50 20 Havraise d'énergie, act. 389.. 380. 50 4 0/0 Espagne extér. 4 cpt. 9485 hongrois. 5C.7 565 20 Thornsoc-Houston 4 494.. 494 fi7 sOHarpener 1650 1653 VJ 17 50 Indo-Chine 3 1/2% 1889-1905 68 Nord act 1767..1760. Eclair., chautfag. non lib. 330.. 335.. ••••I terme 9475 94 52 Andalous, afct 25850 257 20 Gaz et Eaux 4 498.. 49950 25 Hant^Volga, privilégiée. 358.. -M 1> 411.. 415 52.. jouissance 1340..1340 60 Gaz central, act 1470 3 0/0 Finlandais 3 1898 70.. 3 1- série est. 334 20 Gaz Central 4 500.. 601 Huanchaca 1285jO 128'M 20.. /Obi. 1865, 4 r.500, t.p 536 533. 15.. obi. 3 454.. 452 50-- •̃ général de Paris, act. 4250 41 25 15 ..JHaïti 1S75 & 210.. -21 série est. 337.. 336 .1. 15 •• 3 7 50 Jagersf ontein, prtv.. 1-M.N 112 12.. 1S69. 3%, r. 400 t.p 459 458 15 3 nouv. 46575 466' de Marseille (jouiss.) 805.30..I 18966 4 4 0 30 Autrichiens-Hongrois, act 737.. 738..20.. France et Etrang" 4 ord ,267. 267W 12.. 1871, 3 r. 400,t-p. 402. 403 50 12 50 21/2 41850 415 Union des Gaz (Il série). 10 50 Hellénique lu.. obl. 1" hypot. 44750 --7 général de Paris 5 303y 30325 5 Langlaagte Estâtes. 0950 71 .a w 1875, 4 r. 50O.t.p. 53850 540 "i4 Jouissance 955.. 960 5 Houillères d'Ahun 4 1887 26375 V il 424- 428' 2250 (Union des) 4 1/2 88 508. 20 r. Machines Hartmann 790.. 20..S 1876, 4 r. 500,t.p. 53950 obi. 3 441.. 4405040.. de Dombrowa.. 1240 i 1240 20 Série A 436.. 438..20. 4 1900-03 501' 487' Main Reef cons.f 25.. 25 .'S .-2 1/4, t. p 2 1/2 405.. 405.. SOoBoléo, act 5325 5400 3 0/OHotlande 3 1896 04B0 949010 ..Ch.de fer Congo sup 300.. 301..25.. de Trignac 5 43950 Mozambique 21 io.cq g4-96, 2 l/2,r.400,t.p. 37250 37250 38 50 Ouest, act 845.. 8o7 124 parts 3475 3550 4 0/0Hongrois 4 (or) S615 96 05 13 54 Damas-Hamah 294.. 295 20 Fives-Lille 465.. l»r. Panama iC" Nouvelle) 25.. 24 2S 250a 1/4, r. 100, t. p 9650 jouissance 434.. 434 35 Cannaux, act 1800 3 0/iï 3 (or) 7825 .20.. privilégiées. 460.. 463 22 5ûH ̃ Fourn. Russie 4 1/2 424. New Klelnfonteln 5575 10. l-, 1S98, 2 r. 500,t.p. 428.. 428 15.. obi. 3 429.. 427 30 Escombrera, act 769.. 779 4 0/0 Italien 3 3/4 %cpt. 10125 101 50 Lombards (Sud Autr.).act 18g 2O..Métaux4% 500.. 600.. 7 50 New Primrose 250S 10575 105 75 25 Ouest- Algérien, act 629.. 626 20 Laurium (Comp. franc.). 1 O'O Mexicain 4 or 9B8W 9685% –4% 49650 496 50 17 50 3 1/2% 7 15Kand Mines 18450 186 «V ̃S 1/2 1904, Métr.r.500,t.p. oN.3%. 430.. 428 50 40 Mokta-el-Hadid, act 1380 1400 25 .Minas Geraes 5 508.. 506 Wlir Méridionaux italiens, act 757.. 763 50 12 Urbaine 4 186. 186 75 10 Eobinson Deep 13950 14l"?rî 1/5, r. 100, t. p. 8625 'J 9- Sud de la France, act. 23975 237. 30 ..Nickel, act 777.. 7?4 3 0/0 Norvégien 3 1888 D090 20 Nitrate Rallways 405' 40850 17 50 Voitures 3 1/2 410.'<. 414 75 «SOBobinson Gold. 21750 "2,3/4 1905, Métr. t. p 383 i 15.. obi 42175 423 Aciéries de France, act 53150 550 "• 3 1/a 3 1/2 1894. 10120 Nord de l'Espagne, act. 287.. 289 15 Transatlantique 3 372.. 372 Randfontein Hobinson ̃38. 33.? 2V4 1/4, t. p. 9250 92 15 Oblig. Yunnan, 3 420.. 420.. 45.. de Longwy, act. 1180 1175 •} 112 10040 100 50 15 1" hyp. 386 20 Etablissements Durât 4% 51O' Roodeport Central Dèèp. %9 •- 21 50 185 Banque de France. cpt.4070. 4070 18 Docks de Marseille, act. 352.. 352.. 50.. de Mlcheville.act 360 1355 3 0/«Portugals 3 1" série 6980 70.. 15.. 2' hyp. 379.. 376 20 Moulins de Corbell 4 444.. 750RoseDeep 4 t60 de Paris cpt. 1580 1575 28 50 Magasins Généraux, act.. 632.. 627. de Trignac, act. 130.. I3o"-3O/O| 2' série. 70.. 699015.. hyp. 372.. 372.. var. Jardin d'Acclimatation 11550 1 8"> Simmer and Jack. 3575 3625 termei575' .1572 S2 Comp. générale des Eaux. 1950 65 Atel. et Chant, de la Loire 1540 1539 •. 3 0/9 3' série 7140 7140 15.. 4' hyp. 36860 3j68 24 Lits Militaires 4 605.. 60350 875Tharsts j 22250 40 Compagnie algérienne 010 30 50 Gaz étranger, act 671.. 670 35 Chantiers de St-Nazalre.. 1060 1078 22 SOObl. Tabacs Port. 4 1/2 518.. 5' hyp. 370.. 368 25 Port do Rosario 5 490. Transvaal consol. land.. 8150 8225 50 Crédit fonc. agr. d'Algérie 401 7 50^ Transatlantique, act.. 228 i>0 ChaUlIon-Commentry 1235.. 1220 '• i 0/0j 4 amort 1894 Barcelone Priorité 36750 Panama 3* série 11325 113 50 5..Urikany 17550 28 Créd. fonc. de France, act. 690 7 5ffl priorité 228. 229 45 Commentry-Fourchamb". 1010 '.4 0/01 4 amort. 1896] 93.15 Asturies 1™ hypothèque. 373.. 375 25 Suez 5 607.. 10 Village Main Reef 110.. 11050 1'3 comm. 1879 2 60 480.. 12 50 Messager. Maritimes, act. 284.. 278.. 5 Const. de Levallots-Perret 9550 4 4 0/ffl 4 amort. 1S9SJ 9360 S'hypothèque. 368.. 369..15.. 479.. 483.. COMPTANT m ̃ «> B"" 100.. 100501250 priorité 290.. 285.. 7 50 S" F- de Const. Mécaniq. 210.. 40/0 4 amorf. 1905 3' hypothèque. 369.. 368 25 15-- 3 V série 48050 C3OMPTANT •*•• »«• PI. Haut 15 • c Xonc. 1879 3 505 505. 19 .Métropolitain cpt. 515.. 520 32 50 Dyle-et-Bacalan 655 • 4 o'/O'Russe 4 1867 et 69 r.pairi 7975 78 90 Chemins Portugais, act. 451 b Domaniales autrichiennes 314.. 31 7 60 Créd fonc mut Rus 3 80 sna 15 2 comm. 1880 3 terme 519.. 521 Fives-Lille 34350 341 ..4 0/0: 4 1SS0, r. pair 7835 3 1« rang 372.. 375 25 Bahia 5 505 Banque Franco^Espàgnole 268 268 50 15 ..falfonc. 1883 3 431.. 420 3 0/0 Métro Nord-Sud 227 50 50 Aciéries de la Marine 1392 1390 4 0/0! 4 or 7&45 7550 10 3 2' rang 325.. 325 25 Espirito Santo 5 1894. '• Elect. Lille-Roub -Tourc 300.. 13 1885 2 60 408 470 Omnibus de Paris, act 882 80 Forg. et Ac. Nord et Est. 1860 1860 4 o/Oi 4 or 18902- et 3'ém. 7560 7 Rallways et Electricité. 175.. 177 5 o/OEusse 5 1822 97 Tram, Buenos-Ayrcs priv' *l îôC0! 5'r.àlOOfr. os 50 9850 act. Jouiss. 482.. 470 50 Méditer. (Forg.et Ch. delà) 1175 1195 •. 4 0/0! 4 <X or 1890 4* émission 7730 20 Russes 4 Rlszan-Oural. 38250 382 50 kaz Madrid priv ̃• 4 Union des Tramways 8450 8475 12 £/comm. 18913% 400 399 Omnium Lyonnais, act. 143.. 142 50 Denain et Anrin 2295. 4 0/ffl 4 or 1893 5- émission 1650 765020.. 4 Moscou-Klew. 383 Houillère Russie, act 188., 186505 Amazone 5 or. 13 .-g 1892260% 457.. 455.. 12 50 Parisienne Electriq., act. 296.. 299 Forges et Acier, en Russie 410 •. 4 0/0! 4 01 1894 61 émission 76.. 751020.. 4%Moscou-Windau 38250 8 40Trifail (Charb. de), act.. 302-j 5 0/0 Colombien 5 or 434' 434ÇH 14 foncières 4<j8 50 12 50Tram. Bordeaux, act 269 270 Métallurgie de l'Ariège.. 338 4 0/o! 4 cons. 1" et 21 sér 77 Salonique-Constantinople 349 347 50 16 r. Locom" et Mécan. russes. 630501 25 Nord du Brésil 5% 428 428 SI 13 ..g comm. 1899 2 60 r. 500. 456.. 468 Tram. Est-Parisien, act. 53.. 55 Oural Volga (Soc. met.). 8225 4 0/01 4 cons. 31 série 7750 7620 g p Saragosse, act 446.. 448 60 Télégraphes du Nord. act. lol° • -.1011 11 39,Nord-Ou'"Brésil 500 f 5%or 442.. 442.? 15 foncières français, act. 622.. 623.. 80 ..Le Creuset.1950. 4 O/Oj 7615 75 60 K Saragosse 1" hypothèque. 398.. 397 50 • Beira-Alta, obi 215.. 214 5 0/0 Pernambuco (Etat de)5 434.. 437 v'j 1S -g non lib.| 7 50 Voitures, act 247 246 90 Chargeurs réunis, act. 675.. 3 o/O; 3 or 1896 3' hypothèque. 391..20.. Portugais 4 1« rang. 487501 48750 15.. Mot 3%i>>hTi>' • 5 1 Bons 100 f r. a lots 18S7. 72.. 73 Association minière, act.. 209.. 210 20 Ç" Havraise pénins., act. 490.. 490 • 3 i;2, 3 1/2 or 6850 68 40 20 Smyrne-Cassaba 4 1894 4 S* rang; 25.. 500f5%2-hTo" 497 t'J ̃•“̃ 1SS8. 717Û 73.. 8 ..Aguilas. act 188.. 184 Urbaines (Vottures), act.. 9025 i)l 5 n/0 B1 Très, russe 6% 1904 4 1895 460.. 457 25 Sao-Paulo, obi 460.. 459 50 Geni Motor cab' deferrèd 153.. 157V»] Vu Banque hypothéc, r. 1000. 555 Electro-Métallurgie, act. 424 40 Agence Havas. act 733.. 734 • 3 0/« 5 1906 libéré 8860 88 15 Wagons-Lits ord™, act. 372.. 373 50 17 SOLand Bank Egypt31/2 434 35 r. nnlénrovlenne. 15 r.500. 4.V2.. 435 17 SOMlnes de Malfldano 875.. 878 40 Annuaire Didot-Bottin. 900.. 900 5 0/0 non libéré-. 8810 877015.. privilégiées. 37050 37750 17 SOFoncier Egyptien 31/2 490.. • V'J Crédit franco-égyptien 165.. 107 Mines d'or et Afriq. Sud.. 87.. 90.. 320 Bénédictine de Fécamp. 7275 •. 4 O/CH Intérieur 4 1894 7250 Brtansk. 315.. 3 42250 422 50 15 Haut-Voiëa" 'ordinaire' ̃ 13 75 Crédit lndustr. 125 I. pay. G73.. 672 25 C" française des Métaux. 623.. 621 30 Ciments français 662.. 661 4 0/01 Obi. 4 c. Donetz 1893 7125 7090 100 Klo cpt. 2282 2288 17 50 Hongrie 3 1/2 481' 481 125 Huta-Bankowa 3192.. 3198 t. 50.. Lyonnais cpt. 1236 1236 45 Penarrnya, act 1235 1230 80 Compltetmat" d-us.àgaz. 1755 1755 4 o/ol 4% Dvinsk-Vitebsk. 7645 terme. 2288 2290 4 0/0 Gaz de Madrid 4 410. K. 100 -jouis$ ••••• --terme 1239 1233 Sels gemmes (Russie mér.) 412.. 421 90..Etabt. Duval. act 1662 1660 24 7o' 4 Koursk-Aîof 1889. 487.. 475 40 Charb* de Sosnowice cpt 1240 1236 20 Omnium russe 4 380. ̃••• Charbonnages de Laviaiia •̃'•• 87 Mobilier français.. 132. 131 Panama (Bons à lots) 11850 117 25 42 50Gr. Dlstil. Cusenler. act. 635.. 625 4 0/0 4 Kharîtof-Azof 1S94 7060 terme. 1246 1243 20 Sosnowice 4 495.. 497 50 Amiantes de Poschiawo 224T. 225 15 Foncière Lyonnaise 307 327. 151 Canal de Suez, act cpt. 4516 4530 Gr. Moul. de Corbeil, act. 185. 24 70' 4 1889 Orel-Griasl. 487.. Central Mining 396 20 Wagons-Lits 4 506.. 507 50 capillitas Copper T9.. 7<J 12 50 Banq. Franc" p. le Çomm. 271.. 126 action jouis.3780 r,2..Lits militaires, act 2650 2B75 4 0/0 7115 5 5sliLagunas 106.. 106 50 25 Victoria Minas 5 460.. 460 50 Doubovaïa-Balka" 1320..1340 35. Union Parisienne. 315 810.. 71.. Parts de fondateur, 2040 2060 .50..Nouvel. Galeries réunies 1020 1020 3 1/2 Lettres B* Noblesse 3 1/2. 66 90 16 sh Lautaro, act nour 454.. 454.ElKev «. Rente foncière 545i. 538.. 126 Société civile 3335 3350 57 Petit Parisien p"ex.-c. 69. 845.. 838.. 24 ..jSao-Paulo 5 48750489 Sucreries d'Egypte act. 62.. 5650 2 50 Jumelles de Théâtre 2550 • • ̃ 37 50 Etalns de Kirito "act 795' 800.. 6 1mm. de France, obi. 400 135.: 135.. 2525 -cinquième 667.. 665.. 57.. actions ex-c. 69. 995 4 0/0 Serbe 4 amortiss. 1895. 8395 84 20 22 Tabacs Ottomans, act 459.. 460 (Bons Exposition 1889 -parts 11460.. 1475 ?.. obi. 475 f. 159.. 164 30 Dynamite, act 638.. 635 60 Phosphate Gafsa, act 3490 ..13480 25 ..| 5 190S 495.. dd Philippines. act. 380.. 374.. MARCHÉ V.TV RSWOnR ̃• •• Kis-Banya (act. de 4 £) 152- 153 30 Bûne-Guelma. act 675 679. 13 Etablissent Orosdl Baek. 271.. 270.. 120Comp. Richer, act 2115 2120 21 59,Suède 3 1/2 1890 du Portugal, act 825.. 825.. TERME 71 25zjncs ae gnésie 15.. obi 439.. 43S7516..ForcesmotricesduRhône 574.. 565 60 Sole de Chardonnet 850.. S3i 3 0/0; 95 20 Thomson-Médlterranée. 449.. 445.. TERME .Mines de Val-d'Aran 189.. 189 f 20 Départementaux 653.. 652 50 18 4%Le Printemps 567.. 565.. I Uli cno« fTPHMPCDCC 3 il'A 3 1/2% 10060 4 0/0 Argentin 4 mixte 8970| TT V. 36 vieille Montagne 960. 15' Economiques, obi. 3 43250 430..1365 act.prtv. 395.. 392 4 0/o| 4 105 15 Camargue 3 411 "ïï1:1. 50/o!Brésll 8 1895 ̃. 9B10J Mines de zinc deTerueT" rj 30 Est- Algérien, act 686.. 686 25 Thomson-Houston. act. 760.. 75:1 2 1/2:Anglais 2 '112 88V. Z1 t. 3 0/ojSuisse Du.. «925. Economiques du Nord 242.: 50/d 9790 'J790li..JBa lit et art (Ollendorff) ••Mil obi. 432.. 432 50 15 Constr électr. Nord et Est. 300.. 298 50 55 .^Argentin » 18S4 506.. 3 1/2 100 90 2T, Annuités Sedan-Lérouvil1 570 4 0/0j 4 Rescision. 86701 86 45 Kafflrs New 22.. tt'Ji Jouissance 3UG Raffinerie act. priv. 228.. 229 1 0/ffl 4% 96 (Rescision) 9385 91 4 0/0 Turc 4% 9525 956025.. Orléans-Châlons biù 638.. 50/0 5265 Bons de la Presse 2ô obi. 5 652.. 652 Electricité de Paris, act. 418.. 4 96 (Rescision). 9550 95 05 20 ..lottoman cons. 4 1890. 4S6 15 Ethiopiens 3 1" série. 183.. 176 jChemlns ottomans 350 Monaco (Cercle de) 6702 6738 3 nouvelles. 440.. 440 4 0/OVille d'Amiens 4 113 ..010 Beige 3 %le série) 100 i 0/OOttom.trib.d'Egyp" 4 91 10225 S'série. 17825 171 16 35 Cape Copper 208 50j 207 50 25 plaques Lumière de). 840.. 860.' 250 Il 112 414.. 412 20 Ville de Bordeaux 4 SI. 516.. • 4 !/̃-£ Brésilien 4 1/2 1888. 9230 92 90 20 (Priorité Tombac 4 1893. 48O 15 Aïn-Tlzy à Mascara 3 425 IChartered 46.. 48 75 port ae Paris-Austerllu" 280.. 280 5< Ardennes 4'.2.. 439 50 17 50 3 1/2 91 4 «Vffl 88.. 87 90 25 Ottom. 5 1896 Mécharia à Aïn-Setra 3 429 15 Crown Deep 320.. 320 Syndicat minier 165. obi. 3 44125 442 38 Dakar à Saint-Louis, act. 830.. 25 Bulgare 5 18S6. 4H8 9i (tr.Egyp). 98.. 98.. 15 Mèuoc 3 remb. a 500 fr. 36450 privll 47550 7 Tav Pousset et Royale. 105.. 106 Bourbonnais 3 444.. 446 14 Ch. Economiques, act 5 1909. 481.. 400 15 LlUe-Béthune 3 452 Durban Rood Deep 30.. 30 25 Docks de Bahia 5 453.. 455 *&> "V Paupftipé s 438. ,.1£^. 25-, Tramways Paris et seine 490 25 -• 6 1904..». m; l 5 ..lEast BanO. «»t jasso) i3q>v< 12 ..cercle Monaco 4. %w.^3 _3O5v £Q6,t,

Courrier des Théâtres Au Vaudeville, la comédie de M. Donnay, Education de prince, ne sera plus jouée que jusqu'au dimanche 20 janvier. Elle sera remplacée sur l'affiche par Princesses d'amour, pièce en quatre actes et sept tableaux de Mme Judith Gauthier, qui fera vivre devant nous les merveilles et les grâces du Japon.

M. Porel aura là une telle occasion de déployer ses talents de metteur en scène.

A l'Opéra.comique, lundi soir (représentation populaire il prix déduits), Mignon.

Aujourd'hui samedi, au Châfelet, en matinée, Pi/ pal poul

Après 75 fructueuses et triomphales représentations de la Vierge d'Avila, le théâtre SaraJiBernhardt annonce les dernières de l'œuvre do M. Catulle Mendèà.

Les quatre-vingts premières représentations de Miquetta et sa mère, aux Variâtes, ont produit un demi-million de recettes.

Au théâtre de la Porte-Saint-Martin, rappelons que les Cloches de Cornevillc, la célèbre opérette de Planquelte, sera jouée seülement jusqu'au 20 janvier et ne sera.plus représentée que trois fois en matinée demain dimanche, jeudi et dimanche 20 janvier.

SPECTACLES DIVERS •>̃«̃ Dora Parnùs, la ravissante artiste qui triomphe en ce moment l'Olympia, et qui, tour tour, parait sur la scène, Italienne langoureuse, Anglaise affriolante, Hollandaise sentimental, Espagnole endiablée et, enfin, Française, ou plutôt Parisienne, tout à fait exquise, a le rare bonheur, chantant en cinq langues différentes, de recevoir, cinq fois de suite, les ovations du public cosmopolite et sélect qui, tous les soirs, se rend au splendide music hall du boulevard des Capucines. Parmi les autres attractions qui composent le spectacle de l'Olympia, citons particulièrement les de Toma, acrobates de la plus phénoménale hardiesse, et Sato, le jongleur comique 'inénarrable, qui, tous les soirs, sont applaudis à tout rompre.

̃w Le succès obtenu par la LoTe Fuller lors de sa première apparition à Paris s'efface devant le triomphe qu'elle vient de remporter dans « les Ames errantes », sa nouvelle création si l'Hippodrome. Et nous saluons l'admirable artiste qui visent de créer ces merveilles.

Reconnus dons la salle, ces soirs derniers M. et Mme Jules Glaretie, M. Anatole France, M. et Mme Catulle Mendes, comte et comtesse Costa de Beauregaro, le consul des Etats-Unis et Mme Mason, etc., etc.

Demain, en matinée, Il 2 h. 1/2, Lofe Fiïller et Indiu.

Rappelons que c'est demain dimanche, en matinée et an soirée, que seront données lets deux dernières représentations de Oh! ou! va! la centenaire revue de la Cigale. Après quai, M. Raphaël Flateau fera pendant quelques jours urne relâche nécessitée par la mise en scène de Madame Barbe-Bleue, l'opérette nouvelle il grand spectacle de MM. P.-L. Fiers et Georges Arnould la première aura lieu dans le courant de la se- maino prochaine, et l'exquise divette Marguerite DevaJ tiendra le rôle principal avec le comique Morton pour partenaire.

Au Moulin. Rouge. La nouvelle scène qui vient d'être ajoutée dans la triomphante revue du, Moulin-Rouge et qui est intitulée l'Agent-Cen- scur, a obtenu avant-hier et hier un succès de fou rire. Cette scène se rapporte, on le sait, à de récents incidents qui ont beaucoup fait parler du Moulin-Rouge ces temps-cl.

A onze heures et demie, Mlle Sahary, la danseuse caoutchouc.

A minuit moins un quart, scènes nouvelles de cinématographe.

•>̃"»̃ A Barrasford's Alhambra. II y a foule tous les soirs par suite de l'annonce des dernières sérances données par Henriette de Cerris. Irrévocablement, la dernière représentation de ces magnili^uCÊ reproductione, qui viennent d'obtenir tant de succès, aura lieu le 15 janvier. Les autres attractions du programme forment un ensemble capable de satisfaire tous les goûts. Dans ce programme, la note gaie est dominante. Pour ne citer qu'un numéro entre tous, je nom- merai Abeillard, le chanteur comique qui est si amusant.

Ce soir, chez Mcdrano, débuteront les Koeders, gymnastes, aux barres fixes aériennes. Parmi les attractions nouvelles, citons la signora Lopezrna, express-lrapàze Mme Foureau.x-Mo- netti, l'unique écuyère exécutant des saute péril-

;cux un galop, et les nombreux clowns dont la turbulente gaieté amuse toujours la fidèle clientèle de Boum-Boum.

Demain dimanche, matinée à deux heures et demis. fl'éléph.

Deux chefs-d'œuvre sont au programme du théâtre du Jardin d'Acclimatation pour la matinée de demain dimanche les Noues de Jeanncdle et Galathèc.

On commencera à 2 h. par les Noces de Jeannette. N

La HERSE.

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Février 20 i5 20 25 30 50 4 de mars 20 50 20 15 20 60 20 50j20 80 4 de mai 20 25 20 50 20 30J20 25 2o 80 Circulation (quintaux) 4500 HUILE DE COLZA, IM 100 kilo*

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1UAUCIIÛ A.VX. La Villette, vendredi li janvier.

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Extra 1 i 70 jambons. l 30 il 1 70 j«> qualité 1 40 Poltr. salée. 1 80 2° qualité 1 1 3S fralcne 120 170 Filets 1 20 1 96 Reins l 7o

SPECTACLES DU JANVIER THEATRES

Opéra, 8 h. Ariane.

Théâtre-Français, 8 h. 1/2. Poliche. Opéra-Comique, h. 1/2. Madame Buttertly. Odéon, 8 h. Jules César,

Gymnase, 8 h. 1/2. Mlle Josette, ma femme. Vaudeville, 9 h. Education de prince. Variétés, 8 h. 1/2. Miqvœtle et sa mère. Nouveautés. Vous n'ave2 rien à déclarer? Porte-St-Martin. Les Cloches de Corneville. Palais-Royal, 8 h. 3/4. Le Fils à Papa. Gaîté, 8 h. 1/2. Cyrano de Bergerac. Châtelet, 8 h. 1/4. Pif Paf 1 Puni 1 Renaissance, 8 h. 112. Le Voieur, le Troubadour. Ambigu, 8 h. 1/2. La Môme aux beaux yeux. Tn. Sarah-Bernhardt, 8 h. La Vierge d'Avila, Théâtre Réjane, 8 h. 1/2. La Savelfi Théâtre Antoine, 8 h. Le Bluff, la Petite Dame du Second.

Folies-Dramatiques, 9 h. 1/4. Amour et De Athénée, 8 h. 1/2. La Ponette.

Cluny, 8 h. 1/2. Le Major Ipéca.

Déjazet. 8 h. 1/2. Tire su flanc,

Bouffes-Parisiens. Relâche.

Funambules (ex-Bodlnièrei. b h. 1/2. Nini.Lolds, Théâtre des Arts. De l'Amour aux Larmes. Moncey, 8 h. La Grâce de Dieu. Lyrique-Trianon, 8 h. 1/2. La Dame blanche. Théâtre Molière, 8 h. 1/2. fiat' d'AT. Montmartre, 8 h. La 'l'osca.

Th. Populaire, 8 h. 1/2. La Bonne Bspérano». Belleville, 8 h. 1/2. La Joueuse d'orgue. Montrouge, 8 h. 1/2. Maternité.

Grenelle, 8 h. 1/2. Roule-ta-Bosse.

Montparnasse, 8 h. 1/2. Le falvaire d'Amour. Gobelins, 8 h. 1/2. Le Paradis de Mahomet. SPECTACLES DIVERS

Folies-Bergêre (t)ir. P. Huez), 38, rue Rieher. (T. WJ.-3W). La .Reuue des Foltes-Bergèrt, féerie revue de M. Victor de Cottens.

La VÉRITÉ sur la HERNIE est dévoilée dans un remarquable ouvrage de 150 pages ave/; 200 gravures. Tous ceux qui sont atteints de cette terrible infirmité ont intérêt a lire attentivement cette magnifique brochure qui est adressée gratuitement et avec toute la discrétion désirable aux personnes qui en font la demande aujourd'hui même à M. J% Salnt-lttartln.à PARIS.

LE CONCOURS

DUCHAMBORD

Le résultat des poursuites. Remerciements aux personnes qui ont témoigné de leur sympathie. Le Concours du Chambord plus populaire que jamais se transforme et reprend

son cours.

Connaît-ôîi les circonstances qui amenèi rent h créer le phénoménal Concours du

Une Société de philanthropes, pour combattre l'alcoolisme et les mauvaises boissons, décida de choisir entre toutes les consonfmations offertes au public la plus saine » et « la plus agréable an goût » d'en- tre elles, et le Chambord ayant eu l'unanimité, un budget de publicité colossal fut mis & sa disposition.

C'est alors, qu'au lieu de dépenser uniquement en affiches et prospectus les sommes destinées à le populariser, le Chambord eut l'originalité de vouloir faire profiter le Il Grand Public n, seul intéressé, des énormes sacrifices qu'il allait faire.

De ce principe, naquit le Concours du Chambord avec 100,000 prix, dépassant un million de francs.

L'idée fut couronnée par un succès éclatant. Læ approbations vinrent par milliers tous les jours, et aussi les témoignages de Mais comme tout ce qui brille attire les envieux -des adversaires surgirent. Contre toute attente, le concours fut assimilé à une loterie et interdit.

Allait-on, d'un eeul coup, brisant des mi]lions d'espoirs, être matériellement forcés d'oublier les promesses faites ?

La Société du Chambord, forte de son bon droit et de la pureté de ses intentions, ne le voulut pas, et, redoublant ses sacrifices, elle vient de décider de faire quand même son

Olympia, 26, bd des Capucines. (Dir. P. Ruez). lt. 244-68). Le déii de Harnes, champion motocycliste Dora Parnes, chanteuse intemaUonaie Sato, jongleur f"OTHique.

Parisiana, 27, bd Poissonnière. IUir. P. Ruez). (T. 15b- 70). A 8 h. Ifl. Viens-tu, chéri? revue. Lina Ruby, Vilbert, Girier, Lise Fleuron. Scala(x. 135-36).– Polin, P. Darty. Allems, Udia, de Tender, J. Perrot, MM. Moricey, Sinocl, Fréjol.Resse les Bons Comptes, Doux Ménage. Eldorado (T. 442-17). -Non! mais des lois! revue. MM. Dranem, Clerc, Dutard, Zecca; Mmes Berville,Mary Hett, etc. Matin. dim., Jeudi et têtes. Alhambra (T. 'J0O-1O). Henriette de tierris, reproductions d'oeuvres d'art, la troupe Pftkard; Charles Prelle les Bnttons Oswald Williams; Flem et Brok Du Gros Trio O'Ciust, etc.,etc. Gaité-Rochechouart (r. 40&-23). Tu l'as, l'crt-cri, revue Jeanne Marnac, M. Darbon.

Ba-Ta-Clan ir. 930-12). En avant 1 pelotons Dalbret, les Villé-Dora; Mmes Gaudet, Luce Bailly, Volno. MM. Bérard, Ménotti. Jul-Hien. Grands Magasins Dufayel. 2 à 6 heures. Attractions variées, cünoert, butfet-glacier. Fermés le dimanche.

La Cigale fr. 407-GO). Oh! oui va revue. Sulbac, ïteschal, W. Burtey, Gabin, Max-Morel Mmes Lucy Jousset. P. Morly, Lawler, Yma. Moulin-Rouge (T, 508-63). La Revue du Moulin (Jeanne Saulier, Fugère, lu'gaux, Spineliy); Mlle Sahary, la danseuse caoutchouc.

La Pépinière ;t. 317-73). Gare SaintrLazare. Chez qui? grande revue en actes. Partie concert. Dimanches et fêtes, matinée à 2 heures- Etoile-Palace, 'i'J, avenue Wagram. 8 h. (T. 526-93). Cliquot, Ursus, Phern and Phern, Maletzky, Gray Parry, Burton Mayo, Ciném. Nouveau-Cirque (T. 241-81). 8 h. 1/2. Les SW norvégiens, nouv. pantom. Eaut. en 3 tableaux. Mercredis, jeudis, dttn. et fêtes, mat. à 2 h. Hippodrome, pi. Clichy (T. 525-55). [)On H. Houcke et Bostock. 8 h. 3/4.-La Loïe Fuller dans ses nouvelles créations. India. Dim. Iêt.,mat. Cirque Médrano (Boum-Boum). 8 h. 1/2. (T. Attract. nouvelles. Mat. jeudis, dim. et fêtes à 2 h. 1/2. Location de 11 à 6 h. rh. Grévin. Tous les jours en mat à 3 h. et le soir à 9 h., Trois femmes pour un mari, comédie-bouffe en 3 actes de M. E. Grenet-Dancourt. A la mat. de 5 h., Grévinette-Eevue. Faut. 2 fr. Tour Eiffel isaison d'hiver), de midi à la nuit jusqu'au 2* étage et par escaJier seulement. bar au 1" étage. Prix d'entrée 1 Iranc. Jardin Bullier. Tous les jeudis, grande fête.Samedis, dimanches et fêtes, et 8 h. 1/t, quadrille excentrique. Jardin d'Eté. Le gérant BouquET.

Grand Concours, mais en le remaniant un peu pour rendre sa légalité absolument inattaquable.

Le hasard, cette fois, quoiqu'on le prétende en tout, ne jouera aucun rôle, et cela d'une façon indéniable, dans le classement des concurrents.

Les questions nettement posées, au nombre de trois, pourront être étudiées par tout le monde.

Simples et amusantes, elles feront passer de bonnes soirées en famille et remplaceront avantageusement, cet hiver, les petits jeux de société.

Elles auront en outre l'attrait d'une récompense certaine pour tous les chercheurs consciencieux

En effet, le Concours du Chambord n'est pas une loterie qui, pour des millions de billets, donne une centaine de gagnants. C'est un mode de publicité qui doit faire le plus d'heureux possible. On distribuera 100,000 prix d'une valeur totale dépassant un million, et dont le premier sera de 3;000 francs de rentes viagères, le second une maison de campagne, le troisième une automobile, etc. Lire dimanche les, questions du Concours du Chambord transformé.

Dans quelques jours, on dira comment seront dédommagées de leurs frais de poste les personnes qui avaient déjà envoyé une solution au premier concours.

LE CHAMBORD

75 bis, boulevard de Clichy, Paris.

A LIRE

PAR CEUX QUI SOUFFRENT DE L'ESTOMAC

« j ai souffert toute ma vie, écrit Mme Lon- vert, de violentes crampes d'estomac. Mat' mère et ma grand'mère en ont toujours eu«. C'est donc pour moi une maladie de nais.sance. La moindre impression de froid, tac plus petite émotion, une digestion difficile ou mauvaise réveille aussitôt ces crampes. Je sens d'abord comme une barre dans l'estomac. J'ai aussitôt mauvaise baleine, les yeux

cernés et le teint

jaune et tiré.

Parfois j'ai des

élancements si

épouvantables

que je ne puis

rester en placa

mes muscles,

ont des contrac-

tions si violen*

tes que tout monr

corps en éprouve des soubre-

sauts. Ces crises

durent plus ou

moins long-

temps, quelque-

fois des heures entières. Parfois elles disparaissent un moment, puis elles reviennentplus fortes. Elles me laissent naturellement dans une faiblesse extrême, et le pire ceslf que je n'y vois pas de remèdes.

Un jour qu'elle souffrait beaucoup, cette pauvre dame écouta le conseil d'une amie et se mit à prendre du Charbon de Belloc. « Depuis que je prends cette merveilleuse poudre, dit-elle, je suis beaucoup mieux. Mes digestions sont excellentes. Je n'éprouve Plus de crampes. Les contractions et les souffrances si violentes que je ressentais ont complètement disparu. J'ai repris toute ma force et ma gaieté Je suis bien heureuse d'avoir Ce' remède parfait.

Signé Félicité Louvert, à Aubigné. L'usage du Charbon de Belloc à la dose de 2 à 3 cuillerées1 à bouche après chaque repas, suffit, en effet, pour guérir en quelques jours les maux d'estomac, même les plus anciens et les plus rebelles à tout autre remède. 11< produit une sensation agréable dans l'estomac, donne de l'appétit, accélère la digestion et fait disparaître la constipation. Il est souverain contre les pesanteurs d'estomac après les repas, les migraines résultant de mauvaises digestions, les aigreurs, les renvois et toutes les affections nerveuses de l'estomac et des intestins, dans ces indispositions si fréquentes qui n'obligent pas le malade à garder le lit, mais qui cependant le fontr beaucoup souffrir..

C'est le moyen lé plus simple, le plus sûr» et le moins cher de faire cesser les crue3les' douleurs des crampes d'estomac. C'est enfin un excellent remède contre les diarrhées etf la dysenterie.

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UNE GRANDE DÉCOUVERTE LA SCIENCE VICTORIEUSE L'antisepsie interne.-Le rhume vaincu.-Le nouveau traitement des voies respiratoires par le plus puissant'des Antiseptiques connus.

Un grand médecin des hôpitaux disait tout dernièrement a On ne meurt pas d'une maladie, quelle que soit sa gravité; on meurt de ses complications. Et il ajoutait a On ne s'imag-ine pas le nombre considérable de gens qui meurenl par suite d'imprudences commises, de négligences vraiment inconcevables, la plupart emportés par des affections peu graves au début, mais devenues mortelles par le peu de soins qu'ils en ont pris. »

Ces paroles, profondément vraies, ne peuvent être mieux justifiées que lorsqu'il s'agit des maladies des voies respiratoires. Un léger refroidissement, par ces temps de neiges et de brouillards, voilà un mal de gorge, un rhume ds cerveau, une irritation des muqueuses qui provoque la toux.

L'ennemi est entré par ces portes et fenêtres qu'on appelle la bouche et le nez. Il est dans la place et, s'il se borne à des désagréments légers les premiers jours, soyez persuadé qu'il ne demandera qu'à s'implanter, à se développer, à investir progressivement les positions voisines. Négligez d'assainir le milieu attaqué, laissez le microbe s'installer solidement, il facilitera l'entrée à d'autres, la virulence de tous ces germes infactieux se réveillera tout à coup, d'infernales associations de bacilles s'opéreront, et vous vous apercevrez, hélas I trop tard, qu'il n'y a plus d'espoir, que le mal est sans remède.

Aussi bien, est-ce particulièrement d'actualité de parler des innombrables maux qui nous menacent par cet hiver froid et humide. Il ne faut pas oublier, tout d'abord, que l'appareil respiratoire normal commence par le nez et que c'est par le nez que pénètre l'air, Si beaucoup de personnes respirent par la bouche, c'est qu'elles ont le nez obstrué par des mucosités visqueuses ou desséchées, véritable repaire à. microbes infectieux. Un des plus graves inconvénients de la respiration buccale, c'est

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Cnrvez (Madeleine). Trtlon (Nord). (Doubs). Mh,,r Miévine (Céline), écolière, 6, Pertuis du Sac. NeufDeloorte (Léon) Mennevret (Aisne). Gaillard (Jeanne), 34, rue Michel-le-Comte» Paris, chatpl (Suisse).

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l'arrivée directe de l'air froid sur la trachée et sur les bronches. Il est essentiel de rétablir la respiration nasale et de procéder à l'assainissement immédiat des milieux atteints. L'irritation des muqueuses devient de plus en plus vive, causant parfois de véritables plaies internes et des lésions qui ont des tendances à devenir purulentes et à se généraliser aux organes voisins.

De même qu'on assainit, qu'on désinfecte les plaies externes avec du sublimé ou de l'eau oxygénée, il fallait arriver au lavage et à la désinfection des plaies internes. Ce problème, longtemps étudié par les plus célèbres praticiens, a été résolu et, combien magnifiquement par le Laboratoire Soler. La création récente de ces admirables comprimés d'oxygène pur, appelés Pastilles Soler est venue offrir aux médecins et aux malades ce lavage antiseptique interne si désiré et si inutilement cherché jusqu'ici.

Il n'est plus question de mâcher un morceau de gomme élastique plus ou moins aromatisé avec un produit volatil quelconque ou de se fatiguer l'estomac en ingérant des bonbons insignifiants. C'en est fait de ces remèdes qui n'ont jamais procuré que des effets illusoires. En laissant fondre une Pastille Soler dans la bouche, c'est l'oxygèn0 pur qui se dégage, c'est l'eau oxygén^ qui se forme, cette eau oxygénée que la chirurgie a reconnue supérieure au sublimé lui-même pour le pansement des plaies infectieuses.

Tous ceux qui se tiennent un peu au courant des progrès de la science moderne ont compris la différence qui existait entre les Pastilles Soler, Ge tout-puissant spécifique des voies respiratoires et les remèdes démodés offerts par la réclame. Qui veut préserver ses bronches, qui veut éviter les infections microbiennes, bronchites, influenza, pneumonies, aura toujours sur lui une boite de Pastilles Soler à roxygène pur naissant. Dr Moreau-Satnvtlle.

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Avis est donné par les présentés que la dixhuitième Assemblée générale ordinaire des actionnaires de la Compagnie sera tenue en la salle du Gonseil, Exploration Building Johannesburg, le mercredi 20 mars à neuf heures et demie du matin, à l'effet de délibérer sur les propositions suivantes

1° Prendre connaissance et approuver les rapports des administrateurs et des oommissaires des comptes, ainsi que les bilan et comptes de^ prcrfits et pertes pour Tannée Unissant le 31 décembre

2° Elire deux admmistrate'.irs en remplacement de MM. Max Franche et Gamillo Cerruti, qui se retirent, conformément à l'atticte 87 des statuts de la Compagnie, mais sont éligibles et se représentent eux-mêmes pour la réélection. 3° Nommer des commissaires des comptes pour l'année ooirrante et fixer les honoraires (le ceux mti se retirent, MM. Bail et Stuart et K, Danckwerts.

40 Détibéner sur toutes affaires du ressort d'ime assemblée générale ordinaire.

Les propriétaires d'actions au porteur qui <t*i sirent assister ou se faire représenter à l'AssmD1 blée doivent déposer leurs actions aux places et dans les délais mentionnés ci-dessous

a. Au Siège social, Exploration Bttflding, Johannesburg, vingt-quatre heures au moins avant l'heure fixée pour la tenue de PA*\ semblée.

b. A l'agence de Londres de la Compagnie^ 1, London Walî Buildings, E. G-, au moins trente jours avant la date fixée pour la tenue dal l'Assemblée.. c. Au Crédit Lyonnais, à Paris, 19, Boulevard des Italiens, ou à toute succursale du Crédit Lyonnais en France, trente jours au moins avant la date axée pour la tenue de l'Assemblée. Les actions au porteur déposées à l'Agence de¡ Londres, au Crédit Lyonnais ou à ses succursa-4 les, pourront être retirées à partir du 25 Ié-t vrier 19C7.

D'après les termes de l'article 88 des statuts, de la Compagnie, les propositions (par écrit); pour remplir les vacances au conseil, doivent être déposées au Siège social ou à toute autre agence {le la Compagnie, cinquante jours francs au moins avant la date de l'Assemblée.

Les registres de transferts seront c'os du EU au 27 mars 1907.

Par ordre

Andrew Mqir,

Secrétaire de Londres.

Agence de Londres

1, London Wall Buildings.

9 Janvier 1907.

LIRE CETTE SEMAINE DANS

L'AGRICULTURE NOUVELLE Journal populaire de la production rural*

LB NUMERO la Centimes

£LEVAGE. Marée) Vacher LA Race tachetée (av. fig.). 0. Canu Rationnement.

AORICULTURE. Echos agricoles. Albert Bar-, thot Prévisions du temps. C. Arnoult La Tourbe. P. L.: L'Agriculture an Parlement. 4. Troude Pulpes de betteraves. C. Cuénaux A la Société nationale d'Agriculture.

MÉDECINE VÉTÉRINAIRE. constant: La Sérothérapie. E. R. Questions diverses.

HORTICULTURE. Th.: Pour retarder l'altération des fruits mûrs. Georges Erio L'Angélique (avec fig.). A. Magnien La Carotte cultivé» sur couche.

OLÉICULTURE. H. Latière CyclocoQlum, tuberculose, carie, ponrridié. E. Durand Questions viticoles,

CARNET DE LA MENAGERE. Madame Jean I Hygiène Economie domestique; Cuisine et paû>série.

VARIÉTÉS. Rollln: Le Commerce On bétail en 1906. F. Le Service sanitaire de la préfectni* de police.

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