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Titre : Comptes rendus hebdomadaires des séances de l'Académie des sciences. Séries A et B, Sciences mathématiques et Sciences physiques

Auteur : Académie des sciences (France). Auteur du texte

Éditeur : Gauthier-Villars (Paris)

Date d'édition : 1970-12-14

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34416987n

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34416987n/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 52635

Description : 14 décembre 1970

Description : 1970/12/14 (SERA-B,T271,N24). Contient : SEANCE DES PRIX.

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k56190045

Source : Archives de l'Académie des sciences

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 01/12/2010

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1970

DEUXIÈME SEMESTRE

COMPTES RENDUS

HEBDOMADAIRES

DES SÉANCES DE L'ACADÉMIE DES SCIENCES

PUBLIÉS AVEC LE CONCOURS DU CENTRE NATIONAL DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE

PAR MM. LES SECRÉTAIRES PERPÉTUELS

TOME 271 — VIE ACADÉMIQUE

N° 24 (14 Décembre 1970)

SEANCE ANNUELLE DES PRIX

PARIS

GAUTHIER-VILLARS ÉDITEUR


RÈGLEMENT RELATIF AUX COMPTES RENDUS

ADOPTÉ DANS LA SÉANCE DU 13 JUILLET 1835 ET MODIFIÉ A DIVERSES REPRISES (MARS 1968)

Les Comptes rendus hebdomadaires des séances de l'Académie se composent des allocutions du Président, des Notices nécrologiques, d'informations académiques, des Rapports et Instructions demandés par le Gouvernement et les Notes des Membres ou Correspondants de l'Académie ainsi que les savants étrangers à celle-ci.

Les Notices biographiques et les Discours prononcés par les Membres de l'Académie en séance publique ou en d'autres, circonstances ne font pas partie des Comptes rendus : ils constituent le recueil des Notices et discours.

Les rapports relatifs aux prix décernés ne sont imprimés dans les Comptes rendus qu'autant que l'Académie l'a décidé.

ARTICLE 1. — Travaux des Membres et Correspondants de l'Académie.

Les Notes des Membres, Associés étrangers et Correspondants de l'Académie comprennent chacune au plus six pages (1). Un membre de l'Académie ne peut donner aux Comptes rendus plus de dix Notes par année, un Correspondant huit.

Les Comptes rendus ne reproduisent pas les discussions verbales; cependant, si les membres qui y ont pris part désirent qu'il en soit fait mention, ils doivent rédiger, séance tenante, des Notes sommaires, dont ils donnent lecture. L'impression de ces Notes ne porte pas préjudice au droit qu'ont ces Membres de lire, dans les séances suivantes, d'autres Notes sur l'objet de la discussion.

ARTICLE 2. — Travaux des savants étrangers à l'Académie.

Les Notes des personnes qui ne sont ni Membres ni Correspondants de l'Académie ne peuvent pas dépasser quatre pages (1), soit 11.830 lettres ou espaces en petits ou gros caractères. Le nombre des Notes d'un même auteur ne peut être supérieur à cinq par année; il peut cependant être accepté six Notes d'un lauréat de l'Académie.

Le Membre qui fait la présentation, ou le Correspondant qui transmet la Note, est toujours nommé.

Les auteurs doivent, sur la demande du présentateur, indiquer le résultat nouveau obtenu en un texte comprenant, au maximum, 420 lettres ou intervalles. Ce sommaire est imprimé, en petits, caractères, entre le titre et la Note.

L'indication du prénom usuel de chaque auteur et d'une adresse est obligatoire. Les références bibliographiques doivent être complètes et comprendre, pour les Périodiques, l'indication du tome, de l'année et de la page, par exemple : Comptes rendus, 264, Série D, 1967, p. 1057.

Les Membres ou Correspondants qui jugent un travail digne, pour son intérêt scientifique, d'être inséré dans les recueils de l'Académie peuvent le lui présenter sans tenir compte d'aucune autre considération.

ARTICLE 3.

Les Notes sont rédigées en langue française. Les termes étrangers et les sigles ne peuvent être employés, avec l'approbation du présentateur, que s'il n'y a aucun moyen de les éviter. Tout sigle utilisé doit être explicité à son premier emploi dans une Note.

Une Note doit, pour paraître dans le Compte rendu de la semaine, avoir été remise le jour même de la séance.

Les Secrétaires perpétuels ont le droit de la réduire autant qu'ils le jugent convenable. Les Notes dont le manuscrit doit être renvoyé aux auteurs pour réduction portent la date de la séance qui suit la remise du texte réduit.

Le texte d'une Note présentée à l'Académie est ne varietur. Si l'auteur juge indispensable de modifier le texte original, la présentation initiale est annulée et le texte rectifié peut faire l'objet d'une présentation ultérieure. Si celle-ci n'a pas lieu, les frais de composition sont à la charge de l'auteur.

Le visa du présentateur doit être, en temps utile, donné à l'Imprimerie ou tenu à la disposition de celle-ci à un endroit désigné; faute de quoi, l'insertion est ajournée, mais la date de présentation est mentionnée.

Il en est de même des Notes dont le manuscrit original n'est pas rendu avec l'épreuve corrigée et de celles qui n'ont pas été complétées en ce qui concerne les prénoms usuels, les références bibliographiques et l'adresse.

Si le visa ou l'une des indications rappelées ci-dessus n'est pas reçu dans le délai d'un mois, la mention de la date de présentation est annulée. Passé six mois, la Note est retirée et les frais de composition sont à la charge de l'auteur.

Un auteur ne peut être autorisé à corriger ses épreuves à l'Imprimerie que sur justification de son identité.

Toute personne qui vient effectuer cette correction pour un auteur doit déposer une autorisation écrite de celui-ci ou du présentateur et justifier de son identité.

Sont seules admises en erratums les rectifications d'erreurs de transcription typographique du texte original qui auraient échappé à la correction des épreuves.

ARTICLE 4. — Planches et tirages à part.

Les figures sont autorisées si elles sont déposées en. même temps que la Note et si la longueur totale de celle-ci, texte et figures, ne dépasse pas l'étendue régler ; mentaire. Des planches hors texte peuvent être autorisées, dans la limite de 4, par les Secrétaires perpétuels qui décident si elles seront établies gratuitement ou resteront en partie ou en totalité à la charge des auteurs.

Un tirage à part des articles en cinquante exemplaires est remis gratuitement aux auteurs qui n'en demandent pas d'autres. Ceux qui en désirent un plus grand nombre, peuvent les faire établir à leurs frais, à condition d'en donner la commande en même temps que le bon à tirer; dans ce cas, le prix des 50 premiers tirés à part reste àleur charge.

Le tirage à part doit reproduire, sans aucune modifia; cation, le texte paru dans les Comptes rendus.

ARTICLE 5.

Les Secrétaires perpétuels, responsables de la publication des Comptes rendus, décident en dernier ressort, de l'admission des Notes et sont chargés de l'interprét tation et de l'exécution du présent règlement.

(') Une page de 42 lignes et les autres pages de 44 lignes.


ACADÉMIE DES SCIENCES

SÉANCE ANNUELLE DES PRIX DU LUNDI 14 DÉCEMBRE 1970

PRÉSIDENCE DE M. PIERRE TARDI

M. PIERRE TARDI prononce l'allocution suivante : MESSIEURS,

Dans les civilisations les plus anciennes, chacune des branches de la Société honorait, au moins une fois l'an, ceux de ses Membres disparus au cours de Tannée écoulée. Nous ne citerons, sans nous y arrêter, que les pyramides de l'ancienne Egypte, l'autel consacré aux dieux lares et aux pénates qui existait dans chaque maison romaine, les pratiques du Shintoïsme au Japon, etc. En France, qui reste dans sa majorité imprégnée de la religion chrétienne, c'est le 2 novembre que chacun va fleurir dans les cimetières les tombes de ceux qui ont disparu parmi les êtres chers. L'Académie, qui est un des temples de la Tradition, réserve pour cela une partie de l'allocution prononcée par son Président lors de sa séance publique annuelle. Je ne manquerai pas à cet usage.

Nous avons eu à déplorer depuis un an la disparition de deux de nos membres titulaires et de quatre de nos correspondants. C'est un nombre exceptionnellement bas. Nous déplorions l'an dernier la disparition de six membres titulaires (dont notre président, le Dr Dujarric de La Rivière, que j'ai dû remplacer au dernier moment) : son nom restera désormais attaché à un prix de l'Académie, de deux membres associés et de quatre correspondants. L'année précédente, en 1968, il s'agissait de neuf membres titulaires et trois correspondants.

L'année 1970 a donc été pour nous une année relativement clémente. Nous ne pouvons que nous en réjouir et nous serions tentés d'entonner le célèbre chant estudiantin : Gaudeamus igitur, à condition de nous en


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tenir au premier vers car le second : « Dum juvenes sumus » ne s'applique guère à nous et prêterait à sourire.

Je vous ai parlé de deux membres titulaires décédés l'an dernier.

En fait, le plus âgé de ceux-ci, RENÉ DE MALLEMANN est décédé à Ingrandessur-Loire le lundi 8 décembre 1969, c'est-à-dire le jour même où nous nous réunissions en 1969 pour notre séance annuelle. A quelques heures près, il aurait pu être inclus dans la liste des membres décédés au cours de l'année précédente. Il en sera d'ailleurs ainsi pour ceux qui, par la suite, se borneront à consulter notre annuaire qui ne portera donc qu'un seul décès pour l'année 1970.

René de Mallemann était né à Paris le 2 novembre i885. Il avait fait une partie de ses études en Angleterre où il avait acquis entre autres la pratique des sports et particulièrement du rugby, où il fut « international », comme le chef actuel du Gouvernement français. Cela ne l'empêcha pas de faire ensuite de brillantes études en Sorbonne. Il est nommé en 1913 à la Faculté des Sciences de Nancy où il devait rester presque un demisiècle, attaché à la chaire de Physique. Quand sonne pour lui l'âge de la retraite, il abandonne toute activité scientifique et se retire dans la vallée de là Loire où il retrouve auprès des siens l'ambiance de sa jeunesse. Correspondant pour la Section de Physique en 1947, il sera appelé à siéger en ig55 dans la Section des Membres non résidants. Élu moi-même à peu près à la même époque (mais dans une autre section), je n'ai pas eu l'honneur de le connaître personnellement.

Les travaux de René de Mallemann concernent essentiellement la théorie moléculaire où il applique et généralise les théories de Paul Langevin concernant les polarisations magnétique et diélectrique. Mallemann est ainsi conduit à une remarquable théorie moléculaire de la polarisation rotatoire naturelle, ce qui l'amène à une étude expérimentale très poussée du pouvoir rotatoire magnétique des gaz et des vapeurs. Grâce à diverses subventions (dont l'une de notre Académie), il construit en 1928 à Nancy un magnéto-polarimètre de grande puissance comportant en particulier un solénoïde de 6 m de longueur permettant d'atteindre un potentiel magnétique de un million de gauss-centimètres : jamais un pareil instrument n'avait encore été réalisé. Les mesures de rotativité ainsi effectuées ont été d'une grande importance pour l'étude de la constitution


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chimique des corps composés. Je mentionnerai également dans l'oeuvre de Mallemann de nombreux articles concernant l'Histoire des sciences, la Philosophie et la Métaphysique.

Notre Confrère PIERRE DANGEARD est né à Poitiers le 18 février 1895. Son père, Pierre-Augustin Dangeard, était lui-même membre de notre Académie dans la Section de Botanique. Pierre Dangeard fait donc partie, sur notre Index biographique général de ces « Fils du précédent » qui donnent à notre Compagnie un caractère un peu familial et, en tout cas, un caractère de continuité dans les traditions que, de nombreux d'entre nous sont loin de regretter. Pierre Dangeard appartenait à la « classe i5 » qui fut une des plus touchées par la première guerre mondiale. J'appartiens à cette même classe moi-même, mais par devancement d'appel. Mobilisé au 120e régiment d'infanterie, il vécut la guerre de tranchées, fut trois fois cité à l'ordre de l'armée, blessé en 1918 et décoré de la Légion d'honneur à titre militaire en 1922. Au sortir de la guerre, il vint préparer l'agrégation des sciences naturelles à Paris. Agrégé en 1921, il fut préparateur, puis assistant de botanique à la Sorbonne. En 1929 il présente une thèse de Doctorat sur la Biologie cellulaire, thèse de cytologie dans laquelle il apportait un certain nombre de faits nouveaux.

Mais il portait en lui une autre passion scientifique. Il se sentait particulièrement attiré par l'étude de cette variété infinie des algues, allant des infiniment petits du plancton océanique aux algues gigantesques des régions polaires, qu'il avait eu l'occasion d'étudier au cours de plusieurs croisières du Pourquoi-Pas ? effectuées avec notre confrère Jean Charcot.

Nommé en 1932 professeur de Botanique à la Faculté des sciences de Bordeaux et directeur du Laboratoire d'Arcachon, son acquit d'algologue était tel qu'il pouvait dès l'année suivante, à 38 ans, et malgré les quatre années perdues par la guerre, publier un Traité d'Algologie qui remporta un grand succès dans les milieux compétents. Il devait occuper son poste de Professeur à Bordeaux pendant un tiers de siècle et poursuivre ses recherches dans son laboratoire après sa retraite. Une de ses grandes innovations fut l'étude de la reproduction des algues dans des bacs de laboratoire, c'est-à-dire en dehors de l'agitation de l'océan, ce qui a permis un enrichissement notable de nos connaissances dans ce domaine.

Pierre Dangeard fut un grand travailleur : environ 300 publications dont près de 100 Notes à nos Comptes rendus. Lauréat de l'Académie dès


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1929, Correspondant de la Section de Botanique en 1948, il avait été élu Membre non résidant en 1964. Il devait payer cette intense activité du prix que nous sommes un certain nombre à avoir payé : le terrible infarctus du myocarde, qui condamne ses victimes à plusieurs mois de repos absolu et, par la suite, à un travail beaucoup plus réduit. Atteint en avril 1970, il avait été autorisé en juin à venir assister à une de nos séances puis à aller « faire » la grande marée du 18-20 août au Val-André sur la côte bretonne. Ses derniers dessins sont datés des 22 et 23 août. Le 23 au soir il a souhaité descendre un peu sur la plage pour revoir la source d'eau douce dans le sable, source d'où provenait l'une des algues nouvelles qu'il avait décrites. En revenant près de sa voiture, il s'est affaissé sans une parole, sans un cri. Pour l'ancien combattant qu'il était, c'était mourir sur le champ de bataille.

J'ai à vous parler maintenant de quatre de nos Correspondants, décédés au cours de l'année écoulée : un français, trois étrangers, deux géologues, un médecin et un spécialiste de l'économie rurale. Je vous les présenterai, suivant un usage très académique, par ordre d'ancienneté de leur élection comme correspondants.

M. PAUL FOUUMARIER, géologue, était né à La Hulpe (en Belgique) le 25 décembre 1877. Il est décédé à Liège le 20 janvier 1970, donc à plus de 92 ans, en pleine possession de ses facultés intellectuelles. Doué d'une vitalité et d'une puissance de travail vraiment exceptionnelles, mises au service d'une intelligence hors de pair, son oeuvre est à la fois ample et très variée, répartie sur près de 600 publications, dont la dernière date du 4 octobre 1969, quelques mois à peine avant sa mort. Ses travaux ont porté sur les études régionales concernant la Belgique et le Katanga, sur les phénomènes de schistosité et sur les phénomènes généraux qui déterminèrent la structure de notre planète, la formation des montagnes et des plissements. Spécialiste de ce phénomène géologique que l'on appelle « les nappes de charriage », il en identifie un certain nombre dans le substratum primaire,de la Belgique et apporte ainsi des données d'un intérêt capital pour l'exploitation des bassins houillers belges. Il est l'auteur d'un traité de 1200 pages (Principes de géologie) et d'un traité d'Hydrogéologie qui ont eu plusieurs éditions. Les distinctions honorifiques de tout ordre lui furent prodiguées, .dont celle de Correspondant de notre Académie, pour la Section de Minéralogie et Géologie, où il fut élu le 28 mars 1938.


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M. HERBERT HAROLD READ, pro-recteur du Collège de Science et Technologie de South-Kensington, à Londres, était également un géologue. Né le 17 décembre 1889 à Whitstable, dans le Kent (Grande-Bretagne), il avait été élu le 11 janvier 1954 comme Correspondant pour la Section de Minéralogie. Il est décédé à Whitstable le 29 mars 1970. Ses travaux géologiques ont surtout porté sur les Highlands d'Ecosse et sur la région ouest de l'Irlande. Ils se rapportent tous aux terrains anciens appartenant à la série des granités avec accompagnement de roches de mélanges ou migmatites — ou de schistes cristallins (métamorphites), en cherchant à établir pour chaque ensemble les « time relations », c'est-à-dire les chronologies relatives et cela à une époque où les datations par la radioactivité, qui sont courantes de nos jours, n'étaient pas encore connues. Membre de la Royal Society of London, qu'il a présidée en 1947-1948, il a présidé également la XVIIIe session du Congrès géologique international qui s'est tenu à Londres en 1948.

Avec le Suédois HENRIK LUNDEGÂRDH, Correspondant de notre Section d'Économie rurale, c'est un domaine très différent que nous allons explorer. Né à Stockholm en 1888, élu Correspondant de notre Académie le 19 mars 1956, il est décédé à Penningby en Suède le 16 novembre 1969. Il appartient donc normalement à la liste des décès de l'an dernier, ce qui diminue encore d'une unité notre liste nécrologique de la présente année. Il s'est attaché plus particulièrement à l'étude de la fertilité des sols et avait mis au point un analyseur robot pour la détermination de cette fertilité. Pendant 25 ans, il se consacra au problème capital de l'absorption et de l'accumulation des sels dans les racines, en mettant au point des méthodes chimiques analytiques sensibles et rapides qui furent adoptées dans le monde entier.

Le chirurgien français PAUL SANTÏ, né le 26 avril 1887 à Die, mort à Lyon le ig janvier 1970, avait été élu Correspondant pour notre Section de Médecine et Chirurgie le 18 mars 1957. Il a poursuivi toute sa carrière médicale dans les hôpitaux de Lyon où il était professeur de clinique chirurgicale et chef du centre anti-cancéreux depuis 1941. A cette époque, le chirurgien des hôpitaux était, de tradition, un chirurgien général non spécialisé. Santy le fut et le resta, tout en se spécialisant plus tard en chirurgie pulmonaire, puis cardiovasculaire. Il fut également un spécialiste de la chirurgie du cancer et particulièrement du cancer du rectum. Lorsque,


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en 1947) la chirurgie du coeur est introduite par Blalock à Baltimore, il se rend au Johns Hopkins Hospital chez Blalock, pour étudier cette nouvelle chirurgie et, de retour à Lyon, fonde un Centre de chirurgie radiovasculaîre : enfants bleus, rétrécissement mitral, affections de l'aorte et du péricarde, etc. Plus tard il aborda les opérations intracardiaques, quand il put disposer d'un coeur-poumon artificiel. Paul Santy fut un des derniers chirurgiens instruits et compétents dans tous les domaines de leur art, tout en étant apte à utiliser les techniques les plus nouvelles et les plus difficiles de cet art.

Mon « appel des morts de l'année » comporte hélas! un post-scriptum. Depuis que j'avais envoyé mon manuscrit à l'impression, nous avons appris le décès de deux autres de nos correspondants, français tous deux :

M. AIMÉ COUTAGNE, Correspondant pour la Section de Géographie et Navigation depuis le 22 juin 1953, est décédé à Saint-Genis-Laval, le 2g novembre ig70. Il était né à Lyon, le 23 avril 1882. Ancien élève de l'École Polytechnique, il s'était consacré à l'étude du régime des fleuves, surtout en vue de leur utilisation pour l'installation d'usines hydroélectriques et de grands barrages. Ses travaux qui font l'objet de nombreuses publications sont utilisés dans le monde entier.

M. GEORGES CURASSON, né à Poligny (Jura), le 8 novembre 1889, avait été élu Correspondant pour la Section d'Économie rurale le g mai 1955. Il est décédé à Poligny, le 23 octobre 1970. Il avait le titre d'Inspecteur général de l'élevage outre-mer. Vétérinaire d'origine, il avait fait toute sa carrière en A. 0. F. et avait exposé ses recherches dans plusieurs ouvrages importants. Il s'était surtout consacré à l'étude de la pesté bovine et de la péripneumonie. Par son oeuvre d'organisateur, le service vétérinaire qu'il avait créé en A. 0. F. a eu de très heureuses conséquences pour l'influence française dans ces vastes territoires africains.

La tradition veut qu'après avoir rappelé le souvenir de nos morts de l'année écoulée, le Président de l'Académie énonce quelques idées générales accessibles à tout l'auditoire et qui puissent constituer un sujet de réflexions. J'ai choisi de vous parler d'un sujet qui m'est particulièrement cher et que j'ai enseigné pendant 23 ans à l'École Polytechnique : les


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progrès réalisés au cours des dernières années dans notre connaissance de l'Univers qui nous entoure, celui-ci étant considéré dans son ensemble et pas seulement à l'échelle de l'atome, de la molécule ou des éléments encore beaucoup plus petits qui les composent. Et j'ajoute : en faisant abstraction de la vie et de tous les éléments qui la conditionnent. Le grand géologue Pierre Termier, Inspecteur général des Mines, élu à l'Académie en 1909, mort en 1930, avait magistralement traité de La joie de connaître. J'essaierai d'ébaucher devant vous une suite à l'étude de Termier : la joie de connaître les secrets de l'Univers qui nous entoure. Les plus anciennes notions d'Astronomie proviennent des Chaldéens ou des Assyriens qui avaient tout le temps de contempler le ciel, que rien ne venait masquer à leurs yeux. Leur rythme de vie était infiniment moins trépidant que le nôtre. — Mais, par contre, ils n'avaient que des instruments très sommaires. — La conception de l'Univers à laquelle ils étaient parvenus était strictement anthropocentrique : une Terre immobile au centre de l'Univers, lequel est animé d'un mouvement général de rotation autour de l'axe même de symétrie de la Terre. Le premier à s'écarter de cette notion primaire fut le philosophe grec Aristarque de Samos, qui vivait au 111e siècle avant Jésus-Christ et affirmait que la Terre et les planètes tournaient autour du Soleil. Mais ces idées n'eurent que très peu de succès et tombèrent dans l'oubli. Elles devaient en être tirées par Nicolas Copernic (1473-1542), qui était un érudit et avait lu les oeuvres des astronomes de l'antiquité et en particulier celles d'Aristarque. Il médite et observe pendant 36 ans dans son Observatoire de Frauenburg et se décide, à la veille de sa mort, à publier le résultat de ses recherches, présentées comme une hypothèse. Ces idées, soutenues par son disciple Rheticus, furent accueillies avec enthousiasme par les savants de l'époque. Mais le public les traita d'absurdes rêveries : elles furent même exposées par des comédiens à la risée publique. Ai-je besoin de vous rappeler que ces idées sont, de nos jours, à la base de notre connaissance de l'Univers. Elles furent développées par Tycho Brahé (1546-1601) et surtout Kepler (i57i-i63o), par voie expérimentale — puis par Newton (1643-1727) et tous ses continuateurs par voie théorique (Lois de l'attraction universelle). Ainsi prit naissance la Mécanique céleste, branche importante de l'Astronomie contemporaine qui eut son apogée vers la fin du siècle dernier et dans laquelle brillèrent particulièrement les français Laplace (1749-1827), de Lalande (1732-1807), Delaunay (1816-1872), Le Verrier (1811-1877), Tisserand (1845-1896), d'autres encore. En Grande-Bretagne, on ne saurait passer sous silence le nom de Bradley (1693-1762) et de Adams (1819-1892)


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qui partagea avec Le Verrier la gloire delà découverte de la planète Neptune, du fait d'anomalies du mouvement des planètes lointaines par rapport aux lois de Newton. Pour les États-Unis, je me bornerai à signaler le nom d'Ernest Brown (i866-fg2i), qui analysa jusque dans les moindres détails le mouvement extraordinairement complexe de la Lune, dans lequel il ne releva pas moins de 1473 de ce que les astronomes appellent des « inégalités ». Aujourd'hui la Lune qui, auparavant, « faisait le désespoir des astronomes », est devenue l'astre dont on connaît le mieux le mouvement : de ce fait c'est elle qui, après quelques légères modifications aux constantes numériques des tables de Brown, sert à définir le temps rectifié que les astronomes appellent pudiquement le « temps des éphémérides », dont ils se servent pour l'étude du mouvement des astres, cependant que le temps basé sur le mouvement rectifié du Soleil, sous le nom de Temps Universel (T. U.), sert pour les besoins de l'Astronomie de position et de l'Astronomie géodésique. J'indique d'ailleurs que, dans un avenir très proche, les mesures très précises de temps seront basées sur les vibrations extraordinairement régulières de l'atome de Césium et définiront ce que l'on appelle le Temps atomique, qui servira de référence aux mesures dans lesquelles le Temps intervient.

Mais une révolution importante devait intervenir dans notre connaissance de l'Univers. Les prémisses ont consisté dans la réalisation faite par Galilée de la première lunette astronomique. Il y a évidemment très loin de la lunette de Galilée originale aux télescopes les plus modernes. Mais il y a encore beaucoup plus loin entre ee que l'on connaissait avant Galilée et ce que l'on a connu après.

Suivons, d'une manière générale la révolution introduite en astronomie par les progrès réalisés en Physique, c'est-à-dire les étapes de ce que l'on appelle l'Astrophysique, étant entendu que plusieurs de ces étapes ont été franchies simultanément.

L'emploi généralisé de la Photographie en a constitué un des éléments essentiels. La plaque photographique est placée au foyer de la lunette ou du télescope, l'ensemble de l'instrument étant installé sur une monture équatoriale, c'est-à-dire pouvant tourner autour d'un axe parallèle à l'axe de rotation de la Terre. Cette rotation est réglée (à raison d'un tour par 24 h) par une horloge... astronomique évidemment, de façon très précise (avec fignolage par l'observateur lui-même). A ce moment-là, l'image du ciel


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étoile paraît fixe dans le champ et l'on peut prolonger les poses autant que l'on veut. Le maximum réalisé a été de 72 h, évidemment réparties sur plusieurs nuits et même sur plusieurs nuits sans lune. Les résultats obtenus sont saisissants et l'on voit apparaître sur les clichés des objets célestes d'une extraordinaire finesse, dont on n'aurait pas pu soupçonner sans cela l'existence : des étoiles extrêmement faibles et des nébulosités telles que la « Dentelle du Cygne » et les Galaxies les plus lointaines. Sur ces documents on peut faire des mesures, des comparaisons entre objets différents figurant sur le même cliché ou sur des clichés différents. Un progrès considérable a été réalisé par notre Confrère André Lallemand qui, dans sa caméra électronique, remplace les photons ou grains de lumière, électriquement neutres par les électrons (chargés négativement), qu'il peut accélérer et par conséquent dont il peut accroître l'énergie par l'existence d'un champ électrique allant jusqu'à 5o 000 V. Le gain est surtout sensible pour la diminution énorme du temps de pose nécessaire : l'efficacité correspond à une multiplication par 7 ou par 10 du diamètre du miroir du télescope et l'on peut obtenir en une seule belle nuit des résultats qui demanderaient 5o ou 100 belles nuits de pose par les moyens classiques (les belles nuits sont rares sous nos climats).

Sur les documents ainsi réalisés on peut effectuer toutes les mesures que l'on veut et notamment celles relatives à l'intensité lumineuse de l'objet photographié (après, évidemment, un étalonnage de la plaque à partir de certaines étoiles prises pour références).

Autrement dit, on peut classer les étoiles par grandeur (ce mot étant remplacé par les astronomes par le mot magnitude) et étudier spécialement les astres dont les magnitudes sont variables, soit un peu, soit beaucoup, soit lentement, soit rapidement, soit même catastrophiquement : telles sont les étoiles que l'on appelle (improprement d'ailleurs) des novae (si la variation de magnitude est de quelques unités) ou des supernovae (si la variation est beaucoup plus considérable). Remarquez en passant combien le vocabulaire des astronomes paraît pauvre. En fait, il traduit la progression de nos connaissances. On sait aujourd'hui qu'il ne s'agit pas d'étoiles nouvelles, on ne le savait pas les premières fois où on en a observé.

En plaçant au foyer de la lunette ou du télescope un instrument dispersif, prisme ou réseau, on obtient un spectre de l'objet visé, spectre auquel on sait donner une certaine hauteur. On y distingue alors un certain nombre de raies, soit brillantes, soit le plus souvent obscures. C'est ainsi


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que dans le spectre solaire, que l'on a su étaler sur clichés successifs sur nom, on a pu dénombrer 3o ooo raies, dont 20000 environ sont identifiées : elles sont caractéristiques des gaz qui constituent l'atmosphère solaire (et aussi l'atmosphère terrestre). Naturellement on en distingue beaucoup moins dans les spectres d'étoiles plus faibles.

On a ainsi pu procéder à une classification spectrale des étoiles d'où l'on a pu déduire en particulier leurs températures et leurs degrés d'ionisation, sans compter naturellement la composition de leur atmosphère. Ainsi s'est trouvée contredite l'affirmation formulée il y a 125 ans par Auguste Comte dans sa leçon inaugurale faite au Collège de France sur sa Philosophie positive, donnant comme exemple de but inaccessible pour la science, l'impossibilité de jamais connaître de quoi sont constituées les étoiles. Ce jour-là, il aurait mieux fait de se taire.

En comparant entre eux les spectres des différentes étoiles, et en faisant intervenir les épaisseurs relatives des raies que comportent ces spectres on est arrivé à classer les étoiles en géantes, supergéantes, naines et sousnaines. On a découvert en particulier une catégorie d'étoiles dites naines blanches dont les densités sont de 1000 à 1000 000 de fois celle de l'eau. Elles sont constituées d'atomes dont les noyaux sont en contact après avoir dépouillé leurs matelas d'électrons. Par ailleurs, en étudiant les couples assez nombreux d'étoiles qui gravitent l'une autour de l'autre, ou plus exactement l'une et l'autre autour de leur centre de gravité commun, on a pu caractériser les masses des étoiles et l'on est arrivé à cette conclusion que toutes les étoiles ont des masses sinon identiques du moins analogues : lorsque le Créateur puisant dans un immense chaudron de matière incandescente a répandu cette matière dans l'espace pour créer les étoiles, il s'est toujours servi de la même louche. La matière s'est plus ou moins étalée dans l'espace comme la pâte s'étale plus ou moins dans la poêle où l'on fait des crêpes. Mais alors que les éclats des étoiles varient de 1 à io 18, les masses pour l'immense majorité d'entre elles varient au plus de 1/2 à 2 fois la masse du Soleil.

Tous ces résultats concernent la partie visible du rayonnement stellaire, c'est-à-dire correspondant à des longueurs d'onde allant de o,3 [x à 0,8 [x environ. Depuis 25 ou 3o ans on s'est adressé au rayonnement invisible.

C'est le domaine de la Radioastronomie qui intéresse les longueurs d'onde allant de 1 cm jusqu'à 20 ou 3o m. Sur de telles longueurs d'onde c'est une connaissance totalement différente que l'on prend de l'Univers


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et, malgré l'extrême difficulté d'interprétation des messages reçus, bien des phénomènes restés énigmatiques ont pu être expliqués ou sont sur le point de l'être.

Les appareils récepteurs ont des antennes du type « demi-onde dipole », placées au foyer d'un récepteur qui est de forme parabolique dont le fond est constitué par une sorte de grillage métallique qui concentre les ondes reçues sur l'antenne focale. Il peut s'agir, soit d'un récepteur parabolique unique de très grande dimension (Jodrell Bank, près de Manchester : 76 m de diamètre), soit d'une série de paraboloïdes de faibles dimensions placés en parallèle (Nançay en Sologne, 32 antennes de 5 m de diamètre réparties sur 1550 m) et également orientables suivant toutes les directions. A Nançay existe également un second système constitué par un très grand miroir sphérique vertical fixe qui reçoit les ondes préalablement réfléchies sur un miroir plan métallique analogue, placé au centre de courbure du premier et mobile autour d'un axe horizontal. L'appareil récepteur proprement dit comporte un système de « balayage » rapide permettant de faire varier très rapidement la longueur d'onde de réception (radiospectrographe).

Pour l'observation des phénomènes solaires en particulier, on se base sur le fait que les phénomènes qui se produisent dans les couches concentriques du Soleil, sont observables sur des longueurs d'onde différentes (allant de 0,50 à 7,50 m). Avec l'aide du radiospectrographe on peut alors suivre la propagation d'une perturbation au travers des couches successives du Soleil et même déterminer les vitesses de cette propagation.

Mais la radioastronomie ne permet pas seulement une étude « en profondeur » des phénomènes solaires observés optiquement : protubérances, taches, éruptions chromosphériques, etc. Elle s'applique en outre à l'étude des nuages très légers d'hydrogène qui parsèment l'espace à l'extérieur de notre Galaxie, qui sont entraînés par la rotation de la Galaxie et qui émettent des ondes de longueur 21 cm qui sont nettement observables et réellement observées, mais sur des longueurs d'onde légèrement différentes de 21 cm du fait du mouvement de rotation de la Galaxie, lequel est très bien étudié par ailleurs. Ces observations permettent ainsi de situer ces nuages d'hydrogène dans la Galaxie et, en fait, de dresser une véritable Carte des bras de notre Galaxie, domaine qui semblait absolument interdit à la connaissance humaine, il y a encore un petit nombre d'années.

La radioastronomie a également permis ces toutes dernières années d'observer des astres tout à fait particuliers : les quasars et les pulsars


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dont le fonctionnement et l'origine ne sont pas encore « éclairés » à 100 %, si je puis dire, mais dont l'étude s'avère passionnante... et difficile.

Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs, c'est surtout à vous que s'adresse la deuxième partie de mon discours, car nombre de mes Confrères en savent autant que moi sur l'Astronomie contemporaine. Ceux de la Section d'Astronomie en savent même probablement plus. Je n'ai pas voulu faire devant vous un cours d'Astronomie, qui aurait exigé tableau noir et écran de projection et un délai beaucoup plus long.

Je vous ai dit dès le début quel était mon propos : énoncer devant vous un certain nombre de faits et d'idées générales qui suscitent de votre part des réflexions plus approfondies et un désir, grâce aux nombreuses revues qui traitent de ces questions, d'aller beaucoup plus loin dans cette connaissance de l'Univers, qui a toujours passionné les hommes, tout au moins ceux qui pensent et qui réfléchissent.

J'espère y avoir réussi, sans vous ennuyer et vous avoir fait sentir, dans le domaine de l'Astronomie, cette « joie de connaître » dont parlait Pierre Termier.

Vous allez entendre la liste des prix de l'Académie des sciences.

Il en est un dont M. Louis de Broglie ne pourra vous entretenir parce qu'il n'est pas décerné par notre Compagnie, mais je ne résiste pas au plaisir de le nommer : c'est celui que notre Confrère, M. Louis Néel, vient de recevoir ces jours-ci à Stockholm : le prix Nobel de physique.


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PRIX ET SUBVENTIONS ATTRIBUES EN 1970.

GRANDS PRIX.

Commissaires : MM. P. Tardi, G. Chaudron, L. de Broglie, R. Courrier; A. Caquot, R. Heim, G. Darrieus, L. Leprince-Ringuet, G. Dupouy,

J. Leray, L. Néel, F. Perrin, R. Gautheret, J.-J. Trillat,

J. Coulomb, P. Lépine, L. Velluz, R. Debré, M. Ponte, A. Kastler,

P. Jacquinot, P. Bastien, J. Pomey, J. Dieudonné, I. Peychès.

PRIX FONDÉ PAR L'ÉTAT : GRAND PRIX DES SCIENCES MATHÉMATIQUES ET PHYSIQUES (25.000F). — Le prix est décerné à M. René Thom,

professeur à l'Institut des Hautes études scientifiques, à Bures-sur-Yvette, pour avoir introduit en topologie la notion de cobordisme qui s'est révélée extrêmement féconde. Il a, antérieurement, obtenu la médaille Fields, la plus haute distinction internationale qui puisse être attribuée à un mathématicien. Rapporteur : M. J. DIEUDONNÉ.

PRIX ALEXANDRE JOANNIDÈS (26.000 F). — Le prix est décerné M. Jean Terrien, docteur es sciences et directeur du Bureau international des Poids et Mesures. Dans ces fonctions, il a joué un rôle primordial quant à la détermination de la nouvelle unité de longueur. Rapporteur : M. J. COULOMB,

FONDATION JAFFÉ. — Un prix de 50.000 F est décerné par l'Institut sur proposition de l'Académie des sciences, à M. Georges Morel, directeur de recherches à l'Institut National de la Recherche Agronomique. L'oeuvre de ce savant est axée sur la technique des cultures in vitro, au développement de laquelle il a puissamment contribué, notamment par la culture des apex et la multiplication clonale des Orchidées. Rapporteur : M. R. GAUTHERET.

PRIX CHARLES-LÉOPOLD MAYER (100.000 F). — Le prix est décerné à M. Raymond Latarjet, directeur de l'Institut du Radium, pour ses recherches sur la radiobiologie des Virus, et plus particulièrement sur les Virus cancérogènes. Rapporteur M. R. TURPIN.

PRIX DU CRÉDIT LYONNAIS (150.000 F). — L'Académie a réservé ce prix à l'équipe qui a découvert les ferrites-grenats de terres rares, établi leurs structures, étudié et mis en pratique leurs principales propriétés, notamment leurs propriétés magnétiques. Cette équipe est composée de MM. :

Erwin-Félix Lewy-Bertaut, directeur de recherche au Centre nationale de la Recherche scientifique (C. N. R. S.);

René Pauthenet, professeur à la Faculté des sciences de Grenoble;

Francis Forrat, ingénieur au Commissariat à l'énergie atomique. Ils recevront chacun 50.000 F. Rapporteur : M. L. NÉEL.


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PRIX GOGNACQ-JAY (SAMARITAINE) (200.000 F). — Le prix est décerné à l'équipe composée de MM. Abragam, Goldman et Ghapellier pour leurs travaux en magnétisme nucléaire et particulièrement pour leur découverte de l'antiferromagnétisme nucléaire.

M. Anatole Abragam, né en 1914, est professeur au Collège de France et directeur de la physique au Commissariat à l'énergie atomique. Il recevra 120.000 F;

M. Maurice Goldman, né en 1933, est docteur es sciences et sous-directeur de laboratoire au Collège de France. Il recevra 40.000 F;

M. Maurice Ghapellier, né en 1938, est ingénieur au Commissariat à l'énergie atomique. Il recevra également 40.000 F. Rapporteur : M. F. PERRIN.

MATHÉMATIQUES.

Commissaires : MM. L. de Broglie, G. Julia, P. Montel, A. Denjoy, R. Garnier, A. Lichnerowicz, M. Fréchet, P. Lévy, J. Dieudonné.

PRIX CARRIÈRE (2.000 F). — Le prix est décerné à M. Pierre Cartier, professeur à la Faculté des sciences de Strasbourg, pour ses travaux sur les variétés abéliennes, les groupes formels et les groupes algébriques. Rapporteur : M. J. DIEUDONNÉ.

FONDATION SERVANT. — Le prix est partagé de la façon suivante :

3.500 F à M. Bernard Malgrange, professeur à la Faculté des sciences de Grenoble, pour ses travaux d'analyse;

3.500 F à M. André Néron, professeur à la Faculté des sciences d'Orsay, pour ses travaux de géométrie ,algébrique; .

3.000 F à M. Jean Cerf, professeur à la Faculté des sciences d'Orsay, pour ses travaux de topologie différentielle.

Rapporteur : M. J. DIEUDONNÉ.

.MÉCANIQUE.

Commissaires : MM. H. Villat, L. de Broglie, G. Julia, A. Caquot,

M. Roy, J. Leray, R. Brard, J. Laval, A. Lichnerowicz,

R. Legendre, Ed. Brun, P. Germain.

PRIX MONTYON (3.000 F). — Le prix est décerné à M. Maurice Sirieix, chef de division de recherches à l'Office National d'Études et Recherches Aérospatiales (O.N.E.R.A), pour l'ensemble de ses travaux d'aérodynamique pure et appliquée. Rapporteur : M. R. LEGENDRE.

PRIX HENRI DE PARVILLE (2.000 F). — Le prix est décerné à M. André Berroir, professeur à la Faculté des sciences de Poitiers, pour son étude de la théorie cinétique des gaz polyatomiques. Rapporteur : M. A. LICHNEROWICZ.

ASTRONOMIE ET PHYSIQUE DU GLOBE.

Commissaires : MM. L. de Broglie, G. Julia, A. Couder,

P. Tardi, J. Lecomte, J. Coulomb, A. Lallemand, A. Gougenheim,

B. Decaux, P. Jacquinot, J.-F. Denisse, Ch. Fehrenbach, Em. Thellier.

PRES LALANDE (2.000F). — Le prix est décerné à M. Jean Jung, attaché de recherches au C. N. R. S., pour ses travaux de statistique stellaire. Rapporteur : M. J. DELHAYE.


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PRIX JULES-CÉSAR JANSSEN. — La médaille de vermeil est décernée à M. Gérard Wlérick, astronome titulaire à l'Observatoire de Paris-Meudon, pour ses travaux sur l'instrumentation et la physique solaire. Rapporteur : M. A. LALLEMAND.

FONDATION FERNAND HOLWECK (2.000 F). — Le prix est décerné à M. Jean-Louis Le Mouël, physicien adjoint à l'Institut de Physique du Globe de Paris, pour ses travaux sur l'analyse du réseau magnétique aérien français. Rapporteur : M. EM. THELLIER.

PRIX DESLANDRES (20.000 F). — Le prix est décerné à M. Georges Courtes, astronome titulaire à l'Observatoire de Marseille, pour ses travaux de spectrographie interférentielle. Rapporteur : M. Ch. FEHRENBACH.

GEOGRAPHIE.

Commissaires : MM. L. de Broglie, R. Courrier, M. Roy,

P. Tardi, R. Brard, A. Gougenheim, J. Orcel, Th. Monod, B. Decaux,

M. Roubault, R. Legendre, L. Glangeaud, Ed. Brun.

PRIX BINOUX (2.000 F). — Le prix est décerné à M. André Comolet-Tirman, ingénieur hydrographe en chef de la Marine, pour ses travaux de mesures gravimétriques en mer. Rapporteur : M. A. GOUGENHEIM.

FONDATION JACQUES BOURGART (2.000F). — La bourse est attribuée à M. Michel Fiala, étudiant au Laboratoire Arago de l'Université de Paris, pour ses travaux d'océanographie biologique. Rapporteur : M. A. GOUGENHEIM.

NAVIGATION.

Commissaires : MM. H. Villat, L. de Broglie, G. Julia,

A. Caquot, M. Roy, J. Leray, P. Tardi, R. Brard, A. Gougenheim,

A. Lichnerowicz, B. Decaux, R. Legendre, Ed. Brun, P„ Germain.

PRIX PLUMEY (5.100 F). — Le prix est décerné à M. Jean Cavaillès, ingénieur principal de l'armement du Génie maritime, pour ses travaux concernant la propulsion des sous-marins à grande profondeur. Rapporteur : M. R. BRARD.

PHYSIQUE.

Commissaires : MM. L. de Broglie, L. Leprince-Ringuet,

G. Dupouy, F. Perrin, P. Tardi, J.-J. Trillat, J. Wyart, J. Lecomte,

J. Laval, J. Coulomb, A. Gougenheim, M. Ponte,

A. Kastler, B. Decaux, P. Jacquinot, Em. Thellier, Ed. Brun.

PRDC L. LA CAZE (5.000 F). — Le prix est décerné à M. Gilbert Amat, professeur à la Faculté des sciences de Paris, pour ses travaux théoriques et expérimentaux de spectroscopie moléculaire. Rapporteur : M. P. JACQUINOT.

PRIX HUGHES (2.000 F). — Le prix est décerné à M. René Beurtey, ingénieur au Commissariat à l'énergie atomique (C. E. A.), pour ses travaux sur les faisceaux de particules polarisées et sur leur interaction avec les noyaux atomiques. Rapporteur : M. F. PERRIN.


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PRIX PIERRE LAFITTE (2.000 F). — Le prix est décerné à M. Akihiko Sakuxna, physicien au Bureau international des Poids et Mesures, pour la mise en oeuvre de méthodes nouvelles dans la mesure de l'accélération de la pesanteur. Rapporteur : M. J. COULOMB.

FONDATION EN HOMMAGE A LA MÉMOIRE DES SAVANTS FRANÇAIS ASSASSINÉS PAR LES ALLEMANDS EN 1940-1945 : H. ABRAHAM, E. BLOCH, G. BRUHAT, L. GARTAN, F. HOLWECK (2.000 F). — Le prix est décerné à M. Louis Galatry, professeur à la Faculté des sciences de Besançon, pour ses travaux théoriques sur la structure des molécules. Rapporteur : M. J. LECOMTE.

CHIMIE.

Commissaires : MM. R. Courrier, J. Tréfouël, F. Perrin,

G. Chaudron, J. Lecomte, G. Champetier, H. Moureu, J. Roche,

M. Letort, H. Normant, M.-M. Janot, R. Truhaut, P. Laffitte, R. Wurmser.

PRIX MONTYON DES ARTS INSALUBRES (3.000 F). — Le prix est décerné à M. Jean-Paul Detrie, ingénieur civil des mines, directeur du Centre interprofessionnel technique d'études de la pollution atmosphérique, pour ses travaux sur la pollution de l'air. Rapporteur : M. H. MOUREU.

FONDATION CAHOURS (2.000 F). — Le prix est décerné à M. Alain Coulombeau,

maître-assistant à la Faculté des sciences de Grenoble, pour sa thèse intitulée : Stéréochimie et mécanisme de la réduction de quelques bicuclo-heptanones par les métaux dissous dans l'ammoniaque liquide. Rapporteur : M. H. NORMANT.

PRIX PAUL MARGUERITE DE LA CHARLONIE (4.900 F). — Le prix est décerné à M. Pierre Barret, professeur à la Faculté des sciences de Dijon, pour ses travaux de cinétique hétérogène. Rapporteur : M. P. LAFFITTE.

MÉDAILLE BERTHELOT. — La médaille de vermeil est décernée à M. Pierre Barret, lauréat du prix Paul Marguerite de La Charlonie. Rapporteur : M. P. LAFFITTE.

FONDATION CHARLES-ADAM GIRARD (2.000 F). — Le prix est décerné à M. Jésus Anatol, professeur à la Faculté des sciences de Reims, pour ses recherches sur les acides aminés de la série grasse. Rapporteur : M. J. TRÉFOUËL.

PRIX JEAN-BAPTISTE DUMAS (2.000 F). — Le prix est décerné à M. Michel Fontanille, maître-assistant à la Faculté des sciences de Paris, pour ses travaux sur les polymères vivants et les copolymères séquences. Rapporteur : M. G. CHAMPETIER.

PRES DU DOCTEUR ET DE Mme HENRI LABBÉ (Chimie biologique) (2.000 F). — Le prix est décerné à M. Ramaprasad Banerjee, maître de recherches au C. N. R. S., pour ses travaux sur les relations entre la structure moléculaire et la fonction de l'hémoglobine. Rapporteur : M. R. WURMSER.

MINERALOGIE ET GEOLOGIE.

Commissaires : MM. F. Grandjean, R. Courrier, J. Piveteau, J. Wyart, J. Laval, J. Orcel, M. Roubault, L. Glangeaud, Em. Thellier.

PRIX VICTOR RAULIN (3.000 F). — Le prix est décerné à M. Jean Protas, professeur à la Faculté des sciences de Nancy, pour ses travaux sur la cristallochimie des minéraux. Rapporteur : -M. J. WYART.

PRIX JOSEPH LABBÉ (2.000 F). — Le prix est décerné à M. Guy Ranchin, ingénieur au Centre de recherches radiogéologiques à Nancy, pour ses études se rapportant à la géochimie de l'uranium. Rapporteur ; M. J. WYART.


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PRIX JAMES HALL (2.000 F). — Le prix est décerné à M. Jacques Mercier, professeur à la Faculté des sciences d'Orsay, pour ses recherches sur la géologie du système montagneux des Hellénides en Macédoine centrale. Rapporteur : M. L. GLANGEAUD.

PRIX CARRIÈRE (2.000 F). — Le prix est décerné à M. Jacques Touret, maître de conférences à la Faculté des sciences de Nancy, auteur d'une thèse de minéralogie et pétrographie intitulée : Le socle précambrien de la Norvège méridionale. Rapporteur : M. M. RÔUBAULT.

FONDATION PAUL FALLOT-JÉRÉMINE (2.000 F). — La bourse est attribuée à Mlle Brigitte Lange, assistante à la Faculté des sciences de Paris, pour ses recherches sur les phosphates du Quercy. Rapporteur : M. J. PIVETEAU.

ROTANIQUE.

Commissaires : MM. R. Courrier, R. Heim, L. Plantefol, R. Gautheret, P. Dangeard, R. Buvat, A. Aubréville, R. Wurmser.

PRIX JEAN THORE (2.000 F). — Le prix est décerné à M. Sigurdur Jonsson, maître de recherches au C. N. R. S., pour l'ensemble de ses travaux d'algologie. Rapporteur : M. L. PLANTEFOL.

PRIX DE COINGY (2.000 F). — Le prix est décerné à Mme Annick Le Thomas, maître-assistant au Muséum national d'histoire naturelle, pour son ouvrage de Phaiiérogamie sur la famille des Annonacées dans la « Flore du Gabon ». Rapporteur : M. A. AUBRÉVILLE.

PRIX FOULON (4.700 F). — Le prix est décerné à M. Jacques Bouard, maître de conférences à la Faculté des sciences de Bordeaux, pour l'ensemble de ses travaux sur la Vigne et la physiologie de son développement. Rapporteur : M. R. GAUTHERET.

ZOOLOGIE.

Commissaires : MM. R. Courrier, P.-P. Grasse, Cl. Bressou,

M. Fontaine, Em. Fauré-Fremiet, Et. Wolff,

J. Millot, L. Gallien, A. Balachowsky, G. Teissier.

PRIX CUVIER (2.700 F). — Le prix est décerné à M. Robert Barone, professeur à l'École nationale vétérinaire de Lyon, pour son ouvrage intitulé : Anatomie comparée des Mammifères domestiques. Rapporteur : M. CL. BRESSOU.

PRIX SAVIGNY (2.100 F). — Le prix est décerné à M. Claude-Louis Gallien,

maître-assistant à la Faculté des sciences de Paris, pour ses recherches sur la transplantation de noyaux sur l'oeuf des Amphibiens urodèles. Rapporteur ; M. ET. WOLFF.

PRIX FOULON (4.700 F). — Le prix est décerné à M. Pierre Viette, sous-directeur du Laboratoire d'entomologie du Muséum national d'histoire naturelle, pour ses travaux sur les Lépidoptères et sur la faune de Madagascar. Rapporteur : M. J. MILLOT.

ÉCONOMIE RURALE.

Commissaires : MM. R. Courrier, P.-P. Grasse,

Cl. Bressou, M. Fontaine, R. Gautheret, A.-R. Prévôt, J. Millot,

A. Balachowsky, R. Truhaut.

PRIX FOULON (4.700 F). — Le prix est décerné à M. Jean Dorst, professeur au Muséum national d'histoire naturelle, pour sa contribution aux problèmes de la conservation de la nature et de la préservation des équilibres biologiques. Rapporteur : M. CL. BRESSOU.


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MÉDECINE ET CHIRURGIE.

Commissaires : MM. L. Binet, R. Courrier, J. Tréfouël, Cl. Bressou, F. de Gaudart d'Allâmes, R. Debré, R. Turpin, H. Bénard,

A.-R. Prévôt, Et. Wolff, J. Roche, A. Fessard, J. Mulot, B. Halpern, L. Gallien, R. Merle d'Aubigné, M.-M. Janot, R. Truhaut.

PRES MONTYON (5.000 F). — Le prix est décerné à M. Gérard Guiot, chef de service à l'hôpital Foch, pour ses travaux de neurochirurgie expérimentale et sur leurs applications humaines. Rapporteur : M. R. MERLE D'AUBIGNÉ.

PRIX BRÉANT (3.700 F). — Un prix est décerné à M. Jean Ducos, professeur à la Faculté de médecine de Toulouse, pour ses travaux d'immunologie. Rapporteur : M. J. MILLOT.

PRIX ARGUT (2.000 F). — Le prix est décerné à M. Léon Le Minor, chef de service à l'Institut Pasteur, pour sa très importante contribution à l'épidémiôlogie des Salmonelloses. Rapporteur : M. A. PRÉVÔT.

PRDC ALFRED DUTENS (2.800 F). — Le prix est décerné à M. Jean Leriqùe, électroradiologue à l'hôpital Necker, pour ses travaux sur l'électroradiographie et l'électroneurologie. Rapporteur : M. R. MERLE D'AUBIGNÉ.

PRIX JEAN DAGNAN-BOUVERET (5.500 F). — Le prix est décerné à M. Jean Bretey, professeur à l'Institut Pasteur, pour sa contribution à l'essor de la vaccination par le B. C. G. Rapporteur : M. R. TURPIN.

PRIX DU DOCTEUR ET DE Mme HENRI LABBÉ. — Deux prix de diététique, de 2.000 F, sont décernés :

à M. Jean-Luc de Gennes, maître de conférences agrégé à la Faculté de médecine de Paris, pour ses travaux sur les troubles du métabolisme lipide et sur leurs conséquences diététiques. Rapporteur : M. R. TURPIN;

à M. Henri Sarles, professeur à la Faculté de médecine de Marseille, pour ses études sur la nutrition humaine, en particulier au cours des maladies lithiasiques du foie. Rapporteur : M. R. TURPIN.

Deux prix d'enseignement ménager, de 2.000 F, sont décernés :

à Mme Paul Masse, née Nathalie Cremer, directrice des services de l'enseignement au Centre international de l'enfance, pour ses études des régimes alimentaires chez l'enfant, en particulier chez le nourrisson. Rapporteur : M. R. DEBRÉ;

à Mme Jean Belime, née Lucie Laugier, professeur honoraire du Lycée technique hôtelier, pour sa contribution au développement des sciences de l'alimentation et des sciences appliquées à l'hôtellerie. Rapporteur :■ M. CL. BRESSOU.

PRDC JEAN-MARIE LE GOFF (2.200 F). — Le prix est décerné à M. MaxFernand Jayle, professeur à la Faculté de médecine de Paris, pour ses travaux de chimie biologique, en particulier sur l'haptoglobine. Rapporteur : M. J. ROCHE.


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CANCER ET TUBERCULOSE.

Commissaires : MM. L. Binet, R. Courrier, J. Tréfouël,

F. Perrin, Cl. Bressou, F. de Gaudart d'Allaines, R. Gautheret,

R. Debré, R. Turpin, H. Bénard, Et. Wolff, B. Halpern,

L. Gallien, R. Merle d'Aubigné, M.-M. Janot, R. Truhaut; A. Lacassagne, R. Wurmser.

PRIX ROBERGE (2.900 F). — Le prix est décerné à Mme Guy-Loé, née Henriette Noufflard,t ancien chef de clinique à la Faculté de médecine de Paris, pour ses travaux dans le domaine de la tuberculose expérimentale et humaine. Rapporteur : M. R. DEBRÉ.

FONDATION ROY-VAUCOULOUX (4.400 F). — Le prix est décerné à Mme Philippe Goldmann, née Ariette Ménagé, chargée de recherches à l'Institut national de la recherche agronomique (I. N. R. A.), pour ses travaux sur les guanidines des tissus de Crown-Gall. Rapporteur : M. R. GAUTHERET.

PRIX LÉON ETANCELIN (21.000 F). — Le prix est décerné à M. Charles Chany, professeur agrégé à la Faculté de médecine de Paris et à M. Ion Gresser, chef de département à l'Institut de recherches scientifiques sur le cancer, à Villejuif, pour leurs recherches sur l'action de l'interféron sur les cancers d'origine virale. Rapporteur : M. R. GAUTHERET.

PHYSIOLOGIE.

Commissaires : MM. R. Courrier, P.-P. Grasse,

Cl. Bressou, M. Fontaine, R. Gautheret, R. Debré, Et. Wolff,

J. Roche, A. Fessard, B. Halpern, L. Gallien,

R. Truhaut, R. Wurmser, A. Policard.

PRIX MONTYON (3.000 F). — Le prix est décerné à Mlle Lucie Arvy, maître de recherches au C. N. R. S., pour ses travaux d'histochimie. Rapporteur : M. P.-P. GRASSE.

PRIX POURAT (2.000 F). — Le prix est décerné à M. Bernard Fritig, chargé de recherches au C. N. R. S., pour ses travaux sur la biosynthèse de la scopolétine dans les tissus de Tabac cultivés in vitro. Rapporteur : M. R. GAUTHERET.

APPLICATIONS DE LA SCIENCE A L'INDUSTRIE.

Commissaires : MM. L. de Broglie, R. Courrier, G. Darrieus, M. Roy, G. Dupouy, F. Perrin, G. Chaudron, R. Brard, J.-J. Trillat, J. Lecomte, J. Laval, L. Velluz, A. Gougenheim, M. Ponte, J. Orcel, A. Kastler, P. Jacquinot,

H. Normant, P. Bastien, M. Roubault, J. Pomey, R. Truhaut, R. Legendre, L. Glangeaud, Ed. Brun, P. Laffitte, I. Peychès.

PRES CHARLES FRÉMONT (2.300 F). — Le prix est décerné à M. Gabriel Coupry, directeur scientifique à l'O. N. E. R. A., pour ses travaux sur la réponse vibratoire des avions à la turbulence. Rapporteur : M. R. LEGENDRE.

FONDATION GUSTAVE RIBAUD (2.000 F). — Le prix est décerné à M. Pierre Valentin, professeur à la Faculté des sciences de Rouen, pour ses travaux d'aérothermochimie et leurs applications. Rapporteur : M. ED. BRUN.


112 — Vie Académique G. R. Acad. Sc. Paris, t. 271 (14 décembre 1970).

STATISTIQUE.

Commissaires : MM. L. de Broglie, R. Courrier, R. Brard, R. Legendre.

PRIX MONTYON (3.000 F). — Le prix est décerné à M. Paul-André Meyer,

professeur à la Faculté des sciences de Strasbourg, pour ses travaux sur les processus de Markov. Rapporteur : M. P. LÉVY.

HISTOIRE ET PHILOSOPHIE DES SCIENCES.

Commissaires : MM. L. de Broglie, R. Courrier, R. Heim, G. Darrieus, P.-P. Grasse,

L. Leprince-Ringuet, M. Roy, G. Dupouy, R. Garnier, F. Perrin,

Cl. Bressou, L. Plantefol, J.-J. Trillat, J. Laval, M. Ponte, Et. Wolff, J» Orcel,

Th. Monod, H. Normant, M.-M. Janot,

R. Truhaut, L. Glangeaud; L. Armand, R. Poirier, J. Rueff.

PRIX HENRI POINCARÉ (FONDATION CE. GUYE) (7.600F). — Le prix est décerné à Mme Jacques Tonnelat, née Marie-Antoinette, Baudot, professeur à la Faculté des sciences de Paris, pour l'ensemble de son oeuvre en histoire et philosophie des sciences. Rapporteur : M. L. DE BROGLIE.

OUVRAGES DE SCIENCES.

Commissaires : MM. L. de Broglie, G. Julia, R. Courrier, R. Heim, G. Dupouy,

R. Garnier, F. Perrin, G. Chaudron, Cl. Bressou, P. Tardi,

L. Plantefol, J.-J. Trillat, J. Lecomte, A. Gougenheim, M. Ponte, A. Prévôt, J. Orcel,

J. Millot, A. Kastler, H. Normant, R. Truhaut, R. Legendre, Ed. Brun.

PRES HENRI DE PARVILLE (2.0Û0F). — Le prix est décerné à M. François Le Ghatelier, ingénieur civil des mines, pour son livre sur Henry Le Çhatelier. Sa vie, son oeuvre et son temps. Rapporteur : M. G. CHAUDRON.

PRIX GENERAUX.

PRIX LAURA MOUNIER DE SARIDAKIS (2.000 F). — Commissaires : MM. L. de Broglie, R. Courrier, R. Heim, J. Tréfouël, Cl. Bressou, P. Tardi, M. Fontaine, J.-J. Trillat, R. Debré, R. Turpin, Et. Wolff, J. Millot, L. Gallien, H. Normant, M.-M- Janot, A. Loubatières, R. Truhaut.

Le prix est décerné à M. René Motais, professeur à la Faculté des sciences de Nice, pour ses travaux sur les mécanismes d'échanges ioniques au niveau des branchies chez les Poissons téléostéens. Rapporteur : M. M. FONTAINE.

PRIX ANDRÉ POLICARD-LAGASSAGNE (2.000 F). — Commissaires : MM. R. Courrier, J. Tréfouël, M. Fontaine, Em. Fauré-Fremiet, R. Debré, R. Turpin, Et. Wolff, J. Roche, J. Millot, B. Halpern, L. Gallien, R. Truhaut.

Le prix est décerné à Mlle Guiliana Moreno, attachée de recherches à l'Institut national de la santé et de la recherche médicale (I. N. S. E. R. M.), pour ses travaux de cytophysiologie expérimentale. Rapporteur : M. J. ROCHE.


C. R. Acad. Sc. Paris, t. 271 (14 décembre 1970). Vie Académique — 113

- PRIX BORDIN (2.800 F). — Commissaires : MM. R. Courrier, R. Heim, J. Tréfouël, P.-P. Grasse, F. Perrin, G. Chaudron, Cl. Bressou, M. Fontaine, L. Plantefol, R. Gautheret, J. Wyart, Em. Fauré-Fremiet, R. Debré, Et. Wolff, J. Orcel. J. Millot, Th. Monod, L. Gallien, M. Letort, H. Normant, M. Roubault, A. Balachowsky, R. Truhaut, L. Glangeaud, P. Laffitte, G. Champetier.

Le prix est décerné à M. Henri James, maître de recherches au C. N. R. S., au Laboratoire de chimie des hautes températures à Orléans-La Source, pour ses travaux de cinétique chimique en phase gazeuse. Rapporteur ; M. P. LAFFITTE.

PRIX PETIT D'ORMOY (7.600 F). — Mêmes Commissaires que ci-dessus.

Le prix est décerné à M. Gabriel de Gaudemaris, directeur de recherches à l'Institut français du pétrole, pour ses travaux sur la chimie macromoléculaire notamment sur les polymères thermostables. Rapporteur : M. G. CHAMPETIER.

PRIX SAINTOUR (2.000 F). — Mêmes Commissaires que ci-dessus.

Le prix est décerné à M. Jean-Roger Claude, maître de conférences agrégé à la Faculté de pharmacie de Reims, pour ses travaux de toxicologie biochimique, notamment en ce qui concerne l'oxycarbonisme chronique expérimental. Rapporteur : M. R. TRUHAUT.

PRIX MARQUET (2.000 F). — Commissaires : MM. L. de Broglie, G. Julia, L. Leprince-Ringuet, R. Garnier, J. Leray, R. Brard, J.-J. Trillat, J. Wyart, J. Lecomte, J. Laval, A. Gougenheim, A. Lichnerowicz, A. Kastler, J. Dieudonné, Ed. Brun.

Le prix est décerné à M. Jacques Villain, ingénieur au C. E. A., pour sa prévision théorique du magnétisme hélicoïdal. Rapporteur : M. F. PERRIN.

PRIX MILLET-RONSSIN (2.000 F). — Commissaires : MM. R. Courrier, R. Heim, J. Tréfouël, P.-P. Grasse, F. Perrin, G. Chaudron, Cl. Bressou, M. Fontaine, L. Plantefol, R. Gautheret, J. Wyart, Em. Fauré-Fremiet, R. Debré, Et. Wolff, J. Orcel, J. Millot, Th. Monod, L. Gallien, M. Letort, H. Normant, M. Roubault, A. Balachowsky, R. Truhaut, L. Glangeaud, P. Laffitte, G. Champetier.

Le prix est décerné à M. Jean-Pierre Gollin, maître-assistant à la Faculté des sciences de Clermont-Ferrand, pour ses recherches sur l'évolution des structures sensorielles et ganglionnaires de la glande pinéale chez les Vertébrés. Rapporteur : M. ET. WOLFF.

PRIX PAUL GALLET (2.000 F). — Commissaires : MM. L. de Broglie, G. Julia, L. Leprince-Ringuet, R. Garnier, J. Leray, R. Brard, J.-J. Trillat, J. Wyart, J. Lecomte, J. Laval, A. Gougenheim, A. Lichnerowicz, A. Kastler, J. Dieudonné, Ed. Brun.

Le prix est décerné à M. Claude Bouchiat, directeur de recherche au C. N. R. S., pour l'ensemble de ses travaux de physique théorique. Rapporteur : M. A. KASTLER.

PRIX DU GÉNÉRAL MUTEAU (2.000 F). — Commissaires : MM. L. de Broglie, R. Courrier, J. Tréfouël, L. Leprince-Ringuet, M. Roy, G. Dupouy, F. Perrin, G. Chaudron, P. Tardi, R. Brard, J.-J. Trillat, A. Gougenheim, M. Ponte, R. Legendre.

Le prix est décerné à M. Jean Hérenguel, ingénieur chimiste, pour ses travaux concernant les métaux ayant des applications dans les moteurs atomiques des sous-marins. Rapporteur : M. G. CHAUDRON.

PRBÏ LAMB (23.300 F). — Mêmes Commissaires que ci-dessus.

Le prix est décerné par moitié : à M. l'ingénieur général Pierre Carrière, de l'O. N. E. R. A., pour l'ensemble de ses travaux d'aérodynamique théorique et appliquée. Rapporteur : M. R. LEGENDRE ;

à MM. André Chesné et Pierre Faugeras, ingénieurs au C. E. A., pour leurs travaux sur la chimie du plutonium et les méthodes d'extraction. Rapporteur : M. F. PERRIN.


114 — Vie Académique G. R. Acad. Sc. Paris, t. 271 (14 décembre 1970).

PRIX GEGNER (3.600 F). — Commissaires : MM. P. Tardi, G. Chaudron, L. de Broglie, R. Courrier, M. Roy, R. Heim.

Le prix est décerné à M. Pierre Vignais, professeur au Centre d'études nucléaires de Grenoble, pour ses travaux de biochimie physiologique du fonctionnement mitochondrial. Rapporteur : M. R. COURRIER.

PRIX THORLET (2.500 F). — Mêmes Commissaires que ci-dessus.

Le prix est décerné à Mme Pierre Gausse, née Renée Dauphin-Meunier, qui travaille, depuis 35 ans, au Secrétariat de l'Académie des sciences. Rapporteurs : MM. L. DE BROGLIE, et R. COURRIER.

PRIX DE Mme VICTOR NOURY (3.500 F). — Mêmes Commissaires que ci-dessus.

Le prix est décerné à M. Bernard Droz, maître de conférences à la Faculté des sciences de Paris, conseiller scientifique au Laboratoire de physiologie physicochimique du C. E. A. à Saclay, pour ses études sur le renouvellement des constituants cellulaires, sur les sites de synthèse des protéines neuronales et leurs transferts intracellulaires. Rapporteur : M. A. FESSARD.

PRIX CHARLES-LOUIS DE SAULSES DE FREYCINET (8.400 F). — Mêmes Commissaires que ci-dessus.

Le prix est décerné, en parties égales :

à M. Michel Coantic, chargé de recherches au C. N. R. S., attaché à l'Institut de mécanique statistique de la turbulence à Marseille, pour ses recherches sur les flammes turbulentes. Rapporteur : M. R. LEGENDRE;

à M. Gérard Lassau, directeur de l'Institut universitaire de technologie de Bourges, pour ses études des transferts de chaleur et de masse dans les couches limites, en mécanique des fluides. Rapporteur : M. ED. BRUN.

FONDS PAUL DOISTAU-ÉMILE BLUTEL. — Mêmes Commissaires que ci-dessus.

Un prix de 6.000 F est décerné à M. Germain Sabatier, directeur de recherche au C. N. R. S., pour ses travaux sur la physicochimie et la genèse des silicates. Rapporteur : M. J. WYART.

Un prix de 4.000 F est décerné à M. Vincent Gillet, professeur à l'Institut national des sciences et des techniques nucléaires, pour ses travaux de physique. Rapporteur : M. F. PERRIN.

PRIX LOUIS BONNEAU (3.000 F). — Mêmes Commissaires que ci-dessus.

Le prix est décerné à M. Michel Thellier, professeur à la Faculté des sciences de Rouen, pour ses travaux de physiologie végétale et de biophysique. Rapporteur ; M. R, WURMSER.

PRIX DE L'INSTITUT DÉCERNÉS SUR LA PROPOSITION DE L'ACADÉMIE

DES SCIENCES.

Commissaires : MM. P. Tardi, G. Chaudron, L. de Broglie, R. Courrier; M. Roy, R. Heim.

PRIX D'AUMALE (3.000 F). — Le prix est décerné à M. Armand Vallat, ingénieur à l'École d'électricité et de mécanique industrielles, pour ses travaux sur la technique de l'éclairage et son rôle d'animateur depuis de longues années à l'Association française de l'Éclairage. Rapporteurs : M. L. DE BROGLIE, R. DÉJARDIN.


G. R. Acad. Sc. Paris, t. 271 (14 décembre 1970). Vie Académique — 115

PRIX DE Mme CLAUDE BERTHAULT (2.200 F). — Le prix est décerné à M. Guy Michel, ingénieur de l'École française de Radioélectricité, pour sa réalisation d'un calculateur destiné à la spectroscopie par transformation de Fourier. Rapporteur : M. P. JACQUINOT.

PRIX ALFRED VERDAGUER (2.000 F). — Le prix est décerné à M. Jean Gallut, chef de service à l'Institut Pasteur de Paris, pour ses travaux consacrés à la bactériologie du choléra et à la vaccination anticholérique. Rapporteur : M. J. TRÉFOUËL.

FONDS GENERAUX DE RECHERCHES SCIENTIFIQUES.

FONDATION LOUTREUIL. — Conseillers : MM. P. Tardi; L. de Broglie, R. Courrier; P. Montel, R. Heim, J. Tréfouël.

Les subventions suivantes sont accordées :

10.000 F pour l'aménagement de l'Observatoire d'Abbadia;

2.500 F à l'Association française de séismologie expérimentale;

5.000 F pour la publication des Actes du XIIe Congrès international d'histoire des sciences ;

5.000 F au Comité Lavoisier, pour l'achèvement du Tome IV de la Correspondance;

5.000 F au Muséum national d'histoire naturelle, pour l'achat de périodiques destinés à la Bibliothèque du Laboratoire d'Écologie générale;

1.000 F à la Société entomologique de France, pour l'achat de périodiques destinés à sa Bibliothèque;

2.000 F à l'École nationale vétérinaire d'Alfort, pour sa Bibliothèque; 1.700 F à l'École nationale vétérinaire de Lyon, pour l'entretien du fonds historique et scientifique de sa Bibliothèque;

1.000 F à l'École polytechnique, pour sa Bibliothèque;

2.500 F à l'Institut Océanographique de Paris, pour sa Bibliothèque ;

600 F à la Société d'encouragement pour l'industrie nationale, pour sa Bibliothèque.

Rapporteur : M. L. DE BROGLIE.

FONDS DES LABORATOIRES. — Commissaires : MM. P. Tardi, G. Chaudron, L. de Broglie, R. Courrier; M. Roy, R. Heim.

Les prix suivants sont décernés :

3.600 F à M. Alexandre Psychoyos, maître de recherches au C. N. R. S., pour ses études expérimentales sur la nidation de l'oeuf des Mammifères. Rapporteur ; M. R. COUR-- RIER;

3.000 F à M. Jean-Claude Morard, maître de recherche à l'Institut d'immunobiologie de l'I. N. S. E. R. M. à l'Hôpital Broussais, qui a précisé le rôle des polyanions tissulaires de la papille rénale dans l'élaboration de l'urine. Rapporteur : M. B. HALPERN;

2.500 F à M. Jean Goni, chef de laboratoire au Bureau de recherches géologiques et minières, pour ses travaux de minéralogie et de pétrographie. Rapporteur : M. J. WYART;

2.500 F à M. Jean Piquemal, maître de recherches au C. N. R. S., pour ses travaux sur le calcul analogique et hybride; les régimes transitoires dans les ouvrages hydrauliques en charge ; les méthodes et techniques de mesures ; la fluidique. Rapporteur : M. L. ESCANDE ;

2.000 F à M. Jacques Pouradier, ingénieur de l'École de physique et chimie, pour ses recherches dans le domaine de la photographie et de la Chimie macromoléculaire; Rapporteur : M. J.-J. TRILLAT;


116 — Vie Académique G. R. Acad. Sc. Paris, t. 271 (14 décembre 1970).

2.000 F à M. Emmanuel Sougez, photographe, pour son ouvrage consacré à la Photographie, à son Univers, à la Lumière, abondamment illustré de reproductions qui montrent l'évolution de la photographie depuis ses origines. Rapporteur : M. J.-J. TRILISÀT;

2.000 F à M. Hai Vu, maître de conférences à la Faculté des sciences de Paris, pour ses travaux sur les hautes pressions. Rapporteur : M. J. LECOMTE.

PRIX DES GRANDES ECOLES ET UNIVERSITES.

PRIX LAPLAGE. — La médaille est décernée à M. Jean-Michel Bismut, né à Lisbonne, Portugal, le 26 février 1948, sorti, en 1969, premier de l'École polytechnique.

PRIX L.-E. RIVOT. — Les quatre élèves dont les noms suivent, sortis en 1969 de l'École polytechnique, et entrés avec le n° 1 ou 2 dans les Corps des mines et des ponts et chaussées, reçoivent :

M. Jean-Michel Bismut, entré premier à l'École nationale supérieure des Mines, 1.500 F;

M. Stanislas Weymuller, entré second à l'École nationale supérieure des Mines, 1.000 F;

M. Jean Bruneau, entré premier à l'École nationale des ponts et chaussées, 1.500 F;

M. Jean Calgaro, entré second à l'École nationale des ponts et chaussées, 1.000 F.

PRIX DE L'ÉCOLE CENTRALE (1.000 F). — Le prix est décerné à M. Michel Delapierre, Major de la promotion 1970.

BOURSES D'ETUDES ET DE VOYAGES.

FONDATION GIRBAL-BARAL (2.000 F). — L'allocation est accordée à M. JeanLuc Berthier présenté par la Faculté des sciences de Paris.

FONDATION RICHARD (2.200 F). — Commissaires : MM. P. Tardi, G. Chaudron, L. de Broglie, R. Courrier; M. Roy, R. Heim.

Les arrérages de la fondation sont attribués à M. Roger Chesselet, du Centre des faibles radioactivités du C. N. R. S., pour étudier, au Musée Océanographique de Monaco, le manganèse 54 et sa transformation dans la biomasse. Rapporteur : M. A. GOUGENHEIM.

FONDS DES BOURSES. — Sur ce fonds constitué par la réunion des ressources destinées à distribuer des bourses, il a été attribué, cette année, une somme de 12.800 F.

FONDS D'ASSISTANCE. — Sur ce fonds constitué par la réunion des ressources devant aider des savants ou leurs familles, il a été distribué cette année, une somme de 48.800 F.

LECTURE.

M. ROBERT COURRIER, Secrétaire perpétuel, lit une Notice sur Georges Cuvier (1769-1832). Certains aspects de sa carrière. Cette Notice sera imprimée dans le recueil des Notices et Discours, t. V.

L. B. R. C.


COMPTES RENDUS HEBDOMADAIRES DES SÉANCES DE L'ACADÉMIE DES SCIENCES

TABLE DES ARTICLES

TOME 271 - N° 24 - VIE ACADÉMIQUE

(Séance annuelle des prix du 14 Décembre 1970)

Pages. Allocution de M. PIERRE TARDI 93

Prix et subventions attribués en 1970 105

M. ROBERT COURRIER, Secrétaire perpétuel, lit une Notice sur Georges Cuvier (1769-1832). Certains aspects de de sa carrière 116



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Je souscris aux abonnements cochés. Nombre d'exemplaires : - —

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TARIF D'ABONNEMENT POUR 1971

1er FASCICULE. — Séries A et B : Sciences mathématiques et physiques. France : 470 F — Étranger : 765 F — U. S.A. : 139 $

2e FASCICULE. — Série C : Sciences chimiques.

France : 405 F — Étranger : 675 F — U. S. A. : 123 $

3e FASCICULE. — Série D : Sciences naturelles.

France : 450 F — Étranger : 755 F — U. S. A. : 138 $

L'édition complète en 3 fascicules :

France : 980 F — Étranger : 1655 F — U. S. A. : 302 $

La reproduction par tous procédés des volumes et des numéros entiers est interdite.

Les éditions Gauthier-Villars se réservent le droit de fournir les photocopies

ou de réimprimer par tous procédés les volumes et numéros épuisés.

IMPRIMERIE GAUTHIER-VILLARS, 55, Quai des Grands-Augustins — Paris (6e). Dépôt légal d'imprimeur, 1970, n° 1914. — Dépôt légal d'éditeur, 1970, n° 1731.

182100-70

Imprimé en France.

Le Directeur de la publication : GUY DE DAMPIERRES.