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Titre : Le Ménestrel : journal de musique

Éditeur : Heugel (Paris)

Date d'édition : 1845-10-26

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb344939836

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb344939836/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 44462

Description : 26 octobre 1845

Description : 1845/10/26 (A12,N48)-1845/11/01.

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k5616581r

Source : Bibliothèque nationale de France, TOL Non conservé au département des périodiques

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 01/12/2010

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fi608. -Dimanche, 26 Octobre 1845.

AW I5fr.

PARIS.!

Douzième année. ~J*°48

UHAWl8fr.

PROVINCE,

JOURNAL

MUSIQUE, LITTÉRATURE, MODES ET THÉÂTRES.

Collaboration im fflimstvtl.

jlflSIQPE. — MM. MEYERBEER, DONIZETTT, HA,i|f MEDERJIEYF.R, AD. Al>AM, BERIIOZ, HERZ, Vrt'cnAKBi KASTNER, ElWABT, DE BEABPLAN, IlISAH, G. CARHII.I,, CLAI-ISSON, LABARRE, PlAlï01 YOGEl, A. TnYS, Cte d'ADBÉHAR, de FLOLIV'TIMEDX,

FLOLIV'TIMEDX, MARMONTEI,, MlIefL.

MET, MmM RONBONNEAC, P. DUCHAIIBGE, Me.

POESIE ET LITTÉRATURE. — MM. LAMARTINE, - f.Hoco, C. DELAVIGSE, MÉRY, SCRIBE, H. LUCAS, (JESCDAMPS, G. LEMOINE, E. BARATEAU , de UÏ1AY, Ed. VlEL, A. GOURDIN , A. BRESSIER, 1P0L1C, MARC CONSTANTIN , È. POXCUARD, LHICBOMME, de FAVBE, MmeJ A. TASTB, CSJC DASII,

IjiEonnES VAMIORE, LADRE, JOURDAIK, etc. DESSIN. — MM. DAVIP , GIGOTJX , DÉVÉRIA , (IOIEH, ALOLPIIE, GAVARNY, SORRIEU, BEXJA«J

BEXJA«J ClIAELAMEL, DOLLET, MOUILLE, JANET-LAME, etc.

,i,-h> Heufrel/Directeur. JuIeH Iiory, rédacteur en chef.

Le Ménestrel parait tous les DIMANCHES,^, quatre pages de texte contenant: les Nouvelles des Théâtres, Modes et Concerts, des Articles de genre et de critique, le catalogue des meilleures publications musicales du jour, enfin un Feuilleton d'annonces diverses.

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Mlle JJ. PUGET, dont il n'a rien été publié Ipuis deux ans, et qui ne composera pas d'album four cette année 1846, a bien voulu cependant'distaire de son riche écrin musical deux mélodies délicieuses destinées à faire sensation dans nos concerts de la saison. Ces deux productions, paroles de M. GUSTAVE LEMOINE, sont devenues la propriété du Ménestrel, par suite d'eugagemens antérieurs, et seront incessamment publiées dans le riche, et magnifique recueil que le Ménestrel destine » ses abonnés. Nous pouvons d'avance on garantir propriété à nos souscripteurs : c'est un engagement que nous prenons vis-à-vis d'eux, et que nous ?ous empressons de leur faire connaître. Nous sommes assurés qu'ils en comprendront tout le prix, surtout si l'on considère que ces romances de choix 'de Mlle Ii. PUGKT seront- les SEULES publiées par elle, étant destinées à suppléer son album 1846.

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. Nos abonnés du 1er octobre et du 1« novembre prochain sont priés de renouveler immédiatement kur abonnement, s'ils veulent recevoir le bel AL^M ILLUSTRÉ 1846 DU MÉNESTREL, dont la publication aura lieu le 1« décembre prochain. Ce riche

recueil sera le SEUL qui réunisse aux noms d'auteurs des romances les plus célèbres, leur véritables productions de choix adoptées par nos chanteurs en renom.

ACADÉMIE ROYALE DE MUSIQUE.

REPRÉSENTATION DE RETRAITE DE M. MASSOL.

Encore une étoile qui file Massol, qui avait

donné les plus belles espérances ; Massol, dont la voix retentissante aurait fait frémir tous les ténors de l'univers si elle avait seulement compté deux notes de plus ; Massol, qui a essayé un peu de tout, des basses,des barytons et des ténors, quitte, encore jeune, le théâtre de ses exploits, ne les ayant probablement pas trouvés dignes de lui. Il compte mieux faire en province et se dispose à prendre d'assaut nos grandes villes départementales.

C'est une perte pour l'Opéra, et cependant Massol n'était point ce qu'on appelle rigoureusement un chanteur de mérite; mais il possédait un magnifique instrument et frappait fort. Comme on avait le soin de toujours l'employer à cet usage, il arrivait souvent au but. C'était, en définitive, un artiste auxiliaire assez important; et c'est, du reste, ce qu'il s'est contenté de paraître dans sa représentation de retraite, où tous ses camarades ont eu l'honneur d'être rappelés dans l'ordre suivant.- Roger, Mlles Rau, Eachel, Mme Stoltz, Gardoni, Bouffe et Carlotta Grisi ; car c'est cette riche collection de premiers sujets que le public de l'Opéra a passé en revue, samedi dernier, depuis sept heures du soir jusqu'à une heure, et demie du matin.

Roger, qui chantait le rôle d'Edgardde la Lucia,

résumait à lui seul une bonne part de l'intérêt attaché à la soirée. C'est que, depuis bientôt trois ou quatre ans, l'on se demande si Roger restera à l'Opéra-Comique ou s'il entrera à l'Académie royale de Musique. Les enjeux sont couverts, et l'on attend une décision. Plusieurs essais isolés ont déjà eu lieu sur la scène Lepelletier, et nous ont confirmé dans cette opinion, que la salle Favart était loin d'avoir les mêmes conditions de bonne sonorité : à ce titre déjà, la voix de Roger gagnerait donc à changer de place. C'est là un fait positif, quelque effrayante qu'ait pu paraître au premier abord l'immensité du vaisseau de l'Opéra ; Mlle Rachel en a fourni une nouvelle preuve : sa voix avait doublé de force dans les imprécations de Camille, et son succès a été colossal.

Ce premier point jugé, il ne restaitplus qu'à considérer le chanteur tel quel, et c'est ce que nous avons fait. Roger a chanté depuis la malédiction, jusqu'à la scène des Combeaux^de la Lnàa de la manière la plus remarquable, et au milieu des applaudissemens delà salle'entièrc. Toutefois, examinonslesdiversélémens qui luttaient contre lui ce même soir. Signalons d'abord, et avant tout, la traduction française du chefd'oeuvre de Donizetti, qui n'aura jamais dans notre idiome, le prestige dont il est empreint sur la scène Yentadour, où nous l'avons si souvent admiré. Il y a là tout un abîme de rapprochemens incessans et inexorables, surtout pour le public de l'Opéra, dont une bonne partie alterne avec les Italiens. Ajoutez à cela, l'inévitable émotion résultant d'une épreuve aussi périlleuse, dans une salle qu'on n'a pu apprécier complètement après une seule répétition, en présence d'un orchestre qui connaît peu la Lucia, et d'un choeur dont l'insuffisance a été reconnue; et vous comprendrez ce qu'il a fallu de talent,