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Titre : Le Petit Parisien : journal quotidien du soir

Éditeur : Le Petit Parisien (Paris)

Date d'édition : 1900-11-29

Contributeur : Roujon, Jacques (1884-1971). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34419111x

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34419111x/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 126844

Description : 29 novembre 1900

Description : 1900/11/29 (Numéro 8798).

Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale

Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse

Description : Collection numérique : BIPFPIG15

Description : Collection numérique : BIPFPIG33

Description : Collection numérique : BIPFPIG35

Description : Collection numérique : BIPFPIG37

Description : Collection numérique : BIPFPIG63

Description : Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail

Description : Collection numérique : La Grande Collecte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k5601705

Source : Bibliothèque nationale de France, Gr Fol-Lc2-3850

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 27/03/2008

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Dernière Edition

Le Prytanée Si les propositions du rapporteur spécial du budget de la Guerre sont adoptées, l'uno des institutions les plus anciennes et les plus populaires de notre pays va disparaître je veux parler du prytanée militaire de la Flèche, cette maison qui a élevé lant de fils d'officiers et qui a donné tant de généraux valeureux et illustres à la France. Je n'ignore pas qu'elle est l'objet de critiques ass*z justes. On lui reproche de ne pas donner il S.iiut-Cyr une proportion d'élèves comparable il. celle de nombreux lycées de province, de ne plus répondre ainsi à son caractère d'Ecole militaire, d'être coûteuse ea restant inutile. La proposition de suppression donnera lieu certainement à un débat, auquel les Chambres donneront, la sanction qu'elles juge-

root eonvennble. Je ne ̃̃-y prendre part à l'avaiu1'.1, mais st.1* rappeler ici les souvenirs ijni .se rattachent acecolfègo paisible et monumental, Orgueil, comme on le disait récemment, de la calroe petite ville angevine qui se mire dans les Ilots clairs du Loir. ».

La .t une ,i

ville, Ui:> située du.. tile vallée du Loir et dominée par de riants

tiers. Les rues sont généralement larges, propres et bien percées. Le quai qui bnrde la rive droite du Loir oft're une magnifique promenade plantée d'arbres et couverte de La fondation du collège de La Flèche remonte au règne de Henri IV, lequel, sur la demande de Fouquel de La Varetinc, gentilhomme de La Flèche, fit don à la ville d'une proprié Lé de famille appelée le Châteati-iNeuf, avec -on jardin et ses parcs. Ce ifut le noyau de l'établissement qui prit bientôt un rapide essor. De généreux particuliers et la municipalité pourvurent il certaines dépenses et l'on installa les jésuites appelés il. diriger les études. Les jésuites avaient alors la monopole de l'éducation en France. Chargés de l'enseignement à La Flèche, en 1604, ils y envoyèrent leurs meilleurs professeurs. D'après les termes de l'édit, on devait y enseigner la « grammaire, les humanités, la rhétorique, les langues la,Une, grecque et hébraïque, la philosophie, la logique, la morale, la métaphysique et la physique, les mathématiques, la théologie scolastique, les cas de conscience el. l'écri- ture En IWti, il y neuf chaires et tre eux qui se proposaient d'embrasser la carrière militaire étaient instruits aux exercices et aux manœuvres de riufanlerie. La prospérité du collège de la Flèche s'accrut avec une rapidité merveilleuse. En 1626, il y avait 299 pensionnaires et 1,800 externes attirés par la réputation dont jouissait la maison. L'année 1646 fut marquée par une insurrection des élèves externes contre les pères jésuites, à l'occasion des 'mauvais traitements que l'on reprochait à ceux-ci. Cet orage ne laissa pas de traces durables. Cependant, l'institut général des jésuites était depuis longtemps menacé et battu en brèche. Une faillite de plusieurs millions, résultant d'opérations commerciales faites par eux en violation des règlements, souleva l'opinion générale. Les Parlements s'émurent, et !a grand'-chambre prononça, le 6 août un arrêt par lequel elle condamnait l'ordre tout entier, le sécularisait et ordonnait la vente de leurs biens.

Le 5 avril suivant, les pères jésuites quittèrent la Flèche, et ce fut seulement en i i64 que le ministre Choiseul décida Louis XV à fonder, à la place du collège, une école préparatoire à l'Ecole militaire du Champde-Mars. La nouvelle école était destinée à recevoir 250 gentilshommes, parmi lesquels on devait. distinguer, à la fin de leurs études, ceux que leurs goûts ou leurs aptitudes porteraient plutôt vers les armes que vers 1 Eglise, la magistrature ou toute autre profession noble. Les classes étaient publiques, l'externat ouvert il tout le monde. L'abbé Donjon, placé à la tête de rétablissement, lui rendit son premier éclat, et, pendant douze ans, maîtres etélèves illustrèrent l'école. Des citoyens fameux sortis des bancs de l'école il cette période, le plus glo-

Nt t7. FeuiHeton du Petit Parisikw. LES SAN8_FAMILLB

Marie -Madeleine GRAND ROMAN INEDIT

PRKMIÈnK PARTIB

ŒIL POUR CEIL

xu

Frère et soeur

A l'heure où on rapportait le comte de Rambert au Prieuré, Pierre Broudiii. après uue marche de plus de trois heures pendant laquelle il avait été contraint de s'arréter à chaque pas, rentrait au milieu de l'obscurité la plus profonde à la ferme de la Uutte-auxRoches.

Lui aussi, il était brisé, mais il dissimulait ses souffrances avec une farouche énergie. Une joie intense, la volupté empoisonnée de la vengeance, lui donnait la force de les supporter.

D ailleurs il revenait entier du féroce combat d'où son ennemi était rapporté à demi mort et mutilé pour le reste de ses jours. Depuis longtemps il rêvait cette lutte sauTage, humiliante autant que périlleuse pour t'homme auquel il avait voué une haine mortelle.

Cette haine pour cet ennemi hautain, presque invulnérable à cause de sa position et de sa fortune, entouré d'une armée de valets, le fcaaUit nuit ot jour.

Et Il rentrait vainqueur, meurtri pourtant AtM coups qu'il avait reçus.

Seul eoa visage avait été épargné.

rieux fut La Tour d'Auvergne; puis viennent de Sercey, oîltcier distingué du gê- nie, Riom Montalembert, officier de marine, le général Hédonisbe et DupetitThouars, le héros d'Aboukir.

Cette ère de prospérité ne fut pas de longue durée. Le comte de Saint-Germain, ministre de la Guerre sous Louis XVI,bouleversa l'oeuvre que l'on croyait solidement établie, rt bientôt arriva une décision minisiérielle licenciant l'Ecole militaire de Paris et son annexe de La Flèche, et disséminant les élèves dans douze petites écoles militaires. Celle mesure,exécutée sans ménagement pour les maîtres comme pour les élèves, souieva une foule de protestations. Le collège était peine évacué, que Louis XVI, pour répondre au vœu général, rendait, le 20 mai 1776, un édit qui rétablissait l'institution sur de nouvelles bases et en contiait l'administration à lacongrégation de la docirine chrétienne. Les Pères de cette compagnie s'engageaient à établir et à diriger un pensionnat militaire à côté d'une école ecclésiastique. Mais, aux approches de la Révolution, ce collège déclina, et il restait à peine cent élèves quand, au mois d'avril 17p3, le Prytanée fut supprim6. Ce n'était plus dans les écoles mili-

taires que Ion choisissait les officiers. le improvisait. Parmi

v.iii plusieurs

figurer, leciji. l'.oole de Mars, dans la plaine «.̃̃̃ D'autres sont devenus célèbres à divers titres ainsi

Uiirke, devenu duc de Feltre; de Champagny, duc de Ciidore; Bertrand, compagnon fidèle de l'empereur^ Vapoléon I'r; Bourmont, plus cùlèhi'pi par sa trahison que par ses talents militaires, et, enfin, les frères Chappe, inventeurs de la télégraphie aérienne, dont l'un a aujourd'hui sa statue sur le boulevard Saint-Germain.

Sur un rapport de Lucien Bonaparte, le premier consul avait organisé quatre collèges, sous le nom de Prytanées français, à Paris, à Fontainebleau, à S.iint-Cyr et à iSaiiH-Germain. Eu 1808, le Prytanée de Saint-Cyr fut transporté à La Flèche et les études qu'on y faisait eurent des résultais satisfaisants. Néanmoins, cet établissement ne trouva pas grâce devantle gouvernement de Louis XVIII qui le rétablit sur l'ancien pied, comme école préparatoire à l'Ecole militaire. Les élèves y restaient jusqu'à à quinze ans et passaient alors à l'Ecole de Saint-Cyr pour achever leurs études. Nul ne devait être admis à Saint-Cyr s'il n'avait été d'abord élève de La Flèche. Parmi les candidats, la préférence devait être donnée à ceux dont le porte était tué sur le champ de bataille ou mort de ses blessures. Cette période de a fourni un grand nombre d'hommes remarquables, parmi lesquels on cite Uhrich, le défenseur de Strasbourg; d'Aurelle de Paladines, d'Exea, Damesme, Froment, Coste, etc..

L'Ecole de La Flèche, ainsi réorganisé», ne survécut pas à la Restauration, et le décret qui la supprimait parut le 10 novemhre 1830. Mais oomme le phénix qui renaît de ses cendres, en 1831 elle reparut comme collège royal militaire. Lors des événements de février 1848, le collège militaire, maintenu par le gouvernement provisoire, se hâta rlo reprendre le titre de Collège national.

Le 6 janvier 1853, le Collège national de La Flèche s'appela de nouveau Prytanée militaire. Le décret qui fut rendu à cette époque régit encore aujourd'hui l'établissement. L'objet de l'institution de l'Ecole est de récompenser les services rendus à l'Etat par les officiers de terre et de mer, en donnant à leurs fils, indépendamment de l'éducation militaire, une instruction httéraire et scientifique assez étendue pour leur permettre de se présenter avec succès aux concours d'admission à l'Ecole polytechnique et à l'Ecole de Saint-Cyr. On y admet un grand nombre de boursiers et de demiboursiers. Les premiers sontchoisis de préférence parmi les orphelins ou fils d'un père amputé. Le personnel militaire du Prytanée est assez fourni; l'enseignement pour la partie littéraire et la partie scientifique, est conforme au plan d'études de l'Université, et il est donné par des professeurs sortis de ses rangs. Les élèves pratiquent, en outre, les Mercioes militaires et la gymnastique. Jusqu'en 1859, tout le Prytanée était soumis à la discipline militaire. A cette époque, il a été adouci et on a appliqué au Prytanée militaire le régime des lycées.

Il souffrait, mais qu'était cette souffra»ce auprès de l'acre plaisir dont Il était inondé f Certes il avait promis le secret et il ne parlerait pas

Mais la vérité ne transpire-t-elle pas toujours on ne sait comment!

Eh bien! on saurait que les Broudin s'étaient vengés.

Voilà tout.

Au moment où il arrivait au palier de sa chambre, un faux pas lui arracha un gémissement.

Alor il s'appuya au mur et il entendit des pas léfren» qui se rapprochaient de lui. Le bruit d'une robe trainant sur le pavé du large corridor le frappa, et bientôt il reconnut sa sœur qui venait à lui, une petite lampe à la main. C'était Rosé en effet.

Quelque chose lui disait qu'une scène menaçante avait dû se passer après son départ de la cabane.

L'absence de son frère, qui n'avait pas paru au dîner, l'avait inqutétée d'abord.

Puis des rumeurs avaient couru dans la ferme.

On disait qu'un accident était arrivé à un des invités du marquis qu'on ne pouvait désigner.

Puis encore on avait parlé d'un brancard qui rapportait le blessé au Prieuré, et le nom du comte Maurice de Rambert avait été prononcé.

Alors, frémissante d'inquiétude, elle s'était enfermée dans sa ehambre, et, accoudée à l'appui de sa fenêtre, elle avait attendu. Pierre Broudin n'eut que le temps d'entrer chez lui.

Elle arriva aussitôt, ouvrit la porte sans frapper, posa sa petite lampe sur une table et, voyait son frère affalé sur une chaise, elle lui demanda d'une voix dtue et aèche

Telle est la maison à l'existence un peu cahotée, comme on a pu le voir, dans le résumé que nous venons de faire de sa carrière qu'on parle de nouveau de supprimer. Encore une fois, les partisans de sa suppression, en hommes pratiques, s'appuient sur des faits exacts. Ils disent que, depuis une trentaine d'années, les études, jadis très fortes à La Flèche, ont beaucoup périclité. Le rapporteur du budget de la Guerre, cette année, constate que, sur 99 élèves, 26 seulement ont pu entrer à Saint-Cyr, 9 ont pu, plus tard, se faire admettre à Saint-Maixent, Saumur ou Versailles. Les 64 autres ont été perdus pour l'armée. Pourquoi, dit-il, conserver La Flèche, si la grande majorité des élèves ne sont pas soldats 1

Cela est juste; mais les partisans de La Flèche répondent que, plutôt que de détruire, il vaut mieux améliorer; que la faiblesse actuelle des études, au Prytanée, tient à des causes spéciales, à un mauvais système, et qu'elles peuvent être régénérées. Ils ajoutent que l'histoire particulière du Prytanée de La Flèche est une des plus glorieuses pages de l'histoire générale notre patrie; qu'un pays, en un temps où tout est mis en discussion, n'a jamais trop de traditions de vertu, d'héroïsme et d'abnégation, qu'à côté de certains intérêts matériels il y a des intérêts moraux. Les Chambres, encore une fois, se prononceront. Quelle que soit l'issue du débat, le Prît* née militaire, comme le Collège national de La Flèche, méritaient hautement un moment de notre attention.

.JEAN FROLLO

LA CATASTROPHE D'ANICHE

SEIZE MORTS NOMBREUX BUSSES fDt notre correspondant particulier)

Douai, 2d novembre, midi.

Ce matin, le bruit se répandait avec la rapidité d'une traînée de poudre, qu'une terrible catastrophe venait de se produire aux mines d'Aniche.

Un violent coup de grisou avait éclaté, disait-on, en plein travail et cinquante mineurs environ avaient péri d'une mort affreuse. On juge de l'émotion soulevée par cette terrifiante nouvelle. De tous eûtes on courut en toute bâte à la recherche de renseignements plus précis.

Peu après, on sut enfin à quoi s'en tenir. La vérité, hélas! demeure bien cruelle, si les causes de ia catastrophe diffèrent et si le nombre des victimes est moirw élevé qu'on ne l'avait cru Voici les renseignements que j'ai pu me procurer et que je m'empresse de vous télégraphier.

Soixante ouvriers étaient déjà descendus dans la fosse Fénelon qui est reliée souterrainement à Saint-Louis. La deuxième cage opérait sa descente quand, tout à coup, une formidable détonation éclata au fond.

Une caisse de dynamite venait de faire explosion.

Le premier moment de stupeur passé, on organ isa les secours.

On craint que le chiffre des morts ne soit très élevé, car si on sait que huit ouvriers ont été blessés, dix-huit autres manquent encore et il est à redouter que dans ce nombre quelques-uns une inUme minorité, espérons-le n'aient péri. Lcs recherches continuent au milieu de l'émotien et de la douloureuse consiernation de tous. Au reçu de cette dépêche, un de nos collaborateurs est immédiatement pArti pour Aniche afin de commencer une enquête sur les lieux même.».

Voici1 !et intéressants renseignements qu'il nous a fait parvenir:

(De noire emoyc spécial)

Douai, 28 novembre, 10 h. soir.

Le hasard m'a fait, au départ de Paris, rencontrer Ni. Lemay, ingénieur et gérant-directeur meot de la catastrophe, se rendait sur le,; lieux afin d'aviser aux mesures à prendre et d'assister aux enquêtes administrative et .judiciaire.* C'est de lui que je tiens Ies premiers renseignements sur l'explosion et ses terribles conséqueue

La compagnie d'Aniche possède, entre autres exploitations, le puits Saint-Louis, situé sur le territoire de Somain, et celui de Fénelon, qui dépend d'Aniche. Les deux puits, profonds de plus de cinq cents mètres, communiquent par une longue galerie. Le puit-< Saint-Louis est réservé à l'extraction le second assure l'aération des galeries et le mouvement du personnel et des mineurs.

La Catastrophe

Il était environ cinq heures et demie du matin lorsque la catastrophe s'est produite. On avait commence au puits Fenelon la remonte de la coupe à terre, c'est-à-dire des ouvriers chargés de 1 entretien des galeries de la mine. Cette opé-

D'où viens-tu '1

L'obscurité était presque complète autour' d'eux.

Pierre n'avait pas la force de faire un mouvement.

Sauf la petite lampe de Rose, il n'y avait aucune lumière dans cette chambre vraiment énorme. La ferme des Broudin ressemblait à une demeure du moyen âge. Le logis était enfermé dans une ceinture de murailles qui avaient dû être des remparts et ses proportions n'avaient aucun rapport avec les maisons de fermiers ordinaires.

Le bles:é fut étonné du son de la voix de Rose.

hlie répéta plus vivement et avec plus d'àpreté encore sa question

D'où viens-tu

Et cumme il s'obstinait dans son silence en se demandant où elle voulait en venir, elle continua

Du côté de l'étang des Aulnes sans doute? Pourquoi de ce côté plutôt que d'un autre? répliqua-t-il.

Eüe s'approcha de lui et le regarda avec défiance.

Tu n'as pas ta figure des bons jours, reprit-etle. On dirait que tu souffre» 1 En effet, il se livrait à des efforts surhumains pour dissimuler sa torture.

Je souffre un peu en effet, dit-il. Je me suis blessé.

Grièvement?

Non, du moins je pense que ce ne sera rien.

Elle eut une inspiration.

Les Broudin étaient riches, mais économes comme presque tous les campagnards. Pierre avait sur sa cheminée de simples chandelles dans deux bougeoirs de cuivre.

cente des mineurs occupés à la coupe à charbon. Deux cages étaient déjà remontées, ramenant une quarantaine d'ouvriers. Une troisième allait atteindre le fond, lorsqu'une formidable détonatioc se faisait entendre, bientôt suivie d'une épaisse colonne de fumée mêlée de poussière noire.

Il y eat un moment de consternation et d'épauvan'e. Une sonnerie retentit.

C'étaient des ouvriers qui demandaient du secours. Le chef porion, M. Corbizet, qui surveillait la descente des mineurs, donna l'ordre de remonter immédiatement la cage.

Un affreux spectacle s'offrit à la vue des ouvriers qui, la lampe au chapeau et en tenue de travail, attendaient dans la salle de l'accrochage. Vingt mineurs avaient été surpnfe dans la descente par l'explosion. Lâchasse d'air avait arrêté net la cage à trois mettes à peine du fond, jetant les malheureux les uns sur les autres tous étaient plua ou moins grièvement blessés à la tête et à la poitrine l'un d'eux, Adolphe Dannel, avait eu le crâne fracassé contre la paroi du puits et avait déjà rendu le dernier soupir, lorsqu'on put le sortir de l'étroite cage.

Tandis que l'on transportait les blessés atfolés et le mort dans un petit hangar voisin, le chef porion, munide plusieurs lampes, donnait l'ordre qu'on le descendit aussitôt seul dans la fosse, car un des ouvriers blessés disait avoir entendu des cris d'appel au fond du puits. Il pouvait, il devait y avoir d'autres victimes.

Aussi, bien que la cause de l'explosion ne pût même pas être encore établie, et qu'il y eût par conséquent un danger réel, M. Corbizet insista pour opérer sa périlleuse descente. Ses pressentiments ne l'avaient point trompé.

Dans les galeries, plongées dans la plus profonde obscurité, fous de peur, une vingtaine de mineurs couraieut en poussant de véritables hurlements. Ils se précipitèrent en désordre dans la ciKc et donnèrent le signat de la remonte. A peine étaient-ils arrivés à l'orifice du puits, q"Ue, comme frappés de démence, leurs vêtements en lambeaux et le visage ensanglanté, ils prenaient la fuite à travers champs.

M. Corbizet, accompagné cette fois de MM. Têtard, ingénieur en chef de la fossu Barillon et Noblet, ingénieurs, suivis d'une équipe d'ouvriers, redescendait bientôt après.

Horrible Spectacle

Au fond, un épouvantable spectacle attendait les sauveteurs. Les boisées avaient été arractié.spur l'explosion. La voûte et les pieds droits de la galerie s'étaient effondrés aussitôt, ensevelissant plusieurs ouvriers. Une dizaine de cadavres gisaient terre, la tête fracassés et les membres rompus, l'explosion les ay;mt projetés sur tes parois, tandis que se faisaient entendre les cris de nombreux blessés.

Les ingénieurs firent tout d'abord remonter ces malheureux, auxquels on donna sur place les premicrs soins.

On s occupa alors d'organiser le sauvetage. La galerie desservant les puits Saint-Louis et Fénelou se trouvant obstruée par les éboulis.on lit descendre au fond deux équipes chargées de procéder au déblaiement. Ce travail s'accmplit avec une grande rapidité par les deux fosses. Chaque fois qu'uu cadavre était découvert, on s'eflorçait d'établir son identité, puis, il était placé dans une berline et remonté au jour, pour être déposé dans un cercueil provisoire et transporté à domicile.

J'ai vu passer quatorse de ces cercueils, fabriqués à la hâte, sur le carreau même de lamine. Au dehors, une foule énorme attendait sous la pluie 4'appel des noms de ceux que l'on reconduisait dans ce lugubre appareil.

Parents, amis, camarades de travail, tous mélés, échangeaient à voix basse leurs impressions sur les causes de l'accident, causes qui semblaient tout d'abord inexplicables.

Par une curieuse particularité du bassin houiller du Nord, le grisou, qui danb la région de la Loire cause tant de catastrophes, est absolument inconnu A Aniche. Les mineurs peuvent, dans ces mines, se servir pour le travail du fond de la lampe ordinaire à flamme libre.

Ii fallait donc chercher ailleurs les causes de la catastrophe d'hier.

La Cause de l'Explosion

Il résulte des derniers renseignements que la dynamite serait bien, cette fois, la seule coupable.

Pour faciliter certains travaux de" sondage, on utilise cet explosif. La compagnie possède une poudrière, isolée de tous tes bàli'iwnts de la surface, cl un a installe un pctit dépôt au fond infime du la mine. Ce dépôt occupait une logette creusée dans te roc, au milieu de la galerie principale, à cent mètres environ «tu puits Kénelon. La provision de dynamite, ronouveléc tous les deux ou trnis jours, était de 150 kilos, la eoDso'iïm.ttiou des cartouches vavianl, suivant les (^poi) ;es et te genre de¡; travaux à effectuer, du 150 a « saucissons •̃ par jour.

La garde de ce magasin était contii e à un ouvrier appartenant depuis lrenU'cj<i ans a la compagnie, le nommé, Louis Uerlin^iiamps, âgé de quarante-neuf ans. Lui seul aurait pu pleinement éclaircir le mystère qui plane encore sur la catastrophe d'hier, mais le malheureux a disparu. Son caitivre n'a même pas encore été retrouvé.

D'après certains témoignages déjà recueillis, le magaiîMnier venait de commencer la distribution des cartouches de dynamite lorsque l'evulosion s'est produite. Une lampe est-elle tombée dans la dynarnitiére? Faut-il chercher ailleurs U cause de l'accident? Aucune enquête ne pourra peut-être jamais révéler ce détail et le mystère planera toujours sur ce terrible drame. Magasia, logctle, tout a disparu d'ailleurs; tout a été réduit en miettes par l'explosion. Le délaiement e^t activement poussé. Un y travaiïlera sans relâche toute la nuit, car on craint de découvrir encore d'autres cadavres. fui dé, qu ils ont été remontés, blessés ou non, sans prendre le temps, dans leur terreur, de déposer leurs lampes à la lampisterie. Aussi, une brigade da gendarmerie a-t-elle été chargée de procéder à domicile à un contre-appel

EUe en prit un, approcha la mèche de sa lampe et ensuite promena la lumière sur le visage de son frère.

Et tout à coup, portant la main sur les cheveux épais du blessé, elle dit

Mais oui, tu as raison. La blessure est là, et le sang a coulé.

Peut-être.

Comment est-ce arrivé

il ne savait que répondre.

Il balbutia

Une mauvaise rencontre que j'ai faite. Où donc?

Dans les bois.

Quelque rôdeur?.

Oui, un malfaiteur comme il n'en manque pas dans le pays depuis quelques jours. La défiance de Rosé redoubla.

Tiens, fit-elle en fronçant ses sourcils noirs comme du jais, je n'en avais pas entendu parler.

Elle conservait toujours son chandelier i la maiw et ses yeux ne quittaient pas le visage de son frère.

Elle l'interrogeait du regard et l'expression de ses traits était si différente de celle que Pierre lui connaissait que l'ancien sergent demanda à son tour

Que penses-tu donc t On dirait vraiment que tu as des soupçons que tu me taches, des idées de derrière la tête

EDe répliqua nettement

C'est vrai.

A cause 1.

Ce qui arrive n'est pas naturel.

Comment?

D'ordinaire tu es plus franc. Tu me e*«fies tes affaires. Ce soir, c'est différent. «Tu n'oses pas. Alors ü me Tieat use idée.

Laquellef

Jusqu'à présent, au siège de la rompagnie, on déclare qu y avait, à sep heures du soir, seize cadavres retrouvés et une vingtaine de bless*5s, dont cinq fort grièvement

Voici la liste des victimes

LES MORTS

1* Joseph Kœstier, 24 ans, célibataire, demeurant a Abscon.

t' Louis Jeux, ans, célibataire, demeurant à Abscon.

François Cartier. 30 ans, marié, père d'un enfant, demeurant à Mastaing.

Jules Bourriez, 24 ans, célibataire, demeurant à Feuain.

5- Adolphe Dannel, 82 ans, célibataire, demeurant à Fenaia.

François Dcgorre, 3i ans, marié, père de trois enfante, demeurant à Fenain,

7· Camille Dumortier, 31 ans, marié, demeurant à Fenain.

8* Achille Tison, 31 ans, marié, demeurant La Renaissance.

9' Copin, 24 ans, célibataire, demeurant il La Renaissance.

ity Henri Duprez, 45 ans, célibataire, demeurant à La Renaissance.

tl* Adolphe Brunet, 57 ans. marié, père de trois enfants, demeurant à La Renaissance. Branche, demeurant il. Somain.

Désiré Pollet, 47 ans, marié, demeurant à Somain.

Cotton, demeurant à La Renaissance. et Deux corps non encore reconnus. Le cadavre de Cottoo est le dernier qui ait été remonté par les mineurs chargés des secours. L'infortuné avait la mnitie de la tête enlevée. Désiré Pollet n'a été reconnu que grâce il sa barbiche caractéristique, le visage étant complètement broyé et méconnaissable.

Les deux cadavres non identifiés ont été déposés dans un bâtiment dépendant de la fosse Saint-Louis. LES BLESSÉS

Voici tes noms des blessés 'lui paraissent en danger do mort

i* Gustave Tison. 29 ans, frère de l'un des morts, demeurant comme lui à La Renaissance. Blessure au crâne.

2' Florimond Moura, 47 ans, marié et père de trois enfants, demeurant k La Renaissance. Cuisse fracturée et contusions multiples. 3° Uecarpentrie, de Fenain.

4* Henri MazinKue, de MasUing.

Arthur Poulain, de Fenain,

On me saurait imaginer l'émotion produite dans toute la région par cette catastrophe, qui met en deuil tant de familles ouvrières. Comme on le voit par ta funèbre nomenclaturc, Anicbe même ae anrupte point de \jctimes; la plupart des morts et des blessésap'partiennont aux communes d' Abscon, de Somain, de Fenain et du petit hameau de La Renaissanoe.

Le sous-chef de cabinet de M. Pierre Baudin, ministre des Travaux publics, «Mit arrivé à Aniehe dans l'après-midi, il a visité quelques-unes des familles les plus éprouvées, distribuant les premiers secours, héla» fort nécessaires, car plusieurs des morts laissent deux ou trois orphelins.

On espère avoir terminé le déblaiement de la galerie demain soir, d'après ce qui a été dit au représentant du ministre, et le travail pourra reprendre aussitôt dans toute l'exploilalion. Rien n'est encore arrété pour les obsèques des victimes, main elles n'auront pas lieu avant vendrpdi prochain.

Au cours du sauvetage, il y a eu des actes de dévouement très louables un jeune homme de dix-neuf ans, nommé Leçn, qui avait été renversé par l'explosion, resta la journée entière dans la fosse pour dégager ses camarades qu'il remonta et qu'il lava lui-même pour permettre de les reconnaître. Parmi les victimes, il retrouva ainsi le cadavre de son oncle.

Au Siège de la Compagnie

Un de nos collaborateurs s'est présenté au siège de la compagnie, 50, rue de la Victoire, et a obtenu les renseignements suivants Nous avons appris, par une dépêche qui nous est parvenue à dix heures et demie, le terrible accident qui s'est produit dans les mines d'Aniche. Ce télégramme très court, disait en substance que l'explosion s'était produite au moment où l'on faisait aux ouvriers, dans la fosse, la distribution des cartouches de dynamite. Nous ignorons comment la dynamite a pu éclater.

Ce premier télégramme nous annonçait seize morts et plusieurs blessés'

Le directeur, qui était Paria, s'est rendu aussit6t à Aniche par l'express de une heure. Aniche

La communie d Aniehcï, sur le territoire de lit-nielle sa trouvent situés les riches charbonn»g»js de ce nom,st habitée par une population de habitants,

Le bourg proprement dit est desservi par les lignes. d'Aubiçoy-au -Bac à Somain, d'Anicbe à Douai et d'Amehe i Loturhes et il. Vatenciennes. La distance Je Paris est de ZtO kilomètres, de Lille 37. de Douai t.1.

La Compagnie d'Aniche a été fondée en La concession a une étendue de cent dix-huit kilomètres carres; elle est exploitée au moyen de dix fosse».

L'exploitation occupe près de ouvriers et la production annuelle n'est pas inférieure à 7 millions de quintaux métriques,

RIVALITÉ ;D* correspondant particulier)

Valenrlennes, 28 novembre.

On a découvert, dissimulé dans un caniveau de la route de Tournai, le cadavre ensanglanté du nommé Joseph Dagrain, âgé de cinquante et I un ans, ouvrier due fabrique à Fresnes. Le parquet, prévenu, s'est immédiatement 1 transporté sur les lieux et y est resté toute la Il a fait procéder à l'arrestation de l'auteur

C'est que tu n'as pas rencontré de rôdeurs.

Ensuite'

Que si tu as eu une querelle, ce n'est pas avec un inconnu.

Tn crois?.

J'en suis sûre. Depuis quelque temps tes manières me donnent à réfléchir.

Quelles manières?.

Tes allures, si tu aimes mieux. Tu me suis partout où je vais. Je ne peux pas faire un pas, sang t'apercevoir droite ou à gauche. Tu L'en plains ?

Ce n'est pas tout. On m'a écrit des lettres que je n'ai pas reçues. J'en ai reçu d'autres qu'on avait dû ouvrir.

Ah fit Pierre avec un commencement d'irritation qui lui lit oublier ses blessures. Elles se rappelèrent à son aouvenir et il étouffa un gémissement.

Rose eut un bon mouvement.

EUe se pencha sur lui et, changeant de voix, elle demanda

Serais-tu donc gravement blessé 1 Gravement, je ne crois pas.

Et ton adversaire t

Oh 1 celui-là, il a son compte, je présume, ou du moins il se souviendra longtemps de cette soirée.

Le même changement s'opéra sur le visage de Rose, mais en sens contraire, avec tant de rapidité et de violence que le front de Pierre se plissa, et que ses dents se serrèrent dans un accès d'indignation.

Etait-ce donc au comte de Rambert qu'elle songeait 1 Etait-ce pour lui qu'elle tremblait? Il voulut la forcer à se trahir et Il déclara brutalement

Oui, il a son compte, la tête tracassée, mne jambe en morceaux, les cotes enfoncées, «ue saia-ifit Je ne aula »»* «*»n médecin,

présumé du meurtre, Je nommé François nemarcq, dont la femme de la vieil m< «Sï iW'eUblieît.

Mais après le départ des magistrats, HemaNSf a réussi à tromper, pendant la nuit, la soiv veillance ües gendarmes et a pris la fuite dans la direction de la Belgique, dont la frontier» n'est distante que de quelques centaines mètres,

L'émotion est grande daus la région.

On suppose que le meurtre est dû à la j»tousie. ̃

PRÉSIDENT KRÜGER Toujours debout le premier dans le raste «#i partpment qu'il occur* avec sa famille et itm (onclionnairea de Sun entourage, l>> préaiémt, Kriiirer est sorU, hier matin vers six heure*, dit *a cuamuru a coucher pour se rendre dans oatlc occupée par M. le docteur Leyds.

Il a déjeuné avec le docteur, puis, le docteur Ileymann étant survenu, après l'ordinaire lecture de quelques versets de ht Uibie, le préai»

dent et ses deux compagnons ont louguemeot conféré.

A huit hatirpF ̃-̃'̃ •̃̃̃ ̃– .-ment s*«8t emploi d'un fr. renfort de- cris, de galo; t s couloira, l'aîné des enfants tie M. Eioll', suivi de loin par, le plus jeune et sa nourrice. est venu embraascr son arrière-grand-père.

Et le grand patriote s'est diverti, durant un« demi-heure aux témoit-naires d'aflection qui lui étaient prodigués par -̃ Puis il les Il renvoyés a leurs jeux scr dans son oa^binet de travail avec K- um-u-ur Leyds rt M. Oro^ bier, secrétaire d'Etat aux Affaires étrangères du Transvaal.

Le Jour des Photographes

Qu'ils furent nombreux tous ces jours der- niers, tes patiente photographes qui station- naient sans relâche, sous le vent et la pluie, parmi les gatdiens de la paix. goguenards, devan, le péristyle de l'hôtel Scribe

D'aucuns se contcntaiiail d'appareils ordinaires, suffisamment illu^t »•̃ 's et qualifiés, selon; |p, par la reproduction de n uslres au cours do cette année u ir pouvoir reproduire, à sot) tour, taotéristiqu*» du grand Krilger. D'au! t fait mieux A grand renfort1 (le ̃>•' '• ̃•'̃̃̃ '-iiperp<NMta<, us que leu Se io portraicturcr lo président.

Celui-ci, à qui parvenaient, ':manant des pho-, («graphes stoïques. deumudes xur demande» pour une courte audience, a rulin cédé, hMsr natin, vers dix heures.

Kt. triomphants, .semblables, avec leurs chargements d'appareils fantastiques, à une cohorte d alchimistes du temps passé, les fervents du déclic ont gravi rapidement les trois étage* qui donnent a.ccè;; aux appartements présidendeux d'entre eux ont été admis, deux heureux. Les dfsillusivnaés ont regagné la rot Scribe.

Mais il n'importe, car le couple favorisé a bien travaillé et, bientôt, nous aurons, par milliers, d'authentiques portraits du héros tant aimé de» Parisiens.

Nouvelles Oémarohes

M. Casimir -Prrifr, ar.t-icn président de la Républiqua, le général Florentin, gouverneur de t'aria, le général Le Play, le général Davouf d'Auorstadl, grand chancelier de la Légiond'hon-' neur, et diverses personnalités, notamment M. Urosvelin, attaché à la légation des Pays-Bas, avaient déposé leurs cartes a l'hôtel Scribe. M. Grobler, sons-secrétaire d'Ktal, s'est rendu hier, de dix luuiis a midi, aux domiciles de eu vielleurs de marque pour déposer chez eux la carte du président lu figer et les remerciement* écrits des membres de sa famille et des fo&ttr' tionnaires do son entourage.

A l'École des Beaux-Arts

Parti de I hftlel Scribe à midi, le président Krûcrer arrivait à midi un quart l'Ecole de», beaux-arts. Sur te quai Malaquais la foule était relativement peu nombreuse, mais elle n'en pas moins fait une ovation superbe au vieilli héros transvaalien, dans la voiture duquel M trouvait M. président du Parlcmeatdl i'Ktat libre d'Orange. Dans la seconde voiture avaient pria plane MM Grobler et Van Hamel.

Le président Krüger a été r*çu à !la descente de voiture par le directeur de l'Ecale des beauxaits; M. BerthotiliU, directeur de la Liber U,tt plusieurs membre» du comité.

A son entrée dans la salle d'exposition déco-' rée très sobrement du plantes vertes et de dra·peaux cravatéa de duuii, le président Kruger t été ;aiué d'une triple salve trapplaudieftctnento. Tous les membre» du comité du monument VillehoiH-MarKuil étaient présente ainsi que MM. Ilenrot, directeur de 1 hcole de médecine de. Heims: Henri Lavedan de Vogué, Claretie, François Coppée, rie l'Académie française; Bongucr-Mu, de l'Académie des Beaux-ArU Berthelot, de l'Académie des sciences le colonel Mon-. toit. Henri Gain, directeur du muaée Carnavalet; Houjon, directeur des beaux-Arts Paul Bmok dier, vice-président du conseil municipal de l'aria Samson et Hoels, du comité pour l'indépendance des Uoer.H, etc.

Les élèves dr: l'école des Beaux-Arts, massés sur les marches de l'escalier et le périntjto de la grande salle d'exposition, acclament le président Krüger, et c'est pendant quelques minutes un tonnerre de bravos qui roule et se réVi pète, répercuté par les échoa de l'immense salle, Enfin, peu k peu, le silence se rétablit. Le président KrOgnr ayant k sa droite M. Ya$ Hamel et à sa gauche MM. Wesaels et Qrobler. s'assied dans le fauteuil qui a été placé devant le projet du monument choisi par le comité et, qui, comme on le sait, est l'œuvre de M. Paul'

Possible qu'il e'en relèvera, iuais alors c'est qu'il aura de la fhance, une vraie

Rosé frUsonua comme u$e et teprit Son nom ?

Tu tieaa à le savoir ?

Beaucoup..

Ne l'as-tu pas devint? Elle devint livide et passa sa main sur son front comme pour en essuyer la sueur et prononça

M. de Rambert?

Lui-même.

Est-ce vrai?

Le beau Maurice, le bien-aimé des te*mes, le conquérant des cœur!. Tu l'aa vu i

Vu et entendu.

Ou donc

Apparemment où U btait.

A 1 étang des Aulnes t

Tu l'as dit.

Et tu l'as provoqué?

Pierre Broudin eut un mauvais sourire. Il y a longtemps que j'sn cherchais roc; casion. Tantôt je me suis lrouvé en même temps que lui dans un eedroit que tu connais bien, à la cabane qui sert de refuge aux gardes et aux bâcherons surpris pu le mauvais temps.

J'ai entendu une conversation qui a mit le comble à l'aversion que j'avais puuxlui. Et?.

Nous nous sommes battus.

Avec quoi

Avec des armes qui nous faisaient égaux, avec des bâtons, moi comme un rustre que je suis, lui parce qu'il n'avait pas autre chose pour se défendre.

LA. luwrtA C&1S5** Mjbtocvsu


.VeHet. atatuaire, et de M. Deglane, architecte Dans l'imposant silence qui règne, troublé (jnslement par les cris de la foule massée au iekors, M. Bertboulat prend la parole.

Avec une véritable eloq»eaee, bien que aimcément, il dit quels ont été les sentiments du comité qui a pris l'initiative de l'érection d'un monument à la mémoire du colonel de Villebois-' Il rappelle la vie si belle de ce soldat paladin digne do ces chevaliers qui partirent autrefois Vers l'Orient et laissèrent i la postérité le soin de buriner leur gloire au monument de l'hisIl évoque aussi la belle carrière militaire de ceijon Français qui partit, alors que riea ne l'y forçait cers cf-tte terra* africaine où des soldats1 luttaient «oar f «dépendance de tour patrie- Il t'était dit, le Frantz Kolooal, ditalore M. BerIhoulaï, que l'épée qu'il portait au flanc devait servir i la défense des humbles et des opprimés ce nsHtait qu'un soldat, un bon soldat de Franc:; Il 'avait fait ses preuves, il avait déjà vu, à deux 'deiau de son visage, en des jours d horreur et de gallo, la face camose de la mort. Il n'hésita pas ©uittant 1rout, niwiine et amTS, qatltantTarmée qu"* •̃lit de toute la force de son grand cœur, il par•*A-bas, combattit et mourut noblement pour une Mltie cause; de oe soiéat, les circonstances firent tu haros

Les applaudissements qui éclatent à ce ns&;ment empochent chacun d'entendre les derniers •AaWts<du discours.

Mais M. Wesëels, qui de sa haute taille d»«nioe Joute 1 assemblée, fait ua signe, et lance d'une /formidable voix de basse-tait1e un seul mot >• Silence! Chacun se tait; le président Krüger .*» sérier.

Biscour» du Président Krùger

̃* Debout, offrant aux regards de ceux qui l'en>teS)OBBt la vmton de son vénérable front a»«uel «M «heteax gris font une «aunome de fer, le Att *ion apparaît si majastosax, une telle jfclMBt resplendit au fond de sas «ombres peupsUss que Les rumeurs «'éteignent tout coup, 'De cette même voix dure, âpre, qui martèle las sytefce». dans cette archaïque langue hollan(̃Ktiue partent les Luërs, s'exprime le prési%'aici le texte de son discours

• Messieurs,

•f?ïe remercie le comité du journal la Liberté de la j&tMt initiative qu'il a prise d'élever un monument à ta mémoire glorieuse de ce héros, notre « Ffant2 ^géaérai ̃», le colonel de Villebois-Mareuil.

tTes'. avec une émotion profonde que j'ai pris plaoe devant ce monument; j'y vois revivre la nobie figure du héros que nous pleurons, frères de .Couleur unis dans un commun souvenir. Je revois ce che .aieresque soldat qui vint un jour me dire: «> On se hat ici, me voilà. C'est la France qui m'envoie. Par^î que doi»-je faire? a

tl repose maintenant au sein de cette terre qu'il arrosa dr son noble sang, et c'est en ce moment xers !"numtjte tertre de Boahof que s'envoie, plein de regret, mon pur et fraternel souvenir. Honrarf Honneur à jamais à celui qui mourut pour des deux Républiques

M»,' vous permettrez aussi, messieurs, que je /nmée un juste hommage à ceux qui tombèrent ^nec côtés, aux vaillants, aux nobles défenseurs de tfMtre cause, à ces volontaires dans les cœurs de ton 1e Frantz kolone!, devenu général boër, fIt Jjâaatr toute son âme.

̃ 'WeBs aviez raison, monsieur, ajoute le prési- Ment *frt!(jer en se retournant vers M. Berthoulat, ge rappeler tout à l'heure la belle devise des preux I phi tmryen Age Gesta Dei per Frcmcos! de ces 1 BMAadms qui moururent, comme Villebois-Mareuil, Ie_gi«ive au poing, pour une cause aussi ndble que fOene peur laquelle il est mort! 1 JEcrs*r* par l'émotion, le président Krüger s'ar- jrfcie à on moment dans le profond siienee ou tend un sanglot C'est M. Christian de Villebois- areuil qui pleure, appuyé à l'épaule de M. de nouveau la voix de Krüger s'élève ] £ 'Je l'ai dit, messieurs, c'est avec une émotion de que je salue le projet de ce beau monu- ÎBWit. Je comprends qu'un artiste français se soit t senti inspire par un pareit sujet, car le héros mort pt nous incarnait rame haute et généreuse de la

et maintenant que nous avons rendu un juste fcommwe sa mémoire, permettez-moi, mes- MHNtrs, de dire ici ce que je n ai pu jusqu'à présent •dire en public Nous sommes un peu dans t'inti- jmité et c est pourquoi je veux parler an nom des (mima comme en mon nom propre, pour remerune autre armée que celle qui nous apporta mpui de son épie.

de la vaillante presse française qoe je veux (parler spontanément, avec un désintéressement, «̃* unanimité admirables, elle s'est rangée du côté <êm bon droit et de ta justice. Avant que je vienne («France, eUe avait préparé la réception splendide ¡'-on m'a faite; c'est à elle que je dois les actious pleines de sympathie et de respect qui ¡¡¡; salué sur ce sol hospitalier, qui me consotlèrairt, me rendirent ma foi entière et même, j'en prend5 Dieu à témoin, me réjouirent dans mon «ieurt t

l Continuez, messieurs de la Presse française, con*inuer votre œuvre elle est belle, grande et sera Seconde Meroi encore une fois, merci à cette brilJute presse parisienne et vous tous, messieurs, Je demande encore une fois vos sympathies pour Joe vivants et vos prières pour ceux qui tombèrent l'arme au poing sur noa champs de bataille et *'e«4ormirent calmes, paisibles, sous les regards attristés de l'Eternel dans les ténèbres de la mort I i Ce discours, salue par de frénétique applaumkmements a. mis tin à la visite du président Krflger. auquel on a présenté toutefois MM. DeImn, YvciGt et te oolooel Monta.il.

Au Quartier Latin

HKe 1 Keote des beaux-arts. La foule, grossit à Watiqwe ntinwte par de nouveaux arrivants, lus Chaafimt t'hymne boir et la ttorstittaise. [Augnind trot, précédé de son escorte de garmm r^ublieains, le cortège f.we par les quais %rt la r»e Soafftot. et le boulevard i au giwu^e« d'étudiants aeeeurent; les jeune* tge» agitent leurs bérets, brandissent .les itramême, se faufilant entre les cavaliers as f'esoorte, viennent jeter des bouquets jusque jBfeAS la vorture préskleBtielIft.

An mt'sne instant se produit on regrettable pneident qui, heureusement, n'a pas do graves jemwwjoerioes. Des sons sont jetés sur la îonle Mw OMuifeatauts. Ceux-ci croient immédiatẽBest <^oe ee bülon a été ianeé des fenétres de t'imaa«uhl<' portant le iwméro de la rue Souf•vt On veu donner l'assaut & cette ruai -on. H«ir«ui»emei>t, M. Picot, officier de paix, iutent a tempe ptmr éviter toutes représailles, tamulmaxetmexH jastitlôes.

Se arrive enfin au Panthéon que l'on nonirtaee, tee etadtanto, pi-éeédés des membres de J»«r comité, viennent remettre au président une i*ai- les rues de Médicis, de Vau^ircuii. de aTouriioii et de Ssine, on gagne le boulevard de pnw, »ar h» quais, à îa ptace de la Gom-oiile, on /remonte à une allure assez rapide la rue Royale, {dans laquelle se presse une fouie énorme, et on arrive enfin, par les &-a»cte boulevards, a 'hôtel Scribe, où le président Krüger a opéré 8a Inutile de dire que peutiant ce long trajet les wr«tiotis ont succédé aux cris, aux acclamations et a*t& bravos de la foule.

Le Départ du Président Krûger `:Les bruits les plus divers circulent en ce mojnent :•*̃ UUvem«nt au procliain aepart du préOn uv<tit pnmîUvemi at fixé la dateau 29 couTant, c'est-à-dire & aujourd'hui même. mais les V-irconsuaees n'ont pas permis que cette date On annonce maintenant un oeil partout qne le épart aura lieu samedi; d'autres pe«onaw« aIrmaut que notre hbte ne quittera pas Paris rant lundi ou mardi; eufln. d'aftrès an dernier ruit recueilli hier par quelques-uns de nos confcÉre*. le président du Transvaal prendrait soir, 1 heurts 40, un train spécial

ÆLa eaeon antti quant A la date précise IimMb ̃̃lia hôte joutera Paras.

O« la ttea. à l"Mtel Scribe ne aeroblait présager semblable chose. Après la journée tria mouvementée que le président Krûger a vécue, ^1 m. paaei la soirée d'une façon très tranquille et ci*est couché a amf heures et demie, fort salisAucun iandw» wrqaant n'a d'ailVeur* canctèriaé cette journée; if n'y IL eu à noter qu'une M«U faite par M. firmiw au docteur Ley ;s. Le du est venu conférer avec le

ainUtre do TraJMraal sur certaios détails de tervioe concernant la -?isfte que le présidevt a faite avant hier eoir à M. Delcassa,

Affaires éiwunères,

comme on !e sait, lui a rendue quelques minutes après ton tfpfert du quai d'Orsay.

aucun incident. €onseil Aunioiywi de Sarbonne, réuni ea swswn extraordinaire, a voté l'envoi d'une aâtoHBe de«f«ipathie uu pnia^ent Krftc^r. Il a décidé. à U suite d'aut aecoude «Ûlibératioa, de Jo»Dcr le nem de Kriiger à. une rue, récemment créée, ;le.«art'on»e.

Le coassa municipal de Dreux a é^ailement voté 1 ciiven d*ffB£ atirfcige au vénérable président, L'lm|u*A&sion l'£tranx}er

Vienne, 2S novembre.

La DeuUche ZtHuny publie un artxle dans lequel, prenam ^rvement à partie fA-Bgleterre, eHe se réijomt jJe la superbe réception faite à M. Krufe'or en France.

Le journal ajoute « C'est aux puissances de montrer maintenant si elles yetrteat, comme le Tout le mande demande aux. Puissances de calusar au moiu* de reeonaaître idimexioxi des llcpubliques sud-africainei.

Le Vaterland et le PmUches Volkshlatt disent que l'annexion n'ayant pas encore été notifiée, rien n 'empêcheesJt anùitilemxat l'intervention des jmiaaaaces..

LA GUERRE _M TBi\Sim <*s dépêches a«giaises combats dans toutes les directions et, naturellement, cherchent à transformer en victoires les moindres engagemeola. U çal facile ccpetulant de se rendre compte du peu de résultats de ces prétendues %ict»*rÊ* suc un eonanii *)ut toute la s4ratéffie des généraux auglaid narrare jamais t sa»Hir.

Les violences du général Kitcheœr contre £et îron combattants, T'incendie des fermes, la déportation des femmes et des enfants, commencent il produire leur effet, mai.; ce n'est pas oelui 4«e lord i4»berU et au' AiÉred Mflner en altenéaieiit.

Les colons du fatp de race hollandaise siadĩgnent leur tour et lpnr attitude cause à Londres la plus vive inquiétude.

Un soulèvement général des Afnkaudcrs en ce monuat roudriut des plu» procai-reB la aitua- Ja»a des Uwufws ;in>;lMi«c dans l'Atriqao du' sua..

1ES SFRIKdNOERS

Londres, 28 novembre.

Une longue dépêche du Cap au Itaily Mail annonce que les autorités britanniques ne cachent plus leurs inquiétudes e&ncernaflt la situation dans la colonie du Cap. Rllcs redoutont un soulèvement général des Afrikanders.

On savait depuis longtemps qu'un mécontentement extrême existait parmi le, colons d'urigine hoUaiKi<uwc. De jour en jour le sentiment antianglais est devenu plus iutense et beaucoup de colons qui, avant la guerre, étaient les amis du gouvernement biitinni^ue, saut depuis devenus hosUtes.

Ce sont les noucettes des brutalités commises à l'égard des Boers au Transvaal i|Bi ont attisé le feu du mécontentement. Dernièrement on a signalé que des so.ldats britanniques chassaient de leurs formes des femmes et des enfants tout nus.

La partie anglaise ¡il! la population do Cap demande l'apptieftUon immédiate de la lei -irtiale. Mais il est évident que les autorités u. citent à prendre des mesHlres extrêmes, de peur de pfvvoquor r éclat d'une hostilité qui n'est actuellement qu'à l'état latent.

Le correspondant déclara qu'il n'est pas douteux que ta situation actuelle de la colonie est beaucoup plus dangereuse qu'elle ne l'a été à aucane période de la guerre. Pour éviter une conflagration terrible, il faut beaucoup de fermeté et de taot.

On fait de grands préparatifs pour le Congre* afrikander qui dait se tenir à Yolehester le décembre.

Les chefs du parti hollandais prononceront des discours nettement hostiles aux intérêts britanniques.

NOtfVEltfX COMBATS

Le Gap, novembre.

Les Anglais ont eu un engagement avec les Boirs frm> de Francfort; les ont repousses vers le sud en leur faisant sept prisonniers. Un autre engagement a eu lieu près de Oainsfont«n, dans le district de Kronstadt. l,es Anglais *mtpris une grande quantité de bétail à Klerk»dorp et fteidelberg.

Le général Cléments, sur sa route vers RietContein, aurait rancontré le général Delarey à la tête d'un millier de ttoërs avec trois canons, dont un Krupp. Les lioërs auraient été dispersés avec partes.

Le les Boérs ««raient attaqué Urackpan, mais sans succès.

Fourteen-Streams, 24 novembre.

Un délachemeet boèr, commandé par Paul Maiiis, a surpris hier Border Sidimg.

Les Boérs ont fait prisonniers deux hommes de la police du Cap, puis ils les ont envoyés à Fourtueu-Strcams, eu les chargeant de dire aux Anglais que Bocrs les attendaient. lis ont réquisitionné une grande quantité de' .provisions et d'effets

GRATITUDE MITANNI9UE

Londres, 28 novembre.

Le Daily Kxpresf dit:

Le soleil s'est couché sur la gloire des C. I. V. (volontaires de la Cité».

Ceux-ci «e sont ptus des hérns dignes d'Mre fêtés, mais des inttividus-en khaki qu'on évite par crainte qu'ils ne veus demaudent on emploi ou uue rlenm-eourontie pour les aider à se refaire uae situatian. Le volontaire a la réputation d'un patriote et d'un héros et le désavantage d'Aire un sentimental c'est ce qui l'a amené abandonner son emploi pour aller combattre pour ta reine.

Le ,journal angtais ajoute la couronne aura besoin de volontaires par centaines de mille: on ferait bien de trai.ter avec plus de considération ceux qui combatteat pour dit; dans l'Afrique du Sud.

LES ÉYŒm DE ME L'impératrice de Chine est. s'il faut en ̃croire une dépêche de Shanghaï adressée au tiorninti Post, dans un état de sante qui donne de vives inquiétudes i son entonrage. Ou enrisage même la situation au cas où la mort viendrait à la trapper, et les intrigues 4e palais recoaimeno-nt de plus balte. Nos troupes ont fait une démonstration à Swutow afin «Fobîîger les autorités fi. payer Jee uàdeHMiité» qui avaient été accordées pour la destruction de quelques maisons françaises lors du dernier soiàèvemeat qui se fwoduisit daus Swatow.

On lira plus loin les dépêches annonçantles résolutions prises par un certain uombre de repri-ticuUnU puis6a«te« à PéJua, ceucernant les négac4a.tiou£ avec les pleuipateuliaires chuiuia.

Les MÉgo dations

Pêfcm, t novembre, h. 5 eoir.

Les représentants de r.MtMnagiM-, «te l'Anoérique, Ge VAoyletprr 1o ja aeipi.que et de l'Italie ii --s il signer et à remettre an x <̃̃̃̃̃ adoptées par le rorp, diplomatique de Pékin et soninisee aux gouvernements.

IjO, autres itiinistres abat pas ateore reçu é"instructiH»? deliuitnes.

les Opérations MUitairts

Berlin, 2S novombre.

D'après une communication du comte de Waldt-rsee. U colonne York a atteint le 19 tmverubre, Katgan et s'ert mise en marche pour revenir a .^on point de ifénart.

Le lieutenaot-coionfi JtnêÉedt est Mrtt de Tîen-Tt>ia mnm ma :petit détadi«aaeat p*ar «Uer fiiàti.u- les GtoMis 4e Woa-Cfaing^Hsien et -de N.»n T>aï-Tseun, loralitèf sjtsées àââ et 40 kiiomètres au nord-Auef>t de Tien-Tsiu.

Le f" bataillon du réciment dTnTsnrtarte a fté relevé à GSiaTic-ltaî-Ko'àan ]>ar des tttmpes •d'étape et se raid <*nrete«wnt i FeTûa. Débarquement

es Soldats français à Swatom Utmèn», SH iteïenihrc,

Le rorrea armant il. Ooijy M*U à Hong-Kwog télégraphie la date du novembre une mnnwiiAre française a visité le théâtre de dente smlèveotMtdeSwmtow.

Me a <Wbarqné ur certain nonrfKT troupes

téa pour la destruction de quataw* ifiHwnfi françaises.

Entre Saldats français cf angtais L®Bun% *& Bove<»è»re.

Le Times publie la 4^>c »uiv» n te

Shanghaï, il nov^osbfe.

La irait deraiine, des ta»ublos iMbi se «ont produits dans la concession anglaise Mire soldats français Un homme a été sérieusernenl blessé dun ewp de baïonnette dans le ventre..

L'affaire est souirhso uue enquête. Sa attendant qu'au moÀms Vivendi ?oit établi,- twpws awglawes et frsnç lises restent canumwèeB ifans leurs concessions respectives.

'De Tortca patronillïs paren-uroit ta Tilte. Démantèlement de Tien Tsln

Ticu-Tâtn, 36 novembre.

Le gouvernement provisoire établi t Ticn-Tsin et de l'Mleffttgoft, de la Hui--ie, de 1a Frmce, de l'Aagi«terre, des j Jîtats-Unis et du Japon, a décrété à l'unanimité de taire t'aftr les miuiï- <U la viilè et cûmMec Les InMiK de» JoriiAratiens.

AiAfSc'ilie. iS aoveavkre.

Le Melbourne, qui avait quitté U 'le le U Mtût dernier avec des troojxts pour m corps expéditionnaire de Chine, est rentré hier à Marsntie «vac tii& atMà-ofùcicT* at soldaU embarqurs iL Takou et appartenant pour la plupari aux Xsia et «le^àkin. A jwrt Iran tous s«at en bonne santé.

Loti ni*i»-o£ilcier* runoatent que le maréchal ,de Wakiocsea avait Jonut umk ofUriurs et au^ ioedro <te fcalu^ U* jpnanùan; tes ck hmt s-raut. Cet oaire *.été tnécuté à U loUvti.

Nos «otdaUi lit-ï^Areul <^u'iW ja'ont Je« qu'à sie louer Ues {ia(ipofU> qu ii» oot euj avec la» AJIeaiiiiiitlb.

Ou si#»»ie le décès, ou retour, des soldits Majrer et Giiaizaz, aOertite des lièvres paludéen««s. Utucs le taaal de Fornaoee.

Un a«t(W «ol4at. JOepa^âe, £est jeté à la mer dans -un -Basas cliaiwie. L« (»f{* n'a pu

LA MALADIE DU TSAR ètrtuer iHilleiiB «aitoernaai YéUi de BIll té de l'eiupav-urde R«asie t.iv»dia, 2B novembre, il h. matin.

L'empereur amen passé la journée d'hier. Il a dormi une heure et demie pendant !• jour. A neuf heures du soir, la température du corps était de et le nombre des pulsations de '68. Le souverain a assez bien dormi pendant toute la

Ce matin, il se sentait bien et l'état des forces était satisfaisant.

A neuf heures, la température du eorps était de et le nombre des pulsations de 88. Vë PL41D0VEH DE GHAltfiBRLAIH

Londres, 2i novembre.

M. Cliamberlain a fait éerire par un député un long plaidoyer, pous foi-nw de lettre, pour se disculper des accusations de tripotage dans tes fournitures militaire?.

On pense dans ilifférents cereles, que ce plaidoyer est fait en vue de la rentrée des Chambres, moment oir ton Fait que l'opposition se propose de soulever la question des contrats militaires contre M. Chamberlain.

L AMBASSADEUR D'AIXUAGHS Xff FRABCK Merlin, novembre.

La Gazette de l'AUemayne du Nord apprend que le prince de Munster, ambassadeur d'Allemagne à Paris, a renuncé à tout poste en raison de son grand âge.

C0HFUT TDRCO AWÉJUCAIH

Constantinople, te novembre.

Le conflit entre la Turquie et les Etats-Unis entre dans la phase aiguë. La Turquie refuse il acconi«r t'exequatur au consul américain de Kbarpout.

Les cerclas officiels turcs sont profondément inquiets de ce que les Etats-Unis aient envoyé le vaisseau de guerre le Kentaeky à Smyrne, afin d'appuyer leurs revendications.

AU CANADA

Londres, novembre.

On mande de Toronto au Daily M*il, le 27 novembre

Les chefs conservateurs, y compris sir Charles Tupper et son Ills, ont commence dans la colonie anglaise une vigoureuse campagne dont le caractère principal est une série d attaques violentes contre les Canadiens français.

M. Tupper Qls traite les Français canadiens libéraux de traitres.

On critique vivement la conduite de air Charles Tupper, qui cherche à fomenter une guerre de races.

NOUVELLES MILITAIRES Le Tirage au Sort en 1901

Les opératwos du tirage au sort pour les jeunes gens de la classe commenceront le lundi janvier et se termineront le samedi La puWieation des tableaux de recensement aura lieu les dimanches 6 et 13 janvier. Da Soutien de Familla

On sait qu'actuellement la loi permet aux chefs de corps de renvoyer â titre de soutiens indispensables de tamille, après un an et deux aus de service, 1 0/0 du contingent de chaque classe, et que la commission du budget propose d'élever cette proportion 2 0/0.

Uu incident qui vient de se produire à SaintOmer fournira un argument émouvant aux partisans de cette mesure.

Le tambour Achille Bertin, du 8e régiment d'infanterie, rentrant de permission, s'est présente au quartier pourtant dans ses bras une pe-

deux autres fillettes de trois et quatre aus. Ces trois bébés sont ses enfants. Etant allé en permission dans son pays, à Sallaumiaen. rantoit de Lens (Pas de-Calais), il avait troavé sa femme gravement malade et toute sa petite famille saus ressources. Ne pouvant se résoudre à atnudonncT les siens à la charité des voisina et d'autre part ne vonlant pas déserter, il a pris le parti d'amener avec lui ses trois fillettes. Au muis d'août dernier, l'époque fixée par les règlements, il avait sollicité son reuvoi dans ses foyers; mais soit qu'il n'eût pas su. étant illettré, se procurer les pièces nécessaires •eerttlicat de non-tmposition, délibération !lu conseil municipal, etc.?. soit que sa demande se trouvât prim6e par d'autres encore plus intéressantes, sa libi-ration ne lui fut pas aceordée.

Le capitaine roniiuau jant la compagnie s'eatprossa de fain; à à manger aux trois pe- tites Bartin. Mais après? Le père refusait de consentir iL ce qu'elles fassent placées dans un hospice.

L autorité militaire locale en référa au ministre et, en attendant la réponse, infligea au tambour Bertin une punition de salie de police, pour avoir mis sesctieCâ dans rembarras. Le générai André vient d'ordonner l'envoi immédiat dn malheureux en congé illimité, à titre exceptionnel et en sus du chiffre légal. Le Ministre dc la à Barges U* noiit cerresi><mfUmt particulier)

Bourges, 28 Tiovewbre.

il était parti par le train de 11 h. 2Q Jùer soir, est arrivé à Bourges ce matin à 11 h.

Le géaérai André était accooipagaé de IL le oeloaal Amourel, directeur de l'artillerie, qui commandait récemment le régiment, en gar-l nison dans aotre ville.

Le ministre a été reçu snr le quai de la gare par MM. le général de division Oodart, «on- «nadaat par intérim, en Habseaee du général Cailtard, retenu à Paris par les travanx de la imiiiiÉi i son <le claBsenwait; iscniaénU Mounier, offlciers de rëtat-ttajor du 8- sotys et par le préfet, M. Pascal. n a'j avait que peu de enrieux à la gare.

Le ministre s'est rendu à la tenderie de canons, où il a été reçu par le cotenel Gattiin. direrleur, qui lai fait visiter tans les aUiier» Après i inspection de la fonderie, le géo4ral jS«SMHfisolc«AO traie defrroUfchaw.

TtMâlSfte itnillerie sont venos reprendre le général André pour le conduire au polygame, od il a visité les êtoborsaaaexes de <dia(«8Meat

des obus. Les tira ont «jjajmaneé ensuite la butte de la ccaimisston ,rien\8,

A trois hemss et dénie, «ous use pluie battante, on a jnwirié auz expéri«ne«s du nouvel env'in, qui 4tJ-n. l'weventeur est M. 1s **t>itaà»c #'«rti«erie fermer, attaché à la to«*pric.

Ce canon ost «onté sw m affût d'un mécanisme mervaUlMis, qui «si dû aux tmvauc de M, Battaille. dfeédc l'été *mier, qaiivait 4U décoré pour las servions tendus aaas la construction de nstra matérialdkrtiilerie. Nous D'en pouvons dira dawantaitc.

A la nuit, «a « procédé aux essais de lobas éclairant, p*rtteçtioané par ÎTÏcole de pyrotechnie. Des expiHeniîes avaient été faites avant l'arrivée du aiiaiâtre et, a8s hier soir, beaucoup de personnes de ta ville et des environs avaient pn voir éclaler au-dessus du champ de tir des .bus qui ntoa&aiettt naissance à des globes lumineux. Ces globes, grâce à ua système sans doute de parachute, demeuraient aasot longtsiups eu l'Air, (uvùataat uu« vi«* qui. il la conteur près, ériainot pomme en ptein jour. Laur but est de reconnaître la nuit une position ennei..ie.

l,« mmistre, -^irès -ces exercices, wst rentré à faétel de Mwsee,4u'il a quitté à huit heures train à destination de Paris. CONSEIL DES MINISTRES J^ ministres se saut réunis, hier matin, ^Elysée, *ous la préstéea«« de M. Loubet. Usise soat anbretenu* des «l/weisses questions a l'ordre du jeur du Parienioat.

Le cniBistre des Affaires étrangères et le mi«istre<w la Marine ont, -soumis u la «ignatnre du ««publique deux projets. de »oi imaaut, J«a à ajouter, il. l 'occasion des évé.ncments de Chine, quinze croix au «ontiagent 'accarrle par la loi du i© juillet l'autre à la «téation d'unp médaille commémorative de fexféirivm de .chine,

sur V Arbitrage

Dans le ronseil iemi hier matin, les membres du goiiveiraemont «Hitété unasMMS i *o«sitléw qui) 1 Il'! ««ail pas lieu d'aaeejitac «s ce moa*ent, iiuterptilUUàJu de M. Thùûdoi» Denis, député des Landes. sur l'iulcrvenlion éveutueile 9fc la France pour uue action médiatrice au sujet au Tiunsvaal. Lt» Réoomp«nses de l'Exposition En ex' tion de la loi qui vient d'être votée par le Parlement et décidant qu'un supplément de ixeojnpeoses sera déoerno à l'aceasion rie riù&pasiliou de lâùO, M. Le ministre du Couiuierue a envoyé dès hiar ses propositions à la grautte chancellerie de la Légion d'honneur.

Questions Ouvrières

Dans la séance qu'elle a tenue hier, la commission parlementaire du travail a arrêté le texte définitif qui sera soumis aujourd'hui à la ChamDre, en ce qui concerne la uurv«iU*»ee des bureaux de placement par lus municipalités, et la fai'ulté pour celles-ci de supprimer ces bureaux dans un délai de cinq ans.

Elle a ensuite attopté la proposition de M. Groussier aa'ant pour but d'étendre, d'une manière générale, au coramoree et à l'iadustrie les dispositions de ta loi de surla sécurité et lliygièno dans les ateliers.

Les Patentes et la Dépopulation

M. Gauthier, rapporteur du projet de loi sur la réfarflae des patentes, a communiqitô hier à la commission spéciale du Sénat les renseignements qui lui ont été fournis par le ministère des Finances sur les conséquences budgétaires que puurrait entraîner la vote définitif de l'auieiulemcnt de MM. Piot et Bernard, tendant Il rendre dégressive la patente suivant le nombre des enfants.

La commission a décidé d'accepter le principe éoAn réforme et de soumettre au Sénat toutes lep solutions que peut comporter l'adoption du principe, suivant que la dépression sera plus ou muias grande par choque enfant.

Retraites aroperttonnettes des Officiers M. Haiberti a fait hier Il la commission de l'armée un exposé complet des disposition propoaéee par la commission du budget au sujet des reûaites proportaonneiles à accorder, en 1901, à un certain nombre d'officiers.

Cette uaasure aurait pour compensation au point de vue budgétaire le non remplacement d'un certain nombre d'officiers du cadre complémentaire.

A la suite d'observations présentées par MM. le comte d'Alsace, Boudenoot, Guyot-Deasaigne et de Montebeilo, la commission a décidé d'ajourner la suite de la discussion jusqu'A ce que le ministre de la Guerre, qui doit être entendu aujourd hui. lui ait donné des explications complémentaires.

CONSEIL GÉNÉRAL DE LA SEINE Séance du mercredi S» ntvemère a 00

La séance est ouverte à trois heures et quart, sous la présidence de M. Chkiuouï.

En sou nom et au nom d'uu grand nombre de ses collègues, M. H. Galli donne lecture du projet de vœu suivant

Considérant que le peuple de Paris et la France entière, per leurs manifestations en l'honneur des Républiques sud-africaines qui luttent héroïquement pour leur indépendance, ont exprimé de façon éclatante leur sentiment en faveur d'une proposition d'arbitrage destinée à mettre fin a la guerre qui désole depuis plus d'un en le territoire de ces Républiques

Considérant que !a conférence de La Haye a voté le principe de l'arbitrage entre les nations et spécifié dans cette convention, article Le droit d'offrir les bons offices ou médiation appartient aux puissances étrangères au conflit, même pendant les hostilités.

L'exercice de ce droit ne peut jamais être considérb par l'une ou par l'autre des parues en litige comme un acte peu amical »,

Emet le vœu que

Le gouvernement de la République française prenne l'initiative d'une proposition d'arbitrage entre l'Angleterre et les Républiques Siid-aTncalnejt.

M. iy. Prékkt or LA SEINE dit qu en raison du caractère pohtiq ue du vœu présenté par H. Galu, il formule dx réservies.

Piusieurs conseillers prennent la parole à propos de ce vœu qai est lioateweat adopté à i'unanimité et acclamé.

Le conseil adapte ensuite Je voeu suivant Le eonseil, considérant que le projet de loi déposé par MM. Berthiut, Rabier et Jaurès, accepté par te syndicat des ouvriers et employés de chemins de fer, apportera une amélioration sensible dans le sort du personnel des chemins de fer si digne d'intérêt, émet le vasu que ce projet de loi, actuellement au Sénat, soit discute et voté au M. Marsoulas fait décider que le bureau fera uns démarche en fareur da personnel des bà,teaux-omnibus, qui a rendu d'excellents services pendant l'Exposition, afin <Fobte»Jr de la Compalntie atx gratification en fcirerçr de ces employés.

Le conseil, ser Ia proposUien da toareaa, vête le pnociite il'ane fête uui sera donoéq {jailli le petits Palais des Champs -tiysées, par le conseil générai, et à laquelle seront invitées toutes les eomnaïtés do département.

La séance est renvoyée t mercredi prochain et levée à sept heures trois quarts.

TRISTE FIN_DE FÊTE Dans la soirée d'avant-hier, 'vers six faeares, la famille Vertnèelte. domiciliée chemin de la Justioe. à Awbervii liers, avait réuni quelques amis dans une salle de restaurant située rue du Land, pour fêter Je baptkme du fils de M. Léon Termècbe, âgé de viagt-trois aas, ouvrier vannier.

Toute la journée s était passé* fort gaiement et ta »te panùMaft devoir s'achever de même. lorsque soudain cinq individus firent irruption dans la saUs du fesba et, «près avoir radnyé la plupart {las assistants, s'en prirent olua pirlicuiMeemaat A la marraine, à ta^uolie ils essavèrent d'arraefaerses bijoux et sa parure. M. Léoc Vennèche, ses frères, Jean-Raptinte, Agi de vingt-cinq u». Ernest, dix-huît uns, et quelques-uns de leurs amis siaterMtère&l et essayèrent de chasser les intraa.

Une fcagmjT» gBBéraai s eamùTit.

Soudain les agresseurs, qui n'avaient pas l'avantage du nombre, voyant quiU allaient avoir Je dessous, sortirent revolvers et couteaux et Tirent ce leurs armes.

Les proJeeMcs n'attet^mnat persosae et te

roula sur le »̃̃•̃•*• ̃•̃ '« quelques instants, fut inondé as aasc

ProflUal d8 l'énaetiaa, les agresseurs prirent la fuite a toutes jantes et disparurent. Quelques minutes après, on emportait M.JUfcra *V0F«xèe&e dans une pharmacie voisine, où ses detnef rèïee furent asisnés peu après. Toutefois, cas doux derniers s'amiont été que légètweeut Weesas et fortement oautusionnés.

Il n'en éwt pas de »ème de Léon, qui uvatt reçu 4ans l'alnlomao un formidable coup de couteau lui faisant «oe blessure épouvaaaible, par laquelle s éeaappaieat les iotesUus. Après un paaseaieat sommaire, le malheufut dirigé surî*h6pital Saint-Louis où l'on désespère de le sauver.

Pendant ce temps, M. Huet, «ww»i»saire de police, faisait rechercher les agresseurs qui au cours mène de Quatre d'entre eux ont été envoyés au dépôt, Ce sont: Ambroise Gaspard, vingt ans, qui est plus spécialement accusé d'avoir frappé Léon Veriuwhe, m*u gui appose a ûùito mTHHMatinn les dénégations les plus formelle* Laurent SaiouôI, vingt-trois aas, et les Irères Bruaut «t Gliarles Bidart.

UN DRAME DANS UN DEBIT Une scèni1 sanglante, provoquée par un motif des plus futiles, s'est tTéroulée hi«ir soir, vers' neuf heures nt demie, dans ub débit de vins sitaé au n* 13 de la rue Saint-Sauveur.

llienU

A plusieurs' reprises, depuis une quinzaine de .jours, le patron de ce débit, M. Salle, recevait, heure fixe, daus l'après-midi, la .Brtains clients dont l'allure lui paru!

Certain d'avoir affaire dos individu* Kuirhes, il résolut des eu débarrasaer. Il y a deux jnurs, «àlurs i}i,'au nombre d'ime diaaine ces eliants ctpii; nont de péaétrex chez lui, il rtjfus.» vir.

n braqna pur lui un revolver non ni il Ht jouer la gâchette. Nulii'tnont I- UâbiUnt lu ni le* A bras morourus sur buveur et 1 obligea à regagner la rue, où ses eompagnnDS te Suivirent.

Nul ne s'attendait woir réapparaître la bande dans le débit. Ce qu eiie Ui oepandant. Le teuiiemaw, à nuq heures du hou-, de la veillé e-t uu de ses camarade. entrèrent en coup de vant dans la boutique et, brandissant chacun on revolver, ils tirèrent au hasard cinq coups de revolver à blanc.

I!ri sV.nfuirent encore sans pouvoir ftre reil n'ayant songé avertir la police, un :it fatal était à redouter. Il se produisit liter au:

lin !W»««««w<rf» au Itevotror

1/ établisscu Sa¡le étui rempli de oliunts lorsque du tires et demie, ainsi que nous le ui.-uu.- j.r.i> haut, lu porte vitrée donnantsur la me bûnt-Sauveur s'ouvrit avec fracas.

On vit seulement deux bras tendus et deux revolvers braqués dans deux direclions différentes. Coup sur coup, six détonations retentirent et des balles sifflèrent aux oreilles des consommateurs qui bondirent vers l'entrée. iis ne virent que deux individus qui s'enfuyaient à toutes

Sans chercher à les poursuivre, üs rentrèrent dans le débit, où gisaient deux blesses le garçon de l'établissement, nommé Alfred rtienne, atteint ia hanche droite, et un client inconnu, paraissant âgé d'une quarantaine d'années, atteint en plein front par une balle.

M. Duponnois, commisïaire de polire, aussitôt prévenu, kit panser, puis reconduire à sosn domicile, iui-iiensuo du débit, le gardon blesse. Quaut il l'infortuné client, dont le sang coutan abondamment de son affreuse blessure au crâne, il fut transporté à l'hôpital Neoker. L'enquête ouverte pour retrouvar tes bandits ooupibliis de oe forfait atroce fera connaître sans nul doute l'identité de ce malheureux. DE (De noire corrttpondunt particulier)

Perpignan, 28 novembre.

Deux propriétaires de Porta (arrouthBseœant de Prades), MM. Donaventure Grau, adjoint au maire, et Murtia! Rousé, se rendaient dernièrement à la son d'Urgel pour y réclamer leurs ohcvaux, qui avaient éte volés par des contrebaudiers et saisis ensuite par des carabiniers espagnûls,

Le commandant, au lieu de restituer les chevaux, lit emprisonner lea deux Français et le lendemain los envoya sous escorte devant l'inspecteur des douanes de Ldrida.

Ils restèrent en prison pendant trois jour», puie forent condamaés il. une forte amende et il. ta confiscation des animaux.

Informé de ces faits, le préfet des PyrénéesOrientales prévint M. Oekiassé et le consul d Espagne A Perpignan. Uac intervention diplomatique eut lieu, et MM. Grau et Rousé forent remis en liberté.

Le tribunal, avisé de l'intervention fouvememeutalo, acquitta les deux Français et restitua les chevaux.

MM. Grau et Rousé se proposent, par l'inter- médiaire du ministère des Affaires étrangères, de réclamer au gouvernement espagnol une indemnité pour cette arrestation arbitraire et les muu'tuis traitements qu'ils ont subis.

La Catastrophe du Sud-Express (De notre correspondant particulier)

Bordeaux, novembre.

NI. Lax, inspectear général des ponts et ehausliées, directeur du contrôle de la Compagnie du Midi, vient de procéder à Saint-Geourn-de-Maremne, en présence de M. Biagé, directeur de la Compagnie du Midi, du procureur générai de Pau et de plusieurs autres magistrats ou iagénieurs, à la visite de la locomotive et de bon tender ctui ont été mis â cet effet sar des rails provisoires.

Cette visite ne semble pas avoir jeté un jour nouveau sur lescauses du déraillement. ou peut croire, toutefois, la voie n'ayant pay bougé et la locomotive, malgré ra chnte, étant presque intacte dans ses principaux organes, que le fourgoa placé derrière la mackine a dérailté le pre-

'Si ce rait établi, nn invitera la compagnie à ne plas int<>reaier dans le» trains a vitesse, notamment au Su4-£xpress, qui est le train le plue rapide du monde, des véhicules lé. gers entre les vélùcules lourds.

Il est probable aussi que la catastrophe rte Sâint-<Jeou.-fc aura pour euneéituence la OKMltâc»(jiin i Iwraire du Sud-Exjiretwi. La vitesse !>•̃ Jte moi» accélérée, mais on voyaus de«écurtlé.

LES TRIBUNAUX CAMBRIOLEURS

Vaici quelles tint été tu «oadamoatiiias propar la cour d'assises de U Seine contre les cambrioleurs doat nous avons rappelé hier les méfaits.

Lucien Sauvage a eu trois ans de prison; Pierre Mifceart, trote «as; Loais Boary, «eux ans; Pierre Senteaac, quatre atw Cbarlca Rivière, deux ans; Chartes andin, deux ans Octave Dorlin, deux ans; Claude Poyet, un au; Augustine Chaumet, six mois,

Seule la (111e Marie l'até a ct« acquittée. Tous les accHi>éa avaient des circonsAFFAIRE D'EMPOISONNEMENT

Les débat* de l'affaire Fayolle se 4érouieat actuellenteot devant la cour' d'assises de la Gironde.

On se rappelle les faits. En voici, du reste, un eompte rendu sommaire

Un ancien huissier de Périgiteax. M. FaycH*, avait éawosé, ea une de le Doraaaj, était sujette à des crises éaHepuformes. Cette personne lui apportait une dut imparPeu après son mariage, Fayolle se Ct léguer par sa femme tout ce dont elle pouvait disposer *et rassura ensuite sar la rie pour une somaie de francs. Or, ses précautions ainsi prises, mente. Celle-ci mourut à Bordeaux le 6 a»waWe 18SÛ.

Le médecin appelé à constater la mort trO'uva qne le décèe n'était pas naturel. On procéda h rwaaljrse chimique des Tiseères et il fut ^montré qu'ils contenaient une très notabie quantité arsenic. Uae taatrucUoa (ut alors ouverte et des rharaaB ai graves fursot réunies contre 'ayo.Je. que le 86 décembre, va mandat d arrêt tuléétxraé contre lui sous nncolpatioa dem-. poisonocmenl

De uis cette époque, J'arolle est incarcéré. Il me éncirgiqaeaseoi, d'aBiears, sa culpabilité et

veuse. Le posais dama plusieurs jours. Nous en ferons coaasltes Je-rtsulUt

LE NOYÉ DE SAINT-DENIS ̃eu* avons aaaaacé. hier matin, qu'on avait rnhf du fanal de ftaint-D«inta le cadavre d'un eaarier ajusteur nommé Jean-Haptiste Méry, de de -trente-neuf ans, domicilié 7, place do l'JMKiea-Marihé, i Saint-Denis.

fil. D'Homme, commissaire de police, aya wmarqaé sur le visage du noyé trois blessuro^ •uspectM. t1t transporter In cadavre 4 la morgue et ouvrit une enquête dans le but d'établir dans guettes conditions le malheureux avait trou»? U

los premiers résultais «e cette eaquîie permettent de supposer que t'ouvrier ajusteur a Marteau et Jaguet, am lie troavaifnt de servi» dans la .iidik mardi

Tous deux «u .déclare avoir •aumdu, vers drx heures et demie, un grwuii cri. Portant aussitOt de leur abri. fis aperçurent sur le quai du canal uu groupe de gens qui s'éloignaient, uns trop m hâter toutefois.

D« leur côté, un autre éciusier, M. PiWat, sa femme et son fils, ont entendu à la môme heure le m-» ->•' "t quelques appels poussés d'une vob

O. ace bizarre, la montre que portait Méry s'est arrêté k dix heures trenterdeus. En talme temps, le magistrat parvenait à établir l'emploi du temps de Méry peudaat la journér de lundi jusqu'. six heures du soir al retrouvait les gens avec lesquels le raalheuruux a passé l'après-midi dans divere débits de vins. Ce sont quatre repris de justice et trois femroastie mauvaise via.

Tous tvs individus, inlerroais par le magistrat, ont prétendu être rentrés chez «ux e.akvt six et sept heures du soir et n'avoir plus quitté teur domicile.

Or, les renseigne:' ̃̃ -rusHUs leursajet par M. !) Homme ia taussolé Jt; tours allégations, car ec> ;vtdus n'ont reparu ch«>i eux que fort tard .iatis ti neit ou n'y stmt ni 6m pas rentres Ju tout.

Des agents de la sùrttté ont été chargés «JI6clatrcir lu mystère qui plane sur i-ntto ufl'Aire. L'autopsie du cadavre revélera si, oui ou non, il y a a eu crime.

NOTRE SUPPLEMENT ILLUSTRÉ EN COULEURS

qui rst pn mite celle semaine contient de magnifiques drstuis représentant le twyaye DU PRÉSIDENT KRUSER EN FRANCE A l'intérieur, on Iwuœi-a dœr ttesttm* rfyrésentanl

LA FOULE SUR LA CANEBFERE

ET UU

PRÉSIDENT DÉBAROUANT A MARSEILUE A la huitième page, o>i trouvera

LA PROMENADE DU CHEF-DŒÏÏVIŒ DIS COaTA&HORS CHÀflPKNTISRS

qui leur a valu un grand prix d l'BxpotHi&n de 1900.

ÉCHOS ET NOUVELLES On annonce ta mort de M. Delport, sénateur du Lot. décédé hier Il midi, Paris.

Les obsèques auront tiou a Cahora.

Très sensationnelle, l'exposi'tion des o»uv«es récentes de Claude Monet, qui «est ouverlaliiar, rue Laffltte, d*os la galerie Durwni-lluel. Des jardins plantés d'iris, des vues de la Seine prises k Oiverny, des falaises dieppoisos. doa fjords norwégiens, tel est l'apport que le peintre des Glaçons, du Oivre et de la Cathéiral* de Rouen ajoute à son ouvre. La murwl!e qu'U nous donna, cette fois, est un Batsin aux nymphéat, reproduit en dix toiles avec de¡¡ tonalités différentes. Dans un cadre de frondaisons épaisses, un petit pont peint en vert traverse une pièce d'eau à la surface de laquelle s'épanouissent des nénuphars. Ce paysage, qui est un coin de la campagne qu'il habite à Glverny, Clauâa Monet nous le mentre soua dix aspects qui «eut les actes divers de la ,même féerie wurpriaea.des heures ou k des eaieona différent* par ua artiste dont le pinceau met une âme dans les poèmes qu'il chante. C'est un tour de force où nui peintre ne s'est encore mqué, et qui nous révèle de quels étémenta très amples, graee la puissalles de l'expression et du sentiment, peut Je compoftr un succès.

Maationnons, parmi les petits salons aotaaUement ouverts, l'exposition des Étama. branaes, grès et faïence» grand feu organisée ,par le bon aculpteur A. Vibert, dans son atelier de ta me des Qrands-AugustiQS, 3.

Parmi les soupirants de Mlle Berloreau «a tronve un jeune fonctionnaire atteint d'une .calvitie aussi radicale que prématurée.

N'est-ce pae qu'il est joli garçon ? rtrmaae'n à sa fille BcrlurcAU, Qui a pour lui une se&cite préférence.

Oh oui, papa, répond-elle malicieusement, il est môme crânement » beau

M. Baffrey, le juge à qui a ëté otinflû le ABSBier relatif à l'incendie de ta GomiciM-Françaiee, depuis que M. Louche a été nommé «mitilter à la cour, a entendu hier les membres de 'la commission des théttreis.

Cee SMSrteatB, qui avaient vimté la '^mééle la veiiie da joar ou la raUtdropbe a eu lieu. «at déclaré que toute» Ion préc«aiioas avaient été prises par l'admiDistration du théâtre et qae les appareils destinés i prévenir un sttristne «talamt en bon état, Muai que les avertisseurs.

txpioiun d'un abus

Noms avons relaté la terrible explosion qui l'eut produite avant-hier matin dans la cour de lunmeubte habité par M. lioyer, brocaateur, SB. rue du Château des Hentii-rg.

L'nne des victimes de cet accident, 3ean Boyw, âgé de qnatowe au, est «watt la naît dernière des suites de au blesseras, à l'hflpilai de ta Pitié.

Quant à Pierre Besse l'auteur involontaire de I exjxoiioa, sos état r*eie «litUuuiiairc. Lw «<̃decins qui le soignent estiment que. s'il en réchappe. il ce pourra de loogtcjup.-i reprendre le M. Rocher, comausmure de police, a entencTu hier le cocher Guillot, relativement il la provenanee «le i'ebus. Celui-ci s> pu (uarnir (Mie «tes Les Cambrioleur*

D'audacieux malfaiteurs s« ^iT cours de l'avant dernière nuit

sementH de feiMaaewiij i

ancien maire du Iiaincj et situé-i Si, rue Morct. Vers 4mx heures da tnalia, Im oasiartolcuta ont dû sonner & la porte de l'immeuble, tout comme s'ils étaient des locataire» de la maison. Se rendant aussitôt dans la cuur, i! y ont fracturé une petite porte dminantmecès dans un des atetiew de la fc-rtiHîitenf.

Alors, ils eat impunément parcouru et «iévasté les ateliers, les magasins et surtout las bureaux. Là, après awoir tracturé, renversé, évtotri «mes lee meublfs, sac«agi> Pt t>on*e verwé tnntir il Verssstiie, ils ont réussi a nVwwnsile?- ua hrt Mut de deux mètn-». dnni il* ont pa, afwss de** efforts inouïs, arracheur la serrure-

Port heureusement. M- (irouard en avait wliré quelques heures auparavant uua liesse de faalbrz« billets de banque de 1 .OX» Xraacs. Les cambrioleurs ont lait toutefois main somme d'environ S» francs tjt» emitenait enoore le cottre, et sur francs eaviroa. «affsnaas aant tes tjwrim eaisse ée mmm éammx.

au roat aan>i eseeVi seacareet 4m eséqaas et een livre de vt 'urs, qui ae se Uoavssl jrifis 4aa* 1s coffre-fo;i. maïs qui* petiWdre sont ensevelis sous lee tnunceaux de débris qu'ont laissée les vandales et que l'on n'a rms encore ou te tetsas de déblayer.

Leor coup fait, les <-ambHesnrs aaat aaitts ea ouvrant de lin teneur la sort* tftaMs 4ooaaM sur la rue.

M. Dalu-off, commissaire da ptrisse, a ouvert une enquête et lancé de» inspecteurs ie U sârelé sur les traces des voleur».

Pressée 4 ta même heure un autre va'


«̃M important a été commi8. 67, ne Ramer, dana les magasines de M. lleller, marchand de tes».

̃Là les malfaiteurs, sïotreduiaent par les sonpéraux, ont enlevé dans la tirair-cainse une «omnie d'environ fraucs et sont partis emportant rn outre une assez grande quantité de iKHiteillfs de liqueurs et plusieurs boîtes de cigwre».

J*s sont activement recàercbés par M. Carpin. «oauBissaire de potice.

Vol chez madame Bilan@

Il y a «tuelgues jours, un vol était commis cher Mme lléjane, la charmante actrice du VaudeWHe. Des bijoux avaient été dérobées par un individu qui s'était introduit dans l'appartement.

Quel était le conpablt: ?

L'inatruclion du cette affaire fut confiée a M.le juge André.

L'enquête a établi que les joyaux avaient été emportes par un ouvrier électricien nommé V. 'qui avait voté, au lieu d'exécuter les travaux lui avait commandée.

«et en fuite.

tes Désespérés

Une brodeuae, Mme Amélie Bûcher, âgée de Soixante-cinq ans, domiciliée 10, passage GusUveLepeu, a été trouvée avant-hier soir asphyxiée 8dans son logement, par son fils, qui venait la Visiter.

̃ IXpuiP longtcmns, la veille dame avait des ,idées sombres et, en proie à une uoire mélaacoJie, avait à différenties reprises manifesté l'ia1ention d en finir avec 1 existence.

«•»• Après avoir envoyé à l'école sa fille Germaine, àgée de dix ans, une ménagère, Mme Au'Kustioe Colombau, domiciliée rue Kcller, S'enferma, hier après-midi dans sa chambre, ailuma un réchaud, et s'étendit sur son lit, attendant la mort. Avert!e par une lettre qu'elle lui avait ewvoyée, une de ses amies, Mmo B. acieourut et lit enfoncer la porte de son logement. liais il était, trop tard, la rualtitareuse venait de Succomber à l'asphyxie.

"AUTOURjDE PARIS tf*ailly-sur~Setne. Hier, deux heures de l'après-midi, des absents de serrée au bois de Boulogne ont découverf, penriu à un sapin du Boad-Roya!. le corps d'un homme âgé d'environ quarantu-ciuq ans, vttu d'un costume brun ea .velours côtelé.

La mort remontait à quelques minutes à peine. On a trouvé sur lui une *arte d'abonnement au chemin de fur, au nom de Duchcsne, sans autre indication.

JLe corps a été envoyt à la morgue.

CtMry. Un terrassier, Eugène Sam-non, âgé de vingt-six ans, demenrant. rue Pazilloau, était occupe b.i»r sauyà ciuu heures, en face le il. *W du boulevard National, dan» un égout en réparât km, quand il tomba dans le chenal et 'fut entnmiL' par la violence du courant. > fies camarades» n'ont pu retrouver le cadavre de l'infortuné qu'après une heure de pénibles rechercher.

A.anièrcft. NI. Kîen, commissaire de police, poursuivant son enquête sur le drame du quai dHisnières, a entendu hier de nombreux témoins.

'Do l'ensemble des dépositions recueitlies, il Bsmble établi qu'avant de recevoir les deux coups de stylet, T«rreil, apercevant Mme Eugéuie Liesbourj? sur le ponton, l'aurait, lapreuiitir, frappée violemment au visacre; Ta véracité les mauvais propos teuus sur «un compte » #t«tité n'ayant jamais rtoum: lieu à la moindre critique, Mme Liasbourg, qui avait été cnvoÇto au dépôt, a été misc en liberté* provisoire.

flainc-Saiiit-Deain. Un ouvrier mécauicien, Léon Ualzijç, âgé de vingt-six ans, trouvant hier matin dans un tramway sa f ethnie, Maria, &géo de vingt-quatre ans, qui l'avait quitté a .cause- de sa brutalité, se rua sur elle'et lui porta ides coups au visage et au crâne.

Les voyageurs' «"tnterposèreat, et le foreeué '̃"Ht remis entre les mams des gardiens du la ',pmix. La malheureuse femme, dont l'état est grave, k dû être transportée A l'hOpital.

Bry-sur-Marne. M. Parnet, commissaire de police, a arrétff hier un escroc qui opérait )Chez les grainetiers. Cet individu, qui prétend lie nonum-r Chartes Monnier. mais dont ta vbi-1tabi# identité u pu encore être établie, se lui. 8ait passer pour courtier en gTatns. Il prenait les commandes, les transmettait à des marchands lie fourrages et Si: faisait indiquer l'heure de la livraison.

Puis, tandis que le charretier déchargeait sa yolture, Monnier se nréseuUit cher l'acheteur, Encaissait le montant de la facture et disparais,8*it. Quand le fournisseur réclamait son dû, on* ,00»Matait alors le vol.

En moins d'un mois, Monnier a escroqué plus «de iû.ûûû francs, Il a refusé de faire, cunuiltro ;B©n domicile et a été envoyé au dép6t. 1 Chmrrnton. M. Lucien Daneron, âgé de '.Vingt-niMif ans, est tombé hier avec son moto«Cfcm, quai des Carrière. et s'est fracturé le .crise. 1: a été transporté à son domicile, ru»de 'Cbwentoii, dans un état désespéré.

ViersAi/Jes. Un cordonnier, Jean ArUli, "âgé de trente-sept ans, d'origine italrenne, s'est ;pendu, bifr après-midi, dans son domicile, 1S, rue des Tyurnelles.

•*•. l.a nuit dernière, un cocher, nommé Paul (Varier, avait pris dans sa voiture trois indivi'au@ et une femme pour les conduire Guyan•ourt.

i voyageurs jetèreeUe cocher à bas de son sio^ç, le frappèrent a l'aide d'un coup-de-paing ainérileaiu puis, quand ils crurent avoir assommé le fimlbeoreux, iis le dévalisèrent et prirent la La victime, grièvement blessée, a été transportée à son domicile, au Chesnay. La voiture jet le cheval ont été retrouvés dans les bois de On recherche les auteurs de cette agression. thirdrirourt. L'identité du mystérieux noyé d Hardrioourt a été établie hier par plusieurs personnes vannes de Paris. Le noyé est cm onrrier sculpteur nommé Gantier Ferand, Xgv de trente ans, demeurant SI, passage du Génie, à Paris,

p Meulan. M. Edouard Drummer, dire-tenr du haras de Béchoville et conseiller municipal |âe Chapct, canton de Meulan, vieiit d'être avisé par t'aient consulaire de San-Cristobal que le son beau-frère, M. Aube, commissionnaire en marchandises et néci à Portatis, province de Santa-Pé (Hépuliqae argentine), et sa femme, avaient été as; Lee qui devaient être les débiteurs du iu;n"«'iauL, ont pris soin de détruire sa complis unt heureusement épargné deux jeunes en-

Né Feuûîeton <îu PETIT Parisien. GrLOD R0MA.N IXED1I

OUÀTWÈMK PARTIR

I^S MIETTES DU BONHEUR XVIII (suite)

Hors des Ténèbres

"Hél^nf recouvrera aussitôt sa raison entière, ou bien il u'y aura pour l'avenir plus ,S«*f»ok possible.

Tout ou rteïi.

B«rrJatto est un peu émotion»* quand il recommande une dernière fois:

Vous ferez absolument comme je viens ,de voua le prescrire.

Et c'eàt avec des *foht étouffées, anxieuses, que ttus feux qui 9«Rt là, qui attendent, auOui, docteur.

Mers tî ordonne

Eh bien, vouez

Il te» conduit dans une pièce procédant le ;Peut salou qui est k reproaucttou de celui de Lari^aios.

Kt IL Pierre et i Jeanoinr

Vous, monsieur et mademoiselle, vous tika demeurer Quand madame Vernier ••r- Introduite voue vous rapfrllcri'ic ce que Mam ave* à faire et à dire. Je compte absot"1" sur vous.

il ealraiae eniufte René Bwl dont >«m jamDes par instants fléchissent. dont les yeux se 'ifjKluotioa •* repf«j(toc44j_ iut_n&tak

T fants qai, neu»ittis ptr l'aérant «Minutaire, seront rapatriés prtr les soins des pin:uts. Les coupaWers u unt pas encore pu âtre découMelon. Ob duel au sabre a eu lieu hier, à de»* heures, entre deux lieutenants du i8* dragooa, dans la cour des nouvelles caserne*. A la première reprise, le lieutenant B. a été blessé fégiTeuuut au bito(*s droit, Bans graviit', tandis que le lieutenant V. eUit blessé au poignet et avait le tendon sectionné.

Les docteurs Launay, de Paris, et Signier, de Melun, se sont opposes à la reprise du combat. Les deuil adversaires se sont réconciliés sur le terrain.

BULLETIN DU TRAVAIL LE PEMOMEL DES T*l»MW«tS-SUO

Ainsi que leurs délégués l'avaient promis M. Pierre Baudin, ministre des Travaux pub!ics, les employés de la Compagnie des tramwayssud ont repris hier le travail, et toutes les voitures ont circulé comme à l'ordinaire sur lessix ligues qui composent. te réseau.

Ils attendent maintenant le résultat de l'intervention du ministre et la réponse définitive de la compagnie.

On sait que M. Pierre Baudin leur a demandé un délai de trois jours pour l'obtenir.

Dès que les employés la connattront, ils se réuniront de nouveau pour décider mit la reprise définitive du travail, soit la grève immédiate et générale.

A COUPS DE HACHE ET D'ËPËE Limoges, 2S novembre.

"tme terrifiante seene s'est déroulée, dans faprès-midi d'hier, au Palais de justice de la petitz ville de Rocheohouart. Un jeune homme de vingt-cuiq aus a tué coups de bâche et de canne k épée un de ses voisins avec lequel il avatt de graves démêlés judiciaires. Voici tes .faits

Le meurtrier, le nommé Justin Beyle, h»bitaxilà Chaire. «U<m i'«rrondis««nieat même de Rochechouart, était depuis longtemps ftp is en complète mésinteltigeiice avec sou voisin Lacroix.

A l'époque où il faisait son service militaire, un inctîotlie avait éclaté daus sa maison dont le mobilier fut en partie détruit. Beyle n'li*tta pas à accuser Lacroix d'avoir allumé le sinistre et il le fit avec une telle persistance que la justice s'en émut et ouvrit une enquête. Lacroix subit un interrogatoire du juge d instruction commis dans l'affaire, mais il bénéficia d'une ordonnance de non-lieu.

Cette décision exaspéra Justin Belle, qui de.meura plus que jamais convaincu de la culpabifité de son voisin. Il protesta contre ct.-tte ordonnance par des lettres violentes qu'il tenta de faire publier dans plusieurs journaux; mais ceux-ci se refusèrent toute insertion. Hier, les deux hommes comparaissaient devant la bureau de t'assistant judiciaire, auquel Beyle avait eu recours. Sa colère et son désir de vengeance furent portés à leur comble quand le bénéfice de l'assistance lui fut refusé. Tout aussitôt il quitta t intérieur du P,ilais de Justice et alla se poster au coin de l'escalier où, patient et frémissant de rage, il attendu lennemi dont avait juré la mort.

Sans déilmce, Lacroix parut. le malheureux descendait tranquillement les marches quand tout â coup Justin Boy le se rua sur lui d'un élan sauvage, brandissant d'une waiu une hache; de l'autre une canne à épée

̃A coût*! redoublés de sa hache, le misérable frappait sa victime à la tête: il la lardait en même temps de son épée, visant au ventre. Lacroix tomba dans une mare de sang. Le fiiroce meurtrier s'acharna encore sur lai, cette fois le transperçant dans le dos. On accourut enlin. On désarma le forcené. On releva Laorolx à qui on prodigua' aussitôt les Mins les plus dévoués. bfaia tout était fini. Le malheureux n'avait pu survivre à ses alfreuses blaas lires.

Justin Beyle a reconnu froidement son crime. CI est un gaillard de vingt-cinq aus, correctement vêtu et dont l'allure n'est point celle d'on Son frère a été également arrêté^ sous l'incul- pation de complicité.

LA TEMPÉRATURE Jeudi J4 novembre, ISS- jour de Cannée, /il' jamr de fautomne. Saint Saturnin.

Lever du soleil à 7 h. si, coucher A4 A. 5. Lever de ta lune Il li A. le. couclur à il h. M.

Temps triste pendant toute la journée d'hier. Ciel brumeux.

La température s'abaisse sur la Manche et le sudoutiBt des lleg-BritaniUqvuts. Hier matin, le tlmrmomètre marquait U* à Kuopio, le Al^t"' et Monaoo.

Variations atmosphériques du!8 novembra, à l'hô- tel du PetU Parisien:

HKUKES BAHOMETIIB TUKBMOME1KK A 8 h. matin •/• S- au-dessus de Midi MO •/•

4 h. soir 119 •/̃ 12*

DEPARTEMENTS Alercredi npoemJbre

Kie»- Un ingénieur russe, M. Vao llowe, qui revenait de Menton l'avant-dernière nuit tn voiture, a trouvé près de la frontière de Monaco, étendu sur la route, le cadavre d'un liicycliste portant à la tête deux larges blessures. Lo malheureux avait été assommé d'un coup de matraque et avait reçu deux balles dans la tète. Le corps a été reconnu pour Atre ««lui de M. Eune Marion, âgé de vingt -cinq à trente uns. qui, depuis près d'un an, habitait Monaco, chez Fnn oncle, M. Marion, président du comité de bienfaisance de la colonie française. Le crime doit E eut-être simpleTn»emt avoir eu le vol pour mohila. Du moins, l'assassin a-t-il completemcnt dépouillé sa victime de tout ce qu'elle avait sur elle.

UN MILLION en 8 ANS Tel est le nomhre exact de pantatons sur mesure •̃ fr AU O/*l d 15 francs, exécutés: | O >> LU 156, bd St-Gertn. Il, r. Strasb. bd Henri IV, etc. Courrier des Théâtres Matinées d'ïujourd'turi

Comédie-Française. Adricnnc Leeetutrewr. ThéAtre de la Renaissance, Première des Matinées OflVnbach D, conférence de M. Henry Sous le Voile (première).

Nouveau-Théâtre. Concert Colonne avec le concours de MM. Jacques Thibaud, Lucien wurmter et Mlle Jeanne Leclerc.

A l'Opi .«-Populaire, voici l'ordre des spectacles

voilent, dont Ips oreilles sont remplies de bourdonnements. Il lui fait traversier plusieurs pièces. Tout à coup, une dernifre porte franchie, ils se trouvent dehors. dans la nuit profonde et uileucieuae.

Trouant les ténèhres de côté et d'autre, des rectangles de lumière jaune apparaissent. Ce sont tes fenètros des pavillons.

Ils suivent en silence une allée qui contourne la maison. Et bientôt le docteur s'ar-'rête.

Devant eux une ligne jaunâtre, frangée, coupe la nuit.

L'aliéniste murmure

Voici votre poste. Cette clarté indécise que vous apercevez là vous indique la fenêtre. Les rideaux tirés, laissent passcr cette lueur. Quand vous entendrez clamer une parte. ce sera le signal.

Et il se retire. il part sans bruit. Son pas fait à peine crier le sable de fallée. On dirait un homme fantîme.

Et bientôt le silence pèse. un silence morne, désolé, angoissant.

René Buel reste là. les jambes molles. les dents claquantes. l! se sent défaillir. Instinctivement il porte la main en avant cnmme pour chercher un point d'appui. Le mur se dresee tout près. Le légionnaire se raidit. s'y appuie.

La femme qui est préposée à la garde d'Hélène s'approche de la folie, la preud doucement par le bras.

La malheureuse, depuis l'injection de cet ) ether spécial qui lui a été faite tout à l'heure par Berniatte, est dans un état de surexcita tion extrême.

Elle va et vient dans Ra chambre. touche à tous les objet», en culbute <judniue»-uû*, lAMij* ouias »'<if itc*U~

T Jeu*, samedi et tftmanebe soir, la Reine Qt Sata.

Vendredi, et dimanche en matinée, Zamp&. Le Casino de la charmante ville de Namur e!oturera son tir aux pigeons par une nouvelle série de fêtjs qui auront certainement un très Urand succès.

On nous écrit de Stockholm, le 23 novembre a De devait donner, hier, Lohemgrïn à l'Opéra. 1 Dans la journée, on annonça que la représentttion était ajournée par suite d'un enrouenaeat de 4'actrice chargée du rôle d'Eisa. Le soir on jouait cependant et la premier* chanteuse obtenait un succès triomphal,

On dit, en ville, qu'un de ses camarades avait heureusement apporté de Paris un flacon de « Goraénol dont les artistes français ee eervent beaucoup, parait-il, peur combattre les enrouements subits. Il fotfrit à ta chanteur qui se déclarai* guérie deux heures après. »

CONCERTS ET DIVERTISSEMENT*

Matinées d'aujourd'hui

Parisiana. Y d'ta femme.

Hippodrome. Eléphants mélomanes.

Nouveau-Cirque. Jeux nautiques.

Cirque Madrwto. Attractions nouvelles. La Scala fixe définitivement à demain la première de son nouveau spectacle C'est papa, drame m*it&te de Fard. Bioch, et Julien n'es! pat un ingrat, comédie de Pierre Veber.

̃«.«•̃v Les derrri-fimtes des poids lourds dans le championnat du monde de luttes, au Casino de Paris, commcnceroiU oe soir. 'D'après t'interne considérable qu'ont offert les luttes éliminatoires, il est à prévoir que les luttes de ce soir porteront l'enthousiasme à son comble.

̃w». Voir Jeanne Bloch et mourir. de rire! c'est ce à quoi doivent s'attendre tous ceux qui viennent à la Cigale applaudir la revue de MM. Zsmacoïs et Mangin, T'y mem-t'x/ ? car on y rit aux larmes. •»~» C'est toujours au milieu d'une fouie nombreuse et joyeuse que sont données les fêtes des jeudis au bal Bullier, et les soirées des samedis et dimanches qui sont d'une gaieté légendaire. Ce soir Jeudi, grande fête de nuit.

--Samedi prochain aura lieu, à la suUe Wagram, le bal de nuit annuel de la société de maréchaux « les Amis réunis ». Tout fait espérer que, cette année, cette réunion seta couronnée du même succès que les préeédentes.

̃»»« On demande à la £cela de jeunes et jolies femmes pour petits rôles et choristes de la revue d'hiver. S'adresser à M. Saint-Lot, régisseur, de deux i quatre heures.

Dessert Sec, Exquis, Léser.

LES COURSEES AUTEUIL

Aujourd'hui jeudi Si imvembre, â i heurt «OS PRONOSTICS

Prix de 'LA Balanck. .Haies, francs, mètres. inflexible, Viyoweux. Pbix Astsolabiî. Steople-chase, francs, 3,ïuO métros. Cara'tinan, Monjaret.

Prix DE GH*NTiu.y. Steeple-chase, francs, 5.000 mètres, têtard. Tapi» Vert. Prix uu Merushault. Stoeple-chase, handicap, 5,UUO Imites, i,M) mètre» irisWe, L'OrPnix w: La Rist*. Stcapte-<?hase, francs, mctres l'iriac, Billet Doux.

PRIX uks Allkks. Haies, )handicap, 4,000 francs, 2,800 mètres. Sérail, le Roseg. BARBARIE ET CIVILISATION KrftRir a hien raison d'appoiw des « bnrtures » Ces An^lnis, dont les «Mips rugueux et mépriaés Ne conviendront jamais aux wns civilisé!;

Comme nus lui* conges. faits extraits de (linirs rares. Louis Ncndion, au savonnier Victor Vaixsitr. LES SPORTS lE CHAMPIMHAT B£ LUTTES

Aueun résnltat, hier snir encore, minuit un quart, au Casino de Paris.

Aimable de la Caimette et Orner de Bouillon sont restés 30 minutes a se masser durement sans pouvoirréustsir une prise efficace. Puis oc fut le tour du nègre Guy Boucard et de Pibees. Au cours de cette lutte les spectateurs ont beaucoup ri de l'allure des deux hommes, mais n'ont pn applaudir le tombé. Lorsque nous avons quitte le Casino, Daumas et Honelli luttaient ensemble et la rencontre semblait devoir se prolonger.

Avant-hier, entre miauit et demi et une heure et demie du matin, Sabè^ a été Wmbé par Weher, et Laurent le hcaucairois a eu wtiswi de l'Allemand Starek.

Ce soir, continuation du championnat. Lrs lf.emnes ne vont pas tarder à devanir très rares et chers; rien ne les remplace mieux que les Macaronis «t Nouillettes aux aiufs de RivoiPe et Carret, vendus en bottes fermées à ta marque. BULLETIN FINANCIER l'aris, 28 novembre.

L'approche de la réponëe des primes donne lieu IL de vives attaque* sur 1'Kxtérietire, les vendeurs essayant de faire abandonner la plupart de ces prîmes ils sont aidés par les realisatioos dun certain nombre d'achekeurs de ferme dans les bas cour?, qui ne se souciant pas d affronter] inconnu de la liquidation.

En revanche nos rentes, si longtemps stationpaires* ont aujourd'hui nne allure brillante le 3 0/0, porté par les achats du comptant, avance de 100 55 à 100 75.

L'Italien est également très ferme à 95 07. L'Extérieure fléchit de Gi* V0 à ti9 5U et reste au plus bas.

Les établissements de crédit sont retombés au calme plat le Lyonnais finit à la Banque de P,<ns à 1069, le Comptoir d'Escompte à 5S1, sans aucun changement sur hier.

On traite li Raffinerie Say aux environs de et lit Compagnie Urbaine d'Acétylène à Les vahmrs de traction sout moins agitées il n'y a guère il signaler que raméliontUon de l'Est P*ri»ien 433; te MiHi-opolilatn la Traction à la Thotnson-Hoiiston se retrouvent à peu près à leur niveau précédent.

Influencé par la mauvaise tenue de l'Extérieure, le Hio rétrograde de i459 à liai. Lea majeurs stui-ai ne*ines sont délaissées avec

Et des mots incohérents, des mots sans suite sortent de sa bouche, en même temps que ses yeux se dilatent et que palpitent les ailettes de son nez.

Elle tressaut.e violrmment au contact des doigts «le cette femme qui pourtant la saisie très doucement. Elle se rejette en arrière. pouase un cri.

La drogue produit son effet, sonfe la gardienne qui s'approche de la folle et de nouveau veut la s<usir.

Mats «Me n'y arrive pas. Madame Vernier lui échappe sans cesse. Et les yeux, les grands yeux bleus de la jeune femme preaBeat un éclat cHruyaot. sou. visage se coavulse.

Evidemment, cette garde seule n'arrivera pas à avoir raison de la malheureuse dont les forces sont peut-être décuplées, centuplées, par la fièvre.

Et tout de suite un homme punit.

Elle ordonne

Priaz le docteur de venir. ceU« malade ne veut plus m'obéir.

Ah. ah. de la rouspétance.- on y va. Mademoiselle, on y va.

U disparaît. Et deux minutes après, Berniaite lui-méme fait son entrée.

D'un coup d'orti et satts que ta gardienne ait besoin de le prévenir, il se rend compte 4e ce qui se pae«e.

il s'approche de la folle. Des prunelks fauves de l'homme. la lueur troublante. la lueur mystérieuse cenle. elle tnowie madame Vemîer comme un fluide. comme un fluide irrésistible. qui paralyse aussitôt ses forces, aanihile 1 instinctive volonté qui de- meure en elle. U lui prtad la awiq Ia job/1 Xeauae

une nuance de lourdeur tas Rand Mines etôturent à im, 1 Kast Raud à 185 Q0. les ûoMûelJLs

COURS DE CLOTURE

italien 56071 Banc. Ottoman» Extérieure 6S> 5ô I Hio 14M

iARDIN ZOOLOGIQUE D'ACCLIMATATION Programme du concert qui aera donné k jeudi If notvmftrr, » »«iw, dam If futmaritem.

Chef d'orchestre H. Célestin Bourdoau.

PREMIÈnE PARTIE

Ctiantitly-MarcU*. ttaileron. Ptviw souree, A Margis. La Sirène, Auhcr Charmante aventure, A. Dole, Los Norios, G. Mqrie. Cinq-Mars, Gounod. •

DEL'IIÈXK PARTIE

Le Diable au moulin. Gevaert. Gavotte-Ducheese, Ad. Schneklud. Czardas G. Miehiel» Fin de rêve, A Bosc. Les Draguons de Villar». MaiUart SalUrsUe, G. Auvray.

BULLETIN COMMERCIAL De MKHCni-Dt 2S S'OVLMURK

Partaca, lieur, le« îos kii. kiw. !m UN kilos Décembre, is Bis Décembre, m 17 90 M) Janv.-févr ss Janv févr m as t premiers S6 90 4 premier» » 99 » m 4 de mars. ï? a» Se mars. a 40 si feetetw. le, u» kilos k..i««. le, 180 kUw 1 IL S h. 1/2 1 h. Jb.tlS

Diaponlble js 50 Di«w>nible ia 2S C«uram.. 15 so Courant.. (S lu t» -» Décembre. 35 3a Décembre la » ts Janv.-févr. Jaiiv.-févr. 18 ti 1» îo 4 premrers 1S 50 u 50 4 premiers 18 n de mars. 15 •»& t5 de mars. 18 X I* Ss UaU« et «•iza.lesiOOkil. Uniie Ha, les kitos Décembre. le ̃» •» 95 T)écetnl<r». TU W M *te*«H, l'hecto nn 90" Sucre* n* J, les kilos h. 3h. t/î th. ,} Il,111

Disponible 31 îr> Disponible m M Cçuranv.. Courant. îs Ml SS 50 Décembre. 31 s0 Décembre &j 75 ÎS 7, 4 urenuans. si prasaiero. 2i n » ti 4 de niai..33.. 33 4 rte mars w 75 Cireuiaùon tpipe»;. 2 l ?5 4 de mai Slockipipesi 9.3S0 arouiatiOQ isaeai. ? .«x> Sucrws raffnét. de loi 50 a lus les im kilos. Sucres raffinés surchoix. cassas, rangés eu caisses, de 1C5 à

Farines de iouumaerte. On cote marque de Crjrtwl!. et autres maraues, de :5 50 à 29 le. tell kilos.

LS HAVRE. 38^ÔVeMBRË"(!>8PBCH8;

trê» ordinaires Buen^Ayr" Santos

Décemn. 64 ¡ 50 .U13 tt3 41 il Janvier. 64 t t ? 50 il Février «î S0 Mil 50 1!» 50 4t il Mai» .63 37 1 ,t fâ U 1 1» .1 «t SO1 Avril. t«3 121? ôl m 1,'iîlffl 41 75 Mai 63 7S j.llîl ..Jlîl Juin «S « fil « 1 5 tJI 50 4t li Juillet. '.62 1 i 61 1 S t« lî-J 4-J 4! Août. «* S7 t 0 1 2 1?? M lii 50 îi Ootonrè.; i HAIL.1LJE: CKlVTaALEa Eu: ̃» (en mottes;

ie kilo le kilo

Ferm' laigny.. ï..ut>ï«> Lait" Norm"« Couraay t0 4 hretatrn* s • » w ProducJ' Uiv 2 -M 3 60 Nurd. J» Marchands s i0 3 40 hst S 76 l-aiUtir- Civil-" 3t« Itt Xoiirua- 3 IU 3 S* •k(hrks (en livr«s)

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Paris-La Chapelle. novembre.

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tremble toujours mais ne se débat plus.

Et sans un mot, il l'entraine, lui fait franchir une porte, un salon voisin, et bientôt soulève une portière. une portière qui re1 tombe derrière la folle.

Elle le suit docilement. ne résiste pas. vaincue à présent

On dirait qu'elle n'est plus la même. Que *a volonté, qni se manifestait encore tout à l'heure, est soudainement paralysée. détruite.

De quelle mystérieuse puissance dispose donc cet homme pour être ainsi le maître des iasconscients

Un moment Hélène a fermé les yeux. Et voici qu'elle les rouvre. el qu'elle regarde autour -d'elle. qu'elle regarde deux personnes un homme et une femme qui s'avaacaoi près d'eJle gt qui diseat à haute T©lx:

Hflène. je suis Jeanalne.

Madame, je suis Pierre. ie suis Pierre de Cottrtiat.

Et elle reste là. les bras tor4us. les yeux déaaesurétueat ouverts, les lèvres frémissantes.

S<« cheveux blonds, ses cheveux magnifiques tombent sur ses épaules. ondulent. seeout par les tressaiBetncnts répétés de son corps.

Sa poitrine se soulève et «'abaisse en gros sursauts.

Plus kaut encore, l'homme et la femme redisent à ses oreilles

Je sulï Jeannfne.

Je suis Pierre de Courtial 1

Jeumiae. Pierre de Caurtia*.» Ces nemt. elle tes x entendus déjà. Ces syllabes lui aent familières. Ces les a vu* eue k« ceooftit L.

Fwra««s mi On cote sur wagon Paille de bl* M à 3t Paille •i'arotiw .X" S8 S Paille de «Mgl* K Foin 53 m Luzerne K Vaiaui pr&mé* •• ImMas. On e*te sur wagons les kilos

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POMMES DE TERRE

Parie, M novembre.

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CW(iMN*3.itt. -PlrauKlf* et bouts M*is<ns<fAI»eiiuU*a. I

Blte se soulève instinctivement, raidie. les veines gonflées. 1 La sueur roule sur son front, sur ses tem- j pes, sur ses joues, sur tout boa corps eu filets brûlants.

sous uue révolte de son être.

On dirait qû elle veut faire un eCort surhumain.

Jeaanine. Courtial. les deux mats montent à ses lèvres. A son tour, elle les murmure.

fui* lentement elle se recnte. elle rlisse vers un canapé. »ar lequel eile Ta se Lisser tomber.

Elle n'en a pas le temps. Derrière elle la portière s'est soulerée. Berniatte qni veillait a paru. s'est avancé 1 a de nouveau et eutraiaée.

Mais cette fois il sent en elle une résistance nouvelle. On dirait que la chair de l'infortunée trépide.

Néanmoins, tl est le plus fort. il la pouvse. retraverse le salon. ouvre une dernière porte resserre son Etreinte sur le powaet de la folle qui, vaincue, s'abandonne avec un gémissement.

Et qui, une tee&ié» plus tard se voit dans une petite pièce tend. de bien. meublée. meublée. mon Dieu! comme une autre. comme un salon. dont l'image soudainement reualt au fond des ténèbres de s*n cerveau.

Des rideaux. de grand* rideaux sont devant la fenêtre, ils paipiteat. un frisson agite l'étoffe lourde.

La folle, Drusqaement, a fait un pas en arhère. Et ses feux. qui

UNE GARANTIE POSITIVE t'huile de foie de morue

que contient l'Emulsion Scott eat de qualité absolument supérieurs.

VICTOR BEAUFRÉRE

Ch&eon ait «(tt'îi y a d»' aombrpusw ••s\tj,ii.»ji cùdiîn* la

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Akuriii-Au4t (G. R.). venant di- Mail! i. «-. «»t arriv* à Uuonos-Ayrea le

AaiiralCnwbet (C. R!. venant tt» Ui l'iat riva Il Londres lerfî, allant A Uunkcniuc et Cortfeg :c. R.l, Tenant de TVni'Tifto. est parti de Capetown Us iti, pour te Ti-aa»v.ial-Mada*a»c»r,-

TRAITEMENT IDÉAL Lfta pes»nieurs ffestorriaf f> ."̃-̃̃ tiof» «It pcrsonni-s et inlhinnt m-ltirar snrltwiraeur el la facilité au travail. :ésr.itwt pas il. rempli de 1 eau d'Iiunyadi Janm un vecj 1e matin a ji-uo avant le j.>enJaJ.t qut;l«l«e« jours, uttL-c? f.a3 le nie^T

f ni vient de bondir, par r^artr-Tnpîrt an res rideaux et qui, genoux devant elle, éperdu-, meut «an^Uite < Hri-éne. c'est mol. H<*né. ft-connatiSŒ-moi. Pardoanei-mol. l'itié.

Et cette voix. cette voix qui p«kustre ia eliw. qui fait vibrer j'Wî'i aux fibre» W plus intùnes de son cerveau. cette toIx. elle la connaît aussi.

.Ses tevre* pàHvn »e serrent. se contractent «ous les dents qni lei monlsnt. frn sang jaillit. les inonde. coule aux c«auateuire» tache la peau Même.

Le visage devient livide. lts traits eot1vulsé* effrayants.

I"a cri rauque sort de la poitrine

Puis les bras se lèvwRt. *<̃ tendant ainsi que pout cherciier un appui. ua appui quelle ne trouve pu». Et elle tombe rama, comme une masse, sur le taPis. reste immobile. morte peut-être.

Maintenant elle eat étendue tout? pile encore sur te lit de sa chambre ou Iteruiatte, aidé p.tr ckii e-«rdM«WM)*, l'a tran*(>orl*e aac«» sa chute. dans le salon bien. prépare de

Ou n'entendabso! ^m;>« au temps, an tolu, U i itaniway ou le silflet d'au Lmiu Jour U ügue de Vincennes.

Le docteur se tient près ̃" 1 arde est assise dans un c«iu, an. eHe S'assoupit.

Le primcK'U n a pas quille Sa malade. u veut ère là qui ad elle va rouvrir les y»ux après cette syncope. longue. bien iougue la vérité, mais saos dwger..

(A ouvre.) r^uii Uol'o*


Re 5i. Feuilleton du Pbtit Parisien. LE FRUIT DÉFENDU hOMAN PAHtelEN INÉDIT

DEUXIÈME PARTIE

LA REVANCHE DE ROSE-MANON IV (suite)

le t-oix d'Outre-Tombe

Villaurier était entré là presque libre en11 en sortait prisonnier.

Tous les quatre, Ils retournèrent au Palais de Justice.

Et àans lc cabinet du juge

Monsieur, dit celui-ci, la nouvelle loi sur la réforme de l'instruction criminelle vous donne le droit du moment que l'inculpation contre vous est maintenue de choisir un avocat-conseil. Vous devrez donc, dans le plus bref délai possible, à moins que vous ne refusiez de prendre ce conseil, et c'est également votre droit, vous devrez donner sou nom en le déclarant soit à mon greffier, soit au gardien-chef du dépôt où je vais vous faire conduire.

J'userai de mon droit.

Le juge s'inclina.

J'en ferai donc mention au bas du proeès-verbal.

Ai-je le temps de choisir. de rétléchir? Certes. Toutefois, la loi n'impartit point de dt-lai à l'inculpé pour fixer son choix, Traduction et reproduction interdites.

AAn^niV lu*n à r* e«apt*nt r«**»«m««fa maMawata ta INFANTS* la CHAPELLE. 1 14-, im 4* la ChaseUe, Pari*. PR §P* ̃ «31 **ai informer cetttpar«oii:ifi du prft at #«ft«M'«'J»l<i/'»). CREDIT m MICA IS. 2 B Chauaaée-d'Aotln. QVâilIIVVIl PxTigci- SS. Rua drauéta. PAIU& la leva màmidei Plaies rartooeuse*. U traitement,

Baana, M durant' p»« da iranil; M. LENORMAMD, tutd a-fpéciiliali, MSS» II <l-l»J»r«»»atitt « »'*•), de Turin, Paris.

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̃ l 1OOOO '•♦ 100 1U40O

TITRE du VOLUMES wsctraaBt la COLLICTIGI du ORANDES AVENTURES de 8- BOUCSBNARD

Sa. le Sou. Trou Français au pays dea DlaaaaiU. Aventure* de MaJemoliella Priquette. Treiaor det rott Calr«a.

̃ •'«• en De Paris au Br*ill par tetre, lA Tour du Monde d'un (ïamln de Paria. Un Héritier À trararl le Uomde. Bj '-•» Pirate. des (hainpt d'Or. 8ecr«ls de U Syntlit1»*

̃ La* l>r«mei da l Alnque auslrala. 2.ono lien» ,la. lAui«rique du Saë. SA TIgre blanc. Au Paya dee Uobi.

̃J Secret de l'Or. Au Paye <-«a rt((re«.

̃ })l»,?>,ml" de Paru en Ocdanle. Mj»iarta d* la Gu;ane.

LA Sultan de Born^n

̃J Uiou'rig.» tout t»it rmn, !i l'adrttleiil l leni let igtt, toutes letclttUi. ̃J LaMine aiaiuita eet tadultauta Elle Intéresse tout le monde, elle ne cette rien ̃I elp«at rit porter 25O.0OU (ranci. M t«iilti pu. tenter cette cbiace de fort un», paltqa'alla ̃̃ veut est otf.rlti pour rt«n, et tdr#twi tout de suite votre de Mutcnpttoa 1 la Bl UaMAJtfUE doit COMMAiaSANCES UTILES, 8, Hue SaloC-Jotapb, a Paria, H I.'cotoi sera fut date lit 4 i 5 joan qui suivront votre commande. Prttui-Tiat, le H armbrt de billet» est très limité et tout le monde ne pourra pas en >»oir: le* souscriptions ̃̃ -ei-onl tarttetdaat lordrt d'airlrtedet OemaoJet.

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mais il est de toute aéeesBité qu'il le lasse promptement. Il est inadmissible, en effet, que par des atermoiements indéfinis, l'insculpé puisse retarder à son gré l'interrogatoire qu il doit subir.

;ü je ne me suis pas décidé dans les vingt-quatre heures?.

Je serai en droit de considérer votre attitude comme un refus de choisir et je pourrai recourir à la désignation d'office.

Je n'attendrai pas vingt-quatre heures, monsieur.

Votre choix est fait?

Oui.

Il se porte ï

Sur un ancien condisciple, que je n*ai pas revu depuis longtemps, car la vie que nous menions tous deux ne nous rapprochait guère il était jadis mon ami, il le redeviendra sans doute ea me voyant malheureux. je veux parler de Guillaume Juvardin. Le juge se tourna vers son greffier Prenez ce nom.

Et à Vtilaurier

Je connais Juvardin. beaucoup. Vous ne pouvez mieux choisir

Jean Villaurier lut conduit au dépôt. Le jour même, M. Marcel-François prévenait Juvardin.

Juvardin acceptait la mission d'être le conseil de Villaurier. Le meurtre de Rose-Manon l'avait profondément troublé. Et, comme Paris tout entier, il attendait, dans la fièvre, le mot de cette énigme.

Presque aussitôt, le juge lui envoyait sa convocation par lettre recommandée. L'expédition en fut constatée par un procès-verbal auquel fut annexé le récépissé délivré par la poste; aux termes de la loi, vingt-quatre heures devaient s'écouler avant la comparution dans le cabinet du juge. La lettre indi-

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quait l'heure fixée pour l'interrogatoire et faisait connaître en même temps à Guillaume Juvardin que la procédure entamée toujours aux termes de la même réforme de la loi serait mise à sa disposition la veille de l'interrogatoire.

Que se passa-tril dans l'intervalle de ces vingt-quatre heures ?

L'ange de la mort planait sur la petite maison de la rue Saint-Eleuthère.

Jérôme, Marianne et Régine venaient de rentrer du cimetière.

Désormais, tout était fini.

Des amis avaient voulu les suivre jusqu'à la maison, au retour du Mate calvaire qu'ils avaient monté. On les aimait on leur avait prodigué des consolations, puis, un à un, les amis étaient partis. Il n'était rentré que Gaspard auprès d'eux, Gaspard, les yeux gonflés à force d'avoir pleuré sa Rose-Manon.

Cent fois, il se l'était répété, en cette lugubre journée des adieux éternels.

Pourquoi est-elle morte? Si on l'a tuée, pourquoi?. Si elle s'est tuée, pourquoi? Je lui avais pardonné et je l'aimais toujours. Elle le savait. Elle eut pu être heureuse. Et tout à coup la mort

La lettre en sa possession aurait pu, sans doute, lui donner 1 explication qu'il cherchait, mais il était trop respectueux de la volonté de la morte pour songer même à ouvrir cette mystérieuse enveloppe.

Dans la petite salle à manger où ils venaient de rentrer tous les quatre, le silence régnait.

Us étaient trop abattus pour parler.

Ils avaient tant pleuré, tant sangloté 1 La fenêtre était ouverte sur Paris menaçant, sur Paris enveloppé de nuages de cuivre parmi

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lesquels fulguraient des éclairs et grondait la foudre.

Et c'était bien de la foudre que Paris venait de frapper la gentille famille.

Ils ne songeaient plus à quitter Paris. Les meubles seraient remis en place et l'on demeurerait là où depuis si longtemps l'on était fortement attaché.

Un lien de plus les unissait à Paris, cette mort.

Rosé, reposant au cimetière, les empêchait de partir.

La grosse horloge, en sa gaine de bois, replantée dans son coin, s'était remise à marcher toute seule, de travers, n'étant pas au bout de sa course, et dans le silence de ces pauvres êtres accablés de douleur, on n'entendait que son déclic sonore, son berlic berioc bruyant rythmant les joies, rythmant les peines.

Pour cacher ses larmes, Gaspard vint s'accouder à la fenêtre.

Sur Paris l'orage éclatait,

Paris disparaissait. C'était un gigantesque trou béant tout empli de brume, de brouillards épais et plus rien n'y apparaissait plus, ni les rues, ni les maisons, ni les palais, ni les monuments.

Des éclairs coupaient de xig-zags sanglants la masse noire monstrueuse.

La petite porte du jardinet n'ouvrit. Un homme entra.

Cet homme sembla hésiter ensuite sur le seuil.

Il regarda autour de lui, pensif, les choses si simples que son regard embrassait le banc sous le massif; les Itias dont les feuilles commençaient à se dessécher, bien que la belle saison ne fût point finie les chaises de fer, contre le mur par-dessus lequel on voyait se dérouler. dans les jours ordinaires, la pente

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de cette forét de maisons, qui dévalait jusqu'à Paris.

Sans douta ces choses lui étaient familières ? Ou bien peut-être l'étonnaient-elles t Peut-être se demandait-il pourquoi le hasard cruel avait choisi pour un pareil drame cette retraite ignorée et tranquille, cet asile de paix et de bonheur.

Il referma la porte et entra.

C'était Guillaume Juvardin.

Inconnu dans la foule des gens modeste et simples qui avaient suivi le convoi de la pauvre Rosé, il était allé jusqu'au cimetière. De loin, il avait vu Régine, si pale, si éperdue de désespoir n'avait 1

qu'il aimait de passion ardente.

Alors, il était venu frapper à cette porte. Gaspard le vit entrer, se retourna pour dire:

Voici M. Guillaume Juvardin.

Déjà le jeune homme montait le petit escalier dont il avait fait l'ascension tant de fois, le cœur joyeux, lorsqu'il s'était cru aimé de Régine.

Jusqu'au jour où brutalement on avait du le détromper.

Au nom de Guillaume, Régine avait relevé la tête.

D'un regard anxieux, elle interrogea Gaspard.

Un instinct l'avertissait d'un malheur Puis elle n était pas sans remords. Affolée par son amour pour Jean Villaurler, elle ne l'avait pas aimé, le brave garçon qui lui of.frait sou nom et sa main. et pourtant elle ne pouvait penser à la profonde tendresse dont il lui avait donné tant de preuves, sans ressentir en elle comme une graade douceur. Cette tendresse, cela lui avait bien sembl6 alors un bonheur reposant, quelque chose de

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grave et tout la fois de jeune et de paissant, très loin de l'emportement quVIle éprouvait pour Vilkmrier. ici, la fii'vro là, le sourire d'une vie de calme.?, ici 1<* désordre et l'enivrement d'une passion partait-, l'exis- tence brûlée a ce foyer mortel. là, <l.in» un milieu familial, entouré iéu respect de tous, adorée aussi, reine toujours, souveraine incontestée, vivant la douee vie saus cahota,heureuse parmi les heureux..

Juvardin, en entrant, ne la n\ ̃̃ml. Il se dirigea vers Jérôme et.ment, lui tendit les bras.

Jérôme avait conçu jadis, pour le jeun* homme. la plus vive affection.

C'avait été an gros crève-cœur pour lui, lorsque le mariage avait été rompu. Il Matait chez Guillaume «ne nature aimante et droite, pleine de franchise. Puis, il avait VU¡combien le jeune homme aimait Régine. Au bout d'un instant, et quand lui-même se fut rendu maître vte ;au émotion, Juvaréin lui dit

vous me pardonnez de venir, n'eat-c* pas

bien je vous Mis gré, au <*ontrair,\ de cctU marque d'amitié Combien je voua suis reconnaissant de vous être souvenu malgré tout.

II est vrai, je n'ai rien oublié.

Et, involontairement, il releva les yeux eat Régine. 11 reprit

Je me suis cru, pendxnt un temps, m votre famine. et je prends dans imm <*«>ur le deuil de celle que j'ai un moment lonsitlârto comme uu swht.

U eiubras.sii Marianne.

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