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Titre : Le Bulletin des beaux-arts : France de 1500 à nos jours

Éditeur : Fabré (Paris)

Date d'édition : 1884

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32725815q

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb32725815q/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 970

Description : 1884

Description : 1884 (A2)-1885.

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k5567451q

Source : Bibliothèque nationale de France, département Sciences et techniques, 4-V-1751

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 06/12/2010

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LE BULLETIN

des

BEAUX-ARTS



Le Bulletin

des

Beaux-Arts

RÉPERTOIRE des Artistes Français

2e ANNÉE

PARIS Fabré, Quai des Augustins, 41 1884-1885



PANNEAU DE FRANÇOIS BOUCHER. App. à M. le comte de LA Béraudière.

PROMENADE RUE DE SÈZE.

1 le salon de la rue de Sèze n'existait pas, il faudrait le créer. L'histoire de l'art français s'y déroule, au jour le jour, de la façon la plus aimable et la plus instructive. En effet, après l'exposition des Cent chefs-d'oeuvre, M. Georges Petit nous en a offert une nouvelle, exclusivement consacrée au XVIIIe siècle. Fête charmante, où l'Art prêtait à la Bienfaisance

Bienfaisance plus aimables séductions, pour venir en aide à la Société protectrice de l'Enfance. A n'en considérer que le but philanthropique, cette exposition méritait d'attirer la foule. Mais elle était aussi trop riche d'attraits , elle promettait à l'esprit et à l'imagination des réjouissances trop exquises, pour n'être pas fréquentée de tous les gens de goût,


2 PROMENADE RUE DE SÈZE.

amateurs et artistes. Le succès n'en pouvait être douteux. Il a dépassé toutes les espérances.

L'art du XVIIIe siècle a connu tous les caprices de la mode. Il a été exalté et rabaissé. Après la popularité légitime, mais passagère, il a subi l'oubli injuste et trop durable. Une réaction, — excessive toujours, — s'était opérée contre lui. La tourmente, qui avait bouleversé l'ancien régime, semblait l'avoir enveloppé dans les mêmes colères, dans la même réprobation. On ne pardonnait pas aux peintres d'hier d avoir été de leur temps, de s'en être inspiré , d'en avoir retracé l'histoire avec le pinceau, comme d'autres avec la plume. On les rendait responsables d'une décadence au milieu de laquelle ils vivaient, qu'ils ne faisaient que raconter avec un merveilleux talent. On leur imputait à crime la légèreté de tout le monde. Leur art n'était qu'un effet; on le poursuivait comme une cause. David et sa sévère école triomphaient. La correction s'imposait, froide, implacable. Le goût s'appliquait une feuille de vigne. Ceux-là mêmes — combien rares ! — qui persistaient dans l'admiration, n'osaient l'avouer, s'en cachaient presque. De là des pertes irréparables. Tels tableaux de Chardin, que cite cet émérite critique, M. Edmond de Goncourt, le Dessinateur, l'Ouvrière en Dentelles, par exemple, se vendaient fort péniblement 40 livres. Tels portraits de Latour, pastels sans pareils, celui de Crébillon entre autres, étaient livrés à 20 livres, et, comble de l'ingratitude , le Rousseau assis sur une chaise , abandonné aux enchères, ne montait pas à plus de 3 francs , pas même le prix d'une misérable enseigne. Ainsi s'enrichit l'étranger de chefs-d'oeuvre par nous aveuglément dédaignés. Ainsi s'éparpilla , par toute l'Europe , pour orner les musées publics ou les collections particulières , la gloire de la France. Ce qui nous reste ne suffit pas à nous consoler de ce que nous n'avons pas su conserver.

Dès le seuil, à peine entré , avant d'arriver à l'escalier qui conduit au salon de peinture, on s'attardait volontiers au milieu des dessins, des pastels , des gouaches qui décoraient les murailles et formaient comme une garde d'honneur aux maîtres qui, là-haut, trônaient dans la splendeur de leur génie désormais incontesté.

Voici des tètes d'hommes et de femmes, des portraits de Latour. Nul n'a su mieux voir l'individu, n'a pénétré plus avant dans l'intimité de sa pensée, ne l'a reproduit plus vivant. C'est le portraitiste par excellence ; un magicien, écrira Diderot. Il ne recherche pas seulement, il ne se


PROMENADE RUE DE SÈZE. 3

contente pas d'exprimer la vérité matérielle des traits ; il descend au fond du personnage ; il vit de sa vie intérieure, et, comme il le dira lui-même , « il l'emporte tout entier », pour nous le montrer avec son geste accoutumé, dans l'attitude favorite qui exprime aux yeux le dedans de son être, qui laisse deviner son caractère.. Aussi, plus de solennité olympienne ! Plus de pompe mythologique ! Il place le personnage dans son milieu , parmi les objets qui l'environnent chaque jour ; il le revêt du costume qui lui est particulier, qui le classe en quelque sorte dans la société, et fait ainsi des portraits d'une ressemblance si parfaite, « qu'ils en sont impatientants », murmurera un critique du temps. Esprit d'une indépendance singulière, du reste, original à l'excès , qui n'entend point se plier aux caprices , aux exigences de ses modèles ; qui impose ses volontés à la maîtresse du roi, qu'il peindra comme Boucher, mais après bien des hésitations, aux filles du roi, dont il laissera les portraits inachevés , au roi lui-même.

Une halte devant les maîtres de la vignette : Gravelot, Cochin, Eisen, qui s'emparent alors du livre , le couvrent d'images , font courir autour de chaque page mille arabesques gracieuses ; collaborateurs attitrés, indispensables de tout auteur qui veut se préparer les bonnes grâces du public ; aujourd'hui la joie et l'orgueil des bibliophiles, heureux et fiers de mettre la main sur quelqu'une de leurs oeuvres.

M. Edmond de Goncourt, le connaisseur si fin, l'historien le plus érudit qui soit du XVIIIe siècle, a envoyé des pages bien précieuses. Ici Baudouin nous montre une femme qui se cache derrière un amas de matelas pour épier son mari, trop sensible aux charmes d'une chambrière dont il prend amoureusement la gorge ; gouache délicatement bleutée, que Simonet gravera sous le titre : l'Épouse indiscrète. Là, Moreau le Jeune fait, dans un dessin lavé à l'encre de Chine, — un chef-d'oeuvre, — passer à Louis XV la revue de la maison militaire dans la plaine des Sablons. Voici des scènes charmantes de Fragonard , de Huet, de Lavreince, de Moreau l'aîné, des deux Saint-Aubin (Gabriel et Augustin), d'Hubert Robert; deux négrillons de Portail ; une femme en déshabillé Pompadour de Vanloo. Boucher nous présente, vue de dos, une femme nue si superbement modelée, si palpitante de vie , qu'elle évoque aussitôt et soutient la comparaison avec les saines et puissantes créatures aux chairs blondes et roses du grand Rubens. Enfin, voilà toute la poésie du XVIIIe siècle la grâce même, Watteau, qui fait des merveilles avec un peu de san-


4 PROMENADE RUE DE SÈZE.

guine, et qui trouve encore moyen de se surpasser dans ses dessins aux ^ trois cravons, quand à la pourpre de sa sanguine il mêle un peu de blanc et de noir. Avec quelle finesse, quelle légèreté, quelle correction impeccable il caresse les beaux contours de ses académies! Qui sait mieux rendre les reflets les plus délicats, les transparences ombrées de l'épiderme !

Des dessins de Watteau peuvent être encore assez aisément réunis. M. de Goncourt en possède une collection remarquable. M. Reiset en avait un certain nombre, qui ornent aujourd'hui le cabinet du duc d'Aumale. M. Bonnat en a envoyé rue de Sèze quatre qui sont ravissants de lumière et de légèreté. Mais combien il est plus difficile de grouper des tableaux du maître ! Notre indifférence coupable les a laissé emporter par l'étranger, et l'étranger, — comme l'avare Achéron, — ne rend plus la proie, quand une fois il l'a prise. Toutefois, l'empressement aimable de M. Burat nous a permis de revoir l'amusant Glorieux ainsi que l'exquise Rêveuse, et, grâce à la complaisance généreuse de M Edouard Kann, nos regards ont pu se perdre à nouveau dans les perspectives profondes , dans l'étendue immense de l'Ile enchantée, qu'animent de si jolis petits personnages.... Mais où sont les Fatigues, où sont les Délassements de la Guerre ? Nous ne nous serions pas pardonné de ne pas nous arrêter quelques instants devant le beau portrait de M. de Julienne. Le catalogue n'en fait pas mention. Il est, en effet, venu un peu tard, après l'ouverture de l'exposition. Mais étudiez ce portrait, regardez les mains et vous ne serez pas sans reconnaître dans leur facture hardie la signature du maître (1).

Comment parler de Watteau sans songer immédiatement aux deux peintres qui l'ont imité, continué : à Lancret, à Pater.. . Lancret l'a suivi lorsqu'il a quitté Gillot ; il a reçu ses conseils , il s'est formé à sa manière. Nous l'avons retrouvé chez M. Georges Petit avec son Violoncelliste, composition d'une harmonie de tons si charmante, et l'admirable Pastorale, qui appartient au baron Alphonse de Rothschild, une des toiles où il a fait, avec le plus de bonheur, s'ébattre, dans un paysage idéalisé, tout rayonnant d'une douce lumière, des personnages rêvés par son imagination. Bien plus largement représenté a été Pater. Fête au camp,

(1) Nos lecteurs pourront s'en rendre compte prochainement. Nous faisons graver ce chef.

d'oeuvre.


Me DE POMPADOUR

D'APRÈS LE TABLEAU DE FRANÇOIS BOUCHER

le Bulletin des Beaux-Arts

Col. Ad Renaud



PROMENADE RUE DE SÈZE 5

Fête champêtre, Fêle galante, ici Arrivée, là Halte au camp ; son pinceau s'y donne libre carrière, vif, alerte, pimpant, piquant la toile de « petites taches bleu, cendre verte, jaune soufre », insoucieux de compromettre l'armée française en des compagnies suspectes, mêlant soldats, buveurs et vivandières, sans peur du qu'en dira-t-on, uniquement préoccupé de régaler l'oeil de colorations gaies.

Supérieur à Lancret et à Pater, émule de Watteau , voici Fragonard qui semble avoir puisé, aux mêmes sources flamandes que le Valenciennois, la science du coloris ardent. L'exposition était riche de ses oeuvres. Nous serions tenté de les citer toutes, si la place ne nous manquait. Bornons-nous à rappeler cette adorable esquisse, toute frémissante de passion , le Foeu de l'Amour, à M. Tabourier, et cette autre, le Modèle , à M. Ed. André , restée à l'état de promesse charmante , et les deux Bustes de Femmes, à Mme la baronne Nathamel de Rothschild , vraies fleurs de chair veloutée et brillante, et la Liseuse (1), à M. le comte de La Béraudière, l'amateur dont le goût si fin et si sûr fait autorité ; et, pour finir, parmi les paysages, cet étonnant Guignol, qui, sur son estrade bariolée, sous des arbres aux tons chauds, amuse la foule, comme inondée de soleil.

Nous aurions souhaité part meilleure à Chardin. Sans doute MM. de Marcille, Ed. André, Lavallard ont envoyé de lui des natures mortes admirables. Mais la Serinette suffisait-elle à représenter les intérieurs de ce grand peintre qui savait « traiter les sujets les plus familiers sans être bas. » Le tableau est célèbre. Il parut au Salon de 1751 sour le titre : La Daine variant ses amusements. Depuis , il a passé à plus d'une vente et orné plus d'un cabinet, entre autres ceux de M. de Ménars et du duc de Morny. Il est aujourd'hui la propriété de M. du Tillet. A le vouloir trop récurer, on nous semble l'avoir quelque peu dénaturé, et nous n'y avons plus retrouvé le savoir-faire solide , les qualités franches et mâles du peintre de l'Ecureuse, ce digne émule des maîtres, flamands, des Gérard Dow , des Téniers , des Metzu. Bien mieux partagé a été Lépicié. Comme Chardin, dont il a gravé des oeuvres , il se plaît à la reproduction des scènes familières ; il peint volontiers des petites gens : une Vieille femme du peuple, un Médecin de campagne. Son talent a deux qualités que nous prisons fort ; il est ferme et sincère. L'exposition de

(1) Gravée par Le Rat.


6 PROMENADE RUE DE SÈZE.

la rue de Sèze aura contribué à le mettre en lumière. On ne lui accordait qu'une certaine estime , un peu dédaigneuse. Désormais on le connaîtra mieux et on l'appréciera davantage. Avec Nattier, nous fuyons la vie bourgeoise; nous nous envolons vers l'Olympe, — un Olympe peuplé d'élégantes divinités. Mais ces déesses , ces nymphes ont été les plus brillantes des mondaines ; elles ont passé parmi nous, acclamées pour leur esprit ou leur beauté. Si Nattier, esclave de leurs caprices, a dû , pour mériter leurs bonnes grâces , les livrer à la postérité sous les déguisements de la fable , il ne faut pas croire que , trop oublieux de la réalité, il ait de parti pris sacrifié la vérité à l'imagination. Il savait, en dépit de sa garde-robe fabuleuse, rechercher l'expression sincère , personnelle. Témoin les deux portraits si remarquables de la fille de Louis XV, Madame Victoire, dont l'un appartient à sir Richard Wallace, l'autre à Mme la vicomtesse de Courval. Témoin ceux de Mme Geoffrin, de la marquise de La Ferté-Imbault, sa fille, de Mme de Flesselles en nymphe des eaux. Et c'est précisément parce que Nattier n'a pas tout subordonné à la fantaisie que nous voudrions savoir quel original charmant se cache derrière La Femme à l'OEillet (1), un chef-d'oeuvre de grâce dont l'heureuse propriétaire est Mme la baronne N. de Rothschild.

Que de portraits nous aurions encore à citer, et de Hall, et de Rigault, et de Vanloo! C'est la Duchesse de Polignac, le Bailli de Crussol, de Mme Vigée-Lebrun , c'est le Piron , dû au savant pinceau de Tocqué , le gendre de Nattier , c'est la Madame de Parabère , de Largillière , qui faisait face à la Comtesse du Barry, de Drouais , travestie en muse vêtue de blanc , une lyre couronnée de roses à la main... Drouais ! Un nom autour duquel la mode mène aujourd'hui grand bruit ! Aussi que de toiles signées de lui s'étaient donné rendez-vous rue de Sèze pour affirmer et soutenir le caprice du jour ! Nous sommes devenus moins sévères que la comtesse du Barry , qui vint au salon de 1751 , vit son portrait, et dès le lendemain le fit disparaître. Le Portrait d'enfant, à M. Donon, est bien joli. Charmant aussi l'Enfant au chat, à M. Ed. André. Le Portrait de Mme de Buffon n'est-il pas d'une facture serrée ? Toutefois n'exagérons pas. Diderot reprochait à Drouais de placer sur ses visages « un masque de cette peau fine dont on fait les gants de Strasbourg ». L'excès de la critique est manifeste : gardons-nous de l'excès contraire.

(1 ) On nous affirme que c'est une dame de Maillet. Il est bien fâcheux que ce beau portrait le plus beau peut-être de ceux exposés , soit passe dans les mains d'un mauvais restaurateur!


PROMENADE RUE DE SEZE. 7

Dès l'entrée, le regard était sollicité par un grand portrait qui se dressait au fond de la salle comme dominant l'exposition C'était la Marquise de Pompadour, de Boucher. La favorite, la vraiment reine du temps est là dans son attitude accoutumée, croisant ses deux petits pieds l'un sur l'autre , vêtue d'une robe bleu pâle toute fleurie de roses. Un portefeuille entr'ouvert attend ses eaux-fortes. Son épagneul est près d'elle. D'une main elle tient un livre, de l'autre elle semble vouloir prendre une plume sur un petit meuble de bois rose , sans doute pour noter ses impressions. Une fleur est gisante sur le tapis. « Trop de pompons ! trop de fanfreluches ! quelle fatigue pour les yeux de tous les gens de goût! » s'écrie Grimm , mécontent. Eh non, nous n'avons aucun mal à contempler la tête si délicatement peinte de la belle marquise, et notre goût ne s'effarouche pas de tant d'ornements. A cette oeuvre capitale (1), prêtée par le baron Adolphe de Rothschild, sejoignaient, pour proclamer la gloire du maître, les deux médaillons Vénus et Adonis, Diane et Vénus , à sir Richard Wallace , et l'Atelier, enlevé avec une rare fermeté, dans une manière qui n'est point ordinaire à l'auteur, et les deux si jolies Pastorales du marquis de Vogué, dont l'une garde encore béant le trou qu'y fit un obus prussien pendant le siège de Paris, puis un excellent paysage à Mme Rothau, le Moulin. Ce n'était pas tout. Nous avons revu les panneaux célèbres qui appartiennent aujourd'hui à M. Ridgway, les Quatre Saisons, si différentes de celles de Prud'hon , confiées par Mme Denain , oeuvres auxquelles on ne songe pas à demander d'être vraies , tant elles sont gracieuses. Il est un autre Boucher qui ne pouvait figurer à cette fête philanthropique , le Boucher amusant, provocateur, dont Madame de Pompadour réclamait parfois le pinceau pour chatouiller l'amour lassé du Roi, le Boucher, « peintre des satyres libertins et des petits bâtards de Bacchus et de Silène », contre lequel tonnait Diderot. Mais Diderot eût retrouvé rue de Sèze , pour apaiser ses colères, les scènes sentimentales de Greuze. La duchesse de Sesto a envoyé la Peloionneuse, qui se vendit, en 1865, après la mort du duc de Morny, 91,500 fr., tandis que le 9 avril 1793 elle était adjugée pour 1,280 livres ! Le prince de Caraman-Chimay a retiré de sa collection la Tricoteuse endormie, qui ornait autrefois le cabinet de La Live de Jully. Ces deux pages, d'une coloration un peu pâle, marquent bien une

(1) Nous donnons ce splendide portrait d'après un petit panneau app. à M. Ald Renaud.


8 PROMENADE RUE DE SEZE.

des manières chères à Greuze. Il faudrait en rapprocher la tête de jeune femme, remise par M. Groult, et que le catalogue intitule Le Baiser. L'expression délicieusement adorable n'en saurait être surpassée. Mais le triomphe du peintre, c'était ce Portrait de Mme la Marquise de Champcenetz que possède M. de Greffulhe. Greuze n'avait d'ailleurs qu'à rester fidèle au modèle pour produire une oeuvre exquise de délicatesse et de charme troublant. Il y a merveilleusement réussi.

La sculpture, qui n'a pas été oubliée, aurait mérité un examen attentif. Dans le salon de M. Georges Petit étaient réunis nombre de morceaux choisis, statuettes et bustes, marbres et terres cuites, d'où jaillissait la vie égayée par tous les sourires des yeux et des lèvres : l'Amour tendant son arc de Bouchardon , les Grâces de Falconnet, plus occupées de se laisser voir que de montrer l'heure qui fuit, et les Bacchantes de Clodion, et les bustes de Pajou, de Caffieri, de Lemoyne, et la Sophie Arnould du plus grand de tous , du plus vivant, du maître immortel qui, avec Watteau, Boucher, Chardin, La Tour, Moreau et Fragonard , domine ce siècle, Houdon. Et que de richesses encore dans ces vitrines remplies de tabatières , de boîtes enrichies de pierres précieuses, ornées de miniatures chefs-d'oeuvre d'adresse et de légèreté où les doigts déliés du bijoutier luttent d'esprit avec les pinceaux ténus des Dumont et des Lavreince.

Tout le XVIIIe siècle est là, des plus grands aux plus petits, et l'espace nous manquerait pour le passer tout entier en revue. Mais ceux qui se seront rendus rue de Sèze, qui auront pu contempler à loisir tous ces trésors amassés, auront, nous n'en doutons pas, repoussé pour toujours le reproche de frivolité sans cesse allégué contre les oeuvres de cette époque et reconnaîtront que ce glorieux siècle n'a pas été seulement puissant par le mouvement philosophique et littéraire , mais que l'art y a aussi poussé de belles fleurs et porté des fruits magnifiques (1).

SAINT-DENIS.

(1) Parmi les objets non cités dans l'article ci-dessus et qui méritent une mention particulière, nous devons placer, en première ligne, un tableau non catalogué représentant la famille Eisen et signé : EISEN LE PÈRE, 1765. Ce panneau nous montre le peintre assis, entouré de ses deux fils. Le célèbre illustrateur des fermiers-généraux et de tant d'autres petits chefs-d'oeuvre.


ME FRERON

Bulletin des Beaux Arts

Appt à Mr H Lacroix



PROMENADE RUE DE SEZE.

est dans le fond , faisant face aux spectateurs ; à droite, Mme Eisen, vue de dos. se reflète dans une glace. Cette peinture, un peu bleuâtre, est du plus grand intérêt comme document historique, et nous ferons notre possible pour en offrir la reproduction a nos lecteurs.

Les dessins aussi auraient mérité, vu leur beauté et leur importance, un article spécial ; mais la place nous manquant , nous sommes obligés de ne signaler que les plus curieux. Nous ne parlerons pas , bien entendu , de la splendide collection de Goncourt , où tout serait à citer ; d'ailleurs le catalogue a pris soin de reproduire une notice très bien faite (par le possesseur), sur chacun d'eux. Ceux appartenant à M. Groult sont aussi hors de pair. Sans parler des admirables dessins d'Augustin de Saint-Aubin, dont la reproduction du superbe Portrait exposé, serait une véritable bonne fortune pour les amis des arts, nous signalerons, dans cette collection, plusieurs pastels de Latour tout-à-fait remarquables. Parmi plusieurs portraits méritant l'attention du visiteur, celui qui nous a le plus frappé est le dessin de Cochin, représentant la première femme de FRERON (née Thêrèse-Jacquette Guyomar, née à Quimper le 16 janvier 1730, morte à Paris le 18 mars 1762). Ce ravissant dessin (dont nous offrons une reproduction à nos lecteurs), provenant des ventes Andréosy et La Béraudière, appartenait, lors de l'exposition, à M. H. Lacroix.

Parmi les sculptures, signalons deux petits groupes en marbre représentant une famille de Faunes, par PAJOU (chefs-d'oeuvre non catalogués et appartenant à M. Fanien). Jamais aucun artiste n'est arrivé a plus de perfection dans l'imitation des chairs ; le groupe de la Faunesse et de son petit , surtout, est palpitant de vie et de mouvement. Encore à signaler quatre beaux NINI appartenant à M. Dreyfus, et dont les inscriptions nous donnent , savoir Thérèse-Jacques Leroy de Chaumont, 1771 ; — J.-D. Leroy de Chaumont, intendant des Invalides; — Catherine née B^ne de Nivenheim, 1768 ; et, enfin, Charles-René, seigneur de Mosnac.


VITRINES.

ÉVENTAILS.

COLLECTION DE S. M. L'EMPEREUR DE RUSSIE.— Dans une vitrine, cinq éventails dont le principal, ayant la monture en or découpée et gravée, représente le Palais de Tzarkoé-Sclo, exécuté dans la manière de Blaremberg ; les deux montants sont enrichis de brillants en quadrillé , sur fond écaille bleue également quadrillé.

Six éventails, dont un fermé. ( App. à Mme la comtesse de Chambrun).

Un autre, appartenant à M. Bapst, représente les Jeux de Cartes des puissances. Paix d'Aix-la-Chapelle.

Le Triomphe de Scipion, dans le genre de Sebastien Leclerc. (App. à M. G. Bapst).

Très jolie Chasse de Diane, avec ornements couleurs et or d'une grande légèreté.

Les Amours de Mars et de Vénus. — Dans une riche campagne, les deux divinités sont entourées d'amours et de beaux ornements. La monture, or et nacre, est surtout très remarquable,

Dans la grande vitrine, à droite en entrant, se voyaient sept éventails assez jolis, sans nom de possesseur.

Nous retrouvons ici, avec plaisir, le superbe éventail du docteur Piogé, peint par François BOUCHER et représentant ; Mme Boucher, son

fils Juste-Nathan, et une de ses filles.

COLLECTION DE M. EDOUARD ANDRE.

Vues de Trianon , par BLAREMBERG. — Deux ronds se faisant pendants, montés sur un ovale de velours grenat; entre les deux ronds se voient les armes de Marie-Antoinette, surmontées de la couronne royale.

Trois splendides FRAGONARD sont au milieu de la vitrine, sur des appuis d'ébène dont : deux enfants se faisant pendants ; l'un nu-tête et l'autre coiffé d'un chapeau noir, les cheveux rouges ; entre les deux, une Jeune fille, tête nue, tournée à droite et regardant de face.

Un cadres ans coupés: Vénus désarmant l'Amour, d'ap. François BOUCHER.

Très joli portrait de Louis XVI.

Dessus de boîte, avec la Tête du roi de Rome.

Beau dessus de boîte représentant les Grâces et l'Amour ; cadre rond semblable à celui de la collection Penhard.

Portrait de Necker.

Boîte ovale oblongue, avec émail , d'après GREUZE.

Deux splendides BLAREMBERG sur des boîtes rondes. Le premier représentant la Fête du mai , avec nombreux personnages ; le second , un Repas sur l'herbe, au bord d'un parc ; superbes lointains ; une mère, tenant son enfant sur les genoux, est assise à gauche.


PROMENADE RUE DE SÈZE. 11

COLLECTION DE M. LEVY-C REMIEU.

Boîte ovale, avec cinq sujets en grisaille; signé BOISSIEU, 1787.

Cadre rond. — Fête dans un parc , par BLAREMBERG.

Grand cadre oblong ; miniature sur vélin représentant une famille sous une tente.

HALL. — Dans un cadre ovale, ravissante femme coiffé d'un chapeau bleu à plumes, la figure de face ; le fond de la composition représente un parc.

Portrait de femme, tête nue, rubans et fleurs dans les cheveux. (Carnation très chaude).

HENCIUS. — Dans un cadre rond , miniature représentant deux Amants.

BLAREMBERG. — Cadre rond; Repos dans un camp.

Boîte or oblongue, à pans coupés.

Sujet Louis XVI.

HALL.— Petit cadre. Femme en cheveux, avec rubans et fleurs.

AUGUSTIN. — Grand cadre rond. Portrait d'artiste. Elle tient un carton appuyé sur ses genoux, de la main gauche, et de la droite un porte-crayon.

HALL.— Cadre ovale. Ravissante femme, en pied, qui vient de recevoir un objet qu'elle tient dans la main droite, et de la gauche elle tient une lettre. (Portrait de Mlle de Routière, fille naturelle du Régent et de Mme de Vertillan).

DUMONT. — Cadre rond. Femme debout, coiffée en cheveux, vue jusqu'aux genoux. Elle regarde de face et tient des roses dans les deux mains.

FRAGONARD. — Tête d'enfant. Cadre ovale.

Tête d'enfant, coiffé d'un chapeau,

la figure tournée à droite.

Tête de femme, tournée à gauche.

Portrait de femme, coiffée en cheveux, regardant de face, le corps à gauche.

HALL. — Cadre rond. Portrait de femme, regardant de face, coiffée en cheveux, avec roses et rubans, le corps tourné à gauche.

BLAREMBERG.— Dessus de boîte. Repas dans la campagne.

Dessus de boîte. Une rivière passant près d'un temple grec.

Dessus de boîte. Des danses villageoises sur le devant, une statue de l'Amour à droite.

Dans un cadre rond, des personres

dansent le menuet sur le bord d'un parc; dans le fond, à gauche, des arbres, et à droite une montagne.

Cadre carré. Bal champêtre sur le parterre du château de Fontainebleau.

Autre représentant : Diane, surprise au bain, change Aciéon en cerf.

HALL. — Deux petits cadres ovales. Têtes de femmes inconnues.

DUBOIS, 1787. — Grand cadre ovale représentant : une famille de quatre personnes. La mère, coiffée en cheveux, joue de la guitare ; son plus jeune enfant tenant le cahier de musique.

Une tabatière en grisaille, de BOISSIEU.

COLLECTION DE M. F. PENHARDT

HALL. — Mme de Flavacouri. Mme d'Estrade.

Ravissante femme, la tête couverte Sophie Arnould.

dun chapeau à la paysanne, une fleur à Comtesse de Serre (belle-soeur de

son corsage. Hall).


12

PROMENADE RUE DE SÈZE.

Louise Hall (fille du peintre).

Duc d'Enghien. Dessus de boîte or.

Adolphe Hall (fils du peintre).

Fleurs. Dessus de boîte.

La princesse de Lamballe.

Portrait d'une inconnue.

Adolphine Hall (fille du peintre).

Mme Maldan.

Mme de Modène. Cadre.

Mme de Suleau (Adèle Hall).

Une femme regardant de face, coiffée

en cheveux, avec deux roses.

Mme Gobin (belle-mère de Hall).

RITT. — Lord Torilon et Lucy Tortton.

FRAGO. — Tête d'enfant ; ravissant.

V1EN, 1771. — Portrait d'homme.

VAN SPAENDONK (Gérard). — Fleurs. Cadre rond.

ANONYME — Ravissante femme coiffée en cheveux.

DUMONT {Portrait de, ou fait par ? ) — Cadre ovale.

Mme de Sartige et sa fille.

LAVREINCE.—La Mariée de village. Dessus de boîte or.

Le Remède. Dessus de boîte or.

Les Grâces et l'Amour. Dessus de

boîte or.

Réunion dans un parc. Dessus de

boîte or.

ANONYME. — Portrait de Marie-Antoinette. SOIRON. — Duchesse d'Orléans (née DE

PENTHIÈVRE). VESTIER, 1778. — Baronne de Wenzel.

DUMONT. —Marquise de Saint.-Phar. Dessus de boîte.

BOILLY.— Fleurs dans un vase. Cadre rond.

DROUAIS.— Portrait de François Boucher ? (peu ressemblant).

SICARDI — Comtesse d'Artois.

LAURENT. — Enfant assis dans un parc. Cadre rond.

DUMONT. — Portrait de Chérubini.

VAN DAËL. — Fleurs. Cadre rond.

VAN SPAENDONCK (Corneille).— Fleurs. Cadre rond.

VAN DAEL. — Fleurs. Cadre rond.

COLLECTION DE M. HENRY PORGÈS.

Cette jolie série de miniatures est renfermée dans une vitrine de bois sculpté , elle-même très remarquable.

Deux boîtes écaille et or. La première représente une Fête dans un camp; la deuxième un Ballet d'Opéra.

Portrait de la princesse Pauline Borghèse (née BONAPARTE). Signé AUGUSTIN, 1803.

Portrait d'une dame, assise, tenant une fille sur ses genoux. Signé HENSIUS.

Portrait d'homme en costume du Directoire. Signé DUMONT.

Portrait du peintre Ducreux, peint par luimême.

Portrait de la princesse de Lamballe. Signé Aug. DUBOURG (Augustin).

Portrait de femme , debout dans un parc , costume rose. Signé SICARDI.

Portrait de femme en costume de fantaisie Signé VESTIER.

Portrait de femme, assise sur un banc, dans un fond de parc, costume blanc. Signé HALL.

Portrait de la Duthé , par AUGUSTIN.

Dans un petit cadre en bois, un ravissant Paysage, de François BOUCHER.

La famille de Montesquiou ; grand cadre baguette bronze, avec une superbe gouache repré sentant un jeune homme et une jeune fille, tous deux nu-tête et se tenant par la main. Signé L. (LEMOINE), 1793.


PROMENADE RUE DE SÈZE.

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COLLECTION DE M. GUSTAVE DE ROTHSCHILD.

Composée de 53 boîtes , parmi lesquelles on remarque deux splendides portraits de Henri IV et Louis XV.

La pièce la plus remarquable de cette richissime vitrine est, sans contredit , la tabatière du roi Louis XVI. Cette boîte en or, connue des amateurs sous le nom des Journées du Roi, est peinte sur les six faces, par BLAREMBERG, l'artiste par excellence des scènes minuscules. Le dessus, seul côté visible aux yeux du public , représente la chambre du roi dans ses moindres détails , avec une telle perfection , qu'il est facile de reconnaître les tableaux qui ornaient la

chambre Royale, entre autres le Premier Baiser de l'Amour, de Greuze.

Il serait, on ne peut plus intéressant , de connaître l'histoire de cette précieuse boîte, depuis le jour où, quittant Versailles elle est venue dans les mains de son propriétaire actuel

Quant à nous , la seule chose que nous puissions apprendre à nos lecteurs , c'est qu'à la révolution de 1848, ce joyau, qui appartenait alors au vieux marquis de Soyecourt , était offert à un prix relativement minime, et qu'aujourd'hui son heureux possesseur en trouverait facilement 100,000 fr.

COLLECTION DE M. GROULT.

Quatre vitrines bordées de velours grenat composent cette remarquable exposition , et c'est là , paraît-il , une minime partie de la belle collection de cet amateur.

La première, en commençant par la moins intéressante , comprend quinze cadres, dont quatorze représentent des fleurs, et le quinzième, celui du milieu, un papillon.

La deuxième renferme dix-huit miniatures (plus jolies les unes que les autres) autour d'un homme coiffé d'une toque à plumes et jouant de la guitare. Nous remarquons, dans cette vitrine, la même tête de femme, de Fragonard, légèrement plus petite que celle déjà signalée dans la Collection Ed. André.

La troisième, de même que la seconde, nous montre dix-huit miniatures , autour

d'une danseuse d'Opéra, dans un cadre carré en bronze. Une de ces miniatures , surtout , est remarquable. Dans un cadre ovale, en cailloux du Rhin , se voit une jeune femme tenant un album sur ses genoux , sur lequel se voit une inscription ; elle est coiffée en cheveux, la figure de 5/4 et tournée à gauche.

Enfin, dans la quatrième, Mlle Duthé, tenant une guirlande de fleurs, trône au milieu de trente souvenirs, ivoire et or de la plus belle qualité : l'un, entre autres, représente Augustin de Saint-Aubin en train de dessiner.

Parmi les six portraits exposés par cet amateur, sous le n° 192 (série des dessins), se trouve un admirable Portrait d'Augustin de Saint-Aubin, où l'artiste s'est entouré des principales pièces par lui gravées.

COLLECTION DE Mme LA PRINCESSE SOLTYKOFF.

Cette collection, composée entièrement de montres et de châtelaines or guilloché, émail, se compose de soixante-seize montres émail

or, et fleurs, portraits, etc., etc., dont quatre minuscules , une entre autres formant un chaton de bague.


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PROMENADE RUE DE SEZE

COLLECTION DE M. GARNIER-HELDEVIER.

Dessus de boîte or, avec miniature représentant un Jeune homme assis devant un bureau et lisant.

Dans un cadre rond , en bronze, avec rubans, une Jeune femme en costume de mariée du Directoire, avec voile et ceinture noire. (Superbe miniature).

Cadre ovale en hauteur (bronze). Miniature représentant un homme nu-tête, en habit rouge.

la tête tournée à droite, regardant de lace figure expressive. (Supérieurement modelée

Cadre en bronze guilloché, ovale, en hauteur. Un Jeune homme, en costume du Directoire, tourné à gauche , regardant de face ; belle tête. Il est en chemise ou porte un vêtement blanc.

Cadre rond, en bronze ; sujet genre Hubert Robert.

DIVERS.

Cadre de Fleurs. (App. à M. Ls Valentin).

Charmant Portrait de femme, de 3/4 à gauche. (Sans nom).

FLORIAN en uniforme de page. (Apparten. à Mme Hennequin).

Un cadre rond représentant des fleurs, par Corneille VAN SPAENDONC. (App. à M. G. Bapst.)

Joli BLAREMBERG, ovale, monté sur velours grenat, représentant un Château baigné par la mer.

Boîte en or, rehaussée d'émail découpé , avec fleurs ; à gauche un coq , à droite deux paons.

Boîte ovale oblongue, en porcelaine, avec guirlande de fleurs ; au milieu, un rond représentant deux amours, dont l'un tient un livre.

Boîte carrée, avec miniature autour ; celle du dessus est un bouclier. (App. à Mme Bichofsheim.)

Mme la comtesse de Provence ; émail de HALL (App. à M. Paul Gasnault.)

Grande vitrifie à droite, en entrant. — Une grande miniature, cadre bronzé, avec étiquette : Mme Bonaparte ? par LE GAY. (App. à M le comte F. de Bellanger.)

Dessus de boîte en écaille noire. Portrait de Mtte Laguerre, artiste de l'Opéra, peint par HALL (App. à M. Le Breton.)

Petit cadre sculpté doré Louis XV, contenant, un sujet genre Nilson. (App. à M. Le Breton.)

Boîte en écaille blonde. Portrait de Mme de Sermet.

Tabatière de Catherine II. Boîte cornaline et or ciselé ; au milieu un tout petit BLAREMBERG ovale, surmonté de la couronne royale soutenue par deux amours.

Cadre vieil argent sculpté, ovale en hauteur, représentant deux enfants en portant un troisième qui tient un plateau couvert de fruits. Signé MICHEL. (Bronze doré.)

Dans un cadre semblable : des Pêcheurs tirant leurs filets sous des rochers.

Cadre vieil argent, ovale en travers, contenant un bronze doré représentant une Antiope. Signé MICHEL.

Grande boîte cornaline, avec superbes ornements or en relief.

Grande boîte ronde, en écaille noire, contenant un BLAREMBERG , représentant une Campagne, avec un moulin à vent au milieu ; un chalet occupe le fond de la composition.


PROMENADE RUE DE SEZE.

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Au deuxième plan, un jeune couple dansant ; à gauche , des personnages assis regardent jouer aux boules. (App. à M. Le Breton , de Rouen.)

Vitrine du fond, à gauche, en entrant. — Sur le devant, à gauche, un grand Blaremberg. Un homme tenant un cerf-volant, tandis que de chaque côté on cueille des fruits. Celui de gauche les reçoit dans son chapeau, celui de droite monte à l'échelle ; une femme tient un seau de la main gauche et l'échelle de la droite.

Louis XV. Gouache attribuée à LATOUR. (App. à M. Ferai.)

Boîte oblongue, en or guilloché et ciselé, ayant de chaque côté, sur le couvercle, une montre et un baromètre ; au milieu, un autre rond avec aiguilles

Boîte en or, dont le couvercle imite l'étofle, quoique entièrement en métal.

Boîte écaille noire, montée en or, avec charmante miniature.

Boîte ovale oblongue, émail ; au milieu , un médaillon représentant un charmant Portrait de femme, de face, dirigée à droite. (A Mme la baronne Mariani.).

Paysage rond , dans le genre de Louis Moreau.

Très bel étui en or ciselé. (App. à Mme Bichofsheim.)

Boîte or, à fond bleu , avec Portrait de Louis XV enfant. (App. au duc de Morny.)

Grand cadre or; miniature d'ISABEY, représentant une femme, tête nue, une peau de panthère sur l'épaule droite , le sein gauche découvert. (App. au duc de Morny.)

Au même. Ovale représentant deux femmes, dont une tient le flambeau de l'Amour de la main droite.

Miniature de HALL. Boîte ronde en écaille, avec étoiles d'or

Jolie boite ronde, écaille noire et or, avec paysage.

Boîte oblongue, or, émail vert et blanc formant perles. Dessus, une grisaille représentant le Portrait de Louis XVI tenu par une femme. (Médiocre.)

Charmante boîte ovale oblongue, montée en or, avec Sujet de Chasse sur le couvercle.

Boîte or guilloché, fond vert. Sujet : l'Offrande à l'Amour.

Dans un grand cadre rond, une artiste est en train de peindre ; elle est coiffée d'un mouchoir couleur souci, avec perles. Superbe pièce. A qui appartient cette miniature, et quelqu'un sait-il qui elle représente ?

Cadre rond en bronze. Portrait d'homme Louis XVI, le coude gauche appuyé sur des fleurs, regardant de face. (App. à M. le marquis de La Londe.)

Boîte en or, oblongue. Sur le couvercle, un émail représentant la Savonneuse, de GREUZE. (App. à M. Germain Bapst.)

Boîte en or, oblongue, ayant pour sujet : une femme et deux amours devant l'autel de l'amitié.

Boîte écaille noire, avec ravissant sujet en grisaille : Un satyre tient deux enfants dans ses bras, une femme et un petit satyre dansent devant lui.

Portrait du comte d'Artois, par COSWAY. (App. à Mme Fremyn.)

Cadre rond monté sur velours grenat, avec Portrait de femme. (App. à M Wittenhove )

Deux grandes miniatures rondes, par SAUVAGE. (App. à M. le baron de Saint-Geniès.)

Portrait de femme, avec étoile sur la tête, par DUMONT. (App. à M. Germain Bapst.)

Portrait de Paris-Duverney. (App. à M. le marquis de La Londe.)

Portrait de femme, en cheveux, une rose à son corsage (miniature ronde). Apparten. à Mmc L. Goldschmidt.

Tête de femme de HALL. (App. à M. Germain Bapst.)


16 PROMENADE RUE DE SÈZE.

J.-B. Claude Odiot, par ISABEY. (App. à Mme Mathieu.)

HALL. — Dessus de boîte écaille noire. Portrait de femme, en cheveux et vue de face, la poitrine découverte. (App. à M. E. Hédouin.)

Son portrait par lui-même. (App.

à M. le marquis de La Londe.)

Portrait de Mme Renouard de Bussiere.

Bussiere. à Mme la comtesse de Pourtalès.)

Dessus de boîte , écaille blonde.

Enfant nu-tête , ceinture verte et bras nus. (App. à Mme Ditte.)

Portrait de Hall. (App. à Mme Ditte.)

Portrait de Hall, bras nus , en train de dessiner, tourné à droite, regardant de face. (Très-beau )

HALL. — Portrait de la marquise de La Grange, (App. à Mme Janin.).

Superbe portrait de femme, de face,

le sein droit découvert (moyenne grandeur). (App. à Mme L. Goldschmidt.)

Portrait de la baronne Michaud ,

fille de Hall. Dessus de boîte, écaille blonde. (App. à Mme Ditte )

Joli portrait de femme. Petit cadre,

émail bleu. (App. à Mme L. Goldschmidt).

Superbe tabatière, à M. Hédouin, représentant le Grand Dauphin (probablement par MASSÉ).

Portrait d'homme, par Louise VIGÉE. (App. à M. le baron de Saint-Geniès.)

Portrait de Vincent, par lui-même. Très belle pièce. (App. à M. Georges Duplessis.)

Très joli LAUTHERBOURG. (App. à M. le baron de Saint-Geniès.)

Joli portrait de femme , nu-tête, un ruban blanc dans les cheveux. Elle est tournée à gauche et regarde de face , par ISABEY. (App._ à Mme Ditte.)

Satyre et Chèvre , par SAUVAGE. (App. à M. le baron de Saint-Geniès.)

Dessus de boîte avec Portrait de femme, de face, corsage bleu et cheveux très frisés.

N'oublions pas la jolie vitrine du généra] de Biré, renfermant vingt-six boîtes émail et or, et un petit groupe porcelaine.

Et enfin celle du duc de La RochefoucaultBisaccia , renfermant plusieurs très jolies miniatures de la famille royale, ainsi que plusieurs vernis MARTIN très remarquables.

Le Gérant,

TH. FABRÉ.


Fille. Mère

LE SALON NATIONAL

LA PEINTURE

(SUITE DU F° 185. — 1re ANNÉE).

CARRIER-BELLEUSE (Louis-Robert), né 3 Paris, élève de son frère, de CABANEL et de BOULLANOER. — Une équipe de Bitumiers à Paris. (App. à l'État.)

CARTERON (Eugène) , né à Paris , élève de A. et P. GLAIZE — Le Rebouteux.

CAZIN (Jean-Charles) , né à Samer (Pas-de-Calais), élève de LECOQ DE BOISBAUDRAN. — Méd 1re et. 1880; $( 1882. — La chambre de Gambetta. — Paysage. — Ismaël. (Musée du Luxembourg.)


LE SALON NATIONAL

CHANET (Henri), né à Paris , élève de BARMAT. — Portrait de la mère de l'auteur.

CHAPLIN (Charles) , né aux Andelys (Eure), en 1825.— Souvenirs ; charmante toile (Musée du Luxembourg.)

CHARNAY (Armand), né à Charlieu (Loire) , en 1844 , élève de Pas et FAYEN-PERRIN. — , Méd. 3e cl. 1876. — Pêche à la truite au Four-Saillant .(Allier).

CHARTRAN (Théobald), né à Besançon, élève de CABANEL. .— Méd. 3e cl. 1877 ; prix de Rome 1877 ; méd. 2e cl. 18S1. — Le Cierge (Musée de Lille.) — Joueuse de Mandore. — Portraits de M. W. . , de Mme R. C. C..., très joli ; de M. L. . et de Mme G. Weldon.

CICERI (Eugène) , né à Paris en 1813 , élève de son père. — Méd. 3e cl. 1852. — Cour de forge, bon tableau.

CLAUDE (Eugène) , né à Toulouse en 1841. — Ah I bottes d'Asperges.

CLAUDE (Jean-Maxime) , né à Paris en 1824 , élève de GALLAND. — Méd. 1866 et 1869 ; 2e cl. 1872. — Au Printemps (app. à M. Prévet). — Soleil couchant.

CLÉMENT (Félix-Auguste) , né à Donzère (Drôme) en 1826, élève de DROLLING et PICOT.— Prix de Rome 1836 , méd. 3e cl 1861 ; méd. 1867. — Circassienne au Harem

COESSIN DE LA FOSSE (Charles-Alexandre) , né à Lisieux , élève de PICOT. — Méd. 3e cl. 1873. — Les éclaireurs de Hoche dans le Finistère. — Désarmement et pacification de l'Ouest.

COLIN (Gustave-Henri), né à Arras , élève de COUTURE et de DUTILLEUX. — La Nive au Pas-de-Roland. (App. à l'État.) — Lamaneurs basques, en rade de Saint-Jean-de-Luz. (App. à l'État.)

COLIN (Paul), né à Nîmes en 1838 , élève de son père et de J.-P. LAURENS. — Méd. 3e cl. 1875. — Les Pommiers de la ferme Loysel. —La Mare de Criqueboeuf, joli tableau. (App. à M. Bricart.)

COLLIN (Raphaël), né à Paris, élève de CABANEL.—Méd. 2e cl. 1873.—Portraits de M. G..., de M. Ç.. ., de Mlle C... et portrait de jeune fille.

COMMERRE (Léon) , né à Trélon (Nord) , élève de CABANEL. — Méd. 3e cl. 1875. — Prix de Rome 1873. — Méd. 2e cl. 1881. — Silène et les Bacchantes , excellente toile. — Samson

et Dalila ; Samson a bien mauvais genre et Dalila est par trop laide. (Musée de Lille.)

Portrait de Mlle Achille Fould.

COOL (Gabriel DE) , né à Limoges , élève de CABANEL et de Mlle DE COOL. — Portrait de Mlle de C... Jolies mains.

CORMAN (Femand) , né à Paris en 1843 , élève de FROMENTIN , de CABANEL et de PORTAEL. — Méd. 1870; 2e cl. 1873 Prix du Salon 1873 , méd- 3e cl. 1878 (E. U.) ; »gf 1880. — Caïn.

COT (feu Pierre-Auguste) , né à Bédarieux (Hérault) en 1837 , mort en 1883 , élève de L. COGNIET et de CABANEL et BOUGUEREAU. — Méd. 1870; 2e cl. 1872; * 1874 ; méd. 2e cl. 1878 (E. U.). — Portraits de Mlle B..., de Mlle D. . et de Mlle L. B...

COTTIN (Pierre), né à Paris en 1823. — Le Beau Nicolas.


LE SALON NATIONAL

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COURANT (Maurice-Francis-Auguste), né au Havre , élève de M. MEISSONIER. — Méd. 1870. — Vapeur entrant au port. — La Barque à Godebie.

COURTAT (Louis), né à Paris, élève de CABANEL. — Méd. 3e cl. 1873 et 1874 ; méd. 1re cl. 1875. — Portrait de M. Devaux, sénateur.

COURTOIS (Gustave) , né à Pusey (Haute-Saône) , élève de GÉROME. — Méd. 3e cl. 1878 ; 2e cl. 1880. — Portrait de Mlle Guerde. —Jeune Florentin jouant avec des chats. — Portrait de Mme Oagnan.

COUTURIER (Léon), né à Mâcon , élève de DANGUIN et CABANEL. — Méd. 3e cl. 1881. — Le Récit. — Guerre de 1870-71.

CURZON (Paul-Alfred DE), né à Poitiers en 1820, élève de DROLLING et de CABAT. — Méd. 2e cl. 1S57 ; rap. 1859 , 1861 et 1863 ; $j 1863 ; méd. 3e cl. 1867 (E. U.); 2e cl. 1878 (E.U.).

— Vue prise au bord du Gardon, près le pont du Gard, bon paysage — Au bord de la mer de Naples, en vue de l'île de Capri. — Vue des cotes de Provence , prise de la presqu'île Sicié, près Toulon.

DAGNAN-BOUVERET (Pascal-Adolphe-Jean), né à Paris , élève de GÉROME. — Méd. je cl. 1878; 1re cl. 1880. — Vaccination (App. à M. Turner.)

DAMERAN (Emile) , né à Paris, élève de PELOUSE. — Méd. 3e cl. 1878; 2e cl. 1882. — Un fourneau de Charbonniers , forêt de Fontainebleau. —Cabane de bûcherons dans la vallée de Vaux-de-Cernay, en automne. (Musée du Luxembourg).

DAMOY (Pierre-Emmanuel) ; né à Paris , élève de COROT , DAUBIGNY et DONNAT. — Dans les Landes, à Carnac (Morbihan). — L'Ile Saint-Denis en hiver.

DANTAN (Edouard), né à Paris, élève de Pas. — Méd. 3e cl. 1874; 2e cl. 1880. — Un coin d'atelier. (Musée du Luxembourg.) — La Fête-Dieu. — Un intérieur en Normandie, excellente toile. — Intérieur à Villerville-sur-Mer (Calvados). (App. à M. G.-A. Godillot.)

DARDOIZE (Emile), né à Paris en 1826 — Méd. 3e cl. 1881. — La Brèche près Falaise.

— Un coin de Cernay.

DARGENT (Alphonse) , né à Verdun , élève de CABANEL. — Méd. 3e cl. 1882. — Portrait d'homme.

DAUBIGNY (Karl-Pierre), né à Paris en 1846, élève de son père.— Méd. 1868 ; méd. 3e cl. 1874 — Les environs de la ferme Saint-Siméon. — Honfieur (Calvados). — La Prairie inondée.

— Vallée de la Touques. — Le vieux chemin, à Anvers (Seine-et-Oise).

DAWANT (Albert-Pierre) , né à Paris , élève de S.-P. LAURENS. — Méd. 3e cl. 1880. — Une salve aux Invalides. — Fête nationale.

DEBAT-TONSAN (Edouard-Bernard) , né à Toulouse , élève de CABANEL. — Une porte du Louvre, le jour de la Saint-Barthélémy. (App à l'État.) — Portraits de M. et.Mme Constant et de M. Camescasse. — Le Massage.

DE CONINCK (Pierre), né à Méteren (Nord), élève de L COGNIAT. — Méd. 1866 et 1868; 3e cl. 1873. — Portraits du général Bosquillon de Frescheville et de M. F...— Mater Dolorosa.

— La petite Henriette. — Portrait.


20

LE SALON NATIONAL

DELANCE (Paul-Louis), né à Paris , élève de GÉROME. — Méd. 3e cl. 1881. — Le départ des Conscrits.

DELANOY (Hippolyte-Pierre), né à Glascow de parents français, élève de JOBBÉ-DUVAL , BARRIAS , BONNAT et VOLLON. — Méd. 3e cl. 1879. — La force prime le droit. (App. à M. de Lesseps ) — Che; Don Quichotte. (App. à l'État.) — Le Coran. (App. à M. T. Comte ) — La table du citoyen Carnot. Très bien composé et aussi bien peint. (App. à M Turquet.) — L'Évangile. (App. à M. Dauprat.) — Un coin de l'atelier de Wilhem Kalf.

DELANOY (Jacques), né à Paris en 1820, élève de ACLOQUE et FERCY. — Pêches et

Artichauts. Beau tableau.

DELOBBE (François-Alfred), né à Paris en 1835, élève de LUCAS et BOUGUEREAU. — Méd. y cl. 1874; 2e cl. 1875. — Les premières avances. — La famille aux champs.

DEMON (Avril-Louis), né à Douai, élève de E. BRETON. — Méd. y cl. 1879 ; 2e cl. 1882.

— Le Ruisseau. — Solitude. — Le Moulin (Musée du Luxembourg.)

DEMON-BRETON (Mme Virginie), née à Courrières (Pas-de-Calais) , élève de J. BRETON.

— Méd. 3e cl. 1881 , 2e cl. 1883. — La Plage. — La Nuit. — Les Poissons : bon tableau — (Ces deux derniers appartiennent a M. J. Petit.)

DESBROSSES (Jean), né à Paris, élève d'A SCHEFFER et CHINTREUIL.— Méd. y cl. 1882.

— La montée du petit Saint-Bernard.

DESCHAMPS (Loui ), né à Montélimar (Drôme), élève de CABANEL. — Méd. y cl. 1877.

Fille mère, le meilleur et le plus remarquable tableau de genre du Salon. — Le plus heureux des trois, bonne toile. (App. à M. G. Chandron de Briailles.)

DESGOFFE (Alexandre), né à Paris en 1805, élève de INGRES. — Souvenir des environs de Naples.


LE SALON NATIONAL 21

DESGOFFE (Blaise), né à Paris en 1830 , élève de FLANDRIN et de BOUGUEREAU. — Méd. y cl. 1861 ; 2e cl. 1863 ; ^ 1878. — Statuette en argent et vermeil — Casque italien, du XVIe siècle, en acier repoussé, ciselé et damasquiné. — Epée du vice-roi de Naples — Poire à poudre.

DESTREM (Casimir), né à Toulouse, élève de BONNAT. — Méd. y cl. 1879. —Jean Calas.

DEVE (Eugène), né à Rouen, élève de FLERS. — Le soir à La Bourboule.

DIDIER (Jules), né à Paris, élève de L. COGNIET et de J -P. LAURENS. — Prix de Rome 1857; méd. 1866 et 1869. — Souvenir de Saint-Pair (Calvados). — Entre Rome et CivitaVecchia.

DIEN (Achille) , né à Paris. ■— Une allée dans le parc de Maintenon (Eure-et-Loir).

DIEUDONNÉ (Emmanuel DE), né à Genève, naturalisé Français, élève de CABANEL. — Méd. y cl. 1881. — Failvma. — Femme Arabe portant des armes.

DOYEN (Gustave), né à Festieux (Aisne), élève de BOUGUEREAU. — Méd 3e cl. 1882. — L'èplucheuse d'oignons. Très bonne toile.

DUBOIS (Paul), né à Nogent-sur-Seine en 1829, élève de TOUSSAINT. — Méd. 1re cl. 1876 ; 1re cl. 1878 (E. U.). Membre de l'Institut.— Portraits de Mme *** et de M. le docteur Parrot, professeur à la Faculté de Médecine.

DUBUFE fils (Guillaume), né à Paris , élève de son père et de MAZEROLLE. — Méd. 3e cl. 1877: 2e cl. 1878. — Sainte Cécile , bon tableau. — Portrait d'enfant. — Avril, étude — Musique profane.

DUEZ (Ernest-Ange), né à Paris, élève de PILS. — Méd. 3e cl, 1874; 1re 1879 ; $$ 1880,

— Saint-Cuthberg.

DUMAS (Paul-Eugène), né à Paris, élève de Pas , d'AuMONT et de LECOQ DE BOSBAUDRAN.

— Portrait de Mme D. ..

DUPAIN (Edmond-Louis), né à Bordeaux en 1849 , élève de CABANEL. — Méd. 3e cl. 1875 1re cl. 1877. —Portraits de Mme Isely et de Mme de Beaudreuil. Deux bons portraits.

DUPUIS (Félix), né à Lyon, élève de L. COGNET. — Raisonnable avant l'âge.

DUPRÉ (Jules-Louis), né à Mantes en 1812. — Méd. 2e cl. 1833; $; 1849 ; méd. 2e cl. 1867 (E. U.) ; O $£ 1870.—Bords d'un ruisseau. — Le Gué. (Ces deux toiles app. a M. Bayard.)

— Le Chêne. — Le Marais. (App. à M. Strumpf.) — Métairie. (App. à M. Hertz.) — La Forêt. (App. à MM. Redesco frères.) — Clair de lune. (App. à M. Reste.) — Retour du Troupeau. (App. à M. ***.) Ces huit toiles font d'autant plus de plaisir à voir que nous traversons une époque où il suffit de faire laid pour que les spéculateurs fassent tout leur possible pour faire croire au public que c'est non-seulement splendide, mais que c'est la peinture de l'avenir.

DURANGEL (Léopold-Victor), né à Marseille, élève de WACHSMUTH et H. VERNET, — Portrait de Mlle V. de B...

DUVERGER (Théodore-Emmanuel), né à Bordeaux. — Méd. 3e cl. 1861 ; rap. 1863 ; méd. 1865. — Pendant un repos.


22

LE SALON NATIONAL

FAIVRE (Maxime), né à Paris, élève de GÉROME et G. BOULANGFR. — Sigognac au château de la Misère. Bon tableau.

FALGUIÈRE (Alexandre), né a Toulouse en 1831, élève de JOUFFROY.—Méd. 1re cl. 1875; membre de l'Institut 1882. — Éventail et Poignard. (Musée du Luxembourg.)

FANTIN-LATOUR (Henri), né à Grenoble (Isère) en 1836 , élève de son père et de LECOQ DE BOISBAUDKAN —Méd. 1870; 2ecl. 1875; $; 1879. — Portrait.

FERRIER (Gabriel) , né à Nîmes , élève de Pas et E Hébert. — Prix de Rome 1872 ; méd. 2e cl. 1876; 1re cl. 1878. — La Mère. Bonne toile. — Enfants de Biskra.

FEYEN (Eugène), né à Bey sur-Seille (Meurlhe-et-Moselle), élève de P. DELAROCHE. — Méd. 1860; 2e cl. 1880; $; 1881. — Repas frugal.

FEYEN-FERR1N (François-Nicolas-Augustin), né à Bey-sur-Seille (Meurthe-et-Moselle) en 1829, élève de L. COGNIET et YVON. — Méd. 1865 et 1867 ; 3e cl. 1874 ; $; 1878. — Danse au crépuscule. Très jolie toile. — Baigneuses.

FICHEL (Eugène), né à Paris en 1826 , élève de P. DELAROCHE. — Méd. 3e 1857 ; rap. 1861 ; méd. 1869 ; $; 1870. — Chanteurs ambulants. (App. à M. Alphen.) — L'Escamoteur. (App. à M. Cassigneul ) — Au café. (App. à M. Dépensier.)

FLAHAUT (Léon), né à Paris, élève de L. FLEURY et CORAT. — Méd. 1869 ; 2e cl. 1878 ; $£ 1881. — Le Retour à la Ferme.

FLAMENG (François), né à Paris, élève de CABANEL, HÉDOUIN et J.-P. LAURENS. — Méd. 2e cl. 1879; prix du Salon 1879. — L'appel des Girondins à la prison de la Conciergerie.

Z. MARCAS.

(A suivre.)


P. J. MENE

Le Bulletin des Beaux-Arts

Heliog & Imp. Lemercier & Cie.



PIERRE-JULES MÈNE.

Lorsque d'une main hésitante je prends la plume pour écrire cette notice, une ancienne et fidèle admiration est mon seul titre. Qu'il me soit permis de le faire valoir.

A ceux qui s'étonneront que l'honneur d'écrire ces pages n'ait pas été réservé à quelqu'une de nos grandes renommées littéraires, je dirai simplement : j'ai connu celui dont je parle, cela donne un privilège ; et, de tout temps, quand on a plutôt cédé au désir d'honorer une chère mémoire qu'à la crainte de lui rendre un trop faible hommage, une profession de tendre attachement a servi d'excuse.

Un ami est un juge suspect ; mais je ne suis pas un juge. Dans une cause gagnée, la critique n'a pas d'arrêts à rendre ; ses recommandations seraient superflues.

Je me bornerai d'ailleurs à dire quelle fut la vie du grand artiste qui a si noblement illustré le nom de Pierre-Jules Mène.


24 PIERRE-JULES MENE

Jules Mène naquit en 1810 d'une famille humble, il dut se former lui-même ; mais si la culture de l'esprit lui avait manqué dans ses premières années , plus tard, par la seule force de sa volonté et sans autre secours que son propre travail, il sut beaucoup apprendre.

Et d'abord, dès sa prime jeunesse, il se passionne, pour les dessins et les gravures, et s'éprend tout particulièrement du talent d'Horace Vernet. Encore qu'il ait des frères qu'il aide du modeste produit de son travail, il achète tout ce qui est signé de ce nom célèbre et — sa vie durant — reste fidèle à ce culte.

A vingt-deux ans, il se marie et cherche à pouvoir travailler chez lui. Il abandonne l'atelier de son père , tourneur en cuivre, et se met à faire des modèles pour les fabricants de porcelaines. Mais c'est à peine s'il peut arriver à vivre, et cela dure, dure longtemps. L'idée lui vient de composer de petits sujets mignons, destinés à être reproduits en biscuit, pour orner les étagères. Il y réussit quelque peu, et, si le succès ne s'annonce pas encore, la gêne, du moins, est pour l'instant atténuée. C'est alors que, sous la direction du sculpteur René Compaire dont il fréquentait l'atelier, il représente une Esmeralda suivie de sa chèvre. La figure était imparfaite, mais la chèvre était un pur chef-d'oeuvre. Elle fit grand effet. Un ami conseille à Mène de scinder sa composition , d'abandonner son Esmeralda, de faire paraître la chèvre seule. Il s'y décide et la fait couler en bronze. Puis, comme il est fort adroit, qu'il a toujours vécu au milieu d'ouvriers travaillant le cuivre , il fait fondre quelques épreuves, se met à les ciseler, à les bronzer lui-même, et les place dans les magasins. Le public est attiré, charmé. C'est le succès,


PIERRE-JULES MÈNE 25

Encouragé, le jeune artiste songe à créer un pendant à sa chèvre. Il modèle une gazelle du désert. A peine a-t-elle paru, que les demandes affluent. Mène n'y peut suffire. Désormais il est connu , son talent est prisé, ses oeuvres sont recherchées à ce point que les marchands à l'affût en convoitent la propriété et le harcèlent de propositions. Il refuse. On veut l'emmener en Russie : on y fait miroiter à ses yeux une situation plus lucrative, brillante. Mène refuse, refuse encore. Les jours d'épreuves — nous sommes en 1835 — se sont évanouis. Le pauvre ménage, aux débuts si modestes, voit l'avenir s'ouvrir devant lui plus riant, gros d'heureuses promesses. A quoi bon s'exiler?

En 1839 , Mène exposa pour la première fois. Il avait envoyé au salon un bronze représentant un chien braque étranglant un renard. Par malheur son envoi fut volé. Pareil incident ne s'était pas encore produit et ne se reproduisit plus. On prit, en effet, depuis, l'excellente précaution d'attacher les statuettes et autres petits modèles , qui pouvaient tenter les partisans de collections — à bon marché.

En 1845, Mène se lia intimement avec Brascassat. Tous deux travaillaient ensemble. Si les goûts étaient les mêmes, bien différents étaient les caractères. Mais cette diversité, loin d'écarter les deux artistes, ne faisait au contraire que les rapprocher davantage. Mène, toujours gai, chantonnait sans cesse en sculptant; Brascassat, d'humeur triste, se plaisait à cette gaieté communicative, dans laquelle il trouvait, pendant qu'il dessinait, une diversion fortifiante à sa mélancolie. Cette sympathie fut féconde en bons résultats : car le sculpteur dut certainement à l'amitié du peintre d'excellents conseils, qui


2,6 PIERRE-JULES MÈNE

dirigèrent et firent grandement progresser son talent. Ainsi, un jour que Mène travaillait avec un entrain plus vif, plus enjoué que d'habitude ; « Vous êtes donc bien satisfait de ce que vous faites là pour chanter si joyeusement ? lui dit Brascassat. — Mais voyez plutôt, mon cher ami, répliqua le sculpteur; Estce que je me trompe? n'est-ce pas ça? — Oh! pas du tout. Vous vous trompez complètement, à mon avis, » répartit le peintre. Et aussitôt d'expliquer ses raisons, d'exposer comment il procéderait. Mène comprend si bien qu'il anéantit son travail commencé, se remet à la besogne et fait ce Taureau normand qui est une de ses plus belles oeuvres. Brascassat fut aussi heureux que l'auteur lui-même de cette oeuvre superbe ; il en félicita chaudement son ami et, quelque temps après, en 1846 , le jour de sa nomination à l'Institut, il lui apporta, en souvenir de la part si profonde et si sincère qu'il avait prise à son succès , l'étude qu'il avait faite, à la même époque, du même animal. La famille a conservé précieusement ce témoignage, qui lui venait d'une aussi illustre amitié. Ce fut en 1848 que Mène obtint sa première récompense, une médaille de deuxième classe. Cette année-là, les lauréats avaient à choisir entre des vases de Sèvres ou des collections de gravures de la chalcographie du Louvre. Notre artiste prit une de ces collections. Il produisit dès lors oeuvre sur oeuvre. Je mentionnerai au courant de la plume : Chasse au cerf; Chasse à la perdrix ; Chevaux arabes ; Hallali sur pied; Chiens terriers ; la Prise du renard; Vainqueur du Derby ; Amazone-, Jument normande et son poulain, etc., etc. En 1861, la première médaille lui est décernée, et, le 2 juillet de la même année, il est fait chevalier de la Légion d'honneur.


PIERRE-JULES MENE.

27

Sa supériorité d'artiste à part, Jules Mène m'a beaucoup frappé par la noblesse du caractère. On sentait en lui l'homme à la hauteur de l'artiste. Ses yeux vigilants regardaient toujours en face, franchement, profondément. Il vous observait, vous attendait, vous écoutait avec patience. Toutes ses paroles portaient juste. La mélancolie et la fierté s'exhalaient par échappées de son âme et se répandaient de son visage clair et vénérable. Cet homme tout à fait supérieur détestait le mensonge et l'emphase et gardait son esprit pour son oeuvre. Il n'a jamais fait un pas ambitieux, n'a jamais dit un mot servile. Il n'y avait pas trace en lui de cette jalousie qui s'infiltre comme un poison dans le coeur de l'artiste. II savait oublier ses propres ouvrages pour vanter les autres et n'eut jamais besoin d'être averti pour reconnaître le mérite. Il évitait avec soin de parler de lui-même, et, — mérite plus rare — d'en entendre parler.

Observateur naïf et profond, grand sculpteur, savant naturaliste , homme sensible et non sentimental, convaincu de sa valeur sans vanité, solide dans ses affections, méprisant ses ennemis jusqu'à les oublier, très bienveillant pour autrui et dur envers lui-même, le voilà.— Il ne faut pas plus de qualités pour déplaire. Aussi n'a-t-il jamais eu la sympathie des coteries académiques et la faveur des gouvernements. Et, cependant, tous ses petits bronzes incomparables me semblent d'irréprochables modèles de grandes statues quis exécutées aux frais de l'État, eussent embelli les musées , les places publiques et fait l'admiration de l'Europe.

ALBERT DUBRUJAUD.

(A suivre.)


Mme BENOITS (MARIE-GLILHERMINF.)

LISTE DES DAMES FRANÇAISES

DESSINATEURS, GRAVEURS, PEINTRES ET SCULPTEURS (SUITE DU F° 192. 1re ANNÉE).

BEAUCHARD (Mlle Angélina), née à Lyon , peintre, élève de M. J. TOURNY, de Mlle DE COOL et de MM. MIDI et BEAUREGARD. — Salon de 1872, Enlèvement d'une Nymphe par un faune, d'après CABANEL, et Portrait de Mme B..., porcelaine. — 1874, Portraits de Mlle B... et de M. B..., porcelaines. — 1875, Nymphes et Bacchus, d'après LEFEBVRE , la Cible, d'après BOUCHER, porcelaines. — 1876, Vénus commande à Vulcain des armes pour Enée, d'après BOUCHER ; Portrait de M. E. B..., porcelaines — 1877, la Courtisane, d'après SIGALON ; Portraits de Mlle Mathilde C... et de Mlle de B..., porcelaines. — 1878, Portraits de M. C. ; de Mme C... ; de Mlle Mathilde C...; de Mlle Madeleine C..., porcelaines.— 1880, Pavots, gouache, et Roses, porcelaines.

BEAUDIN (Mme, née Félicité BOURGES), née à Marseille, peintre, élève de BAILLY. — Salon de 1831, Portraits. — 1833, Don Juan et Haydée ; un Suicide ; Portraits. — 1836, Vieille femme; Tête d'homme. — 1839, le Repas ; les Saintes Reliques; Scène prise au bord de la Méditerranée ; Portraits. — 1843, Portrait en pied de Mlle Félicité DE FAUVEAU, sculpteur.—


LISTE DES DAMES FRANÇAISES DESSINATEURS, ETC. 29

Mme BEAUDIN, qui avait débuté à Marseille en 1818, en exposant diverses oeuvres, a longtemps résidé en Russie, où elle a peint de nombreux portraits.

BEAUFORT (Mlle Blanche de), née à Paris, élève de Mme DE COOL. — Salon de 1884, Mme Lebrun et sa fille, d'après Mme LEBRUN, porcelaine.

BEAUFORT (Jeanne, vicomtesse de), née à Paris, peintre, élève de Mlle MAREST. — Salon de 1878, Vénus sur l'onde, d'après BOUCHER, faïence. — 1879, la Peinture, d'après BOUCHER , faïence.— 1881, Jacinthes et Tulipes, faïence.— 1882, Rebecca à la fontaine, d'ap. LE ROUSSIN, faïence. — 1883, Fleurs, pastel. — 1884, le Rêve de Sainte Cécile, d'ap. BAUDRY, faïence.

BEAUMONT-CASTRIES (Mme Jeanne de), née à Paris, sculpteur, élève de CRAUX. — Salon de 1873, Portrait d'enfant, médaillon bronze.— 1874. Portrait du jeune***, médaillon, bronze. — 1871, Portrait de Mme la comtesse de Castries, buste, plâtre — 1876, le Maréchal de Castries, buste , plâtre ; — Portrait de Mme ***, médaillon , terre cuite. — 1877, le Maréchal de Castries, buste, marbre; Chopin, buste, plâtre. — 1878, Jeanne d'Arc, buste, plâtre. — 1879, l'amiral Coligny, buste, plâtre bronzé. — 1880, Mme Krauss, médaillon, bronze; — l'amiral Coligny, buste, bronze. — 1882, Portraits.

BEAURY-SAUREL (Mlle Amély), née à Barcelone, de parents français, peintre , élève de M. T. ROBERT-FLEURY. — Salon de 1879, Portrait de M. F. DELPIRE ; Le Bandit repentant. — 1880, Portrait de Léon SAY. — 1883, Portrait de ma mère peinture ; — Portrait de Mlle A. B ; Tête d'étude, pastels — (E. Nle), Portrait de Mlle P. L..., peinture ; —Portrait de Mlle A. B..., dessin, étude, pastel. — 1884, Portrait de la princesse T. J...

BEAUVAIS (Mme Anais, née LEJAULT), née à Cuzy-sur-Yonne (Nièvre), peintre-graveur, élève de Lazarus WIHL, Carolus DURAN et HENNER. — Salon de 1869, Le Pêcheur; Portrait de Mme L... — 1870, Portrait de M. HIGNART ; Portrait de M. SARAZATE. — 1872, Portrait de Mlle M. L... — 1873, Portrait de MIle M. C... — Portrait de M. BARRE, statuaire. — 1875, Adelia. — 1876, le Repos du Modèle; Portrait de M. VERCONSIN. — 1876, Portraits de Mlle L... et de M. D...— 1877, la Cigale.— 1879, Perles et Roses.— 1880, la Mort d'Albine dans le Paradou (Zola). — 1881, la Brûleuse de Papillons. — 1882, la Tentation de saint Antoine ; la pileuse. — 1883, Portrait de M. L. ARNAULT. — 1884, Echo ; — Fleurs.

BEAUVARLET (Mlle J.-E.-C), née à Ugine (Savoie), peintre, élève de Mme MONTIGNY.— Salon de 1882, Tête d'étude, faïence. — 1884, Portraits de M. et de Mlle B..., porcelaine.

BEAUVARLET (Mme), née Marie-Catherine RIOLLET, née à Paris en 1755 , morte dans la même ville en 1788 Elle a signé : Mlle RIOLLET. On connaît d'elle : le Mauvais Riche, d'après David TENIERS, pièce en hauteur, et Vue de la ville de Clermont-en-Beauvoisis et de ses environs, d'après DAUBIGNY, pièce en largeur.

BÉCART (MIle Marie-Augustine), née à Péronne, élève de l'Ecole Nationale de dessin. — Salon.de 1884, Gravure sur bois, d'ap. C. DAUBIGNY.

BECKER (Mme Marie), née à Tours, peintre, élève de Mlle ROCHE. — Salon de 1877, Bourgeoise; Hallebardier ; Deux faïences, d'après HOLBEIN.

BECQ. DE FOUQUIÈRE (Mme Louise-Marie, née DE DREUX), née à Pariss, peintre, élève de M. Pas. — Salon de 1857, Portraits de Mme D...; de Mme B. de F..., pastels. — 1859, la Prière, pastel; Portrait de Mme la baronne A. E... — 1861, Gitana ; Fumeur morave ; Fantaisie ; Portrait de Mme D..., pastels. — 1863, Fileuse, Portraits, pastels. — 1864, la


30 LISTE DES DAMES FRANÇAISES DESSINATEURS, ETC.

Leçon de Lecture, pastel.— 1866, Maison de Meunier, à Vire; une Rue à Mortain, aquarelles.— 1867, le Benedicite ; Deux Portraits, pastels. — 1869, Intérieur ; La Convalescence ; Portrait de Mme la Comtesse de N...; Études à l'aquarelle. — 1870, Enfants bretons ; Femmes de Bretagne.

— Intérieur à Paul-Dahut (Finistère) ; Maison de pêcheur à Douarnenez (Finistère), aquarelles.

— 1S73, les Pseaumes; Portrait de Mlle Marie-Thérèse d'A..., pastels.— 1874, Intérieur artésien; Portraits de Mme j. L .. et de Mme H. B. de F..., pastels ; Jeune fille de Pont-Aven (Finistère), pastel. — 1875, Grandvilloises à l'église, pastel. — 1876, Portrait de Mme V...; Bigondenne de Pont-l'abbé (Finistère), pastels. — 1877, Fleurs d'automne ; Jeune fille de Kerfuntun (Finistère), pastels. — 1878, Portrait de M. B. de F... — 18 9, Printemps; Artésienne,

pastels. — 1880, Jeune Religieuse; Pavots roses; Entrée de cour au village, aquarelles. — 1881, Petite fille de Kerlas (Finistère), pastel.— 1882, Portrait de Mlle C..., pastel ; Intérieur de ferme, aquarelle. — 1885, Ustensiles de campagne , peinture ; Virginella, pastel ; Vieilles Boutiques en basse Normandie, aquarelle. — (E. Nle), Portrait de Mlle M. E..., pastel. — 1884, Marietta, pastel.

BECQUEMONT (Mlle Julie-Caroline), née à Paris, peintre, élève de Mme LANGEALLEY. — Salon de 1875, Un Importun, d'après P. ROUSSEAU ; Un Portrait, d'après GREUZE, aquarelles.

BÉDIÉ (Mme FAVRE, Pierrette), née à Challex (Ain), le 19 août 1827, peintre. — Salon de 1857, Portraits de l'auteur; des enfants de l'auteur ; — Tête de jeune fille couronnée de fleurs, miniatures.— 1859, 1861, 1863 et 1884, Portraits, miniatures. — 1870, Portr. de Mlle Marie PÉRIMER, du théâtre des Variétés ; — Portrait de M. Joséphin SOULARY, miniatures.

BÉFORT (Mlle), peintre, élève de SÉRAGELI. — MÉDAILLE 2e cl. 1810. — Salon de 1810, jeune Thébaine pansant son père blessé. — Thésée et Ariane. — 1814, une jeune Thébaine pansant son père blessé ; — Thésée, allant combattre le Minotaure, reçoit le peloton de fil des mains d'Ariane ; — Eurydice, fuyant les poursuites d'Aristée, est piquée par un serpent. — Adieux d'Hector et d'Andromaque. — 1817, Portraits d'hommes. — 1819, Cêphale et Procris ; Portrait du père de l'auteur.

BEGHIN (Mlle Gabrielle), née à Metz , peintre, élève de M. PLUCHARD. — Salon de 1882, Mort de Joseph Bara, d'après BOUCHOT, porcelaine ; Méditation, d'après COT, porcelaine.

BELAVAL (Mlle Augusta), née à Anet (Eure-et-Loir), peintre, élève de Mlle BOVERAT. — Salon de 1877, Ophélie, d'après M. H. MERLE, porcelaine.

BELBEYS (Mlle Emma-Clarisse), née à Paris, peintre, élève de M. D. BERGERET. — Salon de 1878, Nature morte. — 1880, Déjeuner ; Dessert.

BELION (Mlle Alice), née à Rives (Isère), élève de Mme D. DE COOL, peintre. —Salon de 1874, Christ au Tombeau, d'après VAN DYCK, lave émaillée. — 1876, le dernier Soutien, d'après M. GOT ; l'Enfant au Chat, d'après H. MERLE, porcelaines. — 1877, la Naissance de Vénus, d'après M. CABANEL, aquarelle; Portrait de Mme B..., porcelaine. — 1878, Idylle-, d'après M. J. BERTRAND, et Portrait de M. B ... porcelaine. — 1879, Portrait de Mlle R...; l'Aurore, daprès HAMON, porcelaines. — 1880, Portraits de M. B... et de Mlle B..., porcelaines. — 18S2, l'Assomption, d'après MURILLO, porcelaine.

BELLAMY (Mlle Élisa), née à Paris, peintre, élève de Mlle HAUTIER et de Mme MORLET.

Salon de 1877, Ninon de Lenclos, faïence ; — Portrait de M. B..., porcelaine.

BELLANGER (Mlle Rosalie-Sophie), née à Paris , peintre, élève de M. BELLANGER et de M. RUYSSCHER. — Salon de 1877, le Printemps, d'après LANCRET, porcelaine. — 1879, Poissons.


LISTE DES DAMES FRANÇAISES DESSINATEURS, ETC.

BELLEVILLE (Mme Marie-Joséphine-Lucile-Améhe, née CHRETIN), née à Bordeaux, peintre, élève de son père. — Salon de 1878, Saint François d'Assise, médaillon, mosaïque ; La Sainte Vierge, style gréco-russe, d'après HÉBERT, faïence. — 1879, la Vierge et l'Enfant Jésus, mosaïque; d'après une mosaïque de la chapelle San-Zano , à Saint-Praxède, à Rome.

BELLIER (Mlle Henriette), née à Paris, peintre, élève de Mme MAY-DAUBRIVE.— Salon de 1883, Simplicité, d'après GREUZE, porcelaine.

BELLOC (Mme Berthe, née CHAILLERY, née à Rochefort-sur-Loire (Maine-et-Loire), peintre, élève de MM. J. RICHARD et SABOURIN. — Salon de 1876, Portrait du Dr C..., porcelaine. — 1877, Portrait de Mlle S. L..., porcelaine. — 1878, Portrait de M. G..., émail.

BELLOC (Mme Louise), née à Paris, sculpteur, élève de Mme BERTAUX. — Salon de 1882, Portrait de Mme Louise S. BELLOC, médaillon, marbre; Portr. de M. Barthélémy SAINT-HILAIRE, médaillon, plâtre.

BELLOC-REDELSPERGER (Mlle Louise, fille de Jean-Hilaire BELLOC), peintre, née à Paris, élève de Mme HERBELIN. — Salon de 1872, Portrait de Mlle LANGEL ; Une petite fille , d'après CHARDIN, miniatures. — 1879, Portrait de Mme S...; Groupe d'enfants, miniatures.

BELLOTEY (Mlle Aline-Valérie), née à Limoges, peintre, élève de son père. — Salon de 1882, Roses-thé et Mésanges, éventail.

BELLOY (la marquise A. de), dessinateur et graveur à l'eau-forte. — Travailla en 1771. On connaît de cette artiste : le Sarcophage ; il est orné d'un bas-relief sur lequel sont des Nymphes ; au-dessus est couchée une jeune fille. Pièce en largeur et marquée A B. fecit 1771. — Vue de plusieurs monuments en ruine, parmi lesquels on remarque une pyramide. Pièce en hauteur marquée de Belloy fecit 1771.

BENNASSI (Mlle Alice), née à Limoges, peintre , élève de Mmes BARATHON et DALPAYRAT, et de M. LOYER. — Salon de 1874 , Daphnis et Chloé, d'après GÉRARD, porcelaine. — 1875, Portrait de Mme C., porcelaine.

BENOIST (Mme), graveur au pointillé. Travailla à Paris sous la Restauration Elle a gravé pour les éditeurs Ledoyen, Bance, Bulla et Genty, et demeurait 18, rue de la Huchette. On connaît de cette artiste : le Printemps, l'Eté, l'Automne et l'Hiver, d'après AUBRY ; —les Mois, suite de douze pièces ; — Alliance de leurs Alt. Royales Mgr le Duc de Berry avec la princesse Caroline, pièce en largeur; — LL. A A. RR. Mr le Duc et Mlle la Dse de Berry, mariées le 17 Juin 1806, pièce en largeur.

BENOIST (Adèle), née à Paris le 25 mai 1828.

BENOITS (Mme, née LAVILLE-LEROUX, Marie-Guilhermine), née à Paris en 1768, peintre, élève de Mme LEBRUN et de DAVID. — Salon de 1791 (sous le nom de LAVILLE-LEROUX), Adieux de Psyché à sa famille ; — l'Innocence entre le vice et la vertu. — 1795, Sapho ; Portraits d'homme et de femme. — 1796 (sous le nom de BENOITS), Portraits de femme; Têtes d'études.— 1799. Portraits. — 1800. Portrait d'une Négresse (musée du Louvre). — 1802, la Sorcière ; Portraits ; Jeune fille portant des pots de fleurs. — 1804, Jeune fille chantant pour distraire son vieux père aveugle, Portraits; MÉDAILLE de 1re classe. — 1806, Deux jeunes Enfants (ils viennent de se baigner et regardent un nid d'oiseaux) ; Le Sommeil de l'Enfance et celui de la Vieillesse; Portraits. — 1810, Portrait en pied de S. A. la Duchesse Napoléon Elisa, princesse de Piombino, fille de S. A. S. Mme la grande duchesse de Toscane ; — Lecture de la Bible


32

LISTE DES DAMES FRANÇAISES DESSINATEURS, ETC.

(palais de Fontainebleau); Deux jeunes filles regardant une collection de papillons. — 1812, Portrait en pied de l'Impératrice ; La Diseuse de bonne aventure (palais de Fontainebleau). — Ce fut à elle, sous le pseudonyme d'Emilie, que Demoustiers adressa ses Lettres sur la Mythologie. Mme Benoits fut, en partie, chargée des portraits de Napoléon , envoyés dans les départements. Morte à Paris, le 7 octobre 1826.

BENOUILLE (Mme Nadège), née à Amsterdam, de parents français, peintre. — Salon de 1874, Fontarabie et Deux Vues de Pau, aquarelles. — 1875, Ruelle à Wildbadt ; Une Rue de Fonlarabie; trois aquarelles. — 1876, Vallon le Maurevielle, dans l'Esteret (Var). — 1877, la Napoule , près de Cannes, et Antibes, aquarelles. — 1880, Saint-Marc, à Venise; — La Grand'mère , aquarelles. — 1882, Etudes, aquarelles.

BER (Mlle Pauline), née à Paris, peintre, élève de Mme MAC-NAB. — Salon de 1877, Pivoines et Boules-de-Neige, aquarelles.

BÉRANGER (Mlle Lucie), née à Paris, peintre, élève de Mme APOIL et de M. BÉRANGER — Salon de 1882, Portraits de M. le docteur LAGOGNEY et de Mlle LUCY, miniatures.

BÉRAUD (Mlle Jeanne-Françoise-Honorine), née à Paris, peintre , élève M. Edouard AVUL. Salon de 1882, Nature merte.

Le Gérant, TH. FABRÉ.


LE SALON NATIONAL

LA PEINTURE

(SUITE DU F° 22).

FLAMENG (Marie-Auguste), né à Metz le 17 juillet 1843, élève de E. VERNIER, DUBUFE, MAZERELLE, E. DELAUNAY et Puvis DE CHAVANNES. — Méd. 3e cl. 1881. — Le bassin Vauban, au Havre; — Marée basse à Saint-Vaast-la-Hougue (Manche) ; — Sortie d'un trois-mâts au Havre (app. à Ch. Prevet) ; trois bons tableaux.


34 LE SALON NATIONAL

FLANDRIN (Paul), né à Lyon le 8 mai 1811, élève d'INGRES. — Méd. 2e cl. 1839, 1re cl. 1847, 2e cl. 1848, $: 1852. — Les bords de l'Albarine (Ain).

FLICK (Auguste-Emile), né à Metz, élève de MEISSONIER. — La porte Maillot par un temps de neige.

FOUBERT (Emile-Louis), né à Paris, élève de BONNAT, BUSSON et H. LÉVY. — Méd. de 3e cl. 1880. — Satyre lutine par des Nymphes (Musée de Riom).

FOURRÉ (Albert), né à Paris, élève de LAURENS et GAUTHERIN. — Mort de Mme Bovary.

FRANÇAIS (François-Louis), né à Plombières (Vosges), le 17 novembre 1814, élève de COROT et de S. GIGOUX. — Méd. 3e cl. 1841, 1re cl. 1848; $» 1853; méd. 1re cl. 1855 (E. u ); 1re cl. 1867 (E. u); O. $ç 1867; méd. d'honneur 1878 (E. U ). — Le Printemps (panneau décoratif, app. à l'État et destiné à être reproduit en tapisserie, par la manufacture de Beauvais , dans la suite des Saisons). — La grand'route à Combs-la-Ville. — Vue prise dans la vallée de Roussillon. —Route de la Corniche , au-dessus de Villefranche (Alpes-Maritimes); quatre bonnes toiles.

FRÈRE (Charles), né à Paris, le 10 juillet 1837, élève de COUTURE et de Ed. FRÈRE, son père. — Méd. 3e cl. 1883. — Marèchalerie de M. Pourtanel, ravissant tableau.

FRÈRE (Pierre-Edouard), né à Paris, le 10 janvier 1819, élève de P. DELAROCHE. — Méd. 3e cl. 1861, 2° cl. 1852, 3e cl. 1855 (E. u); ?fe 1855. — Porche de l'église Saint-Paul, à Anvers.

FRÈRE (Théodore), né à Paris, le 24 juin 1815, élève de J. COGNIET et de C. ROQUEPLAN.— Méd. 2e cl. 1848; méd. 1865. — Le Nil. — Soir (app. à M. Bouland). — Le Simoun. — Sphinx et Pyramide de Chéops.

FRIANT (Emile), né à Dieùze (Meurthe), élève de CABANEL et DEVILLY. — Intérieur d'atelier, — Un peu de repos ; deux bonnes toiles.

GAILLARD (Claude-Ferdinand), né à Paris, le 7 janvier 1834, élève de L. COGNIET. — Méd. 2e cl. 1872. — Portrait de Monseigneur de Ségur.

GAMBART (Henri-Jean), né à Péronne (Somme), élève de J. LEFEBVRE, BOULANGER et CRAUCK.— Une Famille pauvre, à Ludion.

GARAUD (Gustave-Césaire), né à Toulon, élève de FRANÇAIS. — Bords du Gapeau , près Montrieux (Provence). App. à l'Etat. — Le Gapeau, à Montrieux.

GELIBERT (Jules-Bertrand), né à Bagnères-de-Bigorre (Hautes-Pyrénées), le 17 novembre 1834, élève de son père. — Méd. 1869, 2e cl. 1883. — En Male passe. — Renard, hallali courant.

GENDROT (Edouard), né à Paris, élève de J. HAMON. — Le Charme des cascades, à Cernayla-Ville (app. à l'État.)

GEOFFROY (Jean), né à Marennes. (Voir à la première page du N° 4.)

GEORGES-SAUVAGE (Auguste-Albert), né à Caen, élève de GÉRÔME et LECOMTE DE NOUY. Méd. 3e cl. 1879. — Saint Jérôme au désert (prêté par l'église d'Olzy).

GERVEX (Henry), né à Paris, élève de CABANEL et BRISSET. — Méd. 2e cl. 1874, rap. 1876, $: 1882. — Le Bassin de La Villette ; déchargement de charbon; bon tableau (app. à la ville de Paris).


LE SALON NATIONAL

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GIACOMOTTI (Félix-Henry), né à Quingey (Doubs), le 17 novembre 1828, élève de PICOT. — Prix de Rome 1854; méd. 1864, 1865, 1866; $f 1867. — Deux excellents portraits : M. le docteur E. C... et Mme J. M...

GIDE (Théophile), né à Paris, élève de P. DELAROCHE et L. COGNIET. — Méd. 3e cl. 1861; méd. 1863 et 1866 ; ft 1866. — Othello racontant ses combats.

GIGOUX (Jean), né à Besançon , le 8 janvier 1809. — Méd. 2e cl. 1833, 1re cl. 1835 ; ^ 1842: méd. 1re cl. 1848: O. fç 1880. — Surprise. — Au coin d'imparc, excellente académie d'enfant. — Au désert.


LE SALON NATIONAL

GILBERT (Victor-Gabriel), né à Paris, élève de BUSSON, ADAN et LEVASSEUR. — Méd. 2° cl. 1880. — Un coin de la Halle aux Poissons, le matin. — Marchande de soupe, le malin , à la Halle.

GIRARD (Albert), né à Paris, élève de son père. — Prix de Rome 1861. méd. 3e cl. 1882. — Les Graves, à Villerville. — Le vieux Deauville.

GIRARDET (Jules), né à Paris, élève de CABANEL. — Médaille de 2e cl. 1881. — Déroute de Cholet (octobre 1793).

GIRARDET (Louis-Auguste), né à Loulans-les-Forges (Haute-Saône), élève de GÉROME. — Portrait de miss Lizzie B...

GLAIZE (Auguste-Barthélémy), né à Montpellier, le 15 décembre 1807, élève d'A. et d'E. DEVÉRIA. — Méd. 3e cl. 1842, 2e cl. 1844, 1re cl. 1845, 2e cl. 848 et 1855 (E. U.), $Ç 1855.

— Les premiers Pas. — Les Vierges folles.

GLAIZE (Pierre-Paul-Léon), né à Paris, le 3 février 1842, élève de son père et de GÉROME.— Méd. 1864., 1866 et 1868 ; fè 1879; méd. 1re cl. 1878 (E. U.) — Portraits de MM. A. GLAIZE, GÉROME, et de Mme A. L...

GOSSELIN (Charles), né à Paris, le 26 janvier 1834, élève de GLEYRE et BUSSON. — Méd. 1865 et 1870; Méd. 2e cl. 1874, $£ 1878. — Paysage en Novembre. — Chevaux dans une prairie, bon tableau (app. à l'État).

GOUB1E (Jean-Richard), né à Paris, le 12 janvier 1842, élève de GÉROME. — Méd. 3e cl. 1874. — Sur la route de la Foire, et Portrait de Mlle S... (app. à M. H. Schneider).

GRANDSIRE (Eugène), né à Orléans, le 18 mars 1825, élève de J. NOËL et j. DUPRET. — $: 1877. — Partie du canal, au Tréport.

GRISON (Adolphe), né à Bordeaux. — Les Massacreurs (Saint-Barthélémy, 1572).

GUAY (Gabriel), né à Paris, élève de GÉRÔME et LEQUIEN. — Méd. 3e cl. 1878. —Cosette ; Le Lévite d'Ephraïm.

GU1GNARD (Gaston), né à Bordeaux, élève de HUMBERT, GERVEX et FERRY. — Convoi dans les marais de Ouiberon.

GUILLAUMET (Gustave), né à Paris, le 26 mars 1840, élève de PICOT et F. BARRIAS. — Méd. 1865 et 1866, 2e cl. 1872, 3e cl. 1878 (E. U.), -$; 1878. — Intérieur d'une tente (Algérie).

— Champ de labour, près Gisors (Eure). .— Dans les Dunes (Sahara algérien). — Chiens arabes dévorant un cheval mort (Laghouat) (Musée du Luxembourg). — Habitation Saharienne. — Cercle de Biskra ; superbe.

GUILLON (Adolphe-Irénée), né à Paris en 1829, élève de J. NOËL et de GLEYZE. — Méd. 1867; 2e cl. 1880. — La ville de Vézelay (Yonne) (Musée d'Auxerre).

GUILLON (Eugène-Antoine), né à Paris en 1834, élève de FLANDRIN. et DETOUCHE. — L'Ensevelissement du Christ (app. à l'État.)

GUILLOU (Alfred), né à Concarneau (Finistère), élève de CABANEL et BOUGUEREAU. — Méd. 3e cl. 1877, 2e cl. 1881. — Retour de la pêche aux Crevettes.

Z. MARCAS.

(A suivre.)


EDELINCK (NICOLAS-ETIENNE)

NE à Paris, le 9 avril 1681, fils de Gérard, graveur du Roi, et de Madeleine Regnesson; baptisé le 10 à SaintSéverin ; parrain, Etienne Baudet, graveur du Roi.

Dessinateur et graveur de talent, il est probable que Nicolas, élève de son père, dut travailler à la mort de celui-ci (1707) chez un autre graveur, sans cela il serait peu croyable qu'un artiste, ayant vécu quatre-vingt-six ans, ne nous eût laissé qu'une trentaine de pièces.

Son meilleur titre pour passer à la postérité est d'avoir gravé le portrait de Mme de Sévigné (1), d'après Nanteuil. En effet, sur cette pièce seulement, la célèbre marquise se retrouve tout entière ; moins jolie que sur l'émail de Petitot et sur quelques portraits gravés depuis, d'après des peintures plus ou moins authentiques, elle n'en est pour nous que plus ressemblante. D'ailleurs, en dehors de la célébrité de cette gravure, qui fut regardée de tout temps' comme une excellente reproduction du

(1) Nous donnons ce portrait hors texte.


38

NICOLAS EDELINCK

personnage, le peintre nous est aussi un sûr garant de la ressemblance. Presque toutes les pièces gravées par Nicolas Edelinck sont rares, et, de tous les portraits laissés par lui, c'est certainement le plus recherché (celui de Mme de Sévigné), qui est le plus commun.

Voici l'acte de décès de Nicolas Edelinck, que nous copions dans Herluison :

Le mardi 12 mai 1767, Nicolas Edelinck, graveur du Roi, décédé d'hier, rue SaintJacques, de cette paroisse, âgé de 86 ans, a été inhumé sous le charnier de la communion de cette église (Saint-Séverin ), en présence de Louis Dupuis, libraire, et de Jean-Baptiste Guillaumon, tapissier du clergé de France, et de Claude-François Guillaumon, huissier, commissaire-priseur, neveux maternels.

Liste des Pièces gravées par N. Edelinck.

1. — ALIGRE (Etienne II d'). Garde des Sceaux en 1672, et Chancelier en 1674; mort à Versailles le 23 octobre 1673, âgé de 85 ans. — N. Edelinck sc. Très rare.

2. —ANONYME ASSIS, d'ap. RAPHAËL. In-8.

3. — ASSEMBLÉE tenue en Sorbonne, le 5 mars 1717, dans laquelle figurent les évêques de Mirepoix , de Senez, de Montpellier et de Boulogne; d'ap. N. VLEUUHELS.

4.—BAILLET (Adrien), né le 13 juin 1649, à La Neuville-en-Hez, près Beauvais ; prêtre, bibliothécaire du président de Lamoignon ; mort à Paris le 21 janvier 1706. In-4, quatre vers au bas. — N. Edelinck sculp.

5. — CASTIGLIONE (Balthazar, Comte de), homme d'État et littérateur italien. — Petit in-f». Raphaël pinx., N. Edelinck sculp.

6. — CHÉRON (P.), contrôleur de la maison de la Reine.— In-fol. N. Edelinck sc. Très rare

7. — ECCE HOMO, d'ap. N. VLEUGHELS. Vignette pour un livre de piété.

8. — EDELINCK (Gérard), né à Anvers en 1640, graveur de l'Académie royale , mort à Paris le 2 avril 1707; d'apr. TORTEBAT.— In-fol. A Paris, chez l'auteur, rue St-Jacques, vis-à-vis Saint-Yves.

9. — EVRARD (Philippe), avocat au parlement de Paris. — Ovale in-fol. — Tortebat pinx. N. Edelinck sc.

10 à 14. — FABLES DE LA MOTTE. Paris, Grégoire Dupuis, 1719. — In-4. Au moins 5 planches, d'ap. RANC pinx. savoir : Deux du livre III. Fable treizième ; Le Jugement, la Mémoire et l'Imagination ; fable seizième : Le Conquérant et la pauvre Femme ; et trois du livre V ; fable quinzième : Le Berger et les Echos; fable dix-huitième : La Rave et fable vingtième ; le Bonnet Dans le même ouvrage, une demi-douzaine de planches étant sans nom de peintre et de graveur, il pourrait y en avoir encore une ou deux de notre artiste


Le Bulletin des Beaux-Arts.

Heliog & Imp Lemercier & Cie.



NICOLAS EDELINCK

39

15. — FRONTISPICE pour la quatrième édition des Fables de La Motte. Amsterdam, WETSTEIN et SMITH, 1727. — In-12, 2 vol. Coypel del. N. Edelinck sc.

16. — GUILLAUMONT (Jean-François), maître tapissier du clergé, du parlement, de la ville et de l'Université de Paris. — Grand in-fol. Vivien pinx., 1722 ; N. Edelinck sc. Belle pièce. Très rare.

17. — JEUNE SEIGNEUR étranger, en costume Louis XV, complètement de face et vu jusqu'au-dessus du genou. Il a la main droite sur la hanche, et de la gauche repliée, il tient son habit.— In-fol. Davidde pinx., N. Edelinck sculp.-

18.— LA MOTTE (Antoine HOUDARD de), né à Paris le 17 janvier 1672. Poète et littérateur distingué , de l'Académie française, auteur des Fables, mort le 26 décembre 173 l. J. Ranc pinx., N. Edelinck sc.

19.— LA RÉSURRECTION DE JÉSUS, d'ap. N. VLEUGHELS. Vignette pour un livre de piété.

20.—LA SAINTE VIERGE & L'ENFANT JÉSUS, d'ap. le CORRÈGE. — Gr. in-fol. en hauteur. Très rare.

21.— L'ÉLOQUENCE représentée par une Reine tenant le caducée, d'ap. N. VLEUGHELS. — Vignette pour une traduction de Quintilien.

22.— MALEBRANCHE (Nicolas), né à Paris le 6 août 1638, prêtre de l'Oratoire, philosophe, auteur de la Recherche de la Vérité, mort le 13 octob-e 1715. — Santerre pinx., N. Edelinck sc.

23. — MANSART (Jules-Hardouin), né en 1645, architecte ; construisit la place Vendôme, le dôme des Invalides, etc.; mort à Marly, en 1708. — Vivien pinx., N. Edelinck, sc. Très rare.

24. — MAXIMILIEN-EMMANUEL, duc de Bavière; etc., en pied; — Martin de Mainoaud pinx., N. Edelinck sculp. Gr. in-fol.

25. — MÉDICIS (Giulio de — In-4— Raphaël pinx., N. Edelinck sc. In-fol.

26. — NEWTON (Isaac), né en 1642, mathématicien , astronome et physicien anglais ; mort en 1727. — In-4°. J. Pesne sc. N. Edelinck sc.

27. — ORLÉANS (Philippe, duc d'), né en 1674, mort en 1723. Régent. — In-fol., à cheval. — J. Ranc pt, N. Edelinck sc. — Belle pièce, très rare.

28. — POERSON (Charles-François), né à Paris en 1653, peintre, membre de l'Académie royale, mort à Rome le 2 septembre 1725. — Sc. ips. Pinx.— N. Edelinck sculp. Romae. Ovale in-8, avec tablette.

29. — RAPHAËL SANZIO, peintre. — 1483-1520. In-4.

30. — SAINT-EVREMONT (Charles de MARGUETEL DE SAINT-DENIS, seigneur de), né en 1613, à Saint-Denis-le-Guast, près Coutances ; maréchal-de-camp et surtout écrivain célèbre, mort à Londres en 1703.— N. Edelinck sc, 1700

31. — SÉVIGNÉ (Marie DE RABUTINCHANTAL, marquise de), née le 5 février 1626, mariée en 1644, morte à Grignan le 14 janvier 1696. — In-8. Nanteuil ad vivum delin. N. Edelinck sc.

32. — TOURREIL (Jac. de), né à Toulouse le 19 octobre 1636; de l'Académie

Française, numismate ; mort à Paris le 11 octobre 1715. — Benois pinx., N. Edelinck sc. Petit in-fol. Beau.

33. — VERTUMNE & POMONE, d'ap. Jean RANC. — In-fol. Au bas, 4 vers : Laisse Ion parasol, nymphe, prends d'autres armes, etc., etc.

54. _ VLEUGHELS (Nicolas), né en 1664, mort en 1732; peintre, membre ce l'Académie Royale. Dans une bordure carrée, In-4. —A. Pesne pinx., N. Edelinck sculp.

BARE.


40

PIERRE-JULES MÈNE

(SUITE DU F° 28).

« Si vous n'achetez pas mes statues, j'en ferai des barricades » ; écrivait un jour au roi Louis-Philippe l'astucieux Pradier. Jules Mène, lui, incapable de ces parades, n'a été et n'a voulu être qu'un excellent statuaire.

Ses connaissances en anatomie étaient très profondes. Il aurait presque pu ajouter des traits à l'histoire de la science. Dans l'imagination de Delacroix les animaux prennent des tournures décoratives; dans l'esprit rigoureux de Pierre Mène, ils demeurent tels que la nature les a faits. Le sculpteur les prend d'abord, comme le grand peintre, dans leurs plus belles attitudes, dans leurs expressions les plus frappantes et les croque sommairement; il ne manque pas un détail: les insertions de la musculature, les plis de la peau, les directions du pelage, la palpitation des flancs, le reniflement des naseaux. C'est sans exagération et petitesse qu'il nous fait sentir tour à tour la majesté, la force, l'élégance, la ruse, l'audace, la cruauté, l'intelligence, la douceur et la mélancolie des animaux.

Rien ne lui était étranger de ce qui est pour l'esprit un aliment, une ressource ou un charme. Passionné pour les oeuvres du génie, il les appréciait en artiste. J'ai déjà dit un mot de son admiration pour Horace Vernet.


PIERRE-JULES MENE

Un dimanche matin, comme il revenait de sa promenade accoutumée sur les quais, une aquarelle de Vernet sous le bras, il rencontra un de ses amis qui se rendait justement chez le peintre. Bras dessus, bras dessous, ils arrivèrent ainsi tous deux, tout en devisant, chez Horace Vernet. « Mon cher maître, dit l'ami, je vous présente M. Mène, qui est l'admirateur le plus passionné que je connaisse de vos oeuvres et de votre talent. Eh ! tenez, je l'ai trouvé achetant cette aquarelle signée de vous. » — « Malheureusement, monsieur, reprit aussitôt Horace Vernet, cette aquarelle n'est pas de moi. »— "Je vous demande pardon , reprit timidement Jules Mène, mais elle est parfaitement de vous. » — « Je vous assure que non, » répliqua Vernet. — « Encore une fois, monsieur, je vous demande pardon, répartit à son tour le jeune sculpteur, mais elle est bien de vous. »

— Ah ! çà! jeune homme, dit Horace Vernet, que l'entêtement de Pierre Mène commençait à exaspérer, auriez-vous la prétention , par hasard, de connaître mes oeuvres mieux que moi.

« Non, monsieur, non — mais aussi bien. »

Il n'avait pas achevé sa phrase que Horace Vernet se frappant le front. « Attendez, attendez donc , lui dit-il, mais oui, mais oui, je me souviens. En effet, monsieur, elle est bien de moi », et prenant une plume , il la contresigne en ajoutant une dédicace à son jeune admirateur.

Sur le tard il s'était donné le luxe d'un musée composé d'oeuvres d'élite qu'il appréciait en connaisseur. Il avait un salon où l'on aimait à venir — et où l'on savait causer. Son hôtel,


42 PIERRE-JULES MÈNE

plus grand que la maison de Socrate, était trop petit pour ses amis et ses hôtes. Aux jours de fête, entouré de l'élite des honnêtes gens, il savourait pour lui-même et procurait aux autres tous les plaisirs délicats que l'esprit relève, le goût discerne et la fortune achète.

Mène avait de bonne heure-conquis le succès. Il trouva le bonheur, chose plus difficile, dans son mariage. Tout lui souriait. Récompensé dans les siens, il a vu son gendre, M. Cain, continuer ses traditions et rajeunir ses succès, sa race grandir et s'accroître, et se presser autour de lui les enfants de ses enfants, mes bons amis, Georges et Henri Cain, deux noms justement aimés, deux talents légitimement reconnus.


PIERRE-JULES MÈNE 43

En déposant sur celte tombe la stérile offrande des regrets qui ne raniment pas, j'ai voulu faire entendre, à ses enfants, une voix qui leur est connue. Je ne puis oublier la bienveillance que me témoigna cet homme excellent et avec quelle bonne grâce il abaissait pour moi la supériorité de l'âge, du savoir et du rang. Gai sans malice, vif sans aiguillon , il joignait l'esprit qui attire au charme qui retient, car rien ne lui était étranger de ce qui est pour l'esprit humain un ornement, une étude, ou un attrait. Tout le monde rendait justice à ses qualités éminentes — hors lui qui n'y voulait pas croire.

Le 21 mai 1879, après avoir exprimé aux siens le regret de les quitter et la certitude de les revoir, Pierre Mène sentit l'agonie commencer, et à dix heures du soir remonta vers Dieu une des plus nobles âmes qui aient paru dans ce monde.

Le jour des funérailles , dans l'église magnifiquement décorée se pressaient les amis du mort, les délégués de l'Institut, des savants, des artistes — et des pauvres.

Pierre Mène n'est plus. Mais la tombe n'a pris que ce qu'elle pouvait contenir, le corps périssable et non l'âme immortelle Saluons en lui ces vertus rares et ensevelies : la grandeur du talent, l'honnêteté de la vie , la dignité du caractère ; car il laisse un nom que ne peuvent atteindre ni l'injure du temps, ni l'oubli du sépulcre ; à son pays une gloire à garder, à tous un exemple à suivre.

ALBERT DUBRUJEAUD.


44

EXPOSITIONS DE MÈNE

(PIERRE-JULES)

184O.

Cheval attaqué par un loup. — Un Cerf. — Un Bélier. — Animaux divers, bas-reliefs.

1841.

Un Renard d'Irlande et un Coq. — Une Panthère et une Gazelle.

l842.

Une Panthère se jetant sur un Chevreuil. — Cerf Muntjac — Raton terrassait un Canard.

1844.

Chasse au Cerf. — jaguar du Brésil. — Biche Axis.

1845.

Taureau normand. — Vache flamande et son Veau. — Brebis mélisse et son Agneau. — Bouc. — Lévrier espagnol.

1846.

Chien épagneul anglais.

1848.

Chasse à la Perdrix., — Chasse au Sanglier.

— Renard et ses petits. — Bélier métis. — Méd. de 2e cl.

1849.

Chasse au Renard.— Chèvre et son Chevreau.

— Djinn, étalon arabe.

1850.

Jument arabe et son Poulain. — Chasse au

Renard. — Chasse au Sanglier. — Cerf et Biche.

1852..

Chevaux arabes. — Chevreuil ci Héron. — Chien et Gibier. — Méd. de 1re cl.

1853.

Chevaux arabes. — Combat de Cerfs.

1855.

Hallali sur pied.— Chiens terriers. — (E. U.) Méd. de 3e cl.

1857.

Chasse au Cerf. — Chien anglais. — Chiens bassets fouillant un taillis.

1839.

Chevreuils. — Jument et Chien. — Chienne et ses petits.

1861.

La Prise du Renard. — Lièvre et Poissons. — Chevreuil. — Rappel de médaille de 1re cl.; Chevalier de la Légion-d'Honneur.

1863.

Hallali du Renard — Cheval breton.

1864. Valet de limiers. — Vainqueur du Derbv.

1865.

Amazone. — Moutons des Vosges.


EXPOSITION DE PIERRE-JULES MÈNE 45

1866. Vainqueur à la course. — Renard et Faisan.

1867. Amazone. — Chiens braques.

1868. Jument normande et son poulain.

1869. Valet de chasse à cheval. — Jument normande.

1870. Valet de chiens à cheval.

1872.

Meneur. — Chasse au lièvre.

1873.

Chasse au faucon.

1874.

Chasse au faucon. — Groupe bronze.

Ses dernières oeuvres sont :

Un Kabyle à cheval. Un Valet de limiers.


LISTE DES DAMES FRANÇAISES

DESSINATEURS, GRAVEURS, PEINTRES ET SCULPTEURS

(SUITE DU F° 32).

BÉRENGER (Marquise de), née à Paris, peintre, élève de MONTFORT. — Salon de 1879, Roses, aquarelle.

BERGER (Mlle Adèle), née à Paris, peintre, élève de M. SABOURIN. — Salon de 1879, le Pardon, d'après FÉLON, porcelaine.

BERGER ( Mlle Clémentine), née à Arc (Haute-Saône), graveur sur bois, élève de M. PRUNAIRE. — Salon de 1869, les Mendiants, d'après REMBRANDT, et d'après M. H. PILLS. — 1881, une Gravure, d'après REMBRANDT. — 1882, Soldats, d'après MEISSONIER et d'après PILLS (gravures sur bois) — 1883, une Gravure sur bois, d'après H. PILLS.

BERGER (Mlle Maria), née à Paris, peintre, élève de SABOURIN. — Salon de 1879, la petite Jeannette, porcelaine.

BERGER (Mme, née DESORAS, Jenny), peintre. — Salon de 1806 (sous le nom de DESORAS), NI l'un, ni l'autre (une jeune fille entre deux vieillards se bouche les oreilles) ; La petite fille


LISTE DES DAMES FRANÇAISES DESSINATEURS, ETC. 47

au chat, ou la Malice. — 1808, la Vigilance en défaut ; — la Coquetterie punie, ou le Miroir cassé; Portraits de M. LAISSEZ, artiste de l'Opéra, et de Mme LAISSEZ. — 1810, C'en est fait, je me marie ; — L'Hymen est un lien charmant ; — L'Or ne vaut pas la Sagesse ; — Une Allégorie. — 1812, Sargines , élève de l'Amour. — 1817 (sous le nom de BERGER), Portrait en pied de l'auteur et de son époux : — un Panier de Cerises ; — une étude de Jacinthes. — 1819, Deux jours de mariage ; deux ans de mariage (scènes empruntées au Mariage de Figaro). — 1822, Portrait en pied de Mme CLOZEL, artiste dramatique. — 1824, Rien ne plaît tant aux yeux des belles que le courage guerrier, ou l'heureux Retour ; — Deux Portraits. — 1833 (sous le nom de Veuve BERGER), la Vierge et l'Enfant Jésus; Portrait de M. P .., architecte paysagiste, dans un site du côté de Lyon.

BERGERAT (Mlle Estelle), née à Paris, peintre. — Salon de 1882, Tante Annette, pastel.— Exposition du Cercle Volnay 1882, Intérieur breton, pastel. — Exposition de Caen 1883, la Baratteuse: — Exposition des Dames peintres et sculpteurs 1884, la Marée, nature morte; ■— Gros temps.

BERGERON (Mlle Berthe), née à Nevers, peintre — Salon de 1872, Angélique, d'après INGRES ; porcelaine. —. 1873, la Source, d'après INGRES ; les Femmes d'Alger, d'après E. DELACROIX, porcelaines. — 1874, Vénus Anadyomène, d'après INGRES, porcelaine. — 1877, Roger délivrant Angélique , d'après INGRES, aquarelle.

BERLYN (Mme Valérie), née à Paris, peintre, élève de M. CALLOT. — Salon de 1883, Portrait de ma mère.

BERMOND (Mlle Magieleine), née à Bordeaux, peintre, élève de Mlle JACQUELIN. — Salon de 1883, Avant le Bouquet.

BERMOND DE LA COMBE (Mme Joséphine), peintre. — Salon de 1839, Soleil couchant — 1842, Soleil levant; — Vue du Mont Salève, près Genève.

BERNAMONT (Mlle Clarisse), née à Châtillon (Seine), peintre , élève de Mme THORET et de A. LELOIR. — Salon de 1880, Portrait de Mlle B .. et Portrait d'enfant, miniatures. — 1881, Cinq Portraits, miniatures — 1882, Chrysanthèmes, aquarelle ; Portraits de Mme BRILLET et de Mlle Jeanne J..., miniatures. — 1883, Portraits d'enfants et de Mlles *** et Marcelle J..., miniatures. — 1884, EXPOSITION PARTICULIÈRE DES DAMES : Portrait de la soeur de l'auteur, miniature. — 1884, Portraits de Mlle M. C... et de Mlle de B. C .., miniatures ; — Pivoines, aquarelles.

BERNARD (Mlle Delphine), née à Nancy, peintre, élève de MARÉCHAL, de METZ. — Salon de 1848, l'Oiseau morl ; Tête d'après RUBENS; Portraits, pastels.— 1883, Moissonneuses; Une Bohémienne, pastels. — 1855, Portraits; Petite Glaneuse. — 1859, Portrait de jeune fille. — 1863, Femme italienne ; Portrait de jeune fille, pastels.

BERNARD (Mlle Elisabeth), née à Paris, peintre, élève de M. P. FLANDRIN, de Mme THOREZ et de ROBERT-FLEURY. -— Salon de 1875, Italienne, d'après BOUGUEREAU, faïence.— 1876, Pendant l'orage; et Flore et Zéphire, d'après BOUGUEREAU, faïences. — 1877, Baigneuse, d'après BOUGUEREAU, faïence. — 1878, Pendant la Moisson, d'après BOUGUEREAU, faïence; Portrait de T..., porcelaine. — 1884, Portrait de Mlle B..., fusain.

BERNARD (Mlle Marie), née à Paris, peintre, élève de Mme JACOBBER et de M. P. HÉBERT. Salon de 1877, Van Dyck, d'après lui-même, porcelaine. — 1878, Thamar, d'après CABANEL, porcelaine.


48 LISTE DES DAMES FRANÇAISES DESSINATEURS, ETC.

BERNARD (Mlle Mathilde), née à Versailles, peintre, élève de Mme MAC-NAB. — Salon de 1879, Portrait de Mlle E. S..., pastel; Pastèques, aquarelle. — 1880, Portrait de Mme Laure DONNE, pastel — 1881, Femme, costume empire, pastel.

BERNARD (Mme, née DESGRANGES, Anaïs); née à Bernay (Sarthe), le 10 juillet 1825, peintre, élève de Mme Pauline GIRARDIN. — Salon de 1851, Bouquet de Reines-Marguerites et Fuchsias ; — Bruyères et Camélias, aquarelles — 1852, Bouquet d'Iris ; Fleurs des Champs, aquarelles. — 1833, Bouquet de Camélias , Coronille et Violettes de Parme ; — Pensées, aquarelles.

— 1835, Bouquet d'Iris; Bouquet de Pensées, aquarelles. — 1837, Bouquet de Dahlias et de Chèvrefeuilles; Bouquet de fleurs variées; Primevères , aquarelles. — 1867, Bouquet de Lilas, aquarelle.— 1869, Bouquet de Fleurs, aquarelle. —1872, Bouquet de Fleurs des champs, aquarelle.

BERNARD (Mme Denyse), née à Paris, peintre, élève de Mlle DUBOS et de CHAPLIN.— Salon de 1874, la Femme à la cage, d'après CHAPLIN, faïence.— 1875, Jeune femme, d'après CHAPLIN, faïence (app. à M. Lavenay.) — 1876, le Chapelet. — 1878, Portrait de Mlle J. L...

BERNAU (Mlle Marie), née à Paris , peintre, élève dé l'Ecole L. Lemonnier, de M. A. PARVILLÉE et de Mme SIEFFERT.— Salon de 1 882, Bébé, d'après BIOT porcelaine.— 1884, au Matin ; Rose Pompon, d'après J. BERTRAND ; porcelaines.

BERNHARDT (Mme Sarah), née à Paris le 22 octobre 1844, peintre et sculpteur, élève de MM. MATHIEU-MEUSNIER, FRANCESCHI et A. STEVENS. — Salon de 1874, Portrait de Mlle B. G., buste, marbre. — 1875, Portrait de Mlle R. BERNHARDT, buste, marbre. — 1876, Après la Tempête, groupe, plâtre; Portrait de M D..., buste, bronze.— 1878; Portraits de M. E. de G.. et de M. W.B..., deux bustes, bronze.— 1879, Portrait de Mlle Louise ABBEMA, buste, marbre; Portrait de Miss H..., buste, marbre. — 1880, la jeune Fille et la Mort (peinture) ; — Portrait de M. de L..., buste, bronze ; — le Sergent Hoff, buste, bronze. — 1881, Ophélie, bas-relief , marbre; — Portrait de M. Coquelin cadet, buste, marbre.

BERNIER (Mlle Cécile), née à Paris, peintre, élève de M. BONNEFOY. — Salon de 1875, l'Après-Midi, aquarelle.

BERNIER (Mme Isabelle), née à Paris , peintre , élève de H. FLANDRIN. — Salon de 1869. Portrait du R. P. DIDON, des Frères prêcheurs.

BERNOT (Mlle Rosine), née à Aignay-Ie-Duc (Côte-d'Or), peintre, élève de HUET. — Salon de 1870, Portrait de Mme P...

BERTAUD (Mlle Marie-Rosalie), élève de SAINT-AUBIN et de CHOFFART. A gravé plusieurs Paysages et Marines, d'après Joseph VERNET, entre autres : La Barque mise à flot ; — Les Dangers de la mer ; — Orage impétueux ; — Pêche au clair de lune ; — Les Pêcheurs à la ligne ;

— Les Pêcheurs italiens ; — Le Rocher percé.

(A suivre.)

Le Gérant, TH. FABRÉ.


LE SALON NATIONAL

LA PEINTURE

(SUITE DU F° 36).

GEOFFROY (Jean), né à Marennes, élève de ADAN et LEVASSEUR. — Méd. 3e cl. 1883. Les Infortunés.


50 LE SALON NATIONAL

HANOTEAU (Hector), né à Decize (Nièvre), le 23 mai 1823, élève de GIGOUX. — Méd. 1864, 1868 et 1869, $; 1870. — L'eau dormante.

HAQUETTE (Georges), né à Paris, élève de CABANEL, A. MILLOT et J.-P. LAURENS. — Méd. 3e cl. 1880. — Un Batelage.

HAREUX (Ernest-Victor), né à Paris, le 18 février 1847, élève de BUSSON, BIN et PELOUZE. — Un orage dans la Creuse. — Environs de Croyant.

HARO (Henry), né à Paris, élève de son père, de Carolus DURAN et DOMINGO. — Avant la Fantasia.

HARO (Jules), né à Paris, élève de son père, de CABANEL, Carolus DURAN et DOMINGO. — L'Atelier de mon père.

HARPIGNIES (Henri), né à Valenciennes en 1819, élève de J. ACHARD. — Méd. 1866, 1868 et 1869; ^ 1875 : méd. 2e cl. 1878 (E. U.) — Les Bords du Loing, à Saint-Privé (Yonne) (app. à M. Denys C.) — Victime de l'Hiver (app. à M. Georges D...) — Intérieur du bois de la Tremellerie. — Souvenir de la Bourboule. — Le Moulin de la Paine, près Bléneau (Yonne). — Le Chemin de la Maison-Haute, à Saint-Privé. — Effet du Matin (ces trois derniers tableaux app. à MM. Arnold et Tripp). — Étude à Marlotte (app. à M. Picard).

HÉBERT (Ernest-Antoine-Auguste), né à Grenoble, le 3 novembre 1817, élève de DAVID D'ANGERS et de P. DELAROCHE. — Prix de Rome 1839, méd. 1re cl. 1851, $; 1833, méd. 1re cl. 1835 (E. u.), 2e cl. 1867 (E. u) ; O. ^ 1867, membre de l'Institut 1874 , C. ^ 1874. — La Muse du Nord. — Sainte Agnès. — La Sultane. — Portrait de Mlle de S... — Portrait de Mme C... — Portrait de Mme M... — Beau portrait de Mlle T.

HEILBUTH (Ferdinand), né à Hambourg, naturalisé Français. — Méd. 2e cl. 1858, rap. 1839 et 1861, $: 1861, O. $£ 1881. — Au Jardin. — Une Fête; deux toiles ravissantes.

HENNER (Jean-Jacques), né à Bernwiller (Alsace;, le 5 mars 1829, élève de DROKING et PICOT. — Prix de Rome 1838, méd. y cl. 1863, méd. 1863 et 1866, $; 1873, O. ft 1878, méd. ire d. 1878 (E. u.) — Andromède (app. à M. Rafffalowich). — Portrait de Mlle D. F...— Religieuse en prières. — Bara. — Portrait de mon frère. — Portrait de Mlle LEROUX.

HERMANN-LÉON (Charles), né au Havre , le 22 juillet 1838, élève de FROMENTIN et de Ph. ROUSSEAU. — Méd. 3e cl. 1873, 2e cl. 1879. — Maternité. — L'Étoile du Berger.

HILLEMACHER (Eugène-Ernest), né à Paris en 1818, élève de L. COGNIET. — Méd. 2e cl. 1848, rap. 1857, 1re cl. 1861, rap. 1863, & 1865- — Les Frères de Witt.

HIRSCH (Alexandre-Auguste), né à Lyon, le 8 juillet 1833, élève de H. FLANDRIN et DE GLEYRE. — Portrait de M. DREYFUS-DUPONT.

HIRSCH (Alphonse), né à Paris en 1843, élève de MEISSONIER et BONNAT. — Deux bons portraits de MM. Ernest DAUDET et BING.

IWILL (Marie-Joseph), né à Paris, élève de C. KUWASSEG et LANSYER. — La Seine à Rouen. — Matinée de Septembre.

JACOB (Siephen), né à Baigneux (Côte-d'Or), élève de BONNAT et BOULANGER. — Portrait.

JACQUESSON DE LA CHEVREUSE (Louis), né à Toulouse, élève de son père, d'INGRES et H. FLANDRIN. — Un Florentin (app. a Mme la baronne de Labro).


LE SALON NATIONAL

JALABERT (Charles), né à Nîmes en 1819, élève de P. DELAROCHE. — Méd. 2e cl. 1847, 2e cl. 1851, 1re cl. 1853 et 1855 (E. U.), $; 1855, méd. 2e cl. 1867 (E. u.), O. $; 1867. — Portraits de Mme M. L. R..., de Mme H. P..., et de M. L...; bonne toile.

JAMIN (Paul), né à Paris, élève de LEFEBVRE et G. BOULANGER. — Le Neveu de la Fruiière. — Enfance de Hoche.

JEANNIN (Georges), né à Paris. — Méd. 3e cl. 1878). — Embarquement de Fleurs (app. à l'État). — Un jour de Fête (app. à la ville de Paris). — Un jardin parisien.

JENOUDET (Paul-Louis-Séraphin), né à Lyon, élève de J. LEFEBVRE, BOULANGER et CLÉMENT. — Méd. 3e cl. 1883. — Portrait de M. B...

JOUBERT (Léon), né à Quimper, élève de PELOUSE. — Les bords du Scorff.

JOURDAN (Adolphe), né à Nîmes, le 4 août 1823, élève de C. JALABERT. - Méd. 1864, 1866 et 1869. — Portrait de M. le pasteur VIGUIÉ. — Charmeuse d'oiseaux.

JUNDT (Gustave), né à Strasbourg, le 21 juin 1830, élève de DROLLING et BIENNOURY. — Méd. 1862, 3e cl. 1873, $r 1880. — Le Dimanche matin ; bon paysage.

KREYDER (Alexis), né à Andlau (Alsace), élève de LAVILLE et FUCHS. — Méd. 1867 — Fleurs près d'une source.

KRUG (Edouard), né à Drubec (Calvados), élève de Léon COGINET. — Méd. 3e cl. 1880.— Une Epave; bon tableau

LAISSEMENT (Adolphe-Henri), né à Paris, élève de CABANEL.— Portrait de M. PRADEAU.

LALANDE (Mlle Louise), née au Mans en 1834, élève de MELIN. — Le Repas.

LALIRE (Adolphe), né à Rouvre (Meuse), élève de l'Ecole Nationale des Beaux-Arts et d'HENNER et J. LEFEBVRE. — La première Relique.

LAMY (Franç.-P.-D.-E.), né à Clermont-Ferrand , élève de PILS et GÉROME. — Portrait de Mme ***.

LANDELLE (Charles), né à Laval en 1821, élève de P. DELAROCHE. — Méd. 3e cl. 1842, 2e cl. 1845, 1re cl. 1848, 39 cl. 1853 (E. U.), 3^ 1855.— Suzanne au bain, agréable.— Escalier de la Fontaine de la Vierge, à Siloé (Jérusalem). — Messe cophte dans un couvent d'Abydos (haute-Egypte). — Étude pour la Messagère des Tempêtes.

LANGÉE (François-Désiré), né à Maromme (Seine-Inférre), élève de PICOT. — Méd. 3e cl. 1851, 2e cl. 1855 (E. U.), rap 1869; 1re cl. 1861, rap. 1863, $: 1863. — Pour la soupe (app. à M. Wallis). — Les Choux (app. à M. E.-G. Psicha). — La Lessive (app. à M. Duchet). — Portrait de M. Henri MARTIN , sénateur.

LANGLOIS (Mme Edmond-Joséphine-Claire ROELLV), née à Paris, élève de A. LUCAS et L. PERRAULT. — Portrait de M. H. B...

LANGLOIS (Paul), né à Paris, élève de CABANEL et HUMBERT. — Un confrère.

LAURENS (Jean-Paul), né à Fourquevaux en 1838, élève de L. COGNIET et BIDA. — Méd. 1869, 1re cl. 1872 ; ^; 1874, méd. d'honneur 1877, O. $; 1878. — Les Emmurés de Carcassonne (musée du Luxembourg). — Le Pape et l'Inquisiteur.


52 LE SALON NATIONAL

LAURENS (Jules Joseph-Augustin), né à Carpentras, le 26 juillet 1825, élève de J.-P. LAURENS. _ Méd. 3e cl. 1837, méd. 1867. — Souvenir du Bosphore. — Une Rue à Tauris (Perse).

— A Lunières (Provence).

LA VILLETTE (Mme Élodie), née à Strasbourg, le 12 avril 1843. — Méd. 3e cl. — Trois bonnes marines, savoir : Marée montante à Larmor (près Lorient); — Les Falaises d'Yport (Normandie) (musée de Lille); — Marée montante à Lohic (Port-Louis).

LAYRAUD (Joseph), né à La Roche-sur-le-Buis (Drôme), élève de L. COGNIET et ROBERTFLEURY. — Prix de Rome 1863 ; méd. 2e cl. 1872. — Diogène. — Portrait de M. GRANGENEUVE.

LAZERGES (Jean-Bapliste-Paul), né à Paris en 1845, élève de son père. — Famille nomade (Algérie).

LAZERGES (Jean-Raymond-Hippolyte), né à Narbonne, le 5 juillet 1817, élève de BOUCHOT.

— Méd. 3e cl. 1843 ; 2e cl. 1848, 1857; $£ 1867. — Une Epave. — La Fileuse.

LEBEL (Edmond), né à Amiens en 1834, élève de L. COGNIET. — Méd. 2e cl. 1872. — L'Escalier saint à San Benedetto, près Subiaco (Italie) (musée du Mans).

LEBLANT (Julien), né à Paris. — Méd. 3e cl. 1878 , 2e cl. 1880. — Exécution du général Charetie, à Nantes (1796). — Le Bataillon carré.

LECONTE DE NOUY (Jean-Antoine-Jules), né à Paris, le 10 juin 1842, élève de GLEYRE, GÉROME et SIGNOL. — Méd. 1866 et 1869, 2e cl. 1872, ^ 1876. — La Sentinelle gauloise (app. à M. Psicha). — Portraits de MM. F. G. . et CRÉMIEUX. — Homère, triptyque. — Les Rabbins (app. à M. Vlasta).

LEFEBVRE (Jules-Joseph), né à Tournan (Seine-et-Marne), le 10 mars 1836, élève de L. COGNIET. — Prix de Rome 1861, méd. 1865, 1868 et 1870, $£ 1870 , méd. 1re cl. 1878 (E. U.), O. $£ 1878. — Psyché (app. à Mme Mathews Baird , de Philadelphie). — Portraits de Mlle M. B..., de Mme P... — Yvonne.

LEFORTIER (Jean-Henry), né à Sèvres, le 2 octobre 1819, élève de RÉMOND et de COROT.

— Lisière d'un bois, très jolie toile. — Cours de l'Yvette, à Bures (Seine-et-Oise).

LELEUX' (Armand-Hubert), né à Paris en 1818, élève d'Ingres. — Méd. 3e cl. 1844; 2e cl. 1847, 1848 et 1837; 1re d. ,839, $> ,860 — Le Goûter.

LELOIR (Louis), né à Paris , le 13 mars 1843, élève de son père. — Méd. 1864, 1863 et 1870, $ 1876, 2e cl. 1878 (E. U). — Les Fiançailles (app. à M. A. Dreyfus). — La Pêche (app. à M. Waldeck-Rousseau). — Musicien ambulant.

LELOIR (Maurice), né à Paris, élève de son père et de son frère. — Méd. 3e cl. 1868. — Aux champs.

—LEMA1RE (Louis), né à Paris, élève de J. DUPIIÉ. — Une chaumière à Veulettes.

LEMATTE (jacques-François-Fcrnand), né à Saint-Quentin, le 26 juillet 1850, élève de CABANEL. — Prix de Rome 1870 ; méd. 3e cl. 1873, 1re cl. 1876. — Le Sphinx. — Nymphe surprise par un faune. — Victoria.

LE POITTEVIN (Louis), né à La Neuville-Champ-d'Oissel (Seine-Inférieure), élève de BOUGUEREAU. — Le Val d'Antifer.

LEROY (Paul-Alexandre-Alfred), né à Paris, élève de CABANEL. — Méd. 3e cl. 1882. — Jésus chez Marthe et Marie (app. à l'État).


LE SALON NATIONAL 53

LE SÉNÉCHAL DE KERDRÉORET (Gustave-Edouard), né à Hennebont (Morbihan), élève de COT et VOLLON. — Méd. 3e cl. 1883. — Départ des Pêcheurs (app. à M. le baron Petiet).

LÉVY (Emile), né à Paris, le 29 août 1826, élève d'ABEL DE PUJOL et PICOT. — Prix de Rome 1854, méd. 3e cl. 1859, méd. 1864 et 1866, 2e cl. 1867 (E. U), $; 1867, méd. 1re cl. 1878 (E. U ) —Jeune mère allaitant son enfant. — Portraits de Mme E. de L..., de M. NIVIÉRE ; bons. — La Convalescence, excellente toile (app. à M. V.).

LÉVY (Henry-Léopold), né à Nancy. — Méd. 1852, 1865, 1S67 et 1869, ^ 1872, méd. 1re cl. 1878 (E. U.) — Le Couronnement de Charlemagne (pour le Panthéon), bonne toile.

LHERMITTE (Léon-Augustin), né à Mont-Saint-Père (Aisne), élève de LECOQ DE BOISBAUDRAN. — Méd. 3e cl. 1874, 2e cl. 1880. — La Paye des Moissonneurs (musée du Luxembourg). — La Moisson (app. à MM. Tooth et fils). — La Frileuse (app. à M. de Murietta).

LOPISGICH (Georges-Antonio), né à Vichy, élève d'Eug. LEROUX et BONNAT. —Les Plaines de l'Enfer, à Cayeux-sur-Mer.

LOUSTAUNAU (Louis-Auguste-Georges), né à Paris, le 12 septembre 1846, élève de GÉROME, BARRIAS et VIBERT. — La Layette.

MACHARD (Jules-Louis), né à Sampans (Jura), élève de SIGNOL et BAILLE. — Prix de Rome 1863, méd. 1re cl. 1872 , 2e cl..1878 (E. U.), ^ 1878. — Six portraits : Mme J. M... — Mme R. B. de M... — Mme A. L... — Mme *** — Mme S... et Mme C. L ..

MAGNE (Alfred), né à Lusignan (Vienne), élève de JEANNIN et James BERTRAND. — Ma Fermeture de chasse.

MAIGNAN (Albert), né à Beaumont (Sarthe), élève de LUMINAIS. — Méd. 3e cl. 1874 , 2e cl. 1876, 1re cl. 1879. — Louis IX console un lépreux. — Le Christ appelle à lui les affligés (app. à la ville de Paris). — Renaud de Bourgogne donne aux bourgeois de Belfort la charte d'affranchissement, bon tableau (app. à l'hôtel de ville de Belfort). — Le Dante et Matilda (musée du Luxembourg).

MAILLART (Diogène- Ulysse-Napoléon), né à La Chaussée-du-Bois-de-l'Écu (Oise), élève de L. COGNIET et CORNU. — Prix de Rome 1864, méd. 1870, 2e cl. 1873. — Prométhie aux Enfers. — Acis et Galatée. — Portraits de Mme A. L..., de Mme L...

MAISIAT (Joanny), né à Lyon, élève de l'Ecole des Beaux-Arts. — Méd. 1864 et 1867, méd. 2e cl. 1872. — Panneau décoratif (pour la manufacture de Beauvais).

MANGEANT (Émile-Paul), né à Paris, élève de GÉROME. — Retour du fils prodigue.

MARAIS (Adolphe), né à Honfleur, élève de BUSSON et BERCHÈRE. — Méd. 3e cl. 1880, 2e cl. 1883. — Le Gué.

MARTIN (Henri-Guillaume), né à Toulouse, élève de J.-P. LAURENS. — Méd. 1re cl. 1883.— Paoli di Malatesta et Francesca di Rimini aux Enfers.

MASURE (Jules), né à Braisne (Aisne), élève de COROT. — Méd. 1866, 2e cl. 1881. — Le Reflux (app. à M. Al. Leroy).

Z MARCAS.

(A suivre.)


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MOREAU LE JEUNE

(SUITE DU F° 185.— 1er VOL.)

Cet admirable dessin (la Revue du Roy à la Plaine des Sablons) fut gravé en 1787, par Liénard, Malbeste et Née.

En passant en revue les principales pièces gravées à l'eauforte par Moreau, nous le voyons produire tour à tour et par ordre chronologique : la bonne Éducation et la Paix du ménage, d'après Greuze, terminée par C Ingouf ; l'Éducation du jeune Savoyard et la Philosophie endormie, terminée par ? et

Aliamet ; Fondation pour marier dix filles, d'après H. Gravelot, terminée par Huqueir; la Femme d'Urie au bain, pièce gravée entièrement de sa main ; la Revue du Roi au Trou d'Enfer, d'après Le Paon, terminée par Le Bas ; la Fête sur le Tibre, à Rome, et la Vue des environs de Naples, deux planches terminées par Duret, d'après Vernet ; les quatre Heures du Jour, du même, terminées par Cathelin. C'est à tort que les auteurs des " Graveurs du XVIIIe siècle » disent que Moreau grava les eaux-fortes des ports de Vernet, publiées et' terminées par Lebas; la plus grande partie de ces eaux-fortes ont été faites par Cochin et Martini. Quelques figures seulement des planches de la Provence sont gravées à l'eau-forte par Moreau :

Le Coucher de la Mariée, chef-d'oeuvre de BAUDOUIN.

C'est là, disent MM. de Goncourt, où il se révèle un aquafortiste tout à fait supérieur, essentiellement léger et clair, dégagé de la sèche-


MOREAU LE JEUNE 55

resse et de la lourdeur du métier, la pointe spirituelle à la façon d'une pointe de peintre mordant le cuivre; la taille brillante, lumineuse, piquante; touchant les figures de femmes connues avec un ton de crayon relevé d'un trait de plume; ayant enfin cette qualité artiste de l'eau-forte: le croquant, qui fait aujourd'hui rechercher ce que Moreau a ainsi gravé, d'après les autres, comme des eaux-fortes originales de maîtres , tant ces interprétations lui sont personnelles.

Le Modèle honnête, estampe gravée immédiatement après le Coucher, et terminée de même par Simonet.

En 1770, Moreau est nommé dessinateur des Menus-Plaisirs, à la demande de Cochin, qui se retirait; ce qui lui donne occasion de dessiner et graver les fêtes célébrées pour le mariage du Dauphin et des princes, ses frères. Un de ces dessins, l'Illumination du parc de Versailles, lui fut payé 2,000 francs (1)

C'est à cette époque que paraissent ses meilleures illustrations de livres. Nous le voyons produire successivement les vignettes et des titres pour : l'Lnnocence du premier âge en France, de Billardon de Sauvigny; les Grâces, de Meusnier de Querlon ; le Bon Militaire, de Boussainville; le Jugement de Paris, d'Imbert; les A-Propos de société, de Laujon ; suite remarquable par ses titres et surtout par la Foire de SaintCloud (2), une. de ses plus jolies vignettes; l'Histoire de la Maison de Bourbon, de Désormaux ; la Cinquantaine, très

(1) Ici se place une question. Les biographes de Moreau nous parlent constamment de la gêne, voire même de la misère de cet artiste ; pourtant il gagnait des sommes considérables à une époque où il était plus facile de vivre avec cinq francs, que de nos jours avec vingt. Nous le voyons même, quelques années plus tard (1790), implorer lui-même, avec insistance , le président de l'Assemblée, pour se faire remettre vingt louis , que lui doit le sieur de Varenne, membre de l'Assemblée. Il n'était point chargé de famille, n'ayant jamais eu qu'une fille (Nicole-Françoise, plus tard Mme Carie Vernet). Qu'a-t-il bien pu faire de sa fortune ?

(2) Nous donnons cette charmante composition hors texte.


56 MOREAU LE JEUNE

jolie pièce, faite probablement pour un titre de livre ; le frontispice du bréviaire de l'évêque d'Orléans ; la Cathédrale d Orléans ; la Place Louis XV, terminée par Tillard pour un « Guide du Voyageur à Paris » ; trois encadrements de pages pour le Répertoire des Spectacles de la Cour; et enfin ce chef-d'oeuvre : le premier volume des Chansons de La Borde, dédié à la Dauphine; suite de vingt-cinq vignettes qui font regretter que les soixante-quinze autres ne soient pas du même artiste :

Rien de plus accompli dans son oeuvre, disent MM. de Goncourt, que cette série de scènes gracieuses dessinées et gravées par lui en 1772 et 1773 : petits tableaux rustiques, bergeries dans un décorde De Marne, pastourelles virginales, Colins et Luciles, horizons blancs de troupeaux de moutons, défilés de bestiaux, chevauchements de laitières , dans un aube de Joseph Vernet; scènes d'intérieur, fêtes de seigneurs sous un mai, foire de Gonesse , jeux de quatre coins , mélancolies d'un Tircis au bord d'un ruisseau , danses de village autour d'un feu de Saint-Jean , maison de Collette, à treille de vieille vigne ; soupirs d'ingénuité, brises de désirs , peur d'orage favorable à l'amour ; l'éternel sujet des paroliers du temps, Moreau l'exprime avec une fraîcheur, un lumineux, qui ne sont qu'à lui.

La même année voit paraître : Exemple de Charité donné par Madame la Dauphine, le 16 octobre 1773, gravée à l'eau-forte par Martini et terminé par Godefroid; très jolie pièce; puis vient cette magnifique série connue sous le nom du Monument du Costume physique et moral, suite composée de trente-six pièces, dont vingt-quatre de Moreau (Paris, 1776), divisées elles-mêmes en deux séries de douze pièces. C'est encore à MM. de Goncourt qu'il faut recourir si l'on veut se faire une idée exacte de ces planches ; eux seuls sont capables de nous


LA FOIRE DE ST CLOUD



MOREAU LE JEUNE

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les faire voir ; ils nous diront même, au besoin, le nom des personnages :

LES ADIEUX se passent à l'Opéra. « La majestueuse présidente » — en grande toilette , la haute coiffure empanachée de plumes, le bouquet au côté, le parfait contentement au corsage, des barrières de fleurs aux parements de la robe;et aux volants de la jupe, — se retourne sur le seuil de la loge n° 13, dont vient de lui ouvrir la porte l'ouvreuse Dumas, à moins que ce ne soit l'ouvreuse Pigoreau, avec son pauvre bonnet battant-l'oeil et sa fanchon. Sa main droite, tenant mollement l'éventail entre le pouce et l'index, pose sur le poing du président, déjà entré dans la loge, et elle abandonne sa main gauche aux baisers d'un joli homme, qui, ce soir là même, à minuit, part pour son régiment. Planche coquette et magnifique, que remplit la splendeur de cette femme et l'opulence ballonnante de cette toilette.

De la Musique ; voilà l'instrument le plus en vogue dans I'ACCORD PARFAIT : la harpe, qui gracieuse l'attitude, penche ou renverse voluptueusement , arrondit moelleusement le bras, relève la jupe, découvre le pied , fait ressortir la blancheur de la peau d'une main, sur la couleur puce de son bois. Aussi, quelle attention de l'amateur assis, les jambes croisées, la main appuyée sur sa haute canne, le chapeau renversé sur le genou, devant la leçon de la femme, qui a jeté sur sa gorge et sa robe ce peignoir de fine mousseline et de garnitures, si recherché, que la mode vient de le mettre au nombre des déshabillés galants. "

LA RENCONTRE AU BOIS DE BOULOGNE nous montre, sur un cheval caracolant, à la crinière tressée , la femme en feutre à plumes blanches, les cheveux noués en queue de flambeau d'amour battant à son dos, avec un habit et une grande jupe nouée à la ceinture par une écharpe.

Une autre de ces toilettes est dessinée avec une exactitude de patron, dans les RENDEZ-VOUS POUR MARLY, où deux femmes, attendues par leur carrosse au Pont tournant, promènent aux Tuileries leur chapeau à la Henri IV et leur robe à la Polonaise, l'uniforme libre et large de la campagne.

Ici rayonne la femme à la Cour, sous la figure de la DAME DU PALAIS DE LA REINE, traversant un vestibule de Versailles, deux pages devant elle, un Brissac et un d'Ayen derrière, dans une mise de « Reine des coeurs», plumes et diamants aux cheveux, esclavage de diamants au cou, robe ruchée , falbalassée, bouillonnée de guirlandes et de petits


58 MOREAU LE JEUNE

bouquets de fleurs, contre laquelle glisse un éventail ; un'éblouissement de costume, un édifice de parure ; le rêve extravagant et charmant des imaginations d'une demoiselle Bertin ou d'une demoiselle Roussaud.

Mais arrivons à cette suite charmante où Moreau déroule les joies maternelles. — « Croyez-vous, maman ? — Oui, ma fille , ce que vous éprouvez est le symptôme le plus ordinaire.— Certainement, madame...» fait le vieux médecin , ami de la maison, qui vient de prendre sa tasse de chocolat, et qui tient déjà, pour s'en aller, sa canne à bec de corbin. Et la jeune femme, en bonnet à la laitière, sans corset, la taille dénouée, une main dans la main de sa mère, la regarde avec des yeux heureux , pudiques et souriants, tandis que, sur la porte du fond, une jeune soeur, renvoyée, fait signe qu'elle a deviné. Rien de plus délicat que cette composition : LA DÉCLARATION DE LA GROSSESSE , si doucement émue du premier tressaillement de la mère.

N'AYEZ PAS PEUR , MA BONNE AMIE : Cela est dit par deux femmes , dans un petit salon à alcôve, garni d'un lit de repos sur lequel est allongée Céphise, en robe lâche. Adossé au montant de l'alcôve, où un socle de bronze porte un vase de Sèvres plein de fleurs, un abbé, un merveilleux abbé sourit, en taquinant d'une main son jabot. Et l'une des femmes répond : « Vous vous faites un fantôme de cela, et c'est la plus petite chose du monde. On souffre un peu, et quand tout est passé, on n'y pense plus. Comme vous , j'ai d'abord fait l'enfant, cela me tracassait, m'inquiétait, et jugez si avec la délicatesse dont je suis...»— L'abbè. D'honneur, mesdames, vous êtes incroyables..., vous êtes l'objet de l'adoration de tous les mortels , et vous avez la noble et importante commission de fournir des hommes à la société....— Céphise. A la société ? Cela vous est aisé à dire, à vous autres... Vous en avez tous les bénéfices , sans participer aux charges. — La Marquise. Mais, en vérité, ces abbés sont admirables.... et de quoi cela se mêle-t-il?

Passons dans la chambre à coucher. Devant le lit empanaché, la marchande de layettes a ouvert son joli coffre rose, garni de rubans, de gazes et de dentelles. — « C'est une layette de garçon, madame? a demandé le mari. — Oui, monsieur. » — Et la marchande a présenté un bonnet que le mari a pris sur son poing et qu'il montre à Céphise, qui lui dit : J'EN ACCEPTE L'HEUREUX AUGURE.

La planche des PRÉCAUTIONS nous amène sous la colonnade du vestibule ouvert de la maison. Céphise, un bras sous celui de son mari, laisse sa main s'appuyer sur celle d'un parent en élégante « chenille »


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et coiffé « en crapaud ». Elle essaye, sur la marche à descendre, un pied timide, devant la portière de la chaise à porteurs, qu'ont avancée deux grands laquais picards. Un dôme à croix, dans le ciel à jour, indique une sortie de dévotion , une visite à Dieu et à une église, où elle va trouver un prie-Dieu de velours, des coussins de duvet bordés de franges d'or, un grand sac cramoisi, couvert de broderies et renfermant des Heures de l'édition la plus belle et du plus gros volume.

Maintenant le dessinateur nous fait entrer dans le cabinet du père, un cabinet de curieux, marquant « le goût qui caractérise et honore le siècle », rempli de Claude Lorrain, de Watteau, de Boucher, de Fragonard, de Chardin et de Greuze. On voit, devant un bureau de Riesener, le père se soulever à demi, lever les bras au ciel au cri de la femme de chambre découvrant, dans des langes de dentelles , l'héritier tenu en mains par la grosse Bourguignote de nourrice, une vraie madame Poitrine : — C'EST UN FILS , MONSIEUR !

Le baptême suit naturellement, et les parrains sont des enfants : LES PETITS PARRAINS. La petite fille, gonflée dans sa jupe, « dont la garniture et les frivolités sont immenses », jouant aux grands airs , et posant en dame la main sur le gant de son petit compère, l'épée au côté, un noeud de rubans à l'épaule ; tous deux prêts à monter avec le nouveau-né dans une retentissante voiture « à l'anglaise », qu'éclaire un valet avec une torche.

Et la première série se termine par une douce apothéose du bonheur donné par l'enfant, dans la planche appelée : LES DÉLICES DE LA MATERNITÉ , un des plus frais , des plus heureux, des plus ensoleillés dessins de Moreau. En avant d'un de ces bosquets de treillages , tout garnis de ces légers feuillages à pointes de lance, dont il aime le décor, sous une statue de Vénus fouettant l'Amour avec des roses, l'artiste a assis, sur un banc de jardin, la félicité des époux. Ils sont là , tous les deux , le père penché sur sa femme, derrière le cou de laquelle il passe un grelot : la mère un peu renversée sur lui, pour mieux laisser grimper après elle l'enfant, en chemise écourtée, avec le petit ventre et les jambes nus, qui tend sa main au joujou. Ils sont là ; le père souriant ; la mère, tout le visage noyé de bonheur, la robe à demi-ouverte encore, et le bouton du sein de la nourrice oublié à l'air. Autour d'eux, la joie du midi d'un jardin brûlé dans les fleurs. La Remueuse arrange la barcelonnette sur le sable de l'allée, et une fille de chambre, une main appuyée sur le bois du banc, toute dans une ombre claire , sous la soie d'une ombrelle, regarde cela.


60 MOREAU LE JEUNE

La seconde série de Moreau expose la vie d'un grand seigneur à la mode : C'est LE LEVER qui nous introduit dans la chambre à coucher d'un jeune duc, encore en bonnet de nuit à fontanges, en robe de chambre, abandonnant indolemment sa jambe à un valet de chambre qui lui passe son bas ; son maître d'hôtel lui apporte son chocolat ; son secrétaire, petit abbé coquet, écrit à une table les billets doux de M- le duc. Une jolie parfumeuse, son carton de parfums et de savonnettes posé à terre, présente des gants à Monseigneur, qui, la lutinant, lui dit : «Combien?... Mais je badine, ces marchés-là se font tête à tête... »

Puis, LA PETITE TOILETTE, dans le cabinet orné d'un galant portrait de femme, en un cadre à noeuds de torches ; de deux petits tableautins polissons , masqués de rideaux, avec des fleurs et quelques livres badins posés sur le marbre d'une armoire de garde robe. Monseigneur se fait coiffer, dans un manteau à poudrer, par deux garçons coiffeurs ; un tailleur étale et déploie devant lui, sur un fauteuil, « un chef-d'oeuvre de goût », un habit dont il montre la manche , tandis que son garçon en étale les basques. Et derrière son maître, le coureur, appuyé sur la pomme dorée de sa canne, coiffé de son casque à plumes, tout galonné et chamarré , une écharpe, un tablier frangé tombant sur son gilet, le coureur se tient prêt à porter les billets du matin.

Monseigneur est habillé dans la GRANDE TOILETTE : il a passé son cordon bleu ; son épée à noeuds et son chapeau bordé de plumes l'attendent sur un fauteuil. On lui attache sa bourse, et il a son bouquet. Une jolie femme, en négligé du matin, la pelisse garnie et la robe rayée, est assise auprès du feu. L'ordre de laisser entrer est donné. Déjà deux officiers, la croix de Saint-Louis à l'habit, « ont été admis à faire leur cour, et l'on annonce un auteur qui vient présenter son livre relié en maroquin doré sur tranche, avec les armes de Monseigneur sur le plat ».

Le voilà faisant de « l'anglomanie», et, dans un costume d'anglomane, pariant pour M. de LAUZUN , à la COURSE DES CHEVAUX, sur la route de Vincennes.

Nous le retrouvons le soir à l'Opéra, dans-. LA PETITE LOGE, à l'ombre discrète, le dos tourné à la lumière de la salle, le bras sur l'appui de velours, la lorgnette à la main, en face d'un autre « agréable ». Une ouvreuse a été inviter de sa part une Guimard débutante à venir dans sa loge; et, présentée par une mère fausse ou vraie, qui la pousse


MOREAU LE JEUNE

vers le duc ; la déesse, encore dansante dans la robe volante de Boquet, montant sur ses pointes , faisant un rond de bras, sourit à la main du duc, qui lui prend légèrement le menton, en lui « ramageant » quelques compliments du jour.

Et après l'Opéra, à la petite maison sur le boulevard du Temple : LE SOUPER FIN , avec un partenaire et deux femmes « divines », la partie carrée dans la salle à manger à médaillons d'amours , à guirlandes de fleurs, éclairée d'un feu doux de candélabres et d'une lanterne de cristal de Bohême, ne donnant du jour qu'à la table et à la poitrine des soupeuses. Chaque couple voisine et se rapproche; le vin pétille dans les yeux, sur les lèvres ; une femme verse à boire, une autre lit une lettre en riant. Autour de la table , où l'ambigu a pour milieu le groupe des trois Grâces portant un ananas, point d'indiscret, point de domestique : « toutes les commodités », comme dit le temps ; rien que deux servantes où se glace le Champagne et où les verres se lavent dans le rafraîchissoir de Sèvres.

Parfois, une fois de l'amour; de l'amour comme dans le Oui

ou NON : délicieuse image d'un caprice passionné ! Le décor est fait d'un bosquet, d'un mélange d'arbrisseaux, qui a le fouillis d'une nature vierge où serait tombé des vases et une statue d'Amour, un doigt sur la bouche. Sur un banc rustique, la femme , la grande dame à la beauté souveraine, le buste un peu en retraite, montre d'une main une lettre à terre , et de l'autre semble arrêter le suppliant, tout rapproché d'elle, et les mains jointes dans un mouvement d'imploration adorante.

Arrive la fin ordinaire de ce désordre de grand seigneur : le mariage, représenté ici par LA SORTIE DE L'OPÉRA, un vendredi, le soir de la présentation de la femme au monde de Paris. Dans le grand vestibule à pilastres, sur le pavé de marbre blanc et noir, pendant que l'aboyeur appelle les voitures et que les femmes attendent au milieu de la foule brillante des lorgneurs ; la jeune duchesse , qui a le chapeau et le bouquet de la huitaine de mariage, dans une toilette de dentelle toute blanche, semée de roses blanches , un fil de perles rattaché aux fleurs de son côté, les bras gantés de blanc jusqu'au coude, passe rayonnante , écoutant un peu, derrière son éventail, les propos qu'un joli homme murmure à son oreille. Elle donne la main à son mari, qui, frappant sur l'épaule d'un ami devant lui, paraît lui chuchoter quelque chose dont ils sourient tous deux.

PAUL D'AIR.

(A suivre).


LISTE DES DAMES FRANÇAISES

DESSINATEURS, GRAVEURS, PEINTRES ET SCULPTEURS

(SUITE DU F° 48).

BERTAUT (Mlle Marie-Henriette) , née à Paris, peintre, élève de MM. E. GIRAUD et de C. NANTEUIL. — Salon de 1851, Portraits de Mlle Cécile AZIMAND et de M. Alfred MUSARD. — — 1852, Femme d'Alger, étude. — 1859, un Breton. — 1859, Funérailles à Florence du jeune Buon del Monte, assassiné le jour de Pâques par ordre des Uberti. — 1861, Jésus montré au peuple et insulté. — 1863, Maria, étude, et Portrait de M. P. de N.

BERTAUX (Mme Léon, née HÉBERT, Héléna), née à Paris en 1825, élève de son père, Pierre HÉBERT, et M. A. DUMONT. — Salon de 1849, Portrait de Mlle Gabrielle M. de N..., statuette, plâtre (exposée sous le nom d'ALLELIT). — 1857, Portrait de M. P. de B..., buste,


LISTE DES DAMES FRANÇAISES DESSINATEURS, ETC. 63

plâtre. — 1859, les trois Vertus théologales, bénitier, bronze (église de Saint-Gratien). — 1861, Assomption de la Vierge, groupe, plâtre; — l'Hiver, bas-relief, bronze; — Pour les Pauvres, s'il vous plaît, groupe formant un tronc , bronze. — 1863, Assomption de la Vierge, bas-relief, bronze; — Nymphe et deux enfants, couronnement d'une fontaine monumentale pour la ville d'Amiens (fragment d'après une composition de feu Léon HERBET), groupe, bronze. — 1864, jeune Gaulois prisonnier des Romains, statue, plâtre; MÉDAILLE. — 1865, l'Amour dominateur, statue, plâtre; — Portrait de Mme C..., médaillon, plâtre. — 1866, les Caresses fatales, statue, plâtre. — 1867, Jeune Gaulois prisonnier, statue, marbre; — Portrait de Mlle Marie-C. D..., médaillon plâtre; — MÉDAILLE. — 1868, Saint Matthieu , statue, plâtre (modèle de celle exécutée pour l'église Saint-Laurent, à Paris); — Portrait de Mme V..., médaillon , terre cuite. — On doit encore à Mme BERTAUX : La Navigation , décoration d'un des frontons de la nouvelle façade du palais des Tuileries (1865), — Une fontaine monumentale pour la ville d'Amiens , inaugurée le 5 juillet 1864. — Le Baptême de N.-S. Jésus-Christ, à l'église Notre-Dame de Vincennes. — Saint Matthieu et saint Philippe, au portail de l'église Saint-Laurent de Paris; — MÉDAILLÉE. — 1869, Grande figure allégorique de la Sculpture (app. au musée de Grenoble). — 1870, un groupe formé de deux anges adorant l'Agneau pascal (c'est le tympan de la porte principale de l'église Saint-François-Xavier).— 1873, Jeune Fille au bain, statue, plâtré. (TROISIÈME RAPPEL DE MÉDAILLE.)

Elle est là, sous la feuillée,

Eveillée, Au moindre bruit de malheur, Et rouge, pour une mouche

Qui la touche, Comme une grenade en fleur.

1874.» Jeune Prisonnier, statue, bronze; — le Printemps, buste, bronze. — 1875, le Printemps, buste, marbre. — 1876, une jeune Fille au bain, statue, marbre; — Portrait de Mme de L..., buste, marbre. — 1879, Portrait de M. L. C..., buste plâtre. — Eugène GAUTIER, compositeur, médaillon, bronze. — H. C. — 1880, Portrait de M. Emile CARDON, buste bronze. — Sophie ARNOULD , buste marbre ( pour l'Académie nationale de Musique ) ; — Portrait de Mme Louise BELLOC (veuve du peintre), buste, marbre. — 1882, Jeune Fille au bain, bronze. — Portrait de M. BULTET DU BOURGET, médaillon, bronze. — CHARDIN, statue, pierre (destinée à l'Hôtel de ville de Paris). — 1883 (E. Nle), Fragment de Statue en cours d'exécution ; buste, plâtre. — 1884, buste de François BOUCHER (destiné à la galerie de l'Opéra).

Voici en quels termes l' Encyclopédie du XIXe siècle parle de Mme BERTAUX ;

y Par une mention en 1863, trois médailles en 1864, 1867 et 1873, plus une médaille de 1re classe remportée à l'Exposition des Arts appliqués à l'Industrie, Mme BERTAUX est hors concours; et si l'usage ne privait pas les femmes, ayant un talent égal à celui des hommes, de la haute récompense si chère aux artistes : la décoration, il est hors de doute que Mme BERTAUX l'eût obtenue, »

Et nous, nous ajouterons que cet usage étant absurde, il serait grand temps de le faire cesser en accordant la croix à cette artiste.

(A suivre.)


64

L'INTERMÉDIAIRE.

Demande n° 15. — Pouvez-vous me dire ou me donner quelques

©•'.renseignements sur le mot cartel (pendule). Sait-on pourquoi il a été

appelé ainsi? Le cartel est-il Louis XV ou Louis XVI ? Où se place-t-il

communément? A-t-on commencé à en fabriquer sous Louis XV, ou

est-il absolument Louis XVI ?

Tout ce que vous pourrez me dire à ce sujet sera bien reçu.

HENRY BOYER.

Réponse à la question n° 4.

En parcourant la première année du Bulletin des Beaux-Arts, j'y trouve une demande de renseignements sur le peintre Heinsius. Voici ceux que je puis fournir à votre correspondant :

En 1809, Heinsius était à Rouen, où il dut faire un certain nombre de portraits. J'en connais trois datés de cette année. Le premier est celui de mon grand-père, qui avait alors vingt-quatre ans. Les deux autres , qui reproduisent les traits des époux Quesnel, appartiennent à un de mes oncles.

M. Boutigny, mon grand-père, m'a souvent conté que Heinsius, lorsqu'il peignit son portrait, était dans une vieillesse avancée et qu'il était atteint d'une tremblerie telle qu'il était obligé de se servir, pour boire , d'un verre en forme de chope très haute. Et cependant, les portraits dont je parle révêlent une main bien sûre d'elle-même. Ce sont des toiles de 20, je crois. Sans être des chefs-d'oeuvre, elles indiquent un artiste de race, mais un peu vieilli. Il est certain qu'à Rouen, on devrait retrouver d'autres oeuvres de cet artiste.

Maintenant est-il mort à Rouen ou dans une autre ville ? Je l'ignore.

En tout cas, il y aurait certainement des recherches intéressantes à faire sur cet artiste.

Agréez , Monsieur, l'expression de mes sentiments distingués.

J. HÉDOU.

Le Gérant, TH. FABRÉ.


LE POETE & LA SOURCE

(Dessin de M. THIRION)

LE SALON NATIONAL LA PEINTURE

(SUITE DU F° 53).

MAURIN (Charles), né au Puy (Haute-Loire), élève de BOULANGER et J LEFEBVRE. Portrait de Mme ***.


66 LE SALON NATIONAL

MÉDARD (Eugène), né à Paris, élève de L. COGNIET, CORNU et GÉRÔME. — Méd. 3e cl. 1879. — One Retraite.

MEISSONIER (Jean-Louis-Ernest), né à Lyon, le 21 février 1815. — Méd. 3e cl. 1840, 2e cl. 1841, 1re cl. ,843, fç 1846, méd. 1re cl. 1848, grande méd. d'honneur 1855 (E. U.), O $; 1856, membre de l'Institut 1861, méd. d'honneur 1867 (E. U.), C. îfè 1867, G.O. 1878, rap. de méd. d'honneur 1878 (E. U.). — Le Guide. — Armée du Rhin-et-Moselle (1797). — Le Chant. — Les Tuileries (mai 1871). — L'arrivée des hôtes. — Saint Marc (Madonna del Baccio).

— Portrait de Mme MAKAY. — Portrait de M. Victor LEFRANC.

MEISSONIER (Jean-Charles), né à Paris, élève de son père. — Méd. 1866. — Les Mariés de village.

MELIN (Joseph), né à Paris en 1815, élève de DAVID D'ANGERS et P. DELAROCHE. — Méd. 3e cl. 1843, 2e cl. 1845, 3e cl. 1855 (E. U.), rap. 2e cl. 1838. — Hallali sur pied.

MENGIN (Auguste-Charles), né à Paris, élève de CABANEL. — Méd. 3e cl. 1876. — Danaé.

— Portrait de Mme G...

MERCIÉ (Antonin), né à Toulouse, élève de JOUFFROY et FALGUIÈRE. — Méd. 3e cl. 1883.

— Baigneuse.

MERSON (Luc-Olivier), né à Paris, élève de Pas et CHASSEVEND. — Prix de Rome 1869, méd. 1re cl. 1873, ifë 1881. —Saint Isidore, laboureur (musée de Rouen). — Le Repos en Egypte (app. à M. Dimeau). — Saint François d'Assise prêche aux poissons.

MÉRY (Alfred-Emile), né à Paris, élève de J. BEAUCÉ. — Étude sur l'ostéologie et la structure intérieure de l'oiseau.

MEYNIER (Jules-Joseph), né à Paris, élève de P. DELAROCHE, GLEYRE et CHARPENTIER. — Méd. 1867, 2e cl. 1877. — La Fuite en Egypte.

MICHEL (Ernest), né à Montpellier, élève de PICOT et CABANEL. — Prix de Rome 1860, méd. 1S78, -^ 1870. — L'heureuse Mère. — Amphinomus et Anapias sauvant leurs vieux parents (app. à l'État).

MONGINOT (Charles), né à Brienne (Aube), élève de COUTURE. — Méd. 1864 et 1865.— Portrait. — Petits Oiseaux.

MONTENARD (Frédéric), né à Paris, élève de LAMBRUET, DUBUFE, MAZEROLLE, E. DELAUNAY et Puvis DE CHAVANNES. — Méd. 3e cl. 1883. — Le Transport de guerre la Corrèze quittant la rade de Toulon (app. à l'Etat). — Un Cimetière sur les côtes de la Provence. — Le Port de commerce à Toulon.

MONTHABLON (Xavier-Alphonse), né à Avillers (Vosges), élève de CORNU et GLEYRE. — Prix de Rorne 1863, méd. 1869, méd. 2e cl... 1874. — Portraits de Mme M... et de ses enfants, et de M E. B...

MONVEL (Maurice BOUTET de), né à Orléans, élève de CABANEL, J. LEFEBVRE, G. BOULANGER et Carolus DURAN. — Méd. 3e cl. 1878, 2e cl. 1880. — Sur les hauts plateaux (Algérie).

— Le Retour du Marché (Kabylie). — Les Sorcières. — Portrait de Mme E. B... Le bon

Samaritain.

MOREAU DE TOURS (Georges), né à lvry-sur-Seine, élève de CABANEL. — Méd. 2e cl. 1879. — Une Extatique au XVIIIe siècle. — Le Sacrifice de la famille à la Patrie (app. à la mairie du 2e arrondissement de Paris).


LE SALON NATIONAL

67

MOROT (Aimé-Nicolas), né à Nancy, élève de CABANEL. — Prix de Rome 1873; méd. 3e cl. 1876, 2e cl. 1877, 1re cl. 1879; méd. d'honneur 1880 — Épisode de la bataille des Eaux Sextiennes (musée de Nancy) — Le bon Samaritain. — Martyre de Jésus de Nazareth.

MOTTE (Henri-Paul), né à Paris, élève de GÉROME. — Méd. 3e cl. 1880. — César s'ennuie (musée d'Auxerre) — Richelieu sur la digue de La Rochelle.

MOUCHOT (Louis-Claude), élève de DROLLING et BELLOC. — Méd. 1865, 1867 et 1868 ; ~$* 1872. — Bords du Nil, près du Caire. — Un Canal à Venise.

MOULINET (Edouard-Joseph), né à Cloyes (Eure-et-Loir), élève de GLEYRE et E. GIRAUD. — Le Gué. — Deux Amateurs.

MOULLION (Alfred), né à Paris, élève de DELESTRE. — Méd. 30 cl. 1880. — La Mare aux Cerfs. — L'Affût.

MOUTTE (Alphonse), né à Marseille, élève de MEISSONIER. — Méd. 3° cl. 1881, 2e cl. 1882. — Un coin de la plage du Pradon, le matin. — Le Déjeuner des Pêcheurs.

MULLER (Charles-Louis), né à Paris, élève de L. COGNIET et GROS. — Méd. 3° cl. 1838, 2° cl. 1S46, 1re cl. 1848, $: 1849, méd. 1re « cl. 1855 (E. U.) O. ^ 1859, membre de l'Institut 1S64. — Tout est consommé.

MUNIER (Emile), né à Paris, élève de LUCAS et BOUGUEREAU. — Le Repas.

NAVLET (Victor), né à Châlons-sur-Marne, élève de son père. — Méd. 1867. — Salle des Conférences ; — Intérieur; — Salle des Pas-Perdus (trois bons tableaux , dont les motifs sont pris au palais du Sénat).

NEMOZ (Jean-Baptiste-Augustin), né à Thodure (Isère), élève de PICOT et CABANEL. — Méd. 3e cl. 1877. — Salmacis. — Amymone.

NONCLERCQ. (Elle), né à Valenciennes (Nord), élève de CABANEL. — Atala ; bonne toile (app. à l'État).

PABST (Camille-Alfred), né à Heiteren (Haut-Rhin), élève de P.-C. COMTE. — Méd. 3° cl.

1874. — Confidence (Alsace).

PARROT (Philippe), né à Excideuil (Dordogne). — Méd. 1868 et 1870, 2e cl. 1872, 3e cl. 1878 (E. U.). — L'Aurore; panneau décoratif

PELOUSE (Léon-Germain), né à Pierrelaye (Seine-et-Oise). — Méd. 2e cl. 1873, 1re cl. 1876, 2e cl. 1878 (E. U.), ^Ç 1878. — Les premières Feuilles (app. à M. Haag). —Janvier, à Cernay (musée du Luxembourg). - La vallée des Ardoisières, à Rochefort-en-Terre (Morbihan) (app. à M. Lebault).— Les Fonds de Senlis (Seine-et-Oise).— Matinée de Juin (app. à M. Scott).

PENNE (Charles-Olivier de), né à Paris, élève de L. COGNIET et C. JACQUES. — Méd. 3° cl.

1875. 2e cl. 1883. — Relais (app. à M. le comte de Tyskiewitz). — Sanglier au ferme (app. à M. Beugnet). — « On sonne aux chiens (app. à M. Ch. Azevedo). — Cerf forcé chargeant les chiens.

PERRAULT (Léon), né à Poitiers, élève de PICOT et BOUGUEREAU. — Méd. 1864, 2e cl.

1876. — Portraits de Mme la comtesse de***, et de Mme P... — Le Retour des Vendanges; charmante toile.


68 LE SALON NATIONAL

PERRET (Aimé), né à Lyon, élève de l'École des Beaux-Arts de Lyon et de Vollon.— Méd. 3e cl. 1877. — Le Saint Viatique en Bourgogne (musée du Luxembourg).

PETIT-JEAN (Edmond), né à Neufchâteau (Vosges). — Le Sommet du coteau.

PEYROL (Mme Juliette), né à Paris, élève de son père. — Deux Voisines.

PLUCHART (Henry), né à Valenciennes, élève de PICOT et d'ABEL DE PUJOL. — En Octobre (Flandre)

POILPOT (Théophile), né à Paris, élève de GÉROME et BOULANGER. — La Proie (musée d'Arles).

POINT (Armand), né à Alger, élève de HERST, LAZERGES et CORMON. — Souvenirs de Tunisie (app. à l'État).

POINTELIN (Auguste-Emmanuel), né à Arbois (Jura), élève de MAIRE. — Méd. 3e cl. 1878, 2e cl. 1881. — Coteau jurassien (musée de Besançon).— L'Aube (musée d'Arbois). — La Fin du Bois ; paysage (musée du Luxembourg).

PROTAIS (Alexandre-Paul), né à Paris. — Méd. 3e cl. 1863, méd. 3e cl. 1864 et 1865, $: 1865, H. $; 187 , méd. 3e cl. 1878 (E. u.) — Marche.

PUVIS DE CHAVANNES (Pierre), né à Lyon, élève de COUTURE et H. SCHEFFER. — Méd. 2e cl. 1861, méd. 1864, méd. 3e cl. 1867 (E. U.), ^ 1867, O. 1877, méd. d'honneur 1882. — Femme à sa toilette. — Jeunes Filles au bord de la mer ; panneau décoratif. — L'Enfant prodigue. — Le pauvre pêcheur ; dans ce tableau , tout est pauvre : composition, dessin, couleur et le reste; il est bon de se fiche du bourgeois, comme on disait autrefois, mais pas à ce point. »

RAPIN (Alexandre) né à Noroy-le-Bourg (Haute-Saône), élève de GÉROME et FRANÇAIS. — Méd. 3e cl. 1875, 2e cl. 1877. — Les Bords de la Loue, à Scey (Doubs) (musée d'Epinal).

RENARD (Emile), né à Sèvres, élève de CABANEL et César DE COOK. — Méd. 3e cl. 1876. Le Dimanche des Rameaux (app. à M. Gauthier-Villars).

RENOUF (Emile), né à Paris, élève de BOULANGER et Carolus DURAN. — Méd. 2e cl. 1880. La Veuve (musée de Quimper).

R1VEY (Arsène), né à Caen, élève de BONNAT. — Méd. 3e cl. 1880..— Huguenot.

ROBERT (Paul), né à Paris, élève de GUILLAUME, BONNAT et HENNER.— Méd. 3e cl. 1883. Portrait de Mme ***. — Andromède.

ROBINET (Paul), né à Magny-Vernois (Haute-Saône), élève de MEISSONIER, CABAT, BARRIAS

et ZUND. — Sous les Châtaigniers, au pied du Righi (Suisse) (app. à M. Knoeder). Matinée

d'Automne. — Lac d'Uri. — Vue de Kindlismard, près de Gersau (lac des Quatre-Cantons). — Vue du Boiensee, à Bregenz (app. à Mme P. R...).

ROCHEGROSSE (Georges), né à Versailles, élève de LEFEBVRE et BOULANGER. Méd.

3e cl. 1882 , 2e cl. 1883 , prix du Salon 1883. — Andromaque.

ROLL (Alfred), né à Paris, élève de GÉROME et BONNAT. — Méd. 3e cl. 1875, 1re cl. 1877. $; 1883. — La Grève des mineurs ; — Le vieux Carrier ; — En Normandie; trois bonnes toiles.


LE SALON NATIONAL

69

RONOT (Charles), né à Belan-sur-Ource (Côte-d'Or), élève de A. GLAIZE. — Méd. 2° cl. 1876, 1re cl. 1878.— L'Homme de Platon.

ROSIER (Amèdée), né à Meaux (Seine-et-Marne), élève de L. COGNIET et DURAND-BRAGER. Méd. 3e cl. 1876. — Le Canal Saint-Marc, à Venise.

ROSSET-GRANGER (Édouard-Paul), né à Vincennes , élève de DUBUFE , CABANEL et MAZEROLLE. — Charmeuse (app. à l'État).

ROUSSEAU (Philippe), né à Paris. — Méd. 30 cl. 1845, 1re et. 1848, $? 1832, méd. 2e cl. 1855 (E. U), O. $; 1870, méd 1re cl. 1878. — Les Cornichons — Les Invalides. — Lapins. — Fromage à la Pie. — Les Victuailles.— Toutes les toiles de ce CHARDIN moderne sont à admirer.

ROUX (Louis), né à Paris, élève de P. DELAROCHE. — Méd. 2° cl. 1846, 2e cl. 1857, rap. 1859. — Portraits de Mme la vicomtesse H. D... et de M. J. HÉNARD.

ROY (Marins), né à Lyon, élève de LEFEBVRE et BOULANGER. — Au quartier, à huit heures et demie ; tableau très vrai.

SAIN (Edouard-Alexandre), né à Cluny (Saône-et-Loire), élève de PICOT. — Méd. 1866, méd. 3e cl. 1875, fë 1877. — La Bénédiction paternelle avant le mariage (Capri). — Portraits de Mlle M. L... et de Mme la vicomtesse de M...

SAINTIN (Henri), né à Paris , élève de PILS, DE SAINT-MARCEL et SEGÉ. — Méd. 3e cl. 1882. — Gelée blanche en octobre ; c'est la nature prise sur le fait.

SAINTIN (Jules-Emile), né à Lemé (Aisne), élève de DROLLING, PICOT et LEBOUCHER. — Méd. 1866 et 1870, $f 1877. — Fleurs de Nice. — Portrait de Mlle Jeanne BERNARDHT ; bonne toile.

SAUBÈS (Léon-Daniel), né à Guiches (Basses-Pyrénées), élève de BONNAT. — Le Christ mort. — Mort de Condorcet.

SAUTAI (Paul-Emile), né à Amiens, élève de LEFEBVRE et ROBERT-FLEURY. — Méd. 1870, 2e cl. 1875, 3e cl. 1878 (E. u.). — Saint Bonaventure (musée de Nantes). — Sainte Elisabeth de Hongrie (app. à M. Marne). — Fra Angelico da Fiesole — L'Entrée de l'Eglise.

SCHERRER (Jean-Jacques), né à Lutterbach (Alsace), élève de CABANEL, BARRIAS et CAVELIER. — Mort du maréchal Brune (musée de Brives). — Capitulation de Verdun en 1702 (app. à l'État).

SCHNEIDER (Mme Félicie), née à Saint-Cloud, élève de L. COGNIET. — Méd. 1870. — Portrait.

SCHUTZENBERGER (Louis-Frédéric), né à Strasbourg, élève de GLEYRE. — Méd. 3e cl. 1851, 2e cl. 1861, rap. 1863, $£ 1870. — Nymphe endormie. — Portrait d'enfant. — Pêcheur veillant sur les bords du Rhin ; très vrai.

SEGÉ (Alexandre), né à Paris, élève de FLERS et L. COGNIET. — Méd. 1869, 2e cl. 1873, $; 1874, méd. 3e cl. 1878. — Le Chemin vert (app. à M. Paul Tollu). — Les Châtaigniers de Beauvoir (app. à M. Bapterosse). — La Vallée de Ploukermeur (app. à l'Etat).

SELLIER (Charles), né à Nancy, élève de L. COGNIET et LEBORNE. — Prix de Rome 1857 méd. 1865, 2e cl. 1872. — Une Forge aux Andelys.


70 LE SALON NATIONAL

SIROUY (Achille), né à Beauvais. — Le Sphinx.

STEINHE1L (Adolphe-Charles-Édouard), né à Paris, élève de son père.— Méd. 3° cl. 1882. Les Livres ; très jolie toile. ,

THÉVENIN (Mlle Rosalie), né à Lyon, élève de L. COGNIET. — Méd. 3° cl. 1847, rap. 1859 et 1861. — Portrait de Mme Jules GRÉVY. — Vieille Femme ; tête d'étude.

THIOLLET (Alexandre), né à Paris, élève de DROLLING et ROBERT-FLEURY. — Un gros temps dans la baie de la Somme.

THIRION (Eugène-Romain), né à Paris, élève de PICOT, FROMENTIN et CABANEL. — Méd. 1866, 1868 et 1S69 ; -$î 1872, méd. 2e cl. 1878 (E. U ).— L'Épave du " Vengeur »; — La Muse Eulerpc ; - Le Poète et la Source, trois bons tableaux ; et un excellent Portrait de Mme L...

TISSOT (James), né à Nantes. — Méd. 1866. — L'Enfant prodigue (quatre scènes) : le Départ ; aux Pays lointains ; le Retour ; le Veau gras.

TOUDOUZE (Edouard), né à Paris, élève de PILS et A. LELOIR. — Prix de Rome 1871, méd. 3° cl. 1876, 2e cl. 1877, — L'Amazone.

TOULMOUCHE (Auguste), né à Nantes, élève de GLEYRE. — Méd. 3e cl. 1851, 1859; 2e cl. 1861, if( 1870, méd. 3c cl. 1878 (E. U.). — Une jolie Histoire. — Rêverie.

TRAYER (Jean-Baptiste-Jules), né à Paris, élève de son père.— Méd 3e cl. 1853, 1855 (E.U ). Un Repos. — Cher la Marchande de draps, le jour du marché, à Concarneau (Finistère).

ULMANN (Benjamin), né à Blotzheim (Haut-Rhin), élève de DROLLING et PICOT.— Prix de Rome 1859, méd. 3e cl. 1859, méd. 1866, 2e cl. 1872, $f 1872. — Portrait de Mme S...

VALADAN (Jules-Emmanuel), né à Paris , élève de DROLLING, L. COGNIET et LEHMANN. — Méd. 3e cl. 1880. — Portraits de M. Etienne ARAGO, de Mme J. L... et de M. MARSAND.

VAN MARK (Emile), né à Sèvres, élève de TROYON. — Méd. 1867, 1869 et 1870, ^1872, méd. 1re cl. 1878 (E. U.). — Un coin de ferme.

VAYSON (Paul), né à Gordes (Vaucluse), élève de J. LAURENS. — Méd. 3° cl. 1875, 2° cl. 1S79 — Les Moutons (Provence). — Le Troupeau transhumant. —La Rentrée du Troupeau. — La Foire de Sainte-Trinité (Provence).

VERNIER (Emile), né à Lons-le-Saulnier. — Méd. 3° cl. 1879, 2e cl. 1880, -:& 1881. — Bateaux à Cannes. — Un Bassin du port de Concarneau. — Bateau venant chercher du sable à Saint-Raphaël (Var). — Embarquement de la » rogue (appât pour la pêche des sardines) , port de Concarneau.

VERON (Alexandre-René), né à Montbazon (Indre-et-Loire), élève d'Honoré DELAROCHE.— Fin d'avril (Asnières).

Z. MARCAS.

(A suivre. )


Fleuron du Journal des Annonces, Affiches et Avis divers du Pays Chartrain

SERGENT (ANTOINE-FRANÇOIS)

ET

MARIE-JEANNE-LOUISE-FRANCOISE-SUZANNE MARCEAU-DESGRAVIERS

SON EPOUSE:

En premières noces, femme CHAMPION DE CERNEL.

MOINE-François Sergent naquit à Chartres le 9 octobre 1751; il était le fils unique d'Antoine Sergent et de Catherine-Madeleine Frémy. Cette origine ne lui promettait que d'obscures et laborieuses destinées ; car son père, issu

1. On a représenté dans ce fleuron, par des objets hiéroglyphiques ou allégoriques, groupés au bas des armes de la ville de Chartres, les différents sujets qui entrent dans ces Feuilles :


72

ANTOINE-FRANÇOIS SERGENT

d'une famille d'artisans, exerçait la profession d'arquebusier 1, peu lucrative à cette époque, surtout en province. — Sergent

Dans la rue des Trois-Maillets , sur la paroisse Saint-Martin.

La Lyre, les branches de laurier et les rouleaux de papier sur lesquels elles posent, désignent les Poésies fugitives.

Le Caducée, attribut de Mercure, est l'emblème de la Littérature.

Le Pétase, ou chapeau ailé, autre attribut de Mercure, désigne les Annonces et Avis que contiennent ces Feuilles, et la promptitude avec laquelle ils se répandent. Cette coiffure lui fut donnée par les Anciens , à cause de ses fonctions de messager des dieux ".

A côté est un Sphinx, monstre ailé à figure de femme et corps de lion, selon Elien et Ausone, qui se tenait sur une roche aux portes de Thèbes , d'où il proposait aux passants une énigme, dévorant ceux qui ne pouvoient la résoudre. OEdipe fut le seul qui put l'expliquer, et le monstre, en se précipitant de rage du haut de son rocher, se tua b. Cet animal est ici le symbole de l'Enigme.

Derrière, sont des livres couverts de fleurs, au-dessus desquels vole un essaim d'abeilles, pour marquer les Extraits des Livres ; cet insecte pompant le suc des fleurs pour en composer un miel doux et utile.

Au-dessus des armes de la ville vole une Renommée, embouchant une de ses trompettes, pour publier cette devise particulière à la ville de Chartres : Servant! Civem querna corona datur. De l'autre main, elle tient des couronnes, pour les distribuer à ceux qui les auront méritées, en se rendant utiles à leur pays, selon le sens de la devise et une trompette pour annoncer leur gloire : allusion à l'objet de ces Feuilles, qui est de s'ouvrir à tous les projets utiles, et de renfermer le récit des actions louables.

Sur la poitrine de cette déesse est l'OEil de la Justice, dont un rayon de lumière va pénétrant dans l'ombre, éclairer et découvrir c des papiers sur lesquels on lit : Biens à vendre, pour marquer que la justice découvre les ventes mystérieuses et qu'elle confie à la Renommée le soin de les publier par le moyen de ces Affiches. Les sceaux qui pendent au bas de ces papiers complètent l'Allégorie relativement aux Hypothèques.

AVIS PARTICULIER.

Extrait du Journal des Annonces, Affiches et Avis divers du Pays Chartrain, du Mercredi, 9 Octobre 1782.

Le philosophe, aux yeux de qui rien n'est méprisable, l'amateur des arts qui veut en suivre les progrès dans tous les siècles, voyent avec peine tomber en foule chez la Beurrière et l'Epicier les monuments précieux de la raison et de l'industrie humaine, d'où ils vont enfin se détruire, sous une autre forme, dans les mains de l'aide de cuisine ou de l'habitant des campagnes, qui quelquefois , cependant, leur procure une nouvelle existence , en les appliquant sur les murs enfumés de sa sombre demeure. Que d'auteurs, que d'ouvrages qui nous sont aujourd'hui inconnus, parce qu'ils ont éprouvé ce sort fatal ! tandis que si, de tout temps , il se fût trouvé des

a. .V. Mercus, in prologo Amphitrionis M. Plauti.

b. V. OEdip. Senecae, Aches I.

c. Système des Anciens sur la Vision.


Le Bulletin des Beaux-Arts

Heliog, & Imp. Lemercier & Cie.



ANTOINE-FRANÇOIS SERGENT 73

perdit sa mère avant d'avoir pu la connaître. Sa jeunesse et son éducation n'en souffrirent pourtant pas : il fut mis promptement au collège, et il eut le bonheur de retrouver dans la mère d'un

gens qui se fussent fait une occupation d'arracher quelques débris de ces ouvrages, les bibliographes seraient moins sujets adonner des erreurs pour des vérités.

La gravure ayant été la compagne de la typographie après lui avoir donné naissance , pour suivre la progression de ce bel art. il faut fouiller dans les immenses volumes dépecés par les mains meurtrières dont je viens de parler. Comme je m'occupe à former un Recueil qui pourra, quelque jour, devenir un trésor pour les savants qui voudroient écrire l'Histoire de l'Art de graver, je prie ceux qui auront des livres à vendre ou à transformer en sacs et enveloppes, dans lesquels se trouveroient des gravures soit en bois, soit en cuivre, comme vignettes, culs-de-lampe, lettres initiales, frontispices en entier, afin d'avoir les dates et noms d'imprimeurs, de les enlever et mettre à part. Je les prendrai, excepté les doubles, grandes ou petites, bonnes et mauvaises, à raison de six deniers pièce. C'est une nouvelle branche de commerce qui peut flatter les acheteurs de ces bouquins, d'autant que quelquefois il pourra arriver que les figures d'un livre leur payeront le prix qu'ils en auront donné au poids du papier, qui leur restera alors pour rien.

SERGENT FILS, graveur et dessinateur, rue des Trois-Maillets, à Chartres.

RÉPONSE A LA LETTRE ANONYME INSÉRÉE DANS LE N° 56 DE CES FEUILLES

(Extrait du Journal des Annonces, Affiches et Avis divers du Pays Chartrain)

(Mercredi 6 novembre 1782).

Je ne sais, Madame ou Mademoiselle, si vous devez beaucoup applaudir aux soins qu'ont pris les instituteurs de votre enfance, de vous donner pour règle de votre admiration tout ce que vous ne comprendriez pas. Il est sûrement peu d'objets propres à exciter ainsi en vous ce sentiment. Mais on a dû vous prescrire aussi de ne jamais blâmer ou rire de ce que vous ne connoitriez pas. Un principe entièrement opposé au vôtre, dont j'ai été imbu dès ma jeunesse, m'a fait lire avec plaisir votre agréable badinage sur mon Annonce de six deniers, comme vous l'appelez fort plaisamment. Et si j'abandonne volontiers mon style à votre persiflage, respectez de grâce mon projet. Un vernis de ridicule appliqué aussi finement pourroit le détruire, et adieu mon pauvre trésor!...

Seroit-il possible que vous ignorassiez que tous les savans Traités sur l'Art de la Gravure, de MM. Christ, de Marolles, Florent Lecomte, Pietro Orlandi, Papillon, Basan, etc., sont dus à des Recueils où l'on avoit rassemblé tout ce qui, depuis André Manteigne et Gosier de Harlem (que l'on croit les inventeurs de la gravure en cuivre et en bois), a été fait, tant bon que mauvais, pour suivre les progrès de cet art dans les différents siècles, et completter ce que l'on appelle l'OEuvre de chaque maître. Ces auteurs se sont plaints dans leurs ouvrages, qu'il leur fût échappé quantité de morceaux qu'ils savoient être de la plus grande beauté, par les éloges qu'en ont laissé les écrivains contemporains des artistes qui les avoient produits. Convenez donc que des savans qui regrettoient, avec tant d'amertume, la perte de ces images , ou de ne savoir dans quel lieu les trouver, eussent regardé comme une découverte précieuse, comme un trésor (c'est leur expression en pareil cas), un Recueil tel que je désirerois en former un. Si vous


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ANTOINE-FRANÇOIS SERGENT

de ses condisciples, Mme Vallou de la Garenchère, le soutien naturel que la mort lui avait trop tôt ravi. Cette femme généreuse guida l'enfant de ses conseils et protégea l'adolescent de

étiez amateur des arts, vous sauriez que mon projet n'est pas nouveau, et qu'il est infiniment utile ; qu'en 1667, M. de Marolles, abbé de Villeloin, fit présent à la Bibliothèque du Roi de 400 volumes in-folio et 120 petits , remplis d'estampes, qu'il avait ainsi ramassées pendant quarante ans ; qu'à sa mort, en 1681. il y avoit chez lui un Recueil de 104 volumes in-folio de gravures qui n'étoient point à la Bibliothèque du Roi, et dont une partie fut perdue avec ses manuscrits sur l'Histoire des Estampes, et la Vie de plus de six mille graveurs. Depuis lui , quelques amateurs et artistes ont encore enrichi ce dépôt national, qui renferme aujourd'hui plus d'un million d'estampes. Peut-on me blâmer de chercher d'ajouter à ce nombre, si je puis déjà me flatter que mon Recueil en contient quelques-unes qui y sont inconnues ?

Depuis quinze jours, j'attends, avec une curiosité et une impatience nullement malignes , les deux Originaux que vous dites posséder. Je les crois dignes de mon admiration ; l'idée que j'en ai conçue par les copies multipliées par-tout , et qui ne sont pas sans mérite , me persuade déjà que, quoiqu'ils ne soient pas enfermés dans des in-folio, comme les culs-de-lampe que je cherche à conserver, ils n'en ont pas moins d'apparence. Agréez-en d'avance mes remerciements, et qu'il me soit permis de connoître celle à qui je les dois, pour ne pas fatiguer le public d'une correspondance, qui ne pourroit lui plaire qu'autant qu'il y auroit de mon côté les grâces et le piquant que l'on trouve dans votre lettre.

J'ai l'honneur d'être, Madame ou Mademoiselle, votre, etc.

SERGENT, graveur.

LETTRE AU RÉDACTEUR DE LA FEUILLE D'ANNONCES, AFFICHES ET AVIS DIVERS DU PAYS CHARTRAIN

( N° du Mercredi 22 Janvier 1883 !

Je suis jeune, assez jolie, si j'en crois Monsieur mon époux , et plus encore mon miroir. Ces deux qualités, dans une femme, lui font pardonner bien des sottises ; aussi je vous laisse à juger si ma lettre me met dans le cas d'avoir besoin d'indulgence. Peut-être n'étoit-il pas hors de propos de vous parler de mes titres pour y prétendre. Des améliorations à faire dans une terre située dans cette Province, quelques essais en grand des découvertes en petit de MM. les savans de Paris, ont retenu depuis un an M le Comte à la campagne, où je suis forcée de lui tenir compagnie, sans autre société que mon curé, mon fils, ma femme de chambre , le fidèle Muphti et un perroquet. Jugez comme tout cela doit m'amuser. Pour dissiper mon ennui, et peut-être aussi un peu par vanité, j'imaginai de devenir savante ; et voilà mon Pasteur, homme aimable autant que respectable, érigé par une petite folle en précepteur, enseignant le latin et la physique à la mère et au fils, le français à Gothe, et à parler au perroquet. Grâces à ses soins, j'ai fait assez de progrès pour être en état de disputer aujourd'hui avec lui, car j'aime la contradiction.

Instruit de mes goûts et de mes amusemens, vous ne serez pas surpris de la question que j'ai à vous proposer, et dont vous m'avez vous-même fourni le sujet J'ai été frappée, dans l'explication que vous donnez de votre fleuron, N° premier de vos feuilles, du passage où vous dépeignez un oeil, d'où s'échappe un rayon de lumière qui va, pénétrant dans l'ombre , éclairer et


ANTOINE-FRANÇOIS SERGENT

73

son crédit. Le jeune Sergent, dont les premiers goûts s'étaient portés vers les arts, ayant acquis, dès l'âge de quatorze ans, une certaine habileté comme dessinateur, fut produit dans le

découvrir un objet... Cette idée a bouleversé la mienne, et, malgré votre note, j'ai mieux aimé croire que vous vous trompiez, que de m'en prendre à mes connoissances. On peut passer à un artiste des erreurs, des anachronismes en faveur de l'exécution de ses morceaux , et je n'en ferais une querelle au graveur que vous avez employé ; mais un littérateur ne commet jamais de pareilles fautes sans être répréhensible ; c'est à lui de guider et éclairer les artistes dans leurs compositions. Votre idée allégorique, contraire à toutes les loix de l'optique, a été vivement combattue, dans notre petit comité, par mon curé régent.

M. lé comte, qui se plaît à n'être jamais de son avis depuis qu'il l'a vu condamner sa charrue et son semoir, a été absolument du vôtre ; mais il ne m'a pas persuadée , et je serais charmée qu'il eût tort, car ce serait la première fois que je pourrais le lui prouver. Il faudrait pour cela que vous commençassiez par avouer vous-même, le premier, que vous avez en cela choqué toutes les idées reçues et démontrées par de savantes expériences ; et, quoique journaliste , je vous suppose assez de bonne foi pour le faire ; ou bien vous serez forcé de nous donner la solution de ce problème étrange. Je l'attends avec d'autant plus d'impatience, que j'ai la malignité de croire que vous y serez un peu embarrassé.

Permettez-moi de vous taire mon nom, parce que je ne veux pas que M. le comte soit instruit sitôt de mes études, et, comme il m'a toujours regardée comme aussi enfant que son fils, je suis sûre d'être la dernière qu'il soupçonnerait de vous avoir écrit cette lettre, en la lisant dans vos

Affiches.

LA COMTESSE DU *** Au château de **', le 8 janvier 1783.

RÉPONSE A LA LETTRE DE MADAME LA COMTESSE DU ***

Insérée dans le dernier Numéro de ces Feuilles.

(Extrait des Annonces, Affiches et Avis divers du Pays Chartrain) (N° DU MERCREDI 29 JANVIER 1783)

Chartres, le 23 janvier 1783.

Vous demandez, Madame, la solution de ce que vous appelez un problème étrange; il me sera plus aisé que vous ne l'avez cru de vous satisfaire. Euclide, philosophe et géomètre, disciple de Platon, démontroit que les rayons visuels sortent de notre oeil pour aller à l'objet, et non pas que, de l'objet, ils sont transmis à notre oeil. Platon prouvoit que ces rayons visuels forment un cône lumineux qui va éclairer les objets que nous voulons apercevoir. Tibère, au rapport de Pline voyoit aussi bien la nuit que le jour. Ce système fut suivi par tous les mathématiciens , par Héliodore de Larisse (Traité d'Optique), par Galien (Préceptes d'Hippocraie, liv. 7 ; Traité sur les yeux, part. II, chap. VI). Voilà mes autorités.

Pourquoi , me direz-vous, adopter un système qui est aujourd'hui démontré chimérique et absurde ? Je répons à cela : 1° qu'il convenoit à mon idée ; 2° qu'en approuvant le Sphinx, qui est une chimère, on ne peut me faire un crime d'employer un système optique, qui en est une aussi ; 3) que, lorsqu'un peintre prend ses objets allégoriques dans la mythologie, il ne lui est plus libre de s'écarter des idées des Anciens , dans tout ce qui entre dans la composition du


76 ANTOINE-FRANÇOIS SERGENT

monde et recommandé par sa bienfaitrice, qui lui procura des travaux et des élèves. Le novice professeur put ainsi payer les leçons de ses propres maîtres, car il était encore doublement écolier lui-même.

Quoiqu'il se distinguât de ses compagnons de classe par une gravité précoce, tous l'aimaient pour son esprit facile et conteur, pour son caractère expansif, affectueux, et même enclin, comme on l'a dit, à la sentimentalité. — Après Vallou , qu'une maladie de poitrine enleva de bonne heure à sa mère, le plus cher camarade que le collège eût donné à Sergent était le fils d'un notaire de la ville nommé Foreau, qui habitait la petite rue du Chapelet. C'est là qu'il courait passer les instants de loisir que

même sujet... J'imagine que Madame la comtesse a voulu faire une plaisanterie 1 à laquelle j'ai tort de répondre sérieusement; car je suis persuadé qu'elle a trop de goût et de lumières pour attacher quelque chose à cette idée : sans quoi elle seroit obligée de condamner l'emploi du cygne pour attribut de la poésie et du chant, le passage des âmes sur l'Achéron dans une barque, etc. Pictoribus atque Poetis, quidlibet audendi semper fuit ccqua potestas. Comme vous annoncez entendre la langue latine, vous trouverez ma défense dans ce précepte d'Horace.

Permettez-moi, Madame, de relever, en faveur des artistes en général, un paradoxe humiliant pour eux, qui vous est échappé : paradoxe mis en avant depuis long-temps par quelques gens de lettres, et contre lequel ont vivement réclamé des artistes célèbres, autant par leurs écrits que par leurs chefs-d'oeuvre dans leur art (MM. Cochin et Falconnet). On peut, dites-vous, pardonner à des artistes des erreurs, des anachronismes, en faveur de l'exécution de leurs morceaux ; mais c'est surtout au littérateur de les guider et de les éclairer dans leurs compositions. C'est-à-dire que vous pensez qu'un homme ignorant pourrait être un peintre parfait ! Cette proposition est trop générale pour être vraie. L'artiste excellent n'a besoin que de ses propres lumières ; il doit avoir des connoissances très étendues ; il doit être philosophe s'il veut peindre les passions avec leur véritable caractère ; il faut qu'il fasse une étude particulière du coeur humain ; qu'il soit instruit dans la mythologie, l'histoire et l'optique. Croyez-vous que les Ruhens, les Poussin, etc., ne fussent pas eux-mêmes doués de toutes ces connoissances, et que le peintre du sentiment, Gveuze, ne soit qu'un habile mécanicien? Malheur au peintre obligé d'avoir recours à d'autres, quand il s'agit de l'invention ! Il ne sera jamais qu'un artiste médiocre. Tel est le sentiment de Pline, en parlant de Pamphile le Macédonien : Omnibus litteris erudilus sine quibus negabat Ar/em perfici posse. Voilà le but auquel doivent tendre tous ceux qui parcourent la carrière des Arts du Dessin , et pour lequel, quoique sans aucun motif d'espérance pour y parvenir, fera toute sa vie des efforts celui qui a l'honneur d'être, etc.

A. SERGENT.

I. Elle na pas été seule de son avis, a ce que j'ai su depuis.


ANTOINE-FRANÇOIS SERGENT

77

ses occupations lui laissaient. — Tout s'enchaîne dans la vie , et ce détail n'est pas aussi indifférent qu'il le semble : — de la chambre de son ami, l'artiste de quinze ans voyait souvent, assise près d'une fenêtre en face, travaillant à quelque ouvrage de couture ou lisant vers la tombée du jour, une jeune fille encore presque enfant par son âge, mais déjà femme par l'épanouissement de sa beauté. Cette jeune fille, entrevue ainsi, avait allumé dans le coeur de Sergent un amour qui ne devait s'éteindre qu'avec lui. — On l'appelait alors Melle Marie Desgraviers 1; elle se nomma plus tard Émira Marceau. Son naïf et discret amant lui vouait toutes ses pensées, mais n'osait élever ses prétentions jusqu'à elle. Durant deux années, il borna son ambition à venir chaque jour contempler de loin son idole ; retournant tout joyeux au travail lorsqu'il avait surpris un de ses regards ou cru entendre le son de sa voix. Éternel roman de la jeunesse ! heureux temps dont le vieil artiste a bien des fois évoqué les souvenirs dans les tristes heures de l'exil !

Mais Sergent, par qui son père faisait buriner des fantaisies et des attributs sur les fusils de sa fabrique avait senti se révéler sa véritable vocation, et voulait étudier l'art de la gravure : — il partit pour Paris dans les premiers mois de 1768, et entra, comme élève pensionnaire, chez Augustin de Saint-Aubin. Après avoir reçu pendant trois ans les leçons de cet illustre maître, qui lui donna tout l'esprit et toute la finesse de sa touche, il revint à Chartres avec l'intention de s'y fixer, malgré le peu de

1. Marie-Jeanne-Louise-Françoise-Suzanne Marceau-Desgraviers, née à Chartres, le 11 juillet 1753 (Registre de la paroisse Saint-Saturnin.)


78 ANTOINE-FRANÇOIS SERGENT

ressources qu'une ville de province offrait à son talent. A son grand regret, le jeune artiste ne trouva plus les choses comme il les avait laissées. Marie Desgraviers, l'objet de son culte fervent, était mariée depuis longtemps déjà. On avait à peine attendu qu'elle eût accompli sa quinzième année pour disposer de sa main. Son père, qui venait alors de contracter un second mariage, cause de l'empressement qu'il mettait à pourvoir sa fille, lui avait choisi pour époux, parmi tous les prétendants, M. Champion de Cernel, procureur à Chartres.— La vie d'Émira fut tellement liée à celle de Sergent, qu'il m'est impossible de ne pas les confondre ici, l'une ne s'expliquant réellement que par l'autre; et, quoiqu'il puisse paraître futile de mêler une intrigue amoureuse à la biographie de nos deux artistes, je suis forcé d'y mettre quelque insistance. Mme Champion , est-il besoin de le dire ? n'aimait pas son mari, imposé à sa faiblesse par l'autorité paternelle, beaucoup plus vieux qu'elle d'ailleurs , et dont le genre de caractère s'accordait mal avec la fierté du sien. Résolue néanmoins à respecter le nom qu'elle portait contre son libre choix, elle chercha dans l'étude des sciences et dans la culture des arts des distractions à ses ennuis domestiques; un pressentiment secret lui disait-il que, vingt-cinq ans plus tard, attachée à la fortune d'un proscrit, elle aurait besoin pour vivre d'utiliser ses talents? Après s'être adonnée tour à tour à la botanique, à l'horticulture, à la physique, etc., la jeune femme eut l'idée d'apprendre le dessin.

NOËL PARFAIT.

(A suivre).

Nous donnons, comme gravure hors texte, le portrait de MARCEAU par Sergent.


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L'INTERMÉDIAIRE.

MONSIEUR LE DIRECTEUR ,

Puisque vous devez nous donner le catalogue de tous les artistes français, il vous passe forcément un grand nombre de livres à figures entre les mains ; eh bien ! pourquoi ne nous donneriez-vous pas l'iconographie de tous ces livres ; cela serait, nous le pensons du moins, du plus grand intérêt pour vos abonnés, ou du moins pour la majorité. Vous remarquerez, d'ailleurs, que ce travail n'a jamais été fait d'une manière sérieuse. Brunet est muet le plus souvent sur les frontispices et les portraits qui ornent les livres des XVIe et XVIIe siècles, et quant à Cohen , qui s'est occupé tout-spécialement de cette question pour ceux du XVIIIe, il laisse encore trop à désirer; car s'il est très important de savoir, par exemple, que dans les Métamorphoses d'Ovide, de Basan et Lemire, il faut 140 figures, 34 vignettes et fleurons, et un cul-de-lampe, il me serait encore bien plus utile, si j'achète ce livre incomplet, ce qui arrive fréquemment, de savoir au juste ce qui me manque, et cela m'est imposssible avec le livre actuel ; pourtant j'ai la troisième édition. Je pense donc , et mes amis partagent entièrement ma manière de voir, que si vous voulez bien nous donner l'iconographie complète de tous les livres que vous inventoirez, vous rendrez, je crois, grand service à vos lecteurs; mais, dans tous les cas, cette façon d'opérer ne peut que vous être un nouvel élément de succès.

Veuillez agréer, etc. R. ROMIEU.

Nous souscrivons volontiers au désir de notre abonné. De temps en temps, à partir du mois prochain , nous publierons quatre colonnes sur les livres français à figures. Nous espérons que quelques-uns de nos abonnés voudront bien faciliter notre tâche, en nous envoyant l'iconographie des livres rares qui sont en leur possession.

LE CARTEL Réponse à la question n° 75.

L'étymologie du mot, en espagnol et en italien (cartel, cartello; affiche), indique que l'on a voulu désigner un objet s'appliquant contre un mur, en forme d'affiche.

Or, c'est bien ainsi que le cartel a été le plus souvent utilisé dans l'ameublement.

Quant à sa date d'origine, elle est inconnue.

Le nom de cartel donné aux pendules en forme d'appliques , — qui, plus tard, s'appelleront oeils-de-boeuf, — n'est pas un nom d'homme, on vient de le voir ; et comme ce nom , dans l'architecture ancienne, était commun à plusieurs ornements de métal , il serait puéril de chercher à fixer une date.

En ce qui concerne plus particulièrement ce que nous sommes convenus d'appeler en France un cartel, il faut faire une distinction.

Il y a eu des cartels sous Louis XV et sous Louis XVI.

Sous Louis XV, la forme des cartels est capricieuse, et se compose de feuillages enroulés.

Sous Louis XVI, cette forme, sobre d'ornements , est souvent carrée.

C'est ce qui différencie le style des deux époques.


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L' INTERMEDIAIRE

Le mot cartel est un terme d'atelier; et il est peu probable qu'il ait été usité dans la langue parlée du XVIIIe siècle , car on ne le trouve pas cité dans les dictionnaires de Furetière (1727), de Berthelet (1728) et de Trévoux (1771).

Les lexicographes modernes (Larousse, Littré, notamment) donnent la définition du mot, mais se bornent à dire, Littré surtout, ce que l'on trouve partout.

Il faut recourir au Dizionario della lingua italiana, de N. Tommaseo et B. Bellini (Torino, 1865, 5 vol. in-4), pour avoir une exacte description du cartel; mais, là encore, il y a absence complète de renseignements sur l'origine de l'objet.

J'ajoute, du reste, que dès Louis XIV, on donnait le nom de cartel tout à la fois aux pendules-appliques et aux fausses pendules, garnies de montres, qu'on plaçait sur la cheminée des chambres à coucher.

Balzac et Eugène Sue parlent de cette dernière forme de cartel, que je trouve ainsi décrit, en 1774, dans l'inventaire inédit d'un prince de la maison de Bourbon : « Une « petite pendule à répétition , sur un pied, et en cartel, du nom de Le Fèvre , à Fon« tainebleau ».

A titre de souvenir, j'indique, enfin, que les cartels-montres , — ou plus simplement porte-montres, — sont encore en usage dans plusieurs provinces de France. Beaucoup sont en bois ou en plâtre. C'est la fin d'un art qui a produit, sous sa première forme, des oeuvres remarquables qu'on se dispute aujourd'hui à prix d'or.

Une fort belle paire de cartels-appliques, en bronze, du temps de Louis XV, fut adjugée, vers 1880, à l'hôtel Drouot, au prix de 25,000 francs.

VICTOR ADVIELLE.

Le Gérant , TH. FABRÉ.


LE SALON NATIONAL

LA PEINTURE

(SUITE DU F° 70).

VEYRASSAT (Jules-Jacques), né à Paris. — Méd. 2e cl. 1872, $f 1878. — Le Renseignement (forêt de Fontainebleau) (app. à Mme Beaumy) — Le vieux Serviteur; excellente étude de cheval.

VIBERT (Jehan-Georges), né à Paris, élève de BARRIAS. — Méd. 1864, 1867 et 1870, Méd. 3e cl. 1878 (E.U.), O. $£ 1882. — Le Récit du Missionnaire (app. à M. Knoedler). — " In pace ». — L'atelier du soir. — Funérailles de M. Thiers.

VUILLIER (Gaston-Charles), né à Perpignan, élève de LANSYER. — Derniers jours d'été, à Confolens. — Paysage.

WAGREZ (Jacques), né à Paris, élève de Pas et H. LEHMANN. — Méd. 3e cl. 1879. — Oreste. — Portrait de Félicité.


82

LE SALON NATIONAL

WATELIN (Louis-Victor), né à Paris, élève de DIAZ — Méd. de 3e cl. 1876. — La Route de Monthières (Picardie) ; excellent paysage, bien nature.— Lisière de la forêt d'Eu (Normandie].

WEERTS (Jean-Joseph), né à Roubaix, élève de CABANEL. — Méd. 2e cl. 1875. — Deux bons portraits de MM. SOTY et CHABRIÉ. — Mort de Joseph Bara.

WENCKER (Joseph), né à Strasbourg, élève de GÉRÔ.ME. — Prix de Rome 1876, méd. 2e cl. 1876. — Prédication de Jean-Chrysostôme à l'impératrice Eudoxie (app. à l'État). — Quatre bons portraits : MM. PINARD, DENFERT-ROCHEREAU, GIROD et Engel DOLLFUS.

WORMS (Jules), né à Paris, élève de LAFOSSE. — Méd. 1867, 1868 et 1869, $? 1876, méd. 3e cl. 1878 (E. U.). — Un Prétendant. — Entre deux feux (app. à M. Tedesco).

YON (Edmond-Charles), né à Paris, élève de LEQUIEN. — Méd. 3e cl. 1875, 2e cl. 1879. — La Rafale. — Le vieux Cabourg. — La Moulière de Villerville.

ZILLHARDT (Mlle Jenny), née à Saint-Quentin, élève de Tony ROBERT-FLEURY. — Portrait de Mme ***. — Les deux Amis ; charmante petite toile.

ZUBER (Jean-Henri), né à Rixheim (Haut-Rhin), élève de GLEYRE. — Méd. 3e cl. 1875, 2e cl. 1878 (E. U). — Le Flon à Massigmeu (Ain).

Z MARCAS.


83

SERGENT (ANTOINE-FRANÇOIS)

ET MARIE-JEANNE-LOTJISE-FRANÇOISE-SUZANNE MARCEAU-DESGRAVIERS

SON ÉPOUSE;

En premières noces, femme CHAMPION DE CERNEL.

(SUITE DU F° 78).

Sergent, qui avait repris ses cours tout en s'occupant de gravure, dut à cette circonstance d'être admis enfin auprès d'elle. La compter au nombre de ses élèves, la voir, lui parler chaque jour, ce fut une grande joie pour son coeur, et il n'en rêva pas d'autre avec cette imagination sentimentale qui resta jusqu'au bout le cachet de son caractère. Mme Champion avait, du reste, — on le verra par la suite — une conscience de ses devoirs et une noblesse d'idées qui lui donnaient la force de résister à tout entraînement. Sans doute, elle ne tarda pas à découvrir l'amour profond dont elle était l'objet ; sans doute le professeur, quand il fut l'habitué de la maison, reçut plus d'une douloureuse confidence ; mais ceux qui ont taxé d'immorale cette union de deux âmes ne connaissaient pas Sergent, et connaissaient encore moins la soeur de Marceau.

Dix ans s'écoulèrent sans apporter de changement dans ces relations , d'autant moins épargnées de la malignité publique, qu'elles ne prenaient aucun soin de se cacher. Les deux platoniques amants se trouvaient absous dans leur conscience. Sergent


84

ANTOINE-FRANÇOIS SERGENT

vivait calme, presque heureux; il atteignait à sa trentième année, et rien n'annonçait que sa vie dût bientôt prendre un autre cours. Il était parvenu à se faire une position modeste en cultivant son art, cette autre passion de sa jeunesse, la seule qu'il dût trahir un jour. Avec le temps, son talent avait grandi et l'ouvrage était venu. Il gravait des médailles 1, des armoiries, des estampes pour les bréviaires et les missels. La municipalité de Chartres concourait, par une subvention de 800 livres, à la publication qu'il avait entreprise d'un plan de cette ville et d'une vue de sa cathédrale 2.

1. On m'en a montré une qu'il grava sur acier, pour une société de danse établie à Chartres sous le nom de Chevaliers de l'Union. Cette médaille représente, d'un côté, une grenade crevant par en bas , et autour de laquelle on lit ces mots : Crepitat equités non terriiat : sur le revers est écrit : Union, au milieu d'une couronne de chêne , attribut particulier des armoiries de la ville. La première légende faisait allusion à des démêlés que la Société avait eus avec l'évêque Rosset de Fleury, qui s'était vainement efforcé de la dissoudre.

2. Voici le prospectus rédigé par Sergent :

Il est surmonté d'une jolie petite Vue de la ville de Chartres, du côté du sud-ouest, dessinée et gravée par Sergent en 1783. Au dessous, on lit : " Plan de la ville de Chartres, gravé sous les auspices de MM. les Officiers municipaux de la ville, d'après les plans qu'ils ont fournis à l'auteur ; dédié à Son Altesse Sérénissime Monseigneur le Duc de Chartres , prince du sang. »

Ici, quatre pages de texte donnant l'histoire de la ville et de la cathédrale. Ce prospectus a une couverture, et les pages de texte sont numérotées 3, 4, 3 et 6 A la page 5, on lit cette phrase, curieuse sous la plume du futur conventionnel (il est question du sacre de Henri IV, cérémonie qui fut faite, dans l'église cathédrale, par M. de Thou, évêque du diocèse) : La génération présente se rappelle encore avec attendrissement le voyage qu'y ont fait les augustes Pères du Souverain qui fait aujourd'hui le bonheur de la France.

En tète du folio 6, Sergent, parlant du magnifique groupe en marbre blanc de Carrare, qui s'élève au-dessus de l'autel et qui est dû au ciseau de Bridan,. professeur de l'Académie royale, redresse une erreur et dit : « C'est faute d'instructions sûres que les éditeurs de la nouvelle édition de l'Encyclopédie ont attribué ce superbe morceau à M. Coustou ; le Journal de Paris, longtemps auparavant, avait commis la même erreur ; l'artiste modeste a négligé de réclamer son ouvrage. Il y a lieu de croire qu'il gardera encore le silence; mais je crois devoir ici le faire pour lui, en attendant que les entrepreneurs de ce grand ouvrage, qui doit passer à la postérité, lui rendent les droits qu'il a acquis à l'admiration des connaisseurs. «

Enfin le prospectus de Sergent se termine ainsi : " Le Plan géométrique (de Chartres) que l'on propose a six pieds de haut sur quatre pieds de large ; il comprend la ville et ses fauxbourgs ,


ANTOINE-FRANÇOIS SERGENT 85

Comme dans la vie de la nation, à cette époque, les événements se précipitèrent tout d'un coup dans la vie de l'humble artiste. Le premier qui vint la troubler y jeta un découragement profond. Mme Champion avait subitement quitté Chartres. Une querelle conjugale, dont je n'ai point à rechercher la cause, parce que Sergent y fut tout à fait étranger, l'avait déterminée à se séparer de son mari. D'après le conseil même de M. Desgraviers, qui se rangeait trop tard du côté de sa fille, elle était allée s'enfermer dans un couvent, à douze lieues de Paris. — Trois ans après, Sergent partait à son tour s'établir dans cette

en outre, un petit plan des fortifications qui existoient encore en 1300; une coupe de la colline, faite sur une échelle particulière, morceau que l'on peut regarder comme neuf, qui offre l'avantage de faire connaître son nivellement au-dessus du lit de la rivière, et une élévation géométrale de la cathédrale ; les différentes profondeurs du lit de la rivière sont désignées sur le plan par des chiffres. Le tout sera encadré d'une bordure riche contenant de petits médaillons représentant les principales curiosités de ladite ville ; dans le bas, une grande vue de la ville, sans bordure particulière, de manière à être détachée de l'ensemble. »

Malheureusement pour la ville de Chartres et les amis des arts , ce plan ne fut pas terminé. On lit, à ce sujet, dans les registres des délibérations du Conseil général d'Eure-et-Loir :

ce Séance du 13 octobre 1791. — M. le maire a exposé qu'en 1779, le sieur Sergent fils, dessinateur, ayant conçu le projet de graver le plan de la ville de Chartres , avec une vue de la même ville prise de l'entrée du cimetière Saint-Barthélémy, il a demandé à la municipalité de le faire sous ses auspices ; et, attendu que sa fortune ne lui permettait pas de faire les avances des cuivres, burins et autres choses nécessaires à son entreprise, il a demandé que la municipalité voulût l'aider, et que la municipalité, qui s'est toujours fait un devoir de protéger les arts, a promis 800 livres au sieur Sergent, qui, de son côté, s'est obligé de donner son ouvrage fini dans un délai qu'il a lui-même fixé. La municipalité a successivement avancé audit Sergent jusques à 630 livres, et cependant il a toujours remis la livraison de son plan, qui n'est point encore livré.

» Sur quoi ayant délibéré, ouï le procureur général de la commune, le conseil général arrête qu'il sera fait au sieur Sergent fils, dessinateur à Paris, rue des Poitevins, n° 16, une sommation de rapporter, dans un délai qui sera fixé par ladite sommation à huitaine, le plan et la vue de la ville de Chartres , tels qu'ils les a offerts lui-même à la municipalité en 1779, sinon et à faute par lui de ce faire, arrête qu'il sera poursuivi, à fin de restitution de la somme de 650 livres (1er registre, page 143). »

« Séance du 4 nivôse an 11 (24 septembre 1793). — Le citoyen Sergent demande et obtient la parole. Il dit au conseil général qu'avec les ci-devant maire et échevins, il avait entrepris de faire le plan de la ville, enrichi de gravures représentant différents événements tenant à l'histoire


gô ANTOINE-FRANÇOIS SERGENT

ville. — Outre que le séjour de Chartres lui était devenu insupportable, il songeait à donner un plus large cours à son talent, qui, fécondé par l'étude, avait atteint toute sa maturité. Aucune arrière-pensée, aucun motif inavouable ne le poussait : quoi qu'on en ait dit, à changer le cercle de sa vie, non. Il savait que Mme Champion,— coeur ardent, mais volonté ferme, invariable, — malgré sa rupture formelle avec son mari, n'oublierait jamais ce que lui commandait son propre honneur. En effet, lors même que, plus tard, elle usa du bénéfice de la loi du divorce, ce fut uniquement afin de répudier son passé, mais non point dans le but de s'unir à Sergent. Si légalement sa chaîne était brisée, le lien moral subsistait toujours à ses yeux. Pour qu'elle se crût en droit de disposer d'elle-même, il fallut que le conventionnel fût accusé, proscrit, malheureux. Alors seulement elle devint sa femme ou plutôt elle resta son amie, mais elle eut le droit de le suivre dans l'exil !

de cette commune ; que, pour indemnité des frais nécessaires à l'accomplissement de ce plan, il avait reçu de la municipalité 800 livres, ce qui n'était qu'une indemnité, parce que, dans ce temps , il en avait fait un objet de spéculation. Mais que, depuis les événements de la Révolution, dans laquelle il avait pris une part active, il avait renoncé à cette entreprise, qu'il ne regardait plus comme un objet de spéculation pour lui, quoiqu'il y eût déjà dépensé plus de 1,300 livres; que cependant cet ouvrage étant près de finir, son dessein est de l'achever et d'en faire offrande à la commune, qui pourrait en tirer un parti avantageux, dont le bénéfice tournerait au profit des pauvres ; qu'en conséquence, il va faire achever ses planches et les faire parvenir, avec le plan, à la commune ; qu'il demande seulement qu'il lui soit envoyé le changement du nom des rues, afin de les faire réformer sur une moitié du plan, où elles se trouvent gravées suivant leur ancienne dénomination , et de les faire graver sur l'autre moitié , où elles ne se trouvent pas encore.

" Le conseil général, ouï son président , accepte l'offre du citoyen Sergent, lui vote des remerciements, et arrête que la nouvelle dénomination des rues lui sera envoyée (3e registre, page 205). »

Sergent n'avait pas fait une promesse qu'il ne voulût pas tenir ; mais , par suite de sa proscription en juin 1793, il perdit ses cuivres, qui furent repolis et fondus, et l'on n'a conservé que des épreuves " très rares n des planches qu'il avait déjà gravées.


ANTOINE-FRANÇOIS SERGENT

87

Sergent savait donc qu'un rapprochement entre eux ne serait point un motif pour flatter ses espérances. Cependant il l'engagea et finit par la décider à venir prendre pension dans un couvent de Paris. Une considération influa puissamment sur la résolution de la jeune femme : il lui répugnait de rien devoir au mari qu'elle avait quitté ; elle voulut ne tenir son existenee que d'ellemême, et il fut convenu que Sergent lui enseignerait la gravure, comme autrefois il lui avait enseigné le dessin. — Au bout de deux ans, l'élève était devenue assez habile pour que son maître lui confiât l'exécution de plusieurs portraits dans une galerie des Personnages célèbres de l'histoire de France 1, qu'il faisait alors

1. Dans cet ouvrage, qui ne fut pas achevé, et qui se compose de 194 planches, y compris la planche du fleuron et celle de la dédicace, Sergent fit preuve d'un talent réel de composition. Quelques-unes de ces pièces, pour la plus grande partie dessinées et même gravées par lui, sont très soignées. Plusieurs portiaits sont très remarquables au point de vue de l'exécution.

" Ces planches, variées de forme et d'exécution, témoignent (dit Renouvier, Histoire de l'Art pendant la Révolution, 1er vol., f° 234) de la facilité dans le dessin et de beaucoup de légèreté et d'agrément dans le travail de la gravure ; l'expression en est gentille, et le costume offre ce compromis entre la vérité et la convention, que Moreau lui-même n'avait pas dépassé. »

Nous trouvons ce prospectus dans les « Affiches de Picardie « du 3 février 1787 :

PROSPECTUS. — Portraits des grands hommes, femmes illustres et sujets mémorables de France , gravés et imprimés en couleur ; format grand in-4°; dédiés au Roi.

La poésie a chanté les héros ; la sculpture leur a élevé des statues ; la peinture et la gravure ont, à l'envi, tracé sur un tissu léger leurs images et les principaux traits de leur vie.

" La France ne le cède à aucune autre nation; il existe , dans toutes les parties de ce bel empire, des monumens érigés aux hommes et aux femmes célèbres qui l'ont illustré. Tout est plein de la gloire des Henri, des Sully, des Turenne, des Condé, des Villars, des Saxe, des Lowendal , des Créqui, des Crillon, des Boufflers, des Luxembourg, des Dunois , des Gaston, des Bayard, des La Trémouille, des Brissac. des Montmorency, des Duguesclin, des Montfort, des Châtillon, des duchesse d'Harcourt, des comtesse de Montfort, des Jeanne d'Arc, etc., etc., et ce qui, dans ce genre, doit mettre le sceau à la gloire de la nation, c'est la superbe collection qui doit orner le Muséum du Louvre; mais, fixé à jamais dans la capitale, Paris seul en pourra jouir.

» Le sieur Blin se dispose à donner une superbe collection de gravures , sous le titre de Portraits des grands hommes, femmes illustres et sujets mémorables de France ; il a pensé que cette collection serait d'une utilité générale. On y verra le portrait de chaque homme ou femme célèbre ; son nom, ses armes, ses qualités, les lieux et les dates de sa naissance et de sa mort. Chaque portrait aura pour pendant un tableau représentant la plus belle action de l'homme ou de la femme qui en fera l'objet, avec un précis de sa vie au bas du tableau.

" Cette collection est très soignée : elle conviendra, en même temps, à ceux qui vivent dans


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pour le compte de Blin, imprimeur, place Maubert. Sa carrière d'artiste était finie ou du moins il le croyait ainsi.

Les événements de 1789 éclatèrent comme une tempête. Sergent, mêlé depuis quatre années à la population de Paris , n'avait pu échapper à la contagion des idées; sa nature impressionnable s'était émue de toutes les passions de la foule. Pourtant, lorsqu'il croyait n'obéir qu'à ses convictions intimes , une autre force le poussait, à son insu, dans le tourbillon révolutionnaire. Il avait près de quarante ans alors, mais il serait plus juste de dire qu'il avait deux fois vingt ans, car il n'avait pas vieilli. Son esprit et son coeur étaient jeunes de toute leur jeula

jeula et dans le tourbillon du monde ; en récréant leurs yeux, ils se retraceront ou imprimeront aisément dans leur mémoire, les principaux faits de nos fastes. L'enfant, jouant au milieu des tableaux, apprendra facilement, en peu de temps, ce qui est un travail pénible pour lui et pour les instituteurs.

Le sieur Blin a choisi, pour cette collection, la gravure en couleurs, afin de réunir le charme de la peinture à la variété des compositions.

» Il se flatte que les descendants des hommes et des femmes célèbres dans notre histoire daigneront encourager son entreprise ; il espère même qu'ils se prêteront à lui faciliter son travail, soit en lui communiquant des notes instructives, soit en lui permettant de faire dessiner sous leurs yeux les portraits qui sont en leur possession.

« Chaque livraison, composée de quatre estampes, savoir : deux portraits et deux actions, se paiera S livres pour les souscripteurs à Paris, et 9 livres pour la province, port franco. On ne prendra point d'argent d'avance ; il suffira de se faire inscrire pour la collection entière : ceux qui négligeront cette formalité paieront 12 livres par livraison; il en paraîtra une tous les mois, à compter de l'instant de la publication de la première.

» Chaque règne des Rois de France sera désigné par une lettre alphabétique : celui de Louis XVl par la lettre A , et ainsi de suite en rétrogradant ; chacun des portraits des grands hommes célèbres, ainsi que l'action la plus remarquable, sera numéroté sous la lettre indicative du règne pendant lequel celui qui en est l'objet aura vécu.

« Les épreuves seront délivrées par ordre d'inscription.

» On se fait inscrire, à Amiens, chez F. Caron-Berquier, libraire, vis-à-vis l'église St-Martin , chez lequel on peut voir les deux premières livraisons, qui sont composées des portraits de Louis XVI , Henri IV, Turenne et Duguesclin, et de quatre estampes correspondantes à ces portraits. «

C'est encore sous sa direction que fut publiée la suite des portraits des membres de l'Assemblée nationale, connue sous le nom de Collection Levacheç; plusieurs de ces portraits ont été gravés, d'après ses dessins , par son élève Levachez fils , et Mme de Cernel , et portent son adresse, rue Mauconseil, n" 62. Il en est de même de la deuxième série des vues gravées par Le Campion, dont la moitié, environ soixante, sont gravées d'après les dessins de Sergent. Citons encore, parmi ses élèves, outre Mme DE CERNEL et LEVACHEZ FILS, RIDÉ, MORET, GUYOT et Louis ROGER.


SERGENT-MARCEAU

Le Bulletin des Beaux-Arts

Heliog & Imp. Lemercier & Cie.



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nesse; ils étaient pleins d'une ardeur et d'une activité qui n'avaient pu , jusque-là, se faire jour au dehors. Les sentiments qu'un amour chaste avait tenus si longtemps comprimés en lui, et qui n'attendaient qu'une occasion pour déborder, trouvaient enfin dans les émotions de la place publique une large voie d'expansion. Voilà surtout pourquoi Sergent se précipita corps et âme en avant, — et c'est aussi la raison qui m'a fait suivre les phases de son premier et unique amour. Il fallait d'abord lui en tenir compte, car toute sa destinée était là.

En sa qualité d'artiste, Sergent fut chargé par la Commune de la mission, importante alors , et échue plus tard à David, de régler les fêtes et les cérémonies nationales ; et, chose singulière! lui, qu'on accusa plus tard du vol d'un misérable bijou, ne fut jamais soupçonné d'avoir rien soustrait des sommes considérables que l'on mettait pour ces occasions entre ses mains ! Il apporta toujours, en effet, dans l'accomplissement de sa tâche un rare désintéressement, et il y déploya toutes les ressources d'un esprit ingénieux et poétique.

Nommé, dès les premiers jours de la session législative, l'un des inspecteurs de la salle de la Convention et du.palais des Tuileries , il rendit à ce titre de nombreux et utiles services. Ce fut lui qui fit placer la grande horloge de Lepaute au fronton du château, et qui ordonna les travaux d'embellissement exécutés dans le jardin par l'architecte Gisors ; sous sa direction, de nouvelles entrées furent ouvertes, les quinconces replantés, les parterres entourés de grilles ; le nombre des orangers s'augmenta de moitié et celui des statues du double. Sergent montra, pour la conservation de ces derniers et précieux ornements, la


90 ANTOINE-FRANÇOIS SERGENT

plus constante sollicitude. Au nom du Comité d'instruction publique, qui le compta longtemps parmi ses membres, il provoqua des mesures répressives très sévères contre quiconque mutilerait ou dégraderait les oeuvres de sculpture exposées dans les jardins nationaux, et enfin, dans plusieurs autres circonstances non moins importantes, il servit encore de son zèle et de sa parole les intérêts sacrés de l'art.

En artiste amoureux de la forme, Sergent avait adopté cette devise: In intellectu nihil, nisipriusfuerit in sensu.— C'est la légende d'une très curieuse estampe gravée par Emira, en l'an x, sur un dessin de son mari..

Dès le mois d'octobre, il avait été adjoint à la Commission conservatrice des manuscrits des arts ; nul plus que lui ne réclamait de garanties pour la conservation du riche dépôt que la dépouille des châteaux et des églises avait mis entre les mains du Comité des arts ; il fut avec David le véritable créateur du Muséum français, et, le 25 juillet 1793 , il en demanda l'ouverture en ces termes :

Citoyens, quatre-vingt-six toises seulement de la galerie du Louvre sont garnies, et, au dire des artistes, elle surpasse déjà les plus belles galeries de l'Europe (on y comptait, suivant Dulaure, 537 tableaux de grands maîtres). Votre commission des monuments vous propose d'ordonner au Pouvoir exécutif de la faire préparer pour être ouverte le 10 août. Il vous propose, en outre, de faire transporter, dans ce muséum, les tableaux et statues qui se trouvent à Fontainebleau, au Luxembourg, et tous ceux que l'on prodiguait aux courtisans et aux courtisanes, et que ces femmes impures transmettaient à leur postérité, quoiqu'ils fussent des propriétés nationales inaliénables comme toutes les autres. Du nombre de ces monuments est un chef-d'oeuvre que Paul-Émile avait fait porter devant lui, lorsque les Romains lui décernèrent les honneurs du triomphe !

NOËL PARFAIT.

( A suivre.)

Nous donnons, comme gravure hors texte, le portrait de SERGENT, d'après Longhi


91

LISTE DES DAMES FRANÇAISES

DESSINATEURS, GRAVEURS, PEINTRES ET SCULPTEURS

(SUITE DU F° 6} ).

BERTEAUX ( Mlle Hélène), née à Neuilly-sur-Seine , peintre, élève de Mme LATRUFFECOLOMB. — Salon de 1883, Alsaciens, d'après Mme DE NEUVILLE, émail.

BERTEUIL (Mlle Marie), née à Paris, peintre, élève de Mlle F. CAILLE. — Salon de 1875, Mignon, d'après BOUGUEREAU, faïence. — 1879, La Charité, d'après BOUGUEREAU, faïence. — 1880, Portrait de M. B..., porcelaine.

BERTHELIN (Mlle), graveur au burin. Travailla à Paris à la fin du XVIIIe siècle. Nous connaissons d'elle, entre autres : Une Sibylle assise, pièce en largeur ; deux Amours soutenant une draperie , pièce également en largeur.

BERTHERAND (Mme A.), née à Paris, peintre, élève de M. LALANNE. — Salon de 1879, les Fossés du château de C..., fusain. — 1880, Escalier du château de C...; — Entrée d'un béguinage en Flandre, fusain. — 1881, Escalier de la Psallette, à Tours, fusain. — 1884, une Vieille porte, à Amboise, fusain.

BERTHON (Mlle Sidonié), née à Paris en 1817, fille de Réné-Théodore BERTHON, peintre en miniature, élève de son père, et de Mme DE MIRBEL.— Salon de 1840, Portraits de Mme H. C...; de la fille de Mme la baronne d'O...; de M. L..., de M. R. d'A...; de Mme G... » MÉDAILLE DE 3 e CLASSE ». — 1841, Portraits de Mlle d'A...; de M. M...; de M. C...; de M. H... » MÉDAILLE DE 2e CLASSE ». — 1842, Portraits de M. le général A...; de M. C... — 1843, Portraits de M. le comte de V...; de Mlle D...; de M. P. H...— 1845, Portraits de Mme la duchesse DECAZES ; de Mme B...; de Mme A. P... « MÉDAILLE DE 1re CLASSE ». — 1847, Portraits de Mme B. F...; des enfants de Mme la vicomtesse de C ..; du fils de Mme G...; de Mlle E. M... — 1848, Portraits de Mme B...; de M. PARTARRIEU-LAFOSSE, conseiller à la Cour d'appel ; de M. DE GOURNAY. — 1851, Portraits de Mme DE MIRBEL; de Mme B...; de Mme L..., et d'enfant. — 1852, Portraits de Mme de R...; de Mme L. de N..., et d'enfant. — 1855, Portrait de Mme G... — 1855, Portrait de M. MACQUART, président de l'Académie de médecine. — 1859, Portraits de Mme N...: de Mme d'H. de N...; de Mlle D...; de Mlle D...: de Mlle D..., et deux Têtes de fantaisie.

BERTIER (Comtesse Isabelle de), née au château de Cheney, près Tonnerre, peintre, élève de MM. CHAPLIN, KING et DELAROCHE. — Salon de 1882, Roses blanches.

BERTIN (Mlle Marie), née à Paris, peintre , élève de l'Ecole professionnelle de la rue de Laval. — Salon de 1879, Portrait de MIIe B..., fusain. — 1880, Etude, fusain.

BERTOLANI (Mlle Anna), née à Paris, élève de M. SCHROEDER et de l'Ecole Nationale. — Salon de 1882, Portrait de Louisette, médaillon, plâtre.

BERTON-SAMSON (Mlle Julie-Félicie-Caroline), née à Paris, peintre, élève de L. TORTOLI. — Portrait du Général Giuseppe GARIBALDI, buste, marbre.


92 LISTE DES DAMES FRANÇAISES DESSINATEURS, ETC.

BERTRAND (Mlle Élisa), peintre. — Salon de 1840, Fleurs dans un vase. — 1841, Groupe de Fleurs dans un vase. — 1844, des Fleurs. — 1845, le Christ au Jardin des Oliviers, sujet

entouré de guirlandes de fleurs (commande du ministère de l'Intérieur). 1847, Groupe de

Fleurs et de Fruits; — Guirlande de Fleurs autour d'une tête de Vierge (commande du ministère de l'Intérieur). — 1848, la Vierge allaitant l'Enfant Jésus, sujet représenté dans un cartel entouré d'une guirlande de fleurs (commande du ministère de l'Intérieur). Le musée de Narbonne possède, de cette artiste, un Vase avec des Fleurs, donné par M. le comte de Salât.

BERTRAND (Gabrielle) née à Lunéville en 1737. Elle exécuta de nombreux pastels à Vienne, à Bruxelles et à Naples , où elle peignit notamment, pour la reine, une Marie-Thérèse au moment où elle quitte le deuil pour prendre les rênes du pouvoir. Morte à Vienne (Autriche), en 1790.

BERTRAND (Mlle M.), née à Paris, peintre, élève de M. GROSCLAUDE. — Salon de 1870, Pêches, d'après CHARDIN, pastel.

BERTRAND (Mlle R.), graveur. Travailla à Paris, dans la deuxième moitié du XVIIIe siècle.

BESCHEY-PELLETIER (Mme) ; elle était femme du peintre Balthazar BESCHEY, et gravait très proprement.

BESNARD (Mme Charlolte-Gabrielle), née à Paris, peintre et sculpteur, élève de MM. VITALDUBRAY et P.-A. BESNARD. — Salon de 1882, « Melancolia », bas-relief, plâtre. — 1883, Étude, peinture ; — Bébé, statue, plâtre , — Portrait de Mlle Magdeleine G..., buste, plâtre (E. Nle) ; — Jeune Fille, buste, bronze.

BESNARD (Mme, née Louise VAILLANT), née à Paris, peintre, élève de Mme de MIRBEL. — Salon de 1845, deux portraits , miniatures. — 1846, quatre portraits, miniatures. — 1847, quatre miniatures. « MÉDAILLE DE 3e CLASSE ». — 1848, Miniatures. — 1849, trois portraits. » RAPPEL DE MÉDAILLE».— 1851, neuf portraits, miniatures. — 1832, trois portraits, miniatures.— 1855, trois miniatures. — 1859, Portraits de petite file, de femme et de jeune enfant, miniatures. — 1861, trois miniatures. — 1863, trois miniatures. — 1864 , Portrait de Mlle *** , Portrait d'enfant , miniatures. — 1863, Portrait de Mme la comtesse DE FAVERNAY ; — Portrait de Mlle E. DUMAS, miniatures. — 1866, deux portraits, miniatures. — 1867, deux portraits, miniatures. — 1869, Portraits de Mmes V... et R..,, miniatures. — 1870, trois miniatures (portraits). — 1873, Portrait de Mme*** et d'un jeune Grec, miniatures. — 1876, Portrait de Mme*** et de M. A LENOIR miniatures. — 1877, Portraits de Mmes B... et C..., miniatures.

BESNARD-DUBRAY (Mme Charlotte-Gabrielle), née à Paris, sculpteur, élève de M. VITALDUBRAY. — Salon de 1880, Judith présentant la tête d'Holopheme aux habitants de Béthulic ; -— Portrait de M. H. L..., buste. — 1884. Portrait de Mme F. M..., buste plâtre.

BESSEE (Mlle de), dessinateur et graveur à l'eau-forte, amateur. Vivait à Paris au milieu du XVIIIe siècle. Sa manière ressemble à celle de Saint-Non. Elle devint plus tard Mme la baronne D'ERLACH. — Entre autres pièces, on connaît d'elle : Les Batteurs de blé, d'après J.-B. LE PRINCE, pièce en largeur ; — la Ruine, pièce en hauteur ; — la Chaumière sur le bord de l'eau, d'après LE PRINCE, pièce en largeur.

BESSEY (Mlle Gabrielle de), née à Paris, peintre, élève de M. P. FLANDRIN. — Salon de 1879, Portrait de l'auteur. — 1880, Portrait de M. de M...

(A suivre.)


ICONOGRAPHIE

DES LIVRES FRANÇAIS A FIGURES.

LES |] AMOURS || des Déesses || de II Diane, & Hypolite. \\ De l'Aurore, et Cêphale. || De la Lune et Endymion, || de Vernis, et Adonis. \ Avec les amours de Narcisse || Livre enrichy d'un grand nombre de || figures || Et dédié à leurs ALTESSES de \\ Loraine || Par le sieur de la SERRE. || A Paris, || Chez Augustins Courbé au Palais, en j| La petite Salle. || M.DCXXVII. \\ Avec privilège du Roy. ]j In-12 de 776 pages, plus 10 pages de dédicace et 4 pages de privilège, non numérotées, se trouvant à la fin du livre; avec frontispice, trois portraits et six figures en taille-doucej vignettes et lettres ornées sur . bois, savoir :

Le Frontispice portant au milieu, dans un coeur: Les Amours || des Déesses \\ par le s'.eur II de la Serre. \\ A Paris \\ 1616. \\ et au bas : J. Picart incidii. — Au verso du titre, le portrait de Charles, duc de Lorraine., couronné de laurier ; ovale équarri, anonyme. — En tête de la dédicace à Son Altesse de Lorraine (Monseigneur), une très vilaine vignette sur bois et un M aussi médiocre.— Au recto de la dédicace à Son Altesse de Lorraine (Madame), le portrait de cette princesse faisant pendant à celui du duc, le buste revêtu d'une armure et tenant la lance. — Nicolle, duchesse de Lorraine, ovale anonyme. — Au verso dudit portrait, la même vignette et la même lettre que pour le duc , mais beaucoup mieux gravées. — En regard de la première page, le portrait de LA SERRE, joli portrait, également anonyme. — En tête de la page 1, toujours la même vignette sur bois, que l'on retrouve encore aux pages 175, 181, 353, 465, 523, 641 681, 737 — En

regard de la page 5, une figure dessinée et gravée par CRISPIN DE PAS , et représentant la Mort d'Hippolyte.—En tête de ladite page, une frise, jolie de compositition, mais mal gravée; plus une lettre O ornée.— En regard de la page 181, une figure représentant Cêphale tuant Procris, portant L. GUERREAU ex.

— En face du f° 553, une figure représentant Endymion dormant, signé : J. PICARD incidii.

— En regard de la page 527, une figure anonyme représentant la Mort d'Adonis.—Après le folio 670, un faux titre portant : Les || Amours \\ de \\ Narcisse. \\ A Paris \\ M.DC.XXVI. — En regard de la page 681, une jolie figure signée j. PICARD incidit, représentant Narcisse se regardant dans l'eau. Page 730, figure anonyme représentant Narcisse se jetant dans la fontaine, la nymphe Echo voulant le retenir.

Ce livre, complètement insignifiant, ne se recommande que par ses portraits, surtout celui de l'auteur, Puget de la Serre.

De la manière \\ DE GRAVER || A L'EAU

FORTE (j ET AU BURIN, || ET DE LA GRAVURE

EN MANIÈRE NOIRE, j] avec la façon de construire les presses modernes || & d'imprimer en taille douce, J[ par Abraarn BOSSE, graveur du Roi, |j Nouvelle édition, || augmenté de l'impression qui imite les tableaux , \ \ de la gravure en manière de crayon , & de \\ celle qui imite le lavis, \\ enrichie de vignettes et de vingt-une planches || en taille-douce. || A PARIS, RUE DAUPHINE , || chez CharlesAntoine Jombert, libraire \\ de Vartillerie et du génie, à l'image |j Notre-Dame. [| M.DCC.LVlll. Il Avec approbation et privilège du Roi. (j In-8° de 208 pages, sans


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ICONOGRAPHIE DES LIVRES FRANÇAIS A FIGURES

compter XXXII pages consacrées aux avertissements, avant-propos et tables des titres.— Cet ouvrage est orné d'un frontispice , cinq vignettes et vingt et une planches en tailledouce, savoir :

Le frontispice est inventé et gravé par A. BOSSE. — A la page III, une vignette, inventée et gravée par A. BOSSE , et tenant presque toute la page , porte au milieu , sur une tablette : Aux || Amateurs \\ de cet art ; puis, au bas : Messieurs Cette pièce est remarquable en ce sens, qu'elle nous fait connaître les armes parlantes de cet artiste ; elles portent, sur un écusson casqué , les instruments du graveur, ayant pour support deux amours ; celui de droite tient un rouleau de papier, une palette et des pinceaux, et celui de gauche, un caducée — Page XII, à la fin de l'avertissement, un cul-de-lampe sur bois, passable pour l'époque.— Page XX de l'avantpropos, second cul-de-lampe sur bois (médiocre); et enfin, à la page XXVII de la préface de l'éditeur, troisième cul-de-lampe sur bois.

A la première page venant immédiatement après la table des titres, se trouve la seconde vignette en taille-douce ; elle est gravée par FESSARD, d'après C.-N. COCHIN filius inv., et représente quatre graveurs préparant des planches de cuivre ; deux enfants sont occupés à faire fondre le vernis; l'un le tournant dans la casserole, pendant que l'autre souffle le feu. — A la page 7. petit cul-de-lampe sur bois, ainsi qu'aux pages 13, 16, 18, 20, 26, 29, 33, 36 et 38.

Après la page 48 viennent neuf planches de la première partie, savoir : Planche I ; cette estampe est divisée en deux parties ; la première nous montre une planche de cuivre contre un fourneau ; et la deuxième, un graveur en train de noircir sa planche à la fumée d'une chandelle.— Planche II, représentant un cuivre sur le feu, dont le vernis est en train de cuire. — La planche III est divisée en deux parties : la première nous montre quatre pointes , et la deuxième une pierre à aiguiser, une époussette et trois échoppes.— La planche IV nous montre les travaux exécutés avec les pointes, suivant les occasions.

— Planche V, manière de tenir les échoppes. —Planche VI, manière de jeter l'eau-forte sur la planche. — Planche VII, deux planches de cuivre dans différentes positions. — Planche VIII, planche de cuivre dont l'artiste recouvre une partie des travaux (ces huit planches sont inventées et gravées par A. BOSSE). — La planche IX , représentant le moyen dont Sébastien Leclerc se servait pour couler son eau-forte, est gravée par ERLINGER , d'après Séb. LECLERC. — En tête du f° 49 se trouve la deuxième vignette de C.-N. COCHIN, représentant un atelier de graveur, avec la nouvelle manière de noircir les planches. — De petits culs-de-lampe se voient aux pages 72, 74, 77 et 96. — Page 97, la troisième 1 et dernière jolie vignette par C.-N. COCHIN , représentant toujours un atelier de graveur; mais celui-ci nous montre , au milieu , une meule tournante, en mouvement, pour aiguiser les burins. — Puis, en regard du f° 150, six planches de la troisième partie (la seconde ne possédant pas de planches ) , qui sont, savoir : les planches X et XI, dessinées et gravées par A. BOSSE, représentant trois burins et la manière de les tenir. — Planche XII, représentant un grattoir, trois berceaux et trois racloirs ou grattoirs; —Planche XIII, représentant une planche de cuivre préparé pour le berceau (ces deux dernières planches sont anonymes). — La planche XIV représente tous les outils propres à la gravure à la manière du crayon , ainsi que les travaux produits par ces outils. — La planche XV ■représente deux oreilles gravées à la manière du crayon (cette planche, ainsi que la précédente, est de L. BONNET).

Nous arrivons ici au f° 151, et nous trouvons une charmante réduction de l'Imprimeur en taille-douce, d'Ab. BOSSE, faisant vignette en tête de page ; ladite pièce gravée par SouBEYRAN. — Puis, petits culs de-lampe (bois) aux fos 152, 174 et 176.

Enfin, en regard de la page 182 se trouvent les six dernières planches en taille-douce de

I. Il est bon de dire que les eaux-fortes de ces trois vignettes sont de COCHIN.


ICONOGRAPHIE DES LIVRES FRANÇAIS A FIGURES

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la quatrième partie , savoir ; Planche XVI (anonyme), représentant une presse en tailledouce, vue de profil avec ses deux boîtes.— Planche XVII, une presse au trait, et vue de face (également anonyme). — Planche XVIII (gravée par A. BOSSE), représentant deux croisées : celle du haut, libre ; celle du bas emmanchée dans le tenon carré du rouleau.

— Planche XIX (anonyme) représentant une presse (ombrée) de face et en perspective, avec un plan sortant de dessous le rouleau.— Planche XX, atelier où un imprimeur est en train de faire tourner la croisée ; des gravures sont étendues en l'air, en train de sécher (cette planche est gravée par F. FESSARD).— Planche XXI, représentant le gril et divers ustensiles utiles aux imprimeurs en tailledouce (planche anonyme). — Folio 183, une vignette sur bois, jolie pour l'époque , et c'est là tout ce que contient ce livre, qui, se vendant un prix modique, doit se recommander sérieusement , aux artistes et aux amateurs, comme le traité le plus complet, et surtout le plus clair sur la matière ; tout ce qui a été publié depuis, sur ce sujet, ayant été pillé plus ou moins dans cet ouvrage.

Les A PROPOS \\ de || Société \\ ou || Chansons de M. L**** (Laujon), || suivis par ][ Les A Propos \\ de j| la Folie ]] ou || Chansons Grotesques, Grivoises \\ et Annonces de Parade. || 1776. || Trois volumes in-8 ornés de trois frontispices, trois titres (le titre du premier volume est répété sur le second), trois vignettes et trois culs-de-lampe. — Le tout dessiné par MOREAU JEUNE, savoir :

Premier volume : Frontispice ( Foire de Saint-Cloud), gravé par N. DE LAUNAY. — Titre, gravé par MOREAU JEUNE (1776). — Vignette (1775), gravée par A. G. DUCLOS.

— Cul-de-lampe par N. DE LAUNAY. Deuxième volume : Frontispice gravé par

J.-B. SIMONET. — Titre par MOREAU (c'est le même que celui du premier volume). — Vignette (la Lanterne magique), 1775, gravée par MARTINI. — Cul-de-lampe par N. DE LAUNAY.

Troisième volume : Frontispice gravé par

P.-A. MARTINI (1775). — Titre par MOREAU JEUNE (1776). — Vignette gravée par P.-A. MARTINI (1775). — Cul-de-lampe gravé par MOREAU JEUNE (1776).

En outre, le 1re et le 30 volume sont ornés d'une vignette sur bois, en tête de l'introduction ; plus une petite console supportant un sphinx, à la page VI de l'avertissement du tome III, et de trente petits ornements (bois) en culs-de-lampe, dont quelques-uns sont remarquables, savoir :

Deux instruments de musique, une branche de laurier et une couronne de roses ; CARON sc. (Cet ornement se répète : 1er vol., p. 5, 128, 187, 296; — 2° vol., p. 81, 162, 266;

— 3° vol., p. 205 et 282). |] Une Guitare, une feuille de musique et une branche de laurier ; CARON sc. (1er vol., p. 9, 97, 236 ;

— 2e vol., p. 28, 138, 210; — 3e vol., p. 311). Il Une lyre entourée de rayons, une tête de Méduse, une chouette et un caducée ( Ier vol., p. 12, 110, 195 ; — 2e vol., p. 7, 115, 191; — 3e vol., p. 18, 168). Il Un joli trophée de bergère sur ornement rocaille; GRAVELOT inv., PAPILLON sculp., 1764 (1er vol., p. 17). j| Un pipeau attaché par un ruban à un autre instrument de musique (1er vol., p. 34, 101, 226; — 2e vol., p. 37, 136, 234 ; — 3e vol., p. 45, 160, 242). || Dans un cercle formé de vigne couverte de pampres et de raisins, une bouteille et deux verres (1er vol., p. 37,240; — 2e vol., p. 97, 196; — 3e vol., p. 238). U Un pipeau , un cahier de musique sur lequel un oiseau est posé, et une couronne de laurier ouverte (1er vol., p. 36, 106, 228 ;

— 2e vol., p. 13, 148 ; — 3° vol., p.54, 156, 246). Il Un joli trophée de bergère, au milieu duquel est une tête de femme entourée de roses ; PAPILLON inv. et sc, 1764 (1er vol., p. 42, 137, 207 ; — 2e vol., p. 9, 93, 168;

— 3e vol., p. 231). Il Un soleil couchant, une lyre croisée avec une branche de lis ; PAPILLON sc. (1er vol., p. 48, 85,203; — 2e vol., p. 61, 185 ; — 3e vol , p. 40). Il Autre joli trophée de bergère, surmonté d'un panier plein de fleurs ; PAPILLON sc. (1er vol , p. 32, 212; — 2e vol., p. 33, 224; — 3e vol., p. 267 ; |[ Une lyre sur deux branches de


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ICONOGRAPHIE DES LIVRES FRANÇAIS A FIGURES

rosier et de chêne croisées et attachées par un ruban ; sur le tout, deux oiseaux se becquetant (1er vol., p. 56, 133 ; — 2e vol., p. 24, 100, 205, 274). Il Un arc, un carquois, un flambeau de l'Amour, une branche de fleurs et deux tourterelles (1er vol., p. 61, 219; — 2e vol., p. 157,241). Il Un cul-de-lampe de diverses fleurs, de BACHELIER, se terminant par une grappe de raisins (réduction de celui des fables d'Oudry) (1 vol., p. 65, 140, 252 ; — 2e vol , p. 15, 89, 300; — 3e vol.. p. 61, 189, 277). Il Une houlette et une branche de laurier entrelacées sous un sac (l°f vol., p. 69, 130; — 2° vol., p. 17, 112; 172, 260 ; — 3° vol., p. 80, 180, 292). Il Une harpe et une branche de rosier entrelacées (1er vol., p. 72, 132, 232, 294; — 2e vol., p. 74, 146 ; — 3e vol., p. 48, 119, 256. Il Un serpent et une branche de laurier entrelacés (1er vol., p.75,148; —2e vol., p. 141, 277; — 3e vol., p. 92, 291.) Il Un thyrse et une branche de vigne entrelacés sous un cahier de musique ; CARON sc. (1e 1' vol., p. 93, 178; — 2evol., p. 21, 159, 232; — 3e vol., p. 30.) H Des roses autour d'un rouleau de papier; CARON sc. (1er vol., p. 118, 209 ; — 2e vol., p. 245 ; — 3e vol., p. 63, 142, 250.) |j Petit ornement noir, en soleil ( 1er vol., p. 123, 216 ; — 2e vol., p. 117, 179, 292 ; — 3° vol., p. 135, 220). Il Une guirlande de fleurs avec deux papillons (er vol , p. 19 ; — 2e vol., p. 128 et 221). Il Une marotte, un rouleau de papier, une flèche entrelacés et attachés par un ruban (1er vol., p. 145, 246 ; — 2e vol., p. 35, 124, 216 ; 3e vol., p. 70, 139). Il Une flûte de Pan ,

une trompette et un masque; le tout attaché par un ruban; PAPILLON se. ( 1er vol., p. 157, 296; — 2e vol, 121). Il Un tambourin, un métronome, un cahier de musique et une trompette, pendus à un ruban ; CARON sc. (1er vol., p. 198; — 2e vol., p. 64; —3e vol., p. 260). D Petit ornement où se voit un amour tenant une rose de la main gauche et une guirlande de fleurs de la droite ; CARON se. (2e vol., p. 31, 105. 255; — 3e vol., p. 59, 166, 289). Il Ornement genre Louis XIV, surmonté d'une fleur de lis (2e vol., p: 50, 251; —3e vol., p. 148, 290). Il Deux amours sur les nuages, soutenant une guirlande de fleurs (2e vol., p. 237 ; — 3e vol., p. 81, 227, 305). Il Des fleurs entourant une coquille qui se termine en escargot ; PAPILLON sc, 1761 (2e vol., p. 287). || Bouquet de fleurs, de BACHELIER, terminé par des clochettes (réduction d'un cul-de-lampe des fables d'Oudry) (2e vol., p. 5, 130, 200. 298 ; — 3e vol., p. 101). || Bouquet de fleurs non attaché (2e vol., p. 39, 119, 280) (tiré aussi des fables d'Oudry). || Autre bouquet de fleurs , de BACHELIER, attaché par un ruban (2e vol., p. 71, 132). || Trois petits ornements insignifiants se rencontrent constamment ; l'un sépare les strophes, et les deux autres sont en culs-de-lampe, dans les endroits resserrés ne permettant pas un autre cul-de-lampe.

A la fin de la table du troisième volume se voit un cul-de-lampe formé par deux palmes attachées par un ruban ; au milieu, les lettres J.-B.; et tout autour, l'inscription : Meta laboris lion os.

Le Gérant, TH. FABRÉ.


A

ANTOINE WATTEAU


ANTOINE WATTEAU

(1684-1721)

LE peintre des fêtes galantes naquit à Valenciéiines en 1684, et non en 1686, comme voudrait le laisser supposer Nougaret dans ses Anecdotes des Beaux-Arts, d'après le manuscrit de M. de S... Tous les doutes, d'ailleurs, sont levés par l'extrait de baptême que Dinaux a copié sur les registres de la paroisse Saint-Jacques , de Valenciénnes. Nous le transcrivons textuellement :

Le 10 octobre 16S4, fut baptisé Jean-Antoine, fils légitime de JEAN-PHILIPPE WATTEAU et de MICHELLE LARDENOIS, sa femme. — Signé : Le parin , JEAN-ANTOINE BAICHE. La marène, ANNE MAILLON.

Son père, semble-t-il, n'était qu'un simple couvreur. C'est là, du moins, ce qu'avance M. de Caylus. Un simple couvreur, fi donc! Cette humble origine ne va pas à certains biographes, qui se sont mis en quête de fabriquer à notre peintre une généalogie plus digne, à leurs yeux, de son génie. Jean-Philippe Watteau est donc promu par Gersaint à la situation de maître couvreur et charpentier de Valenciénnes. Même cette distinction ne suffit pas à l'amour-propre de M. Cellier. Il cherche mieux encore. Il remonte dans le XVIIe siècle pour trouver des aïeux à

1. Nous donnons hors texte le portrait de WATTEAU, gravé par F. Bouclier.


Fig 2.

A. WATEAU





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Watteau, il renchérit sur Gersaint. Il veut que le père de Jean-Antoine ait été un entrepreneur considérable, considéré ; qu'il ait été bourgeois cossu, qu'il ait possédé pignon sur rue, et même habité une maison neuve bâtie au pourtour de l'abbaye de Saint-Jean. Qu'importe ! Intéressante peut-être pour des amis de recherches à la loupe ou pour des Valenciennois entraînés par l'esprit de clocher, cette discussion, stérile au fond, ne saurait rien ajouter, rien ôter à la gloire de Watteau. Ce qui reste vrai, incontestable, c'est que ce père n'a pas toujours témoigné à son fils une tendresse irréprochable.

Watteau avait, dès ses premières années, manifesté un vif penchant pour l'art de la peinture. Avait-il quelques loisirs, il les dépensait volontiers au milieu de la foule bigarrée, bruyante, qui s'agite d'ordinaire sur les places publiques : marchands d'orviétan, charlatans qui débitent leurs boniments, saltimbanques et danseurs. Son oeil s'exerçait à saisir, sa main à reproduire leurs gestes variés, leurs attitudes pittoresques. On le plaça donc, pour apprendre les principes de l'art auquel il désirait s'adonner, chez un peintre de Valenciennes, Jacques-Albert Gérin. Peintre mauvais, d'ailleurs, n'en déplaise à Hécart, qui n'hésite pas, en bon Valenciennois qu'il est, mais en critique peu scrupuleux , à louer « la correction de son dessin, la sagesse de ses compositions, la belle ordonnance de ses tableaux d'histoire ».

M. de Julienne part de là pour affirmer que les parents de Watteau , quoique d'une fortune et d'une considération médiocres, ne négligèrent rien pour son éducation. Ce beau zèle, s'il exista jamais, ne les anima pas longtemps, car ils cessèrent vite de subvenir aux frais de cette éducation.

C'est sans argent, sans hardes, sans ressource, que Watteau arriva à Paris, en 1702, âgé de dix-huit ans. Il y accompagnait un nouveau maître, à qui d'Argenville prête quelque talent pour les décorations de théâtre et qui venait mettre ses pinceaux au service de l'Opéra. Ne faudrait-il pas chercher dans ces relations, dans ces premiers essais, l'origine de son inclination pour les hommes et les choses de théâtre : comédiens français, comédiens italiens , ces derniers surtout, si volontiers, si délicieusement caressés par sa fantaisie. Avec quelle tendresse il va les suivre dans les étapes de leur vie aventureuse ! Arlequin et Pierrot, Gille et Colombine, et toi, l'aimé entre tous, le favori auquel sans cesse il revient, ô Mezzetin, avec quel amour il peindra et repeindra vos pirouettes


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et vos gambades, vos courses errantes sur les grands chemins , quand vous chassera de France la dévotion étroite de l'intolérante Maintenon, vos Vacances aux joyeux ébats, vos Amusements, la nuit, à la lumière des flambeaux, dans l'entraînement des gaies sérénades , sous le chatoiement des soies aux éclatants reflets.

Mais le maître qu'il avait choisi ne fit pas un long séjour à Paris, et Watteau demeura seul, la tête peuplée de visions poétiques, mais la bourse vide. Pauvre, nullement secouru de ses parents, dont M. de Julienne vantait l'attachement, pour vivre il se réfugia chez Métayer. Moins peintre qu'entrepreneur de peintures, ce Métayer tenait fabrique de saints et de saintes , qu'il livrait aux marchands de province. Ses élèves, réduits à n'être que des manoeuvres, se partageaient le tableau à exécuter. L'un faisait la tête, l'autre les bras ; celui-ci peignait le ciel, celui-là les draperies, et de cette collaboration multiple sortait un saint Pierre ou une sainte Catherine. Watteau avait la spécialité des saint Nicolas. Il dira un jour qu'il sçavait son saint par coeur. Il pouvait se passer d'original — et de collaborateurs. Un élève aussi expérimenté était une précieuse acquisition. Aussi tenait-on fort à lui dans l'officine de Métayer. Quelle école pour le peintre futur des élégances les plus raffinées! Quelle écoeurante besogne! Il s'en lassa promptement, malgré les trois livres qu'il recevait chaque samedi pour son travail de toute la semaine, malgré la soupe qu'on daignait, écrira Gersainl, lui servir tous les jours pour reconnaître sa supériorité sur ses camarades, peut-être aussi par pure charité !

Il rencontra très heureusement Gillot, qui avait vu quelques-uns de ses dessins, s'y était intéressé, et qui l'invita à venir demeurer avec lui. Dès l'abord, le maître et l'élève s'entendirent à merveille. Mêmes goûts, même caractère, même humeur; que fallait-il de plus pour qu'une intimité très étroite s'établît vite entre eux ? Mais ils avaient aussi, ne l'oublions pas, mêmes défauts. Il y paraîtra bien plus tard. Gillot s'était déjà essayé en divers genres. Les bacchanales , qu'il avait représentées , ne lui avaient sans doute pas réussi. Il les avait délaissées pour exécuter des ornements. La peinture historique l'avait attiré sans le retenir. A ce moment, il reproduisait des scènes de la Comédie italienne. Watteau fut séduit. Sa corde sensible était à nouveau touchée. Il sentit se réveiller en lui l'inclination qu'il avait puisée dans les travaux décoratifs de l'Opéra. Il s'y livra tout entier, travaillant avec une ardeur violente.


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Tels furent ses progrès que Gillot en prit ombrage. Genus irritabile

vatum. Les poètes ne sont pas seuls à s'irriter. Les peintres ont aussi


J02 ANTOINE WATTEAU

l'amour-propre aisément chatouilleux. Dès lors, la vie commune leur devint impossible. « Aucune faute, dit Gersaint, ne se passait ni d'un coté ni de l'autre, et ils furent obligés de se séparer tous les deux d'une manière assez désobligeante des deux parts.... Ils se quittèrent au moins avec autant de satisfaction qu'ils s'étaient unis. » D'où vinrent les premiers torts? Quel prétexte amena la rupture? C'est là ce que nous ne saurions dire. Cette séparation reste enveloppée d'obscurité. Ni Gillot ni Watteau n'en ont laissé pénétrer le mystère. Ils ont toujours gardé, sur ce sujet délicat, un silence profond.

Ce fut Claude Audran, alors concierge du Luxembourg, qui recueillit notre peintre errant, — et dans quel asile ! Où trouver retraite qui lui convînt mieux que ce jardin , le plus beau de Paris ? La nature et l'art y accumulaient leurs plus merveilleuses créations, comme pour le captiver et l'arrêter désormais dans la quiétude d'une hospitalité charmante, et aider au développement de son génie. Sans parler des conseils d'Audran, aux travaux duquel il collaborait et qui, avec l'amour de l'ornement, lui transmit la légèreté de touche nécessaire à ce genre de peinture, ne rencontrait-il pas au Luxembourg mille sujets d'études, qu'il eût vainement cherchés ailleurs?Aussi passait-il des journées entières devant les grands arbres de ce jardin , les dessinant sans cesse, tantôt isolés, tantôt groupés , rassemblant tous les éléments qu'il mettra plus tard en oeuvre, s'exerçant à devenir le paysagiste exquis qui peindra un jour la Perspective, l'Is/e enchantée, ces toiles incomparables où la Peinture et la Poésie conspirent, dans une alliance délicieuse, à ennoblir, à idéaliser la nature pour le plus doux ravissement de nos yeux et de nos imaginations. Et quand il avait ainsi mis en pratique le conseil qu'il donnait à Lancret, de se former sur la nature même, il n'avait qu'à pénétrer dans le palais, pour s'inspirer des leçons de l'art le plus consommé et surprendre au grand Flamand, à Rubens, la largeur de ses procédés et le secret de ses chairs blondes et roses, toutes palpitantes de vie.

Cependant Watteau , dont l'ardeur au travail avait mûri le talent, souffrait de n'avoir encore été qu'un comparse, qu'une sorte de manoeuvre au service des autres. Il brûlait d'essayer ses forces pour son propre compte. Il avait peint un petit tableau représentant un Départ de troupes, où déjà se révélaient ses vives qualités de composition et de couleur, toute la finesse de son esprit. Il le montra à Audran, qui, s'il faut en croire M. de Caylus et Gersaint, frappé des progrès de son élève , peut-être aussi jaloux que Gillot de son génie naissant, craignant


ANTOINE WATTEAU 103

dans tous les cas que, loué et encouragé, il ne tentât de s'affranchir et ne prît sa volée, s'empressa de le détourner de ces peintures de fantaisie et l'exhorta à ne s'attacher qu'au seul genre sérieux : l'ornement. C'était trop de sollicitude. Watteau ne s'y laissa point prendre. Il résolut de s'en aller du Luxembourg; mais, pour ne pas rompre d'une manière trop ouverte , il prétexta un voyage, le besoin de revoir sa ville natale, Valenciennes. L'argent, toutefois, lui manquait ; pour s'en procurer, il chercha à se défaire de son tableau. Il s'adressa à un de ses amis, M. Spoude, peintre du même pays que lui, qui le présenta à Sirois. Le Départ de troupes plut assez pour que Sirois lui en donnât immédiatement 60 livres et désirât en avoir le pendant. Ce fut la Alte d'armée, qu'il paya 200 livres et que Cochin a gravée.

Watteau partit. Mais telle était son inconstance, qu'il prenait vite en dégoût les lieux qui semblaient devoir lui être le plus agréables. On eût dit qu'il recelait un démon qui se plaisait à exciter sans cesse en lui l'appétit du repos , sans permettre qu'il le goûtât jamais. Aussi bien, pouvait-il retrouver à Valenciennes les charmes du séjour qu'il quittait, la vie brillante, animée de Paris, ce commerce d'amateurs éclairés , d'artistes , juges aimables ou sévères , dont l'applaudissement ou la critique tantôt le soutenait, tantôt l'aiguillonnait, cette fréquentation quotidienne d'immortels chefs-d'oeuvre, où s'alimentait son génie? Il n'y tint pas. Il revint à Paris. Pour s'y fixer ? Non pas , mais avec l'intention d'aller en Italie, à Rome, étudier d'après les grands maîtres, et les préférés entre tous, les Vénitiens, auxquels l'unissait le double lien de l'admiration et du génie.

Il concourut donc, en 1709, pour obtenir une pension du roi. Le sujet était David accordant à Abigaïl le pardo?i de Nabad. Il n'obtint que le second prix. Le premier fut décerné à Antoine Grison. Il ne se découragea ni n'abandonna son idée. Il tenta d'arriver, par une voie différente, à accomplir ce voyage, qu'il rêvait pour le perfectionnement de son talent, pour sa gloire, fécond en résultats merveilleux. Il s'adressa à l'Académie et fit un jour exposer, dans la salle par où devaient passer les membres de cette Assemblée , les deux tableaux qu'il avait vendus au beau-père de Gersaint, à Sirois.

Tous s'arrêtent, admirent les deux petites toiles, en vantent l'harmonie, la couleur vigoureuse , le dessin délicat et précis, de La Fosse surtout, qui les suppose l'oeuvre de quelque peintre ancien. Quand on


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lui eut dit que leur auteur était un jeune homme qui sollicitait une pension du roi pour aller à Rome compléter ses études, il mande Watteau : « Mon ami, lui dit-il, d'après le catalogue de Lorangère, vous ignorez vos talents et vous vous méfiez de vos forces ; croyez-moi, vous en savez plus que nous; nous vous trouvons capable d'honorer notre Académie; faites les démarches nécessaires, nous vous regardons comme un des nôtres. » En 1712, il était agréé à l'Académie, où il ne devait être reçu que le 28 août 1717. Mais ce retard n'était dû qu'à la lenteur qu'il avait apportée à faire et à présenter le tableau requis pour la réception solennelle. Ce tableau, on le sait, n'est autre que l'admirable Embarquement pour Cythère, du Louvre, son chef-d'oeuvre.

Voici dans quels termes les registres de l'Académie constatent son admission :

« L'Académie, après avoir pris les suffrages en la manière accoutumée, a reçu ledit sieur Watteau académicien, pour jouir des privilèges attachés à cette qualité , et qu'il a promis, en prêtant serment entre les mains de M. Coypel, écuyer, premier peintre du Roi et de S. A. Monseigneur le duc d'Orléans, président, étant à l'Assemblée. Quant au présent pécuniaire, il a été modéré à la somme de cent livres. »

La subvention était modique, mais l'honneur était considérable. Cette consécration officielle de son mérite lui amenait la fortune, si le lucre avait eu pour lui quelque attrait.

Mais il avait de l'art une opinion trop pure, trop élevée, pour le compromettre en de mesquines opérations mercantiles. Il ne savait pas faire sonner autour de ses oeuvres toutes les fanfares d'une savante réclame, pour tirer d'une toile son pesant d'or. Il dédaignait l'argent. Pour un rien, il donnait deux, trois de ses tableaux. Il croyait ne donner jamais assez. Ce désintéressement attirait autour de lui une nuée de marchands , de brocanteurs , de gens avides d'abuser de sa générosité, d'emporter à un prix dérisoire, qui une esquisse, qui un dessin, cet autre toute une série d'études , dont la valeur — on pouvait s'en rapporter à leurs bons soins — allait promptement décupler. M. de Caylus cite l'anecdote de ce perruquier qui vient un jour lui présenter une perruque, assez laide, ma foi, mais qu'il trouve superbe. Le perruquier, homme habile, promène ses regards autour de l'atelier, remarque un tableau, le demande en échange. Watteau lui en offre un deuxième... Eh bien ! sa conscience n'était pas tranquille ; il n'estimait pas la rétri-


ANTOINE WATTEAU 105

bution suffisante. Il rougissait presque d'avoir été si peu libéral ; il allait ajouter une troisième toile à son présent, si M. de Caylus ne l'avait arrêté et convaincu qu'il avait largement payé sa perruque. Ses amis , plus attentifs que lui-même à ses propres intérêts, le morigénaient, et s'ingéniaient à le prémunir contre cette exploitation. Il n'avait cure de leurs conseils ; il se fâchait contre eux. « Le pis aller, n'est-ce pas l'hôpital? répondait-il à M. de Caylus; on n'y refuse personne. »

Crozat, qui aimait les artistes , lui offrit la table et le logement dans sa belle habitation de Montmorency. Watteau accepta avec empressement. « Ce qui le détermina surtout, dit Gersaint, c'était la connaissance qu'il avait des trésors en desseins que possédait ce curieux. » — Trésors inappréciables, en effet, dus au crayon de Giacomo Bassan , de Rubens et de Van Dyck, du Titien et du Campagnol ! « Il en profita avec avidité, et il ne connaissait d'autres plaisirs que celui d'examiner continuellement et même de copier tous les morceaux des plus grands maîtres. » Dans l'intervalle, il peignait la Perspective, et, pour la salle à manger de Crozat, les Quatre Saisons. M. de Caylus avance que ces dernières peintures ont été exécutées d'après des esquisses de De La Fosse. Mais M. de Goncourt affirme, et nous ne pouvons qu'ajouter foi à une autorité aussi sagace, aussi compétente, qu'il n'en est rien. Il possède les dessins des figures du Printemps et de l'Automne, et il a pu se convaincre qu'elles sont du faire « le plus caractérisé, le plus accentué de Watteau ».

Les ombrages de Montmorency, les trésors en dessins de Crozat, ne surent pas retenir notre peintre. I! avait soif de liberté , d'indépendance. Il était désireux d'une vie obscure, menée à sa guise. Il alla se cacher chez le beau-père de Gersaint, s'enveloppant de silence, de mystère, défendant qu'on découvrît à personne sa retraite.

Il- en sortit pour aller demeurer avec Vleughels, son ami, dans la maison du neveu de Le Brun. Mais son caractère inquiet et changeant ne lui permit pas d'y séjourner longtemps. Il prêta l'oreille aux discours de certaines personnes qui lui vantaient l'Angleterre, et Mariette nous dit qu'il s'y rendit en 1719, — avec des idées de fortune. Eh bien ! non , nous n'ajoutons pas foi à cette insinuation perfide. Ces idées, sans doute, ont pu venir à Watteau ; mais nous croyons , avec Gersaint, qu'elles ne lui vinrent que plus tard, quand déjà il était établi à Londres et qu'il y voyait ses ouvrages très courus et bien payés. Ce qu'il allait surtout demander à l'Angleterre, ce qu'il espérait y trouver plus que la


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fortune, c'était à notre avis la santé, la guérison du mal qu'il couvait depuis de longues années , — d'un mal qui ne pardonne pas. Consultez tous les portraits que nous avons de lui, celui de Boucher et cet autre qui nous est donné dans la planche 2i3 du recueilde M. dé Julienne,— si poignant ! Voyez ce personnage étique, cette maigre silhouette, cette tête osseuse au nez décharné, aux yeux caves, aux pommettes saillantes ! N'est-ce pas la physionomie du phtisique. Il souffrait, en effet, de la poitrine; de là cette mélancolie, cette humeur inconstante, qu'on lui -reprochait et dont il n'était.pas responsable, ce dégoût profond qu'il avait de lui-même et des autres , des hommes et des choses.

Hélàs ! l'Angleterre n'est point la terre propice aux poitrinaires. Watteau, malgré les soins délicats dont l'entourait son ami Mercier, peintre en miniature, ne fit que s'assombrir, s'étioler davantage au milieu des brouillards de la Tamise, dans cette atmosphère brumeuse tout enfumée par le charbon de terre. Il y manquait d'air pur, de chaud et vivifiant soleil. Il y mourait lentement, mais sûrement. La science était impuissante à enrayer les progrès de son mal. Cette impuis sance, il la constate amèrement dans la charge qu'il dessina à Londres et qu'a gravée Arthur Pound sous ce titre : Prenez des pilules ! Prenez des pilules! Un docteur Misabin, sorte de chirurgien charlatan, prétendait avoir trouvé, dans des pilules de sa composition , un remède infaillible contre toutes lés maladies. Watteau, sans doute, enavait usé, mais n'en avait éprouvé aucun effet salutaire. Pour se venger du médecin qui l'avait déçu, il le représenta tenant de sa main droite un tricorne, d'où s'échappe un long crêpé, au milieu d'un champ semé de têtes de morts, de tombeaux, de sarcophages.

Il était perdu quand il revint à Paris en 1721. Telle était sa faiblesse, qu'il ne pouvait plus travailler.que, le matin. Il vit alors assidûment Gersaint,'qui s'était établi depuis quelques années sur le pont. NotreDame. Il lui demanda de le recevoir et lui laisser, sous prétexte de se dégourdir les doigts, peindre un plafond qu'il exposerait dehors. C'est le tableau si connu sous le nom de l'Enseigne, et dont le succès fut prodigieux.

Watteau dans cette Enseigne, à la fleur de ses ans, Des maîtres de son art imite la manière ,

Leurs caractères différents. Leurs touches et leur goût composent la matière.


MR DE JULIENNE

Le Bulletin des Beaux-Arts



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Il s'affaiblissait de jour en jour. Il manifesta le désir de se retirer à la campagne, espérant y trouver, avec plus de tranquillité, un air plus bienfaisant. L'abbé Haranger, chanoine de Saint-Germain-l'Auxerrois , qui était de ses intimes, intercéda auprès de M. Le Fèvre, intendant des Menus, qui voulut bien mettre à sa disposition une maison qu'il possédait à Nogent, près de Vincennes. Ce fut sa dernière étape. Il caressait encore le projet de revoir Valenciennes, d'aller se retremper dans l'air natal. C'est le rêve commun à tous ceux qui meurent ainsi de langueur ; c'est l'adieu suprême qu'au seuil de la mort ils envoient à leur douce Argos.... Il n'eut pas le temps de réaliser son pieux désir.... Ses forces l'abandonnèrent, et le 18 juillet 1721, il mourut, à peine âgé de trente-sept ans, sans avoir achevé le Christ en Croix qu'il destinait au curé de Nogent.

Le 11 août de la même année, Crozat annonçait sa mort en ces termes à la Rosalba : « Nous avons perdu le pauvre Watteau, qui a fini ses jours le pinceau à la main. Ses amis, qui doivent publier un discours sur sa vie et son rare mérite, ne manqueront pas de rendre hommage au portrait que vous lui avez fait à Paris, quelque temps avant sa mort. »

A ce fils mort si jeune, en pleine espérance d'une gloire féconde à moissonner, Valenciennes vient enfin d'ériger un monument, et c'est un Valenciennois illustre, Carpeaux, qui a revendiqué l'honneur de mouler de ses mains les traits de son compatriote, qui l'avait précédé dans le talent et dans la renommée. Mais il n'aura pas eu la joie d'assister à l'inauguration de son oeuvre : car la mort l'a emporté, lui aussi, prématurément !

Valenciennes devait ce tardif témoignage d'une reconnaissance si méritée au maître incontesté de la peinture au XVIIIe siècle. Watteau domine ce temps. Il a formé Pater; il a guidé Lancret. De lui s'inspirent et de Troy, et Coypel, et Vanloo. Avant Boucher, n'a-t-il pas mis les chinoiseries à la mode ? N'est-ce pas dans les copies de ses oeuvres que Fragonard va prendre ses premières leçons ? Il est leur initiateur à tous. Il a touché à tous les genres : il a gravé, dessiné, peint ; et gravures , dessins, peintures, portent sa marque aisément reconnaissable, — la marque du génie.

Très rares sont ses eaux-fortes. Sans doute, il n'a pas la science du procédé; il n'est pas du métier, cela se voit; il sabre, il griffe, il bâtonne


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ANTOINE WATTEAU

sans souci des règles, des accords ; sa pointe court, improvise , légère , indépendante... Mais quel esprit, et comme il rachète heureusement son peu d'habitude du métier. Nous donnons ici deux spécimens de sa manière ; et peut-être, dans l'une de ces deux petites eaux-fortes , s'accordera-t-on à reconnaître avec nous la physionomie de M. de Julienne, dont nous avons tous admiré le magistral portrait à l'Exposition de la rue de Sèze , portrait que le Bulletin des Beaux-Arts est heureux de mettre sous les yeux de ses lecteurs.

Nous ne ferons pas un crime à Watteau de n'avoir pas cultivé le genre historique. Nous laisserons à M. de Caylus et à Gersaint leurs regrets amers. Mais, en revanche, quel autre a rendu d'un pinceau plus fin , plus délicat, les élégances raffinées de cette époque , la légèreté capricieuse, la grâce coquette de celle qui fait alors courber tous les fronts sous sa domination recherchée : la Femme ! Elle est l'âme de sa peinture. Avec quel amour il caresse son profil ténu, son visage rose, les lignes sinueuses de son beau corps qui ondule mollement dans le chatoiement des robes jaunes , des camails bleus , des jupes violettes , ses


ANTOINE WATTEAU

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mains déliées adorablement contournées autour du manche d'une guitare. C'est pour elle qu'il invente ses plus merveilleux décors, ces grands arbres épanouis dans la pleine lumière ou doucement noyés dans les demi-teintes pâlissantes d'un soleil qui se couche, ces eaux murmurantes au bord desquelles elle s'assied sous l'oeil des Vénus de marbre , ces arceaux de verdure sous lesquels elle promène sa rêverie et qui s'ouvrent soudain pour laisser son regard s'égarer dans la perspective sans fin de la plaine immense. C'est pour elle qu'il tend la voile de la galère prête à appareiller et qui va glisser sans bruit sur l'onde dormante, à travers l'essaim des Cupidons enlacés dans la verdure des arbres et les roses du rivage, emportant pèlerins et pèlerines vers les horizons ensoleillés de Cythère, vrai chant d'amour de la Peinture , triomphe de la Poésie exprimée par des couleurs ! De tous ces chefs-d'oeuvre, combien nous restent? Nous avons la Finette, nous avons l'Embarquement pour Cythère ! (première pensée). Mais les autres.... où sont-ils? L'Angleterre

les a pris Le vieux Palais de Berlin les recèle.... La Galerie de

l'Ermitage s'en fait gloire... Disjecti membra poetoe!'

Tous, malheureusement pour la gloire du peintre, ne sont pas demeurés intacts dans leur fraîcheur. Le temps et les amateurs de restaurations, plus aveugles encore, ne les ont pas épargnés. Watteau, en effet, impatient , inconstant, sans cesse voltigeant de sujets en sujets, toujours enclin à peindre sur-le-champ ce qui frappait son imagination et charmait sa vue, aimait finir promptement un tableau. Ennemi des longues et minutieuses préparations, bien différent en cela des Hollandais de si exquise propreté, il ne nettoyait pas même sa palette. Quand il reprenait un tableau, dit Caylus, il le frottait d'huile grasse et repeignait pardessus. De là des pertes irréparables, déjà constatées par ses contemporains eux-mêmes, qui voyaient avec peine plus d'une de ses peintures changer de couleur, se salir, périr de jour en jour. Il sentait, certes, ces défaillances, cette infériorité de son exécution, et combien parfois la chose exprimée était loin de la vision qu'il portait en lui ; il se dégoûtait alors de son oeuvre et cherchait sa consolation dans ce livre relié où il dessinait ses Pensées. Si le peintre a des lacunes, le dessinateur est impeccable. « Pour les dessins de Watteau , écrit Gersaint, quand ils sont de son bon temps, c'est-à-dire depuis qu'il est sorti de chez M. Crozat, rien n'est au-dessus dans ce genre : la finesse, les grâces, la légèreté, la correction, la facilité, l'expression , enfin on n'y désire rien,


110 ANTOINE WATTEAU

et il passera toujours pour un des plus grands et des meilleurs dessinateurs que la France ait donnés. » La postérité a ratifié ces éloges, et tout ami des Beaux-Arts s'y associera en fêtant avec Valenciennes le centenaire de l'homme qui fut une des plus brillantes incarnations de l'Art au XVIIIe siècle, du grand Watteau.

SAINT-DENIS.


MUSÉES

ET

COLLECTIONS PARTICULIÈRES

POSSEDANT DES TABLEAUX

DE WATTEAU

FRANCE

Musée d'ANGERS.— Le Concert en plein vent.

— Sainte Famille.

Musée de NANTES.—La Rencontre d'Arlequin et de Pantalon. — Portrait de femme.

- Musée de QUIMPER. — Sainte Famille.

Musée de VALENCIENNES. — Une Conversation.

Musée d'OraÉANS. — La Sculpture.

Musée du LOUVRE.—Assemblée dans un parc.

— Jupiter et Antiope. — La Finette. — L'Automne. — Le faux pas. — Le Cilles.

— Le Jugement de Paris. — L'Embarquement pour Cythère. — L'Escamoteur. — L'Indiffèrent.

Coll. SICHEL. — Le Rendez-vous.

Coll. BASSET (tableau acheté par lui en 1862).

— Une Orgie de Singes.

Coll. BERTIN (de Valenciennes). — Antoine Pater, sculpteur, père du peintre.

Coll. BIGANT (de Douai). —Les Charmes de la musique.

Coll. BURAT. — La Rêveuse. — Le Glorieux.

Coll. CARRIER. — Esquisse du Portrait d'Antoine de la Roque.

Coll. CHAUVELET (Valenciennes).—Attendezmoi sous l'orme.

Coll. CHAZEAUX.—Portrait de M. de Julienne (reproduit à l"eau-forte par V. FOCILLON, dans ce numéro).

Coll. CLAYE. — Le Conteur.

Coll. DESCHAMPS (Saint-Omer). — Orgie d'OJJiciers dans un corps de garde. .

Coll. du comte DE LA BÉRAUDIÈRE. — Le Faune. — L'Enjoleur. — Un plafond de cabinet, représentant des Singes seringuant des Perroquets au milieu de fleurs.

Coll. du duc D'AUMALE.— L'amour désarmé. — Le Plaisir pastoral (esquisse). CHANTILLY : la grande Singerie , se composant de : six panneaux, trois portes et un plafond ; — la petite Singerie : d'un plafond et six petits panneaux.


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TABLEAUX DE WATTEAU

Coll. du duc DE MORNY. — Le Rendez-vous de chasse.

Coll. Edmond DE ROTHSCHILD. — L'Accord parfait.— Recrue allant rejoindre le régiment. — La Troupe Italienne.

Coll. Edouard KANN. —L'Ile enchantée.

Coll. FÉRAL. — L'Alliance de la Musique et de la Comédie.

Coll. Godefroy DE ROISEL (d'Amiens). — Couronnement d'une rosière.

Coll. HULOT.— Le Concert.—L'Escarpolette.

Coll. JARMANN. — Spectacle François.

Coll. LAURENT (Palais-Royal).— Un Eventail.

Coll. de Mme LYNE-STEPHENS. — La Gamme d'amour.

Coll. MORISSON. — Pierrot enchantant son auditoire.

Coll. MUNRO. — Portrait de deux soeurs.

Coll. PIERARD (Valenciennes). — Le Concert d'amateurs.'

Coll. ROTHAN. — Le Repos à la campagne.

Coll. SCOTTE DE MARTINVILLE.—La Peinture.

Coll. DU TILLET. — Le Dîner sur l'herbe.

Coll. WILSON.— L'Ile enchantée.

Vente BAROILHET. — La Source.

Vente BOUCHARDON, 1808. — Un Concert de Famille.

Vente Casimir PÉRIER. — Bon Voyage.

Vente CLOS, 1812. — Les Fêtes Vénitiennes.

Vente CYPIERRE (DE), 1845. — Flore. — Pomone. — Vénus et l'Amour. — Pomone et Verlumne.

Vente DENON, 1826. — L'Aventurière. — L'Enchanteur. — Du bel âge ou les jeux remplissent vos Désirs.

Vente DIDOT, 1825. — Le Naufrage.

Vente du 10 mars 1867. — L'Enlèvement d'Europe.

Vente du duc DE MORNY, 1865. — L'Amour paisible (gravé par J. de Tavannes). — La Famille.

Vente du marquis MAISON, 1869. — La Toilette.

Vente DUTARTRE , 1804. — Un Concert de six personnages dans un parc.

Vente GIROUX , 1816. — Le Dénicheur de Moineaux (arabesque).

Vente LEBRUN, 1806. — Le Conteur. — La Lorgneuse.

Vente Pierre GRAND-PRÉ, 1809. — Un Concert de cinq personnages.

Vente ROBIT, 1801.— La Surprise.

Vente SAINT, 1846. — Le Bal champêtre (esquisse). — La Perspective. — Concert de dix-neuf personnages, n° 57. — Le Menuet, n° 58. — Un Clavecin, n° 66 bis.

Vente SOLIRÈNE, 1812. — La Déclaration.

( A suivre.)

Le Gérant, TH. FABRÉ.



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TABLEAUX DE WATTEAU

ALLEMAGNE

MONSIEUR ,

Voici les indications que vous me demandez. Grâce à mon ami, M. Bode, je peux même vous donner quelques renseignements sur les tableaux de Watteau en Angleterre. En même temps, j'ai eu la hardiesse de faire quelques remarques dans votre chapitre « France », espérant vous être utile.

Ai-je besoin de vous dire expressément que, jusqu'à ce jour, on a abusé du nom de Watteau dans presque toutes les galeries allemandes ; on ne trouve de ses tableaux qu'à Dresde et à Berlin.

Agréez, Monsieur, l'assurance de ma considération parfaite.

R. DOHME, Bibliothécaire de S. M. l'empereur d'Allemagne.

Coll. de S. M. L'EMPEREUR D'ALLEMAGNE, à Berlin et à Potsdam :

L'Embarquement pour Cythère (1.26 : 1.99)-

— L'Enseigne de Gersaint (coupée en deux tableaux) (1.62: 1.55).— Assemblée galante (tableau non achevé) (1.13 : 1.66).

— Le Concert (0.65: 0. 92). — Enfants dansants » Iris, c'est de bonne heure avoir l'air à la danse, etc. (8 .97 : 1.15). — Les Comédiens français (0.59 : 0.73). — La Leçon d'amour (0.44 : 0.60).—L'Amour - paisible (0.57 : 0.82). — Paysage. — Le Plaisir pastoral (les Bergers) ; répétition

libre du tableau qui se trouve chez le duc d'Aumale. — L'Accordée de village.

Musée de BERLIN. — L'Amour au Théâtre français, n° 468. — L'Amour au Théâtre italien, n° 470. — La Collation (ancienne galerie Suermondt) [pourvu que MM. Burger et Bode aient raison, qui regardent le tableau comme authentique! J M. Dohme n'est pas de cet avis ! — Noie fournie par M. Dohme.

Galerie de DRESDE. — La Promenade. — Réunion galante sur une terrasse. (Calai. nos 759 et 760.)

ANGLETERRE

BDCKINGHAM PALACE.— Deux tableaux: Fêtes champêtres.— Pourceaugnac entouré de ses femmes et de ses enfants. — Arlequin et Pierrot. — Le Baiser. — Un Guitariste. — Le Baiser dérobé.

STAFFORD HOUSE. — La partie de Musique.

— La Déclaration.— Une Fête champêtre.

— Le Guitariste. — La Promenade.

Coll. du baron A. DE ROTHSCHILD. — La Fête


TABLEAUX DE WATTEAU 115

de Village. — La Rèunion joyeuse. — Pierrot entouré de dames et de Cavaliers, dans un paysage. — Deux autres petits tableaux non décrits.

Coll. de lord LINDSAY. — Le Bosquet de Bacchus. — Plusieurs tableaux représentant des enfants.

Coll. de lord DUDLEY. — Deux tableaux : Pastorales.

Coll. de lord NORTHWICK , à Thirlestaine House. — Un Repas de chasseurs.

Coll. DULWICH COLLÈGE. — Un Bal champêtre.

Coll. du marquis DE LANSDOWNE. — Deux pendants.

Coll. HOLFORD. — Réunion de Dames et de Cavaliers en plein air.

Coll. JAMES. — Deux tableaux : Conversations galantes.—L'Accord parfait.— L'Occupation selon l'âge.

Coll. MILDMAY. — La Contredanse.

Coll. NATIONAL GALLERY. — La jeune fille faisant tourner un moulin, en soufflant.

Coll. Richard WALLACE —

" Arlequin, Pierrot et Scapin, " En dansant, ont lame ravie. »

La Toilette. — La Troupe italienne (différent).

(différent). Le Rendez-vous de chasse — Les Amusements champêtres. — Les Charmes de la vie. — L'Indiscret.

" Pour nous prouver que cette Belle » Trouve Thimen un noeud fort doux. "

Galerie du duc de DEVONSHIRE. — Plusieurs Watteau sans désignation.

Musée FITZ-WILLIAH, à Cambridge. — Deux Conversations.

STRAFFORD-HOUSE , chez le duc DE SUTHERLAND.— Deux paravents de Watteau représentant des groupes de Figures au milieu de Fleurs. — Les Baigneuses.

ANGLETERRE (places inconnues). — L'Accordée de Village — La Diseuse d'aventure.

— Une Conversation. — Un Bois de Boulogne, avec figures. — Un Bois de Vincennes, avec figures. — Une Conversation musicale. — Une Danse. — Le Menuet. — Un Cavalier et une Dame dans un jardin.

— Le Triomphe de l'Amour.— Fête champêtre. — Les Plaisirs du bal.— Deux pendants, avec nombreuses figures.

Vente FONTHILL ABBEY, 1822. — L'Adolescence. — L'Age mûr. — La Vieillesse. — L'Enfance. — Les Jeux et le Chant.

Vente du Dr MEAD ( LONDRES, 1754). — Comédiens italiens.-— L'Amour paisible.

AUTRICHE-HONGRIE

Coll. HOSER, à Prague. — Société de masques éclairée par des torches et arrêtée par des sbires.

Coll. MULLER DE NORDEGG, à Prague. — La Leçon de danse. — Une Dame. — Un Cavalier.

Galerie du BELVÉDÈRE, à Vienne.— Un jeune

homme habillé en Espagnol, assis au pied d'un arbre et jouant du luth.

Musée de PRAGUE. — Une Scène de Carnaval.

Musée des OFFICES. — Le Joueur de flûte.

Musée du BELVÉDÈRE.— Le Joueur de guitare.

Aucun de ces tableaux n'appartient à Watteau (note de M. Dohme).


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TABLEAUX DE WATTEAU

B E L G I OJJ E

GALERIE D'AREMBERG. — Le Bain chaud. — Le Bain froid. — Les grandes Noces. Coll. VENDER-HOVEN. — Les deux Cousines.

ESPAGNE

Musée de MADRID. — La Coquette, n° 794. — Le Contrat de Mariage. — Les Fiançailles, n° 971.— Un Bal masqué dans un jardin. — Un Duo, n° 792.

Vente de MADRID (août 1884). — Éventail de la princesse ADÉLAÏDE DE SAVOIE ; peinture sur ivoire représentant une Fête à Cythère (3,675 fr.)

RUSSIE

Musée de L'ERMITAGE, à Saint-Pétersbourg.

— Les Délassements de la guerre. — Les Fatigues de la guerre. — Une Danse. — Un Dîner champêtre. — Une Halte d'armée. — Une Marche de troupes. — Un Mezzetin, n° 1503. — Un petit Savoyard, n° 1582. — Une Sainte Famille.

Palais de GATCHINO. — La Sainte Famille.

PALAIS D'HIVER (Saint-Pétersbourg). — Coquettes qui pour voir galans au rendez-vous.

— La Polonaise (esquisse sur bois).— Les Amusements champêtres (peut-être le Danseur

Danseur Castagnettes), gravé par J.-M. (Mercier).

Lycée du palais de TSARSKOÉ-SÉLO. — Le Naufrage (esquisse).

PALAIS IMPÉRIAUX. — Deux Femmes causant avec deux Hommes ; derrière eux, un nègre, n° 1699.—Amusement champêtre, n° 1764.

— Autre Amusement champêtre, n° 1793.

— Conversation champêtre , n° 2044. — Autre Conversation champêtre, n° 2999.

RUSSIE (place inconnue). — La Proposition embarrassante.


SERGENT (ANTOINE-FRANÇOIS)

ET

MARIE-JEANNE-LOUISE-FRANÇOISE-SUZANNE MARCEAU-DESGRAVIERS

SON ÉPOUSE:

En premières noces, femme CHAMPION DE CERNEL.

(SUITE DU F° 90).

En le suivant à la tribune de la Convention pendant les derniers six mois de 1793, on le voit successivement, soit en son nom personnel, soit au nom des Comités dont il faisait partie, réclamer la loi sur la propriété littéraire, défendre l'imprimeur Beaudouin, solliciter des garanties pour la sûreté des archives déposées au Palais-National, demander des modifications dans le régime ou dans le personnel des Comités d'instruction publique et d'inspection ; donner enfin à son activité un but constamment louable et utile, — jusqu'au jour où il reçut mission de visiter les départements voisins de Paris, afin d'y recueillir les monuments des arts qui seraient dignes de figurer au Muséum.

Ce fut pour remplir cette mission et grossir sa récolte de chefs-d'oeuvre que Sergent se rendit dans sa ville natale, d'où il était parti, si exempt d'ambition politique, dix ans auparavant;


118 ANTOINE-FRANÇOIS SERGENT

il y arriva le 23 frimaire an II (13 décembre 1793). Ses concitoyens l'accueillirent avec l'enthousiasme qu'inspirait alors le titre de représentant du peuple. Là , il eut occasion de sauver du vandalisme les innombrables images de saints, de patriarches et de rois qui ornent les murailles et les vitraux de la magnifique cathédrale dont Fulbert jeta les fondements; il empêcha pareillement qu'on ne détruisît l'orgue établi dans la nef principale, que les exagérés condamnaient comme un instrument beaucoup trop catholique.

Avant de quitter son pays natal , Sergent eut la faiblesse de céder aune mode que l'esprit du temps avait inventée. Il renonça, devant l'autorité communale, aux prénoms d'Antoine-François, et adopta pour l'avenir celui d'Androphile (ami des hommes). Toutefois , il paraît ne l'avoir jamais revendiqué, et les actes de l'état civil de la paroisse Saint-Martin en ont seuls gardé la trace. — Six mois après , Mme Champion sacrifia elle-même à cette mode puérile , mais à laquelle pourtant elle devait rester fidèle. Par arrêté de la commune de Chartres du 25 prairial an II, elle fut autorisée à prendre le nom d'Emira, anagramme de celui de Marie , qu'elle déclarait quitter. Quelques semaines plus tard , elle put y joindre légalement le nom qu'illustrait son frère sur les champs de batailles , car le divorce qu'elle sollicitait depuis dix-huit mois fut prononcé entre elle et M. Champion, son mari.

La première fois que Sergent, de retour à la Convention, y reprit la parole, ce fut pour préparer un amendement à la loi qui instituait l'École normale. Un article du projet en discussion


ANTOINE-FRANÇOIS SERGENT 119

fixait à quatre mois la durée des études ; c'était un terme évidemment trop court, et il fit à ce sujet les observations suivantes :

Si les hommes que le Comité a désignés in petto pour professer dans ces écoles ne sont pas des charlatans ou des insensés, ils ne pourront jamais, en quatre mois , atteindre le but de l'établissement. Comment voulez-vous que des jeunes gens qui, d'abord, auront, à se défaire de vieilles habitudes, soient, en si peu de temps, capables d'aller ensuite former de nouveaux instructeurs ? Il ne s'agit pas de faire naître des fruits en serre chaude, mais il faut former des hommes instruits et dignes d'instruire leurs concitoyens. Je vois, dans le projet du Comité, le dessin d'un beau tableau ; mais ce n'est qu'une ébauche. Craignons, en ne faisant que des croquis sur l'éducation publique, que la génération suivante ne soit en droit de nous en faire des reproches. Point de petits calculs sur cet important objet. Le terme de quatre mois est trop court et absolument insuffisant. Il ne s'agit point ici, comme pour le salpêtre, de travailler à la mécanique : il s'agit déformer le coeur, et il faut du temps ; l'intention ne suffit pas. On ne fait pas , en quatre mois , des moralistes, des physiciens, des géomètres. Je demande que le délai soit fixé à un an.

Ces réflexions partaient, à coup sûr, d'un esprit juste ; elles font voir que celui qui les émettait ne dut pas être un des membres les moins utiles du Comité de l'instruction publique, de ce Comité qui, en même temps que les Écoles normales , fondait le Conservatoire des arts et métiers. Mais les mauvais jours allaient venir. Le 13 prairial 1795 (1er juin), on lança contre lui un décret d'arrestation. Toutefois, Sergent sut échapper à l'arrêt de la Convention, il quitta secrètement Paris ', et ne tarda pas à être rejoint par Émira; car ce fut alors, comme je l'ai déjà dit, que, pour avoir le droit de partager son exil, cette femme généreuse consentit à l'épouser;

1. Sergent alla se cacher aux Vaux, chez M. d'Ussieu, où Emira lui avait ménagé un asile sûr. C'est là qu'il fit les portraits de M. Bellier du Chesnaye, des époux d'Ussieu, de Texier, notaire à Courville, de Mme Labiche, grand'mère du sénateur d'Eure-et-Loir.


120 ANTOINE-FRANÇOIS SERGENT

l'espoir de consoler une infortune imméritée fit taire les scrupules qui l'avaient empêchée jusque-là de contracter un second-mariage, et qu'avait toujours-respectés l'homme qui l'aimait depuis plus de trente ans 1.

Tous deux gagnèrent la Suisse, en voyageant sous des noms supposés, et la plupart du temps à pied. Ils parcoururent d'abord quelques cantons sans pouvoir s'y créer de ressources, puis allèrent s'établir à Bâle, où les conduisaient des espérances qui ne furent point trompées. Sergent trouva l'ambassadeur Barthélémy— neveu de l'auteur d'Anacharsis, dont il avait été l'ami et le protecteur— prêt à payer la dette de son illustre parent, et un émigré français , M. Rulhières, lui offrit un asile dans sa propre famille 2.

En 1797, Sergent quitta la ville hospitalière où il avait demeuré deux ans. Il voulait appeler sur sa conduite dans les journées de Septembre les investigations de la justice directoriale. Émira, de son côté, avait à soutenir un procès contre plusieurs

1. Dans un livre consacré au panégyrique d'Emira , Sergent, plus qu'octogénaire, écrivait d'une, plume encore passionnée : " La confiance intime qu'elle m'accorda , autant que la connaissance que j'eus de ses principes de sagesse, m'imposèrent la loi, que je n'enfreignis jamais, de ne pas l'exposer à rougir de notre liaison. On aura de la peine à me croire : à nos âges, une telle puissance sur soi-même! Ma constance qui lui survit, cet amour si religieux que je conserve pour sa mémoire, n'est-ce pas un gage suffisant pour des âmes honnêtes et sensibles ? Je ne veux convaincre que celles-là ; je ne parle pas d'elle à d'autres. Il faut estimer les gens pour les entretenir du bonheur que procure la vertu « (fragment de Mon Album et Nigrum, p. 102).

2. M. Rulhières était fils d'un royaliste qui avait péri lors des massacres de Septembre ; mais il savait que l'ancien administrateur de police avait tout fait pour prévenir ce malheur, et il saisissait l'occasion de lui en montrer de la reconnaissance. Ainsi, l'homme qu'on proscrivait comme complice des septembriseurs était accueilli par ceux-là mêmes qui portaient le deuil des victimes de Septembre.


Héliog & Imp Lemercier & Cie

Le Bulletin des Beaux-Arts



ANTOINE-FRANÇOIS SERGENT 121

membres de sa famille , qui tendaient à faire casser, en ce qui la concernait, le testament du général Marceau, prétention inique, et que les tribunaux repoussèrent.

Depuis quelque temps déjà, l'ex-conventionnel s'était modestement remis à sa table de gravure, lorsque le ministre de la guerre, Bernadotte, le nomma commissaire du gouvernement près la régie des hôpitaux militaires. Lui confier un pareil emploi, n'était-ce pas donner un démenti, pour ainsi dire officiel, aux accusations dont il avait été l'objet? Quelles fonctions exigeaient plus de probité, plus d'humanité? Pendant quatre ans , il remplit les devoirs de sa charge avec un zèle que rien ne décourageait ; mais, après l'attentat du 2 nivôse an xi, il fut brusquement enlevé de son domicile, et jeté à la Force, par mesure de sûreté générale. Quelques jours après, on lui fit savoir qu'il ne sortirait de prison qu'avec un ordre d'exil.

Dans les premiers jours de 1803 , Sergent reçut donc l'ordre de quitter de nouveau Paris et la France. Il se mit en route accompagné d'Émira, qui emmenait un de ses neveux, âgé de quatre ans, pour l'arracher à la misère. Suivant l'itinéraire qui lui était tracé, l'ex-conventionnel se dirigea vers l'Italie; — c'était un refuge d'où Émira et lui ne devaient plus sortir.

A dater de cette époque, la vie de ces deux artistes n'est plus qu'une longue et courageuse lutte contre l'adversité, souvent même contre la détresse ; ils se rendirent tout droit à Milan, où les avaient précédés quelques recommandations. Émira, depuis longtemps familiarisée avec la langue italienne , entreprit l'éducation de jeunes filles milanaises ; et Sergent, qui était sorti


122 ANTOINE-FRANÇOIS SERGENT

pauvre de tous les emplois qu'il avait occupés, dut encore une fois reprendre le burin. Il commença la publication d'un grand ouvrage intitulé : Tableau de l'univers et des connaissances humaines, lequel devait contenir 300 planches gravées en couleurs, suivant la mode du temps, et qui eût été accompagné d'un texte explicatif en cinq langues différentes ; mais , soit que la spéculation fût mauvaise, soit que l'auteur n'eût pas les moyens de la poursuivre, il ne parut que deux ou trois livraisons de l'ouvrage, et bientôt Sergent quitta Milan pour aller chercher fortune ailleurs. — De 1804 à 1809, il habita successivement Vérone, Padoue et Venise, sans pouvoir conjurer la chance contraire , malgré les attentions bienveillantes dont le beau-frère et la soeur de Marceau étaient partout l'objet. Enfin à Brescia, où tous deux se fixèrent ensuite , leur position s'améliora , et leur avenir même, grâce au dévouement d'un ami, fut assuré contre la misère 1. Là, il entreprit avec succès la publication d'une série de planches en couleurs représentant les Costumes des peuples anciens et modernes, et auxquelles était joint un texte en langue italienne. Sa réputation comme artiste , et l'estime que son caractère lui avait acquise le firent nommer, au

1. On était alors en juillet 1809, et l'armée française venait de gagner la célèbre bataille de Wagram. Parmi les héros de cette journée se trouvait un compatriote et un ancien frère d'armes de Marceau, le capitaine Maugars, glorieusement blessé en combattant. Or, quelques jours après la bataille, Napoléon, visitant les blessés à l'hôpital de Vienne, et leur distribuant des récompenses, s'arrêta devant le capitaine Maugars : " Et vous , lui dit-il, que désirez-vous ? — Rien pour moi, Sire, répondit le brave officier ; mais je demande une pension pour la soeur de mon ancien général. « Le lendemain, l'empereur faisait expédier en même temps deux brevets : l'un nommait Maugars chevalier de la Légion d'honneur, l'autre accordait à Émira une pension viagère de 1,200 francs.


ANTOINE-FRANÇOIS SERGENT 123

bout de quelque temps, membre titulaire de l'Athénée de Brescia. Vers la fin de 1815, il quitta cette ville pour retournera Milan, où il fit paraître les dernières livraisons de ses Costumes, et s'adonna ensuite exclusivement à la littérature : de 1821 à 1824, Sergent traduisit de l'italien en français plusieurs ouvrages concernant les arts et l'iconologie, ce qui lui fit obtenir la place de bibliothécaire adjoint près l'Université de Turin. Il conserva cet emploi pendant environ sept ans ; après quoi, son grand âge le forçant à prendre du repos, il alla s'établir à Nice, dont l'heureux et doux climat lui faisait espérer encore de longs jours.

Émira et lui venaient de s'installer dans ce nouvel asile, quand la révolution de 1830 releva Sergent de la proscription; mais il était presque octogénaire, les fatigues d'une route de deux cents lieues l'effrayaient ; tous ses parents, tous ses amis étaient morts d'ailleurs, et il prolongea volontairement son exil. Cependant il eut encore le malheur de se voir précédé dans la tombe par sa chère Émira, qui mourut le 6 mai 1834, âgée de quatre-vingt-un ans.

NOËL PARFAIT.

(A suivre.)


LISTE DES DAMES FRANÇAISES

DESSINATEURS, GRAVEURS, PEINTRES ET SCULPTEURS

(SUITE DU F° 92).

BESSON (Mlle Léonie), née à Sèvres, peintre, élève de MM. BESSON et BENQIST. — Salon de 1880, Tête de Chien ; une Vue de Caen, faïences.

BESSON (Mlle Marie-Hortense), née à Paris, peintre , élève de Mlle BRICO et de M. DESSAIN. — Salon de 1880, Portraits de Mlle C... et de M. ***, porcelaine. — 1882, Portrait de Mlle M. DESCLAUZAS , porcelaine.

BEUVELET (Mlle Anaïs), née à Bar-le-Duc. — Salon de 1881, Portrait de M. F..., buste, plâtre. — 1882, Portrait de M. F..., buste, plâtre.

BEY (Mlle) ; citée par Zani.

BIANCHI (Mlle Maihilde), née à Châteaudun , sculpteur. — Salon de 1879, Portrait de Mlle R. BIANCHI, buste marbre; — Portrait de Mlle T. BIANCHI. buste marbre. — 1880, Enfant et Chat, marbre. — 1881, Enfant tenant un oiseau mort, statue, marbre.

BIANCHI (Mlle Nina), née à Paris, peintre , élève à'Alexis PÉRIGNON. — Salon de 1843 , Portrait de Mme BIANCHI, pastel. — 1844 , Tête de jeune fille ; — Effet de clair obscur ; — Portrait du fils de M. CARLIER ; pastels. — 1845, Etude (profil de femme) ; — Autre Etude de femme ; — Tête de femme coiffée d'un feutre gris , pastels. » MÉDAILLE DE 3e CLASSE ". — 1846, deux grandes Études d'Italiennes, mi-corps ; — Portraits de M. CHAILLOT ; de Mlle Collette BAILLOT ; de M. Aristide GUILBERT, auteur des « Villes de France ; pastels. — 1847, deux grandes Etudes d'Italiennes ; — Portraits de la fille de la marquise COCCAPANI ; de la petite-fille de M. BONNAIRE : du petit Anlony JEUNESSE; pastels.— 1848, grande Etude d'Arabe, mi-corps ,* — Tête de Femme grecque ; — Portraits de la petite DE LISLE ; de la fille de M. BULOZ ; de Mlle PIERRUGIES ; pastels. MÉDAILLE DE 2e CLASSE °. — 1849, la Fille de Jephté et ses compagnes , d'après LEHMANN ; — Portraits de Mme la marquise DE MARSAC ; de Mlle DU MESNIL ; pastels. — 1850, Portraits de Mme BIANCHI ; de Mlle Mina BIANCHI ; de Mme JEUNESSE; — Marie-Thérèse de France ; — Madame, fille de Louis XVI, d'après une miniature de CAMPANA , 1791; pastels. — 1852, deux Portraits des demoiselles GUIZOT, pastels. .— 1853 , Graziella, pastel, mi-corps. — 1855, Portraits de Mme BIANCHI ; de MIIe BIANCHI; Étude d'Italienne; pastels. — 1857, Rêverie, étude au pastel. — 1859, Portrait de M. BOURGEOIS père. — 1863, Portrait d'enfant; — Mater Dolorosa, copie d'après RUBENS ; pastels.

BIBRON (Mme, née Jeanne BELLOC), née à Paris, peintre, élève de son père. — Salon de 1835, Portraits d'une Novice de la Maison de Saint-Denis et de Mme B... — 1836, Portraits de Mlle f. B..., novice de la maison de la Légion d'Honneur et de M. le docteur MOJON. — 1837,


LISTE DES DAMES FRANÇAISES DESSINATEURS, ETC. 125

Portraits de M. le docteur ROGUETTA et de M. Maurice D... « MÉDAILLE DE 3e CLASSE ".

1839, Portraits de Mme V. R...; de Mlle G...; de Mme R...; de M.*** et d'une jeune fille. — 1849, Portraits de Mlle A. D...; d'Alfred DESNOYERS; de M. LEVASSEUR ; de Mme P...; de Mme B...; de Mlle Eugénie D...; de M. Julien DESNOYERS. — 1851 , Portraits de M. DUMÉRIL ■ de Mme MOSON ; de jeune fille ; de M. Louis ROUSSEAU ; de M. H. LUCAS; de Mlle C. B...; de Mlle C...; de Mme G. B.,.; — Écolier; —Jeune Fille tenant une faucille ; — Tête de jeune Fille,

miniatures. — 1853, Portraits de Mlle H. C...; du jeune C. .; de Mme B...; miniatures.

1855, Portraits de Mlle J. R.. ; de Mme J. V...; de Mme A. B...; de M. R...; de M. L...; miniatures. — 1857, Portraits de Mlle J. R...; de Mlle Marie S...; de Mme B...; de M. L...; de Mlle Marie S...; miniatures. — 1868, une Femme de la Cervara ; — un petit Écolier et son Chat —A Versailles : les portraits de Franc, DE LA TOUR-D'AUVERGNE ; du vicomte DE TURENNE ; d'Eléonore DE ROYE, princesse de Condé. — Mme BIBRON est l'auteur d'un Cours de dessin linéaire, à l'usage des écoles ; Paris 1859. — 1870, Jeune Femme appuyée sur une harpe; — Portrait de Mme B... — 1870, " Ils sont à moi », dessin.

BICHARDIERE (Mlle DE LA). —A gravé à Paris , en 1785 , quelques paysages et sujets, d'après LEPRINCE et HUET. Elle est morte en 1786. — On connaît d'elle, entre autres, quatre Vues de Caudebec, en Normandie , d'après J.-B. HUET.

BIDAULT (Mlle Lucie), née à Saint-Aubin-sur-Yonne, peintre, élève de Mlle M. LECOQBRIELHAN et de Mme DE CHATILLON. — Salon de 1881, la Fête des Tabernacles, camaïeu, faïence. — 1882, Èglantine, d'après JACCLUET, faïence. — 1883, Mercutio, faïence ; — Lina.

BIET (Mlle), née à Paris, peintre , élève d'ABEL DE PUJOL et de L. COGNIET. — Salon de 1833, Portraits. — 1834, Intérieur de l'atelier des élèves de M. Cogniet , pendant le repos ; — Portrait de M. le docteur FOISSAC. — 1835. Luxe et Misère (l'inévitable conte de .. Daniel le lapidaire , par Michel Masson).

BIGOT (Mme Eugénie-VICTOR), née à Dinan, peintre, élève de Mmes DESPORTES et AUBE. — Salon de 1880, Fleurs de printemps ; — Fleurs d'automne, faïences. — 1882, Pensées, Fritillaires et Narcisses, faïence.

BIJON (Mlle Anna-Marie-Wilhelmine), née à Strasbourg, peintre, élève de Mme TRÉBUCHET.

— Salon de 1880, Fleurs, aquarelles.

BILCO (Mlle Claire-Marié), née à Paris, peintre, élève de SIGNOL. — Salon de 1875, Portrait de MIle A...

BILLOTEY (Mlle Aline-Valérie), née à Limoges, peintre, élève de son père. — Salon de 1883, Iris , panneau décoratif, gouache.

BILLOTY (Mlle Marie-Elisabeth), né à Limoges, peintre, élève de son père. — Salon de 1882, Giroflées, éventail, aquarelle.

BILLY (Mlle F. DE), dessinateur et graveur à l'eau-forte. — Amateur ; travailla à Paris en 1751. — Entre autres pièces, nous connaissons de cette artiste : Vénus déshabillée par l'Amour.

— Sacrifice à la santé, pour le rétablissement du Dauphin, en 1752. — Le Cavalier et la Blanchisseuse. — Un Cavalier à côté de son cheval , d'ap. WOUVERMAN. — Une jeune Fille caressant un oiseau. — Une jeune Fille appuyée. — Un Enfant couché sur le ventre, en gardant des moutons. — Un Enfant assis, tenant une cornemuse. — Le petit Berger et la petite Bergère, d'après HUET.


126 LISTE DES DAMES FRANÇAISES DESSINATEURS, ETC.

BINET (Mme Anna-Marie, née MÉNARD), née à Paris en 1835, peintre, élève de MM. BARYE et LESOURD-BEAUREGARD. — Salon de 1857, sous le nom de MÉNARD, Légumes, Butor, Fruits et Gibier. — 1839, Gibier. — 1863, Gibier. — 1865, sous le nom de BINET, Poulet déplumé.

BINET (Mme Mo'ina, néeALLARD), née à Marseille, peintre, élève de Carolus DURAN et HENNER. — Salon de 1877, Portrait de Mme LUBANSKA. — 1878, Portraits de M. F. PASSY et de Mlle J. P... — 1879, Portraits de M. A. B... et de Mme B... — 1880, Religieuse. — 1882, Vénitienne. — 1884 . Florentine.

BION (Mlle Louise-Marie-Agnès), née à Paris, peintre, élève de M. DESSART et de Mme THORET. — Salon de 1876, la Vierge allaitant l'Enfant Jésus, d'après Andréa DI SOLARIO, porcelaine ; — la Famille malheureuse, d'après PRUD'HON, faïence. — 1877, Virginie, d'après M. J. BERTRAND, porcelaine ; — Portrait de l'abbé***, porcelaine. — 1878, Mariage de la sainte Vierge et saint Joseph , et Portraits de M. et de Mme A.... porcelaines. — 1879, Portrait de Mme la marquise de N..., porcelaine. — 1884, Portraits, émail.

BIRAT (Mme, née D'HARCHIES, Amélie), née à Goritz, le 12 juillet 1812; Française par son mariage. — Salon de 1841, Fleurs, aquarelle.— 1844, Fruits, aquarelle. — 1846, Portraits, miniatures : M. Jules B...; M. Gilbert B...; M. Albert de D... — 1847, Portraits, miniatures : Mme D'HARVILLE ; M. G...; Mlle Blanche H...; M. Eugène D... » MÉDAILLE DE 3e CLASSE .— 1866, Fleurs printanières, aquarelle. — 1867, Fleurs, aquarelle ; — Portrait de Mme H. B..., miniature.

BIRONNEAU (Mlle Marié), née à Paris, peintre, élève de Mme BONET. — Salon de 1880, Portrait de M. H. B..., porcelaine.

BIZEMONT (Cécile DE), peintre. — Entre autres un Buste de Turc, tourné vers la gauche; n° 33 de l'oeuvre du comte de Bizemont-Prunelé.

BLANC (Mlle Fanny), née à Lyon. — Salon de 1882, Napolitaine, aquarelle.

BLANC (Mlle Lucie), née à Paris, peintre, élève de MM. LEVASSEUR et DONZEL. — Salon de 1880, Portrait de Mlle F. B..., aquarelle.

BLANCHARD (Mlle Constance), née à Paris, peintre. — Salon de 1822, un Christ; — Portrait en pied de Mme de G... — 1824, une Vierge ; — Notre-Dame-de-Bon-Secours ; — Portrait en pied de Mme la marquise de K*** ; —plusieurs Portraits ; " MÉDAILLE DE 2e CLASSE. — 1831, une Assomption ; — Portraits. — 1833 , Portrait d'homme ; — Portrait de femme. — 183 5, une Assomption.— 1838, des Femmes grecques réfugiées sur un rocher (musée de Toulouse).

BLANCHARD (Mlle Louise), peintre , élève de son père. — Salon de 1878, Vieux Bouquins au repos.

BLANCHE (Mlle Emma), née à Paris, élève de L COGNIET. — Salon de 1847, une jeune Servante. — 1848, Portraits. — 1849, une Marchande de fruits. — 1839, jeune Bohémienne ramassant du bois dans une. forêt. — 1861, jeune Femme comparant son pied à celui de la Baigneuse, de Pradier.

BLANDIN (Mme Armande, née PLUMERAY), née à Viarmes (Seine-et-Oise), peintre, élève de M. E. MARC. — Salon de 1870, Paysage, dessin.

BLARD (Mlle Delphine), née à Paris, peintre, élève de Mme DE COOL. — Salon de 1880, Portrait de Mme Thérèse B..., porcelaine. — 1882, Cinq émaux : trois d'après M. LENOIR ; Méphistophélès ; et un d'après M. VIBERT. — 1883, Vieux Juif, émail.


LISTE DES DAMES FRANÇAISES DESSINATEURS, ETC.

127

BLAUD (Mlle Mary), née à Paris, peintre, élève de M. Paul FLANDRIN. — Salon de 1882, Portraits, pastel.

BLAZE DE BURY (Mme Getta), née à Paris, peintre, élève de M. Léon GLAIZE. — Salon de 1882, Spes in Deo. — 1883, Vieille Bretonne, fusain.

BLEUSE (Mlle A.), graveur au pointillé ; travailla à Paris vers 1820. — Minerve alimentant les Arts et les Sciences, et la Grotte, d'après PRUD'HON et ROGER

BLIN (Mlle Adèle), née à Quimperlé, peintre. — Salon de 1874, élève de VIDAI.. — Portraits de M. T. B... et de Mlle B..., miniatures. — 1876, Portraits de Mme A. F... et de Mme C. G...,

miniatures. — 18S2, Portrait de M. L. V miniature. — 1884, Portrait de M. le comte de

Chambord, miniature.

BLIN DE BOURDON (Mme Marie-Caroline-Catherine-Emmà), née àAbbeville, peintre, élève de M. J. NOËL. — Salon de 1873, Château du Quesnei (Somme), aquarelle. — 1874, Vues de Caix et du Quesnel (Somme), aquarelle, et Vue d'Abbeville, aquarelle.

BLOC (Mlle Emma), née à Genève, de parents français , en 1834. — Salon de 1837, la Vierge au Coussin vert, d'après le tableau de SOLARI , de la galerie du Louvre ; porcelaine. — 1859, la Réconciliation de Jacob, d'après Pierre DE CORTONE , porcelaine. — 1861, la Fortune et le jeune Enfant, d'après Paul BAUDRY; porcelaine ; — Tête de vieille femme, d'après THEOLON, porcelaine. — 1863, un Rêve de bonheur, d'après le tableau de Mlle C MEYER, du musée du Louvre ; porcelaine. — 1864, Portrait d'homme, d'après RUBENS ; — Groupe, d'après WATTEAU; porcelaine. — 1865, Bacchante endormie, d'après TOUSSIN, porcelaine ; — Portrait de Mme ***, émail. — 1866, la Charité, d'après RUBENS, porcelaine. — 1868, Apollon et les Muses, — te Mariage d'Hercule , d'après LEMOINE, porcelaine. — 1869, la Naissance de Vénus, d'après BOUCHER, porcelaine. — 1870, Tête de jeune homme , d'après un dessin de Léonard DE VINCI , porcelaine.

( A suivre. )


L'INTERMÉDIAIRE.

SIGNOL & CHOÉPN.

IL existe à Paris, au troisième étage du numéro 2 de la rue Bourbon-leChâteau, une oeuvre importante de Signol et de Chopin, à peu près ignorée. C'est un plafond, daté de 1823, mesurant 3 mètres 20 centimètres de longueur sur 2 mètres de largeur.

Il paraît qu'il fut fait par ces deux artistes , qui demeuraient là ensemble, pour se libérer envers leur propriétaire de termes de loyer qu'ils étaient impuissants à payer.

Quoi qu'il en soit de cette anecdote traditionnelle, vraie ou fausse, l'oeuvre, parfaitement conservée, est digne d'attention; et nous n'éprouvons qu'un regret, c'est qu'elle soit fatalement destinée à périr, car elle a été peinte sur plâtre.

Signol et Chopin ont représenté, dans ce plafond, plusieurs déesses en des poses variées, mais avec la coiffure des dames du temps de la Restauration.

Les déesses sont assises sur des nuages.

L'une d'elles, nue et légèrement drapée d'un voile d'étoffe rouge, reçoit d'une autre déesse, — celle-ci habillée, — des offrandes en fleurs et fruits. La Vérité, tenant d'une main un miroir, étend la main droite sur la tête de cette dernière déesse. Du côté opposé, un ange déroule, au-dessus du personnage principal , un riche collier qu'il lui apporte aussi en hommage. Enfin, des parties inférieures, un amour s'apprête à lancer une flèche sur le groupe que nous venons de décrire.

L'ensemble de la composition fait grand honneur au talent des deux amis, unis ici eii collaboration ; quant à la peinture , ferme et solide, elle a conservé tout son éclat ; et sa chaude coloration aide singulièrement à égayer le salon aux boiseries anciennes , mais un peu bas, dont elle sera toujours le principal ornement.

VICTOR ADVIELLE.

Le Gérant, TH. FABRÉ.


LE SALON NATIONAL

DESSINS, AQUARELLES, PASTELS, MINIATURES, ÉMAUX , PORCELAINES & FAJÈNCES

ALLONGÉ (Auguste), né à Paris, élève de L. COGNIET. — L'Hiver en forêt, fusain (app. à M. Christophe)

APPIAN (Adolphe) (voir PEINTURE). — Environs de Collioure (Pyrénées-Orientales) ; — l'Etang aux Carpes (Isère); fusains.

ARNOUD (Charles). — Portraits de M. et de Mme VEYRASSAT

BARTHOLOMÉ (Albert), né à Thiberval (Seine-et-Oise). — Portrait de Mme la marquise D'HAUTPOUL ; — Tête de Mendiante ; pastels.


130 LE SALON NATIONAL

BEAURY-SAUREL (Mme Amélie) (voir PEINTURE). — Portrait de Mlle A. B..., dessin. — Étude, pastel.

BECQ. DE FOUQUIÈRES (Mlle Louise-Marie, née DE DREUX), née à Paris, élève de PILS.

— Portrait de Mlle M. C..., pastel.

BELLANGER (Camille-Félix), né à Paris, élève de CABANEL et BOUGUEREAU. — Méd. 2° cl. 1873. — Un Conseiller municipal (Normandie).

BELLAY (Charles-Paul-Alphonse), né à Paris, élève de PICOT et HENRIQUEL-DUPONT. — Méd. 1866, 1867 et 1869, $! 1873. —Cinq Portraits, aquarelles. — Portrait de femme, dessin.

BELLEL (Jean-Joseph), (voir PEINTURE). — A travers l'Algérie, de Blidah à Boghar ; cinq fusains. — Vue prise à Châteldon, en Auvergne; — Ravin de Gravier es, en Auvergne; fusains.

BÉTHUNE (Gaston), né à Paris, élève de E. GIRAUD. — Plateau de la Madone, à Menton, aquarelle.

BIDA (Alexandre), né à Toulouse en 1813, élève d'Eugène DELACROIX. — Méd. 2e cl. 1848; 1re cl. 1855 (E. U.), $; 1855, méd. 1re cl. 1867 (E. U.), O. $: 1870, rap. 1re cl. 1878 (E. U.).

— Huit Dessins pour une édition des OEuvres de Molière.

BONEFOY (Adrien-Adolphe), né à Paris, élève de J.-P. LAURENS. — Portrait de Mlle ***, aquarelle.

BROWN (Joseph-Levis) (voir PEINTURE). — Cavaliers, pastel.

CAMION (Charles), né à Saint-Etienne. — Méd. 1869. — Portrait d'enfant, miniature.

CARR1ER-BELLEUSE (Pierre), né à Paris, élève de CABANEL, GALLAND et CARRIER-BELLEUSE. — Portrait de Mlle LEGAULT, pastel.

CAZ1N (Jean-Charles) (voir PEINTURE). — L'Etang; — Le Chemin (app. à M. E. May); — La Terre (app. à M. Heilbuth) ; cires et pastels.

CAZIN (Mme Marie), née à Paimboeuf. — Le Sommeil.

CHÉRAMY (Mlle Edmée), née à Paris, élève de Mme GOZZOLI et de Mlle PIERRON.— Portrait de Mlle M. G .., porcelaine.

CICÉRI (Eugène) (voir PEINTURE). — Souvenirs.

COINDRE (Gaston-Jean), né à Besançon. — L'impasse Cicon, à Salins ; — Salins (Jura), vue prise à vol d'oiseau ; deux dessins.

COOL (Mme Delphine DE), née à Limoges. — Reines-Marguerites et Géraniums ; — Flox ; — Reines-Marguerites ; aquarelles.

CREUZY (Mlle Caroline), née à Paris, élève de LEVASSEUR et CAMINO. — Portraits de Mlle Suzanne C... et de Mme M. .; deux miniatures très remarquables.

DELVILLE-CORDIER (Mme Aimée-Eugénie), née à Paris. — Trois Portraits , miniatures.

D1EN (Achille), né à Paris. — Chemin couvert, près Pantoise . et Rivière dans le parc de Maintenon ; deux fusains.


LE SALON NATIONAL 131

DOAT (Taxile), né à Albi, élève de DUMONT. — Dix plaques de porcelaine , décorées de sujets en pâte rapportés, dans un cadre ; — plus six autres sujets plaques de porcelaine, décorées de sujets en pâte rapportés ; effets nouveaux et très jolis.

DUPONT (Mlle Julie), née à Pontoise, élève de DESFORGES et de Mme D. DE COOL. Biblis,

d'ap. la statue de M. Suchetet ; porcelaine.

FANTIN-LATOUR (Henri) (voir PEINTURE). — Portrait, pastel.

FELON (Joseph), né à Bordeaux. — La Parure, aquarelle. — Perséc délivrant Andromède, lavis et gouache. — Cariatides. — Renommée.

FLANDRIN (Paul) (voir PEINTURE). — Cinq dessins, Croquis de Paysage, d'après nature. — Six dessins , Têtes d'étude.

FRERE (Théodore) (voir PEINTURE). — Une Rue au Caire.

GAILLARD (Claude-Ferdinand) (voir PEINTURE). — Portrait de M. G...

GALBRUND (Alphonse-Louis), né à Paris, élève de RICHOMME et RÉGNAULT. — Méd. 1865. — Une Quêteuse sous le premier Empire, pastel.

GIGOUX (Jean) (voir PEINTURE). — Portraits de Mlle M. K... et de M. le vicomte D...

GILBERT (René), né à Paris, élève de CABANEL. — Portraits de Mme la comtesse de B... et de M. CHESNEAU, pastels vigoureux.

GRATIA (Louis-Charles), né à Rambervilliers (Vosges), élève de DECOISNE. — Portrait de Mme Ferdinand GENAY (très curieux de faire). — Un Corsaire de la Côte, pastel.

GUIOT (Hector), né à Langres, élève de ZIÉGLER. — Chapelle du Sépulcre, à Chaumont-enBassigny (XVe siècle) ; aquarelle. — Le Donjon (XIe siècle) et les Tanneries, à Chaumont-enBassigny.

HADENGNE (Louis-Michel), né à Paris, élève de BONNAT. — Intérieur d'atelier, aquarelle.

HÉDOUIN (Edmond), né à Boulogne-sur-Mer. — Méd. 2= c 1848, 3e cl. 1855 (E. U) rap. 1857, $£ 1872. — Neuf TRÈS JOLIS Dessins pour une édition des OEuvres de Molière..

HIARD (Mlle Èlisa), née à Brest, élève de E. BENNER et de Mlle F. LOUBENS. — Mauves et Daiura, faïence.

ISBERT (Mme Camille), née à Paris, élève de SCHEFFER et MEURET. — Cinq Portraits, miniatures.

JACTA (Mlle Lucie), née à Paris, élève de CHAPLIN. — Trois Portraits miniatures, et un Portrait émail.

LACHEURIÉ (Eugène), né à Paris. — L'île Saint-Ouen ; — Route d'Honfleur à Trouville ; aquarelles.

LALIRE (Adolphe), né à Rouvres (Meuse), élève d'HENNER et J. LEFEBVRE. — Huit Portraits, aquarelles.

LANGÉE (Désiré-François), née à Maromme (Seine-Inférieure). — La Tricoteuse, dessin (app. à M. le docteur Beni-Barde).


132 LE SALON NATIONAL

LAURENS (Jean-Paul) (voir PEINTURE). — Quatre Dessins pour une édition des Récits des temps mérovingiens.

LE BLANC (Mlle Lèonide-Joséphine), née à Poitiers, élève de BELLOC, E. DELACROIX et de MIle DOULIOT. — Deux Portraits de Mlles ***.

LELOIR (Louis), né à Paris, élève de son père. — La Muse de Molière et dix autres Dessins, pour une édition des OEuvres de Molière (app. à M. Jouaust)

LE SUEUR (Mlle Marie-Gabrielle), née à Janville (Eure-et-Loir), élève de CAMINO.— Deux bonnes miniatures : Portraits de Mmes L... et H...

LÉVY (Emile) (voir PEINTURE). — Onze Portraits au pastel (très beaux).

LHERMITTE (Léon-Angustin) (voir PEINTURE). — La vieille Demeure ; — Quatuor (app. à M. Hayen) ; — Le Pot-de-vin (app. à M. COQUELIN AÎNÉ) : — Le Tisserand (app. M. Rosemberg) ; — L'École ; —Les Cordonniers ;—La Forge (ces trois derniers app. à M. Ch. Hayem) ;

— Les Laveuses ; — Le Charron ; — La Soupe ; dessins.

MARÉCHAL (Laurent-Charles) (voir PEINTURE). — Défricheurs, dessin.

MÉRY (Alfred-Emile) (voir PEINTURE) — Place aux jeunes; — Coups de cravache; dessins.

MEYER (Alfred), né à Paris, élève de PICOT et E. LEVY. — Tête de Négresse, émail (app. à M. Boucheron). — Pic de la Mirandole, émail (app. à M. Labiche). — Thoutmosis III (Moeris), émail.

MOREL (Edmond), né à Arras, élève de P. DUBOIS — Prairie , dessin à la plume.

MOURET (Achille-Ernest), né à Paris — Mes Petits enfants, miniature.

OSTROWSKI (Léon), né à Marseille, élève d'HEBERT et G. FERRIER. — Portrait de Mme L. ACKERMANN ; très beau fusain.

PENNE (Charles-Olivier DE) (voir PEINTURE). — Griffons de Vendée; — Vendéens à poils ras ; — Setters en arrêt ; — Relai Vaut ; aquarelles.

PINÉS DE MERBITZ (Mlle Marguerite), née au château de Bonesse, élève d'Eug. LAMI et J GIGOUX —Quatre portraits, miniatures.

P01NTEL1N (Auguste-Emmanuel) (voir PEINTURE). — Premiers Rayons, pastel.

POULLET (Mlle Claire-Marie-Madeleine), née à Paris, élève de Mmes THORET et GRÉGOIRE.

— Portraits de Mgr DAUPHIN (app. à Mme T. Rabery), et du R. P. CHARMETANT, missionnaire d'Afrique ; porcelaines

RAFFLIN (Louis-Émile). — Bords de l'Yvette, à Orsay; — Dans le parc de Launay, à Orsay ; fusains.

RASTOUX , né à Nîmes , élève de PERROT. — Portrait de mon bébé, dessin.

RÉLIN (Mme Marie, née CALOT), née à Paris, élève de LEVASSEUR et JALABERT. — Un Elfe en voyage, éventail. — Un Tournoi, éventail

ROUX (Paul), né à Paris, élève de L. Roux et CABANEL — Baie de Camarel (Finistère), aquarelle.


LE SALON NATIONAL

133

SAINTIN (Jules-Émile) (voir PEINTURE). — Portraits de Mlles Jeanninc D... et Suzette L...; deux pastels ravissants.

TEYSSONNIÈRES (Pierre-Salvy-Frédéric), né à Albi, élève de son père. — Vallée de Cady, à Verney-les-Bains ; fusain.

THIRION (Eugène-Romain) (voir PEINTURE). — Fragment d'un carton pour l'escalier de la mairie du XIIe arrondissement de Paris.

THORNLEY (Georges-William), né à Paris, élève de E CICÉRI. — Deux Aquarelles.

TRAYER (Jean-Baptiste-Jules), élève de son père et de LEQUIN. — Méd. 3e cl. 1853 et 1855 (E. U.). — Le plus jeune de la Famille , très bonne aquarelle.

VERWAEST (Mme Berthe), née à Paris, élève de E. BELAIZE et Maxime LALANNE.. — Les Jetées de Trouville et la Plage d'Arromanches ; faïences.

ZUBER (Jean-Henri), né à Rixheim (Haut-Rhin), élève de GLEYRE. — Les Oliviers, à Cannes; — un coin de Jardin, à Cannes ; aquarelles.

Z. MARCAS.


SERGENT (ANTOINE-FRANÇOIS)

ET

MARIE-JEANNE-LOUISE-FRANÇOISE-SUZANNE MARCEAU-DESGRAVIERS

SON ÉPOUSE;

En premières noces, femme CHAMPION DE CERNEL.

(SUITE DU F° 126).

Voici le portrait d'Émira Marceau, écrit par Sergent lui-même :

« Ses cheveux, d'un beau brun, fins, soyeux et longs , formaient à leur racine, sur la face, six angles aux arcs inégaux, genre de beauté à la mode en ces temps

» Son front était uni, ses tempes étaient pleines ; il était terminé par deux sourcils élevés, bien garnis en commençant, de poils bruns 1, lisses, pas trop épais ; ils se finissaient en arc doux

» Son nez, occupant, selon les proportions, le tiers de la face, uni sans

dur ressaut à la ligne du front, descendait droit sans être concave, se relevait seulement un peu du bout; les narines étaient petites et leurs ailes bien dessinées. Les os maxillaires ne se faisaient pas sentir sur les joues potelées, dans lesquelles on voyait ces deux fossettes que les poètes appellent des nids d'amour

» Que de grâces réunies dans sa bouche , formée par deux lèvres vermeilles

qui avaient la fraîcheur d'une fleur épanouie dans les larmes de l'Aurore

» Elle avait le menton bien formé, la langue légère ; ses dents , disposées

régulièrement sur des gencives courtes, peu épaisses, donnaient à sa prononciation une articulation facile, fluide, point gutturale ni nazillarde, sans grasseyement ni zézayement

» Elle avait le menton arrondi et légèrement creusé au milieu

» Sa peau, un peu brune, légèrement colorée de pourpre, plaisait, parce

qu'elle était l'annonce d'une bonne santé , qu'elle était fine, douce et satinée, mais un peu altérée par des taches de rousseur

« Mais l'ornement le plus remarquable de la figure d'Émira était deux

grands yeux, point saillants, bien fendus, à une juste distance l'un de l'autre ; couverts par de larges paupières bordées de longs cils noirs, gracieusement arqués, sous lesquels roulaient des prunelles couleur de sang brûlé

» Pas un de ces hommes, persuadés qu'ils obtiendront tout des femmes

avec de la hardiesse, une impudente témérité, de ces hommes qu'on appelait des roués, ne pouvait soutenir un seul coup d'oeil d'indignation, de mépris , de pitié, qu'elle

Nous donnons le portrait de Mme DE CERNEL (Emira Marceau) ; dessin de la collection de M. le comte de la Béraudière.


ANTOINE-FRANÇOIS SERGENT 135

lançait sur lui, et elle ne le ménageait pas. Je l'ai vue quelquefois faire baisser les yeux à des militaires dégrade supérieur, à de jeunes généraux ; c'est assez, je crois, montrer la puissance de son regard; mais je n'ai jamais vu s'y peindre la colère, parce qu'elle n'était que vive, sensible, mais point emportée

» On voit que, manquant de cette beauté régulière des anciens, et à qui l'on

a donné le titre de noble , elle avait une de ces figures qu'on aime à voir, sans être fatigué par une froide admiration et que l'on regarde comme une belle statue ; c'était une de ces figures qui n'effrayent pas les femmes jalouses de la rivalité, mais qui finissent cependant par leur enlever les regards ; de ces figures que l'on quitte avec peine, en disant : Elle est jolie ! que l'on recherche, que l'on retrouve avec plaisir ; auxquelles on

s'attache parce qu'elles annoncent de l'esprit, ce qui ne manque pas d'être justifié

Un don de la nature qu'elle conserva jusqu'à ses derniers moments , ce fut sa voix, cette voix qui fit palpiter mon coeur, jeune encore de son troisième lustre, et qui depuis le fit battre tant de fois, lorsque, avant de la voir, ses sons frappaient mes oreilles ; sa prononciation était nette , accentuée, parce qu'elle sentait avec force et qu'elle voulait agir de même sur ceux à qui elle parlait

» Elle fut, dans sa jeunesse, une danseuse recherchée ; la danse était sa

sa passion favorite. On l'a vue, à l'âge de soixante-dix-huit ans. à Nice, figurer dans une contredanse, et, loin d'y paraître ridicule, être invitée et pressée, par la jeune réunion, à continuer. On jugera si, soixante ans en arrière, elle se fit admirer dans ces divertissements

» Son plus grand plaisir, son vrai plaisir, — en dehors de ses travaux

artistiques, — ce fut de se mêler avec les jeunes filles et leurs joyeux compagnons, pour tous ces petits jeux dits de société ; et, en Italie, où elle s'est toujours entourée de jeunes demoiselles et de jeunes femmes, elle présidait à ces jeux, où elle brillait (à soixante-seize ans, à Milan, par son esprit et sa gaieté), tout en instruisant ses jeunes élèves sur leurs devoirs dans la société

» En fait de bijoux, on ne vit jamais briller sur sa poitrine qu'un large

médaillon en or qui contenait les portraits chers à son coeur : celui du général Marceau et le mien. Ses doigts ne furent pas chargés de diamants, mais elle leur préférait de larges bagues, dont l'une était encore le portrait de Marceau ; une autre renfermait celui d'Agathe Le Prêtre de Châteaugiron, l'amante, la fiancée de son frère; la troisième était la représentation du tombeau de ce frère chéri ; joli ouvrage fait avec nos cheveux. De simples anneaux d'or pendaient à ses petites oreilles, bien bordées; elle abandonna, fort jeune encore, l'usage de porter une mouche, et le luxe des chaînes d'or ne lui fit pas reprendre ces bijoux. La voilà telle qu'elle était jusqu'à quatre-vingt-un-ans. »

Et enfin, remarque essentielle, Sergent avait prévu, sans doute, que la postérité lui attribuerait les plus beaux ouvrages de sa femme, et voici la note qu'il a laissée :

« Si l'on fait l'éloge de cet ouvrage, me disait-elle, pourrai-je en jouir?

Je sais qu'il n'est plus à moi ; sa perfection, que l'on vante, lui vient de ce qu'une


J36 ANTOINE-FRANÇOIS SERGENT

autre main plus habile y a touché. Elle n'a jamais permis que l'on mît son nom aux gravures auxquelles j'avais travaillé. »

Le coup était doublement cruel pour Sergent, car il lui apportait à la fois le deuil et la misère. La pension que l'empereur avait accordée à la soeur de Marceau s'éteignait avec celleci ; et le créateur des bureaux de bienfaisance, le fondateur de notre Musée national eût été forcé de mendier, aux portes de la France, le pain que lui refusait l'ingrate administration des beaux-arts, si le roi Louis-Philippe n'eût lui-même pensionné, sur sa cassette, le vieil artiste, l'ancien conventionnel.

Sergent resta donc seul à Nice, mais cet isolement plaisait à sa douleur ; il revivait, par le souvenir, avec la compagne et la consolatrice de son exil. Trois ans après la mort de cette femme adorée , il publia sur elle un livre apologétique , sorte de mémoires confidentiels dédiés à ses amis, et qui sont peut-être le monument le plus curieux que l'amour ait jamais produit :

O ma douce amie, s'écrie-t-il , tendre et vertueuse épouse ! quels souvenirs vont se retracer devant mon coeur!.... Déjà soixante-dix hivers se sont succédé depuis lors. C'est de nos jeunes années que je vais parler, de cet âge d'innocence auquel on fait malheureusement si peu d'attention... Cette page, sans intéiêt pour ceux qui doivent me lire, je l'écris pour moi ; elle procure à mon âme une jouissance dont je ne veux pas la priver. A cette époque, Émira, je ne connaissais pas d'autre bonheur que celui de te voir tous les jours. C'est ainsi que j'ai vu ta jeunesse s'avancer dans la carrière de la vie, sans aucune idée ni aucun pressentiment de l'avenir; je te voyais, c'était là tout.. Enfant, je sentais la joie dans mon coeur lorsque tu apparaissais, et je n'avais pas besoin d'autre chose. Pouvais-je prévoir alors que ce coeur, que ta seule présence agitait, serait à toi, à toi seule pour la vie? Prévoyais-je aussi que je devrais un jour, à deux

cents lieues de notre berceau , verser des larmes sur ta tombe? Aujourd'hui, ce

matin , j'ai déposé, sur le marbre qui te couvre depuis deux ans, une couronne de myrte et de cyprès! O épouse si chérie! c'est en racontant tes actions que je veux peindre tes vertus ! etc., etc. '

1. C'est à cette époque que Sergent exécuta la lithographie qui nous le .montre vu de dos, déposant une couronne sur la tombe d'Émira.


ANTOINE-FRANÇOIS SERGENT llj

Au mois d'avril 1847, Sergent devint tout à fait aveugle. Ses yeux, qui avaient vu tant d'hommes et tant de choses, s'étaient fermés de lassitude. Mais il conservait la lucidité de son esprit, et, ne pouvant plus écrire, il dictait... Dans le courant de juillet, en m'envoyant un cahier de notes, il mandait par l'intermédiaire d'un ami : « Voici la fin que je vous avais annoncée.... tout est là; je n'ai plus rien à faire, et je puis maintenant finir moi-même. Je crois, mon cher compatriote,

que le moment ne se fera pas longtemps attendre » La lettre

par laquelle je lui accusais réception de son manuscrit arriva trop tard à Nice, — Le 24 juillet au soir, c'est-à-dire près du terme de sa quatre-vingt-seizième année , il s'était éteint doucement, sans secousse.

Transporté tout d'un coup hors de sa sphère par une révolution qu'il n'avait pas prévue, il sut, malgré le défaut d'études sérieuses, rester à la hauteur de son rôle. Tour à tour peintre et graveur, magistrat, législateur, écrivain , administrateur, il montra , dans ces positions si diverses , une remarquable intelligence, et souvent des qualités supérieures. On regrette néanmoins , en voyant les charmantes productions de sa pointe, que le flot révolutionnaire l'ait détourné de l'art, sa vocation naturelle , en lui faisant quitter la paisible carrière où il aurait certainement trouvé la gloire, sinon le bonheur.

NOËL PARFAIT.


LISTE DES PIÈCES

GRAVEES PAR ET D APRES

ANTOINE-FRANÇOIS SRRGENT

AINSI QUE CELLES GRAVEES PAR

Mme DE CERNEL (EMIRA MARCEAU)

I. — A CE SYMBOLE FIDÈLE, QUI NE CONNAIT L'AMITIÉ. - Sergent del.,

Guyot sc. (Carte de visite.)

2. — AEGINE & EURYBATE. — Chery inv., Sergent sculp.

3. — A LA MEMOIRE DU GÉNÉRAL MARCEAU, mort de ses blessures à Altenkirchen, âgé de XXVII ans, l'an IV de la République française ; gravé par Sergent et offert à son épouse, Émira Marceau. (Tombeau.)— Dans le fond, la vue de Coblentz. — Grand in-folio en travers, gravé à l'aquatinte et imprimé en bistre. Cette pièce est curieuse, en ce sens, que sur la gauche, elle nous montre Sergent soutenant son épouse en pleurs et s'appuyant sur le tombeau de Marceau ; malheureusement le personnage est trop petit pour être reproduit utilement comme portrait. — Cette pièce, coloriée, est avec une longue inscription en français, caractères typographiques portant la même adresse que la pièce : Honneurs rendues, etc. (voir n° 72).

4 — A MON AMI, SANS TOI IL M'ENTRAINAIT. — Sergent del.. De Machy fils sculp. — Pour l'ouvrage où se trouve la vignette d'Henri IV.

5 — ANGOULÊME, Marie-Thérèse-Charlotte de France, fille du roi Louis XVI, née à Versailles le 19 décembre 1778. — Publiée à l'occasion du Passage de cette princesse à Rasle, le 26 décembre 1795, par Chr de Mechel, graveur. — L'épreuve de la bibliothèque porte cette note manuscrite ; Gravé par Sergent, l'ex-conventionnel, fugitif comme terroriste, en passage à Basle. Prix 24 l — In-folio en couleurs.

6. — ANTONIO CANOVA, il cavalière

appiani dipinse, 1806. — Sergent-Marceau incise, 1818. — Ovale sur in-folio. Beau

7. — ARRIVÉE DES DÉPUTÉS AU CHAMP DE MARS. — Barjot, architecte, del., Sergent sc. en couleurs. — In-4° en largeur.


CATALO GUE

139

8. — ARSACE, confident d'Antiochus.— Ph. Chery del., Sergent sculp.

9. — BENOIT, marronnier privilégié de S. A. S monseigneur le duc d'Orléans. — Sergent del. — In-4°; au trait.

10.- CARTE D'ENTRÉE A LA CONVENTION. — Pièce ronde représentant la Liberté assise de profil, tenant le faisceau et le bonnet. — Sergent fecit.

11.— CAVEAU D'ÉGLISE. — Grand infolio en travers. — G. Gallian invenit, Sergent incidit.

12. — CHARGE DES DRAGONS SUR LE PEUPLE, Dimanche 1 2 juillet 1789.— A. Sergent del. et sc. 1789. — Petit in-fol. — Jolie pièce en couleurs.

13. — CHARMANTE VIGNETTE. -- In-8 en couleurs — Une femme, suivie d'un chien, écrit sur une porte. — Maréchal inv., Sergent del., L. Guyot sc.

14. — CIMETIÈRE DE NICE.— Lith. représentant Sergent apportant une couronne sur le tombeau d'Émira; un prêtre est debout, à gauche. Sous le trait carré, on lit à droite : Sergent Marceau del. 1837 ; à droite : Nice lith. société typog., et dessous, en capitales :

VI MAI MDCCCXXXIV.

15 à 18.—CONTES DE LA FONTAINE : Joconde; la Gageure des trois Commères; le Cocu battu et content; le Poirier. — Ces quatre pièces sont gravées à l'eau-forte par Duplessis-Bertaux, et terminées par Coiny, d'après les dessins de SERGENT.

19. CONVOI DE TRES HAUT ET TRES

PUISSANT SEIGNEUR DES ABUS , MORT LE 27

AVRIL 1789. — Chez Sergent, rue Mauconseil, n° 62.

20-21. Deux autres réductions,

dont l'une, chez Mixelle , porte Mort le 4 mai 1789.

22 à 68. — COSTUMES DES PEUPLES ANCIENS & MODERNES.— Brescia 1813. — Le Frontispice.— Planche 1. Appio Claudio.

Claudio. 2. Littore. —3. Virginia. — 4. Servi (Romani). — 5. Marco. — 6. Clamitant mahone. — 7. L. Scilio. — 8. L. Virginia. — 9. Foga Romana. — 10. Modo di vestire la Stola. — 11. Forma delle tuniche. — 12. Numitoria. — 13. Zefiro. — 14. Ulysse.— 15.Siegliefti? ho scelto, Emon?Morte, l'avrai. 16. Ulisse. — 17. Mentore. — 18. Nausica19. Malinconia. — 20. Acqua alle mani gli verso l'ancella, in argento catin da brocca d'oro.— 21. Penelope. — 22. Telemaco. — 23. Ulisse. — 24. J. Proci. — 25. Goffyja moderna. — 26. Soldati greci. — 27. Ariodante. — 28. (Caleante). — 29. Ariodante.

— 30. Ariodante. — 51. Vafrino. — 32. Lucarnio. — 33. Soldato Irlandese. —34. Soldati Scossesi. — 35. Ginevra. — 36. Ginevra n° 2. — 37 Ginevra n° 3. — 38 ? — 39 ? — 40. Dalinda. — 40. Solitari. — 41. El Re di Scosia. — 42. Polinesso. — 43 Polinesso armato.

69. — DAME, assise et nu-tête, jouant de la harpe. — Pièce anonyme gravée au lavis et imprimée en bistre. — OEuvre de Sergent à la Bibliothèque.

70. — DAME assise, le coude gauche appuyé sur une table. (Pendant de la précédente); en bistre également. Anonyme et non terminée. — OEuvre de Sergent à la Bibliothèque.

71. — DE-LAUNAY, gouverneur de la Bastille , pris et conduit à I'hôtel-de-ville, le 14 juillet 1789. — En couleurs. In-8° en hauteur.

72-73— DEUX JOLIS DESSINS à la bibliothèque. — PREMIER DESSIN : Un jeune homme , enveloppé d'un grand manteau , s'avance vers la droite, ayant une chouette sur son chapeau ; dans le fond , des monuments.

— DEUXIÈME DESSIN : Le même personnage assis dans un intérieur, une jeune fille s'appuyant sur son bras ; à gauche, deux femmes, dont l'une causant avec lui.

74. — DEVANT UNE URNE FUNÉRAIRE, deux jeunes femmes, dont l'une nu-tête et en pleurs, est soutenue par sa com-


140

CATALOGUE D'A.-F. SERGENT

pagne coiffée d'un chapeau ; dessous , les lettres : A. L. P. C Agathe Leprêtre de Château-Giron (fiancée de Marceau); et plus bas : F. M. S. (femme Marceau-Sergent).— Pièce signée Sergent del. et sc.

75. — ÉLISA GARNERIN. — Parigina Aercoporista ; XXII et XXIII ascensione e discesa col paracadute a Milano-Marzo, 5 aprile 1824. — Sergent-Marceau dis e inc.

76. — ÉMIRA dessinée à l'âge de 21 ans. « Mon amie. - — Dans une chambre garnie d'instruments de physique : sur le mur, en haut, un planisphère, et dessous, une sphère; une jeune fille, coiffée en cheveux à la Louis XVI, tient de la main gauche une lettre, et de la droite un mouchoir avec lequel elle s'essuie les yeux. Dessous le trait carré, on lit: Le tems console, il faut savoir l'employer; et à droite : avec permission. — Mauvaise lith. faite par Sergent et représentant Émira.

77. — ÉMIRA MARCEAU-SERGENT, dans une bordure ovale, sur petit in-folio audessus d'un bas-relief avec fond marbré. — Elle est vue presque de face et plus bas que la ceinture ; tournée à gauche, elle regarde en face, la poitrine découverte, au cou un collier de perles d'ambre et une écharpe passée négligemment. Dessous l'ovale on lit : Dessiné et gravé par Sergent Marceau, à Venise, 1808 ; entre l'ovale et le bas-relief se voient deux couronnes à gauche, une de de laurier avec LX, et à droite une de roses avec XI. Sur un livre, à droite du bas-relief, on lit : Mémoires de Bayard , et dans la tablette du bas : Cette bonne soeur était pour

lui (le général Marceau) une mère, un Mentor... Il lui devait les premières clartés de la raison, les premiers conseils de la sagesse, les premières leçons de la prudence; elle fertilisa dans son coeur le germe de l'honneur, de la probité, de la franchise, du désintéressement, de l'équité ; et si Marceau dut à la nature les qualités brillantes qui font le héros, il dut à sa bonne soeur les qualités solides qui font l'hon néte homme, et cette gloire vaut bien l'autre...

Eloge histor, et funèbre du Général Marceau, an VI (1798).

et enfin , sous le trait carré qui entoure la composition, en lettres blanches : Hommage de l'Estime, de la Tendresse et des Talens de son époux (Très rare.)

78. — ÉMIRA MARCEAU. — SergentMarceau del., an VI. — Dessin de la collection du comte de la Béraudière, reproduit en héliogravure par le Bulletin des Beaux Arts, dans ce numéro.

79. — ÉNÉE SAUVANT SON PÈRE DES FLAMMES. — Petit in-4° en travers,

au lavis, imprimé en bistre.— Sergent del., 1786. — Dessin à l'aquarelle, à la Bibliothèque.

80..— ENVAHISSEMENT DES TUILELERIES PAR LE PEUPLE.— A. F. Sergent del. et sculp., 1789. — Petit in-folio en travers.

81.— EX-LIBRIS D'ARCHAMBAULT. In-32: — Sergent sc. —Joli.

82. - EX-LIBRIS TASCHER. — Pièce citée par Poulet-Malassis.

83. — FORTIFICATIONS DE LA VILLE DE CHARTRES, en 1500. — A.-F. Sergent del. et sc.

84 La même pièce, lith. Hébert

à Chartres,

85. — FRONTISPICE pour le Bréviaire de Chartres. — In-folio en hauteur. — C. N. Cochin Eques delineavit.. A Sergent Ecclarn del., G. L Biosse sculpsit 1783, Dirig. Aug. de Saint-Aubin sculp. Reg.

86-87. Autres pièces pour le même

bréviaire (DEUX VUES DE LA CATHÉDRALE), gravées au burin. — F. Sergent fecit.

88 CHOEUR DE L'ÉGLISE. — A.-F.

Sergent Carnuteus. del. et sculp., 1872.

89. — F.-S. MARCEAU, né à Chartres, en 1769, général de division à 23 ans, mort de ses blessures à 27 ans, à Altenkirchen ; ses cendres reposent près de Coblence, —


ET DE Mme DECERNEL 141

Sergent Marceau del. et sc. — Petit in-8 en hauteur. Fait pour l'Histoire de Marceau.

90. —GEORGES WASHINGTON, d'ap. le camée peint par Mme la marquise de Bréant, gravé par A.-F. Sergent, 1790. — In-4° en couleurs.

91.— HISTOIRE D'HENRI IV. — Petit in-folio en couleurs. — A. Sergent del. — Dans une tablette : Il ne sera pas difficile, Madame, qu'il l'apprenne à son prince; vous le voyez et il vous entend.

92. — HONNEURS RENDUS AU BRAVE MARCEAU , APRÈS SA MORT, par le prince Charles et les généraux de l'armée impériale. — Grand in-4° en travers. — Dans une petite bande blanche entourant la pièce : Sergent Marceau del. et sculp. aqua tinta ; puis douze lignes de texte gravé, séparées par une urne. Au-dessous, à partir de gauche : A Paris, chez l'auteur, rue des Poitevins, n° 16 ; au milieu : publié sous la garantie de la loi, an VI; à droite : A Francfort, chez Guillaumann, lib.; A Bâle, chez Deker, lib.

93. — La même planche ; le nom de

Sergent Marceau effacé, et le texte allemand. Cette pièce doit donc être de la plus grande rareté, avec texte français gravé.

94 La même pièce; le trait colorié

au pinceau , le nom de Sergent Marceau effacé ; les douze lignes de texte en français, mais en caractères typographiques , et les adresses suivantes , à partir de la gauche ; Chez l'auteur.—A Paris chez Blin, Md d'Estampes, rue des Noyers, n° 18. — A Bâle, chez MM Mechel , au cabinet des Arts, et Decker, libraire , — publié sous la garantie nationale, conformt à la loi, l'an Xinc; le tout en caractères typographiques — Dans cette dernière pièce, le titre : Honneurs rendues au brave général Marceau, commandant l'armée de Sambre et-Meuse, par le prince Charles et les généraux de S. M. Impériale. — Ce titre est dans la pièce, mais en haut.

95.— HONNEURS RENDUS PAR L'ARMÉE AUTRICHIENNE AU CORPS DU GÉN. MARCEAU.

— A. Sergent inv. et f., an 7me. — Vignette (pour Notice historique sur le général Marceau). — In-12 en travers; portant le n° IV.

96.— IL EST TROP TARD. — Peint et gravé par A.-F. Sergent, 1789. — Chez l'auteur, rue Mauconseil, n° 62. — In-folio en hauteur.

97. - IN INTELLECTU NIHIL est nisi prius fuerit in Sensu. — Emira MarceauSergent sculp., an X. — In-8 en largeur. — Un physicien, faisant des expériences, est contemplé par quatre personnages.

98 — INSCRIPTION placée dans la forêt d'Hoecstbach, au lieu où fut blessé Marceau.

— Pièce en travers; porte le numéro VII. — A. Sergent Marceau del. et fec.

99. — JEUNE FEMME ayant un chapeau noir. — Sergent del et sc — Très jolie pièce en couleurs.

100. JEUNE HOMME, en costume

d'offificier, implorant son pardon. — Pendant de la précédente et aussi jolie.

101. — JEUNE HOMME SUBISSANT L'ÉPREUVE DU FEU. — Petit in-4° en travers. — Sergent del., 1786. — Dessin à l'aquarelle, à la Bibliothèque.

102. — LA COMÉDIE & LA TRAGÉDIE. — M or eau jeune del., de Cernel sc.

103.—LA FRANCE SAUVÉE DU NAUFRAGE. — Sergent sc; en bistre.

104. — LA FOIRE DES BARRICADES, d'après son propre dessin. — Sergent sc.

105.— LA JARDINIÈRE.— Saint-Aubin, A. S., Ph. et Moret sculp.

106 —LA SAGESSE MONTRE LE PORTRAIT DE NECKER. — Sergent sc.

107. NECKER FAIT PRENDRE LA MESURE DE NOUVEAUX HABITS POUR LA FRANCE (pendant de la précédente). — Sergent sc. (Deux petites pièces.)


1^2 CATALOGUE D'A.-F. SERGENT

108. — LA SAVONNEUSE. —Julien et Moret sculp. (OEuvre de Sergent à la Bibliothèque.)

109. — LA SOLLICITUDE MATERNELLE. — Ant. Sergent et Philippeau sculp.

— A Paris, chez Blin, rue des Noyers, n° 18, et au magasin des Indes et de la Chine, rue Honoré, n° 1449.

110-11 1. — LA VIERGE ASSISE, tenant l'Enfant Jésus entre plusieurs saints ; et LA VIERGE EMBRASSANT SON FILS; deux pièces gravées en couleurs par Sergent, d'ap. des maîtres italiens.

112.— LE DUC DE CHATELET, voulant passer le bac devant les Invalides, est poursuivi par le peuple et sauvé de ses mains par les gardes françaises, le lundi 15 juillet 1789. — A.-F. Sergent del. et sc. — Petit in-folio en couleurs.

113.— LE DUC D'ORLÉANS FAISANT LA CHARITÉ. II entre dans une chaumière où se trouve un moribond. A droite, sur une tablette entourée de laurier, se lit : lis phil. duc d'Orléans, mort à St Asile, le 18 9bre 1785. — A. Sergent del., A. P. D. R. Mixelle sc.

114.— L'ENLÈVEMENT NOCTURNE.

— Baudouin pinx., de Cernel se

115. — L'ENLÈVEMENT DE MON ONCLE. — Sergent del. et sc.

1 16. LE PEUPLE PARCOURANT LES RUES

AVEC DES FLAMBEAUX ET CRIANT AUX ARMES.

Salon de 1793. — Petit in-folio en hauteur.

117.—LE PRINCE DE LAMBESC chargeant le peuple dans les Tuileries. — Sergent sc. — Petit in folio en couleurs.

118. — LE RÊVE RÉALISÉ. — In-4, au lavis. — Sergent del. et sc.

119. — L'ERMITE DU COLYSÉE. — Robert pinx., Sergent sculp. — Pièce in-folio en couleurs.

120 — LE ROI BRISANT LES CHAINES DU TIERS-ÉTAT. — Sergent sc, en bistre.

121. —LES BUSTES de Mgr d'Orléans et de Necker portés à la place Louis XV. — Sergent sc, en couleurs. In-8.

122. — LES GARDES FRANÇAISES repoussant, rue Basse-du-Rempart, un détachement de Royal-Allemand, le 12 juillet 1789. — Pièce en couleurs. Sergent sc.

123.— LES MÉTAUX(chap. IX).— Pièce in 4 en largeur. — Emira Marceau sculp., an 10.

124 à 128.—LES QUATRE ÉLÉMENTS. Cinq sujets sur la même feuille. — In-4° en largeur. Sergent del., Guyot sc. en couleurs.

129 à 133. — LES QUATRE HEURES DU JOUR. Cinq sujets sur la même feuille. — Sergent del., Guyot sc. In-4° en couleurs.

134. —LE TIERS-ÉTAT, LE CLERGÉ & LA NOBLESSE ; vérité géométrique. — Sergent sc, en bistre et en couleurs.— Petit in-folio en hauteur.

135.— L'HEUREUX MÉNAGE.— Augt de St-Aubin del., Sergent et Gautier l'aîné sculp. — Cette pièce existe avec l'homme sans chapeau, et là se lit l'adresse suivante : A Paris, au Magasin d'Estampes de Joubert fils et Charles Bance, rueJ.-J. Rousseau n° 10, et à leur atelier de gravure et d'impression, rue Porte-Foin, n° 15, près le temple.

136.— LOUIS XVI. —Buste en grand costume, avec chapeau à plumes. — Sergent del et sc.

137. — LOUIS XVI, roi des Français, né à Versailles le 23 août 1754: peint par Drelin. Rond équarri, avec joli bas-relief. — Gravé par Ant.-F Sergent. — Dédié aux Français et présenté à l'Assemblée Nationale.— Très beau et très rare. — Le portrait en couleurs de Necker fait pendant.

138 — MARCEAU. — Sergent pinxt et sculp. — Grand in-folio en couleurs. Belle pièce.

139. — MARCEAU, né à Chartres, soldat à XVI ans, général à XXIII, mort à XVIII de ses


ET DE Mme DECERNEL 143

blessures, le 3e jr complém 6, an IV, à Altenkirchen. — A. Sergent Marceau ad. viv. del. et sculp. an VII (en noir). — A Paris, chez l'auteur, rue du Sentier, n° 29, près le boulevard Montmartre. Déposé à la Bibliothèque Nationale -— Très grand in-folio. En pied , même position, copie du portrait précédent, en couleurs, mais plus grand.

140. — MARIE-ANTOINETTE ; médail Ion rond, imprimé en couleurs. Charmant petit portrait. — A. Sergent sc. Très rare.

141. — NECKER, avec bas-relief, d'après DUPLESSIS; gravé sous la direction de SaintAubin, par Sergent, en 1789. — A Paris, chez M. de Saint-Aubin, rue des Prouvaires, n° 54, et chez M. Sergent, rue Mauconseil, n° 62, avec privilège du Roi. Imprimé par Chappuy.

142. — NECKER, dans un petit rond , avec cette inscription (en haut): Necker, jouis de ta gloire ; les hommes commencent à te connaître. — H. Sergent sc. 1789. — Chez Levachez, au Palais-Royal, n° 253.

143.— NOTICE HISTORIQUE sur le général Marceau, mort dans la campagne de 1796. — Publiée par Sergent-Marceau , membre de l'athénée de Brescia et de plusieurs autres Sociétés littéraires et des BeauxArts. Milan 1820. — Sur ce titre, un fleuron représentant le Temps , une Parque et la Renommée. (Voir les numéros 91, 95.)

144. — NUIT DU 12 AU 13 JUILLET 1789. — Pièce en couleurs, grand in-4°.

145. _ ORLÉANS (Louis-Philippe-Joseph, duc d') ; à l'aquatinte. Se trouve en noir et en bistre. — Sergent del. et sc.

146. — P. MANUEL , procureur de la Commune de Paris, etc., etc. — Ducreux pinx., P.-M. Alix sc. — Ce portrait est dans l'oeuvre de Sergent à la Bibliothèque, et ressemble, en effet, beaucoup plus à la manière de Sergent qu'à celle d'Alix.

147.—PLACE DES ESPARS, à Chartres. — In-folio en travers. — A. Sergent del. et fecit, 1784. — Charmante pièce à l'eau-forte.

148 à 285. — PORTRAITS || des Grands hommes, \\ femmes illustres, \\ et sujets mémorables || DE FRANCE, || gravés et imprimés en couleurs, \\ dédiés || au Roi. \\ A Paris, \\ chez Blin, imprimeur en taille-Douce, place Maubert, n° 17, vis-à-vis la rue || des trois portes, || avec privilège du Roi. || Ce titre est surmonté des armes de France.— Planche anonyme, au bistre, in-4°, composée et gravée par Sergent 1.

149.— ABRAAM FABERT, marquis d'Esternay, seigneur de Viviers, de Beauvais, de Lanharrée, de Sézanne, de Chantemerle, de Tresolles en Brie,et de Pagney sur la Moselle, maréchal de France, gouverneur de la ville et du château de Sedan, né à Metz en 1599, mort à Sedan le 17 mai 1662. — Sergent del. 1790, Mme de Cernel sculp. — Ovale en couleurs sur in-4°. A Paris, chez Blin, etc.

150.—ABRAHAM, marquis du Quesne, lieutenant-général des armées navales; né en Normandie en 1610, mort à Paris le 2 février 1688. — Sergent del.. Ridé sculp., 1787. A Paris, chez Blin, etc.

151.—ANNE DE DREUX, duchesse de Bretagne, reine de France, femme de Charles VIII, puis de Louis XII ; née à Nantes le 26 janvier 1476, morte à Blois le 9 janvier 1514. — Sergent del. et sculp. 1788. — Ovale en couleurs sur in-4°. A Paris, chez Blin, etc. (Beau).

152-ANNE DE MONTMORENCY, duc, pair, grand-maître, maréchal et connétable de France, 6e de sa maison, cher de l'Ordre du Roi et de la Jarretière ; né en 1493, tué à la bataille de Saint-Denis, en 1567. — Sergent del. et sculp. 1788. — Ovale en couleurs sur in-4°. A Paris, chez Blin, etc.

153.— ANNE-HILARION DE COTENTIN, comte de Tourville, maréchal de France,

1. Cette suite, qui se compose de 192 planches, plus le titre (138 par SERGENT et 55 par divers), étant rare à rencontrer complète , afin de faciliter les recherches, nous donnerons à la suite de ce catalogue, la liste des 55 planches qui ne sont pas de Sergent.


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CATALOGUE D' A.-F. SERGENT

vice-amiral et lieutenant-général des armées navales; né en Normandie en 1642, mort à Paris le 28 mai 1701. — Sergent del. et sculp. 1787.—Ovale en couleurs sur in-4°. A Paris, chez Blin, etc.

154.—ARMAND DE GONTAULT, seigneur et baron de Biron, chevalier des ordres du roi , maréchal de France ; né en 1524, tué au siège d'Epernay, en Champagne , le 26 juillet 1592.— Sergent del. 1792, Mme de Cernel sculp. — Ovale en couleurs sur in-4°. A Paris, chez Blin, etc. E. n° 5.

155.— ARMAND-JEAN DUPLESSIS , cardinal, duc de Richelieu et de Fronsac , pair de France, comr de l'ordre du Sr Esprit, proviseur de Sorbonne, grand-maître, chef et surintendant général de la navigation et du commerce de France , gouverneur et lieutenant général en Bretagne ; né à Paris le 5 sep tembre 1385, mort à Paris le 4 décembre 1642. — Sergent del. 1790. Mme de Cernel sculp.— Ovale en couleurs sur in-4°. A Paris, chez Blin, etc.

156.—ARNAUD-GUILLAUME DE BARBAZAN, baron de Barbazan , premier chambellan du roi Charles VII, gouverneur de la Champagne et du Laonnois, général des armées de Sa Majesté, surnommé le Chevalier sans reproche, et le restaurateur du royaume et de la couronne de France ; né vers l'an 1372 , mort en 1432. — Sergent del. 1791, Mme de Cernel sculp. — Ovale en couleurs sur in-4°. A Paris, chez Blin, etc.

157. — ATTAQUE DE BOULOGNESUR-MER. — Sergent del. 1788, Morret sculp. — Carré en couleurs sur in-4°, avec deux colonnes de texte. — A Paris, chez Blin, etc.

158.— ATTAQUE DES RETRANCHEMENTS ÉTABLIS DEVANT DENAIN.— Sergent del. 1787, Lecceur sculp — Carré en couleurs sur in-4°. A Paris, chez Blin, etc.

159.—BATAILLE D'ALMANZA.— Sergent del 1787, Morret sculp. — Carré en couleurs sur in-4°, avec deux colonnes de texte. A Paris, chez Blin, etc.

160. — BATAILLE DE St-AUBIN DU CORMIER. — Sergent del. 1788, Morret sculp. — Carré en couleurs sur in-4°, avec

deux colonnes de texte. A Paris, chez Blin, etc.

161. —BATAILLE DE St-DENIS. — Sergent del. et sculp. 1788. — Carré en couleurs sur in 4°, avec deux colonnes de texte. A Paris, chez Blin, etc.

162. — BATHILDE , reine de France , femme de Clovis II ; née vers l'an 636, morte le 30 janvier 680 — Dans un ovale, planche in-4° en couleurs. — Sergent del. et sculpt. 1791. — A Paris, chez Blin, etc.

163.—BERNARD LE BOVIER DE FONTENELLE , né à Rouen le 11 février 1657, mort à Paris le 9 janvier 1757. — Sergent del. et sculp. 1791. — Ovale en couleurs sur in-4°. A Paris, chez Blin, etc.

164. — BERTRAND DU GUESCUIN, connétable de France ; né en 13 11, au château de la Motte-Broone, près de Rennes en Bretagne ; mort au siège de Château-Neuf de Randon, le 13 juillet 1380. — Sergent del. L. Roger sculp. 1786. — Ovale en couleurs sur in-4°. A Paris, chez Blin, etc.

165. — BERTRUDE, Re de France, 1re femme de Clotaire II ; née vers l'an 589, morte en 623. — Dans un ovale, planche in-4° en couleurs. — Sergent del., Mme de. Cernel sculp. — A Paris, chez Blin, etc.

166.—BLAISE DE MONTLUC, maréchal de France, chevalier des Ordres du roi ; né en 1500, mort à Estillac en Agenois, en 1577. — Sergent del. et sculp. 1788. — Ovale en couleurs sur in-40. A Paris, chez Blin, etc.

Le Gérant, TH. FABRE.


ET D E Mme DE CERNEL

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167.—BLANCHE DE CASTILLE, reine de France, femme de Louis VIII et mère de saint Louis; née en 1185, morte à Melun le 1er décembre 1252. — Sergent del., Ride sculp. 1787. — Ovale en couleurs sur in-4°. A Paris, chez Blin, etc.

168.—BLANCHE FAIT ROMPRE LES PRISONS DU CHAPITRE DE PARIS.— Sergent del. 1787, Morret sculp. — Carré en couleurs sur in-4°, avec deux colonnes de texte. A Paris, chez Blin, etc.

169.—BOMBARDEMENT D'ALGER.— Sergent del. 1787, Morret sculp. — Carré en couleurs, avec deux colonnes de texte. A Paris, chez Blin, etc.

170.—BOMBARDEMENT DE GÊNES.

— Sergent del. 1787, Roger sculp. — Carré en couleurs sur in-4°, avec deux colonnes de texte. A Paris, chez Blin, etc.

171.— BRUNEHAUT, reine d'Austrasie, femme de Sigebert, puis de Mérovée, fils de Chilpéric I ; née en 548, morte en 613, et enterrée dans l'église de St-Martin d'Autun.

— Dans un ovale, planche in-4° en couleurs. Sergent del. et sculpt. 1791. —A Paris, chez Blin, etc.

172.— CHARLEMAGNE, roi de France, couronné à Noyon en 768, puis couronné empereur d'Occident par le pape Léon III, à Rome, en 800 ; né en 742 , mort à Aix-laChapelle le 28 janvier 814.— Ovale en couleurs sur in-4°. — Sergent del. 1789, Ridé sculp. — A Paris, chez Blin, etc.

173.—CHARLES DE COSSE, comte de Brissac, maréchal de France, lieutenant général des armées du Roi, en Italie ; colonel général de l'infanterie française, colonel de la cavalerie légère, chevalier des ordres de Sa Majesté, grand maître de l'artillerie de France, gouverneur de Piémont et de Picardie ; né en 1506, mort à Paris en 1363. — Sergent del. et sculp. 1788. — Ovale en couleurs sur in-4°. A Paris, chez Blin, etc.

174.—CHARLES DE CRÉQUI, seigneur

de Canaples , prince de Poix, duc de Lesdiguières, pair et maréchal de France, comte de Sautl, chevalier des ordres du Roi, lieutenant général des armées et gouverneur du Dauphiné ; né vers l'an 1575, tué au siège de Brème le 17 juillet 1638. —Sergent del. 1790. Mme de Cernel sculp Ovale en couleurs sur in-4°. A Paris, chez Blin, etc.

175 — CHARLES DE FROLARD, chevalier de l'ordre royal et militaire de SaintLouis ; né à Avignon en 1669, mort dans la même ville en 1751.— Sergent del. et sculp. 1790.— Ovale en couleurs sur in-4°. A Paris, chez Blin, etc.

176.— CHARLES V, dit le Sage, roi de France; né en 1337, sacré et couronné à Reims le 19 mai 1 364, mort le 16 septembre 1380. — Sergent del. 1789, Mme de Cernel sculp.—Ovale en couleurs sur in-4°. A Paris, chez Blin, etc.

177. — CHARLES V DONNE L'ÉPÉE DE CONNÉTABLE A DU GUESCLIN.— Sergent del. et sculp. 1789. — Carré en couleurs sur in-4°, avec deux colonnes de texte. A Paris, chez Blin, etc.

178. — CHARLES VII, roi de France, surnommé le Victorieux; né en 1402, couronné à Poitiers en 1422, sacré à Reims le 17 juillet 1429, mort à Mehun en Berri le 22 juillet 1461.— Sergentdel. 1791, Mme de Cernel sculp. — Ovale en couleurs sur in-4°. A Paris, chez Blin, etc.

179. —CHARLES VIII, roi de France, dit l'Affable et le Courtois ; né en 1470, sacré et couronné à Reims en 1483, mort au château d'Amboise le 7 août 1498. — Sergent del. et sculpt. 1791. — Ovale en couleurs sur in-4°. A Paris, chez Blin, etc.

180. —CHARLES-LOUIS-AUGUSTE FOUQUET, comte de Belle-Isle, duc, pair et maréchal de France, gouverneur de Metz et du pays Messin, chevalier des ordres du Roi, prince du Saint-Empire et chevalier de la Toison-d'Or; né à Villefranche en Rouergue


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CATALOGUE D'A.-F. SERGENT

en 1684, mort le 26 janvier 1761. — Sergent del. et sculp. 1791. — Ovale en couleurs sur in-4°. — A Paris, chez Blin, etc.

181.—CHEVERT INSPIRE L'INTRÉPIDITÉ. — Sergent del. 1789., Morret sculp. — Carré en couleurs sur in-4°, avec deux colonnes de texte. A Paris, chez Blin, etc.

182.— CLAUDE, comte de FORBIN, chef d'escadre, chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis ; né en 1656, mort en 1733. — Sergent del. et sculp. — Ovale en couleurs sur in-4°. A Paris, chez Blin, etc.

183.—CLOTAIRE II, surnommé le Grand ou le Jeune ; roi de France ; né en 584, mort en 628. — Dans un ovale, planche in-4° en couleurs.— Sergent del. 1791, Mme de Cernel sculp. — A Paris, chez Blin, etc.

184.—CLOVIS Ier, roi des Francs et premier roi chrétien ; baptisé, ainsi que 3,000 hommes de son armée, le jour de Noël 496 ; né en 461, mort en 311. — Sergent del. et sculp. 1791. — Ovale en couleurs sur in-4°.

185.— COLBERT PRÉSENTE A LOUIS XIV

LE PLAN DU CANAL DE LANGUEDOC. Sergent

Sergent 1788, Morret sculp. — Carré en couleurs sur in-4°, avec deux colonnes de texte. A Paris, chez Blin, etc.

186.— COMBATS LIVRÉS PRÈS DE FRIBOURG, en 1643.— Sergent del. 1787, J. Morret sculp. — Carré en couleurs sur in-4°, avec deux colonnes de texte. A Paris, chez Blin, etc.

187.—CONTINENCE DE BAYARD.— Sergent del. et sculp. 1788.— Carré en couleurs sur in-4°, avec deux colonnes de texte. A Paris, chez Blin, etc.

188.— COURAGE DE PÉPIN. — Sergent del. 1789, Moret sculp. — ln-4° avec deux colonnes de texte. A Paris, chez Blin, etc.

189.—DÉVOUEMENT HÉROÏQUE DE MARGUERITE DE PROVENCE. — Sergent del. et sculp. 1787. — Carré en couleurs

couleurs in-4°, avec deux colonnes de texte. A Paris, chez Blin, etc.

190. — DUGUAY-TROUIN RACONTE SES EXPLOITS A LOUIS XIV.— Sergent del. 1789, Mme de Cernel sculp. — Carré en couleurs sur in-4°, avec deux colonnes de texte. A Paris, chez Blin, etc.

191 —ÉLOGE DE LUXEMBOURG PAR LE PRINCE DE CONTI. — Sergent del. 1788, Morret sculp. — Carré en couleurs sur in-4°, avec deux colonnes de texte. A Paris, chez Blin, etc.

192. — ENTREVUE DU BAILLY DE SUFFREN & D'HIDER-ALI-KAN. — Sergent àe\. 1789, Morret sculp. — Carré en couleurs sur in-4°, avec deux colonnes de texte. A Paris, chez Blin, etc.

193. — FRANÇOIS Ier, roi de France, surnommé le Père des Lettres; né à Cognac le 12 septembre 1494, sacré et couronné à Reims le 25 janvier 15 15, mort à Rambouillet le 31 mars 1547.—Sergent del. 1790, Mme de Cernel sculp.— Ovale en couleurs sur in-4°. A Paris, chez Blin, etc.

194.— FRANÇOIS DE CHEVERT, commandeur grand'croix de l'ordre de St-Louis chevalier de l'Aigle-Blanc de Pologne, gouverneur de Givet et de Charlemont , lieutenant général des armées du roi ; né à Verdunsur Meuse le 21 février 1695 , mort à Paris le 24 janvier 1769. — Sergent del. 1789, Ridé sculp. — Ovale en couleurs sur in-4°. A Paris, chez Blin, etc.

195. — FRANÇOIS DE CRÉQUI, marquis de Marines, maréchal de France, gouvr de Béthune, de la Lorraine et du Barrois , commandant général de la ville et du duché du Luxembourg , comte de Chiny , Metz et pays Messin; né vers l'an 1620, mort le 4 février 1687.— Sergent del. et sculp. 1790. — Ovale en couleurs sur in-4°. — A Paris, chez Blin, etc.

196. — FRANÇOIS DE LORRAINE, duc de Guise et d'Aumale, prince de Joinville,


E T D E Mme D E C E R N E L 1 47

marquis de Mayenne, chevalier de l'ordre du Roi, pair, grand-maître, grand chambelian et grand veneur de France, ministre et lieutenant général de l'État; né le 17 février 1519, blessé devant Orléans, par Jean Poltrot, le 18 février 1563, dont il mourut le lendemain. — Sergent del., Mme de Cernel sculp.

— Ovale en couleurs sur in-4°. A Paris, chez Blin. G. n° 11.

197,— FRANÇOIS DE SALIGNAC DE LA MOTHE FÉNELON , archevêque , duc de Cambrai ; né au château de Fénelon le 6 août 1631, mort à Cambrai le 7 janvier 1715. — Sergent del. 1790, Mme de Cernel sculp.— Ovale en couleurs sur in 4°. A Paris, chez Blin, etc.

198.— FRANÇOIS-HENRI DE MONTMORENCY, duc de Luxembourg , pair et maréchal de France, comte de Bouteville et de Lusse, capitaine des gardes du corps de Sa Majesté, général de ses armées, etc., gouverneur de Champagne, de Brie et de Normandie ; né en 1628, mort à Versailles le 4 janvier 1695. — Sergent del. 1788, Ridé sculp.— Ovale en couleurs sur in-40. A Paris, chez Blin, etc.

199. — FRANÇOIS OLIVIER, seigneur de Leuville, chancelier de France; né à Paris vers 1488, mort à Amboise le 30 mars 1360.

— Sergent del. 1789, Mme de Cernel sculp.

— Ovale en couleurs sur in-4°. A Paris, chez Blin, etc.

200.— FRÉDÉGONDE, reine de France, IIIe femme de Chilpéric I ; née à Avancourt en Picardie, en 542 ; morte à Paris en 597.

— Dans un ovale ; planche in-4° en couleurs.

— Sergent del. 1791, Mme de Cernel sculp. A Paris, chez Blin, etc.

201.—GASPARD DE COLIGNY, 11° du nom, comte de Coligny, seigneur de Châtillon-sur-Loing, cher de l'ordre du Roi, gouverneur et lieut. gl de Paris, IsIe-de-France, Picardie et Artois, et des villes du Havre de Grâce et de Honfleur, colonel général de l'infanterie française , amiral de France ; né à Châtillon-sur-Loing , le 16 février 1316;

mort à Paris le 24 août 1372.— Sergent del. et sculp. 1788. — Ovale en couleurs sur in-4°. A Paris, chez Blin, etc.

202. — GASPARD DE SAULX, seigneur de Tavannes, mal de France, chev. de l'ordre et gentilme de la chambre du Roi, lieutenant de Bourgogne, gouverneur de Provence et amiral des mers du Levant; né en 1309, mort en 1573. —. Sergent del., Ridé sculp. 1788.—Ovale en couleurs sur in-4°. A Paris, chez Blin, etc.

203. — GASTON DE FOIX, duc de Nemours, vice-roi de Milan, génl des armées de Louis XII, en Italie; chevalier des ordres du Roi ; né à Mazères le 10 septembre 1488 , tué à la bataille de Ravenne, le 11 avril 1312. — Sergent del. et sculpsit. 1788. — Ovale en couleurs sur in-4°. A Paris, chez Blin, etc.

204. — GASTON DE FOIX, tué à la bataille de Ravenne. — Sergent del. 1788, Roger sculp. — Carré en couleurs sur in-4°, avec deux colonnes de texte. A Paris , chez Blin, etc.

205. — GÉNÉROSITÉ DU CARDINAL D'AMBOISE. — Sergent del. 1788, Moret sculp. — Carré en couleurs sur in-4°, avec deux colonnes de texte. A Paris, chez Blin, etc.

206. — GEORGES D'AMBOISE, cardinal, archevêque de Rouen, légat du SaintSiège, en France; premier ministre de Louis XII ; né en 1460, mort à Lyon le 25 mai 1310. — Sergent del. et sculp. 1788. — Ovale en couleurs sur in-4°. A Paris, chez Blin, etc.

207. — GUILLAUME Ier, dit le Bâtard et le Conquérant ; duc de Normandie, puis roi d'Angleterre; né à Falaise en 1027, mort à Rouen le 10 septembre 1087. — Sergent del. 1791, Mme de Cernel sculpt. — Ovale en couleurs sur in-4°. A Paris, chez Blin, etc.

208. — HENRI II, duc de Montmorency et d'Amville ; pair, amiral, maréchal et premier baron de France, chevalier des ordres


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CATALOGUE D' A.-F. SERGENT

du Roi, gouverneur et lieutenant général du Languedoc, comte de Dammartin, etc., etc.; né à Chantilly le 30 avril 1595, mort à Toulouse le 30 octobre 1632. — Sergent del. et sculp. 1788. — Ovale en couleurs sur in-4°. A Paris, chez Blin, etc.

209. —HENRI II, DUC DE MONTMORENCY, ENGAGE LES DIAMANS DE SON ÉPOUSE.—Sergent del., Morret sculp.

— Carré en couleurs sur in-40, avec deux colonnes de texte. A Paris, chez Blin, etc.

210. — HENRI II, roi de France; né à St-Germain en Laye le 31 mars 1518, sacré à Reims le 25 juillet 1547, mort à Paris le 10 juillet 1559. — Sergent del. et sculp. 1790.— Ovale en couleurs sur in-4°. A Paris, chez Blin, etc.

211. —HENRI II REÇOIT TAVANNE CHEVALIER DE SON ORDRE. — Sergent del. 1788, Roger sculp.— Carré en couleurs sur in-4°, avec deux colonnes de texte. A Paris, chez Blin, etc.

212. — HENRY DE LA TOUR D'AUVERGNE, vicomte de Turenne, maréchal général des camps et armées du roi, colonel général de la cavalerie de ligne ; né à Sedan le 11 septembre 1611, tué d'un coup de canon, le 26 juillet 1673, près du village de Saltzbach. —Sergent del., Ridé sculp. 1786.

— Ovale en couleurs sur in-4°. A Paris, chez Blin, etc.

213.— HENRY DE LORRAINE, Ier du nom, comte de Harcourt , d'Armagnac, de Charni et de Brionne, vicomte de Marsan, chevalier des ordres du Roi, grand écuyer de France, sénéchal de Bourgogne, gouverneur d'Anjou, etc.; ci-devant vice-roi de Catalogne, gouverneur de Guyenne et d'Alsace, et général des armées de Sa Majesté ; né le 20 mars 1601, mort à l'abbaye de Royaumont le 23 juillet 1666. — Sergent del., Ridé sculp. 1787. — Ovale en couleurs sur in-4°. A Paris, chez Blin, etc.

214. — HENRY-FRANÇOIS D'AGUESSEAU, chancelier de France, seigneur de

Fresnes et autres lieux ; né à Limoges en 1668, mort le 9 février 1751.— Sergent del. 1792, Mme de Cernel sculp. — Ovale en couleurs sur in-4°. A Paris, chez Blin, etc.

215. — HENRY-FRANÇOIS DES HERBIERS, chevalier de l'Etanduère, commandeur de l'ordre royal et militaire de St-Louis, chef d'escadre des armées navales, et commandant de la marine à Rochefort ; né en 1682, mort en 1730. — Sergent del., Mme de Cernel sculp.— Ovale en couleurs sur in-4°. A Paris, chez Blin, etc.

216. — HENRY IV, roi de France et de Navarre ; né à Pau le 13 de décembre 1333, sacré à Chartres le 27 février 1574 , mort à Paris le 14 de may 1620. — Sergent del., Ridé sculpsit.— Ovale en couleurs sur in-4°. A Paris, chez Blin, etc.

217. — INSTITUTION DE L'ORDRE DE LA CORDELIÈRE — Sergent del. 1788, Moret sculp. — Carré en couleurs sur in-4°, avec deux colonnes de texte. A Paris , chez Blin, etc.

218.—JACQUES-BÉNIGNE BOSSUET, évêque de Meaux, né à Dijon le 27 septembre 1627, mort à Paris le 12 avril 1704. — Sergent del. 1790, Mme de Cernel sculp. — Ovale en couleurs sur in-4°. A Paris, chez Blin, etc.

219. — JACQUES II GOYON, sire de de Matignon et de Lesparre, prince de Mortagne, Mal de France, chr des ordres du Roi, gouverneur de Cherbourg, lieut. général des provinces de Normandie et de Guyenne ; né en 1323, mort le 27 juillet 1397.— Sergent del. et sculp. 1788.— Ovale en couleurs sur in-4°. A Paris, chez Blin, etc.

220.—JACQUES FITZ-JAMES, duc de Berwick et de Fitz-James, duc de Leria et de Xerica, chevr de la Toison-d'Or, grand d'Espagne de la première classe, maréchal de France, chevalier des ordres du Roi ; né le 21 août 1670, tué d'un coup de canon au siège de Philisbourg , le 12 juin 1734. —


ET DE Mme DE CERNEL 149

Sergent del., Roger sculp. 1787 — Ovale en couleurs sur in-4°. A Paris, chez Blin, etc.

221. — JEAN-BAPTISTE COLBERT, marquis de Seignelay et de Châteauneuf-surCher, baron de Sceau, de Liniers, d'Ormois, etc ; ministre et secrétaire d'État, commandeur et grand trésorier des ordres du Roi , contrôleur général de ses finances, surintendant des bâtiments, arts et manufactures de France ; né en 1619, mort à Paris le 6 septembre 1683. — Sergent del., Ridé sculp.— Ovale en couleurs sur in-4°. A Paris, chez Blin, etc.

222.—JEAN BART, chef d'escadre, chevalier de l'ordre royal et militaire de SaintLouis ; né à Dunkerque le 20 octobre 1650, mort dans la même ville le 27 avril 1702.— Sergent del. et sculp. 1789. — Ovale en couleurs sur in-4°. A Paris, chez Blin, etc.

223. - JEAN DE CARCADO DE MOLAC, grand sénéchal de Bretagne, premier gentilhomme de la chambre du roi, capitaine de cent hommes d'armes ; né vers l'an 1475, tué à la bataille de Pavie, en 1323.— Sergent del. 1788, Ridé sculp.— Ovale en couleurs sur in-4°. A Paris, chez Blin, etc.

224. — JEAN D'ORLÉANS, comte de Dunois et de Longueville, grand chambellan de France, chevalier des ordres du Roi ; né en 1403 , mort le 24 novembre 1468. — Sergent del., Ridé sculp. 1788. — Ovale en couleurs sur in-4°. A Paris, chez Blin, etc.

225. —JEAN V, DUC DE BRETAGNE,

CHARGE CLISSON DE LA GARDE DE SES ENFANTS. — Sergent del. et sculpt. 1788. — Carré en couleurs sur in-4°, avec deux colonnes de texte. A Paris, chez Blin, etc.

226. — JEAN HENNUYER, évêque de Lisieux; né à Saint-Quentin, en Picardie, en 1497 ; mort à Lisieux le 10 août 1578. — Sergent del. 1788, Ridé sculp. — Ovale en couleurs sur in-4°. A Paris, chez Blin, etc.

227. — JEAN JOUVENET, peintre du roi, directeur et recteur perpétuel de l'Académie

l'Académie de peinture et sculpture ; né à Rouen en 1644 , mort à Paris en 1717. — Sergent del. et sculp. 1790.— Ovale en couleurs sur in-4°. — A Paris, chez Blin, etc.

228. — JEANNE D'ARC , née en 1412, morte à Rouen le 14 juin 1431. —Sergent del. et sculp. 1787. — Ovale en couleurs sur in-4°. (Joli). — A Paris, chez Blin, etc.

229. — JEANNE D'ARC ORDONNE AUX ANGLAIS DE SORTIR DE FRANCE. — Sergent del. 1787, Roger sculp. — Carré en couleurs, avec deux colonnes de texte, A Paris, chez Blin, etc.

230. — JEANNE DE NAVARRE, reine de France et de Navarre, femme de Philippe IV, dit le Bel ; née en 1271, morte à Vincennes le 2 avril 1304. — Sergent del. et sculp. 1788. — Ovale en couleurs sur in-4°. A Paris, chez Blin, etc.

231. — JEANNE DE NAVARRE FAIT LE COMTE DE BAR PRISONNIER. — Sergent del. 1788, Morret sculp. — Carré en couleurs, avec deux colonnes de texte. A Paris, chez Blin, etc.

232. — JEANNE LAISNÉ, surnommée HACHETTE, citoyenne de Beauvais ; mariée à Colin Pilon, en 1473.—Sergent del. et sculp. 1787. — A Paris, chez Blin, etc. (Joli).

233. — JEANNE LAISNÉ ENLÈVE UN ÉTENDARD AUX BOURGUIGNONS. — Sergent del. 1787, Morret sculp. — Carré en couleurs sur in-4°, avec deux colonnes de texte. A Paris, chez Blin, etc.

234. - JOSEPH -FRANÇOIS, marquis DUPLEIX, comr de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis, commandant général des établissements français dans l'Inde, gouvr pour le Roy des ville et fort de Pontdichéry ; né à Landrecy en 1697, mort à Paris le 11 novembre 1763. —Sergent del. 1789, Mme de Cernel sculp. —Ovale en couleurs sur in-4°. A Paris, chez Blin, etc.

235. —JULES MAZARIN, cardl, évêque de Metz, abbé de St-Arnould, de St-Clément


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CATALOGUE D'A.-F. SERGENT

et de St-Vincent de la même ville de Metz ; de St-Denis en France, de Cluny, de St-Victor-lez-Marseille, de St-Médard de Soissons, de St-Pierre de Corbie, de St-Lucien de Beauvais, de St-Martin de Laon, de St-Taurin d'Evreux, de St-Michel-en-l'Erm., de Moissac, etc., etc.; né à Piscina, dans l'Abruzze, le 14 juillet 1602; mort àVincennes le 9mars 1661. — Sergent del. et sculp. 1790. — Ovale en couleurs sur in-4°. A Paris, chez Blin, etc.

236. — L'AGRICULTURE CONSIDÉRÉE. — Sergent del., Moret sculp. 1789.— Carré en couleurs sur in-4°, avec deux colonnes de texte. A Paris, chez Blin, etc.

237. — LE MARÉCHAL DE BRISSAC

DISTRIBUE LA DOT DE SA FILLE AUX FOURNISSEURS DE L'ARMÉE.—Sergent del. et sculp. 1788. — Ovale en couleurs sur in-4°, avec deux colonnes de texte. — A Paris, chez Blin, etc.

238. — LEVÉE DU SIÈGE DE PONDICHÉRY. — Sergent del. et sculp. 1789. — Carré en couleurs sur in-4°, avec deux colonnes de texte. A Paris, chez Blin, etc.

239.—L'ÉVÊQUE DE LISIEUX SAUVE LA VIE AUX HUGUENOTS DE SON DIOCÈSE.— Sergent del. 1788, Roger sculp. — Carré en couleurs sur in-4°, avec deux colonnes de texte. A Paris, chez Blin, etc.

240. — LE VICOMTE DE TURENNE PRÉSENTÉ AU ROI D'ESPAGNE.— Sergent del. 1786. L. Roger sculp. — Rond en couleurs sur in-4°, avec deux colonnes de texte. — A Paris, chez Blin, etc.

241. — LOUIS DE LA TRÉMOILLE, vicomte de Thouars, prince de Talmond, gl des armées du roi, en France et en Italie ; chev. des ordres et premier chamb. de Sa Mé, gouv. de Bourgogne, lieut. gl des provinces de Poitou, d'Angoumois, de Saintonge, d'Aunis, d'Anjou et de la Marche de Bretagne, amiral de Bretagne et de Guienne ; né le 20 septembre 1460, tué à la bataille de Pavie, le 24 février 1525. — Sergent del. et sculp.

1788.— Ovale en couleurs sur in-4°. A Paris, chez Blin, etc.

242.— LOUIS-HECTOR, duc de VILLARS, pair et ml de France, prince de Martigues, vicomte de Melun, commandeur des ordres du Roi, chevalier de la Toison-d'Or, gouverneur des villes, forts et château de Fribourg et du Brisgaw, gouvr gl des évêchés et païs Messin, gouvr-gl de Provence, Marseille, Arles et terres adjacentes, généralissime des armées du roi, son plénipotentiaire et ambassadeur extraordinaire pour les traités de paix à Rastau, et chef de l'ambassade pour la signature de la paix générale à Baden en Suisse , président du conseil de guerre, du conseil de régence; né à Turin en 1631, mort dans la même ville le 17 juin 1734.—Sergent del., L. Roger sculp.-—Ovale en couleurs sur in-4°. A Paris, chez Blin, etc.

243. — LOUIS-JOSEPH, duc de Vendôme, duc de Mercoeur, d'Etampes et de Penthièvre, pair de France, prince de Martigues, seigneur d'Anet, chevalier des ordres du Roi et de la Toison-d'Or, grand sénéchal et gouverneur de Provence, génl des galères; né à Paris le 30 juin 1654, mort à Vignaros en 1712. — Sergent del., Ridé sculp. 1787. — Ovale en couleurs sur in-4°. A Paris, chez Blin, etc.

244. —LOUIS-JOSEPH, marquis de Montcalm, seigneur de Saint-Véran, Candiac, Tournemire, Vestric, Saint-Julien d'Arpaon; baron de Gabriac, lieutenant général des armées du roi, commr honoraire de l'ordre de St-Louis, etc.; commandt en chef des troupes françaises dans l'Amérique septentle ; né à Caudiac le 28 février 1712; tué devant Québec, en Canada, le 13 septembre 1736. — Sergent del. et sculp. 1 790. — Ovale en couleurs sur in-4°. A Paris, chez Blin, etc.

243.—LOUIS II DE BOURBON, prince de Condé, surnommé le Grand; premier prince du sang ; né à Paris en 1621, mort à Fontainebleau en 1686.— Sergent del., Ridé sculp. 1787. — Ovale en couleurs sur in-4°. A Paris, chez Blin, etc.


ET DE Mme DECERNEL 1 5 1

246. — LOUIS VIII, surnommé le Lion, roi de France; né en 1187, mort à Montpensier, en Auvergne, le 8 novembre 1226. — Sergent del. 1790, Mme de Cernel sculp. — Ovale en couleurs sur in-4°. A Paris, chez Blin, etc.

247.— MARGUERITE D'ANJOU, reine d'Angleterre ; né le 23 mars 1429, morte le 23 août 1482. — Sergent del. 1787, Ride sculp. — Ovale en couleurs sur in-4°. A Paris, chez Blin, etc.

248. — MARGUERITE D'ANJOU ET SON FILS SONT SAUVÉS PAR UN VOLEUR. — Sergent del., Morret sculp. — Carré en couleurs sur in-4°, avec deux colonnes de texte. A Paris, chez Blin, etc.

249.— MARGUERITE DE PROVENCE, reine de France, femme de saint Louis; née en 1219, morte au couvent des Cordelières, fauxbourg Saint- Marcel, à Paris, le 21 décembre 1293.—Sergent del. et sculpsit 1787. — Ovale en couleurs sur in-4°. A Paris, chez Blin, etc.

230. — MARGUERITE DE VALOIS , soeur de François Ier ; reine de Navarre ; née à Angoulême le 11 avril 1492, morte au château d'Audos, en Bigorre, le 21 décembre 1349. — Sergent del. et sc. 1787. — Ovale en couleurs sur in-4°. (Joli.) — A Paris, chez Blin, etc.

231. — MARGUERITE DE VALOIS DANS LE CONSEIL D'ESPAGNE.— Sergent del. et sculp. 1787.— Carré en couleurs sur in-40, avec deux colonnes de texte. A Paris, chez Blin, etc.

232. — MATHIEU MOLE, premier président du parlement de Paris, puis garde des sceaux de France ; seigneur de Lassy, de Champlâtreux, de Luzarches et autres lieux; né en 1384, mort le 3 janvier 1656. — Sergent del. et sculp. 1792. — Ovale en couleurs sur in 4°. A Paris, chez Blin, etc.

253. — MATHIEU II du nom, dit le Grand, seigneur de Montmorency, 3e connétable

connétable sa maison ; per baron chrétien de France, cousin germain des empereurs de Constantinople, Baudouin et Henri, grandsoncles du roi saint Louis; né vers l'an 1168, mort en 1230. — Sergent del., Ridé sculp. 1788.— Ovale en couleurs sur in-4°. A Paris, chez Blin, etc.

254. — MATIGNON FAIT PRISONNIER MONTGOMERY A DOMFRONT.— Sergent del. 1788, Moret sculp. — Carré en couleurs sur in-4°, avec deux colonnes de texte. A Paris, chez Blin, etc.

235. — MAURICE, COMTE DE SAXE, duc de Curlande et de Sémigalle, maréchal général des camps et armées françaises ; né à Dresde le 19 octobre 1696, mort au château deChambord le 30 novembre 1730.—Sergent del.. Ridé sculp. 1787.— Ovale en couleurs sur in-4°. A Paris, chez Blin, etc.

236. — MAXIMILIEN DE BÉTHUNE, baron de Rosny, duc de Sully, gouverneur du Poitou, maréchal, grand-maître des ports et havres de France, surintendant des finances et grand-voyer, grand-maître de l'artillerie, gouvr de la Bastille et surintnt des fortifications; né en 1360, mort le 21 décembre 1641.

— Sergent del. et sculp. 1788. — Ovale en couleurs sur in-4°. A Paris, chez Blin, etc.

257. —MICHEL DE L'HOPITAL, chancelier de France, seigneur de Vignay, etc.; né à Aigue-Perse, eu Auvergne, en 1503 ; mort à Vignay le 13 mars 1573. — Sergent del. et sculp. 1789. — Ovale en couleurs sur in-4°. A Paris, chez Blin, etc.

258. - MONTMORENCY PRÉSENTE A PHILIPPE-AUGUSTE LES ENSEIGNES ENLEVÉES AUX IMPÉRIAUX A LA BATAILLE DE BOUVINES.

— Carré en couleurs sur in-4°. — Sergent del. 1788, Morret sculp. — A Paris, chez Blin, etc.

239. — MORT DE CARCADO. — Sergent del. 1 788, Moret sculp.— Carré en couleurs sur in-4°, avec deux colonnes de texte. A Paris, chez Blin, etc.


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CATALOGUE D'A.-F. SERGENT

260.— MORT DE COLIGNY. — Sergent del. 1788, Moret sculp. — Carré en couleurs sur in-4°, avec deux colonnes de texte. A Paris, chez Blin, etc.

261.— NICOLAS CATINAT, maréchal de France; né à Paris en 1637, mort à SaintGratien en 1712.—Sergent del., Roger sculp. 1787.— Ovale en couleurs sur in-4°. A Paris, chez Blin, etc.

262. — NICOLAS POUSSIN, premier, peintre du roi ; né à Andely en Normandie, en 1694 ; mort à Rome en 1665. — Sergent del. 1790, Mme de Cernel sculp. — Ovale en couleurs sur in-4°. A Paris, chez Blin, etc.

263. —NOËL DE JOURDA DE VAUX, comte de Vaux, baron de Roche et des États du Velai ; seigneur d'Artias , de la terre d'Yrouer et de Saintes-Vertus au duché de Bourgogne, etc.; maréchal de France, grand'- croix de l'ordre royal et militaire de St-Louis,

gouvr de Thionville, comant en chef pour le service de S. M. dans la province du comté de Bourgogne; né en 1705, mort le 12 sepbre 1788.— Sergent del. et sculp. 1789.—Ovale

en couleurs sur in-4°. A Paris, chez Blin, etc

264.— OLIVIER DE CLISSON, seigneur de Clisson et de Porhoët , connétable de France; né vers l'an 1320, mort le 24 avril 1407. — Sergent del. 1788, Ridé sculp. — Ovale en couleurs sur in-40. A Paris, chez Blin, etc.

265. — PÉPIN, dit le Bref, roi de France, couronné à Soissons en 751, puis sacré et couronné par le pape Étienne III, à l'abbaye de Saint-Denis, au mois de juillet 754 ; né en 714, mort à St-Denis le 24 septembre 768.— Dans un ovale. Planche in-4° en couleurs. — Sergent del. 1789, Mme de Cernel sculpt. A Paris, chez Blin, etc.

266.— PHILIPPE II, surnommé Auguste, le Conquérant et Dieudonné, roi de France; né en 1165 , mort à Mantes-sur-Seine le 14 juillet 1223.—Sergent del. et sculpt. 1 790. — Ovale en couleurs sur in-4°. À Paris, chez Blin, etc.

267. — PHILIPPE IV, surnommé le Bel, roi de France et de Navarre ; né à Fontainebleau en 1268 , sacré à Reims le 6 janvier 1286 ; mort à Fontainebleau le 29 novembre 1314. — Sergent del. 1789, Mme de Cernel sculp. — A Paris, chez Blin, etc.

268. —PHILIPPE VILLIERS DE L'ISLEADAM, grand prieur de France, ensuite grand maître de l'ordre de Saint-Jean-de-Jérusalem, établi d'abord à Rhodes, puis à Malte ; né en 1464, mort à Malte en 1534.— Sergent del., Mme de Cernel sculpt. — Ovale en couleurs sur in-4°. A Paris, chez Blin, etc. K n° 9

269. —PIERRE-ANDRÉ DE SUFFREN DE SAINT-TROPEZ, chevalier, grand-croix de St-Jean-de-Jérusalem ; ci-devant génl des escadres de la Religion, chevalier des ordres du Roi, vice-amiral de France, commandeur des commanderies de Jales, St-Christol et Puimoisson ; ambassadeur extraordinaire de l'ordre de Malte, près Sa Majesté Très-Chrétienne ; né en 1727, mort le 8 décembre 1788. — F. Gérard pinx., Mme de Cernel sculp. 1789. — Ovale en couleurs sur in-4°. A Paris, chez Blin, etc.

27o.— PIERRE D'AUBUSSON, grandprieur d'Auvergne, ensuite grand-maître de Tordre de St-Jean-de-Jérusalem , établi à Rhodes ; né en 1 423, mort à Rhodes en 1503. — Sergent del. 1792., Mme de Cernel sculp. Ovale en couleurs sur in-4°. A Paris, chez Blin, etc.

271.—PIERRE DU TERRAIL, seigneur de Bayard, cher des ordres du Roi, surnommé le bon Chevalier sans peur et sans reproche, sous les règnes de Charles VIII , Louis XII et de François Ier; né au château de Bayard, en Dauphiné, en 1476 ; tué à la bataille de Rebec, le 30 avril 1524. — Ovale en couleurs sur in-4°.—Sergent del. 1788, Ridé sculp. A Paris, chez Blin, etc.

272. —PRISE DE CHARTRES. — Sergent del. 1 788, Roger sculp. — Carré en couleurs sur in-4°, avec deux colonnes de texte. A Paris, chez Blin, etc.




ET DE Mme DE CERNEL 153

273. —RÉDUCTION DE PARIS.— Sergent del. 1786, L. Roger sculp. — Rond en couleurs sur in-4°, avec deux colonnes de texte. A Paris, chez Blin, etc.

274. — RENÉ DESCARTES, chevt, seigneur du Perron ; né à la Haye, en Touraine, le 31 mars 1396 ; mort à Stockholm, le 11 février 1630. — Sergent del. 1790, Mme de Cernel sculp. — Ovale en couleurs sur in 4°. A Paris, chez Blin, etc.

275 —RENÉ DUGUAY-TROUIN, commandeur de l'ordre de St-Louis et lieutenant général des armées navales; né à St-Malo le 10 juin 1673, mort à Paris le 27 septembre 1736. — Sergent del. 1789, Mme de Cernel sculp.—Ovale en couleurs sur in-4°. A Paris, chez Blin, etc.

276. — ROLLON, surnommé RAOUL et nommé, en 912, lors de son baptême, ROBERT Ier, duc de Normandie ; né vers 836 , mort à Rome en 917.—Sergent del. et sculpt. 1791.—Ovale en couleurs sur in-40. A Paris, chez Blin, etc.

277. — SÉBASTIEN LE PRESTRE, comte de Vauban, maréchal de France, gouverneur de la citadelle de Lille; né en 1633, mort le 30 mars 1707. — Sergent del. 1 790, Mme de Cernel sculp. — Ovale en couleurs sur in-4°. A Paris, chez Blin, etc.

278. — SOUS PHILIPPE LE BEL, le Tiers-État est admis aux États Généraux. — Sergent del., Morret sculp. — Carré en couleurs sur in-4°, avec deux colonnes de texte. A Paris, chez Blin, etc.

279. — SUGER, abbé de St-Denis, principal ministre et régent du royaume sous Louis VII ; né à Toury en 1082 ; mort le 13 janvier 1132. — Sergent del. et sculpt. 1788.— Ovale en couleurs sur in-4°. A Paris, chez Blin, etc.

280.—SUGER EST NOMMÉ RÉGENT DE LA FRANCE.— Pièce carrée en couleurs sur in-40, avec deux colonnes de texte. — Sergent del. et sculp. 1788. A Paris, chez Blin, etc.

281. — SUITE DE LA BATAILLE D'IVRY. —Sergent del. 1788, Moret sculp. — Carré en couleurs sur in-4°, avec deux colonnes de texte. A Paris, chez Blin, etc.

282. —TRAIT D'HUMANITÉ DU COMTE D'HARCOURT PENDANT LE SIÈGE DE TURIN. — Sergent del. et sculp. 1787. — Carré en couleurs sur in-4°, avec deux colonnes de texte.

2S3. — VICTOIRE DE STAFFARDE.— Sergent del, 1787, J . Morret sculp. — Carré en couleurs sur in 4°, avec deux colonnes de texte. A Paris, chez Blin, etc.

284. — VICTOIRE DE VILLA-VICIOSA. —Sergent del. 1787, Le Coeur sculp.— Carré en couleurs sur in-4°, avec deux colonnes de texte. A Paris, chez Blin, etc.

285 — WOLDEMAR DE LOWENDAL, comte de Lowendal et de l'Empire, maréchal de France, chevalier des ordres du Roi; né à Hambourg en 1700, mort à Paris le 27 mai 1753. — Sergent del, Roger sculp. 1787.—Ovale en couleurs sur in-4°. A Paris, chez Blin, etc. 1

1. Voici la liste des cinquante-cinq pièces de cette suite, qui ne sont pas gravées ou dessinées par SERGENT, savoir :

1. — BATAILLE DE FONTENOI. — Le Barbier del. 1787, Le Coeur sculp. — Carré en couleurs sur in-4°, avec deux colonnes de texte. — A Paris, chez Blin, etc.

2.— BATAILLE DE MARIGNAN.— Desfonlaines del. 1790, Moret sculp. — Carré en

couleurs sur in-4°, avec deux colonnes de texte. — A Paris, chez Blin, etc.

5. —: BATAILLE DES FRANÇAIS CONTRE LES SAXONS. — Desfontaines del. 1791, Moret sculp.—Carré en couleurs sur in-4°, avec deux colonnes de texte. — A Paris, chez Blin, etc.


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CATALOGUE D'A.-F. SERGENT

PORTRAITS DES DEPUTES

DE L'ASSEMBLÉE NATIONALE

A Paris, chez Levachez, Md d'Estampes sous les colonnades du Palais-Royal. n° 258, et et chez Sergent, rue Mauconseil, n° 62.

286. — ALEXIS BASQUIAT, député à l'Assemblée Nationale. — La Place del., Mme de Cernel sc.

287.— BALLAND (David-Pierre), curé de Le Poyréde-Véluire, député du Bas Poitou. — Sergent del., Allais se.

288.— BARÈRE DE VIEUZAC (Bertrand), député de Bigorre. — A. Sergent excudit.

289 — BEAUHARNAIS (vicomte de), député du bailliage de Blois.— Sergent excudit.

4. — BATAILLE DES HASTINGS. — Desfontaines del. 1791, Moret sc. — Carré en couleurs sur in-4°, avec deux colonnes de texte.

— A Paris, chez Blin, etc.

5. — BATHILDE ACHÈTE LES ESCLAVES ET

RÉPRIME LA VENTE DES ENFANTS. Desfonlaines

Desfonlaines 1791, Moret sculp.— Carré en couleurs sur in-4°, avec deux colonnes de texte. — A Paris, chez Blin, etc.

6. — BERTRAND-FRANÇOIS MAHÉ DE LA BOURDONNAIS, chevalier des ordres de SaintLouis et du Christ, capitaine de frégate dans la marine de France, capitaine de vaisseau dans celle du roi de Portugal , gouverneur des Isles de France et de Bourbon, président des Conseils supérieurs établis dans ces deux Isles, et commandant général des vaisseaux de la Compagnie des Indes; né à Saint.-Malo en 1699, mort à Paris le 10 novembre 1753.

— Naigeon del , Ridé sculp.— Ovale en couleurs sur in-4°. — A Paris, chez Blin, etc.

7- BERTRUDE OBTIENT DE CLOTAIRE LA

GRACE DE PLUSIEURS CONSPIRATEURS. Desfontaines

Desfontaines 1791, Moret sc. — Carré en couleurs sur in-4°, avec deux colonnes de texte. — A Paris, chez Blin, etc.

8. BOSSUET CONSOLANT LES VILLAGEOIS

DE SON DIOCÈSE. — Desfontaines del. 1790, Moret sculp. .— Carré sur in-4°, avec deux colonnes de texte. — A Paris, chez Blin, etc.

9. BRUNEHAUT SECOURT LOUP, DUC DE

CHAMPAGNE. — Desfontaines del. 1791, Moret sc. — Carré en couleurs sur in-4°, avec deux colonnes de texte. — A Paris, chez Blin, etc.

10. CHARLEMAGNE REÇOIT LES AMBASSADEURS DE L'EMPEREUR D'ORIENT. — Naigeon del. 1789, Moret sc. —Carré en couleurs sur in-4°, avec deux colonnes de texte. — A Paris, chez Blin, etc.

11. — CHARLES DE CRÉQUI EST TUÉ EN SECOURANT LA VILLE DE BRÈME — Desfontaines del. 1790, Moret sc. — Carré en couleurs sur in-4°, avec deux colonnes de texte. — A Paris, chez Blin, etc.

12. — COMBAT DU VAISSEAU LE TONNANT.

— Desfontaines del. 1789, Moret sculp. — Carré en couleurs sur in-4°, avec deux colonnes de texte. — A Paris, chez Blin, etc.

13. — COMBAT SINGULIER DE BARBAZAN.

— Desfontaines del. 1791, Moret sc. — Carré en couleurs sur in 4°, avec deux colonnes de texte. — A Paris, chez Blin. etc.

14.— D'AGUESSEAU SAUVE PARIS PENDANT LA FAMINE DE 1709. — Desfontaines del., Moret sculp. — Carré en couleurs sur in-4°, avec deux colonnes de texte.-— A Paris, chez Blin, etc.

13. — DESCARTES COMPOSANT SON SYSTÈME DU MONDE. — Desfontaines del., Moret sculp. — Carré en couleurs sur in-40, avec deux colonnes de texte. — A Paris, chez Blin, etc.

16. — ENTRÉE DE CHARLES VIII DANS ROME. — Desfontaines del. 1701, Moret sc.

— Carré en couleurs sur in-4°, avec deux colonnes de texte. — A Paris, chez Blin, etc.

17. — FOLARD DONNANT DES LEÇONS AU

COMTE DE SAXE. — Desfontaines del., Moret


ET DE Mme DE CERNEL 155

290.—BEAUPERTEY, député du bailliage d'Evreux. — Coutellier sc., Sergent excudit.

291. — BILLETTE DE QUIMPERLÉ, député de Carhaix. — Mme de Cernel sculp., Sergent excudit.

292. —BRANCHE, avocat, député de la Somé de Riom. — De Vouges del., Sergent exe, Mme de Cernel sculp.

293. — DE LUBERSAC , évêque de Chartres.— Duchemin del., Sergent carneteus sculp.

294.—DE MARSANE DE FONJULIANE, député du Dauphiné. — Sergent excudit.

295. — DILLON (Domque), curé de VieuxPouzanges, député de Poitiers. — Alais sculp., Sergent exe.

sculp. — Carré en couleurs sur in-4°, avec deux colonnes de texte. — A Paris, chez Blin, etc.

18. FONTENELLE MÉDITANT SUR LA PLURALITÉ DES MONDES.—Desfontaines del. 1791, Moret sculp. — Carré en couleurs sur in-4°, avec deux colonnes de texte.— A Paris, chez Blin, etc.

19. — FRÉDÉGONDE DONNE A SON MARI L'EXEMPLE DE BRULER LES RÔLES D'IMPOSITIONS.— Desfoniaines del. 1791, Moret sculp.

— Carré en couleurs sur in-4°, avec deux colonnes de texte. — A Paris, chez Blin, etc.

20. — HUMANITÉ DE FABERT. — Desfontaines del. 1790, Moret sculp. — Carré en couleurs sur in-4°, avec deux colonnes de texte. — A Paris, chez Blin, etc.

21. — INDÉPENDANCE DES ÉTATS-UNIS.

— Duplessis-Berteaux del., L. Roger sculp. 1786. — Ovale en couleurs sur in-4°, avec deux colonnes de texte. — A Paris, chez Blin, etc.

22. — JEAN-BAPTISTE DE VALDELLE, chef d'escadre des armées navales de France, bailli et grand'eroix de l'ordre de Malte ; né en 1627, mort en 1621. — Ovale en couleurs sur in-4°. — Desfontaines del., Ride sc. — A Paris, chez Blin, etc.

23. — JEAN BART ENLÈVE AUX HOLLANDAIS UN CONVOI DONT ILS S'ÉTAIENT EMPARÉS.

— Des Fontaines del. 1789, Morret sculp.— Carré en couleurs sur in-4°, avec deux colonnes de texte. —A Paris, chez Blin, etc.

24. — JOURNÉE DE BOUVINES, EN 1214.— ■—Desfoniaines del. 1790, Moret sc.— Carré en couleurs sur in-4°, avec deux colonnes de texte. — A Paris, chez Blin, etc.

23. — LA FEMME ADULTÈRE.— N. Poussin pinx., L. Desfontaines delt 1790, Moret sculp.

— Carré en couleurs sur in-4°, avec deux colonnes de texte. — A Paris, chez Blin, etc.

26.— LA PÊCHE MIRACULEUSE.-—J.Jouvenei pinxt, Desfontaines delt 1790, Moret sculp. — Carré en couleurs sur in-4°, avec deux colonnes de texte. — A Paris , chez Blin, etc.

27. — LE CARDINAL DE FLEURY CONSULTANT LE MARÉCHAL DE BELLE-ISLE SUR LES

CONDITIONS DE LA PAIX DE 1735-—Desfonlaines del. 1791, Moret sculp. — Carré en couleurs sur in-4°, avec deux colonnes de texte. — A Paris, chez Blin, etc.

28. — LE CHANCELIER DE L'HÔPITAL COMPOSANT L'ÉDIT DE ROMORANTIN. — Desfoniaines del. 1789, Moret sc. — Carré en couleurs sur in-4°, avec deux colonnes de texte.

— A Paris, chez Blin, etc.

29. — LE CHANCELIER OLIVIER DÉCONCERTE LES INTRIGUES DE L'AMBASSADEUR DE FERDINAND. — Desfoniaines del. 1789, Moret sc.

— Carré en couleurs sur in-4°, avec deux colonnes de texte. — A Paris, chez Blin, etc.

30.— LE COMTE DE FORBIN BRULE UN VAISSEAU ANGLAIS DANS LE PORT DE MALACOMO.

— Des Fontaines del. 1789, Morret sculp.— Carré en couleurs sur in-4°, avec deux colonnes de texte. — A Paris, chez Blin, etc.


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CATALOGUE D'A.-F. SERGENT

296. — E. DE COULMIERS, abbé d'Abbecourt, député de la vicomte de Paris. — Sergent excud.

297. — ETIENNE CHEVALIER, cultivateur à Argenteuil , député de la prévôté de Paris. — Sergent excudit.

298. — GAUCHET-DELISLE, député de Bordeaux. — Sergent excud.

299.—GIRAUD-DUPLESSIS, député de Nantes. — De Vouges del., Lecoeur sc, Sergent ex.

300.— G.-J.-B. TARGET, avocat, député de Paris. — Sergent excudit.

301. — GUILLAUME, député de la vicomte de Paris. — Sergent excudit.

31. — LEVÉE DU SIÈGE DE METZ. -— Desfontaines del. 1792, Moret sculp. — Carré en couleurs sur in-4°, avec deux colonnes de texte. — A Paris, chez Blin, etc Gr. in-12.

32. — LEVÉE DU SIÈGE DE RHODES. — Desfontaines delt, Moret sculp. — Carré en couleurs sur in-40, avec deux colonnes de texte. — A Paris, chez Blin. L. n° 8.

33. — L'ISLE ADAM REFUSE LES PROPOSITIONS QUE LUI FAIT SOLIMAN II. — Desfontaines del., Moret sculp.— Carré en couleurs sur in-40, avec deux colonnes de texte. — A Paris, chez Blin, etc. K. n° 10.

34- — Louis IX, dit SAINT LOUIS roi de France, né à Poissy en 1213, sacré et couronné à Reims le 29 novembre J226; mort devant Tunis, le 25 août 1271. — Naigeon inv. 1789, Ridé sculp. — Ovale en couleurs sur in-4°. — A Paris, chez Blin, etc.

33- — Louis XII, roi de France et des Deux-Siciles, et duc de Milan, surnommé le Juste et le Père du Peuple ; né en 1462, sacré et couronné à Reims le 27 mai 1498, mort à Paris le 1er janvier 1313. — Naigeon del. 1789, Morret sc. — Ovale en couleurs sur in-4°. — A Paris, chez Blin, etc.

36.— Louis XII DÉCLARÉ PÈRE DU PEUPLE. — Naigeon de]. 1789, Morret sc. — Carré en couleurs sur in-4°, avec deux colonnes de texte. — A Paris, chez Blin, etc.

37.— Louis XVI, roi de France et de Navarre, né à Versailles le 23 aoust 1734, sacré à Reims le 11 juin 1775.— Bénard del., Ridé

sculp. — Ovale en couleurs sur in-4°. — A Paris, chez Blin, etc.

38. — MAZARIN CONCLUT LA PAIX DES PYRÉNÉES ET LE MARIAGE DE LOUIS XIV. — Desfontaines del. 1796, Moret sculp.— Carré en couleurs sur in-4°, avec deux colonnes de texte. — A Paris, chez Blin, etc.

39. — MOLE HARANGUE LE PEUPLE. — Desfoniaines del, 1792, Moret sculp.— Carré en couleurs sur in-4°, avec deux colonnes de texte. — A Paris, chez Blin, etc.

40. — MORT DE BERTRAND DU GUESCLIN. — Duplessis-Berteaux inv. 1786, Louis Roger sc. — Ovale en couleurs sur in-4°, avec deux colonnes de texte. — A Paris, chez Blin, etc.

41. — MORT DE BIRON. — Desfontaines del. 1792, Moret sculp. — Carré en couleurs sur in-4°, avec deux colonnes de texte. — A Paris, chez Blin, etc. E. n° 6.

42.— MORT DE MONTCALM.— Desfontaines del. 1789, Morem sculp. — Carré en couleurs sur in-40, avec deux colonnes de texte. — A Paris, chez Blin, etc.

43. — PRISE DE LA ROCHELLE. — Desfontaines del. 1790, Moret sculp. — Carré en couleurs sur in-4°, 3vec deux colonnes de texte. — A Paris, chez Blin, etc.

44.— PRISE DE LUXEMBOURG PAR FRANÇOIS DE CRÉQUI.— Desfontaines del. 1790, Moret sculp. — Carré en couleurs sur in-4O, avec deux colonnes de texte. — A Paris , chez Blin, etc.


ET DE Mme DE CERNEL 157

302. — GUS. FÉLIX, comte de PARDIEU, député du b. de St-Quentin. — Moland del., Levachcçfils sculp., Sergent excudit.

303. — HUMBLOT (J.-Bte), député du Beaujolais. — Duchemin del , Alix sc. Chez Sergent.

304.—JALLET (Jacques), né à La MotheSt-Héraye, en Poitou. — Duchemin del., Sergent exe.

305. — JANSON, avocat, député de Gien. — Sergent ex.

306. - J.-M. DEFROMENT, député à l'Assemblée Nationale, 1789.— Mmc de Cernel sculp.

307.—L'ABBÉ MAROLLES, curé de SaintJean, de Saint-Quentin ; député de la même ville. — Sergent exe.

308 — LA MARQUE, député de SaintSever et Bayonne.— Sandos del., Couteiller sculp., Sergent excud.

309.— LE CHAPELLIER, député de Bretagne. — Sergent de]., Alaix sculp.

310. — LE CHARRIER DE NASBINAIS, député du Gévaudan. — Mercier del., Sergent excudit, J. -F. Allais sculp.

311. — LE COMTE DE LA BLACE, député du Dauphiné.—De Vougesde]., Alaissen]p., Sergent excu.

312.— LE COMTE DE MIRABEAU, député d'Aix, en Provence. — Sergent exe.

313. — LE COMTE DE PUISAYE, dép. de la prov. du Perche. — Sergent ex.

314.— LE FRANC DE POMPIGNAN

45. — PRISE DE BERG-OP-ZOOM. — Le Barbier pinxit 1789, J. Moret sculp. — Carré en couleurs sur in-4», avec deux colonnes de texte. — A Paris, chez Blin, etc.

46.— PRISE DU CHÂTEAU DE SALVADOR.— Desfoniaines de]. 1789, More! sculp.— Carré en couleurs sur in-40, avec deux colonnes de texte. — A Paris, chez Blin, etc.

47. — RAOUL RENDANT LA JUSTICE A SES SUJETS. — Desfontaines del. 1791, Moret sc.

— Carré en couleurs sur in-4», avec deux colonnes de texte. — A Paris, chez Blin, etc.

48.- - RÉCEPTION DE CHARLES VII A REIMS.

— Desfoniaines del. 1791, Moret se-— Carré en couleurs sur in-4°, avec deux colonnes de texte. — A Paris, chez Blin, etc.

49. — REDDITION DE LA VILLE DE MADRAS.

— Desfontaines del. 1789, Moret sculp. — Carré en couleurs sur in-4°, avec deux colonnes de texte. — A Paris, chez Blin, etc.

50. — REDDITION DE METZ, TOUL ET VERDUN. — Desfontaines del. 1790, Moret sc.

— Carré en couleurs sur in-4°, avec deux colonnes de texte. — A Paris, chez Blin, etc.

31. — SAINT LOUIS RENDANT LA JUSTICE SOUS UN ARBRE. — Naigeon del., Morret sculp. — Carré en couleurs sur in-4°, avec deux colonnes de texte. — A Paris, chez Blin, etc.

32. — TERRES DE CAMBRAI RESPECTÉES PAR LES ANGLOIS. — Desfontaines del. 1790, Moret sculp. — Carré en couleurs sur in-4°, avec deux colonnes de texte.— A Paris, chez Blin, etc.

53.— VAUBAN AU SIÈGE DE VALENCIENNES. — Desfoniaines del. 1790, Moret sculp. — Carré en couleurs sur in-4°, avec deux colonnes de texte. — A Paris, chez Blin, etc.

34. — VICTOIRE REMPORTÉE SUR LES ANGLAIS PAR LOUIS VIII , A LA ROCHE-AUXMOINES.— Desfontaines del., Moret se—Carré en couleurs sur in-4°, avec deux colonnes de texte. — A Paris, chez Blin, etc.

53. — VOEU DE CLOVIS A LA BATAILLE DE TOLBIAC — Desfontaines del. 1791, Moret sculp. — Carré en couleurs sur in-4°. avec deux colonnes de texte. — A Paris, chez Blin, etc.


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CATALOGUE D' A.-F. SERGENT

(J.-Ach.), comte de Vienne, député du Dauphiné. — Sergent excudit.

315.—LOUIS-PHILIPPE, duc d'Orléans, député de Crépy-en-Valois. — Sergent excudit.

316.— LOUIS SEIZE, Roy de France et de Navarre, né le 23 août 1754. — A. Sergent excudit.

317. — MICHEL GÉRARD, député de Saint-Martin, de Rennes. — Sergent excud.

318. — Mssre MONGINS DE ROQUEFORT, curé de Grasse (autre portrait-tourné à droite). — Sergent excud.

319. — MONGINS DE ROQUEFORT, député de Draguignan et Grasse et Castellane, en Provence. (Tourné à gauche). — Sergent exe, Allais sc.

320. Le même personnage tourné à

droite, avec : " maire de la ville de Grasse. » — Sergent exe.

321.— MONGINS DE ROQUEFORT, né le 21 avril 1732. (Tourné à droite.) — Serg. exe, Allais se

322. — PELANGNE (J.-M.), BERANT, député de la Sénéchaussée du Condomois.— Sergent ex.

323. —PERESSE DE LAGESSE (Em.), avocat, député de Rivière, Verdun , Gaure, etc.—De Vouges del., Allais sc, Sergent exc.

324. — PONCET-DELPECH (J.-B.), av. et cons. de Montauban, dép. de Six, Sénée de Quéroy. — Sergent excud.

323. — POUSSIN, député de Nantes. — Sergent excudit.

326. — STAN. DE CLERMONT-TONNERRE, député de Paris.—Sergent excudit.

327.—VALLET, curé de St-Louis, député de Gien. — De Vougucs del., Mme de Cernel sculp.

328. — VERGUET, député de Saint-Polde-Léon. — Sandoz del., Alix sculp., Sergent ex.

329.— PREMIÈRE VUE DE TRIANON du côté du canal. — Sergent del., L. Guyot sc. — In-4° en travers, eu couleurs.

330. DEUXIÈME VUE DE TRIANON,

Sergent del., L. Guyot se

331.— PROJET D'UN MONUMENT élevé à l'honneur de Louis XVI, voté par les citoyens de Saint-Jacques l'Hôpital. — Sergent inv. et sculp., 1790. — In-fol. en hautr,

332. —PROJET D'UN TOMBEAU pour le général Marceau. — Sergent Marceau inv. et se (Histoire de Marceau, n° v.)

333.— ROND au burin, à la Bibliothèque. — Pasquier del. et sculp., d'après SERGENT.

334. — SAINT-AUBIN (Mme). — Petit In-folio en couleurs. — Sergent del. et sc.

333. —THE DAY'S FOLLY.— A. Sergent, 1783.

336. — THE MAGNETISME. — Sergent sculp. — A Paris, chez Tilliard, graveur, quai des Grands-Augustins, maison de M. Debure fils, ancien libraire. — Rond sur petit in-folio. (Très jolie pièce.)

337. — TOMBEAU DE MARCEAU.— On lit dessous : Sergent Marceau inv. fc. 1796 ; et plus bas : Projet d'un tombeau pour le Gl Marceau.

338. —TOMBEAU DE MARCEAU, portant pour inscription : l'armée de Sambre-elMeuse au Général Marceau. — Sergent Marceau sculp. Hic Cineres ubique nomen. — Ce tombeau a été élevé sur les dessins du général Kléber, près de Coblentz. Hauteur 30 pieds. — Vignette in-8°.

339. — TROIS TÊTES gravées en couleurs par Mme de Cernel.

340. — TRAVAUX DU CHAMP-DEMARS , pour la Confédération du 14 juillet


ET DE Mme DE CERNEL 159

1790, par les citoyens de Paris. (Joli.) — Louis XVI y travailla le 9. — A Paris, chez Sergent, rue Mauconseil, n° 62. Prix 1liv. 4s.

341. — ULYSSE. — Ph. Chery del.; Sergent sculp.

342. — UN GENTILHOMME invite un paysan à prendre place à sa table, au milieu de nombreux convives. — Pièce au lavis par Sergent.

343. — UN JEUNE HOMME, voulant prendre un bouquet sur le sein d'une jeune femme, est repoussé. — Sergent del., se et f., 1786. — Jolie pièce ronde en couleurs. In-4°.

344. — UN MILITAIRE se jetant à l'eau pour sauver quelqu'un. — Ovale en travers, dont le dessin à l'aquarelle est à la Bibliothèque. — Sergent del., 1787.

345. —VALENTIN HAÜY, interprète du Roi et de l'amirauté de France, etc , et instituteur des enfants de France ; né à St-Juste, en Picardie, le 13 novembre 1745. — Gravé d'après le tableau original de Mme FAVART, par Sergent , 1789. — Se vend au bénéfice des enfants aveugles : à Paris, chez Sergent, rue Mauconseil, n° 62 ; à l'institution des enfants aveugles, rue Notre-Dame-des-Victoires, et chez Levachez, Md d'Estampes, sous les colonnades du Palais Royal, n° 258. — Beau.

346. — VIGNETTE pour le poème de la Peinture. — Cochin del.

347 à 353- — VIGNETTES (sept) pour la Jérusalem et le poème Les Mois. — Cochin del., De Cernel sc.

354 à 359. — VIGNETTES (six) pour différents ouvrages, d'après COCHIN, EISEN, MARILLIER, MONNET et MOREAU JEUNE. — De Cernel se

360. — VUE DE LA CATHÉDRALE DE CHARTRES. — Pièce probablement pour le Bréviaire de Chartres. — AI Sergent Carnuteus del. et sculp., 1782.

361. Autre vue, de la flèche de

droite seulement de la même église, avec la même inscription, en 1782.

VUES DE PARIS (Suite de Campion).

362. — ÉLÉVATION GÉOMÉTRALE d un côté du cirque construit dans le jardin du Palais Royal, en 1787. — Sergent del., Le Campion sc. — In-4° oblong, en bistre.

363. — GALERIE DU LOUVRE, du côté du port Saint-Nicolas. — Sergent del., Le Campion sc. — Rond en couleurs sur in-4°.

364. — HALLE AUX DRAPS. — Sergent del., Le Campion sc. — Rond en couleurs sur in-4°.

365. — HOTEL DE BOISJELIN, autrefois DE SULLY, rue Saint-Antoine. — Sergent del., Guyot sc— Rond en couleurs sur in-4°.

366.— LES NOUVELLES BARRIÈRES DE LA ROUTE D'ORLÉANS AU HAUT DE LA RUE D'ENFER. — Sergent del., Le Campion sc. — Rond en couleurs sur in-4°.

367. —MAISON DE M.DECOULANGE (côté du jardin). — Sergent del., Roger sc. — Rond en couleurs sur in-4°.

368. — MAISON DE M. DE MONVILLE (du côté de la rue Saint-Honoré).— Sergent del., Le Campion sc. — Rond en couleurs sur in-4°.

369. — NOUVELLE BARRIÈRE SUR LE BORD DE LA SEINE, vis-à-vis de l'École militaire. — Sergent del., Le Campion sc. — Rond en couleurs sur in-4°.

370. - ORANGERIE DE L'HOTEL DE BOISGELIN, autrefois DE SULLY. — Sergent del., L. Roger se — Rond en couleurs sur in-4°.

371.— PAVILLON CHINOIS de la maison de M. le duc de Montmorency, boulevard


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CATALOGUE D' A.-F. SERGENT

Montmartre. — Sergent del., Guyot sc. — Rond en couleurs sur in-4.

372. - VUE DE LA BASTILLE — Sergent del., Guyot se — Rond en couleurs sur

in-4°.

373. - VUE DE LA BASTILLE EN DÉMOLITION. — Sergent del., Guyot se

— Rond en couleurs sur in-40.

374. —VUE DE LA CLOCHE DU PALAIS.

— Sergent del., Le Campion fils sc.

375. - VUE DE LA FONTAINE DES INNOCENTS. — Sergent del, Le Campion se — Rond en couleurs sur in-4°.

376. —VUE DE LA GROTTE DU JARDIN DU LUXEMBOURG. — Sergent de].', Le Campion se— Rond en couleurs sur in-40.

377._VUE DE LA MAISON DE Mlle HERVIEUX, rue Chantereine (faubourg Montmartre). — Sergent del , Guyot se -— Rond en couleurs sur in-4°.

378. _ VUE DE LA MAISON DE M. BELLANGER, architecte de Mgr le comte d'Artois, chaussée d'Antin. — Sergent del., Le Campion se — Rond en couleurs sur in-4°.

379. — VUE DE LA MAISON DE M. DE COULANGE (côté de la cour), rue de la Ville-l'Évêque. — Sergent del., Roger sc—- Rond en couleurs sur in-4°.

380. — VUE DE LA MAISON DE M. DE MONTHOLON , boulevard Montmartre. — Sergent del., Roger sc. — Rond en couleurs sur in-4°.

381. —VUE DE LA MAISON DE M. DE MONVILLE. — Sergent del., Guyot sc.. — Rond en couleurs sur in-40.

382. — VUE DE LA MAISON DE M. DE VAILLY, rue Pépinière. — Sergent del., Guyot sc. — Rond en couleurs sur in-4°.

383. —VUE DE LA MAISON DE M.- LE DUC DE LUXEMBOURG, aux ChampsElysées. — Sergent del., Guyot se — Rond en couleurs sur in-4°.

384. — VUE DE LA MAISON DE M. PAJOU, rue Pépinière.— Sergent del., L.Roger sc. — Rond en couleurs sur in-4°.

385.—VUE DE LA MAISON DE M. ROUSSEAU, au, bas de Montmartre. — Sergent del., Le Campion sc — Rond en couleurs sur in-4°.

386. — VUE DE LA NOUVELLE BARRIÈRE DES BONSHOMMES DE PASSY. — Sergent del., Le Campion sc — Rond en couleurs sur in-4°.

387.— VUE DE LA NOUVELLE BARRIÈRE DU CHin DE NEUILLY AU BOUT DES CHAMPS-ELYSÉES. — Sergent del., Le Campion sc — Rond en couleurs sur in-4°.

388. — VUE DE LA NOUVELLE BARRIÈRE DU CHin DE SAINT-DENIS. — Sergent del., Guyot sc— Rond en couleurs sur in-4°.

3S9. — VUE DE LA NOUVELLE BARRIÈRE DU FAUBg St-MARTIN. — Sergent del., Le Campion sc — Rond en couleurs sur in-4°.

390. — VUE DE LA NOUVELLE BARRIÈRE DU TRONE. — Sergent del., Le Campion sc — Rond en couleurs sur in-4°.

391. —VUE DE LA PLACE DES VICTOIRES. — Sergent del., Le Campion sc. — Rond en couleurs sur in-4°.

392. —VUE DE LA PLACE D'HENRI IV, prise de l'eau. — Sergent del., Le Campion sculp. — Petit in-4° en couleurs ; ovale en travers.

393.—VUE DE LA PLACE LOUIS XV et des JARDINS DES TUILERIES. — Sergent del., Guyot sc. — Rond en couleurs sur in-4°.

Le Gérant , TH. FABRÉ.


ET DE Mme DE CERNEL

394. — VUE DE LA PLACE ROYALE et

de la STATUE EQUESTRE DE LOUIS XIII

(élevée en 1639). — sergent del.., Guyot sc

— Rond en couleurs sur in-4°.

395.—VUE DE LA PLACE VENDOME.

— Sergent del., Guyot sc. — Rond en couleurs sur in-4°.

396.—VUE DE LA PORTE St-ANTOINE.

— Sergent del., Le Campion sc. — Rond en couleurs sur in-4°.

397. — VUE DE LA PORTE St-BERNARD (bâtie en 1670). — Sergent del., Le Campion sc. — Rond en couleurs sur in-4°.

395. — VUE DE LA PORTE St-DENIS.

— Sergent del., Le Campion sc — Rond en couleurs sur in 4°.

399. - VUE DE LA PORTE St-MARTIN. Sergent del., Le Campion sc. — Rond en

couleurs sur in-4°.

400. — VUE DE LA PREMIÈRE COUR & DOME DU COLLÈGE DES QUATRE-NATIONS.

— Sergent del., Le Campion sc.

401.—VUE DE LA VILLE DE CHARTRES du côté sud-ouest. — A. Sergent del. et sc., 1783.

402. —VUE DE L'ENTRÉE DE LA PLACE DAUPHINE, par le Pont-Neuf. — Sergent del., Le Campion sc.

403. —VUE DE L'EXTÉRIEUR DE L'ÉGLISE DE St-CHAUMOND. — Sergent del., Le Campion se — Rond en couleurs sur in-4°.

404.—VUE DE L'EXTÉRIEUR DE L'ÉGLISE Ste GENEVIÈVE DE PARIS. — Sergent del., Le Campion sc.— Rond en couleurs sur in-4°.

405.—VUE DE L'HOTEL DE SOUBISE.

— Sergent del., Le Campion sc. — Rond en couleurs sur in-4°.

406. — VUE DE L'INTÉRIEUR DE LA Nle CHAPELLE DU PALAIS DE JUSTICE.

— Sergent del., Le Campion sc. — Rond en couleurs sur in-4°.

407. —VUE DE L'INTÉRIEUR DE LA PLACE DAUPHINE. — Sergent del., Le Campion sc. — Rond en couleurs sur in-4°.

408. — VUE DE L'INTÉRIEUR DE L'ÉGLISE NOTRE-DAME DE PARIS.-Ovale oblong en couleurs sur in 4°. Sergent del., Le Campion sc.

409. — VUE DE L'INTÉRIEUR DES BAINS CHINOIS. — Sergent del., Le Campion fils se — Rond en couleurs sur in-40.

410. — VUE DE NOTRE-DAME DE PARIS. — Sergent del., J.-A. Le Campion sc. — Ovale oblong en couleurs sur in-4°.

411.—VUE DES ÉCURIES DE S. A. R. Mgr LE DUC D'ORLÉANS. — Sergent del., Le Campion sc.— Rond en couleurs sur in-4°.

412. —VUE DES NOUVEAUX BAINS CHINOIS, boul. de la Chaussée-d'Antin.— Sergent del., Guyot sc. — Rond en couleurs sur in-40.

4,3. _ VUE DU BAS-RELIEF DU PONT AU CHANGE. — Sergent del., Le Campion se — In-4° en hauteur, en couleurs.

414.— VUE DU CHATEAU DU LUXEMBOURG (côté de la cour). — Sergent del., Roger sc. — Rond en couleurs sur in-4°.

415.—VUE DU CHATEAU DU LUXEMBOURG (côté du jardin). — Sergent del., Le Campion sc. — Rond en couleurs sur in-4°.

4,6.—VUE DU GRAND CHATELET.— Sergent del., Le Campion sc.— Ovale oblong en couleurs sur in-4°.

417.— VUE DU JARDIN DU PALAIS ROYAL, avec le nouveau cirque. — Sergent del., Le Campion sc. — Rond en couleurs sur in-4°.

4,8. — VUE DU PALAIS DES TUILERIES (côté du jardin). — Sergent del., Le Campion sc.—Rond en couleurs sur in-4°.


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CATALOGUE D'A.-F. SERGENT ET DE Mme DE CERNEL

419. — VUE DU PETIT CHATELET. — Sergent del , Le Campion sc. — Ovale en couleurs sur in-4°.

420. — VUE DU PETIT HOTEL DE L'INFANTANDO. — Sergent del., Le Campion sc. — Rond en couleurs sur in 4°.

421. — VUE DU PONT LOUIS XVI , en face de la place Louis XV. — Sergent del, Le Campion sc.— Rond en couleurs sur in-4°.

422. — VUE DU PONT LOUIS XVI, vis-à-vis la place Louis XV. — Sergent del., Le Campion sc. — In-4° oblong en couleurs.

423. — VUE DU CHAMP DE LA FÉDÉRATION et l'arrivée des Députés des gardes nationales de tous les départements.

— Dédié à M. de La Fayette, commandant de la garde nationale de Paris, par Ferdinand Bourjot, architecte, sergent des chasseurs.— Bourgeot del., Sergent sculp., en couleurs. A gauche : Se vend à Paris, chez Sergent, rue Mauconseil, n° 62, et chez Bourjot, rue St Antoine, n° 137.

424 —VUE DU PALAIS-ROYAL, prise du côté du méridien. — Maréchal del., Sergent sc.— In-4° oblong, en bistre.— A Paris, chez Levachez, Md de Tableaux et d'Estampes, sous les colonnades du Palais-Royal, n°258. A. P. D. R

425-426. —WANDERSNOT, restaurateur de la liberté brabançonne, 1789. — DEU X MÉDAILLONS différents, avec quatre lignes de texte au bas. — Sergent del. et sc.

BARÉ.


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1810-1882

A u moment où l'un des derniers maîtres de l'OEuvre , où l'architecte du Sacré-Coeur vient de mourir, il nous a paru utile de rappeler la tâche accomplie par les Lassus , Abadie, Viollet-le-Duc, et, prenant de leurs interprètes le premier, Pascal, qu'ils considéraient comme un véritable tailleur d'ymaiges....

I. Né le 29 septembre 1810, à Paris, rue Childebert; mort dans la même ville, le 3 janvier 1882, 27, quai Bourbon


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jeter, par un aperçu de ses travaux, un regard vers le passé , de sincère et d'admirable foi, vers cet art qui est toute notre histoire, en présence, surtout, du présent qui nous apporte de si grandes déceptions, prévues toutefois.

L'éclosion spontanée de gros et massifs bâtiments , de laids et lourds amas de pierres qui n'ont que ce point de corrélation : le mauvais goût, et que ce type : la caserne, exalte en nous cet amour des conceptions robustes et sensées, cette vénération pour les édifices du Moyen Age et pour ses dévoués restaurateurs.

Nous entrons, avec la plus grande attention, dans la vie artistique de celui qui fut apprécié même des non gothiques ; parce que, en dehors des facultés particulières qui lui permettaient de concevoir les choses comme les anciens, il avait ce don de la création, qu'il appliquait à des ouvrages ou charmants ou solides et tout à fait en dehors du mouvement banal d'imitation ; enfin, parce qu'il était de ceux-là que le dieu de la poésie avait touché de son doigt sacré.

Son père était un ciseleur renommé, dont le nom peut se mettre à côté des Douy et des Honoré, et ce fut, aidé de ses conseils et de ses encouragements qu'il put développer ses tendances vers le beau.

La famille était nombreuse, peu fortunée ; cependant, ce père trouvait encore les moyens de procurer à son fils quelques sommes économisées en cachette dans une réserve pratiquée en dessous d'une selle à modeler.

Michel Pascal put suivre, alors , les cours de l'école des Beaux-Arts , en même temps que les leçons de David d'Angers , le maître au grand enseignement, dont presque tous les élèves occupèrent, après lui, une place distinguée dans les arts.

Nous donnons l'acte de présentation de François-Michel Pascal, non comme un palimpseste échappé à la curiosité des bibliophiles, mais simplement pour sa teneur, sa date, moment où l'École, située dans l'ancien local des Petits-Augustins , était dirigée par les professeurs Houdon, Regnault, Gérard, Cartellier, Gros, Guérin, Bosio, Lethierre, Meynier, Hersent, Cortot, Pradier, et, pour la signature du grand sculpteur, sans rien de plus : Quia nominor leo !

A cette époque, les lauréats n'étaient pas favorisés par de nombreux legs. On comprendra que Michel Pascal dut faire, pour vivre , des modèles ou dessins pour le bronze et les publications illustrées. C'était


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l'heure terrible pour ceux que la Renommée devait un jour mettre en avant, mais dont les ressources étaient alors médiocres. Dans l'ombre triste et décourageante, luttaient ces esprits si bien trempés : Troyon , Daubigny, Trimolet, Daumier, Barye, Jacque, Ottin, Rousseau, Millet, etc. Certains ont dit que cette lutte était nécessaire et que la misère était une école salutaire. Nous en doutons.

Nous en connaissons qui s'y sont engloutis.

Michel Pascal fut de ceux qui résistèrent à cette horrible tenaille du mal continu. Le sang gaulois roulait en ses veines, lui dorant le poil et lui donnant des emportements utiles à la production, fièvres nécessaires qui poussent à rendre une idée à l'instant même où elle traverse le cerveau. Il avait même de ces colères, éteintes dans le travail, qui dénotent la verdeur et la sève toujours vivace Les révoltes aussi, non suivies mais spontanées, lui donnaient ces soubresauts, ces coups d'oeil pénétrants, ces répliques mordantes qui effarouchent les niais et que nous avons surpris bien souvent chez les natures d'élite.

Nous laisserons de côté la description physique de l'homme. Son portrait l'écrit mieux que la plume incolore. Il nous suffit de faire remarquer que la rêverie et l'observation sont empreintes dans les yeux abrités des sourcillers touffus et remuants, sur le front large et admirablement modelé, dans l'ensemble du visage, dans les contours décidés et gras, dans les masséters puissants où siège l'obstination : indispensable aux chercheurs, révoltante chez les brutes.

Il s'y trouve aussi, de par certains indices appréciables , ce sourire mélancolique des vaillants restés en arrière et qui voient les heureux escalader les cimes.

L'oreille petite, le nez droit et ferme, la lèvre nette, achèvent de le peindre.

Michel Pascal concourut au grand prix ; mais le mariage vint lui interdire l'accès du temple.

Peut-être, à quelque trente ans de là, eût-il entendu les rhéteurs lui prodiguer des louanges, sous les portiques qui voient défiler les glorieux, les élus.

A ce moment, livré aux soucis du ménage, il fit, comme nous l'avons dit, des bronzes, de l'orfèvrerie pour les maisons en renom : Rudolphi, Odiot, Vittoz , Raingo, Froment-Meurice, pour lesquelles il put déjà dépenser un peu de son trop plein, de ses observations prises sur la


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nature même, et de ses études poussées jusqu'aux musées, dans les bibliothèques.

En 1833, il fit pour Curmer quelques illustrations pour les Chants et Chansons populaires de la France, à côté de Daubigny, Trimolet, Steinheil, Meissonier.

En 1835, il travaillait chez Chenavard, au surtout du duc d'Orléans , en compagnie de Feuchères et de Barye, avec lesquels il conserva d'étroites relations , d'intimes amitiés.

ART PROFANE.

Là, s'élèvent pour lui d'autres horizons ; là, commence véritablement la tâche de cet infatigable producteur, car il pouvait déjà signer hardiment :

Les quatre groupes en pierre représentant les Saisons, exécutés au Cours-la-Reine, en 1847, pour M. Thuret;

Les Enfants aux raisins , charmant groupe d'une naïveté adorable et plein d'un aimable entrain, pour M. Vittoz;

Les Enfants d'Edouard , 1852. — Marbre exécuté pour le duc de Morny, M. Claudon, M. Daubrée et le ministère de l'Intérieur, sous la direction Romieu. C'est une composition saisissante, Dans leur grâce d'enfants, les deux petits êtres lisent à genoux, têtes rapprochées, le grand livre à miniatures posé sur un banc aux arêtes vives. Ce marbre est un des plus heureux entre tous. Il y a tant de souplesse et d'abandon, tant de finesse et de douceur dans l'arrangement de ces deux chers oublieux de leur triste grandeur, qu'il nous vient comme un regret de ne les pouvoir contempler au Louvre ;

Les Enfants aux couronnes, 1852 , pour le duc de Morny. Marbre. — Sur une souche abattue, trois enfants sont assis. Au milieu, l'aînée (une de ses filles qu'il avait sous les yeux, sans doute) tresse des couronnes. Les deux autres, la jeune soeur et le jeune Karl Daubigny, suivent attentivement les doigts agiles de la petite fée. Ils n'ont, eux, qu'à regarder faire la grande soeur sérieuse. Ce groupe, du reste, fut nombre de fois reproduit en terre cuite ;


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Famille de Pêcheurs, terre cuite appartenant à M. Karl Daubigny, artiste peintre. C'est encore un enfant, un tout petit, qui fixe l'attention de la mère, penchée et souriante, et du père aux formes rudes dans l'accoutrement grossier du pêcheur ;

Les petits Enfants de M. Bellet, dans un fauteuil; marbre exposé en 1879. Nous précisons, nous insistons sur cette date, car l'idée, reprise plus tard par un autre, fut un succès pour son auteur. Il est vrai que Molière a pris la Galère à Cyrano et... la gare du Nord, toutes les têtes de ses statues à la Vénus de Milo ! Cependant, nous maintenons que cette idée ( et Dieu sait qu'il ne vivait pas d'une seule, comme l'auteur de la Pénélope ) lui appartient par droit de priorité. On le voit, du reste, les enfants jouent un grand rôle dans l'oeuvre de Michel Pascal. Il ne s'appelait pas impunément François. Comme l'Albane, il reproduisait les siens.

Entre temps, il faisait des médaillons : Daumier, Daubigny, Buchez, Farochon, Soulié, Magdelaine Pascal, Mme Stenheil, etc., tout à fait remarqués ; puis des bustes : Marie-Antoinette (marbre), baron Feuillet de Conches, etc.

MONUMENTS PUBLICS : PARIS.

Louvre. 1854-1866. — Deux grandes figures très réussies et d'un contraste bien observé, AMBROISE PARÉ et RACINE, pour la cour des squares.

Saint Etienne du Mont. 1861. — Bas-relief du. fronton supérieur: grands anges supportant les armes de France ; pierre.

Tribunal de Commerce. 1864.— L'Art Industriel; grande statue décorative en pierre, pour une des niches de l'escalier d'honneur. Cette figure valut à son auteur les compliments les plus flatteurs et les éloges de l'architecte, M. Bailly, qui nous disait, hier encore, combien il appréciait le talent de Michel Pascal.

Mairie du troisième arrondissement. 1868. — Le Commerce et l'Industrie, figures accolant les armes de la ville, au fronton central; pierre.

École de Pharmacie. 1878. — ROBIQUET, médaillon plâtre.

Porte Saint-Denis. — 1872. — Restauration.


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Hôtel de ville. 1850-1880. — Ancien : Une muse pour l'Attique. Porte en bois : la Justice et la Loi. — Nouveau : Un chevalier couronnant la crête , sur la façade.

Hôtel Carnavalet. — Dessus de porte. Restaurations.

DEPARTEMENTS.

Mirande. — Fronton de la sous-préfecture ; pierre.

Compiègne. — Louis XII, modèle fait en 1872 pour l'Hôtel de ville. Nous donnons le dessin de cette figure équestre, remplacée d'autorité parle surintendant des Beaux-Arts. Là, encore, l'artiste s'est refusé au changement du chanfrein , ne sentant pas ce qu'on voulait lui imposer. Michel Pascal était scrupuleux à l'excès ; il faisait faire des costumes pour ses personnages ; il se mettait en quête de renseignements : livres, gravures. Si, parfois, la main résistait au cerveau (car il ne fut pas sans défauts, étant si bien doué), au moins ne peut-on accuser sa probité artistique. Il avait cet amour-propre de l'homme qui se sent une mission à remplir, quelque modeste qu'elle soit. Il y a dans ce bas-relief une vérité très grande, un rappel des médailles de l'époque, et, dans la place restreinte qui lui était assignée, il était difficile de faire mieux.

ART RELIGIEUX

Quand la restauration de Notre-Dame de Paris eut été décidée, Michel Pascal fut, naturellement, appelé à faire partie du groupe de statuaires placés sous la direction de MM. Lassus et Viollet-le-Duc.

Il s'était fait connaître déjà par ses Salons et :

Le tableau votif de l'église Saint-Gervais, dans lequel la mère, avec un soin touchant, semble guider les pas de son enfant, tandis que les anges volent au-dessous, entourant le cadre;

Une statue couchée, plâtre, de saint Etienne lapidé ;

Des stations pour Christophe ; Une sainte Catherine de Sienne, plâtre;


MICHEL PASCAL

le Bulletin des Beaux-Arts

Heliog & Imp. Lemercier & Cie.



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Des ouvrages pour les maisons Bachelet, Chertier, et surtout par :

Le groupe des Moines discutant, intitulé : la Dissertation, exécuté en marbre en 1847, acquis par l'État pour le musée du Luxembourg;

Le Vendredi-Saint , 1848; reproduit plusieurs fois en marbre. — 19 août 1848: commande du ministère des Beaux-Arts, signée du directeur Charles Blanc. — 28 septembre 1852 : autre commande signée du directeur Romieu.

Extrait d'une lettre du prince de Reinihard, secrétaire des commandements

de Son Altesse Impériale la grande duchesse Marie Nicolaievna.

50 mai

11 juin MONSIEUR,

Je m'empresse de vous faire part que le groupe en marbre exécuté par voire ciseau habile, ayant été présenté à Madame la Grande Duchesse, a recueilli les suffrages de Son Altesse Impériale.

Dans ce groupe, quelquefois dénommé : l'Adoration de la Croix, tout est dans le crucifix. Les trois figures, qui, prises en détail, sont de la plus heureuse conception, sont comprises de façon à ne pas détourner l'attention , à ne pas nuire au titre. Nous n'insistons pas sur le charme de la petite fille, qui, religieusement, baise la croix; sur l'autre fillette, qui observe attentivement, attendant son tour d'adorer, et sur le caractère du religieux impassible. Il y a là une naïveté qui touche, et, n'en déplaise aux hommes de chic, est le signe absolu de la sincérité. Pradier a fait des figures religieuses ; mais cela n'était pas religieux. Nos églises sont encombrées de machines insignifiantes , accordées imprudemment et faites insouciamment. Sur l'ensemble, détonne la sainte Agnès de Delaplanche ; mais la tendresse est une des notes de ce moderne.

Voici les autres moines exposés par Michel Pascal :

Moine bêcheur. 1854. — Il s'arrête un moment, ayant, dans ses fouilles, rencontré une statuette de Mercure ;

Moine en prières. 1850 — Commande du plâtre exposé; marbre acquis par le ministère, signée du directeur Charles Blanc. C'est une des oeuvres les plus saisissantes de notre statuaire. Le chartreux, couvert du capuchon , est à genoux et, les coudes sur une chaise solide et d'un très bon dessin, il lit ses prières. Les lignes sont belles, sévères ;


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la pose aisée et noble, l'attention extrême et le corps bien vivant, sous l'ample vêtement;

Petit Moine lisant. — Un succès qui dure encore et dont il ne profita pas , puisqu'il le vendit cent francs , sans droit de reproduction ;

Moine greffeur — Plâtre appartenant à Mme Michel Pascal.

En artiste consciencieux, et pour donner à ses modèles ce que la nature seule nous offre, il allait s'enfermer à la Trappe, pour surprendre les physionomies , les attitudes, le geste souvent éloquent, les vrais plis des vrais vêtements. Aussi voit-on, en dehors de la pensée, qui est nette et condensée, une remarquable délicatesse dans l'ensemble, dans les silhouettes franches et l'expression de ces figures ravagées par les plaies intérieures , par leurs vautours , eux aussi. Cela est vu , senti et supérieurement compris. On ne peut davantage pousser le rendu, la cassure particulière à la flanelle, la justesse du caractère propre à chaque personnage. Ce sont de véritables créations qui lui appartiennent aussi bien que ses enfants ; autant, et nous l'allons voir, que ses restaurations où il excellait et pour lesquelles il fut appelé l'homme du douzième; c'est-à-dire le sculpteur qui a le mieux aimé, connu et rendu cet art, indéchiffrable pour beaucoup, et cependant, comme nous le disions, notre Art National. Nous l'avons suffisamment démontré autre part.

MONUMENTS : PARIS.

Notre-Dame. 1848-1854. — Passim : Deux anges. Vierges folles et vierges sages. Sainte Geneviève. Cinq grandes figures de rois de Juda. Une grande statue de saint Denis. Saint Jean, apôtre. Saint Jean au désert. Un roi. Une reine d'une tournure exceptionnelle, au portail Saint-Marcel. Grand rétable de la chapelle de la Vierge. Le lutrin. — Sacristie : Une croix. Sainte Clotilde. L'évêque Matifat de Bussy. Saint Bernard.

Voici comment Michel Pascal entendait et comprenait son art :

Lettre du 11 septembre 1848. MONSIEUR, L'Administration ne peut qu'applaudir à la demande que vous lui faites de prendre


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quelques estampages à la cathédrale d'Amiens, et aux recherches que vous croyez devoir faire pour l'exécution du travail qui vous a été accordé.... etc.

Tour Saint-Jacques-la-Boucherie. 1854. — Saint Marcel.

Tour Saint-Germain-l'Auxerrois. 1854. — Charlemagne.

Sainte Chapelle du Palais. — Saint Jean. Les anges de l'autel.

Couvent de la Visitation. — Sainte Chantal. Saint François de Sales.

Église Saint-Bernard-la-Chapelle. 1861. — Deux statues de la Vierge. Toutes les figures de l'arcade de la porte centrale. Les stations.

Église Saint-Leu. 1873. — Restauration.

DÉPARTEMENTS

Vincennes. 1852-1855. — Chapelle du donjon : Deux statues d'anges pour l'autel principal ; marbres qui lui valurent les plus vives félicitations.

Vèzelay. 1855 - 56 - 57. — Église Sainte - Magdeleine : Zodiaque. Arcature et tympan de la façade. Anges sonnant de la trompe. Nombreux chapiteaux symboliques pour la tribune, le porche et la nef.

Sens. 1860-1877. — Salle synodale : Cinq grandes figures pour la façade. —Cathédrale : Groupe colossal du Sacrifice d'Abraham, pour le pignon du transept gauche.

Autun. 1860. — Église Saint-Lazare : Trois grandes figures de Lazare et de ses soeurs, d'une expression terrible. Restauration du Jugement dernier.

Angoulême. 1867.— Cathédrale Saint-Pierre : Deux statues équestres. — Hôtel de ville : Monument de Guez de Balzac. Aigle.

Lettre de l'inspecteur des travaux. — 28 juillet 1867.

Je vous écris à Paris, supposant que vous avez fini vos travaux extérieurs à Bordeaux. J'espère y aller et admirer votre talent, dont vous avez laissé des traces à Angoulême, notamment dans la restauration du tombeau , restauration qu'on ne se lasse pas d'admirer.... etc., etc.


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Marseille. — Deux figures colossales. Nous les reproduisons.

Lettre de M. Révoil , architecte en chef de l'église.

Maître, vos deux statues sont très belles et feront très bien à leur place. Nous nous entendrons pour quelques petites concessions, et je vous remercie de me prêter le concours de votre talent avec un soin et une recher che de style que j'apprécie fort., etc

De fait, nous ne connaissons rien qui ressemble à cela ; rien , dans les restaurations anciennes et modernes. Il n'y a pas à croire que quelques traces avaient mis l'artiste sur la voie, comme cela se rencontre quelquefois. L'église est entièrement neuve et l'on devait se conformer au style adopté dans tout le Midi. Mais l'architecte, M. Révoil, grand constructeur et d'un savoir immense savait bien à qui il s'adressait

Étampes. 1871. — Église Saint-Basile : Statue de saint Joseph.

Chapelle-Saint-Denis. — Deux figures de Vierge. Quatorze stations. Cierge pascal. Deux figures pour le buffet d'orgue. Cinq figures pour le maître-autel.


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Reims. 1860. — Cathédrale : Grand rétable.

Chartres. 1865. — Cathédrale : Statues colossales de la Vierge et de deux anges à genoux. Ce travail, sans égal, a été décrit. Quand on songe à ce qui restait, à ce qu'il fallait reconstituer, on ne peut que s'étonner d'une telle largeur dans les idées. La plupart de ces figures atteignent des proportions inusitées. Il fallait être bien organisé et taillé, pour vaincre de telles difficultés et mettre à bien de tels morceaux, dont quelques échantillons, placés dans le jardin du musée de Cluny, peuvent donner une idée.

Boulogne-sur-Seine. 1856. — Bas-relief de l'apparition de la Vierge.

Moulins. 1868. — Cathédrale : Saint Pourçain.

Saint-Denis. — Chapelle Saint-Pérégrin : Le rétable.

Charleville. — Saint Pierre et saint Paul.

Bordeaux. 1860-1866. — Église Saint-Ferdinand : Grand tympan composé de cinq grandes figures. Deux bas-reliefs. — Église SainteCroix : La façade. Grande statue équestre de saint Georges. — Tour Saint-Michel : Deux statues colossales. Animaux pour le couronnement.

Lettre de M. Lambert , inspecteur des travaux, à la date du 18 mai 1866.

Je n'ai pas à vous féliciter de la beauté du modèle que nous avons. J'ai usé avec vous toutes les formules de la louange et ne pourrais que me répéter. Je me contente de vous assurer que je l'ai trouvé digne de votre talent.... etc.

Mantes. — Vierge en marbre pour l'église.

Pau. 1868. Grand bas-relief ronde bosse pour la cathédrale : Saint Martin donnant une partie de son manteau au pauvre.

Bergerac. 1865-1875. — Église Sainte-Marie : Neuf grandes figures et six bas-reliefs.

Lettre de M. le comte d'Abzac.

Je suis bien heureux de vous transmettre la lettre ci-incluse. Nous aurons donc le plaisir de vous voir bientôt au pays, et je m'en félicite pour notre église et pour moi. Espérons que l'année prochaine, vous obtiendrez le ruban que vous méritez si bien ...

Lettre incluse. — 17 août 1874.

Monsieur le Ministre a signé l'arrêté qui charge M. Michel Pascal de l'exécution de six statues destinées au portail de l'église de Bergerac.

Marquis DE CHENNEVIÈRES, directeur des Beaux-Arts.


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Pèrigueux. 1861-1863. — Descente de croix. Mise au tombeau. Cuve baptismale. Tombeau de Mgr Massonnais.

Lettre de M. Sauvageot, en date du 8 avril 1866.

En visitant il y a quelques mois, et en votre absence, votre merveilleuse collection de faïences , j'ai aperçu une épreuve photographique du tombeau du dernier évêque de Périgueux, oeuvre que j'avais déjà vue et admirée au Salon. Je vous demande l'autorisation de la publier en gravure dans le journal l'Art pour tous, que je dirige.... etc.

Auch. — Église Sainte-Marie : Groupe. Aigle de cartouche et guirlandes. — Tombeau de Mgr de Salinis : des anges le soulèvent dans son linceul et vont l'enlever. C'est une composition analogue à celle du tombeau de l'évêque de Pèrigueux. Il y a, dans ces groupes, une grande expression de repos et d'adoration religieuse. Les anges saisissent délicatement les plis dans lesquels semblent dormir les évêques.

Nous n'avons pu donner des extraits de toutes les lettres adressées à Michel Pascal. On comprendra cette réserve, et, du reste, la nomenclature de ses travaux suffit pour montrer à quel point il était apprécié des architectes qui lui confièrent des restaurations aussi importantes.

On voit aussi sous quelle triple face Michel Pascal s'est montré : Digne élève de David d'Angers , créateur d'un genre , et rénovateur gothique. Nous pouvons l'envisager encore sous trois autres aspects : Dessinateur, Céramiste et Collectionneur. L'homme sera complet.

DESSINATEUR.

Nombre d'albums sont remplis de fantaisies, de nus , de portraits , de plantes, d'étoffes, de croquis de la vie active, de renseignements archéologiques , d'impressions de voyage, et nous nous plaisons à présenter quelques-uns de ses crayons souples et vrais, justes et pleins de tendresse. C'est un faire particulier, qui peut rappeler Orsel ou Overbeck. Il se plaisait à rendre la nature dans ses imprévus, dans la rapidité de ses aspects, dans ses caractères principaux, et, comme dans sa sculpture, tout est concentré dans l'objet principal ; grande science inobservée souvent.

EMILE BERRAY.

(A suivre.)


NECROLOGIE

L ES beaux-arts viennent de faire une perte cruelle : M. le comte de La Béraudière

Béraudière mort.

Tous ceux qui appartiennent, à quelque titre que ce soit, au monde de la

curiosité, se sont émus en apprenant cette fin si soudaine, et n'ont pas seulement regretté en lui le collectionneur émérite, mais surtout l'homme aimable, bienveillant, toujours prêt à obliger, mettant au service de chacun son savoir et sa grande expérience.

Le comte de La Béraudière avait le culte des belles choses et apportait, dans le choix de ses collections variées, ce goût exquis qui ne lui faisait jamais défaut. Tout Paris élégant connaît ses salons remplis de merveilles : chaque objet, choisi avec un tact surprenant, y était à sa place et concourait à former un ensemble plein d'harmonie et de séduction. Avec quelle affabilité ce gentilhomme recevait ses nombreux visiteurs ! Il se faisait un plaisir de satisfaire votre curiosité, de répondre à vos questions, et, avec cette bonhomie de grand seigneur dont il avait le secret, il vous interrogeait, vous consultait à son tour et ne dédaignait l'avis de personne.

L'art, dans ses expressions les plus variées, n'avait point de secrets pour lui, et il achetait volontiers les plus beaux spécimens de tous les genres et de toutes les époques; il avait cependant une prédilection marquée pour le XVIIIe siècle, dont le style plein d'élégance et de goût répondait le mieux à ses propres aspirations.

Le comte de La Béraudière avait étudié les procédés de travail des grands artistes, les matières qu'ils employaient, et cette étude lui permettait de distinguer, avec une grande sûreté, les objets faux qu'il rencontrait parfois sur son chemin ou qui étaient soumis par des tiers à son appréciation. C'était un véritable expert, dans toute l'acception du mot, et ses jugements étaient sans appel. Un oeil exercé comme le sien saisissait de suite cette nuance, souvent imperceptible pour le vulgaire, qui sépare l'original de la copie; il sentait en quelque sorte instinctivement, que l'oeuvre du faussaire, quelque habile qu'il fût, n'était point sorti de la main du Maitre et ne portait point l'empreinte de l'inspiration et du génie.

On a reproché au comte de La Béraudière de se séparer trop facilement de ses richesses artistiques ; la question peut être envisagée à plusieurs points de vue. Mais disons tout d'abord, que rien ne peut donner un plus vif élan au commerce de la curiosité que le concours de ces chercheurs infatigables qui inspirent confiance à la


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NECROLOGIE

foule des amateurs , les éclairent et propagent autour d'eux l'amour des belles choses , ils rendent les plus grands services à l'art, en reconstituant les monuments du passé et en produisant à la lumière des trésors qui, sans eux, seraient peut-être restés enfouis et inconnus. Sait-on, d'un autre côté, combien il était sollicité par son entourage, par ses amis qui étaient heureux de posséder des objets lui ayant appartenu et que nul ne se permettait ensuite de discuter...

Bien d'autres considérations justifieraient sa manière d'agir : un esprit supérieur comme le sien ne pouvait se complaire indéfiniment dans la contemplation des mêmes objets, quelque beaux qu'ils fussent; il fallait à sa curiosité des éléments nouveaux. Quelle est, d'ailleurs, la fortune qui permettrait d'immobiliser toutes les richesses qui ont passé entre les mains du Comte, et qu'y avait-il de surprenant à ce qu'il cédât de temps en temps quelques bibelots de grand prix ; il pouvait satisfaire ainsi ses goûts et voir se succéder sans cesse, sous les yeux de nouvelles merveilles.

Des écrivains plus autorisés seront tentés, sans doute, de faire l'histoire et la description des trésors que le comte de La Béraudière laisse après lui ; je n'ai voulu qu'adresser ici un dernier adieu à un homme qui m'a honoré, pendant sa vie, de son amitié, et dont le souvenir restera dans la mémoire de tous ceux qui l'ont connu.

HENRY LACROIX.

Le Gérant, TH. F A B R É.


Portrait de l'aîné des sept enfants de Michel Pascal.

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(1810-1882)

(SUITE DU F° 174)

Prenez un croquis d'un de nos maîtres, Baudry par exemple. Vous n'y trouverez pas ce qu'il y a là : une souplesse étonnante, le gras velouté des chairs d'enfant, le retombé des plis , la facture du cheveu , de l'étoffe, de la peau ; enfin, la différence qui existe entre chaque chose et que Michel Pascal observait si bien. Point de contours secs, de traits


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durs et égaux partout. On dessine aujourd'hui, dans l'école des Terministes, comme on fait de la ciselure dans le bronze, avec un rifloir qui unit, fait brillant, et jette l'égalité de son terrible affût sur les plumes, les vêtements, les meubles, l'ornement, les nus ; qui rend enfin les accessoires aussi importants que le sujet.

Portrait de l'aînè de ses sept enfants. — Il y a, dans cette attention de moutard qui s'actionne à déchiffrer quelques lettres, la conscience que nous voyons dans Holbein. C'est un beau dessin, vivant et remarquable par sa solidité, ce gras dont nous parlions, et la précision du trait, qui n'altère en rien les contours enfantins.

CERAMISTE.

Enthousiasmé de Bernard Palissy et des admirables faïences du XVIIe siècle, il s'occupa de façonner grand nombre de formes, pour lesquelles il allait étudier les Étrusques et les Grecs. Il s'ingéniait, côté de lignes pures et sévères , à combiner des effets de jardinières avec plantes, de pots envahis par des grenouilles, des lézards, des couleuvres. Il se laissait aller aux caprices, aux trouvailles, aux tons vifs, très francs, crus et audacieux, aux rouges bruns, aux bleus si gais, aux verts si intenses. Cependant, en examinant son oeuvre, on reconnaîtra qu'il était de l'école Viollet - le - Duc ; c'est-à-dire qu'ayant dans nos bois et nos champs, dans nos jardins même, une flore admirable.... il est facile et plus simple d'y emprunter des branches souples, des feuilles délicates , des fleurs et des fruits , en rapport avec les contours et la dimension des vases qu'il faut décorer, et d'y ajouter ce monde d'insectes qui grouille partout, dont les formes et les couleurs offrent de si séduisants exemples. Il se préoccupait beaucoup de ces couvertes des Persans, des Nevers et des Rouen, du teint laiteux des Saint-Cloud; aussi des dégoulinages souvent curieux des poteries rustiques. Voilà pourquoi l'on rencontrait dans sa collection des pièces remarquables, bizarres même, et des échantillons de Chinois, de Saint-Amand : blanc sur blanc. Voilà encore pourquoi, tout en préférant l'art français, son instinct de chercheur, son désir de potier rêvant un immense four et des réussites extraordinaires... le portaient à recueillir tout document


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intéressant d'une école quelle qu'elle fût et qui pouvait le mettre sur les traces d'une découverte.

Souvent, il allait dans une famille d'amis, Aubry-Vitet, composer des dessins d'assiettes de tous les styles. Tout le monde, même les fillettes, prenait part à ce délassement. Le pinceau en main , l'on appliquait sur la pâte les rêves ou les éléments composés d'après des renseignements authentiques. L'on peut se figurer la table entourée de ces travailleurs , qui comptaient dans leur nombre Eugène Delacroix et Pauline Viardot.

ANIMALISTE.

Michel Pascal, dont les extrêmes sont surprenants, avait, bien tranché, le talent de reproduire les animaux les plus délicats à traiter : les oiseaux. Ses études portèrent spécialement sur ce genre.

Voyez le dessin de ce marabout 1. Il est facile de voir à quel point il possédait son sujet, son animal, dans sa forme exacte, sa démarche et sa structure. L'anatomie y est bien. Plusieurs de ses bronzes représentent des bécasses mortes, étendues pattes crispées, bec ouvert, les ailes abandonnées et pleines de ces souffles légers de plumes, si difficiles à rendre.

En 1849, il avait exposé un groupe en marbre : des bécasses combattant ; groupe audacieux plusieurs fois commandé.

Il lui fallait, sous les yeux, le remuement des bêtes. Nous nous rappelons avoir vu, dans son atelier, quelques animaux vivants ; ce qui ne laissait pas que de jeter une note curieuse dans les coins où ils réfugiaient leur insociabilité.

Nous ne pouvons tout mentionner, tout reproduire.

Michel Pascal a fait quantité de bas-reliefs, des petits groupes : Famille de Hibous; un Hibou protégeant son nid, pour le duc de Montpensier; des ibis, des grues, des cygnes, etc.

En somme, une oeuvre considérable, une vie active et bien soutenue.

EXÉCUTION. Les marbres de Michel Pascal ne sont pas, il faut le dire, irréproI.

irréproI. le donnons en cul-de-lampe.


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chables dans le sens italien, qui brille par le plus incroyable fini, mais d'où la pensée est presque toujours absente.

Sa véritable valeur, sa force, se révélaient autrement. Sa main large, spatulée carrément, ne réchauffait que la pierre, matière moins longue à terminer et qui se prête mieux aux changements. Il y mettait le souffle qui l'animait.

Nous avons, du reste, peu d'artistes qui font le marbre eux-mêmes. Rude était cité comme d'une exigence véritable à ce sujet. Nous l'avons vu ne quitter une oeuvre que lorsqu'elle était faite partout. Mais cela n'ôte rien à l'artiste, quel qu'il soit, qui se réserve pour ses compositions. Carpeaux avait un des meilleurs praticiens, qui le comprenait entièrement et reproduisait ses modèles dans leur entière facture. Il n'aurait pas eu le temps , ayant été frappé de bonne heure, de composer et d'exécuter à la fois. Ces détails , familiers aux ateliers , n'ont qu'un intérêt relatif; nous n'y insisterons pas.

Toutes les figures exécutées sur place par Michel Pascal (et nous l'avons vu sur le tas, comme on dit en terme d'atelier) ont cette hardiesse, cette vérité, qui saisissent et s'harmonisent avec l'architecture, en réalité seule dominante.

En cela éclataient ses qualités, toutes à l'unisson du programme tracé, remuant bien dans le cadre. Jamais, comme on l'a remarqué, il n'a fait tache dans l'ensemble. Nous avons , à ce sujet, l'approbation d'architectes, peintres, sculpteurs et publicistes de toutes les écoles. Il croyait avec les hommes du Moyen Age ; il entrait dans leur peau. Qu'on nous pardonne ces expressions, qui disent bien ce que nous pensons. Nous aimons peu les phrases délayées, alambiquées.

MUSEES ET COLLECTIONS.

L'oeuvre de Michel Pascal est répandue dans l'industrie, dans des collections particulières : baron Feuillet de Conches, prince de Joinville, duc de Morny, grande-duchesse Marie de Russie, Ministères des Cultes, de l'Intérieur; baron Pichon, prince Soltykoff; MM. Bellet, Claudon , etc.; et dans les musées de : Tours, Anvers, Dijon, Grenoble, Toulouse, et du Luxembourg, à Paris.


MICHEL PASCAL

Il prit part à dix-huit expositions :

Quinze ordinaires ; Deux universelles ; Une à Londres.

Et remporta une troisième médaille en 1847, une deuxième en 1848, et (un morceau de parchemin) en 1851, à Londres.

En dehors du Dîner des cinquante, il n'appartenait à aucun cénacle. Cependant, son jugement sûr, ses qualités sérieuses, son empressement à obliger, les décorations qu'il fit accorder à des artistes oubliés ou méconnus, ses rapports absolument aimables avec ceux de ses confrères qui réclamèrent ses conseils ou son appui, lui firent accorder le titre de juré pour le grand prix de Rome, et les fonctions de membre du Comité de l'Association des Artistes peintres et sculpteurs.

Sa modestie reconnue, son peu d'envie et son désintéressement, pouvaient faire espérer à sa famille et à ses amis, qu'une première médaille et même une distinction plus haute auraient récompensé cet infatigable travailleur, ce camarade obligeant, ce collègue empressé !

La foule aime les adroits.

Nous étions présent, quand le duc de Morny lui demandant s'il voulait la croix , l'artiste répondit : « Je ne l'ai pas encore méritée. »

C'était en 1857.

Naïveté d'enfant, fréquente chez les esprits rêveurs, les natures droites et qui ne voient pas plus loin que le bout de leur art; abnégation maladroite.

Ce ruban lui aurait permis de s'affirmer ; d'être l'égal de tous ; de réclamer, au besoin, comme les autres.

Eh bien ! il nous plaît qu'il en soit ainsi. De cette façon, il aura pu marcher de pair avec son grand ami Daumier.

Michel Pascal partageait, avec quelques âmes d'élite, l'horreur du trafic. Jamais on ne put le détourner de sa voie, de son mobile, de son but. Produire fut sa devise. La spéculation lui était absolument étrangère : à lui, à beaucoup d'autres que nous pourrions nommer.

Nous nous souvenons qu'il avait été question, dans une réunion d'amis à l'hôtel Pimodan, en 1850 (Daumier, Théophile Gautier,


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Boissard, Verdier, Baudelaire, Foyatier, Pascal, Feuchères), de l'acquisition du parc Monceaux.

Peut-être Balzac avait-il passé par là ?

Le terrain était à dix sous le mètre !

La réalisation de ce projet mettait, à vingt ans de là, quelques millions dans les poches de ces déshérités.

La fortune ne sourit guère à tous ces inquiets, ces préoccupés du fac et non du sac. Ces généreux-là, qui donnent tout pour rien, ne savent pas compter. En d'autres occasions, Michel Pascal agit de même. Nous regrettons , néanmoins, cet absolu détachement de toute pensée cupide. Un grain d'ambition, dans cette cervelle de poète, eût doublé ses forces, peut-être eût affermi son autorité.

Il s'était tenu à l'écart des grands dispensateurs officiels , qui disent : Sinite minimos ad nos venire.

Vous reconnaîtrez les véritables talents à leur défaut d'intrigue. Qu'ont-ils besoin de se faire épauler? Il est vrai que les médiocres, qui ont ce levier puissant : la coterie, se souviennent et font payer cher à l'isolé, ce dédain, cette concentration nécessaire au travail régulier, actif et revivant.

Nous admirons bien ceux qui combattent à part le grand monstre et le terrassent ; mais , contraste surprenant, anomalie incroyable , nous leur en voulons de ce qu'ils n'ont pas l'échine souple.

COLLECTIONNEUR.

Nous compléterons cette physionomie d'artiste, dont la place est marquée dans l'histoire des lutteurs aux efforts incessants , au pas à pas tenace et certain, aux résolutions viriles et soutenues, par l'historique succinct de la collection qui fut éparpillée au lendemain de sa mort. Il put s'en aller, ayant jeté un dernier coup d'oeil sur ces objets d'art qu'il avait assemblés à grand'peine, étant souvent dénué d'argent. Nous pouvons lui associer sa veuve, dont le goût, singulièrement développé , lui permit d'acquérir certaines pièces entièrement dignes des musées.

Aujourd'hui, le goût des bibelots s'est répandu et l'on a presque oublié le nom de ceux qui réveillèrent l'amour des belles choses, dans un temps où les fontaines de la place de la Concorde passaient pour des


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chefs-d'oeuvre. A côté des Dutuit, Riocreux , Demmin, Sauvageot, Dauvers, etc., Michel Pascal put se faire un nom enregistré dans les annales de la céramique. Jacquemart, Viollet-le-Duc, l'Art et la Gazette des Beaux-Arts l'ont cité.

Sa vente occupa cinq vacations. Il y eut là une réunion de grands plats français, comme on en rencontre peu. Nous regrettons, et ce sentiment était partagé, que cette collection, presque uniquement composée de faïences françaises, n'ait pas été placée, par une acquisition judicieuse, à la suite des Palissy, complétant ainsi l'histoire de notre céramique nationale. Il y avait des Révérend introuvables, des Rouen rayonnants , absolument rares ; des Nevers extraordinaires, et quantité d'autres pièces signalées dans les Expositions de l'Union Centrale et des Arts Décoratifs. L'examen du catalogue, quoique contenant de grandes erreurs au point de vue de l'attribution (responsabilité non encourue par la famille, qui ne put l'éviter), nous permet de juger quelles étaient les connaissances du célèbre collectionneur, et comment son choix, dégagé de toute préoccupation de vente, s'était porté sur des échantillons de nombreuses fabriques. En même temps qu'il s'occupait des beaux décors , des brillants vernis , des curieuses couvertes , des remarquables formes, il obéissait à ce besoin inné chez lui, de rechercher, comme nous le disions, ce qui pouvait l'amener à trouver quelque procédé ancien de glacis ou de mélange de tons.

Nous relevons dans ce catalogue les fabriques de : Nevers, Rouen et son école, Lille, Paris, Sceaux, Aprey, Saint-Amand , Saint-Omer, Strasbourg, Niederwiller, Nancy, les Mettes, Moustiers, Montpellier, Bordeaux , Marseille, Avignon , Beauvais , — Urbino, Venise, Savone , Pessaro, Bassano, — Espagne, — Delft, Bruxelles, Mayence, Bayreuth, Anspach, — Suisse, Angleterre, — Saint-Cloud, Mennecy, Chantilly, — Chine, Perse, Rhodes.

Splendide énumération. Recherches de quarante années. Il y eut de ces découvertes, dans des coins impossibles, que Balzac eût relevées. Il y eut de ces patiences de mois entiers , au bout desquels se trouvaient, par hasard, quelque complément à une soupière, quelque couvercle à une sucrière, et qui le transportaient de joie. Il y eut de ces coups éblouissants de rayons qui vous arrivent en plein, à l'aspect de modestes chaumières, de boutiques de bric-à-brac, de chambres d'auberge, renfermant une robe à ramages, un cuivre historié, des écuelles en étain poinçonné. Et par ci par là : une verrière Moyen Age, une miniature


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MICHEL PASCAL

Louis XV, des flambeaux Louis XIII, des guipures, des bijoux, des armes, des ferronneries, des verreries de Venise et de Bohême, des meubles, des bois sculptés, des livres, des dessins, des gravures.

Nous ne pouvons que terminer, en empruntant à Spada la conclusion de ses appréciations sur Michel Pascal : « C'est une carrière bien remplie ; c'est une belle moisson pour l'art! On ne voit plus aujourd'hui de ces collections amassées lentement. Elles sont un enseignement. Et nous devons beaucoup au statuaire Michel Pascal, qui nous mit, avec quelques autres, sur le chemin des recherches, sur les traces d'un passé bien délaissé et qui se révèle maintenant dans les Musées agrandis, dans les Bibliothèques enrichies, dans la Décoration théâtrale, l'Enseignement , les Moeurs même, les Salons et la Mode. »

EMILE BERRAY.


MARC & ELISABETH DUVAL

L A Croix du Maine est, si je ne me trompe, le seul auteur qui donne quelques renseignements sur Marc Duval ou du Val, peintre-graveur, et sur sa fille Elisabeth. Voici ce qu'il nous en dit : « Marc du Val, peintre du roi (surnommé Bertin à cause de son beau-père qui s'appelloit de ce nom). Il naquit ès-faubourg de Saint-Vincent, près la ville du Mans, et c'était l'un des plus excellents de notre temps pour le crayon et pour le burin ou gravure en taille-douce, et encore pour la peinture en huile. Il étoit surnommé le Sourd, de par son maître le roi Charles IX, d'autant qu'il avoit l'ouïe sourde. Il a fait imprimer plusieurs visages des Rois et Roines, Princes, Princesses et grands Seigneurs de France ; lesquels il avoit lui-même gravés et faits en taille-douce, et se délibérait (si la mort ne l'ait sitost surpris) de faire un juste volume des visages de tous les Rois et Roines de France, et autres Seigneurs de marque. Il mourut à Paris le treizième jour de Septembre, l'an 1581, sur les onze heures du soir, qui étoit l'heure qu'il avoit prédite ; sa femme


186 MARC ET ELISABETH DU VAL

s'appelloit Catherine le Jolly; sa demeure étoit à Paris en la rue de Grenelle. Ce que je dy tout amplement pour l'amour du pays, car il étoit du Maine, et ferai toujours cas de ses semblables. J'oubliois à dire qu'il se voit de sa façon plusieurs grotesques et autres personnages en taille-douce, lesquelles ont été imprimées. Il a laissé après sa mort une sienne fille nommée Elisabeth du Val, Parisienne, fort excellente pour le crayon, et encore pour autres choses requises à la portraicture. »

Très rares et très recherchées aujourd'hui, les estampes de Marc Duval figurent avec honneur dans les plus riches collections. La Bibliothèque Nationale en possède huit, notamment ce beau Portrait des trois Coligny, que se disputent les amateurs, quand une épreuve en reparaît, de loin en loin, au feu des enchères.

C'est là une pièce, en effet, non seulement des plus intéressantes au point de vue historique, mais encore excellente au point de vue de l'art. Les trois frères sont debout, la main sur le pommeau de leur épée, dans la pose la plus simple et la plus naturelle; l'amiral coiffé de son chaperon; les deux autres, tète nue, et placés comme lui de trois quarts. Malgré l'air de famille, le contraste est frappant entre la physionomie ouverte et souriante du cardinal, et l'expression grave et concentrée de Gaspard et de François. Les trois têtes sont traitées, d'ailleurs, avec une extrême finesse, d'une pointe ferme, légère et singulièrement habile. Le costume, curieusement fouillé, pourrait avoir plus de relief, et les mains, trop raides, ne sont pas irréprochables; mais les jambes, bien campées et dont les



le Bulletin des Beaux-Arts

Heliog & Imp. Lemercier & Cie.


MARC ET ELISABETH DUVAL 187

muscles ressortent sous les fines chausses de soie, sont magnifiques de relief et de vérité. Le fond est blanc, et les trois personnages se détachent en vigueur ; pour base un terrain mamelonné, stérile, qui s'étend à perte de vue. C'est un ensemble d'un style vigoureux, noble et extrêmement sincère, une véritable oeuvre d'art, dans le sens le plus élevé du mot 1.

Fort curieux aussi, mais d'un travail plus sec, moins séduisant, le Portrait de Catherine de Mèdicis possède surtout le mérite d'une exactitude scrupuleuse ; il se rapporte, à merveille aux autres portraits contemporains de la reine dans sa vieillesse, et a servi de type à une infinité de copies plus ou moins heureuses. Le Portrait de Jeanne d'Albret présente, au même degré, les mêmes qualités et les mêmes défauts ; la figure est vivante, le corps bien d'aplomb, mais les mains se raidissent gauchement, et dans les accessoires, les détails de costume et de mobilier, on sent, avec une trop grande recherche du fini, un malaise évident, une inexpérience flagrante des lois de la perspective 2.

On ne trouve pas, à la Bibliothèque, le Saint Jérôme décrit par Robert-Dumesnil, mais on y peut voir une bonne épreuve de la Femme adultère, d'après le tableau de Lorenzo Lotto (musée du Louvre). Ici, Duval a rendu avec puissance la partie expressive, le côté psychologique de l'oeuvre. La tète de Jésus,

1. Le dessin original de cette estampe existe à là Bibliothèque ; longtemps attribué à Pourbus, il a été, tout récemment , restitué à Marc Duval. Il a beaucoup souffert, mais les têtes sont encore plus vivantes que dans l'eau-forte, et les nuances d'expression plus accentuées encore.

2. Deux des meilleurs crayons conservés à la Bibliothèque se rapprochent tellement de ces portraits gravés, qu'on aurait toutes les raisons du monde pour les attribuer à Duval.


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splendide de grandeur idéale, de mansuétude divine, ressort en pleine lumière, au milieu des visages laids et vulgaires, si intéressants dans leur laideur, dont il est entouré. Mais les défauts de l'original, les irrégularités de dessin, la confusion de toute la scène, sont encore exagérés dans l'estampe.

Les grotesques, où Duval, s'abandonnant aux caprices de sa fantaisie, n'avait plus à se préoccuper du relief ni de la perspective, charment, vraiment, par une grâce, une folie délicieuses. Ce ne sont que malicieux satyres, nymphes aux formes ondulantes , enfants nus, couchés mollement sur des guirlandes de fleurs, et supportant des cornes d'abondance remplies de fruits , d'où s'élancent des rinceaux légers, terminés tout à coup par une tête d'animal chimérique, par des nains bizarres tirant la langue, la bouche fendue jusqu'aux oreilles; tout cela s'enroule, s'entrelace, s'éloigne, se rejoint dans des courbes caressantes et moelleuses; mille détails exquis et gais, burinés comme en se jouant ; rien de forcé ni de contourné ; de petits chefs-d'oeuvre en leur genre. Robert-Dumesnil en décrit cinq, dont quatre sont à la Bibliothèque.

Voilà pour Marc Duval; quant à Elisabeth, sa fille, on ne connaît rien qui puisse, avec certitude, lui être attribué. Nul document pour établir qu'elle est bien l'auteur de certains crayons du Louvre et de la Bibliothèque, où se devine assez-la main légère d'une femme. C'est donc sur l'autorité seule de La Croix du Maine, qu'on a donné depuis à Elisabeth Duval, sans autre justification, le nom de « rivale des du Moustier ». Mais ce qui est certain, c'est qu'elle a tenu son rang, avec plus


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ou moins de renommée, parmi les artistes du XVIe siècle ; il était donc intéressant de retrouver son portrait authentique.

Or, le crayon original 1, dont nous donnons une copie réduite, présente à cet égard les meilleures garanties. Les nom et prénom, Elisabeth du Val, inscrits en rouge sur le portrait, d'une belle écriture du temps; la date, Anno Domini 15.. (tronquée malheureusement lors de quelque inintelligente restauration); le costume, si évidemment de la fin du XVIe siècle, et simple comme il convenait à la bien modeste bourgeoise, qu'était alors une femme

I. Conservé à la Bibliothèque Nationale.


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MARC ET ELISABETH DUVAL

artiste : tout concourt à prouver que c'est bien là notre Elisabeth, « fort excellente pour le crayon », et non pas, comme on l'a supposé sans raison, la nourrice inconnue d'un prince quelconque de la maison royale 1.

Voyez d'ailleurs comme cette figure, d'âge indécis et laide assurément, respire l'intelligence et la finesse. Les yeux bruns pétillent ; la bouche sourit avec une malice contenue ; voilà bien l'artiste, habituée à scruter la physionomie de ses modèles pour en découvrir toutes les nuances, et saisissant, au passage, les nuances du caractère ; habituée aussi à converser à l'aise avec la haute et puissante dame ruisselante de pierreries et collerettée de précieuses dentelles, ou la bourgeoise cossue, aux atours plus discrets à cause des édits, avec le magistrat austère, en longue robe et bonnet carré, ou le jeune seigneur aux moustaches frisées et aux pendants d'oreille, avec le sombre huguenot et l'enragé ligueur. Et l'artiste encore se trahit dans ce collier qui surmonte la fraise tout unie et relève l'ensemble grave du costume, par une note d'élégance raisonnée et de goût personnel 2.

Qui donc a crayonné ce portrait, si étudié et si vivant ? Ce ne peut être un indifférent. Encore moins un flatteur, car la rudesse et l'irrégularité des traits sont accusées franchement. Il y a mille chances pour que ce soit Marc Duval ; mais pourquoi pas, en vérité, Elisabeth elle-même ? Depuis la Sofonisba et la

1. Cette supposition toute fantaisiste avait cours, paraît-il, quand on a publié, dans la collection Niel, une copie, assez peu réussie, du portrait d'Elisabeth Duval. Mais on a jugé plus prudent de n'en rien dire dans l'ouvrage, et de ne donner aucune notice pour accompagner le portrait.

2. La Bibliothèque possède deux autres portraits d'Elisabeth Duval ; celui-ci nous a paru le plus intéressant.


MARC ET ELISABETH DUVAL 191

fille du Tintoret, les femmes peintres ont souvent pris plaisir à reproduire leur propre image, et Elisabeth Duval a dû. elle aussi, se portraicturer. L'intérêt de ce crayon, s'il en était ainsi, serait doublé pour nous.

Mais ce n'est là, malheureusement, qu'une hypothèse, et, bien que très vraisemblable, nous la donnons pour telle, laissant à d'autres le soin de juger en dernier ressort, en prouvant.... peut-être.... le contraire.

RENÉ LARUELLE.

LISTE DES PIÈCES GRAVEES, (CONNUES), PAR MARC DUVAL1.

I. — La Femme adultère.

II. — Saint Jérôme (voir Robert-Dumesnil ).

III. — Portrait des trois Coligny.

IV. — Portrait de Catherine de Mèdicis.

V. — Portrait de Jeanne d'Albret.

VI.— Grotesques (voir Robert-Dumesnil):

1. Le Printemps.

2. L'Été.

3. L'Automne.

4. L'Hiver.

5. Les trois Satyres.

(Voir aussi l'excellent ouvrage de M. Henri Bouchot, les Portraits au crayon des XVIe et XVIIe siècles; Paris, Oudin et Cie. 1884.)

I. Voir le folio 188.


BIBLIOGRAPHIE

BURCKHARDT (F.), professeur à l'université de Bâle. — LE CICÉRONE, guide de l'art antique et moderne en Italie, traduit par Auguste Gérard, conseiller d'ambassade. — Première partie : ART ANCIEN. Vol. cart., 7 fr. — Sous le titre modeste de Cicerone, la librairie des Didot vient de publier un ouvrage de la plus haute valeur et qui nous manquait en France Ce prétendu « Guide » est un livre d'une vraie originalité, fortement composé, dont l'exécution trahit, jusque dans les détails, une science maîtresse.

Il serait malaisé de définir d'un seul mot le Cicerone, qui est à la fois une topographie une histoire, une critique des monuments de l'art antique et de l'art moderne en Italie. C'est, à dire vrai, un répertoire des oeuvres d'architecture, de sculpture, de peinture, depuis les temples de l'ancienne Poscidonia, les restes de la vieille statuaire étrusque et les fresques du musée de Naples, jusqu'aux architectures de Boromini, aux statues de Bernin, aux peintures des Carrache et du Caravage. Le vaste et magnifique musée d'Italie est tout entier décrit et classé. Un habile système de notations et de chiffres, à propos de chaque oeuvre, de chaque nom d'artiste et de ville, renvoie le lecteur à des tables très exactes ; en sorte que, d'une part, il embrasse d'un coup d'oeil tout ce que chaque ville contient, et que, d'autre part, il peut rapidement se rendre compte de ce que chaque artiste a produit. Les rubriques sont faciles, commodes ; et ce livre, vraiment scientifique, est ainsi rendu propre, sans que le caractère de l'ouvrage en soit le moins du monde altéré, à être comme le vade mecum du touriste dilettante.

GIGOUX (Jean). — Causeries sur les Artistes de mon temps. — BIBLIOTHÈQUE CONTEMPORAINE.— Calmann Lévy. In-12 compact de 300 pages.— Le plus intéressant de tous les livres, parus cette année, sur les beaux-arts. Là se succèdent des notes amusantes, et toujours du plus haut intérêt, sur plus de deux cents artistes (sans parler d'une centaine de sommités politiques et littéraires), avec lesquels l'illustre peintre a vécu pendant de longues années. Ce livre est une véritable bonne fortune pour la foule de personnes de plus en plus nombreuse qui s'intéresse aux arts. Son seul défaut, à notre avis, est d'être trop court ; aussi, ne saurions-nous trop encourager l'auteur et l'éditeur à publier un second volume sur le même sujet.

HÄUSELMANN (J.) — Manuel de poche de l'Instituteur pour l'enseignement du dessin. 400 motifs à dessiner au tableau noir. — 3e édition. Zurich, Orell Fussli et Cie, éditeurs. In-12 à l'italienne. Prix: 4 fr. || PETIT TRAITÉ D'ORNEMENTS POLYCHROMES : Manuel de poche à l'usage des écoles et des personnes qui désirent s'instruire seules, avec des applications aux beaux-arts et aux arts industriels, par J. HÄUSELMANN et R. RINGGER. — Zurich, Orell Fussli et Cie. Petit in-8° à l'italienne. Prix : 8 fr. — Ces deux manuels, sous une forme élégante et portative, puisqu'ils peuvent être facilement mis dans la poche, donnent tout ce que peut désirer un élève pour apprendre ou se perfectionner dans les arts tributaires du dessin. Les maîtres, surtout, y trouveront toujours un grand choix de modèles à donner à leurs élèves.

Le Gérant, TH. FABRÉ.


LISTE DES PIÈCES

GRAVEES PAR ET D' ACRES

FRANÇOIS BOUCHER.

1. - ACADEMIE DE FEMME, F. Boucher del. Étude à la sanguine par Demarteau l'aîné; n° 83.

2.— ACADÉMIE DE FEMME, F. Boucher del Étude à la sanguine par Demarteau l'aîné ; n° 87.

3. —ACADÉMIE DE FEMME, F. Boucher del. Étude à la sanguine par Demarteau l'aîné; n° 88.

4. — ACADÉMIE DE FEMME, F. Boucher del. Étude à la sanguine par Demarteau l'aîné; n° 138.

5. - ACADÉMIE DE FEMME, F. Boucher del. Étude à la sanguine par Demarteau l'aîné ; n° 161.

6. - ACADÉMIE D'HOMME, debout, en largeur. — Couché à terre, de droite à gauche, il lève et pose la jambe droite sur une pierre; il tient un baton en l'air. Au-dessus

du trait carré, on lit : F. Boucher del. et sculp., et de l'autre : Huguier ex. C. P. R., dans la marge du haut, un A et le n° 10.

7.—ACADÉMIE D'HOMME, debout, en hauteur. — Un guerrier, assis sur ses armes et tourné vers la gauche, paraît tenir, de ses mains levées en l'air, les rênes de son cheval. Sous le trait carré, on lit : F. Boucher del. et sc, et à droite : Huquier ex. C. P. R., dans le haut, la lettre B et le n° 5;.

8—ACADÉMIE D'HOMME, vu de dos. F. Boucher del. — Étude à la sanguine par Demarteau l'aîné ; n° 15.

9. — ACADÉMIE. — N° 6 de l'OEuvre gravé de BOUCHER , reproduite dans le Boucher Quantin, en tête du folio 165.

10 à 19 — ACAJOU & ZIRPHILE, — F. Boucher del., Chédel sc. In-4°. — Suite de neuf figures.


2 CATALOGUE DE

A LA CRÈME. — F. Boucher del., Ravenet sc. (Voir les Cris de Paris.)

20.—A LA PAGODE; Gersaint, marchand joailler sur le Pont-Notre-Dame, vend toute sorte de clinquaillerie nouvelle et de goût, laines du Japon, coquillages et autres morceaux d'histoire naturelle, cailloux, agathes et généralement toutes marchandises curieuses et étrangères A Paris, 1740. — Pièce anonyme, très rare.

20bis. - A L'EAU QUE DE MILLE FAÇON.F.— Boucher pinx., Daullé sc. In-f° en largeur.

21. — ALLÉGORIE, présentée à M. et à Mme de Cuisy, à l'occasion de leur mariage,

le 30 juillet 1764.— F. Boucher del., Demarteau sc., sanguine.

22. — AMOUR & GRATITUDE. — F. Boucher del., Lalive de Jully sc.

23. —AMOUR MANGEANT DES RAISINS. — F. Boucher del. Sanguine par Demarteau l'aîné ; n° 409.

24.— AMOUR nu, assis, pressant une grappe de raisins sur sa poitrine. — Boucher de]., Varin sc, sanguine.— A Paris, chez la veuve Basset , rue St-Séverin, à la Comette.

24. — AMOURS soutenant un écusson empli partrois coeurs brûlants et une cigogne. Jane Boucher.—Eau-forte de Jeanne BUSEAU, femme du peintre, qui a signé deux eauxfortes du Livre d'Etudes de Bloemart,Tonton, Boucher, et qui a mis à côté de deux paysans dormant à terre, à côté du nom de son mari : Uxor ejus sculpsit

AMPHYTRION. - F. Boucher del., L. Cars se. (Voir Molière, 1784.)

26 à 49.—ANCIENNES MODES FRANÇAISES; COSTUMES DE FEMMES GRECQUES , CHINOISES, PERSANES, etc., etc. — 24 pièces in-4°. — F. Boucher del., Ravenct sc.

50. — ANDROMÈDE. — Enchaînée, debout,

debout, droite, sur le rocher au milieu de la mer, elle regarde avec effroi le monstre apparaissant à gauche ; au-dessus, dans le haut, on voit Persée arrivant pour la délivrer. Sur l'eau, on remarque le nom du maître, et dans le haut on lit, sous le trait carré, à gauche : Inventé et gravé à l'eau-forte par F. Boucher, et à droit; : Terminé par P. Aveline; puis au milieu, le titre ci-dessus, et au-dessous : à Paris, chez Huquier, vis-à-vis le grand Châtelet.

51. — ANDROMÈDE. — Héliogravure DUJARDIN. (Boucher-Quantin.)

52. — ANNETTE & LUBIN. — F. Boucher del. Sanguine par Demarteau l'aîné; n° 172.

53. — ANIMAUX. — F. Boucher del. Étude à la sanguine par Demarteau l'aîné ; n°56.

54. — ANIMAUX. — F. Boucher del. Étude à la sanguine par Demarteau l'aîné ; n° 57.

55. — APOLLON & DAPHNÉ. — Franc. Boucher del., P. Floding sc, 1762.— In-fol. en manière de bistre.

56.—APOLLON PRÉSIDE A LA DANSE & AUX CHANSONS.— F. Boucher del.— Cabinet de M. de Montaiglon. Gravure de la Société l'Image. (Boucher-Quantin.)

A RACCOMMODER DU HAUT EN BAS. — F. Boucher del., Le Bas se. c(Voir les Cris de Paris.)

A RACOMMODER LES VIEUX SOUFLETS. — F. Boucher del., Le Bas sc (Voir les Cris de Parts.)

57. — ARION. — F. Boucher del., A. de Saint-Aubin et Pasquier sc.

58. — ARMOIRIES DU PRINCE DE LICHTENSTEIN. — F. Boucher del., Belmonde sc.

59.- ARRIVÉE DETÉLÉMAQUE DANS L'ILE DE CALYPSO. — F. Boucher del., Patas sc.


FRANÇOIS BOUCHER. 3

60. — AUTRE CONTADINA. — F. Boucher del.,Ravenet sc.

AU VINAIGRE. — F. Boucher del., Ravenet sc. (Voir les Cris de Paris.)

61.—BACCHANALE. — Boucher del., Saint-Non sc, à l'aquatinte.

62. — BACCHANTES VENDANGEANT.

— F. Boucher del. Saint-Non sc; à l'aquatinte.

BALAIS, BALAIS. — F. Boucher del., Le Bas se (Voir les Cris de Paris.)

63. — BELLES NYMPHES, CE TENDRE BADINAGE (plafond). F. Boucher del.

— Chez Lerouge.

64. — BERGER coiffé d'un chapeau, derrière une barrière. —- F. Boucher del. — Sanguine par Demarteau l'aîné ; (du cab. de Mme d'Azincourt.)

65. — BERGÈRE dansant, tenant un panier rempli de fleurs de la main gauche.

— F. Boucher del. — Sanguine par Demarteau excud ; n° 410. (François se)

66. — BERGER & BERGÈRE assis, faisant voltiger un oiseau attaché par un ruban.

— F. Boucher del. — Sanguine tirée du cabinet de M. de Grancourt, par Demarteau l'aîné ; n° 215.

67. — BERGER s'appuyant contre un mur et tenant une bouteille de la main gauche.

— Sanguine tirée du cab. de Mme d'Azincourt, par Demarteau l'aîné ; n° 96.

68 à 71. — BRÉVIAIRE DE PARIS (1736).— F. Boucher del. — Suite de quatre vignettes gravées par PETIT, savoir : Pars Verna, ParsSEstiva, Pars Autumnalis, Pars Hyemalis.

72. — BLANCHISSEUSE, sanguine. — F. Boucher del., Demarteau l'aînése.; n° 63.

BLESSÉ A LA CHASSE PAR UN SANGLIER. —VERTUMNE. MÉTAMORPHOSÉE EN VIEILLE, rend Pomone sensible à

son amour, malgré l'indifférence qu'elle affectait. — F. Boucher del., Si-Aubin et Leveau se — (Voir Métamorphoses d'Ovide.)

73. — BORDS DE RIVIÈRE. — Boucher del., Lempereur sc.

74. — BUSTE DE FEMME. — F. Boucher del., François sc, en manière de crayon.

75. — BUSTE DE LOUIS XV entouré de figures allégoriques. — F. Boucher del., Le Bas sc

76.— BUSTE, sans bras, d une jeune fille. Boucher del.—A la sanguine par Demarteau l'aîné; n° 23.

77.—CARTOUCHE gr. in-fol., avec l'inscription : Reipublicoe Litterarioe, Trumviris Boyles Lockit et Sydenhamio. — F. BOUCHER del., LARMESSIN sc.

78. Le même, petit in-fol., chez

Huquier.

79.—CARTOUCHE gr. in-fol., avec l'inscription : Sydneio Comiti Godolphin Magno Anglice Thesaurario. — F. BOUCHER del., COCHIN sc.

80. Le même , petit in-fol., chez

Huquier.

81.—CARTOUCHE gr. in-fol., avec l'inscription : Carolo Sakwill comiti de Dorset... et Middlesex sui temporis Moecenati.—F. BOUCHER del., AUBERT sc.

82. Le même, petit in-fol., chez

Huquier.

83.—CARTOUCHE gr. in-fol., avec l'inscription : Dom. et Piae Memorioe Joannis fillotson, Provideniia Divina archiepiscopi Cantuar.— F. BOUCHER del., LARMESSIN sc.

84. Le même, petit in-fol., chez

Huquier.

85.—CARTOUCHE gr. in-fol., avec l'inscription : Czondeleio Thovel Equiti Aurato


4 CATALOGUE DE

copiarum Novalium Magnae Britanniae Prefecto. — F. BOUCHER del., TARDIEU sc.

86. Le même, petit in-fol., chez

Huquier.

87.—CARTOUCHE gr. in-fol., avec l'inscription : Joanni Churchill, Duci Marlboroug Forti Felici invicto. — BOUCHER del , LAURENT CARS sc.

88 Le même, pet. in-fol.. chez

Huquier.

89.—CARTOUCHE gr. in-fol., avec l'inscription : Guillermo comiti, cowper concellario. — F. BOUCHER del., BEÂUVAIS sc.

90. — Le même, petit in-fol., chez

Huquier.

91. — CÉRÈS ENDORMIE. — F. Boucher del. (gravure anonyme.)

92. — CÉRÈS nue, dormant sur un amas de blé. F. Boucher del. —Pet. in-fol., chez Basan.

CHARBON, CHARBON. — F . Boucher del., Ravenel sc. (Voir les Cris de Paris)

CHAUDRONNIER. CHAUDRONNIER. F. Boucher del., Ravenel sc. (Voir les Cris de Paris.)

93 à 99. — CINQUIÈME LIVRE DE GROUPES D'ENFANTS, par F. Boucher, gravé par Huquier. — Suite de sept pièces.

100. — CONTADINA. — F. Boucher del., Ravenel sc.

101. — CORPS DE GARDE (1er). — F. Boucher del., Huquier fils sc.

102. — CORPS DE GARDE (2e). — F. Boucher del., Huquier fils sc

103. — COSTUME DE CHINOISE. — F. Boucher del., Blondel d''Azaincourt sc. In-4°.

104.— COUR DE FERME. — F. Boucher del., Dazincourt sc. In 4°.

COURONNEMENT DU GRAND SULTAN.— F. Boucher del., Duftos sc. (Voir Moeurs et usages des turcs.)

DAME DE CONSTANTINOPLE. — F. Boucher del., Ravenel sc. (Voir ANCIENNES MODES FRANÇAISES, etc.)

105. — DANAÉ. — F. Boucher del. — Gravure anonyme.

106. — DAVID & BETHSABÉ. — Boucher del., Voyez se

107 a 112. — DÉCAMÉRON (Édition de 1757). — Nouvelle septième, tome I. LE MIRE sc.— Nouvelle dixième, tome II. LE MIRE sc.

— Nouvelle onzième, du même vol. FLIPART sc. — Nouvelle première, tome III. ALIAMET se — Nouvelle seconde, tome IV. FLIPART sc. — Nouvelle dixième, tome V. LE MIRE sc. — Suite de six vignettes d'après F. Boucher.

113. — DÉNICHEUR DE MERLES (Le).

— F. Boucher del. — Sanguine par Demarteau l'aîné ; n° 84.

114. — DÉPART DE JACOB— F. Boucher del., Elisabeth Cousinet, femme Lempereur. sc.

DES RADIS, DES RAVES. — F. Boucher del., Ravenet sc. (Voir les Cris de Paris.)

DES PATÉS, DES TALMOUSES TOUTES CHAUDES. — F. Boucher del., Le Bas sc. (Voir les Cris de Paris.)

DES NOISETTES AU LITRON — F. Boucher del., Le Bas sc (Voir les Cris de Paris).

115.— DE TROIS CHOSES EN FEREZVOUS UNE. — F. Boucher del., Jean Pasquicr sc — Pièce ovale in-fol.

116. — DEUX BERGERS jouant avec un chien. — Sanguine dédiée à M. de Marcenay de Saint-Prix. — F. Boucher del., Demarteau l'aîné sc.; n° 406.


FRANÇOIS BOUCHER 5

117. —DEUX HERCULES soutenantun écusson ducal ; ledit écusson resté en blanc. — F. Boucher del. — Cliché. Frise de la table des gravures du Boucher Quanlin.

118.— DEUX JEUNES FILLES regardant un chat emmailloté. — F. Boucher del. Sanguine par Demarteau l'aîné; n° 287.

119.— DEUX TÊTES — F. Boucher del. Sanguine par Demarteau l'aîné; n° 288.

120 à 126. — DEUXIÈME LIVRE DE GROUPE D'ENFANTS, par F.-Boucher, gravé par Félix de la Rue. — Suite de sept pièces.

127. — DEUXIÈME VUE DE FRONVILLE, par F. Boucher. Chez Buldef.

128. — DIANE AU RETOUR DE LA CHASSE. F. Boucher pinx. Duftos se Pièce en largeur.

129. — DIANE ENCHAINANT L'AMOUR.— F. Boucher del. — Sanguine par Demarteau l'aîné; n° 322.

130. — DIANE & ACTÉON. — F. Boucher pinx. Tardieu sc.

131. — DIANE. — F. Boucher del. — Étude à la sanguine par Demarteau l'aîné; n° 240.

DIANE, se baignant avec ses Nymphes, est aperçue par Actéon, qu'elle métamorphose aussitôt en cerf. — F. Boucher del., A. de Saint-Aubin se. (Voir les MET. D'OVIDE).

132. — DIANE SORTANT DU BAIN. — Ed. Hedouin, d'apr. BOUCHER. (BoucherQuantin.)

133 a 144.— DIVERSES FIGURES CHINOISES peintes par Watteau, peintre du Roy, en son Académie royale de peinture et sculpture, tirées du cabinet de Sa Majesté, au château de la Muette. 20 livre de 12 ..feuilles.— A Paris, etc.-— Ces pièces sont entourées d'un trait carré, autour duquel on lit, à gauche : A. Watteau pinx., et à droite : Boucher sculp.; puis; au milieu, le titre de la pièce, et plus bas le numéro suivi de ces mots: Tiré du

cabinet du Roy, avec Privilège, qui sont répétés à chaque morceau. Voici les titres de ces douze feuilles : Gengou médecin chinois. — Femme de Masimey à la terre d'Ieco. — Kouane Tsai ou jardinier chinois. — Poi non ou servante chinoise. —Con Foui ou femme du palais de l'empereur de la Chine. — Thau Kiene, eunuque du palais à la Chine. — Lao Gine ou vieillard chinois. — Chao niene ou jeune chinois. — Koui nou ou jeune fille chinoise. — Nikou, femme bonze ou religieuse chinoise.— Taokou ou religieuse de Tau à la Chine. — Femme du royaume de Neepol.

145 à 148. — DIVERS PAYSAGES d'ap. Boucher :— Suite de quatre pièces, Chedel sc.

DOM GARCIE DE NAVARRE. —F. Boucher del., L. Cars se (Voir MOLIÈRE.)

DON JUAN. — F. Boucher del., L. Cars sc. (Voir MOLIÈRE.)

149.— DONNA MYTILENA.— F, Boucher del,, Ravenel sc.

ÉCRANS. (Voir le Salon de M. le comte de la Béraudière.)

150 à 161. — ÉCRANS ; genre chinois.— Suite de 12 feuilles gravées par Huquier, d'après F. Boucher.

162 à 173. Les mêmes —Copies

allemandes par Engelbrech.

174a 179.—ÉCRANS. Suite de 6 feuilles,

d'ap. François Boucher.— Le n° 1, Le Prince sc.; — les nos 2 et 3, Huquier sc; — les nos 4, 5 et 6, Le Prince se (Rares.)

180. — ELLE MORD A LA GRAPPE.— F. Boucher del., Pasquier se

181. — ENFANT CHINOIS, porté sous un parasol. — F. Boucher del., Wattelet sc., au lavis.

182. — ENFANTS & ANGES — F. Boucher del. Étude à la sanguine par Demarteau l'aîné ; n° 205.

183. — ENFANT JOUANT AVEC UN CHIEN. — F. Boucher del., Glomy sc.


CATALOGUE DE

184. — ENFANTS. — F. Boucher del. — Étude à la sanguine par Demarteau l'aîné; n° 97.

183. — ENFANTS. — F. Boucher del. — Étude à la sanguine par Demarteau l'aîné ; n° 98

186. — ENFANTS. — F. Boucher del. — Étude à la sanguine par Demarteau l'aîné ; n° 99.

187. — ENFANTS. — F. Boucher del. — Étude à la sanguine par Demarteau l'aîné; n° 100.

188.— ENFANTS. — F. Boucher del. — Étude à la sanguine par Demarteau l'aîné ; n° 107.

189. — ENFANTS. —F. Boucher del. — Étude à la sanguine par Demarteau l'aîné ; n° 108.

190. — ENFANTS. — F. Boucher del. — Étude à la sanguine par Demarteau l'aîné ; n° 109.

191. — ENFANTS. —F. Boucher del. — Étude à la sanguine par Demarteau l'aîné ; n° 110.

192. — ENFANTS. — F. Boucher del.— Étude à la sanguine par Demarteau l'aîné ; n° 169.

193. — ENFANTS. — F. Boucher del. — Étude à la sanguine par Demarieau l'aîné ; n° 252.

194. — ENFANTS. — F. Boucher del. — Étude à la sanguine par Demarteau l'aîné ; n° 233.

195. — ENFANTS. — F. Boucher del. — Étude à la sanguine par Demarteau l'aîné; n° 291.

196 — ENFANTS. — F. Boucher del. — Étude à la sanguine par Demarteau l'aîné ; n° 292.

197. — ENFANTS. — F. Boucher del. — Étude à la sanguine par Demarieau l'aîné.; n° 293.

198. — ENFANTS. — F. Boucher del.—

Étude à la sanguine par Demarteau l'aîné ; n° 294.

199. — ENLÈVEMENT D'EUROPE.— F. Boucher pinx., Pelletier sc. — Composition différente des gravures de Duflos et Aveline.

200. — ENLÈVEMENT D'EUROPE. — F. Boucher pinx., Aveline sc. — Composition différente de celle de Duflos. — A Paris, chez P. Aveline.

201. — ERATO. In-fol. en hauteur. — F. Boucher pinx., Ch. Baquoy se

202.— ÉRIGONE VAINCUE. — F. Boucher pinx. Duflos se

203.—ESQUISSE D'UN TOMBEAU.— F. Boucher del.; gravé par Charpentier à l'aquatinte.

204. — ET ECCE ANGELUS. — F. Boucher del. Lempereur se

205. — ET ECCE RACHEL. — F. Boucher del. L. Cars sc.

206.— ÉTUDE à la sanguine. F. Boucher del., Demarieau l'aîné sc.; n° 4.

207.— ÉTUDE à la sanguine. F. Boucher del.. Demarteau l'aîné sc.; n° 5.

208.— ETUDE à la sanguine. F. Boucher del., Demarteau l'aîné se.; n° 122.

209.— ÉTUDE à la sanguine. F. Bouclier del., Demarteau l'aîné sc.; n° 123.

210.— ÉTUDE à la sanguine. F. Boucher del., Demarteau l'aîné sc.; n° 345.

211 — ÉTUDE à la sanguine. F. Boucher del., Demarteau l'aîné sc. ; n° 346.

212.— ÉTUDE à la sanguine pour SAINTE FAMILLE.— F. Boucher del., Demarteau l'aîné se; n° 121. (Tirée du cab. de Mme d'Azincourt).

213.— ÉTUDE à la sanguine. F. Boucher del., Demarteau l'aîné sc.; n° 143.


FRANÇOIS BOUCHER

214.— ETUDE à la sanguine. F. Boucher del., Demarteau l'aîné sc.; n° 144.

215.— ÉTUDE à la sanguine. F. Boucher del., Demarteau l'aîné sc.; n° 143.

216.— ETUDE à la sanguine. F. Boucher del., Demarieau l'aîné sc., n° 146.

217.— ÉTUDE à la sanguine. F. Boucher del., Demarieau l'aîné sc.; n° 206.

218.— ÉTUDE à la sanguine. F. Boucher del., Demarieau l'aîné sc.; n° 207.

219.— ÉTUDE à la sanguine. F. Boucher del., Demarteau l'aîné; n° 208.

220.— ÉTUDE à la sanguine. F. Boucher de]., Demarteau l'aîné, n° 209.

221. — ÉTUDE à la sanguine. F. Boucher del., Demarteau l'aîné sc.; n° 310.

222.— ÉTUDE à la sanguine. F. Boucher del., Demarteau l'aîné se.; n° 311.

223. — ÉTUDE à plusieurs crayons. — F. Boucher del., Demarteau l'aîné sc.; n° 148.

224. — ÉTUDE à plusieurs crayons (TÈTE DE FEMM.E). — F. Boucher del., Demarteau l'aîné se, n° 149.

223.— ÉTUDE à plusieurs crayons (TÈTE DE FEMME). — F. Boucher del., Demarteau l'aîné sc.; n° 130.

226.— ÉTUDE à plusieurs crayons (TÈTE DE FEMME). — F. Boucher del., Demarteau l'aîné se; n° 151.

227. — ÉTUDE à plusieurs crayons (TÊTE DE FEMME). — F. Boucher del., Demarteau l'aîné sc.; n° 132.

228. — ÉTUDE à plusrs crayons (GROUPE D'ENFANTS). — F. Boucher del., Demarteau l'aîné sc.; n° 153.

229.— ÉTUDE à plusieurs crayons (TÊTE DÉ FEMME). — F. Boucher del., Demarteau l'aîné sc.; n° 153.

230. ÉTUDE à plusieurs crayons (TÈTE

DE FEMME). — F. Boucher del., Demarteau l'aîné se; n° 136

23 1.— ÉTUDE à plusieurs crayons (TÊTE DE FEMME). — F. Boucher del., Demarteau l'aîné sc.; n° 187.

232. — ÉTUDE à plusieurs crayons (TÈTE DE JEUNE HOMME).— F. Boucher del., Demarteau l'aîné sc ; n° 188.

233.— ÉTUDE à plusieurs crayons (TÊTE DE FEMME). — F. Boucher del , Demarteau l'aîné sc.; n° 217. — Tirée du cabinet de Mme d'Azincourt.

234. — ÉTUDE à plus crayons (FEMME DE PROFIL , lisant les Lettres d'Héloïse et d'Abélard). — F. Boucher del., Demarteau l'aîné se ; n° 218.

233.— ÉTUDE à plusrs crayons (AMOUR). — F. Boucher del., Demarteau l'aîné sc.; n° 219.

236.— ÉTUDE à plusieurs crayons (TÊTE DE FEMME). — F. Boucher del., Demarteau l'aîné sc.; n° 249.

237 — ÉTUDE à plusieurs crayons (TÈTE DE FEMME). — F. Boucher del., Demarieau l'aîné sc.; n° 230.

238 — ÉTUDE à plusieurs crayons (LES GRACES ET L'AMOUR). — F. Boucher del., Demarteau l'aîné sc.; n° 347.

239.— ÉTUDE à plusieurs crayons (TÊTE DE FEMME). — F. Boucher del., Demarteau l'aîné sc., n° 466.

240.— ÉTUDE à plusrs crayons (LÉDA).— F. Boucher del., Demarteau l'aîné sc.; n° 468.

241. — ÉTUDE à plusieurs crayons (LA JARDINIÈRE). — F. Boucher del., Demarteau l'aîné sc. ; n° 470.

242.— ÉTUDE à plusieurs crayons (TÊTE DE FEMME) — F. Boucher del., Demarteau l'aîné sc.; n° 474. (Rare.)

243.— ÉTUDE à plusieurs crayons (TÈTE DE FEMME). — F. Boucher del., Demarteau l'aîné sc. ; n° 473. (Rare.)


8 CATALOGUE DE

244. — ÉTUDE à plusieurs crayons (ACADÉMIE DE FEMME).— F. Boucher del., Demarieau l'aîné sc.; n° 476.

245. — ÉTUDE à plusieurs crayons (LE SATYRE REPOUSSÉ PAR L'AMOUR). — F. Boucher del., Demarieau l'aîné sc.; n° 477.

246. — ÉTUDE à plusieurs crayons (PASTORALE). Pièce ovale. — F. Boucher del., Demarieau l'aîné sc.; n° 486.

247. — ÉTUDE à plusieurs crayons (PASTORALE). Pièce ovale. — F. Boucher del., Demarteau l'aîné sc.; n° 487.

248.— ÉTUDE à plusieurs crayons (VÉNUS ET L'AMOUR). Pièce ovale.— F. Boucher del., Demarteau l'aîné sc.; n° 488.

249. — ÉTUDE à plusieurs crayons (PASTORALE). Pièce ovale. — F. Boucher del., Demarieau l'aîné sc.; n° 489.

250. — ÉTUDE à plusieurs crayons. — F. Boucher del., Demarteau Vaine sc.; n° 495.

251. — ÉTUDE à plusieurs crayons (LE MARCHAND DG GATEAUX).— F. Boucher del., Demarteau l'aîné sc.; n° 496.

252. — ÉTUDE à plusieurs crayons (LA FAMILLE CHINOISE). — F. Boucher del., Demarteau l'aîné sc.; n° 497.

253.— ÉTUDE à plusieurs crayons (LE PETIT CHARIOT). — F. Boucher del., Demarteau l'aîné sc.; n° 503.

254. — ÉTUDE à plusieurs crayons (JEUX D'ENFANTS). — F. Boucher del., Demarteau l'aîné sc.; n° 504.

255. — ETUDE à plusieurs crayons (ENFANTS). — F. Boucher del., Demarteau l'aîné se; n° 505.

256. — ETUDE à plusieurs crayons. — F. Boucher del., Demarteau l'aîné sc.; n° 508.

257. — ETUDE à plusieurs crayons. — F. Boucher del., Demarteau l'aîné se; n° 509.

258.— ETUDE à plusieurs crayons (TÈTE

DE FEMME). — F. Boucher del.; Demarteau l'aîné sc.; n° 510.

259. — ÉTUDE à plusieurs crayons (POLISSON). — F. Boucher del., Demarteau l'aîné se; n° 516.

260. — ÉTUDE à plusieurs crayons (ENFANTS JOUANT AVEC DES RAISINS). F. Boucher

Boucher Demarteau l'aîné sc.; n° 518. — Superbe pièce, rare.

261. — ETUDE à plusieurs crayons (TÊTE D'AMOUR). F. Boucher del., Demarteau l'aîné sc.; n° 519.

262.— ÉTUDE à plusrs crayons (AMOUR). —- F. Boucher del., Demarteau l'aîné sc.; n° 520.

263. — ÉTUDE à plusieurs crayons (LES ENFANTS PHYSICIENS). — F. Boucher del., Demarteau l'aîné sc.; n° 544.

264. — ÉTUDE à plusieurs crayons (LE CHAT CHÉRI). — F. Boucher del., Demarieau l'aîné sc.; n° 545.

265.— ÉTUDE à plusrs crayons (FEMME) .

F. Boucher del., Demarteau l'aîné sc.; n° 550.

266. — ETUDE à plusieurs crayons. — F. Boucher del., Demarieau l'aîné sc.; n° 551.

267. — ETUDE à plusieurs crayons (ACADÉMIE DE FEMME).— F. Boucher del., Demarteau l'aîné sc.; n° 552.

268. — ETUDE à plusieurs crayons (ENFANTS). — F. Boucher del., Demarteau l'aîné se; n° 562.

269. — ETUDE à plusieurs crayons (TÊTE DE JEUNE FILLE, de face, une rose à son corsage). — F. Boucher del., Demarieau l'aîné sc.; n° 563. — Chef-d'oeuvre, très'rare.

270. — ÉTUDE à plusieurs crayons (PASTORALE).— F Boucher del., Demarieau l'aîné sc.; n° 568.

271 — ÉTUDE à plus crayons (JUPITER ET 10). — F. Boucher del., Demarteau l'aîné se; n° 573.


FRANÇOIS BOUCHER 9

272. — ETUDE à plusrs crayons (JUPITER ET ANTIOPE ). — F. Boucher del., Demarteau l'aîné se; n° 374.

273.— ÉTUDE à plusieurs crayons (VÉNUS A SA TOILETTE). — F. Boucher del., Demarieau l'aîné se; n° 373.

274. — ÉTUDE à plusieurs crayons. — F. Boucher del., Demarteau l'aîné sc.; n° 579.

273. — ÉTUDE à plusiers couleurs (PASTORALE). — F. Boucher del., Demarteau sc.; n° 599.

276. — ÉTUDE à plusieurs couleurs (PASTORALE).— F Boucher del., Demarteau sc.; n° 600.

277 —ÉTUDE D'ANIMAUX F. Boucher del. — A la sanguine par Demarteau l'aîné ; n° 228.

278. — ÉTUDE DE FEMME. F. Boucher del. —A la sanguine par Demarteau l'aîné; n° 126.

279. — ÉTUDE DE FEMME. F. Boucher del. — A la sanguine par Demarteau l'aîné ; n° 127.

280. — ÉTUDE DE FEMME. F. Boucher del. — A la sanguine par Demarteau l'aîné ; n° 319.

281. — ÉTUDE DE FEMME. F. Boucher del. — A la sanguine par Demarieau l'aîné : n° 320.

282. — ÉTUDE DE FEMMES NUES. F. Boucher del. — A la sanguine par Demarteau l'aîné ; n° 204.

283. — ÉTUDE D'ENFANT. F. Boucher del. — A la sanguine par Demarteau l'aîné; n° 189.

284.—ÉTUDE D'ENFANTS. F. Boucher del. — A la sanguine par Demarteau l'aîné ; n° 190.

283.— ÉTUDE DE PLAFOND. F. Boucher del., Saint-Non se, à l'aquatinte.

286. — ÉTUDE, dessinée par François Boucher, peintre ordinaire du Roy, et gravée par Etienne Fessard, graveur du Roy.

287. — ETUDE dessinée par François Boucher, premier peintre du Roy, gravée par Edme Hochez dirigé par FESSARD.

288. — ÉTUDES DE TÈTES coiffées à la turque. — F. Bouclier del. Sanguine par Demarteau l'aîné ; n° 138.

289. — ÉTUDE. —.F. Boucher del., Demarteau l'aîné se; n° 366.

290. — ÉTUDE pour la VÉNUS AU BAIN. F. Boucher del. — Coll. de Goricourt. (Grand cliché du Boucher-Quantin, folio 133.)

291. — ÉTUDE pour SAINTE FAMILLE.— F. Boucher del. Sanguine par Demarteau l'aîné; n° 170.

292. — ÉTUDE pour une ANDROMÈDE.— F. Boucher del. ( Dessin de l'Albertine, de Vienne). Cliché du Boucher-Quantin, 1° 160.

293. — ÉVENTAIL du docteur Piogé.— F. Boucher pinx. — (De même grandeur), G.-W. Thornley, en couleurs.

294. A l'eau-forte, dans la Gazette

des Beaux-Arts (en petit).

293. Petit cliché par Sotain, dans le

Boucher-Quantin.

296. — EX-LIBRIS du chevalier de VaIori. — Sur une palette, au bas de la pièce, à droite : F. B. inv.; au milieu : J. H. V. (VALORI) seul. — Se trouve dans l'oeuvre de Valori , Recueil des Amateurs, à la Bibliothèque nationale.

297.— EX-LIBRIS du Président Hénault. (Pièce anonyme, mais certainement composée et gravée par F. Boucher.)

298.— EX-LIBRIS JOANNIS LAURENTIE AUBLÉ. — F. Boucher in., Pariset se

299 3323. — FAC-SIMILE, par G.-W. Thornley, de 25 dessins en couleurs, d'après François Boucher. — Paris, FABRÉ, 41, rue


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CATALOGUE DE

des Grands-Augustins. — Ire série, savoir : Tête de femme, de face, à droite; aux trois crayons.—Amours volants, aux deux crayons.

— La Toilette de Vénus. — Jeune dame lisant la Nouvelle Heloïse. — Amour, de face. — Vénus désarmant l'Amour, aux deux crayons.

— Femme assise sur son lit, se reflétant dans une glace, aux deux crayons. — Tête et haut du corps de femme en diagonale ; aux deux crayons. — Vénus aux colombes. — L'Amour présente une orange à Vénus, aux deux crayons.

— Le Sommeil. —Jeune femme tenant deux colombes, aux deux crayons. — Jeune femme apprenant à marcher à son enfant, aux deuz crayons — Jeune femme et sa fille devant une cheminée, aux deux crayons. — Académie de femme, la tête tournée à droite ; aux deux crayons. — Femme se lavant les pieds , aux deux crayons.— Vénus à sa toilette, un amour à côté d'elle ; aux deux crayons. — Jeune femme relevant son voile, aux deux crayons. — Vénus et l'Amour.— Les Enfants aux raisins, aux deux crayons. — Jeune Grecque et son Enfant, têtes de Turcs dans le fond ; aux deux crayons. —Jeune fille gardant son petit frère qui dort, aux deux crayons.— Baigneuse tordant sa chemise, aux deux crayons. — Le fermier et la fermière aux petits poulets, aux

deux crayons. — Tête vue de face, regardant en bas, aux deux crayons.

324 à 348. — FAC-SIMILE , par G -W. Thornley, de 25 dessins en couleurs, d'après François Boucher. — Paris, FABRÉ, 41, quai, des Grands.-Augustins. — 2e série, savoir : Tête de jeune fille, de face, aux trois crayons, une rose à son corsage. — Gros amour, aux deux crayons. —Jeune fille, d'ap. WATTEAU.

— Berger donnant une leçon de flûte à une bergère, deux crayons. — Tête de Louis XV, lauré, de 3/4 à gauche; aux deux crayons.— Mlle Vanloo, imitation de pastel. — Le Marchand de gâteaux, aux deux crayons. — Jeune fille à sa fenêtre, aux deux crayons. — Jeune femme présentant la paume de sa main gauche,

aux deux crayons. — Bacchante et amours , d'ap. J.-B. HUET. — Vénus couronnée par les amours, aux deux crayons. — Le Polisson, aux deux crayons.— Trois jeunes enfants traînant

une petite fille dans une voiture à roues de bois, aux deux crayons. — La jeune fermière, d'ap. J.-B. HUET. — Baigneuses , aux deux crayons. —Jeune femme sortant de l'eau, l'Amour à côté d'elle , aux deux crayons. — Antiope, aux deux crayons.— Tête de femme, d'ap. WATTEAU. — Jeune fille et son chien , d'ap. J.-B. HUET, pendant du Petit Polisson.

— Mme de Pompadour, imitation de pastel.

— Tête de femme, de 5/4, regardant en l'air; aux deux crayons. — Tête de jeune fille, de profil à gauche ; aux trois crayons; — Tête de vieille femme, aux deux crayons. — Les trois Grâces et l'Amour, aux deux crayons. — Jeune Bergère et son fils, d'ap. J.-B. HUET.

549. — FEMME ASSISE , un enfant sur les genoux, un autre devant elle. — Sur la même feuille , TÈTE DE FEMME, vue par derrière. — F. Boucher del., L. Lassalle, lith.

350. — FEMME CHINOISE promenée dans un traîneau.— F. Boucher del.. Huquier fils sc. (Sans titre).

351.— FEMME COUCHÉE. — L. Monziès, d"ap. BOUCHER Galerie de M. Rothan. (Boucher-Quantin). Jolie pièce.

352. — FEMME COUCHÉE SUR UN LIT, avec deux amours autour d'elle ; draperies dans le fond.— F. Boucher del, Sanguine dédiée à M. Bourgevin de Norville, par Demarteau l'aîné; n° 47. Jolie pièce.

353. — FEMME, complètement nue, dormant sur un lit à l'antique. — F. Boucher del. Sanguine de Demarteau l'aîné; n° 227.

FEMME DE BOLOGNE. — F. Boucher del., Ravenet sc. (V. anc. modes, etc.)

FEMME DE CHIO. — F. Boucher del., Ravenet sc. (V. anc. modes, etc.)

FEMME DE NAPLES.— F. Boucher del., Ravenet sc. (V. anc. modes, etc.)

FEMME DE MACÉDOINE.—F. Boucher del., Ravenet sc. (V. anc. modes, etc.)

FEMME. DU LEVANT. — F. Boucher del., Ravenet sc. (V. anc. modes, etc.).


FRANÇOIS BOUCHER 1 1

354- — FEMME, entièrement nue, jouant du tambour de basque, en dansant accompagnée d'un amour.— F. Bouclier del., Demarteau l'aîné se.; n° 232. (Tiré du cabinet de Mr S. D...) Jolie pièce, rare.

355. — FEMME & SES ENFANTS, dans une chaumière. — F. Boucher del., Watelet se

356. — FEMME LAVANT.— F. Boucher del. Étude à la sanguine par Demarieau ; n° 168.

337. — FEMME NUE.— F. Boucher del. A la sanguine par Demarteau l' aîné ; n° 21. Dédiée à M. Delahaye.

338— FEMME NUE.—F. Boucher del. A la sanguine par Demarteau l'aîné ; n° 43.

339. — FEMME portant un enfant sur son dos. — F. Boucher dci., Lalive de Juilly se

360. — FEMME portant un panier. — F. Boucher del., Lalive de Jully se.

361.— FEMME prête à entrer dans l'eau. F. Boucher del., Michel se. In-fol.

362. — FEMME, sur un triton, sonnant de la trompe. — F. Boucher del. (Tête de page du Boucher-Quantin, f° 130.).

363. — FEMME sur le ventre. —F. Boucher del. Sanguine par Demarteau l'aîne se; n° 46.

- 364. — FEMME tenant un ours enchaîné, F. Boucher del., Lebas se.

365 à 370.— FIGURES CHINOISES. — Franc. Boucher del., Jean Houel se. — Suite de six pièces en hauteur.

371 à 381,— FIGURES CHINOISES dessinées et gravées par F. BOUCHER (I) :

I TITRE : Une jeune Chinoise , debout et

(1) Cette suite n'est pas numérotée ; elle se compose du Titre, d'une première pièce gravée par PERRONNEAU, et de dix autres pièces dessinées et gravées par F. BOUCHER,

vue de face, joue de la flûte ; elle s'appuie sur un dé de pierre, sur lequel sont assis deux chats. Sur le devant est gravé le texte suivant, en dix lignes : RECUEIL || de diverses Figures Il CHINOISES du cabinet de FR. BOUCHER peintre du Roy dessinées et gravées par lui-même aicc Priv. du Roy; et dans la marge : A Paris chez Huquier rue St Jacques au coin de la rue des Malliurins.

2. Magicien chinois. Assis au pied d'un palmier, il parle à un serpent — Dans la marge, dars le trait carré, à gauche : F. Boucher del.; à droite : Perronneau scu'p.; au milieu le titre ci-dessus, et plus bas : Huquier ex. C.P.R. — 3. Musicien chinois. Il est assis à gauche et joue d'un instrument percé de trous ; derrière lui, un petit Chinois tient un parasol ouvert. Sur cette pièce et sur les neuf autres, on lit sous le trait carré, à gauche. F. Boucher del. et sculp., et à droite : Huquier ex. C. P. R.; puis au milieu, le titre énoncé. — 4. Demoiselle chinoise. Elle est debout, vue de face, appuyée sur une table et prenant son café. — 3. Païsane chinoise. De face et debout, elle porte un panier de poisson, dont l'anse est passée sur son épaule; à sa gauche, deux grands oiseaux huppés. — 6. Médecin chinois. Assis sur un grand fauteuil enlacé de serpents, il tient une baguette devinatoire. — 7. Botaniste chinois. Debout, il porte sur son épaule une branche d'arbre garnie de trois fruits. — 8. Musicien chinois. Assis sur un petit mur, et vu de face, il joue de la guitare, en regardant le spectateur; à ses pieds, plusieurs instruments. Sur le terrain se lit : In. F. Bouclier. — 9. Dame chinoise. A l'ombre d'un parasol fixé au des d'une chaise sur laquelle elle est assise, elle fait tenir debout un petit chien — 10. Bastelleuse chinoise. Debout et vue de face, elle regarde une figure de Folie au brut d'un bâton ; de l'autre main, elle porte un panier. — II. Soldat chinois Debout, il porte à l'oreille un tube acoustique, comme pour écouter un bruit lointain. Sur son dos, son arc et ses flèches. — 12. Soldai chinois. Celui-ci est assis, tenant une niasse d'armes à pointes et appuyé sur son bouclier.


CATALOGUE DE

382 à 485—FIGURES DE DIFFERENTS CARACTÈRES, de Paysages et d'Études dessinées d'après nature par Antoine Watteau , peintre du Roy, en son Académie Royale de Peinture et Sculpture, gravées à l' eau for te par les plus habiles peintres et graveurs du temps; tirées des plus beaux cabinets de Paris. Chez Audran aux Gobelins et chez Chereau — TITRE.

582. — PORTRAIT DE WATTEAU.— Coiffé d'une grande perruque et vêtu de fourrures, Watteau , appuyé dune main sur un portefeuille et tenant de l'autre un porte-crayon, regarde d'un air pensif le spectateur. Sur le haut du portefeuille,-'se lit à gauche . Watteau, et à droite : Boucher. Au bas, quatre vers par C. Moraine. Sous le trait carré du portrait , on lit à gauche Watteau pinx , et à droite : Boucher sculp. — FRONTISPICE DU LIVRE.

383.— Grande figure d'homme, à barbe, vu de face, à mi-corps. Il a les cheveux courts et regarde en bas, en portant la main sur son manteau, qui se détache en blanc sur sa robe noire. A gauche : Watteau del., à droite : B.S. et au-dessus, le numéro .

384. — Une danseuse, vue de profil, tournée vers la droite. Elle est coiffée en cheveux , tient sa robe de la main droite et tend l'autre à son danseur. A gauche : Wa f ; à droite, le chiffre 2 et les lettres B. S.

385. —Jeune homme debout, tourné vers, la gauche et ayant la main dans sa ceinture. Il a une longue robe rayée, recouverte, sur l'épaule droite, d'un manteau. Il est coiffé d'un bonnet retroussé. Sous le trait , à gauche : Watteau del., à droite : B. se. le numéro 4 est dans l'angle au-dessus.

38b.— Une jeune fille, coiffée d'un fichu arrangé autour de sa tête et vêtue d'une robe rayée, avec manches pagodes, et d'un long pardessus garni de fourrures. Vu par le dos, de 3/4 , elle appuie sa main droite sur sa hanche et regarde à gauche. En bas, à droite, le numéro 5, et au-dessus, sous le trait carré : B. S , puis à gauche : Vatteau del.

387. —Savoyard, montreur de marmotte. Elle est sur sa boîte, qui est suspendue à son

cou. Dans l'angle du bas, à droite, se trouve Je numéro 6, et au-dessous, dans la marge, on lit B 5., et à gauche : Vatican del.

38S. — Paysage en travers, où l'on voit deux rochers escarpés, entre lesquels une rivière passe sous un pont qui réunit le sommet des deux rochers ; sur celui de gauche, une église. A gauche , sous le trait carré : Watteau f, et à droite : boucher S, et le numéro S.

389. — Un pierrot, vu de face , la main droite dans sa poche ; il tient son chapeau bas de la gauche. Dans l'angle, à droite, le numéro 17, et au-dessous, sous le trait carré : B. S , puis à gauche : Vateau del.

390. — Vieux Savoyard, debout, coiffé d'un chapeau rond et regardant de face. Il porte une boîte sur son dos et une autre suspendue à son cru. Dans le bas, à droite, le numéro 20, et sous le trait carré, à gauche : W.f.; à droite: B.S.

391. — Paysage en hauteur, au milieu duquel coule une rivière bordée, à droite, de maisons qui aboutissent à un moulin construit sur un pont. A gauche, sur le terrain, on lit : Watteau; à droite, en avant : boucher; dans la marge, à droite, le numéro 27.

392.— Jeune nègre, un genou à terre, appuyé sur une bassine, dans laquelle rafraîchissent trois bouteilles. A gauche : Wat.f.; à droite : B.S.; au-dessous, le numéro 24. Jolie pièce en largeur.

' 393. Jeune homme debout, vêtu à l'espagnole, manteau court et chapeau à plumes., Vu par le dos, il appuie le bras gauche sur sa hanche. Au bas, le numéro '26, et dans le trait carré, à gauche : W., et à droite : B.

394. — Une petite fille, ayant de longs cheveux et coiffée d'un toquet; debout et regardant de face. Au bas, à gauche Watteaux f.; à droite: B.; au-dessous, . le numéro 92.

395- —Jeune fille assise à terre, les pieds dirigés vers la gauche et tournant le dos pour regarder du côté opposé; au cou, un collier. A gauche , sous le trait carré : Wat. de.; à droite : B.; au-dessous, le numéro 33.


FRANÇOIS BOUCHER

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396. — Jeune moine déchaussé, debout, coiffé d'un grand chapeau. Au bas, à droite, le numéro 34 ; sous le trait carré : B. Sc ; à gauche : Watteau del.

397. — Jeune fille, assise sur un fauteuil dont les bois sont carrés , et regardant à gauche. Au bas se lit : Wat.f.; à droite, sous le numéro 37 : B. S.

398 —Jeune personne debout, coiffée en cheveux, vue de face et relevant légèrement sa robe du devant. Dans le bas, le numéro 39; sous le trait carré , à gauche : Watteau del., à droite : B. S.

399. — Paysage en hauteur, avec un canal bordé, de chaque côté, de grands arbres, et aboutissant à un pavillon à deux portes. A gauche : Watteau; à droite : boucher, au-dessous le numéro 40.

400. — Deux Têtes de jeunes filles ; l'une coiffée d'un chapeau, l'autre d'un serre-tête. A droite, dans le coin, le numéro 41 ; dessous, dans la marge : B Se, à gauche : W. del.

401.— Petite fille, vue de face, à mi-corps. A gauche : Watteau; à droite, le numéro 49. et dessous : B.

402. — Jeune dame assise, tournée de 3/4 sur la droite et regardant en bas. Dans le coin, le numéro 51, au-dessous : B. S.; à gauche : Vatican del.

403. — Ecossais, vu par le dos, assis sur un petit mur et jouant de la flûte. A droite se trouve le numéro 52 ; à gauche : Vatteau del.; de l'autre côté : B. S.

404. — Une petite fille, vue à mi-corps, coiffée d'un toquet ; elle porte ses deux mains du côté gauche. Du même côté, dans le bas: Watteaux ; à droite : F. B. suivi du numéro 53.

405. — Homme coiffé d'une calotte, assis sur une chaise. Il tient d'une main son épée, et de l'autre son chapeau. A droite, le numéro 57 ; au-dessous : B. se, et à gauche : Watteau del.

406. — jeune magistrat, en robe longue et

tenant sa toque de la main gauche. A droite, le numéro 64 ; au-dessous, dans la marge : B., et à gauche : W.

407 — Jeune personne assise, vue de face, portant sa main droite à sa ceinture. Elle est coiffée en cheveux et décolletée. On lit au bas : Wa.f. à droite : B., et dans la marge le numéro 68.

408 :— Un homme, à rabat, coiffé d'un grand chapeau. Assis sur une chaise à dossier élevé, il s'appuie sur une canne à béquille. A gauche : Watteau ; à droite : boucher, suivi du numéro 69. — Belle pièce.

409. — Une dame debout, vue par le dos et coiffée d'un capuchon. A droite, le numéro 58, et dessous, dans la marge : B. S.; à gauche : Vatteau del.

410. — Grand homme à barbe, debout, vu de face et coiffé d'un bonnet russe. A droite, le numéro 73; dessous : B. S., puis à gauche : Vatteau del.

411. — Jeune homme, assis à terre, vêtu à l'espagnole et pinçant de la guitare. A droite, le numéro 78 ; au-dessous : B, puis à gauche : W.

412. — Paysage en hauteur, où se voit un vieux solitaire assis, méditant dans un livre, près d'une grande croix. Dans l'angle, à gauche : W.; au-dessous, dans la marge : B. S., à droite le numéro 75. — Très belle pièce.

413. — Tête de jeune femme, les cheveux retroussés en arrière. Vue de face, elle porte ses regards vers la droite. A gauche, au bas : Watteaux f.; à droite : B., et au-dessous, le numéro 82.

414. — Tête d'enfant regardant de face, le nez appuyé sur son bras, posé sur un carton en travers. A gauche : Watteaux; à droite : F. B.; au-dessus, le numéro 83.

415. — Petite fille debout, vue de face, regardant à terre et cachant ses mains dans son tablier. A droite, le numéro 85 ; au-dessus : B. sc; de l'autre côté : Watteau del.


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CATALOGUE DE

416. — jeune femme vue de dos et regardant à droite. Elle relève légèrement sa robe des deux mains comme pour danser. A droite, le numéro 87, au-dessous : B. se , puis à gauche : Watteau del. — Jolie pièce.

417. — Homme avec des cheveux longs flottants. Il est de profil à gauche et joue de la flûte. Dans la marge : Watieau del.; à droite : B. sc, au-dessus le numéro 88.

418. — Paysage en largeur, où se voit un groupe de maisons surmontées de grands arbres. A gauche : Wateau; à droite : Boucher; dans la marge, le numéro 9.

419. — Fantassin, vu de dos , coiffé d'un chapeau à trois cornes, son fusil sous le bras gauche. A droite, le numéro 94; au-dessous, dans la marge : B f. se; à gauche : Wat. del.

420. — Paysage où se voit un vieux moulin d'où s'échappe une chute d'eau. A gauche : Watteau f.; à droite:/. Boucher, et dans la marge le numéro 97.

421. —Danseur espagnol, coiffé d'un chapeau à trois cornes et jouant des castagnettes. A droite, on voit le numéro 102; sous le trait carré : B. sc.; à gauche : Wat. de.

422. Jeune femme debout, vue de face et filant au fuseau. A gauche : Watteau del.; à droite : B. S.; au-dessous, dans l'angle, le numéro 13.

423. — Jeune homme assis, coiffé d'un bonnet de nuit tombant sur le côté. A droite, le numéro 104; au-dessus, dans la marge : B, S ; à gauche : Watteau del.

424. — Cuirassier, vu de dos, sur un cheval au galop. A droite, le numéro 114; dessous, dans la marge : B. F. S ; à gauche : Wat. del.

425- — Tête de jeune femme, vue par derrière, portant une pèlerine garnie d'une fraise. A gauche : W. F. et le numéro 116.

426. — Homme assis, coiffé d'un béret, et ayant un large pantalon garni de brandebourgs. A gauche : Watteaux ; à droite : B. S.; et dessous, le numéro 119

427. — Oriental assis, coiffé d'un énorme turban. Il a les deux mains sur ses hanches. A gauche : Watteau del.; à droite : B. Sc; dessous, le numéro 122.

428. — Un musicien, debout, vêtu à l'espagnol et jouant de la guitare, dont il écoute les sons avec attention. A droite, le numéro 131 dessous : B. sc; à gauche : Wat. del.

427.— Une jeune fille asssise sur une butte, en avant de gros rochers, va donner un coup d'éventail à un jeune homme assis derrière elle et qui la prend par la taille. A gauche : Waiteau del.; à droite : B.; puis dans la marge, le numéro 132.

430.. — Un Savoyard, sa boîte sur le dos, montre une armoire ouverte, sur laquelle se lit l'inscription suivante en six lignes : Suite des Etudes d'après nature par Antoine Watteau peintre du Roy. — A gauche, au bas : W. F.; à droite : B. S.; dessous, dans la marge, le numéro 133.

431.— Paysage en largeur; au milieu, deux femmes assises ; à droite, un homme conduisant une brouette. A gauche, on lit : boucher; à droite : Watteaux , et dessous , dans la marge, le numéro 146.

432 — Homme couché à terre A gauche : Waiteau, et à droite: B., puis dessous, le numéro 153.

433. — Groshomme, à mi-corps, regardant à droite et coifféd'un bonnet russe. A gauche : Watieau del.; à droite : B. S. et le numéro 156.

.4.34. — Jeune femme assise à terre vue de dos, s'appuyant sur sa main gauche et ayant une robe rayée. A gauche : Watteau del.; à droite: B. Se; au-dessous, le numéro 161. (Jolie pièce.)

435. — Une jeune fille , assise à terre, dans un paysage au milieu d'une arabesque, se voit au pied d'un arbre recevant les hommages d'un jardinier, à genoux, appuyé sur sa bêche. A gauche : Watteaux se, et à droite : boucher avec le numéro 163.


FRANÇOIS BOUCHER

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436. — Homme vu de face, en buste, nutête et regardant vers la droite. A gauche : W- F.; à droite : B. S., et dessous, le numéro 165.

437- — Deux vieux saules creux, au bord d'une mare, à gauche ; au milieu, une maison et de grands arbres; à droite, sur un talus, est assis un berger gardant ses moutons; près de la mare, on lit : Watieau, et à droite : Bou cher, et dans la marge le numéro 167.

438. — Jeune femme assise à terre et posant son voile sur sa tête. A droite, le numéro 176 ; au-dessous : B. se, et à gauche : Waiteau del.

439. — Une jeune fille, assise au pied d'un arbre, regarde un berger vêtu à l'espagnole et jouant de la guitare. Au-dessous, sur le terrain : Watteau, et du côté opposé : Boucher, et dessous, le numéro 178. (Jolie pièce.)

440. — Dame debout, vue de dos et étendant la main gauche. A droite, le numéro 180 ; sous le trait carré, les lettres B. S ; à gauche, on lit : Watteau del.

441. — Petit garçon debout, vu de face et cachant ses mains dans un tablier de toile. A gauche : Waiteau del.; à droite : B. F.; puis, au-dessous, le numéro 193.

442. — Paysage en travers, avec une hutte; deux enfants sont à côté. A gauche : Watteau, et à droite : Boucher et le numéro 193.

443. — Homme assis, de face, regardant à gauche, la main appuyée sur une canne à béquille; il porte calotte. A gauche Watteau; à droite : boucher; dans la marge, le numéro 198.

444. — Jeune personne debout, tournée à gauche ; son corsage est décolleté et elle est coiffée d'une capeline à carcasse. A droite, le numéro 208; dans la marge, on lit : Watteau del. et B. S.

445.— Grosse femme, en chemise et tenant son pied gauche dans sa main. A droite est le numéro 214; dans la marge : Watteau del. et B. S.

446- — Homme coiffé d'un bonnet fourré et assis dans un grand fauteuil. Sous le trait carré, à gauche: Watteau del.; à droite : B. Se; au-dessous, le numéro 215.

447.— Femme debout, tournée de 3/4 vers la droite. Elle ajuste sa robe et son fichu sur sa poitrine. A gauche : Wa.f, à droite : B., et dessous, le numéro 216.

448. — Jeune fille, assise sur un banc, regardant de face. Elle a un noeud sur la tête. A droite, dans la marge du bas, le numéro 219; au-dessous : B Sc, et à gauche : Watteau del.

449. — Jeune fille vue par le dos et regardant à droite. Elle a l'air de se lever d'un siège qui n'est pas indiqué. A droite, le numéro 220; au-dessous, dans la marge : B. S., puis à gauche : W.

450. — Jeune femme debout, tournée de profil vers la gauche. Elle relève légèrement sa robe comme pour danser; ses souliers ont des talons très élevés. A droite, le numéro 22 ; dans la marge : B. S., et à gauche : W.

45 1.— Petite fille debout, tournée de profil à droite et regardant par derrière. A droite, le numéro 228; dessous, dans la marge : B. se; à gauche : Watteau del.

432. — Jeune femme, assise à terre, de gauche à droite, et faisant une indication de ce côté , tandis qu'elle tourne la tête et regarde à gauche. De ce côté :Watef ; à droite: B. S.; au-dessous, le numéro 229.

433. — Grand paysage en largeur, dans lequel se voit à gauche, au milieu d'un buisson, un vieil arbre; dans le lointain on aperçoit une église. A gauche, on lit : Waiteau, et au milieu : boucher.

434. — Jeune femme, vue à mi corps. Elle a au cou un petit fichu en sautoir et un collier en grains. A droite est le numéro 237. Audessous, dans la marge, on lit : boucher, à gauche : Waiteau.

433,—Jenne femme assise à terre et tenant, sur ses genoux, une petite fille qui se caline


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CATALOGUE DE

sur elle. Dans le bas se lit : Wat.f; du côté opposé : Bou. S., et dessous, dans la marge, le numéro 238.

436. — Jeune homme debout et de face, jouant de la mandoline. A droite, le numéro 239 (le dernier chiffre retourné) dans la marge : B. 5.; à gauche : Wa del.

457. — Paysage en largeur, où une jeune fille, assise sur une pierre, repousse un jeune meunier qui veut l'embrasser. Dans le lointain, un moulin. A gauche, on lit: Wat. f; à droite, au-dessus du numéro 249 : B. S.

438. — Jeune femme debout, regardant quelque chose qu'elle ajuste à sa toilette. Dans le bas se trouve le numéro 238 ; dans la marge, on lit, à gauche : Watteau del., à droite : B sc (Jolie pièce.)

439. — Tête de jeune femme coiffée en cheveux, regardant en l'air vers la droite. Dans le bas on lit, à gauche : W.f ; à droite : B. s., puis dessous, dans la marge, le numéro 254.

460. — Tête de pierrot coiffé d'un chapeau rond et regardant à gauche. Dans le bas, on lit : W.fi., à droite : B. s.; dans la marge, le numéro 235.

461 —jeune femme assise vue de face, tenant un éventail fermé et se penchant en avant sur les genoux, en regardant à droite. Au bas on voit le numéro 255 ; au-dessous , dans la marge : B. s., à gauche : Vatteau del.

462. — Femme vue par le dos, sur une balançoire dont elle tient les cordes avec les mains. Le numéro 260 se trouve au bas, à droite, et au-dessous, dans la marge : B. S., puis à gauche : Watteau del.

463. — Jeune femme, coiffée en cheveux , portant une robe ouverte à manchettes. Elle est assise sur une chaise à grand dos, les deux mains posées l'une sur l'autre. A gauche: Watteau del., et à droite : boucher ; dans la marge le numéro 266.

464. — Un Espagnol, l'épée au cote, assis sur une butte, joue de la guitare, tandis que son compagnon va faire rafraîchir deux bouteilles. A gauche : Watteau; à droite : Boucher Cette planche n'a pas de numéro.

463 — Paysage représentant une fête de village, sous des tentes suspendues à de grands arbres Au milieu se lit: Watteau, et plus loin , à droite : boucher, et dessous, le numéro 270.

466. — Un jeune homme, debout , marchant vers la gauche et regardant de face , relève d'une main un grand manteau qui pend jusqu'à terre. Il est coiffé d'un chapeau à plumes. A gauche : Wat.fi.; à droite : Bou. S., et dessous, le numéro 271.

467. — Paysage en hauteur, où l'on voit trois vieux saules creux au bord de l'eau. A gauche : Watteau, et à droite : boucher; puis, dans la marge, le numéro 272. (Pièce énergiquement traitée et d'un tel effet.)

468.— Un homme, assis à terre, coiffé d'un chapeau de paille, arrange entre ses doigts, avec une grande attention, quelques brins de paille. A gauche : Watteaux; à droite : B.; dessous, dans la marge, le numéru 282.

469. — Grand paysage offrant, dans toute sa largeur, une suite de maisons; une petite rivière coule sur le devant. A gauche : Watteau f. à droite : boucher, et dessus, le numéro 263.

470. — Jeune femme, en buste, ajustant sa mantille sur sa tête. A droite, le numéro 286; dessous, dans la marge :f. B., et à gauche : W.

471. — Une femme, debout, regardant à gauche, apporte un pot à un chasseur assis à terre. Au bas, le numéro 288: à gauche : Wat. del., et à droite : B. f. se .

472. — Grand paysage en largeur, où l'on voit un pont que s'apprête à traverser un homme conduisant deux vaches suivies de deux chèvres Au milieu : boucher, à droite : Watteaux, et dans la marge le numéro 292.


FRANÇOIS BOUCHER

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473 — Une femme, debout, en cheveux, paraissant se diriger vers la gauche, tout en regardant à droite. A la gauche du bas : W.; à droite : B retourné; au-dessous, le numéro 297.

474. — A gauche, un jeune homme en cheveux et en habit, retire une des deux bouteilles qui sont dans une corbeille. Il a un jeune nègre près de lui, qui tient un plateau. Au bas, à droite, le numéro 300 ; à gauche : W.fi., et à droite : B.

473.— Homme debout, vu de face et regardant à droite. Il a une longue robe à fleurs et un bonnet de fourrures. A gauche : Wat.; à droite : 5., et dessous le numéro 310.

476.— Un jeune esclave oriental marche sur la gauche, en portant un plateau qu'il regarde. A droite le numéro 37 2; à gauche : Watteau del., à droite : B. S.

477. — Petite fille, à genoux, vue de 34 et regardant à gauche. Au bas, le numéro 313 ; dans la marge, à gauche : Watteau del.; à droite : B S.

478. — Femme, vue en buste de 374 et regardant à gauche. Elle a un gros noeud de rubans sur la poitrine et un collier en grains. A gauche, un V., et à droite, dans la marge, le numéro 324.

479. -—Jeune personne debout, vue par le dos et tournant la tète à gauche, en faisant une indication de ce côté. Au bas, on lit : W.; à droite : B retourné ; dessous, dans la marge, le numéro 732. (Jolie pièce en hauteur.)

480. — Dame debout, vue de dos, ajustant par derrière son mantelet et se tournant, la tête baissée, du côté droit. A gauche : Waiteau fi.; à droite : B. S , et dessous, dans la marge, le numéro 334.

481.— Jeune fille, coiffée en cheveux, ayant une robe décolletée. Elle est assise, de face, à terre. A gauche : W.; à droite : B. R.; dessous, dans la marge, le numéro 333. (Jolie petite pièce en largeur.)

482. — Grand paysage en hauteur, au milieu duquel on voit une bergère assise, et son berger à moitié agenouillé auprès d'elle. Ils regardent deux oiseaux qui se recherchent. Sur un petit banc, écrit à rebours : Watteaux ; dessous, également à rebours , mais difficile à déchiffrer : boucher; dans la marge, le numéro 337

483.— Un vieillard, vu de dos, en travers duquel est son instrument suspendu par un ruban. A gauche, on lit Watc.f; à droite : Boue S.

484. — Cinq musiciens ambulants, vus à mi-corps. Au bas, à gauche, on lit : Boucher S.; à droite : Wate. del., puis le numéro 347.

483.— Paysage d'hiver, avec six patineurs en costumes de caractères et une femme, à gauche, sur un traîneau. Du même côté : Watteau ; à droite : boucher, suivi du numéro 350.

FILLE DE PATHMOS.—F. Boucher del., Ravenet sc. (Voir n°s 26 à 49.)

486. — FLORE. — F. Boucher del. (Gravure anonyme.)

487. — FLORE & L'AMOUR.— F. Boucher del., Legrand se. — In-fol. en largeur.

488. — FOIRE DE CAMPAGNE. — F. Boucher pinx., Cochin fils se. — 2e État. Se vend à Paris, chez Roguié, rue St-Jacques, au Boisseau d'Or.

489. — FONTAINE formée d'une coupe soutenue par deux enfants. — F. Boucher del. Sanguine de Demarieau l'aîné ; n° 416.

490. — FRAGMENT DE L'ENLÈVEMENT D'EUROPE. — F. Boucher del. — Composition différente de celles gravées par Duflos , Aveline et Pelletier ; publiée chez Basan ?

491. _ FRAGMENT DE L'ENLÈVEMENT D'EUROPE. — F. Boucher del., Duflos se. — Différent des précédents.


CATALOGUE DE

492. — FRONTISPICE des eaux-fortes de Mme de Pompadour. — F. Boucher del., Pompadour se.

493. — FRONTISPICE des eaux-fortes de Mme de Pompadour. (Cliché du BoucherQuantin, fol. 127.)

494. — FRONTISPICE pour l'Abrégé des plus fameux peintres, par D'ARGENVILLE. — F. Boucher del., Flipart se.

495. — FRONTISPICE pour VHistoire des Conquêtes de Louis XV; 1759. — F. Boucher de]., Lempereur se. Ayant pour inscription : Monarque des François, tes vertus et ta gloire.

496. — FRONTISPICE pour le conte du Tonneau. — F. Bouclier del., Duflos se.

497. — FRONTISPICE pour Lettre sur l'Exposition des ouvrages de Peinture de 1747. Pièce représentant la Peinture devant un chevalet entouré d'amours ; un âne brait dans le fond. Pièce anonyme, d'après F. Boucher.-

498. — FRONTISPICE pour un Catalogue de vente de Coquilles. — P. Boucher del., Duflos se.

499. — FUITE EN EGYPTE. — F. Boucher del. Etude à la sanguine par Demarteau l'aîné ; n° 248.

GAGNE-PETIT. — F. Boucher del., Ravènet se. (Voir Cris de Paris.

GEORGES DANDIN — F. Boucher del., L. Cars se. (Voir MOLIÈRE, 1787.)

500. — GRAND CARTOUCHE. — F. Boucher del. — A Paris, chez Huquier. Pièce en largeur.

501.— GRAND CARTOUCHE dessiné par François Boucher en 1765, et gravé par P.-P. Choffart en 1766.(DIPLÔME DE FRANCSMAÇONS). In-fol. en hauteur. — Comme ce cartouche avec la lettre est très rare, nous copions les inscriptions. — Sur la banderole passant derrière la couronne, on lit : Post tenebras

tenebras Sur une seconde banderole, plus bas, à gauche : Loge de l'Amitié de Bordeaux ; et au milieu, en seize lignes : à l'Orient d'un lieu très éclairé; ou régnent le Silence, la Paix, l'Amitié, l'Égalité, la Concorde, la Sagesse et la Charité, Nous V e Mre Surv. et Officiers de cette loge régulière d'acceptés Maçons fondée et légalement constituée en 5746; reconnue et confirmée par la très respe grande loge de France ; certifions à tout les hommes éclairés que le Frère dont la signature est, cy bas, ne varietur, est bon et légitime Maçon des grades d'ap: comp: Mre Ayant, en cette qualité, travaillé sous notre Equerre avec un Zélé et des Talens digne de notre affection. Ainsi nous prions toutes les loges régulières ou ce cher frère pourra se présenter de l'admettre, après les précautions usitées, à leurs sublimes travaux, lui faire accueil et prêter assistance si besoin est, corne nous en uzons avec plaisir envers tout vrais et légitimes frères. Fait et délivré le présent en loge de l'amitié de Bordeaux Sous le Sceau dicelle et le contreseing de son Secrétaire le jour du mois l'an de de la Lune. — Très jolie pièce.

502 à 514.—GRAND CHOIX DE SUJETS pour éventails, porcelaine , émaux. Aubeut, éditeur, 29, rue du Château-d'Eau.—Un vol. in-fol. — Les planches d'après Boucher sont les suivantes : Nos 3, 4, 6, 7, 16, 17, 22, 23, 34, 36. 38, 39 et 43.

515 —GRAND PAYSAGE, où l'on voit une femme péchant à la ligne. — F. Boucher del , Laurent se.

516 — GRANDE THÈSE ayant pour inscription, en caractères typographiques : Illustricimoe domina;. Dae de POMPADOUR. || reginoe a comitatu. THÈSES UTRIUSQUE JURIS

ex materia sortiio ducla ; puis 41 lignes de texte en deux colonnes, et enfin, au bas: Has thèses ex utroque Jure, deo duce, auspice deiparâ, etpreeside Cl. V. D. EDMUNDO MARTIN, J. V. D. antecessorc et Decano, tueri conabiiur JOANNES JACOBUS THEVENIN Pariensis, Diemarîis 16. Martii, anno Dom.iy^y, a quinla ad scptinuim. aderuntcuni jure sujfragiiforte Ducti clar. D. D. Girard, Aleaume,


FRANÇOIS BOUCHER

Lalourcey, Joüan, Saboureux, Deferriere. Parisiis, in cameracensi juris auditorio PRO BACCALAUREATU ex typographiâ BALLARD; en haut, les armes de Mme de Pompadour, entourées d'amours. — Boucher del., Ryland se. — Jolie pièce rare.

517. — Le haut seulement de la même composition ; le bas supprimé , la planche ayant été coupée.

518. — Le haut seulement de la même composition, les armes remplacées par un chiffre. — F. Boucher del., Levasseur se. — Rare.

519.— GROUPE DE CHINOISES.— F. Boucher de] Sanguine par Demarteau l'aîné; n° 210.

520. — GROUPE DE DOUZE TÊTES D'ENFANTS. — F. Boucher del. Étude à la sanguine par Demarteau l'aîné ; n° 344.

521. — GROUPE DE FEMMES. — F. Boucher del Étude à la sanguine par Demarteau l'aîné; n° 226.

522.—GROUPE D'ENFANTS.— F. Boucher del. Étude à la sanguine par Demarteau l'aîné ; n° 133.

523.— GROUPE D'ENFANTS. — Étude à la sanguine pour FONTAINE. — F. Boucher del., Demarieau l'aîné se.; n° 216.

524.—GROUPE D'ENFANTS.—F. Boucher del. (Pour l' Encyclopédie, dessins, pl.22.) Desève direxit.

525.— GROUPE DE SOLDATS & DE FEMMES. — F. Boucher del. Étude à la sanguine par Demarteau l'aîné; n° 186. — Tirée du cab. de Mme d'Azincourt.

526.—GROUPE DE TÊTES.— F.Boucher del. Étude à la sanguine par Demarteau l'aîné; n° 306.

527.— GROUPE DE TÊTES DE FEMMES. F Boucher del. Étude à la sanguine par Demarteau l'aîné; n°178.

528. — GROUPE DE TROIS TÊTES. F. Boucher del. A la sanguine par Demarieau l'aîné ; n° 27.

529. — GUERRIERS.— F. Boucher del., Watelet se.

HERCULE, esclave chez la reine Omphale, se laisse désarmer et file avec elle.— F. Boucher del., Lemire se. (Voir Met. d'Ovide.)

530 — HERCULE & OMPHALE. Pièce ovale en largeur, en couleurs. — F. Boucher del., Demarteau sculp.; n° 578. — Tirée.du cabinet de M. Lallié.

531. — HERMAPHRODITE. Figure antique dessinée par Boucher; Desplaces se.— In-fol. en largeur.

532 à 556. — HISTOIRE DE FRANCE du père Daniel, 1722, avec 25 vignettes gravées par Baquoy et Mathey.

557 à 567. — HISTOIRE SAINTE; neuf entêtes et quatre lettres ornées, que nous n'avons pu rencontrer pour indiquer le nom du graveur.

568. — HOMME faisant danser un chien habillé, devant des enfants. — Dessinée par Falconet, d'ap. F. BOUCHER, Beauvarlet se.

569. — INTÉRIEUR DE COUR; d'ap. un dessin de F. Boucher.— Musée de Vienne. (Grand cliché du Boucher-Quantin , fol. 93.)

570. — INTÉRIEUR DE FERME. — F. Boucher del., 1739; Blonde! d'Azaincourt se. (Dédié à Mme de la Haye-Desfossés.)

571.— ISMÈNE & DAPHNIS.— F. Boucher del. Jean-Henri Eberts se. — In-40 en largeur.

572-573. -JARDINIÈRE CHINOISE et son pendant ( un homme ayant une espèce d'arc sur les épaules, avec plusieurs oiseaux dessus. — F. Boucher del., Wattelet se.

574. —JEANNETTE. — F. Boucher del., J.-H. Eberts se. Dédié à M. Boucher, peintre


20 CATALOGUE DE

du Roy, par son très-humble serviteur J.-H. E — In-4° en hauteur.

575 _ JÉSUS-CHRIST. — F. Boucher del. Vallée sc, 1727. - In-fol. en hauteur. A Paris, chez Jeaurat, au bas des FossésSaint-Vïctor.

FossésSaint-Vïctor.

576. —JEUNE BERGÈRE appuyé sur sa houlette — F. Boucher se. A la sanguine par Demarteau l'aîné. — Tiré du cabinet de Mme d'Azincourt ; n° 48.

577. _ JEUNE BERGÈRE se lavant les pieds à la rivière.— F. Boucher se. Sanguine tirée du cabinet de Mme d'Azincourt , par Demarteau l'aîné; n° 104.

578. — JEUNE BERGÈRE tenant des fleurs dans son tablier. _A plusieurs crayons. F. Boucher inv., Bonnet sc

579. _ JEUNE BERGER faisant danser son chien au son de la musette. — F. Boucher del. — Du cabinet de M. de Grancourt, par Demarteau l'aîné; n° 214.

580. — JEUNE COUPLE chassant au ré. F. Boucher del. Sanguine ayant pour titre : LA PIPÉE, tirée du cab. de Mme d'Azincourt, Demarteau l'aîné se; n° 130.

5S1.—JEUNE FEMME, assise , jouant avec son petit enfant. — F. Boucher del. Sanguine, par Demarteau l'aîné, tirée du cab. de Mme d'Azincourt; n° 118.

582. — JEUNE FEMME ayant devant elle un enfant qui veut grimper sur ses genoux.— F. Boucher del. Sanguine par Demarteau l'aîné, du cabinet de Mme d'Azincourt ; n° 191.

583. — JEUNE FEMME debout, avec trois enfants. — F. Boucher del. Sanguine tirée du cab. de Mme d'Azincourt, par Demarteau l'aîné ; n° 81.

584-585. — JEUNE FEMME debout, un

enfant sur son dos , un second devant et trois derrière elle.— B. d'Azaincourt sculp. 1758. Dédié à Mme de la Haye. — Le pendant, par les mêmes. Dédié à Mme de la Haye la jeune, 1758.

586 — JEUNE FEMME faisant la toilette à son petit enfant. — F. Boucher del. Sanguine tirée du cab. de Mme d'Azincourt, par Demarteau l'aîné ; n° 50.

587. — JEUNE FEMME donnant le sein à son chien. — F. Boucher del. Sanguine par Demarteau l'aîné ; n° 323.

588. — JEUNE FEMME grecque regardant dormir son enfant. — F. Boucher del. Du cab. de Mme d'Azincourt, par Demarteau l'aîné , n° 185.

589 — JEUNE FEMME portant un enfant sur son dos. — F. Boucher del. A la sanguine par Demarteau l'aîné. Tiré du cab. de Mme d'Azincourt, n° 44.

590. — JEUNE FILLE assise, péchant à la ligne.— F. Boucher del. Sanguine du cab. de Mme d'Azincourt, Demarteau l'aîné se; n° 176.

591. — JEUNE FILLE assise, tenant une raquette. — F. Boucher del. Sanguine tirée du cab. de Mme d'Azincourt, par Demarteau l'aîné ; n° 105.

592. — JEUNE FILLE caressant un épa gneul. — F. Boucher del. Étude à la sanguine par Demarteau l'aîné; n° 162.

593. — JEUNE FILLE dansant, nu-tête et vue de dos, la figure de 3/4; elle tient ses jupes des deux mains. — F. Boucher del., Demarteau excud ; n° 411. François sc.

594. — JEUNE FILLE faisant boire son âne. — F. Boucher del. Sanguine tirée du cab. de Mme d'Azincourt, par Demarteau l'aîné ; n° 103.

595- — JEUNE FILLE , habillée à l'antique, portant un plateau et un vase à anses. — F. Boucher del. Sanguine tirée du cab. de M. S. D...; n° 233.

1. Presque tous les Bonnet, à plusieurs crayons, existent aussi sur papier bleu, rehaussés de blanc.


FRANÇOIS BOUCHER

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596. — JEUNE FILLE nue, de face et assise, tenant de la main gauche un panier sur ses genoux. — F. Bouclier del. Gravé à l'eau-forte par Mlle du Quesnoy.— Très rare.

597. — JEUNE FILLE portant à droite, appuyée sursa hanche, une corbeille de fleurs. — F. Boucher del. Sanguine du cabinet de Mme d'Azincourt, par Demarteau l'aîné; n° 124.

598. — JEUNE FILLE portant une corbeille sous le bras gauche. — F. Boucher del. Sanguine du cabinet de Mme de la Haye, par Demarteau l'aîné ; n° 199.

599. — JEUNE FILLE tenant dans ses bras un chat emmailloté et couché dans un berceau. — F. Boucher del. Sanguine du cabinet de Mme d'Azincourt, par Demarteau l'aîné ; n° 198.

600. — JEUNE FILLE vue de dos, la tête de profil à droite et coiffée d'un mouchoir ; elle tient un éventaire sur la hanche gauche et un enfant de la main droite.— F. Boucher del. Sanguine par Demarteau l'aîné ; n° 177.

601. — JEUNE FILLE , vue de profil à gauche , tenant une colombe sur la main.— F. Boucher del. Sanguine par Demarteau l'aîné; n° 102.

602. — JEUNE GARÇON péchant à la ligne. — F Boucher del. Étude à la sanguine tirée du cab. de Mme d'Azincourt, par Demarteau l'aîné ; n° 182.

603. —JEUNE MÈRE donnant à manger à son enfant. —F. Boucher inv., Bonnet se; à plusieurs crayons.

604. — JEUNES OISEAUX QUE TA TENDRESSE INSPIRE.— F. Boucher del., Daullé se.

605. _ JEUNE SOUBRETTE portant un plateau. — F. Boucher del.; du cabinet de Mme d'Azincourt, par Demarteau l'aîné ; n° 181.

606. - JEUX D'ENFANTS. — F. Boucher del. Étude à la sanguine par Demarteau l'aîné ; n° 358.

607. — JEUX D'ENFANTS. — F. Boucher del. — Étude à la sanguine par Demarteau l'aîné, 1773 ; n° 366.

608 à 613. —JEUX D'ENFANTS.—F. Boucher del., C. N. Varin se. — Suite de six feuilles en forme de frise.

614. — JUPITER & CALISTO. — F. Boucher pinx., Gaillard se. Dédié à M. d'Arbonne, grand-maître des eaux et forêts.

615. — JUPITER & DANAÉ. — F. Boucher del., Demarteau se , en couleurs. Pièce ovale en largeur, n° 577, tirée du cabinet de M. Lallié.

616. — JUPITER & DANAÉ. — F. Boucher inv., Bonnet se; à plusieurs crayons; n° 28.

617. —JUPITER & LÉDA — F. Boucher del.; L. A. Leveillé, se., en couleurs.

618. — JUPITER & LÉDA. — F. Boucher pinx., Rylandsc. Pièce in-f° en travers.

JUPITER, métamorphosé en taureau , enlève Europe jusque dans l'île de Crète. — F. Boucher del., A. de Saint-Aubin se. (Voir les Met. d'Ovide.)

JUPITER met au monde Bacchus ; Ino l'élève en secret et le confie aux Nymphes. — F. Boucher del., Leveau sc. (Voir les Met. d'Ovide.

619.—LA BAIGNEUSE QUI S'ESSUIE LES PIEDS. — Plus petit et du même côté que la même composition gravée à deux crayons par Demarteau (voir n° 249). — F. Boucher del.— Anonyme à l'eau-forte.— Très rare.

620. — LA BAIGNEUSE SURPRISE.— F. Boucher pinx., Daullè se. In-fol. en larg. — A Mme de Pompadour, dame du palais de la Reine.

621. — LA BALANÇOIRE (cliché). — Tapisserie de Beauvais ( Boucher-Quantin , fol. 89).


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CATALOGUE DE

622. — LA BARRIÈRE EN BOIS. — F. Boucher del., Blondel d'Azincourt sc.— In-4.

623. — LA BASCULE. — F. Boucher pinx., Beauvarlet sculp. — Quatre vers. — A Paris, chez l'auteur, rue Saint-Jacques , vis-à-vis celle des Mathurins. — Grand in-f° en hauteur.

624. — LA BASCULE. — Copie à l'aquatinte, par Ridenger, à Augsbourg.

625. — LA BELLE BOUQUETIÈRE, coiffée d'un bonnet pointu. — In-f° en haut . F. Boucher del., Joullain se.— A Paris, chez Joullain, quai de la Mégisserie, à la ville de Rome.

626. — LA BELLE CUISINIÈRE. — F. Boucher pinxit. Aveline se. — In-fol. en hauteur.

627. — LA BELLE CUISINIÈRE. — F. Boucher pinxit.-— Quatre vers, y Vos oeufs séchapent, Catherine. « — Gravure anonyme.

628. — LA BELLE CUISINIÈRE. — F. Boucher pinxit. — Réduction anonyme de LA BELLE CUISINIÈRE.

629. — LA BELLE DORMEUSE. — F. Boucher del., Huquier se.

630. — LA BELLE DORMEUSE. — F. Boucher del., Ryland sc. — In-f° en larg.

631.— LA BELLE VILLAGEOISE. — F. Boucher pinx., Soubeyran se. — Six vers. A Paris, chez Huquier, rue Saint-Jacques, au coin de la rue des Maths. Avec priv. du Roi.

632.— LA BERGÈRE ATTENTIVE.— F. Boucher del., Elluin sc.

633. — LA BERGÈRE AU COEUR. — F. Boucher del. -— Sanguine gr. in-fol. par Demarteau l'aîné, n° 73.

634. — LA BERGÈRE BIENFAISANTE (tiré du cab. de M. S. D.)— F. Boucher inv., L. Bonnet sculp. — In-fol. en hauteur.

635. — LA BERGÈRE ENDORMIE. — Dessiné par F. Boucher et gravé par Daullé,

graveur du Roi, 1758. — Petit in-fol. en hauteur.

636.— LA BERGÈRE ENDORMIE. — Sanguine par Demarteau l'aîné ; n° 111.

637.—LA BERGÈRE LABORIEUSE.— F. Boucher del., Léotard se. — A Paris, chez Audran, rue St.-Jacques, à la Ville de Paris.

638. — LA BERGÈRE ORNANT SON CHAPEAU DE FLEURS.— F. Boucher del. Sanguine par Demarteau l'aîné; n° 112.

639. — LA BERGÈRE PRÉVOYANTE. — F. Boucher del., J. Alliamet sc.

640. — LA BLANCHISSEUSE. — Une jeune fille étendant son linge ; à côté , un jeune enfant. Signé : F. Boucher 1756 ; au milieu, le titre. —A Paris, chez Buldet, etc.

641. —LA BLESSURE SANS DANGER. F. Boucher del., Miger se.

642. — LA BONNE AVENTURE. — F. Boucher del., P. Aveline se.— A Paris, chez Huquier. In-fol. en hauteur.

643. — LA BONNE AVENTURE (grand cliché du Boucher-Quantin, f° 131).

644. — LA BONNE MÈRE. — F. Boucher del., Bonnet sc; n° 1.

645. — LA BONNE MÈRE. — F. Boucher del. Étude à la sanguine par Demarteau l'aîné ; n° 171.

646. — LA BONNE MÈRE. — F. Boucher del., J. Ingrain sc. — In-fol.

647. — LA BOUQUETIÈRE. —F. Boucher del., Carmontelle (L. de) sc. — In-4 en hauteur.

648. — LA BOUQUETIÈRE (dessin de l'ancienne collection de M. Suermond). — E. Champollion, d'ap. BOUCHER. (BoucherQuantin. Jolie pièce.)

649. — LA BOUQUETIÈRE GALANTE (de face et tenant des fleurs dans les deux mains); — F. Boucher del., Joullain se


FRANÇOIS BOUCHER

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650. — LA BOUQUETIÈRE GALANTE. Copie à l'eau-forte par Mme ionisa Le Dolceur.

651. — LA BOUQUETIÈRE LA FANCHONNETTE. — F. Boucher del., Ingrain se In-fol. en hauteur.

652.— L'ABREUVOIR D'OISEAUX.— F. Boucher del., Chedel se

653. — LA BULLE DE SAVON. — F. Boucher del. Sanguine par Demarteau l'aîné; n° 290.

654. — LA CARAVANE. — F. Boucher de]., Huquier fils sculp. — In-f° en travers.

655.— LA CHARITÉ.—F. Boucher del., Françoise Basset, à la sanguine.

656. — LA CHASSE.—F. Boucher del., Beauvarlet se

657.— LA CHASSE A L'AUTRUCHE. F. Boucher del. — Gravure anonyme.

658. — LA CHASSE AU TIGRE. — F. Boucher pinx., Flipart se Gr. in-fol. en hauteur. Dédié à M. le marquis de Marigny.

659. — LA CHASSE AUX CANARDS. F. Boucher del., Chedel se.

660. — LA CHASSE CHINOISE. — F. Boucher del., Huquier fils se

661. — LA COLLATION RUSTIQUE. F. Boucher del., Chedel se

662. — LA COLOMBE CHÉRIE. — Franc. Boucher del., J.-Jacq. Flipart se.

LA COMTESSE D'ESCARBAGNAS. — F. Boucher del., L. Cars se (Voir OEuvres de Molière, 1784).

663. — LA CONCHIOLOGIE, fleuron. F. Boucher del., Chedel et Roert se

664. — LA CONFIDENCE.—F. Boucher del., Miger se. — In-fol. en hauteur. Dédié à M. Lavalette de Langes, premier fondateur de la Société philanthropique de Paris.

665. — LA COQUETTE (arabesque).— En avant d'un paysage entouré d'un charmant arabesque, une jeune fille reçoit à la fois les hommages de trois personnages de la Comédie italienne, etc.. etc. Au milieu du bas, on lit le titre ci-dessus ; du côté gauche : A.Watteau pinxit ; à droite : Boucher sculp.; puis, dans l'angle : Avec privilège du Roy.— Jolie pièce en travers , sur un fond blanc.

666. — LA COQUETTE. — F. Boucher del., Daullé se — In-40 en hauteur.

667. — LA CORNEMUSE. — F. Boucher del. — Huquier filins sculp. — Pièce en travers.

668. — LA CORREZIONE.— Dedicata à la signorina di Mazade.— Lalive D.J. sculp. (Lalive de Jully). — Pièce carrée en travers.

669.-LA COURTISANE AMOUREUSE. F. Boucher pinx., Larmessin se— In-fol. en travers.

670. — LA CRÉMIÈRE. — F. Boucher del., J. Ingrain se — In-fol.

LA CRITIQUE DE L'ÉCOLE DES FEMMES. L. Cars sc (Voir Molière, 1784).

671. — LA CURIOSITÉ CHINOISE.— F. Boucher del., Ingrain se

672. — LA DANSE ALLEMANDE, d'ap. DEMARTEAU.-— Photogravure Gillot (BoucherQuantin).

673. — LA DANSE ALLEMANDE. — F. Boucher del., Demarteau se, à la sanguine.

674. — LA DANSE ALLEMANDE. — F. Boucher del. Étude aux deux crayons, par Demarteau l'aîné; n° 203. — Très rare.

675. — LA DORMEUSE. —F. Boucher del., Bonnet se A la sanguine.

676. — LA DORMEUSE. — F. Boucher pinx., Michel se

677.— LA DORMEUSE, la tête à droite, appuyée sur sa main. — F. Boucher del., L. Prévost aqua forti sculp.


24 CATALOGUE DE

678.— LA FÉCONDITÉ.—F. Boucher pinx., Gaillard se — In-fol. en hauteur.

679. _,LA FEMME A L'ÉVENTAIL.— Collection, de Goncourt (grand cliché du Bouchet-Quantin; f° 125)

680. — LA FEMME AU COEUR.— F. Boucher del. — Étude à la sanguine, par Demarteau ; n° 321

681. — LA FEMME AU MANCHON (musée du Louvre). — Mongin, d'ap. BOUCHER (Boucher-Quantin).

682. — LA FERME. — F. Boucher pinx., Benazech (Pierre-Paul) se — In-f° en larg.

683. La même pièce, avec le titre

en anglais.

684. — LA FERME. — F. Boucher del., Chedel se

685. — LA FÊTE DE BACCHUS, gravure anonyme faisant partie d'une suite de quatre, savoir : LA BALANÇOIRE, LE RETOUR DE CHASSE , LES PESCHEURS, dont la gravure est attribuée à Laurent.

686.— LA FÊTE DU BERGER.—F. Boucher pinx. 1768, C. Champollion se — In-4° en hauteur, pour le catalogue de la vente de M. le baron L. d'Ivry, dont la vente aura lieu à Paris, galerie Georges Petit, 8, rue de Sèze, mercredi 7, jeudi 8 et vendredi 9 mai 1884, à deux heures précises.

687. — LA FILLE A L'OISEAU. —F. Boucher de]., Huquier se.

- 688.— LA FOIRE CHINOISE.— F. Boucher del., Huquier fils sc.

689. — LA FONTAINE. — F. Boucher pinxit, Peltier sc. A Paris, chez Buldet, Md rue de Gesvres, au Grand Coeur.

690. — LA FONTAINE DE L'AMOUR. F. Boucher inv., P. Aveline se — In-fol. en hauteur.

691.—LA FRANCE GÉMIT des troubles qui la divisent, la Fidélité la console et lui

présente des sujets zélés! — Peint par François Boucher, gravé par Lau. Cars. — In-fol. en hauteur.

L'AFRICAINE. — F. Boucher del., Ravenet sc. (Voir Anciennes Modes françaises, etc.)

692.— L'AGRÉABLE LEÇON.— F. Boucher pinx., Gaillard se — Pièce in-fol. en hauteur. Dédié à M. le comte de Coigny.

693. — L'AGRÉABLE SOLITUDE. — F. Boucher pinx., Chenu se

694. — L'AGRÉABLE SURPRISE. — F. Boucher inv., Bonnet se. A la sanguine.

LA GUITARE.- —'F. 'Bouclier pinx. Lith. en couleurs, -G.W. Thornley del. (Voir le Salon de M. le comte de La Béraudière).

695.— L'AIR. F. Boucher pinx , Dufloise.

696.—L'AIMABLE FLORENTINE,/puis quatre vers. — Bouché pinx., Iwanofe sculp. — A Paris, chez Mondhare, rue St-Jacques.

697. — LA JARDINIÈRE. — F. Boucher pinx., Ingrain sc. — Pièce in-f° en hauteur.

698. — LA JARDINIÈRE. — F. Boucher del. Sanguine par Demarteau l'aîné; n° 54.

699. — LA JARDINIÈRE. — Dessin de Boucher (de la coll. de Goncourt). Photo, et impression Braun et Cie.

700. —— Cliché du livre .: les Dessins des maîtres anciens à l'Ecole des Beaux-Arts, fol. 101.

701. — LA JARDINIÈRE FLEURISTE. F. Boucher inv., Bonnet se; à la sanguine.

702.—LA JEUNE BARCELONNETTE, puis quatre vers. — Bouché pinx., Iwanofe sculp.— A Paris, chez Mondhare, rue SaintJacques.

703. — LA JEUNE BERGÈRE. — F. Boucher del., Voyez sculp. — Quatre vers. In-fol. en hauteur.

704. — LA JEUNE MÉNAGÈRE. —F. Boucher del., Ingrain sc— In-f° en haut.


FRANÇOIS BOUCHER

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705.— LA JEUNE MÈRE.ASSOUPIE. F. Boucher del. — Cliché du livre (f° 103) : Les Dessins des maîtres anciens à l'École des Beaux-Arts, 1879. — Étude par le marquis de Chenevières, Paris 1880.

706. — LA JOLIE JARDINIÈRE. — F. Boucher del, Lalive de Jully se

707. — LA JONCTION DE L'OCÉAN A LA MÉDITERRANÉE, gravé par Le Bas pour le Spectacle de la Nature, par l'abbé Pluche. D'après F. BOUCHER.

708. — LA LAITIÈRE. '— F. Boucher del., Le Bas se

709.— LA LAVEUSE — F. Boucher del., Bonnet sc; à la sanguine.

710.—LA LAVEUSE.— F. Boucher inv., Bonnet se ; à plusieurs crayons.

711. — LA LEÇON DE LECTURE. — F. Boucher del., Saint-Non se; au lavis , Hénouville, 1766. — In-4° en hauteur.

712.— LA LUMIÈRE DU MONDE.— F. Boucher pinx., Fessard sculp., 1761. — A Mme de Pompadour, dame du palais de la Reine. — Grand in-fol. en hauteur.

LA LYRE. — F. Boucher pinx.; en couleurs, G.-W. Thornley del. (Voir Salon du comte de La Béraudière).

713. — LA MAITRESSE D'ÉCOLE. — F. Boucher del., Saint-Non se; Hénouville, au lavis

714. — LA MAITRESSE DU JARDIN. F. Boucher pinx., Ingram sc

715. — LA MARCHANDE DE MODES. F. Boucher pinx., R. Gaillard sculp.— Huit vers en deux colonnes. — Tiré du cabinet de M. Prousteau, capitaine des gardes de la ville. A Paris , chez l'auteur, rue Saint-Jacques, au-dessus des Jacobins, entre un perruquier et une lingère.

716. — LA MARCHANDE DE MODES. Héliogravure DUJARDIN (Boucher-Quantin).

717. —LA MARCHANDE D'OEUFS.— Peint par F. Boucher. A Paris, chez J. Daullè. In-folio ovale en hauteur.

718.— LA MARCHANDE D'OEUFS.— F. Boucher del., Ingram se. — In-f° en hauteur.— A Paris, chez Liotard, rue St-Thomas du Louvre, à côté de l'hôtel de Longueville, chez Mlle Fel. A. P. D..R

719.—LA MARCHANDE D'OISEAUX.

F. Boucher del., Huquier et Lalive de

Jully se

720. — L'AMITIÉ RÉCIPROQUE ; tiré du cab: de M. S. D... — F. Boucher del., L. Bonnet se (à la manière du crayon).

721.—LA MORT D'ADONIS.— F. Boucher pinxit, Surugue excudit, 1742. — In-f° en hauteur. — A Paris, chez Surugue, graveur du Roi, rue des Noyers, vis-à-vis le mur de Saint-Yves. A. P. D. R.

722.— LA MORT D'ADONIS (Mèlam. d'Ovide, livre X).— F. Boucher pinx., Michel Auberi sculp. —Grand in-folio en travers.

723.— LA MORT D'ADONIS.— F. Boucher-pinx., C. Le Masseur sc — Gr. in-fol. en hauteur.

724.— LA MORT D'ADONIS.— In-fol.? F. Boucher pinx. — Pièce anonyme.

725.— LA MORT D'ADONIS.—F. Boucher pinx., Surugue se — Petit in-fol.

LA MORT D'IRÈNE — F. Boucher del., Duftos sc (Voir Moeurs et usages des Turcs.)

726. — L'AMOUR A L'ÉPREUVE. — F. Boucher pinxit, premier peintre du Roi, Beauvarlet direxit.

727. — L'AMOUR AU BAIN. — F. Boucher pinx., Dugy sculp. — A Paris, chez Larmessin, graveur du Roi, rue des Noyers , la 2me porte cochère à gauche , en entrant par la rue St.-Jacques. A. P. D. R.

728. — L'AMOUR, COURONNÉ DE ROSES, appuyé sur son coude gauche et


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CATALOGUE DE

tenant son are avec une couronne de fleurs, de la main droite. — F. Boucher del., Demarteau l'aîné sc; n° 206.

729.— L'AMOUR DÉSARMÉ.— F. Boucher del. — Fessard se. — In-fol. en haut.

730.— L'AMOUR DÉSARMÉ PAR VÉNUS (peint par Charlier, d'après BOUCHER), Janinet sc. (en couleurs).

731.— L'AMOUR ENCHAÎNÉ PAR LES GRACES. — F. Boucher pinx., Beauvarlet sc. — Grand in-fol. en hauteur.

732.— L'AMOUR EST UN DIEU SANS CONDUITE ; premier des vers en deux colonnes, par LÉPICIÉ, F. Boucher pinx. — Se vend à Paris, chez Drouais, peintre du Roy, rue de Richelieu, au Bain Royal. — In-fol. en hauteur.

733. — L'AMOUR ET L'HYMEN. — F. Boucher pinx., Beauvarlet se.

734. — L'AMOUR ET PSYCHÉ. Ovale en largeur. — F.-Boucher del., Saint-Non se -— Jolie pièce , rare.

735. — L'AMOUR ET PSYCHÉ. Dessin de l'Albertine, de Vienne. (Héliogravure DUJARDIN. Boucher-Quantin).

736.— L'AMOUR INSTRUIT PAR MERCURE. — F. Boucher del., Basan se. (Du cab. de M. Prousteau). In-fol. en travers.

L'AMOUR MÉDECIN.— F. Boucher del., L. Cars se (Voir OEuvres de Molière, 1784.)

737.— L'AMOUR MODESTE.— F. Boucher pinx., Michel sc — In-fol. en hauteur.

738.—L'AMOUR MOISSONNEUR.— F. Boucher pinx., Lèpiciè sc

739. — L'AMOUR NAGEUR. — F. Boucher pinx., Aveline sc

740.— L'AMOUR OISELEUR.—F. Boucher pinx., Lépicie sc.

741. — L'AMOUR PORTÉ PAR LES GRACES. — F. Boucher pinx., Daullé sc

742. — L'AMOUR PRIE VENUS DE LUI RENDRE LES ARMES.—F. Boucher del., Bonnet sc; n° 17.

743. — L'AMOUR RANIME AMINTE DANS LES BRAS DE SYLVIE. — F. Boucher pinx., Lempereur sc

744. — L'AMOUR RENDANT HOMMAGE A SA MÈRE. Pièce ovale in-fol.— Peint en miniature par Charlier, d'après F. BOUCHER ; Janinet sc, en couleurs.

745. — L'AMOUR SIMPLE. — F. Boucher del., Henriquez sc

746.— L'AMOUR SOUTENU PAR LES GRACES. — F. Boucher pinx. — Vignette in-8° anonyme (LES TROIS GRÂCES du musée du Louvre).

747. — L'AMOUR SUPPLIANT. — F. Boucher inv.; Bonnet se , à la sanguine.

748. — L'AMOUR SUR LES EAUX.— F. Boucher pinx., Levasseur sc. — In-folio en travers.

. 749. — L'AMOUR VENDANGEUR. — F. Boucher del., Fessard sc.

750. — LA MUSE CLIO. — F. Boucher pinx. — In-folio en largeur.

751.— LA MUSE ERATO.— F. Boucher pinx. — Gravure anonyme.

752. - L'AMUSEMENT DE LA BERGÈRE. — Franc. Boucher inv., Mlle Igonetb sc — A Paris, chez Joullain, quai de la Mégisserie, à la ville de Rome.

733.— L'AMUSEMENT DU BERGER. F. Boucher del., Demarteau se.— Pièce in-4° en hauteur, à la sanguine.

754. — L'AMUSEMENT DU BERGER. F,-Boucher del., Deshayes sc, à l'eau-forte. — Pièce in-4°, rare.

755. — LA MUSIQUE. F. Boucher del., Aveline sc — A Paris, chez Huquier, rue Saint-Jacques, au coin de la rue des Mathurins. A. P D. R.


FRANÇOIS BOUCHER 27

756. — LA MUSIQUE. — F. Boucher del., Huquier sc.

757. — LA MUSIQUE PASTORALE.— F. Boucher del., Daullé se

LA NAISSANCE D'ADONIS (Voir Métamorphoses d'Ovide, livre X). — F. Boucher del., Scolin sculpsit.

758.— LA NAISSANCE DEVENUS.— Pièce ovale en hauteur, gr. in-fol., peint par Franc. Boucher, gravé par Claude Duflos. — Huit vers, quatre de chaque côté.— Se vend à Paris, chez Duflos, place Dauphine, av. priv. du Roy.

759.- LA NAISSANCE DE VÉNUS.— Boilvin se, d'après BOUCHER (Gazette des Beaux-Arts.)

760. — LA NAISSANCE DU CHRIST ANNONCÉE AUX BERGERS (Cliché du Boucher-Quantin, f° 122).

761. — LA NATIVITÉ. — F. Boucher inv., Huquier fils sculp., 1756. — In-f° en hauteur.

762. — L'ANNONCIATION AUX BERGERS, " Alors l'ange du Seigneur... — Franc. Boucher pinx., Lempereur fins sculpsit 1756. — In-f° ovale en hauteur.

763.— LA PATEE AU PETIT CHIEN. F. Boucher del., Ingram sc

764.— LA PAYSANNE A LA CRUCHE. Sanguine tirée du cab. de Mme d'Azincourt. F. Boucher del., Demarteau l'aîné sc., n°77765.—

n°77765.— PAYSANNE portant une cruche de la main gauche et une corbeille dans le bras droit. — Sanguine tirée du cabinet de Mme d'Azincourt. — F. Boucher del., Demarteau l'aîné sc, n° 78.

766. — LA PÈCHE. — F. Boucher del., Beauvarlet sc.

767. — LA PÊCHE CHINOISE. — F. Boucher del., Huquier fils se

768. — LA PEINTURE. — F. Boucher 1752. Mlle Igonet se —In-fol.

769. — LA PEINTURE. F. Boucher del. Etude à la sanguine par Demarteau l'aîné , n° 136.

770.— LA PEINTURE. F. Boucher pinx. Cabinet des médailles. — Thornley, lith. en couleurs.

771. — LA PEINTURE. — F. Boucher del., Huquier se

772. — LA PESCA DEL CROCODILLE. — F. Boucher del., Moles se — Grand in-f° en hauteur.

773. — LA PETITE BEURRIÈRE. — Franc. Boucher del., Mlle Igonet sc*

774-775- — LA PETITE ÉCOLE et le pendant. — F. Boucher del., Bonnet sc. à la sanguine.

776. — LA PETITE FERMIÈRE. — F. Boucher del., Duflos sc

777. — LA PETITE FILLE portant des oeufs dans son tablier. — F. Boucher del., Moreau le Jeune se — In-4° en hauteur.

778. — LA PETITE LOTERIE. — F. Boucher del. (Gravure anonyme.)

779. — LA PETITE MAITRESSE D'ÉCOLE. — F. Boucher inv., de Fehrt sc — Chés Buldet.

780. — LA PETITE MAITRESSE D'ÉCOLE. — F. Boucher del., Huquier fils sc.

781. LA PETITE MÉNAGÈRE. — Franc. Boucher del., Mlle Igonet sc

782.— LA PETITE REPOSÉE.—Assise sur une pierre, en avant d'un gros mur ruiné, une jeune fille, tournée vers la droite, regarde en bas, du côté opposé, avec complaisance. A droite se voit un enfant appuyé sur une pierre. — Signé : F. Boucher sc, 1736. Au milieu de la marge, le titre ci-dessus , et dessous : A Paris, chez Buldet rue de Gevres. Jolie pièce en hauteur.

783. — LA POÉSIE. — Étude à la sanguine par Demarteau l'aîné, d'après F. Boucher ; n° 135.


CATALOGUE DE

784. — LA POESIE. — F. Boucher del., Huquier sc.

785.— LA POÉSIE ÉPIQUE, LA POÉSIE

LYRIQUE , LA POESIE PASTORALE , LA POÉSIE

SATYRIQUE ; quatre pièces rondes équarries. Duflos sc — A Paris, chez Duflos, rue Galande, à côté de la chapelle St.-Blaise, avec privilège du Roy.

786. — LA PORTEUSE D'OEUFS. — F. Boucher del., Dazaincourt (Blondel) sc

787-LA POSTE SECRÈTE DES AMOUREUX. — F. Boucher del., Charbonniers se

LA PRINCESSE D'ÉLIDE — F. Boucher del., L. Cars sc (Voir OEuvres de Molière, 1784).

788. — LA PROVISION TARDIVE. — F. Boucher del., Trière sc.

789. — LA QUÊTEUSE DE GRAND CHEMIN. —F. Boucher del., J. Ingram se. In-fol.

790. — L'ARCHITECTURE. — F. Boucher del., Huquier sc

791. — LA RÊVEUSE. — F. Boucher del., Aveline sc.

792.— LA RÊVEUSE. — F. Boucher del. Cinq vers commençant par : Tout jusqu'à l'air qu'on y respire. —A Paris, chez Beauvarlet, graveur du Roy, rue St-Jacques, vis-à-vis celle des Mathurins. — Jolie pièce.

793. — LA RHÉTORIQUE (cabinet des médailles).—F. Boucher del., Thornley Iith. (en couleurs).

794 — L'ARRIVÉE DU COURRIER.— F. Boucher pinx., Beauvarlet sc — Dédié à Mme la marquise de Montesquiou.— A Paris, chez l'auteur, rue de Tournon, près le Luxembourg.

795- —LA SAGESSE & LA JUSTICE. In-folio aux deux crayons. — F. Boucher del., Bonnet se ;

796.— LA SAINTE FAMILLE. — F. Boucher del. (Gravure anonyme.)

797. — LA SAINTE VIERGE.— F. Boucher pinx.. Vallet sc, 1726. — In-folio en hauteur.— A Paris, chez Jeaurat, au bas des Fossés Saint-Victor.

798. — LA SALLE DU CONSEIL, à Fontainebleau , est entièrement décorée par F. Boucher. Le plafond comprend cinq tableaux ; savoir : le Printemps , l'Eté, l'Automne, l'Hiver et Phèbus (le Soleil chassant les ténèbres). Autour de la salle, il y a douze panneaux décoratifs , au milieu desquels se trouvent peintes douze figures , en camaïeu bleu et rose, qui représentent (d'ap. VATOUT), les sujets suivants , savoir ; à droite de la cheminée, la Paix, la Fidélité, la Constance, la Gloire, le Repos après la Victoire, et la Justice; à gauche de la cheminée : Minerveavant le combat, Minerve après le combat, la Réflexion , le Succès, l'Histoire et l'Immortalité. Sur les deux portes : les quatre panneaux supérieurs représentent les quatre Saisons, en camaïeu rose, et les quatre panneaux inférieurs, les quatre Eléments, en camaïeu bleu.— La plupart de ces motifs sont reproduits dans un ouvrage sur l'Ameublement.,

. édité chez Claësens, 30, rue des. Sts-Pères.

799 — LA SCULPTURE.— F. Boucher del., Huquier se

80... — LA SÉPARATION DE LABAN & DE JACOB.— F. Boucher del.. Daullé sc.

801.— LA SOUFFLEUSE DE SAVON. Peint par F.Boucher.— A Paris, chez Daullé. Quatre vers. — In-folio ovale en hauteur.

802. — L'ASSOMPTION DE LA VIERGE (dessin de l'Albertine, de Vienne). Héliogravure DUJARDIN (Boucher-Quantin).

803. — L'ASTRONOMIE. — F. Boucher del.-, Huquier se

804. — L'ASTRONOMIE (cabinet des médailles). — F. Boucher pinx.; Thornley, Iith. (en couleurs).


FRANÇOIS- BOUCHER 29

805. — L'ASTRONOMIE, LA RHÉTORIQUE (cabinet des médailles). — Mongin, d'après BOUCHER (Boucher-Quantin).

LA SULTANE.— F. Boucher del., Duflos se. (Voir Moeurs et usages des Turcs).

806.— L'ATELIER D'ENFANTS. Franc. Boucher del. (Cliché du livre : les Dessins de maîtres anciens à l'École des Beaux-Arts, f° 97). — Étude par le marquis de Chenevières, Paris 1880. Grand in-8 en travers.

807. — LA TERRE. — F. Boucher del., Duflos sc

808. — LA TOILETTE CHINOISE. — F. Boucher del., Huquier fils, se (sans titre).

809. —LA TOILETTE DE VÉNUS.— Peint par François Boucher, gravé par Cl. Duflos. — In-folio en hauteur. Huit vers de chaque côté, avec l'adresse de Duflos.

810. — LA TOILETTE DE VÉNUS— F. Boucher pinx., Janinet-sc. (en couleurs). Grand in-folio en hauteur.

811. —LA TOILETTE DE VÉNUS.— F. Boucher pinx., G.-W. Thornley, Iith. en couleurs.

812. La même à la sanguine, par le

même.

813.— LA TOILETTE PASTORALE— F. Boucher inv., Duflos se Pièce en largeur. A Paris, chez Duflos, place Dauphine, avec privilège du Roy

814.— LATONE DANS L'ILE DE DELOS (cabinet de M. Belle). — Le Rat, d'après BOUCHER (Boucher-Quantin).

815 — LA TOURTERELLE MISE EN CAGE et LE SOMMEIL (même planche). Héliogravure DUJARDIN (Boucher-Quantin).

816. — LA TOURTERELLE MISE EN CAGE PAR L'AMOUR. Signé : Boucher.

817. — LA TROUPE ITALIENNE. — Derrière un rideau qu'on vient de tirer, à droite,' apparaissent cinq personnages de la

Comédie italienne: Colombine, Pierrot, Scapin et Arlequin, et une deuxième actrice. Au fond, on aperçoit de grands arbres. Dans la marge, sous le trait carré, à droite, on lit : Boucher sculp.; au milieu, le titre ci-dessus ; puis à gauche, dessous ; Gravé d'après le dessin original de Watteau ; à droite, en latin : Scalpa juxta Exemplar à Watteavo delineatum ; plus bas : A Paris, chez F. Chereau, graveur du Roy, rue St-Jacques, aux deux Pilliers d'or. (Très belle pièce, un des chefsd'oeuvre de Boucher.)

818. —L'ATTENTION DANGEREUSE. F. Boucher de]., Dennel se — In-f° en larg.

819. — L'AUDIENCE DE L'EMPEREUR CHINOIS. F. Boucher del., Huquier fils se

L'AURORE APERÇOIT CÉPHALE. dont : elle devient amoureuse, et l'enlève.— F. Boucher del., Àug de Saint-Aubin se (Voir Met: d'Ovide).

820. — L'AURORE & CÉPHALE. — Mauziès se, d'après BOUCHER (BoucherQuantin).

821. — L'AURORE & CÉPHALE (tapisseries des Gobelins). — Cliché du BoucherQuantin, f° 133.)

822. — L'AUTEL DE L'AMITIÉ. — F. Boucher del. Sanguine par Demarteau l'aîné ; n° 73 .

823. — L'AUTOMNE (arabesque). — En avant d'un vieil arbre formant berceau , une jeune fille, assise, vient de verser un verre de vin à un jeune homme assis près d'elle et qui lui porte une santé ; sur le devant, un panier rempli de raisins. En bas, deux thyrses croisés , attachés par une branche de raisins. Dans le haut, une médaille de Bacchus entourée de deux pampres de vigne ; deux oiseaux volent au-dessus de la brindille qui traverse. Enfin les noms d'artistes et adresse comme au PRINTEMPS.

824. — L'AUTOMNE.— F. Boucher del., Aveline se.


30 CATALOGUE DE

825.— L'AUTOMNE.— F. Boucher del., Duflos sc.

826.— L'AUTOMNE.— F. Boucher del., La Rue sc.

L'AVARE. —F. Boucher del., L. Cars sc. (Voir OEuvres de Molière, 1784.)

827. — LA VENDANGE. — F. Boucher del. In-f° en largeur. — A Paris, chez Parizeau... et chez Joulain, et enfin chez Niquet dans le 2e état.

828. — LA VENDANGEUSE; peint par F. Boucher. — A Paris, chez Daullé. In-fol. en hauteur.

829. — LA VENDEUSE DE SCÈLERY. F. Boucher del., Ingram sc — In-folio en hauteur.

850. — LA VERTU IRRÉSOLUE. — Franc. Boucher del., L. Dennel sc.

831.—LA VIE CHAMPÊTRE — F. Boucher pinxit, Elisabeth Lepicié sculpsit, 1741. Quatre vers.— A Paris, chez Lépicié, graveur du Roy, au coin de l'abreuvoir du quay des Orfèvres.

832 — LA VIERGE ALLAITANT JÉSUS. Pièce anonyme (1). — Assise à gauche et tournée de 3/4 vers la droite, la Vierge mère, entourée de rayons , présente le sein à son divin fils emmailloté, et qu'elle soutient de la main gauche.

833. — LA VIGNE PLANTÉE DANS LES GAULES. — F. Boucher del., Le Bas se. — Pour le Spectacle de la Nature, par l'abbé PLUCHE.

834 — LA VOLUPTUEUSE.—F. Boucher del., Polienith sc.

835 —L'EAU. F. Boucher del., Duflos se.

836. — LE BERGER JOUANT DE LA MUSETTE (Sanguine tirée du cabinet de Mme d'Azincourt).— F.Boucher del., Demarteau l'aîné se, n° 80.

837. — LE BERGER NAPOLITAIN.— F. Boucher del., Drullé sc.

838.— LE BERGER RÉCOMPENSÉ — F. Boucher del., Gaillard sc. — In-folio en hauteur.

839. — LE BILLET DOUX, peint par Boucher, gravé par Miger.— In-folio en hauteur; dédié à M. Savalette de Langes, premier fondateur de la Société philanthropique de Paris.—A Paris, chez Migei, rue des Quatre Vents, n° 5.

840. — LE BON BERGER. — F. Boucher del., Joseph Maillet sc.

841.—LE BON SAMARITAIN, d'après LE CARRACHE. — F. Boucher del., Pralon Iith en fac-similé.

LE BOSTANGI-BACHI. — F. Boucher del., Duflos sc. (Voir Moeurs et Usages des Turcs.)

LE BOURGEOIS GENTILHOMME. — F. Boucher del., L. Cars sc. (Voir Molière, 1784.)

842. — LE CABARET RUSSE; gravé par F. Boucher, d'après LAUTHERBOURG. — Assis sur une chaise sur laquelle il se dandine, un gros personnage russe, coiffé d'un bonnet, tient une cruche sur ses genoux, en avant d'une table où sont appuyés deux fumeurs; trois autres fumeurs sont assis en avant, à gauche ; près de la cheminée , on voit le maître de la maison et, plus loin, sa femme tenant le couvercle de la marmite. A droite, deux jeunes enfants s'amusent près d'un cuveau ; au fond, du même côté, on aperçoit un comptoir ; dessus, un grand verre et une cruche. (Pièce anonyme.)

843. — LE CADEAU DU BERGER.— Le Rat se, d'ap. Boucher (Boucher-Quantin).

844. — LE CALENDRIER DES VIEILLARDS. F. Boucher pinx., De Larmessin se.

(1) Ayant pris pour base de notre travail, pour Ici pièces gravées par Boucher, le catal. de M. de Baudicourt, nous avons, autant que possible, conservé la même rédaction, afin que MM. les amateurs puissent s'y retrouver.


FRANÇOIS BOUCHER

3l

LE CAPIGI-BACH1. —F Boucher del.,. Duflos sc (Voir Moeurs et Usages des Turcs).

LE CAPITAN BACHA. — F. Boucher del., Duflos sce. -(Voir Moeurs et Usages des Turcs.)

845. —LE CHATEAU DE CARTES.— F. Boucher pinx., J -M. Liolard sc. — Infolio en hauteur.

LE CHEF DES EUNUQUES NOIRS.— F. Boucher del., Duflos sc (Voir Moeurs et Usages des Turcs.)

846. — LE CHEVAL FONDU.— F. Boucher del., Huquier fils sculp. — In-fol. en travers.

LE CHIAOU-BACHI. — F. Boucher del., Duflos se (Voir Moeurs et Usages des Turcs.)

LE COCU IMAGINAIRE.— F. Boucher del., /.. Cars se (Voir OEuvres de Molière, 1784.)

847. — L'ÉCOLE. — F. Boucher del., F.-F. Charpentier se. — In-folio.

848.— L'ÉCOLE DE L'AMITIÉ.— F. Boucher del., Delastre sc

L'ÉCOLE DES FEMMES. — F. Boucher del., I. Cars sc (Voir OEuvres de Molière, 1784.)

L'ÉCOLE DES MARIS. — F. Boucher del., I. Cars sc. (Voir OEuvres de Molière, 7840

849. — L'ÉCOLE DOMESTIQUE. — F. Boucher del., y. Ingram sc — In-fol.— A Paris, chez Audran.

850. — LE COLIN-MAILLARD. — F. Boucher pinx., Beauvarlet sc.

85 1. — LE COLOMBIER. — F. Boucher del., Chedel se

852 à 893. - LE COMPILATEUR ARTISTIQUE.— Nouvelle publication de dessins d'après BOUCHER, HUET, Salembier, etc, etc. par G Aubeut Paris

29, rue du Château-d'Eau, Deux volumes in 4° Les planches d'après Boucher sont, savoir : Tome Ier : le Frontispice et les numéros 5, 14, 31, 32 à 56, 38, 41, 43, 49 à 56, 62, 65,66 68, 78; —Tome II, planches 104, 109, 125, 126, 132, 139, 140, 146, 150, l52, l53, 163, 174, 177, 178, 185 et 186.

894. — LE CONCERT CHINOIS. — F. Boucher del., Aveline sc.

895.— LÉDA.— F. Boucher del., Levcillé sc.

896. — LÉDA POSÉE SUR UNE DRAPERIE ENTOURÉE DE PLANTES AQUATIQUES.— Sanguine par Demarteau l'aîné ; n° 220. — Rare.

897.—LE DÉCROTTEUR.—F. Boucher del. — Gravure anonyme,

898- — LE DÉJEUNÉ. — « Café charmant ", etc., etc. — F. Boucher del., Lepicié sc. — A Paris, chez Lepicié, graveur du Roi, au coin de l'abreuvoir du quai des Orfèvres, et chez Surugues, aussi graveur du Roi, rue des Noyers, vis-à-vis le mur de Saint-Yves. A. P. D. R.

899.— LE DÉNICHEUR DE MOINEAUX (arabesque). — Au milieu d'une arabesque, sur une dalle de pierre soutenue par deux satyres, en avant d'un paysage montagneux, se voit une jeune fille assise, appuyée sur le genou d'un jeune berger qui lui montre un nid d'oiseaux; près de lui, son chien assis. En bas, à gauche : Watteau pinxit et inven.; à droite : Boucher sculp.; au-dessous, le titre ci-dessus suivi de ces mots : du cabinet de M. de Julienne, avec Privilège du Roy.

900.— LE DÉPART DU COURRIER. F. Boucher pinx., Beauvarlet sc. — Dédié à la marquise de Montesquiou. —A Paris, chez l'Auteur, rue de Tournen, près le Luxembourg.

LE DÉPIT AMOUREUX. — F. Boucher del., L. Cars sc (Voir OEuvres de Mohère, 1784.)


32

CATALOGUE DE

901.— LE DÉSIR DE PLAIRE.— F. Boucher pinx., L. Campion fils sculp.; en couleurs. -— Petit in-folio ovale en hauteur.

— Rare.

902. — LE DESSINATEUR. — Jeune homme vu à mi-corps, de face et regardant en l'air, à droite. Il lient un porte-crayon et appuie la main gauche sur un portefeuille ; à gauche, sous le trait carré : F. Boucher.— Charmante pièce.

903.— LE DÉVOT HERMITE.—F. Boucher del., Chedel se— A Paris, chés Chedel, rue St-André-des-Arts.

904. —L'ÉDUCATION DE L'AMOUR. F. Boucher del. A la sanguine par Demarteau l'aîné ; n° 24.

905.—L'ÉDUCATION DE LA VIERGE.

— F. Boucher del., Charpentier se, au lavis.

906. — LE FEU. — F. Boucher del., Duflos se.

907. — LE FLEUVE SCAMANDRE. — F. Boucher pinx., de Larmessin sc

908. —LE GOUTER D'AUTOMNE.— F. Boucher pinx., Gaillard se — In-fol. en hauteur

909.—LE GRAND BOUCHER; ouvrage interrompu à la fin de la deuxième livraison et tiré seulement à cent exemplaires en couleurs (50 sur japon et 50 sur papier gris). Les planches effacées sont, savoir : LES TROIS GRÂCES, du musée du Louvre , salle Lacaze (très jolie pièce) ; L'HISTOIRE, L'ÉLOQUENCE, L'ASTRONOMIE, LA POÉSIE ÉPIQUE ; reproduction des tableaux du cabinet des Médailles de la Bibliothèque nationale ; — les portraits de Mmes BOUCHER et BAUDOUIN, d'après des miniatures ; et enfin L'ÉVENTAIL, du docteur Piogi.

LE GRAND SEIGNEUR. — F. Boucher del. (Voir Moeurs et Usages des Turcs.)

LE GRAND VIZIR. — F. Boucher del., Duflos sc (Voir Moeurs et Usages des Turcs.)

L'INNOCENCE.- F. Boucher del, et se, à l'eau-forte ; terminée par Aveline. (Voir le petit Berger.)

910. — LE JARDINIER CHINOIS. — F. Boucher del., Ingram sc.

911. —LE JEU D'ÉCHECS CHINOIS. F. Boucher del., Ingram sc

912. —LE JEU DE COLIN-MAILLARD.

— F. Boucher del., Le Prince se

913.— LE JEUNE MÉNAGE.— F. Boucher del., — Sanguine tirée du cabinet de Mme d'Azincourt, par Demarteau l'aîné ; n°58.

914.—LE JOUEUR DE MUSETTE.— F. Boucher del., Huquier sc

915.— LE MAGNIFIQUE. — F. Boucher del., Larmessin sc.

LE MALADE IMAGINAIRE. — F. Boucher del., L. Cars sc (Vr OEuvres de Molière, 1784.)

916. — LE MARCHAND D'OISEAUX, peint par F. Boucher. — A Paris ; chez - J. Daullé ; plus 4 vers. — In-folio ovale en hauteur.

917.—LE MARIAGE DE PSYCHÉ ET DE L'AMOUR. — F. Boucher pinx., Beauvarlet sc

LE MARIAGE FORCÉ.—F. Boucher del., L. Cars ce. (Voir OEuvres de Molière, 1784.)

918. — LE MATIN (LA DAME A SA TOILETTE). — F. Boucher pinxit, Petit sculp.— Quatre vers.— A Paris, chez Petit, rue SaintJacques, près les Mathurins, et chez la veuve Chercau, aux deux Pilliers d'or. — In-fol. en hauteur.

919. — LE MAUVAIS JOUEUR. — F. Boucher del., Joseph Maillet sc

LE MÉDECIN MALGRÉ LUY.—F. Boucher del., L. Cars sc (Voir OEuvres de Molière, 1784.)

920. — LE MÉRITE DE TOUT PAYS.

— F. Boucher del., Aveline sc


FRANÇOIS BOUCHER 33

921.— LE MESSAGER DISCRET. — F. Boucher pinx., Gaillard sc — In-fol. en travers.

922. — LE MIDI (LA DAME RÉGLANT SA MONTRE). — Boucher pinxit, Petit sculpsit.

— Quatre vers. — A Paris, rue St-Jacques, à la Couronne d'épines, près les Mathurins.

— In-folio en -hauteur. — Ces quatre jolies pièces, savoir : LE MATIN, LE MIDY, LE SOIR et L'APRÈS-DÎNER, d'ap. FENOUIL, sont assez rares à trouver ensemble et surtout belles d'épreuves.

923. — LE MIROIR DE VÉRITÉ. — . F. Boucher del., Henriquez se

LE MISANTHROPE. —F. Boucher del., L. Cars se (Voir OEuvres de Molière, 1784.)

924.—LE MOINEAU APPRIVOISÉ.— F. Boucher pinx., Gaillardel se - In-folio en largeur.

925.— LE MOULIN A VENT.— Franc. Boucher del., d'Azaincourt sc., 1758. — Dédié à Mme d'Azaincourt.

LE MUPHTI. —F. Boucher del., Duflos se (Voir Moeurs et Usages des Turcs).

.926. — L'.ENFANT A LA BOUTEILLE.

— F. Boucher del. — Sanguine par Demarteau l'aîné ; n° 211.

927. — L'ENFANT BERGER. —F. Boucher del. — Chez Daumont.

928.— L'ENFANT BERGÈRE.— F. Boucher del. — Chez Daumont.

929. — L'ENFANT QUI PLEURE. — F. Boucher del., L. Bonnet se — In-4° en hauteur.

930. — L'ENLÈVEMENT D'EUROPE. F. Boucher pinx., Aveline sc

931. — L'ENLÈVEMENT D'EUROPE.

— F. Boucher del., Duflos sc

932. — L'ENLÈVEMENT D'EUROPE.

— F. Boucher inv., Pelletier sc — A Paris, chez Basan. — In-folio en hauteur.

933-— LE PANIER MYSTÉRIEUX.— F. Boucher del., Gaillard sc — In-folio en hauteur.

934. — LE PAQUET INCOMMODE.— F. Boucher de]., Aveline sc

935-— LE PASTEUR COMPLAISANT.

— F. Boucher del., Laurent sc

936. — LE PASTEUR GALANT. — F. Boucher del., Laurent sc.

937. — LE PAYSAN A LA GOURDE.— F. Boucher del. — Sangui e par Demarteau l'aîné ; n° 76. Tiré du cab. de Mme d'Azincourt.

938.— LE PAYSAN RÉFLÉCHISSANT.

— F. Boucher del.— Sanguine tirée du cab. de Mme d'Azincourt, par Demarteau l'aîné ; n° 79.

939. —: LE PÊCHEUR. — F. Bouclier del , Duflos sc — Pièce en largeur.

"940. — LE PÊCHEUR. — F. Boucher del., Chedel sc. — Grand in-folio en largeur.

— A Paris, rue Saint-André-des-Arts, en face la rue Gît-le-Coeur.

941.— LE PÊCHEUR.—F. Boucher del., Saint-Non sc., à l'aquatinte.

942.— LE PESCHEUR AMOUREUX.— F. Boucher del-, Chenu sc — Dédié à M. Le Lièvre, dessinnteur ordinaire du Roy.

943. — LE PETIT BERGER. — Adossé à un gros arbre, à gauche, un enfant, gardant son troupeau, fait danser son chien au son de la musette. — Signé : F. Boucher. — Cette pièce, terminée par Aveline, porte le titre de : L'INNOCENCE ; puis quatre vers au bas.

944. — LE PETIT BERGER. — F. Boucher del., Duflos se — En hauteur.

945.— LE PETIT GARÇON TENANT UN ÉVENTAIRE DEVANT LUI. —F. Boucher del., J. Moreau le Jeune sc — In-4° en hauteur.


34 CATALOGUE DE

946. — LE PETIT MARAUDEUR. — F. Boucher del. — Sanguine par Demarteau l'aîné; n° 129.

947.— LE PETIT MÉNAGE.— F. Boucher del., Huquier fils sc

948. — LE PETIT PASTEUR. — F. Boucher pinx. — Pièce en hauteur. — Huit vers en deux colonnes. — A Paris, chez Duflos, rue Gallande, à côté de Saint-Biaise.

949.— LE PETIT PÊCHEUR.— F. Boucher del., Bonnet sc; n° 437.

950. — LE PETIT SAVOYARD. — Un tout jeune enfant, un bâton à la main et vu de face. Il se repose assis sur un tertre couvert de broussailles ; dans une boîte entr'ouverte, on aperçoit la tête de sa marmotte. — Signé : boucher.

951. — LE POÈTE. — F. Boucher del., Duflos se

952. — LE POÈTE & LE BERGER. — F. Boucher del.. Cl. Duflos sce— In-folio en hauteur.— Huit vers ; quatre de chaque côté.

953.—LE PONT RUSTIQUE.—F. Boucher del., Chedel sc

954.— LE PONT RUSTIQUE.— Grand cliché f° 93 ; d'après un dessin du musée de Vienne. (Boucher-Quantin.).

955. — LE PRINTEMPS. — F. Boucher del., Aveline sc

956. — LE PRINTEMPS. — F. Boucher del., Duflos sc.

957. — LE PRINTEMPS (arabesque).— Entre deux grands arbres formant berceau , un berger, vêtu à l'espagnole et assis près de sa bergère, lui arrange un bouquet avec des fleurs qui sont dans son tablier. Paysage en hauteur, au milieu duquel on voit, au bas , une houlette et une quenouille croisées et attachées par un lien de chanvre ; dans le haut, une médaille de Flore entourée de deux branches de fleurs, et en travers des brindilles

sur lesquelles sont perchés deux oiseaux. A gauche : A. Watteau Pinxit ; à droite : Boucher Sculp.; au milieu, le titre ci-dessus, et au-dessous : A Paris, chez L. Cars, rue StJacques, vis-à-vis le Plessis (cette inscription est la même pour L'ÉTÉ , L'AUTOMNE et L'HIVER).

958. — LE PRINTEMPS. — F. Boucher del., La Rue sc

959 à 962. — LE PRINTEMPS, L'ÉTÉ, L'AUTOMNE & L'HIVER.—Quatre petites vignettes in-12. Anonymes.— Réduction de: LES CHARMES DU PRINTEMPS, LES AMUSEMENTS DE L'ÉTÉ , LES DÉLICES DE L'AUTOMNE, LES PLAISIRS DE L'HIVER, gravées par Daullé.

963. — LE PUITS —F. Boucher del., Lempereur sc

964. — LE PUITS. — F. Boucher del., Chedel sc — In-40 en hauteur. — A Paris, rue St-André-des-Arts, en face la rue Gîtle-Coeur.

965.—LE RAFFRAICHISSEMENT DES VOIAGEUSES. F. Boucher del., Daullè se.

966. — LE REPOS CHAMPÊTRE. — F. Boucher del., Ryland sc— A Paris, chez Buldet.— In-folio en hauteur.

967. — LE REPOS CHAMPÊTRE. — F. Boucher del., Huquier filius sc. — In-fol. en travers.

968.—LE REPOS DE DIANE.— F. Boucher inv. — A Paris, chez Basan. — In-fol. en hauteur.

969. — LE REPOS DE LA VOLUPTÉ. — F. Boucher del., Michel sc. — In-folio en largeur.

970. — LE REPOS DE VÉNUS. — F. Boucher inv. Bonnet sc, à plusieurs crayons.

971. - LE RETOUR DE CHASSÉ.— F. Boucher inv. — A Paris, chez Huquier, vis-à-vis le Grand Châtelet. C. P. R.— Pièce en largeur.


FRANÇOIS BOUCHER

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972. — LE RETOUR DES CHAMPS.— Tiré du cab. de M. S. D... — F. Boucher del., L. Bonnet sc. (à la manière du crayon).

973.— LE RETOUR DU COURRIER. — F. Boucher pinx., Beauvarlet sc.— Pièce ovale en hauteur ; dédiée à la marquise de Montesquiou.

974. — LE RÉVEIL.—F. Boucher pinx., P.-Car. Levesque sculp. — Gravé d'après le tableau de M. BOUCHER , premier peintre du Roi.

975. — LE RÉVEIL. — F. Boucher del., Huquier sc

976.— LE RÉVEIL DE VÉNUS. —F. Boucher del.; Bonnet se, à la sanguine; n° 20.

977.— LE RÉVEIL DE VÉNUS.—F. Boucher inv., Bonnet sc; à plusrs crayons.

978. — LE RÉVEIL DE VÉNUS.—Janinet sc — Pendant de VÉNUS SUR LES EAUX (même observation).

979 à 1014. — LE SALON DE M. LE COMTE DE LA BÉRAUDIÈRE.—Album de 36 planches en couleurs ; tiré à 100 exemplaires : 50 sur grand papier bleuté et 50 sur petit papier id. (1/4 grand colombier), les planches effacées. Ces 36 planches sont, savoir : 1. LÉ TITRE avec les armes; — 2. La Toilette de Venus ; — 3. La Lyre ; — 4. La Guitare ; — 5. Les Cerises (trois écrans); — 6 et 7. Janvier ; — 8 et 9. Février ; — 10 et 11. Mars ; — 12 et 13. Avril ; — 14 et 15. Mai ; — 16 et 17. Juin ; — 18 et 19. Juillet; — 20 et 21. Août ; — 22 et 23. Septembre ; — 24 et 25. Octobre ; — 26 et 27. Novembre ; — 28 et 29. Décembre (douze fauteuils dos et sièges , les douze mois de l'année, personnifiés par des enfants habillés formant les dos ; les sièges représentant des sujets d'animaux) ; — 30 et 31. Le dos du canapé (représentant la Danse); — 32 et 33. Le siège du canapé (représentant le Lion et l'Ane chassant) ; — 34- L'Impératrice Elisabeth. (écraus). — 35. Les Paons. — 36. Les bras de fauteuils.

1015. —LES AMANTS HEUREUX.— F. Boucher del., Bonnet sc.; à la sanguine.

1016.— LES AMANTS SURPRIS.— F. Boucher pinxit., R. Gaillard sculp. — Dédié à M. le comte de Coigny, etc. — Grand in-f° en hauteur. — A Paris, chez l'auteur, rue St-Jacques, au-dessus des Jacobins, entre un perruquier et une lingère.

1017.-LE SAMARITAIN CHARITABLE.

— F. Boucher del., Tardieu se

1018.—LES AMOURS EN GAYETÉ.— Dessiné par F. Boucher, gravé par Daullé, graveur du Roy, 1730; puis six vers en deux colonnes, par M. Moraine — A Paris, chez l'auteur, rue des Noyers.

1019.— LES AMOURS & LE TEMPS.

— F. Boucher del. — Sanguine in-folio en hauteur, par Demarteau l'aîné ; n° 86.

1020.— LES AMOURS FOLATRES.—

— F. Boucher del., Aveline sc

1021.— LES AMOURS PASTORALES.

— H éliogravure Dujardin (Boucher-Quantin).

1022 à 1025.— LES AMOURS PASTORALES (suite de quatre planches en largeur). —F. Boucher inv., Duflos sc— A Paris, chez Duflos, rue Galande, à côté de la chapelle St-Blaise, avec Privilège du Roy.

1026 à 1029. Copies allemandes

vendues chez Engelbrecht; une gravée par Martin et trois par J.-F. Schmidt.

1030. — LES AMUSEMENTS DE LA CAMPAGNE. F. Boucher pinx., Daullé sc

1031.—LES AMUSEMENTS DE L'HIVER.— È. Champollion sc, d'ap. BOUCHER (Boucher-Quantin).

1032.— LES AMUSEMENTS DE L'HYVER. —- F. Boucher pinx., Daullé sc. — Dédié à Mme la Mse de Pompadour, dame du Palais de la Reine, par sou très humble et très obéissant serviteur, DAULLÈ.

1033.— LES ARTS PROTÉGÉS —F.


36 CATALOGUE DE

Boucher del., Chalmandrier sculp. — In-4° en largeur. (Même composition que la pièce reproduite en-tête de la biographie de Boucher, dans le Bulletin des Beaux-Arts ; seulement, le médaillon de Louis XIV, gravé par Le Mire, est remplacé par les armes d'un archevêque.

1034. — LE SAVOYARD AVEC. SA MARMOTTE. — F. Boucher del., Ingram se — In-folio en hauteur.

,035. — LES BACCHANTES ENDORMIES.—Franc. Boucher pinx., Enzensberger . se (Johann Baptist.)

1036.— LES BACCHANTES ENDORMIES. — F. Boucher pinx., R. Gaillard sc Grand in-fol. en hauteur. — Jolie pièce. — Dédiée à M. Navailles, chef du gobelet du Roy.

1037. — LES BAIGNEUSES.—F. Boucher pinx., Beauvarlet sc

1038.-LES BAIGNEUSES SURPRISES. — In-4° en travers.— F. Boucher del., SaintNon sc, 1766 ; au lavis.

1039. — LES BEAUX-ARTS (tableau du musée d'Angers). — Lith. anonyme.

1040. Jules Boilly, à l'eau-forte.

1041. Héliogravure. (Frontispice de

la 1re année du Bulletin des Beaux-Arts.)

1042.—LES BEAUX-ARTS. — Tête de page, d'après la gravure de LEVASSEUR. — (Boucher-Quantin, f° 180.)

1043. — LES BERGERS A LA FONTAINE. — F. Boucher pinx , Fessard sc. — In-folio en hauteur.

1044.— LES BUVEURS DE LAIT. — F. Boucher del., J. Daullé sculp. — In-folio en hauteur. — A Paris, chès la veuve Daullé, quai des Augustins. — Jolie pièce.

1045.— LES BUVEURS DE LAIT.— Gravure anonyme d'après,BOUCHER.

1046 — LES BUVEURS DE LAIT. — Le frère et la soeur, enfants, debout, buvant, à la même écuelle ; le lait se renverse; un chat, à droite, les regarde.—F. Boucher del., Varin sc.; à la sanguine.

1047.-LES CARESSES DANGEREUSES.

— F. Boucher inv., J. De Longueil sculp. — Quatre vers par Moreine. — In-folio en hauteur.— A Paris, chez François, au Triangle. d'Or, A. P. D. R., et à la Cornette, rue SaintJacques.

1048.— LES CHARMES DE LA VIE CHAMPÊTRE.— F. Boucher pinx., Daullé se

1049.—LES CHARMES DU PRINTEMPS. . — F. Boucher pinx., Daullé sc. — Dédié à Mme la Mse de Pompadour, Dame du palais de la Reine.

1050 à 1055. — LES CINQ.SENS (sujets chinois). — F. Boucher del.., gravé par Huquier. (Suite de six planches.)

1056.— LES CONFIDENCES PASTORALES. — F. Boucher, inv.-, -Cl.-Duflos sc

— Pièce en travers.

1037 a 1068.— LES CRIS DE PARIS.— Suite de 12 pièces in-40, d'après F. Boucher, savoir : Gagne-Petit, RAVENET sc — A raccommoder les vieux souliers, LE BAS sc — Des Noisettes au litron, LE BAS sc — Balais, Balais. LE BAS sc — Charbon, Charbon, RAVENET sc — A ramoner du haut en bas, LE BAS sc —. A la Crème, RAVENET sc — Des Pâtés, des Talmouses toutes chaudes, LE BAS se — Chaudronnier, Chaudronnier, RAVENET sc — Des Radis, des Raves, RAVENET sc.— La Laitière, LE BAS sc. —Au vinaigre, RAVENET sc

1069.- LES DÉLICES DE L'AUTOMNE.

— F. Boucher pinx., Daullé sc — Dédié à Mme de Pompadour, darne' du Palais de la Reine, par son très humble et très obéissant serviteur, DAULLE.

1070.—LES DÉLICES, E L'ENFANCE. F. Boucher del., Balechou sc


FRANÇOIS BOUCHER 37

1071.— LES DEUX CONFIDENTES.— F. Boucher del., J. Ouvrié sc — In-fol.

1072. —LES DIFFÉRENTS GÉNIES DE LA SCULPTURE, d'ap. l'esquisse de F. BOUCHER, par C. Le Vasseur, 1758.

1073. —LES DOUCEURS DE L'ÉTÉ.—

— F. Boucher del., Moitte sc

1074 à 1080.— LE SECOND LIVRE DES FONTAINES. — Inventé par F. Boucher, peintre du Roy. — Suite de sept planches , chez Huquier.

1081 à 1084.—LES ÉLÉMENTS. Pièces rondes in-f°. —F. Boucher del., J. Daullé sc.

— Dédié à M. le comte de Bruhl, premier ministre de Sa Majesté le Roi de Pologne. — (Suite de quatre pièces.)

1085 à 1088.—LES ÉLÉMENTS.—F. Boucher pinx., CI. Duflos sc— Quatre pièces in-folio en largeur. — A Paris, chez Duflos, graveur, place Dauphine.

1089. — LES ÉLÉMENTS (LA TERRE, L'AIR, L'EAU et LE FEU). In-4°. — F- Boucher del., Chevillel se

1090.—LES ENFANTS DU FERMIER.

— F. Boucher del., Halbou sc — Pièce en largeur.

1091. — LES ENFANTS DES VOIIAGEURS.— F. Boucher inv., Huquier fils sc

LES FASCHEUX. — F. Boucher del., L.Cars sc (Voir Molière, 1784.)

LES FEMMES SAVANTES. — F. Boucher del., L. Cars sc (Voir Molière, 1784.)

LES FOURBERIES DE SCAPIN. — F. Bouclier del., L. Cars sc (V Molière, 1784-)

1092. — LES FRUITS DU MÉNAGE.— F. Boucher pinx., Levasseur sc.— In-folio en hauteur. — A Paris, chez la veuve Daullé, sur le quai des Augustins.

'1093. — LES GRACES (de la galerie Lacaze), sous le titre : le Triomphe des Grâces.

Vignette in-8. — F. Boucher inv., J.-B. Simonet se.

1094. — LES GRACES. — Franciscus Boucher, Primus Pictor Regius invenit; Franciscus-Philippus Charpentier, Blesens sculpsit. In-fol. en hauteur; au lavis. — A Paris, chez Basait. — Rare.

1095. — LES GRACES AU BAIN. —F. Boucher pinx., J. Olivier sc — In-f°.

1096. — LES GRACES AU BAIN. — F. Boucher pinx., Ryland sc.

1097.— LES GRACES AU TOMBEAU DE WATTEAU. — En avant d'un sarcophage surmonté d'une grande pyramide, et sur lequel est placé le portrait de Watteau, on voit, à droite, les trois Grâces et les Amours venant l'entourer de guirlandes de fleurs et lui apporter une couronne ; dans le haut, la Renommée s'en va publier ses talents ; et, dans le bas, un petit génie écrit quatre vers. Dans la marge, on lit, à gauche : Boucher invenit et sculp., et au milieu : A Paris, chez Huquier, rue Si-Jacques, au coin des Mathurins , C. P. R. — Cette pièce sert de frontispice à la deuxième partie du " Livre de différents caractères n, d'ap. Watteau.

1098. — LES GRACES NATURELLES. — F. Boucher del., Henriquez sc — Petite pièce en largeur.

LE SICILIEN.— F. Boucher del., L. Cars se (Voir Molière, 1784.)

1099. — LES LAVANDIÈRES (dessin de l'Alberline, de Vienne). — Cliché du Boucher-Quantin, f° 159.

1100.— LES LAVANDIÈRES. —F. Boucher pinx., 1768 ; C. Champollion sc— In-4° en hauteur pour le catalogue de la vente de M. le baron d'Ivry, qui aura lieu à Paris, galerie Georges Petit, 8, rue de Sèze, mercredi 7, jeudi 8 et vendredi 9 mai 1884, à deux heures précises.

1101 à 1109.— LES MÉTAMORPHOSES DLOVIDE.— Neuf vignettes, savoir : Jupiter, métamorphosé en taureau, enlève Europe jusque


38 CATALOGUE DE

dans l'île de Crète; AUG. DE SAINT-AUBIN sc Diane, se baignant avec ses Nymphes, est aperçue par Actéon, qu'elle métamorphose aussitôt en cerf; AUG. DE SAINT-AUBIN sc —Jupiter met au monde Bacchus, Ino l'élève en secret et le confie aux Nymphes ; LEVEAU se — L'Aurore aperçoit Céphale, dont elle devient amoureuse, et l'enlève; AUG. DE SAINT-AUBIN sc—Hercule, esclave chez la reine Omphale, se laisse désarmer ci file avec elle ; LE MIRE se — Pygmalion devient amoureux d'une statue qu'il avait faite, et Vénus la rend animée ; LE MIRE sc — Vénus, appuyée sur son cher Adonis, lui conseille de ne chasser que les bêtes à qui la nature n'a pas donné d'armes ; MASSARD sc — Vénus pleure son cher Adonis, blessé à mort par un sanglier ; LE MIRE sc.— Vertumne, métamorphosée en vieille, rend. Pomone sensible à son amour, malgré l'indifférence qu'elle affectoit ; SAINT-AUBIN et LEVEAU.

1110. — LES NYMPHES AU BAIN.— F. Boucher pinx., J. Ouvrier sc — Tiré du cabinet de M. de la Haye, fermier général du Roy.

un. — LES NYMPHES AU BAIN. — F. Boucher del., Ryland sc. — Pendant des GRÂCES AU BAIN. — Ces deux pièces sont quelquefois imprimées en rouge.

n 12.— LES OEUFS CASSÉS.—F. Boa- - cher del. Etude à la sanguine par Demarteau l'aîné ; n° 128.

1113. — LE SOIR (LA DAME ALLANT AU BAL.) — F. Boucher pinxit, Petit sculp. — Quatre vers.— A Paris, chez Petit, etc., etc. In-folio en hauteur.

1114.— LE SOMMEIL.—A demi couché sur un tas de paille, un enfant, tourné de droite à gauche, dort d'un profond sommeil à côté d'un chat endormi.— Signé ; Boucher.

11 15. — LE SOMMEIL. — F. Bouclier del. — Étude à la sanguine par Demarteau l'aîné ; n° 82.

1116. — LE SOMMEIL.— F. Boucher de]., Huquier se

n 17. — LE SOMMEIL D'ARIANE.— Janinet se., d'ap. CHARLIER. La composition est de Boucher.

118. — LE SOMMEIL DEVENUS.— D'après BOUCHER; Bonnet se; à plusieurs crayons.

1119. — LE SOMMEIL INTERROMPU.

— F. Boucher pinx., Beauvais sc — Tiré du cabinet de Mme la marquise de Pompadour, dame du palais de la Reine. — In-fol. en hauteur.

1120. — LE SOMMEIL INTERROMPU.

— F. Boucher inv., Bonnet sc; à la sanguine.

1121.— LE SOMMEIL INTERROMPU.

— F. Boucher del., Beauvais sc

1122. — LE SOUFFLEUR.—F. Boucher del., Duflos sc. — Pièce en hauteur

1123. —LE SOUFFLEUR DE BULLES DE SAVON. — Daullé ss

1124-1125.— LE SPECTACLE DE LA NATURE, par l'abbé PLUCHE. Deux vignettes gravées par LE BAS : La Jonction de l'Océan à la Méditerranée;—la Vigne plantée dans les Gaules.

n 26. — LES PETITS BUVEURS DELAIT. — Signé : boucher f., à rebours.

1127. — LES PLAISIRS DE LA PÊCHE. —F. Boucher pinx., premier peintre du Roi ; Beauvarlet direxit. — In-folio en hauteur.

1128. — LES PLAISIRS DE L'ÉTÉ.— F. Boucher pinx., Daullé sc— Dédié à Mme la marquise de Pompadour, dame du palais de la Reine, par son très humble et très obéissant serviteur, DAULLE.— A Paris, chez l'auteur, rue du Plâtre-St-Jacques, attenant au collège de Cornouailles. A. P. D. R.

LES PLAISIRS DE L'ILE ENCHANTÉE. — F. Boucher del., L. Cars se. (Voir Molière, 1784.)

1129. — LES PLAISIRS INNOCENS. — F. Boucher del, — Sanguine du cabinet de


FRANÇOIS BOUCHER 39

Mme d'Azincourt, par Demarteau l'aîné ; n° 174.

LES PRÉCIEUSES RIDICULES. — F. Boucher del., L. Cars sc (Vr Molière, 1784.)

1130. — LES PRÉSENTS DU BERGER.

— F. Boucher pinxit, L. Lempereur sculp. — Dédié à Mme la duchesse de Villeroy. — Gr. in-folio en largeur.

113 I à 1134.—LES QJJATRE POÉSIES.

— F. Boucher del., Duflos sc — Suite de quatre pièces in-folio en hauteur.

LES QUATRE SAISONS; arabesques d'après ANT. WATTEAU. (Voir le Printemps, l'Été, l'Automne et l'Hiver.)

LES QUATRE SAISONS ; suite de quatre pièces dédiées à Mme de Pompadour.— In-f° en largeur par Daullè. (Voir les Charmes du Printemps, les Plaisirs de l'Eté, les Délices de l'Automne et les Amusements de l'Hiver.)

1135. _ LES SABOTS. — F. Boucher del., Gaillard sc.— In-folio en hauteur.

1136.—LES SERMENTS DU BERGER.

— F. Boucher pinx., Lempereur sc

1137.—LES SOINS MATERNELS (dessin de l'Albertine, devienne).—Grand cliché du Boucher Quantin, f° 144.)

1138. — LES SOLDATS A LA PORTE DE LA PRISON. — F. Boucher del., Floding se., 1762. — Dédié à Son Exe Mgr. le Baron Ulric de Scheffer. — In-folio en hauteur.

1139. — LES TROIS BACCHANTES IVRES. — F. Boucher del., 1759. — Tiré du cab. de Mme d'Azincourt, par Demarteau l'aîné; n° 260. Rare.

1140. — LES TROIS GRACES,— Grand cliché Yves et Barret. — (Boucher-Quantin, f° 112.)

1141.— LES TROIS GRACES.—Héliogravure Dujardin. (Boucher-Quantin.)

1142.— LES TROIS GRACES (musée du

Louvre, galerie Lacaze). -—F. Boucher del., W. Thornley del.; en couleurs.

I 143. —LES VILLAGEOIS A LA PÊCHE. — F. Boucher del., Gaillard se. — In folio en hauteur.

1144. — LES VOYAGEURS. — F. Boucher del., Briceau sculp.; n°51.— A Paris, chez Briceau, près l'Oratoire.

LE TARTUFE.—F. Boucher del., L. Cars se. (Voir Molière, 1784.)

1145. — L'ÉTÉ (arabesque). — Assise à gauche, au pied d'un vieil arbre, une jeune fille endormie est surprise par son berger, qu'on voit arrivant derrière une butte de terre et la regardant ; dans le bas, un râteau et un fléau croisés et attachés avec un filet ; dans le haut, une médaille de l'Été entourée de deux branches de rosier ; sur les brindilles, en travers, se trouve, à gauche, un oiseau ; à droite, un autre oiseau vient s'y poser ; puis, les noms d'artistes et adresses. Le tout semblable à la description du Printemps.

1146.— L'ÉTÉ. — F. Boucher del., Aveline sc.

1147.— L'ÉTÉ.— F. Boucher del., Duflos se — Pièce en largeur. — A Paris , chez Duflos, rue Gallande, à côté de Saint-Blaise.

1148. — L'ÉTÉ. — F. Boucher del., La Rue se

L'ÉTOURDI. — F. Boucher del., L. Cars se (Voir Molière, 1784.)

1149. — LE TRAIT DANGEREUX. — F. Boucher pinx., Poletnich sc (Jolie pièce).

1130.—LE TRÉBUCHET.— F. Boucher del., Aveline sc

1131. — LE TRIBUT DE LA RECONNAISSANCE, peint par F. Boucher, premier peintre du Roi ; gravé par Z,. H. E. — Dédié à M. le baron de Dietrich , membre de la noblesse, etc., etc., par son très humble serviteur, J.-H. EBERTS. — Jolie pièce.


CATALOGU E DE

1152. — LE TRIBUT DE LA RECONNAISSANCE. — F. Boucher del., Ebertz sc

1153.— LE TRIOMPHE DES GRACES.

— F. Boucher del., Simonet sc

1154. — LE TRIOMPHE DE VÉNUS.—

— F. Boucher del., Daullè sc

1155.— LE TRISTE SOUVENIR.— F. Boucher del., P. P. C. (Charpentier); à l'aqua- . tinte. — In-f° en hauteur.

1156. — LE VIELLEUR A LA JAMBE DE BOIS.— In-4° en travers.— F. Boucher de]., Saint-Non se; au lavis.

1157.— LE VILLAGEOIS ET LA VILLAGEOISE. — F. Boucher fecit, Varin sc

— Pièce in-4° en hauteur ; à la sanguine.— A Paris, chez Bonnet, rue Saint-Jacques.

1158. — L'HARMONIE TOUCHANTE.

— F. Boucher del., Henriquez sc.

1159.— L'HEUREUSE MÈRE.— Boilvin se, d'ap. BOUCHER. (Boucher-Quantin.)

1160.— L'HEUREUX AGE.—F. Boucher del., Ravenet sc

1161.— L'HISTOIRE (L'ÉLOQUENCE).— Cabinet des Médailles. — Mongin, d'après BOUCHER. (Boucher-Quantin.)

1162.—L'HISTOIRE.—F. Boucher pinx. Cabinet des Médailles. — Thornley del., en couleurs.

1163 à 1187.—L'HISTOIRE DE FRANCE du père Daniel, 1722. — 25 vignettes. — Baquoy et Maihey ce

1188. — L'HIVER (arabesque). — Entre deux arbres dépouillés de feuilles, on voit un étang glacé, sur lequel un jeune élégant pousse devant lui, en patinant, un petit traîneau sur lequel est assise une jeune fille ayant ses mains dans son manchon. Au bas , un bâton et un maillet réunis ensemble par une fourrure. En haut, une médaille de l'Hiver entourée par deux branches de lierre ; sur les brindilles, à chaque extrémité, un oiseau.

1189.—L'HOMME SE REPOSANT.— F. Boucher del. -— Sanguine du cabinet de Mme d'Azincourt, pr Demarteau l'aîné; n°202.

1190. — L'HYMEN & L'AMOUR. — F. Boucher del., Beauvarlet sc

1191. — L'HYVER. — F. Boucher del.. Aveline sc.

1192. — L'HYVER. — F. Boucher del., Duflos s

1193. — L'HYVER. — F. Boucher de)., La Rue sc

L'IMPROMPTU DE VERSAILLES. — F. Boucher del., L. Cars sc (Voir Molière.)

1194. — L'INDISCRET PUNI. — Une bergère, le râteau sur l'épaule droite, tire l'oreille à un jeune garçon, tenu et amené, par un camarade, devant un berger qui paraît juger l'affaire. — F. Boucher del., Varin fec.

— Grand in-4° oblong , à la sanguine.

1195.— L'INFORTUNÉE POURVOYEUSE.

— F. Boucher del., P. Duverbret sc

1196. — L'INNOCENCE.,— F. Boucher à l'eau-forte ; terminée par Aveline.

' . 1197 à 1206.—LIVRE A DESSINER.— Le Bas sc — Suite de 20 feuilles (Catalogue Heinecken).

1207a 1218.—LIVRE DE CARTOUCHES.

— Inventé par François Boucher, peintre du Roy. — A Paris, chez Huquier. Suite de douze pièces.

1219 à 1230 —LIVRE D'ÉCRANS gravés en Allemagne par Engelbrecht. Douze pièces ; copies de ceux gravés pr Huquier (voir n° 150).

1231.—LIVRE DE CHINOIS. — Chez Roquié. Frontispice avec cerf-volant, F. Boucher del.

1232.— LIVRE DE CHINOIS, ou plutôt CAHIER DE SUJETS CHINOIS. — A Paris, chez Demarteau l'aîné, rue de la Pelleterie, à la Cloche. — Suite de treize feuilles, y compris le titre, d'après F. BOUCHER. — Très rare.


FRANÇOIS BOUCHER

41

1244 à 1249. — LIVRE DE TÊTES, par Boucher et Buldet (Cat. Heinecken).— Suite de six pièces.

1250 à 1236. — LIVRE DE TOMBEAUX, composés et gravés par Boucher.—Sept pièces ovales en hauteur.

1257a 1268.—LIVRE D'ÉTUDE, d'après BLOEMAERT, composé de douze pièces, titre compris ; numérotées à la droite du haut.

1257. — LE TITRE. Sur un soubassement recouvert d'une draperie , on voit deux enfants ; l'un , étendu à droite, lançant une flèche, et l'autre, debout , à gauche, vu de dos , ornant de branches de laurier un écusSon forme rocaille, qui occupe tout le haut de la planche, et sur lequel on lit, en neuf lignes : LIVRE D'ÉTUDE | d'après les desseins 1 originaux de Blomart, | gravé par François Boucher peintre de l'Académie Royale ; et au bas, au-dessus du trait carré : Avec privilège du Roy ; puis au-dessous, dans la marge : A Paris, chez Odieuvre, Md d'Estampes, quay de l'Ecole, vis-à-vis le côté de la Samaritaine, à la Belle Image. (1)

Les numéros 5 et 10 de cette suite se trouvent en premier état, avec la signature : " Tonton Boucher » ; ce qui passe pour être celle de Mme Boucher.

1258. — Dans le bas, à droite, une tête de vieillard, vue de profil ; au milieu, une femme portant un chaudron sur son dos, et appuyée sur son bâton ; à gauche, une autre femme assise, tenant son bâton sur ses genoux. Le reste de la planche est occupé par cinq petites figures légèrement indiquées. (2)

1239.— A droite, un homme, vu de profil, vêtu de longs habits et assis sur une butte de terre, étend sa jambe et son bâton sur un panier rempli de fruits, sur l'anse duquel s'appuie une jeune fille , vue de face, agenouillée derrière la jambe de cet homme. On voit,' au second plan, six figures dans différentes attitudes. (3)

1260.— A gauche, on voit une jeune femme debout, les bras croisés et portant une mantille ; au milieu, une autre femme, assise sur

une chaise, ayant sur ses genoux quelque chose de roulé qu'on prendrait pour un enfant. Au second plan, deux femmes ayant des paniers sont assises sur un banc. (4)

1261. — Un jeune voyageur, les jambes nues, couché à terre de droite à gauche, se repose auprès de son panier, dans lequel se trouve un pot vide ; un peu plus loin , à gauche, une jeune femme se repose également, à moitié couchée à terre. Le reste de la planche est occupé par cinq figures légèrement indiquées, et par une petite main étendue. (5)

1262. — A gauche, on voit une femme assise à terre, tenant d'une main son enfant endormi et appuyant l'autre sur son panier, tout en regardant, vers la droite, un homme debout, vu de dos et portant au bras un panier; entre eux deux, au second plan, on aperçoit une femme, de profil, se dirigeant à droite et portant un panier et un paquet d'herbages. (6)

1263. — On voit, à gauche, une femme assise, dormant la tête appuyée sur sa main, et à droite, un jeune berger debout, appuyé sur son bâton et portant une cruche ; entre ces deux figures , se trouve une grosse tête d'homme coiffé d'un chapeau, et à droite deux petites têtes; l'une en haut avec un bonnet, et l'autre en bas avec un chapeau. (7)

1264.— Deux voyageurs, les jambes nues, assis à terre et se reposant. Le premier, tourné de profil, de droite à gauche, regarde par derrière ; le second , à gauche, est vu de dos et porte à son côté une paire de gros souliers et une flûte. (8)

- 1265. — On voit à gauche, dans le haut, une grosse tête de vieillard , vue de face ; à droite, une jeune fille assise à terre, tenant un panier sur ses genoux. Le reste de la planche est occupé par cinq figures plus ou moins grosses, dans diverses attitudes. (9)

1266. — Une jeune fille, assise à terre, à gauche, et vue de profil, lit une lettre, tandis qu'un jeune homme debout, au second plan, tient un panier dans lequel il regarde. Le fond


42 CATALOGUE DE

est occupé par des murs et des broussailles et par une tour dans le lointain. (Pièce en hauteur.) (10)

1267. — Une femme, assise à terre, au milieu, et tournée de profil vers la droite, tient dans ses bras un enfant qu'elle berce ; au second plan, on voit trois figures déjeunes gens, debout et les jambes nues. Au bas, à gauche , on aperçoit deux têtes tracées en feuillages (11)

126S. — A droite, une jeune fille, assise à terre, tenant une cruche et ayant un panier sur le dos, regarde vers la gauche; un jeune homme, assis plus loin, à côté d'elle, regarde aussi du même côté, tout en s'appuyant sur ses deux bras. (1 2)

1269. — L'OBÉISSANCE RÉCOMPENSÉE. — F. Boucher del., Gaillard sc — In-f° en hauteur.

1270 à 1369.—L'OEUVRE DE FRANÇOIS BOUCHER. — 100 planches in-folio à la sanguine, comprenant 130 sujets divers, par Emile Waltier, O. Rior, G Bellanger et W. Thornley.

1370. — L'OISEAU A BONNES FORTUNES. — F. Boucher del., Aveline se

1371.—L'OISEAU CHÉRI.— F. Boucher del., Daullé sc — In-4 en hauteur.

1372.— L'OISEAU PRIVÉ.—F. Boucher del., J.-J. Flipart sc.

1373. — LOUIS XV, ENFANT, dans un un médaillon au bas duquel est Vénus entourée de Divinités marines.— F Boucher del. (Gravure anonyme.)

1374. —MADAME LA MARQUISE DE POMPADOUR, morte en 1764. — F. Boucher pinx., Watson sc

1375.— MADEMOISELLE DE ***, en habit d'été.— F. Boucher del., Michel sculp. — In-folio en largeur.

1376. — MA HOULETTE EST POUR COLIN, MON MOINEAU EST POUR

COLETTE. — Pièce anonyme d'ap. F. BOUCHER.— Chez Crépy, rue Saint-Jacques, à St-Pierre, près la rue de la Parcheminerie.

1377.—MANUFACTURE DE VERNON DU VERGER. — Cartouche soutenu par des Néréides. — Pièce anonyme d'ap. F. BOUCHER.

1378.—MARIAGE DES ENFANTS DE DIEU AVEC LES ENFANTS DES HOMMES. — F. Boucher pinx., E. Brion sculp. — Gr. in-folio en largeur.

1379.— MARS & VÉNUS, d'ap. un dessin signé Boucher, 1707 (Grand cliché du Boucher-Quantin, f° 158.)

1380.— MASCARON destiné à la décoration d'un vase. (Cliché du Boucher-Quantin, f° I45-)

1381. — MAUZOLÉ. —F. Boucher del. Étude à la sanguine par Demarteau l'aîné; n° 235.

M. DE POURCEAUGNAC. — L. Car sc. (Voir Molière, 1784).

1382.— MÉDAILLON DE LOUIS XV, entouré d'Amours. — F. Boucher del., Cochin et Lemire sc — In-4° en travers. — Fleuron des » Statues de Louis XV « (V Bulletin des Beaux Arts, 1re année, f° 22).

MÉLICERTE. — L. Cars sc (Vr Molière, 1784).

1383.—MEURS LIBRE & SOIS VENGÉ D'UN TRAITRE. —F. Boucher del., Lobas se (Acte V ? )

1384 a 1400.—MOEURS & USAGES DES TURCS , par M. GUEV. — Chez Coutelier, 1746. — Le Grand-Seigneur. — La Mort d'Irène. — Couronnement du Grand Sultan.

— La Sultane. — Le Chef des Eunuques noirs.

— Le Grand Vizir. — Le Bostangi-Bachi. — Le Muphti. — Le Capigi-Bachi. — Le. ChiaouBachi.— Capigi-Bachi.— Le Capitan-Bacha. Plus les en-têtes des livres Iv, v, VII, VIII, IX, et X. —F. Boucher de]., Duflos sc.— En tout 17 pièces.


FRANÇOIS BOUCHER 43

1401 à 1458.—MOLIÈRE (Planches pour les OEUVRES DE). — Le fleuron du titre (la Comédie) et un cul-de-lampe (la Renommée) gravés par L. CARS. — Vignettes (Têtes de pages), une pour l'Amour médecin et le Médecin malgré lui; une seconde peur Amphitryon , et enfin celle du Festin de Pierre ; toutes trois gravées par JOULLAIN. — Plus 33 planches savoir : l'Étourdi, — le Dépit amoureux, — les Précieuses Ridicules, — le Cocu imaginaire,— Dom Garcie de Navarre,

— l'Ecole des Maris, — les Fâcheux, — l'Ecole des Femmes, — la Critique de l'École des Femmes , — l'Impromptu de Versailles,

— la Princesse d'Elide, — les Plaisirs de l'Ile enchantée, — le Mariage forcé, — Don Juan, — l'Amour médecin , — le Misanthrope,— le Médecin malgré luy, — Mélicerie,

— le Sicilien, — le Tartufe, — Prologue d'Amphitryon. —Amphitryon , — l'Avare , —Georges Dandin, — M. de Pourceaugnac,— les Amants magnifiques, — le Bourgeois gentilhomme, — les Fourberies de Scapin, — Le Prologue de Psiché.— Psiché, — les Femmes sçavantes , — la Comtesse d'Escarbagnas, — le Malade imaginaire. — Ces 33 planches sont gravées ou terminées par LAURENT CARS, d'une façon magistrale; ce qui n'a pas empêché un farceur du Molièrisle (4° année, f° 133) de trouver que jusqu'à Punt et Frankendael, cette suite, peu heureusement gravée

l'origine, n'avait pas trouvé de graveurs. (Il soin de ne pas se nommer).

1439 à 1472. Les mêmes (1741, 1744,

1749 et 1750, 4 vol. in-12). — 33 figures et le fleuron du titre, gravés par Puni, d'après les vignettes de LAURENT CARS.

1473 à 1506. Les mêmes (Bâle, 1 741,

1747)-—33 figures in-12 et le fleuron ; copies par Karhl Siocklin, des figures de PUNT.

1507 à 1340. Les mêmes (Paris, 1749,

1753 et 1770, 8 vol. in-12). — figures et le fleuron, gravés par Fessai d, toujours d'après LAURENT CARS.

1541 à 1574. Les mêmes (Amsterdam et Leipzig, 1763, 6 vol. in-12). — 33 figures et le fleuron , par Frankendael. Ce sont les copies de PUNT.

1575 à 1608. Les mêmes (Paris,

Prault, 1760, 8 vol. in-12). — 33 figures et le fleuron, gravés par Legrand, d'après les vignettes de LAURENT CARS.

(Il y a encore au moins deux autres suites de copies anciennes qui ne valent pas la peine d'être cataloguées).

De nos jours :

1609 à 1642. Les mêmes (Paris,

Lemerre, 1873), passage Choiseul.—Réduction in-8 des vignettes de BOUCHER. En voici la liste par nom de graveur, savoir :

I° La Comédie (fleuron) , — 2° l'Etourdi ,

— 3° les Plaisirs de l'Isle enchantée, — 4° le Sicilien ou l'Amour peintre , — 5° Amphitryon, — et 6° les Amans magnifiques ; — six pièces gravées par BOILVIN.

I° L'Ecole des Maris, — 2° la Princesse d'Elide, — 3° le Tartufe, — 4° la Comtesse d'Escarbagnas, — 5° le Malade imaginaire ;

— cinq pièces gravées par COURTRY.

1° La Critique de l'Ecole des Femmes, —- 2° l'Impromptu de Versailles,— 3° le Mariage forcé, — 4° le Bourgeois gentilhomme, — 5° les Femmes savantes ; — cinq pièces gravées par G. GREUX.

1 ° Les Fascheux ; — 2° M. de Pourceaugnac;

— deux pièces gravées par L. GAUCHEREL.

1 ° Don Juan, — 2° l'Avare, — .3° le Dépit amoureux , — 4° le Misanthrope ; — quatre pièces gravées par LE RAT.

Georges Dandin, pièce gravée par MILIUS.

I° le Médecin malgré lui, — 2° Mélicerie,

— 3° Sganarelle ou le Cocu imaginaire; — trois pièces gravées par MONGIN.

I. Les planches suivantes, et très probablement d'autres, sont préparées à l'eau-forte par CHEDEL et dans cet état portent son nom, savoir : Le Cocu imaginaire, Dom Garcie de Navarre, l'École des Maris. l'Ecole des Femmes, l'Impromptu de Versailles, les Plaisirs de l'Ile enchantée, Don Juan, le Misanthrope, le Sicilien, le Bourgeois gentilhomme, les Fourberies de Scapin, Psiché.


44 C A T A L O G U E D E

I ° Dom Garcie de Navarre, — 2° l'Amour médecin, — 3° l'Ecole des Femmes, — 4° Prologue de Psyché, — 5° Psyché; — cinq pièces gravées par MARTINEZ.

I° Prologue d'Amphitryon ; — 2° les Fourberies de Scapin ; — deux pièces gravées par RAJOU.

En tout 34 vignettes, plus le portrait d'ap. COYPEL.

1643 à 1676. — Enfin, celles gravées par DE MARE.— Paris. Lefilleul, boulevard Montmartre, (34 vignettes.)

1677.— MONUMENT FUNÈBRE A LA MÉMOIRE DE Mlle SANDOW, de Berlin. — F. Boucher del., Ebertz sculp.

1678. — MORT D'ADONIS. — F. Boucher del., N. Aubert se — A Paris, chez Buldet.

1679.— MOULIN, près Chatou.—F. Boucher del., Basan sc

1680.— MOULIN A EAU.— F. Boucher de]., Chedel se

681.— MOULIN A VENT. —F. Boucher de]., Dazincourt à l'aquatinte.

1682. — MUSIQUE CHINOISE A CLOCHETTES.— F. Boucher del., Ingram sc.

1683.— NAISSANCE D'ADONIS. — F. Boucher pinx., N. Aubert sc.

684.—NAISSANCE DE BACCHUS.— F. Boucher del., Avelinte se — A Paris, chez P. Aveline.

1685. — NAISSANCE & TRIOMPHE DE VÉNUS.—Grand in-folio ovale gravé par Daullé, d'après l'esquisse peinte par BOUCHER. — Huit vers, quatre de chaque côté.

1686. — NAISSANCE & TRIOMPHE DE VÉNUS. — F. Boucher pinx., Duflos sc

1687. — NAYADES. —F. Boucher pinx., Thiers sc

1688.— NE CESSONS DE CRAINDRE

UNE BELLE.—F. Boucher del , Aubert sc. — A Paris, chez Drounis.

1689 — NE CESSONS DE CRAINDRE UNE BELLE (texte en allemand).—F Boucher del., Petit sc

690. — NEPTUNE & AMYMONE. — F. Boucher pinx., Daniel sc — Peint peur la manufacture royale des tapisseries de la Couronne, par Franc. Boucher, Ier peintre du Roy, par son très humble serviteur et neveu, DANZEL — Se vend à Paris , chez l'auteur, cloître St-Benoist, la porte cochère en face du portail.

1691.— NEPTUNE & AMYMONE (palais de Trianon). — E. Champollion, d'ap. BOUCHER. (Boucher-Quantin).

1692-1693. — NINETTE (Portrait de Mme FAVART).— F. Boucher del.. Le Bas sc, et copiée par Lalive de Jully.

1694. — La même. — Gille Demarteau, à la manière du crayon ; n°179 (Voir Bulletin des Beaux-Arts, 1re année, f° 168).

1695.-NOTRE-DAME DES VICTOIRES.

— F. Boucher pinx., J.-B. Scolin sculp. — In-f° en hauteur.

1696 à 1705.— NOUVEAU LIVRE DE DIVERSES FIGURES inventées et gravées en partie par François Boucher, peintre du Roi.— A Paris, chez Huquier, rue des Mathurins, au ccin de celle de la Sorbonne. C. P. R.

— Suite de dix pièces, dont six gravées par Boucher, savoir :

1697. — En avant d'un bouquet d'arbres, une jeune paysanne, regardant de face, tient une cruche sur ses genoux.—Cette pièce porte le numéro 2 ; elle est signée : F. Boucher.

1695. — Un homme debout, s'apprête à déposer un faisceau d'armes, près de quatre hommes nus couchés au second plan. — Cette pièce porte le numéro 3; elle est signée : Boucher, 1751.

1699. — Deux jeunes filles, qui viennent de cueillir des fleurs, s'acheminent vers la


FRANÇOIS BOUCHER 45

gauche.— Pièce portant le numéro 4, signée : Boucher.

1700. — A gauche, un guerrier oriental, portant un carquois et vu par le dos ; au second plan, deux cavaliers.— Pièce portant le numéro 5, signée : F Boucher.

1701. — Jeune fille, nu-tête, le jupon retroussé et portant à son bras gauche un panier d'où sortent des épis et des fleurs. — Pièce anonyme portant le numéro 6.

1702 à 1704.— Ici se placent trois pièces gravées par Huquier.

1705. — Assise à terre, à droite, une jeune fille ayant une rose à son corset et les mains jointes ; dans le fond, architecture avec deux jeunes filles. — Pièce en largeur portant le numéro 10 et signée : F. Boucher. — Sans trait carré.

1706 à 1711. — NOUVEAU RECUEIL DE FIGURES ACADÉMIQUES gravées par Polienith et M. Tardieu, d'ap. F. BOUCHER. — Suite de six feuilles.

1712 à 1718. — NOUVEAUX LIVRES DE VASES, composés et gravés par Boucher. —Sept pièces en hauteur (Catalogue PaignonDijonval).

1719 à 1724. — NOUVEAUX MORCEAUX POUR DES PARAVENTS. — F. Boucher inv., Cochin filius sc = HOMMAGE CHAMPÊTRE ; — LÉDA ; — ROCAILLE ; — TRIOMPHE DE PRIAPE (ces quatre pièces gravées par Duflos). — TRIOMPHE DE POMONE ; Cochin filius sc — A Paris, chez de Larmessin, graveur du Roi, rue des Noyers, à la deuxième porte cochère, à gauche, entrant par la rue Saint-Jacques. A P. D. R.

1725.— NYMPHES & SATYRES (dessin de l'Albertine, devienne). — Impression Braun et Cie.

1726.—OFFRANDE SINCÈRE DE BOUCHER. — L. Bonnet sc.

1727. PAISANNE DES ENVIRONS DE FERRARE. — F. Boucher del., Jeaurat sc

1728. — PAN & SYRINX. - F. Boucher inv., Saint-Non sc. à l'aquatinte.

1729.— PAN & SYRINX.— Pièce in-4° dans un ornement. — F. Boucher del., Vidal se. — A Paris, aux deux Pilliers d'or.

1730.— PAN & SYRINX.— F. Boucher del., Pierre Martenaise sc— In-folio en largeur. — A Paris, chez L. Cars, Cer en son Ac. Rle de Pre et Sc , Rue St-Jacq.

1731.— PANNEAU DÉCORATIF.—F. Boucher del.— Cliché, en travers, du journal l'Art ; imp. Pillet et Demoulin.

1732. — PANNEAU DÉCORATIF (dessin). Cliché du Boucher-Quantin, f° 162.

1733. — PANTIN. — Pièce anonyme.— Les cuisses, les jambes , les bras détachés d'un torse d'homme, sont disposés pour être découpés. — Gravée par Poilly et Cochin, d'ap. F. BOUCHER. — Très rare.

1734. — PANTINE. — Pièce également anonyme, semblable à la pièce précédente, sauf que l'homme est remplacé par une femme. — Également gravée par Poilly et Cochin, d'ap. F. BOUCHER. — Très rare.

735— PAR MES SOINS TON ENVIE EST ENFIN SATISFAITE. — F. Boucher del., Massard sc.

1736 à 1739.— PARS AESTIVA (L'ESPÉRANCE ET LE LOUVRE). — PARS AUTUMNALIS (LA CHARITÉ ET LE PONT-NEUF). — PARS HYEMALIS (LA RELIGION ET NOTREDAME). — PARS VERNA (LA FOI ET LES INVALIDES).— F. Boucher del., Petit sc. (Voir Bréviaire de Paris, 1736.)

1740 a 1743. Les mêmes.— Copies

anonymes.

1744 à 1770. — PASTORALES à la sanguine, par Demarteau l'aîné, d'après F. BOUCHER; n°s 41, 43, 62, 70, 71, 101, 131, 137, 164, 165, 166, 175, 179, 180, 183, 195, 197, 200, 201, 201, 212, 213, 225, 229, 230, 295, 296 (de l'oeuvre de Demarteau).


46

CATALOGUE DE

1771-1772. — PASTORALES. — Deux pièces en largeur, i n-fol. — F. Boucher del; Huquier, Lefils sc

1773. — PAYSAGE dans lequel se remarque une femme puisant de l'eau au bord d'un ruisseau. — Franc. Boucher, 1758; Blondel d'Azaincourt sc — In-4.

1774.— PAYSAGE (à la sanguine) AVEC ENFANTS. — Dédié à M. Blondel d'Azincourt.— Demarteau l'aîné sc, n° 11, d'après F. BOUCHER.

1775.— PAYSAGE in-folio en travers. — Dédié à Mme de la Haye d'Azincourt, par J. HOUEL.—F.Boucher del., J Houel sculp., 1759.

1776.— PAYSAGE in-folio en travers. — Dédié à M. Blondel d'Azincourt, lieutenantcolonel d'infanterie, etc., etc. —F. Boucher del., J. Houel sculp., 1759.

1777. Pendant du précédent. Dédié

au même et gravé par le même.

1778. — PAYSAGE in-4° en travers. — Dédié à Mme La Haye Desfossés. — F. Boucher del., Dazaincourt sculp., 1759.

1779. — PAYSAGE in-fol. en travers. — F. Boucher del, — Dédié à M. Môricofer Médailleur, par son ami et serviteur, C. du M.

1780.— PAYSAGE in f° en travers ; gravé à l'eau-forte par Saint-Non ; titre. — Gravé d'après le tableau de M. BOUCHER, qui est dans l'appartement de Monseigr le Dauphin, à Versailles.

1781. — PAYSAGE in-4° en travers.— F. Boucher del.; gravé par J.-B.-D. Lempereur fs sculp., 1755.

1782. — PAYSAGE ovale. — Dans le milieu, une chute d'eau où pêche une jeune femme.—Dédié à M. Tourniaire, négociant à Marseille. — F. Boucher pinx., Pre Laurent acuip. — D'après le tableau qui appartient à Mme la présidente de Bandeville, chez l'auteur, rue et porte Saint-Jacques, maison de M. Ogiers , apothicaire.

1783.— PAYSAGE petit in-4°, avec chaumière et tour, à gauche ; sous de grands arbres, un cavalier dont le cheval boit et dont la croupe , seule visible , est à droite. — F. Boucher del.; Saint-Non se., à l'eau-forte.

1784-1785. — PAYSAGES EN NOIR.— Deux pièces d'ap. BOUCHER; Demarteau sc, n°s 944-9451786.—

944-9451786.— assis, ayant les deux mains appuyées sur une corbeille qu'il tient entre ses jambes.— Sanguine par Demarteau l'aîné, n° 106, d'ap. F. BOUCHER.

1787. — PAYSAN coiffé d'un chapeau, tenant un panier à son bras et marchant vers le spectateur. — Petit in-4° en hauteur. — F. Boucher pinx., Watelet sc.

1788.— PAYSAN en train de déjeuner.— Étude à la sanguine par Demarteau l'aîné, n° 167, d'ap. F. BOUCHER.

1789.— PAYSAN, vu de dos, portant un panier. — F. Boucher del. — Étude à la sanguine par Demarteau l'aîné, n° 68. — Tiré du cab. de Mme d'Azincourt.

1790. — PAYSANNE DES ENVIRONS DE FERRARE.— F. Boucher del., E. Jeaurat, 1734. — Petit in-4° en travers.

1791.— PAYSANNE vue de dos, la figure de profil à droite, tenant un animal sous son bras gauche. — Sanguine tirée du cabinet de Mme d'Azincourt, n°69, par Demarteau l'aîné, d'ap. F. BOUCHER.

1792-1793.— PAYSANNES tournées vers a droite et vers la gauche.—Blondel d'Azaincourt sc — Deux pièces in-4°.

1794.—PAYSAN PASSANT L'EAU.— Cliché du Boucher-Quantin, f° 61.

1795 —PAYSAN PASSANT L'EAU.— F. Boucher del., Ryland sc

1796. — Pendant de LA JARDINIÈRE. — Sanguine, n° 53, par Demarteau l'aîne, d'ap. F. BOUCHER.


FRANÇOIS BOUCHER

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1797. — Pendant de la LÉDA. — Etude à a sanguine par Demarteau l'aîné, n° 221, d'ap. F. BOUCHER.

1798.— Pendant de L'ÉDUCATION DE L'AMOUR. — Sanguine par Demarteau l'aîne, n° 117, d'ap. F. BOUCHER.

1799.—Pendant du DÉNICHEUR DE MERLES.

— Sanguine par Demarteau l'aîné, n° 83. d'ap. F. BOUCHER.

1800.—Pendant du numéro 162.— Étude à la sanguine par Demarteau l'aîné, n° 163, d'ap. F. BOUCHER.

1801 .—PENSENT-ILS A CE MOUTON ?

— F. Boucher del., Mme Jourdain sc.

1802.— PENSENT-ILS AU RAISIN ? — F. Boucher pinxit . J .-Ph. Le Bas sculp. — Dédié à M. le baron de Horleman , etc. — A Paris, chez Jac.-Ph. Le Bas, graveur du cab. du Roy, rue de la Harpe.— Grand in-f° en travers.

1803. — PENSENT-ILS AUX RAISINS.

— F, Boucher del., Gaillard sc.

1804.—PETIT BERGER PASSANT UNE RIVIÈRE. — F. Boucher del., Ryland sc.

1805.—PETITE PASTORALE.—F.Boucher del., Legros sc., 1791.

1806 à 1809.—PETITES PASTORALES. Suite de quatre planches. — F. Boucher del., M'le Duquesnoy sc.

1810 à 1815. — PETITES VUES RUSTIQUES. Suite de six pièces.— F. Boucher del., Basait sc.

1816. — PLAFOND; essai de lavis par François, en mars 1758, d'ap. F. BOUCHER.

1817. — POMONE. — Assise à gauche, sur un banc de pierre, sur le dossier duquel elle appuie le bras et soutient sa tête, Pomone, les yeux baissés , prête l'oreille aux propos que lui tient Vertumne, sous la figure d'une vieille femme appuyée sur un bâton. Dans la marge, on lit, à gauche, sous le trait

carré : A. Watteau pinxit; à droite ; Boucher sculp., etc.; et enfin l'adresse de Chereau.— Grande et belle pièce en hauteur.

1818.—POMPADOUR (Mme la marquise de). — In-4° à la manière noire. — Pièce anonyme d'ap. F. BOUCHER.

PORTRAITS DE FRANÇOIS BOUCHER.

— Cochin fils del., L. Cars sculp. In-4°. — In-8° (Bulletin des Beaux-Arts, f° 24, 1re année). — In-8°, copie par Ad. Varin. — In-8°, d'ap. le pastel de LUNDBERG (Bulletin des Beaux-Arts). — Le même, par Lalauze, in-40.— In-f°, par Gautier d'Agoty;—Jacques Fabien, d'après ROSLIN, in-4°. — Le même, par Salvator, in-folio. — Par Coqueret, à la manière du lavis.

1819-1820. — PREMIÈRE & SECONDE VUES DE CHARENTON. — F. Boucher del., Le Bas sc.

.1821-1822. — PREMIÈRE & SECONDE VUES DES ENVIRONS DE BEAUVAIS.

— F. Boucher del., Le Bas sc

1823-1824. — PREMIÈRE & SECONDE VUES DES ENVIRONS DE CHARENTON.

— F. Boucher del., Moitié sc.

1825-1826. — PREMIÈRE & SECONDE VUE DE TROUVILLE. — F. Boucher del.

— Chez Buldet.

1827 à 1832.— PREMIER LIVRE DE FIGURES, d'ap. les porcelaines de la manufacture royale de France, inventées en 1757 par Boucher. — Six pièces en hauteur. — Falconnet sc.

1833 à 1839: — PREMIER LIVRE DE GROUPES D'ENFANTS, pr Boucher, peintre du Roy; gravé par Aveline. —A Paris, chez Huquier. — Suite de sept planches.

1840 à 1845. — PREMIER LIVRE DE SUJETS & PASTORALES, par F. Boucher, peintre du Roy ; Huquier sc, marque A. — Suite de six pièces en hauteur.

1846. — PRIMITIA MARTYRUM SO-


CATALOGUE DE

CIETATIS JESU IN ECCLESIA JAPONICA. — F. Boucher del., L. Cars sc.

1847.—PRIX DE L'ACADÉMIE ROYALE DE CHIRURGIE. — F. Boucher del., Lebas se (Fleuron.)

1848. —PRIX DE L'AMOUR. —F. Boucher del. — Chez Basan sc.

PROLOGUE D'AMPHITRYON. L. Cars sc (Voir Molière, 1784.)

PSICHÉ. — L. Cars sc (Voir Molière, 1784.)

1849.—PSICHÉ REFUSANT LES HONNEURS DIVINS. — F. Boucher pinx., Parizeau sc — Grand in-f°. — A Paris, chez Niquel.

PYGMALION DEVIENT AMOUREUX D'UNE STATUE QU'IL AVAIT FAITE, ET VÉNUS LA REND ANIMÉE. — F. Boucher del., Lemire sc. (Voir Met. d'Ovide.)

1850. —QUATRE TÊTES D'AMOUR (dessin). — Cul-de-lampe du Boucher-Quantin, f° 164.

1851 à 1857.— QUATRIÈME LIVRE DE GROUPES D'ENFANTS, par F. Boucher; gravé par Huquier. — Suite de sept pièces.

1858 à 1863.—QUATRIÈME LIVRE DE SUJETS & PASTORALES, par F. Boucher, peintre du Roy; Huquier sc., marqué D.— Suite de six pièces en hauteur.

1864. — QUE DE TRÉSORS RÉPANDUS SUR LA TERRE. — F. Boucher del., Daullé sc.

1865.—QUI FECIT UTRAQUE UNUM. F. Boucher del., Lépicié sc.

1866. — QUOD COGITATI ? — F. Boucher del., Duflos sc

1867. — QUOD SOL ATQUE IMBRIS DEDERANT.—F. Boucher del., Moreau sc.

1868. — QUOS EGO. — Planche grand in-f°. — F. Boucher del., Aveline sc

1869.— QUOS EGO.— F. Boucher del., Tilliard sc.

1870 à 1881. — RECUEIL DE DIFFÉRENTS CARACTÈRES DE TÊTES , tirés de la colonne Trajane; dessinés par Boucher, gravés par Hutin.— Suite de douze planches.

1882 à 1888. — RECUEIL DE FONTAINES inventées par F. Boucher, peintre du Roy.— Suite de sept pièces.—Chez Huquier.

1889a 1891.—RÉGNIER. Londres, 1733. In-4°. — Un fleuron et deux culs-de-lampe. F. Boucher del., L. Cars sculp.

1892.— RENAUD & ARMIDE. Vignette in-8. — F. Boucher del., J. Ingram sc

1893. — RENAUD & ARMIDE.— Bonlard fils, d'ap. BOUCHER (Boucher-Quantin).

1894.—REPOS CHAMPÊTRE.—F. Boucher del., Ryland sc

1895 à 1900.—REPRÉSENTATION DES FIGURES MITHOLOGIQUES tirées des tableaux des plus fameux peintres et sculpteurs.— Suite allemande ; six pièces d'après F. BOUCHER pinx., savoir : Nemesis et Helena, n° 245 ; HALBAUR sc — Magia, n° 245. — Iris, n°246; HALBAUR sc—Cyclops, n° 247; BACK sculp. — Vulcanus, n° 248 ; BACK sc

— Luna, n° 254 ; HALBAUR sc

1901. — RESPONDERUNTQUE LABAN. — F. Boucher del., Perronneau sc

1902. — RETOUR DE CHASSE DE DIANE. —F. Boucher inv., Cl. Duflos sculp.

— Pièce en largeur.

1903. — RODOGUNE, acte V, scène IV.

— Mme de Pompadour se, d'ap. F. BOUCHER, retouché par Cochin.

1904 à 1916. — SAINT ANDRÉ. — F. Boucher pinx., L.Jacob sc, 1726. — A Paris, chez Jeaurat, au bas des Fossez-StVictor (toutes ces planches portent cette adresse et sont in-folio en hauteur). = SAINT BARTHÉLÉMY. F. Boucher pinx., E. Brion sc, 1726. = SAINT JACQUES


FRANÇOIS BOUCHER

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LE MAJEUR. F. Boucherpinx., E. Brion sc.. 1726. =SAINT JACQUES LE MINEUR F. Boucher pinx., E. Jeaurai sc, 1726. = SAINT JEAN. F. Boucher pinx., Jeaurat sc, 1726.= SAINT JUDE. F. Boucher pinx.,

E. Brion sc, 1726. = SAINT MATHIEU.

F. Boucher pinx., S. Vallée sc, 1726. = SAINT MATHIEU. F. Boucher pinx , L. Jacob sc, 1726. = SAINT PAUL. F. Boucher pinx., M aubert sc. 1726. = SAINT PHILIPPE. F. Boucher pinx., Aubert sc, 1726. = SAINT PIERRE. F. Boucher pinx., Housard sc, 1726. = SAINT SIMON. F. Boucher pinx., E. Brion sc, 1726. = SAINT THOMAS. F. Boucher pinx., Z.. lacob sc, 1726.

1917.— SAINTE FAMILLE.—A la sanguine, tirée du cab. de Mme d'Azaincourt, par Demarteau l'aîné sc, n° 192, d'ap. F. BOUCHER.

1918. — SANCHO EST POURSUIVI PAR LES MARMITONS DU DUC. —F. Boucherinv., P. Aveline sc — A Paris, chez Dupuis, au bas de la rue de la Vannerie, du côté de la Grève, à l'Ange Saint-Michel. — A. P. D. R.

1919.— SATYRE.— Étude à la sanguine par Demarteau l'aîné, n° 268, d'ap. F. BOUCHER.

1920 à 1925. — SECOND LIVRE DE FIGURES, d'ap. les porcelaines de la Manufacture royale de France ; gravé par ? — Suite de six pièces d'après F. BOUCHER.

1926 à 1931. — SECOND LIVRE DE SUJETS & PASTORALES, par F. Boucher, peintre du Roy ; Huquier sc, marque B. — Suite de six pièces en hauteur.

1932. — SEPT FEMMES NUES et deux Amours dans un paysage.— In-4° en travers.

— F. Boucher del.; Saint-Non sc, 1766, au lavis.

1933.— SILVIE DÉLIVRÉE PAR AMINTE.

— F. Boucher del., Gaillard sc.

1934.—SILVIE FUIT LE LOUP qu'elle a blessé. — F. Boucher pinxit, L.-J. Lempereur

Lempereur — A Paris, chez Lempereur, graveur du Roi et de LL. M. Imples et Rles, rue et porte Saint-Jacques, au-dessus du petit Marché.

1935. — SIMONETTE. — Sanguine par Demarteau l'aîné, n° 59, d'ap. F. BOUCHER.

1936 à 1942. — SIXIÈME LIVRE DE GROUPES D'ENFANTS, par F. Boucher; gravés par Huquier. — Suite de sept pièces.

1943. —SOLDATS SE REPOSANT.— F Boucher del., Floding sc

1944 à 1956. — SUITE DE TREIZE ÉCRANS gravés par Caresse.— Chez Rapilly, 53 bis, quai des Augustins.

1957 à 1962. — SUITE DE FIGURES CHINOISES, inventées et dessinées par Boucher et gravées par Houl (six planches).

1963 à 1974.—SUITE DE PETITS SUJETS & DE TÊTES, en hauteur; gravés, chiffrée dans le haut, à droite , de 1 à 12 ; dont le fond est blanc, sans trait carré. On les trouve avant les numéros.

1963. — Un paysan, mal vêtu, appuyé sur son bâton, et un second, assis sur un baquet, dont la tête est cachée; et enfin un troisième, debout, lisant un journal. — A Paris, cités la Ve de F. Chereau, etc. (1)

1964.-— Un mendiant, tête nue; derrière lui, une petite fille avec tablier à bavette. (2)

1965. — Une vieille femme, coiffée d'un grand chapeau et vêtue d'une mante, les mains dans ses poches et regardant le spectateur. (3)

1966.— Une tête de Christ ou de saint. (4)

1967 — Une tête de jeune homme, à cheveux longs, et ayant au cou une fraise. Signé F. B. (c'est la seule pièce portant la signature de F. BOUCHER). (5)

1968. — Un vieux paysan, un genou en terre, porte sur l'autre un éventaire chargé de légumes, que soutient son jeune fils ; derrière,


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CATALOGUE DE

un autre portant aussi un éventaire ; dans le fond , une maison à quatre fenêtres. (6)

1969. — Tête de bourgeois portant lunettes, coiffé d'un chapeau à trois cornes. (7)

1970. — Un militaire, l'épée au côté, et portant une longue queue et un chapeau à trois cornes, assis à terre ; derrière lui , un paysan assis sur une table. (8)

1971. — Une tête de bourgeois coiffé d'un chapeau à trois cornes, avec les cheveux frisés et une queue. (9)

1972 — Une femme assise à droite, et son mari, derrière, écoutant le récit d'un colporteur assis à terre devant eux. (10)

1973.— Au pied d'un arbre, une femme coiffée d'un chapeau, assise à terre, tient sur elle un enfant ; plus loin, un jeune homme à moitié couché et tenant une perche. (11)

1974. — Une jeune femme, en bonnet, donne un verre de vin à un jeune homme ayant un chapeau, debout, derrière ses pieds. (12)

1975 à 1978. — SUITE DE QUATRE SUJETS D'ENFANTS— Pièces anonymes. Sur le 2e état se trouve l'adresse à Odieuvre; le 3e celle de Roguier ; et enfin, le 4e celle de Buldet.

1979 à 1990. — SUITE DES COSTUMES ET ANCIENNES MODES FRANÇAISES, etc. — A Paris, rue St-Jacques, à la Providence, n° 33 . — Deux cahiers au moins de six feuilles, à la sanguine; l'un seulement avec entourage. — Nous avons eu entre les mains : du cahier sans entourage : n° 1, Paysanne de l'Archipel; — n° 2 , Femme de Crimée ; — n° 5, Jeune Asiatique ; — et du cahier avec entourage n° 3, Femme de Constantinople ; — n° 4, Femme du Levant.

1991.—SUJET DE PLAFOND.—Femme couchée sur une rosace , le milieu du corps drapé. — Sanguine par Demarteau l'aîné, n° 231, d'ap. F. BOUCHER.

1992 à 1997. — SUJETS CHINOIS. — Suite de six pièces numérotées. — F. Boucher del., y. Ingram sc.

1998.—SUR LE FRONT DE L'AMOUR.

— F. Boucher del., Daullé sc

1999.—SYLVIE DÉLIVRÉE PAR AMINTE. F. Boucher pinx. — Pièce en largeur in-f°.

2000. — SYLVIE GUÉRIT PHYLIS DE LA PIQURE D'UNE ABEILLE.— F. Boucher del., Lempereur sc

2001. — TABAGIE. — In-f° en travers F. Boucher inv., Saint-Non sculp. à l'eauforte. (Pièce généralement imprimée en rouge carminé.)

2002.—TALIS AB AEQUOREIS QUONDAM VENUS.— F. Boucher pinx., J. C. Le Vasseur sculp. — In-f° en largeur.

2003 à 2006. — TAPISSERIES d'après F. BOUCHER.— Planches publiées par Baudry et Cie 15, rue des Saints-Pères. — Pl. 82, VERTUMNE ET POMONE (Gobelins); — pl. 83, L'AURORE ET CÉPHALE, fragment de bordure (Gobelins);— pl. 84, L'AURORE ET CÉPHALE, deuxième fragment de bordure (Gobelins) ;

— pl. 86, LA NOBLE PASTORALE (Beauvais).

2007.— TÉLÉMAQUE ARRIVANT.CHEZ CALYPSO. — F. Boucher del., Duclos sc— In-4° en largeur.

2008 à 2011. — TÊTES. — Etude à la sanguine par Demarteau l'aîné, d'ap. F. BOUCHER ; nos 93, 94 , 289.

2012 2013.— TÊTES.— F. Boucher del, Pasquier sc. — Deux pièces in-folio.

2014.— TÊTE D'AMOUR — Cliché du f° 118 (Boucher-Quantin).

2015, — TÊTE DE FEMME à l'imitation du pastel; profil adroite.— F. Boucher inv., L. Bonnet sculpsit. — A Paris, chez Bonnet, rue Gallande, place Maubert, la porte cocher (sic) à côté d'un layetier et un chandelier.

2016. —TÊTE DE FEMME, à plusieurs crayons, vue de trois quarts à droite. — F. Boucher deli., L. Bonnet sculp., 1767. — Tiré du cabinet de M. Baudouin, peintre du


FRANÇOIS BOUCHER

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Roy. — A Paris, chez Bonnet, rue Gallande, entre un chandelier et un layetier, vis-à-vis la rue du Fouarre.

2017. —TÊTE DE FEMME, ayant une espèce de coiffure arlésienne, vue de face, dans un ovale entouré de deux traits.— Étude à la sanguine.— In-f° en hauteur. F. Boucher del.— A Paris, chez Janinet, rue St-Jacques, à la Providence.

2018. —TÊTE DE FEMME coiffée d'un chapeau, un cordon à son cou. — Dédiée à Mme du Fresnay. — F. Boucher del., Louis Bonnet sculp. (manière du crayon).

2019.— TÊTE DE FEMME. — Grosses études Iith. par Lafosses. — Chez Lemercier et Cie (trois feuilles différentes dans l'oeuvre de Boucher, à la Bibliothèque).

2020. —TÉTE DE FEMME, les cheveux nattés, les regards dirigés en bas, vers la droite. — F. Boucher del. — Chez François, avec privilège.

2021. —TÊTE DE FEMME, une rose dans les cheveux. — F. Boucher del., François se en manière de crayon.— Du cabinet de M. Bergeret.

2022.— TÊTE DE FEMME, gravée par Huquier fils, d'ap. F. BOUCHER.

2023. — TÊTE DE FLORE, d'après le dessin de M. BOUCHER (portrait présumé de Mme de Pompadour), gravé par Bonnet en manière de pastel.

2024.—TÊTE DE JEUNE FILLE (dessin du Musée du Louvre).— Cliché du BoucherQuantin, f° 138.

2025. — TÊTE DE JEUNE FILLE, la figure de trois quarts à gauche. — F. Boucher del,, P.-J. Duret sculp.

2026.—TÊTE DE JEUNE HOMME — Étude à la sanguine par Demarteau l'aîné, n° 115, d'ap. F. BOUCHER.

2027. —TÈTE DE MERCURE, de profil à gauche. — Élude à la sanguine par Demarteau l'aîné, n° 412, d'ap. F. BOUCHER.

2028.—TETE DE MINERVE. — Étude à la sanguine par Demarteau l'aîné, n° 417, d'ap. F. BOUCHER. — Rare.

2029. — TÊTE D'ENFANT, de profil à gauche. — F. Boucher del., y.-F. Schmidl fee, Petropol 1759 (à la manière du crayon).

2030. — TÊTE D'ENFANT — Étude à la sanguine, par Demarteau l'aîné, n° 270, d'ap. F. BOUCHER.

2031. —TÊTE DE PAGE DE L'INDEX.— Dessin. Frise. Cliché (Boucher-Quantin).

2032.—TÊTE DE VIEILLARD.—F. Boucher del., J .-B. de la Fosse se, à la manière du crayon.

2033.—TÈTE DE VIERGE à la sanguine, par Demarteau l'aîné, n° 26, d'ap. F. BOUCHER.

2034.—TÊTE D'HOMME à la sanguine. Demarteau l'aîné sc, d'ap. F. BOUCHER.

2035. — TÊTE D'HOMME fulgurante, dans un médaillon entouré d'Amours. — C.-N. Cochin sc, d'ap. F. BOUCHER.

2036 à 2034.— TÈTES DE FEMME à la sanguine, par Demarteau l'aîné, d'ap. F. BOUCHER ; n°s 7, 8, 14, 19, 20, 33, 34, 39, 49, 89, 90, 113, 114, 116, 132, 159, 160,238, 239.

2055-2056. — TÊTES DE FEMMES (deux). — F. Boucher del. — Gravées par le duc de Chevreuse et signées : LDDC sculp., 17532057

17532057 2060. — TÊTES DE JEUNES FILLES (quatre différentes). — F. Boucher inv., Bonnet sc. à plusieurs crayons.

2061 32067. — TÊTES DE JEUNES FILLES, d'ap. F. BOUCHER; Brunet sc, à la sanguine. — Un cahier de sept pièces.

2068-2069. — TÊTES DE JEUNES FILLES dont l'une tient un chat.— F. Boucher inv., Bonnet à plusieurs crayons.— Deux pièces sur la même feuille.


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CATALOGUE DE

2070. —THE FORTUNE TELLER. — F. Boucher del., Boydell sc

2071. — TOILETTE DU MATIN. — F. Boucher inv., Bonnet se. à la sanguine.

2072. — TOILETTE DU SOIR. — F. Boucher inv., Bonnet se à la sanguine.

2073.— TOMBEAU DE Mlle DOR SANDOW, à Berlin. F. Boucher del., Elberts sc

2074 à 2081.—TOMBEAUX DES PRINCES, GRANDS CAPITAINES ET AUTRES HOMMES ILLUSTRES QUI ONT FLEURI DANS LA GRANDEBRETAGNE

GRANDEBRETAGNE gravés par les plus habiles maîtres de Paris, d'après les tableaux et les dessins originaux des plus célèbres peintres d'Italie. — Tirés du cab. de Monseigneur le duc de Richemont et Lennor.—A Paris, chez Basan et Poignant , Mds d'Estampes. — Huit cartouches grand in-fol., avec une inscription latine au milieu de chacun.

2082 à 2089. — Les mêmes. Petit in-fol. Chez Huquier.

2090.—TRISTE SOUVENIR.— Femmes devant un tombeau. — F. Boucher inv., P. P. C. sc (Choffard).

2091 à 2097.— TROISIÈME LIVRE DE GROUPES D'ENFANTS , par F. Boucher, gravés par Huquier. — Suite de sept pièces.

2198 à 2103.— TROISIÈME LIVRE DE SUJETS & PASTORALES, par F. Boucher, peintre du Roy ; Huquier sc, marqué C. — Suite de six pièces en hauteur.

2104.—TROIS JEUNES FEMMES dans une cuisine; l'une d'elles tient un enfant sur ses genoux. — Sanguine tirée du cabinet de Mme d'Azaincourt, par Demarteau l'aîné, n° 72.

2105. — UN AMOUR VOLTIGEANT; poitrine et tête en raccourci, bras étendus en l'air. — Varin sc, d'après BOUCHER. — Imprimé en noir sur papier bleu.

UN CARTOUCHE grand in-folio, avec l'inscription : Guillelmi III libertatis anglicae

Vindici Memoriae immortali. — F. Boucher del., Surugue sc.

Le même ; petit in-fol. Chez Huquier.

2106. — UNE BERGÈRE, en chapeau et robe courte, court, ayant sur l'épaule droite une perche aux deux bouts de laquelle sc balancent deux cages; un oiseau vient se poser sur sa main gauche, le bras étendu.— F. Boucher del., Varin sc.

2107. — UNE FAMILLE. — F. Boucher del., Bonnet sc, n° 21.

2108.—UNE FEMME COUCHÉE, vue de dos, la tête appuyée sur le bras gauche, le droit soutenant une urne qui laisse couler l'eau. — F. Boucher del., Petit incidit. — Tiré du cab. de M. de Montullé. — A Paris, chez Bonnet, rue St-Jacques, au coin de celle de la Parcheminerie.

2109. — UNE PRÊTRESSE. — Élude à la sanguine par Demarteau l'aîné, n° 157, d'ap. F. BOUCHER.

2110.— UNE TÊTE DE JEUNE FILLE, profil à droite, cheveux frisés ; trois petites fleurs au-dessus de l'oreille. — F. Boucher del., Varin sc. à la sanguine.

2111. —UN GÉNIE AVEC DES AMOURS. Plafond d'ap. F. BOUCHER. — Essay au lavis par François, en mars 1758.

2112. — UN HOMME, portant un filet sur l'épaule, vu de profil à gauche, un baquet est à ses pieds. — F. Boucher delineavit, Petit incidit. — In-f° à la sanguine tiré du cabinet de M. de Montullé.

2113.— VÉNUS (LA CEINTURE DE). Honi. soit. qui. mal. y pense. — F. Boucher inv. del., C.-N. Cochin filius sculp. (Pièce rare).

VÉNUS, APPUYÉE SUR SON CHER ADONIS,

LUI CONSEILLE DE NE CHASSER QUE LES BÊTES A QUI LA NATURE N'A POINT DONNÉ D'ARMES.

— Massard sc. (Voir Met. d'Ovide).

2114. — VÉNUS A SA TOILETTE. — F. Boucher inv., Bonnet se en couleurs.


FRANÇOIS BOUCHER 53

2115. —VÉNUS AU BAIN.—F. Boucher inv., Bonnet sc

2116 — VÉNUS AU BAIN.— Demarteau sc, d'ap. F. BOUCHER.

2117. —VÉNUS AUX COLOMBES.— F. Boucher inv., Bonnet se à plusrs crayons, n° 29.

2118. — VÉNUS CARESSÉE PAR L'AMOUR. — F. Boucher inv., Bonnet sc. aux deux crayons, n° 211.

2119.—VÉNUS COURONNANT LOUIS XV. — Cochin se, d'ap. F. BOUCHER.

2120.—VÉNUS COURONNÉE.— Sanguine psr Demarteau l'aîné, n° 134 , d'après F. BOUCHER.

2121. — VÉNUS COURONNÉE PAR LES AMOURS. — Étude 3 plusrs crayons, par Demarteau l'aîné, n° 378 (Jolie pièce.)

2122. — VÉNUS DEBOUT. — F. Boucher inv., Bonnet sc. à plusieurs crayons.

2123.— VÉNUS DEMANDANT A VULCAIN DES ARMES POUR ÉNÉE (musée du Louvre). — Roussel sc., d'ap. F. BOUCHER (Boucher-Quantin).

2124. — VÉNUS DÉSARMANT L'AMOUR, d'ap. CHARLIER. — Composition de F. Boucher ; Janinet sc (en couleurs).

2125.—VÉNUS DÉSARMÉE PAR L'AMOUR. — Peint par Charlier, d'ap. BOUCHER ; Janinet sc (en couleurs).

2126.— VÉNUS DÉSARMÉE PAR LES AMOURS. — Étude à plusieurs crayons par Demarteau l'aîné, n° 379. — Jolie pièce.

2127.— VÉNUS DONNANT DU NECTAR A L'AMOUR (même composition que VÉNUS ENIVRANT L'AMOUR, gravée en couleurs par Mlle Dupont) ; Basait sc — Du cabinet de M. Prousteau. — In-folio en travers.

2128.—VÉNUS ENIVRANT L'AMOUR. — F. Boucher pinx., Mme Dupont sculp. (en couleurs). — Petit in-f° en largeur (Rare).— Se vend à Paris, chez l'auteur, rue Neuvedes-Petits-Champs

Neuvedes-Petits-Champs maison du pâtissier, à côté du Contrôle général.

2129. — VÉNUS EN RÉFLEXION.— Pièce in-4° gravée d'après la miniature de CHARLIER, la composition étant de Boucher ; janinet se (en couleurs).

2130.— VÉNUS ENTRANT AU BAIN —F. Boucher delin, Michel sculp.— In-f° en hauteur. — A Paris, chez Petit, rue du PetitPont, à l'Image Notre-Dame.

2131. —VÉNUS ENTRANT AU BAIN & L'ÉDUCATION DE L'AMOUR. — Em. Salmon, d'ap. les peintures de F. BOUCHER.

— Archives Nationales (Boucher-Quantin).

2132. — VÉNUS & CUPIDON. — Elle est appuyée sur le côté gauche et tient de la main droite une couronne que Cupidon cherche à attraper. En bas, à gauche : Boucher inv. et fecit.

2133. Copie à l'eau-forte en contre-partie.

2134. Autre copie.

2133. — VÉNUS & ÉNÉE. — F. Boucher del,, Tourlois sc

2136. —VÉNUS & L'AMOUR.— F. Boucher pinx., Daullè se

21.57.— VÉNUS & L'AMOUR (dessin de l'Albertine, de Vienne). — Grand cliché du Boucher-Quantin, f° 134.

2138.-VÉNUS & L'AMOUR ENDORMI.

— Sanguine par Demarteau l'aîné, n° 522, d'après F. BOUCHER.

2139. —VÉNUS & L'AMOUR SUR UN DAUPHIN. — F. Boucher inv., Bonnet sc à plusieurs crayons.

2140. — VÉNUS & LES AMOURS. — F. Boucher pinx., Gaillard sc — In-fol. en hauteur.

2141. —VÉNUS & LES AMOURS. — Sanguine tirée du cab de Mme d'Azincourt, par Demarteau l'aîné, n° 193, d'ap. F. BOUCHER.


54

CATALOGUE DE

2142.— VENUS & LES AMOURS. — Sanguine tirée du cabinet de M. de la Haye, par Demarteau l'aîné, n° 74 , d'ap. F. BOUCHER.

2143. — VÉNUS & LES GRACES AU BAIN. — F. Boucher pinx., Daullé sc.

2144. — VÉNUS JOUANT AVEC L'AMOUR. — F. Boucher del. (Gravure anonyme.)

VÉNUS PLEURE SON CHER ADONIS, blessé à mort à la chasse par un sanglier. — Lemire sc (Voir Mét. d'Ovide.)

2145.-VÉNUS, SE PRÉPARANT POUR LE JUGEMENT DE PARIS, reçoit d'avance la pomme des mains de l'Amour. — Peint par F. Boucher, peintre du Roi; gravé par de Lorraine en 1764.— Dédié à M. CharlesFrançois de Raimond, comte de Modène, etc.

— A Paris, chez Buldet et chez C de Mechet, graveur, rue St-Honoré, maison de M. Lenoir, notaire. — Une des rares pièces au burin, rendant bien la peinture du maître.— Grand in-f° en hauteur.

2146.-VÉNUS, SE PRÉPARANT POUR LE JUGEMENT DE PARIS, reçoit d'avance la pomme des mains de l'Amour. — F. Boucher pinx.— Gravure anonyme en réduction, copie de la précédente.

2147. —VÉNUS SORTANT DU BAIN.

— F. Boucher delin., Michel sculp. — In-f° en hauteur.

2148. — VÉNUS SUR LES EAUX. — Janinet, d'après CHARLIER ; la composition est de Boucher. — Petit in-4° en largeur.

2149. —VÉNUS SUR LES EAUX. — F. Boucher pinx., Levasseur sc

2150. — VÉNUS SUR LES EAUX. — F. Boucher pinx., J. A. Moitte sc. — Grand in-f° en largeur.

2151.— VÉNUS SUR LES EAUX. — Sanguine par Demarteau l'aîné, n° 53, d'ap. F. BOUCHER.

2152. —VENUS SURPRISE PAR L'AMOUR.

L'AMOUR. F. Boucher inv.; Bonnet sc., aux deux crayons, n° 210.

2153. — VÉNUS TRANQUILLE. — F. Boucher del., Duflos sc

2154 —VÉNUS, VUE DE DOS, tenant une colombe captive. — F. Boucher inv-, Bonnet se à plusieurs crayons.

2155. — VERTUMNE & POMONE. — In-f° en largeur. Peint par F. Boucher, premier peintre du Roy et directeur de l'Académie ; gravé par Augustin Saint-Aubin. — Dédié à M. Laurent Cars, graveur du Roy, conseiller en son Académie de Peinture et Sculpture, par son très humble serviteur et élève, AUGUSTIN SAINT-AUBIN, 1765.

VERTUMNE, MÉTAMORPHOSÉE EN VIEILLE, rend Pomone sensible à son amour malgré l'indifférence qu'elle affectoit. — Saint-Aubin et Leveau sc (Voir les Métamorphoses d'Ovide.)

2156. — VIGNETTE avec des Amours.— F. Boucher del., Pierre-François Beaumont sc.

2157.—VIGNETTE DE LA NOUVELLE DIXIÈME, t. 11. — Lemire sc. (Décameron.)

2158.—VIGNETTE DE LA NOUVELLE DIXIÈME, t. V.— Lemire sc. (Dècameron.)

2159.—VIGNETTE DE LA NOUVELLE ONZIÈME, t. 11.— Flipart sc (Décameron.)

2160.—VIGNETTE DE LA NOUVELLE SECONDE t. IV.—Flipart sc (Décameron.)

2161.—VIGNETTE DE LA NOUVELLE SEPTIÈME, t. I —Lemire sc (Décameron).

2162. — VOTRE ACCORD N'A RIEN QUI M'ÉTONNE (premier de quatre vers). — F. Boucher pinxit, P. Aveline sculpsit.— In-f° en hauteur. — Se vend chez Jacob, rue St-Jacques ; chez M. Simart, libre attenant la rue du Plâtre.

2163.—VOUS QUI DANS CE MIROIR CONSULTEZ VOS APPAS (quatre vers). F. Boucher del., Claire Tournay sc. — Il y a à la Bibliothèque, écrit à la plume, sur cette


FRANÇOIS BOUCHER

55

estampe : Deuxième planche de Mlle Tournay, donnée en mars 1750.

2164 à 2175.—VUE D'APRÈS NATURE. Dessinée par F. Boucher (n°s 1,2,3,4,5, 6, 7, 8, 9, 10, 11, 1 2) ; Basan sc — Douze pièces in f° en travers, portant toutes le titre : VUE D'APRÈS NATURE, n°

2176.—VUE DES ENVIRONS DE BEAUVAIS. — Grand cliché dans le BoucherQuantin, f° 91.

2177-2178. — VUE DES ENVIRONS DE BERCY.— F. Bouclier del., J.-B. Michel sc — Deux petites pièces en largeur.

2179 à 2182. — VUE DES ENVIRONS D'ORLÉANS. — Suite de quatre pièces. — Basan sc, d'ap. F. BOUCHER.

2183. — VUE DE VINCENNES. — Le milieu de l'estampe est occupé, sur le devant , par un groupe de quatre vaches, dont une est traite par une laitière vue par le dos ; dans le fond, à droite, on aperçoit le village de Vincennes. A gauche, sous le trait carré , on lit : A. Watteau pinxit, et à droite : Boucher sculp. Au milieu de la marge, le titre ci-dessus.

2184 à 2187. — VUE D'HABITATIONS RUSTIQUES. — Suite de quatre pièces. — F. Boucher del., Houel sc.

2188. —VUE DU MOULIN DE VAUDREUIL. F. Boucher del., baron de Thiers sc.

2189. — VUE D'UN ERMITAGE près de l'ancien Port-Royal. — Q... (Qélus) sc, d'ap. F. BOUCHER.

2190. — VUE D'UNE TOUR , près de Blois, que les bonnes gens de Blois croient habitée par les esprits ; on la nomme communément la Tour du Diable. — Q,.. (Qélus) se, d'ap. F. BOUCHER.

2191.—VUE D'UN PONT.— F. Boucher del., Ryland sc— ln-f° en hautr. — A Paris, chés Buldet, rue de Gèvres, au Grand-Coeur.

2192. —VUE DU PONT DES LAVANDIÈRES, DANS LE CLOS-PAYEN. — Q... (Qélus) sc

2193-2194.— VUE PRÈS DE BERCY (première et deuxième vues). — F. Boucher del., Michel sc

2,0.5.—VUE RUSTIQUE.— F. Boucher del., Gilbert sc

2196. — VULCAIN PRÉSENTANT A VÉNUS DES ARMES POUR ÉNÉE. — F. Boucher pinx., J. Dauzel sc — In-fol.

2197 — WOLDMAR DE LOWENDAL. — F. Boucher pinx., de Larmessin sc, — In-folio en hauteur



TABLE DES MATIÈRES

ARTICLES CONTENUS DANS LE DEUXIÈME VOLUME

Pages

BÉRAUDIÈRE (Mort du comte de La); Nécrologie, par Henry Lacroix 175

BIBLIOGRAPHIE, par X. Valentin ; — Le Cicerone, guide de l'art en Italie, par F. Burckhardt; — Causeries sur les Artistes de mon temps, par J. Gigoux ; Manuel de poche de l'instituteur pour l'enseignement du dessin, par J. Hauselmann; Petit Traité d'Ornements polychromes, pr J. Häuselmann et R. Ringger 192

BOUCHER (François) ; Catalogue de son oeuvre, par Paul d'Air. (Supplément.)

CATALOGUE DES PIÈCES gravées par et d'après Sergent (Ant.-F.), ainsi que celles gravées par Mme de Gernel, par Baré 138

CATALOGUE D'EDELTNCK (Nicolas), par Baré 38

CARTEL (le); Réponse à la question n° 15, par Victor Advielle 79

DUVAL (Marc et Elisabeth), par René Lamelle 188

LETTRE AUTOGRAPHE DE FRANÇOIS BOUCHER (Supplément) 56

LISTE DES DAMES FRANÇAISES dessinaPages

dessinaPages graveurs, peintres et sculpteurs 28, 46, 62, 91, 124

MÈNE (P.-J), par Albert Dubrujaud. 23,40

MOREAU LE JEUNE, par Paul d'Air 54

PASCAL (Michel), sculpteur, par Emile Berray 163, 177

PLAFOND PEINT PAR CHOPIN ET SIGNOL, par Advielle (Victor) 128

PROMENADE RUE DE SÈZE, par SaintDenis 1

SERGENT (Antoine-François), par Noël Parfait 71,83,117,134

SERGENT (A.- F.) ; Catalogue de son oeuvre, par Baré 145

SALON NATIONAL (Le); — La Peinture, par Z. Marcas.... 17, 33, 49, 65, 81,129

VÉRITABLE ICONOGRAPHIE DES LIVRES FRANÇAIS A FIGURES, par Baré ; — les Amours des Déesses, par le sr de la Serre ; De la manière de graver à l'eau-forte et au burin, par A. Bosse, revue par C.-N. Cochin; les A-propos de société, par Laujon 93 à 95

WATTEAU (Antoine); sa vie, ses oeuvres, par Saint-Denis 111


TABLES

DESSINATEURS, GRAVEURS, PEINTRES ET SCULPTEURS

Pages BACHELIER. — Fleurs 32, 82,127

BOUCHER (eau-forte). — Le portrait de Watteau peint par lui-même (gravure hors texte) 98

Portrait de Mme de Pompadour

(gravure hors texte). Frontispice.

Panneau la Lyre (coll. La Béraudière.

Jeux d'enfants. — Fleuron et

cul-de-lampe du catalogue 1

BENOITS (Marie-Guilhermine). — Son portrait par elle 28

BERGERAT (Mme Estelle).—Son portrait dessiné par elle 46

BERTAUX (Mme Léon). — Son portrait. 62

GAIN (Georges). — Le portrait de P.-J. Mène (gravure hors texte) 24

CHOFFARD. — Culs-de-lampe 16, 22, 96,

123, 133 COCHIN (C.-N.)—Portrait de Mme Fréron (gravure hors texte) 8

Lettres ornées et Frise.. 1,10, 71, 98

DAUPHIN (J.) — Le portrait de Sergent Marceau, d'après le chevalier Longhi (planche hors texte) 88

DELANOY (Jacques). — Pêches et Artichauts ; croquis de l'auteur, d'après son tableau du Salon 20

DESCHAMPS — Fille-mère ; croquis de l'auteur d'après son tableau du Salon 17

DUVAL (Marc).—Les trois frères Coligny (gravure hors texte) 187

EDELINCK (Nicolas).—Rabutin-Chantal, Mse de Sévigné (planche hors texte). 38

FLAMENG (Auguste).— Sortie d'un troismais au Havre, croquis de son tableau du Salon 33

Pages FOCILLON — Dessin d'après la statue de Louis XII de Michel Pascal; — Dessins d'après les statues de St Pierre et St Liévin 163, 172

Portrait de M. de Julienne, d'ap.

Watteau; eau-forte (gravure hors texte) 104

Portrait d'Elisabeth Duval, d'ap.

le dessin conservé à la Bibliothèque nationale 189

FRIANT (Emile). — Un peu de repos; croquis de l'auteur, d'ap. son tableau du Salon 35

GEOFFROY (Jean). — Croquis d'une des figures de son tableau du Salon : les Infortunés 49

GRAVELOT. — Culs-de-lampe... 9,116, 137,

162

LAFOSSE. — Cartel 80

LAUNAY (L. de). — La Foire de SaintCloud, d'ap. Moreau le Jeune (gravure hors texte) 56

LEVY (Emile). — Son portrait dessiné par lui 129

LONGHI (le Chevalier). — Portrait de Sergent Marceau (planche hors texte) 88

MÈNE (Pierre-Jules). — Dessin de Georges Cain (gravure hors texte).. 24

Tête de Cheval; — Bélier; —

Agneau 23, 42, 45

MOREAU LE JEUNE — La Foire de SaintCloud (gravure hors texte) 56

PASCAL (Michel), pr Schommer (planche hors texte) 168

Portrait-crayon de l'aîné de ses

sept enfants; — Louis XII, statue équestre, et Saint Pierre.. .177, 137, 172


TABLES

SERGENT (A.-F.), par Dauphin, d'après Longhi (planche hors texte) .. 88

Fleuron du Journal des Annonces

du Pays Chartrain 71

Portrait de Mme de Cernel (Émira Marceau) ; coll. La Béraudière

Portrait du général Marceau (gravure hors texte) 72

Expérience du globe aérostatique

de MM. Charles et Robert, en 1783 (planche hors texte) 120

Place des Espars, à Chartres (gravure hors texte) 152

Pages

THIRION. — Croquis de son tableau le Poète et la Source 65

WATTEAU (Antoine). — Arabesque 97

La Joueuse de mandoline 110

Eaux-fortes (deux croquis) 108

Croquis pour l'Ile enchantée 101

L'Embarquement pour Cythère.. 113

Son portrait peint par lui-même,

gravé par Boucher 8

Portrait de M. de Julienne, gravé

par Focillon 106

ZILHARDT (Mlle Jenny). — Son portrait dessiné par elle 81

GRAVURES ET ILLUSTRATIONS

ARABESQUE.— Huquier, d'ap. Watteau 97

AGNEAU, BÉLIER et TÊTE DE CHEVAL. — Dessins de Mène 23, 42, 45

BENOITS (Mme Marie-Guilhermine). — Focillon, d'après elle 28

BÉRAUDIÈRE (M. le comte de La). — Portrait-médaillon entouré des beauxarts pleurant sa mort 176

BERGERAT (Mine Estelle). — Dessiné par elle 46

CHARTRES.— Place des Espars; gravure de Sergent (planche hors texte).... 152

COLIGNY (Les trois frères), gravés par

Marc Duval (planche hors texte)... 187

DUVAL (Elisabeth). — Portrait appartenant à la Bibliothèque nationale). 189

EMBARQUEMENT POUR CYTHÈRE (1'); d'après Watteau 113

EAUX-FORTES d'Antoine Watteau(deux) 108

ÉVÊQUES : saint Pierre et saint Liévin. — Statues par Michel Pascal 172

EXPÉRIENCES DU GLOBE AÉROSTATIQUE DE MM. CHARLES ET ROBERT, dans

le jardin des Tuileries, en 1783. — Sergent del. et sculp. 1783 (planche

hors texte) 120 7

FILLE-MÈRE. — Croquis de Louis Deschamps, d'ap. son tableau du Salon. 17

FOIRE DE SAINT-CLOUD (la), pr Moreau le Jeune, gravée par L. de Launay (gravure hors texte) 56

FRÉRON (Mme). — Dessin de C.-N. Cochin (gravure hors texte) 8

JULIENNE (M. de).—Eau-forte de Victor Focillon, d'après Watteau (planche hors texte) 106

GRANDE EAU-FORTE, d'après Watteau. 101

LA JOUEUSE DE MANDOLINE, d'après Watteau 110

LES INFORTUNÉS.— Dessin de Geoffroy 49

LÉVY (Emile). — Dessiné par lui 129

Louis XII. — Statue de Pascal 163

MARCEAU (Émira) : Mme de Cernel. — Dessin d'Ant. Sergent (pl. hors texte) 136

MARCEAU (général). — Gravé par Sergent ; en couleurs (pl. hors texte).. 72


IV

TABLES

Pages

PASCAL (Michel). — Dessin de Schommer (planche hors texte) 168

PANNEAU DE BOUCHER, la Lyre (coll. La Béraudière) 1

PÊCHES ET ARTICHAUTS ; tableau de J. Delanoy. — Croquis de l'auteur, d'après son tableau 20

POÈTE ET LA SOURCE (le). — Croquis de Thirion, d'après son tableau du Salon 65

POMPADOUR (Mme de). — Son portrait peint par F. Boucher ( gravure hors texte ; frontispice du 2° volume ) ... 4

PORTRAIT DE L'AÎNÉ DES SEPT ENFANTS DE MICHEL PASCAL 177

Pages

SERGENT-MARCEAU.— Portrait dessiné par J. Dauphin, d'après le chevalier Longhi, 1821 (gravure hors texte).. 89

SÉVIGNÉ (Marie de Rabutin-Chantal, Mse de). — Son portrait gravé par

Nicolas Edelinck pl. hors texte).. 38

SORTIE D'UN TROIS-MATS AU HAVRE. — Croquis d'Aug. Flameng, d'après son tableau du Salon (tête de chapitre). 33

UN PEU DE REPOS.— Croquis de Friant d'après son tableau du Salon. 35

WATTEAU (Antoine) — Eau-forte de François Boucher, d'après le dessin du maître (gravure hors texte) 98

ZILLHARDT (Mlle Jenny).— Dessiné par elle 81

NOMS D'AUTEURS

ADVIELLE (Victor).—Histoire du Cartel. 79

Plafond de Signol et Chopin 128

Ara (Paul d'). — Moreau le Jeune ; sa vie, ses oeuvres 54

Catalogue de François Boucher

(2,197 numéros). — Supplément.

BARÉ.— Catalogue des Collections particulières à l'exposition de la rue de Sèze 10

Nicolas Edelinck (Biographie de)

et Catalogue de son oeuvre 37

Liste des Dames Françaises dessinaieurs,

dessinaieurs, peintres et sculpteurs 28, 46, 62, 91, 124

Véritable Iconographie des Livres

français à figures 95

Catalogue d'Antoine Sergent et de

Mme de Cernel (426 numéros) 138

BERRAY (Emile). —Michel Pascal; sa vie, ses oeuvres 163

BOYER (Henry). — Question sur le mot Cartel (pendule) 64

DOHME (R.) — Lettre sur les tableaux d'Antoine Watteau en Allemagne .... 114

DUBRUJAUD (Albert).— Pierre-Jules Mène; sa vie, ses oeuvres 23

HÉDOU (J.) — Lettre sur le séjonr du peintre Heinsius à Rouen 64

LACROIX (Henry). — Nécrologie; mort du comte de La Béraudière 175

LARUELLE (René). — Marc et Elisabeth Duval 185

MARCAS (Z.) — Le Salon National.. 17. 33, 49, 65, 81, 129 PARFAIT (Noël). — Sergent (AntoineFrançois) 71, 83, 117, 134

ROMIEU (R.)— Lettre à propos de l'Iconographie des Livres à figures 79

SAINT-DENIS. — Promenade rue de Sèze. 1 Antoine.Watteau ; Biographie... 97