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Titre : Bulletin / Société de géographie commerciale de Bordeaux

Auteur : Société de géographie commerciale (Bordeaux). Auteur du texte

Auteur : Groupe géographique et ethnographique du Sud-Ouest. Auteur du texte

Auteur : Association française pour l'avancement des sciences. Groupe régional (Gironde). Auteur du texte

Éditeur : [s.n.] (Bordeaux)

Date d'édition : 1879

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb328696274

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb328696274/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 43158

Description : 1879

Description : 1879 (SER2,A2).

Description : Collection numérique : Fonds régional : Aquitaine

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k5567343t

Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 8-G-299

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 20/12/2010

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de Saint-Magne et descendre la vallée du Guamort jusqu'à la Garonne à Beautiran.

En 4790 un projet plus sérieusement étudié fut soumis à l'appréciation de Brémontier, ingénieur en chef à Bordeaux. L'auteur de ce travail, l'ingénieur Jarri, proposait d'établir entre la Gironde et l'Adour une voie navigable qui, «partant de Pauillac, suivrait la jalle de Saint-Estèphe, le ruisseau de Lesparre, les étangs de Carcans, de Hourtins, de la Canau, du Porge, le bassin d'Arcachon, puis les étangs de Cazeaux, de Parentis, de Mimizan, pour rejoindre ensuite l'Adour un peu au dessous de Dax par le village d'Herm et le ruisseau de Perrière. La dépense totale est évaluée à 7 millions de livres. »

Brémontier résume son opinion sur ce projet dans les paroles suivantes : «L'ouverture du canal ne serait essentiellement utile que dans le cas où les dunes seraient absolument fixées, et les bois de pin en bon rapport. »

A la date du 22 prairial an TI, le citoyen Lobgeois, officier du génie à Bordeaux, adressait au Comité de salut public un «mémoire sur les moyens d'améliorer la côte maritime des Landes ». L'étude de ce pays « me suggéra l'idée d'un canal de navigation de la rivière l'Adour au bassin d'Arcachon, et celle d'un port à Mimizan ».

Dans un deuxième mémoire du mois de brumaire an X, le même Lobgeois montrait « la possibilité d'établir un grand canal de navigation entre la rivière l'Adour et celle de la Loire ». Dans la région landaise, cette voie devait suivre toute la ligne des étangs depuis Boucau-Neuf près de Bayonne, jusqu'au-dessous de Lesparre. Il indiquait en outre dans cette région quatre canaux secondaires : 1° de l'étang de Léon à la Midouze, près de 'fartas; 2° de


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l'étang de Saint-Julien au ruisseau du Béez et à la Midouze; 3° de Parentis à la Leyre, un peu au-dessus de Pissos; 4° de Mont-de-Marsan au bassin d'Arcachon par la rivière la Leyre jusqu'à Luglon, puis par le ruisseau de Geloux jusqu'à son embouchure clans la Midouze, à huit kilomètres au-dessus de Mont-de-Marsan.

Dès 1785, dans une autre direction, MM. Claveau et Charreton, deMézin, proposaient au gouvernement l'exécution du canal dit des Petites-Landes, devant relier la Garonne à l'Adour par la Baïse jusqu'à Lavardac, la Gélize canalisée, un canal remontant le vallon du Rhimbez et descendant par celui de l'Eslampon jusqu'à la Douze, rendue navigable de Roquefort à Mont-de-Marsan; on utiliserait ensuite la Midouze jusqu'à l'Adour.

A. la suite d'un rapport de l'ingénieur en chef Rolland, daté de vendémiaire an XIII, et après avis du Conseil supérieur, le Directeur général des ponts et chaussées ordonne que l'ingénieur en chef des Landes fera, pendant la campagne de 1806, une étude complète du projet Claveau au triple point de vue du nivellement, de la nature des terrains, du jaugeage des ruisseaux du Rhimbez et de l'Estampon, et des eaux du marais de Gabarret.

En mai 1807, M. l'ingénieur en chef Panay adresse à l'administration centrale un premier mémoire où il démontre les nombreux inconvénients du projet Claveau à son point de partage, et propose, pour éviter la plaine sablonneuse du plateau de Saint-Johannet, de reporter le bief de partage entre la Douze et la Gélize sur le territoire de Saint-Cricq, avec un souterrain de 2,620 mètres de longueur. L'alimentation en cet endroit est assurée par de vastes réservoirs accumulant les eaux du Rhimbez et de quelques petits affluents de la Gélise.

Le 15 février 1808 un projet est présenté par M. Panay