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Titre : Les plantes magiques : botanique occulte, constitution secrète des végétaux, vertus des simples, médecine hermétique, philtres, onguents, breuvages magiques, teintures, arcanes, élixirs spagyriques / Sédir

Auteur : Sédir, Paul (1871-1926). Auteur du texte

Éditeur : Chacornac (Paris)

Date d'édition : 1902

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb31344131c

Type : monographie imprimée

Langue : français

Langue : Français

Format : 1 vol. (178 p.) ; in-18

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Description : Contient une table des matières

Description : Avec mode texte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k5530485h

Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 8-R-17919

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 11/05/2009

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SED1R

Les Plantes Magiques

' BOTANIQUE OCCULTE • CONSTITUTION SECRÈTE DES VÉGÉTAUX VERTUS DES SIMPLES MÉDECINE HERMÉTIQUE -— PHILTRES — ONGUENTS BREUVAGES MAGIQUES — TEINTURES — ARCANES ÉLIXIRS SPAGYR1QUES '

PÂR{S -",..-,.-

Librairie Générale des Sciences occultes BIBLIOTHÈQUE "CHAÇORNAG: • . ;„ îi, QUAI SAINT^MIÇHEI., t \'■■>'■•;

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LES PLANTES MAGIQUES


OUVRAGES DU MEME AUTEUR

La Mystique Judéo-Chrétienne. — Le Messager céleste île la Paix universelle do JEANNK LKADR, première traduction française. Br. in-8 nvcc.pcntaclo inédit.

Les Tempéraments et la Culture psychique, d'après les écrits de Jacob Boehme. — Lettre-préface de PAPUS. BP. in-8.

Jacob Boehme; sa Vie, ses OEuvres, sa Doctrine. — Br. in-16 carré. Edition du « Voile d'Isis ».

Cours de Mystique professé l'Ecole lihrc des Sciences Hermétiques de Paris. — Dans la revue << l'Initiation »,' février 1898.

.Les Miroirs magiques, Théorie et Pratique de la Clair» voyance.—Br. in-18.

Les Incantations. — Un vol. in-18, frontispice cl dessins hors texte et dans le texte.

Le Gui et sa Philosophie, trad. de l'Anglais de PETER' DAVIDSON. — Br. in-10 carré, édition du « Voile d'Isis ». ;^

Eléments de langue hébraïque, cours professé a l'Ecole lihrc des Sciences Hermétiques. — Edition de Ylnitiation. — in-8.

EN COLLABORATION AVEC LB D1 PAPUS L'Almanach du Magiste. — Années 1895, 189G, 1897 et 1898^


SÉDIR

Les Plantes Magiques

BOTANIQUE OCCULTE

tOXS IITU i ION SECRÈTE DES VÉGÉTAUX

VERTUS DES SIMPLES

MÉDECINE HERMÉTIQUE — PHILTRES — ONGUENTS

BREUVAGES MAGIQUES - • TEINTURES — ARCANES

ÉL1XIRS SPAGVRIQUES

PARIS

Librairie Générale des Sciences occultes

BIBLIOTHÈQUE CHACORNAG

II, QUAI SAINT-MICHEL, u

1902



A Papus.

Laissez-moi vous présenter ce petit essai, à, vous, qui premier, éveillâtes, mon esprit aux choses de l'Occulte ; depuis douze uns que vous m'avez adihis au spepiacîe de votre labeur] bien des faces de la science ont passé, devant moi dont vous m'avez fait voiries beautés et aussi les , fiéfàuts. Aujourd'hui que j'ai enfin compris la Voie que vous suivez, je suis heureux de dire en public la grande dette que j'ai contractée envers vous;fasse le Giçl, qu'à votre exemple, beaucoup de travailleurs du grand Fermier, défrichent le Sol ou passera dans la gloire le Maître du Troupcçiu. '■■•-• ''•'.;■/■ ;''••• ■ ■ ' '

SKDIU

^Epiphanie, îgoi ,'



LES PLANTES MAGIQUES

INTRODUCTION

Tout l'Univers est une grande Magie, et le règne végétal en entier est animé d'une vertu magique ; aussi un titre tel que celui de ce petit ' livre comporterait-il, pris à la lettre, l'exposé complet de la Boianologie. Notre ambition n'est pas si haute et pour cause.

Gomme en toute étude, il y a deux points de vue dans celle-ci : Un inférieur, naturaliste et analytique, un supérieur, spiritualiste et synthétique. La science moderne s'occupe du pre nïier'i nous ayons choisi la secondparce qu'il es" peu connu ou très oublié de nos jours. Il Vien~ dra Certainement quelqu'un déplus autorisé pour présenter le troisième point de vue, le central, le, Véritable,

En somme, il y a moins d'enseignements dans


cet essai que d'indications d'étude : le désir de ceux qui liront cela complétera vite et bien toutes nos imperfections.


PREMIERE PARTIE

LE RÈGNE VÉGÉTAL

1.



LE RÈGNE VÉGÉTAL.

Pour prendre de ce règne une idée générale aussi juste que possible, il nous faut l'étudier en lui-même, puis dans ses relations avec l'Univers et avec PHomme. Nous aurons ainsi les éléments "d'une Bolanogénie, d'une Physiologie et d'une Physionomie(signaturcs) végétales.

La Botanogénie s'occupera des principes cosmogoniques dont le jeu produit le règne en question. *

Là Physiologie végétale étudiera les forces vivantes en action dans les plantes.

La Physionomie végétale, science des Signaturcs,ou science des Correspondances,nous apprendra à reconnaître, à son aspect extérieur, quelle est la qualité des forces agissant dans telle ou telle plante. v

| /.—Dotanogénie. /

Comme.nous avons décidi donc remettre au, jour, dans ce petit livre, que les,notions tradiionnelles sur le sujet qui nous ocçupe,hous com-


— 12 —

mêhccrons par présenter au lecteur les enseignements les plus authentiques,

Tout d'abord l'un"des monuments les plus an- ' ciens que nous possédions, le Sepher de Moïse, nous instruira des théories des initiés de la race rouge et de la race noire. Le verset II du premier chapitre de la Genèse s'énonce ainsi :

«( Continuant à déclarer sa volonté, il avait dit, Lui-Les-Dieux : la Terre fera végéter une herbe végétante et germant d'un germe inné, une substance fructueuse, portant son fruit propre, selon soncspècc,et possédant en soi sa puissance 6émcnticllc ; et cela s'était fait ainsi.o)

Ceci se place au troisième jour selon la correspondance: ci-après :

FEU : i'r jour. Création de la Lumière.

EAU ET Am : 2e jour : Fermentation des eaux ; leur division. v

TERRE : 3e jour : Formation de la terre, sa végétabilité. ;

FEU : 4* jour : Formation du soleil

EAU, Am : 5'jour : Fermentation des eaux et de l'air ', oiseaux et poissons.

TERRE : 6* jour : Fermentation de la Terre. — Animaux et homme (i).

(i)D'aprës A. F. Deîaulnaye, ' V


i3

Si l'on considère la Genèse dans son ensemble, le rabbin initié nous apprendra que,sous le point de vue cosmogoniqucjla figure d'Isaac représente le règne végétal.Son sacrifice presque consommé, sa filiation, le nom de ses parents et de ses fils, les actes de sa yie symbolique offrent là dessus toutes les preuves nécessaires. Pour s ne pas fatiguer nos lecteurs avec un symbolisme trop ardu, nous hé nous attarderons pas à cette étude quetout étudiant consciencieux peut mener à bien. s

THÉORIES HERMÉTIQUES.—Les philosophes hermétiques concevaient, à l'origine primordiale des choses, un chaos où les formes de tout l'univers étaient préfigurées,unc matrice ou matière cosmique et d'autre part un/eugenérateur, sémentiel, dont l'action réciproque constituait la monade, pierre de vie, ou Mercure, moyen et tenue de toutes les forces*

Ce feu est chaud, sec, maie» pur ; c'est l'Ëspritde Dieu porté sui\ les Eaux, la Tête du Dragon, lé Soufre.

Ce chaos, est une eau spermatique, femelle, chaude, humide, impure ; le Mercure des Alchimistes.

L'action de ces deux: principes dans le Ciel,« constitue le bon principe, la lumière, la chaleur, la génération des choses.


- i4L'action

i4L'action ces deux principes sur la Torre, constitue le mauvais principe,robscurité, le froid la putréfaction ou mort.

Sur la Terre, le feu pur devient |e grand Iimbus, t l'yliaster, le mysterium magnum de Paracelso, c'est une terre vainect confuse, humide, une lune, une eau mercuriellc, le Tohuv'bohou do Moïse. Enfin l'eau pure et céleste devient une matrice, torrestre, froide et sèche, passive ; le sol des AN chimistes.

Ainsi toutes choses dans la Nature passent par trois Ages. Leur commencement consiste dans la mise en présence de leurs principos créateurs. Ce double contact produit une lumière, puis des ténèbres, et une matière confuse et mixte ; c'est la fermentation.

. Cette fermentation aboutit à une décomposition générale ou putréfaction, après laquelle les molécules de la matière en , travail commencent à se coordonner selon leur subtilité i c'est la sublimation, c'est la vie de la chose.

Enfin, vient lo moment où cessti ce dernier travail : c'est le 3° age ; la séparation s'établit entre le subtil et l'épais, le premier va au ciel, le dernier dans la terre, le reste dans les régions aériennes. C'est le ternie, la mort.

On a pu remarquer le passa/je des quatre moda-


-^10

litésdela subtance universelle appcléesEléments: le fou, l'air, la terre et l'eau sont ici facilement reconnaissables ; et nous pouvons coordonner toutes ces notions en établissant un tableau d'analogie que l'on pourra lire au moyen du.triangle pythagoricien, (i) Ce procédé se retrouve dans l'Inde (système Sankhya) et dans la Kabbale (Tarot et Sephiroth).

. Voici quels sont les principes en action dans les trois mondes, selon la terminologie hermétique:

Dans le premier monde, l'Esprit de Dieu, le Feu incréé féconde l'eau subtile, chaotique qui est la lumière créée ou l'âme des corps.

Dans le deuxième monde, cette eau chaotique qui est ignée et contient le soufre do vie, féconde l'eau moyenne, cette vape ur visqueuse, humide et Onctueuse qui est l'esprit des corps.

Dans le troisième monde, cet esprit qui est le feu élémentaire, féconde l'éthcr igné qu'on appelle encore eau épaissç, limon, terre androgyne premier solide et mixte fécondé.

Ainsi chaque créature terrestre est formée par l'action de trois grandes séries de forces: les unes venant du ciel empyréc, les autres venant du ciel zodiacal et les dernières de la planète à laquelle appartient ladite créature.

(i) Cf. l'apus;Traité êlèin. de &e. occ.


iO

Du ciel empyréc viennent l'Anina Mundi, lo Spirilus Mundi et la Malcria mundi, vapeur visqueuse, semence universelle et incréée. ' .

Du ciel zodiacal viennent le soufre de vie, le mercure intellectuel ouélher de vie et le sel de vie ou eau principe, semence créée et matière seconde des corps. l

De la planète viennent le feu élémentaire, l'air élémentaire, véhicule de vie et l'eau élémentaire, réceptacle des semences et semence innée des corps. ,

VENUE DU RÉGNE VÉGÉTAL. — Poill' qUC lo

règne végétal puisse se manifester sur Une planète, il fautque colle-ci soit assez évoluée pour, après avoir cristallisé ses atomes de façon à former une terre solide, produise des eaux et une atmosphère, ainsi quç l'indique le récit de Moysc. Alors une vague de vie nouvelle descend, qui est le véhicule de la première animation sur la planète ; clic est donc le symbole de la beauté, et voilà pourquoi le règne végétal correspond à Vénus (i); elle a donc comme signe représentatif

(i) La verdure des végétaux, c'est In nier verte d'oîi est : sortie Aphrodite, llxéc i\ la surface de la terre." !. , ■


- — I?

la Spirale, et voilà pourquoi la phyllotaxie peut servir à mesurer le degré de force vitale de chaque plante.

Cette vie végétale résulte de l'action réciproque de la lumière solaire et de la convoitise du soufre intérieur ; aucune plante ne peut croître sans a force du soleil qu'elle attire par son principe essentiel.

Voici boniment l'auteur anonyme de la Lumière d'Egypte explique l'évolution du minéral au végétal :

L'hydrogène et l'oxygène combinés en eau sont polarisés et forment une substance qui est le pôle opposé de leur état inflammable primitif.

La chaleur du soleil redécompose une portion infiniment petite des eaux ; les atomes de ladite molécule d'eau prennent alors un mouvement différentiel qui est celui de la spirale. Dans cette ascension, ils attirent les atomes d'acide carbonique et sont attirés par eux, d'où un troisième mouvement : une rotation précipitée. Là se forme dans de nouvelles combinaisons, un germe de vie physique. Sous l'impulsion d'un atome central de feu, les forces prédominantes étant l'oxygène elle carbone, cette union produit un É autre changement de la polarité par lequel ces atomes sont à nouveau attirés vers la lerre. L'eau


i8

les reçoit et ainsi se forme la première- tourbe végétative. Quand ces premières formes végétales meurent, ses atomes reprennent leur marcho spirale ascendante, elles sont attirées par les' atomes d'air, et par le mémo .procédé do polarisation, arrivent à former successivement los lichens et des plantes de plus en plus parfaites.

« L'essence spiritueusedu soleil étant devenue, dans le contre de la terre par attraction do chaque Mixte et par coagulation, un feu aqueux, et voulant revenir vers sa source elle fut retenue en remontant dans les matrices d'espèces diverses. Et parce que ces matrices avaient, une 1 vortu particulière en leur espèce, dans l'une il se détermina aune chose, et dans l'autre à'une autre, engendrant toujours leur semblable... Que si cetto essence spiritucuse est encore plus subtile, ello passe jusqu'à la superficie do la < terre, et fait pousser les semences selon leur germe. » (i)

On trouve la môme théorie exposée d'une façon plus concise dans le traité' kabbalistiquc des Ginqudnte Portés de l'intelligence. L'énurnéralion des porte! de là Décade des mixtes est ainsi conçiio:

(1)i Te$le*d'Alchymie, Préface, p. 18. Paris, Laurent- - «Vllbury, MDGXÇV. pi-ia, - . \ ; v ;F 'V V'J


~ 19 —

Apparition des minéraux par la clisjouc lion delà terre.

a1 Fleurs et sucs ordonnés pour la génération dos métaux.

3°'Mors, lacs, fleurs, sécrétés entres les alvéolés,

4° Production des herbes et des arbres.

5° Forces et semences données à chacun d'eux: etc. i •

Donnons enfin, pour terminer ce rapide exposé la théoriq de Jacob Boehme, dont on découvrira sans peine l'identité avec les doux précédentes. .

Créés au troisième jours, par la Fiat de Mars qui est l'amertume, source du mouvement, les 1 végétaux sont nés de l'éclair du feu dans cette amertume : Lorsque Dieu eut séparé la matrice universelle et sa forme ignée, et qu'il voulut se manifester par, ce monde extérieur et sensible, lo Fiat qui sortit du Père avec sa volonté évertua la propriété aqueuse du soufre do la matière première ; on sait que l'Eau, en tant qu'élément, est une matrice attractive ; nous retombons donc d'accord avec les précédentes théories.

Avant la chute, les végétaux étaient unis à l'élément intérieur paradisaque ; avec la chute la sainteté s'est enfuie de laraciric, qui,est restée


—«-20 —

dans les éléments terrestres ; les fleurs représentent seules, comme on le verra plus loin, le paradis. , i

CONSTITUTION STATIQUE DE LA PLANTE, — Avant d'entreprendre une esquisse do la physiologie végétale, cherchons les principes en action -dans lé règne de façon à. en saisii* mieux tout-àl'heure le fonctionnement. ' Si on étudie le végétal au point de vuo de sa constitution, on lui reconnaîtra cinq principes;

Une matière, formée d'Eau végétative. . a0 Une âme, forméo d'Air serfsitif.

3° Une forme, de Feu concupiscible,

4° Une matrice, ou Tenus intelleclivei

5° Une essence universelle et primitive, ou mixte mémorable, formé des quatre éléments, déterminent les quatre phases du mouvement: la fermentation, la putréfaction, la formation et l'accroissement. \:

Si on l'étudié au point de vue de sa génération

,ony trouve sept forces en action ; ' 1 -

. i ° Une matière, ou patient; forméo de lumières

et de t?ènèbi^,ëâu chaotique et végétative ; c'est

ici qùç! sont les Derses de Pàràçelse, exhalai*-

son.occulte dé |a terre, par qui là plante croit oi;

a0-Ùne formelprincijîë actif oûfeùr ; l^ ^;^


QI —-

3° Un lien entre les deux précédents.

4° Un mouvement, résultat do l'action de l'agont sur le patient, Ce mouvement, qui se propage par les quatre éléments, détermine les quatre phases que nous avons é'numérées plus haut, à propos du mixte mémorable.

Tout ce travail préparatoire et occulte en quelque sorte va donner comme résultats visibles :

5° L'Ame du végétal, ou semonce corporifiéc, clissus de Paracelse, pouvoir spécifique et force vitale. ''.' '

6° L'esprit ou mixte organisé, le leffas de Paracelse, ou corps astral de la plante.

•j 0 Le corps de la plante.

Pour avoir une idée plus étendue de ces deux classifications on pourra en rechercher les analogies dans lo symbolisme de la mythologie grecque qui est très expressif ce qui prête simplement matière à la méditation.

• '" ' ''-" '. \

|.TJ. — Physiologie végétale.

ANATOMÏE. — Rien de si simple que la structure de la plante. Les parties anatomiques se réduisent à trois, et ce sont ces parties qui vont former, en s'individualisant, tous les organes.


aa —-

La masse générale de la plante est formée par lo tissu cellulaire qui peut, ôtro regardé comme l'organe digestif de la plante (llacine : individualisation des tissus cellulaires ; intestin de la plante ; semence. (Kmbyron).

a0 Les intervalles entre les cellules ordinairement hexagonales forment des tuyaux qui s'étendent dons toute la planète et qui conduisent' la sève par laquelle la plante est nourrie. Ces tuyaux ou conduits intcrcellulaircs sont clone pour les plantes ce que sont pour les animaux les vaisseaux sanguins et les veines. {Tige: individualisation des veines; système sanguin de la plante ; capsule (organe femelle.) •

3° On remarque dans le tissu cellulaire de la plupart des plantes, d'autres tuyaux qui sont formés par une fibre contournée en spirale et qui conduisent l'air par toutcla plante. Ces tuyaux ou vaisseaux spiraux sont pour les plantes ce que les trachées sont pour les animaux. On les nomme aussi trachées des plantes (feuilles : individualisation des trachées, poumons de la plante.) (i)

De cette première esquisse nous allons passer

à celle du rapport fonctionnel de ces organes cntr'cux.

cntr'cux.

(i) Oken cité par le D' Encaussc, Anatomié philos. Paris, 189Î. in-8 p. 124.


— 23 —

Lo développement embryologique de la plante comprend les phases suivantes : •

Localisation de la graine dans une matrice convenablo; terre humide,

a0 Los trois parties du germe commencent à végéter en se nourrissant des cotylédons.

3e La racine commence à absorber les substances nutritives de la terre. — La plante s'invidualise par ses fonctions respiratoires et digestives, Elle est néfe.

Voici en substance, comment Papus résume la physiologie végétale (i)<

ï° La Racine :

plongeant dansla Terre\ eslo- s mac delà plante; clic va cher--, cher la. matière alimentaire.

a* Les Feuilles :

plongeant dans 1 Air libre ou dissous dans l'Eau: Pou. mohs de la plantn.

Elles cherchent la lumière et les gaz nécessaires:au renouvellement de la force ' qui doit évertuer la matière dans l'intérieur des tissus. ;

{i) Ti^iife méïhod.de.Sc. oùç.çUa, p. 067 : ;


Celte force s'exprime par la chlorophylle (sang vert) canaux de médiation; 3° La tige : Appareil circulatoire, dont

les vaisseaux contiennent : " la sève ascendante analogue du chyle, a» l'air absorbé par les feuilles. 3° le résultat de l'action de l'air sur la sève nourricière, soit la sève descendante, 4° Les Fleurs : Superflu de la force; lieu des

appareils de reproduction. Nous allons étudier ces fonctions avec un peu plusdedétail;dcleurconnaissanoedépehden effet tout l'art de la pharmacopée hermétique, comme on le verra dans la seconde partie de notre étude.

/ / 1! La radicelle (futurs

j [ organes alnlomi:

alnlomi: l naus),

| 1 2» Lagcminule(futurs

I . I organes respiratoi...

respiratoi... du 1 germe ] -. /es),'■■ f

] formé à son J 3'La tigcllo (futurs

J tour nar I organes circula-*

La graine S» compose •<■.■■■ ( toires, centre gé-.

J . A . néral d'évolution)."

..' i Analogues aux trois

. I enveloppes de l'em•'!.'"

l'em•'!.'" humain.

. : 1 i' des cotylédons : Matériaux destinés \ à la nourriture du germe. /


— 20 —-

Chaque graine, contenant l'arbre en puissance, enfcrmo un Mysterium Magnum; par suite, on retrouvera dans le développement de la graine l'image renversée de la création du monde.

L'arbre commence à se manifester dès que la graine est placée dans sa matrice naturelle, la terre.

Cependant la terre seule n'est qu'une matrice passive ; elle ne peut donc pas développer l'étincelle vitale, ou allumer l'Eus de la graine afin que les trois principes Sel, Soufre et Mercure s'y manifestent,

La lumière et la chaleur du Soleil sont nécessaires pour cela, parce qu'elles émeuvent le feu froid souterrain. — Alors la graine, entraînée dans ce développement, passe par son évolution ultérieure.

Nous examinerons dans le chapitre suivant, au | Culture, ce qui arrive lorsque la matrice n'est pas correspondante au grain qu'on lui confie.

CROISSANCE DE LA GRAINE. — Ainsi, nous voyons déjà trois Ens, trois dynamisincs en réaction mutuelle, chacun comprend sa trinité de principes, Sel, Soufre et Mercure : Y Ens de la terre, Y Ens de la graine, V Ens du. soleil. Le premier et le dernier Ens sollicitent donc,


— 2G —

par une attraction magnétique, le développement du germe dans deux sens opposés: d'oùJa racine et la tige, qui rempliront, on le sait, dans la vie do la plante, des rôles analogiquement contraires. De l'harmonie qui résulte entre ces trois Ens dépend le bon état de la tige (lisse, verdoyante, ou noueuse et noire) et des racines (multiples et grasses ou sèches et maigres),

CROISSANCE DE LA RACINE. —^ Onsait que, au point de vue des trois principes, la vie et la sen. sibilité (magnétique) résident dans le Mercure. Le Mercure souterrain des minéraux est presque toujours vénéneux et chargé d'impuretés; il est littéralement dans, l'enfer, c'est-à-dire qu'il ne trouve pas à son activité d'autre aliment ni d'autre objet que lui-môme.

Dès, par suite, qu'une vibration solaire parvient jusqu'à lui, il l'engloutit dans son corps le Sel et dans sa mère, le Soufre, tous deux intimement unis à son essence.

Alors la terre s'ouvre ; ses atomes obtiennent une liberté relative; et je corps plastique, je Sel qui était dans une torpeur saturnienne; devient susceptible d'altraption, et est en fiffet attiré, dans ses éléments homogènes par Vçns du germe. . j


CROISSANCE DÉ LA TIGK. ^— D'ordinaire, le bas de la tige est blanc, le milieu est brun, le sommet est vert.

Le blanc, indique la tendance vers l'expansion subitement délivrée des puissances constrictivcs de la racine ; lo brun indique une impression saturnienne résultat de la malédiction divine ; l'écorcc est la partie du végétal qui est dans les limbes.

Car si le Grand Mystère est représenté dans les arbres, le règno végétal a été atteint comme toute la Création par la chute d'Adam ; mais dans la beauté des fleurs et dans la douceur des fruits, on y voit encore plus qu'aux autres créatures, les splendeurs du Paradis.

Enfin, le vert est le signe de la vie merciiriello serpentant dans le Jupiter et le Vénus des froh* daisons.

L'ARBRE.— C'est à coup sûr lo type le plus parfait de tous les êtres végétaux ; on y retrouve les influences des étoiles, des éléments, du Spiritns mundi et du Mysterium Magnum, qui est luimôme Feu et Lumière, Colère et Amour, comme Verbe prononcé du Père éternel.

PRODUCTION DÉS NCÈÛDS.—• L'arbrisseau croît, par l'émulation mutuelle des deux Ëns, du sô


QH

leil extérieur et du soleil intérieur pour l'accom» plissement de sa fin, qui est la production d'une eau douce qui va fournir à la fleur les éléments de sa forme élégante et de ses belles couleurs^ On sait que les sept formes do la Nature extérieure agissent ainsi dans la plante ; Jupiter, Vénus otla Lune coopèrent tout naturellcmcntà l'action expansive de son soleil intérieur ; mais Mars exagère cette expansion, car il n'est autreque l'esprit igné du Soufre ,\IK vie Mercurielle tourbillonne devant lui et Saturne congèle et corporisc cette frayeur : ainsi se produisent les noeuds.

PRODUCTION DES BRANCHES.— Les branches sont le résultat du combat que livrent les forces naturelles en plein mouvement quand elles veulent conserver la communication avec le soleil extérieur ; ec sont, si l'on veut, comme les gesticulations de la plante qui se sent oppressée, et qui veut jouir dans la liberté de son vouloir propre. De môme que la force vitale, dans l'homme, fait sortir les venins intérieurs sous forme de furoncles, de môme la chaleur vitale de l'arbre le fait bourgeonner, surtout lorsque l'appel de Y Ens extérieur est le plus pressant,comme ait printemps.

En d'autres termes, pour reprendre la suite du Paragraphe la frayeur de la vie mercurielle, ou


— 29 —

le Sel enserré par b, lutte désespérément, s'échauffe, devint un Soufre ; ce Soufre donno une nouvelle impulsion àson fils, le Mercure ; celui-ci tend à rayonner; et 9 lui la donne substance plastique des bourgeons et des rameaux.

LA FLEUR. — Le Soleil surmonte peu à peu les excès de Mars; la plante diminue son amerlune ; Jupiter et Vénus épuisent leur activité et se fondent dans la matrice de la Lune, lesdeuxEns s'unissent de sorte que le Soleil intérieur, la force vitale de la plante ressaisit son principe, passe à l'état de Soufre, et réintfgre le régime de la liberté divinc.(i)

LE PARADIS DE LA PLANTE.— Les sept formes s'intervertissent, en dedans et en haut, dans ce môme régime, et entrent alors dans un jeu do complète harmonie. L'imagede l'éternité se forme dans le temps ; le Soufre delà, plante repasse dans le latent; le Sel se transmue; le règne du Fils s'inaugure par une joie paradisiaque, qui s'exhale avec le parfum : ainsi le corps des

(i) Remarquons ici deux modes d'inflorescence : l'indéterminé dan , lequel la croissance part du centre : tels le lis et là rose, symbolisant le développement spirituel ;

Elle déterminé: la croissance se fait, la circonférence symbolisant le développement matériel. . >

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— 3o —

saints dégage une odeur exquise ; c'est co que Paracelse appelle la Teinture.

LA GRAINE.— Mais comme Adam à péché, ce paradis cesse bientôt et rentre dans l'obscurité de la graine, où les deux soleils viennent s'occulter.

LR FRUIT.— C'est l'esprit caché des éléments qui opère dans la fructification.

Les fruits ont une qualité bonne et une mauvaise, qu'ils tiennent de Lucifer. Us ne sont donc pas entièrement sous le régime de la Colère, parce que le Verbe unique qui est partout immortel et imputrescible jusque dans la putréfaction souterraine do la semence, reverdit en •eux; car c'est le Verbe qUi lient la terre, et la terre n'a pas saisi le Verbe.

Nous eh sommes restés au triomphe du régime de l'Amour dans là plante, c'est-à-dire à sa floraison. Quand il est manifesté, l'Ens se transporte en son lieu et y agglomère par suite une grande quantité d'éléments plastiquoSjc'est-à'dire des Lunes que la chaleur du Soleil externe transforme en Vénus; ainsi la pulpo du fruitsedévclûppe autour d'un contre qui est le fils du Soleil interné. Les sept planètes se retrouvent dans lo fruit» et en déterminent là sàvëiir; éiï attendant que StitiùWë


3i

vienne le faire retomber surlaterre d'oà il s'était levé.

MATURATION. — La qualification donnée aux fruits de mdrs pour désigner leur point do perfection, la période où leur jus devient sucré est mal désignée par ce mot qui indique, au contraire leur état d'agonie, L'anglais ripé, l'allemand reij, lé morihicu ryp, (t)co dernier mot étant la métathèse de piir, sont bien plus expressifs,

La maturation est le résultat d'une sorte de vortigoqtic le Soleil, Ou l'ens fait éprouver au principe paternel du Soujre et qui lo précipite do la vie éternelle dans la vie temporelle. Nous tirerons de là, tout à l'heure, des indications sur le sens des saveurs des fruits.

RÉSUMÉ. — Nous avons fait ectto rapide csqùisso en nous servant à dessein de toutes les nomenclatures* Nous allonâ la roprciidre en quelques lignes, eii employant la théorie bouddhique naturaliste ou ionienne suivante.

On peut Considérer lo inonde créé comme résultant des interactions do trois forces s l'expansion, ou lumière, ou douceur (l'Abcl de Moïse),

(i) Remarquons que si ce mot désigne quelque chose de sain, il désigne une Sâiiie, <îii pù'riri.


Sala contraction, obscurité ou rudesse (Caïn) et la rotation, ou angoisse, ou amertume (Seth). Nous allons retrouver ces forces en jeu dans le règne végétal.

Supposons le germe placé dans la terre. La douceur fuit l'obscurité et l'angoisse, qui la poursuivent ; d'oà croissance de la plante.

A la chaleur du soleil, la lutte des trois forces devient plus ardente ; la contraction et la rotation s'exaltent, accablent l'expansion, d'où l'écorce, les noeuds.

Mais l'expansion, dès le plus petit répit que lui laissent ses adversaires, s'étend de tous, côtés et pousse des rameaux, s'inscrit par la couleur verte et selivre aux forces vivificatricesdu soleil qui le portent, dans les fleurs, à sa perfection.

La contraction fait un tout homogène des divers organes et l'angoisse les divise en parties ; elles coopèrent ensemble, parce que, venues d'en bas, elles doivent obéir à la force . solaire qui vient d'en haut; ainsi se forme le fruit, qui se dé* Ycloppe jusqu'à ce que l'énergie expansive soit dépensée; moment auquel il est prêta tomber pour donner naissance à un nouveau circulus vital.

L'on DE LA PLANTE, — Depuis la découverte de Heichenbach, on sait que toute chose dans


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la Nature dégage une sorte d'exhalaison invisible dans les conditions ordinaires, mais visible pour les sensitifs. Cette radiation, varie en couleur, en intensité, en qualité.

Le sommet des plantes est toujours positif, et le bas toujours négatif, quelque soit le fragment de la plante présenté à l'examen du sensitif.

Les fruits sont positifs et les tubercules négatifs.

Dans un fruit le côté de la fleur est positif.et le côté du pédoncule négatif.

Ces remarques sont utilisées actuellement par les successeurs du comte Mattéi, dans la prati que de l'Elcctro-homéopathic ; mais je ne crois pas, personnellement, que cette polarité soit profonde.

L'AME DE LA PLANTE. :— Nous empruntons à un livre très bien fait de M. E. Boscowitz, les té* moignagesdes savants qui attribuent à la plante une vieetunesensibililé de personne. —Sans parler des doctrines brahmaniques, bouddhiques, taoïstes, égyptiennes, platoniciennes ou pythagoriciennes, toutes plus ou moins profondément pénétrées de l'esprit initiatique, rappelons que des philosophes commcDémocritc, Anaxagorcct Empédocle, ont soutenu cette thèse. Dans des temps


-34plus

-34plus Percival prétend que les mouve-» merits des racines sont volontaires ; Vrolik, Hcdvvig, Bonhet, Ludwig, F1.Éd. Smith affirment que la plantepeutéprouvcrdessensations, qu'elle peut connaître le bonheur; Erasme Darwin dans son Botahical Gardcn dit qu'elle est animée ; les ou* vrages de Von Marthis (i) prouvent la môme chose ; Théodore F'cchncr en afin écrit un livre intitulé: Nanna oder Uber das Sellenleben der PJlanzen.

Voici les caractères d'analogie que présentent les plantes avec les êtres doués de personnalité :

La respiration s'y effectue par les trachées de Maîpighi, formées d'un ruban rellulaïre roulé en spirale et douées de contraction et d'expansion.

L'air est indispcnsableà leur vie (expériences de Calandrini, Duhamel, Papin) ; et il a sur la sève une action analogue à elle qu'il a sur le sang, (fteriholon).

La face inférieure dés feuilles est percée de stomates, organes de cette respiration (Exp.d'Iîi* genhous, de Haïes, Théodore de Saussure, de MM. Mohl et tiarreau).

Elles gardent l'oxygène de l'aiisexhalcnt l'acide carbonique (Garrcau, llugo Von Mohl. Sachs).

(i) Cf. Reisein Brésilien; Pdanzen uiul l'iiicrc desti'ûpisclicn America; Die thisterbliphivcit tics Pflanzciï. s


-— 35 —

Elles se nourrissent du carbone, qu'elles extraient de l'acide carbonique et par conséquent exhalent pendant le jour une grande quantité d'oxygène

Leurs racines leur servent d'estomac, ainsi que leurs feuilles; la sève est analogue au chyle.

La nutrition des , plantes est une fonction si active que Bradlcy a calculé qu'un chêne, en centans, absorbé 280 000 kilos d'aliments.

Les excrélions-de la plante sont presque toutes pour l'homme des substances vivifiantes, comme à leur tour, les excrétions des animaux le sont pour elles-mêmes.

Si la circulation de la sève n'est pas encore un , fait prouvé d'une façon éclatante, on sait du moins que les plantes transpirent très fortement.

Comment expliquer les mouvements des plantes, à la recherche de la lumière, du soleil, de leur nourriture, c. à d. d'un terrain propice?

Comment expliquer leur puissance amoureuse, la chaleur, l'éicclricilé qu'elles dégagent au moment de leur fécondation ?

D'où viennent enfin les propriétés merveilleuses de lu fleur de résurrection et de la Ho.se de Jéricho?

L'initié constate tous ces phénomènes et il admire une fois de plus l'ingénieuse sagesse de


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ses prédécesseurs comme la pénétrante intuition du peuple qui a donné à chaque arbre son Hamadryade, à chaque fleur, sa fée, à chaque herbe, son génie. Les observations scientifiques dont on vient de lire le résumé ne peignentelles pas avec vérité les mouvements obeurs de l'âme des élémentaux qui s'efforce vers la conscience?

PLANTES ET ANIMAUX. — L'ingénieux Bonnet, de Genève, consacre toute la dixième partie de l'un de ses ouvrages (i) au parallèle des plantes et des animaux; et il exprime de la façon suivante le résultat de ses nombreuses comparaisons: ' ■ / '

« La nature descend par degrés de l'homme au polype, du polype à lascnsitivc, de la sensitive à la truffe. Les espèces supérieures tiennent toujours par quelque caractère aux espèces inférieures; celles-ci aux espèces plus inférieures encore... La matière organisée a reçu un nombre presqu'infini de modifications diverses, et toutes sont nuancées comme les couleurs du prisme. Nous faisons des points sur l'imago, nous y traçons des lignes, et nous appelons cela

(i) Contemplation de la Xatare, t. II,


■ -37faire

-37faire genres et des classes, Nous n'apercevons que les teintes dominantes, et les nuances délicates nous échappent.

« Les plantes et les animaux ne sont donc que des modifications de la matière organisée, Ils participent tous à une même essence, et l'attribut distinctif nous en est inconnu/ » (2)

La plante végète", se nourrit; croit et multiplie ; mais les graines végétales sont de beaucoup plus nombreuses que les oeufs ou les ovules fécondés chez les animaux, sauf pour les espèces inférieures.

De môme, un individu produit beaucoup plus de bourgeons dans le premier règne, que de foetus dans le second.

La nourriture est absorbée chez les uns par . des surfaces poreuses, chez les autres, par une seule bouche ; l'alimentation, parles racines extérieures est incessante ; chez les animaux développés, elle se fait par intervalles, et par des racines intérieures, (vaisseaux chylilcres) La majorité des plantes est hermaphrodite. Les plantes enfin sont immobiles, sauf le mouvement des feuilles et de quelques fleurs Vers le soleil ; les animaux sont mobiles.

(a) Op, cit. tome II, eh, XXXIV. p.S$.


— 38-^

CONCLUSION GÉNÉRALE. — 11 résulte de cette rapide étude, que le mouvement général de la vie terrestre, dans ces trois règnes inférieurs, apparaît comme l'effort gigantesque d'une Puissance ; organisée (la Nature physique) atteignant le li* bre arbitre, caractéristique du règne homiilal, en passant de l'infini du règne minéral à l'individualisation (végétaux) puis au mouvement spontané (animaux).


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C'est ce qu'expriment d'une façon frappante les quatre schémas si dessus complétés d'après Madathanus et qui permettent de considérer chaque règne comme un milieu dont ies atomes sont à Une phase particulière du mouvement: au repos, puisa l'état d'équilibre, puis à celui de tourbillon, puisa l'état de résolution.

Le cinquième, le sixième et le septième états représentent! les règnes (spirituels pour nous) supérieurs à l'évolution actuelle du genre humain.

III. Les Signatures , (Physionomie végétale)

Chaque plante est une étoile terrestre. Ses propriétés célestes sont inscrites sur les couleurs des pétales, et ses propriétés terrestres sur la forme des feuilles ; toute la Magic y est contenue puisque les. plantes représentent tout l'ensemble des puissances astrales.

11 y a trois clés différentes que l'on peut employer pour reconnaître à ses propriétés extérieures les vertus intérieures d'une plante ! la clé binaire, la clé quaternaire ou des éléments, ou zodiacale ; et la èlé septénaire ou planétairci


- 4o -

CLK BINAIRE. —En voici, d'après Saint-Martin> la théorie avec deux exemples d'application pratique.

«Il yadans chaque chose, soit matérielle, soit immatérielle, une force impulsive, qui est le principe d'où cette chose reçoit son existence...

« Mais cette force impulsive universelle que nous observons dans la nature n'aurait pas lieu, si une force compressive et comme opposée, ne la resserrait, pour en augmenter l'intensité ; c'est elle qui, en lui donnant du ressort, opère, en même temps le développement et l'apparence de toutes les propriétés et de toutes les formes engendrées par l'élan de la fpree impulsive.

«La végétation, surtout, nous offre cesdeuxlois distinctement, dans toutes leurs différentes professions. Dans le noyau d'un fruit, la résistance l'emporte sur la force, aussi rcstc-t-il dans l'inaction ; lorsqu'on l'a planté, et que la végétation s'établit, elle n'a lieu que parce que la force combat la résistance, et se;'met en équilibre avec elle. Lorsque le fruit paraît, c'est la force qui l'a emporté sur la résistance, et qui est parvenue à vaincre tous les obstacles, quoique néanmoins ce fruit ne s'offre à nous que comme étant l'union d'une force, et d'une résistance, en ce qu'il est composé et de ses propriétés substanlialisécs, et de son


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enveloppe qui les contient, les rassemble, les conserve et les corrobore, selon celte loi universelle des choses. /

« D'après ce tableau, on voit quelles plaies a souffert la nature primitive et éternelle, que nous avons reconnue comme devant avoir été l'apanage de l'homme.

SAINT-MARTIN* (I)

« L'objet de la végétation, continue cet adepte, dans la suite du même ouvrage, est de nous transmettre les rayons de beauté, de couleur et de perfection qui ont leur source dans la région supérieure, et qui ne tendent qu'à s'introduire dans notre région inférieure.

« Chaque grain de semence est un petit chaos.

« Tout dans la nature est composé d'une action divisante : la force, et d'une action divisible, la résistance.

« Quand la seconde est privée de la première, elle produit l'eau ; quand elle ne subit pas celte privation, elle produit le feu.

« Do même que l'union du feu et de l'eau se manifeste par la couleur verte des feuilles, la putréfaction est localisée dans les racines et la sublimation dans les couleurs vives des fleurs et des fruits.

(i) tispi'il des ôhoÊCs.ioixic i, p. i{»,


- 4a -

« Les graines, étant la prison des puissances supérieures, retracent analogiquement l'histoire de la chute et lé mythe de Saturne dévorant ses enfants. ".

« Ainsi la génération est un combat dont les phases s'expriment par la signature, et il n'y a aucun être qui ne retrace, par sa forme extérieure, l'histoire de sa propre naissance.....

« ,., Dans le chêne, l'amande, d'un goût âpre et austère, renfermée dans son gland, indique que cet arbre a subi un violent effort de la part de la résistance, effort qui ne tendait à rien moins qu'à l'anéantir,.. ' • f

« Si avec ce môme coup d'oeil, nous considérons la feuille de la vigne, le pépin du raisin et les propriétés du vin, nous reconnaîtrons bientôt que dans le pépin, l'eau a été extrêmement concentrée par la résistance, ce qui fait qu'elle se développe avec tant d'abondance .dans les pampres;

« Que dans cette expansion de l'eau, la feuille df» <ignc indique par sh forme, qu'elle n'est si abondante quepour avoir été séparée de son feu, et que ses facteurs ont été binaires comme dans une infinité d'autres plantes;

« Que par conséquent, le feu y a été aussi extrêmement séparé de l'eau, ce qui se fait con-


-43naître

-43naître la branche du cep, où les feuilles et le pédicule de la grappe, alternent ensemble, mais toujours du côté opposé;

« Que, selon sa loi, ce feu monte toujours plus haut que l'eau, ce qui se fait connaître au pédicule de la grappe, qui s'élève toujours audessus do sa fouillo correspondante :

« Qu'aussi co fou est très voisin de la vie primitive, qui ne fait pour ainsi dire qu'un avec lui, ce qui est cause que le grain de raisin prend une forme sphériquc si régulière, comme ayant pompé par ses étamines et son pistil le cercle complet des virtualités astrales, dont le nombre embrasse toute la circonférence, et établit l'équilibre entre la résistance et la force ;*

« Que, par cette raison, il est si sain et salutaire lorsqu'il est pris avec mesure et modération ;

« -Mais que, vu la.source divisée ou binaire, d'ôà il dérive, il doit opérer les plus grands ravages quand il est pris avec excès ;

« Qu'en outre, ces excès sont d'un genre remarquable : En ce qu'ils portent à la dispute, à l'absence de la raison, aux combats et aux meurtres ; a0 En ce qu'ils portent à la luxure (pii est écrite de tant de nianièros sur la forme du pépin;3" En ce que l'ivresse, en excitant à ,


- 44 -

la luxure est cependant bien loin d'être funeste à la génération, (i)

ODEUR SAVEUR FORME

PLANTES ' VOLUME

DES FLEURS DES FRUITS GÉNÉRALE

Ramassée de Terre Grasse Sucrée Petit

Jaune

Rampante Petite Ti9e '

d'Eau Nulle Acidulée Feuilles & Fruits

Verdâtre „ .

Grands

Tourmentée Moyenne de Feu Pénétrante Piquante

Rouge Rayonnante

Élancée d'Air Mauvaise Astringente Très haut

Bleuâtre

Tableau Ne i

CLASSIFICATION ELÉMENTAIRE. — On sait que chacun des quatre éléments avec la quintessence correspond à chacun de nos cinq sens ; c'est-à(i)

c'est-à(i) de choses, t. i. p. i56 et 199.


-45dire

-45dire chacune de ces cinq formes'do mouvement nous révèle les qualités des objetsparune vibration de l'un do nos centre nerveux sensoriels.

La Terre correspond à l'odorat (l'odeur.) L'Eau — au goût (la saveur.)

Le Feu — à la vue (la forme.)

L'Air ' — au toucher (le volume.)

La Quintessence — à l'ouïe (l'esprit.) D'où le tableau N° i

Ceci ne comprend que les types simples, qui sont purement théoriques; en réalité, il faut combiner les uns avec les autres ces quatre éléments et on obtiendra le tableau 2 des signes du zo-. diaqiie, qui pourra indiquer le caractère général d'une plante.

Si maintenant, on veut connaître à priori, les qualités d'une plante signée, par ex., du Bélier, en se reportant à ce dernier tableau, on voit que le Bélier est un feu (col. verticale) de terre (col. horizontale.^) : les qualités de cette plante seroiit donc, d'après le premier tableau, une odeur pénétrante et grasse, une saveur piquante sans rien de désagréable ; les fleurs seront rougeorangé ; et la plante sera de petite taille quoique robuste. '

Nous pensons que cet exemple suffira à l'intel

3. .


- 40 -

ligence de cotte méthode ; voici d'ailleurs, compilés d'après un grand nombre d'auteurs, les signatures de chacun des signes zodiacaux ; on pourra ainsi se perfectionner dans la pratique.

Feu Terre Air Eau

2 3 4 Eau Feu

.TAUREAU GÉMEAUX CANCER

i 7- ■ 8

Terre Tprre i

BELIER ' ,\ x BALANCE 'SCORPION

5 6 12

Air Air

LION VIERGE ■■■■■, POISSONS

9 ï° -. il' ' ■

Eau \l Eau

SAGITTAIRE CAPRICORNE VERSEAU ' -

•■" •-■■ ■ \ ■ '■ ■'- ' y ■ '." : '"*

T(\|ilca'u îvT' s» „.-.'■ / SIGNAI UR^^oniACALÉs

Les plantes signées par le Bélier seront chaU-


des et sèches ; l'élément Feu y dominera ; enfin leur conformation offrira des ressemblances plus ou moins éloignées avec la tête et ses subdivisions : les yeux, le nez, la langue, les donts, la barbe ; elles sont à fleurs jaunes, do saveur Acre, la tige et les feuilles minces, diphylles ou bipétales ; parfum, la myrrhe.

Les plantes signées par le Taurau sont froides et sèches ; l'élément Terre y domine ; leur goût est par conséquent aigre, d'une odeur suave, elles sont de haute taille, dégagent des effluves aromatiques, gèlent facilement, portent beaucoup de fruits. lien est dont la forme est celled'une gorge ; plantes à fleurs audrogynes.

Parfum : le coq aromatique.

Les plantes signées par les Gémeaux sont chaudesethumides modérément, leur élément cstl'Air; ce sont dos herbes à fleurs blanches ou pâles, très vertes, de saveur douce; souvent lactescentes; elles présentent quelque conformité de figure avec les épaules, les bras, les mains, les mamelles ; elles sont souvent heptaphyliés. Parfum ; le mastic.

Les plantes signées par léGancersont froides, et humides; l'eau domine : elles soiit insipides, marécageuses/ à fleurs blanches ou cendrées ; / elles croissent souvent souvent sur le bord des caux:; leurs feuilles prennent la forme des pou-


-48mons,

-48mons, foie ou de la rate ; ellos sont tachetées, boursouflées, à cinq pétales. Parfum: lo camphre,

Les plantes signées par le Lion sont chaudes et sèches, dominées par l'élément Feu ; elles ont des fleurs rouges, ou une saveur poignante, oh amère, ou celles qui brûlent très vite ; leur fruit a la figure de l'estomac ou du coeur ; les crucifères. Parfum : l'encens.

Les plantes signées par la Vierge sont froides, sèches et renferment beaucoup do terre. Ce sont des végétaux rampants, aux tissus durs et cassants ; dont les feuilles et les racines prennent la Semblancc «do l'abdomen, ou des intestins. —- Dans la très grande majorité des cas, leurs fleurs ont cinq pétales. Parfum : le santal blanc.

Les plantes signées par la Balance sont chaudes, humides et aériennes; leurs fleurs sont fauves, leurs tiges hautes, molles et flexibles ; leurs fruits où leurs feuilles rappellent la forme des reins, de l'ombilic, de Ja vessie, leur saveur est douce ; elles croissent de préférence dans lès terrains pierreux, Parfum : le galbanum.

Les plantes signées par le Scorpion sont chaudes, humides. Elles peuvent être insipides, aqueuses^ gluantes, laiteuses du fétides; et avoir la forme des organes sexuels l'homnie. Parfum : le corail rbiige.


-49Les

-49Les signées \wv le Sagittaire sont chaudes et sèches ; dominées par l'élément feu ; elles sont amôrcs, et empruntent les formes do la région anale, Parfum :l'aloès.

Les plantes signées par le Capricorne sont froides et sèches ; l'élément terre domine en elles; leurs fleurs sont vcrdàtres, leur suc coagule et est toxique. Parfum : le nard.

Los plantes signées par le Verseau sont modérément chaudes et hunv.des ; elles sont également aériennes ; et très souvent aromatiques: elles prennent la forme des jambes. Parfum : l'euphorbe,

Les plantes signées par les Poissons sont froides et humides ; l'eau semble y dominer; leur saveur est fade, leur forme est celle des doigts ; elles croissent dans les lieux frais et sombres, au bord de l'eau. Parfum : le thymiane.

CLASSIFICATION SEPTÉNAIRE OU PLANÉTAIRE. — Voici en quelques mots, les bases de classifica^ tion: Saturne ; astringent, concentrant, Jupiter ; rayonnant, majestueux, Mars : colère, épines, '

Soleil : beauté einOblessej harmonie. (

Vénus : suavité.


—7 00 —

Mercure ; indéterminée,

Lune ; étrangelé.

En développant ces caractères, on a :

Saturne Grand et triste Fleurs noires, Puant Fruits acres,

grises vénéneux

Jupiter Grand, touffu Bleuesou bla'n- Inodore Sucrés, adduches, gales lés

Mars Petit, épineux Rouges, petites Piquante etdé- Chauds, polsagrêable

polsagrêable vénéneux

Soleil Moyen ' Jaunes 1 Aromatique ' Acidulés, bons

Vénus Petit, fleuri Roses, belles, Èxqulse.lourde Pas de fruits . . grandes ' ou sucrés

^Mercure Moyen,sinueux Petites, variées Pénétrante ou Saveur mixte

.mauvaise

tune Bizarre • Blanches Inodore ou fade Insipides, '/■ . .■■-•■ écoeurant

'""•' '■' -•'"•'-"- • " • I -■.-■--, ■-■■■>,' '■ - ;-■ - ■■;■■■■ i '

Lia saveur est donnée parJë sel de la terre pu; croit la plante; elle indique l'idéal de la plante;


OI

et la voie qu'il faut suivre pour en extraire lo baumo.

Les feuilles et la tigo indiquent la planète dominante. Dans un végétal: La racine est de Saturne ;

—T La semence et l'écorce, de Mer—

Mer— :

— Le' bois fort, de Mars ;

— Les feuilles, de la Lune ; -*• Les fleurs, do Vénus ; -T- Le fruit, de Jupiter,

SIGNATURES PLANÉTAIRES. -^ Les plantes signées par Saturne sont pesantes, glutincuses, astringentes, do saveur amèrc, Acro ou acéteuso 5 les racines, les végétaux qui produisent des fruits sans fleurs, qui produisent sans semence, qui s'ont aspoi-es, à baies noires ; dont l'odeur est pénétrante, la forme effrayante, l'ombrage sinistre, qui'sont résineux, narcotiques, consacrés aux choses funèbres, et qui croissent lentement,

Les plantes régies par Jupiter ont une saveur douce, suave, subtilo, styptiquo et même acidulée; tous les végétaux portant fruits;, mémo sans fleurs; ceux qui ont bçàupoup dp fruits.et d'aspect fortuné,


— 52 —

Les plantes régies par Mars sont acides, amères, acres et piquantes ; elles sont vénéneuses par excès de chaleur ; elles sont épineuses, cuisent au toucher ou piquent les yeux.

Les plantes solaires sont aromatiques, d'une saveur aciduléo ; elles chassent la foudre et sont des contre-poisons ; il en est aussi qui restent toujours vertes; elles sont bonnes pour la divination et contre les mauvais esprits ; elles se tournent vers le soleil ou en portent la figure sur leurs feuilles, leursfl Ours ou leurs fruits.

Les plantes gouvernées par Vénus sont de saveur douce, agréable, et onctueuse ; elles produisent des fleurs sans porter de fruits ; elles ont beaucoup de graines et sont aphrodisiaques ; leur odeur est presque toujours suave. »

Les plantes correspondant à Mercure ont uno saveur mixte ; elles produisent des fleurs et dos feuilles sans fruit ; les feuilles sont petites et les couleurs variées.

Les plantes régies par la Zwne sont insipides, vivent à côté de l'eau ou dans l'eau ; elles sont froides, laiteuses, narcotiques, anti-aphrodisiaques, leurs feuilles sont souvent grandes. : ,

AMITIÉS ET iNiMiTiÉs dés plantes selon leur signature : ;'; -'/>%-y-


— 53 —

Signes amis : Taureau : Cancer et Sagittaire.

— Gémeaux : Balance et Verseau, ■^-- Cancer et Balance,

— Vierge: Taureau.

— Scorpion : Cancer.

Signés ennemis : Taureau: Balance, Scorpion.

— • Gémeaux : Capricorne.

— Cancer : Sagittaire.

— Vierge: Bélier et Lion. Planètesennemis: Saturne, Mars, Soleil. Planètes amies : Vénus avec toutes, surtout

avec Mars.

— Mercure avec toutes surtout

avec Jupiter.

COMBINAISONS D'INFLUENCES. — Voici quelques exemples, pour aider l'étudiant, des résultats que produisent les influences combinées de plusieurs planètes ; -

«Saturne dominant, p. ex., donne une plante de couleur noire ou gris sale, de tige dure et rude, dosaveur acerbe, sûre ou salée; grand et grôie, à fleurs sombres ;- il appelle presque toujours Mars, et alors, la plante devient bosselée, iioujeùsO, branchuc, d'aspect sauvage et tour-: ihenlé. '■.'.'");■,.■ -'.i./'. : : •':"■"''"•':.

Saturne, et Vénus donnent un grand arbre,


~ «4 ~

fort parce que la douceur vénusienne donne de la matière pour se développer au soufre do Saturne,

Si Jupiter, est près de Vénus, la plante est pleine de force et de vertu.

Si Mercure influo une. plante entre Vénus et Jupiter, elle est en encore plus, parfaite ; c'est un beau végétal, de corps moyen, à fleurs blanches ou bleues.

Si le Soleil s'approche des précédentes, la fleur jaunit.

Si Mars ne leur est pas contraire, la plante est capable de résister à toutes les mauvaises influences, et elle donne d'excellents remèdes* Maïs une telle combinaison est très rare, parce qu'elle est proche du Paradis, •

Si Mars et Saturne se contredisent, avec Mer* cure, Vénus et Jupiter, c'est un arbre vénéneux, à fleurs rougeàtres et tirant s.ur le blanc (a cause do Vénus), rude au toucher et d'un goftt exécrable. ' >; -' ■% '

Si, bien qweMars et,Saturne se contredisent,

J Jupiter et Vénus y sont puissants, et Mercure

très failîlo, la plante est chaude et çuralive ; la

tige est fliie, un pou rude et épineuse ; les' flpurs

sont blanchâtres.

Si, Vénus est proche de Saturne, si la Lune


oo

n'est pas contrariée par Mars et Jupiter libre, cela donne une jolie plante, tendre, délicate, à fleurs blanches, inoftensivo mais peu ulilo.



DEUXIÈME PARTIE L'HOMME ET LÀ PLANTE



L'HOMME ET LA PLANTE

Le règne végétal étantsoumisà Vénus n'a qu'une seule fonction vis à vis de l'homme; celle de le nourrir,

La plante peut nourrir l'homme, c'est à dire en réparer les pertes organiques.

Ie Dans son corps physique, soit l'alimentation.

Qe Dans son corps électro-magnétique, soit la cure des maladies. ;

3e Dans son corps astral: somnambulisme, extases, cérémonies magiques, divination.

L'homme à son tour peut trois choses pour la plante:

La cultiver (agriculturo magique).

La rédimer (croissance magique).

La ressusciter (palingcïiésic).

Nous allons étudier séparément chacun de ces six articles. '


I. — Alimentation.

Je ne veux pas refaire ici un plaidoyer en faveur' du végétarisme; do plus savants que moi en ont fait avec autorité ressortir les avantages. Je nie permettrai seulement d'indiquer quelques règles pour les débutants végétariens. !<■ ic Passer lentement de la créophagie au végétarisme, et ne changer les boissons fermentées, contre le lait ou l'eau que lorsque le changement de régime est accompli pour les aliments solides ; on doit aider ce changement par une consommation plus grande de fruits charnus ou aqUcuxi

2e Effectuer ce changement de régime a la campagne.

3e Ne rester végétarien tdans les villes, et surtout à Paris, que si l'on ne prend pas ses repas au restaurant, et s'il n'y a pas do faiblesse gêné* raie. ,'.': .';•■'

4e Ne pas craindre do manger une quantité d'aliments végétaux plus grande que celle d'aliments animaux que l'on consommait auparavant,

5* Conserver longtemps le poisson, dans ses menus ; les oeufs, le lait et le beurre ne doivent jamais être exclus sauf dans des cas exceptionnels d'ascétisme.

G» Enfin, apprendre en même temps à gouver-


6i

nerpcu à peu son organisme physique et à devenir maître par la volonté des petites irrégularités fonctionnelles qui peuvent se produire.

COMMENT IL FAUT PRENDRE SES REPAS. — D'une façon générale, plus on dépense de forces, polir accomplir un acte, plus cet acte nous devient profitable. —Ainsi, en poussant les choses à l'extrême, il faudrait cultiver nous-mêmes nos plantes alimentaires, les récolter et les préparer nousmêmes, dans dès ustensiles qui ne servent qu'à ces seuls usages. Pour les initiations naturalistes et pautheistes, qui développent l'étudiant de bas en haut, ou do dehors au dedans, on commence par purifier et perfectionner son corps astral et enfin son intelligence. C'est ainsi qr ''lest ordonné aux Bralimcs et. aux ascètes hindous, de préparer eux-mêmes leur nourriture, et de ho jamais laisser toucherpar d'autres 'que par l'épouse les ustensiles de cliivrè. :

ï)eià viennent aussi les prescriptions relatives à là position du corps pendant le repas ; ilexiste des relations entre les courants élcctro^magnêtiques d'une planète et ceux des individus tpii vivent à sa surface; il serait trop long d'exposer, ici cette théorie; borhons-nous àdiroque le mieux,

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_ 6a —

pour nos contrées est de manger en regardant le Nord.

Une autre prescription est celle des ablutions; les prêtres hindous se lavent les mains, les pieds, la bouchc/lc nez, les yeux et lès oreilles, en répétant une invocation sacrée. A cclacorrespond,ehcz noué le Benedicite qui, prononcé magiquement, possède Une réelle valeur de dynamisation,

Enfin, une dernière prescription est celle du silence; elle est observée chez les religieux du mondé entier; elle a pour but, en concentrant l'attention sur l'acte du repas, de réduire dans de sensibles proportions, ,1a quantité do matières nécessaires à la réfection;;la digestion demande' ainsi une moins grande activité du plexus solaire; d'où économie de force ncrvëUsc que les exercices de contemplation emploient avec fruitf — Mais, pour ceux qui vivent dans le monde et avec le niottdô) dans l'atmosphère alourdie des grandes villes, la gaieté est le meilleur digestif et vaut tous les alcools du mondé, pour stimuler la paresse de l'estomae,

//./•— Thérapeutique

Les vertus curatives du règne végétal ont été de tous temps les plus célèbres; ijy avait la une


— 63 —

intuition générale très remarquable ; hellénique le nom du dieu même de la médecine /Esculape signifiant: le bois, espoir du salut, ou selon PorphyrOjla faculté solaire de régénérer les corps, ou celui qui réparc les solutions do continuité dans les tissus, ,

Les plantes peuvent être employées en médecine dans leurs trois états : vivantes, mortes ■■•' i . , • - "" "' ' "•

OU ressuscitecs,

La plante vivante sert comme modificatrice du milieu, mais surtout quand elle est aromatique. Son odeur tonifie alors toutes les inflammations des muqueuses respiratoires. Ainsi les phtisiques se trouveront bien de respirer l'odeur du pin, de la lavande, du romarin, du basilic, de la menthe, etc. /

Ceci est l'emploi exotérique des plantes vii vantes ; leur emploi êsotérique est indiqué par Paracêlsc sous le imm do : '

TUASispLANTÂTlON DEè MALADIES, — Les maladies peuvent êtres transportées de la personne souflVantc à n'importe quel autre être vivant,

Pour cela on prend une mumia quelconque du malade, du sang, etc., on on arrose la terre con- , tenue dans un pot et on y plante une graine de môme signature que la maladie ; lorsque la plante


-C4a

-C4a on la jette daus une eau courante, s'il s'agit de fièvres ou d'inflammations ; mais s'il s'agit d'affections humides, il faut la réduire en fumées. > Pour les ulcères et les blessures, on emploie Po\ygonum persicaria, Symplytum officinal, Botanils enropeus, etc. — on doit mettre quelque temps la plante en contact avec l'ulcère, avant de là brûler.

Pour les maux de dents j frotter les gencives jusqu'au sang avec la racine de Senecio vulgaris, puis la replanter. ,

Pour la menorrhée utérine, prendre la mumie des groins ; la planter avec Pol)'gonum persica* ria.

Pour la menorrhoea difllcilis, Mentha pillegium. '' v '■'..'. .

Pour la phtisie pulmonaire, le chêne ou lo cerisier.

De nos jours, on a expérimenté l'action à distance sur des sujets hypnotiques, des substances médicamenteuses : voir à ce sujet les travaux des Dr* BoUrru, Burot, Luys, du professeur Durvillc et des magnétiseurs de la première moitié de co siècle.

Je donne ici que des exemples isolés, l'étudiant pourra les multiplier à loisir selon les lois des signatures. .


— 05 —

La plante cueillie peut-être utilisée exotériquement :

En suc.

En poudre.

En décoction.

En infusion (bouillie dans de l'eau) ; plus actif que la décoction.

En magistère.

En teinture (dans l'alcool.)

En quintessence.

Voici des indications pratiques sur cette pharmacopée extérieure, extraite des livres de quelques vieux médecins ; on pourra retrouver darts ces livres les manipulations du codex mor derne que chacun peut reproduire chez soi,

Caruii médicament végétal est toujours plus actif s'il est préparé par une personne robuste et animée-du désir de guérir. C'est là un dessecrets de la réussitèdes globules et des dilutions homéopathiques. '

'J'ai connu dans le quartier Saint-Georges un vieil officier de santé qui guérissait les dyspepsies les plus opiniâtres avec des boulettes de mie de pain; seulement il passait tous, les jours deux ou trois heures à les pétrir lui-même dans le laboratoire de son pharmacien.

TEINTURES, DÉCOCTIONS, POUDRES, etc..'— PrC'"

PrC'" .4.' '


-66- '

nons pour exemple, l'ellébore, le goudron et la ciguë.

« L'erreur populaire a beaucoup prévalu d'estimer que l'ellébore soit seulement destiné, pour la folie, bien qu'il soit aussi pour guérir et prévenir nôbrede maux, voir pour conserver et prolonger la* vie, si on considère de près son efficace et sa vertu, qu'on tient trop assurées pour renouveler la Nature, rectifier le sang, purger les impuretés dont l'excès, retard et supression causent plusieurs ennuis au courant de nos jours. li'antiquité l'a heureusement pratiqué, à laquelle nos siècles ont trop dérogé au préjudice du public pour le soulagement duquel l'ellébore doit être rétabli en. sa première dignité.

...... Pour le choix il faut prendre l'ellébore—

noir de Thèophraste, le plus singulier et assuré parmi les espèces conformément à l'opinion de ceux qui par longues années ont fait lo métier de la Médecine : eu égard à ses effets plus doux et favorables que do plusieurs, comme de l'el* , lébore de Dîoscoride, èltéborq, blanc, clléborine, ou faux ellébore, et autres, nonobstant l'essai qu'on en peut avoir fait, voir même du blanc.

« ... on pourra prêdrela racine do l'ellébore noir, la couper et en farcine une pôme, qu'on l'airra la nuict, matin on fera cuire la pommé lne-


tement, on tirera la racine, on la mettra en poudre, le poix est de deiiiy cscu, troislieurOs avant que manger trois a quatre fois l'année, principalement en l'automne et printemps*

« Cela est une manifeste précaution par I'CUacuation des immondices du corps, d'ont naissôt les plus fâcheuses indispositions, on augmentera la dose si on veut.

« On peut cuire les feuilles et la racine d'clleborc dans du pain de seigle pour correctif, mis en poudre, la prise est de trente et quaràte grains, et plus pour les robustes, soit en pilule, avec des oublies, pomme cuite, ou autre façon, deux heures avant lo bouillon.

« Toute la plante se peut prendre aussi en poudre, le poix comme dessus, sans aucune préparation, comme on faisait à Rome.

« On peut couper la racine et la cuire avec de la chair, en forme de bouillon, consumé, gelée ou teinture, dont on en baille quelque temps pour purger doucement, aquoy il est licite d'adjouster quelque ingrédient si on veut, selon qu'on trouvera bon ostre.

« Les uns, pour mieux obtenir la fin de renouatioh et. espurcment du sang s'accoutumerôt peu à peu, et insensiblement à l'usage des feuilles d'elleborc noir ceûillies, en bonne saison, se-


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chées à l'ôbrc mcslecs auec égale portion de sucre c'est un .moyen pour vivre un grand âge exempt de plusieurs maladies, tant internes qu'externes, iusques au dernier souspir de la vie.

« La prise du comancement est de 10 à i5 plus à 20 grains; de façon que de degré en degré on vient iusques à 3o pour tous les jours l'espace de quelque temps, par après on passe à une dragme, Mais ce n'est plus que de six iours en six iours, de,ceste manière l'ellébore se rend ordinaire et familier, ainsi perdant sa force purgative n'est plus que rcnouuellant et rectifiant.

« Il se réduit en baume par l'industrie de l'artisan ; la dose de ceste vertu balsamique est de • dix grains. \ ' • ' . "

« On en tire une quintessence très excellente qui surpasse tous les précédons préparatifs d'ellébore en artifice et bonté de rcnouvellant, dont la prise est de cinq à six gouttes avec quelque liqueur propre, côme eau de ifielissc agrinoimo, ou quinte-essence de chair.

« De toute la plante bien lanéc et arrousée de vin-aigre scyllitie, on fait.un syrop pour purger l'humeur noir et terrestre, ou pour bien parler, en séparer le pur et l'impur, et le nuisible, etpour desraeiner les maux qui sont do son train et de sa suite, ce syrop opère avec plus d'assurance et plus


-69bonigncment

-69bonigncment autre purgatif; 11 préfère ce syrop àl'cxtraict: maisscsdcux, sçavoir syrop et oxtraict, n'ayan vn autre effet que la purgàtion parle tas ne sont pas assez puissans pour rectifier le sang et tenir la santé en un esta fermo et stable. * ■ • • -

« l'attribue au long vsage de ce simple, principalement j à sa racine, vne action merucillcuse pour détacher et délier les cordes des maladies capitales, outre et par dessus la faculté insigne de renouation du corps, rectification du sang» ou purgatioh de la pourriture, laquelle fait souvent desclioir ou périr la santé, c'est pouquoy on le pourrait qualifier en quelque façon vne seconde Médecine vniverscllc, moyennant les conditions cy dessus deligemment obseruées »

GOUDRON. — «Versez quatre pintes d'eau froido sUr une de Goudron, puis remuez-les et les mêlez intimement, avec une cuciller de bois ou un bâton plat, durant l'espace de ciivjr à six minutes, après quoi laissez reposer le Vaisseau bien exactement fermé, pendant au moins deux fois vingt* quatre heures, afin que le Goudron ait lo teins de se précipiter, hhisuitc vous verserez tout ce qu'il y a de clair, l'ayant auparavant écume avec soinsans remuer lo vaisseau, et en remplirez pour


yo

votre vsage des bouteilles que vous boucherez exactement, le Goudron qui reste n'étant plus d'aucune vertu, quoiqu'il puisse encore servir* aux vsages ordinaires. » (i)

La bonne eau de Goudron tient le milieu comme' couleur entre le vin blanc de Franco et celui d'Espagne; et elle est tout aussi claire. (2)

EAU.DE GOUDRON POUR L'USAGE EXTERNE.— « Versez deux quarts d'eau bouillante, sur un quart de Goudron, remuez et battez bien fort le tout ensemble avec un Jjftton ou cuiller, durant un bon quart-d'heurc ; laissoz-lc reposer pendant dix heures 1, et puis versez-le et le gar« dcz exactement couvert pour l'usage. On peut faire cette eau plus faible ou plus forte suivant le besoin. )>(3)

S'emploie en lotion contre la gravcllc, la gale los ulcères, les écrouclles, la lèpre.

Cette eau est bonne contrôles maladies suivantes i petite vérole, éruption dit sang, ulcération des

(t) MONOIXOT. — Conservation de la santés Paris, î035, iu-ia ch. IX.

(a) lîiutKiiM'.Y. — llccherches sur les vertus de Veau de Goudron, Amsterdam, 1945, iwa p n< 4 cl 3i8 cl iih p. a'3o.

(3) lhuiiiiiLiiY,* op, ett. p.320.


;i

entrailles, inflammations, gangrène, scorbut, érésipèle, asthme, indigestion, gravcllc, hydropisic, hystérie.

Le meilleur goudron vient du pitch-pin.

Il faut aux sapins un terrain sec et éleve et le vent du nord.

PRÉPARATION DEL'EXTRAIT DE GIGUE. —Prenez de la ciguë récente (tiges et feuilles) autant que vous voudrez ; exprimez-cn le surfaites lo évaporer à un feu très doux, dans un vase de terre, en le remuant de temps en temps pour l'empêcher de brûler ; faites-le cuire jusqu'à consistance d'extrait épais, ajoutez-y une sulllsantc quantité de poudre de ciguë pour en faire une masse, dont vous formerez des pilules de deux graines..,

« Si au défaut de la ciguë verte, on fait un extrait avec la décoction de la plante sèche, cette préparation a bien moins de vertu que la précédente, »(i)

On doit commencer la medicamentation par très petites doses, que l'on peut augmenter jusqu'à un gros et demi, Aussitôt après l'ingestion faire prendre du thé, ou du bouillon de veau, ou de l'infusion de fleurs de sureau.

ANT. Stoack, — Observations nouvelles sur l'usage de la ciguë, Vienne et Paris, 156a, in. la ,p.a V.


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-~ On peut employer les feuilles de ciguë, sèches et coupées, dans un sachet que l'on trempe quelques minutes dans l'eau bouillante; on presse légèrement et on applique le sachet encore chaud.

Toutes ces préparations sont fondantes, résolutives et calmantes.

On emploie pour cela la plante appelée cicuta officinarum, cicuta major ou cicuta vulgaris, ou cicuta major vulgaris, où cicutaria major vulgaris, ou cicuta vera, ou conuim maculatum, seu conium steminibus sriatis,Kwtw et Kovêtov,

Théophraste dit que la meilleure ciguë croît à l'ombre dans les tqrrains froids; celles do Vienne (Autriche) et des environs de Soissons est plus active que celles de Parisct d'Italie.

Hippocrate, (i) Galien, (2) Mcrcurialis, (3) Astruc (4) et beaucoup d'autres médecins tant de l'antiquité, que du moyen âge et do la renais(t)

renais(t) Muliebri, cd. Liiîden, t, a. p. 3;o, <jï

(a) De stiiipL mêdicam, Faeult. Lifo. 13, p. 22, c. i De térnpêram.i Lifo. 3, p. i4« c. \De Coinp. inédic. sec, loc, Liv» 7, du 5, b. 184.4. — De, antidolis, Liv, a, oh. 13, p. 118,0

(3) De morb. millier, Liv, IV, ch* 10.

(4) traite de» maladies des femmes, t. a.p. 3gi.


,-73sance,

,-73sance, la ciguë à l'usage interne comme résolutive des tumeurs, des coliques, des ardeurs de la matrice. .

Nos pères employaient beaucoup aussi Une quintessence de cliélidoine, de mélisse, de valériane, de bétoinc, de safran et d'aloès, comme tonique général.

DÉPENSES CANONIQUES. —fNous savons que, selon l'ancicmie médecine, les conditions astrologiques au moment de la cueillette influaient beaucoup sur la vertu des simples; ces conditions seront indiquées clans notre Dictionnaire. Mais à fin que nul n'en ignore, les lecteurs doivent être avertis que de telles pratiques sont défendues par l'Eglise.

On trouve dans les canons tirés des livres pénitentiaux de Théodore, archevêque de Cantorbéry, du vénérable Bèdc, do Uaban, archevêque de Maycnce, d'Halitgarius, évoque de Cambrai, de la collection publiée par Luc cl'Achcry, de celle d'isaac, êvêquo de Langrcs, d'Eybcrt, archevêque d'York, du 19e livre du Décret de Burchard,dc la î5É partie du Décret d'Ives,êvêque de Chartres, sont unanimes à condamner celui qui a observé des signes superstitieux pour planter des arbres, été., à faire pénitence pendant


-?4deux

-?4deux aux fêtes légitimes; celui qui aura cueilli des herbes médicinales avec des paroles d'enchantements, fera pénitence vingt jours,

J. F. Bonhomme, visiteur apostolique sous Grégoire XIlï, défend, dans ses Décrets (imprimés à Vcrceil en i5jg) que l'on cueille de fougère ou de graine de fougère, d'autres herbes ni d'autres plantes à certain jour ou à certaine nuit, particulière dans la pensée qu'il serait inutile de les cueillir en un autre temps. « Si quelqu'un se rend coupable de telles superstitions qu'il soit sévèrement puni selon qu'il plaira à l'ordinaire des lieux. »

CUEILLETTE. —- Le jour ou la veille de la St* Jean est bon pour cueillir toutes sortes d'herbes. — En outre chaque plante a quelques jours dans l'année, où sa force est exaltée ; les heures de la nuit sont plus favorables ; on cueille les plantes après les avoir rapidement consacrées par des signes et des paroles appropriés à leur signature ; puty on les arrache du sol, ou on coupe la partie utile avec un couteau spécial, en désignant le but auquel on veut la faire servir,

Les défenses de l'Eglise, à propos de ces cérémonies, ont leur raison d'être, qui est très


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secrète et que très peu connaissent; qu'il nous suffise de dire, à ce propos, qu'au point de vue véritablement mystique, dans le plan divin, tout acte de magie est un acte de révolte, et que l'on doit, par suite, s'en abstenir avec soin.

Le TRAITEMENT HERMÉTIQUE des plantes une fois cueillies est tout différent. Il a pour but, non plus de disposer les qualités physiques, les sucs de la plante de la façon la plus profitable, mais de libérer la force vive, l'essence, l'âme où le baume de la plante, comme disaient les anciens hermctisles.

Lo baume est l'huile essentielle des végétaux ; ce n'est ni l'huile vulgaire, ni' le sel, ni la terre, ni l'eau, mais quelque chose de très subtil, le véhicule du corps astral. *ïl s'obtient par le feu et non par la fermentation (Boerhavc).

Ce baume est ce que Paracclso appelle un arcane, c. à d. une substance fixe, immortelle et on quelque sorte incorporelle, qui change, restaure et conserve les corps ; celte force est enveloppée dans un ciel, ou teinture t que l'on obtient en réduisant le végêtaLdesa matière seconde à sa matière première, ou, comme dit Paracclso du cagaslrum à Viliastrum.

A proprement parler, le pouvoir curatif d'un .


-7f3végétal

-7f3végétal dans son esprit; or, dans l'état naturel, l'activité de l'esprit est entravée et sa lumière obscurcie par le vêtement de matière; il faut donc détruire ces enveloppes ou, tout au moins les transmuer en quelque chose de pur et de fixe; celte transmutation s'opère par une coction pendant laquelle on ajoute une substance capable d'absorber les impuretés. Le choix de ce fondant doit être dicté par cette considération que la saveur d'un végétal indique la faim qui le dévore, c. à d. le type idéal vers lequel il tend : on observera de quelle planète est signée cette saveur, et on commencera la coction avec un sel minéral de môme plaïuHarisinc. *

On obtient par cette coction trois choses : un sel, une première matière et un mercure, c. à d. une eau fixe.

cf Nous brûlons des plantes, dit saint Thomas dans son opuscule de Lapide Philosophico, clans le fourneau de calcination, ensuite nous convertissons cette chaux en eau,' nous la distillons et coagulons ; elle se transforme alors en une pierre douée de vertus plus ou moins grandes suivant les vertus des plantes employées et leur diver* site. »

Il y a trois sels ou puissances végétales particulièrement utiles pour la thérapeutique. " \\


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Le premier est jupitérien, de bonne odeur et de bon goût; il est produit intérieurement par une force d'expansion, divine, et extérieurement par le Soleil et Vénus. Mais il n'est pas assez fort pour guérir seul ; il est ennemi de la vie venimeuse ignée, il y détermine l'harmonie ou un acheminement vers la douceur.

Le sel de Mars est amer, igné et astringent.

Le sel de Mercure est dynamisateur et détermine des réactions salutaires.

Jupiter et Vénus sont les antidotes de ces deux derniers,

La première matière qu'on extrait ensuite des végétaux est nutritive; c'est presque toujours une huile où le tempérament du malade puise de la force.

Enfin le mercure d&vieest régénérateur et revivifiant ; il ne peut être extrait que des végétaux presque parfaits, à saveurdouco, signés duSoleil, de Vénus et de Jupiter. Les végétaux rudes n'attaquent pas la racine do ce mercure ; c'est pourquoi ils n'agissent que dans les 4 éléments tandis que ce mercure arrive jusqu'au corps astral.

CURE. — En général, il vaut mieux employer les sels de Mars et do Mercure, comme plus actifs ■ en les unissant par Vénus et Jupiter, de sorte qu'ils trouvent de quoi éteindre le feu de leur


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colère ; lorsque cela est accompli la cure est faite, c. à d. l'harmonie est rétablie ; et il n'y a plus qu'à donner un peu de soleil pour remettre le tout en mouvement.

Lo médecin doit savoir que les bonnes plantes peuvent être gâtées par un mauvais regard, en particulier par Saturne et Mars, et que les plantes vénéneuses peuvent devenir bénéfiques par le soleil, Vénus ou Jupiter.

Il doit guérir le semblable par le semblable ; ne pas donner une plante pour une maladie de ; mais administrer une herbe où il ait bonifié artistentent l'ire de Mars par Jupiter et Vénus ; plus une plante est chaude, meilleure elle est à condition que sa colère ait été transmuée en amour, car si le venin tombe dans la propriété du Mercure la mort arrive bientôt.

Primum Ens Mélissoe, d'après Paracelse.

Prenez un demi litre de carbonate do potasso pur,exposez-lc à l'air jusqu'à ce qu'il soit dissous; filtrez le liquide et incttez-y autant de feuilles do mélisse que vous pourrez, de sorte qu'elles soient toutes plongées dans le liquide. Tenez dans un eudroitfermé, chaleur douce pendant a4 h.; décantez ; versez sur lo liquide pur une couebo d'alcool do un ou deux pouces, laissez-l'y pendant doux jours '


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oujusqu'à ce que l'alcool devienne d'un beau vert; cet alcool doit être recueilli, car il est bon pour l'usage, et remplacé par de l'autre alcool jusqu'à ce que toute la matière colorante aitété absorbée ; l'alcool sera alors distillé, et évaporé jusqu'à consistance sirupeuse.

Il faut que l'alcool et l'alcali soient très concentrés. ,

Contrepoison.—L'un des contrepoisons les plus actifs contre les venins végétaux est la composition suivante:

On chauffe ensemble du tartre et de l'alcool, à une température modérée, mais constante; ildislilledans la cornue une huile rouge, douée de propriétés particulières. Cette huile remise à la digestion quatre fois do suite donne le contrepoison indiqué.

III — Magie

La Magie étant d'abord un art de. pratique, quand on étudie, une créature à ce point do vue, c'est de l'individualité, de la petsonne qu'il faut s'occuper. Toute la magie du règne végétal réside donc dans la connaissance des esprits des plantes. Ce sont eux que l'antiquité n connus sous lo nom do


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dryades, à'hamadryades,de sylvains,defaunes ; ce sont les Dusiide Saint-Augustin, les fées du Moyen-Age, les Doire Oigh des Gallois, les Grove Maidcns des Irlandais. Paracclso appelle ceux qui, habitent les forêts, sylvestres, et tympheoe ceux des plantes aquatiques.

POUR VOIR LES SYLVAINS. —Après les purificationsd'usage, allezdo grand matin au bois,et cherchez un endroit où les arbres soient assez touffus, pour vous cacher complètement le ciel. Assoyez vous alors, tenez vos paupières mi-closes, mais le regard fixe et invoquez mentalement les sylvains, c'est-à-dire les esprits de la forêt, de quelque nom que'vous les appeliez ; vous les verrez sûrement apparaître, surtout si vous leur offrez de l'eau, ou du blé, et si vous continuez pendant plusieurs jours.(II, J, Bjerregard)

Ces êtres appartienent à la clas-;c de ceux que l'occultisme appelle êlémcntals ; ce sont des habitants de l'astral qui aspirent a s'élever jusqu'à la condition humaine ; ils sont doués d'une certaine intelligence instinctive, et ils changent de forme en même temps que l'être matériel auquel ils sont attachés. Ce sont eux que les anciens Rose-Croix utilisaient dans leurs cures mi-j raculeuscs, car ce sont des serviteurs et ils obê-


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issent tout naturellement aux ordres de l'homme spirituel.

Leur pouvbir est assez grand sur le plan matériel parce qu'ils habitent la limite de ce plan et du plan astral ; ils peuvent produire des guérisons ou des visions étonnantes ; de même que les élémentals du règne minéral produiscnt,lorsqu'ils sont bien dirigés, tous les phénomènes alchimiques, et ceux du règne animal,la très grande majorité des manifestations spiritcs. i

MAGIE RELIGIEUSE. — Le symbolisme végétal est très développé dans les livres sacrés des anciennes religions ; qu'il nous suffise de rappeler ici l'arbre de la science du bientôt du mai et l'arbre de vie de l'Eden : symboles des deux méthodes que pouvait suivre Adam pour accomplir sa mission ; l'arbre des Séphiroth de la Kabbale ; l'Aswatta ou figuier sacré symbole de la totale connaissance ; le Haoma des Mazdécns, par lequel Zoitoastro a représenté le système sanguin et le système nerveux de l'homme et de l'Univers ; leZampoun duThibctjrYggradsil, le Chêne de Pherécydes et des anciens Celtes.

Tous ces symboles ont plusieurs sens différents; nousnementionnorons,pour ne pas nous éloigner trop de notre sujet que celui qui se rapporte au

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développement mental. Toutes les légendes reli-* gieuses nous représentent les adeptes, acquérant y l'ommiscience sous un arbre ; seul le Christ, qui est, entr'autres choses, la science même, n'est pas figurée sous ce symbolisme ; la raison en est assez cachée ; elle tient à la définition même de la créature ou, si l'on préfère, au double usage qu'elle peut faire de son libre arbitre ; ainsi le symbolisme religieux complet comporte deux arbres ; la tradition Kabbalislique ou égyptienne seule les indique parce qu'elle devait être couronnée par la descente du Fils do Dieu; les autres traditions étant l'héritage de races On voie do désagrégation» ne donnent au dehors que l'Arbre de la science. Ce dernier, dans les initiations naturalistes, n'est autre que l'imago de l'homme intérieur; son tronc c'est la moelle épinjère,scs branches sont

les52000 nerfs connus dçsYoguis hindous, Ha sept fleurs, qui donc sont les 5 contres du corps astral ; ses feuilles sont lo doublo appareil rcs* piraloire que cachent les poumons 5 ses racines le pôlp génital et les jambes ; sa sève est l'élcctri* cité cosmique qui court dans les nerfs et qui se spécifie depuis l'élhcr cérébral jusqu'à la terre spormatiquo,

Lo mot Yoga, est le synonyme sanscrit dit mot religion; tons les deux signifient lo lien qui unit


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l'homme à l'Univers et à Dieu ; son processus est le même que celui par lequel une graine emprunte à un terreau noir et informe les molécules dont elle va former une fleur odoriférante. Selon l'idéal de celui qui la pratique, la Yoga transmue les molécules impures 'du corps physique en molécules fixes et inaltérables, les passions basses en pur enthousiasme, l'ignorance intellectuelle en lumière de vérité. Telle est la raison pour laquelle les maîtres de la Yoga sont représentés assis sous un arbre sacré.

MAGIE NATURELLE, — Les diverses traditions enseignent plusieurs utilisations des forces végétales occultes. La plante peut être employée selon son individualité entière ou dans Tune de ses parties.

A la première méthode se rapporte cette sorte de pacte très en usage parmi les indigènes de l'Amérique Centrale, de la Nouvelle-Guinée, de la Nouvelle-Zélande, de l'Inde et de l'Allemagne, par lequel on lie le sort .d'un enfant qui vient de naître à celui de tel ou tel arbre. Entre ces deux créatures se développe ainsi un rapport très étroit ; l'enfant profite de la vigueur de l'arbre mais si ce dernier reçoit des blessures, l'enfan souffre et dépérit


-84ARBRES

-84ARBRES — Il n'y a pas de village aux Indes qui n'ait son arbre hanté au génie duquel un culte est rendu par les individus des basses classes.

Les traditions hellènes disaient de même que chaque forêt a son génie, et chaque arbre sa nymphe.

Il n'est pas rare de voir, sur les Nilgiris, un gros arbre historié de figures tracées avec du vermillon, et ayant à sa base trois pierres peintes en rouge, de tels arbres sont des lieux de sacrifice et d'adoration, des restes d'animaux, des nattes de cheveux offertes' par des malades ou des possédés, (i) Les esprits gardiens de tels arbres sont appelés Mounispourams par les indigènes ; ils sont en général bénéfiques ; mais leur pouvoir est restreint à un seul objet.

Les indigènes consacrent souvent un de leurs enfants à de tels génies, pour une période de sept ans ou plus, à l'expiration de laquelle un grand sacrifice est offert, et les cheveux de l'enfant suspendus à l'arbre.

De tels arbres appartiennent surtout à ,1a famille des Ilex; quelquefois le Cinnamê sau*

(i)La pltque polonaise se guérit en particulier de cette façon,


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vageet!Eugénia sont dans le même cas. (Théosophist, Novemb. 1894)

PniLTRES. — On peut désigner sous le nom de philtres toutes sortes de breuvages dans la composition desquels entrent des substances préparées magiquementen vue de l'obtention occulte d'un résultat déterminé. Les trois règnes de la nature fournissent de nombreux matériaux pour ces préparations ; nous ne nous occuperons que des substances fournies par le règne végétal.

Les pommades, électuaires, onguents, collyres > ou breuvages magiques ressortent presque tous du domaine de la magie noire. Leur nombre est très grand et peut-être augmenté indéfiniment par un esprit ingénieux. C'est ainsi que les prêtres taoïstes chinois n'emploient pour tous les usages de la médecine, de la psychologie et de là magie que treize substances végétales, anima* les et minérales ; mais ils savent en extraire une grande quantité de combinaisons.

Ces préparations peuvent être employées sur soi-même ou sur les autres : elles agissent toutes sur le corps astral, sur l'un de ses trois grands foyers, l'instinctif, le passionnel et le mental,

Dans le premier cas, elles produisent la santé,la


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maladie et tous les phénomènes physiologiques possibles.. Dans le second, olles produisent l'amour, la haine et les autres passions. Dans le troisième, elles produisent des phénomènes de somnambulisme, de clairvoyance, de clairaudioiicc ou d'ordre môme encore plus relevé.

Le Folk-Lore, les histoires do sabbats les racontars que chacun a pu entendre de récits d'em^ poisonnements et d'assassinats à distance, de bêtes, ou do gens, par l'action do ces substances magiques agissant sur le centre instinctif; — il en est de même pour les récits de philtres d'à» , mour ; mais l'emploi des plantes pour provoquer des phénomènes psychiques est moins connu ; cet art est pratiqué actuellement encart) eu Orient, clans la plupart dos couvents bouddhistes, chez les taoïstes chinois, les lamas thibétaius, les tanlriks du Bhoutan, les shamanes du Turkcstan» et certaines conféries de derviches musulmans ; sans compter l'emploi machinal qu'en font presque toutes les tribussauvages des divers continents. ' Le haschich et l'opium sont deux des plus connues parmi les plantes à action mentale ; mais personne, en Occident, n'en connaît le maniement scientifique, à moins d'avoir été s'y faire initier dans l'extrémc^Oricnt, Los récits de Qitfncey ou de Baudolalre, quelque soit d'ailleurs leur


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mérite d'art et de sincérité, ne donnent aucune ouverture sur les possibilités de tels adjuvants. Tout ce que nous pouvons dire c'est que l'emploi de telles drogues ne peut amener à l'extase intellectuelle que si lo sujet a pu, au préalable, sans excitant et par la seule force do la volonté, maîtriser ses forces mentales et devenir capable do gouverner l'association des idées ; et ce n'est pas là une besogne facile. — Sinon, si un haschichéen ne s'est pas fixé l'entendement, il part à l'aventure, dans une barque sans gouvernail, sur UU océan autrement terrible que la mer des Indes avec ses cyclones ; et il peut en revenir, avec la folie comme compagnon, ou même n'en pas revenir du tout.

Ilagon, lo grand interprète moderne de la Maçonnerie, a donné dans un de ses ouvrages, l'exposé d'expériences nouvelles : Il prenait des disques de différentes couleurs ; il les enduisait du suc de diverses plantes et illcs faisait contempler a des sujets magnétiques ; voici les résultats de ces expériences.

i. Violet. Hydrociamus niger

Àtrop-bcllad. Uatuva Strauiontum Hoschlch

Mouv* continuel des bras et dcsjanibes, désir de toucher a quelque eh. ou de marcher sur des objets, cris, aboiements (Envie de


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Strychnine colubr.

mordre ou de donner des coups de couteau, Ivresse, apparitions de bonheurs, réalisation de tous^ les désirs, Le souvenir persiste.

a. Indigo. Piper nigr. Veratr. Sabad,

Excitation fébrile; faiblessedes jambes. Le sujet se met à genoux et veut faire sa prière, dont il ne se rappelle pas un mot.Perte de la vue. Tremblement des paupières, occlusion des yeux ; sommeil profond. Eveil f en versant de l'eau.

3. Bleu. Pip. cub. Laur, camph. • Ass. foetida. Con. macul.

Excitât ion générale; mouvements convulsifs, envie dedormir, perte du raisonnement, somnolence, abattement.

4« Vert. Pseu. angust. Lact. Vir. Atr. mand.

Larmes abondantes .; il joue avec ses mains; envie de courir 5 il prétend le faire plus vite qu'un cheval. Tressaillement général des muscles. Il fait ses adieux comme à la mort ; engourdissement,lcthargic.

5. Jaune Strychn.n. Vom. Opium. Strychn. Igna

Balancement de la tète, engourdissement, sommeil ; en lui ouvrant les yeux, le


-89L.

-89L.

Veratr.àlb.

Asper-ofllc.

disque le met en fureur, llêves voluptueux, frissons, pâleur extrême, abattement, nouveau sommeil, état zoomagnetique, Au« cun souvenir.

6, Orangé.Scld'op. Valcr. ou". Nicot. tab. Gonyul. jal.

Grandes joies, engour.dissement des membres, sommeil: en lui ouvrant, lesy eux, le disque lui donne envie de rire, interrompue par une souffrance morale, inexplicable. — Pleurs, lucidité.

7. Rouge. Pruneb Vulg. Lavand. Stoen Lavand. ver. Digit. purp.

Peur.crahUe de personnes cachées. Cris aigus —ah. i/a à 4, ou 5 li.

Rétablissement long.

Mais nous ne conseillerons à personne de les répéter; leur résultat le plus clair est de détraquer le système nerveux des malheureux sujets, sous le fallacieux prétexte d'une utilité scientifiqueimmédiate. Nous réprouvons égaiementtoutes les pratiques de la magie naturelle et psychique, sauf dans les cas de thérapeutique. La satisfaction d'un amour ou d'une haine,racuisition vaine d'une connaissance intellectuelle ne sont pas des choses assez importantes pour empêcher le librearbitre de s'exercer et les lois do l'Univers de se développer normalement. Une seule chose est


— 90 —

nécessaire : aimer Dieu et son prochain ; tout lo reste est vain ot périssable.

ONGUENTS DES sonciKns. — Voici quelques renseignements que nous extrayons, à litre de curiosité d'un livre très peu connu que nous avons eu la bonne fortune de consulter dans la bibliothcquo de notre cher et regretté maître, Stanistas do Guaita.

« Entré tou? les simples desquels lo Diable se sert pour troubler les sensde ses esclaves, les suivons semblêt tenir le premier rang, desquels aulcuns ont vertu, d'êdormir profondémêt, les aultres legcremêt ou point, mais qui troublêt et trôpôt les sons, par diverses figures et représentations, tàt on veillant qu'endormant, comme pourroit faire la racinede BeÙadonne, Morelle furieuse, sang de chauvesouris, d'Huppe, l'Aconit, la Berle, la Morelii* endormûte, l'Ache, la §uye, le Pètaphyllon, l'A corû vulgaire, le Persil, feuilles de Peuplier, l'Opium, l'Hyosciame, Gyguë, les Espèces du Pavot, l'IIyuroye, le Synochjrlidés, qui fôt voir les Vmbrcs dos Enfers, c.-à-d. les Mauvais Espris ; comme au contraire VAnachitides fait apparcoir les ymages des Soincts Anges. » (i)

Nynauld reconnaît, dans la pharmacopée des

(i) NYXAULD. — Lycanlhropie, clï, II,


— 9* —

diaboliques trois sortes d'onguent. Lu première, qui donne seulement dos songes, so compose do graisse, d'Acho, d'Aconit, do Pontaphyllon, do Morelle ot doSuie.

Par la vertu dos onguents la seconde espèce, « le Diable persuade aux sorcières, aprez s'en estro oingtes, pouvoir, on mettant un balai ou bâton entre les jambes, chsvaulcher on l'Air, ot aller en leurs Synagogues d'une vitesse incrcdible, en passât par la cheminée. Il faut remarquer qu'en la compositîo de cest onguent, il n'entre point do simples narcotiques : mais soulemct qui ôt vertu do troubler les sons en les aliénant, comme par exemple le vin pris demesuremêt, la cervelle de chat, la Rella-dône, et autres choses ie tairay, do peur do donner occasion aux meschans de faire mal, » (i)

Le troisième onguent est donné par le diable aux sorcières, leur persuadant qu'aprez qu'elles s'en seront oinctes, elles-scront vraiment transformées en bestes, et ainsy pourrôt courir les champs. Il entre dans cette composition des parties du corps d'un crapaud, d'un serpent, d'un hérisson, d'un renard, du sang humain, cer(i)

cer(i) la réserve prudente duDr de rsTynauld, en no disant point les quantités des composition maléfique, ni la cuisine de 1cm* préparation.


~92 —

taines herbes et racines, dontNynauld n'indique point la dose, (i)

Lo conseiller d'Eckartshauscn, qui vivait à la fin du XVIIIe siècle, (2) donne la formule suir vante pour avoir des apparitions : boulottes composées de cigiio, do jusquiamo, de safran, d'aloès, d'opium, de Mandragore, do pavot, d'Assaoetida ot do persil ; desséchées et brûlées.

Contre les mauvais esprits, il indique le soufre, l'Assafoetida, le Gastoreum, l'Hypericum et le Vinaigre.

Nynauld, déjà cité, indique au chap. VII de son livre les formules do parfums suivantes :

Pour voir des choses étranges, racine do bruyère suc de ciguë, de jùsquiame et semence de pavot noir.

Pour voir des choses futures : semences de lin et do psellium, racines de violette et d'ache.

Pour chasser des mauvais esprits : calament, pivoine, menthe et palma christi..

Si on brûle fiel de sèche, thymiamc, rose, bois d'aloès, et que l'on y jette de l'eau, la maison semblera pleine d'eau ; ou de sang si l'on y jette du sang ; si on y met de la terre, le sol tremblera.

(i)Bid. Ch. III

(a) Aufschliisse zur Magie.


IV. — Agronomie

CULTURE DES PLANTES. — Il y a une agriculture magique dont les préceptes et le modus opérande sont également perdus. Le fondement de cet art consiste à semer lu graine dans la matrice exacte qui lui est complémentaire. De môme que, dans le régime de la mystique, l'homme qui a retrouvé son àme-soeur, devient par lo fait puissant en oeuvres et en paroles, la semence jetée dans sa terre propre, atteint sa perfection générique.

Les semailles se font sous les auspices de Saturne.',les Gaulois appelaient sat, la semence, et salarie semeur; semer c'est mettre quelque chose dans l'obscurité, dans la profondeur et dans l'isosolement.

Les ténèbres provoquent la lumière, et la masse informe des cotylédons putréfiés appelle la fleur radieuse ou l'arbre majestueux.

Voyons ce qui arrive pour la grande majorité des ensemencements, je veux dire lorsque la terre n'est pas correspondante en tout au germe qu'on lui confie. Nous avons vu que le développement souterrain de ce dernier s'opère aux dépens du ■ Sel, dii*Soufre et du Mercure de la terre; le soldil est là cottittie dispensateur universel de la


-94;vio

-94;vio mais ses rayons vitaux invisibles no sont 'assimilables pour une graine que s'ils lui apparaissent qualifiés: en correspondance conplémcntaire avec, ellc-môme. Si donc la terre où gît la graine ne satisfait pas à ces conditions, l'Ens du germe étend des radicelles, épuise ses forces à chercher autour de lui ce dont il a besoin î alors la racine croit sèche et noueuse, de môme que la tige : le Sel, le Soufre et le Mercure se consument eux-mêmes et consument sans résultat la vie solaire qui leur parvient sous une qualité non assimilable pour eux.

'L'art peut remédier à cet inconvénient fondamental, de deux façons : en choisissant avec soin la terre propre au germe qui va la féconder, ou, si la plante a déjà germé, en lui donnant un stimulant vital.

Dans le premier cas, il faut connaître à fond soit la proportion dans laquelle le Sel le Soufre et Mercure participent à la composition de la terre et de la graine, ou la composition ohimique de l'un et de l'autre.

Dans le second cas, il se produit, au cours do la préparation de la pierre, en particulier par la 'voie sèche, diverses liqueurs de dépôt qui remplissent très convenablement l'office de médecine pour les plantes chétives,


-05Nous

-05Nous parlerons tout à l'heure, (i)

En outre des relations de la plante avec lo sol qui la nourrit physiquement, il faut lui choisir sa société >• certaines plantes prospèrent, vivant à côté de certaines autres, et dépérissent si leurs voisines leur déplaisent ; c'est ici une question de signature comme on pourra s'en convaincre par la lecture de l'extrait suivant et bien plus encore, par l'expérience journalière.,

L'olivier est ami de la vigne et s'éloigne du chou.

La renoncule est amie du nénufar

La rue est amie du figuier etc. <

Enfin les agents extérieurs, et en particulier la lumière ont aussi leur influence sur la vie végétale. Le rayon bleu du spectre active la végétation, et le rayon jaune la retarde.Camille Flam, marion a fait sur ce point des expériences conclucntes.

CUEILLETTE DES PLANTES. — La doctrine astrologique enseigne que les plantes doivent se cueillir à certaines heures planétaires, ou mieux au moment des conjonctions des planètes favorables dont elles sont signées, et lorsque les astres ma(i)

ma(i) au paragraphe suivant, l'alinca consacré à l'Accroissement des plantes» ,


- 96 -

léfiques sont en exil, Le Vocabulaire indiquera les différents cas qui peuvent se présenter,

V. — Croissance Magique des Plantes,

Le Dr Cari -du Prel (i) cite le passage suivant où Simon le Mage s'exprime ainsi : (a) « A mon geste, la terre se couvre de végétations, et des arbres s'en élèvent.., Je puis faire pousser de la barbeaux éphèbçs... Plus d'une fois, j'ai, eh un instant, fait sortir des arbustes de terre. — »

Christophe Langhans raconte dans la relation de ses voyages (3) le fait suivant ; un fakir demanda une pomme de Sina : il l'ouvrit, en retira un pépin et l'enfouit dans la terre en ayant humecté un peu celle-ci au préalable ; il recouvrit l'endroit d'un petit panier, mit dans sa bouche une poignée de tabac et collant un fil cire sous sa lèvre il effila le tabac visqueux de sa bouche sur ce fil, t n recommençant lorsque le fil fut enduit une pre nière fois. Il lova ensuite le panier et nous m> itra qu'une plante était sortie de-terre pendant l'espace d'une 1/2 heure. Il recouvrit

bientôt la plante, fit quelques cabrioles, puis il

i

(1) Forciertes Pflanzenwachstum. Sphinx, Mars 89, (a) GphREs. La mystique chrétienne, III, p. 108. (3) Neue ostindische Reise. iyo5«


— 97 -

enleva le panier au fond duquel la plante touchait alors, elle portait des fleurs odorantes ; ses camarades firent encore quelques contorsions à la suite desquelles on aperçut des fruits sur l'arbre. Pour les faire mûrir, il recommença à enduire son fil de tabac, et un quart d'heure après il nous présentait cinq pommes très belles et mûres ; j'en goûtai, je les trouvai semblables aux fruits naturels ; le commissaire garda l'une d'elles ; mais le j ongleur déracina l'arbre lui-môme et le mit dans l'eau. »

Voici encore un témoignage d'un voyageur moderne :

« Sur la vérandah de l'un des premiers hôtels de la grande rue, mon regard fut attiré par les mouvements d'un groupe de jongleurs qui se concertaient, accroupis sur le sol. Tout leur habillement consistait dans l'habituelle bande de calicot passée autour des reins, de sorte qu'ils no pouvaient en retirer aucun secours pour leurs exercices, Ces gens étaient les plus adroits que j'ai jamais vus...

« L'un d'entr'eux posa une noix sur la pierre, la recouvrit de deux: morceaux d'étoffe, qu'il souleva plusieurs fois, pour éloigner de notre esprit l'idée de supercherie.

« Lii rioix s'ouvrit d'abord, se développa peu à

6


-98peu,

-98peu, ce que, dans l'espace d'environ 10 minutes elle devint un véritable petit arbuste, avec des feuilles et des racines. » (i)

Des faits semblables ont été observés enEuropo. En ijiô, un médecin nommé Agricola accomplit les expériences suivantes à Ratisbonno en présence du comte Wratislaiis :

Il fit sortir de citrons 12 citronniers avec racines, branches, fruits.

20 En môme temps, il fit la même chose pour des pommes, des poches et des abricots, qu'il fit croître jusqu'à la hauteur de quatre à cinq pieds.

3° Pour écouler le reste de l'heure consacrée à ces expériences, il porta i5 nelkenpeltzer à l'état de nagel stokeii, qui continuèrent par la suite leur .développement normal. (2)

Enfin terminons ces récits merveilleux par un dernier plus merveilleux encore, où le phénomène est produit par un fantôme ; (3) c'est toujours au travail du Dr du Prcl que nous empruntons ces détails; le célèbre savant les a entendus confirmer par un témoin oculaire.

(1) J. HINGSTOX.TVIC AustralianAbroad. London 1880.

v (a) FUANCUS DE FRANKBXAO.* De Palingenesia. p. 140

(3) Herald of. Progress, 3 Sept. 1880; //KLLKNBACU.JI/«' gieder Zahlen.p io5.


~ 90 — .

Dans un cercle spirite anglais, un médium nommé miss d'Espérance.obtenait la matérialisation d'un esprit qui se faisait appeler Yolande,— Pendant une de ses matérialisations, le fantômo demanda une bouteille, do l'eau et du sable ; et unit lotout clans la bouteille qu'il déposa sur lo sol, en décrivant autour d'olle quelques passes circulaires ; des graines d'Ixora crocata et d'An* thurium Sehezerianum il recouvrit l'appareil d'un morceau d'étoffe blanche, et so retira dans le cabinet noir d'où il apparaissait. Instantanément nous aperçûmes le linge se soulever dans la boui teille; et Yolande nous montra une plante avec des feuilles vertes, des racines, et des bourgeons; la bouteille fut remise par terre, et le fantômo rentra dans le cabinet noir ; quatro ou cinq minutes s'écoulèrent au bout desquelles toute l'assistance, qui ne comprenait pas moins de 20 personnes, put examiner à son aise les deux petites plantes hautes de 6 pouces et garnies de fleurs fraîches et brillantes, On verra des récits semblables dans les écrits de Tavernier (Voyage en Turquie) de du Potet (Journal du Magnétisme) XVI, 146), de Gouguenot des Mousseaux (Les Hauts phénomènes de la magie,]). 23o), do Gorres(lII,

554). Les expériences bien connues de Louis Jacol-


« — 100 —

Ilot (i), dont les oeuvres son répandues partout confirment encore ces récits plus anciens.

Les philosophes avancés ne sont pas, en théorie, adversaires de telles expériences.

« Nous savons, dit Edouard von Hartmann, que les fonctions physiologiques de la vie végétale peuvent être puissamment excitées par des rayons lumineux vifs, soit par l'électricité ou des adjuvants chimiques ; que môme chez l'homme, un enfant de quatre ans, peut atteindre le développement d'un sujet de trente ans, et que certaines graines qui croissent naturellement vite, peuvent être artificiellement accélérées dans leur maturation. D'après cela il cstjiermis de penser que la force médiumistique peut opérer d'une façon analogue. » (2)

LeDr du Prel, à qui nous avons emprunté toutes ces citations, construit de la façon suivante une théorie fort intéressante.

La vie organique de l'homme de même que sa vie intellectuelle offrent l'exemple de l'action d'une puissance accélérante analogue à celle que nous voyons agir sur les plantes. Notre auteur rappelle la mention qu'il a faite dans un autre

(1) Le Spiritisme dans le Monde, pp. 309 à 3i4(2)

3i4(2) Spiritismus, 53, Note.


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ouvrage (\) de l'altération du temps dans certains phénomènesderôvc,pendant lesquels des tableaux passent devant nos yeux dont le défilé dure,scmblc-t-il, des heures, et qui en réalité durent au plus quelques secondes.

L'homme, dans le sein maternel, parcourt en neuf mois un procèsbioiogiquoqui,dans la nature extérieure, dure des millions d'années. (2) Pourquoi, serait-il impossible à une volonté exercée de construire autourd'un ens végétal ouanimalou môme minéral, une matière invisible qui fournirait à cet ens des aliments de beaucoup plus dynamiques, c'est à-dire plus spirituels ? c'est ce que fait le fakir; ainsi que le dit le D1* Papus, dans son traité de Magie pratique c'est avec sa vie qu'il développe la graine sur laquelle il impose les mains. Son âme est concentrée en un certain foyer de son corps astral appelé en sans krit, le Swadishtana Tchakra et ce sont les forces de vie végétative qui nourrissent et développent le phénomène.

Au lieu d'emprunter les matériaux de ses ali(i)

ali(i) Philosophie de la Mystique. Voir aussi à ce suj les Rêves et les .noyens de les diriger; à signaler aussi la réminiscence de toute la vie pour le noyé au moment où il meurt.

(/) Cf Anthrbpogénie. Hacckel

6.


— 102 —

1 ments invisibles à un organisme humain, on peut les emprunter à la Nature et c'est ce qui constitue le procédq alchimique dont voici deux formules: '".''.

—Prenez une once deMarsetuneoncede Vénus ouverte; faites digérer à j5 degrés dans unballon do verre épais ; il se dépose un caput mortuum vert ou rouge et une liqueur dissolvante verdâtre. Distillez jusqu'à siccité, cohobez cinq ou six fois de façon que rien ne reste dans la cornue; l'évaporation donne un sel fixe et rouge. Si l'on fait infuser des graines dans une eau où 'on a mis un peu de ce sel, ces graines croissent plus rapidement; les feuille qu'elles poussent ont les reflets dorés et les fruits en sont meilleurs.

OR POTABLE. — Voici l'une des nombreuse formules propres à composer cette liqueur :

Chauffez à 4™> degrés du magistère de -soufre ; d'abord gélatineuse, la masse fond à nouveau, dis• tillcet laisse un résidu. On recueille ce résidu et on le mélange intimement à un sel qui puisse le fixer ; on distille le mélange à un fort feu ; on tamise le caput mo'rtuum et ainsi de suite jusqu'à ce que la distillation ne donne plus qu'une eau insipide.


— £03 —

Traitée avec l'alcool pur (comme le sel de tartre, voyez Contrepoison) on obtient une huile et une eau qu'il faut décanter. Getto eau dissout le sel d'or ; lorqu'elle est saturée de métal, elle est bonne pour arroser les ceps malades, les arbres fruitiers rabougris, etc.

VI •— La Palingêncsie

On S'OCCUJDO un peu, actuellement, des pro-. blêmes mystérieux de la biologie des trois règnes inférieurs do la Nature ; les plus intuitifs de nos contemporains sentent qu'il y a autre chose derrière la chimie, derrière la botanique et derrière la zoologie officielles, Ce quelque chose, lesgrands initiés de tous temps l'ont connu, et ils en ont môme laissé transpirer quelques reflets dans lo monde. Si l'Achimie est célèbre dans l'histoire du développement scientifique de notre Occident, la Botanique occulte est beaucoup moins connue et la Zoologie occulte ne l'est pas du tout. Elles' existent pourtant toutes trois, comme les déve^ loppements successifs d'une seule notion : la vie terrestre,

Pour chacun des trois règnes de'cette Vie, on peut reconstituer l'Art et la Science qui lui étaient


— 104 —

i consacrés dans les anciens Temples de la Sagesse ; mais ce n'est pas, ici le lieu de construire des hypothèses séduisantes, nous ne rechercherons de ces synthèses disparues que les stricts matériaux nécessaires à construire la théorie de notre sujet.

Entre le monde matériel et le monde spirituel il y a quelque chose d'intermédiaire qui est le monde astral ; co monde astral, qui se repète à travers les trois règnes de la Nature, s'appelle solon Paracelse, le Lejfas pour les végétaux, et combiné avec leur force vitale, il en constitue YEns primum, qui possède les plus hautes vertus curatives ; c'est lui qui est le sujet de la Palingénésie.

On le voit, cet art. est. triple , il consiste à faire revivre l'âme, c'est à dire simplement le fantôme de la plante ; — ou bien à faire revivre le corps et rame do la plante*; ou enfin, à la créer avec des matériaux empruntés au règne minéral. — Nous allons donner quelques recettes palingénétiques qui se réfèrent toutes au premier travail ; jamais rien n'a été écrit sur la résurrection et la création physiques des plantes. '

« Un certain Polonois, sçauoit renfermer les phantosmés des plantes dedans des phiolcs ; de sorte que, toutes les fois que bonluy sembloit,


— io5 —

il faisoit. paroistrc une plante dans une phiole . vide. Chaque vaisseau contenoit sa plante : au fond, paroissoit un peu de terre, comme cendres, ■ Il étoit scellé du secau d'Hermez. Quand il vouloit l'exposer en viie, il chauffait doucement le bas du vaisseau. La chaleur pénétrant faisoit sortir du sein de la matière,- une tige, des branches ; puis des feuilles et des fleurs, selon la nature de la plante dont il auoit enfermé l'âme. Le tout paroissoit aussy long temps aux yeux des regardons que la chaleur excitante duroit. » (i)

«C'estinvariablement sur le patron morphique delà plante, sur son corps sidéral ou potentiel, — substratum de la matière visible (réduite ellemême à l'état de caput mortiium), — que le fantôme végétal se dessine, en objeclvation éphémère dans le premier cas ; et que, dans l'autre, il préside, en mode végétatif, au groupement moléculaire de la glace naissante.

« On trouve dans le Grand Livre de la nature publié au dernier siècle par les soins 'd'un chapitre de llosc-f-Croix, toutes les phases de l'opération spagyrique, requise pour obtenir lephé(i)

lephé(i) do la Brosse De la nature vertu et utilité des plantes etc. 1604*in f' ; cit. p. Guaita. — Clé de la Magie noire.


^ 106 —

nix végétal. C'est lo vase préparé pour l'épreuvode la palingénésie, que l'auteur désigne par cette métaphore. Quant aux manipulations essentielles, c'est so,us réserves que nous en relèverons l'ordonnance, en tâchant à résumer le détail des minutieuses prescriptions formulées de la page i5 à la page 19...

Il faut piler avec soin quatre livres des graines bien mûres de la'plante dont ont veut dégager l'âme ; puis conserver cette pâte au fond d'un vaisseau bien transparent et bien net.

20 Un soir que l'atmosphère sera pure et le ciel serein, on exposera le produit à l'humidité nocturne, afin q'il s'imprègne de la vertu vivifiante, qui est clans la rosée. ; 3° et 4° L'on aura soin de recueillir et de filtrer huit pintes de cette rosée, mais avant le lever du soleil, qui en aspirerait la partie la plus i précieuse, laquelle e»st extrêmement volatile ;

5° Puis on distillera la liqueur filtrée ; du résidu ou desfèces, il faut savoir extraire- un sel «bien curieux et fort agréable à voir ».

6° On arrosera les graines avec le produit tic la tlistillatibn que Ton aura salure du sel en question. Ensuite on enterrera, dans le fumier de cheval, le vaisseau hermétiquement scellé au préalable avec du borax et du verre pilé.


ÏOJI

Au bout d'un mois, « la graine sera devenue comme de la gelée ; l'esprit sera connue une peau de diverses couleurs qui surnagera au-dessus de toute la matière. Entre la peau et la substance limoneuse du fond, on remarque une espèce de rosée verdâtre qui représente une moisson ( T). »

8° A ce point de fermentation, le mélange doit être exposé, dans son bocal exactement clos, de jour à l'ardeur du soleil, de nuit à l'irradiation lunaire. Par les périodes pluvieuses, on remet le vaisseau en lieu sec et tempéré jusqu'au retour du beau temps. — Il faut plusieurs mois, souvent une année, pour que l'opération soit parfaite. Voit-on, d'une, part, la matière se boursoufler et doubler de volume ; de l'autre, la pellicule disparaître ? C'est signe certain de réussite.

9° La matière, à son dernier stade d'élaboration, doit apparaître pulvérulente et de couleur bleue,

«... C'est de celte poussière, que s'élèvent lo tronc, les branches et les feuilles de la plante, lorsqu'on expose le vaisseau à unedouce chaleur. Voilà comment se faille Phoinix végétal.

(i) Le Grand Livre de la Xaturc ou l'Apocalypse philosophique et hermétique, etc., vu par une Société de Pli,., lac..., et publié par D... ■— Au Midi, et de l'Imprimerie de la Vérité (1590), in-8. 'Pages 15*18.


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1 « La palingénésie des végétaux ne seroit qu'un objet d'amusement, si cette opération n'en faisoit entrevoir do plus grandes et de plus utiles. La Cbymie peut, ,par son art, faire revivre d'autres corps ; elle en détruit par le feu, et leur rend ensuite leur première forme. La transmutation des métaux, la pierre philosophale sont une suite de la palingénésie métallique.

« On fait sur les animaux ce qu'on fait sur les plantes ; mais telle est la force'de mes engagements, que je ne peux pas m'expliquer ouvertement (i).,

« Le degré le plus merveilleux de la palingénésie, est l'art de pratiquer sur les restes des animaux.

Quel enchantement de jouir .du plaisir de perpétuer l'ombre d'un ami, lorsqu'il n'est plus. Artémise avala les cendres de Mausole : elle ignorait, hélas, le secret de tromper sa douleur (2). »

. Conçoit-onla valeur de cette indication rapide? L'homogénéité de la Nature universelle autorise ' l'homme à inférer car analogie ; et s'il a rai« sonné juste, l'expérience confirme toujours ses inductions. Or, ce qui a lieu dans le règne végétal doit parallèlement se produire dans les

(t)« Celtefétude (dit plus loin l'auteur est celle des Ph». Inc.,, Philosophes inconnus). C'est d'eux que je tiens les vérités que je consigne en cet ouvrage » (Page aa),

(a) Le Grand Livre de ta Nature, pages 18-19.


ioo

règnes inférieur et supérieur à lui : c'est justifier, dans l'un, la transmutation des métaux ; dans l'autre, la reviviscence posthume des formes abolies. »

LA PALINGENESIE

HISTORIQUE ET PRATIQUE

Par Karl Kiesetvtter

/ Nous inspirant de l'exemple que nous donne M. le D 1' Du Prel'dans ses articles sur l'accélération de la végétation des plantes et le Phénix des plantes (2). nous croyons qu'il no sera pas sans intérêt pour nos lecteurs d'avoir un aperçu aussi bien de l'historique des théories et des expériences faites en palingénésie, que des pratiques mises en couvre. Ils seront alors à même, par clos expériences personnelles, assez grosses de détails, il est vrai, mais nullement coûteuses, ils seront à même, disons-nous, de pouvoir se rendre compte de la valeur ou delà non-valeur cle l'objet qui nous occupe, Je suis d'autant plus en état de les renseigner à cet égard que, depuis nombre d'années déjà, il m'a été donné de pouvoir recueillir

(1) Extrait de l'Initiation, Avril iSyO.


■ — 110 —

sur celte question des instructions pour la plupart d'ailleurs difficiles à découvrir et inédites, et que d?autrc part, j'ai pris soin d'éliminer tout ce que l'époque antérieure confondait avec la palingénésie, par exemple les phénomènes de la generatio atquivoqua, des précipités métalliques arborescents et de la cristallisation, toutes choses au nombre desquelles on peut ranger la palingénésie des orties clans la lessive congelée de leur sel, dont fait mention Joseph Duchcsno (de son nom latin Quercetaniis. i540-iCoG), médecin de Henri IV de France (i).

Nous distinguerons deux sortcsclc palingénésie. La palingénésie des ombres, qui a pour objet la production du corps astral, végétal ou animal ; et 2° la palingénésie. clos corps, qui implique .l'accélération de la végétation des piaules (végétation forcée) et en même temps vise à reconstituer les corps organisés détruits, Dans ses dernières conséquences, celle-ci pénètre clans le domaine de YHumttnculus, celle évocalioiLchimique de l'être humain, point où viennent en contact les extrêmes de la mystique et du matérialisme.

(i) Voyez le volume VII du Sphinx, particulièrement le fascicule d'avril 1889. '


— III —

Ovide parle déjà par avance en termes exacts de la végétation forcée lorqu'il dit de sa Médéc.(i)

« De toutes ces substances et de mille autres qu'il est impossible de nommer, elle compose le philtre destiné au vieillard moribond ; puis, avec une branche d'olivier depuis longtemps desséchée et sans feuillage, elle les mêle et les remue du fond à la surface. Mais voici que lu vieille branche agitée clanr* l'airain bouillant commence à 'reverdir , bientôt elle se couvre de suc. Partout même où le feu fait jaillir l'écume hors du vase et tomber sur la terre des gouttes brûlantes, on voit naître le gazon' printanicr et les fleurs écloses au milieu de gras pâturages. »

Les alchimistes instituèrent à plusieurs reprises des expériences palingénêsiqiics. Abou Uekre al llhali (surnommé llhasès, mort en 9^2)

(1) Voyez le Sphinx,'yil, fo, p. in". IHen plus, on allait jusqu'à voir dans les cristaux île glace des vitres couvertes de givre la palingénésie des plantes (pie l'on avait brûlées pour en extraire la potasse. Comparez Kcknrlshaùscn, Eclaircissements sur ta magie, 11, p. 399. Celui qui veut se faire une idée de tout ce que i'on entendait sous le nom de palingénésie et du rôle de l'imagination dans ce que l'on avait vu, n'a qu'à lire et relire la Physioa enriosa de Jean Otto von Ilelbig (Son(lcrohnusen,i;oo, in-8). La IVnillc de mélisse il'Oeltingcr pourrait, elle aussi, être rangée au nombre des produits de l'imagination, ' é .


11«J -

:et Albertus Magnus notamment ont dû s'occuper de notre sujet (i). Bien plus : de ce dernier on va jusqu'à affirmer qu'il .décrivitdes Homunculi (2), et dans YQïuvr'e végétal d'Isaac Hollandus (3) figurent des remarques sur la palingénésie.

C'est seulement chez Paracelse cme nous rencontrons des indications plus détaillées sur les deux espèces des palingénésies. Sur la palingénésie des ombres, il s'exprime en ces termes (4) :

«De là ressort qu'une ïovecprimi entis (d'entité première) est enfermée dans un flacon et amenée à ce point, de pouvoir donner naissance dans ce môme flacon à une forme de la même plante et ce sans le secours d'une terre ; et, quand cette plante est arrivée au terme de sa croissance, ce qu'elle a engendré n'est point un corpus (corps) car pour cause première elle n'a point eu un liquidum terroe, et sa couche est Une chose n'ayant d'existence que pour l'oeil, une chose que le doigt ramène à l'état de suc ; ce n'est qu'une fumée affectant la' forme d'une substance^ mais

(1) Campanelle. De sensu rerum et magia, Kràncof 1620, in-4» ' . N

(a) Plusieurs fois imprimé.

(3) Archidoxorum librt X 1.1.

(4) Métamorphoses, 3a, 350-284,


ii-3

n'offrant toutefois nulle prise, c'est-à-dire quelque chose d'immatériel, non susceptible d'impressionner le sens du toucher. »

Paracelse ne donne point d'instruction sur la palingénésie des ombres, mais bien sur celle des corps, lorsqu'il dit (i) : « Prenez un oiseau qui vient d'êclore enfermez-le hermétiquement^ (2) dans un matras et réduisez-le en cendres sur un feu convenable. Plongez ensuite le récipient tout eiitier avec les cendres de l'oiseau incinéré dans du fumier de cheval et laissez-le là jusqu'à ce que se soit formée une susblaiice visqueuse (produit de la cendre et des huiles empyreumatiques) ; mettez cette subtance dans une coquille d'oeuf, fermez le tout avec le plus grand soin et faites couver selon le mode usité : vous verrez alors reparaître l'oiseau précédemment incinéré. »

Le comte Kehclm Digby (i6o3-iG65) assure avoir reconstitué tic la même façon desécrevisses

(1) Eckartshaitsen, éclaircissements sur la magie, II p. 390. Je n'ai eu, à la vérité, aucune occasion d'cxaini* ner avec soin la grande édition, de Janimy, des oeuvres d'Atbertus Magnus ; toutefois je communiquerai plus loin une instruction manuscrite qu'on lui attribue, relu* live à la palingénésie.

(2) De natut'A rcrum,


- "4brûlées

"4brûlées et Paracclso veut étendre à toutes les espèces d'animaux ce mode de palingénésie. Son contemporain,Agrippa de Ncttcshcim, semble a voir ■connu ce procédé, car il dit (2) : «Il existe un artifice par lequel, clans un oeuf placé sous une poule couveuse, s'engendre une figure humaine, ainsi que je l'ai vu et suis en état de l'exécuter moi-même. Les magiciens attribuent à une figure de ce genre des forces merveilleuses et l'appellent la véritable mandragore (3). Nous reviendrons là-dessus plus loin.

A l'exemple de leur .maître, les paràcclsistes s'occupèrent de palingénésie et écrivirent beaucoup sur ce sujet. Citons parmi eux Gaston do Glavcs (Clavoetis) (4); Quercetanus (5), 'Pierre Borrelli (G) Nicolas Béguin (7) Otto Tticiicnius(8),

! (1) C'est-à-dire à l'abri de, l'air ot du contact direct du feu.

(2) Maurer, Amphilhealrnm magioe uni versa;

(3) De Occulta Philosophia, 1. I.'cli. XXXVI."'

(4) Philosophia chemi., Genr. et Lugd, liai. 1612)11-8°.

(ô) Defcnsio contra anonymum,

(G) llistoriarum mcdico'physicaruin cenlitr,, XX Franco!'. iG;o in-8.

. (7 ) Tyrocinium chymeium, Paris, îOoo, in-8.

(8) Jfippocratcs chymicus, Yanet, 1OCO, in-ià.


~ 110 —

Daniel Scnncrt (i), A. F. Pczolcl (2) Kcnelm Digby (3), David Van cler Bccke (4) et William Maxwell (5). L'ouvrage du recteur de Hindclborg, Franck von Frankcnau, est loin d'épuiser la matière et, au point de vue expérimental, se base principalement sur les instructions, concordantes d'ailleurs, de Borelli, Tachcnius et Van der Bccke. Autant que je sache, le dernier témoignage de pratique palingénésique vient d'Kck'artohauscn qui dit (G) : Deux de nos amis ont vu de réelles expériences, instituées de façon différente; il assistèrent aux manipulations et les exécutèrent eux-mêmes. L'un fit revivre une renoncule et l'autre une rose; ils firent'aussi avec des animaux des expériences qui furent couronnées de succès. Kt c'est d'après leurs principes et leur méthode que je veux aussi travailler.

(1) Opéra omnia bngd. iO.«i. in-folio; t. III. p. ;oG et 700.

(ï)Kphem. natur.i'Urios. centur,, Vllobs, 12. .

(3) Dissortatiodc planiarum xcgctalione,

(fi) Expérimenta cl meditationcs circa naluratitim rei'iun principia, Hambourg iG83 iu-8.

(0) Mcdivina magnc{ica.

(G) Hclaicisscmchla sur la magie I), p. 380,


n6 -^

1 ■ ■

"William Maxwell, le Gustave Joeger du xvi ie

siècle, parle de la palingénésie on plusieurs en-, droits de ses ouvrages, Malheureusement, toutefois, il le fait .a la façon do son maître Fludd, c'est-à-dire d'une façon confuse et sottement mystérieuse. Sur la palingénésie des ombres tout d'abord, il s'exprime en ces termes (i) : « Prenez une quantité suffisante de feuilles de roses, faites-les sécher au feu et enfin avivez celui-ci avec le soufflet jusqu'à ce qu'elles soient réduites en une cendre très blanche (ce résultat peut être obtenu par simple combustion, dans un creuset porte au rouge, de feuilles de roses desséchées). Extrayez alors le sel au moyen de l'eau ordi. naire et introduisez ce ' sel dans un kolatorium (un de ses appareils inutiles de l'ancienne chimie; n'importe quel flacon bouché à l'émeri rendra les mêmes services) dont vous aurez' obturé le mieux possible les ouvertures; laissez ce kolatorium sur le feu pendant trois mois (il—s'agit évidemment ici de la chaleur douce de la digestion), enterrez-le ensuite dans le fumier (comme* il a été indiqué plus haut) et laissez-l'y .trois mois, (C'est eïi vue de la putréfaction qu'on ploit(î)

ploit(î) magnetica I. IL ch. v. ■=— Ce qui est entre parenthèses constitue ines remarques.


— logeait les préparations dans le fumier de cheval qu'on renouvelait lorsque s'abaissait la chaleur engendrée par la pourriture). Au bout de ce temps, retirez le récipient et replacez-le sur le feu jusqu'à ce que les figures commencent à apparaître dans le flacon.

C'est de cette façon que Maxwell est d'avis de pratiquer la palingénésie de toutes les plantes et même de l'homme, et ailleurs il dit (i) : c< Kl de même que de cette manière les sels des plantes sont contraints" de laisser apparaître dans un flacon les figures des plantes qui ont préparé ces sels, de même, et c'est un fait hors de cloute, le sel de sang (c'est-à-dire le sel provenant de la cendre du sang) est en état de reproduire, sous l'influence d'une très faible chaleur, une figure humaine. Fit il faut/voir là-dedans le véritable hpmtàncule de Paracelse. » Comme pendant à cette palingénésie des ombres, Maxwell connaît aussi une palingénésie des corps, et décrit ainsi qu'il suit la « véritable mandragore » d'Agrippa ! Mêlez dans un récipient non artificiel, bien clos (une coquille d'oeuf vidée par l'aspiration) du sang avec les particules les plus nobles du corps aussi bien que possible et dans lès

(i) Voyez.l'ouvrage cite: I. II; Ch. xx.


, -u8~

proportions convenables, et faites couver par i une poule. Au bout d'un temps déterminé vous trouverez, rappelant la forme humaine, une masse avec laquelle vous pourrez accomplir des choses merveilleuses ; vous verrez aussi une huile ou un liquide baignant cotte masse tout autour.'En mélangeant cette huile ou ce liquide avec voire propre sueur, vous réaliserez, par un simple contact, des modifications dans les perceptions de vos sens. » , "

David Van clor Bccke appelle le corps astral Idea seminalis et donne, relativement à la palingénésie des plantes, les instructions suivantes (i): or Par une journée sereine, recueillez la semence mûre d'une plante, broyez-la dans un mortier (une écucllc à pulvériser rendra les mêmes services) (2), et mèftez-là daris^ un matras de là taille de la plante, à peu près, matras présentant un orifice étroit afin de pouvoir être fermé hermétiquement. Coiïservez le mati'aS fermé jusqu'à ce c[u'il Se présente une soirc e permettant d'espérer mie abondante rosée dans là nuit. Introduisez ensuite la semence dans un vase en verre , et, après avoir placé sous ce vase un plateau

(9) Medicina magnelica, li.-II. Ch; xx.. (1) La'remarque est de SNÎnx\veU,


H9

afin que rien ne soit perdu,' exposez-la sur un pré ou dans un jardin afin qu'elle se pénètre bien do rosée, remettez-la dans le matras avant le lever du soleil. Vous filtrorez ensuite la rosée recueillie et distillerez jusqu'àdisparition complète de tout dépôt, Pour ce qui est du dépôt luimême, vous le calcinerez et obtiendrez après une série do lavages un sel. que vous dissoudrez dans la rosée distillée après quoi vous verserez de cette rosée distillée la hauteur do trois doigts sur la semence imprégnée de rosée et luterez l'orifièe du matras de telle sorte qu'aucune évaporisation ne se puisse produire.' Puis, vous conserverez le matras en un endroit où règne une chaleur modérée. Au bout de quelques jours^ la Semence commencera à se transformer peu à peu en une sorte de terre mucilagincuse ; l'alcool flottant au-dessus se zébrera de stries et à sa surface se formera une menbrane et la terre mucilagineuse est de couleur verte, Exposez, le matras fermé aux rayons du soleil et de la lune et, on temps de pluie, tenez-de dans une chambre chaude jusqu'à ce que tous ces indices soient bien achevés. Si vous soumettez alors lo matras à une douce, chaleur, vous verrez apparaître l'image do la plante correspondant à la semenco employée, et vous la i verrez disparaître pur le


— I2Q —-

refroidissement. Cette méthode de représentation de YIdea seminalis est employée avec peu de variantes pari tous ceux qui pratiquent la palingénésie. »,

Van der Becko cite aussi la palingénésie par le moyen de la cendre sans toutefois donner les instructions relatives à ce sujet et estime que l'on peut, de cette façoiv-pratiqucr yis-à-vis de ses ancêtres une nécromancie licite, pourvu toutefois que l'on ait conservé de leurs cendres (i).

Nous trouvons l'avis de Van der Becke très complété dans ce qu'il y a d'essentiel dans un ouvrage (3) de la fin du siècle dernier où il est dit : « Prenez la semence d'une plante. La plante peut être quelconque pourvu qu'elle soit dans sa! maturation et recueillie par un beau temps et un~ciel serein. Broyez-cri 4 livres (3) dans un mortier en verre et mettez-la darts un flacon convenable, delà taille de la plante tout entière.

(i) Expérimenta p. 3io. - " . ■

(a) Dissertation sur la résurrection artificielle des. animaux, plantes et êtres humains ail moyei^dëjéiirs cendres. Francfort et Leipzig, 178a, in-12. ."* : .

(3) La quantité est indifférente. Néanmoins il; faudra observer, ainsi qu'il'rc.ssort de ce qui suit,-'qu'il- faut cônipterdëux litres de rosée pour une, livre de sjémence.


— 121 —

Fermez ensuite ce flacon de telle sorte que rien ne s'évente; mèttez-le avec la semence broyée en un endroit chaud et attendez un soir où le ciel soit bien clair : c'est en effet, comme on peut l'observer, en de tels moments que la rosée s'amasse en plus grande abondance. Portez alors la semence pour la mettre clans une jatte et exposez-la en'ploin air clans un jardin ou sur un pré, Il faudra avoir soin de placer la jatte sur un. large plateau, afin que rien ne se perde par l'écoulement; la rosée viendra tomber sur la semence et lui communiquera sa nature.- En outre de cela on devra au préalable avoir étendu sur des pieux des draps bien propres sur lesquels la rosée se déposera en grand» quantité et qu'elle imbibera de façon que, par torsion du linge, oh puisse recueillir de cette rosée la valeur de huit mesures qu'on mettra clans un recipieut en verre, dans un seul ! Quant à la semence ainsi imprégnée de rosée, on devra la mettre dans le flacon avant le lever du soleil afin que rien n'en soit pompé ou .réduit en vapeur par cet astre. Après cela il faudra filtrer et distiller ^plusieurs reprises, tandis qu'on calcinera les restes de la rosée pour en extraire le sel. On dissoudra ce sel dans la rosée distillée, et on le joindra à la semence broyée du flacon jusqu'à cequ'il


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.Moj dépasjodo doux fois la largeur du doigt, puis on cachettera hermétiquement à la cire. On enterrera ensuite le flacon à 2 pieds de profondeur on un lieu humide ou dans du fumier de cheval pendant un mois tout entier. Si alors on le sort, on verra la semence transformée et on trouvera au-dessus d'elle une membrane diversement colorée et, sous cette membrane, une terre mucilagineusc, tandis que In rosée apparaîtra, do par la nature de la semence, d'une coloration vert-pré. On suspendra alors pendant tout l'été le flacon ainsi ferme on un endroit tel qu'il puisse, ,1e jour, recevoir les royons du soleil, la nuit ceux de la lune et des étoiles. En cas de pluie ou de temps variable, on le tiendra en un lieu sec jusqu'à ce que le temps se remette au beau : à ce moment on pourra le suspendre nouveau. La réussite de l'oeuvre peut exiger deux mois comme elle» peut exiger deux ans, selon que letemps aura été ou" non beau et chaud. Voici quels sont les indices do la croissance? La

•matière mucilagineiisc se soulève notablement : l'alcool et la membrane commencent à diminuer de jour en jour,*et le tout se prend •prcsqùë^en masse. On voit aussi dans le verre, par.suite clurç_flct

clurç_flct soleil. Une vapeur subtile dont la forme ou figure, qui est, celle dé la plante, flotte àce


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moment encore isolée çt incolore ainsi qu'une simple toile d'araignée (i). Cette figure monte et descend fréquemment suivant l'éncrgio avec la* quelle le soleil agit et suivant que la lune brille S3n plein éclat dans le ciel. Knfin le dépôt et l'alcool se transforment en une cendre blanche qui, avec le temps, donne naissance à la tige, à la plante et aux fleurs, avec leur couleur et leur figure, Si on éloigne la chaleur, tout cela disparaît et se rctransforme en sa terré pour reparaître quand on replace le flacon sur le feu ou quand on le tient à une chaleur douce, Exposées de nouveau au froid, les figures disparaissent. Si le flacon est bien fermé l'apparition de ces figures pourra être réalisée indéfiniment, (i)

Telles seraient, d'après la source ci< dessus, les instructions mises en pratique par Kircher, à l'occasion tie quoi je ferai remarquer que Kirclier^ien.avançant que l'empereur Ferdinand III on aurait reçu le secret de l'empereur Maximilien, émet une allégation forcément erronée, étant donné que Ferdinand III naquit en 1G08 alors que la mort de Maximilien II remonte à l'année I5J6.

(1) Rappelons ici l'aspect de loile d'araignée qu'offrent, à ccqu'ôn suppose, les « spectres », la « Dame blanche» comme■ on l'apeïle, et iant d'autres apparitions.


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!'■ Nous trouvons les instructions d'Oettinger (i) très essentiellement complétées chez le chimiste J.-J. Bêcher (2),î fort célèbre en son temps, et voici quels en sont les termes dans la traduction allemande :,« Prenez en temps convenable une plante , quelconque ou plutôt chaque partie de celte plante, la racine en novembre, après égrènement de la semence ; la fleur en son plein épanouissement, la plante avant la floraison, Prenez de tout cela une fraction notable et faites sécher en un lieu ombreux on ne pénètre ni le soleil ni aucune autre chaleur. Calcinez ensuite dans un pot de terre dont les joints auront été bien obturés et extrayez le sel avec l'eau chaude. Prenez ensuite le suc de la racine, de la plante et de la fleur ; mettez-la dans un vase de terré et faites dissoudre dans ce suc le sel. Après cela prenez une terre vierge, c'est-à-dire n'ayant été encore ni labourée ni ensemencée, telle qu'on la rencontre sur les montagnes. Cette terre devra être rouge, pure et sans mélangq; pulvérisèz^la et passez-la au tamis. Vous la mettez alors dans un

-Jj) Compares! dans le Sphinx VII, p. 198 .

(2) Chymischev Gluckshafcn. Francfort, 1682, in-4, p. 849. Chymischev OUicksahrifc est le titre allemand de l'ouvrage et peut se traduirepàr: Port heureux où mène la chimie * - '>


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récipient en verre ou en terre et l'arroserez avec le suc ci-dessus jusqu'à ce qu'elle l'ait absorbé et commence à devenir verte. Vous, poserez ensuite sur ce récipient un autre de hauteur telle qu'il corresponde à la taille naturelle de la plante, Les joints devront être bien obturés afin qu'il n'arrive sur l'image de la plante aucun courant d'air. Toutefois le récipient devra être muni d'une ouverture à sa'partie la plus inférieure, afin que l'air puisse pénétrer dans la terre. Exposez alors ait soleil ou à une douce chaleur et au bout d'une demi-heure vous verrez ap-. paraitrconcouleurgris-pcrlerimagede la plante.» Dans le môme passage, Decker communique encore les instructions suivantes: « Dans un mortier broyez une plante avec ses racines et ses fleurs, mettez-la dans un matras ou autre récipient jusqu'à ce qu'elle entre d'elle-même en fermentation et dégage de la chaleur. Expriiïièz-cn ensuite le suc, purifiez-le par le filtrage et reversez sur le résidu ce que vous aurez filtré dans le but de produire la putréfaction comme tout à l'heure, jusqu'à ce que le suc revête la couleur naturelle de la plante. Ensuite exprimez de nouveau ce suc et filtrez-le, puis mettez-le dans un alambic et faites digérer jusqu'à ce quç toutes lés impuretés se soient déposées et que le suc appa-


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"raisso clair, pur cl do la couleur de la pkmlc. Versez alors ce suc dans un autre alambic et distillez par une doiice chaleur le flegme et les esprits volatils au-dessus du chapiteau* Il restera le sulfure, c'ést-à-dirc la masse solide de l'extrait. Meltoz-lo de côté, Du flegme retirez ensuite par distillation ail moyen d'un feu doux les produits volatils ammoniacaux plus légers que l'eau, provenant de la fermentation ; niellez-les de côté. Prenez ensuite le résidu, calcinez-le par un feu doux, et au moyen du flegme extrayez-en le sel volatil (c'est-à-dire les sels ammoniacaux unis aux produits acides de la combustion). Do nouveau distillez au bain-marie le flegme pour en extraire le sel volatil et calcinez le résidu jusqu'à ce qu'il devienne blanc comme la cendre. Sur ce résidu versez le flegme et extrayez-cn par lavage le sel fixe. Filtrez à plusieurs reprises la lessive et séparez par .evaporatioh le flegme ou sel purifié «-Prenez après cela deux sels, le sel volatil et le sel fixe, vërséz-ylés esprits volatils avec le soufre et les esprits do feu qui, pendant la distillation; se présentent les premiers, et laissez-le tout' s'unir. Vous pouvez, au lieu do flcgriie/préndre de l'eau do,pluie distillée et y dissoudre,;au lieu du sel fixé (carbonate dç^polasse),^un;scl de plante f[UclcÔîiqiie^pUis ajouter


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le soufre, coaguler (dessécher) au moyen d'un feu doux et amener ainsi la réunion et la combinaison des trois principes, Mettez ces trois principes dans un vaste malras et ajoutez à l'eau distillée par la plante elle-même ou à l'alcool de la rosée de mai ou do l'eau do pluie,. Un. seul de ces deux liquides peut suffire. Soumettez à une douce chaleur le vase hermétiquement clos et vous verrez la plante immatérielle croître avec ses fleurs dans cette caii et apparaître visiblement aussi longtemps que durera la chaleur ; elle disparaîtra par le refroidissement pour réapparaître si vous réchauffez, et c'est là un grand miracle de la nature et de l'art. »

Deux instructions analogues sur'là palingénésic dos corps et sur celle des ombres se trouvent dans les manuscrits de la Rose-Croix dé mon arrière-grand-père (i). La première est attribuée à Albert le Grand et figure dans VA-, B. C. d'or des phénomènes de- la Nature d?Albert le Grand, opuscule manuscrit, .la traduction évidemment d'un ancien original latin. Je ne saurais dire si cet Opuscule se trouve dans la- grande édition Jamniy des oeuvres d'Albert lc«(irand, cctle collectibn n'étant point àma disposition* Toutefois"

\(i) Voyez le Sphiiix.Ti i. pp. 4» et suivi


— 128 —

k l'authenticité d'origine de l'opuscule précité me" paraît vraisemblable pour deux raisons,

Tout d'abord il\ ressort jusqu'à l'évidence des oeuvres imprimées d'Albert le Grand (i), que ce grand savant avait connaissance de la palingénésie, et, en second lieu, il est fort possible, comme cela se produit fréquemment, que des manuscrits réellement existants n'aient point été admis dans la collection parce que le collectionneur en ignorait l'existence. Voici quelle est la première de ces instructions :

« De môme que se trouve dans quelques minéraux le Spiritus Universi, de même que des minéraux on peut tirer wwSpiritum iiniversaleni ; de même parmi tous les minéraux deux se rencontrent qui d'eux-mêmes fournissent Spiritum. L'un est une Minera bismuthi'(a) yenant des montagnes, l'autre est une terre minérale brune qui se trouve parmi les minerais d'argent et qui renferme un semblable esprit merveilleux donnant la vie. Les cailloux que l'on rencontre dans les cours d'eau donnent aussi un tel Liquorem ; mais propre seulement a faire croître les'

(i) Eckarlshausen Eclaircissements sur la magie, H. pp. 388 et 390. - , r'

(2) Du hisinutli oxydé apparemment,


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métaux, car, plongés dans cette liqueur, ceux-ci croissent en hauteur.

« Voici comment s'obtient lo Spiritum provenant du bismuth. Prenez uiic Minera bismuthi telle qu'on la tire des montagnes ; réduisez-la par le broiement en poudre impalpable et mettez cette poudre dans une cornue bien lutée. Plongez cette cornue dans une coupelle pleine de limaille de fer de façon qu'elle en soit entièrement recouverte et adaptez-lui un serpentin : vous en ferez sortir alors un Spiritum per gradus ignis en quarantehuit heures, lequel Spirilus débordera comme les larmes coulent des yeux. On ne préconise point ici l'eau î mais comme la rosée.(i) fournit le Spiritum Unwersi que dans mes écrits j'ai appelé spiritus.roris majalis, qu'on en ajoute une demi-livre, car ce n'est nullement contraire à l'oeuvre. Qu'on y introduise ensuite le Spiritum bismuthi. Quand tout y sera, laissez éteindre le feu. Lorsque tout sera refroidi, vous verserez la liquorem qui a débordé lors de la distillation, dans un grand alambic et vous placerez cet alambic dans un Balneum maris (bain-marie) après l'avoir recouvert d'une Alambioum (chapiteau); puis, celui-ci étant luté, distillez : vous obtien(i)

obtien(i) l'instruction suivante.


— i3o —

'jdrez un spiritum pur "'comme' du cristal, doux comme le miel : ce spiritum est un esprit vivant et appartient à la Magiaç * ■ .

« Cet esprit a,fait do mil un magicien ;.il est l'unique esprit actif doué de propriétés magiques qui ait reçu de Dieu le Très-Haut les forces qu'il possède, car il peut revêtir toutes, sortes de formes. Il est animal, car il créo des Animalia ; il est végétal, car il créa des Vegeîabilia. Par lui croissent arbres, feuillage, herbes, fleurs, oui, tous les Vegetabitia ; il csï minéral, car il est le principe de tous les minéraux et de tous les métaux-; il est astral, car il vient de haut en bas,* des astres dont il est par conséquent imprégné ; il est universel, vu qu'il est créé dès le principe ; il est le Verbe, étant issu de Dieu ; il est' par conséquent intelligible et le Primum mobile de toutes choses ; il est la pure nature,

■sortiede la lumièreeUlu feu,puis transportéecl insufflée dans les choses inférieures. Hermès (i) dit de ces choses que l'esprit est apporté on elles dans le sein des vents. Cet esprit ôlo cl donne la vie et on peut avec lui accomplir des merveilles inouïes. Voici comment : « Prenez une planté, une fleur ou un fruit

(i) Dans lu Tabula Smarag.lina„


— I3I —

avant que la nature les ait amenés à maturité complète, grappes de raisins, poires, pommes, cerises, prunes, amandes par exqinple. Après avoir opéré le triage de ces choses, suspendezles ensemble à l'ombre et, de même que les fleurs, laissez-les se dessécher. Vous les amènerez ensuite à refleurir et à reverdir en plein hiver, au point même qu'elles mûriront cl produiront leurs fruits du goût le plus succulent. Voici comment il faudra procéder. On prendra un récipient à embouchure étroite et à large ventre dans lequel on versera de l'esprit universel la valeur d'une livre ; puis on mettra dans ce récipient les branches .avec les fleurs et les fruits, et on bouchera à la cire afin que l'esprit reste bien dans le récipient. Abandonnez ensuite l'opération à elle-même, En vingtquatre heures tout commencera à verdir et à croître en hauteur s les fruits mûriront, les fleurs revêtiront leur parfum et tout aura bonne odeur et bon goût, On reconnaîtra en ceci lu puissance de Dieu là où l'évoque de Passait (i) ne voit qu'une oeuvre diabolique, parce qu'il ignore la puissance divine. Cet esprit est capable de réa(t)

réa(t) de ltadeck ou Otto de I.omsdorl' : tous deux étaient contemporains d'Albert.


l32

liser sur bien davantage encore d'autres choses. 1 comme le Samt-Pcre lui-même le pourra cons- ' tater. Il'fuut,louçr et prier Dieu pour tous les bienfaits et miracles dont il nous gratifie, pauvres êtres humains que nous sommes. En vérité, et qui le nierait, c'est chose surnaturelle que de revivre ainsi par cet esprit des choses mortes, ce qui sert d'ailleurs à donner la preuve que cet esprit a la puissance de ramoner à l'existence tout ce qui est mort. C'est ainsi qu'ayant pris un oiseau et l'ayant incinéré dans un Vase, j'ai mis ses çpndres dans un pareil, récipient (dans le manuscrit est reproduit, sitrmri\té d'un faux chapiteau un alambic dans lequel on peut voir un liquide et dans celui-ci le visage d'un enfant), Dans un autre récipient j'ai mis la cendre du cadavre eu décomposition d'un polit enfant, après avoir au préalable porté au rouge la terre'dé ce récipient dans un autre encore la cendre d'une plante lirûlée avec ses lleursî Ces différents récipients, je les ai ensuite entièrement remplis de spirîtus, puis j'ai abandonné l'opération à elle-même. L'esprit (corps astral) do l'enfant et de la plante* développé en vingt-quatre heures, s'est montre à moi dans le spiritus avec toutes les apparences de la réalité. Cela n'est-iL point une véritable résurrection de ces êtres? L'esprit (ici le spiritus)


i33 — -

éveille à ce point la forme que, par là, on peut se faire idée de l'aspect que nous revêtirons lorsque nous serons nous-mêmes esprits avec des corps purs, c'est-à-dire transparents et différents de figure.

« De même que recevra une vie nouvelle le corps avec l'âme et l'esprit qui lui appartiennent, de même nous serons alors dans cette transfiguration en. état de comtcinpler Dieu, car il est force lumineuse. J'ai voulu dire qu'ici je possède un esprit avec, lequel je pourrais m'entretenir quelques heures par jour, mais cet esprit n'est que la représentation non matérielle de la façon dont nous ressusciterons d'entre les morts.

«En outre, on a trouvé chez moi lors de l'enquête un récipient dans lequel le liquor seul est conservé avec une goutte de sang de Thomas' (Thomas d'Aquin élève d'Albert) qui lui aussi porte sur lui une goutte de mon sang : lorsqu'on désire savoir coniment se porte un ami qui vous est cher, on est à même, par ce moyen, d'être renseigné jour cl nuit. Cet aini est-il tombé malade, la petite lueur au milieu de ce récipient, au lieu d'être brillante, ne jettera qu'un très faible éclat ; esùil très malade, elle devient terne ; s'il est en colère, le flacon s'échauffe; s'il


vi3/f

i agit, la lueur s'agite ; quand il meurt, elle s'éteint et le flacon éclate. Bien plus, on peut, puisque tout provient do cet esprit unique, on peut utiliser ces signes pour adresser la parole à son ami, car cet-esprit a tout pouvoir. »

Les paracelsistes et les Rose-Croix s'occupèrent énormément de ces lampes vitales et un certain lîurggraf publia (i) même sur ce sujet un livre spécial dont Van HelmOnt fait mention (2), mais que je n'ai encore pu trouver nulle part. , - ,

Pour terminer, jo veux encore donner communication d'une expérience de palingênésie qui ftugre dans le Testamenliim Fratrum Itosoe Aureoe Cruels, On peut la rapprocher de lu précédente, et pour un, chimiste disposant d'un laboratoire, elle est facile, àexécuter :

« Manière de préparer l'Universel à l'aide de la rosée, de la pluie et de là gelée blanche (givre). »

« Mes chers enfants ! Quo le zèle du-travail vous anime dès le début do l'année. Recueillez dans un grand tonneau do la gelée blanche, de lu neige, du brouillard, de la rosée et de

(1) î)urggra\îs, hé lainpade vitee, Krancf. 1611.

(a) V, llclimonU lie magiidicà vutnmitïï cttrationc 20


.'•■— i.35 —■

l'eau do plùio autant quo vous pourrez vous en procurer, abandonnez toutes ces choses à ellesmêmes et laissez-les entrer en décomposition et se putréfier jusqu'au mois de juillet. Vous aurez des signes véritables lorsque la masse terreuse cessera d'être homogène, lorsque à là partie supérieure se formera une sorte de membrane verte, tandis quo la force verdoyante de la végétation se révélera par l'apparition de quelques vermisseaux. Mes enfants ! Quand les choses en seront là, mettez-vous à l'oeuvre, remuez et mêlez le tout Versez ensuite dans un serpentin (alambic avec son serpentin) et distillez par un feu doux les ioo livres par 10 livres à la fois, pas plus, jusqu'à épuisement do votre eau putréfiée, Vous remettrez alors dans un serpentin et distillerez de nouveau par dix livres ce produit do la premièredistillation. Puis; jetant le résidu, vous le dis1tillerez encore par 10 livres; quand vous n'aurez plus cil tout quo 10 livres, (i) prenez une forte cornue, capable de bien supporter le feu et versez-y ces io livres ;> puis, dans la cendre, sur un feu doux, réduisez par distillation ces io livres à six, remettez encore le spiritum dans une corCi) Ainsi que cela a lieu dans la rectification des alcools l'ensemble de ces produits de distillation est ramené par distillation successive à dix livres,


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nue,-plongez celle-ci dans un bain-marie et ramenez encore par distillation à 3 livres. A ce point, septième distillation, montera un esprit très volatil qui cs[- un air pur; bien plus, un esprit donnant la vie, car; si vous en absorbez la valeur d'une pleine petite cuillerée, vous ressentirez dans tous les membres les effets de sa puissance : il ragaillardit le coeur et traverse le corps ainsi qu'un souffle et un esprit. Vous devrez donc avoir rectifié cet esprit sept fois et l'avoir ainsi poussé dans ses derniers retranchements. Vous pouvez alors le faire servir à différents usages, accomplir des miracles avec, car cet esprit éveille toutes choses et les appelle à la vie.

« Maintenant, prenez la cendre d'uiicplante, d'une fleur et d'une racine ou bien la cendre d'un animal, oiseau ou lézard, ou bien encore la cendre du cadavi'c eh,' décomposition d'un petit enfant, portez-la au uouge, mettez-la dans un large .et haut matras ou tout autre grand verre ; puis, de cet esprit merveilleux qui vivifie, versez pardessus la hauteur d'une main et bouchez avec soin votre récipient, que'vous placerez alors sans l'agiter en* un endroit,chaud, Au bout de trois fois vingt-quatre heures la plante apparaîtra avec sa fleur, ranimai ou l'enfant avec tous ses membres, résultat que quelques-uns utilisent pour de vastes


jongleries. Ces êtres toutefois sont des créatures purement spirituelles, car, si on agite un peu, ■, ils ne tardent pas à disparaître. Si on laisse le récipient en repos, ils reparaissent, ce qui est mi spectacle merveilleux à voir, un spectacle qui nous fait assister à la résurrection des morts et nous montre comment toutes choses dans la nature reprendront figure lors de la résurrection universelle.

« Mon ami ! C'est ensuite une fleur desséchée, fanée ou tout autre feuillage, brin d'herbe ou grappe do raisin que j'ai coupée avec son cep et ses feuilles pour les laisser se dessécher à l'ombre ; c'est encore un bouquet que j'ai fait de toutes sortes de fruits non mûrs aussi bien que d'autres à la phase de développements Et bien I quand j'ai voulu quo mes élèves voient, j'ai mis dans un récipient de ces ramilles, de ces fleurs, puis j'ai versé dessus la quantité d'esprit nécessaire. Il faut que le récipient soit large en bas, étroit en haut. Ce récipient je l'ai fermé à sa partie supérieure avec de la cire et laissé en repos vingtquatre heures, Au bout de ce temps tout a recommencé à verdir et à fleurir, à ce point que les fruits desséchés ont repris vie moineau milieu de l'hiver et ont môme, après trois à quatre jours et autant de nuits, mûri et acquis un goût exquis. J'ai dit

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alors que je les avais reçus de tel où tel pays» à ceux principalement qui étaient dans l'ignorance absolue de ces. choses.

«Mon ami, j'ai mis aussi un peu do cet esprit daiis un beau petit flacon blanc et j'y ai ajouté en outré, quelques gouttes de mon sang ou du sang d'un ami qui m'est cher. J'ai ensuite solidement bouché le flacon. J'ai pu de cette façon constamment observer comment allait mon ami, s'il était en bonne santé, malheureux ou heureux, car sa personnalité se présente d'une façon tout à fait caractérisée. Vit-il heureux, la clarté règne dans le flacon et tout est vivant autour do lui(t) ; courtil un danger, tout est terne, autour de lui ; s'il vient à être malade, l'obscurité et l'agitation se font dans lé flacon ; vient-il à mourir, naturellement ou dé mort violente, le flacon éclate. C'est ainsi qu'avec cet esprit qui donne la vie ôh peut accomplir nombre tic merveilles. »

(Traduit par L. DKSVÎONËS.)

(i) G'est-à'dire autour de la lueur qui l'epréscnte l'ami (Xote du traducteur,)


TROISIÈME PARTIE PETIT DICTIONNAIRE

DE

BOTANIQUE



PETIT DICTIONNAIRE,DE BOTANIQUE

Ce dictionnaire contient outre les noms de la plante, l'indication de sa correspondance élémentaire qualitative, planétaire, et zodiacale, de ses usagés, do sa préparation spéciale, s'il y a lieu et ,de son mode d'emploi.

L'époque do sa cueillette est toujours indiquée par la planète et le signe zodiacal : c'est-à-dire quo cette récolte doit être faite lorsque la planète se trouve dans le signe indiqué.

Bien entendu nous n'avons cité qu'une infime minorité de végétaux; ce petit vocabulaire n'ayant pour bu'fqiie de donner des exemples aux théories précédemment exposées.

Abrotanum. —Chaud et sec; tf, Se cueille au commencement d'Avril ou sous le ii\. flou pour la parturition.

Absinthe,^- o' et)t. ltéccptacle d'astral inférieur; est en quelque sorte le haschich de l'Occident; elle peut servir a. certaines expériences lorsque ses sommUcs lleuries sont préparées avec pureté.

Acacia* —-■$.—; Arbre sacré des Egyptiens et des l<\ M.

Acanthe (aèanthus mollis). — tf Kmollient,

Ache ou oscicunit —; \J in $,. Plante sacrée el funèbre dé.s.Cirecs; les'graines sont dlgeslives et carminatives.


- - Ifc - :

Grande Achc Olics alrum. — Mêmes propriétés. Aconit ou Capuchon de moifie ou Pardalianchcs, Casque' de Jupiter, Xape\. — Froid et sec; "fr I>. Les Grecs disaient cette |)lunlc née do l'écume de Cerbère lorsque Hercule le Iraitia hors des Enfers.

Les" feuilles guérissent les butions et les vieux ulaères ainslquc saTaçinc cueillicenconjonct.de ï) ctdu 0 infusée clans du vin; vénéneux, sudoritique; bon contre la paralysie, la-pierre, 1:1. gravelle, la jaunisse,l'asthme; arrête l'épislaxis, fait repousser les cheveux; antidote desmorsures venimeuses. Agaric. —Chaud, sec, un peu humide, «.Cueillir à la fin

de Juillet et au commencement'd'Août. Agmis Caslus, Vitex, Petit Poivre, (iallilier. — p dans j'G.Lcs graines, infusées, servent dans les maladies vénériennes. Paraeelse appelle ses Heurs zatanea, enecar ou mcctiiar. LIMUVS propriétés calmantes "' étaient dijii connues des Athéniennes qui mettaient cette'plante dans leurs lits pendant les fêtes de Cérès pour conserver leur continence. Aigremoine (Agrimoniseupatoria, Herbe deS', Guitlaume, Soubeirclle.*— Kroidiicl sèche, y ou «;. Croit dans les haies et les buissons, l'cuillcs astringentes, contre angines, néphrites. Mise sous la tète d'une personne qui dort, L'empêche de s'éveiller. Kn fumigation, elle chasse .■. les mauvais esprits; en lotions, bonne contre les taies (l)ioseoride), les luxations et les foulures; Vermifuge ; bonne contre la morsure des serpents, la toux des brebis etc. (O. de Serres) AitànScorodon. —. o' ^Les Egyptiens honoraient, cette niante: les Grecs défendaient rentrée du Temple de la Mère ejes Dieux a quiconque en avait mangé ;jl faut en user en les corrigeant par ï> (vinaigre): à jeunippréserve desmaléllees: diurétique et menstruel, Suspendre une botte d'aulx a un a«*bre» ou le nettoyer avec un instrument frotté, d'ail en éloigne les oiseaux. — Si on vent .avoir des aulxïnodorcs,il suflilde les planter et de les cueillir lorsque la lune n'est plus sous notr« horizon. Alkéloenge,IM Vèslcaircdierbe âetorjues,cloqucrct.*-Vi'otil

et sec, y ou *£*. Diurétique; contre les hydropisies. Aloès Sempcrvirum marlnum.— ©,»♦. La poudre d'aloès, est employée:eoinino parfum pour attirer les influences de ?;. La décoction dit bois est bonne pour faciliter la


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conception. Des lotions de suc d'aloès, cl de vinaigre

empochent la chute des cheveux. Alvsson maritine.— 0 Littoral méditerranéen, untisc,ormitique.

untisc,ormitique. — Ç et zr.Ciuq ousix amandes anières-prises

à jeun préviennent les effets de l'ivresse. Ces fruits sont

encore, bons pour les phtisiques, les nourrices et les

hommes peu puissants.

Amarante ou Amaranthe, Grêle de coq. — V, Sa fleur est le symbole de l'immortalité; des couronnes faites de cette Heur concilient à ceux qui les portent la faveur des grands et la gloire.

Andromède. — (Alpes) 0, acre, narcotique pour bestiaux.

Angélique,angelica arehangelica.—Chaudeet sèche,il ou *«,.© ;se cueille lorsque y est dans 0 eldans ii, ou à ■ la fin d'août. .

lionne contre les fascinations ; portée au cou des petits enfants elle les préserve îles maléfices. Pour ces derniers usages, l'espèce sauvage, signée de s- est moins active ; mêmes vertus que la verveine contre la rage ; stimulant, stomachique.

Les feuilles, dominées par ï/, cueillies lorsqu'il est dans sa maison, sont-bonnes contre la goutte. La racine, dominée par 0 et o*, cueillie quand ces astres sont clans le. Q,, guérit la gangrène, les morsures envenimées. Le sue des feuilles mis dans les dents creuses, en apaise les douleurs. La décoction de la racine, btic le malin à jeun guérit la toux invétérée. L'infusion dans le vin guérit les ulcérations intérieures,

Anis. —Chaud cl humide; y,ou m>, v" « Les baînssont vermifuges. L'huile et l'eau en sont bonnes pour les tranchées des petits enfants, Carminatif, digestif, purgatif; en lotions, améliore la vue; infusé dans du vin avec du safran, guérit les ophtalmies; des fragments de celte plante, macérés dans l'eau et introduits dans les narines, guérissent les ulcères du nez.

Anis sauvage, chaud et humide, ■■&, Mêmes propriétés un peu moins toniques.

Aristoloche, ou Sarrasine. >—Vvou\c et sèche, £ ii^surlout par ses feuilles et ses racines (ou )i .Toutes les espèces en sont détersives et vulnéraires.

Paràcelse l'emploie avec, l'essence de térébenthine et les vers de terre: un eau distillée, ou en cataplasme


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avec la grande consolide et l'alpès, — El|o est aussi | délcrsivc, pulmonaire, diurétique et menstruelle. En lotion dans du vin elle dessèche la gale et lave les, pldics, La fumée cleses graines soulage les épilcptiques, tés possédés et ceux a qui on a noue Vaîguilicttc. (Apulée).

Armoise (V. Herbe de la S.. Jean.)

Armoise rouge) -^Chaude et sèche, y,- se cueille après la pleine 3 quîtermine lesjours caniculaires.Consacréeà S'-Jcan-Baptiste, bonne contre les charmes, la foudre, les mauvais esprits, l'épilepsie et la. danse de SSGuy.

Arnica Montana, — 0\Une des douze plantes des RoseCroix. '"', '.";''■■■

Arrête-boeuf, rémora aratri,— o'et £V Guérit de la pleu: résic; cueillie sous là conjonction' de ces deux planètes, en maison' X, elle peut'servir de talisman contre les hasards de la guerre* les voleurs et les quel'èlles. * v

Artichaut,Seolymiis.--r o' in iv Aphrodisiaque. La racine, ou la graine cueillie quand 0 est au 5e degréde ^guérit les llux de ventre ou de sang,. ,'

"Arain. — $ou n^.Humide etun peu chaud; c? Emoilicnt.

Asperge,^- Chaude sèche, et huiniile. —- fj>, eueillirle0et la 3 étant dans Q, Diurctrque/et aphrodisiaque. \

Asphodèle, bâton bleu, bâton de Jacob,-rï).Employée-, uàns les évocations. ^ V .~r^ : ' -^ V ;y.

Aulne, Vcrgne,Verné,-+3\Séi'i à faire des baguettes ma-v

ffiques ; le charbon l'ait avec spii bois, cstéinployc dans es cvlôcatibris. ::. •- s .: ^ [■ .;*£ >\-/■][': A'^: ^'. .'■.'-■• .. . Avoine.—©, à>', Pour se giiérir de la gaie; il faut se rouler ',. UQut'nu.dansùhchanîp^cl'avpinè, en arrachèrtune poignée, s'en lrotter. lé corps ayiêc de l'eau de fpiitainé;- puis faire sécher sur. un; arbre bu sur' uhe;Haie ; la > gale sééliérà à mesuré. '■•"■; , ; ! \V,.';-?■<;• -; _,. -y~)\: :: Azedarâch, azevaràc, cetdvaeh,—Froid et sec; y,'.c Bçiguenqiidier.— Lès fciuiiès^Sohtsignées de Balsamier, Baunùèr.^Ç), Èmpipyc pôiir les pàrfûnis. Èàtnboii hoir, de% Antilles utilisé à la^plàce de ïklyerVeïrié:. ■■_'. par^lès nègres (Templede S^^'^^/ïy r.^ ''-^^.^^y; >: iBartiani — ]$ dan$ là ijj. ;Àrbrè_sacré dëWiih^pusV; s:J;■■•■::, Bà?bë~déîboùç;Jpéàcido^ïptë^ — Chaud èî hùjroide.?f* ?


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Bardane, Petite ou Grande.—Froide et sèche. $ ou «*, £. Les fumigations de ses semences ont les mêmes propriétés que la décoction du pollen des fleurs de Ils (Porta, Weckcr).

Basilic—Chaud et sec; Q, ; cf; se cueille lorsque le 0 dans %, et 3> dans ©. Emblème de la colère. — Dans cette plante, cf s'oppose à ï> et leur combat est active jrar $;Ç et V viennent en dernier lieu, —r Les sorciers s'en servaient parce qu'elle donne une menstrue lunaire pestilentielle ; mais on peut le travailler de telle sorte que ç conduise le venm sous le régime de Ç ;

. alors cf se transforme en 0_ et le feu colérique de la plante devient un feu d'amour.

Basilic sauvage. — Chaud et sec, <P.,Si on met sous un plat de viande un plant entier, aucune femme ne touchera à ce mets. Porté sur soi, il empêche toute vision infernale (Apulée).

Banmicr (V. Balsamier).

Belladone ou Belledame, Bouton noir. -7'Froide et humide • m; stupéfiant; utile dans les contractions spasmodiques.

Bétqine. — Chaude et sèche, )£ in #. Cueillette après la pleine' lune qui termine les jours caniculaires. Sternutatoirc; ses feuilles purifient le sang ; bonne contre la jaunisse et l'hydropisie, ainsi que contre l'envoûtement.

Bette. — Froide et modérément sèche. ng; cueillie avec 0 dans ©, elle passe m.

Betterave, —Humide et froide, m ou mieux »-.

Blé. —- 0 iivigj. — Les grains de blés, rôtis dans leurs épis, aux feux, de la Saint-Jean qu'on allume dans nos campagnes le 24 juin, guérissent des maux de dents, préservent des furoncles, etc, etc.

Bleuet. — Froid et humide &. -" .-

Bouillon blanc, verbascum ou ploma. — Froid et sec, 15} surtout la feuille ou y> ; #.

Bouleau, -jfÙ'. ihv»*. Les Kamchaldalcs l'emploient dans une de leurs cérémonies sacrées, la fête des balais; les sorcières du moyen-âge s'en servaient aussi pour aller au sabbat, pour faire venir la pluiCj, etc.. L'odeur de cet arbre est bonne axix mélancoliques et - aux .victimes de sorcellerie. Le jus de ses feuilles empêche les vers de Se mettre dans le fromage.

'.'."'. '.- ,:'-.■-'' ' . '9


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Bourrache, ~— Chaude et humide, # ou V dans m \ purifie le sang,

Bourse de PasteiWt Tabouret, Onagollls, — £, Sert aux -sortilèges; arrête les hémorrhagics et la, diarrhée. Piléc dans du vinaigre et serrée dans les paumes des mains, elle est bonne contre la blcnnorrhagie. Tenue •dans la main par un homme, ou suspendue au cou pour une femmc/elle arrête les flux de sang.

Bruyère,—- $, Bonne pour la divination, \

Bryohc ou Coittcvrêc, Psilothron, — cf in *, —Employée en magie noire.

Bryonc blanche. — $ i\\S&, Plante grimpante; a la vertu de garantir de la foudre. (Columcllc),

Buglosse, Languè-de-Bmif. —Sec et froide, y fc", Purifie le sang, la racinc^est diurétique.

Bms. — Chaud cl sec, &'ou ^=, Se cueille avec Q) dans K et S> dans «* Consacré à Cercs, ou à Cybèle parce

' qu'on en faisait des flûtes.

Camélia, — ng, La plante distillée donne une huileque l'on peut conserver pouralimenter des lampes d'adoration.

Camomille.—t Chaude modérément,et humide, & ou^; Ç Cueillie sous cf conjonction de 3 et ©, bonne contre lès engorgements des luïmcurs dans les organes thorâçiques^ - .-" -

Camphrier. — 3> Lai'ésihc (cami>hr,e) brûlée donné lin parfum lunaire. ;"

Cannelle. \— 0 Le cinname bu caftrielle'est l'çcPfc<e du milieu des branches de l'arbre; il gert comme parfum ; solaire; on en tire par distillation'une huile ou quintessence rougèâtre, d'un goût très piquant, excellent tonique. "" ■ .

Capillaire.— lf>. C'était lacouronne de Pluton;-.-

Capuchon de moine (/Iconitiimnapelluni.)■■—■> Une des . douze plantes des Rose-Croix, n,

Cardamome ou Paradisi grana\ — ou Mànigûette ou graine de Paradis Ta moyenne où la petite, sont du 0 clans ^ ; les graines sont "aromatiques, stomachiques, etc. . ..- -•."■ ...*,'"•.-.

Çaïi>i, Cai'unï(Lat. j ouÇaron (ôr«) —■■0 dansifc.La graine sert comme stomachique ; se met dansées aliments. La fumée en cs.t^très boimc^çommc parfum magique,


- >4? -

Casse, —Froide et sèche, y ou nj>. Purgative,

Cataire, Bieilh. "- > « Cueillie sous un aspect favorable, elle peut si Ton sHl en extraire l'areanc, donner un regain de vitalité.

Catàpultift, —Chaude et sèche,) V. Se cueille sous il.

Cèdre, — V, Emblème de l'orgueil.

Centaurée, Siphilon. — Chaude et sèche, Q,, £\ Se cueille lorsque 0 est dans y et 3- dans $ ou à la fin août ou lorsque ?; est dans s* avec ï). ci cf.

La légende prétend qu'elle fût découverte parle centaure Cfiiron.Contre la jaunisse, la colique, les fièvres Intenses, la goutte, le scorbut, les vers.les menstrues. Antidémoniaquc (Pline), Au point de vue magique, c'est une plante dont la Vertu s'exalle lorsqu'avant de la cucillii* on dit sur elle des paroles incantatoires, Mise dans l'huile d'une lampe avec un peu de sang de huppe femelle, elle procure dcs.hallucinalions aux assistants. Si on la jeîte dans le feu, et que l'on regarde ensuite le ciel, les étoiles sembleront se mouvoir; si on la fait respirer à quelqu'un il aura peur.

Cêpisler.— Zrin^.Les fruits sont purifiants et rafraîchissants*' bons pour combattre les suites de l'ivresse.

Chdrivre.,-*- i). Le chanvre indien donné un extrait gras qui est le fantetix haschich. Cet onguent fumé ou avalé procure des exlasesmal connues en Occident, mais que certaines sectes musulmanes, bouhdîstes et taoïstes de l'Asie utilisent en dosages savants, dans l'étude de la psychurgie. Voyez les livres de Baudelaire, de Guaita, de:Bôsc, et uneétude que Jfafgioi prépare sur le même sujet. . Chardon bénit.— d dans £. Se citeille cnjtiin avant l'épanbnîssêuienf des fleurs jâuncS, Fébrifuge plus puissant que là quinine; se prend înacéré clans un petit

verre de vin blanc. Diurétique, sudorïflque, dépuratif, détersif. La rosée recueillie dans ses capsules estbonne polir lés ophtaittîieS scrôfnlcitses et catarrhalcs. Son infusion guérit les ulcères des poumons. Chardon çarliné, Ixia. — Sionle cueille a ïafin d'octobre,

il est alors'soumis au ty.ct à cf, Aphrodisiaque. Charnier — Q> V. Bon pour tailler des baguettes magiques^ polir la divination et la thérapeutique. Chëlidoine (Petite/, Aquilaris. — Chaude et modérément'

sèche; »♦; 0: la rapine est chaude ci sèche, signée dtt


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{ 9, elle est bonne contre les gangrènes, Cueillie à l'époque convenable, elle sert avec efllcacitc dans toutes les opérations magiques qui ont pour but d'assurer le succès des entreprises, en particulier des procès. Mise sur la tête d'un inalade, il chantera s'il doit mourir, il pleurera s'il doit vivre,

Ghelidoine (Grande), ^— Froide et sèche, y, ou ***.

Chêne, — Froid et sec; y ou peut-être rçg, 1$, Emblème de la force, considéré comme l'arbre de la science par les Druides. Le chêne est magnétique et attractif, coriace et dur, d'où noir et sombre. Il porte les idolâtries et les péchés antérieurs dans la faim infernale de la Colère, au sein de la Turba magna.

Cheveii-de-Vênùs, — Froid et sec, y.

Chèvrefeuille on Lilium inter spinas ou Matersylva ou Périclymenum, — $, Dédié à Saint Pierre.

Chicorée, — Chaude et sèche; 9, ou ng. Cueillette après 'la pleine lune qui termine les jours caniculaires. La racine, touchée à genoux, avec de l'or et de l'argent,' le jourdelanativitédeSt-Jean-Baptiste, avant le soleil, et ensuite.arrachée de terre avec serment, cérémonies 'et exorcismes au moyen de l'épéede Judas Macchabée (Thiron d'ap. Pistorms, Epitome de Magia, c. 26,27) est un remède puissant contre les maléfices. Cueillie lorsque. % est dans »i, le 0 dans Q. et à

> l'heure de 9.elle acquiert propriétés vulnéraires e,t cicatrisantes.

Chou. — G A la fin d'octobre il est signé du t\, Bon pour les inflammations d'estomac. .

Chou rouge.—3 et V, C'est la meilleure espèce. Mangé . avant un festin; retarde les effets du vin pris en trop grande quantité; vulnéraire, bon contre la jaunisse et la bile. Son essence est'une médecine universelle, -"

Chrysanthème, — $ ; Bonne contre, les sorciers. _-,

Ciboule. — cf dans ty. En décoction, bonne contre l'cpilepsie des petits enfants et contre tous les phlegùies •/ épais et gluants.

Cigûe. — Froide, sèche et assez humide ; ng ; ou m ; & ; il faut' la' cueillir quand £ est joint au O, alors elle, est aritiaphrodisiaque, son eau guérit les rhumatismes et empêche la trop grande croissance des seins. Vénéneux. Le suc mêlé à de la lie de vin plonge les oiseaux en léthargie. -v


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Citronnier. — V, Le citron est signe des %c\ du 0. Le suc de la seconde écorec de ce bois constitue un emplâtre très propre à guérir l'inflammation des yeux. Le fruit et un remède contre les suites de l'ivresse,

Cive, Civette. — V. Ciboulette. *' \

Coca (Erathroxylon coca) ï> et 0. — Plante du Pérou dont les feuilles sont puissamment toniques et excitantes. Les injections hypodermiques de leur sel, la cocaïne peuvent devenir, à ce qu enseigne le savant S, de Guaita, un véritable pacte avec les êtres de l'astral, (Temple de Satan, p. 340.)

Cognassier. — ZT.Junon était couronnée de ses feuilles.

Colchique d'automne, Diacentauréondccailhis, Tue-chien, Dame-nue, Jfermodactyle, Veilleuse. % in K Excellent remède contre la goutte ; Aurelianus formait la base de la célèbreppurfre du Due de Portland cl dé Veau médicinale du'Br Husson. Le Bulbe est très diurétique.

Coloquinte, Handal, Handel. — Chaude et sèche ; 9. Se cueille sous le Q, ; c'est une sorte de concombre.

Concombre, Sieyos, Sicys. — 3; »♦ ou ©. Les semences brûlées servent pour appeler les puissances de la 3j un , concombre en forme de serpent, confit, trempe dans . l'eau, fait partir toutes les punaises d'un lit.

Côhsiligo.— »♦. Espèce d'Éllebpre sauvage. Sa racine est vénéneuse, elle peut servir d'appât pour prendre les .loups et les renards.

Consolide royale, ' Pied d'alouette, Aquilina (Paracelsc). — Chaude etsèche, <?. — ou «*. Cueillette après la pleinelùnequi termine les jours caniculaires. Consacrée a Junon bu à Lucine; sa poudre est vulnéraire, antihémoroïdale: Paracelse l'emploie beaucoup avec l'Aristoloche et l'Àloès, l'Hypériçon, l'huile de laurier, etc. Pour prendre les punaises en vie et sans les toucher, on met sous le chevet du lit des feuilles de cette plante, toutes les punaises s'y assembleront. La décoction en compresse est bonne contre les taies.

Petite consolide. — if cf et $. Elle guérit toutes sortes de plaies, principalement celles de la bouche; sll'on frotte

1 les dents.malades de sa racine sèche, cueillie en août, jusqu'à ce qu'il vienne un peu de sang, la douleur cesse; il faut ensuite boucher la dent creuse avec un

■ peu de saule,

Coquelicot, Rhoeas'. — 3 in &. Étant.trop phlegmaliqueil


— i5o —

est bon de le corriger par des liquides du© bu de $ ; alors il est rafraîchissant, ancslhcsiqué, guérit la pleurésie par son sue ou sa fleur en^ poudre, et l'érisypèle de la tête par, son eau distillée." '

Coriandre, — Ç, 'Aromatique; s'emploie pour donner bon goût à la hicre, Cordial,

Cormier, Sorbier, — Chaud et humide, n\; %% Le javelot de Homulus était en bob, de cormier.

Corne de cerf, Sanguinalis ou Sanpuinaria, -^ cf. Pulvérisée et infusée provoque les hemorrhagips,

(Jornofiiller, — v\ ou V ou cf, Consacré à Ares,

Coudrier, Coudre, Koiseliep.^G ou ^ ; V, ou $, L'esprit do

- bois de coudrier, fabriqué sous mm conjonctioncle 3 et de $ est excellent popr lavuc, Les baguette^ cueillies en aspect convenable peuvent servir ppuv la magie ccré-. moniale et la rhabooniauçie, . -

Cresson Alenois, — Chaud et sep ; 9 ou ^ ; sp papille au

commencement d'avriloiisous ^.Aphrodisiaque. Gressçn de fontaine. •*=-, Froid et ?ec; y Sanre, Crâte-de-coq. Voir A'Amarante. Cutninsauvage, llypecoon, — Sec, et modérément chaud.

Kg ou **; ï>. Les baies sont vermifuges; l'huile des

i graines estantiihuinatisiiiale, prise çhtrèspetilequon-.

çhtrèspetilequon-. lesirigeons en sont très friands surtout arrosées,

ciesaumure. Le jus des feuilles lue les îubuches (Alexis

Plémpntpis)

- Cyclamen, Patn*de-Pourceau,Suffo,Umbiliçus terrai ^La '< racine est signée de là ^j la feuille est signée dii il ; la

• planté était consacrée à Apollon. L'eau do cette plante avec fous serpénlinai at sophiat Satin, ■. donne" un

• bon onguent pour les fistules. Pour philtres.. ~-

•Cynoglosse, Algell, Languc-de-chien. — Chaud et scé, 9 ; 'portée sur soi, elle rompt les préventions et les inimitiés et çonçHle les sympathies. ,,

Cyprès.—Chaud et sec. il', ï), Se cueille, lorsque 0 cSl dâiis % et 3 dànsfe.; image de la mort; on en couronnait la tôle'rie. Pluton, — Sa décoctipn noircit et conserve , les cheveux. :

Dafitru, Stratnoinê, Endormie, Herbe du diable, Pommes épineuses.— ï) et 3. Soporifique; stupéfiant;employée . par lés Sorciers ; éponge à fluides mauvais, Dictame. — Son nom vient d'une montagne ; de Crète


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où elle croissait en abondance; c'est une plante balsamique, sédative, toujours} verte; les feuilles en compresse sont bonnes pour,-les femmes enceintes; les guirlandes qu'on en fait, bu sa fumée, développent la clairvoyance sonmambulique; elle était consacrée à Lucine,

Digitale, — cf in %. — Soumise à une distillation prolongée, elle donne une liqueur bonne à l'usage externe en lotions astringentes pontre les plaies ; et à l'usage interne, à dose homéopathique, contre les battements ' de cuîiir, l'oppression, les .vomissements incoercibles.

Edelweiss (GnaphalhUn Leonlopodium), — Une des douze

plantes des Hose-Croix', Eglantier. —-Froid et sec, »g.

Ellébore, Hellébore, RoseoeNoël, Offodtllw. —Le noir dont la semence se nomme Mondella, et signé du ^ ou de- \y. La racine pulvérisée sert de parfum dans les opérations magiques correspondantes, Macérée -,

' dans de l'esprit-de-vin, puis distillée à feu lent; donne une liqueur à laquelle on ajoute dusuerc candi; prise clans l'eau pure.bu a trempé de l'hippoglosse, c'est un spécifique contre l'épilep^sie et le mat caduc (Paracclsc), LhuUe de la racine est également bonne.

Leblanc, à fleurs rouges, oxxllelebria, est chaud et sec; <p ; se cueille au commencement d'avril pu SPUS V\I c'est uîi sternutatoirç; on le donne aux chevaux et aux brebis galeuses.

^ La meilleure espèce est celle à fleurs rouges tirant sur le blanc, elle doit-être cueillie sous un regard favorable de p et do 3. Bon topique pour les vieillards, les hydropiques, les lunatiques, onfcmplpiecn poudre -sèche; les mélancoliques obtiennent soulagement en en portant la racine sur eux.

Ellébore an Hellébore jaune, Eranthis hyemalis, — Caustique, dangereuse, — emblème ]f[c la calomnie,

Encens,^- Engendré par le soleil du. corps de Leucolhoéj son amante enterrée vive. '—' C'est une résine qui donne un parfum solaire, agissant sur le centre aniiniquc,

Epine- Vinclle..— £>* et cf. Guérit la diarrhée, la dysenterie, l'esquinancie, la jaunisse, les flux de sang 5 les baies font disparaître lesjuiites de l'ivresse, - -

Eapatotré.-r-V. Atgremoine,


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[Euphraise, — Chaude et sèche. Les fleurs sont du 9. Euphorbe, Réveille-malin, Omblelle, Lait de couleuvre. Tithymale. — Froide et humide ; cf, m, La tige réduite

en poudre, sert de parfum pour l'appel des influences

saturniennes; ibest signé au «*..

Farfara. — Chaude, sèche et humide, 9 ou £5 ; se cUcïllc, sous le il,

Fenouil oxx Marathrum, Chaud et humide, $4 ou «*, Les ombelles confites purifient l'haleine ; là plante verte distillée donne une eau bonne pour les inflammations des yeux; en infusion la plante fait venir les règles, . '■-...

Fèves. — ©, &, et $. Cueillies à la fin d'octobre elles sont soumises au ty, avec $. Le fruit est ï) et 3. La décoction de fèves grillées est bonne contre là gravelle et la pierre 5 l'emplâtre de leur farine résout les tumeurs des parties sexuelles et fait passer le Imle du v?sage. Les fleurs portent la marque de l'enfer d'après l'école de Pythagorc, . ■' '. \.

Figuier. — Modérément chaud et humide ; «*.Lc noir est de ï) ; le blanc de '1$ cf 9.

,. . Consacré à Mercure ou àBacchus par Sparte; dans l'Inde il est consacré à VishnoU ; on couronnait Saturne de ses feuilles. Un rameau de figuier cueilli sous

\. un aspect convenable calme, les taureaux furieux. Le fruit est lion contre les cors, aux pieds :_il suffit d'en enduire le coi* pendant, plusieurs jours. Là Sycomàntie était une divination par les feuilles de figuier.On écrivait la questionsur une feuille, et si la /feuille ne séchaitpàs dVsuite c'était mauvais présage.

Fougère mâle 011 Pteris.— >», ]f>, et un peu de cf; — La racine en poudre est bonne coiitrc le ver solitaire à ce remède, indique par Galien, fut vendu très, cher ; Louis XY par Mme7sToiiflleur : elle sert aussi aux sortilèges, cuite dans le vin, ouvre les obstructions de la/ rate, guérit la mélancolie, provoque les.règles, empêche la génération, symbole de l'humilité, met en fuite les cauchemars, éloigne la foudre^ la grêle, les diables, les charmes. —Un brin de fougère cueilli la veilhvdb la St-Jeân, à midi, fait gagner au jeu,(J.-B. Thiers.)-

Fraisier. — % in &.. Le'fruit est adoucissant et bon pour . là jaunisse. Si on prend les feuilles et qu'on s'erifasse . une ceinture, les serpents ne vbus^ feront pas de îtial.


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Frêne ou melia, — Froid et sec, y ou n\ ; les fleurs sont signées du «?; V ou 0. Les feuilles, mâchées, sont bonnes contre ies morsures des animaux venimeux; l'écorce est. fébrifuge. — Selon Paracelsc, si on en fait cueillir une branche par un garçonnet vierge, lorsque £ est dans «g, cette branctie guérit les douleurs, la goutte et dessèche les plaies,

Fuchsia. — 9 in il. Une des douze plantes des RoseCroix.

Fumeterre, — 1ï, & et cf. Purgatif, desséchant; bon contre la gale et la syphilis.

Garance. — V et cf. Guérit les hernies; bonne contre l'hydropisie, la jaunisse, la suppression des mois; se cueille en mai et juin.

Genêt, — Chaud et sec, il, Se cueille © dans X et 3 dans «* ; lés baies sont soumises à ng et, par suite, vermifuges.

Genièvre, Hara. — $. — Un rameau de cet arbre fait 'fuir les serpents parce qu'il porte en plusieurs manières le signe de fa Trinité. Ses graines triangulaires ainsi que ses baies, appelées Ebel par Rullandus, ou Harniat, sont bonnes contre l'hydropisie, la peste, le venin, la colique, la toux, l'asthme, la gale, la goutte. Sa décoction avec celle des fleurs de ' sureau est bonne contre les hémorroïdes. Son extrait, ou miel, mel, excellent contre l'asthme.

. Sa graine guérit les possédés, Les baies, brûlées dans une chambre, la purifient.

. Le grand Genévrier donne une résine appelée Sdndaraque.

Genouillère, ou Polyenemon. — $. Les feuilles broyées et infusées dans du vin blanc constituent un tonique contre les hallucinations. (Dioscoride).

Gentiane.-h Chaude et sèche; <& oxx H, Q. Se cueille sous le Q, ou sous le y avec 3 dans $. L'espèce qui croît dans les montagnes servait aux Rose-Croix. Dédiée à Saint Pierre.

Germandrêe;. — Froide et sèche y, cf et #". Purgative; résolutive^ diurétique, sudorittque; appliquée extérieurement, fait cesser les douleurs des hémorroïdes et des fluxions.

Giroflée, Viàlier, Kéiri, Chéri, keirim, 9.

Giroflier. — Chaud et sec. £', 0. Se cueille lorsque 0 est dans X et 3 dans Q. L'essence de Girofle ordinaire


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sert comme support dans certains, travaux de magie * i pratique ; associée avec du phosphore, elle nourrit les i larves ; un clou de girofle conservé dans la bouche est un puissant adjuvant pour l'hypnotiseur ; manger des clous de girofle facilite la conception. L'huile est bonne pour les maux'de dents.

Glaïeul, Xiphidinm ou typhium,

Glaïeul de rivière. — cf dans ©. Aphrodisiaque,

Glouteron,Phitadelphusou Apparine.— X) dans la ng.Sa racine, cueillie en nouvelle tune, lo soleil étant datisla 11g, guérit les maux do dents ; cueillie en pleine lune, bon remède contre les inflammations', ses feuilles put* vérisées contre les vieux ulcères,

Gouet (arum maculatum,) —Bois et- haies, Acre, po.itre asthme, \ . ■

Grenadier. —74 dans K, La grenade est soumise au V. Son sue puiifio le sang,

Gui de chêne, Luperax, Dabat, Hclle, Hele, Guylama. tBai'some. r— Froid et sec ; y, Son infusion prise à la fin de l'éppque menstruelle facilite la conception (PHnes), Les baies desséchées, pulvérisées, et dissoutes dans un -vin généreux sont bonnes contre l'épilepsie, — Les Druides le recueillaient en grandepompe.au temps de Npel.à une heure astronomique précise; les baies saturées alors du triple magnétisme de l'arbre, des astres et.de , ' la fçHile pieuse, devenaient, de puissants condensateurs - magnétiques et servaient àopérer des curesmer veilleuses dans les cas désespérés. Une branche pendue à un arbre avecune aile d'hirondelle y attire tous les ois eaux. Les • -baies du gui d'aubépine fournissent' line teinture bonne contre lesmaladlcs'do poitrine.

Guimauve, Wymauffe ries Flamands.—Son étyiiiPlogieindique une action qui écarte le mal en mondiilantt—En cflet toutes les parties de la plante' sont énielicntcs, employées en tisanes, en cataplasmes, en bains contre les inflammations; Chaude et 'humide. j fik ou ~. La\ graine pulvérisée et pétrie en onguent, préserve do la: piqûre des insectes, si on s'en frotte.le v.isage et' les 1 mains. La fleur, pétrie avec de la graisse'do porc cl de la térébenthine et appliquée sur le ventre disseut les inflammations dé. matrice. La racine" infusée dans le m guérit les rétentions d'urine. .'" .-'

I/asV'ich, V. Chanvre. : vv


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Héliotrope, Ileos, Herbe aux verrues, Herbe de St-Fiacrhellanthe, tournesol. — 0 in P,, Consacré à Apollon j une des dou:;e plantes magiques'dcs Rose-Croix;; si l'on 'magnétise une somuanibule avec une lige de cotte plante cueillie au temps convenable, la somnambule donnera des révélations véridiqucs ; elle peut donner des indications .en songe sur les .voleurs, Si on la met dans une église' où il y a des femmes, celles qui ont été infidèles à leurs.maris ne pourront sortir (Gd. Albert).

Hcrbc-andait. V. Tithvmale,

Herbe-aux-chals, V. Valériane.

Herbc-auxpoux. — ï;, Vomitif, pllêe avec do l'huile c employée en lotions, fait mourir les poux,

Herbe de la Saint-Jean, Armoise, Hypericon, Millepertuis,a porros. — Chaude, sèche cl un peu humide ;0,<? ou © cueillie le © et la 3 étant dans © on 0 in Q. et en bon aspect de 7J, C'était une des douze plantes des Rose-Croix, Si on la cueille le lendemain de la Saint.

Saint. quand ce jour tombe dans la nouvelle,

. Lune, ou la suspend avant le lover du soleil à des

pieux de chêne dans un champ : il devient alors fertile.

On peut se contenter de cueillir l'herbe un vendredi

avant le lever du soleil, On en fuinigc les chambres..

. contre la ligature. En Allemagne hoslilcaux sorcières lorsqu'il est cueilli la nuit : le matin de la St-Jcan on en tresse des couronnes que l'on porte eii dansant autour du feu cf on les garde comme préservatif.

Dans le Bocage normand, cueillie la veille de la SaintJean elle détruit les maléfices qui empêchent les vaches de donner du beurre. En Allemagne ni diable ni sorcières n'ont de pouvoir sur ceux qui en "(portent. Une branche pendue a la porto d'une maison ou enfouie sous le seuil empêche une sorcière d'entrer.

..- -En Allemagne méridionale cl en Bohême on s'en fait une ceinture que l'on jette dans le fcu'alluinc pour -le saint et ainsi on est préservé pour toute l'année. (Mêlnsine),

Jetée çà et là, au moment dcs'semaillcs, elle préserve le champ de la grêle.

Son sue est souverain pour guérir les plaies ; son cali est sudorifique, vermifuge ; on en fait des parfums

: contro h's esprits qui gardent les trésors ; et contre les démons obsesseurs (Raym, Lulle). Un brin mis *dans la chaussure préserve des mauvais esprits; portée à la


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main ou en ceinture, puis en infusion pour se laver les pieds, elle empêche toute fatigue de la marche; en ! fumigations, elle délivre les femmes du fruit mort de leur sein ; cuite dans du vin et bue à doses petites et répétées, elle empêche l'avortcment,

Herbes. — Pour arrêter les saignements de nez : Cueillez de la main gauche et sans regarder une poignée d'herbes au hasard, en disant :« Je suis de la Noc, herbe qui n'a^cté ni plantée ni semée, fais ce que Dieu , t'a commande, » Il faut placer cette herbe sous les narines et le sang s'arrête aussitôt. Pour plus d'efficacité il faut cueillir l'herbe au clair de lune, (Vosges.)

Hièble. — Chaude et sèche. 9. Cueillette après la pleine lune qui termine les jours caniculaires.

Houx. — ï> cf. Si un fiévreux se frotte au premier buisson de houx qu'il rencontre, il sera guéri presque sur. le-champ. Iris. — 9 in *s* ; emblème de la paix.

Jacinthe, —0 et 9. Procure l'amitié des grandes dames. — Le suc de sa racine empêche le développement du système pileux et recule la puberté, — La racine cuite guérit les tumeurs des testicules.

Jonc odorant, Acorus Galamus. — Dans la Prusse orientale, le soir de la St-Jean, on en donne aux vaches. En Chine on cri dépose près du lit des feuilles liées . en paquets ; lçcinquicmejourdc là cinquième lune pour ' i repousser le mal qui pourrait pénétrer dans la maison," ' on en place dés branches et des morceaux de chaque . côté de la pbrte et des fenêtres. (Méïusine.) Joubarbe. — 9 in ng. Il faut en manger pour rompre le nbuement de l'aiguillette, (J.-B.Thiers). Broyée avec de la farine d'orge et de l'huile, fait disparaître les dartres et autres irruptions de la peau.

Jusquiame, Mansera ou Octharan,^—Chaude et sèche. «p au »- ou £>, i), P, se cueille ï> dans T\ ou V. La décoction de son ccorce guérit les maux de dents, sa

, racine ou sa graine, sûr les bubons, les dessèche. Elle les prévient même ainsi que les coliques si on la porte sur soi. A l'intérieur, à l'état naturel, elle provoque des crises nerveuses; on peut' la travailler de telle façon qu'elle donne la mort, - même à distance. La plante entière, portée sur soi, rend aimable, la racine.,est bonne aussi contre la goutte, le suc est bon contré le^


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douleurs de foie, mêlé avec le sang d'un jeune lièvre et mis 'dans sa peau, tous les lièvres d alentour se rassembleront, Les cataplasmes de cette plante soutirés bons pour toutes les matadies du sein. La fumée de ses graines porte à la colère. Kousa. — 0. Herbe sacrée des Hindous. —Elle leur sert de siège dans tous les actes de la vie religieuse et ascétique, Elle a des propriétés magnétiques puissantes, c'est un véhicule universel.

Laitue. — £J et 3. Soporifique, augmente le lait des nourrices, ,

Lqngue-de-chien. V, Cynoglosse.

Langue-de-cerf. — Chaude et sèche, 9, ' -■

Laurier. — Chaud et sec, Q, ©, Secueilldavcc 0 dans & et 3 dans «*. Les baies sont 11g comme vermifuges. Les feuilles mâchées sont bonnes contre les morsures des bêtes venimeuses.—Toutes les parties de l'arbre sont antimicrobiennes. Les devins antiques se couronnaient de ses feuilles etlcsmâchaient; c'est pourquoi on les appelait Daphnéphages, Il est l'instrument de l'art appeté Daphnomantie, par lequel on tire des présages des craquements, des étincelles et de la fumée produits par la consumation de ses rameaux. L'arbuste entier a la vertu d'éloigner la foudre. ludier à ce propos le. mythe de Daphné. Lesuc des feuilles pris à la dose de 3 ou. 4 gouttes dans de l'eau.-fait venir les mois, corrige les crudités d'estomac, améliore la surdité et les douleurs d'oreilles, efface lés taches du visage. Porté sur soi, les feuilles empêchent les visions infernales. Les baies, cueillies à l'heure de cf et de $ /pulvérisées, mises dans du vin, sont bonnes contre les coliques.

Lavande. — Chaude et sèche, il. Secueille lorsque © est dans ÎS et 3 dans ©. En fumigation, chasse les mau, vais esprits.

Lichen. — ï>. Emblème de la Solitude.

Lierre. — Froid et sec; y ou »♦; consacré à Mercure, ilservait àtresserla couronne de Bacchus;empêcîhe l'ivresse Contre les maux de gorge et la mauvaise haleine : Prendre vingt feuilles de lierre et les mettre dans un petit pot avec'du Vin. vieux et un prhi de sel. Laisser bouillir le tout, à loisir, puis s'en gargariser avec une gorgée aussi chaude que possible. (Le Bâtiment des Préceptes,

F, 12) ; les feuilles guérissent aussi, les suites de ivresse, La fumigation de lierre tue les chauves-souris.

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1 Au Monténégro on en garnit sa porte le soir de Noël et l'on est protégé pour toute l'année. Dans l'Allemagne, ta première fols que l'on trait une vache au printemps l'opération se pratique au travers d'une couronne de cette plante. ■

Lin, — &. Amollissant; bon pour la pleurésie ; mûrit les ulcères, ramollit les squtrrcs.

Lis, Augoeidesoxx Chrynosldtès,—Froid et sec, y ; 1i ou 9, mieux 3. L'oignoh.est chaud et sec, signé du if. Cette fleur est l'image de la création universelle, de la prêformatùm, de l'action du feu primitif sur l'Eau mère; Gabriel la porte dans son message à Mario ; il est l'emblème de la chasteté ; au moyen Age on croyait son pollen diurétique pour les femmes qui ne gardaient pas leur chasteté. Bon contre les brûlures; blanchit le îcint ; l'extrémité de la racine, écrasée dans la graisse rance, guérit la lèpre(Stc-Hlldcgardc). La raclnc,cucillie en conjonction de 9 et 3 dans y oit &, et suspendue an cou concilié l'amour ; son eau distillée diminue les douleurs de l'accouchement, les maux d'yeux et d'estomac; les oignons, piles et bouillis avec de la mie de natif font mûrir et crever les abcès eh peu de temps.— On petit composer avec cette plante des parfums qui rendent lu salle où ils sont brûlés, convenable aux manifestations astrales, Si une femme en travail mange

■ deux morceaux de la racine, elle sera délivrée de * l'nrrlère-faix et du foetus mort.

Liseron. —$. Dédié à. saint Pierre.

Lotos, Lotus, — 0. Au point de vue religieux II aie même sens que le Ils; Bhoillsàt le présente i\ Maya, •

Mnndragore, Pomme d'amour, Dndaïm ou Jabora (en hêbr.) — Froid et'modérément sec i% ; ï> ou 3» Une îles douze plantes des Roses-Croix.Ellc est maléfique ; peut provoquer la folie à moins qu'elle no sott corrigée par du 0 | c'est alors un bon narcotique. Servait aux Germains a faire les statues des Dieux du foyer.qu'ils appelaient Abruncs, Les sorcières l'employaient pour aller au sabbat, (Jette racine est un colulensalcur d'astral des plus puissants ; clla forme humaine qu'elle alfecte toujours indique des propriétés tbulcs particulières et d'uncénergie spéciale.Notrc ami Siserit en possède une qui représente exactement un père,unc mère et un enfant au milieu d'eux» Elle a servi uux théories instiiics de certains magiciens qui vantaient y trouver


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l'élixir de longue vie .ou en faire de faux têraphims.

Marguerite, — *« et £, La décoction de la plante tout' entière résout les inflammations de la bouche. — 'Le.'sel résout les engorgements de la bile ou de ia pierre. Manger une pâquerette guérit de là fièvre.

Marjolaine,— Claude et sèche 9, © ou $. Se cueille au commencement d'avril ou sous «y. L'huile que l'on en extrait est bonne pour lesléthargics et les apoplexies.

Marjolaine bâtarde, — Pelée et réduite en poudre, elle chasse les fourmis de l'endroit où on la met.

Marrilbium, — Chaudctscc ;<?. Se cueille au commencement d'avril ou sous ÏI\,

Mauve. *- Froide et sèche, y ou ^.Nosaïcitx, amateurs de gauloiseries, se servaient de la fumée cbtemie en brûlant celle plante, pour s'assurer delà virginité des filles. ,

Mèlilol, sérlnla campana, —Modérément chaud et hu* . mido ; tti,

Mcltssé, Celeivos ou Hfeliphyllum ou Melissophyltttm, — 0 et ?J i Les femmes inspirées des temples antiques s'en servaient comme breuvage dynamisant t L'eau de mélisse mélangée avec l'abrolannni cl l'êmeraude préparée est bonne pour les douleu» > de couche (Para* cdlsc),cltc aide à l'expulsion del'urrièrc-falx. Lestleitrs sont antispasmodiques; cordiales, hépatiques, ophtalmiques, Portée sur soi elle rend aimable i attachée au cou d'un boeuf elle le fait vous suivre partout.

MeHthé, — Chaude et sèche. <p ou il % ou o*. Cueillette après la pleine lune qui termine les jours caniculaires; ou 0 dans il avec 3 dans îig ; ou enfin© dans, y avec 3 dans &. Offrande aux morts; llêdyosmos des Grées; fille *du Cocytc aimée de Plulon, changée par Proserplne.

Menthe noire.— Chaude et humide ; &t

Mercuriale ou phyllunu — Froide et humide ; n\, Le jus, pris en décoction par une femme pendant quatre jours facilite la conception d'un enfant mAle, si on a employé un plant niale, d'une fille, si on a employé un plant femelle.

Mèscal.^ Feuilles dêssécliées d'un eactus,le Anhalontnm

Lewintt i les Indiens du Texas et du Nouveau-Mexique


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r se procurant en masticànt cette substance des hallucii

hallucii visuelles. Mille-feuilles,— Chaude sèche et un peu humide. Ç.Cucil-, lir le © et la 3 dans ©. On le nomme aussi joubarbe aquatiqiieoxxMilitaris ou Stratiotes, Arrêtcle sang.

Mille-pertuis.— Herbe de la Saint-Jean,

Molène. Herbo de Saint-Fiacre. ***. Les feuilles émoilientcs

émoilientcs les coliques ainsi que les prières à ce

saint.' Mouron, — it ou, © & ; si on le cueille à là fin d'octobre x\ ; V,

Mousse, Serplgo. ï> i — Sa décoction fait croître les cheveux, affermit les dents, arrête les saignements ; celte qui est récoltée sur les arbres lunaires, cuite dans du vin, est diurétique, et somnifère. /

Moutarde, cf. La graine symbolise lé Christ et fournisscience.

Marier, — Froid et sec. >,,' consacré à Mercure. Les mûres sont signées de % \ les rouges sont aperitives et purgatives; les vertes sont bonnes aux fluxions, aux dysenteries, crachements de sang, inflammations . de la bouche»

Myosotis, Oreillcde-souris, orcille-derat, — Ne m'oit*

biles pas, — Froid et sec. y Myrrhe,— Cette résine, dit la mythologie, fut produite

{mr les larmes de Myrra,mère incestueuse d'Adonis, ja myrrhe absorbée dans te corps par l'alcool prolonge la vie (Van Hclmont) par l'alcool.

tMyrte, — Froid et sec ; »y, 9. Consacré i\ Vénus et aux dieux lares. Imagerie la Compassion, Feuilles tressées en couronne, guérissent les tumeurs.Les vapeurs de son infusion,aspirécs par la bouche, chassent la migraine. Le fruit desséchê,pulvérisé et confit avec du blanc d'oeuf, nuls appliqué en forme d'emplâtre sur la bouche et sur l'estomac arrête les vomissements.

Narcisse, A'cnV/.— Froid et sec ; y ou ni ; 9 de Narkê i Engourdissant ; on l'offrait aux furies, à Platon.— L'eau distillée de sa racine augmente la sécrétion du sperme ; en lotion elle affermit les seins ; portée sur soi, elle attire l'amitié des vierges.

Nénuphar nymphéa, —Froid cthtuciide ; & 3 et 9 {emblème de la charité; cueilli en Juin et en Juillet, il


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guérit les migraines, les. vertiges ; mêle avec une . plante t>»guéritla blennorhagie; arrête les mouvements cle la chalr.Sà racine arrête les llueurs blanches et rouges. Cueilli sous des influences favorables de 3 et de i) ; on pelit eh faire clés breuvages antiaphrodisiaques d'un eflet très sûr. i

Nei'prun ou Rhammus, — Chaud et sec ^; consacré à .Saturne. — Servit à tresser la couronne d'épines du ' Christ, symbolise la virginité.le péché, le diable, l'humilité ; ses branches suspendues aux portes et aux fenêtres d'une maison; paralyse, les efforts des sorciers et des démons. ■ ' ■ Noisetier, — $ Les noisettes peuvent guérir les dislocations des membres par sympathie, si la volonté de l'opérateur est assez lortc, en faisant joindre â aman* ; des et cii les portant sur soi.

Noix muscade. — Chaude et sèche. La fleur est fortement signée du «?. Facilite la conception,La noix clic .même, prisé à jeun, retarde l'ivresse du vin,

Noyer ou Ligni-Haraclêi, — 3 dans'i*» ta noix est signée du »*. L'écorcc delà racine est un contre poison et un Vomitif t guérit les inflammations de la bouche Là décoction de ses feuilles prise à ?«> dose d'une tasse matin et soir, est excellente contre les scrofules, les éruptions cutanées, les tuméfactions. Il faut continuer le régime, pendant longtemps. Cette décoction est également la base d'une méthode pour guérir la syphilis ; mais II faut Un malade doué d'une vitalité très énergique.

Oignon, — **, o\ Aphrodisiaque, diurétique et menstruel quand on en mange avec un sympathique. Son correctif est le Vinaigre (ï>). Contre le mal d'oreille s on fait cuire un petit oignon sous la cendre on le met

> dans un linge fin avec un peu de beurre frais sans sel et on applique le tout dans l'oreille, le plus chaud possible, pendant une minute, OUvelle, — Chaude et sèche5 <? se cueille sons le il. Olivier, — p, 0. Consacré à Minerve; emblème de là Pàtx. L'hutte est un condensateur puissant de lumière astrale; elle sert beaucoup dans là médecine magique. Dctiî< doigts d'huile d'olive, pris à jeun, empêchent l'ivresse.Si on écrit le mol Athcna sur une feuille d'olivier et qu'on se rattache à la tête, là migraine disparaîtra.


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Oranger, — ©. Emblème de la chasteté.'" Les oranges guérissent les effets des festins trop prolongés. Pour guérir îa méthrorrhagic, prenez sept oranges, faites en c'uîrc l'êcorcc dans trois choplnes d'eau jusqu'à réduction d'un tiers, sucrez douzCs cuillerées trois ou quatre fois par jour. '

Oreille d'âne, if, in $• Elle arrête le sang clans les blessures et les vomissements ; bonne pour les ulcères des poumons, les fractures, les rhumatismes.

Oreille d'ours. — Se.cueille quand o\ est en bon aspect avec £. Cicatrisante. ■ - '

Orge, — © Les épis, Yava (sanskrit) sont offerts par les Brahmes, crf sacrifice, aux dieux et aux sept princes spirituels.

Ortie Roybra, — Chaude et sèche, il, o', emblème de la luxure.

Se cueille avec © dans il et 3 dans ng ou © dans, y et 3 dans ijr. L'espèce qui n'a pas de mau- , Valse odeur ramollit les tumeurs, guérit la goutte, l'asthme. 11 faut la cueillir quand cf est à l'orient, dans «ton *. ,

Portée sur sot, donne du courage; une ortie mise dam; l'urine fraîche d'un malade et laissée pendant â\ heures Indiquera, si elle c§t desséchée, cpicle malade

. mourra,si elle est encore* Vcrle,qu'il vivra, Le suc mêlé , à celui de la serpentaire, s|' on s'en frotte les mains et qu'on jette le reste à le rIvièrc,on prendra beaucoup de poissons fi la .nain.Là semence cuite dans du vin guérit làplcurcstcet l'inflammation des poumons; les feuilles broyées arrêtent la gangrène; la décoction de la semence guérit l'empoisonnement pur les champignons.

Oscille. — Chaude et hnmlde& ou itg,—La racine coupée en petites rondelles, trempées pendant (J8 heures dans du fort vinaigre blanc, s'emploie en lotions contre les dartres, La graine, recueillie par un garçon vierge, empêche les pollutions nocturnes.

Pain de pourceau. V, Cyclamen,

Patma-Ghristt, ,V, Ricin. , '

Palmier, Ponrbss Tadmoraxx Tamar illebr). —©.consacré (i Jupiter, cmblèinc de la victoire, en particulier du triomphe mystique; il se dcvcioppecomnic ce dernier du dedans au dehors.

Pariêlatre^erce-MuraiHetlterbedeSainte-AnneiEptnnrd de muraille.— ï> oit ^ «*; dédié uSl'Pierrc.emblèmede


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la pauvreté, Bonne pour les maladies inflammatoires, les hydropisics, la gravclic ; on emploie son suc à la dose de 3o à Go gr, par jour, En cataplasme sur les tumeurs douloureuses et pour les itoliques infantiles.

Pas d'Ane. Tussilage ou populago, Peuplier feuillu,— Cueillette après la pleine lune qui termine les jours caniculaires. Une des douze plante des Rose-Croix.

Pavot l ou mecon, — ï> et 3 ; emblème de la paresse, Les fleurs sont signées de bdans le ç>, Le, suc de la plante tue les mouches (Alexis Piémontois).

Pavdt cornu, --- Froid cl humide ; ft.

Pêcher. — 7j, Consacré à Harpocrates.

Quelques amandes, prises àicun préviennent les effets de l'ivrcss& S un verre de Jus de feuilles de pêcher produit le même effet. Les feuilles confites dans

" le Vinaigre avec de la menthe et de l'alun puis appliquées sur le nombril sont un vermifuge infaillible pour les enfants.

■Pèrce-mufaUle,y, Pariétaire,

Pepsieaii'c. V, flenouêc.

Persil. — $ 5 ï),et©. La graine est soumise au o ; cuciltiavcc © dans y et bu en 3 décroissante, dans de la limonade est cicatrisant, antl*gontleiix, purgatif; si on cil tire de l'huile pour s'en frotter le nombril, lès douleurs de la pierre sont soulagées ; lorsque ï) est dans £ et 3 sous l'horizon, guérit l'hydropisie, Rétablit le cours menstruel s'il est pris en infusion ; .également bon contre les paies couleurs.

Pervenche, Herlsl,— Froide et sèche, y. L'eau distillée

■magnétisée d'une certaine manière prouve aux époux

v la fidélité de leur conjoint. Réduite on poudre avec des vers de terre, donne de l'amour à ceux qui en mangent avec de la viande, Mêlée û du souffre étioléedans un étang, en fait mourir tous les poissons. Jetée dans le feu, le rend bleuâtre i donnée i\ un bnllle. le l'ait crever île suite,

Peuplier, — V \ consacré û Hercule. L'espèce blanche croissait stu' tes bords de l'Aehêron, elle était selon Homère, consacrée aux dieux infernaux,

Pimprencllc, -r- Guérit les maléfices lorsqu'on se l'attache an col. Le jus lue les mouches, En mnelier on temps de pesle.

Pin, Penecou PUns,Pinus(Uxi,)Heann(ccU,), — ï) dans le


- i64*

i64* © ; consacré à Cybèleetà Pan. C'est une des essences

i arborescentes les plus'antiques de la terre.

La pomme de pin est signée du <p ; elle sert à révéler le nombre mystique .d'une personne. Pour cela, il faut, de grand niatiiif après s'être purifié, assister au loyer du soleil dans Un bois de pins ; dès que le disque' a paru à l'horizon il faut commencer à marcher eh faisant un cercle aussi grand que possible de façon à être revenu ait point de départ quand le soleilest visible tout entier ; le nombre de pommes de pin qiic l'on a aperçu sur le sol pendant cette marclic sera votre nombre mystique, ou le,nombre gouvernant telle question ou tel événement'en vue de qui l'opé, ration à été faite.

Pivoine, ou Pceonia (de Paeoti). — Chaude, sèche et un peu humide, «? ou © ; P ou ©, cueillir, © et 3 étant dans ©. La fleur est surtout le calice sont signés duty L'eau distillée prise quand 3, o", 7j! dans © bonne pour êpilepsle et crises menstruelles ; pour l'êpitepsic des petits enfants, il suffit de recueillir les premières graines portées par un jeune, plant, de les suspendre a leur

- cou, de leur en administrer la décoctipn; soulage aussi tous les maux de tête, et dans l'accouchement.—Empêche les sorts et les frayeurs subites.

Plantain oxxpolyneuron, — Chaud, sec et un peu humide'; 9, ou il ; ©. Cuctllli\aVcc 0ct 3 dans le © oit lors* .« ' que © est clans et 3 dans ©. Les racines sont bonnes contre migraines et ulcères, et les flux menstruels trop abondants : la plante entière guérit les maléfices ; les feuilles broyées et appliquées en cataplasmes guérissent les ulcères ; là semence broyée dans du vin ou les feuilles confites dans du vinaigre arrêtent ta dyssentcrtc.*Mangêe crue après* Ju pàtn sec et sans boire, cite arrête l'hyclroiïtsie ; là racine infusée dans du vin, contrepoison de l'opium. __

Platane on Plane, — p, Consacré 'au génie de celui qui l'a planté.

Poireau, Porrean, Seorodoprasum, — $ ou v\> cf et 3V Mêlé avec un aliment sympathique, il est diurétique et provoque les règles, Sa graine fait revenir te vlmitgfo gAtê, \ .

Poivrier. — Chaud et sec, 4» cf ou©. Sert comme parfum,

Polypodtum, — \) ; 9 et 3. La poudre de sa racine est bonne contre les polypes du nez, la lièvre quarte; en fumigation, elle chasse les cauchemars.


i65 — .

Pommier. —Froid et modérément sec, ng. Consacre à Cérès j le bois est v\. V > le fruit est signé de 9 ,| lorsqu'un amoureux rêve qu'il en mange, c'est qu'il , sera heureux prochainement. La pomme porte le signe de la chute d'Adam. , Pouliot aquatique, — Chaud et sec ; <p Pouliot sauvage, Menthe sauvage, Menthe pouliot Herbe de St-Roch,' — Consacré à Cérès

La variété à fleurs jaunes est purgative bonne contre la gale ; le jourdcsàint Rochon en bénissait des touffes que l'on accrochait dans les élablcs. Pourpier. — © au ^ ou %. Empêche les suites de l'Ivresse. Les fumigations de ses graines ont ta même vertu que le pollen du lys (Porta, Wccker). Le suc mêlé avec du vin cuit est le contre-poison de lajusqUiamc. La semence broyée et mangée avec du miel bonne contre l'asthme. Si on met cette plante dans son lit, on n'aura pas de visions. Primevère ou Paralysis herba ou paralytiea, Primevère officinale, Coucou, Himmelsoscl, —(SMIildegardc). * Dêdtcc i\ saint Pierre $ in^= chasse la mélancolie ,* son sel est un purgatif doux ; guérit en même temps les inflammations de la bouche et de la langue. Prunellier, — Le fruit est soumis aux & ; l'arbre à v\

Il fait disparaître les suites de l'ivresse, Prunieh — Sec et modérément, froid îtg ; le bois de cet

arbre est irk ; p. Pulmonaire. — $ et t>. La fleur rafratchtt et dessèche ; * pour l'usage externe, elle est utile aux plaies. Quinte-feuille, Polenltlta reptans, Pedaelilius, Penta* phyllon,— $, La racine guérit les plaies et les dartres en emplâtre ; elle enlève les êcroucltes, lorsqu'on boit son sue dissous dans l'eau ; elle apaise les maux de uenls. Portée sur sol elle donne de la chance, perinnl «te se faire écouter des grands et ouvre t'entende* nient/CM Albert), Raifort, — &*, tf,

Raiponce, — © ; cl \\ si on la cueille à la fin d'octobre. Raisin de Chine, — l). Là poudre est spécifique, pour

les héntorrliaglcs, les dysenteries. 2tcH,r?l--Blou 0>in JX.Lagratiic est aphrodisiaque : diurétique contre-poison, et bon contre la petite vérole,


. — 166 - . , '

Renoncule. —Chaude et sècho','£ ; se cueille lorsque, le

s 0 est dans il aVec la 3 sans 11g ou le 0 dans y avec

i la 3 dans g. i

Renouêc ou Molybd.ena, Persteairc, trainasse, herbe A cochons, Proserpinaco, Seminâlis Corrigiole. -- ?; ou ©. Si on cri applique.les feuilles, sur une plate contuse, si on les 1 met ensuite dans un lieu humide, hi guérison s'opère magnétiquement. Guérit les douleurs de cautr» et d'estomac. Son infusion est bonne pour l'amour, contre les engorgements de poumon et la mélancolie ; la racine portée sur soi guérit le v mal d'yeux.

Réséda, Herbe de Saint-Luc —Q cl 9, La voyante Catherine Emincrieh affirme que cet évangelistc s'en servait trempée dans l'huile pour faire des onctions ou desséchée,en infusion. A, en mystique, un rapport" tout particulier avec la vierge Marie (Catherine Emincrieh) symbole de la douceur.

Rhubarbe, Ramed Raved,—ï$, 7J et ï). Purgative, guérit . là jaunisse.

Ricin, Patina Christl, Pentadactylon,—CU&xld humide, 9 ou $. Se cueille sous fc Q,, Empêche ht fascination', l'envoûtement et les frayeurs subites.

Rognon-dc-prètre. V Salyrion. ,

Romarin ou Libanotis, — Chaud cl sec ; tf : 0 ou 7j se ' cueille au commencement d'Avril ou sous 1^ ; consacïé., aux dieux lares. Paracclsc appelle sa fleur Anthos. L'huile des fleurs est blanche, transparente; aromatique et vulnéraire.

L'eau des mêmes fleurs est la fameuse eau dé la reine de Hongrie. Ses fleurs bouillies dans du vin blanc, en lotions, rafraîchissent le visage et en gargarismes, parfument l'haleine. Bonne comme détersif contre la lèpre, la syphilis, les plaies, Ronce. — m\ Consacré û Saturne ; emblème de l'envie» Roseau, Kancch, — 3. Pour guérir les dislocations de membres, prendre deux roseaux, les faire emboîter l'un dans rautre et les porter sur sol ; Il faut seulement une volonté ferme. Roseau aromatique, — Un peu froid et sec, ng, 0

Rosier Eglerisa, — Froid cl sec 5 y ; 9 et p% La Rose . est une fleur initiatique, l'une clos douze employées


par les Rose-Croix, emblème de l'amour, de la patience, du martyre, de la Vierge. •

En sirop ou en infusion on l'appelle Mucarum ou Mucharum; facilite la conception si les fleurs employées sont rouges. L'eau distillée, des" fleurs est bonne pour tous les écoulements vénérions ; on peut en composer un parfum et une liqueur qui prépare l'Ame intellcctive aux révélations d'en haut. Une

{{raine avec une graine de moutarde et le pied d'une iclelte, pendus à un arbre le rendent stérile ; la même composition fait reverdir cm un tour les choux morts; dans une lampe, donne des hallucinations.

Rose de Jéricho, — Mêmes signatures avec une action particulière de ij dans ©.Si une femme enceinte la met dans l'eau et qu'elle s'y rouvre parfaitement, lr. femme aura un heureux accouchement. (Tract, provençales, J.-B. Thicrs).

- Riie sauvage ou Peganum, — Chaude et un peu sèche ; y on si ou encore *♦ ; ï> cf et 0, Pilêc avec de la sauge dans da vinaigre, elle guérit la fièvre quarte ; vermifuge, contre ta chlorose. Ses graines se nomment llarmel\ on croit qu'elle était te nioty dont Mercure Ut prendre à Ulysse contre les breuvages de Cireé. Si on là cueille lorsque h est faible et te 0 on maison X, elle préserve îles sorts. — Un brin de . rue attaché sous Viillc d'une poule la préserve du chat et du renard, Lorsque on arrose une chambre de sa décoction mêlée û de l'urine de jument, les puces on

y\, disparaissent aussitôt. (Pline).

? Sabline rouge, Arenariarnbra.—Vl,grise, petites touffes, v fleurs ronges, 5 sépales, 5 pétales, îo ctamincs, 3 styles; ■•• capsulatre fleuri d'avril ù septembre. En infusion il

4o gr.par litre évacue les graviers, Calmant des coliques

néphrétiques.

Safran. — Chàiul cl soc, H ou *>*, ©. Se cueille lorsque le © est dans }£ et la 3 dans ©.

Salsepareille, — La racine $ dans ô, Son infusion est dêpitratlvc, sert contre les maladies de Vénus cl l'onésttê,

Santal, Santal blanc— J.Pari'uintunairejl'huilepuiille les virus toxiques du sang.

Santal t'ouge, — Chaud et sec, il. Bon contre les hêniorrlnigles.


- i68

Saponaire, — i) Dédiée à Saint-Pierre. \Sarrasine, Y. Aristoloche.

Sarriette. — $ in il. L'eau des feuilles .tue les mouches» (Alexis Piémontois) ..-.-•

Satyrion, Rognon-de'prêtre.->-¥voxdcï\xxxttiidc,ï\ ou 9 in Q, Aphrodisiaque; Kii'cher raconte dans son Ars magna, tomeII, s ch. 5, l'histoire d'un jeune homme atteint de satyriasîs en ,sc promenant dans un jardin rempli de cette plante.

Sauge officinale Colôricon, — Chaude et sèche, <p, 0. Son nom vient des deux mots tudesques Sol-heil, Les feuilles sont vulnéraires. L'arcane. qu'on en peut extraire est revivifiant et régénérateur. Sa semence, nommée Ebel, en infusion, facilite la conception'.

Sauge des Bois, — Froide et sèche, 1$ ou ut,'

Saule, Filea, pour Fitegoe en grec êolicii; Wida en tudesque. -^ ï> in © ; les feuilles sont signées du »-. Les graines et l'huile qu'on en extrait sont anliaphrodi* siacpies ; servait aux anciens Germains pour la Rhabdoniancic,' etaux sorciers comme baguette divinatoire pour découvrir les trésors ; empêche, si oh en porte sur soi, les visions Infernales.

Saxifrage,— © ^ ; «* fc.Lcs semences servent, prises dans le jus de la.plantc, à dissoudre lès calculs de la vessie. •

Scabieuse, — Froide et sèche ; y ou ^ ; $. Les fleurs sont signées du V. -

Sceaii-de-Salomon, Secacul, — Froid et sec, y ou ag oU encore %

Scolopendre, Phillylls. — Jb'roldc et sèche; y, © ou & ï>

Scrofulaire, — Froide et sèche; y, ©ou^, SI on la cueille à la fin d'octobre elle est alors signée du v\.

Séné, — 0» 3 et ï> ; la Décoction cri est purgative.

Serpentaire,— Froide et sèche trp ou «* ï> ¥ 5 bu la mâchant ou on mettant le jus sur la bïessurcclle guérit la mort' sure des serpents. L'odeur de la racine est ht plus elll* cacc pour charnier les serpents, lionne en gargarisme pour les accldentsdesorganesrespiratoires. C'est une des plus quallliêcs pour devenir un accumulateur île fluides astraux,soUs runc quelconque de ses formes,

Serpentine. — m ; $, Consacrée u Saturne. Bonne contre


- I6Q - .

l'asthme ; mise sur la tête empêche de dormir ; voyez ortie.

Serpolet. — Ç. Contre morsures de Serpent.

Sesatne, — Tila en sanscrit. 7J. — Les graines sont employées par les Hindous dans leiirs sacrifices domestiqués aux mânes des ancêtres, ou Pitris.

Soleil, V» Tournesol,

Stramoine, V. Morellefurieuse, Daiel, Tatel.

Sureau, — Chaud et sec, 9 $. Se cueille sous il, C'est l'emblème du Zèle. $. L'huile tirée de ses graines, on dans laquelle on les fait infuser est bonne contre la goutte ; le gui de sureau, qui croit auprès de sautes est Spécifique contre l'épilepslc ; les fleurs guérissent l'érisypèle et les brûlures ; la graine est sudoriftquc ; son ccorce est bonne pour l'hydropisie. Un'petit selon cueilli un peu avant la nouvelle lune, d'octobre et mis en neuf morceaux est excellent pour l'hydropisie de même que sa racine, cueillie eu tirant en bas, le jour de suint-JcUn-Baptistc û midi,

L'eau des feuilles tue les mouches (Alexis Piêmoii* tois).

Tabac, — 3. La distillation donne un vomitif puissant, ".et .une liqueur astringente bonne pour les dartres, Fumé, dans une pipe, il prédispose au calme et peut devenir un support pour la contemplation.

Tabouret. V. Bourse du Pasteur,

Tamarinier. — ï; 3. Le fruit en est ©. Le vin dans lequel on a Infusé du bois de cet arbre, guérit les maux de rate, ainsi que là lèpre, les douleurs de dents. L'espèce dont les fruits sont aigres et noirs tirant sur le rouge, est la meilleure, ces fruits peuvent servir il la divination.

Tanaisie, —Herbe de Saint-Marc.©. Amèrc, aromatique et antispasmodique; bonne contre les maladies nerveuses. .

Teigne— ï) et p.Guérit losobstructtonsel les maladies vénériennes,

Thé, — $, — Son infusion était autrefois employée par les boudhtstcs japonais comme breuvage a influence magique pour resserrer leur communauté.

ïViym. — Chaud cl sec, il, © t se cueille lorsque le © est dans )& et la 3 dans 0 ; emblème de l'activité,

10


c ...""•.■ ' , ; — 170 —

Tilleul, -- Modéréinpnt clmurl et humide, 3 dansas ; là

' fleur est signée du s*. L'infusion est, calmante (menstrues, épilcpsic, colique) ; elle doit alors être faite quand 3 est clans )iy |

Tithymale, rhubarbe dc'é pauvres, herbe au lait,'— f in •p.. Purgatif violent, La racine infusée pendant trois jours dans du vinaigre, gûêritl'hydi'opisie,

Tormentille,—'Froide et sèche, y oit itg ; cf; contrepoison, ,

Tournesol, \, Héliotrope,

Trèjle ou aïlctuia ou pain de cocu, ou oxus. ^ $i Cueilli avec ses fleurs, l'essence est bonne, à l'usage interne, contrele haut mal, l'empoisonnement il est aussi diurétique, C'est, en mystique, l'emblème de la Trinité. Le trèfle a quatre feuilles rend heureux au jeu, Il présage le mauvais temps en se courbant vers la terre, avec Une meilleure odeur qu'à l'ordinaire.

Troène. —Chaud et sep. «p. Se cueille sous le ^.

Usnêël — If), 3. Sorte de champignon ou de moisissure .qui croit sur les os dès cadavres abandonnés Paraeclsc recueillait celle qu'il trouvait sur le crâne des pendus et il en composait des onguents puissants.

Valériane, Herbe de SfcGéorges, Herbé-aux-chals. — Froide et sèche, y, $. Là grande espèce 'est là niell, leure parla racine(ï>) contre l'asthme 1 hyclropisie. les infections. — On sait que présentée à Un sujet hypnotique, elle le fait se traîner û quatre pattes miauler et griffer ! la plante estutliisêc en même temps que là prière à ce saint dans là cure des maladies .nerveuses. En infusion, facilite la conception. , ''^

valériane Sauvage ou Lettcophogum, phu on phy. -

Vclar, Herbe de Sainte-Barbe. — ©. Crucifère anliscor* buthiue. J./

Vergue, verne V. Aulne.

Véronique,— Chaude et sèche, «p.Cueillette après la pleine Lune qui termine les jours caniculaires,

Verveine ou perislerlon, — Chaude et modérément ' humide, ^, © ou mieux 9 : plante des Rose-Croix ; bonne pour la divination ; elle servait a foire un philtre d'autour irrésistible. I/eau dlsllltée de là plante est bonne contre l'anémie du nerf optique ; si l'on pousse là distillation plus loin, on Obtient une llqUcur qui,prise â dose homéopathique, est bonne


»■ , ■ . ■— I?I —. ■

contre la tuberculose cl pour dissoudre les caillots de sang dans les veines. — Voir Van Hclmont, de Magnelica Vdlncrum curât. Ch. XXVIII et Guaïla, Temple de Satan, p. 3"ii. —La racine guérit les écrouelles, les ulcères, les êcorchurcs.-Plantée avec certains rites dans'uivchamp ou près d'Une maison, elle on augmente la prospérité. Si on en met quatre feuilles dans du vin, et qu'on asperge de ce vin une salle de festin, tous les convives seront joyeux. Si on en lient à la main en 'demandant à un malade des nouvelles de sa santé, il répond qu'il va mieux, il guérira, si non il mourra ; contre la rage, feuilles, on infusion et on cataplasmes. La graine mêlée avec de la graine de pivoine d'un an, guérit le mal caduc.

Vesce. — (îtxiov, vica (lat.) wltilte (lithanîen) vitsc (flam.) du radical celtique.

Vésicaire V, Alkêkenge,

Vigne, "Wyngard (flam.)vitis (latin). Le suc des feuilles guérit la-dysenterie, l'hémorrhngic et le vomissement. Les pépins des raisins, rôtis, pulvérisés et appliqués sûr le ventre en cataplasmes, guérissent de la dysenterie. Lès feuilles et les filaments, broyés en cataplasmes et appliqués sur l'estomac guérissent les femmes qui récemment enceintes seraient tourmentés d'une latin désordonnée.

Violette, matronalis ftos, (Blanchard) froide et sèche, 9, t'oil y Pectorale et cordiale.

Viorne, — #. Les feuilles on décoction clans du vin . guérissent l'êpllepsic.



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M,J. H.HBUCUBU. — Magic plants,beinga translation vfa curious tractenlttledde VegetalibusMagicis.'Eù, p Edmund Goldsmid. S. I. in-12. 40 p. 1886.

PAUÀCBLSB, trad. en anglaispar JOHN HESTEIU Secrets ofphysie andphilosophy.,, the trneàndpcrfect order iù dtsttll or drawforth theoyles of herbes,etc.. Londres, ït>33 in-f XXII-212 p. ,

L UE NYNAULU. —DelaLycanthropie, transformatid et extase des Sorciers, oà les astuces du Diable sôt mises tellement en évidence, qaHl est presque impossible, voire aux plus ignoras, dé se laisser doresnavât séduire t Avec la Réfutation des Argumens contraires que BODIN allègue au 6kchap. du II* livre de sa Dcmotiomanie,/rôt»' soutenir la réalité de ce ceste oretenduë transformatiô d'homes en bestes. Paris, Nicolas Roussct, MDCXV. m. ss. in*4° 90 p. delà bibliothèque de M, de Guaïta exactement conforme à l'édition imprimée, enin-ia devenue extrêmement rare.

X.—Le messager de la vérité, contenant la composition et propriété d'un remède spécifique pour toutes sortes de malix,la vertu que Von trouve dans les végétaux, minéraMA', sels, etc.. Augsbourg, 1723, petit ln»ia.

X, — Livrexênodocaltc'est'à-dlrehospitalier ovllevde pavvre sèjovr, Ultleet nécessaire à tovs chtrvrglens, par T,


•': — 178 —- \ '":' -:'-'':"'..■'.'."■'■

Gvitlaumet, Lyon, P. RigaUd, iôii, petit in-12. JJc la veiin des plantes médicales, chirurgicales, vulnéraires, ele, . 1

X. s- Recueil de divers secrets, Manuscrit petilin-8 de i(5op„ br,,n. r, Repeltesdemêdàcitw, droguerie, chimie, pharmacie, ele. OEuvre inédite avec quelques pièces atie. imprajoutêei, ■■..-".. .. . : „

X.--T Idée dv jardin dv monde, par THOMAS TUOMASKV, médecin cleRaveniic, trarl, de l'Italien, pur Nie. Lu MpVMNBT, Paris, Evst. Davbin, 1Ô48, petit lu-8.

J. B. POIITA. — La Magie naturelle qui est les secrets miracles de nature, mise en quatre livres... Lyon, iô05, ln-8.*Ed. française originale.-

J, J. WîîQKBu, -r Les secrets et nieweille$ de nature, feçiieitlis dé divers Ant heurs p{ divisée en W.lllivres, Rouen, iQSp, in-3,

LKMNKLBVIN. — Les sccretsi Miracles de Nature et enseignements de plusieurs choses par raison probables et artistes eoniéciiîres explique! ciï deux llures, par,,, et nouvellement traduits en français par ANT. DIÎPINBT, Lyon, 166Û, in-8, Traduction originale.

In, — Les occullèé merveilles et secrets de Nature avec plusieurs enseignements dés choses dluerscs taiïlpar raison probable que paPeontecturc artificielle : exposés endeux llures,,, et nouvellement traduits de latin en français par I. G. P. (Jacques Gohory), Parts, 1667 ln-8^ cl Paris, i5*?4- in-8. " . ' ~*

• nn VALLBMONT» — Curiosités dé la Nature et de l'art sur la végétation ou V agriculture elle jardinagedàiiff leur perfection ,'pùVon volt le secret de la multiplication '. dû blé, de nouvelles découvertes, etc. Bruxelles, ip34> a yol. In-|2.

MOYSB CUAIIAS. — Pharmacopée royale ffalênilUé et chymtqile. Parts, 167O, à t, en i vol. 111*4;


TABLE DES MATIÈRES

■ INTRODUCTION . -;

LE UÈGNE VÉGÉTAL. , 9

L'HOMME ET LA PLANTE 5-;

PETIT DICTIONNAIRE DE HOTANM'OUE . . . i3o TAULE HIULIOOHAVUIQUE . . .; . . . 173

l'iMitii iMi'iiiMimm viixinitïXMî -* t..v iiociiE-stit-vox — 1910




',.'••' £ LIBRAIRIEVGÉ^ÉUÀLÉ DES'SCIENCES OÔOOLÏ'ËS ^ ^ V . : •..;,-■■' ; BiBtïOTilÈQUE CHÂÉORtàfe; V"j , v -

JP^ÂRIS - 11, Qufti Snirit^Michel, ilHJ^ÂlilS '

BOURG RAT-, — MAGIE. — Le plan astral. — /.a mor/, tèstnifi^. tères, — L'audilà. — Us Sorciers. — /,'Envoûtement. — \ />e Tarot. — Astrologie. .— Évocations dangereuses. ■?■*'■>" *

La ^/e#ë noire; in-iS jm F . . . . . » . • '"•;'-:,-.-'*? '*'■'.,

CHATEAU. — Les classiques Ve l Occulte. — Le Zohar.Xia.. . • r,: ■ ductian française avec lettre prôlacc do PAPUS. in-8 ...'. S ». r

DECtiESPE. — Les Microbes de tastrat, in-18 jôius avoi ,

dessins. . , ...... . . . . '.i ».-'".. . 150

ELIPlIAS LKVI. — Le Grand Arcane ou Vcccullismc dévoilé in-8. H » '

— Lé livre des Splendeurs, beau Vol. in-8 . ... ... .*..». - '

— Clefs majeures ci'.clavicules de Salomon, Vol.in-lC jesus' contenant 100 dessins d'Éliplias Lovi. . . .''.-.... .. 20 »

— Le Catéchisme de la paix, in-8 carre . . , .'... . . -4 » FABRE D'OU VET.— La musique expliquée comme science

et comme. ùH, OEuvre posthume, o.rn'èc d'un portrait inédit

do F. d'Olivct. in 8 raisin ... '. ' . -'.. .... . . 0 »

GICHTEL.-^ Théosophia practica. Traduit pour la l'«- fois en frorijais aVcc S planches cii couleur lion loxto In-l0;• - jésiis , . . . . , . ... 7 » ,

GUAlTA.^u seuil du mystère, beau vol. in-8 . . . . G »

— Clef delà Magie noire, beau vol. in-8 do 800 pages . . Itl ,» IIAATAN.— Traité d'astrologie judiciaire, in-8. "'. . ., . 7 60 . LACURIAi-— Les Harmonies de l'Être exprimées par les \

Nàwbres. 2 vol in-8. . . . . . ... . . . . ,1b»

MULKORD, — Voi Forces et le moylnde les utiliser, in-8 Jôs. ,3 » . PAPUS\ — Traité Élémentaire de magie pratique, ln-8 rais. *i% » ' '

— Ld Magie et l'hypnose, in-8 carre . . i . ... ~i;'; 8 » ;.—'Peut-on envoûter, broch.' in-18 . . ./. . . ...'■■.[''.\l »*

~-Qiûest-çeque l'occultisme, broçlt, in-18 .;. :.*L » .,

— VÈtre Humain, broch, in-lS .,..■.. . .. . .;,' 0 2o

PÉLADAN.— Comment on devient Mage, beau vol. in-8 carr,. 7 KO V *r - • -—;■:.■ — Fée, beau vol. in-8 carre; ^,7 KO

— ■ ■'.— — At liste, beau vol, ln-8 carr.■'••""; 7 50

— traité.des Antinomies, beau Yohmie in*8 carro . r. ■ 0 , VÛÎSSOH) —Cinq traités d'Alchimie des plus grands philosophes , . . . . . . ;'■■'. . . ... . , ■ 1} »

ROCHAS-+4 Les États superficiels de I"%/>/JO.*C, in-8 curro . 2 80 • Les Htals profonds de l'hypnose', (3* édition) in-S carré . 2 80 —'L'Extériorisation de la Sensibilité, jn-8 carre . . . . •>.y» SKDUL — Us Miroiri magiqMcs, volume in-18 .... \V-»' •—Let Incantations, beau Volume In-18 Jésus ..... 360