D~r~ière HeM~e
LEÇHRiSTAU PALAIS
On n'a pas procédé aujourd'hui encore à ~enlèvement des imagos du Christ qui se trouvent au Palais. A la huitième chambre –la seule qui siégeait cet après-midi– on z pu voir notamment le Christ a sa place habituelle.. Il parait d'ailleurs que cette opération tl'aùra lieu que la semaine prochaine,au moiment où l'on exécutera dans toutes les chambres les nettoyages, et les réparations <pie l'on a coutume de-ïaire à cette époque de l'année.
11 convient d'ajouter que, pour plusieurs des Christs, certains travaux préparatoires feront nécessaires, car,. au lieu d'être placés dans des cadres isolés et simplement suspendus à la muraille, quelques peintures ?ont partie intégrante de la décoration architecturale des salles. LES GREVES DU NORD
Cn mande de Line
D'accord avec le présid&nt du conseil, le préfet du Nord vient de prendre un arrêté interdisant tout attroupement de plus de dix personnes sur toute l'étendue du département du Nord.
Comité poursuivi
On mande de Roubaix
Le Comité d'entente est poursuivi judiciairement ~en raison d'une afnche aux solttats, placardée par ses soins et contenant Bes excitations a l'indiscipline.
La loi de 1894 stipule que des poursuites peuvent être exercées-même dans lé cas où !es provocations N'auraient pas un caractère de propagande anarchiste.
Le juge d'instruction ne .sait pas encore B'il iNCuIpera tout ou partie des contre'venants.
Un patron teinturier vient d'adhérer aux revendications des grévistes. H a accepté le ïninimum de 4 francs et le travail a repris ~Chez. lui.
Le syndicat des ouvriers belges de MousCron vient de lancer un manifeste invitantles 'ouvriers belges travaillant en France à se soJtidariser avec leurs camarades français.
,,( UNE AFFALE P~R!StEMME
s On parle, avec beaucoup de mystère, dans ''an quartier du centre de Paris, d'une affaire de vol et de chantage dans laquelle serait 'compromis un personnage dont le nom tapageur a plus d'une fois défrayé la chronique pendant ces dernières années. ` 'Un rentier, qui possède de nombreux immeublea à Montmartre, et s'amuse à collectionner des tableaux, s'apercevait, il y a trois jours, de la présence, chez un marchand voisin des boulevards, d'une toile de valeur ~ui appartenant.
Il entra chez le marchand et apprit que cette toile avait été très correctement achetée et payée au domicile du vendeur, M. T. Le collectionneur ayant, déposé une plainte l'enquête aussitôt ouverte par le commissaire de police fit connaître que le nom de T. cachait celui de la personne bien connue dont nous parlons plus haut et qui habite actuellement loin. de Paris.
Le tableau, ainsi que des bijoux, avaient été remis à cette personne par la propre fille du tollectionneur, qui avait besoin d'argent. Mais létaux T. après avoir négocié les objets, disparut sans donner de ses nouvelles il se croyait a l'abri de toutes recherches, nanti qu'il était d'une correspondance compromettante pour la jeune femme. VERS LE NOUVEAU-MONDE
On mande du Havre:
Le transatlantique. La Lon'ame es!; parti te matin, à dix heures, pour New-York, eyant à son bordM. Michel Lagrave, commissaire général de la France à l'Exposition de Saint-Louis, et M. Paul Adam; homme de lettres, chargé par le ministre des BeauxArts d'une mission à cette Exposition.
~n Scruta «po!iti~e~ il faut avoir la franchise de te répéter; après Jules Lemaître, après Syveton, qui l'ont dit hier à la réunion du Cirque d'Hiver: « Les élections muni" jEipales du mois prochain auront un caractère politique r
Menez-vous des gens qui vous diront « Une élection municipale ne doit avoir aucune couleur politique N. Ceux qui parlent ainsi ne mettent leur -drapeau dans leur poche que parce que ~eur drapeau est un torchon sale. En temps ordinaire, dans ces périodes d'un âge d'or hypothétique pour lesquelles légiférait lé bon M. Wallon, évidemment les élections municipales devraient laisser de côté toute considération étrangère à l'administration -de la commune.
Mais~ le moyen d'ignorer la politique aujourd'hui que le gouvernement <t ses agents l'ont fourrée partout On ïa retrouve dans le choix des fonctionmaires, dans leur avancement, dans la distribution des places, faveurs, décoyatioos, bureaux de tabac.
De plus, en ce qui concerne principalement leconseil municipal de Pa3fis, i! est quantité de questions qui touchent directement à la politique ainsi la laïcisation de l'enseignement, ~uel'HôteJ de Ville va avoir à régler, puisque la Chambre, en votant ja loi Jiberticidede M. Combes, a eu tasa.prême habileté de faire retomber sur l
j!es communes ta charge nnanctere de
<:€tte toi.
Donc, lorsqu'un ose adjurer les Pa~'cas de se BM ~re d~ ~€<:tjons
municipales de mai prochain une affaire politique, on les trompe, on cherche a les endormir, pour escamoter leurs suffrages. Nous disons ici franchement, avec les chefs du parti nationaliste, que .le vote dans lequel les Parisiens vont avoir à faire connaître leur opinion aura,au contraire,une portée très nette et très franche s'il répond à notre attente.ce scrutin signinera en en'et que Paris n'a pas changé d'avis, qu'il est encore, qu'i! est plus que jamais opposé au jacobinisme stupide de nos gouvernants.
Et, comme l'a très bien dit Jules Lemaître, ces nationalistes envoyés par les électeurs à l'Hôtel de Ville en haine du bloc ne font pas de mauvais administrateurs, bien au contraire. La dernière session a prouvé que tous ces braves gens, entrés au Conseil municipal avec un programme d'honnêteté et de propreté politiques, étaient en même temps des gérants fort avisés du fonds commun. N'est-ce pas à eux qu'on doit, malgré toute l'obstruction ministérielle, l'amélioration du sort des petits employés, l'extension des services de l'Assistance, l'augmentation de six millions dans le budget de l'instruction publique, la prospérité du budget de la Ville, sans compter le fameux gaz à bon marché, dontWaIdeck ne voulait pas et que Combes a si longtemps essayé de refuser aux Parisiens.
If est dans les prévisions les moins optimistes que les prochaines élections municipales, en confirmant nos anciens succès, en accroîtront le nombre dans une proportion notable. Le jouroù la majorité nationaliste aura passé, a l'Hôtel de Ville, de deux à dix voix, on y fera de bonne et sérieuse besogne. Pourquoi voudrait-on que dans ces conditions les Parisiens se refusent à servir leurs intérêts et aussi cet esprit de frondeuse indépendance qui est leur privilège et dont ils ont bien raison d'être fiers et jaloux ?.
LÉON BAILBY.
.VO/R~ L~ DEUXIEME PAGE Le dess!n de Lourdey.
Le Pf:x du Président.
La Femme à Paris, par M))e Mar!e Lapareerte.
LE MATELOT KER~OR~ÂMT On mande de Toulon:
Le matelot Kermorvant,' au sujet duquel M. Pelletan fut-interpellé à la Chambre,vient d'être arrêté pour avoir, avec un de ses camarades, attaqué et dévalisé un marin.
.`~r_
LETRAtTÉ FMMSOAMGLAtS .M.Paul Cambon, ambassadeur de France' à Londres, arrivé ce matinàParis, a été reçu ade'uxheures par M. Delcassé. L'ambassadeur repartira pour Londres mardi soir il assistera .douc.'iïtercredi à laréception diplomatique de lord Lansdowue. Les.uégociations. franco-anglaises se poursuivent paraDèlement au Quai 'd'Orsay et au ForeignOfûce.' BOURSE DES VALEURS" Boarse très b;'en tenue.–Mf'nes d'or fermes La semaine Nnit dans de très bonnes conditions, et les deux jours de chômage dans ]esque)s. nous entrons, n'ont eu aucune innuence~sur ]a tenue de la cote. Quelques ventes d'acheteurs en bénéfice ont bien été signalées, mais elles ont été absorbées avec in plus grande facihté..En SSmme. tendance tcès satisfaisante a' tous les pothts de viSe. Il faut- espérer qu'après !es vacances Pâques aucun incident ne Sf nroduit'apourj'~E~ rappete]* qu'au eours uB" c~ d ermor<r MinpS on a été peut-être un peu vite. En tous cas, iî est n remarquer qu& si Ky~ier s-ëté très préjudiciab)e aux acheteurs, mars, par contre, a été très défavorable aux vendeurs.Juste retour des choses d'ici-bas 1 La Rente 3 0/0 française est bien tenue a 98 90. La Caisse a acheté aujourd'hui 20,000 francs de Rente au comptant. Rente Ottomane Unifiée, de nouveau très ferme a 82 40. Les recettes de ]a Dette publique se sont élevées, pendant ]e mois de février, à 233,572 livres sterling, contre 179, !70 livres sterling pour le mois correspondant de 1903, ce qui fait ressortir une augmentation de 54,402 !ivres sterling en faveur du mois de févrierl904.
Les fonds russes sont toujours très fermes mais un peu plus calmes. Extérieure espagnoie, 83 90. Pour les deux premiers mois de l'année en cours, les importations en Espagne, se sont élevées'à 12T miUions dé-piécettes contre t24 mUiions en )903; quant aux exportations.'éHés' se sont chiffrées par 123 minions contre 122 minions l'année précédente. Ces chiffres ne comprennent pas les métaux précieux. Brésil 4'0/0 1889,7885;Ita!ien;102-60.
Les Sociétés.de Crédit sonj, de nouveau recherchées. Le Crédit Lyonnais clôture a I.tOO, !aBanque'de Paris, a 1,097, le Crédit Foncier a 679; Comptoir National d'Escompte, 590; Société e'ênérale 629.
'Les Chemins français sont quelque peu irreguliers. Quant aux Chemins Espagnols,' ils ne s'écartent guère de leurs cours précédents. Le Suez nnit_à 4~160, et la Thomson-Hôuston. a'670.
La Sosnowice progresse encoreal.634; de Son côté, Je Rio-Tinto est très ferme et 'très: actif a 1,326.
La .Mine de diamants De Beers est'en nouvelle reprise a 504. Mines d'or très soutenues, et avec des'transactions très suivies.!).semble qu'aprës'Ies vaca;:oes de Pâques, un mouvement très sérieux en avant doive se produire..
Nous commencerons lundi pro~M 1~ publi- J
cation en feu.iiïeton d'une œavre inédite f I~A y~TJE COUFJÈE" j Par Phi!iMe-Bdaon& AE3PT 1
Ce roman, spêciaJement écrit pour les !ecteurs
de )a fresse, intéressera par ses côtes dramatiques et mysMrieux autant qac p~ ~99~~ &?§ ~tY~!<a'
IjA GUERRE RUSSO-JAPONAISE NOUVEL ENGAGEMENT EN COREE Entre Cosaques et awant-postes japonais. La mSssion dugénéra! Metschenko.–La s:tuatton à Port- Arthur.–Lessort!es de Fescadre.
L'Agence russe nous communique, cet après-midi, le télégramme suivant relatant un nouvel engagement au nord de la. Corée Samt-Pete~ou~, 2 awt!, 4:t heures. L~ MM~yamme reçu te: appreMd gu'ttMe T'encoMtre a en Heu !e 31 mars à Tai'-Tchem, à 20 h~omèfres au Mord de Pac~chfen, e~tre u~e ~'ecoM~atssa~ce de cosaques et M?t poste d'a~ter~e ~apo~aïse.~prés u~e /'us!Hade de 'ut~tm~~ufes, !es cosaques-se so~t repHës. Lès Japonais OM~ eu WM dt~ame de blesses, do~tttïio~ctér.
Les cosaques o~t eu .'U)t 7to?M~He"iMessé: et deux cheuaux tues.
Ajoutons à propos de cette escarmouche que nous sommes autorisés à démentir catégoriquement les nouvelles tendant à représenter les cosaques en retraite vers s le Nord. Le but du général Metschenko est non de livrer, en ce moment, de grands combats, à ses adversaires, mais de les harceler, de .rester sans cesse en contact avec eux,, danscle but de connaître le mouvement qu'ils opèrent, les forces dont ils disposent.
tapeur japonais coule
..Nous .annoncions, le 27 mars, qu'une cànoniëre japonaise remorquant une jonque, chinoise avait été coulée,la veille, par'un navire de l'escadre russe qui opérait une: reconnaissance sous les ordres de l'amiral Makaroff.
Cette information se trouve aujourd'hui connrmeë par le télégramme officiel suivant, daté de Port-Arthur, 2 avril, et transmis à Paris de Saint-Pétersbourg Notre escadre réunie a quitté, le 26 mars, Je port, se dirigeant sur les îles Niaotap. A il heures, on aperçut du Nomh un vapeur remorquant une jonque chinoise; il stoppa seulement après un second coup de feu du torpilleur Vnunateht~ c'était le .vapeur. japonais raTne?i-Ma)'M, sur lequel on trouva 10 Japonais, 11 Chinois, .divers papiers et télégrammes, des cartes et deux mines Whitehead l'équipage fut pris à notre bord, ,1e vapeur pris en remorque, et ensuite coule. Puis, le Nomh et les torpilleurs rejoignirentl'escadre, qui rentra à Port-Arthur.
On sait que les Japonais tentaient, la nuit suivante, d'embouteiller l'escadre ennemie qu'ils perdaient à ce jeu, quatre vapeurs, un torpilleur, peut-être deux, et qu'un autre torpilleur et un contre-torpilleur étaient gravement endommagés par les obus des batteries russes.. Depuis, l'amiral MakaroS opérait une nouvelle sortie avec toutes les unités de sa flotte, donnant ainsi, nous le disions hier, un démenti éclatant aux informateurs prétendant que lapasse de PortArthur était obstruée. Pas de nouveiïe attaque
Ces informateurs, évidemment, étaient anglais. Pris hier en nagrant délit de mensonge, ils s'empressent aujourd'hui de substituer à la. nouvelle reconnue fausse une fausse nouvelle ils annoncent qu'une attaque ayant pour objet de serendre compte des effeta~de la tentative dif27 a été dirigée contre Port-Arthur. et qu'elle a réussi.
Or nous avons, en date d'aujourd'hui, un télégramme de Port-Arthur qui ne fait nullement mention de cette pseudoattaque
Saint-Pétersbourg, 2 avril, 9 heures. Un' télégramme de Port-Arthnr' '<cc'q~s':e lieuten.apt-peparAlexeïet~ après avoir 'passé l'escadre en revue et félicité chaleureusementl'amiral MakaroS', est reparti pour I Moukden.
Les hotchkiss pris sur les vapeurs japonais ont été répartis entre les batteries du r~re et de la .Mo~ta~e dOr et les travaux de montage sont terminés.
Les difncultueuses réparations des. machines du Retutxan sont achevées. Le torpilleur S: reprendra la mer dans le courant de la semaine prochaine.
Le but des sorties journalières des croiseurs est de se tenir au courant des manœu', vres de l'escadre japonaise et de prévenir tout débarquement de tpoupes..
Dans iaviilo les cabarets sont fermés et une rigoureuse surveillance est exercée pour empêcher la vente clandestine de l'eau-devie par les Chinois.l5fence~[fsse. J II serait -inutile d'insister sur là-valeur de 'l'information anglo-japonaise que cette dépêche réduit à néant.
Insistonscependant, puisqu'à la der- niëre heure l'Agence Havas communique aux .journaux la depêchs.suivante, qui n'est autre'chose qu'un démenti ofaciel.' «..Saint-Pétersbourg, 2 avril. On déclare ofSciellemcBt cu'hiersoir, à 10~. 30 on n'avait encore reGU p~cune nouveHe d'une attaque de rorf;~Arthur,<'{~i Fuiait i; eu lieu dans'la nuit du 30 au S t mars, attaque relatée dans des télégrammes de Tokio.
L'Agence Havas, ennn, communiquée cet après-midi auxjournauxie télégramme suivant Saint-Pétersbourg, 2 avr!L Aujourd'hu!,
à Port-Arthur, auront lieu les obsèques mili-
taires d'un mécanicien japoNàis, tué le 27 mars.
Loa brûlots: seront renncués d'ici peu et
ptilises pour le service du port.
'<se ~~dMj~~aL~
torpilleurs japonais, c'est la présence de petits torpilleurs numérotés dans l'escadre ennemie lors de l'attaque du 27 mars.
Tous les malades vont bien.
II n'y a pas de changement; tout est calme pour le moment. Il fait un temps chaud. A Vladivostok
Le numéro du Nout j~faï arrivé le 1* avril à Saint-Pétersbourg donne le rapport du capitaine de vaisseau Reitzenstein, en date du 6 mars, sur le bombardement de Vladivostok: Le 6 mars, à dix heures du matin, dit Je commandant de ia Sotte de..Vladivostok, nous reçûmes des i!es Askotd avis que. sept navires venant du sud venaient d.'être.ap.erçus au large;. notre escadre aUuma aussitôt ses feux.' A onze heures, on signafa, a. dix milles des lies Askold, des navires japonais, quatre à trois cheminées et trois à deux cheminées; ces navires firent alors route vers l'Ouest, puis. l'aprèsmidi, cinglèrent à toute vapeur vers le golfe d'Oussouri.
A une heure trente, ]a Botte ennemie. composée de cinq navires, bombarda le fort, tandis que deux croiseurs restaient dans les eaux des iles Askold. Je .levai aussitôt l'ancré avec un détachement de l'escadre. L'ennemi, cessant à ce moment le feu, se dirigea alors a toute vapeur vers le sud; je. ]e poursuivis, mais il disparut bientôt .a.l'horizon; 'à cinq heures du soir, je suis rentre a Vladivostok, avec ie.detaehement de l'escadre.
Il est donc établi que l'escadre du commandant Reitzehstëi'n étaità Vladivostok lors du bombardement.
Pas d'emprunt russe
Saint-Pétersbourg, 2 avril, 9 heures.–Au ministère des nuances, on dément catégoriquement la nouvelle de source anglaise suivant laquelle le ministère aurait fait, en vain, des tentatives pour là conclusion d'un emprunt russe par l'intermédiaire de ses agents à l'étranger.
Aucun agent n'a été envoyé dans ce but à l'étranger et, par conséquent, leur mission ne peut avoir échouée. (Agence russe.) L'espionnage a Port-Arthur
Pétersbourg, 2 avril. Le Novi .Krat annonce que le général commandant de la forteresse de Port-Arthur a fait paraître le 14 (27 février dernier) l'ordre du jour suivant: « Hier, vingt .hommes qui donnaient des signaux inexpliqués ont été arrêtés. Malgré cela, un individu a de nouveau fait des signaux au 'moyen d'une lanterne, se tenant entre ma maison et le dépôt de l'intendance. .Cet individu a réussi à se sauver dans la direction du nouveau quartier chinois. « Je traduirai en conseil de guerre tous ceux qui seront pris en nagrant délit de pareil exercice. J'ordonne aux sentinelles qui seront établies à cet effet de tirer sur tout individu fuyant après avoir fait des signaux. < J'invite le commissaire civil à placarder le présent ordre du jour. x
~~h~?eset!~E?Èyes EXTENS!ON DU MOUVEMENT Dans le Nord. Les incidents~ a Roubàix. Aux tissages d'Amiens. Un peu partout.
Le mouvement gréviste du Nord s'accentue chaque jour. De nouvelles grèves éclatent dèci dé-là dans les centres industriels, augmentant le nombre des ouvriers en chômage, et, des corporations étrangères àTindustrie textile qui est la plus engagée, semblent prêtes à abandonner à leur tour le travail. Jusqu'à présent, à part quelques incidents heureusement~ restés sans conséquence, aucun désordre sérieux M s'est produit. Mais si Tes pourparlers entre les syndicats ouvriers et les patronaf duraient trop longtemps otijaùratt tout à craindre de l'exaspération qui ne manquerait -pas de gagner les grévistes.
Des mesures militaires importantes ont été prises et la présence de la troupe a été pour beaucoup dans le maintien de l'ordre. Mais cela pourra-t-il durer longtemps?
Voici les nouvelles qui nous sont parvenues aujourd'hui à ce sujet
Roubaix, 2 avril. On signale douze nouvelles grèves qui ont éclaté dans six fonderies, une métallurgie, une maison de construction, une retorderie, chez. un négociant en déchets, un tisseur et un constructeur. Dans quatre établissements déjà en grève, 91 ouvriers ont repris le travail. Il reste 147 établissements avec 14,335 grévistes et 4,060 chômeurs involontaires.
Tourcoing,' 2 avril. Deux nouvelles grèves déclarées ce matin ont augmenté de CQO le nombre des grévistes on signale deux reprises du travail, dans des maisons de second ordre, où les ouvriers ont obtenu satisfaction..
Un calme complet règne dans la ville. Les rues sont eonstammënt sillonnées par des patrouilles de cavalerie.
Un arrêté du préfet du Nord, conforme aux dispositions de la loi du 7 juin 1848, interdisant les attroupements de plus de dix personnes, a été publié et affiché.
Le mouvement à. Amiens
~Amiens, 2;a'vril. Le mouvement gréviste s'accentue. `
200 ouvriers du tissage BIoch ont été débauchés ce matin il y a six usines complètement fermées. Des renforts de gendarmerie continuent à arriver.
Il y a 4,000 grévistes en ville. Les réunions se succèdent à la Bourse du Travail. A Ailly-sur-Somme, 1,500 ouvriers ont déserté le travail.
Ce soir, à huit heures, le syndicat des meuUîsîePS et dés charpentiers tiendra une réunion. Ces deux corporations, qui com-
prennent 3,000 ouvriers, paraissent décidées
àso joindre au mouvement grevtste. &e syndicat du bâtiment a fait savoir M~ E~M~
ponse à la demande d'augmentation formulée cesjoursderniers.
Troupe et grévistes
Lille, 2 avril.– La réunion qui devsit avoir lieu au gymnase a été tenue à l'Hôtel. des syndicats. M. Deiory, maire de Lille, présidait.. Les citoyens Deiory, Creton et Bauche ont prislapàrole.
A la sortie delà réunion; les assistants se sont formés en deux bandes et se sont dirigés, l'une du coté de Fives, l'autre vers la Ëlature DeIbarre-MalIet, .rue des Stations. Un peloton de cavalerie !es a chargés des pierres ont été jetées sur les gendarmes et descarreaux ontétébrisésàlanlature. Apres la sortie des ouvriers de la filature DeIbarre-MalIet, le calme a été rétabli. Usines fermées
Reims, 2 avril. L'application de la loi de dixheures vient de provoquer un mouvement gréviste. Environ trois cents ouvriers de l'équipe de nuit de l'usine de peignage de laine Isaac Holben et C' ont abandonné le travail. Ils demandent une augmentation de salaire. Une des.plus importantes manufactures de peignage et tissage de Reims, qui occupe près de 1,000 ouvriers, est à la veille de fermer les portes de ses ateliers. C'est la septième usine de la région qui, en une année, fermerasesportes.
Primeurs en détresse
Marseille; 2 avril. Les ouvriers des chantiers de la Compagnie transatlantique, mécontents de leur contremaître ont demandé une peine disciplinaire contre lui.
Satisfaction ne leur ayant pas été accor-. dée.'il ont déserté ce matindes chantiers. Abord du Duc de..Bra~a~cesè trouvent. 14,000 paniers de. primeurs pour Paris; ;ces marchandises n'ont pu être ~ébarquées.
~M~ed~neMa,strop!i& L'explosion du boulevard de Sébastopol.–A propos de l'enquête.–Des recherches scientinques.
Une interview.
En dépit de. l'enquête ouverte pour établir les responsabilités de la catastrophe du boulevard de Sébastopol, les causes de l'explosion n'avaient pu être encore déterminées avec certitude.
Voici que deux hommes de science, M. le docteur Chabuis et M. Hubault, viennent d'apporter une utile contribution à la justice. Emus, eux aussi, par la catastrophe, ils ont cherché, et ils ont trouve.
La cause du sinistre ? nous dit M. Hubault, elle est due à Ja'présence de vapeurs d'ether et d'atcool qui produisent avec l'oxygène de l'air un mélange détonant, car le celluloïd n'est pas un corps exptosiMe: il est très combustible, mais il brûle sans détonation.
La présence des vapeurs d'alcool et d'ether a une double origine. Vous. savez que le celluloïd est un mélange, de camphre et defulmi-coton dissous–ce dernier corps imparfaitement–dans l'atcoo). H forme d'abord une masse gélatineuse que l'on étire en iameUes et qu'on laisse sécher dans des études pour faire évaporer l'alcool. Pour fabriquer les objets manufacturés, on soude ensuite ensemble les piaques de ceHutoïd à l'aide d'un coHod.ion formé d'ether alcoolique qui dissout le celluloïd. Nouveau séchage dans Jes étuvës avant detransporter ces objets dans les magasins.
C'est la, faute aux Japonais i
Que s'est-i! prodnit? Au début de la guerre, le camphre a renchéri. Prévoyant une nouvelle hausse le prix du kilo a passé aujourd'hui de 2fr.75ai2francs–!es fabricants de celluloïd ont acheté beaucoup de matière première et ont activé leur production. D'où beaucoup de hâte dans la fabrication.. La durée d'étùvage, qui peut varier de six -mois à; un an, .-a été considérablement abrégée, et~on a Hvré aux marchands des objets imparfaitement secs, qui laissaient dégager des vapeurs d'alcool etd'éther.
Ainsi donc, c'est !a faute aux Japonais? C'est évidemment une conséquence indirecte; de la guerre. M. Hubault insiste sur les dangers qu'offrent les vapeurs d'ether. Ce sont elles qui ont provoqué la catastrophe du Bazar de la Charité.
Les vapeurs nitrenses
Notre interlocuteur critique le mode de procéder dos experts, qui ont _E&cherché S! le Rang/des victimes ne révélait pas l'asphyxier par.foxyde de carbone.
Le celluloïd, en brutant, dégage des vapeurs camphrées et surtout des vapeurs nitreuses ou acide hypoazotique. Celles-ci sont suffisantes pour produire l'asphyxie. EUes sont mêmetodemënt intolérables, qu'on préfère n'importe quelle mort au supplice de les respirer. Voilà pourquoi trois malheureuses jeunes tilles se sont jetées par les fenêtres. Autrement cet acte serait.inexp)icable.
La détonation a du se produire au moment où on a aHumé la iampe à alcool dont on a retrouvé les morceaux. Sans doute une ouvrière qui fai.sait chauffer son café.. Puis M. Hubault proteste contre la réglementation insuffisante des dépôts d'objets en celluloïd. M. Laurette était en règle avec la loi. Mais c'est celie-oi qui est eu défaut. M est dangereux d'autoriser une accumula-. tiou dans des magasins de trois cents kilos d'objets en celluloïd. En Allemagne, les dépôts de doivent pas dépasser trente kilos. Encore doivent-ils être entourés de matières incombustibles et placés dans des caves où on ne peut pénétrer qu'avec des lampes do sûreté, le tout sous peine d'amende. Voilà, d'après M. Hubault,. une réglementation que nous devrions bien imiter.
LES DEUX CORTÈGES
Onma.ndedeBUbao:
ASestao, on enterrait civilement la fille d'un anarchiste. Le cortège, composé en majorité de compagnons anarchistes et de républicains au nombre de trois mille, rencontra une procession religieuse au passage de laquelle personne ne voulut se découvrir.
Un enfant, coiffé d'un bonnet républicain, ayant, dit-on, reçu une gine d'un prêtre, une bagarre éclata, au cours de laquelle les prêtres furent frappés avec des pierres, ainsi que les enfants de chœur. Une image du Saint-Sépulcre, portée dans la procession, futdétruite.
La police ayant voulu intervenir, il en résulta une violente bagarre. La troupe appelée fit feu sur la foute qui répondit à coupa depierrea.
.OaMmpM~t ~B'M S~§S~
!j~
LE M!N TROP CHER LÉS PARISIENS RECLAMENT Ge que disent les boulangers. Nbtro
enquête..
IFy'a quelques mois,~ àla suite d~une hausse assez importante sur les farines, le prix dii pain .avait subi, on s'en souvient, une augmentation de cinq centimes par kilo. Depuis lors, les cours ce sont améliorés et les Pari'siensse sont étonnés, avec une apparence de raison, que les boulangers n'aient pas dimi* nué le prix de leur marchandise.
Plusieurs de nos lecteurs nous ont écrit i ce sujet. De l'une des lettres qui noua on) été adressées, nous extrayons le passage sui< vaut: i-1
Vous rendriez service à la majorité des Pa.risiens en vous inquiétant de savoir quelies sont les raisons qu'invoquent MM. les boulangers pour maintenir là hausse sur le pain.
Avant l'augmentation, la farine de première qualité était cotée 51 francs le gros sac de 159 kitog. Actuellement eUe vaut de 49 à 50 francs. II n'y a donc aucune raison pour maintenir I< painà40centimestekUog.
Là réponse des boulangers
Nous sommes allé soumettre les argumentt de nos correspondants à un certain nombre de boulangors parisiens.
Partout la même réponse nous* a etë faite:
«On ne peut pas, en ce moment, ramener le pain à son ancien prix! x
C'est aussi l'avis de la chambre syndicale de la boulangerie. Un des commerçants que nous avons interrogés, M. BoMleau, qui est établi rue de Richelieu, nous a dit également:
Ce que disent, les lecteurs de la Pt'Mse estexact. La farine ne coûte pins maintena.nt.que cinquante francs le sac; mais, malgré la diminution des cours, nous ne songeonspas àr~ba.isserleprixdupain.
–Etpourquoiceia?
Laissez-moi vous répondre par quelques chiSres Le sac de farine, vous disais-je, coûte 50 francs, auquels il faut ajouter 30 francs pour ]a cuisson. Or les farines de la récolte dernière sont humides, elles rendent moins et nous n'avons guère plus de quatre-vingt-quinze pains par sa.c. Faites !e petit calcu! et vous verrez que .ce n'est pas Ofr. 80 mais bien' Ofr. 82 que devraient. être vendus. les deux kilogrammes de pain!
Il est difncile de ne pas accepter les raisons techniques opposées par les patrona boulangers aux réclamations dont nous nous sommeafaitrécho.
~ENQUÊTE DREYFUS Un incident à, la- Cour de cassation. –Les documents du colonel
du Paty de Glam.
Onlitdans.le?'emps.-
On s'entretient, au Palais, d'un important incident qui s'est produit au cours de l'enquête sur l'affaire Dreyfus à l'occasion de la comparution de M. du Paty de Clam devant la Chambre criminelle de la Cour de cassation.
Au cours de sa déposition, M. Du Paty de Clam ayant eu à s'expliquer au sujet de la communication de pièces secrètes au conseil. de guerre faite à l'insu de Ja défense, fut amené à dire qu'il avait en sa possession un résumé analytique avec .commentaire de ces pièces secrètes.
Ace moment, le procureur général Bau~ douin se lève et requiert le témoin de remettre ce résumé analytique pour qu'il soit versé à l'enquête, menaçant M. Du Paty de Clam, s'il ne dépose ce document, d'exercer dés poursuites contrë~lui pour détention iRëgitime de papiers d'Etat.
M~Du Paty de Clam demande un délai de vingt-quatre heures et, 'le 'lendemain, lorsqu'il se représente devant la cour, il sollicite un nouveau délai de plusieurs jours/donnantpour raison, cette fois, l'obligation où il setrouvede prendre l'avis de son ancien chef, le général Mercier, sur les ordres dûquelle résumé analytique avait été rédige. Le procureur général Bandoin renouvelle alors son invitation d'avoir à livrer immédiatement le document en question déclarant, qu'en cas de ïefos.les-pcursuites s'appliqua raient au général Mercier, comme à M. du Paty de Clam.
Ajoutons qu'à la suite de cette dernière in. vitation, M. du Paty de Clam s'est déterminé à déposer le document qui est aujourd'hui en la possession de la chambre criminelle.
–<~
M m)Sm M mmM Rema-niement annuel. Des œuvrer nouvelles. Le « Cimetière de Ssnnt-Priva.tH.
Le musée du Luxembourg', ferme depuis .quelques jours pour cause de remaniementt, arouvertsesportes.
Il paraîtrait que le remaniement a porté cette année sur un plus grand nombre d'œuvres.Mais comment discerner les nouveautés d'entre les œuvres anciennes lorsqu'on ne fait, comme nous, que quelques espacées visites au musée des artistes vivants? M.~ Léonce Bénédite, l'aimable conservateur~ aurait bien pu,'à l'entrée de chaque salle et pendant quelques jours au moins, apposer une petite pancarte portant la désignation des toiles ou des marbres nouveaux. Nous sommes persuadé que notre remarque n'aura pas été inutile.
Lesœuvres
Cela dit, nous nous dirigeons vers une œu' vre qui attirera tous les regards le buste da Sarah Bernhardt, par feu Gërôme, en marbre polychrome. La grande artiste, cheveux dorés, gorge vivante, sourit à une bande d<* petits Amours qui envahissent allègrement son épaule, nonobstant la terreur que devrait leur inspirer l'apparition d'un masque horrible de la Tragédie.
De Gustave-Michel, un vaste marbre: la Pensée, qu'on a vu un peu partout. Léo Doux Douleurs, poignant groupe de Th. Rivière. Le Poète et ta Stréne, do Hannaux~ ~médaille d'honneur de 1903.
Après la Nature se dëuot!a?i.t, singuliet' marbre polychromé do Barrias, citons encort-
l'Etëphaïtt, bronze dore de Nayeliter, et m
Bœ~au !at'ou! bronze de Gordier. 1 Le remaniement de la peinture aura apw
t<a)M ~~ement uae <euTre c~pit~ ï<'j(S'i
MM.~CHE-3 AVXtL-<t<M A CEUX HECMS pKi'xlyUBOIS'" 'T- ~*Gbtn'?e cl'' K:i.iës A t'~c~tmer –T,C&0'!tS)<}~ 3,i03iuc.tMs<:nvi)'oa'
C. Cantor. 5 Indienne H ?S Ch.Ltunar't. 4 l'Mtet''nu.t[ona). 69 JL.6o:t Teste.nGhsmpi!sury.sa Ji!tn'c';tE..JjeMU[to.(!.PiucoOœGO A. Dot'ui.n'4 Diamant.G6 H. Rip.aud. ~-L'Orfevrci'te. M E~ !&chhof. A Le Vidama.ë&
Eh3m;)u.nUir'n'4Eu.riiccIU.65'<
'j~a'HS'ërn.4-Ibts.63 JË:trc!:M. da Waidnor. 4 S~pho. 63
Pour sa dernière course en haieë Indien noU -a trus bien couru.contre Kiss qu.i venait de battre'. Yinccnucs. Toutefoig tajume.Ht parait ~rès 'chsrgce ici. Lors de leur récente ycn;;cptitre sm' ce .parcours, I.eVidamc précédait iîmï'rnaUon'si 'au mume êc~rt de poids, il doit ~.b~Urc~nccre. Av.aQt .de .&e faL'e bai-U'e.a plusicurs reprises en siecpic, ï.0rfevrcr!o &v:~t montre uueexccIIeNte t'o!'m?.en haies, approchant Kiss M Auteuil fit précédant Oak Trec. a dix livres i! est vrai. Ui'u.)n:tnt n'a encore fioti fait. mais a toujours couru 0:1 moilïeuro sociétô.. Sapito, Eunicp..lU et Champ-. &eury n'ont l'iûH~ait cette anncie qi. iesrcteoiamnnde. Ibis ~pe.ut causer une ..snr.pri.se. -Mes favoris sont
<L'y~cyï'<BrM:-et-Le-VMa'me..
MIX'.LE-GOURXY
.Caut-sp de.h<nes–Uandicap–M,ao~ figues- j '4,000 mHt.res.environ )
T~.Lctsh.5 Arizona.7'?',) i
~Ba~retum-VMo!iJ'f.T)M:
-V4e(<mte &d~Fo:t tsrM .5 Ka.ra. 70 <4
.13h.L-at:4Tia:e'K: G8M
JeftH'&ii.oru. & .Robo.6~ !ia.t,P'uen<.e. Htpparnue 64n W.oH.n.5 Heca.idi~6~M
'E.-B~iKKu.iS:tvonc. C"A~
-MMr-:un.&M6Hbêe.6!K
~u')xGua..anr.ns.u< bo'is acuuts 'jerrièro
S.uy,.BIas ,111 e.t ,Hec:;ld:n, .a Oatt. iacitement 'Kara,.dottt tl.re.cevatL sept. livres, 'e.tTjge!Iin, qm lui en donnait ouxo. L'ordre' -des poids aujourd'hui est .exactement in~.O-se Arizona-rend quairc livres &' 'Kara et &uH a Tig-eIIm. Le po.ulain de ;M. I.iutmi- est ftotic'Ic plus ~av~riso .dans le nouvMu 'han_M!%p. '0~ iHyoq)M-rarSuMmsnt. ËQ faveur d'Ari- j xautt~Ic.s progrès ;qu'il .a dû iaire. Mais oef,fé 'ams'!iM'd!()!n.eSt. probtëmatiquc et il esIdiM- cile d'en tenir compte. Robf' cst.'i)arrc. ~parKara, .etRécaI3ia pari Ravcu.c, .qui rabattue .dc.loia n six-livres.! ~B.ehe.v&hdc.M. Baiaan BSt d'.ailleut-srûmar-!
'qua'biemcut place. 11 .a .dû certainement se~
~.onfiT~&r daaB-soumëuer depuis sa défaite' 'aarRuvEias, due-sur~out à une faute uJaj 3 .claie ;des lacs. JI ~valt dès-débuts .victorieux l
y £E&OI.R
C.p.ëra,~ ..h.)! Re)&che. ~~Fra~çaîs, ,)' 'h. n/ Relâ.~e. "Opet-a C<HM!~WB, -8 h. 4/2. La FiHi3 da Ro!aad.. Odëpn, 8 h. !/2.La PMsmn. v
P~ais*'f~«~<)t:)/ Loufoque; lies Dragées d'Hercule.
~h. Sai'ah-B-ernhaf~t,~ ïi.ï/ –La Sûrciërt; ~Mt3<66att'ea,9'h. t/x.–I.rcMannequind'os~er. BaM~ ti. t;'4. -–LaMoRta.nsier~ V~Md~t~&, S.h.S/4. t/Esbm~fe~ La Chambre empire.
.~t. A~tOtMO, S &. t/y. Vi~i) Ami. Oiseaux ee passage. Symn-ase, 81.4. L&~haïiaînesse. Le Retour de Jerusa!om.
VàFte~es, 8Ti. ~72. Le Homard. La Bouie .Po'~e-St-MartH~ S h. 1/4. Lestihev~iers du Bro~nHard. ~hât~tet, 8.h. t/X.–Les Cinq sous de LayMèdë~ NouweaMtès, 8 R. t/X.La Main p&sse.' ambigu, 8 h. 1/4. La BàMomëe.
Afhënêe, 8 h. 1/2. –LesInarats.-L-Loprincs Cnnsort: Tcttes-Dfatnatiquee, 8 h. i/2. –L Express! Laîga. tJne Nuit de Noces.
~è}azet, 3 R. 1~: H FamHfe Pont-Biquet ~ne Joiie Tm!e:
Lee Mathur!ns .(tel 'H3-4t),-9'h. Un ~tnant deU-cat. L'EtoUe eh &ham'b!'e. L'Arago.naise: –Le Mgioana.'ire.–Pépita l.a.BeHe Otero, Lyse Berty. etc' '&<CMédte Mornda:ne, '75, rtie <tes .Martyrs -<d'eotioti P. Rdez), te!. 569-72. –"Les Sentiers -<to \e<'tu. L'A'mour-Modiste. Matinëes dimanche 3 avril et iuadi 4 'avrH; à 2 h. WhMve&u 'tKeà'tfe, 9 ')!. L'Exoae. '7T
~~f .I.a ~jsoa'~aj ~6~eB,ie\me~eHr'.marc~e~~ pis
LES~TM~S A SAIN'T-CirERMAIN,-DES R 'ÉS Lts ;ÈTAIAÉES
2 fR,AÑC, A"lSES', tlùtui*. CO'Irz. Barn.' 1 VALEUM iain;àis£s dent t:D,ero. -m~ ~m~F~ Précé-- dente Dera. VAL'URS ET,FONDS S ETRANrjLqs RS, dei'ita Pât,
t,. IciôtUl:'lcours.. ¡Clulul'.co'Áre.¡ clôtur~ clôtur. cours. clôtur.. cours. Iclôtu~. ~rou~2.
18!iJ igà 65;~ g; 11;51 friqt~e ceid. Fane 3 l9G3 :~1 t~ù7 SoeI~!6générale-" n~min:r. ,1 ~i!) 628.. ~Iidi, obli¡;. 3% nouven~s, gar. 1 ~51 Dvnamite (Sociét cent.), act. de 500 f. 51~O 54«2 Portu-, 3 jo' 60 1-l' t
.§7~ Soclétd,.gindrale, nomin,MO f.. 627 628 Mid.oM~.3~no~U~ ~50~ ~namite(Soci~de500f. 540. 542..P~~s~ ~s~ 60~~0~
,am<T~< 97M .97-Banque.deParisctdesCays-Bas. 'MM.. 10~ ~~es~ce':a'ct"5M fr t.p 400 f.. 4~" 4~75 ~4~ (J'tuzot.t~) cpt 5M 535 Pc,.t~r~,ob?/4V~p7les'TabaM uÏO.Fui9..
~<r~tenB?. 9'~ .Co~ptoir.~shQMtd'EsMm~ "ù7IJJ"1 OMig.d840afr.,mterèt~fr. 'h9.5t) tM ~M~'S~~e~a à ÎM" M7' .Proce<iësThomsoii-houston,a.6<Mf.t.p.674. 6b9.. RqumMteii%amor~He)S93. 99~
'110, 500, "t.œ¡npt a. p CrMti'FoncierdeFra.nce.nomin. e?9.J dë475fr '?{r. t40 ù '137 n~?7 à,500 <)/M" ActertesdeFra.nca. 4u". 47~. Russie4%'4SU4:6temission CS. 97..r.9~59 '1 'tionàl d'E,compte "15g~ lio ''l' Oblig~ de 4-,I(l fr -~té"rêt rl~ fr. 140 11270 ~r ~M~ 669 Rquiiianie .5 aiiior~lià~able 1
Crémt'F onmer de Fl~nce.,nomm. ,Gd~ Bôàé de _p ,7 1 fr. 3 1,3~ Orléans; act!on~de ~09 f. H~5 Forges et Aciéries C-ti N. et de lE. 1610 1610 Ri~ssie-cons-olidé 4 Q/~ 1# et- séries> 9~7 >¡('J"
".gpfiIfttTS--D£S~yItUS' ~~Obl. communa',c~s ~18'19 2.C~û _~Gtlell~âL@ à ~6C -0 t~ ~'90 5 r,,3 5 ciblië '3 Y. rémb. à 500 f 4.51 51) 4'~ 150 ;Char-eurs réuni~-1 act.~d a5oo 567 5fj5 01-1891 79 St) 7 J BI),
à 500 f. 550 bbo fonciè~c -s 1 ~8',9 3 o' b97 507 75:1 oblig. 3 -emb à 5 "~3 1134 50 435,5Q oblig: 3 453 75 453 75 Duv~ (El tablissciients) ~~05 1906 intérieure 4 Orieiit) 2;. 40
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~~=S~~ B~ ,1 4.79 -~79 w-.mt-Algérien, act. do bOO f 689 689 O~S~~ ~C.t~~ !'j',e' Li~;ii~lée ~H
4/4,3 t¡OO f. ~p. los "1'- -fonc~")re,~i 1 1 Il -e 1, 9~ 5~), 99,5- ..1, 3 1 1,3!2 75~ 43~'i ouest~Al,-?rien, oblI[; act. de 500 f.,à-600 f.. 614 610 act.100fnom., t-P de 1 1.. i 9 5 :Serbe"?'o or de Priorité 1 1890. ¡ ,3 493
!ë= i~ B~ = =.=~ ~:r~ s de 'ct: 1 ,G,~9 G8~ !5~S~r~ :So< aO'ricole d'exploi (¡iL J. ,Jaluzo:et C'" ~-??~~4~~
1876 ,& 500 f: t.:P.~ 567 I~ '~I'I communale. S 2 (j ~4 63 i 41;3 RH .~ct!on~ i-cinb. à G50 f up,4, GG4 Eaux 'C' ie 'P act.de 250 f. 812 VALEURS ET FOMOS E '1 liarlqtiel. P,. ~ili CS,PLYZ- 1,~ tri eliiel.3 ,~9 :,1} .0'
~5~S~-rS~= ~M~ ~? ~Ë~S~J~f~ Au~~S~~S. ~0 .3= B~ ~r. ~,(), ;.1, 4""littreanéç ln t'El! r, 1 ¡,¡!,BréSiI, 5' O/If, 1898" n g), OH,' l(y6 Ra: cudalou S '<lCt. de ,,00;f.C. '1",° !>ù. ~-A'tP" de :SSR;tH~.M.foM ~~M'-H .~L- .obUK..3~ 'M~K Tràction, act.Îoo* f. i. P.: J2 ~ëyP'9'DeMeUninM.nouveI~6% iM~~ LomBMdsfSHd-Autrichi~.act.SOOf. 1.. 6'5.
'Bm~at~~nnM.t~ ~S' ObL~aq.byp~ 'f ~3~f<tsioa.. 'X Pau~t~,pM.a~k,t.P.~a[6parhhOD t54m,tM7, -TnYiIëgiëeaS.T/ M2M i&3. HërMionaux;Cieitat.desCh.),act.500t .:I5.7]S.
.'OMt6'~BœteBM_<e9~3~477 ~j 47875J')'Cf~ttt!aM~~)HiTa.)~ '.1~' ~Mt -~tH"de~Y ,l, ,1. ,,5 j ~r ~?~ ~°~ ~9 50 !ï979 :He'tt6QM)iel8S45%e~.payaS&XbBOt 20450' 50 go, SaragosM(tfadrid),act. de 500 f. 284 ..235 ONtg. ~BBOmAt 'COB!anr<2,i/2~. ~.so ;?. LyoBnM"f'" 1i~ obi~r ei.tm tM Saez.Canat manhme) act, de,60p.f, ~40 .tM.Hongrois4~'or~cS. Bte~e. iM M, 100 75 Rio-~ntc. i3M;. m3.: .=;r. ,1 -lj,_ T. j' M' SeM(&BeMt<~v)te). s<05.. 309.0.. ~~en.5..X~Y. M225 i02.50! &ssiaga.Co~ssioM. MM~t
à AutouH et valait en plat. Arizona, qui lui rcndicivingtih'res.
Mélibée. est, .bapre par .R&gaj~.aj~rantre steeplo-chqst-f y-o~~aura.tl -au~on~Mt'c. s'il se prcscntKit-: ictj'.c'prefM'enoë; au Pt'ix du Président,' 'la mcmc chMK'o 'que Kara. '~)i(in, p;u' ta ijgno d'Ef;inoeiic. M.ippafgup.' possède eg'aiMncu!. nnc' cinux'e de ~g-m'e)' a. l'ai'rives.. Etj somme; la coui'sc 'p.u'~ii, <cs serrée, et c'est plutôt p~'im.p"c$sion que :}& '1 dcsiguct';d
T!s'cUin'ctg'Oj['
'MT.X"
DU PRESIDENT DU !A REPUBLIQUE Steep!e.-chH..?.e–HMYdtcn.p_–50,000 fraucs :4;2ûO'jni~rasiettxu'Qn.
R.Douv!eur.5 V:')'0ttn. 74 Coin'.eG.deChensov.. 6 Bëbû. T2 R.MiilK. e U:ubc!7t~ &n.tun-Dfcyfus. 5 Uamj~eri'e.7) E.Fhchho: GResidant. 70~ G. Aubry.5~BeHanù. 70 Ch.Ltettart.(G ~Saui.oir. 70
S. Dnfour.)!Pcttu'd.O'
E: ~iachbof.4 ,SUta.:YJ!'e. 66.
.J.Duboy. a MnttcdA'e.H5 1 R. do Sa.tve"to.4 Kriss. 65 A. B6r:)rd. :;HedCodM. 65 Ch.Liônart. 4.Le Mtftm.<S.i~: Ch.LiHnari.4 Votcur. 6!~ Ys
Comte de Songeons.J:!ûcherûK. (it ¡
H. h!g.tu'i.âKGkoMr-H.T.K.
J. Morand.5.Faux :i't]y:attt.SO:
Comme nos.. lecteurs peuvent !o voir à
!'ar!,icie que je conas.cre à cette épreuve
d:uis une 'autre partie du-joura~l, [uos favoris 1
sent
'L'ccHric! Liênart ët-K.rtas. P.RIX DE.TANANAKrvjS
r" Steep]e-chase mt)itaire–'Ùn.e.b.)e[:d'M't,- ~,OOQ-mùttxs~;t)yu'dn..
~Qe~uni.ae.t.,a.(!4t!U),
'De Meznmat'de'LmIe..4.-Dë!]rnlMt.
Conion.u Tes.
MMCM'et.tffr(;tz. H.-1;î. Petit. Lj.v.mè- R.dePrecom-t. tTttO~ooi. Bore-Verrier. ~'G.t-tttmfr. Bertre:Pap.v.[-usIT[. DePeni'eutënyo.deKej. Cu'n! Danghi.de.t Bonne. J.Debi'ion. iDonhëtir. J.Ro.mteux.Tat'tiKeim. P. Vergnc'tMig'na;t'd. .!&. Aupec!ë. Mmen&ohes. 'Branca.r:'t:.H.omeaM!!)t. A. Bai'bief. a Titus. Bat!iy.G Jutut-ae.
Yes, Grotz, Papyrus MF, Bopmc.-AImeilc-~ ''chcs et Homesick sont l'es -meiHeura per–~ .~ormers'~e ia spociaJite. Mes .tavoHS sont .H.Oi'iB~e ~t À!aieMce!os. .PRIX.D'APRÈM'ONT
SteepIe-chase–3°sct'ic–6.000ïraLK;s 3,800 meh'cs onvh'dH
j e)..uuiour.4\'tmM<fue.68 d
jJ'Fisch)Mr.5 Dsndoicr. GS 1.
ViMBtteG. ~eEontarca 5 CJia.tuJMvet. C6' jt 'jEd.Archdoacon.4'N&caj['a.t. G5.
C!t:My,S h. }/2. -Les Bi~bauM; ~e' Sour~LaBe.ttcrave.,
6?a!'taisies-Pa!'iss~nnes, 25, rets 'Fonta,iaë.
S' Dtr. Gh..Dermez -(ta:cph. 212-1.&L § ,1/2.– j La Carotte. 'Entoteur p:u' amour. Jeudi 3t
'mars, m~mëë enfantine. Fêtes de Pâques'
Dima.nehe,ei, lundi, matM'ec."
~'Ti~~âtre 51iC2nr-3~:JCSO (e~-Tryiottÿ, $0, 8d
:Th6ât!-é Vie!<}r-~u'go (ëx-TriNtOttt.' ~f), Bd
Rochechduart,téi.433-82,~j).t/2.–Don Qui-. chatte.–L'Am~u'ole. TheàtB'e ~M et'attd Q<figno!~er.'2~8-8i),9 h. I~e Me~Hp.ur Ami. Cftsino,-hôtël, jeux, etc. Petite Bonne sérieuse. Interview. Le Viouxdeia'Rouquine.
'BeMKes-dH-Mord, '8 h. 'i/2.Madame~SMS Gêne. Théâtre des Batia"ot!es, 8 1t. 1/4. Jane- ia-PMe. Théatfe Montmartre, ~li.t/2. 1~-Rosé de Saint-Fiour, Ija. Fine du Këgiment. 1 MMERTS ET SP~CLES MVC~S j C~jH jKté!435-86), 8 h. 1/2. PaMs-PoHM, j~~ALA revue. –Hmnien~ed'AleneotL.fau-~!eiied';Ar<,y,e{c.Dim. et Fêtes, matinées.
f~S B~ Bi'~fT~!?'(Ta. M~59). –'Tous
1' ~L!-MO'M5J ~M& ~Kj tes soirs, Ann~TaTMtBau~e, dans ia. t Revue dos FoHes-BcTgeTe" GaJipaux, Jane Yvon, Fl'agson, MaursT, Ja.Tte Dervai,etc.etc. –.MsMnëesdtm. etfôtës. At.YMP!A.. Tous ~e3 soirs, Freg'oti, )e &ëlëbre artiste', dans ses ROTtV~Ies 'N'ëations: Faustiao, .parodie de Faust.– Le TraiN de 9h.X3.. LeGMçon-Éc.tiftr, Bimanches, jeudis et.iëtes, ma.tiBees. ~~5)! )i~:(Té]. 50S-63). ~OfTënbach-Revae, ïM~aJM~t pantomimo-operet~ë 'ATtna Ta.rtot, RQUSÉ Liane 'de -Pcagy.' -M. Les Pandurs. Lord N.en. Restaurant ~Uën datisias~He.
SAS!StANA,)Liit-ection P. Ruaz; tët.taS 70. -< f Bh.Mam'zene 5-Louis, fantsisic-ôpëMtte
a grand-specta.cic. Mtie Dieterie. La Va.mpa;
Girier. La troupe Niard&u, etc.–Matin-ëos jeudis, dimanches et fêtes à d~uxheiH'es.
'e IJ' ~n; 'J' J'am ?,?~ ans 29 35 4,2 ~.16 à 18 an.3 '3~l 37
Ch.Liéna.rt.4 AHsson. 6Ï Ch.Lién.art.4 Dou~ï~ G2 Gh.L.iunart,4 LeMat.in. 62
'nnessy.4-\0~'nëa~h~41. GO
'iie Tie:)if./de't&ÏBber '.l~a de'!a qua- lit.d.Da.ndo!oct(;hnnjbovetco')ye)'tn~jour-' 'd'hui. -Nacara.t .on!. cte fouroi['uHC coursej cxcelteatc.c~a'trc Gascon II si T:o '?Ja!.in no se' pres.eM'L'c'p~s ici,Nacar.at (:!oit:~ag'n.ci'. Don'. gart/csthnri'6'pât:Nàcarat.;A!issbnvip.nt,de-'
biea courh'cpntrejAHegro et Ca)api!.a. Oara-
cala M.manque de-qualité et saute, mah Mes fayoris:sont ` N:tcaFntetA!son.
PRIX DU PONT .D'IËNA
~?:a~5.e''<I,e'.Eates'Hn;ndKap cS
3,100 mètres environ
J.BastHefiis.5 Oracle III. 65 E.J3;dsa.n.5 Savouc. G5 Gr.&ubry.5RMeRose.G!~ Ch.Liena-t. 4Scy)t!t.G3'< Ed.Archdeacon.4SiUon. 83. Ephrussi.4 Esstnis. Gt. E.Lëtg-h.5LQUtt:unc.Gt: F.JRoy.4.PQpo!a.ni.SO
1 Oracto 111 no manque pas de qualité, mais c'est un cheval bien décevant ses dernières jeourses-ne'aen-t~as ~brillantes. Si Sav.one cou~.it ici, il aurait la. course à sa merci. Eu son absence probable je profère Sillon, qui a gagne après aveir. fourni une bonne-course.. contre Angmering, nEssIing, qui neveut pasfinirune course, n Lointaine, mal connrmee 'dans son "métier, et 'a Scylla, qui Ëg'ure toujeurs.mais jamais utilement.'Rosé Rosé après avoir battu Bereg à~onze livres a mat couru contre Kali et Sainfoin. Cette dernière courte doit ctro fausse.-Popolaui n'a rien à son actif. .Mes.f&vbris sont S!!to~~t'H.ogcJ~ese.
-Msi-TOtt.
~LES .SELECTIONS DE VIGILANT PrixLe-Gourzy.Eara. Arizona,Prix du Président do la République.–.Babe.D.ampierre. Prix.d'Apremont. –Nacarat, V.énasque. Prix du Pont d'Iéna. Sillon, Oracle III.
MàTESIT~&m~TS P~
PR'IX.DUBOIS
Indienne II. L.Ba.nIier
Champileury. _Sympns 'l'tttet'nattona.t. Chapman ri PmceCœ.ur. A:.Fiint
:-I.eVidKme. HoUobone
.d~t~ant. Ja.ouën
EùniceIII. Atkinson
~pho. Vans:
Ibis. F.Hoit PRIX.rE-GOnRZy
~ArizotMt. J. Collier Kara. Brooks
TtgetHti. Ch&pmM
rEMtM-ada~têt. ?19-78),–Dranem,Bitvar!DM- v nawd, Dona. Clerc, Satvator, Butard, Car), 'Star, TMmes'Gaud.et.Mary-Hëtt, deLHb.Steify.Mts. tinguette. ".Fatiait !e dirot, ;.« Gadouchë)), pièces.: Dimanches, Jeudis et-~ètes, tnatÏnëës., ~aeino de Pa!-is(tëiêph. !5;-44), 8 h. 1/2. ,) !jpauta Monty. Zizi Papillon~ –.Le Cercie dsJ~Mort.a cRevaL-Les Volpers, .trîo d'a-
-crobates.
:P~B~pS)'Tei.556-49.(8h.K).-PMtieoonc'. &aJ~!M~- Exercice de Nuit. La:
,FeuiUea_l'envera..
-~< ~fTA MB~! ~e ~rruoCha.mpoUion
.IJ~S 11~~i!$lil~âJ~ (Quartier-Latin).
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Le temps, sans ô.tre beau, jé.tait passable? aujourd'hm.à EnghieB, et 3<e public en a, profité -pour y .vanir très nombpeMX assister aux courses qui, grâce à des concurrents en quantité très sufusante, ont présente un ex-
'.cel!.ent-:iniér.êt..
P)' du Ga~at's. –Oban a mené devant Port!and, Hexamètre,. Voilette et Loudeao. 'En face Oban menait'toujo-ur,?,' Loudeac se rapprochait. Au mur en"piorres Voilette tombait, Loudeac rejoignait dans le tournant O'ban'ei.aprëst.nie'cou'rte~utte~e battait trèg netteuMntsurla6a.' Pf'tx du B!atsots. Philippe a pris la tête devant Beauty et Spa III. Bientôt Beauty aechissait, battu. Spa 111 :&€ laçait alors seconde, .tandis qu.o Cham'bo vêt e't Cher Ami se: 'rapprocualent au. secona ~toa! Dans la lig'ne~ droHe, PhiHjtpe, .Cher .Ami, Chambovet et Spa 111 étaient cnsemb.ie. Après une lutte ipèsv.ivs,.Qb&r,Ami prenait .un leger'avantage .sur Chambovet. Spa III bonne troi-
'sième.
PrÏ.'c ~u Lo!')'. Vilmorin et Saint-Saulg'e ont mené jusqu'au dernier tournant ott tous les chevaux se gro upaient. A 'la dërhiëro haie, Neuwied en dehors .prenait facilement .l'avantage et .l'emportait aisément, suivi de .loin par Vilmorin qui .précédait de peu Char.
meur.
-Pnx de taBcen~e.–Oscar Quoi qui avait causé déception sur déception à trois ans, a remporte cette épreuve uu peu par surprise. Il a mené au début devant Pomuohius. Entre 'les -tournants Oscar Quoi rétrogradait et Moronoy rejoignait Pompcnius. Apres lutte, Pomponius prenait le meilleur, .mais il commettait la faute de s'écarter de ~la'corde'~t pscar..Quo.i, reveau très vite, en,profitait pour yemr en dedans le surprendre et le battre sur le poteau. Prix de ~a Tout'ame. April et Diénay ont mène devant Le Capucin. Au mur en
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pierres Diénay culbutait. Entre les tournants Memnon venait sur April, prenait l'avantage et res.istait_ facilement aux attaques, suoces~vës~ë Pardon Monsieur et :B~ndbto venus <&ans;ia..Iigne droite.
'Pr:x~M Basst~ .Bcrcg'a mené avec vingt;loagueurs d'avance..Es~Hn~, Bright et.~
B.uynias IH commandaient le reste du lot.
Dans le .dernier tournant, Bereg- a encore .iUne-dMamedolona'ueurs.
Hathoret Dakota III se rapprochent. Da.kotaIII ne peut soutenir -son-efibrt; mais. Hathor rejoint B.ereg a la (lernicro haie pour~ le battre nettement à ia lutte. Dakota III troisième.
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Mettere de Samt-Pft~a~ d'AJ~hosse d~e ~eaviUe. C'est l'épisode ~Mgtant et tragique te ïa guerre que la gravure a poputariaé. UBC toile de James Tissot, datée de i8'63: Pût~ratts dans Mît pat'c, oera curieusement tcnsidéree.
A citer encore !o Por<raf! du gë'aëra! A~d)'é, de Gabriel Ferricr, le Vtëux H!hc~raphe, de Carolus-Duran, I'Jn/a?t<e au perfoqMet~e)'{, de Rbybet, des paysages de Henri Duhem, Besset, Laronze-Sayssaud, Bosselin, Guillaumin, Lebour.g, puis desportraits de.Georges CanotjMaurin, !!ear. Lévy, etc.
La manufacture des Gobelihs a envoyéune Teproductibn, haute en couleurs, de ht toile de.Gorguet.:Pomoïtcct Vo'/Mntne. EnSn, dans les vitrines d'objets d'art, UNO Bouvetle pioce. un petitpot à thé en émail bleu décore sur argent.du céramiste japonais JKin-Unken-Inaba.
J. B Moline
w.- -n~-
LE CONCO~HIPPI~UE Mxîème journée. Les équipages de ma-ître. Le Prix des régiments. Le Graud-Palais a réouvert ses portes ce 'matin sur la promesse d'un programme inMressànt..
'A midi.et demi,nn do'la sixième classe Ttes chevaux de set!e. Lacommission.compoBée du prince Aug. 'd'Arenberg, du comte Rœderer, du vicomte d'Alton, du comte GeoS'rôyd'Andigné, du marquis delà Garde et du général Faverot de Kerbrech, a examiné vingt-cinq chevaux, classés e~ deux divisions. Elle a décerné les prix suivantsse ïndntantà 2,800francs
) re division Aurore, Berénice, Almanza, Percy.Argine; ,'1
2° division: Princesse, Valeline, Ursule. Une prime extraordinaire de <,000 francs a été, en outre, accordée au cheval Unité. Les prix internationaux réservés aux équipages de maîtres attelés à deux chevaux, commencés a. deux heures et demie, ont réuni 39 engagements. Nouvelle commission marquis de Castelbajac, comte Rœderer, marquis de Croix, baron Doë, comte d'Esterno et comte Gudin.
'Vingt prix de 60 francs sont distribués. Le <Iénlé de toutes ces voitures est magniRque il faut citer tout particulièrement ceUes de MM. de la Rozière, comte Lepic, Mme Balerido, Munson, Rodocanachi, Dusienne, etc. Enfin, vers quatre heures, les trompes ont sonné le commencement du Prix des Régiments. z~
Des ofuciers de cavalerie légère, au nomCre de quinze, s'étaient fait inscrire. Les prix, se montant à 700 francs, seront distribués aux meilleurs parcours.
Ajoutons que le Championnat du cheval -d'armes a commencé ce matin, au manège de ~Bttole de Guerre, sous la direction du général Duparge. Les concurrents ont subi la première épreuve de dressage et continue- ronfle concours, mardi, par une épreuve de tond. Demain, parcours de chasse pour les gent- ïemeh.
~L~s Tr~HM~tY~~x Ex-iionnête hotnme
Julien Malbec, âgédedix-huit ansetLutien Fournier, âgé de vingt-trois ans, arrêtés au momentoù Us cambriolaient un appartement boulevard Saint-Martin, ont comparu aujourd'hui devant la huitième chambre correctionnelle.
M" Eric Besuard qui plaide pour Fournier demande l'indulgence du tribunal il fait connaître le passé honorable du prévenu qui le 20 mai, étant soldat, a reçu du Ministre de l'Intérieur le témoignage suivant:
Le ministre de ]a guerre m'a signalé !e dévoueMent dont vous avez fait preuve te 23 février 1902 en portant secours a un agent aux prises avec ttn malfaiteur arme.
Je me félicite de vous adresser au nom du président d& la République un eioge mérité et qui sera mentionné au Journat O.~cte!.
Malgré ce document, le tribunal a condamné Malbec à dix mois de prison et Fournier à un an de la même peine.
Voleur cosmopolite
La huitième chambra correctionnelle a condamné aujourd'hui à dix mois de prison ~eux voleurs cosmopolites, les nommés Staicen et Rosembraû, d'origines autrichienne Bt allemande, qui opéraient dans les trains ~eluxe.
Religieuse sans asile
Lépnie-Caroline Renkiewicz, en religion 3)ccur Camille, se trouvait sans abri'et sans ressources, par/suite de l'application de. !à ïoi de ~901.qui avait frappé la congrégation à laquelle elle appartenait. Désespérée, à ï)0ut d'espoir, la malheureuse résolut de se faire arrôter. Et, le 27 mars dernier, elle se fendit dans un magasin où,-très-visiblement, elle saisit une marchandise.
C'estpourcedéiitqueIareUgieuseacom.paru devant la huitième chambre. > i Après plaidoirie de M~ DubaiIIe, le tribunal a ordonné une enquête et remis le juge"ment à quinzaine. { La misé en libertôdel'in&ulpée a été ordonnée. 'LES R~E~DE~PAMS ;'Voies nouvelles etnonvea.uxnoms.–j Honneur a.ux grands hommes. Le conseil municipal a décidé d'attribuer ''de nouveaux noms à un certain nombre de Guesde Paris. D'accord avec l'administration, ~oici les voies de Paris qui recevront une ~nouvelle dénomination
La rue Bizet devient la rue Georges-Bizet. .Cjnq ru~s nouvelles, tracées sur l'omplaco'Mentde l'hôpital Trousseau, s'appelleront '~ue CharIes-Ueaudeiaire, rue EmHio-Caste~ar, rue do Prague, rue Théophile-Roussel et 'rae Antoine-Voilon. La voie située entre la yue du Lycée Molière et la rue Davioud, s'apT~Iera rue Antoine-Arnaud.
Les deux rues prolongeant la rue Claude.Chahu s'appelleront rue Francisque-Sarcey et rue Eugène-Manuel. L'impasse de Lancry, transformée en rue, s'appellera rue Legouvé. Le prolongement de la rue Richomme s'ap'jpellera rue Erckmann-Chatrian. La rue Saint- Eugénie (1-~arroad.) devient rue HippolyteMaindron. La rue Saint-Alice devient rue Assoline.. Sur remplacement de Mazas, la rue dénom~hiée Flourens et baptisée depuis la rue du -Dauphiné devient rue EmiIc-Gitbert (architecte de Mazas). La rue.ouverf,e entre la rue .du Château et la rue duCotentin devient rue SharIes-Caxin. La rue nouvelle, voisine delà '~ue Torricciti (i7c arr.), devient rue CharlesCuerhardt. Le sentier dos Bua devient rue Clémence-Royer. r
La rue nouvelle ouverte entre l'avenue Fé.tix-Faure etia rue Croix-Kivert devient rue Vasco-de-Cania. La rue comprise entre la Tue du Louvre et la Bourse do commerce devient rue Adolpho-JuUien. Celle comprise entre la rue Etionne-MarceI et la Bourse du .Commerce, rue BaIny-d'Avricourt. La rue ouverte sur l'emplacement de la pompe à feu de Chaillot. rue des Frères-Périer. Celle ouverte sur l'emplacement de la caserne du Petit-Musc, rue Jules-Cousin. I
La place formée par les démolitions du passage TivoJi, à l'angle de larued'Ams-
..tcrdam, devient place Budapest. Le quai des
Vidanges devient le quai de Metz. L'impasse du Dépotoir devient rue AdoIphe-Mi!Ie. La *Tuedu CanaI-Saint-Martm devient rue Alexan.
~6-ParpdL La ~He pro~~ment
mée desMurs-de'!a'-RoqHette,deTtemt!aru« Auguste-Laurent. La rue de Pa!estro devieat larueVictor-~altand.
La rue Virginie deviendra !a rue Gùtënbérg, la rue npuveUe ouverte rne NotreDame-dcs-Champs prendra !e nom de rue
Marinoni.
Le square du Bon-Marché s'appellera square du docteur Potain. Les nomsdeBeurdeley, de Gustave Zédé et d'Edouard Fournier seront donnés à des voies de Paris.
.A AtJTEtJTJ~ <:
Le MxduPr~Mt ~Solennité sportive et fête mondaine. M Loubet aux courses. –Un prix de cinquante mille francs.
Les concurrents.–Nos
pronostics.
Bcmainsera dispute, à Auteuil, te Prix du Président de la République. Cette grande épreuve sportive se court sur les gros obstacles d'Auteuil, elle comporte un parcours de 4,200 mètres et une allocation de cinquante mille francs auxquels M. le Président de la République ajoute très gracieusement un objet d'art. Le propriétaire vainqueur garde ainsi, en ce trophée, un souvenir durable de la journée triomphale. `
La réunion où se dispute le Prix du Préaident, et qui tombe invariablement le jour de Pâques, ouvre la série des grandes solennités spprtives, qui sont aussi les grandesfêtes de l'élégance.
Après ce sera le tour de Longchamp, où le cadre est plus grandiose.Ia foule plus énorme et souvent cohue. _1
Dans le cadre plus restreint d'Auteuil, ces j petites fêtes sportives et mondaines ont quelque chose de plus intime. Et les habitués les préfèrent certainement aux bousculades du Grand-Prix.
Le spectacle aussi est plus varié et plus intéressant et le public de la peleuse y prend plus de goût qu'à celui des courses plates, trop vite écoulé, et dont il saisit plus difncilementles détails.
Ajoutons que M. le Président de la République doit assister au Prix qui porte son nom. M. Loubet félicitera après la course l'heureux propriétaire Les paroles chaleureuses ou bienveillantes du chef de l'Etat, un vase de Sèvres et cinquante" mille francs, telles sont les récompenses qui attendent le vainqueur.
Les concurrents
Quel sera-t-il? Il est difncile de le dire. Dix-sept concurrents, admirablement handicapés, restent engagés, appartenant à quatorze propriétaires diiférents.
En voici la liste avec celle de leurs cavaliers probables
Vio]onII. GampbeH
Bébé. H.MitchelI
Umber. P.Monk
Dampierre. Burgoyne
Résidant, X.
Betia.në. F. Bâtes
SMttoir; AibertJohnsott 'Voteur. Chapman
Pétard. Etiisson
CJ!tandre. EoUobono
Kriss. Brooks
Mulled Aie. Lucien BariDor RedCedar. Morgan
Le Matin. A.Fiiut
Bûcheron. Hart. 11
Kokonor.E.Ftint Fa.uxFuyant. Urbain David
Nos a-ppréci~tions
Parmi ces dix-sept concurrents, Violon II, Je meilleur peut-être, le top-weight assurément, est un partant douteux: il est très chargé, mais sa qualité est telle que, s'il part, il sera certainement à l'arrivéer -cJ'éliminerai d'emblée, dans le reste du lot, Ko.konor et Faux Fuyant qui manquent de classe, Mulled Aie, qui est trop âge et qui a perdu la vitesse nécessaire pour nnir une course de ce genre, et Résidant, qui porte un gros poids et qui n'a rien fait cette année de probant.
Ceux-ci éliminés, j'étudierai d'abord la chance des chevaux de cinq ans et au-dessus Bébé, qui vient de suite après Violon dans le handicap, n'a pas retrouvé cette année sa forme del'arrière-saison de d903 il porte en outre un gros poids. Umber, qui le suit aune livre, vient de se faire battre avec un poids semblable dans un lot inférieur qu'il'rencontre ici. Nous arrivons alors à Dampierre et Béliané, qui viennent de fournir tous deux des rentrées victorieuses. Béliané battait Faux Fuyant et Mélibée Dampierre ne précédait qu'Argument. Ces deux victoires les montrent en excellente forme malgré le peu
dé quaiité deschevauxjbattus. T~
Sautoir, aprèa quelques bonnes courses, a été précédé lors de ~sâ dernière exhibition' par Bûchëron'àL! même écart de poi3s:_Le chëva! dë~M. de Songeons devrait donc "encore lë'battre. Restent enfin Pétard, qui ne paraît pas avoir retrouvé' cette aSB~e sa a bonne forme, et Red Gedar dont la dërniërë victoire sur Memnôn, à quatre livres, n'est guère concluante; Toutefois, vu sa classe passée, il peut causer une surprise. En somme, Dampierre, Béliané et Bûcheron doivent être les mieux placés des vieux chevaux.. Quatre quatre ans se présenteront seulement contre leurs aînés mais la qualité suppléera la quantité. Kriss vient de battre Violon II & vingt-huit. .livres, très facilement. Dix livres de plus ne doivent guère gêner cette pouliche qui a de 'e la classé, du fond et qui saute admirablement.
De leur côté. Voleur et Le Matin sont deux très bons steeples-chasers. Voleur à davantage d'avoir fait le parcours avec une sûreté remarquable. Il sfbattu de loinNacarat qui vient de très bien courir et a dû s'arrêter pour laisser passer Discret, son compagnon d'écurie. Le Matin a peut-être plus de classe mais il est moins expérimenté. Il n'a encore franchi ni le mur ni la grande rivière. Toutefois, la façon dont il a fait le petit parcours permet de croire que ces deux obstacles ne le gêneront pas beaucoup.
En6n Çlitandre, qui a fait preuve, !'an dernier, d'une sérieuse qualité, aura-t-il pour lui le prestige dont jouit l'entraînement. Leigh.
Nos favoris
En somme, l'Ecurie Liênard est formidable et je crois qu'elle gagnera, avec ujt de. ses quatre ans. Si Çlitandre reste debout, je crois qu'il sera plus dangereux pour elle que les vieux chevaux auxquels, en tous cas, je. préférerais Kt't'ss qui doit avoir plus de pointe qu'eux pour nnir.'
Meltom
Les Jordaëns du Sénat La, trouvsdile de M. Hustin. Vicissitude de douze chefs-d'œuvre. La presse a mentionné, ces jours derniers, la trouvaille qu'avait faite M. Hustin, l'aimable secrétaire général do la questure du Sénat, de douze tableaux de Jordaëns, représentant les signes du Zodiaque. Car, le fait d'avoir attiré l'attention sur ces magniSques œuvres, grossièrement marouflées, qui pourrissaient au plafond de la bibliothèque du Sénat, constitue une véritable trouvaille. III Ces douze tableaux vont être enlevés pour être confiés aux ateliers de réparation-dû Louvre, dirigés par un véritable artiste en
matière de reconstitution da toiles anciennes,
M. Chapuis. A cet effet, M. Scellicr de Gisors.archtf.cctc du Palais du Luxembourg, fait, eu ce moment, monter ua échafaudage
PE~ <ta.M~ ~K~3M~
I~E CH~T-HH~NT 1-
'G~ T~T~rsrM~E: ~i<~TT<~i~E:
L'opération du démarouHage séradifncultueuse, en raison de l'état précaire des toiles. La plupart sont Rssurées par suite des mouvements de la voûte et certaines parties, décollées, sont retenues simplement par des clous à bateaux (!). Les réparations dureront plus d'une année.
De Jordaëns & Langlier
Elle est curieuse, l'histoire de ces douze toiles de Jordaëns et, si l'on pousse jusqu'au Sénat un jour qu'il y aura séance M. Hustin vous la conte le plus joliment du monde.
Le grand et illustre élève de Rubens les avait peintes pour décorer l'hôtel qu'il se fit construire à Anvers. A la mort du peintre, elles passèrent de château en Château. Après maintes vicissitudes.de la galerie d'unprince allemand, dont on n'a pas retrouvé le nom,. < elles vinrent échouer en pleine période révolutionnaire, chez un fougueux libertiste, le citoyen Langlier, antiquaire.
En l'an XI; le musée du Luxembourg était fondé. Le conservateur, Naigeon, à la recherche. d'épaves artistiques de la Révolution, tomba sur les douze Jordaëns et les rêva pour le plafond nu de la bibliothèque du palais du Sénat conservateur.Wur le récit de Naigeon, la commission administrative lea jugea '< bellement plafonnantes o et en décida l'achat. Langlier envoûtait 6,000 francs. C'était pour rien. Seulement, il fallait opérer avec prudence, car si le citoyen Langlier avait connu la qualité de son futur acquéreur, il eût augmenté ses prétentions. On fit alors acheter les douze signes du 1
zodiaque par un employé subalterne, qui marchanda si bien et fit tant le nigaud qu'il les emporta pour la somme dérisoire de 4,500 francs, soit 375 francs pièce,
La commission administrative du Sénat conservateur fit marou&er immédiatement _Ies douze chefs-d'œuvre de Jordaëns etne ménagea pas l'argent pour cela.
Le citoyen Langliër était roulé t
TY~BMf~T31?Q M~'f'f~TE'T T 'PC
U&~N&&~&ù &tUUV&LLJ!tth)
I,'AFFAIRE l~URRI
t.'AFFAtRE MURRt
On mande de Turin
On assure que l'affaire Murri viendra dans la première quinzaine de juin.
–r~
LEVOVAGEDEGUtLLAUMEH On mande de Messine
L'empereur Guillaume, aborddu~etpner, est arrivé à Giardini, à dix heures trente. Apres avoir débarqué, il. est monté en voiture ets'est rendu avec sa suite à Taor-
m!na'
:=:_ –s.
L'ESCMRE FR&M~SEABMCELOME Trois cuirassés de l'escadre de la Médi~ terranée iront à Barcelone le 5 avril saluer le roi d'Espagne.
Comme nous l'avons annoncé, l'escadre tout entière se rendra à Naples au moment du voyage du Président de la République. En raison de ces mouvements, notre correspondant de Toulon nous~ télégraphie que tous les ofnciërs et les hommes de l'escadre. qui avaient été envoyés en permission a l'occasion des fêtes de Pâques, viennent de recevoir l'ordre de rallier leur bord le 4 avril au matin.
UN NAUFRAGE
On mande de Ton]on
Le sémaphore de Sicié a signalé à la préfecture maritime qu'un_brick-goëlette français se trouvait en perdition à trois milles au sud-ouest.
Ce navire faisait des signaux de détresse et semblait se diriger sur Toulon. Son pavillon était en berne et il manœuvrait avec un gouvernait de fortune. Immédiatement il était donné ordre au remorqueur Utt!e d'appareiller. Mais, malgré toute la diligence faite, lorsque le remorqueur fut arrivé sur les lieux du sinistre, il n'y avait plus trace du brick.
De nouvelles recherches ont été entreprises, mais comme les premières, elles n'ont donné aucun 'résultat. L'i7<t!e est rentré à Toulon.
A L'tMSTRUCTtOM
Prêts d'argent
M. Bouissou, juge d'instruction, est chargé d'une assez curieuse a&'aire d'escroquerie. Un nommé L. faisait insérer dans les journaux des annonces d'offres d'argent. Naturellement, les clients affluaient chez lui. L. leur faisait contracter une assurance sur la vie, dont il touchait la prime, et exigeait ensuite d'euxieur renonciation. A la Su, la fraude s'est découverte et les emprunteurs ont porte plainte. M<= Huet plaidera, pour eux. Quant à L. il sera défendu par M" Panthès.
I/anarchiste Philipp
M. Leyj&t, juge d'instruct'Icn, a interrog-}, cet après-midi, P~ilipp, l'anarchiste inculpé de complicité dans les attentats de Liège.
–x~
MORT D'UN SÉNATEUR
Draguignan, 2 avri]. M. Auguste Galtier, sénateur de l'Hérault, est mort cette nuit
chez son ueveu, M. Crépin, directeur des
postes et télégraphes.
Hétait âgé de soixante-deux aM, Lescïh
~Mam~~ ~sanco~,
ISï'<~S E:<~HOS LE MONDE
Mardi prochain, le baron de Mackau, député de t'Orne, donnera, dans son hôtel de l'avenue d'Antin, une réception famiiiaJe très intime à l'occasion de la signature du contrat de mariage de sa petite-fille Mlle Elisabeth de Quinsonas, HHe;du.comte Humbertde Quinsonas, décédé l'été dernier, avec le vicomte Bernard de Bonneval fils du vicomte Fernànd de Bonnevalet de la vicomtesse qui, on se .le rappelle, fut une des victimes de la catastrophe du Bazar de la Charité.
Le mariage sera béni le surlendemain jeudi, en la chapelle des catéchismes de Saint-Philippe du Roule.
II ne sera pas envoyé d'invitations, pas plus pour la réception de contrat que pour la cérémonie religieuse.
~*<. Le même jour, autre réception de contrat chez M. et Mme Gaston Scrive, dont la 611e, M)Ie Françoise Scrive, est nancée au lieutenant Albert de Saint-Mathieu du 24" régiment d'artillerie, fils du comte et de la comtesse de SaintMathieu.
Le mariage sera célébré le jeudi 7, à midi, en l'église Saint-Honoréd'EyIau.
Le mariage du comte de Grillé d'Estoublon avec Mlle Magdeleine de Miribel, fille du toujours regretté chef d'état-major général de t'armée, qui avait été primitivement fixé au 12 avril, est remis au surlendemain 14 avril. II aura lieu à Saint-Pierre de ChaiIIot.
~*jt C'est !é 18 avril que le comte de VieI-Castel doit épouser Mlle de Bassano, ËDe de la duchesse de Bassano.
L'assemblée générale de la Société des Guides que préside depuis la mort de M. de la Haye-Joussetin le duc deBrissac.auralieuIe 20 avril.
La duchesse de Fernan-Nunez a quitté Paris hier se rendant à Madrid.
Le marquis de Praysseix, qui avait été renversé ces.jours derniers par un fiacre en traversant la place du Palais-Royal, est à présent complètement remis des graves contusions qu'il s'était faites en tojnbant.
U en est de même de M. Henri Germain, de l'Institut, qui~a été, il y a quelques jours, victime d'un accident du même genre. Le sympathique président du conseil d'administration du Crédit Lyonnais pourra avant peu reprendre ses occupations. 1. On annonce les fiançailles de Mlle A. du Moulin de Labarthëte, Elle de M. P. du Moulin de Labarthëte, avec M. R. Talpomba, fils du capitaine de vaisseau, commandeur de la Légion d'honneur. ENVIRONS DE PARIS AViIle-d'Avra,y
Sur les bois morts, l'automne Se penchait tristement
Comme un prêtre qui donne
Le dernier sacrement.
Dans les plus hautes branches
Un nuage accueillait
.Les pauvres âmes blanches
Dont le corps s'en allait.
C'étaient des neurs, des herbes,
Des feuilles, des roseaux,
~.Des tburfes et des gerbes,
.Des ronces, des oiseaux.
Le .sacrifice immense
Montait comme un parfum.
Mon pas, dans le silence,
Résonnait, importun,
Car, dans cette agonie,
Je marchais, savourant
Ladouceurinfinie
D'être le seul vivant!
PAUl.SouCHÔN.
LA PRESSE AU JAPON
Tous les journaux japonais ont un rédacteur spécial que l'on nomme le "directeur muet )) et dont l'unique attribution est d'aller en prison dans l'intérêt de la rédaction. Toutes les fois qu'un journal publie une attaque contre le gouvernement, il est supprimé et le directeur-mannequin est mis en prison. Le directeur réel change tout simplement le nom du journal et le publie comme auparavant. Sous FEmpire, il se passait en France à peu près la même chose. Alexandre Dumas nous en a parlé longuement dans ses Mémoires.
v
DU S07RAUMA7YJV
M. Deville, président du conseil municipal,. s'est rendu à l'Elysée pour exposer à M. Loubët le programme du voyage qu'accompliront en Italie les représentants de l'ed~ité pari~nne. Le séjour de la délégation coïncidera a Rome et àNaples avec la présence du Président de la République..
M. l'abbé Loisy vient de donner officiellemont sa démission de professeur à la Sorbonnë. L'impératrice Eugénie a quitté Paris, se rendant au cap Martin,' ou elle séjournera quelques semaines.
On.dit que le général André, assez souffrant, serait dans la nécessite de passer trois semaines dans le Midi. L'intérim du ministère serait conEë à M. Combes.
–M.. Pelletan laisse annoncer officieusement .qu'il est à la veille de relever de son commandement !e vice-amiral Bienaimê, à la suite des incidents que l'on'connaît.
-Dans une lettre qu'il adressenun de nos con- frères, M. Ambroise Rendu, conseiJier munici- pal et président de la commission de l'Assistance publique, déclare qu'en attendant la stérilisation de l'eau l'ébuHition reste la meilleure des garanties contre la fièvre typhoïde.
M. Ambroise Rendu proteste auprès du prê.fet de ta. Seine contre l'enlèvement des Christs des salles du Palais, qui dépendent du conseil généra), seui..
LES LIVRES
DES HÉROS ET DES DIEUX
Ces derniers mois ont révélé de nombreux talents littéraires féminins les critiques les plus prévenus ont été forcés de s'incuner,et il n'y avait pas que de la galanterie dans ce geste; néanmoins chacun de ces talents portait la marque indéniable du sexe de l'auteur une certaine mièvrerie de forme, une indicible pusillanimité de pensée. En ad-
""ttaa~ OH'uM ce~ur~t '~ass~M ?"?.
4~MWM~
le nom de l'écrivain, au bout de dix phrases, tout lecteur un peu subtil se serait écrié « Ce livre est~d'uno femme Or, l'expérience tournerait certea à la confusion de celui qui la tenterait avec les Héros et !es Dteux, de- Mlle Nicolette Hennique. Ses vers sont énergiquement martelés, d'un rythme sûr, d'une langue harmonieuse et sobre. J'en prends pour exemple ce quatrain
Quand tout est calme etbrùle, a midi, les trou[peaux,
Repus dë~ jour massif et d'herbes vascuJaires, Broutent plus lentement sous les rayons solaires Au rythme acidulé des antiques pipeaux. Mlle Nicolette Hennique– puisqu'aussi bien les classements sont toujours de mode me paraît devoir être rangée parmi les Parnassiens; elle a leur noble souci de l'art, leur calme hautain; ses sujets, choisis dans la mythologie, ont servi à ravir ses qualités et ses défauts– on sait' que, littérairedîcnt parlant, ce sont souvent ces derniers qui sont les plus adorables Certains de ses alexandrins ont une si belle ampleur, une si admirable sonorité, qu'on s'en gargariserait volontiers, comme disait'plaisamment Flaubert. HENRI DUVERNOIS.
8Mbm~ ~t~mK~
Une imposante ma-nifestation. La Pa.triefr&nça.ise.–AuCirque-d'Hi. ver. –M. Jules Lema-ître et les élections municipales.
La Ligue de la Patrie Française avait organisé hier soir, au Cirque-d'Hiver, un grand meeting, qui avait attiré près de cinq milie personnes et était présidé par M. Jules Lemaître, de l'Académie française, autour duquel s'étaient groupés MM. Archdeacon, Maurice Spronck, Congy, Auffray, députés
Levée, Bertrou, Maurice Quentin, Ambroise
Rendu, Fromeat-Meurice, Mithouard, Alpy, Duval-Arnould, Escudier, Girou, Le Menuet, Barillier, J. Caron, Gaston Méry, Chérot, Quentih-Baucnart, conseillers municipaux. Emile Maasard, Boisandrë, Noilhaa, Baniélou, Lagache, Lemarignier, Lagrésille, d'Andigné, Delsol, André Lejeune, etc. M. Jules Lemaîtro, prend Je premier la parole. Le président de ia Ligue de la Patrie Française rappelle tout d~bord ce qui se passa, il y a quatre ans, sous le ministère Waldeck-Rousseau, « le père légitime du ministère Combes B. Il évoque l'infâme Haute-Cour qui condamna Paul Déroulède et Marcel Habert. Et, rappelant les multiples questions économiques que le conseil élu en mai prochain aura à trancher, M. Jules Lemaître demande à ses auditeurs s'ils se rendent compte du gâchis financier qui se produirait si, par impossible, les socialistes révolutionnaires reprenaient possession de l'Hôtel de. Ville de Paris..
Non, s'ecrie-t-il en terminant, quoi qu'en pense M. Combes, Paris n'est pas assez riche pour s'oH'rir une majorité collectiviste. Un tonnerre d'applaudissements accueille ces derniers mots et un ban est battu. M. Jules Lemaître donne ensuitela parole à M. Louis Dausset, ancien président du conseil municipal.
Après lui; M. Syveton lit les lettres d'excuses de MM. DeviIIe, président du conseil municipal'; Grébauval, Chassaigne-Goyon, Gay, César Caire et Bussat, empêches d'assister à la réunion. ~r En quelques mots très applaudis, M. Syveton dénonce la manœuvre tentée par le Bloc pour réformer la loi municipale. Il rappelle comment il somma les promoteurs de cette manœuvre de s'unir à lui et aux nationalistes pour rendre à Paris ses franchises communales et le faire rentrer dans le droit commun.
Après un chaleureux discours de M. Gaston Méry, M. Syveton donne lecture de l'ordre du jour suivant, qui est voté d'acclamation
Huit mille électeurs parisiens, réunis, le 1"' avril, au Cirque-d'Hiver, sous la présidence de Jules .Lemaître,
Approuvent la majorité nationaliste du conseil municipal sortant, s'engagent à la faire réélire et a l'accroître; invitent pour cela tous les bons citoyens à la concorde et à l'union et se séparent aux cris de Vive Paris! Vive la République! » Immédiatement après, la sortie s'eBectuait aux accents de la Marse~a~se, sans qu'aucun incident vînt affaiblir la portée de cette
soirée.
An quatrième
Les électeurs du quartier Saint-Gervais, reunis le jeudi 31 mars, sane Issa.ty, sur !a convocation des comités répubticains socialistes français et repuhHcain nnticoUectiviste, après avoir entendu les citovensJ3aranton, consei))er municipa], Edmond Pabevre, Châtelain, Roubinëau,' Avezou, et las vibraMTes decjarations républicaines et patriotiques du citoyen Badini-Jourdin, dëc]arent qu'ils sont !as de.voir,nëg)]ger les intérêts du quartier Saint-Gervais et qu'ils sont résd!us a f~ire triompher, aux prochaines Élections municipales, une candidature de travait et d'union patriotique. Ils décident: à Funanimite de soutenir la candidature sincèrement répuMicaine et indépendante du citoyen Badini-Jourdin, et de faire sur son nom t'union de tous les honnêtes gens, contre les désorganisateurs, les sectaires et les collectivistes.
A~ quatorzième
Les élfcteurs du Petit-Montrouge, rounis sous la présidence du citoyen Ba.!es, salle Peyronnet, 50, avenue de Châti))on, après avoir entendu le citoyen Poirier de Narçay dans l'expose de ses travaux au Conseil municipa], déclarent qu'il a accompli Hdètement ie mandat qui lui avait été confie ets'engagent a soutenir sa candidature aux éiections de mai.
Les électeurs du quartier de Plaisance, r'janissaUe DubreuU. 37, avenue du Maine, après avoir entendu te citoyen L6on Deys, avocat a ]a Cour, dans l'exposé de son programme nationaliste, acclament sa candidature et s'engagent a la faire triompher aux pM~hatBM ~<tMB9<M-
B'c~~
~cipêl~s~
t~ JPTEMMB .A: ~ATMS t
f P C P? M M 0 C -î n 10 FM C"
Luo fCittiu
Une femme chez les fous. Mlle M& deleina Pelletier. Une vie d'Interne.
Nos lecteurs peuvent-ils s'imaginer qu'it< y a à Paris une femme assez énergique et" assez courageuse sans doute, mais une femme tout de même, qui soigne des foûst. La voit-on sans frémir devant un fou furieux qui d'un seu! coup pourrait la terrasser M!le~ Madeleine Pelletier est interne à l'établisse* ment de Ville-Evrard elle a créé uu précC" cent jusque-là aucune femme n'avait été" 'admise à l'internat dans les asiles.
Mlle Pelletier e'st petite, son regard es$.. doux, sa physionomie tranquille; jamais, &. la voir, on ne penserait que tant d'idées graves emplissent ce cerveaufémiuin; maia&peine parle-t-elle que, dès les première mots, son intelligence sa révèle et vous tient ( sbusiécharme.
Nous sommes allée l'interviewera Ville" Evrard même; ils nous a été donne delà voit .v à l'oeuvre au milieu des aliénés, et ce n'est pas un spectacle banal que celui de cette jeune femme qui, tranquille et calme, s~ex" .pose continuellement au danger. J'ai bien un pied-à-terre à Paris, noua dit-elle, .mais j'y descends rarement. Je passe mon temps ici même quand je ne suis pas de garde (et ça m'arrive deux jours"sur cinq) je préfère rester avec nos ~malades et étudier près d'eux les questions médicales ;quim'intéressènt..
Tout en parlant, .Mlle Pelletier noua COB" duit dans la chambre que l'établissement ar mise à sa disposition; c'est là qu'elle dort près des fous qui divaguent et s'agitent dans cette maison où j'ai l'impression que partoutpénétré un vent de folie. et je frissonne en pensant que parfois, dans la nuit noire, on vient brusquement réveiller t'J'tUët'ue pour aller apaiser quelque malade furieux. Ah 1. que nous voici loin de la vie tranquille de It jeune fille, de colle qui, au matin, ouvre lea yeux dans le décor coquet et douillet de aar chambre.
Une vraie chambre d'étudiant, n'est-ce~ pas ? dit Mlle Pelletier en souriant. Un lit, un fauteuil, quelques chaises, une' table, etc., c'est tout; sur la table, des papiers s'amoncoHent, des livres s'entassent nous prenons l'un d'eux Les Lois mot'btde< de {'.Assoctatton. des Idées. C'est la thèa~ avec laquelle Mlle Pelletier atriomphé. Une victoire féministe
<–Je devais concourir l'année dernière,' et puis, au dernier moment, on a objecté que je ne jouissais, pas de mes droits po!tttgues: (szc), condition indispensable à mou admission au concours. J'ai protesté; mais il était trop tard pour modifier cette clause, qui, comme vous le pensez, ne pouvait s'adresser qu'aux internes-hommes. Il y a quatre~ mois, .toutes ies dispositions ayant été prises.etbten prises, j'ai pu enfin développer et soutenir ma thèse devant'le jury. J'ai été reçue, et voilà depuis, je suis ici dans le service dudoctéurLegrMn.
Combien êtes-vous de candidats quï vousprésentez? 2 –Vingt-deux, dont deux femmes; onzeont été admis; je suis sortie sixième. » –C'est une vraie victoire »
Mais Mlle Pelletier ne nous entend pas, et,. suivant sa pensés, elle continue:
––J'ai toujours eu;le désir de devenir m~decin-aliéniste pour cela il fallait tout de' suite cherchera acquérirune place ofBcieIIe, je ne pouvais la trouver que comme psychologue j'ai donc préparé mon internat en étudiant la psychologie morbide.
Et combien soignez-vous de malades~ vous personnellement ?
–180.
Des fous et des Mies ? Pas de folles, je suis exclusivement attachée à nn service d'hommes. –Dès qu'on vous amène un aliéné. Je prends son observation je l'interroge, je flatte ses manies, je le fais parler pour savoir de quelle folie il est atteint. ensuite je fais mon rapport, que je porte au médecin en chef; celui-ci approuve ou rectifie, selon que mon diagnostic se trouve être plus ou moins exact.
Vous devez rencontrer parfois des caa de folie très bizarres ?
Certes. Hier, un fou est allé trouver le commissaire de police il voulait, disait-il, intenter un procès à la Compagnie des chemins de fer du Nord, parce qu'elle faisait passer tous les matins un chemin de fer dans sa chambre il donnait des détails extraordinaires il parlait du chauffeur, des gens à la portière, du bruit do la machine qui,'en. passant près de son lit; le réveillait en sursaut un autre s'imagine qu'on l'insulte chez lui par téléphone; or, c'est un pauvre diable qui, bien entendu, n'a jamais eu-!e téléphone dans son:logement il assure pour-' i tant entende la sonnerie de l'appareil. Pendant que nos malades sont entraite'* ment, à chaque consultation nous lesinter. rogeons sur l'idée qui les obsède. Tant que leurs réponses restent les mêmes, c'est que leur folie persiste; dès qu'ils se rendent compte des extravagances qu'ils. débitaient hier, c'est qu'il y a déjà un mieuxsensible. Oui, le meilleur moyen de prouver qu'on n'est pas fou, c'est de dire qu'on l'est. Les pauvres diables qu'on enfermé sains d'esprit doivent avouer leur folie moins fa~ eilemeni. Et, à ce propos, est-ce que de pa'~ reils crimes se commettent ? 2 ( Mlle Pelletier eut un geste évasif < –Toutestpossible.
C'est très difficile de soigner la folie? –Hélas. on peut panser une plaie, ua mal, mais comment soulager la pensée maf, lade, la pensée qui matériellement n'ëxisK pas, qu'on ne voit pas, qu'on ne touche pas Nous employons les bains froids ctlesca~ mants. Une ambition
Et la camisole de force? Le moins possible.
-Bien entendu, vos années d'internat vo~S sontpayées? 't"" Relativement peu. Cette première an< née, j'ai,i,000 fr., la seconde j'en aurai i,500, la troisième!,800 et, si je vais jusqu'à la qua~ trième,2,000. Plus la nourriture et cette chambre. C'estpeu! J Oui. mais on ne peut pas tout avoir. La médecine est si intéressante La psy< chologie morbide si passionnante!C'esttout un monde, et puis'enûn je poursuis un but. qui vaut bien quelques sacriËces; Peut-on le connaître?
–Assurément; je prépare mon adjuvat, quî me nommera médecin-adjoint des asiles et que je ferai en province. Je reviendrai 8 Paris avec le titre de médecin en chef et j'attendrai qu'on me donne la direction d'un asilecommecelui-ci. –Comment.vous voulez?. Je ne veux même que ça, affirme M~a Pelletier, amusée par notre surprise. Etes-vous sûre de réussir ?\ –Mais,si je n'en étais pas sûre,nous répond* elle, avec cette conviction qui n'admet pas une minute la possibilité de la non réussite, je ne me serais jamais embarquée dana cette voie.
–Ceseratrèslongettrèsdur!
Très long; pas tant que ça. quelque~ années." Vous êtes ambitieuse.?. Très dur: c'est possible. Il faudra que je me fasse remarquer par des commu* nications médicales importantes, que je feraj~ connaître aux Sociétés savantes et à i'Aca~
~ii~MB~a~ Ê~~ ~scej~
~MtmKsmWMm'
'Nh?e,'t*' :tf!t<KM'
.< Peut-être est-il temps encore de revenir ~Ur la Course du' Mille. Tout, d'abord, et
~oufïa première ~)is depuis que je suis le
Aneeting (te Ntcé, j'ai eu le regi.et/de ne" ipouvo~ envoyer 9; la-.Presse! 'les 're'su.Itats'
me~IIes de.cette' épreuve-. Cela a tenu a
&0tg~ment du télégraphe et aus&i ia ~'a&poà&ib~itede franciMr la piste peBda&t: Se~ c<mrses. Pourtant, j'ai pu expédier un )c<Mf!*t ~clégrammc par un cycliste, mais ~'ignore: au moment oH j'écrfs ces lignes, ti cette dépêche est arrivée à temps à Paris. Je dois toutefois coirveRir qu'ande& dingea.uts de l'A. G. de Nice m'avait )aat.FeNt§gigne lorsqu'il m'avait, dit que les temps aeaeraie.nt pas communiqués avant taim de ]a reumon. Le téléphone installé; !e'!<Mg de !a. piste 'a parfa.it.pment foncttonné, ainsi que lechronomëtragë, et le résultat de chague performance était annonce quelques secondes après !e pasBagea.u poteau. Dont ~cte.
:C.
<!
..Ai!tsi:)la. vitesse de rautomobile vient.;
~~S'Mïchir unenùuvelle étape. Depais: le i~&l~eure de Serpollet, accompli il y a.~&t'~x' ans sur la; Promenade des An-~ 'glai.s, .le record.,du .kilomët.re avait subi. )<lg t~idës :).tteiates e~ces essaîs ne ~ous. ~.vajte&t nullement impressionnes. Qr, H<igoilynous_a faitpassér hier le frisson 'Ae ta petite mort. Kigolly et Duray éga~eat, et même, avouons-le, dépassent tous les GOEcarrents qui ont fait moins de 80 secondes. Cela a tenu beaucoup,croyonsnoas.Ttudangerprësehté par cette piste (?) étr&ite; cahoteuse et gâtée par unvi– Tage qui, :'L ce? allures: obligeait les con- 'âucteurs à tourner à pleins bras le yottat~eia. direction du côt~ opposé, pour ne pas aller buter contre le trottoir.. I~uxau trois foM ~aus avons eul'im-' pM'ssmB,:t la suite d'une embardée cauBeepM'.tc passage sur un troH, que l'infefàâÏe machine allait'venir faucher une
'ci&quaELCaIiie deSpectateurs. C'est grâce
à l'habileté des conducteurs quel'Dn n'a pas eu a redouter d'accident. Mais, je le dis toute sincérité~ cette course .est tfèsda.ngcrcuse etl'A.C. de r~ice dev-ra ~'e~B~ye! l'année prochadne, a. obtenir i'e!argiS!.Rmént et la réfectioa d~ sol de s~'te route-.
"Ije Hiêrne de là prodigieuse prouesseaë~Rigony n'en a. ëté que plus gf&ïKi. Son: ~~icul~présentai't surtout une stabiUt~ Jtrè&~grande'~til doit sans doute celle-ctà~ '{&'forme particulière de son capot, car son CM.ia.t'ade .«d'écurie Duray zigzagua plusieurs fois. Or, seule; !a forme d~~vant des deux voitures variait, leur
puissanGe étant absolument semblable.
Mainteiiantjil est juste de dire que ces a cent-quarante-chevaux M avaient beau jeu a,lutter contre les Mercedes de .quatre-vingt-dix chevaux,'du modèle de l'an dermer. Celles-ci se sont encore signàiees par leur admirable rëgularitê; dans i& premiëre course, Jeâ six véhicules ont 'accompli le kilomètre lance dans un .temps qui n'a pas varié de 9/5 de seconde 'delà première à la derniëre! M. JeMtneck-Mercedës n'a pas voulu faire conQou.nr les nouveaux types a Gordon-Bennett'M et s'est contenté de prendre une ligne avec ces voitures que nous voyions participer l'autre jour au Corso Souri. Et
tibles d'amener un progrès dans la médecine etiëniste.
Il y a un grand moment que nous sommes ave'cMHe Pelletier, et il noua semble qu'elle doit avoir encore tant de choses intéressantes & nbas dire. Désireuse de prolonger notre 'visite le plus longtemps possible et aassi poussée par un instinctif sentiment de curiosité, notts demandons à l'aimable doctoresse .d~e 'nous conduire près de ses malades. Elle Accepte'de bonne grâce et nous voici traversant avec elle les jardins qui conduisent au pavillon desfous. MartëLapan'ceMe
TM~Y-~ -Ceu'cët't Européen.– t''OM~uo.M.s}Ha}'. cher? revue.. La nouvëHe. direction du Soncert Européen nous conviait, hier, à sa Naipee d'inauguration. Elle avait fait, c'est le <~sA~ le reconnaître, très brillamment les .choses.' Ce fut une véritable orgie de lu;MièrBS: sur la façade-du théâtre, scutpur..du cadre de scène, sur les frontons des balcons -des loges, couraient des gairlandes- de '.Reurs electnques'du plus gracieux effet, et '~6arHe, toute pimpante, ayant fait. toilette, 'tavaitpris un petit air coquet où se trahissait détà le souci d'élégance d'une charjmante direction féminine.. Ije spectacle ne parut pas saMéda~ au 'Stilieu de ces torrents de lumière électrique. !Ët ce -n'est pas un mince éloge. Après une !partie de concert où se St applaudir l'excel'ienté troupe de la maison, une tf es alerte t revue de printemps )' Von~x-uotts mat;e7tet' ? de M. A. TreMs un habitué du
fEUILLETON~E LA PRESSE DU S Avril 190~
'66–
hA M~
Lo~ia de Robe~
't>E'uxaaÊaME pA.R.'rï.Ë:
c: ~V;
'-Sutte'
-H acceptait cette duré loi. H ;ne~?al~
tait pas qu'iL se laissât vaiBcre. Feron lui; avait tendu UB piège grossier et'il s'y -'était laisse prendre. Il a,vaic' détourné des 'fonds'. H était uù voleur. OIr! il pouvait,. 'COïM'më H en a.va.it eu la. temation un instâ-ùt~ondamner cet homme ph même temps qu'il se condamnait lui-même: Tout être qui .fait' le sacrifice de sa vie dispose de .celle d'un ennemi. Eh bien, non! lien i. avait assez,, et la vengeauce elle-même ~t&i- itispirait le même insurmontable.do-
;g~<tOHt.
~h'. f~ts'ait encore-jour ït. sept heures, 'a.'&'dirdesc.eTiditauVësinei;: R prit le
'lia '(,lo reau. ~e paysage -fëverdi I
'Q" "1,t:<7, "> 'è'~
S- JL -B~a ,1," "t.L.
puis,.il y a une différence notable entre 1 une course d'un mille et une épreuve de 1 550 kilomètres
Cependant, l'épreuve d'hier n'a fait qu'augmenter notre scepticisme à l'égard du record du mille en 39 secondes de Van- derbilt, accompli avec les mêmes 90-chevaux. Certes, la piste d'Ormond Beach 1 est supérieure a celle de Nice. mais réel- I lement l'écart de vitesse est trop grand .entre les performances. D'ailleurs, rendons cette justice à MM. Jellineck-Mercédes et .pharley qu'ils n'ont jamais cru à l'authenticité de ce record. Mais, a.lors; c'étaient les chronomètres américains qut marchaient si visite.
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Et, maintenant, quel nouveau ca.p de vitesse re&te-t-il~a.fra.a.chir? Le kilomètre en 20 secondes, c'est-à-dire dut80 a;' l'heure ? Apres tout, pourquoi pa.s ? Mais, .avouons-le, cette lutte no présente plus qu'un intérêt purement sportif, car noua avons eu jeudi l'absolue détaoaatration que ces allures étaient absurdes dans la. pratique. Maintenant, toate difficulté vaincue est louable en soi, et ii est certain qu'il a fallu beaucoup tcaYailler pour sortir le véhicule de RigoHy.
A signaler. a.us6i là pB~foftaaàce de la machine .ahglaise;d~ Ma.k Mayhew, qui s'est classée seconde. Eh mais, nos voisins c(Mnmenceraient-i!s .à devenir dangereux ?..
G. DE LAFRETË.
Interview de R!g~Uy
lûterrosé par i'Ec~'rcMr~e~Vtse sur aa peri'omance,Rigo!!y a décoré ceci: Je !tfe tentais marcher très vite, beau- coup; plus vite qu'à Ostëade, o<ï je parvins à t38 Idiomètres à t'heure, mats ~e ce savais apprécier "ma vitesse.. De ta route je ns voyais rien,, rien qa'un ruban blanc assez Hou, dont }e m~apphquMS & saivre
mnied.
Etia seule sensation Bette de ma vitesse était cette impression q~é ma tête se dëco!!atf, fuyait en arrière, emportée par un vent furieux. J'aurais eu graad besoia d'un support –comme chez le photographe, ajoute-t-iL &n souriant, "J.J Nous leqaestionuons eaoore..
Cette vitesse eSToyable. pensez-vous qu'on. la puisse soutenir'pendant Hn certain temps, une demi-heure, par exemple? –Ah~ pour cela non! ?e déSe qui que
ce soit de tenir ce train sur 'M kHomètres.
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succès fut lestement enlevée par Mlle Carmen Gilbert, jolie et adroite commère, parMM.Ransard, compéra plein de rondeur; Sergius, comique très personne!, et un choeur.d'aimables jeunes femmes parmi lesquelles je m'en voudrais de ne pas citer; au moins., Mlle.Sylyiani, pour .sa jolie voix, et Danglas, pour sa jolie taille.
AlhEHnIbra–– NoM~ean spectacle.–5L Bàrrëstord' s'était promis de fairedë.l.'Alhambraundés premiers music-halls de Paris". Ha tenu parole, et la salle comble d'hier a fait au nouveau spectacle un accueil enthousiaste. Tousses'jiumérosfuren~accJame~, si Men. qù'ir S6rait~a:ssez -dtîactic- .dë~faire. un.cRoix ~pa,r.tni e.ux..CUpns. cependant, 9U: hasard du souvenir, le cëleT)re ma.udolinis.te stgnor Eraucia, rune dos gloires les plus justement réputées de.la musique instrumentale d'Italie; l'exquise' Alioo, -'surnommée en Amériqu.e.la.Tireuse- mervenipuse, .le,s frères Damm, deux c~owus fori:'réputes en Angleterre; Tes' Sans. Cerottt,. d'une.' élégance extrême et d'une audace folle .au double trapèze; les perroquets 'savants d'Âdelina: de Hennan,. I.ë célèbre peintre sans'bras, des 'équilibrist.es et desbarristes de tout premier .ordre..
A citer.en'na. les extraordinaires excentriqué&Smith'ot Doreto, et surtout cette'admirable Prière d'une .Vter~e, interprétée par la délicieuse Agnes Molfëno.
Ce magniG.quë spectacle sera complété, lundi, par .« Little .Tiçh )), ce prodigieux mime, célèbre dans le monde entier. A l'occasion des fêtes de Pâques, et par suite de son énorme succès, t'Alhambra donnera .des matinées dimanche et lundi à deux heures,
exhalait une odeur tendre. Ls Seine, toute proche, s'allongeait daa~ sun lit (Te mousser paresseuse et. prête a. s'endor- J mir avec le déclin de cette belle journée. Mersin, longeant la rive, :cRe"rchait l'endroit où il se tuerait tout à l'heure. Auprès d'un frêïie, un terre-plein qui empiétait sur le neuve, M parut propice. II s'y .arrêta.. L'ombra, s'amoncelait avec son~ mystère. On n'entendait miL brait. Chaque entrée des choses dans la ~nuit est comme une image de la fin du monde. Pour lui, c'était ta fia du monde.; r<' Je ne reverrai pas le jour pénsa-t-il. ~11 venait de décider qu'il se tuerait à miLnùit..Cet arrêt fut suivi d'un grand si;îenceen son âme. Il ne broncha, pas. II 'demeura ferme et c'est d'un pas régulier qu'il s'achemina vers sa vHIa.
Il.dit au jardinier, étonné de le voir Qu'on me fasser à. fdmer n'importe quoi, ce que vous aurez. Je repars dans une heure.
II monta dans sa-chambre, prit dans le tiroir de sa table de nuit un revolver qu'il contenait. A partir de cet instant, jusqu'à celui où il quitta la villa, il laissa libre:meht déStér en lui tous les: souvenirs'iti.fimes qu'y suscitait i ce lieu. Et' il constata, avec: aise, qu'il n'en-étaitpas ému. H était neuf heures quanditse retrouva dehors. Que ferait-il' jusqu'à minuit? H
ehM'a dâns-~un-pctië c'aie- q).'[i ayolsine la lâ~
gare. Il.y avait iet.~aelq.ues'&eta.'bles de làlocale °. oui. le saluèrent Ce's g~as .c~-t
La Journée de Damait
CyeHsme
5 heures matin. Chaton. Départ de Paris-Roubaix.
2 h. 1/2: Paf~Tdea.PiSnces. Réunion de Réouverture. 3 heures matin.–Porte Maillot. Départ des Audax. Première ~spftie de 200 kilomè-
tres.
A Berlin. Match Walthour,RoM, Die-, kentmann.. A Nantes. Courses dB vitesse Thuatt,
Hellër.L.Jacquelin.ètc..
A-Roubaix.– Au Vélodrome. Arrivée de la Course de Paris-Roubaix.
Petote basque
3 heures. Fronton Basque, 54, rue de. Longchamp. Neuilly, réunion de réouverture.. ~.r.
FootbaU &~by
Lyo~. Umon SportiveParisiennecontra F.0.de Lyon.
Saint-Cloud. Stade Français (mixte) contre Hampstead Wanderers.
FootbaH Association
Londres.–F.C. de Paris -(1) contre Croydon F.C.
Troyes. F.C. de Paris (2) contre Union Sportive Troyenne.
Bordeaux. United S.C. contre Stade Bordelais.
STROM ET LEPR!NTEMPS
Ou se serait cru aujourd'hui au premier jour du printemps. Or, étant passé chez Strom, celui-ci nous a parlé de ses nouvelles créations sportives pour la saison dans laquelle nous allons entrer. Du nouveau toujours du nouveau Telle est la devise des tailleurs de la Chaussée-d'Antin.
FOOTTJBA.H~.
Messieuratesvoya~eurs. en voiture' Chaque année, nos équipes parisiennes vont s~ébattre, au moment de Pâques, sur les pelouses provinciales ou étrangères. C~est là une excellente coutume, les voyages formant la jeunesse et les îootballers, à qui je conseille la lecture en chemin de fer des'Vo!/a.ges dujemicAnacharsts;
D'abord, le Football Club -de Paris; pour afnrmer l'entente cordiale, se rend à Londres matcherle Croydon Eootball Çlub.qui va gagner la Charity Cup. Voilà bien Ttne coupe charitable Lorsqu une équipe française se mesure avec an'team londouniendu Sud.il y a fort à parier que celui-ci a gagné, gagne ou gagnera la Charity Cup. Ah! lesLeaùtes des ~communiqués!
'LeRa,çing,en Suisse depuis hier, a déjà matchole Mbntriond F.C., qu'il a battu. Demain, il rencontrera !ë Servëtte (équipe I), qui vient également à Paris matcher, à SaintGIoud; :l'Union Sportive .Parisienne et le Stade Français, les dimanche -et lundi de: Pâquea. Voilà un curieux cas de dédoublement del'individu. Pour qui l'équiposeconde suisse? Pour le Racing ou pour le Stade? ~T~otre champion actuel, l'United Sports Club, se déplace à Bordeaux pour matcher un heureux mélange rugbiste et associationnistèduStade Bordelais. C'est,: je crois.l'éqùipe qui comprend le mieux le déplacement annuel le football passe à l'état d'intermède. Précipitamment, le Paris Star s'enfuit à Verviers, et, dans le joli décor qui orne la ville franco-belge, les Parisiens ne regretteront pas de perdre le match. si toutefois tis le perdent.
D'autres équipes parisiennes se rendent &
Salais, à Boulogne, à Châlbns, à Troyes, à
Rouen, a. Rennes, à Amiens et a. As" meres.
«Si MM. les voyageurs veulent ne pas manquer le train, ils feront bien de monter dan~ les compartiments qui leur sont réservés )), je m'adresse à MM. les joueurs de rugby.
Ce Soir:'
Au théâtre Victor-Hugo, premières de t° Do~t Qu<c/:o«e, « C/:euaHer de ~a .Longue jP'tafMre )), comédie héroïque en quatre actes et six tableaux, en vers, de M.- Jacques Le Lorrain, musique de M.VUiHermoz;2° L'Amour ~o!e, pièce en un acte, en vers, de M. Louis Payen.
Aux Mathurins, à neuf heures, !7~ Aman.t dë~!ca~Eiu~e e~ cha?~&?'e (MHeLyse Berty), t'Ara~onatse (MUe Otero, M. Jacquinet), !e Lëgt0!~natre (M. Bresse)), feptta. (Mlle Otero). Les relâches de ia semaine sainte se termineront demain pour i'Opëra..Lundi, reprise traditionneUo avec Faust. Le service de seconde de. t'Bso?'ou/C, au Vaudevitie, ne 'sera reçu que demain soir dimanche.
Mlle Henriette Demongev,' une. de, nos pius charma.ntes cdmedfeuBes, vieut d'être engagée aux :Mathurins.'Ëtte y débutera incessamment, dans une spirituel.le comédie 'de notre MUaborateurM.Robert~Dioudonno.
Voici les matinées dos fêtes .de Piques Dimanche.–Opéra-Comique ~'ra Dtauoto, les A~oces de Joàmte~é; Odëon ]à'Passto~ Vaudeville, Variétés, Gymnase, théâtre SarahBernhardt, théâtre .Antoine, GaUÉ. Porte-Saint'Martin,.Pa!aie-Roya!, Ambigu, 'Châtelet, Nouveau'tés, Athénoe, Folies-Dramatiques, Cluny, Déjazet, etc., mêmes spectacles que ie soir. Lundi. Comédie-Francàtse' B!anche.t<e, l'At;e<t<u)'të)'e; Opéra-Comique La~më, la~t~e
du Rëf/tmeH: Odéon, l'A)~ësten?te; théâtre
Antoine, Gaitë, Porte-Saint-Martin, Patais-Royal Ambigu, Châteiet, Athénée, Folies-Dramatiques, Ctuny, Déjazet, etc., mêmes spectacles que le. 'soir;
Mardi.– Opéra-Comique Mt~non, le Cha!e< .Châteiet: les Cin~soMS de .Lar'arécie.
La fêie de Neuil]y est fidèlement reconstifuée a Parisiàna avec sa. fouie grouillante de îëtards évoluant au milieu des baraques.
H y a là des lutteurs, des phénomènes, dés
rent qu'il.avait devance, cette année, la 8ate accoutumée de sa villégiature et ne s'étonnèrent pas de sa présence. Trois jouaient au billard, avec une certaine gravité. Deux autres, avec une bouche 'menante et rosée, causaient araires. Mersin, auprès d'eux, était comme .un' hûmme qui vient de se démettre de ses -charges et emplois et qui .Regarde, grands ou petits, ses collègues d'hier s'occuper de ce qui, désormais, ne saurait plus l'intéresser. n'était lé nâneurquise promène les mains aux poches dans le sentier où, pour lui, c'est uni d€ peiner. Use considérait déjà comms ho?'s de <a. ~!e, de l'autre côte; sur la rive d'où il voyait passerles vivants.
II ne quitta le café que lorsqu'on en ferma les portes. H avait encore une .heure devant lui. Il suivit une route qui longe le chemin de'fer, s'assit sur une 'borne. Il'était seul, dans la nuit. II trouva le temps lung,' et se rernità marcher.Pour s'occuperl'esprit, il compta ses pas. Il mii, ùné'granâG application à ce travail. Il eu avait compté plusieurs milliers quand, à minuit moins le quart,
il se retrouva devant; la gare. K Allons
dit-il, et il reprit le chemin de l'eau.
t dit-ii, et il i~~hi~t le chenmn de 1 ~au.
Lés nerfs surexcités par cette attente;
..il percevait mainf,eua,iit le' moinde bruis- (
sement; de feuilles. Un chien aboya dans.
la.' campagne, 'comme -il atteignait'.l'en-'
-droi~ qu'il avai't choisi. Il :,i'essailli!Lë
ciei!' palpitât d'étoiles se foaetait' <l'aas_.
Notre demi-champion national se rend sur 1 lëâ rives f enchanteresses x de la Tamise, à Richmond, le Nogent-sur-Marne anglais, lieu d&détices des nounous, des soldats et descocknoys londonniens. II y rencontrera les Old Boys.
Le Racing mixte se déplace à Tours, et notre soùs-demi-champion parisien, l'Union Sportive Parisienne (barnum M. Conroux), se mesurera contre le Football Club de Lyon et te Football Club Aixois.
Lisez (t&nc les communiqués sur cesderài.e'rs.matches la plume littôrairoqui les a Connus pourrait mériter les. palm&s ~ca.démi quës, bien qu'ils ne vaillent pas encore ceux qui émanent d'un.coureur à pied dénommant le P. A. C. le « Conservatoire de la marche )' Ah! ce vieux baron 1
A tous, messieurs les footballers. mon plus gracieux salut!
_OFF-SiDE.
MACHtMES A!~ÉRtCA!NES
LeB/ célèbres bicyclettes américaines fuer Jo~?'tson, ZuauAoë, Masser Harrts, La/a!/ette, importées eh Franco par t'Amer!can Cycle importin~C", .sont en veate à Paris, chez Thuan, ~3, rue de Richelieu.
Paris -Roubaix
TC'estdemainque se disputera cette épreuve classique et qui obtient chaque année un succès grandissant. Soixante-quatorze concurrents sont engagés. Dans ce lot imposant nous retrouvons encore une fois les meilleurs champions de la route. Savoir Maurice Garin, pésar Garin.Jeau Fischer, Barroy, Aucouturier, Lecontre, Pet.it-Breton, Georget, Trippier, Ambroise Gann, Wattelier, Chapperon, Gou-
goltz, etc.
goitz, etc. Pronostic
De ce lot formidable~ c!ûq hoannes se détachent nettement; cesont:
Maurice Garin, Aucouturier, Petit-Br.eton, Wattelier et Georget.
Lepoutre et Chapperon feront une belle course, mais nous ne les voyons pas entête à Roubaix.
MAURICE GAMN triomphera probablement mais de.peu. Si les coureurs arrivaient ensemble au Vélodrome, à l'emballage, Petit-Breton devrait gagner. En tous les cas, avec des ad- versaires comme Aucouturier, Wattelier et Georget, nos favoris Maurice.Garin et PetitBreton auront fort à faire. La course n'en sera que plus intéressante.'
Horaire probaMe
Voici le taNeau dos heures de passage probables des concurre.nts dans les différents.
coNtrôlos:
.Ok ))Chato'-t.f. 5 h. 24 k D Poutoise (pont.dePentoise).. 5 35 T2k900 -BeauvMs(MfePotard). 7 15 i02"k 900 Breteuit (hôtstda Commerce). 8 30 f34 k 900 Amiens (café Odeim). 950 t64k900 t)ôul]ens(tnv. Moderne). 11 f 202 k 900 Arr!is(c!afë Prosper'Seigneiir) 12 t5 219k 900 j~ens(caM des Sports). 1255 239 k 900 ~tdin (hôte! daForgeMn). 130 265'k k » Roubaix (Vëlodr~me). 3 Le départ
'Le départ sera donne exactement demaiH matin, à. cinq heures, à Chatou, en face le numéro 47 de la route de Saint-Germain.. LALOCAT!ON D~UTbMOBtLES. do luxe Panhard et Levassor est faite à des prix avantageux par le Garage Bour, 5, rue de Borri (Champs-Elysées). Téléph. 569-26. Vente et achat de voitures d'occasion. Recharge de voitures électriques.
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uA MUUtbMtUMt Uu rânu i!M rRMbM
~a fennibn de demain
Pour sa réunion de réouverture, le Vélo-J drome du Parc des Princes a organisé un
ménageries, des massacres, tout le ban et !'arriëre-bandes forains «bonissant)), attirant la clientèle'par' les lazzis tes phis extraordinaires, pendant qu'à <f la parade )' !a musique fait rage. Ce tableau et celui du Tout-Paris avec le défilé des notabilités de la finance, de la presse, des'arts, rehaussent d'un eelat sans eg~I la triomphale A.fam'xe!<e 5-LoMts.
Demain dimanche, après-demain lundi, u. de.ux heures, matinées, Mam'xe!te a-Lottts.
Au Nouveau-Théâtre: Le grand succësdé !'Bxoe!ë n'était pas prévu et'.M.tleBtaMhëToutain avait accepte de jouer ces jours-ci à BruxeUes. E!te sera remplacée par Mile Taillade, autorisée aimablement par M.' Ginisty..
G-emier continue tous ks soir&. a remporter le pIuaYi{suceësdanssont'ô!e du jnif russe. ~'Aux Fantaisies~Parisœun&Sr 25,;rue FoBiatBe, pour ies fêtes de Pâques, dimanche 3. et lundi 4 avril, matinées. Grande attraction. Le spectacle ordinaire, le. gros succès de .{.où rire 'La Carotte, sera àugmenfe en matinëës et le soir'par tes scènes de divination extraordinaires et surprenantes 'dë'ta célèbre sorcière Raphaeta' .Pa!'tS-.Po<tn.s, la revue de;< Dominique Bonnaud et N.ama Blés, dont '.toute la presse a constaté !e succès, a la Sca!a,,a.vec unanimité, sera donne en matinée le ..dimanche et le .lundi de Pâques. ,L. c Le « clou du nouveau programme que nous donne, ce soir, le Casino de Paris sera le n Cerc]e de la Mort a cheval. ))
II s'est trouvé un gentleman-rider assez osé, assez téméraire pour lancer sa monture au galop sur la paroi intérieure de cette cuvette sans fond, si justement nommée K Le Cercle de la Mort N.
Pour tenter un pareU exploit, il faut posséder au plus .haut point làr science du cheval et savoir dompter cette horreur du vide qui,' on le sait, le'caractérise.'M. A. Bon'nenfa.nd, qui dêbute ce soir au Casino de Paris, a surmonté ces
l'eau. Il leva les yeux et dit tout haut « La belle nuit » rassuré par le son de sa, voix, qui était naturel. IÎ avait jeté son pardessus,son chapeau, au pied d'un frêne. îl y déposa sa montre et son portefeuille, tira de sa poche son revolver,l'approcha de sa tempe. Le contact de l'acier lui futdésagréable. Son cœur battait avec une force extraordinaire. Il crut-qu'il n'aurait pas la force de tirer ou qu'il se raterait. Il s'avança jusqu'à la limite extrême du terre-plein. Si je me rate,.se dit-il, je me noie M. Ce fut sa dernière pensée. Une détonation retentit; et son corps~raide, tomba dans l'eau.
:VI. Mme Vernelle,qui. se croyait en retard, rencontra, devant là porte le piquet de soldats réglementaire, qu'un capitaine fais-ait ranger sur le trottoir. Le gros du monde arrivait, une procès sion de messieurs encombraient l'escalier, le long du chemin noir'qui conduisait à l'appartement mortuaire. Ce chemin traversait la galerie et venait aboutir à la salle à manger, dépouillée de ses meubles et plongée dans UM nuit- de chapelle ardente.
'Là, a.u pied du catafalque veillé par les .flammes d.e six lamp'adaires et recouvert .dje'.ueurs~M.me VernelLe .6t halte, .'age-
nouillée sur un prie-Di;&ù'le:fFanPdans
~s'gants'ManGS'Pui!s~ ëH.e'"vmf; .bn.si-
,lence,serrc~lës~mnsj.~Pau~p~a~
m~ttng.qui; compr.e.na.nt.les. journées, d.g de-~{
ma.m~dHn~nche et-a.prcs~dematn lundi, scom-
po~te des épt'euves. <I'evéuu.es..cla,sstqHes:,
Le Grand-Prix de Pâques vitesse pt,la. co.UM&. de l'heure. Voici Ie..progra~nmp dé Ia.~joùr.n6cde..de-~ main.: Grand-Prix do Puques. Sëriea ulimina-, toires, 60 engagements Danemark :Th. EUcgaard. HoHande:Harriô~royers.
Amérique :Bardgett.
Italie :C'onelli,Hrps,Mëssori, :~Hémag'ne Mayer. France Bouro'tte, Tailiandier, Ptard, Jue, Gentel, Brecy, etc.
.Ellegaard, -Meyers, Bardg'ett, Eros, 'Mayer,' Bourptte gagneront probablement leurs se-' ries. Course de tandems. Séries et Cnale EUegaard-Moyers, Er.os-Mathieu, FpssierBour.otte, P~rd-May&r, Gougoltx-Jue, Bardgett-Ingotd, .Lagarde-Castoldi, 'raitlandief-~ X.C<)neUi-X.Massai't-X.Geniel-X.etc.. Pronostic Elleg'aard-~leyers. Course ds~O-kiloiBÈircij, 2° catégorie .Darioii, Bue, Bfecy, Ouignard, Rugère. Ivanfoor.. Pronostic Brùoy.
Course de'mot.ocyelcti.os.–tO tours. A. Fossier, H. Fessier, Colomb, Dancari,, .Bertin, Carmant, Sigonnaud, A'Mani; DeviUy 'et'M.Qreaù. -Pronostics Sigônnaud:' -Un handicap do t.500 metrea avsc'69 pMtants complotera ce beau prcgratnaYe. La reunion commencera a ~'oux heures et~ ~demie.
LES NOUVELLES G! LLEt-FOREST Malgré leur allure absolument silencieuse, .l'apparition des nouvelles GilIet-Forest 4 moteu)'~et'ttca!at'aitunbrui!i énorme dans le monde de l'automobile. A deux cylindres (8 et 12 chevaux),'ou à 4 cylindres (16, 18 et. 24/30 chevaux), ces véhicules de grand luxe,' entièrement montes sur billes, sont; !e née ptusit~ra de la locomotion nouvelle. LES « BONS TUYAUX" »
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~<><HL:EY, Meettn~ de Pâques
''Les deux matches internationaux joues~ vendredi au Parc_ des Princes ont tenu tout l'intërêt.qu'ils promettaient. Malgré le liandicap du voyage, les Anglais ont dominé .les équipes françaises, aBMbHes il est vrai par le forfait" de plusieurs'de leurs-meilleurs joueurs. Le Beckenham U.C. a rencontré une résistance inattendue dans.l'équipe Paris A. et les deux teams ont fourni un jeu sensible- ment égal, plus savant chcz'Ies Anglais, plus brillant chez les Français. Ceux-ci ont ~cru égaliser la patrie, en rentrant un goal dans la dernière minute,'mais .le point n'a pas ét6 accordé par l'arbitre et les Parisiens se sont retirés vaincus par S-'buts à 2, mais non écrasés. Si l'équipe Paris B.était légèrement supé- rieure à 'Paris A.,1e East Grioucestershire U.C. avec ses cinq joueurs de comtés dont deux internationaux n'en a pas moins remporté une victoire assez aisée, et malgré quelques belles descentes des ayants et la remarquable défense des arrières, Manners et Gautier, Paris B asuccombé à son tour par ,4 buts à rien. L'arbitrage dos deux parties a été parfait, j Dimanche, huitième journée du meeting.Les mêmes équipes se rencontreront sur le ter-
difficultés, et c'est plein de conHance qu'il débute devantle public..
Tariol-Bàugê, !a triomphatrice de tant d'opérettes à succès, a obtenu, hier, un nouveau triomphe et Mon des moindres de sa carrière dans la ReuMe des .f'oites-Bo'gere. Sa <t Mâche Russe tiotamment, enlevée par elle avec un brio et une maestria incomparables, a déchaîné un enthousiasme facile à comprendre. Voila donc nhe étoile de plus au Srmament des Folies-Bergère, un dbù de plus pour la merveilleuse revue, qui détient, décidément, tous les records, y compris celui de lavogue. LaReuMC des FoHes-JBe~ërc sera, naturellement, donnée èn matinée dimanche et lundi de
Pâques.:
La p'remière représentation de la revue le ~'?'m<e)~ps-cha]t<e, de- JUM. VerdeIIet, Moreau ët.Q~ine! a été un gros succès, hier. a -EldQrado. C'est une revue bon enfant; debordanto de gâietéet d'esprit. ,Dranem y a ëte longuement acclame dans le pompier du Salvage-Corps et dans la parodie de ia SoTCïero, .où il est impayable Mary-Hett, commère pteine d'entrain; Gosset, exce!!ent, compère, et toute la troupe de. l'Efdora.do ont contribué au succès du jPrmfetMps c/ta?~e,' qui 'sera donne on matinée le dimanche et'Ie lundi 'doPàques. 'Les fêtes''de Pâques a Montma.rtre seront t dès-plus gaies,- le joyeux bal du Moulin de la Galette annonçant pour dimanche et lundi matinées et grandes soirées dansantes avec l'orches.tredumaëstroA.Bosc.
Ce soir samedi, a huit heures et demie, grande fêtedansante.
Georges Beadta.
A l'occasion dés Fêtes~tïe.Pâqaès, aux x magasins A Saint-Gei'main-ties-Pt'ês, grande tTnse en 'ue?T.~e d'occastons extrao}'dmaù'es, .de contp!e<s (.nouve.aux modèles) pour hommes, j'eM~es ~ens (Voir aux au-,nonces.)
dans le grand salon/qui opposait, a la région d'ombre voisine, sa physionomie vivante égayée par le soleil.
L'affreux malheur, ma chère, c'est épouvantable. Dans le groupe des amies de Paule, c'était la phrase dite par chaque nouvelle arrivante. Un petit silence suivait, qui permettait aux visages d'exprimer une convenable commisération. Apres quoi, la nouvelle venue ne manquait pas d'obser~ ver que le noir, si favorable aux blondes, habillait délicieusement Paule. Mme Vernelle n'eut garde d'y manquer. Et ces dames reprirent leurs chuchotements un instant interrompus~ Mme Marville se plaignit des mites qui s'obstinaiéu!; à. dévorer sa ~arde-rpbe,
quelque précaution qu'elle prît pour s'en
débarrasser. Mme Verne.Ue di&' qu'elle 'avait trouve maigre) en bas, le piquet d'honneur, .et cita le récent enterrement d'un homme décoré où il y avait un chef de bataillon. Et Mme Jumiëres lui expliquait que Mersin; n'étant que. chevalier, n'avait droit qu'à un. capitaine, quand
Mme Delessort vint à parler de saiifë.
Alors Mme Jumieres, avec une voix d6- y
'lento
Ail chère madame; que diriez-vous f à ma place? Depuis que j'ai eu lafaibÏes.sedeme.Iaisser.piqùer au sérum a-rtiGciel par û'e-geHtil docteur que vous savez j.é ne cteTs'-p'InsyC'&s't~t n"y ri'en' compren-
dre. M ~t~'re~ss~ ~i. le m~de,
faiti'du;R</6. F/Htan~ â lssvrleai.-7
~ro.U'.liu.eauA~a).)~ l'ordre ci-a~rcs,.
ëeckonham contre Pans B:;Ë:tstGIouceS.J
tarshi.re~coptre.Pari.sA' A 'Si: la. de.uxiènie .do'ces. luttes doit fd.urnît~ .ttno victoire .fapilc au team.. nng'iais, la pré*' ~ièrerpncp.ntrc parait au contraire devolf doanér..Iiou a unelutto inde.cise jusqu'au der
nier.motnen'
~Au.'CHn droit .d'~ntr~ée~e sera. perçu ~ur.l~, terrain de BiHaucourt. ` ~U'E 'mo~S~MV'' .ladëpendamoient des yoitm'es~Marf;[.ni(H-' <cej)o~ Rochet-Schueider.~ ies sportsmp)!~ trouypi'otit à i' <f ][utermediaire ;t7, rue.Moth.' signy, un choix incomparable .d'autompbUes de nos premières marques, munies decat'ros" .séries confortables et pratiques.
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Le deuxième dîner trimestriel du c!ub aura lieu le H avril dans les salons réserves de L'hôtel Adeiplii, 4, .rue Taitbout.
Le 17 av.rii prochain, ascensioa orgamss~. par la Société au profit do ses membres et sans aucun frais pour' eux le départ, aura lieu au parc du club, à Nanterre, boulevard 'Thiers. LES NOUVELLES WERNER
Le cycliste qui veut passer .à ~a motocy" plettc fera une mauvaise opération si avant d'acquérir sa nouvelle machine i.l n'eatr.e, pas daas les magasius de la Wemet'Hm~ed, avenue 'de la. Grande -Armée, créatrice d.s la m&tocycl6ttc.
'JL.ES.' JOUTES A LA ~ÂN~E
t~ Sna!e du Champiotinat
Hier, au Casino do Paris, vingt-sixième et': dernière soirée dea Championnats de joutes à la tance. Disons de suite que le favori BoaeHi a triomphe de son redoutable adversaire Ma* ras..
Cette.rencontre a ofïeit !e plUB grand intérê';eta;étetrès'appréciëe. Voici lëfi résultats ~des épreuves disputée hier soir Forttombe Fourrier. LazerItombeSchall,
BoneHi tombe Maras.
Voici le classement des huit premiers et dessommes qu'ils gagnent:
1 8chel!i i,200 fr., H Maras 800, 3 Philippe Fort500,4Lazert300, SSchall 23.5, S Bonhomme 22~ 7 Fourrier 150. 8 Mézières (aban-
donne) 108.
'T'bus !ss )'en.Sf'K;n.emen.h; c[))Tco'Œf~S .VteSpO)'~ue)'don)e)t~ étrs adressjs AJ~.j û. DELA.FREi's.ausn.c trou ~euM~.
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L~ ~jM Ua i!hmRln M Ub J~M Douzième arrondissement. Foire aux pains d'ëpices, place de la Nation, et cours de Vincennes. Annet-sur-Marno (gare de l'Est).– Argenteuil. (gares Saint-Lazare ctNoi'd). –AuKerssur-Oise(garedu..Nord). BaiUy-Roma.invHiiers (gMe de {'Est). Barc.y (gare do ['Hst). Boissy-)e-Ch:i.teI(gare do t'Est). Bondy (gàro~ de l'Est et Nord). Boutigny.(ga.re de t'Est). Breva) (gare Saint-Lazare). Chàumss (gare (to l'Est). Corbei! (g~re de Lyott). EtrcpUIy (gare de l'Est). Fourqueux (gare Saint-Lit'. zare).
Gif (gare du Luxembourg). Gretz (gare dt rEst).–Guërard (gare de l'Est).– Issy-lesMoulineaux (chemin de fer de Ceinture). –Lit rGdutneuve(gMo du Nord). timeit-Brë\t:iB&s (garo de Lyon). Longjumea.u (h'mv.'ay .d'Arpajôu).– Mantes (gare Saint-Lazare). Ma:~chemoret (gare du Nord).– Marcoussis (tramway d'Arpajpn).–Maries (gare de l'Est).–Mërn (gare du Nord). Mesail-ie-Roi (g'a)'e SaintLazare). –.Meudon (gares Montparnasse et In-, -vatides). Montmorency (gares Saint-L'jzarc et _Nord).–Mortcorf (gare de l'Est). Nan{ëui!-sur-Marne(g:irede l'Est). Neauphic* Je-Ghate.au..(gare Montparnasse). Orly-sur'Morih (gare deFEst). Othis (gare du Nord).– Palaisea.u (gai'e du Luxembourg). Reuil (gai'o do l'Est).– Ruei! (gare Saint-Lazare). SaintAugustin (gare de l'Est). Saint-Denis-Iès-Re'bais (gare de l'Est). Saint-Leu-Ta.verny (gare ~du Nord). Saint-Mard(garedu Nord).– SaintMartiit-la-Garenne (gare Saint-Laxre). ViUenoy(garede'I'Est). Villiers-sur-Morin (srar3 de l'Est).
&' 9 FMBtP'~S BOUTiQUES et eds-t.OBAUX
& B ggBBgag~3,faH~6tti')c.!M)tM({!,B!)!')')<SttHtMrs) Ëtt%ë'ËaBaf'<~<tt:f<PHÊtOS't.So!traS't!6~t. L'Eco'ie des Maîtresses, le grand succès du jour, atteint son 60~ miHe. (VoU* 'auxA~noi~ces.~
paraît-il. Moi, ça m'a. enlevé le sommeiL Et c'est atroce. Je ne connais pas de sup" plice comparable à l'insomnie. Je jie puia supporter le bruit delà pendule. Je l'ai fait arrêter. Ainsi, j'ignore les heures. Quand elles sonnaient, une sueur me ve< nait aux tempes. C'était à devenir folle. C'est nerveux, dit Mme Vernelle, mon mari a éprouve ça l'an dernier, pa~ suite de surmenage. Voyez Robin. Je l'ai vu. –-Oh! ces médecins! Htj en levant les. ysux au ciel; la svelte Mme Meyer. i Elle les redoutait tous également. lia faisaient mal souvent. Ils soulageaient quelquefois. Ils ne guérissaient jamais. Croyez-moi, conseilla.-t-elle, voycxen le moins possible. Il faut se dira qu'heureusement il y a en nous un instinct de défense contre le mal. Le corps lutte ~t se guérit lHi-m'm'e. Pour les nerfs,'il n'? a encore que l'hygiène. 'L'instant d'après, à propos d'un rhu~ maoïsme dont elle était afnigee à l'oreille,'
elle ajoutait
n .faudra que je me décide n consul~ ter un spécialiste.
SttH?f<~
La PRESSE est en ~fg. û~s ~OMS /M ~f'osqMes, chez <ès pf/nc/pat~ //bra;res et aux &/6/f'6j'hêques des gares, feHS
~Mf~t ~e~rës efM ~r.