WERTHER.
WERTHER,
i
TRADUIT
PE L'ALLEMAND DE GOETHE,
EN, ^RAjNÇAI5, ET EN ESPAQNOl^.
OnttaVÏ pmrtnlùm mellis, et ecoe «norior. SAMUEL , AV. i, ». 43,
TOIV^E PREMIER.
»E L'IMPRIMERIE DE GUILIEMIKET.
A PARIS,
CHEZ F. LOTJI$, atjE pg §AyoiE, M.° ia».
M. D. CCCIII,
NOTICE
SUR
L'AUTEUR DE WERTHER.
JEÀN"-WOLFGANO DE GOETHE, ministre du duc de Saxe-Weymar, né à Francfort-sur-le-Mein le 28 août 1749» débuta de bonne heure dans la littérature. Son drarru' historique de Crintz. de Ber±Aichingpn, qu il publia en 1775, et les "Souffrances du jeune Werther, qu'il lit pareitre en 1774» établirent ,-> d'une manière brillante, sa réputation. Il s'est distingué par un grand nombre d'autres ouvrages, dont les principaux sont : Jphigénie en Tauride t tragédie absolument dans le genre d'Euripide, qui fut traduite et fort accueillie en An-
KQ.TJÇIA
TOqA.NTE
AL AUTOR* DE WERTHER.
JUAN WOLFGANGO DE GOETHE, niinistro d<4 Duque de Saxonia - Weymar, nacido en Francfort-sur-leMein, a 28 de agosto dt: 1749» se diô a conocer dtsde miiy joven en la litcralura. ;^u drama hislorico de Goetz di Berlichingen , que pnblicô el ano de 1773, _y las Desdichas del joven Werther , publicadas el de 1774, esta-' blecicron su reputacion del modo mas brillante. Se ha dislinguido por otras muchas obras , siendô las principales : Yfigenia en Tauride, tragedia, en que siguiô enteramenle â Euripides, la quai
a*
vj NOTICE.
gleterre ; son poème épique d'Herrjnann et Dorothée ; le roman de Meister ; * et enfin plusieurs drames , qui jouissent depuis longtemps en Aller magne d'un succès aussi soutenu que mérité.
• WaMèiai Meister, ou les Années d'Apprentissage;
NOTICIA. vij
fui tradudida y muy bien acogida en Ynglaterra ; su poéma epico de Herrman y Dorotéa ; la novela de Meister $ x. y enfin muchos dramas que, desde largo tiempo, han mërecido tener en Alemània la mas constante aceptacion.
1 Wiliem Meister, o los Aios dp A^rendizage.
-:.,*: •V^^ft.é-FA-CE >■
■";:■'.; J^jT ii'^ lEj'TE U R.
V o i L A tout ce que j'ai pu recueillir de l'histoire du malheureux
"WERTHER : vous m'en remercierez
■■ • * sans doute. Comment refuser "votre
admiration à son wcaraetèJeV votre
affection à son coeur.-, vos larmes à
sa triste destinée ?
Ame sensible et tourmentée des mêmes peines, puisses - tu profiter «le ses malheurs I (Que ce petit livre
PROLOGO
•' )'■-'?■ D#t AUT OR.
HÉ aqui todo quanto he podido rëcoger tocante al desdichado WERTHER : y sin duda me lo agradecereis: Séria posible que dexarais de admir rar su génio, de amar su corazôn y llorar su. triste destino ?
O tu, àlnia sensible y aformentada por las mismas penas , ojalâ escarmientes con sus desdicbas; y que
devienne ton ami, si le sorfrf ou>Àa propre faute, te privoit d'eà avoir
^ ■ • Tf: ■■■■'"■
un meilleur! £ r i
PB.OLOGO. xj
venga â se» tu amigo este libritô, si, por el influ^jde la suerte, ô por la propia^culpa, carecieres de otro
mejôrj.
WERTHER.
WERTHER.
PR.EMIERE PARTIE.
LETTRE PREMIÈRE,
Le 4. mai 1770,
QUE je suis aise d'être parti, ô le meilleur de mes amis ! Qu'est-ce donc que le coeur de l'homme ? Te quitter ! toi que j'aime, toi dont j'étois inséparable ; te quitter ! et être content ! Mais je sais que tu me pardonnes. Mes autres liaisons, le sort ne sembloit-il pas me les avoir fait contracter de nature h inquiéter, à tourmenter un coeur comme le mien? La pauvre Léonore ! et pourtant j'étois innocent! Etoit-ce ma faute si une passion s'allumoit dans son coeur malheureux, tandis que je ne songeois qu'à m'occuper agréablement des charmes de sa soeur ? Cependant, suis-je bien innocent? N'ai-je pas nourri moi-même ses sentiments? Ne me suis-je pas souvent amusé de ces expressions marquées au coin de la nature et de la vérité,
WERTHER.
PRIMERA PARTE.
CAR TA PRIMERA.
4 de mayo 1770.
QUANTO me alegro de mi viaje ! O tu, el mejor de los amigos ! que es pues el corazon del hombre ? Dejarle, â ti a. quieu yo amo, a ti, de quien yo era inséparable, dejarle, y estar coulento ! Pero yo se bien, que tu me perdonas. Mis otras amistades, me parece que la suerte me las ha hecho formar para inquietar, y alorrnentar un corazon corno el mio. Pobre Leonor ! Y sin embargo , yo estaba inocente. Pero era. culpa mia, si en tanto que yo no pensaba mas que en ocuparme de las gracias de su hermana., se encendîa la pasion del amor en |su desgraciado pecho ? Mas no obstante, |soy yo enteramente inocente ? No lie alimentado yo mismo su pasion ? No me lie diverlido muchas ve.ces, con sus expresione»
4 WERTHER.
et qui nous ont fait rire tant de fois, bien qu'elles ne fussent rien moins que risibles ? N'ai-je pas... .Qu'est-ce donc que l'homme ? et comment ose-t-il se lamenter ? Je me corrigerai, oui, mon ami, je te le promets ; )e ne veux plus ruminer sans cesse ce peu d'amertume que le sort mêle dans la coupe de la vie. Je jouirai du présent, et le passé sera passé pour moi. Certes, tu as raison , cher ami; la dose de tristesse seroit bien moindre parmi 'es hommes (Dieu sait pourquoi ils sont ainsi faits ) s'ils exaltoient moins leur imagination pour se rappeler le souvenir de leurs maux passés, au lieu de supporter le présent avec sang froid.
Dis à ma mère que je m'acquitterai de mon mieux de sa commission, et que je lui en donnerai des nouvelles le plus tôt possible. J'ai parlé à ma tante, et je n'ai pas trouvé en elle la mégère qu'on m'avoit annoncée : c'est une femme vive jusqu'à l'emportement^ mais du meilleur coeur. Je lui ai exposé les plaintes de ma mère au sujet de l'héïitage qu elle vient de faire. Elle m'a montré ses titres, ses raisons, ainsi que les conditions auxquelles elle est prête à nous rendre même plus que nous ne demandons.... Mais
WERTHER. !S
seîialadas con el sello de la naturalidad y de la verdad, y las que nos han hecho reir tantas veces, aunque nada tenian de risible ?
]\f0 hé Que es, pues, el hombre? y
como se atreve a lamentarse ? Si, amigo mio, yo me corrégiré, te lo prometo , no quïero saborear à cada instante esta ligera amargura que la suerte mezcla en la copa de la vida. Gozaré del tiempo présente, y el pasado, havra réaluiente pasado para mi. Cierto, tu tienes razon, querido amigo : la dosis de tristeza séria menor entre los hombres ( y Dios sabe porque los ha formado asi ) si exâltasen menos su imaginacion, para acordarse de sus maies pasados , en lugar de soportar los présentes, con sangre fria.
Di â mi madré que cumpliré lo mejor que
me sea posible con su comïsion, y que haré
por darla algunas noticias lo mas antes. He
hablado a mi tia, y no hehallado en ella la
| harpia que me haviau anunciado : es una
| miiger de una viveza arrèbatada, pero de
| niuJ Duen corazon. La lie liecho présente las
:|quejas de mi madré sobre la herencia que
|acaba de tener. Me ha mostrado sus titulos,
ê sus razones, y las condiciones baxo las quales
|esta pronta â volvernos âun mas de lo que
Ipediraos,... Pero, bastante he dicho. Di a
G WERTHER.
en voilà assez. Dis à ma mère que tout ira bien. Eh ! mon ami, j'ai trouvé , dans celte chétive affaire, que la tiédeur et la mésintelligence causent plus de désordres dans ce monde que la ruse et la méchanceté. Du moins les deux dernières sont-elles plus rares.
Au reste, je me trouve bien ici. La solitude de ces célestes contrées est un baume pour mon coeur, qui se sent ranimer , réchauffer par les charmes "de la saison. Pas une haie , pas un arbre, qui ne soit un bouquet de fleurs; et l'on voudrait être papillon pour nager dans celte mer de parfums, et pouvoir y trouver toute sa nourriture.
La ville est désagréable. En récompense, la nature brille aux environs dans toute sa beauté. C'est ce qui a engagé le feu comte de M*** à faire planter un jardin sur l'une des collines, où la nature répand ses trésors avec une profusion et une variété incroyables, qui forment les plus délicieux vallons. lie jardin est simple ; et l'on sent, en y en^ trant, que celui qui en a tracé le plan étoit moins un jardinier esclave des règles, qu'un homme sensible qui vouloit y jouir de luimême. Déjà j'ai donné plusieurs fois des
WERTHER. 7
•mi madré que todo ira bien. Amigo, he visto en esle pequeîio asunlo que la frialdad, y el mal entender, causan mas desordenes en el mundo, que la astucîa y la maldad : d lo menos estas dos ultimas circunstancias son mas raras.
Por otro Jado,yo meliallo aquimuybien, La soledad de estos parajes célestes, es Un balsamo para mi aima que se réanima y se inllama con los plazeres dé la estacion. No hay un arbol, no hny una planta que no sea un ramillete de Uores : y uuo querria poderse convertir en mariposa, para baâarse en este mar de perfumes, y poder sacar de alli, todo su alimento.
La ciudad es desagradable. Pero en cambio,
cambio, ve la naluraleza brillar en sus alrededorescontodosu
alrededorescontodosu Por esta razon
el dil'unto conde de M*** hizô plantar un
jardin sobre una de las muchascolinas, donde
la naturaleza extiende sus tes'oros con una
profusion y una variédad iucrejdjle , fori
fori los valles mas delicïosos. El jardin
| es seucillo, y desdè la entrada se advierte
\ que el que ha formado el plan, era âun
i mas un hombre sensible que queria gozar
| de si mismo, que un jardinera esclavo de las
| reglas. Ya he honrado yo su memoria con
f
8 WERTHER.
larmes à sa mémoire dans le cabinet qui tombe en ruine, dont il faisoit sa retraite favorite, et dont je fais la mienne. Je serai bientôt maître du jardin. Depuis le peu de jours que je suis ici, j'ai mis le jardinier dans mes intérêts, et il n'aura pas lieu de s'en repentir.
LETTRE II.
Le 10 mai.
I L règne dans mon ame une sérénité étonnante , semblable à ces douces matinées du printemps, dont le charme enivre mon coeur. Je suis seul, et la vie me paraît délicieuse dans ce lieu fait exprès pour les âmes comme la mienne. Je suis si heureux, mon ami, si abymé dans le sentiment de ma tranquille existence, que mon art en souffre. Je ne puis plus dessiner : pas un coup de crayon ; et cependant je ne fus jamais plus grand peintre que dans ce moment. Quand la vallée qui m'est si chère se couvre d'une épaisse vapeur; que le soleil levant pose sur mon bosquet, dont il ne peut pénétrer l'obscu-
WERTHER. 9
tiernas y abundanteslagrimas, en elgabinete,
que se va arruinando, donde el havia formado
! su retira favorito, y donde yo hallaré el mio.
I Bien pronto seré yo dueno del jardin. En
; los pocos dias que hace que estoy aqui, he
ganado la amislad del jardinera, el quai en
nada tendra que arrepentirse de cuydar de
mis intereses.
G ART A II.
10 de mayo.
JA E y N A en mi aima una admirable calma, semejaute â las suaves maïianas de la primavera , que elevan mi corazon con sus bellezas. Estoy solo, y la vida me pareze
• delicioza , en un sitio hecho expresamenle para aimas como la mia. Soy tan feliz., amigo mio, estoy tan abismado en la idea de mi tranquila existeucia , que aban■
aban■ mi arte. No puedo dibujar, ni dar una
sola pinzelada ; y no obstante jamas he sido
mayor pintor que ahora. Quando el valle
que tanto me agrada , se cubre de un vapor
^ espeso : que el sol que nace , luze sobre mi
> J bosquecillo, cuya obscuridad no puede pe-
IO WERTHER.
rite; que quelques rayons seulement,.se glissant entre les feuillages , parviennent jusqu'au fond de ce sanctuaire ; que je suis couché au pied de la cascade dans l'herbe •qui s'élève par-dessus moi, et que mon oeil, rapproché ainsi de la terre , y découvre mille petits simples de toute espèce : quand je contemple de plus près ce petit monde qui fourmille entre les chalumeaux , les formes innombrables et les nuances imperceptibles des vermisseaux et des insectes, et que je sens en moi la présence de l'Être tout-puissant qui nous a formés à son image, et dont le souffle nous soutient, nous porte au milieu de cette source éternelle de jouissances : ami, quand j'ai les yeux fixés sur tous ces objets, et que ce vaste univers va se graver dans mon ame comme l'image d'une bien-aimée, alors je sens mes désirs qui s'enflamment, et je me dis à moi-même : Que ne peux-tu exprimer ce que tu sens si fortement ! Ce dont lu es si pénétré, si échauffé, que ne peux-tu l'exhaler sur le papier, et le rendre par là le miroir de ton ame, comme ton ame est le miroir de l'Etre éternel ! Ami... Mais je sens que je succombe sous la grandeur de ces apparitions imposantes et sublimes.
WERTHER. ir
netral' : que algunos rayos, de los que se
escabullen por entre las ojas, llegan hasta el
fondo de mi sautuario : que estoy hechado
al pie de la cascada, en la hierba que se
éleva sobre mi, y que mi vista, acercandose
de este modo a la tierra, descubre mil pequeïïas
pequeïïas de todas especies : quando
conlemplo mas de cerca este pequeào mundo
que hormiguea entre las espigas, las inumerables
inumerables la inperceptible variedad
de gusanillosy de iusectos; y que siento en
mi la presencia del ente todo-poderoso que
nos ha formado a su iinagen, y cuyo aliento
nos sostiene, nos arrebata ai seno de esta
fuente elerna de placeres : amigo quando
tengo la vista fixa en estos objetos, y qua
este grande y vasto universo va a gravarse
en mi aima, como la imagen de una esposa
querida : entonces siento que mis deseos se
inflaman, y me digo â mi mismo. Porque
; uo te es dado, expvesar lo que sientes con
> tanta fuerza ! Exhalar sobre el papel lo que
j lanto le pénétra , tanto le anima, y hacerlo
); de este modo el espejo del ente eterno l
:| Amigo..... Pero yo conozco que cedo a la
i; grandeza de tan sublimes y magestuosas.
| imageries.
la WERTHER.
LETTRE III.
Le 12 mai.
J E ne sais si ce sont quelques esprits d'illusion qui errent dans cette contrée, ou si c'est l'imagination céleste qui s'est emparée de mon coeur, et qui donne un air de paradis à tout ce qui m'environne. Tout près d'ici est une source, une source où je suis ensorcelé comme Mélusine ' avec ses soeurs. Tu descends une petite colline, et tu te trouves devant une voûte profonde d'environ vingt marches, au bas de laquelle l'eau la plus pure tombe goutte à goutte à travers le marbre. Le petit mur qui environne cette grotte, les arbres élevés qui la couvrent, la fraîcheur de l'endroit, tout inspire je ne sais quel sentiment de vénération et d'horreur.
* Femme de la maison de Lusignan, au sujet de laquelle on a fait bien des contes. On dit que cette fée, moitié femme et moitié serpent, bâtit le château de Lusignan , qu'on eslimoit imprenable ; et qu'elle avoit coutume de paraître sur la grande tour quand il devoit mourir quelqu'un de cette maison. Voyez le dictionnaire de Mo»éri5 à l'article Lusignan.
WERTHER. i3
C A R T A III.
12. de mayo.
No se si algunos espiritus vagan en estas regiones, 6 si la imaginacion celestial se ha apoderado de mi corazon, para dar un ayre de gloria, â quanto me rodea. Cerca de aqui hay una fuente donde yo estoy encantado como Melusina x con sus hermanas. Bajas una pequeua colina, y te hallas delante de una gruta profunda de cerca de veynte escalones, en cuyo fondo, una agua pura, se escurre gota â gota por entre el marmot. La pequeïïa muralla que rodea esta gruta, los arboies elevados que la cubren, la frescura del sitio, todo inspira un cierlo espiritu de veneraciou y de horror. No hay dia alguno que yo no pase una hora entera. Las
' Muger de la familia de los Lusinanes, sobre la quai se ban inventado varias fabulas. Se dice que esta Hada mitad muger, mitad serpiente, edificô el casUllo de Lusinan, que pasaba por inexpugnable ; y que acostunbraba â aparecerse en la torre principal, quando algimo de la casa dévia morir. Vease el dic~ «onario de Moréri, articulo Lusinac.
14 WERTHER.
Il n'y a point de jour que je n'y passe une heure. Les jeunes filles de la ville viennent y puiser de l'eau : fonction la plus basse, mais la plus utile, et que les filles même des rois ne rougissoienl point jadis de remplir. Lorsque j'y suis assis , l'idée de la vie patriarchale revit eu moi : il me semble voir ces vieillards faire connoissance à la fontaine, et se demander mutuellement leurs filles pour leurs fils; je crois voir ces esprits bienfaisants qui errent autour des puits et des sources. Celui qui ne sent pas la chose comme moi ne s'est jamais reposé au courant d'une onde pure, après une journée de marche, pendant les chaleurs brûlantes de l'été.
LETTRE IV.
Xe i3 mr.î.
J u me demandes si je veux que tu m'envoies mes livres? Au nom de Dieu, mon ami, laisse-moi respirer. Je ne veux plus être conduit, excité, aiguillonné. Mon coeur .est un torrent qui roule avec assez de véhémence. Il me faut un chant de berceau; je
WERTHER. Ï5
doncellas del pueblo, vienen aqui por agua.- exeroicio bajo y peuoso, pero util, y que en otro tiempo las hijas mismas de los reyes no se avergonzaban de hacer. Quando estoy sentado en este sitio, renaze en mi la idea de la vida patriarchâl" : me parece que veo aqnellos ancianos que forman sus amistades eu la fuente, y se pideu mutuamente sus hijas para casarlas cou sus hijos: creo ver, aquellos genios beneficos que vagan al rededor de los pozos y de las fuentes. El que no siente esto como yo lo siento , no lui reposado jamas junto â. la corrienle de una ouda pura, despues de un dia de marcha, en los ardientes calores del estio.
G ART A IV.
13 de mayo.
ÎVJ B preguntas, si quiero que me embies mis libros ? Por Dios, amigo, que me dexes rcspirar. No quiero serconducido, excita.lo, aguijoneado. Mi corazon es un torrente que se arroja con demasiada fuerza. Necesito canciones que raitiguea su vehemencia ; las
16 WERTHER.
l'ai trouvé dans la plus grande abondance dans mon Homère. Combien de fois n'ai-je pas recours à ce chant, pour appaiser le bouillonnement de mon sang! Car tu n'as rien vu de si inégal, de si inquiet que mon coeur. Ai-je besoin de te le dire, à loi qui as eu si souvent le déplaisir de me voir passer tout à coup de la tristesse aux transports de la joie , et d'une douce mélancolie à uue passion funeste ! Je traite mon coeur comme un enfant malade; tout ce qu'il veut lui est accordé. Ne dis cela à personne ; il y a des gens qui m'en feraient un crime.
LETTRE VLe
VLe mai.
J E suis déjà connu ici des petites gens, qui m'aiment beaucoup, et sur-tout les enfans. J'ai fait une fâcheuse observation : lorsque je me mêlois avec eux dans le commencement , et que je les questionnois avec amitié sur une chose ou sur l'autre, quelques-uns d'entre eux me renvoyoient brusquement, dans l'idée que je voulois me moquer d'eux. Je ne me rebutois pas pour cela ; mais je
WERTHER. 17
lié hallado , con la mayor abundancia, en Homero. Quautas veces, no me sucede re-* currir â sus versos, para apagar el ardor de mi sangre !• Porque jamas havras tu visto cosa tau desigual, tan inquiéta como mï corazon. Necesitaré yo decirlo a" ti que lias tenido tantas veces el disgusto de verme pasar de repente de la tristeza d la alegria mas arrebatada, y de una dulce melancolia ;i una'pasion funesla? Trato à mi corazon como a un niîio enfermo ; leconcedo, quanto pide. No lo digas â nadie ; por que hay personas que me lo acusarian como un crimen.
CARTA Vi5
Vi5 mayo.
IVl E he dado ya â. conocer aqui a. varias personas que me aman mucho, y sobre todo
■ â. los muchachos. He hecho una triste obser\ vacion. Quando comenzé a mezclarme con |t ellos, y âpreguutarles con cariiïo uuaûotra :,t cosa, algunos de ellos me respondian con !■■ enfado creyendo que yo queria burlarme de [ ellos. No por esto me desanimaba : pero se
■ nie representaba con la mayor viveza, lo
i8
WERTHER.
sentois bien vivement ce que j'ai plus d'une fois observé. Les personnes d'un certain rang se tiendront toujours dans un froid éloignement du petit peuple, comme si elles craignoient, en s'en rapprochant , de perdre quelque chose ; et puis il y a de certains étourdis, de mauvais plaisants, qui semblent ne se rapprocher du peuple que pour mieux l'accabler du poids de leur faluité.
Je sais bien que nous ne sommes pas 1ous égaux, et que nous ne saurions l'êlre; niais il me semble que celui qui croit avoir besoin de se tenir à une certaine distance de ce qu'il appelle le peuple, pour s'en faire respecter, n'a pas moins de tort qu'un poltron qui se cache de son adversaire, parce qu'il craint de succomber.
J'ai été dernièrement à la fontaine, et j'y ai trouvé une jeune servante qui avoit posé son vase sur la dernière marche ; elle regardoit autour d'elle pour voir si elle n'appercevroit pas quelqu'une de ses amies qui pût lui aider à le mettre sur sa tête. Je suis descendu ; et, après l'avoir considérée un instant : — Ma mie, lui ai-je dit, voulez-vous que je vous aide ? — Oh ! monsieur, a-t-elle répondu en rougissant.... ■— Allons , sans façon, Elle a posé son rouleau, je lui ai aidé
i WERTHER. ig
i (,ue tanfns veces hé observado. Las personas
ivde un cierlo rango se mantendran siempi-e
friamente alejados de la clase inferior del
pueblo, como si temiesen perder algo, acericandose
acericandose ella : hay ademas de eso, ciertos
i troueras, ciertos bufones, que solo parecen
l acercarse al pueblo , para poderîe oprimir
mejor con el peso de su fatuidad.
; Se muy bien, que ni todos somos îguales,' ni lampoco podremos serlo ; pero me parece que el que crée tener necesitad de mantenerse â una cierta distancia, de lo que se llama pueblo , para hacerse respetar , lo equivoca lanto como el cobarde que se escoude de su contrario por que teme ser vencido.
Poco ha estubé en la fuente, y halle una î criadita joven, que havia puesto su cantaro i sobre el ultimo escalon. Miraba a todos lados | por si veia alguna amiga que la ayudase £ :l ponerlo sobre su cabeza; yo bajé, y despues | de haverla contemplado un ligero instante : ■■■! —Amiguita, ladixé,quieres que te ayude?... '; —Oh! seïïor, respondiô avergonzada..., — Vamos, sin ceremonia. Eutonces yo la
30 WERTHER.
à mettre son vase sur sa tête , elle m'a remercié , puis elle est remontée.
LETTRE VI.
Du 17 mai.
J'AI fait des connoissances de toute espècej mais je n'ai encore pu trouver aucune société. Il faut que j'aie je ne sais quoi d'attrayant aux yeux des hommes, tant ils me recherchent avec empressement ! Ils sont, pour ainsi dire, pendus autour de moi; el je suis hien fâché toutes les fois que notre chemin ne nous permet pas long-temps d'aller ensemble. Si tu me demandes comment les hommes sont ici, je te dirai qu'ils y sont comme par-tout ailleurs. L'espèce est uniforme. La plupart travaillent une bonne partie du jour pour gagner leur vie ; et le peu de liberté qui leur reste les tourmente au point, qu'ils cherchent tous les moyens possibles pour s'en délivrer. O destinée de l'homme !
Au reste , ce sont d'assez bonnes gens. Lorsque je m'oublie quelquefois, et que je me livre avec eux à la jouissance des plaisirs
WERTHER. air
ayudé a poner el cantaro sobre su cabeza ; ;diome gracias, y se fué.
I G A R T A V I.
17 de maya.
H E hecho conocimientos de todos generos, pero ahun no lie formado ninguna sociedad. Yo devo tener algun atractivo para los nombres segun la apresuracion con que buscan mi amistad. Estan por decirlo asi, colgados I de mis labios ; y yo siento realmenle quando i el camino no nos permite ir mucho tiempo ! juntos. Si me preguntas como son aqui los I hombres, te dire que son como en todas las Idemas partes.. La especie es uniforme. La I mayor parte trabajan una buena parte del |dia para ganar su vida; y la poca libertad
Ique les queda .les atormenta en terminos
fà 1
f| que buscan todos los medios posibles deperIderla.
deperIderla. suerte de los humanos !
H Por lo demas, son muy buenas gentes,
*; Quando algunas veces me abandono , pov
descuydo, a los placeres que âun queda u
22 WERTHER.
qui restent encore aux hommes, comme de s'amuser avec cordialité autour d'une table bien servie , d'arranger une partie de promenade en voiture, un bal ou autres choses semblables, cela produit sur moi un effet très*-agréable ; mais il ne faut pas qu'il me vienne alors dans la pensée qu'il y a eu moi tant d'autres facultés dont les ressorts se rouillent faute d'être mis en jeu, et qu'il faut que je cache avec le plus grand soin. Ah ! que cela est bien propre à resserrer le coeur ! et cependant c'est le sort d'un de nous d'être mal jugé !
Hélas ! pourquoi l'amie de ma jeunesse id'est-elle plus ? Pourquoi l'ai—je jamais connue ? Je me dirais : Insensé ! tu • cherches ce qui n'est point ici-bas. Mais je l'ai eue ; mais j'ai senti ce coeur, cette ame noble, en présence de qui je paroissois à mes yeux plus que je n'étois, parce que j'étôis tout ce que je pouvois être. Dieu sensible ! y avoitïl alors une seule de mes facultés qui ne fût employée ? Ne pouvois-je pas- développer devant elle ce loucher merveilleux avec lequel mou coeur embrasse toute la nature ? Notre commerce ii'étoitVil pas un: tissu continuel du sentiment le plus raffiné,'de l'es-*
WERTHER. a3
a los hombres, como es el divertirse cordialinente al rededor de una mesa bien servida , dispouer un paseo en carruage, un bnyle, o cosa semejante, esto produce eu mi un efeclo muy agradable : pero es necesario que no se me ocurra entonces a la idea que hay en mi tanlas olras facuttades, cuyos resortes se entorpecen por no exercitarse, y los que devo ocultar con el mayor cuydado. Ah ! quan propio es esto para ahogar el corazon ! Y sin embargo la suerle de uno de nosolros es el ser mal juzgados.
Ah ! porque la amiga de mi juvenlud rio existe ya ? Porque la he couocido? Me dire : Ynsensato ! tu buscas îo que no se halla aqui bajo. Pero yo lo he hallado : pero yo he experimenlado aquel corazon, aquellg aima noble, en euya presencia yo parecia a", mis ojos mas de lo que yo era, porque yo era quanto podia ser. Dios sensible ! ténia yo uua facultad sola que .nq estubiese ernpleada? No podia yo desplegar en su presencia este maravilloso tacto, por cuyo medio i mi corazon abraza la tiatùraleza entera ? Nuestro irato no era un lexido continuo dp las mas fïnas seusaciones, del espirilu mas sutil, cuyas modificaciones, hasta,... Todas
a4 WERTHER.
prit le plus subtil dont toutes les modifications , jusques Toutes éloiejït marquées
au coin du génie. Et maintenant.... Hélas ! quelques années qu'elle avoit de plus que moi l'ont conduite avant moi au tombeau. Jamais je ne l'oublierai; jamais je n'oublierai celte fermeté d'ame et ce courage plus qu'humain avec lequel elle savoit souffrir.
J'ai trouvé, il y a quelques jours, un certain V.... C'est un garçon ouvert, et qui a la physionomie fort heureuse. Il sort de l'académie ; et, quoiqu'il ne se regarde pas comme un savant, il se croit pourtant plus instruit qu'un autre. D'après toutes mes observations, j'ai vu que c'était un jeune homme appliqué. Bref, il a des connoissances. Dès qu'il a eu appris que je dessinois, et que je savois le grec, deux phénomènes dans ce pays-ci, il s'est attaché à moi, m'a étalé beaucoup de savoir, depuis Batteux jusqu'à Wood, depuis de Piles jusqu'à Winlcelmann ; et il m'a assuré qu'il avoit lu toute la première partie de la théorie de Sulzer, et qu'il possédoit un manuscrit de Heyn sur l'élude de la tranquillité. Je l'ai laissé parler.
J'ai fait encore la connoissance d'un digne mortel, le bailli ; c'est un homme franc et
WERTHER. a5
tenian el sello del talenlo 1 Y ahora
Ah ! algunôs afios que ella tenian mas que yo, la lian conducido antes que yo al sepulcro. Jamas olbidaré , jamas olbidaré aquella firmeza de ahna, y aquel animp mas que huniano con que sabia sufrir.
Hace algunos dias que he hallado ri un
cierto V.... Es un joven muy franco, y
de una fisônomia muy feliz. Sale del colegio
colegio y ahun que no se créé un sabio, se
créé no obstante, mas instruido que muchos
otros. He visto despues de algunas observacipnes,
observacipnes, es un joven bastante aplicado :
en una palabra, tiene algunas luzes. De<jue
ha llegado 4 entender, que yo dibujo, y
que se el griego, dos fenomenos raros en
este pays, se ha unido mas conmigo, y lia
hecho ostentacion de mucha erudicion,
conlando desde Batteux hasta Wood, desdë
Piles hasta Winkelmanti ; y ahun. me ha
asegurado que havia leydo toda la primera
parte de la teoria de Sulzer, y que posëfa
n manuscrîto de Hèynè sobre èl estudio de
la antigiiedad. Yo le dejaba hablar.
Tambien bê heeho amistad con un nombre muy digno de ser esùmado, el bally ; i. . a ■
26 WERTHER:
Joyah On dit que c'est un spectacle toachatit de le yoir-au milieu de;ses?flçuf eiifants ;' éa fille aînée sur-tout fait beaucoup de bruit, ït m'a prié d'aller le voir, et je'dois, un de ces jours lui rendre ma première: Visite. H demeure à une lieue et demie d'ici, à une maison de chasse du prince, où j après la mort de sa femme, il a obtenu la permission dé se retirer, ne pouvant plus supporter le séjour d'une ville, et sur-tout d'une maison qui lui rappeloit sans cesse la perte qu'il avoit faite.
Du reste, "j'ai trouvé ici plusieurs originaux en caricature, qui sont en tout insupportables , et dont les protestations d'amitié^ sur-tout, vous excèdent.
Adieu. Cette lettre te plaira ; elle est toute historique.
LETTRE VII.
- Xo 22 mai.
D'A"trTïi.*s ont dit avant moi que la vie
. nest qu'un songe; et c'est un sentiment qui
me suit par - tout. Quand je considère 4ës
bornes étroites qui ^resserrent les facultés
WERTHER. 27
nombre franco y léal. Dicen que es,cosa muy tierna, el verle en medi'o de sus nueve liijos. Sobre todo, bablan mucho de su hi ja mayor. Me ha suplicado que pase a verle ? y uno de estos dias devo hacerle mi primera, visita : vive &. una légua y média de nqui, enunacasadestinadaparala del principe, eu donde, despues de la muerte de su muger', ha obtenido el permiso de retirarse', pues no podia soporlar el vivir en la ciudad, y sobre todo eu una casa, que 0 cada instante lehacia acordar de la perdida que lia sufrido.
He hallado, tambien, aqui muchos caractères originales y raros, que son enterameule insoporlables, y cuyas protestas de amistad abruman.
A Dios, esta caria te agradara" ; es tod» historica.
G ART A VIL
.,,-. 22 âjB,oeaj(i..-,v...|
, VJTKOS ban dich6' antes que yô^ iqué'là vida hof es mas que un sueBo,! y esta idèa me persigue eÀtodas'partefe Quando eonsvdero los estreëhos limites que enrierran las
s8 WERTHER.
actives et spéculatives de l'homme ; quand je vois que toute notre activité ne tëhd qu'à satisfaire des besoins qui, à leur tour, n'ont d'autre but que de prolonger notre malheureuse existence, et que toute notre tranquillité, sur certains points de nos recherches, n'est qu'une résignation fantastique où nous peignons mille figures bigarrées, et les points de vue les plus piquants sur les murs qui nous tiennent enfermés ; tout cela, Guillaume, me rend muet. Je rentre en moi-même, et j'y trouve un monde ; mais, semblable au monde extérieur, il se manifeste moins par la réalité que par un pressentiment vague, uir* désir que. j'ai peine à démêler. Bientôt ces chimères de mon imagination s'évanouissent ; je souris, et je continue mon premier rêve... . .. ,t ...-.'
Que les enfants ne connoissenl point les motifs de-leur volonté, c'est un point sur lequel tous les pédants sont d'accord; mais que les hommes faits se traînent, en chancelant, sur le globe, comme les enfants; que, comme eux, ils ne sachent d'où ils viennent, ni où ils vont; qu'ils-n'aient point ,de bul,jJus certain dans leurs actions, et
WERTHER. 29
facultades activas y especulativas del hombre ; quando veo que toda nuestra actividad no se dirije mas que a satisfaeer nuestras necesidades, las que, à" su turnO, no tienen mas objeto que el de prolongar nuestra . triste existencia, y que toda nuestra tfairquilidad, sobre- ciertos puntos de nuestras invesligaciones, no es mas que una resignacion fantastïca , en la que nos formamos mil imagenes caprichosas, y los puntos de vista mas interesantes, sobre las murallas,' en las que estâmes encerrados ; todo esto , , amigo Guillermo, Jne hace volver mudo.' Entra en mi mismo, y hallo un mundo ; pero semejante al mundo exterior, semanifiesta âun menos por la realidad, que por un presentimiento vago, un deseo , .que^rto puedo ëxplicar. Bien pronto se dësvânecenr estas quimeras de miimaginacion ; mesonrïo,' y contïndo mi primer suefio. : •
Todos los pédantes convienen en que Ibs niîios no conocen los .molivos dé su voluhlad ; pero el que los hombres formados se ariastren, tilubeando, sobre elglobo, como los nifios ; que ignorën como ellos de dondetienen, y donde van ; que no tengan unfin mas cierto en sus accionesj y que como à ellos, se le govierne con-golosinas, con
3o WERTHER.
qu'on les gouverne de même avecdu biscuit, du gâteau et des verges, c'est ce que personne ne croira volontiers ; et cependant la chose me paroît palpable. ? Je t'avoue sans peine, car je sais ce que , tu pourrais me dire là-dessus, que ceux-là sont les-plus heureux qui ^ comme les enfants, ne vivent que pour le présent, pro^ mènent, déshabillent, habillent leur poupée, tournent avec le. plus grand respect autour du tiroir où maman renferme ses bonbons, et qui, lorsqu'ils attrapent ce qu'ils désirent, le dévorent avidement, et s'écrient ^Encore l Gesont là sans doute de fortunées créatures. Heureuxencore ceux qui, donnant à-leurs occupations futiles,, ou même à-leurs passions, des titres pompeux, lés.passent en compte au genre humain, comme des opérations de géants., pour son salut et son bienêtre! Heureux qui peut penser ainsi ! Mais celui qui, dans l'humilité de son.coeiuy voit où tout cela aboutit ; qui voit comme ce petit bourgeois, qui est coulent, décore son petit jardin dont: il-fait..un paradis, et ayec quelle assiduité»lemalheureux, courbé sous lepoidsde sa misère, poursuit son chemin tout horshd'haleine ; qui voit, dis- je-, que tous sont également intéressés*contempler
WERTHER. Si
lueuetes, V con azotes,,esto tal, vez no..Jo çreéran muchosjy sin embargo no hay cosa. mas palpable.
Te confiesPiSir» pena alguna, porque. se
quanto sobre, esto..tu, podras decirme ,..que
son mas. feliees aquellqs que como;los njfiqs,
solo viven para el tiempo présente ,,paséan,
visten, dèsnudan su muâeca, dan vueltas
al rédedor del armario donde. madré-encierra
madré-encierra dulces, y quando hah logrado lp
que deséan, lo devoran con ansia, y gritan
por Was ! No hay duda en que estas son una
criaturas muy felices ! Fe lices tambien aquello^^qjie^dfçjoi^u
aquello^^qjie^dfçjoi^u futiles ocupaciones, p
ta<} yesj;su8j.pa,8Jones,,de litulos ppmposps,
yi.pTOtefldenjiqwe^IK generp humano se las
deve agradeçer, como unos esfuerzos .gigantescos,
.gigantescos, para su salud y su bénéficié.
ïeliz el iquëtpuede-pensar de este modo !
Pergaquel^ique ennla humildadde su co-*
razflpjiyeiàiidpnde.vpara todp esto : que ve
conjoelciudadanoque esta contento, adorna
su;4ar,diiiitpique;fcsy para el, un, paraïsp ,;y
«Pfl que tespn^ejkinfèjiz trabajador encore
bado bajpel-pespide su miseria , prpsigue
sM>Sa,i;r.era.,jquasj sin alieuto : que ve, digp,
^l^^fetieiieD igual interes en conlenjplar
5a . WERTHER.
une minute dé plus la lumière delce soleil ; oui, celui - là est tranquille ; il bâtit son monde dé lui-même, et-est aussi heureux, parce qu'il est homme. Quelque borné qu'il soit, il nourrit toujours au fond de son coeur le doux sentiment de la liberté, parce qu'il pourra quitter ce chaos quand il voudra.
LETTRE VIII. ,.,.:.;
Pa 26 maj.
Tu connois depuis long-temps ma màriièi% de me. loger ; tu sais que je choisis des-'en- 1 droits solitaires où je puisse passer 'dés*' mo1-- ments isolés. J'ai trouvé ici ûrj petit endroit qui m'a attiré. ,.?.;?!;!;.'
Environ à une lieue de la villëëst un endroit qu'on appelle Wableim. Lar situation';, auprès d'une colline, en est fort ïntérèssaiftë!;- et, lorsqu'on sort du yillag'é5ipar:lé)senties?', on découvre d'un coup d'osil tq'ùtê là VàlléèU Une bonne femme complaisante,, étivivë: encore pour son âge * vend du vin , dë-!la bière et du café; mais, ce qui me 1 plaît âa* vantagé que tout cela, ce'fionï'deûx:tillëUlsï
WERTHER. 55
un minuto mas, la luz del sol : si, este esta tranquilo; forma un iiuevo mundo, en si mismo, y es tambien feliz, porque es nombre. Por muy sugeto que se halle, siempre conserva en el fpndo de su corazon la dulce'idea de la libertad,,y; que-podri salir de esta prision, quando quiera. ■'■
CARTA VIII.
2.6 de rnnyo.
Jylu c HO tiempo lia que conooès mi modo de alojarme ; sabes que escojo los parajes solitarios, en donde pueda ' pasar mis instantes enteramente aislado. He hallado a qui un paraje pequeîio en verdad, -pero que ha llamado mi atencion.
Como â ùna légua de là-ciudad, hay un sitio que se llàma Wahleim. Su situacion cerca de una colina le hace muy interesànte : y quando se sale de la aldea por una sendita, se descubre de una ojéada, todo el vàlle. Unabuena muger muy agradable,y de bastante viveza para su edad, vende vino, ceryeza, y-café : pero lo que me agrada . «un mas, son dos tilosy, cuyas extendidas
V. '
WERTHER.
dont les rameaux étendus couvrent,la petite place devant l'église, qui est environnée de chaumières .et de granges. Ce n'a pas été sans peine que j'ai trouvé un endroit aussi solitaire et aussi retiré; j'y ai fait porter, de la maisou de d'hôtesse,, ma petite table, avec ma chaise,.et; j'y prends nipn.café, et y lis mon Homère. La première fois que, l'après-midi d'un-beau jour, le hasard.me conduisit sous ces tilleuls, la petite place étoit déserte ; tous les paysans étoieut aux champs. Il n'y avoit qu'un petit garçon d'environ quatre ans, qui étoit assis à terre; il soutenoit entre ses,bras un autre enfant de six.mois,, assis entre ses jambes, et appuyé contre àh poitrine, de manière qu'il lui serr voit comme dechaise; et, malgré la vivacité.avec laquelle ses yeux noirs regardoient autour de lui, il se tenoit fort tranquille. Ce spectacle me fît plaisir ; je m'assis sur une charrue qui étoit tout auprès., et je dessinai cette attitude fraternelle avec la plusgrande satisfaction :, j'y ajoutai un hput dehaie, la porte d'une grange.» et quelques débris de roues de charrette, dans le même désordre où tout cela se troùvoit; en sorte qu'au bout d'une heure je .me trouvai avoir fait un peti,t dessin d'une composition agréable et intéV
WE RTH^ER. 55
ramas cubren la plazetuek que hay delante de la ygleàa, y la quai esta toda çerçadade cavaûas; y de alquerias. No ha dejado de costarme. trabajo el hallar un. para je tan solitario yitaU' retiràdo : he hfeçlM? Jlëyar a el, de casa de mihuëspedà, mijrnësïta con mi silla, y alli tomo el café » y le? a Ho' mero.. La. primera yez que Ja casualidad me condujô bajo de estos tilos, era la siesta de un hermpso dia ; los aldéapos estaban en el campo ; y la pjaza se hallàba enteramenle desierta. Solo hailé un muchachito, de unos quatroanosdeedad, que estaba sentado sobre el suelo : lenia en sus brazos un nino de seis meses, el quai estaba sentado entre sus piérnas, y apoyado en $u peçho, de modo que le servia como de un asiento : y à pesar de la vivéza con que sus negrps ojos miraban â su rededor, pareçia en todo bastante tranquilo. Agradômë este espectaculo. Sentéme sobre un aradp, qugiestaba cerca, y dibujé esta actitud fraternal, con la mayor sàtisfaccion ; aîïadi alguhos matqrralés 6 çércados, la pùerta de una alqueria , algunaslrozos de ruedad de carrela, todo en el mismo desorden en que realmente se hallaba : de.modo, que â el cabo de una hora, vi que'havia heclio una composicion, agta-
36 WERTHER^
ressante, sans y avoir rien mis du mien; Cela mé confirma dans ma résolution de rie consulter désormais que la nature ; elle seule est'd'une richesse inépuisable, elle seule peut former les grands artistes.Il y abëàucoiip de choses à dire en faveur des règlesy à peu près ce qu'on pourrait avancerai! faveur de la'société civile; un homme qui se forme d'après les règles ne produira jamais rien d'absolument mauvais ■'dé même celui quise modèle sur les lois et sur la bienséance - né peut jamais être un voisin insupportable-^ ni un fripon célèbre. Mais, quoi qu on ëri dise, toute règle ne sert qu'à détruire le vrai sentiment et l'expression de, la nature; Non, je n'avance rien de trop, elle ne fait que contraindre; elle érnonde, etc. Mon cher ami, puis-jë te faire une comparaison ? Il en est de cela comme de l'amour : un jeune coeur est attaché à une belle ; il passe toutes les heures du jour auprès d'elle, et prodigue toutes ses forces et tout son bien pour lui prouver à chaque instant qu'il se donne à elle sans réservé. Qu7un petit bourgeois en place vienne dire à cet amant : « :Jèune «homme, aimer est humain; vous devez « donc aimer par humanité. Partagez vos «heures:, donnez-ea une partie au travail,
WÉB-ÏHER; 37
dable é infèrësanté, sin baver ànadido nadaf
de mi propià inverieibn! Esto me ha confirmado
confirmado mi rësoïùcion de no consûltar
désdé hoy éh adëlanté, mas que la natùraleia:
natùraleia: si sbla dëiiria fiquëzainagotable,
fiquëzainagotable, ëllasolâlpuëdë:formar îos:graridës .
artistàs; Mùchas cosàs se' pùëdën décir ' èrt 1
favor delâs réglas ; y qùasilo misriio que
se puedé sôstëner en favor de la sociedadcivil.
sociedadcivil. horiàbre qûëlàë forme ssegùri làis
réglas, nb^prôducirà? jamas -nàda * que sea
âbsolùtarnënte ■'malo';!,délmismo modo que
el que se riîôdë'lé^sëgùriJàs lëyés y là buena
criànzâ,"!hO'pùedéssër 'jàmasùn vécinP in^
soportâblë j îii ifn gï'an'briborii Pero: digan
16 -que; digâri^ <Ms réglas no> sirvëri mas que
pàtajfdëstruir los yërdadëros sërilimieritOS",
y las expresiones;dé là naturalézà.' No.,- nada
afiado,? qùéi déva pàrëcër dëmas ' : las réglas
no nacèn-masliq\ië ahogàr , apàgàry ëtc;
Quérido' amigo f' permhënië %acër •''u'nrf
compaTàeiëhiSïïfeëdè'ëh* ësto'','\o <juè eneï
amor^Uù'corâzbn huëvose enamora de una
joven, pasa todaslas horas deldia!â su lâdo,
la prodiga todas sus fuerzas, y todos sus
bienes para probarla a cada instante que se
da 4 ella sin réserva.algtina. Que un sefïorito,
sefïorito, ,venga â decir a este amante:
38
WERTHER.
«, et n'accordez à, votre belle que vos instants «de récréation. Comptez avec ypus-rnême; «et si, après les frais du nécessaire, il voua « reste quelque chose, je ne vous défends « pas dp lui fairp un petit.présent, pourvu «que cela n'arrive pas trop souvept,: le jour « de, sa naissance, de sa fête, etc., » Que le jeune homme suive ces.sages av^s, ce sera sans doute un sujet fprt utile, et je conseillerai même à chaque prince de le placer dans un collège;, mais;c'en est,■hVk de, ;son amour ; et, si c'est un-artiste , il a.manqué son talent. Q mes amjsj pourquoi le fleuve du génie se déborde^t^il si ^r^mept?,Pp.ur^ quoi si rarement le vpyezny,ous soulever ses flpts impétueux, et porter dos secousses dàps vos âmes étonnées ? Mes cb.ers amjs^ les personnages flegmatiques den^eprentysur les deux côtés du rivage; ils ^yenjique ses iuou^- dations délruirqiept leurs maisonnettes, Jeufs planches de tulipes,, leurs pp^gersj pt.„'è fqrce de délpurpei. spn çpurs'^t .de.b^gppor ser des diguçs, ils proviennent d'avance le danger, .qui les menace. ;
WEflfKJIR; 3£
« Escucha joven el amar es de hombres y «y deves amar por humànidad. Divide;tu «tiempo, dedica una parlp, al trabajo^ y « concède solo a tu querida, los instantes «de recteo. Cuenta contigo mismo; y si « despues de tus gastos précises, te queda « algo* yo noote pîohibo eli qiiê. la hagas un « regalito, coritalqueno sëamuy&mëhpdo, « y si solo éldia de sùsantoyde su fiesla, etci» Si el joven sigue iestps sabiosponsejpsaip.hay dudaenque sera un sujëto muy util, y aun yo aconsejaria â.su sobeTano-, que lo colocase eu un colegio; pero,- acabôse él ainoiï; y si es un arlisïa perdîo tamhien.su talento. O amigos mios ! .pqrjquë elirioeidelidngenip se sale de madré, tan ppeas yecesïlîorque lan pocas veces le veis élever sus impetuosas olas, y commovér vuestras aimas llenas de ,admiracion?Queridos amigos, las personas flèmalicas ha bilan en las dos" brillas ;;,sarf ben que sus i iuundaciones dëstTÙirian sus casèrios;, spsj: japdipes,; .yp'sus huertas^lK4 fuerzâ de sépàrar su,çorriènte,iy debponerlà cliques, previeneu dëautemaup, -eï ppligro que les smenaza.
4°
WERTHER.
LETTRE IX.
Le 27 mai.
JE suis tombé, à ce que 'je vois, dans l'enthousiasme , dans les comparaisons, dans les déclamations ; et cela m'a fait oublier de te dire ce que devinrent les deux enfants. Je restai bien deux heures assis sur ma char» rue, et:enfoncé dans les idées pittoresques ; - que je t'expose d'une manière assez décour sue dans ma lettre d'hier. Sur le soir une jeune femme vint droit aux enfants ,quiy pendant tout ce temps-là, ne:s'étoient point dérangés. Elle tenoit un panier à son bras. «Philippe, crias-t-elle,de.loin,-lu es un boni garçon. » Elle me salua ; je lui rendis son % salut, me levaiy m'approchai d'elle, et lui demandai si elle étoit la mère de ces enfants. Elle me dit qu'oui;, et^après avoir.donné la moitié d'un petit pain au plus grand, elle prit l'autre;dans: ses-bras, et le bâisa avec toute la tendresse d'une mère; « J'ai donné; « dit-elle, le petit en garde à mon Philippe, « et j'ai été à la ville avec mon aîné, pour » y acheter du pain blanc, du sucre et un
WËRTHjÉR. 41
CARTA IX.
27 dé mayo,
, ' , ' ''
HE caydo, £ lo que veo, en el ëhtusiasmpi, en las çomparaciones, en las declamaciones, y esto me .ha heclip' olbida-r ^ el decirte,|lp que fué de lus dôs muçhachùs. Permanecf senlado ûnas dos horas sobre el aràdô", disif aydo en las idéas piritôfescas que té dij<5 en un estilb'tàn desalinado, en mi cafta de fiSyer. Una jbvën, viiié' por là tarde & ver lP8s mùchachds lôs qùëen tôdd .âquél tiëmpo nof se liaviân' mbvidô de ' su" puësto; Ea jô'Vèiriteniàv;unàscëstita énJëlbïàiso. « Felipe, dij6:> gritàndo dèsdè îéjos jerivëfdadMqUeièrës ûnb buén muèhàcbo,» Saludôjrte • volvila; el saludq j me levante, me acerqué a >élla,, y la préguntéjsi era Ja madre de aquellas cria* titras..Me, dij,6.que si : ,y despues de Jiayeïf-.- dadb medip panecillo & él mayor,.tomo el otrp en susbràzbs., y le besô con', toda là; ternura maternai, « He dàdô, me dijé', ël « niûo pèquëîïOj'i Felipe para!que^ me lo * cuyde.; y yp he estadpSieP la ciudad con «èl mayor, 4 comprar panblanco, azucar ,
42 WERTHER.
• poêlon de terre. » ( Je vis tout cela dans son panier, dont le couvercle étoit tombé.) « Je veux faire ce soir uue petite soupe à «Jean (c'est le nom du petit). Le fripon « d'aîné me cassa hier mon poêlon en se dis« putant avec le pauvre Philippe pour le «gratin de la bouillie. » Je demandai''où étoit l'aîné; et elle m'avoit à peine répondu qu'il étoit à courir dans la plaine après deux oies, qu'il vint à nous en sautant, et apporta au second une baguette. Je continuai de n'entretenir avec celte femme; et j'appris qp|elle, étoit fille du. maître d'éc.q.le, et. qi^e» spn mari étoit allé enSpisse.popy.y ,recjje^T lie- unie succession. «:-Oa vouloitr,(dit,;-,elle,, « l'en,frustrer; on nefaisoit pointdesrépopse' «:à ses lettres j et il s'est transporté lui-même «sur les lieux. Pourvu qu'il né lui soit rien « arrivé ! Je n'en reçois point de nouvelles. » Iî m'en coûta de me séparer d'elle. Je donnai'uri crutz à chacun dé ses enfants ;• j'en donnai aussi un à la, mère pour fe'petit 1, en lui disant de lui acheter, lorsqu'elle iroit à la ville, un petit pain pour la soupe; ensuite nqus prîmes congé l'un de l'autre* .
WERTHER. 43
« yo uno plln de barra. ?>(;Todo ejto se veia en su canastillo, cuya ,tapa se habiacaido,) « Esta noche quiero dar de«enar âjuanitp «(nombre dpiruinopequeno). El mayor «es un picarillp que mevibmpio hayer la « Plia, péleandose con, el pobre Felipe por K arrebaûarla. » Pregunté. que adpnde estaba el mayor : y apenas la muger me havia res-. pondido, que estaba en el llàno ; cqrrieîïdo de bas de dos patos, quando vinéihaçià nosotrPs saltando, y brincando, y trajâ al Felipe una varilla. SigUfo hablando con la muger, ysupé de ella que era hija de tin maestro de èscuela, y quesU'taarido havia ido à la Suiza para recojer una herenciaf «Querian , aîïadiô la muger^ privarle de « ella : no daban respuesta alguna 4 sus & carlas-i: y; por esta razoïi ha querido pasar « el mismo en persona. Con tal que no le « haya~ sucedido nada de cuydado 4: Es v.er« dad , que dun no lie lenido noticia alguna «de el. » Muchoi meçostô el separarfne deesta muger. Di algunas nidnedas a cada Uno de los muchachos-.y 4; lamàdrej- parajel niîïo peqtieîïo, diciendola que le comprasë, quando fuese a la ciudad, una tortita , de mi parte : y luego nos séparamos, haviendonos saludado mutuamente.
44 WERTHER.
Je te l'avoue, mon cher ami,.lorsque mes sens:veulent me maîtriser, j-àppaisë leur tuifiulté par la vue d'une semblable créature, qui, dans une heureuse insouciance, parcourt le cercle étroit de son existence, vit tout doucement au jour le jour i et voit tomber les feuilles 'saris penser à autre chose, sinon que l'hiver approche.
Depuis ce temps-là j'y vais fort souvent. - Les enfants sont accoutuinés; à ' me -voir ; je leur donne du suére lorsque je prends' mon café, et le soir ils partagent avec moi leur beurrée et leur lait caillé. Le dimanche,' leur crutz ne leur manque jamais : et, quand je ne m'y trouve pas après vêpres i l'hôtesse asordre 1 de!le payer. '■ ■ "■■; . i -'■■: ■-.:■ •>
&KIls sont;fariiiliersv et me font!des contes de: Jpute espèce.i Jë-m'amuse particulières iiàent deleûrs^pàssionsi et de la'simplicité avec laquelle ils laissent voir leurs désirs lorsque plusieurs enfants du village se rassemblent. J'ai eu bien de la ; peine à dëbârràsser la mère-def cette inquiétude- :■ «rlls « pourraient iricoïiimoder monsieur. »: '■»
WERTHER. 4|
Te çonfieso , mi querido amigo .-$A que quando mis sentidos qriierenfdominarrrie> apa^osu vèhémencià:consp}ûHa.yistade una, crialuracomo esta^ la qpë en su feliz dejadez, . recorre el circulo estrecho de su existência, vive-con sosiego, sin inquie tarse de lo que sera maûana, y vecaef las hojas delos arbori les. sin pensar sino queel inviërnp se aperça., , Desde este dia, he ido muchas veces î aquei paraje.Iips : •niûQSiseï han,< acostumbrado 4 vernie. De qùe.tomo caféylesdoy azucar, y por la larde ellos parten conmigo su manteca;,,y su quàjada, Todos los domingos^les hàgo indefectiblemente un regalito|L y si;yo'no éstpy. en casa, mi àmade. govierno^,. cuyda deque no les faite. . , - y-\ !•'':■*■'••■■■ ; Gastan mucha familiaridad çorimigo, y me çuentan /de todo: genero de > cuentpsy Lpj que masïparticularmente medivier,te^e,s,ë|; conterriplar sus pasipnes, y la senciliez con que, quando muchosmuehachos delà, aldea se juntan, descubren sus deseos. Mucho trabajo me ha costado el hacer que la madré pierda la inquietud con que 4 cada instante dize ; « Ppdraa iucomodâr al seûor. »
4«:
WËRTHËR:
■ Le 16 juin.
Dfou vient que je ne t'écris pas ? Tu me fais cette question i toi qui te ranges dans la classe dés «avants ! Tu devrais présumer que je me trouve bien, et même.... Brefs j'ai fait une connoissatice qui touche de plus près: àmMcôBuf. J?ai.v.. :'jerie8aîs. ^ •'■ J'aurois bien de là peirie à te dire par ordre comment j'ai fait la connoissance de la plus aimable, créature. Je suis content et heureux, et d'ailleurs mauvais historien.
Un ange? Fi! tout homme en dit autant de Sa maîtresse; et cependant je ne suis pas enétat detedire combien elle est accomplie, pourquoi' elle est accomplie : il suffit que-tu saches qu'elle a captivé tous mes séria.'; -J s^ëhtdësimplicitéavëctarit d'espritjianf dé bonté «vèc tant de fermeté^'«t le repos de ïàtouv au'isëin de la vie réelle, la vie activé..... ■■'■'■;
Tout ce que je dis d'elle n'est qu'un verbiage maussade, que de froides abstractions, qui ne t'en donner oient pas la moindre idée. Une autre fois.... 'Non, il faut que je te
WERTHEK. 47
CAR TA X.
16 do junior
EN que consiste que no te escribo ? Tu me haces esta pregunta, tu que te cuontas en la clase de los snbios! Deves présumir que me hallo muy bien : y iun.... En dos palabras , he hëcho una àmistad que interesa bien de cerca ami corazon. Yohé.. v. nose.
Mucho trabajo me costar4 el décrite con metodo, como hé conocido 4lamasamable criatura. Estoy ■ contento^ *oy feliz;,iy. me tengo realmente por un mal historiador. ■
Un angei! Va! Todos dicen lo mismo de su dama"; y «o Pbstante, yo no puedo decirte?qUanyperfe&ta: es,-yporque es <per* fecta■':■ basta que sepas que ha esclavizado todos mis sentimientos. >-"■'.
Tarifa sencillez, con tanto talento ! Tanta bondad con tanta firmeza! Y el sosiego del aima en el seno de la vida réal, delà vida activa ~
Qiumio digo de ella, nos es mas que una habladuria tonta, una abstraccion fria, que no puedë darte la mas minima idea. Olra vez.,.. NQi es menester que te lo. cueille
48
i*
WERTHER.
eonte le fait tout de suite. Si je remets, il ià'y faut plus penser ; car, entre nous, depuis que j'ai commencé, cette lettre, j'ai déjà été tenté trois fois de quitter la plume, de faire seller mon cheval, et de partir; et cependanf jje. më suis juré ce matin de ne point sortir, aujourd'hui. A: tout moment je vais à ma ^fenêtre, pour voir combien le soleil est encore élevé'; ... " ' - '
. Je n'ai pu m'en défendre, il m'a fallu y aller; Me.vdiciïde retour, mon cher Guillaume , et je vais faire mon petit repas champêtre en t'écrivanti Quel transport pour mon ame,quedë:voirces frères et soeurs, ces huit enfants si vifs, si aimables, former un cercle autour d'elle!
. ' Si je continue sur le même ton, tu n'en sauras pas plus à la fin qu'au commencement. 3Jicoute;donc;, jeyais tâcher de me contraindre, et d'entrer dans un détail. p.: ■ Je't'ai: marqué dernièrement; comme j'avôis fait la connqissance du:bailli S>y • • et comme il m'avpit invité à l'aller voir bientôt dans son hermitage, ou plutôt dans son petit royaume. Je négligeois de faire cette visite; et peut-être ne l'aurois-je jamais faite, si le hasard ne m'a voit! découvert lp trésor que eachenfc ces tranquilles cantons,
WERTHER. 49
/ N ■• ' -■ ' <"-
en seguida. Silo dejo, noJo haré riunca ':
porque para nosotros sea dichoV desde que
hé comenzado esta caria," très-'veces" he tënido
tënido de dejar la pluma, haçeu
ensîllar mi càballo, y marchârme; y sin
embargo esta'mafiana he jurâdo'nb salir en.
todo el dia. A cadâ' instante yo me àsofriô
A la ventana, para ver la. altufa'a que 'se
lialla el sol. ' :
Ne he podido vencefriie • he éstado 4 hacerla
hacerla visita.... "Vedme ya de vuelfa,
querido Guillerino. Quiero hacer uùa cena '
campestre, y escribirtë'at niis'mo "tiërrip'o.
Que alegria paraini almà, el verla ehmedio
de ocho muchàchos, todos hermanos' o hermanas
hermanas ! ' :..
Si sigo en este estilo', sabras tanto al fin
como-~àl principio : èscuchame, pfocuraré
soseg'arme, y liacérté irii'a meriuda rèlacibn
de todo;
Te dixé ultimamente como havia hecho
amistad con él bally S Y como me
havia convidâdo a pasar 4 verle eu su hërmitita
hërmitita 6 por mejor decir eu su reyno, Havia
olbidado de hâter esta visita, y tal vez no
la havria'liepho nunca, si la casualidad ,no
me huyjese hecho descubfir el tesoro que
o.culta este parage solilario.
'• 3
5p WERT.HER.
Nos jeunes- gens -avoient arrangé un bal à la campagne;'et je consentis, par complaisance, à être de la partie. J'engageai une jeune fille d'ici, belle, d'un bon caractère, niais sans conséquence, à y venir; il fut arrêté que j'aurais une voiture, que je conduirais ma danseuse et sa tante au lieu de l'assemblée, et que je prendrais en chemin Charlotte S « Vous allez faire la conte noissance d'une belle'personne, » rhe dit ma compagne , lorsqu'au travers d'un bois éclairai et bien percé notre voiture nous coridnisoit à la maison de chasse. « N'allez pas en devenir amoureux , » ajouta la tante. ■■—■ « Pourquoi cela ? — « Elle est déjà pro« mise à un fort galant homme, que la mort « de son père a obligé de faire un voyage pour « aller iriettre ses affaires en ordre, et pour « solliciter une place d'importance. »• J'appris ces particularités avec assez d'indifférence.
Le soleil alloit bientôt se coucher derrière la montagne, lorsque notre voiture arrêta à l'entrée de la cour. Il faisoit extrêmement chaud, et les dames témoignèrent leur inquiétude à cause d'un orage qui sembloit se former dans les nuages grisâtres et sombres
WERTHER. 5«t
La seule joven havia dispuesto un bayle en una casa de campo ; a el que conviné en asistir. Tome por Pompaîïera 4 Una seïïorita de laciudad, hermosa y de bueiï genio; pero de un trato indifërentë : convinimos en que yo tomaria un coche, y que c.onduciria 4 mi pareja, y a- su tid que la aconipaîiaba, 4 la sala de bayle ; y que de èaminp, tomariamos con nosotros, 4 Gaflota S... Quando -por uft caniino ancho y hermqso', atravesabamos el bosque, y nos acercabamos 4 la casa , mi comparera me dixô : « Vais « 4 hacer conocimiento con una muy her« mosa persona. Gnidado con enamorârse, «aïïadio la tia. —- Y porque cuydado j* dixé « yo ! — Porque ya esta prometida 4 un « joven de mucho mérite, el que aviendb «perdido 4 su padre^, lia tenidonecesidad « de hacer un via je para arreglar sus infe« reses, y solicitât algun empleo décente.— «Yo escuché toda esta relacion cOn haslanté « indiferencia. » ■"•■"'-•
El sol estaba ya cerca de los montes: que terminan el horizonte, é iba 4 ocultafsë enteramente 4 nuestra vista, quando el coche se detubô 4 la puerta de là casa. Hacia uu calor insufrible , y las seîïoras demostrabari alguna inquietud temiendo Pria tempestad
Sa WERTHER,
qui bordoient thorizon. Je dissipai leur crainte en affectant une grande connoissance du temps, quoique je commençasse moi-, même à me douter que notre partie en seroit dérangée. .
■J'avais mis pied à terre. Une servante, qui vint à la porte, nous pria d'attendre unv moment, que mademoiselle Lolotle ne larderait pas à venir; Je passai la cour pour me rendre à cette jolie maison; je montai le perron, et, lorsque j'entrai dans l'appartement, mes yeux furent frappés du spec-=' tacle le plus touchant que. j'aie vu de ma vie. Six enfants, depuis l'âge de deux ans jusqu'à onze, s'empressoient dans la première salle autour d'une jeune personne d'une taille moyenne, mais bien prise, et vêtue d'une simple robe blanche garnie de noeuds de couleur de rose. Elle tepoit un- pain bis. dont elle coupoit', à chacun de ses en fans, un morceau proportionné à son âge ou à son appétit. Elle le donnoit d'un air si gracieux ! tand*i5,que ceux-ci lui disoient d'un ton le plus simple -.'Grand tnerci, en ,lui tendant leur petite maip avant même que le morceau fût coupé. Enfin, contents d'avoir leur goûté , ils s'en allaient à la porte de la cour, les
WERTHER. 53
{ que comenzaba a formarse entre las opâcas
v i y cenicientas nubes que cercabàn el horiH'
horiH' Aunque el corazon me decia que se'
15 n<nmria nuestra fiesta , sin embargo disipé
ff* toda la inquietud de mis damas, fingiendo
f lener un profundo conocimienlo en el tiempo.
Ya habia yo bajado del coche,' quando'
una criada de la casa vinô 4 decirnos que
hiciesemos el favor de aguardar up instante j
que su ama iba" 4 venir. Atravesé el patio ■$
para dirigirme.4 las habitaciones : subi la
escalera, y al enlrar en la primera sala., se
ofrecio 4 mi vista el mas bello espëctàculo'
que ..jamas he gozado. Seis niîïos, desdé doï
hasta onze àîïos de édad, rodeaban 4 uria
joven doncella de hermosa y mediana esta**
tura, vestida con una tunica blarica guarnecida
guarnecida lazos color de rosa. Ténia en là
mano un pan mpreno ; del que cortaba .4
cada uno de los miïclïachos un pedazo proporcionadb
proporcionadb su edad y 4 su apelito 5 partial
el pan con la mayor gracia, y ellos se lo
agradecian, y esteudian la mano 4un ailles.
de que les llegase su turno. En fin conleutos
con su merienda se iban los unos saltando,
los olros con mas sosiego, segun que su
genio era mas ô -menos vivo , dirigiendose
todos, 4 la puerta del patio para ver a los
&4 WERTHER.
ans en sautant, les autres d'une-manière plus posée, selon qu'ils, étoient d'un caractère plus ou moins vif, pour voir les étrangers, et la voiture qui devoil emmener leur chère Iiplotte. « Je vous demande pardon , me « dit-elle, de vous avoir donné la peine de a monter, et de faire attendre ces dames. * Occupée de m'habiller, et des petits soins «de ménage qu'exige mon absence, j'avois « oublié de donner à goûter à mes enfants; « el ils ne veulent pas que personne que moi « leur coupe du pain. » Je lui fis un compliment qui ne signifipit rien. Mon,ame reposoit toute entière sur sa figure, ravie du son de sa voix, de ses manières ; et jèjn'eus que le temps qu'il me falloit pour prévenir ma défaite, lorsqu'elle courut dans une autre chambre pour y prendre ses gants et son éventail. les enfants me regardaient- de côté à une certaine distance ; je atffivançai vers le plus jeune, qui avoit la physionomie la plus heureuse. Il reculoit "pour m'éviter , lorsque Lolotte, qui parut à la porte, lui dit : « Louis, « donne la main à ton cousin. » Il me la donna franchement ; et, malgré son petit nez morveux, je ne pus" m'empêcher de le baiser de tout mon coeur." Cousin? dis-je ensuite à Lolotte, en lui tendant, la main,
WERTHEK.. 55
seîiorps, y el coche que dévia llevarse. a su querida Carlola. « Me perdonarefs, me dixo « esta al saludarme, de haveros hecho tomar « la pena de subir, y de haver hecho aguar^ « dar 4 esas seâoras. Distraida en vgstirme > « y en dar las disposicicnes domeslicas, que « exige mi ausencia, liabia olbfdado dar de «merendar 4 los muchachosi y estos no « quieren que nadie, sino yo les corté el «pan. » La respondi con un cumph'miento que nada significaba. Mi aima estaba abstraida en pontemplar su talle, su rostro, su vozjtsus modales ; y no pudé volvgr en mi, hasta que ella se fue corriendo 4 otro quarto para tomar los guantes y el abanico. Los,
muchachos me mirab.an de medio-ojo, y a una cierta distància ; yo me acerqué 4 el mas joven, el quai ténia una fisonomia mas inleresante. El se jr.eùraha.huyendo de,mi ,. quando Garlota quJf^Ua yà por la puèrla, le dixô : « Luis, de la. manouâ tu primo.» Diomela entonces con la mayor frapqueza; y aunque ténia las naricés llenas de moçps no pudé conlenerme en abrazarle con.la; mayor cordialidad. « Primo ? dixé.a Carlotsi « presentandola ,el: brazo, creeis que yo sea « digno de la dicha de lograr vuestra alîan«za?^-. Q, me respondiô con una sonrisa
56 WERTHER.
« çrbyez^vous que je sois digueidu bonheur «de vous être allié? '—-Oh! me dit-elle «avec un souris malin, notre cousinage est « fort éloigné ,- et je serais fâchée que vous « fussiez Je moins bon de la famille. » En sprtant, eHe recommanda à Sophie, l'aînée des soeurs après elle, une fille d'ouate ans environ, d'avoir bien soin des enfants, et de saluer le papa à son retour de la promenade. D'un autre côté, elle ordonna aux enfants d'obéir à.Sophie comme à elle-même, ce que plusieurs lui promirent expressément; mais une .petite biondine, qui peut avoir six ans, et qui faisoit l'entendue, lui dit : « Ce, « n'est pourtant pas toi, ma chère Lolotte; « nous aimerions mieux que ce fût toi. » Les deux plus âgés des garçons étoient grimpés derrière la voiture ; et Lolotte leur permit, à ma sollicitation , dë^npus accompagner ainsi jusqu'à l'entrée duppis, après leur avoir fait promettre de bien se tenir et de ne pas i>e faire de niches.
.Nous avions eu à peine le temps de nous •arranger, et les dames celui de se faire les complimeuls d'usage, de se communiquer Jenrs remarques sur leur ajustement, etsurloutsur leurs petits chapeaux ; enfin de passer en revue toutes les personnes qui dévoient
• WERTHER. , 07
K maligna, nuestro parentésco es mùy re« moto, y sentiria en el aima que fuesefs ël « menos bueno de la familïà. » Al salir, encareô 4 Sofia, nffia de unos onze apos y la - mayor de las hermanas que quedaban en la casa, que tubiese buen cuidado de los niîlos, y saludase 4 su. pà'dre quando volviese de paseo. Al mismo tiempo mando 4 los muchachos que obedeciesen 4 Sofia, como a' . ella misma , lo que muchos prometieron expresamente ; pero una rubilla algo picarilla, y que podia tener unos seis aîïos, la dixô. « Pero no es mi querida Carlola ; y « nosotros querriamos mejor que fueses tu. a' Los dos liërmanos mayores havian trepado detras del coche : y Carlota les permitiô por mi intercesion, que nos acompaïlaseh hasta la salida del bosque, haviendolos hecho prometer antes qrip$jj0endrian bien firmesï * y que no se peleariàppi uno con el otro.
Apenas haviamos tenido tiempo de tomar nuestras asientos y las damas de hacerse los cumplimientos de estilo,y de comunicarse sus observaciones sobre los tragès, y principalmente sobre sus sombrèrillos, y enfin' de pasar en revista todas las personas: qîiô • . 5* '
m WERTHER. -
composer l'assemblée, lorsque Lolotte fit arrêter le cocher et descendre ses frères. Us la prièrent de leur donner encore une fois sa main à baiser. Le premier la lui baisa avec toute la tendresse d'un jeuue homme de quinze ans; pour l'autre, il.le fit avec autant de vivacité que d'étourâerie. Elle leur dit de saluer les enfants à la maison, et nous continuâmes notre route.
•«Avez-vous achevé, lui dit la tante, le a livre que je vous ai prêté en dernier lieu? — « Non, il ne me plaît pas, vous pouvez le re« prendre ; le précédent ne valoit pas mieux. » Je fus bien surpris lorsque, lui:ayant demandé quels étoient ces livres* elle me dit
que cétoient Je trouvai, beaucoup d,e
caractère dans tout ce qu'elle dit; dans chaque mot je découvraisdënpuveaux charmes; chaque trait de son 'visage sembloit- lancer de nouveaux éclairs de génie-; et insensiblement je m'apperçusqu'elle les lâchoit avec .d'autant plus de satisfaction, qu'elle voyoit bien que pas un n'étoit perdu pour moi. , « Quand j'étois plus jeune, dit-elle, rien *ne me plaisoil tant que les romans. Dieu «sait combien j'étois contente lorsque je « pouvois , le dimanche ,, me retirer dans
WERTHER. 59
devian componer el bayle -, quando Çarlota mando al cochero que parase é hizô baxav 4 sus hermanos, los que la pidieron nuevameute que les diesè la mano 4 besar. El primero se la besô con toda la ternurà de un joven de quinze aîios : y el otro lo: liizo con tanta vivéza como alolondfamienlo. Les encargo otra v.ez que saludasen 4 los niïïos que quedaban en la casa; y luego^eguimos el camino.
« Haveis acabado , la dixo la tia, el libro «que os preste ultimaraenle? — \Nb, ni «tanpoco me gusta, por lo que os lovolveré : , « el anterior no valia muchp mas. » Me causô adtriiracion, quando .haviendola preguntado que libros eran : me dixô queeran..;. HallabaJjpp en quanto ella nie hablaba un gran talento; nuevas gracias enscada palabra : cada faccion de sUïjgstro paretia lanzar, por decirlo asi, nuevofrayos de inteligencia ; y yo fuf observando fnsensiblëmente que ella se explicabacon tanto masgusto, quanto que veia bien que havia hallado en mi quien la entendiese. . .
« Quando yo era mas joveri , dixô , nada « me gustaba mas que las novelas. Dios sabé « quanto gusto ténia yo quando podia reti« '.-l'arme el domingo,: a algun rincoricito,
Go WERTHER;
«quelque petit coin, pour partager, dans
, « toute la sensibilité de mon coeur, le bon«
bon« ou l'infortune d'une miss Jenny. Je
«ne dis pas pourtant que ce genre de litté«
litté« n'ait encore quelque charme pour
«moi; mais, puisqu'il, m'arrive si rarement
« de pouvoir m'occuper d'un livre, au moins
« faut-il que ceux que je lis soient de mon
« goût. L'auteur que j'aime par préférence
«est celui où je retrouve mon monde, mes
«enfants, et dont les scènes me paraissent
«aussi^intéressantes, aussi touchantes que
« celles de ma vie domestique, qui n'est pas,
te si vous voulez, l'image d'un paradis, mais
« que je regarde au fond comme un bonheur
« indicible. »
Je tâchois de cacher rémotionj|que ' ine causoient ces mois; mais cela n'alla pas loin ; car, lorsque je l'entendis parler, comme en passant, avec tant de vérité du ministre deWalefîeld et de plusieurs autres, alors je perdis contenance, et lui dis toul ce qup je devois; et je m'apperçus , après quelques instants, que Lolotte adressa la parole aux autres personnes, qu'elles étoient restées la bouche béante, sans prendre part à la conversation. La tante me regarda plus d'une fois avec un pelit air moqueur, dont je ne me mis pas fort en peine.
WERTHER. 6t
« pat'a parlicipar con todo mi corazon de la « dicha é de là desgracia dé alguna miss Jen« ny. No digo por esto que este genero de « literatura , no ténga 4un algun alractivd « para mi ; pero, pues que pocas veces me « sucede el poderme ocupar de la Iectura de » un libro, quiero a lo menos que sea de «mi gusto. El autor que prefiero 4 los de« mas, es aquel en quien hallo mi mundo,. « mis niûos, y cuyos. pasages me- parecen tan « interesantes como los de mi vida' domes« lica, que no dire que sea un paraiso, pero « si una fuente de una dicha inexplicable. « para mi. »
Procuré ocultar la comocion que me càasaban estas, palabras : pero no pudé lograrlô por mucho tiempp;;, pues quando la oi liablar, como de pas'07 y con tanta razondel vicario de IFakefie.ld y de muchas'otras novelas; entonces no pudé con.tenerme, y dixé quanto era devido : solo, adverlialgun tiempo despues-, quando Carlota dirigi'ola palabra a las demas personas, que liavian estado estas con la bock abierta , sin tomar parte en la couversacion. La tia me mirâ algunas veces con una sonrisa burlona, que yo desprecié, moslrandô iadilërepcia.
6a WERTHER.
s,La conversation tomba sur le plaisir de la danse. « Si.cette passion est un défaut, dit «Lolotte, j'avoue de bonne foi que je ne « cannois rien au - dessus. Et , quand j'ai « quelque chose dans la tête, je me mets à «mon clavecin ; quelque discordant 'qu'il «soit, je joiie une contre-danse, et tout va « le mieux du monde. »
Comme, pendant cet entretien, je repaiseois ma vue de ses beaux yeux noirs l avec quel charme ses lèvreswvermeilles et. la if aîcheurdé'sësijoues attiraient toute mon ame ! Comment, occupé tout entierde la noblesse, de la majesté de ses pensées, il m'arrivoit souvent de ne point entendre les mots dans lesquels elle s'exprimoit ! C'est ce que lu peux le figurer, puisque tu me connois. Bref, Iprsque nous arrêtâmes devant la. maison de plaisance, je descendis.tputa'êveur.de la voi- - t-ure.; j'étois même si égaré dans l'espèce de monde fantastique que mon 1 imagination formoit" autour de moi, que je fis à peine attention à la musique qui se faisoit entendre de la salie illuminée, et dont:l'harmonie venoit au-devant de nous. ■■&■■:..,
Les deux Audran<*et un certain.... (qui peut retenir tous les noms ?.) qui étoient les danseurs de la tante et de Lolotte, nous re-
.WERTHER. 63
Hablôse enfonces sobre là diversion del bayle. « Si-esta pasion es un defecto , dix<î « Carlota, confieso de buena fé, que no co« nozco cosa que la r sea superior. Quando « tengo mi cabeza inquiéta con algun nego« ciô , me acerco al clave, y aunque esté « destemplado, toqo una contradanza y en- . « tonces todo va bien. »
Con que complacencia, mientrasella hablaba, yo fixaba mi vista en sus dos hermosos y negros ojos; ccn que encànto arrëbataban mi aima sus labios de rosa ,'sûs ffescas mexillas ! Enteramente distraWè en contemplar lo noble, lo. magestuoso de su discurso, me sucedia, a veces, no oir las palabras con que se explicaba : lu puedes formarte una idea cierta de todo esto, pues que nie conoces bien. Enfin, quando el coche paré delanle de la casafdekbayle, yo sali de el , .todo distraido ; y»ëp efecto estaba tan arrebatado en esta especie de mundo fan tasticp, que mi imagination formabaami fëdedor, que apenas.hicé alto de la musica, que salia delà sala jluminada, y cuya harmonia se extendia hasta bien lejos.
Los dos Audran, y un cierto.... (pero quien ha de poder relener todos los nombres ) que eran las parejas de la tiay de Carlota,
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WERTHER.
curent à la porte; ils s'emparèrent de leurs dames, et je montai avec la mienne. ■ Nous dansâmes plusieurs menuets; je priois les femmes les unes après les autres, et les plus maussades étoient justement celles qui pouvoienf le, moins se résoudre à donner'la -main et à finir. Lolotte et son cavalier commencèrent une anglaise, et lu sens combien je fus content lorsqu'elle se mit,à figurer avec nous. Il faut la voir danser! Elle se livre à la chose de tout son coeur, de toute son ame ; tout son corps est une harmonie, et dans un të% abandon', qu'il semble que danser soit tout pour elle, qu'elle ne pense à rien, qu'elle ne senle rien autre chose; et sans doute, dans ce moment, tout autre objet doit s'anéantir devant ses yeux. • Je la priai pour la seconde contre-danse; elle n'accepta que ~pour la troisième , et m'assura, avec la plus aimable franchise, qu'elle dansoit volontiers l'allemande. «C'est «ici la coutume, continua-t-elle, que cha« que.cayalier ne danse l'allemande qu'avec « la personne qu'il a amenée;, le mien la « danse mal, et me-sait bon gré quand je «l'en dispense; votre dame ne la sait pas , .«aussi, et ne s'en soucie guère; et j'ai re«. marqué, lorsque vous avez dansé l'anglaise,
WERTHER. 65
nos recibieron 4 la puerla<; acompanaron 4' sus damas, y yo subi con la mia.
Baylamosmuchosminuetës; yo baylé cori varias damas, y las mas lorpes eran precisameute las que tardaban mas en dar là mano, y acabar. Carlota y su cavallero comenzaron una contradanza inglesa ; y figurate quai séria mi alegria, quando la tocô el hacer la figura conmigo. Es preciso verla baylar.. Bayla con todo su corazon, con toda su aima : todo su cuerpo esta en una perfectahârmonia; y se abandona de tal modo que.nada piensa , nada sien te mas que el bayle , que es todo su objecto : y no hay duda en que los demas deven desvanecérse 4 sus ojas.
Pedila para la segunda contradanza ; pero solo aceptq. para latercera, asegurandome con la mas amâblë franqueza, que tendriâ' mucho gusto en baylar la alemanda. « Es « aqui coslurabre, afiâdiô, el que l'oscaval-- « leros*,- no baylen la alemanda siiipconsu« pareja : ël mio la bayla muy mal-, y me - « lo agradece quando le dispenso de esta « obligacion : vuestra compailera-, tampoco « la sabe, ni se cuïda de ello : y yo hé pb«servado quando baylaban la ynglesa, que
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WERTHER*
« que vous tournez fort bien : ainsi, si vous «voulez m'avoir-pour l'allemande, allez « me demander à mon cavalier, tandis que « je parlerai à votre dame. » J'acceptai ; et il fut arrangé que tandis que nous danserions eusemble , son cavalier entretiendrait ma danseuse.
L'on commença, et nous nous amusâmes d'ajjord à faire différentes passes. Quelle grâce ! quelle agilité dans ses mouvements ! Lorsque la mesure changea, et que nous nous mîmes à tourner les uns autour des autres comme des sphères , il-y eut d'abord quelque désordre, parce que le plus-grand nombre dânsoit mal ; mais nous fûmes sages ; nous attendîmes qu'ils eussent jeté leur feu ; et, lorsque les moins habiles eurent quitté la placp, nous nous en emparâmes, et continuâmes avec uae nouvelle .ardeur, secondés d'un autre couple, Audranetsa danseuse. Jamais .je ne réussis avec autant de facilité. Je n'étojs;pIus uu homme. Tenir eettë*ïéhar• mante créature, entre mes bras , et voler avec elle comme la foudre ; voir tout disparaître autour de moi-, et..."". Guillaume, pour te parler avec sincérité, je me jurai pourtant que je ne souffrirois jamais qu'une
WERTHER. ....... 67
« vblteais. muy-bien. Si quereis, pues, bay« lar conmigo la'alemânda,-id 4 pedirme 4 « mi cavallero, mienlras que yo hablo 4 « vuesti'a dama. » Acepté : y conveni en que mientras que uosotros baylabamos juntos su cavallero braria la conversacipn con mi dama.
Se comenzô , y al principi'o nos entretubimos en juguetear haciendo dilërentes pasos, y figuras, Que gracia, que agilidad, en todos sus movimientos ! Quando llegamos 4 la value, y que comenzamos 4 dar vueltas, los unos al-rededor de ios.otros, como si fueramos unas esferas, huvô al principfo alguna confusion, porque la mayor parte baylaba mal : pero nosotros fuimos pruden-" tes, dexamos pasar todo el primer impetu, y desdëquë los que eran menos'habiles huvierou abandônado tel puêsto , comenzamos de nuevo, y coutiriuamos con el mayor. ardor, seg'uidos de otra parejà, que era Audrau y su baylarida. Jaraas lie baylado con mayor ligereza , y facilidad. Yo era mas que hombre. Tener en mis brazps esta amable criatura', volarcon ella como una exlia-, lacion ; desaparecerse todo lo que me ro-, deaba, de mi vista; y.... Guillermo, para hablarte con ingenuidad, juré en mi inte-
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WERTHER.
fille que j'aimerais, et sur qui j'aurois des - prétentions , dansât cette danse avec un autre que moi ; et dusse-je y périr.... lu m'entends. * *
N us fîmes quelques 'tours dans la salle pour reprendre haleine, après quoi elle s'assit. Je coupai les citrons que j'avois mis dé côté lorsqu'on faisoit le punch, et qui étoient les seuls qui restassent ; je les lui donnai pour la rafraîchir, et ils produisirent un très - bon effet; seulement, à chaque morceau que sa voisine prenoit dans la tasse, je me senlois le coeur percé d'un coup de poignard, quoique $ par décence, je me visse forcé de les lui présenter.
Nous fûmes les seconds à la troisième anglaise. Comme nous faisions le tour, et que, transporté de joie, je semblois n'être animé que du mouvement de son bras et de ses yeux,'où je„voyois l'expression du plaisir le plus sensible et le plus pur, nous nous . trouvâmes devant une femme , qu'un certain air aimable , répandu sur un visage qui n'étoit plus de la première jeunesse, m'avoit fait remarquer. El le regarde Lolotte en riant, la menace du doigt, et prononce, en pas-
WERTHER. • 6g
rîor, que jamas sufriria que una muger>a quien yo amase, y sobre la que yo tubiese ah'un derecho i baylase este bayle con olro que conmigo; y mas que yo huviese de morir mil veces. ... Ya me enliendes.
Dimos algunas vueltas en la sala para tomar aliento;y despues ella se sentô. Parti los limones que yo mismo havia separado, quando se hacia el punch, y eran los unicos que quedaban ; se los présenté para que se refrescase , y vi cou gusto, que havian pro-t ducido un muy buen efecto : pero olra dama - que se hallaba alli cerca tomaba alguna vez del .plato , y aunque yo me veia obligado por atencion, 4 presentarselo , me sentîa atravesar el.corazon con una puïïal cadà vez que ella tomaba un pednzo. ■ •
En la tercera contradanza ynglesa , nos tocô el estar eu la segunda pareja. Quando baxabamos liaciendo la vuelta; y que lfausT portadq de alegria, yo parecia unicamente animado por el movimienfô de sus brazos y de sus ojos, donde yo veia la expresioti del mas puro, del mas sensible placer, nos hallamos delaute de una muger, que auiit que ya no era joven, me havia llamado la atencion por un cierlo aire de amabilad qup brijlaba eu todo su rostro. .Mirô 4 Carlota '
7o # WERTHER.
sarit:, le nom d'Albert d'un air très-significatif. « Puis-je sans témérité, dis-je à Lo« lotte, vous demander qui est cet Albert ? » Eileallpit me répondre , lorsque nous fûmes obligés de nous séparer pour faire l'a grande chaîne; et, lorsque nous nous croisâmes, je crus lui trouver un air tout pensif. « Pour« quoi vous le cacher ? » me dit-elle en nie prenant la main pour la promenade ; « AlK bett est un galant homme , à qui je ne «suis'pas moins que promise. » Cette .nouvelle n'en étoit pas une pour moi, puisque les dames m'en avoient prévenu en chemin; et cependant elle me parut telle , parce qu'occupé tout entier de l'objet qui, en si peu de temps, m'étoit devenu si cher-, je n'y avois point songé. Bref, je me troublai, je m'égarai, je fis une fausse marche qui dérangea toute la dansé; et il ne fallut pas moins.que la présence de Lolotte, quineus attira les uns et les autres, pour la remettre promptehaent en ordre.
La danse nétoit pas encore finie, que les éclairs que nous.voyions briller depuis longtemps à l'horizon, et que j'avois toujours donnés pour des éclairs de chaleur, corrimencèrent à devenir plus forts, et le bruit
WERTHER. 71
riendo, la hïzô una sëûal 1 de amèriaza, y pronunciô al paso el nombre de Alberto, en tono de misterio. « Puedosiii ser temerario, « dixé 4 Carlota, pregùntaros quien es Al« berto? » Yba 4 respondërme, pero huvimos de sépararnos para forma r la cadena grande; y quando llegamos a cruzarnos, me parecïo que estaba pensativa. « No hay ràotivo'de ocullarlo, ihë dixo tomaudome la. mano para hacer el paseo : « Alberto es uu « gracioso j<)Vén, 4 qrjien;;yo ëstoy prome.c tida. » Aunque esta noticia no era nueva para mi, pues que las damas me lo havian prevenido en el camino ; sin embargo me hizô entonces ' el mismo efeclo que -si lo fuese,-porque entéramente ocupado en un objeto que en tan poco tiempo me havia agradado tanto, no havia vuelto a perisar en ello. En una palabra, yo me turbé , me aluciné, erre la figura y trastorné el bayle. Fue necesaria toda la presencia de espiritii de Carlota, para coordinar nuevamente la contradanza.
Aun no se havia acabado el bayle, quando los relampagos, que havia tiempo veiamos brillar sobre ël horizonte, y que siernpre yo havia sostenido que erah rafagas de calor, comenzaron 4 hacersé mas fuertes,' y
7* WERTHER,
du tonnerre à l'emporter: sur celui de la musique^ Trois -femmes.-.s'enfuirent de leurs rangs, leurs, cavaliers les suivirent ; le désordre-devint général, et la musique cessa. Il est naturel, lorsqu'un malheur ou quelque événement horrible nous surprend dans lé plaisir,'qu'il fasse sur nous Une impression beaucoup plus forte qu'en tout autre temps , soit à cause du contraste, oir plutôt parce que nos sens, une.fois ouverts à la sensibilité , sont plus subitement et plus vivement affectés. C'est à ces causes que je dois attribuer les étranges grimaces que je vis faire - tout à coup à la plupart des femmes. ..La plus sage s'assit aussi dans un coin; le dos tourné vers la fenêtre, et se. boucha les oreilles; une autre se jeta à genoux devant elley et se cacha le visage dans son sein; ririe troisième'se'coula entre elles deux, et embràssôit ses soeûfs en versant des larmes. Quelquës-ûnès vouloient se retirer; d'autres, qui savoient encore moins ce qu'elles faisoieut, n'avoienl pas même conservé asseç de présence d'esprit pour réprimer l'audace rie nos jeunes affamés, qui paroissoient fort pccupés à dérober.sur lps ièyres de ces belles
WERTHER; . T&
' - ,■''.' -.'■ '
el estampido del trùeno & apagarél ruido de
la musicH. Très sefloras abandonaronî la eon>
tradanza : iMguieronlas sus. cavalières ; la
confusion se hizô gênerai, y la musicacesô
de todo puntpi Es cosa muy natural que
quando una .desgracia, 6 un suceso ;espari>7
lôso nos sorprende en medio de los place?
res , que baga en nosolros una impresipn^ '
mas fuerte, que en qualquiera otra cïrcuns--
tgncia ; sea por el contraste^nie résulta, sëà
4un mas, porque nuestras sentidos, que enL
lonces estanabiertos, por decirlo asi, 4 la
sensibilidad, estan tambien mas prontos d
recivir todas,la vivasy repentinas sensacip--
nés. A esta causa atribuyo yo, los extranos
gestpS, que vi hacer entonces .4 la mayor
parte ,de Jas selleras. La mas prudente., se .
escondfo en.un rincon , cou,las espaldaa
vuellasaçia layentana, y lasprejas tapadas,:
otra se arrpdillô delante de ella,, y cubriô
su cara- en.su regazo : la terçera se metiô
entre las dos, y abrazaba, 4 sus hermanas,
•llo.raudo, Algunas otras seîioras qùerian retirarse
retirarse pero .otras.que no sabian lo que se
hacian, no havian siquiera cpnservado la
presencia deespiritu necesaria para reprimir
la audacia de los ansiosos joyenes, que se
mostraban ocupadps en robaf de los labi.ps
!• *'. . '' - 4 . .'
74 ':WjEsRMI#R. '
affligées, les prières qu'elles destinoiént nu ciel. Quelques^unside nos Messiëûtséipierit descendus pour fùmef trariquillement une pipe; et le resté de là société n'en étoit pas fort" éloigné, lorsque l'hôtëssè s'avisa heureusement de nous hiOiïtrëf ùn'é chàmbf ëqui afooit des volets et dès rideaux. Â^péirië y fûmes-nous entrés, que Lblbïté se ..mit à placer des chaises en rond, à faire asseoir la compagnie, et proposa un jeu.
J'en vis plusieurs serrer les lèvres et s'étendre, dans l'attëPTë de quelque jeu de gage Ttouchë. « Nous jôuéfôris à compter, dit-ëlle. «Écoutez bien. Je ferai le tour du cerple .* ën;allant de droite à 'gauche, tandis que «vous compterez depuis im jusqu'à mille, « en nommant chacun le nombre quillui>cac* --:<çréS'p'o'ridra^.>-il.fau'^qû'e:ipe.la.aille.;très^îte5 '« et celui qui: bésitera.y on qui se 'trompera,v ■/«àirija un so'Pfileti » Ce fut quelque chose d'assez plaisant. Elle se mit à tourner avec Je bras étendu. Celui par lequel elle commença épmpta;un, son voisin deux, le suivant trois, et ainsi de suite;-Alors elléeommePça à aller insensiblement de plus en plus vite. Quèlcj[uûnse trompe;; paf, unsùufflet. Sonvoisin sempt àirire,j«ipafi un autre spuf»
WERTHER. 75
de las bëllas afligidas, las suplicas que dirigian al cielo. Algunes seiïores delà compa-. nia havian ido 4 una sala baja 4 fumar^la pîpa,y las demas personas de la sociedad, . no se havian 4un alexado mucho, quando por fortuna, se le ocurriô 4 el aima de la casa, el enseîiamos una pieza cuyaS vetitanas tenian postigos y cortinas. Apeuas haviamos enlrado en esta nue va sala, quando Carlota comenzô 4 colocar si! las al rededor; hiz'6 sentar 4 la compaHia, y propusô un juego.
Todos se preparaban 4 un juego de pfendas, 6 de risa:, y losvirriofderse los labiés, - y estirarse, para éstâf prbntos. Jugarëriios 4 cpntar, dixô Carlota, Escuchad bien. « Yo « daré tfbeltas al circo yendo de derecha & « izquierda, mientras que vosotros coutareis « desde uno hasla mil, nombrando cada uno « el numéro que le corresponde : pero deve « de ir muy de priesa ;' y el que tilubée 6 «se équivoque, recivira un bofeton. » La cosa fue realmente chistosa.'Comenzô 4 dar vueltas con el brazo extendido. El primero por quîen ella comenzô , contô uno , el segUndp, dos, el otro'tres, y asilOs derùas : ■ përpèllàibai cadà^yëz^dàiidb là yiielta mas dë^priesa. Unô:-se ëqmvocà; : pàf ! -un bofe-, ion. Su ^ecihoy ;|prijiènzà! â f eïr : paf ! bh-6,
70 ■ W;E'R-THEÏt.
flët, éri -augmëritàht toujours de vitesse. J'àttfapài moi -même deux taloches ; et je » of-^s1,' avec un sensible' plaisir, rêiriarqiiër qu'elleme les àppliquoit plus fort qu'aux autres. Un éclat: décrire générât mit finvaù jeu avant qu'on eût achevé de compter mille.- 3Jes pîUs intimes se retireront alors en particulier. L'ofagë avoit cessé', et je suivis Lolotte dans la salle. « Les soufflets, me «djt-elle eh chemin, leur ont fait oublier « orage et tout. » Je ne pus rifen lui répondre. « J'étois, continua-t-elle, une des plus «craintives; mais, en affectant du courage « pour en inspirer aux autres, je suis deve« nue plus hardie. » Nous nous approchâmes de la fenêtre ; le tonnerre grandôït encore 'dans l'éloignement ; une pluie abondante ruisseloit' avec un petit murmure: surr lès champs, d'ôûÇil s'éxhaloit Un parfum-vivifiant, que l'air, dilaté parla chaleur,,nous . appprtoit|par bouffées. Elle se tenoit appuyée sur son coude ; son regard perçoit toute la contrée; elle leva les yeux au ciel, et' les rebaissa sûr moi; je les vis se remplir de larmes;,elle posa sa main sur la mienne, en ' disant : « Klopstock ! » Je mè sentis âbymèr dans, le torrent de sensàtiôris qu'elle versa sur nibi en prôriôriçârit pe séUl nom. Je
WERTHER. 77
y Carlota corriendo siempre. Yo recib! dos bofetones, y cref, con el mayor guslo, baver advertido que me los aplicaba mas fuer^ tes que 4 los demas. Una carcajada gênerai diô fin al juego, antes de que se huviese acabado de contar hasta mil. Las personas que tenian mas inlimidad se retiraron, 4 . hacer una conversacion particular. La tempestad havia cesado ya, y yo segui 4 Carlota que pasô 4 la otra sala, y me dixô de camino. « Los bofetones les han hecho olbî« dar la tempeslad, y todo lo demas. » No pudé responderla nada. « Yo era, aîiadio , « una de las mas medrosas : pero cpmo ténia «sqùe fingir animo, paradarlo 4los demas, .«.me volvi'maaatrevida.; » Nos acercamos 4 la ventana; los trueips resonaban 4 lo le-, jos; una, abundante lluvia se,deshacià' en arroyos sobre. los campos , ..fôfmapdo un ' agradablemurmullo.: la tiefràpxhalabalùh perfume, vivificaiilej, que el'ayrë^ érirarecido con.elçalpf, nos lo embiaba 4 ,r4fagas. Çar-r Iota estaba appyadii sobre : sus codos. : /'sus miradaspenetraban tpdo aquel rpeinto : ièfyantô lospjos alcielo, y luego losdexôcaer sobre mi-cubiertps de lagrimas : pusô ripa , manp sobre If mia r dicïendo : « Klopstpck ! à Sentimeabismado, en las innurnerables sen-
78
WHERTHER.
succombai, je m'inclinai sur sa main , que je baisai en versant des larmes de volupté. Je relevai mes yeux sur les siens..;.. Auteur sublime, que n'as-tu vu dans ce regard ton apothéose ! et puissé-je moi-même n'entendre plus prononcer ton nom si souvent profané!
LETTRE XI.
le 19 juiiir
JB ne sais plus où j'en suis resté dernièrement de mon récifl| ce que je sais, c'est qu'il étoit deux heures après minuit lorsque je me couchai, et que si, au lieu de t'écrire, j'avois pu t'eritretenir de vive voix, je t'aurois peut-être amusé jusqu'au jour.
Je ne t'ai pas raconté ce qui se passa à notre retour du bal, et le jour d'aujourd'hui n'est pas fait pour cela.
Il faisoit la plus belle aurore du mondp; l'eau tombant goutte à goutte des arbres, toute la nature semblait revivre autour de
WEfcTHÈRy 7o>
saciones que ella produxô en mi, con solo pronunciar este nombre. Sin poderme resistir me dejé caer sobre su mapo, derràmarîdo lagrimas tiernas de placer. Levante rpis ojo» para mirar los suyos.... O sublime autor, esta sqla mirada, que tu dévias haver visto, hace tri apothéosis ! Bueda yo mismo na volver 4 oir pronunciar tu nombre tentas veces profanado.
G ART À XI.
il . . .
19 de jupiQ.
l\o me acuerdo 4 donde quedé ultimamente con mi relacion : lo que yo se es que ya eran las dos de \at noche, quando meT acosté ,'y que si éri lugar de eséribiftè, hu** viese podjdô hablarte, tal vei+ïp hiivierà ëntretenido hasta el amanecer. ; i
No te hé contado 4un lo que pasô dé" que volvimos del bayle, ni tàmpoco lo haré ahofa, porque hoy no me siento dispuesto para ello. -
Hàeia Igmasbella mafiana del universo; el aguacaia gota 4 gota de los arboles, toda la naturaleza pareeia rëvivir, 4 nuestro ré-
*•
WERTHER.
nous. Nos dames commençoiënt à s'endormir. Elle me demanda si je ne voulois pas être de la partie ; que je ne devois pas me gêner porir elle. « Tant que je verrai ces « yeux ouverts, lui dis-je, (et je la regarni dois fixement) il n'y a pas de danger que «je m'endorme. » Nous tînmes bon l'un et l'autre jusqu'à sa porte. La servante lui ouvrit doucement; et, comme elle s'informoit de son pêfe et des enfants, on lui ''dff'qUe' tout étoittranquille et endormi. Je pris congé d'elle en l'assurant que je la reverrois le jour même. Je lui ai tenu parole; et, depuis ce temps-là, le soleil, la lune et les étoiles , peuvent faire tranquillement leurs révolutions ; je ne sais plus s'il est jour ou s'il est nuit; tout l'univers se perd autour de moi.
LETTRE XII.
Le 21 juin.
Jï coule des jours aussi heureux que ceux que Dieu réserve à ses élus ; et, quelque chose qui m'arrivé, je ne puis-pas dire que je n'ai pas joui des plaisirs, des plaisirs les plus purs de la vie. Tu çonnois ma retraite'
WERTHER. 8fc
dédor., Las damas cometizaban 4 dormirse. Carlota, me dixô « que si yo queria hacer «lomisrnono lo dexase por ella. Mientras « yo vea, ( larespondimirandola fixamente) « esos ojos abiertos ,*' no hay miedo en que « yo me duerma. » En efeçto, los dos resisr / timosmuy bien al sueîio hastallegar 4; su puertavLa criada abriôconel mayor tiento; pregunïô. Carlota al instante por supadrey hermanos, y la respondfo que dorXriian con el mayor sosiego. Despedime de, ë||kv y 1%-^, aseguré que en aquel mismo diavolveria 4 * verla. Asi lo hé hecho : y desde este instante el sol, la lupa, y las estrellaspueden recorrer tranquilamenle sus orbitas, sin que yo sepa si es de dia ii es de noche : todo el mundo se desvanece 4 mis ojos.
C ART A XII.
"-' ' ' . ai de jamo.
rAso nîios dias tan felices como los que Dios réserva s4 sus escogidos : y sucedame lo que, me ;suceda, no podré decir que no lie gozadp de los placeras, si, de los plaeeres mas puros de la vida. Tu conoces mi
82 WERTHER.
deW^ahlheim; .j'y suis tout à fait établi; je n'ai,*3e là, qu'une demi-r-Jieue pour me . rendre chez Lolotte : là, je sens mon existence , et tout le bonhefti qui a été accordé à l'homme. .^
L'aurpis-je pu penser que c&Wahlheim, que je choisissois pour le., but de ma promenade , étoit situé si près du ciel ! Com'*'■ -ÉÉW-de fifis, dans mes longues courses, tani|pmt'àùJMiiMe la montagne, tantôt au milieu * <3èi; Jà^jfpnne , portant mes regards au - delà , ' de la rivière, n'ai-je pas considéré cette maison de chasse, qui est aujourd'hui le centre de tous mes désirs !
Mon cher Guillaume, j'ai fait toutes les réflexions possibles sur ce désir de l'homme, de s'étendre hbrs de lui-même, de faire de nouvelles découvertes, de se transporter partout où il n'est pas; et, d'un autre côté, sur ce penchant intérieur qu'il a a se laissejttb,- loutairement prescrire des bornes, à suïfre machinalement l'ornière de l'habitude, sans Se mettre en peine de ce qui se passe à droite ou à gauche. * -
Il est étonnant, lorsque je ^yins ici, et que de la colline je contemplois ce beau vallon, comme je m'y sentois attirer de
WERTftER. 83
solëdàd de Wahlheim: :, en ella me hé fixado enteramente, desde alli no tengo que andar mas que média; légua para ■• pasaT*s4:îla pasà Carlota ; dond* gozo de toda mipÉistencià de"toda la felicitad* que el hombreipuède gozar. -i», •■ •' -,■ ,\k'':-:
HuvierX yo ipodidp imaginaire que el retira de WahUteun que yo havia eaeogido por limites de-ùii pasep, estubiese situado tan cerca deFcielo ! Quntas vecës ëir'H|§J largos paseos, ya 4 la cima delà ffioritànlt^ ya 4 lo hondo del valie^, quando exteudia mis miradas mas afÏ4 del rio, no héeônSiderado esta easeria j que forma ahora el centra de todos mis deseos !
Mi amadp Guillermo * yo he hecho todas las reflexionesposibles sobre el deseo del hombre de extendefse fuera de si niismo, de hacer nuevos dëscubrfmtentos, detranspor tarse 4 donde no se haila; y por otro lado sobre esta inch'nacion «xterior 4 dexatge volunlariamente prescribir de limites, .4 seguir raaquinalmente la rutina, sin cuidaf de loque paaa 4 derecha ô 4 fzquierda.
Es cosa que realmente me causa admiration, et acordarme que quando viné aqui, y que-desds la coliùà conteroplaba ese her-
84 WERTHER.
toutes parts ! Eà, le bosquet : que ne peuxtu mèlëVton ombre à ses ombres ! Là, le sommet de la montagne rojj ! que ne peuxtu , de là, découvrir toute l'étendue du pays ! Là, une chaîne de collines interrompue par des vallées^solitaires : quel plaisir de pouvoir t'y égarer ! J'y volois, je reveribis sur mes pas, et je n'avois point trouvé^ ce que j'avois espéré. Ah ! il en est de l'éloignement comme de l'avenir ! Un grand tout ténébreux repose devant, n©tre.:ame ;'le sentiment y vole, et se fourvoie comme noire oeil ; nous brûlons du désir d'y transporter tout nôtre êtfe, pour le remplir d'une sëpsalion unique de v.pluplé capabJpdWffecter toutes nos facultés. ..-Hélas .laprès:.blenide.s:effi3rts.ppu.ry,.arriveri lorsque ■ l'aveniifdeyient présent, : tout , dpr meure dans le même état ; nous restons dans notre misère ; le mêmeasiléi nous environné, et notre ame soupire-en vain après le b'Ôrir herir qui.vient de lui échapper.
.'■■' C'est ainsi j peut-être-, que;le, vagabond inquiétsoupirp .après sa ? patries et trouve
■^dansson foyer > sur léséiudë-ïfion épouse,
WJÎRTmEiR. 85
fâosôf yàlle; $r ;me isentia'; atf aida' por, 'todas pàffësjAllf i>ël bosque' : porque.np. me nés dado mezclar rni soriçibra con là suya ! Mas aliula çinià del monte : ô! porque no me es, posible descubrif desde allî toda la vàsta extension del pays ! Por otra parte',: ;Unà cordillêra de colinas, separadasentre sï$vGOri «olitarios valles : que gozo, elspodeririejëxr jendër por èllos ? Yba volando.: me yolyia atras, sin hâver hallado lo^ que esperâba. -Ah! lo mismo sucede con lo que -esta lëj.p's dé nosotros, que con el tiempo venidefo. Un gratt todo vagO y tehebroso reposa delante de nuestra aima ; la idea vuela, y se ëxtravià como nuestra.vista : ardemos en. deseos *dV trasladar 'allï todo ùuestro ser-, para que se embriague en las delicias de una sola sënsaciori 'grande y magriifica. Pero ah l despues -que hèmos-hecho,los rnayofes,;esfuerzos para llegarydesde,'que ,el tiempo yer nidéro se hace présente , todo es como, era antes ; permanecémos en nuestra miseriaj estamos encefrados en el mismo circulo,y en vànOinuéstra aima suspirapor la dicha que acaba de^escaparsela. '
: ; Del mismo modo, tal vez", :-■ el hombre •inquietoyïvagamundo suspira' enfin, por'su patriàf y èalla,;eii sus hogarès, 4 el kdo de
86 WERTHER.
au milieu de ses enfants et des soins qu'exige * leur conservation, ce contentement de l'ame qu'il chercha vainement par toute la terre.
Lorsqu'au lever du soleil je sors pour me rendre à mon cher Wahlheim , et qu'arrivé au jardin de l'hôtesse jecueille moi-même mes pois, et m'assieds pour en ôter les filaments f tout en lisant mon Homère ; lorsque jeprends un pot dans la petite cuisine, que je coupe du beurre, mets mes pois au feu , les couvre et m'assieds auprès pour les remuer de temps en temps ; c'est alors que je sens bien vivement comment les fiers, les superbes amants de Pénélope pouvoient tuer eux-mêmes,dépecer et faire rôtir les boeufs et les pourceaux. Il n'y a rien qui me remplisse d'un sentiment si tranquille, si vrai, que ces traits de la vie patriarchale, que je puis, grâce à Dieu, faire entrer sans affectation dans la trame de la mienne.
Que je suis content d'avoir un coeur capable de sentir cette joie simple et innocente d'unihomme-.qui sert sur sa table -lé chou qujàfea hii>même"ifait venir, et qui'*ipnSseai-v lèmënfc jouit dëfsprrchou $"tmis«qiifese tfapv
WERTHER. &V
su esposa, en medio de sus hijos, y de los cuidados que exige su conservacion, este dulce conteutamiento del aima, que en vano buscô por toda la tierra.
Quando al salir el sol, yo me pongo en camino para ir 4 miamada soledad de Wahlheim, y que en Uegando al jardin de mi huespeda, me enlretengo en coger mis guisantes, y me siento para qui taries los hflos, mientras leo 4 Homero ; quando tomo una olla en la cocïna, corto la manteca, pongo mis guisantes al fuego, los tapo, y me siento al lado para meneai los de quando en quando, entonces me represenlo con ta mayor viveza, como los féroces y orgullosos amantes de Pénélope podian ocnparse ellos mismos en matar, desquartizar , y asar los bueyes - y los cerdos. No hay cosa alguna que me llene de ideas mas tranquilas, .y mas verdaderas, que estos rasgos de la vida patriarcal, los que gracias al cielo, puedo mezclar sin afectacion, en m! metodo de vida.
Quan cpntento estoy en tener un corazon capaz de gozar de la inocente y sensible alegria del hombre que sirve a su mesa la coi que el mismo ha cultivado, y que no solamente goza del placer de corner su col,
18 P'ÉRTHERV
pelle encore dans unrneme instantrtous les' beaux jpprsxju'il-.a pàssésjlle cultiver, la belle; matinée où il le : planta ;les douces soirées: où ill'arrosa, et où il eut la satisfaction d'en remarquer l'accroissement progressif!
LETTRE XIII
' lé £9-juta.
A vAST- H1ERle médecin de la ville vint chez le bailli, et me trouva à terre' au milieu des enfans de Lolotte,.dont les, uns: marchoient, à quatre pattes sur moi, tandis que les autres me pmçoientj que- je les.çhar: touillois, et que, nous;faisions tous ënsëiiiblë> • un grand bruit. Le-doctëur, espèce;,de? ma<* rionnettedogmatique^qui'arrangeoitenpar*' lant lesplis de,ses;manchettes, ettiroiison; jabot, trouya.çe jeu au-dessous de la; dignité d'un.homme s.agë ; je.m!en apperçus:à»sa,mine. Sans me démonter, je lui laissai débiter, les choses les plus raisonnables^ et me .mis àrebâtir le château,de cartes des-enfants^ qu'ils a voient renversé. Aussi, n'a.rvt n il pas: manqué d'ajler^çlabaudpipaE; la yilleique
WERTHER. %
si lambien de àcordafse en àqueljiristaritè ■ dp los hermôsosdias que ha pasado en cùk-. tivarla, la bëllaimaHanita eriquelaplautôi las suaves tardes' en que la regô. y en que tubô la :isatisfaccion de- observar como me-; draba haciendpse cada Vez mayor, :
E xi médicùde là ciudàd vfriô aritésdë 'âyé%- 4' casa dèl baliy, y më liallo héchàdb en? él suelbënmëdio dèlbs niîïbs de Gàrlôtàjcte los qUales, los urios marchaban- en qualro piës-sôbrê miV los otros me pellizcaban, y yb; les hàcià cosqùïllas■■;fomiando de este nîpdô".■todos'juntos un gràn ruidovEl dôctory •* fspécîê dëmanëquiri dpgniàtîcôlj^y ëlquàl riiiëptras hâblabà'■■, arfëglâba sus vuelos y stî guifibablà| hàllfr-quë este juguéfëidégfadaba la dïgritdad' de un hbmbfe sabip. Cbriocilo en su' gestdV- Sm • trâstbrriârriie< en nàda:-',- le dexé* dëcif las cosàs mas juiciosas, ocupandôme miëntràs- teufo en compôner,, un castillëjode riàypëSÉjuelos mrichachôs acababan ife'def rivafïr^BItbrno déxô de ir 4 charlar
& ■ W^ER^IÉERV'
les enfants -dtii baillr étëiënt déjà ïâssez.mal élevés j mais que Werther âchëvoit de lès perdre. -^.li.Bïï^^.-Jrw*-:":-,; =^.i..-t.v * Qrii::, mon cher Guillaume f lès enfants, Voilà'jviùt: la terrée ces qui^toiichë:de plus près à; mon cosUr. Lorsque je les-considère:, et que je vois dans cespetits'^tfës le: germe de toutes-les.vertu s, de toutes lës;forcësvdbnt ils aurontup JQur?si; grand bespiri£ lorsque je vois dans leur opiniâtreté leur future; constance y et leur • fermeté de caractère ; dans leur pétulance, la gaieté du coeur, l'étourdefie àvëé laquelle ils 1 se glisseront ; parilà suite y à travers tous les dàrigërside ce rabridè 3 qùkyid je vois, dis*jë, tous ces germes si ètoV tiers, si exempts de corruption, sans cesse je répète ces mots précieux du grand instituteur des hommes :,Si vous ne devenez semblable à un d'eux! Et-cependant, mon bon ami, ces enfants^ qui sont nos semblables, et que • nous devrions prendre pour modèles, nous les traitons comme nos sujets. Ils ne doivent avoir aucune volonté. N'en avons-nous donc aucune ? Et où est notre prérogative? parce que nous sommes plus âgés et plus sages. Dieu du ciel ! tu vois de vieux enfants, de jeunes enfants, et rien dej^us ; et ton fils nous a bien fait connoître nMfuel s1 te donnent
WERTHER. 9t
por la ciudad, que Werther acababa de he» char 4 perder 4 ios hijos del bally que esm taban ya bastante mal criados.
' Si, querido Gijillermo, los niflos son de todo lo que hay sobre la tierra-, lo que mas interesa 4 mi corazon. Quando los contemplo, y que veo en estos pequeïîos enles la semilla de todas las virtndes, de , todas las fuerzas que algun dia les seran necesarias : quando veo en" su terquedad, su conslancia fututa, y la firmeza de su caracter ; ep su pelulancia, la alegria de corazon, el atolondramiento con que despues se escabulliran por entre todos los peligros de este mundo : quando veo, vuelvo 4 Tepetir, todas estas semillas tan interas, tan libres decorrupcion, repito sin césar estas palabras del gran maestro de los hombres : Si no os haeeis seméjantes-â uno de ellos. Y sin embargo, tiosotros tratamos, como esclavos, a estos nifloa que son nuestos semejantes, y que deveriamos tomar por modelos. No deven tener voluntad propia. Pero nosotros no tenemos una ? Y quai es nuestra prerrogativa ? Porque somos de mas edad y mas sabios' ? O Dios eterno ! tu ves niîlos viejos, niïïos jovenes, y nada mas.: y tu hijo nos ha hecho conocer muy bien, quienes son aquellos que
ga WERTHER.
la plus grande satisfaction. Mais, hélas ! ils croient en lui, et ne f écoutent point ; c'est encore là une ancienne vérité. Ils modèlent leurs enfants sur eux-mêmes, et.... Adieu, Guillaume ; je ne veux pas pousser plus loin cette matière.
/ : ; LETTRE XI y* ■'";."'
1 té premier juîljer.
■M'OH ;cosur,: qui,spst plus mal que: tel qu'une- soif ardente çpnsume.surï son lit^ jsent de quelle; ressource, :Lp}ptte,doit être• à un malade. ; .
', Elle va passer quelques jours à la villes chez une dame qui, au dire des -médecins, ■ touche au terme de sa.carrièrejetqui, dans ses derniers moments ,,<vpu!K;ayQir^olpfte auprès; d'elle.. J'allaij ,làisenÏ£une dernière j visiterlè curé,de SaMitriî^petitlëridjipItià une-demi-lieue d'ici,:od|tns ^esmoiit^ries; Nous: y arrivâmes .sur lés quatre heurps^ Lolotte àvpit pris sa seconde soeur avec elle; Enëptrantdans;la;,çpur du;presbytère, ombragé, de deux grands noyers,: nous trouva:-*; mes le, bon yipillard assis sur un banp; d»-
WÈRMER> OS
•u prefiefes.Përp* ah^ëllpscrëeû eh èht y no le escuchan:: estaés tambiën^unavér^ dad/bien antigUa^MbdëlarisusIrijps^sobre sf mismo $ yfô..AdiosvGuillêfmo* rioquïero extendermë mas en> este; materia. ^ •■--.> i.
GARTA XIV
; |i i de Jalio.
JjcL i corazon, que sufre mas que aquel que se consume sobre sriïlëeho^ devoradô pPr; una ardiente sëd, conocëquàn util deveser Carlota para Un enferme; ^ ; v?
Esta va ahora 4pasar; algunos diasr&yUi ciudadj 4asistir A una'sefiora-, que segun flls falio dé los medicôs!j: toca ya al tëfmfnqjdê) su carrera « y la que' quierê tenër 4 suj làdof 4. Carlota 'para que la; asista en sus ultimos instaritës:-;La semanai -pasada;-'estubimos 4 visitarlkr cura de -S s- -.•-Vv.; ipueblo/pequëûoy situado eritfe: las'- mdntaîias, 4 una média légua dé aqui. Sërian las quatre quando lier gamos.- Carlota traia consigo a su ' hermana segurida. Al entrât en el patio de la casa* 4 quieii hacian sombra dos grandes nogalesj
94 WERTHER.
vant «a porte. La vue de Lolotle sembla se ranimer j il» oublia son bâton, et se hasarda à aller seul au-devant d'elle. Elle courut à bii, l'obligea de se rasseoir en se plaçant elle-même auprès de lui. Elle lui présenta mille saints de la part de son père, el baisa son marmot, enfant gâté, et fort dégoûtant. Si tu avois vu comme elle amusoit le bon homme, comme elle haussoit le ton de sa voix, pour la rendre sensible à ses oreilles demi-sourdes; comme elle lui parloit de jeunes gens robustes qui étoient moits subitement, de l'excellence de Carlsbad; comme elle approuvoil sa résolution d'y passer l'été prochain ; enfin comme elle lui trouvoit un visage plus frais, un air plus vif que la dernière fois qu'elle l'avoit vu ! Cependant j'aHpis fait mes civilités à la femme du curé. ,Xie vieillard commençoil -à s'égayer ; et, jcOmme je ne' pus me retenir de louer les beaux noyers dont les feuillages nous couvraient si agréablement, il se mit, quoique avec-quelque difficulté, à nous en faire l'histoire. « Quant à ce vieux-la, dit-il, nous ne «savons pas qui l'a planté : les uns disent «que c'est ce curé-ci, les-aulies celui-là. « Mais Ce jeune-ci est de l'âge de ma femme ; « il aura cinquante ans, vienne le mois d'oc-
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hallàmos al buen anciano sentado en un escaïïo, delantedesu puerta. Parecio team*- marse 4 la vista de Carlota; olbidô'su baaf;ton, y se arriesgô 4 salir a recibirla. Carlota fue comendo aoia el, le obligô 4 sëtttarse, toiuando ella asieplo 4 *u lado. Saludôlë de parte de su padre, y besô 4 su muîieco de lnjo, niîio mimado, y muy coëhino. Sihuvieras visto como ella divertia al buett nombre , como ella levantaba su voz para que aquel hombre que estaba medio sordo pu* dièse oirla ; como ella te hablaba'de-varios jovënes robustos que havian muerto 7de repente, de la excelenda de Carlesbad ; -corrio ella aprovaba su resolucion de ir para el Verano del aïïo siguiente : y enfin como ella advertia que tenfa un rostfo mas frescO, y un ayre mas vivo que 'la ultima vez que se havian visto. 'Mientras tanto yo havia cura» plimentado 4 la muger del Cura. El anciano comenZaba 4 alegrarsej y como no pudé contenerme en alabar los dos bermosos nogales jauè haoian,con su bjarasca, una sombra tanagradable, emprenchô, aunque Pou algun trabajo el contarrtos su historia* « No v sabernos quien ha plâ-ntado ese^nas viejo ; « unos dicen que esle cura, otras que el otro. « Pero este mas joveu es de la edad de mi
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^tpbre. Son père le planta le matin,; et ;elle « vint ail monde le soir dû même jour. Il «étoit"mon devancier dans cettèicure, et.il .«n'est pas possible de vous dire combien «<: cet arbre lui étoit cher. Il ne me l'est pas «joaoins.à moi-même : mon épouse étoit «assise dessous sur une poutre, et tricotoit, « lorsqu'il y a vingt-sept ans, je vins pour,la «.première fois dans cette cour, n'étantpourv « lors qu'un, pauvre étudiant. » Lolotte lui demanda où étoit sa fille ; il lui dit qu'elle étoit allée dans la plaine avec M. Schmidt pour.voir les travailleurs, et il continua;son discours, en nous disant coàimé son devancier et èa filleravoierit pris en amitié.; comme il avoit d'abord été, sou vicaire, et enfin son successeur. Il,venait, de firiii- son récit, lorsque sa fille, revint, à trayprs le jardin ayec M.. Spbmidt; elle reçut Lolotte,avec le,plus tppdrp emprëssemenjt ; et, il faut avouer qu'elle np me déplut pas. C'est une, brunetle sémillante, bien faites,. ,et.qui aurait pu entretenir un honnête homme à la campagne pendant, le, temps dp-la cure., So}i3,Sj£firit: ( car M- Schmidt se présenta, d'abord çopamë; tpl) est.un homme d'une belle apparence, mais taciturne, qui ne voulut jamais sermêler dansla.çopversation, quoiqueLototte ne
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r muger ; i el octubre que • vietie , lendr4 « cinquenta aïïos. Su padre lo plantô por' la « manaîla, y ella naciô en la noche de aquel « mismo dia. Eue mi predecesor en este cu« ralo, y no podré pintaros quanto queria 4 « estearbol. No le quiero yo menos : hace « veinle y siele aîlos que yo viné aqui por la « primera vez, quando no era 4uu mas que « un pobre estudiante ; la que ahora es mi « muger estaba entonces haciendo punto, « sentada sobre un madero debajo del nogal. » Carlota le preguntô,' que adonde estaba su
hija. La dixô que havia ido con M. Schmidt al llauo 4 ver los trabajadores ; y luegb, siguiô su discurso, dlciendonos como su àntecesor y su hija, le havian tomado amistad, como havia sido primero su teniente,y despues su suc.esor. Apenas havia acabado su discurso quando vimoa venir por enmedio del jardina su hija ,,acompà'R^!la de M. Schmidt : recibiô 4 Carlota cou el cariîio mas tierno; • y devo confesar que no me desagradô su figura. Es pues de up^mbrenitoalegre, bien hecha, y que podria hacer gustar de la vida del campo, 4 qualquiera joven. Su amants ( pues como tal se présenté 4 primera vista M. Schmidt) es un joven de bueu exlerior, pero tdciluruo, y el quai no quisô tomar i. ' SL . "
g» -w^iiTteitfR.
Cessât dé le p^voquér $ ce qui nie piquoit davantage, c'est que je crus remarquer à son rilr que c'étoit moins le défaut d'esprit, que le caprice et là naàuvàiséhurilëùr^ pêchoient de se cbmiauniquer. Malheureusement j'eus bientôt occasion -dpfpi'en assurer; car^ mademoiselle FfédériqUe s'élant attachée à Lolotte à îa promenade, et se trouvant aussi quelquefois avec moi, le visageflu Monsieur j qui étoit naturellement d'une' couleur brune, devint si sbfnbrei qu'il était temps que Lolotte me tirât par la mancb.e:, et iriè fît signe d'être moins galant auprès de Erédériqbfe. Rien rie m'a fait tant de peine que de voit lés hommes se- tourmenter les uns léâ autres ,"m^is sur-tout lorsque des jeunes gens dans la ilëùr de leur âge; quarjd leur cteUt pburroitie plus aisément/s'ouvrit à tous les sentiments duplaisif, perdent à dés sbïtisës ce pëudieï bèaùxïjùrifs âpîSt: ils Prit à jôùif, et ne is'ap^erÇoivent qUetrôp tard que ^
'pàraDlë^Cette^io^'ii^'^bur^ sur.
lësbïf, lorsque, ^e retour auf presbytère, nous nous âssîriiés à Prie table pour ïriàhger •du lait, et qrië la convërsâtibri-tofaba-sur la -peiné *t le plaisir dece moridëy je né pus m'ëfripêchëi de saisir' l'occa^iônï ët-de par-
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parte en la conversacion aunque Carlota no pesaba de incitarle à. ello. Lo que mas me gBjdàdô fue que advertf en su tono , qbe no fjjgà, por falta de talento que dexaba de co.muuicarse, sino poi capricho, y mal hunior. Por desgracia tube bien pronto ocasion de asegurarme ; pues como la seùorita Federica acompafiaba 4 Carlota, al paseo, y de consiguiente se hallaba algunas veces 4 rai lado, 'lacara del buen sefior que era naturalmenle morena, se ptaso enteramenle tectrica, y tanto que ya era tiempo de que Carlota ' me tirase de la manga , y me hiciese seîlas de ser meno* galan con Federica, No hay cosa que me cause mas péna que el ver 4 los hombfes atormentarse unos 4 otros; y sobre todo quando los joveues en la flor de au. edad, entonces que su corazon podria abrirse facilmente 4 todas las impresiones del placer , pierden en tunterias los pocos dias buenos de que tienen que gozar , sin advertir hasta muy tarde que esta prodigalidad es irréparable. Esta idea me atormenlaba : y quando 4 la noche volvimos 4 la casa, y nos sentamos 4 cenar un poco de lèche 4 una mesa, y que la conversacion cayô sobre las penas y los placeres de este mundo, no pudé menos de aprovecharme de la ocasion,
IOO VERTHER.
1er, d'abondance de coeur, contre l'humeur chagrine, a Nous autres hommes, dis-je, « nous nous plaignons de ce qu'il y a si peu «de bons jours contre 1 tant de mauvaisJftJJfv « il me semble que, le plus souvent, noua « nous,plaignons à tort. Si notre coeur étoit « toujours ouvert à la jouissance du bien que « Dieu nous prépare pour chaque jour, nous « aurions aussi assez de force pour supporter « le mal quand il se présente. — Notre coeur* K n'est pas en notre puissance, dit la femme « du pasteur ; que de choses dépendent du « corps ! Quand on n'est pas à son aise, on « est mal par-tout. » J'en convins, « — ;IL « faut .'donc, poursuiyis-je, regarder la mau«vaisé humeur comme une maladie, et <^yoir s'il n'y a pas quelque remède pour la «■guérir, » — Cela; n'est pas mal vu, dit "ïiàlpt.të:; « je crois au moins que nous pou« vons beaucoup, et je le sais par moi-riiêmej * dès que quelque chose m'iriqriiètë et vou« droit me rendre tristej je fais un saut; je « ine promène "eà et là dans'; le jardin ; en ocharitarit-urie couple de contre-darisèsy et o adieu le chagrin. -^- C'est ce que jevoulois « dire, repartis-je : il en est absolument de « la mauvaise nuriiëur comme de la paresse. * Il est uhë^sbrte de|>âre]sse llaquëllè notre
WERTHER; 101
y de h'ablar, de abundancia.de corazon, contra el mal humor. Nosotros los nombres, dixé yo , nos" quejamos de que hay tan poeos dias buenos, contra tantos malos; y me pârece que las mas de la veces nos quejamos sin razon. Si nuestro corazon estubiera siempre dispuesto 4 gozar el bien que Dios nos prépara para cada dia , tendriamps^ariibien bastante fuerza para soportar el mal, quando se présenta. — Nuestro corazon no dépende éritèfamente de nosotros, dixô.la muger del- cura : quantâs cosas. que no dependeri del.cuërpù ! Todq.nos causa;fasiidîb, quando no estamos bien. Convëngoiënellû,, répliqué-yo ; pero devemos .miraT el mal humor cPfnp: una erifermedad, y ver si np hàvr4algun remedib paracurarla. --^-« Np a;es' malperisiàdpfSBsp;, ;dix6 Caflpla : -yp « creô que nosotros podemos muçhoj y Ipsé «por mi misma.; Quando alguna, cosafcmë« inquiéta-y çomienza 4 ponermë triste, dpi «un brincp, iB.e,:pasep;de, un lado, àl;. ptfp « dèl; jardin;v içantândo un par, delcpritra? « danza ;i y; 4 dios la pena. — Esto quëria M y0;'3èeir, aiïadi al instante. Suçede con el « mal'humor, lb. qUe bon la pereza. Hay « una suerte;de pereza 4 la quai es,muy «propensa nuestra riaturâlëza; pero si lie-
loa WERTHER.
«nature est fort encline; cependant, lôrs« qu'une fois nous avons la force de nous «encourager nous-mêmes, nous travaillons ■ du plus grand coeur, et nous trouvons un « vrai plaisir dans l'activité; > Eréderique étoit fort attentive, et lé jeune homme se hasarda à nous dire qu'on n'étoit pas maître de soi-même, et qu'on rie pouvoit pas çpm-r mander à ses sentiments. « Il s'agit ici, re« par lis-je, d'une sensation désagréable, « dont chacun cherche à se délivrer; etper« sonne ne conrioîl l'étendue de ses forces, « qu'il iie les ait éprouvées. Assurément un « homme Malade demandera par-lolît des « "médecins, il les écoutera 'avec-, là- plus «grande" résignation, et ne refusera pas de <t prendre les médecines les plus amères, )i pour recouvrer là santé qiftl dësire. » Je remarquai que l'hOnnelë vieillard écoutoit de toutes ses oreilles, pour participer à notre conversation; je haussai la parole. « On « prêche j lui dis-je-, contre bien des Vices ; «mais je n'ai jamais entendu qubn àitbfêa ché contre la mauvaise humeur;^ Ce ae« fpit, dit-il, aux-curés des villes à lie fitirej « les paysans n'ont- pôirit d'humeur ribiré : « au reste, peut - être qu'un pareil sermon «ne ferait pas mal ici y ce serbit au moins
WERTHER. 'io3
« gamos enfin: 4 animatînpS; 4 nosptrosmis*mps,; trabajamosjOp el ^naypr animo, y «hallnmos un placer .verdadero en la açti«yidad. Eederica estaba,muy atentaJ y ej « jpyen Schmidt replicô, que no eranios M siempre; duèîlos de nosotros, y que no era « facil el mandar ,4 sus pasiones. Se trata ..« aqui, dixâ yo, de una sehsaciqn desagra« dable de la quai todps procpranlibrarse;: « ynadie conoce. la extension de, sus fuer*zas si no las ha experimentadp. Es cp9a « çierta que un enfermo buscar4 por todas «partes 4 los medicps ; .que les escuchar4 « con la mayor resignacion,;y no se. rehi*- «sar4.;4 tomar las medicinas mas.amargas, ,.« paraire'cpbrar,1a sàludque,desea.-Adverli « qup.el buen anciapo aplicaba el oidp, pro>- r«;curandp:partipipar de nuestra cpnyèrsa■ cipnj, yentpncesrlevanlé layoz, y çoptï- « pué diciendp. Se predipà contra muchos ..,« vicipsi pero^jamaS ,hp pido prediçar conv«.tra el .mal humor, Pero esto solo, deven ishaçerlp, replicô el; cura, los parrocos de «fias ciudades ; pues los aldeanos; np tieriéu «jamas mal humor. Sin embargo, estes « sermones no serian aqui entpramente inu« tilpsîl lp menps séria una.buena leccipn i«,pai'a.su muger,, y para el £fl%,_ » Tgpdos
•I-P4
W»MEÏR.
«iUnp leçonppUrla femme et ppurjp bailli, » IJa compagnie .se.mit ,&.rire ivjetil rit luimême, de tout .son,coeur j jusqu'à, jse;quîilluï prit unë toux qui interrompit notre discours pendant quelques minutes ; après quoi; le jeuneihommereprit ainsi :.«i^pustaypa apr «pelé: la.mauvaise;humeur unjvipe;iil.me « semble qupc'est exagérer, -r- Rien moins « que cela, lui répondis-je, si. tout ce qui « nous.nuit.à nous-r-mêmes et à notre prochain « mérite, ce nom. N;.est - ce. pas ;ass&fc que «nous,soyons dans l'impossibilité dejnpus «rendre mutuellement heureux ? faut--il «encore que. nous nous dérobions les uns « aux autres le plaisirque chaque coeur peut « encof e.quelquefpis seprocurer à lui-même? ■*.Npmmez-moi un/atrabilaire, assezpoura«gpux .pour cacher. ,sa.mauyaise.4mmeur., « pour la suppprter seul,.au point dejie pas .,«.trpubler la. joie qui-l'environne,.?,N!est-,ce « pas plutôt un dépitintérieur depplrepropra « insuffisance,, un mecoritentemept.de npus« mêmes, auquel; se joint tpujpursjun,peu « d'envie excitée par une sotte vanité? Nous «yoypns des gens heureux" dont pops pe.fai«. sons pas le bonheur, et cela estipsuppprr .«.table, » Lolotte me regarda en riant;de la chaleur avec laquelle, je parlois,et une larme
W'ÉWlBM. ïài
rëimô's^^ë^ès&^ëx^i^oby^ètlâmbîèliiMriÔ de todas vëras, y! tanto^qué le diô una tos queiiitëffbripiôià c0rivëi'sàPiOn, poralgunbs îiiiriutôs : y dëspues el jôvën replicô ï en estos* terminbs.- « Quaridu<havèis ilamado & « el inàl -hurrior, uri'-vicio'ij'-:nie pàféBe -que 4 havèis exâgeràdo; Nada de ëso, rèspbridî
* yo, si se dëVe dar este nombre' â*$odb; 15
« que dafla anuestro prpxîmai y 4 riosotrôs s «', misrrios.'No basta cori; que ës'tëria'bs en la
* imposibilidàd de Hùvcërnos >; mutuàriiëritë tf felices? Estambien preciso que> nos qui* , « tefnôs , unos ; 4 ôtros el placer que catià « corazonpuedep'rôcuràfse-4un 4sipfopio? « Noiribfàdirie ùri" hbnibfe'àtrabilàrip que « të'nga' bàstaritë àriimo :pàfà'bculfàf su'mal « humor, y sbportaplbî solo,'- para rio; turbar «?lâ;àlëgrià!quë'lëicèrca^Nb es màs bièri ^ «: un dëspëchb intërïôr denuestra propiàiriU'- « tilidad, uri dësëoritentode;nosotros misihôs, « 4 el qualsejunta siëmpre un poco de en^ « vidia: excitadà por una vanidad: tônta ? « Vëinos hbmbfës fëlicès, sin que nosotros « les hagàriips talës ; y ësto ^es insoportable €i:para;;nùestro;jambr propio; » Carlota memifô fieridose de la Vehëmericia con queyo hablaba ; y àlgririâs lagrimas que observéien loè ojos devEedefica me àflimaron 4. coriti5*
coriti5*
Me"
^iM'T^ilt;
tjuëjë tèrriàrquài dans l'oeil* deïïéuérique m'aiguillonna^poursuivre;» Malheur■; dis«jë^à ceux qûi'abù^ent du pouvoir qu'ils *^ont-sur un coeur pour lui dérober les plài«:sirsr simples qui' germent de lui - même! «'Tous* les dons , toutes les complaisances « possibles,nenous dédommagent point d'un
* iristant *de plaisiri dont rious aurioUs joui
* en i nous-mêmes, et où l'envie et îà con-- «duite-désàgréablë-dë riOtfë tyrariontyërsé « ramërturiaë; « Tout mon coeur étoit! plein ëricë mofnèrit ; mille souvenirs se pressoient *n foule dans tnon ame, et les larmes me vinrent aux yeux. -'■'■'"-
'■■■■ ;«' Celui, m?écriai-je, qui se diroit seUîes«fmènt chaquëjour-r Turiîasd-autfë pouvoir *'sur tes^ariîis qué*de leur laisser .lëurijoie'j ' « et d'augmenter*lëur ;bonhëur eh le; parta* gèaiit avec euxv^Peux'tuViquaridileur àriiie ;« est>bour*ëlée; par quelque passion afflige gearitey tourmentée parladerileu^^ « tu leur procurer le moindre soulagement ? « Et lorsque la dérjiificei'l'éx&âyaotiema•« ladie accable cette créature quèittt -a* ini«née au milieu de ses beaux jours ; lors» quelle est couchée dans lé plus triste «abat« tement; que son oeil, privé de Sentiment, -«regarde vers le ciel j que lafsuèur«de la
l^MÎKMaiBlR.^ . ;'ïô7
lauari;a;:Ynfelieps;deaquellosvquè à'busan « del poder que tienen sobre Un corazon, « para- robarjie ftos^Blseeres; Sençillos; que
# brptehrenelîf Tedpàiffos Monésyvtodas las « çomplacencias posibles no nos- reëompen«8ati dàe un instante dëvplaëer; de xpié buT « vieramés ^Pzado;*ri:«osotFps mismos,r;y «el quelaenvidîa-yila^BintaslSca pënducta « de nuestro tiranpi han llensdo ds ajïiar*
ajïiar* Mi ;corazpn>^tabà llenoïîdKpasion ënéste iilstapje {i mil âdeas^îapresurabaii en; )mi. alnsa'î «mis -©jos, se -cubrian de iagrinaàSihi;
iagrinaàSihi; .......:„... ..■,«,,;;;,.;,;-
,,- ■•;,«ï<juiëriïësi;aqueî; que^aedira bada dia : >« Tu no itieries mas fpdër sobre;Sus amigos .«, qiue-el deu^àrlosîsu «lëgria.-, y deaumenr «ijar su felicidàdi jdivMieridola^Gôbéltesi « Quando su aima vse halla despëdaiiada pér «una pasion que la afligeï atof méritàdà'por « eldolor, puedes proeurarla el mas niinimo «;consuelp? Vi
-. « Y quando la ultima, la espantosa en« fermedad destruye 4 esa criatura â quien & tu has mortificado tapto en el seno de sus « dias felices ; quando recostada en su lecho,, « se ve en el mas. trii^e abatimiento,,. que « levanta 4 el;cielp, sus pjps quasi privàdos
rx>8 MEaTl^E^
<« mort; paraît et disparaît ;suf son; front », et «que, debout auprès de son lit comme un « désespéré, elle sent avec douleur que tune « peux rien avec tout, tpn pouvoir ; que ton « ame serrée est à la torture ; que tu -donr* lierais tout pour faire passer, dans celte M créature qui itouche >à sa 4estruGtiori » le «plus petit restaurant, une étincelle de cou.-«.rageai.ft,.i;»;,-;-j
cou.-«.rageai.ft,.i;»;,-;-j . ;-„- •;.,;.,;;;;...-. •:-. -..-.'i ,-
Ajçelïmptsvlesouvenir d'unëiscèneisemblable j Jà laquèllei j-ai étéKpréserifc*tvint m'assaillir dans toute- sa. force. Je mis mon mouchoir devant mes yeux, et quittai.la compagnie; et je ne*revinsà moi,qu'à la? voix de Lolotte, qui me ; dit qu'il falloit partir. Cornme elle me querella en chemin sur le .trop : vif intérêt que, je prenois à tout ! que; j'en serais victime; l-qup^jefedevois,:Jriîe ménager |/Q-ang^;du,eieHlil;feut;^e.4e yiye pour .toil...,^,;.%,:^i>m>"v'W-.'è'v- W-:.*."
« de sehsacion, que elsudor de la muerte « parece y dësparece alternativaniërite sobre «su rostroyy>que tu, que estas enpiecereà, «de su lëchO'te despedazas, y sientes con ■« la mayôr. pena que nada puedes, con todo «tu poder, que tu aima se ahoga, y se «atormenta, que todo lo dafias ppr poder «fortificar 4 esta criatura quVtoca ya 4 su « fin^-6' inspirarla una chispa de valof;>...» Estas palabras me hicieronacordar con la inàyor fuerza de un suceso en todo sepa|^ jantë y 4 el quai yo; havia estadp présente; Cubri mis ojos con el-pafiuelp j meretiré i*?,, de la compaîîia, y,solo volvf,en mi, quando 6i la vez: de :Carlotà,) que meodecia Jqué nos marchasemos. Como ella me regaîïp por el camino sobre el interes .demasiado vivo, que yo tomaba en todo, y del; quai deciâ, taie ; yoj séria la victima -,- ppr ,lp,que, àeyiéL retenerme. O angeldel cielo les menester, que yo viva, porque que tu lo quieres.
IJO .^EflMPiE^:
;;;"/;; tiT'i:p;xy.' .
L»;6 juillet.
Mi t$« e«j toujours auprès de son amie, mourante , toujours la même, toujours, celte .créature; affable et bienfaisante, dont les regards, par - tout où ils se portent,; àdpulissent la douleur, et font des heureux. Elle alla hier au «oir à la promenade avec MaT riaune et la petite Amélie. Je le savois, je les rencontrai, et nous allâmes ««semble."0 Après avoir marché pendant une heure et . demie, nous retournâmes vers la ville;, à cette souroe qui m-eet «i clière, et qui me le devint bien davantage; lorsque Lolotte s'assit sur le petit mur. Je regardois autour demoi, hélasl et je«me rappelai «e temps où, mon coeur étoit seul. « -Chère fontaiue, «dis-je, il y a long-temps que je ne; « me repose.pîus à ta fraîcheur, et que, «passant en hâte auprès de tes bords, il « m'arrive souvent de ne point te,regarder. » Je jetai les yeux enbas, et j'apperçus Amélie qui;,montoit avec beaucoup d'empressement , tenant un verre d'eau. Je regardois
6 de jBlîo.
GA>iti<iMcÂ> esta sïettipre al-lado^de-au moribunda amiga, siempre la mis ma, siemprè esta criaturà afable y benieficav ctijaii mirndas â qualquiera parte que seétftie»*- dan i dulcifieau él doloîny y faaeén Reliées'■■£ lass personas.i AyCr tarde fué & pâseo c0n Mariana , y là pequeiïita AmeliaJ'■■TEo;?'1<» 't^Sàbîà ;procuré ëncQnWarlay y faimos juBlos. Depues de haver andado cooeo «na hora y média, volviraos j ££ià el puebio, y fuimos * la foente, qw «abes que me gusta tanto,;yque me ha gusladolua mas qiiando he Visio & Garlota -sentawe sobre «Ipequefio xnuro. Miré £ mi rededor, tae BGordé deà tiempo en que mi corazon se hallaba ente*- xameutesolo. >*JEHieate Jquerida -, 4ixe yoî, * quanto tiempo ha que no vengo «idescanKsai- â tu orilla, y â |;ozar de tu fteBCtwa j « paaode priés» û. ;tu lado, y nawehas veees « pie sucisde: elsno' mirarteksiquieha- » Mip$ «cia baxo, y vi â AmÈsiia que subis» sdà mucha apresuracion «on uu vaso de agua en
**îs WEkTftÊH.
Lolotte i et je sentis tout CB que je possédois" en elle.''Cependant'Amélie parut avec son verre ; Marianne voulait lé lui prendre^ « Non, s'écria cette enfent avec la plus douce expression; « ma chère Lolotte, il faut que «tu..boives la première. » Je fus si transporté de la vérité^, de là bonté de cette ex-- clamation,que je ne 'trouvai' d'autrei moyen d'ëxprimé'r'môn ravissement que de prendre l'enfant dans! mes bras, et dé la baiser avec tant de vivacité, qu'elle se mit à crier et à pleurer. « C'est fort mal fait, më dit; Lb« lotte. » J?étois saisi.' «■ Viens', continuai t-ellê en la prenant parla main, et lui faiâpf sant descendre les degrés; a lavé-toi -Vîtè «dans cette eaùfraîchë-, vite y et il ne t'en « arrivera rien. » Avëé'quèllë attention je regardoisla pauvre enfant se frotter lès joues avec ses petites mains mouillées, dans la fermé croyance que cette !sourcë«mirticuléuse làvoit toute souillure,*et lut sauvoit l'affront de se voir pousser une vilaine' barbe ! Comme Lolotte lui disoit : << En voilà assez ! » et comme elle continuait de se laver avec, empressement;'comme s'il eût mieux valu îe faire plus que moins ! Të'< lé' dirai -^jev, Guillaume? jamais je n'assistai, à un bap^ tême avec plus de respect f et, lorsqueILo-
la mano. Miré, i Carlota, y.rne serepresentô quanto poseîa: yp, x;pa; ellà, Amelia 5 llëgô en esto, con .su vaso. Mariana: quçria ,quitarselo., «So, exclamé esta.ninà^çoula mas « tierna expresion, mi querida Carlota,, tu , . «bas de beber la primera. » Arrebatome ianto la yiyeza,, la bondad deesta exclamation , que yo no halle otro medio deexpresarla mi transporté, quje.tomàndola en mis brazps y besandola çon, la mayor viyézà;, por laque ella comenzô a llorar y a. gritarr «Es muy mal hecbo, » me dixô Carlota, Ypestaba sobre cogido. « Yen, aîiadiô ella ^tomàndola de la'mapo, y haciendola baxar las.,escaleras ; « lavate prpnto en. esa agua « fresca, prpnto, y np. te sucedevâ. nada. » Çon que alencipn miré yo à la pobre cria* tura frotarse las megillas, çon sus manecitas mpjadas;, enja.firme creencia que esta ;rni^ lagrosa fuente layaba loda mancha, y la quitabala/afr,e$tade ihayer, sidp tocadà poy, una barba impuralÇomP;Carlola la decia,: « Bas la ! » y çomoella seguia lavandpse, depriesa, coino si valiese mejor hacerlomasi que meni?s yeçes ! Te lo dire, Guillermof!; jamas her asistido â un bautismo con mas, respetp ; y quando Carlota subio, me havrià proslernadp de buena gana â. sus pies, corn»
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* 1^ÈïlTHi:iL
lotte remonta y je me serpis volontiers prosterné devant elle, comme devant un prophète qui vient d'expier les iniquités d'un peuple.
Le soir, je ne* pus, dans la joie de mon coeur, m'empêcher de raconter cette,petite aventure à quelqu'un à qui je sùpposois le sens commun, 1 parce qu'il a de l'esprit ; mais que j'étoisloin de compte! Il me dit «pie. Lolotte! avoit eu grand tort ; qu'on ne deyoit rien faire accroire aux enfants; que cela donnoit lieu S une infinité d'erreurs et de superstitions; qu'on devoit, de bonne heure, tenir les enfants en garde contre leurs prestiges. Alors je me rappelai qu'il ny/ft: "avoit que huit jours qu'il avojt fait baptiser un des siens; c'est'pourquoije n'insistai pas davantage, et, dans, le fond de mon coeur,. je demeurai fidèle à cette . véritéï Nous;devons en agir avec les enfants comme Dieu en agit avec nous j.iili fait notre plusgrand bonheur, de houâlàissèt; errer chancelants dans des opinions flatteuses. -
WERTHER. ÏI5
;' los de un p'rofeta que viene & expïar las iniquidades de un pueblo.
Por la noche no pudé^menos, en la alegria de mi corazon, de contar esta aventura & uno que yo supônià lehdria talento por.que ténia viveza de espiritu : pérojquaneqiîi* vocado estabà yo ! Më dixô que Carlota ha*- via hecho mai ; que no se dévia hacer creéç àada a los muchachos ; pues este daba lugar £vink infinidàd de errores, y supersticionès; que erà mehestër acostumbrar & los niûos dèsdë: el pfincipio('(, â prècàveise contra las, ■ prëôcupgdphes.Acordemë éntoncés que solo hacia or.ho dias qiie'él ha via hëéhovbauti* zar i lînoï de sus hijbs, y; noinsistî mas 1 , pëfô yo permaneGf fiel d esta Vërdad^,en.el fondo de mi corazon. Dévemos obrar con lus liiîios, como Dïos obra con; nosotrosï hacé consistiV nuëstra mayor lëlicidad eu dexarnos vagar titubeando en opiniones lisongeras.
ïifi WERTBER.
LETTRE XVI.
Du S juillet.
Q tj'o H est enfant ! Pourquoi donc soupirer avec tant d'ardeur après un Tégard? Qu'on est enfant ! Nous étions allés àWahlheimj lés dames'SOT tirent en voiture, et, pendant notre promenade, je crus voir dans les yeux noirs de Lolotte..... Je suis un.fpu ; .par=donne-le-moi. Il falloit les voir ces yëujç J Que jé;sois bref, car mes paupières tombent de sommeil. "Voilà donc que les femmes montèrent en 1 voiture, autour dé laquelle Tribus étions W.f.., Sèlstàd, Aùdràn et moi. I/on causa par là portière avec ces Messieurs, qui'sont assez légers et étourdis. Je cherchoîa les yeux de Lolotte : ils se por-r toient''tantôt sur l'un, tantôt sur l'autre» Mais moi, moi, qui étois entièrement, uniquement occupé d'elle, ils ne tomboient point sur moi ! Mon coeur lui disoit mille adieux, et elle ne me voyoit point ! La voiture passa, et je sentis une larme prête à couler. Je la suiyois de l'oeil; je vis la coiffure de Lolotte sortir de la portière 5 et elle se re-
WERTHER. 117
G ART A Xyi.
8 dl jalio.
Qr/AH niïïos somos 1 Porque el suspirar con tanto ardor por una mirada ? Haviamos ido a. Wahlheim : las sefïoras salieron en coche : y mientras nuestro paseo, yo prei ver en los ojos negros de Carlota.... Soy unloco : përâonamélo. Dévias haver vistO èstoà Gjos ! Sèré côrfo';" pôrqùe mis parpa^; dos estàn cargados de .sueno. Las sëfiôràs entraTon enèlçpçhe, d-cuyo ladpestabamos W-.;.., Sëlstad, Aùdràn^ y yo; Hablaron por: là pOrtezuela: con todos ëstos sénores ^ que son bastànte ligerds y àtolôndfàdos^Yo bpscaba lus ojos de, Çaflplâ, que miraban ya 4 un ladp,_, yaji ûtrp. jPero ;â,„mi, & mi queéstaba énteramenté oeûpàào"dé ella, a mi, no me mirabanl.Pasô el coche, y vi las lagrimàs cprrer. Seguila con los' ojos : ; vi su pëynàdo que se distinguia: por la porter; zùèla :?y ella volvifr Amirarj aîï ! dire 4
«8 WERTHER.
tourna pour regarder, hélas ! dirai-je moi ? Mon ami, je flotte dans cette incertitude. Cela me console. Peut-être s'est-elle retournée pour me voir; peut-être.... Bonne nuit. Oh ! que je suis enfant !
LETTRE XVII.
: fV'
Le 10 juillet.
JE voudrais que tu visses la sotte figure que je fais lorsqu'on vient à parler d'elle dans la société, sur-tout quand on me demande si elle me plaît.... Plaît ! ce mot me déplaît à la mort. Quel homme ce doit être que celui à qui Lolotte plaît, dont elle ne remplit pas tous lés sens, toutes les facultés ! Plaît ! quelqu'un me demandoit dernièrement si Ossian me plaispit.
LETTRE XVIII.
le il juillet.
MADAME M.4... est très-mal. Je prie pour sa .vie, parce que je souffre avec Lolotte. Je la vois rarement chez mon amie;
WERTHER. n9
mi ? Amigo mio, floto, vago en esta incertidumbre. Esto me consuela. Talvez se vôiviô para verme. Tàl vez..'. i Buenas noches. Oh ! quan niflo soy î
CARTA XVII.
io de juK».
QUERRIA que vieses là ton ta figura que yo hago, quando se llega i hablar de ella en la sociedad, y' sobre todo quando; me preguntan si me gusta.... Me gusta! Esta palabra rue desagrada de muërte. Quieh sera el hombre que no gustara dé Carlota, que no se llenarl sus sëntidos, sus facultades de ïa idea de este ranger ! Gusta ! ^tJ no me preguntaba ultimamente si Ossian nie gustaba.
CAR TA XVIII.
il de jalie.
Xi A seâora M.... esta muy mala. Deseo
' que vivà, porque padezco con Carlota. Rara
vez la veo en casa de mi amiga ; y ella me
lap WERTHER.
et elle m'a conté aujourd'hui unej.9yen.lure. surprenante. Monsieur M.... .est un yy^£ ladre qui a bien tourmenté sa femme, à^pJ il a rogné les ailés de fort près. Cependant celle-ci a toujours trouvé lé moyen de se soutenir. Il y a quelques jours que le médecin lui ayant déclaré qu'elle ne pouvoit pas en revenir,elle fit appeler son,mari* et lui parla ainsi, en présence de Lolotte ; « Il faut « que je te confesse une chose qui pourrait «être après ma mort une source de trouble « et de chagrin. J'ai conduit le ménage jusce qu'ici avec autant d'ordre et d'économie « qifîï m'a été possible; mais, pardonne-le« moi, Je t'ai trpmpé depuis trente ans. Tu «ne fixas, au commencement de ton ma« riage, qu'une sprnme très-rroodique pour «la table et les autres dépenses de la maison. « A mesure^ quenptre ménage est devenu «iplus considérable, je n'ai pu gagner sur u toi que tu augmentasses la somme que tu « me donnois.pour chaque semaine., et que, « dans le temps de nos plus fortes dépenses, « tu exigeas qu'elle ne passât pas un florin « par jour. Je l'acceptai sans réplique , et « pris chaque,semaine, l'excédant de ma dé« pense dans le éqffre à la?monnoie, bie^v « assurée qu'un ne seupçonneroit jamais une
WERTHER, -,&
fea contado hoy mismo una avertira que
ïsorprende. El seîior M es un viëjoroi
'fioso que ha atormentàdô; muy bien & sa muger, çortandola las a las bien & raiz. Sin embargo, esta ha sabido sicmpre ingenîarse. Haviendela dias ha declarado el medico qua no podfa salir de esta entërmedad , hizé venir â. su marido, y le hablô en estos terminos delante de Carlota. <* Es necesario « que te confiese una cosaque despues de -v. mi muerte podria ser un motrvps!dp in« quietud y de pena. Hasta ahora hé gover*-
* nado la çasà-con todo el orden yiecohomia « que me ha sido posiblé pero te dey© ped^éc «perdon,pue$ quête ke engafiado treinta « aîlos seguidos. Desde el principio dé tu « casamiento tu no iixastes mas que naa >« sùma muy cor ta , para, los gastos de mesa
«y demas de la casa. Wuestrps gastos se « han aumenlado, y j amas hé podido lograr « contigo, que aumenlasesfla suma que me « dabas para, cada sejnana de modp, que en « el tiempo de nùestràtf mayores gastos, exile gias que no pasasen de un florin diario. « He obedëcido sin replicar ; pero ha si3o « tomando càda semana lo que faltaba para « cubrir mis gastos de! cofre de la moneda^
* hien cierta en que jajaaas se sospecharia
*. 6
« femme de voler la caisse de son mari. Je « n'aiïfien prodigué, et je serois même pas,.«.sée sans aucun, remords à l'éternité ; si je .«te^fùis cet aveu, c'est donc afin que celle
...« quisidoit conduire la maison après moi ne «pouvant se soutenir, avec le peu que tu lui « donneras, tu ne sois pas dans le cas de lui «.objecter sans cesse que ta première s'en
' « est contentée. »
-... Je.réjléchjs avec Lolotte sur cet aveuglement Incroyable de l'humanité, qui fait qu'un homme ne soupçonne aucun manège dans une femme qui fait face à tout/avec six florins, ^quand,il voit peutrêtrè pour le triple de dépense. Au reste, j'ai connu des ,$e\ïs qui vous aùrôient soutenu, sans étonnement, qu'ils possédoientçhez«ux la cruche d'huile inépuisable''du prophète,;
; LËTT'R^.^x.fx;,,
Xo l3 juillet.
îfoH, je ne me trompe^point! je lis dans ses yeux l'intérêt qu'elleaprend à ma pëiv senne et à mon sort. Ouj, je sens, et en cela
#tî(f'iKÉ'lt. J t$S
« que unit rnu'gëïr robSiseâ eu rriarrfloi-Nâda « he ifM|jâs$ajdo ; y <sobrë èsto huvïëra pà« sado sin éiërupûlo alguno & hf etefnîdatl; « Si te lo declaro es solo porque aquella « que me sûcêda fen el goviémb de là casa, « no pod'râ. sostener segu|amentô el gàsta» fccon lo poco que tu das-, y yo no qAïiero « que tu té veas "obligado â hecharlà conti« nuamenteen cara, que tu primera muge* « se conteutahji con ello. »
Carlota y yo hemos reflëxîonado sobre esta increyble ceguedad , que hacë''que" Uni liombre rib sospechë mauejô alguno en uha muger que hace cara & todos los gàstjcis con sfeis floriries, quando ve por-très vecès ma* de gasto. Sin embargo jyo/hë cbndcidb algunas personasque oshàvrïan;Sostenido,siii Gausarles admiraciôn, que poseîan el inagotable cantaro de azeyte del prbfeta.
^■ttt^Arxix.
13 de joli*.
îvô i yo no mé eigàûb. Léo ëh sus ojos ël inleres*que tomâ*'por mi përsona t y por mi suerte. Si conozco,' y > e#esto yo devo fiai-
Ï*4 W:E1TWE'R:
je dois m'en fier à mon coeur, qu'elle,.,.. Oserai-je proférer çë'jÊôt, quï%st^pour moi le bonheur du ciel? jesens qu'êltem'aime.
Estï.ce témérité, od bieh ïf sentiment intérieur dela'r$>ilité? Je ne Cbnnois point d'hofnme dont je puisse «rainure quelque chose dansle cjtjeur die Lolotte; et.dépéndant., lorsqu'elle parle de son prétendu avec toute la chaleur, tout l'anjour possible, je me trouve dans fétàt d'un homme que l'on dégrade de noblesse, que l'on dépouillé de se» charges, et que l'on force à rendre son épée.
LETTRE XX
. le .16 juillet.
O H ! quel sentiment passe âans toutes mes veines lorsque , par hasard, mon doigt vient de toucher le sien, lor|qMèuos pieds se rencontrent sous la table 1 Je lèsiëtire comme du feu,et uhe force secrètem'çn rapproche malgré moi, tant est grand le^dèlire qui s'empare de tous mes -selis! Hélas 1 son irfeîiocence, la liberté dé sottàme, ne lui pfer-'- mettent pas de sentit les tommenta'qûëce*
.agpK$$$fy tas
ttë ami oprîjl^^quê el|a,y.;. M§ atreyeré A proferiï eslaiipalailja. jfuigves para mi de nna diçha çjlestialf Cpnozco que, ella me ama.; f^,.., ....
Es unasl^eridajd, 6 unftsentimignto intima' djé la;|^alidad? Jïo eonozcp hoûîhre alguno dequiep puedatemer que me robe el corazj||je Carlota; ; yîsin ewb^go^, quando «lia habla de su futuro esnoso con, todo el cator, todp ©1 ampï posible,m&mIIo en la situation de un nombre 4 quiétt}a^riidan|dè la, nobleza >v desppjan clé sus empleos^ ,y obligan a entrégaï su espada.
;CARTA XX.
' ' ' ' 16 de jnlib.
VÎH 1 que sensaçion tan deliciogaçorr&ppx todos mis venas, quando mi dèdo toc», por casualidad al suyo^.quar>do.nuestros pies se trbpieznn pordebaxo dé la mesa ! Los aparto como si luera de un fuego, y una fuerza sécréta me,aceroa A pesai mio, tal es el grau delirio qui* se apqdera dé todos mis sentidos ! ;^li l.'su inocenûja, U Hbertad de su aima, ^no la^perimlen imagmar siqjjiera los loi-
petites privautés, me. font souffrir, surtout. lorsque, dan» la* conversation,, elle> poses sa manr sur, la mienne ± et que, dans lintérêt qu'elle prend à l'entretien, el|e, s'approche assez de moi, pour que le soùj|||pv.céleste de sa «bouche puisse atteindre mes;lèvresï II me '8emble.qqçJe^:vai8^vj|tre\anié^iqti,,.comme un homme-frappé die,la foudre] |||lk Guilr laume, ce^tle' félicité céleste, cette^ffl^fiancef,. si jamaisJjBrçn'ayise..^ T|pm3entihds;,J|grt, trîbn coeliTr ^estljpas si corrompu! Jl est foiblé ! 'assez ^foi^le S ; maison'est4çe paisj§à,via
corruption ?A '•■■
Elle est sacrée pour moi. Tout désir s'évanouit-eu sa présence. Je ne .sais jamais dans quel état je me trouve .quand je suis auprès d'elle; c'est comme si l'a me se renversoit dans tous mes .nerfs. Elle a un air qu'elle joué sur le clavecin avec toute l'énergie d'un ange ; il$estsi simple, si. plein d'expression ! C'est *Bn air favori ; et il dissipe toutes mes 1 peines.j|mes troubles, mes chagrins , lorsqu'ellëièn joue seulement la première note# ■.,- . ;■ _■<«;
Je suis si affecté de ce cteaiU tout simple, que rien dé ce^nJJi^^n^s^difcSè la magie de la Tnusiqué djesl anpifcns ne me parbit choquer la vraisemblance. Comme elle sait
WEiMEif." Mémentos
Mémentos estas ligefas fkmiliaridades, me causàn, sôbfetodoquando en la conve^sticion, pone su martolsobréla rhia, y que en el interessquf toma en ella,.si*acerca tanto' £ mi, qùéW?ëèlestial aliento de su boca, llègà hasta mis labiosj*Mërparece que voy & ser anona'dado, como un'hombreiherido del rayoi Y Guillermo, esta feliçidtd celeste, esta confianz'à^ si algiinà.vezyo^me atrevbl... Tu rnjfe entiëndes. 'No j rnrcorazon noestancorrorhp'idP.'El dêbil^bastahté' débit:-.':~. Péro; no<esestoser êbrrompïdb?
Ella es sàgradà para mi. T6doslos;deseos se desvànecén en su presëiïcia.-Jamas seen que estado me hallo, quando estoy a su lado ;' es lo mismo que si mi aima se-desliieiese en todos mis nervios;"Hày Una' tocatâ que ella exécuta con el clave con toda la energia de un angel : es tan sencillaj. tan llena de ■ expresion ! Es su tocafa favorita ; y con solo que ella exécute j>|a primera nota, disipa todas mis perças, todas mis allicciones, todas ' mis inquiétudes.*:. .
Me pénétra de tal modo, esta sencilla topata, que no.me;pàreGe contrario a la verosimilitud nadai&e quandfc nos refieren acerca; de la musicà de los antiguos. Como ella sabe
l'amener.;dans des moments ou 'jeAsërbi* hp^ràé à me casser volontiersla^tête l albrslé trouble, les ténèbres-de mon àmé se dissipent , et je respiré avec plus delihérté;
LETTRE XXî.
le 18 juillet..
GxriLLAU-KE, qu'est-ce que le monde pour notre coeur, sans l'amour ? Ce qu'est une lanterne naagique.sans lumière. A peina: y introduisez-vous la bougie, que votre muraille se peint d'abord des images bigarrées qu'elle représente. Et, quand il en seroit de même de l'amour-; quand ses jouissances, ne serpiënÉque,des ombres, des fantômes passagers, ne nous rendent-elles pas. aussi heureux, ne nous causent-elles pas. alitant de- ravissement que la lanterne magique en donne à. des enfants qui l'admirent ! Je n-ai pu : aller aiuburdlïui chez; Lolotte"; une compagnie ,ïqué je n'ai, pu. éyiter.j m'en^e^^chë^Qxiefy^^'S'^ ai envoyé mon -garçon,î^ulemënt j|our avoir avec mo^quëlqai'unVqirijéntlété-auiburd'hiîi uprèaïd^ellë^ Ay^c;quellëImpatience je tfaji
'éXe.çu^v]a.,en-:aquellps.-,^|fuitçs,v|eri^q^yo
'■séria capazidëïbrnpermëla eavezàljEmoj**
ces- se disipà lavtùrbacipn vvlàfptiniëblas ;dfe
mi aima, y vespiroïcbnvmasliïieftàdWft ?AÎ:
CARTA XXI.
18 de julio.
'■©TJii.EEiiM'o , sin el arnor, que es el mundn para nuestro corazon ? Lo que unalintërna magica sin luz. Apenas introduces la luz, quando las imaginés que ella représenta, comienzan d pintarse sobre la pared. Y aunque en el amor no haya mas que estas fantasmas, que pasan rapidamenle, hacen sin embargo' nuestra dicua, quando estamos delante como «nos niîlos, y que nos sentimos arrebatados, trauspoftados ;î4a,vista de estas maravillosas ilusiones. Hoy no he podido ir & casa de Carlota, unas personas, a las-que no he podido rehustirme , me lo han impedidp. 'Que haria pues? He embiadg â mi criado solo por teuer jLoumigo, alguno que huviese estado hoy â su lado. Con quanta impaciencia le he aguardado 1 Con que alegria'lehe vuelto 1 ver ! 13e buena gàna, le h.uvier&
,6*
;i#o -Ay^^HER.
attendu ! avec quAlJe joie je l'ai revu ! Je l'aurois; pris volontiers par la tête, et baisé, si une mauvaise honte ne m'avoit retenu. ,. Ou dit de la .pierre, de Bologne que, quand on l'expose au soleil, elle en attire les rayons, et„.peut,éclairer une, partie delà nuit. Il en étoit ainsi pour moi du jeune homme : l'idée que les yeux- de, L°lolte s'étoient reposés sur son visage , ses joues, les boutons et le collet de son surtout, me rendoil tout cela si sacré, si précieux, que, dans.ce moment, je naurois pas donjjé le petit drôle pour naj.lle écus. J'étois si aise d'4tre.|H|ejp ujy.,.^.. Dieu te préserve d'en tire^ Guillaume, peut-on appeler cela ides chimères, quand nous sentons tant de joie ?
. LE|^TRË''*gp|;XII. . '
. Le 19 juillet.
JE la verrai, m'écrié-je le matin lorsque, m'éveillant dans toute la sérénité de lame , je porte meï^regards vers le" soleil. Jevlà verrai, et il né me reste plus d'autre souhait. poùrleTrestë'de la journée. Tout s'absorbe dans cette perspective. v '
WERTHË?R. . *i3fc.
cogidolaeara y besadola, si la vefguefiz,a no me huvierâ retenido;
Cuentan que la piedra de B'pnonia, quando la dexan al sol, atrahe acia si sus^çayos ,'y puedë luegb alumbrar paf tè'delà ribehè ; lo mismo mesueedia à mi conaquel joven,: la idea de que los.ojosdë Carlota se havrian ^Irotenido S mirar sU^earà^sus- megillas, los Botonesj y el cûèllb de su casaca hâcia todo esto tan sagradô,taH prëcioso para mi*, que enaaquel instante' nohuviera ^6*dàdo el criado^ por mil escudos^ Meîalegraba-tanto de estar con ell'.v. Dios teSjguard#de reir>! Guillermo puede llamar £ todas estas cosas locas ilusiones^ quando yo experimento tanta alegriS€fi" * -- ■<- ■'■<
';--CAM?TA •X%-U.— -
:•*,■■. , :»■ -r% ,;-,*i"..:... ■■
■* lyde julio.
Yo la veré ! exclamé porla rnaîîana, quando al dispsrtarme con toda là satenidad de mi aima, éxtendîîmisïpïîra'dâs-^làlel sbîïyo la. veré ! Y • n^.^^^ù'édi^^sl'â^i^ç.'qitlle vesjelpara t^-^^^èn^^É^i^'^blip^econi'unde en esta perspectiya. ; ,.f
*3z #ERTHER.
LETTRE XXIIL
le 2S juillet.
VOTRE idée que je dëvrois partitffavec l'ambassadeur de ***, ne sera pas encore 1» mienne. Je n'aime pas autrement la dépens dance, et nous savons tous que cet homrnp est d'ailleurs fort rebutant; Ma mère, distir, voudrait me voir occupé;- cela me fait rire r'ne sinVje pas déjà actif ? Et, dans le fond, n'est-il^pas indifférent que je compte des pois ou dés lentilles? Tout, dans ce monde, se termine à des misères; et celui qui, pour les autresf et sans?y être porté par sa propre passion'? sé'tr'acasse pour de l'argent, pour l'honneurou pour tout ce qu'il Vous plaira, est toujours un fou.
.. LETTRE- XXI-V.
( te 34 juillet.
Pjyçs<}'T7X -,||i,, l'mléressë&'si fort ^ce <jue fe! fie néglige* pas mon d*swni, je férôis ' mieux de ne t'en ^OÏ^^PÎW du tout, que de tè^àiré qûeVdepms'tông-temps, je fais très-peu de chose.
WERTBEtf; i33
G ART A XXIII.
20 de julioi
Ttr opinion dé que devo marehartcon, el erabajador de***, no esâun la mia. Yp^no gusto.depender de nadie : y tbdos^ sabemos que este hombre es bastante desagradajble. Dices que mi madré querria^y«rme1,;ern-> pleado : esto ine hace reir.iWQitengo^ra. bastante ocupacion ? Y en la realidad, ,,'npes lo mismo que yo cuente guisantes , <jue lentejas ? Toda las cosas de este mundo r vienen a-paVar en nifierias ; y,el que ppr dar gusto a los demas, y;np por seguir su prbpia incliuacion, se inquiéta por el dînero, por los honores, 6 porqualquiera Otra cosar es siempre un IOOQ. 5 ..
C A R T A X X I y.
24 de jnlif.
PUBS que tomaa tanto interes en que no descuidë eldibujo, sera tnéjor que cal le que decirte que de n»|jabo tiempô d esta parte "Tao hago nadade proyecho. •> ;;V »^**r :
i34 ^EiRTHER.
Jamais je ne fus plus heureux, jamais je ne fus plus intimement, plus fortement pénétré du sentiment delà nature-, jusqu'au caillou, jusqu'à un brin d'herbe; et cependant. ... Je ne sais comment m'exprimer ; mon imagination est si affaiblie! Tout nagé etrphancelle, devant mon amejau point que je ne puis saisir, un contour; il me semble pourtant que, si j'avoiside l'argile ou de la cira,: je raodèler'ois bien ce que je sens; Si cefe durei je prendrai de la terre, et je la pétrirai , dussé-je ne. faire que des lampions. e. J'ai commencé .trois.lbjs le» portrait, de Lolotte, 'et trois fois j'ai eu l'affront de le manquer; ce qui metfâche,d'autant plus, qu'il n'y ,a*pas bienifpig-temps que j'attrapois très-heureusement la ressemblance; en conséquence^ j'ai.fait son portrait à la silhouette, et cela me suffira. . . -
L;;ET'TsREtf XXV.-
Le 26 juillet.,
JE me,suis déjà promis bien des fois,de ne la pas_ voir si sou vent^ îmais qui;ppurroit
tenir^jje ^o^^s^il^que jour je ^sUe-;
WER^H^ft. :*$>
Jamas he sidp mas feliz; jamas me he sentido mas intima,,mas fuertemente penetrado del especfaculo de la naturaleza ; hasta un guijarrp, una yerbecila, y sin.embargo... No se como explicarme : mi imàginacion esta tan debilitada ! Tpdo vaga y: se agita delante de mi aima, de modo queno puedo. çoger un solo contorno : me pareçe, no obstacle, que si yo, tubiese :barro ô çera, modelariamuy bien, quantp coriciho, Siesto dura asi, tomaré barro oomun,,y modelaré, algo aunque rio haga mas que mufiecos.
Très yeces he comenzadp el retra.tOfcde Carlota, y très yflces he ienjdj*|ayerguenz^a • de^quivocarlo j.lpqualime.enfada.eon tan|o, mas mptivo quauto qug«pqco tiempo Jiaçe, que yo cogia muy>j.bien,su, sem^anzaj :, de consiguiente heheçhp su tetrato de perffl, y esto me bastarâ. <
V'-••!■"- '«" :£.: -
C<ARTA XXV.-
*
26 de'julio.
JfcltJCHAs yeces,mejivhejîprgmelido de rio
verla tan amënudofcperQ qu^
plirlo.?i Tpdos lps^a§|cayg^e.n^a t^^^|pn
m WERTHER.
combe à la tentation, en me promettant sincèrement de n'y point aller le lendemain ; et, lorsque le lendemain arrive, je trouve' encore une raison irrésistible; et, avant que j'y pense, je me trouve chez elle. Ou elle in'aura dit lé soir- : On vous verra demain,?' Qui pourrait, après cela, n'y pas aller? Ou ï»ien le jour est trop beau, je vais à Wahlheim;: et puis j quand je suis là, il n'y a plus qu'une demi-lieue jusqu'à son logis 1 Je suis trop à'vàricé' dans son atmosphère ;- zeste ! je m'y trouve.- Ma grabd'mère avoif on certain conte-de' la.îmouiagne'd'aimant :• les vaisseàux'iqui' s'en apprachoieut de trop près se trouvoient tout à coup- dégarnis dé leurs ferrures ; les clous voloient vers la montagney: et \eé malheureux matelots s'a.-- bymoient entre ' les ^planches- écroulées lesunes sur les autres.
LETTRE XXVI.
%e 3o juillet.
ALBERT est atrivé ;. je m'en irai, fût - il le plus excellent, le piU|fe:noble de tous les homaîes. Quaud je çoûviendrois même que
WERTHER-. ÏB?
al mismo tiempo que promëto inviolable* mente, de no ir a la mafiàfaa siguientè, y de que esta llega, hallo âun unarazori irrésistible ; y antes de reflexîonàrlo, ïnehallô en su casa : ô ella me havra" dicho por la noche, mafiana nos veremos ? O si no , el dia esta bueno : voi â Wahlheim;y quando, me hallo en el, no queda manque una média légua hasta su^pasa t Esloy demasiado envuelto eni.su. atmosfera ; y vedme alli en un instante! Mi abuelo sabia cierto cuento de la montafia de iman : los baxeles que se» ncereaban demasiado perdian en un- minuto todo su herrage;los clavosse iban-volando acia la montaîià, y lbs\ infëlices. mavineros se sumergiàn enfrelàij tablas que se arruiûabanunas sobre otras..
CfÀKTA xx y i>
v 3o de julio.
A LBERT o ha llègado ;yo me rriarcharé". Aunque fïi'ese el mas excelle fel mas noblede todos los iÉ»abresljllluîi%\ian^o yo|cbn-
*3S WERTHER:
je lui suis inférieur à tous égards, il me serait impossible de le voir posséder.deyant moi tant de perfections. Posséder !...... H
suffit, Guillaurne, le prétendu est arrivé; c'est un bon et honnête garçon, qu'on ne peut haïr. Heureusement je ne fus pas présent à sa réception 1 elle m'eût;déchiré le coeur. D'àilleursïj il est si honnête, qu'il n'wà pas encore embrassé Lolotte une seule fois en ma présence. Dieu-le lui rende. Que je lui sais bon gréflu respect qu'il*a pour elle ! Iteme veut du bien, et je présume que c'est l'ouvrage de>LoloUe , plutôt>q«el'effett de sa propre inclination ; car les femmes sont toujours délicates en cela, et elles ont raisou. Quand elles peuvent* entretenir de,ux. hommes en bonne intelligence, quelque rare que cela soit, le profit en est toujours pour ..elles, f
Du reste, je ne puis refuser mon estime à Albert: son extérieur tranquille contraste si parfaitement bien avec là turbulence de mon caractère, qu'il m'est impossible de le cacher ; il,est, fort sensible, et il sait ce qu'il possèdejeenvLolotàe. Il paraît fort. peussujet à la mauvaïfe'hfl^u^> ét-tu^saisquec'estle péché queje hà&da^ un hÔmme plus que tous les autre?.
W»f -H*»* ■ ■ i%.
viniese en quelle ëra»infôriorde,JodpS-ïûai" dos, nie séria imposible el verle pbseer «a - mi presençia ^itàntas pérfeçci^nës^iPvOseerlg.. Basta, Guillermo , îél nbvio hafllegado. Es un jbven buenoyhc^ràd#; quejnadiepuede aborrecerv Pof fortunà^ono estubeipresente i:)m éntradal M'è tuviéra despeçjazado el câtfàfcoh.'l Adema» dô'iesto ,< eswtan ,honrado. q^ïni-ùnS^sblà vëz-sesh'a atréVido SHnkâ abrazar à Carlota en mi prèsëncià.,Dids}îse llb: pagùël Qùantb'jjë âgràdezco3el respeto qui-là titëhe'■'# Mé démuéstib'.mUchaestimacipn,'pérâfi'yo"cfeo quéestO'pfpyiene àun mâsV;déSBCàftota^J!qùe d».un>efeciQfdB.|U piiopiri iivclinacion; porqiie-lasmugereB.soâ muy delicadas enï'ëBtë punlo, y tienen,rar«ou : qùartdo pnedën» haéer-que d^ihoïrîîbres vivap. en buena inteligencia, aupque esto no: es muy fréquente, là hkcen, y. el -prpvechb;i.e.s seguramentepara elles.
Sin embargo; no puedbSrëhusar mi.ëstir màcion^ Afbe*it& t^su^x^ô^ibjc^tranquilo contrasta tan perfëctarnénté'bièn, con^mi caracter turbulente., que me es imposible el ocultarlo. Es muy sensible, y conoce quanto posée con Carlota.'Me-pareôe que no padecerd- de mal huttaor j y\v sabes que es él pecado que^pas aborrezco en los horabrs*.
M» WERTHER.
Il me regarde comme un homme de bon sens ; et mon attachement pour Lolotte, le vif intérêt que jo preuds à toutes ses actions, augmente son triomphe ; il ne l'en aime que davantage. Je n'examine point s'il ne la tourmente pas, dans le particulier, par quelques petits mouvements de jalousie; à sa place, je ne serais pas trop rassuré,, et^3 craindrais bien que le diable ne me jpuât quelque tout.
Quoi qu'il en soit, la joie que j'avois à être auprès de Lolotte a disparu.'Dirai-je que c'est folie ou aveuglement? Qu'impoite le nom ? La chose s'explique d'eliei-rnêmçt Je savbis, avant l'arrivée d'Albert, tout ce que je sais aujouid'hui; je savbis que je ne devois avoir aucune prétention sur elle, et je n'en avois aucune... > s'entend, s'il est possible de ne sentir aucun désir aupièg de tant de c haïmes. A peine l'aslie paraît effectivement, et enlève la belle, que voilà le nigaud resté -avec de grands yeux et un aie stupide.
Je giince les dents eu dépit de ma misèie; et je mei-dépiterois^doublement, tuplement, eontie ceux qui me diroient que )e dois piendremoxi paiti, et que, puisque la chose
' Meimira como homhrë dé tàlëhto.; y m» «mistad con Carlota y y: él vivo irtteres que tomo eu- todas ;sus aecionës >i alimenta ;S4i triunfo; y liàcB que la «me ^un mW&*$r<3u me mélo ëOvayeiriguar si nb la atormènta i solas, con âlgunos ligeros movimieutot de zelos i si -yb estubiérd- en su lugar no nï« mantëndria muyii^nquiloi y lëmerià acada instante que el diable mejdiese algun chasco»
Sëa comô'séa, Vk alégfiâxnïe ybténiaen lurllatm^'<x>n<ÇaT'lc1à:i'^à'deba^reéid0V''Dii!<E* qiie«s lbeiïra^ô eeguedad'? PerbHqUôïm* porta él nombre'? LàrcosaAés'bienciara!,dé éxplicar.'-Autës de Ja llegada dé-Alberto^ sabïà quatito se hoy en dia s nb ignoràbâ que no dévia formar sobre ella, pTetension alguna , y tampoco la havia formado..., Bien entendido, sî es posible dejar de sentir deseo algunb, al lado de tanto raerito. Apenas llega el otro, y se alza con la dama, quando ved' aqur", al> bobo que se queda àbriendo tanto ojo, y con el aire masestupido.
Rechino los dientes de despecho de mï infelicidad : y de otro modo me enojavé coa él que me diga, que dëfoo tomar mi pariido, y que como esto no podia suceder ds
ttë sàtirbiî êtré-à^tiiemëntï^.. Al diàblëles raisonneurs ! Je .rôdeïdansrleS'-bois ; et, quand je m'apprOche de Lolottei-qûé je vois •AlibëiFfcassis àup'rèsd?elle; sous le berceau du petit jardin ^ et/que' je ne puis aller plus loin, il: më ' prenâ'iune joie quistientridé la -folie,, ifeï^'ë'lettr- fais mille tours et mille singeries. «fiâi'ridm dé Diëu%: m'a-t-elle dit aujourw d:hui, plus dé'scènes comme celle* d'hier « au soir ! vous êtes effrayant quand vous « êtes si gaifr» Eritre lûous^ j'épie le--temps " -où-if ;a affairé;;' je;né fais qu'un saut jusque chez 'elle j et je suis toujours content lorsque je là trouvé seule; '^> ! «: s >-:,.;.:.
LETTRE XXVII.
te S août.
©E grâce, cher Guillatrme, crois que je ne t'avoi's point en vue lorsque j'écrivois : Au diable les îaisonneurs ! Je ne pensois pas alors que tu dusses être du même sentiment Au fond, tu as raison. Un mot seulement. Mon ami, dans le monde, rarement nos af-
otrômotîofe; -t Payait àlrdiiïbld^tàdosloï waorec£fo»'ftS:/^Mëifextravio ënlbs bosques ; y;quando më -âceroprt êc< Carlota ,•- y WJOQ:-- k Alberto sentado & su lado haxo; la bbbeda dèl jardinito, y que yo no puedo ir mas lëjbs me entra ùhà âlëgfiàï què/parecë ùna Verdaderà*lbêUra ^ y lès ;hàgb mil. géstbsfiy mil mbnàdasfit Eh"nombrë dé Bibsfios pidbi' « me haiiïcho - hoy Carlota, que ïïa hagais » lo que ayer-noche : estais espantoso, quanti db estais tàrt alëgre; »iPeroïaqui?pàra nor sotros'dbsi yoïacëchdïël instante éri- que' el tiene que h&cër?pde un brihcbimeiplantcfcèn su casa •, y siempriB que Ipgro hallarla sola $. ■ estby'contentoi.;'^-^:;^:";--^-^-';.^"?.!'*1-'-.:-- • '■
CART A XXVII.
8 de agoste.
POR favot te pido, 1 querido,„Guill?rmoi que créas que' quando yo escrihfa, no hacia alusion & ti. Vayan al diablo todos los razonadores ! Yo no-pensaba entonces que tu sérias de la rnisrna opinion; Tu tiénes razon, en quanto* al fondo de la cosa. Pero escuchame una. palabrarsola.- Amigos mio,. en
.14.4, WEîR'T#iE-|lv
faires dépendent-elles d'une alternative» Il y a autant de nuances entre les sentiments et les façorîs d'agir'■, que de gradations entre un riez plat et un hêz aqùilin.
: Tu ne trouveras pas mauvais si, en te concédant ton -argument tout entier, je. lâche aussi de me Sauver à travers les alternatives. Ou tu ns quelques espérances sur Lolotte, me dis-tu, ou tu n'en as aucune. Bon! dans le premier cas, cherche à les remplir, cherche à embrasser tout ce qui peut tendre à l'accomplissement de tes désirs. Dans le secondcas^ ranime ton courage, et cherche à te délivrer ;d'uh, sentiment funeste, quine peut que .consumer tes forces. — Mon cher., cela est bien dit, eu ... bientôtidit.
Peux-tu exiger d?un ;malheûréux qui, en proie à une maladie de langueur;., 'Voit sa vie së,<consumer insensiblement; peux-^tu exiger de lui qu'if termine,, tout déduite-, son tourment par un coup de poignard? et , le mal qui;délrmfcsésfpr«esri>elui'ôte-t-il pas-en même tempsle.courage de-$<en délivrer ? Ii^Stj/yirariiqÙB jtu ..pobrpbjs'me répondre pagineBorhparjaison^analogue ; à ce que je dis : Quel est l'homme qui n'aimeioit pas
., W:ERT,^EfL ■'$$$
este mundo es muyram poderjeKlibertat de un negocio, !çqn*splo dilemas : hay tahtas graduaçiones entre? las opiniones, y el?modb de obrar, como entre unanariz^çhata^^ una nariz aguileiïa. ,».. -'; « ., Ho creo que;tomaras £ mal^§i?coneedi©BK _dote tu argument© entéramepte , procure salvarmetambien, por entre las alternatiyflSi „-0 tienes alguna esperanza deCarlotàï disj'■• ces tu, b.no tienes ninguna. Muy bien! Etï el primer paso procura verificarlas, procura ' va 1er te dà todos iôs medios que pùeden "sers: viiHe i lograr lus.deseos.: En el segundb!casp,i réanima tu valpr,, y haz ppr libèrtartël'de una pas^nfunestaque^sbl^^u'ëde servira consumir tus fuerzas. Amigo querido, todo esto esta muy bien hablado, y.... pronta*- mente hablado.
Puedes exâgir de un infeliz qûe^ oprimida ,^ior una enfermedad délanguidez, ve consumirse su vida insensiblemenle • puedes exigir de ef, que termine en un instante sus tormentos, bon un puâal? y el mal quer dgstruye sus fuerzass,; no le quita al mismo tiempojel valide libertarse de el?
Es ysrdad quëftpàedès rëspondërmé éoh una cpmparaeion; analoga £ laïmiatyy -deelfe" 5! Q ual^l hombre que no querra me jbr dexarsë*"• 7
i|6 WERTHER;
mieux sèlàisseï; couper le bras, si, en balançant à' le-faire, il mettait sa vie en danger -?ÎFè' ne sais. Mais nous ne voulons pas rious piquer par des comparaisons. Bref. Oui, Guillaume^ j'ai quelquefois de ces moments où il me prend des élans de courage «pour secouer mes maux ; et si alors je savois où aller f j'irais bien volontiers.
LETTRE XXVIIL
1 v Le 10 août.
JE pourrais rnëner la vie la plus douce et la plus heureuse, si je n'étois pas un fou. Il n'est pas aisé de trouver, pour réjouir le coeur d'un homme, le concours de circonstances aussi favorables que celles où je me trouve actuellement. Tant il est vrai ■', hélas! que notre Coeur fait seul son bonheur ! Etre un des. membres de cette aimable famille, aimé des parents comme un fils,, des petits
enfants comme un père, de Lolotte Et
cet honnête Albert, qui në>.trouble mon bonheur par aucune boutade-qui m'embfasse avecl'amitié la plus cordiale, et pour qui je suis, après Lolotte, ce qu'il a de plus
WERTM#.; % -
cortar un hraz^tjfique arriesgarse >a,perde.ï■ làf vida entre la daday el temor^^jlo: se* pero no çreo queKquerxaS^ que: nos disputés; mos d cbmpàTacionest En:pocas,pàfebrasiïSi# Guillefmo, algunasy.eçesiengoinstantes, eu' que me acometènsestos arrebatosi de^yalor, para librarme de mis maies ; y si. supiese y adoudeir,yo me iria cpn gusto.,:.
CARTA XXVIII.
ie dfi ngosio.
Î5i yo no fuese un loco, podria pasaime la vida mas 'dulce^-y maslehz. No es facil hallar reunidas? circunstaucias -tan favorables para alegrar el corazon deun hombre,como aqùellas en que actualmente me>hallo.,Es pues:cierto:,'quèv"iuestra felicidad-dépende unicamente de nuestro corazon. Ser un miembrô de esta amable familia, amado de los padres como un hijo):de los niùos como un padre, de Carlota...., Y .este hour:adp Alberto que nbffurba mileiicidadçou.zelos o mal huinbr-.; sque iine abràza i^onftlà, mas cordial amistàd , y/ para^e^qùal; yo soy despues, de Carlota.'^ lo^^e^ëf ^slteïà: niag
i0* " WpBpiHïER. ■ "
.-■':. ehèfcaut,.:mon^.. j.»;,; ^uillaume^ c'est un plaisfr de natfs entendre. lorscjÛe nous allons , à la promenade,,. et que nous nous eutreteièonsdeLp1ot|ie;:B!on:n'a jamais rien imaginé dans le monde de si plaisant que notre situa-. tibttî et cependant elle me fait souvent venir les larmes aux yeux.
Quandil meparlecomme cela de sa digne mère,' et qu'il me conte comme, étant au lit déTla mort, elleyremit sa maison et ses énJfontsjràiLplotte; comme eUe-les lui re-- commandaàlui-même; comme, dépuis .ce temps^là y.-. e|lë%stv animée d'un.; tout autre esprit ; comme elle a pris à coeur le soin du ; ménage, et s'est .rendues upe véritable mère ; comme tous ses instants sont marqués par quelques preuves, de son amitié , ou quelques productions de son travail;;,,- et, comme > malgré, tout;cela, elle a su conserver toute; sa vivacité et sorhenjpuement, <je marche à son côté ; je cueille des fleurs qui se rencontrent sur mqn passage ;, je les asr semble avec beaucoup de soin en forme debouquet ; puis.... je les jette clans la rivière qui coule aux environs, et je m'arrête à les voir s'enfonGer insensiblement. Je ne sais si je tfai écrit qu'Albert restera ici, et qu'il va obtenir de la c6ur? où il est fort aimé, un
WERTHER. 149
pn este mundo Guillermo, es un goao,
el oirnos quando vamos £ paseo, y que hîblamos de Carlota : jamas se ha imagïnado cosa tan chistosa como nuestra sittiacion ; y sin embargo, algunas veces me hace venir las lagrimas û los ojos.
Quando me habla de su respetablé madré, y me cuenta como estando à la muertc encargô £ Carlota feu casa , y sus' hijos, y Carlota £ el mismo : como desde este tiempo ella se siente animada de un espiritu diferente; como se ha vuelto una verdadera madré, por él cuidado que tiene de la economia domeatica ; como no se pasa un solo instante sin que aîlada nuebas pruebas de su amistad, 6 présente alguna produccion de su trabdjo ; y como, a pesâr^de todo esto, ella ha sabido conservar toda su natural viveza, y alogria. Yo cimino £ su lado : cojo las flores cjue se encuentran de paso ; las reuno cotr'el mayor cuidado, fornao alguuos raMoilletesy despues..., losarrojpalrio, que corre al lado, y me paro £ vertas sumergirse insensibtemënte. No se si he ëscrito que Alberto permanerera aqui, y que alcanzara de la corte, donde es muy querid», • un muy bonùo emplejs. He visto pocas perso-
l5o WERTHER.
emploi d'un joli revenu. J'ai vu peu de personnes qu'on puisse lui comparer pourl'ordre et l'application dans les alfairei.
LETTRE XXIX.
L(. 12 acwt.
EN vérité, Albert est le meilleur homme qui soit sous le ciel ; j'eus hier une scène singulière avec lui. J'étois allé chez lui pour prendre congé; car il m'a\oil pris envie, pour changer, de me promener à-cheval sur la montagne, d'où je t'écris même aujourd'hui. "Comme j'allois et venois dans sa chambre, j'appeiçus ses pistolets : «Prête-moi, «lui dis-je, ces pistolets pour mon voyage. « — De tout mon coeur, si tu veux bien « prendre la peine de les charger; car, pour «moi, je les ai seulement pendus ici pro n forma. » J'en pris un ; Albert continua : « Depuis le mauvais tour que m'a joué ma « piévoyance, je ne veux plus avoir rien à « démêler'avec cette arme. » Je fus curieux de savoir celte histpiie. « J'ai"bien resté, K me dit-il, l'espace de six mois à la cam« pagne chez un do mes amis ; j'avois une
WERTHER. i!5t
lias que leigualen en el orden-, y eula aplicacion: a. los- négocies.
c ART À *x;xft&;'\7:
. , ï2*. clé agostô'.
AïsÈ-RÊo , es seguramente ,.-'•" el mejôr hombre de la tierra :: ayermepasô cpn.éf, un lanze bien'singular. Havia yo ido .i su ■ casa para despëdirme ; poique me se hayia antojàdo, solo' por vaiiar, de pasearme a .ïjcavàllo sobre los montes, desde donde te Cescribo âhpra. Yentjp, y viniendo por su quarto, vi siis'pistolas. « Prestamelas, le «dixe, para mi via je. — Con mucho gusto, « si quieres tômarte la pena de cargarlas, « porque yo solo las he colgado aqui de « perspectiva. » Yo tome una, Alberto contihuoi « Desde el chasco que me ha sucedido : «por mi demasiada precaucipn,v;no quiero «nada con èsas armas.,.» Entrpmp.-ja7.cuir.ipr sidad de•.sàber esta historia. « Hayiendpiçlpj « Apasar, dfjbel, unos seismesësenelcampp,- « casa de un amigo^ yo. ténia un par depjs-, v tolassih carga^l0;-''que''p'p'...rhe^m.pëd"wle;l;
ïSa ■ WIITHEK
« paire de pistolets non chargés, et je dor« mois sans inquiétude." Je ne sais pourquoi « Une après - dînée qu'il faisoit mauvais « temps, et que j'étois assez désoeuyré, il me «vint dans l'esprit que nous pourrions.... «•Mais, tu connois cela. Je les donnai au *i domestique, et lui dis de les nettoyer et «de les charger. Il badine, et veut faire « peur à la fille. Je ne sais par quel accident « le pistolet part, lânee la baguette qui étoit « dans lé canon dans la rhàîn de la servante, « et lui casse le pouce. J'en fus poùrles db« léances, et^ de plus, pour les frais du chi# rurgien.'Dëpuls ce temps-là, je laissé toutes » mes afmes: déchargées.—^ Mon'à mi, qu'esta « ce que la pjéyoyajjie'?; —r- Le danger né|tè, #s.e laisse peint approfondir. » Cependant tu dois savoir comme ) aime; cet homme, jusqu'à ses cependant. En ■■effet, cela né s'entend-il pas dé soi - même, que tonte règle générale a ses exceptions?. Mais il est si juste, si loyal, que, quand il croit'àvoirdit une chose hasardée , trop générale on dou-, téuse, il ne cesSé'".'dé limiter, modifier, ajouter et retrancher, jusqu'à ce qu'enfin il ne resté plus rien de la thèse Éï question. L'occasion étoit belle ; il s!ërifbnça fort avant dàhslë'mêmè texte, -au point que je né fé-
WERTHE*. 153
« dormir con el mayor sosiego. No se por« que razon, una tarde despucs de corner , «que hacia muy buen tiémpo^, y que yo « estaba bastante ocupado, me vino i la idea « que podriamos.... Pero tu conoces esto. « Diselas al criado, para que las limpiasey « las cargase. El criado se puso £ juger, que« riendo hacer miedo £ la criada.No s'a' « porqùe casûa'lidadi, se pone fuego al' oido « dé la pisfola, sale là baquetà que estàba « en.pl çaîî0ri.y; y rompe Un dedo û.la criada. « La cosa iir^ltubo mas résultas malas para «mi, que la.pesadumbre que me causé, y « los gastos déllcirujano que tube que pagar : « pero desde este liempoyo dëxo mis armas «vdescargadas. —^ Amigp^mio queues la pré« vision.?- Es ira posible, prof nndizat el peli« gro. Y ho obstàntë.... » Tu deves saber quanto quiero £ este hombre, hàsta sus no obstantes. Y en efecto ho se dexa erïtender. de si mismo que toda régla gênerai tienesùs exGepcibhes ?4?ëro el es tan justb,. tan leal£ que. quando crée haver diclio alguna cosa dudosa, demasiado gênerai,,6 arriësgada , no cesa.de limitar, modificar, aîiadir,quitar hasta que enfin nada queda de là proposiciou. La ocàsiou era:, muy bûena : se
intrbeô tantb eà el misàfô tëxto,, que y oya
v......... .^
.ji.ô^ W;.E.IUT1IER.
.cp.ulai plus ; • je: tombai .dans une espèce de rêverie ;.puis.,-,mp levant comme pu sursaut, .j'appuyai le bout'du pistolet sur mon front, .au-dessus de l'oeil droit. « Éi donc ! » dit Albert, punie retirant le pistolet^ «qu'est-ce -«■.quecela veut.dire? ;—'II,n'est ppintchargé. - -K4fe Qu'importe ? Qu'est-ce que cela veut
« dire? » répliqua-t-il d'un ton d'impatience. , « Jé"ne puis me figurer comment un homme
«peut être assez fou pour se, casser la tête.
« La seule pensée în'eu fait horreur.
.,.. «Hommes.que vous êtes! m'ëcriaiTJe, ne « pouvez-vous doric parler, de rien sans dire «d'abord : Ceci est fou, et cela est sage;. « ceci est bon, et cela est mauvais? Qu'est« que tout cela signifie? Avëz-yous , pour . «.cela,,, examiné les motifs secrets d'une ac- - RIVOII ? Savez-vous démêler avec précision « les causes pour lesquelles elle s'est faite,
« et pourquoi elle de voit se faire ? Si vous . « les saviez, vous seriez moins précipités «dans vos jugements. »
« Tu m'accorderas , dit Albert, qu'il y a
« certaines actions qui sont toujours vicieuses,
« quels qu'en soient les motifs. » , j'en convins en haussant les épaules. « Ce'.« pendant",, mon ,ajnj, continuai - je, celle
WERTHER. Ï55
no le escuchaba nada, pues hayia caido en una especie de distraccion profunda ;' de modo que me levante, como saltando , y apoyé'lapistola sobre mi frentë mfts arrrba. del ojo défécho. «Quifa de ahi, »dijo Alberto, tomandome la pistol'a , aiquëjés'lo « que vas a hacef ?— No esta càBgada, --1« Y que importa ? Pero que. est estb? ré« plicô el, en el tono de la mayor Impa-, «ciéncia. No puedo figurarme comîô: un « hombre puedé ser tan loco que' se maté a si « propio. Solo el pensarlo, me causa horror. « O hombres ! exclamé yo, no podreis « hablar dejnada sin i decir' : es una locura , «es unacosa sabia; esto es'bueno,; aquello «es malo? Que significàn estas palabras ?. «Para decirlas, habeis examinado los rhôli« vos seeretps de una àccibn ?,;Ppdreis: dis« linguir con précision, las causas porque «hâ sido liècha y porqUe'debiâ liacerse?>Si « lo supieseis,np juzgariais Contànta■p'reci« pitacton. » -•"' ■ ::::' :. ,-. ,\ -..'
•:„ '-•■...■'; ■"'' <ÉÏ; !' '■ '''~ ■■■'■■*'' ■
« Tu me concéderas,çdixo:Alberto, cjus
«hay ciertas acciones queSsonlsémprè viçlo«
viçlo« ,seaojjal sëà el motiyoqué lasproduzca.»
, ConvengO;, respondiyojenco'gieudomede
liombros. rSineûibargp^es cieûester çotfï
i56 WERTHER.
« règle a aussi quelques exceptions. Il est « vrai que le vol est un vice; mais un homme « qui, pour se sauver lui et les siens de l'hor« reur de mouùr de fairh, sort pour marau- \ « der, est-il digne de pitié ou de punition? « Qui osera lever la première pierre contre «lé mari qui, dans le transport d'une juste «colère, immole une épouse infidelle , et u son infâme séducteur? Contre la jeune fille « qui, dans l'instant d'un voluptueux délire, « se perd dans les plaisirs fougueux de l'a« mour ? Nos lois mêmes, ces froids pédants, « se laissent toucher, et suspendent le glaive « de la justice.
« C'eBt tout autre chose, répliqua Albert, « puisqu'un homme que ses passions entraîKpeut perd absolument l'usage de sa raison, «et qu'on le regarde comme un homme ivre « ou tin frénétique. O hommes raisonnables ! « m'écriai-je en souriant; ô passion ! ivresse l « frénésie ! vous*Wfcyez tout cela avec indif« fcience, sans aucu;i intérêt. Gens de bonnes « moeurs, vous É&âmez l'ivrogne, vous rc« g'irclez l'insensé avec horreur 1; vous passez « outre comme le prêtre, et remerciez Dieu, «comme le pharisien, de ce qu'il ne vous
WERTHER. r57
« fesar, amigo mio, que esta régla tiene sus « excepciones. Es verdad que el robo es un « vicio ; pero un hombrë que por libertarse « a si y â su familia de la horrible necësidad « de morir de hambre, sale £ robar algunos « viveres, es digno de fastima 6 de castigo ? « Quien se atreverâ â coger la primera pie« dra contra un esposo, que en él transporte « de una j ugta colera, mata £ su infiel esposa, «y £ su infâme seductor? Contra la joven « doncella que en un instante de un volup« tuoso delirio, se descarrià en los ardientes « placeres del amor ? Nuestxas mism^s leyes, « y esos pedanjtes insensibles, se sienten con« movidos, y detienen la espada de la jusr« ticia. »
« Es una cosa diferente, replicô Alberto,
« porque un hombre arrebatado por sus pa«
pa« pierdc enteramente el uso de la razon,
« y se le mira como a un nombre ebrio 6 £
« un loco. — O hombres de juicio ! exclamé
«yo, lanzando un profundo suspiro, pasion,
«embriaguez, frenesl todo lo mirais ton la
« misma in'diferencia, sin interes alguno. Per*
« sonas de buenascostumbres, vosotrOsacu«
vosotrOsacu« al borracho, miiiftis al insensato con
« horror, pasa^àdëlante comoel sacerdote,
«dais gracias a1 Dios, cornb él fariseo, de
i58 WERTHER.
«a pas faits comme un de ces gens-là. Je « me suis vu ivre plus d'une fois, et mes ;« passions n'ont jamais été fort éloignées de « là frénésie ; mais- je ne m'en repeus pas, « puisque j'ai, appris , dans ma sphère , à «concevoir pourquoi l'on a toujours 1 décrié .« comme ivre et frénétique tout homme ex« traordînaire qui opérait quelque chose de « grand, ou qui paroissoit impossible. * -
« Et même j dans la vie ordinaire , il est « insupportable d'entendre dire d'un homme « qui fait une action tant soit peu honnête , « noble ou inattendue : Cet homme est ivre « ou fou. O hommes qui n'êtes ni ivres ni ,« fous ! rougissez. » Voilà encore de tes extravagances, dit Albert; « tu outres tout; et «au moins est-il sûr que tu as toit ici. de « comparer aux grandes actions le suicide « dont nous parlons $ et qu'on ne peut regar« der que comme une foiblesse.;,' car enfin «il est plus aisé de mourir, que de sup« porter avec constance-une vie .remplie de «tourments.» '*■ ,,>':■
rPeu s'en fallut que je ne rompisse la.conversation : car rien pe me met hors de,moimême, comme de vpir'.ùnjjlommë rn opposer un-lieu cpmmun^qui^;signifàp;Tiëri.}
- WERTHER. igg
«que no os ha hecho como'uno de elles. «Mas de una vez me he vistb ebrio:, y mis ■. « pasiones no han estàdb nuuea -muy lejos, ' « del frënesi; y no me arrepiento, pues que «déntro de mi; esfera, he aprendido £ cono«cerjporque razon sehri.desaCrëditadosiema pre con el nombre de ebrio, 6 frenëfico, a « todo hombre extraordinario que éxecutàba « alguna çosa.grande, 6 que parecia imposible. « Es insoportable, iguàlmentp, èl oir decir « en la vida priyada.,?de un hombre quéhace « una accion mediànamentë honesta, noble, «6 no esperàda,'esteliômbrè es un loco-6 «un borracho. O hombres , que no sois ni « locbs ni borrachos , ayergonzaos ! —r Esta «es una de tus muchas extrayagancias,dïxo - « Alberto; tu lo exâgeras'todp. Alomenps es « seguro que^ ts no tienes razon de comparai' «aqui con las grandes açciones,' él suicidio «dé qué.estàmos hablando, y el quai deve «"mirarsë comb.una debilidad del hombre; « porque enfin es mas facil el morir^ que el «soporlar con • cohstancia una vida^ llena de « amargura. »
En poco estube de corlar la conversacion, pues no hay.posa que me arrebate<m'as, que el yer.â. un hombre openerme una razon rnuy;Çoihjmj^uandoyo..habloien ahun,-
. i6o WERTHER.
lorsque je parle de l'abondance du coeur. Je»
me contins cependant, car ce n'éfoit pasJjja
première 'fois que j'avois entendu raisonner
de la sorte, et que j'en avois été indigné.
Peux-tu bien traiter cela dé foiblèssë ? lui
répliquai-je avec un peu dé vivacité. « Eh !
« né té laisse point séduire par l'apparence.
« Qir'un peuple gémisse sousle joug insuj>
« portable d'un tyran, peux-tu, si les esprits
« fermentent, et qu'il se soulevé et brise ses
« chaînés, peux-tuappëler cela une!oiblesse ?
« Un homme qui", dans l'effroi que lui cause
«le"'feu qui vient de prendre à sa maison,
« sent toutes ses forces tendues, et emporte
« sans peine des fardeaux que peut-être il
« n'aiiroit pu remuer dans Je calme de ses
« sens ; celui qui, furieux de se voir insulter,
«attaque six adversaires, et vient à bout de
« les Vaincre, peuvent-ils être, accusés de
« foiblesse ? Si celui qui peut bMjder tin arc
« est fort, pourquoi celui qui lé rompt mê*
mê* le nbm contraire? » Albert me
Regarda fixement, et me dit : « Avec ta
« permission, il me semble que les exemples
« que tu apportes ne conviennent point ici.
« Cela peut être; on m'a déjà reproché
« plus' d'une fois que ma logique approche. « souvent du'radotage. Voyous 'sinous^'ne
WERTHER. i6t
daneia de mi corazon. Contubéme; porque UD'.éra l'a primera VJJZ que yo havia oydo hablar de este modo, y que yo me habia ""llenâilb" de^indignscion. « Pero puedes tu « mirar èsto, como 'una debilidad ? » Le répliqué con un poco de viveza. « No te dexes ftésedùcir por las apariencias..Su'pgn un pùe« blo que gime baxo çl yugo insoportab|edé, « un tirano, si los espiritus principiaii;4 fërr « mentar, si la multîtud se subleva y rompe, « lascadenas que la sugetanpuedes:tùllàmar-V « £ estp una debilidad? Un hombre quévierido « que se qùfma su casa, siente en eïinst^pjet « dë'su "éspantoij rénovarse y extènderse sus...'. »fuerzas,y carga faeilmente.con un peso, - « que'tat 'V,ëz, no huvierd; podido movër'en « la calma y sosiego de sus sentidpsj iguat« mente aquel hombre que "fûrîo|b de .verse ttinsultado, acomete â:seiscontrarios,ylo8« venze; estas dos exémplos pùeden presënr « tarse como*âë debilidad y cpbârdia? Si el « que puede montar un arco es fuerte, por« que el que lo rompe merecera èl nombre «contrario? » Alberto me mirô fixamente, y"afiadio r«VMe permitiras que te digà lps . « exemptasqùettUraes, nb convienen àquiv «--- PUedè sér muy bien : nias de-una vé£., «me h»in acusado de que mi togica nb es
102
WERTHER.
« pourrons pas, d'une- autre!manière, npus « représenter, quel .dojitiîê.tre le sentiment «d'Un-hommë qui se déterminé à jeter là alp fardeau, de la vie , pn-toutp. autre occajt.sionsi.agyéable.à'porier; Ga'r ce n'est qu'au« tant que nous sentons la chose même, que « nous pouvons en raisonner pertinemment^
. « La nature humaine, poursuivis - je, a ■M ses ïornes: elle peut supporter la joie,'la -■« douleur, la. tristesse , jusqu'à un icértain « degré; si elle le passe, elle succombe. v.■•;.«.La; question-nest donôfpas'ici.dp savoir ;« si un homme est fortpu foiblejPinais.b'ieu ,« s!il-peut .supporter la mesure de ses maux.; « if-est indifférent que ce soit moral ou phy- ' « sique, et- il me i paraît aussi étonnant de « dire que cet'homme est un lâche, qui se «^prive delà vip, qu'il serait déraisonnable « de donner ce nom à celui qui meurt d'une « fièvre maligne.
, , « Paradoxe ! très - paradoxe ! s'écria Al« bert.— Pas autant que tu fimagines. Tu «conviendras que nous appelons mortelle « toute maladie dont la naturepst tellement «saisie, que toutes ses forces épuisées, et «n'ayant plus elle-même aucune activité , « elle se trouve, hors d'état de s'aider , et
WERTHE-R- ..îfô
«nias que.unàchàrlataneria.Veamos si sprâ « posiblé répresèntàrtios de un*ôtro modo , « qualesldeyenser. lfls-ideas de un hombre « que se détermina £dêshacerse del peso;de « la vida , tan agradable de ll.évar en qual«.quiera otra ocasion ; porque solo-ppdrpmos 1 «raciocinar bien sobre una cosâ, quando «expérimentâmes6 senlim#sla cosa misma. « L'a- naturaleza humana ,« prpsegui yo , « tiene sus limites ; solo puede soportar la «alëg'ria, el dolpr, la tristéza hasta cierto « gradpj: si pa'sa maslalla, cedpy.se acaba..;: - « Yanb Màtampside sàber, si im'-hoiiabre ■l «>ès-;fifôrtpj:ôl^à|dphil ; ppro -solo,;, dp si puëcjë «^sppbrtar;el:cùinulp.de sus;rnjplès;-:span.fisi« cos-6v morales ; y me- parecé q,iie?ês igual« mente ridiculo el dëcir que: este.hombre « es un çobardp porque se priva de la'-vida, « como el darpl^iiismo nombre al que m.uere «consu'mido dëihiafiebre maligna.»
; « Paradoxa, y muy grande, exclamo Al« berto. —- No tanto como prees; Conyendras m. « en que llamamos mortal toda enfermedad ««n la que Jla naturaleza se ha lia «corne tida «enraies; terminés ,■ que haviendosela ago•« tadp todas sus fuei-zas , y perdido toda.su .«/actividad, no*puëde ayùdarse il si,propia,
i64 WERTHER.
«d'opérer aucune heureuse révolution pour « ïétàblir le"*cours ordinaire de la vie.
« Hé bien, mon cher", faisons la même « application à l'esprit* Vois cet homme dans * ses bornes étroites, comme les impressions « agissent sur lui ! comme les idées se fixent « dans son esprit, jusqu'à ce qu'il s'élève* - « dans son coeur*une passion dont les progrès « le privent de la saine raison,, et finissent « par rattefrër, ! - *,. '
« C'est éh vain qu'un homme raisonnable « et de sang froid contemple la situation du « -malheureux; c*èsf en vainqu'il tâçhëdehii • inspirerdu courage; serrîBlà"blê'àl'homme « en santé qui se tient auprès du lit à*ùh «malade, et qui ne saurait lui faire passer « la plus petite partie de ses forces. »
Albert trouva que je gênéralisois trop mes idées. Je iui rappelai unéafëune fille qu'on avoit depuis peu trouvée morte dans feau, et jélui contai son histoire. « Une jeune et *« innocentëncréature , qui u'avoit en vue « d'autre-plaisir que de se parer quelquefois « le dimanche des habits qu'elle se dounbiî*- « de ses épargnes, pour se pmmëaer avec « ses compagnes autour 'dé la ville, peut« être de danser unëfois toutes les bonnes «fêtes, et qui, du reste, p*as$pitquelques
WERTHER. ,65
«ni producir ninguna feliz revolucionvpo3Pa
« restablecer el Gurso.ordinario de la vida.»
«Hagamos pues la misma aplicacion âlas
« enfermedades del aima. Mira â ese hom'.
hom'.
« bre, en sus estrechos limites, como las
« impresiones obran en el, como las ideas sa
« fixan en su aima, hasta que se éleva en su
« corazon una pasion cuyos progresos le pri«
pri« de la sana razon, y acaban por tras«
tras« . - ,
« En vano un hombre razonabley.de san«
san« tria çoutempla*la situation del infeliz,
« en vano procura inspirarle valor s es se-?
« mejante al hb'mbr.e sano que esta cerca del
« lecho.de un enfermo, sin poderle darla mas
« minima parte de sus fuerzas. »
Alberto hallô que yo generalizaba demasiado las ideas. Le liice acordar de una don? cellita, quepocos dias antes se havia halladp muerta en el agua, y le conté su historfa. «Una joven é inocente criatura, que no ténia « mas gusto que el adornarse algunas veces, « los domingos, cou las ropitas que se hacia,
' « con lo ppcp que ahorraba para pasearse « con sus compaiieras al rededor de la villa, « 6 bay lar una sola,vez en cada;fiesta, y que
_ « pasaba algunas horas cliarlando cou una
i66 WERTHER.
«heures à caqueter avec une voisine sur lé «sujet d'une dispute ou d'une médisance ; à «qui un tempérament vif fait enfin sentir « des besoins plus pressants^ que les flatteries « des hommes augmentent,,trouve insénsi« blement tous ses premiers* plaisirs ihsipi« des : bientôt elle rencontre un homme vers « lequel un senliment.incbnnul'entraîne mal«gré elle; elle oublie tout le monde,; elle «nentend-rien, ne voit rien que lui,-n'as« pire qu'à lui seul. Non Corrompue par les « vains plaisirs dp l'inGO,nstançe, ses désirs « tendent droit au but : elle ^ veut devenir «son épouse ; elle prétend trouver dans une « union' éternelle le bonheur qui lui man« que ; elle yeut y goûtpr l'assemblage de «tous les plaisirs qu'elle souhaite avec ar«déur. Promesses réitérées, qui semblent «rhëttrelé sceau' à ses espérances :..caresses «hardies; qui augmentent l'ardeur;, de ses «■feux.'j 'assiègent toutes, les avenues de son
» «àmë ::elle nage-, pour ainsi dire,'dans le «sentiment anticipé de tous les plaisirs : le
''I « trouble de ses sens est à son comble, et «elle étend enfin les bras pour recevoir l'ob« jet de*tous ses désirs. Son amant l'abariJ« donne. Transie, éperdue, elle se .trouve « sur lé 1 bbîdd'W. précipice : ; tout ce qui
WERTHER. 167
« vecina sobre una disputa, 6 un chisme; â « la que un tcmperamento robusto hace sentir «enfin mas fucrlcs necesidades, aumentiidas «con- laslisonjas de la geute joven,y llegan « £ parecei leinsipidossusprimerosplaceres: « bieivpronlo, ha lia un hombre, acia el que « sesienteatrahida por un movimiento ocul«to: olbida todo el mundo: nadà oyé, hada « ve mas que el ; â él solo'aspira. Cbmoiâun « no esta corrbmpida por los: plâçeres de la «incqnstaricia:,:sùs dësë'ps vàB'dèrèçhosd su« fin ; quiere sërsu:esposa :; quiei?e hàllàr en « una union étérna la fjeliçidadque la falta ; «.quiërë gozar dte-tbdoslos plaçër,èsTeiiriidos, « que con tanto ardor dèseà ipfomèsas reile« radas que pàrecen ponër plsëllo £ sus espèce ranzas,câricià3:atréyidas que au mentah^ ' « ardor de su pàslpn ^'combâtën 1 por todos « lados sùalmàSiella iiada, por; yâlëïme'de, «estaUëxpresion, en la idpàj- anticipada de « todos los plaeerès : la turbaçip'n-de s^s-sente tidos ha-Megado â su cumulOvy-'ellajîexi«tiende enfin los brazos, para ireçibifcïen « ellosy el objeto- dé todos-'Sus - deseps;--<Su. « amante; la abandons. Se.ïhalla^âlàioriila. « del preçipicib traspasadai dës^plbÈilyAde « descorisuëlb : quantasla rddpaaapipfrecpmas; «que obsouras tinieblâsj noAaypspërjHiza>-,.
xÇo WERTHER.
, « rpnyirpnneii'estqup ténèbres • nulle pers«jjeçtiye, nulle consolation,; .nul pressenti« ment: plie ; est abandonnée, du seul être « qui lui 'fàispit .sentir son existence. Elle rie « voit p^int le yaste univers qui est sous ses «yeuxj^llp né voit point mille personnes «qui pourraient l'indemniser de ce quelle « a perdu. Elle ne sent qu'elle seule, qu'elle « seule délaissée; de tout le mondé. Aveuglée, « accablée dé l'état horrible de soa coeur, « elle se précipite /pour: étouffer, ses., tour« ments, dans le sein de la .mort. Tu vois, « Albert, dans ce tableau, l'histoire de plus « d'un malheureux : hé bien, n'est-ce pas le «cas de la maladie? La nature ne trouve «.aucune issue pour se tirer du labyrinthe « des forces multipliées qui agissent contre « elle, et il faut que l'homme meure.
« Malheur à.celui qui dirait en la,ypyant : «L'insensée! si elle eût attendu,, si elle eût « laissé agir le temps, son désespoir Se serait «àppàisé, et bientôt elle eût trouvé un çpn«solateur.
, «C'est comme si l'on disoit : L'insensé ! «il meurt d'une fièvre! s'il eût attendu que «sesforçesie fussent rétablies, que; sesi hu« meurs se fussent; corrigées^ et quelé tu«multe de son sang se fût, uppaj&é , tout
WERTHER. *6o
« no hay consuelo, no hoy idea Favorable : * el unico ente que la hacia amar la exis« tencia la ha.abandonado. Ella no vé el in«mënso universo que esta'delante de sus « ojos : no ve mil otras personas que podrian «hacërla olbidar lo que ha perdido. No ve «masque â ella sola, délia sola abandonada «del universo enlero. Alucinada,acongojada «por el honible eslado de su corazon, se « précipita, para apagar sus tormentos , en « el seno de la muerte. Alberto, en esta pin« tura tienes la historia de mas de un infeliz. « Y bien I nb es este el mismo caso que el « de una enfermedad ? La naturaleza no halla «mëdio alguno paia salir del laberinto de « las multiplicadas fuerzas que obran contra « ella, y entonces es necesarîo que el hombre « muera.
« Ynfeliz del que diga Ï Ynsensata ! Si «huviese aguardado, si huviese dexado ha« cer al tièmpo, su desesperacion se huviera « apagado, y bien pronto huviera hallado un « hombre capnz de consolarla.
«Es lp mismo que decir : YnsensataJ
« muere de una fiebre !,Si huyiera.aguardado
«que sus fuerzas-se restâbleciesen, â-qup se
« dulcificasen sus humprès', séapagaâe el ar■.
ar■. '■* 8
ï7r> • WrERTHËRÎ
«aurait biëniStéiî etf il vivrait encore au» « jpurd'hui. » ■
-Albèr.t^qui ne,trouva pas que la justesse dë: la epmp|tâison sautât aux yeux, allégua encore plusieurs" cboses:; entre antres, que je n'àvbfelparlê que d'une simple jeune fille : maisi- qu'il né concëvoit -pas comment on pëiiyoit pxcusëriih homme d'esprit Jqùi étoit moihs'bôfnél;.et qui découvrait d'un coup d'eeil^p'liïs dé^rapports. « Mon ami, m'écriai« je, l'homme est homme, et le peu d'esprit «;qù?pn à né peut guère se mettre "en ligne (odèïGbmptë quand Une passion fait les plus « grands ïàvàgês , et-qu'on se trouve serré « dans les borhës étroites de l'humàriité. Bien « plus.,..". » — Nous parlerons de cela une autre fois, lui. dis-je en prenant mon chapeau. Mon coeur, hélas! était si plein ! Nous nous quittâmes sans nous être entendus l'un rautré,;;cbm|hëi dans ce;monde, ilpst bien rare qu'on s'entende.
WERTHER,' 15» r
«dor desu sangre, todo abiia ido bien, y « âun viviria*. » :
Alberto, que 110 creyô que la comparacion fuese exâcta, alego iun muclias cosaS; entre otras, queyo nphavfa habkdo mas que de una doncellita medio inocente, pero que no comprendia como se podia excusar â un hombre de talentp, que no era tan limitado de luceSj, y qup dp una ojeadà dévia ver muchasy muy convincenles razones.,* Ami« gomioi!«xclaméyo, el hombre es hombre, «y no'puede contar sobre sus escasas luces, « quando una pasionpausa el mayor trastorno, K J que 'uno se lia'lla encerrado enlos estre« chosjlimifesque Ip pusô naturaleza. Aun «mas. .i.. » Pero hablaremos de esto otra vez, ledixe, tomandp mi sombrero. Mi corazon, ah ! estaba tan agitado ! Nos separamos sin habernos podido entender el uno.al otro, como muy freqùentemente sucede en este mundo.
i7#' WERTHER,
LETTRE XXX,
Ir, est 'pourtant vrai que rien dans le monde ne r-pnd l'es, hommes nécessaires comme-l'a» mour. Je sens en Lolotte qu'elle rùe-perdroit avec peiné; et lés enfants n'ont d'autrefidée, sinori que je viendrai toujpurs le lendemain. J'y étais allé aujourd'hui pour accorder le clavecin de Lolotte ; mais je n'ai pu en venir à bout : lés enfants m'ont-persécuté 1 poiy? avoir un conte dé fée; et Lolotte a voulu elle-même que je lés contentasse. Je leur ai coupé lem? goûtéY, qu'ils reçoivent actuellement dp moi aussi volontiers que dp Lolotte, et je leur ai conté le premier chapitre dé la ;princpssë servie par des nains. J'apprends beaucoup, je l'assure, dans ces narrations, et'je suis surpris de l'impression qu'elles font sur eux. Quand il faut que je me rappelle.quelque incident, que j'oublie à la seconde fois, ils me disent : « Ce n'éc toit pas l'autre fois la même chose ; » si bien, que je m'habitup à présent à réciter mes histoires d'une manièrp iuyariable, en
WERÏlïEît. ï73
CAR TA, XXX,
Es muy ciérto que hada hace al. hombre taas uecesaria la ayuda y compaïïia dé otro hombre, que el amor. Conozco que'Carlota tëndrià mucba Pena en pevdéme : y los mu> tshâclioB no piensan en otra cosa si no en que yo volveré al otro dia. Esta manaûa fui £ templar el clave de Carlota, y no me lia sidb pbsiblë ël'verificarlo : l'os mùchàcliô's me han perseguido porque les ciienlé un cueuto depiiCàntadores s y Carlota misma ha querido que yo les contente. Yo les he reparlido la merienda, là qtie reciben aclualnienle de mis inanos çon tanto gusto como de las de C;ir!ota ;,y lès hecbii lado el primer capilulo de hprincesaseivïdàjwrlos eharios. En todas estas relaciouesydaprendo mucho, : y me sorprende la impresioh que les hace £ los-.m.uchàçhos. Quando debo acordarme de alguti incidente que he olbidado en la segunda vez, ellos me diceu : « Là otra vez-, « notera lo mismo. « Asi puëj^yp^mp lié a'costumbrado ahora â conlar StiSMïStèïiàà
174 WERTHER.
affectant certaines p.l-iAion- ».a.«i« ©i ouïvies. J'ai vu «par là Comment un auteur, qui donne uue seconde édition de son histoire avec des changements , fût-elle poétiquement meilleure, fait nécessairement du tort à-son livré. Nous nous prêtons volontiers à • la première impression , et l'homme est fait de manière qu'on peut lui persuader les chosesles plus extraordinaires; et elles s'attachent si fortement dans son esprit, que malheur à quiconque voudrait les détruire ou les effacer 1
LETTRE XXXtî
le 18 àoAt»
■IALIOI'-H donc que cela fût ainsi, que ce qui constitue lé bonheur de l'homme pût devenir la source dé sa misère ? Cette sensibilité si vive, si expansive de mon coeur pour la nature animée, qui m'inondoit comme d'un torrent de volupté^ et qui créoit du monde un paradis autour de moi, s'est changée en un bourreau cruel, en un esprit qui me tourmente et me poursuit par-tpuf^-
WERTHER. 17!)
de un modo invariable, alëtlando cierLis undds en cjdeuna, y en sfguidà. De este modo he comprepdido como un autor que da una sesunda edicinn de su historia con algunas vai unies, .unique sea mejor en quanto â la.poesia, cbiîïa neçesariamehte £ supbra. Nos prestamos, de buena g'ina, £ la primeia impiesion, y paiece que el hoi^ibre es fermado de modo que se le pueden persuadir las cosas mas oxiraordinarias ;_ y de tal modo se fix-an en su aima , que infêliz de aqnel que emprenda el destruirlas 6 el borrarlas. ,"-..••_
C ART A XXXI.
^_ " ... ..•-*' i 8 de ogosio.
Jli RA precisp que esto fuese asi ? quelo que constituye la felicidad; del nombre,. pueda llegar £ ser- la.rfuente.de. su tniseria% Eslà, sensibilidad tan viva, tan expansiva de mi, corazon por la naturaleza.animada, que me. inu'ndaba. Como un torrente de plàçeres ', y que convertia el ixïùndb en un paraisp contiuuado, se. ha couver lido enclin vprdugp cruel, en un espirit'u que rnp atbr^enta?,:y> me persigue por todas"parles." ' U '""'"' '■■'>%■
i,?t> WERTHER.
Lorsque auliefois, du^iaut du rocher, je poitoisrnes regards au - delà de la rivière pour contempler la vallée fertile et lés Collines; que je voyois tout germer et sourdre autour de moi-; toutes les montagnes couvertes , depuis leurs pieds jusqu'à leurs sommets , d'arbres hauts et touffus ; toutes les vallées ombragées, dans leurs enfoncements . inégaux , de forêts riantes, tandis que la rivière coûtait tranquillement et avec un doux murmure à travers lés roseaux, el réfléchissoit dans son cristal les nuages bigarrés qu'un doux zéphyr, amenoit etbalançoit dans l'air ; lorsque j'entendois les oiseaux animer la forêt (de leurs chants),,' tandis que dps milliers d.e moucherons, dansoienl à l'envi dans ce trait de lumière purpurine ■ que produisent les derniers rayons du soleil, et qu'à son dernier aspect, le hanneton,: que s'a présence^ avoit tenu caché, sous, l'herbe, pfenojt l'esssor, et s'élevoit en bourdon^ . nànt; lors , dis,je, que cette végétation universelle-fixait mon attention sur le sol, et que la mousse, quiarraçhoit sa nourriture à la dureté du roc, les chardons et autres bJerbeà; quële Sftblë aride produisoit le long de là cbliihéiîmë découvrpient cette source sacrée, cet ardent, foyer de Vie caché dans.
WERÏHÉl. ifj
"'Quàndb^ën ôlrotîpmpo j "yo' ëxlëhdià vta% ïhVrà'Sàs dësdë làsélëvadas rocas, hàsia màs alla dëlrib, para contemplât las coïmas y los fertiles ■• va Iles '; tôdb quautb yo -vèia & mi redëd'oï b'ralabà y floTëcia■"•■•. tpdûs los ' montés ciibiértbs dësdë' los piës1'Mstà" sira cimas de altos y'côjiosbs nrbolès^lbdbjsïibk vàllês adornàdbs, en sus dësigùalèâ -hëhdi^ duras, con risuëiïàSfldrëMàs'mïéntraà'que) ' el fibcdriâ tfànqûilamènte y cbn un dùlcb rhiVrmulIb, por entré ïos câïïizàTes, y tË* flexàb'a en sus cristalinas ondàslà màtïzadàs hubes", que lui dulfce zèfiroin^pèlia y mecia en lb's;ayréS;'qùàndb éscûchâba a los paxàrbs dar vida d. los bosques'con sus gbrgeos*; . miëhtras q'ùé mïHarësi"dè mariposàs juguétëabân & porfia, en las ceptellàs de purpu"rih'à"l'ûz que prbducèri "Ibs ultimos rayos del sol, y' que £ su ûltirno aspëctb, la abispa que su •prësencia'lia'bià teiiidb ofculta dëbaxo'dè las yërbâs, tomaba vuelo , y se élevabà sttsurràndo : quando, digb pues, que ésla vege'tàbibh universal fîxàba mi atelicibn sobre el suëlo, y que el muzgb que àrirahca su alimenta â la dura roca, los caidbs y las dëfna's yeibas, que las afidàs arénas prbducëù a lo largo de Ia*ëblinà ,f -m'èi destubriàh esta fuèittè sàgrâda, este àrdiente foco de
8*
178 WERTHER;
lp sein de la nature : avec ?qiiplr transport mon coeur pmbrassoitysààisisspit-toiis ces objets !; Je me pèrdois dans leur multiplicité -. infinie, et les formes majestueuses'de cet immense .univers sembloienf vivre et se .mbUsVoirïdansL mon ame. Des montagnes .pf^'^yajntes.m'envirourioient; j'avoisidevant moi des abymes, où je voyois. des torrents se précipiter; les rivières coûtaient sous mps pieds,, et.j'entendois les monts et les forêts ^retentir;;.jpïvoyois toutes ces forcesimpé.nëtr.ablesjâgir les unes sur les autres, et .former, tput : dans, les profondeurs (.de la terre. Sur cette terre et-sous le ciel fourpiillent toutes lesj.ïaces. des créatures ; et tout, tout ',se multiplie sous mille formes différentes. Et les hommes !• ils srenferment dans dp petites maisons , ils. s'y^accpmmo.dent, et régnent, dans Ipur imagination, sur tout l'univers. Pauvre insensé ;.q.ue tu es, dp mesurer tout à ta propre petitesse ! Depuis .la,montagne inaccessible jusqu'au désert que nul. pied n'avfoulé, jusqu'au-dernier rivage, del'Océan inconnu,, Y esprit de celui qui, créé.de toute éternité, anime tout de son.haleine, et yojt avec pjaisir chaque grain dp poussière, qui le conçoit;et,yit? Hélasl combien de, fois o'ai-je pas désiré avec ar-
WERTHER. tj§
vida, ocullo en el sen.o de la natufalezà.: con que transporte mi corazou réCogi'a; abràizaba todos estos objetos ! Yo me cQhfuhdia en su infinita multitud,,y las formas-magestuosas de este immenso universpoparecian yivir, y moverse en mi a|nia. Me:;Sbdëab^n las espantosas montaûas;- delanteidëjniiâtë>■ nia abismos ^sjdpnde veia;:tbrré)àleà;;^ëj;se precipitaban ; los rios. cpriah âsinis^pîes;-^y esc.uchaba a 4ps.:;mpntefry-a Iôs bbsques^quë respnàban. : veia todas ■ estas'fuer:zas:lmr5ënetrables.obrarjlasi uflfis-sobre lâs-Stras ^--y formarlpitodo pn lasi>prpfundidâdés; de -la tierra; Sobre lesta tiër.ra, y baxo del ciëlb, hormigueap"todas las espeeies de criaturàs, y todo,; todo se multiplica ba.x-o de mil fofmasdiferentes. Y los hombres ! Se eneierran en^casas peqibpfias : sëbarreglan en ellàs^'y xeynau en su fniagluacion sobre tadp'pluni.verso. Tu ères un pobre insensato en mé-dirlo todo segun tu propia pequenez !< Desde la montaûa inaccesible", hasta el desierto que ningunpie ha pisado■ âiin ,liàsta las uilimas orillas del Occeano desconpëidbj el espirilu aquel que crëado de Iota eternidad, lo anima todo consuraliento, y vpcbn com- placenta cada grauo. de liérra que le concibe y vive.; Ahl quantas yeces no he deseado
ioô WERTHER;
deur de traverser, sur les ailes.de la grue qui voloit sur ma tête, l'immensité de l'es* pace, pour boire à la coupe écumante de l'éternel ce nectar toujours renaissant de lai tie, et savourer un seul moment-', autant ' que les forces limitées de mon coeur poui> roieht me le permettre, une goutte, de la félicite" de cet être qui produit tout en lui et par lui ! s
' Mon cher, le seul souvenir de ces heures me fait plaisir ; la joie qne je sens à me rappeler ces élans de l'imagination, ces sensations indicibles à t'en parler , élève mon ame au-dessus d'elle-même, et me fait sentir doublement l'angoisse de l'état où je suis.
Il s'est élevé comme un voile au-devant de mon ame, et le spectacle de l'éternité s'offre et disparoît alternativement à mes yeux dans l'abyme toujoms ouvert du tombeau:Pèùx-tu dire : Cela est, quand tout passé ëtjiroûlë avec la rapidité delà foudre, et que chaque être arrive si- rarement au bout de là carrière que ses forces-sembloient lui promettre de fournir, entraîné, hélas! §)ài le courant, submergé et brisé contre l'ëcnèil ? Il n'y a point ici un séuHijstast
WEKTHEÈ. m
-yo coh ëlmaybr ardor él atravèsar sobre las alas de la grullarquë vblàba sbbrè mi cabeza, la immènsidàd dpi espàcib , para beber énia espumosâcbpà dël eterhp, esé nectar siemprë riuevb dé la vida, y saborèar; por un solo instante, y en quâhlb las fuèrzaji limitadas de mi corazon podriàn-pèrmilir-* ïnelo, una go ta delà félicidad déeste èntô que todo lo prbduce en el, y por el.
Querido amigo solo el acordarme de estos instantes me causa el mayor gozo ; la comi placencia que expérimenta en pensai- en estas transportes de mi imaginacion, en estas sen-» saciones queyo no puedo pintarte, élevajùî àlma sobre el'Ia misma, y mé hace sentir con doble pena el angustioso éstado en que me hallo.
Se ha Ievantado un vélo delanle de mi àlma, y el espectaculô de la eternidad se aparece y desaparece alternativamente £ mis ojos, en el abismo siémpre àbierto del sepulcro. Puedêsdecir, esto ps, quando todo pasa y ruéda cotv- la ràpidël: dél^el4npago y que cada entelléga tan rarayèëfàl finde la càrrëfà , que,,sus'; fuerzas pareceri perrriitirlé gbzar j arrastrado s âh4«pbr la corriente^ y suméfgidoiy despedazâdo en Ips escpllos? No liày UÏWQIO instante que a© té cor^um^
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WERTHER,
qui ne te consume toi et les tiens; pas tir* seul instant où tu ene sois, où tu ne doives être un destructeur. Ta moiudre promenade coûté la vie à des milliers d'insectes ; un pas détruit les cellules qui coûtent tant depeines aux malheureuses fourmis, et écrase un petit monde, qu'il plonge indignement dans le tombeau. Ali ! ce-ne sont pas les grandes et rares révolutions de l'univers; ces tremblements • de terre , qui engloutissent vos villes ; ce n?est point tout cela qui me toujphe.: ce qui mine mon coeur, c'est cette force de. consomption cachée dans le grand tout dëifrnMurë ,■ qui n'a ;rien formé qui neiîâë détruise soi-même, et ce-qui l'avoisiiië. C'est ainsi que "je chancelle au milieu ^pSmesinquiétndési Ciel, tèRr.ë^lbi'ces dîvërsë|, qui sei meuypht auto Ûr ;d||ffib^4é/ n'y. vois ?riën qu'un mpù^tre," occupé; éternellement à engloutir, et à ranimer ! ,«:.
L-iT.fi'E XXXII.
- "Le ,fo*-.août.
C'EST en vain aqu'à l'aube du jour,.lorsque je commence à m'éveiller après, des: rêves sinistres,.j'étends ies^bra's -ver-selle; c'est en
;W:ERTjHER. ' - ■, m
S, ti y ,â Ibsluyps ; un solo instante en que no seas ,;pn que no debas ser un destructar. Tu mas porto paseo cupsta la vidàamillrires ,de insedos; un paso destruye las celdillas ..que Gues.tan-tantas penas â las infelices hbrmigas,.y arruirta un pèqueîîo:mundo que , sumerge indignamente en elssepulcro., Ahl np son las grandes y no muy fréquentes ïévplucioues del universo, esos temblores de tierra que abisman vuestras ciudades.ij y asplan vuestras aldeas ; no es esto lo que me conmueve : lo que corroe mi corazon, «s esta fuerza de eonsuncion oculta en el gran , tpdpde la naturaleza,, que nada'ha formadp, que no se destruya £ si propio, y £ quanto leradea. De este modo titubeo en medip.de mis inquiétudes. Cielo, liei n, fuei zas diversas, que se muevenâ mi îededox, nada veo si no un monstruo eterno que se ocupa en tiagar y eu lumear !
CARJTA XXX.J-L
.' _ . 20 de agosto.
ii Hyanbal rayar del alba, quando comienzo â dispertarmé despues de suèîlos sinipst.rps1,. alargo los brazos aeia ëlia ; en vajiblabnscb
ï84 WERTHER.
vAin que je la cherche la nuit dans mon lit, lorsque, trompé par un songe heureux et innocent, je crois être assis auprès d'elle sur le pré, tenir sa main, el la couvrir de mille baisers. Hélas ! lorsque encore à demi étourdi du sommeil, je tâtonne pour la saisir, et que je m'éveille.... Hélas ! l'oppression de mon coeur fait couler de mes yeux un torrent de larmes, et je gémis désespéré d'un avenir qui ne m'offre que ténèbres.
LETTRE XXXIII,
le 2.2. août.
C'Ë S T une fatalité, Guillaume ! Toutes mes facultés actives sont destinées à une inquiète oisivelé ; je ne saurais rester désoeuvré , et il m'est impossible de rien faire. Je n'ai aucune imagination, aucune sensibilité pour < l'a" nature, et tous les livres me causent du dégoût» 1 Quand nous nous 'manquons à nousmêmes ,'Hout nous manque. -Je te le jure, mille fois je désirerais être un journalier, peut avoir lé matin, quand-je m'éveille j- une ^perspective v un attrait, une espéraneé^ojùr léjour 'sutvànfe J;'envie souvent le sbrt d%l-
WBÀTHÈH. i8S
por la not-hé-VP iii câ ma,'-quando, oîucinado
por un sueîio feliz é inorenle, creo estar sentado £ su lado sobre el prado, té*ner agarrada su mano, llenaila de mil besos. Ah! quando âun mediô aturdido dêl sueîïo, ando à ticntas pbr cogevla, y que me dispierto.... Ah ! la oprèsion de mi corazon hace correr de mis ojos un torrente de lagrimas, y gimo descsperado en pensar en el Uempo venidero, que no me ofrece mas que tinieblas.
G ARTA^, XXXI IL .
% ■ ' , • ., sa ilo ngoite. ._
Es cbsa fatal,,Guillermo ! Todas mis facùltadês'.activas ëstan deslinadas a una ocios» inquietud; no se estar ocioso, y nada puedo hacei\ La naturaleza no conmueve en nada rni imaginacion ni mi seiisibilidad, y todos los libros me fastidian. Todo.nos {alla, quando nos faltamos anosolros mismbs.\Tè. lo jura en verdad, deseo mas de mil vecës spr un, jorualero, para lèner al, disperlarme;pôc la manaîiauna perspectiva, un atractiyb , jurta esperanza pàr.a el dia siguiénte. Muchasye-,' ces embidiola suerte/de Albertoy que esta
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WEiRT^ER.
l>ovt, qtfte je=^oîs'ooif>ri»(î r]an<! IPS actes jhS" qu'aux oreilles, et je m'imagine que j(j seiois heureux*sa place. Je suis même si Happé de celte idée, que plus d'une fois il m'a pi is envie de l écrire, ainsi qu'au ministre, pour demander cette place à l'ambassade , qui, comme tu l'assures , ne me serait point refusée. Je crois moi-même que le ministie ml a me depuis long-temps : il y a longtemps qu'il m'a dit que je devrais m'employer, et il y a des instants où je lé ferais avec plaisir ; mais ensuite, quand j'y réfléchis, et que je viens à me rappeler la fable du cheval qui, impatient de sa liberté, se laisse seller, brider et surmener...., je ne sais ce que je dois faire..-. . Eh! mon ami, ne seroit-ce pas en moi ce mouvement intérieur qui me porté: à:changer de situation, une impatience insupportable qui me poursuivra par-tout ? -.
LETTRE XXXIV.
Le 38 août.
-J'ÀvotrjE que si quelque; chose pouvoit guérir ma. maladie, ces gens-ci-le feraient. C'est aujourd'hui le jour de ma naissance,
WERTHER; 187
HIWIIJCO en'-papetes nasta las cejas, y me iinagino que yo séria feliz en su empléo. Esta idea se me représenta con tanta fuerza, que muchas veces he querido escribir a el minislro y £ li, para pedir el empleo de la embajada, que segun aseguras, me-concederan al instante. Creo en verdad que hace tiempo que el ministro me estima ;Vmucho ha que me dijo que yo deberia tomar pn empleo, y hay instantes en que lo haria coii el maybr gusto, pero quando despues reflcxîono, y me acuerdo de la fabula del ca_vallo que cansado de su libertad, se dexa poner la silla, el freno,y por ultimo mon.* tar.... no se lo que debo hacer.. — Pero amigo mio i.esle movimiento iuterior que me arrastra a mudar de situacion no sera eu. mi "una, impaciencia-. insoportable que me persëguira por todasi par tes ?
G ART A XXXI V.
. - a.B de agoste,
G o.N.ï 1 ES o que/, estas gentes. hariàn todo,. aquello,, que pudiese curac mi -mal.Hoyesl el dia. de wi cumple-aîios^-y esta m.anaïia;
ï&8 WËtÏHEfë
et j'ai -rp^u^de-grand': mâïirT- u n-ppli t paquet dp llft'pêrrt d'Albert. La première chose qui a-ï&appé iriës^yëuX à l'ouverture., c'a été ini dès noeuds de couleur dé. rose que porf toit, Lolotte lorsque ;jp fi|^a, conhoissancè-j et qùë' je lui avois depuis demandé plusieurs fois. II. y avoit deu£ petits livres in-12, le petit-Homère de l'édition de Wetstein, que j avois tant de fois souhaité, pour n'être pas chargé de celui d'Erues'ti quand je vais à ^a promenade. Tu vois ! c'est ainsi-qu'ils Vont au-devant de mes souhaits, et. qu'ils cherchent à me témoigner Ces petites complaisances de l'amitié, mi! (ë fois - plus pré»- tieuses que ces présents magnifiques, par lesquels là vanité de celui qui les fait nous humilie.;Je baisé mille fois ce nosud ; et, ào'hàque trait de;respiration, j avale le sou,-, venir de cette béatitude dont m'a comblé i ce peu de jours , ces jours fortunés,,ces jouis qui ne peuvent jeyenir. Guillaume , c'est une vérité, et.je n'en murmure point;' les fleurs.dë-la vie né sont qufedé.vaines"app'av! i'itions.':' combien se passent sans laisser après elles la moindre trace !'combien peu produisent des ffùït's! et çpjrjSbièh, peu; de ces ^fruits parviennent à la maturité ! .Et. cepen,- dànt il en est encore .assez, pti ^.i; ô, inon
1.
WERTHER. j$9
muy Jempr^np hé reçibido un paquetito de parte dp Alberto, La primera cpsa que lia fixado mi atençion, al abrirle ha sidp ûnà de los làzps de color de rosa quëllëvàba Carlota quando là vi pot là primera 'ysz'fy él quai yo se lo hayia pedido rhuraïas yeces^ - Habia tambien dos libriios pn 12 ; el Hpmefp de la impresion de Westein, que yo habia deseàdo tanto, por no ir al paspo cargado • jëbn pi de Ernesti. Por esto puedes. çp.legi; çoino previenen mis deseos, y procuran demostrarrne estas pequeûas comptacencias de la amislad , mas preéiosa mil vpces que esos magnifiées regalos, con los quales nos humilia la vanidad dèl que los hace; Mil vpçes lie, besado este, làzp : y £ cada vez que suspi.ro j hebo la memorià dp; la beatitud que me han dado en cumula esos pocos dias,. ésos dias felices que ya no piieden volver. Guillermo, es una verdad, y no mé quejp de ello : las-flores de la vida np son mas que vanas apariençias r.quantas sedesyanecen. sin dexar el mas rninimo rastrp ! quan ppgas, dan. frujo ! y quafe pocos de ,-estps- frigos llpgnn £ madurpz..!. Y, sin ernbargq âun. liajff Jjaslaritèi, y.,..... $he*ma^:rjjibj
*#»■
WERTHER;
frère ! ..pouvons - nous négliger : des fruits même, les dédaigner, n'en pas jouir, les laisser se fléirir et se corrompre ? ; , Adieu. L'éLé est magnifique 5 je me perche quelquefois sur les arbres'fruitiers, dans le jardin de Lolotte, le cueilloir à la main; j'abats les poires les plûihauies; elle se tient dessous, et les reçoit à mesure'que je les lut descends. "•■'■
LETTRE XXXV.
1 ■x- XB 3O août.
JVXAIHETÎRETJX ! n'es-tu pas fou? ne te trompes-tu pas toi-même ? Où te conduira cette passion fougueuse et sansfiu ? Je n'adresse plus de prières qu'à elle ; aucune forme, ne frappe plus mon imagination que la sienne j et, tout ce qui m'enyironne dans le monde, je ne le vois plus qu'en liaison avec "ellèij et cela me procure quelques heuresi de bonheur. Jusqu'à l'instant où il faut que je m'arrache de fa; présence, àh ! Guillaume , où m'emppjfj^ souvent'mon coeur ? Lorsque je^suisiësté assis^deux, trbis|^u>esïaupîês d'elle à-Renaître'me»;
^ WERTHER i9i
descùidar los frutosyamaduros, despreciar»- los, no. gozarlos, dexarlos corrompèrse?
Adîos. El verano es magnifico ':■ aîgùnas veces trepb £ los frutales del jardin de Car-? Iota; derribo.las përas mas àltas ; ella- esta debaxo y las Tpcibp £ medida que yo las dexo caer, *
CARTA XXXV.
I. '
3o de agoito.
X N F E i i zl no ères un loco ? no te engaîïàs . a ti propio ? Adonde tëçonducira esta fogosa é interminable pasion? A ella sola dirijb todos mis votos; mi imaginacipn no se représenta ningunà otra figura sino la suya : y quanta me rodëa en esté mundo, no lo veo si no con relacion. â plia. Y ,esta me procura algunas horas de fehcidad. Hasta ëj instante en que me es précise arrancarme de su preseneia ifsÉ. l Guillermb, â donde me arrebata £ y.èees mi corazon. ! Quando, he permaneçidp sentadp;, îdbs V'tres^oias ^
*9*
WERTHER.
yeux et mes oreilles de ses grâces, de so« maintien et de l'expression .céleste de ses paroles,; que mes sens se tendent insensiblement, que ma vue s'obscurcit, que je n'entends plus qu'à peine, que ma gorge se serre comme si j'étais saisi par quelque assassin, alors mon coeur bat d'une étrange manière pour donner de l'air à mes sens suffoqués, et ne fait qu'en augmenter, le .désordre. -Guillaume, bien souvent je ne sais plus si je suis au monde ; et,. à moins que je ne me trouve accablé tout à fait, et que Lolotte ne m'accorde là triste consolation de soulager mon coeur oppressé; en arrosant sa main de mes larmes, il faut que je sorte ! il faut que je m'éloigne ! et je cours, comme un vagabond, dans les champs. Alors c'est un plaisir pour moi de gravir une montagne escarpée, de m'ouvrir un chemin à travers une forêt impraticable, à travers les haies qui me blessent., .à travers les épines qui me déchirent. Alors je me trouve un peu mieux, un peu; et lorsque, succombant à la lassitude et à la soif, je. reste en chemin , quelquefois dans la nuit profonde , lorsque la pleine lune brille sur ma tête, qu'auimilieu d'une forêtrsolitaire je mieWperchp sur un.: arbre tortueux,- jpour
WERTHER: ïg5 v
su lado , parai saçiàr mis ojos y mis oydos con sus gracias, con su tôno, y cpn la expresion céleste de sus; palabra s; que missentidos se extiertdëriiinsensiblemente, que mi yistâ* se obscurecë>f que apenas pygo ; que"" xni garganta se aprieta como si me asaltasé algun asesino; entonces mi corazon bate.d* • un modo extraîio para rëfrescar con ayre nuevo â mis sentidos sofoçados, y no hace mas que'aumëntar el desorden. Guillermo, inuchas vepes no se si éstoy en el mundo j y si no me siento enteramente oprimido, 6 si Carlota ho me uouucdo cl triste consuelo de aliviar mi angustiàdo corazon dexando baïïar su mano en mis lagrimas, yo necesito salir-.yonecesito alejarjme ; y yo corro por los campos como un yagàmundo. Entonces jmisgustbs consisten en trepar por una moniaïïa escarpada, en abrirme un camino por , entre un bosqueimpénétrable, por entre los matorrales que me hieren, y las espinas que me despedazan. Entonces me hallo un poco mejor, un poco ! y quando cediendo al cansàncio y £ la sed, me quedo en el camino, £ vecés en medio de una nbche profunda * quando ialuna llena, brilla sobre mi cabeza, que enlomas hondo de un solitario bosque me siento sobre un ajbol para procurai, al i. Q
|»rbcurèrrau moins, quelque soulagement «XIX plantés de, mes pieds -écorchés, ptque, dans nn repos inquiet;, je sommeille à la îuëurldu'crépuscùle..-.,>w.O Guillaume! la ■demeure solitaire d'unefpellule, un yêtër mé'nt detrare et un ciliée, spnt des consolations 1 auxquelles mon ame aspire; Adieu. fJe ne voissàtoiitesces misères d'autre fia ^ue le: tombeau. '
LE TT RE XXXVI.
Le 3 septembre.
11 ifa'ut <qHiè jè'pârte. Je le! remercié; Gaî'llàP'më ; !d!àvbïf ;fixi5 rïiës incertitudes; Voilà'déjà quinze'jours4juë/jeInédite lé pTbjëtdëla^^ùïtfénlllë'faut-.Elle est ënbôre m^foiiràlaviflë'cli^ ët...iï'fâïf!c|ue jcparte. ;^
liïïrT»%JW;***tfi:*i4- 'MEX'TÏ*.
WERTHER. ,o5
raenos, algun ;alivio ■£ las plantas de mis pies enteramente desolladas, y que en un reposo iuquielb, yosueâo â la luz del crepdsculo.... O Guillermo ! el splitario air berguede ùna celdaj un vestidb de sayal t y un cilicio, son los unicos consuelos a que mi alina aspira. Adios. Np veo mas fin para todas estas miserias, que el sepulci'o.
CARTA XXXVI.
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^. . . 3 de septiemlire.
Es, preciso que yp mpr marche. Te dpy gracias, ô.GuiUermo, por haver. fixado mï incertidumbre. Ya hace quinze dias que medilo el proyecto dp dexarla. Es preciso. Otra vez ha ido &. la ciudad, d casa de su amigo. Y Alberto !... Ah.... Es preciso que yo marche.
«JS DE UUIHEIlA PARTE.