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Titre : Cinna , ou La clémence d'Auguste, tragédie en cinq actes et en vers, de Pierre Corneille, représentée, pour la première fois à Paris, sur le Théâtre français en 1639

Auteur : Corneille, Pierre (1606-1684). Auteur du texte

Éditeur : Fages (Paris)

Date d'édition : 1811

Notice d'oeuvre : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb121607730

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb302715521

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 48 p. ; in-8

Format : Nombre total de vues : 50

Description : [Cinna (français)]

Description : Avec mode texte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k54571656

Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, YF-6326

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 19/11/2008

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GINNA,

TRAGÉDIE.

ACTE PREMIER.

SCENE P R E M R E.

EMILIE.

IMPATIENS désirs d'une illustre vengeance Dont la mort de mon père a forme la naissance , Enfans impétueux, de mon ressentiment, Que ma dou'eur séduite embrasse aveuglément, Vous prenez sur mon âme un trop puissant empire : Durant quelques momens souffrez que je respire , Et que je considère, en l'état où je suis, Et ce que je hazarde, et ce que je poursuis. Quand je regarde Auguste au milieu de sa gloire, Et que vous reprochez à ma triste mémoire Que par sa propre main mon père massacre Du trône où je le vois fait le premier degré •• Quand vous me présentez celle sanglante image, l.a cause de ma haine el l'effet de ma rage, Je m'abandonne toute à vos ardens transports, Et crois pour une mort lui devoir mille morts. Au milieu toutefois dune fureur si juste, J'aime Piicur plus Cinni que je ne liais Auguste j Et je sens refroidir ce bouillant mouvement, Quand il làut pour le suivre exposer mon amant. Oui, Ciuna, contre moi, moi-même je m'irrite Quand je songe aux dangers où je te précipite. Quoique pour me servir lu n'appréhendes rien, Te demauderdu sang, c'est exposer le lien. D'une si haute place on n'abat point de têtes Saus attirer sur soi mille et mille tempêtes j