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Titre : Le Gaulois : littéraire et politique

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1929-01-18

Contributeur : Pène, Henri de (1830-1888). Directeur de publication

Contributeur : Tarbé des Sablons, Edmond Joseph Louis (1838-1900). Directeur de publication

Contributeur : Meyer, Arthur (1844-1924). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32779904b

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb32779904b/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 94503

Description : 18 janvier 1929

Description : 1929/01/18 (Numéro 18732).

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine commune

Description : Collection numérique : La Commune de Paris

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k5414990

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 25/03/2008

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tous de la V dynastie, et ont été trouvés, les uns par Borchardt, en i908, dans le temple funéraire de la pyramide de Sahoùri à Abousjr, les autres par Barsarjtî, eu J961, daris'ceîui de la pyramide d'Ôùnas, à Sakkarah. C'est à ce dernier groupe qu'appartient la colonne du Lou,vre, tin peu plus récente, par conséquent, que les colonnes de Sahouri, et qui se distinguo de celles-ci en ce qu'elle est plus élancée la hauteur du fût dépasse sept diamètres et présente; de ce fait, ,un:OSi>ï-çt plus léger comme elles, en revanche (et comme toutes les colomiea palmif-ormes de la V. dynastie), elle comporte, en dessous du. quintuple lien qui sépare le fût du chapiteau, une très curieuse « retombée semi-circulaire », dans laquelle Jéquier voit avec raison la meilleure 'preuve que la colonne palmiforme n'est- -pas, la .reproduction plus ou moins stylisée d'un arbre véritable Lepsjus avait voulu faire autrefois, de toutes les colonnes égyptiennes, autant de « -colonnes-plantes » il est beaucoup plus probable, comme l'a suggéré George FoùJcaït, qu'elles reproduisent, en réalité, les .troncs d'arbres ou les perches qui soutenaient primitivement les toits des maisons égyptiennes. Ces troncs d'arbres ou. ces perches étaient décorés, à leur partie supérieure, d'un bouquet de feuil]eâ btrde fleurs, lequel, traduit on pierre, a donné naissance au chapiteau et la diversité de ces chapiteaux ne vient que de celle des plantes dont les Egyptiens ornaient ainsi ces perches d'étai. De même,, les rainures horizontales qui enserrent le haut du fût figurent les liens qui attachaient le bouquet autour de la perche. Tous les détails qu'on relève sur colonne du Louve s'accordent pleinement, on le voit, avec une telle interpréLe seconde monument qui vient d'être exposé dans la salle du Matsaba est la cuve d'un grand sarcophage rectangulaire (1), .en calcaire de Tourah, découvert par Bisson de La Roque, au cours de l'hiver 1U22-1023, dans la chambre souterraine d'un des -de-, la nfcîQjwïe 4'Abou-Roash, village situé a huit kilomètres au nord. des pyramides de!, (iiaé. Bien qu'il ne porté aucune inscription, H peut être daté avec une entière certitude de l'époque de la IV" dynastie le Louvre ne possédait pas, jusqu'ici, de sarcophages antérieurs au Moyen Empire (les plus anciens sont les sarcophages en bois, provenant de Siout et de Bersheh, qui sont exposés dans la galerie Henri IV et sur le palier du rezde-chaussée), et l'acquisition de celui-ci, effectuée l'année dernière, présenterait .déjà, de ce fait, une importance considérable. Mais,, par ailleurs, le type auquel il appartient vient ajouter beaucoup encore a celle-ci. Ce type, dit « en façade de palais'», qui n'est connu que par un petit nombre d'exemplaires -'les plus célèbres sont le sarcophage, aujourd'hui perdu, trouvé par Vyse dans la chambre de la. pyramide de Mykerinos, et le sarcophage de Khoufouankh, conservé au musée du Caire traduit de façon saisissante l'idée égyptienne que la tombe est l'a maison d'éternité » du morl. On sait déjà que la « stèle » ou « fausse porté qui sépare, duns les mastabas do et qui..est conçue, à; ce titre, comnve une souvent la façade principale d'un édilice et l'on connaît même des monuments M. Jéquier en a récemment découvert à Sakkarah, dans le'voisinage du Mastabat Faa'aoun, des exemples tout à fait caractéristiques auxquels on a pu donner le nom de « stèle-maisons », parce qu'ils imitent en effet des habitabond' véritables, rappelant beaucoup, avec leur toit en voûte, celles qui sont encore en usage aujourd'hui en Nubie. Les~ « sarcophages-maisons » sont évidemment nés d'une conception analogue mais il 'est alors particulièrement intéressant de constater qu'ils reproduisent régulièrement une habitation royale. Bien que les palais égyptiens des plus anciennes époques ne nous aient pas été conservés, la grande tombe déblayée par de Morgan à Negadeh, qui nous en rend certainement l'apparence générale, prouve qu'ils se présentaient sous l'aspect d'un quadrilatère dont les quatre faces étaient construites suivant un système de redaus faisant alterner des piliers en saillie avec des niches en retrait, or, c'est précisément- -la^disposi- lion qu'on observe traduite seulement .sous la forme nécessairement plus atl^T,' nuée, du bas-relief non seulement" comme il est naturel, dans le sarcophage de Mykerinos, mais encore dans celui d'Abou-'Roash et dans les sarcophages similaires. Dans le sarcophage du LouIvre, en particulier, les petits côtés sont composés de. trois et les grands de six porte., encadrées entre des montants .verticaux, à trois ou quatre éléments, ,tet surmontées de baies à claire-voies correspondant à autant de fenêtres. Tous ces détails y. compris le motif, fait de deux tiges de papyrus aux fleurs eñtrê-croîsees, qui décore, dans la partie supérieure des montants, les rainures longitudinales de ceux-ci sont les mêmes qu'on retrouve également dans da décoration de la stèle du roi Serpent, 9ù le '.rectangle dans lequel s'inscrit le ïiom' dir roi représenté l'enceinte de son palais, figurée en plan vertical il n'est pas douteux que le propriétaire anonyme du sarcophage d'Abou-Roash, à l'imitatison de fehoufouankh et de quelques auttes fonctionnaires de la IV dynastie, [avait TOiiîu/etrfaisantconstruire sa dernière demeure sur le modèle d'une demeure royale; s'assurer dans l'au-delà quelques-uns au moins de ces privilèges, primitivement réservées au seul Pharaon, ;que les Egyptiens des époques ultérieures devaient eux aussi, essayer d'usurper, mais d'une façon détournée et avec plus :de /discrétion.

Charles Boreux

'Conseruateur au Musée du Louvre.

(Ij Longueur 2 m. 65 largeur 1 m. 27 r hauteur 0 m. Ce sarcophage porté Je nu- méro E. 12.959.

£A COUPE DAVIS Le tirage aura lieu là 4 février

Le tirage au sort de la Coupe Davis s'e îera cette année sous la présidence de JM. Henry-Pâté, sous secrétaire 'd'Etat à l'éducation physique.

Cette cérémonie aura lieu le lundi '4 février prochain, à 14 heures, dans les locaux du ministère de l'instruction publique, en présence des représentants diplomatiques des diverses nations engagées, convogués spécialement.

L'ELECTION DU COMTE D'ANQLAU L'autonomisme breton

Le débat sur les conclusions du 8' bureau, tendant à la validation de l'élection du comte d'Andlau comme sénateur du Bas-Rhin, a été l'occasion de déclarations particulièrement intéressantes de deux sénateurs bretons sur ce mouvement purement artificiel qu'on a appelé rautonômisme' breton. Si l'un d'eux, M. Jenouvrier, peut compter parmi nos la gauche de l'Assemblée. Mais tous deux se sont rencontrés pour mettre au point par les mêmes paroles patriotique's la. vérité sur les sentiments réels d'une des provinces qui au cours de la grande guerre a versé le plus de sang pour la commune et bien-aimée patrie. M. Louis Martin, rapporteur, après avoir établi le cas du comte d'Andlau, se demande s'il était éligible et il conclut.;

Donc M. le comte d'Andlau est légiti- mement Français.

Mais est-il un nationalisé ordinaire ne pouvant? £trc élu sénateur ou député qu'au bout de 10 ans ou bien a-t-il acquis immédiatement notre nationalité dans toute sa plénitude, avec tous les droits qu'olle confrère ?

Cette question qu'a dû se poser le 8° bureau, il l'a résolue conformément à une circulaire de M. le garde des sceaux qui reconnaît que les personnes se trouvant dans le cas de Mi le comte d'Andlau ont acquis sans délai tous les droits que possèdent les Français d'origine, M. le comte d'Andlau qui a réclamé la nàtionalité francaise et l'a obtenue ne doit pas en effet être considéré comme un naturalisé il n'a pu « réclamer » la nationalité française que parce qu'il y avait droit il est assimilé aux réintégrés de plein droit en vertu du traité do Versailles sa ré(•laniatiqn ,a ;p.rpdu.i,t -un, effet rétroactif du 11 novembre 1918. Dès lors, aucune déchéance,.ne peut lui être opposée' et il doit être "considéré comme avant acquis sans délai tous les droits des Français.

Aussi votre 81 bureau a-t-il à l'unanimité décidé de vous proposer la validation de son élection.

A ce moment-là, M. Jenouvrier intervient. Après avoir déclaré qu'il était partisan des conclusions du bureau, il s'attaqua à l'automisme alsacien et ensuite à l'autonomisme breton. Voici les paroles et le compte rendu in extenso des incidents qu'elles ont provoqué. Les unes et les autres ont fait passer sur la Haute Assemblée un moment de véritable union nationale

J'ai autre chose à dire dans quelques-uns de nos départements recouvrés, de mauvais citoyens ont entrepris une oeuvre détestable, consistant à relâcher pour mieux les rompre, les liens qui rattachent à la patrie des provinces détachées d'elle dans un jour de malheur.

Par des moyens de toute sorte, souvent onctueux, toujours mensongers, ils mettent en valeur les erreurs, les fautes peut-être qui ont pu être comHviscB1 dans un œuvre difficile d'adaptation, Leur conclusion' est toujours antifran-* cuise ::Us nedisent pas les, sacrifices' de la France pour racheter d'un joug de servitude. lis sont allés .plus loin sachant que quelques oent$jnft$ de personnes rêvaient de ramener la Bretagne au temps de la reine Anne, ils ont osé dire et écrire que la Bretague réclamait comme l'Alsace son autonomie. qu'elle subissait la triste condition du vaincu Ces propos m'ont fait évoquer la grande figure de l'illustre 6vEque de Metz, Dupont des Loges celui-ci eût repoussé du pied avec mépris les allégations auxquelles je viens de faire allusion. Nous, nous avons cru devoir protester énergiquement et à cette protestation se sont associés les représentants do tous les partis, car en Bretagne, conservateurs, modérés, radicaux, socialistes, sont d'accord à ce sujet ils sont tous et avant tout Français ils sont tous unis dans le même amour de la patrie française. Notre protestation, nous l'avons remise à ce bon Français, à ce représentant éminent dé l'A1sace qu'est le général Bourgeois. '̃'

Celui-ci l'a publiée. Un autre de nos collègues a cru devoir hausser les épaules et dire Nous savons comment tout cela a été obtenu !» On a empoisonné nos compatriotes d'Alsace M. le président dû conseil. Tous M. Jenouvrier. .avec de soi-disant réclamations autonomistes et séparatistes des Bretons.

M le président du conseil. Il y a aussi un journal séparatiste breton imprimé à Metz, bien entendu par d'autres que des Messins, à l'adresse de l'imprimerie autonomiste

M. Jenouvrier. Oui, c'est la Patrie bretonne ».

En réalité, en Bretagne nous sommes sans doute Bretons, mais Français d'abord

Il n'y a pas de séparatistes en Bretagne. Nous disons « Guerre à la guerre », mais nous chantons la.« Marseillaise ». Des monuments s'élèvent partout à la mémoire des 250,000 Bretons morts pour que la France vive. Voilà ce que j'avais à dire.

Il paraît que certains de nos coreligionnaires infidèles à la voix de leur pasteur légitime, se sont enrôlés en Alsace sous une bannière autre que la bannière française. Eh bien, je leur dis « quand on est bon catholique on est bon Français ».

Les morts ont parlé. Rappelez-vous la protestation des représentants de l'Alsace, et de la Lorraine à. Bordeaux en 1871 Je ne veux rien y ajouter, je crie seulement à mes collègues, d'Alsace « Aimez la France, elle lè mérite, elle vous; tend les bras. »

M. de Kerguezec. Au'nom de ceux qui m'ont envoyé ici, je m'associe aux parolè.s de M. Jenouvrier. Dans notre province les hommes de tous tes partis bnt la passion de la France. Cependant il s'y développe une campagne abominable contre la patrie des papillons, des tracts l'alimentent 'sans relâche. Le long des murs de la cathédrale de Tréguier des affiches sont apposées chaque nuit pour dire « L'histoire de la Bretagne est celle d'une victime martyrisée par la France Dans la prochaine guerre, vos ennemis seront lés Français.

Eh bien il n'est aucun de nous qui ne s'indigne d'une telle propagande. Tous en Bretagne nous aimons la France nous l'aimons, nous savons les sacrifices que nous avons consenti pour elle et' nous la chérissons parce qu'elle est la terre de la liberté 1 M. le président. Le Sénat a applaudi unanimement les paroles de M. Jenouvrier et de M. de Kerguézec. Nous

savons ici la valeur des populations qu'ils représentent. Celles-ci sont parmi les plus françaises entre, les popula-, tions françaises. Elles ont cuntrlbué, par le sacrifice de leurs enfants, qu'on vous-rappelait tout l'heure, à reconstituer notre patrie dans son intégralité.

Elles ont versé leur sang pour faire'rentrer l'Alsace et la Lorraine au sein de la patrie française.

Il est à peine besoin de dire que la déclaration de M. Jenouvrier, celles dt' MM. de Kerguezco, Poinearé et Doumer ont été chaleureusement applaudies et à l'unanimité. Il ;régnait à ce moment-là dans la salle des séances une atmosphère vraiment française.

L'élection dû, comte d'Andlau validée, le Sénat.s'est renvoyé à mardi. Cathelineau

COULISSES PARLEMENTAIRES La question des congrégations missionnaires

M. Aristide Briand est entendu

par la commission d'administration générale de la Chambre

Il importe do régler au plus tôt, et dans le sens imposé par l'intérêt national, la question des congrégations missionnaires et l'attribution des biens ecclésiastiques non éncore dévolus. Il serait temps que le petit jeu dos renvois prennent fin devant les différentes commissions parlementaires et que notre propagande à l'étranger, la diffusion de notre culture et de notre lattgue soient enfin sauvegardées. C'est ce que le ministre des affaires étrangères a essayé de faire comprendre hier aux membres de la commission d'administration générale de la Chambre.

M. Briand a exposé avec beaucoup de précisions, la nécessité de voter rapidement les articles du collectif réglant d'une façon définitive la situation, ,des congrégations.

Plusieurs membres de ,1a,, commission. oat, fait observer que certaines congre-1 gâtions avaient l'intention- d'étatoji-r France des' juvenats; c'est-à-dire des étublissements d'instruction, recevant des jeunes gens à partir do l'âge de douze ou treize ans. Ils ont proposé d'examiner s'il n'y aurait pas lieu de préciser les textes soumis à la Chambre afin d'éviter toute contradiction avec les lois sur l'enseignement. M. Briand a accepté cette proposition. Le ministre des affaires étrangères a répondu à diverses questions qui lui étaient posées, au sujet de la dévolution des biens d'église et sur les négociations qui ont abouti à la reeonnaissance par le conseil d'Etat, de la législation diocésaine.

Intervenant à son tour, M. Georges Mande! a déclaré qu'après avoir repris les relations avec le Vatican, certaines conversations ont été engagées avec :le Saint-Siège, notamment en ce qui concerne les affaires d'Alsace. Il s'étonne également que pour des nominations d'évêques certaines interventions aient été faites, ce qui équivaut, selon lui,' à la pratique d'une politique concordataire, sous le régime de la séparation. M. Briand a répliqué que certains députés sont intervenus auprès du gouévoque et que ces parlementaires n'étaient pas tous des « cléricaux ». Après quoi, la commission a désigné M. Bascou. comme rapporteur, avec mission d'élaborer un rapport « provisoire et objectif a en tcuant compte des observations formulées par le ministre et de celles présentées par les m9mbrès de la commission.

Une solution rapide s'impose. Que, doit-on penser de cette pratique des rapports « provisoires et objectifs ,l » La composition

de la commission des finances à la Chambré

A.: la fin de la journée .d'hier, tous les groupes de la Chambre ayant désigné leurs candidats, la liste des membres de ta commission des finances s'établissait comme suit Un oommuniste M. Marcel Cachin,' Sept socialistes MM. Vincent Auriol, Antonelli, Bedoucc, E. Lafont, Locquin, Renaudel et Spinasse.

Un indépendant de gauche M. Alexandre Varenne.

Un républicain socialiste M. Viollette.

Dix radicaux MM. Malvy, Ducqs, Archimbaud, Dumesnil, jacquier, Lamoureux, Nogaro, Paganon, Palmade. et Deyris. ̃ ̃ ̃̃ -A ̃ Quatre membres de la gauche ra'di-r1 cale MM. Bouilloux-Lafont, de Chappedelaine, Deligne et Landry.

Un membre de la gauche radicale et sociale M. Delesalle. Cinq républicains de gauèbè MM. Barety, Petsche, Bureau, PatenotreDesnoyers et Piétri.

Un démocrate populaire M. Champetier de Ribes.

Deux membres de l'action démocratique et sociale MM. Reibel et Paul Reynaud.

Sept membres de l'U. R. D. MM. Fould, Chassaigne-Goyon, Denais, de Lasteyrie, de Monicault, Serot, de Tinguy du Poûet.

Trois députés n'appartenant aucun groupe MM. Bellanger, de Rothschild et Taurines.

Il ressort de cette éhumération, que l'orientation politique de la commissiun ne sera nullement modifiée. La gauche conserve ses 21 délégués; la gauche radicale garde ses quatre rueprésentants. Tous les autres groupes' situés à droite occupent 19 sièges. Le bureau sortant sera-t-il réélu au cours de la réunion qui se tiendra le 23 janvier prochain ,?

Oui, si le centre y consent. Le Ciné-Bourbon

Là groupe parlementaire du cinéma, a décidé de demander à la .questure ,d,ç, la Chambre de vouloir bien aménage, une salle de projections dans lés io-. caux du Palais-Bourbon, pour lui per-, mettre de se prononcer en toute con- naissance de cause sur les cas litigieux tel 'que celui des Nouveaux MesLouis Lambert

Au Conseil de Cabinet Les membres du gouvernement se sont réunis en conseil de cabinet, hier matin, au ministère des finances, sous la présidence de M. Raymond Poinearé.

La séance a été consacrée à l'expédition des affaires courantes. Les ministres ont examiné tout particulièrement l'ordre du jour des deux Chambres et l'attitude du gouvernement dans les interpellations sur la politique sociale du cabinet ,et sur les affaires d'Alsace.

LES MONDANITÉS

LES COURS

"̃– Le mariage de S. A. R. la Princesse Françoise de France avec S. A. R. le Prince Christophe de Grèce et de Danemark sera célébré à Païenne le l février, ainsi que nous t'avons annoncé.

Cette cérémonie, à laquelle seront présentes ou représentées les Maisons royales, gardera cependant, suivant les désirs de la Princesse, un caractère strictement familial..

Monseigneur le Duc et Madame la Duchesse de Guise, toute la famille royale et leurs suites partent pour Naples et se rendront ensuite au palais d'Orléans, à Palerme.

Le'service traditionnel du Roi Louis'XVI aura lieu à la crypte de la basilique de SaintDenis le 21 janvier, à dix heures et demie. LL. MM. le Roi et la Reine de Danemark arriveront à Madrid le 6 février et y seront, au palais royal, les hôtes de LL. MM. le Roi et la 'Reine d'Espagne jusqu'au 8 février. Les souverains danois visiteront Tolède, l'Escurial et assisteront à une chasse donnée en leur honneur.

LL. MM. le Roi et la Reine des Belges, attendus à Bruxelles depuis quelques jours et venant de Suisse, y rentreront demain. Le mariage de S. A. R. le Prince Olaf de Norvège avec S. A. R. la Princesse Marthe de Suède aura lieu à Oslo à la fin de mars. Le Prince Olaf passe encore deux semaines à Stockholm.

DANS LE MONDE

Réunion dansante restreinte très élégante, mardi soir, chez la vicomtesse Curial, en son hôtel de la rue Beaujon.

Parmi les personnes présentes baronne et Mlle do Gaiffier d'Hestroy, Mme et Mlle de Chlapowska, princesse Henri de Ligne, princesse A. et Mlle de Caraman-Chlmay, comtesse Gabriel le La Rochefoucauld, princesse de Wagram et Mlle de Broglie, marquise de Blaeas, comte et comtesse de Gramont-Les- parre, princesse Marguerite de Broglie, comte et comtesse de Rosanbo, vicomtesse et Mlle Benoist d'Azy^- marquis et marquise de Virieu, comte' et comtesse de Gastellane, comte et comtesseï Jean d'Harcour.t, marquise de Saint, Chamans, marquise des Monstiers-Mérinville, comtesse St. de Montebello, comte et comtesse H. de Beaumont, M. et Mme P. Droz, comte et comtesse Claude de Rosanbo, baron et baronne R. de Rothschild, M. et Mme Jacques Bainville, comte A. de Laborde, comtesse de Luppé, baron et baronne d'Etchegoyen, marquis de Migré, comte H. de Galard-Béarn, comte R. de Castéja, comte de Rougemont, comte G. de Miramon, comte Georges de Chabannes, baron Jean de Soucy, M. de Hevesy, comte Palffy, comte Illinsky, MM. André de Fouquières, Pierre Lyautey, etc.

Après la représentation de charité du théâtre Albert-1", les trois Persanes la comtesse A. de Talhouët, la comtesse de Sesmaisons et la comtesse A. de Bertier de Sauvigny, ainsi que les huit dominos: la vicomtesse de Saporta, la baronne A. de Boulémont, la vicomtesse de Vitrolles, Mlles Dulong de Rosnay, de Beauregard, de Bellescize, de Toulza et de Thoisy, firent, costumées à ravir, une entrée très réussie.

Soirée dansante, le samedi 16 février, chez Mme Gaston Trichard.

DANS LES CERCLES

L'assemblée générale du Polo de Bagatelle a eu lieu mardi dernier, dans les salions 2, rue Râtelais'. ̃ '̃'̃. Le duc! Decazes- a été réélu président; le comte de Gramont et le marquis de Jaucourt; vice-présidents. Ont été nommés membres du' comité M. Miguel-J. de Anchorena, comte d'Andigné, prince de Beauvau, M. Henry Cachard, M. John-R. Carter, M. Auguste Fauquet-Lemaître, comte Hubert de Ganay, comte Jacques de Ganay, duc de Gramont, colonel d'Hamières, marquis de Laborde, M. Ralph-E. Lambton, baron Lejeune, comte Jean de Madre, M. Edouard Martinez de Hoz, baron J. de Meyronnet de Saint-Marc, M. Hubert de Monbrison, comte Jean Pastré, M. François Pietri, comte Charles de Polignac, baron J.-H. de Rothschild, Baron Robert dé Rothschild, comte René de Rougemont, M. Maurice Stern, baron du Teil, marquis de Villavieja, lieutenant Waddington, comte G. du Bourg de Bozas.

La saison du Polo commencera du 20 au 30 avril, mais les tennis seront ouverts dès que la température le permettra.

NAISSANCES

M. André Dubonnet et Mme, née Sampieri, font part de la naissance de leur fille Lorraine.

MARIAGES Un grand mariage a été célébré hier 'matin, en l'église paroissjale de Saint-Ger:main-en-Laye, en présence d'une assistance 'nombreuse et élégante.

S. Em.' le cardinal Dubois, archevêque de Paris, a béni l'union de Mlle Gabrielle Dubois, 'fille du peintre réputé, chevalier de la Légion 'd'honneur, et de Mme Dubois, née Delcroix, avec M. André Girard, fils de M. Eugène i Girard, .industriel à Paris, et de Mme Girard, née Petitjean.

Les témoins étaient

Pour le marié M. Eugène Petitjean, son grand-père, et M. Jean Dupré, son beaufrè,rc.

Pour la mariée le général Génie, commandeur de la Légion d'honneur, directeur de l'Institut colonial français, et M. Henri Cro-, quet, de Bruxelles.

NECROLOOIE

•"• Les obsèques de Mgr Pierre Batiffol, _prélat de Sa Sainteté, aumônier du collège Sainte-Barbe, ancien recteur de l'Institut catholique de Toulouse, chevalier de la Légion d'honneur, ont été célébrées hier, à dix heures, en la basilique métropolitaine de Notre-Dame de Paris, dont il était chanoine titulaire. La cérémonie était présidée par S. Em, le cardinal Dubois, archevêque de Paris. La levée du corps a été faite par le chanoine Pautonnier, ancien directeur du collège 'Stanislas; la messe a été chantée par le vicaire général Delaâge, archiprêtre de Notre-Dame; l'absoute fut donnée par Mgr Herscher, archevêque de Laodicée. Quatre chanoines étaient aux cordons du poêle. La conduite au cimetière a été faite par le chanoine Schaeffer. Dans le chceur avaient pris'-place: Mgr Maglione, nonce apostolique, accompagné de "Mgr Forni; Mgr Baudrillart, recteur de l'Institut catholique; Mgr Roland-Gosselin, coadjuteur de Versailles; Mgr Ghaptal, évêque auxiliaire de Paris; Mgr Courcoux, évêque d'Orléans Mgr Dreyer; le vicaire général Gaston et un nombreux clergé.

Le deuil était représenté. par M. -Louis Batiffol, administrateur de la Bibliothèque de l'Arsenal, et le chanoine Batiffol, du diocèse de Versailles, aumônier des mines de la Sarre à Sarrebruck, ses frères; MM. Henri et Jean Batiffol, ses neveux. Du côté des dames Mme Louis Batiffol, sa belle-sœur, et Mlle Batiffol, sa nièce.

Parmi la très nombreuse assistance d'ecclésiastiques, d'hommes de lettres, d'érudits et de notabilités de la société parisienne Le comte Ehrensward, ministre de Suède; MM. René Doumic et Georges Goyau, de l'Aca- démie française; M. René Cagnat, secrétaire perpétuel de l'Académie des inscriptions; Mgr Evreinoff, le duc de Lévis-Mirepoix, représentant l'Académie des jeux floraux; M. Saltet, représentant l'Institut catholique de Toulouse;

M. Henri Bourrelier, président du conseil d'administration, et M. Pierrotet, maire du cinquième arrondissement, directeur du collège Sainte-Barbe; les membres du conseil d'administration et une députation '"d'élèves; Mgr de Mayol de Lupé, l'abbé Beaussart, directeur du collège Stanislas; le .chanoine Sauvêtre, curé de Saint-Etienne du Mont; lé chanoine Labourt, curé de Saint-Honoré d'Eylau; le chanoine Lenert, curé de Saint-Nicolas des Champs; de nombreux curés de Paris; M. Levesque, nti nom de l'ordre de Saint-Sulpice; les membres de l'insigne chapitre de NotreDame l'abbé Jean Rivière, délégué par la Faculté de Strasbourg; M. Baudet, représentant les Sociétés savantes de l'Eure; duc et-, duchesse de-Broglie, général'Hellot, MiDUval- Arnould, Mme Pierrotet, Mme Georges Goyau, Mme Ch. Péguy, M. Fernand Laudet, comte et comtesse H. et Mlle de, Ferrières, M. et Mme Daum, M. et Mme Jérôme Tharaud, M. Jean Tharaud, M. Louis Gillet, M. Henri Ghéon, M. Jean Lerolle, M. Adrien Blanchet, comte E. de Nalèche, M. René Pinon, M. André Pératé, M. Paul Jamot, M. Raymond Kœchlin, M. Hubert Morand, M. Raoul Narsy, comte Bernadotte, M. Pierre de Quirielle, M. André Hallays, Mme André Beaunier, comte de Luppé, général Geoffroy, baron de Fontenay, Mlle Trouard-Riolle, M. Marcel Péguy, Mme Adrien Mithouard, M. Ch. Massignon, président des anciens Barbistes; M. 0. Moreau-Néret, comte et comtesse Louis d'Harcourt, M. LouisPaul Dubois, Mme Mangin, Mme Cavaignac, M. Paul Lesourd, M. Poussielgue-Rusand, Mlle Germer-Baillière, M. Louis Metman, comtesse Le Tourneur d'Ison douairière, M. Roger de Segogne, M. Maurice Prou, M. et Mme Ch. de La Roncière, M. Marquet de Vasselot, M. et Mme F. Delapalme, comte et comtesse Blaise de Montesquiou, M. André Gayot, M. et Mme Maurice Labouret, M. et Mme Maurice Girod de l'Ain, M. Edouard Girod de l'Ain, Mlle Girod de l'Ain, M. P. Alfassa, M. Peycelon, comte A. de Laborde, commandant et Mme Jean Hanoteau, comte et comtesse de Fels, comtesse de Las Cases, M. et Mme C. Lucas de Peslouan, docteur Lereboullet, M. Ph. de Las Cases, baronne Duchaussoy, commandant et Mme Terquem, M. Julien Rouge^ot, comtesse de Waresquiel, M. Jean de Boisiisle, 'Mitie Serge de Chocqueuse, M. Edouard Trogart, général de Charnacé, M, Edouard "Schneider, 'comtesse de Vaublanc, baron J.-A. des Rotours, M. Paul Fournier, comtesse Durrieu, M. Jean-Benoît Ozanam, comte et comtesse de Rochefort, vicomte de Rochefort, M. Geoffroy de Grandmaison, M. et Mme Achille Mestrè, M. Max Prinet, Mme Ernest Babelon, M. G. Legrand, président des cheminots catholiques, etc., etc. L'inhumation a eu lieu au cimetière de Bou.logne-sur-Seine.

Les obsèques du marquis de Montferrand, ancien inspecteur des finances, ancien zouave pontifical, vice-président du JockeyClub, administrateur de l'Union, ont été célébrées hier, en la basilique Sainte-Clotilde. Les honneurs militaires ont été rendus par une députation de la place de Paris.

Les armoiries de la famille rehaussaient les tentures de l'église. De belles couronnes entouraient le catafalque, adressées par l'Association des zouaves pontificaux et volontaires de l'Ouest, à son secrétaire général; l'Ecole SaintThomas d'Aquin, le conseil d'administration de la Société d'assurances l'Union nationale, à son vice-président; les membres du conseil d'administration, la direction- et le personne de la Compagnie, etc.

La levée du corps a été faite et la messe a ¡été dite par le chanoine Verdrie, curé de la 'paroisse; l'absoute a été donnée par Mgr .P,ari:s,représen;_ tant S. Em. le cardinal Dubois, archevêque de~ Paris.

Le'cercueil a été déposé dans les caveaux due l'église.

<Ui Aux personnalités qui assistaient, avanthier, aux obsèques du duc de Crussot, en l'église Saint-Pierre de Chaillot, ajoutons les noms suivants

Le ministre de Suède -et la comtesse Ehrensward, duchesse de Brissac, marquis et marquise de Noailles, S. A. le Prince Samad Khan, princesse Ruspoli de. Poggio Suasa, baron et baronne Mallet, comtesse de Bagneux, née Polignac; comtesse d'Hautpoul, marquis et marquise de Portes, marquis de Saint-Seine, comtesse A. de Chevigné, M. et Mme AubryVitet, baron et baronne Edouard de Barante, comte et comtesse de Caumont, La Force, comtesse de Tanlay, Mme Paul Dupuy, comtesse M. de Bryas, M. et Mme de CoudékerqueLambrecht, Mme F. de Croisset, comtesse de La Béraudière, Mme Pierre Béziers, comte Hubert de Pierredon, Mme Chase Casgrain, M. et Mme Gabriel Brun, comte et comtesse de Savigny de Moncorps, baron et baronne de Mandell d'Ecosse, baron Alix de Neufville, comtesse Ludovic de Mieulle, Mlle dé Vergés d'Auffay, M. et Mme Pouquet, baron et baronne de Menasce, marquis de Pomereu, M. Louis de 'Joantho, Mme et Mlle Deutsch de la Meurthe, comte et comtesse de Bourboulon, colonel et comtesse d'Humières, comte de Madron, baronne Ward, comtesse 'de Waru, M. Edgard de Sinçay, M, Jéàh Pùget, etc. Les obsèques de Mlle Pepita de San Carlos de Pedrds6'ont été célébrées mercredi, en la chapelle de la Mission espagnole. Le deuil était représenté par le comte de San Esteban de Canongo et M. Fernando de Pedroso, frères de la défunte, et MM. José et Enrique de Pedroso, ses petits-neveux. Du côté des dames, par Mlle Maria de San Carlos de Pedroso, sa soeur Mme Fernando de Ped,roso, sa belle-sceur, et Mlle Lily de Pedroso, sa nièce.

S. M. la Reine Nathalie de Serbie et S; Exe. M. Quinones de Léon, ambassadeur d'Espagne, assistaient à la cérémonie religieuse.

L'inhumation a eu lieu au cimetière Montmartre.

Les obsèques du professeur Fernand Widal, professeur de clinique médicale à la Faculté de médecine de Paris, membre de l'Institut et de l'Académie de médecine, grand officier de la Légion d'honneur, ont été célébrées hier, au domicile mortuaire, 155, boulevard Malesherbes, d'où le cercueil est parti à midi et demi et a été conduit directement au cimetière Montmartre.

Les honneurs militaires ont été rendus par le 5' régiment d'infanterie, avec colonel, drapeau et musique; des détachements du 11e cuirassiers 'et du 32' d'artillerie, troupes placées sous les ordres du général Montmarin, commandant la 5" brigade de dragons.

Des couronnes avaient été envoyées par l'Assistance publique, ses assistants, ses internes, les externes et les stagiaires ef le personnel de l'hôpital Cochin, ses élèves et anciens Le deuil a été conduit par Mme Fernand Widal, veuve du défunt; M. Paul Widal, son fils.

Aux premiers rangs de la nombreuse assistance se trouvaient des délégations de l'Académie et de la Faculté de médecine, de l'Académie des sciences et de l'Ecole de santé du Val-de-Grâce, des infirmières de l'hôpital Cochin et de la Croix-Rouge française. Le Président de la République avait délégué le colonel Goudouneix, de sa maison militaire, pour présenter ses condoléances à la famille.

M. Molinié représentait M. Barthou, garde des sceaux; MM. Hennessy, ministre de l'agriculture, et Loucheur, ministre du travail, s'étaient également fait représenter.

Au cimetière, un discours a été prononcé par le professeur Lemierre, au nom des anciens élèves et des amis du défunt.

Nous apprenons la mort de Mme Félix Vionnois, veuve de l'architecte expert près le tribunal de la Seine. Elle était la mère et la telle-mère de M. et Mme Camille Vionnois et de M. et Mme René Pigeon, née Viennois.

Ses obsèques auront lieu aujôurd'hui ven- dredi 18 janvier, à midi très précis, en l'église Sainte-Marie des Batignolles, où l'on se réunira.. •* NI fleurs ni couronnes.

La famille et l'exécuteur testamentaire du barorc Tristan Lambert, dans l'impossibilité de répondre aux très nombreux témoignages de sympathie qui leur ont été adressés, prient tous les amis du vénéré défunt de trouver ici l'expression de leur gratitude émue.

On nous-annonce la mort, dans sa quatrevingt-seizième année, de Mme de Saint-Pair, née Olivier, pieusement décédée à Àvranches, >̃ où a eu lieu l'inhumatipn. Le présent avis tient lieu de faire-part. Nous'apprenons la mort de M'. Albert*. Oudet, -décédé 1, rue Alfred-de-Vigny.

Ses obsèques auront lieu ..demain., samedi. 19¡courant, à midi; en l'église Saint-Charles de Monceau (22 bis, rue Legendre), où l'on se réunira. '̃'• De la part de M. Ernest O'udet, son frère; de M. et Mme Gaston Bassol, ses neveu et nièce; de M. et Mme Jean Bassot, de M. et Mme Philippe Gavoty, de la Rév. Mère Marie.Geneviève Bassot, religieuse bénédictine de Solesmes, ses petits-neveux et petites-nièces, Le présent avis tient lieu d'invitation. Ni fleurs ni couronnes.

Nous apprenons la mort de Mme Dét. .phine Bertrand, née Guilminot, mère de M. Louis Bertrand, de l'Académie française, décédée à Paris, dans sa quatre-vingt-seizième année.

Valfleury,

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La ville d'Amboise frappée d'interdit par l'archevêque de Tours

ï Nous lisons dans la Croix

« La municipalité cartellistc d'AmboiscJ presbytère', e( aucune solution d Oquito n'ayant pu être réalisée, Mgr Nègre, arches vêque de Tours, a frappé d'interdit la pa-< roisse et a supprimc le culte dans toutes les églises et chapelles publiques.

» Le clergé, comprenant un curé arehi-* prêtre et. deux vicaires, a été retiré la' service des sépultures, seul, sera assuré? par un prêtre voisin. Cette mesure a pour) la ville de très graves conséquences. Lest religieuses de l'hôpital et les Sœurs garde-i malades des pauvres abandonnent leur, poste. C'est dans la petite cité une grosse 'émotion. Des protestations paraissent des' pétitions circulent. L'immense majorité des habitant désavouent M. Gounin, maire d'Amboise, et la majorité de son conseil. »J Mgr Thomas, évêque de Langres, est mort

Mgr Thomas, intronisé le 16 juillet 192S dans la cathédrale de Langres, vient .de. mourir.

Né à Maillp, le 24 septembre 1868, Jean* ^Baptiste Thomas fit, au petit séminaire; de Senmr-en-Brionnais, do brillantes étu. des qu'il acheva au grand séminaire. d'Ain Itun, Ordonné prêtre le 11 juin il fut successivement professeur au petit sémi-t naire de Semur, directeur de la maison da philosophie et supérieur du grand sémi-: nâîre. 'Èfi lOïtS, "Mgr1 Bïrthoin le choisit' fcotte'meciAicftiro 'général! archidiacre, charger 'qu'il remplit ensuite auprès, de Mgr Chas* Jacques Galédon

L'affaire de la Gazette du Franc Les auditions de M. G lard

M. Glard, juge d'instruction, avait que liier, à son cabinet, M. Léon Chavenon* compte rà,- raison- d'une rs.ornmç do,, 22,300 francs qu'il aurait reçue, le 19'octo-j bro dernier, de M. Gillot.

M. Léon Ghavenon a déclare à M. ©lard « Ces 22,300 francs ont été versés à l'in* formation pour publicité financière. M. Gif* lot m'a été présente a la guerre par Pierre Audibert. Il.uint, par la suite, me trouver, pour me déclarer, qu'il voulait constituer une grosse affaire américaine. Pour cela, il avait besoin de pouvoir recommander de lui indiqucr, moyennant' quoi il me forait participer aux bénéfices.

M. Chavenon a précisé avoir refusé def éotér dans sôn journal la' «Société 'génépi raie financière'et. foncière et n'avoir ja*i Gazqtte du 'Franc.

M. Merle chez le juge

D'autre part, M. Glard avait convoqué M. Merlot, dit Merle, dont le nom avait été prononcé par Marthe Hanau parmi ceu^ qui auraient, reçu de l'argent, et aussi h, raison de lettres signées de lui, adressées à Marthe Hanau et trouvées chez Pierre Paul Roche

Chambre des Députés INTERPELLATIONS A JET CONtiNU Une manœuvre des radicaux

à propos des décrtes-lois

Comme ses devancières et plus encore s'il est possible celte Chambra est atteinte de la maladie « interpella-, trire Qu'on me pardonne ce barber risme

C'est ainsi que, faute de pouvoir, à\i lendemain des interpellations sur la' politique générale, s'attaquer au/ gros débat annoncé depuis plusieurs mois sur la politique financière, elle n'a pas trouvé mieux, /pour perdre son- fcnipsy que des interpellations siirf la' politique. .«. économique V du gouvernements.

..Sur ce sujet, on va bavarder longue-s discours, dont quelques-uns "contien-* dront, sans doute, de fort belles "choses,- mais qui ne serviront rien, et le tout se terminera par l'adoption d'un ordre du jour sans intérêt, parce qué destiné^ lui aussi, à ne recevoir aucune suite. Notons quand même, puisqu'il le faut, K thèse développée par chaque intera pellateur. Ils sont six, pas un de moins. Le premier en ligne, M. Lafaye, réclame, au nom du groupe socialiste^ l'exécution du programme de la C. G. T., M. Louis Puech, deuxième interpella- teur, place, en tête de ses observations, .un exorde d'un caractère essentielle-, ment politique. C'est pour dire que 'les élections générale de 1928 ont constitué, à son sens, un véritable plébiciste sur, le nom et la politique de M. Poincaré,' « plébiciste de reconnaissance pour, les services déjà rendus, et plébiciste