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Titre : Le Gaulois : littéraire et politique

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1929-01-18

Contributeur : Pène, Henri de (1830-1888). Directeur de publication

Contributeur : Tarbé des Sablons, Edmond Joseph Louis (1838-1900). Directeur de publication

Contributeur : Meyer, Arthur (1844-1924). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32779904b

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb32779904b/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 94503

Description : 18 janvier 1929

Description : 1929/01/18 (Numéro 18732).

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine commune

Description : Collection numérique : La Commune de Paris

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k5414990

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 25/03/2008

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D'ARTAGNAN 'Aux vitrines des librairies réapparaît fen ces jours le nom de d'Artagnan. Une nouvelle publication vient d'être faite ,des mémoires du célèbre capitaine des Mousquetaires du Roi, mais on sait que tees mémoires rédigés par Gatien Courtilz de Sandras, qui 'eut l'habitude d'écrire les mémoires des autres, sont apocryphes et postérieurs de plus d'un quart de siècle à la mort du héros. Ces mémoires ne sont donc qu'intéres- sants, ce qui est très suffisant pour les lecteurs qui se plaisent aux récits « des vies romancées », mais il est plus intéressant pour d'autres d'avoir l'assurance qu'un vrai d'Artagnan, qui n'a pas laissé de mémoires, a vécu, et qu'il a eu, un savant historien dans la personne de son compatriote, M. Charles Samaran, directeur des études à l'Ecole des hautes étuAvec lui, la vraie Gascogne a revendiqué 'son enfant, et la ville d'Auch, sa capitale, qui étage ses maisons et ses monuments sur la haute collinè arrosée par le Gers et d'où apparaît l'écharpe ,des Pyrénées, va ériger prochainement, 'au,point le plus élevé de ses pouslerles. ,une statue à l'inoubliable soldat incarnant si bien les qualités de la race qu'il est devenu le héros d'un célèbre roman. En réalité, Alexandre Dumas doit beaucoup à Courtilz de Sandras, et d'Artagnan à Alexandre Dumas, mais les deux écrivains n'ont pu édifier leur œuvre que .sur la vie aventureuse d'un fier Gascon auquel aiment à s'apparenter ses compatriotes.

Il naît sur les .confins de l'Armagnac, au château de Castelmore, et il est un des sept enfants de Bertrand de Batz et de Françoise de Montesquiou, fille du seigneur d'Artagnan en Bigorre dont il prendra le nom.

Le vieux manoir subsiste encore, flanque de ses deux antiques tours, mais surtout entouré des dépendances si chères aux demeures gasconnes, « le pigoniès qui panche du costé du midy », le chais, la grange, le potager qui est le seul jardin, et les viviers où le bétail n'effarouche pas les grenouilles. L'enfant chasse, il court les foires où l'atmosphère est imprégnée d'ail, de sueur et de poussière, fréquente peu l'école et méprisera toujours l'orthograil ne rêve que de faire son chemin la pointe de son épée comme a su le faire Henry « Là où le Français n'arrive, le Gascon y peut aller. »

Il attend l'appel des armes et, un beau .îjour, il quitte la cour du château de Castelmbre, sur un bidet de 22 francs, ce qui constituait alors un animal de prix. Sa famille, avec la bénédiction du départ, .lui avait fait don de sages conseils et ,,Même'.de dix écus.

'Après âvôir chevauché pendant bien jdes jours sur les affreuses routes d'alors, id'Artagnan, la bourse plate, arriva à Paris et descendit rue des Fossoyeurs, que nous appelons aujourd'hui Servanjdoni, pour s'établir non loin de M. de fTréville, capitaine des mousquetaires, car un Gascon qui ne chercherait pas ):les appuis ne serait pas de race. Et, ·d'ailleurs, il eut raison, ce compatriote payant aidé dans sa carrière. Il contribua cependant aussi lui-même à son Succès par ses duels, ses bonnes fortunes, son heureuse humeur et sa brajv-oure. Bientôt, il entre comme cadet, sans qu'on sache trop comment, au régi:ment des gardes françaises et il parti-.cipe valeureusement aux combats livrés (près des villes dont les noms sonnent si glorieusement à nos oreilles Bapaume, Dunkerque, Roye, Péronne, Montdidier, Saint-Quentin, Calais et Reims, si bien Qu'après des années méritantes, il toujche a son rêve, il est nommé sous-lieutenant dans la compagnie des mousquetaires du Roi, troupe d'élite, composée pu grande partie de jeunes gentilshomjmes.

Il porte la casaque d'azur avec croix d'argent, à flammes d'or, qui se termine en fleur de lys. Mais, comme le dit iun proverbe oriental « A quoi sert (d'avoir un bel habit si on ne peut le porter dans son village ? » D'Artagnan (connut cette ivresse, car il accompagna le Roi dans son voyage aux Pyrénées, quand il se dirigea vers Saint-Jean-deLuz, où devait se célébrer son mariage. Monté sur son cheval gris, dont la longue queue devait, par ordre du Roi, balayer le sol, il fit partie du magnifique cortège qui traversa Toulouse, Tarbes, Dax et Bayonne, et il est si bien enrubanné, si bien ajusté, qu'un contemporain le déclare « beau comme un autel de confrérie ». ;•'

Entre temps, il se marie. « C'est une folie, disait-il, qu'il est bien permis de !faire une fois. » Cette union du reste ne le gêna pas beaucoup. Les époux se séparèrent assez vite. D'Artagnan était aussi dissipateur que volage. Toute sa ,fidélité fut pour son Roi, son pays et son régiment.

Il dut à sa délicatesse d'être chargé !de l'arrestation de Fouquet tout brave qu'il était, il en fut ému, mais, après £voir pris un verre de vin, ou peut-être un verre d'Armagnac, pour se donner courage, il accomplit sa mission avec autant de fermeté que d'humanité, recueillant à la fois la confiance de la Cour et la gratitude des amis du surintendant.

C'était un cœur généreux et il allait luourir au front à la veille de recevoir le bâton de maréchal. Un soir de juin J1673, au siège de Maastricht, pour la première fois de sa vie, il manqua à fappel. Ses hommes, désespérés, le prouvèrent bien en avant, la gorge tra=

versée. Une balle de mousquet avait tué le mousquetaire.

11 avait la fin..glorieuse du soldat. Alexandre Dumas lui conserve la vie et le fait embrasser de bon cœur son 1 ennemi intime qu'il a blessé trois fois. Ainsi se confondent le héros de l'histoire et celui du roman.

Aujourd'hui, le conseil général du Gers s'adresse à tous les admirateurs du mousquetaire légendaire afin que, par leur obole, ils contribuent à la statue qui va lui être élevée sur la terre natale. (1). Fernand Laudet

de l'Institut (1) Les souscriptions sont reçues par le trésorier'du comité, M. G. Brégail, 3, quai Lissagaray, à Auch (Gers).

LA VIE QUI PASSE

L'École du Ski Paris n'est, décidément, pas une ville privilégiée au point de vue du vrai froid, le froid sec et durable, qui purifie l'air et enchante les sportifs. Gèle-t-il quelques jours ? C'est juste au moment où l'on est allé, tout joyeux, contempler le miroir glacé du grand lac du bois de Boulogne que le dégel survient. Ainsi on a pu patiner hier, pour la première fois depuis onze ans, et dès le' soir, la température -plus douce donnait des craintes aux patineurs si joyeux le. matin. Neige-t-il, par hasard, comme avant-hier ? Un brusque rayon de soleil ou le sel municipal ont tôt fait de transformer la jolie parure blanche des rues en une abominable boue semi-liquide que les roues des automobiles projettent copieusement sur passants et passantes.

De l'hiver, qui y est presque toujours humide, Paris ne connaît guère que les désagréments.

Comme on comprend, dès lors, que les Parisiens qui en ont la liberté et les moyens aillent, entre le 15 décembre et le 15 février, demander aux Pyrénées et aux Alpes les saines joies de la vie sportive, dans la neige abondante et au froid vif. Font-Romeu et Superbagnères d'une part, le Mont-Revart, Villard-de-Lans, Méjève et Chamonix, d'autre part pour ne citer que les centres principaux se partagent ainsi une foule, chaque année plus nombreuse, de fervents du patin, du ski, du bob ou de la luge. Car c'est un plaisir de constater que nos stations d'hiver se sont organisées, petit à petit, il est vrai, sur le modèle des centres les plus réputés de la Suisse qu'elles parviennent maintenant à concurrencer victorieusement. Non seulement .nos nationaux renoncent désormais à franchir la frontière pour aller faire des sports d'hiver, mais les Anglais, et les autres étrangers fréquentent de plus en plus nos montagnes. C'est un signe dont nous devons nous réjouir grandement.

II y a donc quelque chose de changé chez nous depuis quelques années. En effet, nous sommes devenus plus sportifs et divers clubs particuliers, comme le Club Alpin français, ainsi que les syndicats d'initiative de montagne ont beaucoup travaillé à développer le goût des sports d'hiver parmi nous et à en faciliter la pratique dans nos merveilleuses régions alpines et pyrénéennes.

Je reviens précisément de Chamonix, où j'ai été agréablement surpris de l'affluence étrangère Anglais, Belges, Américains, Danois, Grecs et même Turcs forment une colonie d'hiver aussi nombreuse que celle française. L'un des meilleurs champions norvégiens de sici. Petersen, y passe plusieurs mois et s'est fait bénévolement l'entraîneur de l'excellente équipe française, qui comprend les KléberBalmat, les Payot, les Coutet et tant d'autres guides du pays, tentés par la gloire des grandes épreuves internationales.

Un champion polonais, dont le nom m'échappe, passe là aussi une partie de l'hiver. Thams, un autre grand champion norvégien, y vient également avec régularité. Leurs exploits en haute montagne ou sur le tremplin olympique ont fait naître une étonnante émulation parmi la jeunesse locale.

Le ski, que les Scandinaves pratiquent depuis plusieurs siècles, n'est, en somme, qu'un nouveau venu chez nous. Mais, du train dont vont les choses, nous aurons dans quelques années des « as s qui rivaliseront avec les meilleurs d'Europe. C'est le rêve de tous les petits Chamoniards et J. Coutet a créé une école de ski extraordinairement vivante. Elle fonctionne le jeudi et le dimanche et vous pouvez croire qu'à moins d'entorse, pas un « gosse » n'y manque.

Ils sont là toute une bande de gamins, de dix à seize ans, qui rivalisent d'audace et de dextérité sur les pentes des Pèlerins ou du Charlet.

Une piste de saut avec tremplin a été installée pour eux derrière le Savoy. Il faut les voir s'élancer l'un après l'autre, bondir comme des chats, franchir cinq, huit, dix, parfois. douze mètres, se recevoir adroitement et filer dans la neige « à la Petersen », comme ils disent.

Evidemment, on n'apprend pas à sauter en ski sans tomber et il y a parfois de 'rudes chutes. Mais ces petits bonshommes sont en caoutchouc. A peine relevés, ils recommencent pour sauter encore et impeccablement. Une fois par quinzaine, la troupe bruyante emprunte le nouveau téléférique qui monte à Planpraz (2,400 mètres) et là, en haute montagne, face aux sévères roches du Brévent, ils s'essayent à vaincre les difficultés de la course en terrain très accidenté, entre de redoutables éboulis de rochers.

Ces petits sont déjà des virtuoses que ni vous, sans doute, ni moi ne pourrions suivre ou imiter. Ils constituent une pépinière de champions dont on entendra parler.

Georges Droulily

LE NOUVEAU ROI D'AFGHANISTAN ABDIQUE A SON TOUR

On télégraphie de Moscou que, suivant un sans-fil de Caboul, le roi Inayat Oullah aurait abdiqué, à la conditions que sa.sécurité et celle de son entourage soient garantiers.

̃ Bâchai-- Sakao est entré dans le palais royal aujourd'hui. Le chef des insurgés annonce qu'il prendra le pouvoir suprême en Afghanistan, sous le- titre de Khabibullah Chazi.

Un ordre parfait règne à Caboul

Les légations étrangères sont gardées par les troupes rebelles, dont l'attitude à l'égard des étrangers est,-dit-on, tout à fait amicale. Aucun étranger n'a été blessé au cours des combats qui se sont livrés dans Caboul même.

LE RAPPORT GRORNER Divulgation

intéressée.

Le rapport « secret » du général Groener, réfutant les objections soulevées au Reichstag et dans la presse socialiste contre la constructicin d'un croiseur cuirassé de 500 millions de francs destiné à la « défense » de la Baltique, est d'une authenticité certaine. La bonne foi de la Revieiv of Revwws, que dirige avec tant d'autorité notre éminent confrère anglais M. Wickham Steed, est au-dessus de toute suspicion. Toutefois, un doute naît de la rédaction même du document sur son caractère « conlidentiel ». On y chercherait en vain l'indice de préoccupations offensives du grand état-major allemand. 11 y est professé un respect des stipulations des traités, relatives au désarmement, qui surprend quelque peu les observateurs impartiaux des efforts accomplis ces dernières an- sa ..puissance militaire. Tant- de réserve dans les intentions jointe à un parti pris si évident de rejeter sur la Pologne la responsabilité d'agressions ultérieures, nous suggère des doutes sur la. « fuite » d'une pièce qui ressemble furieusement à un gros article de propagande.

Cette hypothèse paraît confirmée par l'absence complète d'émoi ion des journaux allemands, qui ne s'indignent pas outre mesure de la soustraction et de la publication du rapport du général Groener, et qui .reconnaissent volontiers que ses meilleurs arguments furent publiquement développés à la tribune du Heichstag.

Que cette divulgation soit duc à un concours de circonstances fortuites ou t'il une manœuvre calculée pour frapper l'opinion anglaise et américaine .a la veille de la réunion du comité d'experts pour les .réparations, la teneur du fameux document « secret » n'en est pas moins instructive.

Le général Groener affecte de ne pas croire à une « grande guerre » que l'Allemagne désarmée ne serait pas en état d'entreprendre. A en croire le ministre de la Reichswchr, seules, des convoitises étrangères pourraient forcer le Reich à s'armer pour défendre son sol contre des attaques brusquées ou pour protéger sa neutralité au cours d'un; conflit entre petites ou grandes puissances. L'auteur du rapport déclare qu'une agression polonaise sur la Prusse orientale est probable. Il affirme même qu'elle est en cours de préparation materielle. La. marine allemande devrait, en de telles éventualités, assurer les communications avec la Prusse orientale. Elle pourrait d'autant plus aisément dominer la Baltique que la France « qui a son point faible et son centre de gravité en Méditerranée n'oserait pas détacher de grands bateaux de guerre pour secourir la Pologne. » A vrai dire, le double but poursuivi n'est-il pas de ruiner les naissantes sympathies de l'Angleterre et de l'Amérique pour la nation polonaise, qui s'est courageusement mise au travail après avoir

assaini ses finances, et de détourner les capitaux anglais et américains d'un rnancement des réparations, susceptihle d'être compromis par de nouvelles guerres ?

René Lara

La santé du Maréchal Foch L'amélioration constatée pendant ces trois derniers jours dans la santé de M. le maréchal Foeh continue et le bulletin de santé publié hier le dit en termes formels. Il ne dit même que cela. Une preuve de cette amélioration réside dans le fait qu'aucun des médecius qui soignent l'illustrc malade n'a jugé nécessaire de passer la nuit à son chevet.

Le registre déposé dans la loge. du concierge se couvre toujours de signatures. On relevait encore hier le nom de M. le maréchal Lyautey. Il était accompagné de ceux du général Niessel, de MM. Camille Jullian, René Doumic, Alexandre Millerand, ancien président de la République, etc. M. Barthou, garde des sceaux, a fait prendre hier matin des nouvelles du maréchal. LES AFFAIRES D'ALSACE L'AUTONOMISTE ROOS

SERA JUGE A BESANÇON

La chambre criminelle de la cour de cassation faisant droit aux conclusions de l'avocat général Pailhé, a décidé hier que la cour d'assises de Colmar" sera dessaisie pour çause de sûreté publique du procès de l'autonomiste Roos, condamné par contumace à 5 ans de réclusion pour complot contre la sécurité de l'Etat.

La cour suprême a décidé que l'affaire sera jugée par la cour de Besançon.

Ajoutons que M. Corbières, ancien procureur général à Strasbourg, fait partie de cette cour, et est donc très au courant des affaires d'Alsace. Il a requis notamment dans les procès de Claus Zorn de Bulach et du neutraliste Ley.

UNE BELLE ADRESSE A Mgr RUCH Nous avons dit que, dans diverses conférences cantonales de membres du clergé tenues, au cours de ce mois, dans le Haut-Rhin, fut votée et adressée à Mgr Ruch une résolution en faveur de l'abbé Haegy, résolution qui pouvait être considérée-comme un désaveu de l'attitude de l'évèque.

.Un certain nombre de prêtres, restés

fidèles, au chef du diocèse, ont- fait parvenir à Mgr Ruch t'adresse suivante t ,,̃« Les prêtres dû canton de Holtzwihr 'et de' beaucoup d'autres cantons, peinés par la profonde division qui règne dans notre diocèse parmi les catholiques, protestent de leur attachement indéfectible' aux directions données par leur évêque et promettent de le seconder comme par le passé dans ses ef pour les deux nobles causes, la religion et la patrie. » Suivent les signatures. i

LES SPOLIATIONS BOLCHEVISTES La princesse Paley fait appel

Nous apprenons que la princesse Paley fait appel du jugement inattendu rendu par le juge anglais de première instance. Ce juge s'était, en effet, prononce contre elle en faveur des recéleurs louches qui avaient acheté les meubles, les tableaux, les porcelaines, les jades, les tapis, etc. de son palais de Tzarskoié-Sélo, afin de les revendre à Londres avec un bénéfice énorme. Les Echos A .l'Académie française,

La Grammaire de l'Académie, que prépare M. Abel Hermant, en collabora1 lion avec MM. Joseph Bédier et Paul Valéry, directeur de la Compagnie. qui présidait la séance d'hier, a fait presque tous les frais de cette séance.

Cet ouvrage sera certainement achevé au cours de Ix présente année. M. Abel Hermant vient d'en indiquer l'esprit dans un remarquable article de la Revue des Deux Mondes. Quand MM. Hermant, Bédier et Valéry auront accompli leur lâche, la Grammaire sera soumise au contrôle de l'Académie, qui en aura d'ailleurs connu par avance le plan général, et ce contrôle, bref en somme, ne sauvait retarder la publication, impatiemment attendue, il faut le dire. Avant la présentation de sa collection de printemps, Tollmann, 35, rue de Miromesnil, soldera, aujourd'hui et demain 19, et jusqu'à 16 heures, un grand choix de robes, manteaux, coupons, dentelles, à des prix très réduits.

En bouquets, en touffes, en gerbes, voici des fleurs peintes par Mlle Angélma Drumaux, avec un.art remarquable et une très grande sensibilité. On pourra les admirer aux Galeries Durand-Ruel, 37, avenue de Friedland, du 18 au 31 janvier.

M. DOUMERGUE

est nommé grand'croix de l'ordre de Malte L'ordre des chevaliers de Malte, qui a perdu depuis longtemps son caractère religieux et pontifical et qui semblait en même temps avoir oublié l'époque héroïque des grands combats contre Saladin, Mahomet II ou Soliman, paraît vouloir reprendre une partie de son ancienne activité.

Cet ordre est représenté en France par deux associations que président le comte de Bonneval et M. Justin Godard. Outre des chevaliers d'honneur et des chevaliers magistraux, l'ordre comporte des baillis grand'croix, dignité qui est conférée par le grand maître à tous les souverains.

Or, jusqu'à prséent, les présidents de notre République étaient exclus de cette dignité. Cette situation vient de cesser depuis hier le représentant spécial du grand maître de l'ordre, le comte de Pierredon, a remis à M. Doumergue les insignes traditionnels que comporte ce grade élevé: l'écharpe et la plaque de grand'croix.

Notre Président, qui est également prince souverain de la République d'Andorre, est donc aussi, depuis hier, bailli grand.croix de l'ordre des'0 chevaliers de Malte. Peut-être,- un jour, le verrons-nous revêtir, lors de quelque cérémonie officielle, le grand manteau rouge orné de la croix blanche qui reste l'uniforme des chevaliers.

Chaussures d'enfants.

Legendre,. spécialiste de chaussures d'enfants, informe sa clientèle qu'il quitte le 82, rue des Petits-Champs, pour s'inslaller 7, rue du Mont-Thabor (Tuileries).

MAURICE BOUCHOR

On annonce la mort de Maurice Bouchor, le poète connu, l'auteur de tant d'ouvrages qui ont enchanté les lettrés et les fervents de la véritable poésie.

Né à Paris en 1855, il avait publié son premier recueil en 1874. Les Chansons joyeuses se firent remarquer et apprécier par leur verve, leur exubérance et leur bonne humeur. Il est à peine besoin de dire que le jeune auteur y célébrait l'amour et le plaisir, et avec quelle liberté! Puis ce furent, après un voyage en Italie, les Poèmes de l'Amour et de la Mer, le Faust moderne, où la prose alternait avec le vers, et les Contes parisiens.

Puis Maurice Bouchor délaissa cette veine. L'idéaliste prit le dessus, il se tourna vers les idées religieuses et devint presque mystique. De ce genre il faut citer l'Aurore et les Symboles.

Maurice Bouchor est également l'auteur. de plusieurs mystères; Tobie, Noël, la Légende de sainte Cécile, notamment; d'un drame, Dieu le veut, et de différentes autres pièces comme le Songe de Rheyam et Michel Lando. Nul n'est Parfait.

Soif, -mais ce dicton ne s'applique qu'aux humains. « Henry », place Gaillon, justifie pleinement sa haute réputation chère exquise, cave unique, cadre luxueux et de bon goût, ambiance sympathique, jazz-orchestre, dancing, etc.. Tout y est en harmonie.

La bibliothèque Forney, inaugurée en 1886, dans le 11. arrondissement, sur les terrains de l'ancienne Folie-Titan, près de la manufacture de papiers peints dans les jardins de laquelle Montgolfier construisit en 1783 le premier aérostat,

va être transférée, à la demande de M. Florent-Matter, dans un centre plus appruprié à son rayonnement et à son extension.

On songe à la placer au Marais? où elle pourra se développer et devenir une grande biblio èque des métiers d'art eHrindlistrie^ae e Paris.

!>Pjn évenemenrînondain.

On nous annonce de Cannes que, le 20' janvier, s'ouvrira, sur la Croisette, l'Hôtel Miramar.

La haute société est assurée de .retrouver au Miramar de Cannes l'élégance et le confort qu'elle a tant appréciés dans les hôtels de Paris si réputés le, Boyal Monceau el, le California et au Miramar de Biarritz.

LA TEMPERATURE

Probabilités pour la journée du 18 janvier Région parisienne vent de sud-ouest faible à modéré; ciel généralement couvert ou très nuageux; neige suivie de pluie.

Température en hausse.

AUJOURD'HUI

Fête Sainte Prisca.

14 heures. Grand Palais Vernissage du Saltin des Indépendants.

18 h. 30.. Vigiles de la Flamme ̃̃<̃ La Miette », 82' et 2821 R. 1.

Comment f ut dénoncé le scandale de la « Gazette du Franc »

L'Ami 'du Peuple instruit le public des conditions dans lesquelles il porta au grand jour le scandale de la Gazette du Franc': Un jour, nous reçumes un coup de téléphone de notre ami M. Martin-Mamy, directeur de l'Ami du Peuple du soir, qui, très ému, nous demandait Un entretien immédiat pour révéler des faits d'une exceptionnelle gravité. Une fois arrivé chez nous, M. Martin-Mamy déclara textuellement Je viens d'avoir, à l'Ami du Peuple du soir, la visite de M. Aubert, directeur de la chronique financière du Figaro il m'a fait connaître que le scandale de la Gazette du Franc est sur le point d'éclater, que de nombreux parlementaires sont compromis dans l'affaire où près de 400 millions de l'épargne française ont été engloutis, et. que cet événement considérable fournit à l'Ami du Peuple du soir une occasion unique d'affirmer, comme son compagnon du matin, son désir de collaborer à l'œu vro d'assainissement national. » » Nous répondîmes à. M. Martiu-Mamy « Nous n'avons pas d'autre instruction à vçtus donner que de remplir votre devoir professionnel, qui est de renseigner vos Le lendemain du premier article paru dans l'Ami dit Peuple, M. Léon Blum et M. Mout.hon, qui étaient restés jusque-là silencieux, jugèrent « qu'il était impossible de laisser le bénéfice moral d'une telle campagne iL la presse de Coty »,

Les journées ont passé. Voilà que, subitement, on fait courir le bruit qu'il y a encore un certain nombre de coffres sous scellés, dont on ignore le contenu. Si, par quelque coup de baguette magique, on trouvait ces caisses remplies d' « unités suffisantes à rembourser les porteurs, alors on crierait haro sur l'Ami du Peuple. Le joli rêve pour certains

« Seulement, il reste les aveux signés dans le cabinet du juge par les inculpés il reste les preuves enregistrées ,judiciairement de toutes les machinations. » On nous a apporté des renseignements de bonne source dès le lendemain, ces renseignements étaient confirmés par M. Léon Blum et par M. Mouthon. »

Malgré les efforts de ses amis, on ne parviendra pas à blanchir ja Gazetle du

LE KRACH^LCQUEMENT 20 millions de passif

Nous avons dit hier que M. Clard avail, décerné un mandat d'arrêt contre M. Pacquement, inculpé d'escroquerie et abus de confiance, qui n'avait, pas répondu à la convocation du magistrat.

On n'a pas encore pu mettre la main sur le coulissier, en fuite depuis mardi. Réfugié en Belgique ou en Suisse on n'est pas d'accord à ce sujet Pacquement a laissé un passif de plus de 20 millions.

Les clients do la banque d'une part, et les employés, d'autre part, vont former des syndicats de défense, afin de veiller à la sauvegarde de leurs droits au cours de la liquidation du passif.

Sur commission rogatoire de M. Audibert, juge d'instruction, M. Ameline, commissaire aux délégations judiciaires, s'est rendu, hier matin, 3, rue du Helder. Le magistrat s'est rendu ensuite au domicile particulier du financier, 5, square Thiers, à Passy. Il a apposé les scellés, comme il l'a fait déjà à la banque.

M. Audibert, juge d'instruction, va désigner trois experts.

Le bruit court que les frères Pacquement dont l'honorabilité n'est pas en cause, puisque, déelare-t-on, ils n'ont en rien participé à l'affaire vont rembourser Le coulissier, en fuyant, aurait seulement voulu leur forcer la main.

La banque avait 6,000 clients

22,000,000 en argent et titres, appartenant à la clientèle, avaient été engagés dans diverses banques pour garantie d'avances se montant à 16,300,000 francs. Les banques dépositaires de ces titres refusent de les céder.

Il y avait 1,000,000 par semaine de bénéfices résultant: de spéculations sur les M. Pacquement avait perdu beaucoup d'argent sur différentes valeurs, notamment sur les chaussures.

Il y a 4,500,000 francs d'aetif.

Lire en 2' page

Une manœuvre des radicaux

à la Chambre à propos des décrets-lois « L'autonomisme breton » au Sénat

Le Coq

FRANCE ET ALLEMAGNE

Une conférence de J. de Saint-Âiilaire Hier, à l'issue du déjeuner du comité Dupleix, aux Sociétés savantes, M. de SaintAulaire, ambassadeur de France, prenant la parole après M. Bonvalot, a exposé la posiLion diplomatique de la France vis-à-vis du Reicli.

Qui sait, a-t-il déclaré, si la France n'aurait pas pu « noyauter » cette nébuleuse, la paix ? Tandis que celle-ci, qui devait être une création continue, a été une destruction continue. »

Et l'orateur a fait la nécrologie de nos droits

« Pour les réparations, l'annuité du plan Dawes représente un tiers seuletaent du, service des sommes prévues par l'accord ci(,, Londres de 1921. Mais cette annuité n'étant payable intégralement qu'en 1929, voici que le Reich en exige la révision à son, avantage. En attendant, bien que le traité de Versailles stipule que le système fi,cal de l'Allemagne doit être « aussi lourd proportionnellement que celui d'une quelconque des puissances créancières (§ b de l'article 12 de l'annexe II à la partie VIII), le contribuable allemand ne paie que 900 francs d'impôts, alors qu'un Français en paie 1,250. »

L'Allemagne invoque son désarmement fictif pour nous imposer notre désarmemont réel.

Cette attitude de l'Allemagne déterminet-elle l'union. sacrée -en,, France ? Hélas non. On a vu à Angers un parti réclamer le désarmement de la France, l'Anschluss et l'évacuation immédiate de la Rhénanie, c'est-à-dire le programme allemand. Pour excuser pareille politique, invoquera-t-on la sécurité que nous apporte Locarno ? Mais, « Locarno nous a dépouillés de la garantie inscrite à l'article 10 drc traité de Versailles. Cette garantie nous était donnée pour tous nos alliés, y compris l'empire britannique. Au contraire, l'article 9 de Locarno spécifie que ce traité n'impose aucune obligation aux Dominions », c'est-à-dire « l'empire britannique ».

» Locarno est un Waterloo national et un Austerlitz électoral. »

On dit encore, pour se rassurer, qu'il y a des pacifistes en Allemagne. Certes mais les belliqueux constituent, là-bas, la ma,jorité tyrannique. « Nous n'avons renoncé a aucune terre allemande », a dit M. Stresemann, interprète de ses compatriotes Comme l'a déclaré le général Morgan, l'occupation de la Rhénanie est actuellement la seule garantie contre la mobilisation allemande.

M. de Saint-Aulaire a conclu « Nous ne sommes pas pessimistes, mais il n'y aura de sécurité pour le monde et de rapprochement sincère avec l'Allemagne que lorsque l'union des alliés aura été recons-. tituée, pour la paix, par une France rénovée. »

Le général Weygand

est maintenu en activité de service

Comme nous l'avions fait prévoir, le général de division Weygand, membre du 'conseil supérieur de la guerre et directeur du centre des hautes études militaires, a été maintenu en activité, jusqu'à l'âge soixante-cinq ans.

L'ancien chef d'état-major du maréchal Focli pourra donc conserver ses fonctions actuelles jusqu'en 1932.

C'est par application des dispositions de l'article 3 de la loi du 8 juillet 1920, et après avis du conseil supérieur de la; guerre, que cette mesure a été prise: LA VIE ARTISTIQIIE

NATIONALE

Demain, 'paraîtra une nouvelle publication officielle, que novts avans annoncée, ef dont l'importance scra grande le Bulletin' des Musées de France, dît à l'initiative de M. Henri Verne, directeur des Mysées nationaux. Le Gaulois doit l'obligeance de ce haut fonctionnaire, ainsi qu'à celle de. son disiimjué collaborateur, M. Paul Vilry, rédacteur en chef dit nouveau Bulletin, le privilège de publier un dcs articles du prc-. mier numéro, entièrement inédit, et quti rcux, conservateur au Louvre, une belle ment illustrée.

L'EGYPTE ANTIQUE AU LOUVRE

Les deux nouveaux monuments qui sont venus récemment prendre place dans la salle du Mastaba ne risquent pas d'enlever à celle-ci le caractère de sévère e! calme beauté que le regretté Georges Bénédite avait voulu lui donner, pour qu'elle s'harmonisât mieux avec cet art de l'Ancien Empire auquel elle est consacrée par la noblesse de leurs pro-i portions, comme aussi par l'élégante sobriété de leurs lignes, ils contribueront bien plutôt à accentuer ce caractère, et a réaliser davantage encore cette haroLe premier est une colonne eu granit rosé, amenée d'Egypte à Paris il y a vingt-cinq ans, en même temps que le mastaba lui-même, et dont, seules, les difficultés que paraissait devoir présenter son montage (elle était brisée en quatre morceaux et pèse près de dix mille kilos) avaient toujours, jusqu'à ces der; niers temps, fait différer la mise en place. Mais l'équipe des marbriers du Louve, .sous l'habile direction du chef d'atelier Dausque, a su mener à bien, par ses seuls moyens, ce travail très délicat,en effet et c'est ainsi que le Département Egyptien a pu s'enrichir d'un monument particulièrement précieux, puisqu'il s'agit d'une colonne du type dit « palmiforme » ou « dactylif orme », c'est-à-dire dont le chapiteau reproduit les feuilles du palmier-dattier. Ce type, très en faveur sous le Moyen Empire et à l'époque ptolémaïque, se rencontre, au contraire, assez rarement- sous l'Ancien Empire les quelques spécimens que l'on en connaît de cette épo- que, exposés au musée du Caire, datent


tous de la V dynastie, et ont été trouvés, les uns par Borchardt, en i908, dans le temple funéraire de la pyramide de Sahoùri à Abousjr, les autres par Barsarjtî, eu J961, daris'ceîui de la pyramide d'Ôùnas, à Sakkarah. C'est à ce dernier groupe qu'appartient la colonne du Lou,vre, tin peu plus récente, par conséquent, que les colonnes de Sahouri, et qui se distinguo de celles-ci en ce qu'elle est plus élancée la hauteur du fût dépasse sept diamètres et présente; de ce fait, ,un:OSi>ï-çt plus léger comme elles, en revanche (et comme toutes les colomiea palmif-ormes de la V. dynastie), elle comporte, en dessous du. quintuple lien qui sépare le fût du chapiteau, une très curieuse « retombée semi-circulaire », dans laquelle Jéquier voit avec raison la meilleure 'preuve que la colonne palmiforme n'est- -pas, la .reproduction plus ou moins stylisée d'un arbre véritable Lepsjus avait voulu faire autrefois, de toutes les colonnes égyptiennes, autant de « -colonnes-plantes » il est beaucoup plus probable, comme l'a suggéré George FoùJcaït, qu'elles reproduisent, en réalité, les .troncs d'arbres ou les perches qui soutenaient primitivement les toits des maisons égyptiennes. Ces troncs d'arbres ou. ces perches étaient décorés, à leur partie supérieure, d'un bouquet de feuil]eâ btrde fleurs, lequel, traduit on pierre, a donné naissance au chapiteau et la diversité de ces chapiteaux ne vient que de celle des plantes dont les Egyptiens ornaient ainsi ces perches d'étai. De même,, les rainures horizontales qui enserrent le haut du fût figurent les liens qui attachaient le bouquet autour de la perche. Tous les détails qu'on relève sur colonne du Louve s'accordent pleinement, on le voit, avec une telle interpréLe seconde monument qui vient d'être exposé dans la salle du Matsaba est la cuve d'un grand sarcophage rectangulaire (1), .en calcaire de Tourah, découvert par Bisson de La Roque, au cours de l'hiver 1U22-1023, dans la chambre souterraine d'un des -de-, la nfcîQjwïe 4'Abou-Roash, village situé a huit kilomètres au nord. des pyramides de!, (iiaé. Bien qu'il ne porté aucune inscription, H peut être daté avec une entière certitude de l'époque de la IV" dynastie le Louvre ne possédait pas, jusqu'ici, de sarcophages antérieurs au Moyen Empire (les plus anciens sont les sarcophages en bois, provenant de Siout et de Bersheh, qui sont exposés dans la galerie Henri IV et sur le palier du rezde-chaussée), et l'acquisition de celui-ci, effectuée l'année dernière, présenterait .déjà, de ce fait, une importance considérable. Mais,, par ailleurs, le type auquel il appartient vient ajouter beaucoup encore a celle-ci. Ce type, dit « en façade de palais'», qui n'est connu que par un petit nombre d'exemplaires -'les plus célèbres sont le sarcophage, aujourd'hui perdu, trouvé par Vyse dans la chambre de la. pyramide de Mykerinos, et le sarcophage de Khoufouankh, conservé au musée du Caire traduit de façon saisissante l'idée égyptienne que la tombe est l'a maison d'éternité » du morl. On sait déjà que la « stèle » ou « fausse porté qui sépare, duns les mastabas do et qui..est conçue, à; ce titre, comnve une souvent la façade principale d'un édilice et l'on connaît même des monuments M. Jéquier en a récemment découvert à Sakkarah, dans le'voisinage du Mastabat Faa'aoun, des exemples tout à fait caractéristiques auxquels on a pu donner le nom de « stèle-maisons », parce qu'ils imitent en effet des habitabond' véritables, rappelant beaucoup, avec leur toit en voûte, celles qui sont encore en usage aujourd'hui en Nubie. Les~ « sarcophages-maisons » sont évidemment nés d'une conception analogue mais il 'est alors particulièrement intéressant de constater qu'ils reproduisent régulièrement une habitation royale. Bien que les palais égyptiens des plus anciennes époques ne nous aient pas été conservés, la grande tombe déblayée par de Morgan à Negadeh, qui nous en rend certainement l'apparence générale, prouve qu'ils se présentaient sous l'aspect d'un quadrilatère dont les quatre faces étaient construites suivant un système de redaus faisant alterner des piliers en saillie avec des niches en retrait, or, c'est précisément- -la^disposi- lion qu'on observe traduite seulement .sous la forme nécessairement plus atl^T,' nuée, du bas-relief non seulement" comme il est naturel, dans le sarcophage de Mykerinos, mais encore dans celui d'Abou-'Roash et dans les sarcophages similaires. Dans le sarcophage du LouIvre, en particulier, les petits côtés sont composés de. trois et les grands de six porte., encadrées entre des montants .verticaux, à trois ou quatre éléments, ,tet surmontées de baies à claire-voies correspondant à autant de fenêtres. Tous ces détails y. compris le motif, fait de deux tiges de papyrus aux fleurs eñtrê-croîsees, qui décore, dans la partie supérieure des montants, les rainures longitudinales de ceux-ci sont les mêmes qu'on retrouve également dans da décoration de la stèle du roi Serpent, 9ù le '.rectangle dans lequel s'inscrit le ïiom' dir roi représenté l'enceinte de son palais, figurée en plan vertical il n'est pas douteux que le propriétaire anonyme du sarcophage d'Abou-Roash, à l'imitatison de fehoufouankh et de quelques auttes fonctionnaires de la IV dynastie, [avait TOiiîu/etrfaisantconstruire sa dernière demeure sur le modèle d'une demeure royale; s'assurer dans l'au-delà quelques-uns au moins de ces privilèges, primitivement réservées au seul Pharaon, ;que les Egyptiens des époques ultérieures devaient eux aussi, essayer d'usurper, mais d'une façon détournée et avec plus :de /discrétion.

Charles Boreux

'Conseruateur au Musée du Louvre.

(Ij Longueur 2 m. 65 largeur 1 m. 27 r hauteur 0 m. Ce sarcophage porté Je nu- méro E. 12.959.

£A COUPE DAVIS Le tirage aura lieu là 4 février

Le tirage au sort de la Coupe Davis s'e îera cette année sous la présidence de JM. Henry-Pâté, sous secrétaire 'd'Etat à l'éducation physique.

Cette cérémonie aura lieu le lundi '4 février prochain, à 14 heures, dans les locaux du ministère de l'instruction publique, en présence des représentants diplomatiques des diverses nations engagées, convogués spécialement.

L'ELECTION DU COMTE D'ANQLAU L'autonomisme breton

Le débat sur les conclusions du 8' bureau, tendant à la validation de l'élection du comte d'Andlau comme sénateur du Bas-Rhin, a été l'occasion de déclarations particulièrement intéressantes de deux sénateurs bretons sur ce mouvement purement artificiel qu'on a appelé rautonômisme' breton. Si l'un d'eux, M. Jenouvrier, peut compter parmi nos la gauche de l'Assemblée. Mais tous deux se sont rencontrés pour mettre au point par les mêmes paroles patriotique's la. vérité sur les sentiments réels d'une des provinces qui au cours de la grande guerre a versé le plus de sang pour la commune et bien-aimée patrie. M. Louis Martin, rapporteur, après avoir établi le cas du comte d'Andlau, se demande s'il était éligible et il conclut.;

Donc M. le comte d'Andlau est légiti- mement Français.

Mais est-il un nationalisé ordinaire ne pouvant? £trc élu sénateur ou député qu'au bout de 10 ans ou bien a-t-il acquis immédiatement notre nationalité dans toute sa plénitude, avec tous les droits qu'olle confrère ?

Cette question qu'a dû se poser le 8° bureau, il l'a résolue conformément à une circulaire de M. le garde des sceaux qui reconnaît que les personnes se trouvant dans le cas de Mi le comte d'Andlau ont acquis sans délai tous les droits que possèdent les Français d'origine, M. le comte d'Andlau qui a réclamé la nàtionalité francaise et l'a obtenue ne doit pas en effet être considéré comme un naturalisé il n'a pu « réclamer » la nationalité française que parce qu'il y avait droit il est assimilé aux réintégrés de plein droit en vertu du traité do Versailles sa ré(•laniatiqn ,a ;p.rpdu.i,t -un, effet rétroactif du 11 novembre 1918. Dès lors, aucune déchéance,.ne peut lui être opposée' et il doit être "considéré comme avant acquis sans délai tous les droits des Français.

Aussi votre 81 bureau a-t-il à l'unanimité décidé de vous proposer la validation de son élection.

A ce moment-là, M. Jenouvrier intervient. Après avoir déclaré qu'il était partisan des conclusions du bureau, il s'attaqua à l'automisme alsacien et ensuite à l'autonomisme breton. Voici les paroles et le compte rendu in extenso des incidents qu'elles ont provoqué. Les unes et les autres ont fait passer sur la Haute Assemblée un moment de véritable union nationale

J'ai autre chose à dire dans quelques-uns de nos départements recouvrés, de mauvais citoyens ont entrepris une oeuvre détestable, consistant à relâcher pour mieux les rompre, les liens qui rattachent à la patrie des provinces détachées d'elle dans un jour de malheur.

Par des moyens de toute sorte, souvent onctueux, toujours mensongers, ils mettent en valeur les erreurs, les fautes peut-être qui ont pu être comHviscB1 dans un œuvre difficile d'adaptation, Leur conclusion' est toujours antifran-* cuise ::Us nedisent pas les, sacrifices' de la France pour racheter d'un joug de servitude. lis sont allés .plus loin sachant que quelques oent$jnft$ de personnes rêvaient de ramener la Bretagne au temps de la reine Anne, ils ont osé dire et écrire que la Bretague réclamait comme l'Alsace son autonomie. qu'elle subissait la triste condition du vaincu Ces propos m'ont fait évoquer la grande figure de l'illustre 6vEque de Metz, Dupont des Loges celui-ci eût repoussé du pied avec mépris les allégations auxquelles je viens de faire allusion. Nous, nous avons cru devoir protester énergiquement et à cette protestation se sont associés les représentants do tous les partis, car en Bretagne, conservateurs, modérés, radicaux, socialistes, sont d'accord à ce sujet ils sont tous et avant tout Français ils sont tous unis dans le même amour de la patrie française. Notre protestation, nous l'avons remise à ce bon Français, à ce représentant éminent dé l'A1sace qu'est le général Bourgeois. '̃'

Celui-ci l'a publiée. Un autre de nos collègues a cru devoir hausser les épaules et dire Nous savons comment tout cela a été obtenu !» On a empoisonné nos compatriotes d'Alsace M. le président dû conseil. Tous M. Jenouvrier. .avec de soi-disant réclamations autonomistes et séparatistes des Bretons.

M le président du conseil. Il y a aussi un journal séparatiste breton imprimé à Metz, bien entendu par d'autres que des Messins, à l'adresse de l'imprimerie autonomiste

M. Jenouvrier. Oui, c'est la Patrie bretonne ».

En réalité, en Bretagne nous sommes sans doute Bretons, mais Français d'abord

Il n'y a pas de séparatistes en Bretagne. Nous disons « Guerre à la guerre », mais nous chantons la.« Marseillaise ». Des monuments s'élèvent partout à la mémoire des 250,000 Bretons morts pour que la France vive. Voilà ce que j'avais à dire.

Il paraît que certains de nos coreligionnaires infidèles à la voix de leur pasteur légitime, se sont enrôlés en Alsace sous une bannière autre que la bannière française. Eh bien, je leur dis « quand on est bon catholique on est bon Français ».

Les morts ont parlé. Rappelez-vous la protestation des représentants de l'Alsace, et de la Lorraine à. Bordeaux en 1871 Je ne veux rien y ajouter, je crie seulement à mes collègues, d'Alsace « Aimez la France, elle lè mérite, elle vous; tend les bras. »

M. de Kerguezec. Au'nom de ceux qui m'ont envoyé ici, je m'associe aux parolè.s de M. Jenouvrier. Dans notre province les hommes de tous tes partis bnt la passion de la France. Cependant il s'y développe une campagne abominable contre la patrie des papillons, des tracts l'alimentent 'sans relâche. Le long des murs de la cathédrale de Tréguier des affiches sont apposées chaque nuit pour dire « L'histoire de la Bretagne est celle d'une victime martyrisée par la France Dans la prochaine guerre, vos ennemis seront lés Français.

Eh bien il n'est aucun de nous qui ne s'indigne d'une telle propagande. Tous en Bretagne nous aimons la France nous l'aimons, nous savons les sacrifices que nous avons consenti pour elle et' nous la chérissons parce qu'elle est la terre de la liberté 1 M. le président. Le Sénat a applaudi unanimement les paroles de M. Jenouvrier et de M. de Kerguézec. Nous

savons ici la valeur des populations qu'ils représentent. Celles-ci sont parmi les plus françaises entre, les popula-, tions françaises. Elles ont cuntrlbué, par le sacrifice de leurs enfants, qu'on vous-rappelait tout l'heure, à reconstituer notre patrie dans son intégralité.

Elles ont versé leur sang pour faire'rentrer l'Alsace et la Lorraine au sein de la patrie française.

Il est à peine besoin de dire que la déclaration de M. Jenouvrier, celles dt' MM. de Kerguezco, Poinearé et Doumer ont été chaleureusement applaudies et à l'unanimité. Il ;régnait à ce moment-là dans la salle des séances une atmosphère vraiment française.

L'élection dû, comte d'Andlau validée, le Sénat.s'est renvoyé à mardi. Cathelineau

COULISSES PARLEMENTAIRES La question des congrégations missionnaires

M. Aristide Briand est entendu

par la commission d'administration générale de la Chambre

Il importe do régler au plus tôt, et dans le sens imposé par l'intérêt national, la question des congrégations missionnaires et l'attribution des biens ecclésiastiques non éncore dévolus. Il serait temps que le petit jeu dos renvois prennent fin devant les différentes commissions parlementaires et que notre propagande à l'étranger, la diffusion de notre culture et de notre lattgue soient enfin sauvegardées. C'est ce que le ministre des affaires étrangères a essayé de faire comprendre hier aux membres de la commission d'administration générale de la Chambre.

M. Briand a exposé avec beaucoup de précisions, la nécessité de voter rapidement les articles du collectif réglant d'une façon définitive la situation, ,des congrégations.

Plusieurs membres de ,1a,, commission. oat, fait observer que certaines congre-1 gâtions avaient l'intention- d'étatoji-r France des' juvenats; c'est-à-dire des étublissements d'instruction, recevant des jeunes gens à partir do l'âge de douze ou treize ans. Ils ont proposé d'examiner s'il n'y aurait pas lieu de préciser les textes soumis à la Chambre afin d'éviter toute contradiction avec les lois sur l'enseignement. M. Briand a accepté cette proposition. Le ministre des affaires étrangères a répondu à diverses questions qui lui étaient posées, au sujet de la dévolution des biens d'église et sur les négociations qui ont abouti à la reeonnaissance par le conseil d'Etat, de la législation diocésaine.

Intervenant à son tour, M. Georges Mande! a déclaré qu'après avoir repris les relations avec le Vatican, certaines conversations ont été engagées avec :le Saint-Siège, notamment en ce qui concerne les affaires d'Alsace. Il s'étonne également que pour des nominations d'évêques certaines interventions aient été faites, ce qui équivaut, selon lui,' à la pratique d'une politique concordataire, sous le régime de la séparation. M. Briand a répliqué que certains députés sont intervenus auprès du gouévoque et que ces parlementaires n'étaient pas tous des « cléricaux ». Après quoi, la commission a désigné M. Bascou. comme rapporteur, avec mission d'élaborer un rapport « provisoire et objectif a en tcuant compte des observations formulées par le ministre et de celles présentées par les m9mbrès de la commission.

Une solution rapide s'impose. Que, doit-on penser de cette pratique des rapports « provisoires et objectifs ,l » La composition

de la commission des finances à la Chambré

A.: la fin de la journée .d'hier, tous les groupes de la Chambre ayant désigné leurs candidats, la liste des membres de ta commission des finances s'établissait comme suit Un oommuniste M. Marcel Cachin,' Sept socialistes MM. Vincent Auriol, Antonelli, Bedoucc, E. Lafont, Locquin, Renaudel et Spinasse.

Un indépendant de gauche M. Alexandre Varenne.

Un républicain socialiste M. Viollette.

Dix radicaux MM. Malvy, Ducqs, Archimbaud, Dumesnil, jacquier, Lamoureux, Nogaro, Paganon, Palmade. et Deyris. ̃ ̃ ̃̃ -A ̃ Quatre membres de la gauche ra'di-r1 cale MM. Bouilloux-Lafont, de Chappedelaine, Deligne et Landry.

Un membre de la gauche radicale et sociale M. Delesalle. Cinq républicains de gauèbè MM. Barety, Petsche, Bureau, PatenotreDesnoyers et Piétri.

Un démocrate populaire M. Champetier de Ribes.

Deux membres de l'action démocratique et sociale MM. Reibel et Paul Reynaud.

Sept membres de l'U. R. D. MM. Fould, Chassaigne-Goyon, Denais, de Lasteyrie, de Monicault, Serot, de Tinguy du Poûet.

Trois députés n'appartenant aucun groupe MM. Bellanger, de Rothschild et Taurines.

Il ressort de cette éhumération, que l'orientation politique de la commissiun ne sera nullement modifiée. La gauche conserve ses 21 délégués; la gauche radicale garde ses quatre rueprésentants. Tous les autres groupes' situés à droite occupent 19 sièges. Le bureau sortant sera-t-il réélu au cours de la réunion qui se tiendra le 23 janvier prochain ,?

Oui, si le centre y consent. Le Ciné-Bourbon

Là groupe parlementaire du cinéma, a décidé de demander à la .questure ,d,ç, la Chambre de vouloir bien aménage, une salle de projections dans lés io-. caux du Palais-Bourbon, pour lui per-, mettre de se prononcer en toute con- naissance de cause sur les cas litigieux tel 'que celui des Nouveaux MesLouis Lambert

Au Conseil de Cabinet Les membres du gouvernement se sont réunis en conseil de cabinet, hier matin, au ministère des finances, sous la présidence de M. Raymond Poinearé.

La séance a été consacrée à l'expédition des affaires courantes. Les ministres ont examiné tout particulièrement l'ordre du jour des deux Chambres et l'attitude du gouvernement dans les interpellations sur la politique sociale du cabinet ,et sur les affaires d'Alsace.

LES MONDANITÉS

LES COURS

"̃– Le mariage de S. A. R. la Princesse Françoise de France avec S. A. R. le Prince Christophe de Grèce et de Danemark sera célébré à Païenne le l février, ainsi que nous t'avons annoncé.

Cette cérémonie, à laquelle seront présentes ou représentées les Maisons royales, gardera cependant, suivant les désirs de la Princesse, un caractère strictement familial..

Monseigneur le Duc et Madame la Duchesse de Guise, toute la famille royale et leurs suites partent pour Naples et se rendront ensuite au palais d'Orléans, à Palerme.

Le'service traditionnel du Roi Louis'XVI aura lieu à la crypte de la basilique de SaintDenis le 21 janvier, à dix heures et demie. LL. MM. le Roi et la Reine de Danemark arriveront à Madrid le 6 février et y seront, au palais royal, les hôtes de LL. MM. le Roi et la 'Reine d'Espagne jusqu'au 8 février. Les souverains danois visiteront Tolède, l'Escurial et assisteront à une chasse donnée en leur honneur.

LL. MM. le Roi et la Reine des Belges, attendus à Bruxelles depuis quelques jours et venant de Suisse, y rentreront demain. Le mariage de S. A. R. le Prince Olaf de Norvège avec S. A. R. la Princesse Marthe de Suède aura lieu à Oslo à la fin de mars. Le Prince Olaf passe encore deux semaines à Stockholm.

DANS LE MONDE

Réunion dansante restreinte très élégante, mardi soir, chez la vicomtesse Curial, en son hôtel de la rue Beaujon.

Parmi les personnes présentes baronne et Mlle do Gaiffier d'Hestroy, Mme et Mlle de Chlapowska, princesse Henri de Ligne, princesse A. et Mlle de Caraman-Chlmay, comtesse Gabriel le La Rochefoucauld, princesse de Wagram et Mlle de Broglie, marquise de Blaeas, comte et comtesse de Gramont-Les- parre, princesse Marguerite de Broglie, comte et comtesse de Rosanbo, vicomtesse et Mlle Benoist d'Azy^- marquis et marquise de Virieu, comte' et comtesse de Gastellane, comte et comtesseï Jean d'Harcour.t, marquise de Saint, Chamans, marquise des Monstiers-Mérinville, comtesse St. de Montebello, comte et comtesse H. de Beaumont, M. et Mme P. Droz, comte et comtesse Claude de Rosanbo, baron et baronne R. de Rothschild, M. et Mme Jacques Bainville, comte A. de Laborde, comtesse de Luppé, baron et baronne d'Etchegoyen, marquis de Migré, comte H. de Galard-Béarn, comte R. de Castéja, comte de Rougemont, comte G. de Miramon, comte Georges de Chabannes, baron Jean de Soucy, M. de Hevesy, comte Palffy, comte Illinsky, MM. André de Fouquières, Pierre Lyautey, etc.

Après la représentation de charité du théâtre Albert-1", les trois Persanes la comtesse A. de Talhouët, la comtesse de Sesmaisons et la comtesse A. de Bertier de Sauvigny, ainsi que les huit dominos: la vicomtesse de Saporta, la baronne A. de Boulémont, la vicomtesse de Vitrolles, Mlles Dulong de Rosnay, de Beauregard, de Bellescize, de Toulza et de Thoisy, firent, costumées à ravir, une entrée très réussie.

Soirée dansante, le samedi 16 février, chez Mme Gaston Trichard.

DANS LES CERCLES

L'assemblée générale du Polo de Bagatelle a eu lieu mardi dernier, dans les salions 2, rue Râtelais'. ̃ '̃'̃. Le duc! Decazes- a été réélu président; le comte de Gramont et le marquis de Jaucourt; vice-présidents. Ont été nommés membres du' comité M. Miguel-J. de Anchorena, comte d'Andigné, prince de Beauvau, M. Henry Cachard, M. John-R. Carter, M. Auguste Fauquet-Lemaître, comte Hubert de Ganay, comte Jacques de Ganay, duc de Gramont, colonel d'Hamières, marquis de Laborde, M. Ralph-E. Lambton, baron Lejeune, comte Jean de Madre, M. Edouard Martinez de Hoz, baron J. de Meyronnet de Saint-Marc, M. Hubert de Monbrison, comte Jean Pastré, M. François Pietri, comte Charles de Polignac, baron J.-H. de Rothschild, Baron Robert dé Rothschild, comte René de Rougemont, M. Maurice Stern, baron du Teil, marquis de Villavieja, lieutenant Waddington, comte G. du Bourg de Bozas.

La saison du Polo commencera du 20 au 30 avril, mais les tennis seront ouverts dès que la température le permettra.

NAISSANCES

M. André Dubonnet et Mme, née Sampieri, font part de la naissance de leur fille Lorraine.

MARIAGES Un grand mariage a été célébré hier 'matin, en l'église paroissjale de Saint-Ger:main-en-Laye, en présence d'une assistance 'nombreuse et élégante.

S. Em.' le cardinal Dubois, archevêque de Paris, a béni l'union de Mlle Gabrielle Dubois, 'fille du peintre réputé, chevalier de la Légion 'd'honneur, et de Mme Dubois, née Delcroix, avec M. André Girard, fils de M. Eugène i Girard, .industriel à Paris, et de Mme Girard, née Petitjean.

Les témoins étaient

Pour le marié M. Eugène Petitjean, son grand-père, et M. Jean Dupré, son beaufrè,rc.

Pour la mariée le général Génie, commandeur de la Légion d'honneur, directeur de l'Institut colonial français, et M. Henri Cro-, quet, de Bruxelles.

NECROLOOIE

•"• Les obsèques de Mgr Pierre Batiffol, _prélat de Sa Sainteté, aumônier du collège Sainte-Barbe, ancien recteur de l'Institut catholique de Toulouse, chevalier de la Légion d'honneur, ont été célébrées hier, à dix heures, en la basilique métropolitaine de Notre-Dame de Paris, dont il était chanoine titulaire. La cérémonie était présidée par S. Em, le cardinal Dubois, archevêque de Paris. La levée du corps a été faite par le chanoine Pautonnier, ancien directeur du collège 'Stanislas; la messe a été chantée par le vicaire général Delaâge, archiprêtre de Notre-Dame; l'absoute fut donnée par Mgr Herscher, archevêque de Laodicée. Quatre chanoines étaient aux cordons du poêle. La conduite au cimetière a été faite par le chanoine Schaeffer. Dans le chceur avaient pris'-place: Mgr Maglione, nonce apostolique, accompagné de "Mgr Forni; Mgr Baudrillart, recteur de l'Institut catholique; Mgr Roland-Gosselin, coadjuteur de Versailles; Mgr Ghaptal, évêque auxiliaire de Paris; Mgr Courcoux, évêque d'Orléans Mgr Dreyer; le vicaire général Gaston et un nombreux clergé.

Le deuil était représenté. par M. -Louis Batiffol, administrateur de la Bibliothèque de l'Arsenal, et le chanoine Batiffol, du diocèse de Versailles, aumônier des mines de la Sarre à Sarrebruck, ses frères; MM. Henri et Jean Batiffol, ses neveux. Du côté des dames Mme Louis Batiffol, sa belle-sœur, et Mlle Batiffol, sa nièce.

Parmi la très nombreuse assistance d'ecclésiastiques, d'hommes de lettres, d'érudits et de notabilités de la société parisienne Le comte Ehrensward, ministre de Suède; MM. René Doumic et Georges Goyau, de l'Aca- démie française; M. René Cagnat, secrétaire perpétuel de l'Académie des inscriptions; Mgr Evreinoff, le duc de Lévis-Mirepoix, représentant l'Académie des jeux floraux; M. Saltet, représentant l'Institut catholique de Toulouse;

M. Henri Bourrelier, président du conseil d'administration, et M. Pierrotet, maire du cinquième arrondissement, directeur du collège Sainte-Barbe; les membres du conseil d'administration et une députation '"d'élèves; Mgr de Mayol de Lupé, l'abbé Beaussart, directeur du collège Stanislas; le .chanoine Sauvêtre, curé de Saint-Etienne du Mont; lé chanoine Labourt, curé de Saint-Honoré d'Eylau; le chanoine Lenert, curé de Saint-Nicolas des Champs; de nombreux curés de Paris; M. Levesque, nti nom de l'ordre de Saint-Sulpice; les membres de l'insigne chapitre de NotreDame l'abbé Jean Rivière, délégué par la Faculté de Strasbourg; M. Baudet, représentant les Sociétés savantes de l'Eure; duc et-, duchesse de-Broglie, général'Hellot, MiDUval- Arnould, Mme Pierrotet, Mme Georges Goyau, Mme Ch. Péguy, M. Fernand Laudet, comte et comtesse H. et Mlle de, Ferrières, M. et Mme Daum, M. et Mme Jérôme Tharaud, M. Jean Tharaud, M. Louis Gillet, M. Henri Ghéon, M. Jean Lerolle, M. Adrien Blanchet, comte E. de Nalèche, M. René Pinon, M. André Pératé, M. Paul Jamot, M. Raymond Kœchlin, M. Hubert Morand, M. Raoul Narsy, comte Bernadotte, M. Pierre de Quirielle, M. André Hallays, Mme André Beaunier, comte de Luppé, général Geoffroy, baron de Fontenay, Mlle Trouard-Riolle, M. Marcel Péguy, Mme Adrien Mithouard, M. Ch. Massignon, président des anciens Barbistes; M. 0. Moreau-Néret, comte et comtesse Louis d'Harcourt, M. LouisPaul Dubois, Mme Mangin, Mme Cavaignac, M. Paul Lesourd, M. Poussielgue-Rusand, Mlle Germer-Baillière, M. Louis Metman, comtesse Le Tourneur d'Ison douairière, M. Roger de Segogne, M. Maurice Prou, M. et Mme Ch. de La Roncière, M. Marquet de Vasselot, M. et Mme F. Delapalme, comte et comtesse Blaise de Montesquiou, M. André Gayot, M. et Mme Maurice Labouret, M. et Mme Maurice Girod de l'Ain, M. Edouard Girod de l'Ain, Mlle Girod de l'Ain, M. P. Alfassa, M. Peycelon, comte A. de Laborde, commandant et Mme Jean Hanoteau, comte et comtesse de Fels, comtesse de Las Cases, M. et Mme C. Lucas de Peslouan, docteur Lereboullet, M. Ph. de Las Cases, baronne Duchaussoy, commandant et Mme Terquem, M. Julien Rouge^ot, comtesse de Waresquiel, M. Jean de Boisiisle, 'Mitie Serge de Chocqueuse, M. Edouard Trogart, général de Charnacé, M, Edouard "Schneider, 'comtesse de Vaublanc, baron J.-A. des Rotours, M. Paul Fournier, comtesse Durrieu, M. Jean-Benoît Ozanam, comte et comtesse de Rochefort, vicomte de Rochefort, M. Geoffroy de Grandmaison, M. et Mme Achille Mestrè, M. Max Prinet, Mme Ernest Babelon, M. G. Legrand, président des cheminots catholiques, etc., etc. L'inhumation a eu lieu au cimetière de Bou.logne-sur-Seine.

Les obsèques du marquis de Montferrand, ancien inspecteur des finances, ancien zouave pontifical, vice-président du JockeyClub, administrateur de l'Union, ont été célébrées hier, en la basilique Sainte-Clotilde. Les honneurs militaires ont été rendus par une députation de la place de Paris.

Les armoiries de la famille rehaussaient les tentures de l'église. De belles couronnes entouraient le catafalque, adressées par l'Association des zouaves pontificaux et volontaires de l'Ouest, à son secrétaire général; l'Ecole SaintThomas d'Aquin, le conseil d'administration de la Société d'assurances l'Union nationale, à son vice-président; les membres du conseil d'administration, la direction- et le personne de la Compagnie, etc.

La levée du corps a été faite et la messe a ¡été dite par le chanoine Verdrie, curé de la 'paroisse; l'absoute a été donnée par Mgr .P,ari:s,représen;_ tant S. Em. le cardinal Dubois, archevêque de~ Paris.

Le'cercueil a été déposé dans les caveaux due l'église.

<Ui Aux personnalités qui assistaient, avanthier, aux obsèques du duc de Crussot, en l'église Saint-Pierre de Chaillot, ajoutons les noms suivants

Le ministre de Suède -et la comtesse Ehrensward, duchesse de Brissac, marquis et marquise de Noailles, S. A. le Prince Samad Khan, princesse Ruspoli de. Poggio Suasa, baron et baronne Mallet, comtesse de Bagneux, née Polignac; comtesse d'Hautpoul, marquis et marquise de Portes, marquis de Saint-Seine, comtesse A. de Chevigné, M. et Mme AubryVitet, baron et baronne Edouard de Barante, comte et comtesse de Caumont, La Force, comtesse de Tanlay, Mme Paul Dupuy, comtesse M. de Bryas, M. et Mme de CoudékerqueLambrecht, Mme F. de Croisset, comtesse de La Béraudière, Mme Pierre Béziers, comte Hubert de Pierredon, Mme Chase Casgrain, M. et Mme Gabriel Brun, comte et comtesse de Savigny de Moncorps, baron et baronne de Mandell d'Ecosse, baron Alix de Neufville, comtesse Ludovic de Mieulle, Mlle dé Vergés d'Auffay, M. et Mme Pouquet, baron et baronne de Menasce, marquis de Pomereu, M. Louis de 'Joantho, Mme et Mlle Deutsch de la Meurthe, comte et comtesse de Bourboulon, colonel et comtesse d'Humières, comte de Madron, baronne Ward, comtesse 'de Waru, M. Edgard de Sinçay, M, Jéàh Pùget, etc. Les obsèques de Mlle Pepita de San Carlos de Pedrds6'ont été célébrées mercredi, en la chapelle de la Mission espagnole. Le deuil était représenté par le comte de San Esteban de Canongo et M. Fernando de Pedroso, frères de la défunte, et MM. José et Enrique de Pedroso, ses petits-neveux. Du côté des dames, par Mlle Maria de San Carlos de Pedroso, sa soeur Mme Fernando de Ped,roso, sa belle-sceur, et Mlle Lily de Pedroso, sa nièce.

S. M. la Reine Nathalie de Serbie et S; Exe. M. Quinones de Léon, ambassadeur d'Espagne, assistaient à la cérémonie religieuse.

L'inhumation a eu lieu au cimetière Montmartre.

Les obsèques du professeur Fernand Widal, professeur de clinique médicale à la Faculté de médecine de Paris, membre de l'Institut et de l'Académie de médecine, grand officier de la Légion d'honneur, ont été célébrées hier, au domicile mortuaire, 155, boulevard Malesherbes, d'où le cercueil est parti à midi et demi et a été conduit directement au cimetière Montmartre.

Les honneurs militaires ont été rendus par le 5' régiment d'infanterie, avec colonel, drapeau et musique; des détachements du 11e cuirassiers 'et du 32' d'artillerie, troupes placées sous les ordres du général Montmarin, commandant la 5" brigade de dragons.

Des couronnes avaient été envoyées par l'Assistance publique, ses assistants, ses internes, les externes et les stagiaires ef le personnel de l'hôpital Cochin, ses élèves et anciens Le deuil a été conduit par Mme Fernand Widal, veuve du défunt; M. Paul Widal, son fils.

Aux premiers rangs de la nombreuse assistance se trouvaient des délégations de l'Académie et de la Faculté de médecine, de l'Académie des sciences et de l'Ecole de santé du Val-de-Grâce, des infirmières de l'hôpital Cochin et de la Croix-Rouge française. Le Président de la République avait délégué le colonel Goudouneix, de sa maison militaire, pour présenter ses condoléances à la famille.

M. Molinié représentait M. Barthou, garde des sceaux; MM. Hennessy, ministre de l'agriculture, et Loucheur, ministre du travail, s'étaient également fait représenter.

Au cimetière, un discours a été prononcé par le professeur Lemierre, au nom des anciens élèves et des amis du défunt.

Nous apprenons la mort de Mme Félix Vionnois, veuve de l'architecte expert près le tribunal de la Seine. Elle était la mère et la telle-mère de M. et Mme Camille Vionnois et de M. et Mme René Pigeon, née Viennois.

Ses obsèques auront lieu aujôurd'hui ven- dredi 18 janvier, à midi très précis, en l'église Sainte-Marie des Batignolles, où l'on se réunira.. •* NI fleurs ni couronnes.

La famille et l'exécuteur testamentaire du barorc Tristan Lambert, dans l'impossibilité de répondre aux très nombreux témoignages de sympathie qui leur ont été adressés, prient tous les amis du vénéré défunt de trouver ici l'expression de leur gratitude émue.

On nous-annonce la mort, dans sa quatrevingt-seizième année, de Mme de Saint-Pair, née Olivier, pieusement décédée à Àvranches, >̃ où a eu lieu l'inhumatipn. Le présent avis tient lieu de faire-part. Nous'apprenons la mort de M'. Albert*. Oudet, -décédé 1, rue Alfred-de-Vigny.

Ses obsèques auront lieu ..demain., samedi. 19¡courant, à midi; en l'église Saint-Charles de Monceau (22 bis, rue Legendre), où l'on se réunira. '̃'• De la part de M. Ernest O'udet, son frère; de M. et Mme Gaston Bassol, ses neveu et nièce; de M. et Mme Jean Bassot, de M. et Mme Philippe Gavoty, de la Rév. Mère Marie.Geneviève Bassot, religieuse bénédictine de Solesmes, ses petits-neveux et petites-nièces, Le présent avis tient lieu d'invitation. Ni fleurs ni couronnes.

Nous apprenons la mort de Mme Dét. .phine Bertrand, née Guilminot, mère de M. Louis Bertrand, de l'Académie française, décédée à Paris, dans sa quatre-vingt-seizième année.

Valfleury,

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La ville d'Amboise frappée d'interdit par l'archevêque de Tours

ï Nous lisons dans la Croix

« La municipalité cartellistc d'AmboiscJ presbytère', e( aucune solution d Oquito n'ayant pu être réalisée, Mgr Nègre, arches vêque de Tours, a frappé d'interdit la pa-< roisse et a supprimc le culte dans toutes les églises et chapelles publiques.

» Le clergé, comprenant un curé arehi-* prêtre et. deux vicaires, a été retiré la' service des sépultures, seul, sera assuré? par un prêtre voisin. Cette mesure a pour) la ville de très graves conséquences. Lest religieuses de l'hôpital et les Sœurs garde-i malades des pauvres abandonnent leur, poste. C'est dans la petite cité une grosse 'émotion. Des protestations paraissent des' pétitions circulent. L'immense majorité des habitant désavouent M. Gounin, maire d'Amboise, et la majorité de son conseil. »J Mgr Thomas, évêque de Langres, est mort

Mgr Thomas, intronisé le 16 juillet 192S dans la cathédrale de Langres, vient .de. mourir.

Né à Maillp, le 24 septembre 1868, Jean* ^Baptiste Thomas fit, au petit séminaire; de Senmr-en-Brionnais, do brillantes étu. des qu'il acheva au grand séminaire. d'Ain Itun, Ordonné prêtre le 11 juin il fut successivement professeur au petit sémi-t naire de Semur, directeur de la maison da philosophie et supérieur du grand sémi-: nâîre. 'Èfi lOïtS, "Mgr1 Bïrthoin le choisit' fcotte'meciAicftiro 'général! archidiacre, charger 'qu'il remplit ensuite auprès, de Mgr Chas* Jacques Galédon

L'affaire de la Gazette du Franc Les auditions de M. G lard

M. Glard, juge d'instruction, avait que liier, à son cabinet, M. Léon Chavenon* compte rà,- raison- d'une rs.ornmç do,, 22,300 francs qu'il aurait reçue, le 19'octo-j bro dernier, de M. Gillot.

M. Léon Ghavenon a déclare à M. ©lard « Ces 22,300 francs ont été versés à l'in* formation pour publicité financière. M. Gif* lot m'a été présente a la guerre par Pierre Audibert. Il.uint, par la suite, me trouver, pour me déclarer, qu'il voulait constituer une grosse affaire américaine. Pour cela, il avait besoin de pouvoir recommander de lui indiqucr, moyennant' quoi il me forait participer aux bénéfices.

M. Chavenon a précisé avoir refusé def éotér dans sôn journal la' «Société 'génépi raie financière'et. foncière et n'avoir ja*i Gazqtte du 'Franc.

M. Merle chez le juge

D'autre part, M. Glard avait convoqué M. Merlot, dit Merle, dont le nom avait été prononcé par Marthe Hanau parmi ceu^ qui auraient, reçu de l'argent, et aussi h, raison de lettres signées de lui, adressées à Marthe Hanau et trouvées chez Pierre Paul Roche

Chambre des Députés INTERPELLATIONS A JET CONtiNU Une manœuvre des radicaux

à propos des décrtes-lois

Comme ses devancières et plus encore s'il est possible celte Chambra est atteinte de la maladie « interpella-, trire Qu'on me pardonne ce barber risme

C'est ainsi que, faute de pouvoir, à\i lendemain des interpellations sur la' politique générale, s'attaquer au/ gros débat annoncé depuis plusieurs mois sur la politique financière, elle n'a pas trouvé mieux, /pour perdre son- fcnipsy que des interpellations siirf la' politique. .«. économique V du gouvernements.

..Sur ce sujet, on va bavarder longue-s discours, dont quelques-uns "contien-* dront, sans doute, de fort belles "choses,- mais qui ne serviront rien, et le tout se terminera par l'adoption d'un ordre du jour sans intérêt, parce qué destiné^ lui aussi, à ne recevoir aucune suite. Notons quand même, puisqu'il le faut, K thèse développée par chaque intera pellateur. Ils sont six, pas un de moins. Le premier en ligne, M. Lafaye, réclame, au nom du groupe socialiste^ l'exécution du programme de la C. G. T., M. Louis Puech, deuxième interpella- teur, place, en tête de ses observations, .un exorde d'un caractère essentielle-, ment politique. C'est pour dire que 'les élections générale de 1928 ont constitué, à son sens, un véritable plébiciste sur, le nom et la politique de M. Poincaré,' « plébiciste de reconnaissance pour, les services déjà rendus, et plébiciste


'de confiance » pour l'oeuvre immense qui reste à accomplir.

Partantde là, M. Puech préconise, sur Je terrain fiscal, des modifications à l'im- pôt cédulaire sur les bénéfices commericiaux, sur les transmissions des fonds de .commerce et des immeubles, la sup- pression du véritable boycottage dont sont l'objet certaines valeurs mobilières, et un meilleur aménagement de la taxe 6e luxe, dont l'énormité ruine, au profit 'de l'étranger, nos plus belles industriés nationales.

Ces revendications n'intéressent, l'orateur le reconnaît, que certaines catégories de contribuables. Quant aux « salariés », qui ont droit, à son avis, à une sollicitude spéciale de la part des poujvoirs publics, M. Louis Puech, estimant que cette sollicitude doit se traduire par des actes, demande pour eux la protection du gouvernement contre les associations industrielles, et aussi contre j!e syndicalisme, qui a engendré des abus dont le plus grave sera d'accaparer le pouvoir central.

Vient, ensuite M. Etienne Fougère, frvee un plan de « restauration éconornique tendant à créer de nouvelles richesses.

Voilà le but à poursuivre.

Quant aux moyens, M. Etienne Fougère préconise une rénovation de l'outillage national, l'ouverture des marchés extérieurs à nos industries et l'amélioration du régime capitaliste, dont il suffirait de faire disparaître les défauts. Mais, pour la réalisation d'un tel programme, la coopération des partis serait indispensable. Or; M. Etienne Fougère ne cache pas la pénible surprise causée à/nombre de députés nouveaux par « fes méthodes de travail de la Chambre, l'antagonisme déconcertant des partis et la physionomie publique des débats, « qui leur a laissé une certaine, impression de malaise ».

L'interpellation de M..Landry porte 'sur « la considération que le gouvernement entend donner aux droits et aux intérêts de la famille ».

Prenant texte de la diminution de la natalité plus sensible encore que chez nous en Norvège et en Suisse M. Landry se demande « si notre civilisation n'aboutit pas à quelque ruine du genre (le celles qu'a connues l'antiquité ». Aussi insiste-t-il sur la nécessité d'une politique de la famille ».

C'est aux réalisations que l'orateur attend le gouvernement, dont il réclame, Jui aussi, un programme.

Notons, en terminant, une interpellation de M- Alcide Delmont sur les incidents du Rio del Oro, où nos aviateurs sont trop souvent victimes des pillards Maures de cette région.

Et un court débat sur la fixation, après les interpellations sur l'Alsace, du projet sur la réforme administrative et judiciaire.

Manoeuvre' de M. Hesse, au nom des radicaux, pour embarrasser le gouvernemen4, qui avait réglé la question par des décrets-lois qu'il va falloir ratifier. LE PACTE DE PARIS

'A signaler le dépôt, par M. Aristide Briand, et le renvoi à la commission des affaires étrangères, d'un projet de loi tendant à la ratification du « Pacte de renonciation à la guerre », signé à Paris lé 27.août 1928.

Georges Foucher

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IV Un groupe de soixante professeurs et étudiants argentins est arrivé récemment à Paris. La délégation, dirigée par M. Jose Morales, se propose de visiter les universités et grandes écoles françaises. Après des excursions à Versailles et à Fontainebleau, le groupe partira le 28 janvier pour Geneve, Zurich, Milan, Venise, -Florence et Gênes, d'où il s'embarquera le 25 février pour Barcelone. ,De là, il visitera Madrid, Cordoba, Séville et Grenade.

Les professeurs argentins ont offert. un dîner en l'honneur de M. Alvarez de Toledo, ambassadeur d'Argentine, du professeur Araoz Àlfaro; récemment arrivé à Paris, et de Mgr Chimento, qui ont prononcé des discours en réponse aux allocutions de MM. Morales, Garcia et Vera. Après-demain, à cinq heures, M. Alvarez de Toledo, ambassadeur d'Argentine, donnera une réception en l'honneur de la délégation universitaire.

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Buenos-Ayres, 17 janvier. Le président du conseil d'administration de la Société du chemin de fer central argentin, lord Forres, a rendu visite au président de la République et lui a exposé un plan complet de travaux, amélioration des services, et construction de nouvelles lignes. Ce plan comportera un budget de 346,000,000 de pesos. (La Nacion.)

y* Marché des céréales

^Blé, 9 90 lin, 15 20 maïs, 9 20. t IV* Bœufs pour frigorifique 0 24/0 31.

Bœufs pour la consommation 0 195/0 235.

ÛV Cours d'achat du peso argenjtin pratiqués dans la journée du

EDITION

DE 5 HEURES OU MATIN

EN GRANDE-BRETAGNE

La santé du roi George V Londres, 17 janvier.

Le bulletin de santé du Roi publié dans la matinée a causé au palais une satisfaction considérable. On constate que c'est la première fois que les médecins déclarent que les progrès sont satisfaisants. La,, consultation des médecins a duré une heure et demie. Le duc d'York a déjeuné au palais. On confirme ce soir au palais de Buckingham la déclaration de ce matin, c'està-dire qu'on est satisfait de l'état du roi. Lord Dawson of Penn et sir Stanley Hewett sont restés en consultation moins d'une demi-heure le traitement ultra-violet n'a pas été appliqué ce soir.

L'opinion du « Lancet »

La revue médicale Lancet, après avoir passé en revue le dernier bulletin du roi, déclare que maintenant il est permis d'envisager avec confiance la convalescence. Le Star écrit qu'on aurait tort de croire qu'il y aura un grand changement dans l'apparence du roi. Les cheveux du souverain seront presque blancs, mais tout porte à croire qu'avec le retour à la santé ils reprendront leur teinte primitive. Une invitation des îles Canaries au roi George

Suivant des informations de Las Palmas, la Société touristique espagnole de cette ville aurait télégraphié au général Primo de Rivera, lui demandant d'inviter le roi George V à passer sa convalescence aux îles Canaries où le climat est très tempéré.

Un palais donnant sur la mer serait mis à la disposition du souverain à Las Pal-, LA PROCHAINE CAMPAGNE

ELECTORALE Les divers partis, politiques s'occupent activement de la lutte électorale. On prévoit que le Parlement sera dissous le 23 mai et que les élections auront lieu le 12 juin.

Le budget sera vraisemblablement déposé à la Chambre des communes dès la rentrée de Pâques, c'est-à-dire dans le courant de la seconde semaine d'avril. LA DECISION DU GENERAL BOOTH L'émotion est considérable parmi les membres du conseil de l'Armée du Salut à la suite de la décision qui a été prise de déposer le général Booth.

On craint qu'il ne refuse de céder à cette décision, car les documents lui reconnaissent personnellement la mission de gérer les propriétés de l'Armée du Salut en France, en Angleterre, en Australie, qui atteignent une valeur de 2 millions de livres sterling.

Le conseil pourrait éventuellement recourir aux tribunaux.

EN ITALIE

La réunion du conseil des ministres Rome, 17 janvier.

Le conseil des ministres, auquel a par*1 ticipé pour la première fois M. Turati, secrétaire du parti fasciste, a adopté un proiet de loi prévoyant des dispositions en faveur du développement démographique de la protection des ouvriers, des employées enceintes et, en général, de préférence, dans tous les domaines, des gens mariés avec enfants.

Le conseil a adopté ensuite un projet de statut de l'Académie royale d'Italie dé-

17 janvier 1929 par le Banco Espa- nol del Rio de La Plata, 8, avenue de l'Opéra (adresse tétégraphique Spainbank »)

Plus haut, 10 76 plus bas, 10 74 clôture, 10 75.

Cours de la Cédule hypothécaire argentine 493.

BRESIL

'V* Par le Sud-Express, Mlle Maria Antona de Castro vient de se rendre à Lisbonne, où elle doit donner le 19 courant un concert avec l'orchestre symphonique de cette ville dirigé par le maëstro Branco. La jeune et remarquable pianiste brésilienne interprétera notamment le Deuxième Concerto de SaintSaëns et la Fantaisie de Liszt. V+ M. Cypriano Lage, inspecteur des consulats brésiliens aux EtatsUnis d'Amérique et en Asie, qui vient de faire un court séjour à Paris, est parti pour Valmont-sur-Territet, où il passera quelques semaines.

•*V L'ingénieur Nelson Spinola Teixeira, ancien secrétaire de l'agriculture de l'Etat de Bahia dans le gouvernement du docteur Goés Calmon, s'est embarqué pour NewYork, à bord du paquebot Paris. Rio-de-Janeiro, 16 janvier.

On annonce que le gouvernement fédéral et celui de l'Etat de Para prennent des mesures en vue de l'établissement de nouvelles stations télégraphiques en divers municipes de cet Etat et du développement de la navigation sur le Rio Amazonas.

l* L'Académie brésilienne de lettres a décidé, par l'intermédiaire de S. Exc. M. de Lima e Silva, ambassadeur du Brésil, de féliciter le Mexique de l'institution d'un cours de langue portugaise à l'Université de Mexico.

'+*+ La Compagnie sucrière de Pernambuco a vendu à Rio-de-Janeiro 200,000 sacs de sucre type « Cristal» ef' 90,000 sacs type « Demerara », au prix de 53 milreis par sac avec engagement de maintenir le prix actuel jusqu'au 31 du mois courant. Sur la place de Recife, le stock du sucre atteint 984,000 sacs. (Americana.)

Rio-de-Janeiro, 16 janvier.

i+*+" Le franc a été coté de 329 à 330 reis.

Le milreis a été coté à vue, 5 d. 7/8 à 90 jours, de 5 d. 15/16 à 5 d. 31/32.

Santos. 16 janvier.

Cours du café, type n° 4 33,500 reis les 10 kilos type n° 7 nominal ventes 16,000 sacs stocks 1,018,017 sacs.

CHILI

Santiago, 16 janvier.

V*+ Le journal El Mercurio a publié une nouvelle selon laquelle les

Dernière Heure

signant M. Tittoni, ancien président du Sénat, comme président de l'Académie. Le conseil a également adopté un projet de loi instituant à Rome « une fondation nationale des enfants du faisceau », ayant pour but l'assistance morale et maternelle des enfants italiens résidant à l'étranger. Le gouvernement prête son concours en souscrivant un premier fonds d'un million.

En politique intérieure, il a adopté un projet de loi concernant la dissolution de la Chambre des députés et la présentation des candidats par les institutions natio- nales qui en ont le droit selon la nouvelle loi électorale. Ils devront être proposés entre le 28 janvier et le 17 février. La convocation de l'unique collège national a été fixée au 24 mars et la convocation de la Chambre et du Sénat au 20 avril. Le conseil a adopté un projet de loi prorogeant jusqu'au 1" avril 1929 le modus vivendi sur l'établissement provisoire signé à Paris entre l'Italie et la France le 3 décembre 1927.

LES EVENEMENTS D'AFGHANISTAN LE ROI AMANOULLAH REFUGIE A KANDAHAR

Bruits contradictoires

Le correspondant du journal Pioneer à Peschawar se fait l'écho de certaines rumeurs, selon lesquelles Caboul serait tombé entre les mains du chef rebelle Racha-Sucke et que l'ex-roi Amanoullah et le nouveau souverain Inayatullah auraient été pris par les rebelles.

D'autre part on mande de Calcutta que la situation en Afghanistan reste toujours obscure toutes-sortes de bruits contra- dictoires circulent sur les événements actuels dans ce pays. Si; comme le font prévoir les dernières informations, les rebelles se sont rendus maîtres de Caboul, la situation du roi Inayatullah sera intenable.

Le chef rebeHe a toujours été l'ennemi acharné d'Amanoullah et s'est bien souvent vanté de se saisir un jour du trône afghan.

La thèse qui semble prévaloir dans les milieux hindous est. que cette abdication du roi Amanonllah n'est qu'une manœuvre stratégique on croit qu'il serait parti pour Kandahar, afin de rallier à sa cause la puissante tribu des Duranis, qui se sont montrés dans le passé de fermes partisans de la famille royale afghane et peuvent fournir des hommes et de l'argent pour aider le roi Amanoullah à combattre les rebelles et les membres du clergé, et reconquérier son trône. Une dépêche de dernière heure reçue de Peschawar dit que le roi Amanoullah est en ce moment à Kandahar, où il a rejoint la reine Souriah et la reine-mère on ignore encore comment il a pu parcourir la distance qui sépare la capitale afghane de Kandahar.

On croit que l'ex-roi profitera des mauvaises conditions atmosphériques actuelles, ppur organiser les tribus restées loyales à sa cause, en vue de reprendre les hostilités contre les rebelles après la période de dégel, c'est-à-dire vers le début du printemps prochain.

Le roi Amanoullah est toujours considéré dans certains milieux, comme étant le seul homme en Afghanistan qui puisse rétablir l'ordre et la stabilité dans le pays. De Mexico M. Leopoldo Ortiz est nommé ministre du Mexique à Londres, en remplacement de M. Valenzuela qui est candidat à la présidence du Mexique.

gouvernements du Chili et du Pérou seraient sur le point d'aboutir à une solution définitive du différend de Tacna et Arica. Le journal La Nacion a interviewé à ce sujet le ministre des affaires étrangères, M. Rios Gallardo, qui a déclaré que ladite publication était dénuée de tout fondement, les négociations directes entre les deux pays devant poursuivre leur cours normal. Cadeo

TRIBUNAUX Crirne de brutç;

On croit rêver, quand s'évoquent certaines existences

Telle, par exemple, celle des différents personnages du drame que jugeait hier la cour d'assises. Dans une unique chambre de Nanterre cohabitaient le terrassier Cottereau, sa femme, leur petite fille de neuf ans, et leur ami, le manœuvre Vereecken.

On devine ce qu'était l'existence dans pareil taudis. Tant bien que mal elle eut été supportable sans les scènes abominables dues à l'ivrognerie de Cottereau.

Fin juin 1928, il s'en alla, non sans avoir administré à sa malheureuse femme une telle raclée qu'elle fut alitée jusqu'en fin juillet. Mais, un jour, il revint, et, au cours d'une nouvelle scène, devant la petite épouvantée, plongea son couteau dans le dos de la pauvre femme.

Tel est le crime

Les raisons ? Il serait bien inutile de les demander à l'être primitif et abruti qu'est l'accusé.

Aussi bien, le seul moment poignant de l'audience fut celui où la petite fille vint, toute émue, raconter comment il « avait frappé maman

Si elles sont peut-être nécessaires, combien elles sont pénibles ces comparutions d'enfants obligés de venir à la barre prononcer la pa.role qui peut-être fera tomber la tête d'un père ou d'une mère. Sur une éloquente plaidoirie de M° Muguet, Cottereau est condamné aux travaux forcés à perpétuité. Félix Belle

Nouuelles militaires et maritimes Un voyage d'études

du ministre de la guerre

Le ministre de la guerre, en voyage d'études, a passé la journée d'hier à Bourges, accompagné du général Carence, directeur de son cabinet militaire, et de M. Chaumet, président du Conservatoire des arts et métiers, secrétaire général de la commission des inventions. Il a assisté à des expériences de pyrotechnie.

Allahabad, 17 janvier.

Le président Coolidge

Le président Coolidge a signé ce matin, à dix heures (heure locale, et 15 heures à Paris), le pacte Kellogg, destiné à éliminer la guerre entre nations pour le règlement des conflits internationaux. Étaient présents à cette cérémonie, qui a revêtu un caractère particulièrement Imposant les membres du cabinet, le général Dawes et le's' membres du Sénat. LA DESIGNATION DES EXPERTS AMERICAINS

Sir Esme Howard, ambassadeur de Grande-Bretagne,' a informé aujourd'hui M. Kellogg que les gouvernements alliés avaient choisi MM. Owen ̃ Young et Pierpont Morgan comme délégués au comité des experts pour les réparations. M.. Thomas Perkins a été désigné comme délégué adjoint au comité des experts. L'ambassadeur des Etats-Unis a ajouté' qu'il partait pour New-York, afin d'inviter officiellement les nouveaux délégués. M. Kellogg a déclaré que les choix des gouvernements alliés avaient son entière approbation.

Le bruit court qu'un groupe de banquiers américains, agissant de concert avec Londres et Paris, s'est mis d'accord au sujet d'un projet de règlement des réparations. Ce. projet, dit-on de source sûre, prévoit l'abandon de la clause des transferts, la réduction des paiements annuels de l'Allemagne au titre des réparations et leur répartition sur une période de trente-deux années, le placement sur le marché américain d'une certaine quantité des bons des réparations, mais ceci seulement lorsque lecier se sera définitivement aiiiélipré. L'EXPORTATION: ''̃̃> DU MATERIEL DE GUERRE

Le député républicain Korel a déposé aujourd'hui, sur le bureau de la Chambre des représentants, un pro,jet de loi tendant à interdire l'exportation de matériel de guerre à une puissance quelconque qui aurait adhéré aux termes du pacte Kellogg de renonciation à la guerre. CREDITS

POUR LA MARINE MARCHANDE Un projet de loi autorisant une demande de crédits d'un million et demi de dollars a été déposé à la Chambre des représentants. Ce crédit est destiné à la réparation, à la circulation des navires de commerce et à l'achat de charbon dans les ports étrangers.

M. HOOVER ET LA RADIOPHONIE M. Hoover usera de la téléphonie sans fil pour communiquer avec la réunion qui aura lieu à Bruxelles en l'honneur du nouveau président des Etats-Unis et à laquelle le roi des Belges assistera. EN RUSSIE

LES RUSSES RESTENT RELIGIEUX Moscou, 17 janvier. Comme il était à prévoir, la suppression des fêtes de Noël et du nouvel an en Soviétie a complètement échoué. L'Isvetzia, l'organe du parti communiste, qui avait prêché la croisade contre tout ce qui reste encore de « superstitions religieuses », n'a pu paraître le lendemain de Noël, les ouvriers ne s'étant pas rendus à l'imprimerie.

Au congrès des syndicats, qui est ac-

Notre marine de guerre en action Le croiseur Strasbourg, portant pavillon du contre-amiral Le Do, commandant la deuxième esclandre légère, a mouillé en rade de Quiberon avec le torpilleur d'escadre Léopard. Les flottilles des destroyers se ravitaillèrent à Lorient hier.

Le nouveau croiseur Suffren, après s'être ravitaillé devant Groix, hier matin, poursuit ses essais à toute puissance en présence de la commission officielle sur.la grande base de Groix.

La première escadre, comprenant trois cuirassés, un croiseur, un contre-torpilleur et; des sous-marins, quittera Toulon le 22 février pour aller passer les fêtes du Carnaval dans le port de Villefranche, ainsi qu'au golfe Juan et à Cannes.

Beaux -Arts, Expositions et Curiosité VENTE D'AUJOURD'HUI Hôtel Drouot. Salle n' 11. Vente. Objets d'Art d'ExtrêmeOrient, dépendant de la Succession de M. Bakhmeteff, aacien arnbassadeur impérial de Russie. M" Lair-Dubreuil et BELLIER M. PORTIER.

Hôtes d'un Garieax C'est à M0 Bignon que nous devons la plus belle enchère de la journée d'hier. Il eut, en effet, à adjuger un grand tapis de la Savonnerie à décor de rosés et bordure polychrome, 22,000 francs une coiffeuse d'époque Louis XV, en placage de bois de rose, 9,800 fr., et une importante garniture de cheminée Empire, 3,620 francs.

Quant à M°s Lair-Dubreuil et Bellier, continuant ta vente d'objets d'art d'Extrême-Orient commencée mercredi, ils ont obtenu 6,520 fr. de deux paravents décoratifs 6,000 francs d'une granile statuette en bronze de patine brune, représentant la Kwannin, debout sur le lotus, et 12,600 francs de trente-six assiettes en argent ciselé.

De son côté, :\1' Henri Baudoin dirigeait une vente de livres qui donna lieu à quelques beaux prix. Citons les Œuvres de Molière, 5 vol. Imprimerie Nationale, 1878, 4,150 francs, et les Mémoires complets de Saint-Simon, Paris, Hachette, 195658, 1,300 francs.

A retenir des autres vacations, les prix de 10,000 et 6,500 francs, payés chez M° Roger Walther pour une barrette ornée de brillants, et un bracelet-montre et deux autres de 5,900 et 2,450 francs, auxquels M' Oudard adjugea une bague platine ornée d'un brillant et une barrette ornée de brillants.

AUX ETATS-UNIS

signe le pacte Kellogg

Washington, 17 janvier.

Curiosa

Hébert

LE "GAUL0ISUU THEATRE

Les Ppemièpes Théâtre Femixa. Fragile, comédie en trois actes et neuf tableaux, de M. André Lang.

M. André Lang est un journaliste averti, un enquêteur ingénieux, et même il s'est montré expert dans l'art dramatique. L'estime que nous lui avons toujours témoignée nous permet de lui l'aire remarquer amicalement qu'il a eu tort de s'engager dans ce sujet de pièce inconsistant qui s'appelle Fragile, aggravé de ce que les diralogues à deux personnages se succèdent avec trop d'inutile fréquence en des décors sommaires, et de ce que les deux tiers de ces conversations ont des rapports souvent lointains avec l'action. Le sculpteur René Maret, quadragénaire, aime une jeune fille de vingt ans, Elisabeth Véri, entourée d'une nuée de flirts et même d'un vague fiancé, Roger Dubosc. Elisabeth se rit de ce nouvel amoureux, malgré son prestige d'homme célè- bre et de triple divorcé. René, dès lors, a recours à son ami Georges Pascal; industriel de trente ans, familier chez les Véri il épousera Elisabeth et la lui rendra intacte au bout de quelques mois, quand il aura eu le temps de se faire aimer. Lui-même part pour Home avec Ginette, son joli modèle, en qualité de dame de compagnie.

Or. Elisabeth aimait Georges, et elle l'épouse elle lui sera fidèle, d'autant plus qu'elle est oubliée de René qui s'est épris de Ginette. Mais il faut compter avec Ginette, jalouse d'Elisabeth, dont René fait le buste. Le sculpteur est rêveur devant la glaise, et Elisabeth ne prêle guère d'attention à ce que lui dit son mari. Elle et René se rapprocheront-ils ? Le rideau baissesur cette énigme.

Qu'a voulu prouver ou railler M. André Lang ? La futilité de nos jeunes contemporaines ? L'anecdote qu'il a contée est vraiment trop subtile pour être probante. Parmi les interprètes, il faut louer Mlle Lilian Greuze (Elisabeth), que depuis longtemps nous n'avions aperçue sur les planches elle apporte à son rôle une jeunesse et une coquetterie charmantes Mlle Andrée Guize (Ginette) se recommande par son naturel Fainsilber a été prêté par l'Odéon pour jouer René, il demeure tragé-

tuellement réuni à Moscou, leur chef Tomski, un des soutiens les plus sûrs du système des soviets, vient du reste de faire des déclaraions très significatives « Nous menons une lutte idéologue contre la religion, nous expliquons aux ouvriers le caractère antirévolutionnaire de la religion, mais nous n'excluons pas les ouvriers croyants des syndicats. Si nous le faisions, nos cadres ne seraient Pas plus nombreux que ceux du parti communiste.

» Ce serait alors des syndicats communistes antireligieux,- mais nullement des organisations de- masses ouvrières. » La puissance, de l'organisation de l'Eglise, malgré son appauvrissement, apparaît encore dans les chiffres, suivants donnés par la Prâuda elle-même. Les organisations de l'Eglise disposent encore de 50,000 salles d'église avec 250,000' prêtres. Et dans la moitié à peu près des monastères vivent. toujours plus de 100,000 moines et des milliers de religieuses dans des communautés.

M. SOUKHARINE VA SE REPOSER M. Soukharine est parti inopinément pour un séjour de plusieurs mois dans le Midi. Il a été provisoirement remplacé à la présidence et à la direction de l'Internationale communiste par « un comité de trois », composé de MM. Staline, Moîotoff et Chinerai.

EN HONGRIE

La situation politique extérieure Un exposé de M. Walko

Budapest, 17 janvier.

M. Walko, ministre des affaires étrangères, a fait, devant la commission des affaires étrangères ele la Chambre, un exposé sur la situation 'politibue extérieure, en les changements pro-'l fonds qui se sont produ'ifs d'ans." la yie1-' politique de certains/États voisins. '̃' En dehors de l'intérêt du voisinage, il résulte de la sympathie dont jouissent les Hongrois dans les Etats successeurs, que la Hongrie attend avec le plus grand intérêt le développement du sort des mino- rités hongroises dans les pays voisins. A cet égard, la Hongrie attend avec un intérêt spécial la suite qui sera donnée aux déclarations réitérées du gouverne- ment roumain d'après lesquelles, le nouveau gouvernement fera, dans l'avenir, tout le nécessaire pour assurer aux minorités hongroises les droits qui leur sont reconnues par les traités internationaux. EN SUEDE

Un emprunt suédois en France Stockholm, 17 janvier.

L'Afdenbladet annonce nue le roi suédois des allumettes, M. Ivar Kreuger, qui réside actuellement à Paris, aurait engagé des pourparlers avec le gouvernement français en vue de la conclusion d'un grand emprunt, dont le produit devrait ètre-.àJifeeté au remboursement de la dette que». itei 'France a contractée envers les Etats-Unis; lors de la liquidation des stocks américains et qui doit venir prochainement à échéance.

Stiiyant'1 l'Afdenbladet, cet emprunt seraiti' ÏM i'â un règlement de la dette de guerre du Reich, de sorte que M. Ivar Kreuger deviendrait créancier de l'AlleOn se rappelle que ce bruit avait déjà couru, il y a quelques semaines, lors du séjour de M. Serruys en Suède.

A la Bourse de Stockholm, on signale aujourd'hui une forte hausse sur les valeurs Kreuger.

dien dans la comédie Lagrenée lait de son mieux pour interpréteur le personnage de Georges, l'industriel à Pierre Peuillèrc et Jacques Romane sont échus des rôles de jeunes gens modernes élégants et Oh pièce, frar/iliïy is ihy name! dirait-on en donnant un léger accroc au vers de Shakespeare. i Louis, Schneider

Les Toilettes de la Pièce Ce fut une joie hier au soir de voir le nom de l'exquise Mile Lilian Greuze sur le programme, ayant trop rarement le plaisir de l'applaudir. La ravissante artiste, qui a un goût exquis, était habillée par l'une des artistes ès couture les plus appréciées, Nicole Groult, aussi quel plaisir des yeux

Dès le premier acte, nous som- mes sous le charme d'un tailleur de velours vieux rosé d'un chic intense, charme qui se prolonge au deuxième par une robe de crêpe de Chine bleu nattier, travaillée de nervures avec tout l'art d'une Nicole Groult

Pétrie d'esprit, sa robe de tennis blanche et rouge et que de séduction son deshabillé rose chemise de georgette plissée et vêlement de velours rose auréolé de marabout blanc. Et l'on comprend les adorateurs de la tant jolie Mlle Greuze. Pimpante, charmante en une mousseline imprimée beige et capucine, la gracieuse artiste est la jeunesse Non moins adorables les toilettes de Mlle Andrée Guizc robe de chine de trois tons de vert dégradés, robe de moire gris clair au corsage ajusté, à la jupe ample deux petits chefs-d'œuvre. Félicitons-en Nicole Groult, dont' l'art tout personnel triomphé au théâtre et à la ville

Renée Bonheur.

Les Théâtres Le 4e Salon du Théâtre est ouvert C'est en présence d'un nombre considérable d'artistes, d'auteurs et de personnalités parisiennes que le vernissage du quatrième Salon du Théâtre eut lieu hier après-midi, sur la terrasse des Galeries La Fayette.

Inauguré de bonne heure par M. François Poncet, -sous-secrétaire d'Etat, et M. Paul Léon, le distingué directeur des Beaux-Arts, le nouveau Salon du Théâtre est riche de multiples œuvres dont un grand nombre de vedettes du plateau et

EDITION

DE 5 HEURES DU MATIN

EN ALLEMAGNE

LES AGISSEMENTS

DÉ LA SAINTE VEHME

Berlin, 17 janvier.

Suivant une information de l'agence Wolff, la Sainte Vehme du parti socialiste nationaliste a organisé à Berlin un service de sûreté, dans le but de contrôler les allées et venues (je ses membres, notammen't de ceux ayant commis des manA la suite d'une plainte, la police berlinoise a ouvert une enquête qui a permis l'arrestation d'un certain nombre de membres de cette association.

Une perquisition au domicile de cette dernière a révélé les méthodes moyenâgeuses employées pour la punition d'un membre fautif. Un jeune homme avait été enlevé en pleinc rue de Berlin et transporté en automobile au siège de l'association où il fut séquestré et gardé revolver au poing par un ancien agent de la Sûreté révoqué. Un procès-verbal fut dressé et remis au chef de colonne, le député docteur Goebels ce dernier, grâce à l'immunité parlementaire dont il jouit, n'a pu être appréhendé.

Au cours de la perquisition deux revolvers à répétition ont été saisis.

LE DEFICIT BUDGETAIRE

En dehors des délibérations du cabinet du Reich sur les questions fiscales, des pourparlers sont engagés depuis quelques jours entre les canseillers financiers des partis représentés dans le gouvernement sur les moyens de couvrir le déficit budgétaire. Jusqu'à présent, ces pourparlers n'ont abouti à aucun résultat, en raison des di.vergences d'opini,ons entre les partis. LE FRCID ET LA NEIGE

EN ALLEMAGNE

Par suite des abondantes chutes de neige de la nuit dernière et des grands froids qui règnent actuellement, toutes les communications avec l'île de Rugen sont interrompues toutes les routes sont devenues inutilisables:

Un train dans lequel se trouvaient une centaine d'élèves d'une école de Bergen est resté bloqué par la neige à environ dix kilomètres de Sassnitz.

Un autre train venant de Suède par ferry-boat a été bloqué par la glace entre Stralsund et l'île de Ruaen.

Tout trafic entre l'ile de Pellworm, située au sud de Zesterland, et là terre ferme étant devenu impossible par,suite de l'état de la couche de glace recouvrant ia mer, une compagnie de navigation aérienne allemande, sur la demande des autorités, a organisé un service d'avions pour ravitailler la population.

Le trafic ferroviaire est fortement entravé et les trains subissent des retards importants.

ARRESTATION D'UN ESCROC M. Charles Robinnet, habitant avenue des Champs-Elysées, qui avait perdu, il y a quelques' jours, son' portefeuille contenant divers papiers et deux 'carnets' de chèques,'1 apprit' qu'un-individu, usant de son nom et de sa signature, avait acheté dans deux magasins pour 40,000 et 100,000 francs de bijoux.

Des circulaires furent alors envoyées clans les plus importantes bijouteries de la capitale pour les prévenir contre l'individu. Celui-ci a été arrêté hier au moment où il se présentait dans une bijouterie du quartier de l'Opéra. C'est un nommé Airsène Hiloire, 60 ans, plusieurs fois condamné pour escroquerie.

de l'écran sont les talentueux signataires. Avec son amabilité coutumière, M. Lurville, le président bien connu de l'Union des Artistes, faisait les honneurs de la cérémonie, car, ainsi que les années passées, c'est à l'Union que Paris doit de voir voisiner sur des murs les paysages et les portraits de ses comédiens et de ses chanteurs favoris.

Citer tous les exposants remplirait des colonnes, et il serait plus facile de parler des vedettes qui ne peignent, ne dessinent, voire ne sculptent pas un peu, que d'énumérer tous ceux et toutes celles dont le pinceau et le crayon semblent être les accessoires préférés.

Que de- violons d'Ingres! Que de gentilles tendances aussi, et, souvent, que de réels talents!

II convient, cependant, de nommer parmi les caricaturistes MM. Morana, Koval, Bétove, Pierre Stéphen, Fernand Gravey et Dranem; parmi les peintres Mmes Musidora, Régina Camier, Pari. sys; MM. Florencie, Camille Kufferath, Saturnin Fabre, Gaston Modot, Léon Bernard, Louis Azéma, Lucien Rozenborg, Marcel Lévesque, Henry Crémieux, Lucien Nat, Sacha Guitry, Lucien Fugère, Jean Toulout, Couzinou, Signoret, Pauley enfin, parmi les sculpteurs Mme Jane Granier et M. Capellanni. On a beaucoup remarqué également un vitrail de M. Georges Le Roy, de ia Comédie-Française; les tapisse Mme Marcelle Praince et de ravissantes figu, rines en cire de couleur dues à M. P. Richard-Wilm, de l'Odéon.

Terminons en regrettant que M. Pizani n'ait rien exposé cette année; mais, organisateur général du Salon, ce charmant artiste a préféré se consacrer entièrement au succès de ses camarades.

N.

CHEZ LES AUTEURS

Avant l'assemblée générale du 29 janvier On sait que l'actuelle Société des auteurs arrivera, le 28 février, au terme de son existence statutaire. Une nouvelle Société, dont les statuts ont été récemment approuvés, prendra sa suite à partir du I" mars.

Afin de procéder à l'élection de la commission, une assemblée générale est convoquée pour le 29 de ce mois.

A la date d'hier, avaient fait acte de candidature

Auteurs MM. Jean-Jacques Bernard, Lucien Besnard, Michel Carré, Henri Falk, Lucien Gleize, Henry de Gorsse, Edmond Guiraud, Henry Kistemaeckers, Charles Méré, Marée! Pagnol, René Péter, Maurice Rostand, Pierre Veber, Adrien Vély, Villeroy, Léon Xanrof et Bernard Zimmer.

Auteurs de mnsic-halls MM. Louis Lemarchand et Fernand Rouvray.

Compositeurs MM. Henry Février, Henri Hirschmann et André Messager. Dans les Théâtres

La répétition et la première de ce soir

A l'Apollo à 8 h. 30, répétition i


générale de Le Procès de Mary Dugan, pièce en trois actes de M. Bayard Veiller, adaptation française de Henry Torrès et H. de Carbuecia, dont voici la distribution MM. Harry Baur (le procureur général), Burgère (Ougau), Geoffroy (West), Ronger Karl (Hunt), Valbret (le juge Masli), 11M. Dauvilliers, Liamoue, Valliery, Grange, Jim Wengs, Dalban, Mursac, Paven, Chariot, Moraize, Laurent, Lestève, de Jaince, Labat, Angely Mines Jane Chevrel (Mary Dugan), CarloUa Conti (Gertrude Riee), Berubçt (Marie Ducros), Katty Varley (Daymar Zornie), Au Théâtre Edouard-VII, à 8 h). première représentation -de L'Amour,euse aventure, comédie en trois actes et six tableaux de MM. Armont et.Gerbidon.

Ce soir

A l'Opéra, il 8 heures, Le Chevalier A la Rose (Mme Campredon, M. Hubcrty, Mmes Germaine Lubin, M. H. Fabert, Mlles Lava!. Lapeyrette, 111. Warnery, Mme Hamy, MM. Narçou, Madîen, Gilles, ̃̃ Guyard, Soria, Delbos, Mlle L. Barthé, M. Ernst, Mlles Goûts, Mesliti, Descamps, Mil. Favreau, Castcl, Delmont, Férouelle et Mmes Kerval). Chef d'orchestre, M. Ph. Gaubert.

-r A la Comédie-Française, it 8 Il. 30. Moloch (MM. Georges Le Roy, Dorival, Le Bargy, Andrée Bacqué, Chambrenil, de Kigoult, 11. Le Marchand, P. Faubert, Falconnier llmes Berthe Bovy, Catherine Fonteney, Madeleine Samary, J. Sully, Hélène "l'erdrière, Yvonne Hautin, Lherbay et Roussel).

A l'Opéra-Comique, it 8 heures, Les S oc es de Figaro (Mmes Emma Luart, Yvorfiie- Brothicr. Jeanne Guyla MM. Roger Bourdin, Félix Vieuille, Azéimi, et de Creus). Chef d'orchestre, M. MauA l'Ùdéon, à 8 h. 30, Le l'ère Lebonnard (MM. Siivain, Paul Oettly, Raymond Girard, Louis Soigner Mmes' ;̃ Xeith-Blanc, Henriette Morct, Yvonne Tramond et Germaine Delhat). La Rose de Jéricho (MM. Pierre Jacques Séol; Mmes Fanny Robiiuie, Ghyslainc et Ginéva).

• A la Gaîté-Lyrique, à 8 h. 30, Pdganini (Mal. G. Nabos, R. Allard, Schlegel, Robert Casa Mmes Yvonne Devé et Renée Camia).

Aux Variétés, à 8 h. 30, Topaze (MM. André Lefaur, Pauley, Marée! Vallée Mmes Jeanne Provosï, Lyliane Garcin, Micheline Bernard et Made Siamé). Au Gymnase, à 9 heures; La liecontmaitdatiox Doublé, pièce en trois actes de M. Jacques Siudral (Mlle Gaby Rlorlay et M. Charles Boyer)

A l'Athénée, il 8 h. 45. Romance (mes Madeleine Soria. Stella Rho MM. Lucien Bozenberg. et Paul Be-nard). Aux Bouffes-Parisiens, à 8 Il. 30, Déshabillez-vous (Mines Mireille Percey, Jeanne Perrlat, Jacqueliac Franecll ̃ MM. Koval, Edmond Roae, ~Lucien Baroux, Robert Ancelin et Gabin). Au Palais-Royal, à 8 lt. L'Age d'or (MM. Albert Brasseur, Dorville, Duvallès, Sinoël, P. Enivre; Mmes Thérèse Oorny, Franconay et Sim-Viva). Au Théâtre Femina, à 8 h. 45, Fragile (Mlle Lilian Greuze, M. Maurice Lagrenée, Mlles Andrée Guize, Moussia, Murcic, MM. Feuillère, Esdra et Samson Fainsilber).

Au Théâtre de la Madeleine, à 8 h..45, Broadway (MM. Abel Tarride, .Cariel, Camille Bert et Paul Amiot Miss Jajiett Flynn, Mlles, Jeanne Boitel et Marguerite Louvain).

Au Théâtre Sarah-Bernhardt, à 8 h. L'Aiglon (,Mines Simone, Paule Andral MM. Alcover et Puylagarde). Dimanches et fètes, matinées à 1 h. 50 Au Théâtre Mogador, à 8 h. 30, Rose-Marie (MM. Oudart, Géo Burv, Combes; hilies June Roberts, Cloé, Vidiane, Cœciha Navarre et AI. Dréan). .Aux Nouveautés, relâche pourries; dernières répétition de Elle est à loi, opérette de M. André.Barde et Maurice Yvain. (Première mardi).

Au Théâtre Antoine, 8 h. 45, Whist;; (Mmes Sylvie-, Mady Berry. Charlotte Martens MM. Jean Worms, Henry Houry, Géo Leclerc et M. André), Aux Capucines, à 8 h. 45, Paris chcz lui (mes Jeanne Cheirel, Christiane Dor, Renée Devillers et Janine Merrey MM. Armand Bcrthez, Robert Darthez, Louis Blanche, Hieronimus et Louvigny).

A la Michodière, a 8 h. 45, Sur mon beau navire (MM. Victor Boucher, Jean Sarment, Berthier, Robert Tourneur Mmes Marguerite Valmond, Jeanni Lion et Christianc Delyne). Au Théâtre Michel, 8 h. 50, Je l'attendais, de M. Jacques Natanson (MM. Signoret, Pierre Fresnay Mines Cabrielle Dorziat et Alice Cocéa).

Aux Mathurins, il 9 heures, Le Mariage' de Mademoiselle Beulemans, pièce de François Fonson et de M. Fer:nand Wichcler, interprété par une troupe belge.

A la Comcdie-Caumartin, 9 h., Popaut (MM. Pierre Etchepare, P. Carloff. G. Jacques, Géo Lastry hllles Si·nione Cerdan, Mary-Hett, Simone flouvière» S. Fusier-Gir et Gaby Basset). A l'Avenue (Compagnie Gaston Baty), 9 9 heures. Déltarts, spectacle en quinze tableaux de M. Simon Gantillon. A l'Opéra: Mme Germaine Lubin chantera ce soir

ReVae de la Presse

Le scandale Malvy

à la commission des finances

L'affaire n'ira pas toute seule. Courageusement, le Journal des Débats dénonce la faiblesse du centre et la manœuvre des radicaux.

On ne comprend pas que parmi ,les éléments de la majorité et même du ministère, M. Malvy trouve des appuis et que la commission des financés soit livrée aux adversaires du cabinet.

Notre confrère précise ses raisous de condamner les compromissions.

Nous manifestons notre surprise méthodique d'une telle attitude. Nous adressons à ces groupes une ,1 question et un avertissement. Il faut qu'on sache de quel côté ils sont. Si, sous ces prétexter divers, ils doivent faciliter les affaires du cartel et de la révolution, il convient d'avertir leurs électeurs. La plupart des députés de ces groupes sont nommés par des républicains nationaux, qui auront tout lieu d'être étonnés et mécontents. Chacun est libre de ses opinions. Des groupes qui passent pour modérés, attachés à la liberté et à la tolérance, ne peuvent pas être les complices du cartel sans qu'on leur demande des explications et sans qu'on les prie de justifier leur singulière décision dans la circonscription de chaque député.

Gés faiblesses sont d'autant moins excusables qu'on ne peut plus avoir le moindre doute sur les intentions -du cartel.

Oculos liaient et non videbunl. M. Martin-Mamy souligne l'im"poi-lance de cette nécessité logique retirer à M. Malvy la prési-

le. rôle d'Octave dans Le Chevalier à la Rose.

A l'Opéra-Comique

Demain soir, dngelo, tgran de Padoue, sera encore interprété par ses créateurs: Mmes Geneviève Vix, Emma Luart MM. Lafont, Micheletti, Roger Bourdin et la danseuse de Hauwera. C'est M. Alhert \Volff qui dirigera l'orchestre. A l'Odeon

Dimanche, en matinée, c'est Mmes Rei.ée Maeterlinck qui sera la protagoniste de L'Oiseau Bleu. Le soir, M. Vargas jouera Le Maître de son cour, entonré de Mmes Germaine Laugier, l ucy Laugier et de NI. Ricbard-Willm.

Ce soir, au théâtre Fouina, réception du service de seconde pour Fragile. M. Victor Boucher, qu'un enrouement avait tenu éloigne de la scène depuis quelques jours, reprendra ce soir possession de son rôle dans Sur mon beau navire, au théâtre de la Michodièrc Au moment précis où Il allait entrer en scène pour le-, second acte de Fragile, dont on donnait avant-hier soir la répétition générale au théâtre Femina, quelqu'un apprit assez brutalement au charmant comédien Lagrenée que sa mère venait d'être frappée de congestion. Surmontant son angoisse, le jeune artiste entra courageusement en scène et joua. Mais bien vite, après le sectacle, il se rendit au chevet de la chère malade, dont l'état s'était fort heureusement beaucoup amélioré.

Mme Marguerite Carré, qui vient d'être très gravement malade, est heureusement tout il fait hors de danger aujourDans, les Music-Halls, Concerts et chez les Chansonniers

QUELQUES MOTS SUR.

La nouvelle revue du Moulin-Rouge: Pour conduire sa nouvelle.. revue d'hiver, M. Pierre, Fducret n'a pas hésité à aller décrocher au firmament d'outreManche la seule étoile qui brille d'un aussi vif éclat que Mlle Mistinguett ou M. Chevalier l'incomparable fantaisiste américaine Elsie Janis.

Miss Elsie Janis, qui est déjà venue en France plusieurs fois, ne voulait plus jouer la revue puisqu'il lui suffisait de paraître vingt minutes dans son numéro pour toucher les plus fastueux cachets. Néanmoins, un de ses amis, impresario londonnien fort connu, ayant été la chercher à New-York, elle consentit à venir jouer dans la capitale anglaise Clowns and Clowers.

C'est donc à Londres'que M. Pierre Foucret est allé la relancer.

On sait que Miss Elsie parle fort bien le français elle s'exprime même volontiers en argot ̃ et qu'elle connaît bien nos artistes qu'elle imite à la perfection en de savoureux à la manière de. dont elle présentera une nouvelle sélertion au cours du nouveau spectacle du Moulin-Rouge.

Nous la verrons aussi dans une présentation originale, puis dans un sketch sur Montmartre, où elle lancera une chanson quiniartre, puis dans différents' autres tableaux .où, tour à tour comique, humoristique, dramatique, comédienne, chanteuse ou danseuse, elle pourra faire valoir ses multiples dons.

A côté de cette spirituelle vedette, M. Foucret a voulu présenter un artiste bien français, M. Georgius, qui, à force de talent et de travail, s'est assuré la première place dans notre café-concert moderne.

On l'entendra dans un tour de chant complètement renouvelé et présenté avec d'amusantes trouvailles de mise en scène. D'autre part, il interprétera trois chansons célèbres L'Amour boiteux, Froufrou et En revenant de la Revue, mises en scène à la manière de son théâtre chantant.

M. Georgius, en outre, jouera deux sketches comiques dont un Werther vu à la manière de Maurice Rostand, de Francis Carco et de Victor Margueritte

Earl Leslie, un des auteurs de la revue, danseur et comédien dont on sait les grands mérites, apparaîtra sous ces deux aspects. Il créera en effet une valse, présentera un pas nouveau et jouera un sketch; avec .-l'inénarrable Dandy qui interprétera ed. outre plusieurs scènes originales dont une avec

1 dence de la commission des finances. Et le directeur de l'Ami dit Peuple du Soir se. sert des propres armes de ses adversaires; d'ailleurs avec llabileté i

Oui ou nou '? Le principe fondamental de nos institutions parlementaires est-il la loi du nombre? Oui, incontestablement.

Donc la règle du jeu doit être observée. Donc M. Malvy, désavoué par la majorité, ne devrait pas se représenter à la présidence. Et, puisqu'il s'y représente, contrairement à la plus élémentaire correction, il ne devrait pas être réélu. Si. étant numériquement en minorité, il était réélu aujourd'hui, on serait obligé de constater une fois de plus que la manoeuvre a pu réussir à supprimer le nombre, que « l'apparentement a pu se substituer à la majorité, que la notion du nombre est abandonnée par les députés eux-mêmes, que 1 le « moins b fait la loi au « plus », que le peuple est dépouillé de la dernière garantie qui lui restait, et que, s'il reste encore des députés, il n'y a plus d'institutions parlementaires.

Telle est la conclusion qu'on ne pourrait pas ne pas tirer de l'élection d'un Malvy à la commission des finances, d'un Malvy qui, avec ses amis cartellistes, nous accuse chaque jour de manquer de respect au Parlement!

Vous dites « J'aime le bridge. » Vous ajoutez « Je veux jouer, s Jouez donc. Mais alors observez la règle du jeu.

Sous une forte pression de presse, M. Malvy peut être battu. Le roi de Serbie déclare.

A renvoyé spécial du Matin, M. Sauerwein, qui s'est rendu à Belgrade aux fins d'obtenir une au-

des chiens dressés et une autre avec une surprenante automobile.

La partie chorégraphique, réglée à peu près exclusivement par M. Earl Leslie, sera brillamment représentée par les Tosh Twins, qui noui seront révélées d'une façon originale dans une scène intituiée Deux petites Femrues dans un grand lit par Diane Belli et Ryaux, qu'on applaudira dans Le Vitrail (musique de M. Fred Mélé) par la jeune princesse indienne Nisa Loruld par Miss Harriett Louise, le Spark Ballet de Vienne, les troupes disciplinées de W. Jackson « Les Jackson Girls Roses » et « Les Jackson Girls Peachs » enfin, par les vingt-quatre Leslie's Boys, dont le capitaine est M. Pierson.

En tête d'une distribution qui réunit trois cents artistes, il nous faut encore citer Mlles Yvonne Legeay, Suzanne Duval, Margaret Jade, Dolley Grett, Riri Bouché, Simonet, les Carwer Sisters, Anita Poggy, Sonys, Lili Janlys, Marguerite Pilou, etc. MM. Jean Gabin, André Pierrel, Ricard, Decharneux, Darcel, etc.

Les auteurs de Alto. Ici Parts, MM. Jacques Charles et Earl Leslie, ont voulu présenter un spectacle tout à fait au point et rehaussé de trucs inédits. Des indiscrétions nous permettent de dévoiler dès à présent que, dans ce formidable ensemble qui comportera deux actes et cinquante tableaux, on verra, entre autres, une reconstitution tout à fait nouvelle de Venise, au cours de laquelle le spectateur aura l'impression de glisser lui-même en gondoie sur les canaux fameux.

Disons aussi que les dernières inventions de la science seront utilisées et célébrées au cours de Allô. Ici Paris. Il y aura plus de quinze cents costumes dus aux dessinateurs Zig, Zanel,: Dellé et Rougement, etc.

Il y aura aussi une scène sur la nouvelle mode des chaussettes pour femmes. Et M. Jean Gabin chantera Les p'tites soquettes, dont MM; Léo Lelièvre fils et Fred Pearly ont écrit 1eà paroles, puis MM. Fred Pearly et Pierre Chagnon coin- posé la musique; D'autres chansons ëncûre L'Artiel&de Paris que dira Elsie; Janis, et Une petite femme dans :un grand lit, chantée par André Pierrel et les Tosh Twins. Ces deux dernières sont de MM. Jacques-Charles et Léo Lelièvre tils, musique de M. Sylviano.

Aujourd'hui

A l'Olympia, à 2 h. 15, même spectacle que le soir.

Ce soir

A\pc Folies-Bergère, h. 30, La Grande Folie (The Dodge Twins, Kiindnlî, Tamara et ftoberts, the John 'filler's Folies Stars et Montel). Au Moulin-Rouge, Relâche peur les dernières lépétitiens de rtllo m Paris revue de MM. Jacques Charles et Earl Leslie. (Première demain soir). Au Palace, il 8 h. 30, I,a Beauté de Paris, revue il grand spectacle (lime Edmonde Guy M. van Durcn Mîil. Doumel, Jean-Jean Lavallière, etc., et Jack Smith.

A l'Empire (Wagram 0-58), à 8r.. 30, Julep Berry et Suzy Prirn dans un sketch de M. Alfred Savoir les danseurs amérirains Balliol et Merton Manzeno et ses taureaux les Wid Air Girls attractions.

^i^l. Au arque d'Hiver (Roquette 12-25). Il. 30, les Kantemirow le jongleur -Uic-1) Hayes les Orlando-Bar-i'enco Ro-i délia Huis et Artix les 50 chevaux de Garré et les Fratellini^ »– » iA IBhéhérazade (le cabaret le plus ca.XQSMÇ grâce ses décors de «Mille et une nuits », par Choukhaeff), chants français, anglais et russes le célèbre orchestre roumain. Soupers et danses. Ouvert toute la nuit. (3, rue de Liége. Téléphone Gutenberg 16-72.)

La première représentation de la nouvelle revue du Moulin-Rouge Allo ici Paris, qui devait avoir lieu ce soir, n dû être remise à demain soir samedi. Prochainement, il!. Biscot se fera entendre à Bobino Music-Hall dans un nouveau tour de chant.

Le prochain et soixante et unième déjeuner des Amis du spectacle aura.lieu le mardi 12 mars, au Café de Paris. Les Conférences x Aujourd'hui

A la Société des Conférences boulevard Saint-Germain), à 2 h. au conférence de M, A. Millerand La Situation extérieure de la France. A l'Université des Annales (au Colisée, 38, avenue des Champs·Elysées), a S heures, Vayapes et souvenirs ̃ A la rechorche du « Lathaw 47 conférence. par M. Jean Clmrcot, de l'Institut. Pro-

dience du roi Alexandre, le souverain a notamment déclaré II n'y avait plus aucun gouvernement possible d'après les règles parlementaires. La machine ne fonctionnait plus. Il me fallait prendre moimême décisions et responsabilités ou me reconnaître publiquement impuissant à sauver mon pays d'un gâchis tout proche de l'anarchie. C'était un dilemme ou bien sacrifier l'unité et l'avenir de mon rovaume ou bien m'exposer moimême, en personne, en assumait les pouvoirs nécessaires pour le temps nécessaire. Je n'ai pas hésité long- temps.

Le Roi a justifié son acte de salut public

Dictature. dictature répéta-t-il à plusieurs reprisses. Le mot est facilement lâehé encore faut-il l'appliquer avec équité. N'est-ce point une dictature et la moins justifiée, que celle du chef de parti qui, sans même avoir un programme, décide souverainement que tel ou tel de ses amis sera élu dans une circonscription dont les premiers besoins lui sont totalement inconnus Et quand ce chef de parti fait nommer fonctionnaires une multitude de ses partisans, sans qu'ils se recommandent par aucune autre qualité que celle de travailler pour le politicien, qui, à son tour, les fait vivre aux dépens du pays, n'est-ce point encore une dictature ? Ce que je veux faire est simple. Loin d'orienter mon pays vers un régime d'autorité sans contrôle, j'entends le faire bénéficier plus tard, par de justes lois électorales, du vrai parlementarisme et de la vraie démocratie. Je veux qu'il soit plus libre et qu'il manifeste sa volonté avec.plus d'indépendance que par le passé.

» Pour en arriver la, nous entrons dans une période de dur travail. Nous avons à préparer un régime décentralisé et libéral, mais qui, en même temps, protège l'unité foiscière et .spirituelle de ta Yougoslavie.

Le Prix Eugel n'a pas été attribue C'est ayaht-hier que le jury constitué pour l'attribution de fcèrprix, dé cent mille francs""pour une œûvre»lyricme s'est réupi sous la présidence de M. Widor. Apres avoir entendu Las trois ouvrages, qui avaient été retenus pour une dernière audition La Fontaine de Pristina; dé Ni. Dussaut Giatignyt, de M. Francis Casadesus, et Esope, de M. Louis Maingueneau, il a délibéré un bon quart d'heure, puis décidé par dix-neuf voix contre, quatre qu'il,, n'y. avait pas lieu Les fondateurs vont étudier de quelle façon pourra êçrejiutilisë le montant de ce prix au ànièaxiîies intérêts des com- positeurs français et de la musique. Ce soir '̃; ."̃ A ta Salle Gaveau,. Chopin-Debussy par Niedzielskî. (Billets à la salle, chez M. Durand et chez M. Dandelot.) A la Salle Erard, it heures, concert Zitbaleta, harpiste espagnol. Salle Erard, sflmedi soir 19 janvier, récital de piaïio donné par Sylviand Hartmann. Billets à la salle, chez Ml. Durand et chez M. Dandelot.

Ce soir, Lotte Schcene chantera, salle Plcyel, a l'Orchestre Symphoniquc de Paris, un air de La Flûte enchantée, de Mozart, et Le Beau Danube bleu (Strauss). NI. Fourestier dirigera des œuvres de Rêver, Saint-Saëns, Debussy et Salle du Conservatoire, vendredi soir 25 janvier, dernier récital de piauo par Jean Smeterlin. Billets à la callc, clicz M. Durand et chez M. Dandelot.

Salle^Kouveau Conservatoire, r. Madrid Lundi 21 lunvier, ù t) heures,

cantatrice

et V. clav. Piin-ell, Solcr, Hametni, Duqtiln, L. Coiipérlu.j llillpls de 1 Il :1 fr, il la salle, Durand et,

MERCIER la grande maison d'ameublement. 100 faubourg fantôme PARIS

Les Cinémas PETITES NOUVELLES

« II y a peu d'artistes de premier ltlan actuellement' !èh. Franco, qui ne soient en pourparlers avec l'Allemagne, l'Angleterre ou l'Italie, s Notre confrère Roger dernièrement celle phrase, a vu confirmer ses dires aussitôt, car'l'cxccllcnlc artiste Suzanne Bianchetti vient de partir pour Berlin, où elle tournera une importante production dont la mise. en scène sera assurée par IL Guide Brignjïne,

j^litmime pour 4c% filnîir Arfiâ'iletiljsi TTiasTon travail" de la prépfe-ation des décors à son fidèle collaborpteur Tony. Laskin. Nous verrons, dans Le Collier de la Reine, de splendides intérieurs du Palais de Versailles, la salle du Parlement, les galeries de bois du PalaisRoyal, le hameau de Trianon et la cour de la Conciergerie, qui seront scrupuleusement reconstitués.

Raymond ViOette.

» Nous avons à épucer et réorganiser l'administration, où il y a de nombreux fonctionnaires d'élite.mais qui doivent être recrutés, dirigés et payés sur une base largement réformée. Je ne puis vous dire combien 1 de temps me sera nécessaire, mais je ne pense pas que ce soit longtempSï Les innombrables marques de loyalisme que je reçois de tous côtés nie prouvent que je trouverai l'appui do toutes les véritables activités productrices dans ce pays. »

M. Sauerwein iermine par cette « chose vue » de'Belgrade

J'ai rarement: .vu une capitale plus spontanément joyeuse. Les cortèges de masques paissaient en chantant devant le palais rayai, les cafés regorgeaient de monde jusqu'aux premières heures du matin et, lorsque les pendules sonnèrent minuit, d'un bout de la ville à l'autre, les orchestres et consommateurs entonnèrent avec ferveur. l'hymne royal.

L'union sactëi1, mais fécondé et Les radicaux impénitents

M. Daladier n'a pas réussi, malgré la boursouflure prétentieuse du discours qu'il a prononcé avanthier soir, au comité exécutif valoisien, à impressionner la sagesse et la clairvoyance de M, Le rédacteur, en chef du Fir/aro oppose tranquillement des souvenirs et des faits; datant de 1924, aux rodomontades cartellistes v En 1924, M. Herriot est venu, escorté du Cartel. Il en est résulté la plus grande entreprise de désorganisation sociale que notre pays ait connue. Politique d'abandon à l'extérieur, politique d'intolérance à l'intérieur dont nous souffrons encore. Le trouble de l'Alsace, qui a éclaté à cette occasion, n'est pas apaisé. La crise financière, si péniblement cotijurée, nous g valu le franc à quatre

'̃'•' Tanlrl

CONCERTS DU 18 JANVIER 12 h. 30,'P. T. T. (458 m.); L'heure des solistes.

12 h. 30, Radio-Patus (1,765 m.). Orchestre Gayina 1. Ouverture de L'enlèvement au sérail (Mozart) 2. Finale, de la Sonate, op. 13 (Grieg) Sérénade indolente (G. Blanchet) 4. a) Lamento (Duparc) b) Automne (Fauré)i chante par MUer Cohin 6. Hôntance en sol (Beethoven), solo deIon; par Mme Cécile Meuriee 6. Denxième cafiçion Levantina (Badeiies); 7.. Ouverture du Roi d'Y s (Lalo)' &. ChaUt pastùtal (Gabriel Maria) 9. Andalonse (Popper). solo de cello> 'par Mlle Alice Meteheji 10. de Glenmore (G. lirun) l'il. KomarinskaJa (M.T. Glinka). Concert.

12 Il, 45, RADio-TouLOUsE (391 m.). Concert. ̃̃••̃• 14 h., P. T. T. (458 m.). Concert 1, Deuxième concert royal (Couperin) 2. Boléro (Albeniz) 3. Chérubin, fanlaiijifc. (Masscnet) 4. Barcàrolte (SdiuCi. Une suita très lmnne (SaintSaBn-É) 6. La Danse macabre (SâllitSaëns),

15 h., P. T. T. (458 m.). Une heure de musique enregistrée.

15 h. 45, RADio-PÀms (1,765 irï.Ji Après-midi musical 1. Prélude Fervaal (Vincent d'Indy-Brantfa), orchestre 2. Sonatine (Harsamji), violon Albert Locatelli 3. Romance (Louis Aubert-Mouton), orchestrc 4. Sonate piano Jean Doyen 5. Plainte*, orchestre ('l'urina-Chapelier) 6. Sonate en mi mineur (Brahms), violoncelle Lucienne Radisse 7. Divertissement des Erinnyes (Massenet-Mouton), orchestre.

h. 45, Londres (358). Pour les Ecoles La Mégère apprivoisée (Sha16 .h. 30, LONDRES (358 m.). Orchestre.

i Plus pure, amplifie davantage, résiste aux chocs et survoltages Triotfon-Radio, 22, Boulevard Richard-Lenoir PARIS

LE GOLF Le jeu de golf, qui a vu le jour en France, redevient bien français. après un petit voyage chez nos amis les Anglais et les Américains, est partout chez nous il s'installe en maître. Il fallait, jusqu'ici, demander à l'Augleterre tous les produits d'entretien pour les greens et fairways. C'était coùfeux et pas commode. Heureusement, le Comptoir Parisien d'Engrais et de Produits Chimiques, 68, rue de Il FolieMéricourt, à Paris (11') a comblé cette lacune. Demandez-lui son catalogue spécial et vous serez édifiés.

Uu! dirigeable semi-rifjWfite 3,000 mètres cubes, pour la marine, a fait hier sa première sortie à Orly.

Le ballon était piloté par M. Debroutclle. Il avait à bord des mécaniciens et des officiers de la marine, entre autres le lieutenant de vaisseau Michaud, qui doit prendre le commandement de ce dirigeable dès que les séries d'essais et de récelttion seront terminées. C'est le premier dirigeable semi-rigide moderne qui ait été construit en France. Si les essais de ce ballon sont satisfaisants, il est probable que la marine commendra des ballons de ce genre, mais de plus gros cubage.

RUGBY

L'équipe de France est partie hier pour l'Eeosse mais, ainsi que nous le craignions, unc nouvelle défection est venue non pas diminuer les chances de j'équipe, mais en modifier la composition. Au dernier moment, lu demi de niclée Daudignon a prévenu la Fédératinn qu'il ne pouvait, étant souffrant, effectuer le dépiacement

Lu défection de Daudiguon, qui est actuellement hors de forme, tte doit pas nf.us affoler, mais, attendu qu'aucun demi de mêlée n'avait été convoque il la j;are, l'équipe a dû partir demi de mêlée.. C'est la, évidemment, une perspective Lien réjouissante. Comment

sous et réclame des années de sagesse.

Mais pour les radicaux, les évé- nements ne comptent pas. Ces préfendus réalistes méconnaissent l'expérience. Ils ont pu prendre la me- sure de leur impopularité et de leur insuffisance. Ils étaient modestes en uillet 1926. Ils ont déjà tout oublié. Ils ont même oublié qu'aux élections de 1928 ils se sont tous réclamés de M. Poincaré. L'aventure de 1924 ne leur a pas suffi. Mais la nation, elle, n'a aucune envie de recommencer l'épreuve.

Ses représentants élus doivent y souger

Le pacte Kellogg

au Sénat américain

« Le Sénat de la République américaine fait penser à celui de Home » note, dans l'Action française, M. Jacques Bainville. Et l'on se tromperait, si l'on donnait à ce- propos une grande part d'ironie. Ecoutez plutôt

La ratification des pactes auxquels est attaché le nom "de Ni. Kellogg était proposée aux pères conscrits qui siègent sur les bords du Potomak aussi solennellement que les autres, jadis, sur les bords du Tibre. Ménageraientils à ces pactes le même sort qu'au Covenant de la Ligue et au traité de Versailles ? On se Je. demandait. Au moins n'eût-on pas été surpris qu'ils eussent ajouté des réserves, l'Angleterre en ayant mis une à son "acceptation.

C'est peut-être parce que l'Angleterre a réservé les régions où elle a des intérêts vitaux que le Sénat américain n'a pas voulu l'imiter. Il ne copie personne. Il n'est à la suite de personne. Il n'a pas daigné réserver la doctrine de Monroe, qui est intangible, au-dessus de toute discussion et hors de toute atteinte. Il lui a suffi de déclarer qu'il interprétait les pactes en ce sens que tous les principes de la politique américaine étaient sauvegardés. Là-dessus, il a

17 h. 15, Lqnpk^s m.). Pour les enfants.

• 18 h. 45, Radio-Paris (1,765 m,). Musique enregistrée.

19 h. 50, Toun Eiffel. (1;485 m.). Concert a) Près du berceau b) Au crépuscule c) Danse russe, orchestre (Maurice Moszkowski) a) Va,lse ^Brahms) Rondo ;(Mozart-Kreisler), violon Mlle Renée Rouxel, premier pris du Conservatoire National de Pa- ris œuvres..de Mme Jeanne Cutulle- Mendès. dites par Mjne Pierre Aguëtant; a) Premier nocturne b) Bouton d'or, suite d'orchestre (Gabriel PieVHé) Sanote, tlùte et piano (Lewis Granon), l'lutc M.~ Paul I;étnon. Piano M. Gaston Sclx Berceuse, orchestre (Si- mone Plé) Romance (Schuiiiann) Suite bernehanne 1. Ouverture berri- chonne 2. Aubade mélancolique 3. Fvocatipn champêtre; 4, Danses, paysan- nes (Stock). Piano Pleyel. 20 Il., Pb-wt ifiMusiEN (336 m.). Concert. Musique de Jazz.

20 h; 10, Rauio-Lvon (201 ni..). ConCcrt. Caressante (Demaret) Scènes atsaciennes (Massenet).

20 h. 30, Radw-Paris (1,750 nt,). Concert.

20 h: 30, Radio-ViTus (41 et 322 m.). Concert,

20 h. 30, Raoio-Touu«ïse.(391 m.). 21 b.; P. T. Y. (458 m.). Coucert Les Elfes (Lcconte de Lisle) 2. Po*lyphème, prologue (Albert Samain) Le Lion (Catulle Mendès), M. Georges Héritier, des Grands Concerts de 1 aris et professeur de diction 3. La Cavatine de Roméo (Gounod) 4. Les adieux ri la forêt (Bruneau), M. Vincent Sapena, de l'Opéra.

21 h. 30, Radio-L.L. (61 et 370 m.). Concert offert par le journal L'Ami du Peuple.

23 h., LONDRES (358 m.), Musique de danse.

Lire tous les lundis notre rubrique c RADIO-GAVLOV' >

les nombreux accompagnateurs de l'équipe vont-ils s'en tlrer '?

Vont-ils transformer pour la seconde fois dans des circonstances scmblables le demi d'ouverture Lncazedieu en demi de milée en confiant Je poste de demi d'ouverture il Magnanou, ou bien va-t-on mettre Bioussa la mêlée, ce qui aurait pour conséquence d'Introduire l'aîné des Camel dans la ligne d'avants ?

Mystère.

fin admettant toutefois que la priemière solution soit adoptée, l'équipe se présenterait demain sur le terrain de Murrayfield dans la formation ci-dessous

Arrière, Magnol Irois-quarts Jnuréguy (cap.), A. Behotéguy, Gérald, Houdet demie Magnanou (o.), Lacazedieu (ni.) avants Bioussa, Augé, Branca, Camel 11, Mujérus, Scyroux, Camicas, b.'équipe dîKeoSHù est" le, devant être la suivante

Arrière, D. 1)rysd;tlc (London Scottish) trois-quarts Jan Smith (lîdinhurgh Univers*ty), G. Macphersoii (Edinburgh Aendemicals), J. Dykes (Glasgow Acadcmicals), W. Simmcr- (Glasgow Academiottls) demis A. Browu (Heriots), J. Nelson (Glasgyv Academicals) avants J. Bannerman (Oxford L'niversity). J. Scott (Bradfurd), K. Wright (London Scottish), H. Mac Intosh (Glasgow L'uiversity), J. Paterson (Birkenheati Park), J. Àllan (Melrose), R. Smith (Kelso), W. Berkeley (Londun Scoltish). A part Jan Smith, tous les joueurs sélect ionnés en lignes arrières étaient l'au dernier il Colombes contre les nôtres. Il est toutefois possible que les autres soient clumqés pour raison de blessures ou de défaut d'entraînement. Pur contre, Brown, qui est actuellement en très helle forme, tiendra son poste. Parmi les avants figurent trois joueurs nouveaux Wright, Mac Intosh et Smith. Ls critiques écossais disent que les avants d'Ecosse seront moins redoutablcs pour nous que les joueurs de lignes arrières. Nous savons ce que valent ces opinions qui ne reposent généralement sur rien de sérieux.

Attendons-nous à une défaite, car un arrière brillant mais fantaisiste, un Behotéguy qui ne doit pas être en forme et un Jauréguy qui a besoin de repos, avec une paire de demis faible, quelle que soit sa formation, nous ne pourrons guère forcer la

passé au vote des grands croiseurs cuirassés.

Raccourci saisissant d'un acte et d'une psychologie.

La terre qui meurt

Remarques fort opportunes et très sensées de M. de La Palisse, au Petit Journal

Les bénéfices exceptionnels obtenus par la culture, dans certaines régions, au cours des années qui ont suivi la ,guerre, ont parfois caché la réalite aux cultivateurs eux-mêmes.

Sortis d'une longue période de mi.sère, ils ont cru l'âge d'or revenu. Ils s'imaginaient riches d'écus quand ils ne l'étaient que de billets. Le rural a compris moins vite que le citadin les conséquences des phénomènes économiques par quoi le franc a perdu lés' quatre cinquièmes de son pouvoir d'achat.

Sans doute, la dévalorisation de la monnaie a permis à beaucoup de paysans de libérer leur domaine des vieilles hypothèques et elle a amorti les constructions anciennes qui ne l'avaient jamais été.

Mais de nouvelles immobilisations s'imposent à l'agriculteur privé de main-d'oeuvre.

Or, aujourd'hui, constructions et réparations coûtent plus cher à la campagne qu'à la ville et le propriétaire, doutant de jamais récupérer sa mise de fonds, hésite à faire les frais d'un outillage cependant indispensable.

La terre risque donc de se trouver, avant peu, sans main-d'œuvre et sans outillage.

Déjà, des cultures se restreignent, des exploitations sont mises en veilleuse. C'est moins le capital qui manque que la confiance. Avec les quatre sous épargnés et qu'il n'ose pas confiner au sol, l'homme des champs se retire et va vivre au bourg voisin, à la ville proche, où il fera souche de commerçants ou de fonctionnaires.

Pourtant c'est l'agriculture, in-

victoire. Magnanou n'est pas un demi d'ouverture. C'est un centre,, c'est peutêtre surtout un arrière..Quant à avoir le ballon en mélcé, n'y pensons pas puisque Camicas sera là, et, un peu u li pour se faire souffler la balle tous les coups.

1 Georges Bruni

LE FROID ET LA NEIGE 26° au-dessous de zéro

en Auvergne

Aurillao. Hier matin, le thermomètre est descendu à –18° à Aurillac, et à 25° en montagne. Toutes les rivières sont profondément gelées..

A Oradour, la veuve Besombes, surprise par la tempête en ramaissant du bois, ne put retrouver son chemin son cadavre a été trouvé sous la neige..

Bonneville. Après les grands froids de ces jours derniers, la température s'est brusquement radoucie et la neige tombe en abondance depuis deux jours. Elle atteint une épaisseur de 20 centimètres à'Bonneville et forme des couches plus importantes à Chamonix, Métfève et dans la petite vallée de Giffre. Bourg. D'abondantes chutes de neige sont signalées sur tout le déuartement. Dans les plaines, la couche atteint 20 centimètres. Sur de nombreux points, les communications sont interrompues.

La neige a causé dans les forêts et sur les montagnes d'assez graves dégâts. Dans la région d'Oyonnax notamment, des centaines de sapins ont été abattus. Elle a également causé une perturbation dans là distribution de l'énergie électrique. Des mesures ont été prises par le service compétent. Le froid est très vif. f.

Perpirfttan. Le froid continue en Roussillon. Le thermomètre est descendu, pendant la nuit, à 3° et au-dessous de zéro.

En Capoir et en Cerdagne, la neige est tombée abondamment.

On signale que le thermomètre est descendu il Font-Romeu à 191, audessous, de zéro.

Drive. Le froid vif signalé hier matin s'est encore accentué l'avantdernièrc nuit dans la région de Brive, où la température est descendue à environ au-dessous de zéro c'est la température la plus basse observée cet hiver.

Jioultns. Après une abondante chute de neige, un froid vif sévit dans la région de Moulins, où le thermomètre est descendu l'avantdernière nuit, à 12° au-dessous de zéro.

Vengeance à la dynamite Tunis, 17 janvier.

Au village de Sidi-Amor, une carlouche de dynamite a été placée devant la porte d'un agent de police et .1 fait explosion. Personne n'a été blessé. Mais les dégâts matériels sont importants. On suppose qu'il s'agit d'une vengeance.

Nonvelles en peu de mots De Perpignan A Llupia, au cours du forage d'un puits, une .poulie s'est détachée et est tombée sur un ouvrier au fond qui *été tué net. Il s'agit du Portugais Manuel Teresa, 28 ans, puisatier.

De Moulins A Chamnerat, une motocyclette sur laquelle avaient pris place MM. Pierre Laurent, âgé de 23 ans, et André Delsol, 20 ans, domestiques agricoles, a dérapé sur le verglas. Les deux jeunes gens ont iait une chute si violente qu'ils ont succombé peu après dans une clinique de Montlueon, oû ils avaient été transportés.

De Casablanca Le tribunal criutinel de Casablanca vient de jugel' cinq indigènes accusés d'avoir, au mois d'août 1927, assassiné le jeune Jean Bruère, fils d'un colon de Saint-.lean-Fedhala, qui avait été retrouvé à la tombée de la nuit sur la route, le crâne broyé à l'aide de pierres. Deux des assassins ont été condamnés à la peine de mort.

De New- York L'express de Long-Island a tamponné une automobile au passage à niveau de Brent/ wood. Cinq personnes ont été tuées, De Hambourg Une ouvrière Il (4,lé asphyxiée pendant son sommeil par une fuite de gaz, son chat ayunb, pendant qu'elle dormait, lacéré les conduites. 7

dustrialisée et équipée à la mo-, derne, qui demeure notre sauve-; garde économique et sociale. Que l'on songe aux périls qui la mena-: M Gautherot, candidat national à Puteaux

La rage de l'adversaire souligne; et rend encore plus pressant le devoir des patriotes.

Voici, au.su,jet de la candidature de notre ami M. Guutherot dans j'arrondissement de Saint-Denis, les appréciations inqualifiables de M. Cachin, dans l' Humanité En vérité, c'est le seul opposant sérieux à la candidature communiste. Les autres, quels qu'ils soient, seront largement distancés par André Marty.

C'est donc sur le terrain ptopre du communisme, de la révolution de des préparatifs de guerre contre l'U. H. S. S., de la construction du socialisme en Russie, que va se dérouler la lutte pendant cette canpagne. C'est entre l'un dcs contrerévolutionnaires les plus bassement haineux et le représentan:, des marins de la mer Noire que le débat a lieu. Nous entendons qu'il soit complet et décisif. Il va sans dire que, sur tous les problétnes économiques et politiques posés devant les prolétaires à cette heuro. le parii communiste proposera ses solutions propres et qu'il usera largement de cette nouvelle période de propagande intense pour son recrutement et le renforcement de ses cellules d'usines.

N'oublions pas que les commu-. nistes voient dans l'échec souhaité de M. Gautherot le complément du succès autonomiste en Alsaoe (voir YHumanité de lundi matin).: La chaîne, toujours la chaîna. Elle est accrochée au Reich, d'nli côté. et, de l'autre, au désordre, la banqueroute et à la misère.


BOURSE DU JEUDI 17 JANVIER 1929

̃!̃ ̃ ..̃ 'Paris, 17 janvier. La du marché ne s'est guère modifiée d'une séance à l'autre peut-être les réalisations ont-elles été plus importantes que la veille, et les cours ontils été un peu moins bien tenus mais, dans' 'l'ensemble, la cote conserve une grande résistance, et cette ,séance n'est' pas de nature à infirmer la confiance généiale. Les transactions sont d'ailleurs beau:coup ,¡plus actives, principalement au çaise qu'étrangère, attirée par la hausse n^tflble que viennent d'enregistrer de nom"bréuses valeurs, commence à se remettre aux affaires et il prendre la place des professionnels. La Bourse conserve tout son Du bilan de la Banque de France, il ressort que les engagements à vue se trouvent couverts par l'encaisse-or à concurrence de 0/0 contre 39,72 0/0. Nos fonds "d'Etat ont été moins activement traités que les jours précédents le 3 0/0 de 69 25 a 69, le 4 0/0 1918 de 84 45 à 84 25. le 5 0/0 1915-1916 de 97 50 à 97 35. l0 5 0/0 J920 à 113 30, le 4 de 84 95 à 84 80. le 6 0/0 de 103 05 à 103, le 4 0/0 1925 de 122 95 à 123, le 6 0/0 1927 de 108 95 à 110 50, le 5 Nos grands établissements de crédit ne s'éloignent guère de leurs limites précédentes la Banque de France de 26,375 ia 26,000, la Banque de Paris de 5,280 à 5,235, V Union Parisienne de 3,450 à 3,420, le Crédit Foncier de 5,460 le Comptoir National d'Escompte de à 2,415, le Crédit Lyonnais de 4,250 la Banque Sniionaïe de Crédit do 1,780 à 1,800. le Crédit Commercial de 2,595 à 2,580, la Société Générale de 2,005 à 2,010.

̃ Nos grands chemins de fer cèdent quelque terrain le Nord de 2,375 à 2,335, le Lyon de 1,492 iL l ,475, l'Orléans de 1,285 il 1,200 à 1,166, le Midi a 1,347. Les ,fonds russes sont toujours négligés le Consolidé 'à 16 10, le 5 0/0 95. Les emprunts ot tomans ont légèrement ̃̃réactionné l'Unifié de 113 80 à 112 75,

Cours de la veille hors cote Cours de la matinée COURS OFFICIELS DU JOUR de 15 h. heures de 9 à 12 heures COTES PENDANT LA SEANCE. 418, il,

le 5 0/0 de 103 15 il 102.

Le Sucs s'avance de 24.175 à 24,325. Le Rio revieut de à 7,G25.

Les charbonnages ont été irréguliers Lens est ferme à 1,100, mais Courrières fléchit de 1,610 à 1,548.

Las banques étrangères varient peu le Crédit Foncier Egyptien s'inscrit toutefois en plus-value de 5,165 v 5,190.

La Central Minina se retrouve. à 2,380, la Norvégienne de l'Azote a 2,550 contre -2J585, le ÏMUtaro Nitrate à Les valeurs indüstriélles françaises se sont généralement effritées la Kuhlmann de 1,420, Péchiney de' 4,275 à 4,255, Sainl-Gobain de 8,775 à la Soie Artificielle de 13,400 a 13,050, l'Air liquide de 1,450 1,430, les Phosphates de C'afsa de 1,255 à 1,195. Le Platine est recherché de 1,895 à 1,955.

Ecarts insignifiants sur les maritimes les Chargeurs réunis iL 956, la l'rattsallantique il 1,384.

Les Chemins de Fer de Santa-Fé sont bien tenus à 3,290, les }Vagons-Lils à 905, les Voitures il

Les valeurs d'électricité ont. été réalisées la Compagnie Générale de 4,445 il 4,315, la Distribution Parisienne de 2,380 à 2,310, la Thomson-Houston de 1,041 il 1,026.

Les sucrières font bonne contenance la Raffinerie Say à 2,405 et les Stscreries d'Egypte à 1,082 et 1,080. Dtarehé en banque, Les dispositions d'ensemble sont, un peu plus satisfaisantes, mais l'indécision persiste.

La De Becrs est portée de 1,465 à 1,475. Les mines d'or sont calmes la Rand Mines à 416, la Goldficids à 355, la Brakpan à 606, la Crown Mines à 416; VEast Rand à 105. ̃•' Les caoutchoucs se sont raffermis les ferres-Rouges de 583 à 619, la Padançi de 956 à 975, la Financière de 306 à 308. Les valeurs de pétrole se sont un peu tassées la Royal Dutc^-Àe 41,100 à 40,800, la Shell de 692 à 688, la McxicanEaglc à 171 50, le Crédit Général, des Pétroles à 1,835.

.TERME lliSr TERME S"' COMPTANT PARQUET 00UU8M BANQUES ^mVI^ZÎ: ^T.ONS .MDUSTR.ELl^s'

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Î9 partants. Le kilomètre en l'30"3/10. Temps 3'27".

^Mutuel unifié a 5 fr. Gagnant, 99. PÏBcés, 27 120 5|). i Prix d'Eragny (attelé, ,9,0«0^§p., 2,800 mètres)

Clair de Lune III, à M. M. Brière (Choisselet) 2. Brichambeau, à M. G. Pérot (Gitton) 3. Bellegardc II, à M. M. Serindat (Forcinal).

13 partants. Le kilomètre en 1'30"2!5. temps, 4'ÏS" 4'14"1/5.

Mutuel' Gagnant, 14 50. Placés, 8 40'; 21.

Prix de Belfort (monté, 15;000 fr., 2,250 mètres)

1. Diane de la Rue, à M. H. CéranMaillard (Gougeon) 2. Dérive IL à M. R:, Ballière (htorel) 3. Digitale, à M. M. '̃ Gavrcl (Dezierav).

13 partants. Le kilomètre en 1'29"1/5. Temps 3'23"3/5 3'24".

Mutuel Gagnant, 22. Placés, 11 50

Prjx de Parthenay (attelé, 15,000 fr., mètres):

1. Chapotjn, a Mme Villenave (Guéroult) 2. Clair de Lune V, à M. P. Chamôn (Butti) 3, Cytise C, à M. D. Roumazeilles (Bottani).

partants. Le kilomètre en 1'27"9710. Temps 4'10"2/5 4'15.

Mutuel Gagnant, 26. Placés, Il

Prix de Roubaix (monté, 20,000 francs, 2,800 mètres)

Cito, à M. A. Col (Picard) 2. Cerfeuil, à M. O. Moulinet (Forcinal). 3. Parisette, lf. E. Hette (Libeert). 6 partants. Le kilomètre en 1'30"3/5. Mutuel Gagnant, 20. Placés, 9 7. Prix de Xevcrs (attelé, 20,000 francs, 2,250 mètres):

l. Dame Jeanne, à M. -F. Bertrin (Carré) Dame Worthy, à M. B. Lévy (Tcherkassoff) 3. Dellys C, à M. Delpeut (Monsieur).

i:i partants. Le kilomètre en 1'29"1/5. Temps 3'23" 3'23"1/5.

Mutuel Gagnant, 33. Placés, 10 7 2250.-

Prix du Berry (attelé, 11,000 francs,. 2,800 mètres)

1. Baliverne, à M. P. Gamare (Viel) 2. Vigilante, à M. P. Vanhecke (Monsieur) 3. Bouton d'Or IV, à Mme veuve Edouard (Bulhion).

fl partants. Le kilomètre en 1'30"2/5. Temps :4'13";4'14"4/5.

Mutuel Gagnant, 17. Placés, 8; 13 50; A NICE

Jeudi 17 janvier

RÉSULTATS

Prix du Chemin de Fer (haies, à réclamer, 10,000 fr., 3,000 mètres) 1. Valette, à M. A. Bourlet (Lange-

rome) 2. Charme, -à M.,J.-E. Davis (Teasdale) 3. Montsouris, à Mme M. Cbipault (Luc).

8 partants» Demi-long.; 1 long et demie.

Mutuel unifie; & 5'fr.: Gagnant, Ecurie Bourlet, 30. Placés, 19 16 8. Prix dé la Turbie (steeple-chase, 15,000 francs, 3,400 mètres)

1. Brutus, àM." A. Deleau (Niaudot) 2. Aboul Abbas,' à Harrold (Butler) 3. Ranelagh,. à' M. J. Schwob (Pcckett).

4 partants. 3 long.; 2 long. et demie. Mutuel Gagnant, 11. Placés, 7 9 50. Prix du Var (steeple-chase, handicap, 20,000 fr., 3,500 mètres)

1. Bolivar,! à M. R. Bollack (Niaudot); 2. Justificateur, à M. A. Veil-Picard iBelmondo) 3. Soleil Levant, à M. A. 6 partantes, 2 long.; 4;Iong^ • Mutuel Gagnant, 14 50. Placés, 8 50; Prix de l'Observatoire (haies, handicap, 12,000 fr., 2,800 mètres):

1. Dictateur VIII, à M. L. OVy-Raederer (Petit) 2. Dreux, iL. M. L.,O"lry-Rœderer (Lester.) 3. Harry, à M. G. Amanlich (Sallenave). • 3 partants; Loin.

Mutuel Gagnant; Ec. Olry-Rœderer, G. d'Emiéville

EN PROVXJSrOB La salle des fêtes

de Salies-de-Béarn

détruite par un incendie

au, janvier.

Hier, vefsdix heures et demie du matin, un incendie.s'est déclaré dans la salle des fêtes de Sxlies-de-Béarn.. La population, les pompiers et de nombreux sauveteurs Sentis d'Orthez' se sont employés à localiser le sinistre et à préserver 'l'établissement thermal et la machinerie, un moment menacés, rt y sont parvenus. Mais, la salle des fêtes a été entièrement détruite. Les dégâts sont importants, Drame passionnel

L* -Toulon, 17 janvier.

A Ollioùlës, depuis quelque temps, iié nommé Henri Ganolle, âgé -«le vingt-huit ans, courtisait Mlle Pauline Neble, âgée de vingt-deux ans, mais celle-ci décida de rompre, les relations, malgré les efforts de Cra-" nolle pour les.renouer.

Hier après-midi, Mlle Noble .s'étant rendue à la garë'd'Ollioules-Sanary, Ganolle l'y suivit.et attendit sa sortie dans le but sans doute de tenter une dernière démarche de réconciliation. Devant son refus formel, il sortit un revolver de sa proche et, à quatre reprises, fit feu sur Pauline Neble, qui, atteinte la tête, tomba foudroyée. Le meurtrier prit ensuite la fuite et alla se réfugier dans une propriété située entre Sanary et Bandoh ayant appartenu autrefois à ses parents.

Lorsque les gendarmes d'Ollioules se présentèrent pour l'arrêter, Henri Canolle se tua net en se tirant un coup de revolver dans la bouche.

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Galté-Lyrique. 8 It. 30, Paganlnl, Variétés. 8 h. 30, Topaze.

Gymnase. 9 h. Recommandation, Doublé, Porte-St-Martin. 8 h. 30, Retour de Jérusal. Athénée. 8 h. 45, Romance.

Renaissance. 8 h. 45, Ces Dames du douze. Bouffes-Parisiens. 8 h. 30, Déshabillez-vous Palais-Royal. 8 h. 30, L'Age d'or.

théâtre de Paris. 8 h. 45, Course à l'Etoile» Femina. 8 h. 45, Fragile.

Madeleine. 8 h. 45, Broadway.

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Marigny. 8 h. 30, Coups de roulis.

Ambigu. 8 h. 30, Un Monsieur qui se regrett Antoine. 8 h. 45, Whisky.

Edouard-Vil. 8 ü. 45, L'Amoureuse Aventure Capucines. 8 h. 45, Paris chez lui.

Michodière. 8 h. 45, Sur mon beau navire, Daunou. 9 h., Echec Il la Reine.

Miche). 8 h. 50. Je t'attendais.

Mathurins. 9 h., Mariage de Mlle Beulemans. Th. des Ch^Elysées. 9 h., théâtre des Plccoll Comédie des' Ch.-Elysées. 9 h., Siegfried. Studio CHi-Elyaées. 9 h., Cour à gauche, Caumartin. 9 h., Popaul.

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Atelier. 8 h..30, Volpohe..

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Empire. 8 h. 30, J. Berry et S. Prlm. 2D atv Cirq. de Paris. 8 h.30.Mat. j" d. (2 Il 14 fr.)| Médrano. 8 h. 30, attràct.Mat. jeudi, sam., d, Luna-Park. De 9 heures à minuit, dancing Musée Grévin. Décap. pari. (cab, fantast:)J CINÉMAS

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