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Titre : Le Gaulois : littéraire et politique

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1928-05-15

Contributeur : Pène, Henri de (1830-1888). Directeur de publication

Contributeur : Tarbé des Sablons, Edmond Joseph Louis (1838-1900). Directeur de publication

Contributeur : Meyer, Arthur (1844-1924). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32779904b

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb32779904b/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 94503

Description : 15 mai 1928

Description : 1928/05/15 (Numéro 18484).

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine commune

Description : Collection numérique : La Commune de Paris

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k541251z

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 25/03/2008

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'collaborer avec nous, selon une méthode délimitée, en fonction de lignes générales précises, à voter ou intervenir dans les débats capitaux d'après une attitude conforme à la nôtre, nous ne pouvons que nous réjouir de ce développement de notre influence, et l'utiliser. Mais cela ne devra jamais être au détriment de la grande formation centriste,- qui doit englober tous les adhérents de la politique de réalisation nationale et sociale, désormais sur ses gardes,- forte de son nombre et claire dans son vouloir.

Obtiendrons-nous ce succès de la logique et de l'opportunité, succès qui trouverait son écho direct dans l'élaboration d'un programme collectif avant le 1" juin et dans.la nomination d'une délégation commune ? Je ne sais. L'effort-sera tenté, l'idée qui le commande est nette. Après avoir fait appel la .confiance du pays, nous, ne le trahiront pas. Il fallait que cela fût dit. » •

̃'•* La tâche présente, c'est l'organisation, pour un dessein unique, de deux cents parlementaires environ, qui forment une masse indécise entre les démocrates populaires et la gauche radicale, On a parlé de rnarais, mais il faut éviter que cette dénomination s'applique Les trois groupes désignés, sous l'ancienne législature, par les étiquetâtes Gauche indépendante, Républicains de gauche, Gauche républicaine démocratique, doivent, sans préoccupations de préférences secondaires ou de personnalités, constituer un seul bloc, appuyé, .a l'aile droite, pour emprunter lé langagé courant, par l'Union républicaine démocratique et les amis de M. Champetier de Ribes, et, 4- l'aile gauche, sous certaines conditions, par le groupe Loucheur.

L'idée d'union et de discipline que nous avons lancée l'autre jour à l'Alliance démocratique est la seule capable de fédérez, utilement es énergies et lea capacités..Une difficulté -se présentait; Divers collègues admettaient le principe du « front commun parlementaire », mais émettaient des réserve sur leur inscription à l'Alliance démocratique en tant qu'elle forme un parti dans le pays. Nous avons aussitôt tout simplifié. Il n'est pas nécessaire de faire acte d'adhérent au parti pour s'inscrire au groupe.

:» D'ailleurs, il est indispensable de se persuader d'une vérité essentielle .aboutir. Les modérés, qui aimantent actuellement les espérances du pays, commettraient une grave faute s'ils s'entêtaient à se disputer stérilement et à donner l'impression d'une impuissance anarchique. Réagissons contre des habitudes où le tempérament dé la race a sa part et regardons la vie moderne. Le rôle qui nous échoit est de faire une synthèse et non plus une analyse. Or nous devons agir conformément à ces constatations de fait, contre lesquelles rien ne saurait prévaloir les éléments constitutifs de l'UBion nationale ont gagné des sièges et reviennent plus:forts dans la Chambre nouvelle au contraire, les partis qui avaient combattu ou soutenu seulement par inter'Tnittence-'lBocabinet Poinearé -piétinent et reculent. > •»:• h • » Les élus radicaux-socialistes, républicains socialistes et socialistes ne fournissent pas un total suffisant pour une majorité. Le centre est le véritable arbitre de la situation, mais il faut qu'il le soit d'une façon cohérente, stable et prévoyante. Ouvrons un chapitre nouveau

» L'occasion est propice au bien du pays, car les sentiments qui ont présidé 'à l'avènement de la majorité de demain correspondent à la nature des problèmes à résoudre. Ces derniers postulent le goût de la mesure, l'instinct de l'équilibre, l'adoption des solutions moyennes.

a S'unir sous le signe national ne signifie' pas seulement barrer la route à des excès démagogiques qui mettent en cause la sécurité de l'Etat. Nous convions à souscrire à un plan déterminé les groupes qui forment la clef de voûte de l'édifice politique. La vie chère, les assurances sociales, la crise du logement, la revision de la fiscalité, autant de problèmes dont l'examen va être abordé bientôt et sur lesquels peuvent être établis tout un plan de travail, toute une tâche politique et économique de réformes, de réalisation-,» d'entente féconde et animatrice.

» Pour l'assouplissement et la rapidité de, l'action concertée, le fonctionnement d'un bureau commun s'impose, {iussi réduit que possible, avec délégation proportionnée à l'importance numérique des groupes. Ce bureau aura à connaître notamment de l'organisation des débats et des interventions décidées dans les discussions générales. Il ne nuira en aucune manière à la liberté des parlementaires qui l'auront mandaté, mais il leur épargnera le plus possible les risques des manoeuvres hostiles et des divisions suggérées.

C'est sur ces données simples que le centre' doit régler son action. Les rivalités de personnes, les ambitions individuelles, les souvenirs, les rancunes, les incompatibilités d'humeur serontelles plus fortes que le sentiment des responsabilités et le patriotisme ? L'entreprise est rude, très rude. En tout cas, si certains croyaient devoir émetIre des réserves sur l'intangibilité de la discipline que nous préconisons, nous répondrions que le pa,ssé nous engage à la méfiance envers les troupes hybrides, envers les volte-face et lés tours de prestidigitation qu'elles facilitent ,pour les renversements de, majorité parlementaire.

» Vigilance, organisation, fermeté. Les élus de l'Union nationale n'ont rien à gagner, tout à perdre, en pratiquant l'expectative. Leur rôle essentiel et immédiat est de réaliser, politiquement, les vœux économiques du pays. Rappelons pour finir un mot prononcé par M. Poincaré, devant les journalistes, sur le perron de l'Elysée, le 23 juillet 1926, alors qu'il venait de présenter ses collaborateurs à M. Doumergue « Je dois dire que tes modérés rtont pas entravé mâ tdehe au cours de la crise. Je n'a:ï éprouvé de leur côté aucune difficulté.- »

Cette, juste remarque doit trouver maintenant sa traduction vivante. Qaëtan Sanvolsln

LES MONDANITÉS

LES COURS

S. M. la Reine des Belges, qui vient d'être assez souffrante, est dans un état de santé beaucoup- plus satisfaisant; son rétablissement sera bientôt complet.

LES AMBASSADES

S. Exc. l'ambassadeur du Japon à Paris et Mme Adatci ont donné, hier, en l'hôtel de l'ambassade impériale, un dîner auquel assistaient notamment: M. est Mme P. da Fouquières,, M. Pila, M. et Mme Lefèvre de La Boulaye, M. et Mme Charles Regismanset, M. de Navaillés-Lahatut, M. et Mme Eaul Boyer, M. Dulignier, M. et Mme Georges Keller, M. Outrey, M. Padovani, etc. DANS LE MONDE

On dansera le 23 mai chez la baronne Amaury de La Grange. x, --Matinée dansante, le 24 mai, chez Mme Jean Balsan.

Une heure de musique, le samedi 9 juin, à quatre heures, chez la princesse Petrocokino. Le comte et la comtesse Etienne de Beaumont donneront, le 9 juin, un bal costumé. -•̃•

Goûter, aujourd'hui mardi, chez la duchesse de Caylus.

La princesse de La Tour d'Auvergne, née Wagram, a donné, avant-hier, en son bel hôtel de l'avenue de La Mothe-Picquei, un bal des plus brillants auquel assistaient les plus hautes personnalités du corps diplomatique, de la société parisienne et des colonies étrangères. Près de deux mille personnes défilèrent dans les grands salons merveilleusement fleuris de roses et d'hortensias.' On a dansé tardivement aux sons d'un excellent orchestre.

CARNET DE LA CHARITE

Nous avons annoncé que le Président de la République, le président du Sénat et les membres du gouvernement avaient accordé leur haut patronage au gala du Ritz, le 19 juin, !organisé, au profit des blessés du poumon et des chirurgicaux. M. le maréchal Joffre, M. le maréchal Joffre, M. le maréchal Fayolle, S. Exc. M. Myron T. Herrick, ambassadeur des Etats-Unis; la baronne de Gaiffier d'Hestroy, la comtesse de Chlapowska, la comtesse Ehrensward ont également accepté de faire partie du comité d'honneur.

Mme Mary Marquet, sociétaire de la Comédie-Française, veut bien se charger d'organiser la partie artistique.- De tous côtés arrivent de tels concours que ce gala sera certainement le clou de la saison.

Rappelons que ce soir a lieu, au Ritz, le grand diner suivi de bal organisé au profit des sanatoriums antituberculeux de Seine-etOisë, dont la dévouée présidente est la comtesse de Mortemart.

Billets à 200 francs pour le dîner et le bal, et à 50 francs pour le bal seul. On trouvera des billets pour le bal, ce soir, à l'entrée des salons.

Ce soir, à neuf heures, aura lieu, à la Sorbonne, la séance d'ouverture de la Semaine de la bonté présidée par M. Charléty.

On trouvera des cartes: à la librairie EmilePaul, 100, rue 'du Faubourg-Saint-Honoré; à la librairie Gilbert, boulevard Saint-Michel; à la librairie Bourdon, 5, rue Lagrange?" ,I.nr-Çe,soir, à.vjngt heures trente,, salle dep fêtés du Petit Jouraal, sous la présidence du: bâtonnier ;FgufCï4e, sénateur des HautesPyrénées, qui prendra la parole au cours de la séance, Pierre Lermitte présentera son film La Grande Amie, avec Aimé Simon-Girard et Marie Dalbaïcin, pour l'œuvre du repos à la montagne, fondée sous le nom de Preventorium de Mégève, pour jeunes gens de quinze à vingt-cinq ans.

Places: 50, 30, 20 et 10 francs. Location chez Durand, 4, place de la Madeleine; à la librairie Berdaguer, 7, rue Brémontier, et à l'Association Championnet, 14, rue Jean-Dolfus prolongée.

L'assemblée générale annuelle de la Société de secours aux blessés militaires (Croix-Rouge française) aura lieu le dimanche 20 mai, à trois heures, dans le grand amphithéâtre de la Sorbonne, sous la présidence d'honneur de MI Henri-Robert, de l'Académie française, qui prononcera une allocution. Les Musiciens de la Vieille France, présidés par M. Yves Tinayre, et la musique du 46. de ligne prêteront leur concours à cette séance.

PANS JJBS CERCLES

Au scrutin de ballottage du Nouveau Cercle, hier, le vicomte André de Pioger, présenté par le comte Alain de Goulaine et le comte Olivier de La Rochethulon, a été admis membre permanent.

Le bal donné, samedi, au Cercle Interallié, par. la comtesse de Roussy de Sales et par la comtesse Raoul de Roussy de Sales pour Mlle Jacqueline Stewart, fille de la comtesse Raoul de Roussy de Sales, a été des plus réussis.

Reconnu: baron et Mlle de Gaiffier d'Hestroy, marquise et Mlles de Marescot, baronne et Mlle de. Cholet, comtesse et Mlle de Saporta, marquise et Mlle Dadvisard, comtesse et Mlles de Mortemart, baronne d'Huart et Mlle Vingtain, vicomte et Mlle de DouvilleMaillefeu, vicomtesse et Mlle d'Arjuzon, Mme et Mlle de Chaudenay, comtesse et Mlles de Bernis-Calvière, comtesse et Mlle de SaintSeine, Mme et Mlle Burin des Roziers, M. et Mlle d'Amboix de Larbont, baronne et Mlle Hainguerlot, baronne des Courtils et Mlle Vasselot de Régné, Mme et Mlle Palluat de Besset, Mme et Mlle de La Cour, comtesse et Mlle de Saint-Genest, comtesse d'Esclaibes d'Hust et Mlle d'Ollone, comtesse R. et Mlle de Cossé-Brissac, baronne et Mlle d'Aligny, comtesse de Bernis et Mlle Murard, comtesse et Mlle de La Villesboisnet, baronne et Mlle de Grandchamp, comtesse R. et Mlle Bouriat, comtesse ét Mlle de Blagny, marquise et Mlle de Laurens-Castelet, Mme et Mlle de La Grou- dière, baronne et Mlle de Neuville, Mme et Mlle Thurneyssen, comte et Mlle de Chamberet, comtesse et Mlle du Cor de Damrémont, marquise et Mlle de La Chapelle-Crosyille, baronne et Mlle Ramsay, comtesse :et Mlle de Saint-Priest, Mme et MIle de Saint Olive, Mlle de Luze,'Mme et Mlle Armand Delille, Mme G. et Mlle Gouïn, comtesse et Mlle de Germiny, comtesse et Mlle d'Hespel,, prince et princesse Wolkonski, Mme et Mlle M. Hottinguer, comte et comtesse d'Andlau, comte et comtesse de Vallombrosa, comte et comtesse d'Ursel, comte de Liedekerke, comte et comtesse T. de Vibraye, comte, et-comtesse T. d'Oilliameon, vicomtesse et Mlle de Clerval, M. et Mme Gabriel Brun, comte et comtesse de Rosanbo, M. et Mme Jacques Fould, Mme, et Mlle de Seynes, vicomte et vicomtesse dé La Noue, comtesse et Mlle de Saini-Séverin, comte et comtesse T. de Rougé, comtesse et Mlle d'Ussel, comtesse P. et Mlle de Beaumont, baronne et Mlle de Montesquieu, vicomte et vicomtesse de Richemont, vicomtesse et Mlle de Douglas, vicomte de Chézelles, comte F. de Nouilles, prince Nicolas Demidoff, comte PortaÍis, prince André Kourakine, vicomte de Saint-Blanquàtj captain FilHrigham, MM. de Calmels-Puntis, Hottinguer, Pierre Lyautey, baron Gérard de Launay, lieutenant Durosoy, comte de! Moltke-Hvitfeld, comte Louis de Pourtalès, comte A. de Vogüé, M. BasseletRlcou, capitaine Colonna di Giovillina, vicomte ,d'Irumberty de Salaberry, M. Roland de Verdi», M. Harry de Villoutreys, baron de Picbpn-Longtievilîe, chevalie? JVIUy Coppens,

comte Ed. de Pourtalès, baron Jean de Soucy, M. Gérard de Fouquières, M. Pozzi, etc. NAISSANCES

Le marquis de Colbert-Cannet et la marquise, née de Cambray, ont l'honneur de faire part de la naissance de leur fille MarieCamille.

PETIT CARNET

Au vernissage de la magnifique exposition des œuvres de Largillièré, qui eut lieu hier au Petit Palais et dont nous parlons d'autre part, citons parmi la brillante assistance

S. A. R. la Princesse Andrée de Grèce, S. A. S. la Princesse Marie de Croy, Mme de Chlapowska, femme de l'ambassadeur de Pologne; M. Dunand, ministre de Suisse, et Mme Dunand; M. Edmond Bapstt ambassadeur de France; duc et duchesse de Bisaccia, duc etvduqhesse de Polignac, duchesse d'Albuféra, due' de-poudeauville, comtesse Greffulhe générale Lasson, comte et comtesse de Dreux-Brézé, marquise du Luart, Mlle de Vibraye, comtesse Camille de Laubespin; comtesse Henry Houssaye, colonel et Mme SadiCarnot; marquis, marquise et Mlles Dadvisard, comte et comtesse Louis-René de Gramont, marquise de Montaigu, princesse de Faucigny-Lucinge, comte et comtesse Louis de Savigny de Moncorps, baron et baronne de Ryckman de Betz, comtesse Gérard de Rohan-Chabot, comte et comtesse de Courtivron, marquis et marquise des Isnards, comtesse Marquiset, vicomtesse de Buysieulx, comtesse de Tanlay, baronne. de Fontenay, Mme Charles Rouvier, baronne de Laumont, comtesse de Sommyèvrè, née Fitz Gerald 1; vicomtesse de Sommyèvre, comte et comtesse de Talhouët, comtesse de Thierry, Mme Bazin de Jessey, M. et Mme Stanislas Lami, vicomte et vicomtesse Curial, Mme Watel-Dehaynin, M. et Mme Maurice de Wendel, comte et comtesse Marc de Rostang, comtesse de Boisrouvray, Mlle de Briey, comte et comtesse Fitz Gerald, comte et comtesse Niel, Mme Georges Claretie, baronne D. Leonino, M. et Mme Louls Metman, baron et baronne 'de Croze, M. et Mme de Fay d'Athies, baron et baronne d'Ânchald, Mme Dutnas-Hatza, baronne Faverot de Kerbrech, comtesse de Brossin de Méré, Mlle d'Arnouville, Mme Edgard Stern, baronne André de Sénevas, M. et Mme Henri Gervex, baronne de L'Espée, Mme de Montagnac générale Buat, général Barès, marquis du Crozet, marquis de Louvencourt, M. François Carnot, comte Henri de Vibraye, M. Berthoulat, M. Camille Mauclair, M. Dawant, M. D. Weill, baron Marcel Fouquier, M. Louis Brinquant, M. Georges-Henri Manuel, M. Soulange-Bodin, M. Etienne Bricon, vicomte de Montreuil, M. Lévy-Dhurmer, etc.

L'état de santé de S. A. le Prince Aga Khan s'étant considérablement amélioré,- les docteurs ont décidé de ne plus publier de bulletin.

MARIAGES

Hier a été célébré, en l'église SaintPierre de Chaillot, en présence d'une nombreuse et élégante assistance, le mariage de Mlle de Sinéty avec le baron Pierre de Vaulgrenant.

La bénédiction nuptiale a été donnée par le R. P. de Sinéty, S. J., oncle de la mariée, qui a transmis aux jeunes époux la bénédiction qu'avait daigné leur envoyer le Très Saint Père.

Les témoins étaient, pour le marié: le général baron Albert de Vaulgrenant, commandant 'la 111 -division aérienne de^Metz; commandeur de la Légion d'honneur, son oncle, et M. Valot, conseiller d'Etat, directeur général des. services d'Alsace et de Lorraine à la présidence du conseil, officier de la Légion d'honneur pour la mariée: le vicomte Jean de Sinéty et le baron Jean de Nervo, ses oncles. Le service d'honneur était assuré par Mlles de Nervo, de Virieu, de Lassus, de Goullard d'Arsay, accompagnées de MM. François et Robert de Nervo, du vicomte Humbert de Truchis et de M. Raoul de Virieu. Deux jeunes enfants, Armand et Geneviève de Vasselot de Régné, portaient la traîne de la mariée. A la sortie de l'église, le cortège était ainsi composé:

Baron et baronne Pierre de Vaulgrenant, général baron de Vaulgrenant et vicomtesse de Sinéty, vicomte de Sinéty et baronne de Vaulgrenant, général baron Albert de Vaulgrenant et baronne de Nervo, vicomte Jean de Sinéty et comtesse Edouard de Warren, M. Valot et vicomtesse de Truchis de Varennes, baron Jean de Nervo et comtesse de Cugnac, général comte de Cugnac et baronne Jean de Nervn. vinnmte. de Trnehis de Varennes et

marquise de Virieu, comte Edouard de Warren et comtesse de Pange, baron Léon de'Nervo et comtesse de Sinéty, marquis de Virieu et comtesse de Sinéty, née Miramon comte Henry de Mazenod et baronne de Plinval, comte Gaston de Vasselot de Régné et comtesse de Prez, commandant de Sansal et comtesse Henri de Cugnac, comte Henri de Cugnac et comtesse Henry de Mazenod, comte Serge de Sinéty et comtesse Gaston de Vasselot de Régné.

Le président du conseil s'était fait représenter par M. Ribière, son chef adjoint de cabinet, et M. le maréchal Pétain par un officier de son état-major.

Après la cérémonie religieuse, la vicomtesse de Sinéty a reçu dans l'intimité les membres des deux familles.

Mardi dernier a été célébré, en l'église de Saint-Pavace (Sarthe), au milieu d'une nombreuse et élégante assistance, le mariage du vicomte Jean de La Brosse, licencié en droit, diplômé de l'Ecole des sciences politiques, fils du vicomte de La Brosse et de- la vicomtesse, décédée, avec Mlle Renée de Maillebois, fille de la marquise et du marquis de Maillebois, décédé.

Les témoins étaient, pour la mariée: le marquis de Maillebois, son frère, et M. Marc de La Raillère, son beau-frère; pour le marié: M. Dardanne, maire honoraire de Paris, officier de la Légion d'honneur, son oncle, et lé vicomte Maurice de La Brosse, son frère. Ce mariage, qui unit pour la seconde fois en moins d'un an ces deux anciennes familles de la Normandie et du Bourbonnais, a été béni par l'abbé Brossard, ami de la famille de Maillebois, qui a prononcé une touchante allocution.

Après la cérémonie religieuse, la marquise de Maillebois a donné, en son château de Bourgeance, une brillante réception.

Le mariage de Mlle Benjamine Ball avec M. Lucien Sagot vient d'être célébré à Calais. La jeune mariée est la petite-fille de M. Adrien Demont et de Mme Virginie DemontBreton, tes réputés artistes peintres, l'un et l'autre officiers de la Légion d'honneur, et la fille de M. et Mme Henri Ball-Demont. NECROLOOIB

La levée du» corps de M. Adolphe Clémeni-Bayard, le grand constrwtetir et l'un des pionniers de l'automobile, commandeur de la Légion d'honneur, a été faite dimanche matin, au domicile mortuaire, 35, avenue du Bois-de-Boulogne. Le second vicaire de la paroisse Saint-Honoré d'Eylau est venu y procéder.

La veuve du défunt, M. Maurice ClémentBayard, son fils; son petit-fils, ses filles, Mmes Satias et Jeanne Clément-Bayard, et les autres membres de la famille étaient présents.

Un grand nombre de personnalités étaient présentes également ou étaient représentées: M. Aristide Briand, marquis de Dion, baron de Zuyten de Nyevélt, M. et Mme André Citroën, M. Loucheur, vicomte de Rohan,

général Polacchi, M. Lucien Rosengatt, général Alby, comte Emmanuel de La Rochefoucauld, M. Broussan, comte de Montureux, M. Panhard, M. Pétavy, général Hirschauer, M. A. Michelin, M. et Mme Cornuché, comte et comtesse de Nion, M. Robert DelaunayBelleville; M. Bergougnan, M. Georges Chaix, M. Bour, M. Delage, marquis de Solages, lieutenant-colonel du Cor, M. F. Lair-Dubreuil, Mme Jules Rueff, M. José y Vierra et de nombreuses notabilités du cycle, de l'automobile et de la haute industrie.

Les obsèques ont eu lieu hier matin à Pierrefonds (Oise). La levée du corps a été faite au dgmaine du Bois-d'Aucourt; la cérémonie Il été célébrée en l'église de Pierrefonds. Le curé et le clergé de la paroisse ont officié. Une maîtrise parisienne, dirigée par M. Delpouget, de l'Opéra, a exécuté les chants religieux.

De nombreuses et belles couronnes, offertes par les grandes firmes, les associations de Pierrefonds ou des environs, étaient portées à bras ou placées sur le char funèbre..Toutes les sociétés locales, la fanfare, les pompiers, etc., étaient dans le cortège, qui comprenait également des personnalités de la société parisienne ou du monde de l'industrie. 1 Au cimetière, deux discours ont été prononces,, par M. André Citroën, au nom de la chambre syndicale de l'automobile, dont il est le président, et par M. Decosse, sous-préfet de Compiègne, le préfet de l'Oise ayant été empêché.

Un service sera célébré le vendredi 18 mai, à onze heures et quart, en l'église Saint-Philippe du Roule, pour le repos de l'âme de M. Henri de Lafaulotte, décédé au château de Bellozanne (Seine-Inférieure), le- 22 avril. Cet avis tiendra lieu d'invitation. On annonce, de Florence, la mort du marquis de Piccolellis, survenue le 12 mai. Il était le père de Mme Lucien Henraux, de la comtesse Bombicci et de la comtesse della Gherardesca.

Nous apprenons la mort de Mlle de Vertamy, décédée, munie des sacrements de l'Eglise, en son domicile, 47, rue de Clichy, à l'âge de quatre-vingt-cinq ans.

Le service aura lieu en l'église de la SainteTrinité, sa paroisse, demain mercredi 16 mai, à dix heures; l'inhumation se fera au PèreLachaise.

Elle était la sœur de la baronne de Bellaing douairière, la tante du capitaine et de la baronne 'de Bellaing, de M. Joseph Choppin de Janvry, directeur adjoint 'de la:Banque de Paris et des Pays-Bas, et de Mme Choppiri de Janvry; la cousine de Mme Emery de Septfontaines et de ses enfants.

Le présent avis tient lieu d'invitation. On se réunira à l'église. Ni fleurs ni couronnes. On annonce la mort du commandant Roger Levylier, chef d'escadrons de cavalerie en retraite, chevalier de la Légion d'honneur, décédé en son domicile, 29, rue OctaveFeuillet. Ses obsèques auront lieu demain mercredi 16 courant, à dix heures précises. On se réunira à la maison mortuaire. Ni fleurs ni couronnes.

On annonce la mort de M. Bon. conseiller à la cour de cassation (chambre civile). Il était le beau-père de M. Gas, préfet de l'Yonne.

Nous annoncions, hier, la mort de notre distingué confrère M. Léonce Balitrand, secrétaire de rédaction de l'Intransigeant et rédacteur au Petit Parisien, décédé, après une douloureuse maladie de deux mois, à l'âge de cinquante ans.

Sa femme, Mme Balitrand, occupe ellemême une place estimée dans la presse parisienne. M. Balitrand laisse, en outre, sa mère et une fille d'un premier mariage. Ses obsèques auront lieu demain mercredi, dans l'après-midi.

Nous apprenons la mort, survenue à Rome, du père du ministre de la justice d'Italie,, M* À Ibert Rocco, .ingénieur, conseiller d'administration des chemins de fer de l'Etat' 'et ancien président du conseil supérieur des travaux publics.

Vaifleury

PETIT OARNET

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ACADÉMIE DES SCIENCES M. Caullery, récemment élu, a pris séance hier et a aussitôt présenté le Traité d'embryodogie des inroertébrés de M. Davydoff.

Le professeur Widal a communiqué deux notes l'une de MM. J.-J. Rouzaud et L.-C. Soula, relative à l'inluence du pincement des Yeines sus-

hépatiques sur la glycémie et la choies- térinémie l'autre, de MM. Labbé, Nepveux et Hiernaux, concernant l'influence de l'insuline sur le trouble du métabolisme azoté dans le diabète grave.

M. Helbronner a communiqué les résultats des mesures altimétriques résultant de ses opérations en Corse, de 1925 à 1928.

Communications techniques de MM. Mesnager, Mesnil, Dangeard, Termier, Le Chatelier, Moureu, Desgrez.

M. Ch. Gravier a analysé une note sur les pzéhes nocturnes à la lumière, qu'il a faites avec M. Dantan dans la baie d'Alger, de 1923 à 1927 les auteurs ont recueilli des indications précieuses sur la faune annélidienne benthique locale. Adrien ,1 Arrestation d'un communiste Des inspecteurs du service des renseignements généraux à. là: préfecture de police ont procédé, hier après-midi, à 1 arrestation à son domicile, 2, rue des Robelettes, du militant syndicaliste unitaire Rogner Gaillard, qui avait été condamné à six mois de prison. Cette peine se confond avec une peine de 4 mois, qu'il a accomplie à la Santé. Le procès des autonomistes LES INTERROGATOIRES CONTINUENT LES INCIDENTS AUSSI

Par dépêche de notre envoyé spécial Calmar,'14 mai.

Après quelques incidents de début sans importance, on en revient aux interrogatoires.

Il s'agit encore de Schlaegel.

Dans un procès-verbal saisi chez lui- à propos de' l'organisation de la défense autonomiste, il est indiqué que, malgré leur minorité et grâce à leur organisation sévère, les bolchevistes sont arrivés à s'emparer du pouvoir. C'était l'exemple que vous vous proposiez de suivre, observe le président.

L'accusé répond que c'était pour organiser les moyens de défense. Mais, comme l'observe le président, cette organisation était si complète qu'elle prévoyait les troupes, les tribunaux disciplinaires, le plan de mobilisation, l'ordre de mobilisation, les secours à demander en cas d'alerte, etc. Le président. Comment admettre tout cela pour une simple troupe de 30 à 40 hommes comme vous le prétendez ?

Et c'est toujours la même réponse « Simples mesures de protection ». Mais Schall croit bon d'ajouter Tout cela eût été inutile si on avait respecté nos libertés. Qu'on nous les rende et tout sera tranquille. Eh bien, riposte le président, nous allons voir l'usage que vous vouliez faWde votre liberté.

Bl il .rappelle lé niiste;<î Efàt propre, pas de Cadre, fédération des Etats d'Europe, désarmement, pacifisme complet, opposition aux bourgeois français, etc., etc.

Tout cela, dit le président, c'est le séparatisme total.

Mais Schlaeôel riposte que ce ne sont que des brouillons et chiffons de papier.

S'ils avaient été séparatistes ils n'auraient pas combattu Bulach et Sehlaegel, s'écrie-t-il. L'expression l'Alsace-Lorraine aux Alsaciens-Lorrains est. un mot d'ordre d'avant-guerre, pourquoi la France le considéreraitelle comme plus dangereux que les Allemands ? Les Alsaciens veulent être chez eux. Quand nous y serons, nous serons aussi de bons Français.

Et les défenseurs font lire le programme de la S. 0., groupe essentiellement de défense, destiné uniquement à protéger le mouvement autonomiste et ses chefs. Quant aux matraques de caoutchouc saisies, ce n'étaient que des modèles dont on avait pensé armer les étudiants pour se défendre contre les royalistes et les fascistes.

Pour édifier le jury sur le ridicule de ces soi-disant armes; la défense derftande qu'on en, montre, le scellé, aux; jurés. Et voici qu'on déballe de solides boyaux de caoutchouc, capables de vous très proprement assommer.

La défense ne rit plus. Longuement, on discute sur les buts et organisation autonomistes, 'et on répète ce qui a été déjà dit à satiété.

Rapidement, on interroge Sturmel qui, employé de chemin de fer, révoqué comme adhérent du Heimatbund, est, lui aussi, représenté comme autonomiste ardent.

11 réplique n'avoir signé le Heimatbund que comme fonctionnaire partisan du fédéralisme, comme garantie de la paix future. ̃' • •Notons que ses deux frères,, sont de très bons Français dont l'un, pendant la guerre, s'engagea au service de. la France.

L'air très intelligent, très correct, il parle bien en français et se défend énergiquement, faisant observer que le principal' grief de l'accusation est d'avoir été l'ami du docteur Ricklin. .Gros incident à propos de lettres du docteur Ricklin, dont le juge d'instruction a extrait des passages pour en faire un tout. La défense l'accuse de faux intellectuel. Le président proteste.

Quant à son rôle, 'Sturmel le réduit à avoir placé quelques bons de l'Erwinia, qu'il estimait utile comme journal chrétien, et avoir envoyé quelques irformations à la Volkslimme.

Après Sturmel, c'est Schweyzer, géomètre, représenté comme homme de confiance de la Zukunft, chargé d'organiser la schutztruppe locale, donné comme communiste il -affirme avoir simplement fait quelques études s marxistes. Quant à l'autonomisme, il ena toujours été partisan, comme ses père et grand-père.-

Questionné sur cette phrase, qui était toute sa devise « L'Alsace doit être libérée », il explique que, pacifiste, il estime qu'elle devait être libérée de l'es- prit chauvin..

Tout cela était-il bien nécessaire ? Et force est bien de se demander quelle preuve cela peut-il bien apporter au complot ?

L'audience est suspendue.

L'audience, cet après-midi; -fc^ni-! mén'ce par l'interrogatoire du confiseur Reisacher, qui fut sous-officier dans l'armée allemande. Il quitta l'Alsace et vint à Paris, où il se trouvait en 1014, faisant le commerce de machines d'im-. primerie, puis le commerce du papier. A la déclaration de guerre, il refusa de s'engager dans l'armée française, faisant valoir des raisons de sentiments ses frères étaient incorporés dans l'armée allemande, et il avait lui-: même prêté serment à l'empereur. En 1918, il fut interné puis, rapatrié, devint confiseur à Strasbourg. L'accusé se plaint des Mauvais trai»tements subis, expose comment il fut amené à entrer dans le mouvement au-: tonomiste et comment il s'entendit avec Bulach.

On lui reproche des articles autono- mistes et antifrançais sur la significa-:tion desquels il ergote.

Charles-Xavier fiaumann, avec le., quel continuent les interrogatoires de l'après-midi, est un personnage en ,ve-,dette qui, par ailleurs, est, à raison de ses rapports avec le sieur Ley, agent d'espionnage allemand à Fribourg-en- Brisgau, inculpé d'espionnage. L'accu-. sation le représente comme propagan- diste ardent, ancien rédacteur-gérant de la Warheil à Strasbourg, où il publia' des articles comme celui intitulé « Dix pour un », qui constitueraient une provocation ouverte à l'émeute et à la; guerre civile.

Sec, maigre, nerveux, il se défend avec une véhémence passionnée et une ironie haineuse.

Avant tout, dit-il, il faut montrer comme la .police travaille, pas vrai que j'ai été ouvrier d'usine, pas vrai que j'ai été engagé volontaire. Et. le voilà lancé dans un véhément discours en allemand.

Mais le président coupe court':

Vous ne parlerez' pas ici comme vous éoriviez dans la « Warheit », Avec véhémence, l'accusé continue. En Allemagne, on l'a arrêté, pour es- pionnage au service de la France, parce qu'il présentait Foch comme un général compétent aujourd'hui, c'est la France qui l'arrête pour espionnage au service de l'Allemagne.

Le président. Et pour des choses plus sérieuses peut-être. Notons un violent incident. Le procureur général. Si; dit-il, l'affaire d'espionnage n'est pas close, contre Baumann et Kohler, o est qu'on est sur la piste d'une autre affairé extrêmement sérieuse qui paraît liée à la' leur, et voilà pourquoi Baumann et Kohler ne sont pas jugés.

Sur quoi, tempête. « C'est trop ou pas assez » clame Mû Berthon. Tout le dossier d'espionnage ou pas de question d'espionnage,1 -et voici 4a pluie des con- clusions qui .menacé à nouveau. Pour le moment, l'orage ne crève pas, la pluie est remise à plus tard. Mais, de plus en plus véhément, Baumann continue, Il affirme que toute l'affaire d'espion-.nage est entre Thousagel, qui est un agent provocateur, et un espion qu'il est victime d'illégalités de la part du parquet qu'il est illégalement en prit son et fut honteusement traité.

Mais voici la conclusion. NI° Peter demande acte que le procureur général a traité Ba,umann et Kohler d'espions dangereux et demande que le dossier d'espionnage tout entier soit versé aux débats.

Véhémentement, il proteste de l'innocçnce de ses clients, contre le retard apporté à la solution de l'affaire d'esi pilonnage et la violation de la loi dans le but d'influencer le jury.

Mais voici le procureur général Je ne vois aucun inconvénient ce que la cour donne acte de mes paroles, Quant à la détention de Baumann, s'il la trouve injustifiée qu'il s'adresse à la chambre des mises en accusation. Enfin, la prèce incriminée est depuis le début versée au dossier par le juge d'instruction, mais j'estime que le dos_,sier ne peut être livré à la publicité. L'incident s'éternise et Baumann s'écrie C'est contre ces injustices de la justice française que nous nous révol-. tons.. Et,, la voix tonnante, brandissant les poings, il continue

Toute ma vie j'ai été nomade, il faut la politiquo pour me traiter do crimine!. J'invite toute la presse internationale à assister à ce procès pourvoir comment on a fabriqué un complot. Coupant court, le président l'interroge sur la stosstruppe d'assaut du baron de Bulach. Réponse celle-ci n'a jamais existé que dans l'imagination du baron de Bulach. Le questionnaire incriminé parut dans là Warheit, est l'accusé s'étonne qu'on ne poursuive pas Bu-s lach au lieu de lui. Lecture est donné d'une pièce saisie chez Pinck, et où il dit que l'exaspération est telle contre les Français que la population accepterait avec joie de nouvelles vêpres siciliennes.

Le président. Voilà ce qu'écrivait l'autonomiste, Pink. y. La fin de cette .audiences lamentable se termine dans des discussions encore plus confuses. ̃ ̃̃̃̃̃̃ L'audience est enfin levée sur, une lettre de Ley, protestant n'avoir jamais été propriétaire de la Warheit. Demain ce sera Kolher, le dernier des interrogatoires, et les témoins pourront enfin être entendus.

Félix Balle

Les Sinistrés de Corinthe La légation de Grèce nous communique la note suivante

« La légation de Grèce, ayant pu transmettre jusqu'ici à Athènes la somme de 850,000 francs environ, réunie en France en faveur des sinistrés' de Corinthe, remercie les amis français de la Grèce qui ont bien voulu se joindre aux colonies grecques de France dans cette œuvre de solidarité humaine. ».