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Titre : Journal des artistes : annonce et compte rendu des ouvrages de peinture, sculpture, architecture, gravure, lithographie, poésie, musique et art dramatique

Auteur : Société libre des beaux-arts (Paris). Auteur du texte

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1835-06-28

Contributeur : Farcy, Charles-François (1792-1867). Rédacteur

Contributeur : Guyot de Fère, François-Fortuné (1791-1868). Rédacteur

Contributeur : Huard. Rédacteur

Contributeur : Delaunay, A. H.. Rédacteur

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb391813444

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb391813444/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 19648

Description : 28 juin 1835

Description : 1835/06/28 (A9,VOL1,N26).

Description : Note : GRAV.

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k5411565m

Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, V-11997

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 13/12/2010

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9e Année. — 1er Volume. — N° 26. — 28 Juin 1935.

JOURNAL

DES ARTISTES

Revue Pittoresque

CONSACRÉS

AUX ARTISTES ET AUX GENS DU MONDE.

MUSÉE ROYAL.

Nous avions annoncé, après un premier coup-d'oeil au Musée, lors de sa réouverture, qu'aucune richesse nouvelle, en fait d'anciens tableaux, n'était venue accroître l'importance de cette vaste collection. Nous avions tort et raison : tort, parce que plusieurs nouveaux tableaux ont été appèndus aux parois; raison, parce qu'ils sont sans intérêt ni valeur. Ce musée, qui naguère se composait d'oeuvres capitales, des plus beaux tableaux réunis en Europe, doit-il aujourd'hui descendre si bas ?

Nous ne nous attacherons pas principalement a un certain nombre de tableaux, rebuts de la galerie de Versailles, qui eussent été mieux placés a la salle des commissaires-priseurs qu'au Louvre; nous demanderons seulement a ces messieurs, qui jugent des admissions au Musée royal, pour quel motif ils ont admis à l'exposition permanente ce Combat naval, qui jadis avait été de Ludolf Backuisen, mais qui aujourd'hui n'est réellement d'aucun maître, puisqu'il est refait en entier, et que les retouches, maladroitement exécutées, offrent de


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toutes parts des contresens tellement sensibles que les ombres ne correspondent plus avec les objets qui les causent. Que dirons-nous de cette espèce de Nativité allemande, tableau auquel, décemment, on ne peut donner aucun nom de maître? Comment appellerons-nous ces trois portraits d'enfans, que le livret nous donnera peut-être comme étant une production de yan-Dyck ? Et le plus beau, que nous oublions ! Ce Hackert ne vaudrait-il point soixante francs en vente publique ?

Nous avons peine a croire que MM. les experts aient trouvé ces tableaux dignes d'être achetés par le Musée; s'ils les avaient jugés ainsi, il faudrait, certes, qu'il y eût une raison que nous ne voulons pas dire.

Au lieu d'entasser de telles pauvretés au Musée, ne seraitil pas plus convenable d'élaguer de ce lieu d'étude tous ces ouvrages médiocres ou refaits, qui ne peuvent que nuire aux élèves qui les copient, gâter une belle collection, et donner aux étrangers une mauvaise opinion du goût des Français ?

Sous le rapport de l'étude et de la comparaison des diverses époques de l'École française, comment se fait-il que nous ne voyions au Musée aucune production de Carle Vanloo, Natoire, Boucher, Lantara, Bruandet, et tant d'autre qui seraient, certes, mieux placées dans ces galeries que toutes ces croûte dont on vient de les encombrer ? Cela aurait pourtant bien son intérêt, sans parler de celui que la mode y attacherait.

Nous l'avons déjà dit, il y a beaucoup à faire au Musée sous le rapport du choix, sous celui du classement, de l'attribution des maîtres, et aussi de la rédaction du livret ; mais on continuera d'être sourd.


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REVUE DES ÉGLISES DE PARIS.

DE L'ORIGINE, DE LA FORME ET DE LA DÉCORATION

DES TEMPLES CHRÉTIENS.

(Premier article.)

Les églises sont au nombre des plus beaux et des plus intéressans monumens de Paris, c'est avec satisfaction qu'on les voit en ce moment réparer, quant à l'extérieur, par une autorité soigneuse, la préfecture de la Seine; mais cela fait sentir d'autant mieux le malheur de voir leur décoration intérieure négligée, abandonnée à l'ignorance ou au caprice des curés ou des fabriciens, qui trop souvent ne savent employer ni leurs anciennes richesses en tableaux et en statues, ni celles dont la ville, a des époques plus récentes, leur a fait présent.

Il fut un temps où nos temples révérés de tous, étaient connus de tous; aujourd'hui, l'esprit religieux n'existe plus, et les personnes pieuses ou dévotes qui les fréquentent sont très généralement étrangères aux beaux-arts, en sorte que les productions sans nombre qu'ils renferment sont inconnues des amateurs. Cependant des chefs-d'oeuvre en peinture, en sculpture, en architecture, se trouvent enfouis dans ces monumens sacrés !

Avant de donner la description des églises, nous devons commencer par un précis sur la fondation et sur le rithme qui fut observé dans leur édification et leur décoration. Chez nos pères, que nous taxons d'ignorance ou même de barbarie, tout était réfléchi ; le nombre des pierres employées pour un autel, la forme triangulaire du maitre-autel, la finesse ou le large des ornemens, tous ces détails que nous qualifierions de minuties, étaient le fruit d'une longue combinaison. Ceux qui avaient des yeux pouvaient lire ces hiéroglyphes.


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Si nous en croyons quelques révérends pères du quatorzième siècle, la fondation de la première église en France remonte au septième siècle; on assigne cette ancienneté, par exemple, à celle d'Audignon, près St-Sever, qui vient d'être a moitié détruite par la foudre. Cette haute antiquité (1,200 ans), n'est pas admise par tous les archéologues.

Les propagateurs de la nouvelle secte des chrétiens, encore indécis sur les bases qu'ils voulaient donner à leur institution , se réunissaient sur divers points de la Gaule ; mais sans cesse poursuivis, massacrés par les Goths, les Vandales, et plus tard par les Normands, ils cherchaient pour conférer des cavernes ou des souterrains ; ne pouvant avoir aucun costume particulier, une seule croix grecque, placée sur la toge gauloise, était la marque distinctive des doctori. Bientôt le nombre des secteurs s'accrut, et au rapport d'un ancien missel intitulé : « Misracles que Dieult le per fist por sa Esglisse, » on voit raconté de la manière suivante, l'institution du premier temple chrétien en France:

Douze papas ( c'est ainsi qu'on appelait les premiers prêtres), a la suite d'un différend qui survint entre les secteurs doctori, se séparèrent des autres et vinrent s'établir à Lutèce en 490 ; saint Remy, chef des nouveaux réformateurs, prit pour ensèigne la croix romaine, se fit des prosélytes, et bientôt, à la tête d'une armée qu'il forma de Germains, de Francs, de Romains et de peuplades du Nord, il se promena fièrement dans Lutèce et défia l'armée de Mérovée. Poursuivis par ce dernier, lui et les siens se réfugièrent vers Montmartre, saccagèrent les ruines du temple impie, ostères (comme dit le missel) la fousdre que Jupin estenoient et y mist en guise dans sa menotte large, veslue et goudrouyée un saint Ex-Croix. Saint Remy fit fermer les portes du temple de Mars, monta sur une colonne, fit fléchir les genoux a ses soldats, leur fit un discours pour les exhorter à combattre pour Dieu; et, arrivé a la phrase qui terminait sa péroraison, il s'arrêta , leva les mains et les yeux vers le ciel, et s'écria


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d'une voix prophétique : Ecce, ecce Deo! Tous baisèrent la terre, et ils bastirent ceste eglisse sainte, nette, proprette et cachette mystérieuse.

Enfin, après quelques années saint Remy parvint a former une secte chrétienne, convertit même Clovis, la soeur de ce monarque et des milliers de soldats.

Vers 800, lorsque Pepin-le-Bref, par la donation de l'exarchat de Ravennes, raffermit la puissance de la papauté, Adrien, par reconnaissance, lui fit présent d'une croix bénite par ses tres pievses et tres sainctes mains, comme dit Guillaume de Lorris. Ce monarque, pour remercier Dieu de la victoire qu'il remporta sur le lion et le taureau, fit construire une chapelle à Aix-la-Chapelle (1), au milieu de laquelle devait être placée la sainte croix. Cette église, dont nous avons parlé dans un article précédent, est, sinon le premier temple chrétien, au moins le premier construit dans la Gaule.

Le fameux Hildebrandt, fils d'un charpentier de Tolède, qui parvint au trône pontifical sous le nom de Grégoire VII , étant venu comme ambassadeur a la cour de Henri Ier, en 1055, fit démolir la chapelle dont nous avons parlé, et présida lui-même a la réédification de la nouvelle église. Voici comment s'explique Jean-le-Sénéchal, premier page servant du cardinal ambassadeur Hildebrandt, dans son rapport au roi (1) :

« Sire ! un temple élevé au Dieu immense ne doit pas être » bas; il faut d'abord que le temple prenne la forme cruci» forme. Jésus, en mourant pour tous sur la croix, a voulu » que son église eût cette disposition pour que chacun pût » connaître, en y entrant, en quel honneur ce tenon (temple) » s'élevait. Il faut se souvenir qu'une église doit être cons» truite de la manière suivante : le milieu doit être très élevé,

(1) C'est l'origine du nom de cette ville.

(2) Nous avons traduit le texte pour que la Iecture en soit plus facile.


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» les deux ailes, égales en hauteur, seront un tiers moins » haut que le centre ; la façade doit être tournée au couchant, » le maître-autel sera formé de sept planches et de trente » pierres; douze colonnes soutiendront l'édifice, trois cent » soixante dalles le paveront et douze figures lui serviront » d'ornement. »

Il est facile de voir, par ce rapport, que toutes ces dispositions et ces chiffres avaient une signification. Quant au plan cruciforme, chacun sait qu'il était strictement observé dans le moyen-âge; si quelques temples font exception, c'est que jadis ils avaient été construits par une autre secte. Dans certains temples carrés se trouvent trois tours, celle du milieu, un dixième de plus haut que les deux autres.

« Chaque architecte se croit capable d'élever une église, » dit le père Hardouin, et bien peu d'entre eux connaissent » les règles qui doivent être suivies pour l'édification d'un » temple religieux ; une pierre de trop, une colonne de moins, » constituent des erreurs grossières. »

Dans tous les temples du moyen-âgé, les façades sont tournées vers l'occident, pour que les prières des fidèles se dirigeassent vers le levant, lieu où est né et mort le Christ (1).

Ce mode de construction n'appartient point à nos pères; ils le tenaient des Grecs, qui l'avaient puisé dans le culte égyptien.

Quant aux nombres déterminés de planches, de pierres, de dalles ou de colonnes, il est facile de les expliquer par certains détails de nos anciens rithmes religieux; mais il est facile aussi de se tromper.

Une remarque est encore a faire ici ; le choeur ne se termine jamais régulièrement, toujours une inclinaison sensible se fait sentir à droite. Le père Hardouin, d'accord avec le

(1) Voir, pour plus amples explications sur cette matière, la traduction en vers du Roman de la Rose, qui paraît chez L. Rozier, libraire, rue Guénégaud, 25.


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fameux Caffard, qui le précéda, s'est exprimé ainsi à ce sujet : « Le Christ mourant sur la croix est l'emblème des ténèbres ; » mais il ressuscite, ce Dieu ! c'est par la droite qu'il doit en» trer dans le tabernacle. » Aussi, continue-t-il, la porte de droite est-elle toujours plus grande et plus belle que celle de gauche. « Demandez à nos simples paysans, chez qui les traditions anciennes ont pu se conserver, la raison de cette inclinaison vers le chevet de l'église, ils vous répondront que le Christ, mourant sur la croix, inclina sa tête sur l'épaule droite, et que c'est là ce qu'on a voulu rappeler.

Enfin, pour terminer cette dissertation : « Ce qui confirme » encore la science de nos pères, c'est l'exactitude qu'on ob» servait pour faire distinguer le sexe de la divinité à laquelle » était dédié le temple. Les églises sous le patronage des » saintes, étaient remarquées par un détail infini et.par un » travail très précieux : telles Notre-Dame- de Paris, de » Rouen, etc., etc. Pour les saints, c'était une architecture «noble, large et simple; Saint-Germain-des-Prés, Saint» Méry, la tour Saint-Jacques, etc., le prouvent. L'on voit » évidemment que le génie de nos pères était plus vaste que » nous ne croyons, puisque dans tous leurs ouvrages on re» connaît le résultat d'une longue réflexion et le travail » consciencieux d'hommes éclairés. » HUARD.

LE PEINTRE-GRAVEUR FRANÇAIS,

ou

Catalogue raisonné des estampes gravées par. les peintres et /es dessinateurs de l'Ecole française; ouvrage faisant suite au Peintre-Graveur de M. Bartsch, par M. A.-P.-F. ROBERTDUMESNIL

ROBERTDUMESNIL

C'est au commencement du siècle que Bartsch, savant, conservateur du cabinet impérial des estampes à Vienne,

(1) Tome Ier. Paris, Gabr. Warée et Mme Huzard, 1885 ; in-8°, quatre ac-simile; ; G fr.


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commença la publication du vaste recueil d'oeuvres de peintres-graveurs qu'il avait formé. Trente ans se sont écoulés et des lacunes ont apparu dans son immense travail. Le temps qui détruit tout amène aussi des découvertes. A l'étranger comme en France, de riches amateurs n'ont rien épargné pour colliger les matériaux nécessaires à la rédaction de notices additionnelles dont on reconnaissait la nécessité; nul doute que le désir de compléter le plus possible ces supplémens n'en retarde encore la publication. C'est un ajournement qui doit avoir son terme, parce qu'en dépit des soins humains, il est peu d'ouvrages absolument parfaits et entièrement complets, et que les plus satisfaisans a cet égard, reçoivent du public studieux un accueil assez favorable pour indemniser leurs auteurs, moins jaloux de lucre que d'estime, du peu d'encouragemens venus de plus haut.

C'est moins un supplément qu'une nouvelle série qui vient d'être entreprise par M. Robert-Dumesnil, et son travail offre d'autant plus d'intérêt, que c'est à l'École française qu'il est consacré.

On a peine à concevoir l'abandon de la gravure par les péintres français contemporains, lorsque l'on voit si peu de leurs devanciers, si peu de leurs rivaux en Allemagne, en Angleterre et en Italie, résister à la tentation de dessiner et de graver eux-mêmes sur le cuivre leurs productions favorites et leurs études de prédilection. L'empressement qu'éveilla chez nous la lithographie fut de courte durée, et si la gravure n'en parut que plus caduque, les caprices de sa jeune rivale effrayèrent bientôt la masse de ses adorateurs. Surpris d'une fécondité si malheureuse.

L'avertissement de cet ouvrage désappointera, par sa brièveté, les lecteurs habitués a voir l'auteur se célébrer luimême dans les préliminaires, et à deviner l'écrivain d'après sa préface. Il est si prudent, lorsqu'on désespère de la bienveillance et de l'équité des nécrologes contemporains, de rédiger soi-même sa biographie, de révéler au public ses


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talens, ses connaissances et ses richesses, quelles qu'elle* soient ; enfin, d'élever ainsi la pierre d'attente biographique à laquelle tant de lecteurs aiment à s'accrocher. Mais il y a des noms qui portent en eux-mêmes leurs garanties, sans s'appuyer sur une longue série de titres et de qualités, disposés en cul-de-lampe, surtout, comme en cette circonstance, si l'on pense qu'à moins d'avoir beaucoup vu, beaucoup comparé, et par conséquent avoir possédé une rare et coûteuse collection, il serait bien difficile de continuer avec succès un ouvrage tel que celui de Bartsch.

Le plan tracé par ce dernier auteur a été fidèlement suivi par M. Robert-Duménil. Il décrit, après avoir classé les sujets dans un ordre méthodique, les diverses gravures exécutées par des peintres ; il leur assigne des titres et des numéros, énonce leurs dimensions, leurs différens périodes d'avancement ou de dégradation, ce qu'on appelle leurs états, et fait précéder chacun de ces catalogues d'une notice exacte, mais très succincte sur l'artiste; il établit une corrélation entre son ouvrage et les catalogues déjà publiés, et rectifie, en les motivant, les erreurs et les omissions de ses devanciers.

Toutefois, puisque l'éloge est toujours côtoyé par la critique, on eût approuvé sans doute l'indication du portrait de chaque artiste et l'indication sommaire du nombre de pièces gravées d'après lui, parce que l'une était un complément naturel, et que l'autre eût ajouté de l'intérêt aux notices biographiques. On regrette aussi que l'auteur ait renoncé à sa première intention, et préféré l'énonciation des formats en mesures duodécimales aux mesures décimales, bien autrement précises, et qui s'inoculeraient enfin dans le public français et étranger, si l'on ne reculait pas sans cesse devant son emploi,

Il y a du bonheur à placer Claude Lorrain en tête de l'ouvrage, puisque avec lui commence le dix-septième siècle. C'est entrer dans la carrière sous l'influence d'un astre pro-


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lecteur, et l'on conçoit facilement l'enthousiasme des hommes de goût pour les compositions ou les études gravées de ce maître, parce qu'en outre de la transparence et de l'éclat, qui sont les qualités essentielles de ses tableaux, elles offrent le mérite de la touche et l'esprit des détails. Le nombre des gravures de Claude se bornerait à 42 dans un espace de 30 ans, et les signatures qu'il jetait dans les parties les plus obscures, réunies en trois planches par l'auteur, et rapprochées de quelques lignes d'écriture, lui révèlent dans ce peintre célèbre un degré d'instruction plus élevé que les notices biographiques ne lui accordaient.

Quelques-unes de ces 42 planches sont importantes, d'autres sont des chefs-d'oeuvre d'entente et d'effet; mais le nombre des traductions faites par des graveurs est considérable, et le catalogue le plus complet est celui qu'en publia, en 1800, M. le comte de Kepel.

Sans examiner si l'ordre chronologique des décès n'eût pas été préférable à celui des naissances pour l'énumération successive des artistes du dix-septième siècle, on comprend qu'en adoptant le second pour cataloguer tour-a-tour les oeuvres de Claude, des Mignard, de Gaspre, de Bourdon, de Le Sueur, de Le Brun, des Courtois, de Rivalz, etc., on a dû rejeter à un autre volume des contemporains tels que le coloriste Vignon et Bosse son élève, le fécond Brebiette, Perrier trop maniéré, Mellan trop froid, les Borigny, Chapron, Loir, les Stella, les Corneille, Testelin, et d'autres moins connus, dont l'auteur doit encore révéler les noms.

Une telle entreprise, résultat de travaux successifs, longs et minutieux exigeait des recherches pénibles, des examens attentifs et des comparaisons multipliées. Ce n'est point une compilation, puisque toutes ces conditions ont été remplies et que ces conditions sont indispensables pour discerner F ordre chronologique de productions dénuées de dates, et pour constater la marche du talent de l'artiste, en déterminant ensuite les étais successifs de chacune de ses productions. La rédac-


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tion même, la dernière de ces opérations, offre encore des écueils dont l'auteur s'est habilement tiré.

Les titres qu'il impose sont courts et faciles à retenir, les descriptions sont précises et claires, enfin les observations sont utiles et motivées.

Cette continuation de Bartsch; ou plutôt ce répertoire distinct, est un ouvrage dont la publication» rapide et totale doit être vivement désirée. Il faut croire que le Peintre-Graveur français, accueilli favorablement par l'Allemagne et l'Angleterre, obtiendra place sur les listes de souscriptions ministérielles toujours assiégées, et surtout place dans les rayons des bibliothèques départementales, que tant de frivolités sur beau papier en grand format encombrent aujourd'hui.

C.-V.

NÉCROLOGIE.

Madame Pauline Auzou, née Demarquest, le 24 mars 1775, à Paris, annonça, dès son enfance, un goût prononcé pour le dessin. Elle entra, comme élève, chez M. Regnault à l'âge de 13 ans. Son maître, voyant en elle de grandes dispositions, se plut à les développer ; aussi dès 1793, âgée a peine de 18 ans, elle exposa au salon une Bacchante, qui fut distinguée, en ce que la composition et le sentiment annonçaient déjà du talent. Elle exposa ensuite a tous les saIons, d'abord des scènes pastorales de Gessner, plus tard, quelques scènes familières et des portraits. En 1804, elle fit paraître la Sollicitude maternelle et le Premier sentiment de coquetterie. Ces tableaux la placèrent au rang des artistes distingués ; ce n'était plus seulement du talent-, il y avait de la poésie dans ses compositions. En 1806, elle exposa le Départ pour le duel, qui; lui valut une médaille d'or de première classe, et, en 1808 , Agnès de Méranie (ces deux ta-


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bleaux sont de grande proportion ) ; en 1810, l'Arrivée de Marie-Louise à Compiègne ; en 1812, Marie-Louise, avant son mariage, distribuant ses bijoux à ses frères et soeurs; en 1814, Une croisée de Paris, le jour de l'arrivée de Louis XVlll (ces trois tableaux appartiennent au gouvernement) ; la même année, les Bains de Luxeuil; l'Effroi d'une jeune Livonienne; Diane de France et Montmorency, et le Portrait du général Vasserot; en 1817, la Fête de St.-Louis au village; la Vielle bonne, ou les Contes de revenans ; Novès et Alix de Provence ; Boucicaut et mademoiselle de Beaufort, et successivement beaucoup d'autres portraits et tableaux de chevalet.

Son talent était surtout remarquable par un goût exquis, une justesse de pensée, le sentiment des convenances, la grace et l'ame qu'elle mettait dans tous ses tableaux.

Elle pressentait dès long-temps sa fin prochaine, car en 1833, faisant les portraits des deux enfans qui lui restaient, elle disait : Voilà le chant du cygne! Elle eut quatre enfans. Elle perdit son fils aîné a l'âge de 7 ans, ce qui commença à déranger sa santé; mais sa fille, mariée a M. Nepveu, architecte du roi, et qu'elle perdit en 1821, âgée de 23 ans, l'altéra totalement et ne lui permit plus de se livrer a de grands travaux : elle se borna a quelques esquisses et à des portraits, et consacra son existence à sa famille et a ses amis.

Douée d'une ame forte, elle fut toujours supérieure a sa situation, même aux injustices; sans négliger son art, qui était sa vie, et conservant une parfaite égalité d'ame, elle sut s'occuper de sa famille et conduire son ménage. Elle avait de la dignité, de la grace, une grande bonté et beaucoup d'indulgence. Ses élèves lui ont conservé une grande amitié.

Comme mère, elle fut tendre et sublime. Malgré ses occupations, elle surveilla toujours elle-même l'enfance et l'é-


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ducation de ses enfans, et tant qu'elle vécut, leur prodigua tous ses soins.

Après une maladie aigüe -, qui dura sept mois, elle termina sa carrière avec calme et résignation, entourée de sa famille, le 15 mai 1835.

Garavaglia, célèbre graveur en taille-douce, naquit a Pavie en 1790 ; il fut élève d'Anderloni, et ensuite il vint à Milan, à l'école royale dirigée par le chevalier Longhi.

Les progrès de Garavaglia dans son art difficile furent bientôt couronnés par l'Académie, ayant produit deux gravures de prix, l'Hérodias et l' Horace.

II avait à peine 25 ans lorsque, de retour à Pavie, il acheva la gravure très précieuse du tableau de Raphaël, dit la Sacra Famiglia. Quelque temps après il publia il Jacob d'Apiani, et la Madona della Seggiola, ouvrages d'un grand prix. L'artiste était occupé à graver un tableau de Guide, lorsqu'il mourut, le 27 avril, a Florence, où il avait été appelé pour remplacer Morghen, comme professeur à l'Académie Giovita.

D. G.

Bulletin de la Semaine.

N° 26. —28 Juin 1835.

NOUVELLES DES ARTS.

M. le baron Gros, qui était souffrant depuis quelques jours, a succombé à une attaque d'apoplexie ; c'est une des plus grandes pertes que pouvaient faire les arts !

— M. P. Delaroche , de retour d'Italie , a repris avec M. Thiers la dis-


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cussion +..icee au sujet de la peinture de la petite coupole de la Madeleine , qui avait été donnée à M. Ziegler pour le prix de 40,000 fr. Il paraît que dans la convention faite précédemment avec M. Delaroche, il devait faire cette peinture gratuitement, afin d'avoir l'avantage de décorer seul l'intérieur de la Madeleine. Ayant réclamé rigoureusement l'exécution de cette convention , M. Ziegler a été dépossédé, mais dédommagé par une peinture d'égale importance à exécuter au Panthéon.

— La Gazette des salons s'exprimait ainsi, il y a quelques jours : On parle beaucoup dans ce moment du remplacement de M. Véron dans la direction de l'Opéra, par MM. Cave et Bertin des Débats ; cette combinaison placerait M. Jules Janin à la direction des Beaux-Arts !...

— On va enfin détruire le Pont-aux-Doubles afin de dégager l'HôtelDieu de Paris. On s'occupe aussi d'utiliser l'ancien emplacement de l'archevêché , occupé maintenant par l'ignoble marché aux haillons dont nous avons parlé.

— L'église Notre-Dame-de-Lorette vient d'être dégagée de l'enceinte de planches qni l'entourait.

— Messieurs les entrepreneurs du Physionotype , non contens de gâter le goût de la génération actuelle , viennent de dresser leur plan pour gâter celui de la génération future. Chaque année, seront exécutés gratuitement les bustes des élèves qui, soit dans le concours général, soit dans les distributions particulières à chaque collége , remporteront les deux premiers prix. De cette façon, la jeunesse élevée dans nos colléges, finira par ignorer qu'il y a un art statuaire, et ne connaîtront, en fait de sculpteurs, que les mouleurs du Physionotype.

— Il se forme à Paris, rue d'Alger, 6 , une société polytechnique polonaise, dans le but d'aider et d'encourager, par toutes les voies possibles, les Polonais qui désirent utiliser leurs connaissances sur le sol hospitalier de la France. Les sciences, les arts et l'industrie entrent dans ce vaste plan conçu par des Polonais réfugiés. Cette association possède dans son sein , outre des savans et des industriels , des peintres , sculpteurs, graveurs , dessinateurs , lithographes, musiciens , etc. Nous désirops vivement qu'une partie des travaux d'arts que le public est habitué à répartir entre nos compatriotes , se répande sur ces intéressans étrangers, anciens et fidèles alliés de la France.

M. Langlois va remplacer son panorama d'Alger par celui, non moins

important, de Moscou qu'il est allé prendre il y a un an.

Le procès de M. Ardisson, propriétaire de la belle galerie de tableaux

si malheureusement incendiée , rue du Temple, contre les compagnies d'assurance , vient d'être jugé tout à son avantage. Les compagnies sont condamnées à payer à M. Ardisson 560,000 fr. ; plus, des dommages-intérêts.

M. Chaudruc de Crasannes, l'un de nos savans antiquaires, vient de


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publier une Notice sur une mosaïque antique récemment découverte dans l'enclos d'un ancien couvent de Cahors. Cette mosaïque, de 36 à 40 pieds, sur 18 , très remarquable par l'ingénieuse combinaison de figurés géométriques est, selon M. de Crasannes , de l'époque entre le règne d'Auguste et de Claude, ou au plus tard de Néron.

—- Un obélisque va être élevé sur la place Louis-Philippe au Hàvre , et quatre fontaines dans le quartier ouest de la basse-ville. M. Ladvocat , entrepreneur des travaux du port, en est chargé.

— H est question d'élever un monument au célèbre médecin Bichat, à Thoirette où il est né. Une souscription est ouverte dans le Jura et la Côted'Or.

— La présence à Marseille dé M. David, statuaire, membre de l'institut, a donné l'idée à la ville d'élever une statue au célèbre Puget, et d'en charger l'habile académicien. C'est M. Chasseriau, architecte, qui en a eu la première idée.

— On vient de trouver, en fouillant dans l'ancienne chaussée de Brunehaut allant de Bavai à Reims, un de ces tombeaux que les Romains placaient sur les grandes routes. Entre autres objets on y a trouvé deux agrafes; sur l'une, est écrit memento mei , et sur l'autre, si me amas basia me. Ce qui passerait pour le plus surprenant, serait une petite statue.d'Apollon en plâtre.

— Les villes départementales s'occupent, non-seulement d'exposition de tableaux de peintres contemporains , mais aussi d'acquisitions d'anciens tableaux de maîtres. Valenciennes vient d'acheter pour son musée un bon tableau de l'école italienne , représentant le Jugement de Paris.

— Douai vient de faire l'acquisition, pour son musée; d'une foule de débris de sculpture et architecture qui gisaient dans diverses maisons de Bavai. Le musée en a reçu deux voitures chargées ; il est très probable qu'on y trouvera des fragmen précieux.

— Le modèle en plâtre de la statue de Corneille, arrivé le 9 à Rouen , doit être placé à demeure dans la salle des pas-perdus du palais de justice de cette ville.

— On va restaurer avec soin une ancienne voie romaine , entre Bavai et Quiévrain, et qui servira aux modernes comme elle a servi aux anciens. -

— L'arc de triomphe de Marseille est terminé ; les sculptures qui l'ornent sont de M. David; elle sont, dit-on, très belles.

— La belle église d'Audignon , près de Saint-Sever , qu'on prétend construite au septième siècle , vient d'être presque entièrement abattue par la foudre.

— Les fouilles exécutées dans le territoire de l'ancienne Vuleia ont donné de nouveaux résultats intéressans. On a découvert dans les tombeaux des coupes et des vases peints, d'un très beau dessin , représentant plusieurs faits


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historiques. Ces précieuses découvertes, jointes à celles de Canino, serviront à l'histoire.

— Le modèle dû monument qui sera élevé à Guttemberg, sur le projet de Thorwaldsen , exécuté par son compatriote M. Bissen , vient d'être envoyé de Rome à Paris , pour être coulé en bronze.

— La Chambre des Communes , en Angleterre , vient de décider que la reconstruction du palais destiné aux Chambres du Parlement, sera mise au concours ; que le style des bâtimens sera gothique , ou semblable à celui du règne d'Elisabeth. Des primes de 12,500 fr. sont offertes aux projets qui seront approuvés. Celui qui sera définitivement adopté , aura une récompense additionnelle de 2000 fr. Le comité se réserve le droit de choisir l'architecte chargé de diriger les travaux. — On ne dit pas si les architectes étrangers sont admis à concourir avec les architectes anglais.

— L'académie d'architecture de Londres vient d'admettre au rang de membres associés, MM. Perrier, Fontaine, Lebas , Debret, Achille Leclere et Guenepin, membres de l'Institut de France.

A ce numéro est jointe la gravure au trait de la statue de l'Amour, joli marbre de M. Thomas, vu au dernier Salon. La gravure est de M. Talbeaux.

ANNONCES DIVERSES.

OEuvre complète de Flaxman , recueil de ses compositions gravées an trait par Reveil. 25° livraison de l'Odyssée. Prix, 1 fr. 25 c. Chez Audot, libraire, rue du Paon , 8.

— Couleurs en pastilles pour la miniature et l'aquarelle, inventées et préparées par.J. Berville , rue de la Chaussée d'Antin , 29 ; magasin de tous les objets relatifs à la peinture ; collection de tableaux, dessins , etc.— L'avantage de ces couleurs en pastilles , propres à être fixées sur la palette , consiste dans l'économie de temps et dans la facilité d'emploi. En outre , les pastilles n'équivalant qu'à un quart de pain ordinaire , on peut se procurer un assortiment complet pour le quart du prix d'un assortiment de couleurs anglaises. — Pour évirer les contrefaçons , chaque pastille est marquée du nom de l'inventeur.

Les Abonnés des départemens qui ont à renouveler, le premier juillet, sont priés de ne pas différer s'ils ne veulent éprouver de retard dans l'envoi.

IMPRIMERIE DE DUCESSOIS , QUAI DES AUGUSTIN 55.


TABLE DES MATIÈRES

DU PREMIER VOLUME DE LA NEUVIÈME ANNÉE;

NOTA. Ce volume fini avec le numéro 26 , à la page 420.

Page MATIÈRES GENERALES.

Nouveaux croyons de plombagine dits mine de plomb. 1

Costumes français. 11

Propagation des beaux-arts. 19 Circulaire de M. le ministre de l'instruction publique pour la

conservation des objets d'arts. 38

Considérations nouvelles sur l'art de la gymnastique. 54 Conservation de tableaux et statues, lors de la spoliation du

Musée du Louvre. 74

Dictionnaires des monogrammes. 87

Anatomie élastique. 103

Gymnase civil et orthopédique de M. Amoros. 108. 351

Salomon de Caux , perspective, vapeur. 116 De l'état et de la direction des arts en France. 151 , 167 , 183 ,

196, 235, 250, 269, 279, 289, 313.

Le prôneur au salon et dans le monde. 172

Situation actuelle des beaux-arts. 209

Sur l'esprit des règles perspectives. 273 Quelques réflexions sur les récompenses accordées après le

Salon de 1835. 309

Des Catalogues. 319. 348

Panecdolon , nouvel instrument d'optique. 338

Exposition des manufactures de Sèvres et des Gobelins. 289. 311

Nouvelles tentures pour les ameublemens. 325

Budget des beaux-arts et des travaux publics. 315

De l'administration dans ses rapports avec les artistes. 357 Relevé général des objets d'art exécutés à Paris depuis 1816

jusqu'en 1820. 366

Séance annuelle des cinq académies, discours de Gros, président. 377

Des artistes-littérateurs et des littérateurs-artistes. 390

Des femmes célèbres dans la peinture, etc. 397

Revue des églises de Paris. 407

Le peintre-graveur français , ouvrage de M. Robert Dumcsnil. 411


421

SOCIETE LIBRE DES BEAUX-ARTS.

Admission chez le roi , le 1er janvier. 17

Mémoire sur l'institution du jury. 33

Renouvellement du barreau , etc. 73

Séance publique annuelle, 8 février. 93

Séance du 10 mars. 190

— du 7 avril. 240

— du 21 avril. 272

— du 5 mai 1335. 298

— du 21 juin. 404

PEINTURE.

Musée de la ville de Tours. 19

Un grand peintre dont on ignore le nom. 22

École royale gratuite de dessin. 49

Exposition de Rouen , récompenses. 57

Société des amis des arts. 85

A Daguerre , pièce de poésie. 92

Exposition des amis des arts. 113

Décoration de la Nonne sanglante. 118 Exposition du Louvre , 1835, p. 129, 145, 161 , 177 , 193 ,

217, 225, 241, 257.

Dons au musée du Luxembourg, par M. Odiot. 157

Guide des amateurs de peinture , école italienne. 205

Le Départ des pêcheurs , par Léopold Robert. 215

Exposition des manufactures de Sèvres. 289. 311

La peinture de fleurs, pièce de poésie. 293

Galerie du maréchal Soult. 329

Peinture encaustique. 337

Musée royal, réouverture. 406 Nouvelles d'art, publications, annonces, etc., 14, 30, 45,

61 , 77, 94, 110, 123, 142 , 158, 175, 191 , 208,

222, 240, 255, 272, 287, 302, 323, 339, 354, 372;

386, 404, 417.

SCULPTURE.

Exposition du Louvre , 1835. 151, 166 245

'Nouvelles statues dans le jardin des Tuileries. 285

Marbre statuaire découvert dans le département de l'Isère. 883 Nouvelles d'art, publications, annonces , etc. , 14, 80, 45, 61 , 77, 94, 110, 123, 142, 158, 175, 191 , 208, 222 , 240 , 255 , 272 , 287 , 302 , 323 , 339 , 354 , 372 386, 404, 417.

ARCHITECTURE.

Obélisque de Luxor. 9

Paris , quais , plantations , Hôtel-de-Ville. 41

Salle de spectacle d'Avignon. 44


422

Du gothique moderne. 52

De l'aigle et de l'arc de l'Étoile. 65 , 133. 188

Paris, projet de promenade publique. 72

Travaux publics , embellissemens de Paris. 90

Paris moderne, oeuvre par Normand fils. 100

Colonne de la place de la Bastille. 102

Pont d'Arcole , Hôtel-de-Ville. 254

Colonne du camp de Boulogne. 332

Palais du Luxembourg et nouvelle salle des pairs. 341. 373

Arc-de-Triomphe de Milan. 384 Nouvelles d'art , publications, annonces, etc., 14, 30 , 45, 61 , 77, 94, 110, 123, 142, 158, 175, 191, 208, 222 , 240, 255 , 272 , 287 , 302 , 323 , 339, 354 , 372, 38 6, 404, 417.

GRAVURE.

Paris moderne , oeuvre gravée par Normand fils. 100

Exposition du Louvre, 1835. 231

Nouvelles d'art, publications , annonces, etc., 14, 30, 45, 61 , 77, 94, 110, 123, 142, 158, 175, 191 , 208, 222, 240, 255, 272, 287,302,323, 339 , 354, 372, 386,404, 417.

ARCHÉOLOGIE.

Rapport sur l'église Saint-Côme , en démolition à Paris. 6

Monumens de l'ancien comtat d'Avignon. 25

Palais d'Ulysse à Ithaque. 58

Notice sur l'hôtel Cluny et le palais des Thermes. 81

Mosaïque de Marbué. 106

Nouvelles découvertes à Pompeï. 108

De l'église Notre-Dame à Rheims. 322

Dégradation de l'église Notre-Dame de Paris, 402

Nouvelles d'art, publications , annonces , etc., 14, 30 , 45, 61, 77, 94,110,123, 142,158, 175, 191, 208, 222, 240, 255, 272, 287, 302, 323, 339, 354, 372, 386, 404, 417.

MUSIQUE ET ART DRAMATIQUE.

Le juge-de-paix et le cors à piston. 141

Angelo, ou le tyran de Padoue. 300

NÉCROLOGIE.

Durand, architecte. 28

L. J. Lafontaine, peintre expert. 59

M. Dufour , architecte. 121

M. Roman , statuaire. 121, 139

Mlle Bertrand, musicienne. 174


424

Léopold Robert. 21 5

M. Guy de Gisors, architecte. 359

Pinelli, peintre, sculpteur, graveur italien. 385

Mme Auzou, peintre. 415

Garavaglia , graveur italien. 417

(Voir aussi aux nouvelles d'art, à la fin de chaque numéro ).

PLANCHES.

Geoffroi-le-Bel, dit Plantagenet (costumes français). 1

Hôtel des monnaies d'Avignon. 2

Salle de Spectacle d'Avignon. 3

Fauteuil gothique, par A. Chenavard. 4

Portrait de Galilée. 5

Tourelle de l'hôtel Cluny. 6

Maison de Mlle Mars (Paris moderne). 7

Colonne de juillet. 8 Projet d'aigle pour le couronnement dé l'arc de l'Etoile,

par C. Farcy. 9

La Séduction , groupe, par Debay père. 18

Jeune Baigneur jouant avec son chien, groupe , par Dantan ainé. 11

Jeune Pâtre du Liban , statue, par Desboeufs. 12

Napoléon à Waterloo , tableau de Steuben. 13

Martyre de sainte Procule , tableau de M. Aifre. 14

Anne de Boleyn , tableau de M. Cibot. 15

16

Prière à la Vierge , groupe , par M. Petitot fils. 17

Ali-Pacha et Vasiliki, tableau de M. Monvoisin. 18

Jésus apparaissant à Madeleine, tableau de Mme Déherain. 19

20

Mort de Charles IX, tableau de M. Monvoisin. 21 Léda, groupe, par M. Etes. 22

Le Génie de la sculpture, statue , par M. Feyens. 23

Projet de nouvelle salle des pairs., par M. le comte Delaborde. 24

Jeune Chasseresse pansant son chien, statue, par M. Bossio neveu. 25

L'Amour, statue, par M. Thomas.. 26

FIN DE LA TABLE.


XII E SIÈCLE.

GEOFFROI-LE-BEL dit Plantagenet.



HOTEL DES MONNOIES



SALLE DE SPECTACLE D'AVIGNON.

A. Frary del

Marlier Sculpt



18c5

N°4

Cheravard. del.





1835.

JOURNAL DES ARTISTES

N°8.Vol.1.

Projet amendé par la Commission .

Colonne de Juillet



1835.

JOURNAL DES ARTISTES

N°9. Vol1





JOURNAL. DES ARTISTES

N°11. Vol.1.

Dantan/ainé sculp,

Grapé par Allais



JOURNAL DES ARTISTES.

N°12 Vol 1er

Statue par Desboeufs.





JOURNAL DES ARTISTES

N°4. Vol 1er



1835

JOURNAL DES ARTISTES

N°15. Vol.1

Cibot

P. Langlois sc.





JOURNAL DES ARTISTES,

N°17. Vol

Petitot fils sculpt

Gravé par Mauduit



1835.

JOURNAL DES ARTISTES.

N°18. Vol 1.

Monvoisin pinx

Montant sc.

ALI-PACHA & VASILIKI.



1835 JOURNAL DES ARTISTES

N°19. Vol 1.



Monvoisin pinx

Montant sculp.



JOURNAL DES ARTISTES

N° 23. Vol 1.

Feyens sculpt.

Grave par Fontallard .

Le Génie de la Sculpture



PLAN DU LUXEMBOURG,

Projet proposépar la Commission de la Chambre des Députés

ETAT ACTUEL DU PALAIS

1. Pavillon de l'Entré dit la Retonde

2. Terasses communiquant aux Ailes

3. Galerie ornée de Tableaux modernes

4- Salles décorées d objets d'Art faisant partie de la Galerie

S. Grand. Escalier G. . Salle. des Gardes

7. Salit des Huissiers

8. Salle des Messagers

9. Salle de. Réunion 10. Salle des Séances de la Chambre des Pairs

11. Salle duTrône

ri. Salle pour la Chambre formée en Bureaux

13: Salle de Communication

14. Salle de la distribution pour le travail de la Chambre

15. Cabinet du Grand Réferendaire

16- Salles des Commissions

17. Caisse et Comptabilité

18. Escalier des Bureaux

19. Escalier de la Galerie des Tableaux

■ 20. Escalier de la Caisse

CONTRE PROJET

B Escalier des Tribunes publiques aux dessus du corridor. D Escalier du corps diplomatique et des députés.

C Communication d'un côté à l'autre du plan

H Ancienne galerie des tableaux convertie avec les Archives au dessus KLM Pièces attirantes à la Bibliothèques

G Grand escalier pour monter à la Bibliothèque.

E Communication conservée d'un côté à l'autre du Palais.

N Salle provisoire.



PLAN DU LUXEMBOURG,

ETAT ACTUEL DU PALAIS

1 Pavillon de l'entrée dit la Rotonde

2. Terrasses communiquant aux Ailes

3 Galerie orneé de. Tableaux modernes

S. Grand d'Escalier

6. - Salle des Gardes

7. Salle des Huissiers

8. Salle des Messagers

9. Salle de Réunion

10. Salle des Séances de la/ Chambre des Pairs

11. Salle du Tronc

12. Sallepour la Chambreformée en Bureaux

13. Salle de Communication

14. Salle de la distribution pour le travail de la Chambre

15. Cabinet du Grand Réferendaire

17. Caisse et Comptabilité

18. Escalier des Bureaux

19. Escalier de la Galerie des Tableaux

20. Escalier de la Caisse

Projet proposé par la Commission de la Chambre des Députés .

CONTRE PROJET

de

B Escalier des Tribunes publiques au dessus du corridor. D Escalier du corps diplomatique et des députés

C Communication d'un côté à l'autre du Plan

H Anciennne galerie des tableaux convertie

avec les Archives au dessus KLM Pièces attenantes à la Bibliothèque.

G Grand escalierpor monter à la Bibliothèque

N Salle provisoire



Rosio neveusculp t

Gravé par Lefebre



JOURNAL DES .ARTISTES.

N°26. Vol 1

Thomas sculpt

Gravé par Talbeaux.

l'Amour séducteur.