Rappel de votre demande:


Format de téléchargement: : Texte

Vues 1 à 6 sur 6

Nombre de pages: 6

Notice complète:

Titre : Le Gaulois : littéraire et politique

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1926-02-17

Contributeur : Pène, Henri de (1830-1888). Directeur de publication

Contributeur : Tarbé des Sablons, Edmond Joseph Louis (1838-1900). Directeur de publication

Contributeur : Meyer, Arthur (1844-1924). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32779904b

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb32779904b/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 94503

Description : 17 février 1926

Description : 1926/02/17 (Numéro 17667).

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine commune

Description : Collection numérique : La Commune de Paris

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k540433c

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 31/03/2008

Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99%.


Avez-vous entendu des gens (du monde?.) se- quereller à propos de la dernière oeuvre de François de Curel Le public- d'aujourd'hui offre un mélange bien pittoresque de curiosité intellectuelle et de confusion mentale. Il y a beaucoup plus d'esprits qui s'intéressent k, plus de choses, ce qui est un bien incontestable, mais on pense à peu près comme mangent à table ceux qui, hier encore, se servaient de leurs doigts 1. Enchaîner ou séparer deux idées séparer, surtout, car l'intelligence se mesure à la faculté. de rompre lès liaisons toutes faites qu>s 'appellent les préjugée, est une opération, beaucoup trop délicate pour certains nouveaux riches d'esprit.

Ainsi s'en va-t-on.' répétant que le théâtre n'est point fait pour la controversé et que la pensée, dans une œuvre destinée à,la scène, nuit à l'action. Et ceux mêmes qui profèrent cet apophtegme, on les voit se récrier à la Jeanne d'Arc de Bernard Shaw sans se rendre compte que la plus belle scène, la plus acclamée aussi, est non seulement un exposé entre trois personnages de toute la philosophie historique du moyen âge, mais encore, constitue un horsd'eeuvre. Ce morceau de premier ordre, on peut le supprimer sans qu'il manque rien à la pièce. Alors?. Dites donc, si vous voulez; que l'expression des idées, au théâtre comme partout, comme daps le roman, comme dans la poésie, est ce qu'il y a de plus difficile, par conséquent de plus rare, et par conséquent encore de plus souvent manqué mais ne niez pas que l'expression scénique d'une philosophie constitue justement le plus haut degré de l'art, le chef-d'œuvre dramatique.

Ne cherchons pas ailleurs le secret du prestige attaché au nom de M. François de Curel. Il n'a jamais fait autre chose que de mettre sa pensée en scène chacune de ses pièces contient une psychologie, une conception de la nature ou de l'histoire, une sociologie, comme on dit en Sorbonne, Sans doute .eût-il été un philosophe proprement dit, ou du moins un essayiste, s'il eût été moins doué. Ceux qui n'ont que des idées les ordonnent naturellement en système; ceux chez lesquels ces idées provoquent des émotions et des images les animent du mouvement même de la vie et leur communiquent de préférence le chaxnie de l'art. Il ne serait pas bien difficile de montrer qu'il existe entre la marche de la pensée, qui' est discursive, et le théâtre une identité profonde, ainsi qu'on peut le constater, chez Platoh, lequel ne fut pas, dans ses dialogues philosophiques, un médiocre auteur dramatique. ,Quoi qu'il en soit, si François de Cutel rie s'est jamais proposé, dans chacune de ses pièces, que de nous offrir une vue philosophique sur l'âme humarine, la nature ou la société, il faut reconnaître que, dans La Vivéuse et lè 'Moribond, il est parvenu, alors que la matière semblait épuisée et que l'attention publique s'en détournait de plus ,en plus, à résumer, avec autant de pathétique que de précision, toute la psychologie d'après-guerre.

Evidemment, il faut qu'un auteur dramatique soit bien sûr de sa. technique et de sa prise sur son auditoire pour ne point craindre de nous présenter au premier'acte, comme personnage principal, un homme qui projette de se suicider il est trop clair, puisqu'il y a une pièce à faire, que le suicide n'aura pas heu ce qui ne va pas sans risques 'Mais, ce suicide manqué, c'est l'œuvre même.

Voici, en effet, un héros revenu du dront. Il a vécu si haut là-bas qu'il ne peut pas se résigner à déchoir. Il ne peut pas davantage rester héroïque. Il a commis une espèce de crime en se faisant le complice du suicide d'une femme dont il était aimé et qu'il n'aimait plus. Mais ce n'est pas ce crime larvé qui l'accablé c'est de n'être plus, pour ainsi parler, ni un soldat ni un homme. D'autres camarades ont subi le 'même déséquilibre que lui, mais non au même degré, et il ne pourra être sauvé, lui, que par l'intervention d'un amour mystique ce sera justement celui de la « viveuse », cette ardente jeune femme qui, déjà, dans les hôpitaux ranimait les moribondes et qui, mainte- nant, ranime l'âme du demi-suicidé. Quel est donc ce mal dont nous avons tous pâti et dont personne, jusqu'à ce jour, n'avait trouvé une expression aussi nette et aussi profonde?. ,>

Il y. a dans chacun de nous un être élémentaire, en qui survivent les instincts primitifs, la violence originelle Il y a aussi un être social, obéissant à toutes les disciplines de la morale et soumis aux Contraintes de la vie en commun. Peu à peu, la nature a été tréduite par la société, et parfois même elle a disparu. L'équilibre de la vie collective, repose sur cette docilité de l'individu, et le bonheur de l'individu est subordonnée, son obéissance. Nous nous sentons à l'aise dans la mesure où nous sommes accordés à n'otri milieu. Or, quand on organise la guerre, pour trouver des héros on réveille l'homme nrimitif, on. surexcite à nouveau les instincts sauvages. Dans la pièce de François de Curel, un urètre constate crue, chargé d'une mission de paix, il a vécu pendant des années 'dans le carnage. En, d'autres termes, un Français du vingtième siècle a un endroit et un envers.

Le héros, c'est l'envers de l'homme civilisé. Mais quand la guerre finit, va-t-on se remettre tout de suite à l'endroit?. Il a fallu toute l'évolution de l'humanité pour nous amener au degré de sociabilité que suppose la vie contemporaine il a suffi de auelques mois, de quelques années de barbarie pour détruire cet acquis, car il est toujours plus facile de démolir rme d'édifier. Mais si déjà il est si long de. remettre en état des régions envahies, combien plus de. temps encore faudra-t-il pour reconstruire l'âme du. civilisé envahie pair les instincts sauvages?.

J'ai entendu quelques personnes re- procher à cette explication du désordre universel où nous avons vécu et dont nous sortons à peine d'être bien 1)eu respectueuse de l'héroïsme. Mais il ne s'agit pas de mesurer ici des valeurs morales seulement de faire des constata- tions psychologiques et des observations sociales. L'héroïsme reste le plus noble état de l'homme, mais précisément à cause de ce caractère exception- nel et sacré, il n'est pas compatible avec le régime social. A l'armée il faut. donner sa vie dans nos cités, il faut la gagner. Le personnage de M. François de Curel veut mourir,^ précisément parce qu'il ne peut plus subsister, comme un montagnard qui étouffe dans la plaine. Peut-être même doit-on aller jusqù'à conclure que l'homme d'aujourd'hui ne peut plus être héroïque que momentanément dès que cet étnt se prolonge, il crée un déséquilibre essentiel. A tous les maux de la guerre il faudrait encore ajouter celui-là, le plus grave de tous et le moins aperçu ceux qu'elle ne tue point nhysiquement, elleles tue moralement. Il rie sert à rien d'avoir la vie sauve, en effet, si l'on ne peut plus la vivre.

Gaston Rageot

LE GRAND MATCH DE TENNIS La victoire

de Suzanne Lenglen Cannes (de notre envoyé spécial),

par dépêche et téléphone.

Pourquoi Suzanne Lehglen avait-elle, la certitude, hier, qu'il ferait beau aujousd'hui ? Elle m'en donna l'assurance vers six heures du soir devant le Carlton;

Je trouve, me dit-elle, qu'on a fait beaucoup trop de publicité autour de ce match. D'ailleurs, ce ne sont pas les nuages qui m'empêcheront de çorrmr. Demain, le soleil sera des nôtres Et ce matin, en effet, il se montra. Non pas qu'il fut tout de suite éblouissant. Une brume légère, avant l'aube, flottait encore-sur la mer. Je crois que rarement 'la 'peur des nuée¡¡ ou l'apparition timide du jour firent trembler tant d'hivernants de Cannes à Antibes et d'Antibes à Menton.

C'est un fait: le match Lenglen-Wills. a pris l'importance d'une affaire d'Etat. Il, y a, depuis quarante-huit heures, des arrivées de photographes, de journalistes, de dessinateurs, qui viennent on ne sait d'où, niais débarquent à tous les trains. On a frétéde Marseille et de MonteCarlo six cars spéciaux. Quant aux autos, les garage étant bloqués, nombreuses furent celles qui couchèrent dehors. Cannes connaît la grande vogue, et les deux glorieuses championnes de tennis qui viennent de s'affronter ne sont pas, qu'elles le veuillent ou non, étrangères à ce triomphe définitif. Il faut avouer que Cannes fait toujours bien les choses. Une tribune nouvelle a été .construite en hâte. Des galas sensationnels pendant toute la semaine ont retenu même les visiteurs qui ne s'intéressaient pas au sport, mais n'en ont pas moins, pour la plupart, parié avec entrain. Il faut avouer que si la mode des paris s.'étend à chaque événement important de la vie sportive, le sport n'y gagnera pas! Certains Américains n'ont pas hésité à risquer pour l'une ou l'autre des deux reines de la raquette des enjeux considérables. On citait des chiffres, tout à l'heure, qu'il vaut mieux ne pas répéter. Et maintenant, décrivons ce mémorable événement.

Dès neuf heures et demie, heure où j'arrivai aux tribunes, la plupart des gradins s'emplissaient déjà. A dix heures, la cohue commença. Le soleil éclatait magnifiquement dans un ciel délivré. C'était une féerie de couleurs, de mouvement, de fleurs. Dans les loges officielles airrivèrent d'abord le roi Manoel de Portugal et la reine Victoria, puis lord Wolwerton, puis le grand-duc Cyrille. A ce moment, des acclamations,saluèrent miss Wills, qui, charmante sous sa visière de jockey, était vêtue d'un chandail brique fort élégant. Aussitôt, acclamée avec plus d'enthousiasme encore, parut Suzanne Lenglen, toute rose. Le public devint vite nerveux. Le duc de Connaught parut, puis, au hasard, nous reconnûmes: S. A. R. le prince de Grèce, le duc de Nemours, le prince Ph. de Bourbon, le rajah de Pudukota, le rajah de. Calciaf, lord Charles Hope, Mme Gould, et j'en passe. Et la radieuse lumière baignait ce parterre de rois*

LE MATCH

Commencée un peu après onze heures, la. partie a duré une heure et demie. A 11 h. 40, par six jeux à rirois, Mlle Lenglen avait gagné le premier set.

1°r jeu.' Mlle Lenglen sert et gagne le jeu sans avoir perdu un point.

2" jeu. Miss Wills marque plusieurs points par des drives très rapides et gagne après un avantage.

3B jeu. Mlle Lenglen, après avoir sur son service mené par 40/15, perd le jeu. Miss Wills i mené par 2, à 1.

41 jeu. Mlle Lenglen égalise sans perdre un point.

5a jeu. Superbes balles amorties de Mlle Lenglen. Miss Wills ne peut marquer un point. Mlle Lenglen mène par 4 à 2.

6° jeu. Miss Wills marque seulement deux points. Mlle Lenglen mène par 5 à 2. 7° jeu. Miss Wills mène par 40/0, puis gagne après 40/15.

8" jeu. Miss Wills ne marque qu'un point sur son service et Mlle Lenglen s'assure la première manche par 6 jeux à 3.

LE SECOND SET

10r jeu. Mlle Lenglen gagne au moyen de balles placées. Miss WiHs ne marque qu'ùn point.

2° jeu. Mlle Lenglen met plusieurs balles dehors et miss Wills gagne sans perdre un point. 3° jeu. Miss Wills réussit de superbes volées, mais Mlle Lenglen, gagnant après un avantage, mène par 2 jeux à' 1.

4°'jeu. Miss Wills égalise après 40/30. 2 jeux partout. 7

5° jeu. Mlle Lenglen perd son service. Miss Wills mène par 3 jeux -à 2.

6°. jeu,. Miss Wills perd son service à.'son tour. 3 jeux partout.

7° jeu. Mlle Lenglen reprend quelques balles très rapides de-miss Wills et mène par 4 jeux à 3.

8° jeu. Superbe reprise, par miss<.Wills, d'un smash de Mlle Lenglen. Miss Wills gagne après plusieurs avantages. 4 jeux partout. 9° jeu. Mlle Lenglen gagne sur 40/30 et mène par 5 jeux à 4.

10e jeu., Miss Wills égalise après plusieurs, avantages.

jeu. -Miss Wills donne l'impression d'être épuisée, et Mlle Lenglen gagne après plusieurs avantages. Mlle Lenglen mené par 6 jeux à 5.

12° jeu. Mlle Lenglen, après avoir mené par 40/15, croit avoir gagné sur une balle-faute de son adversaire. Alors que cellè-ci s'avance pour lui serrer la main et que tout le monde croit le match terminé, un juge de ligne proteste et' déclare bonne la dernière balle de miss Wills. Le match reprend; mais Mlle Lenglen, énervée, perd le jeu et miss Wills égalise à 6 jeux partout.

13" jeu. Mlle Lenglen mène par 40/15. Miss Wills égalise, mais perd après plusieurs- avantages. Mlle Lenglen mène par 7 jeux à 6. 14° jeu. Mlle Lenglen sert. Le score de 40 partout est annoncé. Mlle Lenglen a l'avan- tage, mais le détruit par une double faute de service. Le gain des deux points suivants, exécutés avec une précision absolue, assure néanmoins sa victoire définitive.

Après l'émotion que suscita l'incident du 12° jeu, car l'on croyait à ce moment que le match était terminé, la victoire, définitive cette fois, de Suzanne Lenglen provoque un enthousiasme indescriptible. C'est sous une véritable pluie de fleurs qu'elle quitte le court toute rose d'émotion et de joie. De cette, foule, immenSe, des vivats formidables s'élèvent, dominés par les « hourrahs des Anglais, qui avaient tous parié pour Suzanne. Il est juste de reconnaître, toutefois, que miss Wills est également chaudement félicitée, car sa défense a été admirable et elle accepte sa défaite avec une bonne humeur charmante.

Notons en passant que les balles qui furent utilisées au cours du tournoi étaient des balles Dunlop, dont le choix pour les grands tournois se généralise de plus en plus.

Si le succès de Mlle Lenglen fut moins aisé que certains le pouvaient prévoir, il confirme néanmoins son incontestable supériorité. Miss Mac Kane et miss Ryan, ces dernières années, lui opposèrent parfois une aussi formidable résistance que le fit aujourd'hui miss Wills. Cette dernière, au cours du match, témoigna de qualités telles qu'elle eût écrasé toute autre joueuse que Mlle Lenglen, et celle-ci, à un moment critique, eut en outre le mérite de gagner une seconde fois une partie dont le résultat n'eût jamais pu être mis en doute si le juge de ligne s'était prononcé quand il le fallait. Il ne faut pas non plus oublier que notre compatriote avait aujourd'hui tout à perdre et rien à gagner dans le formidable assaut que lui livrait la jeune lady champion des Etats-Unis.

Sachons gré aux deux adversaires du magnifique spectacle auquel il nous fut donné d'assister et félicitons l'une et l'autre d'avoir conservé d'aussi belles qualités sportives au cours d'un match qui n'était en réalité qu'une rien- contre amicale de club dénaturée par une frénétique publicité.

Robert de Gloys

P. S. Mlle Suzanne Lenglen, en compagnie, cette fois, de Mlle Vlasto, a, l'après-midi, remporté, en finale double dames; une nouvelle victoire sur miss Wills. Celle-ci avait comme partenaire Mlle Contostlavos. L'équipe française triompha par 6/4, 8/6.

A la fin de cette partie, Mlle Lenglen a eu une courte syncope par suite des efforts qu'elle avait dû fournir au cours de ses deux matches.

NOTRE MANDAT EN SYRIE

devant la Commission des Mandats delaS.OJ.

Hier s'est réunie à Rome, sous la présidence du marquis Théodoli, la commission des mandats de la Société des nations. Son programme à cette session consiste à examiner les résultats de l'administration de la France en Syrie et au Liban. C'est M. Robert de Caix, ancien secrétaire général sous le haut commissariat du général Gouraud, qui présentera le rapport français.

Le bruit a couru que la commission se proposait d'élever de sévères critiques contre la gestion du général SarraiL Nous croyons savoir qu'elle examinera dans son ensemble notre gestion au cours de l'année 1925. Elle comprend par conséquent une partie de l'oeuvre accomplie par M. Henry de Jouyenèl, quijfort heureusement a réussi, on le sait, à réparer en grande partie les fautes commises par le général Sarrail. Or, au point de vue qui intéresse la Société des nations, c'est-à-dire au point de vue de l'oeuvre civilisatrice, aucun reproche ne saurait nous être adressé les erreurs commises par un administrateur maladroit et un politicien sectaire ne. pouvaient affecter la haute portée morale de la mission, qui nous a été confiée. On lira en Dernière Heure le rapport de M. Robert de Caix.

Les Etudiants contre la vie chère Le monôme du mardi-gras

La jeunesse universitaire du Quartier. Latin avait organisé hier, par les soins de son Comité des fêtes, un cortège à la fois traditionnel et protestataire. On peut évaluer à douze cents environ le nombre des participants de ce monôme gigantesque, en tête duquel deux « gauchos » et deux capucins ces derniers en signe de mortification sans doute portaient les lamèntables restes du bœuf jadis gras anéanti par la vie chère. La manifestation, qui visait surtout l'augmentation des droits de Faculté, partit de la rue Auguste-Comte pour s'achever place du Tertre après avoir traversé Paris et parcouru notamment les grands boulevards, où elle gratifia le Gaulois d'un « chic» retentissant. Sur une des pancartes portées par les étudiants on lisait

Les intellectuels français

protestent

contre tes salaires de famine

La foule considérable et sympathique massée sur le parcours put'se rendre compte de la discipline et de la résolution de la jeunesse universitaire. Au cours du passage du cortège rue de Surène, M. Sabatier, président du Comité des fêtes de Paris, offrit au comité des étudiants et aux membres de la presse un champagne d'honneur,.

'Et. sous le soleil qui fut de la fête, la gaieté de bon aloi qui ne cessa d'escorter la marche du cortège, noua, en ces jours où Paris vit dans l'incertitude publique, un peu de Fronde pittoresque entre nos deux collines. G. S.

V ALLEMAGNE, LA POLOGNE ET LA S. D, N. La' véritable

intrigue

La Société des nations estrelle un organisme destiné à maintenir un lien de solidarité et de loyale et confiante 'collaboration entre les peuples? Les accoi|is de Locarno ont-ils pour but la détente des esprits et l'apaisement inter- national ? On pourrait en douter; à voir les polémiques violentes contre la Po- logne et contre la France qui depuis la demande officielle du Reich d'entrer à la Société des nations -,se multiplient en Allemagne et dans certains pays étrangers. t

L'astucieuse, propagande germanophile, dont nous avons, à maintes reprises, dénoncé l'action et les moyens d'action antifrançaise, se donne libre cours contre l'intention" ̃ gratuitement prêtée au gouvernement français de ne souscrire à l'admission de l'Allemagne à G,ènève que sous réserve d'un élargissement des cadres du conseil de la Société des nations où devraient être également admis la Pologne, l'Espagne et le Brésil.

Je ne sache pourtant pas que M. Briand, dont tous 'les instants sont accaparés par un débat financier qui s'éternise de façon déplorable, ait encore formulé la moindre opinion sur ce sujet. D'où vient donc l'alarme dont on affecte de s'émouvoir à Berlin et à Londres? Et pourquoi, avant dé connaître autrement que par d'absurdes (racontars le point de vue français, aocuse^t-on la France d'intriguer pour la réalisation d'un bloc slavo-latin au conseil de la Société des nations, en vue de contrebalancer l'influence d'un bloc dont l'Allemagne est le centre?

Serait-ce donc que le Reich n'envisage sa participation aux pacifiques travaux du conseil et de' l'Assemblée de Genève que pour y semer la'discorde et s'efforcer de dissocier, à. son profit, l'Entente franco-britannique ressoudée par les accords de Londres, et de Locarno ?

La manœuvre qui consiste à crier d'avance contre l'intrigue imaginaire de la France pour masquer l'intrigue trop réelle de l'Allemagne est grossière, au point qu'on s'étonne un peu de voir l'opinion britannique tomber dans le panneau.

Fort de cet appui, le gouvernement allemand a cru pouvoir développer ses avantages. Il a chargé ses représentants à Londres, Paris, Bruxelles, Rome et Tokio de faire connaître aux puissances son point de vue, hostile à l'attribution de nouveaux sièges permanents au con- seil de la Société des nations à d'autres nations que l'Allemagne.

La prétention est déconcertante de dicter ainsi, avant d'en faire partie, des ordres à la Société des 'nations et de prononcer l'exclusive contre un ou plu- sieurs peuples avec lesquels on est susceptible d'avoir quelques querelles ultérieures. Si c'est la façon dont on comprend, en Allemagne, l'esprit de Locarno, fait d'apaisement et de conciliation, on peut sans risque d'erreur prévoir de beaux orages sur le lac Léman

René Lara

Qu'adviendra-t-il

du train spécial ?

Il est parti hier, le train spécial, avec un chargement bien réduit.

En d'autres termes, le gouvernement a porté sans retard, au Sénat, le projet financier voté par la Chambre à 6 heures du matin.

Ce qui caractérise ce projet, c'est le déficit, avoué, de- 2 milliards 400 millions.

On compte sur le Sénat pour boucher ce trou, opération indispensable à 1 équilibre du budget.

Comment ? Par quels moyens ?

Le gouvernement voudrait, assure-ton, reprendre, devant la haute Assem-' blée, la, plupart des taxes refusées par la Chambre celles, bien entendu, qui étaient d'initiative gouvernementale y compris le projet d'impôt sur les paiements.

Rien ne s'oppose, quoi qu'en disent certains, à cette procédure.

A vrai dire, on n'en aperçoit même aucune autre.

Seulement, il restera, lorsqu'à son' tour le Sénat aura élaboré un texte à faire ratifier ce texte par la Chambre. Ce sera alors, a dit M. Briand, à prendre ou à laisser

Soit!

Mais c'est par 389 voix contre 112 que la Chambre vient de (rejeter la taxe sur les paiements. 277 voix de majorité 1 Ces chiffres donnent à réfléchir. Les Projets financiers au Sénat La commission sénatoriale des finances en commence l'examen aujourd'hui Il y avait, hier après-midi, une certaine ariimation dan;s .les couloirs du Sénat où les membres de la Faute-Assemblée étaient venus plus nombreux que -de coutume les jours où il n'y a. pas séance.

Mais si l'on discutait, on ne discutait guère des projets financiers qui ne sont pas encore déposes sur le bureau du Sénat et ne le seront pas avant jeudi. On se préoccupait surtout de la situation où le vote par la Chambre de taxes insuffisantes à parer au déficit a placé la HauteAssemblée, et on se demandait si, constitutionnellement, celle-ci pourrait satisfaire au désir-du gouvernement en votant les dispositions rejetées par,-la Chambre. On

sait que le Sénat n'a pas l'initiative tinancière. Mais, la question retournée sur toutes ses faces, on concluait généralement que le Sénat a parfaitement le droit de reprendre et de voter des dispositions financières qui ont déjà fait l'objet d'une discussion et d'un vote dans l'autre Assemblée..

C'est de ce point de procédure parlementaire' que M. Doumer s'est entretenu avec M. Milliès-Lacroix, au cours d'une visite que le ministre des finances a faite au président de la commission sénatoriale des finances. M. Doumer et M. Milliès-Lacroix ont conclu à la parfaite validité du procédé.

Le Sénat va donc s'efforcer de boucher les trous que la Chambre a laissés dans le budget. Le fera-t-il au gré de cette dernière ? C'est peu probable et il y a à l'horizon quelques conflits en perspective. Un moment, hier, on avait pensé convoquer la Haute-Assemblée pour cet aprèsmidi, afin qu'elle soit saisie officiellement du « train n, du fameux « train spécial Mais, à la réflexion, on a jugé que c'était inutile. Les projets financiers seront déposés jeudi, mais aujourd'hui la cammission. sénatoriale des finances commencera officieusement son examen, de façon à pouvoir être prête à émettre au plus tôt son avis.

Cathelineau

Lire en 28 page:

LA PROTESTATION

DES AVOCATS COMBATTANTS

CONTRE SADOUL

Les Echos Le testament de François-Joseph. Un texte des dernières volontés de François-Joseph vient, d'être révélé à Vienne. Par ce texte, daté du .6 février l'Empereur laisse la totalité de ses biens à ses deux filles l'archiduchesse Gisèle, épouse du prince Léopold de Bavière, et l'archiduchesse Marie-Valérie, épouse de l'archiduc François-Salvator, ainsi qu'à l'archiduchesse Elisabéth, fille de l'archiduc Rodolphe, héritier présomptif de la Couronné, mort tragiquement à Meyerling. • François-Joseph lègue, en sus, une somme de soixante millions de couronnes à répartir entre les membres de la famille impériale 'd'Autriche. MERCREDI DES CENDRES

C'est aujourd.'hui le jour d'humilité, du renoncement aux apparences trompeuses de l'amour de soi-mênie, enseigné par l'Eglise. Que vaut la théorie de légalité, de l'égalité officielle et obligatoire l'égalité quand même promulguée par les révolutionnaires et impraticable par le fait même de la nature humaine, comparée' au geste des cendres placées sur le frorit et qui entraîne à de si salutaires réflexions ? Chateaubriand, évoquant la pieuse coutume à la suite de la Tenreur qui avait aboli l'exercice de tous les cultes, disait que la cérémonie des cendres venait après les folies du mardi gras comme la mort au lendemain des plaisirs. Memento qvia pulvls es. (Souviens-toi que tu es poussière et que tu retourneras en poussière). L'officier qui se tenait auprès des rois de Perse pour leur rappeler qu'ils étaient mortels, ou le soldat romain qui abaissait l'orgueil du triomphateur ne donnait pas de plus puissantes leçons. Le testament du cardinal Mercier,, que chacun a pu lire ces jours derniers, en est le commentaire le plus récent et un des plus émouvants qui soient parvenus jusqu'à nous. Mercredi des cendres, jour d'humilité et de manifestation de l'idée chrétienne dans un geste admirable.

Nos récentes importations de Chine nous ont permis de compléter une sélection unique de meubles en laque, bronzes, cloisonnés, pierres dures, ivoires, broderies et porcelaines anciens et modernes à des prix très' modérés. Perret-Vibert (Maison des Bambous), 170, boulevard Haussmarm, angle de la rue de Courcelles. • s IL Y A UN DIEU.

Ce matin, inquiet, morose,

Je songeais, étendant le bras

Pour prendre un journal n Quelque chose Va te gâter ton mardi gras.

La France, hélas toujours rétive

A l'étranglement du Cartel,

Va sourire à la perspective

D'avoir pour chef un Renaudel.

Sadoul est maître à l'Elysée,

Les bourgeois vont fuir Dieu sait où,

Le sang coule comme rosée;

Moi, je me cache dans un trou.

Je lis. Bravo! Bonté céleste!

Au panier mon De Profundis!

Mademoiselle Lenglen reste

La championne de tennis

La vie élégantc à Nice.

C'est le 18 février que sera donnée, au Ruhl, la grande fête « La Danse que vous préférez

Les danses anciennes seront réglées par Mlle Mante, de l'Opéra, et les danses modernes dansées par Jack Gawin et les principaux champions.

Le public lui-même formera le jury de ce gracieux tournoi et sera prié de manifester ses préférences.

Chaque dame recevra une poupée inédite, représentant une danseuse, et créée par Mime Paul Tissier.

Le Coq

DERNIERS COURS DES CHANGES Livre, 133 95 (+ 1 46). Dollar, 27 56 (+ 0 335). Franc belge, 125 125 (+ 1 375). Lire, 111 15 (+ 1 20). Franc suisse,' 531 50 (+ 7 50). Peseta espagnole, 388 125 (+ 4 375)..

TEMPÉRATURE

Probabilités pour-la journée du 17 février Région parisienne: vent d'ouest modéré; doux, éckiicies et averses.

Même temps moitié nord. Beau, nuageux et doux moitié sud.

AUJOURD'HUI

13 h. 30. Courses à Vincennes.

14. h. 30. -Théâtre de l'Avenue Répétition ;énérale de Chipée..

LES CONDITIONS D0 SALUT La Chambre a donné toutes les preuves- d'impuissance et d'incapacité qu'on attendait d'elle-. Maintenant, le gouvernement et l'opinion publique se tournent vers le Sénat pour lui demander de sauver à la fois le Trésor public et le régime parlementaire. Comment la haute Assemblée s'y prendra-t-elle pbur effectuer une pareille opération ? C'est le secret de demain, et .il n'est pas facile de le prévoir.

Le gouvernement lui apporte du Palais-Bourbon un projet informe, une loi incohérente. Nos dirigeants ne semblent tenir en réserve aucune mesure suscep- tible de la corriger et d'inspirer confiance. Le Sénat, de son côté, ne possède point, en matière financière, de droit d'initiative. 0n se demande, dans ces conditions, d'où pourra venir le salut. Pour notre part, nous ne croyons pas qu'il puisse sortir d'une assemblée délibérante. ° Un de nos plus distingués .confrères, penché sur l'hémicycle où s¥agitaient confusément nos députés,- perplexes à l'idée de voter bleu ou blanc,, disait l'autre jour « Le rêve de ces gaillardeslà, c'est de-faire payer tous les impôts par vingt ou vingt-cinq mille citoyens, qu'on aurait en même temps privés de leur droit d'électeur »,Rien n'est plus vrai et voilà, en quelques mots, le procès du régime parlementaire et du suffrage universel.

Le salut ne peut venir que d'un gouvernement assez conscient de ses devoirs, assez clairvoyant pour proclamer que la souveraineté, puissance conservatrice, ne réside pas dans le peuple, mais en lui-même, gouvernement, et pour tirer de cette réalité toutes ses ,canséquences.

Un tel gouvernement pourrait renvoyer à leurs affaires personnelles tous nos députés, sans ou'un Français à l'heure actuelle songe à lever up doigt pour défendre leur cause. S'il savait ensuite convier tous les grands corps de l'Etat, toutes les grandes corporations' constituer une véritable représentation des intérêts nationaux, il serait loisible de tout espérer de ce pays plein de vie et de ressources.

M. Briand a dit avant-hier à la'tribune de la Chambre qu'il cherchait yainement._ une représentation du pays dans rassemblée. C'était vrai et, de ce fait, assez pathétique. Mais la conclusion d'un pareil langage aurait dû apparaître sous la forme d'un décret de dissolution, Il n'est pas venu.

Cependant, la situation est telle qu'elle ne saurait se prolonger bien longtemps. Si la. bourgeoisie ne prévient pas les révolutionnaires, ce seront eux qui balaieront* le parlementarisme et institueront la dictature du prolétariat. Ce jour-là. la loi des suspects atteindra'tous les possédants comme elle a atteint jadis les ci-devant aristocrates. Les riches seront ruinés sans que les pauvres soient enrichis. Et après bien des années de misère et de famine, les'choses Reprendront leur train, parce que la nature a des lois. Ce sont elles qui gouvernent le monde et non les rêveries et les velléités de quelques centaines de nauvres diables aigris par la médiocrité de leur position et de leur intelligence, assez foüs pour détruire la vieille maison qui les abrite tant bien que mal, mais incapables d'en reconstruire une nouvelle

Curtius

LES IMPOTS

sur les bénéfices agricoles Les gros et les petits

en matière fiscal

PAR M. RAYMQND DE PASSILLÉ

Les débats qui viennent de se dérouler au Parlement sur les chapitres relatifs aux bénéfices agricoles démontreraient, s'il en était besoin, à quel point la majorité est imprégnée d'esprit démagogique. Il ne s'agit pas tant pour elle de trouver des ressources et d'assurer la justice fiscale que de faire triompher la politique de parti et de fortifier une clientèle électorale. La cédule des bénéfices agricoles sera, en effet, perçue au moyen d'une fiscalité absolument différente.

Pour les petits agriculteurs, il est institué une sorte de forfait pour les gros, c'est le bénéfice réel qui forme l'élément imposable. Mais comme il n'est pas facile de déterminer un qualificatif aussi vague, c'est le chiffre de 50,000 francs de revenus qui trace la ligne de démarcation et vous confère cette qualité nouvelle en matière d'impôts d'être gros ou netit. Cette distinction s'est d'ailleurs retournée contre le Cartel lui-même qui, faute d'avoir -bien compris son propre projet, s'est trompé en votant l'amendement de M. Renaud Jean et a favorisé les agriculteurs dont le bénéfice réel dépasse 50,000 francs, alors que, dans l'esprit de son auteur, il avait pour mission de dégrever les petits paysans.

Pendant que la pluie, la grêle, la gelée ou la sécheresse apporte au monde agricole une justice distributive et une égalité parfaite sans distinguer les gabs des petits, le Cartel, dans le torrent d'impôts qu'il déverse sur les .Français en général et les agriculteurs en particulier, constitue des castes et établit sur une matière identique deux régimes d'un caractère fiscal contradictoire. Alors, vous allez (payer votre part contributive sur un forfait établi annuellement par une commission cantonale ou communale, au moyen de la natwre des cultures, de la classe du re-


venu cadastral et de la valeur moyenne de la récolte.

Votre ferme rapporte-t-elle 1,000 francs ..de plus que son revenu réel, c'est-à-dire votre bénéfice,, dégrevé des dépensés qu'elle comporte, sera le chiffre servant au contrôleur pour vous taxer.

Ce système ne s'adresse pas seulement à la culture proprement dite, il s'applique également aux pays d'élevage,' et le texte de l'article 87 indique que, dans ce cas, ce sera le bénéfice moyen par tête de bétail déterminé' par la commune qui fixera l'impôt.

Le premier cas n'autorise aucun contrôle sur vos affaires le seconde- -permet l'inquisition la plus. -complète. Ce point étant acquits, on se demande qui fera le départ entre les exploitations rapportant francs et celles n'atteignant pas ee chiffre. Est-ee l'agriculteur lui-même ? Le plus souvent, il l'ignore. La comptabilité écrite n'existe pas chez la plupart des cultivateurs, qui valorisent leurs bénéfices en gros; soit par l'augmentation de leur cheptel, ou encore par l'acquisition d'un coin de terre.

Est-be par la. commission ? On verra alors intervenir les haines, les ambitions et les menées politiques, se faisant jouir dans les petites agglomérations rurales..

Est-ce le contrôleur, muni des documents envoyés par les commissaires communaux, qui choisira parmi les contribuables ceux assujettis 4 présenter une comptabilité? S'il veut intervenir et contrôler, il sera incapable, malgré -ses connaissances comptables, de déterminer à un jour dit, par des chiffres précis, des revenus dont les bénéficiaires ei^-mêmes ne connaissent qu'imparfaitement la réalité. Le revenu d'une ferme au 31 décembre de l'année x ne se traduit pas seulement, en effet, par une somme d'argent, mais par des ceréales en meules ou en granges, dont le rendement reste variable et inconnu, et aussi par .une quantité de, produits qui constituent la réserve de nourriture de ̃l' année suivante. Dans les fermes herbagères, le con- trôle s'effectuera d'une façon encore plus -difficile,. Qui peut dire, en. Nor- mandie, à l'exception de l'exploitant, la quantité d'animaux passant par les herbages ? 'Magasins de viande vivante, il s'y produit un continuel mouvement de bétail, sans-que la commission qui siégera une fois par an puisse déterminer le nombre et La valeur. Là encore le chiffre de 50,000 ,francs, bien vite atteint, sera impossible à prouver, même par le contrôleur le pltas averti. La désignation des victimes à l'inquisition fiscale s'effectuera donc au hasard ou, ce qui est plus à craindre, selon les lois de la « République des camarades e; dont le- plus sûr résultat sera de diviser la population agricole et de désigner à l'envie des démagogues ceux que le Cartel dénomme les Raymond de Pa^sillé

La réintégration

de M. Jacques Sadoul Une protestation des avocats

anciens combattants

La réintégration dans l'Ordre des avocats de M. Jacques Sadoul a provoqué hier un nouvel incident incident d'ordre purement professionnel cette fois.

M. le bâtonnier Aubépin a reçu en effet contre la réintégration prononcée par le conseil de l'Ordre, une protestation et une requêta signées par deux cents avocats, tous anciens combattants.

Nous ne pouvons résumer cette requête, car elle ne compte pas moins d'une vingtaine de pages dactylographiées.

« Les soussignés, dit-elle au début, ont Phonneur de vous exposer qu'ils ont été vivement émus par la réintégration de Jacques Sadoul au barreau qu'ils se sont cependant abstenus de toute manifestation qui n'aurait été à l'origine que d'ordre sentimental, mais qu'ils se sont par la suite appliqués à se renseigner exactement sur la personne de Jacques Sadoul et que la certitude qu'ils ont acquise de son indignité leur a donné à penser que la religion du conseil avait sané doute été surprise; qu'ils ont en conséquence décidé d'eh appeler du conseil induit en erreur à un conseil mieux informé que, d'ailleurs, ils s'y trou,vent invités en quelque sorte par ces lignes écrites par un ancien bâtonnier

« On ne devient pas un avocat sans être » un honnête homme. Les surprises sont » inutiles. Elles provoquent, quand l'erreur est découverte, les mesures les plus déci» sives. L'Ordre ne conserve pas dans ses » rangs celui qui l'a trompé par un mensonge et par une dissimulation calcu» lée. »

Ceci dit, la requête rappelle que, inculpé de quatre ordres de faits désertion, intelligenae avec l'ennemi, débauchage pour le compte de l'ennemt et provocation à la désobéissance, Ja'cques Sadoul ne fut acquitté par le conseil de guerre que du chef de désertion.

Le conseil de guerre n'eut donc pas à statuer sur les autres griefs exposés dans le rapport du capitaine Mangin-Bocquet, notamment la propagande révolutionnaire du capitaine Sadoul son affiliation ù la 3e Interntionale ses fonctions de commissaire du peuple son affiliation à l'armée rouge, dans laquelle, au congrès de la 3e Internationale à Moscou, en mars 1919, il proclamait « avoir l'honneur de servir les échanges de prisonniers sur la mer Noire, auxquels il procéda comme commissairedu peuple sa collaboration aux journaux soviétiques, etc.

Cet exposé terminé, les signataires s'offrent à prouver vingt-quatre ordres de fait à la charge du capitaine Sadoul. Résumons, parmi les principaux

A Tours, Jacqyes Sadoul aurait organisé une entreprise de délation, à l'aide d'un canonnier chargé de lui fournir des rapports sur les officiers, et le général commandant la 9o région aurait écrit dans son rapport Le capitaine Sadoul a méconnu ses devoirs d'officier il est indigne de porter l'uniforme. »

En pleine guerre, il aurait tenu un tel langage qu'un officier lui aurait dit Il Un officier allemand ne tiendrait pas d'autre langage. » A quoi Sadb.ul aurait déclaré mettre ses devoirs internationalistes audessus de ses devoirs de Français.

En Russie, il aurait fait une active propagande de désertion auprès des soldats et continué ses relations d'amitié avec les so,viets alors que certains de nos officiers étaient par eux emprisonnés et condamnés. Un officier français lui ayant fait des observations fut emprisonné et aurait appris nue Jacques Sadoul l'avait dénoncé Son attitude était telle que les .familles françaises restées en Russie auraient cessé toute relations avec lui, et les derniers (Chef» de la mission française, au cas ou ils

seraient rappelés, lui avaient fait défense de prendre le commandement de la mission.

Tous les officiers de notre mission paient emprisonnés ou malmenés, lui seul serait resté libre, avec les déserteurs aurait con- tinué des relations amicales avec les ^oyiet^ et pris publiquement parti contre les Fran?çais.

A deux officiers français prisonniers, il aurait offert la liberté, à condition d'enseigner le français dans une école soviétique et de répudier les articles contre les soviets. Dans de nombreuses réunions publiques révolutionnaires, il aurait critiqué hautement la politique française et fait rapcilogie de la désertion des soldats français,. Il aurait été vu portant l'uniforme de l'armée rouge.

II aurait écrit de nombreuses lettres injurieuses pour les Français. Enfin, dans les journaux soviétiques, la Commune du Nord, la Gazette rouge et les Isvetzia, dont la collection est au musée de la guerre Vincennes, et dans la lIf° Internationale, dont la collection est à la Bibliothccaîo Nationale, il aurait écrit de nombreux articles contraires à son devoirs et son honneur d'officier français. Tels sont les principaux des vingt-quatre faits dont les signataires s'offrent à faire la preuve. Ceci posé, ils rappellent ,que, de tous temps, l'exercice de la profession d'avocàt a été soumis à des conditions rigoureuses d'honorabilité et de dignité et que le décret de 1810 a confié au conseil de l'Ordre le soin de veiller à l'honneur des avocats. Or, l'honneur de l'homme et l'honneur de l'avocat étant indivisibles, l'indignité de l'un doit entraîner la radiation de l'autre. La loi d'amnistie de 1925 ne saurait être invoquée. Elle a volontairement laissé en dehors toute faute incompatible avec l'honneur et la dignité du barreau, et laisse les conseils de discipline libres de prendre à l'égard de ces fautes les sanctions d'usage. Sur quoi, les signataires abordent un autre ordre d'idées.

L'article 17 du Code civil stipule que. perd sa qualité de Français celui qui accepte des fonctions d'un gouvernement étranger.

Or, dit la requête, il n'est pas contestable que Jacques Sadoul a accepté des fonctions de la part des soviets, gouvernement de fait, détenant le pouvoir, et duquel il accepta le titre de commissaire du peuple. Le paragraphe 4 dudit article 17 stipule que perd sa qualité de Français celui qui, sans autorisation, prend du service militaire à l'étranger.

Or, disent les signataires, il est incontestable que Jacques Sadoul a servi dans l'armée rouge. Il est donc,' sans jugement nécessaire, déchu de plein droit de sa qua: lité de Français.

Une des conditions requises pour être avocat manque donc. En conséquence, les deux cents signataires concluent en demandant la radiation de M. Jacques Sadoul' faisant valoir qu'ils ont un intérêt moral incontestable IL cette mesure, attendu qu'ils sont tous d'anciens combattants et que la présence de Jacques Sadoul au milieu d'eux -est un événement qui offense trop la mémoire de leurs cama-,rades disparus et trouble trop leur propra conscience pour qu'ils ne s'efforcent pas d'y mettre fin.

Le bâtonnier Aubépin a aussitôt soumis le texte de cette protestation au conseil de l'Ordre. Pour aujourd'hui, l'affaire en est là. Félix Belle Une Fédération nationale des journaux français

i« La commission executive des journaux,. français, comprenant les directeurs des journaux de Paris et des départements, a tenu son assemblée générale le lundi 15 février à Paris, sous la présidence de M. Henry Simond, son président.

L'assemblée générale a constitué une as- sociation régie par la loi du 1er juillet 1901, qui prend le titre de « Fédération nationale des journaux français », dont le siège social est fixé à Paris, en l'hôtel de la Presse, 6 bis, passage Violet.

L'assemblée générale a approuvé à l'unanimité les statuts de l'Associatiop. Elle a nommé son conseil d'administration, qui prend le titre de « Commission exécutive des journaux français ». L'assemblée générale a voté, à l'unanimité l'ordre du jour suivant

« Les directeurs des journaux de Paris et des départements, réunis en assemblée générale à Paris, le 15 février 1926, ont décidé de ^constituer la Fédération nationale des journaux français, dont la commission exécutive, nommée pour trois années, est la délégation permanente.

» Les directeurs de journaux, émus par l'aggravation continué des charges qui pèsent sur la presse et mettent à nouveau.en danger son existence, ont donné mandat à la commission exécutive d'éveiller sans dé"lai l'attention des pouvoirs publics sur la situation critique des journaux français. » Fidèle à ses traditions, et attachée à son indépendance, la presse s'est imposé des sacrifices pour ne pas troubler l'économie nationale dans une période difficile mais elle affirme sa résolution unanime de maintenir. la sauvegarde de ses droits et d'en appeler, le cas échéant, à l'opinion publique.

A la suite de l'assemblée, la commission exécutive des journaux français s'est réunie en vue de procéder à la nomination de son bureau.

Nouvelles Religieuses De Rome « Contrairement à certaines informations parues dans la presse étrangère, on déclare, dans les milieux ecclésiastiques de Rome tant italiens qu'étrangers, que les congrégations religieuses n'ont, à tous les points de vue, qu'à se louer de l'attitude du gouvernement italien actuel.

» De nombreuses congrégations ont pu rentrer en possession des biens dont la jouissance leur avait été retirée diverses époques.

Les Meaiw Australie La fercusse n'est plus qu'une immense nappe de f laminas de gens ont été frrûlés vifs

Melbourne, 16 février.

La brousse est transformée en une immense nappe de flammes qui gagne du terrain sous l'action du vent et dévore tout sur son passage, les arbrisseaux et les végétations sauvages. De belles forêts domaniales sont encadrées par cette vaste scène de dévastation et souffrent, elle* aussi, de l'atteinte des'flammes. La repuration de ce sinistre forestier demander de-trente à cinquante années.

Des milliers de moutons et d'autres bestiaux ont péri dans les flammes.

On croit-avoir franchi le moment le plus critique. Jamais, de mémoire d'hommes, l'Australie 11' avait, éprouvé un si tragique désastre. Des gens surpris par l'embrasement général se sont réfugiés dans les cours d'eau pour échapper à la mort. encore un grand nombre de gens et Il est impossible d'évaluer: Igg pertes humaines.

LES-

s- LES AMBASSADES -–S. Ekc. l'ambassadeur d'Angleterre et la 1 marquise de Crewe ont donné, avjint-hier, un grand dîner. en l'honneur de S. Em. le cardinal 'Cerretti, pco-ndnce apostolique.

Parmi les invités: l'ambassadeur <1 'Espagne, le ministre de la justice et Mme René Renault, le ministre de' la marine et Mme Leygues. M. le maréchal et Mme la maréchale Foch, Mgr Valeri, duc et duchesse de Camastra, duchesse de Ctiaulnes,. duc et duchesse de Liancourt, le mi- nistre des Pays-Bas et Mme Loudon, Princesse Lucien Murat, princesse Léon Radziwill, marquis de Lubersac, marquis et marquise de Mun, marquise de Castellane; marquis et marquise-de Crussol, comte et comtesse de Rohan-Chabot, comtesse de Durfort, comte et comtesse de Molina, comte Charles de Chambrun, marquise de Ludre-Frôlois, M. et Mme Roland Marcel, M. et Mme Forain, M. Drian, M. de La Huerta, comte de Beaumont, M. André Maurois, M. et Mme Bentzoh, colonel et Mme Harjes, M. et Mme Ridgely Carter, M. et Mme Phipps, wing commander et lady Claré Smyth Pigott, colonel et Mme Heywood, lady Max Muller, sir Charles Mendl, Mme d'Erlanger, Mme Compton, comtesse Marguerite de Mun, comtesse François de Beauohamp, lady Celia Coates, etc.

Éléggnte réception, avant-hier, chez le ministre du Pérou et Mme Cornejo.

Reconnu marquise de Crewe, Mme Raymond Poincaré, Mme la maréchale Foch, Mme Edouard Herriot, le ministre de Costa-Rica, le ministres du Venezuela et Mme S. Barcelo, le chargé d'affaires de Perse et Mme Khan Ghadiny, princessé Bibesco, marquise de Valcarlos, marquise d'Ornano, marquise de Monserrato Dupent, marquis et marquise de Wentworth, marquis de FauTa; comtesse J. d'Andigné, marquise de Ranst de Eaint-BHsson, baron et baronne de Kainlis, comtesse Raoul de Percin, comtesse de Fossa, l'attaché commercial du Paraguay et Mme Leyba, comtesse J. de Villeneuve-Esclapon, M. et Mlle A, Mame, M. et Mme Dussaud, l'émir Khan, comtesse de Chateaubriand, vicomtesse et Mlle de' La Tour, Mme Carrillo de Albornoz, comte de Làunac, Mme Carré, M. et Mme de Coniac et Mlle de La CprniUière, M. et Mme Marius André, Mme et Mlle Patino, Mme Rouvier, Mme et Mlle Zuccoli, M. et Mme Essad Djemad bey, M. et Mme Pimentel Brandao, Mme Watt;on, Mlles Cisneros Sanchez, Mme et Mlles Botella, marquis de Migré, marquis d'Andélarre, vicomte ^de Montauzon-Brachet, vicomte A. du Pontavice, général et Mlle Pavot. Mme A. Hesse, Mme Monteiiro de Barros, Mlle Steiner, M. et Mme de La Lombardière, Mme A. Japy, M. et Mine Gprnez Quinteros, Mme et Mlles Lourdis, Ml|e J. Saiavefry, M. Louis Martin, Mme Saenz Benavente, MiM. Lacour-Gayet, Paredes, Peignot, Férnind Laudet, Eddy Lévis, J. Godeffroy, etc. DANS LP MONDE OFFICIEL

M! Raphaël-Georges Lévy, président de l'Institut de France, s'est rendu à Bruxelles pour remettre à S. M. 'lé Roi Albert ampliation du décret approuvant son élection comme membre associé de l'Académie des sciences morales et politiques. Après l'audience, le souverain a retenu M. Raphaël-Georges Lévy à dîner au palais, aveç le Prince royal, S. Exc. M. Herbette, ambassadeur de France, et les membres belges de l'Institut de France, parmi lesquels le docteur Bordet, M. Pirenne et le baron Descamps.

DANS LE MONDE

Avant-hier soir, la princesse de La Tour d'Auvergne a donné un dîner de famille à l'occasion du prochain mariage de son fils avec la princesse Matiuela de Broglie. L'h$îel de l'avenue ,de La Motte-Picquet ,était délicieusement décoré! et fleurit Après le dessert, '&à lifte 'scène' improvisée, la ,délicieuse cantatrice Mignon Nevada, accompagnée de M. Henry Fleury sur la ilute et de M. Lauth au piano, a charmé un auditoire d'élite. On trouverait difficilement un timbre de voix plus prenant, des inflexions plus exquises que n'en a cette chanteuse. Il est inutile de faire l'éloge de M. Henry Fleury, que. tout le monde apprécie à Paris. La surprise de cette soirée fut une chanteuse russe, Mlle Vala Shmelevska, dont la jeune grâce unie à un art consommé, à un entrain prestigieux, a soulevé les applaudissements unanimes.

On a rarement l'oecasioft d'assister dans le monde à un spectacle aussi rare et aussi délicat. Très élégante soirée dansante, avant-hier, chez Mme Gaston Goüin, en son hôtel de l'avenue Malakoff.

Parmi les invités: marquise et Mlle de Champray, ^marquise 'et Mlle de Castelbajac, comte et Mlle de Kervéguen, comtesse Dulong de Rosnay et Mlle de Fitz-James, vicomtesse F. et Mlle de Villoutreys, Mme Nouguier, Mlles de SennevilleGrave et 4e Gafeu-d-Béarn, vicomtesse G. et Mlle de Dampierre, comtesse et Mlle de Bertier, comtesse et Mlle de Gouvion Saint-Cyr, Mme et Mlle Cottin, vicomtesse et Mlle de Thoisy, baronne et Mile de Rothschild, comtesse et Mlle de Noue, baronne et Mlle de Cholet, Mme et Mlle Camille-Bellaigue, marquise et Mlle de La Chapelle-Grosville, Mme et Mlle Toütain, Mme et Mlle de Vauréal, Mme et Mlle Desjardins, vicomtesse et Mlle de Noue, Mme et Mlle, Delapalme, Mme et Mlle Fenaille, Miles Kunkelmann, Noailly, de Saint Olive, FauchierDelavigne, Faÿe; prince Charles de Broglie, marquis de Migré, comte X. de Montalembert, comte L; de Rohan-Chabot, vicomte de Lestrange, M. J. de Calmels-Puntis, M. de Montjou, vicomte H. d'Amf reville, vicomte Ch. de Palaminy, baron de Caters, MM. A. de Barbuat du Plessis, Ch. de Vautibault, R. Lehideux, W. Fneeman, vicomte A. de Vitrolles, M. de Mortemart, comte de Bonchamps, MM. Zentz d'Alnois, C^. de Pardieu, de Saint-Seine, etc.

CARNET DE LA CHARITfi

Demain jeudi 18 février, au thé Rosy (pavillon Laurent, aux Champs-Elysées), organisé au profit de l'oeuvre si importante des Infirmières visiteuses, on applaudira M. Wiener, dont l'éloge n'est plus à faire.

Le mardi 2 mars, la réputée artiste Mlle Marguefite Deval a bien voulu promettre de se faire entendre, et le 9 du mois prochain, Mlle Davelli sera la charmante interprète de musique ancienne et moderne.

On peut retenir des tablés au pavillon Laurent ou chez la comtesse Bernard de Ganay, 76^avenue Matakcrff.

̃– Rappelons que le 27 février, au théâtre de la Madeleine, à quatre heures, le Petit-Monde organise une matinée de gala au profit de l'oeuvre des Bons-Enfants, présidée avec un inclassable dévouement par la duchesse d'Uzès, née Mortemart. On y jouera une revue écrite spécialement pour la circonstance par M. A. de Monfgon et qui sera interprétée par Mme de Varinay et M. Larquey. Au cours de la revue défileront les plus jeunes artistes de Paris, parmi lesquels une exquise petite chanteuse, Mlle Morla Lynch, fjHe du distingué premier secrétaire de la légation du Chili, qui chantera des chansons écrites, paroles et musique, par son père. On applaudira également le jeune Jacques de Tovar, un très brillant danseur improvisateur de onze ans. S. iÈm. le cardinal Dubois a promis d'hongrer la matinée de sa présence.

PETiTCARNE'r

Le duc de Maillé est depuis quelque temps dans un état de santé qui inspire de sérieuses inquiétudes à son entourage. Nous apprenons, toutefois, que la maladie dont souffre le duc de Maillé ne s'est pas aggravée. Son état est stgPendant le bal donné, le 30 janvier dernier, par la duchesse de Rohan douairière, dans son hôtel du boulevard des Invalides, il a été perdu une perle montée en bouton.de chemise. On nous prie d'annoncer que cette perte a été retrouvée et qu'elle est dépotée chez le concierge de l'hôtel, où son propriétaire est prié dé la réclamer.

Aime Bouchacourt, née de Montmarin, femme du commandant, a donné le jour à un fils: Guy, NÉCROLOGIE

On annonce la mort de M. Paul Beau, ambassadeur de France, gouverneur général honoraire des colonies.

M. Paul Beau, né le 26 janvier 1857, avait débuté dans la carrière diplomatique, en 1888, comme secrétaire d'ambassade à Rome. Chef du cabinet du ministre des affaires étrangères en 1896, il avait été nommé, en 1901, ministre plénipotentiaire à Pékin, où il signa le protocole clôturant les négociations relatives aux événements de' 1900. L'année suivante, il devenait gouverneur général de l'Indochine.

Ambassadeur de France à Berlin, et enfin, à Berne pendant, la -guerre, M.-Paul Beau était grand officier de la Légion d'honneur.

Le¡; obsèques du comte Raymond de Vogué ont été célébrées à midi, en l'église Saint-Pierre du Gros-Cailloux.

La levée du corps a été faite par l'abbé Osm0.in, premier vicaire de la paroisse et l'absoute, donnée par le chanoine Mugnier, ami de la famille. Le deuil a été conduit par: le marquis de Saporta, son beau-père; le comte Félix de Vogüé, son frère; le comte de Saporta, son beau-frère M. Louis de Saporta, son neveu le prince Metschersky, son cousin*germain. Du côté des dames la', comtesse Raymond de Vogué, sa veuve; la comtesse de Saporta, sa belle-saeur; la comtesse Arthur de Castries, Mlle de Saporta, Mlle Irène de Saporta, Mlle Henriette de Saporta, Mlle Vera Annenkpff, Mlle Marie Annenkoff, la princesse Metschersky, Mme Schewitch, ses cousines-germaines.

Parmi l'assistance: duc et duchesse de Broglie, duc et duchesse de Lévy-Mirepoix, duchesse de Rarécourt-Pimodan, prince et princesse Galitzine, général de 'Castelnau, duc et duchesse de La Rochefoucauld, Mme P. Deschanel, princesse d'Arenberg, duc de Fezensac, S. Exe. M. Quinones de Léon, ambassadeur d'Espagne; S. Exe. l'ambassadeur de Belgique et la baronne de Gaiffler d'Hestroy, général et. baronne Joostens, M. Geonray, M. P. Crozier, ambassadeur de France; marquise de Lubersac, M. Jean Lahovary, M. et Mme René Doumic, M. P. de Nolhac, M. et Mme. Georges Goyau, M. et Mme René Bazin, duc et duchesse d'Audiffret-Pasquier, général Rouquerol, marquis et marquise de Maillé, M. et Mme Marcel Prévost, marquis et marquise d'Argenson, duc et duchesse des Cars, princesse de Montholon, comtesse Louis d'Harcourt, général et Mme Hély d'Oissel, vicomte de Guichen, marquis et marquise de Virieu, général comte Desoffy, M. et Mme van den Broeck d'Obrenan, duc et duchesse de Duras, général et comtesse de Chambrun, comtesse de Kersaint douairière, duc et duchesse de Marmier, comte Louis de Blois, M. A. du Bos, colonel Binder, Mme de Gail, princesse de La Tour d'Auvergne douaidire, M. et Mme Em. Vergé, M. Michel Missoffe, prince Dimitri Ghika, colonel et Mme Rousset, comte de Limperani, colonel et Mme Reboul, marquis et marquise de Chaponay, duchesse de Qiaulnes, marquis de L'Aigle, Mlle d'Haussonvl)lé, marquis et marquise de Baye, duchesse de Cadaval; marquis et marquise de Louvencourt, vicomte et vicomtesse G. d'Avenel, comtesse Adhéaume de Chevigné, comte et comtesse François de Che\ngné, marquis et marquise de Pomereu, marquise de Laborde, M. Louis Dausset, Mme René Ratisbonne, comte et comtesse Fernand de Mun, marquis et marquise djEyragues, M. Pierre Lyautey, M. François Arago, comte et comtesse Wladimir d'Ormesson, marquis et marquise 'des Monst|ersMérinville, marquis et marquise de Frotté, M. 'et Mme Edouard Champion, M. E. de. SaintAlaryy ;prïnciessè 'Sûphiè Wàssilchikoïf," le ministre de Suisse et Mme Dunant, comtesse Lepic, comte et comtesse H. de Kergolay, marquise dé Montboissier, M. Jean Kinen, comte et comtesse S. de Montebello, M: Raoul Marsy, marquis et marquise de Laurens-Castelet, baronne Ch. Le Vavasseur, M. Issakoff, M. Th. du Bled, comtesse Gilbert de La Rochefoucauld, comte et comtesse Odet de Jumilhac, marquis et marquise Le Goueslier d'Argence, comte et comtesse Georges de Chabannes, marquis et marquise Dadvisard, M. Abel Bonnard, comte et comtesse Gabriel de La Rochefoucauld, M.. Antoine Gavini, M. et Mme R. Bartholoni, M. et Mme Grosclaude, M. et Mme Edouard de Warren, marquis et marquise de Bonnecorse de Lubières, M. Edmond Hesse, M. et Mme E. Sommier, marquise de Massa, comte et comtesse de Ramel, princesse Etienne Galitzine, amiral Beynier, vicomtesse de La Riboisière, M. Lucien Corpechot, comte et comtesse Gaston Niel, Mme Louis de Cazotte, M. Henri de Cazotte, général de Laguiche, marquis et marquise de Noailles, M. Albért-Emile Sorel, marquis et marquise de Montcalm, M. Jacques Raindre, marquise de Pontoi-Pontcarré, marquis d'Andelarre, colonel de Villeneuve-Barquemon, M. Aug. de Radwan, marquis et marquise de Chambrun, marquis de Boisgeim, marquise de Clapiers-Collingues, comte et comtesse E. de Nalèche, Mme Albert Petit, comte F. de Brinon, M. Victor. Giraud, comte et comtesse de Rostang, M.. L, Paul-Dubois, comtesse Emmanuel de La Rochefoucauld, M. Robért de La Sizeranne, M. et Mme Grandidier, comte et comtesse Pierre de Chavasnac, marquis du Bourg de Bozas, baron et baronne E. Seillière, général marquis de Rofflgnac^ M. et Mme E. Rodocanaçhi, comte et comtesse de Rohan-Chabot, marquise de Saint-Paul, M. Jantho Bey, comte et comtesse Aynard de Chabrillan, marquis de ViJlefrahche, comte et comtesse d'Harcourt, marquis et marquise du Paty de Clam, comte et comtesse Max de Ganay, comte et comtesse Hector de Béarn, M. Jean de Granvilliers, M. .Repé Lara, etc., etc. L'inhumation a eu lieu au cimetière du PèreLachaise.

Une dépêche d'Angoulème nous apporte la douloureuse nouvelle de la mort de notre, ami dp longue date et ancien collaborateur M Louis Teste.

Les survivants sont rares de la génération qui connut la brillante rédaction du journal de Paris, à l'époque lointaine où la signature de Louis Teste y voisinait avec celle de J.-J. Weiss. L'article quotidien ne suffit pas, cependant, à J'activité de ce journaliste de race, qui laisse plusieurs ouvrages estimés, dont l'un, entre autres, sur le Conclave, sera, longtemps encore, consulté par tous ceux qui s'intéressent à la Rome de la Papauté.

Louis Teste était, d'autre part, un bibliophile passionna. Dauphinois d'origine, il avait constitué, à force de patientes recherches, une originale bibliothèque renfermant, à côté des œuvres provenant d'auteurs dauphinois, tous les ouvrages traitant du Dauphiné.

Si rien n'est venu modifier les intentions que Maintes foi3 nous t'avons entendu manifester, M. Teste aura très vraisamblablemet légué cette bibliothèque à la ville de Grenoble.

Depuis une douzaine d'années, il s'était retiré à Angoulême, où il occupait ses loisirs à rédiger des «̃ mémoires » que la maladie le contraignit à abandonner il y a deux mois.

En dépit de ses quatre-vingt-deux ans, il :utta tant qu'il le put.

Il lui fallut, toutefois, vers la fin de la semaine dernière, s'aliter. pour ne plus se relever. Le Gaulois salue d'un gommage ému sa mémoire.

Les obsèques du aomie Stéphane de Rouvi'Më surpnt lieu après-demain vendredi, à midi, en l'église Safnt-Honoré d'Eylau.

On nous prie d'annoncer la mort de Mme de Bruyne, née Dupaty, pieusement décédée en son domicile à Paris, 5, avenue Pierre-ler-deSerbie. Ses obsèques auront lieu le vendredi 19 février, à dix heures, en l'église Saint-Pierre de Chaillot. Réunion à la maison mortuaire. Ni fleurs ni couronnes. Inhumation au PèreLachaise. De la part des familles Letulle, de Lamothe et Marty, Il ne sera pas envoyé de lettres de faiterpart, le présent avis en -tenant lieu.

Un service funèbre pour le repos de l'âme de Mme Halgan, née Bardoul, veuve de l'ancien sénateur et président du conseil général de la Vendre, a été célébré hier, à dix heures, en la basilique Santei-Clotilde, où le chanoine Verdrie, curé de-'la paroisse, a donné l'absoute. Le deuil a été représenté par: M. Henri Colins, député de la Vendée; le commandant' VHlemain, ses gendres; M. Henri Le Cour Grandmaison, conseiller général de la Loire-Inférieure le commandant Cyr de Lafond, le comte Yves O'Delant, M. Pierre Colins, M. Paul Colins, M- Guy Villemain,, M. Jean Villemain, ses petits-fils; Mme Colins, Mlle Madeleine Halgan, Mlle Anne-Marie Halgan, Mme Villemain, ses filles; Mme Henri Le Cour Grandmaison, Mme Cyr de Lafond.la comtesse O'Delant, Mme Paul Colins, ses petites-fllles.

.Parmi l'assistance:, ̃ Général et comtesse de Partouneaux, marquis et marquise de Pontchawa, marquis et marquise de Montferrand, M. et Mme»de Lamarzelle, Mme Rudelle, comte Hubert de Montgigu, comte de Beaunîont, comtesse de Montarby, général et Mme Buisson, Mme P. de Verneuil, colonel Le Gler, comtesse Jean de Leusse, comte et comtesse de Causans, comte'et comtesse de Kervenoal, M. B. de La Rochefoucauld, M. François Saint-Maur, baron et baronne de Longuerue, Mme Paul Le Roux, comte et comtesse de Suzannet, M. A. Porteu, comte et comtesse Alain de Goulaine, baron et baronne Georges Roulleaux-Dugage, M. et Mme Jénouvrier, baron Walckenaer, comtesse L. Wallet,, marquis et marquise de Bérulle, colonel Rousseau, M. et Mme Geoffroy de Grandmaison, commandant et Mme Jean de La Brière, baronne E. de La Bouillerie, colonel et Mme Yvart, colonel Fruchard, comte et comtesse H. de Savignac, comte et comtesse Jean de Sauvebœuf, "comte et comtesse de Kergos, vicomte et vicomtesse d'Amarzit, colonel Morel, M. et Mme André Delacour, capitaine Locquin au nom du général et des officiees de la Préparation militaire supérieure, etc. Nous apprenons la mort de M. René Po:n.sot, pilote-aviateur, croix de guerre, externe des hôpitaux, décédé 184, rue de Rivoli.

M. Robert d'Artemqre a succombé hier, dans sa trente-cinquième année. Il était le fils de M. Gonod d'Artemare, publiciste, ancien avocat.

On annonce la mort de Mlle de Senonnes qui a succombé à Angers. Les obsèques auront lieu demain jeudi, 18 février, en l'église SaintJoseph d'Angers.

Valfieury

a Saison d'Hiver Sont arrivés: marquis de Casa Riera, baron R. Angeloni, baron F. Àloisi, M. et Mme P. de Campeau, M. L. de Bouhelier, Mme P. de Vaeza Campo, M. Abd El Monein, Mme F. de Kaelberg, M. J. de Limur, M. Miller, M. et Mme Mamaberg, commandant Joubert, M. et Mme Garcia del Moral, Mme Pernet, M. et Mme dé Saint-Gignons, Mme de Soria, M. et Mrs R. Moms, M. et Mme Lesage, M. Joseph Krëmer, Mme Hidelot, M. F. Delost, Mme Collins, M. C. Cavrotti, M. A. Adler, M. et Mrs Carberry, baronne S. de Belmont, baron d'Overchie, général C. Pietrahn, M. A. Boursault d'Angers, Mme V. de Minder, commandant Perreau, M. Fernand de Boinon, rédacteur en chef du Journal des Débats; Mme Cedervàll, docteur et Mme Cantaloup, Mrs Askelford, M. Castellanos Haaf, Mme Saingès, M. G. Martinah, M. Gillman, Mrs Barclay, miss Walsch, M. ,Caldara, M. Moore, docteur H. de Groot, M. Goudineau, etc.

Brillant quatre à sept, vendredi, chez la comtesse Bernard d'Attanoux, qui faisait les honneurs de ses salons secondée par ses enfants, le comte Bernard d'Attanoux et Mlle Migueline Bernard îd'Attanoux.

le" mauvais temps avait contraint' le comité dés fêtes à renvoyer par deux fois, a eu lieu samedi sous un'soleil 'éclatant. Les voitures élégamment fleuries étaient très nombreuses et l'animation a été très vive. Des bannières d'honneur ont été remises aux voitures suivantes:

Mmes Delina (victoria Les Orchidées) M. et Mme Graziani (Les Colonnades de Versailles) MM. Guignard et Marcobelli (Les Jarres provençales) Mme Gaby (La Coquille enchantée) Mmes Donadei et Voguet (Le Parasol) Mlles Resa et Vincent (Victoria Bilas et jonquilles) Mme et Mlles Luigi (Panier Louis XV) M. Rigo-,let (Le Jet d'eau); M. et Mme Paulet (Le MailCoach) Lawn Tennis Club (char giroflées et (Billets) Mlles Mullier et Imbert (victoria Les Œillets roses); M. et Mme Mansard (victoria oeil,lets rouges et arums); Mme Aletti (La Corbeille de lilas) Mme Sigman (lierre et jonquilles) 22" chasseurs (char chamois, giroflées blancs et marrons) 24' chasseurs (char giroflées et millets) Club nautique (canot mimosa et œillets roses) M. et Mme Prévôt (Le Portique chinois) M. Saby Mszloun (L'Ombrelle chinoise) Société centrale d'agriculture (Les Moissonneuses) M. Eugène Donadei (lilas et renoncules) Mme Gœthals (La Tonnelle); M. et Mme Vuillerme (La Voiture bretonne) Mme Pantauberge (Le Traîneau fétiche).

DJ?j£éI?NEJ_:

Le comte et la comtesse Ce Ppurtalès ainsi que le baron de Bàllore sont arrivés à la villa La Madeleine.

-Le comte et Mlle de Canclaux sont de retour la villa Fénelon.

Mme Pamier est rentrée en sa villa Phœbé. Parmi les autres arrivées, notons encore: vicomte de Vignaud, comte et comtesse Flamino de Giunosi, lady Cargil, M. Douglas Merritt, M. et Mrs Isidor Gilbert, Mrs Bertha Frieder et misses Grâce et Cornelia Frieder, comte et comtesse de Villeneuve, Hon. Mrs Tollemaghe,. comte de -Launay, com. et Mrs Pigon, Mme Bouffe de Saint-Biaise, colonel et Mrs Taylor, lord Cochrane, marquise de Villavieja, M. Emmanuel de Escampon, comtesse Florimond de Liedekerke, comte Armfeld, lord et lady Vernon, comte Fabbicîoti, contre-amiral et Mme Papalexopoulo, baron et baronne Major Melnhof, etc. 'DE MENTON:

Sont arrivés: Mme Daisy Kichaud, Mme Lucy Cockett, M. Henry Strong, M. W. Cockett, M. Hawey, M. Bailey, M. Jennings, M. et Mrs Atkuis, Mme Cora Sponsler, Mme Kate Rau, Mme Chenard, M. Paùl Simonis, Mme Mabel Ferguson, M. Coverlid, M. Kreisel, M, Montgomery, M. E. Heffernan, M. A. Hood, M. Chatterton, baron Aloïsi, etc.

Le revolver deji Jacques Allard La 10° chambre a rendu hier son jugement sur l'opposition formée par M. Jacques Allard au jugement le condamnant par défaut à dix, jours de prison et 100 francs d'amende, pour port d'arme prohibée. ̃ ..̃"̃̃:̃'

On se rappelle l'incident,

Au cours d'une audience du procès BajotDaudet, croyant son beau-frère menacé lors d'une confrontation à la barre avec le libraire Le Flaoutter, M. Allard s'était précipité dans le prétoire.

Et, comme le président faisait fouiller le libraire, M. Allard, spontanément, avait remis un revolver qu'il avait en poche. -,Nous sanmies,~dit-il, avertis ijue Léon j Daudet peut être attaqué. J'ai juge de mon devoirs et de mon droit d'être prêt à le défendre.

Le tribunal, par défaut, avait, nous l'avons dit, frappé de dix jours dû prison M. Allord.

Hier, malgré les efforts du substitut Gugenot, qui demandait la confirmation de la peine de prison le tribunal, présidé par ,,NI. Ambroise Guérin, faisant druit à l'êloquente plaidoirie du bâtonnier Marie de Roux, réduit la. peine à 200 francs, d'amende.

CONTRE LES ÏMPCTS NOUVEAUX La protestation du commerce et de l'Industrie

M. Veylet, ijH-ésident .de la Fédération des commerçants et industriels de Pa- ris, adresse aux députés de la Seine la lettre suivante

Monsieur le député,-

Vous n'êtes pas sans connaître la vive émotion qui règne dans le commerce à la suite du vote des impôts rétroactifs, qui frappe en 1926 des budgets particuliers épuisés en 1925.

Nous avons tous été élevés en France avec des principes de droit qui condamnent de la façon la plus nette cette rétroactivité. Nous vqus demandons en conséquence de bien vouloir vous réunir, députés de Paris et de la Seine, sans distinc- tion d'opinion, pour examiner la situation créée par ce vote et prendre l'initiative de mesures nécessaires pour l'annuler et rentrer dans la légalité en même temps que dans la tradition républicaine du droit français.

Représentants du peuple, vous ne pouvez être en désaccord avec les vérités les plus élémentaires qui nous ont été ensei- gnées depuis l'enfance et qui font précisément la force de la conscience publique. Veuillez agréer, monsieur le député, l'as? surance dé ma considération distinguée. A. VEYLET. a

« Isa Croisière Noire » Le gala de bienfaisance du 2 mars* à l'Opéra, où doit être projecté pour la première fois, le film; La Croisière noire, o expédition Citroën centre Afrique? (deuxième mission Haardt-Aïudouin-Dubreuil), s'annonce exceptionnellement brillant.

Mornes solitudes sahariennes, mystères du monde fétichiste, chasses aux grands animaux et aux fauves, la¡ brousse en feu, la forêt vierge aux peu? plades étranges, Mangbetaus aux crânes déformés, Pygmées à peine humains, les sources du Nil, les marécages inexplorés du Nyassaland,. Mozambique»- Madagascar c'est, à travers l'Afrique tout entière, la magnifique épopée d'une belle expédition française.

On trouve des places à l'Opéra et chez la baronne Edgard Lejeunè, 38, rues de Courcelles (Elysées 55-50).

Les proj ets financiers

devant la Chambre

ILS SONT ADOPTÉS

PAR 258 VOIX CONTRE 145

M, Aristide Briand avait posé

la question de confiance

Fin de ta séance de nuit La taxe suit les paiements repoussée par

389 voix contre 142

Nous avons l'autre Tïuit; ïrl'hèùre où "elle 'venait d'adopter'. en dépit des efforts réunis du ministre et de la commission un amende- ment de M. Frànçois-Poncet accordant aux contribuables; pour s'acquitter des impôts dits « rétroactifs », un délai qui se prolongerait jusqu'à la fin de l'année courante.

A peine cet amendement venait-il d'être adopté que la Chambre, répondant à un appel de .M. Malvy, revenait sur son vote.

La Trésorerie abesoin de ces trois milliards, expliqua M. Malvy s'ils lui sont enlevés, c'est l'inflation sûre.

Et sur sa demande, on ajoute à' l'amendement Erançois-Poncet les mots: « A la condition que les trois premiers quarts de l'impôt rétroactif soient payés avant le 1" mai. »

Un article additionnel présenté par M. Fournier-Sarlovèze, en vue d'autoriser les porteurs de rentes françaises échanger leurs titres contre un nouveau titre de rente 4 0/0 amortissable, exonéré des droits .de succession ou de donations entre vifs; a été pris en considération, et renvoyé à la commission, le rapporteur général ayant trouvé la suggestion intéressante.

On a pris également en considération un amendement de M. Margaine, demandant au gouvernement de préparer un projet de monopole de l'importation des pétroles et des sucres. LF, BILAN

Après quoi, le rapporteur, général a la parole pour exposer à la Chambre le bilan de ses votes. bitoin qui se traduit par un déficit de 2 milliards 400 millions.

Le gouvernement, pour faire face à ce déficit, propose d'instituer une taxe sur les paiements au! taux de 1,20 0/0, por: tant sur le commerce de gros et de demi-gros, et d'élever la taxe perçue sur les importations à 2,50 0/0.

Au nom de la commission, M. Lamou* reux conclut au rejet de ces propositions. ̃ M. Peut DOUTER

de son côté, les défend avec une rare vigueur, et réclame de la Chambre un effort complet

Dans la loi qui va être vot6e, il faut qu'on puisse voir un équilibre établi, un commencement d'amortissement et de remboursement des emprunts faits à la circulation par l'inflation.

A l'étranger on examine notre attitude d'un œil très averti. Notre situation y est connue, avec toutes ses faiblesses.

On peut dès maintenant prévoir la date de la crise qui éclaterait prochainement si l'effort de redressement nécessaire n'était pas accompli.

La France ne peut pns rester dans une situation humiliée, avec une monnaie avilie et sous la menace d'une nouvelle inflation qui serait la perte définitive de notre situation financière.

La taxe sur les paiements n'en est pas/moins repoussée, après réplique de M. Vincent Auriol, par 389 voix contre 112.

AVANT LE SCRUTIN FINAL

Avant le vote sur ^ensemble, M. Eiedouce -dont les interminables discours dans le salon de la Paix n'ont pas épuisé l'éloquence réédite, à l'adresse du gouvernement et de l'opposition de droite, les critiques déjà formulées par MM. Renaudel et Vincent Attriol.

M. Louis Marin .-explique pour quoi


A LA COMMISSION DES MANDATS

du mandat français en Syrie Le rapport du, gouvernement français Rome. 16 février.,

Le rapport du gouvernement français à la Société ,des nations que la commission -des mandats, réunie à Rome, examine actuellement et à propos duquel M. Robert de Caix, délégué à cet effet, a fourni toutes explications complémentaires, ne laisse rien dans l'ombre touchant les affaires de Syrie. Il constitue le doc,ument le plus complet qui ait été rédigé sur l'exercice du ̃• Les raisons de l'agitation

Le gouvernement français étudiant, dans la première partie de ce rapport, les orv. gines de l'agitation politique et les événements militaires de Syrie, constate que les premiers six mois de 1925 s'écoulèrent sans troubles graves. L'insurrection du Djebel Druse marqua le début de la période difficile du mandat. Les clauses lointaines peuvent en être les événements du Riff, un éveil des races indigènes elles résident plus sûrement dans l'état politique spécial .du Djebel Druse, petit pays très partieulariste, sans traditions gouvernementales, toujours insurrectionnel, même sous la domination turque. La France trouva au Djebel Druse une féodalité désordonnée aux mains* de dix familles patriciennes divisées par des questions de préséances et d'intérêt. Néanmoins, la France rechercha ¡Un accord'et l'obtint.

Bien que le rapport ne nommeras le capitaine CarbiUet, il est clair que le gou- vernement français rend hommage aux efforts accomplis dans lé'Djebel Druse par lui et par ses collaborateurs.

Le. bombardement de Damas

Le rapport, très objectif, note que les agitateurs prirent ombrage de l'autorité du représentant de la France il raconte en détails les démarches accomplies auprès du général Sarrail, le refus de celuici de recevoir personnellement la délégation il affirme que les réserves du hautcommissaire étaient justifiée^ par des actes.connus des notables Druses. Il admet impartialement que peut-être se produisirent des excès d'énergie de la part d'agents subalternes néanmoins, l'agression du 3 juillet à Soueida contre des officiers français fut sans provocation.

Le rapport s'exprime avec sobriété au sujet de l'incident des notables exilés par le général Sarrail que le rapport ne nomme pas. Il écrit

« Le 11 juillet, cinq des principaux attachés étaient ,convoqués à Damas pour préciser les réclamations, trois étaient envoyés le 13 juillet en résidence forcée à Palmyre deux trouvèrent des prétextes pour ne pas répondre à la convocation. C'est alors que la délégation dés notables se présenta. Dans 'le bombardement on comptait du côté de l'émeute 150 tués, du côté français, M tués, 37 blessés et 10 disparus. La superficie endommagée fut de 300 mètres sur les pertes estimées de' 70 à 80 millions de francs.

ses amis et lui-même s'abstiendront. Du moment 'que les socialistes ne votent pas un projet qui porte fortement leur empreinte, ils ne peuvent être surpris que l'opposition ne juge pas utile de s'y associer davantage.

Très applaudi à droite et au centre, M. Bokanowski-constate que le budget n'est pas en érrailibre puisqu'il a été établi sur la base de la livre à 102 et que celle-ci est, maintenant, à 132.

Il aurait fallu agir sur les changes le gouvernement n'a pas pu le faire, parce qu'il n'a pas trouvé de majorité le lui permettant. La minqrité n'a guère été récompensée de ses sacrifices.

Mais elle est prête à les renouveler le jour où un gouvernement voudra former une, grande majorité républicaine composée de tous ceux qui, toujours, ont fait tous les sacrifices nécessaires au budget.

Pour la troisième fois depuis cinq heures du soir et il est Cinq heures du matin, > M. Aristide BRIAND monte à la tribune.

Nous empruntons au compte rendu officiel l'analyse de son discours

Le président du conseil. Nous sommes arrivés à un moment décisif, et il est indispensable que le .gouvernement sache s'il' trouvera dans cette Chambre la majorité qui lui donnera les moyens de gouverher,. Les conceptions politiques des divers partis Je les admets volontiers, mais, que M. Bokanowski me pardonne, je crois qu'en les poussant jusqu'au point où il est allé, il a. dépassé la limite.. Il a dit, en effet, qu'un parti n'était pas obligé de donner à un-gouvernement qui ne portage pas sa doctrine les ressources nécessaires au budget cela; je ne l'admets pas.

Le pays, en effet, est au-dessus des doctrines, et, pour vivre, il a besoin d'un budget qu'aucune opinion politique ne saurait empêcher de voter. Voilà ma conception. (Applaudissements au centre et sur divers bancs à gauche.)

Si, en temps normal, un gouvernement a oublié, que sa tâche était de gouverner 'pour le pays tout entier, s'il a pris une attitude de persécution, j'admets que fa lutte puisse devenir ardente contre lui au point de dresser les esprits contre l'intérêt même du pays.

Mais nous n'en sommes pas là Et d'au->̃ tre part, les circonstances sont telles que nous pouvons, je le crois sincèrement, inouf mettre d'accord au-dessus des doctrines.

Cette discussion, quoi qu'on en ait dit, a été très honorable et elle n'a- pas eu, étant donné l'importance du'sujet, une durée exagérée. (Très bien Très bien!) Parmi les résultats des votes, le gouvernement a évidemment éprouvé quelques, déceptions, mais il n'est pas d'une- très grande exigence il sait bien que sa situation est difficile, et il a pu le constater au surplus à voir changer, suivant les moments, sa majorité, et aussi sa minorité Mais tout:cela, c'est le passé, et, ce matin, il s'agit de savoir si la Chambre va-,tera un projet susceptible d'aller au Sénat. M. Bedouce a reproché au gouvernement son attitude sur une question de procédure.

La question est poutant bien simple le gouvernement ne voulait pas aller au delà de février pour obtenir le vote de ressources qui lu.i sont absolument indispensables à un moment, la discussion menaçait de rebondir et de s'attarder sur un problème grave, et le gouvernement, d'accord d'ailleurs avec un grand nombre des membres de la majorité, a pensé qu'on pouvait, sans inconvénient, disjoindre ces dispositions.

En procédant ainsi, il a soulevé une tempête la majorité s'est disspciéo, le conflit

L'action de M. de Jouvenel

Le représentant de la France, M. de Jou- venel, ne cesse pas d'exercer son influence en faveur de la paix, spécialement par des mesures de clémence, son manifeste aux Druses, etc., mais, surtout, le haut cofcnîtjssaira t «/vaille au+'yemeiit ,¡la fondation d'un régime constitutionnel syrien en accord avec les corps élue du pays et conformément aux termes du mandat définis par la Société des nations. La principale difficulté- réside dans- les profondes divisions du pays et, par là, le rapport français répond indirectement aux agitateurs pan-arabes qui réclament une unité syrienne pratiquement impossible dam" les circonstances présentes.

La dernière page du rapport, consacrée aux rapports de la Syrie avec la Turquie, présente un intérêt particulier du fait du voyage de M. de Jouvenel à Angora. Le rapport écrit « La commission de délimitation turco-syrienne ne !Voulut pas seulement aborner la frontière fixée par la conférence de Lausanne, la controverse s'éleva propos de la gare de Payas et de l'incorporation des environs de ïùllis, que le traité de Lausanne paraissait attribue à la Syrie. Il existe également une discussion sur la zone de terrain s'étendant entre Nissibine et le Tigre, 'où dés postes turcs sont placés depuis 1923 et que là Syrie réclame en vertu de l'accord d'Angora. Bien que le rapport soit muet à ce sujet, il'est permis de penser que ces controverses constituent l'objet de la rencontre qui a lieu entre MM. de Jouvenel, Sarraut et le gouvernement turc. »

AU CONSEIL DE LA' S. 0. N. M. Paul Hymans, délégué belge

donne 3a démission

Bruxelles, 16 février.

Interrogé ce matin par Le Soir sur la nouvelle de sa démission comme délégué belge à la Société des nations, M. Paul Hymans a répondu

« La nouvelle est exacte. Du moment où les ministres des affaires étrangères songent à aller eux-mêmes représenter leur pays au conseil de la Société des nations, mon rôle devient tout à fait accessoire, d'où ma démission qui est définitive. J'ajoute que, cessant de représenter la Belgique au conseil, je ne siégerai plus dans l'assemblée, »

L'attribution dea triages

un artiole de la « Tagliehe Rundschau ti Berlin, 16 février.

La Tqeglische Rundschau, organe touchant de près M. Stresemann, ne croit pas que les informations parues dans la presse allemande au sujet des démarches faites a Paris et à Londres samedi dernier au nom du gouvernement allemand soient exactes tout au moins dans leur fond.

La question des sièges au sein du conseil a été constamment l'objet de négociations diplomatiques, de sorte que les puissances étrangères intéressées ont été, dès le début, au courant du point de vue allemand. A la fin de la semaine dexnière, la situation était ce point éclaircie, que le succès en vue des tentatives d'accorder à d'autres puissances les sièges au sein du conseil à l',op,çasion de l'entrée de l'AUem^ge dans la S. D. N. ne pouvait plus être escompté.

s'est aggravé et certains des membres de cette'majorité ont désormais systématiquement refusé de voter les taxes indirectes qui leur étaient proposées.

Et comme ils se trouvaient ainsi d'accord avec la droite, il en est résulté que le fameux train spécial s'est trouvé composé dans des conditions bien différentes de celles que nous espérions.

Mais, tel qu'il est, nous voudrions cependant bien le voir partir n Ce qui serait grave, ce serait que, dans le vote sur l'ensemble du projet, une majorité ne se constituât point. Cela, le gouvernement ne pourrait l'admettre. Si l'ensemble n'est pas voté, qu'arrivera- t-il? C'est que la Chambre, pendant trois semaines, se sera épuisée en discussions vaines, et vous pensez quelle impression ce résultat produirait dans le pays 1 Mais il y a plus grave si cette hypothèse se réalisait, dans quelle situation financière nous trouverions-nous ? J'assure, pour ma part, que je n'y vois aucune solution.

Si la Chambre ne votait pas l'ensemble du projet, é'est que, systématiquement, elle voudrait refuser au gouvernement les moyens nécessaires pour gouverner c'est une situation qu'un gouvernement; sous peine de manquer à sa dignité, ne saurait accepter.

Je vous déclare donc de la façon la plus nette que, si l'ensemble, du projet n'est pas adopté, vous ne retrouverez plus le ouvernement sur ces bancs. '(Applaudissements au centre et à gauche. )

LE SCRUTIN

À la majorité `de 258 voix contre i45, l'ensemble du projet de loi est adopté. 'Ont voté pour la gauche radicale, une grande partie des radicaux, les républicains socialistes, le groupe Le Trocquer et diverses fractions du centre droit.

Les socialistes se sont abstenus. La droite et les communistes ont voté contre.

On racontait, la séance levée, -r- à 6 h. 30 du matin, que si les socialistes se sont décidés à la dernière minute à s'abstenir, alors que tout d'abord ils étaient résolus à voter contre, «'est qu'ils avaient appris qu'une crise mlnistérielle risquait d'entraîner une crise présidentielle, sinon la dissolution. La Chambre s'est octroyé huit jours de repos que les journalistes n'auront pas volés

Elle ne se réunira, que le 23 et s'efforcera d'en finir, ce jour-là, avec la loi sur les loyers.

Georges Faucher

Conseil des Ministres Les ministres et sous-secrétaires .d'Etat se sont réunis hier matin à l'Elysée, sous la présidence de M. Gaston Doumergue. M. Aristide Briand, président du conseil, a entretenu ses collègues de la situation extérieure.

M. Daladier, ministre de l'instruction publique, a été autorisé à déposer un projet de loi organisant l'enseignement postM. Daniel- Vincent, ministre du conmerce, a mis le conseil au courant des conditions dans lesquelles il a signe, comme plénipotentiaire, un premier accord économique partiel avec le président de la dé-, légation allemande.

M. Léon Perrier, ministre des colonies, a communiqué au conseil un télégramme faisant connaître l'importance des dégâts causés' à Madagascar par le récent cyclone..

îtn'y avait donc, samedi dernier, aucune raison particulière d'apprendre à cet égard une démarche diplomatique, Au surplus, ajoute la Taegliche Rundschau, l'Allema- gne n'a pas songé à- soulever d'objection contre l'octroi d'un siège permanent à la Pologne ou à n'importe quellé autre puissance.

L'Allemagne a simplement envisagé la renonciation à son entrée dans la S, D. N., si les conditions dans lesquelles elle s'était déclarée prête entrer dans la Ligue étaient modifiées d'une façon déloyale envers elle.

L'opposition du groupe travailliste Londres, 16 février.

Le groupe travailliste de la Chambre des communes annonce qu'il déposera une résolution pour s'opposer à la suggestion d'accorder un siège permanent, au conseil de la Société des nations, à l'Espagne, à la Pologne et au BrésiL

Voici le texte de cette résolution Tout en faisant bon accueil à la demande d'admission de l'Allemagne dans la Société des nations, et en appuyant la condition que l'Allemagne recevra un siège permanent au conseil, conformément à l'accord conclu à Locarno, la Chambre des communes estime qu'en dehors de toute autre considération, un accroissement simultané du nombre de sièges permanents du conseil de la S. D.N., afin de satisfaire aux revendications, d'autres nations, pourrait être considéré comme une modification de l'accord de Locarno et ne devrait pas être appuyé par le gouvernement anglais. »

L'ADMISSION DE L'ALLEMAGNE A LA S. D. M.

La journée de' air Erie Drummond Berlin, 16 février.

Le .secrétaire général de la Société des nations, sir Eric Drummond, a déjeuné aujourd'hui chez le ministre des affaires étrangères, M. Stresemann. Sir Eric Drummond s'est entretenu longuement, à cette occasion, avec le chancelier Luther. Le Tqg assure que, sir Eric Drummond a eu un entretien avant le déjeuner au ministère des affaires étrangères, Il aurait été notamment question des formalités relatives à l'admission de l'Allemagne dans la Société des nations.

Suivant les journaux, sir Eric Drummond quitterait Berlin mercredi soir. Le règlement de la dette française Lee conversations de M. Bérenger Washington, 16 février,

M. Bérenger, ambassadeur de France, continue à rendre et à recevoir des visites des personnalités officielles et diplomatiques il a pu prendre contact et échanger des vues avec plusieurs membres de la commission des dettes et un certain nombre de sénateurs.

Il n'y a aucun fait nouveau relativement à la dette, mais on croit savoir toutefois que, d'un commun accord, les experts français et américains poursuivent et continueront aussi longtemps que possible des conversationè'" officieuses de mise au point avant d'aborder les discussions officielles.

Petites Informations 1 Le Phosphoglycérate de Chaux

Le Phosipfioglycérate de Chaux a sa place marquée dans tous les cas de dépression nerveuse, de troubles de la grossesse ou de l'allaitement, de surmenage intellectuel, de croissance pénible et surtout dans la convalescence. Il active la réparation des tissus, et le poids du malade augmente. On trouve le Phosphoglycérate de Chaux dans toutes les bonnes pharmacies et, en gros, 8; rue Vivienne.

L AMÉRIQUE LATINE ARGENTINE

L'Exposition d'art argentin à Madrid, inaugurée par l'infante Isabelle, sera transférée le 15 mars à Paris, le 15 avril à Londres, le 15 mai à Venise, et le 15 juin à Rome. Elle comprend 187 oeuvres, dont 25 sculptures et le reste des tableaux, le tout dû à 56 exposants. A l'occasion de cette inauguration, l'ambassadeur de la République Argentine, M. Carlos de Estrada, a donné un déjeuner auquel assistaient le directeur général des beauxarts, comte de Las Infantas, comte de Vallellano. docteur Carracido -ectaar de l'Université le président de l'Association de la presse, M. Francos Rodrigue, M. Menendez Pidal, comte de Romançais, M. Sotomayor, duc d'Albe, marquis de ^ianu, duc de Parcent, comte de Casai, maquis de Vega Inclan, comte Polentinos, primePio Saboya, M. Kenny, M. Besio Morcno, M. Torrini, etc:

A M. Jorge Cantilo, consul de la Repu- blique Argentine, est mort hier à Séville. Il était le frère du gouverneur de la province de Buenos-Aires.

M. et Mme Angel Oyuela sont Lon*dres.

Buenos-Aires, 16 févrler.

Des grévistes ont essayé d'attaquer, samedi après-midi, le personnel de l'usine frigorifique anglo-argentine de Zarate, sèh nord-ouest de Buenos-Aires. La poUce a tiré sur les assaillants qui ont laissé s.^r le terrain un tué et deux blessés.

A Cours d'achat du peso argentin pratiqués dans la journée du 16 février 1926 par le Banco Espafiol del Rio de la Plata, 8, avenue -de l'Opéra (adresse télégraphique « Spainbank Plus haut il 18

Plus bas 11 15

ÇWture 11 18

BOLIVIE

M. George Saenz, ministre de Bolivie auprès du Saint-Siège, est à Paris, de retour ;de Londres son fils l'accompagne. M..et Mme Humberto Cuenca sont rentrés de* Londres.

M. José Eduardo Guerra, jeune écrivain bolivien, résidant actuellement à Pa- ris, vient d'être nommé premier secrétaire de la légation de Bolivie en Espagne. Il partira bientôt pour rejoindre son poste. BRÉSIL.

Sur le Massilia se sont embarqués sa- medi à Bordeaux, à destination de Rio-de- Janeiro •

M. Anmoroso Costa, M. Charles Betten- dorf, M. et Mme Arthur de Carvalho Azevedo, M. de Costa Pereira, Mme Davids et sa famille, Mlle Beatrix Fernandez, M. Antonio Leite, M. et Mme Candido. Mondes de Almeida, M. et Mme Robert de Nioac, M. et Mme Willy d'Orey, M. et Mme Al-

Aux COMMUNES

Le règlement des dettes de guerre,, Une déclaration de M. Churchill

Londres, 16 février.

M. Churchill, répondant à une question, fait la déclaration suïvantè « En calculant la livre sterling au pair, le montant net de nos paiements aux EtatsUnis, au cours de l'année 1926, s^élèverait à 33,062,000 livres sterling, capital et intérêts. Comme contrebalance à ces versements, nous devrions recevoir environ 14 millions au titre des réparations de l'Allemagne et des dettes interalliées déjà consolidées. •

« Les négociations se poursuivent en vue du règlement des autres dettes interal.liées. »

Répondant à une autre question, M. Churchill déclare

« Les annuités du plan Dawes couvrent non seulement les réparations se rapportant aux pourcentages de Spa, mais aussi aux autres points tels que le coût de l'ocoupation, la dette de guerre belge, etc. Les sommes affectées aux réparations en vertu de l'accord du 14 janvier 1925 ont été réparties selon les pourcentages fixés conformé-, ment à l'accord de Spa du 16 juillet 1920. n Le montant de la dette nationale En réponse à une question, M. Churchill dit

Le montant nominal de la dette natio- nale s'élevait, le SI', décembre dernier, à 7,738 millions de livres sterling. Le service de la dette nationale, pour l'année fiscale qui se terminera le 31 mars prochain, coûtera, évalue-t-on, 305 miliono de livres sterling.

En d'autres termes, la dette nationale est actuellement de 171 livres sterling par tête' d'habitant, et le'service de la dette revient à 6 liw st. 3/4 par habitant. Répondant à une autre question, M. Churchill dit que la limite de l'émission du papier-monnaie est fixée, pour l'année 1926, à livres sterling.

LE RAPPORT DE LA COMMISSION DU GOUVERNEMENT DE LA SARRE Genève, 16 février.

La commission de gouvernement du territoire de la Sarre a fait parvenir au secrétaire général de la S. D. N. son 24' rapport trimestriel sur la situation du territoire et l'activité de la commission, pendant le dernier trimestre de 1925. A.TJ IMLAJRX^O Les opérations militaires

Rabat, 16 février.

Sur le front de notre groupement de Fez. une action d'artillerie sur le poste de surveillance ennemi du Djeheb Seloum et sur Mzizou a appuyé une action de partisane de la zone espagnole sur Teffert et a empéché des dissidents Ghezzaoua de traverser le Litukos. Notre aviation a bombardé Brikcha Zaidour et surveille le. passage du Lpukos. Rien signaler sur. notre groupement de. Taza. ,̃ .;• • ?.v

varo Reis, Mlle Magda Tagliaferro, Mlle Maria Julia Ocampo.

et pour Santos

M. et Mme I. Mendels; M. Jules Vallet, Mme Stella Penteado.

Rio-de-Janeiro, 16 février.

Le gouvernement de l'Etat de Sao-Paulo vient d'autoriser l'ouverture d'un crédit de 300 contoe, destiné à favoriser la construction d'un lycée franco-brésilien à SaoPaulo,

Aux termes des décrets qui viennent d'être signés, des consulats honoraires du Brésil sont créés à Hull et à Biarritz. M. Luiz Rocha Miranda. vient de mourir Rioscle-Janeiro.

CHILI

N^ Santiago, 16 février.

On a vendu, pendant la semaine écoulée, 731,084 quintaux métriques de nitra,te, portant le total des ventes pour l'année. à 16,766,069 quintaux métriques. Lés livraisons sont fixées comme suit février, 1,974,914 mars, 91,586 avril, 6,086 mai, 6,086.

Le Congrès aurait l'intention d'abroger la nouvelle loi sur la liberté de la presse et de remettre en vigueur l'ancienne loi !lui assurait amplement cette liberté.

(Americana.)

GUATEMALA

M. Henri Saint-Père est Mme Eva Posse sont partis pour Guatemala, où ils rront se fixer définitivement.

Guatemala, 14 février.

Le nouveau ministre plénipotentiaire de Grande-Bretagne à Guatémala, M. Kerr Clark, vient de présenter ses lettres de créance au général Orellana, président de la République.

A Le ministre du Mexique à Guatemala vient de donner une grande soirée en l'honneur du président de la République,, général Orellana.

MEXIQUE

Mexico, 16 février.

L'éruption du volcan Colima décroit rapidement.

Depuis douze années, ce volcan n'avait manifesté aucune activité.

(Americana.)

M. Oscar Victor Salomon, consul général du Pérou à Londres, se rend à Paris, en congé de convalescence. M. Gerardo Vargas gérera le consulat pendant son absence. LE CORTEGE DE LA MI -CARÊME Le Comité des fêtes de Paris et son ac- tif président NI. Sabatier, qui ont eu i'hèus. reuse idée de faire revivre le 11 mars, prochain le cortège de la mi-carême, nous rappellent que c'est le 25 courant dernier délai que sera close la liste des inscriptions.

Une indiscrétion de la dernière heure nous apprend que l'Italie et la Belgique prendront également part au cortège. Le soir à huit heures, un grand banquet officiel suivi de bal de nuit sera donné avenue des Champs-Elysées, sous la présidence de M. Daniel-Vincent, ministre du commerce. La plupart des membres du gouvernement y seront présents ou repréNous rappelons abonnés peuvent effectuer leur renouvellement d'abonnement par versement à notre Compte Chèque Postal Paria.

L'indemnité aux anciennes familles régnantes Vers un referendum

Berlin, 16 février.

Dans sa séance d'aujourd'hui, le cabinet du Reich a pris une.décision fixant du 4 au 15 mars le délai pour la présentation Ces listes vue,d'un référendum sur la"ques- tion de l'indemnité ?t accorder aux princes allemands.

La commission communiete-social-démoxratè, qui s'est constituée pour le referen-' dum, va, s'occuper de faire signer dans les soixante mille communes allemandes > 3s listes qui doivent portér quatre millions de signatures au moins.

Si là commission obtient le nombre légdl de signatures, ce qui-est extrêmement probable,- le projet de loi des deux partis de gauche sera présenté aussitôt au Reichstag, qui le repoussera certainement d'emblée, car la majorité parlementaire est hostile k l'expropriation sans indemnité.

Le projet de loi devra alors être soumis au référendum, mais tous les partis, à l'exclusion des socialistes et des communistes, donneront à leurs membres le mot d'ordre de s'abstenir, de sorte qu'il sera impossible à la gauche'de recueillir les vingt millions de voix exigées par la Constitution pour que le projet communiste ait force de loi. Dans les milieux ,politiques de Berlin, on croit que les social-démocrates abandonneront les communistes pour se- rallier, moyennant quelques modifications, au compromis des partis moyens.

.AU SAINT-SIEGE Les rapports de l'Eglise et de l'Etat Rome, 16 février.

Contrairement à certaines informations parues dans la presse étrangère, on déclate dans les milieux ecclésiastiques de Rome, tant'italiens qu'étrangers, que les congrégations religieuses n'ont, à tous les points de vue, qu'à se louer' de l'attitude du gouvernement italien actuel.

De nombreuses congrégations ont pu rentrer en possession de biens dont la jouissance leur avait été retirée à diverses époque.

De Washington La Chambre des représentants a adopté aujourd'hui le budget de l'année, qui s'élève à 339,580,000 dollars. Ce budget va. maintenant être soumis au Sénat..

De Rome Selon les journaux, le montant dss Bons du Trésor ordinaires, qui était de 16,807,000,000 lires à la fin de juin 1925, s'est élevé à 17,330,000,000 lires à la. fin de décembre.

-r-\ De La Haye A cause de la longue duréé de la crise ministérielle, la fraction socialiste de la seconde Chambre a résolu de provoquer la convocation de la Chambre, afin de discuter une proposition de cette fraction tendant à inviter la Reine à procéder à la dissolution de la Chambre. D'Angora M. de Jouvenel, aaLoompagné de M. Sarraait, a-continué aujourd'hui seis pourparlers, au ministère des affaires étrangères, avec TevfikRuchdi.

itouaJes articles du projet d'assainissement

Le cyclone de Madagascar Villages dévastés Cultures' détruites Le ministre des colonies communiqué les renseignements suivants qui vi nent de lui parvenir par câble du gouverneur général par intérim Berthier, à so retour d'une longue tournée dans la région atteinte par le cyclone du janvier dernier

« La cyclone a frappé en partie la côte est du point où le chemin de fer quitte le littoral au fleuve Mangoro, sur une profondeur moyenne de 40 kilomètres. Les ravages considérables au centre de cette zone vont en diminuant vers la périphérie. » Andevorante est à moitié détruite les immeubles administratifs sont ruinés les plantations européennes de cette région sont inégalement éprouvées la perte moyenne de la récolte est estimée à 40 0/0. » Vatomandry offre un spectacle lamentable six maisons seulement subsistent. Dans un rayon de 40 kilomètres autour de Vatomandry, tout est détruit villages et cultures indigènes, habitations des colons et usines de graphite.

» Les nombreuses plantations européennes, dont certaines importantes, ont considérablement souffert autant des inondations consécutives au cyclone que par la violence du vent

» La récolte de l'année est presque totalement perdue.

a La vallée Mangoro est moins atteinte. Le déficit de la récolte est évalué 25 0/0. » Le nombre des victimes constaté à la date du 15 février est de cinquante indigènes tués. La perte du bétail' dépasse 2,000 bœufs. Les dégâts sont évalués à environ dix millions.

» Le,: gouverneur général signale laconduite digne d'éloges de M. l'administrateur Rabanit, qui a fait aussitôt construire des abris provisoires et à assuré le rationnement dés vivres épargnés.

» M. le gouverneur général par intérim Berthier a pris de son côté des mesures pour assurer le ravitaillement dès sinistrés et a fait distribuer des secours urgents. Il a1 transmis aux familles des victimes et aux sinistrés les condoléances que le Gouvernement leur avait adressées dès réception des premiers renseignements signalant ce sinistre. »

Leys'eudo marquis de Charhpaubert Non-lieu en faveur de la femme Passai Saint-Malo, 16 février.

La. chambre des mises en accusation a rendu son arrêt dans l'affaire du paeudo marquis de Cliainpaubert Passai est son amie Gisèle de Gisorg sont renvoyés devant le tribunal correctionnel de SaintMalo. La femme Passal bénéfice d'un nonlieu.

Nouvelle rue à sens unique -Par, suite de la démolition de l'immeuble situé à l'angle de la rue Matignon et de la rue du Faubourg-Sàint-Honoré, des palis- sades et un trottoir provisoire vont être installés, qui réduiront à 3 m. 30 l'espace disponible pour les courants de circulation.

En-conséquence, la circulation en sens unique sera établie rue Matignon, entre les rues Rabelais et du Faubourg-SaintHonoré et en direction Faubourg-Saint-, Honoré,' dès l'ouverture des chantiers et pour une durée d'environ trois mois. La

Les Jonrnanx fln malin ET MAINTENANT

Le Figaro, M. Lucien Romier

Autant dire que le Sénat doit reprendre, de la base au sommet, tout le problème du budget et de la trésorerie.

Le Sénat, n'ayant* pas l'initiative finan- cière, peut bien se donner de l'air et, grâce à certains précédents, s'affranchir d'un excès de timidité. Mais il-ne le peut que dans des limites assez étroites. Limites au delà desquelles il se trouverait' en conflit politique, sinon constitutionnel, avec la Chambre.

LE VOTE DANS LA NUIT.

La Victoire, M. Gustave Hervé

Cette fin pitoyable est le digne couronnement -d'une désunion misérable qui se traînait depuis près d'un mois.

Du coup, voici la livre à 134 francs et l'on doit commencer à se demander, partout en Europe et en Amérique si nous arriverons enfin à mettre un budget deOU ALLONS-NOUS ?

Le Petit Bleum M. Alfred Oulman Le temps n'est plus la discussion, 0 mais à la aécision la première des choses à faire, c'est de brûler la planche à billets. Une nouvelle inflation, ce n'est plus la crise finaricire, ce n'est plus la fin du régime, c'est la fin de tout c'est la Révolution.

Le Tournoi de Tennis La victoire de Mlle Suzanne Lenglen L'impression à Londres

Londres, 16 février.

Durant tout l'après-midi, les journaux n'ont cessé d'imprimer des placards concernant le match Lenglen- Wills et on peut dire; sans risque d'être taxé d'exagération. qu'entre midi et une heure, à Londres, il n'y eut pas autre chose comptant en dehors du résultat du match..

L'Evening News, le Star et VEvening Standard publièrent des éditions spéciales pour annoncer le résultat, qui fut' donn6 (Tuinze minutes avant tout le monde par une dépêche de la « B. U. P. » adressée au Star.

Les placards de VEvening News ne portaient qu'un seul mot « Suzanne. » Ceux du Star déclaraient « Comment Suzanne La victoire de Mlle Lenglen a été reçue très favorablement et certaines personnes sont portées à dire de la championne française ce qu'elles disaient autrefois de Carpentier,: Notre Suzanne a gagné. » ACCIDENT D'AVIATION Un avion de la ligne Paris-Londres oapote y Le Bourget, 16 février.

On annonce de Londres qu'un avion de la ligne Paris-Londres, piloté par Laulhé, avec comme mécanicien Pattard, s'est brisé au cours d'un atterrissage forcé, à Betherston, près d'Ashford (Angleterre)v L'appareil a^iî? il passagers à btird| dont trois On ignore il y.,a des blessés, y ̃$<*•

sïgnalisation nécessaire sera installée à l'angle de la rue du 'Faubourg-Saint* Honoré, face le numéro 28.

ACADÉMIE DE MÉDECINE Médecins civils et militaires doivent collaborer Vers la solution du problème de la tuberculose

héréditaire

A la suite d'uneMntéressante et .sug-" gestive communication de M. le professeur Tuiffier, l'Académie de médecine a admis hier le principe d'un© collaboration étroite.et constante, dès le temps de paix, entre médecins civils et' médecins militaires.

Cette collaboration rendrait les plus grands services à la fois à la population civile et, dans les villes où les dépôts de troupes restreints ne comportent pas de permanence médicale militaire, à ces troupes elles-mêmes, auprès desquelles les médecins civils feraient fonction de médecins militaires.

D'autre part, elle préparerait les médecins civils à la tâche qu'ils pourraiënt être appelés'à remplir en temps de guerre.

En vue d'étudier la mise en pratique dp ce principe, M. Bar, président de l'Académie, a proposé la nomination d'une commission qui a été constituée immédiatement.

Gette commission sera composée de MM. Vâillard. Sieur, Dopter, Delorme, Tuffier, Chauffard, J.-L. Faure, Quénu, Walther, Lejars, Legendre, Vincent et Sergent. MM. Pennand Arloing et A. Duiourt^ de Lyoa, ont apporté d'rmportantes observations sur le virus tuberculeux filtrant.

Non seulement l'agent de la tuberculose peut avoir la forme bacillaire sous laquelle on le connaît et l'étudié depuis longtemps, -mais encore, ainsi que le montrent MM. Arloing et Dufourt, le virus tuberculeux peut se trouver dans les lisions de la tuberculose infantile (adénite tuberculeuse, tuberculose du poumon, méningite tuberculeuse), sous une forme invisible, et si petite, que ce virus est capable de travemer la porcelaine d'une bougie filtrante.

L'inoculation au cobaye des filtrats de ces lésions donne dans plus de la moitié des cas une tuberculose de. cet animal.

MM. Arloing et Dufourt ont môme réalisé l'infection intra-utérine du fœtus pendant la gestation, en inoculant à la mère des filtrats contenant le virus tuberèuileux invisible.

jointes aux observations d'autres au- miré, ces expériences comportent peutêtre des conséquences et des déductions très importantes relativement au problème de l'hérédité du- germe tubercu-Communications techniques de M. G. Petit sur les inoculations endobronchiques et la tuberculose pulmonaire expérimentale de M. Valude, sur l'iritis de l'avarie aiguë, de forme hémorrhagkpe de M. Baunhiol, sur la cancérisation. Adrien Dubreuil


il "GAULOIS" AU THÉATRE

Opéra (représentations de l'Opéra de la H-aye). ̃– Fidélio, opéra en trois actes, de Beethoven.

C'est la première fois qu'une. troupe complète artistes. et chœurs arrivede l'étranger à l'opéra, I1 ne s'agit pas cette fois .d'entendre un. chanteur ou une chanteuse en représentation, entourés de nos Habituels artistes.; l'Opéra de. La Haye est' venu faire apprécier ̃ l'excellence de son ensemble, et son choix S'est arrête sur le" Fidélio; de Beethoven. Nous n'essaierons pas de découvrir l'Amérique 'en démontrant qui 3 Fia: est, un chef-d'œuvre de musique, et que le livret de l'auteur français Bouilly,do>nt l'allemand Sonnleither a extrait trois actes à la demande de Beethoven, soit une action palpitante d'intérêt. Non cher- tes, mais les.' épisodtes,. et surtout les caractères,, en sont Ken' tracés"; or, c'eét ce que Beethoven a génialement'mis en relief, c'est, ce qui fait la valeur même de l'cçuvre. Dès le début de la partition, après l'ouverture sombre et grave, apparaît le couple et Marceline qui. apportera une note 'claire et juvé:ni:le, parmi les, pages poignantes du drame; puise'est, le geôlier Hocco, au cœur miséricordieux, à l'allure sereine, aux manières simples, quasi vulgaires et .voici enfin. Céonore, la femme" aimante, dévouée, qui se déguise en aidegeôlier pour délivrer son mari, Flores!tan, injustement emprisonné. Tout l'intérêt se concentre, sur -elle et sur la lutte qu'elle entreprend/ contre Pizzarro,. le .gouverneur cruëi, "impitoyable; qui-ri'a de Courage qjue devant sa v,ictime enchaînée. Mais tout -cela se passait en hollandais l'autre soir, et pour y voir clair il fallait. bien, connaître l'affabulation' française. Par bonheur, il y a la musique. La partition est une suite d'airs et 'd'ensembles elle est, conçue selon les formules traditionnelles de. l'upkra. Mais, je le redis, Beethoven ne faillit pas à son hut qui est l'expression intense, 'particulière à chacun des héros dû l'action la fraîcheur quand parlent les amoureux. la tendresse douloureuse lorsque- Léonore chante, la bonhomie pour le geôlier, la- haine et la morgue dans les phrasers du gouverneur Pizzarro quant à Ftorestan, son rôle musica/l semble dessiné de façon plus incertaine,-à moins que Beethoven ait voulu ̃marquer la résignation du prisonnier, qui ne peut se détendre et attend l'aide du dehors. Mais il faut admirer. le parti que le grand musicien! tire du chœur qui représente- l'âme- àïverse de la foule- quoi de plus. noble, de plus apaisant que, au premier:acte| l'ensemble des prisonniers amenés de leur prison dans là cour et renvoyant la lumière pour quelques,instants, avec je ne sais quel frisson dans l'orchestre au moment où la sentinelle apparaît -qui les guette Quoi de plus pri- la liberté Ici, le Beethoven de Fidélio s'apparente au Beethoven de la Neuvième, au Beethoven ctà l'Hymne à la joie.

ce chœur et /'l'orchestre' exigent une énergie qui'doit traduire l'explosion, l'emportement, l'exaltation de la foule. De cette énergie le mérite revient au chef d'orchestre,, M. Van-Raalte awéc quel rythme il a conduit nos instrumentistes de l'Opéra, qui n'ont jamais témoigné de plus de perfection il a été triomphalement fêté après la façon vigoureuse et colorée dont il a conduit la fameuse ouverture de Léonore v° 3. C'est aussi le rythme, la précision qui sont les qualités dominantes des chanteurs hollandais mais ce ne sont pas les seules. Mme Poolma.n-Meissner possède tîTte splendide voix de soprano dira,

FEUILLETON DU "/GAULOIS "j! DU 17 FÉVRIER 1926 30

TROISIEME- PARTIE

̃- IV ̃ ̃ •

LE DESTIN PLUS FORT QUE L'AMOUR En ces temps heureux, ce n'étaient,&ux entours de laïcité, que bocages, parcs ombreux et forêts profondes. La rature pouvait s'épanouir à l'aise dans un domaine que les siècles avaient respecté: Les: arbres, épargnés par la cognée, distribuaient «généreusement leur ombrage; et les fleurs, soignées avec amour, donnaient. en échange leur seri-, leur et leur beauté.

•Louise d'Esigny, citadine peu habi- ttiée aux excursions, admirait cette végétation vigoureuse, qu'elle voyait proïmblement "pour la première fois. Antoinette, moins accessible aux impres-. sions extérieures, réfléchissait; et répon,<init a peiné aux exclamations énthoue'iastes de son amie.' Quant à la gouveril,ante,. elle. grignotait en. silence des massepains dont, pour charmer les loisirs du voyage, elle avait fait une ample La chaise,* roulait sur. une route spa'eîouse et peu fréquentée, sinon par des courriers allant à l'armée ou en-revenant, qui passaient comme des météo-, •.ires. On arriva ainsi à Nancy sans inci-

matique, égale, avec des douceurs, exquises, avec un bel éclat dans le haut elle a chanté avec une expression très variée le grand air si difficile du deuxième acte, qui est commente résumé de tout le drame car Léonore y traduit sa haine contre Pizzarro, son amour pour Florestan qu'elle veut délivrer, son espoir en la bonté divine mais à ce mo- ment edle a semblé prise de quelque fatigue, qui s'est traduite par la suppression de certaines vocalisés elle s'est rattrapée, dans la scène de la tombe, dans celle du pistolet et dans l'ensemble final. G'est en somme une chanteuse de la grande école, une artiste des plus intéressantes. Le soprano clair, bien.,conduit, de'Mlle Léa Fuldaner-a mis en valeur le rôle charmant de Marceline, .Le ténor, M. Chris de Vos (Florestan), possède une bien belle voix, gutturale de laquelfe il faut s'acclimater,; et c'est un excellent comédien. Pizzaro a été chanté par le baryton Richard van Hedvoirt-Pe], a l'organe sonore;: la diction nette, a l'expression juste. Il faut encore citer le ténorino Sçhulze (Jacquihp) et la basse chantante Kubbinca (Roocé), qui, malgré une voix cotonneuse, a été convenable. Nous n'oublierons pas les chœurs venus de la Haye, parfaits de justesse, dans cette' représentation où chacun était sa '¡place, où tout était au point, ce qui est la seule,' la vraie marque de respect envers' les chefs-d'œuvre.

Louis Schneider

Orf:UA nE Monte-Carlo. ̃_ Première" représentation de Judith, opéra en trois actes et quatre tableaux, poème de M. René musique de M. Arthur Honegger. Les merveilleux récits de la Bible ont offert, offrent encore et offriront. toujours les sujets' les plus .beaux du .'monde eux poètes et aux musiciens qui, les respectant sans rien y ajouter de profane, savent en être les dignes interprètes, a. condition qu'ils bénéficient d'une sincère inspiration capable de transposer pour nous, et selon la formule de leur art, quelle, qu'elle -soit,, ces livres inspirés. C'est précisément le cas de'' MM. René Morax et Arthur Honegger. Le poète .s'est borné à résumer dramatiquement le Livre de Judith. Le musicien s'est borné à écrire 1 la musique qu'il fallait iL ce poème. Est-il besoin de rappeler que, lorsque la cité de Béthulie fut assiégée par Holopher-,ne, chef terrible des Assyriens, la sainte veuve Judith, inspirée par son. Dieu, entreprit d'aller, simplement'.suivie de/sâ servante, se jeter aux pieds du formidable conquérant pour implorer sa pitié ? Holopherne, (vainqueur accoutumé à l'orgie des camps victorieux, voulut que Judith fût à lui. Mais, comme il était ivre mort, elle lui coupa la tête, rapporta cette tête morte à Béthulie qui fut enfin sauyée, après, une bataille où les Assyriens, ayant perdu, leur chef, se firent tailler en pièces. Et Judith, renonçant aux honneurs du triomphe,, parce qu'elle avait tué, consacra sa vie à Dieu et se retira dans un effacement Tel est le drame, rapidement, concentré en quatre tableauâ d'action rapide et ;intense où, comme/dans la -trag&fei anti'que; la foule, c'est-àMlire le, cliœur, aung: 'part des plus importantes. c?est tout un' peuple qui agonise et qui est sauvé par une femme. C'est donc tout un peuple désolé, désespéré, puis triomphant, qui occupe presque le premier plan dé la'tragédie.

Sur le poème fidèle, respectueux et vraiment beau de M. René Morax, M. Arthur ITohegger, dont c'était Je début au théâtre /et quel début à l'Opéra de ,,Monte-Ca^lo a s'impose à notre intérêt, iL notre respect, à notre admiration, par sa,simplicitéfl( de de ses déssins mélodiques 'qui, souvent, sont de larges mélodies libres très expressives, et par l'évidente et parfois violente personnalité de son écriture harmonique et orchestrale. Evidente, car: cela. saute aux yeux ou plutôt à l'oreille sa personnalité mélodique, harmonique et instrumentale lui appartient en propre: 'Violente ? Entendons-nous si M, Honegger, qui est un très savant musicien, s'affranchit de certaines règles, ce n'est pas pour étonner, -«'est parce que cet affranchissement lui semble nécessaire pour parler et pour chanter comme il veut, c*est-àrdire comme il sent. Mais, par un grand effort d'artiste, ses audaces, quelles qu'elles soient, ne choquent jamais l'oreille et restent toujours dans Ies limites du goût, cette essentielle-qualité française. Il en résulte une œuvre solide,- qui se tient «massivement comme un temple, grec aux grandes lignes pures. Mais la fantaisie, sage et jamais échevelée, du musicien y ajouta des arabesques .orchestrales du plus heureux effet de commentaire et de décoration fugitive car il a des sonorités fluides qui, vite, nous échappent comme un yol éphémère de nymphes ou de

dent. Mais, alors, les difficultés commencèrent, car on tombait là en plein Il faut avoir parcouru le recueil des ordonnances somptuaires que fulminiérent, d'ailleurs à peu près inutilement, Louis XIV et Louis XV pour, se faire une idée de ce'que pouvait être, au xvme siècle, l'arrière des armées en campagne. Les charrois purement militaires, c'est-à-dire les convois- de munitions, d'effets ou de vivres, n'y tenaient qu'une place- secondaire. Mais le nombre des équipages qu'emmenaient- avec eux les officiers de tout grade, au (risque de s'y ruiner, passait l'imagination. Il fallait à ces petits-maîtres des repas chauds pendant les haltes. et dans les camps,, ou même à la tranchée, des fruits, des glaces, des vins de choix et des liqueurs variées. C'était entre eux une rivalité à qui se montrerait le plus magnifique et aurait 'la suite' la plus nombreuse de voitures, d'éruyers, de cuisiniers et de valets. Tel général se faisait apporter le matin, au bivouac, son chocolat bien moussu, avec de bonnes rôties, et un simple capitaine se serait cru déshonoré s'il n'avait traîné derrière lui deux ou trois domestiques, et au moins une voiture pleine de pâtés et de jambons. Ily avait bien un règlement qui interdisait aux lieutenants généraux d'avoir plus de quarante chevaux d'équipage, aux maréchaux de camp plus de trente, aux colonels } plus de vingt et aux autres officiers, plus de quatre. Mais, suivant une habif uflè' fort ancienne en Franee, et qui dure encore, il n'était pas exécuté..

« II n'y a de pays en Europe, écrit Saint-Simon, où il y'ait tant de si belles lois et de si bons trèglements, ni où l'observation en soit de si courte durée. On ne tient la main à,aucun, et il arrive que souvent, même dès la première

papillons. M. Honegger manie- la pâte orchestrale avec l'art d'un porcelainier de Sèvres. C'est d'un délicieux enveloppement, très délicat. N'empêche que, parfais, son orchestre se déchaîne' avec une énorme puissance mais cela passe, comme des coups de poing à travers l'action. Le reste du temps, ce n'est nlus qu'une main qui caresse et qui sait trouver des caresses sonores que l'on ne connaissait pas avant M. Raoul Gunsbourg, en demandant Judith, à M. Honegger et en nous la, révélant, fit, une fois de plus, preuve. de sa vaillante initiative, toujours l'éveil dès qu'il s'agit de servir la musique française. Et si M. Honegger doit être reconnaissant à. M. Raoul Gunsbonrg d'avoir suscité sa Judith, nous devons témoigner toute gratitude à ce directeur, dont l'ardente activité se dévoue surtout tt la gloire de la musique de France L'interprétation de Judith fut à la hauteur dë cette très belle œuvre. Mlle Bonavia fut une superbe, tendre, -héroïque' et tragique Judith la voix ample et pure, le jeu toujours exact et noble. firent d'elle Judith elle-même, AI. Tilkin-Servais, dans le rôle d'Holopherne, fit admirer sa grande et, chaleureuse voix de baryton il campa un Holopherne farouche, brutal et, dans sa- scène d'ivresse,- fut extrêmement délirant, rampant, croulant, fort drama.tique. M. Lafont chanta et joua -avec une superbe majesté le rôle du chef israélite Ozios. Mme Dubois-Lauger, douée d'une chaude voix de mezzo, fut excellente dans le rôle de la suivante' de Judtth. Il faut, citer aussi- M. Yvor Thomas,' qui vocalisa parfaitement, pianissimo, une mélopée accom-. pagnant une prière do Judith.- Chœurs et orchestre furent au delà de la perfection, sous la direction de M. Arthur Honegger, que le public acclama splendidement. P. Gravelin ke premier» bal

.de (papier

D'ordinaire, les centièmes sont de petites cérémonies intimes. Mais M.. Léon Volterra voit grand; il n'est point l'homme des mesquines réjouissances ni des ,galas médiocres. En est-il plus belle et plus récente preuve que le bal d'avant-hier-? Ses invités se comptaient par centaines et s'ils n'étaient pas tous gens de théâtre ou de lettres, c'est qu'il a beaucoup d'amis.

En un clin d'oeil les machinistes eurent transformé la salle et c'est sur, un plancher brillant comme le miroir classique que les premiers couples arrivés s'enlacèrent aux sons mélodieux d'une multitude d'orchestres exotiques au moins par leur raison sociale sinon par leurs' exécutants.

Car c'était la centième de Monsieur Beaucaire, opérette délicieusement française du plus français de nos musiciens, M. André Messager. Et pourra peine Tout-Paris était venu depuis la plus brillante de nos étoiles, de music-hall jusqu'au plus notoire de nos industriels. Il y avait des médecins oélèbres, des avocats illustres, des chirurgiens fameux, des auteurs spirituels, des directeurs de journaux, Mlle Cécile Sorel, M. |Van Dongen, quelques hommes politiques, momentariément éloignés de la Chambre et M. Maurice Chevallier.

'Pendant 'que Saint^Granier achevait son couplet, je regardais sourire. Léon Volterra, l'homme qui a su faire venir du monde à Marigny ». Il exultait- modestement dans son coin en applaudissant de toutes ses forces. Chaque fois qu'il ouvrait la bouche c'était pour remercier un invité de s'être dérangé. Quand je vous dis qu'il n'est pas dans Paris un homme meilleur, ni plus aimable que lui 1

Mais 'voici qu'une apparition bleutée me fait signe: Marcelle Denya, la reine exquise de cette soirée, là rose que chantent les vers précieux de M:André'Rivoire. Elle est fraîche comme une fleur et poétique comme un rayon de lune dans sa robe de rêve.

Cinq heures du matin. Les vieux marronniers des Champs-Elysées qui n'ont jamais vu tant de monde murmurent en secouant leurs branches un Joyeux air de Monsieur Beaucaire et il nous semble à Pierre-Plessis et à moi que les rhododendrons du voisinage reprennent'en chœur au refrain. Il est vrai que pour une fois les buffets étaient nombreux et- le Champagne de qualité. G.-F. Moirinat flans les Théâtres

La répétition d'aujourd'hui

Au Théâtre de l'Avenue, 2 lu, 30, répétition générale de Chipie comédie' en trois actes de M. Alex. Madis, interprétée par Mlles Maud Lot.y, Lucette Julien, H. Bartout et Mme Moréno MM. Jean Dax, Charles Lamy et A. Aierme dans les principaux rôles. »• La première de ce soir

Au Théâtre de l'Avenue, 8 h. 45, pre- mière représentation de Chipée

année, tout est enfreint, et qu'on n'y pense plus dès la seconde. »

Ce sont là paroles de voyant.

Imagine-t-on le fouillis de voitures de toutes grandeurs et de tous modèles dont un pareil luxe embarrassait les proches avenues de ce que nous appelons aujourdlhui le front? La tourbe des laquais qui l'accompagnait n'était point triée sur le volet et ne pouvait pas l'être.. Elle maraudait, elle bourdon-nait, elle se gourmait, et, pour apaiser les désordres incessants qu'elle provoquait, la prévôté avait fort à faire. Mais à quelles avanies étaient exposés les voyageurs imprudents ou pressés qui s'aventuraient dans sa cohue, on' le devine. Ils devaient ou s'armer de patience,.ou posséder par eux-mêmes assez d'autorité pour en imposer parla crainte à ces bandes turbulentes et indisciplinées. Nos trois voyageuses manquaient absolument de la première, et ne p6ssédaient la seconde ou'à un degré insuffisant. •

A chaque barrage qu'elles rencontraient,. et ils étaient nombreux, Antoinette pestait contre les généraux qui ne faisaient point dégager les routes, contre les voituriers qui ricanaient de la voir en colère, contre la maréchaussée qui semblait résignée à l'impuissance. Louise d'Esigny, au contraire, gardait son immuable sérénité. De temps en temps même, elle mettait la tête à la portière et haranguait la foule.

Voyons, mes bons amis, disait-elle, vous n'allez pas empêcher de passer trois pauvres femmes qui ne vous veulent point de mal. Nous allons en; pèle- rinage à Sainte-Odile, accomplir un voeu qu'a fait madame et elle montrait sa,,gouvernante pour se guérir du péché de gourmandise. Tenez, voilà pour boire, et elle leur jetait quelques pièces de monnaie, mais éca-r-

Ce soir

A l'Opéra, à 8 h. 30, représentation de l'Opéra -National de La Haye Fidè-lio- (Mmes L. l'oolnuiii-M-eisner, Lea Fuldaner MM. R. Van lielvoirt-Pel, C. de Vos, Schulze, KubBiiiga. Chef d'orchestre, M. Albert Van Raalte. A ia Comédie-Française, ù 8 Il, 30, (anniversaire de la naissance d'Octave Mirbeau), Les Affaires sont les affaires MM. de Kérautfy (Isidore Léchât), Fresnay (Lucien Garraud), Jacques Guilhène (Xavier), Pull] Gerbault (le marquis de Porcellet), Dorival (le vicomte de La Fontenelle), Drain (Grugh),' Ledoux (Phinck), André Bacqué' (le jardinier .chef), Falconhier (Jean)rMarcel Pufresne (un; garçon jardinier) Mines Emilienne Dux (Mme Isidore Léchât), Calixte Guintini (Germaine Léchât), Madeleine Samary (la femme du juge de paix), Tonia Navar (la femme du docteur), Roussel (Julie). A l'Opéra-Comique, à 8 heures, Peltéas et Mélisande (Mlles Sarah Fischer, Ferrât, Gauley MM. Ronger Bourdin, Guénot, Félix Vieuil'le, Uupré). Chef d'orchestre, M. Albert A l'Odéon, il 8 h. 30, Résurrection (Mlle Jane Ma/na.c, MM. Darras, André Varennes, de Rigoult, Lucien Dubosq, .André Carnège'i Pasquali,- Marcel Cliabrier, Cailloux, Balpétre, Hozet, Robert Arnoux, Georges Cusin, Kaymoiwl Girard, Charpin, Louis Raymond, Pierre Morin Mmes Henriette Moret, Neilli-Blanc, Suzanne Courtal, Roanne, Louise Giron, Véra Korêne, Cazaux).

A la Qaité-Lyrique, à 8 h. 40, Le Petit Duc (Mmes Louise DHamarys, Jeanne Ferny, A. Casteiaia MM. Robert Jysor et Henry Jul- ]!en). Ballets Mlle Capry, danseuse étoile. Aux Variétés, a 8 Il. 45, Azais (MM. Max Dearly,- Pauiey, Pierre Juvenet, I-arquey Mmes Marcelle ljendei-, Blanche Montel, tltarie Dubas et M^ André Lefaur).

A l'Athénée, 8 Il « 45 Les Nouveau.i,' Messieurs (M. Victor Bouclier Mlle Gaby Morlay MM. Cousin, L. Dayle, Guillon et AnAu Gymnase, à heures, Ma Cousine (te Varsovie (Mines Elvire Popesco, Andrée. Terroy MiM. Gaston Dûbosc et Louis. Vernèuil). Au Théâtre de Paris, à 8 Il. 30, L'Animaleur (Mlle Yvonne de Bray, NI. Hany Baur, Mme Jeanne Rollÿ, MM. Armand 'ftour, Pull]' Amiot etMauloy).

A la Renaissance, 8 Il. 45, Le Lit nuptial (Mmes Simone,.S, Fi'évalles MM. Charles Boyer, Paul Capellani, H. Bonvallet). Aux Bouffes.Parisiens, 8 Il 45, Trois Jeunes FUles nues, (MM. Dranem, Ed. Roze, Gabin, A Lamy, Nellson Mmes Suz. O'Nil, Alluins, -Sim Viva, de Creus, R. Varville). Au Palais-Royal, 8 h. 45, -L'a ne-vue- du Palais-Royal (MM. Albert Brasseur, Le Gallo, Duvallôs, George, Geo i-ieclercq, H. Delivry Mmes Marguerite l'ierry, Marcelle Montiiyl). --Aux Capucines (Gut. 5G-40), à 8'b. -45, Mannequins' (MM. Jean Périer, HiC'ronimus, Destrey, Fenonjois et Louvigny Mlles'' Christiane Dor, Jane Clairette, Pascaline, Pépée;. Au Théâtre Femina, à 8 h. 45, Loyauté (Mlle' Germaine Wébb et M.. Pierre Blanchar, avec MM. ISdy DeWay, Baïssac Mlle Ch. Delyne, MM. Andreyor etf Arvel).

Au Théâtre de la Madeleine, à 8 h. 45, La Belle Aventure (MM. André Biulé, Berthier, Maurice Bernard, Dauvilliers Mmes Madeleine, Lû'ly, Marie Laure, Alice Aël, Malber). Au Théâtre Antoine, à 8 h. 45, La Femme de mon ami (Mlle Germaine Chai'iey MM. -F, Rivérs, Gallet, Trévoux et Mme Màd Siamé). Au Théâtre Michel, à 9 heures, Le Dompleur ou. l'Anglais tel qu'on le mange (Mlle Spinelly MM. Alain Durthal, Abel 'Jacquin, Henri Crêmleux et Alcdver).

A la Potinière, à 9 h. 15, Plaire (Mmes Falconetti et Janine Merrey MM P. de Guinguand, P, Dàltour, Marcel Vallée et Pierre Au Théâtre Marigny, à 8 h. 45, Monsieur Reaucaire (M.- André Beaugé, Mlle Marcelle Denya; Mme Renée Camia MM. Pujol, Gilbert-Moryn, Roques, Saint-Bonnet et Pizani). Au Théâtre de la Michodière, à 8 h 45, Passionnément, Comédie musicale de MM. Maurice Hennequin et Albert Willemetz, mu,sique de M. André Messager.

Au Théâtre Sarah-Bernhardt, 8 Il. 30, Mon curé chez les riches (Mlle Cassivo MM, Marco, H. Monteux, Maxime Lé"ry Mlles Jeanne Delys, Jehanno, Bailly).

Au Théâtre Mogador, il 8 h. 30, avec le concours <te Mme Maria Kous.nezoff,.£a Baya'̃d&re .(Mlles .G. Destrel, Cahuzaç, Frey, Loche et Urban). ̃• Aux Nouveautés, il 8 h. 45, Pas sur la! bouche (Mme Jeanne Cheirel, Mlles Simone Cerdan, Magnan, F. Carton MM. R. Darthez, Laverne, Cliampell et Maurice Martigny). A la Comédie-Caumartin, à 9 heures, Vans sa candeur .naïve (Mme Marthe Régnier, M. Paul Bernard, Mmes Barbier-Krauss, "Barsac, et 1\1, Henry Bosc, et Mlle L. Parizet). A la Comédie-Française

Ce soir, 'dans Les AfJa2res sont les affaires, M. Fresnay jouera pour la première fois le TOlede' Lucien Garrauïl.

i M. ̃ Roger Monteaùx; Mmes Madeleine Roch jet H uguette ,'Dùflos-1 seront vendiredl soir 'les protagonistes du Vieil Homme.

A la matinée de dimanche prochain, M. An.,<\v6 Luguet jouera pour la première fois le rôle de Jean Raldzell dans Paraître. A l'Opéra-Comique

Nous avons annoncé que samedi soir. Aphrodite, l'œuwe de Camille Erlanger eirée du célèbre roman'de Pierre Louys, reparaîtrait sur la scène de la salle Favaït. C'est Mlle. Raymônde Visconti qui chantera ̃ le rôle • de Chrysis, Mlle Madeleine Sibille celui de Bacchis et !NI. Oger celui de Démétrios.

A côté de ces trois artistes, l'interprétation en partie renouvelée comprendra. MM. Roger :Bourdin, Dupré,- Niël, Azéma et Rousseau ̃Mmes Estève, Corney, Ducuing, Bernadet; Destanges, 'Morère, Ertaud.. Lebasque, Villette, Kart, Julliot, Pla, Champagne, Carie et, pour la danse, Allie Mona Païva.

Enfin l'orchestre sera dirigé par M. Eau'veryns. ̃ A TOdéon

Voici la distribution par ordre d'entrée en scène de .R'odogune MM. Charpin (Timagèhe), de Rigoult (Antiochusi, Maurice Dorineaud (Seleucus), Pierre Morin (Oronte) Mmes Louise Giron (Laonice), Jeanne Briey :(Rodogune), Suzanne Courtal (Cléopatre).

tez-vous un peu, afin que le postillon puisse courir.

La vieille se fâchait tout rouge, en grommelant

Vous êtes une impertinente, made-' nioiselle l Mais les hommes riaient et ouvraient leurs rangs. Malheureusement, il fallait à chaque instant recommencer le mêine 'manège, si bien que les voyageuses mirent trois jours pleins pour atteindre Strasbourg. Elles étaient fourbues. Néanmoins, toute brisée qu'elle était, Antoinette courut chez le gouverneur de la province, qui était M. le maréchal du. Bourg, chevalier des ordres du Roi. Elle avait pour lui une lettre d'introduction', signée du secrétaire d'Etat à la guerre. Il' la reçut aussitôt. Mais elle, dans sa précipitation, avait oublié de préparer son discours, en sorte qu'elle* se trouva assez embarrassée pour expliquer les raisons qu'elle avait de se rendre à Kehl. Elle s'embrouillait dans une histoire à la fois compliquée et peu vraisemblable, quand le maréchal, qui,malbré son âge, était fort galant. et très impressionnable à la beauté, l'interrompit.

Madame, dit-il, je suis obligé de vous rappeler qu'aucune femme ne peut joindre l'armée sans une permission expresse de Sa Majesté. Il m'est donc interdit de vous donner l'autorisation que vous me demandez. Tout au plus pourrais-je faire- comme si je n'étais pas averti de votre voyage. Et c'est à quoi. je.me résignerais par égard pour une personne aussi charmante. Mais vous ignorez. sans doute aue l'armée d'Allemagne n'est plus à Kehl?

Comment, monsieur? fit Antoinette qui avait pâli.

Non, madame M. de Berwick l'a transportée à. Au fait,. je ne peux vous

LE JEU DES MOTS CROISÉS

Horizontalement. 1.- État de l'Asie cen- trale. \1. Règle commune. 10. Satellite de la terre, 11. Contraction nerveuse, 13. Préfixe indiquant la réunion.- 15. Nom de certain -Vent de la Méditerranée. 19. Enleva. Deux lettres de gare.- 21. Ecclési astique. 22. Métal précieux, 23. -Homme' d'Etat qui fut chef du parti vieux-tchèque (mort en 1903). 25. Chef-lieu de canton du 'Puy=de-l)ôine. 27. Mère de Castor et de poilnx (Myth.). –28. Se rendra, 29. Petit 'cube pour jouer. 30. Deux lettres de -rage: 31. Deux mêmes voyelles. :i2. Pronom. 34. Tête d'une tige. 36. Mammifère paresseux. 37. Colonie portugaise' rie rilindoustan. 39. Préfixe privatif. 40. Nymphes des bois.

lo Le jeu consiste à remplir toutes les cases Manches et à inscrire une lettre dans chaque case.

a» Chaque moi part horizontalement ou verticalement, ,du numéro indiqué, la pre- mière lettre du mot s'inscrivant dans la case même où se trouve le chiffre.«..• 30 Le sens des mots (vertical ou horizontal) se trouve indiqué dans la légende publiée au-dessous' du damier.

4" Chaque mot doit avoir autant de lettres qu'il y a de cases blanches, jusqu'd ia première rencontre d'une case noire ou jusqu'à la limite dit damier. Les mots horizontaux s'écrivent de gauche à droite. Les mots verticaux de haut en bas. 5° Ne tenir compte ni des cédiLLes nt des accents, ni des lettres liées qui comptent pour, deux lettres (ce, se).

Les mots sont au temps, au genre (masculin -ou féminin) ou au nombre {singulier ou pluriel) indiqué dans la définition.

Et celle du Médecin malgré lui MM. Geor- ges-Cusin (Sganarelle), Lucien Hector (Maître Robert), Baconnet (Lucas), Pierre .Moriri (Valëre); Darras (Geronte); Lelimann (Léandre) Mmes Charlotte Clasis (Martine), Lucy Arnoux (Jacqueline),- Cazaux (Lucinde). Une partition de M. R. Legrand accompagnera ce dernier ouvrage.

On sait que le spectacle ainsi composé sera donné demain jeudi en matinée pour l'abonnement classique « série verte'» après une conférence par M. J. Ernest-Charles.. Au Gymnase Les répétitions de la pièce nouvelle de M. Henry Bernstein ont commencé depuis quelqués jours sous la direction de l'auteur. Les principaux rôles seront tenus par Mlle Gaby Moriay, M. Jacques Baumer, Berthier, Marcel André et Roger Tréville.

L'œuvre de M. Henry Bernstein, qui, primĩ tiyement, devait s'intituler Le Royaume des deux, aura pour.titre Félix.

La, (répétition générale en sera donnée le lundi 15 maris. en soirée.

A la Renaissance

Demain, à 2 h. 45, matinée du triomphal ;succès Le Lit Nuptial, dé M. Charles Méré, ¡ avec Mme Simone, M. Charles Royer, Mlle »• Fre'valles et 'NI. Paul' Capellani.1

Si, comme on le dit, les représentations de Ftùp prenaient fin â l'Apollo le 2J de ce mois, 'ce théâtre- deviendrait, sous la nouvelle direction do M. Lombard, un véritable musicHier soir. on a fêté 'flans TintimiW, .aux B'ouffes-Parî'siens, la centième représentation de l'opérette Trois jeunes filles nues. Selon notre confrère l'Intransigeant, Nicole et sa vértu passerait le 23 courant au Gym- nase, avec Miles Corciade, Arletty, Irène Wells, Jeanne Loury MM. Raîmu, Louis Gauthier, Saturnin Fabre, Glldès et Vonelly. C'est la suite d'un accord intervenu entre les directeurs du Théâtre de la Madeleine et 'la direction- du théâtre- Antoine que La Chdtetaine du Liban, la pièce tirée du roman de M.- Pierre Benoit par M. Léopold.Marchand, sera représentée au théâtre Antoine dans les' derniers jours de-septembre prochain.' On sait que cette pièce devait être donnée au Théâtre de la Madeleine immédiatement après Un Homme, de M. Alfred Savoir, et ce n'est que. par suite de circonstances indépendantes de la volonté des auteurs et des directeurs quêta Châtelaine, du Liban n'a pu être donnée à cette daté.

En outre, MM. Trébor et Brulé ne pouvaient plus songer à donner La Châtelaine d2t Li6an au Théâtre de la Madeleine cette saison, le 'succès de La Belle Aventure, à laquelle succèdera la pièce nouvelle de MM. Francis de Croisset et Robert de Flers, le leur interdisant. Et c'est .alors que MM. André Brulé- et R. Trébor se sont mis d'accord avec la direc- tion du théâtre Antoine pour donner comme première nouveauté de la saison prochaine La Châtelaine du Liban avec la même distribution, qu'au Théâtre de la, Madeleine et la mise en scène de M. André Brûlé.

Voici la, distribution définitive de La Prisontnière, la -pièce nouvelle en trois actes de •M. Edouard Bourdet qui doit passer au Théâtre Femina dans les premiers jours de mars Mmes Sylvie (Irène Monteil)* L. Garcirr(Gisèle Monteil), Rauzena (Mlle Marchand), Mazalto (Joséphine) et Suzanne Dantès (Françoise aieiliaitt) MM. Pierre Blanchar (Jacques Virieu), L.. Avvel (Monteil),, Max-Victor (George) et Jean Worms (d'Arguines).

le dire, sa destination, étant gardée secrète jusqu'à nouvel ordre.

La jeune femme défaillait. Sa tête ¡s'était renversée et elle semblait prête à s'évanouir. Mais le maréchal ayant sonné pour appeler du secours, elle fit vrn violent effort sur elle-même et se redressa, tandis que des larmes lui venaient aux paupières.

Merci, monsieur, dit-elle, et de votre accueil et de votre, offre. gracieuse. Je ne l'oublierai pas et vous demande de ne pas l'oublier.

Elle fit -'une révérence et sortit. Etrange créature, et divinement helle murmura le maréchal après l'avoir accompagnée. Mais après qui diable en a-t-elle à l'armée ? Il faudra que je le sache et je vais en écrire à Berwick.

Le lendemain matin, il envoyait prenddre à l'auberge du Corbeau des nou-. vëlles de celle qui y était descendue sous le, mpm.de Mms de.B&rgy. Mais il lui fut répondu qu'elle était partie, dès l'aube, et n'avait point dit où elle allait.• DEVANT PHILIPSBOURG

Comme le maréchal du Bourg l'avait dit à Antoinette, l'armée d'Allemagne venait de décamper, pour aller mettre le siège devant Phi'lipsbourg.

C'était une petite ville puissamment fortifiée, qui, située à une dèmi-lieue du Rhin, commandait une des avenues de la Forêt-Noire. Ses remparts formaient un impraticable fouillis de parapets, de tenailles, de caponnières et 'defossés, un dédale de ravelins et de poternes se commandant réciproquement et où 'l'art des Vauban et des 'Cormontaingne avait, pour favoriser la chicane,

Verticalement. 1. Peinture réprésentant une idée abstraite. 2.' Nom du Bouddha, en' Chine. 3: Demeure. --4. Disciple de-So- crate connu pour sa pose. 5. Dépouille de 'vêtements, 6. PrélLxe privatif;– r. 7. Pronom Attache qu'on met au paiuron d'Un; cheval pour le retenir. 12'. Nom du eba^mois dans les Pyrénées: p. Célèbre pein- tre italien Foi'ictionnaia'ips publics en: Chine 16, 'Chef-lieu de canton du BhOne (fabrique .de mousselines). 17. Bois noir. »-Trois lettres de neige. 24. Roi d'Israél, assassiné par Zainrl: Deux lettres de Often. 32. Mienne, 'en italien. 33. Souve-. rain (orthographe nncieime). 35. Pieux.: 3(î. Deux lettres de rame. 37. Deux lettres de rage. S8. Fleuve côtinr.-qut baigne Saint, Omer.

Dans Ja soirée du vendredi février, la' Maison de .l'-CBavre ,donnera là répétition gé"- nérale de ATiel, la .pièce nouvelle, en quatre actes, de M. Henri Marx. En avril prochain, la Phalange ArtistIque » présentera il Ja salle Adynr la -Libuù, ̃<te M. Romain Rollnnd, dont les répétitions se poursuivent doucement, sons la. direction de Mme Lava et de M. Frantz Masereel. NOUVELLE DIRECTION

LES FRÈRES ISOLA AU THEATRE

MOGADOR TOUT

;••̃ VEUT VOIR :LA' OPÉRETTE EN TROIS ACTES

LE PLUS GROS SUCCES DE LA SAISON POUR LOUER VOS PLACES

TÉLÉPHONEZ. GUT. 52.03 X

AU THEATRE DE LA iVUCHODIERE ̃̃ Location Richelieu

PASSIONNEMENT!

Musique do

DEMAIN MATINEE 2 2 H. 30 MÉI

développé ses plus industrieuses inveni tiens.

Assise en pays plat, elle avait peu de) vues. Maia ses abords découverts lui fai, ;.aient par eux-mêmes une protection.. La garnison était' forte une' quinzaine; de bataillons et se tenait sur le qui.vive. Les escarmouches préliminaires avaient fait prévoir qu'avant o\e battre la chamade, elle donnerait du fil, retordre. Au surplus, cet. printemps était pluvieux. Un petit affluent du Rhin, qui courait autour de la place, avait eensii blement grossi, augmentait ainsi lest difficultés d'approche. Maïs Berwick n'était pas homme à s'arrêter devant elles, ni ses vieux soldats gens à s'e'rt, En dépit de tous tes obstacles, la tranchée fut. dcnc ouverte, par utae nuit noire, le 30 mai 1i34. On n'avait' point, comme autrefois Condé à Lérida, convié. les violons à la cérémonie. Mais les canons autrichiens s'étaient chargés de donner à celle-ci un accom.pagiie'ïnent;' moins pittoresque et en même temps: ,plus désobligeant. Il y eut quelques, victimes, et les grognards grognèrent contre tes ingénieurs- qui, à les entendre, ne connaissaient rien au métier. Mais on! sait que ce fut de tout temps chez eux. une habitude, et déjà si enracinée dans ces cœurs héroïques que peraonné ne daignait y prêter attention.

Leurs officiers les avaient avertis quel; la besogne serait rude. Ils accueillirent cette annonce sans émotion. Quant au! comte de Châtel-Chinon, il se pliait auxévénements avec une sorte dé résigna- tion fataliste.

(A" suivre)

Reproduction formellement interdite

Copyright par, Rousset, 1926


Dans les Music Concerts et chez les Chansonniers

A l'Olympia, à 2 h. 15, même spectacle tue le soir..

Ce sàir

Aux Folies-Bergère, à 8 h. 30, Un aoir ûe folie '(M, -DorviUe, Mlle Gaby Montbreusç, M Tinuont, Ailles Yv. Doyen, Jane Brazine, h l.araiifii, MM. ùaunay, Léouce).

A 6'Qlympia, à 8-h. 30, Karinska et Doli iiofX.(H'osa Léda et Christisinc et Duroy les luiqèjiux Cljarblay la troupe An^eroui les J-acQta.ctç, De 5 à 7 h,, dancing,

Au Casino de Paris, à 3 h. 30, Paris en Heurs <M. Maurice Chevalier, les Dolly sisters, Mlles Yv. Vallée Dora Duby MM. Gabafo-• cho, i-fizelia les danseurs Rûseray et Capelia;. Au Moulin-Rouge, 8 h. 30. La Bévue Mimnijùdll (Mllè Mistinguett, M. Handall, les l'unie sisters/ M. Earl Leslie, Mlle- Y. Legeay, les Korvu, MM. Doume] et Dréan).

Aux Champs-Elysées Music-Hall, à 8 Il. 30, 'jiour la première fois à Paris, les gladiateurs chinois Boucot HQraco Goidln, le roi des illusionnistes, etc.

Au Palace, à 8 li. 30, La Revue (le pics ;iand coniigue du monde Grock MUes Jane Piorly, Mafie et Christiane Guy, Jano Aubert, la danseuse Rahna, etc.).

Au Sirqub d'Hiver, à 8 h. 30, Les Fratel- linl les Codouas Tarzan etc. Vingt attracVtios sensationnelles. Programme unique. Au Cirque de Paris (Ecole militaire, Segur 8 h. 30 (matinée jeudi et ditn. à li. 30), les 45 Cosaques (chœurs et danses) les trapèzes volants les 25 chevaux et 15 attr. Après Et avec ça, Madame ? nous verrons à la Cigale une revue nouvelle.

Le 5 mars prochain, Mlle Régine Flory effectuera ses débuts aux Champs-Elysées ilusic-Hall dans Zubiri, le petit acte de M. de Porto-Riche qu'elle joua il y a deux ans environ à la Cigale.

ba Musique

Aux. Concerts Lamoureux

Ainsi que les précédents, les deux prochains concerts seront donnés dans l'aprèsmidi à la salle Gaveau sous la direction de M. Paul, Paray. En voici les programmes détaillés

Samedi il 4 h. 30, vingtième concert, avec le concours de M. Panzéra.

Symphonie inachevée (Schubert); 2. a) Nocturne (César Franck) b) la Croix dou-' toureuse (André Caplet), M. Panzéra 3. Pavane pour unê Infante défunte (Maurice Ravel), cor solo.: M. bevémy; 4. Evocations ppur orchestre et chœurs (Albert Roussel) I. -es Dieux dans l'ombre des cavernes Il, La ville rosé III. Aux bords du fleuve sacré. Le réeltant M. Panzéra. Le Chœur mixte de Paris, orchestre et choeurs deux cents exécutants. Dimanche 21, à 3 heures, vingt et unième concert, avec le concours de M. Panzéra. l.Quatrième Symphonie en Si bémol (Beethoven) 2. a) A'octurne (César Franck) b) La Croix douloureuse (André Caplet), M. Panezêm; 3. 'Mazeppa, poème symphonique (Liszt) 4. Evacations pour orchestre et chœurs (Albert Roussel) I. Les Dieux dans l'ombre des cavernes II. La ville rosé III. Aux bords du fleuve sacré. Le récitant M. Panzëra. Le Chœur mixte de Paris, orchestre et chœurs ? deux cents exécutants.

Tandis que M. Jasdha Heiîetz triomphe en Europe, notre grand violoniste français M. Jacques Thibaud reçoit en ce moment aux Etats-Unis un accueil. enthousiaste. Après New-York, Chicago vient de le recevoir avec un succès sans précédent.

Ce n'est qu'au mois de juin prochain que nous pourrons à notre touT applaudir le célèbre artiste, que Paris n'a pas entendu depuis de longs mois.

bes Conférences

–"A l'Université 'uea Annales (au Colisée, S8, avenue des Champs-Elysée^; -ô,'3: heures Peuple d'Israël 'La v.iè, le caractère, l'dme; conférence par MM. J. et J. Tharaud. Audition des chants juifs de Ravel par Mme; Olénine d'Alheim. Les abonnements au GAULOIS sont reçus sans frais dans io-l. les bureaux "de poste.

BOURSE DU MARDI 16 FEVRIER 19 26

BULLETIimNANCIER Paris, 16 février.

La séance n'a guère offert l'animation habituelle. La longue discussion qui e'estpoursuivie à la Chambre' a indisposé .la Bourse. Les affaires à terme sont presque nulles et, au comptant, elles n'ont pas eu l'ampleur des jours passés.

La fermeté des changes a un peu stimulé les valéurs internationales. Mais toute l'attention de la Bourse s'est portée sur les fonds turcs qui s'enregistrent en nouvelle hausse. C'est tout ce que Ton peut dire 'd'une séance qui a été en somme peu active. Le marché de nos rentes a été plutôt irrégulier le 3 fléchi à 48 45 tandis que le 3 0/0 amortissable s'inscrit en reprise à 62 05 contre 61. Le 4 0/0 1925 à gaI raritie de change marque une légère pluevalue à 91 95.

Peu d'affaires sur les actions de nos grandes lignes. « Parmi les sociétés de crédit, nous relevons la Banque de France, très soutenue à 12,200. Le Crédit Foncier, très ferme à 1,535 francs. Le conseil d'administration a décidé, dans sa séance du- 16 février, de proposer à l'assemblée générale des actionnaires, qui se tiendra lé 26 avril prochain, la distribution d'un dividende de 80 francs pour l'exercice 1925. La Banque de Paris, qui avait débuté à 1,330, clôture à 1,341.. L'Union Parisienne, après un début faible à 818, passe à 821. Le Lyonnais se retrouve sans changement aux environs des cours précédents. La Rente Foncière s'établit à 4,560, La fermeté des changes a contribué a la bonne tenue du Suez, qui s'enregistre à Le Rio Tinto, par contre, a été plutôt lourd, passant de 6,250 à sur une position de place paraissant assez chargée et pouvant provoquer quelques nouveaux Les fonds étrangers ont fait preuve de très grande fermeté, notamment les fonds turcs, qui gagnent de nouvelles plus-vaavoir fait 102 au plus haut. Le Turc f> 0/0 1914 se fixe à 73 55 contre 68 70.

Les fonds russes se sont contentés d'être très fermes. Le Serbe s'est traité à 137 50.

1'1 laIDES' '8 ur Cours COUR» OFFICIELS PU JOUR vt'nftfîhto a« h. 18 hturas de 9 h. heures < -CÔTES PENDANT LA SEANCE Londres. m'40 45 35 T 13J'8O 87 92 88 Se 9S 134' ̃Hi"io"i»'v.v.7.ï.r. Prague.̃•- .«<'9O Suisse. myav '&'&

LIBRAIRIE

H MARCEL PRÉVOST

CONCERTS DU 18 FÉVRIER

12 h. RADIO-PARIS (1,750 m. Concert: i. Venga Allegria, marche (L.-M. Ferrete-Furnari) 2. L'Hermitage d'amour, valse (T:-H. Muthj 3. Aprés un Rêve, solo de violon 4. Mariska Czardas (Gr^Michiels) 5. Mon dernier chant d'amour (H. Bure); 6. Ritorna, solo de violoncelle (Carosio) 7. Light-Flirt, aubade (J. Loudet-Buisson) 8. Weether fantaisie (Massenet-Tavan) 9. Chanson et Badinerie (P. Camus), solo de flQte Lucy Dragon 10: Les Bergers Watteau (Louis Gergh) 11, Souvenir, solo de violon (Drla) 12. Sérénade (L'éoncavallo-Ourdine) 13. Dolly, solo de violoncelle (G. Faùré) 14. Parana, tango (S. Walter-E. Ervande) iq. Quand on s'est aimé d'amour, fox trot (R. Mercier). ̃ 13 h. 15, RAbio-ToutousE (441 m.). Concert. 15 h. 15, Francfort-sur-Mein (470 m.). Danses en vogue.

15 Il. 30, RAMO.-SiuiTGARr (446 m.). Matinée concert.

10 h. 45, RAuro-PARis (1,750 m.). Concert 1. Lé Jour dé Mademoiselle, comédie en un acte de Fernand Bèssières, interprétée par le petit François et la petite Madeleine Jouin 2.La houpéé 'japonaise, sketch en un acte de Hugues Lapaire, interprété par la petite Darç'y ét la petite Sjinonot 3. Chansons interprétées par Mme Simone Dastoria 4. Monsieur Soprano, de M. Lucien Parmegjani.

17 h. 15. Londrep '365 m.). Solos.de piano. 18 h., Londres m.). Musique de dansé.

19 h. 30, TouA Eiffel (2.740 m.). Concert. Ouverture d'Euryanthe (Weber), par l'or chestre Capricçi.o (Scarlatti Tausig), piano, par Mlle de La Houssaye Mazeppa (Listz), par l'orchestre Deux Mazurkas en fa majeur et si bémol mineur (Chopin), par Mire Janyne de La Houssaye La Flûte enchantée Prière (Busser), par Mlle Claire Carelli Vuli sur le Mont Ctaauve (Moussorssky), par l'orchestre j La Chanson des Noisettes (Gabriel Dupont) Les Roses de Saadi (Ch. Delmas), par Mlle Claire Careîli L'Apprenti sorcier (Paul Dukas) par l'orchestre Cracoviak (Chopin), par Mlle de La Houssaye.

19 h. 40, ROME (425 m.), Opérette. 20 h., Radio-Belgique (262 m.). Concert dé gala.

20 h. 30, Radio-Lïon (280 m.). Concert. 20 h. 45, Radio-Paris (1,750 m.). Concert 1. Quatuor cordes, op. 18 n° 1 (Beethoven Allegro con brio, Adagio, Scherzo, Allegro 2. Le Pas d'Armes du Rot Jean (Saint-Safins) 3. Deuxième Sonate, violoncelle et piano (Bach), Adagio, Allegro moderato, Andante, Allegro moderato; 4. Pièce -pour- violoncelle et piano 5. Trio op. 15 n° 2 (Mozart), Andante grazioso, Allegro.

21 h., P. T. T. (458 m.). Concert. Programme 1. Detatelles et fanfreluches (Maurice,Pesse.).a) Rondeau, bi Musette, c) Villa' nelle, d) Ferlane, par l'orchestre symphpn, que 2.. Sélection sur-^La Fille du Régiment', opéra-comique de Donizetti, avec le concours de Mines d'Azac, Louise Daville, MM. Jugain, Laine. Jean Winkopp pendant les entr'actes, audition de Don Quichotte (Massenet), ZuAeila, danse 'persane (Salabert),, par l'orchestre symphonique.

21 IL 15, Peth Parisien (358 m.), Concert. 22 h. 30.. LONDRES (365 m.). Musique de danse.

23 h., Franfort-sur-Mein (470' m.). Musique de danse.

La Banque Nationale du Mexique proà 1,198 la Banque de Londres et à 448 la Banque ottomane à 1,143. L'Azote et la Centrat marquent une sensible progression. Les Câbles télégagnent 50 fr. à 515 les Brasacquièrent 75 francs il 6,600. Les actions de la Tour Eiffel ont coté 789 et Les bénéfices de l'exercicetent à 1,210,000 francs contre Le disera porté à 59 francs contre 44 en le,4.

Sur le marché en banque, les valeurs de caoutchouc ont été un peu donnant à la tendance de ce groupe une allure de faiblesse. La Financière a fini à 551. Paà 1,849 les it 1,295. Parmi les valeurs de. pétrole, la Royal Dutch a progressé à la à 660. La Mexican Eagle est restée à 17150. Dans le groupe des raines, la De Beers a fini à 1,936 contre 1,913, et _à 520 contre 509.

LONDRES ¡Dernier Cours 3 0/0 Français. J 4 Changesur Paris, 4 4 Change sur Consolidés, Argentin 1/4 Chine 4 1/2. Egypte Uniffée. 80 Extérieure 65 1,2 ChicagoRock Island Turc 4 0/0. 20 Si$ De Beurs Anaconda 10 Téléphone f49 4 Centra! 46, SI Paris, SlNew-York., 8

FAITS DIVERS !ae drame de la rue de ehazeUes Les formalités à remplir pour la mise en liberté provisoire de bf, Lancel, devant durer au moins 48 heures, ce n'est pas, hier, comme on l'avait dit, que le maroquinier sl quitté la prison de la Santé..

Cette liberté lui est accordée moyennant le versement d'une caution de 100,000 fr. D'autre part, nous croyons savoir que la famille de la ,victime, respectueuse de 'la décision de \a, justice, ne fera pas opposition, à l'ordonnance du magistrat instructeur.

Un courageux policier

vienï de mourir

Le brigadier éhef de la police judiciaire PauL Didier vient de mourir à Tâge de 42 ans, après une longue maladie. Il était chevalier de la Légion (l'honneur et titulaire de la médaille d'or du ministère de l'intérieur.

Paul Didier avait participé a de nombreuses arrestations, notamment celle d'un redoutable bandit nommé BAcqué, qui, en 1921, tua coups de revolver les inspecteurs Vandamme et Qùintard, et la brigadier Binet, au moment où ceux-ci allaient l'arrêter.

En août de la même année, il prit part à l'arrestation des bandits du rapide n° 5. Ses obsèques auront lieu demain jeudi, 9 heures. On se réunira à la maison mortuaire, 74, boulevard de Ménilmontant, ba vengeance du garçon boucher Le garçon boucher Charles Garnier avait été congédié, il y a quelques jours, par son patron, M. Maury, établi 30, rue Cler. Furieux de ce renvoi qu'il jugeait injustifié, Gatnier se présenta hier chez M. Maury et, après une brève discussion, tira sur celui-ci plusieurs coups de revolver. Retournant ensuite son arme contre luimême, le meurtrier tenta de se faire justiçe on se logeant une balle dans la téte. Transporté à l'hôpital, ainsi, que sa victime qui avait été atteinte par deux projectiles, il y succomba quelques instants après son adhiission.

M. Maury, dont l'état h'e3t pas grave, a pu, après avoir reçu des soins, regagner son domicile.

be cambriolage

de l'avenue de l'opéra

Après l'arrestation du veilleup de nuit Vuillaume, de l'anarchiste Desgens, et sur mandat de M. Gorse, juge d'instruction, quatre nouvelles arrestations ont été opérées se rapportant au cambriolage de la bijouterie Rubel, avenue de l'Opéra, et à la tentative d'assassinat du veilleur titulaire Schwerin sur la route de Sucy. Ce sont 1° Lazare Limonnier, dit Théo, ouvrier sur métaux, 22, rue des Chaufourniers, trente-huit ans 20 Michel-Emile Casteu, vingt-quatre ans, né à Clarens tSujsse) et appréhendé rue de Charonne 3° Thomas* Ciapelloiii, vingtrhuit ans, ouyrier sellier 4° Spartaco Serro, trentesept ans, né à Rome, qui, après interrogatoire d'identité, ont été écroués à la Santé.

Incendie

Un incendie a éclaté, hier après-midi, dans un garage situé au 33 de la rue de Flandre.

Il a été éteint par les pompiers. Il n'y j ai eu aucun-accident de personne les dePar la Jenêfré

Le jeune André Charlay, 5 ans, est tombé accidentellement, hier, par une des fenêtres du logement de ses parents, situé au troisième étage, 65, boulevard Davout il s'est tué sur le coup. A. Magne

Brésil 5 0/0. 4e4 Europe Sa ou Bons (Naphte de) -_Colonial.. $60 610 parts 878 U20 4209 Camp Mobilier f89 188 et., société Générale Rente Foncière 0 Courrières !M Midi Platine Huiles do Argentin 80 Mala OU 71? °.:il Tunisiens. Le Figaro _2 Tunisiens 80 COMPTANT e G30 da la Loire ,au la 1585 469 Terres Rouges (Plant.). 175 Vieille Montagne 3646 M ni 762 760 Part.

Du

C journal qui, sous la Révolution, valut à Héb,ert sa gloire de mauvais aloi trouva sous la Commune de 1871 de. fougueux partisans pour tenter sa résurrection.

Ce furent Vermesch, Humbert et Vuillaume qui poursuivirent ce but. Le Père Duchêne, marchand de fauvnaux, compte 68 numéros du 16 ventôse, an 79, au 3 nrairial. Cette feuille connut des jours malheureux. Elle fut suspendue le 20 ventôse par ordre du général Vinoy, reparut te 30 sui- vant, l'-insurpection étant calmée. Rédigé presque exclusivemejnt par Vermesch, le Père Duchêne ne tarda pas à devenir le journal le plus violent de la Commune. Le rôle de Vermesch dans la Commune de Paris v ,est dévoilé tout entier, Ne fut-il pas -l'unie du' comité de Salut public de la. Commune ? Le Pèrè Buchîne proposait chaque jour des exactions multiples et sou- tenait ouvertement les fédérés,

Spoll publia, du 1er floréal, an 79, au. 4 prairial, un journal imprimé sur huit pages et intitulé Le Fils du Père Duchêne, qui devait paraître deux fois par semaine. Cette feuille était une satire .caustique du véritable Père Buchêne, dont toutes les grossièretés, reprises à dessein, étaient amplifiées. Le Fils du Père Duchêne compta dix numéros. Les dessins étaient signes Duchêne fils, et le texte le Fils Duchêne, marchand de tuyaux de poêles.

Contrairement h, l'ordre de la nature, Le Fils du Père Duchêne eut deux mères La. Mère Duchêne, marchande de berlingots, et La Mère Duchêne, marchande de poissons. Le premier de ces journaux a été rédige par Larue, Il compte trois numéros, du 3 au 5 avril 1871. Le numéro 1, fut publié au moment où les Versaillais et les fédérés se rencontrèrent pour la première fois. L'entête de La Mère Duchêne, marchande de berlingots, variait à chaque numéro. Le numéro 1 la représentait commençant à se fâcher et disputait son mari dans le second, elle était triste et sombre, et le troi. siërwe la montrait désespérée, ne pleurant pas, mais rageant.

La Mère Buchên», marchande de pois.sons, fut éditée sous le couvert de l'anonymat et sans date. Cette felilla compte trois numéros, dont un spécimen. Le dernier eut pour sous-titre « Politique de lg. femme du Père Duchêne ». Le numéro 1 connut deux tirages et fut intitulé « Lamentations de la Mère Duchêne le numéro c ui est le troisième, portait simplement « La Mère Duchêne ». Ce, journal était orné en tête et dans.le texte de vignettes de Rosambeau. Les Mémoires du Père Duchêne furent ensuite publiés en un seul numéro. Le titre était orné d'une vignette et de' la légende bien connue de son ancêtre de la Révolution. Dans ce numéro unique, la rédaction anonyme annonça ja réimpression du texte de 1791 mais ce rluméro ne vit jamais le jour. En outre, parut Le Père Duchêne enfin expliqué par le Père Duchêne au le Duchêne réactionnaire, qui ne. compte qu'un seul numéro.

Ici se terminent les essais malheureux d'hommes égarés par l'épreuve, aussi riches en idées que pauvres en espèces. FERNAND Mitton.

Les Editions de Luxe EDITIONS RARES ET ÉPUISÉES 1 M.- 'de;' fcEscUHï famille. Un volume gros in-quarto oblong, orné de soixante-dix compositions hors texte et dans le texte de MM. Deuobt, DU Paîy, Germer, Monqinot, Scott, ToFANi, gravure, (le Méauu.e. Paris, 1879. Exemplaire broché, coupé 75 francs. Journal de Louis XV'I, publié par Louis Nicoi.ahdot. Un volume in-16 broché sur grands papier de Hollande à la forme, Paris, 1873. Edition originale 38 francs.

cours, Banque de

Robert Dubois-Corneau Le Comte de Provence à Brunoy (1774-1791), Recherches sur les fêtes, les chasses et les revues de carabiniers; d'après des documents inédits des Archives nationales et des mémoires manuscrits ou imprimés. Un petit in-quarto carré orné de planches hors texte et 24 re- productions dans le texte. Paris, Cet ouvragé rca été tiré qu'à 300 ex., broché, en parfait état de, fraîcheur 60;francs. FERNAND DE MonrjJal Les Dernières heures d'une monarchie. Un vol, grand in-8 orné d'un portrait de Mme la duchesse de Montpensier j et de deux dessina de LYONEL'Roïnn. Demireliure chagrin grenat, dos il. n'erfs ix fleurons dorés, tranches 'aspqes. Paris, 1893. Petite inscription au bas de la reliure. Edition ori- ginale 38 francs, Le roi .Louls-Philjppn, Sa politique tx- téri'eure. Les trahisons du 24 février., Abdication du roi. Abandon du palais des Tuileries. Proclamation de la Repu- btique. Fuite de, la duchesse de Mont- pensier. Anecdotes sur la. révolution \le février, etc..

Liste et Origine'de lous tek ordres de cheva- lerie militaires et civils qui ont été institués par les Papes et par tes princes chrétiens, lits- séparément pour la première fois par les soins de M. Jean GAY. Une plficiueite de 80 pa- ges grand in»16. Tirage limité ex. sur } grand 7iapier de Hollande la forme, très grandes marges. Turin, Broché, état de neuf 25 -francs.

$inctj,v de VUUers, Lucie D.EL/UUîE-MAflDUU3,- biographie ornée d'un port'ait frontispice et d'un autographe, suivie d'opinions 'et d'une bibliographie. vpl. 12x19 sur vélin de hol- lande, numéroté. 15 francs. Henri MALOT, Marguerite Brunat- Provins, biographie critique, illustrée d'un portrait frontispice et 'd'un autographe, suivie d'opi- nions et d'une bibliographie, 1 vol. 12x19 sur vergé d'Arches. 10 francs.

Louis Peugaud. ta Revanche du corbeau, Nouvelles histoires de bdtes. Un volume petit in-quarto de nombreuses lithographies de Rooua Rebouttin, et 4'un portrait de Louis Peroaud Rravé sur bois. Vignettes sur bois de J -J Dufouh. Tirage 575 exemplaires sur vélin teinté Lafuma, un état des illustra- tions 250 francs.

JOSEPH TUR0UAN. Madame de Staël. Sa vie amoureuse, politique et mondaine. Un vol. in-9 êcu 15 francs.

Ecrire Ou s'adresser il,, rond-point des, Champs-Elysées.

L'Art Vente ci'auj ourd'hui

Hôtel DrOuot. Salle n° 8. Vente. Bibliothèque de feu M. Hector de liâclicr. Preiniére partie, -–Littérature française. M0 F. Lair-Dubreuil, comm,pris.; MM. L. Giraud-Badin et Ch. de Samblanx, Curiosa

mots D'Qrléans Une grave affaire de-trafic de monnaie vient d'être découverte. Six personnes, seraient compromises. L'une d'elles déjà est arrêtée.

De Montpellier Un ouvrier appareilleur d'une usine de produits tartriques, Henri Tustet, a tué son camarade Joseph Delmas et s'est ensuite suicidé. Il s'agit d'une vengeance.

D'Avignon A Poët-Laval, M. Albert Arnaud, vingt-huit ans, de Dieulefit, a été renversé par un tramway. Jambes et bras ne tarda pas à succomber. 1 •.•– D'Ataerre :Le juryi de l'Yonne a condamné à sept ans de travaux forcés Nicolas André -qui tua son'beau-frèrë. M.' Dorneau, pour une question de partage de De Marseille La nuit dernière, des (malfaiteurs se sont introduits dans la maison de campagne de M. Fabre, à la Pomme, dans la banlieue de Marseille et ont dérohé poiii1' environ 20,Q00 francs d'argenIterie.

HOTELS PARTICULIERS Fg-St-Cermain Hôtel partie. Situation unique. Surface const. 400 m,, jardin 200 m. Très belle réception. Prix à débattre francs. DEUGNIER, 76, boulevard. Magenta. PROPRIETES

A vendre près PbnM'Evfique

GENTILLE PROPRIÉTÉ D'AGRÉMENT Maison parfait éta^ Pré planté

bordé par rivière très poissonneuse.

Ch. Noël c. Belfond, 1. r. Rossinl, Paris. à personne voulant y construire habitation. Prix francs.

M. E. CAILLET, 68, av. des Champs-Elysées. CAPITAUX

EXPLOITANT FORESTIER

do gros contre de bois

présentant carautieg de premier ordre recherche apport 150,000 francs .pour réaliser grosses affaires. Assure bon intérêt

ot pourcentage sur chiffre d'affaires. Banque Petltjoan. 12. rue Montmartre, Paris.

I CONFÉRENCES Société des Conférences, 184, boulevard Saint-Germain. Aujourd'hui, 2 h, 1/2, cours de M. Louis Madelin sur « La Franche de l'Empire ». 5e leçon Le Plaisir Itfl ÏIÉ SPORTIVE RUGBY

te match Ëdcing-Division d'honneur iou( hier au stade Bergeyro dans un but de charité tut suivi par une foule nombreuse et pro duisit 21,000 francs de recette. On ne fait la. mais appel la solidarité sportive eans etrt entendu.

Le Racing, bien que privé des services d( du Manoir et de Piquiral, prit nettement b meilleur sur la combinaison, (l'nilleur: amoindrie.. par. de regrettables défections, qu: lui était opposée.

Le Racine, qui ne menait à la mi-temps qui par 6 il. 3, terrnina en gagnant le match pai à 6. En fait, au cours do la seconde mi temps, les avants de la sélection baiésèren pied de telle manière que le bloc des avant! du Racine fut maître de la situation et pu mener les opérations avec beaucoup d'allure servant souvent les lignes -arrières" dans les quelles Gûrald et Chilo firent une bellc exi bition.

Le Racine a confirmé sa 1res belle fo-rmi actuelle. Quel dommage qu'un tel « quinze ne puisse représenter Paris que dans la divi sion d'honneur Il faut toutefois critiquer chez les blet et blanc » une tendance exagérée à ouvrii MÉTAUX PRÉCIEUX

Or fin, la gramme 18 fr. 500 Platine, le gramme. 96 fr. » Argent fin, le gramme. 0 il') 595 COURS DE LÉTAUX

Londres. 16 février.

Antimoine spécial. 99 10 à 100.

Cuivre comptant, terme, 60 18 9. Etain comptant', 287 17 6 terme, 280 12 6. Plomb comptant, 34 terme, 34.

Zinc comptant, 35 16 3 terme, 35 16 3. Or en barres 84 shillings 10 pence l'once. Argent en barres 30 pence 7/8 l'once,


Petites Annonces v -Paraissant le MERCREDI, le VENDREDI et le DIMANCHB Les PETITES ANNONCES sont Reçues

Au "GAULOIS", 2, rue Drouot, PARIS C9«>

A la SOCIÉTÉ PRIVÉE d'EXPANSION COMMEttCIALB

14. Rond-Point des Champs-Elysées, PARIS CSO

VANS LES LIBRAIRIES PAPETERIES

MAUGER. 14. rie de Bsllechasw CHEVILLET. rae La Fontaine (16*) CORNUAT. Il, boulevard de CourceOet (17«) PELLIGRY. 20 avenue Salaud M. COLLOT. 59, boolevard Halejherbes (8-)

ci à rOFFICE CENTRAL DES PETITES ANNONCES. me Rêaumur 0*)

OFFRES D'EMPLOIS. 3 francs la ligna AGENCES DE PLACEMENT. 6 francs la it^M DEMANDES D'EMPLOIS 2 francs la ligne CAPITAUX NON IMMOBILIERS. francs la 14» WTRESRUBRIO.UK. 4 francs la ligne

DEMANDES D'EMPLOIS DAMES DE COMPAGNIE

Dame de compagnie, brevet, très expérim., habit/ dames nerveuses, référ. docteurs et autres. Mlle. Couturier, villa Beau-Site 10, avenue des Pages, le Vésinet (Seine-et-Oise). [Vie, très bonne garde-malade, bonnes réféiJ renées, cherche poste dame de compagnie auprès de personne infirme ou autre, voyagerait.r~ Bluze, 5, rue des Petits-Hôtels, Paris. T\ame, instr. et bne éducation, dem: place de ̃L'.conf. dame de compag., genre fine de en., sachant mettre main à tout.-très adroite, voyagerait, b, réf. Ecr. Madeleine, Gaulois ^Ann.). GARDES-MALADES

Ders. capab., sér., dem. piace stab. près pers. ay.bes. soins. Jeanne, 17, bd Gouvion-St-Cyr. GOUVERNANTES D'ENFANTS

jeune Suissesse, musicienne, connaissant 9 français, anglais, allemand, cherche place de gouvernante bonne famille. Herire. Mme Roemer, avenue République, Paris. Pers. sér., ëxcell. réf., dem. promener enf. 3 h. ap.-midi.– S'adr. 7, r. Léon-Vaudoyef. JARDINIERS

Célibataire, jardinage pour toutes mains. V Diimet, 1, rue du Parc, Bobigny (Seine). :̃ JOURNEES BOURGEOISES

Mme Suzanne, 7, r.Fondary, Paris (15e), dem. journ. bourg., raccommod., lingerie, neuf. GOUVERNANTES D'ENFANTS

Institut., Tchéco-Slov., parlant allem., brevet Université de Vienne, cherche place gouvernante d'ent. toute la journée ou seulem. aprèsmidi. B. Allerhand, 116,av.Paris,Vincennes. nouvernTcompëtente, anglais, français, chertTclie situation Amérique du Sud, payerait moitié'voyage. Ecrire Mme Carjpahi, 19, rue des Petits-Champs, Paris.

sans opportunité. Le jeu y gagne en variété, en imprévu, mriis il y perd en solidité.

L'Alaska en avion, ou plus exactement le relevé 'typographique de la région, soit plus Qé^W millions <l'heetates; va être fait par une expédition américaine. •̃̃

L'expédition, partira au printefnps sous le pilote de la marine bien connu. Le lieutenant M: A: Schur servira de mécanicien.

C'est une tentative considérable. Le territoire à relever* s'étentr dés 'Aléritiens et de la « Vallée aux dix mille fumées » jusqu'à Ketchikan.

La plus grande partie du relevé sera-faite d'une hauteur de 3.000 mètres.-

Le pourcentages par nationalité des passagers embarqués et débarqués au part aérien dh Bourgèt pendant le mois de janvier s'établit comme suit

Français, 11 0/0 (record); Anglais 49 0/0 Américains, ]9 0/0 Hollandais, 10 0/0 DiLES ARMES

La finalenisée.par la Section Sportive de Fleuret de la F. N. E.! et sur l'initiative de M.-A.-Lion se disputera le vendredi, 19 février à 21 heures, à d la. siallé-dfis Ingénieurs/Civils. Cette très im- portante épreuve, mettra! aux prises des équi- savoir- la. Salle de la Préfecture de Police, Salle Laurent. Salle Bouché et A- ,SPORTS D'HIVER

Le-Clûb de Hockey des Etudiants Canadiens devParis a .remporté dimanche, par-5 buts contre 2, une victoire sur l'équipe 'autrichienne, et! ce, au cours du Tournoi international qui. lieu. Il Berlin en ce moment.. -Ce succès vient A point pour renforcer la confiance des partisans de ce club qui est le tenant de la Coupe-Jean »Potin,' et qui, au cours des soirées des 18, 19 et 2b février, va s'efforcer- au palais- de Glace des, ChampsElysées de défendre le .challenge qu'il' a saII aara comme compétiteurs dans le tournoi parisien les Angolais, des 'Français.' les Suisses et les Belle. Les chances de cette dernière équipe sont «loin d'être négligeables, car les Belges ont- fourni cette année une remarquable saison. Leur dernier match est précisément celui nui les.opposait à; Chamonix aux Etudiants -Canadiens de Paris et.qui se -termina par un match nul sur le score En outre,1 spécialistes ̃ de pistes couvertes; les Belees ont toujours fourni au Palais de Glace d'excellentes exhibitions. Ils doivent se ïencontrer, le. 1.8 ^avec l'équipe anglaise et une victoire de leur part n'aurait Tien qui ̃guisse surprendre. ••̃̃•• Georges Bruni

A VINCENNES

(Trot)

17 février.

Les courses commenceront à lh. 30.

NOSPKONOSTICS

'Prix' de 'Yaràville (nu trot monté, 8,000 francs, 2,500 m:). Alysse, Algérienne. 2,800 m.). A. Dorée, Aurore III.

Prix de Senlis (au trot monté, fr., 2,800 m.).– Ee, Ed. Beauuois, Uca, Yali. Prix de Sentis (au. trot attelé,. 8,000 fr., ni.). Viltaroche, Vàuville

Prix d'Evreux (au trot monté, fr.; 2,500. m.). Epi L. Olry-Rœderer, Allah IL Prix d'Amsterdam (au trot attelé, 10,000 francs, m.). Vhn, Ulysse. Prix de Bagnoles (au trot attelé, 10,000 lètta IL;

A AUTEUIL

Mardi' 16 février

RÉSULTATS

Favorisée; par un après-midi ensoléillé, la réouverture d'Auteuil s'est faite dans les.,condtt.iQii.s les plus satisfaisantes à tous ]es:poin|g'îclc yue il y avait foule dans foule si dense que les, programmes ont manqué dès la première course. et les. coursés, disputées par des champs très' suitisants, ont présnrué un intérêt soutenu de la première à la, der-

CHAUFFEURS

vl Hispano, etc., cherche place mats. bourg. pour Paris et voyages. Georges Gottin, 5, rue Guy-de-Maupassant, Paris (16e).

CUISINIERES PATISSIERES

ine cuisinière-pâtissière-glacière., remplace chef, demande place ou extra, avec très bonnes références verbales. Ecrire Jeanne, 184, rue de Coureelles, Paris. Cuisinière-pâtissière, 46 ans, dem. place, bnes références. Duval, 59, rue Rocheehoùart. nuiain.-patiss. dem. place gde mais., long. réf. Herire Duchamp, 67, boulev. Haussmann. cuisinières"

ne cuisinière, 36 a., bnes référ., dem. pl^ce stable. E. Henriette, 8, avenue de l'Opéra. Très bonne cuisinière dem. place avec fille de cuisine, très bnes références.- Bondoux, 11, rue Charles-Laffitte, Neuilly-sur-Seine. (^uisiniôreTsanrménagë^ demande place, bonnes référ. Thérèse, 31, rue Cambaçérès. cuisinière, 40 a, dem. plaçé sérieuse, irait \J Midi, référ. Jane, 3, rue de Courcelles. FEMMES DE CHAMBRE.

Fme de chambre, connaissant service eteouture, désire place ou extra. Références. Louise, 4iJ, rue Ribéra, Paris. Première femme de chambre demande place, fait robes, lingerie. Marie, 20, riie'Laugier, 20.- Paris.

F me de ch. dem. place, f. mén., coût., bonnes refér. Marie, 28, r. de l'Arc-derTriomphe. ne fille, cout.ch: pi. fme de cji., pas s. t. J Jeanne, chez Labarthe,40,r.Frémicourt 115°). Pemme de chambre, 35 ans, faisant très bien 1 cuisine, tenir intérieur, demande place chez personne Seule, non couchée. Langlois; 15, rue des '1'ernes, Paris.

Ï'me de oh., 40 a., entr. rob., ling., coût., mon., pas s. t., r. verb. Anette, 7, r. Renneqirin. première femme de chambre,. parlant anglais, X expér., voyages, références, cherche place dame élégante ou artiste. Roger, 4, rue Robert-Estienne, 4, Paris;

AÉRONAUTIQUE

nière. Comme les années précédentes, on s'attendait à voir triompher dans la plupart des épreuves les concurrents ayant faitlès déplacements de Pau, de NiceApu de Cannes mais grâce à la clémence de lia température depuis le début de janvier, ceux qui étaient restés dans .leurs; centres d'entraînement 'ont pu se présenter -dans une' condition assez avancée, èt'si'ïiouâ avons eu enregistrer les succès de^ Fana- tique et de The Ace,, retour de ï^au,Ket de Polo, retour de Nice, par contre, Histoire de Rire, Senor Marquis et Le Nabab II, les autres vainqueurs de la journée, n'avaient pas quitté leur centre d'entraînement de Maisons-Laffitte. The Ace, qui s'est adjugé le prix Oiseleur devant Faunus et Cicerone qui faisaient ,-leur rentrée, n'a certainement-dû..son;.stijcr; cès qu'à son état de préparation, et il est bien probable que,dans une prochaine rencontre, non seulement ses suivants immédiats, niais aussi Valentine's/Brôok-. et Lazy seront très capables de prendre leur revanche. •:• Polo restait sur des performances honorables à Nice, il a de plus été très heureusémént servi par les chutes et incidents qui se -sont produits dans le prix de Colombes mais; d'un autre côté, il débutait à Anteuil, aussi sa victoire sur le grand parcours a-t-elle une certaine importance, car elle dénote une aptitude et une 'franchise de bon augure. Histoire de Rire a littéralement joué avec les adversaires qu'il rencontrait dans le prix Trinidad dès-le signal',1 il; a.pris la tête, et bientôt tous ont été en difficultés, et la chute de Banasa à la haie de Pàssy n'a en rien facilité sa tâche, car elle était irrémédiablement battue. Histoire, de;Rire est certainement un excellent poulain. La victoire de Senor Marquis dans- le prix Voltaire a été également très facile, mais moins brillante, et devant.des adverdeste.- ̃

.̃ DÉTAILS •̃ ̃ Prix d'Ouverture (haies, à réclamer,- 5,000 francs, mètres) '•̃ 1 Fanatique, à Mlle L. GuilmoMBomainj 2 -Laboureur, à M. P. Lainé (Lassus) ».; 3. 'Bucentaure, à M. L. Guibout(Bagniard,). 10 partants. 3 longueurs 10 longueurs. Pesage Gagnant, '21.'Placés,12' 50 ;-19;s15 50. Prix Oiseleur (steeple-chase, handicap, 10,000 francs, • 3,000 mètres) • • 1 The Ace, à M. R.-B.' Strassburger (L9isëau) Faunus, à M. L. de Paula-Machado (Kalley) 3. Cicérone, a M. R. Guittet (bassus). 8 partants. 3'long.; l'lbng:-l/2.

Pesage Gagnant, 91: '.Placés,. 25 r 50. r 21 :50 26 56. ̃•

Prix' Trinidad (haies; handicap, 10;000 francs, 3,100. mètres)

]. Histoire de Rire, à M. A. Weill (B,édeloup) Dada. 11, à M. F. Casimir-Lambert (Uoumen) The Créole, à M.' M. Tillèment (Puillassa). 9 partants.,15 Pesage ;Gagnant, 20 50. Placés; 16' 5ET-; 50 50. '• "•̃ Prix de Colombelle (steeple-chase, ISiOOO-fr, 3,800 mètres) 1 Polo, a M. Nobile A. Lanni(Hov>-es) ;,2. Lautaret, à M. M. Tillement (Paillassa), 5 partants. 10 longueurs.; loin. l'es;ige Gagnant, 70- 50. Placés, ^-29 ;.32. Prix Voltaire (haies, 10,000 fr.3;100.m.a.x;: 1. Senor Marques, a M,, 0. Homberg (Luc) 2. Payenne, à M..1. Anchorena (Verdou) 3. La Madeira, à M. T* Boucherot (Sentier). 6 partants. 3 longueurs long.

Pesage V Gagnant, Places, lff> 28 50. Prix Gaston (steeple-chase, chevaux de selle, 10,000 fr. 3,500 mètres) ̃̃̃̃̃ .iJ 1. Le Nabab Il, à M. A.-P. Ternynck (Francil1on); 2. Le Vieux Gott, au duc de Fezénsac (Bïarrotte) 3. Devinette .II, à M. P. Britis (Antoine). 8 partants.. 5 longueurs loin. Pesage Gagnant, 50. Placés; 15 50 15 50 :!6, G. d'BmlévÛlo

TIR AUX PIGEONS Monte-Carlo. 16 février.

Prix de Buearesr (série, 73 tirélÔTs)- ;\MM. de Tewalhe, 26 ni. l/4,'marqui3 Stro'zzi, 2J,in., « premiers -Maton, 26 m. 1/4, Rîiss'o Petez, •i^ m., Moin, X m. ],t, Maggi, 29 m., 6j7, tioi- l'oiiie gagnée 'par, MM. Fighierd, Maggi, J Lagnier. C

MENACES

énage, fme de ch. et valet-m. d'hôt. début, 21-26 a., sob., travail)., des. place, fme pouv. s'occup. enf. Réf. verb., voyager, à l'étranger. Libre de suite, r- Ecr. Emile, Gaulois (Ann.). Ménage suisse, valet. -m. d'hot., 28-24 a., stylé, ch. pi. Albert \Vottprli,28.i'.Arc-de-Tnonip}ie. Ménage, val. -m. d'hôt. et cuisin., rec. p. maît déni.. place,. Pierre, 24, rue de Berri, 24. Ménage, eluniff.-mécaii., connaiss. électricité, ans-ni. place, et fille de ch., cherr. place, voyagerait. Faire offres conflit. Charles, chez -M. Reigné, 12, r. Coinmandt-Rivrère;(8e). en., m. d'h. et bne cuis., 48-46 a., d. place Paris, réf. v. Eugène, r, St-André-des-Arts. •• JU.pl;, b.féf.<Gaston,,21'bis,- iv Lord-Byron. énage^maît. d'hôtel et cuisin., f: extra; irait campagne. Thomas, 98,. bd Magenta, 98. aî.tre d'hôtel-valet et femme de chambre très-au courant du service, bonnes référ,, recommandés par maîtres, demande place stable. –Alphonse, 49, rueiC.orido'rcet, Paris. énage, 30-29a., val. et cuis., bnes réf., dem. place. *E«v: Chàrpin.n, rue Madame. (6'). VALETS DE CHAMBRE MAITRES D'HOTEL aitre d'hôt.-yalet de chambre, 45 ans, toute confiance, reconnu.; par maître.- Louis, 236, Faubourg-Saint-Honoré, Paris. al. oh.-m. d'h., Franc., célib., rec.p. maît., t d. pi. Paris ou près. AIphonse,21,r.Copernic. al.. oh.-m. d'h. dem. place stab. ou ext., réf. de prem., ordre: Renou, 9, rue Pbncelet. ait. d'hôt.-valet, 45 a., arguent, 1 m., 80, ren- seignem. verb. Arsëne, 7, rue Rennequin. Maison Chalot. Tél. Elysées 35-42. La plus sérieuse et la plus importante. Place et procure de suite excellents domestiques munis de références contrôlées par l'Agence. Agenoe Internat.47, rue Vaneau, place très bons domestiques. De 10 heures à. 6 heures. OFFRES D'EMPLOIS DIVERS

Ofrecese persona confianza ninos.Buenisimas referencias. Rue de la; Pompe, 51. Seiiora Nayarro..

BONNES A TOUT FAIRE

n dem. -bonne à tout faire genre fme de ch. sach. bien cuisine pour 2 maîtres, référ. se-, rieuses rue du Cirque. Se présenter jeudi ou vendredi, de 5 heures.

On dem, bne à t. faire sach. cuis., bues réf. Docteur Biros, 244, rue, de la Convention. n demande bonne à tout faire sachant bien cuisine,- petite lessive, ménage. -.S'adr. 11 bis, avenue Emile-Deschanel, de 2 heures à 4 heures.

CUISINIERES

Bonne cuisinière fais. un peu mén., 2 iiiiiît., exceli. et long. réf. exig. De 1 2 heures et soirée 52, avenue Bosquet.

em. bne cuis. fais, mén., 2 maît., réf. exig. 9, r. Arsène-Houssaye (8t), ler étag; 10 à 14 h. Donne cuisinière, références verbales exigées.. X>Se présenter de 10 heures à midi Moreau, 76, rue Saint-Lazare, Paris.

RENSEIGNEMENTS UTILES DÉPLACEMENTS & VILLÉGIATURER des Abonnés du «Gaulois» Mmes: .̃ Baronne de Berckheim, :à Giens. Comtesse de Boiirbon^Chalus,, au .château de Wez,

Georges de Brem, à Libourne.

RenéS, Prinet, à Vence.' Comtesse Albert-Vandal, à Strasbourg."

puis.25 a., g.f. de ch., av. f. inén., 2 m., \J-b. gag., b.rëf.– 51, r. Rome. Se pr. 9 il 12 h. Dem. cuisinière-pâtissière, 5 maîtres, 4domestiq. Comtesse de Permangle, 26,,rne Montaigne, de 10 à 4 lf, ou de 6 iL, 9 heures. Mme Edmond Lion, 174, boulevard Malesherbes (place Wagram), désire cuisinière faisant bien cuisine bourgeoise, ménage, salle manger, gâter., entrët. cliauf. c. Se pr.de suite. On demande cuisinière pour un maître, faisant très bonne cuisine bourgeoise, très soignée. 'Références verb. exigées. S'adresfrEMMES DE CHAMBRE

1jime.de ch., mén. 'soig., repass., coût, référ. •Raoul, 37,,r..Pergolè"se;l à 2 ou:apr. 6.h.30; On.dem. f me de ch., bnes réf., 25 à 30 ans. -Docteur Lauret/61, boulevard Pasteur, -Gl. l'lem. -.une bonne d'enf. et une f me "de-ch. cou?, "ch. apDartem. Se présenter .matin, soir,'réf. exig. D'ehesdin, 1, rue Frôdéric-Bastiat. MENAGES

On dem. jeune, ménage, val.;ch. et cuis.,i.i'ël. verb. Jacquy,'4, rue Bellanger, Neuilly. '(.\xi -demande pour villa, à-. Vaucresson,. -un y jeune ménage, mari chauff. et fme cuis, et men. '̃̃– Ècr. Finlandia, 11 bis,! rue Scribe. On dem. ménage, maître d'hôtel-valet de ch. très hues exig. S'adresser de 9 à 11 heures matin et 1 à 3heures apr.-midi 6, av. Pierre-ler-de-Serbie (16°), VALETS DE CHAMBRE MAITRES D'HOTEL Dem. valet de ch., rens. verb. exigés. Se lèpres, de 11 On dem. valet-m. d'hat. réf. exig. Se prés. l-a.-3 3 h. 68 bis, boulev.. Maillot, Neuilly. VALETS DE PIED

On demande extra 4 mois, service valet pied ayant habit. Références. rue de Varenne, Paris.

AUTOS

1C:C¥ PANHARD, châssis plombé, dernier 1U modèle Cabriolet grand luxe à vendre avec tous accessoires. Prix exceptionnel. 118,- avenue Ledru-Rollib, 118, Paris noupé 10 CV Renault 1924, écl., dém. électr. U Freins A. V., parf. état. M. de Sarty, 20,` boulevard La Tour-Maubourg, Paris A vendre Cabriolet. Citroën 5 HP, état neuf, bleu foncé avec cannelure, livrable immédiatement. S'adresser Mme Balder; 78, rue Taittr Paris (9c).

Loueur conduisant lui-m^iM^onTajIfo~louérait pour l'après-midi, la. journée ou au mois, Paris et campagne. Prix très modérés.; Ecrire Bouvier, 66, rue^Lauristo'n (1Ge). louer: chambre meublée grande. et belle, donnant sur balcon. S'adresser Abbé Jean, 14, .rue de Grenelle, 14, Paris.

garçonnière, t. confort, salle de bains, pour personne seule. Tél. Elysées 45-77. TUXUEUSE3 CHAMBRES depuis^eOO^frâîS'v par mois. 132, rue Lafayette, Paris. fymnastique raisonnée, Boxe, Culture phy-, usique --Cours' et Leçons particulières 55,- r. de-la Pompe, :Parisv (16e). Tél. Auteuil. 17-42. -Bill, 16,,rue Eugène-Manuel.– Tél. Aut. '37-84.

̃ MM.

De Carbonel, à: Toulouse.

J.-B. Faure, à Bastia.

Raoul Quincël, à, Hyères REXTEÉES A PARIS

̃ Mmes

Marquise du, Bourg de Bozas. Comtesse Chandon-Moët, :née Salighac-Fënelon. Comtesse Albert'du Chastel. Henri de Marsangy. 'Marquise -de Quinsonas. Henry SÎlliol.

M!lf> Choppin d'Arnonville.

:\1.M.

Gaudois. Prézent. G. Rouyer.

•̃aBllllllliuH'QlHlBllliillillll COMPTANT et TERME. RenK( 1 li n P seignemènts gratuits. Ecrire SU WilW.y Qéo WOLFF. 12, r. Hêlder (9e). TfSINES ET LAVOIRS DE GAUTARD MAU ZAMET (Tarn). Vente directe des laines à matelas et matelas tout faits. Grosse économie. Hcnant. et renseign. s. demande, joindre timbre p. irais envoi. Condit. spéc. p. hôtels, pensionnats, œuvres .-verses, cliniques, §anatoria, etc. Ecrire en toute confiance. ilSSAGE MEDICAL ET FACIAL -pour dames exelusiv., par: dame diplômée. 'Mme Lesaulnier, • 66, Faubourg-Poissonnière. Ne se domicile. Lui écrire. rpole ondulée, Gouttière préparée, Grillage 1 chasses et:jard. Occas. Ronce, FiE Piquet, Réservoir, Cuisin. Matériel Eco,41,r.Roquette. Lavabos hors Baignoires émaill. 3 choix, »Bidets,Eviers,W.-c. Robin.garant.Voir Etab. Girardot-Vim!ent(fond.en 1908),19,r.Miromesnll Tailleur, complet façon, 150 fr.pard., 120 fr.; 4- retourri4>ard.,80 fr. Blanchar,7,r<Rodier (90). Spécialiste parisien connu, installé en province, exécute d'une façon parfaite et à prix modérés ies commandes,particulières de che.mises, caléçons sur mesures pour messieurs. Henseig, nécess. et Echant. franco Chemiserie « Eelecta », Chauvigny (Vienne). Un modèle d'essai est envoyé avant toute livraison. Ex-seconde rw de la Paix, fait flou, tailleur, transformation à façon..Prix modérés. N'essaie pas à domicile. Eugénie Antoine, 7, rue Lapeyrère (18e arrond.).

h chetez vos laines à tricoter 14 fr, 90 le kilo Juchez Vadur0t, à-Lille% (Nord), Expédi'tions garanties.

BENAZET Fr., à PAU, leurs incomparables Pâtés de Foie Gras Truffés.

VINS DE TABLE Côte Sainte-Catherine. Expl. V par ingénieur ;rgricole. VENDANGES LEVUREES. -Romanée Verzenay. Ecrire Régisseur, S^rue .Levât, à Montpellier. Artistes de PAQUES et de fer AVRIL pour 1\ventes, de bienfaisance et de charité, Conf. J. Razavet, 40, r. Rambuteau. Arc. 48-18. CLOTURES EN TOUS GENRES sur pieux en 1 armé ou en fer. Pour clôturer vos propriétés, haras, paddocks, le plus économiavec les matériaux les plus solides et les 'mieux: appropriés, adressez-vous au service créé -.par i' « .UNION DES INTERETS SPORTIFS 14," rond-point des ChampsËiyséesA (f élëphone Elysées 02-65.)

Les plus belles fourrures et les plus riches vêtements d'occasion se trouvent chez Mme MARY; 81, avenue Mozart (Auteuil 10-67), métro Jasmin, qui achète à domicile les^belles garde-robes --Dames et Messieurs, Lingerie, Fourrures, Ameublement.

Serais acheteur bon Piano occasion demiqueue Bechstein, Bluthuer ou Steinway, Offres écrit. M. Bovy, 2, r. Eug.-Manuel (16e). occasion. ERARD 1/2 queue, paliss. ciré. \J 20 bis, rue de Chartres, Neuilly (Seine). ,A HERZOC, 41, rue de Châteaudun, Paris. G5° année., La firme la plus connue du monde entier. Grandes occasions. Objets d'Art Curiosités Ameublements. les plus belles robes, fourrures et les plus !J chics manteaux d'occasion, se trouvent chez Mme MARY, 40, rue Desronaudes (Wag. 76-02).Métro Ternes. Achète à domicile belles garde-robes dames et messieurs, fourrures,etc.

Nous rappelons à nos Abonnés que toute demande de changement d'adresse doit être accompagnée de la somme de 1 franc en timbres-poste pour frais de réimpression. Les manuscrits ne sont pas rendus Le Gérant Sitoleux.

lmprimeri-e du Gaulois

G. Lancerome, rue Drouot.

HEIM, 42, rue de Varenne, 42 (FI. 21-61), recherche tapisseries et meubles anciens. Bem. acli. partieuh Ht époque Louis XVI, tr. belles sçulpt, aw.ou s.'baldaq:,tr;à Tarn. Ëcr. Mme Paul, av. Victor-Hugp, Paris. warrante Rive gauche, 107, bd St-Germain (M0 Odéon). Occas. en mobil., bronzes, marbres, tapis. lustres. Expéd. monde entier. 3, bd St-Miohel,Paris,ach.armes d'ocç.,fus.; c. DIIHIIV Achat or, platine, brillants, perles, DImvIIA vieux dentiers, argenterie, dégage. Stibbe, 80,r,St-Lazare(pr.gare).Mson fond.1856. A VENDRE Meubles de salon et chambre. A Très beaux meubles et sièges. -2, rue de Sévigné, de 2 heures à 5 heures.

Serais acheteur bon Piano occasion demiqueue Bechstein, Bluthner ou Steinway. ̃– Offres écrites il: 'M. Bàvy, 2, rue EugèneManuel, Paris (16°). • ̃ ̃'

BIJOUX. Brillants, Perles. Bernard achète cher; 22, rue des Capucines. Téléph, Gut. Brillants Perles Vieux dentiers Dégagement MICHEL achète très cher BIJOUX. -–342. rue Saint-Honoré, Paris (2e étage). eux dentiers, achat 30 fr. la dent, mëme sans or-, même brisés. Or, 15 fr. le gr. diamants, perles, très cher. Henri, 111, rue du Temple. Métro Temple.

Baignoires, lavabos, chauffe-bains au gaz et JDau- bois, éviers. Portes, croisées, cheminées, grilles. Agencements pour magasins. Meubles pour bureau. Catalogue,franco. Chantier Mirabeau, 71, rue de la Convention, 71, Paris (15e). En face l'hôpital Boucicaut Métro Beaugrenelle. t PENSIONS DE FAMILLE bda-Hotel,' pens. fam., tout confort, 14, Arue Juliette-Lamber (17o), à partir de 35 fr. Amstel Hotel, 30, rue Bienfaisance (SaintAugustin).- Pens, depuis 50 fr. av. s. bains. Près gare Orsay, Family Hôtel, 14, rue SaintConfort élégant. Restaurant. Mme Desbulleux reçoit pensionn. Paris,«3, rue Théodore-de-Banville Saint-Germain, 8, avenue .Gambetta.

Famille reçoit pensionnaires sur références. Climat tempéré. Prix modérés. Belle situa. tion. Ecrire Château de Bordeau, Lac du Bourget (Savoie). ome. Pension Baldassari. Maison très' reRcommandée. Centrale. Plazza Monte d'Oro, 29, près Piazza Spagna et Parco Pincio. Bois de Boulogne, porte Maillot, Pension de famille, confort, 25 fr., cuis. soignée, jard. 5, rue du Marché, Neuilly (Wagram Meuilly-Paris, c,La Petite Normandie 76, il rue Chauveau, près hôpital américain. Parc, confort moderne. Téléph. Galvani 80-85. LA COLLINE, maison régime et repos a Saint-Antoine, Nice. 210 m. alt.,15 m. gare, Situat. idéale. Confort mod. Hydrothérapie, héliothérapie, deux'docteurs. Demander prospectus. La Colline, Saint-Antoine, Nice. ROSCOFF, villa face mer prendrait pensionSTonnaires, même vieux. S'adresser « Les Embruns n, rue Jeanne-d'Arc.

""WÈ'c'HËRÛHÏês""

«m fbtn Ancien Chef de la Sûreté de Paris (̃ IkT'iTU tienseignements Enquêtes.

PARIS 8, rue de Berri (8' arr.). I TAU! I TAMI DETECTIVE, anc. inspect. 89, r. Ampère. Tél. Wag. 78-08 (9 à 12 et 5 7)

Hôtels recommandés Grand parc. Prix spéciaux pour sejouf. Chemins de fer du Nord, de l'Este d'Alsace et do lorraine

Relations directes entre Londres et Wiésbadeîi 1 _,par LlÙeet.Sedgn

.A titre d'essai, un nouveau train rapide quotidien de chaque sens, à nombre de places limité, établissant des relations directes entre Londres et le nord de la France d'une part, la Rhénanie d'autre part, circule depuis le 12 février suivant l'horaire ci-après

Départ Londres, 16 h.; Calais-Maritime-, 19 h. 05, 19 h. 25-; Saint-André (Lille), 20 li: 58, 21 li. 03 Valenciennes, 21 h. 53, 21 h. 58 Sedan, 1 h. 01, 1 Il, 07 Thionville, 3 h. 36, 3li. Sarrebruck Hec, 6 h. 54, 7 h. 02 arrivée Wiesbaclen, 10 h. 47.

Départ Wiesbaden, 22 h. 39 Sarrebruck, 2 h. 39, 3. h. 54 Thionville, h., 5 li. OS ̃ Sedan; 7 Il, 35,7 h. 43, Valenciennes, 10 h. 26, l0 li. 28 Saint-André (Lille)," 11 h. 16, 11 h. 19 Calais-Maritime, 12 h, 50, 13 h. 40 arrivée Londres, 17 lr. 15.

La composition du train comprendra fin wagon-lit et un wagon-restaurant.

PROGRAMME DU 17 FÉVRIER THÉÂTRES

Opéra. 8 h. 30. Fidelio.

Français. 8 h. 30, Les Affaires sont les affaires Opéra-Comique. 8 h.Pelléas et Mélisande. Odéon. 8 h. Résurrection.

Gatte-Lyrique. 8 h. 40, Le Petit Duc,

Variétés. 8 h. 45. Azaïs.

•Porte-Saint-Martin. 8 h. 45, Cyrano de Berger. Athénée. 8 h. 45, Les Nouveaux, Messieurs. Gymnase. 9 h., Ma Cousine de Varsovie. Théâtre de Paris. 8 h. 30, L'Animateur.

Apollo. 8 h. 30, Flup.

Renaissance, 8 h. 45, Le- Lit nuptial.

Bouffes-Parisiens. 8 h.45,Trois Jnes Filles nues Palais-Royal. 8 h. 45, Revue du Palais-Royal. Capucines. 8 h. 45, Mannequins. • Fetnina. 8 h. 45. Loyauté,

Madeleine. 8 h. 45, La Belle Aventure.

Antoine. 8 h. 45, La Femme de mon ami. Micnel. 9 Il,, Le Dompteur:

Mathurins. Relâche.

Potinière. 9 h. 15, Plaire.

Q AR 4U-RrR\'IIAUnT chez les riches. IfAfinAn 8 lr. 30. La Bayadère, lllUUilu'lFIl opérette à grand spectacle. Nouveautés. 8 L 45, Pas sur la bouche.

Caumartin, 9 h., Dans sa Candeur naïve. Avenue. 8 h. 45, Chipée.,

Marigny. 8 h. 45, Monsieur Beaucaire.

Edouard-Vil. 9 h., Mozart.

Michodière. 8 h. 45, Passionnément.

Théâtre des Arts, 8 h. 45, Viveuse et Moribond Théâtre Daunou. 8 h. 45, L'Ecole du Bonheur. Châtelet::8 8 h. 30, Mam'zelle Sans Peur.

I\OUVEÀl]-TIÎEATRE AKt, Ambigu. 8 h. 30, Le Grillon du foyer.

Trianon-Lyrique. 8 h. 30, Véronique.

Scala. 8 h. 45, Le Monsieur de ci: ¡ heures. Com. Ch.-Elysées. 8 h. 30, A Paris t. les deux. Studio Ch. -Elysées. 8 h. 45, Bourgeois roman. Atelier. 8 h. 45, La Femme silencieuse.

Déjazet. 8 lr. 45, Caroline était mariée.

SPECTACLES DIVERS

Folies-Bergère. 8 h. 30, Un Soir de folle.

Olympia. 8 h. 30, Karinska et. Dôlinoff, R.Léda Casino de Paris. 8 h. 30, Paris en fleurs. Moulin-Rouge. 8 Il, 30, Là Revue Mistinguett. Gh.-Elysées M.-H., '8 h. 30, Glad. chin., H. Gold. Palace. 8 h. 30, La Revue du Palace.

Cirque d'Hiver. 8 h. 30,'Les Fratellini,. etc. Cirque de Paris. 8 h. 30,'15 attractions.

l/lRullu ̃MMI RAlWDupré, 'MaTGlasner. Musée Grévin. Décapité parlant (cab. fantast.)' CINEMAS

Madeleine. L'Accusateur silencieux.

Omnia. O.Sole Miq, Jean. Chouan..

Corso (Opéra). La Sorcellerie.

Marivaux. Don X, fils de Zorro.