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Titre : Le Gaulois : littéraire et politique

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1925-10-01

Contributeur : Pène, Henri de (1830-1888). Directeur de publication

Contributeur : Tarbé des Sablons, Edmond Joseph Louis (1838-1900). Directeur de publication

Contributeur : Meyer, Arthur (1844-1924). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32779904b

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb32779904b/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 94503

Description : 01 octobre 1925

Description : 1925/10/01 (Numéro 17528).

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine commune

Description : Collection numérique : La Commune de Paris

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k5402946

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 31/03/2008

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llaisîrs d'Automne Notre ami Louis de Meurville vous i jdéjà fait faire le tour du Salon d'Au',tdmne. J'étais à la campagne. Il m'a appris, comme à tout le monde, que ce SaIon venait de s'ouvrir, un mois plus tôt ^fljU''a l'ordinaire, brusquement, sans préVenir personne. Encore un été qui finit 1 ;1C'est doimmage. Les bois sont si beaux icette année

•Eh ;bien! j'avoue que j'ai été ravi de tma visite. 11 est un peu tard pour un compte rendu, et notre collaborateur .(vous a dit l'essentiel. Sachez qu'il y a 'dansl ce Salon jusqu'à dix morceaux excellents, mettons douze pour faire un compte rond. Douze sur quinze cents! C'est peu, dira Candide. C'est beaucoup, (répondrait Martin. Bien (entendu, il y a tes « fauves » il •' y a, comme partout, la foule des sans talent, et d'autres qui en ont et qui font comme s'ils n'en avaient pas il y a les excentriques comme M. van Dongen, qui fait des portraits de jolies femmes là la taille du bébé Cadium il reste même là-bas, tout au bout de la galerie, si vous avez le courage d'y aller voir, des fututristes en détresse et des cubistes en panne, comme des écrasés qui n'arriveraient pas à retrouver leurs minettes au Milieu du désastre dE Heur automobile. C'est étonnant comme cette avant-garde (ressemble à une queue, à une queue .qu'on voudrait couper.

On dit encore, par politesse, qu'ils ont servi à quelque chose. On fait leur oraison funèbre. On les enterre sous les fleurs. Mais croyez-vous, en vérité, que M. Lebasqiue ait eu besoin d'eux pour Iconstruire son magnifique tableau de cette année? Je ne me souviens pas 'd'avoir vu une nature-morte plus somptueuse c'est un délice des sens et de l'intelligence, une plénitude de formes et de ton, une géométrie ,splendide et naturelle, le faste d'un vitrail et en même temps le sortilège de choses à demi vivantes, de certaines robes de féerie que portent les infantes de Velasquez,

.-Plus on via, plus on voit)'inanité îles théories. Vous souvenez-vous d'un temps où l'on nous persuadait que c'était fini de l'académisme et des académies, que les peintres modernes se devaient de ne (peindre que le costume moderne, et que par conséquent on ne verrait plus désormais, dans l'art comme dans la « vie n, .(Vue la confection et le chapeau haut de forme ? Plus de nymphes rien que des dames sortant de chez Worth ou de chez Faquin. Plus de Vénus rien que des (chiffons et que des mannequins. Comme si- les peintres allaient se passer pour itou jours du plus charmant sujet de leur art, et que le corps humain fui quelque «chose qui ne se « portait » plus.

Vanité des systèmes 1 Le nu a bien pris, sa revanche on ne voit plus que lui. On peut même trouver qu'il abuse de la permission. Ce ne sont que baigneuses, ce ne sont que toilettes. Les historiens de l'avenir, s'ils ont encore la manie de prendre les tableaux pour des 'documents, s'exposeront à d'étranges méprises ils se feront une drôle d'idée .de nos contemporaines, s'ils se figurent que les Françaises de 1925 se préparent pour le bal ou pour l'Opéra comme le prétend M. Ottmann, ou qu'elles se mettent en costume d'Eve pour déjeuner sur l'herbe, comme il paraît dans le tableau tie M. Favory..

On dit grand bien de ces deux tableaux celui de M. Ottmann est le clou du Salon, et il est véritablement fort bon, Je lui préfère pour ma part l'art sévère, le ton sourd, le rythme grandiose, la forme martelée et fiévreuse de M. Othon Friesz cet artiste singulier parle un langage un peu barbare, d'un accent un peu rocailleux, mais où il est impossible de méconnaître je ne sais quoi de superbe, le sens du style et de la grandeur. Il peint dans une matière étrange, d'aspect terreux et violacé, et cependant ces œuvres austères captivent plus fortement que d'autres plus séduisantes. Ses créatures sont des beautés. sauvages qui ne s'occupent point de plaire elles ne front point d'avances et ne songent pas à nous plus que si nous n'étians pas là. Elles participent de l'âpre sève et de la rude écorce des arbres seules elles vivent ici de la vie des déesses.

Mais si vous voulez de l'exquis, il faut voir de tableau de M. Pierre Bonnard et celui de M. Jules Flandrin. Voilà deux ouvrages qui n'ont l'air de rien, qui n'affichent aucun programme ni aucune prétention et ce sont deux merveilles. Rien de plus piquant que la donnée du tableau de M. Bonnard une baignoire, l'auge de porcelaine ou de métal \laqué de blanc comme on fait aujourd'hui, et il faut avouer que cette matière hygiénique est un sujet ingrat. Cette tache d'albumine au centre de la toile est d'abord un peu déconcertants M. Bonnard tient de Degas et de ses maîtres japonais le goût de ces énigmes qui dérou- tent le regard. Il sait trouver de l'imprévu dans les choses les plus familières. Mais ce qui est charmant, c'est la métamorphose du corps de la baigneuse étendue sous la nappe liquide et incolore !un corps absolument dépourvu d'épaisseur, presque plat, méconnaissable, ré.duit à la consistance d'une algue, d'un ruban, d'une figure sur papier calque. Vous croiriez que ia transparence dru 'bain va vous livrer les secrets de la femme? Pas du tout elle triche, elle

ment plus que la robe la plus- habillée. Elle efface tous les modelés, brouille et estompe les contours, détruit tous les reliefs, ne laisse qu'une petite silhouette mince et dépouillée de substance et de réalité le bras est réduit à un fil; Dans ce temps où ,les peintres ne parlent que de « volumes », c'est une gageure bien spirituelle que ce tableau qui n'en offre plus trace, excepté le petit bouchon de tête ronde et congestionnée, qui surnage, rouge comme u no pomme, et a l'air de chercher avec une inquiétude comique ce que peut être devenu son reste. C'est la femme qui a perdu son ¡poids, une variation pittoresque sur le principe d'Archimède et puis, cette peinture sans prix, ce mélange ingénu de candeur et de rouerie, cette manière à la fois friponne et innocente, cette charmante espièglerie qui a l'air de tout promettre et où tout se passe en malices et en sous-entendus. Savez-vous qu'un pareil tableau, n'est pas si loin de Fragonard ?

Quant à celui de M. Jules Flandrin, la Place Saint-Michel, je le tiens pour un pur chef-d'œuvre. L'espace me ma,nque pour en parler. Vous verrez en le. regardant ce que c'est qu'une grisaille où flottent quelques touches éparees de rubis et d'émeraude, cette atmosphère de Paris où circule du lilas et du rosé, cette fontaine, ce portique rose, ce geste due l'archange sur son rocher, cette volupté digne de Rome; cette impression de charme païen, cet enchantement de Renaissance qui saisissait un George Moore en arrivant chez nous, et lui faisait goûter sur les bords de la Seine la divine ivresse du Midi.

Cette perfection, ce sourire', si sensibles en ces jours de radieux automne, c'est ce que viennent chercher ici ces étrangers, ce Japon, cette Pologne, cette exotique Bohême que je vois discuteur, admirer curieusement les toiles de ce Salon. On a beau dire ce n'est pas fini da la grâce française. La voilà, pareille et toujours neuve, dans ces oeuvres de Le basque, de Flandrin, de Bonnard, dans ce délicieux dessin de Dignimont. Elle est encore chez les sculpteurs, dans le spirituel Pélican de Pompon, dans cette jolie tête de Jean-Noël Tinayre, coiffée d'une mantille de fougères, et dans la Danseuse admirable de Joseph Bernard. Figure chaste et charmante Jeune Charite, elle tient il'enfance par les mains et enseigne à ses pas puérils le rythme bondissant et la danse inégale. La France est cette Amaryllis :.el,le est toujours la Muse qui mène les Grâces décentes et les Ris et l'heureuse Mesuré et qui conduit le chœur.

Louis Gillet

LA VIE QUI PASSE

La Chorégraphie

et le Droit d'Auteur

Pendant que la France envoyait ses calculateurs à Washington, elle députait ses danseurs à Bruxelles. Les calculateurs font de leur mieux ,pour réussir en Amérique. Quant aux danseurs, ils viennent de remporter un véritable triomphe en Belgique.

Il s'agissait d'un concours de danses nouvelles qui consistait à choisir parmi celles-ci les danses qui peuvent être désignées pour être enseignées. Or les professeurs français se sont couverts de gloire. Seules ont été retenues les danses suivantes le rousky, la waïawaïa, du professeur Lucien Piau, de Paris; la florida, du professeur Norville, également de Paris, et l'el raléo, du professeur Poigt, encore et toujours de Paris. Je me sens secoué, en écrivant ces lignes, par un frémissement de fierté patriotique. Bientôt dans le monde entier, le rousky n'aura plus de secret pour quiconque. il ne sera plus personne de bonne compagnie qui ne connaisse les règles et les grâces de la waïawaïa. La florida sera dans les jambes de tout un chacun. Et je vais, pour ma part, me hâter de m'initier aux mystères et aux beautés de l'el raléo.

Eu égard à une telle. supériorité, si solennellement proclamée, nos professeurs devraient être ravis. Ils le sont, en effet; et pourtant ils ne sont pas contents. Admettons qu'ils ne sont pas satisfaits. Ils formulent des revendications auxquelles s'associent leurs collègues et dont le congrès qui vient d'organiser le concours Je danses se fait l'interprète commun. Ce congrès, avant sa clôture, a émis le vœu que les chorégraphes puissent toucher des droits d'auteur comme les compositeurs et les paroliers. Ce voeu a été transmis à toutes les sociétés de droits d'auteur du monde.

N'ayant pas sous les yeux le texte même de ce voeu, il m'est assez difficile de savoir ce qu'il signifie exactement et dans quel sens il prend Je mot « chorégraphe ». Il semble bien, en principe, qu'il s'agit du professeur inventeur d'une danse nouvelle et non du metteur en scène technique d'un ballet. Examinons pourtant les deux cas.

Un professeur qui a inventé une danse.nouvelle prétend toucher des droits d'auteur au même titre que le compositeur d'une œuvre lyrique et que l'auteur des paroles. Remarquons tout d'abord que, dans le cas où de la musique a été écrite sur des paroles, qu'il s'agisse d'une romance, d'un opéra, d'un opéra-comique ou d'une opérette, cette composition n'a pu se faire sans qu'il y ait eu, entre le musicien et l'écrivain, une collaboration concertée. L'écrivain et le compositeur se sont mis d'accord pour collaborer. Le premier a écrit un texte sur lequel le second a écrit de la musique; et souvent celui-ci a demandé à celui-là certaines modifications sur lesquelles il a fallu s'entendre. Bref, les deux collaborateurs ont aliéné chacun et réciproquement leur liberté en vue d'un objectif commun.

Pour que le cas du chorégraphe pût être assimilé à celui du compositeur et du parolier, il importerait que cet artiste, ayant imaginé les pas, le rythme et la cadence d'une danse nouvelle, s'en vit garantir la propriété par un organisme corporatif acceptant de surveiller ses intérêts en toute circonstance. Il aurait ensuite à choisir un collaborateur musicien à qui il devrait garantir l'exclusivité de cette collaboration. Car il ne serait pas juste qu'il collaborât avec un nombre illimité de compositeurs. En tout cas, il ne pourrait Je faire qu'avec l'assentiment de chacun d'eux.

Car, au fond, c'est sur un tel assentiment que repose toute la collaboration. On ne peut être

collaborateur d'une oeuvre, quelle qu'elle soit, sans avoir été agréé et considéré comme tel par l'auteur ou les auteurs de cette œuvre. Et c'est ce qui se passe pour les ballets. Pour qu'un ballet puisse être présenté devant le publie, il faut un triple concours technique de personnages qualifiés qui sont: 1° l'auteur du livret, 2° le compositeur de musique, 3° le maître de ballet metteur en scène. Les droits d'auteur de l'auteur et du compositeur, qui vivent de leur art, ont été prévus. Quant au maître de ballet, son travail est rétribué par le théâtre dans lequel il est appointé. Pourtant, dans nombre de ballets représentés, notamment à l'Opéra, le maître de hallet figure comme collaborateur. C'est qu'alors les auteurs du livret et de la musique ont estimé que son apport était assez personnel pour mériter une part de collaboration. Cela revient à dire, une fois de plus, qu'il n'y a collaboration qu'avec l'assentiment unanime des collaborateurs. Cette jurisprudence est, d'ailleurs, celle de la Société des auteurs et compositeurs dramatiques.

Voilà donc dans quelles conditions les chorégraphes peuvent toucher des droits d'auteur. En tout cas, il est assez curieux de constater qu'ils ont évolué et que, depuis Beaumarchais, les danseurs sont devenus des calculateurs. Adrien Vély

MARTY EN PRISON Notre distingué confrère M. Pierre Taittinger, député de Paris, noue communique»'- ces très justes et spirituelles réflexions sur le cas du communiste lMarty

L'opinion a,vait appris avec une certaine satisfaction que le communiste Marty, de son état propagandiste pour, le compte de l'ennemi, condamné pour trahison, amnistié mais non réhabilité, député enfin à ses heures de loisir, avait été introduit dans la prison maritime de Toulon. Avec un regret égal, elle a appris trois lignes plus loin qu'il en était sorti une heure après son entrée.

Nous aurons tout vu, puisque nous aurons vu ledit Marty dans un établissement pénitencier militaire, non pour y purger une peine, mais pour y exercer un contrôle.

Et c'est tout simplement, s'ajoutant à tant d'autres, un abominable scandtale. Je suis, autant que n'importe lequel de mes collègues, soucieux des droits et des devoirs des membres du Parlement. Mais ces droits et ces devoirs sont fixés par la loi.

Hors l'exercice de sa fonction légale, qu'il l'accomplisse en vertu de sa vocation spéciale et délimitée de législateur ou sur un mandat spécial de l'assemblée à laquelle il appartient, un député est un simple particulier.

Mais Marty est Marty la souillure d'une juste condamnation, l'appréciation lapidaire du brave Rio, les péripéties d'une amnistie/ difficile, une participation scandaleuse aux pires agissement contre la patrie, font aux yeux de certains maniaques un personnage tabou de ce malheureux égaré. Le directeur de la prison a saisi l'amiral de la prétention de Marty et l'amiral lui a fait ouvrir toutes les portes de la prison. Marty, l'ex-forçat, flanqué de son secrétaire, a inspecté les services dont l'amiral a la responsabilité suprême

Faut-il tirer l'échelle après celle-là ? Non Schrameck est toujours ministre, c'est la maison à l'envers.

Ne nous étonnons plus de rien, mais attendons-nous à tout.

Pierre Taittinger

.••; Député de Paris

La Conférence de Locarno La composition de la délégation française Voici la composition de la délégation française à la conférence de Locarno MM. Briand, Philippe Berthelot, secrétaire général du ministère des affaires étrangères Léger, chef du cabinet de NI. Briand Fromageot, juriste, du Quai-d'Orsay Massigli, secrétaire de, la conférence des ambassadeurs.

MM. Briand et Berthelot partiront vendredi matin en automobile et seront à Locarno dimanche après-midi.

MM. Léger et Fromageot quitteront Paris dès jeudi matin et seront à Locarno samedi.

La délégation britannique

La délégation britannique se compose de M. Chamberlain, sir Cecil Hurst, juriste M. Lampson, sôus-directeur du Foreign Office M. Selby, secrétaire de M. Chamberlain, et M. Bennett, secrétaire. Les réponses beige et italienne

à l'Allemagno

La Belgique publie à son tour une réponse aux communications verbales de l'Allemagne relatives à l'évacuation de Cologne et aux responsabilités de !a guerre.

Cette réponse est identique à celle de la France et de l'Angleterre, avec cette addition

« Quant à ln question de la responsabilité de l'Allemagne dans la guerre., elle n'est pns soulevée par le projet de pacte. Au surplus, en ce qui concerne la Belgique, elle ta'a pas été réglée seulement par le traité de Versailles, mais par les déclarations mêmes dv chancelier de BethmannHolweg ait Beichstag, le A- août 1914. » L'agence Stefani publie une note officielle. Après avoir déclaré que le gouvernement italien a été tenu au courant des échanges de vuea entre alliés, la nota ajoute

« Le pacte de garantie' se basant sur l'absolu respect des traités, il n'est pas possible de prendre en considération les questions soulevées paï les déclarations de l'Allemagne.

» Le gouvernements italien il adressé au gouvernement allemande une communication dans ce sens. »

Tous les alliés sans exception, on le voit, déclarent inaccentables les réserves de l'Allemagne.

On lira en page le texte de la note allemande publiée hier ,à Berlin,.

UEB KTÉÔOCI.A-TIOIN'S DE! WASHINGTON Un accord est possible ON LE SAURA AUJOURD'HUI

Washington, 30 septembre.

Il) M reste plus que vingt-quatre heures aux délégations américaine et française pour aboutir à un accord de principes susceptible d'être ultérieurement complété (comme l'accord belgo-américain) par des discusaions de détails entre experts et diplomates.

M. CaiHaux estime cet accord « entièrement possible ». Mais il se refuse à le donner comme absolument probable e. Néanmoins, l'optimisme prévaut, surtout au sein de la commission américaine, qui s'étonne presque d'savoir fait des concessions, que certains irréductibles » jugent déjà excessives. La délégation française se montre plus réservé. Elle est réel,Lement allée à l'extrême limite des possibilités de paiement de la France en admettant des annuités maxima de 100 millions de dollars. S'il nous faut effectuer des versements proportionnées à l'Angleterre, c'est une somme annuelde de 3 milliards 400 millions de francs (a:u cours actuel du change) à inscrire dans notre budget 1

La dette anglaise envers les Etats- Unis est inférieur© à ce chiffre. Et à qui fera-t-on croire que les capacités de yaiemeant de la France, rupinée par la guerre, soit supérieure. à celles de l'empire britannique ?

Il -ne faudrait pourtant pas sous-estimer les résultats obtenus au cours des négociations d'hier et d'aujourd'hui, résultats que faisaient entrevoir nos derniers télégrammes.

Tandis que îles experts jonglaient « techniquement » avec leurs colonnes de chiffres, une sous-commission des deux délégations, composée de MM. Gaillaux, Bérenger, Lamoureux et Bokanowski pour la France de MM. Meldon, Hoover, Smoot et Winston pour les Etats-Unis, discutait « politiquement da question des intérêts, du nombre des annuités et de ileur importance.

La clause de sauvegarde

aurait été reconnue

La; elàuse de sauvegarde sur laquelle M. Caillaux s'est montra intransigeant a fait l'objet d'urne réunion de-la com- mission américaine siégeant au complet, pendant une heure et demie. M. Hoover, en sincère et courageux ami de la Franc, s'est fait l'avocat de lia thèse française, et il a réussi à rallier les suffrages de la majorité ses collègues sur une formule qui a été aussitôt soumise à la délégation française.

Les deux délégations se sont rencontrées à midi. Nous croyons savoir que M. Caillaux et ses collègues ont été unanimcs à approuver la rédaction proposée par la comniission américaine pour la clause de sauvegarde. Cette clause stipule que l'accord à intervenir pourra être revisé au cas où il deviendrait évident de parl et d'autre que la capacité de paiements de la France a été surestimée.

Nous ne savons pas encore si cette clause aura pour corollaire une sorte de contrôle plus ou moins déguisé-sur les finances françaises. Si telle était l'arrière-pensée de la commission américaine, cela suffirait à ôter toute valewr à la concession obtenue, la France ne pouvant, en aucune cas admettre une tutelle financière sous quelque forme que ce soit.

La. commission américaine, en outre, aurait consenti à réduire de 20 millions de dollars son chiffre d'annuités précédemment exigées et admis les réserves françaises en ce qui concerne les difficultés de transferts de sommes aussi considérables en dollars, alors que toutes les nations débitrices de l'Amérique devront se disputer sa devise sur le marché des changes pour effectuer des paiements de plus en plus onéreux. La commission américaine serait, dit-on, prête à accepter que les paiements puissent être ef fectués à une époque ultérieure à l'échéance si le marché des changes rendait par trop dé favorable le transfert des sommes échues. La Trésorerie française aurait ainsi une certaine latitude pour le choix d'une époque plus favorable aux transferts.

A l'issue de cette réunion, M. Mellon a déclaré que les propositions suprêmes en ce qui concerne les chiffres d'intérêts et d'annuités devaient venir du côté français, et il a formulé son espoir d'un rapprochement définitif des points de vue.

Un compromis

sur le montant des dettes

Le rapprochement en question consiste à franchir un précipice d'une cinquantaine de millions de dollars qui sépare encore l'offre française des exigences américaines. La seule planche fragile jetée par-dessus cet abîme est une suggestion des délégués français qui ont souligné aux délégués américains les avantages que comporterait une période d'amortissement de 75 au lieu de 62 années,1 allongement permettant de réduira le montant des annuités à payer par la Franc.

Comme le départ de M. Caillaux et de la délégation française reste irrévocablement fixé à vendredi, il faudra en finir jeudi, dans un sens ou dans l'autre, c'est-à-dire conclure un accord ou renvoyer l'affaire sine die.

Cette perspective d'ajournement aux calendes grecques rend un peu nerveuse la commission américaine, et sa nervo-

site se traduit par une' recrudescence des récriminations des journaux hostides à la France. Certains J'entre eux vont môme jusqu'à insinuer que M. Caillaux est allé aux Etats-Unis (pour accomplir un geste théâtral tendant à affirmer le platonique bon vouloir de la France, beaucoup plus qu'à entrer dans la voie d'un règlement loyal envers les Etats-Unis.

C'est ce. qui explique la menace de certains commissaires d'exiger la totalité des paiements pour les stocks américaines (plus de 4()o millions de dollars) venant à échéance dans quatre ans, si l'on n'aboutit pas à une coneohdation immédiate de l'ensemble de la dette.

La menace ne paraît pas avoir ému outre mesure M. Caillaux, qui aurait répondu qu'il préférait encore un emprunt pour régler la note des stocks américains si malencontreusement acceptés par la France, que de lui imposer un fardeau insupportable pesant sur cinq ou six générations.

Ce sont là polémiques aigres-douces, auxquelles il sied de n'accorder qu'une minime importance.

Dans l'après-midi, la délégation française s'est réunie isolément pour rédiger les termes de ce que l'on croit être sa proposition définitive.

Cette proposition sera soumise la commission américaine dans la soirée. Elle revêt, dit-on, la forme d'un document écrit et signé. Ellc aurait été préparée après de nombreux conciliabules entre M. Caillaux et M. Mellon. La réponse américaine définitive également serait donnée par la Tré- sorerie demain matin à 11 heures. Il n'y a plus qu'à l'attendre. L.

Les Échos >̃& M. le roi. Alphonse XIII vient de conférer à M. Quinones da Léon, am- bassadeur ̃d'Espagne à Paris, le collier de l'ordre de Charles III.

On sait avec quelle activité et quel dévouement l'éminent diplomate a contribué au rapprochement franco-espa- gnol et à là conclusion de l'accord dont nous constatons aujourd'hui les heureux résultats au Maroc on n'ignore pas davantage combien ses opportunes interventions ont été appréciées au cours dea récents débats de la Société des nations, 'ou il représentait l'Espagne. Les précieux services qu'il a rendus à son pays méritaient la haute distinction dont il vient d'être l'objet. Ses amie, aussi nombreux en France qu'en Espagne, s'en réjouiront.

Ecrit pendant la révolution de 1919 par Cécile de Tormay, 'le grand écrivain hongrois, que viennent de révéles Marcelle Tinayre et P.-E. Régnier, Le Livre proscrit faillit coûter la vie à son auteur.

La visite.

Les aviateurs japonais Abé et Kawatchi ont été, durant leur bref séjour à Berlin, victimes d'un véritable abus de confiance, que dénoncent les Dernières Nouuelles de Strasbourg.

On leur assura, au moment de leur atterrissage, que des mécaniciens français, venus spécialement de Paris, allaient procéder à la vérification de leurs appareils. Ils consentirent, dans ces conditions, à se rendre à leur hôtel à peine y arrivaient-ils que les mécaniciens en question y apparurent à leur tour, appelés par un coup de téléphone mystérieux. Mystérieux et bien suspect, car, ainsi qu'on devait l'apprendre bientôt après, certains « amateur:; » avaient profité de ce répit pour examiner scrupuleusement moteurs et avions et en noter les particularités intéressantes. Voilà la manière allemande.

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Le mal que fait l'oisiveté.

Les biens oisifs, en conséquence,

Méritent ma sévérité.

Aussi je travaille et je trime

Le jour, Ja nuit, pour punir ceux

Qui les ont en propre, du crime

D'encourager les paresseux.

Le rôle social du corset.

On mande de Birmingham que les actrices d'un théâtre de la ville sont allées trouver en corps leur directeur, en lui déclarant que si la pièce qu'elles jouent actuellement et où elles sont obligées, pour respecter la mode du temps, de porter un corset, dure plus d'une semaine, elles se mèttront en grève, à moins qu'on ne leur permette de modifier ileur costume. Une des actrices ajouta « Nous comprenons maintenant pourquoi nos mètres ne riaient

jamais les malheureuses n\iuraien|.pas pu le faire, même si elles l'avaient voulu. »

Tout finit par se savoir.

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TEMPÉRATURE

Probabilités pour la journée du 1er ocfobre Région parisienne: vent nord-est nul, faible, très faible la nuit, avec rosée, brouillard, beau, doux le jour.

Même temps pour toute la France.

AUJOURD'HUI

14 heures. Courses à Enghien.

Nouvelle. offensive au Maroc \>r

Pour conquérir les hauteurs de Kiffane. L'ennemi se replie vers le nord. Un succès, esoagnol à Aihucemas,

Fez, 30 septembre:

Le temps superbe a permis de commencer dans la matinée la première série des opérations dont le but est l'élargissement de nos bases de départ et particulièrement de celle de Kiffane, dont le premier élargissement fut effectué il y a. quelques jours. Il ne s'agit pas d'unie grande offensive, mais d'opérations de détail préliminaires.

Dès huit heures du matin, nos troupes atteignaient les hauteurs de Kerkour, ail nord de Kiffane, sur la rive droite de l'oued Chaouia. Elles continuent à progresser. Elles rencontrent une résistance assez vive., l'ennemi s'étant tetranché fortement. Notre artillerie canonne vivement les centres de résistance ennemis. Notre progression eontinue favorablement dans la direction du Djebel Aknoun. En même temps, la concentration se poursuit, notamment celle d'importantes forces de cavalerie plus à l'est.

La progression de ncs troupes

A 9 heures 30, des renseignements favorables indiquent que nos troupes continuent leur progression, sous le couvert d'un puissant feu d'artillerie qui a détruit les centres de résistance et les abris individuels de part et d'autre des oueds Chaouia et Cuisert. Nos troupes ont atteint en outre Kerkour et le Djebel Ajal, sur la rive gauche de l'Ouisert, tandis que les unités du centre progressent, vers Ammouch.

Les trois colonnes engagées manœuvrent avec une grande maîtrise, tandis que l'aviation, volant à très faible altitude, attaque l'ennemi à la bombe et à la mitrailleuse.

L'ennemi se replie vers le nord. Il est possible que des objectifs importants soient atteints à la fin de la matinée, nous fournissant ainsi d'excellentes bases de départ en vue d'opérations ultérieures plus importantes.

La concentration de la division de cavalerie et des goums est terminée. La surprise de l'ennemi

Tandis que le premier groupement progressait au nord de Kifane dans de bonnes conditions, un deuxième groupe


a;,ant sensiblement les mêmes effectifs quittait le centre de Belkacom, situé -à !& kilomètres au sud-est de Kittane, remontant la vallée de l'oued M'Soun en direction du nord. La progression de ;e groupement se fait normalement.

L'ennemi paraît surpris par l'apparition des forces françaises sur le Djebel Timezmart, qu'elles couvraientàii h.45, et par leur' avance en direction du Djebel Tjz-Routino et Aïn-Guéttara.

Ce dernier groupement marche en direction du Bab Tamgout, col /important de la région, sensiblement aligné sur les points suivants que doit atteindre le groupe parti de Kiffane Bab Aouercbai, Bab Sidi Abdallah Aknout Oiv'zert, qui sont les cols 'comm'andant toute la région comprises entre les oueds Chaouïa, Ouizert et ilellouya.

L'avance des éléments du centre sur le Djebel Ammouch se poursuit, la résistance ennemie ayant été rompue sur ce point.

Le pilote d'un avion a été tué ce matin. L'observateur a pu ramener l'appareil et le corps du pilote à la base d'AïnAïcha.

L'importance de la bataille

Cette bataille, bien que ne comportant pas de développements immédiats, présente une importance considérable, car elle sert à établrir les bases des futures actions en nous permettant d'occuper les hauteurs qui dominent la belle place d'arm2s de Kiffane et jusqu'au Djebel Aknout qui commande la haute vallée de l'oued Chaouïa, dans le pays des Gheznaïas. Cette bataille peut s'appeler .combats du Haut-Mcoun.

Les récentes instructions pour manœuvrer l'ennemi par les crêtes ayant eu les r plus heureuses applications pratiques au cours des récents combats, sont encore -ici exactement suivies, ce qui permet à nos troupes de dominer l'adversaire, lequel reflue vers le nord par les vallées et par les crêtes.

Trois brigades, sovs les ordres d'un général.de division et comprenant 14 bataillons appuyés par 20 batteries, participent à l'action sous les yeux du maréchal Pétapn et du général Naulin, arrivés à Kiffane. Ces opérations dureront deux jours. Un temps d'arrêt suivra, puis la situation sera exploitée selon les circonstances.

Une avance espagnole

Madrid, 30 septembre. L'amiral de Magaz a déclaré que l'opération engagée dans la matinée dans le secteur d'Alhucemas s'est terminée heureusement.

Les troupes ont occupé le djebel de Las Palomas et certains autres points. Le départ du maréchal Lyautey

Casablanca, 30 septembre.

Avant de s'embarquer pour la France, le maréchal Lyautey se rendra à Fez, où il prendra congé de la population gu'il affectionne particulièrement.

Une interview du fȏre d'Abd-el-Krim Londres, 30 septembre.

Le correspondant spécial du Daily Express, qui se trouve dans les lignes riffaines et qui paraît porter un intérêt tout particulier aux agissements d'Abdel-Rrim, a réussi à interviewer son chef de l'armée' ïiîfaihe, qui a son quar- tier général à Targhzuit.

Le frère d'Abd-el-Krim lui a déclaré, après avoir chanté victoire

Quelle est donc l'explication de ces succès contre la »lus.forte puissance militaire européenne ? Sans doute, la topographie et le climat de cette contrée y sont pour beaucoup, mais c'est surtout notre manière de combattre. Nous nous battons désespérément, parce que nous luttons pour notre existence et notre droit de vivre en paix et en liberté.

Pourquoi les Français se battent-ils ? J'avoue que je ne le sais pas 1 Pas pour la conquête, parce que, même s'ils conquéraient le Riff, il ne leur servirait à rien. Ils ne pourraient pas le tenir.

Tout ce que nous voulons, c'est l'indépendance. pour le ïliff et les territoires contigus. Nos demandes territorinles sont très minime et nous .sommes disposés à accepter une formule d'après laquelle i\ous serions sous la suzeraineté du sultan du Maroc, tant qu'it nue se mêlera pas de notre indépendance réelle.

La continuation de la guerre serait la ruine de toutes les parties intéressées. Tout dépend des Français s'ils veulent réellement la paix. Ils nous ont envoyé des émissaires. Oui mais quels émissaires 1 Des hommes qui voulaient quelque chose pour eux d'abord et qui étaient disposés à parler de paix ensuite

Nous sommes assez forts pour soutenir encore une bonne année de guerre. Mais la France peut-elle soutenir encore une année de guerre ? N'y a-t-il personne fn Amérique ou en Angleterre ou ailleurs, parmi les gouvernements des grandes puissances, qui soit prêt à parler de la paix et à convoquer une conférence qui nous donnera la paix et la liberté, et une chance de développer nos ressouces ?

Mais si la paix n'intervient pas, je vous avertis loyalement que cette guerre cent;nuera encore pendant une autre année et peut-être deux. Nous ne nous soumettrons jamais à l'esclavage et pour nous conquérir, les Français devront envahir notre pays et nous tuer 1usqu'au dernier.

Les Riffains s'entendent également au bluff, même le plus grossier.

Le Pacte de Sécurité Texte de ï'aide-mémoire allemand

Voici, à titre de document, le texte des déclarations verbales faites lundi par M. von Hoesch, ambassadeur d'Allemagne à Paris, à M. Aristide Briand après la remise de la réponse allemande à la note française du 15 septembre, et qui sont publiées à Berlin

Au moment où les ministres des puissances intéressées se disposent à se réunir en vue de pourparlers importants sur la consolidation de la paix entre leurs pays, le gouvernement allemand considère nécessaire de faire connaître en toute sincérité aux gouvernements son point de vue dans deux questions qui sont le plus étroitement liées avec le but de ces pourparlers.

Dans l'échange des notes qui a eu lieu précédemment, les gouvernements àlliés ont fait dépendre la conclusion d'un pacte de sécurité de l'entrée de l'Allemagne dans la Société des nations. Le gouvernement allemand ne s'est pas opposé à ce qu'on lie ces deux problèmes. Il se voit par là placé devant la nécessité de revenir sur le point qu'il a déjà abordé en ce qui concerne la question de la Société des nations à l'égard des gouvernements représentés dans le conseil de la S. D. N. dans son memorandum de septembre 192!.

Le gouvernement allemand renouvelle la déclaration contenue dans ce memoran- dum qu'une entrée éventuelle de l'Allemagne dans la S. D. N. ne doit pas être interprétée comme une reconnaissance des allégations comportant une charge morale du peuple allemand et qui ont servi à motiver les occupations internationales de l'Allemagne. Il croit que la manifestation publique faite dans ce sens, par la note du 29 août 1924, par le gouvernement allemand alors au pouvoir sert le but de l'entente et d'une sincère réconciliation des peuples. Il se rallie à cette manifestation dans le désir de créer une situation d'estime réciproque et d'égalité morale, qui est la condition du succès des pourparlers En perspective. Le but recherché d'une entente et d'une réconciliation serait en outre influencé si on ne parvenait pas à faire disparaître avant l'entrée de l'Allemagne dans la S. D. N. et avant la conclusion d'un pacte de sécurité un litige encore actuellement existant entre l'Allemagne et les pays alliés il s'agit de l'évacuation tie la zone rhénane du nord et du règlement définitif des questions relatives au désarmement allemand.

Aussi longtemps que la prolongation de l'occupation d'un grand territoire allemand, qui est considérée comme une injustice par le peuple allemand, se poursuit, la confiance dans l'évolution pacifique dont dépend l'efficacité des accords internationaux en perspective ne peut pas être rétablie. Le gouvernement du Reich espère que le gouvernement (X) recevra ces coinmunications dans l'esprit de loyauté qui les a inspirées et qu'il verra en elles le désir sineère d'aplanir la voie qui conduira à la grande œuvre de paix que l'on veut maintenant entreprendre.

UNE CONCIERGE ASSOMMÉE L'assotmraur se prétendait inspecteur de la Sûreté' générale C'était un simple cambrioler

La concierge de l'immeuble portant le numéro 272 du boulevard Saint-Germain avait son attention attirée, mardi après-midi, par l'allure suspecte d'un individu qui traversait lie couloir et se dirigerait ,vers la porte de la rue. Elle D'où vienez-voua ? lui ù8manda-telle que désirez-vous ?

Sans e6 troubler, le singulier visiteur rénondit

Je viens de chez M. Contensa. Il n'en fallait pas davantage pour édifier complètement la concierge. M. Contensa, dont le nom s'étale encore sur une plaque apposée sur la façade de la maison, fut tué pendant la guerre, et aucun de ses parents n'habite plus l'appartement qu'il occupait.

La concierge n'hésita pas. D'un geste rapide, elle ferma la porte, coupant ainsi toute retraite à l'individu, puds elle rentra dans sa loge, où elle avait l'intention de prévenir téléphoniquement la police. Mais l'individu ne lui en laissa pae le temps il bondit derrière elle et lui assena sur la lite un violent coup de matraque qui abattit la courageuse femme. Alors, tranquillement, le misérable tira le cordon et sortit.

Douée d'une énergie ipeu commun, la concierge, surmontait sa douleur, parvint à se redresser elle s'élança derrière le fuyard, appelant .En une ç-sconde, le boulevard SaintJjrcrinain fut alerté. Dos passants intervinrent'; ils furent reçus à coups de pied et à coups de poing par le malfaiteur, qui défendait chèreme:.t sa liberté. Il allait s'échapper, lorsque parurent des gardiens de la paix. Dès ce moment l'aventure changea. L'avantage fut pris par les policiers qui, après une courte -lutte, réduisirent l'homme et le traînèrent de force au commissariat de police du quartier des Invalides. La, mis en présence du commissaire, M. Menneret, le détendu donna ce bref état-civil

Georges Chabot, sans profession, sans domicile fixe.

On a su plus tard que son véritable nom était Henri Mosdock, exerçant la profession de tailleur. Quel est de but de votre visite à la maison du boulevard Saint-Germain? Georges Chabot ne répondit pas et se contenta de hausser les épaules. Puis, comme s'il venait de réfléchir et de (prendre une grande décision, il se leva d'un bond et s'écria

Les meilleures plaisanteries sont des plus courtes celle-ci a trop longtemps duré en voilà assez

Ensuite, confidentiellement, il confia au commissaire de police

Je suis de la maison, mais j'ai perdu ma carte depuis huit jours. Il voulait dire par là qu'il faisait partie du personnel de la police. Il ajouta Je suis en mission spéciale, sur les ordres de M. Aymard, commissaire à la Sûreté générale. Du reste, vous n'avez qu'à téléphoner à mon chef je puis me flatter d'être avantageusement connu.

M. Menneret concentit à téléphoner à la direction de la Sûreté générale. On lui répondit que M. Aymard était actuellement absent de Paris.

Je le savais, précisa Chabot je puis même vous annoncer qu'il rentrera demain, sa mission en province terminée.

Le magistrat voulut poursuivre à fond son enquête. Deux inspecteurs de la police judiciaire s'emparèrent de l'individu et le conduisirent d'abord au quai des Orfèvres, avant de le confronter avec ses prétendus collègues de la Sûreté générale. Le malfaiteur, dont l'imagination égalait le sang-froid, vit qu'il ne pourrait jouer plus longtemps cette comédie. Il avoua avoir tenté de cambrioler plusieurs appartements de l'immeuble du boulevard Saint-Germain. On découvrit, en effet, dans la doublure de son pardessus un attirail complet de cambrioleur. Cela suffisait. Et, une demiheure après, il était éoroué au Dépôt, à la disposition du parquet. A. D. & Appartement d'un sénateur est cambriolé

Des malfaiteurs ont pénétré par effraction, la nuit dernière, dans l'appartement de M. Donon, sénateur du Loiret, demeurant 138, boulevard Haussmann, et l'ont cambriolé.

L'importance du vol n'a pu être évalué, M. Donon étant actuellement absent de Paris. On attend son retour pour être fixé à ce sujet.

LES MONDANITÉS

LES COURS

S. A. R. le Prince de Galles est attendu à Portsmouth le 16 octobre, de retour de son voyage en Afrique et en Amérique du Sud. S. A. R. le Duc d'York se rendra wprès du Prince héritier, son frère, à son débarquement, et une allocution de bienvenue sera prononcé par le maire de Portsmouth à l'arrivée de Son Altesse Royale.

LL. MM. le Roi et la Reine d'Angleterre front à Victoria Station à la rencontre du Prince de Galles.

S. M. la Reine de Norvège et S. A. R. le Prince héritier quittent Oslo samedi pour l'Angleterre. Le Prince continuera ses études il Oxford et la Reine Maud fera auprès de S. M. la Reine Alexandra son séjour habituel.

De Stockholm on annonce que le Prince royal et la Princesse partiront samedi pour Londres et arriveront à Paris le 8 pour y séjourner une semaine, Leur visite gardera un caractère strictement privé.

LL. MM. la Reine Amélie et le Roi Manoel, venant de Chamonix, sont de retour au château de .Bel'levue, au Chesnay, près de Versailles.

LES AMBASSADES

Le prince et la princesse Antoine Bitoesco sont auprès du comte d'Oxford et Asquith, à Londres, et s'embarqueront pour les Etats-Unis le 7 octobre. Le prince y rejoint son poste diplomatique.

Le prince Reginald de Grojy, premier secrétaire de l'ambassade de Belgique à Londres, a rejoint son poste.

Mme Woodrow Wilson, veuve du président des Etats-Unis, est arrivée avant-hier à Paris, venant de Genève, où elle assistait aux séances de la Société des nations, à titre de membre du conseil de la Croix-Rouge américaine. La durée du séjour à Paris de Mme Wilson n'est pas encore fixée.

DANS LE MONDE OFFICIEL

M. Paul Painlevé, président du conseil, a reçu hier matin M. René 'Besnard, ambassadeur de France à Rome.

DANS LES CERCLES

Le Saint-Hubert Country Club de Compiègne, récemment fondé par M. Fournier-Sarlovèze, vient de procéder à son inauguration par une belle fête donnée au profit de la Société de secours à nos blessés militaires. Cette élégante réunion avait attiré une grande affluence dans les salons de l'hôtel que le Country Club vient d'acquérir aux Avenues; elle comprenait une partie artistique, conçus de façon très plaisante par M. Duvau et présentée par lui-même avec un spirituel entrain. 11 était admirablement secondé dans cette tâche par le beau talent de Mme Jacqueline Vaucaire. Une reconstitution de L'Eternelle Valse a plu infiniment, ayant comme interprètes la comtesse de Foulongue, Mlles Germaine Prisse et de Arragoya, chacune d'elles ayant comme partner M. Etienne Prisse.

Une série de charmants tableaux vivants ou ballets ont fait applaudir la comtesse de Segonzac, Mme Lescop, M lles de Borchgrave d'Altena, baronne de Lavilléon, baronne Merlin, Mmes Le Couteulx et Walkenaer; du côté des hommes: comte de Jumilhac, MM. Catoire et Couttolenc, baron Merlin, Jacques. de Segonzac, Gérard de. Vienne, etc.

DANS LES CHATEAUX 'dernier; en son château de Clessy (Saônè-etLoire), une réception des plus brillantes. Dans l'assistance:

S. A. S. la princesse de Croy, marquise de Croix douairière, comte et comtesse de Rambuteau, baron, baronne et Mlles de Ponnat, comtesse R. de Barbentane, marquise de Croix, baron, baronne et Mlles de Semur, comte et comtesse d'Amfreville, comte de Contenson, marquise de Chargères, M. et Mme Geoffray, comtes de Grammont, comtesse et Mlle de Masin, comte et comtesse d'Aux, comte et ccmtesse de Chanay, marquise de Givenchy, colonel de Billy, comte, comtesse et Mlle de Varax, M. et Mme J. de Valence de Minardière, comtesse et Mlle de Maigret, M. Roux de Bézieux, comtes A. et R. de Contenson, vicomte de Montessus de Rully, M. et Mme P. de Billy, comtesse et Miles de.Beaumont, baron, baronne et Mlles G. de Ponnat, Mme de Morlaincourt, Mme Douhéret, Mme de Parseval, comte Hubert de Maigret, M. J. de Vaugelas, etc.

PETIT CARNET

Le comte de Montlivault et la comtesse, née de Noüe, sont heureux d'annoncer la naissance de leur fille Jacqueline.

La comtesse d'Indy, née de Robien, a mis au monde un fils: Jean-François.

Mme René Grumbach-Soulié, femme du rédacteur en chef de la Tribune de Saint-Etienne, fille de M. Louis Soulié, maire de Saint-Etienne, sénateur de la Loire, a mis au monde une fille, qui a reçu les prénoms de Jacqueline-MargueriteBenoîte.

MARIAGES Mgr de La Villarmois, prélat de la maison de Sa Sainteté, a béni avant-hier, en l'église Saint-Honoré d'Eylau, le mariage de sa nièce, Mlle Yvonne de La Villarmois, avec le vicomte Gérard de La Barre de Nanteuil.

Les témoins étaient: pour le marié, le comte de La Barre de Nanteuil, son frère, et le vicomte Joseph de La Barre de Nanteuil, son oncle; pour la mariée, le comte de Merlemont, son oncle, et le comte de La Villarmois, son cousin.

A la sortie, le cortège était ainsi composé: Vicomte et vicomtesse Gérard de La Barre de Nanteuil, comte de Merlemont et baronne de La Barre de Nanteuil, comte de Nanteuil et vicomtesse de La Villarmois, vicomte Joseph de Nanteuil et comtesse de Merlemont douairière, comte de La Villarmois et comtesse de Nanteuil, comte Alain du Laz et vicomtesse de La Villarmois, née d'Espcus; comte de Sinéty et vicomtesse Christian de Nanteuil, comte Emmanuel de Nanteuil et Mme de Lavau, comte de Moucheron et baronne de Sainte-Preuve, vicomte Christian de Nanteuil et comtesse de Merlemont, M. de Coudekerque-Lambrecht et vicomtesse Joseph de Nanteuil, comte Pierre de Nanteuil et comtesse de Moucheron douairière, comte des Courtils et vicomtesse Ivan de Nanteuil, comte de Bizemont et baronne de Morchesne douairière, vicomte Ivan de Nanteuil et comtesse de Sinéty, comte de Bouthillier-Chavigny et baronne de Sénevas, vicomte de Nanteuil et marquise de Beaumont, née Goulaine; marquis de Virieu et comtesse Gabriel de Nanteuil, baron Henri de Sainte-Preuve et baronne Albert de Benoist, marquis de Grollier et baronne W. de Boutray, vicomte des Courtils et Mme Alexandre Adam, vicomte Gabriel de Nanteuil et Mme de Coudekerque-Lambrecht, baron Robert de Nanteuil et comtesse des Courtils, née La Rochethulon; baron de Sénevas et comtesse des Courtils, vicomte Gabriel des Courtils et Mme Pierre Marbeau, M. Alexandre Adam et marquise de La Rochelambert, M. Pierre Marbeau et Mlle Elisabeth de Nanteuil, baron de Bosmelet et Mlle Geneviève de SaintePreuve, baron W. de Boutray et Mlle MarieThérèse de Nanteuil.

La quête a été faite par le vicomte Emmanuel de Nanteuil et Mlle Marie Bourlon de Sarty, le vicomte Alain de Nanteuil et Mlle Elisabeth de Courtilloles, le vicomte Louis des Courtils et

Mlle do Sainte-Preuve, M. Gilles de Moucheron et Mlle Elisabeth de Nanteuil.

La vicomtessee dz La Villarmois a donné une brillante réception après la cérémonie religieuse. Le mariage due Mlle Guynemer avec le vicomte Jean de Villiers de La Noue, capitaine de corvette, chevalier de la Légion d'honneur, décoré de la croix de guerre, a été béni lundi, en l'église Saint-Antoine de Compiègne, par Mgr Le Senne, évêque de Beauvais.

Les. témoins du marié étaient: le vicomte Elie de Villiers de La Noue, son frère, et le capitaine de frégate Cosne; ceux de la mariée; le comte de Saint-Quentin, sénateur, son oncle, et le ccmte Pierre des Nétumières, son cousin. Le était ainsi composé à la sortie: Vicomte et vicomtesse Jean de Villiers de La Noue, Mlle Jacqueline de Villiers de La Noue, M. Jean de Villiers de La Noue, M. Jacques de Montlaur, comte Gilles d'Andigné et Mlle Solange de Beauchamps, vicomte François de Villiers de La NGue et Mlle Paulette d'Andigné, vicomte de Villiers de La Noue et Mme Guynemer, comte de Saint-Quentin et vicomtesse, de Villiers de La Noue, vicomte Elie de Villiers de La Noue et comtesse Eugène de Failly, comte Pierre des Nétumières et vicomtesse Lucien de Villiers de La Noue, capitaine de frégate Cosme et comtesse de Saint-Quentin, comte Humbert de Montlaur et vicomtesse Eiie de Villiers de La Noue, vicomte Henri de Villiers de La Noue et comtesse Humbert de Montlaur, comte René des Nétumières et vicomtesse Henri de Villiers de La Noue, comte de La Baume et vicomtesse René des Nétumières, comte Guillaume Rochaïd et comtesse de MacManon, marquis de- Canisy et comtesse Pierre d'Andigné.

Reconnu au hasard parmi l'élégante assistance: Marquise de L'Aigle, comtesse de L'Aigle, comte et comtesse de Bertier, Mme Sarlovèze, Mme Delagarde, Mme La Perche, comte et comtesse de Piolant, comte Stany de Castéja, marquise de Castéja, comte et comtesse François de Salverte, comtesse de Beauregard, docteur et Mme Théry, M. de Saint-Chamant, vicontesse Curial, baron et baronne Le Lasseur, comte et comtesse A. de Berg da Breda, comte Maurice de Failly, colonel et Mme Van Merlen, comte et comtesse de Songeons, capitaine de corvette Michelier, capitaine de corvette Leclerc, lieutenant de vaisseau Fabre de La Rupelle, lieutenant de vaisseau Domenech, lieutenant de vaisseau Moreau, capitaine de corvette James, attaché naval adjoint américain; M. Petitclerc, vicomtesse H. de Cargoüet, etc.

Le mariage du vicomte de Lamibertye avec Mrs C. Frederiks Kohl sera célébré le 14 octobre, en l'église Saint-Pierre de Chaillot. En l'église Sainte-Croix de Montélimar vient d'être béni le mariage du lieutenant de vaisseau André Rousset, fils du colonel Rousset, avec Mlle Jacqueline Duval, fille de M. Paul Duval, de Rouen, officier démissionnaire, et de Mme, née Pina de Saint-Didier. Les témoins de la mariée étaient: M. Le Picard et le comte Guy Pina de Saint-Didier; pour le marié: le commandant Ch. Rousset et M. Ed. Rousset.

Un 05jeuner de quatre-vingt-dix convives, suivi d'une réception, a eu lieu à l'issue de la cérémonie, au château du Roure, chez Mme la générale Rousset.

Mlle Guillemette de Barrai de Montauvrard, petite-nièce de M. Stéphane Dervillé, président du conseil d'administration de la Compagnie P.-L.-M., membre du conseil de l'ordre de la Légion d'honneur, est fiancée à M. Fernand Bisson de La Roque.

Le mariage du baron Pierre de Rolland de Blomac, fils du baron de Rolland de Blomac, décédé, et de la baronne, née de Montbron, avec Mlle Yolande Thévenet, fille de M. Thévenet et de Mme, née de Kerchove, sera célébré le 15 octobre, en l'église Notre-Dame de Passy. s:Mgr"Ohoikt, archevêque .de Cambrai, a béni récemment, en l'église de Carnières (Nord), le mmage de Mlle Cécile de Guillebon, fille de M. Gabriel de Guillebcn et de Mme, née Harduin de Grosville, avec le vicomte Maurice de Roquefeuil, fils du vicomte Aymar de Roquefeuil et de Mme, née de Prioul.

Le mariage de dona Sandra della Gherardesca, fille du comte Ugolino della Gherardesca, avec le comte Francesco Spalletti aura lieu prochainement à Florence.

NÉCROLOGIE

On annonce la mort, à Saint-Gaudens, de Mlles Marguerite de Dionne. Les obsèques auront lieu à Paris, le samedi 3 octobre, à neuf heures et demie, en la basilique Sainte-Cdotilde, où l'on se réunira. Le présent avis tiendra lieu d'invitation.

On annonce la mort de M. André Raffard, fils de M. Gaston Rafiard et de Mme, née Paillard, qui a succombé à la suite d'un accident, à l'âge de dix-neuf ans.

La marquise de Vassal-Montviel, née d'Adhémar de Lostanges Sainte-Alvère, vient de mourir à Bergerac, à l'âge de quatre-vingt-six ans.

Valfieury

PETIT CARNET

Débuter par un coup de maître: c'est le cas de Claude-André, 23, rue La Boétie. Sa collection, une merveille de bon goût et de parisianisme, ses prix étonnants attirent et retiennent les élégantes.

Les obsèques de Pf. Léon Bourgeois Les obsèques de M. Léon Bourgeois, ancien président du Sénat et de la Chambre des députés, ancien président du conseil, membre de l'Institut, seront célébrées aux frais de l'Etat, vendredi matin, 2 octobre, à 11 h. 15, au cimetière du Père-Lachaise. A la Présidence du Conseil M. Paul Painlevé, président du conseil, a reçu hier matin M. René Besnard, ambassadeur de France à Rome.

D'autre part, et comme suite à la décision prise hier en conseil des ministres au sujet de l'organisation de la présidence du conseil, le nouveau service de liaison interministérielle qui va être créé sera installé dans le bel immeuble de la rue de Varenne, occupé précédemment par l'ambassade d'Autriche et actuellement par le tribunal arbitral mixte.

Les services du sous-secrétariat d'Etat à la présidence du conseil et ceux qui ey dépendent, notamment celui d'Alsace et c'e Lorraine, seront également transférés dans cet immeuble.

Le congrès des volontaires

alsaciens-lorrains

M. Pa,ul Painlevé, président du conseil, a reçu le télégramme suivant Les engagés volontaires alsaciens et lorrains, réunis en congrès, félicitent M. Painlevé, président du conseil, de son attitude énergique au Maroc et espèrent qu'il ira jusqu'au bout pour éviter que l'effort fait actuellement soit à recommencer. Ils le félicitent d'avoir entrepris le règlement des dettes interalliées. Ils souhaitent que les impôts actuellement en vigueur soient plus énergiquement appliqués, car ceux-ci seront largement suffisants lorsque chacun fera son devoir. Ils le prient de ne jamais envisager la cession d'une partie de notre

domaine colonial, qui représenterait un moindre effort et consacrerait la carence des déserteurs aux impôts.

Alfred WALLACH,

président de la Fédération des

engagés volontaires.

Le président du conseil. a répondu par le télégramme suivant

Je vous prie de transmettre mes très vifs remerciements aux engagés volontaires alsaciens et lorrains pour la confiance qu'ils veulent bien me témoigner. Je les félicite de leurs sentiments patriotiques dont ils ont donné de si.glorieuses preu.ves pendant la guerre.

Le voyage de M. Painlevé à Nîmes M. Painlevé, président du conseil, quittera Paris vendredi, à 19 h. 55, pour se rendre à. Nîmes, où il doit présider la cérémonie d'inauguration du monument élevé à la mémoire de l'historien Denis. Le président du conseil sera accompagné de MM. Steeg, garde des sceaux de Monzie, ministre de l'instruction publique, Et Pierre Appell, directeur du cabinet de la présidence du conseil.

Voici le programme du voyage arrivée à Nimes, samedi, à 8 h. 22, courte réception à la préfecture.

A 9 h. 45 aura lieu la cérémonie d'inauguration, au cours de laquelle M. Painlevé prendra la parole, ainsi que diverses personnalités françaises et tchéco-slovaques.

A midi, Banquet offert par la municipalité, M. de Monzie et le ministre de tchécoslovaquie à Paris prononceront un discours.

Dans l'après-midi, M. Painlevé visitera la ville et après une réception à l'hôtel de ville il repartira pour Paris à 20 h. 20. POUR LES BLESSÉS DU MAROC La Société chorale liégeoise « La Legia o organise un grand concert au profit des blessés du Maroc.

Ce concert aura lieu le dimanche 11 octobre, à trois heures, à l'Opéra, avec le concours du trio de Maurice Dambois, violoncelliste, et de l'orchestre des concerts Colonne, sous la direction de M. Gabriel Pierné.

Le baron de Gaiffier d'Hestroy, ambassadeur de Belgique, et le général Gouraud, présideront cette manifestation artistique. L'AMÉRIQUE^ LA UNE ARGENTINE

Buenos-Aires, 30 septembre.

Le Sénat a approuvé le projet de loi autorisant l'ouverture d'un crédit de 200 millions de piastres pour le remplacement de croiseurs et l'achat de sous-marins et de navires porte-avions.

A Dans les élections qui ont eu lieu dans la province de Corrientes a triomphé la candidature de coalition formée par M. Benjamin Gonzalez, radical, et M. Erasmo Martinez, conservateur. Ils ont obtenu respectivement 25,796 voix et 16,738. (Nation.)

Déplacements

Mme Teodelina Alvear de Lezica passe le mois d'octobre en Italie, à Varèse, et séjournera ensuite à San-Remo.

M. Pedro Piccardo est reparti pour Buenos-Aires.

M. Tomas B. J. Viera et M. Benito Bosch partent demain pour Buenos-Aires et s'embarqueront' à Boulogne sur Y Antonio-BelPlatz.

Le commandant Gregores, attaché naval de la République Argentine en France, suit à Lyon les travaux du congrès juridique international d'aviation en qualité de délégué de son gouvernement. M. Manuel Pueyrredon est mort hier dans une maison de santé. Les obsèques auront lieu samedi en l'église Saint-Roch, à Paris.

'NI. Pueyrredon était le frère de l'ancien ministre des affaires étrangères sous la présidence Irigoyen, et actuellement ambassadeur d'Argentine aux Etats-Unis. (Nacion.)

A Cours d'achat du peso argentin pratiqués dans la journée du 30 septembre 1925 par le Banco Espafiol del Rio de La Plata, avenue de l'Opéra (adresse télégraphique « Spainbank »)

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Clôture 8 54

BOLIVIE

Mme Maria Argandofia, veuve de M. Herrera, partira pour l'Italie vers la fin de cette semaine.

A M. Gorge Saenz, ministre de Bolivie auprès du Saint-Siège, arrivera la semaine prochaine à Paris.

A M. Emilio Zalles et M. Aveline Aramayo sont partis pour Londres.

BRÉSIL

Rio-de-Janeiro, 29 septembre.

La Compagnie du chemin de fer Paulista a passé une commande importante de matériel de chemin de fer à une société française, et notamment de rails et accessoires destinés à l'établissement d'une ligne de 220 kilomètres.

A Un grand banquet a été offert hier soir au Palais d'Orsay, sous la présidence de sir John Denison-Pender, par toutes les compagnies de câbles sous-marins. Les délégations à la conférence internationale télégraphique y assistaient et l'ambassadeur du Brésil, M. de Souza-Dantas, a prononcé un discours chaleureusement applaudi.

Rio-de-Janeiro, 29 septembre.

Le franc a été coté de 339 à 342 reis. Le milreis a été coté 7 d. 1/32.

Santos, 29 septembre.

Cours du café type no 4 28,000 reis les dix kilos type n° 7 nominal ventes 15,000 sacs stocks 1,319,626 sacs. (Americana.)

CHILI

Santiago, 30 septembre.

Un communiqué du général Morrow, chef de la commission de Tacna et Arica, annonce que la délégation péruvienne, dirigée par le colonel Ordenez, a quitté la conférence.

De ce fait, les travaux sont interrompus une seconde fois. La délégation péruvienne a informé le général Morrow que son départ était motivé par le peu de protection que lui accordaient les autorités chiliennes. La cause immédiate du départ des délégués péruviens est la disparition d'une correspondance officielle transportée par un lieutenant faisant partie de la commission. Les autorités chiliennes ont arrêté immédiatement les coupables et restitué la correspondance en question. Malgré cela, les Péruviens ont déclaré qu'un plébiscite ne pouvait pas avoir lieu dans de telles conditions.

Dans les milieux officiels, on déclare que le gouvernement chilien a fait tout ce qui était en son pouvoir pour protéger les délégués du Pérou, mais qu'il est très difficile d'éviter des incidents regrettables

Cadéo

dans un pays dont la population est presque toute entière chilienne.

A On 4 commencé la campagne pour l'élection présidentielle. Dans une assemblée du parti radical, célébrée hier à Te– muco, on a résolu, par une grande major rité, de soutenir la candidature, de M. Ar· mando Quezada, ministre du Chili à Paries, qui accepte de se présenter à condition qu'il soit soutenu par toutes les forces du pays et élu dans un scrutin pacifique. Le gouvernement s'efforce d'observer une attitude neutre dans cette campagne présideiitielle qui s'annonce très animée. Le ministre de la guerre, le colonel Ibafiez, a. démenti aujourd'hui les .rumeurs selon lesquelles on attribuait à l'armée des préférences politiques, et il a affirmé que celle-ci n'interviendra pas dans la lutte électorale.- (Nacion.)

A Mlle Àngela Elvira Machado, fille du président de la République cubaine, est de passage à Madrid en compagnie du docteur Francisco Dic;o Madrazo et de sa famille. M. Pichai-J'.). secrétaire de la légation de Cuba, les r.r-pmpagnera dans' toute l'Espagne.

MEXIQUE

A la suite de la compagne terroriste me- ° née par les agrariens contre les étrangers, le président Calles a déclaré qu'il compte prendre des mesures très sévères pour mettre fin à cet état de choses.

A Le président de la République a décidé de supprimer provisoirement la taxe de 10 0/0 sur les recettes brutes des chemins de fer, jusqu'à ce que le budget de recettes et de dépenses des compagnies soit équilibré. Cette taxe rapporte men* suellement un million de dollars.

Franco

RENSEIGNEMENTS UTILES

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Ce que doit être

l'Opéra-Comique

Conclusion de notre Enquête

Une quinzaine de compositeurs parmi les plus éminénts de l'école moderne ont bien voulu répondre à l'enquête du Gaulois sur le rôle que devait jouer, ^Opéra-Comique sous la direction do MM. Louis Masson et Georges Ricou1.; Ils ont ici même exposé leurs idées en toute indépendance parm.ii les lecteurs qui ont suivi cette enquête, les nouveaux directeurs de la salle Favart' n'ont pas été les derniers à chercher dans les avis émis des indications intéressantes pour l'avenir de l'Opéra-Coroiquo et de la; musique française..

Aujourd'hui, la parole est à MM. Louis Masson et Georges Ricou, dont nous publions in-extenso la lettre sui- vante

Mon cher ami,

Nous avons. ju MS<ii4âucQup d'attention ̃ les réponses à l'enquête'que vous avez nie- .née auprès dos compositeurs. Elles son* .très intéressantes et cations.

Dans la plupart des réponses, chacun parle pour soi et selon ses préférences personnelles. C'est humain. On ne comprend jamais aussi bien l'intérêt général que lors» qu'il se confond avec l'intérêt particulier. Quel dommage que cette confusion ne soit, pas constante Cela nous eût évité de refuser des œuvres dont les auteurs, maintenant, tournent des regards extasiés vers des directeurs hier abhorrés.

Pourtant, en examinant l'ensemble de cette enquête, il apparaît que l'unanimité est faite sur certains points.

10 Ne créer à l'Opéra-Comique que de$ oeuvres de musiciens véritables.

Il resterait à s'entendre sur la définition du véritable musicien, et à savoir si certain compositeur, qui juge ses confrères avec une si ardente sévérité, est un véritable musicien.

Dans le programme de nos deux premières saisons, nous avons annoncé la création à l'Opéra-Comique d'oeuvres de Claude' Debussy, de Raoul Laparra, Maurice Ravel, Alfred Bachelet, Gustave Doret, Gabriel Pierné, Marcel Samuel-Rousseau, Roger Ducasse et Charles Levadé (nous les citons dans l'ordre approximatif de représenta.tion).

Nous espérons que ce sont de véritable musiciens.

2° Maintenir et soutenir les œuvres mo- dernes du répertoire.

Sans parler de Bizet, de 'Massenet, d3 Léo Delibes, de tant d'autres dont les œuvres sont la force du répertoire, nous jouerons Pelléas et Mélisande, de Claude Debussy Pénélope, de Gabriel Fauré Ariane et Barbe-Bleue, de Paul Dukas Louise, de Gustave Charpentier Marouf, d'Henri Rabaud La Lépreuse, de Sylvio Lazzari, pour ne citer que quelques titres.

Et, cette saison même, nous nous proposons de faire rentrer au répertoire des ouvres d'André Messager, Alfred Bruneau, Xavier Leroux, Claude Terrasse.

3o Accueillir les jeunes.

Nous y sommes tout disposés et nous les stimulons pour les amener à entrer dans la carrière théâtrale qui leur a semblé jusqu'alors d'un accès difficile. Déjà, nous avons annoncé une œuvre de M. Marcel Delannoy, un compositeur de vingt-huit ans, qui fera, sous notre direction, ses débuts au théâtre. Très prochainement, nous pourrons annoncer un autre début de jeune. C'est d'ailleurs pour aider les jeunes à se faire connaître et pour préparer.leurs débuts au théâtre que nous créons les matinées musicales du samedi consacrées à la musique vocale.

40 Jouer, avec réserve, des musiciens étrangers.

Nous monterons, chaque année, l'oeuvre ancienne ou moderne d'un compositeur étranger. Les premières œuvres que nous accueillerons ont pour auteurs Smetana, Manuel de Falla, Zandonaï.

5° Nécessité d'un Théâtre-Lyrique.

Nous sommes partisans de la création d'un Théâtre-Lyrique malgré les difficultés et les obstacles qu'il peut rencontrer à une époque où les charges économiques sont si lourdes qu'elles risquent, si elles continuent à s'aggraver, de tuer toutes les entreprises lyriques.

Et, comme partisans du Théâtre-Lyrique, nous sommes prêts à lui apporter notre aide, notre concours et, même, le cas échéant, à collaborer à sa direction en l'appuyant sur l'Opéra-Comique.

Ceci dit, nous allons travailler de- toutes nos forces à l'épanouissement, au succès, au rayonnement de l'Ecole française. Si Paul Dukas, Vincent d'Indy, FlorentSchmilt, Guy Ropartz, d'autres encore, qui


LE PACTE DE SÉCURITÉ La pudlication des documents

relatifs à la conférence de Locarno

Londres, 30 septembre.

La publication anticipée sur la date anfoncée de l'acceptation de l'Allemagne •̃ d'assister à la conférence de Locarno et ides réponses des ministères des affaires étrangères anglais et français au gouvernement allemand avait causé un certain étonnement à Londres.

On en donne aujourd'hui, de source ofificielle anglaise, l'explication suivante La publication des documents en queslion a été faite ce matin en raison de certaines interprétations tendancieuses parues dans la presse à la suite desquelles le gouvernement français avait exprimé le désir au gouvernement britannique, afin 'de mettre les choses au point, de rendre publics et sans retard les textes de l'acceptation allemande et des réponses anglaise et française. C'est pourquoi les documents allemand, français et anglais ont été remis aux journaux et aux agences hier soir, pour être publiés ce matin mercredi, au lieu de demain jeudi, ainsi qu'il avait été 'décidé primitivement.

La réponse anglaise, préparée hier mardi, a été remise dans l'après-midi du même jour au gouvernement allemand. On confirme de source officielle que la 1 délégation anglaise à Locarno sera très peu nombreuse et que M. Chamberlain ne eera accompagné que de quelques collai Jîorateurs.

La conférence de Locarno

» Berlin, 30 septembre. La presse nationaliste veut paraître très satisfaite du résultat de la démarche allemande, mais elle parvient mal toutefois à dissimuler le désappointement causé par les notes française et anglaise dont elle prétend qu'il ne fallait pas s'attendre à eutre chose. Elle déclare bien que pour la première fois un gouvernement allemand a eu le courage de signifier officiellement aux alliés que l'Allemagne ne reconnaît pas une charge morale du peuple allemand dans la guerre, mais, pour le surplus, elle se donne surtout comme tâche de condamner l'attitude de tous les partis politiques qui ne se déclarent pas aussi enchantés. Sur ce que les organes de droite appellent un succès, il est intéressant de relever le commentaire de la Deutsche Zeitung, organe d'extrême droite, qui écrit

« La soirée de mardi nous a prouvé que nous avions de nouveau subi une défaite politique et diplomatique que seuls des événements extraordinaires peuvent réparer. Nous nous étonnons que malgré cela les Allemands puissent consentir à s'asseoir la même table que ceux qui piétinent ainsi l'honneur allemand. »

Opinion de la presse allemande

La Deutsche Tageszeitung s'en prend surtout au ton de la réponse anglaise, qui doit causer, dit-elle, une pénible surprise au peuple allemand. Est-ce cela la récompense de l'Angleterre pour la confiance placée en elle par l'Allemagne dans cette question du pacte de sécurité ?

Nous savons trop bien combien l'Angle-

semblent avoir renoncé au théâtre, veulent y revenir; 'dites-leur que nous serons heupeux de les accueillir.

Maintenant, nous allons travailler.

Si, dans sept ans, la musique française nous doit un surcroît de prestige, l'OpéraComique un surcroît de prospérité et le Théâtre-Lyrique son existence, nous nous considérerons comme payés de nos efforts et de nos peines et nous n'aurons besoin de la reconnaissance et de la gratitude de personne.

Nous sommes (volontaires et travailleurs heureusement, nous sommes aussi philosophes.

Nos meilleures amitiés.

Louis MASSON, GEORGES Ricou. Ainsi qu'on a pu s'en rendre compte, MM. Louis Masson et Georges Ricou ont lu avec le plus grand roin et avec ïa plus grande attention les opinions des musiciens français. Leur lettre non Seulement est urne réponse générale, mais encore elle s'adresse à chacun des signataires. Ceux,ci ne manqueront pas d'ac-. cueillir avec une satisfaction marquée les directives que MM. Louis Masson et Georges Ricou veulent appliquer pendant lai durée de leur privilège à la direction de l'Opéra-Comique.

Jacques Brindelont-Offenbach

Petites Informations Barclay nous prie .d'informer nos lecteurs que'-ses magasins, i8 et'20, avenue ide l'Opéra, resteront ouverts doréna- ivant des samedis toute la, journée, à par)' tir de samedi 3 octobre.

NOUVELLES MILITAIRES .Les adieux du vice-amiral Dumesnil à l'escadre de la Méditerranée

Hier matin, sur le cuirassé Provence, s'est déroulé solennellement la cérémonie de cessation de service du vice-amiral Dumesnil, commandant en chef de l'escadre de la Méditerranée.

L'amiral a adressé aux officiers et matelots de cette force navale un ordre du jour dont voici quelques extraits

« Pendant deux années, nous avons travaillé en commun pour faire progresser l'escadre de la Méditerranée et la maintenir au degré élevé -d'entraînement qu'une force navale doit posséder, c'est-à-dire à un degré correspondant aux sacrifices que le pays fait pour sa marine. Deux mois de manœuvres et de navigation continue, suivis de la période des tirs et des lancements d'honneur, sans incidents d'aucune sorte, démontrent nettement que le matériel est au point et que le personnel est à la hauteur de sa tâche. »

La nomination du contre-amiral Docteur Brest, 30 septembre.

Le contre-amiral Docteur, nommé directeur du personnel militaire de la marine, a quitté aujourd'hui son commandement de la division de la Manche et de la mer du Nord.

Tandis qu'il descendait l'échelle de coupée du cuirassé Voltaire, son pavillon a été descendu, la musique a joué la Marseillaise, une salve de neuf coups de canon a été tirée et les équipages de tous les bâtimentsront poussé deux fois le cri de Vive la République »

Le contrenamiral Chauvrier prendra demain le commandement de la division..

terre a besoin du pacte de sécurité pour ne pas être convaincu qu'à Londres on comprendra notre avertissement. C'est-à-dire que le moment pourrait venir où il ne res-. terait pas autre chose' aux délégués allemands que de s'en aller:

La Taegliche Rundschau écrit

« Nous ne croyons pas que la séparation désirée par les alliés des questions soulevées pourra être maintenue au cours des pourparlers c'est précisément pourquoi le gouvernement du Reich a renoncé à en faire une réserve ou une condition, parce que l'affaire viendra d'elle-même, mais il n'a pas renoncé à rendre attentive loyalement et à temps la contre-partie sur ce qui se produira. »

Dans le Berliner Tageblatt, M. Théodore Wolff écrit

« A la veille de la conférence les nationalistes ont provoqué un échec regrettable. Ils ont livré le gouvernement allemand au sourire ironique de l'étranger et ont rabaissé l'autorité des porte-parole de l'Allemagne à Locarno. Voilà ce qu'ils appellent de la politique 1 »

Pour le Vorwaerts, si les nationalistes se déclarent satisfaits, c'est qu'ils sont devenus bien modestes.

La Gazette de Voss espère que les délégués allemands réussiront par leur prudence et leur tenacité à sauver ce qui peut encore être sauvé.

La Germania déclare que les nationalistes auraient mieux fait de s'occuper de la question de la Sarre plutôt que de la culpabilité de la guerre.

La question du désarmement

Berlin, 30 septembre.

La Germania annonce et nous ne signalons cette information que sous toutes réserves qu'un compromis acceptable pour l'Allemagne aurait été conclu dans la question du désarmement.

La Conférence de Washington Les négociations franco-américaines Washington, 30 septembre.

Les sous-commissions française et américaine ont tenu une séance d'une heure. Elles se sont ajournées ensuite jusqu'à" trois heures.

Les Américains ont continué à siéger seuls pendant vingt minutes.

Au département du Trésor ont déclare que la discussion continue et que rien n'est encore prêt à soumettre à l'approbation du Président les différences de chiffres subsistent.

La sous-commission américaine a consulté M. Curtiss, chef du parti républicain du Sénat, sur l'état de l'opinion publique. L'aviateur Costes remis en liberté Berlin, 30 septembre.

On annonce de Fribourg que l'aviateur Costes ayant déclaré vouloir faire son possible, si on le remettait en liberté, pour payer le restant de l'amende qui lui fut infligée, soit 2,600 marks, le ministère public a ordonné sa mise en liberté. Costes, qui a été remis en liberté cet après-midi, à cinq heures, partira ce soir pour la France.

Devant Damas Longtemps j'ai retardé le moment d'entrer dans Damas. Arrêté sur les hauteurs du Kasyoun, je voulais imprimer pour toujours dans mon regard sa vision de blanche nécropole étirée parmi l'épanouissement des verdures de son oasis. Bientôt, sans doute, nos palaces et nos usines en changeront la forme et la couleur 1

Autant que le spectacle de son Bazar depuis qu'on l'a recouvert de tôle ondulée 1- je redoutais d'entendre le charivari de nos ferrailles modernes étouffer le ramage de ses eaux vives, le bruissement des feuillages dans ses cimetières, les voix aériennes des muezzins, et troubler même les simples harmonies qui enchantent encore certains coins solitaires de sa banlieue.

A mesure que je descends les versants qui me rapprochent des murs, une croissante rumeur me confirme que j'arrive trop tard pour retrouver dans la ville des califes le silence farouche et cette solitude souveraine qu'elle avait su s'assurer pendant une longue suite de siècles. Distinctement, je perçois des roulements de trains, des grincements de tramways dans leurs rails, des cornes d'automobile, de trépidants fracas de camions. Et. contraste étrange, autour de moi, aux dernières maisons de Saléhiyé, des enfanta jouent parmi les rocailles avec des chèvres, disant les mêmes mots, perpétuant les mêmes attitudes qu'eurent leurs lointains ancêtres endormis autour des mosquées.

Un moment arrêtons-nous encore. En dépit de trop nombreux toits rouges qui hachent de leurs brisures violentes les calmes plans des terrasses et la douceur vaporeuse des bocages, la ville, contemplée d'ensemble, a conservé l'essentiel de son aspect tout à la fois languide et sévère de jadis. Je suis résigné à l'inévitable, à ce que je vais voir tout à l'heure de défiguré et de criard dans la capitale occupée par l'Occident, et je veux seulement me donner quelques instants pour prolonger mon rêve des vieux temps et des immobilités séculaires. Simplement, à la hâte, dire un définitif adieu à ce qui, de loin, est encore presque pareil aux anciennes gravures et aux poèmes oubliés.

D'ici les laideurs nouvelles et les décrépitudes déshonorées ne s'aperçoivent pas trop. Les minarets inaccessibles et purs, les patios encadrés de terrasses, les jardins ombreux, les coupoles, les remparts en lambeaux maintiennent un décor d'illusion. Le long faubourg du Meïdan se projette comme un musoir parmi les vagues paisibles des vergers, sectionnant la verte ceinture de l'oasis, puis s'égrenant jusqu'à n'être plus aux extrémités que des blancheurs isolées. Enorme, la citadelle en ruines dessine un large rectangle gris. Auprès d'elle, et dominant les deux cents minarets de la ville, la mosquée des Omniades suspend sa coupole de plomb au-dessus de ses toits sombres. Et parfois des vestiges de murailles rousses, où les créneaux turcs hérissent leurs redentements sur les assises roumaines et arabes, attestent

CRISE POLITIQUE EN GREC La dissolution de l'Assemblée constituante Athènes, 30 septembre.

Le décret présidentiel rendu sur la décision du conseil des ministres et prononçant la dissolution de l'Assemblée constituante, a été publié ce matin. Le décret ajoute que la date des élections parlementaires sera fixée ultérieurement dans les délais impartis par le décret du 30 juin dernier. La nouvelle Chambre aura pendant quinze jours des droits revisionnistes afin de sanctionner la nouvelle Constitution telle qu'elle a été modifiée et promulguée par le conseil des ministres. Voici le texte du message du gouvernement adressé au peuple et qui accompagne le décret de dissolution

« La quatrième Assemblée constituante avait depuis longtemps perdu la confiance de la nation. Les circonstances et les conditions dans lesquelles elle a été élue, ont été, pour des raisons connues, le motif principal qui fit que, dès sa naissance, elle a dû envisager l'opposition d'une grande partie du peuple grec. De plus, l'attitude et l'action des chefs de ses principaux groupes politiques ont contribué à accentuer avec le temps cette opposition transformée en mécontentement de l'opinion publique. Le mécontentement a amené, le 25 juin, le brusque renversement du dernier gouvernement de la droite. L'Assemblée. elle-même a reconnu par son décret du 30 juin dernier la nécessité de terminer le plus tôt possible sa durée.

» Le nouveau gouvernement a considéré comme la pierre angulaire de son programme la réconciliation avec le peuple. Mais la présence de l'Assemblée constituait sans doute un obstacle sérieux à ses efforts pour la réalisation de son programme.

» Pour ces motifs, le gouvernement, se conformant à la ligne de conduite qui tend à ramener le pays le plus tôt possible (fans une situation politique normale, a suggéré au président de la République la nécessité de la dissolution de l'Assemblée et le recours au verdict populaire. » Les élections, conformément à une décision ferme, auront lieu en parfaite liberté, mais dans le cadre du nouveau régime politique du pays.

» Le gouvernement espère qu'aucun obstacle ne sera opposé à ce programme loyal et sincère. Il se sent suffisamment puissant moralement et matériellement pour imposer en tout cas son programme dans l'intérêt de la tranquillité et de la prospérité du peuple. Son activité jusqu'à présent et son passé en répondent.

» Signé Théodore Pangalos. Il

De Gênes Le 15e congrès des lois maritimes a été inauguré à Gênes en présence de 100 délégués représentant 17 nations. La première question mise à l'étude fut celle d'une assurance globale de tous les passageis.,

On annonce la mort du baron Georges de Cardon de Sandrans, décédé hier à T&cy-le-Fort (Saône-et-Loire). Ses obsèques auront lieu à Tracy-le-Fort vendredi prochain, 2 octobre, à 11 heures. M. de Cardon de Sandrans était le frère de Mme Edouard Herriot.

que Damas, fut puissante et que tous les peuples envièrent sa possession'. ̃̃ Au nord et au sud de la capricieuse île blanche incrustée dans la luxuriance de l'oasis, deux taches d'ocre s'arrondissent l'une dorée par le soleil de l'aprèsmidi finissant, l'autre terne et sans relief. Ce sont les villages de Douma et de Dareiya, le premier posté sur la route de Palmyre, le second blotti au bord d'un affluent de l'oued Barada, dont les eaux, après avoir alimenté les mille fontaines de Damas, vont se perdre dans le lac des Prairies.

Aux abords d'Et-Tekkiyé, construite par Sélim V pour loger les pèlerins de la Mecque, des bâtisses prétentieuses imposent leur voisinage à des mosquées très saintes, masquant de petits quartiers contournés, pressés, tout de guingois et dont les maisons ne tiennent que par l'aide réciproque qu'elles se portent. Ce sont des casernes, des gares, des hôpitaux, des villas, des édifices de l'ancienne administration turque, élevés à grands frais par des ingénieurs étrangers. Néanmoins la rigidité de leurs gênantes silhouettes se noie souvent dans l'attrayant fourmillement des entours qui semblent les rogner par le bas. Isolées, elles n'ont l'air que de jouets ridicules abandonnés par dérision dans l'immensité dont Damas est le centre mystique. Et si en ce moment des automobiles s'élancent de la place du Séraï pour gagner Bagdad cn deux jours, cela n'empêche pas le vent, là-bas, vers l'imprécise route des caravanes d'Arabie, de promener les sables entre les infinis de la terre et des cieux.

Après tout, l'homme, sauf en des lieux très circonscrits, est impuissant à transformer les aspects du monde. Il y a des cimes qu'il ne peut souiller, de splendides obstacles interdits à sa mesure, des horizons trop vastes pour que ses gestes ou ses inventions les encombrent. Et si toutes les étendues fertiles doivent être subjuguées un jouir par l'humanité en perpétuel accroissement, il est bon que la Providence ait voulu des sables arides, des montagnes rocheuses et des forêts impénétrables pour que subsistent, sur une planète toujours plus enfiévrée, des espaces d'immobilité et de rêve, où l'action elle-même puisse se régénérer, où les derniers errants aient' le loisir de chevaucher, et qui conservent, sans qu'il soit possible de les effacer, les traces des histoires millénaires, des premiers souvenirs et des légendes merveilleuses.

Maintenant, sans plus penser, emportant seulement l'idéale vision contemplée des sommets, pénétrons dans la ville pour y faire la tâche commiandée, avec les hommes de notre temps. René Vanlande

ANTIMILITARISTES EN CORRECTIONNELLE M. Delalé, juge d'instruction, renvoie devant la police correctionnelle, sous l'inculpation de provocations de militaires à la désobéissance dans un but de propagande anarchiste, MM. Gaston Monmousseau, gérant de la Vie ouvrière, et René Bellanger, gérant de l'Humanité, pour des articles parus en juillet et août derniers, et constituant des appels à la fraternisation avec les Riffains.,

AU MAROC

LES OPÉRATIONS MILITAIRES Fez, 30 septembre.

Les informations parvenues à Fez, relativement à la zone espagnole, indiquent que les troupes débarquées ont continué leur marche sur Ajdir, dont elles se rapprochent de plus en plus, tandis que les escadres française et espagnole appuient le mouvement. La pression de l'ennemi diminue sur le front de Tetouan.

Ciaouni éprouve de grandes difficultés chez les Beni Gorfet, qui, par antipathie pour ce chef, chercheraient à se rapprocher des Espagnols.

Sur le front français, les Beni Bou Banes, attaqués par des dissidents, se sont réfugiés à l'arrière des lignes.

Faute de pâturage, les Hayaianas M'Tioua et les Ghezaoua dissidents vendent leurs troupeaux.

Devant le 19e corps, quelques nouvelles familles sont rentrées de dissidence. L'activité de la marine

Des éléments de la division de l'amiral Hallier, le Strasbourg et deux torpilleurs, ont effectué le 28 et le 29 septembre des bombardements des batteries et organisa- tions riffaines d'Oued-Lau. A la suite de ces tirs, des incendies importants ont été vus à terre.

Le maréchal Lyautey à Fez

Rabat, 30 septembre.

Le maréchal Lyautey se rendra à Fez le 3 octobre, où il recevra à 10 heures trente notables indigènes. Dans le courant de l'après-midi, le maréchal fera la traditionnelle visite au cœur de la ville et s'arrêtera au sanctuaire de Moulay Idriss. A 6 h. 30, le maréchal recevra la colonie française à Bou Jeloub. Le lendemain dimanche, en rentrant à Rabat, le maréchal s'arrêtera à Meknès où il, recevra, l'après-midi, la colonie française et les notabilités ma- rocaines. Le lundi 5 octobre, à l'issue du déjeuner du conseil du gouvernement, le maréchal recevra à la Résidence générale la colonie française de Rabat et des localités voisines. Il en sera de même mardi pour les notabilités indigènes à l'issue de la séance de la section indigène du conseil de gouvernement.

Le mercredi 7 octobre, le maréchal Lyautey se rendra à Casablanca, où il recevra à la Résidence, après le déjeuner.;

Le voyage de M. Titchérine Son arrivée à Berlin

Berlin, 30 septembre.

M. Tchitcherine est arrivé ce matin à Berlin, vers 11 heures, par le train Varsovie-Paris. Il a été reçu à la gare par l'ambassadeur de l'U. R. S. S. à Berln. La presse du soir s'occupe vivement de déterminer le but du voyage de M. Tchitcherine, à la suite des trois journées de confgérences qu'il a eues avec le ministre des affaires étrangères de Pologne.

Dans les cercles politiques, on s'attend à un entretien important entre M. Tchitcherine d'une part, le chancelier Luther et le docteur Stresemann d'autre part, avant le

la nouvelle constitution grecque Dissolution de l'Assemblée nationale Le nouveau cabinet albanais Convention consulaire franco-turque Une nouvelle proposition

pour Mossoul

Les nouvelles ne manquent pas aujourd'hui des pays orientaux. La Grèce a une nouvelle charte constitutionnelle. Une délégation du conseil des ministres s'est rendue hier matin à l'île Hydra, où villégiature de président de la République, afin de l'inviter à venir à Athènes pour la promulgation de la nouvelle charte constitutionnelle. Le président de la République, l'amiral Coundouriotis, est arrivé l'après-midi à Athènes. Une réception officielle lui a été faite. A six heures de l'après-midi a eu lieu au palais de la Présidence, en présence de tous les membres du conseil des ministres, la signature du décret sanctionnant la nouvelle charte. Celle-ci est conforme au projet élaboré par la commission ad hoc de l'Assemblée constituante, sauf certaines modifications apportées par le gouvernement. A l'occasion de la promulgation de la première constitution républicaine en Grèce, un Te Deum solennel sera célébré demain à la cathédrale.

Il y a ensuite la dissolution de l'Assemblée nationale. Par suite d'une décision du conseil des ministres, un décret portant dissolution de l'Assemblée nationale a été publié dans la nuit d'avant-hier et apposé immédiatement sur tous les murs de la ville. Le décret est accompagné d'une proclamation au peuple, déclarant que le gouvernement a résolu la dissolution de l'Assemblée parce que celle-ci a cessé de repré- senter la nation, dont elle a perdu la confiance. La date des élections sera fixée par un décret ultérieur.

Nous disions l'autre jour que toutes les nouvelles, bonnes ou mauvaises, concernant l'Albanie, nous arrivent de Belgrade ou de Rome. C'est une dépêche de Belgrade qui nous annonce aujourd'hui la formation du cabinet albanais sous la présidence d'Ahrned Zogou.: Il est composé comme suit

Ministre de là justice et intérim 'des affaires étrangères, M. Milto Tutulani ministre des finances, M. Souleiman Starova ministre des travaux publics et intérim de l'intérieur, M. Moussa Youka. Les autres portefeuilles seront répartis ultérieurement.

On annonce de Constantinople que le projet de convention consulaire franco-turque, élaboré par les délégués turcs, a été transmis à M. Sarraut, ambassadeur de France en Turquie.

Le représentant de la Suède dans le comité du conseil pour la question de Mossoul aurait proposé une solution absolument différente des recommandations de la commission d'investigation envoyée par la Société des nations dans le territoire disputé.

Le projet du délégué suédois se baserait sur l'idée que l'Irak n'atteindra pas, dans le délai de vingt-cinq ans prévu par la commission d'investigation, la stabilité nécessaire pour sauvegarder les intérêts de la population de Mossoul. Le délégué suédois proposerait donc une solution immédiate et définitive comportant le partage de Mos- soul par la ligne suivant la rivière du PetitZab, avec la démilitarisation du territoire entier et l'établissement de certaines dispositions d'ordre économique en vue de fa-

1 départ de la délégation allemande pour Locarno.

Le commissaire russe précisera le point de vue des soviets dans la question du pacte ainsi que dans celle de l'entrée de l'Allemagne dans la S. D. N.

Il exposera au docteur Stresemann que la Russie considère, dans la situation actuelle, la politique de l'Allemagne vis-à-vis du pacte et de son entrée dans la S. D. N. comme un sérieux coup.de canif dans l'accord de Rapallo.

La Russie est nettement opposée à l'article 16 de la S. D. N., en vertu duquel les territoires allemands serviraient de théâtre d'opérations en cas de conflit anglorusse.

Si à Locarno était envisagée l'entrée de l'Allemagne dans la S. D. N., il appartiendrait au gouvernement du Reich de signaler l'article 16 comme un grave obstacle à la réalisation de sa politique orientale. Pour les Soviets, la question du pacte est considérée comme une étape de la politique anglaise d'encerclement à l'égard de la Russie. Il dépendra de l'attitude de l'Allemagne que la suppression de l'accord de Rapallo ne devienne pas un fait accompli et que la Russie ne se trouve pas dans l'obligation de modifier sa politique vis-àvis de l'Allemagne.

Berlin, 30 septembre.

Le Service Parlementaire Socialiste annonce que M. Tchitcherine a été ce soir l'invité du ministre des affaires étrangères, M. Stresemann.

Au congrès travailliste Londres, 30 septembre.

Les débats du congrès travailliste continuent au milieu des incidents les plus violents entre travaillistes et socialistes. Une intervention d'un communiste, M. Gallather, souleva un orage.

cc Le parti travailliste, dit-il, devient une organisation bourgeoise. Chaque jour aavantage, il courtise les autorités capitalistes, la presse capitaliste. Il ne tardera pas à se transformer en un « bloc libéral ». C'est la stricte vérité, interrompit un délégué du sexe féminin.

Le parti Mac Donald est beaucoup trop engoncé dans une élégante « respectability » pour traiter comme il convient le problème du chômage.

M. Mac Donald, qui s'était levé à plusieurs reprises pour répondre, ne contient plus son indignation

Je fais remarquer, s'écria-t-il, qu'en ce qui concerne le déploiement vulgaire de la richesse et la dilapidation des ressources nationales en orgies, personne n'est plus mal placé que les communistes pour formuler des critiques. (Bruits, applaudissements.)

M. Ramsay Mac Donald présenta alors au vote de l'assemblée une résolution affirmant que le capitalisme avait échoué dans tous les domaines où il s'était essayé et que la seule politique à suivre était l'application des principes socialistes par étapes successives et par des moyens constitutionnels.

Cette résolution fut votée par plus de deux millions de suffrages contre deux cent mille.

ciliter. l'échange, continu dé produits,, agricoles et autres entre les deux parties du territoire divisé.

C'est une solution comme une autre. La parole est à M. Amery et à Ruchdi bey. Robert Chariot

hA bUp^ZODIAGlUiE Le distingué professeur de physique de la Sorbonne, M. Cotton, a fait allusion, avant-hier, à l'Académie des scrienrces, à la lumière zodiacale, à propos d'une observation d'un autre physicien, M. Dufay, sur ses causes probables. La lumière zodiacale a fort préoccupé les astronomes de tous les temps. Comme le phénomène accompagne le lever du soleil, on l'a attribué longtemps à l'atmosphère de l'astre du jour. Au début, c'est à peine si on distingue sa lumière mystérieuse à l'aurore, puis, peu à peu, elle affecte la forme d'un sphéroïde vu de profil alors elle s'élève au-dessus de l'horizon, devient plus brillante, mais l'approche du jour diminue son éclat. C'est à l'astronome Oassirii que l'on doit la première observation véritablement scientifique de la lumière zodiacale, et c'est lui aussi qui lui a donné son nom.

Quelle que soit la matière dont elle est formée, cette radiation doit être composée de parties infiniment ténues, puisqu'elle laisse apercevoir les étoile de l'ordre de la douzième grandeur. On pourrait, à cet égard, la comparer à certaines queues cométaires.

Humboldt, qui s'est fort occupé de la question, déclare que la lumière zodiacale augmente d'intensité à mesure qu'on se (rapproche de l'équateur. Elle est, paraît-il, visible tous les matins et tous les soirs sous les tropiques, mâis dans nos climats sa présence est difficile à constater et il faut pour que nous l'apercevions que le ciel soit très pur. Ce ne sont point les hypothèses qui manquent pour expliquer ou tenter d'expliquer ce curieux phénomène. Cassiei et Mairan l'attribuent à l'atmosphère solaire, mais il semble bien que l'atmosphère du soleil ne puisse s'étendre aussi loin. M. Delaunay, qui dirigea avec distinction l'Observatoire de Paris, suppose que la matière nébuleuse, abandonnée successivement par la grande nébuleuse qui a formé notre système n'est pas condensée en totalité. Il resterait, dans ces conditions, de petites quantités continuant à circuler autour du soleil et formant par leur ensemble une sorte de nébuleuse de forme lenticulaire.

Enfin, l'illustre Tyndall croit que Se phénomène lumineux a sa source dans une matière qui circule conformément aux lois du système planétaire. Si nous en croyons M. Dufay, l'auteur de la récente note à l'Académie des sciences, on aurait cherché bien loin l'explication de la lumière zodiacale, alors qu'elle serait simplemient du: à notre propre atmosphère, dont une partie serait polarisée. On sait que la lumière polarisée jouit de propriétés particulières et que, par exemple, elle ne suit pas les lois de la réfraction. Georges Wultf

LA QUESTION DES DETTES

Le Figaro, M. Lucien Romier.

Le paiement de notre dette est donc, dans les circonstances présentes, tout à, fait chimérique aussi bien en marchandises qu'en or.

Dès lors, que veut-on de nous ? Oh c'est simple. Quand un débiteur ne peut payer avec son travail, il paie avec son capital. Réfléchissez que si la France m possède ni or ni solde créditeur en marchandises, elle garde un beau capital sous divers aspects, depuis son outillage et ses monopoles jusqu'à ses colonies. C'est à la liquida- tion partielle de ce capital que nous entraînerait fatalement, par voie directe ou indirecte, un contrat accepté à la légère. L'Action française, M. J. Bainville a Quand ils résistent à la clause de sauvegarde, .les négociateurs américains font preuve de moins d'imagination que quand ils déterminent notre capacité de paiement future. Ce n'est pas seulement au point de vue financier qu'on doit réserver l'avepir. C'est au point de vue politique. Que nous arrivera-t-il d'ici 1987 ? Si, en 1825, on avait tiré l'horoscope de l'Amérique, ainsi que M. Coolidge tire le nôtre, il aurait fallu calculer un événement comme la guerre de Sécession après laquelle les Etats-Unis ont mis dix-sept ans à revenir à une monnaie saine.

L'Avenir, M. Pierre Fervaque

Mais le jour où M. Stresemann aura proclamé officiellement que son pays ne reconnaît pas cette culpabilité, le traité de Versailles aura vécu. Et si le silence des alliés sanctionnait jamais cette déclaration que M. Briand a eu le bon esprit de repousser pour cette fois alors le Reich pourrait désormais refuser de payer, le tribut que le plan Dawes lui impose., Ainsi se terminerait cette comédie mysticopacifiste dont le président Wilson fut 10 grand metteur en scène.

( Au JOURNAL OFFICIEL Le Journal officiel de ce matin publie un arrêté du ministre de l'agriculture rapportant les prohibitions relatives à l'importai tion et au transit des oiseaux de bassecour de toutes provenances.

LA PROPAGANDE COMMUNISTE Un nommé Larnine Senghor, trente-six ans, originaire de Dakar, facteur des postes en congé, demeurant 61, rue Myrrha,' a été arrêté hier soir à l'Exposition des arts décoratifs, alors qu'il distribuait des tracts communistes aux soldats de service à la porte dù pavillon de l'Afrique occidentale.

De Berlin Le président du Reich a interdit de pavoiser et de manifester à l'occasion de son anniversaire, qui aura lieu le 2 octobre.

De Saint-Gall Le colonel Steinbuch, commandant le troisième corps de l'armée suisse est décédé hier après-midi.

LËBRAOELETUijnHUSE (Conte d'Afrique)

Mahéla est allongée à plat ventre, le menton appuyé sur ses bras croisés. Sa sœur Bevary s'est accroupie auprèl d'elle, un peigne à la main.

Leurs sim bous (vêtements) rouges et blancs tranchent sur la broussailte verte, leurs épaules :nues reluisent comme du marbre noir sous un soleil tamisé par un épais feuillage.

Il va venir, ce soir, du village de Bengalava, le Sakalave qui sera l'époux de la ieune fille.

Et pour le recevoir et lui plaire, il faut se coiffer.

Tout *Le secret de la coquetterie pour les femmes indigènes est dans cette opération. Etre bien coiffée, c'est être belle. On consacre à cette partie de la toilette des heures entières, en s'adjoignant une amie complaisante, car la coiffure sakalave est fort compliquée et ne saurai être réussie par soi-même.

Bévary a passé le peigne dans les che- veux de Mahéla. Les boucles crépues se rabattent en abondance sur le front bombé, poli comme ivoire, au-dessus d'un tout petit nez, gâté dans sa grâce par des narines trop larges.

La jeune fille laisse aller sa tête nvx tiraillements du peigne. Elle ne dit mot. Ses yeux très grands, d'expression douce, un peu naïfs, fixent l'horizon. Là-bas, sous la chaude ensoleillée de l'équateur, le village de Bengalava émerge en grisaille dans une plaine roussâtre, émaillée d'éblouissances par, les flaques d'eaw d'une pluie récente. C'est de là que viendra le Sakalave aimé, bientôt, dans une heure peut-être. Mahéla entr'ouvre à cette pensée ses lèvres charnues un sourire s'ébauche sur ses dents éclatantes et se termine en rires légers qui perlent dans la chanson d'un mésile à long bec.

A faible distance du pied nu de Mahéla, un « serpent-minute » est enroulé sur une feuille de bananier.

Sa morsure provoque la mort après1 quelques heures seulement d'agonie. Il dort tout menu, gros comme une pousse de mimosa, moins long que la main d'une coquette. Un rayon de soleil le surprend à travers les feuilles, en fait un joli bracelet d'or rose perdu là par quelque fée, au milieu des herbes sur lesquelles scintiltent les diamants de la pliuie.

Bévary a divisé en deux les cheveux de sa sœur, par une raie du front à la nuque.

Elle prend les mèches une à une, les tresse avec patience et les rabat sur le crâne, perpendiculairement à la raie, en laissant bouffer les extrémités.

Sa tâche l'absorbe. Les rides de son visage s'accentuent sous l'effort, ses lè- vres lippues s'extravasent davantage, ses yeux petits et atones s'immobilisent entre ses pommettes saillantes.

Elle ne voit pas le serpent qu'un rire de Mahéla vient d'éveiller.

Le gentil reptile a relevé la tête. El


Sarde un minuscule aiguillon rouge, quitte le feuillage de bananier et s'avance lentement, d'un mouvement gracieux de ses 'annelets, vers le pied nu de la jeune fille.

Les doigts de Bévary tordent avec deuxtérité. Les cordelettes s'alignent en nombre sur les tempes.

Le côté gauche est déjà terminé.

Dépêche-toi, fait Mahéla, en frappant de la main sur le sol, il vient En avant du village de Bengalava la silhouette d'un Sakalave s'est détachée soudain.

La distance ne permet pas de distinguer ses traits. Mais à sa haute taille, à ses cheveux très longs, à la sagaie et au kikey de cotonnade blanche qui flambe sous le soleil, la jeune fille ne se trompe pas.

C'est bien Bémainly, l-1 fiancé qui va lui prodiguer la joie d'amour.

Tandis qu'il vient très vite dans la plaine rutilante, le serpent s'arrête à quelques centimètre du pied de Mahéla. Sa tête se redresse fureieuse ses yeux qui brillent comme deux topazes cherchent le plis de.chair sur lequel il pourramordre, car l'exiguïté de sa gueule ne lui permet pas de s'attaquer à de grandes surfaces. Il découvre V'endroit propice, dans la membrane tendue entre les deux premiers doigts du pied.

Bévary redouble d'activité. Il faut que la ieune fillle soit coiffée avant l'arrivée de Bémainly,

Les mèches de cheveux divisées en deux d'uri coup d'ongle, se tortillent, se tressent entre les doigts experts, ébouriffent en retombant les..frisures de leurs pointes. Et Mahéla radieuse, sourit de loin au Sa.kalave-.qui marche à grands pas sous l'irradiation du soleil.

Son cœur vierge d'amour va vers lui, s'ouvre à sa pensée, se remplit des ardeurs'de l'ambiance en feu, berce des rêves simples comme elle-même.

Et l'élégant reptile s'est rapproché. Sa fine tête se glisss entre les deux doigts du pied, sa gueule s'ouvre.

Fta fini s'écrie tout à coup Bévary en laissant retomber avec satisfaction ses bras parés de bracelets de cuivre.

Une raie très nette se profile sur la tête de.Mahéla. Les cordelettes de cheveux retombent de chaque côté, alignés comme des fibres d'agaves sur le métier à rabannes. Et les panaches qui les terminent forment un cadre superbe au visage en sourire. La jeune fille contente d'être belle, heureuse de son naissant amour, veut se lever pour répondre au Sakalave qui lui. crie de loin en agitant sa sagaie

3lanào, ahoa?ia, ahoana, Mahéla. (bonjour, 'Mahéla)

Mais la gueule du serpent s'est refermée sur le pli de chair, d'imperceptibles dents s'enfoncent dans la peau, inoculant le venin mortel.

Mahéla a hondi sous la douleur. Elle voit le minuscule reptile se faufiler dans t'herbe en frisson doré. Un cri déchirant sort de gorge, suprême; angoisse de l'être qui. -se-, 'sent. irrémédiablementr. perdu.

Bémainly arrive en courant. La jeune fille s'affaisse dans ses bras, tandis que de grosses larmes coulent sur ses joues. Il la transporte dans la case et la dépose sur une natte de raphia, tout le meuble du logis avec des vases en terre cuite, un mortier à piler- le riz, des étoffes de différentes teintes accrochées Gà et là.

Le venin accomplit son œuvre avec une violence inouïe.

Les pieds, puis les jambes, puis le 'corps enflent sourdement sous le lamba que Bévary, affolée, a jeté sur sa soeur. Et Mahéla se tord en d'horrible souffrances, ses mains se crispant sur celles du Sakalave, comme pour s'y retenir contre le fatal courant qui l'emporte. Et plus son âme se dktâçhe de son corps, plus; son'. énergie se concentre dans le regard dont elle pénètre le sien, semblant vouloir puiser dans la force d'aimer la. force de vivre.

Mais bientôt ses bras retombent, inaElle ne voit pas le fiancé qui demande aux dieux de conjurer les mauvais génies et se laboure les cheveux divisés en, tresses serrées jusqu'au bout. Ses yeux se fixent dans la vision. d'une autre, vie; elle exale un râle profond, suprême, et demeure sana souffle sur la natte, tendre beauté noire dans la noire »

FEU'ILLETON DU GAULOIS DU OCTOBRE 1925

La Jolie Berbel DEUXIEME PARTIE

A L'OMBRE DU MUNSTER

FACE A FACE

•̃ SOITE :'•. î Le baron de Lucé employa dans sa chambre l'après-midi de cette journée à classer ses notes et à rédiger un mémoire diplomatique.

Sa fenêtre, grande ouverte, laissait entrer l'air et la lumière.

Berbel, restée seule, s'était installée au même étage que le Français, 'dans une tourelle située à l'aile opposée des 'bâtiments. Elle s'était aménagé, dans une petite pièce ronde, .un réduit intime qu'elle affectionnait, où elle allait souvent rêver ou travailler. Elle avait laissé Frida occupée dans les appartement :voisins.

Depuis, quelques jours, l'humeur de la, jolie gouvernante devenait inégale. Son énergie, sa volonté, sa gaieté, toute* sa nature .sa1ne et bien équilibrée ne la, défendaient pas contre une langueur dont elle ne s'expliquait pas la cause.

Elle tombait soudain dans de longues rêveries ou avait des accès d'humeur dont son entourage, y compris son seigneur et maître, subissait le contrecoup.

On la crut malade le comte voulut

auréole de ses cheveux, parée pour la mort au lieu de l'être pour l'amour. Au dehors le gracieux reptile s'est enroulé de nouveau sur la feuille du tiananier.

Un rayon de soleil le surprend à travers les feuilles, en fait un joli bracelet d'or rose,. perdu par quelque fée, au milieu des herbes, sur lesquelles scintillent les diamants de la pluie.

Sylvain Deglantine

NOUVELLES RELIGIEUSES A l'église Sainl-Michel des Balignolles a eu lieu la clôture de la neuvaine à saint Michel, en présence de S. Em. le cardinal Dubois, qui en félicitant le curé et l'architecte -n'a pas oublié Mgr Che.snelong, qui fut curé de l'ancienne église avant d'être curé de la Madeleine, puis évêque Et aujourd'hui archevêque de Sens.

Les Semeurs. Vendredi prochain 2 octobre, à Notre-Dame-des-Victoires, de midi à une heure vingt, conférence donnée par l'abbé Hennocque sur « L'Eglise face à la science moderne, » Cette conférence mensuelle cet organisée par la Société d'éducation ·· Les Semeurs ».

FAITS DIVERS be mystérieux affenfaf

de Popf-Marly

Deux automobiles ont amené hier matin à l'hôpital de Saint-Germain MM. Falco, substitut du procureur de la République de Versailles Sylvestre, juge d'instruction, et un greffier M. Gabrielli, commissaire divisionnaire, chef de la première brigade MM. Grand et Acquaviva, inspecteurs. M. Sylvestre demanda au médecin traitant l'autorisation d'interroger M. Golfieri. Celui-ci est toujours dans un état grave. Il a une fracture du rocher et s'exprime avec beaucoup de difficulté. Aux questions du magistrat instructeur il a répondu par des mots incohérents

Narcotique. individus. impériale. impériale. individus avec moi. encore une attaque. pas pu descendre SaintCloud.

Il a été impossible d'obtenir du blessé aucune explication claire sur ce qui s'était passé.

En quittant l'hôpital, les magistrats et les fonctionnaires de la première brigade se sont rendus à la gare de Mariy-le-Roi. Le chef de gare les a conduits à l'endroit où fut trouvé Je blessé. Le gendarme qui fut appelé à relever M. Golfieri avec les agents de la compagnie ne put que confirmer ses précédentes déclarations M. Golfieri, dit-il, était étendu dans l'entrevoie, blessé profondément à la base du crâne. Ses vêtements étaient intacts et il avait sur lui ses bijoux, son argent et ses papiers. Il ne put répondre à aucune de mes questions.

L'hypothèse d'un crime n'est pas encore retenue par les magistrats. M. Golfieri, qui paraît-il, aurait déjà été victime d'un attentat, en est resté très frappé et il se peut que, dans l'état de délire où il se trouve, l'idée de cet attentat lui revienne à la mémoire. Il semble probable que, s'étant endormi sur l'impériale de la voiture, il est tombé sur la voie.

Trafiquant de" monnaie. -Une ̃̃automobile s'arrêtait hier 'mâtin vers neuf heures, devant une importante fonderie de métaux de la rue Sainte-Elisabeth. Un homme vêtu avec élégance en descendait et se mettait en devoir de décharger quatre caisses soigneusement emballées. Mais il n'en eut pas le temps. D'un taxi qui suivait de, près, un autre personnage avait bondi

Police judiciaire, suivez-moi 1

Cette arrestation qui passa inaperçue des passants était le dernier épisode d'une longne et habile filature effectuée par l'inspecteur Gripois, de la police spéciale. Depuis plusieurs semaines, la police judiciaire soupçonnait un colporteur en bijouterie nommé Jean-Honoré Faur, âgé de vingt-huit ans, originaire de l'Atiège et demeurant 26, rue Bourg-Neuf à Bayonne, de se livrer au trafic des pièces d'argent. Jean Faur faisait de fréquents voyages à Paris en automobile et, régulièrement, il livrait de mystérieux colis iL des fonderies de métaux.

L'inspecteur Gripois prit le colporteur en filature, le suivit à Bayonne et ne le quitta plus jusqu'au moment* où il reprit la route dans la direction de la capitale. Certain. désormais, qu'il le retrouverait bientôt à Paris, le policier prit le train et attendit son « client » n. l'hôtel où il avait l'habitude de descendre.

Mardi soir, en effet, Faur se présentait au bureau de l'établissement et demandait une' chambre. Ce fut un jeu pour l'inspecteur Gripois de le suivre hier matin jusqu'à la rue Sainte-Elisabeth.. Emmené à la police judiciaire. Faur tenta de protester, mais ses colis l'avaient

lui faire consulter son astrologue, qui connaissait la médecine, mais elle s'y était refusée énergiquement.

Pour se distraire, elle avait commencé à étudier le français dans un manuscrit contenant quelques poésies du duc;d'Or-. léans, qui lui avait été prêté par M. d'Apremont.

Ce soir-là, elle s'était assise, le manuscrit sur les genoux, à la fenêtre entrebâillée de la tourelle; et laissait ses yeux errer sur les batiments, sur la cour déserte.

Le front pensif, le regard perdu, elle semblait une statue de la Rêverie. Tout était calme dans l'hôtel; rien .n'y troublait le silence.

Soudain, la porte du réduit s'entrebâilla. Debout sur le seuil, .le secrétaire alsacien Muller la dévisageait. Berbel, tirée de sa rêverie par cette apparition, crut à une méprise Messire, dit-elle, vous vous trompez sans doute. Que cherchez-vous ? Excusez-moi, mademoiselle, répondit l'homme entrant et refermant la porte. C'est bien à vous que je veux parler.

Berbel avait tressailli au son de cette voix, mais, se dominant, elle répondit avec calme.

Qu'avez-vous à me dire ? Faitesvite.

Ce que j'ai à dire sera peut-être long, répliqua le visiteur.

Et, amachant brusquement son chapeau et son bandeau, l'homme se dressa terrible, menaçant, défiguré par une balafre livide au-dessous de l'oeil droit. Berbel, s'écria-t-il, reconnais-tu Peter Wolf?

La jeune femme recula vivement derrière une table de chêne qui occupait le centre de la tourelle, et appela Frida à l'aide de son sifflet d'argent.

J. V.

suivis. On les ouvrit ils contenaient cent' kilos de pièces de cinq francs, de deux francs, de un franc et de cinquante centimes. Le tout représentait vingt mille francs.

La prise était bonne 1

Voleurs internationaux

Mme Reymond, qui habite 72, boulevard de Courcelles, quittait Paris lundi dernier, se rendant à Strasbourg, par le rapide 33, dont le départ avait lieu à 11 h. 40, gare de l'Est. Mme Reymond voyageait en première classe elle emportait-avec elle une quarantaine de mille francs de bijoux placés dans une mallette de cuir jaune.. L'heure du déjeuner ayant sonné comme le train allait atteindre Châlons-sur-Marne, Mme Reymond se rendit au wagon-restaurant et laissa à sa place la précieuse mallette. L'imprudence était grande,

Lorsque la voyageuse réintégra son compartiment, la mallette avait disparu le train avait alors dépassé Commercy. Mme Reymond ne put faire sa déclaration qu'à Nancy, où les recherches aussitôt entreprises par le commissaire spécial ne donnèrent aucun résultat.

Mme Reymond a été sans doute victime de voleurs internationaux qui, l'ayant remarquée la gare, l'ont suivie dans l'espoir qui ne fut pas déçu qu'elle commettrait une imprudence.

Écrasés sous une porte de 500 kilos Plusieurs ouvriers d'une entreprise de constructions industrielles étaient occupés, hier matin vers 10 heures, en face du numéro 4D de la rue Rouelle, à décharger d'un camion de lourdes portes en fer pesant environ 500 kilogrammes. Soudain, par suite d'une fausse manœuvre, une porte leur échappa et écrasa trois d'entre eux, les blessant grièvement.

Ce sont MM. Alexandre Dumoulin, âgé de dix-neuf ans, demeurant 90, rue "de l'Hôtel-de-Ville Jean Biza, âgé de vingt-trois ans, domicilié 31, rue Saint-Charles, et Pierre Desmaison, âgé de cinquante-huit ans, habitant 11, rue des Pierres, à Meudon. Ces deux derniers sont atteints aux bras et aux jambes quant à M. T)umoulin, il est dans le com,a..

Victime d'un pickpocket

Un habile pickpocket a dérobé, hier, dans un tramway, à M. Jules Maillant, comptable, 135, rue Lafayette, son portefeuille contenant une somme de 25,000 francs en billets de banque.

Le vol a été commis alors que le tramway passait rue Lafayette, entre la rue Cadet et la place Saint-Vincent-de-Paul. M. Haillaut a porté plainte.

Qu'est devenu ce jeune homme ? Mme veuve Mauranne, demeurant 16, rue des Ormes, à Maisons-Alfort, a signalé à la police que son fils, âgé de 15 ans, avait disparu depuis le 21 septembre dernier. Des recherches ont été entreprises pour retrouver le jeune homme.

L'agression de Choisy-le-^oi La Compagnie générale des eaux, à Choisy-le-Roi, promet une prime de 10,000 francs à la personne qui, par ses renseignements, aura aidé à retrouver les agresseurs de M. Bisserez.

Ce dernier est allé hier au commissariat de Gentilly on lui a montré la voiture trouvée abandonnée à Bicêtre. M. Bisserez a déclaré que cette voiture était bien celle dans laquelle se trouvaient ses agresseurs. Arrestation d'un faussaire

Le 24 septembre courant, on arrêtait à Marmandeun individu disant se' nommer Larroque, alors qifil venait d'essayer de négocier, dans un établissement financier de cette ville, plusieurs faux bons du Crédit national.

Habilement questionné, Larroque finit par avouer qu'il s'appelait en réalité René Gemberling, qu'il était âgé de 30 ans, sujet belge, et demeurait à Paris, villa Stendhal.

Hier, sur commission rogatoire du parquet de Marmande, un commissaire de la Sûreté générale a procédé à une perquisition au domicile de Gemberling. Au cours de cette opération, le magistrat a découvert tout un matériel servant à fabriquer des faux bons.

Gemberling, qui ne doit pas avoir de complice, a été écroué à la maison d'arrêt de Marmande.

A, Magne

PETITS COMMUNIQUÉS Ecoles polytechniques de notariat, 'de droit et de procédure par correspondance. La réouverture des cours de notariat, de droit et de procédure par correspondance a été fixée aux dates suivantes cours de notariat le 25 octobre 1925, cours de procédure le 31 octobre 1925, cours de droit (préparation aux examens de capacité est de licence) le 10 novembre 1925.

Pour tous renseignements, inscriptions, etc., s'adresser à M. le chef du secrétariat général des Ecoles polytechniques de notariat, de droit et de procédure (hôtel des Sociétés savantes, 28, rue Serpente, Paris.

Ah tu peux siffler, vipère, lui cria Péter. Frida est occupée loin d'ici. Tu n'échapperas ni à des explications ni à une vengeance terrible, si tu me résistes. Parle. Que veux-tu ?

Je veux que tu me suives sur-lechamp, sans faire un geste, là où j'entends te mener je veux que tu abandonnes ton Lichtenberg, que tu sais à moi, comme tu me l'as promis. Si tu refusels, je te tue comme une chienne, en punition de tes trahisons.

A ces mots, il tira sa dague du fourreau.

La gouvernante ne se laissa pas intimider.

Ah vraiment, riposta-t-elle, te voilà revenu, et tu revendiques ce que tu appelles tes droits. Mais, tu ne te souviens donc pas que tu m'as prise de force, que je ne t'ai jamais aimé, et que maintenant je te hais pour tes crimes? » Oui, je t'ai joué la comédie pendant cette nuit mai pour te forcer à t'éloigner. Tu t'y es laissé prendre, idiot, tu as accepté que je paie ton départ, ruffian

» Va, je te méprise, et je brave ton poignard. Tue-moi si tu l'oses, mais sache bien que j'estime Lichtenberg qui est un vaillant chevalier, un honnête homme, alors que tu n'es qu'un vil espion et un abominable assassin. » Elle se tut, belle d'indignation, farouche et résolue.

Wolf, qui s'était contenu, bondit vers elle comme un tigre, mais se trouva arrêté par la lourde et large table. Berbel, par la fenêtre ouverte, poussait à tue-tête ce cri

-r- A moi, messire, à moi

De Lucé, à sa table de travail, entendit cet appel désespéré.

Sans prendre le temps de saisir une arme, il se précipita dans le long couloir

LE "GAULOIS" AU THÉÂTRE

Au Théâtre Fémina. La répétition générale de La Chica del Gafo (La jeune fille et 'le chat), qui a eu lieu hier dans l'après-midi, a été triomphale. La grande artiste espagnole Mme Catalina Barcena a été longuement applaudie et rappelée plusieurs fois après chaque acte: A la fin du spectacle Mme Barcena et toute' la troupe si remarquable de M. G. Martinez Sierra ont été ovationnées par le public.

Dans les Théâtres

Les matinées d'aujourd'hui

A la Comédie-Française, à 1 h. 30, (tarifs des matinées classiques), Hernuni (MM. Albert Lambert fils, Georges Le Rov, Jacques Guilhène, Paul Gerhault, Dorival, Drain. Albert Reyval, Rognoni, André Bacqué', Jean Weber, Chambreuil, René Simon, Falconuiear Mmes Madeleine Roch, Jeanne Lven, Lherbay, Suzanne Rouyer).

A l'Opéra-Comique, à 1 h. 30, Le Voile du Donhcur (Mlles Germaine Baye, Niny Roussel MM. Dupré, Pujol, Azéma, Roussel, Goavec. Gilles). Orphée (Mlles Alice Raveau, Vallandri. Niny Roussel, Reville, Luparia, H. André). Chef d'orchestre, M. Cohen.

A l'Odéon, à 2 heures, Mithridate (MM. Paul Oettly, de Higoult, Chai pin, Maurice Donneaurï Mmes Racliel Béremlt, Cazaux). Les Plaidcur.s (MM. Darras, Pasquali, Lucien Hector Mmes Henriette Moret, Clarance).

A la Gaîté-Lyrique, à 2 h, 30 à la PorteSaint-Martin, à 2 h. 30 l'Athénée, a 2 h. 45 au Palais-Royal, à 2 h. 30 aux Bouffes-Parisiens, à 2 lt. 30 au théâtre Sareah-Bernhardt, il 2 h. 30 aux Nouveautés, à 2 h, 45 au Châtelet, à 2 h. 30 à. l'Ambigu, il h. 4G, même spectacle que lé soir.

Les premières et les reprises de 'ce soir

Au Gymnase, à 8 li. 30, première représentation de La Joie d'aimer, pièce en quatre actes de M. Louis Verneuil, interprétée par Mme Elvire Popesco, MM. Louis Gauthier, Polin, Marcel André, Mlles Flora Dehon et Madeleine Damircff.

Au Théâtre Femina, il 8 h. 30, première < représentation de La Chica de/, Gato, pièce en trois actes de NI. Carlos Arniches, interprétée par Mme Catilina Barcena et la troupe de comédie espagnole de M. Gregorio Martinez Sierra.

Au Théâtre Aibert-Icr, à 8 h. 45, première représentation de Ltc Fête du village d'Hindle, comédie de M. Stanley Houghton, interprétée par les English Players.

Au Trianon-Lyrique, à 8 h. 30, reprise de La Fille d,u Tambour-Major, opérette d'Offenbacb," interprétée par Mmes Roberte Fissore, Andrée Moreau, Fernande Huchet, Nyssor MM. José Théry, Rudeàu, Léon Joubert, Alex Jouvin, Max Ré'jean, Derroja et Vendrix dans les principaux rôles. Chef d'orchestre, M. Atbert Jacobs.

MM. les critiques et courriéristes seront reçus au contrôle sur présentation de leur carte. Au Studio des Champs-Elysées, il 9 heures, reprise de La Cavalière Eisa, pièce de M. Paul Demasy sur un thème de M. Pierre Mac Orlan. Ce soir

A la Comédie-Française, à 8 heures 30, Aimer (MM. Jacques Guilhène, André huguet, Mme Marie-Thérèse Piérat). Un Ami de jeunesse (MM. Denis d'Inès, Roger Monteaux, Pierre Bertin; Mlle Nizan.

A l'Opéra.Comique, à 8 heures, La Habanera (Mile Demellier MM. Henri Albers, Oger, Vieuille). Le Jongleur de NotreDarrre (MM. Lucien Fugère, Marny, Dupré, Pujol, Azéma; Rousseau, Morturier). Chef d'orchestre, M. Maurice Frigara.

A l'Odéon, à 8 h. 30, Le Procureur liallers (MM. F. Gémier, Fabry, de Rigoult, Cailloux, Lucien Dubosç, Pasquali, Balpétré. Raymohd-iGïrard, Mines: Charlotte-Cfasis, Fanhy "Rbbiane, Delbo) A la GsHté-Lyrique, à 8 h. 30, La Poupée (Mlles Denise Cam, J. Ferny MM. Henry Jullien, Jysor, Gérardy). Deux ballets (Mlle Capry).

Aux Variétés, à 8 h. 45, L'Eternet Printemps (M. Jules Berry, Mlle Maud Loty, .M. Pauley, Mlles Blanche Monte], Jeanne Loury; MM. Larquey et André Lefaur).

A la Porte-Saint-Martin, 8 h. 30, Zaca (MM. Jean Coçraelin-, Clément, Chabert, Coizeau et Jacques Grétillat Mlles. Polaire, J. Boyer, Vaujours, Jurdaan).

A l'Athénée, à 8 h. 45. Les Nouveaux Messieurs (M.' Victor Boncher; Mlle Gaby Morlay MM. Berthier, Cousin, L. Dayle et André Dubosc). Au Théâtre de Paris, à 8 h. 30, La l'érité taute nue, pièce 'de MM. Pierre Veber et Gustave Quinson, d'après Nothing but the Trush, pour les représentations de M. Max Dearly. Aux Bouffes-Parisiens, à 8 h. 45, P. L. Ai. (MM. Georgé, Max de Rieux Mlles Marguerite Deval, Eliane de Creus, Varville, Suifel) Au Palais-Royal, à 8 li. 45, Le Monsieur de cinq Heures (MM. Brasseur, Le GaUo, Duvallès, Cp. Lorrain Mmes Marg-. Templey, Denise Grey, 'Andrée Guize).

Aux Capucines (Gut. 5G-40), à 9 heures, Qunnd on est trois (Mlles Edmée Favart, Christiane Uor, Pascaline et Marthe Derminy MM. Jean Perier, Destrey, Fenonjois etLouvigny). Au Théâtre de la Madeleine (Elys. 86-25), à 9 heures, Un Homme; (M André Brûlé; Mmes Madeleine hély, Marie-Laure MM. Bertlaier et G. Séverin avec Mlle S. Rafale). Au Théâtre Michel, il 8 IL 45, Parlez-moi lt'elle (Mlle Farna, M. R. Hasti). Enfin seuls (MM. Signoret, R. Hasti, H. Crémieux, F. Gravey Mlles Jane Renouardt et J. Véniat). Aux Mathurins, à 9 heures, Le Cocu niagnifique (MM. Pierre Renoir, Pierre Stéphen, Asselin, Serge Plaute Mmes Régina Camier, Berty, Alice Dupray et Yvonne Savé).

'Voûté qui réunissait les deux ailes de 'l'hôtel. Il courut vers le réduit d'où pastaient les cris.

Il l'atteignit, ouvrit brusquement la porte.

Derrière la table renversée, Berbel, tombée sur les genoux, avait été saisine à la gorge par Peter et allait recevoir le coup fatal.

L'arrivée du Français dérangea le meurtrier. Il ne put assurer son coup de dague, qui dévia.

Mais déjà de Lucé s'était jeté sur lui et avait engagé une lutte sans merci. Il avait saisi de la main gauche le poignet, armé de son adversaire, qu',il enlaçait de son bras droit pour le renverser. L'attaque fut si vigoureuse que les deux hommes roulèrent à terre, au milieu du mobilier culbuté.

Le baron avait pris le dessus, mais Wolf avait pu dégager sa main droite, et son poignard cherchait le cœur de son ennemi.

Berbel, relevée, vit le danger. Elle se jeta comme une lionne dans la mêlée, s'accroupit et mordit si cruellement Peter à la main qu'il. laissa échapper son arme.

Sur ces entrefaites, Loriot et deux valets, attirés par le bruit -de la lutte, venaient à la rescousse.

L'aventurier, empoigné, ligoté à l'aide du ceinturon de l'écuyer, fut réduit à l'impuissance.

On voulut l'emmener. Il résista violemment aux trois hommes qui le tenaieni, et se roula à terre, écumant, ©mDomipré de rage.

Laissez-moi, rugissait-il, je veux leur parler.

» Ecoute-moi, fille perdue, tu m'as trahi, bafoué à Qttenheim, et tu réussis aujourd'hui à échapper à celwi qui rêvenait des enfers pour se venger, comme

Au Théâtre de l'Etoile, à 8 h. 45, Le Péché capiteux (Mme' Rachel Lauwers M. Urban, MUe Arletty, M. Harry Mass Mile Yo Maurel, MM. Farjaux et Dupré').. A la Potinière, à 9 h. 15, Monsieur et Madame Un 2'et (Mlle Alice Cocéa MM. Jacques Baumer, Lagrenée. Mlles Ketty; Kelly l'au- lette Dartois, Yette Renou).-

Au Théâtre Sarah-Eernhardt, à 8 h 30, Mon Guré chez les riches (MM. Vilbert H Monteux, Mme Léry Mlles Jeanne Qelys Jehanne Bailly et Càssive).

Aux Nouveautés, à 8 h 45, Pas sur la bouche (Mlles Régine Flory et J, Cheirel MM, Berval, A. Lamy Mmes P. Carton, G. Cham-. pell et M R. Darthez et Mlle Pierrette Madd). A la Comédie-Caumartin, à 9 heures Uri Déjeuner de .soteil (Mmes Spinelly, Elien André'e, N. Malber MM. Debuc&iirt', A. Morins, Galet et Mlle Irène Wells).

Au Théâtre de l'Avenue,, à 9 h Qu'en du l'abbé?. (MM. Abel Tarride, Paul Ville, Jean Dumont et Robert Burnier Mlles Nina Myral et Viorica). Au Théâtre de l'Exposition,' à 9 tiouées, ¡-'Inquiétude, comédie de M. Léon Rut-h' On finit souvent par où l'on devait. commencer un acte de M. François Turpin. La reprise de Sainte Jeanne,, qui devait avoir lieu ce soir.au théâtre 'des Arts est remise a samedi prochain également en soirée par suite d'une légère indisposition de M. et Mme Pitoeff.

A l'Opéra Mme Frozier-Marot, MM. Perret, .Duclôs, Narcon et Bordon paraitront demain dans les principaux rôles de Hamson et Dalila Le ballet Suite de danses, qui terminera la soirée, sera dansé par Mlle Anna Johnson et M, Gustave Ricaux.

C'est M. Henri Bùsser qui conduira l'orchestre. ̃ '̃.̃̃ A l'Opéra-ComiQue La série des dix-huit spectacles différents annoncés du ,1er au 14 octobre sera inaugurée aujourdhui même. On donnera en matinée Orphée, de Gluck, avec Mlle Alice Raveau et Le Voile du Bonheur. La représentation au soir comportera Le Jongleur de Noire-Dame avec M. Lucien Funère dans le rôle au'il a crée, et 'La Habanera, avec Mlle Démellier, créatrice du rôle de Pilar. •"

A la Renaissance Depuis les célèbres distributions ue Guitry au théâtre de la Renaissance, on n'aura pas vu une affiche aussi sensationnelle nue celle ide La Menace, la nouvelle pièce de Ni. Pierre Frondaie. Aux côtés de la grande artiste Mme Cora Laparcerie, qui fera sa rentrée dans cette œuvre, paraîtront les grandes vedettes du Boulevard MM. Jean Worms, George Mauloy Mlle Andrée Pascal et M. Pierre Magnier. La location est ouverte iiour ta pre: mière à bureaux ouverts qui aura lieu mercredi soir.

1 Ainsi que nous l'avons annoncé, la représentation de La, Poupée', que donnera ce soir la Gaîté-Lyriqûe sera absolument privée. Dibengo, tel est le titre définitif de la pièce nouvelle de MM. Pierre Wolff et Henri Duvernois qui passera en répétition générale le lundi 12 octobre à la Rorte-Saint-Mart'in. Dans la soirée du'jeudi 15 octobre, Ie' Théâtre de Paris donnera la répétition générale de La Nuit est a nous. de M. Henry Kistemaeckers.

La mise en scène de la.comédie musicale de MM. Bousquet et Falk, musique de M. Szulc, que l'on «pète actuellement aux Capucines, est faite par M. Abel Tarride. Cet ouvrage est provisoirement inGitulé.: Les Croquignolet. Outre l'auteur et Mme Marguerite Valmond, Les plus beaux yeux du mollde, de MM. Jean Sarment, seront créés par MM. Abel Jaequin, Henri Desmaret et Mlle Forest au Théâtre du Journal.

Ce soir, Mlle Régine Flury fera sa rentrée dans l'opérette Pas sur la Bouche aux Nouveautés. ̃ ̃ ".̃ ̃ ̃ ,̃̃ •̃̃ :.i, Le IJruii !à,,coûrtu :nier,' qu'un, ,commeriçfifner& d'incendie s'était déclaré dans la matinée au Vieux-Colombier, M. Andmé Lang, qui administre provisoirement le Théâtre des Jeunes Auteurs, nous prie de dire que cette nouvelle est dénuée,de tout fondement.

C'est à partir du mardi 6 octobre que La Veuve joyeuse sera reprise à Bataclan avec Mlles Alice Chenaud dans le rôle de Missia, Jean Dais, Tsibillo, Mars-Biso, Carie Théo Sirbey, Géo Flandre, Montigny Mmes Jany.'ta, Leonnec, Yvonne Puget, Parrier, Maryo et; M. Delamercie seront 'les- principaux partenaires de cette excellente artiste. La Fête du village d'Hinclle que les English Players donneront ce soir pour la première fois au théâtre Albert-Ior, a été jouée pendant deux ans à Londres et deux ans et demie à New-York. Cette saison anglaise prendra fin le 7 au théâtre Albert-I", mais à partir du 21 décembre prochain, les' English Players y ireylendront pour s'installer d'une façon permanente: A.la place du Bout de fil coupé en quatre, qui devait primitivement être créé à la Maison de l'Œuvre et que nous verrons bientôt chez les Jeunes Auteurs, M. Luyié Poë montera une autre comédie en -trois actes de M. Stève Passeur. .'̃ Ces jours derniers, M. Gabriel. Ténof. s'est adjoint M. Alfred Rheims, dans ses théâtres, comme collaborateur..

Simili, la pièce de M. Claude-Roger Marx qui connaît actuellemént de beaux soirs au Vieux-Colombier, vient d'être achetée pour les pays de l'Europe Centrale. M. Gémier est reparti pour Paris après avoir jeté les bases due l'internationale du

il l'avait promis. Tu, triomphes encore, parce que tu as trouvé ce maudit Français pour té secourir, comme tu as trouvé ce vieux benêt de comte poiutr t'entretenir. Mais ni l'un ni l'autre ne feront de toi une honnête femme. » Malheur à toi, infâme Berbel! Malheur à vous, misérable Welche, si je vous retrouve un jour sur mon chemin. »

Après bien des efforts, on parvint à bâillonner et à entraîner le forcené. On l'enferma dans le cachot de l'hôtel, où il fut gardé à vue par deux sentinelles. Dans la petite pièce en désarâre, le calme avait succédé à la tempête. Berbel et de Lucé s'y trouvaient en tête-à-tête. ̃ Le gentilhomme releva un fauteuil pour y faire asseoir la jolie gouvernante qui, malgré sa vaillance, devait être épuisée par cette scène. atroce.

En se baissant, une blessure qu'il venait de recevoir à l'épaule au cours de la bataille, mais dont il ne s'était pas encore aperçu, saigna, et un flot de sang empourpra son vêtement en lambeaux. Berbel, qui jusque-là n'avait pas faibli, pâlit affreusement.

Ah mon Dieu, fit-elle, vous êtes blessé.

Bah ce n'est rien, mademoiselle, un soldat en a vu bien d'autres. Je n'oublierai jamais, ajouta-t-il en lui tendant sa main valide, et j'apprendrai en France à ceux qui m'aiment que, je vous dois la vie.•̃

La gouvernante mit sa main tremblante dans celle du gentilhomme. Ses yeux s'emplirent de larmes, qu'elle ne chercha plus à contenir. Elle tomba, olutât au'elle ne s'assit sur le fauteuil, et sanglota amèrement, car la réaction se produisait en elle. et elle voyait ^soudain clair dans son coeur.

théâtre dont il a proposé la cré'ation. Il été décidé qu'un bureau provisoire de l'Association universelle du théâtre serait créé à Berlin, pour être transféré à Paris lorsque M. Gémier sera rentré de son prochain voyage ATHENEE HCetsrj I VICTOR BOUCHER

et de GABY MORLAY dans LES

NOUVEAUX MESSIEURS de ce formidable 1 succès «5UU H

= Matinée à 2 h. 45 AU THEATRE DES ARTS. S« C'est tout simplement un des spectacles les plus

attrayants de l'heure pré- ̃

sente. Je nlains ceux qui

ne le verront pas, et, s'il,

y a une justice, tout Paris

défilera au Théâtre des

Arts.

[L'Œuvre. Ed. SÉE.) ̃ •'

AINTE-JEANNÈ

MwamtoBB avec LyumiLLM rllUcrt .Dans les Musie -3"îalis, Concerfs o :hez les Chansonnier

Les matinées d'aujourd'hui

A l'Olympia, à 2 heures au Casino de Pa- ris, à.2 heures au cirque d'Hiver, à 2 h. 30 au cirque de Paris, a A h.30 au cirque Médrano, iL 2 h. 30, même spectacle que le soir. La premiére de ce soir ̃̃̃̃̃̃ A la Mascotte, 9 heures, première représentation du spectacle d'inauguration. Ce soir

Aux Foiies-Bergère, à 8 h. 30, Un Soir de jolie (M. Dorville, Mlle Gaby Montbv<;use, M. Tirmont, Mlles Yv. Doyen, Jane Brazine, G. Lambel, MM. Launay, Léonce).

A l'Olympia, à 8 h. 30, Marguerite Carré G. Lix Uoumel Jane Stick les 3 Jovers The Duncan's dogs Marcelle Alard et Jehan Horam. De 5 à 7 h., dancing. Entrée 3 fr. Au Casino de Paris, à 8 h. 30, Paris fil Fête (Parisys, Mitty et Tillio Dutard, 'Serjius, Lily Mounet, Yvonne Curti, et les 16 Lawrence Tiller Girls).

Au Moulin-Rouge, à 8 h. 30, Mieux que nue, revue à grand spectacle (M. Biscot, Mlle Ed. Guy, M. Van Duren, Mlle Argentina, MM. Berley, Oy-Ra, etc.) Mat. sam. et dimanche. Au Théâtre des Champs-Elysées MusicHall, à 8 h. 30, le fakir Tahra bey et ses expe'riences do catalepsie, insensibilité, etc,' lié- néral La Vine Delfy, Cornélius et Constance. Au Palace, à 8 h. 30, La Nouvelle Revue (lo plus grand comique du monde Grock Mlles Jane Pierly, Marie et Christiane Guy, Jane Aubert, la danseuse Rahna, etc.).

= Au Cirque d'Hiver, à 8 h. 30, les Fratellini et leurs enfants le trio Kaneys les Stanley la cavalerie de M. Kougot 20 att-râc- tions. Matinées jeudi, samedi et dimanche. Au* Cirque de Paris (Ecole militaire. Së- gur 31-VU), à 8 h. 30. (Matinée jeudi et dimanche.) Les Pompoff, célèbres clowns espagnols les 10 Lions et 15 attractions. Aux Folies-Bergère

Que ce mois d'octobre commence pour vous dans la joie.

Allez voir ce soir le plus beau spectacle de Paris la super-revue de M. Louis Lemarchaud, Un Soir de folie..

Matinées samedi et dimanche. Les deux héros du raid Tokio-Paris, le ca- pitauie Abé et le pilote Kawatchi, assisteront ce soir à la représentation de la revue farts en fête, au Gasino de Paris. Et puisque nous parlons du Casino de Paris, profitons-en pour annoncer que sa revue d'hiver aura pour titre l'aris qui chante.

CHAMPS-ELYSÉES

MUSIC-HALL

CE SOIR, dernière séance

du FAKIR t- s-

TAHRA BEY

DEIIAIN, débuts de

SAINT GRANIER

Première représentation de la REVUE NÈGRE

t)ans les Cinémas

Aujourd'hui i A Madeleine-Cinéma, La Croisière du Navigator (Buster Keaton). Trois séances par jour. ba Musique

Aux.concerts Lamoureux: Voici le programme du premier concert (se. rie A), qui sera donné à la salle Gaveau dans l'après-midi de dimanche prochain 4 courant, à 3 heures, avec le concours de Mme Gabrielle Gills et sous la direction de M. Paul Paray 1. symphonie en né mineur, a) lento, allegro non troppo, b) allegro, c) finale (C. Franck) 2, 'a) La Flûte enchantée, air de Pamina (Mozart), b) Le Papillon, Mme Gabrielle Gills (Campra) 3. Ma Mère l'Oye (M. Ravel) 4. Danse macabre, violon solo M. A. Quesnot (Saint-Saëus) 5. LeS Prières, I. oraison do-

De Lucé, silencieux, immobile, la contemplait.

Hélas messire, reprit-eLle au bonii d'un instant, vous allez repartir pomp la Franc, vers ce beau pays, vers ceux qui vous aiment, vers la femme et les. en- fants qui vous attendent. » Vous oublierez, bientôt peut-être, cette, pauvre créature que vous avez saiuvée et qu'on appelle Madame la gouvernante. »

Et comme de Lucé protestait avec sincérité qu'ilgairdërait fidèlement le sou- venir de son courage et de sa beauté, elle ajouta, en s'essuyant les yeux Quoi qu'il arrive, je ne vous oublié.rai jamais, et, toute indigne que je sois; je prierai pour vous jusqu'à mon dernier Jour.

» Mon Dieu, poursuivit-elle, je ne me souvenais plus que vous êtes blessé, que votre sang coule encore pour moi. Et cette femme énergique, dominant sa détresse, chargea Frida, qui venait de reparaître, de lui apporter du linge, du baume, de la charpie. Puis, elle pansa de ses mains, avec des précautions" infinies, la blessure de l'envoyé de France. Lorsque le comte Jacques revint, tard dans la soirée, et fut mis au courant de la réapparition et de l'arrestation de Wolf, du danger couru par Berbel, il voulut d'abord procéder, dès le lendemain, à un jugement et à une exécution sommaire du misérable.

Mais il réfléchit au cours de la nuit,- et décida, de le livrer aux tribunaux de la République qui, il le savait, était très chatouilleuse au point de vue de ses droits de haute justice. PIERRE CORDEMOY*

(A suivre.)

Reproduction interdite. Copyright by Pierre Cordemoy (1925).


minicale, II. salutation angélique, ni. symbole des; apôtres (A. Caplet), Mme Gabrielle Gills 6. L'Apprcnti sorcier (P. Dukas). Le célèbre chœur croate M. Kolo de Zagreb consacrera deux concerts à la musique yougoslave les 2 octobre, en soirée, salle Gaveau, et 4 octobre, en matinée au -thé'âtre des- Arts P#coratil's. Location ouverte.

Cours ef leçons

M. Jean d'Yd reprei; Ira ses cours'gratuits de diction et d'art dramatique tous les jeudis, à 5 heures, à la mairie, du quatrième arrondissement.

Nicolet

LES REVUES

LIRE DANS

du 1er octobre 1925

LAMARTINE et AIMÉ MARTIN

par Louis BARTHOU

de l'Académie française

LETTRES A AIMÉ MARTIN

"̃̃ par, LAMARTINE ./y

PRÉFACE DE SAINTE JEANNE

par Bernard SHAW

Le numéro 4 fr. 50

Abonnemts: Un zn,Pars 80 Ir.; DéparL 86 Ir.; Étrattg. 98 fr. 3, RUE AUBIER. 3

CONCERTS DU 2 OCTOBRE^

12 h. :iu, radio-paris (1,750 m.). Concert •. 1. Gardawoij, marche (G. Goublier-Salabert) ? 2.A :Mi Querida, valse espagnole (A. Gauwin) 3. Rumance éLégiaque, violon (Nissares) 4. Le Calme sur la prairie (F. Salabert) 5. Hungarian Czardas (G. Michiels) 6. Romance sans paroles, violoncelle (Gresse) 7. Carnaval (F. Fourdrain) 8. Coppelio, trio (Delibes-Alder) Passe iNcu-rues-Chapelierj 10. Prélude du Déluge, violet (Saint-Saëns) Il. Poursuite de Papillons !P. Fauchey) 12. Chansons des bois (E. Cools) 13. A Napoli, solo de violoncelle (Ronchini) 1 k Chanson d'Amour (P. de Bréville-Chapelier; 15. Dédé, fantaisie (H. Christine).

13 h. 15, Radio-Toulouse (432. m.). Concert. 15 heures, P. 'f, T. (458 m.). Concert Programme Cordoba (Lozano) Don Juan, ouverture (Mozart) La Reine Fiamette, nocturne (Leroux) Lakmâ, fantaisie (Léo Delibes-Alder) Prima carezza (Rico) Brise marine, valse (Popy) Bahia, intermezzo (Audolfi) Méditation pour violon (Gounod) La Flûte enchantée. Le Perroquet (Mozart) Et Tango de Amor (Filipucci) Moncey-Montmartre (Otter).

17 heures, ROME (425 m.). Lecture pour les enfants.

17 h. 30, Rome (425 m.). Orchestre.

18 heures, Rone (425 m.). Jazz-band. 18 h. 15, Touk Eiffel (2,650 m.). Concert Programme Lecouirier littéraire, par M. Paul Dermée'; Invitation à la valse (Weber), piano, par Mlle Alice Andrieu Le Rêve d'Elsa de Lohehgrin (Wagner), chant, par Mme Alice Thivot Rondo brillant (Schubert),- violon, par M. Devaux Viviane (Charles Lefebvre), chant, par Mme 'Thivot Danse slave (Dvorak), violon, par M. Devaux Printemps nouveau .Paul Vidal), chant, par Mme Thivot La Fille aux cheveux de lin (Debussy), par Mlle Andrieu; Arabesque (Debussy), violon, par M. Devaux.

20 h. 45, RADIO-PARIS (1,750 ni.). Concert 1. a) Mandolines (Fauré-Badenes), b) Esquisses (Aubert-Mouton). par l'orchestre Radio-Paris Z. $)^ïntrù<iuclion etjiUondnLijçapriecioso (Saint-SaSns), M.- René Bas; II): Deuxième Barcarolle (Fauré), Valse <in- ût dièse mineur (Chopin), M. Maurice Bêche; III) Rondo (Mozart-Kreissler), M. René Bas IV) Idylle, Scherzo-Valse (Chabrier). M. Maurice Bêche V) Sonate en si bémoL (Mozart), MM. Maurice Bêche et René Bas 3. Trio (Lalo), par l'orchestre Radio-Paris.

21 h., P. T. !T. (458 m.). Concert. Programme Une Çôur d'amour au royaume de Chimerie 1. Remise des pouvoirs par la Ré.

bourse: DU mercredi 30 septembre 1925 ^MÎpSàSfïïÏSïMÎ PARQUET BANQUES "l OBLIGATIONS il apparaît qu'il existe encore un gros Fermeté du Rio à De nouveau, on = «g »« B°"S 6 0/° 1913 ™ 9M = iS^Ï.Ï.Ï •• âii E c^SÎS»»!; « î» Blanche, on le serait, car on croit à la l.DOO. CrédtCommerc. de France. D'ETATS X Com. 1306 J 0/0 r.â 500 f. «an <>ia 9- v ES^^ d?KtiteiSduC5ildeit Le Suez fait montre de meilleures dispo- c^r, ,»: c^-w. KSÎÎ.ÎS!: «• 123 ^^±1= 2!S StS Coolidge. L'essentiel pour nous c'est de ne sitions à 11,195 •• Cape Copper •̃ 48 S0 H Fonc.191331/20/0r.500f. Blanzy, Jouissance 701.. 701.. rien signer sans la clause de sauvegarde -r, x -w, -i • 1 tx c- -l x Mobilier français ibj chartered 15a «i lût" •' 3 0/0 Amortissable SG 57 n 1913 40/0 r. à 500 f. ,.7 320 Carmauxnouv. 1S8S 1375 rien signer sans la clause La Rente. Foncière, irrégulière, finit à société Générale ,sa. lj- •* lo1 ̃̃ 31/2 0/0 Amortissable sa si so S EmPr.i9i7 5i/2r.à3oof. 192 hl Carvin nouv m., ses.. qui nous permettrait de nous retrancher oqjq Rente Foncière JSÏO MtO Chemins Ottom (Lots turcs). 87.. 57 35 ce Com.192051/2r.500f.t.p. •• l3 Courrières. G43 derrière toute carence de magne suez .QJ cityDuep «c» «g so « ss ° Emp.1921 6i/2r.soof.t.p. •• -gj •• Dourges ikk. m.. pour réclamer les moratoires 00^ âS* 311 « 0 0 i«e 46 75 47 ÏZllllllfoî^V ™ '̃'̃ «« eraisLsao. «0.. 4«* concernant les possibilités de transferts. Au comptant, les actions et parts Guet- pi. Crown Minqs 2S7 2^g ™ obi.Ch. fer Etat 4 0/0 191 2-1 4 s».. sa* 4l sas" m" s'est faite aisément au part à 2,044 au lieu de 1 950, hier. 135 g^^b^V; 'fS ii gées-et où les disponibilités abondent. Les meurent achalandées. Malacca 409, Padang S95 j0 Bons 6 0/0 1921 4iï 430.. I •• «J reports n'ont.valu que 4 3/8 0/0. Sur certai- 945 après 972. Frrî™"w°JômtnSnenrrt ?2i •• ??S e 0/0 1922 30/'0 Fusion, .13 ;13' priorit* soso .soîî obligé à coter un déport. En banque, la si- La De Beer/a repris à 13 58. On parle »«ii»a.. Z Hjt" » Kou»' ou?ssC° TT.: l Y. âî tuation de place serait chargée, paraît-il, en d'un nouvel accord concernant la vente des Tréfileries du Havre 1"8 ua 6UiaT"Umpong .T. 2»2 53 25 M^']a \%00]lf, 249 •• H»- 4o/o" 250 samt-Gob.in, ohaun, sas valeurs de caoutchouc, en en diamants par le syndicat. Mines de Courrières de Courrières. Nord £ 0/0 série Mozambique, en recherché etc. Aussi l'ar- D réalisations ramènent la Transvaal Mines do Lons sso 331;; 1902 485 •• 183 30 s °/°> série E- ••'•̃'•'̃•• ->3s 30 Chargeurs Reunis (parts). m un peu aU-deSSUS..Chartered à 151. *«<> ri» 7 5 Angleterre 2 1/2 0/0 Î3t.. 233 30 Or.éans Bons'déce'n'ëo/o" Z î« r TransPorts MaritimcB Tendance ferme de nos rentes. Le 40/0 On'note, par contre, une meilleure ten- n k ,a-> ->nn 381 jMorsfontein .110 us ̃• «? 2J BSr.="=;a;;S:: SSS^r: 'S s .=. »̃*̃ » i °-"V^=: "=̃ h#J^fô£S2i&S!?S SSfr^P«eS^ SS?a».^ S »:: BË^= I •̃ 1 I .=, W^= § = ^.HrE: il S Les' fonds turcs ont conservé et même Des rachats en valeurs de pétrole. La Tran;atiantiqueord us mw"ÔÏS Agence accentué au début leur fermeté. On parle Des rachats regagne 600 francs fr. voitur. p.hs .̃ c;3 700 Espagne Extérieure 2C4 Nom ouiS: les i! Ôg« ê^t d° (parts) SS Sî SdVïrffisurTbasede2 0/0or(ce Progrès de l'Est Asiatique Danois à 6,400 ca.u«chou«do nndo-ch,n. ,330 ,333 Zï^Z^l0'0 «} »; Japon 4 1905. 353- 354. Tunisiens, M Sur le 4 0/0 Unifié, pour revenir a 66 75, et MÉTAUX PRÉCIEUX Raffineries & Sucreries Say.. 1SS7 •• issu Tabacs du Portugal 975 Magasins Généraux de Paris 1180 1199 Le Figaro !15 21o 43 50 sur le 5 0/0 pour, qui termine au et ̃: Rirorlos d'Extrême-Orient •• Navigat. de l'Afrique du Nord j n no.. »,«-,1(nnffi,,m AirComprimé.ï.V.V;.V; irsii ngo Haour(Etablissements) ].•••" r, sur l Union Européen. Ind. et Fin. H84 (soi North Caucasian | s» 54 «5 R"«'<> 0/0 1( 53 u »0 Electricité de Paris liîï is« Cha"( U300..«2)0.. au. Or fin, le gramme 14 fr. 250 J0 73 75 il Forces Motrices du ̃Rhône;: 801 B8c-Au" V61" Fonds russes mieux- On a noté des de- Platine, le gramme 78 fr.. Russ%c^0nde104Q?/10a-Qv-- S1 Si 30 ^dan9 (Caoutchoucs). oir t o,o 1901 il.. il 25 Téléphones 7cg Librairie Hachette A» »9o mm»: -««£.– ïKrss* S=S^S sa Serbe 5 0/'0 1913 Cuivre et Pyrites 334 Turc Unifié «S Rand Mines. S SKS«.«,«™ ,i» MARCHÉ EMBASE Banque do Londres et Mexico 40 45 «3 43 de France •• ^i^»:»^ B^rpï;onotdmu25<ofpt i" I\Iy. s^hp^s^^). «23 «.. Santa^50'01910 i»::»».: de France 2S:: 0- comptant i AM • •̃• Crédit Foncier Egyptien -U3'J Xlio ] Spassky Copper 30 42 73 je Sambre-et-Meuse.. H£0 HiiO Albi Argentine •̃ '•• Congo ;up. aux Sr. Lacs Afr. sl-).. SU Stoaua Française Atel. & Chantiers de la Loire SU.. Si! Bruay 26ÎO ..j Î650 .311 110 CcntralMining Tanganyika 2S9 -:<M = 187G 4 0/0 remb. à500 f. 3(9.. 357.. Châtillon-Commentry I42S I42S Electro-Câble «T.. «01.. i bspagno 304 303 73 3U4 303 73 6Î5 Rio-Tinto «<o.> Terres Rouges (Plant) Cl)3.. CD3.. < 1892 2 1/2 remb. à 400 f. 169 30 (68SO Commentry-Fourchambault.. 8C0.. Asturienne des Mines» 1075 i H»n,enw- ̃• '• i; ̃ .VnV.'«'«iV»" Tharsls 418.. 4IS 0. 1834-96 2 1/2 r. à 400 169.. 1G9 Decauville iSO Ouasta et Mesloula 8SÎ5 6930 Azote (Norvégienne), ..11672 ICGO Transvaal Consolidated Land 4SS..Î43G.. 1898 2 0/0 remb. à 500 f. 192. 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gente, Mme Mirane Deffins 2. Musique 3. Discours de Mme Jane Catulle-Mendès, Reine de Chimerie 4. Féal Hommage, par Fernand Lalande, Hommage royal des poètes cardinaux du doux pays de France 5. Septentrion, M. Florian-Parmentier 6. Méridien, M. Joseph Loubet 7. Occident, M. Alcauter de Brahm 8. Orient, Mme Perdriel-Vaissière 9. Hommage musical 10. Offrandes de fleurs Entrées en lice des poètes 11. Robert Valaire 12. Pierre Kerfurus 13. Robert de Bedarieux 14. Roger de Moublond 15. Alphonse Bombin 16. Paul Lofler 17. Robert Espujos 18. Robert Douteau 19. Rousseau-Delipny 20. Jean Gautier 21. André Evremond 22. Marguerite Gent 23. Paul Flandre 24. Albert Serievs 25. Remise de la Charte aux a Poètes de la Reine » 26. Musique.

22 h. 50, ROME (425 m.). Jazz-band.

Une artiste grecque

Mme Th. Flora-Caravia, l'artiste grecque bien connue, qui s'est fait un renom en Grèce comme peintre orientaliste, exposera, du 12 au 26 octobre, une série d'aeuvres très intéressantes (tableaux et paysages d'Asie-Mineure, d'Egypte et de Constantinople, portraits, etc.).

EN PROVINCE Fillette brûlée vive

Pierrefeu. Hier matin, au domaine de la Gordonne, où le bûcheron Charles Rota avait édifié une cabane en bois qui servait de logement à sa famille, le feu s'est déclaré tout à coup. M. Rota, qui travaillait près de sa maison, .sa femme étant absente, a accouru, mais la cabane avait été dévorée par les flammes et la fillette des époux Rota, que l'on avait couchée sur des feuilles sèches, avait été carbonisée. On ignore les causes de cet incendie, au sujet duquel la gendarmerie a ouvert une enquête. Tamponné et laiasé mourant sur la route Bèziefs. Le jeune Savy (Albert), âgé de 15 ans, domicilié à Faugères, allait visiter à bicyclette le puits de pétrole de Gabian lorsqu'il fut tamponné par une auto. Il n'a été relevé que longtemps après dans un état grave. Le propriétaire de l'auto qui s'enfuit aussitôt à toute allure n'a pu être identifié.

Le noyé du canal du Midi

Carcassontie. Poursuivant ses inves-. tigations au sujet du noyé trouvé dans le canal .du Midi, la police a établi qu'il s'agissait bien d'un horloger, Adolphe Delfau, habitant Marseille, venu à Olonzac pour y chercher des montres et des bijoux à réparer. On sunpose que le malheureux horloger aura été assassiné le 18 septembre, au moment où il reportait a bicyclette son travail chez ses clients. Un certain mystère plane toujours sur cette affaire, mais on sait maintenant que le vol fut le mobile du crime.

Nouvelles en peu de moins De Blois A Courcheverny, le jeune Michel Marionnet, âgé de quatre ans, trompant la surveillance de sa mère, quitta son lit, prit une allumette et alluma un réchaud à alcool. Mais ce dernier se renversa et les flammes se communiquèrent à la chemise du pauvre enfant qui, atrocement brûlé sur tout le corps, ne tarda pas expirer.

De Dijon Près de Montbard, un charretier, nommé Jacob, demeurant au PëtitJâilly, a été tué par l'automobile d'un marchand (Il!. bestia-uxy'qui 'voulut doubler uneautre automobile qu'il estimait ne pas aller assez vite.

De Beaune L'automobile de M. de Toytot, maire de Flavigny (Cher}, conduite par le chauffeur Penard, par suite du goudronage de la. route, est montée sur le trottoir blessant grièvement deux enfants,;

1 COURRIERS MARITIMES I

POUR L ALGÉRIE-TUNISIE jg Départs de MARSEILLE

fous les mardis, jeudis et samedis Alger ̃ Tous 'es mercredis 7'unis. POUR L'AFR1QUE, MADAGASCAR ET LA RÉUNION

'̃ Départs dc BORDEAUX

Dakar, Konakry, Grand Bassam ™ Fort Gentil, Bema, Matadi H 15 octobre Europe.

̃* Départs de MARSEILLE J? Djibouti, Aden, Zanzibar, Mayotte, Nossi-Bé,

Tamatave, la Réunion, lie Maurice

9 15 octobre Gênéral-Veyron.

POUR L'É6YPTE ET LA SYRIE B Départs de MARSEILLE 5 octobre Génêral-Metzinger.

Départs de TRIESTE

Le Jeudi Constanlinoplc Lloyd -rv~fr,« Le vendredi Egypte Lloyd Tnestmo POUR L'EXTRÊME-ORIENT Départs de MARSEILLE

16 octobre Azay-le-Rideau.

20 octobre Naldera. r g Départs de GENES

™ 15 octobre Aquitya.

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MAURETANÏA, samedi 3 octobre Départs hebdomadaires de Cherbourg 6, rue Scribe, PARIS (Opéra). H, C. CLerbourg 1214. TéWpb.: Cent. 55-80 81-09.

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l Raoul Bourlais, six ans, et André Brandelet, huit ans.

De Brest Un train venant de Brignogan a déraillé près de Soulven, sur îa ligne des chemins de fer départementaux. Aucun voyageur n'a été blessé. Dégâts matériels importants.

D'Agen Mme Debelmes et sa fille, habitant la Penelle, près de Conçon, ont été mordues par un chat enragé qui fut abattu peu après. Toutes deux ont été immédiatement admises à l'Institut Pasteur de Bordeaux.

De Clermont-Ferrand M. Jean Mar- tin, âgé de vingt-cinq ans, originaire de Montluçon, en se penchant par la portière d'un train, a heurté la pile d'un pont près de la station de Pontmort et a été tué sur le coup.

Londres, 30 septembre.

Antimome spécial, 84 10 à 85.

Cuivre comptant, 61 3 9 terme, 62 1 3. Etain comptant, 266 12 6 terme, 267 2 6. Plomb comptant, 39 12 6 terme, 36 17 6. Zinc comptant, 38 12 6 terme, 37 8 9. Or en barres: 84 shillings 111/2 pence l'once. Argent en barres 32 pence 13/16 l'once.

• B POUR jLTLMÉRI^UE DU NORD 0 Départs du HAVRE

3 octobre Suffren. r B 7 octobre Paris. m Départs de CHERBOURG 3 octobre Orduna. 3 octobre Maurctania (Cunard Line). jjj Départs de BOULOGNE i0.octobre Deutschland. § SUD Départs de BORDEAUX g 17 octobre Massilia.. Départs de CHERBOUKG S 2 octobre Almanzora. ̃̃ 8 octobre Orania. Départs de LA ROCHELLE-PALICE 7 novembre Orfi1na. Départs de CENES B

8 octobre Duca-Abruzzi. £j! Départs de NEW-YORK g 24 octobre Teno. POUR CUBAJST LE MEXIQUE a Départs de SAINT-NAZAIRE 5 octobre Espagne. •!<

MARCHES ÉTRANGERS LONDRES Dernier NEW-YORK Dernier 9 Français Call Moncy, c. m, 5 5 0/0 ̃̃̃̃̃ \n\l Cables transfers, ,V;: 4 0/0 -r- 19171 J; J/4 Change sur Paris, v. 4 0/0 1918 ü ;y. Change sur Londres iï Consolidés M ï/î u- s- Liberty 31/2 99 3/4 Argentin ion Atchison Topek& i»2 1/4 Brésil 1889 51 i"'» Baltimore et Ohio. si 5/8 Funding. Canadian Pacific Ja0 Chine 4 1/2. Chespeake et Ohio.. i/j Turc 4 0/0. le 38 Erie Railroad 6 Goldfields i'-W* New-York Central. {V> \H IZl DUtCH ]\À AntcônPdaaCCo0ppêr- 43 Ils .Rio f Tlnto" '̃̃' ̃•£¥/[ ChinoCopper.v. iteelcommon' Copper. 3,4 Marconi American Car & F. 109 1/2 North Caucasian.. 4' Bristish American T. Russian Oil 7/G Central Leather. Valparalso(change) 39 50 General Electric 30S Rio C lii/lG Bethlehem Steel. 40 1/8 Buenos-Aires U. S. Steel C. 119 S/Paris 42 Royal Dutch 48 3,4 S/New-York.. 4Si 31 Shell 39

LA QUINZAINE DE L'AUTOMOBILE La fort regrettable décision de supprimer le Salon de l'automobile provoque déjà d'amers regrets. Dans quelques jours à Londres les Anglais se sont empressés de prendre la date que nous n'utilisons pas va s'ouvrir le Salon annuel Se l'Olympia. Pendant dix jours, Londres va être le centre de concurrence de l'automobile..

Il n'y a pas à chercher des excuses à cette situation. On pouvait, on devait faire un Salon en France en 1925, au Grand Palais ou ailleurs. Puissions-nous, puissent nos constructeurs ne pas s'apercevoir trop douloureusement l'an prochain de cette disparition inopportune du Salon annuel. Pour remédier dans la mesure du possible à ce néfaste état de choses, un grand nombre de constructeurs ont, sur l'initiative du Syndicat de la presse sportive et touristique décidé d'organiser dans leurs magasins des expositions particulières et de mettre sur pied des visites d'agents et de clients dans leurs usines. L'idée est heureuse et l'on doit en féliciter ceux qui ont compris que l'oubli et l'obscurité sont à l'origine de toute situation industrielle difficile. G. B.

GOLF

te grand championnat Omnium ouvert aux amateurs et aux professionnels de tous les pays, va se disputer sur les links de Chantilly les 5 et 6 octobre prochains.

M. Cyril Tollez, tenant du titre qu'il remporta brillamment à la Baule l'an passé ne prendra malheureusement pas part cette année, -à notre grande épreuve internationale. Mals elle nous donnera par contre l'occasion d'admirer quelques-uns <les meilleurs joueurs d'outre-Manche.

Citons seulement parmi les plus en vue Archié Compston, celui des joueurs anglais ayant cette année connu les plus grands succès Arthur Havers, le seul joueur ayant en 1923 interrompu la série des victoires américaines dans le championnat d'Angleterre depuis la guerre Abe Michell considéré comme le meilleur joueur de -match du moment; Percy Alliss, possesseur d'un des plus beaux styles qui soient George Duncan, champion d'Angleterre 1920 et de France 1913 Arnaud Massy, champion d'Angleterre en 1907 et plusieurs fois champion de France Jean Cassiat, A. Boomer, J. Ockenden. qui ont été champions de Franche Mr Souley, champion amateur du Pays de Galles Mr A. M. Vagliano, plusieurs fois champion amateur de France A. Mitchell, Mr C. J. Castel, E. Lafflte, J. W. Gaudin, Dick May, etc., etc. Les départs se succéderant de 5 en 5 minutes 'il nartir de 8 heures du matin.

Le golf ;de Chantillv ouvre gracieusement l'accès de son terrain les jours du championnat à toutes les personnes désireuses d'assister à cette belle manifestation sportive, sous le patronage de l'Union des Golfs de France, dont le duc de Mouchy est président.

AUTOMOBILISME

Le meeting organisé dimanche à Montlhéry par le Motocycle-Club de France comprendra six épreuves dont voici les horaires

A 8 heures Départ des courses des catégories cyclecars 500 (10 tours, 125 kil.) et cyclecars 750 (11 tours, 137 kil. 500)

A 9 h. 45 Départ des motos 250 (10 tours, 125 kil.) et des motos 350 (11 tours, 137 k. 500) A 11 h. 30 Départ de la catégorie motos 175 (9 tours, 112 kil. 500)

A 13 h. 15 Départ des motos 500 (12 tours, 150 kil.)

A 15 heures Départ des voiturettes 1,100 (12 tours. 150 kil.)

A 17 heures Match de bolides en course poursuite en trois manches entre Albert Divo et Robert Benoist, tous deux, sur Délave. .Les: deux champions -ont- ainsi voulu -augmenter l'attrait de cette réunion afin,.que. la partie de la recette devant revenir il la veuve et à l'enfant du coureur Torchy fût plus élevée.

PELOTE BASQUE

Le Fronton de Paris sera dimanche le théâtre de deux matches de pelote basque le premier sera la revanche du match France-

Espagne joué il y a quelques jours à Cambô le second opposera l'Ohaorra de Guethary, champion de France à Chistera à l'équipe «Us Paris-Pelote-basque, champion de Paris. AÉRONAUTIQUE

L'entraînement des pilotes italiens en congé vient d'être réorganisé en Italie.

Pour participer aux cours d'entraînement. il faut; •̃ 10 Etre pilote militaire 20 Etre pilote d'appareil suffisamment récent.

Les pilotes qui auraient leur brevet sur des types anciens d'appareils, suivront éventuellement un cours dit d' « integrazione » pour être mis au courant des appareils nouveaux. 30 Avoir piloté depuis le début de l'année

4o N'avoir pas été rayé du persopnel navigant pour inaptitude ou motifs discfplinaires 5° Jouir de bons antécédents;

60 Etre physiquement apte au vol.

Les centres d'entraînement suivants sont constitués

10 Sesto san Giovanni (Ecole Breda). spécialité reconnaissance et bombardement Cambri di Novare (Ecole Gabardini). Spécialité chasse, Teconnaissance et bombardement)

30 Ponte san Pietro (Ecole Airone). Spécia- lité chasse.

4o Cerveteri (Compagnie nationale aéronautique). Spécialité chasse reconnaissance et bombardement

50 Passignano '(Société aéronautique italienne). Spécialité hydravions.

6° Portorose (Trieste) (Ecole de la S. I. S., A.). Spécialité hydravions.

Les Centres sont ou continus ou période ques.

Les cours périodiques obligent les pilotes à demeurer dans le camp pour une période donnée.

Les cours continus permettront aux pilotes de réserve de venir effectuer leurs vols, tout en continuant à exercer leur profession, aux jours et suivant les règles fixées par les commandants militaires des camps-écoles.

La période de vol est fixée à 10 heures.

Un maximum de quarante jours est accorder aux pilotes pour totaliser ces heures de vol. L'entraînement aura lieu sur le type d'appa.reil qu'aura piloté en dernier lieu le pilote de réserve. Pour les pilotes de bombardement qui ont leur brevet sur Caproni, l'entraîne- ment aura lieu sur Sva, Hanrtot, Gabardini. Aviatik, M. 9 ou C. N. T. 7 au choix.

L'indemnité journalière est fixée à 60 lires pour les centres périodiques et 30 lires pour les centres continus

Les assurances pour risques de vol sont de a) 20,000 lires pour cas de mort

b) 23,000 lires en cas d'invalidité perma- nente générale

c) 5,000 lires en cas d'invalidité permanente partielle ou en cas d'invalidité au vol.

Pour obtenir le brevet d'entraînement à l'is- sue de leur cours, les pilotes devront effectuer les épreuves suivantes

Atterrir régulièrement en vol plané depuis 1,000 mètres d'altitude dans un rectangle de 350 mètres sur 100 mètres

20 Effectuer un raid aller et retour de 100 kilomèfres en 'circuit fermé, en se maintenant pendant au moins 15 minutes à 3,000 mètres. Pendant le mois d'août l'activité de nos lignes aériennes a donné lieu, sur les diffé- rentes compagnies, au trafic suivant Air-Union (Paris-Londres) 364 étapes; 135,863 kilom., 2,167 passagers, 85,056 kg. (mes. sageries), 188 kg. (postes).

Société Générale de transport aérien (ParisAmsterdam) 146 passagers, 34,786 kilom., 527 passagers, 10,327 kg. (messag.), 120 kg. (postes). Compagnie Générale d'entreprises aéronautiques (Toulouse-Casablanca, CasablancaOran, Marseille-Perpignan, Oran-Alicante, Alger-Alicante, Casablanca-Dakar) 709 étapes, 213,408 kilom., 464 passagers, 7,779 kg. (mes- sageries), 80,899 kg. (postes).

Compagnie internationale de navigation aérienne (Paris-Bucarest, Prague-Varsovie) 507 étapes, 182,900 kilom., 387 passagers, kg. (messageries), 902 kg. (postes).

Aéronavale (Antibes-Ajaccio) 27 étapes, 6,364 kilom. 55 passagers, 9 kg. (postes). TIR

Sur l'histoire du tir, NI. Albin Lermusiaux. délÉgué à la Presse de l'Union des Sociétés ,ne tir de France, vient de faire une intéressante communication dont .nous extrayons les ;pas- sages suivants

« La création et l'organisation des exercices de tir remontent loin dans le passé. Pour en retrouver les premières traces il faut se reporter au temps des Gaulois dont les jeux'prenaient souvent un caractère belliqueux et grossier. Les divertissements devinrent très populaires et c'est ainsi que la jeunesse de


cette époque, adoucissant ces mœurs, se livjnïtià la pratique des jeux de paume, de quilles, de boules, puis plus tard, à ceux de l.arc, de l'arbalète et endn, de l'arquebuse. » A côté de ces divertissements, la pratique de ces derniers engins reçut une'destination plus efficace par la formation 'de milices chargées de réprimer les brigandages qui: se commettaient alors de toutes parts.

Ç'est,de cette époque (1410) que date la création des premières compagnies d'arquebusiers qui subirent, par la suite bien des .Vicissitudes.'

Sous' Louis XII, elles disparurent pour ïaire place à une infanterie nationale. Cependant les compagnies civiles d'arquebusiers 'conservèrent le libre exercice du tir comme moyen de divertissement jusqu'au moment de la Révolution qui vint leur porter un coup funeste. La plupart d'entre elles furent versées dans les rangs de, la garde nationale et, y formèrent le noyau de ces vaillants volontaires qui combattirent avec tant de succès l'invasion de 1792..

̃» Ce .n'est qu'au commencement du siècle dernier, sous Napoléon ¡or. que les exercices de tir reparurent, et encore ne furent-ils pratiques que dans l'armée pour y être bientôt abandonnés. Enfin, vers l'année 1838, et grâce aux «{forts du duc d'Orléans qui s'était constitué le protecteur, du capitaine Delvigne, inventeur de la carabine rayée à balle forcée, le tir redevint en faveur dans l'armée.

Ç'est à cette évolution que se rattache la création à Vincennes de l'Ecole de tir à la formation des chasseurs d'Orléans, appelés plus tard chasseurs de Vincennes, puis, de nos jours; chasseurs à pied,.

» Mais les exercices de tir ne se développèrent réellement qu'à partir de 1864, où fut transféré au camp de Châlons, l'Ecole normale de Vincenes et où le maréchal de MacMahon y faisait procéder à des expériences » Le bruit qui se fit au sujet des résultats merveilleux obtenus par ces expériences, éveilla la curiosité publique L'enthousiasme fit qu'un groupe d'amateurs formèrent, sous les auspices du gouvernement, la première société de tir civile qui prit le titre de Société de Tir National Français. Un stand fut vivement établi dans le parc de Vincennes et un premier concours eut bientôt lieu le 22 mai 1864 auquel les plus habiles tireurs prirent part: Le ministre de )a guerre d'alors, le maréchal Randon, présida en personne la distribution des récompenses. 14 succès de ce premier concours, cette Société n a pas eu uue longue existence. Cet exemple ne resta toutefois pas longtemps sans porter ses fruits et moins d'un :àn après des sociétés analogues se constitUf Le tir de Saint-Etienne fut, après celui de Vincnnes le premier qui- fonctionna. Puis vinaent ceux d'Epinal, qui prit le titre de Francs-Tireurs des Vosges de Metz, de Nuitcy Thionville. Ars, Toul. Lunéville Verdun, Gray, 'Luxeuil, Lons-le-Saunier, l;esançon, DOle, Auxônne, Strasbourg, Colmur, SaintQuentin, etc. Malheureusement, la guerre de 1870 vint à son tour arrêter momentanément l'essor des sociétés de tir.

Les désastres de cette guerre bouleversèrent et désorganisèrent les sociétés de tir mais, aussitôt le calme rétabli, les anciennes sociétés se reformèrent et la première constituée fut celle de Nancy.

D'autres sociétés imitaient cet exemple pendant què de nouvelles se créaient. Nous pouvons citer celles de Lyon, Saint-Etienne, Gisors, Rive-de-Gier, Chambéry, Grenoble, Besançon, Dijon, .Mâcon, Marseille, Montpellier, Saint-Quentin, etc.

d Enfin ce mouvement ne fit que s'accentuer depuis cette époque et au commencement de l'année 1914 le nombre des sociétés de tir répandue-; sur'tout le territoire français s'élevait au chiffre important de 3,500 sociétés, comprenant plus de tireurs.

.» La guerre récente de vint son tour, non arrêter, mais ralentir, l'essor des sociétés. Beaucoup de leurs stands furent démolis ou endommagés, leurs rangs s'éclaircirent du fait des manquants et, à certains moments, on pouvait croire qu'un coup funcste leur avait été porté. L'opinion était frappée de cette- nouvelle croyance que les troupes d'infanterie munies d'armes portatives n'auraient plus désormais qu'une utilité secondaire, remplacées qu'elles pourraient être avantageusement par tes nouvelles formations constituées de l'artillerie et de l'aviation puis elle se ressaisissait, et aujourd'hui nous avons la satisfaction de constater dans nos sociétés un mouvement d'activité rassurant.

moritt-nfà 1884..et 1835. Ce.s"rnïinifestations devaient entraîner la création d'un groupement de nos sociétés pour assurer la continuité des côncours nationaux de tir créés, ainsi que nous venons de le rappeler, par Paul Déroulède. C'est ainsi que l'Union, des Sociétés du tir de Franco, sur ses instances, fut fondée en 18S6.

Cette institution, qui comprenait à sa formation 67 sociétés, en réunit aujourd'hui, comme nous le disions plus haut, 3,500.

Sa constitution a donné lieu al un nombre de manifestations parmi lesquelles nous devons citer la tenue dés concours nationaux, lescniols ont lieu tous les ans dans une ville différente. »

U. DIVERS

te capitaine Fonk s'est embarqué hier, destination de l'Amérique où il est invité et où il fera vraisemblablement des conférences. Georges Bruni i': •̃̃ A ENGHIEN

jeudi octobre

Lés courses commenceront à 2 heures i ̃̃ NOS. pronostics

'Prix du Pic du Midi (eteeple-chase à vendre, 5,000 fr., 3,400 m.). Impératrice, Nisette. •̃

Prix de la Chalosse (haies, 10,000 fr., 2,800 mi). Gaspard de Besse, Viozane. Prix de la Nivelle (haies, à vendre, 6,000 francs, 2,800 m.). Fécamp, Morceau de Heine

Stceple-Chase de Début (25,000 fr., 3,000 mi-vs). Poisson Volant, Justificateur.

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Mercredi '30 septembre

:"̃ RÉSULTATS

Les favoris du papier n'ont pas été heureux au cours de cette journée, cependant tous les vainqueurs comptaient d'assez nombreux partisans, surtout au pesage. Quoi qu'il en soit, la plupart auront à confirmer leurs succès-et, parmi eux, il n'y a guère à détacher que Sacred Legend, la gagnante du prix Blink Bonny, réservé aux deux ans maiden :la fille de Dark Legcnrl et Santa Lucia n'avait couru .qu'une fois et n'avait pas été placée, dans une course gagnée par Evermore, sur Bécassine et Neinéa hier, elle s'est présentée en bien meilleure .condition et elle a battu tous ses adversaires, ;sans- avoir eu à donner un effort affirmant une supériorité incontestable. C'est, bien la meilleure qui a gagné, et elle ne restera probablement pas sur ce modeste succès. Prix Wisdom (à réclamer, 5,000 .fr., 2,150 ̃Lucknow, à M. R: Màthé-Dumaine (Herbert) Semoir, à M: Allen Loebl (Keogh) 3. Papetto, à M. H .Cottevieille (Ferré). 13 partants. 1 long:; 2 long. 1/2.

Pesage Gagnant, 128 50. Placés,. 36,; 17 58. Prix Queen Mary (6,000 fr., 3,000 m.) 1. Usicka, à M." L. Robert (Andrews) 2. Dark. Georges, à M. J. Mangematin (Boulay) 3. Morceau de Roi, it M. P. Pantall (Denton). '8 partants. 1 long.; 1 long. 1/2.

Pesage Gagnant, 37 50. Placés, 11550 14 Prix Prince Charlie (à .réclamér, 5,000 fr., 1000 mètres):

Mélodieuse, à M.' J..Schwob (Pânta'll) Sans Nom, il M. N. Rotinoff (Ferré) 3. Delyane, il NI. 0. Homberg (Semblât).

partants. 1 long. 1/2 tète.

Pesage Gagnant, 69. Placés, 23 50; 42 50; 25. Prix Boréaiis (20*000 fr., .1,400 mètres) 1. First Edition, NI. Birkin; (Gardner) 2. Rhodope, au comte P. de Jumilhac (M. Allemand); 3. L'Habit Vert, à M. J. Stern (Sharpe). 7 partants. 2. longueurs ] long. 1/2.

Pesage.: Gagnant, Placés, 43 50 61 50. Prix Blink Bonny fr., 1,100 m.)' 1. Sacred Legend, à M. A.. Moreno (Englander) 2: Parave, M..L, Mantacheff (Férré) 3. TireJarigo, NI Macomber (Esling). 15 partants. 3/4 de long.; 1 longueur.

Pesage Gagnant, 47 50. Placés, 26 50 26 33 50. • Prix'Blair Athol (handicap, 8,000 fr., 2,600 mètres)

1. La Friandise, a M. E.-G. Diggle. (Semblât); 2. Princessina, à M. H. Coulbn (Winder)-; 3. Bay Nazir, Il. J.-D. Cohn (Jennings). 17 partants. 2 long.; 1 long, 1/2.

Pesage Gagnant, 60. Placés, 21 50 36 50 G. trerniéville

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De Paris-Saint-Lazare à Londres

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Ils sont valables via Pontoise ou, via Rouen et donnent le droit de s'arrêter à "l'aller 'et au retour, sans supplément dé prix, Rouen (suivant le train utilisé),, Dieppe, Newhaven, LewesouBrighton.

Ces billets seront délivrés à la gare de Paris-Saint-Lazare (bureau des renseignements) et dans les principales agences de voyages de Paris du 7 au 10 octobre 1925.. ̃ SALON DE L'AUTOMOBILE 1925

De Paris-Saint-Lazare il Londres

via le Havre et Southampton

Prix des billets aller et-retour (timbre non compris)

Première classe 349 fr. 60 deuxième classe 241 fr. lu.

Ces billets seront délivrés à la gare de Paris-Saint-Lazare (bureau des renseignements) et dans les principales agences de voyages de Paris du 7 au 10 octobre 1925.

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La Compagnie d'Orléans vient d'éditer deux séries de cartes postales reproduisant certaines de ses affiches illustrées qui orit obtenu tant de succès auprès du public.

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Cjss" pochettes sont également adressées franco contre l'envoi de la somme de 2 fr, 10 par série au bureau de la publicité de la Compagnie d'Orléans, 1, place Valhubert, à Paris (13e).

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Arlin, à Lyon.

Victor Boyer, à Carcassonne.

De Bracqùemont, à Trouville-sùr-Mer. Casenave, à Pau;

Pierre de Catheu, à Vernette.

Comtesse de Cazenove'de Pradinés, née de Réals,.au château de Rouardais. Paul Delaherche,, au château de Roquefort.

Vicomtesse de Fenoye, à Rouen.

Charles Fère, née de Bancalis de Pruynes, au château de la Turpinière.

Coppens de Fontenay, né- Bonnèval, ;au château de Saint-Aubin.

Comtesse de Fraguier, au château Saléï Comtesse de France de Tersant, au château de Blanchecoudre.

Lagrange, à Lyon.

Lefebyre Despeaux, à Salbris.

Comtesse Guy de Leusse, au château d'Anet.

Comtesse des Logés; à Bruxelles.

Comtesse du Mas de Lavareille, au château de Ségur.

Vicomtesse J. Le 'Mintier de Léhéléc, àN'an- tés: ̃•'̃* P. Morren, à Bruxelles. De Trincaud La Tour, au château de Pressaé.

Théodore de Véron de La Combe, à SaintEtienne.

Pierre de Viéville, au cliâteau de Mazërçs. Watel-Dehaynin, à Biarritz.

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Commandant 0. de Bazignan, au château de Lambesc.

Docteur Berlioz, à Nice.

Docteur Blesson, à Montreuil-sons-Bo'is. Gaston du Bois de Dunilac; aux Issers. Léon Bonnasse, à Marseille.

Commandant de, Civrieùx, au château du -Vernay.

Francis de Croisset, à New-York.

Huntington H..Harter, à FJorence. D'Hémery, à Poitiers.

Francis de Luze, au Paveil.

Comte de Mas, à Nice.

Auguste Masquelier, au Havre.

G. Moquin -Tandon, à Toulouse.

Vicomte de La Mbriniëre, au château, de Bonnevaùx.

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Variétés. 8 h. 45, L'Eternel Printemps. Porte-Saint-Martin. 8 h. 30, Zaza.

Athénée. 8 h. 45, Les Nouveaux Messieurs. Gymnase. 8 h. 30, La Joie d'aimer.

Théâtre de Paris. 8 h. 30, La Vérité toute nue. Apollo. 8 h. 30. La Veuve joyeuse.

Renaissance. 8 h.30, Concierge revient de suit^ Bouffes-Parisiens. 8 h. 45, P.-L.-M.

Palais·Royal. 8 h. 45, Le Monsieur de 5 heures. Capucines. 9 h., Quand on est trois.

Femina. 8 h. 30, La Chica del Gato,

Madeleine. 9 h., Un Homme.

Antoine. 8 h. 30, Copains. Michel. 8 h. 45. Enfin seuls I

Mathurins. 9 h., Le Cocu magnifique. Etoile., 8 h. 45, Le Péché capiteux.

Potiniere. 9 h. 15, Monsieur et Madame Un Til. Sarah-Bernhardt. 8 h. 30, Mon Curé ch. les ne. Nouveautés. 8 h. 45, Pas sur la bouche. Caumartin. 9 h., Un Déjeuner de soleil. Avenue. 9 h., Qu'en dit l'abbé ?

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Scala. 8 h. 45, Le train de 8 h. 47.

Trianon-Lyrique. 8 h. 30, Fille du Tamb.-Maj. Comédie des Champs-Elysées. 9 h.. Knock. Studio Ch.-Elysées. 9 La Cavalière Elsa. Vieux-Colombier. 8 h. 30, La Chapelle ardente. Déjazet. 8h. 30, Vierge et Cocotte. SPECTACLES DIVERS

Folies-Bergère. 8 h. 30, Un Soir de folie. Olympia. 8 h., Marguer. Carré, Germ. Lix, ira. Casino de Paris. 8 h. 30, Paris en fête. Moulin-Rouge. 8 h. 30, Mieux que nue. Th. Ch.-Elysées M.-H., 8 h. 30, Fakir Tahra J.ey Palace.. 8 h. 30, la Revue du Palace.

Cigale. 8 h. 30, La Nuit passionnée. Cirque d'Hiver. 8 h. 30, les Fratellini, etc. Cirque de Paris. 8 h. 30, les Pompoff, 15 attri Musée Grévin. Gds épisodes de la vie de Jr=; s. CINÉMAS

Madeleine. La Croisière du Navigator. Omnia. Le Beau Brummel, Bizarre aventut'ts. Corso (Opéra). Le Gosse (Charlie Chaplin). Marivaux. La Huée vers l'or.

Pour les matinées d'aujourd'hui, consulter le Courrier des théâtres.

Les manuscrits ne sont pas rendus Le Gérant Sitoleux.

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