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Titre : Le Gaulois : littéraire et politique

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1923-05-16

Contributeur : Pène, Henri de (1830-1888). Directeur de publication

Contributeur : Tarbé des Sablons, Edmond Joseph Louis (1838-1900). Directeur de publication

Contributeur : Meyer, Arthur (1844-1924). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32779904b

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb32779904b/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 94503

Description : 16 mai 1923

Description : 1923/05/16 (Numéro 16659).

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine commune

Description : Collection numérique : La Commune de Paris

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k5394251

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 28/03/2008

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M. de Fregcinet, ancien sénateur, ancien président du coatseit, membre de l'Académie françatse et de l'Académie des- sciences, officier de la Légion d'honneur, est mort lundi soir, à Paris, en sou hôtel de la rue de la Faisanderie, à. V âge de quatrevîngt-quinze ans. Sa santé, cet hiver, fut assez bonne, et on le vit encore, il y un minois, prendre part l'élection de M. Jonnart.

Depuis trois jours, il s'était alité, la suite des brusques variations de température et il s'est éteint sans souffrance.

L'article qu'on va lire, nous avait été apporté par M. Frédéric Masson, il y a six ans, alors. que M. de Freycinet était assez gravement malade pour donner aux siens de sérieuses inquiétudes.. Bien que notre éminent et regretté collaboratewr soit mort lui-même trois mois avant1 son collègue, noua ne pouvons trouver un hommage plus magnifique que celui du regretté secrétaire perpétuel de l'Acardémie française.

Avec M. de Freycinet disparaît une des parsonnalités les plus marquantes de la troisième république.

M. de Freycinet, homme politique, meneur d'armée, ministre des ministères les plus divers, a d'abord été ingénieur et il est resté tel.

Gharles-Louis de Saulces de Freycinet.appartenait à une famille de bonne bourgeoisie originaire de Bourdeaux-surRoubion, près Crest, en Dauphiné. Elle y était honorablement connue dès le quinzième siècle et s'était partagée en plusieurs branches celle de Freycinet, ainsi nommée de la terre de Freycinetsur-Mirande, près de Loriol, qu'elle acheta en 1623, et celle de La Tour, éteinte en 1869. Les Desaulces se tinrent dans le négoce à Marmande, à Lyon, à Montélimar et, à la fin de l'ancien ré>gime, firent souche de marins le con/tre-amiral Louis-Henri de Freycinet, qui a parcouru une noble carrière, obtenu tous les honneurs de ses grades et, sous la' Restauration, reçu le titre personnel de-baron, eut deux fils contre-amiraux, et la tradition du service à la mer est restée dans la famille, dont certains membres sont protestantes il y a une alliance aveo les Charnier, pasteurs célèbres et d'autres catholiques, comme Alexandre de Saulces; de La Tour, supérieur du petit séminaire de Valence, en 1869.

Le père de M.. de Freycinet Gasimir-Frôdério avait-suivi une carrière miains mouvementée que ses frères, l'un ..la contre-amiral baron, le second explorateur célèbre, capitaine de vaisseau et membre de l'Institut, le, troisième marin comme ses frères, mort jeune à Cal'eùlta il était entré. dans les contribu'tiQiia directes, où il devint directeur, et il mourut en 1862 à Négrepelisse, lais.sant de Arme Malet quatre enfants trois fillee, Mmes Pradines, Taillefer et de Salves, et un fils, Charles-Louis, né a Poix en 1828.

M. de Freycinet a raconté dans des Souvenirs comment, entré à dix-huit ans, en 1846, à l'Ecole polytechnique, il se trouva, en 1848, jouer une sorte de rôle politique et remplir avant vingt ana des missions du gouvernement provisoir. C'est la seule partie non pas égayée, mais quelque peu pittoresque de ses mémoires quelque peu car M. de Freycinet éteint volontairement son style et prend un so;n extrême à le décharner. Il est et demeure un homme de science, et l'on ne saurait prétendre qu'il fasse le moindre sacrifice à l'agrément du lecteur. C'est la raison sans doute pour laquelle ses livres, d'une très forte structure et d'une condensation remarquable, n'ont point attiré ni retenu l»jmblic.

Sortant d'une maison qui sous le second' Empire passait pour n'être point vue d'un mauvais oeil, M. de Freycinet fut chargé par le gouvernement de missions importantes en France et à l'étranger et l'Empereur, qu'aucun des problèmes intéressant la démocratie ne laissait indifférent et qui recherchait passionnément les modes d'assainissement des grandes villes, le fit charger d'étudier ces questions en Angleterre, en Suisse et en Belgique.

Ingénieur ordinaire de première classe le 11 avril 1864, ingénieur en chef le 28 octobre 1865, M. de Freycinet, conseiller général de Tan^et-Garonne cour le canton de Négrepelisse, paraissait destiné à servir la nation et l'Empereur, dans des postes de confiance, et la rosette d'officiter de la Légion d'honneur, qu'il avait reçue le 8 août 1870, confirmait ce pré-

LF 5 septembre de la même année, M. de Freycinet se présenta à Gambetta, membre du gouvernement de, la Défense nationale, et lui offrit ses services. Séance tenante, il fut nommé préfet de Tarn-et-Garcnhe. II resta peu à Montauban et revint à Tours, où M. Gambetta, sorti de Paris en ballon, le trouva le 7 octobre et où, trois jours après, il le ̃ nomma délégué personnel du ministre au département de la guerré. Quoi que l'on pense de la valeur de ses plans de campagne, l'on ne peut contester l'immense travail de réorganisation auquel ;il. s'est livré il a mis sur pied 600,000 hommes qui, par malheur, n'étaient point 600,000 soldats il les a équipés, armés, nourris, soignés tant bien que mal mais enfin il a fait face, et les patriotes ne sauraient oublier que, grâce à lui, du moins la France, avant de ëuccomber, put espérer. M. de Freycinet, par cela seul, mérite que dans cette guerre nouvelle pour laquelle il a plus tard préparé notre armée, les Français s'unissent pour saluer sa mémoire.

Le 30 janvier 1876, M. de Freycinet était élu sénateur de la Seine, le premier sur cinq. Constamment réélu, il ne quitta le Sénat qu'il y a trois ans, ne s'étant pas représenté lors du renouvellement partiel de 1920.

M. de Freycinet débuta au Sénat comme rapporteur de la loi sur la réorganisation de farmée, et. il se plaça dès lors au premier rang comme orateur d'affaires. Dès 1877, par son vote contre la dissolution de la Chambre des députés, il se classe parmi les premiers sujets des partis de gauche. Aussi, dès' le ministère Dufaure-Waddington, fut-il appelé à diriger les travaux publics. Il arriva avec un programme de chemins de fer et de canaux devant coûter quatre milliards et être exécutés en dix années.

Ce fut lui qui' amorça, le 7 mars 1878, le rachat progressif des lignes de chemins de fer par l'Etat. Ce fut lui qui, resté ministre après la chute du maréchal, sous la présidence de M. Grévy, fit voter par le Sénat le retour à Paris et la modification des lois minières. Il avait pris un tel ascendant que l'on ne s'étonna point lorsque, à la retraite de M. Waddington, il fut chargé, en décembre 1879, de former un ministère. Il y prit le portefeuille des affaires étrangères, et son premier soin fut d'épurer son département et de républicaniser la Carrière. Il exigea de ses subordonnés des déclarations de loyalisme intégral, mit en disponibilité ceux qui les refusèrent et ceux-mêmes qui ne montrèrent pas un assez vif empressement. Peut-être le personnel qu'il substitua à celui qu'il écartait fut-il pour faire regretter celui-ci.

Ministre de concentration républicaine, mais d'une concentration de 1880, il portait à l'action contre les éléments de conservation sociale une modération qui ne tarda point il déplaire aux extrémistes de la Chambre, et il tomba, eh réalité, sur l'application de mesures contre les congrégations. Elu sénateur par quatre départements et quasi plébiscité ainsi par la bourgeoisie républicaine, il reprit le pouvoir après la chute âu « grand ministère dont il n'avait point voulu faire partie. Les gambettistes ne lui pardonnèrent point d'avoir tiré aux jambes du grand homme et le renversèrent sur la question d'Egypte. M. de Freycinet s'est expliqué sur ce sujet dans un livre qui, sans doute, est d'une haute portée philosophique, mais où il semble avoir négligé, les dessous financiers qui seuls expliquent la politique de ses successeurs. '̃•̃̃ ;̃ Il n'est point admissible en ce temps qu'on écrive l'histoire du nouveau Directoire sans tenir compte des affaires, sans montrer qu'elles sont la base et la raison dé la plupart des mouvements que l'on dit être politiques. M..de Freycinet, qui était ambitieux de pouvoir, avait les mains propres il était un galant homme et un homme de bonne éducation.

Ministre des affaires étrangères dans un cabinet Brisson puis, après la' démission de celui-ci sur les affaires du Tonkin et de Madagascar, de nouveau président du conseil, ministre des af- faires étrangères, il mena la France avec des précautions discrètes et des façons excellentes sur le bord du la planche savonnée et l'y passa. Les concessions de tous les genres .qu'il. fit aux radicaux comme l'expulsion des Princes n'eu- rent point pour effet de lui assurer leurs suffrages lors de la chute de M. Grévy, et le Congrès lui préféra M. Carnet. L'on aurait pu penser qua s;t carrière était terminée sur cet échec. Sans doute j son rôle, le plus important commença lorsque M. Floquet lui confia, le 3 avril j 1888, le portefeuille de la guerre; M. de Freycineb le conserva sous le second ministère Tirard, jusqu'au 17 mars 1889 il,y joignit alors la présidence du conseil jusqu'en. 1892. Il le reprit dans le ministère Loubet et le premier ministère Ribot, ce qui lui permit, iusqu'au 11 janvier de poursuivre avec ténacité une organisation qui assurait à l'armée française une très noble posture. Il s'écoula un int-erv aille de cinq années, occupé, si l'on peut dire, par huit ministères, avant que, M. de Freycinet reprît le département de la guerre dans la troisième ministère Dupuy, le l'r novembre 1898. Il paraît avoir disparu le 22 juin 1899 d'une façon défindtive, sauf sa fausse rentrée comme ministre d'Etat, pendant la guerre, dans le cabinet Briand.

Les généraux qui ont été les éducateurs de l'armée actuelle faisaient cas des actes de M. de Freycinet. Il était un patriote de bonne trempe et nul ne pouvait s'y tromper.

Membre libre de l'Académie des sciences depuis 1882, membres, depuis 1890, de l'Académie française, où il avait succédé à Emile Augier, M. de 'Freycinet prenait part avec assiduité aux travaux d'une Compagnie dont il était le vicedoyen et où sa courtoisie, son aménité; l'intérêt qu'il portait à toutes choses lui assuraient non seulement le respect, mais l'affection de ses confrères. Ceuxci, à. force de l'écouter, parvinrent presque à l'entendre lorsqu'il répondit, il y a onze ans déjà, au discours de M. Etienne Lamy. Il avait infiniment de goût pour celui-ci et il 'avait voulu le va- cevoir. De ces ultima verba^ il convient de retenir ces belles paroles « Le nombre, heureusement, n'est pas le seul facteur de la puissance des Etats le courage, la constance, la suite dans les desseins, l'union des cœur? suppléent le: nombre et parfois le surpassent. L'histoire ne fournit-elle pas, des exemples significatifs ? Nous sommes une force matérielle, mais nous sommes aussi une grande force morale. Nos idées ont souvent remué le monde. Nous résumons à

certaines heures. les aspirations, de l'humanité. Nous frayons la voie au prix de nos souffrances et de nos labeurs. Une pareille nation ne déchoit pas, à moins qu'elle ne s'abandonne elle-même. » Ces paroles-là, il est béni de les répéter sur cette tombe. Celui qui va y reposer n'a jamais douté de la patrie. Frédéric Masson

Les criminels

d'après leur mine Un, journal ,de Philadelphie raconte qu'urne enquête récemment menée en Amérique à établi que sur dix assassins arrêtés, huit ont révélé dans leur regard un strabisme flagrant; la feuille ajoute « C 'est une preuve à peu près évidente de dégénérescence physique et par conséquent morale.» » Ce « par conséquent morale», me laisse rêveur et le reste.de l'information aussi. Je ne sais pas s'il s'agit d'un canard d'outre-mer, mais je puis affirmer, dans tous les cas, que j'ai arrêté, ou fait arrêter, un certain nombre d'assassins, que j'ai même assisté à l'exécution de vingt-deux d'entre eux, et que pas un seul de ces tristes personnages ne louchait, même en regardant la guillotine.

D'autre part, j'ai connu un certain nombre de brades gens atteints de strabisme et 'ai constaté que s'ils avaient les, yeux de travers, leur existence était d'une droiture' parfaite..

Tous les jours, des savants, ou de prétendus tels, font des découvertes nouvelles quelquefois fort bizarres, découvertes dont, pour certaines, l'exactitude et l'utilité sont loin. d'être démontrées.

En. 1869, époque à laquelle je ne songeais guère, étant sous-officier d'infanterie de marine, à m'occuper des choses de police, un jeune homme appelé T«>pmann, qui n'y allait pas de. main morte; trouva le moyen d'assassiner une femme et ses six enfants dans le champ Langlois, ,sur la' commune de Pantin, où, quinze ans après, j'étais nommé commissaire de pojice. Tropmann avait déjà tué le chef de cette famille, Kinck, dans la forêt Noire c'est, entre parenthèses, ce. sinistre individu qui, avec le. fameux Landru. doit tenir le record ,en ce' qui concerne le nombre des victimes. Je ne sais plus qui découvrit que cet assassin avait le pouce de la' main droite d'une longueur au-dessus: de l'ordinaire et l'on arriva presque à conclure, que long. Or, dans mon, petit musée criminel, je possède la maïn de Tropmann, exécutée en cire par Trahion, et si l'on ne peut dire que le pouce ne soit pas court, on ne peut vraiment _pas constater non, plus qu'il soit d'une longueur démesurée..

Puisque je parle de ces «tireurs de déductions »,' je dirai deux mots de ceux qui prétendent préjuger de- la culpabilité des individus interrogés, suivant la pâleur, ou^ la. rougeur de leur visage! Cela n'a jamais.eu pour moi grande importance. 1'3i vu d«8 innocents rougjr, S'autrës pâtir, tandis que chez certains grands coupables le visage ne changeait nullement de couleur. D'autres se vantent de Juger de l'honnêteté ou de la eanaillene de la personne dont la photographie leur.est présentée.

Lorsque j'étais quai des Orfèvres, j'avais souvent 'sur. mon bureau, lors d'un crime sensationnel, la photographie de l'assassin et celle de sa victime, prise, bien entendu, du vivant de celle-ci. Il m'arrivait de présenter à des visiteurs le portrait de la victime comme étant celui de l'assassin' et réciproquement. « Ah queue sale tète! disait-on; il a bien l'air d'une canaille!», et il s'agissait de la victime; et pour l'autre «Quel dommage une si bonne figure! etc.», c'était la photographie du criminel. Et cela ne ratait jamais, 11 exista et il a existé des phrénologues qui, sur le simple examen des bosses du crâne, prétendent prouver que la,personne examinée. par eux a des dispositions .pour tel ou tel crime ou tel ou tel délit, et comme lorsqu'on veut'trop prouver on ne prouve rien,, il arrive que ces « coupeurs" de fil en quatre se,mettent souvent lé doigt dans l'œil.

Je me souviens a ce propos d'une petite histoire. remontant à une trentaine d'années: Un personnage étranger s'occupant de sciences spéciales se disait fort de découvrir, même sur des photographies de criminels, la nature -de leurs forfaits. Il nous avait demandé de lui envoyer une quarantaine de photographies de femmes ayant passé par le Dépôt, par conséquent insculpées de crimes ou de. délits.. On faisait alors photo graphier les marchandes des quatre-saisone, pour leur permettre d'avoir, en plus de leur médaille, une espèce de carte d'identité: c'était une mesure de contrôle.

Un mois. après, le soi-disant savant nous renvoyait' les photographies parfaitement annotées et 'indiquant les divers délits pour lesquels ces honnêtes marchandes' avaient été soi-disant mises en prison. Or, la plupart n'avaient même jamais encouru la-moindre contravention.

On jugera qu'il y avait peut-être là une petite rosserie de notre part, mais enfin nous voulions tâcher d'en finir avec tous ces amateurs de sciences spéciales.

Le policier qui aime son métier ne demande pas mieux que de s'intéresser aux questions scientifiques pouvant l'aider dans sa carrière, mais s'il faut de la science, pas trop n'en faut. Pour en revenir à la nouvelle, américaine au sujet des assassins loucheurs, que tous ceux qui sont atteints de strabisme ne se frappent pas, qu'ils continuent tranquillement à loucher, puisque leurs yeux n'ont pas une direction unique; on est bien obligé de dire qu'ils regardent de travers, mais .oèla ne' les empêcheras pas, si leur conscience est droite, de demeuret de braves gens. -.Ancien chef de la Sûreté

LE PAIN A 1 tr 20 Le préfet de la Seine vient' de prendre une grave décision. Il y a une quinzaine de jours, le blé' était à 93 francs rendu au moulin dans la région parisienne..Le prér fet espérait donc pouvoir surseoir à une mesure qu'il désirait éviter. Mais aujourd'hui les blés oscillent entre 95 francs et 96 fr. 50 le quintal, rendus en gare, et partant lès farines, qui étaient tombées de francs à 123 francs, sont-- remontées -à • 126 et menacent de rèprèndçè ,'ieur maiche ascensionnelle. Dans ces conditions, le préfet de la Seine se résigne à fixer leprix du pain à 1 fr. 20 le kilo,* à* partir du 20 mai courant.

Dès qu'elle a éte informée par le préfet de l'éventualité où il "se trouvait, la, deuxième commission a. pris acte de sa communication, tout £n> làissapi la responsabilité des conséquences: d'une -telle mesure à M. Chéron, ministre de l'agriculture, dont « la politique économique reste systématiquement '.contraire aux intérêts dss consommateurs

Un acte d'autorité Dans ce débat sur l'heure d'été, où ,.tant de passions, d'intérêts contradictoires s'affrontaient et s'opposaient les uns aux autres, l'attitude énergique du gouvernement mérite les louanges de tous les honnêtes gens,- voire même des plus hostiles à la mesure adoptée. M. Poincaré a montré dans cette affaire un courage, une décision, une acceptation allègre de ses responsabilités, qui sont à, son honneur. Sa fermeté a décidé du vote et entraîné les volontés hésitantes. .Voilà pour nos gouvernants un magnifique et'salutàire exemple

L'heure d'été va nous faire réaliser une économie de,plusieurs centaines de millions de francs. Ce n'est point un avantage méprisable dans les circonstances où nous nous trouvons-. Mais il y a à nos yeux, dans le scrutin d'hier, un fait pl,us significatif encore, c'est cette démonstration éclatante que, môme vis-à-vis d'une assemblée délibérante, l'autorité, appuÿée sur la sagesse et la raison, demeure prépondérante. Il est' bien important d'arrêter tout ;g'aspillage dans nos finances, il est bien important de restaurer la haute culture dans nos établissements d'instruction publique, mais il est plus important encare de travailler à la restauration de l'autorité dans notre pays, où la liberté de tout dire, de tout faire, de sacrifier à tout propos les plus grands intérêts de la collectivité à nos préférences, à nos fantaisies, à nos rêves, a causé un tel désarroi

M.. Mussolini dit un jour aux Italiens « Votre intérêt, votre raison, votre patriotisme doivent vous incliner à faire'eeci ou cela. Vous le ferez donc de bonne grâce, en, braves citoyens que vous êtes mais si vous ne le faites [ point de bonne grâce, vous le ferez de force, parce que la force doit s'employer désormais au service du pays. )j Le beau langage, plein de noblesse et de vertu latine 1 Croyez bien que les Français le comprendraient et l'apprécieraient aussi bien que les Romains. Cha- que fois qu'il'est sous-entendu dans les décisions de nos magistrats, il trouve au Palais-Bourbon, comme à Monteciterio, l'acquiescement tacite de la majorité, La grande erreur des libéraux ri'est-ce pas de croire qu'une majorité est susceptible de conduire un pays, tandis qu'elle est faite,, au, contraire, Dour être conduite? M. Poincaré vient d'en recueillir un beau témoignage. éclatant encore.

Curtius Les Échos Le trésor d'Ali pacha.

Les journaux grecs, depuis quelque temps, abondent en détails sur des fouilles opérées à Janitia, dans l'Epire, par des entrepreneurs hellènes qui espéraient découvrir le fameux trésor du trop fameux AU pacha le Tepelenli, le terrible et sanguinaire tyran qui a joué tin rôle dans les affaires d'Orient, voici un siècle. On évaluait ce trésor mirifique et 'fantastique- à soixante millions de florins or de l'époque, ce qui représenterait une somme fabuleuse en drachmes, au cours actuel du change. Quel secours pour, les. finances grecques, qui subissent les charges d'une guerre de plus de deux lustres

Mais. un berger de Janina, âgé de 130 ans dans ce pays, les Mathusalem ne sont pas rares ei contemporain d'Ali pacha, est venu déclarer que le fameux trésor avait été saisi et emporté par Tes Turcs envoyés par le Sultan pour tuer le pacha rebelle. Néanmoins, les fouilles, continuèrent. Et l'on a bien trouvé quelque chose. mais de trésor point.

D'après une dépêche d'Athènes, l'éphore des antiquités à Ja.nina annonce que les travaux ont amené la découverte de différentes galeries souterraines datant de l'époque byzantine. Fort bien. mais, un peu vieux. murmurera sans doute le ministre des finances hellènes. LA'JOURNEE DE PASTEUR

Sous l'égide de ce grand nom,

Des collectes ambulatoires

Vont partout recueillir le don

De la F2ance aux, laboratoires.

Pour ce but qui nous apparaît

Noble et grave, ô Français caustiques, Pasteur lui-même vous prierait

De vous montrer anti-sceptiques.

Un. établissement du quartier SaintGeorges fait balancer à sa porte un écriteau sur lequel on lit

TOUS.LES SOIRS, A PARTIR DE 7 HEURES, ̃ SOUPERS

Voilà qui nous semble très vieille Francs N'est-ce pas un retour au langage de nos aïeux, .aui appelaient déjeuner le tout premier repas, dîner celui de midi, souper celui de sept heures ? Cet, archaïsme-nous enchanté.

'Toutefois,' si' l'on peut « souper sur les flancs de la -Butte dès sept heures du'soir -style ancien il semble que' les soupeur_s;y soient surtout nombreux «• *à partir » de! zéro heure style moderne.

Le village transportable.

Comme de juste. c'est un village américain, le village de Jennings. Il était habité par les ouvriers qui exploitaient, pour le compte- de la'MHchell

Company, les richesses forestières de la contrée.

La firme en question y avait construit une scierie, un vaste établissement pour- le traitement chimique des bois et de nombreuses maisons pour loger soin personnel.

Mais, à force d'abattre les arbres, de les transformer en planches, de les réduire en pâte à papier, les richesses forestières peu à peu. s'épuisèrent.- Le village se trouva au milieu d'énormes clairières. Les ateliers allaient-ils chômer? La' Compagnie ne songea pas un instant à abandonner habitants etc village. Elle décida de transporter le tout à Cadillac, ourson industrie pourrait se continuer. Elle fit construire de puissants tracteurs automobiles et des remorques gérantes capables de supporter un poids de 30 tonnes. On renforça la route, on élargit le pont sur la Clam River. et; Ion se mit en devoir de déménager le village Chaque maison en bois fut chargée sur une remorque. L'on est parvenu à couvrir les bnze lieues séparant Jennings de Cadillac en quatre heures environ pour chaque voyage Pas un carreau de fenêtre n'a été brisé. LES METAMORPHOSES

DU PARIS CONTEMPORAIN

L'hôtel Potocki somptueux édifice de ce style Renaissance « amélioré par ies architectes du Second Empire va sortir d'une léthargie de quinze ou vingt années.

Le ministre polonais comte Alfred Potocki, résidant actuellement au château de Lancut, en Galicie, a pris la décision de se défaire de sa princière propriété de Paris, qui comprend, outre l'hôtel de l'avenue Friedland, ses écuries fameuses et ses vastes communs, une maison de rapport sise avenue Chateaubriand et un coquet pavillon donnant sur la rue Balzac.

L'ensemble de ce domaine, d'une superficie de 7,200 mètres, a été cédé, pour 6,500,000 francs, à la Chambre de commerce de Paris, qui installera dans l'ancien hôtel Potocki transforme sa salle des fêtes et ses salons de réception aménagés pour des réunions de deux à trois mille invités.

La Chambre de commerce n'en conservera pas moins ses locaux de la place de la Bourse, où seront réunis tous ses services en relation directe avec le public. Seuls, les bureaux du secrétariat général et de la comptabilité, la bibliothèque et les salles de commissions et a 'assemblées générales seront transférés avenue Friedland. Ainsi le monde des affaires, qui s'était déjà annexé sans contestation possible l'avenue des Champs-Elysées, gagne lentement mais sûrement les «quartiers aristocratiques ». entre le faubourg Saint-Honoré et l'Arc de Triomphe de l'Etoile.

C'est un signe des temps nouveaux, où l'on verra les puissants groupements commerciaux et financiers absorber l'un après l'autre les .hôtels particuliers, dont le faste ne peut plus êtré soutenu pae lés fortunes particulières, que décime le Use impitoyable. P.

Un de nos amis qui revient de Russie nous raconte un fait qui montre à quel degré les gouvernants actuels de la Russie poussent l'intolérance.

Il y a deux ans environ, le conseil scientifique de l'Etat russe (nous ignorons la composition de cet aréopage) proposa de fonder à Moscou un observatoire principal d'astronomie physique, avec succursales dans quelques villes de la province.

La présidence du comité d'organisation fut confiée au professeur Stratonow, et celui-ci.se mit aussitôt à l'œuvre. Le projet commençait à prendre tournure, lorsqu'un beau matin le professeur Stratonow fut arrêté, ainsi que, d'ailleurs, « quarante Il. de ses collèJetés en prison, en proie aux pires souffrances, ces malheureux demandèrent qu'on leur fît au moins connaître la cause d'un tel traitement. Leurs bourreaux ne daignèrent préciser aucun fait à leur charger on se contenta de leur répondre qu'ils n'étaient pas suffisamment purs.

Enfin, après de nombreuses interventions, le gouvernement daigna relâcher ses victimes, mais il leur intima l'ordre de quitter immédiatement le sol russe, les prévenant que s'ils rentraient en Russie, ils seraient passibles de la peine de mort. simplement

Toutes les femmes élégantes ont le souci bien compréhensible de ne pas engraisser, et souvent il leur arrive, dans le monde, à l'heure du thé, de se priver du moindre petit gâteau, dans la crainte de détruire l'harmonie de leur silhouette. A moins, cependant qu'on ne leur offre des. croquettes Riza-Bana ou des sablés de la Maison Blanchon, dont elles connaissent depuis longtemps là saveur et les bienfaits.

Le Coq.

LA QUESTION DE LA RUHR M. Poincaré s'expliquera demain devant la commission des finances

de la Chambre

M. Poincaré, président du conseil, ministre des affaires étrangères, doit se rendre demain jeudi devant la commission des finances de la'Chambre pour lui apporter ainsi qu'il l'avait promis au moment de la fixation de la date des interpellations sur la Ruhr des précisions sur les événements et incidents qui se sont produits récemment dans cette région.

C'est à propos des crédits présentés 'par le gouvernement, crédits déjà d'ail,leurs votés par la commission des finan:ces et'.qui doivent venir en discussion ,devant la Chambre le 22 mai prochain, que M. Poincaré s'expliquera sur notre situation dans 'la-Ruhr.

Lire en Dernière Heure

LE DÉBAT AUX COMMUNES

SUR LE CONFLIT ANGLO-RUSSE

Pefife Feuille

UN VERNISSAGE AUX TUILBBIIS Quo Vadis ?

Aux Tuileries 1

Les T uileries depuis l'Empire n'avaient

point abrité tant de jolies femmes entra quatre murs de planches Les Parisienniea. ainsi murées n'en éprouvèrent nulle mauvaise humeur, et le vernissage des irréguliers, commencé en cohue, s'est achevé en fête presque intime, charmante et spiri- ° tuelle. Mais par la tête d'Orloff 1 que dg cubistes Sachez que Mlle Orloff est une grande artiste lancée par Gisèle BunauVarilla, Lucien Vogel et Picasso, et qui voit les têtes toutes carrées. Si bien qu'après avoir beaucoup réfléchi devant les bustes de Mlle Orloff, nous allâmes nôus regarder dans une glace pour voir si nos têtes étaient encore rondes Parmi les clous, la foule sut tout admirer. Elle admira beaucoup, en particulier, les toiles d'Aman Jean, Maurice Dénis, Albert Besnard. L'envoi d'Albert Besnard est constitué par un vaste carton composé pour une tapisserie destinée à commémorer la rentrée de l'Université française à Strasbourg.

Chez les sculpteur, une œuvre magnifi-

que dominé le monument du général Alvear, par Bourdelle. Et à l'entrée même du Salon, digne d'un de nos musées, chacun s'arrêtait devant le bronze à la fois -puissant et harmonieux, de Nicolas de Sokolnicki Mélancolie

La Mélancolie de M. Rokblnicki sem-

blait, d'ailleurs, monter la garde pour avertir les nouveaux arrivants qu'ils allaient avoir à se méfier. En. effèt, le p.assagede la salle cubiste au centre même du Salon donna naissance hier à une fièvre spéciale inconnue jusqu'alors la « cnbitite », fièvre qui fit des victimes, car j'entendis une jeune fille dire à sa mère « Maman, pourquoi as-tn une épaule plus haute que l'autre aujourd'hui ?» » et la mère répondre sa fille « Où est passé ton oeil droit, ma chérie ?. Je ne le vois plus » Mais aussitôt dehors, Je mirage disparaissait, la fièvre tombait, la maman redressait, son épaule, et l'enfant retrouvait son oeil 1

En allant saluer Bourdelle, je me trou-

vai devant Mme Albert Besnard, le poète Alfred Drouin, Mmes Jean Dornis, et M.

Pératé. Mme Albert Besnard nous avoua qu'elle était enchantée du succès de ce, Salon gai, audacieux, plein de talent et plein de vie « Mon mari, malheureusement, a été retenu cet après-midi à l'Ecole des Beaux-Arts, mais il a passé ici hier touto la journée »

M. et Mme Alfred Drouirij nous en-

traînèrent du côté des terrasses, Un vol claires jeunes filles, arrivant directement de la venté de l'Orphelinat des arts, venait de se poser autour des dernières tables du buffet champêtre. Convier Paris à' goûter sur la terrasse des Tuileries, quelle jolie idée La « cubitite » n'y survivait pas; Le chant des feuilles en emportait même le souvenir, et le printemps de tous côtés faisait éclater la naturo

Trois pierrots, sur une branche cau-

saient

C'est un beau vernissage 1 dit le pre-

mier.

Tu as raison, Zouzou, dit le deu-

xième. C'est un succès

Mais le troisième, pour faire plaisir ait

maître Albert Besnard qu'il venait d'aper- cevoir, se mit à crier à tue-tête

Vive hi liberté

Pierre-Plessl»

A LA CHAMBRE

M. Poincaré fait adopter l'heure d'été

par 278 voix contre 250

PAR M. JULES VÉRAN

Voici le texte de l'article du' projet'

rétablissant l'heure d'été

L'heure légale, fixée par la loi du 9 mars

1911, sera, chaque anraée, et sous réserve, des modalités qui font l'objet des articles 2 et 3, avancée de 60 minutes, du dernier samedi de mars à 23 heures au premier, samedi d'octobre à 24 heure.

Toutefois, en cas d'entente avec tes na-

tions alliées voisines, le gouvernement, pourra reporter la première date au troisième sanaedi d'avril et la seconde au troisième samedi de septembre.

Enfin, on en a fini hier avec cette ques-

tion, qui devenait irritante. L'heure d'été a été votée à 28 voix de majorité.

Mais, avant d'en venir au projet du

gouvernement, la Chambre se trouvait en présence de plusieurs contre-projets. Elle les repousse tous, après une dis-

cussion sans intérêt, dans laquelle on île pourrait relever qu'un incident personnel qui s'éleva entre M. Gast et M. Victor Borel.

Et nous voici au projet du gouverne- ment, qui rétablit l'heure d'été.

Après une intervention de M. Charles

Leboucq, qui soutient le projet, le président du conseil prend la parole.

DISCOURS DE M. POINCARÉ

Très écouté, M. Poincaré commence par déclarer qu'avant tout il faut éviter toutes discussions entre les villes et les campagnes. Mais de quoi s'agit-il ? D'innover ? Non. Il ne s'agit rue de laisser les choses en l'état, en les arnéHorantésur divers points. a

Nous ne vivons pas, continué le pré-

sident du conseil, sous le régime de l'heure solaire, comme autrefois. Je m'en souviens encore.

M. Louis Andrieux. Moi aussi!

M. Poincaré. Non Vous êtes beau-

coup trop jeune

On rit et on applaudit.

Après avoir fait l'histoire de la fixa-

tion de l'heure, le président du conseil s'attache à démontrer que les inconvé-


nients de l'heure d'été ne sont pas aussi graves qu'on le dit, C'est une question d'aménagement.

La plainte 'la plus vive avait trait aux écoles les heures de classes n'ont pourtant été. modifiées, é leur demande, que :dans 12,407 communes.

Dès l'an dernier, on a pu apporter des modifications dans les horaires des chemins de fer d'intérêt local et les heures des foires et marchés. Le projet actuel confirme et améliore ces dispositions.

Une des préoccupations du gouvernement et des préfets sera de régler au mieux la question du lait, dont on a parjéj mais les intérêts des villes et des campagnes ne sont pas, à cet égard, inconciliables. Le président du conseil montre ensuite les avantages de l'heure d'été économie de 200,000 tonnes de charbon et d'une quantité importante de gaz, de pétrole et d'électricité économie- du prix de revient pour les industriels l'hygiène, le développement des sports favorisés. Enfin, on peut invoquer des considérations d ordre international. L'Angleterre, là Belgique, le Luxembourg ont adopté l'heure d'été, tandis que nous restons sous le régime de l'heure d'hiver.

La conséquence, c'est que les relations ferroviaires sont troublées, que nos journaux arrivent en retard en Belgique et que. toutes nos relations commerciale et .financières sont bouleversées la place de Paris y perd toute initiative en matière infériorité.

Telles sont, dit en terminant M. Poindre, les raisons pour lesquelles le 'gouvernement demande à la Chambre de voter un projet qui concilie les intérêts 'égâlement respectables des villes et des campagnes.

Le président du conseil,, qui n'a été interrompu que par des applaudissements, est longuement applaudi quand il descend de la tribune.

M. de Monicault rompt cependant une dernière lance contre l'heure d'été, en disant que cette mesure aggravera la désertion des campagnes, tandis que M. l'abbé Lemire déclare que, par patriotisme, les agriculteurs se résigneront. LE VOTÉ

L'article premier, dont on a lu plus haut le texte, est mis aux voix.

Le scrutin, très animé, donne lieu à pointage. Après une suspension de séance, le président fait connaître le résultat.

L'article premier est adopté par 278 voix contre 250. Les partisans de l'heure d'été applaudissent longuement.

Les autres articles sont ensuite votés et l'ensemble adopté par 318 voix contre

LES LOYERS COMMERCIAUX

Dans sa séance du mati^ la Chambre avait repris le débat relatif aux loyers commerciaux et industriels.

M. Cautru, rapporteur pour avis de la commission de législation civile, a combattu le projet de la commission du commerce, qui consiste à donner au locataire dont le bail vient à expiration un simple droit de priorité pour une :nouvelle location. Il combattit égaleyent le texte adopté par le Sénat, qui accorde une indemnité au locataire L'orateur a soutenu un contre-projet instituant un droit de préférence en faveur du locataire il fin de bail autrement dit, le propriétaire qui ne reprendrait pas son immeuble soit pour luimême, soit pour ses enfants, serait tenu de. réserver, à conditions égales, la; préférence à ce locataire.

MM. Rollin, Pueoh. Lebou&ï combattirent ce contre-projet.

Le débat continuera jeudi matin.

Jules "ïïétm

,SENAT

Deux élections Quelqu« votes et ajournements sans gravité

M. Alexandre Bérard cumulait au Luxembourg les fonctions élective. il était vice-président de l'Assemblée tt membre de la commission d'instruction de la cour de justice. On lui donnait hier deux successeurs.

Premier scrutin, celui de la vice-présidence du Sénat M. Gustave Rivet, élu par 103 voix, contre 91 à M. René Renoult. Détail assei curieux M. Renoult était le candidat officiel de la gau- che démocratique, groupe auquel est également inscrit M. Rivet, qui avait maintenu sa candidature.

Deuxième scrutin, d'un intérêt plus actuel à cause de la convocation du 24 NL Penancier, nommé sans concurrent, par 166 suffrages sur 174 votants.

Suivirent les inévitables votée de quelques crédits et d'un série de projets, tels que la répression du délit d embar- quement clandestin à bord des navires de commerce et l'extension de la loi sur les accidents du travail aux gens de maison et serviteurs de toute sorte. D'autres furent ajournés.

Au début de la journée, M. DoumerRue a prononcé un éloquent éloge de M. Busson-Billault, décédé subitement vendredi, au Luxembourg, à l'instant où lil se rendait, avec sa coutumière exactitude, à une séance de la commission de législation civile

Fidèle aux opinions dont avait été nourrie' sa jeunesse, il mettait tant de charme et ide libéralisme à les exposer ou' à les dépendre, qu'aucun de ses contradicteurs, à quelque parti qu'il appartint, ne pouvait Oe résoudre à voir en lui un adversaire. Les rares fois où il nous a donné le plaipir 'de l'entendre et de l'applaudir, nous avons tous été séduits par l'élégance de sa parole, par la finesse, par la précision et ar la clarté de ses arguments, autant que ar la largeur des vues exprimées. Il posBédait^cpmme un maître lart précieux et rare des nuances. Il était bref, mais sa brièveté ne nuisait point à la force de son argumentation elle y ajoutait au conjtraipe. Chaamne de ses interventions nous Sa démontré que, suivant l'expression d'un fde ses amis, il savait allier le respect du passé à l'intelligence du présent. Sa mort .nous attriste donc profondément.

Non moins profondément, elle attriste tous ceux qui étaient en relations avec ce parlementaire d'une si aimable courGeorges Huillard

LES MONDANITÉS

POUR LES VEUVES ET ÛftPHEUNS des Associations des Journalistes parisiens et des Nouvellistes Parisiens

LE GALA DU 2 JUIN

C'est au théâtre des Variétés, grâce à la très cordiale obligeance de M. Max Maurey, directeur de ce théâtre, qu'ont lieu les répétitions du deuxième acte de La Vie Parisienne, en vue de la matinée du 2 juin au Gaumont-Palace, avec le concours des illustres vedettes dont nous avons déjà donné les noms. Les répétitions ont lieu sous la direction de M. Paul-Edmond, le remarquable régissieur des Variétés et M. Max Maurey a bien voulu prêter sa précieuse collaboration artistique pour la surveillance et la mise au point de la mise en scène. Là location s'est ouverte avec un empressement d'excellent augure aux bureaux spéciaux du Figaro et du Gaulois, où les fauteuils d'orchestre sont à la disposition du public, au prix de 25 francs.

Rappelons que les balcons numérotés au prix dé 10 francs et les .autres pris au Gaumoht-Palàce.

LES COURS

LL. AA. RR. le Duc et la Duchesse de Guise ont pris le rapide, hier soir, pour aller saluer à Marseille S. A. R. La Duchesse d'Aoste, arrivée d'haie et s'embarquant pour la Chine. Le Prince Aymon de Savoie, duc de Sparte, lieutenant de vaisseau dans la marine royale, est assez souffrant à Shangaï.

LES AMBASSADES

L'ambassadeur d'Angleterre et lady Crewe ont donné, ces jours derniers, un dîner très elé-'gant suivi. d'une réception très restreinte. Parmi les invités du dîner et les personnes vettues le soir: M. Quinones de Leon, ambassadeur d'Espagne; M. Georges Leygues, 'lord et lady Ashburn, comte et comtesse Jean de La Rochefoucauld, l'Hon. Diamond Hardinge, princesse de La ToUr d'Auvergne, marquis et marquise de Jaucourt, comte et comtesse liment de Molina, baronne Ed. de Rothschild, marquis de Fàura, M. C. Iarastzoif, Mlle de SaintSauveur, comte de Saint-Genys, M. de La Huerta, Mrs Gascoigne, miss Wildner, M. et Mrs Hudson, comte Elie de Beaumont, comte et comtesse de Bremond d'Ars, miss Ruby Hardinge, lord Arlington, M. et Mrs Phlpps, M. Ronald Campbell, l'Hon. Chichester, M. Arthur Paget, M. d'Etchegoyen, M. Charles Mendel, l'Hon. sir Charles Sackville West, le commandant E. Dicken, etc.

De Rome:

L'ambassadeur de Belgique près de S. M. le Roi d'Italie et la -comtesse W. van den Steen de Jehay ont donné un grand dîner en l'honneur du président du conseil, M. Mussolini. Les convives étaient: l'ambassadeur de France et Mme Barrère, l'ambassadeur de Grande-Bretagne et lady Graham, le sénateur Contarini, secrétaire général du ministère des affaires étrangères le prince et la princesse di Frasso Dentice, la princesse Alys Borghese, née CaramanChimay la princesse di Viggiano, l'attaché mili'ttiré de France et Mme DetroyatVTê" chef de cabinet de M. Mussolini et la baronne Russe, ïla Yolande du Chaeteh la comtesse Pignon, dame de la Cour; M. Lèclercq, conseiller de l'ambasstde, etc

Le dîner a été suivi d'une brillante réception. DANS LE MONDE

Soirée dansante, aujourd'hui, che$ te comtesse R. de S«smaisons et la comtesse A. de Bertier de Sauvigny.

Tout particulièrement réussie, la soirée dansante restreinte donne, ces jours derniers, ppr Mme de Fourtgu dans ses salons de l'Avenue Notons au hasard marquise et Mlle de Beaumont, comtesse et Mlles de Viileneuye-Guibert, marquise et Mlle d'Estampes, marquise et Mlle de Montferr&nd, baron Xavier et Mile Reille, vicomtesse et Mita de Courtivron, Mme et Mlle da Mohtaigu, comtesse et MMe d'AgouU, mar- qui» et Mlle de Cheffontatnes, baronne et Mlle' de Maistre, Mme et Mlle Roger Lehideux, comtesse et Mues de Thieulloy, baronne et Mlle de La Baume, baronne et Mlle de Montagnac, vicomtesse et Mille de Toulgoët, Mme et MHe Le Provost de Launay, comtesse et MUe de Sazllly, marquis et marquise de Montmorin Satot-Hérèm, comtesse et Mlle de Vitry d'Avancourt, comtesse et Mlle de Chasteigner, etc. Vicomte d'Andigné, comtés d'Harcourt, mar.quis de Bremond d'Ars-Mlgré, comte de Cugttac, baron de Montlivault, vicomte de Salverte,"«omte de Virleu, vicomte de Chabot, comte de La Chauvlnière, vicomte H. de Quénétain, comte de Vasselot de Régné, baron de Beaugrenier, comte de Cosnac, comte de Germiny, baron de Bourgoing, vicomte de Parcevaux, baron de Domecy, comte de La Loyère, vicomte de La,motie, MM. de La Tour, de Domplerre d'Hornoy, Delacroix, de Fntncqueviile, de La Brosse, etc., etc.

Un thé très élégant a été donné par la comtesse François de Bremond d'Ars, le 11 mai, pour quelques amis d'Amérique et de Paris. Une heure de musique dans l'après-midi, le samedi 26 mai, chez Mme de Lapisse. La duchesse Melzi d'Eril de Lodi recevra le 23 mai, de cinq à sept heures.

Une heure de musique, le 14 mai, chez la vicomtesse François de Villoutreys. Au programme, des artistes mondains de talent. Mlledu Masjarubost, la comtesse de La Morsndière, la marquise de La Moussaye et la marquise de Vesins ont été très applaudies.

Reconnu parmi la nombreuse assistance duchesse, de Caylus, duchesse d'AudHfret-Pasquier, princesse d'Hénin, princesse P. d'Aresberg, duc et duchesse de Duras, duchesse de Marmier, princesse Fr. de Croy, princesse 0. de Broglie, princesse de La Tour d'Auvergne, princesse Galitzine, vicomtesse de La Rochefoucaùld, marquise de Gontaut, marquise de Charnacé, vicomtesse de Guébriant, comtesse de Jumiihac, comtesse G. de La Rochefoucauld, comtesse de Lastours, Mme Le Gb-it, comtesse de Liedekerke, comtesse Ch. du Luapt, comte et comtesse de Merfemont, marquise de PontoiPontcarré, comte et comtesse A. de Beçtier, comte et. comtesse R. de Sesmaisons, marquis et marquise de Sayve, marquise de Chabrillan, marquis et marquise de Saint-Seine, baron et baronne Ed. de Barante, comte et comtesse de Sayve, vicomtesse de Nouilles, vicomte et vicomtesse de Soussay, comtesse de Vesins, comtesse H. de Gonta.ut, vicomte et vicomtesse St. du Ponî^vice. M. et Mme A. de Mieulle, marquis de Poison, comte Bnji!«el, comte Meunier du Houssoy, vicomte de Montreuil, baron de Grandmaison. M. de Vatimesnil, baron de Grovestins, } baron de Mandat-Grancey. comte P. de Villou- i treys, vicomte B. de Jousselin, etc.

Mme Whitney Hoff a donné, dimanche, une petite réception intime & laquelle ont assisté: marquise de Casteilsme. comtesse Paul de Pour- talés, Mme Whitççmb-Thuret, Mme de Seynés, | baronne Girod de l'Ain, comte et comtesse de Bérenger, M. et Mme Boutet de Monvol, MUe dej l/Maaint. baronne de Neuf ville baronne Le Las- i

Mur, comte et comtesse ,'de Lostanges, comtesse de Fleury, M. et Mme it Labouchère, docteur ei Mme Bouloutnié, Mme P. Béraut, M. et Mme Millington Drake, Mme Mall«t, Mme Cruppi, prince de Leca Colonna,, professeur van 1)yke, lieutenant de Labouchère, etc.

DANS LES CERCLES

"Mme Claude d'HablovilIe tera, aujouri d'hui, à trois heures, au Lyceum Club, une conférence sur Pasteur.

i Dans le cadre enchanteur des jardins de j l'Union Interalliée, les petites fées aériennes j de Loïe Fuller vont danse: ll suffit d'en parler sans détails et même mystérieusement pour qu'aussitôt tout Paris veuille assister à cette fête des couleurs, du mouvement, de la jeunesse et de la grâce. Nous en reparlerions, d'ailleurs. Cette soirée, précédée d'un dîner par .petites tables, aura lieu le jeudi 7 juin. Le ballet commencera à vingt-deux heures. Le programme comprend Le Songe d'une. Nuit d'été, ,les Danses du Prince Igor, Peer Oynt, le ballet des Sylphes.

C'est un beau soir de Paris en perspective: musique, lumières et parfums I

PETIT CARNET

Les « lundis » de l'Opéra sont de plus en plus élégants. Avant-hier, pour la représentation de La Khovanchtchina, la salle présentait le plus beau coup d'oeil que l'on puisse imaginer. Au hasard nous avons reconnu-:

Duc et duchesse d'Ayen, prince et princesse de Croy, comte et comtesse de Viel-Castel, comte et comtesse de Rostâng, marquis et marquise de Vogüé, M. et Mme Ed. Sommier, vicomte et vicomtesse d'Arjuzon, M. et Mme Marne, comte et comtesse de Chavagnac, M. et Mme Cari La Chambre, marquis et marquise de Chambray, comte et comtesse de Guilhemanson, comte et comtesse Robert dé Vogué, M. et Mme de Fa.y d'Athies, M. et Mme WatelLouis de Montesquiou, Mme Chase Casgrain, comte et comtesse Bernard de Durfort, baron et baronne Ed. de Bararite, M. et Mme Jacques de Lapisse, marquis et marquise de Rahst de Saint-Brisson, baron et baronne Hottinguer, marquis et marquise de Riencourt, comte et comtesse de Villefranche, baron et baronne G. de Dorlodot, Mme Jean Balsan, vicomte et vicomtesse de Gourcuff, marquis et marquise de Poléon Saint-George, comte et comtesse de Vâuêuion. baron et baronne, Charles d'Huart, comte et comtesse A. de Malartià, comte et comtesse de Laubespin, baronne G.. Rëille, comte et comtesse de Maillé, baron et baronne de Villiers dû Terrage, M. et Mme Robert Darblay, comte et comtesse de Jumilhsc, comte et Comtesse J. de Laistre, M. E. Girod de J'Ain, M. A. de Fouquières, vicomte de Jessaint, marquis de Brazais, M. Roger Serre, vicomte A. de Méherenc de Saint-Pierre, etc.

Ajoutons à la liste des personnes que nous avons citées au Bal des Fleurs baron et baronne Avezzana, princesse Galitzine, duchesse de Brissac, le ministre du Pérou et Mme Cornejo, princesse d'Arenberg, comtesse Peretti de La Rocca, comtesse de Chabrillan, Mlle de Gontaut-Biron, comtesse G. de Mun, M. J. Rldgelcy Carter, comtesse G. de MontesqUiou-Fezensac, compte et comtesse de Bertier de Sauvigny, comte et comtesse René d'Argentré et non comte et comtesse d'Argéntré comme il a été dit, comtesse et Mlle de Broissia, M. Constantin Izrastzoff, M., Mme et. Mlle de La Barra, professeur Robert, comteste G. Ginoux de Fermon, Mme et Mlle de Esteban, M. A. de Fouquières, comte Vanutelli, marquis de La Falaise, M. G. -H. –Mme,, Jean. Nicolas, fejnmf de l'ingénieur des 'mines et fille de notre distingué collaborateur le lieutenant-colonel Rpuseet, vient de mettre au monde un fils: Michel.

MARIAGES

Nous apprenons les fiançailles de Mlle Jeanne de La Chevaliers, fille du bâton de La, Chevrelière, ancien député des Deux-Sèvres, chevalier de la Légîon d'honneur, et de la baronne, née Séguier, avec le comte François de Lévis-Mirepoix, décoré, de la croix de guerre, fils du comte de Lévis-Mirepoix, ancien député de l'Orne, et de la comtesse de Lévis-Mirepoix, née Saulty.

Le mariage de Mite Àtagdeleine de Graffenried, fille du baron Emmanuel de Graffenried-Villers et de la baronne, née de Saisset, décodée, avec M. Jean Verchère de Reffye,' fils de M. Paul Verchère de Reffye et de Mme, née Trsncard, a été célébré ces jours derniers, en l'église Saint-Honoré d'Eylau.

Les témoins étaient, pour k marié: M. Pierre Walther, son beau-frère, et Mlle Marthe Verchère de Reffye, sa soeur pour la mariée M. Paitl de Saisset, son oncle, et le baron Emmanuel de Graffenried, son frère.

Le Saint-Père avait daigné envoyer sa bénédiction aux jeunes mariés et à leurs familles. Après la cérémonie religieuse, une brillante, réception a eu Heu chez Mme de Saisset. NÉCROLOGIE

Dès qtf'il Il appris la mort de M..de Freycinet, le président, de la république a chargé lé capitaine de vaisseau Duc, ,'de sa maison militaire, de présenter ses condoléances à Mme de Freycinet.

Dès qu'elles eurent connaissance de la mort de M. de Freycinet, .de nombreuses personnalité se sont inscrites au domicile de l'éminent homme d'Etat. Nous avons relevé au hasard les noms suivants

MM. Poincaré, président du conseil Maginot, ministre de la guerre; Doumergue, président du Sénat; Julllard, préfet de la Seine; Robaglia, président du conseil général de la'Seiné; Godin, vice-président du conseil municipal;' général Bosquet, chef du cabinet du ministre de la guerre, etc.

Nous avons le regret d'apprendre la mort de M. Gustave Larivière, fils de M. Larivière, secrétaire général du syndicat de la Presse parisienne, décédé le 14 mai, à l'âge de trente-sept ans, des suites d'une congestion cérébrale. Les obsèques auront lieu le,jeudi \1 courant, à midi précises, à Notre-Dame de la Miséricode, 88, rus de l'Assomption, à Passy. L'inhumation aura lieu au cimetière du Père-Lachaise. Les obsèques de M. Busson-Bilfault, ancien bâtonnier de l'ordre des avocats, sénateur de la Loire-Inférieure, ont été célébrées hier, à dix heures, en l'église Saint-Pierre de Challlot.

Les honneurs militaires étaient rendus par un bataillon du d'infanterie, avec colonel, drapeau et musique.

Les armoiries aux armes comtales, concédées à la famille par un décret de l'Empire, figuraient sur les tentures de l'église et le corbillard. Des couronnes étaient adressées par le Muscadet, à son président; ses collaborateurs le conseil municipaJ de Juziers, à son maire; la Société des auteurs dramatiques, au bâtonnier Btisson-Biltault, etc.

La levée du corps a été faite par le chanoine Sicard, curé de la paroisse. La messe a été dite par Mgr jouin, curé de Saint-Augustin, qui a également donné l'absoute.

La maîtrise, dirigée par M. Paul Fauchet, a fait entendre: Kyrie, de C. Franck; Mélodie persane, de Samt-Ssëns, avec sole de cor anglais par M. Bas, de l'Opéra; Pie Jesu, de Fauré, chanté par M. Josselin, de la Société des concerts du Conservatoire, et Libcra, de S. Rousseau, par MM. Jasselin et G. Mary, des Concerts Colonne et Lamoureux.

La députation du Sénat, dont faisaient partie

le marquis de Montaigu, MM. Babin-Chevaye et Saint-Maur, sénateurs de la Loire-Inférieure, avait à sa tête M. Bienvenu-Martin, vice-prési- dent de la fcpaute- Assemblée. La représentation sénatoriale de.-la Loire- Intérieure était coiiplétÉe par la députation spfrbiale des députés du département: marquis de Dion, marquis de Juignë, marquis de La Ferruntwys, comte Ginoux de Fermon, MM. Le Cour- Grandmàison, Guist'hau et Delafoy. Le bâtonnier Albert Salle était à la tête de ia députation des anciens bâtonniers et des mambres du conseil de l'ordre des avocats. Le deuil était conduit par le comte de Béruile, gendre de l'ancien bâtonnier: le comte TreiIhaird, son beau-frère; MM. Ernest Gouïn et Bernard Delorme, ses neveux. Du côté des dames, il était représenté par la comtesse de Béruile, sa fille; Mlle de Bérulle, sa petite-fille; Mme Baroche, sa belle-mère; Mmes Ernest Gouïn et Bernard Delorme, ses nièces. Les anciens membres et membres du cabinet judiciaire du bâtonnier avaient pris place à la suite de la famille.

Le président de la république était représenté par M. Eug. Petit, secrétaire général de ta présidence. Mme Millerand était présente. Le président du conseil avait délégué M. Grignon, chef de son cabinet. M. Prouharam, directeur au ministère, représentait le garde des sceaux. MM. Raiberti, ministre de la marine; Ch. Reibel, ministre des régions libérées; Paul Strauss, ministre de l'hygiène, sont venus présenter leurs condoléances ta: famille. Le président de la Chambre des députés, le gouverneur militaire de Paris, les préfets de la Seine et de police étaient représentés.

MM. Lescouvé, procureur général Scherdlin, procureur de la république, et Philipon, avocat général, étaient les délégués de la magistrature. Le conseil municipal de Juziers était au complet. Les pompiers formaient la haie le long du corbillard.

parmi la très nombreuse assistance:

Vice-amiral Touchai, général Buai, chef d'état-major général; duc de Fezensac, duc et duchesse de Brissac, duchesse de La MotheHoudâncourt, princesse de La Tour d'Auvergne douairière, duc et duchesse des Cars, M. Aristide Brland, M. -Louis Barthou, duc et duchesse d'Audiffret-pasquier, M. Aimé Leroy, représentant M. Léon Bourgeois marquis de Lubersac, M. L.-L. Klotz, M. et Mme Autrand, comtesse G. de Ganay, Mme H. Schneider, marquis et marquise de Saint-Genys, M. Paul Doujmer, prince et princesse Ch. de La Tour d'Auvergne, Mc" Ernest Cartier, C. Chenu, Henri-Robert, anciens bâtonniers; M. et Mme ChassaigneGoyon, marquis et marquise de Triquerville, marquis et marquise Dadvisard, marquise d'Imécourt douairière, prince de La Moskowa, M. et Mme Maurice Levert, marquis de Moustier, comte et comtesse Biadelli, marquis de Lubersac, Mme Paul Le Roux, Mme C. Chenu, marquise de Juigné, M. André Fallières, Mme Alfred Lacaze, marquis et marquise de Mortemart, comte d'Elva, colonel et vicomtesse Fleury, Mme Dubonnet, M. et Mme Georges Claretie, marquis et marquise de Baudry d'Asson, général et Mme Zurllnderi, marquis et marquise de Pomereu, M. et Mme TemàuxCompans, général et Mme Bizot; marquis et marquise de Rosanbo, M. et Mme Alfred Le Roux, M. Pierre Laroze, gouverneur du Crédit Foncier; prince et princesse de Carlni, comte de Germiny, M. et Mme Hochon, Mlle Biadelli, M. A. du Bos, général Marchand, Mme Alexandre Dumas, prince de Lecn Colonna, M. Edgar Démange, marquis de Villefranche, M. Hugues Le Roux, Mme F. Ratisbonne, M. G. Leredu, baron et baronne Girod de l'Ain, M. H. Pouget de Saint-André, baron et baronne de Neuflize, baron et baronne de Beauverger, M. Edmond Hesse, Mme Jubert, marquise de Torcy, comte et comtesse Louis de Rohan-Chabot, baronne Le Lasseur, comtesse Louis de Montesquiou, M. de Lavrignais, major et Mrs J.-BA Paget, docteur Bouloumié, comte Antoine Biadelli, M. et Mme Lefebvre-Dibon, M. et Mme Claude Dutreil, colonel de Villeneuve-Bargemon, marquis et marquise de- Rechechouart, *comtnandântf d'Harcourt, comte et comtesse d'Arjuzon, marquis "et marquise de Vesins} général' baron" de L'Espée, marquise de Panisse-Passis, baron Hottinguer, Mme Fernand de Bousquet, Mme et Mlle Sarlande, comte d'Elva, M. Henry Aubépin, colonel du Cor de Duprat, comte et comtesse de Bruce, marquis et marquise d'Aiamon, comte de Rougé, baronne et Mlle de Sardent, prince et princesse François de Croy, marquis et marquise de Croy, -marquis et marquise de Solages, colonel Binder, marquise de Castéja, comte et comtesse G. Meunier du Houssoy, général et Mme Tauftlleb, Mme Whitcomb, M. Daniel Haentjens, M. Paul André, Mme HaentjensAdelon, M. Le Provostde Launay, marquis et Mlle de Girardin, M. et Mme Balsan, M. Aug. Martini, comtesse Le Marois, marquis de Wignacourt, général Peltier, M. Ph. Delaroche-Vernet, M. et Mme Michel Missoffe, comte de SaintQuentin, marquis et marquise de Sesmaisons, généra! Léorat, etc., etc.

Au cimetière du Père-Lachaise, des discours ont été prononcés par le marquis de Montaigu, sénateur de la Loire-Inférieure; le bâtonnier Albert Salle, le marquis de Dion, député, et M. Bouju, préfet de la Loire-Inférieure, et M. J. Jérôme, adjoint au maire de Juziers, On annonce la mort de la baronne de Serlay douairière. Elle était la mère et bellemère du baron et de la baronne de Serlay, la grand'mère du comte et de la comtesse 0. de Boisgelin. Selon la volonté expresse de la défunte, ses obsèques auront lieu dans la plus stricte intimité, vendredi 18, à dix heures, en l'église Saint-Philippe du Roule (ehapelle de la Sainte-Vierge). VaUleury

HOTEL DE VILLE La mort de M. de Freycinet

Dès la nouvelle tie la mort de M. de Freycinet, lu président du conseil municipal s'est fait inscrire au domicile de l'ancien sénateur de la Seine. Il a adressé à M. de Salves le télégramme suivant

« Le conseil municipal prend part au deuil qui vous frappe. Au nom de vos collègues, je vous exprime nos sentiments de douloureuse sympathise. »

De son côté, M. Barthélémy Robaglia; président du conseil général, a envoyé à M. de Selves la dépêche suivante « La mort de votre oncle est un deuil pour la. France et pour la république, dont il fut, aux heures les plus graves, le serviteur passionné. Le département de la Seine gardera fidèlement le souvenir de l'éminent homme d'Etat qui, pendant quarante-quatre ans. l'a représenté avec tant d'éclat à la Haute Assemblée.

» Au nom du conseil général, je vous prie d'agréer nos très sincères et très aflectueuses condoléances. » Le théâtre Sarah-Bernhardt

La 2 commission s'est occupée hier de la question du théâtre Sarah-Bernhardt. Après avoir entendu le préfet de la Seine et en complet accord avec lui, elle a maintenu sa décision antérieure consistant à accorder un délai de six mois aux héritiers de Mmre Sarah Bernhardt pour terminer leur exploitation du théâtre et a chargé l'administration de teur notifier cette décision.

La Michodière

CHANGEMENT D'ADRESSE Nous rappelons à nos Abonnée que toute demande de changement d'adresse doit être accompagnée de Îa somme de 1 franc en timbres-poste Dour frais de réimpression.

'Pour nos Élégantes Drecoil, qui s'illustre des deux talents réunis de Mme de Wagner et de Mlle Madeleine, présente cette saison une col-

lection qui fait accourir et enchante toutes les Parisiennes. Ce défilé de toilettes, où foisonnent les idées nouvelles, se distingue par cette recherche de l'inédit qui ca-' ractérise Mlle Ma- deleine.

Lasse du mouvement drapé sur le côté qu'elle avait lancé, Mlle Madeleine présente cet été des robes aux corsages droits rappelant la coupe des Il chandails n avec jupes plisséee, coupe toute nouvelle et que les mots ne peuvent définir.

Nous remarquons également chez Drecoll leur charmante

iaee ae robes en rrj.l5.h orpcaii satin ou en crêpe, Création DRECOLL dont un haut volant semble enrouler la silhouette, coupé par des pans plissés. Notons aussi l'originalité séduisante des capes avec effet ajusté au milieu du dos et le mouvement croisé du bas de quelques jolies jaquettes.

Dreçoll nous ménage. l'heureuse surprise de sa très prochaine installation dans son superbe hôtel de l'avenue des Champs-! Elysées, et c'est dans un cadre somptueux que s'affirmeront encore les succès mono.diaux de Drecoll.

Renée Bonheur

LES ALLIÉS Que va répondre le Reich?

Le Reich, en possession désormais de la note franco-belge et des notes anglaise et italienne, pèse les unes et les autres à leur aune. Sa diplomatie ne manquera pas d'en tirer parti. On télégraphie de Berlin qu'aucune décision, même de principe, au sujet d'une réponse aux notes des alliés, n'est à prévoir avant la Pentecôte. En attendant, la situation politique se précise.

Les nationalistes, une partie des populistes et les communistes, sont hostiles à toute continuation de cette conversation avec les alliés.

Une autre partie des populistes, ayant à sa tête M. Stresemann, puis le centre, les démocrates et les socialistes sont partisans de continuer la conversation et d'élargir l'œuvre primitive, mais on n'envisage en somme que des moyens de fortune.

Seul, M. Stresemann, dans un article, adresse un appel patriotique à l'industrie pour qu'elle fournisse sa garantie et sur ce point, il a l'appui sans réserves des socialistes, mais les influences contraires sont trop fortes pour qu'on puisse escompter un programme satisfaisant, de garanties., j.«. <»«“>, Quant à l'augmentation de la somme proposée, lesypartisans d'une offre npijfcvelle conçoivent non pas un plus grand effort, mais un artifice d'arithmétique répartissant la même somme sur un plus grand nombre d'années, de façon à faire apparaître un chiffre plus élevé. La réponse japonaise

Le gouvernement japonais a fait remettre hier, par l'intermédiaire de son ambassadeur à Berlin, sa réponse il. la note allemande. Cette réponse a été en même temps communiquée aux puissances alliées. La voici

Le gouvernement japonais a examiné avec la plus grande attention les nouvelles propositions faites par le gouvernement allemand dans son mémorandum du- 2 mai 1923, concernant tout le problème du paiement des réparations.

Le gouvernement japonais, tant en raison du chiffre total des réparations que des modalités de paiement prévues et des garantes à .fournir, est qana rimppsslojlité de donner son adhésion, au projet du paiement des réparations qui constitue la partie vossentiellé de ces propositions. Etant donné que le Japon n'a pas actuellement dans cette question un intérêt aussi grand et aussi vital que les autres puissances alliées auxquelles le gouvernement allemand s'est adressé, le gouvernement japonais s'abstiendra d'exprimer son opinion sur les détails de la nouvelle proposition allemande. Il tient cependant à exprimer son; ferme désir que le gouvernement allemand fasse le nécessaire en vue de faciliter un règlement rapide et amiable de l'ensemble du problème des réparations sur une base équitable.

Jusqu'ici, le gouvernement des EtatsUnis a montré la plus entière réserve. Georges Darnac

A TRAVERS LES EXPOSITIONS M. Amleto Cataldi

Bien qu'il porte le prénom d'Hainlet, M. Cataldi n'a rien de fatal et ne nous parle ni d'Ophélie ni du poor Yoriîc. C'est un Romain de la race des grands sculpteurs grecs. Il nous a apporté ses statues et statuettes de bronze, bravant les ennuis et les frais d'un long voyage, à seule fin d'avoir le jugement de Paris. Ce jugement lui sera très favorable. Dès l'ouverture de son exposition à la galerie Devambez, il y avait foule et le succès s'affirmait.

Point de recherche de l'extraordinaire, point de convulsions ni de torticolis aucune exagération. M. Cataldi cherche uniquement la vérité dans la vie, le mouvement et l'expression, et c'est la grande école. Sa Porteuse d'eau a le geste exact du bras étendu et du corps un peu penché pour faire équilibre à la lourde cruche qu'elle porte de la main droite. Son Archer est fièrement campé pour tendre son arc et lancer la flèche meurtrière. Peut-être est-il de taille un peu mince, pour une telle musculature i Les figures allégoriques qui supportent une coupe sont d'une harmonie délicieuse, et, c'est la première fois que nous voyons une coupe de sport sortir de la banalité pour devenir une belle œuvre d'art. Ses bustes de femme ont une vitalité et une grâce très remarquables. Tout ce qu'il fait porte l'empreinte d'une profonde pensée. d'un goût très sQr et d'un sens très

développé de l'équilibre, des proportions et de l'harmonie. M. Cataldi est un grand sculpteur.

Les Mortigny

A la même galerie, un nouveau groupe qui s appelle on né sait pourquoi Les Mortigny étale des œuvres de tout genre,, dont plusieurs mériter aient une longue appréciation. Je me bornerai à signaler les telles œuvres de feu Âbel Truchet, notre' regretté collaborateur de M. Guy Arnoux, de M. Brissaud, de M. Domergue, de M. de Segonzac. de M. Eschemann, de M. Guirand de Scévola, de M. d'Osnobichine, de m. Georges Scott, de M. Forain, qui n'a exposg que trois dessins comme il sait les faai°e, et enfin les belles scènes de danses de M. Henri Tenré, qui a traité admirablement ces sujets.

Albert Aublet •

Dans sa jolie villa tunisienne, à Neuilly, le peintre M. Albert Aublét recevait, hier quelques amis pour inaugurer sa nouvelle exposition, préparée à Neuilly et à Tunis, où il passe l'hiver non sans parcourir le pays, le pinceau il. la. main. Je doute cependant qu'il ait peint, au soleil africain, les beaux panneaux décoratifs que j'admirais dans son atelier. Séléné est un délicieux coi'ps de femme renversé en arc de lune, 'et blanc comme elle, dans l'azur d'un ciel étoile. D autres panneaux représentent des baigneuses et d'autres des fleurs en gerbe épanouie.

M. Aublet aime avec raison la clarté, la belle lumière dont nous avons besoin dans nos obscurs appartements, sous un ciel obscur que le rayonnement de'la gloire n'éclaircit pas encore. Presque tous les sujets qu'il traite ont un modelé parfait dans ces tons pâles il est de l'école qui savait dessiner, école 'si méprisée aujourd'hui par ceux qui préfèrent l'ignorance et la présomption. Cependant il a des tons plus chauds quand il le veut, témoin ce portrait en pied de lord Ashburn, l'apôtre de l'Irlande, et ce buste de jeune fille au pastel. Une grande toile, qui date de plusieurs années, est absolument remarquas me; c'est la célèbre danseuse Rosita Mauri, dans tout l'éclat de son triomphe, te bras et le profil exquis dressés vers le ciel, ce qui convient à une étoile Un tableau de fleurs jaunes, dans un vase de cuivre, sur un fond jaune, est un élégant tour de force, tout à fait réussi.

Tous ceux qui visiteront cette exposition, 135, boulevard Bineau, en reviendront charmés de tant de belles toiles.. Louis de Meurville

Le Maréchal Foch en Tchécos!ovaqtrie Prague, 15 mai.

Hier après-midi, M. Masaryk, président de la république, malgré son deuil, a reçu en audience M. le maréchal Foch, en présence du ministre des affaires étrangères du ministre de la défense nationale et du chef de l'état-major général.

L'entretien a duré une heure. M le nnaréchal Foch a transmis de la part de M. Millerand, au président de la république tchécoslovaque, une invitation à venir visiter Paris. M. Masaryk a accepté cette invitation, en promettant de venir à Paris dans le courant de cette année même, aussitôt aue, la situation le permettrait.

A 5 heures, M. le maréchal Foch a- éW reçu solennellement à la mairie.

Le soir, le ministre de la défense natio* nale a offert un dîner en son honneur. Ce matin, M. le maréchal Foch a assùté à une grande revue militaire qui d'est <&' roulée d'une manière imposante malcré li temps pluvieux. M. le maréchal Foch a déposé une ronne au pied de la plaque çovaxaéDiOttSSk des soldats de Verdun, plaqtte derrièrôlï quelle, dans la pierre du mur, a été 6û»Ôm de la terre du champ de bataille de dun.

Coulisses^ Politiques Conseil de cabinet

1 Les^ministres et aous-secrétaires d'fîtât se sont réunis hier matin, en cosse]], 4ft cabinet, au ministère des affaires étraifr' gères, sous la présidence de M. Raymond Poincaré.

Le président du conseil a mis ses collè- gues au courant de l'état des affaires ext».rieures. M. Yves Le Trocquer, ministre des tr»-; vaux publics, a fait connaître au conseil que le travail venait d'être repris dans las mines de la Sarre.

Le reste de la séance a été consacré à l'expédition des affaires courantes.

Le traité espagnol

MM. Guibal, de Rodez-Banavent et Brousse, députés, ont déposé une demande d'interpellation « sur le retard mis par le gouvernement à consulter la Chambre sur, la ratification du traité franco-espagnol ».i L. L.

Le cambriolage de la rue Daim 8aptietin Travail est condamné

à vingt ans de travaux forcés

Le pauvre Baptistin Travail n'a pu échapper au châtiment.

C'est qu'aussi bien M. l'avocat géné- rai Godefroy avait prononcé un réquisitoire aussi redoutable qu'éloquent. Lumineusement, étudiant chaque fait de la cause, il avait établi qu'aucun douU, ne pouvait subsister sur la culpabilité de l'accusé qui, lui-même, par les empreintes digitales laissées sur les lieux, avait signé son crime.

Et, dans une vibrante péroraison, il avait conclu

L'armée du crime se fait chaque jour plus audacieuse pour conquérir l'argent; source de toutes les jouissances. Au banditisme, elle ajoute aujourd'hui la science. Ne la craignez pas trop cependant. La justice immanente a toujours son tour. Vous êtes ses défenseurs. Champions de l'ordre social, n'hésitez pas débridez la plaie et videz l'abcès.

Je vous demande un verdict affirmatit. sur totites les questions et muet sur les circontances atténuantes. C'est vingt ans de travaux forcés. Pour ses crimes, ce n'est pas trop. Chaque fois que la clémence est possible, je vous la demande. Ici, pas de pitié, pas d'indulgence. Je vous adjure de taire votre devoir avec justice et fermeté. Me Colonna Santini, au contraire, s'était éloquemment efforcé d'établir la fragilité des charges en présence de l'alibi prouvé par Travail.

Baptistin Travail n'en ^st pas moins, condamné à vingt ans ce travaux forcés et dix ans d'interdiction de séjour. J'aime mieux ça aue les dix ans


L'Angleterre et les soviets LE DÉBAT AUX OOMMUNES

M. Ramsay Mac Donald ouvre le feu Londres, 15 mai.

Il s'agit de la discussion du budget des affaires étrangères et pour ouvrir le déi>at M. Ramsay Mac Donald, chef des travaillistes et par le nombre, de ces derniers, leader de l'opposition dépose un amendement tendant à la réduction de cent livres sur le budget.

Passons sur son discours pour arriver tout de suite aux déclarations du gouverne- ment,' "̃

RÉPONSE DE M. MAC NEILL,

SOUS-SECRÉTAIRE D'ÉTAT

Mac Neill, sous-secrétaire d'Etat aux affaires étrangères, représentant lord Curson, qui ne parle qu'aux Lords, et se substituant au Premier, M. Bonar Law, absent, a tout le poids de la réplique à l'opposition. « Les Anglais, dit-il, n'oublient pas que tes Russes au début de la guerre ont fait ées sacrifice sans lesquels Paris aurait pu tomber aux mains des Allemands.

Il Il n'est pas vrai que le gouvernement veuille répudier l'accord commercial anglorusse bien au contraire, il désire que cet accord soit observé. Mais, peut-on le maintenir si la Russie persiste à le violer ? -La. répudiation de cet accord, de l'avis des négociants lés plus expérimentés, n'aurait aucune répercussion fâcheuse sur le commerce britannique.

» Le gouvernement possède une grand quantité de preuves de la propagande antibritannique des soviets et serait prêt à les communiquer à la Chambre si cela était possible sans qu'on pût révéler les Sources d'informations au monde entier. » Cent dix-huit sujets britanniques ont été Mans raison jetés dans les prisons bolcl6e·viques, où ils ont été traités d'une façon révoltante.

» La dernière note des soviets est absolument peu satisfaisante en ce qui concerne la propagande, la saisie des chalutiers et les indemnités à donner aux sujets britanniques. »

En concluant, M. Mac Neill déclaré

u J'ignore si M. Kraesine a demandé ou a l'intention de demander une entrevue avec lord Curzon. Si M. Krassine fait une telle demande, soyez certains que le secrétaire du Foreign Office sera prêt à le rẽ cevoir, afin de lui démontrer que nos demandes sont raisonnables. Lord Curzon invitera M. Kraesine à communiquer avec le gouvernement de Moscou afin qu'il puisse obtenir de celui-ci de nouvelles instructions. La limite de temps mentionnée dans notre note sera raisonnablement étendue pour quo ces s instructions puissent être transmises à M Krassine.

» Toutefois, il doit être bien entendu que cela ne veut pas dire que le gouvernement britannique sera satisfait avec quelque chose de moins que ce qu'il demande, » (Applaudissements sur les bancs des conservateurs.)

de réclusion, s'est, borné à murmurer philosophiquement ? condamné.

Tout est donc bien qui finit bien.

Félix Belle

Aux Morts de Champagne Lo général Gouraud au Salon

Hier matin, le général Gouraud, accompagné de M. Myron T. Herrick, ambassadeur des Etats-Unis du général Elie d'Oissel, du commandant Bentley-Mott, attaché militaire américain, s'est rendu au Salon. Le général Gouraud et l'ambassadeur des Etats-Unis se sont longuement arrêtés d'abord devant le monument aux volontaires américains, dû au ciseau du sculpteur Jean. Boucher, puis devant la maquette du monument de M. Real del Sarte, qui doit être élevé prochainement à la mémoire des soldats français et américains tombés pendant la guerre sur le front de Champagne. Cette maquette représente un groupe de trois soldats montant à l'assaut. » -L'un a l'attitude d'un homme chargeant à la baïonnette, le second esquisse le geste du grenadier qui s'apprête à lancer sa grenade, tandis quele troisième, un soldat américain, transporte une mitrailleuse sur son épaule.

L'ambassadeur et le général Gouraud ont exprimé à l'artiste leurs plus vives félicitations.

La chute de l'aérobus Les premiers résultats de l'enquête

On sait que d'après les premiers renseignements communiqués par des témoins sur l'accident d'aviation qui s'est produit hier sur la ligne Paris-Londres, il résultait que l'avion serait tombé en flammes. Cette première information n'est pas confirmée par l'enquête à laquelle, se livrent le service technique de l'aéronautique et le service de la navigation aérienne.

D'après cette enquête, il ressort que

1° Un contremaître d'usine et des personnues habituées au passage des avions déclarent avoir eu leur attention attirée par dea bruits irréguliers semblant indiquer un mauvais fonctionnement des moteurs 2° Lés mêmes témoins ont vu l'appareil manœuvrer pour atterrir

3° Les débris rassembles comportent deux moteurs, dont l'un a son réservoir d'essence complètement déchiqueté. La partie centrale de l'avion (fuselage et partie centrale des plans) est carbonisée.

Hommage aux victimes de l'air

Nos aviateurs militaires ont eu, une fois de plus, hier, une délicate penâée. On mande en effet de'Monsures que cinq aviateurs pilotant des appareils du 34° régiment d'aviation sont allés saluer les victimes de la tragédie aérienne dont nous avons donné les détails hier, et dont lés causes demeurent inconnues.

A ce sujet, l'hypotèse a été émise que probablemènt l'hélice à quatre pales de l'appareil s'est brisée en plein vol ce qui aurait occasionné le sectionnement des ailes et de la carlingue, comme ce fut le cas pour l'appareil du malheureux Poiré. Comment, en effet, supposer qu'un pilote comme Le Men ait pu commettre une faute de pilotage ?

Ajoutons que dans leur visite, les officiers aviateurs du 34e régiment d'aviation étaient accompagnés du colonel Girod, député du Doubs, vice-président de la coinmission de l'armée de la Chambre. Au nom du Parlement et de l'armée, le colonel .Girod a prononcé une-trêve allocution pour saluer les victimes de la catastropha.

P. R.

intervention de M. Lloyd George A ce moment, M. Lloyd George se lève et exprime tout d'abord sa satisfaction dés déclarations de M. Ronald Mac Neill. Selori l'ancien Premier, il est absolument nécessaire que la question soit discutée dans le calme 1, le La première recommandation que je ferai au gouvernement, sera de ne pas discuter avec la Russie comme si ce pays jouissait d'une civilisation occidentale. Cela serait commettre une erreur fondamentale.

» La Russie se trouve pratiquement, à l'heure actuelle, dans la situation de la France à la veille de la révolution de 1789. » Le bolchevisme est quelque chose d'éphémère. Aucun pays ne peut, en effet, conserver Uh<> telle ·c atmosphère » sans périr rapidement. Les bolchemstës évolueront graduellement et deviendront impérialistes à nouveau.

» L'abrogation de l'accord anglo-russe tonnerait la haute main aux extrémistes. Un pays révolutionnaire en armes constitue un danger terrible. »

M. Asquith approuve les idées exprimées par M. Lloyd George. Il éprouve uh soulagement à la pensée qu'on pourra discuter avec M. Krassiuë et aboutir à une entente. Puis le débat fut renvoyé.

rhénanie1s?rûhr Les troupes" françaises occupent

la Badlsclio Anllln

Dusseldorf, 15 mai.

'Afin de s'assurer les livraisons de produits chimiques que l'Allemagne est tenus, de livrer aux termes du traité de VersailEes; les troupes franco-belges ont procédé, dans leurs secteurs respectifs, d l'occupa- tion d'une série d'usines. Les Français ont occupé ce matin, sans incident, la Badis- chef Anilitj, d Ludwigshaffen l'usine Kalle, à Biebrijh, et l'usine Meister et Lucius, d Hoechtt. Sur les chemins de fer

Duisbourg, 15 mai

Le nombre des voyageurs allemands qui ont été tïansportés par la régie francobelge des chemins de fer à Duisbourg a été cle 634 le 11 mai, 365 le 12 mai et 51Q le 13, mai.

Le nombre des ouvriers engagés par la régie, des chemins de fer le 14 mai s'élève à 5,027.

Saisie de mines

Dusseldorf, 15 mai.

Trois mines ont été occupées hier par les Français la mine Gettnaioia 2 à Marten, la mine Zollern, 2 à Kircàlinde, et la mine Lothèringèn 3 à Ger'the. On a remarqué que les sirènes n'on,t pas fonctionné à l'entrée des troupes dans les usines.

LA PERSÉCUTION BOLGHEVISTE Arrestation de l'archevêque de Kiew Berlin, 15 mai.

Un journal, publié en langue russe à Berlin, annonce que Mgr Michael, archevêque de Kieff, a été arrêtés par les autorités bolchevistes et conduite à Moscou, où il est maintenant incarcéré.

Au Pays des Lettres Un livre de Mme Rachilde n'est jamais sans relief. Un livre de Mme Lucie Defarue-Mardrus n'est jamais indifférent. La même semaine a vu paraitre Le Château des deux Amants de l'une, Le Pain blanc, de l'autre.

Il nous revient qu'un nouvet ouvrage de M. Jean Rostaatd paraîtra d'ici deux ou trois semaines. L'ouvrage, qui sera intitulé Ignace ou l'Ecrivain, a, d\t-on, la forme d un essai ou plutôt d'un « caractère. », Comme le courriériste littéraire du Gaulois l'avait fait espérer il y a quelques mois, M. André Hallays ajoute un nouveau, voluute au charmant et admirable monument qu'il a conçu et édifié cc En Flânant Il. Bourgogne, et aussi Bourbonnais, Velay et Auvergne telles sont les contrées à travers lesquelles M. André Hallays nous invite d le suivre. Qui peut mieiix nous faire aimer le vrai visage de la vieille France que cet écrivain de la meilleure race ? Le prix du « Nouveau Monde », décerné par un jury composé de MM. Jean Cocteau, tentant Fay, Jean Giraudoux, Max Jacob, Jacques de Lacretelle, Paul Morand et Valéry Larbaud, a été attribué hier. Beaucoup de noms d'auteurs et de titres d'ouvrages ont été prononcés. Puis le -prix qui, nous l'avons déjà dit, est de 7,000 francs –a été décerné à M. Raymond Radiguet, pour son livre Le Diable au corps, par quatre- voix contre trois accordées un manuscrits de M. Philippe Soupault, ht Bon Apôtre.

Dans la Revue du Bas-Poitou (de Fontenay-le-£omte),'M. R. Pichard du Page dortne des « notes », bien documentées et élégamment rédigées, sur M, Alphonse de Chateaubriant, à qui l'on doit Monsieur des Lourdines, et La Brière, le nouveau roman publlé par la Revue Universelle. La Revue du Bas-Poitou peut « revendiquer l'honneur d'avoir, en 1902, abrité les débaets littéraires de M. A. de Chateaubriant en accueillant du tout jeune homme qu'il était alors deux Pastels vendéens, d'une jolie touche, délicate sans mtévrerie, d'un attrait déjà précis et vigoureux, sous la vaporeuse atmosphère de légende dont ils étaient baignés n.

En Bas-Poitou, fait observer M.R. Pichard du Page, M. A. de Chateaubriant était un peu chez dui des, liens le rattachaient à cette province. Son noya y a acquis droit de cité par des alliances et des résidences. « En 1820, son. grand-père paternel, qu'un hasard de garnison avait amené dans le ,pays, Eatelle du la rémfirqua, l'épousa et vint habiter, en plein Bocage,, le château de la Motte qu'elle lui avit apporté et tenait elle-même de son oncle, le marquis de Saint-Sulpiee, commandeur de Malte. »

r;'est au château de la Moitie qtte naquit le père du romancier, et l'auteur de Monsieur des Lourdines y a passé toute son enfance. L'un de ses contes s'ouvre sur une évocation du castel familial et du paysage qui le sertit Cinq lieues presque inhabitees de libre végétation, de forêts sauvages, de r-avins abrupts, puis des futaies seigneuribles; et, dans leur somptueuse enclave, te château, une vieille commanderie de Malle, moussue et flanquée àe quatre grosses tours. »

On vient de publier une cinquième éditiers, Nos amis les Canadiens.

C'est probablement, écrivent tes Débats, ̃

A LAUSANNE

Le différend turco-grec

Lausanne, 15 mai.

Le représentant de l'agence Havas à la conférence de Lausanne est en mesure de déclarer que certaines interprétations données à la démarche de M. Venizelos auprès d'Ismet pacha sont complètement erronées. A aucun moment, la démarche n'a revêtu ni par son fond ni par sa forme un carac- tère d'intimidation. Ce serait donc contraire à la vérité que de parler d'un ulti- matum même déguisé les deux interlocu- teurs ont passé en revue, en présence d'un secrétaire turc, les relations turco-grecques depui sles affaires balkaniques. M.Venizeloe s'est efforcé de démontrer l'impossibilité morale et matérielle pour la Grèce de payer les réparations.

pes deùx chefs de délégations, dont la conversation n'a pas cessé un seul instant d'être très courtoise, ont reconnu la nécessité de cbntinuer la conversation. C'ost Ismet pacha qui a proposé la date de jeudi. Après lé meurtre de M. Varcwsky .Lausanne, 15 mai.

Ce matin, le corps de 1\1, Vorowsky a été transporté de Lausanne, par Zurich, Schaffouse, pour Berlin et Moscou. Les deux fonctionnaires de l'ambassade russe de Berlin voyageaient par le même train, ainsi que M. Ahrens, l'un des blessés. A Genève, la police a arrêté M. Polonnine, ancien secrétaire de la Croix-Rouge de Genève il ne nie pas avoir envoyé un 1 billet de cent francs au meurtrier, mains il déclare que ce fut un simple prêt à un ancien camarade d'arme*.

La conférence

Le comité économique s'est réuni et a, dit-on, fait de sensibles progrès.

M. BON AU LAW.

se rehcc-ntrera-t-il avec M. Poincaré? Londres, 15 mai.

Si, à la présidence du conseil, on déclare ignorer le retour de M. Bonar Law, on laisse entendre cependant dans certaine milieux officiels qu'il ne rentrera pas d Londres avant la semaine prochaine. D'autre part, l'Evchihg Standard dit que le premier ministre britannique ne reritrera à Londres que jeudi prochain. Dans l'intervalle, ajoute le journal, il se pourrait qu'il rencontrât M. Poincaré d'une façon, officielle afin de discuter la queslion des réparations et les questions connexes.

Les frais d'occupation américaine en Rhénanie

Le comité chargé d'étudier le règlement des trais de l'occupation américaine en Rhénanie, réuni hier au quai. d'Orsay, a terminé ses travaux.

Aux termes du projet qui sera soumis aux gouvernements, les avances du gouvernement américain pour ses frais d'occupation, qui s'élèvent en chiffres ronds I

le livre le- plus completdions en France sur un pays qui nous est cher et que l'auteur a pu étudier au cours d'un séjour de plusieurs années.

Dans cette étude, où .si heureusement l'auteur, (l fait voisiner l'histoire, la politique et ta psychologie, les adinirateurs de Maria Chapde^iine trouveront une description minutieuse de. la région du lac Satnt-Jean que M. Louis Arnould a parti.culièrement explorée.

C'est aujourd'hui, mercredi 16, que le « Grand Prix Flaubert Il sera décerné. La Nérvie, revue franco-belge d'arts et de lettres, consacre un numéro spécial l'œuvre A 'Art et Action. M. Fernand Di,voire 7-appelle que cette jeune Association a donnée plus de soixante-dix spectacles.

M..Pierre Ladoué publie un roman Les Attardés M. Pierre Lelong des contes Les Contes de la Gobine M. Sylvain Bonmariage des poèmes La Course des Nua- ges M. Pierre Rossillion des poésies Andantes. De M. Edge Tremois vient de paraître tin roman en deux volumes César Walter, dictateur et de Mme Th.-Louis Latour un essai qui est une promenade à travers le passé Prihcessés, Dames et Aventurières du hègne de Louis XIV.

A

« La Conjuration allemande de la Peste groupement anonyme, a adressé au générat Degoutte une lettre dont le Temps du 7 mars citait cet extrait « Si les Français n'évacuent pas tous les territaires de là Ruhr et. du Rhin et, en général, le territoire allemand dans le délai de quatre semaines, ne reldehent pas let prisonniers et n'annulent pas te traité de paix, i'Europe entière succombera à la peste dès ce printemps. Le bacille de la peste sera répandu- en France d'abord, puis dass le territoire du Rhin et de la Ruhr. Trente villes d'Etirope sont en vue comme foyers de contagion. Le peuple allemand, désarmé vis-à-vis de la puissante arntée dé l'oppresseur gaulois, est contraint cet acte de désespoir. Comme on lui a enlevé lea canons, il est forcé d'avoir recours à cette arme, la plus terrifiante de toutes. » Quelles seraient les évolutions, les réactions, les conséquences d'une guerre à coups de bacilles et de virus, c'est ce qu'a cherché à prévoir une manière de roman intitulé La Guerre microbienne. L'auteur de ce cùriexix ouvrage ne le signe point. Il fait précéder un X. mystérieux du titre, encore impressionnant, de Professeur xe Professeur X. serait une personnalité du monde savant française rnembré de l'Académie de médecine. (? ?) Notre confrère M. Paul Lèsourd devient le correspondant littéraire du journal 0 Mundo de Lisbonne, auquel il enverra régulièrement des chroniques et un courrier des Lettres.

Jf. J. Lticas-Dubrelov, dont l'ouvrage sur Louve! le Régicide est si remarquabte, fait, grâce à son érudition déliée et sa perspicaçité psychologique, revivre devant nous la physionomie d'un « libertin » italien du dix-septième siècle Ferrante Pallavicino ou l'Aretin manqué.

« les Georgiques au pays d'Armagnac n, tel était, avant-hier matin, dans le Journal, le titre d'un article de M. Lucien Descaves dont voici Le début

« J'ai dit ici même, il y a deux ans, quelle révélation d'un grand talent d'écrivain furent pour moi les débuts de M. /oseph dp Pesquidoux avec le volume inti- tulê Chez nous, travaux et jeux rustiques. Une œuvre nouvelle Sur la glèbe, me

à une somme d'un milliard de marks or, seront remboursés en douze ans par,priorité absolue, d'après un-pourcentage, sur tous les versements que "v.t V Allemagne, au titre des réparations, soit en espèces» soit en nature.

M. le maréchal Foch en Tchécoslovaquie Prague, 15 mai.

M. le maréchal Foch a remis les insignes de commandeur de la Légion d'honneur aux généraux Gajda, Cecek, Vozenilek, Podhajeky.

Hier, le président Masaryk lui avait remis la grand'croix de. l'ordre du Lion Blanc.

Les éleotions sénatoriales an Espagne Madrid, 15 mai.

Les résultats officiels des élections sénaturialea qui ont eu lieu dimanche donnent les chiffres suivants 105 ministériels, 46 conservateurs. élus des autres partis. Mais or» sait, d'autre part, qu'il y a 180 sénateurs inamovibles qui, eh général, appartiennent au parti conservateur et, en principe, sont peu favorables au ministère libérai actuel.

L'AVENIR DU CINÉMA

Déclaration de M. Edison

New-York, 15 mai,

M. Edison, faisant une déposition devant une commission d'enquête du gouvernement, a déclaré

« Quiconque aura la haute main sur l'industrie cinématographique aura la main sur le plus puissant moyen d'exercer une influence' sur le public. Il

UNÇIQENTJDE^TQULOUSE » Toulouse, 15 mai. M. Signorel, juge d'instruction, après avoir entendu apjourd'hui quatre nouveaux témoins, a inculpé M, de Blay, employé à la trésorerie des finances, pour coups et blessures contre M. Caillaux. C'est la troisième inculpation et trois autres sont imminentes.

M. Charales Ebelot, avocat à la cour d'appei, le principal inculpé, a été de-nouveau entendu aujourd'hui. Il a précisé qu'il avait reçu lui aussi des coups dans la. bagarre, qu'il n'était porteur d aucune canne quand il s'était précipité sur M. Caillaux et qu'il avait frappé celui-ci avec la canne d'un de ses amis.

Le profeseur Soiel, médecin-légiste, a dépose aujourd'hui son rapport sur l'état de-s blessures de M. Càillaux, rapport dont on ne connaît pas encore les conclusions. (Havas.)

De Prague Les obsèques de Mme Masaryk ont eu lieu avec une grande simplicité au cimetière de la commune de Long, sur le territoire de laquelle se trouve la résidence du président. M. le maréchal Foch assistait ainsi que les personnages officiels, le corps diplomatique, un grand nombre de légionnaires et une affluence de population.

confirmaii, l'année dernière, 'dans' mon x M. Joseph de Pesqutdoux pttbHe aujourd'hui, sous le même titre Chez nous, une deuxième série de, tableaux rustiques, et cette série enrichit la littérature régionaliste d'un chef-d'œuvre. M. Lucien Descaves ne tombe pas dans le travers de tant de nos contemporains qui galvaudent ce mot de chef-d'œuvre. Il ne l'écrit pas au hasard. Et le juste hommage rendu par lui à l'auteur dw Chez nous a ainsi tout son prix.

Dans les premiers jours de juin paraîtra un nouveau roman de M. Jean Rameau L'Inoubliable. L'auteur n'a pas voiclù seulement conter une itistoire d'amour; il désire attirer l'attention sur une ntonstruodécennale de l'Assassinat. Il. Jean Rameau !tous écrit L'article 637 du Code d'instruction criminelle voilà quelques lignes sur lesquelles nos législateurs devraient jeter un regard, s'ils pouvaient oublier, un jour, leurs petits intérêts personnels pour les grands intérêts publics.

L'action de L'Inoubliable se déroule dam ttc vallée d'Aspe, d Lesc.au, « le plus beau coin des Pyrénées et le moins connu n mais que je connais un site admirable où l'on voudrait traîner la « maison du berger et, devant les grands pays muetSi oublier longuement ou tout au moins pendant quarante-huit heures les journavtx, voire même les livres

Raymond Lécùyer

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Le très remarquable roman d'André Montiers, Les Petites Visionnaires, offre une effrayante évocation du monde spécial où se recrutent les adeptes de la morphine, de l'opium et de la cocaïne (Pasquelle, éditeur)..

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Les Journaux du matin

LA QUESTION OUVRIÈRE

Le Figaro, M. François Coty,

Extrait d'un article dont voici les "prin- cipaux passages

D'abord, avons-nous dit, les questions économiques. La première est le développement de la production et la première condition de la production intense est le bon esprit des ouvriers, leur bonne entente avec le patron.

Je puis faire état de mon expérience perIl y a vingt ans que je vis avec des ouvriers de catégories et de tempéraments divers j'ai dirigé, Je dirige encore des ouvriers appartenant a sept corps de métiers verriers, cartonrüers, maroquin(ers, imprimeurs,, batteurs d'or, aides, de laboratoires, comptables les développements de mon entreprise m'ayant obligé à construire fréquemment, j'ai eu affaire, en outre et souvent, aux ouvriers du bâtiment. âe n'ai jamais eu avec eux de conflits sérieux, je n'ai jamais subi de grèves, parce que je connais et comprends les aspirations vraies de ces travailleurs, beaucoup plus simples et plus légitimes qu'on ne pense il suffit de ne pas mettre à leur charge les fautes ou les sottises imputables aux excitateurs qui exploitent la classe ouvrière.

La plupart des patrons, et de la meilleure foi du monde, croient se montrer généreux ou politiques et bien « dans le mouvernent social », en accordant aux ouvriers toutes les augmentations qu'ils demandent, sauf à majorer d'autant les prix de revient pour rejeter la. charge sur le consom- mateur,

Mais ces soi-disant bons patrons forgent simplement la chaîne des répercussions al- ternatives, et de la vie toujours plus chère. La facilité même de l'expédient dont ils se contentent devrait les avertir qu'il ne vaut La solution du problème demande un effort, des initiatives, un dévouement sou- tenu et là foi.

La bonne, entente des patrons et des ouvriers, nécesair© à l'intense production d'où le pays attend son salut économique, par conséquent son salut politique, exige que l'ouvrier soit content de son sort, protégé contre l'exploitation des mercantis, garanti contre les risques injustes. Il faut amener l'ouvrier, presque l'obliger d'abord à se bien nourrir, à suivre les règles de l'hygiène, à pratiquer les jeux et les sports qui l'éloignent du cabaret et fortifient sa santé. L'homme bien portant, vigoureux, aimant la vie, est un homme raisonnable. Avec lui, donc, on peut parler raison.

Pour le mettre en cette condition, que fera le' chef-de l'entreprise ? Il s'occupera d'e lui procurer l'habitation plaisante, éclairée, chauffée, saine, pourvue de meubles usuels et des ustensiles de ménnge il s'ocrupera de lui procurer à bon compte des allments copieux et d'excellente qualité c'pfit-à-dh'G qu'il organisera, favorisera, soutiendra les coopératives de toute nature ;ot des réfectoires qui excluent l'intèrmé-

EN ORIENT

L'alliance gréco-serfce Les Allemands en Albanie ..Préparatifs

militaires russes

Ainsi que les dépêches de Belgrade et d'Athènes l'ont annoncé, M. Alexandris, ministre des affaires étrangères de GreM, à,son passage à Belgrade, en route pour Lausanne, a signé, avec M. Ninchitch, ministre des affairs étrangères de Serbie, la convention relative à la zone libre serbe à Salonique. Les journaux de Belgrade et d'Athènes manifestent leur vive satisfaction de cet événement qui consolidera les relations entré les deux pays amis et alliés La presse grecque exprime' lé vœu que cet événement serve de point do départ et de base nouvelle à une coopération étroite entre les deux pays dans les oeuvres de paix et de développement éconoi mique des Balkans.

Les Allemands continuent leur propagande dans les pays orientaux. A Sofia, à Constantindple, Angora, ils sont toujours les bienvenus.. Ils s'efforcent maintenant de prendre pied en Albanie où ils veulent faire concurrence aux entreprises italiennées, françaises et anglaises, en vue. A l'Albanie, pays primitif où tout manque et où tout est à créer au moyen de capitaux étrangers, les Allemands offrent leurs services techniques et « leurs capitaux ». Et ce n'est pas tout ila tiennent mêmes à coloniser le pays. C'est ainsi que d'après une in- formation de Tirana, six cents Allemands viennent de demander au gouvernement albanais l'autorisation d'aller se fixer en Albanie. Ce sera la première équipe de propagandistes et de colonisateurs allemands." Un meeting extraordinaire de la Ligue gnglo-hetlénique de Londres a eu lieu l'autre jour au Grand Hall du Kings College, résidé par l'évêque de Gloucester. Le suet était L'holocauste de Smyrne n, traité par un témoin oculaire, le Révérend C. Dobson M. C., chapelain de Smyrne en 1922. Le récit que fit le chapelain des scènes d'horreur dont il a été témoin est effrayant. On ne peut pas imaginer plus.de sauvagerie et plus de cruauté de la part des massacreurs et des incendiaires turcs. « C'est un mensonge de dire, s'écrie le Révérend C. Dobsori, que l'armée grecque est l'auteur de l'incendie de Smyrne. Je vous donne ma parole de New-Zélandais et de prêtre que les auteurs sont les Turcs après sept jours d'orgies et de meurtres, Je les ai vus, ainsi que d'autres témoins, je les ai vus traîner des bidons de pétrole dans les rués et arroser l'intérieur des maisons.

Deux proclamations extrêmement curieuses, répandues par milliers d'exemplaires par le « Comité révolutionnaire d'Anatolie » et dirigées contre des kemalistes et particulièrement contre Kemal, démontrent que les Turcs anatoliens n'approuvent pas la politique et la conduite des kemalistes et de leur chef. Dans le premier de ces documents, on voit reproduire une photographie publiée par l'Illustration et représentant la femme de' Kemal assise entre ce dernier et Réouf bey, président du conseil. D'autres personnes se trouvent assises à droite et à gauche. La femme du dictateur d'Angora y figure un pied pur l'autre, de manière à montrer ses jambes. La proclamation s'adresse aux frères musulmans et attire sur cette photo leur attention pour leur montrer jusqu'à quel degré de corruption, à cause de Kemal, la femme musulmane a évolué. Une femme turque qui montre ses jambes La procla-

diaire et l'usurier, réduisent la dépens permettent l'économie, conduisent 1. l'Acquisition de la petite maison, du jardin, du champ du foyer familial, du hom* stead inaliénable, insaisissable.

J'ai qualité pour dire que 'la chose api possible, parce que je l'ai réalisée.

• « fil/. C'eût été le rôle des syndicats 'de faciliter l'accès de leurs membres à la propriété si la politique ne les en avait détournée.: Ce'doit être le r6le du patronat, si le patro- nat voit plus loin que la solution d'un conflit accidentel, s'il envisage l'ensemble des questions économiques, le développement général de la production, le maintien de la paix sociale, l'avenir du pays, Ce que les grandes entreprises peuvent réaliser pour un personnel nombreux, les petites entreprises le réaliseront de- mftma au moyens de groupement corporatifs ou « d'ententes locales.

Les ouvriers l'attendent. S'ils obtiennent de solides réalités, ils n'écouteront plus tes prometteurs de chimères. Ils seront «Mâchés de cœur au régime politique lft Société, au patronat qui les auront comprht et satisfaits.

L'HEURE D'ÉTÉ

La République française

M. Poincaré avait à' jouer une partie ditficile. Des positions étaient prises devant' les électeurs attentifs. Les passions «•taient peu à peu échauffées. On en était venu à opposer les intérêts de la ville aU intérêts de la campagne. Il pouvait être grave de laisser ainsi se séparer les forces du pays. Alors le gouvernement a arrêté ses décisions et pris ses responsabilités. Et, de tout son poids, il a fait remonter le fléau de la balance. La majorité, qui avait une première fois repoussé la réforme, l'a enfin acceptée et il n'en résultera aucun ressentiment tant l'opératlo*' a été magistralement exécuté.

Le' comité exécutif des Jeux olympeques, réuni hier soir, a voté un ordre du jour priant MM. Henry Pâté, Gaston Vidal et Ybarnegaray de retirer leur démission. "Q De Saint-Etienne Deux-jeunes gens, qui faisaient partie d'un convoi, A» « joyeux », s'étant échappés en gare de Lyon-PeTrache, ont, dans le train de Saint-Etienne, attaqué un' voyageur endormi. Ils ont été arrêtés.

Du Mans Un voyageur de Guingamp a été. la suite d'une observation à un consent dans le rapide Paris-Brest, frappé d'un coup de couteau par ce dernier.. La victime est dans un état peu grave l'agresseur est originaire de Paris.

De Païenne L'escadrille Bapt ,'est arrivée.

De Rome Le comte Bethl en est arrivé. Il a conféré dans l'après-midi avec M. Mussolini.

De Rome Twis tremblements de terre successifs ont été ressentis 'hier ma1 tin dans la région d'Ancône. »

'mation s'apitoie sur le sort du peuple tur8 qui est tombé entre les mains des athées saloniciens et qui, entraîné par eux, fut amené à repousser du pied le Califat et à souiller ainsi les mœurs et les tradition^ de l'islamisme.

La seconde proclamation s'adresse égale» ment aux Anatoliens, se lamente sur leur sort, relève qu'ils sont tombés victimes d'une poignée de sans-patrie, les invité méditer sur la situation actuelle de l'Anartolie et les conjure de ne plus donner M Kemal ni Impôts ni soldats.

C. C.

Congrès des Automobiles-Clubs régionaux Le premier congrès des AutomobilesClubs régionaux de France a eu lieu hier, à r Automobile-Club de France, sous la pré- sidence de M. le comte Robert de Vogué 36 clubs .régionaux étaient représentés.

Après une discussion des plus intérêt' santés, le congrès a. décidé la .nomination!d'une commission qui sera chargée de spumettre a l'approbation d'une assemblée générale de l'Automobile-Club de France lui création d'un organisme fédéral national, qui sera constitué par l'Automobile-Club de France, assisté des Automobûes-Clulxr régionaux, qui portera le titre de Fédération nationale des clubs automobiles de France.

Dans cette nouvelle fédération, qui englobera ainsi tout le mouvement automiobile et motocycliste français, les Automobiles-Clubs régionaux seront (représentés avec toute l'ampleur qu'exige leur rôle;. siimportant. Aujourd'hui, continuation du congrès-

L'Affaire des Carnets médicaux Le docteur Isoard

proteste de son innocence

On mande de Marseille que M. Cavail*' Ion, juge d'instruction, chargé de l'affaire des carnets médicaux, a fait amener hier matin à son cabinet le docteur Isoard, an- • cien député des Basses-Alpes, actuellement détenu.

L'inculpé était assisté de ses avocats, Mo Brun et M° Alexandre Zévaès, ancien député. Le docteur Isoard a protesté énergiquement contre les accusations dont il est l'objet et s'est efforcé de convaincre le juge qu'il était victime de rancunes politiques d'une part d'une cabale montée contre lui d'autre part, en raison de la situation particulière qu'il s'était créée à Marseille en se spécialisant dans la médecine « sociale n,

M. Cavaillon a enregistré ces déclarations de l'inculpé, puis abordant le détail des faits reprochés au docteur Isoard, lui a demandé de s'expliquer sur les constata- tien suivantes De nombreux témoins 9 qui ont été représentées des ordonnances signées Isoard ont déclaré n'avoir pas' consulté le docteur aux dates indiquées sur ces ordonnances. Les témoins avaient tous laissé leur carnet en dépôt à la clinique de l'inculpé.

Le docteur Isoard ayant protesté contré ces accusations, M. Cavaillon l'a confronté avec une quinzaine de témoins qui tous ont maintenu leurs déclarations.

A Versailles

Le docteur Paynél a été interrogé hier après-midi par M.. Bougëry, juge d'ins- truction, qui l'a confronté, avec plv-.ieurs, témoins, notamment le président dé la Société de mutilés « Aide et Protection » et l'un des membres de cette Société.. Le docteur, a a prétendu que s'il avait réclamé à la préfecture un mémoire pour des soins donnés à un mutilé de cette Société c'était parce que cette Société le lui avait' retourné impayé. Ce point va être vérifié.


Une vision du XVe siècle AU MAROC

Dans ces deux grands mois que je viens de vivre au Maroc, je m'étais promis de passer là où nul ne passait d'habitude, et de voir ce qu'il n'était à personne permis de regarder. C'est ainsi que, tant dans les nids d'aigle où les grands caïds dû Sud tiennent orgueilleusement l'emploi des « missi dominici » de Lyautey l'Africain, que dans les exploitation hâtives et déjà magnifiques du sol et du sous-sol maghzen, j'ai vu, dans une émulation de labeur, le Maroc ultra-moderne et le très vénérable et très vieux Moghreb s'affronter, pour notre meilleure jaie d'artistes et pour notre plus grand intérêt de protecteurs.

Mais jamais autant que dans les quar- tiers commerçants, dans les souks et les fondouks de Fez, jamais je ne me suis senti transporté, au rebours des siècles, dans ,un moyen âge émouvant et naïf. La,. après avoir vu, dans le quartier sacrié de Moulay-Idriss, les mêmes barrières s'opposer au passage et à la curiosité, des roumis et des ânes, après avoir été, au long du Mur des Offrandes, plongé dans un bain de dévotion et de fana- tisme. digne d'Haroun-al-Raschid et des Croisades, j'ai été conduit, par faveuu spéciale, dans le palais particulier du moktasseb », l'Etienne Marcel de Fez. Et, à la parole de ce prévôt des mar- chauds, j'ai vu ressusciter notre quin- zième siècle, ses corporations, ses chefs- d'ouvré, sa barbarie naïves et la Cour des Miracles, avec ses jongleurs, ses :tire- laine et ses: fantasmagories. Et voici le tableau -de la Renaissance qu'a peint, à mes yeux stupéfaits, le verbe clair, concis et courtois du moktasseb Ef-KebirFaei.

La vie économique marocaine est réglementée; l'artisan est embrigadé syndicalement l'oeuvre est contrôlée et proitégée-, ici, au vingtième siècle, commacela. se passait en France au quinzième siècle, pendant cette féodalité médiévale dont on peut dire beaucoup de mal, mais qtii fut tout de même l'une de nos époques artistiques les plus magnifiques et puissantes.. Chaque métier, purement commercial, ou fabricant ou artistique, constitue une corporation qi\i a ses règlements particuliers, ses originalités traditionnelles impérieuses, ses examens d'entrée, son contrôle intérieur, ses lois spéciales, et dont on ne peut, quand on y est entré, ni se libérer ni sortir comme OU veut. Chaque corporation a, son chef, 'responsable de l'ordre du quartier et de l'honnêteté de. la' production et de la vente elle habite un « souk » particulier, clos de murs et fermé, pendant la -nuit, de portes rébarbatives ;et des patrouilles et des .postes, nocturnes, habilles et armés comme dans les Huguenots, veillent v la sécurité des. rares passants et leur ouvrent les portes, aux appels des veilleurs. Une promenade lunaire dans le vieux Fez vaut un décor des

11 y a^r,qans l intérieur ce. la. triple en- ceinte de Fez, en- pisé pourpre, soixàîntedix-sept corporation, dent* dix-sept chefs sont les auxiliaires et les subordonnés du moktasseb, qui rend la justice en dernier ressort, décide des transactions douteuses, annule les marchés contraires aux règles, prononce les pénalités et maintient la pureté et l'honnêteté de la fabrication. Des registres, soigneusement tenus à jour, indiquent 'le nombre des étalagea autorisés, la situation topographiqùe et commerciale de chaque corporation. J'ai appris, en dégustant lès trois tasses rituelles de thé à la menthe, qu'il y avait à Fez 32 mes-. qiiéès et. 18 fontaines (dont plusieurs Epnt des chefs-d'œuvre). J'ai su qu'il y avait à Fez 9,840 boutiques ou échoppes réglementairement ouvertes nue lit corporation la plus nombreuse était celle des fabricants de babouches (152), et la mains nombreuse, celle des .sculpteurs pour coffres de mariage (3). Et j'ai admiré que, pour près de 10,000 commerçants et 150,000 habitants, il y ait tout juste vingt-sept pas vingt-huit restaurants, marchands de boissons et cabaretiers. On voit que le suffrage universel n'existe pas au Maroc, et que le « mastroquet » n'y est pas le grand élecMais quelle originalité que la division du travail une charpentier ne saurait faire de la menuiserie, ni un sculpteur de l'ébénisterie. Parmi les menuisiers, il y a la corporation des menuisiers fabricants de coffres, qui ne sauraient fabriquer autre chose et parmi les menuisiers en coffres, il y a la catégorie des fabricants de coffres de mariage, qui ne .peuvent faire, bien entendu, que des coffres, mais qui ne peuvent les vendre. qu'à" des fiancés 1

Etjsi je veux un plateau de cuivre, la corporation qui fournit le cuivre brut le passera à la corporation qui « fond' le cuivre, qui le repasse à la corporation qûi « martèle », qui le repasse à la corporation qui « cisèle ». Ainsi l'ordre est admirable. Mais, quand on, fait une commande, il ne faut pas être pressé. Voilà ce que j'ai entendu chez le « prévôt des marchands » de Fez, qui est installé dans un palais des Mille et une nuits, enrichi de colonnes de marbre, découpé de ciselures, éclairé de vitraux polychromes, plafonné de- vaisseaux et de caissons en cèdre sculpté, et tout mosaïque des faïences vertes et bleues aux dessins géométriques se reproduisant à l'infini. Et derrière les divans' profonds et sur les tapis raïans où l'on enfonce comme dans des fourrures, des vitrines offraient à mes regards émerveillés les plus anciens cuirs du Moghreb, les reliures souples.et parfumées, aux couleurs éteintes, aux ors mourants; et, sous ces reliures, les manuscrits les plus vénérables, des parchemins du commencement de l'hégire, des enluminures et des miniatures « retour d'Espagne qui appartinrent aux khalifes de Grenade et de Cordoue, les plus antiques écritures coraniques, précieuse, opulentes et superbes, comme les missels. gothiques dessinés dans les monastères avant l'invention de' l'imprimerie.

Ainsi, parmi les souvenirs les plus hautement artistiques, au son traînant des mélopées séculaires, vit toujours le très vieux Moghreb, esthétique et économique ce pendant que, dans le même pays. le fellah commence d'engraisser

sa terre à la. française, et que l'ouvrier, pic à l'épaule, s'en va vers ces mines de El Boroùdjy d'où sortira la plus moderne et là plus inépuisable des richesses. Albert de Pouvourville

NOS INFORMATIONS he Méfro

Chaussée-d'Anfin-Trocadéro C'est le 27 mai prochain que le nouveau tronçon du métro Chaussée-d'Antin-Trocadéro sera ouvert au publie. Les stations en seront Havre, Saint-Augustin, Miromesnil, Saint-Philippe-du-Roule, Rond-Pointdes-Champs-Elysées, Alma, Iéna.

Cette nouvelle ligne, qui porte le numéro 9, met donc en relations directes le quai'-1 tier de Passy avec le centre de Paris. Le trajet entre la Muette et la Chausséed'Antin s'accomplira en quatorze minutes. Les quartiers de l'Aima et de Saint-Augustin se trouveront également reliés au réseau métropolitain, ce qui constitue une amélioration depuis longtemps attendue. L'ouverture de la station Havre n'aura lien que quelques jours après celle des autres.

Les plans approuvés par le conseil municipal prévoient la prolongation des lignes 8 et. 9 sous les boulevards. Les quatre voies aboutiront à la place de la République, où elles bifurqueront pour se diriger, l'une vers la porte de Charenton, l'autre vers la porte de Montreuil. Le tronçon Exelmans-Porte de Saint- Cloud, en cours d'exécution, sera terminé dans quelques mois. Quant à la ligne Invalides-Croix-Rouge, elle doit être mise en exploitation avant la fin de l'année.

FAITS DIVERS

b'escroc des banques

En janvier dernier, le directeur d'une agence d'un établissement de Crédit Parisien recevait la visite d'un individu qui déclarait s'appeler Deschamps, industriel, et fournissait à l'appui de son dire des papiers d'identité.

Il faisait savoir que, de passage à Paris, il avait un besoin immédiat d'argent pour traiter une affaire. A l'agence de Reims, il avait un compte créditeur d'une douzaine de mille francs et demanda qu'on s'en assure par téléphone.

Le renseignement fut en effet reconnu exact et. le signalement correspondant à l'individu, on lui versa 5,000 francs. Peu après, coup de téléphone de Reims avertissant, mais un peu tard, que M. Deschamps était non à Paris mais à D'où plainte du vrai Deschamps, qui indiqua que le voleur était un nommé ̃ Antonin Roudoules qu'il connaissait. M. Creissels, juge d'instruction, chargé de l'information, renvoya devant le tribunal correctionnel le prévenu; qui par défaut fut condamné, en mars 1923, à treize mois de prison et 5,000 francs de restitution, Or, en février, une banque 'parisienne recevait' la visite d''un individu déclarant être Antoine Guignard, de Vouziers, d'où 70,000 francs devaient être expédiés pour ouvrir un compte.

Un télégramme annonçait, en effet, cet envoi en son nom.

•Dix- heures après, il passe et sur fie télégramme reçoit 7,000 francs. Mé!is"!le reste îfjj arrivant pas, la banque s'aperçoit que lo télégramme avait été expédié de Paris. Nouvelle plainte et instruction de M. Maillefaud. Et, grâce à une phalangette en moins, ,Roudoules. vient, dêtre arrêté, à Nice. Il est en route pour Paris. ta propagande anarchisfe

M. Barnaud, juge d'instruction, en vertu de la loi de 1874 sur la propagande anarchiste, vient de renvoyer en police correc- tionnelle 1° MM. A. Colomer et Joseph Albertini, pour provocation au meurtre

2° Louis Raf fin dit « Loréal » et Joseph Albertini, pour provocation de militaires à la désobéissance

Louis Raffin, Pierre Lentengre dit « Lentente » et Joseph Albertini, pour apologie du crime ou meurtre et complicité.

Sont également envoyés en correctionnelle pour provocation au crime, au meurtre et provocations de militaires à la désobéissance les afficheurs Charles Baudelot, Henri Bossard et Jules Chartrain.

ba peinhire ef les bonnes moeurs M. Bacquart, juge d'instruction, vient d'être saisi d'un réquisitoire du pàxquet contre M. Raymond Duncan, pour outrages aux bonnes mœurs, à raison d'un tableau intitulé Matern,ité.

Le tableau que la police avait fait retirer du Salon des Indépendants était exposé, par M. Duncan, 34, rue du Colisée, dans une salle lui appartenant.

Le procès-verbal, du commissaire de police constate que les entrées étaient payantes.

des bijoux Depuis quelque temps, de nombreuses plaintes parvenaient au Parquet de la Seine, plaintes concernant deux habiles voleurs dont venaient d'être victimes des bijoutiers de la capitale.

Le procédé employé par les filous était toujours le même.

Pendant que l'un d'eux, après s'être fait présenter un choix de bijoux, s'entretenait avec le commercant et retenait son attention, le deuxième malfaiteur s'emparait adroitement de tous joyaux à portée de sa main puis salis rien acheter, les deux complices s'en allaient et on ne les revoyait, plus.

Recherchés par la police judiciaire, ils ont élé arrêtés hier, alors qu'ils sortaient d'une bijouterie de la rue de l'Echiquier où ils venaient « d'opérer n.

Ce sont deux sujets espagnols, Cristoval Domingo et Alexandre Dupuy ils sont respectivement âgés de vingt-cinq et vingtsept ans. Ils ont été envoyés au Dépôt. Au cours de l'interrogatoire qu'on leur a fait subir, ils ont reconnu avoir commis des vols de ce genre chez divers joailliers parisiens, vols atteignant près de quatrevingt mille francs au total.

Auto contre voiture

Route de Fontainebleau, à Orly,; hier après-midi, une collision s'est produite entre une voiture attelée de deux chevaux et une automobile conduite par le chauffeur Arsène Millier,

Six personnes occupaient 'ce dernier véhicule.

L'une d'elles, M. Mossé, demeurant Paris, qui avait été très grièvement blessé, est mort quelques heures plus tard. Les cinq autres ont été, ainsi que le chauffeur, légèrement contusionnés,

LE "GAULOIS" AU THÉATRE

La Potinière. V Humour masqué, revue en deux actes, de MM. Stopp et Louis Hennevé, musique nouvelle et arrangée de M. G. Gabaroche.

L'Humour m,asqué, la revue en deux actes de MM. Stopp et Louis Hennevé, donnée à la Potinière, est ce que nous appellerons une revue de poche, qu'on peut transporter dans' un salon ou dans les plages estivales et les 'stations d'eau minérale. Tout y est de bon goût, et les oreilles chastes peuvent ou peu s'en faut tout entendre. Le défaut de ces revues, quand on les veit sur un théâtre, même petit comme la Potinière, est que les interprètes, malgré leur talent, mais à cause de leur petit nom- bre, engendrent, peu d'imprévu dans ce genre de spectacle.

Au premier acte, les anges de Là-Haut,I viennent, sous la conduite «de saint Pierre, faire de la publicité sur la terre puis une apprentie, une midinette, vient raconter une visite au ministère de l'instruction publique, où tout le monde lui a parlé latin. C'est ensuite la Comédie-Française, transformée en maison de couture pour l'exportation, et un 'sociétaire en Mascarille multipliant les citations classiques muées en, conseils vestimentaires. Que citer encore ? La nouvelle directrice de Mogador donnant du, classique revu par Carco. Au final, les chansons de printemps sont une charge humoristique des grandes -.revues. Tout cela n'est pas méchant et ne fait de mal à personne.

Le second acte, sans avoir la bonne humeur du premier, .raille d'abord les spectacles où la scène du lit tient une place, prépondérante. Nous avons réenj tendu avec plaisir la parodie du duo de j Ciboulette Nous avons fait un beau voyage « et « le nu au music-hall )j nous présente des. dames du monde arrêtées pour avoir montré leur dos nu Un final amusant se passe chez le coiffeur on 'y fête le centenaire de l'ondulation X. et cela permet de faire paraître tous les personnages de la revue s'exprimant eé des airs appropriés d'opéras connus.

M. et Mme Gabaroche, qui disent fort bien le couplet Mlle Germaine Charley, qui a de l'entrain MM. Carol et Lerner, qui ne manquent pas de fantaisie, et Mlle Tamary, qui apparaît avec son danseur,. M.. Rupert-Doone, ont' été les interprètes applaudis de cette pochade d'été.

Louis Schneider

hes Toilettes de la pièce Dans l'une des scènes,de la nouvelle revue de la Potinière, nous entendons railler la place prépondérante que tient la mode au. théâtre. Mais aussi quelle aide précieuse pour un auteur qu'un couturier artiste habillant sa pièce en psychologue Mme Jeanne Lanvin-.est une .de, ces collaboratrices les plus appréciées des .auteurs et des artistes. "3 de robes. Pourtant, à la « Potinière », nous en avons admiré deux bien jolies portées par Mlle Renée Tamar,y. Très souples, lais1 sant-devinér la olie- ligne' du. corps, .elles ajoutent la grâce de la danseuse. '̃ Penée Bonheur

On raconte que,

« En générale, le public, m'a dit hier M. Victor Prancen, manifeste quelque prévention pour l'œuvre dramatique d'un comédien. A chacun son, rôle, pense-t-il à l'écrivain celui de faire une pièce, à l'artiste celui de la jouer. Mais si, à la rigueur, un auteur peut jouer la comédie on en connaît un corné-, dien ne peut-il, à son tour, écrire une pièce? » « II y a fort longtemps, m'a confié l'éminent et modeste créateur de tant de rôles éclatants, que je travaille j'ai trois manuscrits terminés pourtant, jamais je n'avais oné les communiquer. Je devais inter-. prêter cette saison Le Sphinx, mais la maladie de Mme Sarah Bernhardt l'ayant alors obligée de reporter cette création au'début d'octobre, la direction du théâtre me demanda si je n'a-' vais pas une pièce. « J'en ai bien une, dis- je. Elle m'a. ét4. confiée. Elle est intitulée Le Champion. J'en donnai lecture à la grande tragédienne. Après le deuxième, acte, « Je la reçois, s'éeriat-elle. Mais de qui est-ce?: Je fus dans l'obligation, d'avouer alors que j'étais l'auteur de ce manuscrit anonyme. Mais comme on sonna'fc: «En scène pour le premier acte», notre-entretien fut interrompu. »

Cependant, il nous est possible do parler ici tout de même de cette pièce, qui a été répétée par tous les artistes avec la plus grande joie et le plus entier dévouement. Noua croyons savoir que l'action se déroulé dans le monde de la « boxe! n. Le boxeur n'est-il pas le roi du! jour, le personnage à la mode, celui que l'on fête partout où il se trouve, celui à qui personne ne résiste ? Dans, cette comédie- dont le premier acte est plein de mouvement et de vie et où les caractères des! personnages sont si solidement établis dans cette comédie, pathétique à certains moments, M. Victor Francen a non seulement imaginé une action palpitante, mais encore il a trouvé une situation profondément dramatique. « Le Champion, disait quelqu'un de la maison, est une sorte de tragédie moderne. et M. Francen, qui a connu de si grands succès comme comédien, va se révéler auteur dramatique puissant, ingénieux et habile.» Voilà, certes, une déclaration qui ne manquera pas d'encourager le début de cet auteur, qui est un poète et un beau poète.

Ajoutons quel M. Maurice Bernhardt a remarquablement- monté cette pièce. M. Francent, qui jouera le rôle, du champion, sera admirablement secondé et entouré par Mlle Andrée Pascal, sensible et touchante par MM. Pierre Franck, Monteux, Decœur et toute la troupe de la maison. Trois beaux décors le hall d'un grand palace des Champs-Elysées, une pétite maison à la Malmaison, enfin

une chambre d'hôtel. Cette pièce, si somptueusement installée dans son véritable cadre, ne manquera pas d'attirer non seulement les habitués du théâtre Sarah-Bernhardt, mais encore tous ceux qui s'intéressent aux sports et, en particulier, à la boxe. Et cela représente déjà un nombre imposant de spectateurs.

Notre très sympathique et très distingué confrère Gaston Sorbets, 16 fin lettré que l'on sait, fait représenter- au-; I jour d'hui par les « Œuvriers à l'Œuvre, sa première grande pièce, très attendue L'Embrasement. C'est, croyonsnous, une comédie douloureuse et pleine d'humanité, que d'éminentes personnalités théâtrales ont vivement conseillé à M. Gaston Sorbets de.donner. L'Embrasement: est en'trois actes et à quatre per-' son'nages elle met en scène un cas psychologique des nlus pathétiques et elle sera interprétée par MM. Alain Durthal, Emile Roques, Mmes Lucile Nicot et Jeanne Marges. On connaît M. Alain Durthal et l'on a souvent applaudi dans des opérettes M. Emile Roques, à qui vient d'être distribué, en double, le rôle de M. Jean Périer, dans Ciboulette. Mme Marges estune artiste éprouvée, pleine de tact et d'autorité. Quant à Mlle Lucile Nicot, c'est une vibrante comédienne qui possède une voix ravissante et que l'on entendra chanter. Le peintre Jones' a exécuté une toile vigoureuse, qui est le seul accessoire de la pièce et qui est un morceau de maître. Nl.. LugnéPoé, qui a surveillé lés dernières répétitions, va inscrire L'Embrasement à son programme. Souhaitons à cette œuvre si probe un succès pareil à celui de Le Roi s'ennuie, que M. Gaston Sorbets, en collaboration avec M. Albéric Cahuet, fit jouer près de deux cents fois au théâtre •! Jacques Brindejnnt-Oflenbach

Dans les Théâtres

La répétition d'aujourd'hui

A la Maison de l'Œuvre, à 2 h, 3A; répétition générale du spectacle des CEuvriprs L'Embrasement, pièce en trois actes de- M. Gaston* Sorbets.

La répétition, les premières et le gala de ce soir

Au Théâtre Sarah-Bernhardt, à 8 h. 45, répétition générale de Le Champion pièce en j trois actes de M. Victor Francen.

'Aux Nouveautés, 8 h. 30, première représentation de Les Linottes, comédie snusicale-en trois-actes, titrée chrroman'de' M Georges .Courtelùie par M. Robert Dieudonne, couplets de M. C.-A-. Çarpentier,. musique de M. Edouard Mathé, interprétée par Mmes Clara Tambour, Natacha, Jénny Rackson et Andrée \Alvar: MM. -.Barrai, Marcel Vallée, Jean; Signoret et René Bussy.

Au Théâtre Raymond-Duncan (34, rue du, Colisée); iL 'S K 30. première représentation du spectacle de rive Fifillé comédie en un acte de M. Aimé Hallin Auiovr- d'un berceau; pantomime de -M Eug Alberge, musiqu,e de M. Prosper Mortou Oh! Nu soit qué, mal, y pense, fantaisierecue en deux actes" d'e M. Jacques Bloche. §flç,{éiévd£),;Se,^u*awc..Wes- .,ees .toilitaires' et des Prix de .français dans les écoles pr.iniai.res 4' Alsace.. AUi.prag.ramme.'v l'êtes d'AUni'.e, -opéra-comique en trois actes fin M. Paul Milliet, musique de M. Robert Alger-. ̃.•.̃<!̃<* -̃ -̃̃•• ,-̃ ̃ ̃. -n-

1 Elvira' de Hidalgo, MM. Ch. Hackètt, Iwaiitclr.estre, NI. Henri Busser. Les Deu,v Pigeons (Mlle ,/ambelli, NI. A. Aveline, Mlles Lorcia, Cliet-d'orcliestre,- M.- Philippe Gaubert. A ta Comédie-Française, 8 Il. 30, -Les 1 Affaires sorrt Les affaires (MM. de Féraudy, Jacques Fenoux, Georges Le Roy, Denis d'Inès, Chéries Granval, Paul Numa, René Rocher, Dorival, Faleonnier, M. Dufresne Mmes Emilienne Dux, Valpreux, Jeanne Even,, Roseraie, Lherbay, Roussel)'

A l'Opéra-Comique, iL 8 heures, Cavalleria Jlusticana (Mlle Madeleine Mathieu NI?!. Rogatchewsk, Goaaec). Chef d'orclies| tro, M. Maurice Frinara: Le Roi- d'Ys (MUes Marthe Chenal Yvonne Bi'othier MAI. Marce"I lin, Henri Albers). Chef d'orchestre, M. RulilA l'Odéon, 8 h. 30, Lailialaille (MM. | (ii'iniier, André Varennes; André Cariiège, Abel Jacquin Mmes Yvette Atidreyér, Roanne). Sau'eKse (Mllo Suzanne Coulomb, M. Pierre j A la Gaité-Lyrique, à 8 h. 30, Quo Va| dis ? (Ailles Portnot, Alquié, Ragon, Ferly, 1 Hélène Miiey, R. J)estanges MM. Jysor, Beri toSsa, Baer, Lartmo, de Sorbiers, Dupleix). Aux Variétés, 8 8 h. 30, Ciboulette, opérette de MM. Robert de Flers et F. de Croisset,- musique de M. Reynaldo Hahn (Mlle Edmée Favart, MM. Jean Périer, Henri Defreyn, etc.). Au Vaudeville, à 8 h. 45, La Revue du Vaudeville (Mlle Marg. Deval, M. Signoret, Mlle Thérèse Dorny, MM. Morton, George, B. Quinault, Allle G. Montbreuse et M. Vilbert). A la Porte-Saint-Martin, iL 8 h. 30, La Dame de Monsoreau (MM. J. Coquolin, J. Grétillat, Laroche, Maxime Léry, Bourdel Mmes Nabis, Romanne, Claire Clère, Mad: Clary). Au Gymnase, à 8 h. 45, Les Vignes du Seigneur (MM. V. Boucher, A. Lefaur, A. Luguet Mmes J. Cheirèl, Betty Daussmon^, Ellen Andrée, Bl. Montel).

-Au Palais-Royal, a 8 h. 30, Cent millions qui tombent (MM Max Dearly, Prince, Diivallès, Mordo's. J. Ayme, Saint-Bonnet, Deli'yry Mimes Maud Loty. BI. Bilbao, Fusier-Gir). Aux Bouffes-Parisiens, i Sh. 45, Là-Haut (MM. Maurice Chevalier et Dranem, Louis Blanche et Gabih Mmes Mary Malbos. Yv: Vallée, Montallet, M. Duguet, S. O'Neill). Au Théâtre de Paris, à 9 heures, -L'Lperroier (M. André Brulé, Mlle Madeleine Lély; MM. G. Séverin, Harment, J. Signoret, Jean Worms). Jeudis et dimanches matinées. • A la Renaissance,- 9 h., Le Signe sur la Porte (Mmes France Ellys, Stella Kreis MM. Alcover, Charles Boyer, Géo Leclercq, La.bry, Robert Cazaux).

Au Théâtre Femina,. à 8 h. 45, La CoutuBerry, Mlles Brigitte Alain, Montclar MM. Charpentier, Tissier, P. Huchet, Géo Laby). Au Théâtre Marigny, à 8 h, 45, J'te veux /MM. Georges Milton, Cazalis. et Adrien Lamy Mmes Jane Pyrac, Etty Burgan, B. -Afyl);

A l'Athénée, 8 h. 45, La Sonnette d'alaime {Mmes Augustine Leriche, Madeleine Soria, Marcelle Praince MM. Lucien Rozenberg, Pierre Stéphen, Arnaudy).

Au Nouvel-Ambigu, à 8 IL. 45, FaubourgMontmartre (MM Clément, Berley, Chanot, Caizeau, Jacquelin, Basseuil, Monteuil Mmes Noris, Cliapelas, Aubry, Royer, Nivette). Aux Capucines (Gut. 56-40) à 9 h. 15, Madame est saisie /Allies Germaine Risse, avec Marguerite Moussy, Lili Rito et Mérindol; MM. Berniez, Etchepare, Nicolle. etc.). Au Théâtre Michel, (Gut. à 8 h. 45, Ma Dame de compagnie (Mlle Spinelly MM. Le Gallo, Palau et Mme Marg. Templeÿ). -A la Potinière, n 9 heures, L'Humour masqué (Mmes Gabaroche, Germaine Charley MM. Gabaroche, Carol et Lerner). Au Théâtre Daunou, à 8 h. 45, Ta Bouche (MM. Lucien Baroux et Philippon Mmes Jane Saint-Bonuet, Sarah Morin, Line Marjac). -Au Théâtre Antoine, 8 h. 45, L'Emigré (MM. Lucien Guitry, Berthier, Maupré, Jacques Baumer 'Mmes Laffont, Pierryl, Darcourt MM. Marcel André, Jean Dax, Joffre). A la Scala, à 8 h. 45, Dédé (M. Henri

Laverne, Mlles Mona Givry, Maud Strassel, MM. Despaux et Jean Calam).

A la Comédie des Champs-Elysées, à 9 heures, Six' personnages en quête d'auteur (M. Georges Pitoeff, Mmes Marie Kalff et Lud.milla Pitoeff).

A la Chimère, à 8 h. 45, Je veux revoir ma Normandie .(Mmes Michel, Filacier, Se* rac MM. G. Vierge, Gabrio, Carpentier, Chahine). Le Voyageur (Mme Yahne Lambray, MM. Boyer et Vierge).

A l'Opéra ̃'•̃

Mlles Demougeot, Lubin, Lapeyrette MM. Franz, Delmas et A. Gresse seront, vendredi soir, sous la direction de M.:Ph. Gaubert; les protagonistes de La Valkyrie.

Comme nous l'avons annoncé hier, c'est ce soir mercredi que l'Opéra donnera Ûigoletto. Mlle Marie-Louise Arni v chantera eh italien •leirôle de Madeleine. Ce sera la première fois que la charmante artiste interprétera ce rôle dans cette langue. Elle le chantera de nouveau lundi.. A la Comédie-Française

Voici lés spectacles de la journée de demain jeudi en matinée, à 1 h. 30 (abonnement biltets blancs), Barberine Riquet à la Houppe en soirée, à 8 h. 15 (abonnement), Les Honnê,tes Femmes, Le Stradivariy,s, Le- Gendre de Monsieur Poirier.

C'est dimanche prochain, -en matinée, que M. Silvain fera sa rentrée dans Le Cid. Le lendemain soir lundi, l'éminent doyen reparaîtra dans Les Femmes savantes.

Dimanche soir, M. Jean Hervé jouera pour la première fois le rôle de Ronger Léchâtellier dans La Marche nuptiale. A l'Opéra-Comique

Un concours aura lieu, dans la matinée du mardi 5 Juin,. 9 9 h. 30, pour deux emplois de trombone et un emploi de batterie et timbales. Pour y prendre part, il convient de se, faire inscrire a la régie de l'orchestre, rue Favart. A l'Odéon

Une tournée officielle du Second Théâtre Français est partie avant-hier pour la Hollande, afiii de donner, à. La Haye et à Harlem des représentations du Barbier de Séville et du Joli Rôle.

Aux Variétés

Ciboulette sera donnée dimanche prochain, 1 en matinée, à. 2 h. 15, et lundi prochain, en matinée supplémentaire, à la même heure, avec toute sa brillante interprétation du soir. Au Théâtre de Paris

Irrévocablement dernière semaine de L'Epervier. L'oeuvre admirable, de M. Francis. de Croisset ne (levait avoir, ainsi qu'il avait été annoncé, qu'une série limitée de représentations. Devant le succès considérable remporté par cette somptueuse pièce d'aventures -et d'amour; l'auteur de L'Homme qui assassina, M.. Pierre Frohdaie, avait obligeamment consenti à retarder son tour. Malgré' la vogue persistante de L'Epervier et son étourdissante interprétation, qui réunit M. André Brulé, Mlle Madeleine Lély, MM. Jean Worms G. Séverin, etc., etc" la direction annonce les dix dernières représentations de cette belle pièce, dont les deux dernièr,es matinées auront lieu dimanche et lundi prochains, à l'occasion des fêtes de la Pentecôte.

La répétition générale du nouveau spectacle de la Petite Scène La Nuit Vénitienne, -co-, médie de Musset (1830) Les •Veux Carrosses, scène de la Foire Saint-Germain, de Regnard et' Dufresny (1695); La Sérénade, comédie avec un divertissement de Regnard (1694) sera donnée ce soir, dans le théâtre particulier de Mme Œdenkoven, 15, avenue Hoche. 'Le'spectacle, qui avait été annoncé par erreur pour cet après-midi, commencera à .18.I1. 45 'très. précises.

Vendredi prochain, la Comédie des ChampsElysées effectuera une reprise d'Androclès tt le'-lion. La fable dramatique de M. Bernard- Slîaw ne sera représentée qu'une dizaine de onfrepr^nûra demain ^L'Héritier du Bat Tuba.. «ïSprise,' les "ayants.' 'droit seront reçus au' cônDurant le mois dernier, la taxe sur les spectacles a produit 5 millions 415,000 francs, soit 11'9,0&0: -f reines /de '•: plus- qu'en" avril 1922. Au cours rles quatre preniers mois de cette année le. montant des recouvrements elYectués s'est élevé, à 18' millions 714,000' francs,, 'soit' 1 million 467,000 'francs de plus'que pour la période correspondante de l'année dernière. A la foire Saint-Germain, on entendra cet après-midi- l'Harmonie des Enfants de SaintNicolas,, puis des ariettes du dix-huitième siè-' -cle, Le Chien du Jardinier, de Grisard, et quelques chansons bretonnes que dira TM. Le soir, les « Amis -de la Musique » donneront un concert, que suivra, en intermède, le Tréteau de la Chanson », avec Mme Rachel.de Huyet M. Jean Norcy.

C'est partir de demain saur jeudi, qu'aui ront lieu, dans les Galeries La Boétie1, 64 Uts, rue La-Boétie, de 10 h. 30 à 2 heures du matin, les galas dansants organisés par la Fédération Française des Artistes au profit de la Maison des Artistes. M 'Robert Quinault,et M iss ..Iris Rowe receAU THÉÂTRE FEMINA

à partir du 24 mai

La Chauve Souris La Location est ouverte

fjans les Music-Jialls, Concerts et chez les Chansonniers

Aujourd'hui

A l'Olympia, en matinée,1 -à' 2 heures, même spectacle- que le soir. Ce soir

Aux Folies-Bergère, à 8 h. 30, En pleine folie (MM. Bach; Constant Rémy, J. Gerlys Mlles Exiane, H. Delannoy, Nina Payne, Lydia, Johnson, Miss Flo, etc.)

A hOlympia (Cent. 44-68), à 8 h. 30, Laura deSantelmo Billy Revel et Floriane Bodris les Anséroul Marcelle Pacheco Abbins. De 5 à 7 h., dancing. Entrée 2 francs. Au Casino de Paris, à 8 h. 30, En douce, revue (MUe Mistinguett. MM. Dorville, Earl Le'slye, E. Ricaux, J. Caroll, Mlles. Mafione, Forde, J. Caroll, L. Mounet, M. Saint-Granier). A la Cigale,1 8 8 h, 30, Oh shocking (M. Boucot, Mlle Lucette Darbelle, M. Henri Jullien. Mlle Vronska et M. Alperoff).

Au Concert Mayol (Gut. 68-07), à 8 h. 30, Oh quel nu l revue en deux actes et trente tableaux (MM. Chris Richards, Montel, Mlles Delmarès, J. Myro et cent cinquante artistes). Au Palace à 8 h. 30, Toutes les. Femmes (Miles Polaire,, Vere, Rahna MM. Harry Pilcer, Dutard et Audiffred). A l'Aïhambra (Roquette 0-10), il 8 h. 30, Tramel dans La Fille du Bouif Lyse Berty Haydee's Marionettes Ouvrard fils les trois Huxter Marcelle et son phoque comédien. Aux Ambassadeurs, (Elysées 43-73), à 8 h. 30, festival des vedettes Mayol. Fortugé, Georgius, Suzanne Valroger et 15 attractions). A la Pie qui Chante, a 9 heures, Chants d'Amis, revue de M, André Dahl (M. Ch. Fallot, Mlle Marie-Thérèse Berka, MM. Mauricet, Noël-Noël, Mlle Feyrou et M. Tarquini d'Or). Au Cirque de Maris (Ségur 31-90), à 8 h. au, 15 attractions. Matinée jeudi et dimanche. Clôture annuelle le 21 mai.

Au Cirque Médrano, a 8 h. 30, Rellow les Méa' miss Ruth Ryle les Mauricius Béraud Navarre les Fratellini, etc. Dans les Cinémas

Aujourd'hui

A Madeleine-Cinéma, S 2 h., à S h. 15 et à 8 h. 45, Pnsteur, avec M. Mosnier Son Altesse, comédie, avec MM. Montel et Devalde.

Des artistes portugais se sont groupés afin; de réaliser un film des plus intéressants intitulé A Mordadinha de ,V-al Flor. Cette bande sera présentée très) prochainement.

Le Ciné-Malakoff (58, avenue Malakoff) »si le plus élégant. et le plus agréable des cinémas du seizième arrondissement grâce à .l'excel- lence dé1 ses films variés et à soii orchestre parlait.

ba Musique

Ce soir

Au Théâtre des Champs-Elysées, i 9 heures, treizième concert Pleyel par Mme Wanda Landowska, consacré à la musique ancienne.

A la Salle (iaveau.à 8 h. 45, oeuvres de Camille Chevillard, interprétées par, MarieLouise Liénard et le quatuor Zighéra.

M."Jacques Dort

man vient de

rentrer en Fran-

ce après avoir

remporté des

succès retentis.

sants dans toute

l'Afrique du

Nord, où il a ef.

fectué une tour-

née de plus de cent concerts. Le

réputé violon- celliste donnera

un seul concert

à Paris, le 26

mai; en matinée,

à 2 h. 30, au

Théâtre Ducan,

34,rue du Coli.

sée, Il y fera en-

tendre, accom.

pagné par Mme Dorfman, des œuvres de Caix d'Hervelois, Chausson, Bach, Imbert, Le Boucher, Doire, Schumann et Beethoven.

Ce soir, salle des Agriculteurs, Mme Vé-ra1' Janacopulos donnera un récital de chant.. Mlle Marguerite Nielka, une des plus -brillantes parmi les .jeunes chanteuses anglaises, se fera entendre pour la' première fois à à Paris, le mardi 22 mai, au théâtre des' Champs-Elysées, où elle prêtera son concours au concert d'orchestre dirigé par M. Piero Coppola.ile célèbre, compositeur et chef d'orchestre italien.

Le concert qué Mlle Marthe Petit donna, :hier, à la salle Erard, avec Mlle Davesme, a obtenu un vif succès. Inexécution, par Mlle Marthe Petit, au. piano, de Après une lecture de Dante, de Liszt, fit sensation. Mlle Davesme se fit applaudir aussi dans le Rondo capricioso de Saint-Saëns.

bestîoncerfs par T. S. F.

Aujourd'hui

Radiola, de midi 45 1. Il. 45, informa- tions et concert par l'orchestre tzigane Ra- diola.

A 5 heures. Cours de la Bourse du commerce de Paris, du Havre et de New-York. A 5 h. 10. Informations financières de Pa-' ris et de Londres, cours dès changes.

A 5 h. 20. Radio-dancing par l'orchestre, Ferrer et Fillipoto

A 8 h. 45. Ouverture de Martha (Flotow) informations.

A 9 heures. Festival Georges Hüe, avec le concours de l'éminent compositeur et de Mme Bureàu-Berthelot, soliste des Concerts Colonne. Au programme Ballet du Miracle Fantaisie, flûte Mélodie, chant La Belle dv. Bois-Dorrnant, causerie Romance, violon Rêverie de Ruberzhall Andante et scherzo, violoncelle Mélodie, chant ballet du Roi de Paris.

Tour Eiffel, à 6 h. 20, concert avec' le concours de Mlle Jane Privé, professeur de violon et piano, et de Mme Bachellier, pianiste accompagnatrice. Au programme Gigue (Jeanne Privé), piano Chanson bohémienne (J. Serrano), violon Tristesse de l'âme (Men- 'delssolm) Chant triomphal (Mendelssohn) .Çlianson.U'fslandë (3ean de' Sincksky) Suitd'ay. Promenade (H; îàiîle Sadun), violon piano..

Eoole supérieure des P. T. T., à 8 h. 30, transmission radiotéléphonique de la représentation de Fêtes d'Alsace, donnée au Trianon-Lyrique.

tes Conférences

Aujourd'hui

Au Vieux-Colombier,à 5 h. 30, troisième leçon de M. Jules Romains. Nicolet Les coups reçus par M. Caillaux L'instruction

On mande de Toulouse que M. Signorel, ,juge. (d'instruction, poursuivant son en- quête sur l'affaire des coups reçus par M.. Caillaux, a entendu lé président et les membres du bureau de la section toulousaine de l'Action française qui ont déclaré que M. Charles Ebelot, avocat à la aour' d'appel, isivait agi de sa propre initiative sans lés. prévenir. Après cette déclaration, M. Lacointa, étudiant en chimie, qui a participé à l'agression, a été définitivement inculpé de coups et blessures il a été laissé en li- berté provisoire.

Le principal inculpé, M. Charles Ebelot, ,?; a été ensuite confronté avec M. Caillaux. Des paroles vives ont été échangées et M. Charles Ebelot a affirmé de nouveau qu'une tierce personne la'urait informé que M. Caillaux voulait le faire assassiner et que demain plainte serait officiellement déposée par lui à, ce sujet. Sur le fait. dl l'agression, M. Ebelot reconnaît que si M< Caillaux avait sorti son revolver au md ment de l'agression, il l'avait rentré aussi' tôt et que c'est lui qui a frappé le premier l'ancien président du conseil.

Obsèques rouges La manifestation' monstrueuse que les communistes escomptaient derrière

le cercueil de Beradia

fut pitoyable

La « journée u que les communistes espéraient à l'occasion des obsèques de Beradia, leur victime du ter mai, dont ils étaient parvenus à accaparer le cadavre, a démontré une fois de plus l'impuissance de ce parti. Les appels enflammés de toutes les organisations extrémistes, depuis la C. G. T. commu- niste jusqu'à l'Union anarchiste, sont restés sans écho. Les organisateurs de la manifestation prévoyaient la présence de cent mille camarades « conscients et organisées » derrière le cercueil du malheureux ouvrier. C'est à peine si trois mille ouvriers du bâtiment et terrassiers 1 ont pris la peine de se déplacer.

La levée du corps s'est faite à neuf heures du matin, à l'Institut médicolégal, où étaient réunis une centaine de gars du bâtiment et de la terrasse, qui encadraient quelques drapeaux rouges. Ce modeste cortège s'est mis en route aussitôt, se dirigeant vers le pont d'Austerlitz, point de rendez-vous des groupes révolutionnaires. Il y avait là le grog des troupes du parti communiste; de la C. G. T. également communiste, dE! l'Association révolutionnaire des anciens combattants et de l'Union anarchiste avec des profusions de drapeaux rouges et un drapeau noir.

La manifestation a commencé dès ce


Moment. Dès l'arrivée du cortège au boulevard des l'Hôpital, les chants de l'Internationale et de la Révolution ont retenti. Près de la place d'Italie, un incidenb s'est produit qui a manqué de tourner au tragique. En vue du poste dû police, ont subitement cessé leurs chants et, sur un mot d'ordre, des cris furieux de « Assassins Assassins ? 1 ont été poussés.

Les agents étaient dissimulés. Seuls, MM. Martin, sous-directeur de la police municipale, et Paralieq, commissaire divisionnaire, se sont élancés au milieu du cortège, intimant aux braillards l'ordre de se taire. Devant l'attitude résolue des deux magistrats, le silence s'est fait tout de suite. Quelques exaltés ont bien essayé de protester, mais leurs voisins ont eu la sagesse de les calmer et, -jusqu'à Ivry, l'ordre n'a plus été troublé. Les violences ont recommencé mais violences de paroles lorsque les discours ont été prononcés au cimetière d'Ivry. MM. Monmousseau et Planchon ont naturellement fait le procès de la po'lice et de la société « bourgeoise », et des, manifestants ont crié à tue-tête Il Berû, dia Beradia Vengèons-le » Cela s'est 1 terminé ainsi.

Ensuite, la sortie s'est effectuée assez bruyamment. Mais avant de quitter le cimetière, les drapeaux ont dû rentrer dans leurs gaines et les communistes se eont abattus sur les bars et les débits en- vironnants. La police a pu alors rëjôin» dre les postes.

A. V.

EN PROVINCE La réhabilitation d'un brave

Dijon. Une enquête ordonnée par le ministre de la guerre sur le cas du caporal Charles Joly, du 158* d'infanterie, vient d'établir que Joly n'était nullement disparu, ni déserteur comme on l'avait dit jusqu'ici. Au contraire, le jeune caporal, très brave, blessé à la main par une balle, avait continué à combattre à la tête de son escouade, sans même vouloir aller à l'ambulance pour se faire panser. Il fut tué le même jour (14 mai 1915), à NôUlette.

Le ministre vient dû faire parvenir au père du brave caporali M. Joly, mécanicien retraité aux chemins de fer du P.-L.-M., à Dijon, la médaille militaire et la croix de guerre avec étoile de bronze, à titre d'hommage et de réparation à la mémoire de son fils.

he Temps qu'il fait

Les maxima de lundi ont été de 15o à Paris, 10 Toulouse, Lyon, 18 Perpignan, 19 Nice, Si! Marseille, 14 Clermont, 13 Orléans, Argon' tan, Bordeaux, Brest, 18 Calais, 11 Strasbourg, 9 Nancy.

Minima de +5 et 6 région parisienne 5 Amiens, Calais, Nantes Nancy. 7 le Havre, Cherbourg, Marseille, 9 Perpignan, 4 Orléans, Strasbosrg, 2 Toulouse, 1 Bordeaux, Dijon, 0 Lyon. Clermont, Besancon.

Pluies à 7 heures 1 mm. à Paris, Bordeaux, 2 mm. le Havre, 3. mm. Cherbourg, Marseille. 4 mm. Toulouse, Clermont, 11 mm. Dijon, Strasbourg, 16 mm: Lyon. 25 mm. Calais. Le ciel resté nuageux à éclaircies, rares ondées ou gouttes d'eau dans 1'après.midi d'hier

BULLETIN FINANCIER Paris, 15 mai

J'indiquais hier que notre Bourse ré- glant scrupuleusement, on pourrait dire trop servilement, son allure sur celle de New-York, la tenue de notre marché dé» j pendrait uniquement des tendances molli- 1 lestées par cette dernière place. Les événe- j ments ont, dès aujourd'hui, juatiflé cette' opinion la dernière séance de New-York, qui s'est passée dans de bonnes conditions malgré les efforts des caissiers, a fait ta· che d'huile ici tant et si bien que, l'en- j contre de toutes les prévisions, lâ liquida- tion s'est effectuée beaucoup mieux qu'an ne l'espérait. Une amélioration peut donc se produire encore, mais, à moins que nos profession- nels et les milieux d'affaires décident de se désolidariser des Indications qui viennent de l'extérieur, ce qui parait invraisemblable, car on semble un peu essouffla,' nous restons à la merci des bourrasques. qui peuvent s'élever dans Wall Street. En attendant, notre situation de place a l'air d'être assez dégagée. L'argent pour les reports a été offert à 4 1/2 environ. La clôture était relativement ferme sur les deux marchés,

La livre et le dollar ont quelque peu ré- trogradé. Le mark allemand est à 0 04. Parmi nos rentes, on remarque la fermeté du 6 0/0 qui s'avance à 90 50.

Les fonds ottomans se montrent &aê«z fermes, notamment le 5 0/0 1914 à 41 francs.

Nos grandes banques sont plutôt lourdes la Banque de Paris revient à l'Union Parisienne à 822, Lyonnais 1,550, Comptoir d'Escompte mieux à 972, Société Général£; 730, Banque Privée 300, Soeiété Marseillaise en progrès à 570, Crédit Fon- j cier -d'Alnérie-Tunisie 517.

Bonne tenue de la Banque de Cfrdit de' Prague à ,342. La Rente Foncière s'inscrit en vigoureuse reprise à 1,945.

Le groupe mexicain est toujours actif 50/0 intérieur 56 40, 4 0/0 or 1910 128 50, Banque Nationale du Mexique 737. D'après les dernières nouvelles de Mexico, la conférence entre les délégués américains et mexicains, conférence destinée à résoudre toutes les questions qui empêchent actuel? 1 lement la reconnaissance du gouvernement ¡ mexicain par les Etats-Unis, vient de commencer ses travaux.

Le Suez est ferme à 8,300, malgré la dé\ente des changes, sur l'augmentation seni sible de son dividende, qui se trouve porté à 330 francs nets contre 245 francs précéj demment.

Les valeurs cuprifères continuent à avoir une allure peu brillante, en raison do la' ¡ baisse du métal à Londres et à New-York le lîio, après sa forte réaction de la veille, regagne quelques unités à 2,517. Le Bolib s'améliore légèrement à 560 ainsi que la i Utah à 1,011, tandis que la Tharsis rétro»grade de nouveau à 235. Nouveau fléchissement de Bor priorité à 1,200.

Valeurs industrielles russes en légère 1 reprise sur quelques rachats de vendeurs. | Nâphte 291, Lianosoff 357, NaUzoff 353, North Caiicasian 52 50, la Bakou regagne une fraction appréciable à

à Paris, avec température stationnaire sur la veille. Nuit même ciel

Le mmimum de la nuit Paris est vers Probabilités pour la journée d'aujourd'hui Région parisienne vent d'ouest faible, un peu ïrajs il. éclaircies, rares ondées. Nouvelles pluies prochaines

etnps a ondées moitié nord.

Pluies au sud-ouest. Beau au sud-est. NOUVELLES MILITAIRES f*«tr devenir pilote aviateur militaire Les ministères de la guerre et de la marine font savoir que les jeunes gens peuvent obtenir une bourse pour entrer dans les écoles d'aviation.

Les candidats doivent subir un examen d'instruction générale comprenant la mécanique et la géométrie.

Les matières sont enseignées au moyen des cours par correspondance de l'Aéronautique Club dé France, agréé du gouvernement, 58, rue Jean-Jacques-Rousseau, Paris, où tous renseignements utiles sont donnés.

INFORMATIONS FONCIÈRES Crédit National

Bchange des Certificats Provisoires de l'Emitsion C ûjo -mi

contre les Titres définitifs,

Jiès certifieats provisoires peuvent être d<posés, dès maintenait, pour échange. Ils doivent être présentés coupon n° 3 à l'échéance du le,@ mai 1923 détaché, mais cou6oii n6 4 attaché au titre, les bons définitifs «tant livrés par le Crédit National, munis du coupon n« 4 a l'échéance dU lef novembre 1983. La remise des titres définitifs sera effectuée dans l'ordre de dépôt das certificats provisoires et les porteurs ont intérêt à les déposer dans le délai le plus rapproehé.

Les bons provisoires peuvent être échangés au choix du déposant, soit contre des titres au porteur, soit'contre des titres nominatifs. Pendant la période d'échange et jusqu'à une date qui sera fixée par la Chambre' Syndicale des Agents dé Change de Patis, les Bons 6 0/0 1921 seront négociables en Bourse en certificats provisoires ou en titres définitifs.

L'échange se fera sans frais

Au siège social du Crédit National, 45, rue Saint-Dominique, Paris arr.) chez les comptables du Trésor, trésoriers-payeurs gé* néraux, receveurs des finances, percepteurs dans les départements chez les comptables du Trésor Algérie, 'l'unisie, Maroc à la Banque de France et dans les succursales et bureaux auxiliaires aux guichets des Etablissements de Crédit et Banques correspondantes du Crédit National, à Paris et en Wovince chez tous les agents de change de Paris et Il leur Chambre syndicale.

Banpub privé*

L'assemblée du 12 mai, tenue à Lyon sous la Résidence de M. Bonnasse, a approuvé, tels qu'ils lui étaient présentés, les comptes de l'exercice écoulé. Sur la proposition du con. seil, elle a décidé de ne pas distribuer de divi. dende et de reporter a nouveau lé solde bénéficiaire disponible de 5,743,289 francs, dans lequel le bénéfice de 1922 entre pour 3,064,912 fr. Toutes les résolutions présentées ont été adoptées et l'assemblée a ratifié la nomination comme administrateurs de MM. Louis-Michei Fritz, Richard Kleye et Auguste Zbinden. Elle a réélu MM. Emile Petit, Henry Pradel et Paul Veraet, administrateurs sortants.

Le bilan du 31 décembre 1922 faisait ressortir, comparativement a celui de fin décembre les différences suivantes il. l'actif, les espèces en caisse et en banque figuraient pour 40,009,019 francs contre fr.; le porteteutlle, effets, bons et rentes pour francs contre 273,4".370 fr.; les comptes cou. rants clients pour 192,717,094 fer. contre 209 millions fr., et les correspondants banquiers pour 60,325,984 francs contre 54 caillions francs.

Au passtt, les différentes réserves attel-.gnaient 10,308,368 fr. pour un capitàVdè 76 JùiU Bons; les dépôts, comptes courants- clients 48l.W5.985 fr. contre 471.290,678 fr, et l«s dépôts a échéance, 30,588,005 fr. contre tr.

BOURSE OU MARDI

Peu de changement dans les pétrolières, saut la RQyal' Dutch, qui regagne francs a 82,«Q0 sur la hausse a New- York il et à Londres aujourd'hui. La Shell s'iaB-JIdrit à ?9, 1'£agie et la Wyoming à ColomUa 456. Il

La De Beers cet un peu mieux à 1,014, tandis que les mines d'or demeurent pl«- tôt lourdes et que les caoutchoutièrès soatt pour la plupart stationnaires. Il

Rand Mines 188 50, GolMeds 65 75, Financière des Caoutchoucs 142 BO, Padang' Caoutchouc* de l'Indo-Chine 403. Il Aux affaires diverses, la Say s'alour4it à 2,740, sans autre raison qu'à la suite de ventes consécutives aux opérations de liquidation. Les Sucreries d'Egypte, dont la position de place paraît plutôt vendeur, sont par contre en nouvelle avance 1,061. Il i L'action Chateur et Lunaitre, activement traite, s'avance à 230. Transactions nombreuses en Alsacienne de produits chilmi. 108 francs. Un gros effort industriel a été accompli dans les mines de La Palliée et de Mulhouse. Dans cette dernière, la Société a notamment mis au point la fabrication d'une gemme très complète de matières colorantes s'employant directe- ment sur la fibre et le papier. La Tubite i est bien tenue à 456. Pathé-Cinéma 879, reprise de la, Hotchitiss à 1,019, Penarroya 1,105. Société Générale Chaux et Ciments en forme tendance à 127 francs.

MARCHE DU CAOUTCHOUC

Crêpe, JA 1/4 Smoked, 1/11/4 Para, MARCHE DES METAUX

Platine cours nominal. le kilo 55,000. Londres, 15 mal. Antimoine ordinaire, incoté spécial, à 88.

Cuivre; comptant, 65 8 9 terme, 66 3 9. Etain comptant. 197 7 6 terme, 195 12 6. Plomb comptant, 25 2 6 terme, 2412 6. Zinc comptant. 29 10 terme,

Or en barres 88 shillings 11 pence l'once. Argent en barres 32 pence 9/16 l'once. New-York, 14 mai.

Argent en barres

̃X 1 COTE DES CHAH6ES ] S™ t5 oj Allomagno. ( a4 SS 20 Belgique "*s SÔ Cintda

881 ÎS D«n»m«rk. gjî kbî} IfW < ma Finlande

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Hollande, 5SS Hongrie n 't»H 7jj» Japon Roumanie Sertie

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LIBRAIRIE

La Messe mondaine Fidèle a l'esthétique précise d&s Goncourt, M. J.-H. Rosny jeune nous donne un roman bâti sur la réalité de ces jours, emportées dans le courant fantastique du tleuve de jouissance. On verra dans ces pages se dresser la silhouette des princesses de la brique et du mortier, bourgeoises aux désirs inapaisés. Avec quelle hardiesse ces mains, lourdes de bijoux, s'amusent de la vit Et quel monde étonnant, occupé à. la célébration rituelle de sa messe mondame Un volume de la collection « Le Roman littéraire ». Albin Michel, Editeur. 6 fr. 75. roman, p4t *>aul HUtJUGK'a de l'Acad. franc. 7 fr. POUR L'APPRENTISSAGE La Presse Française vient d'organiser une école d'opérateurs de machines à composer qui fonctionnera dans les locaux du Syndicat de la presse parisienne, 6 bis, passage Violet.

Cette école, qui aura le concours et l'appui de M. Gaston Vidal, sous-secrétaire d'Etat de l'enseignement technique, ouvrira le 101' juin.

Trois séries de cours sont d'ores et déjà prévues aux heures suivantes, chaque jour: de 8 heures à 12 heures de 14 heures à 18 heures, de 19 heures à 23 heures. Les élèves pourront ainsi, selon leurs convenances personnelles, choisir les heures qui leur paraîtront les plus favorables. Un examen d'aptitude clôturera la période d'apprentissage et un diplôme sera décerné à chaque élève méritant. Ce diplôme sera avalisé par le sous-secrétaire d'Etat de l'enseignement technique et sera un véritable certificat d'aptitude professionnelle. Il est en outre prévu des récompenses importantes pour les meilleurs élèves.

Les demandes d'admission à cette nouvélie école sont reçues au secrétariat, 6 bis, passage Violet, tous les jours de 1 h. 30 à 2 h. 30. Le secrétariat de l'école remettra ou enverra à tous ceux -qui en feront la demande le règlement et les conditions d'apprentissage.

L'ERMITAGE dEVIAN-lcs-BAINS

(Haute-Savoie)

OUVRIRÂ le 15 MAI Wagons direots Paris-Brian

S'adresser Direction Ermitage-Evlan lA. CHRONOMÈTRES et a CHRONOGRAPHE

•I AUieu p«ndant la Gu«rro Européenne

FONDS D'ETATS midi; Bons décennaux 5 0/0. de' Midi. 641 !Sa. Nord jouis$., LONDRES la[ parts. il. La Figaro 131T Hellénique 60 Forces Motrices du 4b4 Japon 1899 prier. Russe 1906. 1/2 de Firminy TERME 90 Sa 3 Or 1891.1894. OBLIGATIONS Chemins Marconi 2 15 16 2 Il 32 40 41 353 De préférence $le OU.. Acidt. 9Sû 870 Il 30 t9 Le Naphte (Société Russe) Argent Escompte (Métal) hors 32 9/11 32 9/16 Escompte hors Prêts. 4 S. Kuala Lumpur' oU BANQUES' » Banque 37 15 Courrières. 286 ChicagoRocklslaod.· 316 Phosphates Tunisiens New-York Central. 95 titi! 70 69 44 Ë Mules, Southern Union e3 92 30/0,Amortissable. 69 40 Est 60/0. Union Corporation la 112

Abonnement spécial au numéro hebdomadaire portant la rubrique La Biblla.philie

France 15 francs par an Etranger 25

C'est aux Égyptiens que nous sommes redevables de la découverte de l'écriture et par là même de la création des premiers recueils d'idées que nous appelons les Livres.

Il semble; cependant, que le mode de fabrication du Livre chez les anciens ne présente pas de grandes divergences. Les Egyptiens, les Grecs et les Romains se servirent surtout de tablettes. A Athènes, elles étaient enduites de plâtre ou de cire. A Rome et à Alexandrie, elles étaient taillées dans l'ivoire, la corne, le buis, l'érable, le cèdre, etc. Les lettrée de Syracuse utilisèrent les feuilles d'olivier et les Orientaux la pierre, le bronze et les tissus. On écrivait sur les tablettes au moyen d'un style », petit objet d'os, de fer ou d'argent dont l'une des extrémités était pointue et dont l'autre, terminée en forme de spatule, servait à rectifier les erreurs. La collection de ces tablettes, réunies par un ou deux anneaux, constituait alors le Livre.

Toutefois, cette manière de procéder étant fort incommode, les Egyptiens songèrent à employer le papyrus, plante poussant dans les eaux du Nil. La tige seule du papyrus servait à fabriquer le papier. On en détachait dés bandes très minces, les plus larges possibles, de toute la longueur de la plante qui atteignait environ deux mètres à. deux mètres cinquante.

Les bandes, ainsi taillées, étaient travaillées de telle sorte qu'elles ne formaient plus qu'un long rouleau de à 18 mètres de longueur sur 0 m. de hauteur environ. En effet, les feuilles de papyrus étaient collées à la suite les unes des autres, non dans le sens de la hauteur de la plante, mais dans celui de la largeur, ce qui donnait malgré cela des volumes fort encombrants, et l'on se plaignait même à cette époque de l'incommodité des grands formate,

C'est ainsi que nous possédons encore un grand nombre de papyrus égyptiens trouvés dans des hypogées ou à Herculanum, parmi lesquels il en est qui mesurent 45 mètres de longueur.

Ce furent les Romains qui donnèrent à ces rouleaux le nom de Volumen », au pluriel « Volumina », duquel le mot « Volume » a été tiré et qui se rapporte actuellement à notre Livre.

Pour écrire sur ces Volumina, on traçait des colonnes verticales qui contenaient le texte de l'ouvrage et qui se suivaient parallèlement. Le manuscrit, une fois terminé, était roulé sur lui-même et soutenu par une baguette de buis, de cèdre ou d'ivoire fixée à la dernière feuille. Cette baguette supportait à son extrémité supérieure une pommette d'or, d'argent ou d'ivoire, laquelle servait à suspendre une étiquette portant le nom de l'auteur et le titre de l'ouvrage.

La lecture d'un Volumen n'était pas chose facile. Celui-ci se déroulant de droite à gauche, le lecteur était obligé de recons-

tituer le rouleau au fur et à mesure qu'il approchait de la fin d'une page.

Dans les bibliothèques et chez les libraires, ces papyrus étaient rangés à plat dans des casiers, la pommette placée en avant. Certains amateurs fortunês les enfermaient dans de riches coffrets, véritables écrins, qui en portaient d'ailleurs le nom (Scrinia).:

(A suivre.)

(Reproduction interdite.)

Quelques Conseils pratiques Pour préserver tes livres de l'humidité Dans nos appartements modernes, la place réservée a notre bibliothèque se trouve répartie dans la disposition du cabinet de travail. Celui-ci ne nous donne quelquefois pas toute satisfaction, car, bien souvent, nous y relevons des traces d'humidité qui peuvent gâter nos livres. Pour obvier à ce désagrément, il y a lieu, chaque fois que le temps est sec ou le soleil chaud, de tenir grandes ouvertes les fenêtres de la pièce, en ayant soin de les refermer aux premiers indices de la fraîcheur. Si cela ne suffit pas, il est nécessaire de surélever le meuble ù environ 15 à 20 centime, tres du parquet, et de l'éloigner du mur de 5 à V centimètres. Si ces moyens ne sont pas efficaces, il y a lieu, alors, de passer sur le mur quelques couches d'huile bouillante, et de le recouvrir ensuite de minces feuilles de plomb laminé.

Le Médecin des Livres

COURRIER DES BIBLIOPHILES M. aimant tes livres. L'édition originale de cette œuvre a été publiée la première fois à Genève par Barillot et fils. De format in-4o, elle comprend deux volumes, et est imprimée en gros caractères. Elle doit contenfr, en outre, une carte géographique pour l'intelligence de la lecture. Cette dernière particularité .augmente sa valeur.

H. Martin, le Vésinet, Sommes d'accord avec vous pour date d'expertise.

Louis de C. Menton, Cette édition des !» Fables o date de 1868, chez Hachette. Elle est ornée de dessins de G. Doré, le texte est encadré d'un double filet noir, portrait, vignettes et culs-de-lampe. Format petit in-folio. Mme de S. avenue du Prado. Nous vous procurerons ces volumes sous peu.

H. V. notaire d Rouen. D'après le numéro justificatif du tirage que vous nous comnous croyons devoir vous dire que ce volume est incomplet. En effet, dans la série de 1 à 5, les exemplaires doivent étre accompagnés d'une double suite des hors texte en noir et en bistre.

LES VENTES ANNONCÉES

Les 22, 23, 24 mai, il l'Hôtel Drouot, salle 9, vente de la première partie de la bibliothèque de M. Edouard Pelay. Ouvrages relatifs à la Normandie. Livres anciens et modernes, impressions normandes des XV8, XVI», XVIH siècles. M Lair-Dubreuil et Giard, commissaires-prlseurs MM. Leclerc et Giraud-Badin, experts.

Le 23 mal, Hôtel Drouot, salle 8, à 2 heures, vente de livres et manuscrits, livrer illustrés du XVIII0 siècle. Reliures armoriées en maroquin par Bayet, Derôme. etc., reliures et maroquinerie de l'époque romantique. M» Lair.Dubreuil, èommtssaire-priseur MM. Paulme et Lasquin, experts.

Les 17 et 18 mai, Saint-Brieuc, salle des ;Ventes Bibliothèque du Château de la GrandVille. Livres anciens, incunables, manuscrits, autographes; M" Belin, commissaire-priseur M. Andrieux, expert.. ,̃ Le total de la vente de la bibliothèque du vicomte de S se monte à 98,000 fr. Un exem-

plaire de La Cité des Eame de Henri da R6- gnier, ,éd. Blaizot, 1912, 3 voj. rel. Kiefier, cotitenant 4 états des illustrations 'de Jouas a été- ¡ adjugé 16,600 fr. Un exemplaire unique des Maîtres d'autrefois, par E. Fromentin, avec 54 aquarelles et la double suite des eaux-for.tes, a réalisé 4,005 francs, et les Œuvres de Réranger, sur Hollande 1851, exemplaire de düles Janin, a été payé 2,000 fr.

Le lundi 7 mai, dans ütte vente dirigée par M» Giard et M. Meynial, La Rôtisserie de la reine Pédauqve, par Anatole France, illocstré par Leroux, a atteint 3,850 fr.; de Louyg Les Chansons de Battis, illustrées par Colin. Paris 1906, ont été adjugées pour 1,210 fjr., et La Chanson des Gueux de Richepin, composi- tions de Steinlen, a réalisé 1,900 fr.

Me Desvouges a dispersé le 11 mai les livres composant une bibliothèque d'amateur. Voici quelques prix Balzac La Femme de, ( trente ans, Paris 1902, sur vélin du Marais, 1,950 fr.; Th. Gautier Le Roman de la Mo- mie, sur vélin du Marais, 2,600 fr.; de Hère- dia Les Trophées, édition de 1907, dans une belle reliure, 2,550 francs. Les Editions de. îuxç PARUES

J.-H. Rosny La Messe mondaine, tir. Japon 20 ex. 50 francs Hollande 25 ex. 35 francs Lafuma 35 ex. 25 francs. Les Dessins de. Degas, publiés par les soins de H. Rivière. tir. lim. a 250.ex. 30 fascicule 1,500 francs (ouvrage complet). Jean Cocteau Le Grand Ecart, tir. Vélin Lafuma 500 ex. numér. 27 fr. 50. Hugues Vaganay Œuvres corn- plètes de Ronsard tir. lim. numér., sur pa.' pier de fil 20 francs. André Hallays ̃: A Travers la France Bourgogne, Bourbonnais,: Velay et Auvergne, tir. 12 ex. Hollande van; Gelder 40 francs. Jacques Normand L'Armoire aux Souvenirs, tir. ex. Hol« lande francs. Lionel de La Laurencie L'Ecole française de violon de Lülli ci Vîottt, tome second 35 francs. P. Loti RamunU cho, tira 200 ex. sur vélin du Mardis 825 francs. Jean Richepin Interludes^ tir. 15 ex. Hollande 40 francs 25 ex. papier du., Marais 20 francs. Jean-Joseph Renaud Lumières dans la Nuit, tir. 10 ex. sur Lafuma s 20 francs. Jacques Bainville Filiations, tir. 15 ex. Japon Impérial 60 francs 30 ex. sur vergé à la forme d'Arches 30 francs 950 ex. sur vélin Lafuma 15 francs.

A PARAITRE Le 16 mai Lucien Herr Correspondance entre Schiller et Gœthe, édition originale en 2 vol., sur papier de fil 20 francs. En mai Georges Capriles Fleurs éparses, tir. 10 ex. sur Chine Impérial 100 francs 25 ex. Hollande van Gelder 75 francs 325 ex. sur vergé de grand luxe 35 francs. Fin mat Jules Laforgue Les Complaintes, tir. 425 ex. sur vélin 220 francs. Le 9 juin Léon Daudet L'Hécatombe, édition originale, tir. 12 ex. Japon: 60 francs 12 ex. Hollande 35 francs 100 ex. vergé d'Arches 30 francs,; 200 ex. vergé Lafuma 25 francs. -En juin Louis Bertrand Le Livre de ta Méditerranée, ex. sur vergé Lafuma 20 francs. Maurice Barrès Huit Jours chez Monsieur Renan, tir. 20 ex. sur papier' de Chine 50 francs 30 ex. Hollande 35 francs 1,100 ex. sur papier Lafuma 20 francs. Professeur Charles Ri- chet Le Savant, tir. 60 ex. sur Hollande 15 francs. En mai Gabriel Hanotaux Histoire de la Nation français, tome XIII, Histoire des Lettres 48 francs.

Pour tous renseignements, écrire au direc- teur de La Bibliophilie, au Gaulois, 2, rue t Drouot, Parts. ~*i Petites Annonces Bibliophiliques LIBRAIRIE JEAN VITI8, 6, rue de Château- dun. Vente et achat, même en province, de • beaux livres anciens et modernes. A. LEQUESNE, librairie ancienne et moderne, 59, r. de Rennes, Paris.- Ouvrages de littéra- ture. livres sur l'archéologie, la nablesse, "etc. Albert MERICANT, éditeur, 29, avenue de Châ- s tillon, Paris, vient de publier a L'lpopée de la Vieille Ecosso roman historique par Léon Charpentier

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(12C vente)':

Cette vente de séquestre, faite à l'hôtel Drouot,; salle 1, a produit 275,290 francs, avec les principales enchères suivantes:

Objets d'Art et de Curiosité

1. Médaillon reliquaire en cristal,: avec monture en on émaillé, garni de petites perles, art espagnol, seizième siècle, 3,900 francs. 3. Médaillon reliquaire en cristal, garni d'une monture en or, de forme ovale, Espagne, seizième siècle, 7,150 francs 6. Bijou pendeloque en .or, garni de rosés et. d'une perle baroque, disposée en pendentif, Espagne, dix-septième siècle, 8,000 francs. 45; Châssis contenant divers fragments de vitraux à motifs de personnages, en partie des quinzième et -seizième, siècles, 4,450 francs. Barque en pierre sculptée, contenant une figurine couchée d'évëquâ drapé, les mains ;ointes, art français, commencement du seizième siècle, 4,100 francs. 166. Sept parties de frises en bois sculpté; 3,800 francs. 294. Fragment de tapisserie du commencement du seizième siècle, 5,520 francs. 295. Divers' fragments de tapisseries des Flandres,, du seizième siècle, 17,500 francs. .306. Grand, tapis de, Smyrne, 7,300 francs. 307, Tapis, de Smyrne, 12,100 francs. 308. Tapjs de Smyrne, -.5,900 francs.'

'̃̃ La. Rivaudière

M VIE SPOHTÏVE René Moineau a gagné

lé :i$ Grand Prix de F Aéro-Club Nous connaissons maintenant tous les lieux dîatterrissag* des concurrents du 12* Grand Prix" des sphériques. La pluie igéria considérablement les concurrents, et les contraignit tous à atterrir lent, après quelques heures de vol.

Voici la liste des atterrissages cjn»t:.téc ̃ 7 Ei'ne¡;t Demuyter (,Belge), il. Suippes (Marne)

GastonEleury- (Français), ù San'y (Marne) .i René Moineau, (Français), à Grimaucourt, canton de-Commercy (Meuse)

̃Uga Medori (Italien), à Artonees, près de Montmirail (Aisne);

Athalien Labrousse (Belge), Amillis-de (France)., à 6. kilomètres de la Fmé-Gawmer (Seine-et-Marne) Ernest Duval (Français), à la Conquille i,<Seine-etrMarne) Jules Dubois (Français), à Brienne-le-Châ1 Léon Maison (Français). à Choisy-eh-Brie jftSeine-et-Marne)

̃ Charles Dollfus (Français), à Crécy-en-Brie !(Seine-et-Marne)

̃ Georges Blanchet (Français), à la Fertéiiious-Jouarre- (Seine-et-Marne)

Raymond Heutte (Français), à Charmont Charles Crombez (Français), à MaisonCelles (Seine-et-Marne)

Jean. Laporte (Français), à Lagault-la-Fo.T6t, à 9 kilomètres de Montmirail (Aisne). r «Laporte .(Français, à Jouy (Aisne)

Veenswa (Belge), il. Chaloris-sur-Marne vainqueur; est dorio M. Tlené Mointau iqui; a-yee le ballon Vieille-Tige, a franchi '^T LAWN-TENNIS

Monde qui vont se disputer à Saint-CLoud pour la dernière fois sous ce titré ont réuni un nombre considérable d'engagements. Les meilleures dispositions ont été prises pour faciliter du 19 au mai l'accès des, magnifiques courts du Stade Français. Rappelons que pour ceux qui ne disposent point de modes de locomotion particulier, le: pont de Saint-Cloud,, Garches ou Vdlle-d'Avray, desservis par des trains et des tramways, sont à proximité des terrains de la. faisanderie.

Sur là longue liste des engagés, nous relevons les noms suivants qui nous paraissent devoir fournir les finalistes

Messieurs Cochet, Fyzee, Colombo, Gobert, Norton, Balbi de Gomar, Lacoste,' J. Borotra, ïohnst-on, Crawford, Washer.

Dames Mlle Lenglen, Mrs Beamish, Mlle de Alvary, Miss Mac Kam, Mlle Amblard, Mme Billout, Mme Golding.

En double :>Mlle Lenglen joue avec Mme Gpldinget Miss Mac Kam en compagnie de Mrs Beamish. Mme Vàussard' s'associe à Mlle tle Alvarez et'Mme Billout à Mille Chanlain: Enfin, Mrs Lamber't ̃ ChamberS" jouera le double mixte avec son compatriote Gfeig.•̃ l,c Tournoi d'Aix-les-Bains vient de, prendre'fin sur les résultats ci-dessous

Championnat simple messieurs,, finale C,-F. Aeschliman b. Brame Hillyard G2, 6-3,

Championnat simple-dames, finale Mlle de Alvarez b. missLeslie Bancroft 6-4, 6-1, Championnat double messieurs finale Brame Hillyard, et, P.. PoDpenot, b. C.-F. Aeschliman et R. Dunker.lcy.6-2, 6-4, 2.6, 7-5. Championnat double dames Mlle de Alvarez et miss'Bançroft b. Hon. Mrs Lowther et -Mlle Salnt-Omor Roy 6-0. miss E. Sigouret Mrs Hillyard b. Mrs Grey et Mrs Ro5enson- 6-4, 6-1. Finale Mlle de Alvarez et .•niss Bahcroft b. miss Çigournev et Mrs HiMvard 6-4, 6-0. ̃̃̃* ̃

Championnat mixte Miss Bancroft et ^pschliman h. Mrs Allen et R.-H. Allen 6-0. M Mlle, de Alvarez et R Dunkerley b. miss SJgoufney et O.-G. Toler 6-1, 8-6.

GOLF

le championnat de Chaïuuiy sera' disputé en finale sur 36 trous par le duc de Monoliy et C.l. Castel. Le premier a battu en demi-finale le baron de Bellet par 2 et 1 et le second J. ̃ Allefe par 1 up..

Le quatrième tour avait donné les résultats suivants J. Allez b, E. Esinond 2 et 1 J. Castel b. G. Briggs 7 et 6 haron F. de Bellet b.' C. de La Torre 1 up duc de- Morichy b. G, BOissaye 1 up.' .̃̃̃ ,BOXE.

ta-pëniile victoire de Joe Beckett,' champion (d'Angleterre, sur Dick Smith, au round, .aura pour résultat de provoquer un nouveau match Carpentier-Beckett. Cette, rencontre aurait lieu le 14 juin à Londres; en admettant que les mains de Carpentier le lui permettent, car quelques semaines plus tard 'Carpentier sera matché en Amérique à Mac mgne, 1 Irlandais vainqueur de Sikï.

tJ^^M^^id le géant exK'hampion du des suis de ce pétrole que .les. J

Américains nous vendent si cher,. est remonté sur le ring pour écraser Llyod Johnson. Willard, le :3* juin, rencontrera le colosse brésilien Tirpo, vainqueur de Mac Auliffe et de Brennan. 1 :Le vainqueur de ce match entre un homme qui a été et un homme' qui n'est pas encore sera opposé à Jack Dempsey qui l'attend avec confiance.

Uti est sans nouvelles de Criqiti. On dit qu'il est souffrant Ce n'est pas 1e moment pourtant, car le 2 juin Johnny Kllbane sera devant lui sur le ring.,

AUTOMOBILISME

M. Maginot, ministre de la guerre, et M. Laffont, sous-secrétaire d'Etat des postes et télégraphes, ont reçu récemment en audience M. le comte de Vogue, président ;.MM,-le chevalier René de Knyff, le comte (le ClermontTonnerre, le vicomte de Rohan, vice-prési- dents' de l'Automobile-Club de France, qui étaient allés les invitér à assister au Grand Prix de l'A. CF.

,Ils ont tous, les deux accepté, cette invitation et aimablement promis de venir :assister au Circuit de Touraine le 2 juillet.

D'autre part, MM. Laurent -Pynac, sous-secrétaire d'Etat de l'aéronautique, et Ni, Henry Pâté, ^commissaire du gouvernement l'éducation physique et aux sports, ont également bien voulu accepter, pour le 2 juillet, les invitations que l'A.C.F. leur a adressées. NATATION

Les Championnats de l'Académie de.Paris se disputeront; le 24 mai prochain, à 15 heures,- à la piscine Hébert, bassin de 25 mètres de long, virago à la corde. Ces championnats,, qui serviront d'éliminatoires régionales 'en vue du Critérium National, fixé au 3 juin prochain, comporteront les épreuves suivantes Junions (de 15 à 18 ans) au jour de l'épreuve); 50 mètres nage libre, départ plongé et 250 mètres par équipes de 5 nageurs d'un même établissement se relayant tous les 50 niéires.

Seniors (de 18 a 20 ans), 100 mètres nage libre.

Les engagements poür ces épreuves seront définitivement clos jeudi 17 mai prochain. à 18 heures, à la Fédération, 3, rue'Rossini. Ces engagements sont gratuits, ils devront- Dtré 'formulés par écrit et comporter lés nom, pré-' noms du concurrent, date dé naissance, école à'làquelle il-est inscrit et l'épreuve dans laquelle le nageur désire concourir.

Pour les épreuves de relais, il est de plus nécessaire de fournir la liste des nageurs dont sera'composée l'équipe, indiquer le nom des remplaçants possibles et de faire contresigner la liste par le directeur de l'école qui spécifiera. que les nageurs engagés .font bien partie de son établissement. Chaque école, du reste, pourra engager dans le relais juniors autant d'équipes qu'elle ;le désirera,

DIVERS

Les «' Vieilles (iloircs » donneront leur fête annuelle le 19 au stade Bergeyre. Au programme, match de rugby entre ex et anciens' internationaux on football Ex conire U.S. Suisse, et en athlétisme, épreuves diverses..

Georges Bruni

LES COURSES AU TREMBLAY

Mercredi lu mai

Les courses commenceront à 2 heures. NOS PRONOSTICS

Prix Ronzi. Ec. ïi. Kalni, Duke dc Prix Don 'Carlos. L\dll, Objet d'Art. Prix Partlott Eddy, Tolmezzo. Prix Noélie. Carnhia,. V-velin.

Prix Patriarche. Gallican, Pérégrinus. ̃ A ENGHIEN '̃ ,̃. Mardi 15 mai

s- '.•̃̃ RÉSULTATS, .fin^ .'̃:̃ Qette réunion, réservée, aux steeple-char sers, a apporté une heureuse diversion qui a été du reste, très appréciée, car l'assistance était nombreuse le temps était très agréable' et le sport s'est maintenu dans une honnête moyenne.

Parmi les vainqueurs, qui tous comptaient des partisans convaincus, il convient de détacher Raguse, dont la performance dans le prix Coureuse de Nuit est excellente, ainsi du reste, que celle de son camarade de box Bateau, qui aurait pu le suppléer si le moindre accident lui était arrivé.

Pincus et Bahama, les vainqueurs du prix de la Gascogne et du Brévent,'>'ïit également remporté des succès qui arouvent une forme assez brillante.

Prix des Landes (sleeple-chase, fr., 3,700 m,) i 1. Light for Me, à M. A.Sabathier (Ai Atkinson) 2. Milanaise, M. A. de Anchorena (F. Hervé) 3: Hallier, à Ni. M. Appel (M. Ory). Non placés Le Rire (P. Michel) Le Matelin (L. Barré) Tony Face. (R. Ferré). 10 long.; loin.

Pesage Gagnant, 107. Placés, 32 ;22. Prix de Gavarnie (haies, à vendre, fe., 1. Ramire, à M. E. Thiébaux (P: Thibault) 2. Witson, a M. J. Arditi (R. Ferré) 3. Foggia a M. Pierre Wertheimer (S. Bush). Non placés :Le Pierreux (A. Petit) Atherton (P. Riolfo) Saint Marc (H. Caron) Revoit (P. Michel) Cadence (L. Duffourc) Mars (A. Benson). 2 long. 1/2 6 long. Pesage Gagnant, 21. Placés, 13 25 50. Prix de l'Armagnac (haies, handicap, ̃ 6,000 francs, 3,000 ni.)

1. Saint Marcel, au duc Décalés (L. Niau-'dot) 2. Gloverville, it M. J.-M. Joseph (D. Gabrielli) a. Quelle Lyre, à M. A. Fauquet-Lemaître (J, Wilcock);-

Non placés Conquérant (S. Bush) Maghzen (A. Petit) Ruiné (A. Atkinson) Ninette XI (G. Mitchell) A l'Ordre (P. Thibault) Banica (E. Salmon) Riverdale (Ed. Haës). Courte tête 3 long.. Pesage Gagnant, 56 50. Placés, 20; 53; 19 50. Prix de la Gascogne (steeple-chase, handicap, 6000 fr., 3.400 ni.)

1. Pmcus, à M. S. J. Bush (le propriétaire) Le Pinard, au baron de Bourgoing (P. Michel) 3. Sardinero, au baron L. La Caze (A. Benson).

Non placés Galetteux (F. Rovelta) Palestry (F. Hervé) Œil de Roi (A. Petit) Gravity (F. Romain) Dagon (J. Bartholomew) Galvaudeuse (L. NiaudQt) Protos (F. Gàudinet) Gram d'Or (J. Wilcock) Tlle Sachoiu (L. Duffourc) Victorieux (R. Ferré) Mameli (E. Salmon) Princess Kam (R.,Caron). 1 longueur 2 long.

Pesage Gagnant, 89. Placés, 26 50 34 32 50. Prix Coureuse de Nuit (haies, 10,000 francs, 3,500 m.)

1. Raguse, à M. A. Veil-Picard (P. Riolfo) 2. Bateau, à M. A. Veil-Picard (G. Mitchell) 3 Phi-Phi, au baron de Nexon (L. Niaudot). Non placéa Parachute (A. Petit) Pinsk (R. Ferré) Orion (A. Gottlieb) Colibri VU (P. Thibault). 1/2 long.; 4 long.

Pesage.: Gagnant, Ecurie Veil-Picard, Placés,,16 50

Prix du Brévent (haies, 5,000 fr., 2,800 m.) 1. Bahama,. à M. D. Kélékian (H; Delavaud); 2. Cortland, à M. E. Héliopoulos (A. Huline) 3. Vigol; à M. A. Sabathier (A.f Atkiiison). Non placés Carabinier (S. Bush) Saltarello (F. Rovella) Doubts (P. Michel) }n.sensible (G.. Mitchell) Sundringham (A. Gott4lieb) Mélamaré (J. Luc). 2 long 1/2 2 long. Pesage Gagnant, 19 50. Placés, 12 50 Prix Helder (attelé, fr., 2,000 m.) 1. Orphelin, il M. B. Dupuy, 3W1/5 (H Picard) 2. Tibère, à M. H. Chaussade, 3'05"4/5 (Guéroult) 3. Royal, à M. A. Essartial, 3'08" (M. Essartial)..

Non placés Tapageur (M. Macé) Source d'Or (Ni. Joliet) Ricliemorid (A. Sourroubille) Quercus ;P. Bakker) Quibus (Expert) Sarigue (M. Blancari) Tôt ou Tard (P. VIsa) Rayonnante (Raidie!') Klondike (.Ni. Candellier) Heuland P. Maquignon)' Rhuys (L Denain), 3e distancé Réconfort (Uourtadeï, distancé. Le kil. en l'28"17/20 Pesage Gagnant, 45 50. Placés, 17 50 S0 50 24 50.

Nouvelles en peu de mois De' Charolles Un incendie s'est déelaré à la basiliqué de Paray-le-Monial, On a pu sauver tous les objets d'art de valeur qui se trouvaient dan§ la chapelle et le chœur.

̃ D'Auxerle.: En gare de Laroche, deux employés, qui traversaient les voies en courant, se heurtèrent. L'un d'eux, nommé: Bidet, tomba et roula sous un train. Il a été horriblement broyé.

De Dijon: Une vague de froid s'est abattue sür la Bourgogne. Le thermomètre est descendu à 2° au-dessous de zéro. La neige est tombée en abondance et les loups sont apparus dans la région de Villeneuvesous-Gharigny. Trente-trois brebis ont été massacrées.

De Bourges Le jeune conscrit Pierre Lajoutte, qui rejoignait sa- garnison à Bourges, s'étant penché à la portière d'un traip^ a heurté la pie d'un pont et s'est frale,crâne.

De- Troyes Près du village de Perthe, un cantonnier a été tué par une automobile conduite par un industriel de S'alnt-Dizier. La victime laisse cinq enfants en bas âge. De, Clenriont-Farrand La température, qui était déjà fort descendue dans la région, a fait une nouvelle chute dans la montagne, elle est de au-dessous de zéro tout l'après-midi, il a neigé sûr les Dômes et la couche de neige atteint un peu partout 12 centimètres.

-'De Colorado (Texas) Un cyclone s'est abattu sur la région du Colorado. On compte une cinquanta-ie de tuée et plus de cent blessés.

DÉPLAGEMÈNTS & VILLÉGIATURES des Abonnés du « Gaulois»

S. A. Mme la princesse Biron de Courlapde, 'il. Baden-Baden.

Etienne Allaire, au château de la Ronce. Baronne d'AncfaâM, au château de la Terrassé.

De Baracé, à Lourdes.

Générale Boye* au château de Beaüregard.

Vicomtesee de Brecey, à Saumur.

Baronne du Charmel, au château de Vaussieux. Baronne de Dommartin, a Metz;

Janin Ditte, au château de Saint-Paul. De l.uigné, au château de Chauvignéi Vicomtesse de, Montmagner, à Versailles. Générale P.' Nourrisson, au château de Georges de Pommereau, au château de Beaujeu.

Aujouaimot, à Champvigny-Chambilly. R. Bi'éard, à Fontainebleau.

Alban Chaix, à Vichy.

C. Estignard, à Saint-Aetier.

Klobukowski, à Pontagny. ̃̃̃̃"̃ Liipprte, k Maismis-Laffitte. *;•̃ ̃"ri .BENTEÉES PARIS

Vicomtësse Louis de La ;Bâssetière. Georges Berthier. Païva de Andradn. Marquise de Sers.

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Hamilton Miller, K,etty de Noël. Fontenay. Général Païva de, Andrada. Comte Geoffroy de Ruillé. CREME DE BEAUTE Rend la PEAU DOUCE. FRAICHE, PARFUMÉE Petites Annonces DIVERS

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Du 20 juin au 20 septembre

service. –̃ Départ de Nice 17 h.- 58 de Marseille 24 h.;de Lyon :,7 h. 35 change-' ment de voiture à Dijon seulement pour les voyageurs à destination de Vittel, Contrexé.ville et Martigny^es-Bains à Dijon et à Chaliridrey pour les autres destinations Arrivée à Vittel, Contrexéville, Martigny, Bourbonne, Plombières et Luxeuil entre 16 h. 20 et 17 h, 20 à Gerardmer à 18 h. 59 à Bussang Voiture directe, ire et 2e classes, entre Marseille, Vittel et Nancy au train quittant Marseille a 19 50 ivoir ci-dessus l»r service).

PROGRAMME DU 16 MAI

THÉÂTRES

Opéra. 8 h., Rigoletto, -L.es/beux Pigeons.

Français. 8 h. 8U; Les Affaires sont les affaires. Opéra-Comique. 8 h., Caval, rustie., Roid'Vs. Odéon. 8 ïi. 30, La Bataille. Sagesse.

Gaîté. 8 IL. 30, Quo Vadis ,V

Variétés, o h. 30, Ciboulette..

Porte-Saint-Martin, 8 Il. 30,' Dame de Monsor. Vaudeville. 8 h. 45, La Revue, du Vaudeville. Gymnase. 8 h. 45, Les Vignes du Seigneur.

Palais-Royal. 8 Il. 30, Cent millions tombent. Renaissance: 9 h., Le Signe sur la porte.

Bouffes-Parisiens. 8 Il 45, LMîaut.

Athénée. 8 h. 45, La Sonnette d'alarme Théâtre de Parie:9 h.. L'Ep'ervier.

Femina. s h. 45, La Couturière de Luoéville. Châtelet. 8' h. 30, Michel Strogoff.

Nouvel-Ambigu. 8 Il.,4; Faûb, Montmàrlre. Marigny. 8 Il. 45, J'te veux

Sarah-Bernhardt. 8 h, 45, rép. g., Champion. Théâtre Micheh 8 h. 45, Ma Dame de coihpagn. Théâtre Daunou. 8 h. 45, T'a Bouche,

Potinière. Il., L'Humour masqué.

Nouveautés. 8 h. 30, Les Linoùes.

Th. Ch.-Elysées. 9 h., conçêr-t'Kleyel.

Com. Ch.-Elyséee. 9 h., Six. personnages en. Edouard-Vil. 9 IL., L'Amourrmasqué.

Th. des Arts. 8 h. 45, Terre inhumaine.

Trlanon. 8 h. 30, Fêtes d'Alsace.

Antoine. 8 b. 45. L'Emigré.

Capucines, 9 h. 15, Madame est 6a!sie.

Œuvre. 8 h. 45, Est-ce possible ? Cadi et cocu. Fortuny. 9 heures. Spectacle, russe.

Folies-Dramatiq. 8 h., 45, Théodore et Cie. V.-Colombier. h. 45, Bastos., 'le hardi.

Chimère. 8 Il. 45, Ma Normandie,. Voyageur. Atelier. 8 h. 45, Huon de Bordeaux.

Th. Albert-K1. 8 h. 30, Le Masque de jeunes». Deux-Masques. 9 h., Une main dans l'ombre. Deux-Anes 9 h., Tout de monecru.

Ba-Ta-Clan. 8 h. 30, Rêve de valse.

Soala. Il h. 45, Dédé.

Cluny. 8 h. 45, A la fraîche. qui veut voir | Dejazet. Relâche.

Th. des Ternes. 8 h. 45, Merveilleuse Jour*. SPECTACLES DIVERS

Folies-Berger». 8 h. 30, En pleine Folie.

Olympia, B h. 30 et 8 h. 30, 15 attract. mou*. Casino de Paris. 8 h. 3< En douce.

Concert Mayol. 8 h. 30, Oh quel nu 1

Alhambra, 8 h. 30, Tramel, Marcelle et Pnoa. Pala'ce. 8 h 30, Toutes lés Femmes.

Cigale. 8 h. 30, Oh 1 shockjng I

Ambassadeurs. 8 h. 30, Mayol, Fortugé, ate.

Nouveau Cirque. 8 n. 30, vingt attraction». Cirque de Paris; 8, h.i5 attractions.

Cirque Méttrano. 8 h, 30, Mat. jeudi, dim., fêt. Madeleine-Cinéma. 2, 5 et 8 h., Pasteur.

Musée Grévin. Grands épisodes Vie de Jésu». Les abonnernents au Gaulois sont reçus sans frais dans tous tes bureaux de poste. • ,̃̃̃'̃ Les manuscrits ne sont pas rendus

Le Gérant Sitoleux.

Imprimerie du Gaulois

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