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Titre : Le Gaulois : littéraire et politique

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1922-03-01

Contributeur : Pène, Henri de (1830-1888). Directeur de publication

Contributeur : Tarbé des Sablons, Edmond Joseph Louis (1838-1900). Directeur de publication

Contributeur : Meyer, Arthur (1844-1924). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32779904b

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb32779904b/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 94503

Description : 01 mars 1922

Description : 1922/03/01 (Numéro 16219).

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine commune

Description : Collection numérique : La Commune de Paris

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k5389840

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 29/04/2008

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de 1917

La voici revenue à l'actualité. Uni peu Ce semble, M. Painlevié nous l'avait remémorée dans ses artacles de la Revue de Paris, et. comme les couleurs sous lesquelles il la pelignait ne sont pas absolument bon teint, le général Mangin, directement mis en cause, lui riposte d'une plume vengeresse. De telles polémiques sont à tous égards regrettables. Elles risquent de rallumer des passions éteintes et de faire germer de nouveaux levains de discorde, dont il n'y a déjà que trop. Elles rappellent en tous-cas une époque douloureuse qui vit sombrer pour un temps nos espoirs et qu'il vaudrait mieux laisser noyer dans les rayons de la victoire finale. Mais ceux-là seuls en sont responsables qui s'essayent, en torturant les textes et en niant l'iélvidence, à d'impossibles justifications.

'¡Ce qu'on a appelé la bataille de l'Aisne, et qui fut le plus grand effort de dégagement tenté pendant la guerre, a été une opération- manquée. Et pourquoi ? La valeur du commandement ou ta vaillance des soldats se sont-elles trouvées en défaut? Nullement, car la préparation avait été aussi complète que possible, et les poilus se sont battus comme des lions. Mais la confiance, cette force unique qui nourrit les coeurset féconde les sacrifices, la confiance' a manqué, 'aussi bien aux dirigeants qu'aux exécutants. Et elle leur a manqué parce que lie gouvernement d'alors, dans lequel figurait M. Painlevél en qualité de ministre de la guerre, s'était chargé de la tuer.

Des doutes ostensiblement émis sur la possibilité de l'offensive, des conciliabules tenus au ministère, où certains généraux que l'on supposait contraires aux idléies de leur chef étaient mandés à l'insu de celui-ci, tout cela avait créé dans l'armée un état d'esprit très fâcheux. A la Conférence de Compiègne où, en présence dü, président de la republique, furent arrêtées les dernières dispositions, les choses allèrent si loin que le généralissime Nivelle, pris entre l'opposition mal dissimulée de M. Painlevé et les réticences de quelques-uns de ses lieutenants, offrit brusquement sa déLes instances de tous, celles aussi de ses amis particuliers, la lui firent reprendre, mais sans parvenir à dissiper ses méfiances.'Il se sentait étouffer dans une ambiance de 'suspicion déprimante. Les assurances de concours moral qu'il avait reçues lui paraissaient manquer d'élan et de conviction et, ainsi, un terrible conflit s'élevait dans son âme au moment où il aurait eu besoin d'être électrisé par la foi.

Au reste, il s'apercevait, comme tout le monde, que certaines appréhensions subsistaient, dont l'expression trop nettement formulée' naguère pouvait jeter la perturbation dans les cerveaux. On n'allait -pas s'engager à plein collier, comme il eût été nécessaire dans une entreprise décisive dont on attend dés résultats formels. En dépit des résolutions prises, des moyens mis en œuvre, de la valeur indiscutée et de l'insoupçonnable loyauté' de tous les exécutants, il régnait partout comme une sorte d'anxiété dont les plus ardents ne se dégageaient qu'avec peine. Et, de la sorte, la bataille allait s'ouvrir dans des conditions qu'il serait, assurément excessif de qualifier de funestes, mais qui n'étaient point celles où l'on pouvait trouver l'assurance d'un franc et fructueux succès.

Elle s'engagea le 16 avril et alla en décroissant progressivement d'intensité et d'étendue jusqu'au 7 mai. Ses débuts avaient été brillants mais les obstacles de toute sorte rencontrés sur un terrain difficile, l'inclémence du temps et les raisons indiquées plus haut la firent bientôt dégénérer en. une sorte de lutte d'usure, toute contraire au but poursuivi. Cependant, elle ne fut pas arrêtée par ordre, comme on l'a dit Elle mourut de sa belle mort. Seule, une opération dirigée, contre le fort de Brimont fut interdite par M. Painlevé, au nom du conseil des ministres, qu'il n'avait point consulté, et la défense expédiée par téléphone, sur des renseignements complètement erronés. Mais ce simple incident en dit long sur la nature des rap- ports existant entre, le ministre et le haut commandement. <

Quant aux suites, elles ont été déplo- rables. Les changements brusquement opérés dans le commandement, l'intempestive intervention des Chambres dans une affaire purement militaire, l'émoi causé par le grossissement ridicule du chiffre des pertes dû à une erreur de comptes commise par le service de santé et que le gouvernement eut le tort de ne point relever tout de suite, enfin cette espèce' de détraquement cérébral qui survit souvent aux grandes crises, toutes ces causes réunies provoquèrent un accès de folie défaitiste qui faillit nous perdre sans retour. Et, chose infiniment grave, M. Painlevé crut devoir annoncer à la tribune qu'il n'y aurait, plus de grande offensive. C'était là une déclaration inouïe, dont le moins qu'on puisse dire est qu'elle procédait d'une bien compromettante témérité.

Un des chefs frappés était le général Mangin, accusé d'avoir fait inutilement massacrer ses hommes et de leur avoir 'assigné, dès le premier jour, la plaine de Laon comme objectif. C'était de la

fanfaronnade, a dit un députe socia- liste, lequel oubliait, ou ignorait, que Napoléon lui-même avait accoutumé de galvaniser ses soldats en leur montrant d'un coup les plus grands résultats qu'ils pouvaient atteindre.

Mangin fut donc exécuté, c'est-à-dire exilé à Jiuvisy par lettre de cachent. On dut reconnaître plus tard que le magnifique soldat n'était rien moins qu'un boucher et que même, dans la circonstance, son armée était celle qui avait obtenu le plus de succès avec le moins ,-de pertes. Rétabli dans ses fonctions, il devint la cheville ouvrière die la bataille libératrice si admirablement conçue et conduite par le génie de Foch.

Comme lui, l'Histoire dira que l'avoir-*tement de la grande offensive de 1917 provient beaucoup moins de fautes ou d'erreurs matérielles, d'ailleurs inévitables, quel du fait ..qu'on a laissé, s'engager une opération, sans y croire. Le gouvernement, qui avait la direction générale de la guerre, était en droit, à Compiègne, de l'interdire ou de la proroger. Or, il n'a fait ni l'un ni l'autre mais pas davantage il ne s'est occupé, comme c'était son devoir, d'assainir une atmosphère empoisonnée à dessein par les trembleurs, les agents die l'ennemi ou les fauteurs d'anarchie.

Le pire défaut des conseils auliques, même déguisés, est de brouiller le,, cartes de telle façon que personne ne puisse plus reconnaître son propre jeu. Alors, les rôles se confondent, les responsabilités s'enchevêtrent, et toujours l'impuissance est la résultante dernière. de ce mélange incohérent.

Lieutenant-colonel Rousset

Une heure

parmi les, ^Casques On tente, depuis quelques années, une timide réhabilitation des masques, au théâtre. M. Jean Cocteau, dans Le Boeuf sur Ies toits et dans Les Mariés de la Taur Eiffel, avait, on s'en souvient, coiffé ses personnages d'énormes cartonnages comme on en voit encore, les jours de 14 juillet, dans les réjouissances publiques, sur les places de certains villages. Mais ces « grosses tëtes » comiques et grotesques ne constituaient pas, à proprement parler, des masques; cependant l'indication était donnée, le mouvement devait être suivi.

Depuis, bien des artistes ont certainement cherché l'utilisation du masque; un comédien, qui est aussi un maître en a trouvé l'emploi: c'est Charles Dullin, qui dirige avec tant de goût et d'intelligence la Compagnie de l'Atelier, dont il est le créateur.

C'est dans une sorte de magasin et d'arrièreboutique, sommairement aménagés, dans le quartier Saint-Sulpice, que Charles Dullin enseigne à ses élèves non seulement la diction, la mise en scène, l'improvisation, la mimique, mais encore la peinture et la couture. Avec des moyens de fortune, et surtout avec une ingéniosité et une bonne volonté remarquables, cette jeune troupe, stylée par son maître, prépare et monte des spectacles dont on parlera.

On va précisément répéter, ce jour du mardi gras, quelques fragments des pièces qui seront données aux prochaines représentations. Et tandis que les comédiens s'habillent, Charles Dullin, sans signaler ses incessants efforts, explique les raisons qui l'ont poussé à utiliser le masque.

« L'emploi du masque, dit-il, s'est perdu depuis la décadence de la comédie italienne lorsqu'a fleuri l'art de la pantomime, on a joué à visage découvert le retour au masque est aujourd'hui normal; il nous est imposé par la plastique nouvelle des ballets russes et par le. cinéma.

» J'ai donc essayé de rechercher la technique du masque et la façon de s'en servir. On en avait perdu l'habitude, car on s'était longtemps imaginé et peut-être se l'imagine-t-on encore que le masque n'était pas vivant. Mais le masque c'est la vie, la vie intense et concentrée cependant, cette vie n'est pas donnée par le masque lui-même, il s'anime grâce aux mouvements du corps, et principalement grâce aux mouvements des épaules. »

Et Charles Dullin décroche, au hasard, sur le mur un masque de guerrier: il l'applique sur son visage et, peu à peu, cette immobilité figée, accompagnée par le rythme du corps, s'éclaire -et devient vite non seulement expressive, mais bientôt hallucinante.

» Les grands mimes, continue Charles Duilin, étaient certainement masqués, car ils attachaient plus d'importance à la plastique qu'aux jeux de physionomie; l'intérêt actuel du masque est donc de donner une orientation nouvelle à des expressions possibles. Il n'y a pas de théorie de principe il s'agit d'abord de faire travailler le corps. J'ai commencé avec mes élèves en me servant d'un loup; j'ai. constaté alors que les mouvements prenaient une signification et une éloquence que je ne soupçonnais pas; c'est en recherchant la vie du masque que j'ai pu obtenir cette forme d'expression dramatique.. » Lorsqu'on voit un acteur jouer avec un masque, au bout de quelques minutes l'imagination du spectateur se place derrière ce masque, qui devient impersonnel; le spectateur finit alors par vivre le sentiment du comédien derrière ce masque qui isole et met au premier plan le personnage qu'il veut représenter. C'est ici qu'on retrouve les cc premiers plans » du cinéma ainsi, une main tourne une cuillère dans une tasse; si le comédien porte un masque, toute l'attention du public se trouve concentrée sur cette main qui tourne cette cuillère, c'est-à-dire que seul le mouvement existe, et le théâtre ne vit-il pas de mouvemenf? ̃

» Cependant, il ne faut employer le masque que dans les pièces où c'est une nécessité; ce serait en effet un danger que de mal s'en servir; un masque dans une tragédie de Racine constituerait une monstruosité, mais, dans certaines œuvres, il atteint à un tragique formidable. » Mes jeunes élèves, poursuit Charles Dullin, sont presque tous des débutants: ils osent cependant, sous le masque, ce qu'ils ne se risqueraient pas de faire à visage découvert ils acquièrent ainsi une assurance plus grande et, tout en dissimulant leur physionomie, ils révèlent^ plus librement leur personnalité.

Mais la répétition commence: voici une saynète-bouffe de Courteline: L'Extra lucide, qui prend alors l'importance d'une obsédante caricature voici une amusante parade de Gueulette: Crachez noir, où le bonimenteur masqué est d'un comique inouï et d'un flegme inattendu; voici une scène du Divorce, de Regnard, où Arlequin avec son masque classique rend réellement et complètement le caractère ambigu de ce cerstp-

nage voici enfin des scènes de Moriana et Gâl- van, remarquablement adaptées par M. Alexandre Arnoux, où des gardes et des bourreaux, sont impressionnants et tragiques.

» Hélas! dit Charles Dullin après-la répétition, l'art du sculpteur de masques n'existe plus. Fauconnet est mort, et depuis. » Dans la rue, maintenant, on croise quelques déguisés, égarés ou pressés de rentrer chez eux-; une fois dépouillés de leurs costumes, ils vont retrouver leur véritable personnalité: vulgaire ou terne, qu'importe.

Et on ne peut alors s'empêcher de songer au mystère de tous ces masques d'allures inquiétantes, qui furent si chers à Jean Lorrain. Jacques Brindejont-Ôffenbach Suprême

panœuvre

Notre collaborateur et ami, M. Alfred Caputs, a écrit hier son dernier filet politique. Je n'ai pas la sotte prétention de diminuer les regrets de nos lecteurs en leur annonçant que je viendrai, aussi souvent que je le pourrai, causer avec eux des hommes et des événements du Dès aujourd'hui, s'ils le veulent bien, nous causerons-de deux personnalités qui, bruyamment le devant de la scène politique.

MM. Herriot et Painlevé veulent à toute! force nous imposer cette opinion baroque que le parti radical-socialiste vit encore. Mais y eut-il jamais un parti radical-socialiste ? Ce fut surtout un syndicat. Les délégués qui le composaient avaient pour mandat de représenter au Parlement toutes les 'querelles et les rancunes, toutes les ambitions médiocres et les rivalités mesquines, toutes les préventions et tous les préjugés des comités locaux. Si nous ne nourrissons ici aucune haine contre les personnes et si nous la réservons pour les idées, nous sommes bien résolus à combattre tous ceux qui font, de la haine et de la division entre Français, le pivot de leur politique.

Le général Mangin s'est chargé de M. Painlevé. M. Herriot nous appartient encore. Nous sommes étonné de voir cet homme aimable, piquant biographe de Mme Récamier, s'imaginer qu'en faisant la grosse voix il fera peur aux gens. Il devrait savoir quef les deux rrands dadas qu'avait enfourchés le syndicat radical-socialiste, l'anticléricalisme et l'antimilitarisme, sont -fourbus, archi-fourbus; M. Herriot l'a bien vu, lorsqu'à été discuté le projet de reprise, des relations avec le Vatican. Il n'a même pas pu faire uni galop d'essai.

Aujourd'hui,"pour se donner figure vis-à-vis de ses électeurs, il n'hésite pas à affirmer que notre victoire est due aux radicaux-socialistes. J'ai ouï dire, au contraire, qu'en s'opposant à toute préparation de la guerre, en luttant contre la loi de trois ans, en protégeant le rëh gime des fiches, ils nous avaient valu notrei défaite de Ciharleroi, tandis que la victoire a été gagnée par la France; au front grâce à la valeur de ses chefs et à l'élan de ses soldats, à l'arrière grâce à l'endurance et à la résolution du pays. M. Herriot n'ose pas encore faire ouvertement campagne avec ceux qui tentent la réhabilitation de MM. Caillaux et Malvy, car il sait bien qu'il trouverait devant lui tous ceux qui se souviennent et nous, au Gaulois, nous serions au premier rang.

M. Clemenceau a dit excellemment au Sénat « M, Caillaux a trahi les intérêts de la France. ̃» Car c'est les trahir que d'avoir, en temps de guerre et pendant que les braves gens se font tuer, une autre opinion que celle du pays, de compromettre nos alliances et de rêver aux hostilités une autre-issue que la défaite de l'ennemi.

M. Herriot sait aussi bien que nous que tout essai de ,réhabilitation ou de revision du procès aurait pour conséquence de jeter la France dans la division, le désordre et l'anarchie. M. Caehin ne reculerait pas devant ce danger. Oui ou non, M. Herriot en accepte-t-il la responsabilité?

Ailhur Meyer

M. Schanzer à Paris M. Schanzer, nouveau ministre des affaires étrangères d'Italie, retour de Washington où il était le chef de la délégation italienne, qui avait débarqué dans la matinée au Havre», est arrivé dans la journée à Paris.

Il a été reçu hier soir par M.' Ray-. rhond Poincaré, président du conseil, auquel il a été présenté par le comte Bonin-Longare.

L'entretien entre les deux ministres, qui a porté sur les questions actuelles et notamment sur la Conférence de Gênes, objet principal de la récente entrevue entre MM. Poincaré et Lloyd George, a été plein de cordialité.

La question d'Orient, qui doit provoquer une réunion prochaine des ministrès des affaires étrangères de GrandeBretagne, d'fta.lie et de France, a été également envisagée.

Nous croyons savoir que M. Schanzer, qui arrive d'outre-Atlantique, n'a pu que prendre acte des positions déjà acquises, tout en affirmant sa bonne volonté de resserrer les liens entre les trois puissances amies et alliées, et son sincère désir de faire collaborer l'Italie à la consolidation de la paix et à la reconstruction de 1'Europe.

Georges Darnac Lire en 3e page

LA LOI MILITAIRE A LA CHAMBRE

Les Échos Le père et lé fils. v

Quand il fut démobilisé, en 1918, le marquis de Caraman, qui avait servi comme officier pendant la guerre, trouva son fils qui, commençait son droit.

Pour se reposer, pour se distraire, il suivit, avec le jeune étudiant, les cours de la Faculté, il se fit inscrire et passa les examens avec lui.

Les voilà tous deux licenciés. Le fils allait entrer au barreau. Le père résolut de l'y suivre et, hier, en tête des licenciés en droit admis à prêter le serment d'avocat, l'huissier appelait

M. Cha.rles Riquet de Caraman (père), M. Pierre Riquet de Caraman (fils). Présentés à la cour avec les autres stagiaires par M. le bâtonnier Albert Salle, le marquis, le premier, leva la main et dit « Je le jure. » Et le jeune homme jura ensuite.

Une jeune avocate, après eux, prêta le même serment.

La petite cérémonie faillit, un instant être troublée, la formule que, lit le greffier. s'étant égariez .au moment où le'premier président en ordonnait la lecr ture. Mais le feuillet fut vite retrouvé. Ce qui tend à prouver que ces sortes de serment ne sont pas de ceux qui s'envolent.

Ajoutons que l'inscription simultanée du père et du fils au, stage est un fait sans précédent dans les annales du barreau de Paris.

La mariée du mardi gras.

Il ne s'agit pas de l'amusant vaude^ ville de Lambert Thiboust et Grangé, mais bien de ces couples courageux qui ont affronté hier confetti et serpentins pour aller faire consacrer leur union par M. le maire.

Pour dire vrai, ils n'ont pas été très nombreux, hier, dans les divers arrondissements de Paris certaines mairies qui en tout autre jour avaient leurs quinze ou vingt mariages à célébrer en ont tout juste eu un seul.

Dans un arrondissement du centre, un gamin vit sortir de la mairie cette unique mariée vêtue de la traditionnelle robe blanche.

Tiens! une déguisée s' écria- 1- il. Et la noce de rire.

Mode" du Nord.

Les femmes au Danemark n'aiment pas les hauts talons. Ont-elles lu une charmante plaquette qui fit quelque bruit, il y a dix ans environ, où le docteur Quiserne montrait les méfaits pathologiques des chaussures dont les Parisiennes ne se lassent pas ?

Le Danoises aiment-elles tout simplement marcher en posant le pied à plat par terre et non pas en faisant des pointés ? Le mobile est inconnu. Le fait est que la vraie éllélgance à Copenhague consiste à porter des souliers à talons plats.

Et l'on nomme <i talons-tournés paraît-il, là-bas, les demoiselles dont la légèreté se hausse sur des chaussures dont l'arrière se surélève excessivement. Le perruquier des gosses..

C'est à Londires qu'il a installé son salon. La coupé des cheveux, si ennuyeuse pour les grandes personnes, est tout à fait insupportable aux enfants. Pour la leur rendre acceptable, ce figaro des chérubins a. remplacé les fauteuils par des chevaux de bois, et les garçons coiffeurs par des dames en costumes d'inf irlmières. Un phonographe cependant fait entendre des rondes en:fantines., et des chansons faciles..

Les enfants n'ont plus qu'un désir, c'est d'avoir les cheveux longs, pour aller chez ce perruquier moderne. Seulement, quelquefois, lorsque le phonographe joue un ai,r entraînant, les petits clients Et;' mettent à s'emballer sur leur monture èt-à simuler un galop incompatible avec la coupe harmonieuse de la coiffure. « L'air est pur, le vin léger. »

« Buvez- toujours devant la soif, et jamais ne vous adviendra. » Le comité exécutif de la Fédération américaine du travail vient sans doute de méditer ce conseil, qui se trouve certainement dans Rabelais. La loi de prohibition actuellement -en vigueur lui semble excessive. « Elle a- conduit, dit-il, à un échec moral et social elle a engendré le mécon-- tentement -et le mépris. » Ce sont- de bien grand mots. Mais le comité, sans tenir à boire sec, ne veut plus d'Amérique sèche. Il réclame une loi autorisant la vente des vins légers.

Notre bonne humeur et notre sagesse Le Coq

Ce que j'ai fait

le Mapdi Gpas

J'avais le choix entre plusieurs genres de distractions, mais j'hésitais un peu', pancej que toutes ces distractions étaient à renversement. Aucune n'était sans mélange ou sans certains retours fâcheux. Ainsi, j'étais fort tenté d'aller sur les grands boulevards pour jeter des confettis. Mais je réfléchis, immédiatemeat que je ne pourrais en jeter sans être immédiatement exposé à ce que l'on m'en jetât. Or, s'il v a peu de plaisirs plus délicats que celui qui consiste à jeter des confettis dans le cou, dans les yeux et dans lâ bouche des gens, on considère comme brutal et grossier le geste qui consiste à vous rendre la pareille.

Je n'étais pas moins tenté) de me -dégui- ser en seigneur: Henri II ou en mousquetaire, mais ces costumes ne reçoivent pas,

du public, la, considération qu'ils méritent. Des quolibets, des interpellations désobligeantes poursuivent les citoyens qui s'avisent de les endosseur.

Je pouvais m'amuser à bousculer les gens en poussant des cris inarticulés. Mais je risquais fort que l'on s'amusât à me bousculer moi-même, ce qui m'aurait paru infiniment moins amusant.

Je pouvais être de ces imprudents.qui se hasardent à traverser la foule dans des voitures automobiles et qui sont lamentablement secoués par des bandes de voyous, ou, de ces voyous qui $e réunissent en bande pour seoouer, dans leurs voitures automobiles, les voyageurs imprudents. Je pouvais aussi rester chez moi, à l'abri de toutes les tentations et de toutes les tentatives. Mais cela, c'était la sagesse. Et comment rester sage un mardi-gras ? Eh bien, j'ai trouvé le moyen d'aller sur les grands boulevards, sans me prêter à recevoir des confettis, sans rrsquer d'avoir quelque côte enfoncée dans une aimable bagarre, sans m'exposer à ce que mon taxi se transforme en une balançoire du palais des singes, et tout cela, grâce à un costume qui n'a appelé sur ma tête aucune épithète outrageante, qui m'a attiré, au contraire, de la. déférence et du respect.-

Je vous le dis en confidence car, si cela finissait par se savoir, ça pourrait me valoir pas mal de désagréments. Enfin, gardez-le pour vous je me suis déguisé en gardien de la paix.

Adrien Vély

L'Indépendance de l'Egypte

A l'occasion du mariage de la Princesse Mary de Grande-Bretagne, l'Egypte a été promue, hier, au rang d'Etat indépendant et souverain. M. Lloyd George a eu cette coquetterie de ne vouloir annoncer cette importante nouvelle qu'à l'issue de la cérémonie nuptiale de Westminster. Ainsi elle acquiert pour l'opinion une signification particulière et sentimentale. Le bonheur qui est en- tré hier dans la Maison royale a déterminé apparemment tout au moins le geste généreux qui délivre des liens d'un protectorat d'ailleurs mouvementé le dernier peuple qui fût encore demeuré sous la tutelles britannique. L'idée est jolie, sans doute, mais la réalité est moins simple et moins claire.

Si l'Angleterre s'est décidée à accor- der à l'Egypte, les avantages qu'elle a consentis à l'Australie et à 1 Afrique du Sud, c'est que sa situation de « protectrice » était devenue intenable là-bas; c'est que le général Allénby, au cours de sa récente, visite à Londres, avait nettement déclaré au gouvernement que, pour tenir tête aux revendications égyptiennes, il faudrait des renforts, donc des dépenses supplémentaires. Nos amis anglais risquaient due s'engager dans une aventure sans issue, dans une aventure sanglante par-dessus le marché, car les musulmans déchaînés sont un fléau plus difficile à combattre qu'une invasion dei sauterelles ou une inondation du Nil.

Lord Ourzon s'était, alors proposé de négocier l'indépendance promise avec- les nationalistes égyptiens dès le 10 novembre dernier, il avait présenté un projet de traité au président dw conseil égyptien Adlly pacha. En échange de la reconnaissance, de! l'Egypte comme Etat souverain., du droit reconnu à cet Etat d'élire un Parlement et d'avoir un ministre des affaires étrangères autonome, exigeait que les communications impériales, auxquelles l'Egypte est essentielle, soient assurées, que l'Egypte soit garantie contre toute, agression et toute ingérence étrangères, que la Grande-Bretagne assumera responsabilité dei protéger les minorités et les étrangers. Il était, enfin interdit au gouvernement égyptien, de conduire aucun accord) politique avec une puissance étrangère, sans le consentement préalable de l'Angleterre.

Ces conditions furent, à cette époque, repoussées par l'Egypte. Il ne semble pas que son attitude ait changé depuis, puisque, aujourd'hui, M. Lloydi George spécifie nettement que, faute de réussir à s'entendre avec le cabinet égyptien, la Grandde-Bretagne doit se contenter due proclamer l'indépendance, mais de mainrtenir lé statu quo pour la défense du territoire et des communications impériales, tant que l'Egypte n'aura pas consenti à donner à l'Angleterre les. sécurités que celle-ci lui demande. Nos alliés entendent conserver en tous cas leurs droits sur le Soudan, et, de ce fait, ils demeureront virtuellement les maîtres des destinées de l'Etat « souverain ». Il s'agit néanmoins de savoir si la proclamation de l'indépendance de l'Egypte, qui marque quand même un appréciable progrès sur l'état de choses antérieur, produira l'effet moral, en Orient; qu'escompte le gouvernement britannique? René d'Aral

LA DÉCLARATION AUX COMMUNES A la Chambre des communes, Ni. Lloydl George a fait la déclaration attendue, mais nom moins sensationnelle que voici

Nous avons depuis longtemps reconnu et déclaré que le protectorat a cessé d'être une forme de relations satisfaisante entre l'empire britannique et l'Egypte, et nous ayons également déclaré que, par suite de la position géographique particulière de 1 Egypte, on ne peut mettre fin au protectorat à moins que les intérêts impériaux britanniques ne soient pleinement sauvegardés.

C'est ce que Adly pacha et ses collègues ont été les première à admettre. Mais la difficulté de concilier ces intérêts avec les aspirations égyptiennes n'a pu être surmontée au cours des négociations de l'été dèrnier. A présent, aucun gouvernement égyptien ne pourrait aller jusqu'à engager son pays à accepter une forme de relations avec la Grande-Bretagne de nature

adéquates sur cette question.

Le gouvernement britannique a, en conséquence, résolu de faire une déclarationunilatérale..

'-Dais cette façon de procéder, le gouvernement britannique a .l'appui' entier de lord Allenby et des fonctionnaires de tous rangs au service du gouvernement égyptien, et il croit avec confiance que sa façon d'agir sera approuvée pas le Parlement et par l'opinion publique en Grande-Bretagne.

» La déclaration comporte les principes suivantes

Le protectorat prend fin et l'Egypte est tibre- d'élaborer telles institutions na. tionales qui pourront répondre aux aspi.rations de son peuple.

2. La loi martiale sera abrogée aussitôt qu'un bill d'indemnité aura été voté. 3. Cette clause définit les relations spé.ciales entre le gouvernement britannique et l'Egypte. Elle déclare que les quatre questions suivantes sont laissées la dis- crétion du gouvernement britannique a) La sécurité des communications de Vem- pire britannique en Egypte; b) La défense,' de l'Egypte contre toute agression etrangère ou ingérence directe ou indirecte c) La protectiorc des intérêts étrangers en Egypte et la protection des minorités d) Le Soudan.

M. Lloydi George conclut sur ce point Nous sommes prêts à conclure un accord avec le gouvernement égyptien sur ces questions dans un esprit de conciliation aussitôt qu'une occasion favorable se présentera. Mais jusqu'à ce qu'un tel accord nous donnant satisfaction ainsi qu'au gouvernement égyptien soit intervenu, le statu quo doit demeurer intact.

La Banque Industrielle de Chine Le gouvernement

s oppose à l'enquête parlementaire Le conseil des ministres a décidé, hier, que, l'instruction judiciaire relative à la Banque industrielle de Chine devant suivre son cours régulier, le gouverne- ment demanderait à la commission des affaires extérieures de la Chambre d'écarter, en l'état actuel des choses la propositions d'enquête parlementaire dionit-elle est saisie.

Cette décision est conforme aux vues que nous exposions l'autre jour sur la séparation des pouvoirs et la nécessité de ne pas mieler la politique et la justice, afin de ne pas rouvrir l'ère des scan. dales-

le Mariage

DE LA

Princesse Mary Un spectacle inoubliable La foule enthousiaste à Londres Les cortèges Les cérémonies à l'abbaye de

Westminster- Les réjouis-

sances populaires.

(Par, dépêche de notre envoyé spécial.) Londres, 28 février.

Le mariage de la Princesse Mary, fille du Roi et de la Reine d'Angleterre, avee 13 vicomte Lascelles, a été célébré aujourd'hui à l'abbaye de Westminster. Dans la traditionnelle Angleterre, si démocratique et cependant si fière de sa. puissante et solide monarchie, un mariage princier est une fête d'autrefois, ayant le caractère, l'éclat, la pompe qu'on voit sur les gravures du temps d'Henry VIII et la majesté qui se dégage de celles qui, en France, représ&n* tent le mariage du roi Louis XV, la « bien-aimé ». Carrosses de contes de fées, luxe impeccable, dignitaires à perruques, valets en livrée du moyen âgei cérémonial réglé par un antique protocole, hommages de la plus antique aristocratie, allégresse populaire, tout a concouru à faire de ce mariage une dé ces fêtes qui frappent les imaginations par leur grandeur et resserrent les liens qui depuis tant de siècles unissent le peuple britannique à la monarchie. De mémoire de Londonien, jamais, depuis le couronnement du roi Edouard VII, on n'avait vu pareille cohue ni semblable enthousiasme et, pour.bien montrer à quel point la nation tout entière a voulu s'associer au bonheur de sa Princesse, il m'est nécessaire de parler de l'aspect de Londres; depuis quarante-huit heures. Dès hier, en effet, l'immense ville regorgeait de monde venu de tous les points du Royaume-Uni et même de l'étranger. Nombreux, notamment, étaient les Américains et les Français. Autour du palais de Buckingham, la foule n'a cessé de stationner durant toute la journée d'hier et pendant la nuit, malgré la brume et le froidi brouilard. Ce matin, au lever du soleil, une foule incalcula- ble occupait déjà toutes les rues avoi4 sinantes.

Simple fait d'hier. La Princesse Mary et son futur mari rentraient en voiture au palais. La foule les reconnut: Leur nom courut sur toutes les bouches et, en un instant, un peuple entier, chapeau à la main, entourait la voiture et se livrait à la plus enthousiaste mani-i festation.

La Princesse et son fiancé ont répondu par des sourires aux acclamations' de la foule, en attendant que la police, prise à l'improviste, pût venir dégager. la voiture,

De tous côtés, on agitait des chapeaux et des mouchoirs de tous côtés s'élevaient des acclamations. Enfin, la voiture a pu continuer sa route, mais ce fut au milieu d'une haie de spectateurs, qui, sur tout la parcours, poussait des vivats et des! hourrahs.

Dans l'après-midi, un beau soleij


éclairait Londres. L'encombrement était grand dans tout lé quartier Ouest, surtout dans la partie qui s'étend de Ghafing-Gross au palais de Buckingham. La matinée

Dès les premières heures dU. jour, des dizaines de milliers d'habitants de la banlieue londonienne sont venus parlers traitas, les autobus, les tramways, les cars, les autocars, tous les véhicules imaginables, et se sont déversés sur les trottoirs, grossissant invraisemblablement les masses populaires stationnant le long du parcours que doit suivre le cortège nuptial.

Au milieu de la foule, se glissant et oourant, les marchands de journaux qui vendent des profusions d'éditions spéciales et qu'on s'arrache.

;La cérémonie à l'abbaye est fixée pour onze heures, mais, bien avant l'heure, l'antique nef était remplie par les invités, ambassadeurs dont les costumes brodés brillaient d'un vif éclat, officiers et dignitaires dont les costumes étaient conformes à la tradition. Cependant, comme l'avait désiré la Reine elle-même, si amie de la simplicité, les costumes de gala et les toilettes de cour étaient rem,placés par des toilettes de ville, ce qui ne lui retira"rien de son caractère de grandeur.

Les cortèges La cérémonie à l'abbaye Ce n'est qu'un peu: après onze heures que le cortège nuptial quitta Buckingham-Palàce. En réalité, il comprenait trois cortèges qui se succédèrent à cinq minutes d'intervalle.

Le premier est celui de la Reine-Mè're, veuve du roi Edouard VII, comprenant deux carrosses. Le second est celui de la r#ne Mary et des trois princes, le duc d'York, le prince Henry, le prince George et leur' suite. Le troisième enfin est celui de la jeune mariée, qu'accompagne son père, le roi George V. Le Roi. et la Princesse ont pris place dans un carrosse entièrement doré, attelé de quatre chevaux empanachés et conduits par des cochers et des valets portant l'habit à la française et le chapeau à plumes. Deux autres carrosses, occupés par la suite du Roi et de la princesse Mary, venaient derrière.

Le vicomte Lascelles est arrivé de son côté,, directement à l'abbaye de Westminster. La foule lui fait une indescriptible ovation, car il a magnifique allure dans son uniforme de grenadier orné des insignes de l'ordre de la Jarretière. Les trois cortèges royaux étaient simplement escortés par un escadron de orse-guards en grande tenue, qui dé- filèrent au trot. A partir du moment où le carrosse doré dans lequel se trouvaient la princesse Mary et le Roi son père apparut sortant de Buckingham-Palaœ, jusqu'au moment où il s'arrêta à l'ab- baye de Westminster, ce fut une ova\ion sans fin. Les cris, les acclamation faisaient vibrer l'air, et de toutes les fenêtres, noires de monde, tombaient des fleurs.

*̃ La princesse Mary, un peu pâle, ne cessait de sourire à ce peuple enthour Biaste-que le Roi saluait sans un instant d'arrêt. Quel spectacle magnifique 'que celui! de cette foule montrant à la fois son loyalisme pour la, couronne et son ^affection, pour la jeune Princesse, s'agi;tant, criant, jetant en l'air chapeaux et mouchoirs, tandis que devant elle se déployait la ligne rouge, impeccable, les uniformes des soldats de la garde royale figes au port d'armes Partout, à toutes les fenêtres, à tous les balcons, tes drapeaux flottent et des oriflammes jux couleurs de l'Union-Jack frissonnent jous la brise.

A l'intérieur de l'abbaye, outre les diplomates, l'armée et la marine, toute l'aristocratie anglaise et les ministres K>nt présents. v.

Il est exactement il h. 28 quand le Roi et la princesse Mary pénètrent dans la cathédrale. La jeune fiancée paraît encore plus pâle qu'en voiture. Elle est certainement très émue quand elle pénètre dans la nef, suivie de ses deimoisetles d'honneur. Le Roi la conduit vers le chœur où le vicomte après s'être incliné devant Sa Majesté et la Princesse, vient prendre place à la droite de celle-ci.

Le cortège se forme. Précédé du clergé, il traverse la grande nef et monte vers l'autel.

La Princesse donne le bras au Roi son père. Huit petits pages portent sa traîne. Derrière elle, ses demoiselles d'honneur, la Princesse Maud, lady Rachel Cavendish, lady Mary Cambridge, lady Mary Thynn, lady Doris Gordon-Lennox, lady Elisabeth Bowes-Lyon, lady May Cambridge et lady Diana BridgeLe service religieux est célébré au maître autel par l'archevêque de Canfeïbury, assisté de l'archevêque d'York 4 du doyen de Westminster. La Princesse rcyalé et le vicomte Lascelles sont agenouillés devant le chœur. Le Roi et la Reine ont pris place côte à côte à droite de l'autel.

On entend maintenant les psaumes et hymnes religieux. Les vitraux fraîchement restaurés pour la cérémonie projettent dans le choeur le spectre lumĩ neux de leur mosaïque multicolore. 'Le doyen de Westminster récite les prières, l'archevêque de Canterbury unit les nouveaux époux et fait le sermon.

Pour signer ,le registre' des mariages, la Princesse Mary et le vicomte Lascelles passent dans la chapelle d'Edcuard-le-Corifesseur, le sanctuaire le plus vénéré de toute la Grande-Bretagne. Le Roi et la Reine, 1,'archevêoue de Canterbury et le doyen de Westminster les y accompagnent. Pendant que s'accomplit cette formalité, l'orgue joue La Marche niytiale de Gounod et telle tie Mcndelssohn. Entrés dans cette chapelle par la porte de-la Reine, les nouveaux mariés en ressortent par la porte du Roi. La cérémonie est terminée, le cortège se reformé pour lai sortie. Les cloches sonnent à tbute volée. Huit cari!loot$e«rs sont enfermés dans te beffroi et le concert de cloches qu'ils donnent maintenant durera trois heures et demie.

La cérémonie fut courte. Elle ne dura guère plus d'une demi-heure et, malgré l'éclat du cadre, la pompe religieuse et la splendeur de l'assistance, lui relativement simple:

La Princesse et son mari étaient visiblement très émus notamment au début du service, mais c'est d'une voix t fermé cependant qu'ils ont répondu aux paroles sacramentelles.

La Princesse Mary avait choisi elle

même le programme musical, narticu- lièrement La Bénédiction religieuse de Saint-Saëras. et La Marche nuptiale de Mendelssohn, que l'organiste français Guilmant exécuta.

La garde d'honneur était assurée à l'intérieur de la cathédrale par le bataillon de la garde royale que le vicomte Lascelles a commandé de 1914 à i9i8 au front, où il fut trois fois blessé, et par le 1er bataillon de Royal Scots, dont la Princesse Mary 'est coronelle honoraire.

Parmi le millier de spectateurs privilégiés qui se pressaient dans l'antique nef se trouvaient tous les principaux leaders du Labour-Party, accompagnas de leurs femmes.

Le retour à BuckinghanvPaJace La réception

La cérémonie terminée, la Princesse Mary, désormais vicomtesse Lascelles prend place dans un carrosse doré. qui reprend le chemin de BuckinghamPalace, toujours escorté des horsosguards. En cours de route, elle a la touchante pensée de s'arrêter devant le monument élevé aux morts de la Grande Guerre et y fait déposer la moitié de son bauquet de chrysanthèmes et de myosotis blancs par le sergent-major de service. Ce geste alla au cœur de la foule, qui lui fit alors une ovation délirante. Lord Lascelles salue militairement le monument, et le cortège 'reprend sa marche, acclamé plus que jamais par un peuple qui par endroit était massé sur vingt rangs en profondeur. A une heure a eu lieu au palais un déjeurier da cent quatre-vingts personnes, membres de la famille royale et invités. Une éblouissante réception a suivi, puis à quatre heures la Princesse Mary et le vicomte Lascelles se sont rendus à la gare de Paddington, merveilleusement décorée, où ils ont pris place dans un train spécial à destination de Shipnal, comité de Shropshire, où ils résideront quelque temps avant de partir pour la France et l'Italie. On sait que les jeunes époux doivent en effet venir d'abord à Paris et. se rendre en.- suite à Florence.

PIE Il ET LE CARDINAL DUBOIS La lettre pastorale de Carême de S Eni. le cardinal Dubois, écrite de Rome même, résume avec la fidélité d'un témoin les grands événements das jours passés. Puis, s'élevant à des considérations générales, il se pose cette question « Pourquoi le Pontife suprême occupe-t-il cette place à part dans le monder ? Pourquoi son autorité exeroe-telle un ascendant) si fort sur les individus et sur les peuples ? »

Et voici la réponse

Le pouvoir du Pape est un pouvoir spirituel. Il ne s'impose pas aux âmes par la force, il se les soumet par un assentiment libre et surnaturel, par la foi. Les fidèles du Pape ne sont pas seulement des sujets dociles, mais des fils aimants, qui voient en lui le Vicaire du Christ, investi par lui d'un pouvoir divin. S'ils sé prosternent à ses pieds, c'est qu'en sa majesté ils révèrent la majesté du Sauveur lui-même, et leur foi confiante et filiale les lie à sa personne par ces « liens de la charité » dont parle l'Apôtre et qui sont plus forts que la mort ».

On a vu dans l'histoire on voit encore de magnifiques exemples de fidélité amx dynasties royales un nom qui évoque tout un passé fait battre des cœurs dévoués et vibrer des espérances nobles sentiments, dignes de tout respect, moins profonds cependant que ceux qui jaillissent des âmes catholiques clamant au Pape leur religieux attachement.

Cette royauté est -universelle. Le pouvoir du Pape s'étend jusqu'aux extrémités du monde il atteint les consciences les plus diverses, les peuples les plus lointains, les vieilles nations policées comme les jeunes peuplades qui, sous l'influence de 1 Evangile, s'ouvrent à la civilisation.

Le cardinal Dubois ajoute n Le Pape est le docteur de la Vérité, le vicaire du Dieu de la charité. Il est encore le .soutien de l'autorité. » Et enfin Le cardinal Dubois termine en formulant le vœu « que se poursuive désormais, comme au cours des siècles passés, l'étroite collaboration de l'Eglise et de la France, pour le plus grand bien de notre patrie et des la chrétienté tout entière».

l.es versements de Le cinquième versement

de 31 millions de marks or

On annonce que le gouvernement allemand a informé la commission des réparations qu'il avait effectué, le 27 février, dans les banques nationales désignées à cet effet, le versement décadaire de 3i millions de marks or, prescrit par la décision de la commission en date d«! 13 janvier, qui octmie un délai provisoire pour les paiements du- 15 janvier et du 15 février.

Ce versement de 31 millions de marks or ,est le cinquième qui ait été effectué" depuis rétablissement provisoire du moratoire-

MARDI GRAS Des confetti et une foule considérable sur les boulevards dans l'après-midi. Encore des confetti, une foule nom moins considérable, de la pluie, de la boue, dans la soirée. Tel fut ce mardi gras de l'an. 1922, qui â marqué la réapparition -de ces horribles petites 'rondelles de par pier multicolore que M. Leullîer, mal nspiré, crut devoir autoriser, alors que les Parisiens s'étaient si bien habitués à leur disparition.

S'ast-on amusé? Il serait difficile de l'affirmer. Les promeneurs qwi ont déambulé pendant plusieurs heures de la place de la République à la Madeleine, et surtout du faubourg Montmartre à l'Opéra, gesticulaient, criaient beaucoup pour se donner l'illusion, mais, à vrai dire, cette joie paraissait bien factice. Et, sans les monômes d'étuidiants, tout se serait passé sans grande animation.

Des travestis ? Peu. Quelques déguisés lamentables se sont perdus dans la foule: les inévitables Pierrots, les Carmen obligatoires et les gitanes de fantasia ont seuls donné à cette journée et à cette soirée, plus bruyante, que gaie, son carractè.re: Les uns et les autres ont bien misémblement justifié le mardi gras.

Glad

G. l;.

LES MONDANITÉS

DANS LE MONDE

Le bal costumé donné, avant-hier, car le comte et la comtesse Maurice des MonstiersMérinville comptera certainement, pour la jeunesse, comme un des « clous » de la saison parisienne. Impossible, en effet, de rêver un plus' charmant assemblage de délicieuses jeunes filles ravissamment travesties et de brillants danseurs portant des costumes plus réussis les uns que les autres: militaires ou civils de toutes les époques, français, persans, turcs, chinois, etc. Mlle de Galliffet, fille de la maîtresse de maison, charmante en oiseau bleu, et son frère, imposant mousquetaire de la Reine, aidaient leur mère à faire les honneurs de cette soirée remplie d'animation.

Au cours d'un souper plein d'entrain, quelques jolis objets furent distribués en souvenir de cette fête, qui ne se termina' qu'aux premières lueurs de l'aurore.

Reconnu parmi les personnes présentes. .Duchesse et Mlle d'Harcourt, duchesse de Bisaccia et Mlle de La Rochefoucauld, marquise et Mlle de Juigné, marquise et Mlle de Garaman, comtesse et Mlle de Mortemart, marquise, et Mlle de Mun, duchesse et Mlle de Vicence, comtesse et Mlles de Bonneval, duc et Mlle de Clermont-Tonnerre, marquise et Mlle de Solages, vicomtesse et Mlle Benoist d'Azy, baronne et Mlle J. d'Huart, comtesse et Mlle de Vogué,' comtesse et Mlle Orlowska, comtesse et Mlle d'Havrincourt, Mme et Mlles Fernandez, comtesse et Mlle de Lubersac, Mme et Mlle de Landa, baronne et Mlle de Beauverger, Mme et Mlle Cahen d'Anvers, baronne et Mlle Seillière, Mme et Mlle Thayen, baronne et Mlle de Nervo, comtesse de Jumilhac et Mlle Norris, vicomtesse et Mlle de Lignac, Mme et Mlle de Yturbe, prince et princesse Amédée de Broglie, comte et comtesse de Beausacq, marquis et marquise des Monstiers-Mérinville, vicomtesse de SainteCroix, M. et Mme Meunier du Houssoy, comtesse J. de Breteuil, etc.

Prince Achille Murat, comte G. de Mortemart, marquis de Bonneval, vicomte de La Tour du Pin, marquis de Brazais, comte R. de Coral, vicomte R. de Quenetain, comte de Rosanbo, vicomte du Luart, comte de Saint-Genys, prince J.-L. de Faucigny-Lucinge, comte C'. de Jumilhac, comte de Vesins, prince C. Ruspoli, comte E. de Pourtalès, vicomte Jacques de Lignac, baron Robert de Nerciat, MM. R. et H. -Hottinguer, comte P. de Moustiers, comte de Vibraye, baron de Lauriston, etc..

Soirée non moins brillante, non moins réussie, quoique plus intime, chez la comtesse E. de Beaumont, qui donnait un souper travesti. Les entrées, admirablement réglées, ont eu le plus grand succès. Ont défilé: l'Arbre de Noël, la Boîte à musique, le Jeu d'échecs, le Colin-Maillard, le Guignol, le Ballon, les Dominos, la Polka, la Toupie, le Colin-Maillard, le Guignol, la Toupie, la Corrida, etc. La maîtresse de maison, en fée des neiges, et le maître de maison, en arlequin de la comédie italienne, ont reçu les félicitations de tous leurs invités ravis. Un petit bal a suivi, puis un souper. Le tout rapide et parfait.

Soirée littéraire, avant-hier, chez Mme Schœstedt, où Mme Marie Valsamachi et M. Héritier ont supérieurement interprété de magnifiques poèmes de M. Jean-Joseph Wencker. CARNET DE LA CHARITÉ

Le gala César Franck, que la Reine des Belges a bien voulu accepter. d'honorer de sa présence, se déroulera le 7 mars devant l'assistance la plus élégante et la plus aristocratique de Paris.

La pensée des musiciens français d'élever à Liège, sa ville natale, un monument à la, gloire de César Franck n'a pas été seulement'de célébrer un musicien génial.

Le comité que préside M. Henri Rabaud, directeur du Conservatoire, a songé qu'il ne trouverait jamais une occasion plus harmonieuse de témoigner de la profonde et inaltérable amitié qui l'unit à son héroïque alliée. C'est pourquoi la Reine, qui a parfaitement interprété le geste des musiciens français, a accepté d'enthousiasme de se trouver au milieu d'eux le 7 mars. Nous avons cité les sept grands musiciens: MM. Camille Chevillard, Philippe .Gaubert, Vincent d'Indy, Gabriel Pierné, Henri Rabaud, Rhené-Baton, Paul Vidal, qui tour à tour dirigeront l'orchestre. Ajoutons aujourd'hui le nom de Guy Ropartz, l'éminent directeur du Conservatoire de Strasbourg.

Les assistants auront en même temps le régal d'entendre M. Arthur de Greef, le célèbre pianiste belge, et le grand violoniste Jacques Thibaut, si populaire à Paris.

Nous donnerons prochainement la liste complète du comité des damas patronnesses, que pré- aide la comtesse Greffulhe et qui comprend l'élite de toutes les aristocraties.

La location s'enlève très rapidement. On trouve encore quelques loges et des fauteuils à l'Opéra, chez Durand et chez Riccordi. Un grand concert de charité aura lieu le 6 mars, à huit heures trois quarts, salle Gaveau, au profit de il « Œuvre française pour les enfants russes», avec le gracieux concours-de Mme Lucien Allez, M. Victor Gilles, M. Alexandrovitch; de l'Opéra de Petrograd; le prince Obolensky et M. Jacobson. On trouve des billets salle Gaveau et chez Durand. r • DANS LES CERCLES

Ont été reçus membres du Nouveau Cercle au dernier scrutin de ballottage:

Le comte Robert d'Avenel, chevalier de la Légion d'honneur, décoré de la croix de guerre, présenté par le vicomte d'Avenel et M. de Dompierre d'Hornoy le comte Philippe de Lévis, chevalier de la Légion d'honneur, décoré je la croix de guerre, présenté par le comte de LévisMirepoix et M. de Saulty.

Conférence avec projections à l'Association littéraire du Jockey-Club, le lundi 6 mars, à quatre heures et demie, par M. Rodocanachi, sur « Les Coins ignorés de Rome ». Les dames seront admises.

Le comité de l'Union Interalliée a organisé, hier, une manifestation de sympathie en l'honneur du prince Ghika, ministre de Roumanie à Paris, et de la princesse' Ghika, dont le départ vient d'être annoncé.

Dans l'assistance on remarquait: M. le maréchal Franchet d'Esperey, le ministre de l'Argentine et Mme de Alvear, le ministre de Suisse et Mme Dunant, le ministre de Portugal et Mme Chagas, le ministre de Finlande et Mme Enckell, le comte et la comtesse Balny d'Avricourt, le ministre du Pérou et Mme Cornejo, le président de La Barra, etc.

L'amiral Lacaze, vice-président de l'Union Interalliée, s'est fait l'interprète des sentiments unanimes de tous les milieux français et a exprimé au prince Ghika le profond regret qu'ifs éprouvaient de le voir quitter la France. Le prince Ghika a remercié en termes émus les membres du comité de l'initiative qu'ils avaient prise de réunir autour de lui un si grand nombre d'amis., Il a dit que, de près ou de loin, il continuerait à aimer la France comme une véritable patrie, servant en cela les plus hauts intérêts de son propre pays..

PETIT CARNET

'-Le bénéfice net de la représentation de gala donnée à l'Opéra le 14 février dernier, avec. le concours des chanteurs de la Chapelle Sixtine, a atteint 135,000 francs, y compris les dons généreux de certains souscripteurs. Une fraction de la somme a été attribuée précédemment à la Croix-Rouge polonaise. La majeure partie sera répartie entre les œuvres de rapatriement des réfugiés polonais de Russie et l'institution de Saint-Casimir.

NECROLOGIE

Il Les obsèques de M. Simon Guzman Blanco ont été célébrées lundi, à midi, en l'église SaintPierre de Chaillot.

La levée du corps a été faite et l'absoute donnée par le chanoine Sicard.

La maîtrise, dirigée par M. Letorey, avec M. Paul Fauchet au grand orgue, a exécuté la messe en plain-chant et fait entendre comme soli: Pie Jesu, de Faure, par M. Josselin, de la Société des Concerts du Conservatqire Ego sum, de Gounod, par M. Morturier, de l'OpéraComique Li6era me, de S. Rousseau, par MM. Josselin et Morturier.

Le deuil a été conduit par MM. Antonio, Ber- nard, Diego et Robert Guzman Blanco, ses frères. Du côté. des dames, il était représenté par Mme Dolorès Guzman Blanco, sa veuve la dhtchesse de Morny, Mme M. Cuzman Blanco, ses sœurs, Mme Matos Yburra, son autre sœur, étant retenue par la maladie.

Parmi l'assistance:

Duc de Luynes, duc de Gramont, prince et princesse de Faucigny-Lucinge, Mme Kinen, marquise de Massa, marquise de Vistabella, prince et princesse Kotchoubey, M. Lionel Laroze, duc et duchesse d'Ayen, comte et comtesse. Gaston de La Rochefoucauld, M. et Mme Pierre de Fouquières, comte et comtesse de Berteux, comte et comtesse de Las Miranda, vicomte Juan Casanova, comte H. de Montebello, M. Alexis Godillot, M. Ch. Depret.Bixio, M. et Mme de Biré, baron George Marochetti, comtesse et Mlles da Silva Ramos, M. et Mme J. Fould, comte et comtesse Subervielle, marquis et marquise de Vesins, baron et baronne de Navacelle, vicomte et vicomtesse du Buisson de Courson, M. et Mme Henry Tenré, M. et Mme Willy Blumenthal, M. et Mme WatelDehaynin, M. H. de Monti de Rézé, M. Aug. Rodocanachi, comte et comtesse Bertrand d'Aramon, comtesse de Bonneval, M. et Mme Ch. Blumenthal, comte de Pradère, M. et Mme A. Singer, comte et. comtesse du Périer de Larsan, M., Mme et Mlle Canas, M. et Mme Bénites Alvear, comte G. Costa de Beauregard, M. de Grandmaison, Mme de Janasz, marquis, marquise et Mlle de Ploeuc, M. G. Saint-Paul, M, Salustio Gonzales Rincones, Mme Pinto, Mme Constantinidi, Mme Paul Segond, M. et Mme Paul Dupuy, M. et Mme FromentMeurice, baronne de Charnacé, marquise de Villa Urutia, comte et comtesse de Rostang, M. Jubert, Mlle Mathilde Sée, M. et Mme G. Kohn, baron E. Leonino, comte et comtesse J. de Kergorlay, M: André de Fouquières, M. et Mme L. Merino, M. Abel Hermant, M. Carlos Mario Machado, Mme Lucienne Bréval, M. et Mme de Delgado, Mme et Mlle Boulton, M. Gil Fortoul, M. et Mlle Pardo, M. A. Sucre, Mlles Marturet, M. et Mme Maurtua, Mlle Diaz, M. et Mme Diaz, M. et Mme de Sola, M. et Mme Duarte, M. et Mme Casanova, M. et Mme Nevett, M. A. Zerega Fombone, M. et Mme E. de Rivas, M. S. de Rivas, Mlle de Rivas, M. et Mme Commissaire, M. et Mme Zuloaga, M. et Mme Machado, M. Torres Cardenas, M. et Mme Otanez, Mme R. Ponte, M. A. Reyes, M. Zumeta, M. Posse, M. de Sierra Valle, M. D. Morales, M. et Mme S. Mendoza, M. et Mme Lope Mendoza, M. J. H. Bendelac, M,. J. M. Cardenas, M. de Aspiazu,- M." L. Sosa Baez, M. F. Ries. Mlle M. Pardo. M. Guillermo Pardo, Mme et Mlle Pastor, M. Constantinovitch, M. et Mme Caisso, M. de Los Rios, etc., etc. L'inhumation a eu lieu au cimetière de Passy. Nous rappelons que les obsèques du marguis de Chabrillan auront lieu demain jeudi, à dix heures, en l'église Saint-Pierre de Chaillot. Nous apprenons la mort de la baronne de Magnanville douairière, décédée le 27 février, en sa demeure à Versailles, 17, rue du MaréchalJpffre, à l'âge de quatre-vingt-treize ans. Ses obsèques seront célébrées le vendredi 3 mars, à onze heures très précises, en la cathédrale Saint-Louis, où l'on se réunira. L'inhumation aura lieu dans le cimetière Saint-Louis. Ni fleurs ni couronnes. Le présent avis tient lieu de faire-part.

Le baron F. de Rolland, chef .d'escadrons de cavalerie en retraite, officier de la Légion d'honneur, et la baronne, née libre baronne de Hérisson, ont la douleur de faire part de la perte cruelle qu'ils viennent d'éprouver en la personne de leur fille aînée Yvonne, survenue à Paris, après une longue maladie, le 26 février 1922. Ses obsèques auront lieu le 2 mars, à midi précis, en l'église Sainte-Anne de la MaisonBlanche, rue de Tolbiac, où l'on se réunira. Prière de considérer cet avis comme tenant Valfleury

Petites Informations A beau mentir qui vient de loin I

Ecaxtez, mesdames, dans l'intérêt de votre précieux visage, les suggestions étrangères ne le confiez, ce visage fragile, qu'à des produits de tout repos dont l'éloge n'est plus à faire.

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Parmi certains cas typiques de guérison de grippes, de trachéites, de bronchites, de congestions pulmonaires qui seront prochainement réunis en une brochure, figure celui d'un homme de 77 ans, atteint de congestion pulmonaire double et dont l'état, fort inquiétant, se transforma, à la suite de deux. piqûres de Pnéoline, à tel point que les râles congestifs, disséminés dans toute l'étendue des poumons, disparuirent presque totalement en 48 heures est que, durant ce laps de temps, la température tomba de 39° 3 à 37° 3. La Pnéoline, qui guérit la grippe et les affections de l'appareil respiratoire, empêche leur développement, si elle est prise dès l'apparition du premier malaise. Vente en gros 8, rue Vivienne.

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Le journal t lacclimatation »

A partir du 6 mars, notre confrère l'Acclimatation, revue de l'élevage, de la chasse et de l'agriculture, va paraître trois fois par semaine.

Chemins de fer de l'État

II sera procédé à une vente aux enchères publiques, judiciaire, volontaire et en détail, le 2 mars 1922, au Magasin central du mouvement des Chemins de fer de l'Etat, 151, rue Gardinet, à Paris.

On vendra le 2 mars', à neuf heures, vins et spiritueux en fûts, caisses, paniers et bonbonnes une caisse pièces machine agricole 240 kilos, 1 lot sacs vides 630 kilos, emballages vides divers caisses, panièrs, fûts, bâches usaA partir de 14 heures et jusqu'à la fin de la vente tissus divers, cotonnade, lainage, linge et effets, objets mobiliers et manufacturés^ bicyclettes et accessoires pour autos et vélos, produits' de consommation, cafés, produits pharmaceutiques, cuir pour bourrellerie et chaussures, etc.

Chambre des Députés LA LOI MILITAIRE

La Chambre s'est attelée hier mardi gras à une discussion qui ne se terminera pas de sitôt celle de la loi militaire. Très peu de monde dans les tribunes, mais un auditeur de marque le général Mangin. ̃*

C'est la discussion générale qui s'est ouverte hier. La séance a été occupée tout entière par M. Jean Fabry, rapporteur général, dont nul ne songe à nier la compétence, et qui a exposé et soutenu le projet du gouvernement.

Les raisons du projet

M: Jan Pabry dit d'abord le but du projet, qui est d'alléger les charges militaires du pays sans compromettre la défense national.

La Chambre applaudit. Telle est bien la pensée de tous.

Tout le monde est d'accord, dit M. Jean Fabry, pour établir le service !e plus court possible. Encore faut-il tenir compte de la situation de fait actuelle, qui n'est pas celle qu'on pouvait escomp.ter à la suite du traité de Versailles. Le service de dix-huit mois est nécessité par les circonstances politiques et techniques. Que ces circonstances Se modifient et on pourra alors, mais alors seulement, envisager le service d'un an. Répondant à certains qui reprochent au projet sur le recrutement de précéder le projet sur l'organisation militaire, alors que pour eux il devrait en être la conséquence, le rapporteur observé que l'organisation est plus facilement fonction de la loi de recrutement que le recrutement n'est fonction des nécessités de l'organisation.

Que veut donc la Francs ? C'est ce que M. Lloyd Gteorge demande pour l'Angleterre Sa sécurité rien de plus, rien de moins. »

De vifs applaudissements accueillent cette formule.

Mais ce'« rien** de moins », continue le rapporteur, est singulièrement difficile à définir pour un pays comme la France, envahi tant de fois par l'est, et qui, en quarante-cinq ans, a vu les AIlémands une fois dans Paris et une fois aux portes de Paris. Aussi ld Rhin-frontière a-t-il pour nous une signification toute particulière, qu'on ne comprend pas toujours à l'étranger, pas plus qu'on n'y conçoit aisément'ce que doit être pour nous une armée.

Pour l'Angleterre et les Etats-Unis, une areiée c'est un corps expéditionnaire, et cette conception est bien éloignée de l'armée nationale constituéel par la conscription et qu'impose à la .France la nécessité de défendre ses frontières terrestres.

Les mesures de sécurité de la France, sont conditionnées avant tout par les intentions de l'Allemagne.

Il s'agit donc de savoir si l'Allemagne représente encore pour nous un danger et quel danger.

Le rapporteur, suivi avec attention dans son exposé et ftféquemmemt applaudi, examine donc où rffi sont le désarmement matériel et le désarmement moral de l'Allemagne.

Sans décider s'il v a décidément aujourd'hui deux Allemagnes ou s'il n'y en a toujours qu'une, on peut affirmer qu'il reste une Allemagne faite de puissances militaires, financières, économiques et qui, par tous les moyens, prêche et cherche la revanche. Voilà ce qu'on peut dire du désarmement moral. Quant au désarmement matériel, il a été, sans doute, poussé assez loin. Il reste encore des armes cachées. Puis? il faut tenir compte de la transformation possible et presque instantanée en fabriques d'instruments de guerre des usines, de l'industrie chimique, des avions ,de commerce, etc. Il y a d'ailleurs en Allemagne une véritable armée qui' se dissimule à peine sous les noms de Reichswehr et de Sohutzpolizei.

Le rapporteur remarque encore que le budget allemand! prévoit, pour l'entretien des mitrailleuses et des fusils autorisés par le traité, des^mmes infiniment supérieures aux nécessités réelles ainsi la dépense annuelle d'entretien d'une mitrailleuse dépasse 4,000 marks. En France, cela coûte dix francs. Ces chiffres soulèvent des exclamations d'indignation.

Le rapporteur conclut que c'est parce que les stipulations du traité ne sont pas respectées et parce que le pacte de' garantie n'a pas été ratifié par l'Angleterre et les Etats-Unis, que le service de dix-huit mois est provisoirement nécessaire.

M. Jean Fabry est très applaudi. L'économie du projet

Après une interruption d'une demiheure, pour permettre à l'orateur de se reposer, la séance est reprise-

Le rapporteur aborde maintenant le point essentiel dlu débat, c'est-à-dire la forme d'organisation militaire que la commission de l'armée canvie, la Chambre d'adopter.

Un principe demander au pays tout côqui est nécessaire à sa défense, mais rien de plus.

L'orateur se demande donc quelle devra être la future organisation de l'armée,. Elle doit satisfaire à quatre principes organiser la mobilisation générale assurer l'instruction du pays'; donner à la nation des cadres de complément assurer l'inviolabilité des frontières.

Bien entendu, il faudra, pendant la paix, organiser à l'avance la mobilisation militaire l'orateur suggère à cet égard la, création de centres mobilisateurs qui prépareront la mobilisation administrative et économique du pays. C'est là le fond même du débat c'est là le terrain sur lequel sera construite la Il faut, en second lieu, que l'instruction militaire de tous les Français soit faite. C'est ici que se pose le problème, si délicat de l'égalité devant les charges militaires.

M. Joseph Patureau-Mirand. La véritable égalité consiste précisément à dispenser les familles nombreuses.

M. Alexandre Varenne. Le service réduit. au minimum résout la question. Le rapporteur général. Le jour où l'on rompra cette égalité, on reconstituera l'ar-

sables les cadres de complément, le rap- porteur dit. qu'il faut rendre la frontière inviolable.

Léger incident à noter £arœe qu'il fut le seul dans cette séance.

Le rapporteur. Jaurès a entrevu la nécessité de la couverture mais il a admis qu'il faudrait reculer en prenant du champ. 'M. Paul-Boncour. Jaurès prévoyait ce qui s'est passé sur la Marne.'

M. Alexandre Varenne. Le système de Jaurès eût évité Charleroi.

Le rapporteur. Si le système de Jaurès avait été suivi, la France n'eût pu se redresser comme elle l'a fait. Les troupes de couverture, non seulement ne doivent pas reculer, mais elles doivent avancer. Naturellement, les socialistes ont applaudi frénétiquement les interruptions de MM. Paul' Boncour et Varenne, mais la majorité a applaudi plus fort encore la réplique du rapporteur. Enfin, M. Jean Fabry termine, longuement applaudi, en disant qu'il expliquera jeudi les raisons qui ont amené la commission à adopter le service de dix-huit mois.

A jeudi donc, la suite.

Intérim

"sénat7

La.crise du logement si elle pouvait se résoudre par des discours, elle serait finie Nous en sommes à la

huitième loi, et elle continue.

Egalement, aujourd'hui,

le débat

Depuis la loi initiale du 9 mars 1918, que de projets, dé votes, (tos décrets Les spécialistes eux-mêmes s'y égalent. Que' voulez-vous que fassent les simples mor~( tels ? Ce qu'ils voient de plus limpide' en ces textes ténébreux, c'est que, comme le dit à peu près un antique proverbe, il est bien difficile de contenter à la fois! tout le monde et son propriétaire. Sommes-nous à la veille d'une légis-< lation définitive ? Le rapporteur sénatorial l'affirme, et il commence par un examen rétrospectif des lois précédentes et provisoires. Ne l'y suivons pas. Des lois, il y en eut sept. Elles ont été inef fn caces, dit M. Morand revenons au droit commun pour favoriser la construction qui, seule, peut mettre fin à la crise. Parfait seulement la construction coûte des sommes folles et devient, par là, presque impossible. Alors ?

Notre œuvre, conclut le rapporteur, est une, œuvre de conciliation et d'apaisement, elle a pour but de substituer à la méfiance entre locataires et propriétaires des sentiments d'estime et de confiancé analogues à ceux qui existaient avant la guerre.

Excellent programme, mais pas facile à réaliser.

M. due Las Cases est moins optimiste. Voilà des années que nous légiférons et que nous n'aboutissons à rien. Pourquoi ?

Au lieu de faire des lois, il faut ëto-'ver des maisons.

De 1871 à 1890, des construction^ nombreuses ont été ,réalisées en 1885, il 1, avait à Paris 50,000 logements me plus qaé ne le nécessitait le chiffre de la pogwiku tion, et les loyers diminuèrent, Maiç si l'on veut encourager la con» traction, il ne faut pas brimer les proprié- taires.. Lorsque nous aurons favorisé la liitatt initiative, ramené la paix entre locatai-* res et propriétaires, nous aurons fait œiU vue 'de bons citoyens et de bons ErançaisJ Assentiment général. Le droit commun, il n'a jamais « tant de succès. Il est réclamé par MM, Louis David, Brager de La Ville^Moysan, qui demande avec justesse une pi&j paration rationnelle M. Penancief, d'autres encore.. Très justes observations de M. Da sur la « confusion' indescriptible » d régime inauguré pendant la guerrd bùJ les gens dépourvues de conscience qui ont abusé du provisoire. Enfin, M. Boivin-Champeaux, présik dent de la commission, déclare que seà collègues et lui ne sont ni pro-proprié* taires ni pro-locataires ils veulent conJ, cilier le respect dû à la propriété avec les exigences de la paix sociale. Dei deux camps opposés, il a reçu un* énorme correspondance, des injures M ce qu; paraîtra invraisemblable des menaces de mort.

Je suis prêt à vous protéger, dit M. Louis Baraioui. j Jei ne suis pas emm, répond M. Bai'»' vin:0bampeauiX..

Des menaces de mort, et des dieu» côtés, voilà qui prouve à quel degré son» montrées les passions, et à quel point est' parfois '.utile l'impartialiti.

Georges Huillard i J.J

L'Assemblée générale du «Figaro» On lit dams le Temps

L'assemiblée générale du Figara. a eu lieuice matin, à dix heures, soue la prêt-! sidlence de M. Prestat, et se termina à, midi et demi. Après que la première assemblé'e de l'exercice 1920, annulée par le tribunal de commerce pour nonprésentation d'inventaire, eut été ratiïiée, M. Prestat donna lecture du rapport du conseil d'administration pour l'axer.. cice 1921. L'assemblée ratifia les comptes de cet exercice. M. Pressât déclara ensuite que le conseil d'administration était démissionnaire. Ce conseil =se composait de MM. Prestat, président; Froment-Meurice, Lamazellière, Silvain, Boudet, Edmond) Théry et Edouard (Jalmette.

L'assemblée accepta sa démission. M. Imbert donna alors lectuire de lâ liste des nouveaux administrateurs proposés MM. le général Daival, P. Gheusi, Paul Imbert, Charabot, Givaudàni et. Manonviller cette liste fut adoptée pan 959 voix contre 520.

Au nom du .professeur Albert. Cal»mette, de M. Coty, dm consortium et dui nouveau) conseil d'administration du Figaro, M. Imbert proposa à M. Prostafe d'accepter le titre dé président honofaire comme un 'hommage rendu à soni activité et à ses services. M. Prestat se déclara très toiuchô de cette manifesta- tion, mais déclina ce titre.

On procéda ensuite à l'élection de8 comlmissaires aux comptes. MM. Philippe et Bècle fwrènt élus à la place de M- Sond et Des Champs de Vemeix, anciens commissaires des comptes. t Aui cours de l'assemblée générale, M. Coty avait fait connaître que le Figaro serait dirigé par MM. Alfred Capus et. Robert da Fiers,


LA I^GE DES ÉLÉGANCES

Les nouvelles Collections Nous savons dès à présent ce que devra porter une élégante en l'an 1922. Chez nos maîtres de la couture défilent les « mannequins » présentait aux yeux attentifs des 'inondâmes et des acheteurs les élégances printanières et estivales.

Chaque année, dès que la collection de Wortiï est prête, les coquettes se hâtent d'aller l'admirer.

Dans chaque création on trouve des détails inédits.

Charmants tailleurs courts, droits, flottants ou ceinturés, brodés parfois de couleur ou d'acier, ouverts sur le gilet ou la blouse, robes droites ou ornées de ceintures très basses, fourreaux étroits sur lesquels flottent de nombreux panneaux, que n'ai-je la place pour mieux dire votre grâce Worth emploie beaucoup la dentelle en noir ou en couleur, et le soir il excelle dans les robesvdrapées s' allongeant parfois d'une longue et étroite traîne pointue.

Nombreuses sont les garnitures nouvelles. Voici des broderies japonaises, des galons cirés de toutes teintes, des broderies .de x laine, de célophane, de cuir découpé, de lilliputiennes fleurs de galon ciré piquées d'une perle, et encore mille détails charmants qui seront vite adoptés par les élégantes.

Les succès les plus' flatteurs vont à Martial et Armand, dont la collection, est essentiellement jeune.

Robes-chemises travaillées de plis unis o» gaufrés, de froncillés de mille fantaisies faites dans le tissu lui-même. Et, délicate attention, ces robes, grâce à ces garnitures toutes personnelles exécutées dans les ateliers, nous offrent des prix très modérés. Délicieux exemple Imaginez une robe ̃dia crêpe cloutée avec un art délicat de « punaises dorées lelles nous les employons pour tenir nos papiers.

Et pour le soir, nouveauté ingénieuse en :ce temps de vie chère, nous voyons des robes à « transformation », jolis fourreaux drapés en tissus souples se recouvrant à volonté de longues tuniques brodée et perlées, transformant leur aspect.

.Chez Bernard on est toujours assuré de voir une collection du goût le plus sûr au chic le plus discret.

Le choix s'embarrasse devant tous les tailleurs, depuis le charmant casaquin à ceinture basse, la jaquette blousée sans ceinture à courte basque épousant les hanches, celle en crêpe soupe toute brodée de soie ou de petites perles, jusqu'à la veste tailleur trois quarts classique de coupe irréprochable.

Posées sur des robes à haut clair, elles forment des ensembles trois pièces très pratiques.

Pour l'après-midi, de délicieuses robes de crêpe s'agrémentent de broderies ou de galons, et n'oublions pas la jolie ligne des robes du soir.

Joseph Paquin nous montre des créations infiniment attrayantes. Sa collection est ,des plus variées, très dame », et nous offre de charmants tailleurs courts et ceinturés, des robes de crêpe de deux tons, de ̃crêpçlla brodé, de crêpe georgetta travaillé de plis, d'inédits mouvements de draperies "•rpôni" ie sok\ -ainsi que de gracieuses toilettes de style, dont l'une en taffetas bleu pâle avec jupe faite de larges coques est une -trouvaille.

Et félicitons Joseph Paquin de son effort admirable pour établir des prix qui enchanteront ses clientes.

Renée Bonheur

Les Lettres

t les fi ris

INDISCRÉTIONS Ordre et désordre

Le livre do vers que dans peu débours M. Alfred Droin donnera au public est véritablement \m livre qui il. une ordonnance, voulue par son auteur. Les poètes trop souvent se contentent de vider devant nous leurs tiroirs à manuscrits des poésies sont cousues les unes aux autres sans qu'on puisse découvrir les lois du caprice qui les a rapprochées la seul lien qui les unit est le fil si fragile de la brocheuse qui fait un recueil de toutes ces pages éparses.

Construire ses ouvrages, leur assurer une architecture, subordonner les partiens à l'ensemble, c'est là une préoccupationique M. Alfred Droin devant un ami avouait avoir toujours eue. Il ajoutait avec un peu d'amertume (que tempérait son sourire)

Personne ne l'a jamais remarqué. ,On ne publie plus que des volumes sans •tunitô. Les critiques sont habitués à ce 'désordre. faut-il croire que leurs yeux ne savent plus discerner l'ordre ?. .Si atténuée que soit la clairvoyance que le poète leur reconnaît, ils ne pourront pas cette fois ne pas apercevoir l'ordre et l'unité qui font du nouveau recueil de poèmes de M. Alfred Droin un poème, dont toutes les parties sont disposées pour mettre en valeur le thème principal un hommage ému et enthousiaste à l'Alsace.

Un poète de la plus grande France En écrivant dans oes quatre dernières années A l'Ombre de Sainte-Odile (qui est son sixième livre de vers), M. Alfred Droin s'est proposé d'achever et de compléter ce qu'il appelle « le Cycle de la Plus Grande France ». Car son désir de donner à son Qeuvra l'harmonie et la robustesse d'une construction méditée lui a fait concevoir un plan vaste, où sont venus prendre place les beaux poèmes que lui ont inspirés l'Indo-Chine {La Jonque victorieuse), le Maroc (Du Sang sur la Mosquée), et la guerre mondiale (Le Crêpe étoile).

Ainsi dans les pensées et les improssiens de ce poète retrouve-t-on l'écho de tout ce qui a fait les plus nobles émo>étions de la France depuis vingt ans. Le destin l'a voulu, lui qui a permis qu'un Champenois élevé à Brest soit un homma d'action et un rêveur, un soldat et un poète, lui qui a promené à travers notre empire colonial eslui qui devait

WORTH

Tailteur en reps bleu marine. Petite- veste droite brodée de rouge vit posée sur une robe marine ornée d'un grand empiècepient et manches de mousseline rouge.

Toqtre drapée en ciré souple bleu à envers rouge, ornée de deux loregs couteaux rouges très minces posés sur le côté.

être un des combattants de la Marne. La guerre a blessé cruellement le soldat et l'a privé de l'usage d'un bras, mais elle a laissé libre la main de l'écrivain qui après avoir si heureusement exprimé le charme de l'Indo-Chine et du Maroc, ces France nouvelles, nous offrira demain en un bouquet aux tons francs, doux et vifs, toute la poésie de l'Alsace, cette ancienne France:

Étiquettes littéraires

On assure que dans une préface, qui fera. quelque, orui-t, et brisera quelques! vitraux (peut-être déjà fêlés) de petites chapelles littéraires, M. Alfred Droin laissera voir son mépris pour les tentatives de certains poètes d'il y a trente ans, et son admiration pour le « jardin classique » où croissent « les lauriers durables

Cette profession de foi n'étonnera pas ceux/qui ont constaté depuis longtemps que M. Alfred Droin était toujours plus respectueux du génie de la langue et des règles de la prosodie, et que ce respect était dans la nature même de sa muse, à laquelle il sied) à merveille. On & dit et on a écrit que M. Alfred Droin était un Parnassien. A-t-on ea> tendu par là indiquer que le poète de La Jmique victorieuse était fidèle à la technique savante de ses aînés, et qu'il croyait contraires à la nature même du vers certaines innovations?, Si oui, la définition est à la rigueur acceptable, encore que bien sommaire et bien imprécise. Mais comment prétendre par wA tel qualificatif classer le talent de M. Droin et surtout expliquer ce qu'il y a en lui de mélancolie subjective, de ten,dances métaphysiciennes, d'émotion mystique?

Le poète avoue volontiers être un fervent admirateur de Lamartine (que les Parnassiens ne pouvaient souffrir) et un inlassable lecteur des lakistes. Il y a en lui un élégiaque de ra.ce, auquel on doit dos harmonies d'une délicatesse exquise, qui a su saisir des nuances transpàièntes et rendre avec un tact infini des impression qui semblaient échapper même à la subtilité du vers. Cette sensibilité et ce don d'expression, qui font penser à Shelley, assurant il. la poésie da M..Alfred Droin un trop rare mérite pour qu'on puisse s'en tirer envers elle avec, una épi thète démodés.

Les Souvenirs d'un vieux Romain C'est un bien joli plan d'ouvrage que celui de ce livre, qui paraîtra dans quelques jours seulement, mais que les lecteurs du Gaulois par bonne fortune ont déjà, dans notre Supplément de samedi, en quelque sorte entr'ouvert. Pour nous mettre, si l'on peut dire, dans l'atmosphère où il .plaît à sa pensée d'révoquer devant nous des souvenir de la Rome d avant-hier et de la Rome d'hier, M. de Nolhac, entre les pages où il est un

BERNARD

Tailleur souple en crêpe marocain noir. jaquette blousée, ornée de petits galons de perles acier. Manche très nouvelle découpée en patte à l'avant-bras.

Chapeau en crêpe.ntarocain, relevé devant avec mouvement très pointu au milieu. Fleurs autour de la calotte et revenant, d'un côté sur ie bord.

conteur, un mémorialiste, un critique, a placé de brefs et pur,.e. poèmes qui sont comme des marbres ,blancs entre les harmonieux massifs d'un jardin. Ce n'est, peut-être pas se montrer trop indiscret que de dire que le seul reproche que 1'on fera à l'auteur des Souvenirs d'un vieux Romain c'est d'avoir été trop discret, de ne pas nous avoir plus longuement et plus souvent parlé de lui.même. Mais son petit livre enchantera quand même ses amis, paire qu'ils sauront trouver là tout éntière sa personnalité complexe et harmonieuse de savant et de poète et que M. de Nolhac se fasse l'historiographe du palais Farnèse ou qu'il écrive des .pages singulièremuent pénétrantes sur le divin Claude bliothèques que fréquentait sa jeunesse de rêveur studieux ou qu'il nous fasse vivre dans. l'intimité-des grands esprits dont il recueillait les vestiges, on se laissera charmer par une curiosité toujours érudiite, jamais pédante, par une prose et des vers où -demeure un reflet de cette lumière' de l'Italie qui, selon Chateaubriand1,, n'a- jamais été mieux vue que par des yeux française. Raymond Lécuyer

TRIBUNAUX A propos des « Vaines lorraines Rarement affaira fut- plus compliquée que celle qui, pendant uoa dizaine d'audiences, va occuper lié', rôle :de la 1™ chambre de la cour.

Il s'agit des usines de; Lorraine autrefois annexées-de Hagondaiige, Rombars et Après au coûta de 1919, l'Etat français mettait ce groupe U'-usines. dit « usinée de' Lorraine' >>, sous séquestre, et nommait liquidateur le général Bourgoin. D'autre part, la demande des autorités ministérielles, se constituais -un groupement d'industriels dit groupement des sinistrés du- Nord et de l'Est n, avec mission a'assurer l'achat, le placement et la vente <Uw prpduite sidéïwgi<jues des usin es séquestrée ou contrôlées.

Ce groupement rerçut des commandes des sociétés françaises-la Providence, les forges-aciéries de Longwy et autres sociétés métallurgiques, commandes qui ne furent exécutées que partiellement. ,D'oÙ le procès de- fiuaçai&ea oorttre* le groupement des sinistrés du Non et de l'Est, -lequel appelle en garantie le général Bourgoin, séquestre des usines lorraines, tandis que, de leur côté, les. groupements des i sinistrés, et le général Baurgoin appelleiit en garantie les usines lorraines..

L'affaire, répétons-le, durera. nombre de Le trtbunal de commerce, sai^n de l'affaire, condamna le groupement des sinistrés du Nord -et, de l'Est et le général Bourgoin, liquidateair dee usines lorraines, èa qualité, des provisions Wélevant à environ 70 millions.

C'est de ce jugement qù'il est aujpur»d'hui fait appel. M« Brunet, Saran, uontard, Hèninj .Bonnet, Evain, Raoul Rousset et Puybônnieux prendront la parole. Félix Belle

MARTIAL ET ARMAND

Robe-en crêpe, georgette géranium, travail de pastilles en même tissu •posées à clair. Ceinture drapée avec deux boucles émail et argent sur le côté.

Grand chapeau retevé devant en satin noir, avec grosse perle piquée devant, calotte drapée en feutre rsoir également.

Revue delà Presse L'aviation commerciale

Le directeur de la Navigation aérienne, le colonel J.-Th. Saconney, étudie dans la Revue de France le problème, « grave et passionnant entre tous », de l'aviation commerciale.

Reprendre, puisque la paix est revenue, le rêve pacifique des premiers adeptes de la navigation aérienne, rendre l'a.vion à sa destination la meilleur*, qui est de servir aux fins de la civilisation, c'est une tâche que la France, depuis l'armistice, a pris -à cœur d'accomplir. Pour tracer le réseau des routes de l'air, pour les équiper, pour en provoquer et en assurer la ̃fréquentation, elle n'a cessé depuié trois ans de déployer son énergie et son ingéniosité.

Quelle était la situation à l'armistice ? Plusieurs des nations belligérantes avaient puissamment travaillé constituer la future aviation marchande. L'Allemagne, l'Angleterre, ntalie, presque à leur insu, croyant ne créer que des routes de guerre, avaient en fait organisé, de 1914) à 1918, le§ principales routes de En France presque tout restait il. créer. Ce fut donc n» service d'Etat, le service de la navigation aérienne, qui conçut une politique d'enseontile, et d'abord dressa le programme d'établissement des routes nationales. Dès le lendemain de l'a^mietiee, en mai 1919, le tracé en était étudié, et, dès juillet 1918, le.? premières ressources budgétaires ume fois assurées, l'Etat lançait aie» ordres d'exécution.

Qu'est-ce qu'une route aérienne ? C'est une suite de relais offerts aux navigateurs entre leur base de départ et leur base d'arrivée.

Construire une rouie aérienne, c'est donc d'abord chercher aux deux points extrêmes <ïe la route et ettire ces deux pointe, à l'eepa cément requds, des terrains propres à être transformés en aérodromes. On devine quelle tâche complexe, longue, délicate représente une telle organisation dont le colonel Saconney expose les difficultés, et la méthode. Les résultats sont importants déja. Des cinq routes internationales prévues par le programme, quatre sont aujourd'hui exploitées Paris-Londres, Paris-Strasbourg, .Paris-Amsterdam, (avec bifurcation sur Lausanne) et la cinquième, Paris-Madrid, le sera. bientôt :~plusieuçs sociétés, filiales de puissantes firmes industrielles se préparent à cette tâche.

Pour ce qui est des routes vres l'Afrique, la ligne Toulouse-Rabat fonctionne depuis* trois ans. Le tronçon Antibes-Ajaeeio est exploité. En Afrique même, grâce aux marques d'intérêt que les Délégations financières de l'Algérie viennent de'tt'oinner à l'aviation commerciale, on peut compter que les premiers essais seront tentés dès cette année.

Parmi les chiffres qu© nous trouvons

JOSEPH PAQOIN

'Rqbe de crêpe' Rarysis moir.iet crêpe • marocain jaune. Ceinture Sphynx brodée bleu, argent et noir sur jaune.

Grande forme en paille « Tymbo », avec calotte pointue. La passe est traversée des deux côtés de longs paradis.

dans la, Revue de France, choisissons ceux-ci qui permettent de constater l'importance croissante du trafic aérien sur les ligves françaises

Nombre de passagers transportés. En 1919, 1,184 en 1920, 6,419 en 14,`,il (non compris le personnel du bord). Il convient d'inolquer ici le nombre des accidents sur 22,844 passagers, 16 tués, 4 blessés.

Tonnage des colis transportés. En 1919, 14 tonnes en 1920, en 1921, l'raftc postal. En 1919, 466 kilos en 1920, 6,039 kilos en 1921, 10,808 kilos. Les résultats déjà .acquis ont dépassé les prévisions des plus confiants, conout le colonel J.-Th. Saconney. On aurait bien mauvaise grâce à ne pas se montrer de l'avis de l'éminent spécialiste.

La monnaie en France

Le Tenips analyse lei rapport que la commission de contrôle de la ciMiuMàpn .monétaire vient d'ad-resser au président de la république. Dans ce compte rendu, on apprend des choses intéressantes et même imprévues. Ainsi, en 1921, pour la première fois depuis 1914, on a frappe dies monnaies d'or françaises

1,281 pièces de 100 francs, 202,359 pièces de 20 francs et 6,428 pièces de 10 francs d'une valeur nominale de 4 millions 239,560 francs.

Il s'agit seulement « de l'apurement d'iuin compte de versements de matières d'or effectués par la Banque de France en 1914 ». Ce n'est pas le signe d'une reprise des fabrications courantes de monnaies d'or.

En 1921, on n'a fabriqué en France aucune monnaie d'argent.

Le nombre total de jetons (d'aluminium) frappés en est de cârrespondant à une valeur nominale de fr. 50. En y ajoutant ceux qui ont été frappés iL la fin de 1920, on obtient le chiffre de, 78,216,661 jetons, correspondant à une valeur nominale de 88 millions fr. 50.

On a frappé pour 10,751,668 fr. 40 de monnaies de billon.

La commission indique, en outre, le ré.sultat ae la fabrication, en 1.918, 1919 et 1920, de monnaies divisionnaires d'argent au moyeu de la refonte de pièces démonétisées à l'effigiie de Napoléon III lauré. La valeur totale de ces pièces transformées de 1918 à 192Q s'est élevée à environ 72 millions aie îrctncs, et leur refonte a donné lieu à 1a fabricatian d'un contingent total de pièces divisionnaires de'près de 67 millions 1/2 de francs. On voit qu'il en est résulté, relativement à la valeur nominale, une perte d'environ 4 millions 1/2, à laquelle il faut ajouter près de 1 million 850,000 francs pour les frais de transformation et lo prix du cuivre qui a été ajouté pour parfaire l'alliage.

Parfaire l'alliage évidemment c'est le terme propre, mais parfois la termef propre est le mot drôle.

R. L.

Chapeaux printaniers Il n'y a plus de saison pour les cba.peaux. Ainsi que le disait spirituellement M. Yves Mirande dans la causerie qu'il fit avec M. Rip sur la mode, les femmes mettent des chapeaux de velours l'été et de la paille en décembre.

Ce qui est certain, c'est que les débute de saison leur sont prétexte à renouveler leur.toilette et les chapeaux sont les premiers élus.

Il me faut donc vous donner les derniers tuyaux, je les ai puisés chez Verlaine le plus Parisien des modistes. Voici des fleurs, des feuilles et des branches. m'a-t-il dit:

Garniture tout indiquée pour les capelines, les-cloches qui se porteront plus. que jamais..

Création VERLAINE

N'est-elle pas délicieuse, celle dessinée ici avec fond de paille noire et passe de feutre jaune bordée de ciré hoir, enguirlandée de fruits jaunes et noirs ? Le feutre nous revient avec le soleil, On en portera énormément, soit comme passe, soit comme ca- lotte, allié à la paille.

Qu'elles sont seyantes, ces immenses cloches de paille « Tymbo » la paille en faveur que Verlaine nous montre en tons clairs, car les couleurs vives dominent. Notons comme garnitures des broderies de perles, des rubans tressés, des voiles de dentelle. Finies les plumes.

Et admirons encore de pimpants bretons qui ajouteront à la grâce de nos trotteurs.

R.

A

La mode actuelle nous de- mande d'être minces. Faisons' tous nos efforts pour le deve-i ni. Notre tâche sera facilitée! en adoptantla gaine Parabèrei qui donne à la silhouette une ligne fine, svelte, d'une sou- plesse exquise, tout en ne conn primant pas les organes;

Faite en tissu spécial, élaa- tique, ajouré, elle se fait suil mesures et atteint la. perfeetion» Elle se trouve chez Para- bère, 12, rue Tronchet (près lit frladeleine).

A

Les élégantes sont due plus en plus se- ̃ iduitee i,paj.vle*< « Grisina ̃- », cet admirable maintien-gorge breveté, invisible, dont elles ne peuvent plus se passer. Moulage parfait, il donne la poitrine une forme idéale. Indispensable 'pour lé sport; lai danse, il est parfait pour les décolletés. Pour tous renseignements, s'&diresser Mme Aïassa, 7 square Théophile-Gautier. Tel' Auteuil 29-73.

LES PREMIERES Gïmnaqe. Reprise du Voleur, pièce ed trois actes, de M. Henry Bwnetcin. Le Voleur, que vient de reprendre: brillamment le Gymnase, est une des meilleures pièces de M. Bernstein je ne sais même. pas; si ce n'est pas la meilleure, car elle ne présente pas les oaractères absolus, brutaux que Fauteur a campésl par la suite. Quel voyons-nous, en effet, dans les trois actes du Voleter ? Un père d'une telle indulgente bonté qu'il refuse da s'incliner devant l'évidente infamie de son fils une beUen mère qui adore le fils de son mari coma mie si elle en était la mère véritable un jeune homme qui, par amour pour, une femme, assume le poids d'une effroyable aûcusation et s'avoue coupable par pur esprit chevaleresque un mari qui n'hésite pas~à mépriser la femme qu'il adore dès le moment où il api prend qu'elle a commis un vol et en. fin, cette voleuse elle-même qui trouva son excuse dans ce fait qu'elle a accom^ cli son crime dans l'exaltation del aceà amour conjugal. N'estai pas vrai qu'i M. Bernstein dépeint l'humanité soua des couleurs moins noires que dans autres pièces? » Et quelle virtuosité dans cd deuxièmëf acte qui, à l'aide de deux personnages seulement, le mari et la femme, tien l?i spectateur haletant Au point de vue du métier dramatique et aussi de l'inn tértt de la pièce, il y a là une vrai Et maîtrise. C'est Mme Simone qui, de reohef,. nous présente sa magnifique création diel Marise, l'amoureuse qui vole pour se faire plus belle aux yeux de son mari; elle est. sensible et vibrante, elle vit av intensité ce. rôle de femme traquée et détraquée à/jui l'amiour a fait perdre M. Alcover iouait pour la premiièniii fois Raymond î^grardei le rôle du châtelain volé, créé par Huguenet il a parut d'abord mal à l'aise au début de lift pièce il a'est ensuite ressaisi et a été très émouvant dans l'amour paternel aveugle et la tendresse emportée d'e si héros. M. Jean Worms a réalisé uàj mari plein de dignité et dominant ses' Mme Yolande Laiïon apparaît exquise dans un rôle de jeune femme élégante et dévouée. M. Noyelle joue avec chaleur le jeune amoureux, et M. Numèa est excellent de pittoresque dans le rôl0 du policier Gondoin. Louis Schneider

Nous rappelons à nas Abonnés qu'ils peuvent effeetuer leur renouvellement d'abonnement par versement à notre. Çomote Chèque Postal 2§3-?4j Paris.


On raconte que.

Hier matin, dans l'immense vaisseau de l'Opéra transformé en uni dancing gigantesque, on travaillait avec Sevre des éauipes d'électriciens, de menuisiers, de tapissiers achevaient La décoration de la salle pour le bal Molière. M, Gabriel Astruc, qui avait bien voulu prodiguer au dernier jour son expérience éclairée de grand organisateur, recevait M. James K. Hackett, l'illustre tragédien américain, qui avait consenti à venir figurer dans l'apothéose de Molière, lorsque M. Firmin Gémier arriva. On n'a pas oublié que, l'an passé, ces dieux grands artistes interprétèrent ensemble Othxlla à l'Odéon ils se retrouvèrent, avec joie et échangèrent la plus cordiale et la plus affectueuse poignée dit main. M. James K. Hackett a prié M. Gémier ce matin même à déjeuner. !De cette réunion intime ne sortira-t-il pas un grandiose projet ?.

Les amateurs de grand art peuvent 'se réjouir la belle tragédienne lyrique J.ucienne Bréval interprétera dimanche, au concert, Le Crépuscule des Dieux. L'inoubliable créatrice de Pénélape retrouvera le succès habituel qui accueille son interprétatiou pathétique de l'ouvre de Wagner.

C'est le dimanche 14 mars, sous la présidence de M. Robert de Flers,. de ¡l'Académie français, qu'aura lieu la manifestation donnée par la Société des Amtis de Catulle Mendies, en l'honneur de ,la. Jeunesse littéraire française. On fêtera, ce jour-là, MM. Henry Jacques, Antoine Orliac, Jules Supervielle, Charles Tillac, Mmes Isabelle Sandy et Pernette Gille, MM. 'Càrdilhac, Ghadourne, Benjamin Crén mx, L.-L. Martin, Martial Pièchaud, Denys Amiel, Boussac det 'Saint-Mario, Ph. Fauré-Fnéimiet, Andrée Obey, Paul Raynal et Jean Sarment. G'est un beau palmarès.

Jacques Brindejont-Oflenbacb

Une Grande Première

AU THEATRE DES NOUYRAUTÉS Deux hommes d'esprit, deux auteurs dramatiques de grand talent, MM. Romain Coolus et Maurice Heonequin,, ^paneront, !après-demain vendredi, en soirée, au théâtre des Nouveautés, une pièce nouvelle en trois actes: Diane au Bain, laquelle sera interprétée par une troupe qui comprend les meilleurs artistes de Paris: 'Mmes Marguerite Deval, Régina Camier, M. Tarride, Mmes Janine Ronceray, Lucile Nobert, Andrée Barelly, M. Hiéronymus. La location est ouverte et l'on peut retenir ses places par téléphone: Bergère 52-76.

Rappelons que c'est dans la soirée de demain jeudi que sera donnée, à huit heures et demie, la répétition générale à bureaux fermés de cette comédie.

Transies Théâtres: Ce'soir

A l'Opéra, à 8 heures, Rigoletto (Mmes J. CampredJbin, Arné MM. Duclos, Rasnbaud, dresse, Narçon). Chef d'orchestre, M. Vigna. Suite de danses (Mlle- Zambelli, M. Albert Aveline). Chef d'orchestre, M. Henri Baisser. A la Comédie-Française, à 8 h. 45, Le Marquis de Priola (MM. Charles Gra.nval; Paul Numa, Fresnay, Dorival, Drain, Le Bargy, Falconnier, Chaize Mmes Cécile Sorel, Valpreux, Gabrielle Robinne, Roussel).

A l'Opéra-Comique, à 8 heures, Manon (Mlles Myrtal (début), Sonia Pavloff MM. Charles Friant, Baugé, Allard). Chef d'orchestre, M. Catherine.

A l'Odéon, à 8 h. 30, Les Misérables (MM. Desmoùliiis, Rager Vincent, Darras, Maxime Léry, Daiuvillier, Chaumont Mines Kerwich, Nivette, Eugénie Noris, S. Théray).

A la Gaïté-Lyrique. à 8 h. 25, Les Bri.gands (MM. Jean Périer, H. Jullien, floques Mmes Jenny Syril, Marthe Ferrare et M. Gi- rier). Chef d'orchestre, M. P. Letombe.

Aux Variétés, à 8 h. 30, La Revue des ^Variétés, (Mlle Jane Marnac, MM. Félix Galipaux, Raimu, Paùley. Koval Mme Thérèse tDorny et M. Signoret).

A la Porte-Saint-Martin, à 8 h. 15, Cyrano de Bergerac (Mme Gilda Darthy MM. Pierre Magnier, Louis Gauthier. Charles Lorrain. Il. Praxy).

Au Vaudeville, à 8 h. 45, La Chair humaine (Mme Jeanne Granier, M. Félix Hu.guenet, Mmes S. Munte, Falconetti, MM. JeanSUvestre, Polack, Marcel André et Francen). Au Gymnase, à 9 h., Le Voleur (Mmes Simone, -Yolande Laffon MM. Jean Worms, Alcover, Numès, Noyelle, Montclair).

Au Palais-Royal, à 8 h. 30, Le Chasseur de chez Maxim's (MM. Le Gallo. Guyon fils, Bressol, Gabin Mmes Templey, Peuget, Massare, Renard, Deslys).

A-;4a, Renaissance (i8h. 45, La Danseuse k rouge (Mme Cora Laparcerie, M. Georges Co.lin, Mmes Dorvalley, Henriette Miller MM. Mercier, Carpentier).

Aux Bouffes-Parisiens à 8 h. 30 Dédè (M. Maurice Chevalier, Mlles Alice Cocéa, MaCuy-Varna MM. Baron* fus, Hemdey et UrAu Théâtre de Paris, a 8 h. 30, La Pou session (Mlles Yvonne de Bray, Sylvie MM.

FEUILLETON DU «GAULOIS» DU 1er MARS 1922

WINESBURC OHIO

L'Homme de Dieu (HISTOIRE EN QUATRE PARTIES)

PREMIÈRE PARTIE

SUITE

Il sera sans doute difficile pour les hommes,et les femmes d'une époque plus récente de coinprendlre Isaï Bentley. Depuis uni demi-siècle, un immense changement s'est accompli dans la vie de notre peuple. En réalité, c'est une véritable révolution qui a eu lieu.. L'entrée en scène de l'industrialisme, escorté de tout le tintamarre des affaires, les cris perçants des millions de voix nouvelles qui ont traversé les mers%pour venir jusqu'à nous, l'arrivée et le départ des trains, la naissance des cités, la construction des lignes de tramways interurbaines qui tracent leur réseau à l'intérieur des villes et 'relient entre elles les fermes des environs, et enfin., ces temps derniers, l'apparition des automobiles, tout cela a pro-

Paul Capellani, Paul Bernard Mme MarceUe Lender et M. Maulpy). A l'Athénée, à 8 h. 30, Le Paradis fermé (Mmes Edmée Favart, Soria, Beylat MM. Lu. cien Rozenberg, Arnaudy, Gallet).

Au Théâtre Mogador, à 8 h. 30, Monsieur t'Amour (MM. Francell, Massart, Rollin; Mmes Brigitte Régent, Andrée Alvar, Suzy Vinker). A l'Apollo, à 8 h. 45, You-You (MM: Morton, Faivre, Lenoir Mlles Simone Judie, Mary,Richard, et M. Robert Burnieri. AU Nouvel-Ambigu, a 8 h. 30, La Flamme (Mmes Polaire, Lucy Mareil MM. Toulout, Jean d'Yd et Pierre Bi'wichar). Matinées jeudis et dimanches.

Au Théâtre Sarah-Bernhardt, à 8 h. L'Aiglon (Mme Vera Sergine, M. Jacques Grétillat, Mme Marcelle Pramee, M. Jean Cla.rens).

Au Théâtre Marigny, à 8 h. 45, My Love Mon Amour (Mmes Germaine Risse, Denise Hébert, Alice Granville MM. Palau, Puyjagarde, Cazalis, Villa, Dayle, Pizanl). Au Théâtre Femina. à 8 h. 30, spectacle de la Petite Scène, La Foire de Saint-Germain, de Dancourt Le Prince travesti ou L'Illustre aventurier, de Marivaux. Au Théâtre des Champs-Elysées. à 9 h., The Symo Synco. Orchestra and Singer s. A la Comédie des Champs-Elysées, à 8 h. 45, Le Mangeur de rêves ,(M. Georges Pitoeff et sa compagnie.

Aux Capucine», à 9 h. 15, Simone cal comme ça (Mmes Gaby Morlay, Monthil, G. Béry et Mérindal MM. Rerthez, André Luguet, Cousin, Saulieu, etc.).

Au Théâtre Antoine, à 8 h. 45, L'Heure du Berger (Mme Marthe Régnier, MM. Lagrenée, Gildès, Mmes Marie Laure, Sabrier, Peyrens, Jourdan et M. Cazaux).

Au Théâtre Eden, à 8 h. 30, Un coup de téléphone (MM. Max Dearly, Ch. Gibard Mmes J. Saint-Bonnet, .Alice Cla:rville), Matinées dimanches et fêtes à 2 h. 30.

A la Potinière, à 9 heures, Banco (Mme Charlotte Lysès, MM. André Letaur, Jules Berry, "Nicolle, Duribert, Dervey, Mlle San Marino).

Aux Deux Masques à 8 h. 45. La Mou-

che, La Tète, Le Placard, La Peur (M. Mévisto. Mlle Derval), Nuit d'alerte.

Au Théâtre Albert-I«, à 8 h. 30, Un Million dans -une main d'enfant (M,me Marfa Dhervilly; MM. Rognoni, Bobidor, Mme Darcet et la troupe enfantine).

Au Théâtre Caumartin, à 8 h. 30, Le Poulailler (MM. Henry Burguet, Jean Faurens, Fichet, de Garcin Mmes Ninon Gilles, Rose Harry-Baur, Suz. Delvé).

Au Théâtre Daunou, à 9 heures, Le Bonheur de ma femme (M. Victor Boucher, Miles Jane Renouardt, Loury MM. Lurville, Bélièrés Mlle Marken et M. Barrai). Au Théâtre des Arts, à 8 h. 45, L'Autre Fils (M. A. Dubosc, Mmes A. Mégard, S. Frévalles,«MM. Ch. Boyer, Maury fils, Mlle Leclerc et M. Arvel).

-*Au Nouveau-Théâtre, a 8 ,h..15, Anna Orghesko (M. H. Duval, Mme S. Vonnel). Un Homme (M. Dupeyron, Mlle Renée Rey). Robignot (MM. Finaly, Vermez, Cousin). Au Trianon-Lyrlque, à 8 h. 30, Véronique (M;mes M. Evrard, V. Rauly, J. Ferny MM. Baldassari, José Théry, Léon Jouoert, Cardon).

A l'Opéra

Mme J. Campredon, très applaudie récemment à sa rentrée dans le rôle de Gilda, de Rigoletto, chantera ce rôle pour la seconde fois ce soir aux côtés de MM. Duclos, Rambaud, et sous la direction de M. Busser. :x

Six représentations de Boris Godounov seront données les 8, 10, 13, 15, 17 et 20 mars. C'est la première fois que cet ouvrage, à juste titre célèbre, paraîtra a Paris en langue française et dans une série régulière de repnésentations. Il sera particulièrement intéressant d'apprécier l'interprétation de M, Vanni-Marcoux dans un des rôles les plus intéressants de la musique moderne, auquel le chanteur russe Chaliapine avait dû jadis le meilleur de sa gloire.

Auprès de M. Vanni-Marcoux, en représentations, dans le rôle de Boris Godounov, da drame musical de Moussorgsky, le rôle '.le l'usurpateur Dimitri sera interprété' par M. H. Sulliyap. Le rôle, fort important aussi pur la' coimpbsltion, du princé Chouisky a été confié à M. Faber-t. Le mqine fugitif Variaam aura pour interprété M. Gresse, et c'est .M.' Huberty qui prêtera au pieux Pimène ses accents émouvants.

x

Vendredi prochain, c'est une artiste d'origine espagnole, Mme Maria Llaàar, qui, de passage à Paris, paraîtra sur la scène de l0péra dans le rôle d'Aida ;'le rôle d'Amneris sera interprété par Mlle Sadoven ceux de Radam.es et d'Anionasro par MM. de Equileor et Fornichi. L'orchestre sera dirigé par M. Arturo Vigna.

Mlie Raymonde yisoonti chantera samedi prochain le rôle de Marguerite, de Faust. ses côtés, nous entendrons Mlle Courbières, MM. Rambaud, Gresse et Tessié.

A la Comédie-Française

Voici les spectacles annoncés pour la journée de demain jeudi en matinée, l h. 3J (abonnement billets.blancs), Mariôn de Lorme, de Victor Hugo en soirée, à 8 h. 45 (abonnement), L'Etincelte, d'Edouard Pailleron, et Le Paon, de M. Francis de Croisset.

A l'Upéra-Comique

M. Stroesco, complètement rétabli, reparaîtra demain soir dans Pelléas et luêlisande. Mme Marguerite Carré, admirable Mélisande M. Henry Albers, Mille Calvet et M. Azéma seroitt,avec lui les les principaux interprètes du chef-d'œuvre de Claude Debussy. M. Albert Wolff dirigera l'orchestre.

A l'Odéon

Le Molière de MM. Jean-José Frappa et Du•puy-Mazuei ne comptera pas moins de trois actes et six tableaux, qui évoqueront les,étapes parfois si douloureuses de la vie de notre grand comique. Nous avons dit que M. Gémier lui-même interpréterait le rôle de Molière. Le nouveau directeur de l'Odé'on sera, dans cette création, entouré de toute sa troupe, tant la distribution de cette œuvre est importante.

'x'

C'est le peintre Guy Arnoux qui exécutera les maquettes,des costumes et des décors de La Dent rouge, de M. Lenormand, qui passera vraisemblablement dans le courant du mois d'avril.

duit un changement effrayant dans les vies et dans les manières de penser de notre peuple de Mid- America- Les livres, si faiblement conçus et si mal écrits qu'ils puissent être à notre, époque de précipitation, se répandent dans tous les foyers les magazines circulent par millions d'exemplaires, les journaux 'sont partout. De nos jours, un fermier quii-se chauffe près d'un poêle, dans une boutique de village, a l'esprit rempli jusqu'aux bords des paroles des autres. Les journaux et les magazines l'ont pompé à fond. Une grandie partie de la vieille ignorance un, peu brutale, qui présentait en somme un côté de belle innocence enfantine, a disparu pour toujours. Le fermier à côte du. poêle est le frère .de l'homme des villes. Si vous l'écoutez, vous vous apercevrez qu'il parle avec autant d'abondance et d'absurdité que nos meilleurs citadins.

Dans les districts Duraux dU! MiddleWest, au temps d'Isaï Bentley, c'est-àdire pendant les années qui suivirent la Guerre Civile, il;n'en était pas ainsi les gens travaillaient trop pour pouvoir lire.

Ils n'éprouvaient nullement le désir devoir des mots imprimés sur du papier. Pendant qu'ils labouraient les champs,, des pensées vagues, à moitié informes, s'emparaient quelquefois d'eux. Ils croyaient en Dieu e,t au pouvoir qu'avait Dieu de contrôler leurs vies.

Ils s'assemblaient le dimanche dans les petites églises protestantes pour entendre parler, de Dieu et de son oeuvre- Les églises étaient alors le centre de la vie intellectuelle et sociale. L'image de Dieu te-

A la Renaissance

Les représentations de La Danseuse rouge se. poursuivent dans le. succès le plus considérable et il est sans conteste que cette pièce pittoresque est et restera la grande attraction de la saison. Mme Cora l.aparcerie, par clat de son interprétation incomparable, ajoute à l'attrait, déjà si grand, du spectacle il faut avoir vu cette grande artiste dans le rôle tourmenté de Toutcha. Dans celui du bâtonnier Brégyl, M. Georges Colin remporte chaque soir un succès très personnel. x

M. Georges Colin a signé un nouvel engagement pour toute la saison prochaine avec Mme Cora Laparcerie.

Au théâtre Edouard-VII

Malgré le succès persistant du Misanthrope, des engagements antérieurs obligent ce théâ- tre à n'en plus donner que seize représentations, y compris les matinées des jeudis et dimanches. Le grand comédien Lucien Guitry, qui est acclamé tous les soirs, ne jouera donc-plus que jusqu'au 12 mars inclus. Les pourparlers, pourtant très avancés, engagés entre le directeur du Vaudeville, M. Victor Silvestre, et une grande firme cinématographique américaine, ont été brusquement rompus avant-hier.

A la veille de la répétition générale de Paris ou le Bon Juge au théâtre Michel, évoquons un instant l'affiche de la création qui réunissait dans' les principaux rôles Mlles Alice Bonheur, Germaine Gallois, MM. Charles Lamy et Victor Henry. A la reprise que nous offriront vendredi MM. Trébor et Brigon, il ne reste de la distribution primitive que M. Charles Lamy, l'inimitable Pâris. Le rôle de Mlle Alice Bonheur sera tenu par Mlle Edmée Favart, celui de Mlle Germaine Gallois par Mlle Germaine Huber, et le personnage créé par M. Vdctor Henry sera repris par M. George.

Avec la pièce de M.Régis Gignoux, dont nous parlions hier, le prochain spectacle du GrandGutgnol se composera de L'Ombre d'une fleur, de M. E. Laumann, et de La Maison des. hommes vivants, un drame que M. Pierre Rehm a tiré du roman de M. Claude Farrère. Il est bien possible que M. Yves Mirande change une fois de plus encore le titre lie l'opérette qu'il ira bientôt faire représenter au théâtre Daunou, car Ta Bouche a cessé de plaire à l'auteur de Simone est comme ça' M. Jacques Copeau retient la date du mercredi 8 mars, en matinée à 2 heures, pour la répétition générale du spectacle russe qu'il a bien voulu accueillir. Ce jour-là, nous verrons L'Amour livre d'or, comédie en trois actes, du comte Elexis Tolstoï, traduction de Daumesnil de Gramont, et La Mort joyeuse, de Nicolas Evreïhof, traduction de Denis Roche.

Cette dernière pièce, qui a été tout récemment ajoutée au programme, est extrêmement courte. Elle sera costumée et décorée par les soins pieux de M. Alexandre Schervaschidzé, qui fut naguère décorateur en chef des théâtres impériaux..

La répétition générale de Popaul et Virginie aura lieu dans l'après-midi de jeudi prochain au théâtre Albert-le', où la pièce de M. Alfred Machard sera, à partir de cette date, réguliè- rement représentée au cours de matinée enfantines.

La Chimère nous présentera bientôt la traduction française d'un drame de Schalom Asch écrit par l'auteur en langue, hébraïque. Cette pièce fut récemment jouée en langue italienne par M. Alfredo de Sanctis et sa compagnie à la Comédie des Champs-Elysées. On a tout dernièrement fêté les quatrevingt-trois ans du fameux ténor Victor Capoul, qui vit désormais retiré sur la Côte d'Azur, où il se distrait, paraît-il, en écrivant ses mémoires.

M. lrénée Mauget vient de recevoir une pièce.de M. André Lamandé -£'Heure de Cypris, que nous verrons sans doute prochainement au Nouveau-Théâtre.

Mme Régina Badet et M. Pierre Pradier, qui ont récemment joué avec succès à Touloa et à Nice L'Occident, de M. Henry Kistetoaeckers, iront prochainement interpréter La Passante, à Bruxelles.

Dans le louable but de réaliser le groupement professionnel unique dont nous avons parlé, une réunion de tous les artistes dramatiques, lyriques et cinématographiques aura lieu le lundi 13 mars, à 4 heures, pour examiner les statuts de la nouvelle société', Le lieu de cette réunion ,sera ultérieurement fixé. ûNE MONNAIE RARE

et qui va remplir de joie les numismates, c'est la nouvelle pièce de 0 fr. 10 en or 1. Cette pièce est assez rare par le temps qui court. Mais la célèbre pièce LE CHASSEUR DE CHEZ MAXIM'S est unique au monde, et jamais un spectacle n'a été plus amusant et n'a fait rire autant au théâtre du PALAIS ROYAL. DEMAIN MATINÉE A 2 H. 30

̃» A MOGA-DO-R

Demain jeudi, samedi 4,

jeudi 9, samedi 11 mars, à 15 h. 30 QUATRE MATINEES DE DANSES

MARIA RICOTTI MALKOVSKY « Le Rêve dans les Jardins

aux Mille Parfums »

Ballet chinois inédit de CLAIRE Gérard Musique de Léon Moreau

VAN DU F* EN

dans le ballet hindou

TARIF ORDINAIRE DES PIACES DU THEATRE MOGADOR f

nait une grande plesa dans le cœur, des hommes.

C'est ainsi que, né avec urne imagination vive et portant en soi une grande ardeux intellectuelle, Isaï Bentley s'était tourné vers Diew de toute son âme. Quand la guerre lui enleva ses frères, il vit dans cet événement la main divine. Quand son père tomba malade et ne put continuer à diriger la ferme, il considéra. cela aussi comme un signe die Dieu. A la ville, lorsque la nouveLle lui parvint, il erra. le soir dehors, en songeant à l'événement, et lorsqu'il fut retourné chez ses parente et eut mis, en train les travaux de la. ferme, il reprit l'habitude de sortir la nuit. Il allait se p.romener dans. les bois et sur Les collines en pensant à Dieu.

Au cours de ces promenades, la place qu'occupait sa propre image dans certain plan divin) grandissait à ses yeux. Il devenait avare et s'impatientait de ce que la, 'ferme contînt seulement dieux cent cinquante hectares. S'agenouillamfc à l'angle d'une barrière, au bord d'un pré, il lançait sa voix dans l'espace silencieux et, levant les yeux, il voyait se déverser sur lui la lumière des étoiles.

Un soir, quelques mois après la mort de son père, à l'époque où sa femme Katherine devait accoucher d'un moment à l'autre, Isa.ï sortit de chez lui et s'en alla faire une longue promenade. La ferme Bentley était située dans un petit vallon.'amrosé par la Wine, et il suivit les bords de la rivière jusqu'aux limites de sa propriété, puis à travers les champs de ses voisins. Pendant cette promenade, il vit tour à tour, s'élargir et se rétrécir la val-

«t UN NOUVEAU SYNDICAT c'est le syndicat des hypocondro-pessimistes, qui, rongés par le succès toujours croissant de DEDE, avec Maurice CHEVAUER, aux BOUFFES-PARISIENS, et verts de rage devant son éternel maximum, estiment que c'est un scandale et réclament des sanctions.

DEMAIN MATINÉE A 2 H. 45 U-t-ii vu LE BONHEUR! ïA-t-ellevu? DE MA FEMME ^THÉÂTRE DAUNOU: 7, rue Daunou Tél. Louvre 36-74 Directrice: JANE RENOUARDT z avec

Victor BOUCHER, Jane RENOUARDT et BARRAL Dans les Music-Jtalls, Concerts et chez les Chansonniers

Aujourd'hui

A l'plympia, en matinée, à 2 heure? même spectacle que le soir.

La première de ce soir

Aux Deux-Anes, à 9 heures, première représentation du nouveau spectacle Deux clients, sketch de M. Jules Moy, interprété par l'auteur. Ruons gaiement, revue interprétée par MM. Roger Ferréol,, André Dahl, Mlles France Martis, Olga Lekain, Loulou Hégoburu, Alny, MM. Georges Merry et Paul Colline dans les principaux rôles.

Ce soir

Aux Folles-Bergère, à 8 h. 30, Folies- sur folies, revue à grand spectacle, en deux actes et, quarante tableaux, de M. Louis Lemarchand.

A l'Olympia à 8 h. 30, Perchicot, les Huxter, les Albertini, les Mogador, Lucky, le Singe entant Charlot, Judaix et 10 attractions. L>3 5 à' 7, thé dansant. Entrée 3 fr. Au Rasino de Paris, à 8 h. 30, Forts en L'air (Mlle Mistinguett MM. Boucot, Earl UiSlie, Oy-Ra, Ran'dall, Dutard, Mylton; Mmes Myro, Louvain, Rahna, Dubas).

Au Concert Mayol, à 8 h. 30, Parts-Scandates. revue en deux actes et vingt-cinq tableaux, avec la célèbre artiste Trouhanova (au 7e tableau le Palais des Visions). A la Cigale, a 8 h. 3Q, Batignolles-CigaleOaéon, revue à grand spectacle, de MM. CI('.ment Vautel et Max Eddy (M. Gémier, Mlles Georgette Delmarès et Berthe Plantade). A Ba-Ta-Clan, à 8 h. 30, De toutes les cou. leurs (MM. Cariel, Baudin, dames Mlles Lam.bell, Padowa et M. Balatzoff).

A la Gaité-ftochechouart, a 8 h. 30, On d remonte:Mile Marguerite Deval, MM. Dorville, Saint-Granier, Méret Mmes Ch. Martens, Renée Guyot, A. Soulié et Fabris). A l'Alhambra, (Roquette 0-10), à 8 h. 30, les Lions, les frères Hanlon, Fuji Family, Esther Lekain et,les 5 Kaeths. 10 attractions. A la Pie qui Chante à 9 heures, les chansonniers Ch. Fallot, la virtuose Y. Curtl, Noël. l)é. dé.binons revue (M. Ch. Fallot. la danseuse la Bordina).

A la Lune Rousse, à 9 heures, Bonnaud, Hyspa, Michel, Secrétan, Clérouc, Spark, de Soutter. Vilrigolons (Mlles Denise Cam, Yvonne Drawys, Marguerite de Barbicux). A la Boite à Fursy, à 9 heures, Paris sans Gênes (Mlle Missia, M. Paul Ville, Mlles Feyrou, Kitty Kelly, Lebergy et les chansonniers, Chansons nouvelles par Fursy, etc. Au Perchoir, à 9 heures, Paris la Nuit (Jean Bastia, Mlles Lisette de Beer, Hetty, Burgan, Efrenaova, MM. Tré-Ki, Geo Lastry, Lemarguy, Loysei).

Au Cirque de Paris, (Saxe 31-90, Métro Ecole-Militaire), à 8 h. 30. Nouveau programme. 15 attractions. Matinée jeudi et dimanche Places 1 fr. 50 à 12 francs.

Dans les Cinémas

Aujourd'hui

A la salle Marivaux (Louv. 06-99), à 2 h. 30 et 8 h. 30, L'Aiglonne (2° épisode), Le Prince cow-boy, Révoltée. Intermède musical. Attraction Akebono Family, troupe japonaise. A Madeleine-Cinéma, à 2 h., 5 h. et 8 h. 30, L'Atlantide avec l'orchestre Lachaume. (Location sans augmentation.)

C'est très probablement à la salle Marivaux que nous verrons en octobre prochain le dernier film de Griffith, En avarrt vers l'Est, dont d'aucuns parlent déjà comme d'un chef,On sait que Charlot, Grif fifrh, Douglas Fairbanks et Mary Pickford ont formé une association afin d'exploiter eux-mêmes leurs films. Avec Nasimova, qui vient de se joindre à eux, ils se proposent de tourner la Salome d'Oscar Wilde.

Dans lesBancings et Ailleurs Aujourd'hui v

A l'ApolIo, de 4 h. 45 à 7 h., thé dansant. Deux orchestres, Ferrer-Filippoto et Raffit. Dix professeurs. La plus belle salle de Paris. Au Moulin-Rouge (place Blanche), à 4 h: 30 et 9 heures, bal spectacle Les Martiens sur la T'erre. Ballets. Attract. Soupers. Chez Shéhérazade, dans son palais des Mille et une nuits (16, Faubourg-Montmartre, téléphone Louvre 09-14), les Batutas, orchestre brésilien. Thés, dîners, soupers. Direct. Duque. Chez Charly (cabaret de l'Opéra. 7, rue de la Michodière), à partir de 5 heures. Au Palais de Glace .(Champs-Elysées), l'après-midi et le soir, patinage sur vraie glace. Salon de thé, 3 orchestres. Attractions.

100, De grandes étendues de champs et de bois se déployaient sous ses yeux. La lune sumgit de derrière les nuages. Alors, grimpant sur un coteau, il se mit à réfléchir.

Isaï songeai que tout le pays qu'il venait de traverser aurait dû lui apparientr, puisqu'il' était le vrai serviteur de Dieu ensuite à ses frères morts, il les blâma de n'avoir pas travaillé plus durement et acquis davantage. Devant lui, dans le clair de lune, la petite rivière roulait sur des cailloux, et il rêva à ces hommes des anciens temps qui, comme lui-même, avaient possédé deys troupeaux et des terres.

Une impulsion fanatique, où se mêlaient la crainte et l'avidité, s'empara d'Isaï Bentley. Il se remémora comment, dans les vieilles histoires bibliques, le Seigneur était apparu à l'antique- La,ï et lui avait dit d'envoyer son fils David à l'endroit de la vallée d'Elaih où Saül et les hommes d'Israël se battaient contre les Philistins. Dans l'esprit du nouvel Isaï se forma la conviction que tous les fermiers de l'Ohio qm possédaient des terres dans la vallée de la Wine étaient des Philistins et des ennemis de Dieu. «Supposons, se murmura-t-il, à luimême, qu'il survienne parmi eux un homme qui, comme Goliath, le Philistin de Gath, serait capable da me vaincre et de m'enlever mes possessions, » Il éprou>vait par Timagimation la frayeur amiollissante qui, pensait-il, avait dtû peser sur le cœur de Saül avant l'arrivée de Davidi. Se levant brusquement, il se mit à courir dans la nuit. Tout en courant, il lançait un appel vers Dieu

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A la Chanson Française (3, rue Récamier, à 4 h. 45, cinquième mercredi artistique de l'hlistoire de la chanson, de 1870 à 1914, au profit des bibliothèques populaires d'AlsaceLorraine. Conférence par M. Couyba, ancien ministre, avec audition de Mme Esîiher Lekain, MM. Quivel, Maader et René de Buxeuil. des Conférences:

Aujourd'hui

A l'Université des Annales (au Colisée, 38, avenue des Champs-Elysées), à 3 heures, La Télégraphie sans fil son présent, son avenir; conférence par le général Ferrié. Un concert donné de la tour Eiffel sera transmis à l'Université des Annales par la T.S.F. Hier, à l'Université des Annales, M. Claude Farrère continuait sa série de conférences par une promenade à la capitale de l'Islam, Stamboul, la fille pure et austère de Byzance. Ce fut un grand succès et le public ravi se promettait en sortant de relire ce beau voyage dans Conferencia.

Nicolet

Chronique Immobilière Nous appelons aujourd'hui l'attention de nos lecteurs sur les intéressantes affaires- suivantes

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Jehovah des armées, criait-il, envoie-moi cette nuit un fils sorti des entraillee de Katherine. Que ta grâce se pose sur moi Envoie-moi un fils à qui je donnerai le nom de David, afin qu'il m'aide à arracher toutes les terres des mains des Philistins et à m'en servir pour Ton bien et pour rédification de Ton royaume ici-bas.

DEUXIEME PARTIE

David Hardy, de Winesburg en Ohio, était le petit-fils d"Isaï Bentley, le pro.( priétaire des fermes Bentley. Arrivé à l'âge de douze ans, il alla vivre dans la vieille maison familiale. Sa mière, Louise Bentley, la petite fille qui était venue au monde la nuit où Isaï courait à travers champs en implorant de Dieu la naissance d'un fils, avait passé à la ferme toutes ses jeunes années et avait épousé John Hardy de Winesburg, qui se fit banquier. Louise et son main ne vivaient pas en parfaite intelligence et tout lei monde s'accordait à jeter le blâme sur elle. 'C'était une petite femme aux yeux gris perçants et aux cheveux noirs. Elle avait été sujette) dès l'eaf nce à des accès de fureur et, quand telle n'était pas colère, elle restait le plus souvent morose et taciturne. A Winesburg, on disait qu'elle buvait. Son mari le banquier, homme prudent et rueé, s'efforçait pourtant de la renctre heumusé. Dès qu'il eut commencé à gagner de l'argent, il lui acheta une grande maison de brique rue Elm, à Wines-

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NOTES D'UN. CuftlEUl Séquestre Goetz, Wendlandi et Hertz Les tableaux modernes faisant l'objet dit séquestre Gœtz, Wena'land' et Hertz, viennent de se disperser à l'Hôtel Drouot, salle 1, par le ministère de M6 André'Coutmtier, assisté de M. Durand-Ruel, pour, un total de 311,000 francs. Nous avons noté les enchères ci-après Seurat, LWChahut, 32,000 fT. Le Phare de Honfleur, 19,000 fr. Le Crotoy, aval, 1889, 16,500 fr. Nu aux cheveux jaunes, 4,900 france. Renoir, La Provende des poules, 32,000 &O Sisléy, La Vallée de la! Seine au» environs de Saint-Germain-enLaye, 25,600 fr. Cézanne, Village éi l'Estaque, 30,000 fr. Nature morte, 15,000 tir. Corot, Lisière d'un bois de châtaigniers, 15,500 fr. Pissarro, Paysan ge aux environs de Pontoise, 14,000 fr. Manet, .Portrait (le Georges Clemenceau^ 5,800 fr. Géricault, Combat de cavaliers* 5,200 fr. Chat blanc, 3,600 fr. Le Roi de Rome, 2,500 flr. Offlcier à, cheval, 2,500 fr. Cheval blanc, 2,700 fr. Gava, lier attaqué, par un jaguar, 8,600 fr. Cachoud, Paysage, 2,020 fr. Ecole mo- derne, Pjortralit d'homme Ibambu, vu (en. buste et coiffé d'une toque, 31,000 fr. > Portrait de jeune homme, 2,600 fr. Attribué à Courbet, Portrait présumé de Cla/ del, 2,300 fr. Derain, Fleurs, 1,900 fr. Ecole ancienne, La Vierge et l'Enfant, 3,000 francs.

Succession de Mme R.

La vente de la collection de Mme R. dépendant de sa succession, vient d'avoin lieu à l'Hôtel Drouot, salle 6, par le ministère de Me Lair-Dubreuil, assisté des experts Paulme, Lasquin et A. SchœUer. Elle comprenait des tableaux anciens et modernes, des gouaches, des aquarelles, des dessins et des gravures des dix-sep- tième, dix-huitième et dix-neuvième siècles. Les enchères ont produit 62,327 francs avec les prix saillants que voici

Demachy 61. Bords de la Seine Paris, 6,200 fr. Duplessis 62. Le Départ et le Retour du Marché, 4,500 fr. Ecole française 81. Portrait de femme en source, 2,600 fer. Greuze (école de) 87. Portrait de jeune femme, 2,010 fr. Hilaire (attribué à) 88. Vue présumée du Paxc des Folies-Monceau, propriété du Comte d'Artois, 2,200 fr. Largillière (Nicolas de) 89. Portrait présumé de Mme Born de Brunel, 3,200 fr. Largillière (attribué à) 90. Portrait de femme, 8,110 fr. Le Bouteux 91. L'abbé Prévost présentant ses hommes ges à Mme la Princese de Conti, 2,000 fr. Estampes

A la salle 7, Mes Lair-Dubreuil et Desvouges, assistés de l'expert Loya Delteil, ont mis aux enchères un bel ensem^ ble d'estampes et de dessins modernes, dont le produit s'est élevé à 116,000 francs. Nous avons remarqué

Meryon, L'Abside de Notre-Dame, 4° état, avant la lettre, 16,500 fr. Le Petit Pont, 3e état, avant la lettre, 3,900 fr. La Galerie Notre-Dams, 3° état, avant la; lettre, 2,200 fr. Le Pont aw ^hange» 5° étaG, avant la lettme, 4,000 fr. La Morgue, 4e état, avant la lettre, 4,000 fr. Zorn, Portrait de Renan, 2e état, 10,200 fr., La même estampe, 3° état, 4,100 fr. Carrière, Portrait de Verlaine, 1,920 fr. Forain,, Femms à sa toilette, 1,995 fr. •Millet, La Cardeuse, 2,455 francs.

A travers les salles

Nous avona recueilli les détails ci-aprè* dams les autres ventes die ces derniers jours

Salle 10, par M8 Bignon et M. Martini Wilkin, d'après Hoppner, Portraits dé' femmes, 3,475 fr. 'Service en argent et

burg, et il fut le premier habitant du 'bouiiig qui prit un cocher pour conduire la voiture de sa femme.

Mais Louise ne pouvait pas être rendue heureuse. Elle avait des crises d. demi-folie où elle se montrait tantâ muette, tantôt querelleuse et bruyante Elle jurait et poussait des cris dans sa colère. Elle alla, un jour, jusqu'à pren. dre un, couteau de cuisine et à menace) de tuer son mari. Une autre fois, elle mit volontairement le feu à la maison,, et souvent elle s'enfermait dans sa chambre pendant des journées entières et ne voulait voir personne.

Cette façon de vivre en recluse la moitié du temps fit courir toutes sorte: de bruits sur son compte. On disait qu'elle prenait des drogues et qu'elle se cachait aux yeux des gens quand elle ne pouvait pas simuler son état d'ivresse. Quelquefois, les après-midis d'été, Louise sortait de la maison et montait dans sa voiture. Congédiant le cocher, elle prenait elle-même les guides et parcourait les rues à grande vitesse. ,Si un piéton se trouvait sur son chemin, elle ne se détournait pas, et le citoyen effaré devait se sauver comme il pouvait. Les gens du village avaient l'impression qu'elle cherchait à les écraser. Quand elle avait parcourui plusieurs rues en accrochant les trottoirs à oha.que tournant et en fouettant sss. chevaux, elle s'en allait dans la caimh SHERWOOO ANDERSON

{Traduit par, Mme Marguemtb GAY4


NEWYORK HERALD ..Washington. Before a joins session of iCongress and crowded galeries this monning President Harding delivered his spefcial message advocatmg a subsidy for ''Ameriçan merchant vessels, stating that this financial aid from the government wae neloasisary if an adéquate fleet of merchant vessels under the American flag &s to be built up and maintained.

Thé President said « -Insteàd of apply3ng a discriminating duty to spécifie cargo and encoutraging only in bound shipments, I propose to collect all import duties without discrimination and apply ten per cent af the total to the création of a subsidy LIHDEPEHDAHCE DE LEGÏPTE Suite de la déclaration de M. Lloyd George M. Lloyd George, continuant sa dépôelaration sur l'Egypte, dit:

Les relations spéciales définies dans les (articles énumérés ci-dessus sont envisagées par nous comme ne concernant que le gouyemement britannique et Je gouvernement égyptien. Les puissances étrangères n'ont rien à voir dans cesrelations et nous nous proposons de le déclarer nettement lorsque nous notifierons aux autres puissances la cessation du protectorat.

M. Lloyd George répète à la Chambre les déclarations contenues dans le télégramme qu'il a adressé hier aux Dominions britanniques. Ces déclarations très nettes sont soulignées presque à chaque phrase par les applaudissements de la Chambre. M. Lloyd George continue D'aulre part et cela va de soi nous, accéptons la mission de protéger en Egypte lès intéréts étrangers et les minorités¡;. car c'est là une responsabilité inséparable de la position spéciale que nous revendiquons en Egypte. Ce sont des responsabilités dont nous nous sommes souvent rendu compte pendant ces dernières années alors que les passions des masses en Egypte étaient surexcitées contre tous les étrangers et contre les intérêts des étrangers. Il faut espérer que du moment que l'Egypte sera reconnue comme Etat indépendant, les Egyptiens reconnaîtront de leur côté qu'ils doivent mettre m frein à leurs passions. Les efforts du gouvernement égyptien en ce sens auront toujours la sympathie et l'appui de l'Angleterre.

M. Lloyd George aborde ensuite la question du Soudan égyptien. Après avoir jaitremarquer que la Grande-Bretagne a contribué à reconquérir le Soudan, M. Lloyd George déclare que le gouvernement britannique ne permettra javiais que les progrès réalisés et tes perspectives d'avenir de ces régions' soient mis en péril. Des millions de livres sterling ont été dépensés par tes Anglais pour le développement du pays.

« Cette déclaration, a-t-il ajouté, a été notifiée télégraphiquement aux divers gouvernements ..des Dominions. Le gouvernement britannique a mis sa confiance en-

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Mercreâi 1H mars

Les courses commenceront à 2 heures NOS PRONOSTICS

Prix de Carhaix. -Prudence Hevercourt.

Prix de Toulouse. Serpoiette, Sala. Prix de Pontoxsson. Rémalard,Roi au Jour.

Prix d'Arras. Redon Rarahu,

Prix d'Yvetot. Sidi Bel Abbés, Sélection.

Prix'de l'Ailette. Qualité, Qui vivre. Prix d'Angles. Ec. Ceran-Maillard, Ouistiti.

COURSES A AUTEUR

Mardi 28 février

RÉSULTATS

Favorisée par un temps fort agréable, bien qu'un peu sombre, cette réunion de carnaval s'est passée de la façon la plus «aime il y avait assistance nombreuse .dans toutes les enceintes, les courses ont jeté vraiment intéressantes et les favoris ce- esont une fois de plus brillamment comporf tés. Bravé, qui faisait ses débuts çuïj les ;gros obstacles d'Auteuil, a enlevé sans effort le prix de la Croix-Dauphine, battant, dans un excellent style, Maghzen qui n'est pertes pas dénué de qualité.

Dans le prix de Nice, Kingsbridge a eu yaleoii de *Ôrican, mais si son succès a été {aussi facile, tout le mérite en revient à C.

tière dans le maréchal Allenby, avec lequel il s'est consulté au sujet de la répercussion de ses propositions sur les affaires internationales et impériales. Le maréchal Allenby est retourné en Egypte complètement d'accord au sujet des propositions faites aujourd'hui devant le Parlement. » M. Chamberlain dit qu'aucun changement ne sera effectué en Egypte tant que la Chambre des communes n'aura pas discuté la question. La discussion pourrait avoir lieu le jeudi 9 mars.

La proclamation en Egypte

D'autre pari, on télégraphie du Caire, 28 février

Une déclaration du maréchal Allenby proclame l'abolition du protectorat anglais sur l'Egypte, qui est déclarée Etat souverain et indépendant, et maintient provisoirement le statu quo pour la défense du territoire égyptien, pour la sécurité des communications impériales, ainsi que pour la protection des étrangers et le maintien de l'ordre au Soudan. Guillaume II vu récemment Une séance de cinéma Deux incidents Un rédacteur du journal Neptune d'Anvers, se faisant passer pour aide-opérateur de cinématographe, a pu assister à une fête de famille offerte par le comte Bentinck, dans le château d'Amerongen, à laquelle assistaient le Kaiser, sa sœur, le Kronprinz et le prince Adalbert de Prusse, et au cours de laquelle fut projeté le célèbre film de la dernière expédition de l'explorateur Shakleton au pôle Sud.' Le rédacteur accompagnait un conféren,ciel', un opérateur et deux musiciens venus de La !laye et qui ignoraient leur desti-' nation jusqu'à l'arrivée à Zeist, où ils furent reçus par un envoyé du comte.Bentick.

Depuis la route jusqu'au château, "le petit groupe fut arrêté trois fois par des garde-chasse, anciens soldats de l'armée allemande. Les cartes d'entrée furent sévèrement contrôlées.

Le service, dans le château, était assuré par des laquais en grand uniforme. Guillaume II portait un uniforme militaire constellé de décorations et des bottes de campagne qu'il battait nerveusement d'une cravache.

« Malgré ses moustaches blanches un peu moins agressives et sa barbiche égale- ment blanche, dit le journaliste, le Kaiser a gardé toute sa majesté, toute sa morgue et sa raideur. Ceux qui ont parlé de lui comme d'un homme battu, dégoûté, se sont joliment trompés.

La représentation du film 4 été marquée par deux incidents. L'un au début de ja conférence explicative, lorsque le conférencier a dit qu'au moment où L'Endurance levait l'ancre, arriva la nouvelle néfaste que la guerre venait d'être déclarée et que l'Angleterre donnait son appui à la France. Cettg phrase jeta un froid.

L'autre incident se produisit à la troi- sième partie, lorsque les explorateurs ayant hissé le drapeau anglais, le petit orchestre attaqua le God save thé King:

«Hawk'kis qui, en artiste consommé, n'a eu aucun mal à triompher du jeune R. Feger, qui montait Orican.

Avec le prix Sly Fox, nous 'avons assisté à une arrivée autrement disputée entre Ortolan et Si.mpri, le premier nommé ayant battu son rival par une courte tête, après une lutte qui a commencé dès l'entrée dans la ligne droite mais dans l'ardeur d'une lutte aussi prolongée, il y a eu contact entre les deux adversaires, et les commissaires, agissant d'office, ont fait appeler les cavaliers des deux rivaux et après audition ont rétrogradé Ortolan au profit de Simpri, estimant que celui-ci avait été désavantagé.

Cette journée s'est terminée avec le prix des Anémones, que Estruval, qui faisait sa rentrée et ses débuts à Auteuil, a enlevé dans le style le plus plaidant. Le fils de Opott et Epigraphe est une excellente recrue pour la spécialité, et étant donnée la classe qu'il a montrée en plat, il devra remporter des succès beaucoup plus importants.

DÉTAIIS

Prix du Champ de Mars (haies, à réclame, 4,000 fr., 3,100 m.)

1. Ignaucou,rt, à M. F. Guyeu (A. Benson) 2. La Crau, à M. M. Gugenheim (R. Bolia) 3. Raclc, à M. Rougier-Lagane (G. Bersihand). Non placés Serpenteau II (Ed. Haës) Air Raid (L. Duffourc) Le Zotto (L. Delfargueil). 10 longueurs 2 longueurs 1/2.

Pesage Gagnant, 22. Placés, 15 50 36. Prix de la Croix-Dauphine (steeple, handicap, 5,600 fr., 3,500 m.)

1. Brave, au duc Decazes (W. Head) 2. Maghzen, à M. A. Berg (A, Petit) 3. Glatic, à M. DeprekBixio (J.4B Lassus).

Non placés Patarchut ,(J. Paillassa) Gabée (J.-B. Bourdalé) Gros repère (A. Kalley). 4 longueurs 5 longueurs.

Pesage Gagnant, 15 50. Placés, 14 50 17. Prix de Nice (haies, 6,500 fr., 3,100 m.) 1. Kingsbridge, iL M. C. Halsey (C. Havkins); 2. Orican, au comte do Rivaud (R. Feger) 3. Omlgnon, au baron E. de Rothschild (E. Non placés Vicence (M. Rodhain) Sador (M. Caron). 1 longueur 4 longueurs. hesage Gagnant, 26 50. Placés, 16 23 50. Prix Sly-Fox (steeple-chase, 8,000 fr., 4,200 mètres)

1. Simpri, au comte de la Cimera (W. Mitchell) 2. Ortolan, au duc Decazes (W. Head), rétrograde de premier 3. Odoacre, à M. J. O'Keenan ,(E. Salmon).

Non placé Collier (J. Foy). Courte tête loin.

Yesage Gagnant, 24 50. Placés, 15 50 18. Prix des Anémones (haies, handicap, 5,600 francs, 3,100 mètres)

1. Estruval, à M. G. Wattinne (E. Hardy) 2. Philhellène, is M. J.-D: Colm (L. Barré) 3. Onesti, au marquis de Triquerville (F. Hervé). 3 longueurs 4 longueurs.

Pesage Gagnant, 38.

G. d'EmiéviU»

he Temps Qu'il fait

Les maxima de lundi ont été de à Paris, Amiens, Clermont, 15 Dijon, Bordeaux, 16 Lyon, 17 Cette, 22 Biarritz, 12 Strasbourg, Metz, le Havre. Minima de +8 à Paris, Lyon, Dijon, Cette, 7 Strasbourg, Metz, 6 Nancy, 3 Bordeaux, 9 Rennes, 10 Clermont.

Pluies à 7 heures 1 mm. Paris, Strasbourg, 2 mm. le Havre, 3 mm.. Rennes, 4 mm. Nancy, 8 mm. Brest.

Hier matin, pluies dans l'est et nord beau au sud-est nuageux à l'ouest.

La dépression du sud mer du Nord est creusée vers Stockholm, -10 à 12 mm., avec baisse Europe centrale. La hausse reprend sur tout l'ouet de l'Europe, maximum Yarmouth +12 mm. L'anticyclone'est Gascogne, 772 mm. Le ciel, peu nuageux, parsemé d'éclaircies l'après-midi d'hier et dans la nuit rares ondées par places.

A peu près stationnaire sur la veille, la. température descend dans la nuit vers +5Q à Paris.

Probabilités pour la journée d'aujourd'hui Vents de sud-ouest faibles à modérés. Beau-

Le Mariage

de la Princesse Mary Un aspect de Westminster

M. Lloyd George et les ministres Londres, 28 février.

Immédiatement avant la cérémonie, le coup d'oeil offert dans la nef de Westminster par la foule des invités chatoyante de couleurs et rutilante de diamants était incomparable. On avait l'impression que tous les hommes portaient un uniforme. Les conseillers privés de la Couronne, aux costumes noirs garnis d'or, souliers à boucles et chapeaux à plumes, voisinaient avec les lords-lieutenants des comtés,,en argent sur écarlate, et les maires, avec leurs toges et colliers d'or et émail.

M. Lloyd George était en tenue de Cour de gala costume bleu, richement brodé d'or aux parements et aux revers des manches. Le premier ministre était d'ailleurs éclipsé par MM. Winston Churchill, Balfour et Asquith, tous trois en uniforme de Pères doyens de Trinity House, institution qui contrôle les phares et le pilotage en Grande-Bretagne.

Une dame, qui publie ce soir ses impressions dans VEvenvng Standard, fait remarquer que l'élément féminin, malgré l'éclat des diamants et des perles, était complètement éclipsé par l'élément mâle de l'assemblée.

Seuls MM. J. H. Thomas, leader des cheminots, et Arthur Henderson, président du groupe parlementaire travailliste, tous deux en habit, donnaient une note sombre. Le corps diplomatique au grand complet avait pris place dans le choeur. Dans les stalles, on remarquait l'infant d'Espagne don Jaime et deux princes hindous enturbannés. ̃ j A Toulor, les marines française et anglaise ont fêté son mariage

On télégraphie de Toulon

Depuis ce matin jusqu'au coucher du soleil, et sur l'ordre du commandant supérieur de la rade, tous les bâtiments dépendant du arrondissement maritime présents sur rade, aux appontements et dans la Vieille-Darse, avaient hissé leur grand mât, pour fêter le maxiage de la princesse Mary.

Les sept navires anglais, de leur côté, avaient également hissé leur grand pavois avec le pavillon français au grand mât. La rade et le port présentaient le coup 'd'œil des grandes fêtes maritimes. Ce soir, 4 huit heures, tous les bâtiments français possédant un circuit d'illuminations ont illuminé.

Tous les navires anglais ont également illuminé.

Les autres bateaux de commerce, en retirant leurs pavois, ont aussi installé un' éclairage de gala. De nombreux promeneurs se sont rendus sur les quais pour admirer ces illuminations.

Des dîners de gala ont eu lieu en l'honneur de la princesse Mary.

nuageux, doux vers un peu de pluie ou gouttes d'eau. Beau-nuageux moitié sud.

Région parisienne Vents modérés ou assez forts d'entre sud et ouest, ciel nuageux devenant couvert avec quelques pluies, éclaircies et quelques averses dans la journée, température assez douce. Le minimum sera d'environ

LES REVUES

130 Année 1922

(Livraison France-Amérique latine a) Président M. Gabriel Hanotaux, de l'Académie française.

J. Dupeyrat, mi-

nistre de Fr.,

membre de la

Mission en Amé-

rique latine. La Mission M angin dams l'Amérique

du Sud.

Antonio Garland,

conseill. officiel

du Pérou Le Pérou en 1921. J. Décamps, dir.

du service des

études écon. de

la Banque de

France Produits du Brésil le caoutchouc.

Un Argentin Docteur Hipolito Yrigoyen, présfdent

de la République

argentine.

touquette de Fon-

vielle L'Argentine telle e qu'elle est (suite

et fin).

Chroniues Vie économique, commerciale et financière, politique et internationale, intellectuelle sociale et artistique. Supplément illustré Tourisme et Art français.

Revue des Livres

Le numéro 2 fr. 50. Un an 28 fr. Champs-Elysées

LA REVU E MONDIALE (Ancienne Revue des Revues),

Numéro du 1er Mars 1922

I. Les Danses modernes (1). Enquête dirigée par M. José GERMAIN,avec les réponses de l'Académie des Professeurs tie Danse de Paris Mme ALLEGRET M. AuTRAND, Préfet de la Seine Mme Régina BADET Mgr Baudrillart, de l'Académie Française; M. le Dr G.-L.-C. BERNARD, M. Paul Botjrget, de l'Académie Française MM. Albéric CAHUET J. JACQUIN et J. ChamAbonnements France, 1 an, 40 francs Emois, 22 francs. Etranger, 1 an, Se francs 6 mois, 26 francs. Prix du volume 3 francs. 45, rue Jacob, Paris. Directeur Jean Finot.

L'Internationale

à Francfort

La Conférence s'est occupée de Gênes et de la remise en état des régions dévastées

Les délégués socialistes de' l'Internationale réunis à Francfort se sont oceupés hier de la Conférence de Gênes. Les représentants des partis socialistes et ouvriers de Belgique, de Grande-Bretagne, de France et d'Italie constatent dans un ordre du jour « la banqueroute évidente de la politique de force et de violence, ». A leur avis, la question du retour de l'Allemagne à une législation normale se trouve étroitement liée à celle de la reconstitution générale et à la reconstitution de la Russie en particulier. Pour cette raison, ils estiment que la Conférencef de Gênes est indispensable.

En conséquence, les résolutions suivantes ont été unanimement adoptées La remise en état des régions dévastées de France et de Belgique doit être entreprise par l'Allemagne dans la pleine mesure de ses capacités les organisations socialistes et syndicales allemandes ont formellement reconnu cette situation au congrès d'Amsterdam, le 1er avril 1921, et se sont engagées à y remédier de toutes leurs forces.

Les faits ont déjà démontré l'impossibilité du système basé sur le traité de Versailles, pour l'exécution des réparations, le problème se pose donc de la façon suivante

« D'un côté, il s'agit pour la France et la. Belgique de se libérer du fardeau qui pèse sur elles à l'heure actuelle d'un autre côté, il s'agit de rendre possible à l'Allemagne l'exécution du problème des réparations sans la pousser à des mesures qui auront pour effet de mettre le prolétariat allemand dans une situation désespérée. » Le congrès a également adopté une résolution sur le désarmement. Il y est dit notamment que les partis socialistes et ouvriers anglais, français, belges et italiens poursuivront dans leurs pays respectifs la lutte contre les armements. Les partis socialistes de ces pays demandant, en outre, la suppression de l'occupation militaire « qui s'oppose au rétablissement de la paix ».

Le rapport d'expertise

dans l'af faire Vilgrain

M. Bonin, juge d'instruction, a interrogé hier MM. Vilgrain père et fils, et Oscar Ernest, qui étaient assistés de Mes Campinchi, Banillier et Emmanuel Mossé. Il leur a donné connaissance du rapport d'expertise de MM. Bès de Bere, Gauchet et Doyen, qui concluent ainsi « MM. Oscar Enest et Salmon père ont, à maintes reprises, vendu des sons à des prix supé-

LA VIE SPORTIVE AUTOMOBILISME

Les Grands Prix de 1922 mettront en présence 22 voitures dans le Grand Prix vitesse et 17 dans le Grand Prix tourisme. A la liste des engagés dans la première catégorie sont venus s'ajouter, dans la journée d'hier, trois voitures Ballot. Cet engagement du triomphateur du Grand Prix d'Italie donne un considérable intérêt l'épreuve et augmente beaucoup les chances de l'industrie française. A moins que des engagements de la toute dernière heure, n'arrivant que ce matin à l'A.C.F., allongent les listes des concurrents, ces listes seront ainsi qu'il suit définitives Grand Prix de l'A. CF. 1. Rolland-Pilain I, 2. Rolland-Pilain H, 3. Rolland-Pilain III, 4. Sunbeam I, 5. Sunbeam II, 6. Sunbeam. III, 7. Delage I, 8. Aston-Martin 1, 9. Aston-Mar-. tin II, 10. S.L.I/M.-Pilnin I, 11. Delage II, 12. Fiat I. 13. Fiat If, Fiat III 15. Bugatti I, 16. Bugatti II, 17. Bugatti III, 18. Bugatti IV, 19. Mathis I, 20. Ballot 1, 21. Ballot II, 22. Bal-,lot III.

Grand Prix de tourisme. 1. Voisin I, 2. Voisin II, 3. Voisin III, 4. Delage I..5. Delage II, 6: A.M. I, 7. Bignan'I, 8, Bignan II, 9. Bignan III, 10. S.L.I.M.-Pilain I. 11. Peugeot I, 12. Peugeot II, 13. Peugeot III, 14. Delage III, 15. Bugatti I, 16. Bugatti II, 17. Voisin IV.

®

Le critérium de tourisme Paris-Nice commenée aujourd'hui. La première étape est Paris-Lvon, 466 kilomètres. Après un jour de répos, les concurrents gagneront Marseille, puis Nice où ils seront dimanche.

MOTOCYCLISME

Paris-Nice motocycliste, organisé tous les ans par Moto-Revue, aura lieu de demain à dimanche, en quatre étapes Paris-pijon, Dijon-Lyon, Lyon-Avignon, Avignon-Nice. Soixante-quatorze concurrents sont engagés le classement, est basé sur l'endurance et la régularité de marche.

FOOTBALL

Ees quarls de finale de lv Coupe de France mettront dimanche aux prises les huit clubs restant qualifiés, c'est-à-dire

A Marseille, Olympique de Paris contre V.G.A.M. de Bordeaux.

A Roubaix, F.C. Rouen contre C.A.S.G. de Paris.

A Reuen, Red Star de Paris contre U.S. qe Tourcoing.

A Paris (stade Pershing), Stade Rennais contre Olympique Lillois.

L'équipe ntilitaire française qui prendra part aux matches des armées française, anglaise et belge sera la suivante

But Aussel, 123e R.I. (V.G.A.M.) arrières Audin, Il" R.A. (Olympique), Tliirion, 25" R.A.C. (C.A. Vifcry) demis Kreitz, train des équipages (J.A. Saint-Ouen), Lerouge, 43e H.I. (B.C. Roubaix), Moudène, 54e R. 1. (C.A.P.) avants Devaquez, capit., Ecole Saint-Cyr (Olympique), Antonazzia, 1G08 R.I. (F.E.C. Levallois), Ryssen, traip des équipages (Olympique Lillois), Boyer, Ecole Saint-Cyr (C.A. S.G.), Bee, 980 R.A.L. (J.A.O.)

L'équipe de Paris, qui' rencontrera celle de Prague le 12 mars au stade Pershing, est composée ainsi qu'il suit

But Chayriguès (Red Star) arrières Meyer (Red Star), Vanco (C.A. Paris) demis: Batmale (F.E.C. Levallois), Joyaut (Red Star), Bonnardel (Red Star) avants Dewaquez (Olympique), Boyer (C.A.S.G.), Nicolas (Red Star), Darques (Olympique), Triboulet (Racing C.F.J.

Remplaçants Jou (C.A.S.G.), P. Mony (C.A.S.G.), Parachini (Olympique), Domergue (C.A.S.G.), Caillet (C.A.S.G.), Maquart (A.S. Française), G. Maitte (Club Français). Chayriguès, on le voit, fera sa rentrée dans up^ équipé représentative et renforcera, notablemeiît les chances des représentants de Paris contre leurs redoutables adversaires. AERONAUTIQUE

Hier soir 28 février., il minuit, a été clos le délai d'inscription pour la Coupe GordonBennet des baillons sphériques. Dix-sept inscriptions étaient parvenues à l'Aéro Club Suisse. Elles se répartissent ainsi France 3 ballons, Suisse 3, Belgique 3, Espagne 2 Italie 3, Antleterre 3..

rieurs à ceux fixés par la réglementation de la taxe. »

Les moulins Vilgrain paraissent avoir respecté la taxe dans la vente des sons. Par contre, M. Dupuis et les moulins de Charmes ont f réquemment dépassé la taxe. Quant aux ventes de sons des moulins Vilgrain aux moulins de Charmes, MM. Vilgrain père et fils soutiennent qu'elles ont été effectuées à la taxe et qu'aucune convention particulière n'est intervenue entre eux en ce qui concerne cette vente. MM. Vilgrain répondront dans la huitaine par un mémoire écrit aux conclusions de MM. les experts.

Ice Gapnaûàl à Diee Là journée fut splendide, et Sa Majesté Carnaval fut brûlée suivant

la tradition

On nous télégraphie de Nice

Les fêtes du carnaval se sont terminées aujourd'hui par un temps d'une douceur véritablement printanière.

Cet après-midi, le dernier corso carnavalesque avec la participation de tous les chars et mascarades s'est joyeusement déroulé avec le plus vif succès, au milieu d'une foule pittoresquement bigarrée et se battant avec entrain à violées de confettis.

A 15 heures, la distribution des prix, qui comprend la somme coquette de 'francs, a donné lieu à un spectacle inattendu plusieurs propriétaires de chars, mécontents de la décision du jury, ont détélé leurs attelages, les laissant en plein corso et. suivis de tous les figurants déguisés, ils traversèrent le cortège en chantant l'Internationale et en conspuant le comité des fêtes. Toutefois, peu oe temps après, tout rentra dans l'ordre et se termina dans le meilleur entrain.

A 20 h. 30, un splendide feu d'artifice a et* tiré en face de* la préfecture, sur la terrasse bordant la mer, devant une foule immense.

Sa majesté Carnaval fut ensuite brûlée, suivant la tradition et quand l'âme du joyeux sire s'exhala dans la nuit étoilée, les infatigables danseurs se rendirent au dernier bal masqué et travesti de l'Opérra, qui ne finira qu'à l'aube.

Dans toute la ville, des bals populaires ont également lieu. Les fêtes de Nice continueront à la mi-carême par une grande bataille de fleurs et une redoute blanche. A Cannes et à Menton, le carnaval s'est également terminé ce soir avec un gros succès.

APRÈS UNE CHUTE9 UN VOL DE BIJOUX Les journaux de Rome'annonoent que la police a ouvert une enquête sur la disparition d'un, collier de perles de grande va- leur, d'une épingle à chapeau en or et d'une bourse que la comtesse Montigny portait sur elle quand elle a été renversée hier par un cavalier sur la piste de la villa PETITES NOUVELLES DE LA NUIT D'Aurillac Au cours d'une chasse au sanglier, M. Vidolini, conseiller d'arrondissement, a tué son fils.

Rappelons qu'à Bruxelles,- l'année dernière, seize inscriptions avaient été enregistrées. La' direction supérieure de l'aéronautique au ministère de la guerre d'Italie organise pour 1922, sous les règlements de la F.A.I., avec le concours de l'Aéro Club d'Italie, quatre compétitions internationales des plus mtéressantes

1. Grande Coupe d'Italie, challenge international ouvert il. tous les avions de la classe C, et qui. comportera un parcours de 2,000 kilomètres.

2. Grande Coupe Tyrrhénienne, challenge international pour hydravions, devant avoir lieu dans les eaux italiennes, avec un point d'atterrissage sur l'une des Iles Sicile ou Sardaigne, sur un parcours de 2,000 kilomètres. 3. Grande Prix Berardi, épreuve internationale de distance pour aérostats de 900 à 1,200 mètres cubes.

4. Epreuve de descente ,en parachute, concours international de descente en parachute d'un avion en marche.

Outre une coupe d'une valeur de 30,000 lires pour chacune des trois premières épreuves, une somme totale de 480,000 lires sera distribuée comme prix pour les quatre épreuves. Le prochaine dîner de l'Aéra Club de France aura lieu le jeudi 2 mars 1922, à 19 h. 30, dans les salons du Palais d'Orsay, en l'honneur de Clément Ader, promu commandeur de la Légion d'honneur, et des hautes personnalités de l'aéronautique qui ont également été l'objet d'une promotion MM. Louis Blériot, Besançon, Delage, Hanriot, élevés au grande d'officier MM. Tissandier, Dubois Le Cour/ Luquet de Saint-Germain, Fronval, d'Or, Dick Farman, Malard, de Montaut, Kirsch, nommés chevaliers.

MM. Louis Barthou, président d'honneur de l'Aéro Club Laurent Eynac, sous-secrétaire d'Etat de l'aéronautique Clément Ader, ont bien voulu promettre d'honorer cette réunion de leur présence. RUGBY

Le match Swansea-Stade Françats a été joué hier au Parc des Princes, devant 15,000 spectateurs. Contre l'attente générale, les Gal- lois ne purent faire mieux que match nul, six points étant marqués de chaque côté.

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LA PRESSE FRANÇAISE AU FIGARO

Le Figaro puMie en tête.'de ses coîonneà un filit signé de M!M. Alfred Capus et Robert de Fiers, dont voici des extraits Nous revenons aujourd'hui dans cettd maison que nous avons dirigée déjà de 1914 à.1920 et où nous avons dté, l'un pendant trente années, l'autre pendant vingt, les collaborateurs quotidiens et les amis fraternels de Gaston Calmette. Nous avons suivi fidèlement la grande voie qu'il avait tracée et où, de nouveau, nous allons nous engager, docilee au double conseil que nous donnent et sa vie et sa mort. Nous avons Ja joie de retrouver la plupart: de ceux qui, comme nous, ont travaillé à ses côtés et qui nous promettent leur concours; dévoué,

Nous n'avons accepté de reprendre la direction politique et littéraire de ce journal que parce qufane entière indépendance et une liberté absolue nous y étaient offertes et assurées. Les insinuations qui ont essayé d'égarer de ,public à ce suje1 sont donc assez vaines. pour qu'il nous soit permis de les écarter sans violence.

LÀ VISITE DE M. SCHANZER

L'Avenir, M. Maurice Geneste

Bien entendu, la conversation de M.. Schanzer avec M. Poincaré n'a été et ne pouvait être qu'une simple prise de contact personnel, M. Schanzer n'ayant pas encore' conféré avec ses collègues et ne pouvant par conséquent s'engager d'ores* et déjà dans un échange de vues sur la situation générale.

On se réjouirait, en France, de ce qu'une conversation franco-italienne, pendant de la- conversation franco-anglaise de Boulogne, pût. s'engager et se terminer avant la Conférence de Gênes.

LES SOCIALISTES FRANÇAIS

A FRANCFORT

L'Echo national, M. André Tardieu

Les socialistes français qui sont à Francfort en 1922 ont-ils fait partie de prouver que leur aveuglement égale celui des socialistes français qui étaient à Berne en 1914 ? Y

Il'faut poser ces questions et il faudra qu'on y réponde.

Là Victoire, M. Gustave Hervé

Nous voulons bien croire avec MM. Jouhaux, Blum, Renaudèl et autres socialistes qu'il y a deux Allemagnes, et qu'il faut faire crédit à l'Alleinagne démocratique. Malheureusement, nous avons si peu de confiance dans l'énergie de-cette Allemagne démocratique pour borner la route à l'autre Allemagne, l'Allemagne impérialiste desHohenzollem 1

LES SOVIETS A GÊNES

L'Eclair, M. Emile Buré î La Nation belge demandait hier qu'une commission d'enquête interalliée fût désignée pour se rendre un compte exact le l'état économique actuel de la .Russie. L'idée est excellente et, avant IRe 10 avril, il est encore possible de la réaliser. Mais il ne faut pas perdre de temps.

DEPUiSîô4CJr DUSAUSW

acheté ETVEriD PERLÉS et©JJ0U< BULLETIN FINANCIER Paris, 28 février 1922.

La dernière séance du mois a été fort calme, les opérations de liquidation n'ayant révélé aucune position de place chargée, dans un sens ou dans l'autre. L'argent pour reports a cependant été un peu plus tendu et a valu 4 1/4 0/0 au parquet et 6 3/4 en coulisse.

Si le volume des affaires est toujours aussi restreint, l'allure du marché est relativement satisfaisante au point de vue des cours. Au parquet, la plupart des compartiment font bonne contenance et certaines valeurs, telle» que le Rio et les Sucreries d'Egypte, très attaquées par les baissiers pendant les préeédpntes séances, bénéficient de rachats assez suivis et regagnent plusieurs points sur la clô.ture d'hier.

Au marché en banque, on est plus indécis, notamment dans le compartiment des pétroliferes, où l'Eagle réactionne de quelques points à la suite d'une liquidation plus ou moins volontaire pour le compte d'un spéculateur embarrassé. Certains opérateurs initiés profitent de cette occasion et passent des ordres d'achat.

En somme, marché peu actif, mais dans l'ensemble mieux disposé. Les changes se sont tendus de quelques centimes, notamment la livre sterling qui est passée de 48 25 à

Notre 3, 0/0 abandonne une nouvelle frac- tion à 57 50 tandis que les Bons du Trésor 1921 àS502anCent à 489, et le Crédit National Nos grandes banques cannent de nouvelles fractions. La Banquo de Paris s'a vanco à


1,219, l'Union Parisienne 672. Le Lyonnais ee calme à 1,404, la Société Générale est ferme à 708, ainsi que ae Comptoir d'Escompte à 940. Banque Privée 393, Créait -Foncier Algérie-Tunisie 510. Au groupe étranger, peu de changement. Nationale du Mexique 465, Banque Ottomane 671.

Les. maritimes sont assez soutenues. Chargeurs réunis 395, Transatlantique 195, Les cuprifères bénéficient d'une légère reprise des cours du métal. Le Rio se raffermit 1,250 contre 1,224 la veille, et le Boléo gagne 8 points 356. Utah lourde à 690 sur la baisse du dollar Tanganyifca 62 50, Mount Elliot 77 75. ̃•̃

Les industrielles russes sont plutôt irrégulières. Le Naphte demeure soutenu à 300, 'la Bakou se tasse à la Liano6off est stationnaire à 356, tandis que la Maltzoîf se replie" légèrement à 285 ainsi que le Platine à 570. North Caucasian 59 25.

Les 'pétrolifères se montrent indécis. L'Eagle affecte, par une liquidation forcée revient à La S,hell s'inscrit à 232 et la Royal Dutch est sans changement à 17,500. Omnium des pétroles 434, Steaua 449. La Financière des pétroles est lourde à 458.

La De ;Beers est calme à 521 tandis que les inines d'or, terminent lourdes. Crown Mines 79 50, Rand Mines 98. Parmi les territoriales, la Mozambique est très résistante à 43 25. Les caoutchoutières sont négligées. La Financière' se tasse un peu à 99 50 et la Padang à 115 50. Malacca 94 25.

Aux affaires diverses, quelques rachats en Sucreries d'Egypte font progresser l'action à 4M et la part à 515. La Say ordinaire termdne ferme à 1,470, ainsi que la priorité à 759. La Penarroya, très peu traitée, s'inscrit à 795. Thomson 72A, Gafaa 575, Saint-Gobain lourde à 1,830, Usines du Rhône 319, Fournier 109.

Comptant

Ï$IO 57 50 Comm. 1912. 169 25 3 0/0 ctnort. Fonc. 1917 5 1/2 276 G 1/2 aman, > Comm.192051/? 448.. 19J5-1916.. 78 95 Fonc 1921 493 6460 Egypte Unifiée 127 55 A 0/0 1918 Extérieure C 0/0 1920 9275 Italie 3 1/2 0/0. 43 40 6 0/0 1920 Japonais 1913.. 1000 Ch. fer d'Etat.. 3l9 Portug. 52 90 Congo français Russ.4 16 50 Indo-Chin. 1913 Russ.4 0/0 1894. 16 30 Maroc 1918. 452.. Cerbe 5 0/0. Crédit National Turq. Unif. 41 10 (émiss.1920). 469 75 • lêmiss.1921). 502.. Est 4 0/0. Ville 1892 Est 318.. Ville 1898 Est (nouv.). 383.. ,Ville 1899 Lyon 4 0/0. 327.. Mlle 1918 Lyon (fusion), 27850 ille Lyon (nouv.).. 281 101.. Midi obl.'4 010. 329 50 .Ville 1919. lib.. 395.. Midi 3 0/0. 274 75 7750 Midi (nouv.).. .Ville 1921, lib.. 48375 Nord 5 0/0. 1921, 1/5e. 95 50 Nord 4 0/0. 352 B« da France. Nord 3 0/0. B' d'Algérie. 3900 Orléans 4 0/0.. Crédit .Foncier. Orléans 3 010.. Créd.F" d'Alg. Orléans(nouv ) Grëd. Lyonnais 1410 Ouest 3 0/0. Çr. Nat. d'Esco. 940.. Ouest (nouv.). 288 8'de Paris. 1208.. Messager, ord. 181 Union Parisien 674.. iransatl. ord.. 197. CréditFrançais Métropolitain.. Soc. Générale. Nord-Sud 176 C" Algérienne. lno Tramw. Paris. 145 Est Omnibus 645.. Xyon i. 860.. Voiture» Midi Suez .5575.. JDrléans 899.. Thomson- 718.. Ouest 655.. Raffinerie Say. 1469 Foncières 1879. 470.. Penarroya. 799.. Roncières 1883; Briansk ord. 116 Foncières 1909. 17275 Suer. Egypte.. Fonc.4 0/0 1913. 404 75 Sosnowice 700.. Comm. 1879. 455 Tabacs Ottom. 351.. Comm. 1891. 270.. Tabacs Philipp Comm. 1899. 284.. Aciér. Marine. 900.. Qomm. 1906. AHrét. réunis.. 100..

Marché en Banque

Crown Mines, 80 50, 80 25 De Beers, ord., 522, 524, 521 Geduld 122, 122 50 Modderfontein B, 60 50, 60 75 North Caucasian, 59, 59 50, 58 75 ;Rand Mines, 98, 99 25 Utah, Bakou, 2,305, 2,320; Balia-Karaïdin, 147 50, •149 Financière caoutchoucs,. 98 50, 99 50 Diétrich, 137, 137 50, 136 50; Hotchkiss, 341/344 M'alacca ord., 93, 94; Navig. Afrique Nord, 288, 289 Padang, Phosphates Constan- tine, 301, 303; Taganrag, 191, 192; Maltzoff, 288, 292, 287.

Comptant

Gold Mines, 20 50 Randfontém, 37 75 Mexico el Oro, 178 Lianosoff, 360 Mexican Eagle ord., Royal Dutch (100 floT.), 1,745 Russian Oil, 31 Shell transport, 233 Soc. Marit. et Comm. de France, 52.50 Soc. Marit. française, J!5 Soc. Marit.' et Comm. du Pacifique, Hutchinson, 882 Monaco, 3,475 669.

Dpieprovienne, 805 Etabl. Grammont B, 300; Albi, 434, 437 Bruay, 1,895, 1,890 Asturienne, 2,190 Huelva, 2175; VieilleMohtague, 947; Colombie, 385, 391; Wyoming ord., 111; Omnium Pétroles. 435, 438, 434 Silva Plana, 182, 182 50, Steaua Bomana, 448, 446, 451.

MARCHE DES CHANGES

^Londres, 48 New-York, 10 931/2 Allemagne, 4 25/32 Belgique, 94 3/4 Danemark, Espagne, 174 3/4 Grèce, 481/4 Hollande, 419"l/4 Italie, 57 3/4 Prague, 19 1/2 Roumanie, .83/8; Suède, 290 1/2 • Suisse, Vienne,

RENSEIGNEMENTS UTILES DÉPLACEMENTS "ET VILLÉGIATURES des abonnés du « Gaulois

S. A. R. Mme la Princesse Militza de Montenegro, à San-Remo.

Marquise d'Aoust; au château de Saint-Léger.

Bataille, à la Ferté-Gaucher.

Charles Besson, à Lons-le-Saiulnier. G. Colin, à Saint-Jean-de-Luz.

M. Faûre, à Chamonix.

Comtesse des Garets, à Biarritz.

De Genevraye, à Vence. Baronne Lazzaroni, à Nice.

Gaston Lenoir, au Cap d'Ail.

Baronne de Lonjon, au château de Bessonie,s.

MilheivGibson, à Saint-SymphorieivExtra. P. de Suyrot, à Nantes.

H. de Vescars, à Menton.

Mlle de Fleurigny, au Chesnay.

-MM.

Baron Bardet de Tnieux, ail château» de Trésun.

A. Basselin, au Havre.

Comte de Beaufranchet, au château de Moisse.

G. Berge, à Cannes.

L. Chapels, à Boulogns.,

André Cùrmers, à Salies-de-Bêarn.

Jules Deshayes, à Saumur.,

Gustave Fleury, à Chantilly.

Jules Frank, à Beaulieu.

Rugène Gal1and, à Cette.

Chartes Hamot, à Menton.

Docteur Joly, à Clermont.

Lagouëlle, à Mdnte-Car1o.

Comte de Eapeyrère,au chdtsau des Gran•. ges.

H. Lerand, 'à' Gap.

-Levasseoir, à Fontainebleau.

Ed. Parrot, à Mont-de-Marsan.

Louis Robert, à Pithiviers.

RENTRÉES A PARIS à

Mmes

Beaûmont. Paul Heimet. Comtesse Georges 'de Moustier.

Mlle Félicie Roussille.

MM. ̃̃̃

Lh'uillier. François Maumy. RogerGollaTd. Louis Vïellard'. Baron die Zuylen de Nyevelt.

CRÈME DE BEAUTE Readla PEAU DOUCE. FRAICHE. PARFUMÉE

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2 apparta au terme. SI.IL à p.450,000 fr.Adj.ch.not. 28 mars: S'ydr. Me Ferrand, not.,5, r. Auber. Etudes de Me Dehesdin, avoué à Versailles,' 5, r.Ste-Victoire.et de MsJouhanneaû,not.à Rueil. Vente en l'étude de Mc Jouhanneau, notaire, le 11 mars 1922, à 15 heures, en un lot, de 2 Paroisse nos et 26, et rue du Port n° 11. Mise à prix 34,000 fr. S'adresser pour renseignements à Rueil audit'M" Jouhannéau, notaire. A Versailles,: à M«» Dehesdin 1 Salone, avoués. Et sur les lieux pour visiter. DIVERS

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La fréquente infusion de sang nouveau de sources sûres dans mon troupeau de faisons est un point auquel j'accorde toute mon attention et, dans. ce but, j'importe annuellement des faisans de Mongolie, de Chine et de divers autres pays. Aussi, en raison de la réputation acquise de mes œufs de faisans, qui cette année ont produit de 85 a 95 de poussins forts et d'une croissance rapide, je ne saurais trop recommander à Messieurs mes Clients de remettre leurs ordres aussitôt que possible, de manière à m'éviter des ennuis dans les expédition, car mes quantités sont strictement limitées, puisque tous les œufs que je vends sont pondus dans ma ferme. Vu la supériorité de mon système de parcage perfectionné, que je suis le seul à employer en France, je suis tellement certain de la fécondation des œufs récoltés dans ma ferme, que je suis prêt à remplacer tous ceux' qui resteraient inféconds. MARQUAIS, VARS (Charente)

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Opéra. 8 h., Bigolelto, Suite de danses.

Français. 8 h. 45, Le Marquis de Priola.

Opéra-Comique. 8 h., Manon.

Odéon, 8 h. 30, Les Misérables,

Gaîté. 8 h. 25, Les Brigands.

Variétés. 8 h. 30, La Revue des Variétés.

Porte-St-Martin. 8 .h 15, Cyrano de Bergerac. Vaudeville, 8 h. 45, La Chair humaine.

Gymnase, 9 h., Le Voleur.

Palais-Royal. 8 h.30, Le Chasseur de ch. Max* Renaissance. 8 h. 45, La Danseuse rouge. Bouffes-Parisiens, 8 h. 45, Dédé.

Th. Paris. 8 h. 30, La Possession.

Athénée. 8 h. 30, Le Paradis terme.

Mogador. 8 h. 30, Monsieur l'Amour. Apollo. 8 h. 45, You-Y'ou.

Nouvel-Ambigu, 8 Il 30. La Flamme.

,Marigny. 8 h. 45, My Love Mon Amour.

Sarah-Bernhardt, 8 h. 15. L'Aiglon.

Femina. 8 h. 45, spectacle Petite Scène.

Th. Champs-Elysées. 9 h. The Synco Synco. Com. Ch.-Elysées. 8 h. 45, Mangeur de rêves* Edouard VH, 9 h., Le Misanthrope.

Th.' Michel. Relâche.

Mathurins, Relâche.

Capucines, 9 h. 15, Simone est comme 'ça,

Antoine, 8 h. 45, L,'Heure du Berger.

Eden: 8 h. 30, Un Coup de téléphone.

Nouveautés. Relâche. x Caumartin. 8 h. 30, Le Poulailler.

Th. Daunou. 9 Il., Le Bonheur de ma femme. Trianon-Lyrique. 8 h. 30, Véronique

Albert-I»r. 8 h. 30, Million dans une main d'ent. Châtelet. 8 h. 30. Jean qui rit.

Th. des Arts, à 8 h. 45, L'Autre Fils.

Deux Masques, 8 h. 45, La Peur, La Tête.

Potinière, 9 h., Banco

Théâtre Marjal, 8 h. 30, Ça c'est chir

Nouv.-Théâtre. 8 h. 15, Anna Orgeschko, eta* Scala. 8 h. 30, La Dame de chez Maxim's. Cluny, 8 h. 30, Le Tampon du Gapiston.

Déjazet. 8 h. 30. Tire au flanc.

Moulin-Bleu, 3 h. et 9 h., Les Fifilles de Loth< Th. des Ternes. 8 h. 30, Lulu garde ton coeur-. Vieux-Colombier, 8 h. 30, Frères Kafamazow, SPECTACLES DIVERS

F,olies-Bergère. 8 h. 30, Folies sur Folies.

Olympia. 2 h. 30 et 8 h. 30, 15 attract. sensaL Casino de Paris. 8 h. 30, Paris en l'air.

Concert Mayol. 8 h. 30, Paris-Scandales.

Alhambra. 8 h. 30, Les lions, Hanlon fr.,10 ai. Cigale. 8 h. 30, Batignolles-Cigale-Odé'on

Ba-Ta-Clan, 8 h. 30, De toutes les couleur» Gaité-Roch. 8 h. 30, On y remonte.

Pie-qui Chante. 9 h., Dé.dé. binons

Deux-Anes, 9 h. Ruons gaiement.

Lune Rousse. 9 h., .Vitrigolons

Boite à Fursy, 9 h., Paris sans Gênes.

Perchoir. 9 h., Paris la nuit.

Moulin de la Chanson. 9 h., Tra-dédé-rï-dé-ra. Cirq.de Paris, 8 'h. 30, t.l.s. Mat. jeudi, dim. Cirque Médrano. 8 h. 30, Mat. jeudi, sam.dim. Marivaux. 2 h. 30 et 8 h. 30, L'Aiglonne

Madeleine-Cinéma. Mat. et soir, L'Atlantide, Apollo-Dancing. h. 45, thé dansant.

Musée Grévin.. Landru, Mme Bessarabo.

Palais de Glace. M. et s.,on patine sur vr.giaca ooooagoooooaoooooooooooooeooo Les manuscrits ne sont pas rendus

ooaoeooaooooaooaoogoooaoooaeff Le Gérant: SITOLEUX.

Imprunerie du Gaulois G. Lancehome. 2, rue Drouo%