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Titre : Le Gaulois : littéraire et politique

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1911-08-31

Contributeur : Pène, Henri de (1830-1888). Directeur de publication

Contributeur : Tarbé des Sablons, Edmond Joseph Louis (1838-1900). Directeur de publication

Contributeur : Meyer, Arthur (1844-1924). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32779904b

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb32779904b/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 94503

Description : 31 août 1911

Description : 1911/08/31 (Numéro 12374).

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine commune

Description : Collection numérique : La Commune de Paris

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k535170t

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 10/03/2008

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Joaraée 4'été

à Versailles T

L'ami qui veut bien se charger de me montrer Paris m'a emmené hier à Versailles, SaintGermain et Saint-Ouen, chez les rois et chez les chiffonniers. Amateur de contrastes violents, il lui a plu de conduire ainsi l'excursion. Dès l'aube, une auto rapide ronflait donc aux montées, dont l'une est rude, découvrant à nos yeux encore mal réveillés le panorama du Paris d'été, couché dans une sorte de buée roussâtre, djoù émergeaient seuls quelques dômes et aussi la /Tour Eiffel etla ridicule silhouette de la construction appelée la Grande Roue. Passe encore pour la Tour, mais cette Grande Roue est d'aspect vraiment attristant et ignoble, enseigne inutile de la Fortune qui, à Paris plus qu'ailleurs, est souvent stupide, méchante autant qu'aveugle, symbole trivial de cette grande foire où tant de gens s'exténuent à jouer à la loterie sans jamais rien gagner. Mon compagnon me fit observer qu'il importait de conserver la Grande Roue à cause des duels.

C'est là, me dit-il; que se vident les affairés d'honneur.

On les viderait aussi bien sur ce même terrain débarrassé de la Grande Roue Il me répondit, d'un air entendu

Ce ne serait pas la même chose. Ce ne serait plus la Grande Roue. Elle est nécessaire à noire civilisation au même titre que le Pré-auxClercs l'était à nos ancêtres.

̃'̃ ̃'̃ Je n'insistais pas, et déjà nous approchions des portes de Versailles lorsque mon ami me confia que le choix qu'il avait fait de cette ville comme premier but de notre promenade, lui avait été dicté par le désir d'y rencontrer une .vieille tante, réfugiée l'été dans un couvent, à ,qui il convenait que, dans l'éventualité d'une mort prochaine, il présentât de temps à autre ses devoirs. N'ayant aucun plaisir à rencontrer les tantes que je possède personnellement, je ivous laisse à penser le cas que je fais de celles des autres. Il n'en fallut pas moins aller voir la vieille dame, qui habitait au bout de la rue de Satory en un couvent de grand style. Elle nous reçut au fond d'un jardin magnifique, entretenu avec une minutie religieuse, dont le silence n'était troublé ni par le bruit du vent froissant les feuilles ni par le chant des oiseaux traversant le ciel, mais seulement par le sifflet strident des trains roulant en contre-bas. Elle paraissait goûter un grand charme à se reposer à travers ce fracas.

Elle m'expliqua qu'elle habitait un bel hôtel iians lefaubourg Saint-Germain, malheureusement un peu éloigné de toute église, de sorte que le matin et aussi le soir elle était forcée, pour aller faire ses visites au bon Dieu, de se faire conduire en voiture, ce qui la fatiguait. Ici, il y avait une chapelle dans le parc même, elle s'y rendait en quelques pas plusieurs fois par jour, et c'était là son sport d'été. Je lui dis mon admiration pour le choix d'une telle retraite. Elle me répondit C'est si calme et ajouta aussitôt, avec un sourire qui semblait l'excuser de céder à une distraction si profane Et puis, on entend les trains. Je pensai qu'en province, des gens, en manière de distraction, vont voir passer les trains, mais que se contenter, pour se réjouir, de les entendre, devait être le signe d'une âme infiniment pure, et cédant tout d'un coup à je ine sais quel hypnotisme dégagé par la vieille dame, je m'assoupis. Soudain, un terrible coup de sifflet me rappela à l'ordre mon ami s'efforçait d'expliquer ma défaillance nous nous étions levés de bonne heure, le temps déjà chaud. Mais la bonne tante interrompit son discours par un « C'est si calme » reconnaissant qui semblait me remercier d'avoir si vite trouvé en sa compagnie la paix et le sommeil malgré le tapage des ferrailles voisines. •*♦

Nous avons été ensuite au musée, car j'avais demandé à me débarrasser de la corvée pour pouvoir déjeuner sans remords. Il n'y avait personne, personne que des gardiens qui entouraient hermétiquement un petit groupe de touristes Cook. Ceux-ci paraissaient fort étonnés que tant de fonctionnaires marquassent à leur endroit un tel empressement. Sur un signe d'un brigadier, un autre groupe de gardiens survint, prêtant renfort aux premiers. Un double cercle se resserra autour des visiteurs nous-mêmes, qui étions un peu à l'écart, reçûmes une garde d'honneur de quatre serviteurs des beaux-arts.

C'est depuis la Joconde, nous expliqua l'un d'eux. On surveille tout le monde.

Je fis remarquer que le moindre des tableaux qui garnissaient la salle où nous étions avait au moins quatre mètres sur cinq et qu'il semblait difficile que le touriste le plus robuste pût le mettre sous son bras.

Pas d'histoires, répondit l'homme c'est la consigne

Il ajouta que la meilleure solution serait, si jamais on la retrouvait, de replacer la Joconde non plus au Louvre, mais à Versailles car ici, voyez-vous, c'est si calme

Le déjeuner fut odieux. D'abord, je suis persuadé que, pour la première fois de ma vie, j'ai mangé là du chien, du petit chien, du toutou, mais du chien tout de même. Sous prétexte que la chasse était, ouverte, on nous offrit, en. effet, des côtelettes dites de chevreuil, imparfaitement dépouillées de leurs poils or, ces poils-là n'ont jamais pu appartenir à un chevreuil, aucun chevreuil n'ai© poil blanc frisé, mais seuls les caniches et les griffons. Je saisis de l'incident le rnaitre d'hôtel, qui, pour toute réponse, me montra, la salle remplie à déborder do femmes extrêmement élégantes et d'homraes ultra chics, qui, tous, inangeaie at leur chie-n sans se plaindre, et son regard très dédaigneux semblait me dire « Vous n'allez pas pourtant vous montrer pkis difficile que ces gens-là, qui ont tous des auto à eux, tandis que vous êtes arrivé dans un sale- taxi. »

*V

Mon ami m'expliqua alors que les gens d'été qui viennent à Versailles se préoccupent avant tout de suivre exactement les prescriptions mondaines, faites pour assurer une cure de calme. Le tout, à Versailles, est d'être inébranlablement calme c'est ainsi, par exemple, qu'il est nécessaire de ne se montrer qu'en des vêtements de nuance moyenne et de coupe discrète, également éloignée de la somptueuse fantaisie dea plages et de la sobre correction parisienne. Il y a des costumes pour Versailles comme il y a des complets demi-deuil. Le blanc pour les femmes, le gris pour les hommes, m'ont semblé les couleurs les plus appréciées. Il y a aussrune attitude pour Versailles. Il est bon d'affecter une indifférence résignée aux choses extérieures il serait, par exemple, tout à fait misérable de faire la moindre allusion à un passé historique que tout le monde connaît ou de se laisser aller à vanter La majesté du parc ou la grâce du jardin du Roi il est bon de ne proférer que les paroles strictement nécessaires, de se garder de tout geste violent et surtout de s'interdire tout éclat de voix. On ne vient pas à Versailles pour s'amuser, mais pour y chercher le calme, et tout ce monde qui déjeunait le savourait» sana doute. le calme de,

Versailles, qu© troublaient seulement de petits bruits d'assiettes frôlées ou de fourchettes remuées. Ayant eu la maladresse de renverser un verre, ce fut un scandale une grande quantité de têtes distinguées et calmes se tournèrent vers moi, protestant, dans ce mouvement d'ensemble, contre l'indélicatesse du goujat qui venait ainsi interrompre leur cure. J'en rougis de honte, comme si j'eusse été surpris en train de jeter un bout de cigare dans la source de la Grande-Grille, à Vichy, ou de cracher, à Aix, dans une chaise à porteurs.

'̃̃̃

Nous avons été ensuite entendre la musique qui se joue dans le parc. Il m'a semblé qu'on l'écoutait avec l'attention que méritait la science des excellents artistes d'un régiment du génie. Ge n'était plus le même public que celui du déjeuner beaucoup de vieux messieurs très décorés et quelques dames âgées. –i Ça, c'est le vrai Versailles, me dit mon a*ni. Vous ferez bien d'essayer de surprendre quelque conversation nul doute qu'elle ne soit empreinte de sagesse.

Suivant le conseil, j'écoutais. Un yieil homme disait à un autre

L'Angleterre ?. L'Angleterre ?.

Anxieux, le second écoutait, appuyé des deux mains sur sa canne en une posture de déférente attention.

Oui, oui, l'Angleterre. pourquoi voulezvous que j'aime l'Angleterre ?. Qu'est-ce qu'elle m'a jamais donné, à moi, l'Angleterre ?. L'autre répondit

C'est vrai. elle ne m'a rien donné non plus.

Et ils continuèrent leur promenade, réfléchissant avec calme, un peu troublés par cette découverte.

Dans un autre groupe, je saisis cette réplique

Dans ces circonstances, j'ai dû diminuer mes dépenses et me séparer de deux employés à qui je donnais 3,000 francs par an. Ce n'est pas rien, 3,000 francs, hein ?

Il y a longtemps qu'ils étaient chez vous ? Non, un mois

Enfin, toujours aux écoutes, je perçus ce monologue échappé des lèvres d'un promeneur paisiblement congestionné, rouge comme sa rosette

Leur Joconde /Ils me font rire. L'œuvre est inestimable, sa perte est une catastrophe nationale etc., etc. Je vais vous dire, moi, ce qu'elle vaut au juste, leur Joconde, ou plutôt ce qu'elle ne vaut pas. Tenez, j'ai, un fils qui est lieutenant d'artillerie. (Mouvement de sympathique attention des auditeurs.) Eh bien! il me dirait « Papa (il m'appelle toujours papa), la guerre est déclarée et l'on me confie une mission si dangereuse que je suis sûr d'être tué je viens te dire adieu. » Savez-vous ce que je lui dirais à mon fils ? Je lui dirais « Où est-elle ta mission ? que j'y aille avec toi. » Ça ne vous dit rien, eh bien écoutez encore. Je suppose qu'un jour je me promène avec mon fils au bord de la mer, d'une jetée, d'un fleuve, comme il vous plaira. Une vieille femme, mendiante, infecte, pustuleuse, tout ce que vous voudrez, se jette à l'eau pour en finir plus vite. Comprenez ? Alors, mon fils me demande « Papa, faut-il me jeter là-dedans pour sauver la vieille ? Le courant est dur, il y a de fortes chances d'y rester. » Eh bien je lui répondrais « C'est embêtant, mais il n'y a pas moyen de faire autrement vas-y, moi je ne peux plus. » Mais si mon fils venait me trouver demain pour me dire « Papa, je sais où est la Joconde seulement, pour la reprendre, je vais courir un gros danger », je lui répondrais, à mon fils « Mon fils, tu te f. de moi » Voilà ce qu'elle vaut leur Joconde, de l'argent tant qu'on, voudra, mais c'est tout. Deuil national ? Tenez, ils me font Et il s'épongea le front pour bien indiquer •l'effet que lui produisaient les admirateurs trop passionnés de la Joconde.

Tout cela était dit comme il convient à Versailles, avec beaucoup de calme.

Mais je m'aperçois que je me suis un peu attardé et que je n'ai plus de place pour parler de Saint-Germain et des chiffonniers.

G. de Maizière

Ce qui se passe y ÉCHOS DE E: PARTQITT

La commission administrative centrale de l'Institut de France s'est réunie hier, à deux heures de l'après-mdi, pour s'occuper du legs du baron Davillier.

Cette commission est composée de tous les secrétaires perpétuels et de deux délégués par Académie MM. Hanotaux et Lamy, pour l'Académie française M. Thureau-Dangin, secrétaire perpétuel MM. Alfred Croiset et Cagnat, pour l'Académie des inscriptions et belles-lettres M. Perrot, secrétaire perpétuel MM. Bornet et Emile Picard, pour l'Académie des sciences M. Van Tieghem, secrétaire perpétuel. M. Darboux, le secrétaire perpétuel de l'Académie des sciences, absent de Paris, n'assistait pas à la séance. MM. Daumet et Bernier, pour l'Académie des beaux- arts M. Roujon, secrétaire perpétuel enfin M. Stourm représentait seul avec M. de Foville, secrétaire perpétuel, l'Académie des sciences morales et politiques, par suite du décès de M. Levasseur, qui faisait partie de cette commission administrative. Les décisions relatives à l'acceptation ou au rejet du legs prises aujourd'hui par cette commission seront soumises le 4 octobre prochain à l'assemblée plénière de l'Institut.

C'est l'Académie française qui est appelée à bénéficier du legs universel fait à l'Institut de France et qui sera chargée de la répartition des arrérages de ce legs.

Dans son traité sur la chasse, Xénophon énonce que ce sport le mot n'était pas encore inventé était un plaisir divin. Dès les origines de la monarchie, il devint aussi une distraction royale, et depuis Chilpéric, qui fut assassiné, comme on sait, au cours d'une partie de chasse, jusqu'à Louis XIV, dont SaintSimon nous a narré les prouesses cynégétiques, on pourrait dresser une liste assez copieuse des souverains chasseurs.

Les Papes du moins quelques-uns d'entre eux n'ont pas dédaigné ce divertissement hygiénique. Pie II et Paul II furent, dit-on, de grands amateurs de chasse.

Léon X organisa de grandes battues. Des trouves de paysans, "renforcées d'arbalétriers et de* soldats de la garde suisse, rabattaient le gibier, que les invités du Souverain-Pontife tiraient au passage. Car Léon X, s'il avait un goût très vif pour le passe-temps cher à saint Hubert, ne prenait pas part personnellement aux parties de chasse qu'il ordonnait. Le Souverain-Pontife se contentait d'y assister en spectateur éclairé.

Egalement .chasseur éclairé fut Léon XII. Mais, comme Léon X, il préférait assister aux péripéties de la chasse plutôt que d'y prendre une part active.

Après l'affaire du sergent Bonnafous ce sous-officier anarchiste dont nous annoncions hier la cassation voici l'affaire du sergent Escarry.

Cet étrange soldat est instituteur à Monein, dans les Basses-Pyrénées il accomplit en ce moment une période d'instruction, comme servent, ;rèseryi3te«_aui 18* d'infanterie* à Pau. U y,.

a deux jours, il rencontra dans la.cp.ijr du quartier un officier qui lui fit une observation. Escarry l'accueillit fort mal et, répondant sur un ton des plus véhéments, il déclara à son supérieur qu'il se refuserait désormais à porter ses galons. L'affaire, hier, en était là, en attendant la conclusion de l'enquête prescrite par le commandant du régiment.

On se rappelle que le sergent Bonnafous avait précisément pui§é ses idées anarchistes auprès d'un de ces instituteurs modern-style comme nous n'en avons, hélas que trop, de ces instituteurs auxquels les flatteries gouvernementales ont tourné la tête et qui se croient déjà les maîtres de la France. L'incident de Pau, venant par là-dessus, fera réfléchir ceux qui croient encore pouvoir nier l'influence de l'éducation laïque sur la propagation de l'anarchie et de l'antimilitarisme. Vraiment, il serait grand temps d'enrayer le mal si l'on ne veut pas qu'un beau jour il nous tue.

En même temps que tombe le centenaire de Théophile Gautier, il est un autre centenaire que la marine française ne saurait oublier, dont elle doit être fière, et qui précisément échoit aujourd'hui celui de la mort du gonand explorateur Louis-Antoine de Bougainville, que certains biographes font mourir en 1812, et d'autres en 1814.

Le nom de Bougainville reste glorieusement attaché à de lointaines expéditions militaires, mais plus particulièrement à cette fameuse expédition scientifique autour du monde que le compagnon de Montcalm entreprit en 1766 et dont la relation eut en France un si prodigieux succès. La découverte de Taïti, surtout, que Pierre Loti devait si poétiquement décrire après Bougainville et les observations sur les mœurs de ses habitants excitèrent au plus 1 haut poini, l'intérêt public.

Infatigable, Bougainville avait projeté un •nouveau voyage de découverte au pôle Nord. Le ministre, M. de Brienne, lui refusa le commandement qu'il sollicitait, en faisant valoir que la pénurie du Trésor ne lui permettait pas de lui accorder cette faveur.

Une faveur?. monsieur, répliqua Bon:gainville, piqué au vif. Croyez-vous que ceci soit pour moi une abbaye?.

L'Empereur le consola en le nommant sénateur, puis en lui accordant le titre de comte. PARJSIANA

LE PORTEUR D'EAU

De nombreux habitants de la rue

du Mûnt-Cenis, qui n'ont pas l'eau

de la Ville, ont recours au porteur

d'eau qui, après avoir empli ses seaux

à la fontaine de la rue Lamark, va en

vendre le contenu aux ménagères.

(Echos du Gaulois.}

EH quoi! vraiment, le porteur d'eau,

Cet être presque chimérique

Et tout au moins préhistorique,

Qui, chargé d'un pesant fardeau, •̃̃̃̃̃

'Allait de bicoque en bicoque

Aux habitants offrir son eau,

Existe encore à notre époque?

En êtes-vous sûr, Domino?

Voyons, la chaleur faisait rage

(Trente-deux degrés, c'est beaucoup);

Ne fûtes-vous pas tout; 4 coup

Le jouet de quelque mirage?

L'avez-vous vu, de vos yeux vu?

Cet Auvergnat n'est pas un mythe?

C'est lui phénomène imprévu

Lui qui fait bouillir la marmite?

Dès demain, ayant décroché

Mon appareil photographique,

De ce porteur d'eau magnifique

Je veux aller faire un cliché.

Oui, mais les gens du voisinage

Ne vont-ils me mettre en morceaux?..

Car cet homme est un personnage

N'est-il pas le garde des seaux?

X. Granier.

On ne peut pas se lasser d'admirer le dévouement avec lequel les Sœurs s'occupent, en temps de vacances, des enfants pauvres, de ces enfants d'ouvriers dont les pères envoient à la Chambre les députés qui fabriquent et votent des lois contre l'Eglise, ses ministres, ses moines et ses religieuses.

Mais les religieuses se soucient peu de la politique. Leur mission est la charité et elles se privent avec ardeur de repos et de liberté pour choyer les enfants de leurs ennemis et veiller à ce que nul contact impur ne vienne souiller leurs jeunes consciences pendant ces longs mois d'été où seule leur reste la rue avec tous ses funestes dangers.

Jamais les Sœurs n'avaient emmené autant de fillettes à la campagne que cette année. Re- pos, nourriture, enseignement amusant, distractions, tout leur a été prodigué. De retour à Paris, les petites Sœurs gardent encore les fil- lettes pendant tout le mois de septembre on joue le matin au patronage et l'après-midi ce sont de longues promenades au jardin des Plantes, au bois de Boulogne et dans les musées.

Et les parents, tranquilles et rassurés, trouvent que tout de même les religieuses ont du bon.

Les petits côtés de la vie de Paris sont parfois bien amusants et bien intéressants à étudier. Jusqu'à présent, on voyait des cochers, des charretiers, des conducteurs de taxi-autos, d'autobus, de véhicules quelconques avoir un chien pour compagnon ou comme gardien de leur voiture. Mais l'un d'eux, le cocher d'un simple fiacre, qui aime mieux la race féline que la race canine, a adopté un chat qui, assis à côté de lui sur le siège, passe majestueux et calme au milieu de l'encombrement des rues. Ce cocher, qui se fait une bonne réclame avec son chat, ne serait-il pas un descendant du père Lustucru; l'ami de la mère Michel ? Ce brave cocher doit savoir que Théophile Gautier, à son retour d'Algérie, avait rapporté deux jeunes lionceaux qu'il avait montés avec lui sur l'impériale de la diligence, mais il ne sait peut-être pas qu'à Dijon on l'obligea à ne plus véhiculer ces dangereux voyageurs sur une voiture publique. Peut-être le pauvre chat aura-t-il un jour le même sort ?

Pour faire suite à notre écho sur les cartes cynégétiques, faisons observer que le malheureux scribe qui répartissait le gibier sur ces cartes avait fait figurer des ours dans les Vosges. Or, depuis 1795, on a tué le dernier ours dans ces régions.

Ajoutons que le dernier bouquetin fut tué en France vers 1797. On en trouve encore dans les grandes chasses de la couronne d'Italie, non loin de Courmayeur. En 1893, des chasseurs tuèrent deux ours dans la forêt de Doussard, au sud du lac d'Annecy, et, fait plus curieux, à cette même époque, on tua, dans les environs de Grenoble, un lynx, animal dont on croyait la race éteinte dans l'Europe centrale depuis plus d'un siècle.

Une statue à. Icare.

Pourquoi pas? Le premier aviateur que l'histoire ou la mythologie nous révèle, la première victime ou le martyr de l'aviation a droit à un monument comme tant d'autres mortels qui se sont signalés dans la vie des peuples. Icare aura donc son monument.

Nous avons annoncé, il y a quelques mois, que M. Deutsch de La Meurthe et M. Georges Cain étaient partis pour l'île de Crète afin d'y recueillir. sur place toutes les légendes qui se conservent encore chez les Crétois sur Icare et sur son vol dans les airs, trouver l'endroit présumé où il a tenté sa funeste expérience, etc. Nous ne savons pas, à l'heure actuelle, quel a été le résultat de cette enquête qui est unique dans son genre, mais on nous annonce qu'avant 4e guitfcerjfl Crèj^M.,P<yitssb, d©La Meurthe

a jetais au maire du village, situé sur l'endroit* que l'on suppose être le point d'où Icare a pris son vol, la somme de vingt mille francs pour l'érection d'un monument au célèbre et malheureux ancêtre de nos hardis aviateurs..

A TRAVERS LES LIVRES

Un livre à lire pendant les vacances, c'est Le Nouveau Docteur, de M. Jules Pravieux. Le spirituel romancier y déploie sa verve et sa bonne humeur habituelles. (Pion, éditeur.) NOUVELLES A LA MAIN

Le vol du Louvre suggère à un .vieil amateur d'opéra-comique cette réflexion

L'ennuyeux, c'est qu'il va falloir changer le titre du chef-d'œuvre de Nicolo 1

f Sans doute. Joconde. ou la Coureuse d'aventures.

Un Domina

NOTES SOCIALES Séparation de l'Eglise et de la commune des Roches. Il y a Montoire, dans le Loir-et-Cher, et qui est chef-lieu de canton et dans le canton de Montoire, il y a les Roches, petite commune d'aspect agréable. Or depuis un tempa que je regrette de ne pouvoir préciser, mais qui est extrêmement prolongé dans l'histoire, les Roches s'appelaient les Roches-l'Evêque. Le Xîf'.iaeil municipal des Roches-l'Evêque a réfléchi sur cette dénomination puis il a délibéré sur cette dénomination, puis il a décidé que ça ne pouvait pas durer comme ça, parce que c'était un scandale. Et il a demandé que la commune s'appelât d'un autre nom. Le conseil général du Loir-et-Cher a réfléchi sur cette question il a délibéré sur cette question et, après des méditations aussi longues que ̃ cette affaire les comportait, il a décidé que les Roches-l'Evêque ne s'appelleraient plus désormais les Roches-l'Evêque, mais répondraient au nom de les Roches-sur-Loir.

Je comprends les sentiments de noble et spirituel anticléricalisme auxquels a obéi le conseil municipal des Roches et qu'a faits siens le conseil général du Loir-et-Cher je les comprends très bien comment ne les comprendrais-je point? Et vous donc? Seulement je ferai observer que la commune des Roches vient d'un trait de plume, métallique peutêtre, d'effacer net son histoire.

Son histoire n'est pas éblouissante mais enfin elle a une histoire. Les Roches-l'Evêque, cela indique que les Roches furent fondées par un évêque du pays, qu'elles ont été d'abord la maison de campagne d'un évêque et tout de suite cela apprend que cette petite ville est dans un endroit sain, dans une situation attrayante, au milieu d'un beau décor naturel, et a toujours présenté toutes ou presque toutes les commodités de la vie. C'est quelque chose que tout cela dans un seul nom or c'est précisément tout cela que le conseil municipal efface d'un seul coup. Les Roches-sur-Loir, c'est une simple désignation géographique. On peut être sur Loir et être très laid. J'en connais des exemples. Les Roches-l'Evêque est un titre de noblesse historique et marque que les Roches sont exquises et l'ont toujours été. Cela veut dire très exactement que les Roches sont le Tivoli de Loir-et-Cher. Détruire cela,, c'est absurde. C'est César changeant son nom pour celui de Laridon.

Ces messieurs ont fait une école. Cela s'appellera l'école des Roches. Un Désabusé

Un Désabusé

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Bloc-Notes Parisien Un Grand Evêque

Ces jours-ci, pour la quarante et unième fois, les Messins vont se réunir dans leur vieille et chère cathédrale pour assister au service funèbre fondé au lendemain de la, guerre par Mgr Dupont des Loges, en l'honneur des soldats français morts en 1870 sous les murs ou dans les ambulances de la place. C'est en quelque sorte la fête nationale de nos compatriotes de là-bas, fête de deuil et fête du souvenir, à laquelle M. Maurice Barrès, dans Colette Baudoche, a consacré quelques-unes des pages les plus vraies, les plus émouvantes qu'il ait jamais écrites.

Cette année, les Messins célébreront en même temps le vingt-cinquième anniversaire de la mort de l'admirable prélat, dont la patriotique énergie les soutint si puissamment aux jours des rudes épreuves et dont la perte n'a jamais cessé d'être cruellement ressentie. Et, justement, à l'occasion de ces anniversaires, quelques vieux Messins ont songé à consacrer par un monument digne de lui la mémoire de l'évêque tant pleuré. Comme on le va voir, nul n'est plus digne de ce suprême hommage, nul ne l'a mieux mérité.

En 1870, Mgr Dupont des Loges avait soixante-six ans, et, depuis vingt-sept ans, il occupait le siège épiscopal de Metz. Jusqu'alors, le nom de l'évêque est rarement prononcé la renommée de son inépuisable charité et de ses rares vertus ne dépasse guère les limites de son diocèse, où il était fort aimé. Survient la fatale guerre. Pendant le blocus de Metz, l'évêque rivalise de zèle avec la municipalité pour secourir les blessés de Borny, de Rezonville, de Saint-Privat. Il transforme l'évêché, les séminaires et les autres bâtiments diocésains en de vastes ambulances, qu'il veut diriger et surveiller lui-même. Bien qu'il fût déjà dans un âge avancé, et malgré sa santé délicate, chaque jour il visite ses malades, leur, prodiguant, avec un inaltérable dévouement, ses soins et ses consola- tiens. Combien de nos pauvres soldats lui ont dû de survivre aux terribles épreuves de l'époque!

La guerre est terminée et Metz annexée à l'Allemagne. C'est alors que commence le rôle essentiellement patriotique de. 'l'évêque, ce rôle qui a fait son nom vénéré et impérissable. En 1871, quelques mois après les dernières luttes, on inaugurait au cimetière Chambière un monument à nos soldats. Le souvenir de cette imposante et triste cérémonie, à laquelle il me fut donné d'assister, m'iest resté profondément gravé dans le cœur.

C'était le 7 septembre toute la population assistait à la fête funèbre. Par une de ces délicatesses dont ils ne sont pas coutumiers, les Allemands s'étaient renfermés chez eux, et les troupes avaient été consignées. A la même heure, des services religieux sont célébrés à la cathédrale, au temple protestant, à la synagogue, et, lorsque le cortège se forme pour se rendre au cimetière, on voit en tête, sur le même rang, comme pour bien marquer l'indissoluble union et l'unanime sentiment de la population, le maire Paul Bezanson, l'évêque, le pasteur, le rabbin. Au cimetière, devant la foule en habits de deuil, Mgr Dupont des Loges prononce quelques paroles. « Tant de familles en deuil, dit-il, dispersées sur tous les points de France, sont ici présentes de cœur et s'unissent à nous pour répandre sur ces tombes chéries leurs larmes et leurs prières. En voyant ce monument, qui portera à la postérité le souvenir de tant de douleurs et de tant de vaillance, elles goûteront mieux la recommandation que saint Paul adressait aux fidèles dans la perte de leurs proches et de leurs amis, de ne, pas s'attrister comme ceux qui n'ont point d'espérance. Je m'arrête à ce mot; il est si doux. l'espérance! »

Ce mot, il a été comme le guide de l'illustre évêque jusqu'au jour de sa mort. C'est ce mot qu'il répétait à tous ceux qui venaient auprès de lui raconter leurs peines et chercher quelque consolation. Et pendant les années qui suivirent, l'évêque de Metz lutta avec une inlassable énergie, avec la ténacité de sa race il était Breton contre les exigences de l'administration allemande. Tou> jours sur, la brèche, il défendit pied à p_ied chacun des.

droità Se la population, et, en maintes occasions, il sut en imposer au vainqueur. A cette époque déjà lointaine, Mgr Dupont dès Loges fut véritablement l'âme de la vieille cité; il était comme l'image vivante de la protestation de cette population si éminemment française. En février 1874, lorsque l'Alsace-Lorraine fut appelée pour la première fois à nommer ses représentants .au *Reichstag, les électeurs messins songèrent aussitôt à leur évêque. Fait caractéristique la candidature de Mgr Dupont des Loges fut proposée par un banquier israélite, M. Goudchaux, à un comité démocratique qui l'adopta par acclamation. Le jour de l'élection, l'évêque réunit la presque unanimité des suffrages. Il se rendit immédiatement à Berlin pour joindre, à celle des autres députés alsaciens-lorrains, sa protestation contre l'annexion. Aux élections suivantes, en 1877, le vénérable prélat refusa de se remettre, sur les rangs les voyages répétés à Berlin lui étaient devenus impossibles et il voulait consacrer ses dernières forces au soin exclusif de son diocèse. Il désigna comme son successeur M. Paul Bezanson, qui venait d'être révoqué de ses fonctions de maire de Metz et qui représenta cette ville au Reichstag jusqu'à sa mort, en 1882.

Un des derniers actes publics de Mgr Dupont des Loges, a été la protestation contenue, mais énergique, qu'il adressa en décembre 1882 au maréchal de Manteuffel, alors statthalteî d'Alsace-Lorraine, lorsque celui-ci lui offrit, au nom de l'empereur Guillaume, la croix de la Couronne de fer.

« La distinction que vous m'annoncez, disait l'évêque de Metz, me surprend autant qu'elle me confond. Pendant près de trente ans que j'ai eu l'honneur d'appartenir à l'épiscopat français, plus d'une fois le gouvernement me fît pressentir, au sujet d'une semblable distinction, qu'il semblait désireux de me conférer, et chaque fois ile voulut bien renoncer à son projet par égard pour ma résolution de me tenir à l'écart de toute préoccupation politique et de me renfermer rigoureusement dans mes de-voirs d'évêque. Si vous m'aviez confié d'avance les inten.tions trop bienveillantes de l'Empereur à mon égard, je vous aurais prié de plaider auprès de Sa Majesté la même cause que me rendent doublement chère et la fidélité à mon passé et la religion des souvenirs. «

Lorsque Mgr Dupont des Loges mourut, en septembre 1886, ce fut un deuil immense pour la population messine. Le vieil évêque n'avait jamais cherché la popularité, et il était l'homme le plus populaire de la Lorraine annexée. Dans les derniers temps, il ne quittait plus guère son modeste palais qu'aux jours de grande solennité religieuse, pour se rendre à la cathédrale. Mais cette retraite n'était que matérielle on savait à Metz que Mgr Dupont des Loges se désintéressait moins que jamais des événements et que nulle part plus que chez lui le culte de la patrie absente ne s'était conservé plus intact et plus pur.

Sa mort fut l'épreuve la plus cruelle que Metz ait traversée depuis la guerre. La noble cité perdait en lui l'homme qui l'avait le mieux comprise, le mieux aimée, le mieux consolée aux jours de grande désespérance, et elle veut, aujourd'hui, payer la dette de reconnaissance qu'elle a contractée envers le grand patriote disparu. La statue du grand évêque fera bien sur une des places de Metz, à côté de celles de Ney et de Fabert.

Tout Parla

LES NÉGOCIATIONS FRANCO-ALLEMANDES

ASSEZ DE CONCESSIONS!

Les instructions de M. Jules Gambon

M. Jules Cambon est parti hier soir, à dix heures, pour Berlin, après avoir reçu de M. de Selves des instructions écrites spécifiant la dernière limite des concessions que nous sommes disposés à accorder à l'Allemagne en échange d'un accord visant le Maroc, rédigé par nos soins, et dont le projet sera présenté par notre ambassadeur à M. de Kiderlen, dès sa prochaine entrevue avec le ministre allemand, qui aura lieu demain à quatre heures.

Les propositions françaises concernant le Congo sont, comme je l'ai indiqué hier, déjà connues du cabinet de Berlin par l'intermédiaire officieux de M. de Schœn. Le représentant de l'Allemagne à Paris, assurait-on hier, aurait même transmis au quai d'Orsay la réponse de la Wilhelmstrasse, qui serait défavorable.

Présentée dans ces termes, l'information n'est pas absolument exacte. M. de Schœn n'ayant pas de mandat officiel ne saurait dans ce débat prendre la parole au nom de son gouvernement. La vérité est qu'il a exprimé la crainte que le cabinet de Berlin n'estime que nos sacrifices ne soient insuffisants. C'est peut-être une manière d'avertissement et sans doute aussi une tentative de pression préalable.

Il faut évidemment s'attendre à ce que M. de Kiderlen ne soit pas encore satisfait puisqu'il croit pouvoir tout obtenir de la faiblesse, des hésitations de notre gouvernement. Comment n'y serait-il pas encouragé lorsque M. Caillaux déclare à qui veut l'entendre que le Congo ne vaut pas les os d'un soldat français î Nul ne connaît mieux que lui les sentiments du président du conseil.

Toutefois, si M. Caillaux, par ses propos inconsidérés et son attitude singulière autorise les plus folles espérances en Allemagne, il n'est, Dieu merci, pas seul à disposer du sort et de l'honneur de notre pays. Il est tout de même obligé de compter avec l'opinion et avec certaines résistances qu'il rencontre autour de lui. Aussi bien, si j'en crois des renseignements que j'ai lieu de supposer exacts,le gouvernement a compris qu'il ne pouvait indéfiniment reculer. Les concessions, que, dans un désir de conciliation, il se résigne à accorder, sont déjà excessives mais il faut au moins qu'elles constituent la limite extrême de notre bonne volonté. M. Cambon a pour mission formelle, m'assura-t-on, de le signifier à M. de Kiderlen. Il tiendra également à ce que la convention congolaise ne soit réglée qu'une fois l'accord établi au sujet du Maroc. L'une doit être la conséquence de l'autre. Il importe enfin que le protocole marocain soit si net, si explicite, si complet qu'aucun malentendu ultérieur ne puisse surgir.

Tel est, je l'espère du moins, le sens des instructions verbales données à notre ambassadeur. Si l'on compare les territoires que nous demande l'Allemagne elle prétend encore à l'heure actuelle nous déposséder à peu près complètement du Congo à ceux que nous lui offrons, l'écart est assurément considérable; mais il s'agit de savoir si nous voulons aller à une capitulation plus humiliante encore que celle de Fachoda il s'agit de savoir si nous consentons à renoncer définitivement à la place que nous avons conquise au soleil en d'autres termes, si nous désirons conserver ou non notre rang de grande puissance.

La nouvelle phase diplomatique qui va s'ouvrir est donc, comme on le voit, d'une importance capitale pour nous et nous ne devons pas nous en dissimuler la gravité. M. de Kiderlen se trompe étrangement s'il croit que l'opinion française s'émeut de ses foudres il a été trop loin. Maintenant nous sommes las de ce jeu du chat et de la souris, nous voulons que cette situation ridicule et intolérable prenne fin nous sommes pacifiques jusqu'au point de consentir à un sacrifice raisonnable en échange de la situation nette que nous souhaitons au Maroc, mais encore à condition que ce sacrifice soit proportionné à l'étendue des droits que nous abandonne l'Allemagne et n'oublions paa qu'elle ne possède et encore qu'une treizième part sur l'ensemble défi droits que les puissances signataires de l'acte d'Algésiras se sont attribués dans l'empire chérifien. Qne notre diplomatie finisse donc par où elle aurait dû commencer, qu'elle dise à M. de Kiderlen « Voici ce que nous vous proposons c'est à prendre ou à laisser. » La rupture des négociations ? Eh bien, chacun gardera ses positions. C'est, croyez-le bien, le pire qui puisse arriver. Si M. Caillaux ne désire pas faire la guerre pour le Congo, le gouvernement aile-

mand, se soucie moinsjencore d'ouyrjr ..les hostie

lités pour le Maroc. Seulement il se garcle ai nous le faire savoir.

Beaé d'Aral

Contre ia Vie chère DANS LE PAS-DE-CALAIS

Graves Manifestations

Les ménagères mécontentes saccagent, sabotent et pillent les magasins

et les marchés

"Dans le Nord, la situation

reste inquiétant»

PAR M. ARMAND VILLETTE

Les manifestations contre le renchérissement des vivres qui troublent depuis quelque temps plusieurs départements, et notamment le Nord et le Pas-de-Calais, ont dégénéré en émeute, hier soir, à Billy-Montigny, important centre ` miniéV près de Lens.

Les habitants de cette commune avaient projeté de se rendre en cortège chez leurs fournisseurs habituels et principalement chez les boulangers, pour les mettre en demeure d'abaisser à un taux normal les prix des marchandises de consommation courante. Ils voulaient surtout que les boulangers s'engageassent par écrit à fournir le pain à raison de trente centimes le kilo.

Les manifestants, hommes et femmes, avaient parcouru les rues sans incident, les commerçants leur avaient fait généralement bon accueil tout paraissait devoir se bien terminer, lorsque vers sept heures, alors que le cortège allait se' disloquer, parut la voiture d'un boulanger, M. Wits, membre du conseil municipal.

Aussitôt la foule se porta vers la voiture et l'empêcha de passer en barrant la route. M. Wits, qui ignorait la manifestation et le but que poursuivaient les manifestants, se fâcha. On le somma de signer le traité que les autres boulangers avaient accepté. M. Wits refusa catégoriquement et voulut dégager son cheval que plusieurs hommes tenaient par la bride, tandis que les autres parlementaient et que les femmes criaient.

Rendu furieux, le boulanger conseiller municipal s'empara de son fouet et en porta plusieurs coups à ses assaillants les plus proches. Ce fut le signal d'une vigoureuse attaque. Des pierres furent lancées contre la voiture et soni conducteur et des menaces de mort retentirent de toutes parts.

M. Wits était à deux pas de son domicile. Il mit prestement pied à terre et se réfugia chez lui. Il en ressortit une minute après, armé d'un revolver.

Arrière s'écria-t-il, ou je tire dans le tas

M. Humb&rt Dieudonné, un jeune homme de vingt-cinq ans, qui se trouvait à ce moment à côté du boulanger, en curieux et non en manifestant, tenta de le désarmer. Son geste fut mal interprété par M. Wits celui-ci croyant sana doute à une nouvelle attaque, pressa la détente de son .revolver et le malheureux jeune homme fut atteint d'une balle en pleine poitrine. Il s'affaissa, très grièvement blessé. Il se passa ensuite une véritable scène d'émeute racontée ainsi par des témoins Après le coup de feu, la foule se rua sut le boulanger, l'accabla de coups et le jeta sur le trottoir, le front ouvert. Ensuite elle se lança à l'assaut de sa maison. lies portes- heureusement, résistèrent.

» Les manifestants, après avoir menacé d'in* cendier l'immeuble, se contentèrent de le lapider à l'aide de tous les projectiles qu'ils trouvèrent enfin, faisant un mouvement tournant, ils parvinrent à pénétrer dans la maison par la cour et saccagèrent le mobilier.

» Cependant d'autres manifestants avaient saisi la voiture, en avaient fait descendre un enfant qui s'y trouvait blotti, apeuré, mettaient le véhicule en morceaux et l'incendiaient dans un champ voisin.

» Les gendarmes de Billy-Montigny accoururent. Alors une terrible bagarre éclata plusieurs gendarmes furent plus ou moins grièvement blessés à la tête ou à la poitrine par des briques et des pavés.

» La situation s'aggravait de minute en minute. Le maire demanda téléphoniquement des secours à Lens. Quinze gendarmes de renfort accoururent à bride abattue, sous le commandement du lieutenant Coine. Des charges furent ordonnées et le calme ne se rétablit que très avant dans la soirée. La foule, très surexcitée, stationna encore longtemps devant la boutique du boulanger en proférant des crie de mort. »

Et pendant la nuit on écrivit au charbon sur les murs de la maison « A mort Assassin » » Le lieutenant de gendarmerie Coine a entendu le blessé et le boulanger. Leurs déclarations se contredisent. Alors que la victime dit « J'ai été blessé en voulant désarmer le commerçant qui menaçait la foule », M. Wits affirme que son intention était de tirer en l'air, mais que Humbert Dieudonné, par sa malheureuse intervention, en faisant dévier l'arme, reçut le coup.

L'état du boulanger, qui a l'os frontal fracturé, n'inspire quant à présent aucune inquiétude. Arrêté, il a été dirigé sur la prison de Béthune.

Le service d'ordre devenant insuffisant dan9 la région, des gendarmes de renfort ont été demandés.

Près de Billy-Montigny, à Hénin-Liétard, la situation est aussi grave cette narration fixe exactement le caractère des scènes qui se produisent continuellement, où. les violences et les incidents comiques se déroulent sans cesse « Des groupes de femmes empêchent toute provision. Ceux qui essayent quand même voient infailliblement leurs pots de lait culbutés.

» Quelques manifestants entrent dans une cour et amènent sur la place une voiture remisée, aux acclamations des assistants. Le propriétaire ne peut vendre au détail d'ailleurs, ses produits ne sont pas de première nécessité. Il voudrait s'en aller, mais impossible, mille personnes entourent son véhicule chargé. » Dans le but de permettre tout à la fois au marchand de partir et de donner satisfaction à la foule, le maire achète pour son compte tout le contenu de la voiture et le fait vendre par des agents à très bon compte.

» Un instant après, les gros approvisionneurs du marché, appelés par le maire, prennent connaissance des désirs des ménagères. Il est convenu qu'on va essayer de vendre au plus bas prix possible. Alors des scènes comiques ise passent le commissaire, les agents, les gendarmes vendent au public au prix consenti par les propriétaires. On achète, on paye quelquefois, mais pas toujours.

« Une manifestation est organisée devant la boucherie Froissant.

» D'un tempérament très excitable, le frère de M. Froissant, bien que demi-impotent, monte sur un cheval et, armé d'une trique, sort précipitamment pour charger la foule. Plusieurs femmes sont légèrement blessées. » Heureusement .quelqu'un saute à la bride


du cheval et oblige M. Froissant à rentrer chez

luft »

mer matin, une centaine de bouchers <3« la régicta d'Hénin-Liétard sont descendus à Douai et se spnt rendus au marché aux bestiaux. Ils ont protesté contre la cherté de la viande en chantant Y Internationale et en criant « A douze sous » Puis ils- se sont retirés sans avoir acheté comme d'habitude.

Une centaine de femmes venant de BillyMontigny étaient arrivées à Douai dans l'intentioh de manifester au marché du Pont de la Deule, Comme ce n'était pas jour de marché elles s'étaient trompées elles ont fait signer une pétition au maire, puis elles se sont retirées .vers Flers-en-Escrebeaux.

A Auby et au hameau de Port-Arthur, les ménagères ont manifesté au chant de l'Internationale. Elles portaient des pancartes avec des insriptions réclamant le lait à 23 centimes et le tbeurre à 1 fr. 50 le demi-kilo.

Les bouchers de Courges ont signé devant le maire une convention sur papier timbré sui,vant laquelle ils ne vendront plus la viande audessus de 1 fr. 20 et 1 fr. 40 le demi-kilo. Plusieurs fermiers de cette localité, redoutant le sabotage de leurs fermes, ont demandé l'envoi de gendarmes, ce qui leur a été accordé. Le marché de Lins a été saboté. Les mena» gères ont voulu exiger des marchands le beurre, à 1 fr. 50 et les œufs à dix centimes. En ce qui concerne les œufs, satisfaction leur a été donnée immédiatement, mais les marchands ne voulurent pas abandonner leur beurre à moins de i fr. 70. Les ménagères ne l'entendirent pas ainsi et tentèrent de saboter les paniers de beurre. Les marchands durent se réfugier dans les estaminets, dont on fit le siège pendant un (certain temps. Sur les instances du commissaire de police, les marchands ont fini par céder. Dans le département du Nord, où le mouvement actuel a pris naissance, la situation se complique de l'intrusion des éléments politiques.

A Caudry, M. Plet, conseiller général, a présidé un meeting en plein air pour engager les ménagères à faire grève afin d'obtenir rabais*./sèment du prix des denrées. M. Plet a parlé du :haut du perron de la. mairie à plus de trois ̃mille manifestants et manifestantes qui l'ont acclamé.

Ensuite, M. Maxianilien Claisse, secrétaire du ^syndicat des locataires, a préconisé la grève des loyers après la grève des consommateurs. 'Dans un ordre du. jour, il a été décidé de payer le beurre £ fr. 50 la livre, les œufs 2 fr. le quarteron, le lait 0 fr. 20 le litre.

Des manifestations se sont produites la foule s t-ezité d'envahir la Laiterie caudrésienne qui Vendait son beurre de 1 fr. 50 à i fr. 80. Une femme, qui sortait de ce magasin en déclarant avoir payé son beurre 18 sous, fut malmenée. M. Sivry, commissaire de police, qui voulut la protéger, reçut dans le dos des mottes de oeurre et fut accablé d'immondices.

Des coups furent échangés à l'épicerie Gras, rue Centrale, des caisses de harengs furent brisées et piétinées. Un cortège se forma ensuitei précédé du drapeau rouge porté par des femmes, et la foule, au chant de V Internationale, parcourut la ville.

On craint de nouveaux troubles au marché de vendredi.

A Escaudain. hier soir, trois cents manifestants se présentèrent chez M. Charles Ramette, marchand de lait qui vend le lait 0 fr, 25 le litre, et cassèrent les vitres de la maison. A Maing, dans une réunion de femmes, présidée par la citoyenne Gérard, ayant comme assesseurs les citoyennes Paindavoine et Meurisse, le citoyen F. Lefebvre a félicité les ménagères qui luttent contre l'exploitation des affameurs. Il les a suppliées de marcher avec leurs maris à l'assaut du capitalisme explorateur, Le citoyen Déguise a parlé dans le même sens -et s'est écrié

Vous aurez le beurre à 15 sous et les œufs 40 sous si vous voulez les avoir, mais il faut (marcher d'accord. Les mères de famille qui ne viendront pas avec nous sont des lâches. Nous irons les chercher.

La sortie s'est .effectuée aux accents d& l'Internationale. Le mouvement gagne d'autre part l'Aisne et -aa Belgique. Hier, à Hirson, quatre à cinq cents (manifestants hommes et femmes descendirent en rangs serrés sur le marché, précédés de porteurs de pancartes sur lesquelles on lisait « Le èeurre à 1 fr. 20, les œufs à 2 fr. I » Les manifestants firent le tour de la place et arrêtèrent .quelques campagnardes. Des paniers d'œufs furent culbutés, des pots de crème et de fromage allèrent les rejoindre dans le ruisseau. Du côté de la frontière belge, des marchands « ayant pas voulu vendre les œufs à moins de 3 fr. le quarteron et le beurre à moins de i fr. 90 la livre ont vu détruire leurs marchandises. Les œufs ont été brisés, le beurre piétiné, les légumes et les fruits jetés à la rivière. La police a été impuissante à rétablir le calme et les scènes de désordre ont duré plus d'une iheure. Les marchands ont dû abandonner }a place.

Un boucher de Lorehes a été assailli par une ibande de manifestants qui voulaient l'obliger à faire la grève de la viande. Le boucher a voulu ise défendre et a été fortement malmené. Son père, prévenu, est arrivé à son secours, un couteau à la main il a été désarmé non sans avoir blessé un des manifestants au genou. A Presnes, près de Valenciennes, les ménagères ont culbuté des bidons de lait. Dans la matinée, des voies de fait ont été" exercées sur «eux qui ne voulaient pas vendre leur lait à vingt centimes au lieu de vingt-cinq, De crainte d'être molestés, les marchands de beurre ne sont pas venus à ce marché.

Les ménagères ont organisé une manifesta-,lion et se sont rendues devant les principales épiceries de la ville qui étaient fermées, De Saint-Quentin, on télégraphie qu'hier matin, à sept heures, quinze cents ouvriers des Jissages du faubourg d'Isle sont montés en ville et ont envahi le marché couvert, où se tiennent quatre-vingts marchandes, en réclamant le •. beurre à 1 fr. 30, Le marché a été saccagé et pillé, les comptoirs brisés et les marchandises éparpillées.

La police s'est trouvée impuissante à protéger les marchandes. Les ouvriers ont tenté ensuite de saccager le marché de la bouchferie. Le sousJjréfet, le commissaire central et les gendarmes es ont dispersés.

La surexcitation des esprits est toujours extrême à Maubeuge et dans la région. Hier matin, le marché d'Hautmonb a été le théâtre de troubles graves. Les hommes participaient aux manifestations. Les achats des ménagères qui acceptaient le beurre à 1 fr. 60 la livm ont été •piétines. Un lieutenant de gendarmerie a été 'mordu au bras. Trois femmes et un homme ont été mis en état d'arrestation et conduits en auto à Avesnes, près du procureur de la république.

A Paris, l'élévation constante et graduelle du coût de la vie a attiré l'attention du préfet do police qui vient de prescrire une enquête sur la cherté de la viande,

M. Touny, directeur de la police municipale, & adressé à tous les officiers de paix de la jVille de Paris une circulaire les priant de faire relever jusqu'à nouvel ordre les prix de la /viande dans leurs arrondissements respectifs. .Cette circulaire est ainsi conçue

Veuillez, pendant quelque temps, faire relever Chaque semaine et faire parvenir le lundi à la police municipale le prix de vente de la viande dans les boucheries de détail de votre arrondissement. Ces renseignements devront être recueillis très discrètement, de façon à obtenir des prix aussi exacts qu'il géra possible. On pourrait prendre les prix d'une boucherie vendant de la marchandise de première qualité, d'un autre vendant de la viande de deuxième qualité, et enfin d'une vendant la troisième qualité.

A la circulaire du- directeur de la police municipale est annexé un tableau que les officiers de paix devront remplir, et qui est relatif au ?retevé des prix de viande de bœuf, veau et •mouton dans les boucheries de Paris pendant îa semaine, avec le prix par demi-kilog pour les première, deuxième et troisième qualités. Armand Villetta

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Uous rappelons à nos abonnés que "toute *defnande de changement d'adresse doit être

accompagnée de 60 centimes en tiî&lfT.e$'PQ§te

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Itaelfes eu peg & mots LA JOURNEE

Courses à Saïnl-Cloud et à Dieppe h 2 heures.

A PARIS

Au cours d"une discussion, Marcel Forbach frappe son père ii coups de bouteille et de sabrnbaïonnette. <Le malheureux est mort des suites de ses blessures.

Adolphe Vernes, qui vola 25,000 francs de titres à son parrain, M. Dauriac, vient d'être arrêté à Montauban et mis à la disposition 'de M. Diolot, juge d'instruction.

Un omnibus Champ de Mars-Quai de Valmy verse place de la République par suite de la rupture d'un essieu. Aucun accident de personnes. Le détenu Dolié, qui depuis cinq jours pratiquait à la Santé la « grève de la faim » pour protester contre son maintien au régime du droit commun, a consenti Mer à prendre des aliments. DANS LES DEPARTEMENTS

L'état de santé de M. Combes continue à s'améliorer. Le bulletin de santé d'hier dit que la nuit a été calme, la température normale et que le malade a pu s'alimenter légèrement.

Mme Bourraguet, femme de l'inspecteur primaire de La Rochelle, tombe dans une fosse d'aisances et .meurt asphyxiée. Le feu détruit une minoterie, chemin.; de Sainte-Marguerite, à Marseille. 150,000 francs de dégâta.

La grève de la raffinerie de pétroles de Balaruc-les-Balns est terminée. Les grévistes ont repris le travail aux anciennes conditions. Le directeur a refusé de renvoyer les non-syndiqués. .M. Favre, ancien chef du cabinet de M. Combes, victime de l'accident d'automobile dont nous avons parlé, va mieux. Le bras blessé. ne sera pas amputé.

Lock-out aux aciéries Verpilleux, à Lorette, près Saint-Etienne. Tout le personnel est congédié. Une des sentinelles de l'arsenal de Toulon a été attaquée la nuit dernière par deux individus qui ont pris la fuite après avoir essuyé trois coups de feu. Les recherches faites pour retrouver les agresseurs ont été vaines.

Sur le point d'être arrêté par les gendarmes d'Epernay, le vigneron Beaupuits, de Montgerard, blesse l'un d'eux d'un coup de fusil et se fait sauter la cervelle. Ce vigneron terrorisait la région. Il était inculpé de chantage, violences et menaces de ̃mort.

Un incendie a détruit le château..de Cazilhac, près de Lamalou.

A Clermont-l'Hérault les ouvriers agricoles déclarent la grève générale sur le refus des propriétaires d'assister à une réunion en vue de l'augmentation des salaires.

Le feu détruit la filature de Lys-les-Lannoy, près de Lille. Plusieurs centaines d ouvriers vont se trouver sans travail.

M. Albert Sarraut, gouverneur de l'IndoChine, vient d'arriver au Ballon d'Alsace pour villégiaturer.

Un vieillard de soixante-douze ans; Félix Minaux, a été assassiné chez lui, à Hannonville, près Verdun. Le vol est le mobile du crime.

MONDANITÉS LES AMBASSADES 1

Rifaat pacha, le nouvel ambassadeur de Turquie à Paris, arrivera ici le 6 septembre. Il sera reçu le 9 par le président de la république, auquel il remettra ses let-i très de créance. Il quittera Paris le 11, pour achever un congé actuellement en cours.

PLAGES ET VILLES D'EAUX

Dieppe, 30 août.

Le comte Greffulhe part ce matin pour Paris. Le marquis et la marquise de Noailles sont, comme je vous l'ai télégraphié, les hôtes de la duchesse de Guiche. Leur sœur et belle-sœur, la duchesse de Çlermont-Tonnerre, est également venue la semaine dernière pour quelques jours à la villa Greffulhe.

Le comte et la comtesss René de Castries sont depuis hier les hôtes du comte et de la comtesse E, de? Castries. Au château de Sainte-Geneviève, la duchesse de Conegliano reçoit pour quelques jours M. et Mme Delchet, venant de Deau ville. Son petit-fils, le comte Adrien; de Gramont, est également son hôte, avant de rejoindre' ses parents, le duc et ra! duchèssé' de Lesparre, au château de la Gidonière.

Mercredi prochain, grande matinée chez M, et Mme J, de Lafaulotte, au château de Bois-Himont, pour fêter l'achèvement d'un pavillon Louis XVI, dans le style de cette belle demeure dix-huitième siècle dont les par- terres à la française sont si réputés.

M. et Mme de Raimbouvllle ont donné au Casino un très beau dîner de vingt-six couverts. Parmi les convi- ves baronne de Laumont, comtesse Sala, M, et Mme de Laborde-Noguez, marquis et marquise de- Pothuau, Mme Henry Say, M, et Mme de La Motte Saint-Pierre, comtesse de Pothuau, M. et Mme F. Dufaure, M. et Mme Hubert Michel, Mme Bryce, baron et baronne M, de Ladoucette, prince F. de Broglie, général baron de Sanoy, comte de Mareuil, M. Trouard-Riolle. A une autre table Mme La Montagne avec Mme Ayer, M. et Mme Harry La Montagne, comte Georges de Montesquiou. A une autre M. Bardac avec le cotnte et la comtesse d'Arnoux, baron et baronne P. Despatys, ete.

Au Golf de Pourville

L' « International Cup Day n n'a pas obtenu un grand succès auprès des golfers dieppois. On n'est venu que tard sur les links de Pourville, au retour du Tréport, Mais à six heures les joueurs sont si nombreux que les retardataires ne peuvent plus trouver de « caddies ». Tous les courts de tennis sont également occupés. Tout cela est joli de vie, d'animation.

Autour des tables, sur la pelouse unique qui domine la magnifique baie, nous avons noté

©uç et duclicsso de Guiche, comte du Bourg de Bozas, marquis et ma>rt]uiso de Portes, comte «t comtesse GreffuÛM), M. Hairy Lo- Montagne, Mme Dufaure et Mlle$ do Laborde-Noguez, ;M- .et Mme G. Pellerin, comte de Bois,R0llH, l'Hon. M. Forbes et Mme Forbes, Mmo Marthe 'Régnier, M. Gaston-Dreyfus, marquis qq Saint-Sauveur, Mlle Merentiéj Mme iMontofloi'o, M- et Mme Nicholson, sir Francis B&rtio, baron et baronne Gunzbourg, pnineo et princesse J. de Broglie, M. et Mme de ftaimtoouvil'le, comtesse Sala, Maie Henry Say, etc. Dieppe, 30 août (par dépêche), Hier, nombre de dîners très élégants au Casino, L'un donné par le marquis et la marquise de Pothuau, ayant entre autres convives leurs enfants et la comtesse Sala, la baronne de Laumont, M. et Mme de Raimbouville, M. Pascal. A d'autres tables prince et princesse jean de Broglie avec le comte de Pracomtal, M. Jacques Vergé, comte de Méré, M. Jacques Trouard-Riolle,

Le marquis et la marquise de Noailles sont partis en automobile pour Rouen et rejoindront Deauville aujourd'hui.

Thé chez M. et Mme Jacques Blanchie, qui ont pour hôte Mme Lucien Muhlfeld-

Dîner chez la comtesse Sala.

Au bain, tous les habitués étaient là à onze Heures et demie et aussi la comtesse de Ranchicourt, la comtesse Charles des Isnards, le duc Decazes, le prince et la princesse Stourdza, la comtesse d'Arnoux, le baron et la baronne C. de Parrel, la vicomtesse de Reiset, M. Pierre Verdé-Delisle.

Grand succès pour la Symphonie avec chœurs de Beethoven le soir, pour La Damnation de Faust, Vendredi, grand gymkhana au Golf.

Du Tréport ̃ Les courses du Trlport viennent 'd'avoir lieu sur l 'hippodrome du château d'Eu et, malgré la concurrence de la chasse, ont été particulièrement brillantes, favorisées s par un temps splendlde.

Nous «vons remarqué dans la tribune des Princes et au pesage ̃.̃'̃.̃̃

LL. AA. II. le Comte et la Comtesse d'Eu et le Prince 'Pierro d'Orléans-Bragance, hai-onno de Mwitdba, comte de BarrakVlQnfeiTa.t, baronnes Philippe et Pierre du Bourdieu. M. et Mlle de La Court, Mme de Comy, M. et Mme Calomel, Mme de Dancourt, M. et Mme du Bellay, •vicomtesse de Cliézelles. comte «t comtesse de Fautereau,, comte et comtesse de Hugoudeau, etq,

Puis dans le clan des sportsmen, très nombreux, nous citerons

M. de .Dancourt, présio'ent de la Société baron du Bowdi-eu, M. Pierru et capitaine Violette, commissaires dw Decazes, comte G. £,« Gonideo, comte du iPoutavioe, Jacques de Brémond, de Oheest, comte A. de iPjiacomtal, M, Julliany comte Couret de Villeneuve, Faure-Bjguet, Schlumberger, etc., etc.

Bien que les courses attirent à Baden-«Badetj chaque année l'affluenw la plus élégante qui soit, on peut affirmer que le meeting actuel bénéficie d'un succès pWs grand encore que ses devanciers.

Et la dernière réunion qui aura lieu le 3 de ce mois donnera le sigtva.1 d'une nouvelle série de fêtes artistiques et sportives qui promettent d'être aussi brillantes çt aussi suivies.

En effet, les excellents hôtels qui complètent si heureusement la célèbre ville d'eaux de la Forêt-Noire ont autant d'appartements retenus pour ce, mois et le suivant qu'au printemps dernier, si animé lui aussi. On peut d'ores et déjà citer la saison de 1911 comme une des plus belles qu'aura connues Bade.

.Y.

PETIT^CAMNBT

–» tes trois journées du meeting sportif de Montieren-Der (Haute»Marne) ont été favorisées, cette année, par ua temps splendide. Aussi l'assistance était-elle particulièrement nombreuse et choisie. Il n'est d'éloges que l'on ne puisse adresser aux sympathiques commissaires de cet hippodrome marquis de Meyronnet, marquis des Régux, M- Joseph Pastré. Grâce 4 Jeur jntellieente. taj-.

tiative, les programmes, très bien rédigés, ont amené de nombreux concurrents.

Dans la (ouïe élégante du pesage, nous citerons au hasard

Marquise de Meyronnel, robe d'étamine noire sur fond boutons d'or, écbarpe maïs et marabouts noirs, chapeau plumes maïs marquise de Broc, robe mousseline <j£ soie blanche avec fleurs peintes, garnie do velours noir, chapeau plumes blanches Mme G. Pastro, robe de mousseline de soie rayée bleu et blancho, tablier en filet, toquet paille noire et plumes blanelies comtesse Georges de €astries, robe tussor framboise, chapeau bis fleurs rosés Mme de Concourt, piqué kaki, chapeau plumes noires Mme Legendre,, n<fc Toroy, mousseline blanche, ceinture Pompadour, chapeau fleuri de rosé» i comtesse de Salignac-Fénelon, toile marron, chapeau marron, nœud satin noir Mlle de Salignac-Fénelon, tout en blanc, chapeau paille de riz Mme Simoimin, en mauve, chapeau noir Mlles Marcellot, en blanc i Mme de Chaussée, bleu changeant, chapeau plumes blanches Mlle de Chaussée, rayures beige et .blanc, cha- peau plumes noires Mme Riche, robe grise, chapeau noir, etc., eto,;

Marquis de Broc, 'général de Torcy, comtes ae Pimo- dan, M. de Rouvre et son fils, lieutenant de La Giiion- nière, capitaine Bossut, baron d'Astier de La Vigerie, (lieutenant Dadvisard, lieutenant Petit, baron de La Plei- finière, MM. Edmond Hesse, Georges-Henri Manuel, Lavoye. Diderot, Symonin. inspecteur des haras d4 Pa- raize, directeur du dépôt d'étalons Guy et Georges Pastrô, Armand de Broc, etc., etc.

M. Gaston Lemaire, qui est en ce moment l'hôte de M. et Mme G. Moreau de La Tour, à Saucourt, écrit la -i musique d'une légende mystique du treizième siècle, dont l'action se déroule aux Vaux-de-Cernay.

La comtesse de Sainte-Marie d'Agneaux, née de La* briffe, vient de donner le Jour à un fils, qui a reçu le prénom de Bruno.

Mme de Gallier "de Saint-Sauveur est "depuis quelques Jours mère- d'un fils, qui a reçu les prénoms de Jean-François-Marie-Joseph-Raoul.

Très élégante réunion dimanche aux courses du Lion d'Angers (Maine-et-Loire). Reconnu au pesage Baron et baronne de Cholet, comte de Trédern, duc et duchesse d'AudiHret-Pasquier, comte d'Andigné, vicomte du Doté, M. et Mme Alfred de Mlculle, comte de Moissac, .baron de Candé, M. Pierre Gasnier, comte de Jumilhac, M. et Mme Meslay, comte et comtesse de Scitivaux, vicomte et vicomtesse de La Grandière, M. et Mme de Waru, vicomte et vicomtesse de Villoutreysi M. de Baracéi vicomte de Terves, baronne d'Epenous, vicomtesse de Rougé, comte et Mlle de Cherisey, M. d'Hélian, M. Blain; M; Cady, etc.

MARIAGES

On annonce les fiançailles de Mlle Renée Walcke- naer, fille du baron Walckenaer, ingénieur en chef des mines, et de la baronne, née Labrosse-Luuyt, décédée, avec M. Jacques de La Villéon, lieutenant au 3° hussards, fils de M. Emmanuel de La Villéon, ancien zouave pontifical, et de Mme, née de Charant.

Complétons la liste des cadeaux adressés à M. Guy de Vaucelles et à Mlle de Montaigu, à l'occasion de leur mariage qui, nous l'avons dit, a été célébré en l'église d'Orléat, dans le. Puy-de-Dôme ¡

Comtesse de Bréda, thermomètre écaille Mme Péan de SainKiilles, fourchettes à huîtres marquis DoriaLamba, tassé ô. thé comte et comtesse d'Esclaibes, beurrier porcelaine marquise de Cosnac, table, ô. jeux j M. ̃et Mme Henry de La Chaise, petite commode ancienne baron et baronne Jean Berthemy, sucrier comtesse de Boisgelin, flambeaux baron et baronne Taylor, petite table citronnier baron et baronne du Tell, potiches anciennes, monture bronze doré baron, baronne et M. Jacques Codhin, gravure ancienne marquise de Rougé, service de verrerie complet vicomte et vicomtesse André de Chûtellus, petite bibliothèque acajou Louis XVI vicomte et vicomtesse de Castex, jardinière Louis XVI avec surtout comte et comtesse de Bonneuil, jatte a crème comtesse Martin du Nord, table à gâteaux vicomte et vicomtesse Martin du Nord, bronze marquise de Sayve, petite .corbeille vermeil vioe-amiral et Mme Humann, plat à soufflé jnétal argenté M. de Vatimesni-l, plat à gâteaux cristal et vermeil avec couteau prince et princesse Louis de Braglie, encrier porcelaine et bronze baron et baronne de Lauriston, camions à vins comte et comtesse de Lestrange, buvard comte et comtesse do Felcourt, .lampe métal anglais M. et Mme de LauristonBoubers, salières argent Louis XVI colonel et Mme do Morlaincourt, coupe à bonbons argent M. et Mme Roblot, statuette ancienne colonel comte de Mitry, pendule ancienne comte et comtesse de Tréveneuc, encrier M. et Mme de Carbonnël. boite h biscuits cristal et vermeil comtesse Xavier de -Ohavagnac, buvard de voyage comte et comtesse de Montferrand, ombrelle M. et Mme •François de Wendel, thé de voyage marquis de Fraguier, .petite table. Parmi les autres donateurs

Vicomtesse d'Avenel, vicomtesse de Fiers, comtesse de Boauregard baronne de Balorre, princesse de Choiseul, comtesse Niel, baronne de Benoist, comtesse de Maquillé, comtesse de Sabran-Pontevès, Mme Gérard, comte et comtesse de Saint-Léon, 'vicomte et vicomtesse de Bresson, Mme de Balloy, MmeGallard, Mme Yver Bapterosse, comtesse de Corneillan, comte et comtesse P. de Montaëvet, Mme Simon, comte et comtesse H. d'Yahville, Mme Lamy da Noissevifle, Mme de Montalivet, comtesse de MonyColchen, marquis et marquise de Cossé, comtesse P. de Bernard, comte et comtesse P. de La Grandiôre, comte et comtesse R. de Biiey, comte et comtesse O'Connor, comtesse d'Alvimaro de Feuquiôres, baronne de Trôtaigne, comtesse de Gouy d'Arsy, M. -et Mme de Concourt, .comte et comtesse de Labriffe, marquise de Sigy, Mlle Garohery, Mlle Millardet. comtesse de Sommyèvre, Mme J. de Saint-Chamant, Miss Annie Blair, Miss Sweney, comte et comtesse J. de Leusse, Mme Darblay, comte et comtesse de Contenson, comte et comtesse G. de Miribel, marquise de Garidel, vicomte et vicomtesse de Noue, M. et Mme F., de Chazelles, Mme Drake del Castillo, comte el comtesse de Montmarin Saint-Hérem, Mme de SaintChamant, Mme Darcy, baronne de Boury, baronne de Flaghac, comtesse R. de Beauregard, Mme de Mérona, comte et comtesse P. d'Oultremont, comte et comtesse de Chavugnac, Mme de Campeaux-Gennes, comtesse de Fels, Mme Simudin. baronne de Coral, vicomtesse H. de Thoiay, Mme Aubry-Vitot, vicomtesse de Marsay, vicomte et vicomtesse de Saint-Genys, comtesse Nodier, comte et comtesse du Douct de Graville, vicomtesse P. de Thoisy, Mme de Villeneuve, Mme Hubert Michel, MM. do Châtelperron, baronne R. de Ravignan, baronne J. Davillicr, comte et comtesse H. de Vienne, comte et comtesse de Waresquic.l, comtesse Ch, d'Ursel, M, et Mme Louis d'Ail̃Hères, Mme Casimir-Perier, Mme Whitcomb, Mme de La Brosse, .comtesse de Létourville, comtesse.de Sinéty, Mme Pép'in-LehaJleur, M. et Mme Ch. de Montaigu, M. et Mme L. de MOntaigu. M. et Mme Petitot-Bellavène, marquis et marquise de iNcttanoourt-Veubecourt, vicomtesse de Montmarin, comte et comtesse Maingard, M. et Mme L. de Riberolles, vicomtesse A. de Curei, baronne Ch; Le Vavasseur, Mme 'G. Desprez, comtesse P. de Warren, M. et Mme G, Lcfèvre-Pontalis, Mme de Satgé, M. et Mme Girod de "l'Ain, M. et Mme R. Gombault, comte et comtesse P. de PourtaJès, baron et baronne de Saint-Péreuse, comte et comtesse do Montserrat. M, et Mme G. Ancel, comtesse do BorÛiier-Bizy, vicomtesse do La Tour du Pin-Verclause, M. et Mme M. Chalus, M. et Mme de Crémiers, M. et Mme G. de Remondias, baron et baronne de Ladoucette,' comtesse de La Rochecantin, marquis et marquise, de Frotté, comte et comtesse de Saint-Sauveur, vicomte et vicomtesse de Roquefeuil, Mme de Baudreuil, comte et comtesse d'Amilly, M. et Mme A. DavilKer, comte et comtesse de Garidel-Thoron, comte et comtesse de Roquefeuil, comte «t comtesse B. Costa de Beauregard, M. et Mme de Torsiac, baronne V. Reille, marquise de O'oix. Mme P. Cholet, comte et comtesse d'Havrincourt, M. et Mme Seheidecker, M, et Mme Bonneton. baron el baronne G. de Montmarin, comte et comtesse de1 La Porte, Mme d'Argyr, comte et comtesse G. d'Harcourt, M. l'abbé Nouiion Mme de La Selle, Mlles de Remondias, Mme G. de Chamerlat, comtesse de Rodvfort d'Ailly, Mme J. Chalus, comte ot comtesse H. de Saint-Genys, comtesse de Lastic Mme G. Malbet, comte et comtesse R.. de Rernis, comte et comtesse G. de Montserrat, M. et Mme J. de Romeuf, colonel et Mme de La Maisonrouge, MM. François et Jean de La Prcugne, baronne Edouard de L'Espée, M. Raoul d'Harambure, lieutenant et Mme desiPallières, lieutenant et Mme Neyron, vicomte et vicomtesse de La Lau;rencie vicomte du 'Qàifit de Graville, M. et Mme R. de Salverte, M, et Mme de Lorgentaye, comte et comtesse de Ouincey, vicomte et vicomtesse de Villiers, M. et Mme de La Verleville, marquis et marquise des Méloizes, M. et Mme du Payrat, vicomte et vicomtesse de Felcourt, vieorate et vicomtesse de Louvel-Lupel, M. et Mme de Valence, comte et comtesse Elic de Cosnac, marquis de Cosnac capitaine et Mme Berthoud, vicomte de Semallé, comte et comtesse de Sèze, M. et Mme de La Groudière, 'comtesse de Somalie, vicomte «t 'vicomtesse de Broc, M. et Mme Marcel Avril, M. Augustin Cochin, comtesse Yvert, vicomte Guy de MontJon, comte .et comtesse d'Asitorg marquis et marquise de Balleroy, Mlle d'Evry, M. et Mme Boullier, vicomte de Notte,^ comte Rochaïd, comtesse de -Chantérac, baron et baronne de Semur, comte F. de Puysôgur, comte «t comtessie Boulay de la Meurthe, comte Elphège Fi-émy, vicomte et vicomtesse de Saint-Périer, M. et Mme Gaston d'Iiliers, comte et comtesse de Vaux Saint-Cyr, baron et baronne P. de Castex comtesse de Corberon, comte et comtesse Ch. âe Boishue, M. «t Mme Emile Benriot, baronne dai Charmel, manruis et marquise de Lasteyrie, capitatoe et Mme Jordan, Mme Ricb. comte Antoine de Bréda, Mme de Marthitle, baron de Casteux, comte et comtesse G. de IJoudetot, comtesse René de Peyronnet, lieutenant Guy La Chaise, M. et Mme H. de* La Motte Saint-Pierre, M et Mme L. de Montgermont, M. et Mme P. Carron, vicomtesse de Toustain, vicomte «t vicomtesse H. de La .Noue, M. Charles Lauristan-Boubers, comte et comtesse do Poret, lieutenant Pognon, vicomte et vicomtesse Yves du-Halgouet, vicomte. Humbert de Montlaur, baron et baronne Louis à'Aboville, colonel et Mme Cochin, vicomte et vicomtesse G, de Montessus, duchesse de Reg- ao lieutenant et Mme Bouysspn, vicomte et vicomtesse de Monchy, M. André Germain, vicomte et vicomtesse Jean de Levis-Mirepoix. M. çt Mme André Cornu,. M. François Piétri, M. Jean Cochin, t G d ̃< Mlles M. de Pimodan, de Duret, G. do Bryas, j de Sennevas, délia Faille de Leverghem, de Divonne, S de Vîllaines. M. de Vawlogé. Sauzay. de Baye, de Malo, de Dreux-Brézé, de Sawt-Gilles, de Murard. de Luppë, G- de Boisgelin, M. de Contenson, de Serlay, Darblay, de Fleury. H. de La Noue, M. de Lévis-Mirepoix. S. Hély d'Oissel. de Sivry, de Montureux. Goury Roslan, E. de Franqueville, A.-M, de Boisgelin, de Reiset, .Q. de N-ervo, de Vaux de SaintCyr. G. de Semiallé, de Fradel, Ë. de Bonvouloii1. du Chayla*, M.-T. d'Anchald, de Vanssay, de Spubeyipan, du Payroux. de La Motte, d'Aurelle Montmorin, de Condek-erquo Lambrecht, de Martimprey. des Réaulx, de Mieulle, M. de La Jonauière. M. de Goulaine. Girod do l'Ain, d'Amouville, S. de Poiirtalès, J. de Maillé, du Plessis. d'ArquinviUjej-s. Y de Matharel, de Beaupré, de Vasselot de Damas, Witte. B. de Montgon. de Canisy, de Souçy. de Caste!lano, de La .lonquiôre. Th. de Gontaut-Birori, Delomie, ds Saussine, E. do "La Motte, Costa de Beauregard, D. de Rochofort, Exelmans, do CooLs, Gardés. D, de Gramont de Bammeville. de Fonscolombe, de Sainte-Aldegond*, da Las-Cases, de Lorgefil, de Gauzy, M. de Livonnière, de Croze-Lemerciar. de Préaulx, de Chargères, Peronne DavElier, •DeiaAille-le Roulx, de Méré, de Franqueville. WEGmmGlB

Le comte de Hemricourt de Grànne, sénateur belge, commandeur de l'ordre de Léopold, vient de mourir a Bruxelles, à l'âge de soixante et onze ans.

Les faire-part sont faits au nom de la comtesse de Hemricourt de Grunae, grande-maîtresse de S, M. la Reine

A. B,

Elisabeth, sa veuve; le comte et la comtesse Léon de Hemricourt de Grûnne, le vicomte et la vicomtesse Joseph du Parc, le comte Pierre de Liedekerke, conseiller provincial, et la comtesse Pierre de Liedekerke, ses enfants M. -Philippe de Hemricourt de Grûnne, Mlles Elisabeth et Marie-Louise de Hemricourt de Grünne, M. Edouard de Liedekerke, ses petits-enfants; le vicomte Obert de Thieusies, le vicomte et la vicomtesse Amaury Obert de Thieusies, le comte et la comtesse de La Barre d'Erquelinnes, le marquis et la marquise ImperiaU et leurs enfants, le comte et la comtesse Henry de Liedekerke et leurs enfants, le comte et la comtesse Gaston de Liedekerke et leurs enfants, le vicomte Alain Obert de ThieuBies, attaché de légation de S. M. le Roi des Belges; Mlle Elisabeth Obert de Thieusies, le comte Robert de La Barre d'Erquelinnes, le comte Henri de La Barre d'Ernuelinnes, Mlles Madeleine et Marguerite de La B«rre d'Erquelinnes, la comtesse Eugène de Hemricourt de Grünne, le baron et la baronne Alexis de La Grange, le comte François de Hemricourt de Grûnne, colonel d'artillerie en retraite, professeur à l'Ecole de guerre, et la comtesse François de Hemricourt de Grûnne le général comte Théodore d'Oultremont, aide de camp honoraire du Roi, et la comtesse Théodore d'Oultremont; le marquis et la marquise de Lameth, la baronne Ernest de La Grange, le baron et la baronne Louis de La Grange, le baron Ferdinand de L'Epine, le marquis et la marquise Hay des Nétumières.

Les obsèques ont eu lieu à Russon.

Un service sera célébré en l'église de Saint-Jacquessur-Caudenberg, à Bruxelles, samedi prochain 2 septembre, à onze h§ures du matin.

On annonce la mort de la comtesse de Louvencourt, née Johannet, décédée à l'âge de quatre-vingt-huit ans, à Thorigny (Seine-et-Marne).

Les obsèques ont été célébrées samedi dernier, en l'église de Thorigny.

Le deuil était conduit par le comte et la comtesse de Louvencourt, M. et Mme Henry Lécuru, ses enfants le comte et la comtesse Maurice de Louvencourt, le comte et la comtesse Jacques de Louvencourt, le comte Jean de Louvencourt, M. Gustave Lécuru, Mlle Suzanne Lécuru, ses petits-enfants, et les autres membres de la famille.

On annonce la mort de la vicomtesse des Brosses, née Le Groïng de La Romagère, décédée à l'âge de soixante-cinq ans, au château de Chennebrun (Eure). Une messe de bout de l'an a été dite hier, à dix heures, en l'église Saint-Pierre de Chaillot, chapelle de la Vierge^, pour le repos de l'âme de M. Albert Vandal, de l'Académie française.

M. et Mme Jean de Martignac, ses gendre et fille, étaient en tête de l'assistance.

L'absoute a été donnée par l'abbé Charton.

̃ Les obsèques du général de brigade en retraite Georges Raimond, officier de la Légion d'honneur, ont eu lieu hier, à dix heures, en l'église Saint-François-Xavier, dans la plus stricte intimité.

Un certain nombre d'officiers généraux y assistaient. L'absoute a été donnée par l'abbé Blain des Cormiers. Nous apprenons la mort de Mme Mercet, veuve de M. Emile Mercet, ancien président du Comptoir National d'Escompte de Paris, décédée 2, avenue Hoche. Elle était la belle-mère de M. Alexandre Vacherie, conseiller d'Etat honoraire, administrateur du Comptoir d'Escompte; du comte Marie-Georges-Louis-Raoul d'Audiffret, décédé à Rueil, à l'âge de cinquante et un ans. Les obsèques auront lieu après-demain samedi, en l'église Saint-Ferdinand des Ternes; de M. Philippe-Paul Holtz, inspecteur général des ponts et chaussées, ancien directeur des chemins de fer au ministère des travaux publics, officier de la Légion d'honneur, décédé subitement à Grenoble, à l'âge de soixante-treize ans. Les obsèques seront célébrées aujourd'hui jeudi, à dix heures, en l'église Saint-Charles de Monceau, et l'inhumation aura lieu au Père-Lachaise. C'est à neuf heures trois quarts que seront célébrées, demain vendredi, à Soisy-sous-Etioles, les obsèques de M. Victor Grimprel, dont nous avons annoncé la mort. L'inhumation aura lieu, à deux heures, au cimetière Montmartre.

POURQUOI LE SUGGES DE ROUBAIX ? C'est que, de toutes les expositions régionales

qui on été faites. 'us u" ce jour, elle est de

qui ont été faites jusqu'à ce jour, elle est de

beaucoup la plus intéressante, la plus importante.

Sa magnifique exposition textile avec ses vivants dioramas, le hall si imposant des machines, les écoles ménagères qui fonctionnent sous les yeux mêmes du public, le salon des élégances parisiennes, le village flamand, etc., sont autant de merveilles devant lesquelles se plaisent à s'attarder les visiteurs.

Dans leurs palais respectifs, tous aménagés avec un éclat inaccoutumé, la République Argentine, la Belgique, l'Italie, la Hollande, la Nouvelle-Zélande, l'Australie, etc., etc., nous initient aux productions de leurs sols, comme aux travaux de leurs nationaux.

Inaugurée par le ministre du commerce, elle recevait des marques éclatantes d'intérêt dans les visites répétées des ministres de l'agriculture, de la guerre, des colonies, et, plus près de nous, c'était la visite attentive du nouveau gouverneur général de l'Indo-Chine, particulièrement intéressé par l'admirable section coloniale.

Et, le 9 juillet, le président de la république lui apportait, dans une visite mémorable, la consécration définitive.

Dès les premiers jours de l'ouverture, le conseil communal de Bruxelles et les édiles parisiens s'étaient donné rendez-vous à Roubaix. La première visite du nouveau bureau du conseil municipal de Paris a été pour l'Exposition.

A côté de l'intérêt et de l'étude, le repos et le plaisir les fêtes de nuit avec leurs illuminations féeriques font toujours l'émerveillement de la foule des visiteurs.

Mort d'une Sainte La carrière d'une Sœur de charité

On a célébré hier les obsèques d'une sainte femme dont la disparition est un immense deuil pour les milliers de braves gens dont elle s'était constituée, depuis quarante ans, la dévouée, l'inlassable Sœur de charité.

Sœur Joséphine, fille de Saint-Vincent de Paul, supérieure de la Maison de charité de la Lomnagme d'Orléans, est morte, ces jours-ci, à Roscoff Elle était de Metz et avait près de quatre-vingts ans. C'est au lendemain de la guerre qu elle prit la direction de la Maison de charité dont, en réalité, elle fut la véritable créatrice. Femme d'une intelligence remarquable elle organisa l'œuvre avec le concours de l'administration de la Compagnie d'Orléans et en particulier de l'éminent ingénieur en chef M. Solacrout). Avec un zèle inaltérable, une énergie et une sagesse auxquelles ont rendu hommage e tous ceux qui ont connu la défunte, elle fit de sa Maison une institution modèle.

Il nous faudrait un volume pour énumérer tout ce qu'a fait, en ces quarante années, Sœur Joséphine. A cette œuvre de charité patriotique la sainte femme a consacré, non seulement sa vie presque entière, mais aussi sa fortune et qui pourra dire le nombre de ceux qu'elle a aidés, soignés et sans doute sauvés I

La mort de la vaillante Lorraine est une perte irréparable pour ses compagnes, pour la Compagnie d'Orléans dont elle était la plus dévouée des auxiliaires, pour les employés et ouvriers de la Compagnie, qui la connaissaient tous, l'aimaient et la vénéraient.

Les.obsèques de la modeste Sœur ont été célébrées a_ Notre-Dame de la Gare et l'inhumation s'est faite au cimetière de Gentilly. La cérémonie a été l'occasion d'une grandiose et touchante manifestation derrière le modeste corbillard suivaient les hauts fonctionnaires de la Compagnie, M. Nigond, directeur général M. Solaerpu- ingénieur en chef les membres du conseil d administration et toute la foule des employés que ne retenait pas leur service et qui avaient voulu donner à celle qui fit tant pour eux un dernier témoignage de respect et de reconnaissance.

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Le prix de ces abonnements se calcule à raison de 15 centimes par jour pour les départements et de 20 centimes pour l'étranger.

Toute demande d'abonnement de saison doit être accompagnée du montant de l'abonnement en un mandat postal ou timbres.

Valfieury

L'Affaire Aernout Le lieutenant Sabatier v

devant le conseil de guerre

Dans quelques jours, le 7 septembre, le conseil de guerre d'Oran aura à statuer sur le cas du lieutenant Antonin Sabatier. On se souvient que, pendant de longs mois, les murs de Paris furent couverts d'affiches où le lieutenant Sabatier était traité d'assassin. Rappelons les faite

Le 2 juillet 1909, le soldat Aernout» du i" bataillon d'Afrique, était trouvé mort dans sa cellule à Djenar-ed-Dar, petit poste de l'extrême Sud-Oranais. L'autopsie révélait qu'Aernout avait succombé à une congestion cérébrale occasionnée par la chaleur. Quelques jours après, un journal de Paris publiait une lettre d Algérie où plusieurs disciplinaires insinuaient que le lieutenant Sabatier et les deux sous-officiers sous ses ordres, étaient,' sinon les meurtriers d'Aernout, du moins responsables de sa mort.

Le général Brun, ministre de la guerre, ordonna une enquête qu'il confia au commandant Bonnelet, de la légion étrangère. Cette enquête, longuement et scrupuleusement conduite, établit l'innocence du lieutenant Sabatier et des sous-officiers. te 13 novembre, interpellé à la Chambre sur les causes du décès du disciplinaire Aernout, le général. Brun, s'appuyant sur l'enquête, couvrit entièrement ses subordonnés et déclara en propres termes « qu'il approuvait pleinement ce qui a été fait ». Et, par un vote presque unanime, la Chambre donnait raison au ministre de la guerre.

La cause était donc entendue et jugée, quand, au mois de janvier 1911, un disciplinaire de la même compagnie qu'Aernout, Rousset, pas- sant devant le conseil de guerre d'Oran pour refus d'obéissance et outrages à un supérieur, déclare qu'il n'avait agi ainsi que pour éviter de rester sous les ordres du lieutenant Sabatier, meurtrier de son camarade Aernout. C'est alors que le syndicat des terrassiers, dont «Aernout était membre, fit placarder les affiches que nous avons rappelées plus haut, tandis que la Guerre sociale commençait une violente campagne. En outre, de nombreux meetings sont organisés où l'on réclame le châtiment du lieutenant et des sous-officiers.

Une affiche, plus violente que les autres est poursuivie devant le jury de la Seine les signataires sont acquittés. Le ministre s'émeut de ce verdict, et, quoique aucun fait nouveau n'ait été relevé, une nouvelle enquête est ordonnée. Le général Rabier en est chargé, Devant ces nouvelles accusations, le lieutenant Sabatier, par la voie hiérarchique, supplie le ministère de la guerre de le traduire, ainsi que ses sousofficiers, devant le conseil de guerre. Le ministre fait droit à sa demande. L'instruction ne s'est terminée qu'il y a un mois à peine. Voici donc plus de deux ans. que le lieutenant Sabatier est sous le coup d'une accusation d'assassinat, puisque c'est seulement le 7 septembre qu'il pourra se justifier,

-4- P. R.

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ÉCOLES MILITAIRES La limite d'âge à l'Ecole polytechnique Un décret du 26 septembre 1910 a fixé de 18 ans accomplis à 21 ans, au 1er octobre de l'année du concours, la limite d'âge pour l'admission à l'Ecole polytechnique. Ce décret, par suite de retard dans la publication qui en a été faite, n'a pu devenir légalement exécutoire dans certains départements qu'après le lor octobre 1910. En conséquence, le ministre dé la guerre vient de décider que les nouvelles limites d'âge ne seraient appliquées qu'à partir du concours de 1914. ̃

Ecole de Fontainebleau

Voici la liste, par ordre de mérite, des officiers sortant de l'Ecole d'application de l'artillerie et du génie de Fontainebleau

Artillerie métropolitaine MM. Galante, Carron, Pécjiot, Pelloux, Grugier, Debay, Lery, Boulet, Omont, Avia, Grisot, Juge, Fayolle, Chandèze, Lancrenon, Berr, Joly, Soudan, Allain, Paulhé, Epailly, Noël, Dreyfus, Aron, Molinié, Blum, Boudet, Sarlin, Colson, Pépin, Prache, Leiir, Michel, Nolleau, Berthaud, de Croix, Blazy, Didelet, Dugas, Chabrol, Pons, Thibaud, Berman, Lotte, Hdrlé, Le Moigne de Margon, de Marliave, Sayet, Oudot, Enria, Gabriel Martin, Boulot, Morel, 'Delavergne, Brégeat, Girod, Palansi.

Artillerie coloniale M'M. Blanc, Charles Martin, Peter, Besnard, Caillol, Darlet, Decludt, Baltazar, Pendézec, .Mahant, Maurice.

Génie 'M'M, Guillaume, Grôzand, Fèvre, Boudier, Delalande, Lindner, Fège, Provotelle, Feuiliei, Rousset, Hyon.

'A cette liste s'ajoute celle des officiers du génie sortant de l'Ecole militaire de l'artillerie et du génie de Versailles MM. Langlois, Pécus, Parizct, Chosson et Roland.

i

•̃. LE. ̃.•̃

Vol de la i Joconde)) I On piétine sur place Ce que dit le juge L'enquête administrative est terminée La foule au Louvre Une plainte

contre inconnu

Rien. Toujours rien. L'activité menée depuis huit jours par la justice et la police semble vaine. On est arrivé, tout juste, à savoir comment la Joconde sortit du Louvre mais on perd sa trace sitôt la porte Visconti passée. M. Drioux, qui a repris au Palais la conduite des affaires ordinaires dont il est chargé, ne cache pas les difficultés qu'offrent la recherche du voleur et la découverte du tableau volé. Je n'ai été saisi de l'affaire, dit-il, que le mardi à six heures et demie du soir et le vol avait eu lieu le lundi matin à sept heures et demie C'est un véritable handicap. Il faut noter encore que M. Sauvet ne m'a révélé l'histoire de la porte de la cour du Sphynx que le mercredi après-midi, et que ce n'est que le vendredi que j'ai reçu la déposition relative au bouton de porte. Le mardi soir, je n'ai pu faire aucune enquête et j'ai dû me borner à prescrire des recherchas actives dans les gares et dans les ports. Le magistrat étant obligé à se borner à des constatations négatives, croit qu'il peut écarter «. de façon certaine la complicité des maçons, des peintres, des photographes et des copistes ». Ces derniers, en effet, no sont arrivés au Louvre cru'après l'enlèvement de la Joconde, Quant à toute autre complicité pouvant venir de l'intérieur, rien ne la fait prévoir jusqu'à présent, bien qu'il serait téméraire d'en écarter l'hypothèse.

Je dois à la vérité de dire, déclare M. Drioux, qu'il n'existe aucune contradiction sérieuse dans les dépositionsi du personnel. Que ce soit réalité ou que ce soit entente, jusqu'à plus ample informé, je dois considérer les affirmations des gardiens comme sincères. J'ai fait ou je fais vérifier l'emploi du temps du personnel de service dans la nuit de dimanche au lundi et de ceux qui étaient ou auraient dû être là le lundi matin. Maintenant il faut attendre. Je me suis inquiété de savoir si, dans les jours qui ont précédé le vol, on a remarqué quelqu'un de suspect dans le Salon Carré, On m'a répondu que personne n'avait attiré spécialement l'attention, H est vrai que le gardiennage est singulièrement fait dans ce musée, Il y a au Louvre une eûreté officieuse sous la direction de M. de Mauroy, ancien commissaire de police. Mais outre que ces agents en bourgeois sont peu nombreux., ils ne font de service que les jours où le musée est ouvert au public et n'assurent aucune permanence; de nuit.

» Et maintenant, que vais-je faire ? Me basant sur les renseignements déjà réunis, je vais étendre de plus en plus le champ de nos opéra.tions. Toutes les pistes signalées vont être examinées. Tout cela sera long et difficile. Mais il est encore un point dont nous allons nous occuper on a parlé de lettres amoureuses adressées à la Joconde on a dit que le vol aurait pu être

>

commis par un maniaque ou un extravagant. Bien que je croie à un vol personnel, par désir de lucre, je vais faire des recherches dans ce sens. En somme, pour le moment, je n'ai pas de piste sérieuse et je n'ai aucune nouvelle de la piste de Bordeaux, qui me paraît la plus vraisemblable, »

L'enquêté administrative est terminée On sait que, parallèlement à l'enquête juclîciaire, une enquête administrative était poursuivie au Louvre, par MM. Léon, Pietri et Seguin. Cette enquête est aujourd'hui terminée. Elle -a révélé de graves négligences dans l'application des règlements.

Ainsi, deux des douze gardiens chargés de la surveillance du Louvre le lundi 21, ont été distraits de leur tâche par des nettoyages qu'on leur a fait faire dans d'autres salles. Pareillement, le gardien du salon Carré a été chaTgé de décrocher des tableaux dans un autre endroit, et de les transporter à l'étage supérieur..

Nous croyons savoir que des sanctions n'ont pas encore été prises et que le ministre de l'instruction publique et des beaux-arts proposera ses décisions au conseil des ministres d'aujourd'hui.

En tout cas, aucune sanction ne peut être prise contre les gardiens qui relèvent que du Conseil de discipline. Rappelons que ce conseil de discipline se compose de deux gardiens, du gardien chef, d'un conservateur et du secrétaire des musées nationaux.

La foule au Louvre

II semble que l'aventure de la Joconde ait fait découvrir le musée du Louvre à quantité de Parisiens. Hier, second jour de réouverture, il y avait une foule bien plus considérable que la veille. C'était d'autant plus curieux, que tous ces visiteurs, à peine entrés au musée, traversaient en hâte la salle Lacaze, la rotonde et la galerie d'Apollon, sans prêter la moindre attention aux tableaux exposés et venaient directement au salon Carré se planter devant les quatre clous qui supportaient la fugitive. Comme 'la veille, quantité d'agents en tenue et d'agents de la Sûreté vont et viennent, surveillant attentivement tous les visiteurs. La nouvelle curiosité du musée, c'est la quantité d' « extraits du règlement », d' « avertissements » qu'on a affichés partout. O irçnie l'un de ces avertissements informe les copistes, photographes et visiteurs qu'ils ne doivent quitter le musée que par les « portes destinées à cet usage » et que, en ce qui concerne particulièrement les artistes porteurs de tableaux, ils ne doivent emprunter que l'escalier et la porte Henri II. Il est vrai que tous ces avertissements ne sont pas l'usage .des voleurs t Une plainte contre inconnu

M. Dujardin-Beaumetz a demandé un rapport à M. Edmond Pottier, conservateur' du département des antiquités égyptiennes au sujet du vol du buste phénicien, dont nous parlions hier. Ce buste n'aurait pas une grande valeur. Il devait se trouver, quand il a été dérobé, dans une petite salle non ouverte au public, où il avait été déposé eh vue des travaux de recolement, avec de nombreux autres objets d'art. On suppose que, malgré les ordres donnés, la porte jle cette salle a été laissée ouverte par négligence. En tous cas, le sous^secrétaire d'Etat aux Beaux-Arts a saisi le procureur de la république d'une plainte régulière contre inconnu au sujet de ce vol. M. Drîoux a été chargé de l'instruire.

Em. Bocq

1

YALS SAINT-JEAN

Eau de table gazeuse idéale ·

1 LI'

A l'Extérieur Les négociations franco-allemandes

LE, DÉPART DE M. CAMBON ·

'Ainsi que nous l'annonçons ailleurs, M; Camtoorî a quitté hier soir Paris pour regagner son poste. ̃ Avant son départ, il a rendu de nouveau visite, à la fin de raprès*midi, ù M, CaiHaux; ̃ président du conseil.

M. CaiHaux a reçu également dans l'aprèe-midi un certain nombre de ses collègues du cabinet et notamment M. de Selves, mintetre des affaires étrangères.

CE QU'ON DIT A BERLIN

Berlin, 30 août.

La presse est sobre sur le Maroc,

Elle constate à nouveau le calme optimiste ouï règne en France.

« II y a cependant un peu moins d'assurance, mais sans raison apparente », dit la Gazette de Voss. Le Berliner Tageblall avoue que si l'Allemagne, en plus des compensations pour son renoncement à des droits politiques généraux au 'Maroc, réclame encore désavantages de même nature pour une partie du pays, le problème marocain sera sans fin. Pour la Deutsche Tages Zeitung, c'est une erreur de désirer le Congo pour prendre l'Algérie à revers, en cas de guerre.

« II faut bien plutôt un point d'appui au Maroc permettant à une flotte allemande de couper les communications entre l'Algérie et la Fra-nce\ » Que la France accorda les compensations au Congo, .l'Allemagne peut s'en contenter. Il lui restera toujours la possibilité de rouvrir la questior ̃marocaine.

» Que la France ne les accorde pas, alors, les négociations rompues, l'état de choses antérieur à l'acte d'Algésîras revenu, ce ne sera qu'une que», tion d'opportunité de prendre la défense des intérêts allemands dans le pays. »

Le Courrier de la Bourse dit savoir que les communications de M. de Schœn, après les entretiens avec les gouvernants français, n ont pas produit ici une trop mauvaise imipressïon.

Précautions militaires en Belgique

Anvers, 30 août.

On lit dans la Métropole

» Hier après-midi, une importante réunion a ea lieu à la villa du ministre de la guerre, près de Liège. Y assistaient le lieutenant-général Hejmburger, gouverneur militaire les généraux commandant les positions fortifiées et Tes principales' autorités militaires. Elle était présidée par le lieutenant-général Hellebaud, ministre de la guerre. » Rieji n'a transpiré au dejiors du résultat de cette réunion.

» Depuis quelques jours, des trains amènent à Liège des canons at des mitrailleuses pour l'artillerie mobile. Des caissons1 ont transporté dans les forts de la Meuse des munitions et des cartouches pour l'infanterie.

» Chaque corps a reçu quatre-vingt mille cartouahes les commandants des forts ont reçu des plis confidentiels les invitant ù. préparer tout ce qui est nécessaire pour repousser une attaque, » Des officiera du génie ont été envoyés pour vérifier si certains travaux relatifs aux destructions en temps de guerre sont toujours en bon état. n Nous pouvons affirmer que tous les congés dans les troupes d'infanterie, de cavalerie, d'ariilleria et du génie sont supprimés. » A partir de domain, tes six compagnies du 14* occuperont les forts do la rive droite de la Meuse. » A la citadelle, les soldats du génie sont occupés s à confectionner certains travaux de défense au fort de la Chartreuse règne la plus grande aoCivité. On a installé sur les différentes voies commandant lea routes vers l'Allemagne, de nombreux canons et mitrailleuses.

» Tops ces mouvements ont provoqué en.viîW une «eusation facile à comprendre. »

La Russie et l'Allemagne

Saint-Pétersbourg, 30 août.

La Gazette rde la Bourse et d'autres journaux déclarent que la presse française aurait tort d'attribuer de l'importance aux bruits d'une entente secrète russo-allemande contraire aux intérêts de la France.

La Gazette de la Bourse, qui qualifie ces bruits d'inventions malveillantes, la pressa austro-ailefnande cherchant à ébranler la solidité franco-russe, exhorte les Français a croire que la Russie n'est pai si Imprudente pour affaiblir son alliée la France.

P

Ls prince héritier Turquie à Berlin Berlin, 30 août.

La Gaselle de l'Allemagne au Nord, faisant res- sortir que la visite an prince héritier de Turquie est la première randue à la Cour impériale par un prûiee turc, la salue comme un témoi^iage d)es relayons amicales gui existent particulièrement em le domaine militaire entre les detis Etats, Les grandes manœuvres navales en Italie San Berne-, 30 août.

tes deux divisions 'de. l'escadre ûe la Méditerranée fortes de huit cuirassés et de quatorze contretorpilleurs, après avoir évolué ou large toute l'après-midi, mouillent eu ce moment sur rade. La première division, porte le guidon du vioeamiral Aubry, sur Je cuirassé Benedetlo-Brm la iVoir, la suite d la 3' colonne de la 3* .900*1

L. N,


Dernière Heure

LES AFFAIRER DU MAROC Un meeting pangermaniste a eu Hçu hier soir

àieriin

Berlin, 30 août.

Le meeting que ies pahgeraanietes avaient organisé ce soir, à Berlin, a adopté une résolution demandant que l'Allemagne réclame de la France le retour à la base de l'acte d'Algésiras ou bien s'assure, dans l'ouest du Maroc, des droits égaux à ceux de la France dans toute autre partie du pays. Les orateurs ont insisté sur ce point qu'on ne désirait nullement pousser le gouvernement à la guerre, mais que les Allemands, amis de la paix, défendraient comme un seul homme, en cas de besoin, l'honneur et les intérêts de leur pays, Retour du Maroc

Toulon, 30 août.

L'e transport de l'Etat Vinh-Long, revenant du Maroc, est arrivé sur rade il a débarqué deux cent vingt-deux malades ou convalescents provenant du Maroc et qui ont été évacués sur les hôpitaux maritimes, ainsi que trois cent dix-sept libé-

rés,

Le Vinh-Long a ramené également douze dames fle la Croix-Rouge qui rentrent en France après avoir été remplacées par douze autres dames volontaires, à Casablanca. Quatre autres dames ont été dirigées sur Rabat. Celles qui rentrent déclarent que le service militaire des hôpitaux est par-

fait.

'Les officiers annoncent que partout autour du corps expéditionnaire, ainsi que dans les régions jusqu'ici troublées du Maroc, les tribus se soumettent. La situation est bonne. Le corps expéditionnaire se prépare maintenant à la campagne d'hiver. De nombreux baraquements sont en construction à cet effet sur tous les points occupés par nos

•troupes. Q P. p

Ligne ferrée de Casablanca à Rabat

Versailles, 30 août.

Un détachement du o" génie comprenant deux compagnies à effectif complet quittera Versailles demain par la gare des iMatelots, pour le Maroc. Ce détachement arrivera le l*r septembre à Marseille, d'où un transport le conduira à Casablanca. Il sera chargé d'établir une ligne de chemin de fer de Casablanca à Rabat.

Voici les noms des officiers qui accompagnent le détachement les capitaines Naquet-Laroque, Le Bourgeois, Bertière et ïhilet les lieutenants Audoin, Thibairencq. Jal et Dubois MM. Dourlet et Rossignol, adjudants, sont aussi du détachement.

Lee Espagnols à El-Ksar

Tanger, 30 août.

` On mande d'El-Ksar, à la date du 2à, que les autorités espagnoles ont fait subir aux indigènes une série de vexations à l'occasion des fêtes du Ramadan.

C'est ainsi que le capitaine Pidal a interdit de célébrer ie début du jeûne par les coups de fusil traditionnels.

Cette interdiction! a désolé les croyants et quelques-uns d'entre eux, afin de pouvoir se conformer aux prescriptions de la religion, ont franchi l'oued 'Loukkos et sont allés saluer l'apparition de la Lune but un territoire où ils se considèrent comme protégea par les Français.

Le capitaine Ovilo a, de son côté, empêché les quelques soldats chérifiens restés à la caserne du ~aïd Abdessela d'en sortir pour prendre leur repas de nuit en ville, comme ils ont coutume de le faire pendant le jeûne du Ramadan. (Agence Fournier.) CHOSES D'ALLEMAGNE L'anniversaire de Sedan

Berlin, 30 août.

Le Lokul 'Anzeiger annonce que quarante-six associations d'Essen, ont décidé, vu la situation internationale, d ecélébrer cette année, avec un éclat particulier, l'anniversaire de Sedan, qu'elles ne ̃fêtaient plus, depuis seize ans.

IES CRIMES DE LA MAIN-NOIRE La police américaine s'émeut Les derniers attentats Deux bombes à New- York -̃• New- York, 30 août.. Les soixante*quinze détectives italiens appartenant à la police new-yorkaise ont été convoqués à une conférence en vue de réprimer les crimes de la IMain Noire, dont souffre depuis si longtemps la colonie italienne,

Depuis le 15 juillet, il y a eu quatorze attentats au moyen de machines infernales et deux enlèvements d'enfants. Ce matin encore, des individus passant len automobile ont jeté des bombes contre deux ma^ gasinsi situés dans des quartiers différents, causant pour 50,000 francs de dégâts, parce que les propriétaires de ces magasins avaient refusé de verser les sommes exigées par la Main Noire,

On assure que le gouvernement italien a manifesté son empressement à coopérer avec la police ;par 1'interaiédiaire de son consul.

U NOUVELLE JMIE MILITAIRE Les troupes du 6e corps expérimentent la fameuse tenue réséda A Châlons et à Barle*Ouo Les impressions

Chûlons-sur-Marne, 30 août'.

C'est aujourd'hui qu'a été expérimentée la nouvelle tenue dont il a été question il y a quelque temps cette expérience est faite parmi les troupes du 68 corps. A Chatons même, deux bataillons du 106° d'infanterie, deux batteries du 25» d'artillerie, les 3e et 4e escadrons du 2° chasseurs à cheval sont pourvus de la nouvelle tenue. Au camp de Chalons, un autre bataillon du 106» en est doté également, ainsi qu'àTBar-le-Duc, deux compagnies du 94* d'infanterie. Enfin, à Châlons, cinq cents réservistes, arrivés ce matin, ont reçu la nouvelle tenue.

Les vareuses, capotes, pantalons et bandes molletières, sont de couleur réséda l'équipement est de deux genres équipement en cuir fauve et équipement vert, cuir et tissus. Le képi est remplacé par le casque de carton-liege recouvert de tissu réséda. Les artilleurs portent le casque noir rehaussé ie .motifs distinctifs en cuivre, "La différence entre les armes s'établit par des passe-poils de différen- tes couleurs.

Un bataillon du 106e expérimente une tenue tnixte qui se compose de l'uniforme actuel, avec 'équipement de cuir fauve, casque recouvert de drap bleu, bandes molletières gris bleu. Le sac transformé est en, toile gris vert. Les officiers et sous-Qffiçiers ont le casque, le képi et la calotte réeéda.

La tenue nouvelle a fait ce soir son apparition en wllle. Ce fut un événement. Les impressions sont très, partagées. L'invisibilité a été très marquée,

FIUILLETON DU « GAULOIS »: ̃ »u 81 mm 1911

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ta Suzeraine

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> •» ipin

Le monde egt un jardin de belles inspirations, dit Adrien en agréant avec modestie ce tribut d'éloges il m s'agit que de les cueillir. Maintenant, il me faut courir à la maison, Vfl' nez-vous de mon côté, Antony ?

Il s'était levé.

t- Eh quoi l gronda miss Sandus, Vous partes ggtns noua raconter l'expérience de votre vi«, cette expérience que vous accourieg pour nous dire .1

Et sans nous chanter votre chanson ? ajou- te Suzanne,

Adrien se tordit les mains.

Oh» les cruelles, les impitoyables gémitïl. Comment pouvez-vous me rendre si peu de justice ? L'expérience de ma vie, mais je viens de vous la dire I Quant à voua chanter ma chanson.

Pas de danger qu'il chante, quand il s'é- coute parler comme un maître l'interrompit Antony.

Adrien feignit de ne pas entendre,

Quant k voua chanter ma chanson, reprit-1 11, laissez-moi d'abord renjrei' à la maison 8t tâcher de l'écrirs.

mais l'ensemble de la tenuej. le casque surtout^ont très peu goûtés,

Dans les milieux militaires, la tenue nouvelle est jugée élégante. Le casque est généralement mal accueilli au point de vue esthétique. On reproche à la tenue réséda sa trop grande similitude avec celle de l'armée allemande.

CONTRE LA^IE CHÈRE Les manifestations continuent dans le Nord et le Pas-de-Calais Une ferme pillée

Lille, 30 août.

Ce matin, à Fresnes, près de Valenciennes, des ménagères ont envahi une ferme dont elles voulaient inviter le propriétaire à abaisser le prix de son lait. Le fermier, qui s'était barricadé, tira un coup de fusil en l'air pour appeler au secours. Les ménagères démolirent alors une barrière et pénétrèrent dans la ferme qu'elles mirent au pillage. Le fermier, atteint d'une affection cardiaque,

est mort de peur.

est mort de peur. Lens, 30 août. Le nommé Dieudonné, blessé d'un coup de revolver, Mer soir, au cours d'une manifestation contre la cherté des vivres, par le boulanger Vils, à BîllyMontigny, est dans un état désespéré. Le juge d'instruction, vu l'état grave du blessé, n'a pu i'interroger. Le boulanger a été transféré à la prison de Béthune.

Des manifestations ont eu lieu ce matin à HéninLiétard, Billy-Montigny et à Liévin. M. Genebrier, sous-préfet, est venu dans cette dernière ville où se tient le marché.

La soirée dans la région

Lille, 30 août, 10 h', soir.

Les nouvelles de ce soir signalent l'aggravation des manifestations dans les régions de Valenciennes et de Douai. De toutes parts, on signale des marchés sabotés, des fermiers et des commerçants obligés, sous la menace, d'abaisser leurs prix. La préfecture du Nord vient d'envoyer dans la région de Valenciennes deux escadrons de cavalerie qui y établiront un service d'ordre.

A Valenciennes, les consommateurs ont été reçus par le sous-préfet à qui ils ont exposé leurs doléances. Les bouchers de l'arrondissement ont également été reçus par le sous-préfet auquel ils ont soumis leurs revendications qui sont les suivantes interdiction de l'exportation du bétail, suppression des droits de douane, répression des trusts, taxation des viandes d'après les cours du bétail. On annonce ce soir qu'un commencement d'entente est intervenu dans cette ville entre les consommateurs et les commerçants. Les boulangers ont consenti às vendre leur pain à;raison de 95 centimes les laitiers livreront leur lait à 20 et 25 centimes, et enfin les bouchers accepteront d'étiqueter la viande en quatre catégories.

A Douai, un millier de manifestants se sont rendus ce soir à la mairie pendant la séance du conseil municipal des délégués ont été envoyés au conseil et ont présenté les revendications des ménagères. Des gendarmes ont été envoyés pour renforcer le service d'ordre.

L'enquête ouverte sur le pillage d'une ferme à Fresnes sur l'Escaut a amené l'arrestation de deux jeunes gens de quinze et dix-neuf ans.

XjEÎ SABOTAGE

Trois anarchistes arrêtés à Roubaix Lille, 30 août.

La brigade mobile de Lille vient de mettre la main sur trois des auteurs présumés de nombreux sabotages de fils téléphoniques et télégraphiques qui ont eu lieu dans la région.

Ce sont trois libertaires militants de Roubaix, déjà plusieurs fois condamnés. L'un d'eux, Charles Roosboojn, a été reconnu par uno employée d'un magasin comme ayant acheté, il y a quelques jours, une petite automobile, jouet d'enfant, qui fut retrouvée attachée à l'un des fils sabotés à Wasquehal dans la nuit du 25 au 26 août.

Petites nouvelles de la nuit De Tokio, on annonce que le nouveau cabinet japonais est définitivement formé par le ntarquis Saionji. M. Yamanoto, ancien gouverneur de la Banque du Japon, a le portefeuille des finances; le comte Agashi prend l'intérim des affaires étrangères, en attendant l'arrivée du titulaire, le baron uchida, ancien ambassadeur à Washington. On nous télégraphie de Londres qu'en outre f des trois vaisseaux suspects arrêtés par la douane, six autres, dont deux battant pavillon pé- ruvien, viennent d'être, saisis.

De Nancy iL l'agence Fournier Le généralissime anglais French s'est rendu hier à Toul, venant de Nancy il a visité en détail le fort Sa«itMichel,

L'adjudant Navarre, de la mission militaire du Maroc, est inscrit pour la médaille militaire. Hier soir, à ~LoRdrea un violent incendie a éclaté en plein quartier de la presse, dans les en. trepôts d'une maison d'éditions. L'étroitesse des rues voisines a fait craindre un moment que le sinistre ne prit une extension considérable, Quinze pompes à vapeur ont protégé les immeubles environnants.

A Bousignies-les-Ravay (Nord), un jeune homme, que son père réprimandait parce qu'il rentrait ivre, se saisit d'un maillet et en frappa le vieillard qu'il tua net.

Une dépêche de Grenoble annonce que le cadavre de M. Chalvin, âgé de soixante et un ans, habitant Villard-Reeulas, vient d'être trouvé dans un bois, à sept cents mètres d'altitude, la tête criblée de plombs. On croit que le malheureux a été tué accidentellement par un chasseur.

Informations financières Ce marché de New. York

{far, câble spécial)

New- York, 30 août.

Le marché a ouvert très faible et en vif recul sur hier, grâce à des ventes effectuées pour le compte de Londres, Vers midi les ventes ayant cessé, le marché devint peu actif. Au début de l'après-midi un léger mouvement de reprise s'esquissa. Le marché reste faible sous la menace de grève des employés de chemins de fer, Les opinions diffèrent h ce point de vue les uns prétendent que la grève éclatera cette semaine, alors qu'une grande partie du monde financier est optimiste et espère que l'on trouvera une solution du conflit.

La clôture a été ferme.

̃Le nombre des transactions a été 'd'environ 435,000 titres, Claude DpTflEjt,

A L'OFFICIEL

Le lournciï "otliclel publie ce matin

Travail. M, Weiss, ingénieur en ch«f des mines, est nommé membre de la commission supérieure du travail en remplacement de M, Aiguillon, démissionnaire, A.

XV

Et, de nouveau, le temps changea. Les nuages se dissipèrent, le soleil reparut, aussi brillant que de l'or lavé et poli, Le paysage sourit, à ce retour radieux, aussi joyeusement que s'il n'avait jamais été assombri. L'herbe sembla plus verte, et plus éclatantes les fleurs, et plus clair, plus sonore, le chant des oiseaux. La mer, chatoyante et >moirée, n'était qu'une soie bleue, et le ciel, qu'un velours bleu. Et dans l'air plus suave, les arbres, gourmands de cette lumière et de cette chaleur ̃revenues, tendaient avidement leurs bras.

Vers midi, Antony, qui cherchait Suzanne, la trouva sous $on bouquet de pins, au bord de son ruisseau, plongeant avec persistance §on regard dans l'eau transparente.

Des volumes dans des volutes d'eau, J'interromps votre lecture ? lui dit-il avee hésitation, comme prêt à se .retirer au moindre signe. -r Riais non, répondit-elle en lui donnant pour une seconde ses yeux mi-sombres, midanfca. Ce n'est pas un volume, c'est le génie du lieu.

Et du doigt, ©11© indiquait à ses pieds un point où l'eau pressée, suspendant sa fuite vive comme pour reposer et reprendre haleine un instant, formait une petite mare, sous un fouillis e d'églantines.

» Voyez'Vous comme il est gro3 ? Comme il est vieux, blanchissant, rébarbatif ? Comme il est silencieux, immobile ? Vraiment, ee n'est, pas très courtois sa part, «'est presque offensant, de ne pas donner le plus léger signe d'émotion quand on te dérange, n'est-ce pas ? Le génie du lieu, flottant dans l'eau calme, ses petits yeux ronds et fins affleurant à la surface, était une énorme grenouille grise. Au fait, vous disiez bien des volumes dans des volutes d'eau, ni plus ni moins, reprit Suzanne, à la réflexion. Les ruisseaux, même artificiels, ont tant de mystère Ils sont tout pleins de choses mystérieuses et animées, com-

me greno.uiUês* têtard^, |ézard§ â'eau, insecte

deuxième, celui du contre-amiral Garelli, sur le Regina.*Elena elies resteront dans nos eaux deux ou trois jours.

Jamais on n'avait vu à San-Remo un étalage aussi imposant de forces navales.

L'Alpe homicide

Saint-Morilz, 30 août.

Après de longs efforts, le corps du touriste parisien, M. Lang, a été retiré d'une crevasse du glacier de la Diavolezza, et ramené à Pontresina. g

;'t.

Tiét>ublique Argentine

Le consul général argentin à Londres, M. Gar- cia ̃Uriburu, a remis au ministre des affaires étrangères un rapport relatif à l'échange commer- cial entre l'Angleterre et la république argentine durant le premier trimestre de cette année. ̃Les produits embarqués aux ports de l'Argen- tine à destination de ceux de l'Angleterre ont atteint un total de 34,599,970 piastres or. Ceux importés dans la république venant du RoyaumeUni se sont élevés a" 13,500,525 piastres or. Ces sommes se détaillent comme suit

Importation de produits argentins en Angleterre durant les trois premiers mois de 1911. Blé, 6,561,950 piastres or farine de blé, 64,640 avoine, 1,781,920 maïs, 4,293,840 viande de bœuf gelée, 7,280,640 viande de bœuf conservée, 3,647,015 mouton congelé, 3,492,180 viandes diverses gelées, 474,620 beurre, 176,295 laine, 3,883,025 graine de lin, 1,334,520 cuirs de bœuf, 469,235 suif, 1,013,580 cuirs de mouton, 97,675 v cuirs tannés, 28,935. `

Total 34,599,970 piastres or.

Exportation de produits anglais en Argentine. Charbon, 3,245,310 fer forgé en barres, 84,280 fer. fondu, 90,525-; fer forgé ouvré, 90,065 rails de chemins, de fer, 633,475 fils télégraphiques, 247,510 cuivre pour appareils d'éclairage, 33,745 fer galvanisé, 1,320,730 fer étamé, 261.535 tuyaux en fer forgé, 330,265 tuyaux en fer fondu, 175,925 coutellerie, 25,035 quincaillerie, 136,030 locomotives, 375,330 coton filé, 94,545 tissus de coton, 2,845,030 tissus de laine, 1,207,510 tapis, 287,900 tissus de lin, 191,775 céramiques et cristaux, 361,970 ciment Portland 176,905 bœufs sur pied, 39,150 brebis, 45,975.

NECROLOGIE

On annonce la mort de Mme veuve Emile Mercet, belle-mère du conseiller d'Etat honoraire Alexandre Vacherie, administrateur du Comptoir national d'escompte, décédée après une longue maladie, en son domicile, à Paris, avenue Hoche, 2.

NOS INFORMATIONS

Température

La journée d'hier, la température moyenne (20°) a été supérieure à la normale (16°6). Temps couvert pendant la plus grande partie de la journée légère et courte pluie vers la fin de l'après-midi. FAITS DU JOUR

Charité. Nous avons reçu pour la famille Cox M. L. Veez, 10 francs Rose, 10 francs T. M. M., 5 francs.

Pour Mme Morachini Rose, 10 francs. Pour le sauvetage des naufragés. On la'a pas oublié les brillantes sorties et sauvetages accomplis récemment par les canots insubmersibles des « Hospitaliers sauveteurs bretons ». Une femme d'intelligence et de cœur vient, avant de mourir, d'assurer une somme de 20,000 francs aux « Sauveteurs bretons » pour leur permettre de fonder une station a Cancale, fondation décidée par la Société depuis presque un an. Cette nouvelle station sera également pourvue d'un canot inchavirable et insubmersible qui portera le nom du LieutenantMarçais, fils de la dôïunte, mort en 1870. Mais les administrateurs de l'œuvre n'ont que de faibles ressources pour l'entretien de leur flotille de sauvetage, les dons et legs allant intégralement a la construction des canots. L'œuvre se recommande aux Bretons et aux touristes qui vont demander à la Bretagne le repos. Ecrire pour tous renseignements à M. Léon Berthaut, président de la Société, à Rennes;

Les sabotages. Trois mariniers du bateau remorqueur Seine, Désiré Peintre, Jean Paroy et Félix Allable, ont été arrêtés hier, par le .parquet de Versailles, «ous l'inculpation d'avoir brisé les disques de commandement de l'écluse de Bougival. Interrogés, les deux premiers ont déclaré ne se souvenir de rien, ayant agi sous l'empire de l'ivresse. Quant à Félix Altable, il nie les faits. Tous trois ont été écroués à la maison d'arrêt de Versailles.

Treize fils télégraphiques ont été coupés sur la ligne de Paris-Luxembourg à Sceaux et Limours, entre les stations d'Arcueil et de Bourg-laReine, ainsi que six fils de commande des signaux. D'autre part quatre fils de signaux et deux fils télégraphiques ont été coupés sur la ligne stratégique de Choisy-le-Roi à Massy-Palaiseau, près 'de la station de Rungis.

Une affiche patriotique. L'Information populaire par l'affiche et le tract fait placarder aujourd'hui dans Paris un appel à l'opinion publique au sujet du différend franco-allemand.

L'affiche reproduit les belles paroles de M. Paul Déroulède « Céder même une parcelle de la moindre, voire de la pire de nos colonies, par la seule raison qu'il a plu aux Allemands de braquer leurs canons sur le Maroc, ce n'est ni plus ni moins qu'une capitulation sans bataille, qu'une reddition par sommation. »

En même temps, cette affiche rappelle l'opinion du jurisconsulte allemand R. von Ihéring, que nous avons publiée l'autre jour avec la lettre de M. Izouilet, professeur au Collège de France, sur les peuples qui se laissent impunément enlever une lieue carrée de leur territoire.

NOUVELLES NAVALES

'Aux manœuvres navales. M. iDelcassé, ministre de la marine, a décidé que la revue et les manœuvres navales seraient suivies par nos attachés navals à SaintPétersbourg et h Berlin, qui devront être rendus 4 Toulon 2 septembre. On sait que notre attaché naval à Londres, le commandant pumperneel, est mort rêc'emment et n'a pas été encore remplacé.

Le capitaine de vaisseau -Durand, attaché naval à. Saint-PCtersbourg, embarquera sur le cuirassé République et le capitaine de frégate de ̃Fa.ramond de Lafajolle, attaché naval a Berlin, embarquera sur le Diderot. Après les manœuvres, les deux attachés se 'rendront à l'arsenal, ils se livreront à des travaux de documen-

tation, ^_l._r,^Lr,J.

FAITS DIVERS

FILS DÉNATURÉ

Un 'drarn« rapide a vivement ému la petite commune de Saint-Maur-les-Fossés. Un nommé Louis Crétin, qui sortait de prison, revenait chez lui avec sa mère, qui était venue le prendre à la porte de Fresnes.

| iPour fôter son élargissement, Louis Crétin se li- t

A. a

bizarres, elfes et lutins, dames Ondines et Sabrinas, si belles au milieu de leurs amours d'enfants. Et que de plantes singulières 1 qui pourrait bien deviner le sens de ce murmure sempiternel de leurs langues bavardes ? Quant à signor Ranocchio, à quoi supposez-vous qu'il pense, au ras de l'eau, si calme, si taciturne, si indifférent à notre présence ? Il est perdu, apparemment, dans une profonde, profonde rêverie. A-t-il assez l'air d'un sage, d'un savant, ce bon vieil ermite tout grisonnant, avec sa tête pleine de tous les secrets étranges et inimaginables de l'eau, pleine aussi d'étranges et d'immémoriales souvenances ? C'est peut-être bien mais comment s'appelait-il donc ? le dieu luimême des ruisseaux, l'antique dieu païen des ruisseaux, métamorphosé en grenouille, en punition de quelque ancienne et coupable fredaine dans le goût des dieux païens. C'est pour cela, peut-être, qu'il n'a pas peur de nous, simples mortels. S'il n'était qu'une simple grenouille, il se sauverait, il ferait le plongeon, ne croyez-vous pas ?

Pour une seconde encore, elle lui redonna ses yeux, débordants de malice et de réflexion. En l'honneur de ce retour du soleil, Suzanne portait une roble blanche d'un tissu souple et fin comme du crépon de Chine, et elle tenait une ombrelle blanche qui n'était que ruches et bouillonné?. Elle l'ouvrit, en quittant l'ombrage des pins, pour se diriger le long du ruisseau vers la pelouse et la pièce d'eau que le soleil frappait sans obstacles de ses flèches de feu.

Voici la huitième merveille du monde un olivier qui porte des roses, fit-elle observer à Antony, en le lui indiquant du regard. De fait, au bord de la pièce d'eau, croissait un vieux saule noueux qui, avec ses branefces fortes et son feuillage vert-cendré, ressemblait à s'y méprendre à un -olivier. Un rosier vineux grimpait jusqu'à sa cime, courait dans; toute sa ramure ,si bien que de toutes parts on ne voyait sur ce vert-cendré que rosés, rouf es su.s-

jjendues.

L'Informé

i

vra à des libations excessives. Il chercha querelle au débitant de vins chez lequel il se trouvait en der- nier lieu, M. Frère. a

Mme Crétin, qui avait regagné sa demeure, fut prévenue et revint dans le débit avec l'intention de calmer son fils, dont la surexcitation était dangereuse.

Mais ce dernier, au comble de l'exaltation, se.jeta brutalement sur la pauvre femme et, après l'avoir renversée, la frappa avec une violence inouïe à coups de pied et à coups de poing. Après quoi il prit la fuite.

Mme Crétin a eu le bras gauche brisé et est cou- i, verte d'ecchymoses. Elle a été transportée à l'hôpital Saint-Antoine, où l'on ne croit pas qu'elle puisse survivre à ses blessures. Le fils dénaturé a été arrêté à Joinville-le-Pont.

Ne vous plaignez pas de votre sort. Tout arrive 1 Un lot peut vous échoir, un héritage peut vous combler, vous serez riche Vous aurez des bijoux à acheter, partager ou vendre. Voyez Dusausoy, 4, boulevard des Italiens.

LE FEU A L'HOTEL DE SENS

̃l L'ancien hôtel des archevêques de Sens, cette magnifique maison que la Ville de Paris acheta au mois de juin dernier pour la sauver de la pioche des démolisseurs et qui fut aussitôt classée au nombre des monuments historiques, a failli être détruite par un incendie.

L'hôtel de Sens, situé au n° 2 de la rue:de l'Hôtelde-Ville, est encore occupé en partie par un dépôt de la verrerie Harroux. C'est dans cette verrerie que le feu se déclara. Les pompiers de la caserne Sévigné et ceux de la rue de Poissy accoururent ea hâte et, après une heure d'efforts, réussirent à se rendre maîtres du feu. Il n'y eut qu'une remise, attenante à l'immeuble, qui fut détruite. En procédant aux travaux de sauvetage, les gardiens Saugeot, Ardiot et Joliveau, du quatrième arrondissement, ont été légèrement brûlés.

Il faut se féliciter de la diligence avec laquelle les secours furent organisés. La perte de l'hôtel de Sens eût été irréparable.

Cette superbe demeure, construite au quinzième siècle sur les ordres de l'archevêque Tristan de Salazar, sur l'emplacement de l'hôtel d'Hestomesnil, fut habitée par le cardinal Duprat, sous François Ier, et par Marguerite de Valois, première femme d'Henri IV. C'est dans cet hôtel qu'eut lieu le procès et la condamnation de Luther. p

Les archevêques de Sens cessèrent de l'habiter en 1664. Il passa dès lors entre les mains de divers propriétaires. On y vit tour à tour une entreprise de messageries, un établissement de roulage, une blanchisserie, une fabrique de conserves, une confiturerie, etc., ce dont il >eut beaucoup à souffrir. Acheté 'à la suite de pressantes démarches de la commission du Vieux-Paris, il doit être prochainement affecté aux délibérations des conseils de prud'hommes.

Paul Caucbola

̃̃ »

018>

EN PROVINCE 'Au conseil général de la Manche

SaintiLo. Le conseil général de la Manche a réélu, pour la vingt-quatrième fois, M. Morel, gouverneur du Crédit foncier, président du conseil général, par 34 voix sur 44 votants. M. 'Morel a remercié ses collègues et a prononcé les paroles suivantes

Le conseil général de la Manche, fidèle observateur de la lo.i du 10 août 1871, a toujours évité avec le plus grand soin les discussions politiques, qui sont si souvent irritantes. Je ne crois pas manquer à cette tradition, et je pense au contraire répondre au sentiment de la très grande majorité de cette, assemblée, étant donné les circonstances difficiles que traverse notre diplomatie, en envoyant au président du conseil l'expression de notre entière confiance, convaincus que nous sommes qu'il saura conserver à ce pays les bienfaits si précieux de la paix dont nous jouissons depuis quarante années, tout en maintenant baut et ferme le drapeau de la République française.

Son discours a été très vivement applaudi. Paul BarUI

ACADÉMIE DES SCIENCES morales et politiques

Les traditions delà vieille Angleterre M. de Foville présente, de la part de M. Laboulaye, un ouvrage relatif aux chemins de fer en Chine. Il en résulte que les Chinois paraissent de plus en plus apprécier ce mode de locomotion. Mais qui l'eût dit, il y a vingt ans 1 M. Chuquet a donné lecture d'un trèsvintéressant discours de Napoléon Ier, prononcé en 1811, sur le rôle de l'Université. On retrouve là les idées qui étaient chères au grand homme et notamment, son hostilité contre les idéologues.

M. le comte de Lhomel a fait une lecture oonsacrée à l'un de ses ancêtres, Antoine de Lhomel, médiateur de la France en Pologne, et à son rôle dans la paix d'Oliva en mai 1660. M. Esmin a fait connaître à l'Académie un trait fort curieux des mœurs judiciaires anglaises, dont les traditions, a-t-il dit, se sont trouvées récemment mises à une rude épreuve par les rigueurs de la canicule.

Il a rappelé tout d'abord que M. Glasson, à la séance publique annuelle des cinq Académies, le 21 octobre 1882, lisait un très intéressant mémoire sur les origines du costume de la magistrature. Pendant l'été de 1858, disait-il, la chaleur fut accablante à Londres. L'élévation de la température se faisait particulièrement sentir dans les salles des séances des Hautes Cours de justice. A l'audience de l'Echiquier, un avocat distingué, épuisé par la chaleur, se hasarda à demander très timidement au président une faveur très exceptionnelle, celle d'ôter sa perruque.

On sait qu'en Angleterre magistrats et hommes de loi doivent porter oet ornement dans l'exercice de leur charge et ne peuvent, sous aucun prétexte, se soustraire à cette obligation. Le chief baron, président de l'Echiquier, interrompit alors l'avocat et lui demanda gravement: « Connaissez-vous un précédent? » L'avocat n'en put citer aucun et il dut garder sa perruque.

Cette année-ci, les chaleurs torrides de l'été sont venues à bout des traditions.

Le 25 juillet dernier, à la cour d'appel, devant une salle comble, se déroulaient les débats d'un procès retentissant qui portait sur une somme de 50,000 livres sterling. La séance avait été interrompue pour le luncheqn qui wupe les audiences des tribunaux anglais.

t Après le luncheon, le lord justice Vaughan

Et maintenant, lui promit Suzanne, si vous voulez bien me suivre, c'est la neuvième merveille du monde que je vous ferai voir. Elle s'engagea avec lui dans un large sentier, entre une double haie flambante d'hortensias en pleine floraison, dont la pourpre décomposée par toutes les teintes du bleu et du cramoisi, bleu de mille nuances vives ou dégradées, bleugris, bleu-mauve, bleu-violet, et cramoisi de tous les tons, allant des plus pâles, des plus vagues, des plus effacés, à ces rouges intenses qu'un rayon de soleil vient faire saigner §ur le spectre.

Mais ce n'est pas encore là, quoi que vous puissiez croire, la neuvième merveille du monde, remarqua-t-elle,

M'est avis que la neuvième merveille du -monde, tout comme la première et la dernière, c'est de cheminer auprès de vous, jura Antony, mais si bas que le ciel pouvait seul l'entendre. Ce sentier menait à un berceau tout plafonné de rosés vineuses, sous lequel étaient disposées s dea chaises rustiques et une table.

Si nous, nous asseyions un peu ? proposa Suzanne.

Elle déposa son ombrelle, et ils s'assirent sous ce toit de rosés. Il y avait sur la table un vase de Chine rouge et or, dont le couvercle avait pour anse un dragon.

L'occasion est tout, ça ne fait pas de doute, réfléchit Antony. Mais la difficulté, quand l'occasion se présente, c'est de la reconnaître, Estce ici l'occasion ?

Il regarda Suzanne, son eœur trembla et l'arrêta court.

Oh, ce parfum des rosés dit-elle. De quoi le tirent-elles ? Un filet de soleil, une goutte ou deux de rosée, un souffle d'air, une poignée de terre brune, et de tout cela, elles distillent un parfum qui peut passer pour le parfum même du paradis.

Mais il était sensible que sa voix s'alourdissait, comme craintive d'être perçue.

Antony regarda alentour.

La minute, d'ayant» on m voyait gag ufi f>k

Williams, qui présidait, dit que son effort pour améliorer 1 atmosphère de la cour, en demandant aux personnes présentes de quitter la salle pendant le temps accordé pour le tuncheon, n'a pas rendu l'air beaucoup plus frais. Il ajouta que tout membre du barreau pourrait, s'il le désirait, ôter sa perruque. D'après ce compte rendu, paru dans le Standard le lendemain, on voit que la chaleur a été, cette fois-ci, plus forte que la ténacité des coutumes anglaises. C'est là un petit fait qui en dit cependant long sur l'évolution qui se fait lentement dans les cerveaux de nos voisins. Ils ont une tendance, la crise de la Chambre des lords en est un témoignage, à abandonner leurs antiques traditions, celles qui ont fait leur grandeur et leur gloire. Ont-ils tort ? Ont-ils raison ? L'avenir se chargera de nous le dire.

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PRUNIER

ouvre

AUJOURD'HUI

LE PARFUM p£Lt DAME EN NOIR Le"TH^c

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Courrier fles Spectacles

Au théâtre du Châtelet, aujourd'hui, à deux heures, en matinée, Le Tour du Monde en 80 jours. Ce soir, à huit heures trois quarts, réouverture du théâtre de la Porte-Saint-Martin avec Le Vieux Mar-, cheur, comédie en quatre actes de M. Henri Lavedan, dont voici la distribution

Labosse MM. Albert Brasseur L'abbé Graveline A. Numès

Giroux-Jodart Lebrey

Le .ministre Vonelly

René Magnard

.Victor •- Lorrain

Léontine t Itoes Marcelle Lender Pauline Hélène Cercla Marie-Avoine Tribly

Julia Paulette Lorsy e

jl«s autres rôles par MM. Mernet, cnanubiy, unaperon, 'M^sselot, Parys, Rey, Nogrette, Massonhe, Picard, Lemercier, Guérin, Totah, etc., Mmes G. Dàblay, Ugazio,Mazielh, Dancrot, Thierry, Ravenel, Masson et la petite Laurent.

Lundi prochain 4 septembre, Salom'é reparaîtra sur l'affiche de l'Opéra.

On sait quelle magnifique et exceptionnelle carrière eut l'année dernière l'œuvre de M. Richard Strauss. MM. Messager et Broussan ont voulu ne la redonner à leur public qu'avec la même splendide interprétation qui assura le triomphe de l'année dernière. C'est donc Mlle Mary Garden qui interprétera le rôle de Salomé avec tout son art prestigieux et son incomparable puissance magique. M. Muratore, qui fit une si belle création du rôle d'Hérode, reprendra également son rôle, ainsi que M. Dufranne, si remarquable et si applaudi dans celui de Jokanaan. M. Lassalle chantera pour la première fois le rôle de Nauraboth et Mlle Gauley fera ses débuts à l'Opéra dans le rôle du page. L'orchestre eera dirigé par M. André Messager.

La Comédie-Française donne ce soir un spectacle exclusivement classique composé de U Avare de Molière et des Folies amoureuses de Regnard. Dans la comédie de Molière, M. Charles Grandval jouera pour la première fois le rôle de La Flèche, M. Jacques Guilhène celui de Géante et Mi Jean Worms celui de Valère.

Les autres rôles de L'Avare seront joués par MM. Siblot (Harpagon), Joliet (maître Jacques), Falconnier (maître Simon), Ravet (Anselme), Garay (le commissaire), Décard (Brindavoine), Gaudy (La Merluche), Mmes Berthe Bovy (Elise), Yvonne Iifraud (Marianne) et Jeanne Even (Frosine). Le spectacle sera terminé par Les Folies amoureuses, jouées par MM. André Brunot (Crispin), Lafon (Albert), Jacques Guilhène (Eraste), Mîmes Dussanne (Lisette) et Provost (Agathe).

M. Geyre, le.'délicieux ténor, estengagé à l'Opéra-Comique pour une série de représentations dans les œuvres du répertoire. Il se fera entendre pour la première fois dans le rôle de Wilhelm Meister de Mignon, avec Mlle Mathieu-Lutz comnie partenaire. Mlle Suzanne Thévenet, premier prix aux récents concours du Conservatoire, fera prochainement ses débuts dans le rôle de Charlotte de Werther, qui lui valut son premier prix. ̃ ••̃̃

Ainsi que nous avons été les premiers à l'annoncer, Le Bon Petit Diable a donné à Mme Rosemonde Gérard et à M. Maurice Rostand l'idée d'une pièce en vers dont ils ont emprunté au livre de Mme de Ségur le titre et le personnage. Ajoutons aujourd'hui que cette pièce, qui sera donnée en matinée, au Gymnase, dans le courant de la saison, sera la première d'un « Théâtre poétique pour la Jeunesse ». Mlle Andrée Pascal reprendra demain soir, au théâtre du Vaudeville (saison d'été), dans' Mlle Josette ma femme, le rôle de Josette, <où elle fut si exquise et si personnelle, avec MM. A. Dubosc, Mauloy, Mlle Yahne Rolland et leurs camarades. L'excellente troupe du Vaudeville va donc se trouver maintenant au grand complet.

x .-̃•̃̃̃

Pour répondre à de nombreuses demandes, M. Léon Poirier a décidé de donner en matinée dimanche prochain, avec la même distribution que le soir, Mlle Josette ma femme. Ce sera la première matinée du Vaudeville.

Immédiatement après les représentations du Mystérieux Jimmy par la direction de la saison d'été, M. Tarride reprendra la direction du théâtre. de la Renaissance et fera la réouverture de sa saison d'hiver par une reprise de l'admirable et émouvant chef-d'œuvre de M. Henry Bataille Le Scandale. Au théâtre du Palais-Royal, Le Coup du Berger, le joyeux vaudeville de M'M. Alexandre Bisson et Marc Sonal, sera joué jusqu'à lundi inclusivement. Mardi 5 septembre, reprise de La Cagnotte, reprise préparée de longue main par M. Quinson, qui a voulu présenter le chef-d'œuvre d'Eugène Labiche dans des conditions exceptionnelles de mise en scène et d'interprétation qui feront de cette manifestation artistique une reconstitution du plus haut intérêt. La réouverture du théâtre Sarah-Bernhardt aura lieu demain soir vendredi avec La Dame de Monsoreau, le drame amusant et émouvant d'Alexandre Dumas et Auguste Maquet. M. de Max reprend le rôle principal (Chicot), qu'il interpréta naguère avec un succès énorme. La distribution des autres rôles est la suivante

MM. Chameroy (Gorenflot), Deeœur (comte de Bussy), Maxime-Léry (le duc d'Anjou), Guidé' (Henri III), Kr&uss (comte de Monsoreau), Darsay (Saint-Luc), Piron (baron de Méridor). Bussières (La Hurière), Terestri (Quélus), ̃Clarinsse (Nicolas David), Dieck (Aurilly), Cintract (Antraguet), Boejat (duc de Mayenne), Valôre-Monin (Mau-

giron), Coulombou (Ribeyrac), Eiidel (le gai'çon d'au-

berge), Verdier (un écuyer), Andrieux (de Nancey), Co-

seau, quoique, cela va sans dire, l'air fût tout vibrant d'un concert d'oiseaux invisibles. Et voici qu'à l'entrée du sentier, devant le berceau, il s'en présentait soudain une volée d'au moins une vingtaine, trois ou quatre moineaux, un couple de pinsons, et des verdiers, des verdiers, des verdiers, tous le bec tourné vers le berceau, épiant, sautillant, hésitant, sautillant encore, avançant de plus en plus près. D'un geste très doux, Suzanne souleva le couvercle du vase de Chine. Il était plein de graines.

Ah, je vois, dit Antony. Ce sont vos pensionnaires. Mais au moins, je présume, il ne vous a pas échappé qu'en faisant l'aumône à ces robustes gaillards, vous en ferez des mendiants ?

Chut I Tâchez de vous rendre invisible et de vous tenir tranquille, lui murmura-t-elle avec un visible dédain pour sa réflexion économiste.

Puis, ayant pris une poignée de graines, elle se pencha en avant, et doucement, doucement,

chantonna f

Tu-ite, tu-iw,

Uccelll, Mngwllf,

Passer!, verdonellf, e

Venite, vçniteî.

et ainsi, da capo, toujours, toujours de même. Hésitant, prenant confiance, reculant un peu, s'ennàrdissant davantage, les oiseaux s'approchèrent, toujours plus près. Quelques-uns, les plus oses entrèrent dans le berceau et les autres suivirent, hésitant, reculant, avançant encore, jusqu'à ses pieds. Il y en avait trois maintenant sur ses genoux, d'autres étaient sur la table, Et sur la table, sur ses genoux, à ses pieds, Suzanne répandait des graines. Elle en prit une seconde poignée, et doucement, doucement, sur un rythme de berceuse, elle chantonna, encore

:•- Perline, PerHnOi

jperlino, JMumino, I

̃motet (Schomberg, Jacquier (Bouhomet), Landel (duc de (AuseJ, Auxier (M.- de Lorraine), Jacquin (Livarot), Icard (d'Epernon), Housset {l'huissier)

Mites Marie-Louise Derval piane), Jane Maylianes (Mme de feamt-Luc), Ihomas (la duchesse), Yvonne Prévost (Gertrude), Bérendt (un page).

Au Grand-Guignol, la saison d'été poursuit vaQ*taxnment le cours de ses succès.

En Plongée, le drame. si passionnant de MM. Laumann et Olivier, procure à tous les spectateurs une sensation, d'angoisse tellement intense qu'elle confine au malaise on partage les inquiétudes de I équipage qui sent, peser sur, la frêle coque du sousmarin 1 immense masse d'eau on respire avec luiJorsquil revient à la surface, et l'on souffre, comme sa 1 on y participait véritablement, lorsque se proouit I atroce lutte finale. Aussi comprend-on l'araente curiosité provoquée par ce drame et le formidable succès qu'il obtient.

Matinées annoncées pour dimanche prochain Châtelet Le Tour du Monde en 80 fours

Vaudeville Mademoiselle Josette ma femme

Gymnase Papa.

Porte-Saint-Marlin Le Vieux Marcheur

lfiétttre Sarah-Bernhardt La Dame de Monsoreau. Ambigu La Légion étrangère.

Apollo La Veuve Joyeuse

m™W- Ambassadeurs, Alcazar, Nouveau-Orque, Cirque Médrano spectacles divers. i

Le théâtre de verdure du parc de Versailles bosquet des Trois-Fontaines, donnera dimanche prochain L Aventurière d'Emile Augier, jouée par M. Garay, de la Comédie-Française MM. G. Zeller, D. Fournier et Mme Garay-Miriel.

Le spectacle commencera à trois heures, pour permettre au public d'assister ensuite aux grandes eaux. Toutes les places de ce charmant théâtre sont à l'abri du soleil.

Interrompues en août, les représentations du brand-Théàtre du parc de Maisons-Laffitte seront reprises dès le début du -mois prochain, ainsi que nous lavons déjà annoncé. Le 3 septembre, on jouera Samson et Dalila le 10, Les Romanesques et Les Deux Pierrots, et, Le 17, Aida.

Le chef-d'œuvre de M. CamiUe Saint-Saëns sera interprété dimanche prochain comme il ne l'a jamais été sur aucune scène de plein air. Artistes, choristes, danseuses et musiciens d'orchestre seront tous de l'Opéra. Le rôle de Dalila sera joué par Mlle Charny; celui de Samson par M. Fontaine. C'est le maître Paul Vidal qui conduira l'orchestre, et Ja direction de la scène a été confiée à M. Stuart, régisseur général de notre Académie nationale de musique. La représentation commencera à deux heures et demie précises.

Notre confrère M. Jacques d'Auge met la dernière main à une pièce populaire à grand spectacle Cyrano, qu'il a tirée du roman de M. Lucien Pemjeah. Avec rautorisjttk>n de M. Henry Sienkiewickz, no.frère M. V. Lodiel de Mondion vient 'de tirer de l'une des nouvelles du célèbre romancier polonais, Lillian Morris d'après la traduction de M. B. Kozakiewickz un livret de poème lvrique pour le compositeur Gaston Paulin.

Lillian, qui montre sous un jour tout nouveau le merveilleux talent de l'auteur de Quo Vadis ? est l'une des pages les plus passionnantes de l'histoire des chercheurs d'or et des Etats-Unis à-leur origine. Une évolution parait se produire dans l'emploi du vers et de la prose au théâtre. Allons-nous revoir des pièces où ces moyenp si opposés alternent d'acte en acte ou se combinent au cours d'une même scène ? Cette tentative se base apparemment sur une plus étroite union des mouvements de l'âme des personnages et de l'aspect des milieux où l'action les place au cours des circonstances.

C'est ainsi, par exemple, que l'on pourrait commencer une pièce dans le mètre versifié puis recourir à de belle prose "colorée pour une description. Rien n'empêcherait que l'on fît, plus loin, appel à la prosodie sommaire d'un Camille Douce*,

Léon, je t'avais dit de brosser mon chapeau.

ou au dialogue simpliste de Labiche pour ses petits bourgeois. Et l'on terminerait, peut-être, par des alexandrins à la Corneille ou de la prose serrée d'une leçon de morale à la Dumas fils.

Nous avons eu, l'an dernier, un essai de ce genre composite avec Rivoli, de M. R. Fauchois tout dernièrement, à Orange, M. Alfred Poizat, sans rompre avec le langage rimé ou rythmé, assimEait son dialogue aux passions d'Atalante &t de Méléagre. PMs loin de nous, Molière, dans Amphitryon, donne la synthèse du système, mais sans abandonner le vers. C'est Voltaire, qui, dans Jules César, utilise vers, prose, puis vers blancs un peu à la diable, au nom de Shakespeare qu'il adapte simplement. Mais, plus près de nous, c'est le grave Ponsard qui, pour se défendre de l'accusation de couler tous ses drames dans le moule classique, écrit' Ce qui plaît aux femmes, où la prose et les vers s'éyertuenit à exposer une sorte de proverbe. On y voit des gens du monde transportés d'un salon l'on cause chez 3a reine des fées, qui les intie au bonheur. De fait, << ce qui plaît aux femmes », c'est de faire. la charité. Cela nous met loin des élans lyriques du Lion amoureux ou de L'Honneur et l'Argent, mais Ponsard y attrape; quelques Vers frais et gracieux, dits par la reine des fées Nous sommes la sève pure

De l'herbe et de l'anbrisseau

i C'est notre voix qui murmure

Dans le babil du ruisseau.

v

Si les exemples du nouveau genre, qui n'est pas tout à fait nouveau, doivent se multiplier, on pourra y voir une indication d'une forme nouvelle du talent, puisque l'on pourra exiger d'un auteur une maîtrise égale dans les dédoublements de 'sa personnalité. Quelle concurrence, alors, en soi-même 1

Qui sait si cela ne fera pas couler beaucoup d'ençre critique ? 2

On nous écrit de Bruxelles

Nous avons donné déjà le programme des pr& miers spectacles de la nouvelle saison au 'théâtre royal de la Monnaie. Voici maintenant la composition de la troupe pour la saison 1911-1912

Premier chef d'orchestre, M. Otto Lohse premier chef d'orchestre en second, >M. Corneil de Thoran chefs d'orchestre, MM. Léon Van Hout et Georges Lauweryns.

Artistes du chant, chanteuses Mmes Claire Friche, Mary Béral, Angèle Pornot, Zorah Dorly, Rose Degeorgis, Fanny Heldy, Marthe Symiane, Alice Bérelly, Jeanne Montfort, Gabrielle Dignat, Denise Callemien, Mencette Gianini, Andrine Savelli, Jane Paulin, Juliette Williame, Léa Zévane.

Ténors MM. Paul Zocchi, Louis Girod, Eric Audouin (début), Arthur Darmel (début), Octave Dua, Louis Deru, Hector Dognies, Victor Caisso.

Barytons M'M. Maurice de Cléry, Alexis Ghasne (début), Léon Ponzio, Auguste Bouilliez, Gaston De. marcy., Louis Dufranne.

Basses. MM. Joseph Grommen (début), Etienne Billot, Gaston Rudolf (début), Gaston La Taste, Charles Danlée.

Artistes de la danse MM. Ambrosiny et J. Duchamps Mmes Josette Cerny, Olga Ghione, Irma Legrand, Paulette Verdoot, Dora Jamet, Rita Ghione.

La campagne s'ouvrira le mercredi 6 septembre 1911 et prendra On le 5 mai 1912.

SPECTACLES DIVERS

Ce soir, au théâtre Marigny, répétition générale de La Carmela, ballet-mimodfame avec chœurs en

est Perlino?

Venez, Perlino,

en lui tendant la main ouverte.

Un verdier vola sur la table, de là sur ses genoux, puis sur son épaule, puis sur sa main, où, s'accrochant à son pouce, il se mit à manger, tandis qu'avec sa douce, douce intonation, elle continuait

Voici Perlîno,

Si vert, oh! si vert! Oh! l

C'est le plus brave cœur

Et le plus doux chanteur d'eux tous!

U me faut vous en informer

De cette façon, en chantant;

Car si je venais à vous le dire en prose,

Ils auraient peur et s'envoleraient loin, bien loin. Vous n'en admirez pas moins, je l'espère,

Mon dédain superbe du rythme et de la rime. iN 'est-ce pas la neuvième merveille du monde? 'il Le croiriez-vous, le pourriez-vous croire, Î Si vous ne l'aviez vu,

Que des oiseaux sauvages,

Et pas seulement des moineaux,

Mais de timides, timides verdiers,

Peuvent devenir aussi familiers, aussi hardis? Oh il m'a fallu du temps et de la patience.

Il m'a fallu venir tous les jours,

< A la même heure,

M'asseoir ici bien tranquillement,

Et doucement, doucement,

Chantonner, chantonner, chantonner

Comme je chantonne à présent.

D'abord, on jette de la graine v Un peu loin,

Et puis plus près, plus près, plus près,

Et tant, et si bien qu'à la fin.

Eh Wn, vous voyez le résultat.

Henry Harmmp,

Traduit de Vanglms par Dauphin Meunier* \A suivre.)

M/VWV\A/VIWVVVWVA.WI/VVVV/VW'V\

Vous rappelons à nos abonnés que toute de'mande de changement d'adresse doit être accompagnée de 60 centimes en timbres-poste pour frais de réimpression.


un acte de M. Edmond Le Roy, musique de M. Léo Pouget, costumes de Landoll'f, décor de Fleury, Saint-Aubin et Prevot.

Distribution

Ettore MM. Volbert

Beppo Brannl L'aubergiste Antony

L'allumeur de-reverbères Mariani

LaCarmela ftlmes Régina Badet Le chanteur napolitain Diva Aida

La nourrice Gabrielle Chalon

Rappelons que c'est après-demain vendredi qu'aura lieu la réouverture des Folies-Bergère avec le ballet de Mme Mariquita et M. René Louis, 'Stella, musique de M. Claude Terrasse, pour les débuts de la danseuse Maria Bordin, et de nombreux numéros sensationnels.

Le bureau de location ouvre ce matin pour cette réouverture qui est, on le sait, le premier » great event u de la saison parisienne.

̃ Une bonne nouvelle Dranem, le désopilant Dranem, qui remporte tous, les soirs à l'Alcazar un si grand. succès dans l'excellente revue de M..P.-L. Fiers,' tout en conservant ses rôles dans cette revue, paraîtra dans la partie concert, aux Ambassadeurs, à partir d'aujourd'hui. Rappelons qu'il y a une matinée cet après-midi, à deux heures, aux Ambassadeurs, avec Dranem et la même interprétation que le soir.

Demain, irrévocablement, réouverture du concert Mayol.' Inauguration de la nouvelle salle. Au programmé MM. Tramel, Raimu, Ferréal, Fréjol, Rollin, Max, Guy, Chambart, Pharnel, Valier, Freddy, Mmes Damia, Miette (la Cigale parisienne),

V yér m ~cett tV~bs~ pd' a s'

Vàlroger, Timmy, Lucette Valsy, Lucy d'Orléans,

Ilka, Darmorid, Liliy Fortel, Diane Max, etc. Premières représentations de Contravention, ,un acte de M. Wilned Le Fusil 425, scène militaire de M. Pierre Chapelle, avec décors nouveaux de MM. Prévôt, Fieury, Saint-Aubin mise en scène de FréjoL Mayol dans un répertoire inédit et l'orchestre de Laurent Halet.

Au Nouveau-Cirque de La rue Saint-Honoré, demain vendredi, réouverture. Le bureau de location e,at ouvert dès aujourd'hui.

x

Egalement demain vendredi, réouverture du cirque Médrano.

Au Bal Tabarin Demain, débuts des Tabarin's Girla, les jolies danseuses anglaises, dont on dit merveilles. Samedi prochain, le joyeux bal sera transformé en plage pour la grande fête des Bains de mer, où toutes nos endiablées Tabarinettes, de-

PROGRAMME DES SPECTACLES JEUDI 31 AOUT 1911

THÉÂTRES

DPERA (Tél. 307.05). Rel&che.

Vendredi Lohengrin.-

COMEDIE-FRANÇAISE {Tél. 102.22), 8 h. 1/2. L'Avare. Les Folles amoureuses.

'Vendredi Le Plaisir de rompre. Le Baiser. L'Ecole des Femmes.

Samedi Ruy Blas.

VAUDEVILLE (Tél. 102.09), 9 h. Mademoiselle Josette ma femme.

GYMNASE (Tél. 102.65), 9 h. Papa.

PORTE-SAINT-MARTIN, 8 h. 3/4. Le Vieux Marcheur.

PALAIS-ROYAL, 8 h. 3/4. Knock out ? Le Coup du;Berger.

CHATELET, 8 il. 1/2. Le Tour du Monde en 80 jours. ̃

AMBIGU (Tél. 436.31), 8 h. 1/2.. La Légion étrangère.

THEATRE APOLLO, 8 h. 3/4. Rêve de Valse. GRAND-GUIGNOL (Tél. 228.34), 9 h. En Plongée. Les Nuits du Hampton-Club. Appasionnato. Adèle est grosse. La Fiole. SPECTACLES DIVERS

OLYMPIA (Tél. 244.68) (Nouvelle salle). Sketch, de M. G.-A. de Caillavet (Rozenberg). Black and White, ballet. Swann et ses alligators ̃ La Mozita et ses danseurs Bilbao et Layunta, et 10 attractions sensationnelles toutes inédites en France.

AMBASSADEURS (Tél. 244.84). Dranem. Au Petit Bonheur (Deimares, Girier, Y. Yraa, Harnold, Bach).

iMARIGNY-THEATRE (Ch.-Elysées) (Tél. 101.89). Régina Badet dans La Carmela, gd ballet TOimodrarae. Volbert^BanB}, Diva Aïda. Attractions divejses. --vMât. le dimanche. ALCAZAR (Tél. 132.47). Ah les beaux Nieham I revue de P.-L. Plers (Draneni, Chevallier, Brouette, Guerra, Meg Villars, M; Max. JARDIN DE PARIS (Champs-Elysées) (T. 244.88), 8 h. 1/2. Spectacle-Concert-Proraenade. « Orque ». Attractions. Bowling-Alleya. GRANDS MAGASINS DUFAYEL. Concert et Cinématographe tous les jours de 2 h. 1/2 a 6, eaut le dimanche. BuUet. Nombreuses attract. LUNA-PARK (Directeur G. Akoun) (Tél. 562.441. Attractions inédites et sensationnelles. Voir les Merveilles de l'Air liquide. MAGIC-CITY (pont de l'Alma) (Tél. 707.65). Ouvert par tous les temps, de midi à minuit. Nombreuses et féériques attractions. Entrée 1 fr. donnant droit à, une attraction payante. BAL TABARIN (Tél. 267.92). Tousses soirs Tabarin's Girls, trope anglaise. Quadrilles excentriques. Bowling. Tous les jours Apéritif-concert de 5 à 7 h.

GRAND PALAIS. 4" Salon du Mobilier, de 10 h. à 6 h., tous les- jours, concert, cinéma gratuit. Entrée 1 fr. Vendredi 2 fr.

BOURSE DE PARIS

Paris, le 30 août 1911.

'Rassurés par l'optimisme persistant de la presse européenne nous espérions respirer bientôt à l'aise, mais au moment même où les pourparlers vont reprendre entre M. Cambon et M. de Kiderlen-Wœchter, on fait courir en sourdine le bruit le nouvelles difficultés l'Allemagne, dit-on, ne serait pas satisfaite des larges concessions que nous nous disposons à lui faire et manifesterait des prétentions inacceptables. Il semble bon toutefois de ne pas se laisser émouvoir par ces rumeurs qui viendront certainement à plusieurs reprises encore jeter le trouble sur le marché, avant la solution définitive que nous devons nous préparer semble-t-il à attendre longtemps encore. Aujourd'hui ce simple bruit a occasionné un accès de faiblesse sur notre place, influencée déjà par des avis moins satisfaisants" de Londres et de New-York. Des réalisations ont pesé sur les cours dans plusieurs compartiments, particulièrement sur les Fonds d'Etats et le Rio au parquet, en coulisse sur les Mines d'or et les valeurs russes.

Marché officiel

Notre Rente débute faible à 94 55 mais se ressaisit et clôturé à 94 62 comme hier. Au compartiment des Fonds d'Etats étrangers, l'Extérieure rétrograde à 94 35, le Portugais à 66 50, le Serbe à 91 15, le Turc unifié à 93 55 les Fonds russes se tassent le Consolidé à 97 35, le 3 0/0 1891 à 84 05, le "5 .0/0 1906 à 104 90, le 4 1/2 0/0 1909 à 100 70. Sauf l'Union parisienne qui abandonne ̃une dizaine de points à 118, les Etablissements de crédit se montrent très résistants Banque de Paris 1,745, Crédit lyonnais 1,510, Crédit mobilier 674, Crédit foncier d'Algérie et de Tunisie 649.

Au groupe étranger, la Banque ottomane se maintient facilement à 683, la Nationale du Mexique à 992.

Chemins français bien tenus sans modifications apprécîaBles Nord 1,581, Lyon

1,165.

Les Chemins espagnols ne s'écartent guère des cours de la veille le Saragosse cependant est plus faible à 403.

Parmi, les valeurs de traction on remarque la fermeté du Nord-Sud à 284 par conitre le .Métropolitain s'affaiblit à 628 de même jque l'Omnibus à f>87 la Thomson-Houston lest résistante à 757.

Toujours rien à dire des valeurs d'élec-

tricité.

Industrielles russes alourdies Briansk 486, Sosnowice 1,515, Bakou 871.

iLe Rio abandonne de nouveau ses fermes dispositions et revient de 1,681 à 1,672 et (1,674.

Marché en banque

A TERME. Les Mines d'or rétrogradent de plusieurs points sur des offres nombreuses de l'arbitrage East Rand 100, Goldfields 105 50, Rand Mines 176 50.

Tassement des Diamantifères De Beers Z444 50, Jagersfontein 1*5 50.

Les Cuprifères sont assez fortement dé•primées Cape Copper 148, Tharsis 133 50 sontre 137.

'Les Caoutchoutières ne réussissent pas à conserver- leurs cours de la veille Financière 199, Malacea 220, Mercantile 13 75. Des réalisations pèsent sur les Industrielles russes parmi lesquelles Hartmann reivient à 699, Maitzoff à 2,420* Toula à 506, «Piatine à 71t.

venues d'audacieuses ondines, se livreront à mille folies nautiques. Concours de pêche à la ligne. Le triomphe d'Amphitrite sera le clou de cette soirée de gala dont nous reparlerons. Nicole!

SZEPOJRT

COURSES A DIEPPE

Jeudi 31 août

Les courses commenceront à deux heureg. Nos pronostics

Prix de Jan val. Ec.]. Lieux.

Prix de Normandie. Bocage Ih Cerba. v ` Prix de la Société d'Encouragement. Tripabéro, VEtna.

Critérium de Dieppe. Canadienne, Gossip, Prix Franc-Picard. Tibériade, Notable. Grand Steeple-Chase de Dieppe. Ec. de Fleurieu, Jungfrau.

COURSES A SAINT-CLOUD v

Jeudi Si août

Les courses commenceront à deux heures. Nos pronostics

Prix Phaéton. Impéria, Iris.

Prix de Pompadour. Bruyère, Héroïne, Prix de Lamballe. Henri IV, Houlette. Prix Livadie. Ec. L. Olry-Rœderer, Issy les Moulineaux. Prix de Pont-Audemer. Ec. C. Rousseau, Falmouth.

Prix de Saint-Lô. Hamillon, Héliotrope. Prix de la Tour. Irisée, Irma B.

AUTOMCBILISME

A cette époque de l'année, c'est sur les routes qui .traversent ou avoisinent nos stations estivales fameuses qu'il faut aller chercher îa note dominante en matière d'automobilisme. Cette enquête facile permet à tous ceux qu'intéresse pareille questien et leur nombre est, à l'heure actuelle, incalculable de se convaincre qu'entre toutes les marques célèbres, la a Charron » jouit toujours, et plus que jamais, d'une vogue particulière.

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LE TOURISTE (bateau-restaurant). Excursion sur la Seine, de Paris à Saint-Germain-enLàye, départ tous les jours, à 10 h. 1/2. du quai d'Orsay (en face la gare).

ENGHIEN. Sources sulfureuses. Etablissement thermal.

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Au comptant. On a remarqué la résistance de l'action ordinaire Franco-Wyoming qui se maintient à 35, Saint- Yves Consolidated est également bien tenue à ob. KERARMOR

INFORMATIONS FINANCIÈRES CRÉDIT LYONNAIS

i Bilan au 31 juillet Wi

Actif

Espèces en caisse et dans les

Banques Fr. 133.638.379 09 Portefeuille 1.245.850.530 21 Avances sur garanties et Re- 490.823S43 31

ports 7. 490.823.843 31

Comptes courants. 608.953.910 39 Portefeuille titres (actions, bons,

obligations, rentes) 11.852.041 41 Immeubles 35.O00.O0O » Comptes d'ordre et divers. 39.031.644 90 Passif Ff_-j_-§J-L-J?- 31

Passif

Dépôts et bons, a vue Fr. 849.848.627 80 Comptes courants. 1.076.046.383 38 Acceptations 127.946.594 30 Bons à échéance 30.051.177 6G Comptes d'ordre et divers. 79.257.566 17 Réserves diverses 152.000.000 » Capital entièrement versé. 250.000.000 » Fr. 2.565.150.349 31

Monopoles serbes. Les recettes brutes de l'administration autonome des Monopoles du •Royaume de Serbie se sont élevées, pendant le mois de juillet 1911, aux chiffres suivants Monopoles du Tabac Fr. 1.648.000 Monopole du Sel 469.000 Monopole du Pétrole 147.000 Douanes 1.017.000. Timbre 836.000 Monopole du Papier à cigarettes 120.000 Monopoles des Allumettes 96.000 Recettes brutes de juillet 1911.Fr. 4.333.000 Les débours pour achat da matières,

frais généraux, agio et commissions

se sont élevés pendant ce mois à 804.000 Recettes nettes de juillet 1911 .Fr. 3.529.000 Les recettes nettes de juillet 1910

étaient de 3.460.000 Soit une augmentation de recettes net-

tes pour le mois de juillet 1911

de Fr. 69.000

La réforme monétaire chinoise. Nous avons parlé à plusieurs reprises du projet de réforme monétaire en Chine, pour la réalisation duquel un contrat d'emprunt de 10,000,000 de livres ster- ling a été récemment sigriê a>*c un groupe international.

Un décret Impérial vient d'établir définitivement l'unité monétaire dans tout l'empire chinois. C'est le dollar, ou yuan, dont l'étalon sera provisoirement une pièce d'argent du poids de 7 m-ace 2 oaderesles équivalant è 418 gi%ins troy, semblable au dollar mexicain avec .pièces divisionnaires de 50, 25 et 10 centièmes, en argent, de 5, 2 et 1 centièmes en nickel et de 5 et 1 cen- tièmes en cuivre.

Cette monnaie sera frappée à Tien-Tsin, à Hong-Kong et à Moukden, sous la surveillance du ̃ ministre des finances. Elle sera prochaine- ment mise en circulation.

Les importations de diamants aux Etals-Unis. Les importations de pierres précieuses aux Etats-Unis pendant la semaine écoulée se sont élevées à 1,465,000 dollars contre 523,000 dollars ,DO«r la semaine précédent*.

(Trot)

G. d'Emiévilla

x

Villiers, à Neuilly-sur-Seine, cette fameuse -12 HP Léon Bollée qui remporta au dernier Salon de l'Automobile un succès tellement légitime..

Le temps qu!on peut passer au « Mercedes Palace» a il. étudier les derniers perfectionnements de la Société Mercedes n'est jamais teïnps perdu.

'x

Rolls Royce, voila le nom qu'on prononce chaque jour dans des endroits chics. Rolls Royce, voilà le nom qu'on prononce chaque jour, l'automobile à la mode, la seule que les usines ont osé garantir pendant trois ans !` Nous conseillons de s'inscrire à 1 avance pour les essais (bureaux 56, avenue Hoche. Téléphone 585.00). En< voi du catalogue sur demande.

Les journaux allemands ont été sobres de détails sur -les dernières manoeuvres "de dirigeables qui devaient avoir lieu à Metz. v

Le fait est que ces manœuvres ont été interrompues au bout de quelques jours parce que les deux. dirigeables militaires qui y ont pris part, un' Parseval. et un Gross furent tous les deux- avariés. L'équipe du ba.tail- Ion des aérostierS militaires de Berlin,; qui était venue exprès à Metz pour prendre part aux manœuvres, rallia ̃sa garnison et le dirigeable militaire M. III (Gross) eut besoin d'être conduit à, Berlin pour y être réparé. Quant à l'unique Zeppelin, dont dispose actuellement l'administration militaire, le Z. 1, il "n'a pas pris part aux manœuvres.

LES GRANDS PRIX DE L'AÉRO-CLUB DE FBASCE Eri dehors du Grand Prix. d'Aviation qu'il a fondé sous te titre « Critérium d'Aviation », qui est mis en compétition jusqu'à fin 1911, et qui est actuellement disputé par de nombreux aviateurs désireux de gagner la prime de 10,000 francs, t'A'éro-Club de France fera courir le dimanche 17 septembre, en son parc des coteaux de Saint-Cloud, son « Grand Prix Annuel des Ballons ». Les engagements sont reçus jusqu'au samedi. 9 septembre, à quatre heures. Le règlement- prévoit douze ballons des 1", 2" et 3' catégories (c'est-à-dire jusqu'à 1,800 mètres cubes).

Les champions aéronautes seront les pilotes, d'aérostat membres de l'Aéro-Club de France, des Sociétés françaises affiliées, a il'Aé.C.F. et des. Sociétés de l'étranger reconnues par la Fédération Aéronautique Internationale. Les prix de cette grande épreuve de distance sans escale sont les suivants

1" prix 2,000 francs offerts par î'Aé.C.F.; un grand vase de Sèvres offert par le. ministre de l'instruction publique diplôme de I'Aé.C.F: ̃•

2' prix 1,000 francs offerts par' I'Aé.C.F. et un vase de Sèvres offert par le ministre des travaux publics. 3' prix 600 francs offerts par I'Aé.C.F. et une médaille de vermeil offerte par le T.C.F. 4' prix 400 francs offerts par l'Aë.Ç.F. et une médaille d'argent offerte par le Syndicat des Journaux et publications périodiques. ̃'

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b) Par le train iragide de service ordinaire quittant Paris à 9 h. Oo soir arrivée à Nuremberg à 11 h. 48 matin, i Bayreuth a 2 h. ̃_} soir, A Franzeiisbad à 4 h. 11 du spir, à Marienbad a 4 li. 32 du soir; à Càrtsbad à 5 h. 33 soir, a Teplitz à 8 h. 35 du soir. Voitures directes de 1" f t 2' classes et wagon-lits entre Paris et Bietigheim. 2' Via Strasbourg-Stutlgart-Nuremberg Par le train rapide quittant Paris à 9 h. matin. Arrivée à Stuttgart a. 8 h. 31 soir, à Nuremberg à minuit 35, a Bayreuth à 6 h. 01 matin, à Fi'-mzensbad à 7 h. 55, à Marienbad à 7 h. f.'J, à Carlsbad à 9 h. 30, et à, Teplitz a 2 h. s.->if. Voitures directes de 1" et 2' classes entr? Paris et Stuttgart. ii) Par le train rapide quittant Paris à 5 h. 15 soir. Arrivée à Stuttgart a 4 h. 52 matin, à Nuremberi? à 9 h. 05, à Bayreuth. à 11 h. 11, à Franzensbad à midi Si, à Marienbad à 2 h. 35 soir, à Carlsbad à 1 h. 26 soir et à Teplitz à 4 h. 09 soir. Wagon-restaurant entre Ghâlons et Nancy et voitures directes de 1™, 2* et -3e classes entre Paris et Stuttgart d'une part et entre Stuttgart et Nuremberg d'autre part.

Au retour, le voyage s'effectue dans des conditions analogues.' ̃ Pour les prix des billets et tous autres renseignements, consulter les indicateurs.

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« 0 J «'« ?* 13 Banq.hypTFrancelOb.r.SlOOO) 550.. 548 25 32 B0 Nickel 901.. S00 •• I 3 O O/O amortissable g 15 95 10 w Banque de l'Union. Parisienne U85 *IS4 Aciéries do France 8<"> •'• .»_ •• I !S « _i .T îs24 24 _esPays-Autricbiens 592 50 597 50.. deLongwy l«9 .«».. I 45.. Obligations tunisiennes 3 O/O *48 «0 so M natiOnale du Me__que *0î5 de Trignao. •̃• •• I 2 50 Annam et Tbnkin 2 i/2 » 's li îî 30 ottomane. T 684.. CS3 50.. de MioUeville 1585 «585 I 2 30 Madagascar 2 1/2 •̃ •• »» *5 .5.. Russo-Asiatique. 700.. 690.. «».. OhâtiUon, Comm. et N. Mais. 1979 j 980 I J. 8 0/01903 9~ 4. lB.S ° Société Générale. 790 790.. iy Commentry, Foureh.DOCaz. l475 l47i 50 n 50 Indo-Chine 8 1/2 ♦•» •• *6S ••. 15 foncière lyonnaise 401.. 402.. 43.. Constructions mécaniques. «5 •• .f*6, so I !0 Ofranç.de Banque et de jyiines 3Î9 SÎ3 5s,, Forges et Acier, de la Marine 1565 1560 I 80 Ville de Paris 1866 4 0/0. 836 50 J0 créait lyonnais. 1B10 «09 50 85 Forges et Aciéries Nord-Est.. 2878 207S 181130/0 4oe.. <oi. s0 ûgérien SB Méditerranée (Forges et Ch.). 108S 1J82 3 Quarts. 103 75 JOS ,5 industriel et commère. 724.. 72* 75» ~D indust. houttl. Russie môrid.. 1S3 134.. 50 1815 40/0 333.. 834 j0 mobilier français «77.. 676 50 s *o Charbonnages de TrUaU ̃̃• ̃̃ S0 181640/0. 334 73 335.. *0 8g foncier d'Autriche 1390 «g Creusot 1832 1853 10.. 1892 2 1/2 0/0.. 332.. 350 30 »“ ° fonc. égyptien (aoUona) 782 780

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Bionopolea.T 38 Eauspouri·Etran~er 880 si: ~.3yles. 3i8.. 3i7~ 'lumh,3, ane 1

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20- 5.u i~6. 590 35 S07 45 ·. Gaz (Union dCS)f~·aérie. 790 ~·P rior, 368 5D 367 N.dei'E.391h b 3S4 365 se

_««,A_ /ih^it 4 -i» série /«S 50 D_s-H.r.Y. 283.. 280.. 2«hyp. _gi 3S0

SOC.IÉTÉS DE CRÉOIT 3D CCm 2-' série i,"3S l3i9 il~ i6E 483 SO Pori.3%priv, 337 338

SOCIETES DE CREDIT 3«.. Comp. générale d'Electricité. mS «19 ^gj^ «« «» » 327 32?

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15.. ,,2%i8&0 505.. 508 30 s»., charbonn. de Sosnowice. T 1530 1313 C«gi«.d.E.3%1> «9 «s.. Ca_id.SiK*5% 603 «87- I 12.. 3 3% 1891 398.. 397 Sucreries-Raffineries d'Egypte 78 79 30 M_(arit3>4« 39s.. 39».. 3% 457 II 13.. -.60?il892 443 443.. 2 63 Usines de Briansk. 488.. 484, "Il

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AERONAUTIQUE

tE3 MANŒUVRES DE METZ

L' Aéro-Club de 'Nice offre une .plaquette de vermeil a' l'aéronaute qui présentera, le meilleur diagramme. Le journal l'Auto .-offre une médaille d'argent au premier classé des champions des Sociétés affiliées. Le règlement du Grand iPrix des Ballons » et le règlement du« Critérium d'Aviation » sont en distribution à l'Aéro-Club de France.

•M. Etienne Giraud se rend en aéroplane ù un rendezvous de chasse chez son ami, M. Barre, à Prinelles, 166 kilomètres couverts à l'aller en deux heures dix, malgré un fort vent debout, et au retour en une heure quarantedeux. KuhlUig passe la première épreuve de son brevet supérieur militaire sur le parcours Etarnpes-Cercottes, 104 kilomètres, en une heure quarante.

•< Le sénateur Reymond évolue longuement auy environs de j'aérodrome.

Deneau passe la' première épreuve de son brevet. La commission militaire reçoit cinq appareils type Circuit Européen, moteur Gnome' 50 HP, desjinés aux

̃manœuvres.

,r Le lieutenant de Malherbe, revenant de sa longue' tournée- dans l'Est, rentre d'Epoisses (Côte-d'Or) Elampes par Orléans. ̃ ««»

La grande triomphatrice du Tour de France c'est la bicyclette

LA FRANÇAISE MARQUE DIAMANT qui a gagné les plus rudes étapes de :•̃̃•/ montagne et la plus longue 10 SUR 15

Le Challenge des Annales Politiques et Littéraires (Coupe de Régularité) avec cinq coureurs dans les sept premiers.

RENSEIGNEMENTS UTILES 1 DÉPLACEMENTS ET VILLÉGIATURES des abonnés du « Gaulois »

Mimes d'Ailiières, au château d'Aillières De Bassano, a Saint-Nectaire.

Comtesse Bodiinat, au château de Monriorf Georges Boîlinger, à Ay.. Vicomtesse de Br<jc, au château des Feugerets. Vicomtesse, de Carfort, au château de Malvillars.

ce

OHEMINS DE FER DE L'ETAT Dimanches 3 septembre et 1" octobre 1911 Grandes Eaux à Versailles

Visite du Palais et des Trianons Billets d'aller et rétour

De Paris (Saint;Eiazare) à Versailles, rive droite: classe, 3 fr. >.eiassfe 2 frv3Q

De Paris (Invalides^ct Montparnasse) à Versailles, rive gauche 1 '• classe, 2 fr. 70; 2e classe, 1 fr. 80. Derniers départs

De Versailles, rive droite, desservant toutes les gares jusqu'à Paris-Saint-Lazàre, minuit; De Versailles, rive gauche, desservant toutes les gares jusqu'à Paris-Montparnasse, 11 h. 47 soir; De Versailles, rive gauche, desservant toutes les gares jusqu'à Paris-Invalides, 11 h. 32 soir. Trains supplémentaires selon les besoins du service.

CHEMINS DE FER DU NORD

Exposition internationale du nord de la France •• Une journée à Roubaix le dimanche 3 septembre 1911.

Train de plaisir à prix réduits (deuxième et troisième classes).

Aller Départ de Pans à 5 h. 25 du matin arrivée à Roubaix à 9 h. 47 du matin

Retour Départ de Roubaii à 9 h. 15 du soir; arrivée à Paris à 1 h. 25 du matin.

Prix (aller et retour) classe, 11 fr. 10; 3' classe, 7 fr. 39, plus 0 fr. 10 pourvoit de quittance.

OHEMINS DE FER DE L'ETAT Les grandes Légendes de Bretagne en cartes postales

L'Administration des Chemins de fer l'Etat vient de faire paraître, sous forme de pochette; les grandes Légendes de Bretagne en cartes postales illustrées..

La pochette contenant dix Légendes et dix cartes postales détachables est mise en vente au prix de 0 fr. 50 dans les bibliothèques des gares du réseau' de l'Etat ou adressés, franco, à domicile, contre l'envoi de cette somme en timbresposte, au Secrétariat de la Direction "{Publicité), 20, rue de Rome, à Paris.

CHEMINS DE FER D'ORLEANS r Facilités de circulation qccordées aux ouvriers agricoles.

Une réduction de 50 pour cent sur le prix des places de 3' classe du tarif général sera accordée du 1" avril au 30 novembre de cette année, et sous réserve d'un parcours simple de 100 kilomètres au minimum, soit 200 kilomètres aller et retour, aux ouvriers agricoles se rendant d'une gare quelconque du réseau d'Orléans à une gare quelconque des sections de Juvlsy a Port-de-Piles, via Orléans ou via Vendôme, Auneau à Bellegarde-Quiers, via Pithiviôrs, Orléans a Malesherbes, à Gien, à Montargis.et à Argenton, Tours Saincaize et a La Châtre, Port-de-Piles a La Chatre via Argenton. $ Les ouvriers paieront place entière à l'aller, mais lors de leur voyage de retour, qui devra s'effectuer dans un délai minimum de quinze et maximum de deux mois, ils seront transportés gratuitement sur présentation d'un certificat visé par le maire de leur commune d'origine et par le maire de la commune où ils. ont été employés constatant qu'ils sont ouvriers agricoles.

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Vicomtesse André de Pioger, au château 'de Lauflay. J.-C. Alfred Prost, à Trçtuville.

Paul Regray, à Montivilliers.

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Comtesse Pierre de Segonzac, à Compîèglïe. G. Singher, au Mans. Pi

Comtesse Jacques de La Taille-Trètinville, à* Villechauve.

Baronne Maurice de Vaulgrenant, au château- de Luov-le-Bois..

Vicomtesse Robert de Villerteuve-Bargemont, au château de Davenescourt.

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