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Titre : Le Gaulois : littéraire et politique

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1911-06-26

Contributeur : Pène, Henri de (1830-1888). Directeur de publication

Contributeur : Tarbé des Sablons, Edmond Joseph Louis (1838-1900). Directeur de publication

Contributeur : Meyer, Arthur (1844-1924). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32779904b

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb32779904b/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 94503

Description : 26 juin 1911

Description : 1911/06/26 (Numéro 12308).

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine commune

Description : Collection numérique : La Commune de Paris

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k535104x

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 10/03/2008

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Sanoa illimitée en eux-mêmes, une conviction absolue de. leur supériorité comme monarchie, comme peuple, comme marins ils ont l'orgueil de leur &rmée ils sont nationalistea dana l'âme. Mais il faut reconnaître que cette connance, cette conviction, ce patriotisme s'appui.3 sur d'incontestables réalites. Là-dessua, &$saz de réflexions, et surtout pas de politique Je reviens a notre soirée.

Lorsque nous eûmes achevé de dîner ~et) d'échanger nos impressions, nous avions déjà perdu de vue le phare de Douvres..Nous songions déjà à reprendre une partie de bridge demeurée. depuis la vaille en suspens, lorsque nous entendîmes une voix familière, une voix très parisienne, j'allais dire très « gavroche qui aussitôt nous attira dans le salon c'était Galipaux qui commençait un monologue 1 Le joyeux Galipaux à bord ? d'où nous venait cette bonne fortune? J'ai oublié, en en'et, de vous conter un des plus piquants incidents du voyage. Tandis que nous déjeunions ce matin dans la g&re de Charing Cross, avant de reprendre le train pour Douvres, qui voyons~noua, errant parmi les tables ? Galipaux t Le spirituel comédien, qui donne en ce moment des représentations très courues a. Londres, venait comme nous d'assister à la procession et cherchait un coin où se restaurer. Ce n'était pas aisé. Savez-vous combien on a servi de déjeuners a Charing Cross ? 4800 t

La caravane très lasse du P<~oM s'empressa bien entendu de faire'place à Galipaux,'en ire' grettant qu'il ne fût que l'hôte d'un déjeuner hâtif.

Pourquoi ne viendriez-vous pas avec noua voir la revue navale ? lui demanda soudain M. Le Bourgeois, l'aimable organisateur de notre croisière.

Folie répond Galipaux je ne peux paa quitter Londres comme ça puis je ne 'vaux rien en mer..

On hésite, on le raisonne, oji lui fait uner description si enchanteresse d'une revue navale, que, Tna. foi, il se laisse convaincre. Au dessert, il avait capitulé cinq minutes après, il était dajis le train. Voila comment, ce soir; il .fut la joie du bord i voilà comment nou's eûmes, pendant une heure, l'iUusion de nous croire dans un théâtre du boulevard.

Le lendemain, rade de Spithead, six heures du soir. P

On n'a. décidément .pas exagéré, hier, le tableau. prometteur fait à Galipaux de la journée

d'aujourd'hui. Nous avons, je crois, éprouvé

depuis ce matin toute' 1& gamme des émotions. D'abord, la première, vision de cetts rade, au réveil. Rien ne peut donner une idée de l'aspect; de cette flotte de 185 navires ancrés- sur six rangs entre l'!Ie de Wight, qui semble .un jardin .surgi des flots, et Porfsmoùth, qui semble ujie citadelle immense'.

De l'endroit n&us sommes mouilles tout juste derrière le Da~oH .nous apercevons la sextuple haie de profil. II y a là de formidables mastodontes à côté desquels les yachts paraissent de minuscules joujoux et .nous admirons le piquant contraste entre ces dreadnoughta disgracieuses fortèTesses surplombant la mer et ces voiliers fins et légers qui ressemblent à de grands oiseaux Nafncs tournoyant autour des colosses de fer. De la revue, nous ne voyons pas grand'chose; elle consiste, comm& on le sait, dans une promenade du yacht royal entre les rangées de bâtiments. Je trouve que l'on n'entend pas assez le canon, que les musiques sont trop lointaines, que le vent emporte trop vite les hurrahs des équipages. Mais, la revue terminée/une admirable surprise nous attend. Le commandant du P~OM, sur nos instances, consent à lever l'ancré et à parcourir le trajet que le yacht royal vient d'accomplir. Nous pénétrons à notre tour dans les fameux couloirs de cuirassés et nous avons tant sont longues et impeccables ces haies de 'navires l'illusion qu'eues se prolongent à l'infini, audelà même de l'horizon L'impression est des plus curieuses il en est une autre, celle-ci des plus charmantes. Au fur et à mesure que nous approchons de chacun de ces Leviathans, nous apercevons, sur le pont, parmi' les uniformes, des toilettes cla.h'es et nous entendons, les accents de valses 'langoureuses les ponts où tout à l'heure les équipages étaient rangés pour saluer le roi, se sont maintenant métamorphosés en salles de bal. On a invité de jeunes misses et l'on danse.

Nous admirons en passant le cuirassé américain le plus grand des navires présenta puis le croiseur allemand qui a. fort belle al" îure mais notre Dan~o~ quel nom regrettable et même inconvenant pour un navire admis à l'honneur d'être à la droite du yacht royal notre ~<f7}<on, dis-je, soutient brillamment la comparaison avec les plus imposantes unités des puissances représentées à cette revue. Ce sera. la rénexion consolante de la journée..

Quand nous arrivons à la hauteur de notre nuirassé, un émouvant incident &e produit. Voici, en effet, que l'équipage nous acclame et que la musique attaque la. marche de SaM&rec<-MeM$e suivie de la ~a~cïMa~. C'est alors du délire c'est un concert de cris de « Vive la France )' qui éclate de part et d'autre, et l'on est heureux de cette petite démonstration patriotique sous les regards de l'étrange! Il est l'heure du dîner lorsque nous revenons prendre notre mouillage en face de Ry.de.et non loin des yachts du comte de Fois, du baron Henri de Rothschild, de M. Gaston Menier, de M. Lagru, sans oublier le PoM7'~MO!-Pa'$ ? commandé par le docteur Charcot.

A peine avons-nous jeté l'ancré que j'en- tends des voix qui discutent a. côté de moi. Je me retourne et je reconnais Galipaux et M. de P. un des plus. aimables, des plus répandus et des plus cultivés parrni les jeunes membres de la. société paris~nne. M. de P..qui -'vient suivre les péripéties de ]~a revue à bord du PeroM ou il ~'est. échoué en arrivant directe- ment de Londres, après avoir vainement cherché le yacht du comte de F. à bord duquel il était invité M. de P. qui doit assister ce soir même à une réception à Londres, se propose de chercher un navire qui consente à le ramener à Pbrtsmouth d'où il prendra le train pour la capitale. Déjà l'embarcation que le commandant du P<~OM a. mise à sa disposition l'attend au bas de l'échelle et M. de P. cherche à entraîner Galipaux qui se trouve, comme lui, obligé de regagner les bords de la Tamise. Mais Galipaux hésite, se défend à cause de l'état de la mer.

Moi, monter dans cette coquille, .de noix par tm vent pareil jamais Je serafmalade pour huit jours.

En préseince de cette résistance farouche, M. de P. emba.rq.ue seul, aorèiS avoir vivement reTnercté le commanda.nt da .son hospitalité. Nous regardons s'éloigner son canot qui embarque des paquets d'ea,u' et disparaît par instants entre les vagues. Puas nous le perdon& de .vue..

Une heure, après, quelle n'est pas notre surprise en le voyant revenir Il nous raconte alors qu'il a lamentablement échoué dans ses tentatives. Il s'est présenté successivement sur le yacht d-& M. Legru, où il lui a. été répondu que malheurie.usement le bateau rentrait directement au Havre H s'est adressé à un paquebot anglais qui a refusé l'accueillir parce qu'il semblait « suspect n'ayant pas de bagages IF a. successivement interrogé d'autres bâtiments il n'en a. p:As trouvé un seul qui allât à Portsmouth.

Que faire ? Restez, avec; nous, lui 'dit aussitôt M. Le B&urgeois, vous. vous accommoderez de la cabine du pilote. Elle n'est pas très confortable, ma.ts faute de mieux. M. de P. ~~cepte de bon coeur. II est le pra- mier à rire de sa mésaventure et notre. spirituel compagnon de voyage nous fait plaisamment remarquer q'ue pour un homme qui a. accompli à deux Mpn.Tes le tour d.u monde, ne. pas trouver le moyen de traverser le Soient est le comble de l'irc.nie c'est l'étern.elle histoire du grain Se sable.

Le itîner D.'en est cas moms fort joyeux, grâce l'entrain. d.e nos d'eux naufragés Rad~ de Sp~teacf, ? 0 heures du sc~ Cette journée mouve-mantée s'est achevée dans la. féerie d'~n spectacle inattaadu, un véritable spectacle des Mille et une nuits. Nous v&nions de remonter sur-le pont après !e d!ner et nous nous étonnions de la. pénurie des lumières parmi ta.nt de navires réunis, lorsque soud&in, sur un signal lancé par une

fusée qui sema ses boites très haut da-ns lu ciel noir, uine fantastique illumination jaillit tout à coup sur la rade on eût dit une ville d'Orient s'allumant pour quelque rhamada-n mystérieux. Chaque navire avait arboré un motif lumineux différent, qui paraissait comme suspendu dans l'espace par des fils invisibles. Des cordons de lunueres de couleurs diverses dessinaient eh traits de feu les contours des cuirassés et des yachts, et projetaient au-dessus d'eux <ùes tableaux allégoriques. On eût dit des bateaux de rêve.

Puis, brusquement, tout s'est éteint nous sommes de nouveau dans le mystère dte la- nuit. Dans quelques instants nous appareillons pour Cherbourg, de'rnière étape de notre voyage, où nous attend le train qui nous ramènera à Paris. Pn wa~on, entre E~eux Par/s, ~SjM/n Dans qu'elques instants, nous reverrone Paris. La fin de cette cro'isière. mémorable s'est accomplie aussi pittoresquement que nous pouvions le souhaiter.

A six heures du matin, nous jetions l'ancre dans la rade d'& Cherbourg et nous débarquions après avoir assisté a. u.ne messe célébrée par un prêtre qui se trouvait parmi les passagers cérémonie émouvante et jolie au possible dans ce cadre inattendu et à laquelle la plupart des voyageurs avaient tenu d'assister. Adieux touchants au vaillant P<~oM, dont nous emportons le meilleur souvenir j'étais presque triste d'à quitter ma cabine (

Au momejnt de quitter le navire, une alerte~ M. de P. arrive' juste à temps pour sauter d'ans le remorqueur qui nous mène à terne. Une seconde de plus et il restait à bord On avait, para.!t-il, oublié de le réveiller et ai le bruit. de notre atterrissage ne l'avait pas arraché an sommet), il lui arrivait encore une mésayeniur's, la plus grave de toutes il partait pour Bord&a'ux et de la pour les Antilles, puisque tel <st l'itinéra.ire du PeroM. Mais je cro.is bien qu~ M. de P. se serait résigné puisqu'il se divertit déjà à cette horrible pensés

En débarquant, à Cherbourg, nouvelle surprise on nous annonce que notre train ne pourra partir qu'à onze heures. Trois heures à atteindre. Nous les employons à visiter la ville. M. d)6 P. et Galipaux se dema.nde'nt quand ils Mverr.ont Londres. Ennn, nous partons. De plus en plus résignés, nos joyeux naufragés nous accompagnent ils ont pris une héroïque décision ils retourneront à Londres en paissant par Paris. sans s'arrêter.

Avant de qu.itt.ar le train, Galipa'ux dans chaque wagon serre des mains. Galicaux est déjà populaire parmi les anciens passagers du P~?'<?!< il connai't tout le monde D'ailleurs tput le monde, semble-t-il, se eonnait de longue date. N'e'st-c'e pas l'illusion charmante qua doivent épTouver les voyageurs qu.i trois jou'rs durant ont partagé Les mêmes émotio'ns ?

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Le président de ta république,. venant de Rouen, est rentré à Paris hier matin, & dix heures, et a assisté dans l'après-midi au Grand Prix de Paris, à Longchamp.

Inauguration, hier, à ]a Faculté des sciences de UHe, d'un musée d'histoire naturelle.

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· 'i,I;

DAN$ LES DËPARTBMEKTS –Hier, & Aibi, réunion organisée par'ies'radicaux-socialistes etoù ont parte une dizaine de députés, dont M. Pelletan. Deux miHe auditeurs étaient présenta. Devant l'hostilité de t'assistance. te commissaire de police a dû dissoudre la réunion. La grève .de Marseille continue. Tous les cafés de la Canebiëre sont encore restés fermés hier. Deux compagnies d'infanterie sont parties hier de la Roche-sur-Yon, en tenue de campagne, pour l'tle d'Yeu, en vue du conflit des sardiniers avec les usines.

La. procession du deuxième dimanche de la Fête-Dieu a eu lieu hier solennellement à Rennes dont toutes les rues étaient pavoisées. A l'archevêché un drapeau pontifical, cravaté d'un ruban tri' colore .et de chaque coté des drapeaux français. Le banquet Hoche a heu hier a Versailles sans .apparat, en raison de la mort de M. Berteaux. Cinq discours.

Hier, a Lyon, concours fédéral de l'Union des Sociétés d'équitation militaire de France. Le 109' d'infanterie, le 39° dragons et deux escadrons du 16° chasseurs quitteront Bar-sur-Aube mardi et seront remplacés par huit compagnies du 33° d'infanterie Bourg et deux escadrons du dragons à Lyon.

Inauguration & Dunkerque, hier, de la statue de M. Trystram, ancien, sénateur. M. Dumont, ministre des travaux publics, qui devait présider, brillait par son absence. On n'en distnbue pas moins cinq rosettes de l'instruction publique, onze palmes, quatre mérite agricole et quantité de médailles d'honneur. g

Un habitant de Preniont, près Soissons, rencontrant sa sœur à Serain, chez leur mère, là frappe à la tête avec une barre de fer, puis s'enfuit. L'état de la victime est des plus graves. On retrouve le cadavre du meurtrier sur latigne de Saint-Quentin. Un violent incendie détruit une maison à Mijoux (Ain). Les époux Grillet et leurs .enfants, malgré de prompts secours, sont carbonisëa. A. B.

PAILLARD.BELLEVUE

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MONDANITÉS

MS COURS

Un service anniversaire pour te repos de l'âme de S. A. R. Mgr le Duc d'AIencon sera célébré le mercredi 28 courant, à dix heures, en la chapelle de la Compas*s)on,avenuede)aRévotte,A.Neui)Jy.

–Comme nous l'annonçons en première page, S. A. et R. la Princesse Clotilde est morte, hier, à, cinq heures quarante-cinq, sans souffrances. Elle était entourée de ses trois entants, de la Princesse Napoléon, de la Reine Maria Pia, de la Reine Marguerite, de l'éveque de Bielia, Mgr Masera. La consternation à Moncaiieri est immense, téiégraphie-t-on de Turin. Le Roi Victor-Emmanuel n'a encore rien décidé à propos des tunéraiiies. On croie que la Princesse sera inhumée à la Superga, près de Turin, dans, !e tombeau de ta famille .coyate de Savoie.

DXNS Ï.E MONDE

Jeudi 29, à quatre heures et demie, concert donné par !a princesse Baratow, chez ia comtesse de Loewendat-Seavenius, 32, avenue Kieber. H reste encore, quelques places à 20 francs.

Une heure de musique, samedi soir, chez la' baronne Tossizza. La NH<t persane de M. Saint-Saëns, a. été chantée par M. Tirmont, de l'Opéra-Comique, avec chœurs.

Dans l'assistance

Princesse et MUe de Croy-Sobre, duo et duchesse d'AIbufera, comtesse Attred de La Rochefoucauld et MUe de La Rochefoucauld, comtesse 0. deMontesquiou-Fezensac, prince et princesse. D. Stu'bey, rniirquise de MontesquiouFezepsuc, due et duchesse de La. force, marquise deLunste, comte, comtesse et. MHes de Drcux-Brezc, eom-, tesse de Messev, nmrquise da Monte\'n)ird. comtesse de Beaut'fort et Mite de Marcieu. duchesse de Reggio, com-,tesse et MUe de Pimodatt, Mme Legiunt, ~comtesse de Montreuil, comte et comtesse H. de Custettane et ~tlle de CnsteUane, prttt.oesse Gcrard de Lucinge-Faucigny, vicomtesse. et Mt!e de .tumithae. comt<3 et comtesse Bruneet. marqutse de LttSteyrie. comtesse et MUe du Chaste), comte et comtesse Ph. de Levis, comte et comtesse H. de Montesqutou-Fezensac. comte et comtesse d'Escitlibes d'i-!ust,tnarquts de Vu'teu, M. de Vatimesni!, comte de. Saussine,comte 'R. de Chabroh comte de Heithac, baron de Ra.vignan. gênerai baron de Sancy, inarquis'd'Argence, mM'quis Dadvisard, baron de Grovesttns, etc. La marquise de Solages vient de eioturer ia série de ses élégants dîners en son nouve! hôtel de )a rue Pergotese.

Parmi les convives

'Baron &t baronne André de Ka~nMa, baroa et b&ronne' `

André de Fleury, M. Champion, comte et comtesse Octave d'Hcspet, cnmte et comtesse de Bernard de La Fosso, marquis de Beaumont-Beynac, comtesse Bcgcuën, comte Hervcd'HunoIstein.M.otMme La Chambre, marquis de Maleissyo, comtesse de Sciages, baron et baronne de Layre, M. et. Mme de Pommereau, comte et comtesse Henri Nfvi&re, M. et. Mme Alfred Gallard, comte Henri de Guitaut, baron et baronne Henri de Cholet, comte et comtesse d'YanviUe, vicomte Chartes de Curel, comte e.t comtesse François de Pitray, vicomte et vicomtesse d'Avenet, baron et baronne Xavier Reille, baron et baronne Louis de Dorlodot, vicomte et vicomtesse Hubert de Thoisy, comte et comtesse Louis de \'ibraye, comte et comtesse Fresson, comtesse de Guitaut, vicomte et vicomtesse de Re.verseaux, comte et comtesse Hubert d'Hespel, baron Ren6 Reille,.etc.

Samedi, dernière matinée musicale de M. Sébastian B. 5chlesinger, qui fut très brillante. Les artistes, Mme Li)y Braggio(ti, Mlle Berthe Merci et M. Harold Bauer, ont été très applaudis.

Au programme 7mpromp<tt de Schubert, Capncci'o de Mendeissohn, Le t~exf de Aïkan, EtHac de Liszt, PeM)'<e< a~4i6ttn! de S. B. Schlesinger, Po~ona~e de Chopin furent interprétés d'une façon très brillante par M. Harold Bauer, l'éminent pianiste bien connu de nous. D't/ne Pnson, de M. Sébastian Schlesinger; Tnere L'Mte j?tr! aon~ Gray, de M. S. B. Schlesinger; S~roptes Sapn'ouM, de Brahms, et MaMf'na~a, de Tosti, furent interprétés par Mme Lity Braggiotti avec un brio remarquabie. M)!e Berthe Merci, à ia voix si chaude et puissante, chanta l'air de M:mf, de Puccini; Le Retour fftt Héros, de M. S. B. Schlesinger air de La Tosca, de Puecini, et air de Manon, de M. Massenet.

Parmi tes auditeurs, nous avons reconnu

Mme Wright, comte et comtesse R. de Pourtales, comtesse Coeteg Marehesi, miss Pettinglil, Mrs Hiison, M. Léon Landeau, M. Decreus, M. et Mme BIair Fairchi!d, M. Iselin, miss Kate Fuiter. miss Ivalette, Mrs Robutz. Miie Aliz Lo:'rninz. M. Kenni, miss Stanley, Mlle J. Satva, M. Chartes Holmann Black, Mtle Fourton.Mrs Gounger,~Mme et Mlle Terrier-Vicini. M. <?t Mme Eddy Levis, M. Gaston Lemaire.M.Sto'iber, Mme Roger ~ielosBattaiile, M. Louis-Chartes Battaiiie.

Samedi soir, réunion artistique chez M. de Ghevarrier.

Programme improvisé par les artistes présents t. Berceuse, de Fauré; airs tziganes (Sarasate), pour violon, par M. Mendels. 2. C~acone van'ee (Bach), GawMe (Emi! Frey), pour piano, par M. Emil Frey. 3. Ma Gran~e-ran<c (Theuriet), Bon/our Sttzon, ~ctcu Sttzort (Musset), poésies dites par ia baronne de Bourgoing-Reichemberg. 4. Pourouot, Mon T'n's(e ~mour (Tehaïkowsky), chantés par la princesse Baratow. 5. Havanaise (Saint-Saëns), pour violon, par M. Mendeis. 6. Le Ca~aHer (Diémer), transcrit et joué au piano par M. Emit Frey. 7. Plusieurs chansons populaires russes chantées par )a princesse Baratow, s'accompagnant a ia guitare~

Le pianiste M. Georges de Lausnay accompagnait tous ies artistes av-se sa bonne grâce et son talent habituels. Immense succès pour tous.

Dans l'auditoire enthousiasmé, on remarquait Marquis et marquise de Liscoët. comtesse de Lurcy, Mme de La. Ville-Lé Roulx, Mme Albart Duval, comtesse de Vesins, duchesse deBeIlune, comte et comtesse d'Etva, comtesse de Werbrugge de Renesse, comtesse de Seavenius, comtesse et Mlle d& Martimprey, marquise de Lanjamct, M. et Mme Levinstein, Mme Kutseherra, Mme dea Crances, vicomtesse de Croy, comte de Bourbouion MM. Louis Ganne, Joseph w'encker. Jules Cayron. Che~ j'amy comte de Bearn, marquis de Tryoa-Montalembert. M. et Mme Charles Battaille, comte Desplaces, Roger de Montbrtson, comte Nodier. Musurus-Bey, cornta de I~eufbourg, de Poinchy de Riehebourg, comte de VilIeneuve-Esclapon, Saint-Huaire, etc. CARjVET DB LA CH4~Ta

Le gaia de l'Aiguille Française.

C'est devant le plus brillant Tout-Paris qu'a eu Heu, vendredi, à Marigny, le gaia organisé sous le patronage de )a duchesse d'Uzes, née Mortemart, par la baronne Maurice Fauqueux, en faveur de i'Aiguiiie Française, Vestiaire nationa), œuvre de secours du linge e< du vêtement.

L'assistance, très nombreuse et très élégante, a applaudi-chaleureusement un merveilleux programme M. André de Fouquières parla avec son art coutumier et sut émouvoir et charmer; Mlle Léonce Lapie fut parfaite dans ses airs bohémiens, de Sarasate M. Altchevsky se montra le grand artiste que l'on sait dans de curieuses méio-' dies russes qu'il s'accompagna en musicien émérite. Un charmant à-propos de M. Bienaymé eut pour interprète le talent de M. Georges Prieur. Mme Albert Duva), dont on connait le beau talent de cantatrice, chanta des airs d'Orpnee et de Stgura. La Nt!<< d'0c<o&re rencontra de merveilleux interprètes dans Mile Mailie et le baron de Bermingham, qui surent mettre en valeur la beauté des vers de Musset, poétiquement enveloppés d'une adaptation musicale de Chopin. M. Francis Caiilard avait parlé quelques instants, avec charme, de la similitude de ces deux talents, Mlle Maille dit de belles poésies de la duchesse d'Uzes douairière. Mlle Romanitza fut une délicieuse Manon en costume, qui charma de sa voix au timbre si pénétrant.

La première de L~mour vat'n~ueur, de la baronne Maurice Fauqueux, fut un vrai triomphe pour l'auteur et ses interprètes Mlle Robinne, dont la beauté fut plus que jamais en valeur sous ses atours poudrés; Mlles Gladys Maxhence et Himme), délicieusement spirituelles et jolies; MM. Guilhène et Prieur, pleins d'entrain et de nnessë, évoquèrent, comme pièce elle-même, toute la grâce du dix-huitième siècle. Ils* furent acclamés avec l'auteur.

Mlle Robinne a rencontré dans le rôie de la marquise un de ses plus grands succès de femme et d'artiste. Des applaudissements saluèrent a plusieurs reprises son art ému dans les beaux vers de la scène finale. Elle avait auparavant charmé les yeux en dansant un menuet où brillait M. Pierre Margueritte, ie mondain dont on connaît le vrai taient d'artiste; le vicomte do Poinehy de Riehebourg, M. Aveline, de l'Opéra; Mlles Norège et Giiliard, élèves de Mme Siehe). Le menuet, dansé dans ia perfection, fut bissé d'enthousiasme. La Bo!(e ae Fanaore valut à Mlle Régina Badet un triomphe de plus, et à son auteur un succès mérité. Enfin M. Albers fut admirable dans la scène du deuxième acte de La Tbsca avec Mme Constaneia. L'assistance les remercia par une véritable ovation. Reconnu:

Duchesse d'Uz&s, .née Moftemart, .et. Mllûs de Luynes, comt.e, comtesse et MUo du Dognon, Mme Juliette Adam, marquise de Vu.reiiies-Sommieres, comtesse H. d'Auian, comte et comtesse de Rosbo, comtesse d'AIdin, ba.ron et baronne .de Livois, vicomtesse do Poix, comte et comtesse d'Amarzit, comtesse de La Ruelte, baronne et Mile .de Sardent, baronne d'Eichthal, Mme de Masquard, comtesse de Villarcon, Mme d'Andrade, comtesse de Rodeilec de Porzic/Mme de Montaudrey, comte et comtesse S.e Bony de Lavergne, haro.nne de Beaulieu, genemie Oaudignac, baron et baronne de Bermingham, Mme et Mlles Oftroy. colonel et Mme Hamci, M. et Mme CafHn, comtesse do Bruehard, ba.ron et baj'onne do Souville, comtesse de La Jonquiere. Mme de Saint-M&ur, Mme de La Morliere, Mme de Sonnier, vicomtesse de Suzenay, Mme Gour&ud d'Ablancourt, M. et Mme Planés, comtesse do Saint-MatMeu, le caïd Kassim bon Djeltoul, M. Cheramy, Mme Lef~vre.des Loges, vicomte et vicomtesse d'iscard de ChËn.eriUcs, Mme de Lau.riba.r, comtesse de Laforest, M. et Mme Lespagnol de La Tramc.rye, MM. Lhomme, Frédéric Lauth. Henri de Jouvenet, baron e.t baronne de Planker-Klaps, marquise de Corogra.etc.. *< Les commissaires comte do La RueDo, comte S. de: Couroy, baron .de Bertois, y'cornto de Poinchy de Ric.hebourg, baran Thery, comte Jean de La B~sso. marquis da Tryon-MontaIembert, vicomte de Chamber.et, M. Guyard. comte Bedel du Tertre, comte d'AIdin, comte Espiorre, conne de Montherland, c~mte et vicomte de Fox. comtes François et Jean de Ramel, marquis d'Urga, comte de Savignan, baron de Beltabre, lieutenant Dau.dignac.

PET~n~R~BT

-ALongehamp.

Temps des plus incertains et averses fréquentes néanmoins, assistance très nombreuse. Au pesage et dans les tribunes, toilettes très élégantes, mais de teintes aussi foncées que claires.

Remarqué:

Princesse de Faucigny-Lucmge, en blaac, chapeau noir marquise do NoaiUes, en aubergine et rubis, chapeau à plunKs baronne Hottinguer, en. soie verte, chapeau noir ù. plumes comtess.e. G. de Rohan-Chabot, eN <'reme, chapeau a Mses comtesse d'Andign~ en moussolme, de soie noire, .chapeau & .plumes comtesse de Va.nssay, .en noir. chapeau noir baronne H. da Rothschild, en .mousseline de-soie noire, chapeau bla.nc comtesse .do VtHeneuve-Ba'rg.emon, en bl.eu et blanc marquise de Vaucouleurs de Lanjamet.en bleu, chapoau à plumes Mme Mérino, en .noir et blanc Mme Henry Rtdgway, en b)eu et irtandc, ciiapeo.u bleu à plumes comtesse Tyszkicwicz, en soie bleu ehaj)g.e<mt, 'chapeau m'ëme ton vicomtesse do Petiteville, en soie bleue Mme Lambert de SaiHte-Croix, en soie noN'e,' chapeau noir a aigrette blanche Mme Delapalme, en pekiné noir et blano Mme A. du Bos, en gris .Mme Gérard Fabvie.r, .en, Meu, chapeau avec rosés vicomtesse Vigier, en Champagne, ceinture noire, chapeau noir comtesse d'YanviUe, en noir et blanc Mme Munroe, en blanc, chapeau 'noir a. plumes comtesse de La ChapeIle-Crosvil.le, en blanc, voile Meu, chapeau av.ec rosés Mme Moore, .en blanc, garni de chantilly, chapeau Mme Wertheim, en .noir et'blanc comtesse de Zogheb, en Mir .et blanc Mme .de Goumay,'en blanc, chapeau -noir Mme Legrand, ncc Fourncs, en gros Meu vicomtesse de Viileneuve-Bargemont, en .bleu et bhmc, chapeau av<M rosés MnM Goppens de Fontenay, en blanc, chapeau noir à plumes Mme des Crances. en. bleu Mlle Pclleh'eau, en mousseline de soiepaiiic;

Comtesse de Casteja, en bleu, chapeau noir & plumes Mme Goldschmidt, e.n hberty noir, chapeau noir avec rosés Mme Hoffmann, en noir et blanc Mme Delàgarde, en bleu, chapeau bouquets de rosés Mme Os'car Richard, en mousseline noire, chapeau avec aigrette; Mme do Cournay, en noir et blanq Mme do Marcheville, en pëkin6 bleu et blanc, chapeau a plumes blanches comtesse, de Biois, en Champagne, chapeau à plumes Champagne Mme AUouard-Carny, en broderies blanches, chapeau noir à. plumes Mme Vingtain, en Meu, chapeau noir a aigrettes Mme A. Carny, en noir Mlle Tt'xei.ra-Lcitc, en n~auvc, chapeau avec rosés Mme de Brethond. en gris Mme Siddes, en blanc, capeline rosé Mme Jean Stern, en bleu, chapeau bleu & plumes; Mme Wertheim, en noir et blanc Mme. Fenwick, en beige, chapeau noir Mme Oppenheim. en bleu, chapeau noir Mme du Souzy. en ct'cme. Mme Luksch. en pris, chapeau a plumes Mme du Bos. en gris, chapeau noir a plumes Mme GiUou .on beige, chapeau noir Mme Robert, en. blanc Mile de La Bouteticre, en bleu, chapeau avec rosés, etc.

~RMG~S

~ous apprenons les fiançailles, à Naples, de Mite Ludovica Pignatell! d'Aragon, nlle du prince et de ta princesse Diego Pignateili, avec le marquis Giaoomo Car- rega de Lucedio, fils du prince et de la princesse Car–fega de Lucedio. Le mariage de M. !aeques Rodoeanaehi avec Mile

Cagninacci sera célébré jeudi prochain 29 juin, en l'église Saint-Pierre de Chaillot.

On vient de célébrer, en l'église Saiat-FrançoioXavier, le mar!ago de Mlle Germaine Coutant, fille de M. Jutes Coutant, le distingué statuaire, avec M. Julien Menant, second prix de Rome de t910, Bis de M. Paul Atenant, associe ds M. Maurice Lsconite, agent de change, et décède ii y a quelques années.

L'assistance, très nombreuse, était composée de notabilités appartenant au monde des arts et à ta littérature.

Les jeunes maries ont été très complimentes. En l'église Saint-Pierre du Gros-Caillou s été'célébré )e mariage du baron de Rochetaillée avec Mile de Galard, en présence d'une assistance trës élégante. Les témoins du marié étaient le baron de Curzay, son beau-fr~re, et le comte G. de Dampierre, son oncle; ceux de la jeune mariée étaient )a comtesse de Galard, sa cousine, et le marquis de Labriffe, son oncle. La bénédiction nuptiale a été donnée par l'abbé Richard, curé de la paroisse, qui a prononcé une charmante allocution.

Après le très long dénié à la sacristie un lunch fort élégant a eu lieu dans le bal hôtel de la marquise d'Estampes, .où étaient exposés la eorbeiiie et les nomb)*eux et riches cadeaux qui avaient été adressés aux nouveaux époux.

On annonce !es BançaiHes de M. de Canongëtes de Canecaude, fils de feu le colonel et de Mme de Canongètes de Canecaude, née d'Ernemont, avec Mlle MarieThérèse du Passage, Bile de M. et de Mme du Passage, née de Hau de Stapiande, décédés.

Nous avons dit que l'avant-veiile du jour où fut célébré le mariage de sa Bile avec le comte Guillaume de Sabran-Pontevès, la comtesse Pereira Pinto avait donné, dans ses salons de l'avenue Wagram, une brillante réception durant laquelle les nombreux cadeaux adressés aux nouveaux époux avaient été très admirés. La corbeille comprenait collier diamants et perles, bracelet, diadème diamants et perles, bague rubis montée à l'ancienne, bague turquoise et diamant, éventail dentelle monture nacre, volants point à l'aiguille, zibelines, misse), etc.

Parmi les principaux donateurs

LL. AA. RR. et 11. le Comte et la Comtesse d'Eu, mon"'c Pcr'es et cmati avec chaine perles et émail LL. AA. RU. le Pnncc et la Princesse Louis d'Orleans-Hragance, .pendentif cœur rubis et diamants I AA. RR. le Princo et la Prince Pedro d'ÙrIûans-Bragance, broche perles

Comtesse Percira-Pinto, automobile, fourrures, argenterie compote, bureau. sac de vovnge, penduie, mcu. btes, broche emait, barrette diamants et rubis, croix pend.ent)f ot en souvenir de Mme da Silva. Prado, eme. raudo ancienne, bracelet or ancien comte Charl~ de ~abran-Pontcve.s. argenterie comte Raymond de Sabran-Ponteves,. cachet comte et comt'G-sse de SabranPontevcs, bureau Louis XVI M. et Mme Michel Colo. géras, table a thn marquise de Sabrun.Ponteyes, bracelet-montre saphirs Mile AUoc Pcreira-Pinto, grande lampe do salon Louis XVI comte Jean de Sabran-Pon. tevës, fusil de chaise .comte de Pontac. sucrier argent Louis XVI Miss Flynn, plateau argent Miss Hmily 0. Hynn, banquette de piano duc et duchesse da !sabran-Po&tevGS, thé argent Louis XV! Mme Auguste Moreau, encrier bronze M. et Mme Arinos, vase argent Louis XV! Mlle Aida da Silva Prado, corbeille a pain Louis XV! M. et Mme Herman da .Silva Rambs surtout et bouta de table argent comte A. de Geoffre candélabre argent comte et comtesse do Gondrecourt, buvard Mlle Galoperas, carafons vin Louis XV! M. et Mme Punio da Sitva. Prado, corbcillo :'<. fruits M. et Mme Leovigiido da Silva Prado, piats et ronds de sp)" viette argent Louis XVI comte et comtesse Elxuar de Sabran-Pont.ev6s, jardinière crjstnl ef urgent M nt Mme Paclieco o Chaves, vase argent Louis XV! Mlle Carolina. da. Silva Prado, service a citronnade comte et comtesse des Isnards. petit déjeuner argent Louis XV!' .comte et comt.ess.' Agenor de Pontac, coupes fruits argent ft .cristal M. et Mmo Paclicco, jaipdin'ierc cristal et argent Mlle Henriette de Sabran-Ponicves. beurrier vermeil et service it liqueur vermeil et cristal comt.e et comtesse Armand de Geûffre. groupes biscuit comte et comtesse Amie de Sabran-Pontevcs, assiettes a. g&teaux argent comtesse Monlejfo de. Barros, chocola.t.iere argent, comte et comtesse de Livron, groupe biscuit Mlle de Sabra..n-PotttevÈs, bibliothèque Louis XV! MHos Pachcco, médaille émail ancien marquis et marauise de Tredicini de Saint-Severtn, garniture de bureau; comtesse de Malartic, douairière, .comto .et comtesse de Malartic, tahip-gueridon marqueterie comte et comtesse de L'Estangd'Hust, Christ ivoire; marquis et marquise de Chenerilles, groupe saxe comtesse de VHleneuve-Esclapon. service a. liqueurs comte a~. comtesse R. de ViUeneuve-Esclapon, vases cristal bo)t6me baronne Frank de Jerphanion, légumier Mlle da Silva Ramos, bénitier.

Parmi les autres donateurs

Général de Vacquiere, M. et Mme Jacques Moreau, baron et baronne de Fonscolombe, marquise d'Horsehe), .comte Arnaud de Pontac, Mme Chancerel. comte et .comtesse .R. de Rolland. M. et Mme Georges Delas, comte et comtesse René des Isnards, M. Jea;n Roeca, marquise de Lur-Saluces, colonel comte de Brecey, Rev..P. Lebouvicr, M. l'abbe Courage, M. Gera.rd de Siga.tas, MM. Georges et Henri de Jerphanion, M. Vieira Monteiro, comtesse R. de Gooffrc, marquise de Lamote-Bapacé, Mi~ss Auwor.tli, comte et comtesse de Lur-Sa-luces, M. et Mme Régis do Oliveira, ma.rqui.se de Chabot-Maulévricr, l~L et Mme de Chocqueuse, M. Albert Delas, MHe Jacqueline de Brcuilpo.nt, comte et comtesse de Lacarelle, M. Gabriel de Roton, M. et Mme de Constantin, marquis Me Palaminy, comte et comtesse Gaston Nie!, M. de Camarjo. comte et comtesse de Vitton, marquiso tTrédieini de Samt-Séverin, comte et comtesse de Lusignan.'MHc de Voulx, M. et Mme Gaiuard, M. et Mme Daubiau, comte et comtesse dt: Chasteignior, baron et .baronne .tean de Jerphanion, M. et Mme de Pommcreau, M. et Mme Correa d'Arnujo. M. Pandia Calogeros, Mila de Pcnha. M. et Mme H. Hennequin, M. de Fom'émfs, vicomte et vicomtesse de Pontac, comte Joseph Benac, etc., etc.

NECROLOGfB

Nous rappelons que les obsèques du baron E. de Mandat-Graneey seront célébrées aujourd'hui, à dix heures, en i'êgiise Saint-Honorê d'Eylau. Nous apprenons la mort, à l'âge de quatre-vingts ans, de Mme Fleury pacha, née Marie de Lescout, décédée a Dinard, le 20 juin.

Le distingué dessinateur Mars (Maurice Bonvoisin) .vient d'avoir la douleur de perdre sa femme, Mme Bonvoisin, née Lechat, décédée à )'age de cinquante-sept ans, après une longue et douloureuse maladie. Les obsèques seront célébrées demain mardi, à dix heures, en l'église Saint-Pierre de Chaillot, où l'on se réunira. Nous apprenons la mort du comte de Mansigny, décédé rue du Maréchal-Harispe, à l'âge de soixante et un ans. !I avait épousé Mlle de Villamil. Les obsèques auront lieu à Avranches; de M. Jean Lançon, ingénieur des arts et manufactures, décédé 28, avenue Hoche, à l'âge de vingt-huit ans. Les obsèques, auront Ueu demain mardi, à dix heures, en l'église Saint-Philippe du Rouie, où l'on se réunira. vauleury

,a.

La Mode aux Courses

Le Grand Prix

Le Grand-Prix est couru ) 1 C'est un signal et, dès aujourd'hui, l'exode des belles Parisiennes vers les villes d'eaux, les plages en vogue ou les stations de haute montàgne'va commencer. La dernière réuniion sportive de la saison nous apporta, quantité de robes jolies. Pourtant, peu d'idées qui puissent donner des indications médites sur la mode d'hiver, qui se prépare déjà. en grand mystère dans l'es ateliers. J'ai glané à votre intention une ravissante union de noir et blanc que je suis heureuse

J .1.

ue puuvuM vuns <tupun.i, comme fleur ultime de la belle gerbe moissonnée durant la Grande Semaine. Imaginez un satin noir sur lequel se pose une tunique blanche se terminant par une broderie anglaise et voilée, à son tour, par un tulle noir frangé. J'en ai surtout apprécié la garniture faite d'un large. entre-deux de filet qui,après avoir orné le devant\ du corsage, s'enroule autour des bras et s'allonge en longue étole dans le dos. Les deux bandes de filet précieux sont réunies par une broderie anglaise sur mousseline noire et l'ensemble donne une silhouette délicieusement élancée et fine. Notons encore le détail joli du petit col Louis XIII, de transparente marquisette 'noire, sous laquelle le filet se devine. C'est vraiment là un ensemble digne du talent délicat des soeurs Boue, dont j'ai eu si souvent, cette saison, l'occasion de vous signalap ~RR MTmicpR ot. t.T-Aa f~nn-

nines trouvailles. ~no-. co~ sœuns Noté aussi une très distinguée combinaison de véritable chantilly et de belle dentelle de Milan, toilette de somptueuse allure où se retrouve la manière de ..Tavernier. Signée aussi du nom du grand couturier de la place Vendôme-, un ravissant tulle orchidée, brodé de glycines sur taffetas irisé.

Les chapeaux sont d'un luxe et d'un charme infinis. Chacune, grâce à la diversité des formes, peutchoisir le modèle qui lui sied. Adorables et reconnaissables entre toutes, les.créations de Lewis, qui encadraient les plus jolis visages. Qu'il dispose une touffe somptueuse de plumes, une folie d'aigrettes, une gerbe de fleurs ou un noeud de tulle, ce maître sait trouver la disposition idéale, la note juste et « chic qui font que l'on peut affirmer, à première vue c'est du Lewis 1

Jeanne TourniM

VaUteury

Le Grand-Prix

de Bou!ogne~ur"Mer

Coupe des voitures tëgères

(Par d~p~che de notre corrc~on~an! par~ctfHer) Boutogne-sur-Mer, 25 juin.

Cette coupe des voitures légères fut une splendide manifestation sportive. En vérité, le soleil bouda, bien un peu, et le vent fit rage, mais la lutte fut tellement émouvante et la foule tellement enthousiaste, tellement énorme il y avait a coup sûr plus de 100,000 spectateurs que la grisaille du ciel. et la bourrasque menaçante ne purent rien contre la beauté des performances accomplies.

Les départs sont donnés, de trente secondes e.n trente secondes, sitôt huit heures et demie. Trente concurrents s'élancent et réussissent, pour le plus grand nombre, de merveilleux de' marrag&s.

Dès le premier tour, la'lutte s'annonce terrible. Les écarts ne sont que de quelques secondes. Un accident vient ajouter à nos émotions Zuccarelli culbute a quatre kilomètres des tribunes, dans un virage. II se relevé indemne ainsi que son mécanicien il lui faut n6a.nmoi.ns renoncer à poursuivre sa route, sa voiture est hors de service. Peu après, Langlois abandonne aussi.

Au 5~ tour, Romano fait panache sans se blesser.

Au 6" tour, Boillot qui a tenu la tête jusqu'alors est dépassé par Bablot. Ce dernier gardera désormais la place qu'il s'est acquise après un duel acharné.

Et la. randonnée formidable s'achève de manière prodigieuse puisque les quatre premiers arrivent en moins de trois minutes.

Ctassement d6f!nit!f

i. Bablot, sur voiture munie d'un carburateur Claudel et de pneus Michelin, les 623 ki. ttomètres 808 en 7 h. 2' 4l", soit à une aiïur~ moyenne d'environ 89 kil. à l'heure.

2. Boillot, sur voiture munie d'un carburateur Claudel et de pneus Michelin, en 7 h. 3' 52" 4/5..

3. Thomas, sur voiture munie d'un carburateur Claudel et de pneus Michelin, en 7 h. 4' 17" 2/5.

4. Guyot, sur voiture munie d'un carbura. leur Claudel et de pneus Michelin, en 7 h. 5' 18" 4/5.

5. Porporato, sur voiture munie de pneus Mi.chelin, en 7 h. 28' 29".

O.Burgess, sur voiture munie de pneus Dunlop, en 7 h. 39'.

7. Reid, sur voiture munie de pneus Dunlop, en 7 h. 39' 37".

8. De Vère, sur voiture munie 'd'un carbu. rateur Claudel, en 7 h. 59' 29".

9. Hodge, sur voitura munie de pneus Dunlop, en 8 h. 17'li".

10. De Woelmont, en 8 h. 20' 24",

Nous disions hier que les concurrents, 'dans la proportton de cinquante pour cent, avaient confM leur chance aux pneusMichelin. Les faits o.nt justiné le choix de ces pi'Iotes avertis. Ce choix, pour habituel qu'il soit, s'affirmait d'ailleurs encore plus logique en la circonstance qu.en tout autre. Le parcours était extrêmement dur en effet, et les conditions de la courge aussi sévères que celjes des courses de voitures lourdes d'autrefois. Les voitures, dites légères 'aujourd'hui, ont un poids supérieur à celui des anctennes voitures lourdes et leur vitesse est sensiblement la même. Le peniumatique devait donc subir un .travail des plus pénibles. Or, que repond à .ceci le classement de l'épreuve ? 2 Les cinq voitures arrivées les premières étaient montées sur pneus Michelin. Comme a l'ordinaire, Michelin a donc remporté une victoire facile sur ses .concurrents d'outre-Rhin. Et le résultat de cette course terrible fait le plus grand honneur à notre industrie française. Autre belle victoire française les quatre premiers pilotaient des voitures munies du carburateur Claudel. Cette victoife, nous l'avons constatée comme la chose la plus naturelle du monde. L'an dernier, sur trente-sept concours auxquels le carburateur Claudel participa, il se classa trente-sept fois premier. Lors de la Coupe des voiturettcs, les six partants munis du Claudel arrivaient les six premiers. A Gailloin, il s'adjugeait les quatre premières places du classement général au rendement. La guerre, la marine, les administrations de l'Etat, les sapeurs-pompiers de Paris, de nombreuses Corn. pagnies de taxi-autos et les premières marques françaises et étrangères l'ont adopté, Au surplus, le carburateur Claudel 1911 donne augmentation de 8 à 12 0/0 comme puissance et de 15 0/0 comme économie. Il ne demande en effet que 14 à 16 litres aux 100 kilomètres. On l'a surnommé le roi des carburateurs on saurait mieux dire puisqu'il a triomphé en aviation et en yachting automobile de même qu'en automobilisme..Aujourd'hui, ce ne sont point seulement les quatre premières places qui lui reviennent, mais aussi la. coupe de régularité avec l'équipe Bablot, Thomas, Guyot et Rigal et le record du tour, avec Boillot. Cette victoire, n'avions-nous point raison de le prétendre, est une chose parfaitement normale, parfaitement juste.

La Coupe des Voitures légères ne nous procura pas les seuls enseignements de cette grande journée. Nous avons pu nous rendre compte, au pesage, que parmi les voitures de tourisme au pesage, que parmi les voiture sde tourisme venues en très grand nombre à Boulogne, beaucoup étaient munies des fameux pneus Untiversal fabriqués par la Société França-iso des Pneumatiques Universal 169, boulevard Pereire. Rien d'étonnant à cela, car est-il un automobiliste qui ne sache que les célèbres pneus à cônes de toile sur champ ne chauffent pas, que les pires silex ne réussissent pas à les perforer, et que, grâce à ~eur bouchon de toile, ils sont antidérapants? 7 Méry,

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Le Meeting

des Etudiants

tmposante manifestation patnotioue H~ discours de M. Munck, t'étudiant atea. cien-!ot'rain exputsé

Le meeting des étudiants avait réuni à )a. salle des Sociétés savantes ~es protestataires de toutes les Associations du quartier Latin. Dès huit heures les places sont prises d'assaut et, datns ~a partie laissée libre de la salle, les étuotants continuent a s'€)ntasser debout longtemps enco're après que la salle ait été déclarée pleine. Lorsque les portes sont fermées, la queue, encadrée de nombreux agents, s'étend jusqu'à la place Danton, et ceux qui n'ont pu entrer ne sont pas les moins ardents à manifester. Les femmes sont nombrcu'ses à la tribune. L'arrivée de M. Mu'nck, l'étudiant alsacienlorrain expulsé, est le signal d'une ovation formidabIe.Toute la salle est debout, les chapeaux s'agitent on crie « Vive l'Alsace Vive la France ) On bat un ban.

La présidence de la séance est donnée à M. Munck, dont la bonne et joviale figure s'éclaire d'un sourire de triomphe lorsqu'il remercie les étudiants de l'accueil qui lui est fait. Dans le plus pur accent parisien, l'étudiant alsacien prononce en français un discours dans lequel il déclare que des Uens indissolubles demeurent enfre l'Alsace-Lorraine et la France v Puis il expose le crime qui l'a fait chasser d'Alsace-Lorraine et qui n'a consisté qu'~ dire son amour de la France.

Chers camarades, vous voyez devant vous un étudiant atsactcn-Iorrain, exclu des Univers~cs d'AHejrnagne, pour avoir manié une p)ume sarcastique et po~r avoir manifeste ses sympathies pour ia France. D'autres ont été frappes avant moi je ne suis pas te Drermer, je ne serai certainement cas te dcrmer.

Je suis frappe pour un crime quL n'est pas bien grave, car est-ce un .crime, de~mamfester son amour pour ta France '? Est-ce un crims d'exprimer hautement et librement ses opinions ? Est-ce un crime. <Je répondre & ceux qui vous disent « Aime-moi Je ne vous aime pas Est-ce un crime de penser et de sentir, comme nos pères ont pensé et senti ? Si oui, je suis un cnminet et <est ce criminel quî~ vient protester avec vous, ce soir, contre tes attaques insipides et infâmes de nos ravaleurs et de tous ceux qui s& sont inscrits comme tes disciples de Tartuffe.

Le passade le plus acclamé du discours de Munck est le .suivant

Nous assistons tous en ee moment au rcveit d~ conscience alsacienne-lorraine. Eile connaît sa forM et compte !a faire valoir elle connaît ses droite et elle entend )es maintenir. Les Alsaciens-Lorrains ne s'en )aissent plus imposer par rarrogaheç dea chinois d'Outre-Rhin. Puis il ajoute Camarades, j'aurais encore beaucoup d$ choses a. vous dire, mais tes orateupsisont nombreux. Dans ces conditions, je~-ne saurais mieux faire pour terminar que d'emprunter H. t'un' de nos grands poètes. & l'un de nos plus ad~irab~es lyriques, & celui dont le génie fit no'trë'civitisation héritière de ia .eultuM antique, & Ronsard, ces beaux vers~où so trouve si magninque'ment .sertie t'expression même de notre pensée 'commune. Soteit, source de feu, haute merveMte ronde, Soteit,me, l'esprit, l'œit, ia bctmM 'du ntonde, Tu as beau te levN'de grand matin, et choir Bien tard dedans ta mec, tu ne saurats t'ien vcir, t'tus beau qua not:'a France. La salle acclame de toutes ses forces la fit du discours de l'étudiant oatriote. Le$ discours La parole est .donnée successivement aux représentants de chaque Association adhérentaj au meeting.

Le premier orateur est M. René Henry, professeur à l'Ecole des sciences politiques, un des principaux organisateurs de la manifestation. Pour Munck, dit-il, comme pour beaucoup d'autres Alsaciens-Lorrains, la.. langue française reste autant que pour nous la langue ma" ternelle.

M. Henry fait justice des accusations de pornographie portées contre les étudiants « C'est, dit-il, l'éternelle histoire de la paille et de I& poutre a On applaudit. La lecture des- articles qui ont valu à Munck son expulsion est l'occasion de nouvelles acclamations. Pour terminer, M. René Henry dit que. d'une: trentaine de visites en Alsace, il a rapporté )a conviction d'un réveil de la race française dans la troisième génération de notre ancienne, pro- vince, et il fait l'exposé des multiples manifes* tations qui confirment ce nouvel état des cons'' ciences alsaciennes-lorraines.

M. Tourelle, président de l'Association géné!~Ie de Paris, constate le réveil du .mouvement patriotique et déclare que « la. France & besoin d'héroïsm'e pour vivre". Le président de l'A.. donne lecture de nombreux télégrammes de sympathie parvenus à l'Association générale de tous les coins de la. France, des colonies et jusque de la Suisse. La liste des orateurs est longue nous ne pouvons citer ici tous les admirables.élans de patriotisme soulevés par les ardentes déclarations de chaque discours, mais on peut dire que ce meeting' marque un véritable réveil du patriotisme le plus ardent parmi la jeunesse des Ecoles. Tous les discours furent de vibrantes paroles patriotiques répétant sur tous les modes que, devant la patrie injuriée, il n'y a~ plus dans la jeunesse française ni parti .politique ni divison religieuse.

M. FIacher, représentant l'Ecole normale supérieure, délare Les Alsaciens-Lor- rains restent si bien Français qu;e lorsqu'un: Allemand épouse une Alsacienne leurs fils par-. lent alsacien et leurs petits-fils français. On'entend ensuite MM. Berge, des étudiants en chirurgie dentaire Gaffory, des étudiants nationalistes Lambert, des Jeunesses républit caines patriotes.

Quelques internationalistes qui se sont glis-< ses dans la salle crient:

Vive l'h~eT'K~'oH~e o Une bagarre se pro~ duit aussitôt. Les antipatriotes sont violemment expulsés et jetés à la rue dans un piteux état. Par erreur, M. Fairisse, rançon président des étudiants républicains, pris pour un internationalistes, est violemment expulsé.; ~~p mais bientôt il reparait sur l'estrade, les cheveux en désordre et la figure encore rouge des coups reçus. Le président lui fait amende honorable, il répond Quelqu'un, à côté de moi, a< crié «Vivo r/M<e?'no'on<~e x J'ai reçu pour lui quelques coups de poing que je ne regrette pas. en rai-' son de l'intention. On applaudit et l'incident est clos. Mais la séance reste quand mémo houleuse.. M. Pujo, représentant les étudiants d'Action' frança.ise, dit qu'il ne faut pas simplement protester, mais prendre surtout des résolutions énergiques.

M. Fenry, des étudiants progressistes, et qui est origina.it'e de Metz, déclare qu' <' un gra.nd peuple ne peut rester éternellement sous le coup de su. défaite. Il soulevé l'enthousiasme en déclarant qu'il n'y a pas à Paris d'endroits mal; famés qui ne porte cette inscription Man '~nc/:< ~eMs/c/t. Mais ces lieux-là, ne sont pas pour. les Français. Ils n'ont surtout rien de commun avec l'esprit français. '< II en est de même, ajoute-t-tl, de la littérature pornographique. Ce sont des courtiers et des éditeur allemands installés à P&ris, qui pr~quent ça genre de commerce. pour l'exportation. ') M. Geoffroy, des étudiants plébiscitaires, dit que Munck est tombé en glorifiant la gloire napoléonienne.

Lo président des étudiants catholiques, M, Bœssner, présente une satirique biographie du directeur de la -S<?'<Ms&M7'jye?'-Po~, H&rr Wagener, qui remet la salle en gaieté. Avec une adresse admirable, M. Bœssner fait acclamer par toute la salle la devise du vaillant Déroulëde '< France qu&nd même >1

Le président des étudiants protestants, M. Flick, qui est Alsacien, dit q'ue chaquo.ann.ee. mille jeunes gens quittent l'Alsace pour. venir! 1 en France.

M. Ferleit, du cercle du Luxembourg, dt M. Braune, délégués des '< Amis de I'A!'sace-Lorraine H, terminent la série des discours. La séance est levée au milieu d'un enthousiasme ind-escriptiMe devant lequel M. René v Henry croit devoir déclarer à ses amis A la sortie tout est fini et nous ne sommes. plus responsables.

Le monôme

C'est entre une double haie d'agents soutenus par des gardes municipaux à cheval et une nuée d'agents en bourgeois q.ue les manifestants! quittent la salle. Malgré ce déploiement imposant de force de police, les étudiants s'organisent en monôme et leur masse forçant tous les barrages se dirige vers le boulevard Sa'int-Germ'ain.

Un mannequin revêtu d'un costume chinoia r représente M. Wagoner, directeur de la .S~ays&Mra'e!' Pos< il est destiné à être brûle en place de la Sorbonne, mais M. Orsatfi, commissaire divisionnaire, l'enlève lui-même des mains des étudiants.

Le cortège, qui ne pousse qu'un seul cri « Vive l'Alsace-Lorraine ) remonte'le boule- va:rd Saint-Michel, précédé et suivi des gardes municipaux à cheval et canalisé par lés~agents qui réussissent au bout d'une heure seulement à diviser en petits tronçons l'imposante colonne et à disperser les manifestants.

II n'y eut aucune arrestation. ~m, 8acq

Em. Bocq

A NANCY

(Par dJpëche Hc !t()<rc correxpond<in! parHcMH~ Nancy, ? juin.

Une grande manifestation d'étudiants a eu .iieu ça matin pour protester contre ia campagne menée en ce moment contre ta France par ja presse germanique. L'n cortège, forme des cieves des Facutte$ et précède du drapeau de l'Association, a parcouru ies; principales rues de ta viiie, suivi par une foHÎe nombreuse et symnathique.

Devant le groupe .4~a<e-Lo)'raMtC, au square Saint-Jean, des discours ont été prononces par .le. président de l'Association des étudiants et par un. étudiant, polonais. Tous deux ont fR'-tn les procèdes de !a presse allemande et affirmé les sentiments patriotiques, de Zistin et. Hansi, )es dessinateurs alsaciens. Ceux-ci, arrives à Nancy ia velUe et qui étaient, présents à ta manifestation ont été reconnus, acclamés et cor"