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Titre : Le Gaulois : littéraire et politique

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1911-04-04

Contributeur : Pène, Henri de (1830-1888). Directeur de publication

Contributeur : Tarbé des Sablons, Edmond Joseph Louis (1838-1900). Directeur de publication

Contributeur : Meyer, Arthur (1844-1924). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32779904b

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb32779904b/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 94503

Description : 04 avril 1911

Description : 1911/04/04 (Numéro 12225).

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine commune

Description : Collection numérique : La Commune de Paris

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k5350215

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 10/03/2008

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MMM'MtM « CAM)) EST A SIX PAGES SOMMAIRE

Mondanités.

Concours hippique.

Les Ediles belges à Paris.

LaChambro.

Coulisses politiques. A l'Extérieur.

Dernière Heure.

Nos Informations.

Nos Correspondances de l'Etranger La Semaine mondaine. Lettres de Londres, de Bruxelles. Causerie agricole

Los Conférences de Notre-Dame.

Mgr Bolo à la salle Gaveau.

Pour les Eglises de France.

Concerts.

Courrier des spectacles.

Sport Pronostics et résultats.

Déplacements et villégiatures des abonnés du « Gaulois M.

Feuilleton « La Dame de Pique et la Dame de Cœur a.

*W~M~MM~M<~M~M~~MMM~MM/M~M~

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BfetoM6

Le Guide Jeanne apprend aux touristes que, idans le voisinage de Saint-Pol-de-Léon, illustre par sa cathédrale magnifique, ils ont à voir le château de Kerjean, le <' Versailles de la Bretagne L'admiration des visiteurs excuse la métaphore. Rien, ici, cependant n'évoque la somptueuse magnificence de la) royauté abolie. D'autres images flottent, confuses et mystérieuses, autour de ces murs, à demi .détruits.

Quelle histoire, à la fois rude et joyeuse, s'est Héroulée dans cette enceinte immense, demeure seigneuriale et forteresse tout ensemble, dont les larges remparts, flanqués de tours, rigides comme des bastions, montrent encore leurs cré'neaux menaçants, pendant que, derrière eux, les hauts pavillons ouvrent leurs mansardes et dressent leurs cheminées, pareilles à celles du Louvre.

De solennelles avenues lui forment une couronne, dont le temps et/la hache ont renversé bien des fleurons, mais qui gardent encore, debout dans la lande, une grandeur de fantôjnes. Sous une porte de ville, qui perce le rempart, et que, jadis, défendait le pont-levis, paraît soudain la cour d'honneur, où le seizième siècle tout entier a marqué son passage, en traits variés et charmants, joyau de prince enchâssé dans une armure de soldat.

Tout un âge dort en ces pierres, plus ignoré que, dans les ruines de Rome ou d'Athènes, le mystère antique. Comment vivaient les maî- très de Kerjean, en ce logis propre aux fêtes comme aux combats ? Que de fois, passant dans ~mélancolie des soirs, près du vieux château .et des arbres désolés, j'ai cherché l'obscure énigme t

C'est un beau travail, pour le futur conservateur de ces restes glorieux, d'en ranimer la vie éteinte. L'Etat vient de les acheter. Je m'en réjouis. Nul ne sait ce qu'ils fussent devenus, parnu les hasards forcés des ventes douloureuses, qui brisent les cœurs avec les héritages. Cette terre de Bretagne est une nécropole de châteaux. Acpté de Kerjean, Maillé, entouré com- me lui d'avenues grandioses, élevait hier encore ses façades monumentales. Il n'en reste ~qu'un débris, triste, dans la nudité des champs. i L'administration des Beaux-Arts rêve, en son -nouveau domaine, « d'un autel patriotique élevé à la gloire et à la mémoire de la Bretagne ancienne et moderne ». Ce sont les paroles de M. Dujardin-Beaumetz. J'y ai applaudi.

Puisse l'autel garder, en effet, ces larges proportions La gloire de la Bretagne est ensevelie dans la poudre des siècles. C'est là qu'il faut en chercher la trace incertaine. Je crains un peu que les nouveaux maîtres de Kerjean ne se croyent quittes envers elle, avec un buste de Chateaubriand, et ne s'imaginent, en lui ou- vrant la porte comme aux images de Renan, marquer, pour la Bretagne ancienne, une sut- ftsante équité.

Le grand mort, bercé sur son rocher par la mer armoricaine, a-t-il, en son cœur troublé, connu tout le secret de l'âme bretonne ? Peutêtre n'en vit-il, dans la grand'salle de Combourg,que l'austère apparence. Elle a des tendresses ignorées, des délicatesses cachées. Je sais, dans les campagnes de la Cornouailles et du Léon, de vieilles légendes et de vieux chants, qui en apprennent plus long, sur la Bretagne, que les plus belles pages des Mémoires d'Outre tombe.

Les touristes de cet été qui voudront m'en croire s'arrêteront, en allant à Kerjean, au bourg de Saint-Vougay, le jour de septembre où la «Fête des Bruyères y rassemble tout le peuple d'alentour. Là, pourvu qu'ils veuillent bien, dans la simplicité du décor rustique, chercher les pensées profondes, ils verront quelque chose de l'âme bretonne.

Ils .seront loin, très loin des Capucines et des Fohes-Bergère, au milieu des champs dont l'âpre souffle de la mer prochaine balaye, sans trêve, les longues ondulations, et courbe, sur les talus qui les protègent, la tête des ajoncs. Tout autour, des clochers à jour, celui du bourg, gracieux comme un motif de dentelle, et c&lut de Berven, aux campaniles légers, jetés là, peut-être, par quelque artiste de passage, que le setgneur de Kerjean ramena d'Italie, au temps ou, derrière Charles VIII, les compagnons la duchesse Anne guerroyaient outre monts. .Les avenues du château barrent, à deux pas, le oel couleur de lin. Par tous les chemins, sur tous les sentiers, les groupes de paysans arri-. vent sans hâte, vêtus du costume léonard, grave comme ils le sont eux-mêmes, les hommes avec le grand chapeau cerné du long ruban de; velours, la courte veste noire et la ceinture bleue, les femmes avec la coiffe et le châle croisé, les jeunes gens se tenant par les bras et chantant le refrain, qui scande leur marche, tous portant au corsage ou au gilet la bruyère bretonne

Avec tes petites clochettes rosés,

Bruyère bretonne, sonnes sans cesse,

Sur la montagne et sur la falaise,'

Sonnes pour tous les Bretons.

C'est la chanson des jeunes gens, dans sa traduction littérale, et l'auteur en est un prêtre, que j'ai nommé, l'autre jour, à la Chambre,. M. Perrot, vicaire de Saint-Vougay, à qui, des bords de la Vilaine, le maître Anatole Le Braz écrivait un jour qu'il avait lu, « avec un plaisir j'art et d'âme », une de ses œuvres dramatiques en langue bretonne K Le Dragon de S. Pol. D?'<OH.San<.P<M~.D

C'est toute la légende de la terre léonnaise. Montez un peu plus haut, à l'endroit où le vieux calvaire marque la croisée des chemins. Là-bas, dans la. mer, vous découvrirez comme un grand l'Armorique, délivra du dragon meurtrier l'île. de Batz, où Saint Pol Aurélien, l'apôtre de l'Amorique, délivra du dragon meurtrier l'île .et la terre voisine. L'histoire est admirable. Elle

exprime, en des traits profonds, « la victoire de l'Esprit nouveau sur l'âme païenne Le mot vient encore d'Anatole Le Braz, et il dLt la grandeur simple et forte du drame, où la lumière du Christ éteint à tout jamais le faux écl'at des vieux rites solaires.

Le « Dragon de Saint Pol est un mystère du moyen âge. C'est vraiment le théâtre populaire, celui qui sort des traditions ancestrales, et qui remue, dans les âmes, tout le ferment d'une race. Je le vis représenter, pour la première fois, dans un cadre merveilleux. Encore tout près de Kerjean, il est une autre ruine, gigantesque et superbe, dont une main pieuse conserve la beauté, le château de Kergournadec'h, la demeure de l'homme qui ne fuit pas.

La reconnaissance du peuple donna ce glorieux surnom à Nuz, l'homme au cœur intrépide, qui, seul, osa faire escorte à Pol, contre le dragon redouté. Ainsi, tout, en ce lieu, évoquait la légende illustre.

Le théâtre, entre les deux tours énormes, s'adossait au vieux mur, où des fougères poussent entre les pierres. Le peuple était assis sur le tertre de gazon fleuri, formé par les restes du fossé, et, dans les vieux arbres qui, d'un triple rideau, enferment la ruine immense, le vent faisait au drame un accompagnement plaintif et doux.

Les acteurs étaient de jeunes paysans, les gâs de Saint-Vougay, Paotred .Sa~-FoM~ Ils disaient, avec un sentiment profond, les mots où palpitait toute l'histoire nationale. Pour ceux même, parmi les spectateurs, à qui manquait l'intelligence de la langue antique, les regards, les gestes, le ton du dialogue, révélaient les idées.

Au drame succéda la comédie A~a?MA; al LoMa?'K, Alain le Renard. C'est la farce de Maître Patelin adaptée au génie breton. La verve indéfinissaMe, qui pétille, au fond de ces têtes aux multiples pensées, jaillit alors en fusées, dans !fs physionomies et dans les rires. Les visages des assistants exprimaient tout à tour leurs fortes impressions, graves et recueillis, durant le drame auguste, éveillés et curieux pendant la farce railleuse. Acteurs et public frémissaient du même enthousiasme, s'égayaient des mêmes drôleries, se passionnaient ensemble pour le même idéal.

J'ai, l'année dernire, dans un bourg voisin, à PIouénau, retrouvé cette marque décisive d" théâtre populaire. Car c'est une émulation sur toute la terre du Léon. Lesneven a sa troupe d'artistes, Morlaix a la sienne. La pièce, ici, figurait un épisode de l'histoire révolutionnaire, découvert par une jeune écrivain, M. Giblat, neveu du recteur, dans les archives de la paroisse. Vous entendez ? Ce n'était point une scène quelconque de la Terreur, c'était l'histoire vraie que les pères avaient vécue. Voilà le secret de l'émotion profonde qui poignait les cœurs deux des jeunes acteurs étaient les descendants de ceux, dont ils redisaient les propos héroïques.

Et voulez-vous, dans cette recherche de l'âme bretonne, pénétrer plus avant ? Ce jour-là, la représentation se 'terminait par un dialogue poétique entre deux bardes, l'un descendu de îa Montagne Noire, l'autre demeuré sur la côte armoricaine. Et chacun chantait la beauté de sa terre

Barde de i'Arvor, dis-moi,

Beau est ton pays comme la montagne ? Comme la'montagne à-l'aurore,'

Mi-cachÉc sous la rosée ?

Si telles sont vos montagnes,

Le matin par les rosées,

Plus belle la mer dorée toute entière,

Le soir, quand le soleil descend vars eMe. Tout le peuple ,bercé par les images familières, s'unissait à la noble dispute. C'était vraiment le chant des âmes.

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Car, en chacune d'elles, dort l'instinct poéti- que. Vous le verrez bien, si vous allez a la fête des Bruyères. Après la représentation du drame donnée sur la scène en plein air, après que la foule aura, peut-être, acclamé Botrel; venu u saluer, dans cette renaissance du théâtre populaire, l'épanouissement de son œuvre, chère aux paysans, vous verrez les jeunes vainqueurs du concours de poésie, faire revivre devant vous la vieille littérature bretonne, avec ses cantiques et ses chansons, ses « Guerz et ses <' S~e~ réveil magnifique d'une race consciente d'elle-même, de sa force et de sa beauté.

L'année dernière, il y eut quatre-vingts concurrents et cinq cent vingt pièces présentées. Les chorales, formées dans les paroisses voisines, entonnent les chants couronnés. Elles réuniront, cette année, près de quatre cents exécutants.

Les paysans, en rentrant au logis, rediront entre eux les refrains nationaux. Quand, au soir de cette belle journée de l'été finissant, vous rentrerez à Saint-Pol, vous verrez de loin, la flèche de Creisker, triomphante et légère, transpercée des rayons d'or du soleil à son dé- clin, et vous entendrez, dans les chemins, une pénétrante mélodie répondre à l'adieu du jour « ~OM~ Breiz ZzeZ H.

<' Dors, dors, ô Bretagne, pays sans pareil, voici la nuit qui descend vers la terre. Dors, ô mon doux pays la voix de la grande mer murmure pour te bercer.

de l'Académie française

Ce qui se passe LA POUTtQUE

LE CHEF DE L'ARMÉE

'A la cérémonie des Jardies, M. Berteaux s'est fait remarquer par l'exubérance de son admiration tardive pour l'ombre de Gambetta. Peut-être se montrerait-il plus respectueux pour la mémoire du dictateur occuîte en se pénétrant mieux de ses sentiments à l'égard de l'armée.

Je ne reviendrai pas sur certaines pratiques auxquelles, je le reconnais, M. Berteaux ne fut point mêlé. Je ne rechercherai même pas s'jl approuva ou non le système de basse police que le général André introduisit dans son ministère, et comme il n'y a pas persévéré lorsqu'il fut lui-même placé à la tête de l'armée, je dois admettre qu'il était de ceux qui n'hésitèrent pas à les blâmer.

lime faut rappeler cependant qu'il s'est approprié la responsabilité de certaines mesures que les socialistes arrachèrent à la faiblesse de son prédécesseur.

C'est ainsi qu'il n'a pas rétabli les mess d'officiers, institution démocratique où se confondaient, dans une louable fraternité, les officiers entre lesquels pouvaient exister certaines distinctions de fortune et de rang social le M&M, c'était de la bonne, de la vraie démocratie. On les a supprimés précisément parce qu'ils établissaient entre les officiers uTi lien de camaraderie dont se préoccupaient les antimilitaristes de la république.

D'autre part, Otn a supprimé, dans un intérêt qui n'apparaît pas clairement, le bouton qui distinguait jusqu'ici l'officier de réserve de l'officier de métier. Pourquoi ? Je l'ignore et ne veux pas rechercher ici les causes de cette assimilation assurément trop complète.

Enfin et ici c'est M. Berteaux que l'on doit mettre en cause directement on a démilitarisé dans une certaine mesure les sous-officiers en les autorisant à se déguiser en civils lorsqu'ils sont en permission n.

J'ai traité ce sujet assez longuement pour n'avoir pas à y .revenir aujourd'hui, mais o% conviendra que le ministre de la guerre qui a pris, approuvé ou continué de telles mesures était peu qualifié pour s'attribuer, aux Jardies, l'héritage militaire de Gambetta. L. DESMOULINS.

~CHOS DE PARTOUT

En avril ne te découvre pas d'un Ht.

Tel est un vieux dicton populaire qui est tout à fait d'actualité, la température, depuis quarante-huit heures, ayant jugé à propos de s'abaisser à 4 degrés au-dessus de zéro. On n'entend que ce mot « on gèle et cette sensation de froid est d'autant plus pénible que le commencement du printemps avait été plutôt doux. p

A quoi tient ce changement subit ? Les savants sont aussi perplexes que peuvent l'être e nos lecteurs les météorologistes n'y comprennent plus rien, et la prévision du temps est une science vraiment illusoire.

Le vent du nord soufne avec violence et rend la circulation dans Paris bien gênante. On espérait que les fourrures allaient rentrer au bercail, c'est-à-dire dans leur retraite camphrée, et voilà qu'il faut les revêtir de nouveau La température est comme la république, elle est totalement incohérente.

A. de Mun

<"

Nous citions récemment, parmi les colonels j qui figurent dans la dernière promotion, les noms de quelques officiers qui ont vaillamment combattu, ces dernières années, dans les campagnes d'Afrique, les colonels Halna du .Fretay, Passard, des Monstiers-MérinviIle, etc. Un de nos lecteurs nous fait justement observer que nous avons oublié le nom d'un des plus glorieux parmi tant de braves officiers, le colonel Baratier, qui vient d'être nommé colonel du 14° chasseurs à cheval, à Dôle.

Le colonel Baratier est, croyons-nous, le plus ~eune officier de son grade dans la cavalerie û a quarante-six ans à peine il est, en même temps, l'officier supérieur de l'arme qui compte les plus magnifiques états de services onze campagnes et trois citations à l'ordre. On sait que M. Baratier a longtemps et brillamment servi au Soudan, avec les spahis sénégalais, et qu'il fut l'infatigable compagnon, l'audacieux et habile lieutenant du colonel Maf- chand au cours de cette admirable épopée coloniale que fut la traversée de. l'Afrique, de l'Atlantique à la mer Rouge. C'est lui que Marchand chargea d'explorer les régions inconnues du Bar-el-GhazaI, tâche périlleuse entre toutes, que le jeune officier mena à bonne fin avec une indomptable énergie.

Ajouterons-nous que le colonel Baratier est un enfant du dernier lambeau qui nous est resté de l'Alsace et que Belfort a eu l'honneur de lui donner le jour ? 2

On a annoncé que le musée Carnavalet allait hériter du Dictionnaire des rimes dont se servait François Coppée.

II semble que le tendre poète du Passant n'avait pas besoin de recourir a cet ouvrage pour y trouver la rime rebelle ». Son inspiration était assez riche et fertile pour y suppléer. Un de nos amis, précisément, se trouvait un matin dans le cabinet du poète, rue Oudinot. Sur la table de travail, il aperçut le dictionnaire en question c'était celui de Napoléon Landais. Ses feuillets" fatigués témoignaient que son possesseur devait les parcourir assez fréquemment.

Eh quoi 1 mon cher maître, questionna le visiteur étonné, vous faites donc usage du dictionnaire des rimes ?. Je croyais qu'il n'y avait que les faiseurs de couplets qui recouraient à ce moyen!

François Coppée, dont la modestie était charmante, répliqua avec un sourire de bonhomie

Mais je ne suis moi-même qu'un faiseur de couplets, un pauvre versificateur parfois court de rimes. Alors, j'ouvre mon précieux dictionnaire et j'y trouve la rebelle qui se dérobe à mon imagination. Voila tout le secret de mon métier.

Et, riant de plus belle, le grand poète ajouta Surtout, n'allez pas dévoiler mon truc aux lecteurs. Ils croiraient peut-être qu'il suffit d'un dictionnaire de rimes pour devenir poète tt~ONME~E

LA RETRAITE AUX FLAMBEAUX

A travers une foule énorme et enthousiaste telle qu'on n'en voit qu'aux grandes fêtes populaires, la retraite militaire aux flambeaux, donnée en l'honneur des édiles belges, a parcouru hier soir son itinéraire triomphalement.

Cinq cents cavaiiers gardes municipaux, cuirassiers et dragons piaffaient dans le cortège lumineux où quinze cents fantassins de toutes armes portaient les torches de diverses couleurs feux oxydriques, flammes de bengale ou tulipes énormes du plus heureux effet.. Quatre musiques militaires celles des 89°, 103°, 28" et 46° et la fanfare du premier régiment de cuirassiers lançaient sur le parcours les accents de leurs plus belliqueux dé6)és.

Au passage, la foule acclamait chaque arme, mais, plus que les autres, les zouaves, les coloniaux, les marins et les chasseurs à pied provoquaient l'enthousiasme de la foule.

L'avenue de l'Opéra apparaissait comme une triomphale voie fantastique, où le cortège semblait flamber entre les hautes maisons illuminées, que dominait au tond l'Opéra aux lignes Samboyantes. De longtemps on n'avait vu à Paris semblable fête. Ce n'est qu'à la Madeleine et vers onze heures du soir que le brillant cortège derrière lequel se ruait. une foule en délire commença sa dislocation. Un pre- mier groupe quittait la retraite pour se diriger vers la caserne de la Pépinière. A la Concorde, les troupes de l'Ecole militaire prenaient les Champs-Elysées, pendant que, par le boulevard Saint-Germain, le reste gagnait la

Bastille.

Et comme tes musiques militaires de chaque groupe e avaient reçu l'ordre de jouer jusqu'à l'entrée à leurs ça- sernes respectives, les paisibles quartiers de la rive gauche furent tout à. coup réveillés par les vibrants ac- cents de la Retraite de Cr:'mëe et de la Brc6anponne, éclatant soudain dans le silence relatif du sommeil de Paris. Em. B.

Rencontré, hier, l'Académie des sciences. l'aimable docteur Charcot, ex-commandant du PoM~MOi;-P<M ? qui nous a déclaré que, d'après lui, l'année i91i verrait se produire ce grand fait géographique la découverte du pôle an-' tarctique, par .Scott ou Armundsen.

Et pendant que l'cners'ique explorateur fran. çais parlait avec feu du pôle, ce rêve de toute sa vie, son visage si animé prit soudain une expression mélancolique le docteur Charcot songeait, sans doute, à ce moment, que lui aussi eût atteint le pôle s'il avait disposé de moyens égaux à ceux de ses heureux rivaux.

A nropos du docteur Charcot, nous avons annoncé que la Société rovale de géographie de Londres lui avait récemment décerné sa grande médaille d'or, la plus haute récompense dont elle dispose. Ajoutons que cinq Français ont déjà partagé le même honneur ce sont, par ordre de date l'illustre commandant Francis Garnier, MM. Elisée Reclus, Grandidier, le capitaine Binger et le commandant Foureau. C'est encore sur l'emplacement de l'ancienne Galerie des Machines qu'aura lieu, cette année, le concours des animaux reproducteurs. En faisant cette concession, le conseil municipal a tenu à marquer par l'organe de son rapporteur que nos édiles, <' contrairement à ce qui a été dit, sont disposés à encourager notre élevage national toutes les fois qu'il n'y a pas d'inconvénient absolu à le faire ».

Cette preuve de bon vouloir contribuera à aplanir le différend très aigu aui s'était élevé entre les ruraux du PaJais-B'ourbon et l'Hô-

têt de Ville à propos do la construction cm îuturpalaisdes Expositions.

Dans la même séance, M. Froment-Meurice, se faisant l'interprète des vœux de la société pour l'amélioration des races dé chiens en France, a demandé au préfet de la Seine d'intervenir auprès du gouvernement pour que la terrasse des .Tuileries soit exceptionnellement accordée encore une fois à cette Société pour son exposition de 1911.

Nos chasseurs, qui se plaignent si amèrement de la diminution du gibier, n'apprendront pas sans un certain plaisir qu'un groupe de milliardaires vient de constituer un syndicat de chasse et de pêche qui englobera un territoire de plus de six cent mille hectares, où des routes seront tracées, où .l'on élèvera un club de chasse admirable qui coûtera 250,000 francs et qui sera la mieux aménagée de toutes les chasses du globe. De ci et de là s'élèveront des maisons de garde où les chasseurstrouveront une installation des plus confortables. Sur les lacs on aura des bateaux modèles pour s'adonner à la pêche et au canotage en un mot, ce sera la plus belle chasse du monde.

Mais. il y a un mais Il faudra aller dans le New-Brunswick, aux Etats-Unis, territoire connu de temps immémorial comme le paradis des chasseurs et où pullulent tous les gibiers de poil et de plume les sangliers, les cerfs et les ours surtout y abondent.

Les chasseurs français seront les bienvenus et H paraît que la cotisation sera cependant abordable a nos grands fusils..

Londres va être ces jours-ci et jusqu'à Pâques le théâtre d une manifestation peu banale et vraiment extraordinaire. On sait que c'est à cette époque que la. capitale de l'Angleterre recoït le plus de visiteurs, et à cette occasion aucun magasin ne vendra de marchandises qui n'ait été fabriquée exclusivement dans une manufacture anglaise. Depuis la plus petite boutique jusqu aux plus grands magasins, jusqu'aux boutiques les plus aristocratiques du West-End, la clientèle ne trouvera à acheter que des articles « ma~e En~a~ Il est même question de munir les taxi-cabs de fabrication anglaise d'un petit drapeau aux couleurs de l'Union Jack, qui les désignera d'une façon toute particulière au choix des passants. Cette manifestation surnommée « /1M british shopping M;ee& » est assurée d'un gros succès.

Verrons-nous jamais cela à Paris ? 2

C'est aujourd'hui mardi, à deux heures, que lad" Duff-Gordon, la célèbre créatrice des modes de Londres et de New-York, qui a fondé la maison « Lucile and C° ). et que nous avons présentée hier aux lecteurs du Gaulois, offrira à l'élite de la société élégante ses modèles de la saison 1911.

Dans un cadre 1830 tout à fait exquis d'archaïsme, les Parisiennes pourront juger avec quel soin et quel goût la grande dame anglaise présente ses créations.

C'est une véritable reine du goût, une grande artiste, égale des peintres et des statuaires les plus grands, qui sera révélée aujourd'hui, 11, rue de Penthièvre. Nul doute que les Parisiennes ne consacrent elles aussi, après les dames de Londres et de New-York, le talent de lady Dun'-Gordon.

MM. Isola nous reservent la joie d'entendre, le mois prochain, au Théâtre lyrique de la Gaîté, le grand Chaliapine et la jeune et talentueuse marqu'se de Hidalgo. On &ait que le célèbre tragédien lyrique détient, avec Caruso, le record des cachets. Il est vrai que les deux emments artistes détiennent également celui des recettes, ce qui fait largement compensation.

M rR~ERS LES L7W?ES ET LES ILLUSTRES y~M tel est le titre d'une nouvelle revue, dont l'auteur est Rip, Rip, dont les succès au théâtre ne se comptent plus, tout le monde le sait. mais ce qu'on ignorait, c'est que le spirituel revuiste était, en même temps, un dessinateur rude, plein d'humour et d'originalité. Il vient de publier un délicieux album Dans le ;T<M. Vous le voyez, c'est une suite, et Rip a choisi comme collaborateur un jeune artiste de talent, M. Max Aghion, qui, par son dessin shématique aux teintes atténuées, rappelle les meilleurs maîtres japonais.

C'est un régal pour les yeux et pour l'esprit. Enfin, c'est M. Pierre Wolff, l'auteur applaudi

d'autres marionnettes, qui a spirituellement

préface Da?M ~e Tas.

-A

C'est à Cambo, cher à M. Edmond Rostand, que se déroulent quelques-uns des plus émou- vants chapitres du .RoMM;M du malade, dont on parle tant en ce moment. Cette belle œuvre que M. Louis de Robert nous donne après un silence de dix années, le poète de CAa~/ec~?' l'a vue éclore et vivre pour ainsi dire et il a été le premier à prédire à son auteur le succès qu'elle obtient.

NOUVELLES A LA MAIN

Au Concours hippique `

Guibola.rd, qui est très grand, ya prendra part à une course.

Pas besoin de consulter le programme, dit quelqu'un, vous allez voir les épreuves du sot en hauteur.

Au Palais

Savez-vous, mon cher confrère, comment on appelle la neuvième chambre ?

.?

La boîte à Sursis.

"$ t

NOTE5 SOCIALES A moi, il me plaît beaucoup, ce petit pri- maire. Le journal religieux où son aventure est racontée se moque de lui assez vivement, mais à moi il me plaît beaucoup.

C'est un rédacteur du Socialiste a?'~e?MMM. Son nom importe peu. Il a eu une polémique avec M. l'abbé Maîtrehut, curé de la paroisse de Château-Regnault. Au cours de cette polémique, qui fut du reste relativement courtoise, M. le socialiste ardennais trouva l'argument. suivant, que peut-être vous n'auriez pas trouvé, ni moi non plus, j'en fais l'aveu « Nous ne répondrons pas du tac au tac mais puisque M. Maîtrehut parle de son enseignement, il me sera permis de reprocher à l'Eglise d'avoir /a~ boire la ciguë à Soe?'a<e. »

Il se trouvera certainement des gens pour rire gorge déployée de l'assertion du socialiste ardennais et pour s'en faire ce que nos pères appelaient une pinte de bon sang soit mais moi, je suis touché. Savez-vous bien ce que prouve cette assertion, ce qu'elle me révèle sur la mentalité de M. le socialiste ardennais ? Elle nous indique tout simplement que M. le socialiste ardennais croit que l'Eglise catholique existe de toute éternité. Sa conception générale de l'Histoire (il a été élevé par un instituteur qui, comme tous les instituteurs, ne lui a rien enseigné du tout, si ce n'est Jules Ferry et Paul Bert), sa conception générale de l'Histoire est celle-ci depuis le commencement du

monde deux choses, "TEgIise catholique'ét la Libre pensée toutes les guerres, tous les crimes, tous les assassinats, judiciaires et autres, toutes les infamies matérielles et morales, tout le sang répandu sont le fait de l'Eglise toutes les vertus et tous les progrès accomplis sont du côté de la Libre pensée et il n'y a pas autre chose dans le monde. w-

C~tte philosophie de ~'Histoire eût étonné Herder et peut-être Vico. Elle est un peu sim' pliste, je le reconnais elle n'est pas multilatérale, elle est bilatérale d'une façon un peu outrée tout ce que vous voudrez. Mais encore ce noble jeune homme croit l'Eglise chrétienne éternelle et cela me charme il croit qu'elle date de la création, et il ne se peut, de ce fait, que sa haine ne soit pas mêlée de respect. Il croit sans aucun doute qu'Adam était le premier libre penseur et que le serpent était le ~premier ecclésiastique. Impiété, soit mais idée de l'éternité de l'Eglise qui a sa belle grandeur naïve. Anitus et Mélitus, évêques d'Athènes quatre cents ans avant' Jésus-Christ, c'est 'une bjelle imagination. H ne faut .pas dire « déjà 1 comme dans l'opérette il faut dire Cet homme a le sens de l'éternité. C'est un sens qui n'est pas du tout donné au~ premier venu.

Un Désabusé

F/~C-~M Pc/M DÉCORATIONS FRANÇAISES

Une Expositïon rétrospective

de ta Lésion d'honneur

Ainsi que l'annonçait un récent écho du Gan~ots, une exposition rétrospective de la Légion d'honneur et des décorations françaises s'ouvrira, des le prochain mois de mai, au musée des Arts décoratifs, sous le patronage du général Florentin, grand-chancelier. Les organisateurs se nomment: MM. Léon Bonnat, François Carnot, Raymond Kcechlin, Olivier Sainsère, L.. Metman, J. Durieux, D. Peuiliâtre et M. Bucquet. C'est assez dire que cette fête des ordres nationaux sera une joie esthétique en même temps qu'un régal pour ceux que passionne la glorieuse histoire de la bravoure française.

Certes, la Légion d'honneur dominera l'exposition. Et qui pourrait s'en offenser? La Légion d'honneur a si profondément pénétré la France moderne qu'elle en est devenue, si l'on peut dire, un élément constitutionnel. Six gouvernements différents, opposés, se sont succédé, et la Légion d'honneur a survécu à tous les régimes disparus, de même qu'elle survivra à l'actuel régime. Un Français peut concevoir l'histoire l'y oblige une France royale, impériale, républicaine; je le défie de se représenter une France dénuée de la Légion d'honneur. N'avais-je point raison d'écrire que l'Ordre des Ordres tient profondément à la constitution intime, essentielle, de notre pays?

Mais pour glorieuse et fondamentale qu'elle' soit, la Légion d'honneur ne doit pas nous faire oublier que d'autres décorations l'ont précédée. L'exposition de mai nous montrera les insignes de Saint-Michel pour. le courant de l'existence, l'image du saint pendant à une chaînette d'or, et dans les circonstances solennelles un collier précieux .'< faict à coquilles lacées l'une avec l'autre d'un doubie las, assises sur chaînettes ou mailles d'or, au milieu duquel sur un roc aura l'image de Monsieur Saint Michel qui reviendra pendan} sur la poitrine '). Les quatre-vingt-douze statuts accordèrent cette distinction a trente-six, chevaliers de haute noblesse; mais Henri I! la prodigua d'une manière si extraordinaire qu'elle tomba dans une déconsidération profonde, qui lui valut le surnom de « Collier à toutes bêtes Louis XIV dut réorganiser l'Ordre. La Révolution l'abolit, Louis XVIII le restaura, Louis-Philippe le laissa tomber dans l'oubli, et c'est à peine si quelques vieillards du temps présent se rappellent le ruban noir qui distinguait les chevaliers de Saint-Michel, et la devise Zmmens! ~remor OcearH.

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Nous reverrons aussi la croix d'or à huit pointes, pommetée, émaillée de blanc, cantonnée de quatre fleurs de lys d'or et rehaussée d'une colombe brodée que les dignitaires du Saint-Esprit suspendaient à la soie d'un sautoir bleu clair. Henri III créa cet ordre en mémoire du saint jour de Pentecôte, qui l'avait fait roi de Pologne en 1573 et roi de France un an plus tard. Le troisième nls de Catherine de Médicis voulait toujours fortifier et maintenir davantage la foi et religion catholique, pareillement aussi décorer et honorer de plus en plus l'ordre et état de no- blesse La croix du Saint-Esprit, réservée aux seuls catholiques, fut délivrée à toute une hiérarchie de grands-o~tci'ers, commandeurs, o~tcfers et c~efciters, où l'on trouve peut-être le modèle dont s'inspirera le fondateur de la Légion d'honneur au début du siècle dernier. C'est encore Louis-Philippe qui fit mourir l'Ordre au ru- ban bleu, à la devise Duce et cuspt'ce.

Entre la croix du Saint-Esprit et celle de l'Ordre royal et militaire de Saint-Louis, vous percevrez une ressemblance frappante de même que la décoration de Henri celle que Louis X!V créa pour récompenser &ss officiers de terre et de mer, est une croix d'or à huit pointes, anglées de quatre lis d'or; au centre, un me-'daillon du pieux roi saint Louis, cerclé des mots LttdoMcus mcgnm tns(!'ta:<; au revers, une épée flamboyante en pal passée dans une couronne de lauriers et la devise BeHtc~B f:r<u<fs prœ!n:ttm. Le ruban rouge feu vous fera penser à la Légion d'honneur, ainsi que les ~rois classes grand'croix, commandeurs, chevaliers et les pensions, qui variaient entre 300 et 6,000 livres. Au musée des Arts décoratifs, il nous sera également donné d'examiner l'insigne d'un Ordre peu connu, malgré son ancienneté et la haute signification de son origine. La croix d'or émaillée de blanc, qui portait'au centre un médaillon représentant la conversion de saint Hubert, le cor de chasse qui entoure l'efBgie, le ruban ponceau liséré de vert, les armes de Bar au revers, la légende Ordo noMHs sanctf Hubert:, ne sont pas familiers à nos gênêrafions. Qui sait encore que l'Ordre de Saint-Hubert de la Lorraine ef du Barrois, encore nommé Ordre du Lévrier et Ordre de la Fidélité, fut fondé le 14 mai 1416 par quarante-sept gentilshommes du Barrois, qui avaient décidé de s'unir pour une durée de cinq années dans un but de concorde et de paix? Le cardinal Louis de Bar, leur souverain, approuva cette heureuse conception et la première devise Tout un. .L'Ordre ne mourut pas après le premier « lustre il se développa, exigeant toutefois de ses adeptes trente-deux quartiers. Louis XIV et ses successeurs l'investirent de privilèges; la Révolution lui porta un coup, et, chose étrange, Louis XVIII, qui l'avait d'abord restitué, le supprima définitivement quelques semaines avant sa propre Hn.

'X

Je m'aperçois que cette chronique s'achève sans que ;e vous aie conduits aux vitrines qui recevront les piques, sabres, fusils et baguettes d'honneur décernés par la Convention, le Directoire et le Consulat aux 1,854 soldats des guerres révolutionnaires. Ceux qui obtinrent cette récompense formèrent plus tard !e premier noyaux 1 de la Légion d'honneur, de ses quinze cohortes à l'effec- ,I tif de 350 légionnaires, 30 officiers, 20 commandeurs, et 7 grands-officiers chacune, pourvus de traitements qui s'élevaient de 250 à 5,000 francs. L'intention du fonda- teur était d'instituer une noNesse républicaine, ce qui ne laisse pas de jurer énergiquement son projet dévia le Premier Consul n'a réussi qu'à enfanter la première, la plus enviée de toutes les décorations mendiâtes. Nous contemplerons bientôt cette étoife qui britta sur tous les champs de bataille de l'Europe, la « Grande Aigte )' d'or portée par les hauts dignitaires et la « Petite Aigle t) d'argent qui décora la poitrine des simples légionnaires, et aussi la « Grande Décoration ou GrandCordon )' que Napoléon réservait à soixante de ses sujets. Tout près s'étalera le ruban jaune d'or au iiséré b)eu portant la Couronne de fer, décoration instituée par Napoléon, roi d'Italie, et annexée aujourd'hui à ta dynastie des Habsbourg. Un peu plus loin seintittera un eottier des Trois-Toisons d'Or, ordre que l'Empereur des Français créa à Sehœnbrûnn et qu'il n'eut jamais l'occasion de conférer.

Cette reyue rapide ne peut donner qu'une faible idée de l'exposition prochaine je n'ai pas dit un mot, par exemple, des pièces rares qui s'y vont donner rendezvous, brevets, lettres d'avis, tableaux, dessins, gravures, costumes. Et que d'émotions s'élèveront à l'aspect d'une êtoHe d'argent ou d'or, bousculée par la mitraille sur l'uniforme d'un héros) L'épopée du premier Empire, ta conquête de l'Algérie, la Crimée, Solférino, toutes les victoires voleront intangibles et êternettes dans les salles du musée prodigieux. Toutes les victoires, dis-je, car l'ombre de Condé et de Turenne, la gloire de Luxembourg et de Villars, la vailiance de Duquesne et de Tourvitte, la science de Maurice de Saxe, errent déjà fraternellement avec le spectre de la asdingote grise à l'entrée de ce tempte voué à t'héroïsme français.

Tout-P~rtt)

Un Domino

Le Mîrage

de

!~rb!trage

PAR M. MICHELS

La négation catégorique opposée jeudi dernier, du haut de la tribune du Reichstag, par M. de Bethmann-Hollweg, chancelier de l'empire d'Allemagne, aux projets d'arbitrage universel et sans restriction développés, le 13 mars dernier, par sir Edward Grey, à la Chambre des communes, a été pour les pacifistes anglais' la douche glacée qui rappelle au sentiment de la réalité les cerveaux en délire.

Pour thème de ce discours historique du 13 mars, le chef du Foreign-Ofnce avait pris deux déclarations du président des Etats-TJnis qui, a. l'époque où elles ont été faites, avaient passé totalement inaperçues. Répondant à une adresse d'une <' Société de l'arbitrage et de la paix )', M. Taft avait, le 22 mars 1910, prononcé les paroles suivantes

« Personnellement, je ne vois pas de raisons pour lesquelles les questions d'honneur national ne seraient pas soumises à un tribunal arbitral, aussi bien que les questions de propriété pnvée ou nationale. Je ne sais pas pourquoi les questions d'honneur ne seraient pas soumises à des tribunaux composés d'hommes d'honneur qui comprennent les questions d'honneur national, et pourquoi les décisions de ces tribunaux ne seraient pas aussi valables dans ces questions que dans les autres différends qui peuvent s'élever entre les nations. »

Quelques mois plus tard, le 18 décembre dernier, M. Taft s'exprimait à peu près dans les mêmes term.es à un. banquet de la Société américaine pour le règlement par voie judiciaire des différends internationaux

'p

En tirant de l'oubli ces paroles, dont le texte mtégral n'a pas jusqu'ici, croyons-nous, été publié en France en déclarant que si le gouvernement américain faisait au gouvernement anglais des propositions dans le sens indiqué par M. Taft, ces propositions seraient accueillies avec joie, sir Edward Grey avait touché une des cordes les plus sensibles des sujets de Sa Majesté George V, qui, quel que soit le parti auquel ils appartiennent, qu'ils soient radicaux, conservateurs ou socialistes, considèrent une union étroite avec les Etats-Unis comme une condition de salut pour l'Angleterre il avait rassuré ceux qui voyaient dans le projet de traité commercial entre les Etats-Unis et le Canada le prélude de l'annexion de ce Dominion par la grande république il avait rempli d'espoir les pacifistes, dont les idées ont étonnamment progressé dans le Royaume-Uni sous le gouvernement libéral. Approuvé par les conservateurs, M. Balfour en tête, frénétiquement applaudi par toute la majorité ministérielle, son discours avait eu un succès prodigieux. II avait excité un indescriptible enthousiasme parmi les diverses sectes reha-ieuses, si nombreuses sur le sol de la croyante Angleterre. Sur l'heure, elles étaient unanimement parties en guerre contre la guerre. Et déjà les fidèles, dans les temples, remer-! ciaient à genoux le Très Haut d'avoir enfin fait luire sur le monde l'aurore de la paix universelle.

Les pacifistes anglais, dont un des traits caractéristiques est de toujours prêter à l'empire le plus militariste du monde les intentions les plus pacifiques, ont été grandement étonnés d entendre M. de Bethmann-Hollweg déclarer pu il considérait tous les projets ayant pour but le désarmement et la paix universelle comme impossibles et impraticables. La brutale franchise avec laquelle, reprenant la terrible formule du chancelier de fer: « La force prime le -droit il a dit Le faible est la proie du plus fort », les a non seulement déçus, mais scandalisés. Sa réponse à sir Edward'Grey, en un mot, a mis à néant à peu près toutes leurs espérances. Elle n'a pas produit un moindre effet aux Etats-Unis qu'en Angleterre, et il semble aujourd'hui douteux qu'un projet de traité d'arbitrage sans restriction .entre les deux pays puisse obt&nir dans le Sénat de Washington les deux tiers des voix exigées par la Constitution pour la ratification des traités. Un tel projet aura dans tous les cas pour adversaires les Américains d'origine allemande, qui sont très puissants et qui en pareille matière prennent invariablement le mot d'ordre à Berlin les Irlandais si'd'ici là ils ne sont pas en possession du Home Ruie enfin tous les citoyens de la grande république, qui redoutent de voir un traité d'arbitrage se transformer en traité d'alliance et qui ne veulent d'alliance à aucun prix, 'ni avec l'Angleterre ni avec aucune autre puissance.

Mais mettons les choses au mieux. Admettons que le traité d'arbitrage entre l'Angleterre et les Etats-Unis, lequel doit servir de modèle et de base à tous les autres, ait été ratifié par lea Parlements des deux pays. Allons plus loin. Supposons que l'exemple de l'Angleterre et des Etats-Unis ait été suivi par les autres grandes puissances et qu'elles aient toutes conclu entre elles des traités semblables. Les rêves des pacifistes deviendront-ils pour cela des réalités précises ? Faut-il en croire M. Jaurès et sir Edward Grey quand à l'envi et presque dans les mêmes termes ils affirment que l'arbitrage est le moyen infaillible de. supprimer la guerre, de mettre obstacle à l'augmentation indéfinie dea armements et d'obtenir une diminution réelle des charges et des dépenses militaires et navales ? L'arbitrage, en un mot, a-t-il là vertu qu'on lui prête ? Est-il bon pour prévenir d'autres guerres que celles qui ne sont pas en danger d'éclater ?

Un journal radical de Londres, celui que sir Henry Campbell Bannermann choisit en '1907, quand il était premier ministre, pour lancer son fameux manifeste en faveur de la délimitation des armements, la A~a~OH, tout en louant très fort le projet conçu par M. Taft et par sir Edward Grey, faisait dernièrement une observation que les pacifistes pourraient utilement méditer. Il remarquait que dans les cas les plus graves, l'arbitrage paraît impossible et que le tribunal arbitral auquel eussent été soumis les conflits qui ont donné lieu aux guerres et aux menaces les plus récentes auraient été fort embarrassé pour les juger. Les affaires de Hull et de Casablanca, quoiqu'elles aient pu facilement être classées parmi les affaires d'honneur, se prêtaient très bien l'expérience l'a prouvé à l'arbitrage. Mais en vertu de quels principes de droit international un tribunal arbitral aurait-il pu, par exemple, régler la dispute entre les Etats-Unis et l'Espagne à propos de Cuba ? L'explosion du Ma~ne n'a pas été la vraie cause de la guerre. La vraie question que le tribunal arbitral aurait eue à juger était celle de savoir si le gouvernement des Etats-Unis avait le droit d'intervenir à Cuba sous le prétexte que la république des Etats-Unis a r~çu du ciel la mission d'assurer à sa manière le bonheur des populations dans les deux Amériques. Quelle .eût pu être la décision du tribunal de La Haye dans la querelle entre le Transvaal et l'Angleterre quand l'Angleterre, pour justifier une guerre depuis longtemps résolue, s'avisa de vouloir faire donner sur l'heure le droit de suffrage aux <' outlanders ? Et dans le conflit entre la Russie et le Japon, au sujet de leurs droits en Mandchourie et en Corée, qu'aurait pu dire le tribunal de La Haye, sinon que personne n'&-


vait de droits dans ces Ueux pays: à l'exception de l'empereu? de Chine et de l'empereur de Corée ? Un tribunal arbitral aurait-il été compétent pour se prononcer sur la question de l'occupation de l'Egypte par l'Angleterre ou pour décider si les intérêts de l'Angleterre aux Indes "et'dans Te' golfe Persique lui donnaient le droit de réclamer l'internationalisation du chemin de fer de Bagdad à Koweit ?

C'est à propos des nations appelées par lord Salisbury « les nations mourantes que les ambitions des grandes puissances le plus souvent se heurtent. Le tribunal arbitral aupa-t-il qualité pour déterminer le degré d'anarchie ou d'incapacité qui justifiera l'intervention des peuples plus forts dans les affaires des peuples plus faibles ?

Et si les questions les plus dangereuses pour la paix du monde ne peuvent être réglées par t'arbitrage, comment 'l'arbitrage pourrait-il supprimer la guerre et permettre aux puissances de réduire leurs dépenses militaires et nayales ?

L'arbitrage séduit parce qu'il semble être 'l'application toute naturelle aux différends Ïnternationaux des règles de procédure en usage dans les différends entre particuliers. Depuis yiagt ans, tous les apôtres du pacifisme le reieommandent comme la seule solution possible du problème de la paix et de la guerre. Personne au surplus ne conteste que les traités d'arbitrage ne soient une preuve précieuse du bon vouloir des nations qui les signent et que l'arbitrage ne puisse être. utile pour le règlement des questions d'ordre secondaire et susceptibles de recevoir une solution juridique. Mais tant qu'on n'aura iM.s réalisé l'irréalisable <utopie d'établir un tribunal international capable de se prononcer en toute indépendance sur les questions de droit et de fait en même temps que sur la légitimité des ambitions des grandes puissances et de tenir la balance égale entre les aspirations des faibles et les intérêts des forts !tant qu'on n'aura pas créé une autorité t~M~y~~e ayant à sa. disposition une armée et une flotte assez puissante pour empêcher les nations de recourir à la violence, pour les contrainare à porter leurs différends devant le tribunal arbitral et pour assurer l'exécution de ses jugements, l'arbitrage ne sera qu'un décevant mirage. Il n'empêchera pas la guerre. Il n'empêchera pas le plus faible de devenir la proie du plus fort.

La campagne ouverte par sir Edward Grey même si elle aboutit à un traité d'arbitrage isans restriction entre les Etats-Unis et la Grande-Pretagne ne changera rien au fond des choses. Il se pourrait même que son résultat le plus clair fût finalement d'énerver en Angleterre et ailleurs le sentiment patriotique, d'encourager les peuples a ralentir leurs préparatifs militaires, détour faire croire que le droit peut suffire à les protéger, enfin que la politique du moindre effort peut être efficacement opposée à la politique de l'épée aiguisée et de la poudre sèche.

F"~ e <f~9~ ~<SP .€M9)'C

JL~<? ~~m~& Mc~ t~? MM/ <~c~

Sous c~ titre, le C7?<m< des SoM~ce~, le jeune comte Pierre d'Ai'cangues fera paraître, dans quelques jours, un recueil de poésies, d'un charme pénétrant et d'une exquise sensibilité. II nous est fort agréable d'en extraire la pièce suivante

Je suis sorti du sol comme une fleur sauvage, Du sol du pays basque à la lumière d'or;

Et loin ou près, toujours, aux yeux j'ai son image, Et mon cœur n'est qu'un vaste et mouvant paysage Qui garde ma tristesse ainsi que dans un port Les vallons parfumes, )es landes, les bruyères, Les grands chênes, surtout, aux bras tordus, le soir, L'automne toujours roux et tendre, les fougères, Les champs jaunes d'ajoncs dont les senteurs amères Mêlent au vent d'Espagne une odeur de terroir. !e les ai tous en moi comme un refrain qui chante 1 tout mon pays natal a l'arôme de miel:

te suis sort! du sol comme une fleur vivante Et je dresse au grand air mon cœur comme une plantp Vers le vent, vers le jour, vers l'azur, vers le ciel' l t'aime les nuits d'~tê, quand la grève s'argente! J'aime les jours trop chauds où la brise est en fleur, Ou l'air est saturé d'odeurs, où l'âme chante! 1 te suis sorti du sol comme une fleur grimpante Et m'attache à mon rêve ainsi qu'a mon tuteur n'est pas de pays plus cher à tout mon être; Rien ne vaut la couleur du toit de ma maison Quelque petit qu'il soit, rien ne vaut son bien-être, Et quand je veux rêver j'entr'ouvre ma fenêtre, Et le clair de lune entre en gerbes, a foison f I! n'est pas pour mon cœur de strophe poétique Plus douce que le bruit qui chante à mon .foyer Je suis sorti du sol comme une Heur rustique Et je ne connais rien qui vaille la musique

Du chant de l'Angélus, que sonne mon clocher! l Pierre d'ARCAKGUES.

AUX PREVpï~MTS

'Avant de s'assurer sur la vie ou de contracter une rente viagère, il est sage d'examiner avec soin les garanties offertes par la Compagnie à laquelle on désire s'adresser. Ce qu'il importe avant tout de considérer, c'est le chiffre des réserves libres, seul critérium de la solidité d'une Compagnie.

De toutes les Compagnies d'assurances sur la vie, la Nationale-Vie (entreprise privée assujettie au contrôle de l'Etat), fondée en 1830, est, sous ce rapport, la plus favorisée. Ses réserves libres, en effet, égalent presque 75 0/0 des réserves libres de toutes les autres Compagnies françaises d'assurances sur. la vie réunies. Envoi gratuit de tarifs et renseignements. S'adresser à Paris, au siège social, 2, rue Pil!et-WiII, ou aux bureaux de quartier et chez les agents généraux en province.

celles pM de mots LA JOURNEE

Chant &re He.s dspu~c~ matin et soir.

S~nat à 3 heures.

?tMH<M< ca<ho~u'c a. 6 heures 1/4, M. Constant JMane T'Mdor Mené et EHsa&e<h.

Courses d M~'soM~-La~t~c à 3 heures. 'A PARIS

Longue conférence, hier soir, au ministère 'de l'intérieur, entre MM. Monis, Cruppi, Delcassé., Berteaux, CaiUaux et Jules Cambon, ambassadeur de France à Berlin.

Une jeune fille de vingt et un ans, Madeleine M. lectrice dans une famiUc de t'avenue du .Trône, s'est jetée hier matin par la fenêtre du cinquième étage la mort fut instantanée. On ignore la cause de cet acte de désespoir.

L'analyse des taches suspectes relevées sur la blouse du jardinier HerbiUon, arrêté comme complice de l'assassinat de Mme Bataille, a établi qu'il s'agit bien de gout-tcs de sang qui paraissent avoir été jetées sur l'étoffé.

Mme C. femme d'un industriel parisien, s tiré trois coups de revolver sur une vendeuse d'un magasin de nouveautés de la place Clichy, qu'ellp accuse d'avoir séduit son mari. Le revolver était chargé à blanc.

DANS LES DEPARTEMENTS

M. Paul Dcroulede a dépose, hier, aux Jartties, mie gerbe d'œiHets rouges avec un ruban portant cette Inscription « A Gambetta, Quand Même Paul Déroutcde et Marcel Habert. Le congres de la Fédération socialiste unifiée de la Loire décide la continuation de son effort sur te terrain municipal et législatif.

La Bourse du travail de Dijon refuse la participation des ouvriers a ta coramission des retraites ouvrières, « regrettant de ne pouvoir s'y intéresser !). D'autre part, le conseil municipa) socialiste de Beauvais-en-Cambrcsis oppose le même refus, la loi 6tant imparfaite et inacceptable o, Tentative de dérailtement sur la ligne de Gisors à Pont-de-1'Arche, près de Provemont, un timon de machine agricole avait été placé en travers de la voie. Un train venant de Gisors a heurté l'obstacle et l'a rejeté après un parcours d'une cinquantaine de mctr-es.

Les terrassiers travaillant a ta construction da ta tignc de chemin de fer Saintes-Saujon déclarent la grève.

Six cents viticulteurs des Deux-Charentes se réunissent ù Saintes et demandent des moyens pour empocher )a fraude sur l'origine du produit et sur la sincérité de l'appellation de cognac. M. Cledes, négociant & Mont-de-Marsan, avait fait de mauvaises affaires et devait être ex~<t!aé de son domicile. H met le feu à sa maison en

Micheh

allumant sept foyers d'inBendie Bt~esnidde ensuite. On [retrouve ses restes carbonisés au muieu des décombres, près des canons tordus d'un fusit de chasse. Crime odieux, à NeuvilIe-sur-Seine (Âtibe), dans !a maison où habitait seule Mme veuve Pouard, soixante-dix-huit, ans. Elle est attaquée dans son lit par un misérable qui l'étrangle & 'l'aide d'un drap, lui fracasse ie er~ne et 1~ mutile odieusement.

MONDANITÉS LES COURS

Le Duc Georges !I de Saxe-Meiningen et Tliidburghausen a célèbre dimanche 2 avril le 85" anniversaire de sa naissance.

Le Duc Georges tl, qui a succède à son père, !e Duc Bernard, le 20 septembre 1866, a Énormément contribué au développement de son pays dans tous les domaines de ta vie publique, y compris celui des arts. L'ensemble de son théâtre Ne la Cour, les « Meininger M, a acquis, sous sa direction personnelle, une réputation universelle et a complètement réformé le théâtre allemand. Le Os aîné du Due Georges 11, !e Pnnce héritier Bernard, a épousé !a Princesse Charlotte de Prusse, sœur de l'Empereur Guillaume

MS AMBASSADES

Le ministre des affaires étrangères et Mme Cruppi ont donné Mer, au quai d'Orsay, leur premier grand dmer en l'honneur du corps diplomatique accrédité à Parjs. La table comptait une centaine de couverts. .Voici le menu:

PrintanKT Colbert Crème HcrmuM Ramsquins au parmesan Cassolettes LucuHus Truites de l'Adour mousseline Jambon-s de .Prague foreatiere –'Gelinottes de i'Oura.! Souvaroff Selles d'agneau Sevign6 Granités a la cerise Spoom a.u kirsch ChaPons de Bresse truffes rôtis Dames de Caen Mimosa baiade Cœurs d'a-rti'chaut à la Barigoule Pointes d asperges au velouté Maz~rine de pèches a l'armagnac Giace Ariane Dessert.

M. Athos Romanes, ministre de Grèce, qui. se trouvait, depuis un mois à Athènes en vertu d'un congé, est retttré à Paris et a repris la direction de la légation. DA~V-S LE MONDE

–.Soirée musicale très brillante et .intéressante, dimanche soir, chez .le due de. Massa. L'orchestre de Opéra, sous la direction de M. Paul Vida), a exécute plusieurs oeuvres symphoniques du maître de maison. Au programme:

OuvertuTs dûs ~mouM d'~M; {opérette), par .l'orchestre. L'/Miement (Lamartine), par M. Duclos. 2' 'Petite fantaisje pour deux bassons, par MM. LeteiMer. La Atfti de f)<'cem&re (Musset), par Mme Rosé Caron et M. Duclos. Valse de concert (violon), par M. Firmin Touche. Les Savons (X.).. L'~rondeHe (uûte et harpe.), par MM. Gaubert et FMnek. La iVMtt d'Octoore (Musset), par Mme Rosé Car&n et M. Duclos. Dans ~assistance

Duc et duchesse d'Albufera, prince et princesse de PoggLO-Suasa, comte et comtesse de Pjmoûan, marquis et ma.rqmse HiHerm de Boisissandeau, baron et ba'ronne G. de Boutray, baron et baronne A. de Briment, comte et comtesse de Casteja, vdcomte et vicomtesse de SamtLéon, comte et comtesse de Bourqueney, général et marquise d'Espeuilles, comte, eomte&se et MUe de Saussine, baron et baronne A. de Granoey, comte et comtesse Meun)e!- du Houssoy, comte et comtesse de Sinety, marquis de Laborde, marquis de Nédonchel, M. de Monbrison, baron de Ravtgnan, comte E. de Gabriac, comte Le Marois. baron de Cantalause. baron de Flaghac, vicomte de Sigalas, M. Le Roux, etc.

La matinée littéraire de Mme Charles de Pomairo)s, samedi dernier, a été signalée par la lecture de vers trop rarement présentés au public, des sonnets de M. Paui Musurus, dignes des pius sonores productions du Parnasse; récités par M. Gauby, ces rythmes impeccables ont donné tout ieur effet. On a entendu les poésies de MM. Noël Nouet et Lucien Pâté, admirablement interprétées par Mite Odette de Fehi. Les vers de M))e Héiene Vacareseo, A mon pays. ont été rendus, avec )a force soupie qu'ils contiennent, par l'organe de Mme Marguerite Jules Martin, laquelie a montré toute la variété de son talent en présentant les tableaux asiatiques de M. Alfred Droin et les rêveries à la Watteau de M. Edmond Cottinet.

Mile Gladys Maxhence a ému l'auditoire par la récitation des vers de Théophile Gautier, hommage rendu au grand homme devant sa Bile Judith Gautier, digne par son talent de grande artiste de son glorieux père. Très applaudis les vers de la comtesse de Magalon, Théodore Maurer, Marie-Louise Vignon.

Reconnu dans l'assistance

Comtesse Albert de Mun, Mme Chenu, Mlle Heien.e Vacaresco, comtesse Pierre d'Harcourt, Mme Berge, comtesse d'AndIau, Mme Judith Gautier, Mine Jayr, Mme de Lacoste, marquise Scribot de Bons, Mme WiencrNewton, comtesse et MUe Multcdo, vicomtesse du Peloux, MM. Paul Musurus, Lucien Pâte, M. et Mme Clïar'les-Sabastien Le Conte, MM. EdoM.o.t'd Schurc, Alfred Dromi, Altorgc, Francis 'Caitlard, vicomte et vicomtesse de Faramond, comte.de Magaion, M. et Mme'Piem'c de Boucitaud. comte et comtesse René de .Matharel, comte Affre de Samt-Romme,,comtc de Boia-Hcbert, M. Léger, eto.,e'tc.

Au dernier mardi de Mme André Bienaymé, une heure de poésie, au cours de laquelie on a entendu des poèmes de MM. Chartes de Pomairots, Pierre de Bouchaud, de ia baronne Pauqueux, de ia comtesse de Bailtehaehe, du capitaine Mougenot, de MM. Francis Gaillard, Lionel Nastorg, André Deiacour, Jules Supervieiie, ainsi que du maître de maison, dont Mlle G)adys Maxhence a fait apptaudir plusieurs pièces du prochain-volume L~me ~ranpa:'sc.

Un peu de musique a agréablement coupé les auditions poétiques le compositeur M. Gaston Lemaire a donné ia primeur d'une exquise mélodie, spécialement écrite sur un sonnet de M. André Bienaymé; grand succès ennn pour M. du Sautoy et l'excellent artiste Emiie Deniau, toujours si goûté.

Reconnu

Marquise de VareilIcs-Sommieres, comtesse de Rode)lec, duchesse de BeMunc, comtesse de Villarson, M. et Mme Ch. de Pomajrols, Mme Lintz. Mme do Saint-Genis, Mme H. de La ThJMnnierc, Mme de Saunier, Mme Tassa.rd, Mme ot Mttc Razsovi.ch, baron et baronne Fauqueux, comtes'ae de La Jonquiùrcs, vicomtcstse de Lastic-Saint-Jal, Mme A. de fayer, Mme de So'Ueres, Mme et MUe Speranza-SaiHard, Mme Mougenot, comte et comtesse de Btuitehache, vicomte et vicomtesse Vigni.al, Mme CarI-Dupont, Mme A. de Kcrviler, Mme de La Monardierc, MUe CniDcrd, capitaine et Mme Deniau, M. Rozet. comte de Naurois, gênerai Cha.umont, baron d'Annat, MM. Gaston Lemaire. do Bouchaud, de Hansy, Bedel du Tertre, du Bos do Saint-Leu, etc.

Très brillante matinée, )undi, et très éiêgant dîner, }eudi, chez Mtne Bertout de SoUeres, femme de notre distingué confrëre.

A la première de ces réunions, on a applaudi le compositeur Gaston Selz et Mme Se)z, le compositeur René Esclavy, interprété par. M!!e Gelhausen et M)!e Luccionni, Mils Sterne et M. Riehet.. A la seconde, donnée à l'occasion des seize ans de M. Raymond de Soiieres, nombreuse assistance. parmi les convives comtesse Bruyère, M. et Mme de PIazaola, M. et Mme de Montferrand, M. et Mme.. Gaston Seiz. M. et Mme Bernain, etc. Apres le dîner, on a applaudi )a belle voix de Mlle Marthe Carton, Mme Caston Selz, le comte Bruyère dans ses œuvres et ia maîtresse de ia maison dans les charmantes poésies dont elle est l'auteur.

La matinée musicale donnée la semaine dernière chez Mme P. de Waiily, à Abb&viIIe, a été un triomphe pour le maître Raoul Pugno. Son interprétation du PreMe, Chora! et F:tgce, de C. Franck, a soulevé l'enthou~siasme de l'assistance.

Parmi les invités

Compassés d.e Saveusc, do P&s. van Robais, de Richouftz, vicomtesse de Lorg~L Mme Hely d'Oise), baronne de.s Lyon.s. marquis de Rambures, comtes d'Applajncourt, A. de LouveiMOurt, L. de Clermont-Tonnerre, eLe., et< DA~VS LES CERCLES

Scrutin de ballottage, hier, au Cercle de la rue Royale. Ont été admis à titre de membres permanents M. André d'Eichthal, présenté par M. Henri Hottinguer et ie comte Paul de Pourtalès; M. Ernest Gouin, présenté par le colonel Nitot et M. Paul Le Roux M. Saturnine Y. Unzue, présenté par M. Maurice Lariviere et, le baron de Cantalause; M. WMtcomb, présenté par le baron de Waldner et le colonel Nitot à titre de membre temporaire M. Miguel A. Martinez de Hoz, présenté par ie baron de Cantalause et M. Maurice .Lariviere. Le concert donne jeudi en matinée au cercie de l'Union Artistique et auquel environ près de quatre cents personnes ont pris part a eu son succès habitue), sous la direction de M. CheviHard. · Remarqué dans la nombreuse assistance

Duchesse d'Auerstœdt. marquise de Nettaacôurt-Vau-' becourt, comtesse de Douvitle-MoJHef&u. comtesse de Barbentana, vicomtesse de ChateHus, Mme de Saint.Quontm..Mme Soulan.ge-Bodin. comtesse d'A-rlincourt, Mnie et M~e Petit-Delchet, baronne Mcrim. t'afronne Fauqueux. Mme Maneuvrier. Mme et Mt)e Gabriel Fermier, baronne da Dortodot. Mme Pau) de Royer, Mme Chr.istian Labouret. Mme Le Provost de Launay. Mme Andr~ Fijan. marquise de Saint-Lieux, Mme Louis Brinquaut, Mme de Viefvitle. comtesse Treilbard. Mme de Franquevilte, comtesse de Panevinon de Marsat Mme Qiaries Balsan. Mme Alexis Godinot. comtesse et MHe H. de Atatharcl. Mme et MUe du CI)ay)a. Mme Pau) Le Roux. Mme et Miies de. La ViUe Le Roulx, Mme Albert Batlu, comtesse et M))e de Brouvitte, Mme André MonnjG)'. Mme ds La P6rei!c. vicomtesse d'Avene do Fontaine: Mme Charles .Petit, Mme Bouwens van d&r Boijcn. comtesse de La Bourdonnaye, Mme de Vatroger, Mme et MHe Rigault, Mme La Bonna.rdiere, Mme L. Goury du nosla,n. baronne Bouwens van der Bojjen, Mme Cocteau, comtesse de Lagarde. comte de Reviers de Mauny. Mme de ChampUeux. comtesse de Vautchier, baronne de Mcyronnet Saint-Marc, comtesse de Lastic, Mue de Montesquiou-Fezensac, Mme No'aj!!v, vicomtesse de Ma.udhuy. Mme de W<u'u, Mme d'Eatroux de Bcauarenier, comtasse de .loybert. Mme Léon Piot, Mme de Lauriston. Mme G. Drake dcl CastiUo. Mtle Mertian. Mme Charles Bërang' Mme et 'MDe Legrand. 'Mme Paul EscudiN". MUe de La Brunetiere. Mme JolUvet. Mme et M))e Ki'nen. Mme et MUes d'Etchsverry. baronne do 'Ravinel. M)ie .He)y d'Ois&c!. comte.&se d'Àss;ay. baronne Malouct. comtesse Maingard, baronne de La. Boissiëre. marquise de Selve. ~~me d'Ooethove. Miné de La Brunicre, Mme et Ml!e Fernand du Bousquet, ) comtesse d.n Dognotn, comt~ss~ de Sampigny, baronne

et Mtlede Soncy.yicomLesse.Dub.esme. Mme .d&.Fontenay, baronne des Michels, vicomtesse Chandon de Brjaittes, Mme de Largentaye, marquise de .BaiUeuI, Mme d'Assier de Valen.c.hes, vicomtesse de Revarseaux, vicomtesse .de Beauchamps, J~.lme de Saint-Martin Valogne, comtesse de Flona'n, Mme Pic-Paris, comtesse de Sars .Le Comte, vicomtesse de La Hitte, Mme Monfenard, Mme de Bante), baronne Prévost, Mme des Portes de La Fosse et MRe des Portes de La Fosse, 'comtesse de .Samt-Foix, baronne de Bett.evUte,. comtesse de Sei'ihac, Mm.e .Clineh.a.nt, comtesse Aubaret, comtesse Lestre, Mme Jacques Leh.id<*ux, comtesse de Bam'mcviile, comtesse de Brettcs-Thurin, Mme CEaix d'EstAnge, baronne Berthemy, baronne de Coubertin, comtesse de Ribes, Mllp Ternaux-Compans, comtesse de Madré, Mme Norbert .T3evio!aine, baronne et M!!e de Bougton, MH& La Plagne-Barris, cNoneUc Mertian, Mme Jules Des jardins, vicomtesse, de Lupei, comtesse d'Harcourt, Mine A. Lehideux-Vernjmmen, 'marquise de <Ptœuc, Mme Glandaz, Mm.e Romance, baronne Maurice AmeiL comtesse Roger D. de Beauregard. Mme Léon Delomie, baronne Pieyre, vicomtesse de Rohan. gèneraie Bizot..Mme Aubry-Vitet, vicomtesse de: France, comtesse d'Orsetti, marquise de Montferricr, Mme Four.nier-Sariovëze, Mme Pau! Bezine, Mme Blache, Mime Pau! Gentien, vicomtesse d'Autan, Mme de Monpiamet, 'Mme de Lassuchette, Mme Laroche.-Joubert, Mme du Mesnil, Mm.e Fijan, MHe. de BIavette, Mme Goupil, Mme Corbin, etc., etc.. Charmante matinée, mardi, nu Cercle Militaire,-avec un délicieux programme Ouverture par la Dam!MiH)<! <fe Faux<, qui a été admirabtement.exécutée par. MM. An- dotH Argeo, Charles. Magnien, Robert Lieutete, Henry Duptay et- Andpin GoNredo; puis se sont fait ~applaudtr j successivement un excellent ténor, M-Dutreix, du Conservatoire air de !Verf/:er, de Massenet; Mlle Jeanne Bore!, dans deux exquises mélodies, E~sBncho!fsmert~ et La QuereHe, du compositeur H. de FontenaiDes, accompagnant, ses oeuvres; Mme .Coroy.er Npe! pa:M. Comme intermède, un délicieux divertissement Nëfe ~'Gn~ttt, paroles de M. L. Hope, musique de M. Anny Wood.ford-Gordon, qui a été .chanté et dansé a merveille par. l'exquise danseuse de t'Opéra Mue Marcelle et M. René de Ryol.'avec accompagnement de violonce)te par. M. Amato, de l'Opéra; puis une amusante comédie Le S<raportfM, de M. Charles Dunord, qui a été très bien jouée par une jeune comédienne de beaucoup d'avenir, Mtte Sarah Cteves, et M. Calmette, du théâtre Molière. EnSn pour terminer, une désopilante revuette On /at< es ~M'or: p~tt.Mie/a été interprétée avec énormément d'entrain et de succès par Mile Berthe.Dauriat et M. L. de Certor. Nombreux rappels, pour tous. les artistes, qui ont tous été acclamés, ainsi que l'excellent accompagnateur 'M. Eugène Priad. Golf de Paris. Samedi deux concours ont eu iieu à !a Boulie, malgré ie mauvais temps du matin et la pluie qui a duré une bonne partie de'l'après-midi; aussi les résultats n'ont-ils pas été très satisfaisants, le terrain étant un peu lourd. Six concurrents se sont inscrits pour la médaille d'argent mensuelle, qui a été .gagnée par M. W. Mackie. La médaille de .bronze a été disputée par huit joueurs et a été attribuée à M. G. Huillier.

Dans la matinée, par la pluie battante, un match particulier avait eu lieu entre M. ~F.-C. Havemeyer et M. G.-H. Windeler, vainqueur avec 81 brut; or, M. G.-H. Windeler, qui. joue habituellement à Boston, est un membre temporaire qui s'est rendu très populaire à. la.. Boulie, non seulement par son style remarquable, mais par ses connaissances approfondies de toutes les questions concernant le golf. Les travaux n'ont guère été retardés par ies quelques jours de froid; ta neige a été cependant assez forte pour permettre dimanche dernier à quelques-uns des jeunes joueurs de la Boulie de faire du tobogening sur les pentes du terrain. !1 est toujours probable que l'on pourra ouvrir vers le 1°'' mai les nouveaux trous du grand parcours et les neuf trous du parcours bis. La plupart des joueurs qui viennent à la Boulie considèrent que ces mo- difications vont améliorer le sport dans des proportions considérables..

Au dernier scrutin du TraveIIer's Club, ont été élus membres permanents de ce cercle M. Herbert Watson Warden," présenté par MM. B.-S. de Garmendia et H.-J. van Rinkhuyzen M. A.-W. Hoyt, présenté par MM. FrankIin-D. Pelton et H. La Montagne M. Atexander-B. Legaré, présenté par MM. A.-B. Graves et William-P. Hitt; le major Richard-B. Charteris, présenté par Hon. A. Morley et thé Earl of Buehan; M. Jo&eph-C. Baldwin junior, présenté par MM. Henry-J. Whitehouse et H.-G. de Fritseh.

Le Polo de Bagatelle ouvrira ses portes te samedi 15 avril. La prochaine « season x de ce cercle sportif et mondain sera, si nous nous en rapportons au programme qui vient d'être publié, on ne peut plus intéressante. Diverses coupes sont offertes par plusieurs membres du cercle AI. F.-J. Mackay, capitaine Jaubert, M. Roxoroïz de Belford, M. Frédéric Mallet, .M. F.-H..Prince, comte Charles de Polignac, etc.

Le prix d'Ouverture aura lieu le 20 avril et le prix du Printemps !e 24 avril. Durant la semaine internationale du 7 au 14 mai seront disputés': le prix La Rochefoucauld, le prix Welcome, la coupe Internationale, la coupe F.-J..Mackay, le prix Roxoroïz de Belford (15 mai). Puis viendront la coupe des Nationalités (22 mai), la coupe F.-H. Prince (5 juin), le prix Charles de Polignac (12 juin), le prix 'du Championnat (18 juin), le prix des Drags (20 juin), le prix d'Auteuil (28 juin), le prix de BagateUe. (1~ juillet), -le -prix' du Championnat, finale (5 juillet). Si la semaine internationale a été avancée., c'est ann de permettre aux teams anglais de venir y participer; mais si les circonstances l'exigent, les épreuves internationales seront disputées du 14 au 21 mai. Comme les années précédentes, à partir du 17 mai auront lieu tous les mercredis des concours hippiques, des gymkhanas, des fêtes enfantines, un concours de chiens de luxe (28 juin), etc.. Tout ceci, bien entendu, sans préjudice des' goûters, dîners, soirées dansantes qui pourraient ~tre organisés dans le coquet paviUon de Bagatelle.

Puisse ie beau temps favoriser cette série de réunions sportives et mondaines!

CARNET DB LA CJMRjr'TE

Ligue des femmes .françaises.

Caen (Calvados). Vendredi dernier, ravissante soirée littéraire et musicale, organisée dans la grande salle du Monteur dttCa~ados, au proHt des œuvres de la Ligue. Au programme, des plus attrayants, figuraient La Sottn's, de Desrozeaux, donnée avec une v.erve entraînante par !e comte et la comtesse de Rohan-Chabot Le Ltscrcn, de Coppée, remarquablement détaillé par le comte de Rohan-Chabot. Très particulièrement applaudies aussi Mîtes Paris et Liotard, qui ont su rendre avec perfection une délicieuse scène lyrique Inédite Con/Mencex, poésie de M. Goujet, musique de M. Prempain, le dévoué direc- teur du A!on:tf[tr du Cc~ados. · Reconnu dans la nombreuse assistance

Marquise de Touchet, Mmes de Brevedent, Enouf, générale MoMi, comtesse de Labarthe; MjTMS Rampan, des Hameaux, du -Bel, comtesse de Samt-Leger, Mmes Le Tourneur d'Ison, de Dram.ard, de La Thui'Merio, Ça. rcl, de Formigny de La Londe,. Mlles de Noue, de Bea.ut'cpai.M, M. de La ThuiHerie, comte de Valori, comte de Saint-Léger, MM. ds Drama.rd, HetHcr, etc., etc. PETJrr CARNET

Brillante chambrée, avant-hier soir, à l'Opérai o& l'pn donnait la représentation de T/iats. Reconnu

Prince et pri.n.OMso Voikonshy, prin'cesse et Mlle 6aJitzme, baron GuiUaume, ininistt'e de Belgique prince, et princesse de Poggio-Suasa, duchesse de Chaumes, comte et comtesse d<; Segur-Lamo.ignon., M. et Mme Foumii.erSa.rJovëze, comte et comtcs.se de La Rib&lsiepe, comte et comtesse Raoul dt) Quelen, comte et comtesse Odon de LubcTSao, comte et comtesse J. et, Mlle do MoM.cbeUo, .nM.rquJs et marqui.se do Dion, vicomtesse A. de Contades, M. et Mme de J-Mpert, vMomto et vicomtesse d'Arjuzoït, marquise et Mlle de Mun, comte et comtesse de Ca~teja, colon.el, vicomtesse et MHo Fl.eury, M. et Mme Baschct, comte et comtesse de Vi.el-.CasteI. c'omte et comtesse de Fais, Mme Max .Muller, Mm.e J. BatU, M. et Mme Dûry-Hcrard, marquis de Casa-Riera. comte 0. d'Elva, marquis de Nedoncliel. AL J. Hottingucr, comte de Perigord, M. Max de Marande, M. Cayron. vKOmt.ë de GnigDeron, baron de Zuyjen. M. Mavrocordato, comte de.Rci.)hac, M. de VaHmesnil, M. Nipolopoulo, etc. La'Société amicale de « Littérature et d'Art x, at) seizième arrondissement, a donné, à la salle Malatsoff, .une soirée des plus réussies. Au programme

Une intéressante causerie accompagnée da~ projections par M. Henri Havet, le peintre bien connu, sur les monuments de Rome

Mlle Jeanne Pain, lauréate du Conservatoire, très applaudie dans des œuvres de. Bach, Chopin, 'Mendelssohn, Liszt,'etc.; l

M. G. de La Chardonniere, désopilant dans .ses chansonnettes et monologues

En intermède: une course de taureaux burlesque; Mme Hardy-Verneuil, dans les chansons énfantines'de Moussorgski; Pour terminer, une délicieuse « Pavane d'Automne '). réglée par M. Stilb, de l'Opéra, et dansée en costume Henri par Mme Desmart et le comte de L'Eglise. MA~MGE.S

Nombreuse et très élégante assistance, la semaine dernière, en. l'éflise .Saint-Philippe du Roule,--l'an ° célébrait le mariage de M. Edouard d'AHamel de Boarnet, Ris de M. d'AHamel de Bournet, .avec Mlle Jeanne de Dalmas, fille du comte de Dalmas et de la comtesse, née de Quinsonas. La bénédiction a été donnée par .Mgr du Cure), é.vêque; de Monaco, qui a prononcé une touchante et très éioquente allocution. Les témoins du marié, étaient.: M. de Latarge.. son oncle, et. te baron de Jerphanion, son .beau-frère ta jeune mariée était assistée du marquis de Quinsonas, son oncte, et du vicomte de La Grandière, son beaufrère. La quête a été faite.par Mîtes S. de Datmas et de Lafarge, accompagnées du vicomte de BufSères et de M, de La Mairie. L'Impératrice Eugénie avait daigné envoyer au eomt~ et à ta. comtesse, de Datmas une dépêche de félicitations, A t'entrée à l'église, te cortèga était ainsi composé. t Comte de Datmas et MUe Jeanne de Dalmas, M. Edouard d'Atlamet de Bo-umet.ot Mme de Lafargue, sa tante M.'de Boumet et Mile L. de Bourhot, marquis de Quinsonas et Mite E. de Datmas. M. de Lafaj-ge et baroruie de .terpha.nion. baron de .terphamon et comtesse de.Pio)enc, vicomte de BuMeres et Mt!ë S. de Da'jtt&s. .M. de La Mairie ~t. Mt!.o de Lafa.rge. M. Vancau et MM P. de .Daimas, baron J. de Jesse-Levas et marquise de QhinsofMLs'. comte de Lavalette et Mme de Ot~ord. cômta de Ronceray et comtesse de Euffi&rë.s. comte de Piolenc et Mtle de La Mairie, M. Denaut et m'arqutse

a. s.

de Modene~ t~ccmte &) BecdaUèvre ct.MHo de La Mairie, comte d'Eprcmesn'l et comtesse d'Escayrac-Lauture. M. de Gigord et baro.nnc d'Yvoirc, comte .d'Escayrac-Lauture et comtesse d'Eprcmesnil, baron d'Yvoire et Mme du GraU ,comtc L, de Honcoray et MHc de Quinsonas. Après la cérémonie, !a comtesse de Daimas, qui-avait déjà donné une réception dimanche à l'occasion du contrat, a reçu les nombreux amis des deux famines dans son'hôte) de la rue de Barri,, étaient exposés la corbe!t)&'et les innombraMes cadeaux adressés aux nou-,vegux~ époux.

NECROLOGIE

Nous apprenons la mort de M. Jules P!ocque, notaire, décédé 1, rue d'HauteviUe. Les obsèques seront célébrées, aujourd'hui mardi, dix heures; de M. Adrien Binoche; administrateur honoraire de ta Compagnie des Chargeurs réunis, décédé 25, rue du Rocher, à t'âge de quatre-vingt-quatre ans. Les obsèques auront lieu demam.mercredi, à onze heures, en l'église SaintAugustin,

–Les obsèques de MHe InèsMorra de Montirochetta ont été célébrées hier, à onze heures, en l'égiise SaintRoeh..

Le deui'! était conduit par le marquis de Montirochetta, son.père.'

Dans l'assistance .MM; Enriqu.e Larreta,. ministre da Ija. RëpuMique Argentine à (Paria ZavaHa, pMmi.ei' secretmi.re de la légation L. Lobet, eonseUIer général argentin baron de Ritter, ministre ptenipotentiaifô; gênera) ManciUa, comte et oomt<sse Brunoci, baron de €antalo;use, comte Etie'de'La. Moriniere, MM. Alberto B&sch, C. AUffmOrdt, Lëon Cornei'fe, Otto Bemherg et toutes les notabitites dc'Ia cotomo argentine à Paris.

L'inhumation aura Ueu à Buenos-Ayres.

Rappéions que !es obsèques de Mme de Voize, née Bouiand, seront célébrées aujourd'hui mardi, à dix heures, en l'église Saint-Philippe du Rouie. yaltteury

!~écpo!ogîe

Nous rappelons que les obsèques dn comte Àdheaume de .Chevigné seront cÉiébrées aujourd'hui, à midi, en l'église de la Madeleine. !i n'a pas été envoyé de billets de faira-part. On est prié de'considérer le présent avis comme une invitation. On est prié en outre de n'envoyer'ni fleurs ni couronnes..

RQGoûeo~shippi~e

Aite!ages de Pa~c. PfësentatioMs de Hunters 'Maigre l'anormale inclémence de la température, dont les brusques sursauts ébranlent les nerfs les -moins délicats, la foule des sportsmen et des élégantes se presse chaque jour plus nombreuse'au Grand Palais. La journée d'hier était l'une des plus intéressantes du meeting le défilé des attelages à quatre, qui attire toujours un public plus nombreux encore, a occupé l'attention pendant près d'une heure et demie.'

Nous avons dit déjà que, cette année, l'exhibition des attelages à quatre avait été scindée en deux parties d'une part, les attelages de parc d'autre part, les attelages de route, Il s'agissait hier des voitures légères, c'es.t-àdire « de parc x. Onze concurrents se disputaient la Coupe de M. Vanderbilt. On a beaucoup admiré les mails-coaches de MM. J. d'Albert-Lake, A. de Barros, André Lazard, baron d'Orosdy d'Crosd, de M. Léon Thome, du comte Henry d'YanvilIe et du baron de Zuylen de Nyevelt, ainsi que le drag caisse bleue train rouge de M. Philippe Bourcart, le breack-mai-1 caisse bleue, rechampie jaune, du comte Potocki le drag de M. Walter Winans, présenté par M. Gooch, et le breack de chasse, caisse bleue train jaune, du baron de Zuyien. On remarquera que le sympathique président de l'Autômobile-Cfub de France a soumis à l'appréciation du jury deux voitures très différentes, ce qui prouve bien, une fois de plus, que le sport automobile et le sport hippique ne sont nullement incompatibles.

Toutes ces voitures, est-il besoin de .le dire, étaient attelées de chevaux superbes appariés de remarquable façon, et leur passage devant les tribunes a été salué à maintes reprises par de nombreux applaudissements.

Dans c.es. conditions, le jury, que présidait le prince A. d'Arenberg, secondé du comte de Lonsdale, de M. Alfred-G. Vanderbilt, du duc de Brissac, du comte Greffulhe et du duc de Morny, fut très embarrassé quand vint le moment;'n'attribuer la Côù'pë'Vanderbilt. Finalement,, a.prè.s.'une longue délibération, l'attelage de'M..À.,deB~rfQsl'en~pQ.~a.. Tous les autres attejages obtinrent des récompenses, et dje. jolis souvenirs furent.offerts aux propriétaires ayant présenté eux-mêmes.

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Dans la matinée avaient eu lieu le pesage et la mensuration des chevaux de selle.

Puis, au début de l'après-midi, commença la. présentation des '< huniers aptes à porter 95 kilos, lot d'animaux magnifiques qu'on ne se lassait pas d'admirer, tout particulièrement ceux présentés ou montés par MM. de Alvear, G. Garcia Mansilla, Arnoult, Ludwig de Bar, comte Durand de Beauregard, Maxime Beauvisage, M. et Mme Jack Goldsmid, MM. Charles Berteaux, Bonnefont, Bridoux, J.-M. Brodin, Albéric de Gampeau, de Mazardy, P. de Dancourt, Jean Dehayser, Deniau, Tantini, Jean Douay, vicomte de Froissard, vicomte de Felcourt, L. Goffard-Steinbach, Goulliard, comte L. d'Havrincourt, Henry de Royer, comte de Fleurieu, Henri H<Bchstaedter, comte Jaclot de Potier, F. de Juge-Montespieu, Edouard Kann, Mottet, de Kiss de Nemesker, René Kulmann, comte de Mony Golchen, comte Victor de Mony Colchen, L. Ningler, Jules Landais, de Planterose, F. de Rovira, René Ricard, prince D. Soutzo, miss Vera Morris et M. Glouet des Pesruches. Le jury était ainsi composé prince Murât, président membres baron de Carayon La Tour, duc de Brissac, comte Geoffroy d'Andigné et comte R. des Monstiers-Mérinville..

Impossible de rencontrer plus brillante assistance que celle d'hier. Que de nouvelles toilettes arborées, quel assaut d'élégance Malheureusement il faisait froid, fourrures et manteaux recouvraient les frais atours et c'est d'une masse .sombre qu'émergeaient les chapeaux aux teintes multicolores.

Au hasard, dans la tribune des sociétaires: Général baron de Benotst, baronne et MUe de'Benoist, marquise de Potcon, marquise d'AmfreviUe, comtesse R. de Pourtales, princesse Zurlo, comtesse de ChÉzelles, marquise de Kéroman, comtesse de' Caraman, Mme Ed.. MarteU, Mme F. de Saint-Sauveur, comtesse H. d'YanviHe, bajrofm.e Louis de Dbriodot, princesse Duleep-Smgh, Mme P.-E. Rodocanachi, Mme. et MUes Kutp, Mme E. Rodocanachi, comtesse Aymar de Tessiëres, Mme Sa.)mon, comtesse R. des Moastiers-MérinvHIe, Mme et Mlle Georges MaIIet~ baronne Ernest, da pierrebourg, Mme de' La Pereue, marquise des Roys,. Mme de Saint-André, comtesse de RodeMeo du Porzic, Mme E. de Possesse, Mme Caxe de Caumont, Mme Pép~nLehaHeur, comtesse de FLeurieu, baronne du TeiJ, j comtesse du Pontavice~ duchesse .de.. Bellune, Mme Paul de Lagrange, Mme Lambert-Champy, Mme Le Roux .de Selien, comtesse Antoce.t.tt, .comtesse E..dë Bacourt, Mme Maurice, de Crépy,comtesse de Trcveneuc, Mme de Gournay, Mme Lambert de Sainte-Croi.x, barcime de. Lusignan, Mme de BeH.cgarde, baronne R. de Montesquieu, baronne de Couberim, comtesse, et Mlle de Monchy, marquise .de Vatcartos, Mme Jean BonnardeL, comtesse Mars du RoHzy, .marquise d'Oroajia, baromto, de P&aur ciMso~'Mme R. GaUot, Mme .Henri de Monpianet, j Mme Robert Joumet,' maj'quise de Lanja~net, Mm'ë Firmin.-Didot, .Mme Ma.!apert, comtesse Léonce da La:CaUe, prmcesse de Mesagne-Estradere, Mme De? lorme. Mme J. Porgès, Mme P. de Saisset, comtesse Fresson, Mme H. de Vernemi, marquise de La Ferté-Meun. Mme François Arago, vicomtesse de SaligtMC-Féneion, Mme Bôjot, comtesse de Lhomei, marquise de Pontcharra, Mme des Craaces, comtesse de France, duchesse de Mignajio, comtesse ds Sara-Ie-Comte, vicomte&se H. de Saint-Genys, comtesse de Mc.tha.re. marqui&e de Sayve, vicomtesse d'Arjuzon. baronne Ch- de Pierrebourg, comtesse .de C~usans, comtesse R. de Vineneuve-Ësdapon, Mme Fdme, comtesse d'Anthoùard, comtesse de BourbûQ-Chalus, Mme J.. de La Garouttaye, comtesse d'EscIaibes d'Uust. Mme Sarlande, baronne A. de M'andat-Grancoy, baronne de Cassin, Mme Ch. Daguilhon-Pujot, comtesse de Soiagcs, comtesse do 'Ribes, comtess& d& Lavigerie, générale Zurlinden, Mme .feah St.ern, comtesse et Mue Miron d'Au.ssy, Mme Maurice Grimprel, .comtesse Jean d'Avguesvi* ves, Mme C. du Boys, Mme de Devise, comtesse de La Jonquiëre, comtesse de Camps, Mme du Cha\a, comtesse Sampieri, comtesse G. de Miramon, Mme Girod.de t'Ain, baronne Eugène de Dorlodot, vicomtesse Motitor, comtesse Soityk, ~Jme de Munkacsy, baronne et Mue de La TaiUe-des-Essarts, comtesse de l'EstoiUe, comtesse de Ranchicourt, vicomtesse d'Ar~uzon, comtesse da LouveI-Lupet, marfunse du Liscoët, comtesse Georges de Bourbon et.M)!e do Bourbon, Mme F. de Vairoger, baronne A. Hain< guerlot, baronne Goury du Roslan. comtesse Marc Ce Rostang et M)!e de Rostang, Mme Bertera, Mme

VaHieury

Piot, <Mmtesse de SemaUé, comtesse de i~oisne, comtesse de Verrie, comtesse de Larocque-Latour, baronne Gaétan de BruUon, Mme Desiardms, comtesse de VauceUes, comtesse de Vanssay, Mme de La. Motte Saint-Pierre, Mme de Beaugrenier, Mme P. de Vallée, Mme de Montgeon, comtesse et Mue de Bourgoing, Mme Crest, Mme Prouve-Drouot, Mme Henry Perdre. Mme A. de Yrarraxava), Mme d'Hcbrard de Saint-Sulpice, comtesse du Pontavice, marquise de NadaiHac, vicomtesse et Mlle de Salvert, Mme Sagtio, Mme et Mlle BriUaud de Laujardiere, baronne Stevenin, baronne de Seroux, comtesse de Beaufranchet, Mme Franktin-Singer, etc., etc.

II'

Voici l'ordre des opérations d'aujourd'hui mardi

A huit heures et demie Examens de dressage et. de menage (Oral). A neuf heures et demie Primes d'appareillement 4° et 3° classes. A onze heures et demie Prix hors concours au plus bel .attelage en paj.re (i", 2° ou 3" classe). –'A une heure Parade des chevaux attelés en paire primés dans les classes. A une heure et demie Prix de Circonscription. (Obstacles. Officiers.).

MM. les bourgmestres, échevins et représentants des villes de Bruxelles, Anvers, Liège et Gand, accompagnes d'une délégation du conseil municipal de Paris, assisteront à la réunion. 1- Gabriel Wilmant

ÎM mm?~ 'BIFTfPP & BABTC

LM &~iL&~ S&Hs'ES à PARIS

Les bourgmestres et les conseillers communaux des quatre grandes villes de la Belgique Bruxelles, Anvers, Liège et Gand, répondant à l'invitation que leur avait faite le conseil municipal de Paris, sont arrivés hier soir, à cinq heures, à la gare du Nord..

Ils ont été reçus, à leur descente sur le quai, par le président du conseil municipal, M. Bellan, accompagné des membres du bureau par M. Henri Galli, président du conseil général, et plusieurs autres conseillers, parmi lesquels on remarquait MM. César Caire, ChassaigneGoyo'h, Ernest Garon, Dausset, Robaglia, Roilin, Frédéric Brunet, Le Corbeiller, etc. Les gardes municipaux de Paris font la haie d'honneur et la musique du 24° de ligne joue la Bya&aMpo~Ke.

Une des salles d'attente avait été. aménagée en salon d'honneur pour la circonstance et décorée de drapeaux belges et français. C'est là qu'ont été échangés les compliments de bienvenue. Au nom du conseil municipal et de la Ville de Paris, M. Bellan, le premier, a pris la parole et salué cordialement la venue parmi nous des chers amis de Belgique

M. Max, bourgmestre de Bruxelles, a présenté ses remerciements les plus chaleureux pour le très sympathique accueil qu'on faisait aux représentants des municipalités belges. Nous voyons, dit-il, dans votre salut de bienvenue, l'évocation de souvenirs précieux et l'heureux présage de ce que notre mutuelle sympathie va puiser d'intensité nouvelle dans les fêtes prochaines. Veuillez voir dans notre empressement à répondre à votre invitation le désir de vous apporter une preuve éclatante de l'affection qui existe entre nos conseils communaux et la municipalité parisienne.

MM. de Vos, bourgmestre d'Anvers KIeyer, bourgmestre de Liège, et Siffer, bourgmestre de Gand, ont, à leur tour, offert leurs remerciements pour toutes les sympathies qui leur étaient témoignées et exprimé les sentiments de fraternelle amitié dont nos voisins sont animés pour Paris et pour la France.

De nombreux landaus stationnés dans la cour latérale ont ensuite conduit nos hôtes ils sont plus de cent vingt dans un grand hôtel du boulevard, où des appartements avaient été retenus.

PAQUES ET LA SAISON PARISIENNE L'hiver disperse le Tout-Paris vers les montagnes, la Riviera f.u l'Egypte, mais, avec Piques, voici l'heure de la rentrée. Et c'est au restaurant, au grill-room et aux « five o'clock » du Carlton des Champs-Elysées que se donnent les premiers rendez-vous de la saison parisienne.

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L CMmEMSBëMS

Les Délimitations

Les événements de l'Aube ont eu cette conséquence très naturelle que, de divers côtés, le remède aux troubles provoqués par la délimitation est apparu dans la suppression pure et simple de la loi de 1905 c'était fatal. Hier, cette solution s'est trouvée posée devant la Chambre, sous forme de deux motions émanant, l'une de M. Georges Berry, et l'aure de M. André Lefèvre et invitant, toutes deux, le gouvernement à préparer et présenter un projet modifiant les lois de 1905 et de 1908, sur les fraudes, par l'abrogation des délimitations et la capacité juridique donnée aux syndicats de poursuivre les fraudeurs.

Contre la discussion immédiate, réclamée par M. Lefèvre, se dresse d'abord M. Cochery, qui est assurément dans son rôle en insistant pour qu'on n'interrompe pas le débat budgétaire, mais qui aurait pu s'éviter le ridicule de présenter comme une éventualité réalisable le vote du budget pour le 15 avril.

Puis ce sont, d'une manière générale, les représentants de la Mayne et de la Gironde, et plus particulièrement MM. de Montebello, Lenoir, Ghastenet, d'Elissagaray, Péchadre et Gassadou, qui vont, de leurs vigoureuses interruptions, hacher, d'un bout à l'autre, le discours de l'ancien sous-secrétaire d'Etat aux finances, s'efforçant de convaincre ses collègues de l'urgence qu'il y aurait à discuter une question d'où peut sortir demain la gmerre civile. La thèse de M. Lefèvre tient en peu de mots En 1895, il y a eu erreur collective tout le monde s'est senti envahi de la peur d'avoir peur, et, sous prétexte de réprimer la fraude, on a fait œuvre compromettante pour la paix publique en rétablissant, par une délimitation arbitraire, les douanes intérieures et les privilèges.

On peut apprécier aujourd'hui les résultats d'un tel système, et celui-ci est jugé par les faits. Il a abouti à. un échec c'est au législateur de reconnaître loyalement qu'il s'est trompé et de supprimer le texte dont vient tout le mal, en laissant aux syndicats professionnels la' défense des réputations commerciales en cause. »

J'ai dit les protestations soulevées par cette démonstration chez les représentants des régions délimitées, mais M. Lefèvre a nour lui les deux tiers de la Chambre.

Si l'on votait séance tenante, sa motion réunirait 400 voix, il n'y a pas à s'y tromper. Mais ce serait un coup mortel pour M. Monis, sénateur de la Gironde .aussi M. Jaurès va-t-il le parer, comme'il s'emploiera, en toutes circonstances, au sauvetage du.cabin.et, chaque fois que celuici lui paraîtra en danger.

Suivant un plan concerté avant la séance, avec le président du conseil lui-même, M. Jaurès se garde bien de combattre au fond la proposition Lefèvre très habilement, il se borne à demander le renvoi des motions présentées à la commission de l'agriculture, qui serait invitée à apporter son rapport avant les vacances. Tout de suite M.. Monis, et avec lui M. Caillaux, opinent du bonnet au nom de la commission d'agriculture, M. Clémente!, son président, accepte le renvoi, qu'appuie M. Fernand David.. Cette proposition de renvoi offre aux hésitants cet avantage qu'elle leur évite d'avoir à prendre un parti pour gagner du temps, beaucoup vont s'y rallier.

D'autant plus que M. Monis, sollicité de faire connaître l'avis du gouvernement, comme si M. Jaurès ne s'était pas chargé déjà de ce soin insiste avec d'autant plus de conviction qu'il se rend bien compte que tout danger est provisoirement écarté.

Conclusion le renvoi à la commission est adopté par 323 voix contre 228.

Incontestablement les 228' se retrouveront pour voter au fond la motion Lefèvre la question est de savoir combien, des 323, les suivront. Le Budget des Colonies

C'est au début de la séance de l'après-midi qu'a. eu lieu le débat que je viens de résumer, le reste du temps ayant été consacré, matin: et

soir, à. la discussion générale du budget des colonies.

Le plan de réorganisation coloniale tracé par r M. Ceccaldi et le très intéressant discours de M. Paul Bluysen sur la désorganisation administrative et judiciaire de l'Inde française mériteraient mieux, certainement, qu'une citation rapide force m'est, cependant, de les sacrifier au discours de M. Viollette, qui s'est longuement efforce de justifier les critiques par lui formulées dans son rapport.

Tout optimisme doit être banni, déclare, pour débuter, M. Viollette, du jugement à porter sur notre domaine colonial. La vérité est très noire, très triste. A part Madagascar et l'Afrique occidentale, toutes nos colonies doivent être l'objet'de tristesses. Toutes nos colonies présentent une courbe descendante de déchéance. Les causes en sont multiples. Il y a d'abord la manière dont elles sont administrées sur place et à Paris. D'abord, les hommes chargés de les gouverner sur place n'ont pas l'autorité suffisante, et, d'autre, part, l'administration métropolitaine ne sait pas les diriger, »

La question ainsi posée, M. Viollette s'explique plus spécialement sur l'Indo-Chine Quelle est l'organisation financière de l'IndoChine ? Il y a plusieurs budgets d'abord le budget général qui comprend l'ensemble des colonies du groupe puis les budgets résidentiels,administrés par les administrateurs enfin, les budgets municipaux. Il n'y a aucune cloisor. étanche entre les divers budgets. C'est un fouil. lis de comptabilité inextricable.

Les budgets locaux sont établis par l'administrateur,.entouré de quelques mandarins complaisants. L'inspection de 1910 constate que les virements y sont monnaie courante. Ces budgets échappent à tout contrôle de la cour de~ comptes.

Le budget d'emprunt offre l'exemple du plus incroyable désordre. Le déficit de l'emprunt de 200 millions-dépassé 60 millions.

La cause en est, d'après M. Viollette, aux marchés de gré à gré, aggravés encore en cas de difficultés par des arbitrages onéreux puis aux virements, opérés sans aucun contrôle. Passant du terrain financier sur le terrain administratif, M. Viollette proclame qu'il y a trop de provinces dans notre empire indo-chinois et, avec elles, trop de fonctionnaires. Le budget général de l'Indo-Chine compte plus de 10,000 fonctionnaires, dont- 3,500 Européens., Il y a, en plus, tous les fonctionnaires des budgets locaux.

Le cabinet du lieutenant-gouverneur de la Cochinchine coûte, à lui tout seul, autant ou à peu près que toute l'administration centrale métropolitaine des colonies.

Les fonctionnaires touchent leur solde, puis des suppléments, et il faut y ajouter les cadeaux, tous les cadeaux, et, en outre, les résidents vendent couramment des brevets de mandarins. Le gaspillage est partout, et l'administration centrale, qui connaît ces faits, laisse passer sans aucune protestation.

C'est la caverne d'Ali-Baba t interrompt le comte de Lanjuinais.

Peuplée, ajoute le marquis de La Ferronnays, des exotiques du régime républicain 1

·

II y a dans l'Indo-Chine, poursuit M. Viol.lette, un brouillement d'affaires incroyable, et le "-aspilla~e ne blesse pas seulement la comptabilité publique il risque d'atteindre jusqu'à la défense de cette colonie même. Les milices sont approvisionnées de cartouches qui ne par- tent pas. Que les miliciens soient appelés à se défendre, ils ne pourront le faire ils exposeront leur vie sans pouvoir la défendre. On jette à la rue des miliciens sans leur payer la solde qui leur est due. Cependant, il y a des fonds mais les résidents les appliquent à d'autres objets.

Aussi le rapporteur demande-t-il que le commandement des milices indigènes soit enlevé aux résidents pour être remis aux commandants de gendarmerie.

Faut-il parler de la justice indigène ? 2 En droit c'est l'administrateur qui doit siéger en fait, c'est le mandarin qui siège et il juge selon son bon plaisir.

En appel, il est dit qu'on doit juger sur pièces. Or, la plupart du temps, on juge en 1 absence de'tout dossier et hors de la présence de l'indigène, qu'on condamne dans de pareilles conditions. L'indigène ne peut même pas présenter un mémoire. Il est condamné à mort ou aux travaux forcés sur un simple jugement. C'est une honte pour un pays civilisé. En terminant, M. Viollette, revenant sur les attaques que lui a values son rapport, se défend d'être un calomniateur et prétend n'avoir rien avancé qu'il n'ait prouvé.

La discussion se poursuivra aujourd'hui. et demain, la Chambre ayant décidé, à la demande de M. Cochery, de siéger, demain, ma'

tin et soir.

tin et soir. Georges Fouchef 1

Paul Roche

Co~diaaes politiques L'ëqu!)!bfe budgétaire

La commission du budget s'est mise tuer aprèsmidi. avant la séance de la Chambre, définitivement d'accord avec le ministre des finances sur tes conditions de l'équilibre du budget de 1911. 'La seule modification apportée aux propositions du gouvernement est relative & la majoration, des taxes successorales. Sur la proposition de MM. Vi* viam, Donaxet et Péchadre, la commission a rejeté les dernières majorations proposées en ce qui concerne les tranches inférieures à 10,000 francs. Elle s'en tient 'sur ce point au tarif figurant au rapport général. La diminution de recettes résultant de cette décision est évaluée à 800,000 francs pour une an~ née entière.

Comme les recettes proposées par le gouvernement envisagées au point de vue du recouvrement pendant une année, dépassaient de 1,169,000 francs le déficit a couvrir, le. ministre n'a pas au faire d~ propositions nouvelles pour assurer l'équilibre. ` Lat)qu)dationdescong~gat:on6 La commission sénatoriale d'enquête 'sur la liquidation des congrégations, présidée par M. Combes, a, entendu et. approuvé cinq rapports de MM. Vtcu et Le Provost de Launay 'sur les liquidations des biens des Ursutines du Havre, d'Evreux et d'Amiens, dss dames de l'Adoration .perpétuelle de Rouen, 'des dames de l'Assomption de Paris. M. Régism'anset a annoncé à la commission qu'il déposerait avant les vacances de Pâques son rapport général sur les opérations effectuées en 1908 et sur les derniers incidents qui se sont produits.

L. t~

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Les personnes qui vont au Palais-Royal savent trouver au célèbre Boeuf-à-la-Mode les traditions de la haute cuisine française. PASTILLES'VICHY-ETAT

Hygiène de !a bouche et de l'estomac

Après le repas, un CORDIAL-MEDOO

BO!TE AUX LETTRES Nous recevons la lettre suivante, que la courtoisie. à défaut du droit de réponse invoqué, nous fait un devoir d'insérer

Paris, le 28 mars 1911.

Monsieur le directeur,

Le GoMhMS a publié dans son numéro du 24 msra un article du vjcomtc de Rciset s'efforçant de démontrer que mes déclarations au sujet de la conversation que j'ai eue avec S. A. R. le comte de Cha.mbord étaient en contradiction avec l'opinion de Mgr le duc de Parme, du duc delta Grazia et du comte René de Monti ~n contradiction aussi avec divers passages du journal intime du comte de Chambord. Il ne saurait me convenir d'entrer dans une discussion à cet égard il me suffira de remarquer qu'aucune argumentation ne saurait prévaloir contre un fait f't c'est un fait qui domine toute controverse que la realité des propos qui m'ont ét<ï tenus par le comte de Chambord. Je no veux pas laisser passer, sans les relever~ les imputations dirigées contre mon témoignage~ Et j'affirme une fois de plus que le comte de Chambord m'a déclaré qu'il ne rentrerait pas ejï France parce q~ue Louis XVM ayant survécu au Temple, s'étant marié, ayant laissé des enfants, it n'était qu'un cadet. Je prie le vicomte de Reiset de s'abstenir & l'avenir d'entrer dans ma vie privée, je ne le supporte' rais pas.

Je compte sur votre impartialité, monsieur te directeur, pour faire insérer cette lettre & la plaça même où a paru l'article de M. de Rei.set et je vou~ prie d'agréer l'expression de mes sentiments disiMr

tïués.

MAÏ.EtSSYE,

M 6~. ru6 GuiUaunM.TeiSL


n~T'm~T*~ TT~TIT*~

Ï9~~Â~C~!E_AU MA~Oe

r.

La situation à Fez est inchangée. Belle confiance du Sultan

Tanger, 3 avril.

On a reçu. les .nouvelles suivantes de Fez 28 mars. Les Bërbers menacent d'investir ta ville. Ils cherchent à négocier avec les tribus voisines pour inquiéter la population et provoquer une révolution contre Moulay-Hafid. Le Sultan ne semble pas convaincu des dangers qui le menacent et qui risquent de s'accroître par .l'hostilité possible des Hyaina.

La mehalla chérifienne, toujours campée chez les Cherarda,sa. présence contient les tribus du Gharb, a pu se maintenir en communication avec Fez. La ville est calme mais les consuls se sont réunis pour concerter des mesures 'au cas où la sécurité des colonies européennes serait menacée. Une nouveite sortie de la mehatta

29 mars. Les Hyaina semblent se soumettre ils ont promis de fournir mille cavaliers au Sultan. Un nègre du palais, pris par les Beni M'Tir, a été relâché il a déclaré de la part des révoltés que ceux-ci voulaient la destitulion d'El Glaouï et le départ de tous les chrétiens.

Des bandes de Berabers sont apparues sous les murs près de Djibel Terat. Les forces du Maghzen sortent à l'instant pour les repousser.

Revue des troupes à Casablanca

Casablanca, 3 avril. Le général Moihier a passé ce matin en revue toutes les troupes cantonnées à Casablanca et a constaté l'excellente tenue des renforts.

r

L L'ARMÉE ANGLA!SE '0 Lord Roberts demande une armée de seconde ligne d'un million d'hommes

A la Chambre des lords, le maréchal Roberts a' ~prononcé un arand discours ;en faveur de la réorganisation et de l'augmentation de l'armée. Il a rap~pelé les enseignements de la guerre du Transvaal ;et a préconisé la création, à côté de l'armée active, .d'une force territoriale d'un million d'hommes bien entraînés.

« Le temps est précieux, a dit lord Roberts. Pendant que d'autres nations deviennent chaque jour :plus fortes, nous perdons, nous, chaque jour, du terrain. Une guerre déclarée à l'improviste nuos prendrait absolument sans préparation. »

Lord Haldane, secrétaire de la guerre, répond ~qu'entre l'Angleterre et.l'Europe, il y a toujours le 'même bras de mer. « Aussi longtemps'que nous aurons la prépondérance sur les océans, nous n'au'rons pas à craindre cette invasion d& 70,000 hommes ~lont lord Roberts nous menace. Lord Roberts a parlé d'un million de territoriaux où d'abord trouverons-nous les officiers ? Et ensuite ne serait-ce pas mous mettre a deux doigts de la banqueroute ? » Et lord Haldane ajoute <t Si on rendait le service militaire obligatoire, il serait impossible d'obtenir suffisamment de volontaires pour maintenir les effectifs de notre armée d'outre-m&r, alors l'Inde serait menacée et l'Inde est ce qui nous intéresse le plus.

En terminant, lord Haldane dit Les risques 'd'une guerfe avec la France et la Russie sont maintenant plus éloignés qu'ils ne l'avaient jamais été. Quant au reste du monde, tous les peuples' commen.cent & manifester le désir de voir diminuer les armements, est-ce dans des circonstances pareilles qu'il serait désirable pour nous de les augmenter ? u CHEZ LES LORDS

La réponse du roi à l'adresse

Londres, 3 avril. A lai Chambre des lords, ce soir, lecture a été 'donnée de 1% réponse suivante du Roi à l'adresse ide lord Lansdowne

« Comptant sur la sagesse de mon Parlement, je uésire que ma prérogative et mon pouvoir concernant la création des pairs et la délivrance des ordonnances invitant les lords spirituels et temporels & venir siéger et voter & la Chambre des lords ne fasse pas obstacle a l'étude par le Parlement de toute mesure qui pourra, au cours de la session actuelle, lui être soumise au sujet de la constitution de la Cham'bre des lords. »

A.~BITI~AGrE!

Les négociations angto-américaines Londres, 3 avril. Un communiqué officiel au sujet du projet de traité d'arbitrage entre l'Angleterre et les EtatsUnis dit que les conversations engagées sont purement officieuses entre l'ambassadeur britannique et le gouvernement américain.

Il s'agit de trouver un terrain commun d'entente sur les lignes générales de ce traité.

Entre temps, toutes les informations publiées au "sujet de l'étendue ou du libellé du traité sont purement fantaisistes.

UN CARDINAL BLESSÉ L'archevêque de Matines est victime d'un accident H'autemobite

Waterloo,3avrir.

En voulant éviter une mendiante, l'automobile 3ans laquelle se trouvait le cardinal Mercier, archevêque de Malines, se jeta contre un arbre. L'automobile fut complètement brisée le cardinal a de nombreuses coupures au visa.ge et a plusieurs ~dents cassées. Quant au chauffeur, il souffre de tétions internes.

COmiRATIONJSN COCHINCHINE ~n aurait découvert un vaste complot contre tes Français

Marseille, 3 avril.

Les journaux indo-chinois arrivés ce matin signatent que la police saïgonnaise a découvert à Cholon ~m complot antifrançais paraissant des plus graves. Une perquisition a été faite dans une maison isojtée, désignée par les dénonciateurs. Dans les papiers saisis se trouvait un plan de la Cochinchine, ~divisée en provinces, à la tête de chacune desquelles un « colonel x avait été nommé, ayant pour mission de recruter des partisans et de prendre la direction du mouvement insurrectionnel. Le nom tl'un seul d'entre ces chefs est cité.

Tous les partisans devaient, à un signal donné, se révolter et massacrer le plus grand nombre possible de Français. L'Annamite chez lequel la per-quisition a été faite devait être nommé gouverneur de la Cochinchine. Comme on allait l'arrêter, il absorba du poison et mourut à l'hôpita! de Choquas. La révolte devait être prochaine car, outre le plan, on a trouvé des brevets de nomination, des cachets

L/Ar*i3~L~~ xioix'e

Une confefence du cotonet Mangin à t'AHiance Française

'Grande et belle réunion de l'Alliance française, hier soir, sous la présidence de M. Paul Doumer. Devant un public d'élite, te colonel Mangin a fait H:ne conférence sur la constitution de l'armée noire, cette ceuvre patriotique dont il poursuit la réalisation avec la belle, énergie dont il a déjà donné tant de preuves au cours de sa glorieuse carrière. Les noirs de l'Afrique occidentale, a dit le vaillant conférencier, sont d'incomparables soldats. Lisez l'histoire de noa campagnes dans cette partie du monde, vous trouverez à chaque page le'récit des exploits accomplis par ces braves. Et ce n'est pas seulement ;en Afrique qu'on les a vus à l'oeuvre. Peut-on oublier l'héroïsme que déployèrent en Crimée, en Italie et surtout pendant la guerre d~ France nos régiments dé tirailleurs algériens, lesquels, chose assez peu connue, comptaient beaucoup de. noirs dans leurs rangs ?

Pourquoi ne pas utiliser cet immense réservoir d'hommes qu'est notre empire africain pour rétablir entre les forces de F.ra&ce et d'Allemagne l'équi'libpe rompu par l'excédent de la population allemande sur la population française ? L'Afrique, à l'heure actuelle, nous offre annuellement 40,000 volontaires. C'est plus qu'il n'en faut pour assurer la sécurité de nos possessions. d'Afrique, y compris l'Algérie, et de rendre ainsi disponibles pour la dé'fanse de la France continentale, les troupes européennes et. même les troupes arabes actuellement employées de l'autre côté de la Méditerranée. Le colonel Mangin connaît à fond le soldat noir qu'il a longuement pratiqué. Il rend hommage à son courage, a sa discipline, à son endurance et a son dévouement. Pourquoi, dans la .situation où nous sommes, et avec de tels éléments, ne pas constituer cette armée fnoi're qui écarterait.de nou.s bien des soucis pour le présent et. bien dea inquiétudes pour l'avenir ?

La conférence du colonel Mangin a été très applaudie. En fin de séance, l'Alliance française a adopté, à l'unanimité un vœu conforme aux conclusions du conférencier. La parole, maintenant, est au Parlement. Lucien Nicot

ïtMCtenNicot

de la société et une lettre demandant d'indiquer te { dépôt des armes à Cholon. (Petit Parts:en.) LA RÉVOLTE DE L'AUBE La Marne proteste de nouveau. La man:.festat!on de Troyes

Reims, 3 avril.

La. nouvelle que trois délégués marnais sont allés s'associer hier, à Bar-sur-Aube, au mouvement des vignerons aubois a causé dans le vignoble champenois une vive surexcitation.

A la fédération des syndicats de la Champagne, le mécontentement est grand et les vignerons protestent contre cette démarche.

Troyes, 9 avril.

Les délégués dés comités centraux de Bar-surAube et de Bar-sur-Seine se sont réunis ce soir, à Troyes, sous la présidence de M. Lemblin, maire démissionnaire de Troyes. M. Checq a exprimé la crainte qu'à la Chambré, on s'efforce de retarder le dépôt du rapport de la commission, et il a estimé que la manifestation de Troyes devait avoir lieu, qu'elle seraat un stimulant pour la commission d'enquête et le Parlement. L'ordre du jour suivant a été ensuite adopté à l'unanimité

Les délégués protestent contre l'ajournement du dépôt du rapport de la commission d'enquête déclarent que les vignerons veulent venir à Troyes et décident à l'unanimité d'organiser une manifestation pour dimanche prochain 9 avril. f Les parlementaires de l'Aube sont invités à assister à la réujiion préparatoire qui aura lieu demain soir à l'hôtel de ville de Troyes.

M. PAÏMB Cm~MM~MMt La conférence de M. Janvion y

La conférence de M. Janvion, de laC. G. T., con* tre la franc-maçonnerie, a fait salle comble, hier soir, la salle dés Sociétés savantes. M. Pataud présidait. Assistance fort mêlée amis et adversaires se livrèrent plusieurs durs combats qui occasionnèrent quelques incidents tumultueux. La. thèse de M. Janvion est la suivante La franc-maçonnerie est une agglomération de quarante mille mouchards elle refusait jadis les ouvriers aujourd'hui, après avoir fait l'affaire Dreyfus, elle tente d'accaparer le mouvement ouvrier en s'assimilant les plus actits propagandistes par eux elle a mené les dernières grèves et notamment celle des P. T. T. x

M. Pataud parla dans le même s&ns. Il fut traité 'de bourgeois et de traître par les uns et fortement applaudi par les autres.

La défense de la franc-maçonnerie fut présentée par divers délégués des terrassiers et des P. T. T. M. tMerle, de la Guerre 6'ocMte, déchaîna un beau tumulte en traitant certains n camarades x de mouchards.

La sortie de cette réunion s'effectua sans incident, la police ne laissant évacuer la salle que par petits paquets, aussitôt dispersés.

Petites nouvelles de la nuit Un congrès diocésain s'est tenu hier à Bourges sous la présidence de Mgr Dubois, archevêque de Bourges. Une grande réunion a eu lieu à laquelle assistaient près de 2,000 personnes.

Le général Bérard, récemment encore directeur du génie à Paris~ passe aujourd'hui au cadre de réserve.

M. Briand est arrivé hier soir & Nice à bord du yacht GtMa.

De Méru au JoMrna! A l'issue d'une réunion des boutonniers de la région de Méru,d.eiS grévistes ont assailli la propriété de M. Marchand Hubert et son usine. Tous les carreaux ont été brisés. Les gendarmes ont été frappés à coups de pierres et de briques.

Les dockers de Bayonne ont repris hier le travail.

On a arrêté hier l'économe de l'hospice de Barentin, qui est inculpé de malversations. Encore un accident dans une carrière, près de Gourni (Morbihan). Le carrier Le Goll a été tué son frère et un autre carrier ont été retirés grièvement blessés.

A Arzew.un sergent-fourrier du 2' tirailleurs, dans un accès de neurasthénie, s'est tué d'un coup de revolver.

De Besançon à l'agence Fournier Le garçon livreur Piton, hier soir, après avoir tué son amie, de dix ans plus âgée que lui, est allé se faire justice dans le cimetière d'unie commune des environs, sur la tombe de sa femme.

Avenue Parmentier, un maçon, Charles Crevât, tombe du sixième étage d'une maison en construction où il travaillait et se tue.

Uji afficheur, Lucien Durut, vingt-sept ans, est renversé, place de~ Victoires, par un omnibus dont les roues lui passent sur le corps il meurt pendant son transport à l'hôpital.

Informations ûnancières

Le marché de New.York

(Par cdMe spëcMt)

New-York, 3 avril.

Le marché a été très calme de tendance incertaine. Wall Street a été déçu dans son attente, la Cour suprême n'ayant poiot encore fait paraître sa décision j~Iative aux trusts. Cette décision était vivement escomptée pour aujourd'hui, de nombreux ordres avaient été envoyés de New-York à Londres pour le cas où la décision sortirait après la clôture du marché.

Le nombre des transactions a été de 180,000 titres. Claude DuTREiL.

LES JOURNÂUX_DE CE MAIIM mDÉL)M)TAT)OH

De M. Bérenger, dans l'~eMon

La majorité républicaine aurait le plus grand tort de temporiser. La déHmitatMn est une question particulièrement irritante. EIJe est grosse d'orages.

De la Petite R~pubH~e

Ne perdons pas de temps, car l'émeute gronde et l'intérêt national est en jeu.

De M. Jaurès, dans l'HMmatt!<d

Les délimitations doivent-elles être abolies ? Et si elles le sont, comment, par quelle organisation les vignerons poufront-ils se défendre contre les contrefaçons ? Il faut que la Chambre, saisie sans délai d'un rapport, se prononce d'ici peu (te jours.

De M. Maxime Vuillaume, dans l'Aurore Quoi que l'on décide, que l'on f&sse vite. Les viticulteurs de I"Aube sont pour le moment tranquilles. Mais ils accueineraient fort mal un retard.

~4 fEjïierïeay LE DRAME DE FEZ

Moulay-Hand est-il prisonnier des tribus rebelles ? Fez est-il investi ? Moulaï-Ismaël est-il proclamé sultan ? Tels sont, depuis vingt- quatre heures, les .angoissantes questions que se pose le public après lecture des télégram- mes de sources diverses qui, tour à tour, laissent pressentir ces désastreuses éventualités. Les faits auxquels ils font allusion ne sont pas sans doute confirmés jusqu'ici par une dépêche officielle. Mais je crains qu'il ne soit pas néces- saire de l'avoir reçue pour être autorisé à penser que la situation a sensiblement empiré à Fez et qu'elle a empiré par la faute de MoulayHafid. Le Sultan subit en effet les conséquences de l'entêtement absurde dont il témoigna, en exigeant, malgré l'avis contraire du colonel Mangin, que la mehalla qu'il avait improvisée nour défendre sa capitale fit une sortie contre Y'ennemi, campé à quelques kilomètres de la ville. On sait ce qui advint. Ce corps de troupes, composé de 2.000 hommes seulement, lâcha pied dès qu'il se sentit incapable de soutenir l'attaque des tribus, laissant nos deux officiers, le lieutenant Sedina et l'adjudant Pisaj!i, couvrir cette retraite précipitée et sauver au prix d'efforts héroïques les canons et les munitions, qu'ils parvinrent à ramener jusqu'à F~.

Il arriva là tout ce qui était à prévoir. Les tribus, enhardies par leur victoire inespérée, se hâtèrent d'attaquer Fez. Je doute qu'elles aient réussi à s'emparer jusqu'ici de la ville ou de la personne du Sultan, car il faut admettre que Fez possède au moins quelques moyens de défense et que Moulay-Hand n'est pas à ce point impopulaire qu'il ait été abandonné de ses plus fidèles défenseurs. Il faut également compter avec les exagérations habitueU-es qui

caractérisent les rapports particuliers. Toutefois, il apparaît que le Sultan et son entourage se trouvent aujourd'hui dans la plus redoutable des impasses. Us ne peuvent guère, en effet, compter, pour les délivrer, que sur la grande méhalla organisée par le colonel Mangin et campée en C)3 mo'ment chez les Cherardas, c'est-à-dire à une vingtaine de kilomètres de Fez. Or, en admettant que l'état des routes permette de la rappeler, il s'agit de savoir si son retour ne provoquera pas aussitôt un nouveau soulèvement parmi les Cherardas, qu'elle tient en respect ?

Mais si le sort de Moulay-Hand nous intéresse peu, il ne saurait nous être indifférent au point de vue de notre situation personnelle au Maroc.

Nous avons lié partie avec le Sultan et nous l'avons trop hautement proclamé pour qu'un échec pour lui ne soit pas en même temps un échec pour nous.

Il est, enfin, une autre éventualité qu'on ne saurait envisager sans la plus vive appréhension qu'adviendra-t-il de nos officiers instructeurs, notamment du colonel Mangin, si, par malheur, les rebelles s'emparent de Fez et détrônent Moulay-Hand ? N'y a-t-il pas lieu de craindre qu'ils soient les victimes désignées des représailles que voudront, sans doute, exercer les vainqueurs ? Si, ce qu'à Dieu ne plaise, pareil événement se produisait.l'opinion française ne tolérerait certainement pas qu'on laisse au successeur de Moulay-Hand le soin de venger nos morts.~ La France devrait agirsur l'heure. Une expédition s'imposerait. avec ses risques Mais c'est là une hvoothèse que nous voulons croire invraisemblabfe il en est une autre, par contre, plus admissible c'est la persistance des échecs que subit le Sultan actuel. Allons-nous, au cas où sa déchéance serait proclamée, comme le fut celle d'AbduI-Aziz, l'abandonner et reprendre des négociations avec celui qui sera désie-né pour le remplacer ? Allons-nous pratiquer à la lettre la politique de non-intervention, lorsque nos intérêts et notre sécurité sont en jeu ? Terrible problème que celui-là et qui, tôtoutard,seoosera.

René d'Arat AUTOUR DE FEZ

Tanger, 3 avril.

Un convoi de ravitaillement! parti hier à destination de lamehalla des Cherarda, a été pillé ce matin par une bande de Beni-M'tir, près de Guergueb. Les soldats ont été dépouillés et b&tonnés.Hs ont averti la mehalla de Bagdad!, campée aux environs mais Bagdadi s'est contenté de prendre des dispositions défensives. p

Le bruit court que la mehalla ehérifienne va renir repousser les Beni-M'tir.

Plusieurs officiers et sous-officiers de ta mission sont partis de Tanger pour Fez ce matin.

Ouverture du débat sur !e « ParHament Bi)t x A t<A CHAMBRE DES COMMUNES

Londres, 3 avril.

La Chambre des communes aborde aujourd'hui la discussion des articles du Parliament BiH, quoique le Mil ne renferme que quatre articles, plus 1 exposé des motifs, l'ordre du jour porte en outre 900 amendements, dont 800 émanent des unionistes. Ces amendements constituent une brochure in-folio de 74 pages. Beaucou pfont double emploi et beaucoup sont contraires au règlement néanmoins la discussion semble devoir être iongue. Jusqu'ici, rien n'indique que le gouvernement ait l'intention de recourir au moyen connu sous le nom de clôture par la « guillotine o, mais ia clôture dite « du Kangourou )) semble inévitable.

Le ministère espagno)

Madrid, 3 avril.

Ee nouveau ministère est définitivement constitué de la manière suivante

Présidence du conseil M. Canalejas

Intérieur M. Ruiz Valarino Affaires étrangères M. Garcia Prieto

Tfavaux publies M. Gasset Instruction publique: M. Jimeno;

Justice M. Barroso Guerre généra! Luque

Marine capitaine de vaisseau Pidat

Finances M. Rodriganez.

Le- nouveau cabinet a prêté serment devant le Roi, a 2 h. 30, suivant le cérémonial habituel. Le procès de <a « Lorra!ne Sportive Metz, 3 avril.

L'audience de l'après-midi du procès de la Lorraine sportive a été consacrée aux plaidoiries. Celle de M" Blumenthal a été particulièrement remarquée en ce sens que l'avocat s'est surtout appliqué & mettre en évidence le but poMtique que le gouvernement a eu en vue en frappant la Lorraine sportive et en lui suscitant des difficultés. L'administration, 'a-t-il dit, a obéi & des injonctions de ta presse pangermaniste de Metz. L'interdiction du concert et sa dissolution étaient choses voulues. On tenait & avoir un prétexte pour sévir contre la société aucun fait précis prouvant des tendances antiallemandes, de ta part de M. Samain, n'a pu être trouvé la conduite de M. Samain lui était dictée par le sentiment qu'il avait de son droit.

x Aujourd'hui, on veut le frapper pour te punir d'avoir eu des sentiments français.

)' M' Blumenthal a conclu que l'acquittement de M. Samain s'imposait. )'

Adoption du budget des affaires étrangères d'AHemagne

Berlin, 3 avril. Le Reichstag a adopté plusieurs budgets, parmi lesquels celui des affaires étrangères.

g L'Inïormé

NOS tNFORMATïONS Température

La. dépression signalée hier sur ~s pays du nord s'est étendue vers le sud en se creusant ta pression barométrique reste très élevée dans les parages de l'Islande.

En France, le temps va rester frais des averses sont probables dans le nord et l'est.

Hier, & Paris, pluie dans la matinée. Therm. 7". ` Bar. 761 mm.

FAITS DU JOUR

Char:M. Reçu pour !a famille L. Anonyme, 5 fr. Rosé, 10 fr. Emile, 5 fr. Mme F., 10 fr. Mme C. M., 20 fr. une abonnée, 10 francs. A t'ZmstttMt Do~en. A l'occasion de l'inauguration de ta deuxième annexe de l'Institut Doyen, rue Paul-Dubois, l'éminent chirurgien a exposé les résultats de~a nouvelle méthode de traitement des maladies infectieuses. M. Doyen a démontré les effets remarquables de la mycolysine dans la guérison de la plupart des maladies infectieuses et dans celle de la tuberculose. Plus de 100,000 cas, dit-il, ont été traités depuis deux ans avec sa méthode, dans plusieurs hôpitaux civils et militaires. Partout les résultats ont été concluants. Actuellement, 8,080 malades ont suivi plus ou moins régulièrement le traitement du docteur Doyen. Sur ce nombre, 1,178 malades ont été notablement améliorés, soit 87 0/0.

Con~rpncM. La conférence que fit M. Jules Lemaltre, jeudi dernier, à l'Université des AntM~ En marge de 1' Odt~sëe a obtenu un si vif succès, et l'on dut refuser tant de monde, que l'éminent académicien a bien voulu promettre de la recommencer jeudi prochain 6 avril, a cinq heures. C'est aujourd'hui mardi 4 avril, a trois heures et demie, que la duchesse de Rohan fera à 1' n Acropole o, salle des Agriculteurs, 8, rue d'Athènes, sa conférence, si originale et si intéressante sur « Les Grandes poétesses modernes H des poésies de Mmes la baronne de Baye, Alphonse Daudet, Gérard d'HouviUe, comtesse Mathieu de NoaiUes, Catulle Mondes, duchesse de La Roche-Guyon douairière, Hélène Picard, Véga~ seront tues par Mlles Sergine Denège, Verlain et par M. Desplan- ques.

Le ~<~ Ba~e!. Un legs des plus intéressants échoit au musée Carnavalet, en exécution du testament d'un descendant de Tourville, le capitaine de frégate Louis-Philémon Basset, qui vient de mourir & Avranches.

Voici le texte de la clause en faveur de Carnavalet

Je donne au musée Carnavalet tous mes manuscrits et albums, fruits de mes travaux, études, observations, puis Le portrait de mon aïeul de Tourville, par Nattier

2° Le portrait de mon père, par IngresL'opuscule (avec dédicace de l'auteur) qu'Horace Vernet a écrit sur les costumes des anciens Hébreux. Ce fascicule rarissime est, je crois, uni- que à présent 4° La correspondance intime qu'Alexandre Dumas fils a eue' avec moi pendant vingt-deux ans (autographes des plus précieux)

5° La grande photographie que les ambassadeurs annamites m'ont donnée & Hué (Cochinchine) lors- que je les y ai ramenés le 28 mars 1864

6° Une branche (encadrée) que j'ai cueillie au tombeau de Napoléon 1"~ à Sainte-Hélène, le 9 mars 1868. Le.s t)acaa<:M de P49MCS. L'appr~he des Pa-

A.

ques marque généralement le début, de la saison des voyages. Les touristes ébauchent, déjà des projets pour tes prochaines vacances, mais il est indispensable de se documenter dans des ouvrages sérieux.

A cet effet, les GtH'dcs CoHf</ s'imposent. La col-lection de ces guides (trente-six volumes), publiés depuis plus de cinquante ans, décrit la France et les pays limitrophes. Ils sont pratiques, agréables d'aspect comme de lecture. Leur précision, leur clarté, rendent aux touristes d'inappréciables services..

De plus, leur prix minime les met à la portée de toutes les bourses. Catalogue franco sur demande à l'administration des CuMes CoH~, 37, rue Bonaparte, Paris (6~).

KOU BELLES REUG7EUSES

Une con~renee de !a comteMe GM}/ de JLe Roche~OMcaxM. L'assemblée générale des Amis de l'Institut catholique aura lieu le jeudi 6 avril, à trois heures, dans ta grande salte de l'Institut, 19, rue d'Assas, sous la présidence de Mgr Amette. Apres l'exposé des travaux et des comptes et te discours du président de la Société, M. René Lavoltée, Mme la comtesse Guy de La Rochefoucauld fera une conférence sur l'institut catholique et les mères de famille a. L'archevêque de Paris pronancera ensuite une allocution.

Le M<OM7' d'ttM prêtre Nposiai. –L'abbé Coffignal, originaM'e de Moissac (Tam-et-Garonne). qui avait pris part au schisme vieux catholique, et avait été chargé, dès le début du schisme, de la paroisse de Bernex, canton de Genève, vient de mourir à l'âge de soixante-dix-huit ans. II a demandé, avant sa un, a ~autorité catholique roumaine de le réconcilier avec l'Eglise. Il fut administré par M. le vicaire général .Carry. Il est mort dans des senUm.en.ts remarquables de repentir. Il a affirmé que sa foi avait été toujours intacte, montrant son bréviaire qu'il n'avait jamais omis, ses livres de piété qu'il lisait régulièrement, et sa statue de la Sainte-Vierge, & laquelle tl avait gardé une confiance inébranlable. Il refusa l'accès près de lui de ses malheureux confrères intrus. Espérons que cet exemple sera suivi par les~maiheureux égarés qui restent encore au vieux catholicisme. NOUVELLES MHJr~BBS

A/ort du gênera: BMMc!ft!f. On nous annonce d'Auxerre la mcrt subite du général Beauclair, com- manaa.nt la 17' brigade d'infanterie. Fils d'un trës brave offloter messin, élève au lycée de .Metz, le défunt, qui n'avait pas encore soixante a~, avait fait la guerre de 1870 à l'armée de Metz. Il était passé par l'Ecole de guerre, avait commandé le 119' et avait reçu les deux étoiles le 8 novembre dernier. !I était officier de la Lésion d'honneur.

FAITS DIVERS

BIGAME ET FAUX MARQUIS

ChajIes-Marie-Adolphe-Dominique Reiss, né le 2 juin 1855, à Saint-.Dié, de parents établis marchands de cristaux, Grande-Rue, avait réussi à se fajire passer, dans le monde politique et dans une certaine partie de ta colonie étrangère, pour un membre de la vieille famille de Roquefeuil. Ses cartes de visite étaient, en effet, ainsi libellées Marquis Paul de Reiss de Roquefeuille. Ceci durait depuis des années quand, récemment, l'un des membres de la famille de Roquefeuil s'inquiéta de l'existence de ce Roquefeuille inattendu qui menait grande vie. Reiss produisit d'authentiques papiers d'état civil qui on devait le savoir plus tard avaient été dérobés au marquis Paul de Roquefeuilte, décédé à Douera (Algérie) en 1888. Non con-

vaincue par ces es (la~fami$e de Ro que-feuil

vaincue par ces pièces, la famiiïe de Roquefeuil

intenta à Reiss un procès en rectification d état civil. L'information ouverte à ce sujet amena le parquet de la Seine à découvrir de si fortes présomptions d'usurpation d'état civil que le procureur ae la république chargea M. Chenebenoit d'ouvrir une instruction.

Dès lors, le juge ne tarda guère à savoir que Reiss n'avait aucun droit au titre de marquis ni au nom de Roquefeuille. Il apprit encore que ce même individu, marLé en juin 1909 à une riche veuve, Mme L. B., avait épousé une première fois, avec les papiers de son frère Henri Reiss, à ElBia-r (Algérie), en 1887, Mlle Lapointe, toujours vivante. Trois enfants étaient nés de ce premier mariage.

Toujours sous le nom de son frère Henri, il avait été condamné par défaut à .cinq ans de prison pour abus de confiance.

Henri Reiss, qui vit à Paris sous le nom de Gallet, interrogé par le juge, confirma ces faits. Quant à la vie de Charles Reiss, faux marquis de Roquefeuille, elle n'est qu'une longue succession d'aventures. En sortant du collège de Rambervilliers, il entre chez un banquier de Nancy, puis on le trouve ensuite à Buenos-Ayres, chez un planteur, puis en Algérie en 1881, puis novice à la trappe de Staoueti pendant quatre ans, puis, de 1885 à 1887 aux Indes et en Chine, à la suite d'un explorateur militaire, puis encore en Algérie, où il fait connaissance a Fria du marquis Paul de Roquefeuil, dont il devait s'approprier le nom et le titre peu après. En 1891, il fait de la politique militante et fonde même un journal à Alger, la Vérité. Il passe ensuite quelques années en Italie, en Espagne, pour venir habiter Paris en 1906 là, il s'efforce de se créer des relations et y réussit en partie. toujours sous son faux nom.

Dès que Reiss apprit que l'instruction ouverte par M. Chenebenoit avait amené la découverte de la vérité, il disparut. Il habitait tout dernièrement à Bruxelles, boulevard Wattrelos. Un mandat d'amener fut lancé par le juge, mais Reiss était déjà parti pour une destination encore inconnue. On le recherche activement.

LUSTRES HOLLANDAIS

La mode est aux lustres de style hollandais pour la décoration des bureaux, halls, galeries, salles de billards, etc.

Les établissements Paz et Silva ont eu l'heureuse idée de réunir, 55, rue Sainte-Anne, ces magnifiques modèles, copies des musées, reconstitués d'après les tableaux des grands maîtres hollandais. On y trouvera aussi tous modèles de lustrerie anglaise et de tous styles français.

Demander le catalogue ainsi que ceux des enseignes lumineuses, du Pbérophone, etc.

UNE CHASSE A L'HOMME

En voulant pénétrer dans sa chambre à coucher, située au cinquième étage, 49 M~, rue Custine, un garçon boucher s'aperçut qu'un cambrioleur y était précisément occupé à fouiller les meubles. La porte coehère de l'immeuble fermée et les agents prévenus, on enfonça la porte de la chambre fermée intérieurement, mais on ne découvrit à l'intérieur nul cambrioleur néanmoins le désordre de la pièce marquait le passage des voleurs qui venaient de s'enfuir sur le toit paf la lucarne.

Ce furent les pompiers de la caserne Carpeaux qui se mirent à la poursuite des cambrioleurs, deux jeunes gens, que Fon a vus sauter de cheminée en cheminée et dont l'un, au prix d'un audacieux rétablissement, réussit à gagner l'appartement occupé, au septième étage du 55 de la rue Custine, par M. Hecker, dessinateur, et dont la fenêtre était ouverte.

Surprise par cette visite inattendue, Mime Hecker, qui était dans sa salle à manger, appela son mari à son secours, mais le cambrioleur put gagner la porte de l'appartement et celle de l'immeuble avant qu'on ait pu lui barrer le chemin il échappa ainsi aux poursuites. Quant au complice, il disparut mystérieusement par la lucarne d'une chambre de bonne et on ne l'a pas revu.

On suppose qu'il est resté caché dans un des immeubles voisins, dont les différentes portes ont été gardées par des agents toute la journée et seront surveillées durant la nuit.

Peut-on fabriquer du diamant ? La science dit oui, la pratique dit non.– La preuve en est que Dusausoy continue d'acheter très cher les bijoux montés avec brillants. Vous trouverez aussi, au 4, boulevard des Italiens~ de belles occasions en bijoux riches.

RIXE MORTELLE

Deux agents de service à la Villette entendaient la nuit dernière deux détonations suivies d'appels désespérés ils se précipitèrent aussitôt et relevèretnt un homme couvert de sang. Le blessé &ut le temps de dire aux agents que son agresseur se nommait Sabattini, d'origine italienne, et demeurait rue Labois-RouilIon. Après avoir conduit le blessé à l'hôpital, où il déclara s'appeler Pittiglio, les agents se présentèrent au domicile de Sabattini, qui à leur approche enjamba l'appui de la. fenêtre de sa chambre et s'enfuit. À.près une course mouvementée, les agants finirent par arrêter l'Italien, qui fut maîtrisé, malgré sa force' herculéenne.

Conduit au poste de la. rue de Nantes, Sabattini Subit un premier interrogatoire dans lequel il déclara n'avoir tiré sur son compatriote que parce qu'il était dans le cas de légitime défense. Les personnes qui possèdent des objets précieux, tels que bronzes d'art, tapisseries, meubles anciens, porcelaines de Saxe et de Sèvres, même des objets a partir du douzième siècle, trouveront à les céder au comptant et au-dessus de leur valeur en s'adressant a MM. Séligman, 23, place Vendôme, qui se dérangeront s'il y a lieu.

LES ËTUDIAKTS PORTUGAIS A PARIS

Vendredi prochain, deux cent cinquante étudiants portugais arriveront a Paris, accompagnés de nombreux professeurs. L'Association générale dea étudiants s'apprête à faire une chaleureuse réception aux « camarades )' du Portugal, qui débarqueront au quai d'Orsay à trois heures de l'aprèsmidi, accompagnés de leur orphéon. Leur arrivée sera l'occasion d'un important monôme. Il y aura ensuite réception à l'Hôtel de Ville, fôte au quartier Latin, banquet et excursions à Versailles et a Sevrés. Des places seront réservées dans un grand nombre de théâtres à la délégation portugaise. Une représentation aura lieu au Trocadéro elle sera donnée par la délégation portugaise.

Les diamants, !es bijoux et les perles sont toujours achetés par « Maxima x, 1 M.s, boulevard des Italiens (premier étage), au maximum de leur valeur et au comptant. (Expertises et renseignements gratuits).

Pau! Caucho!t

Chronique des Ifi~nm LES ABONNÉS DU TÉLÉPHONE CONTRE L'ÉTAT Le ministère public a donné ses conclusions, hier, dans le procès intenté par les abonnes du téléphone a. l'Etat, à la suite de l'incendie du GuttcRberg.

Le substitut estime qu'ayant subi une diminution de jouissance de leur abonnement par suitis .de l'interruption du service total ou partiel, et le contrat passé .entre eux et l'Etat étant* forfaitaire, les abonnés ont droit à une réduction du prix d'abonnement.

En revanche, il repousse toute idée de'dommages-intérêts l'Etat étant, de par la loi, irresponsable en matière de correspondance privée. LE RESTAURATION ÉLECTRIQUE DES VIEUX TABLEAUX Les rieurs auraient-ils ri trop tôt ? On se souvient que MM. Branly, le célèbre savant, et Tony Robert Fleury, membres de l'Institut, nrent une déposition favorable à la découverte de M. Etienne, relative à la restauration des vieux tableaux par les effluves électriques. Hier, coup de théâtre. Dès le début de l'audience, M* Labori a déclaré qu'à la suite de ces dépositions, et sa cliente, Mme Roussel, ayant été désintéressée, sa plainte était retirée. Et d'accord entre M" Maurice Bernard et le ministère public, l'affaire a été renvoyée à lundi, pour indication.

LE PHARMACIEN SÉQUESTRÉ

La neuvième chambre correctionnelle a rendu hier son jugement dans l'affaire du pharmacien M. Brunet, interné de force à l'asile de VilleEvrard, où on refusa, d'ailleurs, de le garder comme fou.

Pour violences et voies de fait volontaires à l'égard de M. Brunet, les infirmiers Maurice Bergeron, Ludovic Fragis et Clément Gaude sont condamnés à quinze jours de prison. Mme Marie Brunet et les deux aides pharmaciens, Georges Guilleric et Emile Raymond, reconnus coupables de complicité desdites violences, sont condamnés à quatre mois de prison et 200 francs d'amende.

M. Brunet, partie civile, obtient 2.000 francs de dommages-intérêts.

Enfln, aux six condamnés, le tribunal accorde le bénéfice de la loi de sursis.

L'AFFAIRE ANATOLE FRANCE-LEMERRE

Le tribunal a renvoyé au 26 juin le procès, que nous avons annoncé, intenté par M. Lemerre à M. Anatole France, au sujet du refus par celui-ci de laisser éditer une histoire de France en deux volumes, que M. Lemerre aurait achetée, voici vingt-neuf ans, pour le prix de 3,000 francs.

FëMx BeUa

EN PROVINCE La S!<Ma<tc)/t da?M !'Aube

BAR-suR-AuBE. On fait encore circuler le bruit que des troupes sont .en marche vers Bar-sur-Aube ce matin on racontait partout en ville que celle-ci serait occupée militairement.

M. Causeret, sous-préfet, s'emploie à démentir ces bruits.

A un groupe d'habitants qui est venu !e questionner à ce' sujet, il a répondu en priant ces personiMS de répandre le plus possible sa réponse, qu'aucun soldat n'entrerait à Bar-sur-Aube tant que l'ordre public ne serait pas troubié. q

Le compte rendu des démarches des délégués des comités à Paris auprès de la commission d'enquête, présenté à nouveau hier par M. Checq aux délégués des vignerons dans !a grande salle de l'hôtel de ville de Bar-sur-Aube, fait en ce. moment l'obj.et de toutes les conversations dans les communes viticoles. L'idéedu référendum est unammement rejetée. La visite imprévue des trois délégués de fabricants de Champagne de la Marne et les déclarations qu'ils ont fadtes ont produit une impression profonde sur les membres du comité central. p

Aujourd'hui a lieu une soirée de. gala au profit des vignerons de l'Aube. Une délégation conduite par M. Checq s'est rendue à l'hôtel de ville de Troyes pour remercier les organisateurs de cette fête.

On attend ce soir les conclusions 'de la commission d'enquête ainsi que la délibération des membres du groupe parlementaire de l'Aube.

On envoie de nouvelles adhésions aux ordres du jour. votés à Bar-sur-Aube et à Bar-sur-Seine elles sont adressées par le. comité local de Proverville et l'Union des républicains de gauche de l'arrondissement d'Arcis-sur-Aube. Les démissions des municipaMtés continuent. Néanmoins, on attend aujourd'hui avec calme les décisions de la Chambre. Paul Bartet

A M SOCIETE MS CONFERENCES

L'Exposition de t867 par M. DE LA GORCE

membre de l'Institut

Le très averti historien qu'est M. de La Gorce a fait, hier, une conférence sur l'exposition de 1867, qui a été fort goûtée.

Ce qui distingue M. de La Gorce, c'est son souci, poussé jusqu'à l'extrême, de l'impartialité. Il ne cache aucune des fautes des hommes dont il parle, mais il examine les causes qui les rendirent fataJes, et ainsi nous rend indulgents pour ceux qui crurent, dans tous les cas, bien servir la France.

L'exposition de 1867 s'ouvrit sous des auspices plutôt peu favorables. La grosse question du Luxembourg battait son plein et tout le monde remarqua la préoccupation de l'Empereur, le jour de l'inauguration de la grande fête du travail que la France donnait au monde. Quoi qu'il en soit, l'exposition de 1867 fut préparée avec le plus grand soin. On sait que celle de 1855 avait eu lieu aux Champs-Elysées mais, cette fois, il fallait de la place, beaucoup de place, et après avoir hésité entre divers emplacements, on choisit nnalement le Champ de Mars. L'organisation de l'exposition fut excellente, car à côté des richesses de la joaillerie, des magnincences d'art, etc., les œuvres sociales sollicitaient l'attention de tous.

On retrouve dans les journaux du temps le chiffre formidable des entrées au Champ de~ Mars, le nombre des exposants, et aussi la qualité de quelques visiteurs, Empereurs, Rois, princes, premiers tninistres.

M. de La Gorce nous parle de la fameuse revue du 6 juin, dont se souviennent encore ceux qui, à cette époque, n'étaient déjà plus des enfants. Ce fut une solennité militaire ad- mirable, et le modeste auteur de ce compte rendu entend encore, comme un écho lointain, l'éclatante fanfare des guides 1

Citons le conférencier.

On vit alors ce que l'on ne reverraît plus que dans tes gravures, c'est-à-dire l'ancienne armée française avec toutes les superfluités de sa parure~, avec touftes ~es .coquetteries onéreuses et charmantes, avec toutes les différences de costumes et d'insignes qui, en distinguant les corps les uns des autres, les provoquaient à une émulation de bravoure. Bientôt, toutes ces nuances se fondaient en une teinte uniforme et le souci exclusif d'Mre redoutable faisait oublier le soin d'être magninque.

Les étrangers étaient stupéfaits et jaloux de tant de splendeurs, de cette prospérité qui s'imposait par la vision d'une capitale incomparable. Ils rentrèrent chez eux, la jalousie au cœur et sans bienveillance pour le pays qui venait de les accueiU.ir avec tant de 'bonne grâce et de spontanéité.

Oui, le tableau qu'a tracé M. de La Gorce de cette exposition de 1867, qui reste l'expc.sition-type, est de tout premier ordre. Quant à la société impériale elle-même, voici ce qu'il en dit

Elle est malaisée à saisir, cette société impériale, tant elle fut mobile, mêlant le plasiir à la bienfaisance, le frivole au sérieux, tout ensemble s'affolant de divertissements e.t se pénétrant d'émotions, aimable, hospitalière, quelque peu infatuée d'elle-même, mais point jusqu'à la suffisance déplaisante, aimant la vie, en usant, en abusant parfois, légère, point jusqu'à la débauche, sensuelle point jusque ia dégradation, aimant plutôt à co-

loyer tes aMmes comme les enfants aiment & marcher sur le bord des trottoirs, laborieuse plus qu'on. ne croit, sage à ses heures et d'une sagesse qui n'a rien de pédant ni d'apprêté, très clairvoyante par accès, puis se reployant sur elle-même de crainte de trop voir, toute'gracieuse avec des sourires, des rêves, des éclats de rire, des larmes aussi, mais qui sp sèchent vite comme les gouttes de pluie sur ies ailes d'un oiseau.

En somme, ce qu'il y eut de plus faible dans i exposition de 1867, a ajouté l'éminent conférencier, ce furent tes voyageurs cosmopolites auxquels Paris n'eut d'autre tort que d'offrir ce qu'ils exigeaient qu'on leur présentât, et beaucoup nous quittèrent n'ayant pas compris la vraie France, celle qui travaille, qui pense, qui crée. i Georges WuMt

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HosCorpM~nànees e DE L'ÉTRANGER

Ls J'eyM~

_mo~~me

BRUXELLES

S- R- !a Comtesse de Flandre a donné ces jours derniers une soirée restreinte mais très ë)ëgante, au cours ae laquelle on a beaucoup app)audi ia comtesse Pétagré Skarbek et )e compositeur Hure.

~Les réceptions données par !e prince et )a princesse Chartes de Ligne sont toujours de plus en ptus brillantes. Assistaient a la dernière: vicomte Simonis, président du bënat; comte et comtesse de Smet de Naeyer, prince et princesse Pierre de Caraman-Chimay, tord et tady Arthur Hardmge, comtesse Ghislaine de Caraman-Chimay, comtesse Marie de Caraman-Chimay, prince et princesse AtDert ae Ligne marquis et marquise ïmperiati, marquis et marquise de La Bêgassière, Mme Attard, comte et comtesse Léo d Urse!, comte et comtesse Pierre de LiedeKerke, comte et comtesse du Chaste! de La Howardries. ~me~ Henry de Smeay, comte Eugène de Hemricourt de

Grünne, etc.

pour La SaT 'L!gne sont partis

pour La Haye.

Etégant dîner chez te baron et ta baronne de Rosée, qui avaient parmi teurs convives: comtesse de Beauffort deLannoy, baron de Mevius, comte et d~î~ ~sse de Marnix de Samte-Atdegonde, baron T'Kint de Roodenbeke, etc. d'A~t~~° musieate très intéressante chez te ministre dAuh'iehe-Hongne et ta comtesse Ctary et Atdringen. n~ violoniste hongrois Szigetti. Dans IaudiK)ire. comte et comtesse Jean de Mêrode. comtesse John d'Outtremont, baron et baronne Lambert vicomte et vicomtesse de Santo-Thyrso, Mme de Bauer comtesse Henriette Chotek, M. et Mme MetvitI Van Carn~oee baron et Mtte de Favereau, comte et comtesse J de Liedekerke, comte et comtesse F. de Baittet-Latour, M. et Mme Vmçotte, M. et Mme Victor Attard, baron et baronne de Motembaix vicomtesse Adolphe de Spoe)bereh, M. et Mme Fernand du Roy de Btiequy, baron et baronne Victor tiumn, etc.

–Grand dîner chez te baron et ta baronne Lambert en 1 honneur du Prince et de ta Princesse Napoléon Au nombre des convives: Princesse Murât, prince Aymon de Lucmge, comtesse d'Esetaibes, comte de Vaton, comtesse de Grunne comte et comtesse Eugène d'Outtremont, M. bamt-Paut de Smcay, comtesse Ghislaine de CaramanChimay, comte et comtesse Car; Van der Straten, comte et comtesse de Jonghe, comtesse de Baittet, M. et Mme tiernaert, marquis d'Assche, etc.

Deux autres grands dîners ont été donnés par te ministre de Roumanie et Mme Djuvara, par te ministre des Pays-Bas et Mme Van der Staa! de Piershill, par te ministre d Autriche-Hongrie et ta comtesse de Ctary et AIdringen.

Charmante réception ces jours-ci chez ta baronne M. de Crombrugge. qui avait parmi ses invités comtesse de Meeus, comtesse Adotphe de Béthune, baronne de Vittenfagne, comtesse B. de Beauffort, baronne Ch. de Broquevitte, baronne Gabriel de Rosée, comtesse Caghan, comtesse de Changy, etc.

Très réussie ta soirée musicale donnée récemment par M. et Mme .Paul de Borman. Dans l'auditoire: baronne de VitIers-Grandchamps, baronne de Gaiffier d Haistroy douairière, comtesse de Theux de Meytandt, M. et Mme de Bassompierre, comtesse de Ribaucourt, baronne de Mevius, etc.

Dîner, te 23, chez te comte et ta comtesse Henry de Bergeyck. Au nombre des invités comtesse Fernand de Beauffort, comte et comtesse d'Herbemont, comte et comtesse Robert de Ribeaucourt, vicomte et vicomtesse Joseph du Parc, comte et comtesse Aibert du Chaste), baron et baronne Albert d'Huart, comte de Changy, comte Adrien van der Burch, vicomte Roger de Spoetberch, baron de Royer de Dour, Mlles d'Herbemont, de Beauffort du Chastet, etc.

Dîner, te 30 mars, chez te comte et ta comtesse d Herbemont, en leur hôtel de t'avenue Louise. Au nombre des convives Son Exc. te nonce aposMtique, comte et comtesse de Getoes, Mme Alphonse AUard, comtesse de Pouitty, comte Jacques de Briey, comte et comtesse de La Rochetambert, comte Gaston de Ribeaucourt, comte et comtesse de Loën, comte Roger de La Barre, baron 'et baronne de Wotff, etc. S~Nr-PET'B.R&BOMG

Les réceptions ont été nombreuses ta semaine dernière. Après te bat donné par ie ministre de ta justice et Mme Stchegtovitoff, il faut citer ta soirée musicale du générât et Mme Matama, ia matinée du comte Benckendorff, te bat btanc avec souper par petites tabtes de ta princesse Schehavakoy, tes réceptions de Mme Essaoutoff de Mme de Derfetden, de Mme Balaeheff. Le préfet de police et Mme Dratchevsky ont organisé un concert payant au profit de )'œuvre du Cercle des dames. BERL/Af

Le prince Hugo de Radotin, ancien ambassadeur r d'Attemagne à Paris, a cétêbrë, te 1" avrit, te 70° anniversaire de sa~ naissance. Le jubilaire a reçu de nombreux télégrammes de félicitations.

Depuis qu'it a pris sa retraite, te prince de Radotin passe ta plus grande partie de l'année dans son château de Jarotschin, dans ia Haute-Sitésie.

La comtesse Gerda de Hohenthat, Btte cadette du comte de Hohenthal-Hohenpriesnitz, membre de ta Chambre des seigneurs, et de ta comtesse, née comtesse de Pourtatès, vient de se fiancer avec M. Pierre de Kotze. t~ENNE

Lundi, l'Empereur François-Joseph a reçu en audience les nouveaux évêques hongrois l'archevêque de Katoesa-Bacs, Mgr Csernoeh; l'évêque de Nagyvarad, Mgr comte Nicolas Szeehenyi; t'évêque de Gycer~ Mgr Arpad Varady, et t'ëvêque de Csanad, Mgr Ctattfelder. Le grand-chambellan de Hongrie comte Alexandre Apponyj et te ministre des cuttes de Hongrie comte Jean Zichy assistaient à l'audience.

La princesse Elisabeth de Windiseh-Graetz est complètement rétablie. Pour achever sa convalescence, ta princesse va se rendre avec ses enfants au château de Miramare, que l'Empereur a mis à sa disposition. L'ambassadeur de Grande-Bretagne et tady Cartwright viennent de donner un grand dîner en l'honneur de l'Archiduchesse Maria-Annunziata. Au nombre des invités tes ambassadeurs due d'Avarna et M. Philippe Crozier, ta princesse Irma Esterhazy-Andrassy, te prince Godefroy et la princesse Anne de Hohenlohe, te comte Hans de Nostitz-Rieneck, te marquis Jean de Pattavicini, le comte François et ta comtesse Eisa de Thurn-Vatsassina, le comte Rodolphe Cottoredo-Mannsfeld, le comte François Kinsky, etc.

L'Em e t~EN/SE :J 1

L'Empereur Guillaume et l'Impératrice d'Attemagne, qui étaient depuis plusieurs jours ici à bord du Ho/tenxoHern, ont visité ta ville, tes musées, les églises et acceptent quelques invitations. L'Empereur a pris le thé chez la comtesse Mocenigo tes souverains ont diné chez la comtesse A. Morosini, qui avait invité le prince de Furstenberg, te comte d'Eutembourg, l'amiral Multer, le gënérat de Schotl, te baron de Chetieu, M. Stanislas Bombo. Lundi, les souverains allemands ont donné un thé à bord du HohenzoHern. Parmi les invités: le Due des Abruzzes, le Prince d'Udine, lord Kitchener, te comte et la comtesse Papadopoii AIdobrandini, te comte et ta comtesse Wa)!ès, la comtesse de Robitant, te comte et la comtesse de Saeeo, le consul d'Allemagne, l'amiral FaravetU, ta comtesse Morosini et sa fille, la comtesse Serego Attighieri, la baronne HeDenbach.

MPLES

Le dernier thé dansant au Tennis-Ctub avait attiré beaucoup de monde. On y rencontrait: la princesse Lothaire de Metternich, la princesse Rospigliosi, ta duchesse de Schiari et sa fille, la princesse de Stigtiano, ta comtesse Alvarez de Totedo, etc.

Le duc et ta duchesse de Miranda partent ces jours-ci pour la Tunisie et l'Algérie.

Le mariage religieux de Mlle Demetria PavoncetH !vee le due de San Clémente, de Florence, a été bén! :hez M. et Mme Pavoneetti, dont un des salons avait été transformé en chapelle, fleurie de camélias et de fleurs roranger. Le parrain était te comte Piero Capponi, et tes :êmoms, pour ta mariée, le duc d'Aseoli et te prince Ge'ace, et, pour le marié, te comte de Frassineto et le prince Ruffo.

SOFM

Les funérailtes nationates de M. Dragan ZancoN, un tes premiers promoteurs de l'indépendance bulgare, an:ien président du conseil, chef du parti russophite, ont :té célébrées avec une pompe extraordinaire et au milieu i'une foule immense. C'était un deuil national et tout !e )ays a tenu à y participer. On remarquait aux premiers 'angs tes représentants du Roi Ferdinand, tous les membres du corps diplomatique, tous les nunistres et ancien*


atMstres et hauts fonctionnaires de l'Etat, tous les dignitàifes civils et militaires et les députations de toutes les parties de )a Bulgarie. Jamais presque, depuis l'indépendance butgare, Sona n'a assisté à un spectacle pareil. C'était vraiment imposant et touchant à )a fois.

BUENOS-AYRES

M. Joaquin Lejarza, ainsi que sa iamille, ont eu !e grand honneur d'être reçus en audience par le SaintPère, au cours de leur séjour à Rome. Après un voyage dans toute l'Italie, ils reviendront à Paris dans le courant du mois prochain.

On vient de célébrer le mariage de Mlle Maria Elv!ra de Alvear avec M. José A. Pacheco y Anchorena. La cérémonie a eu lieu dans la chapelle de la somptueuse résidence du 8ancé « El Taiar x et la bénédiction a été donnée par l'archevêque de Buenos-Ayres, Mgr Mariano A. Espinosa.

Durant la cérémonie et la messe, un orchestre savant tt exécute un concert de musique sacrée.

Les parrain et marraine des jeunes époux étaient M. Carlos T. de Atvear, père de la jeune Hile, et Mme Clara Anchorena de Uribelarrea, tante de M. Paeheco y Anchorena.

Les témoins étaient, pour Mlle de Alvear le docteur Marcelo T. de Alvear et le docteur Eduardo Halbach; ceux du Haneé le docteur José Evaristo Uriburu (61s) et le docteur Nicanor E. de Elfa.

Un train express spécial avait été mis à la disposition ~es invités pour les conduire à « El Talar H. Cette résidence seigneuriale se trouve a une très petite distance de Bu'snos-Ayres, à l'endroit nommé « Las Conehas' et appartient 'a la famille Pacheco depuis de nombreuses années. La beauté de son architecture, le luxe et le confort de l'intérieur et l'immense pare qui l'entoure la font ressembler à un des plus beaux châteaux féodaux de la vieille Europe.

Les jeunes mariés partiront au comCtencement du mois d'avril pour faire leur voyage de noces en Europe et s'enibarqueront à bord du vapeur Pnnct'pesa-Ma~aMs. cowsr~NT~opLE

La colonie française a organisé l'autre jour une Mte charmante à tous les points de vue dans le local de l' « Union française C'était le comité de la « Dotation », cette œuvre éminemment philanthropique et patriotique, qui la donnait en faveur des enfants, ses protégés. Le but de la fête était d'amuser ces créatures innocentes, de les choyer, de les dorloter, de les faire rire, danser et se délecter de friandises, de bonbons, de gâteaux. Le programme, très Varié, a été exécuté dans la perfection et avec une grâce toute française par les artistes, nos compatriotes, et par des amateurs, qui ont tous prêté leur concours empressé à cette fête charmante. Représentation, concert, bal, nos petits Français et Hoa petites Françaises a'en sont donné à cœur joie.

E~EGFPrE

Lt ?8: de& Belges & quitte la Reine Elisabeth a Louxof et a continué son voyage Jusqu'à Khartoum. S& Majesté avait l'intention de visiter Radjat, Lado et mem6 de pousser jusqu'au Congo belge; mais au dernier moment, Elle y a renoncé, vu les difficultés du voyage à cette époque de l'année. Le Roi a donc dû rebrousser chemin et rejoindre la Reine à Louxor. Leurs Majestés sont enchantées d@ leur voyage, d'autant plus que le climat de !'Egypte a contribué au rétablissement complet de la JMntë de la Reine, r.r. j A H~SH~GTO~

t.): mafîage de ta comtesse Louise-Alexandra de )Bern'Morn', HI)'e de l'ambassadeur d'Allemagne à Washington, avec le comte de Pourtales, attaché d'ambassade, <t 6té eétébrê, la semaine dernière, au temple de la Con" Borde.

M. Taft, président Aes Etats-Unis, et sa famille, te vtce- président et Mme Sherman, les membres du corps diplomatique et toute la haute société de Washington assistaient à la cérémonie, qui a été suivie d'une brillante réeeptton à l'ambassade.

M. et Mme Taft ont oHert à la nancée un superbe éven*«dt en d-entetles.

LETTRE D~ LONDRES

Beaucoup de gfands mariages. Les pac!fistes ont t'ore!He basse. On va commencer la discussion de ta reforme de !a Chambre des Lords. Le référendum est peu popu)a!ro. Le Rembrandt va passer t'Attantique. Londres, 1' avril.

La semaine écoulée a été fort calme au point d'e vue mondain. Nous sommes en carême et bien que, dans un pays protestant, cela n'ait pas la même importance que dans un pays ça* tholique, cette période de l'année est d'ordinaire peu animée. On signale peu de fêtes et surtout peu de mariages. Mais la seconde quinzaine d'avril sera signalée par de nombreux ma~fiages aristocratiques, dont le principal, qui aura lieu le 19 avril, sera celui du marquis de Linlithgow avec miss Dorcet Milner. Le marquis de Linlithgow, qui a vingt-quatre ans, est le fils du premier procureur général de la Fédération australienne. C'est en Australie que se fera le voyage de noces.

Il y aura beaucoup de mariages dans cette seconde quinzaine d'avril, car la superstition est toujours très vivace en Angleterre que les unions contractées en mai ne sont pas heureu.ses, et au mois de juin il y aura trop de fêtes et 'de solennités officielles pour qu'il soit de bon ton de se marier dans un moment aussi encombré de cérémonies diverses.

La réponse du chancelier allemand au disBours de sir E. Grey sur le désarmement est un gros désappointement pour les pacifistes anglais. Elle est un peu brutale, cette réponse, mais elle est fort sensée au fond, et si elle rappelle un peu les pacifistes au sentiment de la realité, elle n'aura pas été inutile. Il faut avouer aussi que les pacifistes anglais, avec les meilleures intentions du monde et des convictions trè3 sincères, sont les gens de la terre les plus illogiques. Ils demandent le désarmement ou la réduction des armements, mais ils mettraient comme condition préalable à tout accord sur ce point si important que la proportion des forces navales sera maintenue et que, quoi qu'il arrive, la marine anglaise sera supérieure aux. autres. Autrement dit l'Angleterre demanderait que les puissances reconnussent à jamais son droit d'avoir une incontestable supériorité navale, et consentissent a~insi à une inégalité permanente. a, g

-Le chancelier allemand a très nettement démontré l'absurdité et l'impossibilité d'un semblable arrangement.

A partir de la semaine prochaine, la Chambre des communes va discuter les articles du Parliament Bill, qui limite le pouvoir de la Chambre des lords et aboliront complètement te veto financier de cette assemblée et réduiront son veto ordinaire à trois refus en deux, ans. Le gouvernement, avec l'appui de sa majorité, aux Communes, est bien décidé à faire .voter sa loi et M. Asquith aurait, dit-on, la certitude que, !e cas échéant, c'est-à-dire si la Chambre des lords repousse sa loi, il obtiendra la création du nombre de pairs suffisant pour transformer la minorité libérale à la Chambre haute en une majorité écrasante. Sur ce point, il ne saurait, assure-t-on, dans les milieux ministériels, y avoir aucun doute. Du côté unioniste et de l'opposition on n'est certainement pas disposé à se soumettre sans faire une énergique résistance. Il a été déposé près de mille amendemnts au Parliament Bill mais il va sans dire que beaucoup font double emploi, qu'il en sera retiré un grand nombre et que, comme on ne discutera que ceux qui en valent la peine il ne faut pas se laisser efîrayer par cette perspective de discussions interminables. Seulement il est bien évident que la loi ne pourra être votée aux Communes avant Pâques, comme l'espérait M. Asquith. Lord Lansdowne, de son côté, a préparé un projet de réforme des lords encore incomplet, qui ne sera présenté aux lords qu'après Pâques. Ce projet devant limiter le nombre des membres de la Chambre haute et, par conséquent, portant atteinte au droit du souverain de créer des pairs d'Angleterre, il était indispensable de d-emander au Roi l'autorisation <Ïe déposer ce projet de loi et lord Lansdowne a demandé à la Chambre haute d'obtenir l'en:!voi d'une adresse dans ce but. Le gouvernement ne s'y est nullement opposé tout en faisant des réserves et en se ménageant le droit de combattre le projet Lansdowne le moment .venu. Avant cela, la Chambre des lords avait t ajourné indéfiniment la discussion d'un projet de loi de lord Balfour de Busieigh sur le .référendum, qui, décidément, n'est guère en faveur. Les libéraux n'en veulent à aucun prix les unionistes de l'école nouvelle non plus et le public anglais n'y tient pas davan-

tage.

D'abord, c'est une invention étrangère, un ~'procédé politique continental, et c'est déjà une raison suffisante pour que le référendum, avec son nom latin, déplaise à John Bull.

Le referendum doit faire partie du projet ~jtMasdowne pour régler tes diSérends entre les

deux Chambres, et il est très remarquable de voir que les unionistes sont si peu enthousiasvoir que les unionistes en sont si peu enthousiastes. Le seront-ils davantage du projet Lansdowne, limitant à 300 le nombre des pairs-législateurs, dont 200 seulement seraient pris dans la pairie ? C'est douteux. Et si étrange que cela paraisse, beaucoup de pairs d'Angelterre aiment mieux le Parliament Bill de M. Asquith que le projet de réforme Lansdowne. M. Asqu'ith amoindrit la Chambre des lords, mais il n'amoindrit pas les pairs, qui seraient quand même législateurs. Lord Lansdowne, lui, donne plus d'autorité à la Chambre des lords, mais exclut 400 pairs sur 600 et ces 400 pairs auront un titre qui ne signifie plus rien publiquement, bien qu'il conserve un rang social élevé. Mais le rang social élevé sans aucune influence ou signification politique est chose vaine, et voilà pourquoi le projet de lord Lansdowne M sourit guère à la majorité de ses collègues.

Quant à l'opinion publique, elle est certainement un peu indifférente, soit qu'elle ne comprenne pas la gravité de la situation, soit qu'elle soit en faveur du projet ministériel. Au fond, son '~différence tient peut-être à ce qu'elle est convaincue que, le moment venu, il se produira un'e transaction grâce à l'instinct conservateur inné chez les Anglais et à certaines influences qui entreront en jeu à l'heure décisive. Le MoM~, de Rembrandt, va décidément passer l'Atlantique. Le délai dans lequel on pouvait acquérir ce chef-d'œuvre pour le musée national expirait hier, à minuit, et l'on avait tout juste recueilli 445,000 francs au lieu de deux millions et demi qu'il fallait.

En refusant de souscrire, le public anglais a refusé de contribuer à donner aux œuvres d'art une valeur exagérée. Ce n'est peut-être pas faire preuve de grande passion artistique mais qui oserait dire que ce n'est pas une preuve de bon sens ?

Î~TTR? MTTIfFn~

JLt&iiJMf JU& DP.UÂ&~LM

LN nôuveHe to! 8M)aire. Les prochains débata à ta Chambra. Une monographie intéressants. Les Satonhets Jean Gouwetoos. Bruxelles, 2'avril.

Le dépôt par M. Schollaert, ministre des sciences et des arts, d'un projet de loi scolaire a donné à la vie politique une animation inusitée. Les journaux d'opposition ne cachent pas leur fureur de voir un gouvernement catholique proposer l'instruction gratuite et obligatoire, qui formait le point principal du programme des s'auches. Cependant, tout homme impartial trouvera dans l'exposé des motifs certaines phrases qui montrent surabondamment dans quel esprit la loi a été conçue. J'en citerai deux, qui sont typiques

a Si la Belgique veut continuer a occuper un rang éminent parmi les nations, il lui faut améliorer la qualité de ses agents de production. L'avenir appartiendra au peuple dont l'instruction et l'éducation seront les plus perfectionnées, les mieux adaptées au besoin do l'heure et aussi les plus conformes au génie de la race.

Mais ce que l'on veut surtout et cette disposition exaspère les libéraux c'est assurer au père îa liberté la plus complète dans le choix de l'école où il enverra ses enfants. Pour attein* dre ce but, on propose de donner à chaque chef de famille un bon scolaire, qui lui conférera le droit d'envoyer son fus ou sa nlle, soit à l'école communale ofncielle, soit à telle autre qui lui plaira école libre ou confessionnelle acceptant les bons. Ainsi donc, gratuité de l'ensei* gnement primaire.

Mais il y a plus encore aux trois degrés d'instruction actuelle viendra, s'ajouter un qua* thème, comprenant deux années d'études ayant des tendances professionnelles travail manuel pour les garçons, ménage pour les mies. La. loi nouvelle interdit îe louage du service des enfanta de moins de quatorze ans, l'admettant toutefois à treize ans si le certificat d'études est acquis.

Les bons scolaires seront payés au moyen d'un fonds spécial, constitué par des versements de l'Etat (pour six dixièmes), de la. province (pour un dixième) et de la commune (pour trois dixièmes).

L'obligation de l'instruction est inscrite dans le projet, stipulant comme pénalité pour les contrevenants la réprimande et l'affichage.

Je me suis borné à indiquer les grandes lignes de la loi déposée par le gouvernement elle fait grand bruit dans le pays. Déjà l'opposition emploie tous les moyens possibles pour gagner du temps les sections de la Chambre où elle a par hasard la majorité ont ajourné la discussion &u 13 mai. On va tâcher de créer une agitation populaire, pour tenter de remuer les anticléricaux en vue des élections de l'an prochain.

Maintenant que les catholiques veulent organiser ~instruction gratuite et obligatoire, les libéraux et leurs alliés socialistes feignent de s'indigner dès à présent, avant toute délibération, parce que c'est l'un des deux points principaux de leur programme. Ils perdent tout sangfroid en parlant des bons scolaires, on sait pourquoi ils veulent, comme leurs collègues de certains autres pays, n'accorder de subsides qu'aux écoles officielles laïques et par dessus tout empêcher toute contribution l'enseignement li*br.8 et catholique.

Au reste, ils ont d'autres ambitions pour l'avenir, ainsi qu'en témoigne un ordre du jour voté par la Fédération nationale des libres-penseurs

« Considérant qu'<~ ~/o;u< <~e re~se~Mcwe~ ya~o~ah'~e, qui seul peut développer de façon normale et complète l'intelligence de l'enfant, les libres-penseurs ont pour devoir de défendre l'école publique neutre, accessible à. tous, sans distinction de croyances.

Ainsi donc, pour eux, l'école neutre est un pis aller, en attendant mieux M. Schollaert, le chef du gouvernement, est décidé à faire voter la loi le plus tôt possible cela nous prépare, sans doute, des séances mouvementées, car, la majorité étajnt 'faible, l'opposition profite de toutes les occasions pour créer des difficultés L II y aura sans doute en cette question importante de l'éducation une curieuse leçon de choses pour l'étranger.

On sait que depuis quelques années, la capitale belge est devenue le siège de la plupart des associations internationales ou des fédérations scientifiques, qui ont provoqué la naissance de périodiques et de recueils qui offrent pour le monde entier un puissant intérêt.

Parmi ces publications, il en est une qui attire en ce moment plus spécialement l'attention de la France je veux parler d'une œuvre de sociologie descriptive sur « Les Mandjas peuplade du Congo français.

Cet ouvrage, dû à ta plume de l'explorateur Fernand Gau ancien commandant du fort Crampel et du district de Bangi, est écrit avec la collaboration de l'éminent secrétaire général du ministère des sciences et des arts M. C. van Overbergh. C'est à lui qu'on doit la précieuse collection si bien documentée des monographies ethnographiques, dont '< Les Mandjas constituent la huitième étude superbe contribution à l'histoire de la civiisation en Afrique.

Parmi les derniers Salonnets que nous avons vus, il en est un au Cercle artistique et littéraire dont la haute valeur mérite une mention, que le manque de place me forcera à faire trop brève. Je veux parler de l'exposition du peintre Jean Gouweloos, un nom à retenir. C'est surtout l'étude de la Sgure qui l'a mené à la maîtrise. Je n'en veux pour preuve que cette toile exquise entre toutes M~ancoKe, un vrai Stevens, par la couleur, l'harmonie des tons, et d'où se dégage une profonde impression. Les portraits, toujours pleins d'originalité, témoignent d'une psychologie curieuse, où l'on voit la souplesse de son talent et la sûreté de son pinceau quelles jolies pages gracieuses que ces deux enfanta de Mme A. comme aussi l'~OKKC f< M pOMp~C

Les amateurs de « nus n ont admiré la. délicatesse des chairs vivantes, caressées par une douce lumière. Et toutes ces oeuvres donnent, avec l'impression de la vérité, ce charme délicat d'une nature d'artiste trèg nn et personnel. Châtier !!Wo!M

Universet

Hugh Gueaa

us CO 'HfIC(S Of IDJflf¡

Dans sa conférence de dimanche, le chanoine Janvier nous a parle des rapports des formules dogmatiques avec l'objet de la foi. Pour croire, nous a-t-il dit, il ne suffit pas d'y être disposé moralement, il faut connaître ce" qu'est l'objst de la foi. Or, on connaît, on s'instruit par les signes que l'on appelle mots. La langue humaine est donc le véhicule des vérités éternelles que Dieu nous a révélées. Dans quelle mesure les rsprésente-t-elle ?

Il paraît évidemment absurde de supposer que le Christ ne nous a. rien appris, que les affirmations qu'il a prodiguées dans son enseignement ne signifient rien de nouveau. Mais le Christ se servait de notre langage humain. L'Eglise a codifié en formules l'enseignement de Jésus. Elle les impose, elle y tient plus qu'aux âmes mêmes, elle ne cède jamais sur la question des formules de la foi. Il faut donc conclure que les paroles humaines du Christ, que les formules dogmatiques de l'Eglise ont une valeur pour l'esprit. Quelle est cette valeur ? Naturelle d'abord, parce qu'elles sont composées de mots intelligibles, et que, devant notre esprit, les mots jouent le même rôle que les choses au'ils représentent. Les formules dogmatiques ont donc une signification humaine qui leur est propre, qui est précise, qui est fixe. Mais les choses que ces mots représentent sont des réalités surnaturellees.

Les formules de la foi, si riches quand on les compare aux formules de la science humaine. sont cependant très pauvres en regard de la substance divine, obiet de la foi. Elles sont d'abord obscures, parce que le lien qui unit leurs termes reste orofondément mystérieux. Elles affirment, et c'est leur affirmation que nous devons croire elles ne nous font point apparaître l'intérieur des réalités sacrées auxquelles elles enchaînent notre foi. Nos formules nous enseignent ce que Dieu est, mais elles le distinguent surtout de ce qu'il n'est pas. Et ce n'est qu'après ce travail d'élimination que notre esprit considère positivement et avec quelque précision sa substance. Cependant jamais notre connaissance na sera. parfaite.

Alors, que savons-nous en définitive de Dieu par la Révélation et les formules où elle est contenue ? Nous savons deux choses d'abord~ la vérité surnaturelle, dans une mesure qui suffit, pour nourrir notre esprit et nous élever vers la Béatitude. Nous savons ensuite que Dieu 'est au dessus de toute idée humaine, et il nous devient impossible de nous faire un Dieu a notre taille, ce qui était, la grande tentation de l'humanité.

IWe~ Boïo à !a ~a!!e @aveau La seconde conférence de Mgr Bolo, à la salle Gaveau, sur les jeunes filles d'aujourd'hui a obtenu le même succès que la première c'est dire que && succès a été triomphal. L'afflu'ence était encore plus grande, s'il est possible, que mercredi dernier la salle, l'estrade même, étaient absolument combles.

Le grand orateur s'est surpassé en nous par* lajit de l'émancipation morale de la jeune fille moderne. Tour à tour, il a su émouvoir, attendrir, égayer son auditoire choisi, en lui faisant l'exposé de son sujet si complexe, si délicat et d'une si haute gravité morale. Il a peint et stigmatisé comme il convenait les ravages exercéâ dans la société française par l'impiété, le jacobinisme et l'américanisme, qui nous ont donne cette jeune fille ultra 'moderne, « exagérée )', insurgée contre nos plus saines et nos plus respectables traditions. Quelques traits amusants et quelques anecdotes piquantes jetés ça et là, avec la bonne humeur souriante et l'humour délicat que l'on connaît à Mgr Bolo, ont reposé l'attention des auditeurs des conceptions élevées auxquelles les avait entraînés le verbe éloquent de l'orateur.

La péroraison du célèbre conférencier a été véritablement impressionnante, et pour convier les jeunes filles à revenir aux vieilles traditions qui font le charme, et la force de la société française, il a atteint les sommets de la plus haute éloquence. Ses auditeurs, en se retirant, ne cachaient pas leur admiration pour les magnifiques paroles qu'ils venaient d'entendre, et à cette admiration, je suis heureux de m'associer.

Mgr Bolo va clôturer demain mercredi la sé~ rie de ses conférences en nous parlant du ma~ riage Il étudiera quelle influence, excellente ou désastreuse, peut exercer sur le mariage l'émancipation intellectuelle et morale des jeunes filles, dont il a traité dans ses deux dernières conférences, et les moyens à prendre pour donner le bénéfice ou éviter le danger de cetta influence. Sur ce sujet si grave, si actuel et si parisien à la fois, Mgr Bolo nous soumettra des pensées fortement mûries et des conseils de la plus haute portée. Cette dernière sonférence, où îe célèbre orateur nous donnera la. solution des problèmes si angoissants et si complexes qu'il nous a exposés, promet 'donc d'être, s'il est possible, encore plus attrayante que les précédentes.. Léo Archer

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QUATRIÈME LISTE

AcadcnM'e ~rançatse! (suite).– Jean Aicard, Bri'eux, Francis Charmes, Denys Coehin, G. Hanotaux, Eiienne Lamy, H. Poincaré, Jean Richepin, Edmond Rostand, Henry Roujon.

~.Mddnuc d.M &e(tM~ar!s (suite). Denys Pueeh, Saint-Marceaux.

Académie de.! :nscr<p<foHs et bcMe.ie~ex. E. Babeton, A. Barth, Max GoHignon, Henri Cordier, Maurice Groiset, Marcel Dieulafoy, comte Paul Durrieu, Foucart, Paul Girard, Bernard HaussouUier, Héron de Viltefosse, Camille Jullian, comte de Lasteyrie, Auguste Longnon, Ch. JoMt, Maurice Prou, E. Pottier, abbé Seheil, G. Schtumberger, Emile SE. nart, Noël'Valois, PaulVioUet.

L:«cra!eurs, puMtCistes (suite). Charles Normand, directeur de l'/inn dM .MoHunie~s e< de~ /t! Jules Soury, directeur d'études à l'Ecole pratique des hautes études à. ta Sorbonne Marcel Thévenin, de t'Eco'te des hautes~ études Funck-Brenta.no, chef de la section des manuscrits a ta Bibliothèque de t'Arsenat Daniel Xotta, professeur a. l'Ecole libre des sciences politiques André Halta.vs, Chartes Drouters, président de ta Société de géographie. (Roubaix) Henri Tournouer, président de la Société historique et archéologique de l'Orne Albert Dufourcq, professeur a. t'Lniversité de Bordeaux Frédéric Mistral, Jane Dieulafoy, Maurice Maindron, Gaston Deschamps, Abel Hermant, Georges Duruy, C. Camille do Sainte-Croix, Paul Adam, Théodore'BotreJ, Daniel Lesueur, André Chaumcix, Alfred Capus, J. Trufner, sociétaire de ta ComédieFrançaise, professeur au Conservatoire Albert Boissière, Adoiphc Boschot. Ernest La Jeunesse, Gustave Guiches, René Fauchois, Camille Ftammarion, Pierre Veber, Fernand Vandérem, J.-H. Rosny aîné, Paul Reboux, Mtte Marie Leneru, Jajte Catulle Mendés, Atcanter de Brahm, Edouard Mollet Viévitle, Chartes. Péguy, Frédéric Loiiée, Marcel Boulenger, Jacques Boulenger, Maurice Fragin, Georges Normandy, Ad. Van Bever, Mme Ad. Van Bever, Lucien Bourgeois, Joseph Dehais, .secrétaire générât honoraire de l'Association des Journalistes parisiens Paul Souday, Marcel Hutin, Léon Baitby, jftt~'an-~eaHt et JoMfM! de Pans Alfred Vatlette, directeur du Mercure de France Pierre Saies, t'/lc<ua~6 G. de Pawtowski, rédacteur en chef de CoKïC!?dKt Jean Finot, directeur de la .Rcuue Louis Aubërt, secrétaire des « Amis du Vieil Arles )). Compo~t~eurx de m'M~Mtte, or<y<m:.ste~ Gabriel Pierné, G. Salvayre: Alexandre Georges, Emile Pe&sard, professeur doyen 'au Conservatoire Chartes Lecoq.Cesare .Geloso, Louis Pister, P. Monteux-Brisaj', Georges Brun, M. Marc Detmas, Louis Ganne Emile Bourgeois, Estéban-Marti, A. d'Ambrosio, B.-M. Co)omer, André Gresse, Henri Hirchmann, G. de Lioncourt, Paul HiUemacher, Georges Caussade, Ch. Lefebvre, Ph. Caubert, Henri Carré, Pierre LaJo, Gabriel Parés, Cesare Gabeotti, G. F.atkenberg, Soyer, Eugène Gigout, A. Pottier de Cypreyon, Paul Puget, Charles Quef, organiste de la Trinité G. Meugé père A. Decq, maître de chapelle de Saint-Honoré d'EyIau Achille Ru-rmer, mattre de chapelle à la Madeleine G. Btondet, maître de chapette de Saint-Jacques du Haut-Pas J. Miquel, Ch. Tournemine, L. Casemajor, Auguste Chapuis, Jean Canivet. Ch. Steiger, Chaminade, A. Messager, J. Navay, Louis Vierne, Gustave Bret, Armand Vivet, J. Maquaire, Ch. Schwaab, E. Léger, Edgar Bara, William Gousseau, PhHipp, Poirson, Emite Vautravers, Alexandre Schurr, Maurice Blazy. Ch. Leroy, Mme Denise Taine, Ch. Dandry, Jean Galton, Adolphe Deslamdres, Théophile MaiUe, Eugène MaiUe, Mme M. Carne, Henri Schmitt, H. Dattier.

Pe:K<reN. Diogène Maillart, membre du jury de ta Société A, F. Duffaud, membre du jury Maxime Maufra~ P.etit-Géra~ Mme Darr~Mret Emile Thi-

vier, E. Bouille, vice-président de la Société des Arts de Bretagne Sibertin Blanc, Léopold Delbeke, Henry Jacquier, M. Delamarre de Monchaux. comte Guy de La Rochefoucauld, président, de la Société artistique des amateurs Marcel Mangin, Ruyko, Jean de Chasteauneuf, Henry Berteaux, Octave HoudatHe, Gandais, céramiste Edouard Monod-Herzen, Pailiand Curnonsky, MUe Faute Rousseau, sculpteur Loyso, H. de Montcourt, statuaire Masson-Forestier, sculpteur Aline Lauth-Bossert, sculpteur Pierre Sardou, architecte Emi)ien Figaneau, peintre et archéologue Emile Gautier, Léon Lacouture, Emile Lemarchand, Henry de Lory, Emile Mérignac, maître d'armes Ernesta-Robert Mérignac, sculpteur-médailleur Alexis Rostand'.

Gustave Portier, avocat Jules Bordeaux, ingénieur docteur E. Ménard, docteur 'VeIIechauvaix, Jean Thorel, C.-X. Godebski, Amédée Moullé, A. Darribere, Alfred de Tarde, Jules Auge, Lucien de Beaumont, Jean de Beaumont, Gaston de Beaumont, Louise de Beaumont.

Les soussignés, élèves du -lycée FontaJies, a Niort, envoient a M. Maurice Barrés, députe de 'Paris, membre de l'Académie française, l'hommage de leur respectueuse sympathie et adressent leur adhésion pleine et entière, .en faveur de la campagne entreprise pour la défense et la protection des églises de France.

lis défirent que leurs noms s'ajoutent a ta liste des signatures de la pétition déposée sur 1e bureau de la Chambre, par M. Maurice Barres.

MM. Giraud, R. Simonneau, Fernand Robert, Ch. Gmbert, F. Merle, A. Aubert, R. Pallard, A. Guénot, Paul Lexay, Talion, Clory, Guinet, V. Sabourin, A. Fouchay, Mouramble, V. Brossard, L". Giraudeau, tous élèves' de première et de philosophie.

A'o<a. Les adhésions continueront à Être reçues par M. Amédée Buffet, 71, rue Jacques-Dulud, & NeuiUy-sur-Seme.

_P.R. CAUSERE AGR)COLE Le Mtstratarîificte!. –L'ag0n!e des Ooncoufs nationaux. Expefiences sur t'atimenta' tion des vaches iaitières en cas de disette de foMffages. Procédure à suivre par tes rivera!ns de cours d'eau réintègres dans !e domaiste pubtic.

Où diable s'arrêteront les progrès de la scien-

ce ?

Partout la main de l'homme s'attache a. pas' ticher les grandes forces de la nature. Nou9 avons déjà des .nuages artificiels. Voilà main-' tenant qu'on nous parle de fabriquer du vent. Oui, du vent, du vent fait à l'aide de turbines et de moteurs. Edison concurrence Eole. Souhaitons donc la bienvenue au mistral artificiel. Le mistral artificiel, pourquoi ? N'avio.ns-nous pas suffisamment de l'autre ? Certes, le célèbre vent du Midi ne laisse rien à désirer comme impétuosité, troun de l'air Mais il y a des jours où l'on n'est pas en train, comme dit l'autre et le mistral lui-même se lasse il lui arrive d'être à bout de souffle. -Or, nos viticulteurs ont parfois besoin: de commander au vent.

La raison, la voici

On sait que les gelées printanières sont, a cette époque, la terreur des vignerons. Dans la période qui s'étend du 20-mars au 20 mai, ils ont tout à redouter de leurs atteintes. Or, pour que le phénomène se produise, un concours de circonstances est nécessaire il faut, tout d'abord, qu'un vent froid soit venu rafraîchir les couches supraterrestres que le sol rayonne son calorique vers les parties plus chaudes de l'atmosphare ,de te] le sorte la vapeur de l'air se condensa sur la terre au fur et à mesure de son refroidissement. Mais, ce rayonnement ne peut se produire qu'autant que l'atmosphère reste calme et limpide. Donc, tant que le vent souffle, rien à craindre. Vient-il à cesser brusquement, le danger apparaît.

Les efforts des vignerons ont donc toujours tendu à prévenir la succession de ces deux faitp atmosphériques.

Il est d'observation constante que, par un temps nuageux, la gelée n'est pas à craindre. Les nuages forment, en effet, un écran naturel qui intercepte le rayonnement terrestre.- De la l'idée des nuages artificiels qui, employés à propos, peuvent donner d'excellents résultats. On a, par suite, été amené à se demander si, en prolongeant l'action protectrice du vent, au cas celui-ci vient a tomber, on n'arriverait pas à protéger les vignes. La chose ne paraît pas impossible dans les régions où on dispose d'une distribution suffisante d'énergie électrique. H suffirait de s'entendre avec les compagnies pour obtenir des dérivations de courant susceptibles d actionner des -appareils de ventilation qu'on répartirait dans le vignoble.

L'expérience seule nous dira si l'idée est pratiquement réalisable. En tout cas, elle paraît mgémeuse.

Les concou-rs nationaux agricoles vont passer de vie à trépas. A vrai dire, cette nouvelle ne surprendra personne. Leur santé fut toujours précaire.

On se souvient que ces concours, au nombre de trois chaque année, se tenaient alternativement dans six de nos grandes villes Lyon Bordeaux, Rouen, Nancy, Toulouse et Rennes~ Pourquoi six villes seulement à l'exclusio.n des autres ? Peut-être parce que, comme à la guerre, ce sont toujours les mêmes qui se font tuer.

Ce roulement ne satisfit personne. Tout le monde fut mécontent. Mécontents les constructeurs qui jugèrent inutile de s'imposer da grands frais pour toucher toujours la même clientèle. Mécontentes les municipalités qui trouvèrent lourd pour leurs nuances le cadeau dont on les gratifiait. D'autre part, les concours se suivaient à de courts intervalles, si bien que les exposants avaient à peine le temps nécessaire pour transporter leur matériel d'un point à un autre. C'est ainsi que cette année, le concours de Toulouse durera jusqu'au 14 mai et celui de Rennes s'ouvrira le 20 du même mois. Ce dernier fermera le 28 mai et le concours de Lyon est nxé au 3 juin. C'est évidemment là un bien court délai pour permettre aux exposants de participer à plusieurs concours.

Certaines des villes désignées demandèrent successivement à se décharger de l'honneur qui leur était fait. Elles cédèrent leur droit à des cités voisines, si bien que, peu à peu, une ten. dance se manifestait vers le retour à l'ancien état de choses.

On ne peut qu'en être satisfait. La question est maintenant de savoir quelle sera. l'affectation des crédits rendus disponibles par la suppression des concours nationaux ?

A

II nous faut sans cesse revenir sur les conséquences de cette déplorable année i910 qui rappela les mauvais ~jours du déluge universel. Presque partout la production fourragère s'est ressentie des pluies torrentielles qui ont dévaste les récoltes. Il en est résulté une réduction notable dans le rendement des vaches laitières.

Les agriculteurs ont donc été obligés de faire largement appel aux aliments concentrés dont ils usent dans les années déficitaires. Heureusement, ces aliments sont nombreux. Toutefois quand il s'agit de vaches laitières, .le choix de-''vient délicat. On sait, en effet, la corrélation qui existe entre la nature des aliments ingérés et la qualité du lait.

Deux savants agronomes dont nous avons déjà eu l'occasion de citer les travaux, MM. André Gouin et Andouard, se sont préoccupés 'de cette question.

En présence de la mauvaise qualité des betteraves résultant des conditions climatériques et surtout de leur pauvreté en azote digestible, ils ont fait, avec un groupe de cultivateurs de la Loire-Inférieure, des essais en vue de déterminer les effets de l'addition de tourteaux aux rations habituelles.

'L'alimentation des vaches laitières réclame, on le sait, une forte proportion de matières azotées et cette proportion doit être d'autant plus grande qu'on se propose d'obtenir un plus fort rendement en lait. Mais il ne .faut pas oublier qu'en demandant cet azote aux aliments concentrés qu'on trouve dans le commerce, on engage une dépense relativement élevée. Il s'agit de voir si on peut la faire sans réduire trop les bénéfices.

Quel est, à ce point de vue, l'aliment azoté auquel on doit donner la préférence ?

MM. Gouin et Andouard ont porté leur choix sur le tourteau d'arachide. Certes, l'idée n'est pas nouvelle. Il y a longtemps que les agriculteurs usent couramment de ce produit. L'intérêt des expériences dont nous parlons ici réside dans la fa-con méthodique, rigoureuse ayec }a.

quelle elles ont été conduites, ce qui permet d'en dégager des conclusions générales dont l'intérêt pratique ne saurait être contesté. Les essais faits par MM. Gouin et Andouard ont porté sur 19 vaches, presque toutes de race parthenaise. Un kilogramme de tourteau a été ajouté aux rations quotidiennes. Ce tourteau a été donné tel qu'il sort du concasseuret sans être mouillé. Nous croyons, pour notre part, préférable, en ce qui concerne les vaches laitières de le faire consommer en poudre et de le donner en barbotage..

Quoi qu'il en soit, les résultats obtenus ont été très satisfaisants, à part un cas, celui d'une vache mauvaise laitière, pour laquelle l'augmentation n'a été que d'un demi-litre. Mais, ne faut-il pas toujours tenir compte de l'aptitude individuelle dans les expériences de ce genre ? Pour les dix-huit autres sujets, les chiffres ont été les suivants six donnaient, avant l'emploi du tourteau une moyenne de 9 litres 25. L'augmentation constatée après huit jours de cette alimentation a été de i litre et demi. Douze autres bêtes donnaient antérieurement une moyenne de 9 litres 87 et~ l'augmentation constatée s'est élevée à 2 litres 45. Ajoutons qu'on est en droit d'espérer obtenir, & la longue, un rendement supérieur encore, car, quelques cultivateurs ayant mesuré le lait au bout d'une seconde huitaine, ont constaté une nouvelle augmentation. Mais les expérimentateurs ont préféré ne pas en faire état. Voyons maintenant si le bénéfice réalisé Justine le surcroît de dépense.

MM. Gouin et Andouard évaluent à 17 centimes le prix du kilo de tourteau d'arachide pris à l'usine. Etant donnée la quantité employée, le litre de lait obtenu en supplément serait donc revenu à 0,li centimes dans le tiers des cas, et à 0,07 centimes seulement dans les deux tiers. En présence de ces résultats, les savants expérimentateurs s'étonnent de certaines anomalies constatées dans le choix de ce genre d'aliments. Pourquoi, disent-ils, exporter une grande partie de la production française de tourteau d'arachide, quand nous importons des tourteaux do coton dont l'infériorité, au point de vue do la valeur nutritive, n'est pas compensée par une différence du prix ? La remarque est fort juste, mais, il y a là des raisons d'ordre commercial dont nous n'avons pas à nous faire juges.

Ma récente causerie, relative aux droits de6 riverains des cours d''eau lésés par .un article introduit dans la dernière loi de finances m'a valu un certain nombre de lettres. On me demande, notamment, quelle procédure devront suivre les intéressés pour faire valoir leurs droits.

C'est là matière à controverse, aucune disposition légale n'ayant prévu la situation dans laquelle se trouvent placés, aujourd'hui, les riverains des cours d'eau réintégrés dans le domaine public. Il semble, toutefois, que les tribunaux civils sont seuls compétents.

L'action en reconnaissance devra être formée contre le préfet du département représentant l'Etat. Elle sera précédée du dépôt à la prêtée"turc d'un mémoire préalable. Faute de réponse faybr.a.ble par le préfet dans le délai d'un mois, l'action pourra être intentée.

Il importe de remarquer que le dépôt de ce mémoire suffit à interrompre la prescription. C'est là un point essentiel, l'action devant être introduite avant le li courant.

Rappelons en terminant que l'article 128 ne viaë aMCMKe?Me?ï< les riverains des cours d'eau qui ne sont et n'ont jamais été ni navigables, ni flottables.

Ch. BriHaud de La~ardi&M

CONCERTS

Concert Cotonne

La nouveauté, hier, au Châtelet, consistait en des fragments symphoniques avec voix, de Dap/tMM e< CA~o~, par M. Maurice Ravel, un des faunes et des plus modernes parmi les musiciens français. Ces pages sont extraites d'un ballet qui, évidemment, sera plus à sa place sur la scène que dans un concert symphonique. Et pourtant cet ouvrage se recommande par les sonorités curieuses de son orchestre. Mais combien cela est déconcertant au point de vue de l'harmonie et de l'expression mélodique Ce sont de toutes petites phrases, toutes menues, de brèves notattons impressionnistes qui constituent le seul attrait de l'œuvre. Ce que je louerai particulièrement, c'est dans « l'Inter.lude )', le mélange des voix d'une façon très mystérieuse et dont les difficultés tonales ont été victorieusement surmontées par les chœurs, très bien stylés. M. Maurice Ravel, en ouêts de bizarrerie, a imaginé une crécelle qui Imite le soufne du vent M. Ravel a sans doute confondu le mot bruit avec le mot musique. C'est aussi à un instrument nouveau, une très longue nûte en M~ grave (la flûte ne va d'habitude que jusqu'à I'M< médian), que M. Ravel à confié le soin d'exprimer des sons mystérieux, dont les timbres en ces notes graves ne nous sont pas parvenus, malgré l'immense talent du flûtiste M. Blanquart.

On a fait une très belle ovation a Mlle Lucienne Bréval, dans des airs de l'A~~e de Gluck personne n'a comme elle l'expression dramatique et l'élévation lyrique pdur traduire les accents pathétiques des grands maîtres. Enfin, dans le difficile Co~ce~o de Haydn pour violoncelle, M. Pollain a pris quelques libertés avec la justesse et nous regrettions la belle interprétation de M. Pabio Casais.

Concert Langoureux, concert du Conservatoire C'est la \Sy<K.p~o?t!e c~ee c7!o°M~ qui faisait salle Gaveau, comme au Conservatoire, l'attrait du programme. M. Chpvillard et M. Messager ont chacun dirigé l'oeuvre de Beethoven avec cette précision, cette expression, cette intensité d'émotion qui lui maintiennent une si jeune et si impérissable noblesse. Mais je dois avouer qu'en ce qui concerne les solistes et les chœurs, mes préférences vont, très marquées, à l'exécution que nous avons trouvée au Conservatoire les chœurs de cette Société ont un fondu, une franchise, une sonorité rares, tandis qu'hier, au concert Lamoureux, leur éclat était ouaté et leur rythme, malgré les visibles efforts de M. Chevillard, manquait d'assurance. Au Conservatoire aussi, le quatuor vocal était sans nul conteste supérieur comme équilibre et comme musicalité à celui de la salle Gaveau. Mais les deux premiers mouvements ont été rendus par M. Camille Chevillard impeccablement. Le programme du Conservatoire se complétait par !a belle trilogie de WaKe?M<eM!, un éloquent commentaire symphonique de M. Vincent d'Indy sur les poèmes de SchiIIer. M. Chevillard avait évoqué le souvenir de notre regretté confrère Arthur Coquard en jouant de lui la suite ~o?-<?, une composition solide et colorée. Nous devions entendre, comme première audition, un Conce~~Mc~ de M. Melcer il a été remplacé à la dernière heure par le Con~ certo en MM bémol Liszt c'est un de ces chevaux de bataille qu'aiment à enfourcher les virtuoses pianistes M. Friedman a caracolé avec virtuosité, avec agilité.

Concerts Durand

Le dernier des concerts Durand a eu lieu cette semaine et a brillamment couronné cette série de séances consacrées à la musique de chambre de l'école française. Le quatuor Hayot a donné une très heureuse interprétation du second quatuor à cordes de M. d'Indy, œuvre qui marque une grande étape dans la carrière du maître. M. Cl. Debussy est venu jouer des extraits de son premier livre des P~h«fM nul ne sait mieux que lui faire ressortir l'émotion, la nuidité évocatrice de cette musique « Minstrels notamment, a obtenu un vrai triomphe. Au programme nguraient encore le deuxième Trio pour cordes et piano de M. Saint-Saëns, d'une belle allure classique, et une longue et filan- dreuse sonate pour violoncelle et piano, de M. Guy Ropartz. dont l'exécution, confiée à MM. Pollain et Lortat-Jacob, a été fort bonne. Concert Desrez

Le jeune compositeur Desrez vient de donner une séance consacrée à ses œuvres. Sous les auspices du « Printemps c'était le titre général de ce concert M. Desrez chante tour à tour « les rafales des coups de vent et le soleil avec la clarté illuminée comme il le dit en tête de sa notice. Le Poe~e MM~ca~ pour piano et violon, que M. Geloso a interprété avec une belle fougue, est une sonate de forme classique, où le jeune élève de M. Vincent d'Indy montre qu'~ n'est pas rebelle à nnauence. de Wagner

et de Mendeissohn. Le menu de la séance se composait aussi de fort jolies mélodies, dont MM. Plamondon et Reder ont fait. ressortir le charme. L'auteur a joué plusieurs de ses compositions pour.piano, notamment une curieuse Fan<a!S!e sur le thème de l'extinction des feux.. Ce fut, on le voit, un programme très varié, qui' a permis de juger favorablement le talent de M. Desrez sous ses nombreux aspects. Louis SchneMer

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f~Miop W ~opt~ploc 1

LmiCi j~{!H~iM

Ce soir

Au théâtre Cluny, à neuf heures, 'répétition géné- rale de La Bom:c~e, vaudeville en trois actes de MM. Henry Moreau et Marc Sonal. Demain mercredi, première .représentation.

Ce soir, à t'Opéra, à neuf heures, représentation de gala donnée par la municipalité de Paris en ~honneur des municipalités belges.

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L'éclatant succès de Mlle Kousnezoff à l'Opéra, dans T7i,(Ms, s'est affirmé encore ii la représentation d'hier soir, qui fut véritablement triomphale. Ls grande cantatrice, dont la voix magnifique et le jeu si émouvant ont séduit et enthousiasmé le public, fut acclamée & maintes reprises, ainsi que M. Delmas, admirable Athanaël M. Dubois, Mmes Laute,Brun et Lejeune, M. Delpouget, Mmes Goulancourt et Campredon.

Dans le divertissement, c'était Mlle Zambelli qui dansait c'est assez dire le succès considérable que le divertissement obtint.

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Dans Le Mtrac!e, que donne 'demain .soir l'Opéra, outre la rentrée très attendue de M. Muratore, it faut signaler que le rôle d'Alix sera chanté pour la première fois par Mlle Panis, cette jeune et charmante cantatrice qui, sortant du Conservatoire l'année dernière, obtint déjà un grand succès & l'Opéra dans 'TaMH~ussr. L'interprétation comprend encore les noms si appréciés de Mlles Bailac et Courbières, MM. Dangès, Fabert et Teissié, et c'est Mlle Aida Boni, la charmante première danseuse~ qui dansera le divertissement.

La Comédie-Française donne ce soir, pour l'abonnement, Le Demz-Monde d'Alexandre Dumas fils, avec M. Le Bargy dans le rôle d'Olivier de Jalin, M. Jacques Fenoux dans celui de Raymond de Nanjac et Mlle Cécile Sor'el dans celui de .la baronne Suzanne d'Ange.

Les autres rôles par MM. Louis Delaunay, Pau! Numa, Mmes Géniat, Fayolle et Provost. La. reprise de Sa~ome, de M. A. Mariette, aura Heu vendredi soir au théâtre lyrique de la Galté. C'est Mlle Lucienne Bréval qui reprendra le rôle qu'elle a si magistralement créé, ainsi que Mmea Cornes et Maziy, ceux de Hérodias et du page M. Gilly sera Naraboth M. G. Petit, lokanaan, et M. Audoin, le soldat, comme a la création. Le rôle d'Hérode sera tenu par M. Aquistapace, engagé spécialement par MM. Isola, et le pas des sept voiles sera dansé par Mlle Esmée. La répétition générale de La V:e Païenne, .au théâtre des 'Variétés, est renvoyée irrévocablement à vendredi prochain 'et la première au lendemain samedi 8 avril. p

Au Gymnase Le total des recettes réalisées par Papa dans les soixante premières représentations est de 402;515 francs, et la délicieuse comédie de MM. Robert de Fiers et G.-A. de Caillavet continue & faire le maximum presque tous les soirs. La saison russe au théâtre Sarah-B'ernhardt. La direction retient définitivement la date du mardi 2 mai pour son premier spectacle d'abonnement (série A), première représentation de La RoM~a~o, le chef-d'œuvre de Dargomyski, interprété par un ensemble éclatant en tête duquel brilleront les pnme-donne des théâtres impériaux Mmes Tcherkasskaïa et Zakharowa, le ténor sans pareil Smirnow, dont Paris saluera le retour avec joie le fameux chanteur Adam Didur, qui est comme basse ce que Caruso est comme ténor, et enfin l'éminente ballerine-étoile .Julia Sedowa.

Répétition générale le 1" mai. Ajoutons que tes abonnés des séries B et C bénéficieront également de « premières « non moins sensationnelles car, a la .saison russe du théâtre Sarah-Bernhardt, il n'y aura point de séries privilégiées–ou plutôt elles le seront toutes, sans exception. < La direction du théâtre de la Renaissance nous prie d'informer nos lecteurs qu'il sera donné quatre matinées de son grand succès, La Gamt~e, à l'occasion des fêtes de Pâques. Ces représentations auront lieu aux dates suivantes dimanche 16, lundi 17, mardi 18 et jeudi 20 avril, à deux. heures un quart précises, avec la même interprétation qui, depuis le premier soir, assure à la charmante comédie de MM. Pierre Veber et Henry de Gorsse un triomphe sans précédent Mmes Lantelme, Cécile Caron, Laugier, etc., MM. Candé, Dubosc, Victor Boucher, etc.

En remontant à l'Athénée Maman CoKbn, M. Deval fut des mieux inspirés. Les sept années qui se sont écoulées entre la création et la brillante reprise du chef-d'œuvre de M. Henry Bataille n'ont ~'ait qu'accroître le charme et l'émotion qui se dégagent de cette pièce, l'une des plus poignantes de notre thé&tre moderne. Ajoutons que Maman. CoHbn, dont le succès est des plus vifs, est admirablement interprétée par une excellente troupe d'ensemble, ayant en tête de la distribution Mmes Berthe Bady, Alice Nory, Goldstein.MM.JeanKemm, R. Monteaux.Puylagarde, etc.

Au thé&tre Réjane L'O~eaM Meu constitue un: délicieux spectacle, et c'est une véritable joie de voir, aux matinées, toute une feule de jeunes filles et de bambins suivre d'un œil attentif, le cœur tendrement ému, le féerique voyage de Tyltyl et de Mytvl en quête de l'Introuvable.

Delphin a toujours une autorité incroyable et, avec la gentille Odette Carlia, il conduit la pièce d'un bout à l'autre sans la plus petite défaillance Séverin-Mars est un Chien merveilleux de vérité humaine Stéphen dans le Chat, Bosman dans le Sucre, Fugère dans le Pain, Barré dans le Père e', Maillard dans le Grand-Père, Morat dans le Temps, Daynes-Grassot, Gina Barbieri, J. Clarel, Jacque line Rousseau, Méthivet, la danseuse Isis et tou. les enfants complètent un ensemble de premier or. dre.

A la Porte-Saint-Martin L'Etant 'de ~'AmoMf atteindra ce soir sa cinquantième représentation,. première étape d'une carrière qui s'annonce comme devant être exceptionnellement brillante. La belle et forte pièce de M. Henry Bataille attire le public comme au premier jour et son succès, toujours aussi éclatant, ne fait que se consolider,; ainsi que celui de ses admirables interprètes Mmes Réjane, Frévalles, Fonteney, Lavergne, MM. Dumény, Jean Coquelin, André Brûlé, Armand 'Bour, etc.

Le théâtre Sarah-Bernhardt donnera, à l'occasion des fêtes de Pâques, deux matinées, les jeudis 13 et 20 avril, de son grand succès, La Dame de Monsoreau.

Au Théatre-ApoHo La D~oycee marche triomphalement vers la centième représentation. Le succès de l'amusante opérette, si .remarquablement jouée par Jane Marnac, Jane Alba, Alice Milet, Henry Defreyn, Paul Ardot et Tréville ne se dément pas. Tous ceux qui ont applaudi une première fois La Dï~orcee vont la revoir comme on va revoir La VcMuc Joyeuse, à laquelle sont consacrées cette semaine la soirée de jeudi et la matinée de diman-che.

On répète activement, au théâtre des Arts. !e nouveau spectacle, Le~ Frères R'arama::o/, de MM. Jacques Copeau et Jean Croué, d'après Dostoiewski. Les répétitions d'ensemble ont commencé avec les costumes et décors de M. Maxime Dethomas, qui sont remarquablement appropriés au drame, et dont les principaux interprètes seront MM. Henri .Krauss, A. Durée, Mlles Van Doren et Juliette Marge!.

M. Maurice Donnay fera demain, a deux heures e tdemie, à la Société des conférences, la neuvième leçon de son cours sur Molière. Sujet Psyché, Les Femmes savantes.

Cette conférence sera répétée te lendemain, & la même heure. C'est irrévocablement après-demain jeudi G avril qu'aura lieu la première représentation du nouveau spectacle des'Capucines. Complétons les f enseignements donnés jusqu'à 'présent. Dans la revue de MM. André Barde et Michel Carré, M<dt 6ouoe en outre de l'exquise artiste Gaby Deslys, dont c'est la rentrée sur la scène, M. Armand Berthez s'est assuré 'le concours de Mlles Irène Bordoni, l'espiègle fantaisiste Mérindo!, l'impayable comique de la fine et jolie Lilian Greuze, de Renée Baltha, commère délurée Andral, Byl 'et Favonia du côté 'masculin, MM. Armand Barthez ,dont il serait superflu de faire l'éloge Arnaudy. Trament, Cho~f. HërvJ), Maujan, Chatel. Voilà une affiche comme on n'en a jamais vu aux Capucines.

Dans le même spectacle, on donnera les premières représentations de Le Coup d'exact, comédie en un acte de M. Fernand Guizet, et de /ttme pour sotmême, pièce en un acte de M. Pierre Meusnier. M. Max Dgarly, .l'excellent, artiste des Variétés, vient d'avoir la douleur de perdre sa mère. Les obsèques auront lieu demain matin mercredi, & neuf heures, en l'église Saint-Honoré d'EyIau. De notre correspondant de Toulouse La premièpe rcDré'sentation de La Veuue Jo~eM~


p eu lieu Mer soir au théâtre des 'Variétés. Son suc"<' ses a été très grand. Cette célèbre opérette a soutevé r~nthousiaeme du public, qui'n'a cessé d'ap.pla.udir. L'interprétation n'a rien laissé à désirer. Mlle Mariette Sulty, chargée du rôle de Missia, lui a ,prêté tout son talent et toute sa grâce. C'est M. Maxime Cap&ul qui était son brillant partenaire. De Munich Le poète bavarois Martin Gretf vient ~e mourir à Kufstein, & l'âge de soixante-douze ans. Martin Greif, qui s'appelait de son vrai nom Hermann Frey; a d'abord fait partie de l'armée bavaroise en qualité de lieutenant d'artillerie. Âpres la campagne de 18H6, il a donné sa démission pour s'adonner entièrement a la littérature. Son premier volume de poésies a. paru en 1868.

Greif a également écrit de nombreux drames historiques et populaires dont le plus connu est Pnns EM~eM qui, il y a deux ans, à l'occasion du soixantetdixième anniversaire de la naissance du poète, a été joué au théâtre de la Cour dej Munich, sans pourtant. y retrouver le succès que, vingt-cinq ans auparawant, il avait connu à Vtenne, Prague et Munich. De Nuremberg Do~ (X~cho~e vient d'être joué pour la première fois en Allemagne, au Stadttheater

id'ici.

L'opéra de M. Massenet, superbement mis en scène par le premier régisseur, M. Vanderstedten, et très bien dirigé par le kapellmeister, M. Tittel, a pbtenu un succès des plus enthousiastes.

M. Paul Bender, de l'Opéra de la Cour de Munich, a interprété avec un succès triomphal le rôle de .'pon Quichotte il a été rappelé plus de vingt fois. SPECTACLES DIVERS

SOI:EHËB F~ieiH!N'JN'B! .t~Â' .L& .BûïTB A FuRSY .Rentrée de Fursy. Première représentation de ta ReMte ~Ja BoKc, de MM. Roger .Ferréol et Abadie.

° Pour sa .rentrée, Fursy a complètement renouvelé le trogramme de la Boite, et hâtons-nous de dire qu'il l'a ;alt de ifort heureuse façon. Ses chansons, notamment "elie consacrée au ministère Monis, sur l'air du Noë! ~'9'Augusta Holmes, et ses improvisations, dans lesquelles ~!1 est inégalable, ont eu leur triomphe habituel, après le -joyeux dénié des humoristes de sa troupe Vincent Hyspa, le prince des pince-sans-rire; Mévisto aine et Emile Wotff.

La revue de MM. Ferréol et Abadie, bien que conte.iant, je regrette de le constater, quelques scènes un peu c.' trop risquées, a brillamment réussi; elle est finement spi'rituelle, dans son dialogue et dans ses couplets, et elle -est fort joyeusement interprétée par une troupe d'ensemble comme on en voit peu Mlle Claudie de Sivry ""est tout simplement exquise dans le rôle de la commère; Mlle Yvonne Maëlec est toujours jolie 'et bien disante à souhait dans ses différentes incarnations, Mlle Made Siamé est fort drôle dans les siennes, et il n'y a que des éloges à décerner à Mlle Sauterne, MM. Mévisto aine, Michel, très gai et très Hn, et Emile Woln. La Boîte à Fursy tient de nouveau un très gros succès. ADDË.

Au concert Mayol Mayol va bientôt nous quittter, appelé par un brillant engagement en Italie. .Que ceux qui ne l'ont pas encore, applaudi dans son nouveau répertoire se hâtent, et ils passeront une soirée excellente car Mayol a eu la coquetterie, pour $on dernier spectacle, d'établir un programme tinique Tramel dans ses joyeuses chansons, Hen,riette Leblond, Gradel's, Timmy, Danvers sont cha"que soir couverts d'applaudissements. Et puis il y ft un petit prodige le petit Barberin, âgé de neuf ans, le plus petit de tous les «Mayob. Il joue,chante, -Aanse et mime les créations du chanteur populaire ~vec un art exquis. Mévisto et Mlle Lyonel enlè!vent gaiement Le T'roM!'6me LarrOK Mévisto est 'extraordinaire en gentleman-cambrioleur. Jeudi prochain, & deux heures, en matinée, Mayol et toute la troupe.

La presse a été unanime 't constater la .réussite de J' <e mncc Monseï~KetM' la ~fantaisie-revue de MM. Michel Carré et An)dré Barde, dont la Galté-Rochecouart vient d'offrir .la primeur aux Parisiens. C'est de la gaieté, de )la verve spirituelle jetées & profusion autour 'd'une intrigue d'une amusante ingéniosité. On Ehaûtera dans tous les salons les adorables couplets de « La P'tite Bouche )', que Thërëse Cernay Hit avec tant de gr&ce malicieuse, et le délicieux J' suis bête où Girier met tant d'esprit. Et l'on regrettera de ne pouvoir .exécuter la merveilleuse « danse nègre )', où Gaston Silvestre es.t acclamé ichaque soir.

Il est tout indiqué, pour les personnes désireuses He passer un après-midi agréable, de s'installer au tive o'clock tea de l'élégant jardin d'hiver des grands magasins Dufayel, pour écouter l'excellent orchestre symphonique'. Au cinématographe, & deux heures et demie, trois heures .et demie, quatre heures et demie, nouveau programme composé de vues isensationnelle's et variées, choisies avec soin pour les familles, avec dialogues humoristiques et adaptations musicales. A chaque séance, vues complètes,"m'erveilleusement coloriées du joyeux carnaval de Nice, ainsi que celles de la mi-careme à Paris. SEANCES MUStCALES

A !a. suite du grand succès obtenu avant-hier, le < Comité de l'Association des concerts Lamoureux a décidé de donner une deuxième audition de la sym.phonie avec chœurs de Beethoven. La réputée can.tatrice Mme Kaschowska se fera entendre dans .l'air de FMeHo et la scène finale du CrepM~CMte des D:eM:c. M. Bernard interprétera les Van'~MûMs sym.p~onî~MM de C. Franck pour pia'no et orchestre. Le concert Colonne de dimanche prochain aura. ueu avec le concours de la célèbre cantatrice viennoise LiIIy Lehmann. Le programme comprendra également la première audition de .Le Cor~e H'.4mphM?'!<e, de M. Ph. Gaubert.

Les concerts Trouhanowa.

Dans une série de décors d'un principe très neuf Bt très harmonieux, avec un programme d'une rare musicalité, MHe N. Trouhanowa évoquera prochainement les divers aspects de la danse.

v Respectueuse de la pensée des mattres, l'émi"nente artiste n'a voulu cependant choisir, pour y *'faire valoir son talent, que ceHcs des œuvres de ""pure musique qui appelment le concours du geste eu- du pas. Ces programmes, noua en donnerons sous peu le savoureux détail.

Les séances de Mlle Trouhanowa, qui seront .parmi les plus remarquables de cette saison, au"'ront lieu les mercredi 3 et mardi 9 mai prochain, .au théâtre du Ch&telet, avec le concours da l'orchestre Colonne. On s'inscrit à la Société msicale G. JAstruc et Cie, au Pavillon de Hanovre.

'PETBT COURRIER

Nous apprenons q)ie l'ag.mcc musicale Rey et Cie "va mettre en .rouie, le 15 avril, l'orchestre Lamoureux .pour une s6rie de concerts qui soron,t do.nm6s en IhUie, "sous la direction de son Éntin'cnt chef M. Camille Che.villard. Treize concerts auront lieu dans .les grandes villes d'Italie, parmi lesquelles Rome, Milan. Florence, ,Venise, BologjM, etc. CcHo decentraUs~ion artistique fo;it le plus g.Mnd lionneur & l'Association des concerts Lamoureux et aux organisateurs do cette brillante tour-

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ME VER ACHÈTE CHER BBJOUX.

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tBaE.a!m 56, odHaussmaïm (près le Printemps)

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t~F!E:MBÈt=?E t~AMTtË

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SUITE,_

A présent, tl se santal de force à remuer un monde L'avenir ouvra-it à ses y~ux ravis des -perspectives dorées 'Et, bien qu'il e'ût passé la nuit blanche et quelle nuit il n'éprou"va.it plus aucune fatigue.

Dépouillant à la hôte ses vêtements C!Vtts, n "endossa la tenue militaire et nt sa toilette avec ")a même coquetterie, le même soin min.utieux qu'un matin de parade ou de grande bataille Ah comme it lui t-ardait d'exhiber ..cette épaulette qui le réhabilitait 1

Soudain, il se frappa le fro.nt

Sapristi s'écria-t-il, c'est aujourd'hm le 17 septembre! 1 Et, regardant la pendule:

Je n'ai que douze heures devant moi. En "prenant le train de nuit, Locride me reverra le jour et presque & l'heure même où commence ma majorité. Vite au télégraphe, pour annon-cer à mon père que je me rends iinmédiate- "~Mnt à ses ordres t

HOTEL DE VILLE La défère du Bois de Bûutogne

JLe préfet de la Seine vient de faire au conseil municipal une .communication qui semble grosse de menaces pour notre grande promenade du Bois. À propos du choix d'un emplacement pour le palais des Expositions, M. de Seives a expliqué qu'une commission extramunicipale avait arrêté ce choix sur la partie de la zone militaire des fortifications comprise entre la porte Maillot et la porte Dauphine et qu'il avait présenté cette proposition au ministre en lui demandant s'il serait en mesure de livrer ce terrain de manière que .le conseil municipal pût Être saisi de la question le plus tôt possible. M. Joseph Denais s'est étonné qu'une commission où le conseil ne compte pas un seul représentant ait cru pouvoir désigner un emplacement sans en avoir référé à l'assemblée municipale. En tout cas, ajoute-t-il, il est à craindre que le choix~ éventuel de la. porte MaiUot ne constitue une première emprise sur te bois de Boulogne. Si l'on commence & toucher à notre grand parc et à en dénaturer le caractère, qui sait où l'on s'arrêtera ? 2 Quand vous aurez modifié, g&té la magnifique perspective du Bois à cette entrée, toute proche d'Armenonville et de l'allée des Acacias, quand vous aurez édifié sur ce point de lourdes bâtisses, vous serez .amenés fatalement à multiplier les expositions et à consentir des emprises sur le Bois lui-même. La porte Maillot est déjà encombrée et presque inaccessible. Qu'en serait-il si la foule qu'attirent les expositions affluait encore sur ce point ? Sans doute verrions-nous bientôt quelque Service d'autobus installé sur l'avenue du Bois-de-Boulogne, sous prétexte qu'il'faut bien assurer le transportdes visieurs de l'exposition, o

En conséquence, l'honorable conseiller du quartier des Batignoiles dépose un ordre du jour tendant à ce que le préfet de !a Seine, au préalable, présente un mémoire sur la question 'et, en outre, & ce <' qu'en aucun cas i.l ne soit porté atteinte à l'esthétique du bois de Boulogne ni procédé à un déboisement, si minime soit-il x.

Cette proposition si sage est écartée par 46 voix contre 15, le rapporteur, M. Chérioux, étant venu déclarer qu'il était inutile de se prononcer sur uh projet qui n'est pas encore soumis au conseil. C'est fort bien mais lorsque la question reviendra devant l'assemblée, reviendront aussi les arguments impressionnants exposés par M. Joseph Denais, et il faudra qu'on y réponde, de façon à faire disparaître toute inquiétude sur l'avenir du bois de Boulogne.

Bâint-Reâ!

Brassière~ Voyage ObHgatoire en voyage. En vente Louvre, Me. nagère, Au Départ, NouveHes Ga!or!es

MAOÉMtE DES SC!ENCES Encofe ta pafthénogënèse. La direction en aviation. La derniëre campagne de ta Princesse AHce Les fad!ations sotaires et ta végétation. Le sixième sens dss aveugtes. Une élection.

M. Henneguy produit les tétards qu'il a obtenus par parthénogenèse. Et comment les a-t-il .obtenus ? En piquant tout simplement, au moyen d'une pointe très fine, les œufs de grenouille. Cependant, l'auteur de cette communication reconnaît que l'expérience et nous l'en croyons sur parole est d'une grande difficulté et que tous les ceufs piqués ne donnent pas de résultats favorables. A vrai dire, nous nous en doutons un peu.

M. Lallemand, en présentant des cartes à l'usage de l'aviation fait un véritable cours de navigation maritime et aérienne.

Il rappelle que le marin se guide par les astres, alors que l'aviateur doit autrement jalonner sa route. Mais comment la jalonner cette route ? M. Lallemand indique les procédés qui ont été préconisés et qui consistent, en substance, en signes conventionnels placés sur le toit de certains bâtiments élevés, repérés sur la carte. En ce qui concerne la boussole, son emploi détermine de telles erreurs qu'il est préférable de l'abandonner.

~Les cartes dressées par l'Aéro-Club et le service géographique de l'armée ont chacune leurs avantages et leurs inconvénients, cependant, la plus pratique paraît être celle de l'Aéro-Club. Le prince de Monaco fait une intéressante communication sur la dernière campagne de la f'7'mce~e-ce, ce bâtiment qu'il a consacré depuis, tant d'années aux recherches dans les grandes profondeurs des mers. Grâce au dispositif inauguré par le lieutenant de marine Bourée et dont la partie principale est représentée par un filet d'un système tout nouveau, on a pu recueillir des espèces de poissons absolument mconnues jusqu'ici.

M. Mangin lit une note de M. Dangeard, qui emploie une méthode nouvelle, qui lui a permis récemment d'enregistrer photographiquement les radiations nécessaires aux plantes vertes pour leur croissance. Il a appliqué cette même méthode à la végétation des algues bleues. Et il a reconnu que ces dernières utilisant non seulement les mêmes radiations que les plantes vertes, mais d'autres radiations situées dans la région infra-rouge du spectre. Ces constatations sont intéressantes en ce qu'elles nous font connaître exactement le rô.le des différents rayons solaires dans la végétation du globe.

M. Delage présente un travail de M. Truschel, de Strasbourg, sur la direction chez les aveugles. Les aveugles se dirigent si facilement au milieu des obstacles que certains auteurs ont été jusqu'à les doter d'un sixième sens. II résulte des expériences de M. Truschel, expériences faites à Paris, en présence de M. le docteur Marage et du censeur de l'Institution des aveugles à Paris, que les aveugles ont, eji effet, la faculté de percevoir les objets à une certaine distance et que cette sensation repose simplement sur la réflexion des bruits. Et la preuve, c'est que lorsque le sol est recouvert de neige, ou le plancher d'un tapis, les aveugles ont la plus grande difficulté à s'orienter.

Ce qui ressort de ce qui précède, c'est que chez les aveugles, l'ouïe acquiert une sensibilité extraordinaire. On s'en doutait déjà. L'Académie a nommé correspondant dans la section de physique générale, l'illustre J.-J. Thomson, de Cambridge.

_G. W.

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PO~E~I~B.M,.

t~ 1Vi 'h ~i LÉ~ ~a"~Ri Paais

nt comme M disait. II passa, le reste de sa. journée à .rôder dans Paris, en des quartiers inconnus, talonné par un intense besoin de mouvement, et aussi de solitude, évitant de rencontrer des compagnons de plaisir, et tirant à chaque minute son chronomètre, dont les, aiguilles marchaient trop lentement à son gré. Il allait, évoquant sa petite enfance, reconstituant le vieux manoir ancestral tel qu'il était resté dans son souvenir, et se persuadant qu'!l le reverrait sous un aspect tout autre. Puis il essavait de se représenter le comte Aldéric. et il revoyait non plus le visage rébarbatif qui, si souvent, avait hanté ses rêves de bambin effrayé par les Korrigans et les Poulpiquets des landes bretonnes, mais la martiale physionomie du beau commandant de francs-tireurs, dont sa mère lui montrait parfois la photographie, tout humide de ses larmes et de ses baisers 1

Il y avait plus d'une heure qu'il était à la. gare. et le train n'était pas encore formé. Par bonheur, il n'était pas embarrassé de bagages son valet de chambre avait l'ordre de les lui faire parvenir à première réquisition et il n'avait avec lui qu'une simple valise.

Enfin, le train s'ébranla. mais, en dépit de sa ~vitesse vertigineuse, Max avait l'agaçante sensation qu'il n'arriverait jamais Il pestait contre la lenteur des heures, s'indignait contre la fréquence des stations, maugréait contre ses compagnons de voyage attablés aux buffets et contre !e chauffeur, qui, complaisamment, attendait la fin de leur repas, pourtant bien hâtif, pour se remettre en route 1

Il eût voulu que la locomotive roulât cent fois plus vite. aussi vite que vont les morts de la ballade de Bûrger t

Les premières lueurs de l'aube le secouèrent comme l'eût fait la sonnerie de la diane. Il était en Bretagne, ennn

Il avait quitté la grande ville en pleine nuit, et le jour levant éclairait un ciel nouveau, une civilisation dinérente.

Ce- (Ml et cette civiHs&tioo, c'étaient des amis 6

OdoHsez-~ous q.

S! vous saviez l'impression de fraîcheur que laisse dans !a bouche t'eau dentifrice Odo!, vous n'hésiteriez pas à l'adopter. La bouche semble rajeunie comme le ~orps après un baut. NOTES v D'UN CURJEUX La vente de tableaux anciens, d'objets d'art, de meubles et de tapisseries que dirigeait Mer, aux salles 5 et 6, M" Lair-Dubrcui!, assisté de MM. Paulme et Lasquin, a produit 441,990 francs. Voici les plus gros prix obtenus en cette vacation

ESTAMPES. Le Mctttte~ de manee, de Debucourt, épreuve en couleurs, 2,600 fr La Co<Kpa?'a:son, par Janinet, d'après Lawreince, épreuve en couleurs, 2,520 fr. Noce de DtMo~e, Fotre de vil<a~c, La Rt.re, Le TombotM'tK, par Descourtis, d'après Taunay, en couleurs, 2,600 tr. Le Tc~e-a-r~e, par Simonet, d'après Baudouin, épreuve en couleurs, 1,015 francs.

TABLEAUX At<C!EKs. MercMfc, esquisse de Boucher, 1,1.00 fr. Le Des~Htc~cMr et L'OM)here en tap~ene, de Chardin, 31,000 fr. La PfomcMade, dessin gouache de Fragonard, 2,025 fr. deux gouaches de Fragonard) L'Amour, La FoHe, 35,000 fr. PottM!t dM scM~p~nr FaMcon, par Fragonard, 19,000 franea L'Abrettuo!?-, de J.-J3. Huet, 5,100 fr. Portf'a~ prë~Mmd de ~a com<es~e d'Ar~cM~oM, par Nattier, 14,500 fr. Portant de ta mar~utsc de fioHchc~o~cs, par L.-M. Van Loo, 8,000 fr. deux toiles de Mme Vigée-Lebrun !7H Po!'<r<M( presiMMe de la comtesse d'Ar<o:s, 4,200 fr. un Portrait de ~emmc, 22,500 fr. un PortfaM d'hont~e, par de Vos, 5,200 francs L'EntreMca daMs parc, do .Watteau, 14,500 francs..

PoncLEA!NES. Vase carre, vieux chine, époque Kang-Hi, 3,000 francs.. OBJETS DE VITRINE. Eventail Louis XV, nacre ajourée, feUiHe peinte a. la. gouache, 1,100 fr. botte forme cœur, or guiUoché, grave, ém aille en plein, dix-huitième sièc).e, 1,910 i'r. grande botte en or guilloché et émaillé en plein, même époque, 2,450 fr. Po)-(Mï< de M~e Gct'a?'d, ëMuc de F?-a~oHNt'd, par F. Dumont, miniature ronde sur ivoire (1793), 31,500 francs.

BRONZES. Surtout de tnbie en bronze ciselé de Themire, comprenant un. grand plateau circulaire, une grande pièce de milieu, deux couronnes portB-lumîèr.es, quatre grands porte-coupes & trois plateaux, huit plus petits, huit pieds de coupes, 5,000 fr. pendule Louis XVI, bronze ciselé et doré, double cadran tournant, 12,000 fr. pendule Louis XVI, marbre blanc et bronze ciselé, 19,000 francs pendule Louis XVI a. double cadran tournant, en bronze ciselé, émaillé et doré, 10,000 fr. pendule Louis XVI~ marbre blanc, bronze ciselé et doré, 10,500 francs.

MEUBLES. Salon en bois sculpte ciré, cajiapé, huit fauteuils, six chaises, en partie de l'époque Louis XIV ou Régence, 13,000 fr. petit bureau bonheur-du-jour, marqueterie de bois de couleurs, époque Louis XV, 4,5GO fr. commode Louis XV, en laque, C,200 fr. bureau Louis XVI, en bois satiné, dessus marbre entouré d'une galerie ajourée en cuivre, 10,000 fr. console Louis XVI, .en bois sculpté et peint, 4,820 fr. lit Empire, forme bateau, en acajou, 5,000 fr. grand lit de face, en aca.jou, Premier Empire, 7,'100 francs. TAPissERiES. Dix bandes en tapisserie au petit point, époque Louis XIV, 5,100 fr. petit panneau, .gobelins, dix-huitième siècle, €.050 fr. deux tapisseries, Paris, époque Louis XIV, 8,010 fr. panneaux, tapisserie de Bruxelles, dix-septième siècle, Le Char de ~Amour, 8,310 fr. tapisserie de Bruxelles, époque Régence, Cërc~ et Mercure, 7,010 francs.

?

A la. sa!!e 11, M" Baudoin, assisté de MM. Mannheim et Jules Ferai, présidait une bonne vente d'objets d'art, de meubles et de tableaux. La journée a produit 82,644 francs.

On a payé 2,250 fr. une gouache attribuée & Claude Hoin 2,350 fr. une bibliothèque en bois de placage, époque Régence 2,200 Ir. une table-bureau analogue, même époque 2,400 fr. une petite table en bois de placage, de l'époque Louis XV 7,900 fr. une petite table-bureau Louis XV, en marqueterie de bois de couleur 5,600 fr. un cartonnier Louis XV, en bois de placage, surmonté d'une pendule 6,420 fr. un secrétaire Louis XVI, en marqueterie de bois de couleur; 2,700fr. un bureau Louis XVI, en bois de placage, etc.

Il y a eu aussi une vente de bijoux digne d'intérêt. Nous y reviendrons. 'L. R.

Q *C3 T") r-n

& JC. ~J Jr~ J~

COURSES A MAI60NS-LAFFITTB

Mardi 4 a!'n7

Les courses commenceront à deux heures. Nos pronostics

Prix d'OrgevaI. Ecurie 7~<'?-M<, OMo~. Prix de Fougerette. Gavarni 777, MM'&. ~07- Z7/.

Prix de Mônt~sson. A~A Po~s, Dc/en<~e?'.

Prix Lagrange. Ma~/7-e~, Fa~eM~ Prix Palmiste. .Fo~o, FaK/a~o.

Prix Sans-Souci. .Lo~ Lon~, Le ~oc~H. COURSES A SAMT-CLOUB

LMM6~ 3 avril

Prix de TessMicourtréclamer 3.000 fran<s. 2.00& mètres) 1. iReverence H, & M. A. Bauer (J.-B. Moreau). 2. La Nocie, au baron GourgMd (J. Reiff).

3. Zntum, au Prince Murat (A. Sharpe).

Non ptacës La .Pûri (C!). Chiids)..Prjmo III (F. RoveHa), Sitvet- Sea(L. Comaen). Harford (R. Mitchef;), Cap do Gascogne (C. Hasey), arrête, Madriga! U (G. Stem), resté au poteau.

Gagné par quatre longueurs te tro'isteme A une en-

colure..

Mutue) 488 f'r. Places Révérence I!, 94 fr. 50 La !S!Oc)o, 16 fr.; Znaïm, 65 fr.

Pfix des AHees (4,000 trames, 2,000 mètres)

1. Ttibqunet, au baron M. u.e Rothschild (M. Barat). 2. Belfast. & M. W.-K. Vanaerbi)t (O'N~N).

3. SoMir Marie, à M. J. Stern (Ch. CMMs).

Non places Buoentaure {J. Re!ff). BaiHy (G. St-orn), La B&gude (M. Henry), Claret (Sumter),La Vatence (A. Woodiand).

Gagné par une IcmgUfeur le troisième à deux longueurs.

Mutuel 93 fr. Placés Tabouret, S7 fr. 50 Belfast, 17 fr. 50; Sœur Ma.rie.S2tr. 50.

de son enfance. et cela était d'une telle douceur que les larmes lui venaient aux yeux Maintenant le soleil montait, un de ces soleils d'automne si radieux sur les côtes de l'Atlantique, un soleil autre que le soleil parisien, et en qui le jeune homme reconnaissait encore un ancien ami 1

Un dernier arrêt à Saint-Nazaire, et le train partit, après un changement de voie, pour Le Croisic, le point terminus où Max prendrait une patache quelconque qui le conduirait à Locride.

Rien n'est plus beau que le court chemin qui se déroule entre Saint-Nazaire et Le Croisic. Presque partout, la ligne, courant sur les dunes, dévoile, entre les échappées de forêts de p!ns, d'admirables horizons bleus et verts. Tout cela baigné dans une atmosphère d'une incomparable fluidité, saturée de senteurs salines.

Max, en extase à la portière, s'emplissait les poumons de cette atmosphère vivifiante et les yeux de ce magique panorama. C'était toute son enfance qui .~surgissait dans ce décor dont aucun détail n'était sorti de sa mémoire.

Et si vive était cette impression rajeunissante qu'à ce moment il n'aurait pu parler qu'en zézayant comme un baby i

Pornichet. La Baule. Le Pouliguen. Bourg-do-Batz. Le Croisic 1

Ïl sauta sur le quai, sa valise à la main, avec la même orgueilleuse joie que Guillaume-IeConquérant foulant le sol de l'Angleterre Comme il se dirigeait vers les pataches antédiluviennes destinées à conduire les touristes vers Saint-Valentin, Piriac et les autres stations balnéaires avolsinant le petit port, un vieil homme, vêtu d'une antique livrée celle des Locrido s'approcha de Max et s'inclina devant lui, sans prononcer une parole.

Le jeune officier le dévisagea quelques secondes, et, tout à coup, le reconnaissant, comme il avait reconnu le ciel, la mer, les landes et les bois

Yân?fit-iL

Pr!x de. La Pommerayc (5,000 francs, 2,200 mètres) 1. Vatemont, à M. J. de Bremond (M. Henry). 2. Salies Il. & M. M. Marghiioman (G. Stcrn), 3. Tao, ù M. E. Fischhof (Sumter).

Non placés Cham (C. Hobbs), Beau Rivage II (A. Woodiand), Frère de Roi (J. Reiff).

G-agnc .par deux longueurs le troisième à trois quarts de longueur.

Mutuel 29 fr. 50. Places Valemont. 15 fr.; Salies II. 43 fr. 50.

Prix des Tou-rnerochesréclamer 3.000 francs, 1,400

mètres)

1. Ro: René. a M. W. Cunmngton (C. Hobbs). 8. Guillaume H, A M. W.-K. Vanderbilt (O'Neill). 3. Cordoba, à M. Yvo Bosch (A. Woodiand).

Non places Agamemnon (R. Mitchell), Wasselonne <R. Sauvât), Aéroplane (J. Reiff), Vanity Pair 11 (Sumter), Fettbre II (A. Sharpe), Ormoule (R. Paris).

Gagne par trois longueurs le troisième a une tête. Mutuel 86 fr. Places 'Ro.i René, 12 fr. 50 Guillaume II, 15 fr.; Cordoba, 18 fr. 50.

Prix d'Evecquemont (handicap 5.000 francs, 1,600 mètres)

1. Valmore, a M. J. Brethcs (Ch. Chiids).

8. Sir Péter. a M. W. Cun.nington (C. Hobbs). 3. Padoue 11, a. M. G. Sert (J. Reiff).

No.n places Vinci (J..lenmngs). Lotour (Sumter). Canteloup (.G. Stenn). Pruncliere (F. Rovcita). Cerba (G. Ciout), Astre Royal (A. Woodiand). Lumbago (J. Kellett). La Faridond'ainc (F. Williams).

Gagna, par deux longueurs le troisième a deux longueurs.

Mutuel 173 fr. Places Valmore, 30 fr.: Sir Péter, 3.4 fr. 50 Padoue H.lOfr.

Prix de Bailly (5,000 francs. 1,400 mètres)

1. Clos <.jes Fées. à M. H. LeteIIier (Sumter). 2. Jarretrepe, a M. F. Jav-Gould (J. Reiff).

3. Racine, a M. J. Prat (J. Jennings).

Non places Carcere Duro (O'Neill), Le CharnMur (Ch. Childs), Foliosa (G. Stem). Gagne par une courte tête le troisième a une courte

tête.

Mutuel 37!7 fr. Places Clos des Fées, 125 fr.: Jarre' tière, 144 fr. 50.

G. d'EmîéviUe

AUTG~OBtUSME

L'ËPHEUVE DU SEMMEHtKG tKTERNTË

POtUr la deuxième fois, le gouverneur de la Basse-Autriche vient d'interdire l'épreuve classique du Semmefing que l'Automobite-Ctub d'AuMche devait organiser le 17 septembre prochain. Les raisons de cette interdiction sont restées les mêmes il y .a deux ans, quelques automobilistes rcv.e.nant de la course du Semmering se livrèrent, sur la route qui conduit a Vienne, a de regrettables ~xccs de vitesse. Depuis lors, 'malgré tes assurances que l'Automobilc-Club d'Autriche leur .a fournies, les autoritM autrichiennes s'imaginent que ces excès doivent forcement se reproduire.

LES PROGRÈS DE L'AUTOMOBtUSME

.Lorsqu'il y <i quelques années, on prédisait que 'r'automobile supplanterait un jour complètement la traction. animale dans les rues de Londres, on taxa cette prophétie d'exagération. Ce se.ra pourtant chose faite dams quelques mois, en ce qui concerne tes omnibus. La Compagnie des omnibus de Londres, qui employait autrefois 33,000 chevaux, H'cn possède plus, a l'heure qu'il est, que 2,000 et ces 2,000 sont .appelés à disparaitrc avant la nn de .l'nnnee. Pourtant, on reverra encore une fois 'les v~oux omnibus dans le courant de cet été, à 'l'occasion des fûtes du couronnement. La Compa.gnie les louera, en effet, a r<.dsmi de cinq guinees ou 130 fr. par jour, a des groupes d'étrangers et de provtnciaux qui viendront a Londres pour voir les décors et les illuminatto'n's.

Les chiffres otfioicis du dernier .recensement des voitu't'es à traction môca.nique, actuellement en circulation dans 'la Grande-Bretagne, ne sont pas encore connus, mais il est certain que le total atteindra 100,000. Au commencement de l'année dernière, on en comptait déjà. 85,000..

En Allemagne, ù la date du 1" janvier dernier, on dénombra 37,100 véhicules automobiles, contre 27,462, au' 1" janvier 1000.

x

Celui qui sait apprécier vraiment les charmes de )'automobilisme atme sa voiture comme un cavalier aime son cheva.1. Et de même que le cavalier devine la qualité de sa monture rien qu'à tenir le filet ou la bride, l'automobiliste fervent éprouve une jouissance d'autant plus grande qu'il piloM une voiture plus parfaite. Mieux que quiconque le possesseur d'une Charron connait ce plaisir.

Charron Ltd, 7, rue Ampère, a Puteaux. Magasin de vente 2, rue de la Paix, à Paris.

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On peut essayer aux ateliers Léon BoUëe, 49, rue de Vittiers, & NeuiUy-sur-Seine, cette fameuse 12 HP Léon Bollee qui remporta au dernier Salon de l'Automobile un succès tellement légitime..

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Robustesse simplicité souplesse -–elëganee, sont les principales qualités des nouvelles « Mercedes exposées au « Mercedes-Place (prêtes a livrer). x

Avez-vous déjà conduit une 6 cylindres RoUs-Royce ? î S[ non, nous ne saurions tron vous engager a diriger .vous-même une de ces merveilleuses voitures, car c~st !a chose la plus agréable et la plus facile qui soit. n'est pas besoin d'être mécanicien pour devenir un conducteur omerite lorsqu'on mené des Rolls-Royce, car !t n'y a nt levier ni manette a toucher et l'on peut en toute tranquillité jouir du panorama qui so déroule au cours de la route. C'est ce qui explique du reste qu'un grand nombre de 40/50 HP, 6 cylindres, sont conduites par des dames.

AVIATION

ÉPREUVE ALLEMANDE ANNULEE

No.us avons dit que l'épreuve d'aviation d'Aix-la-Chapelle a. Berlin in'a'ura pas lieu, les municipalités intéressées n'ayant pas apporte au comité d'organisation le concours pécuniaire indispensable. Elle devait être remplacée par une autre épreuve qui aurait eu Cologne pour point do départ et dont tout le parcours se serait trouvé en pays rhénan.

Cette deuxième épreuve n'aura pas lieu non plus, parce que. disent les journaux allemands, « 'on n'a pas pu se mettre d'accord il est infinimant plus probable quie le motif de ce second échec est identique a celui du premier.

AERONAUTtQUE

UNE CAMPAGXE MEMORABLE

Le dirigeable ~stfa-VtHc-de-PaM a termine, vendredi dernier, 31 m'ars, sa briUante campagne d'hiver. Au cours de cette campagne, commonc6a le 14 décembre il effectua, sans 'le pl'us petit incident, 141 asccn6lotis, parcourant 3,282 kilomètres ta durée totale des ascensions atteint 90 heures 48 mMi-utes, et le nombre des personnes enlevées, équipage compris, est de 706. Le dirigeable ~s~a-VHte-de-PaM Tient donc de battre de très iMn les records du monde, d'ascensions, dos kilomotrea pa.rco.urus et de personnes transportées &u cours d'une même campagne.

En dehors des ascensMns et promenades au-dessus de la ville et du gave de Pau, 4S ascensions d'instruction ont eu lieu auxquelles ont pris part le commandaNt Labadie, commandant 'le groupe des aorostiers de Reims le capitaine Patard, l'ensejgna Conneau, le lieutenant de Malherbe, les lieutanantB du génie Dcsvaulx et Joux. Le 19 décembre, l'~s<7'a-VMtc-(!e-PoM atterrissaît place ne la Haute-Plante, 'en pteinje viUe le 22, il effectuait io voyage Pa-u-Oloron-Pau. Cinq ascensions, furent faites la tiuit. AL~riIENHES

LES ROUTES AEniEKKES

Le comte de La Vaulx, vice-président de l'Aero-Club de France a' renus au groupe de la locomotion aérienne a. in GlMunbre des députés le premier exemplaire de la carte aeronou'tiq'ue th'essce paj' l'Aero-Club de France, d'après les Indications du comma.nda.nt Talon. le sénateur Revmond. président de la commissi.o.n de rartofraDMo aérienne au ministère des travaux publics, i explique a ses collègues .du Parlement les avantages d'une telle carte, de lecture très facile, établie spécialement pour les aviateurs et les aeronautes.

'Cetta pramief'e carte représente le sud-ouest de Pa'na au 200 000', et. permettra d'ores et déjà aux aviateurs de

h. R:

M~Mii a ETTM S MPM! < !!C R'vo~E

NOUÎLLE1TES LUCULLUS R"'oiRE

MBU mMMLLUO &CARRET

Moi-même, Yan Kerg&rs, monsieur le vicomte! l Et, tout fier d'être reconnu, il fit à voix haute cette réflexion:

Ça fait plaisir, tout de même, de voir qu'on n'est pas complètement oublié 1

Vous oublier, mon bravo Yan protesta le jeune homme en ouvrant ses bras au serviteur de son enfance. Allons donc t. Voulez-vous bien ne pas rougir ainsi. et m'embrasser bien vite! l

Et lorsque le vieux Breton se tut exécuté, non sans s'être longtemps défendu, rapport au respect":

Je ne m'attendais pas, reprit Max, à ce qu'on vînt à ma rencontre) 1

C'est M. le comte qui l'a voulu 'Au petit jour, il m'a donné l'ordre d'atteler la voiture, de venir attendre M. le vicomte à l'arrivée du train et de le ramener tout droit à Locride. Si monsieur le vicomte veut me faire l'honneur ?. Pierric est Jtà qui tient les chevaux.

–Pierric?

Oui. mon fils Monsieur le vicomte se souvient peut-être aussi de lui ?. C'est un bon gars, dévoué, comme de raison, à son seigneur. Il va partir pour son sort.

Avez-vous quelque chose à me demander pour lui ? Parler ) 1

Ah si monsieur le vicomte daignait le prendre pour ordonnance, au régiment, il en serait bien heureux et bien fier( 1

Fier d'être mon valet ou d'être soldat ? C'est de tradition à Locride. Servir son seigneur honore 1

Accordé, mon brave Yan Et il sait conduire? 1

Il n'a pas son pareil Dame il s'était préparé pour le cas où monsieur le vicomte servirait dans la cavalerie. Monsieur le vicomte aurait été de préférence à Navale, il aurait engagé dans la flotte Et puis, un vrai Breton sait soigner les chevaux aussi bien qu'il conduit une chaloupe C'est dans le sang

Baste tj~Stti.S fMtassio. mais,n'impprte 1

s'exercer sur le circuit de la Beauce, organise pao &s soins de l'Association générale aéronautique. La commission de cartographie de l'Ae. C. F. a décidé de continuer ce trayait pour toute la France. Un dëiaJ de trois années a été prévu pour réaliser l'oeuvre comPOUR ËVtTEH LES ACCtDEKTS Et) MER

A propos de la catastrophe du ballon DtfsSfMorf, ]'Aéro-Club de Cologne convoqua une assemblée extraordinaire de pilotes de spheriques afin d'examiner les mesures à prendre pour éviter a l'avenir les accidents de ballons en mer.

Une décision importante fut prise désormais un pilote dont le.balion aura voyage pendant quelque temps au-dessus d'une couche de nuages interceptant la vue, devra descendre aussitôt qu'après la dernière orientation il se sera écoule un espace de temps dont la durée dépendra de la distance séparant l'endroit de l'ascension de la mer.

Tout pilote du Club de Cologne qui contreviendra, a cette prescription et se risquera, au-dessus de la me.)* encourra ta disqualification.

Y&CHT<NG AUTOMOB!LE

J.E MEETMG DE MOSASO

L'exposition des canots automobiles qui pMncfront p&rt aux épreuves du Meeting a été inaugureo dimanche. En l'absence du pninoc Aibert de Monaco. M. Flach, ministre d'Etat, le représenta durant cette cérémonie. A son arritvee o.ux portes de l'exposition, il fut reçu par'M. Camille Blanc, président de n~enta~ionat Spo~!n~C!tt6, et par les membres du comité..

CYCUSMË

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LA COURSE FAMS-JOUBS

Avant-hier s'est disputée la course .Paris-Tours. Les premières places reviennent aux hommes que voici 1. La.piz-e, sur bicyclette La Française

S. Vc.n.houwaert. sur bicyclette La Française 3. Emil.e Georget, sur bicyclette La Française 4. Charpiot, sur bicyclette La Française. BMfy

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Championnat de France sur route Championnat de France sur piste Championnat d'Europe

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RENSEIGNEMENTS UT!LES DÉPLACEMENTS ET VILLÉGIATURES des <~&OMMeS K (?(!M~O~S a

Mines Georges Combler, à Lyon.

Denormandie, a Saint-Jean-Cap-Ferrat.

Marquise de Gabriac, à Ouchy.

Comtesse Xavier de Gontaut-Biron, à Fontaiiies* Notre-Dame. ° Grandin de L'Eprevier, au ch&teau de FIeu.nia< Henri Ingram, à Biarritz.

Gcncrale Lacretelle, au château de Molière. Lanyer, à Nice.

Vicomtesse du Plessis, au ch&teau d'Uzage. EmHeRouxu, au château de la Jonchëre.

Sauvaige, a Gruson.

Louia Singer, à Rome.

Vicomtesse de Vélard, au château de PaMuau-su~r* Indre.

M~ie de LaSette, à VersalUcs.

MM. Ernest Bordes, au château d'Orion.

Comte du Bouchage, a Loudéac.

Vicomte Raoul de Brandt, au château de la Chapelle.

Marquis de Chasseloup-Laubat, au Cap-Martin. Comte de Cornuher, au château de Cahaignes. Duperre, à Pau.

Comte Arthur de Gabrîac, à Neuil!y.aur-Seme. Comte de Grille d'EstouMon, au château de Pampellonne.

Docteur Sidoine Jeanne!, à CasteInau-Ies-Lez. Baron Jean de Langsdorff, à Arcachon.

Comte de MUleviIle, à Amélie-Ies-Bains.

Baron Jehan de Pigache de Sainte-Marie, & Mayenne. A. de Taillac, & Reims.

Marquis de Viaris, & Amé'tie-les-Bains.

G. Villedey de Faule, au château des Prugnes. RENTRÉES A PARIS

Mmes la baronne d'Anthouard de Wasservas. Fernand Boussenot du Clos. Vicomtesse de CarforL Comtesse de Labry. De Lamotere. Vicomtesse de Maquillé. Comtesse de PIeumartin.

MM. Robert Balsan. Baron de Barante. Henry Bouteiller. Baron de Cassin. Comte de La ChapeMe-CrosvilIe. Julien Clayeux. De Couet. Denys Puech. Hervé de La. GuIHonniëre. Henry de LéduNe-Trévoëda!. Baron Ma.rocbetti. A. Muenier. Emile Oilivier. Pallu du Bellàyi André de La Peschardiëre. Saint-GiUes. Baron de La TourneIIe. Raoul Treuilte. J. de Vieuxehamps. Baron François de Vuiluod.

PROGRAMME DES SPECTACLES MARDI 4 AVRIL 1911

TM~AT~

OPERA {Tel. 307.05), 9 h. Représentation de galq. Mercredi: Le Miracte.

Vondredi Les Maîtres Chanteurs.

Samedi Roméo et Juliette.

COMEDIE-FRANÇAISE (Tél. IOS.2~, 8 h.. 1/2. Le DemiMonde.

Mercredi, samedi Les Marionnettes,

Jeudi: Le Demi-Monde.

VenÛredi La Fleur MerveiUeuse.

OPERA-COMJQUE (Tél. 105.76;, 8 h. La Dame BIan. che. La Navarraise.

Mercredi: Manon.

Jeudi, samedi La T&sca.

Venaredi: Werther.

ODEON (Tel. 811.42), 8 h. 3/4. RivoU.

THEATRE-LYRIQUE (Ga!t6) (Tél. 129.09), 8 h. La Fa. vorite. Le Soir de Waterloo.

VAUDEVILLE {TeL 102.09), 9 h. Le Tribun. VARIETES jTeI. 109.92). Retache.

GYMNASE (Te) 108.65), 8 h. 3/4. Papa.

je le ferai permuter. Quant à vous, vous allez me faire le plaisir de monter à côté de moi dans la voiture.

Oh I monsieur le vicomte balbutia !e vieux serviteur devenu cramoisi, ce n'est pas la place des domestiques! 1

Je le veux. nous avons à causer 1

Yan s'inclina, puis, grandi de cent coudee8 par l'honneur que son maître lui faisait, plus fier qu'un Espagnol recevant la grandesse, il s'installa près de Max sur les coussins d'une vieille berline remontant à l'époque de la Révolution.

Malgré son ardent désir de savoir le jeune officier était tellement pris au cœur par l'intensité des souvenirs, que la première partie du trajet fut complètement silencieuse.

On longea d'abord des marais salins, et M!l regard était amusé par les grands carfés multicolores, tantôt jaunes, rosés ou verts, selon là variété d'algues qui tapissent le fond des salines. Il s'intéressait au geste des saliniers et des saliniëres entassant, avec leurs longues palettes do bois, la poussière de sel aux jonctions de digues minuscules, évoluant parmi ces tas de cristaux qui, sous l'ardent soleil, étincellent parfois comme des gemmes et parfois ressemblent à des blocs de poudre de riz rosée. Bientôt, avec des bruits de vieille ferraille~ le vénérable véhicule s'engagea sur Une interminable route sablonneuse où, a droite et à gauche, jusqu'à l'horizon, la .lande s'aplanissait en vallonnements insensibles, à peine coupée de ci de la par quelques bocqueteaux d'un vert sombre, avec, de très loiM en très loin, quelque bâtisse surmontée d'une tourelle à toit demisphérique ou bien quelque clocher a multiples clochetons. Alors seulement, Max interrogea son compagnon qui respectait son silence Yan, depuis mon départ de Locride, il a dû se passer bien des choses au ch&teàu? Rien, monsieur le vicomte.

Comment, rien ? J'interroge. répond'e~ Le bonhomme écarq'uilla ses bons yeux de gros bœuf de labour incapable de rien voir an-

NOUVEAUTES (Tel. 102.51), 8 h. 1/2. Crime passion. n.ei. Vous n'avez rien à déclarer ?

THEATRE SARAH-BERNHARDT (Tél. 274.23), 8 h. 1/X. La Dame de Monsoreau. PORTE-SAiNT-MARTiN (Tel. 437.53)78 h. 1B. L'Ën< tant de l'Amour.

CHATELET, 8 h. 1/2. La Petite Caporaie. RENAISSANCE, 9 h. La Gamine. PALAIS-ROYAL (Tél. 102.50). 8 h. 1/2. Le Renseignement. L'Amour en manoeuvres.

RËJANE (Tél. 238.78), 8 h. 1/27-~ L'Oiseau Bleu. ATHENEE (Tél. 282.23), 8 h. 1/4. Le Bon Marcheur. Maman Colibri.

BOUFFES-PARISIENS (Te) 145.58), 9 h. Un Prétexter Le Mariage de MUe Beulemans.

AMBIGU (Te:T436.31), S h. 1/2. La Roi Soleil. ANTOINE (Têt. 436.33), 8 h. 3/4. La Femme et le Pantin.

APOLLO. 8 h. 3/4. La Divorcée.

TRiANON-LYRÎQUE, 8 h. 1/2. Hzaza.

CAPUCINES (Te!. 156.40). Re!ache.

THEATRE DU GRAND-GUIGNOL (Tél. 22S.34). 9 h. Roméo. Les Mines de Ganeffontein. La Fugue de Mme Caramon. Dichotomie. Le Chauffeur.

THEATRE MICHEL (Tél. 163.10), 9 h. Le Complice. La Femme et tes Pantins. Le VeiUeur de Nuit. DEJAZET (Tel. 274.01), '8 h. 1/2. Euphrasie. Les Camelots du 201'

CLUNY (Te!7807~6). Relâche. THEATRE DES ARTS (Tél. 586.03). Re!&che. NOUVEAU-THEATRE DU CHATEAU D'EAU (Tél. 439.05), 8 h. 3/4. Miss Hetyett.

SPECTACLES DIVERS

FOLIES-BERGERE (Tél. 102.59), 8 h. 1/2. La. Revue de9 Folies-Bergère.de P.-L.Fiers et Héros (Haney,Claudius, Maurel, Tom Hearn, MarviUe, Le Petit Willy Ferreros. OLYMPIA (Tél. 244.68), 8 h. 1/2. Nouveaux Fiims~Parlants Gaunfont. Dévorées/ (mimodrutMe). Marck, ses lions. Valent. Petit, .tennings Bray (corn. mctam. 3 se.). SCALA (Dir. Fursy). (Tél. 435.8G). La Revue (Poiin. Morton, Edmee Favart, Mary Perret. Paule Moriy, Pomponette, Irène Bordoni, Renée Baltha, Sinoël, etc.). LA CtGALE (Te). 407.60), 9 h. La Revue Sans-Culottes~ BOITE A FURSY (TcL 258.10), 9 h. 1,'2. La Revue de ]a Boite Maëtec, C. de Sivry. OiansonnMrs Fui'sy, Hyspa,M6vistoame,E.Wotff. GAITE-ROCHECHOUART (Tél. 406.23), 9 h. J'te pince Monseigneur. revue (T. Cernoy, Girier, G. Silvestre, Frc))ei, Serji.uS) Zaique, Syz. Chevalier, MaNSueUe, etc. CONCERT MAYOL, 10, r. d6 l'Echiquter [TÊ1. 168.07). Mayol, Trame). Mevisto, H. Leblond, le petit Barberin, Lyonet, Gt~adci's, Timiny, Danvcrs, Deyvric!, etc. NOUVEAU-ORQUE (Têt. 841.84). Tous ies soffs a: 8 h. 1/2 Attract. sensat.; à 10 h.: Une Soirée & Blags Park, tant. corn. et nar.t. à gd spect. Darius M. CIRQUE DE PARtS. 18, av. de !a Motte-Pioquet (le!. ?31.90). Représentations trois fois par semaine tea jeudis, samedie et dimanches. Mat., jeud.. dim. et fetea. C!RQUE MËDRANO (Boum-Boum), rue des Martyrs (Têt. 840.65). Attractions nouveUes. Matinées, jeudie, dimanches et fêtes, à 2 h. 1/S.

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delà de son trantran quotidien. D'où revenait donc le jeune maître pour supposer qu'on eût pu déroger, en quoi que ce fût, à la routine séculaire ? 1

Hum fit-il, presque avec tristesse, le présent est comme le passé. Aujourd'hui recommence hier, comme hier recommençait autrefois M. le comte demeure ce que furent d'éternité M ses aïeux. C'est bien ainsi 1 Sans doute mais. ma mère?. COMment sa mémoire est-elle honorée ?

Yan découvrit son front chauve et, fâiSaat le signe de la croix

Mme la feue comtesse dort dans ta paix dut paradis

–'Je le sais, murmura Max, avec un tremblement dans la voix. Mais qu'a fait mon père pour eUe ? 't

M. le 'comte a fait ensevelir « la Sainte dans la sépulture des seigneurs de Locride, et, chaque 'dimanche, M .le recteur de la paroisse dit un office pour le repos de l'Ame de Mme la comtesse 1 Ah chaque dimanche?

Oui. Teute la livrée y assiste par la v0lonM de M. le comte qui reste débout comme une statue, au banc d'oeuvre, pareil à satnt Gwénole sur son autel.

Yan se tut. puis, hochant la tête

Oh la mort est une terrible chose et aussi le regret t. Le seigneur a fait condamner la chambre mortuaire, clouer !es portes 66 les volets, voiler d'un crêpe, dans la paierie, le portrait de la morte; et il a défendu qu'on prononçât ton nom au château 1

Pourquoi ? 2

Est-ce qu'on sah~ C'est si crue! d'entendre rappeler ceux que l'on pleure ). Il y a des âges où le chagrin pèse lourd ). M. le comte a juste le même âge que mo! et il paraît plus! vieux de vingt-cinq a,ns

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BOURSE DE PARIS

Paris, le 3 avril 1911.

Les événements semblent dépasser nos prévisions. Dans une de nos précédentes chroniques, nous avions laissé entrevoir qu'une reprise nous paraissait possible, mais seulement une fois passée la période des vacances de Pâques. Et voici que dès aujourd'hui la Bourse s'empresse de nous. donner raison. Est-ce un feu de paille ? Estce la première étape d'un réel mouvement en avant ? Il est encore trop tôt pour le dire. Mais ce qui est certain c'est que la semaine débute de fort brillante façon.

Au parquet, c'est le Serbe qui donne le premier le signal de la reprise. Il monte de près d'un point, sur des achats significatifs et de bonne qualité, dont l'origine laisse entrevoir l'éventualité d'un prochain emprunt. On en parlait à mots couverts depuis quelque temps. Il n'y a rien d'officiel encore aujourd'hui, mais un .point de hausse en un jour, c'est beaucoup, sll n'y a pas une opération quelconque derrière.

Parmi les autres valeurs qui ont été gratiïiées de la faveur du public, il faut citer les valeurs de transports et les valeurs industrielles russes. Mais c'est surtout en coulisse que ces dernières ont été vigoureusement poussées, sous la tutelle de, la Maitzoff, qui ce s'adjuge pas moins de 108 francs de hausse. La Hartmann et la .Toula suivent plus timidement, et, de leur côté, les Mines subissent, elles aussi, la contagion moscovite..

Marché offic:et

Notre 3 0/0 termine calme à 96 35. Les achats des Caisses ont porté sur 42,000 fr. Fermeté des Fonds d'Etats étrangers rExtérieure passe de 98 75 à 99 15, le Portugais s'avance à 66 40, le Serbe bondit de 69 25 à 90 22, Turc unifié 92 60.

Parmi les Russes, le Consolidé gagne 10 centimes & 96 60, le 5 0/0 1906 à 106 et le ? 1/2 0/0 1909 à 101 35 sont également très soutenus

On cote 92 sur le Brésil, Bons de Sao. tPaulo50725.

Les Etablissements de crédit conservent ileurs dispositions satisfaisantes la Banque de Paris termine à 1,795, le Crédit lyonnais à 1,480, Union parisienne 1.141, Crédit mobilier 694 le Crédit foncier d'Algérie et de Tunisie demeure à 659, Banque franco- américaine 515, Société auxiliaire de crédit ;en nouvelle avance à 638.

Bonne tenue parmi les Banques étrangèires, de la Banque ottomane qui prend 2 points à 712. q q p

Chemins de fer français stationnaires on retrouve le Nord à 1~575, Lyon 1,183. Peu de chàHigements en Chemins espagnols le Nord de l'Espagne cote 401, le Safagosse 423 et les Andalous 263.

Au groupe de la traction, le Métropolitain s'inscrit en reprise à 668 contre 665, NordSud 330 contre 327, la Thomson passe de .T96 à 800, Omnjebus 679.

Valeurs d'étectricité soutenues Parisienne de distribution 398, Air. comprimé 814.

Les Industrielles russes ne varient que <3ans de. faibles proportions la Bakou est à t735,la BriajMk à 399 et la Sosnowice & 1.412. Le Rio-Tinto s'améliore légèrement à [1,696 contre 1,692.

Marché en Banque

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800,000 sont attribuées aux fondateurs en sus de dollars 40,000 espèces, «t représentation de Leurs apports consistant en la propriété de quatre dJaMns situés dans !e territoire Sud de South Lo'rrain (district de Nipissing-Ontario). les constructions, matériel ai outHiage existants, le minerai abattu et les travaux exécutés au jour de là-constitution de la Société.

La totalité des b&nSnces est réparUe aux actionnatres.

L'assemblée générale se réuntt chaque année ausicge social, a Mimtroal.I.e troisième lundi d'oc~bre sui-vant convocation adressée individueU~nent par la posté aux'actionnaires tout acMomMJr.e a. drott & autant de:YQtx qu'ft possède d'actions. L'année sooia;!e commence le 1" novembre et nrut le 31 octobre.

Le conseil d'administration est actuellement composé de notabi!H.és canadiennes parmi lasqueues nous relevons les .noms suivants MM. Saughnessy, de la Compagnie d'assuranceE-vie Creat-West & Montréal, président S. Arnovitz, vice-président G. Poliquin. E. Diamond. N. Turcot. matre de la ville de Saint-Louis, à Montréal'; G. Sorgius. J.-E. Bergeron. P..L. Deliste, G. Renaud, A. GautMer. tous de Montréal. La Banque de ta SodêM.est Thé Merehants Bankoi Canà3a", à Montréat.

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Le prix de ces billets est ainsi calcule Trajet en chemin do fer: prix du tarif ordinaire. Trajet en bateau 1 fr. 70 pour les billets de 1" et 2' classes (chemin de fer) .et 1" classe (bateau), et 0 fr. 90 pour les billets de 3' ctasse (chemin de fer) et 2' classe (bateau).

Un service spécial de trains est organise entre Trouvilie-Deauviile et le Mans pour assurer tes relations ci-dessus.

MM. les voyageurs sont priés de consulter les affiches concernant ces trains qui sont apposées dans toutes les gares des lignes de Normandie et de Bretagne.

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LONDRES, 3 avril V)ENME,3avriI

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Italien 5 !0°_ !J°_ !0: suez 3f4 !!Z 2f4 !l2 Le marcllé calme au 'début termine .~U'

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M!nes d'or pâleurs de Banques soutenues Mobilier Afr~nr.mv* it/te n/)6Beiatontefn 31/32 Si/fC

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Cltya°eSub 3 3/t0 £ 3/I6 bodderLB. 2 it/32 3 27I3: parmi les 'valeurs de for es Al iBes

S~ '7'~ 7~ .Parmi les. valeurs'de forges, Alpins CrowaM*" 7 <s/<6 S RobertsV.D. < i5/i6 i iS/)6 C')o &U.

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Me:dcoH 192 ..l 19' ::11"ano*a'l 1 sensible, Chemins espagnols teimes, Rfo·

Cours des métaux J: ~r~ espagnols fermes, Rio-

Ct;tvre Comptant 54M. Fers(Midtesb.)C'. 46 M. it.bi&t.tiin.

Terme. 55 i 3 Plomb anglais. <3 5

Etain Comptant.. <S9<0. espagnol I2<89 9 6 MAntUn t ~)

Terme. ~7 iS. Zinc Comptant. 2S 76 0 MAUHtU, d avrii

Mtarché calme et indécis, en raison de suej M ssncomp. Tabacs.) .t

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imceirtHUae U€ fSeW-ÏOtK. Banq.d'Espag- ChangM'Padt «e eK

Les cuprifères ont été lourds. Les Conso- ~asl~paG° i lidés ont été calmes. Les caoutchoucs ont

été lourds. Les mines sud-africaines ont été NEW-YORK,. 3 avril demandées par le continent. Les diamant:- ,p, a, u/< fei-es ont marqué un mouvem&nt de reprise. P"~ et Les Américains ont été incertains dans l'at- ier tente de la décision de la cour suprême. Atchisoo. Chenuns de ter si SIB 'dt d/>t.

AtcMson. «)9 7/8H<9 3/< MissottrtPadf St 5/< S< 6/t

ROME. 3 avril Canad.Paciiio22:i/4223i/4 NorfoUcetW-t083/!<e«/< Chosap.etOMo sti/S S<</4 NorthemFac.<:3</3M!<yt. BenteE~ iOt i2 <M 05 Chem.morid,.) 694 M< E.XorthernP. <26 3/4 <27 Pensytvan.Rd <26i/< t2< 3% · 70 SS 70 S5 Chem.Medit.. 446 444 Lonisv.etNash Readiag. <S6 <M7/< Banq'naUon'' i4S3 t4SO Changes'Paris) ioo 43 HO <3 LeMgh VaUey t74 i/8 i73 3/4 Southem Pac. H! !/S i<! 7/t Missotiri,K.T. 331/2 MonPacfiic. t7<S/!t7<</I

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Le marché s améliore par suite des avis Argentoo/ooiekii. M.. & 90.. de New-York, mais cependant est calme en souverains angtais. ssa: –zsM ftûtnrp Banknotes. SsXt 26 –a6M !$

-oft-n Piastresmexicaines. 2<4 a<7

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LonsoudéS indécis à o4 50. Guillaume (20 marks). !!4 72 –S4M

Valeurs de Banques soutenues Crédit Nouv. 1/2 impériales de'Russie se.. –994.

mobilier 212 1/2, Disconto 193 5/8.

~r~~ ~t~ ~°~ ~m~~0/. ~m~ S39 1/4, Harpener 1S8 1/2. De6moisàlan. lO/O Intérêts des avancet ï.i/ï MARCHÉ EN BANQUE DE PARtS Mo.cl. Anjonrd Prec.01. Anioard J~IHTES :D'OI~

Ar96nUn4% 9i70 CaIer.Laiayt" i38. Prëc.d. ANjourd Prec-d. tttioa~ Bresit5%189a <eo9C FrancoWspré 79 7s Charterel. 4323 44 KIeintOBtetna. !tM ––1903 i0375 FrancoWsord 95~0 CoasoUd.gotd. {34 <3SM LangtaagteM. u 697: –Mso.4% S930 PortdeBahia 4SO.. 4SO DeBeers. 465 Se 470:0 MayConscMd* ss. M.M. Mexique 5 S2 47 52B9 Cape-Gopper. i64 50 <6S Jagersiontein. 2M SO 20S Mossamedes.. « 75 M Se –3%int. 34 Harpener.. j~s 1427 BastRaadpro. ~22 se <93 Mozambique. 32;; .MSt Chem-ottom. 2)9 21SM Htianehaea.. 76 2S 76 Ferretra. "04 SO 197 RantUonteme. e. 57 M 5< MoaacoC" S4ie 54M Es-Banya. Cetdeaimisd. si 25 RandMines.. 2oe !e2

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