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Notice complète:

Titre : Le Gaulois : littéraire et politique

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1900-12-18

Contributeur : Pène, Henri de (1830-1888). Directeur de publication

Contributeur : Tarbé des Sablons, Edmond Joseph Louis (1838-1900). Directeur de publication

Contributeur : Meyer, Arthur (1844-1924). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32779904b

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb32779904b/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 94503

Description : 18 décembre 1900

Description : 1900/12/18 (Numéro 6947).

Description : Note : supplément pages 5 et 6.

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine commune

Description : Collection numérique : La Commune de Paris

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k5312434

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 14/03/2008

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~NME~

~Ecrreepondances ~d'Etrangers. r-

T~]Lettre.)le~ Chine. -'T,M.. r

"tct~e;de: Londres.Mî<A

~et)jë;:d.e.~Ia.drid. Eulano

petite Chronique ~les.Cours. fôntcliarîr~m JEatiserle agricole. Ch. Bnll&nd do .lAujardi'èrè" 'Cttrnet de 1~ Chante. fàul d'ÂTiréy Après l'Esposition~raul Roche JFeuiUetbn:((L~Hqhneur d'âne Paul

Femme T)anieY Lésneur

:)ft

<

~istnH~

Y~JiM

~Quelques jours ehcore.ët un grand changement i dansles habitudes du langage rendra a sensible~à ~ous~ 'la dérive uu vaisseau. TJn mot Tefoulera brusquement dans le lointain dés époques révolues les hommes et les,-choses -qui dominaient BLotre~émps.;Enparlant'deiVictor~Hugo-etdëRe~li.~de~apoléon III et /de ~Bismarck, .jioua de-"

?~~du~~dêsoBmai~IëshQm~ du pnclè dèrs

~m~~i~le~a~r~oli~oi~

~es~nMs~<~otre~magi.Qati~~

tuméë-j'am~s~i'~ groupemeâtsaécû-

'-laiTes~que-ces'BguMS't&utës'procbes'~ -du coup, au moina pour les très jeunes 'gens, à l'arrière-plan nos;jeunes regards apercevaient 'Voltaii'6'ët: Rousseau~Louis XVI et Robespierre. Avant de franchir le collet de s'engager sur l'autre 'versant, chacun cède au besoin instinctif 4e se retourner, de revoir ûneaernièro ~ois les .méandres :dë la. route: ou ce. vieux marcheur de; siècle apeiné. Et comme il inventa la'phqtograï)hie, on veut avoir son portrait-carte instantané .les historiens, ces photographes de cimetière, sont assiégés .de demandes. ~«; Retracez-nous en quelques lignes sa physionomie ?, disent à leurs 'victimes les preneurs d'intërvie~'a.

Me permëttront-'ils de leur donner un conseil ? '1 Ce n'est pas du cerveau d'un philosophe, si clairtroyantsoit-il.qu'ils extrairont une bonne épreuve, nette ;et sommaire. Devant 'ce ~gpand ensemble -e&nfu;s,.la vision humaine est; troublée partrop ''d'idées, trop de faita contradictoires. L'image exacte et simpli6ée que .vous cherchez, elle s'est -lentement gravée ailleurs,.sur le sol,surles pierres des -villes. L'homme-a beau faire le superbe, ~1- est tout pareil en un point aux mollusques ~oquilliers il sécrète comme eux une enveloppe :qui,rëproduit ses formes spéciËques, qui conserve ~prëslui sa ngure pétriaée.Gnaque époque laisse .un moulage d'elle-même dans les lieux pu sa vie Ïut particulièrement activa, n'y a qu'à le re'tueillir. Questionneurs importuns, noua ne vous don-'

riër~iohèv ù'~üié: esquisse fi~aamèntaire- e éüt-

lierions ~qu~uhe èsqmssë û'agmentaire, et peut-

être 'une caricature, faite .avec; nos préjugés, nos .j~si8ns.;(~estionhez~;Ies-pierfes~w~M~ < ~Ics répondront .clairement,'Allez-vous-en tout simplement sur la place du Carrousel, entre le ïnonùment de~ambetta et l'arc de la GrandeAEmée,réiégant pastiche oùFcntàihe et Pcrcier reproduisirent en 1806 la porte de ~Septime "Sé'vëre. Encadrée .dans la Youssure de cet ~rc, une longue përspectiv.e'fuitâ.trayjers le jardin des ~Tuileries, remonte l'avenuedes Champs-Elysées, jusqu'à l'autre arche géante qui clôture l'horizon. Arrêtez-vous Jàau'spir tombant, quand s'éteint pauvi'ë soleil de décembre; laissez venir a. vous le siècle il descend des hauteurs de l'Etoile, avëclë dernier rayon-oblique d'un des; derniers jours gui lui restent à vivre. '1 ~'La-haut, là-bas, 11; sort tumultueusement du 'porche de gloire, dans le fracas'des batailtes. Sur je~ larges piliers de l'àrcho ou s'engouffrent les Tictoires,_deux groupes s'opposent et symbolisent toutes les illusions du siècle naissant. Le premier ûgur.e une~oulë en délire, le peuple ivre de: liberté .qui sërueàlafrontiére~.sous l'ouragan ~ës'Ma~eifHaMM. Un .homme au Jront sévère.; domine et discipline le ;second groupe: ce même peuple couronne le chef qui absorbe l'idée. révoîutionhaire et la transforma ~n pouvoir cêsarien. ~elui.qui frappera, le siècle à son eftigië' a déjà ~altriséleslibêratëurs qu'il jette/sur l'Europe~ peur aSr&hcMr.lë; monde, pensaient-ils ingénue~ent.poùr le cpnquerir, en realité, impo- eêr le joug du maïtra français aux Tiations .qu'ils liaient délivrer~dË leurs ((~yr~ns~. ~Lea missionnaires des; demi-brigades futënt -~d'abordsitfGèMB dans/cette formidable équivôque,partis en émancipateurs, ils ne s'apereu-~ rent pas qu~Is;arrivaient en oppresseurs.-L'ot- gueil du libérateur. et" l'orgueil du conquérant se combinèrent :j)our exalter les' âmes. "Aussi, de <ïuel élan/furieux le siècle descend l'avenue triomphale .Ses victoires le' portent, longtemps après qu~il a cessé de vaincre. ;H- vit de I.eur;souyehir et de ses regrets; 1!continue sa course jdans le vide, et toujours les imaginations ae"rëtqument:vërsTa.uhë resplendissantë~'SoIdât au début, bourgeoi~~ ensuite, .puis démocrate, il tait mine de maudire l'impérieux capitaine qui lëdictatouteslesloisauxquelles il .obéit encore, rarchitecte qui édina la caserne 'égalitaire où la démocratie se loge tant bien que mal. On déclame 'contre lui dans les parlottes politiques, mais~au jfônd'ducœur on\se réclame de lui. C'estle dieu que.Ies dévots blasphèment; quand ils sont de ~néchante humeur, et devant lequel ils allument: dës.ciergesl'iastant d'après~ La voix des poètes populaires ne..se fait écoute'r'-de.Ia foule qu'ù.Ja condition de.prolonger l'équivoque, telle que le EcuIpteurFa personni6éo sur les hauts-reliefs de l'Arc Triomphe. Par quoi'ont-ils réussi, Béranger, yietorHugoétrIeurs-continuateura? PaL"

~~ccoupleniënt habile des hymnes a'-la liberté ré-

TClutionnaireetdesodesa.N~p'oléon. L-Ijë~siècle met.sa vanité àse ;dire..Ie.ûls: de ses ,<]eùvres~ pour tout~ce qui.l'a précédé il n'a qu'ou- M:etdedaiQ.;Voyez, dans cette :large trQuée, pu

'~ous.:le/r€gard6ns, venir, comme détruit;

~)utes les l'eliquès,~ .eS'acé tous 'Jë.s ;~stiges; du ~a~é~Lë'.voici .qui~pjenetre~d ~uilerie~Allées ,o_ù,lës fouilles mortea.cria~ sous les pas; du Toi Louis'X'vr,;soùs ~es pas de ~json enfant m~artyr~quand~s;:augus~ viëtüïïésr fuyaient, entre ces arbre.s:ve~ ¡ convention !Le'si.èsle,n'~ cùre~.de ces ombres~ < tragiques; II n'entend dans ce ;jar.din;quë le pas~ des chevaux qui 'franchissent 1& grille du; Pont-' T~oùrnànt, qui'portent le général Bonapartc~t ses tutursmaréchaux. 'jPlus près encore,-surces~a.rterres le gazon pousse, il passe avec~iïldiS'él'ence- sur; le spectre i d~un palais. Il à fëiht;de regretter ce joyau perdu, le~châteaù des Tuileries~'àu jour de .folieles jlammés l'ont-devoré~ 11-lë.regrëttait si peu qu'ih .en a dispersé les dernières pierres et cette, dévastation était dans la; logique ;.de toute l'oeuvre Séculaire. La viëillei'oyauté tenait ù. sa demeure ~)àr de si fortes racines qu'on .pouvait toujours' sraindre4'.enyoirrepousser:ùn surgeon.- Des r.é~- ~nants s'y étaient réinstallés à;.plusiëur~ rëpri-

~ses; fantomes'qurbravaient le siècle~ T;l ;n'a été 1

~leinëmcntrassuré que pàrraholition" '1

âe.l'histoire~mpnarchique. -Il a:.bien su~ce qu'il

faisait, qùahd'il A; nivelé l'emplacement dételle

~rtequejios .enfants nous posent ..déjà cette

't'rànM,'question' "–Ou ? donc; .s'élevait' le palMS des ~anciéhs

~ois~

Dcr'ënaYànt,;rieQ n'arrête .nos.rëgaras, rienne

/U~~iBYOj[ du'~ 1.'At~.â~~ri~~j-`

I:U~r:;F~ :¡,~ 7

~'héfetr~peiit~ros~~ »i~u~s~~cfionnes dê~n.a~~E~

-x~p~T~epaTt~iTeQv~e~~l!

tgraQd-&ère~echo~ai~K~€pop~

~a~as,~fait.o.ùrdohhér. 'soua'.ses hautes voûtes

:les,noms-s6nores;dës héros: celui-ci résum Zi;urs,

~ctiqns.:en~elquea~ làpidatr,es r-

Y~Mn~~ansaise~mbat~ëeâBbnIo~emen~~it

I'. ''TAngîeterré

'Pmt~troisiÉme coalitioneclata~t6~~r~e'ontinent Les Francaia-volent de l'Océan auT)anube" La. Bavière est délivrée; l'armée autrichienne prisomuére

dan~'Ulm:

NappleonentM dans Vienne; il triomphe à. AusterUtz JEumôias~le~ent jours la Malition~stjdissonte'

Retournons-nous, maintenant. Au bout ae sa course, comme un cheval'surmené, le siècle vient s'abattre:devant cette pyramide funéraire le moTïument de Gambetta, le.monumént de la défaite et des vaines paroles.'

J'ai demandé couvent, je demanderai toujours justice et sympathie pour le Gambetta de là Défense nationale., Il incarna l'âme de la Fiance il sut discerner ce qu'exigeait l'honneur.. En principe, sa folie furieuse avait cent fois raison contre la résignation des gens raisonnables, elle nous a _sauvés d'une déchéance -.irrémédiable.' Nous ne l'oublions pas nous ne le confondrons.jamais avec les comparses vulgaires qui se jetèrent < gloutonnement sur le pouvoir, au -soir du décastre accéléré par leurs haines aveugles et leurs engouements ~philosophiques. Voyez les lumineuses études'de M. Georges Goya,u,.BMMïa~art's~e <?< pa~K~swe ce iaisceaù de documents révèle, chez les destructeurs et les héritiers du second Empire, une aberration mentale aussi fu(nestè.aussi- ~responsable de nos malheurs quelle eurent d'autre part l'imperitië militaire et:la'

'~aiëless.e.~u.go~vemementimpér.iaL.

~ti6D5,~amËBita~trë~ ~triv:

~b6n:ûlsde~a Manee il.ipstepar~la~~ ` hommâgea.'Mais son 'beau geste fut'et devait être inutile on ne rempar-e pas sous le feu les ruines qu'on a faites certaines doctrines, étrangères au sens de la réalité, condamnent à l'impuissance ceux qu'elles portent au"pouvoir et qui~tentent trop "tard d'échapper à leurs conséquences. -Ici encore, les pierres rendent témoignage des résultats et ne tiennent pas compte, des intentions elles ne se laissent pas influencer par nos .~sentiments, elles déclarent la vérité brutale. "Qu'il est lamentable a tous égards, ce monumentde la défaite i.On le voudrait sobre et -taciturne les grandes douleurs sont muettes, ~dit le commun proverbe. Bavard et vantard, l'obélisque du tribun glace, l'émotion. Tout y atteste la vanité de Fen'ort, l'erreur de la grandiloquence qui croit réduire les faits avec des mots. Pauvre redingote d'avocat, flottante au vent des harangues, entre les blessés et lës'vaincus t Des paroles, un .ruissellement de paroles, sur 'toutes les faces'de la pyramide, au-dessus de ces lourdes allégories. Déjà l'usure du temps les ternit, et il serait mieux qu'elle les effaçât complètement. Grandes phrases qu'on opposait au canon pour relever et consoler nos cœurs.: nous n'y croyions alors qu'à demi ceux qui viennent après nous n'y croient plus du tout: Chaque jour elles sonnent plus faux, .comme des menaces inoS'ensives de lutteurs fo-. -rains. Passez, lisez, interrogez-vous dan's le fond de la conscience a combien de passants suggë.rent~ëlles autre: chose qu'un .sourire incrédule

dahs~nn regret mélancolique?

'Borne fatale-où yientbu~er le siècle, au terme

< ,d'un3;.G3upse glopieusë d'abord, .hésitante-ënsnitc,~ 1

é~qu'il croyait facile parce qu'il s'était'allége~dë tout le poids du passé. Etait-ce bien la peine d'abattre le château dos Tuileries et tout: ce qu'il représentait, de raser les solides assises de notre ancienne puissance, pour aboutir, Apres ~tant de beaux, enthousiasmes, à ce lugubre point, d'arrivée-?

Heureusement, ce n'est pas tout. Relevons la tête. Du.fond de cette place, au-dessus ,de ces monuments épisodiques, une masse imposante commande la perspective lointaine ou se'succédèrent nos bonnes et nos mauvaises fortunes. Le vieux Louvre encadre le paysage historique qui s'achève entre ses vastes ailes. Le siècle de l'action va unir dans le recueillement d'un musée. Le démolisseur forcené n'a pas osé paser outre et renverser le vénérable berceau de la monarchie française; il s'est contenté de le transibrmer. Dans la demeure désertée des Valois et des Bourbons, il a intronisé deux reines, la Science et la Beauté. H a patiemment accumulé autour d'elles les trésors de la civilisation. Capricieux ou .sacrilège partout ailleurs, instable dans ses desseins comme dans les œuvres éphémères qu'il édifiait ouruihait, notre siècle n'a cessé d'appliquer une pensée réfléchie, aussi cohstante.quë les autres étaient mobiles. Triomphant ou cons? terne, à travers les révolutions et les guerres,-il n'a.jamais perdu de.vue cette tâche supérieure il D'à rien épargné pour enrichir les archives du génie humain, depuis ses obscures originel jusqu'à -son' magnifique épanouissement. L'artiste y. va chercher l'inspiration, et le savant là vérité. Comme les seigneurs~ de l'âge féodal, toua les esprits qui conduisent le monde sont dans la mouvance'de la tour du Louvre.. Science et Beauté, lesdeux jeines immortelles continueront de trôner dans'ie ;pàlais delà .vieille France. Indifférentes au bruit quefont àùrdessous d'elles les événements contingents, sûres de posséder le gouvernement idéal, celui des intelligences, elles nous appellent là-hàut.~ËUes s'apprêtent à recevoir et à guider le, siècle qui va naUre; elles recueilleront, dans leur calme sanctuaire, tout ce qui aura mérité de survivre au siècle qui meurt.

E.-M. de Vogitë

Ce qui se p~sse ËCHOS~OLIT~ES

..LA DEPECHE PANIZZARDI 'Au cours de la séance d'hier, à la Chambre,:M~ Lasl€s;lecpurageuxdéputé'duGers~amis en doute l'authenticitéde.laYersibndela dépêche Panizzardi fournie par le-ministre des airaires ètraogeMs au dossier de ralfaire Dreyfus. L'interYentioR de M.~ -Lasies et~it parfaitement justiûée, et nous aÛohs .-dire pourquoi. En effet, M. le capitaine 'Valéript .qui avait été chargé de -traduire la dépêche et .qu~en connaissait Je texte exact– texte écrasant .poùr'Dreyfus~tnit en'doute Je décaYquë de.ia la nouveUe dépêche fourhië.par le\,jmini.stte des:affaires étrangères, et, pour ën:praù ver la;fausseté, ~1 Demanda. des postes.. e.~télegra- ~phës't[u'on,lu). rémrt Jes bandes bleues a'.lettres ~.e l'appareil rjecepteurdë~'cette.'dépêcher b~ pondit ait capitaines yalério que~ -ces bandes, avaienidisparu;~ Le capitaine Yà.lërib, demanda alors la minute ~originale de~a repêche en'question. On répondit ~encore au: capitaine Valério~que cette minute ~t~e~a;~ p~s aM~"arc7t!Hps~dM.M!ïM~~e. Ainsi deux pièces qui, réglementairement, sont' tou~blirs conservées, manquaient toutes deux,par.un hasard qui.n'ctait providentiel que pour Dreyfua. Tëïle'êstlagraveTaisoil 'de l'incident provoqué par M..Ija.siës .et pour. l'éclaircissement duquel M.'Sëlbassé~ "n'a apporté que des explications .aussi embarrassées qu'insufûsantes,et seulement après .avoir eu, dans ~les couloirs, avec M. Mou.geot, sbus-secr.etaire'd~Etat. dos postes et télégra_phes, une longue .conférence ,qui n'a pas.été sans .exciter de vifs commentaires à Ja Chambre. ~'Le~puMic appréciera.

i~~M~ B & 'B t<!

~Ë~tlH~ .H& fs~AN)

Paris que.l'on.YacciM.

H y a foule à l'Acaa.éaiie;ae.mêdecme et ;aana .coûtes les mairies de Paris-les jours ;o'nt -Ue.u iT~s.s.e&BCëade~ccDia.tibQ.

~X~ù~qu~ugéa~mmës~'ap~

~1 çade,~e~0.edexxlie, t~

=Jbùr~`~a;~tienn'a~tque~ s''iié~tot~s~e., °a~~a

~d~s~Bj[!st~a,~ù se~o~cnti~ coups ~dé làricetté;;°

? déborde ~e' gens en bras .'de .Jchemise,~d'enfa.nts apeurés,' de fen~mes j eunes et .jâg6ës, qui prés~en- ~tent, avec uhgestë instinctif d'eSrbi~t~n détour-Tiant tete~ 4eurs bras jius-~u:p.etiL instrument d'acier. G'est. le docteur Hecvieux, le savant ~membre de l'Acadêmie'de médecine, qui opère lui-même'.

.Parfoia on'entend des cris etouSés, des plain-

tes aiguës, des & Oh 1 docteur, Tous me faites mal. D y-a les coquettes .qui veulent pa&

ètre~accinëes au bras c parce~que $a n'est :pas

joli)). Toute une comédie amusante a. voir-. L'épidémie, d'ailleurs, semble devoir ,se ralentir, ainsi que nous l'a déclaré, hier, l'éminent docteur Ménard-Saiht-Yves, que nous consultions sur ce point.

–Mais, à-t-il ajouté, il faut se faire vacciner. .'C'est le seul moyen de se prêmnnir contre cette ~fâcheuse maladie quia sévi, ces.temps derniers, :àParis, avec une intensité fort inquiétante~ Saisie-arrêt contre M. Loubet. Tout comme' un simple'mortel qui aurait.- des 'dettes impayées, ,1e -président;de la-république 'vient, de voirie saisir-arrêter )) en dôuanet.de façon officielle, des objets envoyés à son adres-

:s~

En réalité, ce n'est point un farouche créancier qui a fait main basse sur les colis destinés: à M. 'Loubet. II paraît que le géhêral Frey, qui commande le .~corps expéditionnaire français en Chine, a cru ~pouvoir envoyer .en.cadeau au .Président,-et aussi ~quelques,'musées,~ des. ol~ets'~ar

~sse.E~

~Marsei.ilë,'a"débàTqué~esXai~ ôb

~jets/Mais, comme on~v~ulai~ës'expédie~ vite à destination, la douane a déclare qu'elIeL mettait son embargo sur] es colis, par ordre supérieur. En effet, le commissaire chef du service des colonies venait de recevoir de Paris des ordres télégraphiques à ce sujet.. Que veut dire ce!a?'TEt qui doit s'en montrer le plusfroissé, du général qui envoie ou duPrési.dent qui reçoit. buFlutôtqui'ne reçoit rien? ..Le théâtre colonisateur. On sa souvient que nos braves pioupioua avaient improvisé à Madagascar, pour se divertir, un petit théâtre-concert, les Folies-Militaires, dont ils étaient Jes artistes eux-mêmes. .L'expérience avait ~admirablement réussi. Si bien que l'on dut construire une nouvelle salle de spectacle,.et des impresarii français purent mener là-bas une petite troupe d'artistes recrutés ici, qui y joua, durant tout le printemps dernier, de mai à août 1900.. Mais le général Gallieni, d'accord avecYa mu- nicipalité de Tananarive, a voulu mieux encore. .Et l'on a fondé le Théâtre municipal de Tanana- rive. La municipalité a voté une subvention de 35,000 francs, graçeà laquelle on-aménage a neuf et grandement le nouveau.théâtre.

Et, au premier janvier, l'aménagement du théâtre, sera terminé. Quelques semaines après

~auraJieu l'ouverture.

Hum MM. les critiques~et soiristes seroht, reçus sur 'la ..présentation de leur. carte. Ceux~; que le voyage tente .feront bien de se mettre 'En

'route des àpresent

~BILLET-DU SOIR

Récemment j'ai adressé de mon mieux aux amis ffu Ga!<7o! un appef pour qu'ils atimentent par des envois de vieux journaux illustrés et de livres fes bibliothèques de garnison. Le directeur de la revue ~A:jpo~;h'0!t~'anfa~e,coyottM/e m'écrit qu'it a. eu la même pensée'que moi, ilya quelque temps, et que même U a.pris le mot ~garnison~- dans-son sens lep)us étendu, attendu que, de concert avec le regrette coionet de Vinebois-Mareuif, qui en était le fondateur initial; il a créé-le service de-~bibtiotheque de poste de pénétration dans Les cotoniesx-

Mon hohorabie correspondant ajoute que sansnen vouloir enlever à faction <: si bienfaisante et si appréciée des dames de )a Croix-Rouge, il demande nos généreux, donateurs de vouloir ttien partager tes envois adressés par .eux à nos troupiers de France avec ieurs frères d'armes qui vivent dans.un si triste isofemeht.aux confins de.nos possessions d'outre-mer.

Je fais cette commission d'autant plus volontiers que j'ai eu dernièrement des entretiens fréquents avec des officiers et-soIdats-coJoniaux~ qui tous' demandent aide et assistance a la mère-patrie pour leur créer des distractions. H y va pour eux quelquefois de la vie d'être ~arrachés à l'épouvantabte oisiveté d'une existence pire cent fois que celle d'un gardien de phare~car ce dërmer, génëratëment illettré, peut à -la rigueur se sufSrë avec son rudiment de mentalité. Tout.livre, tout journal sera pain bénit sûr ~e Niger, auxbords'o.ù Tchad. Nos ptus mauvais <: mots de )a fin useront reius, commentes et amùserontpendantplusd'un jour-les captifs de ces prisons à ciel ouvert qui s'appelient tes postes colo-

niaux.-

.Lafeec intelligente..)). Ceux o~uidonnentune âme aux bëtëa. seraient tien" embarrassés: de la refuser a'J'électricité, après les exemples qu'elle nous afourhia~de' din'érente façon d'opérer suivant lès cas; = On se rappelle avec quel entêtement ce nuide .mystérieux refusa tout d'abord de prêter son cohcours pour l'expédition dans l'autre monde 'dea condamnés à mort.

Cetterêpugnance'iastinctiveà se charger des'' hautes œuvres.inbumaines, l'électricité vielîtde~ manifcster-avec un jare esprit de suite dans les récents accidents causés sur certaines lignes de tramways par des plaques électriques, autrement dit les « plots B, dont'la chronique a eu a s'occuper. 1., Des chevaux, de vigoureux percherons, ayant posé le'pied sur ces appareils ont été foudroyés~ instantanément; des passants, hommes, femmc.a ou enfants; atteints dans les mêmes conditions, en~nt~té quittes.pour une forte secousse ou ont a'essehti, suivant l'expression employée -par ~es ëlectriciens, comme t( un coup de bâton )). Mais ce que chacun se. demande avec stupéfac-, tion, c'est commentlës.K pouvoirs publics )) l'es- tent aussi insensibles Nous faudra-t-il' attendre ~que quelques beaux chevaux ministériels ou mu- nicipaux aient été foudroyés.?

Voici une anecdote qui nous a été contée par. .par un .architecte officiel, et qui prouve avec quel \sans-gene on substitué ~sjthrepticë.ment l'eau de i -Seine & l'eau de source .dans nos demeures. .Un chimiste,- cqnhudeMui, ayant _eu la curio- :Eitê d'analyser, à dinérents ~moments de la jour- 7 ~née,rëau~ de Sun -appartement, constata–non~ sans quelque surprise que, deux Mis par jour, s l~s~cl'ubes de la'Seinë apparaissaient'dans les ° echa.ntnionsLd'eau prélevés à son propre robinet. II nota~soigneusement 'les resulLats .de ses àn~- Jyses etIës/utivériûer.TÏ se proposait d'intenter~ 'iLn procès ~àpui-dB-Droit, lorsque les. juicrobës~ à ~e~'eaujdeSeiM~disparureht.comme ..unesimp'l~~ ~musGa.Q.e. .Noire chimiste aymt-il été bâvardjetradm -.trB.ti6~dés'eaux avait-elle eu 'vënt.desesj)rojets. -tëlUqueui?-C'est\pr~able, ,ï~6nG, il resuite dp~esTenseignemëhts puisés. ':1 abonne~source 'que~éau .que nous ingurgitons. "n'est pas toujours'~une~soùrce bonne J. '"1 "En tête .des JiouveHes promotions dans ~Lëgion d'honneur, nous. avions:déjà. relevé celle de~ M. Cbauchard comme grand ofûcier. En signa- lant dans M. Cbaucbardie grand colleetionnèur et 'le grand" philanthrope, nous avons oublié de 'rappeler qu'il -était av~nt.tout lefohdateuL'etTe principar propriétaire des .Grands Magasins du Loùvre~qui sont une ~des gloires deJParis. yoilà ,1 .un. éclatant..démenti donné aux ~calomniateurs patentés qm,~ depuis quelque temps, ont voulu faire crDirea.:Iaruinp;duLuuvre.~ ~Le conseU jde rpr~re de Légion d'honneur ne. prjëhd~pas'.çeux.a.ont la maison-~st en.'mauv~ULses `. ~Saires,b9~en;faife~ grands <)f&cierat

~t~bam~ mën~e

;se~d!~mera~M ~ir~u'~à~~

~~ttràen-pMsenceles~dëux hommes; sont

'T~ohtrés ~supérieurs à -'tous les autres jdans.lèa luttesprécéde~tes. Constant le~BDu:cher et.'Laurent le Béauçairois. Le vainqueur sera pr~claa).é Champion;du.monde. C'est: dire~ lntté.stir: passera en ~nté'~t.-etpn émotion ~ou.t ce quël'on ~pëùt imaginer. 'Apres avoir, en quelque'sorte, monopolisé tea 'baptêmes mondains, Gouache,, le conûseurdu bpHlëvard desitaliens, a inventé des chocolats qui sont la perfection même et le maintiennent aupremier. rang dëa chocolatiers en renom. Annonçons l'ouverture de~l'exposition de nn d'année desfameux grès ûammés de A. Bigot, 13, rue des Petites-Ecuries, véritables objets d'art qui ont obtenu le grand prix à l'Exposition de 1900. Lamodeest aux liqueurs sèches; ceci explique la grande vogue du cherry brandy Rocher .frères, véritable cognac de cerises, fort apprécié par nos plus nns,connaisseurs.

.A. $rayeM les livres Le dernier numéro de .B~ac, S, rue de Savoie, réunissait les noms de Emile Michelet, Jean Juliîen, H. de Braisne, Gustave Genroy le prochain réunira, ceux de Ernest Fleury, G. Lechevalier, R. Crciset, L. Dourliac.

KOUVELLES A LA Jë!A!N

-Au. café.'

ïJUn consommateur~ bavant d& se retirer., ~.gar-

~Jc~'iens de laisser tomber'un de~cin=., 7', ~guante ..centimes ;sivousda.r.etr.ouv~z, vous pour-' rez la garder.

Calino remercie; puis, pris de scrupule-: –Alors, monsieur, si je ne la retrouva pas, faudra-t-il donc que je vous larende?

Un Domino

TJNË il ]U~OMM!NDANT CUIGNET' imMMC~WM~~ LaZ:6re'P~~o~ nous communique'la lettre suivante, adressée au président, de la Chambre par M. le commandant Cuignet, et dont il serait superflu de signaler l'importance-:

Paris, ~e 17 décembre 1900.

Monsieur le président;

J'ai l'honneur de protester devant vous contre l'al-légation me concernant qui & été produite par M. le ministre des aEa.ires étrangères à la. tribune de la Chambre, cet après-midi, au cours de la. discussion du projet de loi sur l'amnistie.

Contrairement à l'affirmation de M. Belca-ssé, ja-

mais, a B.ucdnmomeat, je n'ai été d'accord ni avec

l'administration dos aSaires étrangères ni avec le ministre lui-même aur le sens attribue à la. dépêche i pànizzardi. ` t;-M.Deica.sséa~vpuIu réaliser cet accord.. ~li a employé tour à t&ur, a. cet eSet, la persuasion ~eties menaces et., "jdevant~l'insuccès de ~es tentatives, il produit, devant moi, pour arriver a SM uns, un spi-dis&nt décalque de la. dépêche originale, "décalque > ~qù'appës examen j'ai 'ddclare~tre'n Document sus- peet.. Cet examen a eu lieu la 34 avril 1809, en pMsenca r<ie MM. Charles Dupny, président du conseil, et. de ï-Fraycihet, ministre delà guerre, dans le. cabinet do ce'dernier. J~ai fait part de mes constatations le même jour, par ordre de M. de Freycinct, à M. Mazeau, 'premier président de la cour de cassation, en présence de M. Ménard, grefuer en chef de la cour, dansée cabinet du premier président.

Je déclare donc de la façon la plus formelle que jamais il {n'y a eu accord entre le département des affaires étrangères d'une part, le général Chamoin et moi, délégués du ministre de la guerre, d'autre part, au sujet de l'authenticité de la pièce communiquée à la Cour de cassation.

EnCn, le 29 avril 1899, j'ai fait part à M, de Freycinet d'une constatation faite à la. cour de cassation, au sujet du soi-disant décalque, constatation de laquelle il résulte à. mes yeux que cette pièce n'est pas seulement suspecte, mais qu'elle est fausse. Je vous prie d'agréer, monsieur le président, l'hommage de mon respect, ',o' Commandant CuiGNET.

/<

.LE

i 1 à l'heure a 1-

.ous rappelez-vous, ô vous tous qui aviez l'âge d'homme en 1881, le captieux langage, .tenu alors par les apôtres du divorce a la Chambre pour empêcher les-âmes pieuses de trop s'alarmer? Notre loj.afnrmaient~ls, est bienfaisante parce qu'elle respecte l'institution du mariage et. qu'elle limite~ rigoureusement à un petit -nombre les cas 'de divorce. Voici dix-neuf ans de cela. Regardons autour de nous.,Les hommes de~881 nous ont menti ou se sont trompés eux-mêmes. Le divorce, loin de respecter le mariage, l'a sape. Dans la pratique, il en est venu à s'opérer par consentement mu~tuel au, moyen de la condamnation qu'un des conjointa laisse prononcer contre~lui par défaut. Etcelanesufnt pas aux impatiences des .brisetout. Une campagne s'organise habilement'en ce moment pour obtenir des Chambres un complément a la loi autorisant.Ie divorce des qu'un seul des conjoints l'aura demandé. Conséquence fatale des prémisses posées par la loi Naquet, laquelle doit, aboutir fatalement, surtout dans un pays aussi absurdement logique que le notre, à l'union libre. Et c'est le moment ouïe divorce apparaît, ainsi comme le grand pourvoyeur du concubinage légal queYes francs-maçons choisissent; non seulement pour l'appeler « loi fondamentale mais pourarmerlebrasséculicrcontrelcs bons Français ~qui tiennent les divorcées remariées pour non mari ées~Ef, cela s~ns exception~ sans distinction. Le général André est aussi, lui, en pareille matière, l'homme, du bloc. Prononcé ou non contre une femme perdue, il est intangible et réhabiliteur.'Pour cette nouvelle ~c.ole de «croyants ? a. rebours, ce n'est pas lo mariage, mads. M le: divorce qui est un. sacrement.. Et c'est rEglise 'que les gêna de Téquerre taxent d'intolérance! -La vérité est'qu'elle a ''itléja/taif, au début"-du siècle une concession ~capitale~-dpnt- le ppuyoïr laïque devrait lui SA;voir~n~e,in&ni. en acceptant le mariage civil. ~Ge~oui'~là~.elle'a. & néchi;au temps M, comme a dit -iMgl~re.Màts coTi'a pas été sans obstination,

't~~lM~er-Ie vers du',Mïsan~'ope; car le sa- .I

.Gr~ëë~lui coûtait cruellement et à bon droit. Et, ~n~elBEet, pour la saine~doctrihe catholique, l'union 'contractée'a la mairie ne compte pas en tant qu'engagement solennel. J'en puis parler par-expérience. Etant candidat àla députation,ily a~quelquë vingt-cinq ans, dans l'IUe-eï-'Vilàine, je me suis entendu poser, non sans quelque surprise, par un curé. de canton, la question de savoir si j'étais pàr.tisa.n du mariage civil/et je n'oublierai jamais que ma réponse un~peu normande, dans. ce pays'cte Bretagne, n'eut pas: l'heur de plaire à cet ecclésiastique, homme très libéral cependant j et dix fois plus républicain que moi. i .Conséquente? avec ce. principe, l'Eglise n'ad- mettait pas davantage avant le divorce ipùsles cas .de; séparation en dehors de .l'adultère énumérés- par le Gode, coups, sévices, injures graves. jtJn .confesseur- faisait volontiers un cas de~~nscience à nne femme de avenir ,lui

JdiM~Mon" mari me 'trompe, dans: la"'mai- J

.soa"cc'P,jugale;J9 veux me séparer ~e Hi~

i,cpnime .t.~nQ~d~~ ~~t

adroit aux~ëa~aM~E~Iisë. <G!était au Gontran'é Ile dévoir pdur~e conjoint j~el qu'ira ie ùtàü comme la femme, de/reculër les dernières limites .dë'la pàtience~de'"n'admettre une rupture que Iqrs~ ~que'Ia/yiejetait absolument intenable ou, mieux 'encore; lorsque les enfanta avaient à; pâtir de :la iCohabitatipn des parents.

Pourquoi ? Parce que, aux yeux do l'Eglise le .mariage est indissoluble, parce que les époux unis 'devant Dieu le sont pour l'éternité. Si vous en doutez un instant, relisez lea conférences prononcées par le Père Didon, un libéral pourtant aussi lui, il y a environ vingt ans dans là chaire de Saint-Philippe du Roule. L'Eglise est-elle seule à proclamer comme un Mentait le respect du lien conjugal ? Nullement. Aux libres-penseurs prompts a gourmander rinnexibilitéa: cléricale N, je recommande .une autre Iecture,cellcd'undiscoursparlementaire malicieusement exhumé par un-de nos confrères. En.cette même année 1881, M..Brisson, le protecteur du général qui a dit le mot « loi fondamentale x, ut un signe de détresse à la tribune à la pensée que le divorce pouvait être voté. H déclara haute,ment que les femmes qui ne demandent pas l'unité perpétuelle du lien conjugal obéissent à une .fausse vue historique. Et, enferme de péroraison, il s'écria & Cette loi que vous sollicitez pourrait, .au ppmt de vue de l'union conjugale, produire de grands malheurs.. Aussi bien elle est pour quelques-uns des républicains prévoyants un'ë source d'inquiétude. Elle leur paraît un danger'non pas pour l'existence mais pour la solidité sociale de :Ia république elle-même. N

Pourunefois, M..Brisson aura été bonpro.phete. La loi Naquet' a produit grands mal~he.urs au point: de vue de l'union conjugale et ~st."meme,']àLSoju-.seullmerite~ou~

asociale de la république..

.A Le fossé est donc creusé plus profond que jamais entre l'Eglise et la société civile représentée par nos gouvernants actuels. En attendant cependant la venue d'un régime réparateur qui enlève à la loi Naquet tout ce qui blesse la conscience catholique, n'y aurait-il pas lieu de créer un ~MetMS t~e~ de trouver une formule d'apaisement au moins momentané?

C'est mon humble avis. lime semble que l'Etat est tenu d'écouter l'Eglise venant lui dire «'Que vous admettiez le divorce entre libres-penseurs~ entre protestants, je n'ai rien à y voir; mais prenez garde que l'acte auquel j'interviens forme contrat entre époux, que je recueille de la bouche des époux un a oui wquiconstitue un engagement pour celui et celle qui le prononcent, que la main de mes prêtres, toutes prêtes à bénir, s'écarteraient en signe de relus, si ce double ser- ment n'était pas fait. Celui-là donc qui a pris de- vant mon représentant sur la terre un engagement sacré n'a pas le droit de provoquer une rupture qui donnera à son conjoint la faculté de se remarier civilement. S'il le fait, il commettra à mes yeux un parjure. Et non seulement à mes yeux, mais à ceux de tout honnête homme; et vous, Etat, en favorisant cette brèche à la foi jurée, par le fait. de votre autorisation- du mariage subséquent, vous sefez le complice d'une mauvaise action. Ce n'est pas tout: Vous, gouvernement, concordataire, vous méconnaissez parla .les droits, que le prêtre tient d'un contrat consenti, signe par. vous. Le prêtre concordataire, .mimsf.re dans son éghse comme le maire dans sa mairie, a qualité -pourrecevoir des serments e~il'a le droit de se plaindre Bi ces serments sont violés avec l'assistance de l'Etat tant que le Concordat n'aura pas été dénoncé. Mais puisque l'extrême droit, selon l'adage latin, est également l'extrême injustice, cherchons ensemble une transaction. J'ai. déterminé les cas de nullité du mariage qui peuvent être invoqués devant mon tribunal. Aucun dogme ne m'interdit d'en augmenter le nombre, ni même de jcréer une .délégation,. ce que vos magistrats appellent une commission rogatoire, du tribunal ayant mission d'examiner les cas de nullité, d'éviter ainsi des démarches, des déplacements à Rome, qui peuvent être coûteux pour les con-~ joints pauvres.

D Peut-être y aurait-il lien d'examiner silos archevêques et les évêques ne pourraient pa& être chargés de cette mission.Peut-être que les procès. en nullité de mariage entre catholiques, une fois, bien entendu, lés faits de la cause exposés et discutés devant les juge civils, pourraient donner lieu à un nouvel examen'entre l'évêque et un représentant quaIiSé de l'Etat, de façon à ce que l'évoque 'soit amené à décider s'il y a ou s'il n'y a pas dans les faits de là cause, des cas de nullité pouvant entraîner un& rupture légale et, par conséquent, autoriser le remariage. N'y a-t-il pas des précédents à ce cas ? N'a-t-on pas vu des nullités prononcées à Rome avoir pour conséquence la fondation d'un nouveau foyer? Or,en ce cas, la loi Naquet n'a-t-elle pas été, sans le savoir ni te vouloir, un adjuvant pour le ou la catholique qui, grâce au divorce, a pu se remarier à la face de l'Eglise et avec ses prières ?

Dieu me garde d'être en cette occurrence–c'est bien le cas de le dire gros Jeanenremontrantà son curé. Aussi je m'empresserais de retirer mes suggestions s'il m'était démontré qu'elles prêchent en quoi que ce soit contre la doctrine, mais quand je vois tout le mal que fait le divorce à ce pauvre pays et que plus d'un va jusqu'à s'affranchir de l'Eglise pour mieux se débarrasser d'un mariage qui lui pesé, je crois qu'au moins on ne saurait incriminer-avec équité mes .intentions. Gaston JoUivet

~/M-~fM P~M LE MARCHE DU TEMPLE

C'est bien décide, )e Temple va être réduit à sa p)us simpte expression autrement dit )a partiequi se trouve en façade sur ta rue du Tempie va être démolie, et les chineurs, brocanteurs, fripiers et revendeurs vont être relégués dans t'annexe.

Je vous laisse à penser tes protestations p)utôt vives qui se sont éievées dans ce monde'un peu spécial lorsque., avant-Hier, on. a vu arriver.. M. D.ausset, le consei))er municipal du quartier, et M. Lépine, préfet de police, qui, tous deux, venaient étudier sur placeje plan quidoit. être'mis à exécution dès te début de fooi. Cette visite inopinée démontrait péremptoirement à ces «dames du Temples, que )e projet qui depuis trois ans sommeitiait dans tes cartons de la préfecture 'de.)a Seine en était définitivement sorU, et qu'avant peu, il. àttaitfaUoir'procéder; bon gré mal gré, au'' déménagement qu'e))es appréhendaient. 'Aussi, depuis ec jour, .ce ne sont que 'pétittons sur pétitions mais H sembie.que ce ~oit peine inuliie .le .projet dont ii ~agit a été pris en considération par~a commissio.nmunicipaië qui avait pour mission de se prononcer sur ce~ point et a'vact -la rin de l'année nos édiles .se seront, par un vote; prononcés en sa faveur~

H ne peut, en effet, tnetr& autrement. Le-marché du Temple périctite' d'année ~n année, revendeurs et. revendeuses deviennent de moins e;i moins nombreux, et ii s'ensuit que fes deux uers des ptaces sont inoccu-. pées.M~Dausset.fe nouveau "conséin~r municipatdu quartier a .trouvé,.qu'il y avait pour ta Vitiede Paris une source de revenus rëialivementconsidéràbie.s que t'en pôuvait'trés bien, sans causer aucun préjudicé.au commerce de )a brocante, mettre en .vente te terrain sur. iequei se trouve édjfié [e .Temple proprement dit.et grouper ces petits industriets, dans .l'annexe. Voiià sous que!Ie forme u a soumis ce .projet à 'ses coUegues de l'Hûtet de Viiie, et, nous [e répétons, sa prise en considération par. ta majorité ne fait pas l'ômbre'd'ùn doute. Si )'on ne procédait pas à sa démolition, it faudrait, eh cnét, refaire entièrement la toiture, opération .qui ëntramerait à de grosses dépenses, le Temple occupant une superficie de prés de deux mitle métrés .carrés. 'J Maintenante esl-çëa'dire.queflë~ifiecrochez-mbi ça sqit.appeié iLn.jour.à.disparBÎtre'dénnttivement ? Nous ne.le croyons pas. ~Evidemment, Jacon&ction a porte un coup droit à ~a &ipeiie, beaucoup~e jgéns, de'-conditjoa giode~e/

'"?

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~;yeu!ept pluï.re~Hr ~uJouf~i'tlui.rMquës jëtëet

;ala'çote. '?.('

'.Ncanmoins~îe~Garreau )~o{ï's'entassent'par'-moà~

~céaux des vêtements' de tout genre,~ mêles aux Ittefie: .équivoques :et aux tapisseries défraîchies, présente ~cec* ~ain~ jours -–sùrtout'au~éhut de ch~quë:mois.uha: ~animatiph éxtraordinaire.On vend la des Jaquettes d'as~ ~rakàn achetées dans les ventes apnss décès, des -robet de bat, des toilettes tapageuses, épaves dés naufrages'; parisiens et d'autres provenant~tes enchères du 'Mont– dë-Piéte.~

On y voit des jeunes gens <: très bien essayant det bottines vernies ou des pelisses fastueuses, des ménagères économes qui jettent sur leurs épaules des collets ou cols médicis ornes de chinchillaou de zibeline, ou bien encore des jeunes femmes qui viennent rep~ cher le costume qu'elles ont vendu en un moment d< gêne. C'est là, en enet, que les marchands d'habits, que t'oa ` voit partout dans la matinée lançant leur ,cri perçant écoulent leur marchandise, qu'ils ont généralement acquise à très bon compte.

Somme toute, la disparition de ce vaste hall ne cons~ titue pas un événement bien sensationnel, car ce n'est pas tevieuxTempie-si pittoresque et si curieux qui < si souvent servi de thème à plus d'un écrivain qui dis< paraît.

Le Temple a été, il y a une soixantaine d'années, revu et corrige, on l'a, à cette époque, entièrement re. bâti. A la place de ces vieilles échoppes borgnes, boi* teuses, cacochymes, infectes, on a improvisé des ma.' gasins bourgeois qui ne diEérënt que bien peu des bbuti* quesde la rue. Saint-Martin. Les quatre carrés qu! rirent )a gloire de la vieille rotonde le Palais Royal, I< paviHon de Flore, le Pou volant et la Forêt noire, existent encore, il est vrai, mais nominalement.

Dans ces conditions pourquoi, puisqu'il ne reste plu~ .rien de tous ces souvenirs lointains, ne démolirait-otr pas cet immense marché/qui de jour en jour tombe eo ~désuétude? Pourterminer~-ce.détail: .Au.temple~ l'agiotage~st Teroce. C'est là" qué~~tablit le cours 'des~H'eis fnp'és~ .` .11 s'y Ait des marchés a terme et, a livrer .sur. les vieux

pantalons et habits murs comme sur les mines d'or.

On provoque la hausse ou la baisse eh raré&ant ou en jetant sur le marché des fonds de boutique qui sont, le plus souvent, des fonds de culotte.. Tout-Paris

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LA~stte

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ËïanthCM~ DEUXIÈME JOURNÉE LE MARCHÉ Hier, le ministère a en&n réussi à faire vote< par sa. fidèle majorité les parties essentielles da son projet dit d~amnistie, mais auquel prix t Je dois reconnaître, d'ailleurs, que EL Waldeck' Rousseau s'est montré bon prince et qu'il a payé à guichets ouverts. « Le vote de l'amnistie, a-t-il déclaré, est le prélude d'une action républicaine plus énergique ? et aussitôt les députés de défense républicaine se sont rués aux urnes et à la curée les uns ont entrevu la M sur les associations.c'est-a-dire lesacrIGca de quelques milliers de.prêtres les autres ontpressenti.dansunë.vi' sibn rayonnante, l'éïfondrement de ce qui reste. de l'armée française d'autres se sont vus distri- buant déjà à leurs troupes électorales, grâce à l'impôt sur le revenu, les inestimables trésors de la fortune publique et toutes les faveurs administratives, grâce auxquelles capitulent les consciences. Ce fut un spectacle poignant, quelque. chose comme le repas dea fauves, mastiquant sous l'impitoyable cravache de leur dompteur. Honneur, principes, dignité, ndélité à la parole donnée, et jusqu'à ce prétendu idéal de justice poursuivi depuis près de trois ans, et qui n'était qu'un but vulgaire et inférieur de consolidation électorale, la majorité jeta délibérément toutes ces choses par paquets aux pieds du gouvernement, qui semblait comme honteux de tant d'offrandes et de tant d'holocaustes. Et des lors le vote décisif s'opéra comme une digestion normale, avec ces hoquets 'inséparables, des csto-. macs repus et satisfaits. Rien d'ailleurs ne fut épargné pour obtenir la victoire, pas même l'évocation surannée du spectre de M. Méline. Mais, cette fois, le spectre se montra récalcitrant, et au. lieu de se borjier à parer les coups qu'on lui portait, il eut l'heureuse inspiration de prendre net' tcment l'ou'ensive. J'ai le plaisir de constater qua l'ancien président du conseil fut rarement mieux inspiré.

Mis en cause, interpellé comme s'il était encore au pouvoir, il expliqua d'abord que la lettre du. comte Tornielli n'était qu'un document sans importance, les ambassadeurs n'étant généralement pas mis dans la conûdence de l'espionnage qu~ se pratiquait d'autre part pour le compte de leur pays. Puis, prontant d'une interruption de M. Millerand, M. Méline rappela à l'actuel ministre du commerce qu'avant d'être le servant dévoué de la politique de M. Reinach, il avait accusé le défenseur acharné de Dreyfus de mettra au service de ses sympathies des influences d~ presse et d'argent et de s'être essayé à la réhabilitation de Calas avant d'avoir entrepris ~ella de quelques-uns des membres de sa propre fa-~ miïïe. Atteint par ce coup droit, M. Millerand balbutia quelques vagues excuses dont la pau-, vreté~semMa gêner même ses plus dévoués amis. Cette exécution faite et bien faite l'oppo' sitîon somma le gouvernement de laisser passet l'amendement Vazeille qui donnait tout au moina à la loi d'amnistie une apparence de franchiae je~ d'honnêteté.

Mais c'était trop demander aux' trois cent vingt députés à qui, en échange do leurs défaillances, le ministère faisait entrevoir une orgie de-soutanes et d'épêes. De sorte que la prétendue loï d'oubli et de pardon ne pardonne qu'à Dreyfus, qu'à MM. Piequart, Zola et' Reinach que cètt& loi ne protège en aucune façon des ofnciers qui. avaient bec et ongles pour se défendre, et que si les pilleurs d'églises bénéncient d'une clémence totale, en revanche, des soldats comme le commandant Cùignet et le capitaine Fritsh restent dans la position du retrait d'emploi. L'affaire Dreyfus n'est donc supprimée que pour les cou' pables elle demeure .entière pour les innocents. On la .ferme du coté de ceux qui insultent l'armée et le drapeau; on ia laisse ouverte, comms une bouche d'égout, sur le drapeau, et sur\tous ceux <n]i le défendent! 1 Quant au ministère qui a. consenti ce marche et mis sa signature, au bas d'une traite dont la montant est constamment exigible, il a pupra. longer son existence de quelques mois, :peUt< être même jusqu~aux élections, et faire reporter ses positions par des banquiers'impitoyables. mais il saura avant longtemps ce qu'il en coûte d'adapter à la politique des moyens'de ûls de famille jugulés par une majorité d'usuriers! 1 tt.'Desmoùlins

LA SEANCE La comédie de l'amnistie a eu hier son troî' ~iëmeacteetce.n'estpasiedenuer. II semblerait -que le vote d'une amnistie, c'est'. à-dii'e d'un acte de.pardon, d'oubli, d'effacement du passe, dût comporter un calme digne, "une spontanéité lui donnant toute sa valeur sociale. On nous a changé tout cela, et comme les deux jeudis précédents c'est. Dreyfus qui *a bccùpé.la tribune, c'est l'affaire 'Dreyfus- qui a.:éte plaides ~vec M.V'âzeilIe et M. Breton çomme~îorts.tétiora~ ;`. Le débat aura 'dans tous les" cas' ce:'résultat utile d'avoir mis à Tiu les visées, subâit~r~s~a'~ '~majôrit.é~Qh'~ne.'est bien\soùUée,)biën~ ~ée~E~.e~~t~Hrquolà~uRe~~e~


?-jNe:TeBvers~t~a guerpp Tehgieus~, ~~oi;8a~- les.~seeiaH<ms ~t" elle vept maintenip ~ëiministère': tout est là..C~tson '«~ans dot s à

elle. Et elle immôle toua-:les pMncipes, tous les

j programmes au~ salut :~uprpm<~ de.jl.ssiette~ au'

~Deurre. 'C;

Au reste~e président.~n-conseil.~qu ~ait a

?qùoi s'en ienu', brandi ? grand sabre de "la dé.fens.e republicaine.CeI~ suppléé à tout.Maie j'ima'inë qu'en, sou ~for intérieur, il doit ~Lvôir -parfois ~es révoltes et des retours en arrière non exempts :de ~mélancolie.

Ennn, Meline, mis en cause avec une persis- tance, qui décelait un plan évident, a ~répondu à 'rappel. Si j eudi.dernier, il avait un~ peu .détonne, S~ù gré même de'ses amis, il a hier obtenu un très ~vif'sùcces et.il a lait passer un mauvaia quart ~d'heureà~[.-MiUerând. ~~le-est synthèse de la journëe. 'Venons au détail.'

"~s galeries'et les tribunes so~ plus envahies; .~encore qu'aux séaBcesprécédente~, Et~ dans. fies. ~t'denx.tribp.ne~e'Ïaïsant~fa~des~anciens et d.esLan<oiens~sénateurs,-se .trouvent Msoectiy.e- lBent-M.Rochef6rtetM-an~eu~~ Les'dernîors/pàra'graphës de l'annendement de M; 'VàzéiMe~ excluant de -l~amhistie les faux ~n ecrÏ~rës~ là-forfaiture' et les faux. témoignages, 'ylennënt, dè'sToûverturë'dë la séance, Tendiscussion.'Là paroje est donnée âJM. Lasies. M. Lasies avait .déclare qu'il voterait la loi. n 'ne le peut plus après les accusations portées par MM. Guieysse, Breton et:Vazoille contre des hommesqu'ila.défendus:

.'Noua ne devons pas, nôTis ne voulons pa.sêtre isoùpconnÉs.~ïe Couvrir des hommes qui peuvent être aMusas de faux et de forfaiture, n faut les poursui~.vj'o.; ~poursuivez-les. On ne pourra me suspecter de ~vouloir rouvrir l'affaire Dreyfus. Vous dites qu'il y a des faussaires chez nous..TafRrm& que c'est parmi vous qu'il faut les chercher~ > nyauTiepMcequiascrvidebase à la. révision, j C'était la plus importante du dossier. Je déclare que cette pièce est suspecte et jo prends toute la responsabilité de mes accusations. J'affirme que la picce Panizzardi est une pièce douteuse, pour ne pas dire fausse. Je dis que M.~le ministre dos aCàires étrangères à couvert a cette tribune ceirta -pièce plus que' sujette à caution Ù a. lu ici des documents tronques" et il a~abusè inconsciemment delabonnë foi de la Chambre. ,n a'iu déa documents incomplets ({ui disaient tout l<;c6ntrairc dela..verite. Vous .demandez des juges pour. Mercier ,-ndus vous en accordons., mais nous vous en réclamons a. notre tour. M.. Lasies demande une réponse au ministre' .des aSâires~tl'àngeres.-Mais c'ëât M~V:izeille~ qui paràît'a. la .h'ibune~La~comedie parachevée, Til aura~iën gagne .quelque repos.Eh attendant,'informë.laGhambre qu'il ne ve~ 1'ëuvür l'aSaire.Oh !non.' .Ce .qu'il 'demande~'est~tout~ simplement une mesm'e ~conservatoire M–'cons~vatriste/dit-une'vois. Cependant que M. Va- 'zeille.quie's~ depijus'.ehpius.dreyfusard, supplie'Ia Chambre de ne pas amnistier les faux. ~«J~e..gouvernement ne peut ~pas se lier par une. mesure délinidve. x' On 'devine le bout de ro.~Mille.

M. 'W&tdceb-Ronssésm

M. Waldëck-Rousseau répond ~'î.'Vazeine -dont il repousse une fois de plus l'amendement. .'Le ~rbs,'le capital argument, c'est que la défense 'republicaiine serait 'compromise, et compromise .ta loi des ;assbciations'qui est' le miroir ~aux alouettes'dont toutlemonde,'mimst.erë ëtjnajofite, joue à Chambre. Avec une prévoyance qui n'a rien omis, l'amende.ïnent Vazeillë permet" rechercher tous les faits de )'auaire, Dreyfus, de= recherche!' eUes jugements, et les lemoius,"ei les ac&uses et jusqu'aux, juges. .La question est de savoir si l'intcrêt politique comBiànde~une'telle mesure. Certainslë proclament avec une assurance que l'avemir pourrait bien démentir. Quant a..nous, cette politique n'est pas la nôtre elle -n'aurait qu'un résultat, faire renaître une agitation eanMssue. Le parti rop.ùl)licain se retrouverait aux. prises avec des pei'Hs~ qu'il a su surmonter et qu'il serait

impardùhBablë~âe faire renaître..

-On a reprpcliÈ au gouvernement. d'avoir pose sur '~l'amnistie'la "iquestjbn 3e conSauce. II l'a toujours posée et dans Bonprogramme et devant le Sénat'dans ~la discussion-Su projet.- Le présidéni.duconseitse plaint raccusatioQj qor'â été portée contre son cabinet de, vouloir jveillër ralTaire au lendemain de; rExposition. Et, ëontinue-t-ii, ~qùi donc souhaite la. reprise l'auaire ? Qui ? Mais.Ies nationalistes; dont l'affairë~ëst.« le bouillon de culturel nécessaiTe à la ,-prospérité. Etencbre, on-veut retarder les réformes et la loi sur les associations. En acceptant l'amendement, le président du conseilc servirait mal son parti. ? Les voix nationalistes n'ont.eUes pas'voté le premierparâgrapli~ adopté jeudi tte l'amendement? Pourquoi ?. Est-ce pour faire jfaisiràM.Picquart?

Oh~oit rargumentation. Du moment que les v ministériels espèrent qu'il y aura~lu curé àjnan\ger, peut leur chautlereste. Et ils applaudissent à tout rompre.. Aussi le pauvre M. Vazeille~havré, veut-il se défendra. nresteAttache càuneœuvredejus"tice~ Les succès nationalistes sont faits «dea tautes des républicains D. On va en commettre une de plus. Tant que la lumière ne sera pas faite sur raifaire Dreyfus, tous les ministères .auront un boulet aux pieds. M. MéHne avait peur <deTa6aire. H a laissé faire, laissé passer. Et M. Vazeiiïe s'embarque dans une comparaison légèrement tirée par les cheveux sur M. Méline protectionniste en agricu!turë et libre-échangiste idans.r&Saire. On-s'éxpliquë qu'à ce moment l'orateur perde le 61-de son discours avec ses Dobes, qu'il .cherche'partout. II s'agit de trois lettres,' qu'il l'ésume ellessont de M.'Esterhazy au président république. On ne "comprend pas très bien, d'abord.mais cela. s'èclàirëit~ etToa' .toit queM.'VazeiHë en veut. encore à M; Méline,' i <rui-est resté muet etr& condmtainsi îL~ l'àcquittem'entd'Esterhazy. v -L'orateur termine sur le mode tragigHe.II-dêtiare que le ministère à~pèur~luraussi, du~'SâniMeàu de la vérité, et qùelaGHambre va voter lB couteau sur la gorge. Brrr. j 'B ést'pisible qu'en'Mt d'amnistie on înterpeHe? N. ~Méline. M. Breton vient la rescousse,t avec l'ardeur du~ jeûné âge,"il récommence l'at~ ,qùp. IL.lit, lit,;lit et relit, et-Ie débat se traîne dans-Ie ;terre-.a-iérre des redites. M. Breton refuse <ie se découvrir devant -le drapeau tricolore, mai9 ~i!'s'incline-

-Lechapc!mbas,tresbas,trçs!)M.

~evan~ Dreyfus. Du reste, p~rsonhé ne, rentend. ~il; Suit .en demandant a, M~ MëIiHe pourquoi .il De; .yota ':pas; l'afËchage du., discours. Cavai-

..Sha.c.

.5:. MeUne-

.Je l'ai dit pïns haut M. Méline, hardie, a rê~pondu, et cette fois saréponse vibrante,.décisive, a fait mouche, si j'ose employer l'expressi on. D ne s'est pas attardé à des demi-explications, il:a pris l'oËensive et, saisissant cprps-à-corps l'adversaire, il a mis sur le gril M. MiUerand en retournant le fer dans la plaie.

M.Mëline.– M.Vazeino a dit que j'avais peur ~er'aSaireDrevfus. Oui, j'avais peur, mais j'avais peur.de l'agitation qu'elle créait et qui était abomi" mablement exploitée à l'étranger. Toutesles règles de 3a justice ont été obseryëes..

-M.Pastre.–EtMercier?' M. Méline. M.. Breton m~avait.reproche, avait .reproché au gouverpemeut, de n'avoir pas prëyenu; qu'ilexistaitaTi ministère des aifaires étrangères une, pièce impor.tante. Il ~est 'ds junsprudence constante dans les-ministerës, qu'en .macère -d'espionnage la parole des ambassadeurs est :insufSsante pour faire preuve. Je n'incrimine pas la bonne foi des ambassadeurs, mais les ambassadeurs igaprent généralemeift nature des nussions. d'esploniTage conûees a leurs~ attaches, parfoisA leurs subordonnes. Ainsi, quelque temps avant l'aG'aîre Djeyfus.un ambassadeur se porta garant 'pour unde ses. atta.ebês militaires soupçonne d'espionnage, îl fut.obligê de reconnaître, peu aprës,~qu'il s'était trompe. Telles sont les raisons pour lesquelles~ la leftro .du. comte tornielli a ctre ramenée sa véritable valeur. M. Breton a negligë.de vous lire le/passage delà déposition de M. Hanotaux, ou l'ancien ministre déclarait qu'il ne considérait'pas.Ja lettre de :M._l'umtasaadem' Torniëlli comme unëpT~uye de l'innocence de Dreyfus. Pourquoi n't-iipas lu ce passage ? II a dit que nous avions prétendu que ia pièce Henry etait'un faux. Jamais de la vie, nousne l'avons .connue; c'est'.un abominable mensonge,~lôrs.que la ~ettMTormeIli. était parfaitement connu~e du ministère qui nous a succédé. Etie a été livrée à la cour de .cassation'parr' M. "Delcasse, qui faisait-partie dùca.Mnet de rhohorable M, Bnssdn. Qn noils repr&che .dënel'avoir pas signalée? Mais jtqujquoil'aurions-

coùs signalée plutôt qu'aucune natre piéee du dos-

;6iêt?-' Ïl'est assez'raMdëyoîr lea ministres interrbmjpi~ëë~~querÙQ~rateu

~ncorësperda ses habitudes ~dejropp~ et ul'

.~ntëryiëntTpour'demànder,;à~M. Mëli~ pourqnoï

.'tl *n'a pâB .fait une enquête sdr l'a.ut&BQticitë ,de 'la-

~e~iF~ ,'u'

'M~Méline. –'JoTêponds que'cetteTYeTi~c~~ %té faite: Eue est attestée par le général -lui- înenie. M. Gaston Doumerguo. Vous ayez dit dans la dernière séance que, depuis le Jour où- FaSaire ~avait été entre les mains'du génerâlëgaussier, le SKm:gtèrë ne s'en était plus occupé~~nom~'JbLU.i~ vous~déëlarez

qu~il s'en occupait encor~

M. Méimë. –J'ài:dit,i.Tèppa~e.&Ti reproche que nous avions pesé sur la con.sGi~ace~es ju~&.dana l'auaire Esterhazv, que dti jo~ur-ëu~M. 10 géneEal~Billot avait misTaSaireentrë~e~tnains.des~uges, le ministère ne s'en était pîns.occupé,~ M..le général Billot a~ait.faire -uTte';vériIica;ticn du

'dossier par des ofnciera~ët~U a~'dBClaré,~ëY~nt.~là

cour de cassation K Mol-meme.~o-'chërchai.s.itpajours la vérité.~ J'ai fait faire unë'vêriÏicatibn des'pièces~idu dossier par le 'chef de l'état-major, le ~sous-chefTétat-major, les ofnciers les plus~ capables, et cetté~ révision .a fait ressortir Dreyfus, comme coupable., w Nous avona examiné les j~iéces du dossier. Lemi"nistére qui nous a succédé' oh à fait autant. 11 a examiné les pièces il les a étudiées à fond. La_ déclaration de M. Cavaignac ne nie: pas l'authenticité morale et matérielle de;cos documents, et personne no mettràehdoute6a.J3onnefoi. Apres la discours de M.. Cavaignao et au moment · du.votesur~api~oaiti~nd'~Rchage~~M./BrissoA leva pour'dëcîarerTque ce discours était'prononcé'au" nom du gouvernement.. .? -Siaprès cela vous venez nous reprocher~voir M)~;sérvé la-mcmc attitude~ que M~Brlsson~]e';rèpondrai

'que M. Brisson était de bonnéfoi. 7'ai- la~pretentioh~

!IL, aussi: de bonne p

'd.è~'êtrefau.s~i." On m'ademandé pourquoi je .n'ai pas, vo.té ~l'afn-1 chage du discours do M. Cavaignac.

Onoublie que, un mois auparavant, j'avais été .interpellé par M. Cayaignstc, qui me reprochait de ne pas avoir fait ce qu'il Ti'a pas fait lui-même plùa tard.- Il a plu a tî. Cavaignas d'actopter une prooéduro différentej mais je ne pouvais m'associer à une procédure que j'avais condamnée moi-même.-GeTl'était pas devant le Parlement que devait se faire l~instruction. Tout àrhauret M. le ministre du commerce.m'intsrrompait. Qa'il~me permette de lui dire qu'à certaina moments, lui non plus, ii n'a pas été très ardent pour la revision du procès Dreyfus.

û a peut-être oublié une interpellation qu'il m'a adressée le 4 décembre i897, et dans laquelle il m'a .singulièrement maltraité parce qu'il me reprochait a ~ce moment d'avoir voulu faire la revision. <( Qu'auriez-vous.fatt à notre place M,, avais-je ~demandé'? Et M. MiUerand répondait « D'abord nous n'aurions pas permis qu'on formulât pendant quinze jours, sans les relever, css attaques contre les chefs .dél'arméef.. D ajoutait a Vous avez ouvertune aventure dont 'vous n'êtes plus les maîtres et qui n'est pas près de se terminer, a Comme M. de Pontbriand disait, ~dansune'interruption': ail y-~a trop d'argent-juif jMurque. cala s~s ternune.vits.~ et comme M. Lemire ..faisait observer que M. Millerand ne répondait pas à ù'interruption, celui-ci: .déclarait qu'il croyait ~ypir ~suffisamment réponda par ses explications, sur la ~campagne. ` ;«~Ma rëponsej ~ajoutait-il en se tournant -vers -nous~' <:

;est dans lee-nbm~de vos :amis qui ont commencé la';

jcampagne; de celui qui la mena ici.'et qui, au ILeu.ide~ ~'éhabilitor un nouveau Calas, aurait 'peut-être d'au- ~tres réhabilitations a faire dans sa famille. B Et M. Reinach, alors notre collègue~ qui était a a.on 'banc,répondait :;<! 'Je fais ce que ma conscience m'ordonnede faire, s

..M. Millerand, s'adressant à .nous~, disait. ((Vous avez gardé JLe silence, vous avez cédé & des influences deprGSseetd'argent..))..

M.. MiliGrand, ministre du: commerce.–H est exact que je ne me suis déclaré partisan de~ la révision que le lendemain ~u jour'où a été connu le faux Henry, et ce jour-là, j'ai'dù reconnaitre que mon ami i Jaurès, pour ne citer qu'un de ceux qui avaient mené la canipagne:de révision, .avait été. plus perspicace ~quemoi.

.Mais .il est un. point sur lequel je n'ai pas changé d'avis. Je vous avais accusé, dans ce discours, et je "vous accuse eneol'eal'heureactuellejid'avoireuau' pouvoir une attitude autre' que celle que vous com-~ mandait votre devoir, de n'avoir pas–et l'incident d'aujourd'hui en est une preuve nouvelle –osé prendra la responsabilité défaire la lumière~ toute la lumière. ~M.Mëline.– J'admirje '\Taiment la réponse de' M. le ministre du commcrëc.àprés la lecture que je viens de faire. Drecohnalt'Ini~même que, jusqu'à la découverte du faux Henry, il a été l'adversaire de la revision. Alors que nous roprôche-t-il?

M. Millerand, ministre du commerce, Je n'étais pas au gouvernement, et.'voua y étiez. M. Mélino. La lumière, il le sai.t,. hous l'avons faite autant que nous l'avons pu nous l'avons cherohée.pai'tout; nous avons laissé la justice complète-. ment libre,_ et c'est' ce \qui fait la' dijïéréncs entre'. tious.

M. Millerand nous a reproché d'être les complices d6M.Reinach'dànsune question d'argent. Là-Gëani-~ jjro.ro'tiendra cotte'parole et~ eh tirera la conclusion qu'ilfauten4iror. J'!en -ai.dit assez pour .montrer combien est pauvre Y et vide la querelle qu'on jlous fait. Qh poursuit une -queBtionnoIitigne;maîsiI y en aune autre que tout le monde devine: on voudrait, en remuant cette affaire; ébranler l'autorité de l'arrêt du conseil de guerre de Rennes, et c'est pourquoi on soutient que toute la preuve de la culpabilité de Dreyfus était danslefauxEenry.

R n'en est rien: les premiers ju~ea ne le connaissaient pas; il n'a.pas.été retenu parla cour de cassation comme fait nouveau, mais simplement comme élémentmoral.-

Quant à l'arrêt de Rennes, il a. été rendu, vous le savez, après l'enquête la plus approfondie et des débats publics où rien n'a été laissé dans l'ombre. ~!cux. qui essayent de l'attaquer perdent leur temps; iisneparviendrontqu'àexaspërerlo pays .contre ce parti incorrigible qui s'imagine que, parce qu'il est maitra du gouvernement, il est le maître de la France.

.Quant au gouvernement, sa manœuvre est~ fort claire et personne n'en sera dupe; U~eut .~n ce moment, comme depuis son avènement, faire croire que son intérêt politique personnel se confond avec l'in- térêt de la république. Le pays fera justice de cette prétention.. M. Zoïa. Criait K J'accuse B, M'.TJin~S~dit a M. MëHne K Je vous accuse D. C'est. u.n'sm-~ guliëre conception de l'attitude d'un mmistre. "Eu&n, la clôture est prononcée.

"Eue ëstprononcëe; la clôture; mais 'ilya:;un ëtroit passage/dans le règlement qui permet de se. rattraper quand.mBme. C'est le di'oit d' c expliquer son vote Vous'me direz que si les cing[ cent quatre-vingts et quelques députes venaient ~xpliquer:leùryote) la clôture serait une exquise cHinôisërie ~parle-mentair~. C'est pourtant ainsi. Et voila. !e dénie qui commence.

j ~1. Tràmu,"qui sembiB en vouloir tout spécia:Iement''a:'M. Rambaud, ancien ministre, lequel n'en peut mais, exhibe un journal de Besançon 'bn H est question de la lettre. M. Doumergùe, au nom des radicaux'socialistes, déclare qu'il votera contre l'amendement parce "qu'il veut la loi contre les associations.

"M~'Gra.utier de Gla~ny présente une observation fort juste.'Si ses amis et lui ont vote le paragraphe'premier de l'amendement Vàzeille, c'est que le projet du gouvernement n'avait oublié qu'un point si, demain, un hojnme de paille -s'était déclaré l'auteur'de la trahison do Dreyfus, l'am~nistie le couvrait. L'amendement de M. 'VazeiMe par Bon paràgràpne premierdéjoue cette manoetivre. Voila, pourquoi l'orateur l'a voté.

M. Doumergùe ëtle~gbuYernementont fait allusion à dés coupables.'Quels sont donc les coupables? Y Sont-ce les~ généraux de Boisdéïrre, Gonse et Mercier? Nous ne ferons pas l'auront A ceux-là de leur infliger l'amnistie qui, d'après le président-du conseil, est faite pour les coupables~ car ils ne le sont pas. JEncoréM[, ~Breton. M. Breton, votera, .contre l'amendëment..?M'a,~M~e~e,ai~ son adoption serait la chute du cabinet ~t que, confesse-t-il avec une aimable désinvolture, il entend le garder pour la loi sur l~s associations. Périssent les principes plùt6t:que'le gbuvernem:ent' M. Lasies, au contraire, Votera ~amendement. Vous avez réclamé la justice, dit-il, voua aurézia justice.

Et' M. Lasies somme M. Delcassé de venir s'expliquer à la tribune sur cette fameuse dépêche Panixzardi qui est une des -clefs de voùte'de raS'afre Dreyfus. s~

-M. Breton à signe l'amendement de M. Vazeille. M. Lasies sedemajide si ~M.' Breton 'a signé cet amendement dans respéràneeqn'i! ne serait pas vote..11 n'~ qu'a. obtenir du gouvernement qu'il' no~pose pas la question de connance sur cet amendement~Ët alors nous verronsbien si vous voulez réëHement-des juges, si vous'voulez la. lumière, toutelalumïere.

;M. Delcassé, ministre des- aSairés êtrangëres, se~decideennn à monter à la tribune; il est tl'ès bref. Il répond en ces termes:

L'atithenticité absolue du décalque de la pièce du ministère des aSaires étrangères a été vêriHée et reconnueparlajusticë.

Mai3,M..Deicassé aura sans doute l'occasion d3 revenir sur la questibn, car il faudra bien tirer au~ir;cettea~ Panizzardi,.

On'~c~MM~~etronvote.

~ciix.cQntre'aOt'Ia- Cbâmbrs rejette ,iB pàragrapRe' 3, de ràmendement deM; VazeiHB, .ëxclùaht.deramnistie accordée aux faits se ratta.chant à l'anair~ DfëyfuS les faux 'témoignagea gt ië~~ùxt~erituMsij.RbJLsuesetpS~

=-

.m~VazéilIe maintient le paragraphe 3 de son "amendement, aiii~B$m-- >, C Sont également e~@~ies: ~o les crimes de forfai-

ture prévus et répruae~par îes articles li4 et li5,

l~~l&~66/lG?:e.u.(~aï.

~~ë~ïes:soûtiBnt:gueIa-~ejR8~e~~

~jc'~muBi~mee par~~Tnims~e'ës .t~air~s. étrâp-

~jCer~s, e3t~pUppec~6~.u~

'ar ~joix cdp~'e 44, lejpapagrapli~o de 1~~

g'mcndemen~azeUle~st l'epdussé.

~~1 3'agit~Dïaintenant; de ~.ter sur ~BnsemNë-Btil ~si~on se soùvient~ue j euSi~Ia preŒneTe~partie~ ~;a, ~ramendement..a~t~adopte~:Qn:~e.~ pr~sence~'nneI~lle~ccasiQn,~ Çhamb~e ~t~ i manque; pas, de se' déjuger. Par* 313 voix contre" 160 elle repousse en Npc ce qu'eUe.yotatt~a. dé-

tail. f' ~A~ -t

On passe au paragraphe 3 du projet .du gouyer-' nement, qui est ainsi couçu~ L'action civile, à raison dea mêmes faits, ne pourra 1 être portée que' devant la juridiction civile~ .alors.:

même que la juridiction 'répressive serait dëja~aisie~

sans qu'on puisse opposer au.defenseu~à~in dë~on-~ TeM.vpirtiréede~'ai-ticle46deIa.loidu~juiliet~88i- ~` ~M.DenySCoChin' propose' de transporte)* cette" `~ ~dispositmn~à'là'ûn'de.'r~rtMle~3,st~-diM. ° "faire-b~nëacier- Mus les ~délits vises .-dans; la ~M 'd~tmnistiéau~iëu'de~a réserver aux ~faits se Tà!~ tenant ~ottleïnent~J'auairëBreyfua<

'r.'

Autre àmendemënt'deM.FernandBran lisant <fue;(( Seront considérés comme'amnistiés tcHis ;:les condamnés pour .crimes ou délits~ se 'rat{a- :cbantàdea faits politiques, 'qui: seront l'objet d'undécret de grâce dans le délai d'un an a partir -de la promulgation de la présente loi. a ~M.de Ramel rend hommage, avec une éloquence ,émue, aux bonnes intentions de M. Brun,-maisdl déclare que ses amis exilés ne sauraient accepter son amendement.

On nous pure la grâce, on nous demande .de faire doux catégories d'amnisties: les uns, les incendia:'res, les anarchistes,-amnisties aujourd'hui; les -autres, les condamnés politiques, dont la situation est -~subordonnée au caprice/du chef du pouvoir, -es.ee.utLf.' On demande à !a Chambre de l'hypocrisie; je lui' ~demande de l'impartialitâ.

Le gouvernement a dépose un projet .partial: il vaut mieux qu'il reste danaccttn attitude. L~pays et l'histoire le .jugeront; mais pas d'hypocrisie: mes' amis et moi, nous ne saurions accepter une telle am-: -nistie.. Cette disposition n'a pas véritablement de caractère juridique. Comment.! vous aUez enlever au Parle~ment, qui en est investi par la loi de 1875, le droit ~d'amnistie pour le subordonner à la volonté du chef -de l'Etat.~Etsi~a gr&es n~est pas'aocqrdée dans-le de:lai d'uuan, il n'y aura pas d'amnistie.

C'eatTabdication duTarlement. Prenez vog~sppn;sàbiltt6s'! Gardez-l.cs.t < L'amnistie est une mesure d'apaisement; E~ie~ ~n'a rien de commun avec .la grâce' qui doit~etM 'demandées et implique le Tepsntir.- Les exilés :s'ils rentraient, rentreraient K avec .les mêmes* ~convictions et ;1a ,même .combativité M.. de~ RamcI'Iit.à laCbàmbre la lot i'e que lui ont adres:sée MM. André Bun'et et de Imr-Saluces et qui montre que la noble cause de l'exil a toujours des représentants intéressants:

Si la question d'amnistie en faveur dos condamnés do la Haute Cour est de nouveau': posée demain devant la Chambre des députés, nous prions instam- ment nos amis de n'intervenir dans la discussion que pour' affirmer. Qn.nott'e nom la volonté, .fprmolls que nous n'avons cessé d'exprimer depuis notre con.damnation.

De quelque manière que nous. soyons .amenés~ rentroren France,,EbitàTexpiration. de notre peine~ soit auparavant, jious n'y rentrerons qu'en royalistes résolus. Aux.républicains jde prétendre s: donnsr'une apparence de force en .nous amnistiant, ou d'avouer, au contraire, humblement leur faiblesse. Nous n'avons ni conseil à leur donner, ni appel à leur faire. En'tous cas, leur détermina.tion ne changera pas la notre ~t nous sommes irréductiblement décidés à continuer avec :une invincible énergie la lutte contre le gouvernement juif et franc-maçon qui perd et ruine notre pays. Nous revendiquons :Ia pleine resppn5abilité.;denos actes. Nous n'avons .ni repentir ni regret s'est, ce que poùs avons toujours-affirmé, c'est ce que -nous' affirmons encore. Nous n'avons jamais vartéj nous n'ayons jamais~

pongé a sondG~esse.ntitneïtts~d'une -majorité .'peur

décider dela-conduit&que.:npùa ;~).u;rions a..tenir; hou&-ne nous sommes rjamais~inspirB~.que.deno~ propres sentiments, ~t nous ne sommes pas, quanta' nous,'assez parlementaires ppnr que le :ypte~ en.quel-

que sens qu'ili~soït, de 3&S-députes ou même d'un' plus

grand.nombre puisse modiuer notre décision ou no.tre attitude. M. Pourquery de Boisserin, rapporteur,'repousse l'amendement de.M. Brun, lequel le retire loi-même. Et la discussion est .renvoyée a aujourd'hui..

TLematin, budget des nuances. L'an dernier on avait propose ]a suppression des trésoriera généraux. M. Magniaudé demande la disparition de ces prébendes, et propose à titre 'd'indication dans ce sens, une réduction de crédit de 100,000 fr.qui est votée, malgré le gouverner inent, par 391 voix contre 210. Quand il n'y a pas de question de cbnnance sur le tapis, !a Chambre. ne se gêne pas pour donner des horions au gouvernement. t<ucîenBurlet

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–Le Duc Hgnri de Mecklembourg~le Eance de [a jeune Reine de Honande/étan attendu hier à La Haye. Parmifes personnes invitées au mariage, citons Le Roi. et la Reine de'Wurtemberg, te Grand-Duc Wladimir de Russie, le Grand-Duc d'Oldenbourg, 4es/ Princesses.de Watdeck-Pyrmont~, etc. ~ne escadre. aHemande visitera la~Hotlande à l'occasion du mariage royâi.;eUe, sera commandée,par. le Prince Hearij frère de TËmpereur d'Allemagne, eti'amiral Fischel.. > LA CHÂRITë

–Hier~ùndi.rpremiére journée de )a vente de charité organisée par ia'société des Hospitaliers sauveteurs,. dans les salons Hoche,, avenue Hoche, no o. Les comptoirs étaient tenus par Aime Levasseur, !a comtesse de Ravene!, !a marquise de.Cousy, Mmes Tes.det~LàfËtté, Provins, la comtesse de Bosredon, Miies de Lenze, de Lacour, Vatlére, Houre, Piaignh, de J3ois'sëroll.ë.etc. Aujourd'hui'mardf, musique militaire de deux heures à cinq heures..

Demam.-dënuére journée. A quatre: heures, tira~ de Jalo.tene. u Nb~VEI~LES CYTf'ËGËTIQUES Les trois dernières chasses, de l'équipage de' Boh;De!Ies jont éïé rem'àrquaMement bonnes~ en voîcr le "carcours-tt le detalî~ut~enten.t d'elfe 'signales:-

-0- -<=. ->=-

SamëdrSdecg~bre.Rendez-vous au'-château~du' w

parais.

~r" ?~

t0n .attaque, :.<ËESt~is*'<les~[t6nrE. suran Mrf A sa quatrième tête, qûi~rBm~prcsgae.~nssiMt son parti sur leMa- rà~p ~t tient !e ao~nSier jusqo~Mt. bois des Crasnes, pr~s M~ ~~teau des Clo~oà-il est .përt~~jas par Jes chiens aR~a~ ~u~~emi.henM d'lia!lalico'nt~mt~~ -J Les~pnneurs du pied a~!aë Hersent. Laisser-c€);Hfe~

;,par Armand. e-

~;Mardi*i'i déeembre.- –~R~Adez-vous au manon~

~Ce~ '~M~ S~~

On àttaque~snr.n~ ~ix-MM~jeanement près du carrefour ~d'Uzcs~'animal'icHMche la~chango autour du parc a~on.:gëre~~ujsd.ëb&c]i(~~r les~utdtiers qu'il traverse, dcbu~h9BSrtésCm~cehtaj;ian)pnts,:travcrsa les bois deCr~r ~s.9~')M-Mar~cliauXj)dêbncha-de nouveau sur les yindrtors ~qu'tHraTerso.'dêbnolië~'snr'Ies Hogueset, âpres un assezlon~tonr'onforêt.va àTctani; de Tour qu'il contourneetdëbuobe~ur la Eoict-varte. ~)ti-il est -relance. L'anima], ~SM~ reprenaro'd'svancë/ rcdetmche surl'élang de Ja Tour, ;où. il est servi à. la carabme après dom heures dix de ./chassf!:irM.~ive. ~/I~es-honneurs du pied à Mme La Chambre. Laisser,!c.burre par Mme ia duchesse d'UzèSj douairière. ~Samedi i5 décembre. Rendez-vou? a.u poste fqrestMr ~~Sajnt-Arnou.ld..

Qn.attaqne sur picsieurs anunau~j les~chteus se rallient. '.sur un da~uct, qu~ debucHe enr BàndB?iIIe-!a-lt&të, la Ohall,'lo'à,et.rentM'a!ix buttes Na'RMhefort;' iî' est noyé p~rJes 'thiehs~aùsHes cana.ax d6 Rochafart~pras deu~henf'<N'.ct !demio~dQ~chas~ LesL..ttonheurs .du 'pied ~au. 'baron La.Cazë. ihisser-

côurrje;paj''Co.urriQu~

.-présents': ~< Duchesse d'Czes.douairiero; comte et confesse G, do ~'Moustjer.M' et Mme 1. de Biré. M.. et Mme do Sanlty, de.

-comtes P. et n. ae Pourtales.MUes daPourtaIf's.M.de

Waubert~leGonlis, M'. LouisBrinquant, comtc-ct comtesse de CasteUanf, marquise de GasteUane, M. r..do NenfvjUe, comte Arnold de Centados, M. et Mme G. Hersent, comte et vi comte, do Ferrières. Mme L.~oLafaiilotte, M. Frédéric fMaItet. M., Mm~ erMUe Viette. M., Mme et MUe Bàp~t, M. et Mme Férior.M. Louis Periep.'MII&Tcrier, M. Merim, M. Danchcz, baronne d'Adelsward, M;, et Mme J. de Waro, batonLa.Qaze,etc.etc.

PETIT CARNET

M. F.-W.Peck, commissaire-géneM) des Etats-Unis, avec sa famiHe.s'est embarque hier abord du 'Sat):f-Z.ou!'ï pour New-York~ après un séjour de dix ~moisàl'E)ys6ëPa)aceH6të): '-Ont quitte également ]emêmehôte! !e prince Serge :GaIitzine, pour Beautieu M. John Chester Eno et sa !famitle, de New-York, pour .Wiesbaden.. DANS LES CEROLE3

-–En'dehors desconc.ertshebdomadaires,!cCerc)e.mi-. ïitaire organise, chaque'dimanche des d~ers-concerts où, par exception~ tes dames sont admises. C'es.t dire qu'i)s obtiennent'un vit succès.

Â.i'issue'de.cetui du j6 décembre, une surpnse avait tête ménagé.eaux dîneurs. La voyante qui fait courir. ~tout Paris .adonné une/séance- de ses expériences .de suggestion, menta~et a su, interesser~pfpd:gieusement

.àuditoire.

h'r- 'MAHIAG'SS' .EB;i'eglise .~ainl-Pierre dùGros-Ça1!!6uaéte'beni~ ~~h~r~par.'te/cure.deceKe paroisse, )emat~ bawôw. -de Torcyj 'fils de feu ie '6aroh de Torcy et 'de ia baronne, ~nêe Bohnel, avec.MUe'Yvonne de Btangy~ 'n))e' du .mar'quis de Btangy.et de !a marquise, nee.Bérutte. -Les témoins étaient, pour )e marié te~omte.dcRosto!an, son onc[e,et te baron R. de Catpnne, son beaufrère pour Ja mariée :ie marquis deBcruI!e,son oncle~, ~et Je comte de La Vitte-Baugé, son beau-frcre. .A son entrée dans i.'egtise.~ui était fort bien décorée de f!eurs et déjà pleine d'une foufe éiégantc~ et sympathique, <c cortège se composait comme suit: L? marquis do BJan~y,qui condaisa:tâTauteI]acItarmantc mariée baron da'forûy-ctbar~nus do Torcy, tnarquis ds~ru~lc et marquise de BIangy, comte de Rostô!an et baro.tne do Calonnc, comte daia.Vit[e-Baiig6 et Mmtesso :do.Sey"seI. baron.de. Calonno ot comtesse de Hostotan, 'comte de.BIangy et Mlle de T~antcuU, baron du Cha'e'.et et ;MHe do Bocdeltuvre, baron de Vitmaresti~t comtesse do La .ViUe-Bauge. comte de Sevssel et barojino deNanteuil, baTondeNantctiil etjharquisf de Bertille, marquis de SaintëMane et. marquise de BscdetievM, M. de. Bocdelujvra et marqniso. de Sainte'-Màrie, M. do Gpsso!in. et comtesss de .Bëcdcliuvr&, comte do Becdelievre et Mma de Gosse~in, M. F. de Hostolan et MRe'Mane de Becdelièvro. La quête à été faite par Mi!e de Nanteui) et M)]ede ~ecdenevre; accompagnées par comtcdeBtangyet jebaronduChateiet.

-Remanqùépa.rmi ]es plus joiies toitettes' ~Ijajoune-marise.Toba en .peau de'soie Manche, voi!o en rentoiles,d'Angteterra; marqmsa do Torcy,. en. Eoio Violette marquise da .Blangy, en vieux rosé,; comtesse de -'Soyssel, volpdrs noir et Nanc 'garni do b'on pastel: com.tcsso'do~a~~Ho-Beau};c, en velours rpugo baronno de ,sGaIonnë,'envolours.biea,etc. 'Uanst'assistance: ,6omto et comtesse Auguste- de BIangy, marqmse de ~bùgé, m&rquise d'Es'ampes, comtossa Hector d'Estampes, ~comte:et comtcs.se, d'estampes. Vicomtesse, de Majcay; du:c]<essp-do BauTremont,,baron, et baronne de Mari court. M'ët"MnM de L:iisno,'baron et.MUes dë.Bray. marquTs de ~r.riq'ucniic.'Tharquis Costa 'd& Beauregard, baron et ba~'onMedeBcaulieu, comtact comtcssa do Saint-Quentin, .comtesse* T&goult, ba-connojde Chanteaa.-ricomtB ctvicom[tesscd'ErcoviUe, comh's~s.do Monchy~.comts do Monehy, xomtede PJinvaI, baron atbaTonno'da'Preeour'; vicomte <iu Passage, cpniteaM do Bnmont,baronno doLoryot'ba,rondc Lcry, haron.otbaronnedo L'Estoi)e,MM. d'Jlebrard, '80 Brimont, d'Anselme, -de Calonne, etc., etc.. Après la cérémonie religieuse, un Junch a réuni )ss -invités chez la marquise de Biangy, dans ses satons de .l'avenue Bosquet, où l'on a beaucoup admiré fes nomhreux cadeaux qui étaient exposés jet la corbeiife qui 'comprenait~'

CoHier en Jiamants,. bracelet diamantB, basue~ rubis et diamants, boucles d'oretHes diamants, aigrstte diamants, dentelles fourrures et de fort jolies toilettes.

–On annonce te prochain mariage du comte Henri de Léséieucde Keronara avec Mt)e de K.ertanguy. Ce 'mariage unit deux des p!us anciennes famiiies de Bretagne. Le'Ëancé est 6)s de M. de Léséieùc de Keronara, .décédé i) y a quetques années et qui avait eu l'honneur ïi'étre ténu sur ]es fonts baptismaux par ]e Comte et ta Comtesse de Chambord, dont il était ie Oteu), et de MmedëLêsé)euc,néeHaentjens. Mgrdc Léséieùc de JCëronara~t'eminentévéque, était son oncle. La famiUë de K.ertanguy s'est illustrée dans la maj'Ine et~dans l'armée. Pfùsieurs membres de cette famiUë exercent des commandements importants ~lans ia marine.. Le pcre de la fiancée est capitaine de .vaisseau. Son.frcre habite son hôtel de t'avenue Hochera Paris~, i!-compte de nombreux amis.

Le mariage aura lieu à ta En du mms, à Toufon. Raoul Oh&ron

~CH:OSES D'ESPAGNE j

Au cours de cette année, la. Société espagnols

quiivulgarise les procédés Schvi'eitzer, a'créé.une

qm,. lgai p a'créê.ùn:e

~douzatne de meunaries-boulangeries exploitées ~ar~So.ciétéa uliales dans les principales villes 4'Espagne~ 'Cell& de Barcelone, quoique produisant déjà. 6,000 kiloga de pain par jour, ne' peut sufnr~ ~ux demandes des amateurs du meilleur

pain.

'<s*

~f ~M ptM~

Lu) iiiui L ? i!i. u!j m ~~iIviiU i di ?

jLe ~&pport<te M. BroHaLFdeiï

Tje rapport de l'éminsnt doyen de la Faculté ~emëdecin'ë n'est pas encore terminé, du moins il n'a pas été-jusqu'ici communiqué a la famUle.

'Il~orme deux parties.

Ijà première a pour but de déterminer la cause de la mort subite de M. et Mme Edmond Tarbé. ~La. seconde tend à rechercher lequel des deux ~pdux a succombé le premier. Ce point est essentiël'en ce qui touche les intérêts des héritiers. Quoique le docteur Brouardel n'ait pas encore faitcoûnaitre ses conclusions totales, nous pouvons renouveler notre afnrmation d'hier, à. savoir .que M. et Mme Edmond Tarbé sont morts subtie- ment a'unem<UadiË de.cœur.

Sur T.e second pointa nul n'est encore nxé. Hier matin~ toutes les personnes, domestiques <t parents, qui se trouvaient dans l"immeuble du hùmêrb 9 de la rueBaIlu au moment -dé la mbrf de M. et Mme Edmond Tarbé, Dnt'été convoquées ~)ar M.: Brouardel. Toutes ont déclaré au.savant 'praticien qu'elles'pënsaient eh leur âme et cons-" cience que M, Tarbé avait dû mourir le premier. Et, voici sur quoi ils ont appuyé leur déclaration "M. Tarbé, qui avait reçu quelques, jours auparavant des nouvelles très aiNigeantes, était plus 'sduifrant qu'à l'ordinaire, quand il se coucha la éveilla de sa mort. Vers huit heurèset demie-dû 'matin, il s'était levé pour donner à- Mme'Tarbé, .qui avait une nausée, un récipient qu'elle récja~nait. En croyantreconnaître dans les déjections des ulets de sang, M. Edmond Tàrbé dut être pris d'une vive émotion, car la vue du sang lui fêtait toujours pénible. H dut laisser glissera à terre le récipient et se ~aisser choir inanimé dans un'fauteuil placé au pied dTi lit ds sa femme. Celle-ci, a ce moment, aurait invité M~ Tarbé à regagner son lit. Et comme, naturellement~ il était resté sourd à son appel, eiïe l'aurait touché a l'épaule. C'est alors qu'elle se serait aperçu qu'il avait cessé de vivre~

La forte émotion qu'elle ressentit aurait déterminésamort.

Telle est l'opinion-des parents et domestiques 'qui, les premiers, ont constaté le double décès. On ne tardera pas, d'ailleurs, à être nxé, car le rapport de M. Brouarder sera terminé aujourd'hui ;etremis~emaiaa.uHntérBssês. R~ppelons~qùe-les obsèques seront céléBrées ce ihatm,'à 'dix'heur~s, en T~glisë de ~a Trihitê, et que ~ea corps seront exposés,"desTieuf: heures;' la. maison-'nMrtaau' rue Ballu,o~ Foà~se'

réunira. NiSeurs ni couronnes ne devroRt être envoyas. Ce vœu est ceIuï~?Tarbé,voMi renferme' dans son testamer~~jE~/M~'LavoignatjBst dépo-

sitaire. ."Ë~~ `Saint Réal~

Saint Réal~ '1 ~~Lenthéric.pa.rfum. «La FeriaB. g.. ~~iajiti-Bolbosest le~r~nëde souverain, contre Tenvahissemeat.dea pom.ts'noirs qui couvrent les peaux grises sous;l'aciiou~-l~;chaleur et de la transpiration~es traces disparaissent complètement avec l'ap'.plu:a.tton d~ce''prQduit;quif.se trouve à 1&. Parfumerie" Exotique, 35/'rue:du~Quatre-Septembre. L UNE

CATASTROPHE. 1 1

1~ pcrÈe d'am a&vSre-ëcolc aHcata~nd. –P~sdec~mtyictunea. Nous .avons annoncé Mer ta; terrible catas~. tropHequi vient d'atteindre la marine allemande làirégate-ëcolë S'uMSë~aM a été coulée'à'1'ehtrée du pbr6 -de MaAàga~ët~ ïe 'nombre 'des ~victimes, qu i n'es t j)as encore ~fùêiellement~nnu, 'est très ~considérable plus-de cent'saSirmeTt-.on~– '.l Le navire allemand '-était a~Malaga. depu~ un, moisit demi'et 'faisait, dans'les'eaux. dis'fce'port :des exerciccs.pratiques de gros. canons,. Diman- chg matin, au moment le commandant Ercsthmann passait ta revue des mousses~ ùne-tempëte s'éleva, et le vent prit une violence extrême. Le commandant ordonna de-chauûer les chaudières mais bientôt les vagues furieuses brisèrent, les chaînes des ancres, et avant que l'on pût le diriger, le bâtiment alla se briser contre une jetée de l'avant-port.

La catastrophe fut si soudaine et le choc si terrible que le <?ne!MM coula presque instantanément et disparut sous les nets jusqu'au milieu de la mâture. L'équipage se jeta a la mer, s'accrochant aux épaves nombre d'entre eux ont péri.

Aussitôt que la catastrophe a été connue, des secours furent organisés. La première chaloupe de sauvetage, venue de Malaga, a fait des efforts héroïques pour porter secours à lajrégate allemande mais,rayant recueilli quinze naufragés, le poids l'a. fait chavirer et.douze hommes se sont noyés, les trois autres-.ont pu..être sauvés au moyen de cordes qui leur ont été lancées. D'autres naufragés ont pu <tre~ sauvés parlepersonnel du port 35* blessés, dont plusieurs -sont atteints grièvement, sont soignés à l'hôpital des Nobles et 4;à-l'hôpital civil ;~13j matelots ~nt ;étté rËCueillis ~ia..caserne.et 150 au.palais de la tMunicipaUté. Un des.matelots-sauvés; est deyenu ifou;' parmi .les. officiers sauvés, se trouve M. ;B.3mdt,.Ëis d'un .des principaux: ofûciers~de la :ma.rineaUemande et nevéùduchancolierJM. de LBulow. -M. Berndt est blegsé-à la tête. au bras et 'à. la; main droite toutefois, ;iL ne garde pas le lit..

Quant au commandant du <?Me~<~MM, M. Krcsthmann, il estmort~ son poste. Un matelot espagnol, nommé Eons, était parvenu à lancer un câble au commandant Krosthmann; mais celui-ci, tfès ému, refusa tout secours et jeta son épée a l'Espagnol. Le commandant en second. a péri également. Le nombre des morts est de quarante environ,.et il y a une centaine de blessés. La population de Malaga s'est montrée pleine <le dévouement; nombre de femmes et de jeunes Hllcs ont oSert leurs services pour soigner les malades et ]es blessés. Eu ville, tous les consulats ont mis leurs drapeaux en berne.

Le <?<tS!setM:M était un navire en fer datant de 1879, long de 74 mètres et large de 14 il déplaçait 2,85S tonnes et avait des machines d'une force de 3,500 tonneaux ~nûn, il portait S'3 canons de divers calibres et 5 tubes lance-torpilles.

-Le navire avait à bord, comme les autres vaisseaux-écoles allemands, à la fois des cadets préparant leur admission au grade d'aspirant et des mousses, une cinquantaine de cadets et une centaine de mousses, au total 450ofnciersothommes d'équipage..

Aussitôt que la catastrophé .a été connue a Paris, le ministre de la marine a envoyé à l'ambassade allemande un officier de son 'état-major, le lieutenant de vaisseau Fischbacher, pour porter ses condoléances au sujet :de la perte du C~e!'se~.aM. 'r Une dépêche de Kiel annonce que .le vaisseauëGoIe allemand C7M?~o~c, -qui se trouve actuellement dans le portde.Corfou, a reçu l'ordre télégraphique de se rendre immédiatement à Malaga pour prêter son concours aux opérations de sauvetage. Les hommes de l'équipagedu GMeMeKaM ,qui ont été sauvés seront renvoyés en Allemagne par le premier vapeur disponible.

LES 6RÏM!Ti~ES Les arthritiqaas, auxquels le docteur Monin consacrait. récemment, une si curieuse étude, les arthritiques sont~ aujourd'hui, legton. L'arthritisme commence ordinairement par des troubles digestifs, auxquels on Yl'attache gtiere d'importance, mais auxquels succèdent bientôt des troubles digestifs do nutrition. La cause en est aux combustions incomplètes, aux déchets organiques, aux « fumerons i), qui indiquent que notre fourneau humain possède un tirage défectueux. L'arthritisme, qui consiste surtout en une « acidité Dtrop grande des humeurs, se nomme aussi dia.thM.euriquo: c'est la. résultante forcée do la vie moderne, de .l'abus des excitants et du régime de s viandes, amsi que..da la déplorable'hygiène noua éloignant, do plus en plus, do la. nature.

L'arthritisme une fois crée, U'n'est pas do.misèrea morbides qui n'envahissent le malheureux en proie a ràcidisme urique. Douleurs muscLUo-articalaires et Mvra)igiques, calculs'et gravelle du. foie ou des reins, migràinas et nAvralgies atroces, a.u'ections rebelles do la' peau, altérations profonde3.de_s viscères, albuminurie, affections du cœur, modiacâtions .profondes du système neryeu.x. (la fam.euseftneurasthenie ? dont on, parle et dont on abuse tant) voila quelques-unes des'tarcs qui incombent a l'arthritique, triste malade qui termine prématurément sa. vie par le cancer .et les plus graves lésions organiques Le discrédit qui a-frappe la plupart des médications dirigées contreTarthritisme se conçoit facilement, si l'on son~e qu'aucune d'elles n'a réellement -vise la « cause B du mai, au lieu de se borner à l'iltusoire combat contre les symptômes. La.dernicre décade medicatë, si riche en progrès do toute soTto. ,a pourtant vu l'ëclosion d'un remède, prevoattf ct-curatif~ admirablement compris et pas assez connu:. la « daxine )), poudre composée due & M. Maxelaygue. Ladaxine (tous les praticiens qui en ont fait l'essai loyal en témoigneront avec moi), la daxine, employée d'une fa~on persévérante, guérit véritablement l'arthritisme.da'ts ses mànifestationsles plus graves. J'ai vu, personnellement, .des goutteux datant de vingt ans et plus (comme date des premiers accidents) guérir des manifestations articulaires « les .plus avanceiM D, après quelques mois d'usage des cachets de daxine (3 à 4~)ar jour, aux repas).

Quand on psnse à la. ténacité des symptômes arthritiques et à leur facile récidive, lorsqu'on réu&chit àla \'u)nut'abi!itô congestive extrême des rhumatisants et des goutteux, on est naturellement porté à :croire que la daxine constitue ]~une de ces médications <; fondamentales ? faisant époque, a l'instar d'une véri fable décoùveite. Ea effet, la daxme élimine les déchets uriques du sang, dcpurecotte «'chair coulante n'de ses résidus dangereux et facilite le Ktijage N de notre machine humaine si compliqué,-dont je parlais tout à l'heure. De plus, son usageprolongé, en agissant sur les fonctions dès-plus intimes de l'estomac, du foie et des reins,. empêche, la formation «nouvelles de: l'acide urique et des.urates, ci.sup-; prime toutes fermentations viscérales,, sans exiger, de' la part des malades, aucun régime ri~oaroux, aucun sacriRce vital, aucun renoncement. 'Les cachets de daxine, préparés exclusivement par leur inventeur, M. Ma.zelaygue, pharmacien-chimiste à'Dax (Landes), accélèrent la nutritions retardantes ou. « ralentie r, empêchent l'obésité, suppriment la. production .des acides dans le sang et redressent, d'une ma:u&re souvent parfaite, l'assimilation normale. La daxine fournit, en d'autres termes, à l'organisme arthritique un supplément d~ K oxydation D, c'est-à-dire de « vitalité a, et tue les mauvais ferments cellulaires, qui donnent naissance aux infections microbieanes les plus graves; Mieux-que les alcalins, les iodures,les salicylates, les préparations de colchique, etc., la da.xine crée, dans le~miheu vivant, une «modiScation.chimique permanente N,. qui redresse les tissus, rend l'élasticité première aux organes les. plus enitylosés et favorise l'élimination complète des graviers et des/urates qui compromettent à un si haut degré la santé générale et l'existence ellemême.

Une autre qualité de la a.daxine D, c'est son pou-' voir « décougestif t) évident. Nous savons tous queles manifestations de la diathèse procèdent par poussées congGStives 1'arterlo-ssléroseeHé-memene-faitpa~. exception à.eette régie. 11 est donc prudent, pour tout le monde, à partir de la cinquantaine,, de faire, à 'chaque saison, une 'petite cure dopurative et décon.gestive avec les cachets de daxino, mëdication qui réunit les trois .qualités hippocratiquss rarement atteintes c~o, ~o~jH'CMMNe~action rapide,, ûdelc et agréable). .Ou'trouve la.Daxine.à 'Paris, a la pharmacie Girand, 317,. rue L~fayette~ et dahs'tbutes.Ies bonnes pliarmacio. ~e J', :BrDuboiS,

iD'B.DcbOTS.

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~'tRA~B~AÂL

II semMë décidément que ce soit unenonveH? séri.e~oire~qui.aii ~mmencé pour les Anglais. Apres la défaite du général Clémente, voici que de~puvelles dépêches apprennent deux échecs, qui n'avaient pas encore été mentionnés. La première, datée d'AIiwaLNorth, annonce qn'un'e partie'de ta seconde division coloniale du Brabant's Hprse, composée en majeure-partie de jeunes recrues, a attaqué l'ennemi le 13, près de

-Zastrom.

Les coloniaux ont eu 4 tués,. 16 Messes et environ 130 hommes faits prisonniers.

Les vieilles troupes ~nt fait une .bellerêsis~ ~tance. ,Un télégramme, de, lord Kitchertër. dit-seule"

~meht q~e des cavali~fs'pnt''eté~ cernés- ~.dana un

-:défile et,-obliges de se rendre. Parmi les; blessés,

~on compte deux of&ciers.

D'autre part; IbTdKitchcner. envoie la dépêcha ~suivante au -sujet du combat qui a eu lieu à. Vry'heid, au nord-est de ~a colonie du Natat, et qui .n'avait été que signalé bien

Pretoria, 16 décembre.

Les. renseignements qui me parviennent sur l'affaire de Vrybeid, le* 10 décembre, 'm'apprennent qua' v le combat a duré pendant toute la journée. L'ennemi ne s'est retire qu'à 7 h. SO du soir après avoir perdu cent tues ou blessés. D& .notre côté ont été tués quatre hommes du régiment de Lancastrc. Le coloncl'de ce regimeTit et un lieutenant Messea .grièvement sont morts depuis, dix-neuf hommes ont 'cte blesses, un lieutenant et vingt-neuf hommes ont. disparu. EnSn, De Wet, ce Murât des Boërs, qui, nuit 'et jour à cheval, parcourt le Transyaal à la têta~ de ses 3,080 cavaliers et tombe sur les Anglais quand ils s'y attendent le moins. De Wet a re-paru dans la région de Thabanchu.

II a attaqué vigoureusement, à trois reprisea diu'érentë.s, les ~positions anglaises de Lapberg et deWarringbam's-Store dans la troisième aifaire, De Wet, se mettant a la tête"de quelques hom~mes, conduisit l'assaut lui-même, se iraya de vive force un passage par lequel toute sa troupe -suivit.maisdl laissait entre les mains des Anglais ;ua canon pourprojectiles dequinze livres, quinze prolongea chargéos.de dyjiamite, de munitions et; ~de provisions, avec leur attelage complet et, quel- f !ques chevaux. Un comoiando~oër qui essayait de s'emparer ~du col de Thabanchu.a'été repoussé. r.. Le.commando de.Haasbroek avec deux canons, ,qui essayait de franchir le col: de Spring-Kant, presse Thabanchu, .a été" également rcpouasê, avec une perte de 40 hommes.. Mais De Wet a brisé les lignes anglaises, il s'est encore échappé e,t cet homme insaisissable. est la terreur des Anglais.

Il s'est passé,' hier, un .fait très grave dana~ une caserne auglaise. Un détachement du 17" lanciers, qui devait partir avant-hier pour l'Afrique du sud, s'est mutiné dans la soirée d'hier et a refusé l'obéissance aux officiers.

On juge du .scandale que ceLte affaire a provo' que dans'Ia'presse et dans le public) 1 C~ME.

On craint que de nouveaux retards ne soient- v apportés dans les négociations, par suite du de-; sir que manifeste la. Grande-Bretagne de modifie!: certains mots dela:note préliminairé,bien qu'elle accepte en elles-mêmes les demandes formulées..

Les autres ministres, seraient opposés à cettemodification, par crainte de voir se rouvrir toute la question. Ils useront de leur influence pour persuader à l'Angleterre d'accepter la note telle qu'elle est. On dcsire de plus en plus, étant données les difûcu.Ites de communication avec Pékin, que les. négociations aient lieu ailleurs. On penche-pour j Washington.

La Mandchourie est désormais virtuellement sousie-protectoratrusse; eh dehors del'impor-' tante colonie de Port-Arthur, lea Russes ont l'in. ten~ion de maintenir S0,000 hommes dans la p'-o.. vince.

Rêne d'Arat

LES F!M5!Ht.LES DE LA PR!NCESSE DES ASTURtES Le général Azcarraga, en uniforme, a lu hier, à la tribune de'la Chambre, le message royal an- nonçant le mariage de la princesse des Asturies avec le ûls du comte de Caserta.

Le message, signé par tous les ministres, porte

La Revente nous ordonne de communiquer aux Chambres, conformément à la Constitution, qu'elle a décide d'autoriser le mariage de sa iille, la princesse · des Asturies, avec son cherjieveu, le prince Charles de Bourbon.

Le message ajoute que cette décision a éta prise après mure réflexion sur les devoirs qu'imposent les lois, Dieu et le bien du royaume. Il espère le bonheur de la nouvelle famille, qui contribuera à consolider la monarchie. Il ne propose pas de conventions matrimoniales parce que le mariage ne doit pas augmenter la liste civile. Il termine en disant que les bonnes intentions mériteront la bénédiction du Ciel et assureront la. paix ainsi que la prospérité de la nation et del% dynastie.

M. Muro, républicain, a. réclamé que la lettra du comte de Casei'ta demandant la main de 1~ prinçesse'soit remise à la Chambre.~

Le.ministrë des aSfaire~s étrangère~ ~répondu, que le gouvernement prendrait une décision à c& sujet. Les ministres se sont rendus ensuite au Sénat pour donner lecture du message. La. commission chargée du rapport en réponse au message relatif au mariage de la princesse de~ Asturies est favorable a runanimité. L'opposition n~a pas pris.pàrt au vote. Dans une'reumon privée M.Sagastaetlesa! cicns.iniTiistres libéraux ont'décidé de voter con- tre.Ie message..

LTnforniô

LA CALVITIE GUÉRIE

Afurmer que l'on a trouvé le moyen de faira repousser les cheveux n'est rien mais ce qui n'est pas à la portée de tout le monde c'est de le prouver. Eh bien,l'Institut hygiénique de dermatologie afSrmc non seulement que la calvitie, l'alopécie et toutes les affections du système pileux sont guéries par ses méthodes qui sont sa pro-' priété, mais encore, il le. prouve.. Ici, pas delotion universelle, mais un traitement spécial approprié à chaque cas après examen approfondi du sujet.

Eniin, par une innovation qui ne peut qu'inspirer la plus grande confiance, 'l'Institut, .traita par abonnements mensuels depuis 25 francs. N'est-ce. pas une preuve de la sûreté de'cettë méthode qui ¡ fait des prodiges et doit-on hésiter encore à s'adresser aux.êminents spécialistes de cet Institut, 359, rue Saint-Martin'? -–Encore nn avantage On peut consulter par correspondance, si Fon n& paut soi-même voir le docteur, qui reçoit tous les jours~dedeuxa ~cinqheures. Téléphone 233-68.

L..N.

w~ /7y~ Farts dctjGBt~

-–La Compagnie des agents de change de Paris, dans son assemblée générale du. 17 décembre,; courant, a élu pour composer la chambre syndicale durant l'exercice 1901:-

M. de Verneuil, syndic, et MM. Couturier, Ro-. chet, RoIand-Goasetin, Raveneau, Chabert, d& L'Argentiere, Veyi'ac, Blàcque, adjoints au syn-

die.

MM. RoHot et Pouquet, adjoints sortants, aux' termes du règlement, n'étaient pas rééligibles, @& = M. Gadala ne se représentait'pas.

Sur'la proposition dea préfets et l'avis de« conséi] s généraux: .La. clôture de la. chasse à la perdrix a. étt Sxée

Au33déceDlbrel9QOdaùsrOise; Au 31 décembre 1900 dans l'Ain;

Au 6 janvier Ï901 dans l'Aisne, rAube,la Cha. 'rente-Inférieure,, le Maine-et-Loire, la Marne'et'~

Somme.

La clôture de la chasse,au lièvre est Ëxee = Au 31 décembre 1900 danal'Aîn;

Au 6 janvier 130tdana i'A~ne,].bë~& Gb~


~Bte-InfÉrMMM, la~Ma.rn~ ,ia ~ar4, ïa\.j~d.ë-;

G&Ms~a'~nm~ :"è_~ jLa. clôtarë de la chas~e~ti bRMTeuil e§t ûxée

au31~É6èiDbredàhsr~ijo.

-a 'd&t&r.e de.tout~js 9M éspëcës'd6~gH)iBr: aora: t~~ë~&eMN~bBe 1900 ~aos le J~ôubs~a' SavoM

~la'Hàute-Ba~oie.

YtfomvéïÏea t'eUg!cnsëe

–M Pape a. tenu, hier matin, &n_ consistoire eecret?dans <e~neHl a désigne les .Cardinaux pour accomplir ~es'cBre-, ~onics de la clôture des portes saintes; et a. preoniseplu- .ÏicursBYeqhcs. Kouyelles jttMUtairea ¿

J~o~am&M~teMe~t-CAt'M~–M. de Valence~, .délègue' les âmbHlahces\de,'là ..Société fmnçMSO de. secours aux blesses 'militairM en Chine, 'vient do câbler. la depecne sui- ~amte; < Sur le désir-exprim& par l'amiral Pottier.-loA'o~'e-DaMC-~e-jS~~Hf, bateau-hôpital~ de la Société, a <[:ntté Takou }el4';dccemb!'o'pour rapa.tricr 2iM,Messss. et malades du. Cjarps~cxpcdttionnaire, ~yant a son Kord-Ic vicomte de Nan''tQ!S,niëml)ro de'JaSaciotêj M. Je médecin~ principal La.f- [ojtt, MM. les docteursTje Roy des Barres et ~Assicot. M.. VcBHire,~pharmaciet)Â.ct\;l'a.bbê.Tye8 H&mon, ~Timohicrj' .mtq,stBUrs~e.ë~uit'Vin&ent-de-Paul.~ jM.de, 'V.a!e~ce;i-este à l'hOpitat de;~agasaId;~aYe~tout~ te~personhgl m~diMl~et"mSrm)er\l)éM3sm~e;~onr~sd)~ plns'dë'deux"cc~tsNBsscs:et;m~.)adeK J~ Sôcicfé,'7smvaaHcs;<:i)'cdnstanees, ;Èt"d'~ccord' avec lea tutOHfcs-militàires,' compte organiser 'un. nonYel'îi&pital à TM-n-Tsin~

La souscription 'pubHqne, -pour ~os ambulances do.

*~hine~ qmi atteint aujourd'hui,ls~ii]ft&.de §9~400 francs,. tcmoureonTerto:msit';i;e de la Société, rae-TJatignon, 19. Nomve~ties ma~aiea

~ÏM Mt:'t:M~)'e ~e !a Mc;'i!te. –iLe capitaine de. vaisse&n Pcrrandestnommë membre dn conseil des-travaux de la .Bajme. JFsits <livcra

I~JECNE HOMME COUPE'EU MûnCÊAUX

Le couteau rouilM trouve a BagnoJet, envoyé hier, tomme nous l'aYons dit, au laboratoirede toxicologie, ne portait aucune trace de sang. Cette anned'aiUeurs ctait de dimension trop. restreinte pour aYoir servi à dépecer un cadavre.

La Sûreté fait toujours rechercher tous les jeunee gens disparus qni lui sont signales J On a.. ainsi deux cents recherches à-opérer.

Toutes les pistes qui étaient survies eu proYince sont ~l'heure actuelle abandonnées. JVOM~Z~ë ~t~tOM 7

On avait espère hier un:!aatant\que l'identité du cadavre allait être établie. Un restaurateur de'la rue de Gharonne, M. Goepfett~à~'ait acquis la'certitudc, en'Iisant daTts les journaux. 'le signaleinent, du' jeune homme-coupe en ?mbrG~àux, que la victime était son cousin., un jeune 'homme 'de 'vin'gt-qùatrc ans/nommé Àrmatid Arnico~ .né a Charmoille, en Suisse, et élal}li marchand de jouï'naax A' P~riSj .après. ayoir amassé une:somine:'de.huit'.cents" .fl'àncs'au. càsinQ-do~Ca-. bom'g,<o)i il ayaii: lait-plusieurs saisons -comme' gar-~

cônde'BalIe.

~Armand :Axnicot a disparit~epuis.pl.nsicurË mois. Son demier~domiejtle connu et~t~u.n hôtel garai de la rue du Cygne. La déposition de M. Gocpfert paraissait,~on le voit, avoir une certaine valeur.~ Malheureusement, à la Morgue, il a: reconnu qu'il s'était trompé.

Ce n'est pas lui Ce n'est sûrement pas lui at-il déclaré. 7 .H~jM'n?~o~e~OO/7'~MM

La Préfecture de police vient de décider d'allouer une primo de 500 francs a la'persohne qui donnerait une .indication sérieuse Bt reconnue exacte, après vé- riÛGation, sur ndentite de la victime. Cette méthode, usitée à. l'étranger, n'avait pas été encore employée en France.

-L'<!M~Qaste d:t c~s~e

M. le professeur Brouardel, procédera demain, mercredi, à l'autopsie du cadavre. On espère .que cette formalité révélera.une parLicuIarité qui permettra de circonscrire le champ des recherches. On espère beaucoup, a la S&reté, des résnita.ts que peut donner cette autopsie.

LB PORT DE LA SOUTANE

C'est Mer qu~entrait en vigueur le singulier'arrêté prisparM. Thomas, maire du Kremlin-Bicëtre, et mtordisant le poi't,de la soutane sur. la .voie publique dansle~'essort de cette commune'aux prêtres n'y exerçant uas leur ministère.

Ce nouvel'arrêté,' cneffet, n'a pas été annulé et, par conséquent, à partir d'hier, l'autorité municipalo du Kiremlin~-Bicétre: "pouvait .dresser des contraven-' ;tionsauxdélinquant3. Aussi,-déslepetitrjour, des sergents -de ville fai-\ saicnt-ils I&guet:sur Ià;i'dute de~EontadneNcaù,' la Beule pouvait ~ecommettre"K le délit M. Et lien. n'était plus divertissant'.que de yair les re-; présentants de l'autorité jouani îc~rôlc dé-esœur: Anne a qui Jievoitjien venir. Leur désespoir'était d'aùtant.plus cdmiqus que les prêtres, au lieu de circuler, sur la route de Fontainebleau, prËnaionttout Eimpleajsnt:l'avenue de .Choisy, a quelques métrés seulëmë~Lt des agents, mais en dehors do la communal-

Toutefois, il est probable qu'un jour ou l'autre, une contra ventibn sera dressée. Voici ce qui pourra a! ors~sc passer: < SHes~rUlunaux.condamnënt le délinquant et que :ceIui-~Une fasse pas appel, la jurisprudence actuelle continuera à être appliquée. Si, au contraire, l'affaire est suivie jusqu'à la cour de cassation et que le jugeaient soit annulé, le pourvoi sera porté devant le tri-bunal des conflits, qui aura a se prononcer dènnitiv~ment,

Les personnes qui possèdent des objets précieux, lois que bronzes d'art, tapisseries, meubles anciens, porcelaines de Saxe ~et de Sèvres, même des. objets à partir du douzième siècle, trouveront à les céder au comptant et au-dessus de leur valeur en s'adressant & MM. Sëligman, -33, place Vendôme, qui Ee dérah~eront.s'ilyalieu.'

LA GRÈVE DES COCHERS DE L'URBAINE

La journée d'hier s'est écoulée sans aucun incident. Aucune voiture de la Compagnie .n'est, sortie. Les grévistes, du reste, font bonne garde aux portes des dépôts et empëchent.les quelques dissidents déeireux.de.travaillerde~pénétrér.'

Au siège :de la Compagnie, on ne paraît pas beaucoup émottonné de.laaituation..On..espère "que le bon sens des cochera les ramènera bientôt au travail, acceptant la nouvelle :faeon.de nxer la moyenne que_, la. Compagnië~ëntendàra~nir se réservetàolle. seule.. La taxe à payer était d'ailleurs.-à'peu près la mêma' hier, treize jjancs vingt-cinq, et la "Compagnie ne:

relèvera pas, ,'pendant.NpieIqacE 'joufs tout au moins.

D'autre pa-rtj les~-cochei~s dirent q'tl'ils.~ont décidés & résister, niais~qn'ils sont' pëtsùadéa.qu'ils obtien- dront~a~sfacttoK.dans'un~breT~dëlài. Deux ntille grévistes' ont~ssisté, 'bierTàpKB-m).di,\ à u~e Tcunion~dei'nière~a~a.~oni'se du tMLvatl.J\H Cal~. jnels,,s,e(n'é~aire de la~ chambre syndic&lë, a:prbposé la nQmmationrd'un oonuté'de'grève et a'TLnsis.ie pour que -les administi'ateujs' soient pris parmi les;délégties.dés dépôts. .0 .'II a ensmt~ discute, l'échellû des moyennes quotidiennes que Compagnie a fait afiiclier'âans jQurnéo:aux portés de divers dépôts-ët-a ëngagé:les grévistes .a. Tnaintenir .le~chiffre de 14 fr~comme minimum de leurs revendications. Puis la réunion a décidé d'envoyer:au"siege~social; derUrbaine, r.n.e..Taitbout~ une délégation de dix membres, a.véc mission d'exposer au ~conseil d'administr~tLQnles'Tèvendicatibnssui~an~~ le Fixation de la moyenne à i4~fr. i 8" L'ass'ùranea formelle par-écri't.'plument .approuvée par tous lës'mèmbres ~u'cohseil d'administration~' que la "moyenne 'sera. cônïme ~d'habitude, arrêtée concert avec l.a.déMgatiôn'des.cochcrs; .L 3<'Qu'en cas de reprise du trayail aucune repréEatIiejie.soit~cxeMec, qu'il n'y ait ni-renvoi ni moles- tation~d'aueunesorte.. ijB conseil d'administratibn~réTenu a. décidé de l'e-, ce voir cette délégation .dans la; soirée.~ -Euisles délègues rendront compte de leur mandat' à-une nonvëllo: réunion; ténue à la Bourse du ti~avail a.rheur.e ounous écrivons.

Demain et* jours suivants, exposition ~~rticles

d'.etrennés utiles aux-grands magasins Dufay~. Pe-

tits meubleSj pianos, jnstruments de musique~ltrbn-

zeSj marbres, machines à coudre,Larmes, ~articles de chasseurs .et doifùmsurs, hpriogerié~ ~bijonterie, photographie,~ mobiliers 'complets ~pajmUliers.~ NdBi-

bMÙses'aift.ra.ctioBs,

'-I.EDR&MEDELA.RnËMoNTSHainEIL

'Vive émotion Mer au numéro 46 dë'Ia.'rue .Montorg)UiU.Les loëâtaires se guçstiônnajent et deman-

daient: '?'

–ATez-TOÙs-vu le concierge? Gelui-cin'étaitpas, en eKet/dans'sa. T.oge,dont Ya. pôrtë'~taitrferméeà'cief. –-Et la coacierge?' -On ne sa.v&il"pas davantagecelle-ci était passÉe, quahd~tout à coup, un lbcâ,taire'p').us avisé'ëùt l'idée de monter a~LnèecheUè'ct ~e.'regarder dans une spupente située, au-dessus de la loge. n jecula épouvanté. La concierge,, urne fc~nme L.< était morte, .la.. tête fracassée par deux hàll&S de~jevolver. A';ses côtes se .t.touyait;'uii n.pmme JËaui'diniat.. concierge de l'im-

jnëùble, 'a.YC'cqOi'elle vivait depuis Yin~t ans. Gelu.i-

ci atait tente 'de se taër ~pres avojl' tire sur la femme :lA.plu,sieurs.coups'de rëTOlyèr.

*ïJem~urtriër/a:été arretè.Il~ne s'est fait aucune

blessure'et refuse d'expliquer pourquoi il a. commis

.ce-meurtre.

T~iîment~Gmplët~ë Maiume pour

~eB'6nfaDts~ô)n' les yienlarajs, pouffes albumihuri- qQ~pour Iè~ Htâlàdëë, S'ÈmploiS'au lai~-autoùlUon, >

àTe'au, 'se pren~ëgalément dans ~6 'choco~t, le th~

la~café~ulait~~ côSstdtùe.ûn potage eininËmment'

~pàratëa~~B.~an~lon~l envjoyé. sur demande .~tdrosBeenBpaBaë Leblanc) P~rts-GrënelIe.

<S~~ëMO~i~P~ ~'voïr; la -~)ièce en: -yogue.: .s.àvent ~trouvier'.au.~e~tre: restaurant du B~ufrà ~à~~dé; '.Irue s ~àioiëj~ les.traditions.de I~u~e'cui~in~~ la la solide réputation; .de cette .ieille maison,' situeB a depx~pa.sQë.'ceth,e&irc.~ yEN9EANCE;"D'CKE:FSMME~ ]BHer so~ ~"six ïieurea.-Mme Faure, rentière, rehcontrait son mari en compagnie d'une jeune-:&Ue, Emilie BIondel,~&geë dix-huit &ns. Au paroxysme de colcrë,M1me'"Fa.ure à frappe

son mari et ssT rivale de plusieurB. coups de-coutcau.

Les deux-blesses on't ëtetransporte.s a. l'hôpital SaintAntoine. Mme Faurea.éte arrêtée. montre de précision. <fDmegà)) a obtenu gjand prix l'Exposition universelle de 1900. Elle est

''ch~'entechezEil'by, Beard'et~,5/rne Auber, Paria.'

L'EpnaA.TKN DE PARIS-- La police a procédé, l'avant-derniere nuit~ à de nouvelles et Nombreuses atrestàtions. ~ff Quatre cent cinquanto-neuï individus ~nt Été diri,'ges, tier matin, sur jleBepot.; Ce sont.I~ plupart des vagabonds et des ivj'o.gnes,. Ges derniers :detiennent lerecord: -jcs~Jit~~e.repartissent-~insi.: -3,yols, J~~t.taquejs,nocinEneSj..9.Tixes,rÂhëUiens~tputrages â~x.ag&nts~ "Oji.'a.atr.ête~~8.de!M'113~ës..ct: 4~ eputéM Après intorrogatoire6binmaire,to~ individua arrêtes ontetë~a à la~iM)ositibn du.arquet.

ËTRE~NES/ A l'occasion de la Noël et du jour l'An il sufûra d'adrebsor à l'importante maison CrqmariaSj à CJermônt-Férrand, un mandat-poste de 5, 10, 15, 20, 30 ou 50 francs, pour recevoir, franco à son adresse ou a l'adresse que ron indiquera, un magninqae coffret do I~-tiitseonûts. ou'P&tcs.d'abricots d'Auvergne de première fraîcheur et de qualité extra.

Maison de eonûance, conserver l'adresse. LéoB Brésil

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11 n'est aucune situation mort.d'un chef de famiHe n'amené avec elle un besoin de fonds immédiat. Un contrat d'assurance F~e EM~e~ë, qui a.pourelïet de créer un capital payable au lendemain du décès de l'assuré, est, enpareil cas, une précieuse ressouMC. Pour constituer, au moyen de cette assurance, une somme de 10,000 jrancs.la piTSieannuelIe est à 30 àup.de 340 fr.; à40 aus, de 333 û' a~O ans, de 4~4 fr. La-<7oH~.a~MM ~Sî(rafM;es .fy~~a/M .SMn Za ~!c, boudée eh 1819, la plus ancienne des Conipagniës françaises (fonds de garantie" 7~5 MM'H~oM.s entièrement l'ea.Iisés)~ envoie ~<'j:~M~e~t!< les-, :notiçes ej~tariI's.Së sésop.~r.at'ions atoutepersonne. :gui'en Mt la demande~,soit"au -siège social a Pa-. ris;'87, ruo'Ûe Richeliëu,"s6ità-l'un de;sesr~ sentants dausIésdepaTtements. .?:

MUSIQUE

THATRE DES ARTS DE ~Rou~r. AfMMHMe, .drame lyrique en quatre actes etcinq tableauxde.MM. Arjnand SUvéstre et Eugène Morand, musique de M. de Lara. L'an dernier, on jouait ce drame lyrique à Londres. Tout'récemment, Bordeaux le.voyait représenter sur -la' scène, de son Grand-Théâtre, et les échos proclamaient qu'une jeune cantatrice promise au succès, Mlle 'Ganne, y avait trouvé l'occasion de se mettre presque hors de pair. Aujourd'hui, l'œuvre est donnée à.Roueu. A la Sca!a de Milan, elle est à l'étude pour être interprctéedescet hiver. Voilà doncundrameaquisourit la fortune. Je dirai ce que j'en pense, très simplement.

Pour commencer, le sujet est d'une,extrême hardiesse..Un personnage historique, mais sur lequein'a cessé de soufûei' l'esprit légendaire, rimpératrice Valeria Messaiina, en forme le centre, en provoque les péripéties; en délinit le sens. Cette femme s'onre à nous comme une dominatrice et;cdmme une'victime, comme une soùve:raine de beauté et comme-une possédée de l'antique V.énùs.implacable, toujours e~out entière à~sa proie/attachée ?.À travers la' ;vie,~ ellë/suit obscurément un beau rêve'; elle cherche l'amour 'prai, l~mour qui demeure, et constamment sa chair brûle au.feu d'impursdesu's. Au~un objet ne réussit à la nxer. Chaque joura.pour eIle,T]nnôuveau mirage suivi d'une déception nouvelle mais victime, elle fait d'autres~ victimes possédée, elle désespère ceux qui l'approchent et les livre à la mort. Plus de'malbeurs s'accumulent -là elle passe qu'on ne saurait le dire elle en a parfois conscience, sans que rien puisse l'arrêter à l'heure de la passion. Elle marche comme couverte par la magie de son charme. Telle est la Sgure essentielle du drame. Les auteurs l'ont présentée de face, en fort relief, avec le souci très visible de bien marquer la sorte de poésie fatale qui l'enveloppe et de l'environner de contigences très vives, voire très montées en pittoresque. Je ne me plaindrai jamais, pour ma part, devoir des scènes réelles dominées d'une idée poétique. Sans cette force de vie supérieure, nul lyrisme n'est possible et la musique n'a plus qualité pour intervenir.

Au premier acte, nous assistons au réveil de l'Impératrice. Elle rouvre les yeux pour recevoir des hommages et pour être adorée. Des rumeurs lointaines montent de la rue. Un ûot de peuple, des le matin, chante des chansons insultantes à la femme du César Claude, ~ui conduit ce ramas? 9 Un chanteur syrien, nommé Harës, le frère du gladiateur Hélion. Messaline mande près d'elle, à l'instant, Taëde plein de haine elle l'oblige a .répéter en sa présence le:cinglaht refrain donUl prétend la flétrir. Rares ne peut aller jusqu'au bout. Le sortie jetto.à ses pieds, en'délire.- La/toile se relevé sur ie faubourg'de Suburre. à la nuit ~tombée. Un cortège passe, célébrant le Bacchus indien les.tavernes s'emplissent de bu~veurs et de.JQueurs.de citharëdcs et d'escrocs, de marchands, d'aventuriers, de courtisanes. Discussions, .querelles, tumultes, grosses ..gaietés. Hares, .cependant, pleure, honteux de soi-même et ne pouvant ~e tenir d'aimer celle qui, déjà, ie repousse. Sonfi'ëre, le gladiateur farouche,,essaie en vain de le.consoler. Messaline, à son tour, parait voilée, poussée par ~son destin à la poursuite du bonheur infâme.'Des débaudïês~'assaillent. Elle appelle au secours. C'est Hélion qui répond à son appel, de détresse. ÏHa conduira,-sauvée,ou'ellc lui ordonnera delà conduire.

'Nous-\ voici, bientôt, dans une petite maison mystérieuse, au bord du -Tibre une,-maison les plus suaves parfums brûlent en des cassolettes,les lumières s'adoucissent, où tous les. Kruifs s'étouffent~ hors le murmure des chansons d'amour..Le gladiateur, n'avait jamais eu l'idée de ces chants, de cas parfums, de ces molles .'dé-lices. 11' succombe comme- son'frère 'avait succombé. Gëlle qu'il a devant lui est l'Impératrice, contre laquelle 'il a.nourri, dans son pœur.une eIîrQyableji.iaine'r–et il ne s'en doùte.poiht'.t.a. ,voix de'Hares~ quiTa~pu suivrej parvient jusqu'à .Bes oreilles–~et il ,an'ête même plus"à4'é-.coûtera L~indiciëIe,Rapsi6h"rau'ole tandis qu'on précipita aux notsdu.Tibl'e~on douloureux frère, .:Tquia;osc&rcerla;pprte. ,;Une<b.eurË;'après, des, bateliers ont retiré du" neuve -unnomme qui se noyait. Cet homme,dana' la nuit étincelahte:d'éto!le6,*ën face" deretraite maudite d'où s'échappent comme~es'rayons'per-~ ~ërs et d'où monte renvout<mient. dès chants syriens, crie ..à. tou3..que,- l'Impératrice a yôulu le faire.assassineret'qu''illa't.aerade ses~mams.. -~Eaun, c'esMe cirqué,.à i'beure vont .ss'jhet:treauxprises~lesb.ëlluaires et lesfauve's. Mé~ line apprend~u'ùn inconnu l'attende derrière porte de broaze'de Jsà-Ioge..pour regorger. En. 'même temps, de'l'amphithéâtre, elle voit ma~. cher vers elle :le gladiateur terrible, qui 'vient .d'être averti du sort de ~son frère ~il veut faire .justice. Quelle n'esi pas sa stupeur, en reconnais- santMessalinë )D ne peut plus frappei\ Hélas 1 Que:dis-je ? Dans-- une poussée de jàlo.usie _soudaine,c'est son pauvre frère, tant aimé, qu'il en arriv,e'àfétëhdre à terre, d'un coup de poignard. Les ruines, les douleurs, les morts s'amoncellent ` sous les pas~de la fatale Impératrice. Sàfatalité la. ~raine.elle-meme damnée, domptée, insatiable en dépitde~out.: > L c Jene disais rien~de trop, on en conviendra, entraitantle sujet de hardi. On pourrait employer ici le mot fameux: <( C'est le drame de'l'itlusion de la chair .et de la désolation du juste.. N Mais, par cette corruption mëmë~ le drame prend un intérêt et une'portee. Les situati'ons..soni" fortes'et claires. Je: h~nsisterai pas sur teUe ou'. "telle~artie dë~l'ëxécùtion poeti~ je ~èlier-' ~che~Fas-dâvantag~si~es ~ërsonnageiS he~~ ;soGnent~pas,un peu trpp~ p,a.p~aceF,es "sûQdi~ "tions.de leur partieuliete..psychologie.' 'J'avoue, ~s.rexëmp}e,~e pas entendre; sans su~rise'l~

~!adî~èut)Éë~a~er4a~mêm~d6~ -~LU ~.ëmeurant~ ce p~me, ~aspect. brutal,.a;de!S

cara~erës BpëMaux.~M~unë.v~ ei~ü~é`xouléuz!

~? 1. .J "1~ H.~est pas malaisé, de. comprendre "ce ''qaî ~a lente 'ici -M, de Lara c~ëst la pojss.i&ilité'jd'ëvb- ;j quer, dans un milieu grillant et 'remué, un ~pe j `a de: passion extrêmement ~igntncattf. Sa.MessaIme est une- femme en,qui se verso Internai-" amour sans pouvoir s~y recueillir jamais, commet fuit l'eau éternelle 'dp làctuchç des panaîdës. -ElIea~ûur'eUe.lal)ëaute~~BcIat, l'aspipation.~ musicien s'est eS'orcé_ de ~endre-l'idéë de 'ces., choses. Je lui vois, d'ailleurs,~ pour constante yo-' lonté.pour parti pris essentiel, de mettre'partouten évidence '~le drame et son mouvement. Comme le poème a pose l'action, la musique s'àt'tachëà~larendre. M.'dëEa.ra est un artiste ayante tout sincère. En chacun d~ ses perspnhagës-se. ~uxe'pour lui une ~ensêe~ Mëssaline est .Firrêsistible'volupté féGonde'en douleurs; Harès la, ton- adresse extasiée q~ue les .circonstances 'ont' jeté "dans la~aine'et qui~sëressaisit~en~pleihë erreur/' Hélion ëst~a force physique, capable d~ s~atten-; ~Mr,~ais~oh~cj:Lr&.et;tro~h~ incertaine trop spu-~

-"Tenten.ses~actnŒS~A~ -s~ se ~neuvent

dea-Bguj~s~homLrcusës,grouniàhte?,dt~~ cdn~me~.ensi!houëttës..C'es.tla~ a,caté, de'Ia~ïë'ânterieuM.: H L'autëur'de J~f~~KMe se place.l.but fait en dehors du 'wagnërism'e et de l'antiwagnérisme. Il va son chemin comme il lui plaît, usant de _rappels thématiques pour souligner les parties importantes du~dramo,màis n'ayant nullement à cœur de déduire son développement musical tout entier de sa conception lelt-motivale. Sa rec.herche est tout principalementmélodique et conduite dans un sens de chaleureuse expansion. J'ajoute qu'il écrit pour les voix d'une façon rare aujourd'hui, ou l'on n'a que trop de tendance à négliger J'élude des ressources vocales. J'entends quelquefois que les compositeurs traitent' le gosier du chanteur comme un instrument. C'est une erreur ilsletraitentin6nimentplus.mal.car ils ne demandent à l'instrument que ce qu'il peut donner, et ils exigent tout du gosier du chanteur. M. de Lara sait tout le prix de l'organe humain et je l'enloue.

Parle déroulement-très plastique de sa mélodie, rartiste se rattacherait, d'une façon générale et avec indépendance, aux traditions d'Italie mais il s'en écarte .pai~son goûtée philosophie. Des .idées planent, ainsi qu'on l'a. vu, au-dessus de son œuvre et en régissent l'expression..Elles sont les traits distinctifs' des, grandes scejies ou Messaline exerce son prestige-vis-à-vis de Rares 'au premier acte, .vis-à-vis d'Helion au: troisième, Au second acte, les gémissements du jëune-kqmm& ont pour réponse, .;à~di-5t&~ ~mentsde-rimpéi'atrice.~egladmteur, au dénoua; -mGnt~~pai'al~'avëc;;des~aGccnts,.d'unc Iragique~ 'v~ënce. L'expression' psycholojgtque.mé~ qùement.pouEsuivië, est manifeste. 11 y a~a une'volonté qui ne se .dément jamais. Je peux, personnGlIement,.préférer la méthode symphonique; mais les opinions sont libres. M. de Lara suit les siennes et c'est son plein droit.

Les scènes épisodiquessônt diverses de couleur et de mouvement. J'aime,pour sa jolie couleur, le début de l'ouvrage le sommeil et le réveil de 'Mcssalinn. J'aime plus encore les chants syriens, de si pénétrante langueur, au troisième acte. Les incidents du tableau de Suburre sont rendus avec beaucoup 'd'entrain réaliste; mais, ici, la vivacité du réalisme prime, forcément, la musiquenelle-même. Onpeut voir là, .entre les grandes scènes, comme des pages d'illustration, joyeusement enluminées. Le tableau des bords du Tibre est une sorte de paysage nocturne le drame s'enveloppe de mystère. C'est une .des plus eu-. rieuses parties de l'oeuvre..

Somme toute, l'auteur a fait, d'un bout à l'autre de son ouvrage, exactement, consciemment et hardiment ce qu'il a voulu faire. Je constate ses tendances à la passion, au pittoresque, au mou'vement. Je ne saurais entrer ici en des considérations d'école. Chacun est maître de choisir son ter-rain d'art. M. de Lara entend se développer à sa manière. II a parfaitement raison. Suivons nos convictions, les uns et les autres, et mâr-~ chons â~notre; but. L'art n'e.pëut~ qu'y gagner. ~J&. ne crois, pour ma part, qu'aux principes. Les formes sont ce,qu'on saitles'.fâirë. ~feMsHMe est jusqu'ici :l'ouvràgë~e plus..élevé ëfie plus inté- 'l'ëssan~dù jeune Tnùsicien'anglais<

À~

.Mes~aK~M a été chaudement applaudie au théâtre de Rouen. Mme Bossy personniûait rimpératrico avec un grand zèle et'beaucoup d'intelligence. Les rôles des deux ireres Hélion. et Harès sont tenus vaillamment par le ténor Dutrey, etde façon touchante et distinguée par le baryton Grimaud. Les autres nguros du drame ont pour interprètes Mlle Lemaignen, MM. Dutilloy, Vinche et Béchard, L'orchestre s'est montré tout à fait excellent sous conduite de son excellent chef M. Âmalou, nn dos meilleurs conducteurs de représentations que nous connaissions chez nous, a cette heure.

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mond :Biré, et la ~3<tMMe~e~F.O!<:n<~ .par Sainte-

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L'a'Riva.udiére'

m fl i e

Ce soir

Au théâtre de l'Odéon, première représentation de C/t~<MM ~M~'tQ't<c, comédie en trois actes, en prose, de MM. Alexandre Bisson et J. Berr de Turrique. En voici la distribution-:

Claude Barrais M~î. Henry Maycr Colombin Albert Lambert DufrcEnbis Comaglia* Ludovic Colombin Coste

Cabnac SiNot

Gaston Baudoin Dauvillier Un vieux monsIeM Duparc

Philibert Laguiche

Justin JebanAdea Un 'visitenr Einnel

Un cycliste Berger

Marg)inrito Ban~om Mmes Cécité Sorel CbloBOolombm EmmaBonnet Geneviève Colombin Yvonne Garrick Uns jenTio femme Adrienne Forez Augusiine Mena. ~Mariette J.Laîne

OjicommcncGraà8h.i/2..

~V.-B,. yoiet le programme Tïiustcal qui sera exécute n partir da co soir pendanUcs ënir'actcs .Premier cntr'acte; O.UYart)iredes~Voce~~c.aro (MozaT{); .Bea~iemo ànjtr'açte.~ J~o (Tbome); S~ràbaTide ~home~ Meùuët (te la. Symphonie no i3 (~[ay~n). Tmisioms eM'r'ctc :(lc b~'Me'(6paTiod);.Danse 7hangroisc.'(Br~tims)"Màrcher(Mozar~ Au thB&tTc Dejazetj première rcpruseutation ce, théâtre) de7,e <SoM~-p)'e/c< de C7tdteaM-BM?a~ comcdie-vaudeviUc en trois actGSj de M. Lcoa Graa.dillot. DisLrIbatton

Le général do La. Charnière MM. B&rtct

Lcopold Fernal

PoniaiUard Bardes

BrctiHon. Wagmann Georges G.Ueschanips GuydeSamoYat Charly's · Tisoniër Diamant DuJauricr Stcrny

Désiré Saint-Aigna.n Simonette 'MmesM.l''us;cM Ursule M.Sayin Noemio Victoria.

j&'Amc de B~t'Mot, comédie nouvelle on un acte, de M.Bonis-Cilarancle.jouée par M. Bardes (Joseph), Mmes Gaillard (Mme Vernissët), Déneige (Rosé), Demareuil (Adèle), Marsay (Thérèse).

Rideau à 8 h. 1/2.

~B.– La répétition générale de ces deux pièces aura également lieu aujourd'hui à 1 h. 1/3 de l'aprèsmidi..

Aujourd'hui, au théâtre Maguéra, deux heures, répétition générale pour la presse.

Ce soir/premières représentations de.

-P~'M jpc~' ca?Kr, comédie en un acte de M. G. Renaud.

'SoLaG'Met're, épisode historique en un acte, en; = pMso.de là' campagne d'Espagne en 1808, de M. Henri

:-B.ërteyle..< 'J

.'S~A~o ~époM~ee, conte en un;acte, de MM. Davin~ 'daGhampcIdsetJ.Jacquin.

:Ail'oëcasion~ des Fêtes de ]~pël, la théâtre des Non- -:vcautés donnera, les dimanche 23 et mardi 35 décembre, deux/matinées de .BoMKC <Ï'.EM/K]!, l'amuBante pièce de MM. Sylvane et Gascogne.

Au ChMelet, la première répétition générale en costumes du jPe~ C/Mpc~o~ fOM~e a commencé hier; c'est-à-diré qu'on a habillé le premier acte. Ce soir, on habillera les deuxième et troisième

actes..

Demain, on répétera généralement à huis clos après-demain jeudi gènérat.ement pour la presse, et vendredi, certainement cette fois, première reprèscn-tation.

M. Rochard nous transmet ses regrets pour nous, pour ses confrères et .pour lui-mcmo, d'être forcé de a joue)' des coudes ? pour trouver place dans le programme déjà "si chargé de cette semaine mais, sous peine de manquer les fêtes de Noël qui sont un gros bénéuce pour le Gh&tclet, il lui est impossible d'agir autrement, surtout après trente-quatre jours do relâche et en présence de.s sommes considérables engagées sur le .Pe<~ C/Mjp6)'o~ ~'OM~e.

Par suite d'une aphonie subite de M. Hireb, que les docteurs déclarent heureusement sans gravité, la direction de l'Ambigu remet à mercredi, sans remise, la répétition généralel'Astre .Z~'aMce et la première représentation à jeudi. On commencera à huit heures précises.

Coup de lorgnette sur les délicieuses toilettes que portera ce _soir la charmante Mlle Cécile Sorel dans CM<e<M< .Er~o~Me

Au premier acte Jupe à deux volants, corsage vo'lant~brodê retombant sur nno ceinture ruban rosé. Petit 'empiècement'd'ëntre-dëux. valencicnnes, manches boûu'antes retenues par un j petit poignet de va.lenciennes. EUe.met.un petit~colle~do~taû'etas chanj ~ge&nt~rt e~Epse, garni de ruche découpée avec ca- ` '~puchon.Mememë'étoIfe.Y ,J~ Chapeau ~âe .paille -jaune tricorne .garni do petite ` ruche de taSet.as rosé et de cha.ntilly.-

Au deuxième acte:-Robe de mousseline de soie jaune. Tout le bas de jupe coulissé. Corsage décolleté ''carré'aTcc~unupe illusion jaune et comète. Grandes manches'iM.t~antes venant jusqu'aux coudes, «t. &rand 'ma'nteau.mousselinè 'soie rosé plissée avec ;etole 'derdcntene.~h.rodee~die l'oses mousseUne. Ceinïu.reruban~sê~?'

Au troMième acte~ Robe bleu-ciel de mousseline de soie avec entre-iieux de point d'Alençon orné de motifs de rosés brodées. Corsage blouse guimpe entredeux à clair..Manches longues à deux. ballons ef poignets d*entrc-deux.

Ces morveilleuses.toilettes sont signées Doucet. La Chambre n'a pas le monopole des séances mouvementèes et bruyantes La Sociétédes auteurs, compositeurs et éditeurs de musique nous en a fourni la démonstration hier, àsonassembleegénérale annuelle qui se tenait salle Charras.

Commencée a une heure trois-quarts, la séance ji'a pu être terminéequ'â six heures et demie, après avoir 'passa par des phases d'agitation vraiment remarquables.-Les compositeurs avaient convoqué le ban ~et.l'arrièM-ban des collègues pour soutenir une pro\position tondant à relever, la taxation assurée au~ morceaux d~or~hestre joués dans les cafés-concerts. Recomiaissohs qu'ils ont conduit vaillamment lo comba.t:et(qu'ils, ont triomphe en ;ûn de compte, en" dépit .de_ l'opposition parfois violente qu'ils ont reh7contrée.

M. Hënn Maréchal, qui présidaii/a dirige lesdebats.avec tact et impartialité. <, L'assemblée a failli porter Paul Henrion en triom- phe'C'est que la Société, fondée en janvier i851, fêtera son juLilé le mois prochain, et que PaulHennon ~est le seul survivant des fondateurs do cette instituJJtion.

.Aussi la Société va-t-elle demander. la ~crpix. pour ;cët excellent compositeur qui produisit tant d'oeuvres :pharmantes, et qui aujourd'hui ptës de quatrevingt-quatre ans t La Société qui percevait 14,000 francs-en'18oi-53, encaissé eatte année 8,335,000. francs~ soit 316,000 francs de plus que l'année dernière.

.~Accueil chaleureux fait à M. Victor Souchon pour son pelit'jubilë de vingt-ans;–il .est entré enfonctions ~n i880– et pour ce fait que, durant cette période, il a faitjnonter les recottes annuelles de. un million "et démit

L'assemblée, après avoir également acclamé le rapport do !a commission des retraites annonçant'une nouvslle-augmentatton de la pension annuelle portée de 300.& 8i3o fr. elle n'était que de 100 fr. en i898J i a adopté une modincatton a l'article iO.des statuts et a repoussé, sans vouloir la discuter, une proposition modifiant la. répartition.

Les élections terminaient la séance. Ont été élus l" Membres du. syndicat MM. Octave Pradels, Char'los Subaùs et'Emile Dëplaix 2o .Membres .de la;comnussion do la caisse des retraites MM. Henri Maré-

chal et Edmond Teulet. A six heures. 6t demië'séule-

~tnent, fait Ba.rc dans les annales -;de. l'assemblée deJa.~Ëociété, dna\pu.lëveEJl& séance.

~Un de.no~ abonnêa se plaint aDousde la.faoon.p

.courtoise dont le oontrôleu]' en clieftdo.~Pala.is-RoyaÏ accuëinë le tubRc qui se rend & ce 'theMre.

'oa~sonunM'pëisQàttés d~t~oce'~qde~tgnaler~e~ fait à l'annaNe M: Cïiâï-lot ~st ~n. éviter le 'reno~ Tellement.. Dimancheprochaîn aux Concerts Colonne. duChâ- j telet, deuxième et dernière audition du .Fa!M< de Robert Schum'ann, avec la même interprétation que di- Tnaïlchedemier. "Nous recevons la leth'e'suivante J .MoBc!ier.Ntc6Iet, youlez-voua.ponr Mpondrè à MM.' ~Eugène etJEdouard Adonis, ms permettre de. les féliciter du titre qh'Ûs ont donné à leur pièces dp leur dire que je Je trouve tout à tait convenir a une œuvre dramatique, -puisque moi-niSme je compte m'en servir mais qne Dpas no pouvons pi .les ans, ni l'autre, empêcher .un quatrième auteur d'apposer sapiece Zft Cacsh'e~ 'puisque «caTa- UereD~est un terme qu'on emploie j;omme adjectif ou comme substantif couramment et que, de ce fait, c'est un.' titre qui appartient & tout le inonde.. Merci d'avance, mon-.cher .Nieolet, et croyez-moi Mon 'votre. I Jacques ThcnBTBt. ",1 M. Quentin-Bauchart qui,cn outre de ses fonctions d'édile, est aussi un de nos.plus aimables écrivains, I vient 'de terminer un roman historique dialogué inti-J -tulele.f'B/t~.f~ce.. ,r 'Lorsque, ce vplumeaura.p'sru en librairië.M. Quen-; tin-Bauohart a~l'intention d'en tirer un petit acte fort '-dramatique,' .le -prince impérial .est-représentée quittant la France après la.'guerrede.-i870~- D~Monte-Garlp~ ;< Lesreprésëntations-dela .P<!?'t.MeMMe, d'Henri'Bëcque, ont valu'un gros Bucccs à M. Antoine et à. Mme LeBàrgy.

C'était la première fois que M. Antoine venait en représentations à Monte-Carlo il a tenu à y paraître dansj.3 chef-d'œuvre de Becque, qu'il a si utilement contribue à imposer déûnitivement la vérité, la sincérité de son interprétation du rôle de Lafontj, lui ont conquis l'admiration unanime. C

Mme Le Bàrgy a délicieusement incarné le personnage si difncile de Clotilde la voix nette, la diction excellente, le naturel du débit et du geste, s'ajoutant à beaucoup d'élégance et de charme., lui ont assuré un solide succès, et beaucoup de spectateurs venus en Curieux sont repartis en admirateurs, c M. Matrat, dans le rôle du mari, a été exquis de Snesse comique. M. Louis Gautier a silhouetté très agréablement le personnage de Simpson.' Au résumé, excellente soirée pour les artistes. et pour le public~'

DeLiUe~

Salle archicomble au théMre pour la tournée Baret, et rappels nombreux pour Polih dans son répertoire de chansons et dana l'amusant vaudeville, le CbKp <?e~HMZKt< de Hugues Delormë et Francis Gally. On n'a pas moins apoiaudt l'amusante fantaisie de Geor-. ges Courteline, le'CoHtHHMiM;'3 e.?t &o~ eM/a?!~ .etJla jolie comédie d'AlfrGdAtys,G~as~c~c~'Meg. Excellente interprétation de MM. Maurice Lamy, Chartol, Lobertv, Lesens et de Mmes Lestât, Eisa Vogel et Aline Etupuis.. Le Stadtthcaterde Cologne .a do.nnê samedi et dimanche deux l'eprésentations de ga!ades~t<e~~tcAlt et-de, fe~Mt~Ma~ qui continuent a tenir le record du succès~en'AlIcmagne,

.Pendant les pntr'actes, André Messager a conduitdés fragments d'jE~o~ et de AfH.~ C7t~t/MM~ëHte.Le public a rappelé six fois André Messager et son collaborateur Georges Duval. A la fin des représentations M. Julius Hofmaun, l'habile directeur, leur a offert deux superbes couronnes.

On télégraphie de Lisbonne aux journaux italiens que Mme Duse, souffrante, a dtl suspendre ses représentations dans cette ville et renoncer à celles do Madrid etdeBilbao.

Elle a quitté Lisbonne pour se rendre directement à San-Remo.

y SPECTACLES D!~EHS

.AlaBodiniere:

Aujourd'hui, à trois heures. Conférence de M. Monroc.'

A quatre heures et demie. Troisième représentation de C/te-T~'e~o~'t/ l

A l'Olympia, la première du ballet Fa:M< est <( irrévocablement ? Cxee à vendredi soir. La répétition générale aura lieu le même jour, à quatre heures et demie.

.~teK K'M< ~ss M~ t~t'a~ n'est tous les soirs, a. la Soala, qu'un long éclat de rire; l'exquise comédie do Pierre'vëber est d'ailleurs jouée à merveille. C'es< Pap~.termine une soirée parfaite de..tous points et qui ne comprend que des étoilas,

Les.nouveUes sc&nes militaires présentées samedi a l'Eldorado t-p~r le cinématographe parlé de M.. Maire ont obtenuq'n éclatant succès, d'autant plus que;Berka, la charmante romancière, en donnait une explication chantée. Quant au vaudeville do Garde! Heryé; les NMrpt'M'e~ da ~a;Fos~tOK, sa force comique n'a lien per'du-et l'où rit plus que jamais aux. multiples péripéties dans lesquelles Dranem se montre d'une houffonnerie épique.

Au Grand Guignol, un public des plus élégants se presse chaque soir pour voir un spectacle intéressant au possible hier, la grande-duchesse WIadimir, le prince Orloff, et plusieurs notabilités do la colonie rosse a Paris, assistaient à la représentation le programme vient de se corser de ~fa~os, une pièce réaliste et cruelle de Henry Fèvre, et de 0~ M< daKs ~e « .F(H'&a.~ D, une amusante charge de M. Pierre Yeber. C/K!t)'t!tCtKe marche avec sûreté vers la cent cinquantième. L'ouvrage audacieux de MM. Lucien Poujade et Marcel Mouton a plus do succès que jamais. Aussi le théâtre d'Autin se range-t-il de plus en plus parmi les théâtres en vogue. L'amusante reprise qu'il va faire~ cette semaine,du classique CoMcAo'd'YM~ avec la belle Juliette Ferry, corsera son heureux sp.ectable d'une piquante attraction.

Aujourd'hui, a quatre heures et demie, aux Mathurins première représentation des ombres d'art.

Le feuilleton dramatique « parlé M en causeries hebdomadaires n'avait plus été fait depuis Lapommeraye. Les Mathurins viennent d'en charger notre confrère M.Léo Claretie, qui parlera des théâtres tous lesvondrcdis.

Tous les soirs, les membres des grands cercles font retenir leurs logos au Concert Européen qui; avec l'éclatant succès de la revue p~y M< détient le record d.e la .mise en scène et du maximum.

PETiT COURRIER

Très briHa.tit le concert organise par notre confrère M. Charles FromenHn, à l'asile des convalescentes d~ Vesinet, au cours duquel les artistes les plus connus Be sont fait applaudir. –-MUe'Ma.i~ie~.ya.n Parys,,unc jeune artiste qui a (Mhuté

à l'Opéra da ~Nicc.hiver demier, a.~C!: un tr~s grand aac-

'cos', Yient d'être engagoe'â l'Opéra el!e est l'élevé de Mme Millet de Marcilly.. NicQlet

Nieolet

c~ -a r~ T~ '"r* TIR AUX PIGEONS DE MONTE-CARLO

Onze tireurs ont pris part an prix d'OuYerturo, qui a été gagne par M. Robmson, 6/7; M. Danton, 5/7, 3'; M. Ijaleham. S/.4. 3'.

Gagnants des autres pou!as MM. ErsTdne, RoMnson, B. Gourgaad, Citase, Charrier, Ltâlcham.

Mercredi 19 dceembi'c.pi'i~ d'Hiver, handicap. SPORT VÉLOOtPÉD!QUE

Maigre les incertitudes d'une courao d'aussi longue dijBtance que colle de six jours a New-York, la victoire est restée au]!, équipes .américaines. L'ordre d'arrivée était le suivant

1' Elkes-Mac Farland (4.230 HIom. 399 m.)

S", Piorce-Mac Eachern, à doux longueurs.

3",GougoItz-Simar,àuntonr. 4",Eaeser-Ryser,âtroistours.

5", Fischer-Frederick, 4,075 kjlom. 744~m.

~6",WaIter-Stms'on.3,71~kHom.458m.

7"Babcock-Aar6nson,S.423ki)om~7&7m. La vitesse moyenne dos premiefs a été de 39 kilom. 791 -metreB.al'heura: L'an dernier, Miller-'WaIlor avaient couvert 4,393 kilom. 37 mètres..

Les vainqueurs gagnent 7,9)0 francs l'équipe seconde 5,000 la troisième 8,7a) et la. dernière 753 francs. Soveral.

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K.elIer,àLuncyHIe. GastoaK}eber,aBiYCs. Cari Ea-Chambre, au châtcs.u de Th~uvensLy. .DsMoncets,.àABgbul6me. Comte E. doMoustiar, auch&teauddaChapcHtt. JuIesOdent, à Versailles.. ComtedeRaziHy.uchMeaudeBeauch6ne. Comte Gérard de Rohan-Cilabot/à Compiegna.

Cqmtedc';Sa'rrët/àÂ:ui-mac.

CbmtePi~rre<to.Snmmyevre,àÀlgcr.~ .Wright, àFàu-Bizanos.~

'EEKTRJ6E6. A piRia.

Mmes'Ia-vieomtesse-PierM de Bagneux;– CàDoN. –<

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PROGRAMME DES SPECTACLES DO MARDI 13 DECEMBRE 1900

TEËATRES

ÔPËRA. Bo!Mtie.

Mercredi 19 Josejph.– Danses do jadis et de nagaera.' Vendredi 21 Faust.

Samedi 22 Samson et DsJila. Atceste. COMKNE-FRANCAISE (TMâtre SMa]i-Bem!iardt),8h Hernam. MercrMti 19 L'Ami Fritz.

Jeudi 80, ~amedi~S3 Hernam.

_Vundredi 21 Andromaquo. Lea PJa'denrs.

OPËEA-COMIQUE, tit, B/ MMon.

MorcrediN.vondredi~l~ La Basoche.

Samedi 33: Don Juan. ¡ .1. ODËON, 8 h. J/i'. QhaiMni .historique.; GYMNASE, 8 Ji. 1/3. Le Droit.des Epoux.– La Boursa `..

ou. la Vie.

yAUDEYILI.E, S h:3/4.–S\-lvto ou. la Gurieusa d'amotir.' NOBVEAUTËS (Téléph. 103.51). S h. 1/3. –jeCoapda Foudre.–Bonne d'e&fant!. ,VAPlË'i'ËS,8h..l/2.– La nouvoUe bonne.–Madcmol' scUo Gcorge.. PORTE-SAINT-MARTIN. Eel&che. CHATELET, h. B/ HcMcho. PALAtS-ROYAL, 8 h< 1/2. Le Gros Jot. Moins-cinq ) ATHÈNËE, 8 h. 1/3. La Biessure.

RENAISSANCE, 8 h. 1/3. La Petisse. Les Petites Vestales.

BOUFFES-PARISIENS. RelMhe.

GAITË, 8 h. 1/8. Les S8 Jours do Ctairette. AMBIGU-COMIQUE. Relâche.

THEATRE ANTOINE, 8 h. 1/2. Main gauche. L'Article <80. Poil do carotte.

OPËRA-POPULAIRE, 8 h. 1/3. La Reine de Saba. GOMËDIE-POPCJLA1HE (ex-FoHcs-Dramatiqtios),8 h.1/2. Ls Coat'rier de Lyon;

CLUNY, 8 h. 1/4. Le Repos du dimanche. TaiUauf pour damoa. Séance de nuit. THEATRE DËJÀ.ZET. 8 h. f/3. L'Ane do Buridan. Le Sons-Préfet de Châtca.u-BMard.

SPECTACLES DIVERS

FOLIES-BERGEREiTel.lO?;59).8h.l/3.–LedompteurSeet~ et ses SOlions de Menelick. La Sylphe. Quartette Ai'manint. HUl et HuU.MmeBoTiaparte.baUet.TartakoCf.La belle Mais SCALA.et.l.01.16),8h.l/3. –Pauiette Darty, Rd!an-e,LoIa r .Woy?,î)er.mir~,L. Fie~ron,,Foscolp.M!,t. Snibac, Ma~. e Dûarly, Hàyol.,C'est papa. JuJien n'est pas un ingrat. ELDORADO. (Tel. 319.73).– MM. Dranem.GIovis, Goss~e.. Honore. VanyIl.MmM'Mar;~Hett,SteUy,P[tget,Ca'nUIo Cher; Los Plaisirs do rExposidon. CASJNO DE PARIS (T.Idph. 1&4.44), 8 h. 1/3. Cadet Rousse!, grand baHet-pantomime. MUo Angele Héraud. Championnat de lutte.Mmo P.Dargent; Yalantinc Bronat. FOLIES-MAR1GNY,8 h. 1/S. Représentations Bai-. kany. OLYMPIA (Tëlépb. 244. G8).–LiaM de Pougy. Jeanfia I Thy~da dans Watteau. RobMna. Les êtepbanta de Maxi.< mUicn. Little Fred et ses chiens. Nino. Lidia. GRAND GUIGNOL, 20, rue Chaptal (Teicph. 223.34),9h.–Malbos. –On lit dans te Forban. RosaHe. NOUVEAU CIRQUE (Tél. SU.84). 8 h, .1/2. AJthoff, !o jockey sur la barriero. L'incroyable Josephi. Roprëscn.tatioh de dames. Mercredis, jeudis, dimanches, matinoeg. L'HIPPODROME (place C'ijhy). Tdéph. E33.48. 8 h. 1/3. Une Fêta à Rome. Clow Cora. Los Lecusson Les Elephanta de Curlay.LcsSO chevaux de Germain.Matinêesdim.fêtes. CIRQUE MËDRANO (Tetcph. MO.Oj, rM des Martyra. Matinées Ica jeudis, dimanches et fêtes, à deux heures' et demie. Attractipn?. nouveUM.

LA CIGALE. Tëleph. 407.63. –T'y viens-t'y? revue; J." Bloch, Cèrnay, Aliem's, Schaub, Gabin, Girauit, Chavat< Girier, Maadcr. Dimanches et fêtes, matinée à 2 h. 1/3. CIRQUE D'HIVER, 8 h. 1/2. Exercices équestres.~ BOITE A F.URSY, 13,r. Victor-Masso.ane.hôt.du Chat-Noir TaL335.17.T'lesMirs9h.l/2Fm-sy,P.Detn!LOt,Hyspa.Bon. Bau.d.Mâvisto<HQe.GypGypHoujrah!MHoO.Du!ac.Omb!' MATHURINS, 33. rue des Mathurins (Tel.313.41),9 h.l/3.-I LaGcishaetIeChevaJior. UneI''emmequiMtm~'src. Mtn'a i X. Ju'es Moy, VauneI,MMinier.Jourda,Liesse,<jyriahne. FARÏSlANA(Te!cph. lal.70j. Tout les soira. Annt Thibaud. Y a d'la femmo! Tevue. P. FiUam. Vilbert. Giotsr, Ba'.dy, Gibard. TSËATRE D'ANTIN f23, Eité d'Antin), Teleph. 2~.37. -<' 9 h. Chair Divine (Mila PauJe Marsa}. Pierrot puni (Mary Lcboy); Les ToUes.d'Araignées (Jane Willis). CONCERT EUROPEEN. 5, jue Biot (Place Clichy). Tous les soirs, à 9 h. 1/4 Ça y est ) revue féeriqtie M dEux. actes de M. Coufurct.. c- TRETEAU ,DE TABARIN. 5S. rue PigaUe, 9 h. 1/2. Tous les soirs, la divotto Mariette SuUy.

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La Compâgaic du ctiemin de f~ï, du Nord mettra en distribution, d~ns toutûs~ses gares, pendant la période du ').5 décembre 1900 au -lo aYrild.901 des billets d'aller et retour de premicre classe pour Cannes,_2Vtcë et Menton à des pris-'réduits,de vingt-cinq pour cent sur les prix des billets simples.

La durée de validité de ces billots ssra de 'vingt deux jours sur le reseau du .Nord et de vingt jours seulement sur le réseau de T.-L.-M., elle'pourra être prolongée de deux périodes de dix jours, moyennant lepaiement d'un supplément de dix pour cent pour chacune de ces périodes. s;- le Les voyageurs pourront s'arrêter, tant a l'aller qu'au retour, sur le réseau de Lyon, à deux gai'es, a leur choix, :Y condition de faire viser leurs billots dès l'arrivée ces gares

d'arrêt.

Les voyageurs porteurs do ces billets pourront prendre piace-dans le train aapide journalier partant de Paris (Nord) a 8 h. 01 du soir.

Ils pourront également occuper les places de luxe s'il s'en trouve de disponibles~dàns le train moyennant le paiement du ~supplément aperçu des voyageurs porteurs de billets à

plëi'n-tarif..

Les demandes de billets devront être adressées alagarëde'depart.au moms quarantehuit hëu~s,a l'ayane'

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l~alot de ch.-maïtre d'hôtel, 33 ans, enc. en place, t dem. pi. Bonnes réT. L.L.,17,r,derUniYersit6. tfaletch~-m. d'hoteL cflib.,trM boitnes. r&f., dem. pi. t Paris ou prov. Ecr. R. T., 13, avenue d'EyIau. BtonYa.IctcI).-m. d'h&tol, célib., 36 ans. réf. de 1" M ordre, dem. place. R. G., 4, avenue Marceau ~Talet eh.-m. d'hôtel. 43 ans, 8 ans m. mais., dem. t*pl. ReJ. verb. P. D., 8, r. Bouquct-Longchamp. tfatet de chambre-maitre d'hôtel, 40 ans, celiba t taire, 8 anjs m. mais., bonnes réf., dem. pl. oc! extra maison bourgeoise. J.R.,l,rucd'Astorg. Ijjalet ch.-m. d'hôtel, 33ans,v.ch~teau3-MouIins,r;'c y parmait., dem. pi.prov. J. R., Cl,r.de Bourgogne. Uraletch.-m. d'hôTel. 1-74. 3~ ans. reMr.4ot*3'aM, C désire place. Ecrire Antoine, S7, aven. Carnot. t~alet do ch.malt.d'hut.. 40 a.. 13 a.et3ansdercfer., )' ree.p.mait. dom.pl. T.S., 37,aven. Henri-Mari.in. tTalotde cham!). mait.-d'h.. célibat.,33 ans, 17an< t m.mais. dcm.pl. B.ref. V.R.. 7, rue de Puteaax. 'Valets de pied.

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~vers.

intudiant droit, se. pol. demande occupât. 2 h. pM i'j jour ou travaux chez lui. C. G., au. G<TM!o<j. .tne nlle tr. bon. hmiUs dMirs emploi honorable. J E~ceil. rcf6r. R. H.~ 41. boules dca BaHgnoHL'9. .tgent'sup~neur du mimst':r des finances gererait fortm.e mobniure. M. J. au Ga~o:t.

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Soùveram contre j

~~L'ASTHMEj

~g SOiatdtSMttt.-Mtf.d'OrtH'~t~.

B.FEEBË.BLOTTIËBE&O~

3~ ~'° ..<y PARIS

COMPAGNIE IKTERKÂTIO~ALE DES WAGO~S-UT.; r rt'~tK <~e ~re K no?~e-J?a7pre~s a

Depuis le mois dernier, est mis en marcha deux fois par semaine~entrë Paris-Rome et vice-versâ, un train de luxe quittant la. gara de Lyon les lundis et -ycndKdis à 1 h. 50 après-midi. Arrivée à Aix-les-Bains a. 10 h. 14: du soir, à. Turin le lendemain à 5.h. 10 du matin et à Rome à 7 h. 15 du soir (durée ta* tale.dn.trajet: 39 heures environ).

Le .retour se fait. de Rojne également les vendredis et lundis.

Départ 3 h. 20 soir arrivée à Aix-les-Baina à 9 h. 52 le lendemain matin et à Paris (P~ L.-M.) le lendemain soir à 6 h. 30.

Retenir ses places à l'avance aux. agenças

de la Compagnie, à Paris~A Rome, & GëheSj

àAix-les-Bains~ete.

'y.

CHEMINS DE FER DE L'ÉTAT

fc<M de ~08~ e< ~M KOMUÉ? <ZM. .La direction du rcseau de I'Eta.t al'hdnneuT de rappeler à MM. lès voyageurs'que., conformément aux tarifs spéciaux G. Y. n°.2.ct. G. V. n" 9, les coupons de retour de.s billets d'aller et retour délivres à partir du 32 de-cembre 1900 dont la validité normale expire~ l'ait avant le 6 janvier 1901 seront exception-nellëment valables jusqu'aux derniers traiuSL de'la journée du lundi 7 janvier. J~e Cef~K~ re~poMM&!e.' C!H. MoiaK. Im~nm~~dn~<K~ottetdoParM~M:tt~M!Maët J.LnoMTz,2,rMDroubt

6MM~!e)!AebxMHa<mWMMq~fBtM


~j4~Ë~RAN6E~t' ~'(. ~L.E~HI~

Amsecottra~eàemtei'mtëa deTchem~

'Hng-B~u.

Tcheng-,Ting-Foa,.8, octobre.

t~. A.,tràyera les rues ~bruyantes d~une foule égale- ment curieuse et apeurée, un rbref cortège ;de

cavalier~s'avance triomphalement vers'Iacathé-

s, p,. h

draIe~de.Tcheng-Ting-Eou.~ur la .haute; to~~ .de laquelle .ïlottele-paY~llon tri&ûIoré.~En~tëtë, coté ~&~ot€MgrBrugierë~Ia."cr6ix. êpiscopa.le étince-' ûant sur 'sa~be~inoise~'et'IejBàpitaine~ra.nd~

<;onseil~.déjâ~)~ptisë <: le~ chc~bleû-~t~ugë.~àu~

~e~e~

Ija~oiime~rMuit~ ,a j~ix-neu~ châsseu~s d'Afn-'

,M~jEsSeux;~mMeùrs''p~r~~ _[~ntien;~h~ômmes: '.élégants' ~et .corrects ''autaht qu'à une revue-' ~r~id'de deux cents~ Les'Ghi=~ 'npis/détàiHent :runiforma; ~s~hurissentt.dë~la -aùtëur des chevaux et,~ > J stupeur- ~es~yingt-cinq~hommes~de~Frân :ar=~ mée de'secours n'est pas nombreuse; ëf pourtant on en a tres.pëur: depuis deux jours, le. général de Tchehg-Ting-Fou fait désarmer et déshabiller ses.~sbidats tout à~l'heure, avec tous les ~mandarins,: i! s'est aplati, positivement devant les cavaliers bleu ciel on vient de voir .nier vers la 'mission les chaises mandarinales pour, .un nouvel hommage jaux portes de la mission catholique. Et lesGhinois hochent la natte.ënbayardant 'sur !a puissance des barbares. r Nous voici devant la mission :uQ long mur gris-d~ou les arbres débordest., et Ica tours pavoisees, voisines d'une 'pagode à trols'étages, ferment -le -décor. Devant les. portes, les chretiena .indigène~'attendent en baiespressees. Neuf Sœurs-. 'alignent leurs cornettes derrière les, Pères, toua, ;'vêtus à la.chinoise, et une même acclamation sà"lue le fanion libérateur ;.dans la prenMëre cour du ~amen'des Lazaristes, ancien palais impérial, un arc de triomphe est dresse- partout des guirlandes, vertes, des pavois tricolores. La'Misst.on.ce- lèbre sa résurrection, longtemps 'mespérée t~utYuisants de-soie brodée, avec;.de3 sourires' ctrarês,- les mandarins ':sa.Iuënt.~niécahiquëment,et~ dans'

<!e:c;om"de 'Ftance rendu -a~Ia vie, n&usjavons la. j

-~j6ië~de:cons1,ater~'unn àuccés ~c'ngtcëyi-'

~tivc:nationale.

~iLa~~si~hej~~ l~n '.est,~en~èt;<,

~ercîùge'dcl'ËUMpe'dâns"~ ocëideh~'

"talë~duTche-li, en plein pays des massacres et.~ d%blocus..En plus des'PHresIjazaristes, elle. abrite, depuis des mois, cinq ingénieurs et agents ducheni.indeferfranco-bëlge.deux missionnai- res anglais, la femme et l'enfant de l'un d'eux. ~i Tous les:survivants, à 5Q kilomètres et plus à la'! 'ronde, sont venus trouver asile dans cette re- v, traite, mieux pourvue matériellement et plus ai~ement défendable. Les Anglais sont déjà vers Pao-ling-Fou, sous' escorte' de hôs chasseurs Italiens, Belges, Français partiront avec noua demain aux~missionnaires nous, laissons uno~ petite garnison de zouaves qui .maintiendra notre avant-garde a 130 kilomètres en avant des internationaux, .complétant le succès de PaoTing-Fou, occupée par la colonne Drude,-huit jours avant rarrivée des armées-àl!iëes, cette déïiyrance impose notre action à la Ghine et.à l'Europe. U est temps d'ailleurs qu'on louvre au grand ai~cëtteprison,douce autant qu'il est possible' ;avëc ses patios uèuris et ses.terrasses observant les mûrs de.rënceinte. La fission de Tchang- Ting-Fou à'eu cettëfortuno.quinousparaltetrange 'en ce temps et ce pays de désastres, d'éviter une attaque directe jet de garder sa .garnison intacte ,les mandarinsYocaux.~aprës ayoir.fait ou laissô ~j~iûër~èlonneIlemëbLt~~ leur ,coü-; ~àm~mê~plept~ recnle üévàüt` ~es. -respon'sabiUiés'comp~ ~`. Pendant:: des~ 'mois, dat~'ia'p~ .rëguliora~, :oxers ont~iraiÏie'pour. àTfo~r les assiégés, qui ;oute'sorUs, -mêmë~ ~tàit rigoureuse-, ment impossible. Mais l'assaut, 'tant -attendu, reculait de jour en jour, et léa nbuvellea de. l'est 'SLpgmëntaiënt.Ia timidité relative des' mandarins, qui en vinrent à fermer même leur ville murée aux bandes armées de la campagne. Un bruit, entretenu par les chrétiens, faisait'croire à tout un arsenal ~aché.dans la mission–celle-cipossêdait en réalité quinze bons mausors et des fusila chinois; on prit:.pour de. la poudre le charbon que les orphelins de l'asile ~transportaient ostensiblement..L'indécision couarde de~ mandarina .sauva cette ppighêë de survivants isolés, échappes des massacres de Pao-Ting-Fou ou de ChanSi pour ce blocus hasardeux.

'Vera la En d'août, oh multiplia les e~orts pour TairëSortirlapetitë.trôupe sous escorte de sol,dats.:Ma.)s un-espoir meilleur soutenait les assiégés -un messager était parti vers Pékin arrêté, J fouillé et déshabillé en chemin par les boxers, il avait sauvé sa tête et sa lettre par un stratagème un peu bien rabelaisien, en dissimulant le bitlet bien roulé dans un portefeuille auquel nul n'avait pensé. La réponse était revenue, rapportant –~avec la stupeur de savoir vivants ceux de Tcbeng-fing, depuis longtemps 'sacrifiés l'ordre formel d'attendre un secours européen et~ de résister coûte que coûte, jusqu'à, l'arrivée des troupes: On maintint donc l'étàt.de ~défense et les g&rdesvigilantps. Depuis la En de'mai jusqu'à; aujourd'hui, c'a été le blocus étroit, incessant ~~e .~commë~ seules -nouvelles, l'ahnoàce successive

~es~de~astres~YpisiM~~

Je recueille ces-pittoresques détails en visitant t à la fois'ies établissements et les/défenses delà: ,mission. Trop.dispersée dans de petits yamens, 'elle n'aùrait~as.'etë ~défendable à l'enceinte par un~ vingtaine de fusils européens, et les deux .cents chrétiens en état de porter ~leurs armes de fortune. Tout l'espoir était~dans la cathédrale .qui, solidement construite, pouvait déûer les, balles les boxers de la ville n'avaient pas de canon, et. l'artillerie.qûi, pendant des semaines, déûla autour des murs etparfois dans la cité-même, était. précipitamment enlevée vers Gham-S~ 11~ était .donc'decidê que, à la: première alerte de lacloche, .tes enfants se réfugieraient dansréglise.pendant. que les~ cdurs seraient défendues aussi longtemps. que possible. î..a. cathédrale était -aménagée en réduit un puits était creusé sous les dàUes, d'enormcsproyisions de grain et de riz s'y anion-

MUILLUTC~ M GAULOIS /:DUl8DËGEMBB.E~1300

'6

~c~?u~ PREMIÈRE.PARTIE 'Èa Qet instant, Tnalgre ce qui auraH :pu lég tihanger en t!nnemies,.les dresser haineuses face ~-fa:ce, elles se trouvaient, sous la~rce de miHe limputsions anterieures,:et par une.'mystérieuse ~iiuuenceàmbia)itë,\a.Yoir repris exactement. jleura rôles. Daria, montée dans' sa chambre pour retirer son amazone, s'était laisse suivre par son .amie d'enfance. Mme de Vasquëuil, assise sur la. <baise longue, dans la pièce lumineuse, pleine de teintes doQces, et qui s'ouvrait dans la façade d'ombre sur. la splendeur dorée du ciel, des arbres et des'vibrants lointains, haussait un peu la .voix pour être~eatendue à côte, dans le cabinet de toilettë.Leva-et-vientd'une femme de chambre nej la gênait paspour expliquer sur quels points ellene céderait jamais à sa belle-mëre.~ "'1 Comprends-tu'que,.dea. première année de Dbtre mariage, cUe voulait établir cette habi-~ ` tude .que Gaston et moi nous viendrions passer tout notre été dans.son château du Hautmesnil t imagines-tu cètfe lune de miel ?: Ttrsais ce que

-<~st~ué~ë;Hautme6nii?~He'~r~ g1â

"ale.& èïe :dâns .l~s. ~àrafes aü:v.mois'!

..<a'aout~toùte murée~dans ~es lapins–;oui~ma.

'cheréS 3~sàlüm t,:müce s e y'.üs n=

'~hëre~~bs61~ment-mureë.ana~~ a p

pày3;dë.~nTontagnesJ"G unsepse 1 Avé~é cëÎâ

qu~ïl~st~ ~d'uB.i&M'mpagaM folâtre, ma

ceia~nt~ou~y assurer la.1 M

~cën~ôfp~mes.~e~~Sa~t~-Eiifa~~ ');ntre lés `

-fenêfrëa'de~ dés ~~erraësés en bpis: ~ét&ientccha&udéM pour permettre un tir ?1~~ ge~nt sur les assaillants, .etja forteresse,.impro~ visée ~avait quelque Ghance~de tenir bon..bien pourvue de vivres :et forte de quelques milHers.~ de cartouchea.'Mais,.tout de même, les chasseurs sont tr.es Lien venus. Ajla table cordiale de:~MgrBrugtere, c'est un échange dë~houvèlles,c6mmetoutes.i.cl,'tragiques: et fécondes en décatis sihistre?;,Geùxduchemi~ fer savent dejârlemassacre de Pào~King,màis~e3 jmissionnaires attendent le récit des -martyrës.dePékin nous leur disons~a un héroïque de leur ~eonïrëre, le Përë Bore, qui, grand amateur d'armes et nër d'une belle collection do fusils et de'revolvërs, a jeté' lui-même au milieu dës~ boxers la clef de son petit arsenal, pour n'être pas ..tenté de se défendre," puis, agenouillé devant sachapêlie'àattëndu_le lent supplice des coupecoupe; Les 'Përiës de Tc-hen~T.iQg-Fou ~us-don- .neht.en: éëhanM/lés terEÎble;5)~'fo~r~ ~'Ëan~S~â'V~ôu~oixafi~~ sipnnaires~ catholiques ~u~rote~tan~ f~ancais;, ~ànglàis:ou1améfi6ains'6nt~€te: Shiën~â~:de~a~màin,.âécap.iie"un~é~ seshommes allaient épargner po.ùr'son grand âge.. Pendant ~inq semaines, le massacre des chré-. tiens~ été quotidien.' Le missionnaire-anglais, Mi Grifu&, qui à'reçu avec s% ~femme l'hospita.lité de la mission, été'trbis ou quatre'fois 'fait prisonnier,-pro,mcné~de mandarin en mandarin, la femmej)ortant l'enfant et le .présentant aux 'chefs pour les-attendrir; un hasard l'a jeté un c .beau jour au tribunal du préfet de Tcbeng-TingFou quij embarrassé .de sea prisonniers, a nni par lés remettre à révegue catholique –tout en continuant de surveiller étroitement la mission, devant laquelle un autel était dressé pour rece~Toir les apostasies.

Yai poirjvoisin un Jésuite, le Père Youn~, ;de qui la mission.était à cent cinquante kilomètres .de Tcheng-Ting-Fdu,.vers. le sud-ouest, FangKien-Tchang ~un soir, 'ses chrétiens :vienhent. Tavertir qu'un ~es leurs est molesté par des: boiers.dàns un village voisin,,malade"et incapaMë de' se défendre quelques-uns partent pour .chercher le blessé, 'et, à l'arrivée, le trouvent. coupé en morceaux-, deux jours :plus tard, la tête du Père est mise àprix, 100 taëls & C'estun peu .humiliant de bon marché N, remarque gaiement le ~erëYung;~les chrétiens'se défendent ~en'tro :pes;puisécrasésparlëDombre,hattent enretraite: 'à~soixanteT'I~lomëtres: de'~T~ ceux~de'~gr;Brugier~re~fqFcent.;les~sur~ N~ùs~'âvo fts-perdu'icH'œuvre .d'un. Sicile ~peut~etre.~o~GluM~ëi'~Jes~ i/et~i-I~surrectiqn'scra~~ "dant~no~ohrétiens.mQurent~ ae" ïàim.-ont~o.ut -perdu,'nous rest.eBt ndëles dans Tin déYonement qui nous navre. Et soyez sûr que le danger n'est pas loin et que, au dos des troupes européennes, le mouvement est toujours prêt à revivre. ?.

Pendant que les chasseurs, fêtés en libérateurs, parcourent la mission sous la conduite des Pères et, reçus par les Sœurs avec l'à-propos d'un petit verre de.France,toastent belliqueusement entre .les cornettes. Mgr Brugiëre me communique quelques documents qui 1 ui sont parvenus par des chrétiens de l'intérieur. Voici des fragments d'une proclamation du tab-taï de Ho-pe, qui résume bien l'officiel état d'esprit .des mandarins à l'égard des~chrétiens:.

<r Vous autres misérables chrétiens êtes aussi mes,petits enfants. Mais vous avez été rendus stupides par les diables européens, au point de troubler la loi naturelle et civile. Personne ne 'pourra comprendre la monstruosité de-vôtre erreur. Ne savez-voua pas que les diables barbares trompent notre peuple? Leurs pensées cachées ne sont pas droites. Ils traitent vous autres chrétiens comme des chiens et des cochons ils « arrachent les yeux et les cœurs Ils sont cruels ettyrans, fornicateurs et adultëres.capablesdc toute iniquité. Mais la mesure de leurs péchés est .~emplie, ~et la' mis.éricordev.du'. ciel e.st grande. .roM~ a COM~ ~é'~a ?~ ëp~e~. pOM~ iQ!Ja ~ha~ïe.~ 2~J~; Comme, ils xmt Thabileté de tous les esprits, 'r~~ ~e ~eM~ ~M?\ ~er.~niles cuirasses dë'fer, ni les melllanrs, fusils..Touslës~s6ldàts-b.arbaresavec:leurs chefs sont condamnés a la mort. Les missionnaires et. les chrétiens, qui se sont mis eux-mêmes hors de l'Empire, méritent d'être détruits. Mais l'Empereur par un décret a eu pitié de vous autres, les -chrétiens, qui vous exposez par sottise à des malheurs imprévus, et il vous a ouvert, son ûlet. Que chacun de vous prenne la ferme résolution de renoncer à la religion des barbares et en avertisse son propre mandarin, il sufnt pour cela d'un morceau de papier. Alors vous pourrez vous .amuser à votre aise. Mais l'unique moyen de vous sauver est da vous convertir. Votre vie ou votre mort' en dépend. A. youa de prendre une résolution.

Quelques joura plus tard, le même tao-taï re-

.prend

& Si nous n'avions eu compassion de ces sots chrétiens, nous les aurions tous tués sans les avertir; mais notre pitié est à bout. Nous r vous avertissons pour la dernière fois: les chrétiens sont par leurs crimes dignes d'être exterminés. A qui saisira et nous livrera le chef de ces bandits (ici'le nom d'un prêtre indigène Grin), nous donnerons une forte récompense. TVOM~ doMMO~s i'e~~ ~Ct~g~OM?~, après lequel 'tous -les chrétiens- seront~pris. Le, -sous-préfet traitera cette auaire..Qui fera apposition sera tue sur-le-champ, &ûn .de pacinër le pays. L'ordre du gouverneur est_detuer-.tous~ees bandits. M w 'Bes .proclamations semblables 'ont été placardées par milliers; dans' toute la région du neuve 'Bleu, dans le~Ghan-Si, dans le- Tché-Lr; '.toutes mêlant une inspiration mystique le boxer sourit, invulnérable qui doit ressusciter-âpres la balle meurtrière du barbare et l'organisation pratique, minutieuse du massacre. Et plus nous nous 'enfonçons vers l'intérieur, plus .grand est hotre étouneme&f do, trouver quelques survivants, échappas par miracle au plus officiel des attentats. Mais. il faut une prudence .soupçon.neuse et. des forces sévères pour maintenir en sécurité c(.'ux qu'on a par hasard si tardivement sauves. Les officiers d'avant-garde l~ont bien compris. A 'peine quittions-nous Tchang-TingFou que soixante zouaves vont y remplacer les chasseurs, bientôt renforcés de cinquante autres. A vingt-cinq Idiomctres de cette pGttte-garnison,& Hue-Lou, on a la certitude quedes bandes armées s'agitent et que-leurs chefs "palabrent. Le Chan-Si, derrière la grande muraille inviolée,

cbsre bello-mëre. Et/lorsque Gaston <st. avec cl'e, il ne sait dire; que ou.i et amen .des qu'elle ouvre la bouche. Chose mcrovable ce garçon qui m'adore, et qui n'est pas plus sot qu'un au- tre.ne saisit jamais les petites perfidies qu'elle lui fait approuver contre moi. Est-ce que tu m'entends, chérie ? cria.Mme de Vasqueuil un peu plus fort,'ca~aucune rcponss.BO pai'tait du cabi- net detoilette. '-Résignée a attendre, A.dcli.Qe"se.tut,:Tegarda le bout de ses pieds, 'ût jouer ses'orteils dans le soulier de daim blanc, efulé en'pbinte -et cambre .par le .haut talon Louis XY. Puis elle examinai ses ongles et reprit tout à coup

Dis donc, chérie, est-ce que Rosa ne pqurMit pas m'apporter ton onglier ici? J'ai des mains épouvantables. Je ne peux pas les regarder. Fipure-toi que Gaston m'a fait changer de manupure,sous prétexte que rancienhe, Mme Bondoa, avait 1'air~ peu,.comme ;il faut, qu'elle 'donnait l'idée d'une. enun.tu sais comment les hommes s'expriment. Or je connais la Bondon depuis dix-ans. Il n'y a pas ça a dire sur clle.est Hne femme tr~ correcte. Elle fait les. ongles de tout lefaubonrg Saint-Gprmain. J'ai perdu beaucoup. Je suis navrée. Si tu voyais mes.mains. Ce ne sont plus lés mêmes. Des horreurs! D'ailleurs, elle m'amusait. Elle m'apportais, toujours des tas de potins. Celé me distrayait. Et tu sais si j'ai des occasions d'être gaie.

Adeline poussa un soupir. Les tristesses de sa vie d'ailleurs, comblée s'Évoquèrent, trop cruelles pour les résumer par des paroles, et qui cependant cédaient au bavardage d'une manucure. Du cabinet de toilette une voix partit ennn –Po'urquoi n'as-tu pas gardé Mme Bondon;? 'i Ton mari ne fait-il pas, tout ce que tu veux ? 9 .~Quclie erreur !JD tient énormément ases~ opinions~ Et tout naturellement, je les respecte,~ :tbrsgue~e~ne/parv~ens;pàsa~ë.s. t Daria 'songea .ii Les 'opinions' ~de <~as.to:i de

-~qaëui~

~~Mais ifQp étonnée eDCQr~~

~plus'dëpbiere ou;d~ndigQatioQ,~ec6utér~

.famHiere,iMdplëMC~

ëst-uncentre~de'rëformatio~ mouvement.; Au lendemain ~du-~épartd pes/les.proclamations'cbuvrentles muM c~ Cntionreprendra, exaspérjée par vengeance~

:j L~ituat'o&e?~'nBQ.ëc1atant9~Yid~

Topene/peu~.surTiYi'ëactueUsinent dans; cette: Ghirie t[u'e)i armes, en armes bien visibles ettien~ char~ëea. L'oeuvre des'piissions se réduit aujofard'hui à prot.eger les 'chrétiens qui.-lèui"rest~n~f mais les.missi&na sont impuissantes~ sans ~a.

:cessàire~intimidàti6h des troupes. La". Chine~

pent encore être gn'aux armées. d'Etirope, -pn~aux

-'complices delà société qui aide la ~lynastie.'?"

-~r~ -L.M.~

t ~m~t' HP T h~RM c `r -l

L&iina D& LUN~~ "f.'l~

L'aspect de I.pBdres à l'approslie de Christmas.

LJLese~enh&STd~TommyA&ins. –t.'expo~itiomdes~anim~ux~gTas. Unique rësultat~da la ses~

sîon pàrlomentàire.~ ? lead~r, Deua

\c~Ûë.~iE~ë?~S~ë~M~e~ Londres, Iel8 novembre.J

C'est dans'cette saison'; ~'estpar~Ie'4ëmps' =~ faituLondres en novembre et'en décembre que.; Ton comprend'l'expression devenue i'rancai&e- a.voir le~spleën .On vit ici dans-~fobscurité, dans la~p.énomhrë. A~trois h~eures\de rapres-tludi~'squ-: yent~midi,'quelquefois'-toute la journée, il faut, allumer sa lampe. Il y a des moments .où; l'on croit qu'iL va fau'e jour, puis tout a coup arrive, une vague de brouillard noirâtre, jaunâtre, et on retombe dans la nuit. On soupire ~pres la clarté, on a la fringale, du-soleil. Heureux les-Anglai.a: .qui peuvent s'enfuir vers la cote d'azur, l'Algérie, l'Egypte, vers les M~~er ~<?sor~, comme ils disent 1 Dans l'épaisse c~ funèbre obscurité qui enveloppe la grande ville, on voit cependant circuler en dépit, du spleen, dans toutes les rues il y a des magasins, dans le centre comme dans. les banlieues éloignées, une foule nombreuse, ae-Jtive, anairée, qui a-l'air de ne se préoccuper, ni, du brouillard infect, ni de l'absence de soleil, ni de la pluie persistante, m de ~augmentation dea impôts, ni do la guerre du Tra.usvaal, ni de. la politique, ni d'aucune dos choses ennuyeuses de .la vie. Cotte foule se presse deva.nt les étalages resplendissants de lumière et de luxe. Elle encombre ies boutiques, surtout les boutiques, dejoujoux et de bijoux; ces joujoux pour grandes'. jpers6nhes.Ç'cst.que l'époque .a.pprpphèjoù c'est t Tion: seulement une tradition; mais une regle.et;un~evoir'Bn~AngIëtcrre~d'dublier.Ïes ame~ Ue l'heure present~et de considère!' la vie par le

-côté~ joyeux;

Les f~es.~e'BhEi~m ~n l'oa s~ lrvr~i# <aakr.c .r

~ois~tt6utes.-Ics~6liês,.où'Ï'

~o~t~u?onë~e~a~ânp~

gehs'Ies'plus.graYes prenaient plaisir à ë'adïubler~ de masques grotesques; .ont du naître de la nécessité de réagh' contre. la déprimante mélancolie et la mortello tristesse de l'hiver anglais..C'est en vue de Cbristmas que toute cette foule s'agite. Tout le monde se prépare a donner des cadeaux.à tout le monde. Tommy Atkins, le soldat qui passera les fétos de Christmas la-bas sous la tente dans le Veldt, ne sera pas oublié.

L'année dernière, la Reine lui a .fait cadeau d'une boite de chocolat avec son portrait. Cotte année~ la nation, .qui n'a d'ailleurs pas été consultée, lui oEre un présent plus substantiel. Chaque soldat ayant participé à la. guerre recevra à l'occasion de Christmas une gratification de 5 livres (135 francs). Tes officiers recevront de 700 à 5,000 francs, les généraux en chef ;BuUeretKit,chener 50,000 francs, le feld-maréchaJ lord Roberts 63,500 francs. Les prisonniers ne seront pas exclus de là distribution. Il faut que pour Ghristmas chacun S3 réjouisse et chacun fasse ripaille. Dans quelques jours, l'intérieur de toutes les maisons riches ou pauvres, les palais,-les casernes, -les hôpitaux et les voorkhouses vont être décorés de feuillage vert. On va pendre au-dessus des portes la plante sacrée, le « mistletoe:)), autrement dit le gui de ~chene., qui donhe:auxje;unes,gens,le.d!'OLtd'€m-; brasser les jeunes 'ûlles.~sez_impruden où.. assez ~abiles..pour passer-dessous. Déjà ,on pétrit dans lés cuisines le «.Christmas pudding B,:qui, pour être bon, demande des semaines et des moia dc'tritm'ati6n,,ta,ndi3 que. l'on va, là-bas tdut au,: "nord de Londres, a l'AgriculturaI Hall M sont exposée les animaux gMaa qu'on va manger ~j Cbristmas, les splehdides produits des étables et des porcheries de la Reine, qui–c'est bien "'1 d'une Reine anglaise gagne elle-même la plu- part des prix qu'elle oSre, et l'on y admire le bœuf majestueux auquel reviendra l'honneur de fournir le rosbif monstre qui, chaque année, après avoir figuré sur la table royale, est distribue aux pauvres, et qui, vu sa dimension, ne peut être rôti que dans les immenses cuisines de Windsor. Quand la Reine est à Osborne on lui envoie son « Chrismas baron a c'est, le nom de ce gigantesque rosbif tout rôti de Windsor. L'Anglais a là-religion des vacances. Beaucoup ne vont pas.a l'église, mais il n'en est pas un qui manquerait au devoir de se reposer ou de s'amuser un jour de « holiday M et de tous les « holidays )) celui qu'ils respectent le plus fidèlement sont les K christmas holidaLys )). Beaucoup quittent Londres, s'en vont à la campagne ou au bord de la mer, à Brighton, à Bath, à Bognor, à Bournemouth, à Eastbourne, à Hastings, à Folkestone, mais tous croiraient enfreindre toutes les lois divines et humaines, tous se croiraient déshonorés s'ils ne respectaient pas cette trêve qui en Angleterre n'est, pas la trêve des confiseurs,mais la.trêvc du rosbif et du pùdding,et:si du-SO décembre au 10 janvier ils ne mettaient paa de côté toute affaire sérieuse..

:A

Le gouvernement .savait bien ce qu'il '~faisait cn~convoquanj, Io.Earlement à~ une~épaqae augsi

rapprochée de Christmas. H était d'avance cer-

tain que pas un memhre'de la Chambre des communes et ~as un membre de la Chambre~des lords ne désirait ;que~ la session se prolongeât. au-delà du.êcembre. D'ailleurs à quoi eùtpu servir une'proTongation?: n'y avait~qu'unequestion importante? a..l'ordre du jour, toujours la même. Ta .question de la guerre, de cette guerre désastreuse qui devait être.finie r pour le Christmas de rannêe dernière au plus tard; et qui, si l'on en juge d'après ce que disent les officiers qui reviennent de là-bas et d'après le ton pessimiste des discours dû-nouveau ministre de la guerre, .peut être encore lors du Christmas de l'année prochaine.

Or, sur cette question,, tout le monde dans le Parlement est d'accord. "L'opposition libérale a, abdique devant l'impérialisme commet toutes les

d'habitude, tout de même avec un peu de pitié 'vraie, la conscience bienveillante d'être tellement au-dessus de ces misères l'amie trompée se demandait s'il n'y. avait pas quelque faiblesse 'dans son indifférence.

« Je ne l'aime plus, du moins- je voudrais ne plus l'aimer a, pensait-elle. :< Et je la méprise. H ~y à d.on.c .dë.IaJausseté à.hu montrer ~c même vi-. sage. ~epend~nt,'que.fàirB.?. J EMa 'préoccupation, .désormais constante~re- vënait <: Olivier,-m'approuverart-il ?. a Eneditasaibmme~de cbambrG~qui-venaitde 'flui-nassersôn.pei'gnoii'. .L,

-Pû.ri.czl'ongfiëraMmëde üe VasqueuU.

q

Rosa prit sur la table drapée de mousseline, la 'boHeouverte;où briUaient les..menus instruments d'ecaiMe et d'or.

Adëlihecria:.

–Tu' m'excuses ? C'est pour ne pas te quitter. J'ai mieux que ça, dans mon nécessaire, tu sai~. H n'est pas complet, ton bn~tler. Je te montrerai ~Ie mien tout à l'heure, si Noemî ne i'a pàsenferme. –Est-ce que Noemi refait déjà ta malle? demanda Bà.ria. avec une satisfaction anxieuse.. –Bien sûr. Tu comprends. Quand ii y aurait une chance sur dix que ~Nicole soit vraiment malade. Du moins elle pensait àsanllc; bien que d'une façon assez accessoire. Mais presque aussitôt elle ajouta C'est un petit pays larbas. L'abomination de la province. Tu te doutes dea commentaires si on'pouvait dire que la Parisienne n'est pas venue voir son enfant malade. Ah il faut que je mcménede.tout.. Elle continua de parler en~frottânt, taillant, a.s-~ tiquant ses ongles_. Dans' !a. gravite: de cette/occupation, elle bai.ssa~nYolonta.irement'Ia von., Daria, perdue dans/'ses ~rënëxions, cessa de l'ëcouter.:De.-temps*à 'autre iul-parveDa~ .'aphorisme Q*ùnephHôso~ Adehné, '-comme: K'At.vraimen~ l'on'~ ;Be~pën~ait:pasùn~ëu,àsoi,~ ès~ce qpn,y pen s&rait ? a..Ô.u.bieh -<:A jquoi.ser-vîrait~qu'H' y ~ut~ de'joUesmoâM:d'ete/3~1'<m.atMtTitÏ~~

puissances -de' l'Eur<~ë~ont~bdiqu~dev~hti'A!i-/

~et~re.eMe'~uprrë,;aussr~onteus~ soti iü=::

justice que par la îason dont.Ue'à.ét~ .aurait du' faire tomber l'Angleterre au rang de' ~pu~S~CS'da,deuxième .ordre et aurait tuer jrinipériàlisme. Qr'c'cst tout~ le: contraire qui est ~rrjtye~Ijesjpurp~ùx'aQgIaissoùtî~ .tainement'avec grande apparence de raison, que ;si aucune puissance européenne n'élève la voix en faveur des'tegubliques, c~es~parçe qu'aucune 'd'elles n'ose iairë''un geste qui potirraitetre désa:gréabIeaPÂ~gleteiTe. ,'j Quant à l'impérialisme~ personne dans le Parle-' ~nënt-ne lui dispute plus le -terrain. Lord SalisAurya~pudirealaChambre des lords que pas ~iuie parcelle d'indépendance ne serait laisséeaux ~euxTepubUques boërs et pas une: syllabe do ;pr~testa.tionn'a été proférée~par le parti libéral. ~~lèader de~I~opposition,~ir Hen Bannerman, a, par son silence, donné son adhe~à~a'; cynique déclaration, du/premier mi~TChen~.cujiois;e'~ ~ir~~cLans-s~n~roprë~tfistërenn~ Nombre de membres de l'illustre famille des Cécil Montai cst;lë.f./Qn;a~onné,/a/ non~:qu!faitru'q.\Dn a' dit~qu'il-faisaitU ~y~n~ 'dantdel'.(< hôtel; ~cil\Rmited~,un/ grands;: 'Jiotëls' dë.Londres comme on sait, avec cette diaérence;qu'auJieu.jd.e5'appeier,<<I'hôtel.Ce- citlimited M~iPdËYrait.s'appeler: l'bot.el Ceci! 'ùnlimited M.'On à uh peu chamaillé M. Chamber- lainpour le grand'nombre de'parents qu'il a causés, sinon dans le ministère,il n'a fait entrer qu'un ses ûls, au moins dans des sociétés industrielles ayant des contrats avec l'Etat et surtout, pour la fourniture du matériel de guerre. Mais de pareilles attaques ne portent contre un homme politique'qùe lorsque sa popularité est sur son déclin, .et celle de M. Chamberlain ~n'en est pas encore ia. On a aussi critique assez vivement le choix de sir Alfred "Miluer comme gouverneur du pays.couquis, et M. Healy,le seul députe irlandais~ qui assistât à la session, a jtrouvé quelques amusantes saillies. <lomme le secrétaire ûnanciep du ministero de !a guerre énumépait'devantla. Chambre les, cbevaux et les .mulesqui avaient été envoyés dans l'Afrique du 'Sud depuis le commencement de la guerre, M. ~Healy, se levant, a/demandé d'un ton très sérieux & Etudes ânes; le gouvernement pourràiti! nous dire/combien il eu a envoyé?)) Tout le monde, y'compris le présidcut, avec sa solenneUeperr.uque, a éclaté.

Mais ~ont cela-n'est quebagaienes. Le rosultat impôrta.ut'~de.la.sessio! le 'ssul ''dônt'~il y-àlt* a" prëndfë~note,~c'ëst~que l'oppqsitibn accepte -la Gonqùét~c'est qu'elle~accepte .l'ànn~exioh, que.mëmeelle est d'accords vec M..Ghambëria~ "sur la jtoittique usuivj'ë-~dâns. l'&frique~du 'SM. ~&pA~se.~urmt~t~ ~~e'suje~m&ls?apr.esl çgplicatlons; d'aitléürs': iortbabUes de M. Chamberlam, sir Henry CampbellBannerman a déclaré que l'opposition était satisfaite. L'amendement a été retiré, et personne ne l'a repris.

Quand la réaction contre l'impérialisme, depuis si longtemps espérée, depuis si longtemps an" noncée, seproduira-t-elle? J'ai interrogé, à cet égard, quelques-uns des hommes qui, maigre tous les déboires qu'ils ont éprouvés, continuent à défendre obstinément et courageusement les principes du vieux libéralisme. Ils disent que co sera long, très long. Les' Anglais ont la réputation d'etre.des esprits indépendants. C'est une réputà- tion totalement usurpée. Sans doute, il surgit de temps à autre, en Angleterre comme ailleurs, des hommes qui pensent par eux-mêmes, mais c'est la rare exception. La masse du peuple n'a pas par elle-même d'opinion politique, elle met môme sa gloire à n'en pas avoir.

C'est un dicton sans cesse répété parles Anglais eux-mêmes ~qu'ils aiment à être conduits. « .N'M~~ ~co~/e" HAe~ ~o &e /e~ )). Les partis ~existent en Angleterre que par leurs «leaders a. Ce sont eux qui déterminent les mouvements d'opinion. L'opinion antiimpérialiste a bien des partisans, mais elle n'a pas de leader. Tant qu'elle n'en aura pas, .elle ne. comptera"pas.i -L'Angleterre ~se trouve.tLans une situation.~ôu cUe he s'est jamais trouvée depuis qu'elle .possède le. régime parlementaire. Il' existe bien toujours des conservateurs: et des libéraux, maisilnexiste plus comme autrefois plusieurs leaders se dispu- tant lés faveurs de l'opinion elle pouvoir. Il n'y '&us enféafité, dans cepays, qu'un seul lea;:der, et ce leader, dont les nombreux membres de la famille Ceci! qui font partie du ministère n'ont ni la volonté nilaïorce de combattre la toutepuissante innuencc, c'est M. Chamberlain.

La vieille question « Le mariage est-il un contrat ou un sacrement?)) que l'on pouvait croire résolue depuis longtemps vient de renaître en Angleterre dans des conditions assez inattendues.

Voici les faits. Un juge de Liverpool, M. Darling, avait à juger deux cas de bigamie. Dans le premier cas Faccusé s'était marié trois fois en dehors de la bonne. Il avait successivement épousé quatre femmes en observant les formalités légales et les prescriptions religieuses, c'est-à-dire qu'il s'était marié toutes les fois devant l'officier de l'état ci vil et à l'église.

.Ce polygame renforcé se trouvait être sacristain et sonneur de cloches dans une église anglicane, ce qui constituait, au dire du juge, une circonstance aggravante, le délinquant ayant été 'par ses fonctions à même de connaître lecarac~- ,tcr&sacré du mariage. D a.~t& condamné a trois ana de servitude pénale.' Bans le second cas,-Ie bigame s'en est tiré'à meilleur compte. Il n'a été condamné qu'à troi~ jours; d'emprisonnement, trois jours pour un crime qui, il n'y a pas si longtemps, entraînait encore la pein~Câpitalej J sLe motif.inv.oqué par le magistrat .dans sonjugement pour jusi.iu.er son indulgence, c'est que l'accusé ne s'est jnsn'ié.que devant l'autorité civile sans aller à l'église et <( n'a par conséquent ''profane aucune cérémonie religieuse B. D'après M;1ejugeDarIing,: le mariage est donc avant tout un sacrement. La cérémonie.religieuse seule est important.e, Fautrè, !a cérémonie civile, est tout à fait secondaire. Cette, décision a soulevé parmi les partisans dela'théoriedo la supériorité du'droit civil, sur le droit canonique une tempête de protestations.

Quant aux femmes anglaises qui sont habi- tuées a se voir allouer de copieux dommages et intérêts pour la mbindre-rupture de promesse de mariage ou pour la moindro liberté qu'elles prétendent avoir été prise avec e!les, elles disent qu~e pour ne s'être pas pas marié à l'église, le misérable ne s'en est pas moins marié l'étant déjà,

comme des ours dans des forêts de sapins ? D'abord tout endroit qui n'a pas de casino est un séjour inavouable. »

Cependant. Mme Nogaret terminait sa toilette. Rosa, la femme de chambre, lui agrafait près du cou Fépautette d'une robe de toile bleu de lin, dopt. les plis, lisérés de velours noir, s'écar-taisnf lége.L'ement/sur.des entre-deux- de guipure. Etic paraissait ainsi plus élégamment féminine, d'un charme-plus achevé que dans .son &ostume de; cheval, sous Je canotier de paille qui. lui don;nait :un aspccj. -d'enfance,. la.grâce gaminejle Serge., soa-iils aînéj.a.qui ~ll.e rëssemb~ait~singuliëremsnt alors. SacoiÛ'ure, moins serrée, mettait'mieux en valeur ses bsaux~che veux sombres, qu'elle portait, contrairement a la mode, en deux bandeaux a peine bounànts et en une torsade nouée bas sur la nuque. Cela seyait à son mas;qua.,àn.proSldroit et à la face un peu large,' comme d'ilne médaille byzantine. Son buste nn pos~ït sur des hanches assez fortes, et l'cnsem~bie~de~sa personne était légërement trapu. Mais la menue perfection ses mains et de ses pieds, la frêle -rondeur doses poignets comme de ses chevilles, indiquaient'la sélection de race. Et toutes Jcs lignes dc.son corps, la poitrine haute, le (Ljs~étroit, la taine cambrée, cette courbe accentuée des hanches, lui donnaient une physipTibmia extrêmement individuelle, :la rendaient expressive et a part, non seulement de. figure, mais d'ensemble, depuis la claire pureté~e son front jusqu'àlapointe~le ses souliers. Gomme elle était prête, ello sortit de son cabinet de toilette, et a'étonna de ne pas apercevoir aussitotson amie. Un second coup d'œil la lui nt découvrir dans l'embrasure deda fenêtre. Et ce fut alors, qu'une exclamation d'Adeline 1 ui dévoila une partie du-sëGret incompréhensible, Ï'attrac,tion exercée s;ir cette femme par son mari. '–C'est chic tout de meme~ un phaéton. Et 'attel~ô'mmeça~é~iait/MmedeVa~ Darfa s'appro;cha. de -la. croisée, ~t :eut .J& -sur--

pnse~d~aperceyoirMiche~'qufnërentp~

-de la fabrique p~ur le d~jeimeE ;nu~i L-

aa~remieM~eQ~I~\SMonde;mt~r~

jet-que.c6ndamncr:ùnMgame~lapemé derisoi~ e'1 de trois j ours de .pris.on c'est encourager; n«n.aeu-. lementlabig~ie/mais l&plus'extray~

lygamie. j

CHacun sait que Darling~veut dire chéri. R. le juge Darling ne peut~ toutefoia pas ae vanter d'être'en ce moment le chéri des femmes.

~)"J' `:

En attendant les., << pantomime~ ?, c'est-à-dire les féeries à.grand spectacle~ qui sont le' divertissement dramatique obligé ;de chaque Ghristmas, le théâtre Royalty a d6hne?'cette semaine~ une petite pièce, qui contient- une.idée non pas nouvelle, mais originale, ce qui est rare pour une œuvre dramatique anglaise. 'La pièce, qui est de M.Max Becrbohm.ala prétention de démontrer la puissance de l'amour. La fable peut se raconter, en peu de mots.scène se passe à Londres en 1815, sous la 'Ré~epce. Un des,compagnons~e déhauc geht.renco'ntre dans Jea jàrduis de.J~ensin'gtbn

~unejeuae~nH~n<~velYëmen~)Lr~~

aussi'I~lëT[u~;pure~

II veut luifaii'ela:cour-pourlebon motif, mais

avpeinë .a-t-eIle~:regarÛé:soh~Yisag~s~ <

.vice, l'abos 'du vin~t~es~mmes/.ont~grav~ hideuse emprcihte,~lle-se~auve épouvantée. Lëjeune ~lord, qui /brule d'une flamme ~sincère, a, .ho~te\de ~u~mêmejets~abanQonne-au~é~ .Arrive un marchand de .masques.âuquel'le jeûne lord demande tout hasard "s'il a un masque do

sainte 'Le marchand, bien ~que l'article soit, fort

démode, unit par"en trouver un. Sous ce déguisement, le jeune lord se remet à faire sa cour à la jeune campagnarde. Comment ne s'apercoit-elle pas de la supercherie qui crevé les yeux des spectateurs? L'auteur ne le'dit pas.. Toujours est-il que le débauché se fait aimer, quandune de ses maîtresses, une danseuse de l'Opéra, par jalousio~ct voulant le montrer à sa rivale tel qu'il est, lui arrache son masque. Majs, ô miracle'les stigmates du vice ont disparu, il est transnguré par l'amour. M. MaxBeerbohm ne manque ~ut-ctre pas de talent, mais il faut toute 'labonbomie et toute l'extraordinairë/naïveté du spectateur anglais pour qu'une pièce pareiHé ait pu être représentée d'un bout à l'autre, et; même avec un certain succès, au lieu d'exciter, le fou rire, notamment quand la jouno -RHe, baisant le masque, s'étonne de la froideur de la cire. Miohols

T~E'TD'E' 'ht' M5ÏYBTTY

L&i iR& BE~M

I~quidAtioa fLnanel&ra;J~o' ttud~Bt.' Ité fcar-

v lismé. --T.a.~ariag~do laprincaose Astn:

j-ïdeB~ÏjOS-réïbr~es"~ Le~ Ior'èes'

.v~~s. -~J~s~hamdns~~r. La~ –~Leparti libéral. 'La. conTbitisë anglaise. > Madrid, 16docombre.

Depuis la réouverture des Cortës c'est dans les débats parlementaires qu'il faut chercher la clé de la politique espagnole. Je vaLS tâcher de résumer les points saillants et essentiels qui se sont détachés des déclarations faites devant les deux Chambres par les leaders des diiïérents partis. De cette f:K.on le lecteur aura une idée succincte de la situation politique, du programme du gouvernement pour la session qui commence et de l'attitude de l'opposition.

Comme ce sommaire doit embrasser une période assez étendue, les réflexions dont je l'accompagnerai seront très sobres. Du reste, la plupart dea questions soulevées par la reprise des travaux législatifs ont été pressenties déjà dans mes lettres antérieures; elles se rapportent à la liquidation Scanciëre, au budget, au carlisme, au mariage de la princesse des Asturies, aux réformes militaires, au régime des chemins de fer, au co~e~osur l'Extérieure et à quelques autres sujets de moindre importance.

Voici en quelques mots l'état actuel de ces questions La MqtiM~titHtnnancïcre

D'après M. Silvela, qui, malgpé le discrédit ~ui pës.3 sur Im .en ,tant .qu'homme d'Etat, conti&Ut; de fonctionner comme chef du parti'conssrvatBur et protecteur, du cabinet Azcarraga) il ne manque, pour compléter là liquidation du Trésor, que de débarrasser la Banque d'Espagne des mUIe millions de pësstàs qui représentent la dette uottante coloniale, c'est a-dire le solde débiteur provenant des dépenses de la guerre hispano-américaine et d'approuver le co~pe~K) proposé aux porteurs de rente Extérieure.

Le jour où la première de ces deux opérations sera terminée là Banque pourra diminuer sa circulation fiduciaire, développer s,on escompte commercial et remettre en circulation l'or, banni depuis tant d'années dû-marché espagnol. Ce jour-Iu, cependant, n'est pas près de luire, car, pour consolider le milUard de dettes coloniales, le ministre des nuances n'a pas trouvé d'autre moyen que l'émission d'un nouveau titre 5 0/0 amortissable qu'on ne mettrait en circulation qu'à raison de 150 millions annuels au maximum, soit sept ans pour l'émission entière. Il va sans dire que le projet, de loi qui se rapporte à cotte consolidation n'a pas été encore discuté par les Certes et qu'il restera à l'état de lettre morte jusqu'au jour ou il recevra l'approbation législative.

Apres ce vote la liquidation financière de l'Espagne sera, en e{ï'et, terminée grâce à la gestion savante autant qu'énergique de M. Villaverde et au surprenant développement des forces contributives du pays~ qui a. fait monter les recettes budgétaires de 300 millions dans l'exercice 1899 à

.1900.

v LtC bmttget

M. AIlende Salazar n'a pas introduit de grandes nouveautés dans le budget qu'il a présenté aux ÇhambMS pour l'exercice prochain. Les re-cattes: sont calculées -d'après le .rendement .de l'exercice en cours non seulement elles sont suffisantes pour l'équilibre du budget,mais assurent un excédent qui, uni à la plus-value probable de l'impôt sur l'alcool, dont on remanie les tarifs; permettra après'1901, soit de dégrever certains impots, soit do développer quelques dépensas in- timement liées avec le progrès nationa}. En fait de réformea nouvelles, lo budget est accompagné de doux projets de loi intéressants le premier est celui de consolidation de la dette coloniale, dontjûvions do parler, et le-second décrets' la suppression des pensions de retraite civiles et militaires, qui exigent actuellement une dépense annuelle de 71 millions de pesetas. On remplace ces pensions par la création de caisses d'épargne, nourries par des retenues sur les appointements des employés. Désormais, ce sont~ elles qui seront chargées de servir les pensions

-r6vien~'à~ausB d'elle, Naturellement. ~,fu

dalnement les mots qu'elle venait d'entendre et le regard complaisant dont Adeline enveloppait l'équipage de M. Nogaret. Le prestige d'un luxe rafûné.le magnétisme de la richesse, fascinaient cette âme superùcielle..Au-dessus des vulgarités très basses que comporte la vénération de l'or, et quc.Daria n'imputait pas à son amie, il y a des vanités subtiles.~ L'hommage'd'un amoureux à qui le pouvoir-d'une-grande fortune donne un. choix .infiniment .étendu, paraît Batteur'a une femnie. La plus désintéressée ne manque pas d'en mesurer secrètement Ia~ valeur, sans même s'avouer qu'elle y prenne garde. Combien plus quand elle ne voit, comme Adeline, de véritable supériorité que dans l'éclat extérieur de la vie, et qu'elle n'est point, sous ce rapport, aussi favo- risée qu'elle le souhaiterait..

Mmad~ VasqneuH, à Paris, se promenait dans une voiture louée au mois. Son mari, fraction d'agent de change, ne daignait ou n'osait risq~fër dans le commerce, l'industrie, la spéculation, un assez joli patrimoine. Leur train de maison, foi't convenable d'aiUeùrs, n'avait donc nulle chance de 's'accrbitro. Aussi toute la distance de l'jnaccessible embellissait le spectacle sur lequëlen ce moment elle attachait les yeux. Le phaéton de Michel Nogaret toarnait autour la pelouse pour s'arrêter devant le perron. C'était une voiture du plus récent modelé, œuvre impeccable d'un carrossier en renom. Les vernis luisants, le drap matetnoir.suspendaientleur sobre élégance sur d'etineëlantes roues jaunes. Deux irlandais bai-cerise, bêtes splendides, le tiraient sans le-moiadre effort, en leur symétrique frin~ance nerveuse. A la. courbe nere de leur encolure, sur la rondeur ferme et pleine de leur croupe, brillaienl. des miroitements de soie. Des etinceUes~sembiaient jaillir sous le soleil des boucles et des gourmettes argentées. Ua groom .culotté de' blanc et botté à l'écuyerë bondit à terre, en pleine c.ourse, tandis qu_e~ le conducte.ur acuevàit 'un savant circuit. Et il fut à la. tête des 'chevaux, tandis -que ceux-ci stoppaient en' s'ebrouant~- r-

-Miehel Nogar$tjeta,.les guidea Bt descendit, du'

;stegQ<

supprimées..jE~~enouMactén'aûr& paa.natur~

-lëment d'~Set rétroactif, sesbénences ne se feMOt

donc sentir quelentement.~

Malgré la structure sobre et correcte du bud<' get,ropposition~par ta bouche de M. Moret.uirdeat orateurs qui scrv.ent_dc norte-yoix~M.Sagasta,' l'a assez Justement critique, en faisant ressortifqué l'administration, que M. Silvela avait prosua de réorganiser, continue à être encombrée par un nombre excessif'd'employés et par des rouages non seulement inutiles et coûteux, mais cmsibles que flotte, bien que détruite; continue de coûter presque, autant ~qu'avant la destruction de son matériel naval.'etc. Ces critiques sont fondées ellea n'oTit qu'un défaut, c'est de manquer d'autorité dans la bouche d'un ministre'de M. Sagasta qui, lorsqu'il a détenu le pouvoir, n'a rien fait en matière d'économie budgétaire et-de réforme des services'publics.

· v ïjecan'Usme

J En justifiant, dans un-debat,contradictoiM,:le3. mes.ures,,prises par-; le gouvernemehLcontM Ica ~earHsfes,~l&'sui~ ~qen'atr,'vé~ iï~e

soulèvement, .le minis.tre~. de l'inférieur~ M.

Pgarte,~faitresso~'tir'q~ue le carlism~~ ~q-

damné pa.r'le Saint-Siège et,' qu'il ~est, -en révolta

ouverte coiïtre'-sss prescriptioùs. 'Le ministre lu, à l'appui de sss afurmatiôns, des passagea très caiêgoriques; de-différentes.encycliques.. `: Ces préceptes p/)ntiScaux ont une. grande impqrtàn&e, car le càrlisme avait jadis son principal point d'appuidans le clergé et dans. le gentiment catholique des masses rurales, maintenant étrangères et indUrérentes aux revendications surannées des partisans de l'absolutisme.. tje nKtrïa~e de 1& Princesse

On devait soumettre cette semaine aux Certes le contrat de mariage de la princesse des Astu" ries, héritière présomptive du trône, avec Don Carlos, second fils du comte de Caaerta. Hn'en a rien été.

On prétend, dans les cercles politiques, que la. Régente, impressionnée par 'l'opposition que cette union rencontre dans unepartie'de la Chambre et du pays, hésiterait à donner son approbation définitive. Je n'en crois rien. A. mon avis, le retard apporté-à la présentation de cette affaire au Parlement provient, exclusivement, des for-. ma.lit.es à remplir.pour la naturalisation, comme: sujet espagnol, du ûancé, et pour sa nomination d'Infant honoraire mais tout cela sera terminé dans le courant de la semaine prochaine, et les Certes saisies immédiatement de la question. Le mariage sera cnnn\,celébre, avec une certaine pompe, le 33.janviër prochain, jour de la fêtë\th~ Roi, après ~'approbation, qui est certaine, des deux Chambres, ,Ler rapport apporté à la cpmmunicati&n .of&-

-<.i611e n~.pas ëmpêché-'M." Romero~~

quelques députés républicains d'attaquer passionnément le projet matrimonial, discutant avec une vivacité excessive les antécédents réactionnaires de la famille du fiancé, son manque d'influence internationale et sa pauvreté. Le gouvernement a relevé ces critiques prématurées, et M. Gamazo, chet du groupe libérat dissident, a parlé dans le m~me sens, faisant remarquer que les alliances des princes n'avaient de notre temps aucune portée extérieure et que la pau-vrcté n'était pas un vice rédhibitoire.

De son côté le roi d'Italie aurait fait savoir~ indirectement, qu'il ne voyait aucun inconvénient. au mariage projeté et la Régente aurait souligne cette attitude de Victor-Emmanuel, en dépéchant une ambassade extraordinaire pour porter au souverain italien le collier de Charles 111 et à la reine Hélène le grand cordon do Marie-Louise. Finalement on annonce que M. Sagasta combattra le projet lorsqu'il arrivera à la discussion définitive.

Ainsi se trouveront confirmées mes apprécia~tions sur les conséquences de ce mariage, qui, tout en étant très sympathique, par les tendrea sentiments qui l'ont décidé, soulève des craintes dans l'Espagne libérale.

R6f<M*HM;s mnHttMFea

Lorsque le général Linares, actuel ministre de la guerre, fut appeléàromplaccr le général Azcarraga, on fu!, très alarme par les tendances à l'in-. .trànsigeahceetala~upréma.tie militaire qu'on .lui prêtait. Le général vient de démontrer de fa' çon irréfutable, que ces alarmes n'étaient nulle* ment. justifiées. Le budget de la guerre qu'il vient de soumettre aux Certes est très sensé, totalement étranger à" ` toute visée de prépondérance militaire et, outre qu'il n'augmente nullement les dépenses de ce département, il contient des réformes très sages destinées à corriger de graves défauts traditionnels dont souffrait l'organisation do l'armée espagnole depuis le règne de Philippe V. La distribution des forces militaires répondait, depuis cette époque, plutôt à des vues de politique intérieure qu'au besoin de la défense nationale le nombre des grands commandements était disproportionné avec l'eflectif, ainsi que celui des comités consultatifs, des rouages administratifs et du personnel bureaucratique.

Le général Linares corrige, dans les projeta qui accompagnent son budget, ces défauts invétérés. Il réduit à six le grand nombre de régions qui, depuis deux siècles, éparpillaient l'arméa sur le territoire national et donnaient lieu a l'existence inutile de nombreux états-majors, très coûteux à entretenir il supprime des organismes administratifs qui ne servaient qu'a. constituer de grassessinécures pour un grand nombre de généraux, sans emploi possible dans des comman~ do'ncnt.s actifs, et iinalement réduit la limit& d'âge pour tous les grades de la. milice, amortit. un grand nombre de vacances d'officiers, supprime le maréchalat et le comité consultatif do la guerre. Ces réformes ont été fort bien accueillies pae l'opinion pub!iqu3-roprésentée par les organes de i tous les partis sans distinction, et ne rencontrent d'autrerésistanca que celle de quelques chefs-lieux de provinej, qui regrettent de voir disparaître lea états-majors et les bureaux qui siégeaient, depuu longtemps dans ces localités.

A la suite de cstte réorganisation, l'armée permanente est. fixée à 80,000 hommes pour 1901. Forces n&vaies

De son côté, le ministre de la marine a présenM aux Chambres le relevé des forces navales peut l'année prochaine. Elles comprendront désormais, pour l'escadre de la péninsule 1 cuiraaaâ de seconde classe, 1 croiseur de première, 2 de deuxième, 4 de troisième, 2 garde-côtes cuiras~ sés, 4 torpilleurs, 2 canonnières de prcmièra classe et 6 avisos. L'escadre du golfe de Guinéa comptera 3 canonnières et 1 ponton, et l'escadre d'instruction,! frégate, 3 corvettes, 1 croiseur da

Il perdit notoirement de ses avantages à s'appuyer lourdement sur les étroits marchepieds, puis à dégourdir, en frappant le sol, ses jambes unpoucourtes.-Mais il leva les yeux, et salua. Les deux femmes, avec des sentiments divers, et secrets, virent le crâne blond qui, à trente-cinq ans, se dénudait un peu, les prunelles, dont lebrun fonce do châtaigna trouait la tàce l)làfardc mais sans éclat d'une morne indécision de myope –les traits légèrement bbufûs dans leurjoH dessin, et la bai'bn uoconneuse.rutilante. dont Michel était trop ûer 'pour y laisser mettra' .les ciseaux~ ça qui la disproportionnait au visage par son importance, et vieillissait la physionomie.

Il disparut pour changer de vêtements, et bientôt rejoignit ces dames–avant qu~on sonnât la. cloche du déjeuner sur une terrasse couverte, qui, par ses entrecolonnettes serties de verdure~ dominait le point de vue.

Une trépidation presque visible de chaleur fai-' sait palpiter l'atmosphère où se diffusait la splendeur du soleil. Partout où le regard s'étendait, c'étaient des ondulations boisées de collines, depuis Viroilay et Fausses Reposer jusqu'à l'ample crête dont la forêt de Meudon barrait l'espace. En bas, l'église de Viiïe-d'Avray, posée de biais entre des blancheurs de maisons, jetait les trois premiers tintements de l'Angélus, de midi. Un coin du lac brillait entre des masses sombrea. Vers la gauche, au loin, tout s'effaçait, se fondait dans un poudroiement tileuâtro..On devinait la courbe de la Seine.-la.plate étendue de BiHancoùrt. A bien regarder, on voyait surgir coTnme hors de l'inËni une petite tache d'or et s'estomper une grêle forme élancée danslavaporeuso distance c'était le dôme des Invalides'et~a tour,

Ein'el, seuls, vestiges' apparents de l'immensa

viile dissou~edà-bas dans. la-: fournaise de jui~et.

–Bonjour, dit Michel :en s'avançant. Ça~TM

~iea?-\ y'

·. :` ..<

(~Lr$Mfc~ ~B~mEË;~S~


~ë~ Y.Y 5.

~~ë~~Mse~B~assg~rpillem~

.Ï~es~avîrese~chànUer.~o

~gésëfSjca.nonBlëMg~

~s~équtpagesiaufont~Q.<n9cHfde 6,438 mate-

~6ta;ét;3.,3?9 :'soldats;

'Eës~chiOrËS sont assez; réduits ,et il~'y.aurait

~Q;A.i~di~;au.s!ujet du budget de~a~ ~e~ur.eaux, les arsenaux, les. iemplois sédentai~Te~ejtles-~ratiûcations. .aux ofScier~ employas

'Bur..terre étaient prpportionnés jauxbesoins.d'une

"'ao.tte. si.Testr~inte.~Malheu]'euseme~nt,il n'en est

~aBain~;et?;y'a~ie.u,d'exiger que la réforme ;;êco~omiqti~ soit plus radicale, dans ce ;dëparte- ïnen~.jus.qu'au'-jo~u' pu ;Ia. siiuatiûn. 'imancièt'e

~e.rmettrA de.nouveau ~Espague ]a'. reconsti-

~a~Gn.sëNease et/savante ;de son pbuYpir mari-

~tiine~

]Lc.s.c&emt)nB!e'fer'

~ds lecteurs n'jgnprent. pas les' projets da reT6rm& radicale du Tégime des chemias de fer dont

Sanehez,~Q.ca,.mmistF;e des publics,

~~ntionce~rélaËora.lion.Ëes jéformes seraient

~àm.plement~justHiécs' pap;le~ inâuvats état des ;oies~err~es,;du matériel des; stat~

'~suI6saS%ë.n~irè~du~~

'?puis,plusieurs'ah9ë~

;~yidè;Ëde~l€urs~ toutes ..les ~jeinës du .Blonde à~fairë.leserYiced~s,obli~ ~tout'porte~croiTe.qu'e~e~re~ Pai' ïe ministre restërpnt-à'l~tat àe lettre mort.e,. sùr- tout dans .ce moment ou rërevàtion du change

couëide avéo neèés6'.tè p'erémptoièè~d'augnieri-'

.'coïncidé; avec la nécessité peremptpirë'd'augmen~.

'ter'datis d'énormes proportions le'matériël rou-

lant', destiné au transport des marchandises, qui a reçu un développement' subit extraordinaire et :'qu*il. faut acquérir en grande .partie à l'étranger. Le mînistre; ne pourra: non plus Tnéconnaître, pbjir, ajourner-se~ justes exigences, que la hausse du,cKaï'bon accroît, d~ns~de grosses proportions, ~les' dépenses'~ l'exploifàtion/et que l'Etat doit à quelques.GOinpagnies de fortes.sommespour le ~nsport des dépêches en sou.nrance~dëpuisplu-,

-'sieurs.anil'éés.

..Nous~ croyoï~s ~onc'pasjque les réformes du régime.des.chemina'.deYerpuissëntétre l'objet de mesurés .législatives pendant la c session D qui

~ientdeçommen'Ger.

'Le <cponvc!u<t-B-.

'Tout a étéditsurce fâcheux ~arrangement, et nous n'avons pas été les dermers, .tant s'en faut, .,à'~aire:;ressorMr.,ses. inconvénients; mais, à ~rheurea~tuelle,il,n'yarien à.y ajouter qued'an~noBCeF~d'ùne'fac.on'ccrtaine, qu'il sera voté par '.l~s Cortea a' une 'grande majorité, et; qui ~!us..

€st~que'Tes'p6rteùrs~d'Extériëùrë' dbivent~sé l'éli-

c!tëi"~qu'il.en~ soit .ainsi) car, ceux qlDi ppt'com-'

Battu"à'Ia;Ghaml)rë leLcoM~c~ l'p'nt fait dans,

"un;eEprit:'plus.troit~~ qui,~ inspïréle le" '.p~ojetéS~diScussion.' ~?\ r:'Ge,s~oppôsa.nts-; voudraient- remplacer la diminùtion,d'un demi pour..cent .<t'intei'Bt destiné a 1'amQrtissemcnt~ par rimpôt de .30 6/0 qui frappe lesintérets de la datte intérieure. C'est; donc une .aggrayatib~ de charges.qu'ils poursuivent. .T~a amorale des négociations du côKuc~'o se trouve, dans la déclaration que M. Silvcla a faite, lors de da réouverture des Chambres, en disant 'que' ni le gouvernement -ni le parti conservateur .n'auraient songe à réduire les intérêts de l'Extérieure, si les porteurs, aYaient refusé d'adhérer aux~prppositions qu'on leur avait faites. I~ep&MtiLïMF&t

;'L'homme le plus.qualiûe de l'ancien partr libé-

rai en dissidence ouyerie avec son chef M. Sagasta, et leader' actuellement d'un important groupe.parlementaire, a accentué sa rupture avec ses~nciens coreligioTinaires et ses aspirations à former un nouveau parti avec le concours de la fraction'Tëtaan, détachée de l'ancienne union conservatrice, dans uni.discours très éloquent et très habile, il reproche aux amis de M. 8a.gasta de refuser leur vote à une nouveHe. loi sur l'anarchisme, alors qu'ils'avaient appliqué les' ` principes qui servent de base à cette même loi,

lûfsqu'ils. étaient au-pouvoir..

~Gamazo,Jter€st..le.noa~ du personnage en ques,ti6n,,a procÏamé ensuite dans ,son speech.la .nécessité, de cpnstituer;u'n nouveau gMupement~ politique qui tournerait au.pouvoir avec les deux .parlis~qui l'ont successivement exercé depuis ~a

Restauration~

J~es déclarations ont produit un DS'etsensatioTi- nel~et QTitetë accueillies avec faveur par l'opinion publique. JdySagasta ne paraît pas soucieux de répondre a. ces attaques, car .il annonce qu'il n'ihterviendrà/ pas .dans les débats parlementaires jusqu'au jour où'roh discutera le mariage de la princesse des.

Ajsturies. aaâl~ise

Comvtuttseangï~iso

-L'insatiable cupidité des Anglais et leur désir ne 's'emparer do tous les pointa stratégiques qui peuvent jsërvir.de points de ravitaillement ..pour 0: leur Hotte, dans leurs ~entreprises de domîBatMn universelle, s& sont fait jour, à plusieurs repri-. ses, depuis la guerre hispauo-américaine,-vis-àVis de l'Espagne.. Déj&, pendant la 'lutte contre /les Etats-Unis, l'Angleterre, d'âpres des renseignements fouinis-à quelques journaux espagnols par un collaborateur qui est censé puiser ses informations dans les centres of&ciels, le gouvernement britannique aurait fait pressentir, d'une façoniortueuse et indirecte, le cabinet de Madrid

BOURSE DU LUNDI 17 DÉCEMBRE i900

:j!as[a~TM)t. JAT)jocr. g..ë > DjtsiQNA-noK fAujom- ,pë) D~GN~~pN ~n. Anjan~ D&sisNATioN 1 Asjccr..pë .D&atGN~-EroN Hier: JAstecr. -S~ DES YALEURS °*~ ) d'uoi g g .BES -VALEURS; .) -d'i~, gj. DES ~VAJUEURS ~~m g~ DESr VALEURS ~'imi' DBS VALEURS ~jd'hm ? ToRas Fr~ais SccieÊeà do Grédit Ghemms <iô Fer. Valetirs. Industrieux Valeurs Industrielles

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50 < t~nis-pA.Ys-Bt3.<;pM073,.10HO. OBLIGATION rRANÇA.I3E3 7l » GENN<Ai.E-M3EMTC..}990 20 ~GAz~r Fr E~nx. 497 497 "'1 SOtCKsm 1696 83~ '°S' « r,~ Ar.o 63 ~~M:E!<NEDua~1140 .!l50.: K) -%3 ~G~pouni.AMAKCEETL'&ra. 493~. 492.. M50~~i~31/B6/Oep!'4&0.. 480.. S750 f~as~B. &01..M6..15 tDOXE~cuBi~ 4M.. 4u3.. 49 M action jo~sanM 615 .315.. 15 GAxcE~nii. 50/0. 530\. 52025 S.E~1S93: 495.. 4942~ 4 ~-f.M~ 66 .68. .~AR-n~n~T~SO/O. 433.433., ~s~-n~TM~ 303 303.. 21 ~uTs.mi.iT~ES. GI150 56 C13.. -S! ~.ta 1~40/0 .5537555350 <e~~ 64.. Ça. la .t-co~oMic~SO/O. 434., ~5. so, H~vR~ss: CS9 nEOMES~SEnmsM~TmES. 48~M~85.. 5*M~80~ 433504~8.. 15 ETPOTntc.MFM. 541.. a41.. ~ST~-a~aO/Ofremb~eaO) 6S1 661.. so MABGEUM&ÈUNH.116S .1150.. 12 ,Mo~cofOMig.303ir.4b/0 307.. 303. M~S 1~130/0' 4117541350 50 Ma. M~.T-5-AETiH=MMa4M.429.. la t S 0/0. 4o9504C3.nj,, MC3ER. 22S3 .~98.. M to~iBns40/< 506..COS.. m 1S7540/0 555.. 555.. 17 < KATio~MDu~T.mnc <40,7Sa.. la,~ 30/0 nouyeUos. 4&3504CJ.. MT~.DEB~~Qoxs-UTa 39J.SSS.. 33 21) tsocd5T&.i.TtDoisU:.DEt.-AKjou. 4G5.. 435.. S t~ 1676 40/0 555 555 35 t .KMci/.MDCsi~L.nH'. 50. 50, MaJ ~l/~u/u. au 'M~ McnEBtEETR~mKERtssiY. 1185 ~78 1~ SaT&nt.cs.foBToaAts, 745 750 !o .M 18~3 Si/a 0/0 35175 35175 35 EoceMp~cKlEAT.GSMEKXR: 740. t Bsr ~.GMNNs su/u. ~u. sors-coMpTOTUDESEXTnTa-n. S40M 247.. SO t.tG:TUBESMpAMsi<l/20'0.(41475 414 E5

'a'6nS ,4- Qaarts 93 93 &0 coMTOurt~T.D'Mco:n'-i-E.cp< 630.. 5S3 la tMiDioU/0 4hJ.. tg~E~~FouRi-'ÉTRANBEs. 419.: 419..

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7 < -OM.~e4COfr.~terêt:Gfr. 138.. 1E8.. la tgf-osiMtAxctExxB3.0/0. 46:).. 4b650 50 jQ~) t~ &25 525 'M'< Mu.~ ~t~n~t~j

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t5.tMMa!Tm.5C/01S8S. 483. 4' 13 ]t"oBMa.coMM.E600/018T9. 458SO 459 l? tgMas~M<M;SO/01855.. 460. is tMc&TËOBKËRALEDE~tTEBiB~65 105'" M-* X DÈBi.sRs. -7S9-50 73350

SM.B~aB81/36/0. 9320 ]5 tg.3~/01880. 493.493.7& ~nc-K.R-EM~:oEL:30/01~.4o8.. M8,. 50 .t~~niji~Ms:1350~ .X XdJM..N-RooD.Ep.j)EEp. S9.: 85.. '1

~B!t]tEii.'4'0~"l'SS3,1031.t 6350 6365 13 tt~ SO/OJtS91. S94.S93.. ia&O~P.-L.-M.21/ap/p(rcm~.MO);414.. 4t& sO-nnM~CQUpia.nLu:cMS~15 515 -X _.X-~STRA'ŒPBopMETAM 184'J.SAM

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<4J)/OI8S9.101S5 10135 25- –2302~.2810.. 15 tpAm-m.u!Œ(spMi~ea).83.. S83., Tn~mR~Mh~r.

4.4.P/!);M90,etS''Mr, 10075 10115 51 actionda jouissance.183o.lS35. tSAi.ot~B~N~AmœoK~ 277.. S76.. T L.UNUH~(6henrMsou] ;.S;~ 3t)/Q1891-S4(ot):fer~ 87 S7.. 15 t –'Sociëte civile 458 .'4S2 30 tBttYBKE~iBSABA 1894. 41475 413 M OBLIGATIONS isomo. 65/8,~NiGHT3. S 7/~6

-At.&0/01893(or). 10360 1032~ MSOoni~AK~ "epfl700. 1700.. 1Ë95.359~0'359.. BEt~sfRANSTAA' 15/16.XMGHTSDEnp.. 35/8

:~t:A.0/01894'(orj.10360 103.. –<or~l6S9..Hi93.. ~~jL<ttNB!:mAxc)!<504..t504..tSARTERED.3Tl/3S;MODDHnMNTBM 101/16 .66{)-S]/3p/01891.<ermc,95,30 4360 Mtjonde jouissance..1199 ..1210. T7cî~ TM~&H~ X<:BGNSAMTs. 8435 83.. cn~ANDSOBtjM S3/16:tnGEL:81/4 ;r-8~/0189B(or).t:867o 86t'0 3S&&cuE8T.. ec<1045 .1050. -VâleUTS IllGUSMiOliM XSfCBuaA-nonsSO/O. 2450.S450 5~ coM.!n- Sll/I6;scuESSDEEp. 45/8

.4t ~cpNa.40/01~'s.obl;100~ 1Q3M~~ 55 21 t aetionde'jonissMLCe' 574 635 X~<–3~/0. 1725 25 1735 '~)5 QtO-tvNDBnp: ll.tt&NDMBŒS. 393/4

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~.t,0/0,(~.f.~f. )O~20" .9670 ~II ~t!tet79a' 1790. ~Ct&MEaBeMjmcE. 875.; 870.. X )-tJ–€D/0;3'~ëns. 2350 bo 35.. -SASTR~D. 77/saTn.GOLT)uiNB)G'Sl/33

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~ece,rtamescampensatio.n.s.~ ~asaBS;:aire~qns ces.ineinuati.pns'~yant'été reppussée peremptôi- rement, l'~gIë~re.n'ins;ts~passur'sesJ;yise,ËS~' mais, .avec la téjiacité~ qui~est. le .propï'e:;de.~ses 6ntreprise~eIlether~er~t~reaHse~u~~ de ses aspiraûons par un moyen détonrhe. Dans ce Dut, un Anglai~dépbùrvu de .tput ca-

ractère ofncicl, aurait fait des'oS'res a'un ;Espa-

ra9tèreof¥c~~I, .aur~it Ja,it:.Aèf?,o1fr~~ p

gno~ propriétaire d~ùn'Hei' nommé, Salvora ;et trësa~'antageusemeht -placer à l'~niree~ lâ;~i- Yiëre Arosa,'adjacente~ à~ Ga- lice, pour le fui acheter; .L~jpëtitë~Ie dë.Salyora~ complètement improductive, n'est qu'un amas de rochers cependant~ J'An~àls, n~a ~as hésité à oa'rir'pûur elle la somme de 'huit minions de francs avec l'intention, peu Heguisée~ d'y établir un'dépôt de cha.rboii~.l'usage des.eacadres britanniques. Tû~t'portc'~ croire .que le patriotisme du propriétaire ne Se laissera pas éblouir par le pl'iY: démesure qu'on.Ïui~oSre;; et que cette tentative sournoise ne servira qu'a~ dévoiler, 'une fois de plus,'les machinaiibhs-~e FimpensLiismo'anglais.: /?; En' ~attendantj le président -du conseil a .été questionne à"la;Cha.mbre~a Mj'sujet, ~t il' a~du re~; connaître rexaetitudë du projet d'~M~uisition"d~~ rùë'Salvpra_.ët'd€plorërque~' lêgislati~ .~spla.gnQ.n'aitpas.prëvu'des mancpuvM puisqu'elle'autorise, f'sa.ns resh'icti.Ôn, Ï'aequisition par les etrànEêrs des'propriêtéa territoriales en Espagne. `Fûlâno Eulano Pttito Çhr4niquedÕs .,Cours ÀupaLtis royal de .Madrid; Notre correspondance de'Madjid~qtÏe vo,us avez-~lue plus 'haut~uous ,devoH6 Ics''licgpcia.ëa'tis et. les JUjEcuHos politiques que 'soul~v~ds .-mariage de la~p~p~esse~~es .AstttEtM avec le comte Gh<iïJËa.jdëBourëbn.H seinhie extraordifiaire qu'à:nptrG<poq!ie, la raison d'Etat puisse, encore.injt.ër venir daDs:un roman d'amour aussi simple, aussi charmant que celui de ces deux jaun&s princes. Mais, Dieu merpi~ ramouT triomphe'de la politique même dans les cours royales, et il vient encore ae remporter une décisive victoire: les dépêches de Mad-rid vous racônioront les -incidents qui ont marqué les déclarations du gouvernement au Parlement. La princesse des Asturies est une jeune pi'mcesse d'ùti rare mérite'et d'un noble caractère.

Bien que'n'etant l'aincc du';Roi que de', quelques années, ~tie a.;su admirablement seconder' son auguste mare* dans re'duc~tion'd'ÀIphonso'Yin. Elle s'est .montroo,si .j'ose dire, une ~véritable, -pe~ite~ îemmc~desJ'âge'dcqumze'ans, ~si~iëh\qù'eno'faisait dn'ë-àson'frère:'tf Tu'es mà~sccondc petite m~mah. B Ecùyére- consommée~ eHe 'monte sr cheval chaque jour, tantôt 'avec le Roi, tantôt-avecles .dames d'honneur'de;'la Reine, ~t" l'âmàzone qui 'lui' sied a~ravir~ revèle'sa taiUe élégante et souple.. Elle parle le fi-an- çais/:l'angtaisj l'~Uemandj unL peu rita.li.Gn, et, elle dessine fort agrnâblement. Souple ètavenante comme sa 'mère, elle possède beaucoup de gr~cc naturelle, des yeux vifs et spirituels et une abondante chevelure noirB. Son mai'iago laissera un vide dans le vaste palais., et son sourire sera regretté.

.A.

Aa palais d'ÀthèneB. C'est la première fois, depuis plus de deux ans, que la famille royale d'Athènes se~trouve au complet. De làj de petites fë~es tout fait familiales, des réunions d'un cadre un.peu plus,61argi et .auxquelles assistent quelques rares privilégies, quelques ministres ou anciens ministres avec leurs familles. Le roi G.eorges et la reine Olga sont enchantés de voir reunis autour d'eux .leurs enfants. Eh effet, le prince Georges, deuxième ïils du roi Georges et haut. commissaire en Crète, réside depuis deux ans à la Cance. Actuellement, il se trouve a. Athènes., de retour de sa grande tournée à travers l'Europe. Il y a trois semaines à peine qu'il a quitte Paris.

Son passage à Athènes ne sera que de courte durée. 11 se hâte do rentrer en Crète..

La princesse Marie~ Elle unique du roi et do la reine de Grèce, mariée l'amioe dernière au grand-duc Georges MiohMïldvitz' de Russie; réside à Sain t-Petersbourg. Elle se.trouve à Athènes depuis quelques jours avec son mari. La famille du roi Georges se trouve donc augmentée d'un membre, et le grand-duc-Georges Michaïloviiz,:qui.àdore sa jeune ét~ charmante femme/fait tout pour la rendre heureuse, il lui~ achète, des châteaux ~t des. villas' magninques, an le considère déjà comme un « Athénien B, c'est-à-dire ~qu.'il:est devenu à Athènes aussi populair&que le sont les, autres membres de la famille royale de~ Grèce.

Pontchartrain

~-TTC<?7TtTT7 A ~nT~t T7

.uA~biiKib A(jKi~~L.h ïj& &ëvt*e&phtemse

Ils me motirajent pa.s tons, mais tons étaient frappas ~Gommeat ne pas songe).' à ce vers du fabuliste ~présence du ûéau qui désole nos étables ? -JLa ~iëvre aphteuse, ou~eoco~e «puisqu'il faut l'appeler par son nom )), la.cocotte, dis-je, a pris les proportions d'une calamité, véritable. Yjeti'oup&aù français a subi de ~e fait, une perte .évaiuée'à près de: cent millions de francs et, malgr.éladéGroissance-JégërequesigQalent les dernières st,atistiq.ues~Tien:n~autQris,e à prévoir la nn prochaine de l'épizootie.

Au mois~e janvier, Je mal avait atteint 1443 étables, réparties dansai départements. En août,

ii~ei~ai~ spnfm~~am'i.aiensttê d~46. ëtablés~tâient ~app~es et ~e~PTnbre des départemëàts/to~Ghës s'élevait À 80,'En septembre~ en&Q~ on. -ne sigaalait plus que 9,~86 exploitations GOBlaminëea, :.mais~e~ë~a!ic~e~ nouye~u~ départements étaieB.ttonc.héa.' L/ 'Ijes'statistiques pfËcjelles ~'arrêtent 1~ ~ptpe 'enquête personnelle .nous permet .d'afâF;mer que/malgré l'abaissement.'de la tjempera.ture, lejm~I ne pay~~p.aB~~ ;*le Centra et le,~[idi sont principalement, épro.uYés. v Est-ce la..pi'emierë~6is~ que pareille situation sepr&duitPNon. S'il,;ya dés maladies; npuyelles, ~omnie.l'àfnrmëntcëux~ qui s'obstinent a voir partout la ty- rannie de la mode, la fièvre aphteuse n'est: pas; du no~mbre; On-en trouve trace en des temps.recules. Mais p'est'seulement vers le milieu du dernier siècle que son processus a eté:sei'ieujsemen~ ettidiê ~et que la. science vétérinaire lui..a;fait~ l'honneur de l'admettre parmi .les maladies ofûciellement classées.' Enl84Q le..TLéau ~nYahit, toute-l'Eurcp.e. 'P~ puis lors,/iln'a,~erë disparu. Sonfoye~pr~ pal'aiMtrè enAlIemâgne/G'estd6la:qu~ ~et,"p,àr.;ppussees~.intermittcntes, atteint da~ plü- par.t.des~Ëtats limitrophes.. ".t Act'ueUement, "il sëvif ën'a,nce~'ayec' une,

exceptionnelle gravite..

~?~ ~K. Tous les éleveurs connaissent les symptômes delà ncvre aphteuse. Beaucoup~saventia coin-; battre mais nombreux sont, il,iaut l'avouer. ceux qui, par inertie ignorance, négligent de, prendre les mesures préventives qui peuvent lui barrer le chemin. Recherchons donc les circonstances qui fayp-' risentlacontaminationjet la. marche à suivre pour circonscrire l'épidémie.

A qucll.es'causës attribuer la rapidité avec la-: iqueUe le mal se propage'aujou'rd'hùi? Peut-être au~,transformatib!is économiques qui se sont, opéi;ees depuis un dgmi-isiecle lafâçi!i!,édes eommunications, .le~développeinënf~es ~rans~ ports en <~omn~~n,'le nombre toujours croissant des foires et des marches, autant de véhicules de' contagion, et voilà comment le progrès, auquel nous devons tànfi de merveilleux palliatifs, nous apporte aussi bien des maux.

Dn.n'esi.pas absolument nxé,surlanature,de la nëvre aphteuse. Ce. qui est, certain, c'est qu~elle~ est. d'origine microbienne,: mais les. dimensions; do son microbe spécinque.sont tellement inSmes< qu'il a ëchappé.jusqu'ici aux investigations de. la science..Il semble.'même douteux qu'on puisse. jamais le cultiver:, la lymphe~des aphtes est en-~ çore virulcnte~prcs,son passage au travers d'unebo.ugie.ChambcrIa~d. IjacontagMsité la cocotte ne saurait être se-: rieusement, contestée. Celle-ci se .-prppage,il, est~ yrAi,;nlus puni oins~yblontiers, suivant Jes.Gpn-~ dirions climatéiiq~ies et le degré de: réceptivité des .sujets.: Mais l'observation nepermct'aucun doute sur le''principe de sa transmissibilité aussi est-il urgent d'isoler .ranimai, qui paraît en oifrir les symptômes.

Quels sont donc ces symptômes ? 9

D'abord un profond abattement, de l'inappétence, la peau est chaude, le muue sec. On constate la présence de la nëvre principalement chez les jeunes sujets et au début de l'épidémie mais qu'on y prenne garde, la nevre est parfois tellement bénigne qu'elle peut passer inaperçue, Au bout de quelques jours la maladie se caractérise les apthcs apparaissent, le plus.souvent d'abord .sur la. muqueuse buccale, sur les parois internes des lèvres et .des joues et sur les faces latérales de la langue, provoquant une sécrétion.; salivaire abondante qui s'écoule en une -bave visqueuse, parfois fétide..

L'éruption se manifeste encore .dans la région podale.Unengorgement-innammatoire se produit alors et particulièrement autour de la couronne, des plaies suppurantes se forment dans la partie interdigitée et peuvent, dans. certains cas, .amener de graves~désordres.

.Ennn, chez les vaches et les brebis, le mal a~ fecte aussi la forme mammaire les aphtes apparaissent _sur les. pis et se transforment en pustu'les arrondies ou ovalaires de teinte jaunâtre dont la cicatrisation est'.lente parfois .en. même temps la lactationjdiminue. 11 est .indispensable, disons-le Bn passant, de-n'employer .po~ir l'ailmcntationleJait, des bêtes contaminées -qu'après ravoir soumis, a l'ébullitionj l'expérience ;a prouvé, en eG'et, la transmissibilite de.laûevro aptbeuse à l'homme. Les phénomènes éruptifs se produisent 34, 36 ou 48 heures après l'infection intiale. Nous rai- sonnons ici sur le _p~r.MH!~Me /t~ car la période d'incubation peut se prolonger au-delà. La durée de la maladie est aussi très variable. Le plus souvent, au bout de cinq ou six jours, les ulcérations se cicatrisent et se couvrent de ~croûtes qui, peu à peu, se détachent par desquamation. Une quinzaine de jours sufût alors pour amener la guérison.'

Mais ce sont là les cas à forme bénigne. Mal- heureusement l'épidémie prend quelquefois un caractère de gravité bien autre, nous l'avons constaté cotte année. L'éruption interdigitée peut entraîner le décollement des onglons, amener la claudication, et parfois le sujet devient impropre à tout travail. Des complications pulmonaires in- test.inales ou cardiaques sont également à crain-

~l;~iy ~? \y~ y. y.;s~.

"dre~t,en;Ge <ap~41 n'as,t'. paa ~'aro' ~quë-' l'animal

succombe.r''

La descnptipmiè4a maladie suf&t a indiquer quels-an sont Jeg~entsdëtran ;qui. tombe stirJa'litière gui somllë les fourrages, l'humeur qui s'eco.ule.des vésicules puru-: lents, les germes répandus dans l'air déa établis, et qui, par les voies respiratoires, pénètrent dans;

l'brganismedesanimaux/-voisin3..

.La prudence la.plua élémentaire impose donc ~risolëment de tout sujet -atteint .ou simplement

sus'Rect,.

Mais .cette contagion'immédiate n'est pag la .~seTile~à, redouter; 11 convient d'écarter la conta- gibn médiate et c'estla-le plus difûcile. Comment arriver, a soustraire son bétail à tout contact avec les gens du ~dehoi'e, ouvriers.~marchands, colporteurs, allant de'ferme en ferme, ~et qui, souvent sans'le savoir~ auront, traversé des milieux infectes ? Une négligence .suBit, et voilà.I& funeste ~ger.mëdntroduit dans Féiabje. Et les transports ~h'cliemin de fer ? Ne constituent-ils pas un dan~e'rpiermanent ? Les;reglaments préconisent la .~ésiQfëcf.iQndes wagons. Soit. Mais, dans la pratic[ue,:commënt~ë'fait l'opération? .11 est don'G essentiel' de désinfecter toute peronhe < ~OM~ venir d'un centre où. règne hia maladie'Quant au~ bétail introduit~dans la ferme, unequarantàinedehuitjôurs au 'moins-lui sera

imposëe~ pendant'ce .temps, bnle'so.u.mettra.à 110:

trajtsment bas,é sur la' méthode:'antiseptique. Reciprpquement,:tout propriétaire d'un animal attsiQt de nevre aphteuse devra sana retard accomplir lesformalitésprescrites.par la loi.et faire sa déclaraiiona'Ia.mairie..

n~importe, enun.mot, de circonscrire le foyer d'im'cction.qu~ilse trouve au dehors ou au dedans. Malheureusement, en fait, il n'en est. pas toujours ainsi. Certains éleveurs, craignant de jeter le discrédit sur Ieurs,éj;a.hlea, temporisent, s'abstiennent ou remplissent Jes formalités alors qu'il-

estiroptard:~

C'est donc. avec raison que le ministre de l'agriGulture a rappelé par voie d'afûches .les prcs.criptions de notre législation sanitaire. <cll faut, a~t-il dit, surveiller attentivement l'état de; santé_ des anima.ux, notamment do ceuxqpi~ont été achetés dans les concouFs de comices ou dans les foires et. marchés, et faire connaître immédiatement a l'autorité municipale tout cas de' ûèvré' aphteuse .qui serait 6onstaté:ou simplement soupçonné. B j' Les instructions ministérieUes appellent aussi .l'attention des intéressés.sur les mesures préventives a prendre pour écarter ou circonscrire le mal.- Rappeler les dispositions de la loi, c'est fort ~bicn.'Mais que.peut la loi, si le gendarme n'est .pas la pour la faire respecter ? Et, en l'espèce.. Je gendarme ù~existe guère. le service sanitaire des epizooties est insuf&sammeni organisé. Sur plu-çieurs points, les conseils généraus se sont.émus, dit-on, de cet état ~dc .choses. Puissent- leurs bonnes dispositions subsister plus longtemps que

l'épizootie.

A fi:

En attendant, essayons denousdéfendre.Veil'lons à la bonne tenue de nos étables: delà propreté, une bonne aération, tout est là. Les murs doivent être badigeonnés, les mangeoires et fumiers arrosés avec une solution d'acide salicylique à raison de 35 à 30 grammes par 10 litres d'eau.

Une excellente mesure consiste aussi dans l'épandage d'une couche de chaux ou de sciure de bois antiseptisêe à la porte des étables et porcheries. On détruit ainsi les germes apportés par les chaussures des personnes ayant passé par des miiieux contaminés.

Un éleveur qui fait chaque année d'importants achats de bœufs dans le Charolais préconise la mesure suivante badigeonner matin et soir pendant huit jours avec un citron, zeste enlevé, la bouche et la gorge des animaux suspects. Aucun symptôme de ûèvre aphteuse n'a résisté, dit-il, à cette médication.

Nous ne dirons que doux mots du traitement curatif. C'est l'au'aire du vétérinaire. Toutefois, comme celui-ci ne peut pas toujours, surtout en cas d'.ëpizoo.tie, venir à première réquisition, nous croyons bon de formuler quelques cohsëlLs sur les premiers soins à donner. J D'abord une alimentation rafraîchissante ci, si les'aphtës ont envahi la. gorge~ des boissons blanches, des barbotages de farine d'orge additionnées de sel marin. Au besoin des poudres toniques, quinquina, gentiane, etc.'Voilà, pour l'hygiène.

Quant aux aphtes, il suint de les toucher avec l'acide chlorbydrique pur, en ayant soin de laver aussitôt à l'eau fraîche afin d'atténuer la. douleur causée par la cautérisation;

II existe sans doute bien d'autres spécinques. Nous nous contenterons d'indiquer celui-ci qui réussit généralement. C'est à l'art vétérinaire, répétons-le, qu'il appartient de déterminer lesremëdesà employer.

Notre rôle se borne à signaler la gravité du mal. Les documents, ofuciels ne sont pas, en pareille circonstance, enclins au pessimisme. Or celui que nous citons "plus haut ne craint pas d'afurmer que la mortalité est, dans certaines régions, considérable.

Méditons cet avis.

Les affiches placardées dan3 trente-six mille communes coûtent cher au contribuable. Lisons-les.

.> C'est'Je seul m.oy~Q.que~ons.àyû.Qs.ssàyé~

de~ntrcr dans nos frais. j

j,' Çù. 8rijlàud de ?~auJârdigre r `

Çh.Brîll~uddeïj~TJJaTdi&re,

fA ~~CT M ï ~M A B ?T~

JuAiii~i Ms LA LsA!iii&:

–j–'

Maison des JSœurs de Saint-Vincent-de-Paul, rue

.;Poulletier, 7. –Aorganisb enl8S3, auproSt des indigents du quartier, une caisse de loyers recevant les sommes, si modiques'qu'elles soient, -destinées -au payement do leur.loyer, et-donnant une prime de la pour 100 pour celles qui sont versées pendant le .premier mois du trimestre,. de 10 pour cent .pour celles versées .le second, de 5 pour 100 pour celles qui sont versées penda.nt..le troisième. 11 y.a des familles qui, depuis la fondation decette caisse, y ont verse claque mois'sans interr.uptipn.

Maison de la providence, rue Oudinot, 3.' Reçoit les dépôts'd'un ~ranc au minimum quelui font les indigents du quartier, .en vue. du payement de leur loyer, les leur .restitue, à l'époque du terme., avec une prime de 10 pour cent.

Caisses de. loyers de la. Société' de S.aÎBt-Vih-, cent-de-Paui. –'Fondées en ??, par la'conférence

deSaint-SuIpice/qmIa.premiKfe ent-'une caisse de

cette nature. Vingt-cinq des' conférences de-Paris et

cinq 'dés confcr.Eaces d&banliéuo -en~'ont aujourd'jmi..

Ges caisses: rcçoivent.dcs~ petites.;sommes: miRM. de côté, pour la payçmehtdelcur loyer.par les indigents que visitent'ies membres des coTifercnoes,'cu qui sont recommandes par d'autres oeuvres, et les leur restituent, a. la. Im du trimestre, avec une bonincatiqn. Le taux de cotte prime (qui est de 15 pour 100 en moyenne) est laisse ~Tappreciation des conférences. Œuvre des loyers du quartier des Teraes.–Fondée en 1879 par Mme Pauline Lalot.–Reçoit chaque lundi les petites sommes que les ouvriers de tout culte prélèvent sur leur salaire pour le payement'de leur loyer, et les leur restitue, à la En' du trimestre, avec une bonification de 5 pour 100. En .cas de maladie ou de chômage forcé, l'œuvre paye une.partie ou, si les circonstances l'exigent, la totalité du loyers Caisse des loyers de l'institution des Diaeonesses.–Fond~o-cn 1874. Reçoit les petites sommes, àpartir'd'un franc,, que dss indigents lui versent chaque scmai-ne pour le payement do leur loyer. Si, a la.ûn du, trimestre, la somme ;toinle versée par eux représente le chiû're .-du loyer, moins'10 francs, la caisse la leur restitue avec ce complément. Maison de Kctra-Dams-de-N&zareth, r:ie Stanislas, il.–A une caisse de loyers.

Maison des Pères Franciscains, rue de Puteaux, 8.–Outre la distribution trihebdomadaire de pain à tous les indigents, elle accorde, après enquête, aux plus dignes d'intcret, d'autres secours tin .argent ou en nature.

Du 1<janvier au ler juillet 1896 seulement, elle avait distribue ainsi

l'7,3Ci francs en 'secours de loyers et-.allocationB

diverses; 3,930 vêtements d'hommes, de femmes ,ou..d'en-

faH;ts;

2.S34. paires .d.e.soulMrs; i4:,2Q3.bpnsdo.viande, dp. combustiMe, de médicaments ou de travait~ponr la.SocletR d'assistance par le travail des'Ville et X'vne arrondissements (la valeur de ces derniers bons étant de 0 fr. 75, celle des bons de viande et de combustible d'un franc). Œuvre de PEnfant-Jésus, rue Dombasie, 30. Fondée en 1851. Entretenue par une société de jeunes filles associécs.à l'Œuvre de la visite dos malades dans les hôpitaux. 122 lits.

Cet asile de convalescence, largement installé et entouré d'un vasto jardin, reçoit pour un mois (davantage si leur état l'exige), moyonnunt une indemnité d'un franc par jour payée par l'administration de l'Assistance publique, des fillettes â(;ces de plus de deux ans et de moins de quinze, que lui adressent les médecins de l'hôpital des Enfants malades, de l'hôpital Trousseau ou de l'hôpital Tenon, <t gratuitement de jeunes convalescentes indigentes que lui adresse l'Œuvre do la visite des malades. Elle envoie les plus délicates à l'asile d'Epinay-sous-Senart.

L'Œuvre de l'Enfant-Jésus reçoit également des jeunes filles âgées de moins de treize ans, n'ayant pas fait leur première communion, et les garde gratuitement pendant le temps nécessaire pour les y préparer. Elle cherche a les placer à leur sortie.

.«jt

Une œuvre non seulementbionfaisante mais encore utilitaire au point de vue de la défense nationale,, vient de se constituer à Marseille sous la présidence de M. l'amiral Bcsson et grâce à la généreuse initiative de M. Alphonse Grandyal, président de ta société

nautique de;cBtte ville..

Cette œuvre'dite de (< Secours aux gens de.mer x a pour but d'assurer des secours aux vieux mat'ins et surtout d'aider au- recrutement des in&crits maritimés.par la création d'un orpneliaat-école sur la.Cor-

niche.

Dans une. conférence trcs applaudie faite devant rèlito de la société .marseillaise, M. Grandval a.' exposé les premiers résultats obtenus, qui sont considérables puisque, à la suite de la visite d'inauguration queut en octobre, à Marseille, le ministre de la marine, M. de Lanessan a promis de faire reconnaître l'oeuvre d'utilité publique. Espérons qu'il aura le temps de mettre cette,promesse à exécution.

En attendant, une propagande active se poursuit pour h&ter l'édification de cet asile destiné à contenir trois à quatre cents orphelins, et, grâce à l'appui des grandes sociétés de navigation, de la charité privée, des riches sociétés nautiques-du littoral méditerranéen, M. Grandval peut des à présent considérer comme fondée cette école à la fois sociale et professionnelle.

Nous ne saurions trop l'en féliciter, car elles sont rares les entreprises qui peuvent se recommander à la fois de ces deux principes le patriotisme et la bienfaisance.

Oh nous recommande très vivement Mme Marie. Berlioux, 42, rue Saint-Merry.

LA BOURSE Paris, la 17 décembre 193!).

La.,scmaine débute dans des conditions trcsB.at.îsraisant.es, non que des.plus-values importantes se sbient'prôduites, mais par l'allure générale de tput ~e' marche qui continue à

avoir une tendance'scricuse de relèvement..

i Ltp discussion sur l'amnistie a pesé un peu sur les cours de nos Tentes, et on a préiere laisser pour demain de nouveaux engagements.

D'un autre côte, le vote du co~ë~o espagnol n'a pas produit l'eS'efque les haussiers espéraient. Le fait accompli, comme toujours, à détermine le contraire de ce qui était attendu, et l'Extérieure a très bien soutenu le choc despremicrcs ventes.ûnissaaten avance de 7 centimes sur samedi.

Le 3 0/0 a détache son coupon trimestriel de 75 centimes .et .unit à 101 13, en perte de 13 centimes. 3 1/3 102 SO. Argentins fermes 5 0/0 4~, 4 0/0 1838 63 75. Brésil 63 50, Turc C 26 30, D 23 40.~

Le'Rio-Tint.operd9fr.al.403. Suez 3,595. RafCnerie Say 1,184. Traction 162. Paric sienne 363.

Le Crédit lyonnais montre une grande fer- moto à 1,105 en avance de 5 francs avec de a primes très recherchées. Banque de Paris, 7 francs mieux à 1,083, Crédit foncier G85, Banque internationale ,,353, Afrique du Sud

65 fr..

C~ fr. -Ma~c/M eM .BaH~ne

E Même nullité d'aiTaijes que précédemment se traduisant par un peu de faiblesse provenant aussi des nouvelles peu engageantes du TransvaaI.J~and Mines perd 4fr. à-4,004. De Beers l'fr. à 738 50, Randfontein ,'0 75 c. a. j 73 50, par contre-la GoldEelds gagne lfr.& iL

'184~50.. ° '='

Harpener 1,318, Hudvà 1~50. A.CLËMËN~

.`

tnToptïîa~tions SaaTtSïèfcs

M. Henri Duval, directeur de lasucetirsale de la Ba.nqnu f;'aitça.ise de l'Afrique du Sud à Johannesburg et président do ta Société de bienfaisance dans cette ville, vient d'être promu au grade d'ofScier de la Légion d'honneur. Tout femond~a.pproui Ycra cette nomitiatio)! en se .rappelant les services rendus par M. DaysLiaunntérets français dans l'Afrique.du. Sud. .r CHEMIN DE FER DE rAMS A LYON ET A LA: 'MËDITERRANËE

Voyages circulaires à coupons combinables sur le réseau P.-L.-M. et sur les réseaux P.-L.-M. et Est. II est délivre, pendant toute l'année, dana toutes lés gares du réseau P.-L.-M., des carnets individuels ou de famille, pour effectuer, sur ce réseau ou sur les réseaux P.-L.M. et Est, en première, deuxième .et troisième classes, des voyages circulaires à itinéraire tracé par les voyageurs eux-mêmes, av.ec parcours totaux d'au.moins trois cents .kilomètres.,Les prix décès carnets comportent des réductions très importantes qui atteignent, pour. les billets collectifs, 50,0/0 du Tarif Général. La' validité; 'de'' 'ces'carnets est dé .trente' jours jusqu'à 1,500'~Uomètres quarante-cinq

jours <1M,501- à' 3~000 kilomètres ~oixat~

'jours pour. plus de 3,000; kilomètres, j~eulte~

~de prolongation, à deux iepnsBs,;de'I5, ~3~ou~:

3Qj~uis,6uiYant lanças, :moyenaaS

mehi'd'sù~piBmBn~ga~m~~ du prix ~iaY",du<~rDe~ pour cliaque proloh- j

-j ..Cette, .femme, âgée de quarante-quatre ans, est' -yCuye avec.quatre .enfants, .tous malades'o.M'~nnrmes~ pD~euno~e~ë .s.ëize.~ns/atteinte Jde~oxalgle/'j~; 'ane~alango'ae.'ïn~ins, âtia jnàm dt'oite,\ce qm l'em~ pëc~-de~rà~ainetBufËsammënt pouf aider Eam&].'< a nourrir ses froMs .et sœur.

Cette famiUe est dansJa. plus profonde misère. La~ mère ayant une Bàntê'ilêpIoraNe manque de forcea pour faire le moindre tràyaU elle .habite au septième. étage, 'ce qui l'obligera, porter Ees enfants en ba.a &ge. dès qu'elles à sortir pour les coursea indispensables, alors que le repos aulit'~eraitTiecessaire~ourao'B état.

j. t Pauld~Aurey APRES v L'EXPOSITîON

Les concessionnaires ~ésës devant le tribunal arbitral. La Rua de Paris.

Samedi, A été. tenue, chez. M* Barboux, tiersarbitre, et sous sa présidence, une nouye.He séance .du tribunal arbitral, constitué,pour..appréçier lesidemandes en .indemnités introdHit~s~con- tro le, commiE.sariat. général .-de l'Expositioh.'uhi- verselle par un. certain no~nbMde concessionnai-

res. j- ,t

M?, Barbo.ux é~ait assisté ;de.-M~ Dévia., avocat

au conseil d'Etat et~àJa gourde cassation, arbitre du commissariat.généra!, et-de M~Edgard Vatin, avocat à la cour: d'appel de Paris, arbi.tre des concessionnaires. ,Ce sont plusieurs concessionnaires de/la rue de Paris qui étaient demandeurs à cette audience. Ils se.plaignentd'avoir~été trompés, lors delà période de préparation de l'Exposition, c'est-àdire quand ils ont traité avec le commissariat général, par les promesses de M. Alfred Picard, promesses non tenues dans la suite.

Ces promesses avaient paratt-il, fait entrevoirquo la rue de Paris projetée serait la partie privilégiée de l'Exposition.

Située au bord de la Seine, elle devait être abondamment pourvue d'arbres et de verdure 'et remplie de clarté le soir. Sur le neuve-devaient circuler des gondoles garnies de lanternes vénitiennes, et M. Alfred Picard avait dit que ce coin serait une .Fe~Mse~ MOMi~/C.

Des Têtes devaient être données'fréquemment pour attirer lo monde, e~, même l'administration s'était, pour-préciser sa pensée à l'égard de cette partie de l'Exposition, laissé aller, en raison sans doute~du voisinage de la Seine, à déclarer que ce serait, le « Bassin des fêtes st

Mais, hélas;) prétendent les concessionnaires de :ia:rue de Pai~s~prjamesses vaines et non réa-

lisées t

On avait aussi assuré que les deux rives du ûeuvc seraient mises en communications faciles par des passerelles et des pontons; il'dëv&it y~ avoir;au pont d'féna, une passerelle de plus que ` jccHesqui ont été établies aux'ponts de l'Aima et y des Invalides, de façon à ce que le public du Champ de Mars pût, sans trop d'encombre, gagne]* la rue de Paris.

Cette passerelle n'a pas existent aux autres passerelles il n'y a pas eu de pontons.

En.outre, le sol de la rue de Paris a été laissé sans entretien, et il a fallu que, durant tout le mois de mai, l'un des concessionnaires, M. De< cauville, du Phono-Cinéma-Théâtre, achetât luimême du gravier, le fit répandre, puis écraser par un rouleau compresseur.

En outre, l'éclairage a manqué complètement -il y avait insufusance dans la force du courant électrique et, sur la demande même de M. Alfred Picard, les concessionnaires ont du for' mer un comité pour organiser cet éclairage à leurs fais iFIeur avait coûté déjà, au mois da septembre, une vingtaine de mille francs. Enfin, les concessionnaires soutiennent qu'ils ont été déçus dans les calculs qu'ils avaient faits lorsqu'ils ont traité avec le commissariat général pour supputer leurs bénéûces à venir on leuï avait tait espérer 65 millions de visiteurs, puisque 65 millions de tickets avaient été émis or, on sait qu'il n'y a eu que 39 millions de visiteurs. Ils se plaignent aussi qu'on n'ait pas trouvé un moyen d'établir un contrôle sur les bons donnant droit aune réduction de '35 Q/0 dans leurs établissëments'et d'empêcher, comme cela a pu se iaire librement, que des' porteurs de ces bons se' les repassent successivement entre parénLs ou amis dans la même journée. Tels sont les griefs principaux mis en avant par ces concessionnaires et qu'a soutenus, en leur nom. M* Caron, agréé au tribunal de corn" merce de la Seine.

Bref, les demandeurs réclament respectivement

Los frères Guillaume théâtre des Bonshommes-Guillaume un million.

MM. Pierre Wolfi et Tirribilot théâtre des Auteurs-Gais 300,000 fr.

M. Juven la Maison du Rire –.3,600,000 fr. M. Decauville Phono-Cinéma-Théâtre 150,000 francs.

Samedi prochain. M* Caron développera de nouvelles demandes au nom de l'Aquarium, de la Feria, du Club'alpm et du Restaurant vien" BOIS.

C'est M. Moreau, chef du contentieux de l'Exposition universelle, et M~ Raoul Rousset, avo-catàlacour d'appel de Paris, qui représentent le commissariat général.

Paul Roche

-V

gation. Arrêts facultatifs à toutes les gares sitaces sur l'itinéraire.

Pour se procurer un carnet individuel ou <te famille, il. suffit de tracer sur une cafte, .~qui est délivrée gratuitement dans toutes les gares P.-L.-M., bureaux de ville .et agences de la Compagnie, le voyage à eEectucr, et.. d'envoyer cotte carte cinq jours avant le départ, à. la gare ouïe voyage doit être comTnençë, en joignant à cet envoi une consignation de dix francs.

Le délai de demande est réduit & deux jours (dimanches et fêtes non compris) pour certaines grandes gares.

CHEMINS DE FER. DE L'OCEST

La. Compagnie des chemins de ferdcrOuest continue directement sur les Invalides lea, trains de Paris-Saint-Lazare qui aboutissaient au Champ de Mars.

Il est donc prévu par heure: Sens de Pa.rls-Saint-Laza.re aux Invalides, quatre.irains partant de Paris-Saint-Lazare à l'heure, l'heure -15, 30 et 45

Sens des Invalides à Paris-Saint-Lazarc, quatre trains également partant des Invalides à l'heure 10, 35, 40 et 55.

Ce service commence au départ de ParisSaint-Lazare à 6 h. 15 matin pour se terminer à 10 h. soir, et au départ des Invalides à~ 6 h. 10. matin pour se terminer à 9 h. 40 soir. La d~ireé.du trajet de Paris-Saint-Lazare aux Invalides, et vice versa, comporte un stationnement de 4 minutes à la gare de passage du Champ de Mars, nécessité par un changement de machine. En effet, l'établissement de la rue dés Nations a entraîné la couverture de la '.ligne entre le ~Gbamp de Mars et les InvaHdes, ut-cette transformation de I& ligne à air libre,en un Iohg:tunnèl s'opposer

l'emploi de locomotives'a'ë.peur oi'SinaiTës

.les trains n'y peuvent être remorqués que pat destracteùrs epéciaux ne dégageant aucune '.fumée,'et''ce~6ont l,es-l&ebmoteurs,é!ectrtquea qui "oh<~ été 'choisies,? d'où le changement de'

-.machînSindiqué~ci-de.ssus.

K MYIERA-EXPRESS D

Un nouveau train de luxe organisé par la Compagnie internationale des Wagons-Lits, le Riviera-Express, facilitera aux habitants des régions du Nord de l'Europe leurs déplacements y~rs le Midi de la Franco et lo htto< ràl de la Méditerranée..

Depuis le 3 décembre, le Riviera-Expresa jquitte tous les lundis, merctedis et samedis Berlin à 3 h. 40 soir, Hambourg â-1 h. 53 soit et Amsterdam a 3 h. 37 so.ir, ces trois trains., réunis en un Eeul, partent de Francfort !ea lendemains vers Lyon et le littoral delà Méditerranée en empruntant la voie 'de Strasbourg et de Belfort. Arrivée à Lyon à M h. 33 matin, à Marseille à 4 h. 11 soir, à Cannes à 7 h. 3S, à Nice à. 8 h. 3 soir et à Menton à 9 h. 1 soir.. Au,rctour, le Riviera-Express quitte la cota d'azur tous les lundis, mercredis ~et samedis. Départ de Menton à 9 h. 39 matin, de Nice à 10 h. 35 matin, de Cannes a 11 h. 18 matin, de Marseille à 3 h. 39 soir départ de Lyon & 7 h. 38 soir. Arrivée à Francfort les lendemains à 8 h. {? matin~ a.Berlin à 5-h."M) ~ôir, ~Hambourg'A 6 h: 49 sbijr. :et"à Amster-dam -&

t4~23Eoir,'

.ice S~rattt fMpoitM! 0~ MoiH~

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.ImpruMHej9n~<M<!M'<ët de.Par<<r~Mjf~<uu~

.MJ~S~S~om3~2,~e~btouot- i.

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p~et~ ~)tt~ ~iSW.Q~