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Titre : Le Gaulois : littéraire et politique

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1898-07-08

Contributeur : Pène, Henri de (1830-1888). Directeur de publication

Contributeur : Tarbé des Sablons, Edmond Joseph Louis (1838-1900). Directeur de publication

Contributeur : Meyer, Arthur (1844-1924). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32779904b

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb32779904b/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 94503

Description : 08 juillet 1898

Description : 1898/07/08 (Numéro 6070).

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine commune

Description : Collection numérique : La Commune de Paris

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k530326m

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 06/03/2008

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1 1 SOMMAIRE DU SUPPLÉMENT

DU 9~10 JUILLET 1893

TEXTE

Villégiatures d'écrivains et

d'artistes. Maurice Guillemet. Michel Perrin (conte). Mme de Bawr. Hommage à vos mains (vers

inédits). Luce Dairue. A propos du 14 juillet; Nos

trois couleurs. Bn P. de Bourgoing. Notes pratiques d'horticul-

ture. Léon Kidd. Œuvre de Simple (conte es-

pagnol inédit). D. Etchart. La. Mode 'du GaM~ot~ Mme Carotte. GRAVURES

Les villégiatures de MM. Jules Claretie, Ludovic Halévy, Victor Cherbuliez, André Theuriet, Hector Malot, Francisque Sarcey, Aurélien Scholl, etc., 15 simili-gravures.

La Mode du GaM!oM 5 dessins de Mlle Mathilde Sée.

Album du CaM~o~ Chateaubriand.

UneSÉMce

bienfaisante

Hier, M. Cavaignac a été pendant une heure le Verbe inspiré de la France. La Chambre lui a tait une véritable ovation et dimanche prochain quand on lira son discours dans toutes les communes, le pays tout entier l'acclamera.

Et ce n'est pas seulement parce qu'il est venu apporter à la tribune le mot décisif qui oblige ceux qui persistent à nier l'évidence,à se soumettre, s'ils ne veulent s'insurger ouvertement contre la vérité désormais indiscutable, c'est aussi parce qu'il a eu le courage de porter une main audacieuse sur la vieille tradition juridique qui tenait toutes les lèvres closes et maintenait sous les scellés officiels les preuves dont tous les bons Français réclamaient la publication. Je ne ferai pas grief à M. Méline d'avoir invoqué la raison

d'Etat pour résister aux sollicitations de ceux

a pour résister aux citations de ceux

qui se jugeant éclairés voulaient que l'on fit publiquement la lumière au profit des hésitants et des incrédules.

M. Méline est avocat il doit professer pour les formes usuelles de la justice un respect en quelque sorte superstitieux il pensait que l'on ne pouvait discuter la chose jugée, même pour la défendre, sans en affaiblir l'autorité il n'a pas compris que nous nous trou viens dans une situation en quelque sorte révolutionnaire, et que l'opinion, violemment soulevée, ne pouvait s'accommoder de la trop stricte application des vrais principes de gouvernement.

M. Cavaignac ne s'est pas cru lié par de tels scrupules, et dans l'intérêt supérieur de la paix publique il a entr'ouvert l'armoire de fer que l'on avait fermée par grand souci de certaines convenances internationales; il a dégagé du secret qu'on leur avait imposé les témoins qui ont recueilli de la bouche du coupable l'aveu de son crime.

Les hommes de bonne foi qui l'ont entendu, ceux qui le liront demain seront convaincus. Les autres ne nous importent guère, et ce n'est pas de notre jugement que désormais ils relèveront.

Et lorsque M. Cavaignac a déclaré, avec une émotion partagée par toute la Chambre, « qu'aucune raison de salut public a ne pourrait le déterminer à maintenir au bagne un innocent, on a compris qu'il parlait en honnête homme, fort do sa conscience, absolument assuré de posséder ta vérité.

:1<

Que les journaux d'outre-Manche et d'outremonts continuent sans doute à contester la culpabilité d'un homme qui les a trop bien servis pour qu'ils le puissent abandonner, leurs fureurs nous laisseront indifférents, et ceux qui ne craignent pas de faire appel aux passions de l'étranger contre l'intérêt et le bon renom de la France sont suffisamment condamnés et flétris par cette autre phrase que je détache du discours de M. Cavaignac

« Nous sommes maîtres de traiter nos aSaires chez nous comme nous l'entendons. ? »

Une triple salve d'applaudissements a salué cette Eère et patriotique déclaration.

II y a si longtemps que nous attendons cette parole t

Il y a si longtemps que la France, humiliée, frémissante, veut relever la tête, regarder en face ceux qui, de l'autre côté de nos frontières, nous menacent, ou, ce qui est pis encore, nous plaignent et nous conseillent.

Je ne relèverai pas ici l'attitude peut-être trop indifférente de quelques députés M. Déroulède l'a constaté en termes véhéments.

Il se peut qu'ils n'aient pus applaudi, mais ils n'ont pas voulu mettre le public dans la confidence de leurs hésitations. Ils ont voté l'affichage du discours de M. Cavaignac et cela nous suffit. Nous qui n'avons jamais douté, nous qui dès la première heure, prévoyant la formidable agitation qui déjà se dessinait nettement, n'avons cessé de réclamer l'affirmation solennelle de la vérité, nous pourrions triompher aujourd'hui, si l'abominable campagne que M. Cavaignac vient de terminer en6n laissait place dans nos coeurs à un sentiment autre que la tristesse et le dégoût. Et maintenant nous souhaitons de toute notre âme que l'apaisement se fasse, que les égarés se convertissent, que les coupables se repentent ou disparaissent, que concorde renaisse dans notre pays si étrangement divisé, et que nous perdions jusqu'au souvenir de l'affreux cauchemar qui pendant un an a bouleversé tous les esprits, oppressé toutes les consciences.

L. Desmoulina

LA

LA SjEA NCE

DtSCOURSDEM.M~fSMC

tt'&tBch&ge vote p&r 5TS voix contre 3 Pour la première fois depuis que la nouvelle Chambre est en fonction, un,parfait accord règne entre tous les groupes et depuis l'ouverture jusqu'à la clôture de la séance, cette communauté d'impressions et de sentiments ne s'est pas un seul instant démentie.

Pour le quart d'heure, on avait laissé dormir la politique, on faisait trêve aux querelles d'écoles, un même souffle patriotique passait sur toutes les têtes.

Lorsque M. Castelin monte à la tribune, il se fait un grand silence; chacun sait que la journée sera d'importance et que le repos public doit dépendre du tour que prendront les débats. M. Castelin expose très sobrement les motifs de son interpellation. Il n'entend soulever aucune querelle confessionnelle et se défend de vouloir faire œuvre de parti. C'est au nom des intérêts généraux de la patrie qu'il prend la parole. II est temps, que l'aSaire Dreyfus prenne nn et il faut que désormais ce nom ne soit plus jamais porté à la tribune. Oa attend du gouvernement des déclarations décisives le pays, en ejBM, est Jbouleversé. On sait que des documents importants ont été détournes des cartons où on les avait ~c6s miaistere de ~guerre, livrés &dM j

tierces personnes qui n'avaient pas qualité pour en recevoir communication.

.On. connaît l'officier qui a commis ces actes coupables et l'on s'étonne d'apprendre qu'il n'a pas été jugé et puni.

On n'a pas recherché ceux qui depuis un an agitent et troublent profondément notre pays dans l'intérêt d'un traître.

On n'a même pas réclamé de la grande chan-

cellerie la radiation d'un légionnaire qui avait

outragé l'armée française. leyonnau e qm avait

M. Zola porte encore le ruban de l'ordre national.

Et.cependant il y a des lois qui châtient ceux qui provoquent le soldat à l'indiscipline et à la révolte.

M. Méline a prononcé à ce sujet de patriotiques paroles, et M. Brisson affirmait en 1896 que nous devions tous avoir au même degré le respect des décisions militaires et la haine des traîtres.

Un rapport du capitaine Lebrun-Renaud enregistre les aveux de Dreyfus. M. Cavaignac en a affirmé l'existence, il en a réclamé la publication, et si le ministère actuel a été favorablement accueilli par l'opinion publique, c'est que l'on savait que M. Cavaignac y entrait en prenant le portefeuille de la guerre.

Nous sommes tous d'accord dans le ministère, objecte M. Brisson, et M. Cavaignac ajoute

Je me suis expliqué, il y a quelques jours, à ce sujet.

Il faut que la campagne menée par le syndicat Dreyfus soit arrêtée. Si nos lois sont insufnsantes, que le gouvernement en demande de nouvelles.'On ne les lui refusera pas.

Tel n'est pas, cependant, l'avis de l'extrèmegauche, qui estime excessives les lois répressives actuelles et ne, souhaite aucunement qu'on les perfectionna. Aussi proteste-t-elle bruyamment. M. Méline, continue M. Castelin, a reconnu que les eSorts des amis de Dreyfus étaient surtout dirigés contre les chefs de notre armée. ITy a des lois qui punissent de semblables entreprises. Il faut les appliquer.

M. Méline. Vous feriez bien de les indiquer.

Cependant M. Castelin, sans déférer à l'invitation de l'ex-président du conseil, alarme qu'il existe des moyens de réprimer une association qui se propose de troubler la paix intérieure et d'organiser l'indiscipline dans l'armée.

En terminant son discours, M. Castelin répète que son interpellation n'a et ne peut-avoir aucun caractère politique

–Nous sommes, dit-il, les interprètes de la volonté du pays qui s'est prononcé nettement aux dernières élections en exigeant de nous l'engagement de mettre fin par tous les moyens possibles à la campagne menée par les amis de Dreyfus. On applaudit M. Castelin, mais je constate que le centre demeure assez froid il attend le discours de M. Cavaignac pour s'échauffer.

!i:

Quand le ministre de la guerre monte à la tribune, il se produit dans la salle des séances et dans les tribunes publiques ce que l'O/T~c~ appelle un mouvement d'attention.

M. Cavaignac est un orateur précis, très clair, et qui rencontre l'effet en dehors de la rhétorique. Son geste sec et tranchant révèle de l'obstination et surtout de la volonté.

Dès sa première phrase on comprend que l'on va sortir enfin des banalités pompeuses et des couplets de sentiment.

IMscotu's dm ministre de la gmerre M.CrodefroyCavaignac, MMMM~'ed'e~~Me~'c. C'a. été effectivement la première occupation du gouvernement de rechercher par quels moyens il pourrait mettre un terme à l'agitation qui se manifestait dans le pays.

Peut-être aurait-il pu apporter simplement ici l'affirmation de son respect pour l'autorité de la chose jugée et sa volonté de ne reculer devant aucune réso- lution pour assurer ce respect, J'estime que la conscience publique est tellement pénétrée de la nécessité d'obtenir les garanties nécessaires à son repos, que cette déclaration lui eût sufn ·

ce sera peut-être l'œuvre de demain, mais aujour-

d'hui nous avons davantage à faire. Nous avons le devoir d'apporter à la Chambre et au pays tout ce que nous pouvons leur apporter de véritét

Quelle est la situation ? y

Les honnêtes gens qui COMpOxa:MM< COKM~ d'e guerre ont jM~ ~Mt~Mt leur conscience e< so!~ paMMtt.

On a tenté d'infirmer leur jugement en substituant à Dreyfus un officier qui sera frappé demain des peines disciplinaires qu'il a méritées.

Les juges du 2e conseil de guerre ont estimé dans leur conscience qu'on ne leur apportait pas les preuves du crime imputé à cet officier et qui d'ailleurs n'auraient pas innocenté Dreyfus.

Rien de ce qui a été tenté n'a pu infirmer les arrêts des juges du conseil de guerre nous saurons faire respecter et leurs arrêts et leurs personnes.

Mais nous estimons que le scrupule le plus étroit pour l'autorité de la chose jugée ne peut pas nous empêcher d'apportée à cette tribune les faits qui sont venus la confirmer.

La loi a prévu les atteintes qui pouvaient être portées à la chose jugée, et elle a placé au seuil de la revision non pas un acte d'initiative judiciaire, mais un acte d'initiative d'autorité gouvernementale. t On a demandé au gouvernement de rechercher des faits nouveaux, et, quand ces faits sont venus connrmer d'une façon éclatante la chose jugée, on n'a pas permis au gouvernement de les produire.

Mais il est des raisons qui dominent même les raisons de droit et les nécessités contingentes de la politique.

S'il existe dans le pays une minorité do bonne foi qui a pu être trompée par certaines manœuvres et se faire certaines illusions, nous avons le devoir de l'éclairer.

Qui donc pourrait se dissimuler quelles passions sont déchaînées aujourd'hui, et quelle atteinte elles pourraient porter à l'unité morale de la France ? Quel dommage pour ce pays, s'il était possible d'y créer un malentendu entre ceux qui représentent non pas toute la pensée française, car je suis de ceux qui estiment que la pen&éo française est aussi dans le suffrage universel, mais entre ceux. qui représentent une part notable de la pensée française et qui ont pour mission spéciale de défendre le patrimoine intellectuel et moral de la France t

Je le répète, nous devons tout faire pour éclairer les hommes de bonne foi. Certes, à l'heure actuelle, le sentiment national a été tellement provoqué, qu'il accepterait même qu'on assurât le respect à l'armée par des mesures répressives. Mais ce n'est pas là ce que nous voulons. p

Ce n'est pas là le genre de respect qu'elle réclame pour elle, puisque j~i l'honneur de parler en son nom aujourd'hui.

Respectueuse de la justice comme elle est respectueuse de la suprématie du pouvoir civil, elle n'a pas besoin de s'abriter derrière des raisons de salut public, et il ne faut pas donner au pays l'impression qu'elle a besoin de se défendre par des raisons de cette nature. p

J'ai pour parler une dernière raison nous savons ce que le pays attend de nous. En présence des tentatives tantôt directes, tantôt indirectes, qui ont été faites pour arracher au gouvernement l'acte gouvernemental qui aurait pu infirmer la décision rendue, le pays attend la déclaration qui doit y mettre un terme. q

Cette déclaration, je l'apporte Ici parce que j'ai la certitude absolue de la culpabilité de Dreyfus. Et vous entendez bien qno.sije n'avais pas cette conviction, aucune considération do salut public ne m'arracherait la déclaration que je viens de faire et ne me déciderait à maintenir au bagne un innocent.

M. Jules Mélino. M. le général Billot a dit la même chose.

M. le ministre. S'il s'agissait d'un inn ocent, tout ce qu on voudrait, mais s'il s'agit d'un coupa"ble, rien. Et quand je prends uno semblable responsabilité, dont je sens tout le poids et toute l'étendue, la Chambre me permettra, si je ne puis donner tous les motifs de ma conviction, de donner au moins tous ceux que je puis donner.

~e d'e~MH~e d'a6of<% la Chambre de M'~po~er M~e~M/<K~Me/eMMa!ppof(ef <ct e< ce qui a été au ~AofSOMCMM~tM. Nous sommes MMt~M de traiter Mû~~tr~ c~~ KOM< coMNte nous ~M<CM~OMS.

MO!M <]'M)~M d )'MpeC~)' f~-d-t~ e'M <ÏM< MMPMgMCMM~~M: St~t O~a~i~

deuoM' de ~M fe~ec~)* eK~'sM MOMs. AM t'M~e, rien de ce ~Mej'M à d!tfe Me coMcsrMe~s~oK~'MeTKSM~ ~?'aM~)*s.

Ceci dit, j~appOTte àla tribune les faits que je puis y apporter. Us sont de deux ordres. Tout d'abord, le service des renseignements du ministère de la guerre a recueilli pendant six ans plua de mille pièces de correspondance des originaux émanant de personnes qui s'occupent de l'espionnage.

Co~ pMCM Mepe:<eM< ~s!Met',Ktpa!)'~Mr o'~tMe, Mt par ~eMt' Kom&re, ~eM;' aspect et les st~Më~ de )'ecoMMSMMMce, aucun doute SM~ ~Mf aM~e~Mc~e, Mt sM!' ~'t~cK~~ de ceM~e g;Mt ~e~ e'crtreMt CM !ss )'epoteeKt.

Parmi ces pièces il en est d'insignifiantes il en est d'importantes.

Je ne parlerai pas des premières, malgré leur concordance significative. Je ne ferai passer sous les yeux de la Chambre que trois pièces. Les deux premières sont échangées entre certaines personnes dont on a parlé et une personne qui est designée par son initiale D.

Voici la première lettre, elle a reçu la date de mars 1894, lorsqu'elle est arrivée au service des renseignements du ministère de la guerre

Hier au soir, j'ai fini par faire appeler le médecin, qui m'a défendu de sortir; ne pouvant aller chez vous demain, je prie de venir chez moi dans la matinée, car D.. m'a porté beaucoup de choses très intéressantes, et ii faut partager le travail, ayant seulement dix jours de temps. La deuxième, datée du 16 avril 1896, s'exprime en ces termes:

Je regrette bien de ne pas vous avoir vu avant mon départ. Du reste, je <erai de retour dans huit jours. Ci-joints douze plans directeurs de. (Ici les plans d'une de nos forteresses, dont je passe le nom) que ce eanaille de D. m'a donnés pour vous. Je lui ai dit que vous n'aviez pas l'intention de reprendre les relations. 11 prétend qu'il y a eu un malentendu et qu'il ferait tout son possible pour vous satisfaire. Il dit qu'il s'était entêté et que vous ne lui en voulez pas. Je lui ai répondu qu'il était fou et que je ne croyais pas que vous vouliez reprendre les relations avec lui. Faites ce que vous voudrez.

Bien qu'il soit certain, à mes yeux, qu'il s'agit bien ici de Dreyfus, à cause de l'ensemble des présomptions concordantes dont j'ai parlé, voici encore une pièce où le nom de Dreyfus, est écrit en toutes lettres.

Au moment où, en octobre ou novembre 1898, M. Castelin déposait' sa demande d'interpellation, les deux correspondants dont je vais parler s'inquiétèrent de ce qui allait se passer, et l'un d'eux écrivait à l'autre la lettre suivante

J'ai lu qu'un député va interpeller sur Dreyfus. Si (ici un membre de phrase que je ne puis lire), je dirai que jamais j'avais des relations avec ce juif. C'est entendu. Si on vous demande, dites comme ça, car il faut pas que on sache jamais personne ce qui est arrivé avec lui. M. Alphonse Humbert. C'est clair!

M. le ministre de la guerre. L'authenticité matérielle de cette pièce ne résulte pas seulement des circonstances que j'ai racontées, mais encore de la similitude frappante entre elle et un document écrit sur le même papier et au même crayon bleu, daté de 1894, et qui n'est pas sorti depuis lors des archives de la guerre.

L'authenticité .morale résulte de la correspondance échangée entre les mêmes personnes en 1896. La première écrit à l'autre, qui lui répond en des termes qui ne laissent aucune obscurité sur la cause de leur inquiétude commune.

Ainsi la culpabilité de Dreyfus est nettement établie dans une pièce de 1896 qui s'encadre parfaitement daus une correspondance antérieure et qni prouve cette culpabilité d'une façon irréfutable. Ce n'est pas.tout. Il y a encore un autre ordre de faits, et je déclare que, pour moi, ils suffiraient à établir ma conviction d'une façon absolue. Je veux parler des aveux de Dreyfus.

Le matin do sa dégradation, Dreyfus est resté quelques heures avec doux officiers qui ont recueilli de sa bouche l'aveu de son crime. Ils en ont parlé à l'instant, ainsi que le constate la note suivante parue dans le femp~ du 5 janvier Nous avons pu contrôler ses paroles les voici à peu près texiuellement <t Je suis innocent. Si j'ai livré des documents à l'étranger, c'était pour amorcer et en avoir de plus considérables dans trois ans, on saura la vérité, et le ministre lui-même reprendra mon an'aire. f

Après la publication de la note, le capitaine Lebruu-Renaud fut mandé au ministère de la guerre-et raconta ce qu'il avait entendu. Il avait été conduit par le général Gonse, qui le 6 janvier écrivait la lettre suivante au général de Boisdeuje

« Mon général, je m'empresse de vous rendre compte que j'ai conduit moi-même le capitaine de la garde républicaine Lebrun-Renaud chez le ministre, qui l'a envoyé, après l'avoir entendu, chez le président. D'une façon générale, la conversation du capitaine Lebrun-Renaud avec Dreyfus était surtout un monologue de ce dernier, qui s'est coupé et repris sans cesse. Les points saillants étaient les suivants

En somme, on n'a pas livré de documents e originaux, mais simplement des copies ?. Pour un indivHu qui dé- clare toujours ne rien savoir, cette phrase était au moins singulière. Puis, en protestant de son innocence, il a terminé en disant « Le ministre sait que je suis innocent, il me l'a fait dire par le commandant du Paty de Clam, dans la prison, il y a trois ou quatre jours, et il sait que si j'ai livré des documents, ce sont des documents sans importance et que c'était pour en obtenir de sérieux )). Le capitaine a conclu en exprimant l'avis que Dreyfus faisait des demi-aveux mélangés de réticences et de mensonges. Le capitaine Lebrun-Renaud inscrivit lui-même cette conversation, le 6 janvier, sur une feuille détachée de son calepin et qui est toujours restée en sa possession.

Depuis, le capitaine Lebrun-Renaud a confirmé ces déclarations par un témoignage écrit et signé, que je ne vous lirai pas parce qu'il est postérieur et que je préfère ceux qui datent du jour même. Mais le capitaine Lebrun-Renault n'est pas le seul qui ait reçu* les aveux de Dreyfus il y a aussi le capitaine d'Attol qui les a reçus et les a transmis à d'autres ofnciers.

Le capitaine d'Attel est mort dans des circonstances tragiques, mais il reste les officiers qui ont reçu ses confidences.

Voici un des documents

Le capitaine Anthoine a l'honneur de rendf compte que, le jour do la dégradation de Dreyfus, il s'est rencontré, à la sortie de la salle où Dreyfus avait été enferma, avec le capitaine d'Attel, aon ami, lequel avait été de service comme appartenant à l'état-major de la place. D'Attel a dit au capitaine Anthoine que Dreyfus venait de dire devant lui ? Pour ce que j'ai livré, cela n'en valait pas la f peine. Si on m'avait laissé faire, j'aurais eu davantage en x échange ".Le capitaine Anthoinea immédiatement répété ce propos au commandant de Mitry.

Le commandant de Mitry l'honneur de rendre compte qu'aussitôt après la dégradation de Dreyfus, le capitaine d'artiUerie Anthoine lui répéta une conversation qu'il .venait d'avoir avec le commandant d'Attel au sujet de révélations faites en présence de ce dernier par Dreyfus. Le capitaine Anthoine lui dit, en substance, que Dreyfus avait tenu, en présence du commandant d'Attel, après sa dégradation, des propos desquels il résultait, que s'il avait livré des documents, c'était dans le but d'en obtenir d'autres en échange de ceux (ru'ildonnait.

Ou le témoignage humain n'a plus de valeur, ou il résulte de ces témoignages décisifs, concordants, antérieurs à toutes les impressions qui se sont produites depuis, que Dreyfus a prononcé ces mots: « Si j'ai livré des documents. H On a nié ces aveux; on dira peut-être demain qu'ils ont été arrachés par des menaces ou des promesses. Jamais je ne pourrai admettre qu'un homme ait prononcé ces mots s'il n'avait pas livré des documents. (Applaudissements.)

J'ai terminé. Forts non seulement d'une résolut! on inébranlable, mais, ce qui vaut mieux, forts de la vérité et de la justice de la cause que nous défendons, nous ne permettrons pas qu'il soit porté atteinte aux intérêts nationaux dont nous avons la gard&. Vota? ~NMC~e. Vive la France

M. le ministre de la guerre. Je n'ai pins qu'un vœu à formuler ce n'est peut-être qu'une illusion, en tout cas c'est une espérance ardente ce vœu c'est que demain tous les Français puissent s'unir pour proclamer que cette armée, qui fait leur orgu eil et qui fait leur espérance (Vifs applaudissements), n'est pas puissante seulement de sa force propre et de la confiance du pays, mais qu'elle est forte aussi de la justice des actes qu'elle a eu à accomplir. (Ap plaudissements vifs et répétés. M. le ministre, en retournant a. son banc, reçoit de nombreuses féUeit ations.)

Ce discours qui a produit une immense impression a été débité simplement, sans emphase, sans exagération de gestes ou recherche d'expressions.

C'est le* langage d'un honnête homme qui sait que la vérité n'a pas besoin d'être ornée, et que le mieux eat de la dire telle qu'on la sait, brutalement s'il i~ faut, mais sans atténuation ni périphrases. Jamais cependant je n'ai vu la Chambre plus emballée; Ï& parole droite et vigoureuse de M. Cavaignac échâujait autrement les esprits que ne le Srent jamais i~s belles périodes de M Jaurès~

M. Mirman demande l'afnchage, mais ja crois bien que la même proposition allait surgir de tous les bancs. p p al a~t surb`r de

A~cemoment,cependant, se produit un incident fâcheux, quelque peu ridicule et qui nous gâte le dénouement de cette dramatique journée. On demande un scrutin sur la proposition d'afSchage.

Sur quoi l'extrême gauche proteste avec une mâle énergie, et M. Brisson, qui a des tendresses privées pour ce groupe que publiquement il renie, monte en personne à la tribune poursupplier les auteurs de la demande de scrutin de la retirer.

Nous sommes certains, dit-il, d'avoir l'unanimité sur la demande d'affichage. Ne laissons pas croire que les partis dans cette Chambre n ont pas assez de confiance les uns dans les autres pour être sûrs d'avance que le langage de M. le ministre de la guerre sera approuvé par tous. Ce discours paternel, mais amphigourique, émeut les signataires de la demande de scrutin qui s'empressent de la retirer, mais d'autres qui siègent à droite la reprennent et finalement on fait circuler les urnes.

On ne s'explique pas l'intervention du président du conseil dans cette aSàire, et dans les couloirs on prétendait qu'il avait voulu épargner à certains de ses amis la douleur de voter contrairement à leurs sentiments.

L'unanimité qu'il attendait d'un vote par assis et levé est, en eSét, bien plus authentiquement établie par un scrutin public, qui ordonne. l'afnchage par 573 voix contre 2.

Après avoir pris en considération les diverses propositions d'amnistie, la Chambre lève la séance.

Robert Mitchell

le ~,sse

.Se qui se passe

ËCHOS JDE~ PARIS -1

Ce matin paraît au Journal o/~c~ un important mouvement épiscopal qui avait d'ailleurs été préparé par M. Milliard, ministre des cultes du précédent cabinet, et que M. Sarrien n'a eu qu'à signer. C'est même pour ce motif que le gouvernement a résolu de publier immédiatement la liste des nouveaux évêques; bien que nul consistoire ne soit annoncé, afin que tout le monde comprenne que le « mouvement )) est l'oeuvre de M. Milliard et non cèlle de, M. Sarrien, qui n'aurait pas eu le temps, depuis qu'il est au pouvoir, d'engager sérieusement à cet égard les négociations ordinaires avec la cour de Rome.

Voici ce mouvement, qui comprend tous les s sièges vacants

Mgr Oury, évêque de Dijon, est transféré à l'archevêché d'Alger vacant par la mort de Mgr Dusserre.

MgrLeNordez, évêque d'Arca, auxiliaire de Verdun, est appelé à l'évêché de Dijon. M.Tabbé Amette, vicaire général d'Evreux, est nommé à l'évêché de Bayeux, vacant par la mort de Mgr Hugonin.

M. l'abbé Guérard, chanoine titulaire de Rennes, est nommé à l'évêché de Coutances, vacant par la mort de Mgr Germain.

M. l'abbé Rumeau, vicaire général d'Agen, est nommé à l'évêché d'Angers, vacant par la mort de Mgr Baron.

EnQn, M. l'abbé Cantel, curé de Saint-Denis du Saint-Sacrement, à Paris, est nommé à l'évêché d'Oran, vacant par la démission de Mgr Giraud-Soubrier.

Les ambassadeurs abyssins, ndèles aux prescriptions du protocole de leur pays, sont encore restés, hier, toute la journée dans leurs appartements. Ce n'est qu'après avoir été reçus car le président de la république qu'ils pourront sortir dans Paris. C'est d'ailleurs aujourd'hui qu'ils opéreront leur première sortie en se rendant à l'Elysée, où ils seront reçus en audience solennelle par M. Félix Faure.

L'heure de la réception est nxéo à trois heures. C'est M. Lagarde, notre actif représentant à la cour de. Ménélik, qui présentera les ambassadeurs au président de la république.

Un détail assez amusant nous est donné sur le peu de cas que ces princes noirs font des raffinements de notre civilisation. A l'hôtel, on leur avait préparé des lits moelleux, des lits, suivant l'expression de Baudelaire, « profonds comme des tombeaux ». Mais leur premier soin a été de faire jeter sur le parquet un simple matelas sur lequel ils se sont étendus, à la mode de chez eux. Ils ont déclaré au personnel éton né qu'ils ne dormaient jamais autrement.

Si les ambassadeurs ont gardé leurs appartements, il n'en a pas été de même des simples suivants qui se sont promenés une partie de la soirée sur les boulevards. La veille, quelques-uns d'entre eux s'étaient même rendus dans un établissement chorégraphique de la rive gauche où les « beautés s de l'endroit leur ont fait force agaceries.

On n'est pas plus parisien que ces « fils du désert ».

L'~eMce Havas communiqua aux journaux la note suivante q J

Comme conséquence de la déclaration faite à la tribune par M. le ministre de la guerre, des ordres vont être donnés à M. le gouverneur militaire de Paris pour que le commandant Esterhazy, en non activité pour innrmité temporaire, soit envoyé devant un conseil d'enquête.

Il est à peine besoin de faire remarquer que les faits qui ont motivé cette décision du min istre de la guerre ne peuvent avoir rien de commun avec ceux sur lesquels il a été déjà statué par un arrêt du conseil de guerre.

On trouvera plus loin la liste terrifiante des personnes qui ont péri dans le naufrage de la Bourgogne.

Dans cette liste funèbre, s'il se trouve des n~fis de passagers dont les familles plus ou moins aisées sont à l'abri du besoin, il y en a d'autres qui sont ceux d'humbles matelots. Ceuxci ont laissé au pays des femmes et des enfants qui vivaient tant bien que mal de l'exil des maria et des pères. De cet exil, cette fois, ils ne reviendront plus, et en même temps que le deuil et la douleur, la misère va s'asseoir à bien des foyers.

La Compagnie transatlantique va évidemment mettre son honneur à venir en aide aux veuves et aux orphelins de ceux qui sont morts à son service, mais peut-être le syndicat de la Presse a-t-il aussi une fois de plus l'occasion de faire oeuvre d'humanité.

Nous aurons à y revenir.

Le rôle général des pétitions présentées à la Chambre est fertile en joyeuses surprises. Exemple 1 1 l'é' 1 d

Ua monsieur réclame pour les aliénés le droit de « vivre et d'aimer ?.

Et quand avec ça ils pourront faire des pétitions, il ne leur manquera rien.

Les Nemroda au Parlement.

Il paraît qu'il se fait une active campagne, dans les couloirs du Palais-Bourbon, entre députés, pour la mise en discussion d'urgence, avant l'imminente clôture de la session, d'un tout petit projet de loi, mais qui est tout à fait d'actualité. Il s'agit de la proposition déposée par M. Chaatenet, tendant, comme on sait, à accorder aux conseils généraux l'autorisation d'établir des a permis de chasse pour une journée à un prix rôdait, par exemple à un franc, de façon à per*mettre le sport cynégétique aux personnes rarement Hbres.

Il paraît qu'en effet, depuis que l'on a parlé de S tte proposition, les députés des pays où l'on chasse sont assaillis de lettres et même de pétitions collectives de leurs électeurs Nemrods, les invitant à faire voter immédiatement cette loi < si démocratique s.

Mais il se pourrait bien que la proposition Chastenet ne fut pas encore votée cette année. Espérons pour les députés ayant oublié la chasse qu'ils n'en perdront pas leur place.

M. Méline, que ses hautes fonctions politiques avaient contraint de quitter le barreau, vient de se faire réinscrire au tableau de l'ordre des avocats à la cour de Paris.

BILLET DU SOIR

Trois héros, dignes d'être égalés aux plus grands de l'antiquité, viennent de se signaler à l'admiration du monde dans le court espace d'un mois. L'un est enfant des Etats-Unis, le second est Espagnol, le troisiémeest Français.

Lepremier.c'est le commandantdu bateau torpilleur, qui a coulé le Mcrri'Mac.Cet officier a fait plus que son devoir de marin. H a sollicité un poste où les chances de mort sont nombreuses. Avec une audace merveilleuse, il a accompli un exploit, qui lui vaut en ce moment la reconnaissance de tout son pays. Espérons même que cette gratitude sera son unique récompen se et qu'il ne participera pas aux largesses votées pour son équipage aux Etats-Unis.

Le second, c'est le commandant de l'Oy-t~o~e. le capitaine Lasaya, qui s'est tué plutôt que de se rendre. Le troisième, c'est le commandant de la Boxt-g'o~ne, M. Deloncle, qui a voulu rester le dernier à son bord pendant que le bateau coulait alors qu'il avait encore les moyens de se sauver.

A Dieu ne plaise que je veuille établir à cette occasion le record~du sublime, mais il me sera permis de rappeler que la France est depuis longtemps coutumière des beaux traits dont se glorifient à bon droit les compatriotes du lieutenant Houghton et du capitaine ~asaya. N'oublions pas les noms des enseignes Latour et Duboc, qui ont torpillé chacun leur navire chinois, ni celui de Larret de Lamalgini, lieutenant de vaisseau, qui se tua, en 1871, le jour de la reddition d'un fort de Paris dont il avait le commandement, et qu'enfin c'est dans les annales maritimes françaises que se rencontre le plus souvent un cas analogue à celui du commandant Deloncle, faisant l'impossible pour sauver les passagers confiés à sa garde, et cela fait, impuissant à se sauver lui-même, attendant de sang-froid la mort. Les spécialistes disent avec raison « Sans hygiène, il n'y a pas de médication sérieuse, et l'hygiène la mieux entendue consiste à s'assurer une digestion facile, a Or, Jes eaux de Vals sont, à cet égard, tout à fait efficaces, et la source SaintJean, particulièrement, est l'eau tempérante par excellence, celle qu'on peut constamment prescrire, avec la plus complète inocuité, aux personnes faibles et aux estomacs délicats.

Sous le patronage de Carrier-Belleuse et grâce à l'intelligente initiative de la direction de la Société thermale, on inaugurera samedi prochain, àEnghien-Ies-Bains, une exposition de tableaux, sculptures, dessins, etc. le soir du vernissage, une grande représentation de gala, dont nous publierons le programme demain, sera donnée dans la salle de théâtre du Casino. Ces attractions artistiques ne peuvent manquer d'amener la foule élégante à Enghien.

A Aix-les-Bains, les courses auront lieu ce mois-ci les 34, 26, 28 et 31, sur le pittoresque hippodrome de Mariiez.

Deuxjournées de concours hippique suivront les 6 et 7 août.

Pendant cette même période, le Casino de la Villa des Fleurs donnera de magnifiques festivals dans son vaste parc et des représentations artistiques de premier ordre dans son coquet théâtre.

Les journées de courses, si largement dotées, la fête des Fleurs, nxée au 8 août, les multiples attractions du Casino municipal et les représentations quotidiennes de son excellente troupe, en voilà plus qu'il n'en faut pour justifier la vogue sans égale de Boulogne-sur-Mer, la première plage du Nord.

A travers les livres

Les deux nouveaux livres du voyageur bien connu, M. Charles Rabot, viennent à leur heure ~4 M Cap Nord et Aux ~'ord~ JVo~e~ et c~a? ~r<~ de Suède seront les guides indispensables aux nombreux touristes qui vont, cet été, visiter la Norvège.

Dans la même collection des voyages illustrés, nous signalerons les récentes publications de MM. Villetard de Laguérie la Co~e indépendante, ~MMe ou japonaise; Henri Turot, l'TM~M~rsc~'o~ c?'~0!~ et la guerre ~r~co-~M~Me et sir W. Martin Conway, Ascensions et explora~oM~;M~e~ dans f~a'a. Vient de paraître chez OHendorïf .Ma~ r~, le nouveau roman de Julien Berr de Turique, livre de poignante émotion et de pénétrante tendresse, ou les femmes revivront bien des désillusions et où les jeunes filles pourront puiser un avertissement pour l'avenir.

NOUVELLES A LA MA!N

Guibollart s'avise malencontreusement de se mêler à une conversation entre artistes Alors, demande-t-il, on ne connaît pas l'auteur de la Vénus de Milo ? t

–Non.

Et celui de la Diane de Houdon ? R

Un Domino

M. BUFFET

M. B):S'et est mort hier et le Sénat en signe de deuil a levé sa séance sur la proposition d'un membre de la majorité, protestant de religion,M. Barbey, hommage qui honore et M. Barbey, et le Sénat, et le fervent catholique et royaliste qu'était le défunt et qui montre en quel haut respect il était tenu par tous.

Jusqu'à il y a quelques semaines, et malgré ses quatre-vingts ans, M. Buffet avait conservé toute la vigueur de ses facultés physiques et intellectuelles. Il passait la nuit en chemin de fer pour venir de sa terre de Mirecourt à Paris, et le soir il dînait en ville ou il allait en soirée, ce qu'il a aimé toute sa vie, et, pourtant, nul n'était plus simple dans ses mœurs et ses goûts mais il était fort agréable causeur et le commerce des beaux causeurs avait toujours eu un grand at- trait pour lui.

Il a été ministre de la deuxième république, ministre de Napoléon III, puis premier ministre de cette république-ci et, néanmoins, sa vie a été d'une parfaite unité politique, et ses adversaires eux-mêmes le reconnaissent. M. Buffet était un conservateur libéral ayant sur la religion et la politique des doctrines très nettes et très fermes, qui n'ont jamais varié, et il estimait que sous tous les gouvernements, ces doctrines pouvaient être respectées, puissantes et maîtresses du pays.

Ce n'est que vers la fin de sa vie que sa longue expérience lui fit reconnaître la supériorité du régime monarchique sur les autres, et qu'il en devint l'un des champions et des chefs, mais en cela il ne cessa pas d'être MM, car il ne s'était jamais prononce doctrinalement sur la forme du gouvernement.

Où M. Buffet s'est mis au premier rang des hommes politiques de notre pays, c'est comme orateur et comme président de l'assemblée nationale de 1871. Il était parlementaire jusqu'aux moelles et c'est au parlement que tous ses talents trouvaient leur expression et leur force. C'était un orateur bref, serré, martelé, logique, incisif, sobre, éloquent, de la. plus belle éloquence, par des qualités qui n'auraient été que de la séchepesseche~ua orateur mo~ns grofon<MmeQt con~

vaincu, moins passionnément animé et chez qut les chiffres eux-mêmes prenaient une vie et UM beauté singulières. s Dans cette présidence de cette grande assemblée nationale, il se montra du premier coup à lat hauteur de nos plus grands présidents parlementaires et il restera l'un des plus grands. Ses con* temporains n'oublieront jamais cette belle tête aux traits fortement accusés, au regard fermé e! un peu narquois, à la simple et sévère dignité, qui dominait la tribune et imposait le respect à toute l'assemblée. Mais ce à quoi M. Buffet tenait le plus, c'était d'être honnête homme, et il l'a été à un degré ra~ rissime, honnête jusqu'au scrupule le plus pué* ril, s'il pouvait y avoir quelque puérilité en cette matière. C'était une âme d'une incomparable pu* reté. Et c'est encore là le plus beau titre, parm! tant d'autres, qu'il laisse aux siens.

Saint-Réal

~/M-~<~M ~y/e~

J UN NOUVEAU PROFESSEUR DE BALLET Ce nouveau professeur de ballet serait le sujet hyp* notique, s'il faut en croire M. le colonel de Rochas. Ce savant, pour ses nouvelles expériences, s'est adjoint M. Dauriac, professeur à l'Université de Montpellier, qui fait maintenant un cours d'esthétique musicale dans l'amphithéâtre de la Sorbonne. M. Jules Bois a développé avec succès cette trouvaille originale dans de récentes conférences à la Bodinière, et particulièrement aujourd'hui même, à quatre heures et demie, il donnera ta synthèse de cette nouvelle psychologie de ta ballerine, accompagné de Mlle Lina, te sujet du colonel de Rochas, qui sera une illustration et une démonstration vivante.

Où trouver t'être primitif et sain, intelligent et naturel, susceptible de recevoir toute pure l'impression d'un rythme et de nous renseigner sur son efficacité ? i! Cet être-là n'existe pas, répond M. Jules Bois, formulant la doctrine de MM. Dauriac et de Rochas; mais il est possible de te « créer ». Si nous consultons tes travaux de MM. Lévêque et Léchatas, dans la RfM<e p/< ~OMjp/ff, nous constatons que ces éminents psychologues de la musique proposent le sujet hypnotique plongé dans fêtât de subconscience comme un excellent critérium de ta sensation du rythme.

Son champ de conscience batayé de tout l'acquis des civilisations et de fatavisme, est admirablement préparé à recevoir ta semence musicale qui donnera en lui une moisson spontanée de gestes, d'attitudes, d'expressions précis et en quelque sorte définitifs, « une traduction littérale Au colonel de Rochas, ce savant qui a pu pousser si loin l'étude de « l'extériorisation de la. sensibilité )>, reviendra l'honneur encore d'avoir le pre< mier réalisé, par des expériences assidues et conctuan. tes, ce qui n'était chez ses prédécesseurs qu'un projet ou qu'une théorie.

L'extériorisation de la sensibilité, la puissance de ta suggestion verbale pour modeler selon la volonté du magnétiseur les impressions de son sujet ont conduit peu à peu t'iinfatigabte chercheur à vérifier cette nouvelle sorte de suggestion purement vibratoire qu'est un mor-. ceau de musique. Miie Lina, dans le sommeil hypnotique, entend par tous tes pores, et son corps subit fate< lement, automatiquement toutes tes inflexions d'un rythme. Elle qui, à t'état de veille, goûte à peine la musique et ne sait pas danser, exécute les pas orien-' taux les plus difficiles et qui ont demandé à d'autres une longue éducation bien ptus. pour elle, toute mu-, sique est dansante, et sur cette admirable tabte humaine d'harmonie, on a pu préciser quelles étaient spéciale* ment les notes mettant en mouvement les jambes, cet* les qui agissent sur tes bras, celles qui contractent l'abdomen. La vivisection de la danse a donc pu être tentée, et je ne puis résister au plaisir de citer una. étrange anecdote.

Dans une fête intime de charité, M. Jules Bois mon*. trait et commentait les impressions musicales de Mlle Lina, lorsqu'un mondain sceptique se mit lui-même au piano. Quel ne fut pas son étonnement, au bout de quelques minutes ? Il venait de jouer une danse rustique polonaise, aujourd'hui complètement tombée en désuétude, et qui n'était d'ailleurs, dans t'assemblée, contlue que de lui. Et Mlle Lina n'avait pas seulement retrouvé le pas, mais exécuté aussi les gestes très spe< ciaux des bras, qu'il était impossible, semblait-il, de découvrir dans le rythme. Mais un sujet hypnotique sait' comprendre et traduire des nuances délicates et infinies qui nous échappent.

Bien mieux, une de nos actrices du drame lyrique !e plus applaudies, hésitant dans le choix d'un geste im* portant, à une certaine période dramatique d'un opéra nouveau, vint consulter M. de Rochas; et etie-même adopta l'expression et le geste de MHe Lina, ignorante cependant et sans art à t'état de veitie, mais qui avait trouvé, étant endormie, à la seule audition du morceau, l'attitude, on peut dire, de génie, puisqu'elle était t'ex*pression adéquate de la pensée du maître renfermée dans un rythme.

Puisque M. Jules Bois avait été choisi pour commenter cette ingénieuse et charmante découverte, il fattai) s'attendre à ce qu'il y intervînt un peu de psychotogit rétrospective et de magie. AL Jules Bois, en enet, ex~ ptiquera aujourd'hui, avec preuves expérimentâtes 4 t'appui, ia puissance des anciennes incantations des Thessatiennes, l'efficace des charmeurs de serpents, tes mystères de faction du rythme sur la délicatesse de! âmes. Mais il n'omettra pas le côté esthétique et le côtt' pratique de la bette découverte du colonel de Rochas 1 comment fart du ballet peut être aussi renouvelé de fond en comble, ou plutôt, si j'ose dire, créé enfin de toutes pièces. Car notre batiet moderne en est encore à sa période empirique. Que se passe-t-it pour qu'un ballet soit joué Il faut que quelqu'un en trouve te su- jet, qu'un autre en écrive la musique, qu'un troisième enfin en soit te «dessinateur selon l'heureuse exprès" sion de M. Dauriac, c'est-à-dire qu'un artiste trouve tes pas, les attitudes, les expressions, les gestes par lesquels tes danseuses « dessineront » en effet dans t'espace ia pensée de fauteur, le rythme du musicien.

Or, le maître de ballet trouve bien des attitudes et. des pas gracieux, mais trouve-t-il ceux qu'il faut, ceux qui correspondent exactement à l'idée du battet et à st musique ? Nous n'en savons rien. et lui non plus. C9 que nous constatons, hétas c'est qu'un ballet est presque toujours obscur, si on ne nous l'a pas expliqué d'avance. Un sujet hypnotique serait en revanche un merveilleux maître de ballet, te professeur parfait, s! j'ose dire, puisqu'il n'aurait pas de volonté propre, d'i* dée ou de système préconçus, et que ses poses seraient moulées automatiquement selon le drame et selon ta. musique. On a toujours reproché à la psychologie d'être close dans les laboratoires et de n'avoir point d'm" ftuence pratique.

Les expériences de Mlle Lina sont là pour démentir ce préjugé, et voici que te progrès de nos plaisirs s'al< lie avec la science et avec la grâce. Tout-Paria

Tout-Paria

LA CATASTROPHE

DELA

BOURGOGNE

L'émotion causée par la douloureuse catastrophe de la .NoMr~o~e a sa répercussion partout; et de partout viennent des témoignages de dou'leur et de sympathie.

A I& Ch&tnbre

M. Paul Deschanel a adressé. Mer, & l'ouver< ture de la séance de la Chambre, un hommage ému aux victimes et a leurs familles en deuil. Lt gouvernement s'y est associé.

Voici le texte des éloquentes paroles de M< Paul Deschanel

M. le président. Mea chers collègues, je croîs répondre au sentiment de la Chambre en exprimant l'émotion douloureuse que nous avons tous ressentie à la nouvelle du naufrage de la -BoMr~of/Me en adrea< sant aux familles françaises et étrangères, si cruellement éprouvées, l'expression de nos profondes sym.< pathies, et aux officiers français qui, en cette cir<constance comme dans toutes les autres, ont fait si noblement leur devoir, le témoignage de notre admi* ration.

M.HenriBrisson, président du e<Mse~Pa< respect pour la Chambre et par déférence pour son président, le gouvernement n'ajoute rien, mais il s'associe aux nobles paroles qui viennent d'être pro< noncées.

An Sénat

Au Sénat, le président, M.Loubet, a également adressé le suprême adieu aux victimes Un télégramme a apporté hier & Paris ta douleur reust! ttpuvelle du naufrage du paquebot la .SoMf* ~oy~c. ~e c~pis cépondre au sentiment da SéMt M)


afËrmani qu'il 6'associe & la douleur des familles français o~ étrangère dont ~s ~em~ree ~BA pM dane ce terrible accident

La prévoyance humaine, les précautions, dictêoa par-la Bcience, et prises de -toutes parts, ne peuvent malheureusemen~éviter de semblables catastrophes. Si l'on pouvait être consolé dans des circonstances aussi douloureuses., on le serait en constatant que les ofnciers et l'équipage ont 'noblement fa~ dev~r et trouve la mort ea quittant J~s derniers le paquebot qui tran.spQRta.itiUn.si grand nombre passagers.

J'adresse, au nom du Sénat, aux familles des vic-

times, des ofnciers et de tout l'équipage, l'expression de notre douloureuse sympathie.

Les t~m~g~ta~gea de cond~teemces mssea Le président de la république a. r.eçu hier matin l'ambassadeur de Russie à Paris.

M. le prince Ouroussow a fait savoir à M. le président de la rêpuM'i~tte,~ nom de son gouvernement, qu'il n'avait pas voulu attendre un seul instant pour lui exprimer la grande part qu'on prend en Russie à la douloureuse émotion causée en France par la catastrophe de la FoMir~o~n~ t~`laem~ne

Aïïem~gne

De son côté, rempereur d'Allemagne., dans un télégramme d'Odda..(Norvège), où il se trouve en ce moment sur son yacht le ~o/~N~o~~M, a transmis au président de la république ses sentiments de condoLeancea pour les familles des malheureuses victimes de la catastrophe. Italie

Une dépêche de Rome annonce que le comte TornieUi, ambassadeur d'Italie à Paris, a été chargé au nom du Roi et du gouvernement de présenter à M. Faure leurs condoléances pour le désastre de la BoM~op~e.

JLt'&mhinasade dea Eta/ts-tJnis

L'ambassadeur des Etats-Unis, absent avanthier, a adressé hier à M. Pereire, directeur de la Compagnie transatlantique, une lettre émue exprimant toute la part que prend le personnel de Tambassade au deuil qui frappe la France et l'Amérique~ A cette lettre étaient jointes les cartes de tous les membres de l'ambassade.

An conseil des ministres

Au conseil des ministres d'hier, les ministres du commerce et de la marine ont rendu compte des renseignements qui leur sont parvenus sur l'abordage de la jBOMr~o~e.

Le ministre des aSàires étrangères a reçu du consul de France à New-York la liste des personnes sauvéeSj et qui comprend 10 passagers de 3" classe, 40 de classe., 38 hommes de l'équipage ~t 28 du personnel civil.

pfesMse amgt&ise

Les journaux anglais commentent tous la catastrophe. Le ~o~M~p .PjQ~ dit

B f.st évident que les ofËders du transatlantique out fuit noblement leur devoir puisqu'un quart environ des passagers ctd. été sauvés.

Le D~t~ <?~apM; s'exprime dana le même sens.

Le y~Kes dit:

Nous Tie pouvons oublier l'admirable conduite des habitants do Molène lors delà catastrophe du D~UMZ?MONc!-C<M~e et toutes nos sympathies vont à nos 'voisins.

Les autres j ournaux expriment également lenrs sympathies pour I~s familles des victimes et sont généralement d'accord pour déclarer qu'il faut attendre les résultats de l'enquête avant de songer a. établir les responsabilités.

Le T~Nïe.s ne croit pas à l'afnrmation du capitaine anglais qui prétead que la .BoMr~.o~Me marchait à 18 nœuds au moment de la collision. A lu CoïMpî~gmie tr&ms&tlïMttiqne L'afnuenceaux bureaux de la Compagnie a continué pendant toute la journée d'hier. Un service d'ordre a été établi et les gardiens de la paix ne laissent entrer que les personnes qui ont un renseignement précis à demander.

II iaut reconnaître que la Compagnie est nn peu sobre de détails. Il serait de son intérêt, comme de celui d*u public, de renseigner la presse. Et il est certain qu'il est surprenant que, hier, nous ayons été obligés de recourir à l'obligeance de nos confrères du Jv<°M;- ForX .BeraM pour avoir les Tioms des passagers.

Cependant, au service commercial et au. secrétariat, deux listes sont dressées qui permettent aux employés de répondre et de rechercher les noms qu'on leur signale. Nous ne saurions retra cries scènes déchirantes qui se succédaient hier sans interruption, scènes de larmes ou de joie. selon que l'employé trouvait un nom de victime ou de survivant.

Hé!as que de femmes sont parties, déchirées, en la t'mcs ) Que d'hommes ne pouvaient retenir les pleurs qui voil&ient leurs paupières. La mère et la sœur du pilotin FIeury, du e petit s.ont, par leur douleur, arraché des larmes à tous les assistants.

3LE! JEDH-A.EE;

Nous recueillons ici les nouveaux détails qui naus arrivent sur la catastrophe.

Us ne sauraient manquer d'intéresser les lecteurs, quelque pénibles qu'ils soient, quelque tr4st<:s aussi parfois.

t~e rëcit d'mm mêo&micïen a&mvê Laisné.Ie mécanicien sauvé, a donné les détails suivants au JoMr~a~ de ~Vëtt?- Fo~

Le point où le navire a été touché se trouve juste au-dessus des chaudières. De choc a été si violent :qu€ nous avons .sombré en quelques minutes, et il mous a' été impossible de mettre aucune de nos .embarcations à 1 eau. Une des cheminées ~est tombée et a écrasé une chaloupe pleine de monde, au moment où elle allait être lancée. Tous ceux qui s'y trouvaient ont été jetés à la mer. Mais plusieurs d'entre <ux ont nagé vers un radeau neuf personnes ont pu se réfugier.

Nous protestons tous, a dit M. Laisné, contre les imputations de l&cheté dirigées contre l'équipage tons les hommes ont fait leur devoir.

Deux bateaux, chargés de passagères de i" classe, eurent mis à la mer mais ils furent pris dans le jemous des navires, chavirèrent et disparurent. Les hommes de l'équipage, qui avaient été sauvés, sont retournés à l'endroit a eu lien le désastre, pour rechercher lea naufragés qui auraient survécu. Récits divers

Un des passagers de la -BoM~o~Mg dit que les ofnciers ont fait preuve d'un grand héroïsme. Le capitaine Deloncle est resté sur la passerelle de l'avant et jusqu'au dernier moment il a refusé de -quitter son poste il a disparu avec le navire qui sombrait.

Un passager de seconde classe loue également la conduite du second ~fScier.

Cet officier mit à la mer toutes les embarcations qu'il put. On le vit, sur le pont au dernier moment, la-main sur le gréement, toutàfaitrésigné à une mort certaine.

Il y avait à bord trois prêtres catholiques au moment le navire commença à couler, ils donnèrent l'absolution aux passagers.

TMates incidents

Pa.r contre, là comme dans toutes les catastrophes, l'humaine nature a repris le dessus, et il s'est passé des scènes révoltantes qu'explique seul l'instinct de la conservation qui domine tout, semble-t-il, dans ces cas.

Des hommes se battaient pour avoir de la place dans les chaloupes; ils repoussaient de vive force les femmes et les enfants et les foulaient aux pieds. Un certain nombre de femmes et d'enfants se trouvaient dans une chaloupe, mais ~aa ns bras ne s'est levé pour mettre la chaloupe à la mer, et quand le paquebot coula, tous les occupants de la chaloupe furent noyés. Plusieurs passagers de l'entrepont, brandissa.nt des couteaux, refouia.ient les femmes et les enfants.

Les scènes qui se sont passées sur l'eau ont été marquées par une brutalité plus atroce encore. C'est à coups de couteau et d'autres armes qu'on empêchait de monter, sur lea bateaux et sur les radeaux, beaucoup de ceux qui s'en'orcaient d'y grimper.

Le passager Cbristofer Brunen déclare qne tous ceux qui sont morts ne sont pas morts noyés. jLui-mciËe a été jeté à l'eau, et il a nagé, dit-il, jusqu'à ce qu'il .ait pu trouver une chaloupe retournée à laquelle il s'est cramponné. Un autre homme étant accroché à la même épave, les deux naufrages ont réussi à retourner le bateau. Un autre passager a fait des déclarations identiques.

M. LiebM, après .a?oir descendu ses deux enfants dans une embarcation, fut empêché d'y entrer lui-même il sombra avec le navire, et ce n'est qu'après avoir passé huit heures dans l'eau qu'il fut recueilli.

Un autre survivant, un Allemand, déclare qu'il <&éié empêché d'entrer dans u.ne chaloupé, ceux qui y étai&a't déjà 'réfu.g-iés Itu<a.yani .assoie <dcs coups de.ga.nc sur la tête..

Un autre témoin déclare quTI &v&i1..pu se T'éftt~erdaaaunbate&uavMsa vMU'e .tncf~ TMda

que !ea personnes qui s'y trouvaient d~àJea jetèrent tous deux à l'eau.

Un nommé Gustave Grimaux, un T~çais, a également vu assommer à coups d'aviron dea femmes qui imploraient se~ura.

Lesofnciersdu <asnt qw ~M les passagers et marine ~se~~&t un spectacle an'reux lorsqu'on lesM~eiUj~ ~prd da t~pwa~ Ha n'avaient pas asaagé depms vingt' quatre heures.

Hélas t c'est le ccear a~~ qu'on pub~B~s choses et qu'on les lit. C~ l'an~b~se de Jta vie l'héroïsme calme, s~~be dgg ~acieoe marins, et la peur de la foule,

t.es Pa.ssa.gei'a

Voici la liste des passagers de première et de deuxième classes.

Arromot, Rev. Ambroise, MM. Ange!, Antoine Achard, Mme Antoine Achard, Miss Marie Achard, MM. Antoine A. Achard, Giuseppe AIpi, Giovanni AIpi, Mme L. Bromberg, Rev. Léon Haussmann. Miss Binsse, M. Gaspard .Berk.MmesBournoville.C.Bourquin, J. N. Brouk, M. Fernand Sroëhard, Mme Fernand Broehard et en&nt, .Miss Leonie Bcoohard, M. et Mme Pau! Broyer.

Misses Barcalo et Rosé Casazza, MM. Louia Casazza, Giacomo Casazza, Mme JuIi.ette.,Cico-t, M. W. V. Clark, Mmes W. V. Ciark, J. B. Goleman et bonne, H. T. Crumley, M. et Mme Gustave Cu're, MM. J.-M. Chanut, Pierre CoUin, G. Cambray, Luigi Cunio, Miss Uomn~r, M. A. Catiat, M. E. C. Coo~. M. Dubosc.

MmesJoseph-H.Durkee, J.-F. Diilon, Dillion Olivier .et Ea bonne, MM. S. S. Davis et domestique, D. Scott Evans, Miss M. Evams, Miss B. Evans, Miss L. Evans, A. Feston, Miss Marie Fiston., M.Fi'ankFistonetenfaat.Bev.Cyprien FIorisoone, MM. Giovanni Fellini, Adolphe Graf, A. Grandvilliers, Gini, Mme Joseph Germain, MM. Albert Gaidot, G&o"ges Grieshaber, Gabriel.

MM- Gabriel, Edward Halforn, Mmes A. Hummel et deux enfants, James J. Haggerty, MM. Anton Hodnick.R. Hyman, Mme R. Hyman et enfant, Miss Frances Hess, Mme S. Huntzman. Miss Jover, M. et Mme Léon Jacquet et enfant, Miss G. Jansen, Mme Aimée Jolocat, M.Richard Jacobs, Mme Richard Jacoits et enfant. Révérend. A. Kessles, D' S. Koppe, Mme S. Koppe, Mme Henry Kraemer, MmBj.JEieh!.

MM. Oswald JBrner. Le Gonjdoc de Eerdaniel, Mm~ et Mlle H.-H. aKnowles. Henry M. IHdd, D' C. E. Livingood, M. et Mme A.. D. Laçasse, MM. E.-N. Lemarre, Mme G. Laurichesse, M. L. Labret, Miss Labret, Mmes Legras, Pauline Langles, Miss A. Langles, Miss M. Laurent, M. LauTencena., Misses Letourneau, Miss Bertha MohI, Rev. BemaTdin-Merlin, Miss E. Msc Farland.

M. Patrick Me Keown, Miss J. Nosso, MM. Régis Monnier, Paul Molin, Miss Emma Mader, Mme James MafShall, Miss Marin, M-mes O~ood et enfant, John Perry et sestroisnlles,.M.A.PeMy, Miss Suzanne Perrier, M. et Mme Léon Ponteau, Rev, P. L. Pensier. Miss Mary Poney, M. A. rovolini, .Miss Anna Toncin. MM. LoMnzo Pcitri, Enrico Poltri, Umbci-ta Poltri, Miss Edith Palton. M. et Mme Anthony Poltock, Miss Palme, Mme Pinson, M. et Mme E.-R. Rundell, Miss Eveline Reeves, M. Paul Bisal, Mme L. Roussel, Miss Cai-oline Ritter, MM.. Jean RoncayoL Boboli, A. Schmitz, Mme Schuliz et tonne. Miss Garola .Sehuitz, Miss Mildred Sohuitz, M. Louis Siddbre, Miss Theresa Sommer, MM. P.-J. Soasa, J.-A. Sossa, F.-P. Steel, Miss Steel.

M. G. Tacot. Mme C. Tacot, MM. John Taitenger, Mme Terlaud, Mme VaIIade, Miss 'Van Cautern, MM. Ë.-A. Van Cantern, Jérôme Vacher, Miss D. Valette, M. Vassal, Mme P. Vassal, M. Ralph, Léon Williams, Rev. W. G. Webster, MM. A. Weiss, E. H. Wurtz et deux enfants, E. Weissig, Wright, Mme Whitney, enfant et terme. MM. E. L. Watter, B. J. Wind, Otto Zaiger, MM. Lacoste, Djaz, Zaballo, Garlellas/ JMadrid, José del Campio, M. et Mme Groain, M. Gonzalès, Mme Villeminet, Miss Pichon, Miss Picot, M. et Mme. Gauthier, M. Libre et deux enfants, M. Haggerty, Mme Bordes et enfants, M. et Mme Wyman et enfants. Misses Parcelo, M. et Mme Strauss, Miss M. Strauss/Miss W. Strauss, Miss Cauchon, MmeWalIade, Mme &pilos, Mme Goedwin et seryante.

L<& liste de l'êtjtupa~e

Nous avons donné hier la composition de l'etat-major de la BoM~o~~e.

Voici les noms des hommes de l'équipage avec lieu d'origine

Aides-mécaniciens Emile Le Bourch~ dTi Havre Alphonse Haglon, du HaTre Georges Marquer, de Saint-Nazaire André Deprez, du Havre-

Graisseurs. PierM Bernard, de Domarnenez Auguste Pradeau, du Havre Pierre Richard, do Paimpol Josedh Hëlin de Leverae Alexandre Richard, de Paimpol Théophile Douant, de Samt-NMaire Gustave Gagheleine, de Granville.

Chautteurs. –DeTrêguier: MM. Pierre Raoul, Jossph Aubrun, Guillaume Frayai, Toussaint. Proudhon, Yves Harent, Jean Calvary, François Le ChaH'étec, Jean Riou, François Le Friec, Yves Pernin, Antoine Le Bo~oc, François Le Gall, Yves Manguy, Joseph Le Couardon, Yves Prat, Jean Salaun, Charles Fortin, Yves Thomas, Julien Rnmiac, J~an Le Maroc, François Huron~ Yves Legall. Be Lannion MM. Louis Lejean, Yves Le Rallec, Pierre Cojean, François Meur, Henri Martin, Vincent de Rallec, Joseph AIIain, Pierre Ognard, Leopold Le Liet. Du Hnvre Le Bourch, Aug. Pradeau, Louis Le Jnllien, Jmles Baille, François Gnezenec.

De Saint-Nazau'e Dou:nt, Jean Le Petit.

De Lorient Louis Quégan, Jean Guenou.

De RoscoS' Yves Bégnëil, Yves Poagain, Roagain, Henri Guillern, Jean Rin'eeh.

De Paimpol Pierre Burlot, Jean Burlot, Jean Le Obrre, .François Hamel, Jean Crostec, Jules Heltequim. De Vannes Pierre Perault, Joseph .Escats, Pierfe Jehannot, Martin Berrigot.

De Saint-Brieuc Louis Coûte.

De Binic Toussaint Manluchon, Jean Le Poume. Soutiers. –Emile Ménard, du HavM; Joseph Nëvot, de Saint-Brieuc; Julien Le Pironnec, du Havre; Joseph Luemerch, de Morlaix; Jean Le Gardien, de Trèguierj Jean Rion, de Morlaix; Alexis Le Thiec, d'Auray; Yves Tasse), de Lannion Hyacinthe Le Coz, de Lamnion Joseph 'Pironec, de Vannes François Nicolas, de SaintBrieuc Yves Tremel, do Lannion Ange Le Dantec, de Binic, Yves Pommereh, de Treguier; Jean Guyomard, doTrég'uier;FfancoisCaalet,de Binic; Charles Bidau, de Treguier Jean BIouin, do Saint-Brienc Marie Menguy, de Saint-Brieuc Pierre Bouloen, de Lannien Guénoîd Kerandren, do Tregiuer Jean Maligorn, de Morlaix Pierre Voisin, dn Havre Yves Larcher, de Lannion Alain Le Mescam, de Paimpol.

Maitres d'équipage. Pierre Bâtard, du Havre Jean Petiot, de Saint-Bricuc; Lucien Lecompte, da Saint-Nicolas.

Capitaine d'armes. Louis Feston, de Lannion. Gabiers. Yves Le Bris, de Louanec Hippolyte Le Coz, do Lannion Yves Pierres, de Paimpol.

CharpentierB. Jean Crestey, de la Hougue.

Chef de timonerie. Louis Duval, de RegneviIIe. Timonier. François Luco, de Vannes.

Matelots. Jean Maval, de Saint-Pierre; AIlain Sylvestre, de Lannion Désiré Le Maguer, de Lannion Louis Le Grossec, de Lannion; Théodore Blouen, de SaintBrieuc Allain Queneau, de Lannion François Veaudelet, de Dman; Joseph Le Bitova, de Treguier; Yves Le Louarn, <de Treguier; René Dédia, de l'IIe-aux-Moines; 'Vincemt Le Person, de l'Ue-aux-Moines Pierre Le Breton, de Lanloup; Georges Gautier, de Saint-Quay; Prosper Valer, d'Auray; AchiSe Rea.1, du Havre Yves Olivier, de Lannion Jean Tonpin. ~e Paimpol; Joseph Jacob, de Vannes; Yves Adam, de Lannion Victor Gendrot, de Saint-Malo Maurice Devais, de Paris; Pierrs RuBet, de Dinan Joseph Légal de Cancale; Joseph Fantren, de Tr~nier; Mugéne Moyen, de Saint-Nazairo; Leonor Feston, du Havre.

Mousses. Yves Lérec, du Havre Jules Dedenfert, d e Dinan ;Georg.esHambry, deYelettes; Louis Feston, du Havre Julien FIohec, de Daimguau Auguste Le Fxuchenx, de Saint-Brieuc Félix Diver, de Saint-Péfe. PiLotin. Jules Flenry, de Paris.

Le personnel du bor~l comprenait encore

Maîtres d'hôtel. Julien NeuveiUer, de Ragusa ~Autriche), Paul Caillot, du Havre.

Chefs d'entrepont. Charles~ Dcaurin, de ï*louescat; Charles Vogt. de Chatenols.

Cambusier. Henri Lefrancois, de Granville.

Chef de cuisine. Louis Thébault, de Pasajes (Espagne).

Pâtissier. Paul Bibei, de Doullens.

Aides-cuisiniers. François Rebindaire, de Maires Henri Lcmarié, d'Avranches Alexandre Bijou, de Frebout Emile Paulmer, do Fontaine-Henry.

Cuisinier d'équipage. Nmile Libault, de Tlioaars deuxième cuisinier Victor Lécuyer, de Saint-Pierre-Dubu.. Pourvoyeur.– Gilbert Bredot, deLandeline.

Sommeliers. CamiHe Turc, de Marseille Alphonse Nivault, de Moisy.

Troisième cuisinier. Lonis Deschamps, de Périgneux.

Boulangers. Louis Hemy, de Neuiliy-sur-Saône Jean Feurage, du Havre.

Coiueur. Henri Boyer, de Béziers.

Cireur. Eléonor Devaux, de Laboissiëre.

Interprètes. Edmond Lecompte, de Beaupréau Jean Quantia, de Nogent; Charles Chantillon, de Féeamp Henri Dubrova, du Havre.

Chef<l'ofuce. Jean Semblât, de Paris.

Boucher François Cattin, de Ghemoulin.

Gardons de salle. Frédéric Pinauda, de New-Orléans Emile Denis, do Rsta.nbie.re Jean Troadcc, de Morlaix Cyrille Virenguo, de Paris; Gabriel Le Hervé, de Caen Victor Leberquier, du Havre; Charles Despraz,de Prangins (Suisse); Alexandre Bouchard, de Orvanet; Joseph Collard. de Fooz (Belgique); Yves Le Guorn, de Tréguier François Le Mar-on, .(te Saint-Nazaire Alfred Heanine, du .Havre; François Lucas, de MuriMac Leopold Roblin, de Chemin-Fernand; Gosset, de Cambremer; JeanRovet'chjde Plonnez; Louis, dit Bourdon, de Dieppe; Pierre Go~zempis, de Tréguier; Adolphe Guérin, du Havre: Olivier Boisdedec, du Havre; Ft~ncois Le MareG, de Lannion Frédé. rie Day, da ~~sâtM Auguste Bloomûeld. du Havre EAeaa.~ Cnssy, de Poui'tfel; Gustave Limage, du Havre Louis Gauthier, du Havre; PaullJermet.de Paris; Albert Henneb&rg, de Saint-Nicolas .(Belgique); Prosper Chauvin, de la Lande-d'OuraH; Charles Lacroix, damonlleur .Octave GaUior, do Tincheb~'ay; Ot'mer Bëtourne, de Fiers; Alexis Goasguen, de Lauderneau Jules Detamarro, de Vattetot-sous-Bea.njNONt François Loyea, de Gano Maurice Vaudry, du Havre Louis Kempf, de Colmar Raymond Belliard, de Valmant Just Lei'ebvre, de Crëvecœftr; Ernest Angel, ~lit Hugo, du Havre Gaston Hare), d'Aude; Camille PIaer,~e Saint-Denis, Louis Lépert, de Sain.t-Germnin Eugène Thomas, de Pioubezec Antoine Siran, du Havre; Jacques Du.fouj', de Bordeaux Henri Chevalier, de Saint-Léon Emile Berguin, de Caen Gaston Lecande, de Londres Auguste Sauvage, du Havre.

Femmes de cha.mbre Mmes M~naM, de Maltnea (Belgique) Debatin, de Baben Mus -Lemonniej-, de Fresne; Mme Ross.

Inûrmier Charles Huet, du Havre.

t-~s victimes)

Voici les passagers de cabine disparus 'dans la catastrophe Messieurs

Rev. Ambroise, Anget, Giuseppe .AIpi, Giovanni AIpi, Rev..BaumanQ, Gaspard B.ehr, Fernand Broehard, Paui Broyer, Louis Cassazza, Giacomo Cassazza, H, S. Ohumiey, Gustave Cure, Chanut.

Pierre CoHn, Cambr&i, Lnigi ~!uneo. Câblât, Joseph Durkee, Ernest Dehnotte, Sylvmn Dumont, Dubosc, Davies. Scott Evacs.

Fl'anTt Fiston jeune, Frant Fiston, Rev. Cyprien, Floristmne, Giovanni Fotlini, AdoIfGraf, A. Grandvitliers,Gini, 'Cteorges 'Griesbaber, Gabriel, jeume Gabriel, Edward Hatporn, James Haggerty, Anton Hounick.

Hyman, Léon Jacquet, Richard Jacob, Kessier, docteur XDppe, H=enry Kraemer, Oswald Rimer, LegomidecDekcr, ï~aMël .Heady, KitH, docteur Livingood,'Emile Leg<os, Lemiarre. L. "et, Lanrencma, ~ecuM'Ain Mefli~, J&égis MonnMC~

Paul Molin, A. Perty. Léon Pouteau, Rév. Penaier, Lorenzo Polort, Eq~~ ~len, Umberto Polori, Anthony Polloek, RundeU.g@%isal, Jean Roncayol, Robeli, A. Sehuitz, Louis Si<M~ T.-J. Sosa, J.-A, Sosa. Steed, C. Tacet,~c~ Taitenberg.Terlaud.Van Cauteren. Jérôme, Vacher, tassai, R~lph.-Lson, ~Iliams, Rev.

Webste~ A. Wei.sa, Wuertë ~t &MM ~M~~att~ Weisss.

l~riglït"p~ofesaeur'ter, W~~ Weis$tg,

Wright, p~fesaeur l~aJMer, W~aN,

i~BS feMtMtcs

Les ~Maïnes ~s~rues sast: M~âMnes Arronet, IjeontNM Achard, ~o~rnom~j~, sG. Boum~n,

Sronk, ~~)ard etsm enfant, JttHette G&iat, iClark,<t~~

.man ets~~pme deiEha.mbre, S.HjS~ve Cu!'e, ~Gpok. Dillon~ii~nUe, Oliver et sa ~emme.de chambre, :Syl. -V3inD~SMmt, Fr.an.eA. Fistou, JospphtneG&f'nain, Hum.p:t deux enfants, .dyma.u et un enfant, Hun~s.n~ruJ, t~m~asquet et um~'&nit, AMN~~loe.~ Richard Jamb~t un enfant, Coppe, Kiehi. Knowles.

Maurichesse, Legas, Pauline Langles, Laurent, James Marhaii.O~good et un .enfant, John Perfy, LépnPoateauj Povolin, Anthony Pollock, Pinson, Rundell, Roussi, Schmitz et sa femme de chambre, Thérèse Sommer, Tacet, VaUado, Vassal, Whitney avec un enfant et sa femme de chambre.

Binesse, Lëonie Brochard. Barcele, Rosé Casazza, Connor, M. Evana, B. Evans, L. Evans~ Marie Fiston, Fmnces Hess.

Harfiet love]', Jinssen, Certrude Knowles, Labret, Langles, Letorneau.Bertha MohI, E. MacfarIand,Mosso,Emma JMader, Marin, Sadre Florence, Catherine Perry, Suzanne. Perrier, Mayy Poney, z Stel vân tiarolins BMter, JC&roIa Schutz, Mildred Schutz, Stel van Cauteren, VaNetie, Anna Ponein, Edith Pattcm, Plants, .Evatyn Reeves.

Pas~a~e~s de (fomëme classe MessleEH*B AMred Hagen, Lina Etienne, Hélène Etienne et enfant, Joséphine BaiHy, Lutlemaner, Emile-Eugène .Bavai et nourrisson, Isa.ac Harem, Michaël Isaae, .Mme Isaac, ZaaJki Isaac (enfant), JamiIIsaac (enfant) et nourrisson Isaae, John Aberdin, EUso Win'enesger, Victor WoMgemimith, Louise Schwpacher, Adrien Véron junior, Aline Véron, Germaine Véron, Adrien Vëron senior, Nicolas di Rago, E.-W. Weissig, Ida Schmidt, Mme MeteUi, V. Meielli, enîant Jean Metelli, enfant Caroline Meteiti, nourrisson Caroline Beaunnarth, Benedetto Ruberi, Gior, FaUini, Arfiano, Berthoneri, Marguerite Ménager, Rosine Pabot, Grandmaire, M. et Mme Camille, Michaele Finamoni, Amélie Pacher. Marie Germain (~anvé ?), Josso Stuch, Jure, Jarisich, Auton Lans, Jacob Tannons, Nicola Antoneich, Auto, Oa.nabatvitch (sauvé), Luigi Clerico, .Bishara Nasri, Mouhanjia, Saghia-h.

E. BraeL, Mnria BeTlij Angeli Zaeca, Francesco Zecca, Mme Zecca, Agostino ~artort, Jacqnes Baccarat (sauvé), Mattio Zurich. €ior, Oarlevato (sauve), Elias Salvm, Simon, Dimonikian, Jean Gaspoz, Adama, D. Droi, Gennard, Presulto, Luis Andra Rolero, Giuseppe Xhalil et Konri, &. Sarkees, Francis Joseph Khaline, Abraham Naser.Abdeen, NichoIasSteinBr, Dillabarile, Salsa Malvina, Dilcia Malvina, enfan-t Gior. Banich (sauve ?J Dommous. AyoOB Salem, Hajj Yaris Zizzar..Mie'mel Zizzar, Selim Malik ShikraUah, Bonlos, Elias Deelo Shakeen, Hadjj Salien Monfarye, George Agize, Essa Barakat, Nicolas Deeb Josf, Abo Asii. John Abo, Jahndi, Georgo Deed, John Kizma, Mikael Kouri,Kaha.I MouchaikH, AbrahamX~hsJ. Shakrina Monfaryc~ enfant Méry Aziza, enfant Angelo Pastorelli, Nieoli.

M. Poitock M. PaLal MoMm

Parmi les passagers qui ont péri se trouvent M. et Mlle Anthony Pollock et M. Paul Molin. M. Pollock, ancien élevé de l'Ecole centrale dirigeait à Washington un Imreau de brevets. 11 était chevalier de la Légion d'honneur et oncle du docteur Richelot, membre de l'Académie de médecine.

M. Paul Molin avait été envoyé par notre confrère r~c~s!r pour suivre la guerre hispano~ américaine et revenait pour cause de santé. Agé de trente ans, il avait fait dans l'armée grecque campagne contre les Turcs.

Le pilote FIempy

Le pilote FIeury, dont nous relatons plus haut la douleur de la mère, est resté sur la passerelle aux côtéa du capitaine Deloncle~ et n'a pas voulu quitter le paquebot. Il est mort à ce poste d'honneur, en plein devoir. D&loncle et FIeury ont eu le meme'tr&pas héroïque. Ajoutons que la liste très complète de la Compagnie transatlantique, portant tous les noms des passagers embarqués sur la ~OM~o~~e, ne mentionne pas le nom du violoniste Ysaye: Bon plus que celui de son compatriote et compagnon de voyage, le violoncelliste Jean Gérardy. Il est certain, déclare la Compagnie, que les deux artistes n'ont pas pris passage à bord du paquebot.

Les passagers étaient en majorité des touristes des classes moyennes américaines. Quelques familles françaises, des commerçants, couturiers, modistes, artisans, et parmi eux, plusieurs ouvriers de la maison TiSany, venant en Europe pour étudier de nouveaux modèles et dessins d e joaillerie.

Il y avait peu de notabilités américaines. Elles préfèrent la ToMrsxM~ et la CAa~jpo~as. Parmi les passagers de troisième classe considérés comme ayant péri, on cite Yousouf, le lutteur du Sultan, connu sous le sobriquet de <if Terrible Turc D.

EnBn, parmi les passagers disparus, en ~ite deux Lyonnais MM. Pourteau, clarinette solo au Grand-Théâtre, très connu aussi comme peintre pointilliste, et Weis, ancien hautboïste solo. Dans une lettre datée de Boston, adressée à un ami de Lyon, ils nxaient un rendez-vous ~-Paris le 13 juillet.

On avait des craintes pour M. Amtoine Guinet, fabricant de soiaries, vice-consul du Chili, qui ~tait allé visiter une de ses usines en Amérique et devait revenir par la .SoMr<yo~Me. Une dépêche annonce que, pour une cause fortuite, il est parti par le tbateau anglais.

t<es) smrvivïMmts

Voici, communiqué par la Compagnie tr&nsatlantique, d'après une dépêche de son agent à TStew-YorI:, la liste des peisonnes sauvées et arrivées à Halifax

Allain, Andrew, Antoine, Achard, Airiano, Antonio, Adolphe Alios, Angel, Alioo.

Bâtard, Bernard, Bègue!, Baille, BIouin, Btgean, Jacques Baccarat, Germain Bro, .Souich, Barrato, Eug. Bourrali, ChristopMe Brunin, Aug. Bosc, Barguin, Borthomien, Beaugue, Bourgade, Bctfert, Babet, Bouchard. Corre, Conte, Coquart, Grosset, Caulet, Cla.r, Cnssy, Gadevat, Henri 'Cerri, Nicolas Commeau, Ant. Combnrsolic, Calvary, Chauvin.

.Desprez, Devais. Detanch&ar, Da.mhry~ Dobreva, Louis DelfanC, Ernest Delmost, Dufonr, Devau, Demos~ Denis. Escats, EIkow, Dricht. Ebrahim, Eionnet.

Gasparins, Tournez, Gra.n, <jf;mtier, ~asche, Gausset, Goazampis, Albert Gaisit, Crenoret, Gaegan, -Ed. GBorges, Grunault.

Helin, Hellegrin, Hasmel, Harel, Huet, .Erod. HySeIor, Harib, John Hectomivech.

John Jacob, Jeh*Lnnot.

Kou-M, Carlos Kurul. Oswald Eirner, Keraudrey, Xleint. Lechic, Le Dantec, Lemescan, Languy. Gust. Lucien, M. et Mme Laçasse, Lejean, LejuUen, Lt'gall, Laisnë, Lsbonrui, Lebreton, Lebria, Lemagueur. Leperson, LepaTC, Le&bkerer, LegaH. -Lepetit, Lesponne, Legardin, Larcher, Lacroix, Leehevalier, Lucas, Leport, Légers, Ch. Liebre, Louis.

Mehui, Martin, Mah)~uy,MaIgaTa, Mac Eeewen Patrick, Monatestini Thomas, Juino Matheo, MichelUni, Marée. Nevet, Nevault, Nicolas, Nectomivich, Nicolas. Olivier. Otto. Oswald.

Pout, Pires, Petiot. Proudhon, Prat, Pironnê, Paulmier, Pinecetti, Pampani, Pelegrino~ Pironnec.

RuTec, Richard. Reneck, Ralleck, Richman, .Ruti., Bollier, Rachili, Russi, Rallee.

Saint-CJere, Salaien, Sauvage. Sencko, Sorgaes, Satorio, StifTsmo, Joseph Stoix, Suse, Ëmest Seoi, Scaïsser. Tesson, Tetuain, Thibault, TonraM, Thomas, TorSn. Valère, Lucien V~rlaa.d, Vassel, Voisin.

Zaiger Otto.

Nëglio Yopoulo.. Antoine Zuoco. <

On espère encore.et i'1 ne fautpafleMâiner,q[ue peut-être quelques naufrages auront pu être re-* cueillis par un des nombreux bâtiments qui fréquentent ces parages.

La Compagnie a donné aux survivants le choix de rentrer à New-York par bateau (la Toura~~) ou par chemin de fer.

rerte <te ta~Metmx

II y & à signaler, à côté de l'épouvamiable pet'ie de vies humaines, une perte artistique regrettable. Le & Passage du gué~, deJuIesDupre,a. été perdu dans la. catastrophe.

Estimé 80,000 fr., le Pa&ss~? ~M ~se était depuis longtemps à New-York dans une collection particulière, à la vente de laquelle le grand marchand de tableaux de New-YorJ:, M. JK~œdiBr, l'avait acheté il y a dix-huit mois environ. Voyant la pboto.gï'aphie du tableau dans la succursale de M. Kneedier, à Paris, M. Georges Petit en avait &it. l'acquisition à son tour, et le tableau avait, été déposé sur la .Bo!a"~o~e 'avec trois autres tableaux, également destinés à ia maison Knœdier, un important et fort beau paysage de Cazin, le ~Me~e'e, bien connu des amateurs un tableau de genre de Vibert, le Aïs~e ~?i!~ et une aquarelle du même, le .Be~M ca~aM.

Le Cazin était estimé 12,000 francs, les Vibert 10,000 et 8,000 francs. Tous trois étaient Assurés, ainsi que le Jules Dupré.

Cette dernière toile, que la gravure a popularisée à bon nombre d'exemplaires, représentait dans un paysage accidenté une rivière traversée par un troupeau de boeufs.

3-r<~TT~TE

La Compagnie transatlantique a tout d'abord Mt saisir ie bâtiment anglais. L'enquête établira si ce dernier 'est bien l'abordeur. Mais un procès est dès maintenant ouvert entre les deux compagnies française et anglaise. Par suite de la saisie, peut~êtTC sera-ce la juridiction anglaise qui statuera. L'enquête établira si Jes vitesses n'étaient pas excessives. Nous avons remarqué plus haut que la ~OM~?~~ n'allait pas sans doute A l~alYure qu'on lut prêtait ~ut d'ab<n'dr

JLe<<Cf<HB)Mn*tyshirea »

Le C~o~NiC~s&i~ ~sst un trois-mâts en fer, construit en T869,a.'Q~cowj il appartient à MM. Law et Cie~de ŒascMK~ui possèdent vingt-deux voiliers de~sBigenre .S~MBSure: longueur, 78m. largeur, 11 m. 6~g<a~ux, 6 m. 90; tonss~ !,?& tonnes.

tj'a.vant du Cro~a~e a été presque <??~é par la force de la~Esion.

~prèsunedépêcbe envoyée parle cap~a~e

as~~o~s~cà agg jM~mateursJea bossoira.du

n&'VMe sont crevés; !M, de hune, le beaup~e-pt tms'sesaccËSSoi~ te mât du grand ps'wc'qu~ sont pfa~NS.

Le navire a pu Botter à cause des cloisons étanches et n'a pas de voie d'eau.

TjC tfoïsi&me na~vïre

Uns question qui se pose.

Est-ce bien la Bourgogne et le Cro~a~e qui se sont abordés. Et n'y aurait-il pas un troisième navire inconnu et qui apurait coulé à son tour.

M. Lacasse le pense.

Le troisième officier duC~OMtar~sMredit que e les Français croyaient évidemment que le vaisseau qui avait été en collision avait sombré et que le navire abordé n'était pa~ le C~o~a~~re.

La BoM~o~Me, dit-il, devait marcher à une vitesse de dix-huit à dix-neuf nœuds, bien que le brouillard fut si épais <[u~on n'y pouvait pas voir à plus de vingt mètres devant soi.

Il ajoute qu'environ trois heures après que le Cro~6H~~yg eut recueilli tous les survivants, il put trouverle (?rgcMM qui fut aperçut et prit le C~oma~.s/~ë à ia remorque.

Le soir, vers huit heures, le troisième of&cier du C~mar~~e entendit environ à trois milles de distance plusieurs coups de canon et aperçut trois fusées et une lumière bleue qui étaient des signaux de détresse.

Le Crecx'aM répondit qu'N partait au .secours des naufragés mais quelques minutes après les signaux avaient cessé et on ne vit ~lua le vaisseau qui doit .a voir certainement coulé.

Le récit de la femme du commandant du Cro~tûtWt/s/Mre tendrait également à le faire croire. A la Compagnie, cependant, oa n'ajoute pas foi à cette hypothèse.

iLes <!<M!Mma~ea Tnateriela

La BoM~o~Me, construite en mars 1886, valait à~ette époque une somme de huit millions. Cette estimation est, d'ai'Meurs, eelle de tous les der:niers transatlantiques de son modèle. Depuis son lancement, l'estimation du bâtiment a naturellement baissé à raison de son usage, de sorte qu'elle n'était plus que de six millions. De plus, la place de Paris aura à payer l'assurance de tout le chargement de retour qu'on peut évaluer approximativement à quinze millions de

francs~

Am ïta,vpe

L'émotion n'est pas encore calmée au Havre. Toutes les vergues des navires de la Compagnie sont en panne et les paviUons en berne. Notre correspondant nous télégraphie que tous les monuments publics, les maisons d'armement, les navires au port ont mis leur pavillon en berne. Une foule anxieuse ne cesse de stationner à la Compagnie, attendant les dépêches.

Le sous-commissaire Scott qu'on croyait perdu vient de télégr.aphier à sa mère,

La liste des survivants est affichée. D'après l'avis des marins on ce pourra être fixé avant au moins huit ou dix jours, les navires.allant dans toutes les directions étant nombreux aux environs de Terre-Neuve.

L€S FILLES DES MâH NS OSPaRUS On devait se demander quel 'sort est fait aux famiMes des matelots de l'équipage et des gens de service qui n'ont pas été retrouvés. C'est d'autant plus juste que les équipages des .marins français se sont toujours, dans les circonstances graves, admirablement comportés et qu'ils ont coutume de penser à sauver les passagers avant de se sauver eux-mêmes.

Eh bien ) la situation faite aux familles de cas intéressantes victimes n'est rien moins que brillante, ainsi qu'on va le voir par les renseignemenf.s suivants qui nous ont été donnés à la Compagnie-transatlantique.

La .eoMr~o~<M avait à bord 322 hommes d'équipage sur ce nombre, 120 ont péri ou ne sont pas encore retrouvés à l'heure présente. La Compagnie transatlantique n'a pas encore pu dresser l'état complet des familles qui sont atteintes par la disparition de leur chef ou de leur soutien, état .qu'il faut dresser en ce moment pour établir la répartition des secom'a.

II .existe, en eSet, à la Compagnie transatlantique une caisse de secours qui est alimentée par un abandon de un pour cent sur la. solde, qui est effectué par les marins embarquas, ainsi que par une subvention de la Compagnie.

Tous ceux qui sont inscrits aux rôiea d'équipage versent la cotisation et participent aux avantages de la caisse. Celle-ci pourvoit aux &-ais d'inhumation des matelots décédés, donne des secours annuels ea cas de maladie et d'infirmité grave entraînant l'incapacité absolue de travail. En cas de mort~e secours est versé aux veuves, père, mère, grand-père, grand'mère, frères et sœurs, etc.j des marins qui se trouvaient à leur charge; le secours n'est versé aux'enfants que jusqu'à l'âge de quatorze ans. Dans tons les cas le secours annuel n'est versé que pendant un temps égal à ~elui que le matelot a passé au service de la Compagnie.

Ce secours, qui varie suivant le temps de service et le grade, n'est jamais bien considér&ble. c'est une aide et rien de pins.

Les inscdts maritimes versent en outre à la caisse des invalides d'à la marine trois pour cent de leur solde à chaque embarquement~ moyennant quoi ils ont droit à une p&asion après cinquante-cinq d'âge et trois cents mois de navigation. La pension est reversLbIe en partie sur les veuves on les autres ayants-droit. La partie reviersible, même avec le secours de la Compagnie, ne permettra pas au~ familles des matelots de la ~OMr~o~He de vivre.

Du fait du naufrage, cent vingt familles de matelots se trouvent donc privées de leur chef ou de leur soutien, et Les secours qu'elles recevront ne les empêcheront pas d'être dans la misère la plus noire.

Voilà le i&ii dans tonte sa bruta.liiiâ.

La force alliée à la précision dans les « Cydea Petitjeâs N, 93~ru~ Richelieu. Pi'ix unique :S50fr.

MONDANITES

GAULO!S-<3UtDE

-MJJOURD'am

De ~o-à 4 h. Visite au mus~e du Louvre. Le soir. –Concerts des Champs-Elysées et cirque d'Eté. Ca&a~iiaUE BB L'ELËSANOE

Les appareils pour fabriquer chez soi ta glace artincieHe sont si répandus actueUement et d'un maniement si simple, qui! est peu de d'emmurés, en dehors des viltes, qui n'en soient pourvues. On ne saurait mécoTinaitre les 'services journaliers rendus pendant les chaleurs par ces appaMits pour la conservation des denrées, ~ussi bien que pour certains cas de maladies, où la glace joue un rôle important.

La facilite de faire des entremets glaces est très précieuse. Le Tiz à l'Impératrice est un des plus simples et des plus faciles à improviser.

Le riz cuit à point dans du lait aromatisé et refroidi est étendu par couches dans un moule alternant avec un mélange de fruits <:on~ts 'hachés menus et recouverts d'une couche épaisse de ~rème Cha-ntiHy. H faut au moins -quatre couches de 'riz et trois de ce mélange. Le moule est ptacé à la cave dans la gtace. Au moment de servir, on masque d~un sirop de fruits fratchement préparé. H n'~stpas nécessaire d'avoir un chef de premier ordre pour faire cet entremets 'qai peut 'nguter -sur les .tabies icsplus r.echer.chées. tC.

MES<00!3TRS

Le Pr.Loce et la Princesse de~jBulgar;ie sont arrivas hier soir à Sina'ia, pour rendre visite au Roi et à la Reine de Roumanie.

Us ont été satués~ la sgaie par Je Roi -et la jReiBC, te Prince héritier et ta Princesse, te président du conseil des ministres et t'ambassadeur de Turquie. Tous se sont ensuite rendus au château âe Pciesch, où a eu lieu un d!ner de famille.

C'est aujourd'hui vendredi gu'amv&ra à Paris, par ie'tram de sept heores vmgt-cinq, à ia gare d'Orléan-s, i'ArchiduchesseEtis&beth, mère de la ReiaeRégentc .d'Espagne.

'LES AMMLSSA.DES/

Sir Edmund Monson, aMbassadeitr d'An~ieterre 'en .France, a quitté Paris hier ;matia à ~a~ iMU~res cia~uante,Se rendant à Londres. y

DANSLEMOND3:

Mercredi, deaa&eBa&SBption chez la comtesse d< La Morliére dans~Nt~gant hôtel de la rue Boissière. On a beaucoup appTamh Mite La Passardière, Mtte tKjréevsky, M. Fines.'sLa :matinée s'est terminée par !a ~6S~ saynète de CtesaSs, ~re O'C/ocA, jouée avec !bj6s~coup d'entrain~t~~prit par MUe de Sardentet ?,&§ Touches.

–Très élégant daMf -.suivi de'soirée musicate, hier, ,C~~rMme de PecqMS6a: la villa Dupont. ~at progsta~ne Ë<e peintre Rouby, qui a chanté, .M~SC M. C~Otrt, de t'Opéra, le duo du Cr~c: de Kas~e;M.-8!tsain, .du Théâtre-Français, et M. René ~A~es, qui ont dit des j)o~sies avec un art consomme; ~E 'coupte Bf.UBl-Riy.ia'Ë, Mtte Kiréevsky, une troupe de tziganes.-Gros racées €gatement pour M. Diaz, qui a joué sur le piano l'ouverture du Roi de T~M~. Une innovation qu'it convient de noter, car elle trouvera, sans nul doute, nombre d'imitateurs les portes des saions avaient été toutes enlevées et remplacées par de délicieuses portières faites avec des guirlandes de neurs, ce qui produisait l'effet le ptus chatoyant qui se puisse imaginer.

Un souper servi par petites tabtes a ctoHMé cette charmante réunion.

–MmeTiioNveneijsnée A.bl'atucei.a donné, Mer, une trèsbelie réception à l'occasion de ta signature du contrat de mariage de sa titte, M.He Nicole Thouveoei, avec. M..Henri Machiels.

La corbeitte et tes nombreux cadeaux qui avaient été adressés aux jeunes époux ont, est-il nécessaire de !e dire, été l'objet de l'admiration générale:

Collier de perles a. quatre rangs, .bouquet de diamants, collier de perles et brillants, fourrures de zibeline, éventail ancien, robes en picco, don de Mme Henri Machiels Mme -Machiels, garniture -de toilette .en vermeil, .sa.c de voyage Mme Thouvenél, antenne en diamants, épingle emsrauds, bracelets M. Thouvenel, boîte d'argenterie Mme Julie Codfi'Di doiiairière, mobUifr de salon ancien en aubusson M. Antoine Thouvenel, service à thë et à café en 'vermeil Mme Âbbatucci, légumiers et plats en argent; comte Abbattucci, candélabres en argent; chevalier de Stucrs, .ministre de Hollande, coupe cristal et vermeil comte Bonedetti, l)aguB en diamants .gênerai .Saget, bracelet jorno de pierres Unes Mme Vagliano, o-abrelle blanche, .manche on .brillants.

Baron et baronne Paul de Coutertin, bouilloire à thé en argent comte et comtesse do Sabran-Pontevès. étui ancien en or comte et comtesse Bernard do ~ontaut-Biron, vase en argent comtesse PUlet-Will, ~cafe en brillant Mme Edmond Dolifus, thé en argent; M~ et Mme !< BischoRsheim, glace de milieu de table Louis XVI, en argent bafon et baronne Van Zuylen de Nyeveit, vases en albâtre et bronze ~doré Louis XV;[, ~omte et comtesse de Feb, bonbonnière Louis XVI en ot- comtesse de Najac, éventail par Mile Abbema; M. Gabriel da Tillet, encrier en vermeil comte Florian de Kergorlay, éventail en plumes et écaille. Mlle Hélène de Mier, groupe en bronze Louis XVI baronne Durand de Fontmagne, tracetet or et turquoises; Mme deT~agornoH', bague perle et brillants; M. Emile Pascal, en-tout-cas manche en vermeil; M. et Mme Jacques Nor.tMnd, ombrelle en point d'Angleterre, manche cristal de roche et émail bien baronne Deeazes-Staekelberg, cuiller en em:ul .russe Mme Gavini de Campile, flacon en cristal et or~ Mlle Marie Abbattncci, baretto en pierres unes Mlle Pauline Abbathicoi, épingles éclille et brillants: M. et Mme Chahrie, service à liqueurs en cristal et vermeil. Comte et comtes.se du Liscost, pendule en .bronze Louis XVI baronne de Jouvenel, candélabres en bronze; Mme W. Blumentha.1, porte-bou.qnet en or et cristal Mme de Clavières, ila.con en vermeil Mme Henri Say, coupe en vermeil et saM Mme Balli, gourde en cristal et or comte de Marenil, coupes a bonbons cristal et vermeil, comte et comtesse de La Cornillère, brfile-parfum en vermeil; comte Alexandre de Laborde, pelote en vermeil. Mme Hochon, buffet en ma.Tqu.eterie ancienne, Mlle Jeanne Houssaye, verre d'eau en vermeil; baronne de Pierrebourg, service à dessert en vermeil baron et baronne Merlin, coupes à hors d'oeuvre en cristal et argent; comtesse Sala, boutons de manchettes et de chemise en émail bleu .et perles; Mme Paine, boite à bijoux en argent M. Alexandre Kern, montre de voiture en écaille. Mmo Godfroi, salières, huiliers, moutardiers Louis XVI Mme Normand, coussin en point' d~Angleterre Mlle Brocheton, boîte à gâteau-xen argent et cristal ;,marquis deTabar-Sauyagaac, service à liqueurs en cristal vert et vermeil Mme de La Tour, ombrelle moire blanche; Mme d'Attainville, éventail a.ncien; Mlle Madeleine je Pierreboarg, porte-carte en sa.ede, agrafe saphir.

Mlle Marie de Caters, ombrelle blanche, manche en cristal Mme Henri de Lorme, garniture d'ombrelle en vermeil Mile de Kertanguy, cuiller à bonbons en vermeil; Mlle Odette de Lapeyrouse, coupe cristal et vermeil baTcnne de NeiiHize, coupe à fruits en vermeil Mite de Toury, petits vases an Saxe vicomte et vicomtesse Léon de Janze, jardinière en vermeil et argent.

Mme GuilhMi'moy, salières Louis XVI en argent; baronne Mafiani, pendule en marqueterie Larom et baronne Albert de Coubertin, coupe-papier en ivoire et vermeil baron et baronne de Coubertin, vase en cristal de couleur; M. et MmeRodoeanachi, ceinture 6n cuir blanc et émaux, etc., etc.

Reconnu dans tes salons

Prince Roland Bonaparte, marquise de Villeneuve, comte Tornielli, ambassadeur d'Italie et comtesse Tornielli; baron d'Anelhaa.mmistre de BeljNqne.chevalier da Staers, minMtre des Pays-Bas bai'on Palloji, secretadre .de Ja. légation de Belgique baron de Grovestins, attache à la légation des Pays-Bas; gênerai baron Fréedericksz, de l'ambassade de Russie, <t baronne Fréedericksz. comtesse de Bur~oit, comte'et comtesse'Cornet, .duc de Losparre, marquise de Moustier.~omteda Chaudordy.M~ Gérard, ministre de France à Bruxelles.

M. Paul Sespy, 'ministre de Fra'nce au Monténégro comte de MareuU, Mme et Mlle d~BsB~rdalcy, vicomte et vicomtMae .de 'Contades, comte Bt comtesse do .Breteuil, baronne Decazas-StaekaIberg, Mme et Mlle de Bruvery, baronne de PRtncy, Mme H. Baigneres. Mme Hochon, comte et comtesse Ludovic de La Forest-Divonne, comte Benedetti, Mme et Mlle JEspinasse, baron Jules Legoux, M. Emile Pascal, comte FTedene <b Beaumont, -marquis de La Fressange, M.. Loe Childe, mar~nis de Gony-d'Arsy, comtesse deBelmont.

M. et Mlle Henry Houssaye, vicomtesse Anatole de Brimont, M. et Mme Tiurion-Monttmban, comte de Se'go'nzM, comte de Snrarez d'Anlan, 'marquis de Modene, M. Georges Brinquant, M. et Mme A. BruN, baN)nne <te Nen'âKe, Mme Edmond B~HJftS, Mme V!a.gliano, comte et comtesse da Liacoât, duc de Pomar, Mrne Ba.ll!, M. -et Mme F. B'tscbofEsIieim, M. Paul Hervieu, M. Jean Béraud, baronne de Bourgoing, comte ~eMontla.ur, etc. etc. Rappelons qae ie ma.riage sera eétébre tundi pro<ch&iB, révise SaicH-Pierre .de Chaitiot.

.Paul Roche

Ï.ACHAMTË

Un ïemps superbe a favorisa h ~joHe réception -qu'à dcaoée., hier le marquis de -Casa Riem dans son bel hôtel de la me -de &eiri, au profit des ïaililai.pes espagnols des armées de terre et de mer, et qui a été suivie d*ua excellent goûter servi dans le jardin de rhôtel. Comme noas l'avons dit, indépendamment des magnifiques collections artistiques, se trouvaient €xpos'ês un grand nombre de tableaux gracieusement offris par ~es principaux .artistes espagnols.

Cette exposition -comprenait des aHKTM 4e MM. Alarcon, Atcala-Ga.liano, Atalaya, Laurea'no Ba.rrau, Benedito,Ber~t6,Majia'no et Jnan-Antomo Beniliure, Blay y Fabrega, BoËll, CampTizano, Canellas, -Castelucho, Cbeca. F. Domingo. Egus~aiza. Jnaa Espina, Fahres, A. Ferrant, G, iGar-cKt, 'Ga.it'ido, Gomez-GiI, F. Hidalgo, Ibaseta, Junenex. Lhardy~ L. Lances, Lu.quc, R. Ne Madrazo, Marin-BaIdo, MartiHez-Abades, M. Mendez, .Mir~Ues-Darmamin, J. Morera, Munoz de Grain. D. Mnuoz, NoneU-~Montnvio!. R. Ochoa, F. AlarJa, de Parede&, A. de Parys,Pelayo~ PaNo Pena, Pescador y Saldana, j~nmer, 'C. Pnjol, P. Ridera. M'Mtm tSco, Rodriguez, RoseHo. Eniz Guerrero, P. Saenx, J. Salas, Sureda, M. Uessel, M. do Unceta, 'Orrabieta, Valleorba, V'ara.dé, Vera-GonzaIez. 'ViHegas-Brieba, Dani&l HernM)dez, MUes Arosa, Adela 'Gines do I~a. RtTnMnnoz. Tnrner.

Les dames pmronmBsses .chargées dB la disBubutton des bii'ets se sont multipliées, car de quatre à sept heares, ia .rae de Berri, .emre .te faubourg Sainl-Honore et t'avenae des Champs-Eiysées, ctait continueUememt encombrée par le nombre [ncatcuiabie de voitures qui .a.menataat tes visiteurs.Les colanics espagnote et hispano-'amé.ricaiM au grand rompis! ont déËJé hier 'dans les salons du marquis de Casa-Riera, ainsi qu'un grand DOïabre de notabilités parisiennes, celles q~e l'on trouve lONjcurs au premier faD.g chMpM fois qu'il s'agit d'œuvres charitabjss.

Félicitons donc le marquis de Casa-Riera et les Aames pstro-nBesses, la comtesse E. d:e LambstUye, Mmes Thirio'B-Montauba'n, Ch. Cujiisse, M'tie de Banue'os, comtessB de Ur.ibarr.en, M~nBS 'Quinones de Léon, Diaz-Erazo. imarqaise de La Tor.re, MUe. de Ochoa, Mmes de -Goyena, Manuel de Yit-urbe, Candamo, Merino, msrqutse .de Gri.jal'ba dn succès qu'a obtenu .cette .réonioa <charn&ble et artistique A la fois. ~PET-IT -CAH-tSr

Les théâtres des boulevards ont pour la plupart fermé leurs portes, aussi Je p.ut)1ic ~egant, avidB de « premjeres .s''était-i't porté en masse, hier., à ia Chambre. Les iribunes du Palais-Bourbon étaient .en effet pleines d'une iou'e demotabifités parisienries et :Ies toi~e~tes ciaires étaieBt~i nombreuses queron peut considérer la journée d'hier comme une véritable séa-nce de «pfemi&jMi!

Au hasarda Boîë ces qaeJques 'noms

Comtesse GreB'ulhe, comtesse de Poartales, Mme Bes~haDct,'m&re'da président, jnargitiset )nat'<;u.isedeCasteUane, comtesse deCasiellamc, comie et comtesse Jean de CasteDa.ne, Mme Aijstin Lee, Mme Baigncres, Mme Bisctto~FsheTm. comtesse de Ma~ët ~Gyp), Mme GnUla'ame Beer, Mme !atMt~-Compans, Mme Pa'u.Im'f&r, MiBe L.-L. Klotz.

MARIAGES

L'a.ttbé iL~dëin, eur-é de Saint-Pierre de Chaitiot, a béni hter, en son église paroissiale, le mariage du vicomte de Warren avec MUe Marguerite-de Chastellux. Les tém&ins du fiancé étaient te généra! de Vaulgre.nant-et te générai Massiet; ceux de la jeune mariée étaient le marquis de Vogué et le colonel comte &aaul de Virieu-

La qnete.a'été f&ite pM k cDmte Wi!!iam de Wapren, frère du maris, ei Mile d.e Mazeno'.i.,et par AL Ojivief de -Chasteliux et AlHe de W.arr&a.

Le cortège était ainsi-compaaé:

Comte 'de ChastcHn'x et ht ina'nM, 'vicomte fie Wan-cn ft comtesse de Warren, comte de Warren etgéttëTa'ieM~'ssK't, comte de Vifienet comtesse d. Ctia.sMIttX, 'mar~tus de Vogue et comtesse donairiuro de C.hasteULtx, gênerai ds Va.ntgren~at et vicomtesse de MaxcaDU, goberai Massiet et murquise de Ltiijersac, M. 'Oii'ier de Ctmsie'Uax. et MHe de 'Warrfn.M. William ae Warrea et M.Ho Catherine de M.a.zettod, M. Patrice de WaTrcn ut MIie de'Chasteliux, hMon MMiTice deVaulgt'cnant etvioamtesseâeTttrax.comtaIjo'ais de ChasteUax et camtcsse ~e Bryas douatriùre. M. Jean do Warren ~t ~Uie-Jennuede Vjnen, vjeomte do Maxonod et Mlle Simonne de Vh'ieu, v~c&mtc de Lessenx Mlle Madelefne de VitMU, comtBBcca&Fd.ds Chaëtdiuxoi baronno de La Motte, coTnmanda.nt 'Lacroix et comtesse E. de Lur-SaItices, comte de BIacas et coml.osso de Bryas, M. ~te (jiolberywtTtïme <ae HeH, gonMal Dalstom et Tnarquise td~uaincre dëJBMn&s.

Colonel de Villars et comtesse de BiMM, marquis de Ltthetsaeetmarqaised~Vir.Mu.'cos~e' de 'L<a[brv et conitesM A. de La RechB-A~nMMt, cotea~ JPo~Boa coa~Mae

~ItUr-Sttuces, comte Arthur de Yogaë et comtesae de Lw ~anou!B, marnuis d6~f-SahM6S et ~icamte A. de Ché.zeltes.M.deHeUetbaronnede Bosmelet, -vicomte C. da Lessèux et Mlle de Mazenod. baron de Bosmetet et comtesse 1 J. de Noblet. lieutenant de Golbery et Mlle de La Roche* Aynmn, M. Paul de Warran ai MUe J. de La Motte, lieute. nant de Vaulgrenant et baronne BeNoiat-d'Azy~ lieutenant Jamont et comtesse G. de Crontaut-Btron, comte L. da Monteynard st ,MUe de Bryas, M. Henri de QhasteMux et -Mlle .Hélène de Vinea.

Après la cérémonie, un lunch fort élégant a réunt parents et invites dans tes isatons du comte et de ta comtesse de Chastellux, avenue Marceau. Mardi a été céiébré au Havre, en t'égtise Saint'Michel, devant une assistance nombreuse .et des plus élégantes, te mariage de M. d'Ozouville avec Mtte Jeanne Léonard, que nous avons eu [e plaisir d'entendre chanter avec tant de charme l'hiver dernier aux concerts du cercte militaire. Mme Renée Richard, t'éminent professeur, beUe-sceur du .marie, s'est fait entendre dans le D~m ~&r<:Aa??t de Saint-Saëns et l'~lg~tMï Dei de Rossini, qu'elle a interprétés avec tKie puissance de voix et une maestria incomparable. L'Ave Mar!'a de Wickerlin a été rendu délicieusement par un gracieux essaim de jeunes femmes et de jeunes nlles, élèves de la charmante mariée. Le soir, dans le salon de Frascati, au bal de noces, la grande cantatrice, avec une bonne grâce qui n'a d~égale que son grand talent, a enthousiasmé te~nxités par l'audition de mélodies d'Augusta Holmes, de Benjamin Godard, de l' « Arloso de Léo DeUbes. Mlle Duranton l'accompagnait avec sa grande science habituelle de pianiste. Hier, en l'église de la .Madeleine, l'abbé Panis a béni le mariage de M. Léon-Emmanuel Serpollet, ingénieur, avec Mtte Made'eme-Marie Destamps. Les témoins du marié étaient le 'baron de Nervo et M.A'vezard, ceux delà -mariée: -MM. Entité Carron, chevaHer de ta Légion d'Honneu-r, son oncle, et M. Ragnet Kuhimann.

A l'issue-de ~a'cérémonie retigieu-se, un luach .a eu lieu chez M. Carron, rue Chauv~au-Lagafde. NÉCROLOGIE

M. Buffet, tient le'GaM/o~ annonçait l'état ~daT< mant, a succombé hier matin à dix iMures et Sentie, sans agonie, dans l'appartement 'qu'ti occupait rue de Saint-Pétersbourg'; H s'est endormi doucement, entouré de tous ses enfants, à l'exception de M. André Buffet, à ce moment auprès de Monsieur le Duc- d'Orléans, à 'Marlenbad~ et qui n'arrivera à Pans qu.e ce matin. M. Buffet avait .conservé toute s'a connaissance jusqu'à son dernier moment, et quelques minutes avant de mourir il avait pu .s'entretenir avec Mm-e ;Gast, .sa fille, qui était arrivée d'Alsace hier matin.

Avant-hier M. Buffet .avait reçu la visite du. cardinal Rtchard. L'entretien fut des plus touchants il exprima .au .cardinal -toute sa reconnaissance et ses remerciements pour sa visite quelques heures auparavant, il avait reçu les derniers sacrements de l'abbé HuveËn, son ami.

Dés que ta nonv.ett9 de la mort fm-connue, des télégrammes de condoléances aNtuèrenî chez M. BuRet, exprimant tous la m'&me pensée pour la perte que la France a faite en perdant M. Buffet.

Le corps repose actuellement sur son lit de mort. It est veillé par des :sccurs de l'Espérance, sa figure conserve le calme et la sérénité de son vivant. Monsieur le Duc d'Orléans a été pMvenu par dépêche de la mort de M. BùrFet.

M. te commandant Lamy,o:fEcier d'ordonnance du président de ta république, s'est inscrit rue de SaintPétersbourg, :au nom de M. Félix Faure, sur le registre déposé jChez le concierge.

M. Brisson a envoyé son chef de cabinet présenter ses compliments de condoléances à la famille du regretté défunt.

Sur le même registre nous relevons les noms sui< vants ».

M. Vallée, sous-secrëtau'e d'Etat; M. Eug. Dnfeuine, M. et M-me Ferdinand Maurice. MM. Denorm~tidie, sénateur; JaUon, trésorier du Sénat: Paul Deschamel, président deia Chambre; Poincaré, depatû.Loms Passy, François Ar.ago, taron deRoux-Larcy, comte de Lordat, .l'abbé MiUet, Guittourd deLuxmais, Jean Dupuy, sénateur; Paul Escudier, G. C~neo d'Ornaoo, comte de Ghevilly, comte de Segonzac, M.. et Mme Titurean-Dan~m, Loubet, présidant du Sénat; J. Roussel, chef adjoint du cabinet du président du Sénat, Henry Laheyrie, gouverneur du Crédit foncier; comte et comtesse de Salvandy, comte de Maille, de LamarzeHe, se' matenr; M. de Fj'cchencoui't, vioe-president de l'(Elue) Manc, .etc.

La mise en Mère aura lieu cejnatin.

Le corps sera transporté dans la soirée à Mireoourt (Vosges), où aura lieu t'inhumation dans ie cavean de famille. Suivant la volonté expresse du défunt, H ne sera envoyé ni neurs ni couronnes et .aucun discours ne sera prononcé. Un service religieux sera célébré a Paris en régtise Saint-Louis-d'Antin, à une date qui' sera ultérieurement Sxée., 'M'aisemblablement mardi, à onze heures.

Raoul Cheron

NOTRE ENCARTAGE

Tous nos a.boiiues ti'ouveroat da.n.s le nunierc de ce jour la reproduction du nouYel éventait d~ëté de DuveUeroy.

Pemt à la main et signé, ce nou-vel éventail, dernière Bt artistique (M'éa.tion de Duv~neroy, esî Je gros succès de la saison.

<~T~T<r A

~3 -G-~JL-Sj ~aL. JL

Au début de la séance, M. Loubet domie lecture de la dépêcite dans laquelle M.Pierre BuSet tui &nnonce la mori de soa père.

Le président rappelle la longue carrière du grand orateur qui vient de disparaître. Il était de .ceux, dit-il, dont .se glorifient les assemblées et qui rehaussent le régime parlementaire. D-consacra toute sa vie aax intérêts du pays avec une ardeur de conviction inaltérable. T~us n'avaient pour lui que du respect et de la .sympathie (Apc plaudissements unanimes).

M. Barbey, au nom d'un grand nombre de sénateurs, demande que, pour honorer la mémoire d'un coUègue éminent qni disparaît, le Sénat lève la séance en signe de deuil.

M. de Kerdrel remercie M. Barbey de l'initia tive qa'i'l a prise et a. laquelle il aurait songé iuiTnêt&e, s'il n'avait été retenu par la pensée que lui elle disparu faisaient partie de la minorité du Sénat.

M. de EerdreLajout~ qu'il est 6er d'appartenir à une Assemblée ou l'on 'sait oublier les dissBatiments politiques pour ne se rappeler que les grands servi'ces rendus et le 'talent dépensé. (Vifs applaudlsseme;its sur tous les .bancs.) La séance est ensuite levée en signe de deui) et renvoyée à aujourd'hui. Un Bms~a

Ob

COULISSES MUTEES Tout l'intÉret de la séance d'hier est dans le discours de M. Cav&igoac. Mais il n'ous faut noter, -cependant, qu'avant l'interpellation de M. Castelin, la 'Cha.mbre'a validé quelques élections oclies de MM. Denis Guibert (La. Martinique), Louis BMnet ~La Réunion), Dn~piesnay (La. jM~rtinique) et le comte do Castella.ne (Basscs-AJpes).

Aujourd'hui, la Chambre continuei-a. la \t'i6cation des pouvoirs par la discussion des électio.ns dB 'MM. AchUle Fould (Basses-Pyrënécs,) et Tarrel (Aude).

L. L.

Le meitleur jnoyen pour conservsr aux SeBta leur .&'alcheur, leur .éclat et les prës&rver de.ta cane c'est d'employer l'alcool de menthe d'à Ricqies comme dentifrice. Quelques gouges da.n9 un ven'e d'eau. L'halsine se Ir~uve en mêaM temps délicieusement p&rfu.mëe.

à T~&WPS~ ?A PRP~~P

& âNRW&MS &t& i.R.û.H

Encore uae protestation

M. G&briel Manod, m-embre <de i'Icstitat, s adressé au ~ec~e la leii.i'e Buiv&nte.: à MansioNi- le Directeur,

Je tiens a joindra .ma prciesiaitDn à ceUe do MM. 'Viollet, Girv,Meyer,Bourron, contre les procédés de polémique de M. Urbain Gohier contre les des< cendant~ dea mombrus de F&Tmée de -Oondé. S'il s'était contenté de dire que ces royalistes de tradition et leurs amis, qui ite pe-avent être ~s chauds partisans do nos institutions républicaines, sont bien mai venus à suspecter le patriotisme des descendnn.ts <dex réfugiés protestants, ou des juifs, qui ont toutes le~ ra.isons du. monde poTr 'air dans la. France 'leur patri<e d'.éleotton, il ït' :i'j. risn à dire. Mais lot'squ.t Icm-j.'eiuse le dro~L ~c s.' dire patTiotes, il oublie qitB, pour Jes solda'tsdj !.j.!j.IeRoiet !a France na jaisaicnt qu'tin, et qu'-j~ csaibattant pour une canse, qui était celle du Hoi, ils croyaient Maiplir leur devoir de Français ça même temps que de gen-tllshonnnes.

Il oublie a'o.ssi'que %)Ba.o<:&iip ~B ces TnêTn~s étoi~res souË'raieat M'ueBem-ea't de 'comb&'ttM avec lea étrangers, et qu'en plus d'une rencontre ils se rcjoms.saio.nt jnalgré &ux des Tictoires dss sans-calottes J'es Mémoires des émigrés nous en fournissent mille preuves. Il oublie aussi que les dsscemdants de cas omigrés ont fait admirablement leur devoir en M'T), et qu'un Charetto conduisait les .zouaves de Patay. 'Nous sommes -indignés, noas tous qui défendons, en Teclatna.nt la 'revision du procès Dreyfus, les prinei'pes ~e justice et d'humanité que la France rcpr'&se'nih! -dans le monde, qu'on nous accuse pour cela d'être 'âo mauvais patriotes .et do pactiser a.cc l'éira.ngcr. ~'imitons pa.s 'nos a.dYorsairos &t n'employons 'pas coDimc eux des armes empoisonnées. Continuons 'a demander justice sans jamais faire appel aux passions, Bans pTéter à ecux qui nu pensent pas comDM Tious des motifs honteux et bas. (Test fe plus sûi 'BMyea de ï-aire t'riom'p'i'ter véritë.

Gabriel HûNOE~

maKtee~e.MosMtttt.


ttSâ

MTES t M ÛAS~m 1 On sait que les Cadets de Gascogne, qui se sont manifestés cet Mver à la Forte-Saint-Martin, préparent pour le mois prochain une série de fêtes des plas brillantes. Ges fêtes auront lieu naturellement en Gascogne.

Le programme~ tréa séduisant, comporte le centenaire de Jasmin, à Agen (6, 7, 8 août) visite du musée Ingres et inauguration du buste de Lefranc de Pompignan,par0ury, a Montauban (8 août); inauguration de monuments, galas extraordinaires au Capitolë, courses de taureaux, etc., à Toulouse (8, 9, 10 août); visite et excursion & Luchon (10, 11, 13 ttoùi) fêtes populaires, cortège historique et cavalcade dans l'antique cité, & Carcassonne (18,13,44 Mût), et, enGn, excursion dans les merveilleuses gorges du Tarn, où l'on veiTa les ~ites les plus pittoresques du monde.

Les conditions de ce voyage sont dans la note qui -suit et qui nous est communiquée par les Cadets de Gascogne:

Les cartes individneUes de« adhérents, obligatoires pour tons les participants an voyage, sans aucune exception, sont délivrées au siège du comité, 6, rue Le Peletier, contre le versement de la cotisation, Sxée a un minimum de vingt

Crânes.

Chacuna-des cartes donne droit aux avantages suivants Voyage au demi-tarif sur les chemins de fer (alter et retour) pour le titulaire, accompagné de deux dames (ou enfants) de sa famille. Les bons de remise, qui, par déciaion des Compagnies, peuvent être seulement délivrés par le comité de Pans, seront valables du 1" au 81 août, sous tes conditions de visa et de contrôle du délégué général ou ~es seerétatres respectifs pour chaque partie du trajet 2° Admission dans les traîna spéciaux, suivant l'ordre des numéros d'inscriptions;

Droit d'acquérir pour 15 francs l'insigne ofnciel des Cadets de Gascogne un grillon d'orfèvrerie, modelé par Denya Pueoh dont le prix, pour les non-adhérents, est Rxé à 35 francs et qui servira aussi de laisser'passer partout où les municipalités admettront en invités les adhëMnts au voyage;

4° L'excursion entière des Gorges du Tarn (voitures, repas, bateaux et hôtels), au prix unique de 58 francs par Myageur.

Les inscriptions sont reçues jusqu'au 20 juillet inclus à partir de cette date, aucune inscription ne pourra être admise.

Si tous les Cadets de Gascogne « descendent a vers la Garonne, Testera-t-il encore une seule célébrité à Paris du 6 au i9 août prochain ? Hélas il faut craindre que non.

LA PLM BELLE PMMENME BES E~Vt&OMS DE PARIS

Nous ne saurions trop engager les Parisiens, qui souvent vont au loin chercher la fraîcheur, à prendre 9a. ligne de l'Est et à descendre à quelques kilomètres de Paris, où ils trouveront les plus beaux sites que t'en puisse rêver promenades aux ombrages séculaires, pièces d'eau poissonneuses alimentées par des sources cascadeuses, à ces dons merveilleux de la nature, joignez un château superbe, qui sera transformé en casino, avec jeux, plaisirs et distractions Imaginables, vélodrome, moulin & la galette, restaurant ayant chambres des plus confortables, en font le plus charmant séjour pour les amateurs désireux de passer quelque temps agréable à la campagne. Tef est le résumé de ce pays enchanteur Montfermeil-FranceviIIe, prés le Raincy, où deux cents trains par jour assureront avec les tramways électriques les communications rapides et faciles jusqu'au centre e de Paris. Après avair vu, tous voudront se nxer dans ce paradis terrestre aux belles avenues qui seront éclairées à l'électricité et où les terrains boisés se vendent depuis 1 fr.501e métré, avec facilité deipaieïnent à la semaine.

Les personnes disposant de capitaux pourront les doubler rapidement, tout en proËtant d'une superbe prime (un beau terrain au bord de la mer, à Franceville-PJage, la plus belle du monde, endroit des plus fréquentes, ayant chasse et pêche, à six heures de Pans). C'est le meilleur placement d'argent que l'on puisse faire. S'adresser à M. Wattier, architecte, à Paris, 5, rue de Mazagran.

A r.M~r.feHr

~S~ERELE

En attendant !e Bto<Mb&rdetment de Santiago

On commence déjà à critiquer aux Etats-Unis 2a tactique du général Shafter, à qui on reproche devoir voulu aller trop vite en besogne et jl'être obligé d'attendre les renforts du général Miles pour procéder au bombardement de Santiago.

Des nouvelles de la Havane annoncent que l'évêque de Santiago a prié le maréchal Blanco de laisser Santiago capituler, car il considère qui! est inutile de continuer à se défendre, l'honneur de l'Espagne et de ses soldats étant sauf. I~e maréchal Blanco a répondu par dépêche & l'archevêque qu'il était impossible que Santiago capitulât. 0

Avant de mourir, disait le maréchal dans sa dépêche au prélat, rappelons-nous tous que nous sommes tes descendants des immortels défenseurs de Gérône et de Saragosse.

On est certain que Calixto Garcia accompagne le général Shafter dans ses opérations. Cent quarante marins que l'on croyait perdus ~ans la catastrophe de l'escadre de l'amiral Cervera, sont entrés hier & Santiago. Ce sont des hommes d'équipage du bâtiment de l'amiral Cervera, qui sont parvenus à gagner la côte à la nage, avant l'arrivée des barques envoyées par les Américains pour les faire prisonniers. Quant au maréchal Blanco, il vient de publier !a proclamation suivante

La fortune n'accompagne pas toujours le courage. L'escadre espagnole commandée par l'amiral Cernera, combattant contre des forces supérieures, a péri glorieusement au moment nous la croyions ~auvee du péril qui la menaçait dans le port de Santiago.

Le coup est très dur, mais ce serait indigne des Espagnols <te défaillir maintenant, malgré la granité du désastre. 0

Nous devons montrer du courage et non pas de la faiblesse, nous pouvons continuer la lutte contre les adversités et les vaincre.

Nos forces sont suffisantes pour défendre notre cause nous devons nous grandir devant le malheur. Unissons-nous, confiants en Dieu, et soyons courageux pour défendre l'honneur et l'intégrité de la patrie.

T&ut porte donc a croire que les Espagnols se défendront, comme l'a dit hier un ministre espagnol, jusqu'au dernier homme, avec l'héroïsme qu'ils ont dépleyé jusqu'à ce jour. Qui sait si le bombardement de Santiago ne nous réserve pas des surprises ? q

Le gouvernement espagnol s'occupe donc unipuement d'organiser la défense des côtes. A Madrid, des bruits circulent au sujet du bombardement de Santiago qui, d'après des renseignements particuliers, aurait déjà commencé.

Les batteries de la place répondent vigoureusement. La communication par câble entre Santiago et Gienfuegos est rétablie.

Le conseil des ministres est d'avis que l'esca-

.FEUILLETON DU <~ GAULOIS' DU 8 JUILLET 1898

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NOUVELLE

~Depuis plusieurs sorties déjà, j'avais remarqué &BS une iege d'avant-scène un couple assez bigarre. La. ïeïnme, jeune, remarquablement belle, mais ~UTi aspect'maladif, éta~t accompagnée d'un moheieur paraissant appartenir comme sa compagne & la. meHteure société. mpaloin~D

Encore quelques jours, et j'all.a.is quitter Payispour me rendre à Bucarest, où m'appelait une tête oSerte~u Roi par Ja princesse de'M. La. veiBe de mon départ, je passai ma soirée & l'Opéra-Comique. Pendant un entr'acte, j'avais ~téBatam'uQedame de mes amies dans sa ioge.et ~pour regagner ma place il me fallait traverser la cohue ~ui encombrait les corridors et le foyer tout à coup je me trouvai en présence du couple )Bingu.Uer qui avait suM avec tant d'assiduité Bos dernières représentations.

La dame en me reconnaissant ne put réprimer pn mouvement de surprise, le monsieur, à ma ,ue était devenu très pMe. Comme je suivais des yeux le couple 'mystérien'x qui s'éloignait, je le vis tout A coup levenir de mon .coté la jeune jfejnïBe paraissait nerveuse, inquiète, agitée, elle passa près de moi, vivement, mais sans lever tés yemr~awa~ SCmbIaitTO~ar M~r ?

dre de l'amiral Camara doit ConthïMf son chemin.

Le gouvernement a, dit-on, reçu un télégramme de l'amiral Cervera disant que\l'amiral Villamil, chef de l'escadre des destroyers, est mort. Le commandant Lazaga, du vaisseau T~a, s'est suicidé.

Le commandant Eulalie, du F~ca~/a, à été blessé et fait prisonnier.

Une autre dépêche dit:

Un ministre interrogé par un journaliste, en sortant du conseil, a déclaré que si l'amiral Cervera avait réussi à sortir victorieusement du port de Santiago~ les Espagnols auraient demandé la paix. Mais en présence de la destruction de l'escadre, il faut continuer la guerre, afin qu'on ne puisse pas nous accuser de lâcheté ou de terreur.

Les dépêches de La Havane disent qu'on remarque & Cuba un grand enthousiasme en faveur de la continuation de la guerre, malgré la destruction de l'escadre. e

Le Z~<ïtï-BM~cM, de son côté, transmet le télégramme suivant de New-York

Des dépêches du camp américain devant Santiago disent que la fête de l'indépendance des Etats-Unis a été célébrée lundi par toute l'armée à 600 mètres des retranchements ennemis. Les musiques ont joué et les hommes ont chanté les hymnes américains au Halieu d'un enthousiasme indescriptible.

L~s Espagnols entendant ces clameurs s'attendaient à l'attaque, ne s'en expliquant pas autrement la raison. Aucun coup de feu n'a été tiré.

Les Américains, craignant une surprise de nuit, ont dormi sous les armes, derrière les épaulements. Des renforts considérables et des tonnes de munitions sont arrivés de l'arrière-garde, et l'on assure que les canons de siège sont en Toute pour le front d'attaque. 0

Les Américains ont enterré 850 morts, mardi, à El Caney. Les Espagnols transportent leurs blessés au dedans de leurs lignes. Le général Shafter a envoyé 30 hommes pour enterrer le généra.1 espagnol Varo del Rey.

Quant au président Mac-Einley, il a lancé une proclamation dans laquelle il demande au peuple des Etats-Unis, en raison des succès des forces américaines sur terre et sur mer, dans la baie de Manille et à Santiago de Cuba, d'adresser à Dieu tout-puissant une action de grâce et de le prier de protéger les soldats et les marins la première fois qu'il se réunira dans les différents lieux du culte.

L'escadre Gamara qui se dirige sur les Philippines est mouillée à Suez.

Voici les détails télégraphiée de New-YorI: sur l'échange des prisonniers espagnols contre le lieutenant Hobson, et sur la situation au camp américain

Le général Shafter nie absolument que les Cubains aient décapité des prisonniers espagnols.

Le président Mac Kinley ne veut pas que le Congrès s'ajourne avant d'avoir voté la création d'une force de 85,000 soldats noirs pour servir à Cuba. Le général Shafter télégraphie qu'il n'y a aucun cas de nèvre jaune, mais qu'il y a beaucoup de cas de malaria, de typhoïde et de rougeole dans les hôpitaux. f. LeCfM~a~-CoJoM, avec 19 ofuciers espagnols, a été remorqué à Guatanamo; il y avait seulement 3 tués et 19 blessés à bord.

L'échange de prisonniers a eu lieu hier, au centre des lignes américaines. Le lieutenant Hobson et ses compagnons sont arrivés à pied, sans avoir les yeux bandés. Ils ont été échangés contre un lieutenant espagnol du régiment Barcelona, et quatorze sous-officiers et soldats. Le lieutenant espagnol avait été blessé à Caney. 0

L'échange s'est fait d'une façon courtoise, mais les salutations ont été de pure forme.

Quatorze batteries de gros calibre seront expédiées de Tampa à Santiago on n'attaquera pas cette ville immédiatement parce cru'on croit qu'elle tombera bientôt au pouvoir des américains.

Reste à savoir comment Santiago pourra tomber au pouvoir des Américains sans attaque de l'héroïque place, dont le commandant a déclaré qu'il se défendra jusqu'à la mort.

D.

DERNIÈRE HEURE

StIR. JLBSS COTES B'EST'AGNE Washington, 7 juillet.

Le secrétaire de la marine vient de télégraphier à l'am'ral Sampson de détacher immédiatement l'escadre <te l'amiral Watson, qui devra partir aussitôt pour l'Espagne.

m? ~F~M~y~m

VëK~'etH ~'MtMe<. ~atM/e Vt~KM

LA TEMPERATURE

(Dépêches de Mos co?*)'espoH.daM.ts spëct<TMa?) Brast. Thermomètre: +27". Vent Ouest. Mer très belle.

Calais. Thermomètre: -t- 34". Temps très orageux. Mer calme.

La Havre. Thermomètre + 33". Faible brise de l'Ouest. Mer calme.

Lyon. Thermomètre: + 230. Temps beau et chaud.

Marseille. Thermomètre -f- 39". Vent N. 0. faible. Ciel pur, mer calme.

Tours. Thermomètre 27°. Temps splendide.

Une dépression existe sur la Scandinavie. Pression barométrique élevée partout ailleurs. Vent faible. Pluies en Scandinavie ~et en Italie. Beau temps général en France.

Le thermomètre marquait hier dans l'après-mid -r- 83". Un temps chaud et beau est probable.

Faits du j<Mtr

La librairie E. Flammarion vient de mettre en vente le 32 du Moniteur des F.rpo~t~oHS, organe de l'Exposition de 1900, où nous trouvons des articles de MM. Max de Nansouty, Causerie scientinque et industrielle de l'Exposition de 1900; A. da Cunha, les Travaux de l'Exposition de 1900; Charles Duthreil.Ie Rapport du ministre du commerce sur l'Exposition de 1900. En outre, une large place est réservée aux documents of6ciels.

Ce -numéro est illustré de 13 gravures parmi lesquelles un beau portrait de M. Alfred Picard et une splendide vue d'ensemble de l'Esplanade des Invalides en 1900.

Les abonnements, 15 fr. par an pour la France, 17 fr. pour l'étranger, sont reçus au bureau du journal, 6, me Le Peletier.

L'inauguration du monument élevé à la mémoire de Francis Garnier, œuvre du sculpteur Puech, aura lieu le 14 juillet, à dix heures du matin.

La. cérémonie sera présidée par M.TrouilIot, ministre des colonies, qui prononcera un discours. MM. Le Myre de Vilers, député de Cochinchine Navarre, président du conseil municipal

pas, cependant il y eut un nouvel arrêt et un colloque assez animé parut s'élever entre eux. Bien que le foyer fût redevenu désert, j'étais demeuré à la même place, ce pouvant me décider à regagner ma stalle, quand je vis l'homme et la femme se séparer brusquement.

Lui, vint à moi, il semblaittrès ému, ires embarrassé.

Mon Dieu, monsieur, me dit-iî, d'une voix mat assurée, je suis chargé d'une mission qui ne laisse pas que d'être très délicate. la dame que "vous avez vue à mon bras, ma femme, est une de vos plus ferventes admiratrices ai-je besoin d'ajouter que, comme tout le monde, je partage cette admiration. non, n'est-ce-pas, nt-il en essayant de sourire.

Il y eut un silence. et c'est ici, reprit-il, que mon rôle devient terriblement difncile, ma ~emme est dans une situation qui autorise, au dire dés médecins, lès fantaisies les plus excessives, les caprices les plus singuliers, et c'est cette situation qui m'oblige moi-même à une indulgence que je voudrais vous voir partager. Je sais que vous êtes un galant homme, aussi. vais-je droit au but. En un mot elle désirerait vous embrasser. Ces derniers mots furent prononcés presque à mi-voix.

Il me fallut une s ~onde pour revenir de la stu- péfaction où me plongeait cette singulière conndence. La situation qui m'était faite, m'embar- rassait beaucoup, je l'avoue, si le rôle du mari était étrange, le mMB, il faut en convenir, pouvait facilement devenir ridicule.

–Deirès-grand coeur, monsieur, répondis-je à l'inconnu, un désir de malade est tout ce qu'il y a de plus respectable, au~si.. est-ce avec ~m seul sentiment, celui d'un profond respect, que je suis prêt à recevoir cette marque de sympathie qui s'adresse au liéros du drame que vous avez ap-

plaHdjt avec ~~ej~vB~Ï&n~~)~ IMj~ J

de Paria et MHoe-Edwards, directeur du Muséum, président de la Société de géographie, prendront aussi !a parole. t>

atom~eUesi BaïUtaicea

J~OtK~tMM tm~nM6M<e.– La promotion de généraux que nous avons annoncée sera soumise à la signature du ministre dimanche prochain, au plus tard. St même le travail des .bureaux était hâte, le décret serait signé samedi par le président de la république en conseil des ministres. .MaM<~M<efM ~'(MM&a~MetMe~t. La garnison de Dijon ayant été mobilisée, a exécuté un exercice d'embarquement et un essai de fonctionnement des haltes-repos. Le 37" d'infanterie, un bataillon du 10°, un bataillon du 134', le 36' dragons et le escadron du train ont pris part à cette manœuvre.

Arrivées de gr&nd matin au quai militaire de Longvie, point désigné pour le départ des trains militaires, les troupes ont eS'ectué un parcours total de douze kilomètres a l'aller et au retour.

Trois trains se sont succédé !c premier était réservé à l'état-major, les daux autres transportaient successivement l'infanterie et la cavalerie.

Le général Darras, commandant la 15* division d'infant-'rie, et le général de Chabot, commandant la cavalerie du 8' corps, dirigeaient cette prise d'armes qui a fort bien réussi.

J~tc <!« 6' chaMSMr~. Le 6' chasseurs en garnison à Rouen a célébré, hier, l'anniversaire de la bataille de Wagram (6 juillet 1809). Le matin, revue d'honneur, passée par le général Giovaninelli, commandant le 3* corps d'armée. Le soir, divertissements équestres, organisés par les officiers du régiment. Les officiers de la garnison, les fonctionnaires, les membres de l'aristocratie et du commerce de Rouen et des environs, avaient été conviés à cette fête de régiment. Plus de mille personnes avaient répondti à la gracieuse invitation du colonel et des officiers du 6* chasseurs qui, depuis longtemps déjà, ont acquis la sympathie de la population rouennaise.

Eeo~po~ecTtKt'~Me.–Voici les résultats dn concours d'admission de 1898

JPfewtére <M~e ~'achMMMM~. –1 Labeyrie,3 2 Lambert (Jacques-Marcel), 3 Lamy, 4 Langlais, 5 Lauras, 6 Laure, 7 Lebeau, 8 Lebon, 9 Leboulleux, 10 Le Bourgeois, 11 Lecat, 13 Leddet. 13 Legendre, 13 Legrand (Alphonse-Emile), 15 LeSrand (Henri), 16 Lejay, 17 Loiarge, 18 Lenfumé de Ligniéres, 19 Lepeu, 20 Leprince-Ringuet.

SI Lery, 22 Le Sourd, 23 Lespinasse, 34 Lhériaud, 25 Des Ligneria, 26 Loiseau, 27 Long Depaquit, 28 Louis (Jacques-René-Marcel), 29 Loye (Adrisn-AIfred-Georges), 30 Macaux. 31 Magnien, 32 Malapert, 33 Marchand. 34 Marlio, 35 Mars, 36 Martin (Lëon-Marie-Roné), 37 Martinet, 38 Martinot-Lagarde, 39 Massing, 40 Mathien (GeorgesLouis).

41 Ménard, 42 Méniaud, 43 Menjaud, 44 Messager, 45 Meunier, 46 Mialin, 47 Michal, 48 Milhaut, 49 Millon, 50 de Miribel, 51 Monteilhet, 52 Montigny, 53 Morel, 54, Morette, 55 Mourgeon, 56, Munch, 57 Nadal, 58 Nicou, 59 OBroy, 60 Olië.

61 Pattier-Duponceau, 62 Perdereau, 63Perrot, 64Persoz. 65 Pessiot, 66 Picquet, 67 Pignerol. 68 Pion, 69 Poggi, 70 Polart,71Ponard.

La présente liste est relative aux candidats qui ont passé les deux examens du 1" degré jusqu'au mercredi 39 juin inclusivement. Elle pourra ne pas être définitive. En tête de la deuxième liste ûgurera, s'il y a lieu, le complément de la première.

.DgMNM'cme liste d'a~KMMtMtM. 72 Pâtit (Alfred), 73 Pupil, 74 Quantin, 75 Qaeyreaux, 76 Rabel, 77 Reymond, 78 Rich, 79 de Rivaud la Rafnnière, 80 Rodié, 81 Roger Marvaise, 82 Rollin, 83 Rotté. 84 Rouzière, 85 Salaun de Kertanguy, 86 de Saporta, 87 de Schiumberger, 88 Schmoll, 89 Sehwob, 90 Serviére.

91 Simon (Armand), 93 StrohI, 93 Talabot, 94 Tartarin, 95 Teissier du Cros (Emile), 96 Teisaier du Cros (Ernest), 97Thierry-Mieg, 98 Thubé, 99 Tourneur, 100 Trancart, 101 Trefeou, 103 Vallancien, 103 VaUière. 104 vauthrin, 105 vergne, 108 Verley, 107 Vessillier, 108 Violot, 109 Virlet, 110 Viviee.

111 Wetzel, 112 Witier, 113 Xambeu, 114 Zurcher, 115 AIlémandi, 116 André, 117 Argelliès, 118 Arnaud, 119 Audouard, 120 Barbe, 131 Barbé, 122 Barbier (Léonce), 133 Bargeton, 134 Barrai, 125 Barrillon, 126 Barrois, 137 Beausire, 128 Belle, 139 Bellengar (Georges), 130 Berveiller. Cette liste comprend les candidats qui ont passé les deux examens du premier degré, jusqu'au mercredi 6 juillet inclus.

NomveUea) mstvaiea

Le MOM~eaM eAey d'état-major de !a MOftnc. -Le viceamiral Cavelier de CnvervUle, inspecteur général de la marine, qui succède l'amiral SaIIandrouze de Lamornaix dans les fonctions de chef d'état-major généra], est un des chefs les plus estimés de notre corps d ofiiciers de vaisseau.

La plus grande partie de sa carrière a été passée a la mer il a commandé en chef la division navale de l'Atlantique sud en 1885, puis !a division de l'Atlantique nord en 1890, et ennn l'escadre de la Méditerranée en 1897. En 1895, il était préfet maritime à Cherbourg lorsque la commission extraparlementaire de la marine se rendit dans ce port.

Sa haute compétence en tout ce qui concerne les questions les plus complexes de notre marine est reconnue do tous. Notre organisation maritime, les besoins de nos escadres, la défense de nos côtes ont été étudiées par lui tout particulièrement. Enfin il est considéré, a juste titre, comme un marin et un administrateur.

Agé de soixante-quatre ans, l'amiral de Cuver ville trouvera l'emploi de ses hautes qualités dans le poste de chef d'état-major qu'il occupera jusqu'au 28 juillet 1899, date à laquelle il sera atteint par la limite d'âge. Il est grand-ofEcier de la Légion d'honneur.

J)~aMtBM!?rM du JVo~. A Cherbourg, l'aviso-torpilleur <S<ttttte-Bnf6e et onze torpilleurs de la défense mobile, dans une attaque combinée avec le garde-cote 2*oMKa!i!et la canonnière Cocyte, ont essayé la nuit dernière de forcer Iss passes.

Le roMMaMf et le Cocy~ mouilles sur rade, appuyaient la manœuvre au moyen de projections électriques. A Brest, la 1" division du Nord appareillait hier, à neuf heures trente du matin. A dix heures, elle mouillait au fret. La matinée a été consacrée à des exercices de mouillage d'ancre à jet. A une heure, exercices de tir au tubecanon sur but. Branle-bas de combat.

P~omo~tOK. Le lieutenant-colonel d'infanterie de marine Spiltzer est nommé colonel et aSocté à l'état-major de la Crète, sous les ordres de l'amiral Pottier.

JtfOMfeMtgH~ MafttMMM. Le croiseur d'Assas, actuellement en disponibilité armée avec .eCectif de réserve, va compléter son effectif et sera prêt le 14 juiDet à faire route de Toulon pour rallier l'escadre de la Méditerranée. Le torpilleur de 3' classe ~4~ remplacera le ~4.9 dans l'eSectif des torpilleurs armés de la défense mobile de Toulon.

Faits divers

LA BANDE DE « LA TORHLLE ))

Quatre agents MeM~

Une rixe a'enga.geai.t, l'avant-derniere nuit, à l'angle de la rao d'Avron et du boulevard de Charonne entre un cocher de fiacre, nommé Cheause, et trois individus qu'il venait de conduire et qui se refusaient t à le payer.

Ces étranges clients allaient réussir à s'enfuir, lorsque deux gardiens de la paix intervinrent et voulurent les conduire au poste de police.

Le rôdeurs entamèrent alors une résistance acharnée, se juaTit sur les agents, qu: appelèrent six de leurs collègues à leur aide. Mais les huit agents avaient affaire à forte partie.

Une bande de gens sans aveu étaient accourus en en'et et avaient pris part à la lutte.

Un seul de ces énergumènes a été arrêté. C'est un nommé Kock, âgé de dix-neuf ans. Le principal chef de la bande, Louis Quentin dit n la.TorpiUe a, âgé dé vingt ans, était arrêté quelques minutes après. 0 Un des agents nomme Sêry a eu le pouce de la main droite presque arraché. Son collègue Erard a été jeté à terre et piétiné. 0

L'agent Menon a eu le bras foulé. Enfin, son camarade, l'agent Roubeyrotte, a été atteint d'une balle de revolver qui l'a contusionné & la nuque.

Intérim

MEURTRE ET SUICIDE

L'avant-derniéro nuit, un nommé Dejeystet, âge de vingt aiM, employé dans une fabrique de biscuits, à Saint-Denis, a tué sa belle-mère d'un coup de revolver.

Le malheureux, qui paraît être en proie à un délire alcoolique, s'est ensuite tiré une balle de revolver au front. Il a été transporté à l'hôpital de Saint-Denis dans un état alarmant.

ACCIDENT DE VOITURE

Un accident de voiture est arrivé, hier, à ~Ime Laferriere, femme du vice-président du conseil d'Etat.

En revenant à Paris, de sa propriété de Va.ix,

tiste ait le mauvais goût ou ta fatuité ridicule <T~n revendiquer la pYus modeste part. L'inconnu me regarda, et avec un sourire plein de tristesse

Attendez-moi là, je vous prie, monsieur, nt-il, je vais vous l'amener.

Jamais, vous entendez bien, jamais, je Tie m'étais senti plus troublé, plus sincèrement ému.

La jeune dame se dirigea presque aussitôt de mon côté, j'allai à sa rencontre. Arrivée près de moi, avec un mouvement où l'on pouvait deviner tout ce que sa pudeur avait dû souSrir en obéissant à un désir dont sa volonté n'avait pu être maîtresse, sans mot dire, elle saisit ma main et, d'un geste rapide, presque brutal, m'attira à elle. Je sentis sur mes joues sou soufQe brûlànt. après quoi, elle s'échappa brusquement. Lui, après un moment d'hésitation, me tendit une main que je sentis trembler dans la mienne, et disparut à son tour.

Et cette fois, y a-t-il un dénouement à cette surprenante aventure ? Si le docteur, après quelqaea instants où chacun de nous avait gardé le silence.

Oui, mon bon docteur, il y a un dénouement, mais pas encore ~selui que vous suggère 'votre malicieux esprit.

Quelques jours après mon retour de Bucarest, je marchais un matin, en compagnie, d'une amie, dans un petit sentier du Bois, quand p~ssa près de nous un cavalier dont la monture allait au pas. A ma vue, le promeneur matinal ne put réprimer Tin mouvement de surprise après un salut réservé, il mit sa bête au trot et disparut vivement au détout de l'allée des Cavaliëra.

Vous connaissez le marquis de B. me de~manda mon amie? 9

*9J'~MbQtiai-~ M~ ~r~

Mme Laferrière et sa ÛIIe ont été précipitées hora de leur victoria, au moment où elles arrivaient à la gare de Vaux. Malgré tous les eSbrts du cocher pour le maîtriser, le cheval s'était emballé et avait donné de la tête contre une maison à un croisement de route. L'animal s'était abattu et les brancards avaient été brisés.

'Mme Laferrière tomba si malheureusement que sa tête vint frapper l'angle de la maison. Mlle Laferrière ne s'est fait aucun mal.

La blessée atteinte assez grièvement & la tête a été ramenée à son domicile rue Saint-Lazare. Aucune complication n'est à craindre.

Exposition de mobiliers par milliers toujours prêts à être livrés aux grands magasins Dufayel. Ijpt PARI ORIGINAL

Uao course peu banale est organisée pour dimanche par la chambre syndicale des fabricants et marchands de futailles et ce à la suite d'un pari. Un des membres de ladite chambre syndicale s'est engagé à faire à partir de six heures du matin le trajet de Bercy à Versailles et retour en tournant tout le temps–non.en~j'oulant–une futaille debout. D*autres marchanNs futailles accompagneront le parieur en se livrant au même exercice et lui serviront d'entraîneurs en se relayant de kilomètre en Miométre.

Derrière se tiendra un camion chargé de futailles de rechange, dans le cas où le coureur en détériorerait une ou aurait besoin de se refaire la main sur. une autre.

Toutes les autorisations ont été demandées et obtenues à la préfecture de police pour qu'un service d'ordre soit organisé sur tout le parcours, car il ne manquera pas de curieux pour assistera cet original pari.

POUR LES PLAGES ET VILLES D'EAUX

Emporter en voyage tout ce qui est utile, éviter néanmoins les suppléments de bagages en employant les malles particulièrement légères et bon marché que nous avons vues à la Ménagère, 20, boulevard Bonne-Nouvelle, qui offre des occasions exceptionnelles en articles de voyage, de plage, de jardin, d'hydrothérapie et d'ameublement.

Rm'TCRED'UNPONT-

L'avant-dernière nuit, un accident qui aurait pu avoir de graves conséquences s'est produit à la Villette. Le pont levant établi sur le canal de l'Ourcq et qui relie la gare aux bestiaux à l'abattoir de la Villette s'est rompu pendant la manœuvre et est tombé dans le canal.

Personne n'a été blessé. Des que cette chute a eu lieu, le service de la navigation, le personnel technique du chemin de fer de Ceinture et la préfecture de police ont été prévenus pour que les mesures que nécessite cette situation fussent prises sans délai. M. Blanc a suspendulemouvement des bateaux sur le canal. Des ingénieurs du chemin de fer de Ceinture se sont rendus sur les lieux pour rétablir le pont sur ses assises. Ce travail sera achevé aujourd'hui et les choses seront mises en l'état.

Les ingénieurs croient que cet accident est dû à la rupture d'un des maillons des chaînes qui, avec des contrepoids, servent à le faire mouvoir. Ce pont avait été construit en 1867.

Léon Brésil

COMBE! L GENERAL

Le conseil général, sur le rapport présenté par M. Gibert, a émis un avis favorable a l'établissement des lignes *de pénétration suivantes, par tramways.

On a minutieusement discuté les garanties offertes par les concessionnaires des divers groupes de lignes, exaltant les uns, critiquant les autres, 'dans un débat confus, qui s'est prolongé jusqu'à une heure très tardive.

Les nouvelles voies ont été adoptées dans l'ordre suivant

Groupe A :Epinay–Place de la Trinité.

Neuilly-Levallois–Montmartre–Place Cadet.

Saint-Ouen–Place Cadet. Groupe B Noisy-le-Sec–Opéra.

Place de la République–Fontenay-sous-Bois.

Noisy-Ie-Sec–Square du Temple.

Raincy–Opéra (par Bondy) avec embranchement d& Pantin à Bobigny.

Bondy–Place Saint-Michel–Pont de la Concorde. Pantin–Ivry.

Groupe C Nogent Champigny.

Villemomble Opéra par Vincennes..

Villemomble Vincennes par Montrent!.

Noisy–Rosny-sons-Bois–VillemomNe.

Groupe D: Vincennes-Boulogne.

Montreuil-BouIogne.

Groupe E NeuiUy Saint-James Saint-Philippe-duRoule.

Cimetière parisien de Pantin Le Bourget.

Groupe F Bonnenil–Place de la Concorde, avec embranchement de Vitry.

Charenton–Alfortville.

Brunoy–P)ace de la Concorde.

Créteil–BonneuilparSaint-Maur.

Monh'enil–Vineennes.

Groupe G Chatenay–Champ de Mars.

Billancourt–Champ de Mars.

Groupe H Tanves–Champ de Mars.

MalakoH–Les Halles.

Groupe I: Prolongement de la ligne Fontenay-aux-Roses– Saint-Germain-des-Pres jusqu'à ia place des Victoires, par les Halles.

Prolongement de la ligne Clamart–Saint-Germain-desPrés jusqu'à la place des Victoires.

Maisons-AIfort–Chàtelet (transformation de la Itgne BastiJIe–Charenton).

Cimetière de Ba~neux–Place de la République. Groupe K Houilles–Saint-Ouen.

Saint-Cloud–Pierreiltte.

Le préfet de la Seine poursuivra d'urgence la déclaration d'utilité publique de ces nouvelles voies. Le conseil a voté 200 fr. pour le monument à élever à la mémoire de M. Alphonse Daudet et 1,000 fr. pourceluideM.Floquet.

La session est close.

CHM!ME DES TR:B!!NA!JX

Coca B'AssiaES DE L'EuRE. Le sextuple assassinat deNassandres.

C'est aujourd'hui vendredi que commencent, devant la cour d'assises de l'Eure, les débats de l'affaire qui, sous la rubrique de « Sextuple assassinat de Nassandres a, fournit aux faits divers pendant des semaines une ample moisson d'horribles détails.

Dans la nuit du 27 mars dernier, un individu, nommé Cailla-rd, âgé de trente-cinq ans, qui avait autrefois travaillé dans le pays, volait, à Brionne, chez l'armurier Picard, deux fusils, une carabine et trois revolvers puis, armé de cet arsenal, il se dirigeait vers Nassandres et pénétrait dans le jardin qui entoure la maison de M. Leblond, acheteur à la sucrerie de M. Bouchon, maison qu'il croyait encore habitée par sa précédente locataire, Mme veuve Bizard.

A travers la porte vitrée, il vit les époux Leblond qui, assis dans leur cuisine, lisaient chacun un journal. De deux coups de fusil il les abattit. Deux enfants de sept et cinq ans, qui étaient couchés dans une mansarde, étant, au bruit de la détonation, descendus à la cuisine, la brute, de deux autres coups de fusil, les étendit à côté des deux premiers cadavres.

Pénétrant dans la maison, il vit venir à lui une petite fille de cinq ans qu'il égorgea d'un coup de couteau, puis il fouilla tous les meubles, visita toutes les chambres. Dans la dernière il trouva

quelquefois au théâtre. mais j'ignorais son nom. C'était bien lui, le mari étrange de la dame aux baisers. et je ne sais pourquoi, maisjerentrais ce jour-là chez moi, distrait, préoccupé. inquiet.

Six aM après ce que je viens de vous raconter, je sortais du musée du Luxembourg, en compagnie de mon ami Giraud le peintre bien connu. Bien qu'à la En de l'automne, il faisait ce jourlà une chaleur accablante, le ciel était d'un ton gris plombé.on sentait qu'il y avait de l'orage dans l'air.

Nous nous assîmes sous les vieux arbres qui existaient encore à cette époque, avant qu'une mutilation barbare ait détruit ce beau jardin et que, peu à peu, nos petits grands hommes de marbre aient pris la place des hautes et antiques ramures.

Comme nous regardions jouer devant nous un groupe d'enfants, notre attention fut de suite attirée par la physionomie d'un petit garçon de cinq à six ans.

Plus réQéchi, plus sérieux que ses jeunes camarades, il faisait du bout de la baguette de son cerceau de mystérieux dessins dans le sable à quelques pas, une sorte de gouvernante très attentive veillait sur lui.

Le visage du petit bonhomme avait 6xé l'attention de mon ami.

Regardez donc, Verneuil, me dit-il, comme cet enfant est bien posé, et quel délicieux croquis on pourrait faire, ajouta-t-il en tirant vivement de sa poche un album et en se mettant de suite à dessiner.

Tout-à-coup, il s'arrêta et, après m'avoir reg&rdéaveca.Mention

–.C'est curieux, dit-il.

-~Quoi ~donc, cher amt, qu'est-ce qui est

earieu~

couchée la belle-mère de M. Leblond qu'il tua d'un coup derevolver.

Les meubles fouillés, la maison entière dévalisée, il enfouit son butin dans une petite malle et partit pour Lisieux.

Arrêté presque aussitôt arrivé, il faillit être écharpé par la foule. A l'instruction, il avoua cyniquement son abominable forfait: il a tué pour voler, et pour voler il aurait tué autant de victimes qu'il s'en serait présenté à son atroce férocité. II ajouta ce détail après avoir assassiné les époux Leblond et les deux fils, il s'est misa table et n'a interrompu son repas que pour égorger, du même couteau dont il était en train de se couper du pain, la malheureuse petite fille que le bruit des détonations avait à son tour amenée sur le lieu où son père, sa mère et ses deux frères avaient déjà trouvé la mort.

Un tel monstre mérite qu'on aille le voir. Nous rendrons donc compte des débats par dépêche. NOUVELLES JUDICIAIRES

La 8< chambre du tribunal a condamné, hier, à un an de prison, en lui faisant toutefois application de la loi Bérenger, la domestique du comte de Castellane, la femme Leroy.qui comparaissait sous prévention de suppression d'enfant, On se souvient qu'on avait trouvé dans un terrain vague, voisin de l'hôtel de M. de Castellane, les cadavres de deux jumeaux nouveau-nés. On avait d'abord cru à un infanticide, mais le rapport médical ayant établi que les enfants n'avaient pas vécu, la femme Leroy n'a comparu que sous la prévention de suppression d'enfant. &. M.

Un livre bien d'actualité, c'est la CoMf (~'E~pa~Me ttt~me, par Austin de Croze. Passionnant comme un roman, rempli d'anecdotes curieuses, abondamment illustre, rien ne manque pour son succès. (Voir aux annonces.)

EN PROVINCE

UN NODVEA.U VACHER

DINAN. Mardi matin, à sept heures, le jeune Fournier, âgé de douze ans, domestique de ferme à Yvignac, prés de Dinan, gardait ses vaches sur les landes de Lambran, au bord de la route de Dinan, quand un voyageur, vêtu d'une blouse bleue et coiffé d'un foutre noir, s'approcha de lui « Sapristi, lui dit-il, que je suis fatigué! Je vais m'asseoir auprès de toi, veux-tu un journal a ? Au moment où l'enfant tendait la main pour prendre le journal, l'homme le renversa brusquement et. lui mettant un genou sur la bouche et l'autre sur le ventre, il le découvrit et lui fit avec son couteau une aû'reuse blessure au bas-ventre, puis il dit d'un ton terrible n Ne crie pas, je m'en vais en faire autant à d'autres », et le misérable s'éloigna abandonnant l'enfant dans une mare de sang.

Le pauvre petit eut encore la force de reconduire son troupeau; le patron amena immédiatement le petit pâtre à Broons, chez le docteur Laurent, et prévint aussitôt la gendarmerie.

Malgré les soins prodigués, la victime du nouveau Vacher a succombé hier matin.

Bien que le signalement du criminel ait été envoyé dans toute la région, celui-ci n'a pas encore été arrêté. Espérons que ce gredin n'échappera pas à la justice voici, d'ailleurs, le signalement, qui aidera à son arrestation quarante ans environ, taille audessous de la moyenne, cheveux et barbe courte noirs, blouse bleue déjà vieille, chapeau de feutre noir déformé à fond haut; sur le dos, un sac de toile. C'est le type du chemineau.

VILLËGIA.TURES

VALLORBE. Cette station, la plus rapprochée de la France parmi les villégiatures suisses, l'une des plus riantes, des plus saines et des plus confortables depuis la création du Grand Hôtel, voit revenir ses fidèles augmentés d'une imposante cohorte de familles entraînées par les récits de celles qui les ont précédées et n'ont emporté de Vallorbe que de charmants souvenirs.

POISSY. Notre petite ville est toujours le rendez-vous des amateurs du cyclisme ou du plaisir plus tranquille de la pêche. Malgré le mauvais temps qui régnait dernièrement, le restaurant de l'Esturgeon, sous la très intelligente direction de M. Jarry, regorgeait chaque jour d'un monde très élégant, les cabinets particutiers et les tables de la terrasse étaient pris d'assaut. Le téiéphone direct du restaurant avec Paris ne cessait de fonctionner, tant pour faire son menu d'avance que pour retenir un bateau chez Dallemagae, le maître pêcheur réputé.

SUIŒDE

MARSEILLE. –Le médecin inspecteur, Charles Moussa, âgé de cinquante-sept ans, directeur des services de santé de ia 15~ région, a été trouvé mort, hier matin, dans sa chambre, frappé à la tempe gauche d'une balle de revolver. La mort avait été instantanée. On ignore la cause du suicide. Le défunt était très estimé, il avait récemment passé l'inspection générale.

On croit à un accès de 6évre chaude, le défunt ayant habité les colonies. Le corps a été transporté à l'hôpital militaire.

En 1896, l'intendant Genty, du 15~ corps d'armée, s'était également suicidé.

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Ce sou' Au théâtre de la République, première represe~ta?tion des Vo~OM.teMres de la Zaife, drame en cinq actes et six tableaux, de M. Fernand Meynet. Distribution

Robert MM. Normand Mathieu, dit le Marsouin Francisque Le comte de Saint-Prtest Charlier

Le Chevalier de ta Mare Garât Derva.1 Raoul de Samt-Priest Monca.

Hyenard Scipion

LeBarondelaCoTidrette Wagmann Jean-Pierre Yitia

Jean-Mario Scipian Ris GaiManme Blanchard Grison Lomon

Marie-Anne Mmes Jeanne Dian Yvonne Yvonne Gentes Françoise Grisou J. Le Français La Donairiére 'Morea.u Sainti Rosine Gr~adjean Joseto Torin

Joannes le petit Marc-Henri On commencera & 8 h. 1/2.

C'est lundi prochain que Mlle Aïno Ackté chantera. pour la première fois, à l'Opéra, le rôle d'Eisa, dans le ~oAeM~rtM de Richard Wagner.

Ce soir, a l'Opéra, dans la C~oc/;e dM 7!< M!Ie Eva Dufrane, chantera pour la première fois le rôle de Liba, et dans le ballet de Copp-~ta, Mme Sandrini jouera celui de Swanilda.

On a fait hier soir, au nouvel Opera-Conuq'~e. lus expérience partielle de l'éclairage électrique de la

) Mais cette ressemblance La ressemblance de qui q

De cet enfant 1

–Avecqui? q

–Avec vous) 1

–Avec moi, repris-je en étudiait avsc soin les traits de l'enfant. vous trouvez ? 4?

–Si je trouve, mais regardez-le donc) tout dans ce visage est ta reproduction de vos traits, cette petite tête semble être une réduction de la vôtre! 1

C'était vrai, et cette ressemblance, plus je m'en rendais compte, me troub'&it sans que je puisse m'expliquer à moi-même le sentiment qu'eiïe faisait naître en moi.

Mon ami venait à peine de terminer son croquis, lorsque de larges gouttes d'eau se mirent a tomber lentement; la gouvernante s'était approchée de l'enfant, inquiète de l'orage qui commencaitàgroQder..car de gris qu'il était. le ciel étaitdevenunoir: Voyez, monsieur Georges, vous n'avez pas voulu que je prenne votre manteau, il va pleuvoir très fort dans un instant et vous allez vous refroidir. Il est si délicat, ajouta-t-elle en se tournant vers nous et voyant que nous paraissions prendre un vif intérêt à la situation de ce petit être adorable.

Un violent coup de tonnerre fit lever les yeux de l'enfant. Mon ami avait raison la ressemblance était si grande qu'eue frappa l'institutrice, dont le regard semblait ne plus pouvoir se détacherdemoi.

Allez devant, je Tous prie, dis-je à mon ami; arrêtez une voiture, pendant que moi je vais,en garantissant ce chérubin, l'emporter dans mes bras jusqu'à la grille de la rue de Vaugirard, où vous nous attendrez.

Pendant que le peintre s'éloignait rapidema.nt, en UB tout de maio i'~v~ts envetoDoé enfant

salle, en vue surtout diesaayer ~etfet Se la lomière aur les sculptures et les mosaïques.

M. Bemier, l'architecte M. Albert Carra, la directeur de l'Opéra-Comique, étaient présents, ainsi que M. Hamel, le sculpteur du Louvre, et M. Guipart, le peintre.

On avait allumé sept girandoles.neuf foyers principaux et cent cinquante lampes de la coupole. L'ex" périence a été très satisfaisante.

Nous aurons, l'année prochaine, au théâtre des Variétés, une nouvelle comédie de 'M. Henri L&yedan. Ce sera probablement pour la seconde moitiô de l'hiver. Titre: le VMM.BMMM'c~eMf. L'auteur 69 sert, en effet, parait-il, du type qui eut tant de saccès dans son livre, mais la pièce à laquelle il tra." vaille est tout à fait nouvelle et inédite.

Qui jouera le « vieux marcheur ))? Sans doute Baron. Il est engagé au Ch&telet, mais il se serait réservé le droit de créer le rôle du père Labosse dans la comédie de M. H. Lavedan.

Il serait aussi question d'autres engagements, à ce théâtre, entre autres, de celui de Dumény. Le rôle &e l' « institutrice laïque a sera distribué à Jeanne Grenier, cela va de soi.

A propos de l' « institutrice laïque », sait-on qu'AIliette, la belle Alliette, l'héroïne de la .B<MM!e d .P*t/ le grand succès de l'Ambigu, fut, en réalité, sous-maitrease dans un pensionnat de jeunes Ëllea, au Marais?

Elle était, parait-il, très douée, cha.rman'te., Ïoft instruite et parlant plusieurs langues. Comment étaitelle tombée au dernier degré de l'avilissement ? C'est ce qu'on n'a jamais pu expliquer.

Condamnée à huit ans de réclusion par arrêt de la. cour d'assises, elle fut détenue à la maison de Cler. mont, dont elle sortit en 1846, époque à laquelle elle s'expatria et partit pour l'Amérique.

MM. Holacher et Pontet viennent d'engager pour trois années Mlle Aimée de Braine qui joue le rôle d'Elisa dans la Bande à f~, le grand succès actual de l'Ambigu. Mlle Aimée de Braine est la fille d9 notre confrère Paul Mahahn.

Les répétitions de CeMdftHoM, à la Porte-SaintMartin, sont poussées très activement. Cette reprise sera des plus brillantes, car MM. Coquelin et Floury ont fait refaire tout le matériel à neuf. Malgré la. grande mise en scène de cette féerie, la direction vient d'établir un tarif d'été à prix réduits.

La première représentation est fixée irrévocable~ment à mardi prochain.

Pour consacrer plus de temps aux dernières répétitions de la .M~'<)/ de M. Samara, MM. Milliaud remettent à la semaine prochaine la première de cetta nouvelle lyrique qui sera remplacée ce soir sur l'affiche des Variétés par le Voyage e~. C/MMe demain samedi, première à ce théâtre du rroMuere, avec M. Devoyod, Mlles Jane Dhasty et Jane Fœdor. Pour cette soirée, des places seront réservées aux critiques, soiristes et courriéristes.

C'est le jeudi 14 juillet que le Papa de F~SKcï~e, le joyeux vaudeville-opérette de MM. de Cottens, Gavault et Varney, atteindra aux Folies-Dramatiques sa cinquantième représentation.

M. Lucien Petipa, ancien maître de ballet àl'Opéra., est décédé subitement hier matin, en son domicile, 5j rue d'Angeviller, à Versailles, à l'âge de quaire-vingttrois ans.

Les obsèques auront lieu demain samedi, à onza heures du matin.

Un de nos abonnés désire sous-louer, à l'Opéra, du. 1er août au 1er février, une loge entre-colonnes des deuxièmes.

L'AM.MM<M~e de la Société des auteurs et compositeurs dramatiques, qui vient de paraître, renferme un certain nombre de renseignements intéressants. Au point de vue des traités passés entre la Société et les théâtres de Paris, il ressort du tableau que les traités signés avec l'Opëra-Comique, l'Odéon, le Gymnase et le Palais-Royal expirent à la fin de la saison 1899 ceux avec l'Opéra, les Variétés, les Nouveautés, la Renaissance, la Porte-Saint-Martin expirent fin 1900; le traité avec le Vaudeville prend un en 1903.

Au point de vue des recettes, l'exercice de 18971898 est inférieur de 65,388 francs à celui de 18961897.

Pendant la période du 5 mai 1897 au 4 mai 1898, treize sociétaires sont morts parmi eux Alphonse Daudet, Lafontaine, Henri Meilhac, Taillade; neuf étaient pensionnés.

Huit sociétaires, réunissant vingt années de socie" tariat à soixante ans d'âge, ont été admis à la pension. Ce sont MM. Henri Hecque, Armand Silvestre, Gaston Marot, Grisart, Fernand Langlé, Alfred Erny, Lacome d'Estalenx et Emile Blavet. Les sociétaires sont au nombre de 314 lea pensionnaires au nombre de 132.

On nous télégraphie de Vichy

« Très belle représentation de We~Aer, avec Mlle Charlotte Wyns, Mlle Walter, le ténor Scaremberg et le baryton Montfort. A la fin de la représentation, toute la salle a fait une chaleureuse ovation à Mlle Wyns. Au théâtre du Casino, on vient de mettre en répétition un nouveau ballet, Achsa, de José Frappa. a et William Marie, au cours duquel Mlle Bob Waîter créera une nouvelle et fort étrange danse du feu. a

SPECTACLES D!VERS

Ce soir, à l'Alcazar d'Eté, à dix heures, première représentation de A ~'A/ca?~' de la Fourchette, revue en un acte et quatre tableaux, de M. Eugène Héros, jouée par MM. Rëgiane, Maurel, Gibart, Perrier, Marien, Daras Mmes Lise Fleuron, A. Verly, Philo Durand, Rosalba, Gomez, Elise de 'Vère.

PET!T COURR!ER

M. Gustave LeféYre, directeur de lEcotede musique classique fondée par Niodermeyer, a donné hier une beUe séance musicale. Les maîtres Ch. de Bériot et Paul Viardot ont été chateureusemont appLaudis, et les divers élèves qui ont été entendiis dans las œuvres de Bach, de KiRdermeyer et la beUe ouvarture de Ro~eo <?< Jtthe~e de Hustava Lefcvre ont fait apprécier l'excellence de l'enseignement qui leur est donné.

Niooliat

EO M !? C~T DItMAJTT <ta CAP. 2<, B' aao KMea*. E.ra t~ t~C? t [MtTArmr! ptt~Afït:. ffux BON M~no~ Ct 111 tDt F t A T ) E* ~M" ""t</M /s 7-ef-f.. rLUtt~ tMttrjONES.M.B'Capadnes.Pafit. · –<.$.

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dans mon pardesaus puis, le prenant dans m'es bras.jememisàcounr, en criant à la jeune femme qui me suivait avec peine

Hâtons-nous, mademoiselle; dans quelques instants l'orage va redoubler.

Arrivés rue de Vaugirard, nous aperçûmes un fiacre arrêté mon ami tenait la portière eatr ouverte, sans perdre un instant je déposai mon gracieux fardeau sur les coussins.

–Mentez vite, mademoiselle, dis-je à la gouvernante.

Elle prit p!aee aux c&iés de l'enfant qui n'avait pas prononcé un seu! mot pendant notre coursa foHe.

Mon ami s'était b:otti dans an petit coin de la voiture. ·

Que~e adresse? demanda le cocher. 2tC, rus de Vareaas, repondit la jeune femme

Je ne sais vraiment comment voua remercier, et M. le marquis, quand il saura l'aventure, vous sera bien rëcoaaaiss~at) ajouta-t-e!!e. ~Z.s/de~a~.) FRâDÈRioFEBVRE

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Les courses commenceront à deux h~urst

Nos pronostics

PrixduPerray.–Cythére.

Prix de l'Abbaye. Czernowitz.

Prix de la Société. Machiavel II.

Prix du Petit-Gril.–Chére-Bov.

Prix de Ciairefontaine. Brugnon.

COURSES DE SAMr-OOEit

JCKA' 7 ~'MtMS!' ~S9S

(Résultats)

Une foule énorme est venue, hier, à Saint-Ouen, on aous les beaux ombrages on était très au frais. Les favoris n'ont pas été heureux, excepté dans le prix du Lot, où l'écurie du comte de Castellano a été maîtresse de la course avec Daphnis et Laruns.

Dans le prix de l'Aquitaine, Galantin a fut le jeu très vite, mais le hongre de M. Martin, qui n'est pas encore en complète condition, a été rattrapé après la dernière haie par Maugiron.

Une grosse surprise se produisait dans le prix du Mèdoc Milicien venait battre le favori d'une tête sur le poteau Grimm, qui était à 100/1, a mené jusqu'à cent mètres de t'arrivëe, 0!'i Réflecteur et Pollux II le dépassaient. PaM ayant été réclamé avant la course, Dumb-Bell s'est tdjugé do loin le prix de l'Aveyron, La Louve a gagne sans peme le prix de la Gironde, où Redoute a fait d'excellents débuts.

DETAILS

Prix dm Lot (steeple-cnase, à réclamer 3,000 francs, ~,600 m.)

Daphnis, 5/4 (T. Newby), au comte de Castellane, 1 Laruns, 9/4 (A. Johnson), 3 Bajazet, 4/1 (Basden), 3. Non placés TattersaII, Vigie.

Gagné d'une demi-longueur le troisième à cinq longueurs.

Pari mutuel l", 15 fr. et 17 fr. 50 placé; 8', 24 fr. 50. Prix de l'Aquitaine (haies, handicap 5,000 francs 8,300 m.)

Maugiron, 5/1 (West). à M. A. Menier, 1 Galantin, 16/1 JF. Morris), 2 Janva), 10/1 ~Collier). 3.

Non placés Mantoue, Casimir, Catapan, Dubnicz. LadvBelgravia.

Gagné de deux longueurs le troisième à une longueur.

Pari mutuel 1~. 85 fr. et 38 fr. 50 phce S', 37 fr. 50 3', B4 fr.

Prix du Médoc (haies 4,000 fr.. 2,500 m.)

Milicien, 35/1, à M. Thiébaut (F. Morris), 1 Réflecteur 2/1 (Flint), 2; Pollux II, 14/1 (A, Johnson), 3.

Non placés Revenant. Grimm, Banios, Tourbillon II, Bweetbread, Eckmùl, Glaneur, Rubis, Tartare, Antagoniste.

Gagné d'une courte tête, le troisième a une demi-longueur.

Pari mutuel l", 152 fr: 50 et 30 fr. placé; 3', 16 50; 3' 34 fr. 50.

Prix de l'Aveyron (steeple-chase 4,000 francs, 3,400 mètres)

Dnmb-BeIJ, 13/4, à M. L. Faider (Wight), 1 Cinname, B5/1 (C. Smith), 3 Saladin II, 5/2 (Boon), 3.

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S6~ Action nommatJve. tme 36:-<> 3~29.. DÉPARTEMENTAUX, 250 fr. payés. 3' VILI.E DE BORDEAUX. 30/0, remb. à 100.. 124.. 3 0/0, remb. à 500.. 20 21..

E30' ~~?~ SuDM~FRAKCE. S89 839; V~EDEBoRDEAM.'SO/O.remb.àioO 134.

~Rn r~ ''?' OuEST-ALGËMEN,500fr.t.p" 635 66o ViLMDELnj.E 1860, 8 0/6, remb. à 100. 1~7 t 1" 40/0,remb.à500.. 212 31. 50 ,80.CoMPAGNiEÂM~iENNE.500fr.t.p.cpt B.KQuESpËcK.MDEsVAL.~DusTR 182' 18250 1890,31/30/0 rà500 &04" ""i <0/0,l"série.remb.àl,000. 38. 395 ~°~°' ~Compagnieeenërated~~ 3400: 2313 50 ,r 18938l~0%~à500. 506" eO/0,S.sene.remb.al,000. 37. 37. 485C~F~~A~A" ~-Compagnie~n.pourrErMMr 390 390 ~LEDELTOt<.188d.3~0,r.&IOO. 10475 C0/0.3.sene,remb.âl,000. 111. 693 C~m~ m9' Mn ~(C"Cen&aI<i~'ec)airagepaflet. 1305 Vs.LMDERouBuxETTouMoiNO.r.âM. 45 Obhgation9atots,~utpayé. 114. 114.

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692 CRÉDIT FONCIER DE FRANCE ept 692 690 GAZ pour la France et l'Etranger. 68 0 FONCIÈRICS 18 î 9, 3 0/0, remb. à sans lots.. 503 502 Bons à lots 1889 210 payés 11350 23250 11250 252.

RM ~P-(~~M~es).tme 700. 69o UMONDEsGAZ. 1300 1883. 30/0 r.à&OOsanslots.. 461" 463 tr.r Bonsà!ots 1889. H350 H350 849 ~0~.r~ ~'CompagnieMadrÙenede 7o 75:; 1885 300 r.àSOO. 60335 50175~ °°~9~MO..510..

40 CmËD~M~ î?~ ~?~ Ma<M Do LAUMUMF~çMs. 605. 605 1895,3.800/0, toatpayÉ. 5oi.. 60o == ========

40 ~t~ DEMAi.FmANo,act.deS50fr.. M30. 1030.. 2.80 0/0, 340~. payés. ~94 494. MARCHÉ EN BANQUE ~:s~ ,X~ ?&, ë.r"?m~ a~ M:: E~ËX~ S:: ~°'S:: "11 = S!S% ?" Sf~ 4 S~

8450 BANQUE FR. DE L'AiiiiQUE DU SUD.. Cpt 81, 83 5C) ACIÉRIES DE FIUNCE 1120 iiio.. 1891, 3 0/0, remb. à 400 0) 401 4 0/0 Hongrois, or

8350 100 fr., t. p. tme.84 83 uO FivEs-LiLLE FRANCE. 814 ..813 1892 3.20 0/0, remb à 500. 50à 50o 4 0/0 Turc (série B)

S N~ S~ ~D~ ~S:: .H~'S~ ?- 4

575 ..500 fr., t. p. tme 574 ..573 ..LITS I%IILIT&IRES. 169a 1 *6 *90* 30/01881 l~ 163 46j 4 0/0 Turc (série D),

.B~pI,?.s N:: S:: ~s~$ë. DE FRANCE, lib., remb. à 1000 Ss 50 ?" ~~Ë~ ii.~ 50

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1947 P4Ris-Lyo,z-MÉDiTERRANÉP, cpt 19l12 l9fj2 LA F~~Nci£-RE (Incendie). 68050 Foucu~Ric Lyo-iNAisE, 80/0 ancien, 457 454 Obligation Otto mta.né'p'r'io*r*i'*e » »

M?4.. &00fr..t.p.tme J950.. 19~0. SociETNDEsAHDOisiËRESDEL'ANJOu. MO.. 510.. -_30/OnouveM. 454.. 454.. pri~~î'°~ 14o8.. Mmi. cpt mg 1458 SuEzSociétéciviie). 2510 S5Soë°~MA,30/0,remb.â500. 474 474 ~"o'6(lombac). 1463.. 5Mfr.,t.p.7.7;t~e 1460; ~55:: ~tsdeFoudatcur. 1455:: 1440:. ~.30~ à 500 477;; 476:: 1 ~~e~~d~~ 21~3.. NORD.cpt 2155 21o3 ~OME~FEL(SoeiëtédoIa). 5H &15 3p/OnouveUes.remb.â500. 47g 4/8 ntt~

21;~2 ..Nono ept !2-'1"565' "l~5 Ton El IFFEL (Société de la~ 51.-) 5115 2 1/2 0/0, 0, remb. à 500 fr cpt 4/io 44,75, Ottomane (Tribut), 3 1/2 OijD,.

M1M.. 500fr..t.p.t~a&7 3160" PârtsbenéSciaires 483': .?:cpt 440" 4S9: I 8~a~~btf'

189~ORLEANS.cpt i894 1883 TËLËenApHEpAMSANzw-YoRK. 53 &i56~°~30/0.remb.à500. 47350 50 475 ~°~S1/30~ 1893.. 500fr.,t p. tmo 1890 !8S7 T~BAcsDEsPHlupptNES. 450 4eoP~30/0.r.â500. 48J 47950 Tah~-nn~ 1325..OuEST,5M&t.p.Mt 1333 ooo' GRAKDsMouLiNSDECoMEL' 350" 350" LYON,30/0.remb.à500. 480" 48o Ob'i~)~U"

1895 ORLÉANS Cpt 1894 1837 GNANDS MOULINS DE CORBEIL» 350 3,50 Lyoz, à 0/0, re mb. à 500 li8o 1&80 O.. Ob',i~ gation Salon i q ue- â(lonastii-. 291

797..Bo~-GuELMA,500~r.'t;p.r:à6obcpt 799 799' SELsGEMMEs,Russ.EMEMMo~ 435" 420" BouMON~s30/0,rà500. 47Ï&Ô 50 47335 25 Ob: 721.. EsT-ALOEMEN,500fr.t.p. cpt <33 725 !CHAMONNAGESDESosNo~cE. 1250 12~" D~E.30/0,r.à500. 47150 Ob~~rh~ °~

721 EST-ALGÉ-RWN, 500 fr~. t. p ept o22 125 SOCIÉTÉ D'INGANDESCENCR, (Bec Auer). 51~6 ..510 ..MÉDITERRANÉE, 3 0/0, r. à '00 472 50 473 Egy~te, 6 0/0.,

1125.. GAz(CompagnieParisie&edu)"cptll30 U30' Soe~TED'lNCANDEscENCE(BeeAuer): 530" &fo"MEMTERRANEE.30/0.r.à500. 472~ 473" EsY~To~

~tme Actions de Jouissance "P--L.-M.,fusion 30/0 r.a500. 471.. 472.: EMpeDrivHM:8e"3r'20.n" 686:E~OO. ~4- 684- Ê~ S910.M~30/0.~b- 47350 47. 1750

869 Comp. GÉN. TRANSATLANTIQUE, t. P. Cpt à: 343.. SUEZ 2910.MiDi, 3 0/0, Temb. à 500 473 50 472 2a l~<)n (Cercle des Etrangers) 399â àg,9-a ».

~< 500f. t. P. Cpt 6~4 g~ 775:: !0-r500- 4 (Exploring -Company). 22

1696 surz (Canal maritime de) ept 8692 ~695 MIDI t 75 183.. NORD, 3 01'0, r. à 500. 479uO 50 Buffetsdoorn Estate 975 92;)

)693 ,,w fr., t. p. tma 369,D-l 3695 INO R D. 1700 1700 i NoRD-EsT r, RA~Nc&ts, 3 0*O*r' à 500. 475 475 75 Consolidée G action ordinaire. 12150 121

~ë=~s~ HIOO.. 1DQL. S- ~r~ 47~2,? g~ ~~12!~

475.. 500fr..t.p. 5" 675.. 639.. 30/018M,remb.a5M 479" 4~~ ~r:T" ~650 705 10330 AL-MiCHEl876-93,4d/dor~ M330 163~0 0~~ 845.. 84& OcE3T.SO/0.remb.à500. ~2~ 47~M ~°' M.

10380A AUTRICHE 1876,92, 4 or. cpt 103 30 103 30, n Il l'. a 500. 476.. '05 Eerste Fabricken Distillery. 25 2:3 50

~60E~TE.~O~~ or Cpt ~0475 ~E~M~ r ~~r~ 47~0 E~~ncken" ~°0 1325

10460 EGYPTE, 8 1/2 0/0 priviléciée cpt loli 60 loli 75 MINES DE MALF A. 744 747 1/2 Oil 441 41,0 Ferreira Gold (au porteur) 644,50 644

~9i6 ~ordJ~f-~ ept 09" 80 ~0:: 374:: OuEST~E~0/0:r"a-5ob- o" 6950 or 50 64~°

37.. EspMNEExT~MEME,40/0 500 109 c Fonds etrangeM CHEMiKSDEFEREcoNomQnEsSÔ/0 4m" SeidenhmsEstate (au porteur). 15250 153

10230HoNGMis.40/Oor. ept M~o BcLG~iE(Prmc.paue3e),50/0189S 440. Suc DE ~F~cE. 3 0/0. rà500 4°~n &9.. 5950

98MlTAHEN,60/0. ~a~ P~°~T~ ~30 10450 EsT,&0/0,remboMsab~à650fr fr, 67~ M?" F~°~ 69.. 7050 50 8340 ""t~ 92~0 S2~ S6.. 8.~0 LYON.&b/0,remboursaNeal.250fr'n89rni~" LaM'aagteEstates. 8550 86 177&PomMAjs.3d/d,i853al884'"CDÎ 1770 17~ BELGiQc~30/01873c.t31/2conv. 102. MEDtTEMANËE,remb.a62ofr. 660 ~e.~(compapnsargent). 6950 68 4660 Tcnc. 40/6 (sN-ieB~ LaypTE.ObhgahonsDaira-Sanieh. 10390 1039ÔBRËSEUE-< 41/20/0 remb à500fr ~30" K~?' 6. 66

4660 TURC, 4 0/0 (serie B) Obligations Domaniales 1878 105 105 ANDALOUS, 3 OjO, 1,- série 15659 152 Mossame es Compazuie de; 9 50 0

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505.. Obligations des Douanes ept 508 5CI8 ..RUSSIE'1867 et 1869, 4 0/v 10290 10~, 85 Nouveau reseau, série A, 47fi li7l Randfontein Estates Gold 3850 3750

s~ ept = S'~ ~s~i.

486 50 BANQUE DES dites Consolidation. »tj86 486 à 0/0 or 1889. au pair. 102 35 102 50 BEIR&.ALTA, 3 0/0 5250 501" 5" e~O R ~becea (cert, i~lanhatlaa trust 4 50

S: ~i' ept 'ne 1 4 SS~~R" IS:: s~ 20 S~ 3 ~~i.i:

609 BANQUE NATIONALE payes tme 608 608 619 4 0/0 or 189), 4- émission 106 105 106 104 50 NoRD-EspioziE, 80 0, Ir- hypothèque. Soria 333.. 50 Robinson Pandrontein. 25..

BANQUE OTTOMANE ept j :i:: = 4 0/0 or 189i, 6~ émission i~ 70 i'H 80 S s~ 50

'48 5W fr.y250 fr. paîés tnie 547 548 Consolidé Il 0/0, 1,0 et 2, séries 102 70 102 65 .90/0, 3* hypothèque 175 bo o. Simme", et Jack-, 102 50 10150

1298 CREDIT oNcirR D AUTRICHE.. t 1250 1250 4 0/0. 3* selle, 103 75 102 65^ 2 0 0, Ik, hypothèque 170 iù~ l'bar sis. i 1. 17150 170 50

CG.RIÉÉ,~DIT FONCIER EC;YPTIEN :Ceplt i, = i'0/0 or 1891 et 2* érûiss.*91, L~ ~Ê~ E-

40 É )rr MOBILIER ESPAGNOL Cpt 40 40 0/0 1896, 62 f. 80 0/0 payés.. 07,515 97 20 ASTURIE~, GAiies ET Ltoi, 3 0/0, 1,- hyp. 175 17'~ Transvaal Consolidated Land, 34 50 35

40 Action de jouissance tma,40 50 liO 50 Intérieur consol. 4 0/0 1894. 68 55 68 50 CORDOUE-SÉVILLE, 3 0/0, remb. à 500., 275 Transvaal Goldtieids 41

i=. Wo t,p.. cp t 68 25 50 ble 18~5 61 2-0 S~ ?, ?~ S~

784 LAU 5w ICHIENS fr., t. -P (Chemins de fer) tma ept 763 25 763 ..SUÈDE, 3 0/0 1888, titres de 12M fr 103 25 61.. PORTGOAIS, 0/0, nouvelles. 294 50 1 Western (Cercle des Etrangers,obligatior) Su 306

17353 L~~f~-Antn.MenL~ i73-- i% I !90,Utresdc617fr 6M:: S~ 233" 238" ~~C~n' 8M:: 306::

171 53 1 LOMBARDS t. p. AutrIchien).cpt 1/2.. 172. 1894. 9v 45 Ildl~, hypothèque 233 224 Société Générale de Traction 121 12-~

i' fr., t. P, tme -~i~ ,.h=?~ pair, sss~

673 MÉRIDIONAUX (Chemins de fer).cpt BRÉSIL, 4 1/') 0/0 JM ». 52 51 20 TR"ANm'w'&Iyu-"("CIoErNn pagaie ge~rale). 0, O.

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Non plM<< Sinha, Emm~ùs. FanfMon, Février, DalHa.

Gagné de atï tonguenrs !e troisième & deux longueurs.

Pari mutuel l", 39 fr. M et 16 ff. placé 3', 38 fr.; 3' lo fr.

Prix da la Gironde (haies 4,000 francs, 2,000 mètres)

La Lonve, 5/2, au comte de La Boutetiere (Huches), 1 Rades, 10/1 (J. Clay), 2; Redoute, 13/1 (Brooks), 3. Non places Aventurière, Irida, Monique, Vibrave. Aitesse-Royaie, Héritière, Moussette.

Gagné de trois longueurs le troisième à dix lonueurs. Part mutuel l", 38 fr. et 17 fr. place 3', 30 fr.; 3', 27

rr. ~o.

NOUVELLES SPORTIVES

De notre correspondant de Vichy

e Le nouveau meeting sportif dudèbtit del'été, qui ne comprenait que deux journées de courses, vient d'avoir lieu avec le plus grand succès, grâce aux bons soins du président de ta Société, marquis de Barbentane, et des commis. saires qui l'assistaient comte de Lastours, baron de Neumze et prince d'Arenberg.

.Tonte la colonie élégante se trouvant en ce moment à Vichy avait envahi la tribune du pesage. Dans la très select assistance à citer comtesse de LabriNe, baronne de Bres"ieux, comtesse de Lëcochere, Mme de Araujo, marquise de Coussin, marquise de Ldzy, Mme de Beost, vicomte et vicomtesse Vergnes, M. et Mme de Montransin. M. et Mme de Fontenay, comtesse de Mieuland, vicomte de Dreuilte, comte HaUez-Œaparede, comte de Tournemire baron de Nanteuil, M. Charles Fère, directeur général de la Compagnie Fermière, et la gracieuse Mme Fère, baronne de La Fresnaye, Mme de Belva), M. de Ballorre comte d'Origny, comte Gralowski, M. de Romanet, comte de Bouille, etc.

Un très beau cotillon a clôturé la soirée. »

Réponse à un de nos abonnés. Le Grand Prix de DeauviUe est fixé au 21 août.

Pan a été acheté 5,000 fr. pour le compte de M. Tonchard.

Daphnis a été reclame 5,503 fr. par M. Gaudin, après sa victoire. Les yearlings de Fercoq viennent d'arriver au TattersaII Le lot est un des meilleurs qu'ait eus M. le duc de

Feltre.

Chantraîne et Clé-des-Champs ont été ajoutés au catalogn.3 de la vente du samedi 9 juillet au Tattersall. On pourra visiter aujourd'hui et demain. à la porte Maillot, les cent chevaux qui défileront aux enchères demain samedi.

Fontangy

AUTOMOBILISMB

La MM~S 7~t)'M-~MM<<'r<~M

Les véritables champions de la course Paris-Amsterdam, S~ les coureurs de vitesse qui vont franchir les 700 ktiometres du parcours à des allures d'express sont partis hier matin de VUliers-sur-Marne, à huit heures et demie. Parmi les cinq a six cents personnes qui assistaient à ce départ, nous avons reconnu M. le baron Rogniat président de la commission de la course; comte deDion comte de La Valette, Henry Walcker, comte Câhen d'Anvers, comte Boson de Périgord qui prend part à la course sous le pseudonyme d'Ed. Adam, baron de Turckeim, comte de Camondo, etc.

Le long de la route s'échelonnent des véhicules de toute forme sur une distance de prés d'un kilomètre; cette caravane ultra-modeme ok les chauSeurs les plus connus sont

!SfHB!Tâ! SOTTES ~Ssireux de s'int6resser5<!M

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CHEMINS DE FER DE L'OUEST

Fête H~MK~e~M ~j'MtHet

Train de plaisir à marche rapide de Paris dDteppe

Le jeudi 14 juillet 1898. Aller et retour dans la .même journée.

Aller. Départ de Paris-Saint-Laxare à 6 h.da du matin arrivée à Dieppe à 10 h. 35 du matin.

Retour. Départ de Dieppe à 8 h. 35 du soir, arrivée à Paris-Saint-Lazare à minuit 30. Prix des billets deuxième classe, 9 fr troisième classe, 6fr.

Le nombre des places est limité.

Les deux coupons d'un billet aller et retour ne sont valables qu'a la condition d'être e utilisés par la même personne. En conséquence la vente et l'achat des coupons de retour sont interdits.

Les bagages que les vovageurs peuvent, sans inconvénient, conserver dans les voitures, sont seuls admis dans ce train.

équipés de si singulière façon offre un coup d'œit des plus étranges qui semble fort étonner les curieux formant la haie des deux cotes du chemin.

Les douaniers venus en landau l'Automobile-Club fait bien les choses ont bientôt achevé leurs opérations et les 48 concurrents suivants partent au signal de M. Hérard. Ce sont

ï~tfiH'M n° 1 Charron. 2 Hourgieres. 3 Ctem~t. 4 Adam, 5 Leys, 6 de Knyff, 8 Heath. M Vinet, 11 Gaudry, 13 baron de Turckcim, 14 Loysel, 15 vicomte de La Co-nbe 17 Antony, 19 Doriot, 20 KœcMin, 21 Krœutler. 3~ Bousquet, 30 Vallée, 31 Amédéo Bollée, 33 Georges Richard, 34 F.-M. Richard, 35 Marce], 36 Breui), 38 Broc, 46Roscou',47 docteur Pascal, 49 Levegh, 50 Chesnay, 51 Védrine 53 Duchon, 56 Barvillier, 64 Roch-Brault, 65 Fournier, 66 Guyenet.

3" JMo~ocyc~ 18 de Santos, 27 G. de Méaulne, 38 Rave. nez, 39 Chabrière, 39 Corre, 40 Viet, 41 Testu, 42 Boiron, 43 Osmont, 44 Bardin, 6t Ducom, 69 MarceUin, 70 Laverrëe, 71 Strutz.

Voici l'ordre d'arrivée des premiers à Ardenne (300 kilomètres)

? 1, Charron à 4 h. 20 3, Clément à 4 h. 33 4, Adam à 4 h. 43 11, Gaudry à 4 h. 53 6, de Knyn à 4 h. 54 14, Loysel à 5 h.; 19. Doriot à 5 h. 05 31, Bollée à 5 h. 35-69 Marcellin (tricycle) à 5 h. 36 49. Levegh à 5 h. 48; 21, Krœntler à 5 h. 51 33, Bousquet à 5 h. 56. Le soir un bal a été donné en l'honneur des concurrents au château d'Ardenne, mais ceux-ci, fatigués par leurlongue étape, n'y ont fait qu'une colu'tgggm~rition. Ils repartent

ce matin, a sept heures, pour serenare à Nymègue.

Pendant ce temps les touristes au nombre de 21 francKiasaient leur troisième étape, d'Ardenne à Liège (100 kitométres). Ils arrivaient dans l'ordre suivant 111 Desrais (tri) 11 h. 30 128 Gruet, 11 h. 44 133 Diligeon, midi 53; 122 Griet, midi 8 115 Dietrich, midi 15, 107 Rioueile midi 15101 Pierron, midi 16 131 Wabrus, midi 20; 118 Albertier, midi35;133deLucenski, midi 57,134 Ricard, 1 10' 102 Lataudrie, 1 h. 15 125 Lapanne, 1 h. 22; 112 comte de Périgord, 1 h. 35; 133 baronne de Zuyien, 1 h. 30 104 Escargot (baron de Zuyien) 1 h. 32.

Malheureusement il nous faut signaler quelques accident s Le motocycliste Griet a fait à Hamoir une chute heureusement sans gravité dans une mare. Il a pu remonter et continuer la course. Plus grave est celui de la voiture 119 conduite par M. Balvay. Aux environs de Fairon, le véhicule a pris feu et le conducteur en tombant s'est cassé la jambe; on craint même des lésions internes.

M. le baron de Zuyien a eu des avaries a sa voiture mais il a pu atteindre l'étape en même temps que Mme la ba- ronne de Zuyien dont le phaéton a versé près de Marche sans causer aucun mal à ses voyageurs.

Les touristes vont aujourd'hui de Liège à NyméTue e

(175 kilomètres). °

(175 kiloutùtres). Ch. de Saroy

SPORT VÉLOC!PÉD!QUE

.commission bibliographie du tourisme, composée de MM. le général Sebert, membre de l'Institut Ch. Ganel, C. Bourlet, capitaine Ferrus et J. Vailot, membres du comité technique, s'est réunie pour la première fois hier, au siège du Touring-Club, sous la présidence du général Sebert. °

Celui-ci, après un très intéressant et très complet exposé du but que poursuit l'Institat bibliographique de Paris, lequel se propose de dresser la'bibliographie de toutes les sciences, a démontré l'intérêt que présenterait l'établissement dune bibliographie spéciale dea questions se rattachant au tourisme, au cyclisme et à l'automobiiisme La commission a arrêté le plan de ses travaux, puis a prié ensuite le président du Touring-Club de prendre les dispositions nécessaires pour établir une bibliothèque aussi complète que possible de tous les ouvrages traitant de ces questions.

La fameuse course du Bol d'or a été gagnée cette année par Huret, qui montait une bicyclette Kymris. La su-

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Comtesse Des Cars, au domaine de Chevign~. Comtesse André de Ganay, au château de Pepmcourt.

Comtesse Joseph de Gontaut-Biron, au château de Navailles-Anjos.

Baronne Le Guay, au château de la Gaujonnaie. Armand Heine, a Moggenhorn.

Georges Kohn, à Luchon.

Leboitcux, à Sceaux.

Adrien Legrand, à Dinard.

Duchesse de Luynes, au château de Maintetion. Achille Mercier, à Versailles.

Vicomtesse de Mermville, à Aix-les-Bains. Comtesse de Montaigu, au château de Souhez. Comtesse de Neuchèze, au château de Mouchy. Comtesse PiMot-Will, au château de Courmoulins(jauton.

Comtesse de La Poëze, au château de la Colaissière. René Ricard, à Fontainebleau.

Marquise de San Carlos, à San Itdefonte.

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Edmond Béer, à Carisbad.

Maurice Be~ard, au cottage de Chevillât.

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Comte de Bourbon-Chalus, au château de Thoury. Bourlon de Sarty, au château de Vignoltes. Baron de Bonnafos, au ch&teau de Lamotte. Baron Bro de Comères, au château de Bertich&rca. Comte de Caserta, a Saint-Martin-Vcsubie. Cauvin, à Lion-sur-Mer.

Baron Clouet, à Luxeuil-les-Bains.

Corroyer, à Trouville-sur-Mer.

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Vicomte Doynel de La Sausserie, à Grandcamp-IesBains.

Henri Fauche, au château de ViUerey. < René Firino, à Cognac.

Eugène de Fontqalland, à Tullins..

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Edmond Halphen, à Carlsbad.

Kerckhoiî, à Trouviile.

Alf. Lacaze, au château de Trincaud.

Marquis de La Garde, au château de Saint-Ange!. Marquis de Laizer, à Chatel-Guyon.

La Rochefoucauld, duc d'Estissac, à Combreux. Lecreux, au château de Coisne.

Fernand Le Gout Gérard, à Concarneau.

Lemaire, à Saint-Germain-en-Laye.

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Baron Thomas Mallarmé, à Boménii.

Marquis de Marcieu, au château du Touvet. Benjamin Martineau, à Nantes.

BaronEIiedeMenasce,àUriage-Ies-Bains. Mermillod, à Dinard,

Félix Moral, à Chizy-Ourscamp.

Marquis de Nettancourt, au château de Choiseul. De La Poschardière, au château de Colombiers-surSeulles.

Gustave Piéron, à Saint-Cyr-Ecolo.

Pyot, & Poitiers.

Regnard de Rezel, au château de Saint-An~! Recipon, au chalet de la Roche-GiB'art.

Reitlinger, au château de Voisenon.

De Ricard, au château de Saint-Louis.

Jean Richepin, à Tréboul.

Baron Adrien de Sambucy de Sorgues, au château de Cazeles.

Baron de Segonzac, au château de Sorel. SoIeiUe, à Luz-Saint-Sauveur.

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i 4.

LA BOURSE Pana, le 7 juillet 1833.

Des réalisations ont encore marqué le début de la séance, mais elles semblent moins nombreuses et moins importantes que les précédentes. Le marché a par la suite repris son calme et les cours offrent peu de différence, en aomme, avec ceux de la veille. L'Extérieure reste très près du prix de 33, soit 34 francs si l'on tient compte du coupon. C'est le niveau qu'elle conserve depuis quelque temps.

A Londres, comme chez nous, après quelques offres on reste dans le ~a<M quo avec une nuance de fermeté. Le groupe aurifère, des deux côtes du détroit, montre assez d'entrain et le recul des jours précédents est presque eSacé par la plus-value acquise. Le reste de la cote ne donne pas lieu à des observations de quelque importance, si ce n'est le compartiment des actions de nos grandes lignes de chemins de fer sur lesquelles les exagérations de hausse de ces derniers temps ont produit un déclassement dont les effets se font sentir tous les jours davantage. Nos rentes sont calmes: le 30/0 perpétuel se retrouve à 102 80 au comptant, et à 103 10 & terme. On cote 101 90 l'Amortissable et 107 02 le 3 1/2. Les fonds brésiliens reprennent leur marche rétrograde, bien qu'on ait annoncé la formation d'un syndicat anglais s'étant donné pour mission de racheter à 75 0/0 le Funding 5 0/0 qui va être donné en paiement des coupons. Le 4 0/0 redoscend & 50 90. L'Extérieure oscille entre 33 85 et 33 05, dernier cours 32 97.

L'Italien, sans mouvements signi6cattfs, reste à 92 35 après 92 30 et 92 40 cours extrêmes. Le 3 0/0 russe ancien perd 25 c. a 96 40, et le nouveau 20 c. à 97 15.

Parmi les fonds turcs, on ne s'occupe que de la Série C à 22 60, 5 c. plus bas, et de h Série D à 3255, au même prix que la veille.

La Banque de France s'avance à 3,620 & terme, tandis qu'elle recule à 3,590 au comptant. Calmes et fermes nos Sociétés de crédit, & 933 la Banque de Paris, 585 le Comptoir, 695 te Foncier, 8a0 te Lyonnais, 83 la Banqua française de l'Afrique du Sud, 573 la Banque internationale.

La Banque spéciale des valeurs indu strielles se traite à 182.

La Banque ottomane reste à 548 ox-ooupoa de 12 50.

On réaHsB sur plusieurs de nos grand39 lignes de Chemins de fer, ce qui ramène le Lyon à 1,950, le Midi a 1,455, l'Orléans à 1,887. Seuls l'Est & 1,105 et [e Nord à 2,160 sont en progrés.

Les chemins espagnols se tiennent à leurs prix de ~a veit!e, 60 50 les Nord, 119 les Saraooasë. Mér:iinaux en recul de 6 fr. a 665. 0

Suez très calme à 3,695. Le Rio perd encore 4 fr. à

ni..

JLfarc~J en 6~9'MS

La De Beers reste mollement tenue a 705: la prima ont 5 vaut encore de 719 à 716 et sa prime dont 10 ie7i5&7U.

Très calme, mais assez ferme, le groupe aurifère .aGoIdnetds se traite à 121, l'East R-md a 132 50. a Ferreira à 644. Kleinfontein à 70 50, Langtaa"te ~Mozambique 56 50, Randfontein 37 50, Robinson

16:

L'des Biscuits Otibe't se traite aux environs e 140. Celle des Grandes Ardoisières angevines s'af-

3rmit&135..

,rmit 135. A. CLEMENT t 1

t tnfoftnutioas anaacierea r/te <y<&~ GoM ~tMt~y ~.tMt~<<

(CgrtIBMt perda)

~s' doanë tu pabiic qae le certiSMt ci-dessoaa ment t~aMe a pMdB e.t ~MrMt et qae ta <t~<Mtwt t 6M

Docteur Vaucaire, à 1~ CeUe-Satnt-CIoud. Marquis de Versain\'iUe-Odoard, au cMtMU de V~ sainvilla. Voisiu,àLure.

RENTRÉES A. PARH

Mmcs la comtesse Portalis.

MM. Delpech. Daniel des Noutières.

PROGRAMME DES SPECTACLE~ I DU VENDREDI 8 JUILLET 1898

1 THëATRPQ

OPËHA, 8 h. 1/4. La Cloche du Rhin. Coppëlit. _Demain Relâche.

FRANÇAIS, 8 h. !,3. La Fille de Roland. °, _Demain Hernani.

VAUDEVILLE, 8 h. 1/3. Zaza. NOUVEAUTES, 8 h. 1/a. La Jeu de l'Amour et dw' __BaMr~-L3 Contrjjeur des Wagons-Lits. VARIËTËS, 8 h. 1/3. Le Voyage en Chine.

GAITE. 8 h. 1/3. La Poupée. FOLIES DRAMATIQUES, 8 h. 1/3.– Le Papa de FrancîM. AMBtGU-COMIQUE, S h. 1/4, La Bande & Fifi. THEATRE DE LA RÉPUBLIQUE, 8 h. 1/3. Lea Va. Iontairesde!a 1~'ire.

CLUNY~hrU2. L'Hercule Farneso. Les Trente Mtlhons de Giadiator.

SPECTACLES DIVERS

MARtGNY.THKATRK. 8 h. 1/3. H Bulle d'amour. M"'H9Mud, Galnietti, SberM, Darbe!. Marc CornUta ~abomiskaya_Po'!nre et Woronewska. Marco. Agoust. CIRQUE D'ETE .(Champs-Elysées), 8 h. 1/8. La Bo!I< Guerrcro. Les Japonais. Misses Veiy. Ëva et HUda Matmeei! jeudis, dimanches et fêtes, à 3 h. 1/3. ~B~SSADEURS. Yvette GuUbert. Sulbac, Ba!t~' Pi~btns, Leja). Ametet. Les Troubadours Touiouaain~ _Les TreY~y~Chia~t_Hse Fieuron, Gaudet. J. Mary, ~r Po~. Fragson. John HewetTe( a~n merveUhux the&tra mécanique. A l'AIcazar da H Fourctieite, revue.

TRIANON, 80, b'* Rochechouart (téh 417-84), à 8 h 1/4 '-1* CoMCrLVaune~Violette, les Beear's et la revue AHons-yt TRETEAU DE TABARIN 58, rM PiganeTtoua~e~oir! ü <Teleph. 156.42 Fursy, Montoya, Barder _C~epfe~Mary Aubsr, Le G~Io. Ma tante estd'IaR-vue: OLYMPIA. Tous tes soirs.* spectacle varie. La belle Degaby.LittteTich. Barbe-Bleue, grand ballet pantomime. Dimanches et fêtes matinées, 1 franc.

JARDIN DE PARIS. Tous les soirs a 8 h. 1.3 Aux Chimps-Elysces. Spectacle-coacert-promenade Tout les dimanches à 3j]~l/3, Ma'inea-Concert. Entrée 1 fr. MOULIN-ROUGE. Tous les soirs. Spectacle Conceft-' Rat dans ie Jardin. Sal!e couverte en caa de pluie Dimanches et fêtes, m .tinees dansantes. TOUR EIFFEL. Ouverte de dix heures du matin dit heures du soir. Grand restaurant au premier étac'e. –F~°_PPSss. Paris-Fumiste MUSËE GRE VIN.- Le crime de~Kremlin-Bicêtre. Nansea au tôle Nord. Le couronnement du Tsar. Pantomimea lumineuses. Orchestre de dames hongroises.

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Une dépêche arrivée aujourd'hui de Jo!nnaesburcinfoF. me que la Banque nationale de la repub:ique sud-africaine met en payement un acompte de huit millions, soit environ ~.st"' le dividende de l'exercice en cours. Cet acompta est égal a Miui de Fan dernier, et permet de présager an dividende d'au moins 10 0/0 pour l'année derN~re. Les obligations 3 0/0 de la Ville de Paris 1886 vont être comme on sait, converties en obligations S 0/0. II ne faut pas croire que la Ville de Pjria impose une réduction de ~O/Pases obligataires les titres de l'emprunt 1886 sont de 400 fr.; ceux de 189C seront de 500 fr., mais émis aux euvtronsde440fr.,desortequo,parua simple calcul, o~ se rend compta que le tam de 2 0/0 est déjà du 2 3~ 0/0 en.

viron.

Enfin, il importe de remarquer que cea nouvelles oNijft. tions sont dotées de 1.200.000 fr. de lots. alors que les oMt. galons 18S6 n'avaient qu'un capital de 1,000,000 fr. pour let iota. Sous ce rapport, encore. eUes sont plus avantaMuses enun. il importe d'objerver qu'à l'heure actuelle, le placement offrant sécurité absolue, et présentant des avanta"M équivalents (prime de remboursemsnt, plus-valee aasu~e etc.), est rare, pour ne pas dire introuvable.

CHEMtXSDEFERDEL'ÉTAT

-Bftt~n de mer de t'OcM~t

Saison d'été 1898

Trains rapides de l'e, 2e et 3< classes (salon-wa~oa. restaurant entre Paris, Thouars, Niort et Royan) 1" Parts-Royan en huit heures

Départs de Paris-Montparnasse 11 h. 30 maMn, les mardis, jeudis (sauf le 14 juillet) et samedis, pendant la période du 13 juillet au 30 octobre, 13 et Si juillet, 31 août, 30 septembre.

Départs de Rovan 9 h. matin, les lundis (sauf la 15 août), mercredis et vendredis, 2 et 16 août. l~seo- tembre,lero;obre. 16 aoüt,1 sep

S~ Paris-Ies Sab!es-d'0toane en sept heures

Départs de Paris-Montparnasse 11 h. 30 matin, la samedi, da 23 juillet au 3 septembre inslus.

Départs des Sables-d'Otonns 10 h. 3 matia le lundi (sauf io lo août), du 35 juillet au 16 septembre inclus et le 16 août.

3-! Paris-la Ro.:heUe-Fouras-Chate!aHtoa en sept et huit heures:

Départs de Paris-Montparnasse 11 h. 30 matia, 1~ mardi, du 19juiUet au 13 septembre indus.

Departsde:Fouras,9h.l5matin; ChàteIaiUoa, 9 h. 42 matin la RocheUe, 10 h. 2 matin le mercredi, du 20 juiUst au 15 septembre inclus.

BiHets d'aiter et retour a prix réduits, valables 33 jours, a\'e~ faculté do prorogation.

LIRE TOUS LES MARDIS DANS LE "GAUt.O!jS" »

PETtTES ANHOXCE5: Oift'ea et demandes d'emploi Ze G~ra;!< ~Mpo~a6~; CH. MoMS

Imprimene du C<tMh~ et deP~M-~MftM~r~ttiaa _J. LocoYTE, S, rue Drouot

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