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Titre : Le Gaulois : littéraire et politique

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1890-05-27

Contributeur : Pène, Henri de (1830-1888). Directeur de publication

Contributeur : Tarbé des Sablons, Edmond Joseph Louis (1838-1900). Directeur de publication

Contributeur : Meyer, Arthur (1844-1924). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32779904b

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb32779904b/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 94503

Description : 27 mai 1890

Description : 1890/05/27 (Numéro 2828).

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine Commune

Description : Collection numérique : Commune de Paris de 1871

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k527258s

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 27/02/2008

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SOMMAIRE

Nouvelles de l'extérieur La disgrâce du maréchal de Liebenau. L'accident de voiture de l'empereur Guillaume. Page d'hisioMe~LaprisedeGaëte. Journaux de ce matin La question de Terre-Neuve.

Tribunaux.

Les Sauveteurs de la Saine.

a la LES 1

<1DmC M t~m

mmM iH

Au début de l'an 1887, on trouva, non loin de Narbonne, dans la ferme du Petit-Condom, leur ordinaire habitation, les époux Pradiès assassinés.

C'étaient deux vieillards sans défense on les avait égorgés comme un couple de mouton leurs cadavres étaient tailladés de coups de couteau.

Il y en avait trop même ce qui fit que la justice se lança immédiatement sur la piste des Espagnols, lesquels ont, chacun le sait, la navaja plus prompte à sortir de I?t manche que nos humbles eustaehes, tirés des poches seulement pour couper le fromage et tartiner le miel. Des exceptions, il y en a, hélas Mais il faut bien reconnaître que, dans les fixes, quand la première lame brille au bout d'un poing, c'est généralement à un citoyen étranger que le bras est emmanché.

Moi qui suis une sensible, c'est-à-dire Une créature ridicule et démodée, je m'en félicite. Seulement, que ceux qui pensent autrement ne se désolent point avec les passe-temps qu'on est en train d'acclimater ici, le goût du sang va vite prendre; et il ne faut pas désespérer de voir bientôt les indigènes des Batignollesou de Bercy mettre surin au vent dès la première injure. Ce sera peut-être plus « viril ?, suivant le joli mot de ceux qui encouragent cette tendance au retour des barbaries premièTes; mais ce sera peut-être ainsi plus dangereux–surtout pour eux)

Bref, dans l'Aude, où, cependant, les têtes sont vives et les querelles faciles, personne ne soupçonna, une minute, nos nationaux du charcutage des Pradiès. H ne manque pourtant pas, là comme.ailleurs, de vagabonds sur les routes, et de gas dangereux~ dans les villages, capables d'assommer de vieilles gens pour les ~oler.

Mais F « ouvrage B était trop bien fait; c'était de trop jolie besogne. Sur la peau jaune des assassinés~ le sang rouge avait mis comme les couleurs nationales des assassins. C'étaient trois Espagnols –ça arrêta trois Espagnols.

Des deux premiers, Guillaumet et Vilitrubia, il n'y a pas grand'chose dire, si ce n'est qu'ils ne valaient pas les quatre jfers d'une mule <

Leurs antécédents étaient lamentables, et nul, dans le pays, ne s'étonna de leur incarcération.

H n'en iut pas de même vis-à-vis du troisième, un jeune homme appelé Borras, travailleur, intelligent, de conduite irréprochable, très aimé de ses camarades, très considéré de ses voisins. Ce fut une stupeur quand on apprit qu'il était mêlé à l'aS'aire, et la clameur publique se prononça énergiquement en sa faveur. Elle dut baisser le ton lors du procès. Toutes les présomptions, toutes lespreu- ves s'accumulèrent sur la tête de l'in- eulpé. y donnant chacune la chiquenaude qui devait la détacher du tronc. « Je le jreconnais, monsieur le Président, c'est bien lui t s s'écria un témoin qui n'avait aucune raison d'en vouloir à Borras~ et qui, en enet, ne lui en voulait pas. Quand on demandait à l'aceusé l'emploi de son temps, à l'heure du crime, il pâlissait, balbutiait, pleurait. ne se sou- venait pas! Il ne retrouvait d'assurance que pour affirmer qu'il n'était point cou- pable, qu'il n'avait rien fait, qu'on le verrait bien un jour.

Mais, sur les douze jures, pas un ne fut convaincu par ses dénégations. L'arrêt fut terrible. Borras était condamné à mort, ainsi que Guillaume!; ViUarubia, plus heurem., en était quitte pour dix ans de travaux forcés.

En rentrant en prison, après le verdict rendu, Guillaume!, les nerfs exaspérés, le corps tremblant, fut pris d'une crise de sincérité. La haine instinctive du bandit contre l'honnête homme, de la «gouape)) contre l'ouvrier,lajoie mauvaise senliT un innocent assimilé à lui, cou- pable, disparut soudain.

Ensemble au banc des assises, oui t Mais sur l'échafaud?.

Il eut un retour de conscience, nt appeler le. directeur, et dit:

Borras n'en était pas. J'ai fait le coup avec Villarubia et CastiHo. Celui-là est en Espagne, vous pouvez courir après. On courut après, en enet, mais sans le rattraper. Et, vous le savez.aux termes jde la loi française, un innocent ne peut être déchargé du crime dont on l'accuse, et de la peine qui le frappe, qu'au cas où ?e coupable est là pour être convaincu de Tun et endosser l'autre.

Somme toute, on n'était en présence que des protestations du condamné, trop intéressé dans raifaire pour être cru sur parole~ et de la nouvelle version, imaginée peut être par un complice bon enfant.

On enquêta à Narbonne, on enquêta à Montpellier, mais sans grand enthousiasme. La justice,"phis que iamais, se montra boiteuse et peu disposée à se détager.

Pendant ce temps, Borras et Gull~aumet attendaient le bourreau..D<MM: C6~ g'Ma~e-f~~jc'M~, i's demeurent pans nouvelles, la nuque sous la hache, 'suppliant qu'on les graciât ou qu'on les exécutât– mais, enfin, que ce fût fini i M. Grévy commua leur peine. Peutêtre, parmi ceux qui., aujourd'hui, défendent énergiquement Borras, en est-il plus d'un qui, alors, protesta violemment contre la clémence présidentielle. Le destin donne de ces lecoas,

Villarubia avait été expédié je ne sais où. Les deux autres devaient faire partie du prochain convoi pour la Guyane. Guillaumet., seul, put en être; Borras, à bout de forces, désespéré, la santé perdue, à demi-iou, dut rester au dépôt des forçats d'Avignon.

Trois ans on l'y garda; trois ans les enquêtes traînèrent la France réclamant mollement CastiIlo,l'Espagne se refusant à le livrer.

Cela lui a joué un mauvais tour. Cet intéressant hidalgo 'vient de gratifier sa patrie d'un crime à peu près semblable à celui qu'il avait commis chez nous. Arrêté, il avoua être l'auteur du double assassinat du Petit-Condom, et sa gaieté ne connut plus de bornes quand il apprit que, depuis trois ans, un innocent dont la tête avait failli tomber payait pour lui.

La France, alors, parla un peu plus énergiquement l'Espagne l'envoya promener. Cependant, au Ministère de la justice, on s'avisa que, puisque Borras était innocent, il serait peut-être excessii de lui faire passer au bagne le restant de son existence.

Un inspecteur général partit pour Avignon, vit Borras, le 8t mettre à part et alla rendre compte de sa visite à M. Carnot, qui assistait su banquet à lui offert par la municipalité. Le Président a promis de signer le décret de'grâce dès sou retour à Paris, et M.Falhères a fait remettre a une petite somme à celui auquel la justice a pris son honneur, sa santé et trois ans de sa vie 1

Et après g

Voilà un garçon qui était estimé tou- tes les grâces qu'on lui accordera n'empêcheront pas, aux yeux des simples d'esprit, qu'il n'ait « passé en justice )) et vécu trois ans parmi les forçats. Il gagnait bien son pain; quel est le patron, dans les campagnes et peut-être dans les villes qui voudra désormais l'employer?

Il avait, sûrement, une fiancée ou une bonne amie. On n'épouse pas un assassin, j pas plus qu'on ne lui reste fidèle. La nan- eëe s'est mariée la bonne amie est partie au bras d'un autre.

S'il avait de vieux parents, ils sont morts de honte et de faim. S'il avait un enfant, on l'a jeté à l'hospice qui donc voudrait recueillir de la graine de meurtrier ?

C'était un gas robuste, solide, bien portant. C'est aujourd'hui une sorte de cadavre ambulant, décharné, courbé; plus vieux que n'étaient les vieux de Pradiès, qu'il n'assassina point; sans idées dans la tête, sans force dans les bras. Comment travaillera-t-il ?

Prendre la besace et le bâton des mendiants ?. C'est dur. Puis les gamins lui jetteront des pierres, et toutes les portes se verrouilleront à l'annonce de son passage. Ne vient-il point du bagne? 9 Les honnêtes gens de province ne le salueront pas, et des forçats libérés qui furent meilleurs à sa détresse que les bourgeois et les juges, lui serreront la main, au passage, en se rendant à la résidence indiquée. Parce qu'il sera connu des gens à passeport jaune, la police, d'instinct, aura toujours un œil sur lui, et les gendarmes le regarderont de travers.

Que va-t-il donc devenir, cet homme, cet innocent, ce martyr ?

Ohl cette injuste loi quine saitquefrapper et qui, faite cependant par des hommes, n'a pas voulu prévoir l'erreur inhérente à la nature humaine, loi toute d'orgueil qui se croit infaillible alors qu'elle n'est qu'implacable,et dont la cruautéexplique toutes les révoltes et absout tous les révoltes l

Rien, en cas d'erreur, pour l'innocent qu'elle a atteint, ni indemnité, ni solennelle réhabilitation J

Toutes les pompes de la magistrature, la pourpre des robes, l'hermine des toges~ la salle où se presse un public haletant, le grand Christ qui en appelle au ciel de bien des verdicts rendus, tandis que l'horloge semble marquer la cadence de son sang qui tombe goutte à goutte sans arriver à racheter les péchés du Code tout cela pour le châtiment 1 Pour la réparation~ pour la reconnaissance formelle de l'erreur commise, pour la demande de pardon que la société doit formuler à celui qu'elle a frappé injustement, encore une fois, rien Une porte, qui s'entr'ouvre; un homme qui la franchit, tête basse, une «petite somme s d'argent dans la main la rançon de toute sa vie! 1

C'est une honte, c'est une infamie On doit à ce malheureux son salaire de trois années, une indemnité formidable, et son honneur rendu publiquement.

Si la loi n'en dit rien, elle est mauvaise 1 Si la justice est muette, elle est injuste Reiaites la loi, rendez la justice autrement! t

Hélas il avait raison, le révolté célèbre qui, un jour, dans la salle de la cour d'assises, à Paris, me fit remarquer, parmi les emblèmes du plafond, que les balances étaient toutes petites et le glaive géant.

Ce qui se passe Ësso§ DE Mm

Dans le monde

Bal des plus ~e~c~ et des plus animés, hier soir, chez la comtesse de Reina.chCessac, à l'hôtel de l'avenue Marceau, dont la décoration, faite de ueurs et de plantes rares, offrait un printanier coup

d'œil.

Les danses, commencées à dix heures, ont été terminées par un brillant cotillon conduit par MMe de Brantès, nièce de la maîtresse de la maison, avec le prince de Lucinge.

Citons parmi les plus jolies figures du cotiMon les parasols To~cs, deux imoiensas trophées contenant uae -centaine de mâts de cocagne, garnis de cravaches de dame, aigrettes, écharpes, écrans, etc., etc.

L'orchestre de M. Tàvan a vaillamment secondé l'entrain des danseurs.

Le souper, par petites tables, a été servi, à minuit, dans l'immense hall faisant suite à la serre.

Parmi les invités

Pac et duchesse do D~d~uvUl~ ay~e~r

fille, duchesse et Mlle de Luynes, duchesse de Gramont, princesse de Léon, duc et duchesse deFeltre, duc et duchesse d'AIbuiéra, comtes et comtesses Louis et Henri de Mon-

tesquieu.

Comte et comtesse Gramont d'Aster, comte et comtesse Aimery de La Rochefoucauld, comtesse Max de Béthune, marquise de Bérenger, baronne et Mlle de Morogues, marquise de Lévis-Mirepoix, Mme et Mlle de Saiverte, etc.

Trés.remarquëe la belle toilette de la maitresse de maison, en satin vert, garni de branches d'acacias roses.

Cette fête, particulièrement réussie, a duré jusqu'à six heures du matin. Raout des plus élégants, samedi, chez la baronne de Taisne en l'honneur de Mgr le prince de Joinville.

La charmante maltresse de maison faisait, comme toujours, les honneurs de cette soirée avec une grâce parfaite. Reconnu dans la brillante assistance Duc et duchesse de Gramont, duchesse d'Uzis, comte et comtesse de Maleyssie, comte et comtesse de Brigode, prince et princesse de Broglie, comte et comtesse de Brissac, marquis et marquise de Kersaint, comte et comtesse de Merlemont, comte et comtesse de La Rochefoucauld, comte et comtesse Cbandon de Briailles, comte et comtesse de Gontaut, vicomte et vicomtesse de Noailles, etc.

Ce soir mardi, réunion artistique chez la comtesse de Laincel-Vento.

Au programme Mmes Conneau, Marthe Duvivier et Louise Théo, et M. PIançon.

Admissions d'hier, au cercle de la rue Royale

Membres permanents

Comte de Cholet, présenté par le comte de Breteuil et le comte des Garets

Vicomte Adrien Fleury, présenté par le prince Murat et le comte Fleury M. André de Gournay, présenté par le vicomte de Galard et le comte de Narbonne-Lara.

Membre temporaire

Le capitaine Baumann, présenté par le vicomte de Galard et le comte de Narbonne-Lara.

RENÉE

Aujourd'hui, à trois heures, a lieu, dans le grand bâti du Bazar de la Charité, 107, rue La Boétie, la séance d'escrime que nous avons annoncée, et dont la recette est destinée à amortir d'autant les frais généraux des œuvres qui ont pris part aux ventes du Grand Bazar.

Cette séance sera le rendez-vous de toutes les élégances parisiennes.

On nous annonce le mariage de M. de Lagenardière, capitaine au 3" bataillon de chasseurs, avec Mtle Jeanne de Courten, petite-uUe du général comte de Courten, ancien coJoneJ des suisses de la garde royale et dernier aide de camp du duc d'Angoulême.

Le baron Jean Roissard de Bellet Tient d'être nommé chargé d'aSaires de la république de San-Mariao à Paris. Le nouveau titulaire est fils de l'ancien député des Alpes-Maritimes. Sa jeune et charmante iemme,qui est unedes sportswomen les plus admirées, surtout au cercle des Patineurs, se propose d'ouvrir ses salons de l'avenue du Bois.de-Boulogne à d'élégantes réceptions.

La belle collection Rothan sera exposée salle Petit aujourd'hui et demain. Profitons de ce qu'on discute aujourd'hui le budget des beaux-arts, à la commission du budget, pour panser une blessure superficielle et involontaire faite par le 6'an~oïsà une notabilité parisienne qui, admise dans les appartements privés de l'empereur d'Allemagne, a pu y admirer r~~M&a~Me~eM~ pour Cythère et l'Enseigne de G~.sa~, par Watteau. Si cette < notabilité n'était pas aussi modeste que distinguée, nous n'aurions qu'à imprimer son nom pour indiquer sa compétence en matière artistique, et la trace remarquable qu'elle laisse dans l'art français.

M. Delom de Mézerae, ancien adminisrateurde Fenregistrement, des domaines 't du timbre, vient de mourir, à l'âge de soixante-huit ans.

Très brillante, la journée, hier, à la Plaza de Toros du bois de Boulogne. Grand succès pour Tinoco, l'impeccable cavalier en place, et les toréadors Cara Ancha et Valentin Martin.

Malgré l'incertitude du temps, les gradins étaient garnis et les loges étaient pleines.

Jeudi, septième corrida.

Demain, dernier jour de l'exposition canine, qui est toujours très suivie, grand concours de trompes de chasse pour piqueurs et amateurs plus de soixante amateurs sont inscrits, il sera curieux de les entendre sonner en <M~t nos beaux et populaires airs de chasse.

~H8S DEPROHM

De Biarritz

LL. AA.. RR. les princesses Isabelle et Marie, et le prince Ferdinand d'Orléans, accompagnés de Mlle de Ravinel, ont quitté Biarritz, après un séjour d'un mois et demi, pour se rendre directement en Angieterre en traversant Paris. Télégramme de notre correspondant de Fontenay

M. Yves Guyot est venu, aujourd'hui, inaugurer la ligne du chemin de fer de Fontenay-le-Comte à Breuil-Barret. L'accueil fait au ministre a été respectueux, mais froid.

MM. Halgau, Bourgeois et Leroux, sénateur et députés conservateurs, avaient cru devoir assister à la cérémonie, en raison de son caractère essentiellement industriel; mal leur en a pris car, au banquet de trois cents couverts, lorsqu'ils ont voulu prendre la parole, les républicains ont montré un tel parti pris de ne pas les écouter, que le ministre lui-même, honteux de la conduite de ses amis politiques, a dû réclamer le silence. Ua9 altercation a eu liea, dans les mes

de Fontenay, entre un conseiller radical du nom de Soullard et M. Bourgeois, le vaiiïantdeputé.

Le 62e régiment d'infanterie a célébré récemment, à Lorient, sa fête annuelle, à l'occasion de l'anniversaire du grand combat de Matchuala (Mexique).

A huit heures et demie, une messe-solennelle a été chantée, dans l'église SaintLouis, pour le repos de l'âme des soldats morts à l'abri du drapeau du régiment. A l'issue de Tofnce divin, M. l'abbé Guénégo, archiprêtre de Lorient, a prononcé une touchante allocution; il a dit, en terminant, que le régiment, en conservant fidèlement le souvenir de ceux qui avaient passé dans ses rangs, ne pou- vait manquer d'obtenir la protection de la Providence.

Le soir, la caserne du régiment était splendidement décorée.

Cette fête est due à l'initiative du brave colonel Cord. ]

'CfSM Hf T'i'BË'M'fM

SCHUa DE L&tRANuf&R

On trouvera ailleurs de nouvelles indications sur la question des pêcheries de Terre-Neuve, qui a déjà amené entre l'Angleterre et le Canada une tension telle, qu'à Montréal l'anniversaire de la naissance de la reine Victoria a été à peine fêté, ce qui est très commenté.

La fondation d'un monastère de Trappistes, en Terre-Sainte, a été votée à l'unanimité, par le chapitre général de l'ordre de Citeaux, réforme de l'abbé de Rancé.

Le Souverain-Pontife a béni le projet et a encouragé le fondateur. Les religieux destinés à cette fondation sont ceux qui ont été rappelés de la Trappe de Wagap, dans la nouvelle-Calédonie, où notre administration coloniale leur suscitait des embarras.

Cette fondation avait été sollicitée par le congrès des œuvres catholiques de Lille, en 1887, qui chargea les membres de son bureau, au nombre duquel se trouve le zélé comte de Caulaincourt, de faire les démarches s~ 7:oc auprès du R. P. Sébastien, vicaire général de la congrégation.

De Londres

Le baron Constant d'EstournelIes, qui succède àM.JusseranddansIeposte de conseiller de l'ambassade de France en Angleterre, est attendu prochainement à Londres,où il a déjà rempli les fonctions de deuxième secrétaire, de 1880 à 1882. Une fête des neurs sera donnée à Londres dansleshalls des Princea.àPiccadiIly, les 2, 3, 4 et 5 juin, pour fournir les fonds nécessaires à la construction d'une nouvelle église anglicane à Paris.

Le sort a de cruelles ironies le marquis de Grimaldi des Baux, l'un des membres de la famille régnante de Monaco, chez lequel un vieux domestique vient de se suicider à côté de sa femme folle, répétait sans cesse

J'ai pris ce ménage pour être tranquille pour ma vie et pour ma mort. C'est, au contraire, le marquis de Grimàldi qui, en bon maître, aura à s'occuper d'interner sa cuisinière et d'enterrer r son vieux serviteur.

MOUWELLES R LR MM Entendu, avant-hier, au départ du train pour les courses de Chantilly

Un inspecteur de police, se promenant sur le quai, passe devant un wagon de première presque plein. Après avoir jeté un coup d'œil dans la voiture

Prenez garde, dit-il, il y a ici deux bonneteurs.

Ah t bien, s'écrie immédiatement un monsieur a la mise des plus élégantes, en se levant pour descendre, je ne tiens pas à voyager en une pareille société. Mais, dit un autre, placé à l'autre extrémité du wagon, j'ai de l'argent sur moi, je ne veux pas risquer de le perdre Et il descend également.

Là, dit tranquillement l'inspecteur, maintenant vous pouvez être sans inquiétude ils sont descendus tous les deux.

Gaston tout joyeux rencontre sur les boulevards un de ses amis.

–Oh) mon cher, elle est étonnante celle-là. Figure-toi que j'avais un vieil oncle que je ne voyais plus depuis longtemps. Il attrape un clou compliqué, il en meurt et l'hérite.

Un /MroKC~e d'Amérique alors 1

Un acheteur rentre précipitamment dans un magasin

Ne vous ai-je pas donné, à l'instant, une pièce de vingt francs pour vingt soas? '1

Le boutiquier, sans hésiter Non, monsieur.

Ah t c'est que j'avais une pièce fausse que je ne retrouve plus t

Le boutiquier, vivement

Attendez, je vais voir t

PETITE CBUEKMMaUE

La galerie des Machines, qui, depuis la clôture de l'Exposition, n'avait encore servi qu'une fois comme casernement des troupes centralisées à Paris le 1er mai, va être utilisée une seconde fois. En effet, les candidats de Paris pour l'admission à l'Ecole polytechnique sont informes que les compositions auront lieu cette année les 6, 7, 9 et 10 juin, dans la galerie du premier étage du palais des Machines de l'Exposition, côté du Champ de Mars.

De brillantes solennités ont eu lieu hier dans l'église de Clichy; les RR. PP. Rédemptoristes clôturaient les exercices de la mission donnée pendant le mois de mai dans cette paroisse.

A huit heures du soir, le R. P. Béthune a prononcé une éloquente et touchante allocution. Le digne fils de saint Alphonse de Liguori a engagé les fidèles à persévérer dans la bonne voie puis il a remercie les bons chrétiens de leur assiduité toujours croissante, en venant chaque jour plus nombreux entendre la parole de Dieu. Avant de descendre de la chaire., le R. P. Béthune a donné, au nom du Souverain Pontite Léon XIII la bénédiction apostolique à la nombreuse Msist~ace.

"B~MMM.

A PMM! M TA MMM

A fauru~ ttt m IMtJanM

S'il y a dans Je voyage de M. Carnot des choses insigninantes les déniés, les cris, les révérences des ieunes Elles, il y a, par contre, des choses significatives ce détail, par exemple, de l'entrée de M. Carnot à Besançon avec deux généraux de division, trottant aux portières de sa voiture, ce qui est un peu bien impëriaL

Encore plus signiGcativè est l'immixtion continuelle des hommes et des choses de la religion dans ces fêtes.

Ainsi M. Carnot a inauguré, entre autres objets, le buste d'une Sœur de charité.

C'est parfait.

A Montpellier, il avait dit, lors de sa visite à l'hôpital de la Miséricorde, aux Sœurs, qui l'entouraient < Je connais depuis longtemps votre costume et je sais tous les dévouements dont vous êtes capables. B

C'est ultra parfait.

Car, désormais, M. Carnot ne pourra plus signer le moindre décret de laïcisation sous peine de passer, ou pour une tête de linotte, ou pour un hypocrite, ou pour un mannequin apte à tous les gestes et à tous les mots les bons comme les mauvais.

Ainsi, encore, les évoques des villes, que traverse le cortège ont iait entendre' au Président des compliments et des félicitations où le beau langage et les belles idées ont trouvé un refuge dans l'exil auquel les condamne la platitude générale. Toutes ces allocutions semblent coulées dans le même moule protestations de respect pour l'autorité et la personne présidentielles.

Proclamation du dévouement du clergé à sa mission, et revendication énergique de la liberté qui lui est nécessaire pour l'accomplir, tel est le fond uniforme du langage des évêques.

M. Carnot l'accueille sans effusion maissansimpolitesse.

Il y aurait un souverain en France que les évoques ne parleraient pas autrement ce qu'il ne leur serait pas autrement répondu.

Donc il n'y a rien en tout ceci qui nous déplaise, loin de là.

Il ne s'agit plus que de conformer les actes du gouvernement aux paroles prononcées et accueillies.

Espérons qu'à force d'accueillir les paroles oh nnira par se résoudre aux actes. J. CORNELY

B~otes Parisien

REVOMTEIME FOUS

Nous avons eu hier, en plein Paris calme et raffraiehi par l'orage d'avant-hier, une révolte, une émeute, presque des barricades. Les fous se soulevaient contre la tyrannie, ni plus ni moins que les bons citoyens français dont on a fait des héros.

L'affaire a été sérieuse. Elle a pris naissance dans la section de Bieëtre qui porte le nom de la « Sûreté », et est réservée aux détenus dangereux, aux fous furieux. Inutile de dire que les précautions les plus minutieuses sont prises dans ce quartier. Tout a été inutile. Un athlète des places publiques, de taille et de formes herculéennes, a réussi a desceller les barreaux qui surmontent l'entrée de sa cellule. Une fois dans le couloir central, il est parvenu à délivrer quelques-uns de ses voisins.

Une fois libres, ces forcenés sont descendus dans l'hémicycle où se réunissent d'ordinaire leurs gardiens, et se jetèrent sur eux. Les gardiens, en petit nombre, durent battre en retraite l'un d'eux eut le bras cassé et eut néanmoins la force de fermer à clef la porte de la salle dans laquelle s'étaient réfugiés ses camarades.

Les fous, exaspérés, se mirent alors à briser tout ce qui était à portée de leurs coups, tables, chaises, bureaux. Ils trouvèrent dans un tiroir cinq billets de cent francs, toutes les économies d'un malheureux gardien qui ne gagne que trente francs par mois et expose sa vie tousies jours.

La troupe et les gardiens de la ~ix, appelés en toute hâte, accoururent au pas de charge, et trouvèrent six de ces révoltés, à cheval sur un mur de séparation entre deux sections, et armés de rasoirs qu'ils avaient trouvés dans les chambres des gardiens.

On sait ce que valent les pourparlers avec des émeutiers il fallut mettre baïonnette au canon, et cette menace encore fut inutile. Les gardiens trouvèrent la solution, comme l'avait trouvée le maréchal Lobau contre les Parisiens révoltés; ils amenèrent les pompes et refroidirent ainsi le zèle des partisans de-la liberté.

Une fois descendus de leur mur et mouillés jusqu'aux os, les fous se laissèrent désarmer, non sans peine cependant. On mit la camisole de force aux plus exaltés et tout rentra dans l'ordre. Paris s'endormit sans connaître cette glorieuse journée.

11 faut rapprocher ce tait de celui que nous avons relaté le 9 de ce mois. A l'hospice de Longue-Pointe, près de Montréal, contenant plus de treize cents fous, un incendie a éclaté sur trois ou quatre points à la fois., incendie concerté et exécuté par des folles, Tout à brûlé, cent personnes ont péri dans les nammes, notamment cinq religieuses dont les cadavres carbonisés ont été retrouvés se tenant encore par la main et dans l'attitude de la prière.

Parmi les fous, les uns réfugiés sur le toit et refusant de le quitter malgré les échelles apportées, sont tombés dans le brasier avec la charpente de la toiture; ies autres se sont sauvés et se sont réfugiés dans les bois environnants. Une partie seulement de ces malheureux a pu être ressaisie.

Ainsi les tous sont assez raisonnables pour préméditer et concerter un plan d'évasion. Ces embastillés parlent et raisonnent ni plus ni moins que,de simples citoyens et de bons gardes nationaux dès qu'il s'unir contre l'autorité. S'ils ne chantent pas la Marseillaise, c'est qu'ils prêtèrent, avec raison, les actions aux chansons, et, en cela, ils se montrent supérieurs aux gens dits raisoM~ables.

Leur action est immédiate, foudroyante, et leur fureur ne s'apaise bien que sous l'impression de la douche, exactement comme celle du peuple souverain.

Savez-vous qu'il y aurait là matière à philosophe longuement pour les entrepreneurs de déductions, pour les moralistes de l'histoire. L'amour de la liberté ne serait-il qu'une lolie et une folie contagieuse ? nous posons la question sans la résoudre.

Mais les physiologistes n'on pas moins à raisonner sur ce fait. } Et la iolie si elle est le résultat d'une pertubation cérébrale, peut-elle comporter un raisonnement et une action suivis dans un but donné?

Comment cette foHe peut-eUe céder en même temps~ chez plusieurs indtvidus; à !a

nécessité de s'entendre pouf reconquérir ia !i~berté perdue? i'

D'une part, les physiologistes nous paden' de la foiie qui s'empare, à un moment psycho' logique, des hommes raisonnables réunis en grand nombre, et ifs appellent cela < ia io)i6 des foules », folie qui produit des paniquer comme celle qui fit tant de victimes, au sièc)t dernier, lors des fêtes du mariage du Dauphic avec Marie-Antoinette, ou amène des émeute; et les transforme en révolutions inattendues~ comme en t83o et en tS~S.

D'autre part, voici des fous qui cessent pou~ ainsi dire d'être fous, puisqu i)s accomptissenv les mêmes actes, meurtres et incendies, réputés héroïques chez les citoyens fibres, dès qu'i~ s'agit de liberté.

Sortez de là. Devine qui voudra.

M'est avis qu'il ne faut pas trop raisonne; sur ces choses, sous peine de devenir fou < son tour.

TOUT-PARta

PNOPOSDESAM

Tandis que la saison mondaine projet* te ses lueurs dans le tourbillon le plus brillant de bals, de iêtes et de plaisirs que l'on ait vu depuis longtemps, la charité, qui, à Paris, marche toujours de pair avec le luxe et les distractions frivoles, s'afSrme d'une façon toute particulière et les pauvres ont leur large p~rt dans les réjouissances des heureux de ce monde.

Le Grand Bazar, qui vient de fermer ses portes et où l'élite de nos grandes dames et le dessus du panier des cavaliers de la bonne compagnie, ont déployé un zèle et une activité que l'on n8 saurait trop louer, a donné des résultats inespérés. Il faut s'en féliciter et en féli- citer aussi l'organisateur principal, le baron de Mackau, dont l'initiative et le dévouement infatigable ont contribu.Q par-dessus tout au succès de cette bonds œuvre.

On doit, ce me semble, se montrer d'autant plus satisfait de la pleine réussite à laquelle o'<t abouti ses eS'orts., que la charité mondaine 'subit, comme le! reste, les lois tyranniques de la mode, et que les formes sous lesquelles elle se manifeste, les moyens employés pour la solliciter demandent à être habilement choisis, variés surtout, et transformés selon le caprice et les tendances du moment, sous peine de lasser, de s'user, de tomber en désuétude et de devenir corn" plètement improductifs.

C'est une curieuse et instructive histoire que celle de la bienfaisance dans les hautes régions de la société parisienne, et, si rien ne prouve mieux l'inépuisable générosité des favorisés de la fortune dans la ville par excellence de l'égoïsmë apparent, de la iutilité et de l'amusement, rien B'est plus apte à faire ressortir la mobilité de ses habitudes et de ses engouements.

Il y a quelques années à peine, les que" tes étaient à peu près le seul procéda usité pour remplir la sébile des indigents. C'était, en tout cas, le plus fréquent et la plus généralement adopté. On le poussa même si loin que des femmes du meilleur monde, occupant des situations élevées, en étaient arrivées à quêter jour* nellement des messieurs qu'elles ne connaissaient ni ne désiraient connaître en~ aucune iaçon et dont elles avaient tou~ simplement pointé les noms et les adres~ ses sur les annuaires des cluba. C'était devenu un abus intolérable.

Et, comme si ces dames ne sufnsaient pas à la besogne, le sexe laid lui-même avait jugé à propos de 'se mettre de lat partie. Quelques jeunes seigneurs, touchés par la grâce et remplis d'une ardeuc aussi pieuse qu'intempestive, faisaient une concurrence déloyale aux patron-) nesses de marque et s'avisaient de les implorer, à leur tour, en faveur de tellor ou telle institution charitable, dont ils étaient les protecteurs attitrés. Ils y al< laient, à l'occasion, de leur petite lettre autographe ni plus ni moins que des douairières du meilleur cru.

On m'a conté, à ce propos, que Fun desr plus en vue et des plus remuants parmi les philanthropes connus pourpuiser à jet continu dans la bourse de leurs amies, ayant eu un jour l'idée d'inviter l'une d'elles à dîner, lui décocha, à cet enet, un poulet des plus galamment tournés. Par malheur, la dame reconnut aussitôt l'écriture de la suscription et, s'imaginant qu'il s'agissait, comme toujours, d'une demande d'argent, elle jeta, sans l'ouvrir, l'épitre au panier en s'écriant d'un ton de très mauvaise humeur: Voilà encore cet animal de X. qui me quête C'est insupportable à la un î Puis elle prit dix francs dans son secrétaire, les mit sous enveloppe et, exaspérée, les envoya incontinent à l'importun. On se ngure la stupéfaction et le désappointement de celui-ci lorsque, as lieu de la réponse attendue, il reçut la fatate pistole.

L'excès des quêtes de tout genre de< vait fatalement amener une réaction. H vint un moment où les hommes, harce-lés de toute part par des demandes incessantes et tellement nombreuses quef la fortune de M. de Rothschild eût été in" capable d'y satisfaire, prirent le parti da ne plus répondre à celles qui leur étaient adressées par des personnes en dehors de leurs rélations habituelles, ou n'envoyèrent à chacune des solliciteuses que dear oSraudes insigninantes. Un grand nombre de femmes, d'autre part, et non des moins influentes, éprouvèrent des scrupules et du découd ragement. Fatiguées d'expédier des ceu- taines de lettres ou de circulaires pour ne récolter que des refus, des déceptions~ voire des anronts, elles se décidèrent a~ restreindre leurs listes, à espacer leurg appels et, peu à peu, à ne plus quêter domicile que dans de rares circonstances~ Ce fut alors que la vogue des fêtes do~ charité, alternant avec les ventes, vint la rescousse, et par un biais ingénieux~ qui, spéculant soit sur la curiosité, soiff: sur la vanité, a la vertu de délier lesf cordons de la bourse de l'harpagon lo. pins récalcitrant, rétablit dans toute sonintensité, et au-delà, le courant charitable):' et produisit de merveilleux eSets. Qui ne se souvient de la magninqua~ représentation montée, il y a trois ans, l'Opéra-Comique, par le prince d'Aren-j berg et le prince de Sagan, et où la déso~ pilante revae da marquis de Massa avait attiré tout ce qae Paris renferme de sau~


!ant et de distingué par la naissance, le rang, l'élégance, l'esprit et l'opuiehce? H me semble difûcile, quant à moi, de rêver quelque chose de plus réussi et de plus complet que cette inoubliable soirée, qu' a marqué, avec ia tête de Murcie, le po ntculminantdes fêtes de bienfaisance, qui datera dans tes annales du M~/t-~eet qui devait être, hélas) le dernier triomphe de ce pauvre Opéra-Comique, dévoré peu de jours aprëspar les flammes. Depuis cette époque, c.) sont tes grandes ventes, dune organisation plus facile et moins coûteuse, d un accès plus a.isé à tontes tes bourses et à toutes les situations, qui parai sseut donnner. Graee~ aux sédut-tiuns du beau sexe. à la coquetterie qu'il déploie puur le bon mottf. el es ont un attrait incomparable, et ce qui vient de se passer sous nos yeu& ind'que surabondamment qu'elles so!<t. pour le moi'iS, aussi fructueuses que les autres méthodes, précédemment ou concurremment empotyées.

Je ne crois pas, néanmoins, que l'ère des fêtes de charité et des représentations théâtrales ait bénéfice des pauvre sot sh'se. Le goût du spectac e est trop inné chez les-Parisienspourqueles prum .teura de bonnes œuvres renoncentà l'exploiter "n temps et lieu.

Nous sotumes certainement destinés à en revoit de splendides. Et, qui sait ? Ce seront peut-être les courses de taureaux, qui, devenues soudainement ï la mode et fivaiisa.ttd'attrac ion, dans cette nn de 6:tisou,avecie<w/'etles réceptons du monde é.égant, apparaîtront tôt ou tar f comme le stimuf~nt le plus puissant de i'aumône, et réatiseront, dans cet ordre d'idées, les p.us bc-Mes recettes.

Ce qui est hors de doute.c'estia faveur vraiment extraordinaire dont. e les jouissent dans le ;'ub ic et l'élan aussi irrésistib e qu'imprévu avec lequel il s'est passionné pour un sport qui passait pour être absolument autipatique à nos mœurs et à nos traditions.

Dans le camp des pscA:<~eM.r, le fanaHsme est A'son combfe. It est su;'eriattvement chic de ne pas manquer une réuaion et d affecter pour ce genre de spec~acteun enthousmsme immudéré.Il est encore plus chic de se démener, pendant ta représentation, comoM des énecguménes, de s'e&attcr. de se surexciter à ta vue du sa~ig, jusqu'à la férocité et d'a~eindre te paroxysme de i'ivresse et du du ire. Le méconteittemen), et ta fureur des spectateurs lorsque dernièrement on ies a. privés, par ordre de la police, da charmant plaisir d8.?o'r de malheureux ctmvaux, à mottié éventrés. trainer dans t'arëne leurs entrailes pamt-lantes, est an tàt nouveau et bien caractéristique iansiMS tastes parisiens, et après lequel on est tenté de se demander a A quand les combats de gladiateurs ? Les femmes, surtout le c~rait-OM? If Nos dé.iuates et exquises PansietUtes. si fines, si rafSnées. sont les pius ardentes et les plus enragées. On en a vu, et des p!us sémiilant.es, des plus spiritueUes et des plus admirées, se m~ntnr l'imagination pour les fXploit~ de messieurs ies toréadors jusqu'à leur jeter des ûeurs, des éventails de prix fonrms par leurs attentifs on ne pousse pas p.us .om l'aboégiiHion– des. tnouchoirs parfumés. L'une d'elles, que je me gardera.s de nommer, mais que tout Paris commit, n'at-etiepas poussa la frénésie jusqu'à arracher tes rubans de sou. corsage pour les lancer la &x? Carmen a'cùt, certes, pas trouvé iniam. Elle riaqucrait même d'être distancée par de pareilles rivales.

Soyons juste, pourtant, beaucoup de Cemmes du monde conservent leur sangfroid et résistent à l'entraînement du moment. II en est qui ont horreur des co/vt[<a;s. qui refusent péremptoirement d'y assister et qui font, contre e*les, une propagande e&rénée. -.w:

Les safons sont, à cet égard, divisés <a deux partis opposés: les partisans et tes adversaires déclara dei'instttut.ion. Chaque lois que ia question revient sur te tapis, die doaae iteu aux discussions ies plus animées et provoque de part et d'autre des explosions de colère et d emportement du plus haut coni me. Qui des deux aura le dessus? T/M<!s~e g~s~<M~

Je ~suis toin, en ce qui me concerne, de jeeatester le charme des courses de t&ureaux et t'espace de fasci.tat.ion qu'elles extit cent. Jo ne prétende, à aucun degré, me ranger parmi leurs contgtiipteucs. Mais, s'it m'était permis d'exprimer ici une opinion personnel.e, je dirais que.~si ces jeux transpyrénéens duivent déËnitivement s'acclimater chez nous, M serait à souhaiter qu'us ne fussent point tronqués et déshonoras, et qu'on leur rendît la ~eu!e cb~e <{ui, à mon avis, les réfère et les fasse ace -pter la possibL te pour l'anifaat de se défendre et le danger réel cour~ par l'homme qui

provoque. &OOUARB SNOB

~n.~a LI ~~Rmm~.

Nouvelle exécution à ia Comr de Berlin Berlio.SSmai.

Le grand marecha! do Liebenau, intendant des priais royaux, a dû tésigner Mes fonctions par ordre de l'UtHpereur, qui a exigé sa t'e~aite, à ia Nuit de rapp~s~.abtissant qu'i. était en retatmn suivies avM M. de B smarck, 'ju'it tea~Btgoan ~tur tout ce qui sa passait à la Cour.

Une expiiu:tH~as des ptus vives a eu lieu sntrei'jEtupefem' et l~taat'echiti de Lieb6aau. t

On prétend que Guillaume lui aurait dit <– Je vous chasse pour avoir enttett:nu des apports avec Mot e~~MMt.

j~ar ordre de i'Ëtuperetu~ uncertam nombre de dépêches expé't~ees aux journaux sUangers otit été rt~eaué~ par i'adtnini~tration des ietégraphes.

M.deBMmarckpartu'a poar l'Angleterre et l'Ecosse dans ia deuxième quinzaine de

{uia.

ÏA chute de voiture do ~empereur CuiU&uma

B~rUa, 26 maî.

parait ~ae t'accMent de voiture éprouve Mer p~r l'eicpereur <jm)itmttte a été ua peu plus gravç qu'oa ne t'avait ttaaonce d'à

bord.

On est obt!gé d'avouer, en e<fet, aujourd'htu, que ûmUaume U s'est fait une entoroe assez sérieuse,

On parle d'un épsmchemeat de ssmg de ta targeur de la main, qui aurait occasionné une enSure.

Quoi qn il en soit, l'Empereur n'a pu assister a .jourd'hui à ia Mte utilitaire, à laquelle il s est faitreprésentor par in prince tféopold. qui a porté un toast à l'armée. i/impera.tfice et ses trois Sts assistaient à <!Btte tête.

B.

Enïtaïie

Rome,36mat.

NouveUe disecssioncragease, aujourd'hui. t Itt Chambre it&!ienne il s'agissait d une tnterpetlatioti sur la violation du droit de ~unton privée, aooompHe le il mai contre !e congres démocratique réttm à Ro ne. M. Crispi a été atlssi tuauvais, aussi ûtnbarrassâ qua dans rinterpaliatton tiur l'ex-

~uMoB des ~tNaj~stee e~angtM-s, et,comm6

l'extreme-gaucha avait déposé une motion de blâme, il en a tait renvoyer la discussion au budget de l'intérieur.

Les loges maçonniques indépendantes convoquent. pour la En de msii, à Livourne, un congrès où ils se proposent de demander compte a M. Crispi des incidaats sanglants de Conselice.

Ce qu'on dit à Berlin

Berlin, 26 mai.

E.:t In'te entre l'Empereur et l'ancien chancelier est entrée dans une phase nouvelle. M. de Bismarck, secondé par son Sis, s'efforce de provoquer et d'en retenir un mouvement sympathique au our de lui dans tes diverses chaucetiBnas! européennes, 'cett" sympathie devant se traduire, à un moment donné, par le désir manifeste discrètement de voir revenir l'ex-ehancolier aux a!Sai)*es. Natureliement, dans l'entourage de l'Empereu, on n'entend pas de cette oreille et l'on aftec:e de considérer tout ce que dit on fait M. de Bismarck comme la conséquence 'te la maladie nerveuse de l'ex-chanoetier, que l'on tend à présenter comme devenant une maladie mentale.

C'est le moyen, dit-on, auquel se serait arrêté l'Empereur pour ne pas recommencer un procès dArnim; on ne veut pas juger uuMiquement l'homme qui a créé t'unité allemande. et on déclare q.ie le prince est fou, et si M. de Uismarck continuait à f tire des révélations sur la politique allemande, c'est à des médecins et non à des juges qu'il serait livré.

Les nouvell's delà côte africaine se multiplient dep fis quelques jours. On connaît maintenant dans tous ses détails les excellents rapports de Fumo-Bakari. sultan de Witu, !ivec Guillaume H. Tout en cédant à la com ~a~nie de colonisation allemande (qui vient de se placer sotfs la protection d.r lieutenant Wissmann) une large bande de la côte, le Sultan s'était réservé un assez vaste territoire indépsndant.

Molesté par 1s Anglais qui le limitent au sud, il a sollicité le protecoi'atdel'.Ulemagn~. Le consul allemand de Zanzibar, le docteur Michahetier, s est naturellement empressé d'avertir son gouvernement et l'Empereur a répondu par l'envoi de cadeaux te~s qu une mon re en or. un tusil et l'iuévi able portrait .iout il se montre si prodigue. Il est inunle d'ajouter que le p oteotorat est un tai. am.-ompli.Fumo-Bak.irf a exprimé sa recounaissu-ao des .cadeaux et sa satisfaction d'être désarma.~ à i'ahri des tracasseries anglaises en termes lyriques..

F.ROFOS

DSLA.

DBERIÉ DE Lt PRESSE

Ej'opinion des moftst

Si l'on consulte sur le principe de la liberté de presse tous ies penseurs du commeucdtnem du siècle et de la fin du siécië dernier, on est frappé de leur hési" tationetd~leurtro.tbte.

C est un principe neuf pour eux. Le? audacieux le d-t-ndeut, tes hommes d'aut u')té te cornoa te.it. La plupart se contredisent, aJilt'tne~t tantôt le pour, tantôt le c.'ntre.

L homma qui somb e avoir émis sur la qu~st 0.1 les idées !es plus justes et tes plus précises, c'est l'hom.ue-qui a muselé le plus ten'ibtement la presse, c'est Napoléon.

It est vrai qu'il a appliqué, dans la pratique, le co.ttra r -te ses théories. Mais déjà, au consei. d'Etat, il avait défendu, av'~c~a netteté ds son génie, le principe de la tibdrt~ da la presse. A~r:s l'npu'e, dans une conversation av e B'nja.nin Gonstaat, Napoléon émet cei. avis

Des disnussions publiques, des élections libres, des min~trds t\'sp <ns (.blés, ~o. <t6e''te df la p/'f~s, je ve.tx tou: c'it.~a ~t&e/'<~<<e p<-es~~Mf~ <~o <re~ «~Mf~e. Je su.s cot!valnou sur cet article.

D'autre p.'rt. on lit dans le Af~MO~'aJ de ~<M~Ne~MS

L'Empereur disait qu'H était des instttutiortS, et de ce nombre s' trouvent !a liberté de la presse, sur le~q'teHes onn'ea.ttplus appe)ô n décider si edes u:n.te[it bonnes o~ mauvaises, maM s utement s'il était possible de tes retuser nu tot're ~t dr' 1' )pini0ti. Of, il pt'ononç.Ut. que rmL'['diction on la. restrictioa de ceLtd dbarté dans un g) 'vernement représentuit étuit. une:'noiaaUachoqUt!U9, une véntable totie. Aus~ii, à son retour de l'iLed'Eibe, aval-il abatdmne la presse à tous se- excès, et il penaait bien ,q t'ils n'avaietit été pour rit:a dans sa dernière chute. Plus loin

L.t question de la liberté de la presse était, se.on i'M~tpore r, une question interminable et qui n'udme tait pji~t 'te demi-~nesures. <~e nétuit pas le p.incipe <*n lui-mémi, dis.fit-il, qui upporiait la grande difiic.dté, mms les circonaLanc~a auxquelles on aurait à t'n fair! i'appti.~alion. L< t~tnpereur au ait été par nature, disait-il, p~)ur la liberté illimitée.

Avant Napoiéon, Mirabeau publie, en 1788. une fougu use bruchure Sur la &gr~ de la presse, qu il tjrmine par cette apostrophe aux députes

Que la première de vos lois consacre à jamais .a hbet'ié de lapresao. la lib'rté lapius lu~lolab.e, la ptu~ Utimitée, la liberté sans l.-queite les a.ttres ne seront jamais conqu~es, parce que c'est pa elle seule que les peuples et les rots peaveat cotm.titre leur d oit de t'obtenu', leur in érèt de l'accorder; qu'enfin votr.! exemple imprime le sceau du mépris pubiic sur le front de i'igmorant qui crtuadra les abus de cette liberté.

Quand fat votée. le 27 août 1789, à l'Ass-'mbtèe nationale constituante, ta loi t'Oitsacrant la liberté de la presse, Mira beau, d-tus un discours ardent, posa te pii.icipe qui devait triompher plus tard. H pruposatt, en tête du dispositif de la loi, cette rédaction t Libre dans ses pensées, en tnÈme temps que dans teur manifestation,citoyen a tedro't de les répandre parla paro.e. par l'écriture, par l'impression, sous la réserve expresse de ne pas donner atteinte aux droits d'autrui. a S eytis avait préseuté une toromie ana ogue e La libre communication des p~uséeS éiant un droit du citoyen, elle ne doit être restreinte qu'autant qu'eile nuit aux droits d autrui, w

Pour Bonald philosophe puissant et hautâia, la liberté de ta presse est une liberté antisocia.c et an.ichrétianne a Les gouvernements, tuteurs de l'éternelle minorité des peuples, ne peuvent pas livrer la morale pubiique au hasard d'un combat inégal entre les esprits, et iatssfr ainsi à !a merci des opinions particulières l'éducation des peu-

ples.

Bonald dem'mde la censure il veut l'intervention préventive de l'autorité < En déSnitive, la cens'tre est pour les écrivains eux-mêmes, bien préférable à la répression par jugement: la censure, en effet, est un avertissement; le jugement, une flétrissure publique, n Philosophe, de Bonald s'inquiétait surfont de la question de doctrine. Il posait le principe que la presse ne doit pas avoir r toute liberté. Mais, dans la pratique, il iaisaitdes concessions nombreuses. On le voit un jour, en 1816, soutenir que les journaux, font plua de bien ~ue de mal,

qu'on a tort de leur imputer les crimes de la Révolution, qu'à cette époque ils avaient retenu une partie de la nation dans les bonnes doctrines, que sous le Consulat et l'Empire lear inûuence avait été salutaire, et qu'ennn la France leur devait tout ce qu'elle avait conservé de bonnes doctrines religieuses, morales, philosophiques et littéraires.

Les journaux, disait-il, expriment l'opinion publique ils ne la font pas. Au vrai, de Boaatd, était perplexe. Il parlait au nom d'un principe d'autorité, mais il était écrivain, et partant, }alom de la liberté de sa pensea

Les délits de presse sont Te~ plus graves' de tous les délits, parce qu'Us attaquent et qu'il y a de plus noble dam l'hjmtK~, sa ra.son; et de plus respectable daas la. société ses doctrines.

e I) tant laisser aux journaux, dit-il plia tard, sous la condition de la répression légale, une honnête, jas'estimpar.iaie libecté. Non seulement parée qu'ils sont devenus, par ta. tante du gouve nemsnt, le premier plaisir des peuples policés, qui p tient assez cher leur b -soin pjur qu'on leur laisse que.que liberté dans tours pi dsirs. mais encore parce pue les journaux remplissent U)M fonction plus importante et d' in ordre plu~élevé, et qu'ils sont tea courtiers exclusifs de toute la littérature qui ne peut a.ujoujdhui. riea publier que par leur ea.trem.iae.

Chateaubriand oscille de la liberté illimitée à la répression e Jj ne suis pas de ceux qui a a.idounent la société sans défense à .a dcenee des passions. *II faut convenir que Joseph Prudhomme eùt aussi Jbienconstrutt cette phrase que le puissant romantique.

<[ La presse, décjare-t-ii à la tribune, ne peut exist 'r sans avoir derrière et te une loi terrible qu~ prévienne la prévarication par ia ruine, ta calomnie par l'infamie, tes écrits séditieux par la prison, l'exil et que quefois ta mort.

Plus tard. Chateaubriand soutint une thèse radicalement contraire « Ce n'est pas la liberté des journaux, mais leur asservissement, qui a p;r'iu )a France, w Ecuuto.'s cette véhémente ti.'ade co )tre la censure, à la tribune < S'il y a dans le monde quelqu'un qui ait. le'droit de se plaindre des outrages d~sjournaux, c'est nous. Ob~et d~uue double atta fie poli iq'ié et littéraire, que "e nous a-t-on pas dit depuis vmgt ans? Qu en est-it résulté ? Les personnes qui nous accordaient leur estime ne me l'o )t pas retirée et l'ot) a lait lire un peu plus les ouvrages qu'on voulait proscrire. Avec sa grande eio (Uence br Haute, Ch.ateaubriand élargissait tout débat tS'tl doit naître encore uaCoperuicou un Galilée, ne permettons pas qu'ua censeur puisse, d'un trait p urne, replonger dans l'oub.i le secret que le génie de l'homme aurait dérobé à fomniscieuce.de DIeu.~ »

Guizot. le sévère doctrinaire, le dogmatisant de la politique, es), un défenseur de ia liberté de la presse

La liberté de la presse, cette orageuse garantie de la civilisation moderne, a été déjà et sera la plus rude -eprenva des gouvernements tibr -s et. par conséquent, des pe tptes libre', e 'x-mâmes, qui sont grandement compromis dam tes épreuves de leur g~uyarnement, puisqu'ita ont pour conclusion dMnieM, s'ils y sucoo~nbent, 1 anarchie ot latyratinie. GouvernetnfnLs et petpies libres n'ont q i'une façon honorable et ei'dmee de vivre avec la liberté de la presse, c'est de l'accepter tranchemeat. sans la traiter com-

pt.tisamment.

Qu'ils n'en tassent ni un martyr ni une idole, qu'ils lui taiss'nt sa place sans l'élever .m-dessus de son rang. La tiber.ë de la presse n'est ni un pouvoir dans t'Mtat, ni le représentant de la raison publique, ni le juge suprême das pouvoirs de l'~ta), c'est sitnptemtint le droit, pour les citoyens, de dire lenr avis sur tes aNaifes de t'Etat et sur la conduite du gouvernement droit puissant et respectable, mais naturetletmnt arrogant, et qui a besoin, pour rester salutaire, que les pouvoirs publics ne s abaissent point devant lui, ft q f'Us lui imposent cette sérieuse et constante responsabilité qui doit peser sur tous tes droits pour qu'il-; ne deviennent paa d'abord séditieux, puis tyranniques.

.J'aitotjourssouhaité ta presse libre je la crois, à. tout prendre, plis utile que nuisible à la moralité pu.~iq~e. et je la .regarde co nom essentielle à la bonne gestion des aa dres publiques et à la sécurité des intérêts privés. w

Royer-C diard défend, à 1& tfibuae, la liberté de la presse

La libre publication des opinions individneUes par ia presse n'est pas seulement la condition de la. liberté politique, elle est le principe nécessaire de cet.a liberté. On peut abuser de la press', et 1 abus tbit être réprimé; ou peut aissi abuser d.* la répression.et, de mo;n! que l'abus de la presse peut ravager la société et. mettre les gouvernements en péril, de même il est aisé de concevoir qn~ l'abus dd la répression pourrait anéantir la lib~rLé légitime.

Lu loi n'atteint la licence qu'en frappant la liber é.

Nous devons comprendre q'ie, dans chaque pro'es df presse, avec l'écrivain comparait la liberté elle-mëtne, dont la condition et quelquefois le sort sont engagés dam lejugfmen qui va être renda, et q~ti prononcera peut-eLre con re la iib'rté un' peine cap taie quand il semblera ne prononcer qu'une peine légère conre l'écrivain.

De toutes le-, espèces d'arbitraires, celui que je vo tdrais~e moins contifr à un pouvoir permanent, c'e~t celui de la presse. N'est-il pas amusant de voir dos hommes gouvernant au nom d'un principe d'autorité défendre ainsi la presse, tandis qu'aujourd hui des ho.nmes gouvprn.tntau nom d'un principe de liberté essaient de bâillonner la liberté d'écrire ? 9 SAtNr-RÉAt-

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B,

mmi)'M!STM

t~m reddition de €~Ste

(ISfevrierISm)

On ne peut se Rgurer quelle fta!t au commencement de novembre 1363 la situation <i~s débris de l'arfnée napolitaine, restés ndetes, qui n avaient cessé de combattre pendait six mois, de Marsa a à Mola-di-Gaete, ayant à futter contre la révo.ution fomentée par 1 or de M. du Ça vour, l'invasion de l'armée cosmopolite garibaldienue et en6n la so ide arfnée piémontaise, très bien commandée. Oj comprendra à queis obstacles Ydnait se heurtera tout moment te gouvernement royal napolitain. Néanm 'ias. avec un courage et Me persévérance que rien ne lassa, François fi résista encore pendant plus de trois mois.

Après la priae de Capoue, !e Roi, avec toutes les troupes qu'il avait pu réunir. avait concenu'é ses forces à Gaête. L'attaque commença très vive de la part des Ptémontais, qui durent promptement reconnaître qu'emporter Gaëte par surprise était impossible. Les Napolitains ripostaient avec ardeur. Les églises, les maisons sont ébranlées; laviiie souffre, mais personne ne songe à rendre la place. La jeune reine! Marie-Sophie était admirable d'héroïsme.

Pendant tout )e siège, ieUe. partagea, les dangers de son ro val époux. Elle soignait

les blessés et, des hôpitaux, allait aux remparts, montant sur les batteries les plus exposées au feu de l'ennemi, accueillie toujours par les bruyantes acclamations des soldats. Un obus éclata dans son appartement sans atteindre personne. Comme on l'en félicitait < .Et quand a j'aurais été blessée, tuée, même, n'esta ce pas notre devoir à tous de lutter }usa qu'au bout? L'es rois de l'Europe, en a voyant coûter mon sang, empocheraient e peut-être l'oppression du faible par le w fort, contrairement au droit des gens si w ce n'est au droit royal! a

L'Europe devait rester sourde, et laisser l'nuquité s'accomplir t. Sa grâce nère et charmant excitait, l'enthousiasme des soldats. Dans les hôpitaux, te cœur de ta femme se montrait tel qu'il était, humain, charitable, et elle produisait sur les b.esses un charme inexprimable. Us sembiaient, devant tant desimphcitéunie à tant d'héroïsme, oublier leurs maux et leurs souffrances.

Le 8 décembre, le Roi adressa à son peuple une admirable proclamation; il y rappelait sa clémence, qui avait tait tant t de traîtres, et traçait un très exa~t tabteau des sounra.tces causées parla domination p.émontaise.

Quand ia ûotte française se futretiréa, un cercle de fer entoura Gaëte les Napolita'ns luttaient avec énergie; mais malgré les pertes énormes qu'ils taisaient subir au <. Piémontais, leurs mars s'écroulaient et, lu trahison se glissant encore, jusque dans la ptace assiégée, ta principale poudrière sautait: l'agent Gaîetti avait reçu ta promesse de 30,000 fr. pour accomplir ce crime il ne tes toucha pas, et futemprtsonné par te générai Cialdini.

A Naples, on suivait avec anxiété les péripéties du siège. Des pech urs faisaient, trois fois par semaine, te voyage d N<tpt<3S à Gaëte, la nuit, sur de petits bateaux légers, p3ur porter à leur souverain des vivres frais, des légumes et des poissons.

Le 9 février, un commencement d'incendie menace ta réserve d~s munitions dc-s artilleurs se dévouent et l'éteignant. L 10, le feu d s assiégeants devient écrasant ;m.ds soldats et matelots, encouragés par le Roi et la Reine, qui se multip ient, se battent com ne des lions. Us sont là, sur les remparts, noirs de p tudre, couverts de sang, prêts à mourir; p as un no parte de se rendre. La garnison demandait à prolonger la résistance jusqu'à lu mort.

Ld Roi, cédant a. un sentiment d'humanité, rassemb!a son conseil, auquel assistaient la Reine, ses frères, le comte de Traui et le comte de Caserte, qui s'étaient toujours exposés, et qu'avait souvent contrariésia sollicitude fraternelle de François II.

Tuus étaient triâtes, mais résolus. Il exposa la situation de la place et demanda si, les jours étant omptés, il devait consentir à une capitulation. Il rappela l'héroïsme des braver généraux tués à l'ennemi, le général Traversa, le dnc de Sangro.le ducdeSan-Vii-o, te général Ferrari, qui expir~rdut dans les bras de leur souverain. Pourquoi encore sacriner inutilement tant d'existences? 'f

Les ministres reconnurent que la forteresse ne pouvait plus tenir, et inclinant la tête. fondirent en larmes. LaRdine, les princes très émus, acquiescèrent silencieusement. Pendant ce temps, et malgré les pourparlers déjà engagés, l'armée piémo) taise ne cessait pas le feu, et deux batteries sautaient: l'année royale, le 13, éteignait cependant le feu de la batteno ptémontaise des Capucins. Le ministre napolitain Casella, dans une circulaire adressée ajoutes les Cours d'Europe, nt entendre une dernière protestation, en déclarant que si la. capitulation de Gaëte s'imposait, lattitude inqualBable des gouvernements Irançais et anglais en était, cause.

Lu place aurait pu tenir encore trois semaines. Une commission mi.~te fut réunie, et il fut décidé que le 13 février, François II s'embarquerait sur le bâtiment trançais MOMg~e. qui viendrait exprès de Maples. Vingt-cinq généraux napolitains et la garnison de onze mitle homnic:s resteraient prisonniers de guerre jusqu'à la reddition, de CiVtteila-delTronio etdeiacitadetle deMessine,qui tenaient encore; tes étrangers seraient renvoyés d.uis leur pays, avec l'engagement de ne pas servir, pendant un an, in cause vaincue. Quand les Piémontais entrèrent da.ts Gaëte, ils y trouvèrent 800 canons et 60,000 fusils.

Lorsque, la lutte terminée, tout fut décidé, le Roi et la Rjine passèrent une dernière revue, et nrent leurs adieux a leur héroïque armde. La Roi adressa à ses soldats mornes, atterrés, quelques paroles émues en les remerciant de teur dévouement. Il rappela avec dignité ce qu il avatt tait et ce qu'il aurait vouiu entreprendra po~r te bonheur dj son pays. Il conserverait à jamais ia plus grande reconnaissance de ieurûdétitè.dd l~ur attachement, et. dans son exU, ce souvenir serait sa pius douce consolation. Son dernier vœj étatt pour la prjsp~rite dd royaume de Nazies et la bonheur de ses braves.

Pendant ces adieux du Roi, les soldats présentaient les armes et pleuraient en criant (f Vivo le R )i t Vive la Re~ne).M La garnison était rangée en bataUie, jusqu'à la porte de .~ler ta musique des régiments joue, pour ia dernière fois, la Aîarche roya.'e. La population, si éprouvée pendant le bombardement, se précipita sur les pas du Roi et de la tamille roya e, cherchant à baiser ses m;uns, ses habits. Dj tous les balcons on agite des mouchoirs au mi.ieu des plus chaleureuses acclamations des soldats jettent leurs fusils et se prosternent devant le Roi en sanglotant des officiers brisent leurs épées. Il est huit heures du matin.

Le Roi et la Reine, pâtes d émotion, ayant peine à retenir leurs larmes, saluent de la. main et s'emuarquent sur fa Afo~e~e. Us sont accompagnés par le comte de Trani, le comte de Caserte, les diplomates étrangers restés auprès du Roi pendant le siège, ta vieille duchesse dj San-Gesario, dame d'honneur de la Reine enfin par le prince de RuSano, grand-maréchat de la Cour napo.itaine. et un nombre restreint d'amiraux et ofûciers supérieurs.

La MoKe~e débarqua à Terracine le Rji et ta Reine, qui se rendirent à Rotne,i.s résidèrent jusqu'en 1870. Les troupes de l'occupation française à Rome rendirent les honneurs aux souverains vaincus, à leur emréedans la ville. Les membres du corps dipiomatique allèrent à leur rencontre, ainsi qua le comte de Trapani, qui n'avait pu partager qu'une partie des dangers du siège, ayant du obéir à la voionté du Roi. en acc3ptant une djub.e mission mi itaire et politique à Rome. Ainsi succjtnba Gaëte, dernier boulevard de l'indépendance napolitaine la défense avait été vigoureuse, opim~tre, dtgne d'une si noble cause, et cette courte campagne avait fait le ptus grand honneur à l'armée napolitains, comme à son Roi.

Quand on considère cette aggression inouïe du Piémont, ça pleine p.u\, secrètement soutenu par les gouvernements irançais et anglais, on ne peut s'empêcher de Qétrir cette oppression du faible par le fort, et d'applaudir ces paroles que M. de Falloux adressa aux Piémontais en 1861:

a Les honnêtes gens, dans le court espace qui leur est donné de vivre, succombent souvent mais, dans le développe*ment et dans le résu.tat dé&nitif des siècles, t'est l'honnêteté qui prévaut. Nous nous reposons sur cette loi: ds que le règne de l'honnêteté aura commencé, nous savons d'avance que le vôtre aura nai. ? b

MARQUtS CE FLER3

A TRAVERS' LA PRESSE Journaux de ça matm

Sous ce titre « Vive I* tabac! a M. Paul de Cassagnac écrit dans i'~M~o~~e Lors de la. dernière session d'avril des conseils généraux. l'hon)rabl-t M. Ernest de LacrouztHe, conseiller général de la Djrdogne, interpellale préfet de ce dâparterm'its )r la façon soandaleus! don't opé.'ent ijs commissions administratives chargées de réparai' la culture du :tabao.

Chacun sait, en eSet, que dans les départements on la culture du tabac est autorisée, le nombre de pieds de tabac est limité et qu'une commission, nommée par te protêt, attribue à chaque propriétaire qui le demande le nombre de pieds qui 1m revient, en même temps que l'autorisation de les cultiver.

Le ~OMf~a! ~e. Dor~o~Me publie la lettre suivante, écrite par une dos notabilités opportunistes de la contrée

a J'ai l'honneur de vous informer que la. commission de répartition de l'arrondissement de S (fiât a rejeté votre demande pour ia cuiture de tabac, par hostilité marquée contre le gouvernement.

a Ze tM~tt'e, e

(Ici la signature.)

Ce qui veut dire, en b in français, car c'est écrit en vrai patois, que la commission de répartition a rt-jeté la demande, en raison de ce que le postulant est c muu par son « nos-. tiii~émarquéa contre lego'vernemeat w. Dans le Lot et dans 1; Pas- fe-Calais. aux dernières élections géné'aljs, lés préhts se sont servis des com fussions da répartitio i pour exercer la pression et la corruption, sur les populations.

Quoiqu'il en soit, vive le tabac) car il n'y a pas de p.ante plus utile pour la république.

Que ce soit a l'état de semis ou de bureaux de tabac, sous terme de cigares ou de civettes, ça ssrt toujours à récompenser les services.

Et les républicains sont des ingrats de ne pas avoir élevé un mjnument à Jean Nioot. Paul de CASSAG~tAG.

Le .Dat<ZVeM~ publie le compte rendu d'une e:ttrevue que sjn correspondant à Paris vientrd'avo.r avec M. Jules F~rry. Apres avoir rappelé que son prétendu rapproch"ment avec l'Allemagne n'avait été r.en de plus que la com.uuuautd d'action qui a abouti à l'acte générât par lequel ont été écartées les coavoit.ises que nourrissait l'Angleterre à l'égard de ia région du Congé, .Vt. Jules Ferry a abordé les questions du jour

II approuve complètement la convention Tigraue-Ribot qui, dit-ii, ménage à 11 France plusieurs porter o tverte~ sur l'Egypte. En ce qui concerne tes p~herie~ de TerreNeuve, M. Ferry est d'avis qm toute l'agitation mise en œuvre a ce s )jet est l'œivre de quelques spéculateurs et que la France et l'Ang)eterro ont le devoir d'insister, avec fermeté, sur le respect das traités.

Ce qua pense M. Rjchefort da boulangisaie

Un rédacteur du JÏ7JP <S'~cJe a été voir M. Henri Rochelort à Londres et a eu avec lui Ut.e longue conversation dont voici quelques extraits.

La première question posée & été celleci

Quelle est votre opinion sur lo boulangisme ? 3

A quoi M. Rochefort a répondu Eh bien. pour le moment, je crois que c'est uni ou sn'rêt.é.

x A mon avts. le parti boulangiste a commis un? grande faute politique en prenant t comme tremplin ies élections municipales. Savoir si i'on doit achever le pereeme ut du boulevard Haussm inn n'a aucun rapport avec ta nécessité de changer la Constitution. Voyez-vous, c'est là qu'à été l'erreur; faire d8 la politique avec les Élections des conseils généraux et avec les élections municipales de Paris.

x Du moins c'est mon opinion.On aurait se rendre compte q ~e, dans ce genre d'éjections, les questions d'intérêt local primeraient naturelle.nent les questions d'intérêt public. Mais. maintenant, tout ce que l'on dira ou rien c'est la même chose; il est trop tard.

Croyez-vous que le générât Boulanger retrouve un jour la popularité qu'il a perdue?

D'abord l'a-t-il perdue ? Je l'ignore, et pour le savoir il faudrait connaître l'opinion des masses profondes or. je ne la connais point. Ce qu il y a de probab e, même do certain, c'est qu'il reviendrait s'il y avait ia guerre, ce que jq ne souhaite pas.

t A CR moment-la, les gen.-i qui nous gouvernent perdraient la tê.e, ils fuiraient comme des lapins, et on seratt bien heureux de voir le g''néral Boulanger prendre la direc tioa des affaires.

Nous citons, uous n'apprécions pas. Mais ne rentrerai'-il pas au cas, improbable d'aiUeurs. d'amnistie? or

L'amnis.ie ) il n'en veut pas, moi noa plus. Ah mais non i

Et. s'étant levé soudain. M. Roohefort se met à arpenter la pièce d'un pas vit'. –L'amnistie! de quoi, d'abord? Pour être amnistié, il taut avoir été puni pour avoir commis quelque chose; en oec:t!avant de m'amnistier, je leur serai reconnaissant de me taire savoir ce quie j'ai fait. Tant qu'ils ne me le diront ).a.s, je n'accepterai pas leur amnistie, pas plus que jo n'ai accepté leur condamnation, dont je me moque du reste. Là-dessus, le général pense comme moi. Et M. Rochefort a communiqué & notre confrère la lettre suivante qutt venait de recevoir de Jersey:

<t Merci de vatre excellants lettra et de votre article sur l'amnistie, qui est si bien tapé.

a inutile de vous dire que je partage ahM~MMte/t< vos idées à cet égard. Non seulement je n'accepterai jamais une amnistie dont voudraient ma salir nos gredins de gouvernants, mais encore je ne voudrais pas qu'on en pa lat. et qu'on pût la regarder comme possible.

e Tel est mon sentiment tout entier <M peM~racterM/t DtHoM, jamais Rochefort et Boulanger. Revenez donc sur la question aussi souvent que vous le jugerez convenable, <'t toujours pour leur jeter à la face leurs ignominies, pour leur dire que nous les amnistierons jamais.

Je suis parfaitement de votre avis il faut ~MMef~oMt~u'~Mto~ot, Etais U ne faut pas que nos amis se découragent.

Autre question de l'interviewer Alors, si le temps de l'exil doit se prolonger, pourquoi le gênerai a-t-il quitté Londres ?

C'est moi qui le lui ai conseillé. Vous comprenez qu'ici le général, qui est très

aimé des Anglais, e:art"ot)tigé d'aller beau* coup dans le monde. Naturellement, il était obtigé de mener un train au-delà de sas moyens. De là des dépenses qui n'auraient pu se continuer si les choses se prolongeaient alors, je l'ai engagé à aller à Jersey, qui est un pays superbe et où la vie est moins chère.

La question des pêcheries à Terre-Neuve On à vu, hier, que tes dernières dépêches sont graves; elles signalent entre ta population britanni juo de l'Ile et tes pêcheurs français de nouveaux actes de violencuqui pourraient-aboutir à des faits plus graves.

L'7m~e~~ce'6e~e craint que ta France, pour protéger ijs sie.ns. ne soU obligée d'envoyer des forces dans tes eaux de Terre-Neuve- De là à un confit sérieux il n'y a qu'un pas

En principe, l'attitude de l'Angleterre est très correcte. Eté reconnaît ab-~tune'tt les droits que la France tient du traité d'Utrecht;'seu)ement,etle se trouve dansunt situation très délicate pour les faire respecter efScacement. Nous avo!!S appelé à plu sieurs reprises l'attention surles veUéitéS d'indépendance des populations du Canada. Les pécheurs de Terre-Neuve refusent jusqu'à présent d'accepter le M0<~<s <?tceM& convenu entre la France et la. Grando-Uretagne.

Les con'raindre par la force à s'y soumettre, c est pour l'Angleterre risquer de provoquer une eServeseence dangereuse, noB seutemeut à Terre-Neuve, mais dans tout le Canada Ne pas ép/imer les exc&s des habi- `- tants de !'ile, c'est, s'exposer, tout ai moins, à des réclamations ''t a dès exi~enjes pômbles de la France. La situation, on. le voit, n'est pas absolument lirn~tde. A Pari~, on a6'ec:ed'prendre très légèrement cette af faLe, on l'on ne voit qu'une q testion te homards. Au fond, il y a en jeu te*))t'estige de deux grandes puissances, également jalousea de leur autorité d~ns les pays d'ouïr'-mer. et ég~lprnent tenues, par les gros intéren Snaneiers engagés dans ce différend. à Se céderqu'à la dernière extrémité. LediNérano~ en un mot, est. grus de conséq tenoes. Le S<SMd<:rd déc'are que, au point où en sont arrivées tes choses, :t est abs&iument urgent de rég er unf fois pour to-it~s la question de Terre-Neuve.

Le journ:tl anglais constate avec sattsfaction qu'une partie de la presse française a, j ts~u à présfnt, apporté dans la discussion du litige uu esprit modéré el amical.

Le procès Panitza et la Rassïe

A propos de ce procès, i'~c~on/* pub)!& un intéressant article donnant a~ <~Mta, des détails sur c 'tte gt'av~ attair~, sur l'attitude du Czar, et recherchant le con. tre-coup qu'elle pourrait avoir sur la politique et ta paix européenne.

Nous résumons ces graves renseigne* ments sur la probabilité d'une interveution ofncieUe de ta Russie, en notant qu'ils sont donnée sous certaines ré~erv~s nécessaires, mais qji n'eniëvent rien à leur importance. Le priées Panitza,dit!c~S3rait siinptement un coup monté contre la Russie par les 8tambou)ou', les Mbm.kouroS et autres a aventuriers bulgares w. Le major Panitza nj serait qu'uu instru uont entre tes mains et pour le compte de'a Russ e –a)ors qu'il afârt-ns n'avoir obA qu à i'impuisi )n de son patriotisme qui lui faisait délirer le retour du prince d<

Battenberg..

Le gouvernement de Soûft, le complot da< couve'rt, s'est évertué à y impliquer la Rus* sie. L accusation met directement on causa M. Hitrovo, ministre du Czar à Bucarest: c'est iui qui aurait soudoyé le major, lui qui aurait fourni aux conjurés les moyens péot* suaires de recru er desoomptices et. de d& baucher un certain nombre d'officiers de ht garnison.

.Au cours de l'instruction, le gouverne' ment bulgare a prétendu qu'il av.tit lea mains pleiaea de preuves contre M- tfitrovA. Lorsqu'il s'est agi de les produire, plut rien t

Or, ce procès pourrait bien mettre Iw feu aux poudres

Les gouvernants bulgares, en d&nonçaat, comme ils l'ont fait, la diplomatie russe, ea" tamaientunegrosse partie, qu'il taHait gagner à tout prix. i.o:!s peine d'encourir da lourdes et périlleuses responsabilités. Cottw partie, ils l'ont jouée et perdue. J[l s'agit maintenant de payer; la Russie, soyez-MC sûrs, va réclamer ce qun lui est du.

La chanceUerie impériate aurait 6t< avisje de préparer une circulaire qui sent expédiée aux grandes puissances dès l'issue du procès de Soûa

Dans cette circulaire, la Russie oxposeraÏt ses griefs, dénoncerait les eatomnies et lea prjvocations du gouvernement usurpateM du prince Ferdinand, rappellerait que la présence de ce prince à Sjfia est une viola* tion formelle et permanente d.:s traites eu* ropéens, mettrai-la concert international cm demeure de taire cesser ce soan'iale et cou* clurait à la nécessité de rétablir en Bulgare la légalité et l'ordre, en faisant renurquef que la perpétuation de t'état de choses ac* titel est de nature à troubler la paix et à provoquer à la longue de redoutables cont" plications.

Voila la situation, et telles seraient, d'Apres I'jEc</ï{r, à l'heure présente, les dispositions de la chancellerie russe. Mata celtes-ci se modiSerout très probable* meut.et la Russie gardera l'attitude dédaigneuse qu'elle a observée jusqu'à pré* seut:

Alexandre III est, eu dépit 'ao ses dêtr&o-teurs iudasques, si sincét'dment, si foncière*ment pacifique que l'ordre par lui donné <t6 K'a~o a M. deGiers de préparer les étëmenta d'un appel à l'Europe a de grandes chancea de n'être pas maintenu. Et cest précisément sur les tendances pacifiques bien connue;, du Czar que spéculent les Stambouloiï et cpa~ sorts; toute leur aujaoe vient de là. La ~ao< tance de ces messieurs est faite de l'infatigable patience de la Russie. L'~c~r conclut qu'il y & des chances pour que la Russie se contente de sai< sir l'Europe de remontrances verbatea par ses ambassadeurs, ce qui ne préseattirait pas les mêmes dangers

Pour être juste et véridique, il convient d'à* jouter q'to si l'attitude de M. Stambdulotf, dans 1 iiSaire Panitza. n'a été officiellement btàmée par aucune puissance, elle n'a, du moins, reçu d'encouragement ni d'approba* tionnuliopart.

A B.-ritn et à Vienne, te général de Caprivi et le comte Katnoky avouent volom* tiers, dans leurs entretiens privéa, que 1< prince Ferdinand a manqué de mesure et de circonspection. A Londres, on est tout 4 fait mécontent.

CH. OEMAtU~

LE VOYAGE DE M. CAMM

(De KO~s cor~espott~aM~ !oeaQ

Besancon,36 mM.

Au cours des réceptions ofËcielios, c~ matm, Mgr DuceUier, archevêque de Be" sançon, en présentant à M. Caraot iea membres de son cierge, & prononce le~ paroles sut van tes:

Monsieur le Prdstdetit,

Associes de tout coeur à la joie que causa àlavilteetau pays la visite du chef da tEtat, nous vous offrons, mes prêtfcs et moi, rhommaga da notre profond resDactoom


votre personne et ponr la suprême magistra ture dont vous Mes investi;

Rien de ce qui intéresse l'honneur et tn prospérité de la patrie ne saurait nous étr étranger. C'est dire les vœux ardents quf nous formons pour que Dieu vous assista dans votre grande et difficile mis ton. Pour nous, monsieur le P ésidant. uniquement appliqués aux dev <t's de notre état. nous nous tenons volontiers dans !a sphère d'action qui est la nôt e. Le cierge comtes. fidèle aux tortes et aaines traditions de s"n passé, qui n'est pas sans g'oire, continus d'se dévouer à sa tâche, toute de p;nx, d'abnégation et de charité. H le tait dans le respect de l'ordre établi, sans acception de per sonnes et sans préoccupa ion de par is. n'attendant des pouvoi s pabtics que la hber.é indispensable pour son ministère et le respect des intérêts supérieurs dont il a garde.

C'est ainsi que nous nous eS'orçons df servir )'EgIiso et la France. heureux qu'i; nous soit donuè de montr';r ~u'o~) peut aimer ~'une sans déserter la cause de l'autre. M. Carnot a répondu

Je vo')s remercia des sentiments que vous m'exprimez je connais !e patriotisme des populations franc-comtoises.

Le général de Négriéf s'est contenté de présenter les ofRciersdu 7~ corps, sans prononcer ja moindre atfocution.

M. Gros, ancien députe dtt D)nbs. a remis entre les mains de M. Car ot, et au nom d~s horlogers du departemen une pétition deinandant que i'écofe d nortogerie do Besançon soit transformée eu école nationale.

Différents présents ont été faits au Président pour Mme Carnot, no amment an service à thé et un service à café eu fer émaiiié, une pendule de voyage et un éventail style dix-huitième si;cle, dont la peinture, œuvre de Miie Balauche, reprësento tr~is groupes a.idgoriques placés ~u mitieu du ))ay~<tg~ bisuntin. La mouture en est en nacre grise avec incrustattuas d'or et d'argent. L~' Président a décerné les récompenses suivantes

La croix de chevalier de !a Légfor] d'honneur à MM. VuiHega.rd, m:d:'t; de Besançon P'a~Iot, consei ter gén rat Massot, capitaine au 4" dartii.erie; Damaret, chbfde b.ttaiHon au 54e terrii'jriai Majesté, capit~une an 4" d'artitie.i A onze heures, Carno. sestretdt o à l'bôpita. Samt-Jacques,it a pr sidd 1 à ia cérémonie d' naugu ation d'u.) b.ist:e é.evé à la métuoire de ta Scejr Marthe. née Anno Biget de Tuoraise.

Au-dessous de ce bu~te, est une plaque .portant cette MsehptioH

SCEUR MARTHE

Providence des Messes~ des 'prisonniers de guerre et des pauvres

Le comiM bSsontiB des Femmos de France Lf s dates de-1749 :et de 1824 s~nt gravées de chaque côté de l'inscription. Le docteur Baudia, médecin do i'hôpital, a pronoueé un discours, dans le<ju~l il a rappelé les actes de chahto et de courage accoujp~is par .c~tte sainte femme qui avait nom Sœur Marthe, surtout pendant la campagne de 1813. 1

En quittant l'hôpital, M. Carnot est allé présider l'mauguration des nouvelles constructions du tyeéf, où il a r~mis un drapeau à l'Association des étudiants de Besancon.

La fête de gymnastique, à taqueUe ont pris part soixante-dix sociétés, a été contrariée par la piuid tjrrentie'lë. Un certain nombre d'exercices n'ont pu être exécutés, et ia distribution des récompenses a ét& ajournée.

M. Sansboeuf, président du comité de permanence des sociétés de gymnastique. a été fait ofBcier de la Légion d honneur. A son retour deChamars, M. Carnot a visité l'exposition d'hor ogerie, où on lui a remis, au nom des fabricants de la trille, un superbe chronomètre.

Avant de rentrer à la préfecture, le cortège a fait une courte halte devant ia maison où est né Victor Hugo, qui porte tur sa façade cette inscription

ViOTOR HUGO: 26 FÉVRIER 1802

La persistance du mauvais temps a fait manquer toutes les illuminations ainsi que ie feu d'artifice et ia fête nautique qui devaient avoir lieu sur le D&ubs.

C& soir, à sept heures, a eu lieu au palais GranveIIe, un grand banquet offert à M.Carnotpartavilie et le département.M. Carnot a prononcé un discours dans lequel nous relevons le passage suivant Une fois de plus noschera gymnastes ont montré quel -sentiment élevé ils ont de l'oeuvre patriotique qu'ils poursuivent.

La discipline morale à laquelle i)s savent obéir ne contribue pas moins que leurs exercices salutaires à préparer une génération forte et capable de tou-i tes dévouements; et ces joutes, où la jeunesse puise le sentiment de ses devoirs en prenant conscience da sa fojce, préparent au pays des citoyens en même temps que dea soldats,

Uan~i c tte belle f~Le fédérale, nous avons été particuiiÉremBnt heujBux de saluer des voisins à qui nous )tnL une irateraetle affec- i

feuilleton du <r Gaulois s ce 27 MAt 18SO

NAMMMSELLE

n~B

BWa E U U n

TROISIÈME PARTIE

ÎI&RE ET TERRE-NEUVE

n

MS AMOURS D'HÉLÈMB

Tandis que Maorice de Chatnaux mûrissait ses plans et dressait ses batteries. Jean de Pieuveray voyait Hélène le plus qu'il pouvait. Comme tes dames Rambert avaient le plus grand intérêt &ae point attirer i'attentiou sur elle, le marquis évitait de teur faire vtSite à leur domicite du passage des Petite-Pères en revanche, toutes les fois qu'Hélène chaulait à i'OpéraComique.le j&me otËuier assistait à ta représentation ~tenti-a~t, pendant tes entr'actes. danb !a t<e de la e Bertini a. Les deux jeunes ~ens s'aimaient très Mdemutent et trës t'it'~èrement.

Jean de Pteuveray.tt~ honnête homme malgré sa légèreté de ~a~ctëre, ne songeait plus du toat à faire 'Hélène sa maîtresse.

Les malhetus et te coQragt-de ta j~une S~ie l'avaient touche et exa~e au plus haut point.

D'autre part, i! s'envisageait po~t sahs terreur les graves, ies crueis déi~grë- ments qu'une union avec eUe lui oecasionnërait,

Traduction et reoroductton interdites. S'adreaEer à laMteur< au CoM~Ott

tion, et de voir la croix suisse, à côte de nob rois coutfurs, présidera ces tournois, si honorés da.ns la patrie de Guitta~me TetL Q~e tes hôtes de la Fr;mc9 vetnilent bien i-ecevoir notre salut cordial.

M.Garnot.achargé M. Faut Arrivière de rdmettreau m:nre de Besinçon 2 000 tr. pour ie bureau d' bi)nfats~rtcë,503fr. ;)our t'hôpitat et 500 fr. pour la crèche au nom de Mme Q u'not.

Demain matin, à neuf heures, départ pour Bel fort.

OCCULTISME

Depuis quelque temps, les journaux les plus graves n 'us parlent d'oecufiisme, d herinétisme. de: sciences ésotériques, et de mages Sn-de-siècle qui se proménenerai nt dans Pari-

Il y aque qnes~'ursàpeine, le «Groupe indépendant d'études ésotériqnes M ouvrait une salle de conférences 39, rue d Trévise, et nous y entend ons faire léioge de la magie, cette science qu! cette science que. etc.

Qn'est-ce.que tout cela? A.'lons-nous revenir an temps on tes astrologues gui-.da eut 1'char de l'Etat, Catherine de Médicis insf'riva.t les signes caba istiqu 's de t astrologie à Ghaumont. à Chenonceaux et dans Paris même, sur cette cotonne.que l'on a pieusement conservée da !s .'e.tceifite de la Bourse du com- merce ?

Nous avons voutti en avoir le cœur net, et nous sommes al!é demander cequ'it en etaii à l'un de ces prétendus mages. Voici tes renseignements qu'il nous a donnés

Vous avez parfaitement raison de croire que n'~us ,etulonsta magie, non pas la magie des sorciers mais cette de.~ phi.oso hes e). d-'s sages de tous les temps. N )us chetchous à t'en 'uer ta tradti'n perdue, cette qui .a son point de départ chez les m~g'.s de ianci nue Hgypt.e et i.is ru t'iesgr.mt~ ~hiio.o~hss de ia Grec-, Pyt)n'j;or Piaton. Soc.ate même, dout id ina~tre était etéve des tm-

gdS.

» Je n'ai pas besoin de vous traduire le mot a occ iittsme e; ce ui d'/tg/M~s M8 ddinaude une exptic.<t. on. Hermès Tuot n'es', pa~ seu einent. un )'erson )agt tégendai!'e ds Lt haute époque égyptienne

Henms signn* encore: '-us~ignauleat,

université, et 't'Hano. ths oég su si-g))i63 exactement: tJaiversité trip~meut ense)~u<u)te.

Quant à FesoM~ts~tg. c'est le sens caca~ des choses, c~ttt'atre tient, à t'e..t:M9"tx~?f,qui r'présente te Stjns matériët d.;s tivres sacrés, tes rites et la loi. aL'tndeaen de tout temps des initias et des gt'ands-maitM~ dans la science oeotiite it suitit d~ ci~er Ru m qui est un per.-i0im~ge tég~udaire des te ups tes plus reculés, Krishna et Çak a-Mouni. C est t'tnde qui a )e mfenx gardé sas grands secrets, et c'est par eiie peut-être que nous en viendra ta révétationcomptëte. C'est donc po~r cela qu'on nous parle de bouddhist js français, aiietnauds et ang!ais?

–Parfaitement. Mais il ne faut pas confondre B~MtM/M. avec deux d, qui est le dieu des Hindous, avec BoM~tqui sigmué « sagesse a, et c'est à ce dernier bdudhiome qu'appartiennent tes boudhittes occidentaux. Leur vrai nom est ~ëosop~fM, et ta pupart suntataUé~à à ia Société th:'osoph.que, fondée, il y a quelque vingt ans, à Adyar, près Madrés.

? Cette société comprend déjà deux cent cinquante groupes, dout cent v ngtdans FInde, et cent trente dans le monde euMer, à Paris, à Londres, à Muatca, à Vienne, a Corfou. en Rissie. a'tJa~oa.,

en Italie, eu Amérique et enAustraiie.

Da nombreuses revues sOtt l'expresson de cette secte, ft y eu avait deux à Paris, qui ont c~ssé c~pen~aut de pa.raitre.

Etes-vous matériatistes?

–Nous sommes, au contraire, les ennemis du matjnaiisme, et, comme vous, nous croyons au surnaturot.

Etes-vous aussi partisans du spiritisme ? 1

–Nous neSommes pas spirites. Plusieurs te s.~nt p.ir.ui no~s mais, comme nous procédons scientiMquement. njus ue a savons pas encore si les phénomènes pro duits par lu sp ritisme sont fait des es pr~ts ou le résultat d'une suggestion et de ta force magnétique.

sDeplus.ily a entreoccultistos de nombreuses divergences. Les théosophes croient comme nous à l'immortalité de l'âme, mais le Nirvana boudhiste aboutit à une sorte de néant, bien près du matéria isme. ils n'admettent pa~ non p us la prière qu'ils considèrent comme une déchéance de i'homme. Nous autres, occu listes occidentaux, nous croy ms comme te Thtbet à la personnalité immortelle de l'âme, et nous croyons que la prière a par )

H était orphe'in de père et de mère. H était donc libre de se marier à sa fantaisie mais H tenait à des famines extrêmement susceptibies sur le p )int d'honneur, et dont il tût été désolé de froisser les.très respectabtes sentiments. Une uni~n avec la tille d'un brave of6cier de l'armée française, non titré, mais appartenant aux classes élevées de la société, <-ùt été acceptée sans trop de peine par les Pieuveray et leurs alliés, les Vaudrigny-Sombreus~, les Saint-Hildbrand, les Chasseneuil-Lucenay; ma~s le capitaine Rambert était mort en route pour!e bagne; mais, en supposant qu'i) fut reconnu innocent, son nom n'en avait pas mo ns été môté à une affaire sangiante et sur laquelle un impénétrable mystère pianerait peut-être toujours mais Mlle Héiène Rambertétait devenue une femme dé théâtre, ei) e cha.n tai t à l'Opéra-Comiq u o sous le nom d'EUsa Bertint. Ou la disait hoonète. soit. Qui le prouvait? On ne pouvait lui reprocher aucun désordre affiché. En apparence, elle vivait très bourgeoisement en compagnie de sa vieille mère aveugie; mais, enfin, ii y avait des côtés mal connus- dans son existence. EUe avait passé à tort, sans doute pour la maîtresse ou la femme d'un mach.niste.

Le marquis se rendait parfaitement compte des objections que les mo.ns sévères de ses parents et de ses amis allaient lui présenter lorsqu'il parlerait de s'unir avec Hélène.

C'était probablement une rupture complète avec ses relations intimes,

Peut-être serait-il ob igé de donner sa démission, de renoncer à sa carrière, de s'expatr er.

Eh bien disons-le, Jean de Pieuveray eût fait litière d.; toutes ces considérations et eut carrément on'ert à Hélène sa main, sa fortune et son titre, s il n'eût pas été nécessaire, pour le succès de la mission que Maurice avait entreprise, d'éviter absolument que l'attention du public fût attirée vers Hélène et vers sa

ftère.

'Oe son côté, Hélène, très résolue à resx;r honnête fille, et gardant d'autant plus ~écieusemeat l'honneur du nom de

ta.

elle-même, comme la volonté, une fore magnétique contre le destin. C'est vous dire que nous ne sommes pas fatalistes, bien que notre destinée soit incontestablement écrite à l'avance.

f Les spirites sont.i! est vrai,beaucouj) plus nombreux que nous. L'aurait du phénomène séduit toutes les âmes simples, et cette secte nous a prouvé, dans soncongrès de l'année dernière, qu'el e comptait près de douze mittions d'adh rents dans le monde entier, dout dix miilions dans les deux Amériques. Paris seul en compte plus de trente-cinq mitle. ? Mais les spirites nonptus ne sont pas d'accord entre eux. Les sptrites f'ançais suivent la do.trine d'Atlan-Kardec et croient.comme tes Hi <do is, à ia met *mpsychose ou,piutôt,à la réincarnation des âmes dans un corps humain, jusqu'à t'épuration ''ompidte, qui lui permet de monter dans l~s s 'h~res supérieures, te Nirvana des b~udhistes.

a Les spirites amérioains.hotlandais.espag~ols et tes swed~ubor~iens n'admettent pas la réincarnattou, et cr ie.)t que l'âme peut s'épurer dans l'autre monde. Ennn, quelle est au juste votre doctrine occultiste?

Eite s rapproche de la Kabbaie et a étédennieparRhpha~ Ljvy, qui était. vous te savez. le célèbre a <bé Constaut de t848, par Ragon. par Fabre d'OI.vet, le pius grand peut-é re des phtlos)phes m.dern~s; elfe est aujourd'hui repré~entée par une revue tr 's bien fa.Lt3 etsont admises tjutes lesop.niOtH:M~o/t, dont. le directeur .'st ie célèbre Papas. Les tournau'<. en ont p~riéces temps derniers, t a pour c 't abjr.tteurs Stauisas de Guaïta.JosephiuPéta au, Harlet. Polti, etc., qui t'us ont publié d's ouvrages d'occuttisme tr~ remarquabtes. M Nous trouvons i'éso.érisme à 1 or.~i )e de toutes les reiigtons; i. y ainème, ,'). Avignon, une revue, l'~u~e,t'abbé Rocca s'efforce d~ conci.h'r toccutismj avec le c.ttho ieisme. A Paris, I\4M/ que dirige la duchesse de Pomar, poursui à peu près lt; mJLne but.

Je v~'us ai dit que nous croyons au surnature); je pourrais même ajout r: aux miracles. Sc~ieme.it nous appe.ous le surnatutei (t extt'.t-natur~t e, et nous croyo.is que le m.racte n'est que le resu.tat d une force psychique dont nous ignorons euc,i\:le manie u ut.

C est l'objet de là tu~urgie dont nous ne p .ssédons que de faiuies é.é.uj.tt.s, et et dont les anciens ma,;es possédaieftt -ertainement la clet. L hynottsme n'est- ii pas du surnaturel pour ceux qui n'eu ont ja.nais enten lu par.er et en voient pour ta pre.nièr- IbtS les eff~s?

Pour me résumer, nous ne sommes pas des savants, mais des ét,u l.a.ns..Nous cherchons. Nous ne cherchons pas t'or comm i tes alchimistes du moy 'n âge, 'juoi }ue l'a enimie relève de 11 kj.bba e nous cherchons la vérité qui vaut m eux que t'or, et la révélation enttë 'e de h), verité, car l'humanité est muré pour cette initiation.

Sur ce mot, nous avons pris con'a de notre mage auquel il étatt fnutile défaire comprendre que le christianisme avait été cette révélation.

Une chose non a frappé dans ce mouvement philosophique, c'est te retour au spiritualisme; mais c'était bien la peine de chercher si loin et d'aboutir à la magie, ap.'ès deux siëctes d; scepticisme et de moquer es .1 l'égard de la religion! 1 Pauvre humanité 1 >PAUL a ROUHE 1

PAUL ROCHE

LAMALOU-LE-BAINS

MH1f!) MTPt f)~ ~3M Tabarië, propr<

!fMj~ Ut/iËJU M~ I!~<iF 1~ ordM.

lf6s co~fortab e. Pr.x mudurës.Pare. Té)ëph. Omnibus ga.re de Bédarieux.etLamatou.

Evitez ~es contre'apons du 7)M~<?< deA't'MOM, huneitieure poudre dBt-iz. 3 fr. 75,6 fc.etl0fr.ta botte. ~<tr/ J'ViMOM, Si, rue du 4-Septembre. On n'a encore rien trouve do nr'ei!!e')r pour entever tes tache:) que ta BEMS5ME 006-LAS. & ta Bande verte, qui Me ~mM aMCMMe Of~Mr après son eBpLptoi. BtPOT:fh"Ct)H.As,t. rMDMtMnt. «MMïUt !) HtEDA't-t.~ O'OW ~i~Mittott f;tHt;tf~<e ~9

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E9 0<nt~0<–& ~ertr~tw ftmeM<D

La Soirée Parisienne

VERS EV RETARD

L'autre jour, à Croissy, a3rès le déjeuner of. tert aux interprètes de P<!r/M ~c~c/c et des w/e~M de r<!ytnëe. on a vigoureusement applaudi les jolis vers de M. Luguet et Numes, les deux exeettems artistes du Gymnace et du Patais-Royat.

Un troisième poète se trouvait dans l'assemblée. Mais, modeste comme l'humble viotene. il n'a pas cru devoir faire entendre une chanson qui mér.t.ait pourtant mieux que l'obscurité à laquelle il a voulu la condamner.

son p&re. que cet honneur avait été injustement atteint par 'u:e erreur de la justice, n'osait portera Jean de Pleuveray de leur tuture union légitime.

Vous serez ma femme, lui avait dit le jeune marquis.

Elle s'était contentée de lui serrer la main en siieuce.

A présent, à présent seulement, !a jeune fi le avait conscience de ht disproportion é.torme qu'il y avait entre sa situât on et celle de son bien-aitné. L'idée, qu'en exigent qu'un homme si haut placé l'épousât elle puuvait passer pour ambitieuse, intéressée, froidement calculatrice et intrigante, commençait à ta troubler et à !a faire soutfrir.

Jean lui-même ne ia tugerait-il pas ainsi, quand la fougua de sa passion commencerait, sinon à se calmer, au moins à se régler ? q

Les deux amoureux avaient donc, chacun de son côtj. le sentiment d'une situation fausse, sentiment qui, de jour en jour, se faisait plus pénible, plus douloureux, et qui, sans qu'ils le formuiassdnt, attristait étrangement leurs tendres entrevues.

Plus ils devenaient intimes et p!us il y avait dtj contrainte dans leurs rapports. La lutte qu' 1s soutenaient ~us les d ;ux contre les entraînements d'une passion toute juvénile; la crainte de profaner la sainteté dj leur union future par des privautés que, d'autre part, il trouvait, lui, un peu humiliant, presque ridicule, de ne pas demander, et qu'elle eût trouvé, e)ie, cruel et ingrat de ne pas accorder; la préoccupation de se p aire et de s'intéresser toujours réciproquement le souci des complications de l'avenir, la sombre vision, toujours présente, du drame de Douai tuut cela transformait les rendez-vous des deux jeunes gens en quelque chose de doux et de poignant à la fois. Lorsqu'ils devaient se rencontrer, leur cœur battait; mais ce n'étaient pas seulement les douées paip'tationsqui précédaient les amoureux entretiens. Us souffraient de cela même qu'ils appelaient de tout leurs vœux, et tout en hâtant, mentalement, l'heure du rendez-vous, Us le redoutaient car lorsqu'ils se trouvaient en-

Heureusement, j'ai pu me procurer ces quatre couptets–par quels moyens, on ne te saura jamais et j'hésite d'autant moins à les imprimer tout vifs, qu'its sont signés d'un de nos comédiens tes ptus 6ns et les plus charmants, lequel est en même temps un de nos chansonniers les plus experts. Ceux qui ne voudraient pas reconnaître Saint-Germain y mettraient de la mauvaise votoat.é. Voici t'opuscute

A!r JOaMt Mtt CtetMc cMteaM.

Si ce n'est au nom de mes e~maradea,

Au mien je demande A parler ici

T ton ma trouvé quettuesairs maussades, C'est que, aur .on front, je porte un souct. Messieurs du Gymnase ont pris ta posture De ge ~s ayant <troit a m~n~er de tout,

De mon pantalon serrant ta ceinture,

Je n'ai pas osé contenter mon goût.

~?os titres, hétM ne sont plus tes mêmes E ix pourraient rester ce soir à dt~er,

Ha nnt pris deux fois vins, met~, fruits et crèmes. A peine ai-je osé presque déjeuner'

~'t~t ~e-~tgej'a avait franchi sa c~ntaifta

Qu'à soixante-dix nous ne touchi)rt<< pa~t t Us ont pn s'empUr g:umont la hedaine, J'ai dû négtiger un tiers du repaa.

Dès qu'a comme~cA cette aintabta orgie, Ruvant leur vin pur et partant tout haut~ Us ne mo )t verse que de t'caj rougie

Ht m'ont tout au ptus laissé dire un mot Votre grant aucHes vous troub'e la vue, Vous avfz sur nous la première m un, Mais nous som nes, nous. desgfns de revue, A vous auourd'h-ti. mus à mns djm~int l Si mes ver,s ont ~utatture modeste

Qai sied an dineur ~ie second degré. De mots très piqmnts je réserve ou reste Que vous trouverez moins à votre gré x s Non'MesvfBuxpntiers .sont dans cette phrase, Et nos deux iiut~urs nous mettront d'accord: J'espère un très ~rani succès tu Gymnase! 1 Au Paiais-R)yat un plus grand encort 1

J'ignore si fauteur- m'en voudra de mon in- discrétion. J'espère, en toat cas, que mes tecte~rs t'auront trouvée à teur goût et j ai comme un pres~en-i nent que MM Blum et Toché ce me ta reproheront pas.

LES FEU:LLETS DE L'H!STO!RE

34 MAI 1819

~V~~M~cs d0 rg!~8 F:c<o/~a Atexandr.neVctoria, fille d'Edouard duc de K'nt et dj Lou se-Victoria, priuc~sae dd St\e-C.'bjurg. d~vrnt, à la mort. de son për dont ette ét.iit la Q le uni tue, i'uéritière du trône d'A tgteterre, qu'occnp:tit son onc!~ GjUi.t t a~ tV. La duchesse de Nort,hutnberfatid fut chargée de d.riger i'éducaHon de jeune princesse. Lors ~u'eile fut devenue jeune Bite, Guitlaume iV désigna lord Melbourtie pour t'initier au mécanisme delà Cottsti.Ui.iotiatghus'

Le 30 juin 18 {7. Victoria succéda à son Oticte, q'n venait de tno~rir, et ie 23 .juin elle fut couronnej à W~st.nia~r. Vota ci))qu<mte-t.rois ans q t'etie règne sur cet Exipire britannique, d'nt iasup rûcie dépasse vingt )mitio<tS de.kUom très carr&s, et dunt ta population atteint près de trpis cents m liions d'habitants. TOUt-AtJOJJt

PROVENCE ET ETEANCER BRUXELLES. Les conseils provinciaux de la Beigique, dont les membres exercent un mandat d'une durée de quatre années, ttout soumis tous les deux ans au renouvellement partiel par moldé. C'est hier que ces opérations ont eu lieu.

Lescatholiq tes ont maintenu partout leurs positions attaquées. sauf trois siégea qu'ils perdent a Fiorenne, Thuin et Fléron par cun.re. ils gagnent huit stégesàCeites, Nedfchâteau, P~rnez, Messines et Héron. lis conservent ta majorité dans les six cons ils provinciaux de Namur, Any, rs, Lunb~ura:, Luxembourg et des doux Flandres. La journée dectofaieieur est tavorabie. I< y a quelque;) ballottages.

LONDRES. Hier, à Tipperary, au meeting, la potice, arnue de ba.ons, a dil chargera diverses rep i~es.

Plusieurs personnes ont été blessées. –Le Dat~y C/troMtc!c relaie un casdeMgamie invoiontiUfe qui se~nb.e exacte~nent copié suri:' recette ..lesrom~ns-feuiUetons.

Kn 1863, M. SLew.trt, hàgociant a:sé

de New-York, se noyait en prenant un bain àCharlestown.

Du mjins la m~r parut l'avoir emporté, et Une reparut pas; ses vêtements, ses papiers, son argent, firent retrouvés sur le riv:)ge. 11 laissait une fdmmo et deux enfan s. Sa veuve se remariait en 1865, à Cincinnati. C'est là qu'elle vivait p.u'f.utemeat hen~ re~se, avec sa nouvelle famille.

Or, queiie ne fut pas sa stupétaction, il y a quelque:} jours, en voyant entrer chez eild son premier mari 1

Malgré les années écoulées, aucun doute sur son identité n'était permis.

M. S.ewart refuse de donner aucune explication. Ii se contente de dire quil ava t ses raisons pour agir comme il l'a fait et que. durant son ab&ence, il a vécu en Angleterre.

Sa femme est dans un état de prostration complète, et l'on craint pour les facultés mentales de son second mari.

Deux détectives américains ont été envoyés à Londres pour chercher à reconstituer 1 existence passée de M. S.ewart.

ROME. On a distribué aux députés le projet de loi sur les œuvr s pies, tel qu'il est sord des délibérations du S~nat. Dans le

semble, leur bonheur ressemblait parfois à un supplice.

Au surplus, ce quidevaitarriverarriva. Le bruit courut bientôt dans tout Paris que la Bertini était ofnciellement la maltresse du jeune et élégant marqu,s Jean de Pleuveray.

Tout le monde !e disait. Nul n'en doutait. On trouvait parfa tement déplacé que le lieutenant fit ie. discret à cet égard. On S'étonnait aussi de l'espèce de mystère dont ils entouraient leurs amours. Pourquoi le marquis, notoirement fort riche, n'instaHait-il pas sa conquête dans un joli hôtel? 9

Les potins tournèrent bientôt à l'aigre. Lescachoteries~de Pieuyeray et de la Bertini agaçaient les clubs, tes coulisses, certains savons.

On tenait des propos méchants. Est-ce que le machiniste leur faisait peur? Estce qu'ils se cachaient de lui ?.

Des allusions désobligeantes se produisirent dans certains journaux. Heureusement elles étaient trop voilées pour que le marquis tut obligé de s'en préoccuper. Bouderie empêcha que la presse gâtante rendît la situation des jeunes gens plus difnciie et plus délicate.

D'autre part, les parent et les amis de Jean de Pieuveray commençaient à s'a armer sérieusement. Ils eussent trouvé tout natureile une amourette aven une en anteuse; mais cette amourette, entourée de mystères, prenait le caractère d'une de ces passions qui poussent parfois les fils de famifle aux pires erreurs.

Après un trds long congé, Jean venait de reprendre son service.

Le colonel de son régiment, baron Quinot, homme très considéré dans le monde et l'armée, le fit venir et lui adressa quelques observations bienveitlantes, mais catégoriques.

Il parlait au nom des parents du jeune lieutenant.

Est-ce que, vraiment, il songeait à désoler sa famille en associant ses destinées à celles d'une femme do théâtre? 3

Mon colonel, repondit Pleuveray, {e ne puis vous répondre pour le moment. Permettez-moi seulement de vous dire i aue 'e ~"u'~uis Jean de Pieuverav agira t

FHtMOUSSe

rapport qni raccompagne, M. Crispî déclare qu'iiaccepte tous les amendements adoptes par le Sénat, à l'exceptionda celui qui a sup prime le second atinéa de l'articte 86, relatif a )a transformation des œuvres pies, qui ne correspondent plus à un besoin de la population du )i u où elles ont été fondées. Il dit que le but principal que te gouvernement s'est proposé, avec la présente toi. est de supprimer les dotations dev'nues inu ti)es, afin de consacrer tous les fonds disponibles à des besoins réels et pressants, et que ce but ne serait point atteint si la Chambre se ralliait l'opinion du Sénat.

Il est bien peu probable que les députés ne suivent point M. Crispi sur ce terrain: mais comme le gouvernement est convaincu qu'U aurait grand'peine à faire revenir le Hënat sur sa .première décision, il a prépare une fournée do sénateurs dont nous avons parlé et qui seront tavorables à ses vues, qui déplaceraient la majorité dans la Chambre haute.

Telle est la dernière invention politique de M. Crispi

NEW-YORK. Une jeune mariée américaine, qui était venue visiter l'Exposition de Paris, a mis récemment au m jnde nn enfant du sexe masculin, sur la poitrine duquel se trouve indëiébilement tracée la reproduction de la tour Eiffel.

Cette nouvelle nous venant d'Amérique, le pays du pufns ne et du a fun o, nous avons demandé à l'un des pins savants physiologistes si l'on pouvait y ajouter foi, et'voici exactement ce qu'il nous a répondu Des faits de ce genre ont été observés dep iis fort longtemps–0!t, pour parler plus exactement, aM;'at~< et:* obs rvés. Ils sont, à l'heure actufite, t'objet d'une enquête scientifique internationale, laquelle est fa.te par une commission nommée à cet eSjt lors du congrès de pnysio-psychjtogie tenu à la Facoite de fne iecine l'an dernier.

Q!)el servie résultat, c'e.t ce qu'il serait I impossible de prévoir.

C'est éga!, M. KitM ne s'attendait certainement pas à celle-là ) 1

t~AUt. CARTEt.

~76 M? à t ?&?n ~Docteur

OREAUNE TE)MiU)!E)NOFFE.)VE

~ett<tt«tf ~<Mt<tttt«tK!<nettt p.t

t)t! Cheweux ))t routeur Naturette PARFUMERIE ORIZA L. LE&BAND M, ftace de ta Madeteine, fAH)S tr (Ci-devMt, 207, rue Stiat-Honorej

6uM~tdet'EtpOBition/ E~u, EX-raAt-r ) tt <e Pt fUtM t7.ftub.PM..onaMro't.ouaRE.eHÈME' HLAS'rLCuEt

S E~EESTT ES

® ~p p ®' OUkRi PAR.L'EMP,L~OI OU

gg Q~!MA ~R'OCHEFS n'ox 3'50, t~Mitiet frutt~t tatMt Mttrt 8' t-xht « tM M ~nte. j"~r~Mptt Roehtr Pt" fti <' ) r.FerrM Mt' tt2 f.TtreMt, Paris ftfh'" <u'i ~fttis tt franmd'UM Etude ia~eress~att itJ~M~t )<sVtritt&, CiMM, Symptcmet <t trittts coBs~utttC!! dt Bia.béte. qM t < Mt tMMOt tM<i<ttt <t M MUif ttit titt tftt ttttM pttjt ttttttftt.

~~f~ T~jr/M/~i~?~

YIN coc~ MARIA1~I Re~o°e~tt°et~FOrc~.

VIN cdM MARIAJfI S~'SS.~ES!'

CEJEUNM HYG!ËN)OUE Les personnes fatbies de ta poitrine, de )'HsK)tnao. ou atteintes d'anetuie trouveroaidanste~ïsca&oat de DKLAXOKKKiEtt, 53, rue Vtvicnne. uti déj~uuor très agreabte et au-~s) léger que réparateur. Cet ahmont nutrittfetrecoasttma~tparcxceUence, est frdONue par tes \)édeein-< ~;<~OK< en ce MameM~ aut Dames, aux Enfants et aux Convatescems.

C~A~ ~i?~!C/~<e Satnt-Pierre-MtrMn)<)ne

ft/7t//M /7t/t/M/ O~M Bot ac~<m<~e.

a~oC~T'S~ ~"r~c~coTis

~VM't.H ~ot;f~t; p,MFMt pour fe MUCWH HVCt~MtnHEt~ DETOtLETTE

n < OtEm~UEJ /)~nsfpr<ef/f, nw/9;/fet&</v;r<<Mf

~n.S POUDRE DENT<FmCE

BLANCHIT et CDNSFRVf fe~ DENTS

V! N DuFLOTfMf<teoutt~B))mMtim)9.f-n".4'

~T3*F"yy A Acidute Ferm-

~Bf '~fftftttrt r1tL ginpuse contre

tjjaH j~a Ane*nte,OtUoroae,ttaBtra!gle et toutes 'SNt J~~les maladies provenant de t'appan~~jjj~~ 'vriBaetnent4naatng.Con:u<terMMjM MMM)M.

Nivelles Diverses

t,ATEMPËRATCHE

L'orage de dimanche a complètement gâté le temps, n a fait, hier, une journée maussade et pluvieuse. D reste, tes seconds jo ~rs de fête jouent de malheur. Le lundi de Pâques avait été aussi moutllé que l'a été le lundi de iapentecot'.

Les pluies oragr-uses vont continuer, avec ratratcMsseutentde la température. La g)-&[e de dimanche est surtout tombée avec to'ce sur le bois'de Boulogne et sur le jardin d'Accimatation. Lesdégàtsqu'elloa a faits aux arbres sont consid~r.tbies. La cour de la maison portant le numéro 380 de la rue de Vaugirard a été inondée, à six heures, par la phiie, q n tombait à torrents. Ne trouvant aucune issue, l'eau menaçait d'envahir les logements des locataires du rez-de-chaussée. Les pompiers, ap es une heure de travail,sont arrivés à épuiser compiétemRntta nappe tiquide.

On mande de Nfw-York que la récolte des fruits dans la région de l'Est est complètement perdue.

Une forte secousse de tremblement de terre

toujours en gentilhomme et en homme d'honneur.

Le colonel transmit aux intéressés cette réponse, que l'on trouva un peu vague.

La pauvre Hélène devenait d'une tristesse navrante.

Elle comprenait très bien que les choses ne pouvaient demeurer en cet état. En somme, elle avait vingt ans et son amoureux vingt-doux. Le danger pressait, car le mom nt où ils pout'raieut légitimement s'unir n'était'pas tout proche. Elle se félicitait de voirsi raisonna' bie un homme qu'elle avait entendu longtemps citer comme ua a mauvais sujet La sagesse de Jean lui apparaissait <;omme une admirable preuve d'amour, et c'était sans ironie, même inconsciente que, du fond du cœur, elie l'en remerciait. Mais elle comprenait très bien qu'un,our ou l'autre Jean perdrait patience. Et, alors. elle se l'avouait à elle-même. le danger serait grand, car son amour cro ssait de jour en jour. EHe ne travailtatt plus maintenant. Elle perdait jusqu'à t'émuiatiot]. Le directeur de l'Opéra-Gomique venait d'engager une petite SUedu Conservatoire qui avait obtenu plus de succès qu'elle da<is l'opéra de Gredelue. Elle n'en avait ressenti aucun dépit.

Ajoutons à cela que sa mëre, peinée de l'inaction apparente de Maurice, choquée des assiduités dun. prétendant qui ne parlait pas du tout de mariage, lui faisait, pour la première fots de sa vie, une mine sévère.

La pauvre aveugle, sérieusement indisposée, s'aiita un jour. Elle voulut une re igieuse près d'eLe, et refusa les soins de sa niie.

Cefa parut injuste et cruel à la pauvre Hélène. Elle était libre pour plusieurs jours. Elle s'entérina chez elle et pleura toute seule.

Un matin, pourtant, le facteur lui apporta une lettre de Jean.

Après l'avoir lue, ehe poussa un cri de Joie.

Elle entra dans la chambre de sa mère, lui parla bas et l'embrassa.

Puis elle se rendit dans la salle à m&a- ),

aétéressentieàBiHmgs.danste Montana. Deux maisons en briq os se sont. ecroïllees. Il y a en plusieurs blessés

LE DRAME DE LA RUE DES MATHURMB L'autopsia du cadavre de Mme Witorska a été op"rée hier, à la Morgue, par M. te docteur Richardiëre, q~i a conclu, dans soa rapport adresse au oarquet, que 4'apres ta trajet du prcjectite il était {mpossib!e à la victime de s'être tiré eHe-mêmo ce coup de revotver.

M. Gastinne-Renftte, exporta rmarier, < donne les mêmes conclusions.

Voici un nouveau détail qui achèvera d'édifier nos lecteurs sur le meurtrier et la victime du drame de ht rue des M~thurins. M.Witor~kia informé te juge d'instruction d'une constatation significative, qu'il a f.tite:

« Une somme de cent francs que M. Witorski avait dans son armoire à glace, le matin du drame, a disparu, or, on a retrouve juste cent francs sur Blézinski quand on t'a arrêté?. Il

D'où cette conclusion assez vraisemblable que Mme Witorska les avait pris avaut d'al!er au rendez-vous, et que son amant se tas est appropriés de gré ou de torce.

LA SOCIÉTÉ PROTECTRICE BES ANIMACX Hier, trente-huitième séance annuette de la S'ciété protectrice des animaux.

Natureitement, les courses de taureaux ont servi da thème au président, qui a invite t'assistance à signer et à faire sigier une pétition dont on distribuerait des exemplaires à la porte.

Cette protestation demande aux députés de voter une loi contre les courses de taureaux t Du rapport de M. Pilebon, sur les travaux de la Société, il résufte que, pendant l'année 1889. )** personnel d'inspection de la société a rédigé sept cent quinze rapports sa décomposant ainsi service fait par les in*specteurs df ta société sur la voie publique, 414; à l'Exposition uuiverse!te. 138;enquêtes sur ptnintes et lettres remises au secrétariat. 163.

Sut ta réquisition des agents de la sûreté, 13~ contraventions ont, en outre, été ddciaréHS, et il a ët~' procédé, par leurs soins, à 17 enlèvements de ctteva ~x btessés sur la voie pub)iqne pendant le jour et 7 7 'ndant la nuit D~ plus, 5 chiens et 3 chats ont été retirés des égouts grâce à eux.

Pour la même année, les recettes se sont élevées au total de 79,394 fr. 51; en revanche. le totaf des dépenses a atteint la somme de 63.0.S5 fr. 16.

De nomb eux)egs sans affectation spéciale sont venus enrichir la société.

Les 8n mces de la société ne lui permettant pas encore d'avoir un inspecteur dans chaque arrondissement, il s'agissait de se servir de la police en la rendant ptus protectrice. On ne le po ivait qu'en accordant tes p.'imes aux gardiens de la paix pour la constatation des contraventions à la toi Grammont, toutes les tois que ces constatations, déi'érées au tribunal, seront suivies d'une condamnation.

Le préfet.de police s'est montré favorable aux propositions de la société, qui offrait de fournir le montant de ces primes, grâce à une souscription spéciale, et it.a accepté une somme de l.OOOfr. a répartir entre ses agents, en outre des récompenses habituelles de la société.

511 lauréats ont été appelée au milieu dea applaudissements. Les récompenses qui leur étaient attribuées se décomposent ains* « 2 diplômes d'honneur, 3 médailles d'or, 11 H;édai)tes de vermeil, 60 médaiites d'argent, 188 médailles de bronze, 60 rappets de me.d<uUe, 186 mentions honorables, enfin un collier d'honneur.

Cette dernière récompense a été particulièrement acclamée q.~and l'assistance en a connu le titulaire, un magnifique dogue bordelais nommé B~cchus, appartenant à M. Biron. Bacchus a plusieurs tois arrêté, en les s:nsis:-ant à la bride, d s cheva ux emportés qui étaient exposés à sa bie~ser ou à causer des accidents de personne.

Paris bat son plein, les courses sont dan~ toute teur splendeur, et le monde élégant qui s'y presse semble désigner le taitieur Crémieux, 97. rue Richelieu. comme le triomphateur de la saison.

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Le Petit VoMy~a! déclare que les Briquet sont innocents, et donne à i'appui de cette afiirmation ht déposiLion d'une dame, qui ne prouve pas grand'chose.

Cette di~ne aurait déclaré que, le 8 mM, elle aurait aperçu Maria Gagnol se promenant dans la rue de Provence, en compagnie d'un individu aux altures suspectes. 0 Maiscett; dame ne se so tvient pas si c'est le jour du crime ou la veilie qu'aile aperçât cet individu.

Ses dépositions sont trè~ confuses.

On croit qu'il s'agit tout simplement d'ua commis'iionnd.ire du quartier a qui Mari.' G.tgnol confiait assez souvent des commissions pDur certaines personnes.

La cuipabili.e de Briquet semble, au contraire, s'attirtner de jour en jour. Les décla.rations de jeunes femmes qui ont habité le 11 df la rue de Provence ne sont pas t'avo* râblés à 1 inculpé

L'une d'elles, la demoiselle Antoinette T. qui occupait il y a queiques mois une

ger, où Gabaroche se tenait avec toute la sotennttéd'un ma~re d'hôtel de bonne maison.

–Ah! dit-elle, d'un ton presque joyeux, c'est toi <jU) vas me servir? Oui, mademoiselle. d'autant que j'ai à vous parie".

Le mach niste avait un air grave et of*nciet qui contrastait si drôtetnent avec ses mauvaises habitudes, qu'Hé.ène n& put réprimer uu sourire.

Voyons, qu'as-tu, mon bon Gabaroche ? dit-e le, eu se servant une aile de poulet froid.

Mademoiselle,, j'ai da charria.

Pourquoi donc, moft ami?

Mademoiselle s'en doute bien. Moi?.Pas du tout.

Bédame c'est parce qu'on f.ut un tas de potins sur vous. e). que je voudrais que ça unisse 1

La jeune ïhie redevint tout à fait sérieuse

Mon bon garçon, dit-elle, je sais combien tu nous es dévoué, à maman et à moi, et je ne puis que t'être recon.taissante de ('intérêt que tn prends à ma réputation. Mais tu es du bâthueut. et tu me comprendras sans peine. Qji pourrait éviter les potius, à l'Op.-ra-Comique ou dans tout autre théâtre? Tu n'ignores pas qu'il ne sufnt point qu'une ardste se conduise d'une taçoa irréprochable pour éviter qu'on dise du mai d'elle. C'est, quelquefois, précisément parce qu'elle n'afncbe pas fes désordres ordinaires qu'on lui en prête de monstrueux. Ce n'est pas la première fois qu'on me calomnie, n'est-ce pas ? 9 Non, mademjiseile on a même dit, sauf votre respect, que j'étais votre mari ou votre amant. Mais ce n'est pas la même chose, pour croire ça, il laUait être p us bête que nature. Tand:s que ce qu on dit maintenant.

(A jtMtt~e.) SmoM BOUBËE

Nous r~ps~s nos <t6o?~s ~Mg .~OM!~ ftewanMtc de c/m~e~t~ ~gssc do~ etre acco~s~<~ ~'M/te des der' M~~s~/n~M /fjM/a< et de dO c&Mtimes <McrM-Fos<et


chambre que lui louait la femme Briquet, a fait las dcclara iuns suivantes

Ld concierge venait chez moi, sous le moindre prétexte. Comme un jour il me faisait une déclaration blessante, je le menaçai de me plaindre, s'il m'importunait de nouveau.

« A ces mots, Briquet entra dans une vioîente colère et me menaça. J'eus peur; dans ses moments d'exaltation, il était terrible. Huit' jours après cette scène je partis Briquet était furieux, c

D'autres dépositions, aussi formelles, ont été entendues par M. Anquetil. Les inculpés p'ont pas été interrogés hier.

Aujourd'hui, tous les trois vont subir une eonîrontation dans le cabinet du juge d'instruction.

~'ASSEMBLÉE ANNUELLE DES SAUVETEURS DE LA SEINE

La Société des Sauveteurs de 'a Seine a tenu, hier, séance solennelle dans l'amphithéâtre de la Sorbonne pour distribuer tes récompenses de l'année.

La réunion, composée de jeunes et de vieux lauréats, de sauveteurs au teint bruni, de dames en h'atehes toilettes, offre un coup d'œil très pittoresque.

Mme Marie Laurent, qui a pris place sur restrade d'honneur, attire vers elle tous les regards; cette grande bienfaitrice de l'enfance a tous les droits de Bgurer au premier rang des sauveteurs de la Seine et reçoit des mains du président le diplôme d'honneur de la Société.

D'unanimes applaudissements ratiBen: la fécompense ainsi accordée, et, lorsque Mme Marie Laurent, comme pour prix de sa bienvenue, est venue dire avec des accents où elte a mis toutes les émotions de son âme, le .E~r~Mer DeM, de Manuel, bien des yeux se sont mouillés de larmes son succès a été grand et mérité,

La Société des sauveteurs de la Seine pros- père et se développe de plus en plus; à l'heure actuelle, son encaisse se monte à 149,000 francs.

Le premier des lauréats proclamés est M. le capitaine Basroger, le vaillant capitaine do l'.E)M~Mt, du Havre.

Mme Basroger est assise a côté de son ïnari c'est à elle que le président remet le diplôme d'honneur, c'est d'elle que l'a. reçu l'intrépide marin, et la réunion, émue, les associe dans la récompense, Sont décernés ensuite un rappel de mé~aiUe d'or à M Pagnier; deux médailles d'or à MM. Chapart et Schmitt médailles de vermeil, MM. Comettant, Dubreuil, Progin.

Des médailles d'argent sont accordées à MM. Fraissinet, Archer, Bouché-Bertrand, Pommier, Lemaire, Lorgnat, Montigny, Fanon, Acat, Dulong, Poupel, Guerton, Clary Bousquet.

MM. Bonnefoy, Cayron, de Rochebrune, Wickam, docteurs-médecins; Gallois, Rousseau-Long-weIt, Borel, Coquelet, pharmaciens, obtiennent des médailles de bronze et d'autres prix.

Enûn, des prix sont décernés à de jeunes lauréats, au nombre de 85, chez qui le cou- rage devancé la mesure des ans. Les plus < vieux s ont seize ans. Un d'entre eux, Gaston Canel, né à Praye (Meurthe-et-Moselle), s'est jeté dans la Moselle pour sauver Mn petit frère <t a réussi à le ramener sur la rive. Il avait sept ans 1 Un autre.Louis Estay,né à Fourgues (Dor- dogne), quinze ans à peine, faisant un col- lier de ses deux mains, a étranglé sur l'heure un chien enragé qui l'avait aûreusement mordu. Il est actuellement à l'Institut Pas- teur il sera sauvé.

L'assemblée a fait une ovation chaleureuse à M. le docteur Nachtel, l'infatigable secrétaire général des Ambulances urbaines. Profondément touché d'une manifestation dont la spontanéité, mieux que les paroles éloquentes, trahissait la reconnaissante sympathie que la population parisienne garde à son œuvre, M. Nachtel a exprimé à la réunion ses vifs sentiments de gratitude pour l'accueil dont on l'honorait, assurant qu'il n'aurait rien de plus à cœur que de continuer à mettre au service des malheureux le dévouement dont il pouvait être capable. M. le docteur Nachtel, outre la médaille d'argent à lui dècernêe.a été nommé médecin honoraire de la Société des sauveteurs de la Seine.

LES

BBSE6UES BU CITOYEN ŒMERT I<es obsèques de Chabert, conseiller municipal possibiliste du dix-neuvième arrondissement, ont été célébrées, hier, par les groupes socialistes du parti ouvrier de Paris et de la banlieue.

On peut évaluer à prés de cinquante mille ie nombre des assistants et des curieux qui ont accompagné le cortège jusqu'au cimetière du Père-Lachaise.

Malgré cette aiuuence consfdérable, on n'a eu à signaler aucun désordre. Il faut dire aussi que M. Lozé faisait partie du cortège en quaUté de préfet de police assistant aux obsèques d'un conseiller municipal. Les gardiens de la paix avaient reçu l'ordre de se montrer très tolérants. D'un autre côté, les conseillers municipaux possibilistes

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avaient promis qne les révolutionnaires se conformeraient aux prescriptions, et ne déploieraient les drapeaux rouges qu'au cimetière.

A deux heures, des centaines de personnes arrivaient déjà devant la maison mortuaire, 21, rue Clavel. Des curieux se joignaient bientôt à ces premiers groupes, et une foule compacte se répandait jusque dans la rue de Belleville.

Parmi les assistants, beaucoup de membres du Conseil municipal.

De nombreuses délégations avaient apporté des couronnes rouges.

A trois heures, le cortège se met en marche. Le deuil est conduit par les huit conseillers municipaux du parti possibiliste. Sur le passage, de nombreux attroupements se lorment; mais aucun désordre ne se produit.

On arrive sur le boulevard Ménilmontant, à la porte du Pére-Lachaise. Aussitôt les révolutionnaires déploient leurs drapeaux ils flottent, très nombreux; on en compte plus de soixante.

A ce moment, M. Lozé trouve que ce n'est plus la place du préfet de police.etse sépare du cortège qu'il avait accompagné jusque-là.

Pendant quelques instants, la circulation est interrompue à l'entrée du cimetière. Le cortège se dirige vers le caveau de la Ville de Paris, où Chabert doit être inhume.

Les drapeaux rouges entourent le caveau. Des discours sont prononcés.

M. Darlot prend la parole au nom du Conseil municipal. Il retrace les travaux de Chabert au Conseil municipal.

C'est Chabert qui, le premier et le plus activement, s'est occupé de l'organisation de !a Bourse du travail et des syndicats ouvriers.

Puis viennent les citoyens Paulard, Lavy, Picot, Mathurin Moreau, maire du dix-neuvième arrondissement, Allemane. Tous font l'éloge du défunt, retraçant ses travaux, sa misère, ses défaillances, pendant l'exil puis le commencement du rêve réalisé, son entrée à l'Hôtel de Ville, sa lutte contre le boulangisme, son ardeur pour toutes les grandes questions sociales.

Tous ces discours ont été interrompus par de nombreux cris de « Vive la Commune t et de a Vive la Révolution sociale t Un groupe de dix mille possibilistes, environ, s'est rendu ensuite au mur des Fédérés. Ils se sont emparas d'une nouvelle couronne que l'~MtrsKSt~eaMt avait fait placer, dans la matinée, au mur. Celle que ce journal avait envoyée, hier matin, avait éternise en pièces.

Les possibilistes, après avoir promené le drapeau rouge à travers le cimetière, sont allés le porter au monument de M. Thiers, et l'y ont accroché.

Ils se sont ensuite dispersés sans autre incident.

–$,

mmm BM mmAM

KMt-L-FURET

NOUVELLES JUDICIAIRES

Le marquis de Mores, inculpé de provocation à attroupement, comparaîtra le 4 juin devant la chambre du tribunal correctionnel de la Seine.

Dans sa dernière audience, le tribunal correctionnel de Marseille a condamné à six mois de prison un journaliste républicain accusé de chantage par certains croupiers de divers cercles ou tripots, auxquels il aurait demandé une subvention mensuelle, faute de quoi des éreintements devaient suivre dans les feuilles où il collaborait; plusieurs faits étaient couverts par la prescription.

Les débats ont vivement passionné le public.

On prétend que l'intéressé, qui a fait immédiatement appel du jugement, aurait été poursuivi sous l'influence d'un haut fonctionnaire de la police locale, parce qu'il aurait publié récemment, de lui et de quelques-uns de ses subalternes, une série de portraits pes flatteurs.

LE PROCES PANITZA

Le procès Panitza prend une tournure assez inattendue, n y a comme une entente entre l'accusation et la défense pour rendre le cours des débats aussi insignifiant et aussi terne que possible. Panitza et les autres accusés s'observent beaucoup, et l'interrogatoire du principal accusé a été des plus sommaires. On évite avec soin la lecture ou la discussion de toutes les pièces qui pourraient donner lieu à de nouvelles réclamations diplomatiques.

C'est ainsi que toute une série des iameuses lettres ou dépêches sur lesquelles se basait l'accusation a été écartée du débat, sous prétexte que ces pièces se rapportaient à une aû'aire de nihilisme et non au procès actuel.

Etude de M* Blanchet, notaire à Angers, 14, boulevard de la mairie

(successeur de M'Chapin).

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Panitza donne FexpHcation suivante de ses relations avec Ealobkof:

Lorsque Georgief fut arrêté parles autorités turques et condamné à sept ans de travaux forcés, le major Panitza pria M. StambouIoS'd'aider à la délivrance du prisonnier.

M. Stambouloo' trouva qu'il serait dangereux d'intervenir et conseilla à Panitza de s'adresser à Ealobkof. qui ferait intervenir le consul de Russie à Salonique.

Le major Panitza déclare qu'il a donc agi, dans cette circonstance, avec le consentement du gouvernement.

Il a ajouté « Je me reconnais coupable d'avoir eu l'intention de renverser le régime actuel; je mérite une punition pour cela, mais je ne suis pas impliqué dans d'autres affaires.

Le ministère public a déclaré renoncer aux poursuites contre quatre des ac- cusés. MArTHE X.a

?!? ~AB~PT ~Di' t~MATMH~

M ~AMM 6M. ij ÂNÂt&SJR

L. L.

APRÈS LES FÊTES

Dès le lendemain de la Pentecôte, l'hôtel des Ventes rouvre ses portes aux expositions et aux .yentes. La plus intéressante d'aujourd'hui sera celle de la salle 5, offrant principalement des meubles du dix-huitième siè- jcle. Le numéro 1 du catalogue décrit un très beau lit, avec son baldaquin en bois scnipté et doré, du temps de Louis XVI. Ce meuble, d'une pureté et. d'une conservation intëres- j sante, est accompagné de ses tentures et de sa courte-pointe en damas de soie de l'époque.

Une belle tapisserie du temps de Louis XIII représentant une Chasse aux cer/ un bureau enmarqueterie époque Louis XIV, des vitrines, des armoires en bois de luxe orné de bronzes, ~ne pendule en marbre représentant la .P~eM?'eMM d'oiseaux attribuée à Falconnet, des bronzes d'art et d'ameublement, des porcelaines montées à rooailles, de jolies miniatures, une suite d'éventails et quatre-vingts tableaux et aquarelles de diôérentes écoles, préparent deux intéressantes vacations à Me Thouroude chargé de cette vente.

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M~ Duchesne continuera aujourd'hui, à la salle 7, la vente du mobilier, des tableaux et instruments de musique qui avait commencé à la salle 3 la semaine dernière.

Nos lecteurs qui désireraient avoir le catalogue de la succession de M. Armand Feuillet, sous-intendant militaire attaché à la maison du roi Louis XVIII et du roi Charles X, n'ont qu'à nous en adresser la demande, ou à le faire prendre 25, rue de Chateaudun.

L'exposition de cette intéressante collection de tableaux, d'armes, de bijoux et d'objets d'ameublement, aura lieu jeudi prochain salle 3.

La veRte suivra, dirigée par Me G. Boulland.

ARTHUR BLOCHE

CoamerdesSpMtM~s Ce soir mardi

A la Porte-Saint-Martin., reprise de la JeuMesse <? Louis -X7V, pièce en cinq actes d'Alexandre Dumas, avec la distribution suivante

Mazarin MM. Lafontaine Louis XIV Maury M. de Monglat Léon Noël Guitaut Bouyer Moliere Rosny CharIesStnart Darmont Dangeau Herbert Poquelin Perrier Bonchavannea Duberry Le comte de Gniche Deschamps Le duc de Gramonf DarJes Le duc de VtUequ~ejF Delisle Bemo~n. Mallet Pimentel ( Samson .Beringhen Jégu Guenaud Besson Marie deMancint MHteaPanot Anne d'Autriche Marthold Mme Henriette Lamart Georgette J. Avocat

Le duc d'Anjou Lacroix

Charlotte I~es Roland

On commencera à huit heures.

Au Palais-Royal, reprise de !<*s Prot~M.e~M Parts, comédie-vaudeville en quatre actes, de E. de Najac et M. Pol Moreau. En voici la distribution

Duponceau MM. Saint-Germain Prince Capraca Calvin -Vaubfirtin Mither Timothée Galipaux Alfred Deschampa Maître d'h&tei Garon

Fëlicien Liesse

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A huit heures trots quarts, les .ProutMCtN~.

Le compositeur d'AsecM~o vient d'adresser à M. Vianesi, le sympathique chef d'orchestre de l'Opéra, la lettre suivante

Paris,83maH8SO.

Mon cher Vianesi,

Voidez-vous avoir l'obligeance de remercier les artistes de l'orchestre de POpéra pour l'incomparable fête qu'ils m'ont donnée mercredi ? Vous le ferez beaucoup mieux que je ne le ferais moimême, car lorsque je sens vivement, l'expression trahit toujours ma pensée.

Ces merveilleux interprètes ont ajouté à mon instrumentation ce que la voix d'un grand chanteur ajoute aune mélodie la couleur et la vie. Si l'on joue mieux quelque part, ce ne peut être que dans l'autre monde, j'aime mieux le croire que d'y aller voir.

Pour ce qui est de vous, dont Ja tache en mon absence était si lourde, vous avez été à la hauteur de cette dtfËcile situation, et vous avez cette qualité si rare de ne pas conduire comme un métronome, de donner à ma musique cette souplesse sans laquelle il ne saurait y avoir d'art, dans l'orchestre.

Grâces vous en soient rendues ) 1

A vous cordialement.

C. SAMT-SAENS.

A l'Odéon, clôture annuelle le 31 mai. Le 3 juin, comme nous l'avons déjà annoncé, le théâtre ouvrira ses portes pour la première soirée des « grandes auditions musicales de France x.

Voici comment sera définitivement composée cette représentation

Ouverture du Car/m~a! ~OMa~M, exécutée par l'orchestre Lamoureux.

A BerHo~, strophes de M. Georges Lefévre, dites devant le buste de Berlioz par Mlle Bartet. de la Comédie-Française.

Première représentation, en France, de Béatrice et .BeMe<Hc~, opéra comique en deux actes, de Berlioz.

La représentation commencera à neuf heures précises.

La clôture du théâtre des Variétés devant avoir lieu le 7 juin, la G~tKde-DMc~eMe ne sera plus jouée que douze fois, et une seule fois en matinée, dimanche 1er juin.

A partir de ce soir, aux Menus-Plaisirs, le rôle de Bettina de la Mascotte, sera interprété par Mlle Maria Nixau.

MM. Albin Valabrégue et Maurice Hennequin terminent actuellement une comédie en trois actes qui a pour titre Prix Mon<yoM.

La clôture annuelle du Nouveau-Cirque aura lieu irrévocablement dimanche soir 1er juin. Jusqu'à la dernière représentation, il y aura au programme les lions de Darling et la parodie si amusante de la .P~a de roros, avec les picadores.

Malgré le mauvais temps, il y a eu un grand nombre de visiteurs à la Tour du Temple au Trocadéro, pendant les têtes de la Pentecôte. Les collégiens et lycéens surtout venus en grand nombre au Trocadéro, trouvent fort agréable cette façon d'apprendre l'histoire.

Une dépêche de Varsovie nous apprend que Mlle Nikita vient d'obtenir, à l'Opéra impérial de cette ville, un très grand succès dans .RotK~o et Juliette, de Gounod. La jeune prima-donna, qui interprétait le rôle de Juliette d'une manière entièrement nouvelle, a été, à l'issue de la représentation, l'objet d'ovations enthousiastes.

PET:T COtJRRÏER

Ce soir mardi et demain mercredi, au Jardin de Paris, iëte de nuit et bal.

SF<DRT

COURSES A SAJNT-OUEN

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Prix de ~e~tHy. Préféré Finot.

.Pr)'a! d'e Nantouillet. Peccari.

Prix de Nogent. Luz.

Prix de JVoMSSM. Pierrot.

Prix de ~VaMterre. Mousse.

Lacroix

COURSES A. VINCENNES

Il fallait vraiment que la réunion eût grand attrait pour avoir attiré un si nombreux et si élégant public que celui qui avait bravé la pluie et le froid d'hier.

Les courses ont tenu tout ce qu'elles promettaient.

Le prix de 10,000 francs est échu à WarDanee, qui a vengé sa compagne Alicanto de sa défaite de Chantilly; ce cheval devient de premier ordre, et fait tous les jours de nouveaux progrès. Alguazil a bien couru; quant aux autres, il vaut mieux ne pas en parler

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Le comte Le Marois a enlevé deux courses, l'une avec -Régent, qui affectionne l'hippodrome de Yincennes, l'autre avec SaintGeorges, parti avec une cote d'outsider; il est vrai qu'il venait d'être battu dans la première course de la journée, enlevée par Juliette au tout petit galop.

DÉTAILS

.PWa?"de ~<n't~:2/ (2,000 francs, 1,000 mè-

tres)

Juliette, égalité, a M. Ch. Pratt (R. Hartley), 1 Tempête, 6/1, à M. Fox (T. Lightioot), 3 Saint-Georges, 2/1, au comte Le Marois. (T. French), 3.

Naïveté réclamée avant la course par M. Fox.

Juliette réclamée 7,579 fr. par M. Ephrussi. Pari mutuel (unité de 5 fr.) 1er, 10 fr. et 8 fr. placé; 3e, 11 ir.

.Prt~ de Mai (4,000 fr., 2,100 mètres) Domingo, 6/1, à M. J. de Brémond (T. Lane), 1 Wilna, 9/4, au comte Isola (J. Frost), 3 Boulangère, 4/1, au comte de Juigné (R. Hartiey), 3.

Pari mutuel ler, 16 fr.

~)'M? de CoKso~'OM (10,000 fr., 2,000 mètres)

War-Dance, 5/4, à M. Ephrussi (T. Lane), l;AIguaziI, 13/1, au comte Le Marois (G. Bartholomew), 2; Damazan,3/l,à à M. A. Lupin (F. Storr), 3.

Pari mutuel 1" 12 fr. et 9 fr. placé 3e, 23 fr. 50.

JPy- de la DëMt-ZM~e (4,000 fr., 1,600 mètres)

Régent, 5/3, au comte Le Marois (G. Bartholomew), 1; Ara, 3/1, à M. A. Jorel (G. Wycherley), 2; Carmosine, 6/1, a M. L. Dephieux (Ely), 3.

Pari mutuel 1er, 21 fr. 50 et 8 fr. 50 placé; 2e, 9 ir. 50.

Prix des Minimes (2,000 fr., 2,000 mè-

Saint-Georges, 16/1, au comte Le Marois (J. Maiden), 1; Hercule, 4/1, au comte de Juignë (R. Hartiey), 2; Tapioca, 5/1, au baron Roger (F. Crickmere), 3.

Pari mutuel 1e' 68 fr. et 26 fr. placé; 2e, 31 fr.

Prix de MoM~eM:! (3,000 fr., 3,100 mètres)

Renaissance, égalité, au baron de Rothschild (F. Crickmere), 1; Derviche, 12/1, à M. H. Gibson (F. Gooch), 2; Astrologue 11, 8/1, au baron Roger (G. Bartholomew), 3. Pari mutuel 1~ n ir. et 6 fr. 50 placé; 2e, 9 ir. 50.

K'COLE?

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Mmes G. de Grandval~ au château de Cerdon.

La vicomtesse Yves de Quatrebarbes, au château de Belleme.

La comtesse de Wall, au château de Villette. De la Marniére, au château de la Touche. Doublat mère, à Brouvelieures.

S. Exc. le maréchal Mustapha Assim-Pacha, à Damas.

MM. G. de Loture, à Orléans.

Le comte J. de Fitz-James, à Arcachon. Le baron des Lyons de Fëuchin, au château de VilIiers-Mareuil.

Le baron de Forestier, à Arcachon. Le baron de Royer, à Londres.

Adrien Delahante, au château des Fougères.

Alfred Leiévre, à Trouville..

Baratte, à Templeuve.

Le chevalier de Luigné, au château de Rivière.

Leclerc de Fourolles, au château de Fourolles.

R. Gombault, à Tours.

Le comte de Fayet, au château de Morsent. RENTRÉES A PARIS

Mmes Sandemoy, la princesse A. Radziwill. MM. le marquis de Lestrade, le baron Paul Levavasseur, L. de Piepape, le comte de Grailly.

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ODNON, 8 h. x/ Pendant l'orage. La Vie à deux.

VAUMvtLU:, 8 h. 1/a. La Sanglier. <- Fan Toupinel.

G~MNASB, 7 h. 3/4.– Le Collectionneur.–Paria fin de siècle.

PoB'rE-SAiNT-MAarnt, 8 ~<. La jeunesse do Louis XIV.

VAMËTÉs, 7 h. 3/4.–Deux contre un.–La Granda Duchesse de Gerolstein.

pALAis-RoyAt, 8 h. 3/4.– Les Provinciales & Paris.

BonFKM-PARisHNa, 8 h. Les Souhaits ridicules. Jeanne, Jeannette et Jeanneton. AMBiou, 8 h. 30 Devant ['ennemi.

GAiT~,8h. 1/4.– Le Voyaga daSuMtta. EDEN-TsËATRE, 8 h. l/3.–Parisaprosl'Expo3ition CaATBLET, 8h. )/!).–Les Pilufeadn Diable. NccvBACTt3, 8h. 1/3. -Qui perd gagna. Manages parisiens.

PcMM-DRAMATiQuaa,8 h. je/e. La Hanneton

d'Héloîse. h. La Ilannelon-

CBATEAc-o'EAtf, S h. N/t.– Le crime de Jettu

More]. 8 Il. »/i. Le crime de jette

RENAjsaANCz,.8h. "/)).–Le Lycée de Jeunes nlles MfOtue-Pi.Ai9M9, 8 h. 1/3.–Deux Tourtereaux. La Mascotte.

CLUNv, 8 h. 1/3. Disparn, Les locataires da M. BIondeau.

DtJAZBT, 8 h. 1/3. Lea Rêves de Marguerite. La Revanche du Mari.

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