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ra~t~edMBO~p-B'o~GYprjrE~ L'ANGLETERRE & LA RUSSIE BtSCQMRS BE MRD CHMRCHiH.
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ARMEMENTS DES PUISSANCES
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LE SCRUTIN DE LISTE
.M&B.T DtJ G'ÊM~aAL. BAJRMOS La Franco et l'Angleterre
Berlin, t9 avril.
Le gouvernement h'ançais est bien avisé d'envoyer au Tonkin un véritable corps d'armée. Ce n'est pas que la paix ne puisse subsister longtemps entre la France et la Chine, mais cette puissance n'a pas étésufusamment t vaincue, et il faut toujours s'attendre à un revirement de sa part.
La paix, dit-on, ici a etéconclue par l'intermédiaire des Anglais, MM. Hart, Campbell, etc., etc..encouragés par leur gouvernement. S'ils ont réussi à faire la paix, ne pourraientils pas tout aussi bien soulever un jour des dimcul tés qui amèneraient la guerre? Notez que la paix ne s'est faite avec la Chine que le jour où l'Angleterre a été sur le point d'entamer une lutte extraordinaire avec la Russie. Qui sait si,autForeign-Omce, on n'a pas entrevu l'éventualité où là Chine,reÙevenue libre, pourrait, du coté de Kashgar, susciter des ennuis à la Russie ? Pour cela,il fallait que la guerre au Tonkin prît fin, et tlle cessa comme par enchantement.
L'Angleterre reste toujours, dans les mers de Chine, la grande maîtresse de tout ce qui 'se passe. N'ayant plus, aujourd'hui que son 'con&it avec la Russie est en partie aplani, le même intérêt à ce qu'un accord eomplet règne entre Pékin et Paris, il est sage de s'attendre à quelque complication, dans tous les cas & des lenteurs diplomatiques extraordi'Mires avant d'arriver à la conclusion défiBitive d'un traité de paix en bonne forme. Elle a obtenu ce qu'elle désirait dans l'intérêt de son commerce, c'est-A-dire la levée du blocus de l'île Formose et, en réalité, de toutes les côtes chinoises, qui ne sont plus, aujourd'hui surveillées que pour la forme. EMe saH, d'un autre côté, combien la reprise des hostilités a~'ec la Chine soulèverait d'objections en France.
Toutes ces raisons font que le gouvernement français a été bien avisé en constituant au Tonkin un véritable corps d'armée, prêt à toutes les éventualités.
L'affaire du Bosphore égyptien » La. réponse du gouvernement égyptien àla notification du gouvernement français est attendue aujourd'hui.
Nous avons exposé les faits qui se sont passés au Caire. M. de Freycinet demande que les fonctionnaires égyptiens ou anglais au service de l'Egypte, qui ont fait emploi de la force pour violer le domicile de MM. Serrière et Giraud, soient destitués; que ces derniers puis&ent, sans délais ni conditions, l'un rouvrir son imprimerie, l'autre reprendre la publication de son journal, sans préjudice des dommages qu'ils auront à faire valoir j udiciairement.
M. de Freycinet exige, en outre, que le gouverneur du Caire aille auprès de nos consuls du Caire porter l'expression des regrets du gouvernement égyptien pour la conduite tenue par ses agents envers les délégués du consulat, dont les protestations n'ont pas été écoutées, et qui ont été évincés par la force de l'immeuble qu'ils avaient mission de protéger.
On se demande ce que fera M. de Freycinet si le gouvernement du Caire lui oppose une on de non-recevoir.
L'Angleterre et la Russie
Londres, 19 avril.
Le sentiment de satisfaction éprouvé depuis que le conilit anglo-russe a perdu son caractère aigu n'a pas diminue. On paraît de moins en moins soucieux de prendre fait et cause pour les Afghans, et on se rassure en pensant que plus de cent lieues, difncilement franchissables, séparent les avant-postes russes de la frontière indienne.
Pendant que l'opinion publique, complètement calmée, ne veut entendre parler que de la paix, le gouvernement, qui a été si long à suivre cette opinion au début du conûit, continue ses préparatifs de guerre. Il est vrai que les négociations déânitives n'ont pas encore abouti avec la Russie, et qu'il lui paraît prudent de ne pas désarmer avant qu'une entente parfaite soit établie.
Un messager spécial de la Reine est arrivé ce soir, revenant de Saint-Pétersbourg. On croit qu'il est porteur de communications complémentaires de sir Edward Thornton, donnant des détails et le résultat des der. nières entrevues, qui ont eu lieu entre Mde Giers et l'ambassadeur d'Angleterre en Russie.
Discours de lord Churchill
Londres, 19 avril.
Lord Churchill a prononcé hier soir, à Saint-James Hall. un discours dans lequel, discutant la question du jour, il a déclaré que, tant que la marche insidieuse et hostile des Russes vers le nord-est de l'Inde ne serait pas arrêtée, il serait ridicule et futile d'espérer que ce pays fît, sous le sceptre de l'A~giGi.erre aucun réel progrès politique ou social. < Si donc, a dit l'orateur, les négociations actuellement poursuivies avec la -Rustie ne réussissent pas à mettre, une fois pour toutes, un terme à ses msufvais desseins, ~autorité de la Grande-Bretagne dans l'Inde recevra un coup mortel et l'anéantissement de la puissance anglaise n'est plus qu'une question de temps.
Armements des puissances
Londres, 19 avril.
L'amirauté a affrété les steamers transatlantiques ci après, pour renforcer la marine britannique rAMfWca, de 5,528 tonnes, n.lant 18 nœuds, armé en croiseur; rFtNërM et ~'JMrMrM, de 7,718 tonnes chacun, ûlant
18 1/3 nœuds (le premier est aménagé comme transport, le second prend rang de vaisseau ligne); Z'On~jrot et rAWsoMa, le premier de 7,375 tonnes, 'niant 18 noeuds; le second de 5,164 tonnes, niant 16 nœuds, aménages comme transports et pouvant être armés de canons; !e ~M&roAe-C~Me, de 3,936 tonnes; filant 13 nœuds, comme transport armé, a reçu l'ordre de se rendre & Hong-Kong; ~Vord-A wertca, 4,899 tonnes, niant 18 nœuds, acheté d'un armateur italien; ~'A~MA~, 6,932 tonnes, filant 17 1/3 nœuds; ~e.rtcaM, 4,669 tonnes, 13 1/2 nœuds, et Moor, 3,638 tonnes, 14 nœuds; cesdeuxderniersstea mers seront armés au Cap; ~JMa~stKa, 4,908 tonnes, 15 nœuds, et .E'an&OMra, 4,474 ton nes, 14 nœuds ces deux derniers navires seront armés à Sydney; enfin F/K~ta, 4,065 tonnes, *i3 nœuds, sera armé en croiseur à Colombia.
D'un autre côté, l'A~Mee MM~)'a:pM<j'Mg ~M ~Vord annonce que l'armement des navires de guerre à Kronstadt continue, et que l'ordre a été donné de tenir prêts à prendre la mer tous les vaisseaux, de guerre qui se trouvent dans ce port.
On voit que les puissances ne désarment pas, bien que la guerre soit très improbable.
Le scrutin do liste
II est hors de doute que le scrutin de liste sera voté des la rentré& du Parlement par le Sénat le gouvernement demandera à la Chambre haute de voter la loi du scrutin de liste telle qu'elle a été adoptée par la Chambre basse.
On se souvient que la majorité de la com mission sénatoriale s'est montrée disposée à accepter un amendement tendant à défalquer du chiffre de la population le nombre des étrangers, ce qui réduirait de onze le nombre des députés tel qu'il a été nxé par la Chambre.
Le gouvernement demandera au Sénat de repousser cet amendement.
M. Demolo étant devenu ministre, la commission sénatoriale devra nommer un nouveau rapporteur avant tout débat. La mort du général Barrios
Londres, 19 avril.
D'après un bruit répandu à la Nouvelle Orléans, le général Barrios aurait été tué d'un coup de fusil par un de ses propres soldats, qui aurait été soudoyé.
Des avis publiés par la Zt6er<<!f! annon cent que les pertes des Guatémaliens, à la bataille de Chalchuapa, ont été d~ l,800hommes, les San-Salvadoriens ont eu 50 tués et 150 blessés.
On n'a reçu aucune con&rmation du bruit que les odciers colombiens auraient fait noyer cent prisonniers à Aspinwa.11. `'
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Au cercle, au fumoir, au salon, vous êtes préoccupés du crime de la rue de Sèze. Vous le discutez, vous le commentez, vous attendez impatiemment les détails que vous servent, soir et matin, les journaux.
Eh bien, il est des gens qui s'en émeuvent plus que vous ce sont vos gens t L'ofnce dévore plus ardemment encore ce fait-divers; son personnel est plus e~o~H<~ que vous il pérore plus que vous; il vit exclusivement de la nouvelle il en perd le boire et le manger. Le valet de chambre le plus correct et le plus respectueux a communiqué à son maître ses impressions, qu'il ne pouvait contenir le maitre-d'hôtef, béant, oublie de vous présenter la saucière, en écoutant la conversation des convives sur le sujet palpitant. `'
Ce souci ne tourmente pas le domestique uniquement à cause de son goût inné, populaire, extrême, pour le drame, pour le drame du théâtre et pour le drame vrai; mais, par suite d'un autre sentiment, d'un sentiment personnel pour ainsi dire. La corporation se sent atteinte les gens de maison s'émeuvent instinctivement de cette tache, qui les éclabousse pourtant bien légèrement, puisque Marchandon n'est pas un serviteur de profession,mais un .malfaiteur de profession, pour lequel la livrée était un déguisement.
Grande estj l'indignation dans le camp des < gens de maison On nous en cite un curieux exemple. Un valet de chambre, à qui sa maîtresse annonçait qu'elle partirait, cette année, de bonne heure pour Dieppe, a dit à celle-ci
Je demanderai seulement à Mme la comtesse la permission de venir à Paris, en son absence.
Pourquoi faire?
Pour voir Marchandon monter sur l'échafaud ;car j'espère qu'on ne lui fera pas grâce, à cet assassin-là.Si on l'osait, on verrait!
Dans une catégorie sociale où les impressions dépassent souvent la juste limite, cet émoi se iustiûe. Dans une catégorie qui raisonne et maîtrise ses impressions, l'an'olement serait moins excusable les défiances et le malaise issus du fait récent seraient peu justifiés. Assurément, l'assassinat de Mme Cornet n'est pas l'unique exemple des dangers que courent tous nos intérieurs.forcément livrés aux étrangers qu'y appellent notre service et n&s besoins on a présent encore, a?€& le iait d'hier, cel~ qui se passait a Londres il y a quelques années~ On connaît l'histoire de lord William Russel et de Courvoisier un jour, éveillé par hasard, milord entend du bruit dans son hôtel, se lève, se dirige vers l'office, trouve son valet de pied un Suisse nommé Courvoisier entrain d'emballer son argenterie il le chasse sans scandale, ~i enjoignant de déguerpir dès le lendemain matin. Courvoisier laisse son maître remonter dans sa chambre, se dépouille de tous ses vêtements pour qu'aucune tache de sang ne le puisse atteindre et trahir, pénètre chez ior4 William et. Fétrangle~
Mais, comme nombre, que sont ces atrocités, ces abus de la confiance forcée que nous témoignons à ceux qui nous servent? Nous sommes dans leur~ mains le jour et la nuit. Des femmes, des enfants, des inûrmes, dépendent complèiement, absolument d'eux combien abusent ? combien volent? combien tuent? `t En vérité, ce ne sont pas les crimes domestiques qui surprennent c'est leur exceptionnelle rareté.
Car enfin, nous ne sommes plus à la vieille époque des Caleb de Walter Scott, des dévouements purs et désintéressés la chose est sûre, mais à qui la faute ? Nos domestiques ne songent qu'à leurs intérêts et à leurs plaisirs, c'est vrai; mais nous-mêmes? S'ils ont changé du tout au tout; si les attachements héréditaires d'autrefois sont aujourd'hui remplacés par la désanection 1 'i~diSérence ou l'hostilité, que reste-t-il du côté du maître? que reste-t-il de cette paternité, à la (bis tendre et ferme, qui fondait en une famil'e unie tous les hôtes du même foyer, les grands et les petits? Vos domestiques entrent et sortent, vous prennent et vom quittent avez-vous le droit de vous en plaindre, vous qui les prenez et les laissez avec une égale désinvolture ? Pourquoi vous aimeraient-ils? Est-ce que vous les aimez? Vous les payez, souvent fort cher, j'en conviens; mais est-ce que l'argent a jamais créé un lien entre les hommes? Pour vous les attacher, leurmontrex-vous quelque souci de ce qui les touche, de leur être moral, de leur cœur. de ce qui est à côté, au dedans de la machine nécessaire à nos besoins?
En réaUté, nos domestiques sont meilleurs en'ore que ne pourraient les faire notre exemple et notre conversation. Ce qu'il y a de surprenait, c'est que la tradi tion du désintéressement entêté ait persévéré chez certains.
Or, le fait est. constant chaque année le rapport du prix Monthyon nous révèle quelques-uns de ces dévouements obscurs, quotidiens, sublimes, bénis de Dieu et admirés des hommes.
Et combien encore restent sans récompense t
Je pourrais vous citer une vieille fe '<me très simple, très ignorante, qui servait chez un de nos confrères de la presse, en 1871. Les fédérés envahissent l'appartement, qui avait servi d'ambulance durant le siège
Ton maître ?
–II est parti, messieurs.
C'est un VersaiJIais ? 'Y ?
–Non.ilestdeSaintes.. –Son état? 9
Il est < collaborateur t. Qu'est-ce que c'est que ça?"\ Je n'en sais rien.
Les clefs?
Non.
Alors nous allons tout forcer. Vous me passerez avant sur le corps) 1
Et, de fait, il fallut maintenir la vieille de vive force, pour arriver au secrétaire de son maître.
J'ajouterai, pour être complet, que, ré- cemment, cette cuisinière tomba malade; on amène le premier médecin qu'on ren- contre c'était un député républicain, célèbre dans le quartier du Gros-Caillou
Mon cher maître, s'écria la vieille, laissez-moi mourir seule, plutôt que de m'abandonner à ce.
L'épithète était trop énergique pour être répétée.
Ordinairement, en effet, le domestique est réactionnaire. Le spectacle continuel de 1'nisance est loin d'aigrir sa jalousie et ses convoitises. Il dinérencie plus que personne les rangs sociaux il raille les parvenus, et respecte instinctivement les nobles de souche. Aux élections des quartiers riches, demandez-le à M. Godelle, les gens d'ecdrie votent pour le candidat conservateur le jour du vote il serait difficile de faire atteler. Cochers et palefreniers sont tout à l'action politique.
Quelquefois, le domestique va plus loin il participe aux œuvres pies de sa maltresse. J'en sais un qui compte beaucoup de filleuls indigents voici pourquoi
Sa sainte et charitable maîtresse, qui s'est éteinte il y a deux ans, laissant une mémoire vénérée, visitait de préférence les quartiers misérables, celui de la Glacière notamment. Il lui arrivait d'assister, entre autres nécessiteuses, des femmes en couches.
Après avoir lavé, enveloppé le nouveau-né
Ne le faites-vous pas baptiser? Non, nous sommes si pauvres. je n'ai ni parrain ni marraine.
Je serai la marraine je l'emporte à la paroisse.
A l'église, un vicaire pas de bedeau c'estpresque la campagne pas un homme pour être parrain.
La brillante marraine s'approche de son cocher
Voulez-vous, mon ami, aider à une bonne œuvre ? Vous serez mon compère. Volontiers, madame mais qui tiendra les chevaux, pendant la cérémonie ? Ne resteraient-ils pas sages ? y J& suis sûr que non, madame. Ah) l si seulement on avait un enfant, une femme à mettre devant eux ils ne bougeraient pas.
Et le brave garçon Appelle un gamin, le prépose, moye~~nt finance, à son attelage, descend de son siège, court répondre, devant Dieu, de la petite âme abandonnée, puis revient prendre correctement ses rênes, dans le meilleur style, tout heureux d'avoir participé au bien. Et quand la dame de charité revient à la Glacière, le cocher-parrain trouve sournoisement moyen d'ajouter aux aumônes de sa maîtresse, quelques sous pour son filleul, pour ses filleuls improvisés. Cela se fait tout uniment, sans phrases, et cela rappelle la réponse de la
bonne aux dames quêteuses, sur le seuil de certains appartements
Mesdames, ici, les maîtres ne donnent pas; voilà un franc de moi ) l
Ce n'est pas que ces gens-là soient très ferrés sur le détail du Décalogue ils le pratiquent en gros; ils en ont retenu des bribes, et leur dévotion s'alimente, annuellement, d'un ou deux sermons, entendus, par tradition, âpres le dîner, quelque soir de la semaine sainte elle ne les porte pas toujours sumsamment à la discrétion, à l'activité, à la tempérance, aux scrupules d'honnêteté etieles maintient au moins dans une moyenne relativement probe, dont il serait injuste de méconnaître le mérite; car, pour eux, la tentation est permanente et l'impunité probable.
C:(r, en somme, nous livrons nos maisons, nos filles, nos biens, à des inconnus, à des passants, avec une remarquable légèreté. lis en abusent rarement c'est peut-être mieux que nous ne méritons.
Nous devrions chercher longtemps, chercher partout de bons domestiques, les former à l'honnêteté par l'exemple, à l'affection par l'an'ecHon. Nous devrions ne les prendre que de mains sûres. Une aimable femme, que j'ai connue dans l'Ouest, la vicomtesse de la M. é~ait persuadée qu'un domestique, pour être sûr, doit sortir d'une maison reli- gleuse. Le principe n'est pas indiscutable je ne sais si la dame a toujours eu à se louer des applications. Mais, je me souviens des résultats tout inattendus qu'amenait son choix, dans ces conditions exclusives.
La vicomtesse sort en voiture découverte, avec des visiteurs, etpasse devant un château de la co..trée
Ceci est la L. Ch. aux de l'E. Fort belle habitation qu'y a-t-il donc d'écrit sur la porte ? p
C'est un verset de psaume ~st -Oo??M~M~ < Si Dieu n'est le gardien, le gardien veilte inutilement. :J
Ah! c'est un verset) 1
Mais oui. vous ne lisez donc jamais vos vêpres ? C'est dans le psaume. le psaume.
Le valet de pied, en ce moment se retourne gravement sur son siège et, se mêlant à la conversation, sans décroiser les bras
–Psaume 136, madame la vicomtesse. L. DE LA BR~ÈHE
~L~D'TT.C).
M. BEISSON
Cher collègue, écoutez-moi donc, Pourquoi nous lâcher au début d'ia route? Cher collègue, écoutez-moi donc, Vous compromettez la combinaison. M. CLAMAGERA.N
Non, monsieur, je n' vous écout' pas, Je veux m'en aller parc' que j'ai la goutte. Non, monsieur, je n' vous ëcout' pas, Et je m'fich'pas mal de votre embarras. M. BUISSON
Cher collègue, écoutez-moi donc, Un ministre, hétas t est un oiseau rare. Cher collègue, écoutez-moi donc Qui pourrons-nous prendre en cette occasion ?
i M. CLA.MAGERA.N
Non, monsieur, je n' vous écout' pas, Prenez Léon Say, reprenez Tirare Non, monsieur, je n' vous écout'pas J'en ni plein le dos, de tous vos tracas. M. BRISSON
Cher collègue, écoutez-moi donc, On n'peutpasiaisserunvideaux Finances 1 Cher collègue, écoutez-moi donc Votre prompt départ est un' désertion. M. CLAMA.GERAN
Non, monsieur, je n' vous écout' pas, Cartous vos emprunts c'est desinconv'nanj ces
Non, monsieur, jen'vous écout' pas, Je lâch' le pouvoir, quel bon débarras ) 1 M. BRISSON
Cher collègue, écoutez-moi donc, (Vous n'abus'rez pas de mes confidences?) Cher collègue, écoutez-moi<!onc, Eh bien vous avez bigrement raison! ESCOPETTCî
LES DEUX JULES
Lorsqu'il signa l'armistice avec M. de Bismarck, M. Jules Favre oublia l'armée de l'est, et l'on sait quelles en furent les conséquences. Pareille mésaventure est arrivée à M. Jules Ferry, en signant la convention du 4 avril avec le représentant de la Chine il a oublié les Iles Pescadores. Quand la flotte française s'est emparée de ces Iles, les journaux ferrystes ont présenté leur conquête comme fort importante, et voilà que M. Jules Ferry les oublie comme une simple.. < quantité négligeable ) I
Encore s'il ne s'en vante pas, faudrat-il l'en féliciter t On se rappelle que M. Waddington se faisait honneur d'être revenu de la conférence de Berlin < les mains nettes Les autres ministres des affaires étrangère~ républicains ont tous quelque fait d'armes de ce genre dans leurs états de services, et l'on en pourra plus tard faire une comédie.
Il semble que l'état d'esprit républicain soit incompatible avec la diplomatie: car la diplomatie française n'a jamais essuyé autant d'échecs que depuis qu'elle est aux mains des républicains. Les diplomates de la république qui pourraient être maintenus par un gouvernement soucieux de se faire convenablement représenter, et on les compte sur le bout des doigts, sont tous dans l'état d'esprit orléaniste.
Outre que l'état d'esprit orléaniste est particulièrement propre à la diplomatie, il révèle chez ces diplomates une intelligence des intérêts de la France, dont leur font un mérite les gouvernements auprès desquels ils sont accrédités. Si M. de Bismarck tient encore que la république est le gouvernement qui convient le mieux à la politique allemande, depuis longtemps, les autres gouvernements estiment qu'elle leur est un obstacle pour traiter avec la France que l'instabilité de ses présidents, de ses ministères, de ses majorités,deses courants éiectoraux, ne permet pas de faire alliance avec elle, et qu'elle manque à l'Europe. Quant aux diplomates qui se trouvent dans l'état d'esprit républicain, ils ont si bien conscience de l'isolement où la république réduitleur pays~querien n'est pius amusant que de les voir sedonnerdes mines d'orléanistes pour montrer aux chancelleries et aux cours que, sous leur frac républicain, ils n'en pensent pas moins, comme eux et avec eux, que la monarchie orléaniste ferait mieux l'affaire de la France, et même la leur, si elle daignait ne pas se priver de leurs services. Ceux qui ne s'imaginent pas que le monde tient entre la Madeleine et là rue Drouot, qui vont quelquefois à l'étranger, ont entendu sur ce sujet les plus piquantes anecdotes et ont été témoins de quelques scènes dont on pourra enrichir la comédie sur la diplomatie républicaine.
Comme, depuis quatorze ans, la diplomatie française a subi le sort des autres administrations, qu'elle a été républicanisée dans son personnel et dans sa politique, on ne saurait lui demander d'être ce que ne sont pas ses chefs. M. Jules Favre a été le premier ministre des affaires étrangères, et M. Jules Ferry le dernier celui qui mettra au théâtre la diplomatie républicaine de la période qui s'est écoulée de l'un à l'autre Jules, pourra en résumer l'esprit et l'œuvre par l'oubli de l'armée de l'est en 1871 et des Les Pescadores en 1885.
JLOUtS TESTE
Bloc-Notes Parisien
<Jne grande vente artistique A MM~MC Z;<C<~KKC P. A' à ~lK~«<7.
Comment) ma chère Lucienne, s'il vaut la peine que tu te déranges pour la vente d'Epinay Mais c'est un événement) D'abord nos maris et nous, nous lui devons bien cette visite, pour les heures charmantes qu'il nous ~tt passer à Rome, te souviens-tu ? il y a déjà. ne comptons pas. dans cet atelier unique au monde. Rome n'était plus dans Rome; elle était toute là. Des chefs-d'œuvre dans tous les coins et des illustrations sur toutes les chaises. Il n'y a guère de salon qui puisse être comparé à cet atelier-là.
Mon père, alors à l'Ambassade, était'de tous les dimanches. C'était, comme tu sais, le jour select. Le soir, en rentrant, je me rappelle que, pendant des heures, il ne tarissait pas sur son après-midi. Toutes les ambassades, tous les grands seigneurs de passage ou de résidence, tous les artistes ayant un nom, des têtes à diadème et des têtes à auréole, il paraît que c'était un défilé à ne pas croire. Lui, avec sa grande distinction de race, recevait et charmait ce monde d'élite. Quand on voulait ap- prendre quoi que ce fût de nouveau, touchant à l'art, d'un bout d'Europe à l'autre, et de plus loin encore, ce n'est pas' ailleurs qu'il fallait aller. On aurait dit que c'était le centre où aboutissait le télégraphe ar- tistique de l'univers. Mon père y rencon tra, d'année en année, le choix des géné- rations de sculpteurs et de peintres qui devaient s'illustrer plus tard, et que d'Epi- nay avait déjà devinés.Quelquefois il nous disait <x Ah j'ai vu aujourd'hui, chez d'Epinay, une petite étude de Fortuny; c'est une merve~le t & Et c'est ainsi qu'il accumulaitces collections étonnantes dont chacune fut une fortune, ce qui n'était pas trop pour un homme tel que lui, si épris, si passionné d'art, que l'argent ne lui a jamais paru digne d'autre chose que de l'achat des marbres; pour le reste, il aurait fait percer des fenêtres, s'il n'y en avait point eu assez, afin de le jeter à plus larges mains.
Si tu avais entendu, samedi, à son exposition privée, où je suis restée deux heures qui m'ont semblé courtes, si tu avais entendu tous ses amis de France, à ce Mauritien plus Français que n'importe qui! On se rappelait un tas de choses, sur lui et sur d'autres. Ç'a été comme une floraison nouvelle pour ce superbe artiste. On pourrait presque dire une éclosion. Car, moi qui l'ai toujours aimé à la passion, je n'avais pas encore vu qu'on lui rendît justice éclatante. Je ne sais même pas si nos sculpteurs, un tantinet jaloux, ne le tenaient point quelque peu à l'écart. Cet homme qui n'est point de l'Institut Mais, tout à l'heure, je les ai entendus, moi, les vrais amateurs, les connaisseurs qui connaissent, et je les ai vus extasiés devant cet œuvre éblouissant ) 1
Quel dommage que tu ne sois pas venue II y avait foule, mais une foule qui ne bouscule pas et qui sent bon. Impossible d'imaginer une plus jolie disposition que celle d.e ~es deux salles réunies. Et quelle erreur de croire que les tableaux et.i@s statues ne font pas le meilleur ménage t Rien de cette monotonie insupportable du Salon une variété, une distraction continuelle, des effets décoratifs charmants; là, au moins, on s'arrête, on ne court pas, on a d'autre envie que d'arriver au bout. Ma foi, j'ai rencontré à peu près tout notre monde, par groupes, et tu te serais, comme moi, fort amusée puisqu'on dit ~MM~, maintenant, de tout, même à propos des plus grandes chosesmais fort amusée des mines étonnées, des bouches béantes, dès l'entrée, en présence de cette galerie, qui avait moinsl'air d'une exposition de vente que de la plus élë~
gante et de la plus discrète des collections privé.es. Mais tout était en place, et l'on marchait, là-dedans, .entre les vitrines pleines de miraculeux bibelots, comme chez soi.
Si tu viens demain, nous retrouverons probablement les mêmes agréables visages. J'ai vu samedi la princesse de Sagan, la marquise de GaMinet, la baronne Adolphe de Rothschild, la baronne Franck-Seillières, la comtesse de Salignac-Fénélon, la vicomtesse de Grouchy, la baronne de Bosmeslet,!a comtesse de Louveciennes, la marquise de Caulain-, court.Tous les maris de ces dames, ou peu s'en faut, et les acheteurs de demain: baron Brincard, de Vallerand, de Bria, de Louvencourt, Maurice et Michel Ephrussi, Du Manoir, Edouard André, Dolfus, de Champeaux, Thors, Valpincoh, et des' quantités d'autres.
Crois-moi si tu veux, mais j'y suis retournée le lendemain, à l'exposition publique. Oui, un dimanche, et toujours la' même foule aristocratique: le prince de JoinviMe, cela te donne une idée i
Chacun, s'interrompant d'admirer, aimait à parler de d'Epinay ses luttes du commencement, sa gloire, naissant avec la C~K~M~ dorée, sa vie entre Rome et Paris, son atelier du boulevard Haussmann, où les Américains se faisaient conduire au débotté, son génie de chercheur qui le chassait hors de chez lui dès le point du jour et lui a flairé des pièces introuvables, comme cette coupe de faïence i d'Urbino, aux armes de Sixte-Quint, que tu verras et que je te souhaite.
Ce que je me souhaite, à moi, si j'y ar-. rive en faisant donner le ban et l'arrièreban de mes économies, pas mal décimées, c'est la C~W~~M~ et le y~MK~ -S'M~ L'une à se mettre à genoux, l'autre à pieu- rer. Ah le pauvre petit, avec son museau de renard lui fouillant le flanc, quel idéal héroïsme sur son visage levé au ciel, y cherchant quelque part, païen de la race des martyrs chrétiens, l'inspiration de son sacrifice et la divine foi de sa torture l
Il avait un goût si exquis, ce d'Epinay, il savait si bien dénicher le talent chez les autres, lui qui en avait plus que la notion, qui en avait le délire et la fièvre, que tu verras là une collection de tableaux et d'aquarelles, signés de noms désormais consacrés, et dont la seule réunion est un brevet pour lui. Avant tout, regarde les Hernandez et les Villegas, et rappelle-toi bien tu sais que je me pique aussi de flair que voilà deux hommes classés parmi les excellents. D'autres me semblent avoir donné ce qu'ils ont fait de meilleur, tels que Machard et Morot. Arrête-toi, et tu ne t'y arrêteras pas sans une certaine émotion, devant le A/~r'M. <~ R.<que termina i''ortuny, deux grands amis qui se serrent encore la main au bas d'une œuvre d'union et d'intimité. Je ne puis que te répéter viens, viens 1 Et, si tu m'aimes, tais des vœux quand* tu entendras annoncer le numéro 66; c'est mon petit Spartiate.
A lundi je me replonge dans mon catalogue, les yeux pleins de beau et de i grand.
Ta toute bonne
JULIETTE DE COLIMER
Pour copie conforme
MOKTJOYEUX
Nos Echo s
PETtTE GAZETTE DES ÉTRANGERS Courses à Vincennes, à 2 h. 30.
Exposition des pastellistes, rua d9 3&«. Opéra, 8 h. D/j). Rt~o~Mo. –La .Ffti'aHfi'o! Fmnctus. 8 h. 1/2. .Dott~.
Opèra-Oomiqo.e, 8 h. ~f~KOtt.
JMu~eûf~etM.– Gâterie des célébrité moli!)' DM. L'amiral Courbet et son état-major, à bord da Fb!((t, devant Fou-Tohéou. ToM i99 som, th~tres et MnMrts pat le téléphone.
LE MONOE ET LA VSLLE
C'était hier la fête du printemps, le premier beau dimanche, la première belle journée de courses. Tout Paris était en mouvement les Champs-Elysées, où les arbres n'ont pas encore toute leur parure verte, étaient envahis par la foule, qui se prolongeait au loin jusqu'au bois de Boulogne, autour des équipages allant et venant en rangs pressés.
Les courses étaient des plus brillantes. Les nombreux amis du duc de Castries ont été heureux de le revoir. Sa réappa rition sur le turf a été une des heureuses impressions de la journée.
Quelques toilettes comtesse de Pourtalès, élégante toilette de satin noir sur jupe en dentelle; duchesse de Bisaccia: jupe de soie rayée rouge, relevé en satin noir, chapeau noir avec fleurs jaunes marquise de Gallinet jupe verte couverte de dentelles noires, petite jaquette noire, chapeau garni de brides vertes; Mme d'Avaray en pèkin noir, chapeau garni de soie rouge avec fleurs blanches et rouges.
Mme Hottinguer, costume de cachemire gris Mme de Janzé, costume très coquettement relevé en etamine gris très clair.
Mme Ephrussi, robe de soie brune, jacquette de même, ceinture circassienne or et argent, formant brassière.
Au retour, le défilé des équipages & duré jusqu'à sept heures.
Le jury du Salon a cru faire un acte de haute sagesse en expulsant le tableau de F. Luzeau, parce que cette toile représente l'expulsion des Capucins. Expulsion sur expulsion.
Le <?aM<oï's s'est empressé d'ouvrir s&' salle des dépêches à cette œuvre courageuse.
Le public n'a pas cessé, pendant toute la journée d'hier, de stationner devant ce tableau, et les commentaires nous ont Lparu des plus favorables. M. Luzeau sera
ainsi vengé des scrupules et des craintes thijury..
C'est aujourd'hui que s'ouvre, à l'Ecole des beaux-arts, la seconde exposition des portraits ~M s~e~.orgamsee par la Société philanthropique.
Parmi les quatre cents toiles exposées, un certain nombre sont déjà connues du public parisien. Mais l'ensemble est des plus remarquables.
Nous devons citer, parmi les nouvelles toiles, le Marat <MS<MStM~ dans sa &a!gnoire, le Ze~~e~ S~F'a~MM et la Maraîchère, par David les portraits de Beaumarchais et du Bailli de Crussol, .par Greuze celui de la Dugazon.par Mme 'Visée Lebrun; ceux de Benjamin Constant et de Mme Récamier, par le baron Sros, etc.
A citer encore, parmi les toiles que le public ne connaît pas, un portrait du régicide Frischi, exécuté par le peintre ~rascassat, peu connu comme portrai-
tiste.
Carnet mondain:
Samedi, soirée de contrat chez la ba,ronne de Layre, 43, rue de Lisbonne, ipour le mariage de sa fille, Mlle Marguerite de Layre, avec le comte Lafond. Soirée de contrat telle qu'on les aime aujourd'hui à Paris, c'est-à-dire ce qu'on appelle, dans la langue moderne des salons, une ~<eWe. Toutes les rues avoisinantes sont encombrées de voitures, les invités réduits à arriver à pied, les tsalons de l'hôtel et l'escalier même bondés d'une foule qui ne peut se remuer. 'Foule d'ailleurs très distinguée.
On se pressait devant l'étalage de la corbeille, où abondaient les plus splen;'des joyaux: un diadème fermé de branches de chêne en diamants, un collier de perles de toute beauté, des aigrettes, des montres, et un croissant merveilleux, don de la marquise des Cars, sœur du
¡fiancé.
Ce mariage unit deux grandes fortunes .et deux familles dans lesquelles sont conservées religieusement toutes les bonnes et grandes traditions.
Mgr le due de Nemours avait honoré de sa présence cette brillante réunion et. .à ce sujet, l'on rappelait que la baronne de Layre était la nièce de M. MortimerTernaux.
Parmi- les personnes présentes, il faut 'citer la. comtesse Jean de Montebello, dont la beauté était fort bien encadrée dans un iourreau bleu de roi; la comtesse de Saporta, la comtesse de Grancey, '.marquise des Cars, Mme de Fresne, constellée de diamants, ainsi que Mme 'de Biré; marquise de Maussabré, marquise de Forbin, Mme Sommier, marquise de Tascher, comte et comtesse Jacquemont, comtesse de Maupoa, avec de splendidesémeraudes; baronne de Ruble, marquisde Fiers, vicomte de Montrichard, comtesse des Isnards, comtesse deRuiilé, i baronne de Baye, duc de Broglie, M. Andral, M. BuSet, prince de Monthoion, vicomtesse der Barante, comtesse de Quinsonas, comtesse du Hauvel, comtesse de Castillon, marquise de Monteynard, comtesse de Morelle, comte de Riancey. Le père du comte Lafond s'est distingué par son dévouement au pape Pie IX, et l'on sait que le marquis des Cars, beaufrère du nancé, officier dont la modestie égale le mérite, portant si dignement, son grand nom, a été, avec MM. de La Tour p,n at. fieMun, un des plus zélés fondateurs de r(Kuvre aes ue~cioet catholiques.
Chez Mme de Chevarrier, samedi, petite réception de cinq heures, avec musi.que très remarquable.
< Mme E. Ratisbonne, dont le talent de pianiste est si apprécié, a joué avec un style incomparable le Concerto de Chopin en ~a mineur, avec accompagnement d'un second piano, tenu par M. de Chevarrier puis elle s'est encore fait applaudir dans diverses oeuvres de Chopin pour piano seul et dans la Pasquinade de Gottschaick.
Mlle de la Gatinerie a superbement chanté l'arioso du .Pro~~e, et l'T?~ Ne la vicomtesse de Grandval, accompagnée par l'auteur. Mlle Blanche de Cas'trone, ûlle de la célèbre Mme Marchesi, a dit, avec ce charme et ce sentiment dramatique qui la placent si haut dans l'art, ,'une délicieuse romance de Massenet, Si tu ~eM.c, ?m~MOMM~, et le Vase brisé, musique de la vicomtesse de Grandval, oeuvre musicale d'un ordre absolument élevé, dans laquelle le musicien a suivi le poète.
Enfin, une jeune Roumaine, Mlle Va'~caresco, a lu quelques-unes de ses poéaies, qui ont été très applaudies. Hier, superbe fête costumée chez la comtesse de Reiset, faubourg Saint-
Honoré. La maltresse de la maison en
Pompadour ardoise, poudre et dentelles sonfUs, en Mercure, très riche; Mme 'de Villefeu, en Aurore enguirlandée la baronne de Pommereuil, en Gypsie de .MessaMMa la comtesse de Saint-Senoch, en Nuit étoilée la vicomtesse de Couessin, en Vendéenne, et son mari en Paludier du bourg de Batz. Deux Scaramou:ches,un rouge et un noir, M. Bessières d'Istrie et le comte de Germiny M. Hesse, en Ménétrier galant; M. de SaintHilaire, en Louis XIII; M. Charles Gay-Lussac, en Fauconnier moyen-âge M. de Villeneuve, en Ligueur; M. de La Brière, en Céladon; M. de Villefeu, en bufûeteries Henri II; Mme Schwartz, en Polichinelle noir et or; la baronne de Cambourg, en Pèlerin; des Pierrettes, des Persanes. Grande élégance et gaieté charmante.
On a dansé jusqu'au jour. Grand succes de rafûnement, de recherche et aussi de gracieuse gaieté.
Aujourd'hui, à mid~, mariage à Sainti Pierre de Chaillot, de M. de Moussac, lieutenant au 13" dragons, avec Mlle du Bos. Deux familles de vieille noblesse, également fidèles aux traditions religieuses et monarchiques.
Ce soir, soirée intime chez la baronne Gustave de Rothschild.
Hier soir, série de grands dmers. D'abord chez la duchesse d'Uzès, puis thez la baronne Alphonse de Rothschild. 'Une mode à noter on s'en va très tôt; sitôt qu'un des hôtes donne le signal, tout le monde se retire, soit pour laisser ~â la maMresse de maison le loisir d'aller ;â une soirée, soit pour y aller soi-même.
j Le monde avait hier soir à se partager entre la réception de S. A. la princesse 'Mathilde, le raout musical de la baronne de PoUIy et les soirées habituelles de la Suchesse de Maillé et de Mme Heine*
Courrier de Rome Rome,19avril. ]
Le cardinal Lasagni, neveu de l'ancien président de chambre à la cour de cassation de Paris, qui siégea jusqu'à un âge fort avancé (avant la loi sur la limite d'âge), a succombé aujourd'hui à une attaque d'apoplexie.
C'était un jurisconsulte des plus savants et un avocat des plus distingués il n'avait reçu que les ordres mineurs, suivant la coutume des Romains qui ont la vocation de la prélature.
Au conclave où a été élu Léon XIIL il était conclaviste du cardinal Pecci (Léon XIII). En entrant au conclave, chaque cardinal est accompagné d'un prélat qui lui sert de secrétaire, et qu'on appelle concJaviste.
Lorsqu'on proclame le résultat du scru tin, le conclaviste du cardinal élu pape s'agenouille devant lui et lui présente la calotte blanche. Il est d'usage qu'en prenant la calotte blanche le nouveau pape pose sur la tête du conclaviste sa propre calotte rouge de cardinal, ce qui donne un nouveau membre au Sacré-Collège. Le cardinal Pecci, devenu Léon XIIL ne s'est pas conformé à cet usage. Lorsque Mgr Lasagni lui présenta la calotte blanche, il mit dans sa poche sa calotte rouge, à l'étonnement de tout le SacréCollège, qui vit dans ce fait le présage d'un pontificat réformateur et personnel.
Mgr Lasagni n'en est pas mort de chagrin et, pour récompenser ses hauts mérites, en même temps que sa force d'âme, trois ans après, Léon XIII le créa enfin cardinal.
Un écrivain bien connu, M. Marc Monnier, vient de mourir à Genève, où il était professeur de littérature étrangère et colloborait au JoMr?M~ de <?en<~e. Il était né à Florence en 1(;29. et avait passé une grande partie de sa vie à voyager et à étudier l'histoire. Oii citera longtemps ses ouvrages ~s<0!re de la co~0'M~e des DeM~c <S'ïc~es J?ï's<o~e dM &r~Kda~e dans ~7<<2Me TK~MtOM~e la Camoy~a .Po?M.~i( e~ ~es .Po?Kp<~eHs. Sa vocation l'entraîna, dans la suite, vers le théâtre, et il donna la -L!<7Me dyo~eetla.MoMc/!edM coche,
Aujourd'hui, à onze heures, auront, lieu à Saint-Philippe-du-Roule les obsèques de la comtesse Maison, née Diana de Domecq, morte vendredi dernier en son hôtel de l'avenue d'Antin.
Les lettres d'invitation sont adressées do la part du baron de Mackau, du comte Humbert de Quinsonas, du vicomte du Quesne, du vicomte de Maison, du marquis de Meyronnet, du comte de Chabrillan, du prince de Béthune, du marquis Maison, de M. Cahnon et de M. Pierre de Domecq.
Nous plaisantons souvent le mot pratique que les Américains ont sans cesse à la bouche, et nous sommes obligés, en déûnitive. chaque fois qu'un a. cident arrive, de nous reporter à ce qu'on fait en Amérique.
Ah, si nous avions ceci et eeia, comme a New-York 1
C'est le cri de tout le monde.
Eh bien, dans presque toutes les chambres d'hôtel et dans nombre d'appartements particuliers, les Américains ont installé à la tête du lit trois boutons d'appel électrique PoucE. poMpiERS. VOITURES.
Par le premier de ces appels, la police accourt; par le second, les pompiers sont appelés et punis ou récompensés selon leur promptitude. Par le troisième appel enfin, une voiture de place se détache de la prochaine station et vient attendre à votre porte.
Voilà qui aurait peut être sauvé Mme Cornet et préviendrait bien des crimes.
Le général de Courcy part le 28 de Paris pour Toulon, où il s'embarquera aussitôt avec son état-major.
NOUVELLES A LA MA)M
Un monsieur tombe devant un omnibus et vainiailliblementêtre écrasé. Tout à coup, un autre monsieur se précipite sur lui et le retire d& dessous les pieds des chevaux.
La victime reconnaît son sauveur Comment, docteur, c'est vous Je vous dois la vie ? 9
Le docteur avec bonhomie
Oui, mon cher, c'eût été dommage. Vous avez une maladie de cœur superbe vous pouvez < durer encore six. mois ) t
Un rastaquouëre se trouve en chemin 4e fer vis-à-vis une très belle personne. Il cherche un moyen d'entrer en conversation, et présente son porte-cigare ouvert à sa voisine.
ÛMM cigare, madame.
Oht l
Prénez toujours, vous le /~MM~*M plous tard.
Monsieur~
Ils sont exqMOM~ ils viennent du &oï<reau à côté de chejz moi (bureau). MM OMtMM
NOS GENERAUX
Le gêméral JPA<fOt<
Samedi soir, dans son petit hôtel de la rue Miromesnil, a succombé le général Pajol, aide de camp de l'Empereur.
Tous, dans l'armée, aimaient la franchise, la brusque droiture de ce brave et bon officier qui, avant d'être appelé auprès de Napoléon III, commandait brillamment unrégiment de cuirassiers. Le vicomte Louis-Eugëne-Léonce Pajol était le second fils du général comte Pajol, pair de France, qui se couvrit de gloire à Léoben, à Austerlitz, à Essling, à Wagram;
Le frère cadet du gemmai de division comte Pajol, qu'ont fait connaître, avec ses campagnes, ses ouvrages mill~ires et ses succès dosculpteur
L'oncle du comte Napoléon Pajol, qui continue, dans la cavalerie, les grandes traditions de ses anciens.
Soldat, dans l'allure comme dans les sentiments, dévoué, serviable, le général qui vient de mourir était adoré des siens, aimé de ses inférieurs, estimé de tous. Dans sa belle retraite de Belozane, en Normandie, où il passait l'été, sa popularité de bon aloi était légendaire. Une a&ection universelle entourait ce châtelain juste et bienveillant, chez lequel une pondeur martiale s'unissait à la charité
la plus délicate, qui ne nattait personne. ne mesurait pas ses paTotes, ne visait à a~ucun eSet, ne transigeas: avec aucun des sentiments de son passé, ne palliait la vérité par aucune habileté, et qui cependant s'est légitimement concilié toutes les sympathies, sans acception des partis politiques.
Ennemi du ïàste, du bruit, l'ancien aide de camp de l'Empereur a désiré que ses funérailles conservassent un caractère tout privé; qu'aucune convocation ne fut adressée à ceux qui l'ont connu; qu'aucun honneur militaire ne lui fût rendu, après sa mort.
Sa veuve, la vicomtesse Pajol, sa fille et son gendre, M. et Mme Henri de Lafaulotte, se sont rigoureusement conformés à son dernier vœu. Les funérailles du général auront lieu demain à midi, sans aucune pompe, à Saint-Augustin. Ije gemêr&t Cuyom-~ernief Une dépêche de Marseille nous apprend la mort d'un vaillant soidat, le général de division Guyon-Vernier, inspecteur permanent de la cavalerie des 13°, 14° et M" corps.
Le général Guyon-Vernier a succombé, l'avant-dernière nuit, à une douloureuse maladie, qui l'avait atteint il y a quelque temps déjà.
Il meurt dans son pays, car il était né à Sahit-Cyr, petit bourg du Var, le 17 mai 1821.
C'était un grand ami du général Chanzy, qui réussit à le faire nommer divisionnaire au bout de onze années de grade de brigadier.
Hâtons-nous d'ajouter que, si le général Guyon-Vernier était resté aussilongtemps général de brigade, ce n'était point qu'il y eût de sa faute.
Mais il était parti soldat et, dans ce cas, la troisième étoile est toujours difficile à obtenir, en temps de paix bien entendu, car les officiers des écoles se serrent toujours les uns contre les autres.
Encore ceux de l'infanterie et de la cavalerie, ont-ils les idées plus larges et laissent parvenir le véritable mérite. Mais l'artillerie t Hors de l'école de Metz, point de salut, et h's hommes capables ne peuvent venir d'ailleurs.
Si le général Guyon-Vernier, au lieu d'être cavalier, avait été artilleur, U est certain qu'il iût devenu lieutenant-colonel. coloMel peut-être mais c'était tout. Tandis que sa carrière fut tout autre. Il s'engagea à dix-huit ans et quatre jours, et partit pour l'Afrique.
Au bout de sept mois, il était brigadier un an plus tard, maréchal des logis.
Officier, il ne le fut que plus tard, en 1847, et lieutenant en 1853.
Mais voilà ta guerre qui recommence; on sebatpartouten Afrique,etGuyon-Vernier est capitaine vingt mois après il avait un peu moins de trente-quatre ans. En 1861, on le trouve chef d'escadrons, et, huit ans plus tard, lieutenant-colonel (37 lévrier 1869).
Arrive la guerre de France ,en moins de deux ans. il passe colonel, puis général ce qui explique pourquoi il resta si longtemps dans ce dernier grade. Il a commandé longtemps la 15" brigade de cavalerie; puis, comme divisionnaire, il a été inspecteur en Tunisie, puis à la tête de la 33° division d'infanterie, à Montauban, sous le général Lewal-
Un détail pénible de cette carrière cet officier, qui avait des sentiments religieux assez prononcés, fut chargé, en 1881, d'opérer contre les moines prémontrés de l'abbaye de Frigolet.
LE DUC DECAZES A BORDEAUX
Le Gaulois a rendu compte, dans son numéro du 17, de la réunion dans laquelle les délégués sénatoriaux conservateurs de la Gironde ont si chaleureusement affirmé leur adhésion à la candidature du duc Decazes. A la suite de cette séance, le bureau s'est transporté chez le candidat de l'Union des droites, qui a accepté la candidature, et a prononcé à cette occasion une improvisation trop importante pour que nous ne tenions pas à la mettre sous les yeux de nos lecteurs
Vous m'avez fait un grand honneur, messieurs, et j'en suis profondément touché. Vous saviez les dif&cultés que nous crée la loi électorale sous l'empire de laquelie nous nous trouvons. Vous ne méconnaissiez aucune des conditions de la lutte & laquelle nous sommes conviés, etcopendant vous voulez l'aborder, quel qu'en poissa être le résultat.
Je le veux avec vous.
J'estime, en effet, qu'il n'est point pour moi de plus grand honneur que d'être le champion du parti conservateur dans cette grande Gironde qui a tant fait pour la cause de l'ordre, de la famille et de la liberté. Nous sommes, d'ailleurs, de ceux qui, aimant bien la France, ne renions rien des gloires de son passé et savons la respecter dans les phases diverses de son histoire. C'est pourquoi auasinous savons nousréunir et nous grouper aux jours des grands périts do la patrie, pour les conjurer, ou tout au moins pour les signaler.
Il y a bientôt huit ans que nous étions tous sur la brèche, et ensemble, d'une voix prophétique, nous prévenions notre pays des dangers qu'il allait courir s'il se laissait entraîner à la suite de la coalition des 363. Nous lui prédisions que bientôt la paix intérieure serait menacée; qu'au lieu de l'apaisement qu'on lui promettait il se trouverait en présence d'un trouble profond des consciences, et que nous assisterions, dans peu de temps, aux persécutions religieuses et à la réhabilitation de la Commune de Paris. Nous lui disions encore que l'ordre, à grand'peine rétabli dans nos finances, serait rapidement compromis, et qu'aussitôt la ri chesse nationale serait paralysée et stérilisée.
Nous lui disions enfin que la paix extérieure ne serait pas longtemps sauvegardée, et qu'il fallait tout redouter d'un esprit d'entreprise et d'aventure qui ne devait être tempéré ni par les avertissements de l'expérience, ni par les conseils de la sagesse et de .la prudence.
Messieurs, il ne semble pas que nous nous soyons trompés alors dans nos prévisions 1 Aujourd'hui encore, nous allons être les J prophètes de l'avenir 1
Nous vous parlions du désordre probable et prochain de nos nuances. Es fait, et pendant cette période, les dépenses ds budget o)'~MM<Kre ont augmenté de 853 millions par an 1 Le déficit a atteint, en moins de six ans, le chinre eSra.yant de MM ~HMM' malgré l'augmentation des impôts, qui a été de 500 millions par an.
La dette publique s'est accrue de trois milliards.
La dette flottante a atteint des proportions inconnues jusque-là. Elle paraît être. déjà à cette heure engagée pour 800 millions.
PAUL ROCHE
Enfin, chaque Français payait en 1876, pour l'Etat seul, 69 fr. 75 par tête, et, en 1885, c'e&t 80 fr. 921
Et à toutes ces charges, et A toutes les misères des temps vient s'ajouter, pour le caltivatemz, le flot toa)ours grossissant des centimes additionnels!
Ne sentez-vous pas, messieurs, que le fardeau devient trop lourd, que les sources de l'épargne vont se tarir? Et cependant quelles réductions pouve~vous donc espérer dans les dépenses?
Vous savez bien que nos gouvernants ne consentiront pas à des réductions sérieuses sur le per=onMl, non plus que sur les gros budgets des travaux publics et de l'instruction publique 1
Vous savez aussi que le ministère de la guerre aussi bien que celui de la marine nous demanderont de combler les vides des arsenaux, de remplacer leur matériel épuise dans les guerres lointaines.
En fait d'économies, on ne nous livrera que le budget des cultes. Attendez-vous donc.. à. de nouveaux déficits, à de nouveaux emprunts, à de nouveaux impôts, et ainsi toujours jusqu'à l'épuisement 1
Le caractère révolutionnaire de toutes les mesures gouvernementales viendra aggraver encore les difficultés de notre situation extérieure en présence d'une Europe enrayée et étonnée, qui, perdant l'habitude de compter avec nous, finira par ne voir dans Ïa France qu'un danger commun à tous les trônes, une menace à tous les intérêts. A.h t messieurs, ne nous abusons pas. Le cabinet est changé, mais nous n'avons pu, pour cela, sortir de l'ère des aventures. Nous étions allés au Tonkin chercher une grandeur coloniale que nous ne pouvions y trouver, parce que le voisinage d'une grande puissance, les conditions géographiques et historiques des lieux protestaient contre ce? desseins mal conçus.
Il eut, d'ailleurs, été difficile de les poursuivre avec une plus coupable imprudence. Jamais les moyens d'exécution n'ont été à la hauteur du but à atteindre. Jamais les conseils de l'expérience n'ont été demandés ou suivis. On a accumulé les fautes et les imprudences. On est allé à Lang-Son malgré le général de Négrier, et à Tam-Sui malgré l'amiral Courbet.
On a pu craindre un moment, malgré le dévouement et l'héroïsme de tant de braves gens, qu'ils resteraient tous sur cette terre inhospitalière. Dieu, qui protège la France, a permis que nous échappions à ce désastre, et il semble aujourd'hui que la paix sera faite. Oui, je me plais à l'espérer. Mais quelle paix) et que durera-t-elle? q
Elle nous laissera d'ailleurs, et toujours, au Tonkin. Nous y resterons avec un corps d'armée de 30,000 hommes: qu'il nous faudra incessamment renouveler et entretenir, et avec un budget de 50 à 60 millions qui rendra à jamais impossible l'équilibre de nos nuances. Le bilan d3 cette situation est aussi facile que douloureux à dresser.
Pendant que les destinées de l'Europe s'agiteront en Occident, nos forces seront paralysées au fond de l'Extrême-Orient; et alors que les convulsions qui se préparent pour le vieux monde devraient nous conseiller la prudence et le recueillement, nous assisterons en France au déchaînement de tous les instincts et de toutes les passions révolutionnaires, à l'abrogation du Concordat, à l'organisation de la Commune de Paris, à l'impôt progressif.
Alors aussi s'ouvrira l'ère des protesta tions et des indignations bruyantes qui provoqueront les persécutions et les proscriptions, peut-être aussi les connseations, avec leur cortège de suspects, suivant les grandes traditions coMNCM~OMMeHM. Voilà ce que nous promet l'avenir, messieurs si nous ne savons y pourvoir. Il vous faudra ouvrir les yeux des aveugles, donner aux irrésolus et aux timides le courage de leurs honnêtes intentions, dispu ter au mal les populations abusées. L'oeuvre est ingrate; mais elle est digne de vous t
Les cris de < Vive la France < Vive le duc Decazes i ont répondu à ces nobles paroles.
Le pacte est donc définitivement signé. Tous les honnêtes gens, tous les conservateurs, tous les véritables Français se grouperont étroitement, le 26 avril, ainsi que le dit le ~VoMueH~e de Bordeaux, autour de l'éminent homme d'Etat, qui a bien voulu accepter d'être leur champion dans la lutte. L- DESMOULINS
L. DESMOUUKS
LA Œm DE CH~E
Le décret impérial
Le gouvernement français a reçu hier, de son consul de Tien-Tsin, la traduction du décret relatif à la mise à exécution des préliminaires de paix que le Céleste-Empire s'est décidé à faire paraître dans la Gazette de Pékin à la date du 13 courant.
Voici ce document
La Chine et la France ayant décidé de reprendre leurs bonnes relations, nous donnons notre consentement à la convention de Tien-Tsin.
Nous enjoignons à tous nos corps d'armée de suspendre aussito~Jes hostilités aux dates nxées. Nous commandons, en outre, aux troupes du Yuiman et des Quangs, conformément à la convention, de se retirer sur la fqontière aux dates fixées.
Respect & ceci.
La concision même de ce décret, qui vise non point la convention Billot-Campbell du 4 avril, mais le traité Fournier, laisse la porte ouverte à de nombreux malentendus en effet, la convention de Tien-Tsin datant du mois de mai de l'année dernière, les dates qu'elles stipulaient no sauraient s'appliquer à la situation présente.
L'astuce chinoise va avoir beau jeu avec cette phrase Nous commandons aux troupes de Yunnam et des Quangs, conformément à la convention (de TienTsin), de se retirer sur la frontière aux dates nxées. »
En outre, l'expression < se retirer sur la frontière ne signifie pas < repasseï la frontière
Du reste, pour bien saisir toute la différence qui existe entre le traité du 4 avril avec la Chine qu'on disait avoir été consacré officiellement par son insertion daas la Gazette <~ Pékin, et l'interprétation que lui donne le décret impérial cité plus haut, il convient de placer sous les yeux du lecteur la <note parue dans le ./<?My/M~ o/~c~/ du 9 courant, et quL disait en propres termes, en parlant de la signature des préliminaires de paix:
Cet acte devait être suivi de la promulgation & Pékin d'un u~pret impérial ratinant la convention du.ll mat l8:X et ordonnant aux arméas chinoises du Yunnan et du Quang Si de repasser la frontière à des dates determimées. Aujourd'hui, 9 avril, le ministre des; affaires étrangères a reçu. dans l'après-midi, du ministre de France à Shanghai, un télégramme annonçant que le décret a été rendu et notijSë dans la forme couvenuo.
Or, non seulement le 9 avril, quand le VoM~~a~ o/ytC! publiait cette note, le décret en question n'avait p~s encore e.té promulgué par le gouvernement chinois, mais le docnmMttparu dans la G'~eMc
<~ 7\~MM du 13 n'est pas précédé, comme s'était un peu trop pressé de l'annoncer le gouvernement français, du texte de la convention Billot-Campbell.
On peut, en somme, espérer. On ne doit compter. sur rien.
IL!: CRtME
DE LA RUE B'E SËZE
lA~MémMttattom. Nouvel interrogatoire. Recherche du couteau. Le dossier de Marchandon.Antécédents do Jeanne Btain.
? Sa mise en liberté.
Perquisitions à Com* ¡'
piègne.–I.'assM-
sin juge son
crime.–Pros-
tration.
Marchandon, le sinistre assassin, a été de nouveau photographié hier matin, au Dépôt de la préfecture de police, puis a été amen~, -vers dix heures, dans le cabinet du chef de la sûreté, qui a procédé à un nouvel interrogatoire.
Ainsi que nous rayons dit, Marchandon est un assez joli garçon, à la tournure dégagée; la face est pleine, les yeux sont étincelants, la mine intelligente.
De mémo qu'il l'avait fait hier au début, le criminel a prétendu ne pas avoir frappé Mme Cornet; il afnrme toujours qu'il n'est entré au service de cette dernière que pour voler et non pour tuer, et que c'est son complice, dont il ne peut donner ni le nom exact ni l'adresse, qui a assassiné la victime. Il a été impossible d'obtenir de lui d'autres renseignements.
Après cet interrogatoire, il était rouge, tremblant, et paraissait encore plus fortement impressionné qu'hier.
Après l'interrogatoire
Marchandon a été ensuite conduit dans une pièce dépendant du cabinet du chef de la sûreté, où avant de le réintégrer au Dépôt, il lui a été servi à déjeuner; il a demandé un bifteck aux pommes qu'il a mangé avec le plus grand appétit.
Je:Mme BhMn
Jeanne Blain est âgée de vingt-quatre ans; elle est assez grande, la taille est élancée et bien prise, un peu maigre les cheveux sont bruns et ondulés; le regard intelligent, sympathique et fort doux toutes les allures d'une Andalouse. Jeanne Blain est la fille d'un cafetier de Vesoul, et c'est dans cette ville qu'elle -vécut jusqu'à l'âge de dixhuit'ans environ. A cette époque de sa vie, elle fit connaissance d'un jeune homme qui faisait son volontariat dans la cavalerie, et devint sa mattresse. Cette liaison, interrompue pendant quelques mois, se renoua à Paris, où Jeanne Blain était venue chercher fortune.
Installée dans un appartement du quartier Breda, elle mena pendant un an l'existence réservée à toutes les filles, et passa successivement du luxe à la misère. Son amant l'avait quittée, et Paris ne lui plaisant plus, elle se rendit à Lyon. Là elle ne tarda pas à lier connaissance avec un omoier de cuirassiers, M. X. qui se prit pour elle d'un amour violent dont le résultat fut d'ailleurs désastreux. En enet, M. X. se laissa entraînerpour sa maîtresse à de folles dépenses et ne tarda pas à être presque totalement ruiné. Il donna sa démission d'officier et, après avoir vécu assez longtemps .à Paris, il entra dans un journal de Compiégne comme rédacteur en chef. Jeanne Blain, elle, continua à mener dans le quartier Montmartre une existence mouvementée. On la rencontrait dans tous les lieux de plaisir et ses protecteurs d'un moment furent nombreux.
Elle faillit pourtant faire une fin, comme on dit vulgairement, et, à un moment, il fut question de son mariage avec un magistrat qui s'était épris de ses charmes. Malheureusement pour elle, son futur mourut brusquement, peu de jours avant de pouvoir contracter cette unioR. Nous croyons même savoir que la justice s'émut de cette mort subite, et que Jeanne BIain fut soumise, à ce sujet, à un interrogatoire. A partir du jour où elle fit connaissance de Marchandon, Jeanne Blain cessa presque complètement de fréquenter les endroits où on avait l'habitude de la rencontrer. Le séjour de Compiégne lui plaisait, paraît-il, d'une façon toute particulière. Lorsqu'elle a a été amenée aujourd'hui du Dépôt dans le cabinet du chef de la sûreté, où se trouvait M. Guillot, juge d'instruction, elle était nu-tête et portait un magnifique manteau grenat, garni de fourrures au col et aux manches.
Son attitude était fort calme, et l'interrogatoire qu'on lui a fait subir n'a apporté aucun éclaircissement dans l'aSàire. Elle a tout d'abord déclaré n'avoir jamais connu la provenance de l'argent que son amant lui remettait puis, pressée de questions, elle a laissé entendre qu'elle savait bien que Marchandon volait, mais qu'elle l'avait toujours cru incapable de commettre un assassinat. Jeanne BIain est allée remplacer son amant dans la pièce contiguë au bureau du chef de la sûreté, et a déjeuné sur la même table et à l'endroit précis où celui-ci venait de prendre son repas.
Antécédente de l'&ss&aaim
C'est à tort que plusieurs do nos confrères ont dit que Marchandon était déserteur.
Il avait, en effet, été incorporé au 5* régiment de dragons, après son tirage au sort, mais il n'y a jamais paru et, depuis cet'o époque, il était recherché comme insoumis par la gendarmerie.
H appartient à une famille d'honorables ouvriers. Son père est mort, et son frère, sur le compte duquel les patrons chez lesquels il a été employé n'ont jamais fourni que de bons renseignements, habite, avec sa mère, aux Batignolles.
Or, au moment de la dernière arrestation de Marchandon, pour vol qualifié, celui-ci n'a pas craint de donner aux magistrats instructeurs l'état civil de son frère, qui a été recherché, a failli être arrêté, et n'a été laissé en liberté que grâce aux renseignements fournis sur son compte.
Ce malheureux était tellement désespéré, à la suite de cette affaire, qu'il était décidé à tuer son frère, s'il le rencontrait.
Nous avons raconté, hier, comment il avait échappé aux agents chargés do l'arrêter, alors qu'il était employé chez M. Worth, le grand couturier.
Voici une autre évasion, encore plus au dacleuse. Reconnu par des agents de la sûreté, arrêté et conduit au bureau de M. Beynaguet, commissaire de police du quartier des Champs-Elysées, il parvint, au moment d'arriver au commissariat, à échapper aux agents en se jetant dans un des fourrés des Champs-Elysées et, malgré les plus actives recherches, il fut impossible de le retrouver. Le lendemain, JH envoyait à ces magistral ime lettre dont voici la cop~e 1
< Monsieur le commissaire,
Je suis parti à Londres pour aller encore plus loin; vous êtes un malin, mais je suis plus malin que vous.
Ne me recherchez pas, c'est inutile, vous ne me trouverez pas.
Je suis avec des amis, en sûreté, et vous n'êtes tous que des imbéciles.
'St~M<~ CHARLES.
La cajpote d'cf&cier
Nous avons dit que l'on avait trouvé dans un portefeuille saisi sur Marchandon, une carte portant le nom d'un officier dont le régiment est en garnison à Montélimart et que dans une perquisition faite à son donacUe à
c–
Compiègne, on avait découvert une capot( ~T~ P<t des galons de lieutenant. .Marchandon s'est décidé' à donner des explications sur cette anaire, qui tout. d'abord semblait assez mystérieuse.
Il a avoué avoir volé cette capote à M. de la Rochette, lieutenant au 7« régiment da cuirassiers, en garnison à Versailles, et qua la carte trouvée dans son portefeuille avait été trouvée par lui au milieu d'autres pa' piers, dans une des poches du vêtement volé.
D a, toutefois, refusé de faire connattre o0 et comment il s'était emparé de cette capote. Il est facile de suppléer, au moins en paR tie, son silence sur ce point. Marchandon < été au service de M. de la Roquette père. On sait aussi, d'autre part, que, dès l'agt de treize ans, il a fait partie de la maison d< la comtesse de Rouge.
t/MOtMostm devant M. Br<MMM?de~ M. Guillot, juge d'instruction, avait pi-i& -M; le docteur Brouardel de vouloir bien examiner Marchandon pour établir s'il y avait eu lutte entre l'assassin et la victime et rechercher s'il se trouvait sur son corps traces de blessures ou d'ecchymoses. M. le docteur Brouardel a procédé à cet examen à midi et demi, en présence de M. Guillot, dans le cabinet du chef de la sûreté et n'a même pas trouvé trace d'égratignure. Le savant professeur est convaincu, ainsi que nous l'avons dit le premier jour, aua Mme Cornet, surprise par l'assassin au mo-. ment où elle venait do sortir de son lit, a été frappée avant même d'avoir vu son assassin, que la mort a été foudroyante et que, par conséquent, il n'y a pu avoir de lutte. t~es scelles
Les scellés avaient été apposés avant-hier, avons-nous dit, sur l'habitation de l'assassin, à Compiègne; cette même formalité a. eu lieu hier, après midi, dans l'appartement de Mme Cornet.
Tentative de fnite de M&rch&nden Les interrogatoires étant terminés, le chef de la sûreté a fait reconduire au Dépôt Jeanne Blain et Marchandon.
Ce dernier, cherchant à tromper la surveillance des agents, a tenté de s'enfuir par la porte qui mène de la cour du Dépôt au quai de l'Horloge. Ilvoulait,a-t-ildit, se jeter dans la Seine pour mettre fin à ses tour~ ments.
Les agents surveillaient fort heureusement de près leur prisonnier.
Ijea obaêqmes) de Mme Cornet Le jour des obsèques de Mme {Cornet es( uxé à mardi matin, dix heures précisas. Le service aura lieu à l'église de la Madeleine et, aussitôt après, son cercueil et celui de sa nlle, déposés ainsi qTie nous Favont dit dans les caveaux de cette église, seront transportés au cimetière de Passy, dans la caveau de famille.
KomveUea constatations
De nouvelles constatations judiciaires se j Í ront faites ce matin au domicile de la victime en présence des magistrats instructeurs' et de l'assassin, pour tâcher de déterminer, si, comme le croit M. Guillot, juge d'instruction, Marchandon a agi seul, ou s)~ comme il le prétend, il a eu un complice. Dépêche de M Cornet
Une dépêche de M. Cornet, arrivée dans la soirée.fait connattre que, retenu aux Inde< par une affaire urgente, il ne pourra s< trouver à Paris que vers le 15 mai.
MAttBAT
TMtERS LA PRESSE
Avis utile & tous i 1
Suj~es réclamations du Syndicat de la Presse, M. le ministre de l'intérieur vient de donner des ordres pour que tout marchand de journaux louant un journal quelconque à un particulier ou à un éta. blissement public soit privé sur-le~ champ de son autorisation de vendre dans les kiosques.
M. le préfet de police et M. le préfet da la Seine sont chargés, chacun en ce qui les concerne, de la répression de cet abus, qui constitue une véritable escroquerie au détriment des journaux. Lettre de M. Clamageran au < National t L'ex-ministre, des finances écrit à notre confrère, au sujet de la conversation qu'il a eue avec un de ses collaborateurs et dont certaines parties, di~il, n'ont pas été exactement reproduites. Grosso MOf~o, on n'a pas laisse à ]a goutte l'importance de son rôle dans la décision prise par le ministre podagre. On a trop insisté, au contraire, sur ses projets de réforme. Il aurait voulu, dit-i!, éviter l'emprunt le plus longtemps possible. Il était d'avis de maintenir les trésoriers-payeurs généraux, en diminuant leurs émoluments. En fait de réformes, il n'avait encore entretenu ses collègues que d'une réforme dans l'administration centrale du ministère des finances, de la suppression du sous-secrétariatd'Etat ainsi que de la. direction du contentieux, da l'inspection des nuances et de la statistique, dont les services auraient été autrement répartis.
Chimiste et clown
M. Robert Gaze a eu un entretien avec S.-Henry Berthoud, un écrivain et un journaliste fort célèbre en son temps, aujourd'hui retiré de l'écritoire. Entre autres récits, M. Berthoud a fait celui-ci à~ son jeune confrère
Tenez 1 un jour, il y a six ou sept ans de cela, mon vieil ami J.-B. Dumas, le grand chimiste mort récemment, vient me voir. H me trouve en train de déguster un cigare en compagnie d'un homme jeune, grave, compassé, rasé de frais, mis sévèrement; on aurait dit un ministre anglican ou un professeur. J.-B. Dumas salue, est salué. Je néglige de faire une présentation. L'on cause. Le grand chimiste parle de ses découvertes; le jeune homme, d'abord tout oreilles, demande des explications, va même jusqu'à. soulever une objection, assez banale d'ailleurs. Ce jeu dura bien trois jolis quarts d'heure, au bout desquels le pseudo-pastel protestant se lève, resalue Dumas et m9 dit
Je suis désolé de vous quitter, mais ma >, répétition me réclame.
A peine est-il parti que J.-B. Dumas ma demande
Un professeur, n'est-ce pas? Il est tout feu, tout ûamme. Quel intérêt il porte à la science. Ah 1 le brave garçon.
L'auditeur n'était autre que Médrano/ le clown du cirque Fernando.
Une réparation due
Le M~KorM~ d~OMM/t~Me croit sa vOM' qTe M. Bourée, ancien ministre de France à Pëkl~ sera prochainement élevé au rang de nuhistre plénipotentiaire de première classe.
CM. CENAfLLf
LA FAm!AM. Nous avons déjà eu l'occasion d'entretenir nos lecteurs de la station hydrothérapique d'Artemare, dont la réputation, jusqu'ici purement locale, est appelée à devenir européenne, grâce aux nombreux changements qui vont transformer l'ancien village en un< ville d'eaux de premier ordre.
Si nous revenons aujourd'hui sur ce sujet, -C'est que nous y sommes poussé par une foule de personnes qui nous demandent do nouveaux renseignements, et nous posent force questions, auxquelles nous allons tacher de répondre avec le plus de précision pos-
sible..
Et d'abord, rëctinons une erreur, qui semble assez générale dans l'esprit de nos correspondants.
Ceux ci semblent croire qu'Artemare est appelé à faire concurrence à la ville d Aixles Bains, sa voisine prospère, dont la vogue augmente chaque année à si juste titre. Bien différent est le but qu'on poursuit.
Non seulementda station d'Artemare ne se pose pas en rivale d'Aix-les-Bains, mais elle est,au contraire,destinéealui rendire les plus grands services, en comblant une lacune qui est la seule peut être qu'on puisse reprocher a la ville savoisienne.
En un mot, Artemare apportera à la station thermale d'Aix-les-Bains le complément .fui lui a fait défautjusqu'â ce jour, c'est-àdire un établissement hydrothérapique etdynamothérapique modèlealimentë par des eaux froides d'une abondance et d'une pureté hors ligne.. i, i Mous n'avons pas à faire ici 1 apologie 0.0 l'hydrothérapie les résultats que donne ce .mode de traitement parlent suffisamment en sa faveur, et, depuis longtemps, les savants .lui ont rendu l'hommage auquel il a droit. Nous pouvons toutefois faire observer que c'est à l'hydrothérapie que revient la mission de!compléter les cures thermales, et c'est à ce titre qu'Artemare, situé à une de- mi-heure d'Aix-les-Bains, deviendra, pour tous les baigneurs qui fréquentent cette dernière station, un Heu de rendez-vous où chacun viendra achever sa guérison et refaire complètement sa santé.
Parmi les questions qui, comme nous le disions tout à l'heure, nous ont été posées par un grand nombre de personnes, nous devons relever celle qui a trait à la partie nnancièro de l'entreprise créée à Artemare. Plusieurs de nos correspondants nous demandent de leur faire connaître le capital qui a été jugé nécessaire, la date de l'émission, le nom des membres du conseil d'administration. Presque tous terminant en exprimant leur confiance dans l'avenir du nouvel 'établissement balnéaire. Cette confiance nous paraît justinée. Nous avons vu le tableau sur lequel sont évaluées les dépenses de premier établissement et d'exploitation, et les .'recettes probables, calculées d'après celles que font les stations analogues, et nous avons jugé ce tableau comme des plus rassurants.
La capital engagé est de 1,250,000 francs. Ce capital, divisé en 3, MO actions de 500 fr., sera toujours largement rémunéré et garanti par les terrains, immeubles et forces hydrau-
liques.
Il convient de faire observer que l'entreprise restera la propriété absolue et réelle des actionnaires; car, ne passant pas par les mains des grandes sociétés nnanciéres, elle ne sera pas majorée.
Ajoutons que les actions de fondateur, contrairement à l'usage, seront partagées entre les actionnaires dans les proportions 'd'une part pour chaque lot de dix actions 'souscrites.
Pour répondre enfin & la dernière question qui nous a été adressée et qui est relative à la composition du conseil d'administration, ~ousnous trouvons fort embarrassé. Nous ne pouvons, en effet, sans indiscré tion, révéler des noms que nous n'avons pas ~été autorisé à publier. Pour ne mécontenter personne et satisfaire en partie nos lecteurs, citons donc seulement;parmi les membres du conseil, MM. A Mottet, Louis Carrier et Martinaud, auxquels nous demandons en même temps pardon de la liberté grande que nous .prenons en les nommant avant la publication 'des statuts.
LOt«S LAMBERT
UNE FETE CORPOMDVE Là-bas, là-bas, tout prëa de la gare Montparnasse, il y avait fête hier. Le cercle d'ouvriers de Montparnasse recevait la visite du comte Albert de Mun et ihi comité de l'Œuvre du cercle.
Les spirituels chroniqueurs du ~~e~e et de la .R~pM&M~Me p~HpaMe ont souvent dit que ce qu'on voyait le moins' .dans ces réunions, c'étaient des ouvriers. Que n'étaient-ils là Ils auraient vu des ouvriers. Il y en avait bien un millier. La grande salle du cercle était bondée de monde, une belle salle, en vérité, et ,qui mériterait une description détaillée. Ils l'appellent leur J~MSce ~M <rai!a!V. Les murs sont pavoises d'oriflammes et de bannières. Ce senties bannières des anciennes corporations, avec leurs armoiries et leurs fières devises. Dans des vitrines sont exposées des merveilles du travail ancien, collectionnées de longue date, des serrures artistiques, des livres rares datant des premiers temps de l'imprimerie, des bronzes, des émaux,.des bas-reliefs, des diplômes d'artisan, des chefs-d'œuvres composés pour l'obtention de la maîtrise.
FEUILLETON DU G~MLOJ-S DU 30 AVRIL 1885_
LE
CR! DM SA~G
V
<S'M:'<e
Comment un complice ? s'écria le nommandant. Mais, monsieur, vous n'y pensez pas! En quoi cet homme aurait-il pu, de la. voiture où il était assis près de vous, aider l'assassin qui se trouvait dans un autre .compartiment ?
C'est co que je ne me charge pas d'expliquer, répondit gravement le sosie de M. Prudhomme; mais je me pique d'être physionomiste, et il est rare que je me trompe dans les jugements que je porte. J'ai vu tout de suite que mon voisin avait une mauvaise figure, et vous conviendrez que cette façon d'entrer et de sortir avant F~Tét du train n'est pas naturelle.
Toi, mon bonhomme, pensa. Georges Roland, tu n'es qu'un simple imbécile, et j'ai bien tort de te répondre. –Et d'ailleurs, reprit l'impitoyable raisonneur, on peut logiquement supposer que cet individu n'a été que l'instigateur du crime qu'un autre scélérat a exécuté. Ces doux chenapans s'étaient ) séparés à Chatou et ils se seront retrouvés, deux heures après, dans les bois du Vésinet, où ils s'étaient sans doute donne rendez-vous.
9. (1) Reproduction et tradaction ip~dt~s. S~
i3fesMr&l'aHt<ur<<mG<tt.(Mt~
Les principaux métiers sontici représentes c'est l'histoire du travail racontée par ses produits, ce qu'on appelle, maintenant avec élégance une leçon de choses.
Cependant, le comte Albert de Hun fait son entrée. On l'applaudit à tout rompre.
Puis un orateur se lève. G'est un ouvrier, le président d u cercle; il lit un rapport, fort bien écrit et fort bien pensé.
Le comte de Mua se lève ensuite et, pendant plus d'une heure, tient son auditoire sous le charme.
On a souvent apprécié le talent du comte de Mun on ne le connaît pas quand on ne l'a pas entendu parler à ses amis les ouvriers du cercle. Là il est dans sou élément.
Le sujet de l'entretien est un exposé complet de l'organisation de l'GEnvre tout entière.
Le fonctionnement de l'Œuvre est'généralement peu connu, et cependant rien de .plus intéressant.
Le gouvernement en est oligarchique. Le pouvoir suprême appartient au-comité général de l'Œuvre, qui a son président. Le pouvoir exécutif est entre les mains du secrétaire général, entouré de ses auxiliaires. Ce secrétariat général est divisé en quatre sections, propagande, fondation, administration, enseignement-. Enfin l'oeuvre a un organe de presse le journal la Corpo~Mm, destiné surtout aux ouvriers des cercles et des assocM~b~ ~ro/'essï'o?!Mg~e$.
On voit quelle puissance peut avoir une organisation pareille. Aussi le chef de: l'Eglise a dernièrement: donné à l'Œuvre le plus haut encouragement qu'elle puisse recevoir.
M. de Mun rappelle le dernier pèlerinage des patrons chrétiens et chefs d'usine à Rome, et le discours où Léon XIII a si clairement désigné 1 Œuvre des cercles catholiques d'ouvriers, comme étant l'armée de Dieu, chargée de combattre la Révotution.
L'orateur s'arrête sur ces grands encouragements. Des applaudissements frénétiques éclatent, et la fête se termine dans la chapelle.
Voilà ce que c'est qu'une fête corporative moderne. Le courant est aux associations ouvrières. Il en est qui sentent la dynamite. Celle-ci a un parfum d'honnêteté qui rassure, mais .en même temps une vivacité d'allures qui ranime l'espoir en des temps meilleurs.
i-
NouveUes Diverses
INCENDIE RUE DE BERCY
Un violent incendie a éclaté, à deux heures du matin, rue de Bercy, numéro 299, dans un hangar affecté &. une vacherie ot à la remise d'un marchand de meubles.
Ce feu, dont on ignore la cause, s'est rapidement communiqué aux sous-pentes rem plies de paille et de fourrage, et a gagné la toiture. On a eu la plus grande peine a faire sortir les quatre chevaux de l'écurie et les vaches de i'etable.
Au premier signal, les pompiers des casernes de Reuilly, Bercy, Charenton et des magasins de fourrages sont accourus et ont attaqué vigoureusement l'incendie.
Telle était l'intensité des uammes que, en moins d'une heure, le hangar tout entier a été consumé avec les voitures et toutes- les marchandises.
Vers quatre heures du matin, on noyait les décombres. li n'y a heureusement pas eu d'accident, de personne.
MM. Lefèvre d'Hellencourt,DeIamare, commissaires de police, et Bauvais, officier de paix, dirigeaient le service d'ordre. 'MORT SUBITE
Hier, à deux heures do l'après-midi, peudant que les Parisiens endimanchés sortaient pour profiter du beau soleil et du ciel pur, pendant que chacun se sentait heureux de vivre, une pauvre dame descendait péniblement la rue Broda.
Arrivée à la hauteur du numéro 30, elle se sentit tout à fait indisposée et, entrant dans le magasin devant lequel elle passait, elle demanda la permission de s'asseoir, se sentant bien mal, disait-elle. A peine assise, elle perdit connaissance. Son corps s'affaissa st immédiatement des nots de sang lui sorti rentpar le nez et la bouche.
On la porta aussitôt chez le pharmacien Rebien, 38, rue Notre-Dame-de-Loretto, au coin de la rue Breda, et là, le docteur Adam, aussitôt appelé, ne put que constater la mort de cette malheureuse, qui respirait encore au moment où on la transportait.
On sut bientôt que cette pauvre femme, âgée de quarante ans environ, s'appelait Nathalie Jumentiére, veuv~Hautcœur, habitant
Le commandant n'écoutait plus les déductions absurdes de ce vieux radoteur. Une idée venait de surgir tout à coup dans son esprit. Il se rappelait le récit que lui avait fait Médérie, vingt minutes âpres la mort de Mme de Muire, et ce récit s'accordait si bien avec l'incident dont ce sexagénaire cravaté de blanc tirait des conclusions ridicules, que Georges ne pensa plus qu'à éclaircir un doute qui occupait maintenant toute sa pensée. Comment était fait cet individu que vous prenez pour un complice? demandat-il brusquement.
Très bien de sa personne et vêtu à la dernière mode, répondit le vieillard; et c'est justement ce qui me confirme dans mon opinion. Le coup a dû être fait pour de l'argent, par un coquin subalterne, et, à enjuger par sa mise, ce monsieur doit être assez riche pour payer un sicaire. ·
Est-il jeune ? q
Vingt-cinq à trente ans. Il est brun, il est grand, il a la taille fine et de longues moustaches retroussées à la cavalière. C'est ce qu'on appelle un très joli garçon. Mais insupportable comme voisin. Il ne faisait que remuer. on eût dit qu'il avait du vif-argent dans les veines. et il me marchait continuellement sur les pieds.
Le reconnaîtriez-vous? interrompit Georges.
Ah 1 je croîs bien. Il a une de ces figures qu'on n'oublie pas. Mà&eureusement, je ne l'ai plus jamais rencontre. P est probable qu'il se cache; mais, s'il m'arrivait de le revoir, je le signalerais à un sergent de ville.
-Et, si on vous mettait en sa présence. voua répéteriez. devant témoins. tout ce que vous venez de me dire ? 9
Oui, répondit le bonhomme avec une certaine hésitation. Cependant, je ne voudrais pas me compromettre. On ne se compromet jamais en disant la vérité.
C'est juste. mais, il y a des responsabilités qu'on n'aime pas à prendre. et, s'il s'agissait de faire condamner un
14; rue Frochot. M. le commissaire de police Barruel ayant:constatô le décès,. Et transporter le corps couvert de sang de i& Yon~-o Hautcœur. Au moment où on l'emportait de'la. pharmacie, .une femme fort âgée sa précipitait tout en larmes sur les porteurs en criant < Ma fille ma pauvre enfant. C'était la mère de la défunte. Pauvre femme 1
L'INCENDIE DE LA. RUE DURA.NTOM
Vers sept heures du soir, un incendie, qui menaçait de .prendre des proportions considérables, et dont on ignore~encore la cause, s'est déclaré rue Duranton, n" 17, dans la fabrique de MM. Bubosc frères, fabricants de produits chimiques et rafnneurs de camphre. Le feu avait pris naissance dans un hangar situé au fond de la cour, et on craignait une explosion, car, dans ce hangar, se trouvaient un certa~ nombre de tourtes remplies d'acide sulfurique.
Grâce à la promptitude des secours, a huit heures et. demie tout danger était écarté, et on noyait les décombres du hangar, qui aéié complètement détruit.
Il n'y a pas eu d'accident de personne, et les;dég&ts, purement matériels, s'ëtèyenttout auiplus-àlasomme de dix mille francs. MM. Bubosc étaient absents au moment où le feu s'était déclaré; l'un d'eux est rentré au.mpnMntoùtout était en ûammes. 11 rêve nait de Meudon, o.ù il possède une maisonde campagne.
Ge sont les pompiers de la caserne de Grenelle, de la rue Vibllet, qui ont éteint l'incendie.
MM.'Duponnais, Jarrige, commissaires de police, et Brunet, officier de paix, dirigeaient le service d'ordre.
FJOUS
DRAME D'AMOUJt
Depuis trois mois environ, un jeune homme nommé Louis Moret, âgé de dixhuit ans, habitant chez ses parents & Sèvres, rue des Caves, 13, courtisait une jeune Site de cette localité, Emilie M. &gée da dix-septans.
Les deux enfants s'aimaient et désiraient s'unir le plus tôt possible; il avait été convenu entre eux que la demande officielle serait faite samedi soir et, à l'heure indiquée, le jeune Moret se présenta en effet au domicile de la jeune fiile et demanda sa main aux parents qui refuséreut catégoriquement. Désespéré, Atoret vint à Paris, ût l'acquisition d'un revolver, revint chez lui et, profitant de l'absence de ses parents, se tira deux balles dans la région du cœur. Des voisins, accourus au bruit des détonalions, ont trouvé le malheureux étendu inanimé sur le parquet; u.u medeçi)', aussitôt prévenu, a prodigué les premier:! soins au blessé, do~ l'état est fort grave.
INFANTICIDE
Une nommée Joséphine Danas, entrée H y quelques jours au service d'un marchand do vins dont l'établissement est situé rue MarsoUier, se disant indisposée, était restée hier matin dans sa chambre.
Descendue dans l'après-midi, cette RUe pouvait à peine se tenir debout. Le marchand de vins c.pnçnt quelques soupçons; monta, dans la: chambre-de sa bonne et découvrit les traces récentes d'un accouchement clandestin.
M. Touny, commissaire de po!ice du quartier Gaillon, aussitôt prévenu, s'est rendu, accompagné d'un médecin, au domicile indiqué, et a commencé une information. On a' découvert., caché sous le lit, le cadavre d'un OBfimt nouveau-né portant encore autour du cou une corda avec laqueHe il avait été étranglé.
'Joséphine Danas n'est âgae que de dixhuit ans. Après un premier interrogatoire, elle a été envoyée au Dépôt.
PANIQUE SUR LE BQfLEVA.RD
Le retour des courses a été marqué, hier soir, par un déplorable accident.
Vers six heures et demie, à la hauteur du café de la Paix, le cocher d'une voiture & 34 places, qui revenait da Longchamps, ayant voulu éviter un omnibus se dirigeant vers la madeleine, a brusquement lancé ses chevaux de côté pour éviter une coUitdon. Ceux-ci, anolés, se sont abattus sur le banc placé en bordure du trottoir et ont piétiné une pauvre femme, qui venait de s'asseoir.
La malheureuse a été transportée dans une pharmacie voisine; son état est désespéré.
On juge de l'émoi des consommateurs installés à la terrasse du café de la Paix. C'a été uu sauve-qui-peut général femmes épiorécs, guéridons à terre, verres en miettes. Ou se serait cru au meeting du 1er avril. MtU.-fUBEf
LE COMSE!L DU JOUR
C<~ft?'ac<g. On appelle ainsi l'affaiblissement de l'acuité visuelle due à l'opacité, à l'épaisseur du cristallin, véritable lentille que doivent traverser les rayons lumineux. On ne peut guérir la cataracte que par une opération qui consiste à enlever la partie épaissé de la lentille et même à enlever cette lentille.
MARC DE ROSSIËNT
homme.j'y regarderais à deu~ fois. D'abord, moi, je suis pour l'abolition de la peine de mort. j'ai été juré et je me suis toujours refusé à émettre un vote qui aurait pu envoyer un criminel à l'é-
chafaud.
C'est votre manière de voir. ce .n'est pas la mienne, peu importe! n n'est pas question de cela. Mais s'il s'agissait de sauver un innocent?
Oh alors je n'hésiterais pas une seconde. Ce serait un devoir d'humanité. et je me flatte d'être humanitaire. Mais, excusez-moi, monsieur. je ne vois pas très bien où vous voulez en venir. et avant de m'engager, je voudrais. savoir à qui j'ai l'honneur de parler.
Je suis le commandant Roland, ancien officier supérieur. Et, maintenant que vous me connaissez, j'espère que vous voudrez bien me dire votre nom. Guillaume Postel, ancien juge au tribunal de commerce et notable commerçant.
J'ai affaire à un homme honorable et je puis parler sans réticences. Sachez donc, monsieur, qu'il dépend de vous d'empêcher une erreur judiciaire dont les conséquences peuvent être terribles.
Oh! alors, comptez sur moi. Je ne pense jamais sans frémir à l'épouvantable histoire de l'infortuné Lesurque,etje serais bien heureux de prévenir le retour d'un pareil malheur. mais je ne vois pas comment je pourrais. Jg vous demande tout simplement de m'accompagner che~ le juge d'instruction, en arrivant à Versailles.
Et pourquoi faire, bon Dieu t
Pour lui demander à être confronté immédiatement avec un accusé, qui n'est autre que le jeune homme dont vous venez de me parler. celui qui a voyagé dans le même compartiment que vous, le jour du crime de Chatou.
Là ) je le savais bien que voua voulez le faire condamner Ne comptez pas sur moi pour vous y aider.
Au contraire, je veux prouver qu'il n'est pas coupable. et votre témoignage
M~INCE ETtTMMM MONDA'nONBZN AMBEUM
ALGER. Les correspondances de l'intérieur signalent de nombreux et importants dégâts causés par le débordement des cours d''oau.
I~os récoltes sont perdues, <tca rootca défoncées, des ponts emportes.
Le conseil génor&ld'AlgeF a -voté 150,000 fr. pour la réfection du pont d'ASreville, emporté jpar la crue du Chélif.
n'AMOCR AU RBVOLTKE
LUNËVILLE. M. Midi, concierge du Château, Lunéville, avait pour pensionnaire une jeune institutrice, Jeanne Gibou, qui avait entretenu des relations intimes avec un de ses cousins, nommé A. Poirel. Comme elle semblait disposée à partir pour Paris, Poire 1 résolut de lui demander des explications. Auparavant, il vint à Nancy, où il acheta un revolver et des cartouches. Jecdi soir, vers huit heures, il se présenta chez M. Midi, pendant que la famille était à tabte.
M. Midi, soupçonnant les intentions de ce jeune homme, s'interposa et voulut le jeter dehors. Poirel lui tira une balle et le blessa très grièvement. Puis i[ s'avança sur Jeanne Gibou, lui reprocha de l'avoir trahi et lui tira deux autres balles.
Des oIRciers, avertis par les cris de Mme Midi, quittèrent leur.cercio et arrivèrent à temps pour désarmer l'assassin et l'arrêter. Jeanne Gibou, qui est à l'hôpital, a pu raconter la scène.
nRIME MYSTERIEUX
MARSEILLE. Un assassinat a été com.mis hier, en plein jour, dans une des rues les plus fréquentées de Marseille.
M. Delanncy, maitre-clerc de notaire, âgé de trente ans, a été littéralement lardé de coups de stylet au moment où il sonnait à une maison de la rue Paradis. L'assassin, qui est resté inconnu, a pu s'échapper. Sa victime a ét transportée àl'hôpitafdans un état désespère.
On croit que la vengeance a été le mobile de ce crime. Delannoy allait plaider en divorce contre sa femme, domiciliée à Nice. UN GENTILHOMME DE CONTREBANDE MARSEILLE. On vient d'arrêter un certain Georges Dubois, âgé de trente-deux ans, qui a commis ici d'assez nombreuses escroqueries en se faisant passer pour le baron Georges de Sainte-Croix, demeurant à Paris, i37, rue de Lille.
Cet individu, ancien pensionnaire du pénitencier de Chiavari (Corse), où il avait purgé une condamnation à huit ans de réclusion, avait encore écrit à des banquiers de SablésurSarthesous le nom de M. le vicomte de Juigné. Il se prétendait à court d'argent et réciamait. un subside de mille francs pour rentrer à Paris.
Les banquiers, dont M. de Juigné est un iort client, flairèrent une supercherie et lui écrivirent à Paris; le gentilhomme répondit qu'ils allaient être dupes d'un adroit escroc.
En conséquence, plainte fut portée au parquet de Marseille et samedi soir, vers neuf heures, Dubois fut appréhendé au collet au moment où il allait toucher le tameux mandat de 1,000 francs à l'hôtel des postes. MUL BAttTEt-
"OP 4.
~ONT-~tEUF COMPLET ELBEUF ill y a déjà vingt-cinq ans que Mme Sarah Félix la sœur de la grande Rachel a li vré au public sa laineuse invention l'~M des Fées, cette jeunesse perpétuelle qui recolore progressivement et naturellement les cheveux et la barbe. C'est un succès universel et sans précédent. 43, rue Richer, à Paris. Envoi de la notice franco. Flacon, 6 francs. Pour faire pied En en dépit de vos cors, employez le Baume C/ttMOM de la Par/Mmefte JVtKOTt, 31, rue du Quatre-Septembre. L'annonce du tirage définitif de la LoTERiE DES ARTISTES MusmiENs, nxé au 30 Juillet, a fait parvenir à la direction des demandes en nombre tel qu'on .peut espérer que cette date sera avancée. On sait que cette loterie est une des rares qui paient tous leurs lots en argent, et que les 250,000 francs sont depuis longtemps déjà déposés à la Banque de France.
0
LART ET LA MOQE Très rêussije numéro decettesemaine. La grande page est consacrée au bal de l'Hôtel de Ville grand escalier, galerie des fêtes, salon diplomatique, fontainerocher de glace, il y a de tout dans ce dessin, il y a même des toilettes, des portraits, etc. Cela mérite d'être vu une reproduction d'ancienne estampe donne un bal à l'Hôtel de Ville, sous Louis XV, très curieuse à comparer. Enfin les portraits de M. Hébrard, Alphand et Arthur Meyer, complètent bien cette monographie de la fête de bienfaisance, la plus réussie qu'on ait vue et à laquelle ces messieurs ont pris âne part si utile.
suf&ra. sije puis obtenir qu'on vous l'amène. IIesl au secret, mais un magistrat consciencieux ne peut pas refuser de vous montrer un prisonnier qu'un mot de vous fera mettre en liberté. Comment! un mot de moi ? –Sans doute. Vous n'aurez qu'à dire < Je reconnais monsieur et j'afnrme que, le 19 juin dernier, il est monté à Chatou dans le train où je me trouvais et qu'il en est descendu an Vésinet. < Si vous étiez le premier venu, le juge ne tiendrait peut-être pas grand compte de votre déclaration mais, quand vous vous serez nommé, il saura qu'il a devant.lui un ancien magistrat, et dût-il, avant de permettre la confrontation, prendre des renseignements sur vous, nous finirions par
l'obtenir.
Je me flatte que les renseignements seraient excellents, dit en se rengorgeant M. Postel, et, si je croyais pouvoir sauver un innocent par le moyen que vous m'indiquez, je m'en ferais un devoir. Mais je ne devine pas comment je pourrais être utile à cet accusé, en admettant même que ce soit lui qui ait voyagé avec moi. Je serais obligé de dire toute la vérité, et son attitude a été si étrange, pendant le trajet!
J'expliquerai pourquoi il était si agité. On l'accuse d'avoir tiré lui-même le coup de revolver, et votre témoignage prouvera que c'est matériellement impossible. Quant à l'accusation de complicité, je n'y avais pas songé, je l'avoue mais elle tombera, d'elle-même.
Le notable commerçant hocha la tête j'SH~ir de doute. Il tenait à ses idées, peut-être pt~ce qu'il en avait peu cellelà s'était logée dàn~a cervelle et il n'en voulait pas démordre. À ses yeux, le jeune homme qui lui avait marché sur les pieds, peur sortir plus vite du compartiment où ils étaient voisins, devait avoir trempé dans le crime, et tous les raisonnements du monde ne lui auraient pas persuadé le contraire.
Les gens convaincus finissent presque toujours par exercer une certaine influence sur leurs contradicteuM, et M. Postel l'était à un tel point que i& com-
Une charmante nouvelle, signée PeuImporte, pseudonyme assez connu d'une célébrité parisienne; un dessin original du peintre Ballavoine, le cheval Blondin débutant à l'Hippodrome. Quelques costumes du bal de M. Gaillard; un article très complet sur le concours hippique, viennent y marquer l'actualité à laquelle cette publication s'est toujours astreinte: cequiestunëdescausesdesonbrillantsuccës perfection des gravures, beauté d'im~ pression, luxe de papier, l'Art et Za~o~ a tout pour lui si on ajoute qu'il est rédigé toujours avec goût et un scrupuleux soin d'en écarter tout ce qui pourrait blesser l'honnêteté et la convenance la plus parfaite, on ne peut être surpris qu'il soit devenu le vrai journal illustré du grand monde.
Abonnements, 8, rue Halévy, et dans tous les kiosques principaux.
Courrier des Spectacles lia répétition générale d'PMe Nuit de CMo.p~f< qui devait avoirlieu mardi à l'OpéraComique, est renvoyée à jeudi.
Par suite, la première représentation de cet ouvrage ne sera donnée que samedi 25 avril, à la salle Favart.
Mardi, le Chevalier Jean, et jeudi, relâche.
Ce soir lundi:
Aux Variétés, ponr la rentrée de Mme Judic, dernière représentation do la ~Mme à .P~pa.
Demain Tnardi, reprise de Lili avec Mme Judic, MM. Dupuis, Léonce, Baron, Lassoucho. Roux, E. Didier.
Un mot, pour mémoire, de la Vtc pariMeM~e, qu'on a reprise à l'improviste, pendant l'indisposition de Mme Judic. La pièce de MM. Meilhac et Halévy a encore paru amusante, la partition d'OfEenbach toujours spirituelle, et le rôle de la gantière a valu un franc succès à Mlle Mary Atbert, qui le chantait pour la première fois. Comme dans Gaproc/M, où elle avait dernièrement remplacé Mlle Granier, Mlle Mary Albert (nous nous faisons un plaisir de le constater ici) a été très chaleureusement et très justement applaudie, et nous ne voyons pas pourquoi M. Bertrand ne sonnerait pas, l'an prochain, a son excellente ponsionuaire une bonne création. L'engagement de Mlle Isaac avec l'Opéra expire le 15 septembre prochain, mais il cesse de fait lo 15 juillet, puisqu'il est stipulé qu'elle prend un conge de deux mois, qui sont ceux de juillet et d'août. Il est très vrai que ni directement ni indirectement, aucune allusion à un rengagement n'a eu lieu entre l'administration et notre excellente artiste. On prête à Mlle Isaac bien des projets; cependant, nous conservons encore l'espoir que l'éminente cantatrice ne quittera pas Paris,
Annonçons le renouvellement de l'engagement de Mlle Dufrane, et félicitons l'administration d'avoir conservé cette jeune et belle chanteuse, dont la voix se prête si bien à l'interprétation de rôles de différents caractères, tels que Valentine et Mme Taba.rin. **4
=???
Pourquoi vendredi demande la CoM~tMe les danseuses de la -FafaMdo~e n'avaientelles pas sur la tète la petite lumière électrique qu'elles portent habituellement à l'acte des Arènes?
Les commentaires parcouraient la salle avec la rapidité de l'éclair. On parle déjà d'économie de gaz.
Coupons tout de suite les mauvaises langues en apprenant, à ceux qui l'ignorent que l'inventeur des accumulateurs portatifs est en procès avec celui qui, également inventeur, les a fournis: & l'Opéra.
Il y a procès, et défense provisoire est faite à l'administration de se servir de procédés disputés par deux personnes. Un jugement résoudra prochainement la question. Voici, à titre de document intéressant, et d'après le Ménestrel, les recettes réalisées au théâtre royal de la Monnaie par les douze premières représentations des ~fo~rM-CAaMteurs, de Wagner, et de ~M?'d, de M. Ernest Reyer. Voyez et comparez:
MAITRES-CHANTEUBS SIQURD 1.-4.470 25 l.–4'15520 2.–465025 3.–5.19425 3.-3.671 » 3.–3.89450 4. –3.56625 4.-5.82625 5.–3.624 p 5.-4.62450 6.–3137 » 6.–5.931 » 7.-2.214 7.-4.532 » 8.–2.31a n 8.–4.22725 9.-3899 75 9.-5.296 75 10. 2.14125 10. 4.317 25 11.–4.44175 11.–3.43750 13.–3377 s 12.–4.64025 25 43.49750 56.177 »
mandant Georges en vint à se demander si ce bonhomme n'avait pas raison de craindre que l'accusation ne Ht que chan'ger de face après la confrontation. Mais il semblait si absurde de supposer q~ie Médénc eut payé quelqu'un pour tuer Mme de Muire, qu'il n'y avait pas lieu de se préoccuper beaucoup de cette éventualité improbable.
Le commandant ne songea donc qu'à insister pour décider son compagnon de route à se présenter avec lui au cabinet du juge d'instruction. H résolut même, en cas de refus, de forcer la main à ce vieillard timoré. Il n'avait qu'à lui demander son adresse et à ~e signaler au magistrat instructeur, comme un témoin qu'il importait d'interroger.
–Vous vous intéressez donc à ce jeune homme ? dit en soupirant M. Postel. C'est le nts du brave colonel de Mestras, qui fut mon chef et qui est tombé sur le champ de bataille de Gravelotte, en chargeant à la tète de son régiment, répliqua fièrement le commandant Georges.
Oh t alors, je comprends le chagrin que vous cause la triste situation où il s'est mis.
Je l'en tirerai, je n'en doute pas, si vous voulez bien venir avec moi au palais de Justice. Je vous en serai in6aiment reconnaissant, et vous ferez une bonne action, puisqu'il s'agit de rendre la liberté et l'honneur à un brave garçon, injustement accuae.
Je n'hésiterais pas si j'étais sûr de ne pas lui nuire; mais je persiste à croire que, si je dis tout ce que j'ai vu, je lui ferai plus de tort que de bien.
J'en prends la responsabilité.
Le négociant allait élever de nouvelles objections; mais, pendant qu'il les préparait et avant qu'il eût le temps de les formuler, le train s'arrêta en gare de SaintCloud et quatre voyageurs, dont un officier et une femme, envahirent le compartiment.
La conversation interrompue par cette entrée n'était pas de celles qu'on peut sans inconvénient reprendre devant des étrangers. Georges Roland y renonça,
Comme on le voit, c'est ~Mf<! qui l'emporte, et d'autant plus que les douze repré- sentations de Sigurd ont été données en vingt-huit jours, tandis qu'il en a fallu. quarante aux Af<2~rM-C7;~M<eMrs pour atteindre ce chiffre de douze représentations. Mme Mary Jullien, qui a joué .si souvent et avec tant de succès des grandes dames, renonçant, cette fois, aux Brillantes toilettes va incarner, au Château-d'Eau, l'héroïne principale du nouveau drame de MM. Alexis Bouvier et G. Livet la &!Mar- ~f! MM. Gravier, Docori, Mondet, Mmes Aline Guyon,Hollor et Dolly, obtiendront cer-. tainementun vif succès,à ses côtés, dans cette nouvelle pièce, à laquelle on ne peut souhaiter qu'une chose, c'est d'avoir autant de spectateurs qu'a eu de lecteurs la &!K~ .Br~i~, lorsqu'elle parut en roman.
Chez labaronne de Vaudeuil-Escudier, vendredi 17, a eu lieu une matinée musicale' très intéressante. Comme toujours, élégante foule dans:les élégants salons de la rue de. Rome. On a particulièrement fêté la charmante maîtresse de la maison dans la nouvelle valse arabesque de Lack.
Le marquis J. d'Aoust a accompagné & merveille deux de ses compositions interprétées par M. Bernis; le violoniste-alto. Grand succès aussi pour la conférence en vers, de M. du Costal,dite par l'auteur La poète moderne dans les salons modernes. i Il y aura encore, à la demande générale, deux matinées chez Mme de Vaudeuil, les 8 et 33. mai. Une d'elles doit otr e consacrée a l'audition d'œuvres de Gilbert Desroehea ~la baronne Jules Legoux).
Le théâtre des Galeries-Sain tHubert, à Bruxelles, répète activement un opéra-comique en trois actes de MM. Alexandre Bisson et Bureau-Jattiot, musique de M. F. Toulmouche. o Titre le Moutier de S<MM~-G'M:~Mo!et. Cet ouvrage passera le lundi 27 avril.
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Politique et finances.–L'épargne et la spécula tion. Emissions obligations des chemins serbes mines d'or de l'Indépendante. Crédit foncier: le résultat des émissions depuis 1870. La solution des chemins portugais. Los monopoles parisiens. Les résultats du dernier exercice de la Compagnie parisienne du gaz. Les titres de la Compagnie générale transatian- J tique. Etudes nscalea impôt sur la revenu; solidarité dette personnelle. Charbonnages les statistiques les chatbons américains lea accidents les mines de la Loire. Etude detaillée du dernier bilan de la Banque de France. L'assemblée des immeubles de France. Nouvelles et télégrammes de l'étranger.– Revue des valeurs marché oinciel et marché en baa~ que. Calendrier financier, etc.
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tout en se promettant de ne pas lâcher son homme à l'arrivée, et M. Postel pronta de cette diversion pour se renfermer dans un silence majestueux, mais surtout prudent.
Ce respectable personnage n'était pas l'homme des résolutions improvisées, et il avait une peur horrible de s'embarquer dans une mauvaise affaire.
Le trajet n'est pas long de Saint-Cloud à Versailles. Au bout d'un quart d'heure, le train entraen gare. Les voyageurs descendirent et se répandirent sur le quaide débarquement. M. Poste! faisait mine de prendre les devants, après avoir tiré un coup de chapeau à l'ami du prisonnier mais le commandant, qui ne l'entendait pas ainsi, lui prit le bras sans cérémonie et lui dit, d'un ton ferme et poli
Monsieur, je compte sur votre promesse.
Mais je n'ai rien promis, balbutia Postel.
Pardon! vous avez dit que vou~ viendriez avec moi chez lejuged'iasf.ruction si vous étiez sûr d'être utile à l'accusé. Moi, je vous réponds que vous allez le sauver. Donc, vous ne pouvez pas refuser de m'accompagner.
Je ne demanderais pas mieux. seulement, je suis venu à'Versailles pour un marché à conclure avec un négociant. il m'attend.
Où demeure t-il ? p
Avenue de Sceaux; mais.
Eh bien! le palais de Justice est sur votre chemin.et je sais qu'en ce moment le juge d'instruction doit être dans son cabinet. nous allons lu: demander une audience. il nous l'accordera et il ne nous retiendra pas longtemps.
Le bonhomme, à bout de raisons, n'osa pas résister au commandant, qui le tenait, qui l'entraîna ~presque de force, et qui ne se doutait pas que le voyage de !a gare au Palais ne s'accomplirait pas saoa incident.
(A<t(teM) F.caBMaQMat
S F OJF~T
Aujourd'hui, a deux heures trente, courses à Vincennes.
Train spécial et direct Bastille à une heure quarante-cinq.
Nos favoris:
Prix de Fontenay (1,500 fr., 1,000 mètres). –Vaurien ou Miss-Bee.
Prix d'Ivry (3,000 fr,, 3,100 mètres). Ecurie Rothschild ou Richelieu.
Prix de Longchamps (4,000 fr., 2,500 mèirjs). Bosco ou Cascabel.
Prix de Bercy (3,500 fr., 2,000 mètres). Palamède ou Finesse II.
Prix de Joinville (handicap 3,000 fr., 8,100 mètres). Ecurie Rothschild ou Sa-
pristi.
COURSES DU BOIS DE BOULOGNE
-DtMMMC~e ~9 <Mr~
Par un temps aussi beau, on pouvait s'attendre à une splendide réunion la recette a dépassé 83,000 francs. C'est tout dire. Quarante-deux chevaux ont couru, trois favoris ont gagné. Les parieurs pour n'ont donc pas été trop malheureux.
La Coupe est échue cette année à M. Aumont, qui la reçoit des sabots de son cheval Fra Diavolo. C'est une petite statuette équestre représentant un chevalier armé de pied en cape elle est due au ciseau de Fremiet. Le gros lot de la journée, le vingt-huitième prix Biennal, a été gagné par Reluisant, à M. le marquis de Bouthillier.
Plaisanterie, à M. Bouy, a enlevé, dans un grand style, le prix des Cars. On peut avancer sans crainte, dès maintenant, que la pouliche qui sera devant elle, dans le prix de Diane, gagnera la course; mais, celle-là, nous ne la connaissons pas encore. DÉTAILS
Prix d'Auteuil (3,100 mètres)
Sonnet, 3/1, à M. E. Deschamps (Carrait), i; Verdier, 8/1 (R. Bundy), 2; Salvata, 4/1 (Hunter), 3.
Non placés Gustave, Romsdal, Plaisir (dérobé), Montredon et Lancette.
Gagné d'une longueur le troisième à trois tonRueurs.
Montant du prix 3,435 francs.
Miss-Bee a été réclamée avant la course par M. E. Deschamps.
Prix des Cars (3,000 mètres)
Plaisanterie, 4/5, à M. H. Bouy (Hartley), i; Léopard, 3/1, (A. Oxford), 3; Rostrenen, A/l (Carratt), 3.
Non placés Boulevardier, Sully et Cha marande.
Gagné de trois quarts de longueur; mauïais troisième.
Montant du prix 8,635 francs au premier; 825 francs au second.
Vingt huitième prix Biennal 18851886 (première année 3,000 mètres) Reluisant, 4/5, au marquis de Bouthillier (Rolfe), 1; Extra, 3/i (F. Webb), 3; MamanBer[he,6/l(J.Bundy),3. Non placés Néûier et Gnise.
Gagné d'une longueur; le troisième à trois longueurs.
Le troisième a été distancé.
Montant du prix 26,200 francs, au premier 1,000 francs au second.
La Coupe (3,200 mètres)
Fra-Diavolo, 4/1, à M. P. Aumont (Dodge), i; Azur, 13/1, à J. Diggles (Lavis), et Escogriue, 4/7, à Th. Cunnington (F. Webb),ont fait un dead-heat pour la seconde place. Non placés Oarion et Gérant-du-Bac. Gagné de trois quarts de longueur.
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Prix de l'Etoile (2,400 mètres)
Q.nbus 11, 4/1, à H. Jennings (A. Oxford), 1; Narghilé, 6/1 (J. Keamey), 8; Pas-Bégueule, 8/1 (Carlyle), 3.
Non places: Faribole, Ballade, Prélude, Ramadan, Microscope, Dugazon,-Indienne, Roulette et Télémaque, favori à 5/2. Gagné d'une longueur et demie mauvais troisième.
Montant du prix: 5,775 fr. au premier; 775ir.ausecond.
Quibus II a été acheté 31,000 fr. 50 par M. Sieber.
Prix de Suresnes (3,000 mètres)
Statira, 14/1, au comte de Bertaux (Madge), 1 N. de Steppe, 3/1 (Bartholomew), 3; Quolibet, 6/4 (Grilles), 3.
Non placés Muguet, Perpétuité, Carmélite.
Gagné de trois longueurs; le troisième à deux longue trs.
Montant du prix: 6,612 fr. 50, au 1er; 612 fr. 50 au second.
Mardi 81 avril, à deux heures trente, couKes à Saint-Ouen.
ESC~ITMEIB
La salle Fosse a donné, samedi soir, un intéressant assaut de professeurs et de prévôts, que présidait M. H. de Villeneuve. Citons, parmi les tireurs: MM. Deydier, Spill, Bardin, Fosse fils, Rachat, Tronchet, Camy, Salon, Clouard, Varille et Fosse père. Hier, c'était le tour de la salle Gamoty, chaussée d'Antin.
Remarqué parmi les tireurs MM. Tronchet, Jacoby, Cotis, Chatei!, Laurent, Gamoty,Billon,Ehard,etc. x
RE~SE!GNE~EMTS UTILES tHÊPLACEMENTS ET VILLÊSIA.TURH3 des a!'<MtH~< dM < GaM!oM
Mme la baronne de Morchesnes, à Mamers. MM. de Lépinay, à Moriolles.
Comte de Jourdan-Savonnières, au château de Maison Rouge.
BBN'nuSKSAPAMS
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N'904.–ENIGME
(Sonnet)
ParM.L.I..àOrléans.
L?s champs, les prés, les monts, les mers sont ma demeure.
C'est dire que je vis ou puis vivre en tous lieux. Ce serait cependant un véritable leurre De croire que je suis le vrai maitre des cieux. Avec )ui, de tout temps sans doute je demeure; Mais, s'il reste caché, je m'oSre à tous les ycui. Par un fâcheux destin dontjesouQreà toute heure, On m'adore moi-même. 0 le crime odieux t Ainsi l'antiquité, nous raconte l'histoire, Pour ses feux bienfaisants adorait te soleil Pour son cristal la source, Auguste pour sa gloire.
Mais, après tout, qui suis-je ? A l'horizon vermeil Dans les splendeurs du lis, au Mont-Btanc, dans jla nue,
Sur un front virginal, les habiles m'ont vue. N* 905. ANAGRAMME
Par M. Alphonse Gautier, à Loudéac
J'étais cité jadis comme type de ioroe Cependant, à périr je parais condamné. Surtout à l'Opéra si je suis suranné,
Il faut qu'à me changer le directeur s'efforce. ? 906. MËTAGRAMME
Par M. Louis Thoinot, à Orléans.
Certes il décourage
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Pourm&nterson cœur, pour plaire a ses beauxysux, J'ai faitiaguerre aux rois, jel'aurais faite aux dieux.' LA RocHEFOUCAULt).
En distribuant les 64 premiers 'nombres dans !e même sens que l'on a recueil les lettres, on obttendra un carré magique.
MENTIONS
<?MM~M<tO!M.?'tMtM des jp!-o6~)KM S97' A 90~. <Sep<Ffo6!ë)KM (tout). M. Giu)io Dargri. .Sta:j))-o6MMM. M tî. René Dubief, t. exc. 3 P.Jacquemin, id.; Améthyste, id.; Mme Diane A., t. exc. 90J; Un Astre à Caen, id.; Un Chercheur, id.; A. J. O.du G., t. exc. 2; X., à Château-là-Vallière, t. exc. 8; 0. de J., id.
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