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Titre : Journal des débats politiques et littéraires
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1939-08-11
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb39294634r
Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb39294634r/date
Type : texte
Type : publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 11 août 1939
Description : 1939/08/11 (Numéro 191).
Description : Collection numérique : BIPFPIG63
Description : Collection numérique : Arts de la marionnette
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail
Description : Collection numérique : La Grande Collecte
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique : Révolution - Empire (1789-1815)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique : Restauration - Monarchie de Juillet (1814-1848)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique : IIe République - Second Empire (1848-1870)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique : IIIe République (1870-1914)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Droits : Public domain
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Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/01/2008
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facturés, puis les réexporter en grande partie sous forme de produits finis. En d'autres termes, pour subsister, la Suisse doit importer des matières et exporter du travail. La Suisse est devenue un pays industriel et exportateur. L'excellent Bulletin de la Société de Èanque Suisse (numéro de fin juillet ?939) expose très nettement comment la République helvétique a résolu ce problème complexe. Actuellement, la plupart des principales industries suisses écoulent à l'étranger la majeure partie de leur production. C'est en se spécialisant qu'elles ont pu atteindre ce but en réduisant leur prix de revient, elles sont arrivées à concurrencer avec succès sur le marché mondial les industries les plus favorisées des grands pays disposant de matières premières et d'un marché intérieur suffisant. Elles se sont, tout d'abord, attachées à la transformation des matières premières (telles que le coton, la laine, le cacao) qui, grevées du fret d'outre-mer, ne reviennent guère plus cher en Suisse que dans les pays concurrents du continent. De même, les industriels suisses ont consacré leurs efforts à la transformation.de matières chères et de produits bruts ou semi-ouvrés, pouvant supporter facilement les frais de transport, en articles de première qualité, nécessitant, en plus d'une grande expérience scientifique et technique, une main-d'œuvre spécialisée et coûteuse. Ces produits de valeur élevée constituent pour la plupart des spécialités difficiles à concurrencer et sont généralement moins dépendants que d'autres du protectionnisme de l'étranger. Grâce à cette tactique, la Suisse est l'un des pays européens dont le commerce extérieur est le plus dense. Les importations suisses ont atteint, en valeur, en 1937 et en 1938, le 1 1/2 pour 100 des importations mondiales totales, soit environ huit fois plus par habitant que la part des importations totales calculée par tête de population du monde entier. En 1938 et en ce qui concerne la valeur, la Suisse se place au dix-neuvième rang des pays exportateurs du monde.
La population de résidence moyenne de la Suisse est de 4,2 millions d'habitants et son Commerce extérieur global (importations et exportations réunies) est d'environ 3 mil ïiards de francs. En valeur, le chiffre du commerce extérieur global de. la Suisse par habitant est sept fois plus élevé que le chiffre du commerce extérieur mondial par tête de population.
Le solde passif de la balance commerciale de la Suisse s'est^réduit de 521 millions en 1937 à 290 millions en 1938 et la cote des importations non couvertes par les exportations a fléchi de 28,8 à 18 La balance des paiements de la Suisse n'est pas équilibrée seulement par des exportations de marchandises, mais encore par les recettes du tourisme, des affaires internationales de banque et d'assurances, du trafic de transit, de la vente à l'étranger d'énergie électrique, du trafic frontalier, des cessions de licences, des services et du trafic international ferroviaire et aérien.
Jusqu'en 1870, la Suisse tendait au libreéchange et son tarif douanier n'avait alors qu'un intérêt d'ordre fiscal. A partir de cette date, k Confédération se vit dans l'obligation d'augmenter ses tarifs douaniers afin de protéger sa production industrielle et agricole contre l'envahissement des produits étrangers. De nombreux pays ayant éievé simultanément des barrières douanières protectrices, la Suisse chercha, par la conclusion de traités de commercé" à 'tarifs, à "briser les entraves* que1 rencontrait son exportation. Mais cette exportation n'a cessé, surtout depuis la guerre mondiale, de rencontrer des difficultés de plus en plus grandes, telles que barrières douanières, contingents, clearings, insécurité monétaire, etc. Certains pays à tendances nationalistes transforment leur économie en un régime autarcique, alors que de nombreux pays d'outre-mer, autrefois acheteurs de produits fabriqués en Suisse, se sont industrialisés à leur tour et viennent maintenant concurrencer les produits européens sur leur propre terrain. La fermeture de nombreux débouchés a forcé diverses grandes industries suisses à établir à l'étranger, tout en maintenant dans le pays leur principal centre d'affaires, des organes de fabrication et de vente capables de produire dans des conditions favorables et de conserver ainsi à la Suisse le bénéfice de ses anciens marchés. Ainsi que le fait observer le Bulletin de la Société de Banque Suisse, à cette expansion industrielle, on peut assimiler les cessions de licences effectuées par les industriels pour de nombreux produits qu'ils ne désirent ou ne peuvent exporter ni fabriquer eux-mêmes à l'étranger. Ces deux sources de revenus, bien qu'elles ne soient pas enregistrées par la statistique, sont importantes et permanentes elles contribuent, au même titre que le produit des exportations de marchandises et des exportations dites « invisibles », à équilibrer la balance des paiements de la Suisse.
Le Bulletin suisse, auquel nous avons emprunté les éléments de cet article, les a groupés à l'occasion de l'exposition nationale suisse actuellement ouverte à Zurich. Cette exposition synthétise d'une façon impressionnante l'évolution de la Suisse depuis son origine en 1921 à nos jours. Il y a dans cette évocation un grand exemple. On y voit l'effort tenace d'un peuple qui, pour vaincre les difficultés de l'existence sur un sol trop étroit, ne demande pas aux autres de lui céder par la violence l'espace vital qui lui est nécessaire, mais se le procure par des procédés qui servent l'intérêt mondial. Cette étude est bien de nature à fortifier dans l'idée qu'expriment les dernières remarques sur les perspectives actuelles de la politique commerciale du comité économique de la S.D.N., à savoir que « seule une collaboration économique pacifique conduira les peuples au maximum de prospérité, et c'est cette collaboration qui assurera à chaque pays son espace vital, c'est-à-dire toutes les facilités nécessaires à son développement ». Edouard Payen.
Mouvement judiciaire
Sont nommés
Procureur de la République près le tribunal de première instance de Baume-les-Dames, M. Lemercier
Substitut du procureur de la République près le tribunal de Dôle, M. Armand ·
Juge au tribunal de Beaune, M. Mallet · Juge au tribunal cantonal d'Altkirch, M. Vacher
}Uge au tribunal de Saint-Nazaire, M. Tassel; uge au tribunal de Vitré, M. Botrel (Jules) Juge au tribunal de Pontarlier, M. Douvre Juge au tribunal de Charolles, M. Binet Juge suppléant rétribué du ressort de la Cour d appel de Limoges, M. Souque.
Sont chargés pour trois ans des fonctions de l'instruction aux tribunaux ci-après Châteauroux. M. Thomas ¡
Marseille, M. Mattei
Tours, 11. Brufïuière.
Nouvelles de l'Étranger
EMPIRE BRITANNIQUE
Les négociations de Moscou
et le retour de M. William Stirang Le rédacteur politique du Nezvs Chronicle, parlant de l'optimisme qui règne dans les milieux gouvernementaux au sujet de l'accord avec l'U.R.S.S., depuis le retour de M. William Strang, et de la proposition qu'on a faite de convoquer le parlement avant la signature de cet accord, écrit
Une telle convocation est improbable. M. Chamberlain s'est engagé à consulter le parlement si des modifications importantes dans la politique britannique devaient être envisagées.
La conclusion d'un pacte avec la Russie répondrait au désir de tous les partis, mais il ne faut pas prévoir une insistance générale pour une convocation spéciale du parlement si l'accord donne satisfaction aux partis de l'opposition.
Lorsque M. Chamberlain est parti en vacances pour l'Ecosse, il savait qu'on allait vers la conclusion prochaine des négociations de Moscou, mais il n'avait pas l'intention de rappeler le parlement, excepté en cas de crise grave.
M. Chamberlain passera en revue la situation générale. Quand il interrompra ses vacances pour une courte visite à Londres vers la fin de ce mois. Il consultera alors ses collègues du cabinet et sans doute aussi plusieurs leaders travaillistes et libéraux. L'ambassadeur du Reich
est reçu par Lord Halifax
M. de Dirksen, ambassadeur d'Allemagne, a été reçu hier après-midi, au Foreign Office où il a vu Lord Halifax, secrétaire d'Etat aux affaires étrangères.
Un discours du ministre des transports Le ministre des transports, le capitaine Euan Wallace, s'est attaché, dans un discours prononcé lors de l'inauguration d'un pont à South Shields, à réfuter l'affirmation que l'amélioration de la production industrielle ces dernières années ne serait imputable qu'aux dépenses du réarmement. « S'il en était ainsi, a-t-il dit, nos importations auraient considérablement augmenté et nos exportations auraient décliné, ou bien nous aurions été obligés d'adopter un standard d'existence moins élevé. >
Le ministre a souligné qu'au contraire la balance du commerce britannique dans les six premiers mois de 1939, s'est améliorée de 20 millions de livres, par rapport au premier semestre de 1938.
D'autre part, le standard d'existence britannique évalué d'après les salaires « réels » a continué à s'élever.
SOCIETE DES NATIONS
Le rapport de Sir Herbert Emerson On mande de Genève
Le rapport soumis à la 20' session ordinaire de l'assemblée de la Société des Nations par Sir Herbert Emerson, haut-commissaire pour les réfugiés, indique que l'on ne dispose pas de chiffres exacts sur le nombre des réfugiés qui ont quitté le territoire allemand pendant l'année 1938. Toutefois, ce nombre n'a certainement pas été inférieur à 120.000 et, d'après certaines estimations, il atteindrait même e 140.000.
Un grand nombre de ces réfugiés n'ont pas encore trouvé de foyer permanent ou n'ont pas obtenu l'autorisation de gagner leur vie. Beaucoup d'entre eux se trouvent dans des pays de refuge où ils attendent de pouvoir émigrer et on estime que dans la seule Europe, il y aurait 60.000 personnes qui, pour leur entretien, dépendent totalement de personnes pu d'organisations privées.
PAYS-BAS
Le Cabinet de Geer est constitué M. de Geer a présenté, hier après-midi, à la reine Wilhelmine, la liste définitive des membres qui constitueront le futur cabinet. Voici cette liste
Présidence du Conseil et finances M. de Geer (chrétien historique) affaires étrangères M. Van Kleffers (neutre) défense nationale lieutenant-colonel A. Dijxhoorn (neutre) intérieur M. Van Bœyen (chrétien historique) justice professeur Gerbranly (antirévolutionnaire) affaires économiques M. Steenberghe {catholique) affaires sociales professeur Van den Tempel (socialiste) colonies M. Welter (catholique) travaux publics M. Albarda (socialiste) instruction publique M. Bolkestein (radical).
En formant un cabinet de majorité, le jonkheer Dirk Tan de Geer a réussi là où le docteur Colijn avait échoué.
Si le chef du nouveau gouvernement n'a pas pu faire entrer dans son ministère des représentants de tous les partis politiques, ce qu'il il eût souhaité, du moins a-t-il su s'assurer le concours des catholiques et des socialistes, et réaliser son désir d'une collaboration de la droite avec la gauche, donnant ainsi au pays le sentiment d'une union nationale, commandée par la gravité de l'heure.
1 Les> g.r.a.n d. s ̃.groupes' du Parlement "qui n'avaient pas voulu suivre le docteur Colijn ont accepter de se rallier au jonkheer de Geer, dont les opinions sont moins tranchées et la position personnelle plus effacée. La majorité du nouveau cabinet à la Chambre est appelée, sans doute, à avoir un caractère assez artificiel, mais elle n'existera pas moins.
Pour la première fois dans l'histoire des Pays-Bas, les socialistes participent au pouvoir. Ils entrent dans .un gouvernement dont le chef est un homme de la droite il préside, en effet, le groupe parlementaire du parti chrétien historique, c'est-à-dire calviniste traditionaliste. Ils reçoivent deux portefeuilles importants, celui des travaux publics et celui des affaires sociales, ce qui tend à indiquer que la Hollande est décidée à ne rien abandonner de l'effort remarquable consenti par elle-même pour lutter contre le chômage. Les Pays Bas comptent 400.000 chômeurs pour une population de 8 millions d'habitant?*
ALLEMAGNE
M. Hitler à Salzbourg
M. Hitler a assisté, hier soir, à Salabourg, à une représentation du Don Juan de Mozart. Après quoi, il est rentré à Berchtesgaden. Une interview du maréchal Gœring \n Nachtausgabe publie une interview du maréchal Goering, qui vient de rentrer de sa longue tournée d'inspection à travers l'Allema- gne.
Le maréchal Goering a déclaré notamment Les hommes d'Etat étrangers sont mal renseignés sur la véritable force du peuple allemand et sur les raisons qui le poussent si résolument à travailler pour la paix, la paix telle qu'il la veut.
Il est imoossible, a poursuivi le maréchal, qu'un peuple parvenu à un si haut degré de puissance réalisatrice accepte de se laisser dicter par d'autres peuples les moyens de vivre et d'organiser la paix. Ces mêmes hommes d'Etat n'auraient peut être pas compris, durant le voyage, pourquoi nous produisons et réglons notre économie d'après certaines méthodes. Tout au moins, auraient-ils reconnu qu'il leur est impossible d'imposer à ce peuple allemand d'autres méthodes. Ils auraient constaté en tout cas qu'on ne sent pas en Allemagne la moindre nervosité.
Nous sommes parfaitement calmes et confiants en notre Fiihrer, dans l'attente de la paix, la paix que nous voulons. Mais nous sommes aussi résolus à nous défendre si les autres
ne nous accordent pas cette paix ou s'il se trouve quelqu'un pour faire la bêtise de lancer l'Europe dans une guerre.
ITALIE
Un discours du docteur Gœbbels Hier soir à Venise, au cours d'une réunion donnée en son honneur par la Confédération des artistes et des intellectuels italiens, le docteur Gœbbels, ministre de la propagande du Reich, a prononcé un discours sur la « mission » que le fascisme et le national-socialisme auraient à remplir, selon lui, en Europe et dans le monde.
Le docteur Gœbbels s'est tout d'abord attaqué à la France, responsable, à l'entendre; d'avoir donné naissance à la « Révolution libérale de 1789 » qui devait lui permettre, a-t-il dit, « d'exercer une nette eupériorité sur tous les autres peuples ».
Dorénavant, a continué le ministre allemand, ce sont les révolutions fasciste et nationalesocialiste qui transformeront l'Europe et ce sont l'Italie et l'Allemagne qui marqueront le xx' siècle de leur empreinte.
C'est avec un souverain mépris que nous considérons, les démocraties et nous n'avons aucunement besoin des leçons que voudraient nous donner les autres, parce que nous sommes les vrais révolutionnaires du siècle. Et le docteur Gœbbels de conclure. en déclarant que « si l'Axe n'existait pas il faudrait 1 inventer ̃»
M. Mussolini n'est pas souffrant On mande de Rome au Daily Mail
Le bruit que M. Mussolini était malade, dû au fait qu'il n'a pas assisté aux dernières phases des manœuvres italiennes, est sans fondement.
Le duce a reçu, hier, entre autres, le duc d'Aoste.
La seule Taison de l'absence du duce aux manœuvres, estime-t-on ici, est la gravité de la question de Dantzig.
Si la guerre est inévitable, pense M. Mussolini, l'Axe doit être prêt.
Démentis
On mande de Rome à l'agence Radio "Lés milieux"àutt>rises italiens' démentent for- mellement les nouvelles détaillées répandues par certains organes de la presse étrangère au' sujet de la découverte d'une affaire d'espionnage, au champ expérimental d'aéronautique de Guidonia.
Tous ces bruits, ainsi que ceux d'une prétendue maladie du chef du gouvernement italien, sont, ajoute-t-on, dénués de tout fondement.
Envoi de 5.000 ouvriers en Libye Plus de 5>ooo ouvriers du bâtiment ont été envoyés en Libye afin de préparer l'installation dans les quatre provinces de Tripoli, Misurata, Benghazi et Derna de 20.000 agriculteurs qui s'y rendront en masse au mois de novembre prochain.
SAINT-SIEGE
Arrivée de Mgr Orsenigo
On apprend l'arrivée, à Rome, de Mgr César Orsenigo, nonce apostolique en Allemagne. Le pape a reçu le ministre de Hongrie On croit savoir qu'au cours d'une audience privée, que le pape a accordée au baron Apor, ministre de Hongrie près le Saint-Siège, certains différends de caractère religieux existant entre la Hongrie et la Slovaquie auraient été évoqués.
ESPAGNE
Une information contre le général Mlaja On mande de Mélilla -,i. Le juge d'instruction du tribunal des responsabilités politiques a ouvert une information contre l'ancien général José Miaja et son épouse. Toutes les personnes possédant des renseignements sur l'attitude politique et sociale de l'inculpé avant et pendant le mouvement et sur les biens appartenant aux deux intéressés sont tenues de le faire connaître au juge d'instruction.
Le problème de la restauration
monarchique en Espagne»
On mande de Burgos
On s'étonne ici des commentaires de certains journaux étrangers qui voudraient voir une relation entre la modification des statuts de la Phalange et le problème de la restauration monarchique en Espagne.
La modification des statuts de la Phalange, tout comme le décret réorganisant le ministère, dit-on à Burgos, n'a qu'un but celui de mettre l'Espagne dans de meilleures conditions pour mener à bien la reconstruction et le relèvement économique.
Certains observateurs, à l'étranger, voient dans le fait que Franco vient de concentrer entre ses mains tout le pouvoir le signe qu'il ne pourra jamais y avoir de restauration. Rien n'est changé, Franco est le maître absolu de l'Espagne, mais si, un jour, il décide de restaurer la monarchie, qui désormais l'en empêchera ? Connaissant les sentiments profonds du 'chef de 'l'Etat, 'il; n'est dortc pas permis de dire que les deux récentes mesures prises par le Caudillo signifient un ajournement définitif de l'étude de la question monarchique.
Le chef anarchiste Juan Herrera a été arrêté
On mande de Barcelone f7,iXSÉ·?· La police de Barcelone a arrêté, hier, le chef anarchiste Juan Herrera qui, dit-elle, est inculpé d'avoir pris part à l'assassinat de soixante personnes. Herrera aurait déjà avoué deux de se» assassinats.
YOUGOSLAVIE'
M. Tsvetkovitch se rend à Venise et à Rome
M. Tsvetkovitch, président du Conseil yougoslave, qui est retourné hier de Beld à Belgrade, par la voie des airs, doit se rendre aujourd'hui par avion à Venise, puis de là à Rome, sur l'invitation des syndicats ouvriers fascistes nationaux, dont il étudiera les organisations, étant lui-même le fondateur d'une organisation analogue en Yougoslavie.
POLOGNE
Des Tchèques s'évadent d'Allemagne Trente Tchèques ont sauté d'un train qui stationnait à Tczew, dans le couloir polonais, et qui devait les emmener en Prusse orientale pour y travailler aux fortifications. Ils se sont mis à la disposition des autorités polonaises. ROUMANIE
Des mesures pour assurer la moisson Le ministère de l'agriculture vient de prendre, d'accord avec le ministère de la défense nationale, une série de mesures pour assurer la moisson en l'absence des cultivateurs qui seront rappelés à partir du 15 août, pour une période d'instruction militaire suivie de manœuvres.
TURQUIE
Rappel d'étudiants turcs
qui séjournaient en Allemagne
Les milieux habituellement bien informés déclarent que les étudiants turcs qui se trouvaient en Allemagne pour y étudier la météorologie en rapport avec l'aviation ont été rappelés dans le pays, étant donné que les autorités du Reich leur avaient interdit l'accès des aéro-
drbmes allemands, depuis que la Turquie a adhéré au front de la paix par la conclusion des accords avec la France et la Grande-Bretagne.
BULGARIE
Prochaine entrevue entre le roi Carol et le roi Boris ?
Selon des informations dignes de foi, une e entrevue aura lieu dans quelques jours entre le roi Carol, actuellement en croisière dans la mer Egée et le roi Boris de Bulgarie, au château de Varna, résidence d'été du souverain bulgare. PALESTINE
Attentats terroristes
Une bombe a fait explosion dans la région de Hilda-Akron, au passage d'un camion transportant des policiers. Trois policiers juifs ont été tués et deux autres blessés.
D'autre part, un policier anglais a été tué et deux autres ont été blessés par l'explosion d'une bombe à bord d'un chalutier qui avait quitté le port de Nathanya et transportait des émigrants israélites.
ETATS-UNIS
Le cas du leader irlandais Sean Russell Le département du travail communique que le leader irlandais, Sean Russell, a consenti à quitter les Etats-Unis. Son passeport a été remis à son avocat à Détroit.
Le département du travail ne précise pas la date du départ de M. Russell, mais ajoute que la caution qu'il a été obligé de verser, pour être resté aux Etats-Unis, après l'expiration de son permis de séjour, lui sera remboursée aussitôt que M. Russell se présentera à n'importe lequel des consulats américains à l'étranger. M. Herriot n'ira pas aux Etats-Unis M. Edouard Herriot a avisé les organisateurs du Congrès d'éducation pour la démocratie, auquel il devait prendre part la semaine prochaine, à l'Université de Columbia qu'il ne croyait pas pouvoir effectuer ce voyage dans les circonstances actuelles.
LEGION D'HONNEUR Ministère de l'intérieur
PROMOTION NORMALE
Sont promus ou nommés au grade de corn-' mandevr MM. Bigot, publiciste à Paris Roche, directeur du personnel à la préfecture de la Seine.
Au grade d'officier:, MM. Cazes, ingénieur en chef des Ponts et Chaussées de l'Aude Cltenebenoit, journaliste à Paris; Chiraux, préfet de l'Eure Mgr Chollet, archevêque de Cambrai; MM. Cumenge, prétet de Lot-et-Garonne Dareys, ingénieur en chef du service vicinal de Tarn-et- Garonne Faugère, préfet mis à la disposition du ministère des affaires étrangères lsaac. sous-directeur au ministère de Kéranflech-Kernezné, conseiller général, maire ûs Saint-Gilles-Vieux-Marché (Côtes-duNord) Lamotte, journaliste à Paris Lebar, administrateur de la succursale de la Banque de l'Algérie à Alger Lemoine, directeur commercial de journal à Paris Lesueur, préfet, chef du service intérieur au ministère de l'intérieur Leygue, vice-président du conseil général du Gers de Roussy de Sales, ancien conseiller général de la Haute-Savoie Béguin, préfet, directeur à la préfecture de la Seine Subtil, curé de Sainte-Jeanne-d'Arç à Versailles (Seine-et-Oise) Valentin. conseiller général de Meurthe-et-Moselle.
Au grade de' chevalier MM. Arniaud, Barnette, Beaugrand, Béghin, Berr, Blasi, Bréard, Caffin, Ceccaldi, Mme Chantelouve, née Batréau, MM. Chenevier. Cieren. Coirard, Collay, Couplet, Crauffon, Dequien, Dubrana, Faure, Fourcadet, Garrel, Gaudin, Gouinguenet, Guervilly, Heurtebise. Just, Mgr Kolb, MM. Labatut, Lainville, Lalanne, Lamiche, Langlois, Lassausaie, Latapie, Leclerc, Legey, Léquippé, Lesénéchal, Loisy. Magnin, Mahuault, Martel, Martin, Martineau, Mgr Mesguen, MM. Monneir, Montigaud, Mgr Moussaron, MM. Orsini, Pérignon, Petit, Peudepièce, Poirier, Roux, Sablayrolles,. Signoret, SoJar, Tcherniakpwsky dit Tchernaïa, Vitani.
MAIRES A « TITRE EXCEPTIONNEL > Sont promus ou nommés au grade d'officier. M. Bergeon .maire de Saiut-Didier-en-Rollat (Allier).
M. Ferté, maire de Coucy-la-ViUe (Aisne)'. M. Thomas, maire de Ouistreham (Calvados). Au grade de chevalier. MM. Achon, Astier, Anbaile, Barbier, Baron, Bérenger, Besnard, Blanc, Brun, Cassignol, Delmas, Delpech, Dubois, Fabre, Faure, Hamon, Horte, Iratchel, Latouche, Lucas, Maleville, Maubecq-Heuguère, Maurin, Moiroux, Morane, Noblot, Perrpnnet, Salevieille.
Maires comptant plus de trente ans de fonctions Sont nommés au grade de chevalier. MM. Ameil, Bas, Baudrois, Bavent, Bénard, Benoit, Bernard, Bernard de Lajartre, Besselère, Bétis, Bigeard, Billet, Binet, Bonzel, Bossanne^ Boucherot, Boudoy, de Boussineau, de Bouteville, Bullion, Calmettes, Carillon, Carsalade, Cattelain, Chantegry, Chareyre, Chatelan, Chédeville, Cheminant, Clessienne, Colonna d'Istria de Cinarca, Delport, Dietz, Dignat, Dubromel, Ducros, Elie, Famy, Fargues, Faulquier, Faye, Fignoleau, de Ferrières, Gamard, Gauvin, de Gayardon marquis de Feuoyl, Gérard, Grolleau, Henocque, Henry Hervieu, Jolibois, Keller, Laniel, Lantenois, Lavernot, Lecourt, Legrand, Leherlé, Lemoine, Le Roy, Locoge, Longnon, Marié. Martin, Mathieu, Maumy, Mérouzeau, Meunier, Monnet, de Montjou, Morineau, Morize, Mouf rond, Murelv Néant, Neuville, Obcrthur, Paris-Chéroii, Pécuchet,. Pérardel, Perrault, "Piraùdeaù, Pouliquen, Ribes, Roquigny, Rose, Rosse, Rouen, Roux, Sablayrolles, Taillandier, Testevuide, Thirion, Trouslard, Turpault, Vaysse, Vidal, Vincent, Yverneau. PROMOTION DE LA POLICE
Est promu au grade d'officier M. Cochenet, commissaire divisionnaire, directeur de la police d'Etat de Seine-et-Oise.
Sont nommés au grade de chevalier MM. Cauquclin, Lignères, Mallet, Pouches. PROMOTION DES SAPEURS-POMPIERS Sont nommés au grade de chevalier MM. Baudry, Berthé, Dumesnil, Etienne. Giroux, Martin-Morel.
PROMOTION DE L'ALGERIE
Sont promus ou nommés au grade d'officier. M. Danthon^ (Henri-François-Julien), avocat, conseiller général, maire d'Aïn-Témouchent (Orân).
M. Michalet (Alexandre-Michel)', propriétaire agriculteur, maire de Miliana (Alger), M. Muracciole (Etienne), conseiller généra!, avocat à Constantine.
M. Weinmann (Arsène-Eugène-Ferdinand), vice-président du Conseil supérieur du gouvernement, délégué financier, conseiller général, maire de Tizi Ouzou (Alger).
Au grade de chevalier. MM. Boudes (Antoine-Ëmile-Georges), Coynel (Eugène-Marcellin), Dessort (Ëmile-Louis-Bernard), Fieschi (Paul-François), Freychet (Henri-Eugène), Lauvel (Charles), Malaval (Urbain-Louis), Morinaud (Jean-Louis), Risler (René-Auguste-Jérôme), Ruiz (Carlos-Luciano-José), Sab (AmarBenali), Squillante (Edouard). INDIGENES
Sont élevés à la dignité de grand officier. M. Benshila Benyacoub Ould Mohamed, Agha honoraire à Saint-Lucien (Oran).
M. Hammou Mohammed ben Tayeb, Bachagha honoraire à Aïn-Kermès (Oran). Sont promus ou nommés au grade de commandeur. MM. Benarous Kaddour ben Lakhdar, Agha des douaVs Zemlane et Oulad Ali ben Daoud (C. M. de Sidi--Aïssa, Alger). M. Chergui, Benâbdallah ben Hacone, Cadi de la Mahakma d'Aïn-Témouchent (Oran). M. Hadj Hacène Abdelkader ben Allal, of- ficier en retraite à Oran.
M. Hakmi, Mohamed ben Maamar, Câïd du douar Oulad Sidi Hamza (C. M. d'Aflou, Oran). M. Rafa, Layachi ben Abdallah, Agha du douar Ouillen, commune mixte de Souk--Ahras (Constantine).
M. Saghir Hacène ben Mohammed, Caïd du douar Ouled Khaled, à Sigus (C. M. d'AïnM'Lila (Constantine).
Au grade d'officier. MM. Abboud Slimane
Les Échos de partout
IL Y A CENT ANS
journal des Débuts
du dimanche 11 août 1839
Londres, 8 août. On lit dans le Mornitig Chronicle
« La suspension, sinon l'entière annihilation du commerce de l'opium avec la Chine, cause une grande sensation dans la Cité. C'est une affaire de la plus sérieuse conséquence pour ce pays et, surtout, pour les Etats-Unis. Le thé ne.payant aucun droit à son entrée aux Etats-Unis, la consommation y est très considérable. Le prix des thés de tout genre augmente ici de jour en jour et la consommation, au lieu de diminuer, va au contraire tous les jours en augmentant. »
Paris, 10 août. Le Bulletin des Lois contient la loi qui accorde des pensions à MM. Dnguerre et Niepce pour la cession des procédés servant à fixer les images de la chambre obscure.
La parole en public. ̃ Voilà un sujet dont beaucoup de gens sont friands. On aime surtout à savoir quels sont les procédés auxquels recourent ou ont recouru" les grands orateurs. Dans son traité de La parole en public, dont une nouvelle édition vient de paraître, M. Maurice Ajam a satisfait à cette curiosité (1). Il a cité quelques opinions d'orateurs contemporains. Voici un curieux passage d'une lettre que lui écrivait Briand en 1914
« Pour moi, disait-il, un discours n'est pas une œuvre littéraire, c'est un acte. Un discours n'est pas fait pour être lu, il é"st fait pour être entendu. La forme est secondaire l'effet produit, le résultat obtenu est tout. Il y a souvent une plus grande force de pénétration dans une phrase où, sous l'influence dm l'émotion qui s'est communiquée du milieu à l'orateur, le sujet, le vsrbe et l'attribut s'insurgent contre les règles grammaticales, que dans certaines périodes oratoires plus parfaites au point de vue de la forme et mieux cadencées. >
(1) Jean Lesfauries, éditeur, 110, boulevard Saint-Germain, Paris (6").
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La « fesfe du Bois-Chesnà ». Un grand pèlerinage vosgien est organisé pour le 20 août à Domrémy et à la « feste du BoisChesnu », sous les ombrages duquel s'abriteront de nombreux comptoirs de lingerie, épicerie, produits agricoles librairie, des jeux et un buffet richement garni, au bénéfice de l'œuvre de l'Eglise nationale de Sainte-Jeanned'Arc. Cette « feste » sera particulièrement célébrée cette année en souvenir des manifestations grandioses du 4 juin dernier, qui fut, pour tous les Français, de France et du Canada, une journée d'union, de paix et de joie nationale et chrétienne.
Pour la propreté du paysage. Une opportune initiative, qui devrait bien être imitée dans toute la France, vient d'être prise par le préfet de la Haute-Savoie qui vient d'interdire, par arrêté préfectoral, sur les divers points de la ville d'Annecy, l'affichage et l'installation de panneaux et de tous les objets destinés à la publicité et de prescrire, pour le 1" janvier 1940 au plus tard, l'enlèvement des affiches ayant fait l'objet de baux de publicité.
Une sainte américaine ? Les Etats-Unis s'intéressent beaucoup à la canonisation de la mère Françis-Xàvier Cabrini, Américaine d'origine" italienne, qui a fondé les sœurs missionnaires du Sacré-Cœur du Tessin. La mère Cabrini, qui a accompli deux miracles à Chicago après sa mort en 1917; a déjà été béatifiée en août dernier.
Peut-être sera-t-elle la première sainte américaine.
Déplacements et villégiaturas de nos abonnés
Paris. Mme la baronne de Fréville. MM. Paul Banzet Chabrier Parent comte Gabriel de la Rochefoucauld. Départements. Mmes A. Beaunier, à Peyrillac Bonnet-Pomonti, au château des Berthes-Bally François Brossette, à Champdor; Pierre Cartier-Bresson. à Rennes Chabrier, à Croy-Valmer Deveze, à Bièvres G. d'Espinassoux-Orfila, à Marvejols marquise de Ganay, à Evian Michel Homolle, à Houlgate Leduc, à Bourg-Dun Gustave Léon, à Champagnole comtesse Etienne de Nalèche au château de la Marmitière André Penicaud à Combloux.
Mlles Chambovet, à Saint-Etienne Leroy, à Marquillies Nicolas, à Saint-Jean-le-Blanc. MM. L. Beaulieux. à Lurbe Albert Beauvillain, à Biarritz Jean Bergerot, à Chavres; capitaine de Boucheman, à Val-d'Ahon Brisse, à Bergerac Michel Brunet, à La Baule Dr P. Camescasse, au château du Fay Choppin, à Daminartin-le-Saint-Père capitaine du Closel, au château de Savennières Dr Jules Combv, à Bos-Vieux baronne Coster, au château de Montjalin Robert Decroix,. à Vaucottes général Démange, a La Flèche Desolneux, à Saint-Martin-d'Uriage Louis Douet, à Saint-Sébastien-sur-Loire Duvernoy. à Aix-les-Bains René Festa, à SaintAndré-d'Apchon D. Geistodt-Kjener, au Petit-Besse Gillet, à Viroflay Serge Gorgeu, à Pennedepie Georges Grappe, au château de la B'erté Haussoullier, à Feuquières; vicomte P. de Kergaradec, à La Boissière Jacques Lafond, à Rouen; Latapy, à Montargis; Louis Latour, à Beaune G. Lerouge, à Senonches; professeur Magnol, à Bagnauque Pierre Marîon, à Fixin Martelli, à Ghisoni de Montfort, à Senlis comte de Mony-Çolchen, à Pommorio J. Pascal, à Saint-Etienne; Pierre Poulain, à Saint-Cast Risch, à Villiers-surMer Rouge, à Epernon marquis de SceyMontbeliard de Brun, à Saint-Honoré-lesBains Seidel, à Aix-les-Bains Marcel de Vauplane, au château des Ondes lieutenant de Vienne, au château d'Esternay.
Etranger. MM. Xavier Janne, à Montréal Dr V. Dhers, à Genève F. Ch. Roi, à Old-Aberdeen comte Carton de Wiart, à Oslo.
ben Ali Abdelatif Lakhdar ben Hadj Brahim ben Haïdèche Ahmed Yàliia Amor ben Salah Benabdelkrim Aïssa ben Abdelkader Benjama Ahmed ben Hadj Saïd Benghabrit Abdelkader ben Hadji Benkalfate Ghouti Ould Bachir Benkaza Saad ben Ammar Benmessabih Abdelkader Ould Bouziane Bennini Abdallah ben Ahmed Bensalem Taouti ben Yahia Bramki Mouloud ben Ali Ettaieb ben Tayeb ben Aïssa Ghalamallah Mohamed Ghàlamallah Mohammed ben Ahmed t Hammou Hachemi Ould Mohammed Khetib Mohamed ben Mahmoud Latroche Mohammed, dit Hamou, Agha Louâlich Mohammed Ould Ahmed Medjouba Mahieddine ben Mostefa Mehadji Mohammed ben Ahmed Ould Kadi Bouazza Ould Habib Serradj Ahmed ben Dahmani Taibi Taïeb ben Amor Yâhi Keblouti ben Nouri.
Au grade de chevalier. MM. Balaska Amar ben Ahmed Belhacel Ali Ould Abdelkader Benkhelil Abdelhamid ben Ahmed Benslimane Saïd ben Ahmed Bouchareb Mostefa ben Ghanam Boujelel Mohammed Ould Larbi Boudjelal Boughedjà Si Belkacem Boumediene Kouider ben Mohammed Bourboune Ferhat Boutebila Cherif ben Mohammed Chabane Ali ben el Hadj Mohammed Elmnhdaoui Abdelmalek ben Arezki Hadj Abed Mustapha ben Tahar Hadj Kadi Mostefa Ould Mohammed Kadari Abdelkader; Mahmoudi Boudali Ould Mahmoud Messaoud-Nacer Messaoud ben Arezki Oykkal M'Hamed ben Mohammed S i d Saïd Yahiaoui Benmouaz ben Lakhdar.
DANS LE MONDE
COURS
L'inauguration d'un monument érigé à la mémoire de S. AI. la reine Astrid de Belgique aura lieu dimanche 3 septembre, à Wavre, en présence du baron Houtard, gouverneur de la province de Brabant.
LL. AA. RR. le duc et la duchesse de Kent, venant de Belgrade, sont arrivés avanthier soir à Salonique et ils se sont embarqués aussitôt à bord du yacht yougoslave Tycha, pour effectuer une croisière en mer Egée. LL. AA. RR. le prince et la princesse Georges de Grèce ont quitté Londres pour Paris.
LL. AA. RR. le prince Félix de BourbonParme, prince consort de Luxembourg et son fils le grand-duc héritier de Luxembourg, ont été invités par le président de la République des Etats-Unis d'Amérique et Mme Roosevelt, à leur rendre visite soit à la Maison Blanche soit à Hyde Park, au cours de leur prochain séjour aux Etats-Unis.
LL. AA. RR. comptent s'embarquer pour New-York au milieu du mois, afin d'assister aux cérémonies de la section luxembourgeoise à l'Exposition internationale.
AMBASSADES
En l'honneur de S. Exc. M. Gys, ministre d'Angleterre, qui quitte prochainement le Venezuela, le ministre de France et Mme Armand Barois ont donné récemment, à Caracas, un élégant diner auquel assistaient
S. Exc. le ministre d'Argentine et Mme Correa Luna, le général Mibelli, gouverneur de Caracas le directeur de la Compagnie Hollandaise de Navigation, et Mme Bakker M. et Mme Nielsen Reyes, M. et Mme M.-H. Rotival, M. Anderson, consul général d'Angleterre M. Henderson, consul d'Angleterre M. Basso, secrétaire de l'amibassade de Colombie M. P.-E. Régnier, conseiller commercial de la légation.
CERCLES
A la dernière réunion de la Commission d'admission du Comité France-Amérique, ont été admises en qualité de membres à vie la comtesse F. de Chateaubriand, présentée par la duchesse de Broglie et Mme Charles Guernier; Mme Lucien Lejoindre, présentée par Mme dal Piaz et Mme Firmin Roz et Mlle Colette de Froissard de Broissia, présentée par 3a mar* quise de Chambrun et la comtesse de Ramel. ` INFORMATIONS
t– M. Eugène Titeanu, sous-secrétaire d'Etat roumain à l'intérieur, a été, hier, l'hôte d'honneur au déjeuner hebdomadaire de l'Associai tionde la presse anglo-américaine.
Répondant à une série de questions, M. Titeanu a fait un long et lumineux exposé de la situation politique de la Roumanie.
MARIAGES
Dernièrement a été béni, en l'église Saint»Louis des Invalides, par le R. P. Ducatillon, le mariage de Mlle Jacqueline Frémont, fille de M. Gustave Frémont, décédé, et de Mme Frémont, née Lagier, avec M. Claude AUain-Launay, secrétaire général de l'International Sali, ling C à New-York, fils de M. Edmond Allain-Launay, décédé, et de Mme, née Carlier, Les témoins de la mariée étaient le général Georges, membre du Conseil supérieur de la guerre, grand'eroix de la Légion d'honneur, médaille militaire, et M* Guy Demanche, notaire à Paris ceux du marié Mme Renée de Genser et M. Jacques Bertin.
La mariée était conduite à l'autel par le général Georges.
En l'église de La Talaudière (Loire?, M. l'abbé Hervé-Bazin, chanoine honoraire et dii recteur des œuvres du diocèse de Carthage, & béni le mariage de Mlle Antoinette Penet, fille du capitaine Louis Penet, du 4* chasseur» 3'Afriqtie, chevalier de la Légion d'honneur^ croix de guerre, mort pour la France, et de Mme, née Griveau, avec M. Henri Viellard-Baron, lieutenant au 62" régiment d'artillerie d'Afrique, fils de M. Joseph Viellard-Baron, juge de paix, ancien bâtonnier de l'ordre des avocats d'Autun, et de Mme, née Devoucoux. En l'église de Saint-Jean-des-Ollières, été célébré le mariage de Mlle Gisèle Escande, fille de M. Antoine Escande, ingénieur à Clermont-Ferrand, et de Mme née Bethmont, avec M. Louis Chassaing, fils de M* Chassaing, docteur en droit, notaire à Pontaumur, président de la Chambre des notaires de l'arrondissement de Riom, et de Mme, née Emilie Reignatad, décédée.
Les témoins étaient pour la mariée MM. Billard et Ferri, industriels à Paris, ses cousins et pour le marié MIM. Louis Reignawd et Robert le Sueur, ses oncles.
NAISSANCES
M. Max Brusset, chargé de mission au cabinet du ministre des colonies, et Mme Max Brusset, sont heureux de faire part de la naissance de leur fille Jacqueline. Paris, 8 août 1939.
DEUIL
Obsèques d'Albert-Petit
On a célébré hier, à HeudreviUe, dans l'intimité, selon son désir, les obsèques de notre cher et regretté collaborateur Albert-Petit. Le deuil était conduit par Mme Albert-Petit, sa veuve, M. Pierre Albert-Petit, son fils, Mlle Madeleine Albert-Petit sa fille, M. Jean Boulogne, son beau-frère, Mme Mouton-Allix, sa tante. La famille était, en outre, représentée par, M. Ernest Boulogne, Mme Henri Monscourt, M. et Mmç. André, Allix, M., et Mme Alfred Rigny, M. et Mme Louis Allix, M. et Mme Ga* briel Delbart, Mlle Georgette Allix, le comte et la comtesse Jacques-Pierre de Leusse, M. et Mme Marcel Laborie, M. Jean Motte, M. George- Monscourt, Mlle Geneviève Monscourt, MM. Jean, François et Jacques Allix, M. JeanPierre Allix, MM. Jacques, Jean et Michel DeJbart, Mlles Thérèse, Elisabeth et Marie-Loui» Delbart.
Le caractère intime de la cérémonie n'avait pas exclu l'hommage d'une très nombreuse assistance, la population d'Heudreville, parmi laquelle Albert-Petit comptait tant d'amis ayant tenu à lui rendre les derniers devoirs. De Paris étaient venus le professeur Herissey, de l'Académie de médecine et notre directeur M. K. de Nalèche dont la présence traduisit les regrets de tous ses collaborateurs. Citons encore, dans l'assistance, M. et Mme Noury, M. et Mme Albert Gondard, Mme Paul Gondard, Jes membres de la Société des anciens combattants, ayant à leur tête M. Defrenne et les sapeurspompiers d'Heudreville.
La messe a été dite par M. le chanoine Chevreau, curé d'Acquièny, assisté par M. l'abbé Vfausel, curé de Gasny.
L'inhumation a eu lieu au cimetière d'Heudreville dans la sépulture de famille.
On annonce la mort de M. Charles Bodin, doyen honoraire de la Faculté de droit de Rçninés, chevalier de la Légion d'honneur. Il était le beau-père de M. Pierre Arthur, directeur général du journal L'Ouest-Eclair.
On annonce la mort de M. Robert Mau« rey, industriel à Trie-le-Château (Oise). On annonce de Nice la mort 'du général Velpry, ancien inspecteur des chars- d'assaut. Les obsèques seront célébrées le samedi 12 août, à Paris, en l'église Saint-Honoré-d'Eylau. Saimpré.
La Société philanthropique de la Haute-Marne tiendra sa réunion d'été Samedi 19 août t « Sur les pas de Jeanne d'Arc », sa première étape (510e anniversaire), Echénay. Poissons, Saint-Urbain, Gudmont.
Rendez-vous au château d'Echénay, chez le comte et la comtesse de Pimodan. D'Echénay à Aingoulaincourt, puis vues sur le Vallon, et la Fontaine Ronde, itinéraire de Jeanne d'Arc. A Poissons, monument, église et au château de Poissons, chez M. P. Festugière.
A Saint-Urbain-sur-Marne. monument, abbaye, église, puis au château de Gudmont. chea le comte et la comtesse Aved de Magnac. Les adhésions sont reçues chez MM. Xavier de Borssat, président, à Parnot (Haute-Marne); général Serrigny, général Henrys, baron de l'Horme,_ A. Damour, vice-présidents comte de la Brûlerie, Fr. de Vaux L. Français, tré* soriac,