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Titre : Journal des débats politiques et littéraires

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1939-08-02

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb39294634r

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb39294634r/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 200316

Description : 02 août 1939

Description : 1939/08/02 (Numéro 183).

Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale

Description : Collection numérique : BIPFPIG63

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique

Description : Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail

Description : Collection numérique : La Grande Collecte

Description : Collection numérique : Histoire diplomatique : Révolution - Empire (1789-1815)

Description : Collection numérique : Histoire diplomatique : Restauration - Monarchie de Juillet (1814-1848)

Description : Collection numérique : Histoire diplomatique : IIe République - Second Empire (1848-1870)

Description : Collection numérique : Histoire diplomatique : IIIe République (1870-1914)

Description : Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k509492k

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 12/01/2008

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ENS'FAGE:

Nouvelles Se l'étranger.

Sénateurs des Etats-Unis. –M. L.

Echos de partout et nouvelles mondaines.

EN 3* PAGE

Les nouveaux décrets-lois.

M. Jules ToUtain et les conséquences sociales de la vitesse.

Avant le départ pour Dakar du gouverneur général Cayla.

Revue de la presse.

Revue militaire La doctrine de guerre italienne. Maurice Duval.

EN 4* PAGE

A travers les revues.

L'affaire mexicaine et la psychologie de Napoléon III. Firmin Roz.

EN 5'. PAGE

La Bourse.

L'actualité Bnanciere.

Un coup de feu dans la nuit. par Ben Boit.

PARIS, LE 1" AOUT 1939

Anniversaire

Il y a vingt-cinq ans, l'Allemagne déclarait la guerre. Il y a vihj~t ans, après des anné~<t d'effort~ ~Ile ét&it yamcu~ Aujourd'hui, elle est de nouveau une cause de trouble pour le monde.

Le germanisme n'a pas changé. Sous la forme hitlérienne, il allie le vieu3< romantisme qui s'adresse aux foules avec le culte de la force brutale qui est l'essence de l'idée prussienne. Il n'a même pas modifié son langage~ II se plaint de l'encerclement comme jadis. Il invoque l'espace vital comme Guillaume réclamait sa place au soleil.

L'esprit de domination, aujourd'hui comme autrefois, s'appuie sur une philosophie germanique élémentaire. Les mots de dynamisme et de devenir désignent les déchaînements sourds de l'instinct. Les argumentations et les sophismes servent à mettre les apparences du droit au service de la force. Ces conceptions sont contraires à tout ce que la civilisation. occidentale, romaine et chrétienne, a enseigné. 1. 1

Après la guerre, les nations victorieuses ont cru naïvement que l'Alleïnagne était transformée et qu'elle allait collaborer à la vie d'une Europe nouvelle. La germanomanie, qui a si souvent sévi depuis le dix-huitième siècle et qui a été constamment une cause de funestes illusions, a été à ta mode. L'Allemagne s'est relevée avec l'aide des nations qui avaient le plus à se défier d'elle. La reconnaissance, qui est rare ici-bas, est à peine existante en matière diplomatique. Talleyrand disait qu'il est sage de ne pas faire d'ingrats trop puissants.

~L'Angleterre, les Etats-Unis, la France se sont trompés. De toutes ces erreurs, la. plus grave a été celle de notre pays, qui avait ses raisons de connaître l'Allemagne, et auquel son prestige militaire donnait le droit de faire entendre sa voix. La situa' tion présente ne serait pas ce qu'elle iest pi Foch avait été écouté il y a ~ingt ans. Mais les considérations de politique intérieure et les désaccords interalliés ont fait prendre une autre :voie. Nous savons aujourd'hui où elle conduisait.

L'histoire retiendra comme un exemple peu croyable de légèreté la conduite des nations victorieuses. Les partis avancés, qui se sont toujours trompés en matière de diplomatie, ont poursuivi à la fois une politique d'abandon à l'extérieur, de désarmement et d'affaiblissement à l'intérieur, qui devaient être également néfastes. Les avertissements n'ont pas manqué. Mais ils n'étaient pas entendus. Les dirigeants trouvaient un encouragement dans le consentement d'un esprit public égaré par la plus déraisonnable des propagandes internationalistes. II a fallu l'aventure du cabinet Sarraut, le 7 mars 1935, et l'aventure plus folle encore du cabinet Blum pour que l'opinion sente que des fautes très graves venaient d'être commises. Le péril germanique surgissait, tellement visible qu'il n'était plus possible de l'igno-

rer.

Aujourd'hui, la situation est améliorée. L'Angleterre a fait un en'ort considérable et admirable. Les EtatsUnis sentent bien qu'ils ne peuvent longtemps se désintéresser de ce qui se passe dans un monde où tout retentit. La France s'est remise courageusement au travail pour réparer ses négligences. Les autres nations, menacées par l'hégémonie allemande, iont compris. La paix peut être sau-

r

vêe par cette renaissance et ce ïabeur des nations pacinques. Mais elle serait compromise par la -moindre défaillance. Nous sommes entrés dans des temps où l'Europe pendant des années ne sera protégée contre l'entreprise germanique que par sa puissance morale et matérielle.

-M à .00». 6

« Courage de là France C'est le titre du livre que publie M. Paul Reynaud et qui rassemble les discours pro" noncés par son auteur, soit devant les Chambres, soit devant le microphone, depuis le mois de novembre 1938.

L'importante préface que le ministre des finances a placée en tête de l'ouvrage éclaire ce titre et lui donne toute sa signification. C'est le pays qui, par son courage, a inspiré le redressement, l'a voulu, soutenu, réalisé, et a permis à la France de faire face à 5S milliards de dépenses militaires en un an, tout en sauvant sa monnaie, en ménageant son train de vie civil, en améliorant la situation de ses finances. La politique du gouvernement n'a tendu qu'à une nn créer les conditions du succès.

M. Paul Reynaud expose donc d'abord I?! raisons qui ont commande' le choix de sa p0tlitique qu'il qualifie < d'économie orientée dans le cadre de la liberté ?. Le ministre n'a pas voulu se proclamer ouvertement libéral. Le libéralisme qui n'a pas la rigidité que lui confèrent, bien gratuitement, ses détracteurs n'a cependant rien à reprendre ni à la liberté de la monnaie, ni à celle des échanges, ni à celle des prix, ni à celle du crédit, ni ennn à celle du travail qui forment la base sur laquelle s'est appuyée l'action gouvernementale.

Dans une seconde partie, M. Paul Reynaud s'attache à réfuter les critiques dont l'accablent ses adversaires d'extrême gauche et il leur rappelle opportunément leurs responsabilités, leurs erreurs de jugement et les fautes qu'ils ont commises quand ils occupaient le pouvoir.

A leurs affirmations d'aujourd'hui, d'hier ou d'avant-hicr il oppose constamment non pas la doctrine, mais l'événement, les faits qui se sont charges de répondre <: non ». Nous aurions aimé pouvoir citer de longs extraits de cette très intéressante préface, qu'on lira et diffusera avec profit. Nous ne pouvons malheureusement qu'en reproduire la conclusion dont on appréciera à la fois l'optimisme raisonné et la franchise plus que jamais nécessaire à l'heure actuelle <: Ceux dont on dirait que les affaires vont mal quand les affaires de la France vont mieux me reprochent parfois mon optimisme lorsque je cite des faits et des chiffres qui attestent le redressement de notre pays. <: Ce sont les mêmes qui montrent, pourtant, un optimisme aveugle lorsqu'ils réclament de nombreux milliards de dépenses nouvelles entièrement étrangères à la défense nationale.

<t: Je suis, certes, optimiste. C'est un état d'âme nécessaire à l'homme de gouvernement. Je le suis surtout quand je compare la situation actuelle à celle d'il y a huit mois et lorsque j'admire le courage de la France. < Mais, je n'ai jamais disimulé l'Immense difficulté de la tâche ni la longue durée ds temps nécessaire pour la mener à bien. « En novembre, se posait le problème du redressement économique et financier de la France. Ce problème se pose toujours car le mal n'était pas de ceux qui se guérissent en quelques mois. Si la course aux armements s'accélère, les efforts que nous aurons à demander à notre peuple seront plus grands demain qu'aujourd'hui. Nous les demanderons.

« Mais il y a un autre problème qui se posait en novembre et qui ne se pose plus. C'est celui de la méthode efficace pour guérir progressivement son mal.

< Nous n'avons pas le droit de triompher en disant <: Le redressement est accompli.~ Mais nous avons le droit de dire < Per<: sonne ne peut plus douter de la 'voie dans <K laquelle il faut marcher pour l'obtenir < Cette certitude est, elle aussi, une force. < C'est une France plus forte qui aborde le redoutable été de 1030

Les missions miiitaires envoyées à Moscou M. Chamberlain a annoncé dans son discours d'hier la composition de la mission militaire anglaise qui doit partir prochainement pour Moscou. On donne, à Londres, les renseignements suivants, sur les membres de cette mission:

L'amiral Sir Reginald Plunkett Ernie Erle Drax, qui a été nommé par le gouvernement britannique, chef de mission militaire qui doit partir pour Moscou, est premier et principal aide de camp du roi et compte quarante-deux s.ns de service dans la marine royale. Pendant la guerre, il était adjoint de Lord Beatty à bord du Lion, où il prit part aux trois grandes actions navales de Héligoland, du Dogger Bank et du Jutland. Il est âgé cinquante-huit ans. Il est le irére de Lord Dunsany, écrivain irlandais.

Le maréchal de l'air Sir Charles Stuart Burnett. second membre de la mission, a été récemment nommé à un poste supplémentaire d'inspecteur général de l'aviation.

Sir Charles Burnett commanda, de 1927 à 1020, l'Ecoie centrale d'aviation. En 193!. il devint sous-chef d'état-major de l'aviation, puis, il commanda l'aviation britannique en Irak.

Le major général T. G. G. Heywood a été quatre ans attaché militaire à l'ambassade de Grande-Bretagne à Paris. Auparavant, il avait fait partie de missions britanniques en Orient: à la Conférence de la Paix à Versailles, à Changhaï et a Poona.

Quant à la mission française qui sera commandée par le général Doumene, chef de mission, en voici la composition

Elle sera composée du général Va!in. de l'armée de l'air du capitaine de corvette Vuillaume, représentant la marine de guerre du chef d'escadron Krebs, et de plusieurs officiers subalternes qui n'ont pas encore été désignés.

Les fâcheuses répercussions de l'économie allemande L'économie allemande, malgré ses maîtres ôrgueiMeux qui ne tolèrent guère de critiques, a des tares si évidentes qu'il est impossible de les complètement dissimuler. Ces temps derniers, les dirigeants se sont plaints du manque de main-d'œuvre pour les travaux des champs. H faut pour la rentrée des récoltes improviser des travailleurs agricoles. On imagine facilement ce que valent de tels ouvriers et quel doit être leur rendement. En réalité, l'étatisme provoque là où il sévit avec force un déplacement de la main-d'œuvre qui arrive à une situation paradoxale. Le nombre des dirigeants finit par diminuer dangereusement l'effectif des dirigés. Les producteurs se raréfient tandis que croissent les contrôleurs. Au moment)cs grands chefs du: Reich constatent une déficience de main-d'œuvre pour certains travaux, l'opinion publique, ou au moins ce qu'il en reste, insiste sur l'énormité toujours grandissante du nombre des fonctionnaires. Tout dernièrement, Je Dt'ti/~f~ ~c~M'y< soulignait que la bureaucratie était actuellement beaucoup plus forte qu'avant la guerre où elle était cependant jugée déjà trop lourde. 1

Lu volonté nouvelle du national-socialisme, !e réarmement, le plan de quatre ans, !e control* d'M devises, etc., ont nécessité encore ]a création de nouveaux emplois. L'Allemagne accuse à un haut degré tous les inconvénients de l'économie dirigée. L'essor du fonctionnarisme avec toutes les charges budgétaires qu'il entraîne et les tisières qu'il apporte à toutes tes initiatives, constitue une maladie grave.

Cette économie dirigée est antiéconomique au premier chef. Aussi les Etats qui sacrifieront le moins à cette mode dangereuse se trouveront les plus fortement préparés parce que les moins anémiés à jouer un rô!e de premier plan quand l'ambiance de la production et dn commerce sera redevcnue saine.

w1· m"

La question de Dantzig Le gouvernement polonais va appliquer une sanction économique

à une entreprise dantzicoise

Ou mande de Varsovie

En raison de l'attitude adoptée par les autorités dantxicoiscs a l'égard des inspecteurs de douanes polonais, le gouvernement polonais a décidé d'appliquer a partir d'aujourd'hui, pour !a première fois, une sanction économique à l'cncontre d'une entreprise dantzicoise. En.,effet, & partir-.du l"ont, le gouvernement polonais a décidé de retirer les inspecteurs de douanes polonais et le contrôle douanier de l'usine dantxicoise de graisse Amada. En vertu de cette décision, les marchandises exportées par cette firme en Pologne seront considérées, par la douane polonaise, comme de provenance étrangère et seront, par conséquent, soumises aux droits de douanes.

Attaques de ta presse allemande On mande de Berlin

La presse allemande commente longuement les décisions prises par Varsovie d'appliquer des sanctions économiques contre une firme dantzieoise.

Le ~<r/AMC/~r Bco~af/t~ accuse la Pologne de < rompre la communauté économique avec Dantzig L'organe centra) du parti nazi parle du < boycottage des produits dantzicois » par la Pologne et il annonce que le gouvernement de la Ville libre a répondu sur le ton le plus énergique à l'initiative du gouvernement de Varsovie.

Le gouvernement dantzicois, dit-il, se verra contraint, en conséquence, dans le cas où les mesures prises par la Pologne ne seraient pas rapportées, de prendre à son tour des contremesures économiques Immédiates.

Le Sénat de Dantzig prendrait des mesures contre les douaniers polonais

Le i~a~Mf/t~ Beobachter croit savoir que le gouvernement de Dantzig va soulever la question des douaniers polonais. Selon le journal nazi, la Pologne aurait porté le nombre de ses douaniers à un chin're tel qu'il constituerait une violation de l'article 14 du traité de Paris du 9 novembre îozo. Selon la lettre du traité, déclare le ~tp~i'j'c/x'f .Bco&of/t<~r, l'administration douanière de Dantzig doit rester exclusi- vement aux malus des fonctionnaires dantzicois. C'est ce droit qui a été enlevé à l'administration centrale. En face des quarantes fonctionnaires dantzicois, se trouvent maintenant cent inspecteurs des douanes polonaises. C'est une falsification des clauses du traité.

Et Dantzig ne peut pas ne pas s'y opposer. En conséquence, le gouvernement dantzicois a donné pour instructions à l'administration centrale des douanes, en vue de rétablir les conditions d'application du traité, de ne plus reconnaître comme inspecteurs des douanes polonaises ceux des douaniers qui ne possèdent aucune connaissance technique.

Le ~oe/~Mf/t~f jB~o~of/~fr accuse, d'ailleurs, les inspecteurs des douanes polonaises de < se livrer ordinairement à l'espionnage >.

Confiscation des biens des Israélites de Dantzig

Le Sénat de Dantzig vient d'appliquer pour la première fois l'ordonnance du 6 juillet sur la confiscation des biens appartenant à des juifs. Cette mesure a été prise contre huit israélites dont la fortune a été connsquée. Parmi eux sa trouvent quatre juifs de nationalité polonaise, habitant en dehors des frontières de la Ville libre, et une Française, de religion israélite, qui possédait des actions d'un grand magasin dantzicois.

Les préparatifs militaires à Dantzig On mande de Varsovie:

Pour la première fois l'organe officieux, la Co.T~o Polska, dans une correspondance de Dantzig, parle des préparatifs militaires dans la Ville libre. Sous le titre < Complément à !a vérité sur Dantzig », le journal donne les détails intéressants suivants:

Avant la crise du mois de mars, il y avait à Dantzis; mille hommes de la Landes Polizei (police locale) qui, à l'heure actuelle, ont été réorganisés en trois régiments de 1.500 hommes chacun. Deux de ces régiments sont déjà organisés et le troisième est en voie de formation. Les S.S., la Heimwehr de Dantzig, comptent environ mille hommes et les trois régiments de

!a police'peuvent être .considérés comme une division d'infanterie; 'Le~S;S. constituent ~les troupes techniques de Dantzig.

Toutes 'ces troupes sont formées presque entièrement d'Allemands venus en tant que < touristes » et amenés par voie de mer, aux mois de mai et juin, par les bateaux de la Compagnie Zeedinst Ostpreussen. Un certain nombre est également arrivé par voie de terre. Actuellement, le centre militaire principal est organisé à Matzkau.

Les canons lourds arrivés à Dantzig partaient de Hambourg et de Stettin et débarquaient de nuit dans les docks de ScMhau. Par ce même moyen furent transportés à Dantzig trois batteries d'artillerie de campagne, dix batteries antiaériennes qui sont déjà installées aux Bischofsberg, Hageisberg et Zigankenberg.

Trente-six pièces antichars, trente-six pièces d'artillerie d'accompagnement et quelques pièces de 150 mm. sont installées à l'heure actuelle à Heubude, sur la côte dantzicoise.

Les Aires ~Extrenie-OrieBt

Les négociattons anglo-nippones On mande de Tokio à l'agence Domel

Avant la réunion plénière des délégations anglaise et japonaise, qui s'est ouverte hier aprèsmidi à.t() heures, le gênera) ~luto, représentant principal des autorités militaires japonaises de Tien-Tsin, et Je colonel d'état-major Tatsumi, ont confère longuement avec l'ambassade.ur de Grande-Bretagne, Sir Robert Craigie, tt r~tctt:?' tniiiiaire britannique, tnajor-généra) Pij~g~tt, sur les questions économiques relatives à'Tien-Tsin et sur le problème de )a police dans cette v!He.

D'autre part, l'agence Dôme! apprend, de source autorisée, que le sous-comité qui s'est réuni après la conférence plénière a pu résoudre de nombreuses dirficuhés. H reste, cependant, encore quelques points à régler. On croit qu'un arrangement pourrait être mis au point après que la question aura été soumise au gouvernement britannique par Sir Robert Craigie. Le sous-comité se réunira à nouveau, aujourd'hui après-midi, pour étudier les derniers points à régler sur la question de la police de TienTsin. Un autre sous-comité se réunira aujourd'hui pour discuter les questions économiques. Par ai)!eurs, )e correspondant à Tokio du Dn)/y 7'f/f~'f~/t o; .Mon!))~ Po~< annonce Le bruit court que la Grande Bretagne a consenti, durant ]es conversations qui se poursuivent actuenement à Tokio, a remettre aux japonais tes quatre Chinois accusés d'avoir assassiné ~t.ChenKSbiKann-. qui était surintendant des douanes à Ticn-Tsin et ancien directeur de )a< Banque de réserve fédérâtes. M. Corde!! Hull

a reçu M. Kensuk Horinouchi

On mande de Washington

M. Horinouchi, ambassadeur du Nippon à Washington, a été reçu en audience, au départcment..d.'Etat, par M. Corde)! Hu)). 'Avant'cet/entretien,' le représentant du cabinet de Tokio a déclaré a ia presse que sa visite à M. CordeH HuH avait pour but de faire préciser quelle était l'attitude du gouvernement des Etats-Unis après la dénonciation du traité de commerce de ion, ce contact avec le département d'Etat étant le premier depuis Fenvoi à Tokio du préavis de dénonciation du traité de commerce.

M. Horinouchi a précisé qu'il n'avait pas reçu d'instructions de son gouvernement lui enjoignant de faire une démarche quelconque. M. Cordell Hu)t a déclaré, de son côté, à fissue de )a conversation, que M. Horinouchi s'était enquis auprès de lui de la situation qui résultait de la dénonciation du traité de 1011. I. 11 a ajouté qu'aucune décision n'avait été prise et qu'aucun fait nouveau n'avait été discuté.

Consultations angto-franco-amérieaines On mande de Londres

La question du transfert aux autorités japonaises des dépôts d'argent chinois dans les banques étrangères fait actuellement l'objet de consultations entre les gouvernements anglais, français et américain, apprend-on dans les milieux diplomatiques britanniques.

Cette Question ne saurait être résolue par le gouvernement britannique seul, étant donné que 'es dépots de métal revendiqués par les autorités nippones ont été confiés en parts à peu près égales à des banques anglaises, françaises et américaines..

Les Japonais ne pourront plus pêcher du côté de Singapour

On mande de Tokio a l'agence Dôme! Le 'journal A~'c/M-Tv~At apprend que !es autorités britanniques viennent de refuser à un minier de Japonais des~permis pour se livrer à la pfche_dans les eaux voisines de Singapour. Le produit de cette pêche représenterait une somme annuelle de deux millions de yen. Les premières restrictions à la délivrance des permis de pèche aux Japonais furent apportées en février JQ,;7 depuis, des mesures prises au début de cct'c. année sont venues limiter la durée de la va~d.té de ces permis. La dernière décision prise*, ajoute le journal, implique la suppression teta'e de la délivrance de ces permis à des Japonais.

D'autre part, le War Ofnce annonce qu'il a été décidé d'envoyer très prochainement dans la région de Singapour un certain nombre de bataillons de tro-'pcs se trouvant actuellement aux Indes britanniques.

L'action militaire nippone

sur ta rivière des Perles

On mande de Changhal à l'agence Router Près de mille t.'cmmes de troupes japonais s'erforc?nt de prendre pied sur la côte chinoise, près ;!c Onangmoon, aux environs de la colonie portugaise de Macao, à 50 milles au sudouest de Hong- Kong.

Parmi ies Japc.na~s, se trouveraient également des Chinois du I\'ord, des Mandchous et des habiiants d* l'e de Formose.

Hier. ,la vi!!e c'e Chfkki a été mitraillée par des avions japcrsis et plus de vingt personnes ont été tuées.

La côte a été l''mbardée près de Ouangmoon par QCj r.avires Je guerre japonais.

Mort de l'Inventeur L'Orange Berlin, le août. On annonce la mort à Stuttgart, à l'a~e de 63 ans, du professeur L'Orange, Inventeur du moteur Diesel sans compresseur. invention qui a permis d'employer ce moteur sur les véhicules automobiles. Le professeur L'Orange descendait d'une famille de huguenots français réfugiés en Prusse ctrientale après la révocation de l'Edit de Nantes. (Radio.)

Le débat de po!!t!que extëneure à !a Chambre des Communes

–«"

Les déclarations que M. Chamberlain a faites hier à la Chambre des Communes ont été bien accueillies en Angleterre, même dans les milieux de l'opposition, aux représentants de laquelle l'orateur avait cependant adressé des critiques assez vives et d'ailleurs justifiées au sujet de leur attitude à l'égard de l'affaire russe. Il est certain que ces déclarations donnent l'impression que le gouvernement britannique envisage avec sang-froid et fermeté la situation Internationale et qu'il n'a aucunement l'intention de se laisser aller au moindre fléchissement. On serait toutefois tenté de reprocher au premier ministre anglais de ne pas surveiller d'assez près l'opération que l'Allemagne poursuit à Dantzig.

A propos des négociations de Moscou. M. Chamberlain n'a rien dit qu'on ne sût déjà. II a indiqué qu'au point de vue politique on n'était pas encore parvenu à s'entendre sur la définition de l'agression indirecte. II a annoncé le départ imminent des missions militaires. On espère que les conversations d'états-majors rendront plus facile l'accord politique. Tout arrangement militaire devra pourtant être subordonné à ce dernier. Il est de plus en plus évident que les pourparlers de Moscou n'ont pas été conduits d'après une bonne méthode. Il s'agit maintenant de les achever dans les meilleures conditions possibles. Leur succès final est vraisemblable, mais, malgré tout, il subsistera des traces de l'erreur initiale.

En ce qui concerne l'Extrême-Orient M. Chamberlain s'est attache surtout à convaincre ses auditeurs qu'il n'est nullement disposé à admettre toutes les exigences du Japon. On peut même considérer les paroles qu'il a prononcées comme un avertissement à l'adresse de celui-ci. 11 a eu soin aussi de dire que l'Angleterre et les Etats-Unis collaborent étroitement en Extrême-Orient, bien que leurs intérêts ne soient pas absolument les mêmes et que, par conséquent, l'action des deux gouvernements n'ait pas pu être toujours

identique.

Dans sa conclusion, le premier ministre a tout à la fois montre la réalité de la menace de guerre et fait voir quelle serait la folie de ceux qui, par leur politique, provoqueraient une conflagration. On ne saurait que l'approuver. Cependant, il ne faut jamais oublier que le véritable danger tient au fait que Hitler croit peut-être encore qu'en créant un fait accompli local il ne s'expose à aucun risque. C'est pourquoi on est en droit de juger Insuffisant ce que M. Chamberlain a dit au sujet de Dantzig. Il a cru pouvoir taxer d'exagération les informations qui ont été publiées à propos de l'organisation militaire qui se poursuit méthodiquement dans la Ville Libre. Nous craignons qu'il ne se trompe. Il y a là un processus dont il convient de s'inquiéter et grâce auquel Hitler se flatte d'arriver à ses fins.

Il ne s'en cache même pas. Un journaliste allemand, qui est sans aucun doute en rapports étroits avec les autorités du Troisième Reich, puisqu'il peut toujours circuler librement en Allemagne et hors d'Allemagne, M. W. Duesberg, écrit dans une lettre de Berlin publiée hier par la 7'~MM~ C~M~<? « A Berlin, on ne semble pas croire à la guerre. S'il y a entre le Reich et Dantzig un mur, on s'emploiera à l'amincir, le réduisant à l'épaisseur d'une tapisserie qui tombera d'ellemême. L'AnschIuss de Dantzig sera un Anschluss à froid qui s'effectuera par étapes Insensibles. M. Duesberg donne à entendre que les Allemands pensent que la Pologne n'osera pas marcher contre Dantzig, si son rattachement au Reich est proclamé par le Sénat et reconnu par un édit du Fûhrer, et même si les soi-disant volontaires de la Ville Libre endossent tout à coup les uniformes de la Reichswehr. « La Pologne, très probablement, ajoute M. Duesberg, se trouvera en face non d'un seul fait accompli, mais de beaucoup de petits faits accomplis, qui feront un ensemble impressionnant. On grignotera le problème jusqu'à ce qu'il n'en reste plus rien. »

La manoeuvre est très bien décrite. Berlin s'attend à sa réussite. Commentant ce matin le débat d'hier, l'officieux DcM~c/!cr DtfM.~ écrit « Nous voulons assurer M. Chamberlain que la ville allemande de Dantzig retournera au Reich sans égard pour les débats de la Chambre des Communes. » Le premier ministre anglais a dit hier que la détermination du gouvernement avait été précisée en des termes sans équivoque au début de juillet, qu'il ne croyait pas qu'ajouter quoi que ce soit pût renforcer sa déclaration et qu'il ne voulait rien dire qui pût l'affaiblir. Il est pourtant certain qu'à Berlin on n'en a tenu pratiquement aucun compte. Nous ne pouvons donc pas empêcher de penser qu'une démarche diplomatique, faite avant que Hitler se soit engagé à fond, ne serait pas sans utilité. Rien de ce qui peut frapper les esprits ne doit être négligé.~ Le plan de Hitler est probablement de donner un jour, brusquement, à la Pologne

et aux puissances occidentales le choix entre une capitulation et une action militaire, et il suppose qu'on capitulera. Là est le grand péril de guerre. Pour le conjurer, il faut constamment revenir à la charge. On aurait tort de raisonner comme si l'on avait affaire à un homme d'Etat normal. -n

Pierre BERNUS.

Hier après-midi, au cours du débat 'de politique extérieure qui était annonce depuis la semaine dernière, M. Chamberlain, sans prononcer un discours à proprement parler, a eu l'occasion de faire des déclarations importantes sur les négociations avec l'U.R.S.S. et l'envoi prochain de missions militaires à Moscou, sur les conversations de Tokio et la collaboration de l'Angleterre avec les Etats-Unis. Ces déclarations éclaircissent en particulier la politique qui va être suivie à l'égard de la Chine suivant les nouvelles instructions envoyées à sir Archibald Clark-Kerr, ambassadeur de Grande-Bretagne en Chine. Ce<: déclarations ont été très bien accueillies au patifment et Ja'motion IMfale qui était l'occasion du débat a été feponssée par s66 voix contre 130.

Sir Archibald Sinclair, leader de l'opposition libérale, a ouvert hier après-midi, à la Chambre des Communes, le débat sur les affaires étrangères.

Demandant au premier ministre de fournir à la Chambre des précisions sur la politique extérieure du gouvernement, il commence par déclarer qu'il est un point sur lequel la GrandeBretagne n'a pas besoin d'être rassurée celui des relations avec la France, et à ce propos il déclare

M. Reynaud peut être certain que nous avons ici pris bonne note du fait que la renaissance de la France a commencé. En fait, nous avons suivi les progrès de cette renaissance avec admi- ration et reconnaissance.

bir Arctnbaid demande, par contre, au premier ministre de préciser à nouveau l'attitude du gouvernement touchant )a question de Dantzig et les négociations de Moscou.

Sir Archiba)d Sinclair demande également des <: explications 9' sur le sens à donner à !a formule définissant la base des pourparlers de Tokio.

La Grande-Bretagne va-t-eDe indirectement se faire complice de l'agression japonaise ? Vat-elle retirer son appui pacifique à la Chine ? Le chef de l'opposition libérale demande, en se référant à la dénonciation du traité de commerce nippe-américain, que ne soit perdue aucune occasion 'de poursuivre en Extrême-Orient une politique de coopération avec les EtatsUnis.

Sir Archibatd Sinclair demande au premier ministre de donner l'assurance qu'aucune conversation < ofncielte ou ofncieuse n'est poursuivie entre le gouvernement britannique et les gouvernements a))emand et italien <: sans que la Chambre ou les Etats avec lesquels la Grande-Bretagne est associée dans le front de paix n'en soient avertis.

Au questionnaire de sir Archibald Sinclair fait suite une intervention de M. Hugh Dalton, remplaçant M. Attlee, encore souffrant, qui parle au nom de l'opposition travailliste.

M. Dalton accuse le gouvernement d'avoir assumé une très lourde responsabilité dans la mesure où il est responsable ce la lenteur des négociations de Moscou. Le chef travailliste se félicite cependant de l'annonce de l'ouverture des conversations d'état-major et espère que <: les militaires donneront une bonne leçon aux hommes politiques en aboutissant plus rapidement qu'eux.

DECLARATIONS DE M. CHAMBERLAIN A 17 h. 30, le premier ministre prend l.t parole.

M. Chamberlain déclare qu'il est juste que le Parlement, avant d'entrer en vacances, aie des informations complètes sur les diverses négociations menées par la Grande Bretagne dans un monde si troublé, mais que l'opposition ne rend pas un bon service au pays en laissant supposer, ce qui est faux, que le cabi- net est divisé contre lui-même.

Je ne conçois rien, dit-Il, de plus'agréable à entendre pour nos ennemis éventuels, que la suf~estion que le premier ministre est moins déterminé tuie son ministre des affaires étrangères dans l'application de la politique étrangère de ce ministre. A moins qu'il y ait la une tentative malintentionnée, de la part de M. Dalton, de semer des soupçons dans l'esorit de nos alhes. en donnant une interprétation sinistre à tout ce qu'il tire des journaux ou aux commérages de journalistes qui lui viennent aux oreilles.

En fait. !e cabinet tout entier désire arriver. le plus rapidement possible, à édifier un système complet contre I'agre_ssion.

M. Chamberlain passe alors en revue l'effort de réarmement, les accords avec la Pologne, avec la Turquie. Il semble que pour M. Dalton et le parti travailliste, une seule puissance compte, la Russie, et il veut rendre l'Angleterre responsable des retards des négociations, mais M. Chamberlain n'entrera pas en controverse avec lui sur ce sujet.

Les négociations avec l'U.R.S.S.

Je sais parfaitement, a dit M. Chamberlain. qu'il y a des sens, ~ns d'autres pays, qui suivent jalousement la marche des accords et seraient heureux de tout ce qui pourrait servir à nous éloigner du gouvernement des Soviets. ïe ne me propose pas de leur fournir de telles armes.

M. Chamberlain admet que les gouvernements britannique et français ont pris plus de temps à répondre au gouvernement des Soviets que Moscou n'en a pris pour répondre à Londres et à Paris. Mais il ne faut pas oublier que M. Molotov négocie sur place, tandis que les ambassadeurs de France et de Grande-Bretagne doivent demander des instructions à leurt gouvernements.

En ce qui concerne un accord provisoire, < !e gouvernement soviétique n'en a pas voulu et a préféré ne rien signer, ne rien parapher tant que l'accord complet ne se sera pas fait C'est pourquoi le gouvernement britannique n'a pas présenté au monde un accord provisoire. Se référant à l'annonce de conversations d'états-majors, M. Chamberlain observe que ce fait est sans précédent dans l'histoire. Sûrement, nous faisons montre d'une bien grande connanee et d'un réel et vif .désir de


mener les négociations à bien, en acceptant d'envoyer des soldats, des marins et des aviateurs en Russie pour discuter de nos plans militaires, avant d'avoir la certitude que nous pourrons hous entendre dans le domaine politique. Le premier ministre déclare que M. Molotov a exprimé l'avis que, si les conversations mili<a!res, auxquelles il attache une grande importance, commençaient, les difficultés rencontrées dan$ la négociation de l'accord politique ne devraient pas être InsurmontaHes.

C'est l'expression de cette opinion oui nous a amenés à prendre cette décision extraordinaire, et le gouvernement français et nousmêmes espérons sincèrement que l'espoir de M. Mo)otov se réalisera.

Dantzig

Passant à la question de Dantzig, M. Chamberlain dit <ne rien avoir à ajoutera à ses précédentes déclarations à la Chambre, pour ce qui est < de la détermination du gouvernement britannique

La situation locale à Dantzig a causé une inquiétude considérable au public et demande évidemment à être traitée délicatement. Certaines informations de presse.. poursuitil, ont sans doute exagéré la militarisation de cette région. Depuis que lord Halifax a déclaré que la situation ne lui causait pas u'ne inquiétude trop vive, il y a eu des incidents de frontières, qui ont augmenté, plus que diminué. la tension, mais. j'en suis certain, on peut faire confiance au gouvernement polonais qui a fait preuve du ca.'me le plus admirable, et compter qu'il continuera, sagement et diplomatiquement, à garder son sang-froid.

La situation en Extrême-Orient

Abordant les problèmes .d'Extrême-Orient M. Chamberlain souligne également que ce n'est pas rendre service à la cause épousée par tous, que de donner 4 la formule de Tokio des interprétations, déjà démenties d'ailleurs par le gouvernement, et de nature à causer un certain malaise en Chine, et qu'un examen impartial de la formule ne Justine pas. M. Chamberlain assure dans la Chambre que le gouvernement britannique ne modiitera pas sa politique et que le Japon ne lui a du reste pas demandé de le faire.

De telles suggestions. dit-il, sont des armes pour ceux qui ne nous veulent pas de bien. Un des points les plus difficiles de la situation est la propagande anttbritannique qui continue dans la Chine du Nord.

Si cette agitation continue, ajou.te-t-11, et si !es atteintes portées aux intérêts britanniques et aux droits britanniques dans la Chine du Nord ne cessent pas. le gouvernement se verra obligé de consid&rer la situation comme fort f!rave.

Le but que nous poursuivons est un règlement juste et équitabte de la lutte qui se déroule en Chine. On m'a posé diverses questions relatives à la. livraison de l'argent déposé dans les banques des concessions, et au sujet de l'appui à la devise chinoise. Ces questions ne restent pas limitées a la sente concession de Tien-Tsul p.t elles n'aKectent pM seulement no tre pays. Il apparaît donc clai.rement que nous ne Bour.rions pas discuter de telles questions, sans en avoir référé aux autres pays qui y Sont tout aussi intéressés que nous.

La dénonciation par !es Etats-Unis du traité commercial avec te Japon Faisant allusion a la dénonciation du traité de commerce nippe-américain par le gouvernement de Washington, M. Chamberlain exprime l'avis que < le but général poursuivi par !es Etats-Unis et la Grande-Bretagne sont extrêmement voisins

Mais il ne s'ensuit pas que les deux gouvernements doivent nécessairement prendre les mêmes décisions. Nous pouvons avoir à adopter des méthodes différentes appropriées à des cas différents. Je puis donner l'assurance, a la Chambre, que le gouvernement britannique attache Itt plus haute imoortance à la collaboration avec les Etats-Unis, chaque fois que cette collaboration est possible, et désirée, et nous ne manquons jamais de tenir le gouvernement américain au courant de ce que nous faisons, ou de ce que nous nous proposons de faire.

Dans sa péroraison M. Chamberlain a parlé avec tristesse des relations entre nation empoisonnées par une propagande incessante, une guerre de paroles à laquelle on devrait mettre 6n si l'on veut persuader des intention.s pacifiques de tous les peuples. On pourrait alors envisager une période de prospérité sans exemple et une amélioration du niveau de vie de tous les peuples.

Si, d'autre part, nous avions la guerre, quel que soit le vainqueur, vainqueur et vaincu ré- colteraient une horrible moisson de suutrrances et de misères humaines.

Je crois fermement que cette profonde vérité fondamentale commence à se manifester dans les esprits d~s dirigeants et des peuples, et c'est sur cette croyance que je fonde mon espoir que nous pouvons encore trouver le moyen d'échapper au cauchemar actuel, et voir briller à nouveau le soleil de la paix.

Une question à M. Chamberlain

& propos des conversations d'états-majors à Moscou

Avant !e débat de politique extérieure à la Chambre des Communes, le député travailliste Dalton a demandé où en étaient les négociations anglo-franco-soviétiques en vue de la conclusion d'un pacte contre l'agression.

Le premier ministre britannique a alors fait la déclaration suivante

Les conversations d'états-majors auraient lieu très prochainement,

Le gouvernement soviétique a proposé qu'au stade actuel des négociations il serait avantageux de commencer Immédiatement des conversations militaires.

Les gouvernements britannique et. français ont accepté cette suggestion et des dispositions sont prises pour envoyer, aussitôt que possible, des représentants militaires britanniques et français à Moscou.

1} est proposé que, concurremment avec les conversations militaires, les négociations politiques continuent afin d'arriver à une conclusion de l'accord politique.

La délégation britannique sera composée de l'amiral Sir Reginald Plunkett-ErnIe-Erle-Drax; du maréchal de l'air Sir Charles Burnett, et du major général Haywood.

Répondant ensuite à une question supplémentaire posée par Miss Rathbone, députée Indépendante, M. Nevilte Chamberlain déclara qu'il était possible que la délégation militaire britannique parte pour Moscou cette semaine même.

Travaux archéologiques enOobroudja Hier s'est déroulée, avec un éctat partieuHer, la cérémonie d'ouverture des fouilles de ta vieille cité romaine d'Abritus, près de la vi!!e de Baxarg!o, en Dobroudja, en présence de M. Camatxeano, ministre (te l'agriculture, de ~f. Ottesco, résident royal de 4.i contrée de Marea, de hauts dignitaires de la province, des représentants de la presse étrangère et roumaine, <:t d'une foule nombreuse.

Les fouilles sont destinées à mettre au jour ta cité romaine attestant la latinité des Roumains.

Dans son discours, M. Ottesco a souligné que dans la Dobroudja, province romaine, des vestiges de la civilisation se trouvent presque partout, );t région étant riche en antiquités romaines, comme l'Italie et le sud de la France. Le résident royal a déclaré notamment Nous savons que ce sol recete l'âme romaine qui renaquit sur ces parages, âme dure. constructive, organisatrice, intégrée par nous, héritiers conscients de notre latinité visitante, ferme et inébrantabte.

N cuvettes de l'Étranger

EMPIRE BRITANNIQUE

Les expulsions de suspects irlandais De nombreux détectives spécialisés ont contrôlé hier soir le départ de l'express LondresLiverpool. Le train avait été divisé en deux parties. Dans la première, la plupart des voyageurs avaient l'air de gens qui partent en vacances. Dans l'autre, on voyait à la mine de )<t plupart qu'ils avaient été contraints de partir précipitamment. Vêtus de blouses de travail, ils emportaient des colis enveloppés dans de vieux papiers.

Aux consignes de bagages, tes mesures prises ces jours-ci après les attentats de King's Cross et de Victoria avaient été renforcées. Aucun colis n'était accepté sans avoir été ouvert devant les employés et les policemen.

Le contrôle a été aussi sévère au départ du second express de nuit pour l'Irlande. Les réservistes de ta flotte ont rejoint hier Les réservistes de la flotte ont rejoint, hier, leurs dépôts de Portsmouth, Chatam, Devonport et Gosport. Leur convocation a pour objet d'armer 133 navires de guerre de la flotte de réserve qui, sous le commandement du vice-amiral sir Max Horton, seront passés le 9 août en revue par la roi, dans la baie de Weymouth, avant de commencer leurs manœuvres.

Près de :3.ooo réservistes ont été ainsi appelés et resteront probablement sous les drapeaux jusqu'à la fin de septembre. Ils appartiennent aux diverses catégories de spécialistes assujettis à des périodes d'entraînement, mais c'est la première fois depuis 1924 que la convocation des réserves de la otte affecte un nombre aussi élevé de marins. La plupart d'entre eux ne feront que traverser les dépôts et rejoindront le; unités qui constitueront la flotte de réserve. D'autre part, la flotte métropolitaine a quitté hier Porsmouth pour Rosyth et Invergordon, dans le nord de l'Ecosse, où elle va manœuvrer pendant un mois.

BELGIQUE

La conférence parlementaire internationale du commerce

Pour clore la session marquant le 25' anniversaire de la conférence parlementaire internationale du commerce, qui s'est tenue à Bruxelles, le gouvernement belge a offert, hier, un dmer auquel assistaient, notamment, MM. Pierlot, premier ministre belge, Leredu, président, et P.-E. Fiandin, vice-président du comité parlementaire français du commerce. Au dessert, M. Pierlot a pris la parole. Rappelant que la Belgique est un des carrefours de l'Europe, le premier ministre a souligné qu'eue a rempli une noble mission en servant de berceau, il y a 25 ans, à la conférence. Il a ensuite apporté le salut du gouvernement aux délégués étrangers et formé des vœux pour t'avenir de )a conférence. Après de courtes allocutions de M. Andjelinovitch (Yougoslavie), et du colonel Wickham (Angleterre), M. Flandin a parlé au nom de la délégation française.

Alléguant la faillite du libéralisme politique et du libéralisme économique, M. FIandin déclare qu'il existe, dans l'évolution humaine, des carrefours prédestinés dans le temps et dans l'espace. Et l'ancien président du Conseil croit que nous atteignons, en ce moment même, l'un de ces carrefours en Europe.

L'ange et le démon, dit-il, vont, une fois de plus, se rencontrer l'anse de la fraternité et le démon de la domination. Insensés seront ceux qui déchaîneraient encore, sur )e monde, I? catastrophe d'une nouvelle guerre. Qui peut douter que la victoire, même si elle était décisive, instaurerait autre chose qu'un règne sur des ruines ? 7

M. Leredu, président du comité parlementaire français du commerce, et Sir Thomas Moore, président du comité commercial de la Chambre des Communes, prennent à leur tour la parole pour souligner que leurs pays ont, dès le début, apporté leur concours à la conférence. Puis, M. Van Lanschot, président du Conseil de la défense nationale des Pays-Bas, rappelle, notamment, ies paroles du roi Léopold demandant que le réarmement moral et spirituel, préconisé par la reine \Vithclmine, fût tenté également sur le terrain économique international, afin de favoriser une entente de longue durée. L'assemblée élit, par acclamations, M. Devèxe, en qualité de président de la conférence, en remplacement du comte Enrico San Martine di Valperga, dont le mandat est arrivé à expiration.

ALLEMAGNE

Le chancelier Hitler conduirait-il tes armées en cas de guerre?

On télégraphie de Berlin:

La conception du chef de guerre paraît avoir donne naissance à deux courants dans les milieux militaires aDemands. Tandis que certains estiment qu'en temps de guerre la conduite des affaires militaires et des affaires civiles doit être donnée à un personnage unique, dirigeant seu!, de son cabinet de travail, toutes les opérations, d'autres sont d'avis, au contraire, que la direction de )'Ëtat et celle des armées doivent revenir à des chefs différents. Ce dernier point de vue est défendu, dans le M)7fa~oc/~)tMa«, par le générât de réserve Wetzel).

Le chef de guerre, selon lui, doit intervenir personnellement au centre de gravité du front, au point ]e plus important pour la décision générale. II doit se rendre compte lui-même sur !c terrain des conditions de la lutte, imposer sa volonté par des contacts personnels avec ses subordonnés.

Ce débat n'est pas purement académique. I] convient, en effet, de remarquer que M. Adolphe Hitler réunit sur sa tête les fonctions de chef d'Etat, de Fûhrer du peuple allemand et de commandant suprême des armées de terre, de mer et de l'air.

On ignore si, en cette quaiité, dans le cas d'une guerre, il se mettrait à la tête des armées allemandes et dirigerait personnellement les opérations. L'article du généra! de réserve Wetzell montre que, dans le !Reich, les avis sont partagés St)r ce point et que certains cercles de l'armée allemande paraissent souhaiter qu'en cas de conflit armé, une certaine dualité s'instaure et remplace l'actuelle concentration de tous les pouvoirs entre les mains du Fùhrer-chancelier. Le Re!eh n'accepte pas l'envoi

d'un consul britannique à Prague ~f. R. A. Butler, sous-secrétaire d'Etat au Foreign Office, a révélé aux Communes, en réponse a une question de Sir Percy Harris, libéral, que le gouvernement allemand avait rejeté la demande d'exequatur du gouvernement britannique en vue de la nomination d'un consul général de Grande-Bretagne à Prague. Le ministre a précisé qu'à l'appui de soi refus, le Reich avait fait valoir que le gouvernement anglais, tout en reconnaissant que la demande d'exequatur impliquait la reconnaissance ~c~o~o de la nouvelle situation en Bohême et en Moravie, s'était déclaré incapable I de modifier son point de vue en ce qui concerne la légalité des mesures ayant amené cette situation.

Création d'un port de guerre

sur le Danube

Des travaux sont entrepris actuellement près de Vienne-KucheIau pour la construction d'un port de guerre sur le Danube. On espère pouvoir terminer les principaux travaux avant la fin du mois d'août.

Le port sera utilisé par des canonnières à moteurs et des canonnières fluviales. Une base Fluviale existe déjà pour ces unités à Linz.

tTALÏE

Réunion d'états-majors

italo-hispano-allemand

On apprend qu'une réunion d'états-majors, à laquelle ont assisté les chefs des missions militaires allemande et espagnole aux manœuvres navales et aériennes italiennes, a eu lieu à la fin des manoeuvres, qui viennent de se dérouler en Méditerranée centrale. L'amiral Cavagnari, sous-secrétaire d'Etat à la marine italienne, présidait cette réunion.

Les officiers allemands avaient à leur tête l'amiral Grassmann la mission espagnole éta't conduite par le commandant Regalado. ESPAGNE

Le générât Franco

aurait ïormé un nouveau mulistere Selon des nouvelles parvenues d'Espagne hier, le général Franco aurait formé son nouveau ministère.

On attendrait d'un jour à l'autre, à Burgos, sa publication officielle.

Dans les milieux politiques, on envisage la possibilité d'une modification de la structure du gouvernement qui précéderait sa réorganisation politique. Cette modification consisterait dan~ la refonte des divers ministères en ttois' grands départements ou vice-présidences intérieur, aSaires étrangères et économie nationale. Les divers départements seraient rattachés à ces trois vice-présidences sous la forme de sous-secrétariats.

Le généra! Queipo de Llano

serait envoyé en Italie

Le général Queipo de Llano aurait eu, hier, un entretien avec le général comte de Jordana, ministre des affaires étrangères et vice-président du Conseil.

On apprend ce matin, de Hendaye, que le général Queipo de Llano est nommé chef de la mission militaire espagnole en Italie, ce qui équivaut au poste qui a été confié au général italien Gambarra en Espagne.

Le général Queipo de Llano se rendra a Rome dans la semaine.

Création de la censure préventive JLc .B~H~O! Ojf/tft~ de /'7~o/ de ce jour pub)ip un ordre du ministère de l'intérieur créant* t)nc' section de censure dépendant de l'office national de propagande et attachée au secrétariat général du même office. Cette censure s'appliquera A l'examen de toutes sortes de locations non périodiques et de celles, périodiques, qui sont étrangères à la juridiction du service national de presse Aux manuscrits des œuvres de théâtre, quel qu'en soit le genre; 3° Aux scénarii des nhns cinématographiques 4.° Aux manuscrits et reproductions de caractère patriotique Aux textes de toutes les compositions musicales et partitions.

Les auteurs d'oeuvres originales comprises dans l'énumération faite plus haut ne pourront les rendre publiques sans l'autorisation préalable de la section de censure du service national de propagande.

Remise en état de l'Institut

et du Lycée français de Madrid M. Paul Guinard, directeur de l'Institut français de Madrid, est arrivé dans la capitale. Il vient surveiller la mise en train des réparations de l'Institut et du lycée, qui ont souffert extérieurement des bombardements et dont les locaux, qui abritèrent plus d'un millier de réfugiés nationalistes, ont besoin d'une sérieuse remise en état.

On pense que les travaux se termineront avant octobre tt que l'Institut et le lycée fonctionneront de nouveau à la rentrée.

FCHECO.SLOVAQUIE

La nouvelle armée territoriale

L'agence Cetekapubtie les détaits suivants sur t'armée territoriate tchèque. Ette aura 7.000 mem'bres subordonnés à 280 officiers. Le service sera volontaire et durera a5 ans. Le chef suprême de cette armée sera le président de la République lui-même.

L'armée territoriale sera divisée en trois <: inspectorats cantonnés à Prague. Brno et IIradec-Kratove en Bohême du Nord. En ajoutant la gendarmerie et la police tchèque, les Tchèques auront un total de 15.000 hommes sous tes armes.

Dorénavant, le port de l'uniforme de l'ancienne armée tchéco-stovaque sera passible d'amende ou même d'emprisonnement. A cette occasion, la radio de Prague a organisé une émit-sion du souvenir de t'armée républicaine. En terminant, te speaker, qui s'était déjà rendu cétéhre par son reportage antiattemand le jour de l'entrée des troupes du Reich à Prague, a prononcé les paroles suivantes:

L'armée a du remettre ses armes, mais la. lutte n'est pas terminée. Elle est passée tout simplement dans un autre plan. Nous avons perdu notre Eta.t. mais nous ne périrons pas si nous continuons à travailler et à lutter en nous servant de toutes nos armes contre l'ennemi intérieur.

YOUGOSLAVIE s

M. Matchek annonce que ta question croate serait réglée Selon un télégramme de Belgrade, M. Matchek, chef des Croates, a annoncé, hier, qu'un accord était intervenu avec le gouvernement yougoslave en vue du règlement définitif de ta question croate et que cet accord n'attendait plus maintenant que l'assentiment du prince Paul de Yougoslavie, qui se trouve actuellement à Londres.

ETATS-UNIS

Le projet de redressement économique Par 42 voix contre 28, le Sénat a voté un crédit de 1.615 millions de dollars pour le pro-'gramme de dépenses fédérales destinées à relever l'économie américaine. Cette somme est bien inférieure a celle de trois milliards de dollars demandée à l'origine par l'administration comme indispensable au redressement économique des Etats-Unis.

Les débats au Sénat sur cette loi ont duré une semaine entière et ont été marqués par des controverses passionnées entre les partisans d'un encouragement à la reprise économique par des dépenses fédérales et ceux des économies. Certains sénateurs ont même accusé la Trésorerie d'avoir ramené la dette gouvernementale à un niveau supérieur aux 45 milliards de dollars que prévoit la loi.

Les observateurs politiques considèren.t qHt ces débats ont donné une idée de )a proehainf lutte étectorate où le parti républicain invoquera. l'importance de la dette nationale pour critiquer l'administration actuelle, tandis que les démocrates partisans du New Deal appuieront leur campagne sur les résultats obtenus grâce a ces dépenses. 101 M. Morgenthau va venir en Europe M. Morgenthau, secrétaire au trésor, a an' noncé qu'il partirait demain en vacances pou: l'Europe, à bord du paquebot A~OfMOM~tc. Il sera de retour le n septembre t939. Il visitera la Finlande, la Suède, la Norvège et le Danemark. Il a. ajouté que son voyage ne revêtirait aucun caractère officiel.

Bataille rangée à Cleveland

entre policiers et grévistes

Une bataille rangée au eu lieu hier, à C !eyeland, entre 500 policiers et ~.ooo hommes des piquets de grève de l'United Automobile Wor'

kers, syndicat membre du C.1.0., qui essayaient de fermer les ateliers de carrosserie Fishér e< d'empêcher les ouvriers de se rendre à leuf travail.

Dix employés de l'usine ont été blessés, dont plusieurs grièvement. La police s'est servi de bombes à gaz lacrymogène, mais les grévistes ont ramassé plusieurs de ces engins non éclata et les ont relancés sur les agents. Ils ont aussi lapidé ces derniers et ont employé des matraques.

Plusieurs automobiles occupées par des ouvriers qui essayaient d'entrer dans l'usine ont été renversées et brûlées par les grévistes. Des centaines de femmes ont participé à cette manifestation.

De très nombreuses arrestatipns oté été opérées.

Trois bandits attaquent un train On mande de New-York a l'agence Radio Trois bandits armés ont essayé, sans succès d'attaquer un~agon d'un convoi ferroviaire à l'intérieur duquel se trouvait un officier américain porteur d'une somme de 60.000 dollars destinée à payer la solde des aviateurs de la base de Chanute.

L'ofncier ayant donnée l'alarme, un combat s'engagea au cours duquel un employé de chemin de fer et l'un des bandits furent grièvement blessés.

Les deux autres bandits ont réussi à prendre la fuite.

Sénateurs ~s Etats-Unis

Il semble qu'un peu partout en Europe on ait la mémoire courte, tant on a montré de surprise de l'influence considérable dans la politique américaine des membres du Sénat, dont deux, au moins, sont les mêmes qui ont empêché, par l'opposition qu'ils ont organisée, la ratification du traité de Versailles. Sans ironiser comme certains l'ont fait, avec quelque maladresse, sur ces <: vicerois il serait temps de comprendre que les sénateurs des Etats-Unis sont de grands personnages, ne fût-ce que pour éviter l'erreur commise un jour, dit-on, par notre Sénat, accueillant un sénateur d'Etat avec les honneurs dus à un membre du Sénat fédéral. Il n'y a, en effet, depuis les origines de la République américaine, que deux sénateurs par Etat, dont IM fiefs politiques sont aussi étendus que la France et quand ces hommes siègent a la Haute Assemblée, comme le sénateur Borah depuis Jçoy, on peut aisément mesurer l'importance de leur clientèle et la force de leur influence. C'est sous cet angle qu'on eut dû examiner, pour le mieux juger, le rôle de la puissante Commission des affaires étrangères qui a donné le coup de grâce au projet gouvernemental de révision de la loi de neutralité. On sait que, dans cette commission de vingt et un membres que préside le sénateur Pittmann, les douze qui ont voté contre le projet Sol Bloom sont MM. Borah (républicain, Idaho) Johnson (rép., Californie) Capper (rép., Kansas) ;*Vandenberg (rép., Michigan) White (rép., Maine) Shepsteed (farmer-labor, Minne" sota) La Follette (progressiste, Wisconsin) George (démocrate, Georgie) Gillette (dém., Iowa) Clark (dém., Missouri) Reynoids (dém., Caroline du Nord), et Van Nuys (dém., Indiana), soit 5 démocrates, 5 républicains et 2 membres de partis indépendants. Sur ces douze personnalités, inégalement innuentes, on peut donner, comme agents déterminants du vote de la Commission, au premier chef, Borah et Johnson, et, après eux, pour des raisons quelque peu différentes, MM. Vandenberg, Clark, Gillette et George.

Les sénateurs Borah et Johnson, qui représentent leurs Etats respectifs depuis de très longues années, sont ces mêmes irréconciliables qui, aux côtes du sénateur Lodge, ont mené la lutte contre le président Wilson avec l'acharnement et le succès que l'on sait. Quiconque les a entendus à cette époque eût pu les retrouver identiques à euxmêmes dans le débat de la neutralité. Tou~ deux font profession de se désintéresser complètement des affaires de l'Europe, que M. Borah tout au moins n'a jamais visitée, et leurs opinions sont d'autant plus respectées que leur vie politique a toujours été d'une netteté irréprochable. M. Vandenberg, défenseur d'une < vraie neutralité », occupe aussi une situation prépondérante parmi les républicains qui voient en lui un candidat présidentiel possible. En M. Bennett Champ Clark, grand critique du New Deal, le pays retrouve les idées du vieux leader démocrate, Champ Claris, longtemps le porte-parole le plus écouté de l'Ouest et l'un des plus âpres adversaires de l'internationalisme wil.sonien. Et les sénateurs Gillette et George, dont on avait espéré un moment que.leurs votes pourrait faire pencher la balance en faveur du gouvernement, ont, au contraire, ainsi qu'il fallait s'y attendre, profité de l'occasion pour rappeler au président la maladresse de la campagne d'épuration dirigée contre eux, aux élections dernières. Il est a remarquer que lors du débat, au Sénat, sur les pouvoirs monétaires du président, l'artisan de la défaite, d'ailleurs provisoire, de M. Roosevelt, n'était autre que le sénateur Tydings, démocrate de Maryland, englobé sans succès dans la même campagne. Il ne fait pas de doute que, si le projet Sol Btoom avait pu être soumis au Sénat, il aurait été rejeté par une coalition de républicains et de démocrates, formée, en parties presque égales, de partisans de l'isolement et d'adversaires du président, les seconds peut-être plus nombreux que les premiers. M. Rooseveit a fort bien compris les raisons de certaine opposition, qui eût été réduite, a-t-il dit, après beaucoup d'autres, s'il avait nettement déclaré qu'il ne serait pas candidat aux élections de 1940.

Tels sont les aspects politiques d'une situation que nous avons intérêt à comprendre et à méditer et dont le moins qu'on puisse dire est que nous n'arriverons pas à le modifier par des appreci'ations étourdies ou inexactes. M. L.

Une p!euze mantfestat!on a Spicheren Forbach, le 3l juillet. De nombreuses sections du <: Souvenir française de la région de Forbach se rassembleront, dimanche prochain, sur les hauteurs de Spicheren, a proximité de )a frontière allemande, pour commémorer le 69° anniversaire de la eélebre bataille de 1870. Apr~s un service religieux, !es tombes militaires seront fteuries dans les diverses necropoles, puis, devant la foule assemt))ée autouf du Mémorial élevé à la hauteur de la colline, M. Jean Picrrejean, délégué général, président fondateur du Souvenir français en Moselle pendant i'anexion, ancien député, et M. Armand, sous-préfet de Forbach, évoqueront l'héroïsme des soldats de 1870, en présence des représentants de l'autorité militaire. (Rad!o.~

Les Ëch os de partout

jfZ. Y A CENT ANS

/our/)f~ des Débats

du vendredi 2 août 1839

Paris, août. D'après les nouvelles de Constantinople du 10 juillet, le sérail est livré aux intrigues, suite naturelle de la faiblesse du sultan. L'influence est disputée, d'un côte, par trois jeunes négresses qui se sont emparées de l'esprit du jeune empereur et, de l'autre, par la sultane mère.

DÉPÊCHE TËLÉGRAPH)QUE

< Alexandrie le J6jui!)et.

Le cons~ général

a Af. président du Conseil

La flotte turque est venue, le 14, sous le commandement du capitan pacha, se mettre à la disposition de Mehemet-A)!. Le vice-roi a dit qu'il ne la rendrait à la Porte que lorsqque le grand-vizir Kosrew pacha serait éloigne des affaires et qu'on lui aurait accorde l'hérédité des pays qu'il gouverne.

» L'armée égyptienne a reçu l'ordre de se retirer derrière l'Euphrate.~ x

Kosrew avait été nommé pacha d'Egypte après le départ de l'armée française, il fut renversé par une coalition de Mamelouks, d'Albanais et de Turcs. Mehemet-Ali commandait alors les Albanais. Après Kosrew, il y eut trois autres pachas, Taher, Ali-Gesaïrli et Kourchyd. Mehemet-Ali arriva ensuite au pouvoir. La rivalité haineuse de Kosrew contre Mehemet-Ali date de trente ans.

Sainte-Beuve inédit

La Suisse romande a possédé simultanément des revues importantes et qui franchissaient ses frontières la ~t&/<o</< MM'î~t~ la 6~)MOt'):c littéraire, la ~(f? de Ccncf~. Les diverses crises par où les peuples ont passé depuis la guerre les ont englouties. Il fallait du courage pour entreprendre la publication d'un nouveau périodique du même genre, mais ce courage, M. Philippe Amiguet l'a eu et le Mois ~ttt'M~ enfant de son audace, semble appelé à un vif succès. Les premières livraisons de cette revue (Montreux, place de la Paix), contiennent d'intéressants articles et peutêtre convient-il de signaler tout particulièrement, aux lecteurs français, une Correspondance inédite de Sainte-Beu~e, féconde'en révélations. Ces lettres de Sainte-Beuve, alors âgé de cinquante-trois ans, sont adressées à une jeune fille, Mlle Adèle Couriard, et l'illustre critique s'y épanche avec ce mélange de sensibilité, de cynisme et de profondeur dans l'analyse de soi-même qui fait de ses écrits une chose unique et un document d'une valeur sans pareille pour la connaissance de son temps. Sainte Beuve communique de préférence a Mtle Couriard des opinions sur les auteurs et les livres, mais il lui arrive aussi d'effleurer des sujets plus intimes. Parlant de ses rapports avec sa mère, il rend hommage à celleci, mais termine par ces mot: <: Chère mademoiselle, j'aime assez peu à me souvenir et il n'y a pas huit jours de ma vie passée que je voulusse recommencer si on me le proposait. » < 0 temps, suspends ton vol s'écriait Lamartine. Sainte-Beuve n'a jamais goûté aux rapides délices d'un jour qui aurait été plus beau que les autres. Il faut le plaindre. M. M.

t*

L~:g rM~Mncc.' &acA~enc er 6ac~eHers. Le bachelier et la bachelette (non la bachelière) ne sont pas toujours ce qu'un vain peuple pense. C'est ce que nous rappellent, s'efforçant à la reprise d'une Tradition, MM. Rivière et Varagnac, conservateurs du Musée national des arts et traditions populaires, qui viennent, pour l'usage des sociétés htpptques rurales, de reconstituer le thème des fêtes de ia, <: bacheiiene >. Le renouveau des manifestations folkloriques a aussitôt fait adopter par de nombreuses régions l'idée, allègre et sportive, de ces originales réjouissances. Le < bachelier au sens primitif du mot, est, on le sait, le jeune homme non marié qui se présente à cheval. La bacheUerie est la troupe montée des jeunes célibataires. C'est aussi leur fête équestre au fprintemps. Les jeunes fil!ps à marier sont les <: bachelettes L'usage de ces cérémonies pittoresques subsiste encore en Poitou. Régionalisme et tourisme hippique gagneraient à ce que cet usage, ranime, s'étendit à toute la France. On garde memore de la phrase de Guillaume de Tyr <s Madame Constance, la princesse d'Antioche, qui maint grand baron de haute affaire avait refuse. s'accorda en son cœur à un jeune bachelier de France. C'était Renaud de Châtillon. 0. S.

A

Z.C sr~r/h'Mft'o/i au /opo/ Le ministère de la prévoyance sociale du Japon présentera à la prochaine session de la Diète une loi sur la stérilisation. Une loi analogue avait été Votée par la Chambre Basse à la dernière session, mais les pairs l'ont rejetée.

Le projet actuel, dit l'agence Domet, prévoit la stérilisation obligatoire de tous les sujets atteints de tares héréditaires. Ceux qui sont atteints de tares non héréditaires pourront subir l'opération, s'ils le désirent.

L'agence japonaise ajoute que les autorités prendront des pïécautions pour qu'il ne soit pas fait abus de cette faculté et que la stérilisation ne soit pas en vogue parmi les personnes saines. A cet effet, un service d'eugénisme sera créé dans les centres d'hygiène dépendant 'du ministère pour encourager les mariages sains et ainsi favoriser l'accroissement de la puissance du pays en hommes.

ZMA~S f~M~~

COURS

LL. MM. le Roi et la Reine d'Angleterre et LL. AA. RR. les princesses Elizabeth et Margaret ont quitté Londres hier, destination du château écossais de Balmoral, où la Cour de Saint-James résidera pendant deux mois.

Avant son départ, S. M. le Roi George a reçu en audience lord Halifax, secrétaire d'Etat au Foreign Office, qui l'a mis au courant des derniers développements de la situation internationale.

LL. AA. RR. le duc et la duchesse de Keut, arrivés à Lausanne avant-hier soir, se sont rendus hier matin à Genève où ils ont visité le palais de la Société des Nations. En quittant cette dernière ville, ils se rendront en Yougoslavie et y seront les hôtes de LL. AA. RR. le prince Pau) et la princesse Ol~a de Yougoslavie. Après un court séjour, les princes et les princesses feront une croisière sur un yacht ami.

MARIAGES

Récemment a été célébré dans l'intimité le mariage de Mite Noële Edmond-About. petite-fille d'Edmond-About de l'Académie française, fille de M. Michel Edmond-About. administrateur des services civils de l'Indochine, décédé, et de madame, née Claire-Marie de Vismes, avec M. Marcel Becquevort, industriel, fils de M. et Mme C. Becquevort. Les témoins étaient pour la mariée: M. André Foucault. homme de lettres, chevalier de la Lésion d'honneur, croix de guerre et M. Pierre Edmond-About. journaliste, .son frère pour le marié maître André Kroell, avocat a la Cour et M. Alexandre Chaussée, administrateur de sociétés.

NAISSANCES

M. Robert Esnau!t-Pe)ter!e. membre de l'Institut, et Mme née Carmen Bernaido de Quiros sont heureux de faire part de fa naissance de leur fils Michel, survenue à Niee~ le 28 juin loso.

M. Denis-Henr! Baudoin et Mme née

Mad. Duplan sont heureux d'annoncer !a naissance de leur fij)e Rosine.

DEUIL

La ducitesse de Plaisance, née La Rochefoucauld. belle-mère du prince de Polignac, député de Maine-et-Loire, demeurant au château de la Jumellière. a été tuée par la chute d'un arbre sous lequel elle se reposait dans sa propriété.

La duchesse de Plaisance habitait Paris, ainsi que son rendre le prince de Polignac et la princesse sa fille, née de Maillé, un hôtel particulier, 39. boulevard Montmorency. Ils devaient toutefois s'installer après leur habituel séjour estival en Anjou, dans un nouvel hôtel. 14, rue Co~nacq-Jay, qui venait d'être aménagé par leurs soins.

La duchesse, le prince et la princesse de i oh~nac avaient quitté Paris le 13 juillet pour le château de la Jumellière où devait se produire le tragique accident

En M~lise Saint-Aubin de Limay (Seineet-Oise) ont été célébrées les obsèques de M. Paul Lefébure. chevalier de la Lésion d'honneur, croix de guerre, conseiller sénérat de beme-et-Oise, membre de la Chambre d'aRnculture, président de nombreuses organisations agricoles du département.

L'absoute a été donnée par Mgr Audrain, évêque auxiliaire de Versailles.

Au cimetière des discours ont été prenons cées par M. Boulland, vice-président de la coopérative de céréales de la région mantaise. M. Lucas, président de la Chambre d'agriculture de Seine-et-Oise, M. Rabier, vice-président du Comice agricole de Seine-et-Oise. M. !c marquis de Ganay, vice-président du Conseil général de Seine-et-Oise. M. le sénateur Brasseau, au nom des parlementaires du département, M. Just, secrétaire général de la préfecture, représentant M. le préfet de Seineet-Oise.

On annonce la mort a Vienne (Isère) du capitame de vaisseau en retraite Guy, ancien commandant du cuirassé « France qui coula il y a quelques années après avoir heurté un rocher.

On annonce de Bruxelles la mort, à l'âge de 67 ans, du général-major Henry Neuray, une des personnalités marquantes de l'armée bcls:e pendant la grande guerre.

Quand, en 191~, fut créé à Gaillori (France), le centre d'instruction des officiers auxiliaires l'infanterie, le G.Q.G. en confia la direction ai) commandant Neuray, qui s'était distingué au début de la c~paRne, a 1~ tête d'une cômpa-. gnie du 2.)' régiment de li~ne.

On~annonce la mort de Mlle Diane-Valentine Feydeau. décédée a la suite d'une longue maladie. El)e était la fille du romancier Ernest Feydeau, la soeur de Georges Feydeau et la sœur de )a. comtesse Thierry de Martel. On annonce le décès de M. Georges De* li~and, avocat honoraire a la Cour d'appel, ancien membre du Conseil de l'ordre, officier de la Lésion d'honneur, survenu le 30 juillet togq à Sceaux ou le service religieux a été célèbre dans la plus stricte intimité.

SAIMfRÉ.

Déplacements et vHIégmturea de nos abonnés

Départements. Mmes A. Barbier. au château de Lavand-Bousquet André Beaunier, à Lourdes Paul Bluysen, à Coudraz Pierre Breton, à LaySaint-Christophe Arnaud de Cazenove. à Sixt E. Chavannes. à Bagneres-de-Bisorre Chenet, à Noscnt-le-Rotrou Louis Cottin. à Annecy comtesse des Courtis, au château de Chambiers Michel Dalsace, à Colmar David-WeiU. au Fiia marquise des Dorides, au château de Piessis; duchesse de Duras, au château de Chastellux de FIeurac. a Angers; Fieury, au château des Planches; baronne de FréviUe, au château des LeUiers Camitle Hibert. à Menthon-Saint-Bernard Paul Huchet, à Ceyxérieux Hune~be~e, à Vichy S.C. Jutiian, Sare Henry LeHouteitter, a VersaiJles Lhabitant, à Mesnil-Verdives Mêlera, à Bonne-Fontaine Georges Mies', a Menthon-Saint-Bernard Paul .Nivard, a Chartaanés Rivière, a Mesnit-sur-B]an~y ScHoesinj. à Saint-Gervais Sénés, a Saint-Bonnet. MUes Bazy, a La Baute Brovon, a Bordeaux Dugas, à Saint-HippoJyte-du-Fort; J. Mutuon. a Tessé-Ia-Madeteiue Zanta, à Chantilly.

MM. ADemandet. à Bourbon-l'Archambault; Antoine-May, à Piou~asnou L. Arthaud, à Biarritz J. Audoyer-TreuiUe. a Montrion Fr. Aynard, à Saint-Sixte Marcel BaiUiere, a Chens Docteur Paul Banzet, a Munster J. Beauvais, a Rueres Henri Beis, à Sa'ntJean-de-Monts Boissarie. à Bordeaux Antoine Bordes, a Haux G. Boubée, à Bagnères-de-Luchon Chartes Breitlins. à Arbey t Brusére-Dupuy. a Saint-Saturnin Bruyère, à Montfaucon Henri Busser, à Vittel Docteur E. Camelot, à Stelia-PIa~e Ernest Carnot, à Ouzouer-sur-Loire Chadel, a SaintFIour marquis de Chargeres, à Gueu~non Charles Chauve, à Aix-les-Bains; G. de Chelte~ à Trouvitte André Chiffert, à Soissons ChinaR'ue, à Soulac-sur-Mer Jutes Chinault, à Montauban F. Cloup, à C!ermont-Ferrand Jean Coffin, à Saint-Lunaire Colin, à Rossettes Comar. à Villequier A. Conquet, aM PouHKuen Louis Cuisinier, à Chamborigaud: Jean Dailly, à Saint-Broin.~ Paul Daran, & Guethary; abbé David, à La Tronche; lieutenant David, à Mutines Louis Detanney, à Pernay abbé Fernand Demande, à Toulouse; Os.car.Desenfaus. à Villeloup Dj: Jean Deslandres, à Samoëns; colonel Devouge, à Mont- foj~non; A. DorviHe, au château de Cubjac Frédéric Dupont, à Cauterets Dr Georget de l'Ecluse, à Tre~astel EscaiR'. à Louisen-< that-HohwaId C. Essig, au château de For.< ges ;'Jean Fabry, à Rotheneuf-en-Parancé abbé Fiel, à La Voivre Dr A. Finaz, à VU*lars-les-Dombes Victor FIo~ny. à Saint-Bré' vin-l'Océan; L. Fournier, à Annecy; A. Frisch, à Montaguet FroeHch, à Drulin~en H. Ga-~ briel, à LaHaye-Pesnet Jehan GaIIet, à Montrond A. Gault, à Cinq-Mars-Ia-Pile A. Gauthier-Nugue, à Saint-Jean-Cap-Ferrat Girardot, à Saint-Denis A. Giros, a Bétoncourt Gohin. à Royat Goury-Laffont, à Hout~ate Gras, à Marzy R. Grunewald, Sotbach générât Hctiot, à Sierville Heur-i tey, à Parame M. Huet, à Troyes Dr Jean Hu~uet, à La Citot Dr Henri Janet, à Forges-ies-Baihs R. Janin. aux Bossons Chop-~ Í pin de Janvry, au château de RochefoUe P, d'Arbois de JubainviDe. à Ruppes Pierre Ladoué, au château de Versaiites commandant André Laguens, à Chamonix Dr Marcel Leblanc, au Havre Raymond Lebrun, à Asfeld; Louis Lemerie, a Chotet Jacques Levron, Trebeurden Jean Maiitart. à Pointe-de-Chemou)in Gaston A. Manchon, à Veuiettes; Ch. Martin, à Etreehv V. Martin, à Mont'' pether abbé Melchior. a Paris-PtaRe Mer-. )ier, à Chithac I~ucien MiDiez, à Pacy-sur* ` Eure coione! Miquet, à Auius-tes-Bains i Morand-Faust, a A)tkirch Léon Moreau, j~ Trébout Moreau-Néret. à Clinchamps Ren~ MoreL au Pouti~uen André Morin. à Remiremont Marcel Moutte. à Annecy Dr Mu)* 1er, à Sainte-Gpmme H. Niaudet, à Pralo. gnan-ta-Vanoise Parent, à Lyons-ta-Forët t; PapHton, à Saint-Gingolph Louis Peinard* Considéré, à Fontenay-aux-Roses Pierre Pe*. tôt. à Benodet Pruvost. à Neufchatet-e! Bray Maurice de QuirieHe. à Saint-Gervais;' Ramard. a Hendaye Pierre Ranei))ac. t Ys.sinReaux baron de Ravi~nan. au châteatt de Ravi~nan Renard, à Saint-Tropez Ri. boud. à Ouroux commandant de Ricard, a)t château de Lapeyrouse Routier, à SaintMartin-du-Mont Georses Roth. à Condé~~ sur-Veyre J. Rouma~nac. à Dammerie-suf". Loins Georaes Rousselot, à Teuton Ju]e< Sabai!. à Casteinau Leclerc du Sabton, à Ve-i ne.ian de Saint-Rémy. à La Baule G. d~' Saint-Steban, à Pouldu S. SehiHzz!, à Sa-' moens Serveau, a Pornichet Sinion, à Ur" vitle-HaRue E. della Sudda. à Monte-Carlo Sur, à La Rochelle-Pallice; E. Toison, à Ascq; de la Touanne. à An~oulëme H. Vallat, VitlelonRue Léon Varenne. à Suippes A. Vaury. à Vaux-le-Penil Venard. à Versa!)Ies~ Via!, à Arpajon. vicomte de VeHiers-Terrag~ à Rosporden E. Winter, à EierviIIe. ·


Les oûuve~ ~Mcr~-M~ L'augmentation des tfaitements

d~ ïanctiqnnatres de Paris et de ta Se!ne Nous avons indiqué, hier, que parmi )es nouveaux décrets, un texte met 6n au eopHtt qui, en juillet dernier, avait mis en opposition !e Conseil municipal de Paris et le Conseil générât à propos du personne).

Aux termes du nouveau décret, une augmentation des traitements est prévue pour le personnel de ces deux administr~t'sns. Cette augmentation est de 5 du traitement sans pouvoir être inférieure à 1.200 francs par an, avec rag{)e! dt; l~ janvier !Q39.

Les agents dont le traitement anaue! ne dépasse pas une somme nette de 22.560 franes (chiffre qui correspond à un traitement brut de 24.000 francs) reçoivent une majoration d'indemnité temporaire uniformément fixée à ï.200 francs, qui porte aux ehiSres ci-après le montant global de ladite indemnité

3.300 francs pour les traitements inférieurs à p.OQp. francs brut

3.600 francs pour les traitements compris entre 9.000 francs brut et !2.00Q francs net 3.432 franco pour tes traitements nets comprit entre !2.ooi et 13.000 francs;

3.420 francs pour les traitements nets compris entre 13.001 et 14.000 francs

3.408 francs pour les traitements nets compris entre 14.001 et 15.000 francs

3.102 francs pour les traitements nets compris entre 15.001 et tô.ooo francs

3.132 francs pour les traitemeit? nets compris entre t7.oo! et tS.ooo francs

3.108 francs pour !es traitements nets compris entre !8.ooi et :o.ooo francs

3.084 francs pour les traitements tiets compris ¡ entre 10.001 et 20.000 francs

2.784 francs pour les traitements nets compris enfre"20.00t et 21.000 francs

,3.736 francs nour les trattements ne{s compris entre ~î.oo! et 22.000 francs;

2.700 francs pour les traitements nets compris ei~re g2.QQt et 22.560 francs.

Les agents dont le traitement net ann~e! est supérieur ~2.560 fraoçs (~i<ement brut de 24.000 francs) reçoivent une majoration d'indemnité égale 9 S f~ traitement brut. Le!; retra!~

La majoration s'applique égaiement aux retraites, mais elle se trouvera réduite ou même supprimée dans tous les cas ou la. pension actuelle des retraités, calculée au 1/45', serait supérieure à celle qut Jeur aurait été accordée si !a liquidation en avait été effectuée an 1/60*, base du régime des. psnsiqps civils de )'E{at. En ce qui concerne J'indemnité de résidence, une écbe))e est prévue.

A Paris et dans u~ rayon de 25 kilomètres autour des anciennes fortifications

Agents actuellement en fonctions taux actue), 2.700 taux nouveau. 3.JOO agents qui entreront en fonctions à )'av<:nir, 3.!Qû. I~n .dehors de cette limite

Localités de plus de 150.000 babitMts Agents actuellement en fonctions taux actue), 2.254,40 taux nouyeau sans changement agents qui eutreront en foucfious a l'avenir. J.S7Q.

1 Les charges de famille

Les aijûcations pour charges de famille sont majorées dans !es conditions suivantes

Anc.tau~N~onv.taux Pour ]e I"' enfant.] 660 Sanschang. Pour.}e ~~nt. t~p i.aQC! Bcm!' !p 3' et~ant. 2.500 Pq;tt )e 4' enfant. 2.460 g.ppo

Un ~cfet re!atif à !'ai!fo~s!onneme!!t

$R §~

Le /o!<n;~ o//t'f<t'/ pub.iie ce matin un décret ~Mx termes duque; )'art)p)e 3 du décret-loi du

B*' JU')tet tQja est remplacé par )e~ dispas;ttm~

tt)iy~tes

<: Par dérogation aux dispositions des ~rttdes 22~ et 228 du code des douanes, les importateurs ayant souscrit des phJig~t'MS d'ad'mssiot) t~mpora}r~ de sucres étrangers, à cûmBter du ï" ayr)) pourront se ))berer des engagements <)n'i)s opt contractes par le versement de ces sucres a )a. cQnsQmmaHpn aYant le t"' ao~t '639) dans ja iimite des cpnt);)gents C)nyerts a I''rnpQrta(jo.n et sur production au bureau des

douanes, ayant cette derntère (iate, d'une de-

mande speoa)e, appuyée de rautprisattpn d'importation réglementaire. pl$ ~foli

La; mise a Ja consommation des sucres étrangers, visés au paragraphe précédent, dans les conditions indiquées, donnera Heu au paiement des droits de douane, taxe de jicence e) '< autres taxes exigibtes ainsi qu'à t'interet dt) retard.

Ces disposions ne seront pas appUcaNc~ aux sucres ptaces en entrepôt ]a. décharge de comptes d'admission temporaire.

AttT. 2. Les obHgatidns d'admission tempoj faire de sucres, étrangers souscrites du 1" août tp39 au 15 septembre !939, inctusivement, dans des conditions qui seront ëxées par arrêté d)) tninistre des finances et du ministre de l'agriculture, pourront être apurées, à partir du 15 tto-

FEUILLETON DU JOURNAL DES DEBATS du 2 ào~t 1939

REV~MtUT~ïRP

T a ftnptpms ~o nnopM itotio~nc

UH mitjUiiia mj ëUuUu UduuMu

L'Bf~t~xr d~ A'te~ pub!ié récemment ta traduction d'un article de )ct Ra~~çM~ 7~' ~a!)o sur la doctrine de guerre italienne, qui aurait été dicté par le chef d'état-major de l'armée italienne, )e général Pariani. Nous j nous trouverions donc en présence d'un renseignement de première main. Ce document, comme tous ceux de ce genre, est plus intéressant par ce qu'il sous-entend que par ce qu'il dit. H ne nous révèle, explicitement, au~ eune conception originale de la guerre. I! va de soi qu'une doctrine de guerre doit tenir compte des conditions géographiques, politiques, économiques, morales qui dominent nécessairement, Ces conditions sont d'aiHeurs. en partie variables. L~ doctrine de guerre, si générale soit-eite, -n'a d~'ts ses moda)ités d'exécution qu'une va}eu{- du moment. Comme ta guerre ses lois naturpUes, il y a même beaucoup d'orguei! et quelque danger vouloir se donner une doctrine de guerre <: franchement natjqna!e On risque fort de ne rien inventer qui soit neuf et encore moins spécifiquement nationa! et de se laisser simplement cntrainer à l'abus de considérations irrée!!es. C'est un peu l'impression que laisse l'expose du généra! fariani.

<: Nous devons avoir, d't-i} PeHr commencer, )!o<rc doctrine; qui doit guider po~ hommes dans KO~'c ~MCf~. D'accord Mais i} y a des principes généraux qui dominent guerre. Le généra! Pariani ne !es nie pas, mais tout de suite il jncHne yers }'offensive La guerre doit avoir un caractère d'irruption Et i! compare cette irruption a ceHe de Teau <: Elle faif masse contre un point faibie, clle rompt, et, par !a rupture, e!!p se précipite pour suivre avec véhémence une !igne de facilité. Trouvant un fort pbstacfe, elle !'investit, le tourne, en secoue 'tes ba~es ~rO~!<C<tp~ <M~J<<

vembre JQ3p jusqu'au janyier 1940, par 1~ VM~gm~pt la consommation de-cet ~ucret. La mise à la consommation des quantité de sucres reprises aux obligations susvisées et tton compensées par des reexportations à la date du 15 novembre 1939 sera obligatoire si la récolte métropolitaine n'est pas au moins &ga)<' a 976.~00 tonnes.

Toutefois, si l'excédent de récolte constaté par rapport à ce çhiSre est inférieur aux Quantités importées au bénéfice des dispositions du paragraphe I" du présent article, la quan- tité de sucre, admise temporairement dans !e versement à la consommation sera imposé, sera égale à la différence entre te montant de ces importations et le montant de l'excédent. La Quantité à mettre à la consommation sera, sauf versement volontaire, répartie entre les importateurs au prorata de leurs soumissions, dans ja limite des quantités non apurées au J5 novembre 1939 par des réexportations.

La mise à la consommation des sucres étrangers visés aux paragraphes précédents donnera lieu au paiement des droits de douane, taxe da licence et autres taxes exigibles, ainsi qu'à. l'intérêt de retard.

Ces dispositions ne seront pas applicables aux sucres placés en entrepôt à la décharge des comptes d'admission temporaire.

ART. 3. La'mise à la consommation de; sucres da,ns les conditions prévues a l'article .) donnera lieu a une détaxe de droits de douane égale à celle accordée en vertu de l'article t" du décret-loi du n mai 1939 pour le mois pendant lequel a. été souscrite l'obligation eautipnnée.

Cette détaxe sera accordée sur présentatiot) au bureau des douanes, soit des justifications d'entrée desdits sucres en raffinerie, soit des justifications de mise en entrepôt agrée de Parif et de livraison au marché réglementé d'une quantité proportionnelle de sucres bjancs, évalués en raffiné, soit des justifications d'introduction en Corse par constitution d'un stock permanent d'une quantité équivalente ds gucrej évaluée en faf~né.

Cette mise a la eonsomtnation ouvrira droit. en outre, dans ia i'mite du montant de la taxe. de licence, une ristourne, sur cette derni~ taxe, compensatrice des frais de transport et de manutention depuis le poift d'expédition des sucres eft territoire métropolitain jusqu'aux rafnnenes pu Jusqu'au marché régiementé de Paris ART. 4. Les sucres emmagasinés en Corse jusqu'au !5 novembre !93Q pour constitution d'un stock permanent en excédent des quantité! déjà introduites dans l'~le, en application '!( l'article i", paragraphg C.'dn décret du i"' juillet 1939, donneront lieu à une ristourne dr droits de douane, qui sera accordée dans les conditions fixées a l'article 3.

Cette opération donnera également ouverture au remboursemer)t total ou partiel des taxes dt licence applicables aux sucres étrangers en compensation des frais afférents au transport det ports métropolitains aux ports de Corse dei sucres susvisés introduits dans l'île pour constitution du stock de sécurité.

A);T. 5. Les remboursement partiel des consi.BU8ttMS de !a faxe (te licence des sucres, autorise à part)!- du i" octobre !Q3Q par l'art~e i"' du décret-lot dt' avril 1939, sur justification de la sousçrtptiop e~tre )e lu juin t939 cf: le 30 septembre 1939, par le détenteur des reconnaissances de consignations d'obligations d'admission temporaire de sucres, ne pourra être accordé qu'autant que )esdites obligations n'auront .pas été apurées par ta misg ia consommation de sucres dans Ips conditions prévues à l'article s ci-dessus,

Aux termes d'un autre décret-loi <: Par dérogation aux dispositions de l'article 23t du code des douanes, pourront ctre admis temporairement en franchise tes sucres non raffinés étrangers ainsi que les sucres granutés étrangers importés, directement ou non, des pays d'Europe ou hors d'Europe, et qui feront l'objet d'obligations d'admission temporaire souscrites avant te 16 septembre t939.

Les dispositions des articles a, 3, 4 et 5 di) décret du juillet 1939, relatif à t'approvisionnement en sucre, seront applicables aux sucres visés ci-dessus.

Le mode de prise en charge des sucres granulés sera fixé par arretg des ministres 'des finances et de l'agriculture.

LES BOUILLEURS DE CRU

Aucune modi6cation n'est apportée au privilège des bouilleurs de cru.

La faculté est laissée aux départements de décider dans leur conseil générai s'ils acceptent le système de la déclaration contrôlée ou s'ils optent pour ceiui du forfait, mais les mesures que vise le c}Mret-Ioi e~ question ont été prises a la demande de certains organismes comme les associations viticoles en vue de combattre ta traude et de iutter contre )es abus. Ces mesures np seront applicables qu'~ partir du t"' août !QLtp. L'une de pes mesures concerne )e système de la déclaration contrôlée; et)e rend ob)igatpire l'utilisation d'aiambics possédant un compteur 1° pour les distilleries industrieHes 2" pour les hpuilleurs ambulants et les ateliers publics 3° pour les petits bouilleurs distillant plus de 50 titres. Les autres bouilleurs individuels devront choisir entre l'emploi du compteur ou )a mise en scellés de l'alambic. Tous cpnservpnt le droit de distiller dix litres d'alcooi pur en franchise.

et procède irrésistiblement en le renversant par son élan. Et une conclusion précise s'ensuit < Une guerre stabilisée qui recherche la victoire dans l'usure méthodique de l'adversaire ne peut être <!0<)'e guerre. Une doctrine qui ta patronnerait serait contraire à l'esprit fasciste et aux lois de fer de notre économie. »

Ne s'arrêtant pas en si beau chemin, le général Pariani termine < A'o<rc guerre, comme l'a incisivement définie le Duce. doit être MHC <yi<c)'<'f de CfMfM tO~i'dc, une guerre qui exige la destruction des forces adversaires d0)~ ))tO)M de <t';)' ~OM<& » Le général Pariani ne rencontrera nulle part de contradicteurs et. sans se piquer d'une doctrine de guerre exclusivement nationale, tous les états-majors penseront comme lui. Mais la. difficulté est d'attacher le grelot. Nous parlions exactement ainsi en 1014 les Allemands, de leur côté. ne disaient pas autre chose. Toute autre opinion eut même paru absurde, contraire au bon sens. Cependant, au bout de six semaines, le front s'est stabilisé pour quatre ans, sans que ni l'un, ni l'autre l'ait voulu, encore moins prévu, et même après que l'un et l'autre eurent pendant trois mois et demi fait des efforts et des sacrifices démesurés pour obtenir une décision.

Personne ne souhaite une guerre longue, désastreuse pour Je vainqueur comme pour le vaincu, mais, a vrai dire, elle est dans la nature des choses entre deux adversaires également avertis, armés et pourvus d'immenses moyens. Cette vérité n'est même pas récente. Déjà, après la guerre de Sept ans, Lloyd, parlant de son temps, l'exprimait sous une forme originale <: Nos batailles ne sont que de grandes escarmouches, et voilà pourquoi ce ne sont plus aujourd'hui des batailles qui terminent les guerres comme autrefois, mais le défaut de moyens pour en continuer les dépenses. > Quand il s'agit d'abattre un arbre, on ne le hale vers le sol au moyen d'une corde qu'après l'avoir scié par le bas. Ce serait en vain qu'on prétendrait abréger l'opération en tirant d'abord sur la 1 corde. Il n~est possible à la guerre d'épargner une période d'usure qu'en procédant par surprise et encore faut-il que su!?f~e soit

M, J~MS TO!JTA!N

et les conséquences sociates t!e jta vitesse

Au cours de la séance solennelle de la Société des sciences de Semur, qui, comme chaque année, vient de se tenir Alise-SainteReine, M. Jules Toutain, directeur honoraire à l'Ecole des hontes études, la Sorbonne, a ~aif une remarQuabte communication dont ttpus extrayons ce trop court passage, qui est en somme une leçon philosophique sur nptr~

temps

<: Autour de nous, dans cet Auxois dont Je nom dérive d'Alésia, les paysans de France'et tes souvenirs du passé de ta France sont également éloquents. Ils charment nos yeux ils émeuvent notre coeur et nourissent notre esprit. Et pourtant, ils échappent trop souvent à no§ nombreux touristes presses de se diriger a toute vitesse vers le Jura, vers la Suisse, vers )es A)pes ou la Provence. Cette passion de la vitesse, véritable vertige qui emporte tant de voyageurs et que tant de gens admirent sans vouloir en comprendre les dangers et la stérite imprudence, est tout à fait contraire à notre vrai tempérament nationat, à tout ce qui lui donne sa valeur propre )a mesure, te goftt de i'observation attentive, la ftdé!ite au passe, le désir de replacer les grands personnages dans le cadre Us ont vccu, t'equittbre entre les diverses formes de notre activité physique, inteUectuetie et mora)e, en un mot l'harmonie du sentiment, de la pensée et de l'action. Les Grecs d'autrefois avaient Imaginé qu'une déesse, Némésis, punissait sévèrement tout ce qui, dans l'exercice des forces et dans l'acquisition des richesses humai.nes, dépasse ou viole les règles établies par les Dieu~. En transportant ce mythe dans notre société moderne, en lui donnant une farce mo)ns cruelle, moins rigoureuse, ne pourrait-on pas demander ap Touring Ciub de rappeler sans répit aux touriestes assoiftés de vitesse, qu'ils sont punis de leurs excès non seulement par les paroles de la rpute e)le-meme, mais encore par )~ privation des enseignements précieux et des'étROtipns parfois enthousiastes, qu~ réserve à tous ceux qui savent regarder, o'bserver et ad~ni< rer le visage incomparable, dans le passa et dans le présent, de notre chère et belle patrie.~ z

:M. Henri Gasguet, président du Tourmg Club, qui était présent et parja ap.rès M. Tpufam, ne fut 'pas le dernier à applaudir.

LEGION D'HONNEUR

Min;9tèrec!e~cp!p~ies

On.t été promus et nommés

~M </t-adc (te cowwx~xf M. Marx Lang, ancien maire de Nouméa (NouveHe-Calédonic).

~M~r<!<<c~'Q~/tCtf~ MM.Charles-Hippo-

!yte Chenet, Rrésident dp ta Commission d'é-

conomie générale de ta Société de géograpitie commercia.te et d'études économiques Bart)~)emy Gaza~f, administrateur de première classe des services civils de l'Indochine, en

retraite Raymond-Ju)es-Ado)phe Piot, admi-

nistrateur, directeur de société co)onia)e;I.quis-. Pierre-CamiHe Th!ouvH)e, chef du service de t'euregistrement de la Guadeloupe, en retraite. ~4«Sfa~f</f f/t<'t'aH<'f:MM.Rene-Laxare Carre, vice-président €t administrateur detegue de spciete cf))qnin)e; Ëdgard-Louis-Ruff'n Château, payeur h~rs-ctasse des trésoreries cojoni~es H~t)ri-A)ex!s Guinaudeau, detégut: Hnancier de Madagascar, ingénieur Pau) l'Iazoump, instituteur principal du cadre secondaire de !'Afr)Que occidentale française, détaché au musée de )'t'omme Atbert-Fernan.d-Lo.uis >' Juge, président du Consei! ~'administration de société coloniale Joseph-Nestor Le Kermadec, charge de cours a Guadetoupe, f'n retraite ~arie-Joseph-SaYarinadane-Pouressamy La Porte, avocat-consei) près )a cour d'appet de pqndichery Louis-Marie Le Retraite, direct', ur de t'CBuyre des or.phe)ins d'Autem), ancien directeur de l'oeuvre de ]'entxnce abandonnée de la Martinique Dominique Lueiani, maire Jean-François-Marie Poggi, ad'ministra.teur des colonies Pierre-Francois-Louis Rodi~re, adjoint pri.ncipa') de classe exceptionneUe des services ci~'ns de l'Afrique occidentate française Marie-Firmin-Jos~ph-Louis Trapes, avocat défenseur près la Cour d'appel et les tribunaux de l'Afrique accidentée française. A titre militaire, OM ~~o~c de COMMMM~ M. Viçtor-Arthur-Pierre Dimpau~, inspecteur généra) de première classe des colonies. A titre exccptipnnc), o~ ~t<(~ ~'a//<ff~r M. Joseph-A)fred Goutz, dit Goux, maire de

Da~ar.

~)< S~~ ~c f~CfaJt'er M. Marie-JqsephMichel-Léort Hayot, industriel à la Martinique. ~4t( grade de c/t<<!h<?r M. Mohamed Ourada, sultan d'Abeeher, membre élu du Conseil d'administration de l'Afrique équatoriale française.

M;ntstgred~rat!'

Ont été promus ou nommés

~hf ~~<? J~ <'oMW!0))J<!<r M. Etienne Joux, inspecteur général de l'aéronautique, di-

totale. La surprise totale est aujourd'hui dif{tciteàréa!iserenEurope.

Le généra! Pariani précisant sa pensée dit: <; La doctrine italienne se base sur la volonté de tendre, nt'cc M))c Mt/f'&~c )'t.(/~fM~ ~f?M MM a&/ec<!Y t')'<< dans la certitude de trouver le succès définitif sur ht direction choisie.~ :il

Sur quoi peut être basée cette certitude ? A queiïe réalité répondent ces mots ? C'est une intention, un vœu. commun a tous les bcDiRérants, mais ce n'est qu'un vceu. Et U y a loin de la coupe aux lèvres.

Quant aux procèdes d'exécution, loin d'innover, le généra! Pariant revient à yin.e;t ans en arrière <: ï) faut naturellement affronter les deux problèmes les plus ardus de ]a batai))e la rupture du front ennent;~t j'expjoitation du succès.~ »

Sur ces problèmes. Français, ~Hcmands, Italiens !nëme, peuvent sans aucun doute réunir plusieurs tonnes de littérature mH'taire. Alais le Kénérat Pariant accorde un avantage décisif aux ~ta)tens, De 1014 à l9t8, ni Français ni A.))ernands n'ont su comprendre ies causes de )eurs échecs et faire ce f)u'H fa)Iait. <: H faut arriver a octobre 1018 pour voir fina)emf*nr rcajtser une ,nan{Buyre de rupture qui. hah'icment exp}oitée, conduit 4 la rapide désoratinJM.tion de l'armée cnnern;e et a !sol':me<tt strat chique desan'principaiaUié.s' ».

Cette mancgnvre, c'est Vittonj) Yeneto. < Vittorio Veneto contient le ~erme de la renaissance de !'art mnita're. Des moyens idoines .en qualité et suffisants en quantité, très rapidement concentrés sur un point déterminés, peuvent assurer la rupture. Mais bien p]us difficile est le problème de !'exp)citation du succès. Mais il est nécessaire de rappeler que, pour remporter le succès, il faut surtout avoir cultivé un élément impondérable, mais surhumain, ~?'~ de ro~c' » Evidemment C'est ce que, pendant toute la g-uerre, nous avons appelé le g-oût du risque. Le généra! Gpucat, r'ancien commandant de !a t6* région, parlant, également dans )'~c~t)'ptfr de y)cc. de cette dMaration du généra! Pariani, remarque qu'eue est en somme un retour a la méthode de t'offensive à outrance, et il se demande si ce retour est

net~ur technique et ipdu~trie! au oi~i&tere de t'Air.

~M ~rojc ~'o/ytc«'r MM. Pierre Blajichet, ingénieur en chef hors-classe, sous-directeur du service technique et des teeherches scientiSques Marius Olive, administrateur délégué de la Société nationale de construction aéronautiques de l'Ouest Léon Stah), ingénieur eti chef de 2* classe de~ pomts et chaussées, directeur des travaux et installations du minis* tère de l'Air.

~4M ~nn~ de f/t~t'a~cf Mme Suzanne Aupecie, née Creuset MM. Pierre Mercier, Emile Viviver, Roger Boudin, Maurice Bouillaguet, Adolphe Gay, Frédéric Pailiard, Joseph Roos, Lucien Schmidt.

~x grade f~ ca~M~ M. Ytcter Saya" .ret, pilote de ligne à !a Compagnie Air-France. ~M ~M:~ ~'o//<c~ MM. Henri Caro), ingénieur mécanicien a ]a Société Lorraine-D)étirch René Labouchère, pi)pte d'essais à la Société natipnaie de constructions aéronautiques du Nord André Dubourdieu, piiote de ligne à !a Compagnie Air-France.

~M grade de c/t<<oH<;)'- MM~. Rotand Gho)let, Marce) Constum, Georges Descamps, Georges Evrard, Roger Janin, Jacques Jofîre, Henri Laubœut, Alexandre Le Pêcheur, Robert (~tierce, Léon Vye.

Est /o<)M< co<)tMa<;(ffMf ]e général de bri- gade aérienne Léopold Redempt, directeur du matériel aérien miiitatre.

–M~ <?.

AVANT LE DEPART POUR DAKAR PU QOUVPBNEUR GENERAL CAYLA A l'occasion du passage à Bordeaux du gouverneur générât Cayla, qui s'embarque aujourd'hui §ur le < t~erguelen ppur prendre ppssession de son nouveau poste à Ci~r, )e syndicat de défense des intérêts de la côte occidentale d'Afrique avait organisé en son honneur, en accord avec l'Institut colonial et la Chambre de commerce, une réception au palais de la Bourse.

A cette ocçasien, M. Cayla a. fai~ la déclaration suiavnte

Nous étudierons ensemble les problèmes qui intéressant TA. O.F.. Le problème des communications retient particulièrement mon attention, car il n'y a pas de civilisation sans toutes. Je-sats que les routes de l'A. 0. F. ne sotrt pas toutes'en bon état; il convient donc de s'attaquer ce problème, en commençant t tout d'abord par les grandes voies. A l'heure actuelle, il faut aussi se préoccuper de l'outillage des ports. J'envisage la création d'une commission des ports.

Traitant de l'enseignement, le gouverneur généra! a déclaré

II faut dégager de la masse, les élites; il faut aussi assurer aux enfants un minimum d'enseignement pratique, f) faut mettre en honneur l'Ctiseisnement industriel et pour cela développer les écoles industrielles. Enfin je veux vous dire mon désir de travailler en bonne et utile collaboration avec vous. User de son pouvoir, ce n'est pas fermer les oreilles aux avis qui peuyent: ctrc formules. Ma Bqiit'que sera donc une pojUtquc de franche collaboration. Ce))e-ci est indispensable. Un banquet a été ensuite donné sous la présidence de M. Marquct, député-maire de Bordeaux, auquel ass;staj(:nt de nombreuses personnalités, notamment MM. Geismar, gouverneur des cp)onies; Hanos, directeur dit service cpipniai Bordeaux; Coutanceau, secrétaire générai de la Gironde; Lamaignère, président de la Chambre de Commerce de Bordeaux; Magne, président de la foire internationale Lasserre, président de la Chambre de Commerce de la Cote-d'IyP're; Roux, président de la Chambre de Commerce de Saint-Louis du Sénégal.

'.Plusieurs allocutions ont -été. prononcées, notamment par' MM. 'Marquet 'et I.:àma'ignt:re, qui ont rendu hommage l'oeuvre accomplie à Madagascar par le gouverneur général Cayla. Ce dernier a brosse a grands traits un tableau des besoins de l'A.Q.F. et il a conclu en faisant l'éloge des populations coloniales. On se rend compte, a-t-i) dit, que les colonies peuvent fournir à la métropole l'équivalent d'une des plus fortes armées de l'Europe. 11 faut que nous apportions a ces populations non seulement la vie. mais encore une vie convenabie. C'est a ce beau problème que je m'attacherai tout particulièrement.

Une in~feetatïon fra~cof-tum~nne à UHe

A l'issue d'un banouet pf~ert aux anciens élevés du lycée de Tunis, M. Pierre Lyautey, commissaire général de l'exposition du Progrès social, prenant la parole a déciare:

An sud comme au nord de Méditerrannéf, nous avons le même idéal. Nous n'avons besoin d'aucun consett venant de l'Est. La liberté nous unit. Cette liberté, la France a te devoir de la prendre et de la développer. Au~ Etats-Unis~ j'ai pu constater que les Américains nous aimaient parce oue 'notre paya était l'~vantgarde du front de la liberté.

M. Nicolas, processeur au lycée de Tunis, a répondu que les Tumstens étaient 'Français do cœur.

justifie par révolution de l'armement et par la motorisat'o.n.I! souligne avec raison le fait qu'au début d'une guerre la situation n'est pas ceUe de Vittorio Venetû. Quant à la yaleur propre de la doctrine exposée par le général Pariani.upense que cette doctrine est danKereuse < militairement partant, ajoute-t-il, c'est une grosse faute de s'~usestimer son adversaire, faute qui paye .?enéralement cher &.

Car c'est je fondement frae-ile de la doctrine italienne. Moins que toute autre, l'Italie ne pourrait supporter une guerre longue c'est pourquoi l'organisation de son armée repose sur l'idée de réaliser un puissant instrument de choc elle est moins bâtie pou! durer que pour porter des coups initiaux décisifs. l! s's.e'it donc d'exalter la confiance en soi du soldat et du peuple italiens, de lui donner une puissance d'élan irrésistible. On. croit y aider en lui inspirant le mépris de l'adversaire possible. L'armée française réprouve, quant à elle, cette méthode. Outre qu'elle croit s'honorer eUe-même en appréciant ses adversaires à leur valeur, elte redoute l'illusion qui consiste à surestimer sa I propre force pour soua-estimer celle des autres. Il est plus sa.~e de préparer !e pays a une résistance opiniâtre que de faire lu)re à ses yeux l'espoir d'un prompt succès. L'enthousiasme n'est souvent qu'un feu de pailte qui s'éteint au moindre souffle de la tempête pour faire place au plus sombre découragement l'ennemi jusqu'alors méprisé prend des proportions démesurées. Plus souvent dans l'htstoirc i& victoire a été due à. !*opiniâtreté qu'à l'élan.

Une étude de l'armée ita!ienne parue dans la plus récente livraison de la E'?z'Ke ~/K/e!t<<c)-te (juillet) nous fait connaître, autant que cela est possible, sa force et son état actuels. La défense nationale italienne s'appuie à la fois surla milice et sur les forces terrestres, aériennes et navales. Le Duce en est le chef suprême secondé par le général P.usso, chef d'état-majordela milice, par le généra) Pariani, le généra! Valle et l'amira! Cava~nari, sous-secrétaires d'Etat et chefs d'étatm~jor de l'armée de terre, de l'armée de l'w et de l'armée de mer. Le marécha! Bado~!to, chef d'etat.major g~é~! des forces anneM.

REVUE DE LA PRESSE

Aprè~ !a prorogatipn °

La /'ro)'o~o<t'0!: ~Of ~Cfg~Ot C~o~td~' f~~x~.y co)!<!MKp ~'cpp~Mcr CO);tM;CM~y~ DtUM l'Hurnaruté, C<!M!OfO~<' ~7~Pctn)tif c<?)fM~ ~M <cnMM ~c/t~MtfM~, Jf~ C~O.yC)!~ <{ ~t~Cttff~ ~fa.?P «Mt~C~C~; Comment le pays républicain ne serait-ii pa? en a)arme ?

Citoyens, H nous faut défendre ie sucrage universel, cet héritage sacré. Il te faut. pour la République, indivisib]e d'avec la Patrie. H te faut, pour le salut de la France menacée du dehors et du dedans.

Ils ont raison, ces amis qui nous écrivent qu'ils sont en train de constituer des Comités de défense du sniît'age universeL

Oui, nous les approuvons d'y ~air~ p)aee & tous tes démocrates.

Oui, nous les approuvons dans~ teW projet de faire se prononcer les députés, les sénateurs, tous les étus de leurs localités.

Qu'ils soient ici non seulement approuvés, mais donnés en exemple à tous les Français soucieux de rester libres

L'Ere nouveile, ~tN- <*0)t<)'c, n~oM~ « M/ Z.COH Bh<)M ~!M aM.tt< fCC~MMC <: t'~CCt ~M~/i'0<7f MHM~f.~

Est-ce qu'on respecte le suffrage universel quand on lui annonce solennellement Hue le franc sera intangible et qu.e quelques semaines plus fard on procède à la dévaluation ? M. Vincent Auriol a certainement du méditer sérieusement sur les paroles de M. Léon Blum yqui a fort imprudemment parlé de corde dans la maison du pendu.

Mais enfin, comment M. Léon Blum peut-il sérieusement avancer que cette Chambre, élue en !9~6, et'qui'pendant dix-huit mois lui rit conHance, ne représente pas l'opinion du suffrage universel ? Le disant, il se condamne luimême.

Ou alors faut-il croire qu'une Chambre n'exprime la volonté du suffraKC universe! que )orsqu'e)~ soutient un ministère Blum. et qu'elle ne la traduit élus lorsqu'elle soutient un ministère Datadier'?' ?'

11 n'y a. en vérité, qu'une seule manière de respecter le suffrage universel c'est de tenir ses promesses, c'est d'être ndèle aux engage- ments pris devant lui. C~ ne fut pas la manière de M. Léon B)um.

Les décrets-lois

B~f'OM~ la Journée InctustrieUe, ~eV'Mt~M ~~Ct'f~0~ M. C.-7. (j'C<(.t- )M~t.<'<<«r /a o.cff~i'fc de ?'c.<;ra<7'J~' dM co<c (~ !a;fM(:t!h~c<'<df~eco);a)Mt~;

On ne doit pas espérer de grandes atténuatio:ts des exigence? escales, mais on a te droit de demander'une {ois de plus que leur exécution ne soit ni Inutilement coûteuse, ni inutilement vexatoire. Quant aux économies, on suppose que le laborieux Comité de la Hache a encore, en ses cartons, des projets substantiels on entend célébrer l'attéRement des contribuables marseillais et on ne se hasarde pas à lès féliciter, car ils reviennent de si loin qu'ils ne sont. sans dpute, pas encore près d'aborder des zones heureuses, mais ailleurs qu'à Marseille et, pour commencer, au centre de l'Etat, tes mêmes méthodes dotvent pn'.tvotr trouver application.

Le rythme de dépenses auxquelles le pays fait face est évidemment anormal il se soutient grâce l'CH'prt de tous, à l'indjscutaMc habi)eté des meneurs (lu jeu. et a la permanence de courants favorables qui doivent beaucoup a l'état moral de la nation et a la considération qu'il nous vaut au dehors. Le problème demeure évidemment de passer )e moment venu de ce travail d'équilibm a une assiette normale. ~jf. /.co;( Bo)7&;y, <'<f le Jour, .fc ~<? M ~MC C)'t<i'<C ~M !)tC//tp~M p))t~O~'CM Si l'on examine d'un peu près la « méthode > telon laquetk s'élaborent ces textes, on s'aper- çoit que chacun des départements en cause prépare son petit ou son .t;rand travail. I.es direct'eurs de chaque ministère échangent des vues générales avec te ministre, leur chef. Et. )adessus, la haute bureaucratie élabore ses textes juridiques, parfois justes, parfois très aventurés ou contradictoires, et elle tes jette dans la a circulation.. On peut tenir pour certain que ni ]e ministre m. a plus forte raison, le chef du gouvernement, ni et ici on se tardera d'insister )e président de la Republique n'ont eu le temps matériel de lire seulement li~ne à ligne le formidable arsenal de dispositions nouvelles auxquetles leur simple signature va conférer la valeur définitive d'un texte législatif.

Là est le danger évident d'une telle polittque. Discutée devant les Chambres, une loi est souvent ballottée pendant des années, car les parlementaires, avant de consentir à l'intérêt général un sacririce nécessaire, regardent toujours du côté de )eurs circonscrintions. Dès !ors. notre système !éKis)atif est condamne a marcher au pas du chariot mérovingien.

Mais, d'autre part, le décret-loi emprunte à la procédure, suivant laquelle il est fabriqué, un_ caractère d'improvisation et d'imprudence qut présente souvent le plus ~rand danger. ~DaM.f le Petit Journat, M. ~a ~oc~«? ~cd«Hfe MM dco-~Ot c~ ~t j~-a~af~)~' CO)))M~)tM'fe

La patrie est menacée. Nul doute que les dirigeants du Parti communiste soient en collusion étroite avec une puissance étrangère siégeant à J\{pMou les discours de M. Daladier et ses conversations de couloirs montrent qu'il est parfaitement informé. Des révélations officieuses ont alerté l'opinion publique sur une grave an'aire d'achat de consciences françaises par la propagande germanique l'opinion alertée. les responsables de la sécurité nationale t! observent maintenant un étrange, inadmissible

mutisme.

N' ies décrets-iois ni le chant de triomphe e~

constitue, pour régler les questions d'emploi, un éche!o~) de commandement intermédiaire entre le Duce et ses divers collaborateurs militaires.

La mitice que nous connaissons sous le nom de Chemises noires est formée en lésions, dans chacune desqueHes existe une unité semipermanente de ]a valeur approximative d'un bataillon. E))e assure d'une manière s'énerve la protection du territoire, la préparation militaire et !e service dans les réserves qui commencent a !tKe de huit ans, lorsque l'Itatien devient « ba)ii!a et se terminent pratiquement avec la vie.

L'année proprement dite est ainsi exclusivement consacrée à la préparation et à l'exécution des opérations de guerre- E)te a été réorganisée par un décret puh)ié en février dernier. Le nombre des grandes unités a été porté à !7 corps d'armée et 5t divisions; mais chaque division, formée suivant le système binaire, a été réduite a deux régiments d'i<fantene et trois groupes d'arti))erie. Ainsi, on a préféré !a légèreté et )a mobiiité a Ji) puissance et c'est au corps d'armée, non p]us )a division, qu'appartient la. possibilité de manoeuvrer ]a division est conçue pour un coup droit, Rromp.t et, autant Que Rpss)b)e, par surprise.

En dehors des dix-sept corps d'armée, i! existe encore un corps cuirassé a quatre divisions, un corps aipin à cinq divisions, ut) corps de cayaierie a trqi§ divisions rapide?, et une réserve g~nérate d'artiiierie. Le matériel est de qualité assez iné~aje. L'infanterie est bien armée l'artiUerie comporte une proportion assez importante de canons anciens les chars, dont le b!'nda~e a été reconnu insuffisant, sont en voie de transformation et d'auj~mentafion.

La principale faiblesse de cette armée réside dans l'insuffisance numérique des cadres l'effectif des officiers n atteint paii vina't mille et celui des sous-officiers seize mine.

I! est manifeste que l'effort principal a porté sur l'armée de l'air et l'armée de mer. En ce qui concerne l'activité aérienne de l'Italie en Méditerranée, Henri Bouché a tourni de curieuses, précisions dans un artic~ de ~VH~fattpK du sa avn! denxer. H

de M~ Paul Reynaud n'ont contenu aucune aiïus'on à ces faits scahdateùx. au troubte Que cet divut~ations volontaires ont dévetoppé dans

l'opinton.

Nous attendions un décret-ioi instituant !<t peine de mort pour de tels délits. Mais c'eft t été acte de chef et non commandement de serre-n)e.

M. I.pptt JB~tM, (/K Populaire, <t'ad<!)<'< t~ ~O~fOCcjM~~jM'~c~OM: -f Ce n'est pas la première fois qu'on se targue ainsi de refaire ]a France, a coups de ciseaux et de grattoir. M. Faut Reynaud l'avait essayé <I y a huit ans, comme sarde des sceaux d'W des Cabinets Tardieu. Pierre Lava! a recommencé en J935. Le troisième essai ne laissera pas. je crois, de trace beaucoup plus durable que tes deux précédents. Un geste du su~ra~e universe]; qu; est toujours en dépit de prorogation, qui reste toujours le maître, bahuera cet amas de chicanes, de rancunes et 'de e faux-semblants.

Anniversaire

A /'ro/)o~ du 2~' aHM<~<?~~c ~c f~c~af~fOK df .</itc~c, le .<7ptt~)-o~ A~nKri'M, nMC!'cM «ttMt'~rc ~t .(/?fcffp, ~-Q/cMc, </tt)M le Jour' nat, MK t~cf~~M~ gKt Mta~g<Mi /a ~'oMn!~ aoM~ içi4

La journée du 3 août voyait, en France. se< Q dérouter, dans un ordre d'aiHeurs parfait. les premières opérations du renforcement de la couverture, du rappe) des réservistes et de différentes réquisitions. Seul, un incident avait marqué dans cette matinée ensokit)ée la démission de notre ministre de ta marine. Nommé a ce Doste le 14 Juin'J9i4. en vertu de ]a nécessite habitueile d'un panachaRe entre les deux assemMees. entre les groupes poétiques, entre )es dtiferentes régions du pays et sans tenir !e moindre compte des capacités, ce brave médecin méridionai avait simn)ement oublié de si' Rmner aux bâtiments des ports du Nord de surveiHer les côtes du détroit, ainsi que Je Lcnseu des mmistres t'avait décidé la vei))e. Messimy, ministre de ]a Kuerre. lui sauta littéra)ement à )a KorKe )e brave sénateur sortit des mains dé son conclue irascible, mais ju<- tement indice, vivant en tant qu'homme. mai< mort en tant que ministre, car i! dut démissionner sur t'heure.

La défense aérienne

D(M).! la Revue des Deux Mondes ~M Ï~ a!0!(f, Af. ~cnta~ .S'<'?'W.</My, g;~ H~~ (!M* y«<? .<yc)tc~ 6'c)V)r/)~ MfpH~f, ~cN~ ~t n)-<)'c/~ < La D~/c! o~n~MMf? ~')-<:<!c<? ce q~c /)ot<)~'a;~ c~c M~g ~~)M~ ~a /)'OK<t~ ~a~pf~, avec ffM aMot;~ df c/iot~ep~~icfp~ ~«t'oHMK~ at-Mte.?, (f~coKaft~ f)t c/;a'!cf< <~ des &(;M<)K~ ~«/o/t~ c~MM c<<r~ ~.s~Mc~- tt~~t-o'~ gttHfMM ~!t')!</7'tK~ se Ae~r/t' ~ft~ (!t~C)(~- (~~ 7''(;r;

S} Paris possÉdait, comme Londres, une prg9tnisahon défensive puissante par b~onnets, canons madernes et tn!trau!euses à tir rapide, {t ne semble pas douteux, au vu des renseignements venus d'Espagne, que les escadres ennemies subiraient de très douloureuses pertes. Les dégâts qu'elles commettraient aat~ la capitate seraient, de ce fait, tout autres t)ue ceux Qtt'pn enyisase aujourd'hui. Si les grandes usines, du .Nord, ce))es de ]a Basse-Seine voyaient étendre parattetement les moyens de défense propre~ dont elles sont déjà dotées, la France p~sséderait une protection aérienne de valeur analogue a sa défense terrestre.

Le cont de ]'opérat!on ne serait pas trât e)eve. On é\a)ne à 80.000 francs le prix d'un baHon avec matériel d'ascension i'it~taHatipn de 3.000 engins de cette nature sur un front de .soo kHû!nétres reviendrait donc à 240 mi]- hons environ ]'annement par canons et mitraiUeuses serait sans doute beaucoup plus coûteux. mais )e total, en tout cas, serait bien mmime en comparaison des dépenses actueHement envisagées pour la défense'passive

M. King Ha!i à Paris `

M. K'ng Ha)), arrivé hier matin a Part;, <t re~'u )a presse parisienne, J. Je veux. a déclaré notamment M.Kià<f' Hat). préciser le but que je cherche à attemdre en adressant des lettres aux AHe- mands. Dans ma correspondance, je ne cherche pas a énoncer des faits que t'Ahemand !gnore,ear)'A))emandcduqué n'ignore pa!. les faits. I) sait très bien. par exempte que la conquête de la Tchécoslovaquie est en désaccord avec la théorie raciste. Mais j'ai I'puuon que t'indépendance de l'esprit est favorable ~a la paix et que mon initiative Peut faire naître un échanee d'idées politiques entre AUemands. J'ajoute, t~nfin, que je suis un, journaliste privé. Mon système d'information se _passe de pu'b)icité. J'ai évidemment de* amis dans te srouvernement. ntais je suis un homme comp)etement ~dépendant.

M. King Ha!) a terminé. C'est maintenant aux jQurnaHstes de tui poser des questiont. On apprend ainsi qu'it sera candidat au Pap, lemeut britannique, lors des prochaines étect'ons partieUes dans )e ~ancashire, candidat du Parti trayai!!iste nationa]. (On sait que c'est le titre que prit )e groupe Ramsay M~C Uona)d-Sno\vden quand il se sépara du Labour Party.) 1) a également l'intention de lancer un jour prochain un service de lettres destine !a France et aussi, peut-être, à l'Italie.

Etat-major général de l'armée. I,e géné- ral de division de Lescazes a été p)acé, compter du i"' août 1939, dans ]a deuxième' section (réserve) du c4dre de rétat-major généra! de l'armée. 1

nous montre l'aviation marchande italienne réalisant des le temps de paix un réseau serré d'interdictions et de barrages, prêt à fonctionner instantanément en temps de guerre. Les avions commerciaux en service sont de types analogues aux aviations mitttaires. Les équipages militaires, dit Henri Bouché, ne seratent pas phis dépayses à la mobilisation par le matériel que par les itinéraires. Voyons ces itinéraires. Pour prépa-. rer l'interdiction dans la Méditerranée centrale, il y a les services qui joignent Tripoli et Tunis à la Sicile, à Rome et à Gênes. Pour préparer la surveillance de la Méditerranée orientale, il y a la ligne Brindisi, Athènes, Rhodes, Haïiïa en Méditerranée occidentale. nous trouvons !a ligue Rome. Cagliafi, Pollenza, Mchlla. Au total, <: il exista travers ta Méditerranée et l'Adriatique T~g services aériens par semaine dp la Compagnie A!~ Littoria le chiffre correspondant pour l'aviation marchande francai~ ~t de ~i

La déclaration du généra! Pariant a ptu; d'intérêt, ai-je d~t en commençant, parce qu'elle sous entend que par ce qu elle revête. Les frontières terrestres de l'Italie se prêtent mal ;). une action violente, rapide, intention décisive. Néanmoins, cette action doit être éventuellement tentée. Par on ? EUe ne peut l'être que sur mer ou dans l'air. L% danger de la situation dans laquelle nous vi. yons serait de nous y habituer, de nous y installer, pour ainsi dire, avec une certaine quiétude. Ne doutons pas que, si nos adver* saires se décidaient un jour a asir, ils ie feraient sans aucun souci d'humanité, ni de droit. C'est cela que signifie la doctrine q.c guerre italienne. La surprise politique, stratégique, n'est plus possible mais la surprise. tactique, celle que j'appellerai la surprise de l'heure, demeure possible. Elle le deviendrait surtout si la conscience du danger s'obscurcissait en nous. Notre vigilance sur nos frontières terrestres et maritimes ne doit à aucu~ moment se relâcher: notre dispositif de défense antiaérienne doit être partout prêt et partout prêt à jouer. Ne jamais être pm en défaut, c'est pour nous la condition im< périeuse du salut et de !a paix.

MAUNCB DUV~


A TRAVERS LES REVUES

REVUE DES DEUX-MONDES La Crot.f-

J~OM.~ <~M wo)!f! REVUE DE PA-

RIS Afecox~MiCHt oMtWc/tt~t. MER-

RI,S Mêcoiiieiitee;iekit atitrichien. MER-

CURE DE FRANCE t-f6oM<fK~ eMwr.~MM.

M. Frédéric Barbey traite, à !a X~M<e des DctM'Mo~M du i"' août, de /o CfOt.T-~OK~~ <totM MtOM~

Le moment était particulièrement opportun, aux heures incertaines que nous vivons d'évoquer te grand organisme qui, en cas de connit, est chargé de secourir les blessés et d'atténuer, autant qu'il est humainement possible, la souffrance et la misère.

< La Croix-Rouge, écrit M. Frédéric Bartey, date de l863 et 1864, et pourtant, au cours dea siècles, dans l'antiquité déjà, les blessés du champ de bataille avaient été épargnés et secourus. Au Japon, en Suisse au moyen âge, au xviii* siècle, entre l'Autriche, la France et !a Grande-Bretagne, des accords humanitaires ont et~ signés. La guerre civile du Onderbund en Suisse de 1847, grâce aux ordres admirables du général Dufour, a respecté blessés et prison- tuers. >

Mais < le trait de génie de l'homme qui concevra la Croix-Rouge, du Genevois Henry Dunant, ce sera de proclamer la préparation et ht permanence de ce secours. L'auteur mon- tre à la suite de quels prodigieux efforts, le grand homme de bien, suscitant en Europe un puissant mouvement d'opinion, en vint à réaliser son projet < La création dans tous les pays de comités permanents chargés d'organiser l'aide aux blessés de guerre. 11 nous cite Jes noms des premiers collaborateurs du fondateur <: Appia, le pionnier, le philanthrope Gustave Meynier, l'organisateur, le général Dufour, le patron, le docteur Th. Munoir, i'Egérie, tous membres de la Société d'utilité publique. r

Aujourd'hui, ajoute M. Barbey, < il n'y a guère que six Etats reconnus sur les soixantedix-huit qui existent dans le monde Etats de peu d'importance d'ailleurs qui ne soient pas signataires de la convention de Genève. D Le Comité international, qui a dû augmenter le nombre de ses membres, a des taches de plus en plus délicates à remplir il prépare !<es conventions < .que réclament les nouveaux aspects de la guerre Personne n'a oublié le rôle magnirique de la Croix-Rouge pendant la guerre de 1914, nul ne saurait oublier non plus le mérite de Gustave Ador, qui, avec quelques collaborateurs, créa une agence internationale des prisonniers de guerre.

M. Frédéric Barbey étudie ensuite l'activité actuelle de la Croix-Rouge, et ce qu'on lui demande pour l'avenir, il parle de la xv!" conférence, 'tenue à Londres du 20 au 24 juin dernier, de ses efforts pour arriver à la suppression de la guerre chimique, de ses adjurations aux gouvernements < de mettre à l'abri des bombardements les femmes, les enfants et les vieillards sans défense et de conclure des accords à cet en'et. Et II conclut < La xvi* conférence internationale de la Croix-Rouge ayant pris fin, ses membres se sont dispersés. Longtemps encore. ils conserveront dans leur cœur les émotions de cette be)!e solennité et y

Les communications téléphoniques interurbaines

Le ministère des P.T.T. communique: Pendant la période des déplacements estivaux, !e nombre de communications téléphoniques demandées à destination de localités peu connues s'accroît notablement.

L'établissement de ces communications néces- site la recherche préalable du département de destination.

Pour éviter les pertes de temps qu'occasionnent ces recherches et réduire ainsi le délai d'établissement des communications, l'administration des P.T.T. signale aux abonnés qu'il est de leur intérêt de préciser à l'opératrice de i'inrerurbain le département auquel appartient le réseau demandé quand il s'agit d'une petite localité.

Cette simple Indication permettra d'éviter les ierreurs dues à l'homonymie et d'accélérer sensiblement l'écoulement du trafic en supprimant l'intervention d'une opératrice chargée de rechercher la voie à utiliser.

Le congres des Jeunesses socialistes Le VI* Congrès international des jeunesse Socialistes à Lille s'est poursuivi a l'hôtel de avilie de Lille. On discuta surtout du problème de l'affiliation des jeunesses socialistes espagnoles aux jeunesses socialistes internationales. Une longue discussion eut lieu à ce sujet. Y prirent part MM. CarrIIIo Cabelto, Lasuren Taquina. (Espagne) MIlcq (Suède); Pichler (Autriche) Hansen, président de l'internationale des jeunesses socialistes. .Apres avoir repoussé une motion norvégienne tendant à mne solution d'attente, par 98 mandats contre 19 et il abstentions, le Congres, par 100 voix contre 0 et 28 abstentions, a adopté la motion du bureau exécutif, motion qui refuse l'affiliation des jeunesse!! socialistes espagnoles à l'Internationale des jeunesses socialistes. Le rapport général fut It adopté à l'unanimité.

FEUILLETON DU JOURNAL DES DEBATS du 2 août 1939

h'afMremicm

ethtts~Mo~efett~eM))! C'est un très curieux et très intéressant Chapitre, très siR'nificatif aussi, de l'histoire du Second Empire, que nous donne M. Christian Schefer dans son nouveau livre La <yr<MM~ pensée de Aa/'o~ott 777 les o't" ~tMM de r<?.f/'c~<OM ~c.r! 18581862 (l). Replaçant l'affaire particulière dans le cadre général, il s'est attaché à situer avec exactitude la naissance du dessein et à marquer, en suivant son développement, l'influence qu'exercèrent sur lui des événenements concomitants. Disons tout de suite qu'il est arrivé à cette conclusion que l'Empereur poursuivit des fins honorables et obéit réellement à une « pensée Rouher disait <: La grande pensée du rc.s~e ou, pour mieux dire, à un ensemble de pensées, enchevêtrées, compliquées et confuses, mais qui ne manquaient pas d'une certaine grandeur. L'affaire mexicaine, en même temps qu'elle se présente ainsi dans un jour plus clair et une vérité plus dépouillée, contribue elle-même à éclairer la mentalité du souverain et à faciliter l'intelligence du rè~ne entier. Elle nous fait, dit très bien l'auteur, <: pénétrer assez avant dans l'esprit sinueux de l'Empereur comme dans son âme vacillante ». C'est un des cas où s'affirme le plus manifestement la solidarité de la psychologie et de l'histoire. M. Christian Schefer en a su tirer un très heureux parti, qui donne à son livre un caractère vivant. L'ancienne Amérique espas'nole, en particulier les Républiques du centre, étaient, au (i) Un volume !n-8, librairie Marcel Rivière. ParK, jogo.

2?~fO~MC<)OM M~~t<C.

puiseront du réconfort pour les nouvelles tâches qui les attendent. Unis plus que jamais, dans ce monde déchiré au milieu duquel ils besognent sans défaillance, les serviteurs de la Croix-Rouge ont droit de compter sur l'appui effectif et la généreuse sympathie d'un public qui comprenne toujours mieux la grandeur et la beauté de leur idéal. >

A

A la Revue de Paris du i** août, M. Georges Oudard étudie le ~[MOtt~M<e)~fM< oM~Wf/K'~M. Ce mécontentement il le remarque un peu partout.

C'est un rallié au nouveau régime qui se plaint d'être traité en citoyen mineur, surveillé par la femme de confiance de sa maison à chaque instant, dit-il, <: ces messieurs éprouvent le besoin de nous faire la leçon comme à un enfant ou à un wt~tM /)o&c;M Partout s'entend cette petite phrase en manière de conclusion < Ça ne peut pas durer a C'est la bourgeoisie catholique qui se plaint de la fermeture des collèges religieux, ce sont les mères, furieuses contre les camps de travail dont la plupart des jeunes filles reviennent enceintes c'est l'ouvrier qui souffre du manque de liberté. Et voici la déclaration d'un officier supérieur autrichien, citée par M. Oudard à la fin de son article

< Que vous avez été bêtes en septembre Hitler aurait reculé et il reculera autant de fois que vous serez décidés à l'y forcer.Voulezvous assister à l'écroulement de tout l'édifice en peu de mois et sans sacriner un soldat ? Ne lui accordez rien pas une concession, pas un sou, pas un des produits qui lui manquent. Laissez-le s'enliser dans son économie en ruines et se débattre au milieu de l'opposition grandissante Et vous verrez. ce que nous attendons tous dans mon régiment, car si j'y suis le seul officier autrichien, je n'y suis pas le seul officier antinazi. »

*<

D;< ~oM~M-v ott c/tt'nf~tf;), tel est le titre de l'article de M. Marcel Réja, au Af~fttre J~ France du i"' août.

Parmi tes < innombrables fantaisistes qui se mêlent de soulager, voire de guérir, les maladies du pauvre monde sans posséder les diplômes légalement requis, il faut distinguer deux grandes catégories les guérisseurs qui s'attaquent aux maladies en général et les rebouteux qui ne s'intéressent qu'aux lésions osseuses, fractures et luxations. Ceux-ci sont des manières de chirurgiens populaires, Ceux-là des espèces de médecins. Deux domaines qu'on tend à confondre, mais qui, en réalitc, sont très différents. r

Pour devenir guérisseur pas besoin d'expérience, il faut au contraire au rebouteur un peu d'expérience et un tour de main. Et M. Réja nous raconte à ce propos l'histoire du traitement et de la guérison du tour de reins. La chirurgie officielle s'était un peu désintéressée de ce mal qui n'est pas très grave mais fait terriblement souffrir. Elle n'avait pas, elle, !e tour de main. H scmMe. d'après notre auteur, qu'elle soit en train, à son tour, de l'attraper.

Les chauffeurs de taxi

et la convention collective

Le Syndicat des chauffeurs de taxi de 'a région parisienne vient de pubjier une note indiquant qu'il considère que la ct-nvention co!lective des loueurs n'a jamais été dénoncée et qu'elle conserve son p!ein enfet.

H invite en conséquence les chauffeurs de taxi à exiger le respect intégra! de la convention et s'élève contre la Fédération patronatc qui a, on le sait, décidé de dénoncer ladite convention à la date du i" août.

a -mob- a un

Pour l'amitié franco-hellénique

Voyage-croisière à Athènes

Du 15 au so août prochain, une délégation de médecins français se rendra a Athènes en visite d'amitié et d'étude sous les auspices du ministre de Grèce et sous la présidence du docteur R. Montant, chevalier de la Légion d'honneur. Nous convions toutes les personnes désireuses de visiter les trésors artistiques d'Athènes, de se joindre à cette délégation pour cette belle manifestation d'art et de rapprochement intellectuel entre les deux pays.

Demander les <: conditions exceptionnelles à à < l'Association des Amis du Tourisme international y, 'ig, rue de la Pépinière, à Paris. Europe 54-16.

Instttut grégorien de Paris

Les cours de l'f~'<M< G~on'~M reprendront le tDtdr~t 3 );offM&fc. L'horaire pour l'année scolaire 1930-1040 vient de paraître. Il sera envoyé sur simple demande adressée au ~~c~xf de /Y~.rh'<t~ <7rf.90nf«, 49. ~ot~a~ BfMMf, u Paris (14')..rour.les demandes de renseiimements plus détaillés visant des cas personnels, oon est prié de bien vouloir joindre la lettre un timbre pour la réponse ou, s'il s'agit de l'étranger, un coupon-réponse.

milieu du dix-neuvième siècle, dans un ¡ chaos politique. L'attention de l'Empereur I des Français avait été tournée, avant qu'il ne fût sur le trône, vers ces relions. Tandis qu'il était prisonnier au fort de Ham, le gouvernement du Nicaragua lui avait orfert de présider à la construction d'un canal interocéanique, dit <: Canal Napoléon et le prince, aussitôt évadé, avait publié, à Londres, une brochure destinée à préparer la constitution d'une société financière. Le projet n'avait pas eu de suite, mais il avait du moins fourni au futur souverain l'occasion d'exposer là-dessus ses idées ou plutôt ses rêveries et ce qu'on pourrait appeler ses <: visions américaines > essor économique de toute une région que la nature favorise et qui, vivifiée. se trouvera capable de déverser un flot de richesses dans le patrimoine I commun des hommes transformation poli- j tique consécutive, provoquant la naissance d'« un grand sentiment de nationalité s- dans l'Amérique espagnole, où surgira un Etat nouveau et assez fort pour arrêter les « empiétements du Nord », c'est-à-dire des EtatsUnis.

Cette République manifeste, en effet, un inquiétant impérialisme. Dès le début du siècle, la possession de Cuba a été déclarée nécessaire par les autorités fédérales, et sur le continent l'annexion du Texas indépendant, effectuée en i8-t5. a été rapidement suivie par la conquête de la Haute Californie et de l'Arizona. Enfin, le gouvernement de Washington, en même temps qu'il menace des nés européennes et s'empare de territoires continentaux, vise à l'accaparement de toutes les routes.

Contre de telles ambitions, les trois puissances principalement intéressées Angleterre. Espace, France réagissent à des degrés variables et avec des nuances diverses. Animées d'une méfiance commune, elles sont disposées à s'entendre pour une commune résistance, mais, dans l'application, leurs tendances divergent quelque peu. C'est de l'Empereur, et de ses vues sur l'Amérique centrale que partira l'initiative d'une action concertée.

Académie des Sciences Présidence de M. Béha].

1/0~)~ tfM /0~/tO<M MStM~ M. Cayeux a montré qu'il y a, réunis dans tous tes phosphates en grains, des matériaux à qui l'on peut attribuer deux origines distinctes une gangue, élaborée sur p!ace par la continuation de la sédimentation qui a engendré les <: stériles », associées aux phosphates et des grains remaniés, de concentration Invariable, en dehors de leur milieu générateur. Il en résulte au point de vue pratique, que la connaissance des dépôts stériles étroitement associés aux grains phosphatés permet de préjuger de la nature de la gangue qui les agglutine avant la mise en exploitation des gisements.

Le bore <fo)!.r les ~/aM~.f. Une insuffisance de bore dans le sol entraîne un arrêt, plus ou moins accentué du développement des plantes pouvant aller d'une simple diminution de la récolte jusqu'au dépérissement et à la mort. Ces effets pernicieux débutent par l'extrémité de la tige, comme chez la fève et le tabac, ou le bourgeon central ou cœur, comme chez la betterave et le navet. Il gagne ensuite les autres feuilles et peut occasionner de véritables désastres. MM. Gabriel Bertrand et L. Sil- berstein montrent que cette maladie est due à ce que les jeunes feuilles, ayant un besoin de bore plus grand que les feuilles adultes, sont ainsi frappées les premières lorsque l'insuffisance du sol n'est pas compensée par un engrais convenable, tel que l'acide borique.

.St'M~tt/o~M des /t~&n'f7M. L'étude de huit générations d'hybrides de la giroflée des murailles et de la gironée sauvage Vélar a montré à M. Blaringhem qu'il se produit toujours une disjonction de l'une ou l'autre espèce mais les hybrides conservent à certains égards des caractères intermédiaires présentant tous les degrés. M. Blaringhem a utilisé ces expériences pour expliquer les résultats des croisements centre les froments et les engrais.

~4<f<~M fo~!M!t<M!ca<<o)M. De MM. Barbier et Chaloge sur la température superficielle des étoiles obtenue par une méthode nouvelle de M. Jekhowski, sur la répartition des périhélies et des nœuds des petites planètes et sur les t causes des variations du nombre mensuel de leurs découvertes (M. Leclangon). De M. Képinof, sur l'action de la vitamine A sur t'llypophyse (M. Portier).

Le prix littéraire « Chantecter La Société centrale d'aviculture de France rappelle qu'elle a fondé en 1938, sous le nom de prix C/;fMt/ft'/f/ un prix littéraire de 5.000 francs, destiné a récompenser chaque année, une oeuvre (poème, article de journal, roman, pièce ou him). qui aura évoque les animaux de basse-cour.

Pour tous renseignements, écrire au secrétariat du Prix. AL D. Signoret, 14. rue Oudinot, à Paris-y, où les envois des postulants devront être également adressés avant le :.=; décembre prochain, pour le prix qui sera attribué en janvier 1040.

L'AVIATION

Une « Forteresse Votante bat plusieurs records d'attitude avec charge Avec 5 tonnes de charge, une «Forteresse votante (Quadrimoteur Bœing), a atteint 7.250 mctrcs et réalisé la vitesse de 326 kilomètres sur 1.000 ki)ometrcs.

Le même appareil, avec 15 tonnes de charge, a pu s'élever à ~.500 mètres, battant !e record détenu par un appareil soviétique (l3 tonnes à a.ooo mètres).

Une ligne Etats-Unis-Nouvelle-ZeIande va être ouverte

Après sa ligne transpacinque San-FrahcIseoHong-Kong (Macao), après sa ligne transatlantique Ncw-York-Europe, la Panamcrica'.i Airways va ouvrir un service aérien San-Francisco-Nouvetle-Zélandc, service qui sera vraisemblablement prolongé par la suite vers l'Australie. Elle vient d'en demande l'autorisation à l'admmistrati'on de l'aéronautique civile. (Service bi-hebdomadaire San-Francisco-Auckland, avec escales aux îles Hawa!, à l'île Canton et à Nouméa durée du voyage quatre jours, avec ~o heures de vol effectif.

LA VIE SPORTIVE

<c Le Gaulois et « Ilderim »

en finale de la Coupe d'Italie

La seconde régate pour la Coupe d'Italie s'est déroulée hier, à Sandham, donnant lieu à une lutte serrée entre les magnifiques voiliers qui disputent cette grande épreuve internationale. 'Ce fut 7M<'n'Mt (Suède), à M. Marcus Wallenberg, qui se classa premier, battant, dans l'ordre P!')!);fc;'a (Italie), à M. Angelo Rizzoli Le Go!</0t~ (France), à Mme Cotnareanu 6'~ (Norvège), au prince héritier Olav, et C~rMoM;a- (Allemagne), au docteur Krupp de Boh!en et Hallbach.

LE <: JOURNAL DES DEBATS~ » EST VENDU CINQUANTE CENTIMES DANS TOUTE LA FRANCE

Le désordre sévissait au Mexique avec une acuité particulière et les raisons d'y agir s'imposaient puisque des ressortissants euro- ] péens y avaient des intérêts que leurs gou- vernements se devaient de protéger. Aussi les légations étaient-elles entrées en scène pour transformer en affaires d'Etat des revendications strictement privées dans leur origine. En i8g~, )a France. l'Angleterre et l'Espagne avaient signé des conventions fixant le montant des sommes dues et les modes de paiement. La persistance des troubles empêchant qu'elles ne fussent exécutées et causant de nouveaux dommages, le moment devait venir où il faudrait envisager des sanctions.

L'Empereur s'y trouverait d'autant mieux disposé qu'il y voyait une occasion de coopérer avec l'Angleterre, donc un moyen de renforcer cette alliance à laquelle il était si fortement attaché. D'autre part, il lui plaisait de se rapprocher de l'Espagne, d'utiliser des circonstances qui favoriseraient l'action de ce pays au dehors et pourraient ainsi contribuer à son relèvement. Ainsi convergeaient peu à peu les éléments qui ont formé le <: milieu > germera l'entreprise mexicaine vues générales de l'Empereur sur l'Amérique, état des choses dans lé Centre américain, revendications et préoccupations des puissances européennes directement intéressées.

C'est alors que des monarchistes mexicains vinrent soutenir en France l'idée que le seul moyen de tirer leur pays de l'anarchie était d'y établir un souverain, que, d'ailleurs, c'était le vœu de la population, au moins dans sa partie saine, et ils orientèrent l'esprit de l'Empereur, celui surtout de l'Impératrice, vers cette solution.

D'août 1858 à février 1861, trois initiatives vinrent, du dehors, contraindre Napoléon à prendre un parti. Le président mexicain Zuloaga proposait la dictature d'un général français le gouvernement de Madrid aurait voulu rallier et grouper tous les Etats d'origine espagnole, depuis le Mexique jusqu'aux confins de la Nouvelle-Grenade, et former ainsi une sorte de coalition puissante

Le monument du caporal Peugeot Pour commémorer la mort du caporal Peugeot, tué quelques heures avant la déclaration de guerre, sur le sol français, par un ofncier prussien, l'Amicale du 44' R. I., auque! appartenait Peugeot, organise une grande manifestation, au lieu même de l'incident, à Joncherey (Territoire de Belfort). Le dimanche 6 août, à neuf heures, la cérémonie débutera par un service religieux dans l'église de Joncherey. Un cortège se rendra ensuite au pied du monument jadis inauguré par M. Poincaré élevé à la mémoire du premier des soldats de France, tombé pour la défense du territoire national. Des discours seront prononcés par les représentants des hautes autorités civiles, religieuses et militaires. Un banquet clôturera cette manifestation patriotique.

On peut s'y inscrire dès à présent che? M. Cordier, président des A. C. de Belfort, i, rue Degombert, à Belfort.

b- M e -Momw a M@

Le Jeu du Saint-Sang à Bruges Bruges-la-Vivante constitue incontestablement, cette année, le pôle d'attraction artistique par excellence.

L'antique et romantique cité des canaux et des carillons. qui abrite déjà l'admirable rétrospective Memling, offrira bientôt la réédition du fameux -x Jeu du Saint-Sang dont les premières représentations obtinrent, l'année dernière, un succès sans précédent.

Ce spectacle grandiose (2.000 exécutants), qui, désormais, ne se répétera plus que tous les cinq ans, se déroulera dans le cadre féerique de la Grand'Place, au pied du célèbre et majestueux beffroi illuminé, les 3. 6, 10. 12 et i3 août, à Q heures du soir.

Il sera l'occasion pour les spectateurs de visiter le littoral belge tout proche et de sillonner le pays, grâce à des relations ferroviaires multiples. confortables et rapides qui, en deux heures de trajet, les déposeront aux portes d'entrée de l'Exposition de Liège.

Les Français bénéficieront, à cet effet, des avantages attachés au carnet df voyages touristiques et comportant, entre autres, une réduction de 20% pour le Jeu du Saint-Sang, une réduction de 3s pour les trajets eu chemin de fe' ainsi que des entrées à tarif réduit: à l'Exposition de Liège. Notices spéciales et tous renseignements aux Chemins de fer belges et à l'Office national du tourisme de Belgique, 14. rue du 4-Septembre, à Paris.

A L'INSTRUCTION

Menées antisémites

Condamne, mercredi, pour menées antisémites, M. Darquier de PeIIepoix, conseiller municipal, directeur de la France Enchaînée a. été inculpé, hier, par M. Combeau, juge d'instruction, son journal ayant publié un article, le 15 juillet, tombant sous !e coup du décret-loi du 25 avril. M. Darquier de Pellepoix, qui a fait choix de M* Pierre Leroy, pour le défendre, a déclaré assumer la responsabilité de l'article, écrit par un de ses collaborateurs.

Les valises ne contenaient pas de diamants M. Lesire, juge d'instruction, vient de procéder a la visite des valises du polonais Berchoitz, qui disparut, en juin, après avoir escroqué plusieurs centaines de mille francs de diamants à des courtiers du club de la rue Cadet, et fut arrêté. le l" juillet, à Cherbourg, à bord d'un paquebot qui l'emmenait au Canada. Le juge n'a pu trouver de bijoux dans ces valises.

TRIBUNAUX

Condamnations pour avortements

La sixième Chambre du tribunal correctionnel de Lyon a rendu, hier, des jugements dans plusieurs affaires d'avortement.

Mme Anna Litaudon, âgée de 57 ans, sagefemme, a été condamnée à 8 ans de prison Mme Emma Dulac, âgée de 47 ans, sagefemme, à 4 ans de prison le docteur Yves, demeurant, 40, rue Juliette-Récamier, a été condamné à 4 ans de prison, avec interdiction d'exercer la médecine pendant 5 ans. Condamnation de parents -indignes

Le tribunal correctionnel de Nantes a jugé hier les époux Piednoir accusés d'avoir gravement maltraité leurs enfants.

Le ménage a sept enfants, dont deux, Gérard, 4 ans, et Joslane, 5 ans, sont de véritables petits souffre-douleur. Non contents de les laisser sortir en haillons et de les priver de nourriture, les époux Piednoir n'hésitent pas a les frapper de la plus brutale façon. De nombreux témoignages sont venus corroborer les faits graves qui sont reprochés aux deux époux, notamment le témoignage de l'Institutrice de Basse-Indre et de plusieurs voisins. Sur une sévère réquisition du Ministère public, le tribunal a condamné la femme a un an de prison avec sursis, le mari à trois mois et un jour de prison, et les a déchus de la puissance paternelle. t

pour enrayer les progrès des Etats-Unis l'Angleterre s'en tenait au projet plus simple d'une médiation franco-anglaise pour sommer les deux gouvernements rivaux de conclure une trêve, organiser des élections générales, et, par la réunion d'une assemblée constituante, mettre les Mexicains à même de statuer librement sur leur sort futur. C'est ce projet qui devint, par l'adhésion de l'Espagne, l'accord à trois, accord factice, puisqu'à Paris, comme à Londres et à Madrid, on prépararait une entreprise commune dont les participants n'attendaient pas les mêmes résultats.

Au Mexique, Zuloaga avait été évincé du pouvoir par une sorte de ~t'OMMHCMwtOfto qui lui avait substitué le général Miramon. Mais en face de ces présidents à tendances conservatrices, siégeant a Mexico, le métis Juarez avait érigé à la Vera Cruz une autorité rivale, qui bientôt s'imposa seule et avec laquelle les puissances européennes se trouvèrent, dès lors, amenées à traiter, jusqu'au jour (17 juillet 1861) où Juarez fit voter par son Congrès une loi suspendant l'exécution des <: conventions étrangères Il devenait impossibe de persister, à l'égard du gouvernement mexicain, comme l'avait fait jusqu'ici la diplomatie officielle de l'Empereur, dans une indifférence résignée ou sceptique. Le moment était venu de prendre parti. Au Quai d'Orsay, le docile Thouvenel a remplacé l'indépendant Walewski. Napoléon III va mener plus directement lui-même l'affaire mexicaine.

M. Christian Schefer nous montre comment vont s'en dérouler désormais les trois phases successives et comment l'Empereur va se trouver progressivement de plus en plus engagé. D'abord, par la position même que la France occupe entre les deux autres puissances. Tandis, en effet, qu'il s'agissait pour l'Espagne de doter le Mexique d'un gouvernement nouveau et que la question des créances demeurait subsidiaire, cette question, au contraire, était seule visée avec l'Angleterre, sans la moindre allusion à une réforme du gouvernement. La France se trouvait ainsi exposée à poursuivre sur un

Le spectactc à Paris THEATRES

Ce soir:

A l'Opéra relâche jusqu'à mardi inclus. Le2août:I.o/tfH~n)).

Comédie-Française, Opéra-Comique, Odéon: clôture annuelle.

Au Théâtre de l'Œuvre, 55, rue de CI!chy, Tri. 42-52. Edward Stirling. English Season. Night. Matinée Sat.– Closed Sundays. Brave M~M world, by AIdous Huxley, par les English Piayers.

Ca~MCMtM. C'est moi qui ai tué le comte. CMf~. Michel StrogoS.

Etoile (21 h. 15). Vire-Vent.

G~M<i-G:<t~Mo/ (21 h. 15). Epouvante et rire. Maftptt.y (21 h.). Baignoire B.

Po/oM-Royo/ (21 h.). La poule et le chasseur. Pt<<-Mof<ot (21 h.). Boudu sauvé des eaux.

0<!< ~M<MC ~Mf cM<Mff OMM!< f Opéra-Comique, Odéon, Antoine, 'Arts, Ate*lier, Athénée, BouSes Parisiens, D a u n o u, Empire, George VI, Gymnase, Humour, Made* leine, Mathurins-Pitoëfï, Michel, Michodière, Mogador, Montparnasse, Nouveautés, Pigatle, Théâtre de Paris, Théâtre Saint Georges, Variétés, Vieux-Colombier.

Bobino, Coucou, Deux-Anes, FoHes-39, LuneRousse, Perchoir, Cirque d'Hiver, Cirque Medrano.

ite

A l'Opéra, demain soir à 8 heures, -Lo/tCM~n;), avec Mmes Anita Volfer, Veron-Grunwatd, Huguette Saint-Arnaud, Hamy, Lalande, Guibaud MM. René Maison, Froumenty, Endrèze, Clavere.

La Comédie-Française a eCectué sa clôture annuttle, après la représentation d'hier soir. Réouverture le i"' septembre, en soirée. Théâtre Antique du Mont-Cotton, à Bagnoies-sur-Cèxe (Gard), samedi 5 août, en soirée, représentation de gala de H~r< dont la mise en scène sera assurée par Georges Finaud, grand prix Tay!or 1939. L'interprétation réunira Jean Gatti, Madeleine Leymo, Pierre de Bois, Paulette Meunier, Victor ValHères. Orchestre symphonique sous la direction de Jean Simon.

SPECTACLES DIVERS

~4~o.?07' (21 h.). Revue,

A. B. C. (21 h.)'. Revue (dernières). Casino de PorM (21 h.). Amours de Paris. Df'r-.HeMfM (22 h.). Martini, CoUine et Rieux. Po/tM-B<?r~t'~ (20 h. 30). Madame la Folie. T'a{'on'M. Un vrai Paradis.

LE CINEMA

~ehia~M Ct'))MKO.f. Spectacles permanents. /4/'oHo. Le3 aveux d'un espion nazi. /4M&c~-Po/ac~. La règle du jeu.

/4'!7CM<c. Cabochards en vacances.

Bobac. Millionnaire à crédit.

Bt'a~Tt<.?. Les Hauts de Hur!e-Vent. Coweo. La grande farandole.

CMOf. Les aveux d'un espion nazi. C/taMt~E/y~M. La féerie de la gtace. Cwc-O~ero. Toute la ville danse. Colisée. Monsieur Brotonneau.

CoMfM~M. Vous ne l'emporterez pas av. vous. EfMt<o~. Mon mari conduit l'enquête, Go<M)tOM<-Pofoe< Le récif de corail. ~Mt~Wo/. Entente cordiale.

Le Paris. Frères héroïques.

.Lofd ByfoM. Le gorille.

~M~M. Ma sœur de lait.

~fo~c/CMC. Le jour se lève.

Mof&eM~. Les enfants du juge Hardy. ~an'~))o)). Fric-Frac.

Man~'aK.r. Circonstances atténuantes. MfM'-LMt~f. Les aveux d'un espion nazi. MoK/t)!-RoK~< Quai des brumes.

'Mo~ot~ J~a soeur de lait.

~on):o)t~tc. La taverne tie la Jamaïque. O/ym/'M. Empreinte du loup solitaire. Po~ro~c. Vous ne l'emporterez pas avec vousPo)!<coM. Le grand jeu.

PafC);!ot<Mf. La vie d'une autre.

~*c<7M~. Cargaison blanche.

7?f7.r. Pépé le Moko.

~ao~-Di'~t'cr. Thérèse Martin.

~r.Kt/MtM. Opéra de 4 sous.

Ft~or-jHM~o. Un fichu métier.

Ft~wtf. Fantômes en croisière.

A

Les intérieurs du film !~<t'~ ~a Mah'OM, que réalise Maurice de Canonge, sont terminés. On procède à la mise au point des importantes scènes de la bataille de Valmy et du Pont Neuf. Rappelons que les principaux interprètes de ce film sont Jean Yonnel, Madeleine Soria, Jacques Gretillat, Daniel MendaiIIe, Pierre Maguier, Maurice Marsay. Yvonne Braissard, André Carnège, Rolla Norman, René Navarre, etc.

Ce film est tiré du roman d'Henri DupuyMazuel par René Jeanne et Pierre Marlel. Demain sera donné te premier tour de manivelle de .S't~s.f~o~ dont Philippe Holmès, J.-L. Barrault, Roland Toutain, Suzy Prim, Gaby Sylvia et DebucOMt sont les principaux interprètes.

~a)!Mf<~ .Bo!ffsrofyM< le documentaire romancé réalisé par le metteur en scène Jean

même théâtre deux fins sensiblement différentes. Il s'agissait donc pour elle de les harmoniser dans un accord tripartite où les divergences se concilieraient. Tel fut bien le but de la diplomatie impériale. Il faut. en snivre les démarches dans le détail pour voir comment, au lieu de l'harmonie, elle n'aboutit qu'à l'incohérence et se trouva ainsi acculée à la nécessité d'un redressement qui lui laissa, en fin de compte, toute la responsabilité de l'affaire.

On ne saurait douter, d'un exposé des faits établi sur les documents originaux et leur interprétation critique, que l'Empereur n'envisagea nullement d'abord l'éventualité d'une véritable expédition militaire. Son intervention devait se limiter, comme celle de l'Angleterre, à une simple démonstration navale. Mais il glisse bien vite sur la pente qui l'amené, « par un intérêt de civilisation et d'humanité à voir le salut du Mexique dans l'établissement d'une monarchie, et, dans l'archiduc Maximilien, le monarque le plus souhaitable. II faut dès lors envoyer des forces, organiser un corps expéditionnaire, prescrire la marche sur Mexico. Une fois l'exécution en~a~ée, les équivoques, nous explique très bien M. Christian Schefer, se dissipent l'une après l'autre, laissant à nu incohérences et contradictions. Les faits imposent leur inéluctable Ionique. L'alliance se dissout. L'intronisation de l'archiduc se substitue au recouvrement des créances, les premiers desseins se transforment, <: et c'est ainsi qu'après avoir caressé le rêve d'une médiation pacifique, puis s'être associé à une intervention collective, l'Empereur va se trouver amené à lancer la France dans une extravagante aventure.

L'Angleterre avait manœuvré de manière à en~a.~er ensemble la France et l'Espagne, et à les opposer dans la poursuite de leur? desseins. L'affaire, quand elle entra dans la phase du conflit armé, avait été d'abord plus espagnole que française, puis elle devint aussi française qu'espagnole, puis principalement et enfin exclusivement française à partir de juin 1862.

L'histoire des origines fait place alors à

Gourguet, a été présenté au pavillon fransa!< à l'Exposition de New-York.

BIanchette Brunoy interprète, dans ce film, i~ principal rôle féminin.

La pagode de Mot-Cet, à Hanoi, a ëtp reconstituée dans les studios de la rue Francois-1", pour les besoins du film ~fo/t/ca At ~cf~c/dotm Dita Parlo, J.-P. Aumont, Sessue Hayakâwa, Jean Worms, Catherine Fontenay, Etchepare, Ma Hu Cha, Georges Péclet, Foun Sen, Lucas Gridoux, Florence Marly et France Marion sont les principaux interprètes.

*r- La distribution d&Hnitive du Co?'Mt'~ vient d'être arrêtée et nous verrons, aux côtés de Charles Boyer et de Michèle Alfa Saturnin Fabre, Gabriel Gabrio, Georges ,Mau]oy, Marcel André, Lucien Nat, Lupovici, Perès et -une nouvelle découverte de Marc AHegret Pierre Jourdan, dont ce seront les débuts à l'écran. L'importante partition musicale qui accompagnera /f Corsaire est de Georges Auric.

LA RADIO

DEMAIN MERCREDI

Théâtre lyrique

20 heures (Lille, Toulouse, 'Limoges): .Lo/<ftt~W.

20 h. 3o (Prague): EM~HC O~~Mw~. 21 heures (Florence): Lohengrin.

Théâtre

20 h. 15 (Poste Parisien): La /fM~ con~OtMHC.

20 h. 25 (Radio-37): Théâtre.

20 h. 3o (Tour-Eiffel, Bordeaux, Montpellier): Soirée consacrée à Tolstoï.

20 h. 3o (Bordeaux-P.T.T.) Ménélas ou ~wbassade OMOMrCtMf. Concerts symphoniquea

12 h. 10 (Strasbourg): Œuvres de Delibes, Mouton.

14 h. 20 (Lille~: Œuvres de Mozart, Mendel~ sohn, Verdi.

15 h. 3o (Tour-Eiffel): Relais de Vichy. 17 h. 5 (Radio-Paris): Œuvres de G. Marie, Cimarosa, Tomasi.

17 h. 35 (Strasbourg): Œuvres de Filippucci, Gounod, Dvorak.

18 h. 3o (Grenoble): Symphonie en ut (Beethoven).

20 h. 45 (Strasbourg): Orchestre municipaL Musique de chambre

i3 h. 3o (Tour-Eiffel): Flûte et mélodie!. J3 h. 40 (Luxembourg): Mciodi~s de Saintt Saens, Chaminade.

14 h. 5 (Pans-P.T.T.): Violon. 16 h. 25 (Lille): Orgue.

18 h. 15 (Radio-Paris): Piano.

19 heures (Radio-Paris): Sonates françaises, 19 heures (Tour-Eiffel): Chant et piano. so heures (Paris-P.T.T.): Violoncelle. Musique légère et variétés

u heures (Lille): Œuvres de Sousa, Lmeke, Tosti.

12 h. 5 (Luxembourg) Jazz.

i3 h. 5 (Marseille) Œuvres de Sousa, Ra~ gade, Curlitt.

14 h. 35 (Paris-P.T.T.): La Radio: aux aveu-' gles.

20 heures (Lille) Musique populaire. 20 heures (Strasbourg) Musique champêtre. 20 h. 3o (Radio-Paris): La demi-heure de &ottM< /;KMCM'.

ai heures (Radio-Paris): La 7e« <f< RtfM, revue. `

22 h. 15 (Ile-de-Françe) La MofM<MoM< fan-' taisie.

Emissions parlées

12 h. 40 (tRadio-37) Le bar des vedettes. 10 h. 15 (Radio-Cité) Qui, pourquoi, comment K 20 h. 15 (Radio-Paris) La vie de Victor Httgo<

Le< boursea de la Fondation Lyautey; L/a Fondation Lyautey vient de ~tStribuet) pour la quatrième fois les bourses pour Jet colonies qu'elle délivre annuellement aux jeunes gens des grandes écoles et facultés.

Un jury réuni à cet effet, présidé par M~ Paul Tirard, membre de l'Institut, président de la fondation et composé de membres du Haut-< Enseignement et des représentants du Comité a décerné les bourses suivantes

Pour le Maroc, 7 courses attribuées à MML't Lapadu-Hargues, élève de l'Ecole normale su-< périeure Herpin, élève de l'Ecole normale supérieure de Saint-Cloud Orliac, élève de l'Ecole des arts et métiers de Lille Ernoult, élève de l'Ecole nationale des eaux et forêts de Nancy Aubert, élève de l'Ecole nationale des ponts-et-cha.ussées Janier, élève des l'Ecole det langues orientales vivantes Seignet. Pour l'/4/~n'< une bourse, attribuée a M. Janot, élève de l'Ecole libre des sciences politiques.

Pour la T'MMt'.ft' quatre courses attribuées à MM. Ficatier, élève de l'Ecole nationale de la France d'outremer Bassereau, élève de l'Ecole des hautes-études commerciales Boulet, élève de l'Ecole de Saint-Cyr Théodore, élève de l'Ecole centrale des arts et manufactures. Pour M/rt'gH~ occt~o~ /aM{'a~f, une bourse attribuée à M. Lefèvre, étudiant à la Faculté des lettres de l'Université de Lille. Pour le CoMeroMK, une bourse attribuée a. M, Miche! Blanc, étudiant en médecine de la Faculté catholique de Lille.

Pour la Syrie, une bourse attribuée à M. Basdevant, étudiant à la Faculté de droit d<t Paris.

celle de l'expédition elle-même, qui est bien connue et n'entre pas dans le dossier de M. Christian Schefer. II a voulu expliquer comment l'Empereur avait été conduit, .ou plutôt entraîné, à cette aventure, analyser les motifs, restituant à chacun sa véritable place et son importance exacte. Il a établi ainsi que la guerre du Mexique n'avait pas eu pour but de donner un trône à un archiduc autrichien, de défendre au Mexique les droits de l'Eglise pour complaire aux désirs de l'Impératrice Eugénie, encore moins de favoriser les intérêts financiers de Morny. Il a, en dégageant la vérité, écarté les légendes, non sans montrer sur quel fonds de vérité elles reposaient elles-mêmes. Tout cela est de !a meilleure méthode historique, et le livre est excellent. En éclairant le vrai dessein de l'Empereur, il nous a permis de le voir dans son rapport avec la pensée qui l'avait conçu et de mieux comprendre ainsi cette pensée, la politique qu'elle a inspirée, donc la personnalité même et le règne de Napoléon III.

On a souvent qualifié ce souverain de visionnaire. II entrait une bonne dose de réalisme dans ses visions; mais elles favorisaient en lui une sorte d'aboulie qui s'accommodait d'une confusion entre le rêve et la réalité, tandis que cette confusion favorisait à son tour une indolence qui l'empêchait de jamais rien approfondir, une répugnance quasi maladive à jamais contrister personne. Toutes ces faiblesses, que la préparation de l'affaire mexicaine fait si bien ressortir, expliquent les tares profondes du régime. Ce à quoi pensent moins ceux qui sont les plus ardents à les lui reprocher, c'est que Napoléon III fut, à beaucoup d'égards, un précurseur. La prédominance qu'il attri.buait aux facteurs économiques, sa foi dant le progrès de l'humanité par l'accroissement du bien-être général, son désir d'y contribuer, son rêve de solidarité internationale, tout cela le rapproche singulièrement de quelques-uns de nos prophètes d'aujourd'hui. Son échec lui donne plus de droits a leur sympathie qu'il ne leur en donne à notre confiance.

FIrmin Roz.


L.A BOURSE

Paris, i" août.

.E;ff~<'M<<' <f'M~"M -y«f les f~t<M QKt M)M- S~M< ttfCt'~ MtO)!C/'oH~ ~0~~)i<!OM f~M MtCff/t~ alors QX~ ya/~MM ttt~tM~f~M~~ y~atifaMM ~< <t~M «i~nta/t'OHax.v ~o))< ~c/a~M. Tout /'Mi< des COMfCMO<t'0))~ &Ot(MM~M <) f<~ COM<W~ 0)t ~'fM ~0:< ff)Mff!)<)'e ~tf les dt~/arattOM ~t<f M. C/taMt&OMt a /at~~ Atf~ ntf.r CoMtX))t)!f. Les ~t//<CX/<M ~OM/ft-'fM par les Soviets fM ce Q!<t co~~n;~ cafac~~ ~'M!!f o.~rM~tOt <Hd)'r~c~ f~~t ~'o/o~<t/ o la fOHi'~MtOM ~M ~CtC<~ <)'f)))~~f/t~r0)!< ~0;))< ~<(!t!< <f0t de /0 Wt.MtO): Mtt'H~t?' Mt~ semble &)f<t ~C ~OMÏ'~M<'M'e)!< Je Mo.ff0tt ~M~M- f~ra ~~M)~ ~ttf ~M ~o~th'o;)~. C~ que le Wt' W!'M<.f<ff i''W<aKt)tg!«' 0 dit f)!Mt'<~ de ~0 .!t'<Ma<tO'< Ë.T<cM!f-On<'))< .i.f. pro- <f<7 /? .t!<<t<t~0't f< /~J.t)<)/<<'«. d'O/~Ot~~ ~C -/ft Ct'~ ~M-t'-MC<MM J~<!t'e)l< /!af<UO<U'.<f~MtC <3fa/:o)t /«j' cn<<~n'~t(~ /'o~<<t'0tt ~M? cfoft f~f))<Mf//<')HOt< /T<');~<' f!~0~/tt)!<ir<0)), et ~<?<'f! <~<~r<(t)t< de ~afot'r le )'c.f!t/~< de /tt- M~M <7Mf t'tf7:!< ~'Ct'0! M. Co~cM ~M~ Ot.<' <'a)t;&afMa~fM?' JM /<)/)~

0<M)« a:< ~o&/t'n!f de Da)!<~t'~ il est ~M P~f/~M~f ~OMf MtOX)<?M< les C'ftf.t- 0~(!<fM ~'0~)'Mt et chacun ~CMA' /'0!f'ttf!f le f~t/O?'- M<);<'<~ de ~<! ~O.0)[ ~a<M ~0!70t'f <'OMt!):< e.f< possible ~'CHt~.Mg~f une ~O~M<<OM Q!<t !i<? COMtporte /'n.t un t'M~Kt? de <7MC~rf.

La ~tt~Mtf~ <OK<F C)H~fEi))7e réserve qui CO~oc~t'MC M)af'~e ~M grandes valeurs ttt~rnationales se fOM!)!(~ t<0)!C 0~.fM. ~HcOf~ QM'M)!~ )t0~ 0~<<tHM<f /M<t-M<* se ~~)<)~~ de la /)'M~<C ~0)<< cHf~ /0)t< ~f~Kf~.

MARCHE OFFICIEL

Ce .MH~ a«/0!<M(t ~t)CO~~ les jf0!t~ ~Eh!< ~anfOM q!<t 0)t< /!h~ ftf~M;<'ttt )'<?~))M ~«~tt" !<0ti..Pt'tM~MMf, les progrès 0"< été o/f~fMj&/M. ~Mn/ot!~ 5 1920 a rn,50 co))/~ 111;

~'AOT~~L'TÊ F!NANC!ÈRE

La dette extérieure roumaine

'Comme tous Jes pays t)a!kan!ques, la Roumanie n'assure qu'une fraction du service de <a dette extérieure l'atno'rtïssement est sus-' pefKiu: 'de~urs-ipM ;.<tuM]f <tuK' ~oupBne', ;i]s

ti)nt~payés- à 'un po~p&entage qu~v.trte,.sui-

vant les emprunts, entre.~22 i./a et 65'enitn, le règlement, étant fonction 'des possibilités de transfert, s'est en'e&tuH qu'avec u'n retard d'un an environ.

'Jusqu'ici, uu moins, les paiements étaient catcu)és sur )a base de !a monhaiR de contrat, e'est-à'dire du franc, de genninat -pour tes renteR.UHi&ees .de'4 a- 5' de ]a ]ivre ~terting &u du dù))ar pour l'emprunt de conso)idatiôn 4 J922, du do))ar pour )'empru!)t de ia Caisse autonome des monopoies 7

Preeed"t J PARQUET t Premier Dernttr Preced" PARQUET t Premier Berater Préeed") COULISSE fpremter co~ PARQUET t Preced") Dernier PARQUET Preced" Dernier PARQUET Preced" j Dernier ~ture) TERME_j Motar. ~~g j cour. M~ ttttM.)_TERME ) eoM d.)4)i.M AU COMPTANT clôtura Mars AUCOMPTAUT AU COMPTANT ~i

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906.. Ob'. Trésor 4~)934. 908 909 .20)6 iiatnt-Gobatn. 20)7.. 2007.. 5) 50 concorda. 5)75 5)50 ~.Xi~f'M..t"6')9M C~rd'E~airMe'Leb<)n')~o ~60 ~?5%)M09(P9r~ 240 244

906:: Ob,I,TréSOr4%1934. 989 983 341 balines de DjibOUti 330 333 750 50 Crown Mines 2745 2743 L;&Liuse A. Déf. Nat 102 95 103 Centr. defcialrage Lebon 1850 1860 liresti IU09 (Pern.). 240 244

874500b!:T~4~;932: 4280 ~~M' 330 333 6 Crown Mines. 2745 27p Ob 193e4 993 1~~ 1408 1419 ~a~-)94-" 175 171

874 50 Obi. Tr~sor 4}. 875 875 4280 Port de Rosario, jouissance 4285 4285 35 *5 "0 Dag ein 356 3E4 50 Obi, Trésor 4 1934. 904., 908.. Contlnenta-10 du Gaz 1236 1231 Danemarl~ 3 1894 2400 2356

!24~~T~r4~~ê: A~ ~636: 1654 988 983 810 815

1041 Bon. Trésor 5 -4 1934 1041 1042 5042 Brasserie Argent. Quilmès 5045 5050 640 5 85" 5, Bons Trésor 4 ~e 1933 1053 1060 Fusion des Gaz,ordlnalro. 606.. 618 un >~ cogr.). 492 496'

10>!1 Bons Tr~sor 5 ~i 1934. 1041 1042 6042 Brassllrle Argent. Qullmh. 5045 5050 4~g" tir)ian Roodepoort 3$ 37 L'elle Trésor 5 1934 1041 1042 Qa France et Etranger. 1050 lo5i Poumante 4 ~Q 1922 125 130

1048 Bons Trésor 4 1934 1048 1048 775 caoutchouc$ 775 780 450 East Ranti 461 449 Bons Trésor 41II934. 1047 1048 Gaz de Mulhouse. 337., 340., ~erblll 5 70 19~ 260" 265.,

1034 50 Bons Trésor 4 C,-)35 1034 1034 521 Ç~troëti ~Sté André), action 52 0 519 202 Equateur. 205 50 205: Bons Trésor 41934 1047 1048 Gaz de Mulliouse 337 340 !~3rbie 5 1913 260 265

~SO~Tr~S~~ 1031 J032 630 c.m,.t..tM~r.U~C~0::629:: '88. -1 109 liens Trésor ri %.sept. 1987.~ 1033 .045 Ac~d~n~ 3~ 308 '896 ~)'f.: '899 50 '899 760 ~a;V~ 758 ?~ pï~ A~c.~d?~ 766 VALEURS ETRANGERS

7690 isanque ue traii(;e 7Ç35 7660 333 Uibtillorto lnciûchlne, act. bUg Ir. 931 331 5$6 coidfieidr, 539 535 Chemin fer EtR& 1 ~q' 368 362 Chant. et At. de St-Nazaire. 1275 1277 Phénix Espagu. (Union et).. 915

629.rA~ 763:> 6~~ ~72 BCt, bUg '7!5.~75 ?5950~9:: 381" a~ 1575 1574 2960

6290 del ,:Algérle 6175 6175 72 Ford Société Française), 71 50 68 75 56 ouia 159 50 159 -5 'Io 9. 387 381 cliâlillon-Commentry 1575 1574 Banque Régi. Internation 2950 'à46

4)00.. derfnaocMne, 4050 4050 39760'ndoc).)notseP)ant.Hëveas. 395.. 397.. 560.. HetchtOt. 555.. 593.. '~T.5~928_ 506 509 Fives-UUe. 672 656 rhelandBank. 340.. 346

!)24.. Pa~etPays-Bas.n)5 )))3 249 60 Cinqu~medepert~. 24860 24850 609.. LaHouve. 5)).. 5)) -M" ~°"t"'4"r"M"r"" CrM)tFranco-Canad)en. 33)5..3440

1124 Paris et Pays-Bas 1115 Illa 249 C~nquiùmç de part#. 248 50 248 50 509 La Houve 511 611 -0,, 41929 455 455 rolitgibaud*~i 12e8 356 1269 360 Crèdlt Franco-Ganadieti 3315 3440

570.. Transatiantque. 570 570 452 Peuseot(AutomobUes). 452.. 452.. 37 26 Huanchaca. 37.. 3725 7~?.)92)().000donar3)40)8 4029 ForcesetA~ertesMarine.. 35b 360 Financ.ettndustr.d'Ouaree 380.. 380

447.. UntonParistenne. 443 442 4)8 PoHetetChauMon,actton. 409.. 408.. 749.. HuarontM'nesde). 768.. 766.. 7 7~t924().000dot'ar9).4!t00 4)95 ~ta~f.n~'ttM <?~ ~octMGMera)eBe)a)qMe..3370..3$70

n32 CompagnfeAtgertenne. H30 ))30 632 RaMinertesetSucrehetSay. 632 63) 263 Huiïes de Petrote. 266 263 D~nn o~ 1132 Conao-CrandsLacs. 43) 437

1132 Compagnie Algérienne 1130 1130 632 Raffineries et Sucreries 632 631 263 Huiles ne PétfOI6 266 263 Pont.Mouuson et Ch. Méditerranée. 2325 1150 1132 Congo-Grailds Lacs. 431 437

8)6 Comptoirnat.d'EiiC.dePa)~ 806 805 494 Tem)8Rouge<,act)ot)OOfr. 494 495 )4) Jagers<0))tetn. )40 )40 50 :T, fOM-t-mMuosun. ~~o ïeiegr.dn Mord. 5265 5300

S)9..Cred!tCpmmercta)de France. 5)6 5)7 645 UntQnEurop.tMMtr.etFinenc. 647.. 649.. 378..Johannesburg: 380.. 379.. VALEURS FHAMÇ.(act)ona) ~~M.uh.L.ne" 6~ Uugree-Manhayo. ))87..))7)

3~80 Fonejer de France. 3350 3340 2~2 A"emagne5~%(P)anYouM). 300 300 336 8 Katanga()/60'). 336 337 Assurances Gen.tncendte.. 825 8Q5 Sonene~auoenBe. bjj bsj Honarotso Charbon. 345 343

33 1) Foncier de France. 3350 3340 202 Allema ne 5 i i?lan You 300 300 336 Katanga (1 i 601) 336 337 Assurances se G Celo lir~ricend'o., 825 805 Béthune .15840 5700 hongroiso Charbon 345 343

~650 Fonctertndo-Chtne. )85 t82 838 AraenUno(Crëd.!ni.)4~t. 825.. 825.. '8) KUa!a. )8350 )82.. AssurancesUëner.Vte.)475 ]535 ~trvFourch' 635 630 Est-AstaUqueDanots. 5065..5060 !636.. Lyonnais. t627 )623 980 AuMche'nt.5MMt933-63. 95).. '72 50 Lax.VtawMftStM. )73.. t73.. Nattona)eV)6. 625 62t SS'Iotre )S5 ~6 VtUedeToMo. 4)6.. 409 796 Soo)éteGenera)a. 794 784 2585 Be)gtqu66~~t932. 9685..2685.. 9) 75 LMetaaate. 9) 9) PreservathceAcctdenta. 60 60 s~eet~sade" B67 837 t:redttFranco-CanaL~n3% 3760..3735

642 Foticière Lyonnaise 631 640 2605 ij ),~ 1934 2 25 2625 166 LIOVIII 165 50 165 Prévoyance Accidents., 425 435 Mines d'Anlche 1280 1265 $ucrerlo Egypte -Obllo 3,40 3795 2760 2760 3785

345.. Rente Fonctere. 330 335 2535 Egypte (De~u~ftee 7 ?. 2800 ..2498.. 28 .OLondcnTtn.ordtnaire. 2650 28.. Untontnoendte. 720 780 'deCam.a'M: 730 729 SMcrar). Egypte ObUa. 2760 ..2760

64 Soc)etëG<néra)eFonc)ere. 64 0 64 uoo japon 5% 1907. )090 689 MatnReef. 62) 67) UntonV'e. 39) 386 daDoumas ~7 eRn

;4000..Sue!(Ca..a)),act.Mptta). j400t )39t5 750R~econsoHde4% ~)..Ma).cca,.rd<natre. )52.. )5)50 UanqueAfnqueOootdentae 840 845 I: d~sSrt;)465

UB50.. Jouissance. )t880 OSSO 2)6 Serbie 4% amorttssabte. 2)5 2)6 202 préférence. 205 50 207 Guadetoupe. 2774 2789 n~h.m A~inTnn~p tMn

1650.. Suez (Canlll),'act. capltaJ. 140011.. 13915.. 750 orbie 4 0, amortlers~A 151.. Malacca,ordlnalre. àô 15150 -Guadeloupe 2774 2789 Oniuluni Algérie-Tunisie. 640

H600.. -Partsdefonoateur. )'566 ))565 3)7 Turqm9(~tte7~~33,t"tr.) tr,) 3)5.. 3)550 6750Mex)canEaa'e,ord.,estamp))).e 67.. 66.. "1 detaGuyana )9M SSr~or~ 608 J585 –=-=-

3860 Sooi9tec)v))e,c)nqM)emes. 3855 3865 t92 Tur9Uie(Dctte7K~34.2')-.). t94 )94 t')5 Mtche)tnettte,6'd9part. U25 n20 Madagascar. 420 '~na~a" )B82 !~n c ) MM

609.: Est, Mt)on 500 <r, 603 603 no MMqM.NM)ona!eduMe~u. <68.. )69.. 236 50 Stmot. 240.. 24160 deta'MarUntque :3300 3250 Guera~a~on" 9~0 900 COULISSE comptant Pree-OOt. 684:a~ 862 689 37 Cr~tF~~y-pt.en:4::3.0:: 439:n~ 439:: 429:: cr~YgeHen- 4405

684 Midi action 500 fr 689 $17o Çrddlt Foncier Egyptien. 3054 3DbO 439 Minière Grande Lacs 439 429 Crédit Algérien 1935 -jouissance. 4120 4100

833. 0~00-<r: 822 824 '6~ Ms'U~ '62 75 '64 5o! 25 ESâ- ~6 50 ~6 75 302 Te~c~ /6 F.nc.er~O.parts. 5900 5875

833- Orléans, action 500 fr 822 824 63 Wagons-Lits. 62 76 64 50, 36 25 Mozambique 36 50 36 75 ,Ilb 705 706 Traiisylvante 50 39 -Fratice-Caii., part 12300.. 11550..

446 Sa~'FM~~ 443 ? ~378 ~E~de~b~: ~3~ S 493 493 4 ë r

446 Santg-Fé, action 500 443 443. 378 Gaz et Electricité de Lisbonne. 878 375 126 Naitagua 127 12 société Cuivr-.i~et Pyrites. 265 265 Cotelle et Foucher 404 500 Béthuiioise d'Eclairage. 177 175

~nde_Par.s. 821 6825 A~ 6960 6995 2~°~ 2~ EË~~ 402 4091 S~ 895 895 227

~606 -1 ouiss. 611 l 614 2535 S.K.F., action B, 100 cour 2525 2535 209 N avigattoii Afrique du Nord. 209 209 Marseillaise do'Crodit 629 62 cIzie et~ ux action. 560 570 Gaz Franco-Beige 545 545

!25" 820 820 202~ Ea'~Ged' i~MewStateAr~ 467.. 469.. ~'ten~deC~ 24t 240 ~i~hi~L~'Nc~ 665 65? R.~s~cYaT~ )370 ',380 t~y~ 820 ,49? ~42 G~t: 2012 2012 822::p~825:: 6:: ~'d~ .66 ~8 ~"n,a~n.75 ,885 Acps~

1493 ô 1491 1491 1 ti42 Godttld,, 1628 1816 822 peynou 825 816 Union des Mines iee 168 'Part 4050 Cockerill., 1840 1350

Eaux et'E.ectr.ctte.nd.c~'an'693 '698 ~7 S' ?~s~sC.ns'tant.n.297_.297.. ~b~nia.se:t934 .930 C..npt..r'~d~r'.e'dn'S'e'0? J907 P~'n'c. Beige" '22350'22500' S~ S~ Indoch,ca 1 698 2037 U~ Ltd 2030 2035 ::Pn~a~T~S~ !8?50 !8~50~SX-A~=~~ 43? 448 A~M~ 1250 ~.40 E~ -"=" 1360

770 2 Distribution d'Eloctr. (Cie Il paris.) 7.115., 765 13 Union Corporation. 1344 1344 1$1 Phosphates Tuntoians 181 50 181 '50, Buenos-Aires 431 448 Auxiliaire Navigation. 1099 1040 Douarla 441 444

~Ee~retede~S~)Ma~ 0 AzptefNorveatenned. )'). 2095..208),. 3<2_p~teàP)tre,actton.3)3.. 3)3.. Maroc. 466 470 Me.saaerlesMar)t.(act.ord.). )26 "28 K~aloutssance' 598

36 Eloctrietté de la Seille, Rat,, 369 370 67() Pétrofina 569 569 371 50 Randfonteln., 369 367 ouest 705 70Q Tonaue et Remorquag~ 127 121 Hutchitison 1233 260

367 Etectricitè, Gaz dit Nord 365 50 363 6190 Royal Dutcli (10* d'action ordlii.) 6160 6060 1500 Rand Mines 1495. 1491 Rosarto à Puerto-Belgrano.. loi 95 Tranâatlatitiqt~o (Clé Gopér). 60 59 Sumatra capital 1549 11550

~58 0 _Electricité (Cie Générale dl) 1573 575 3896 Amaterd. Rubber (101 act ordiii.) 3840 3870 210 60 Rhodeslan Anglo-Amer 211 2 10 Parisienne EleÇtr. (part) 1375 1375 Rég. Parisienne- 532 555 T lie 1172 1200

555 Energie Electi. du Littoral Médit. 555 553 40650. H,V,A,, ze,,O,, 500 411600,,40110* 130 1 Roan Antelope. 131 10 Tramways lildoclilne 620 Voitures à Paris ¡" vAlbigeoise 560 560.

S$oi> Eilorgie El Nord Franco, apt. 260 -329 329 2640 Lleblg,'s Extr¡¡.ct. 2670~ 587 noan Antelope 575 573 Docks Lntr. Havre 83~, $3~, Bénédictine 8340 8250 C, 1216,.1247.'

S'?~ Ses 9150 ~t~ 919 :nMbber: ~50 Ea~~r~d~ Da.n~E~ ~52? M~~ S SS~~ n,b. 78t) 181 M! 705 7 v~~=~~ ë& J~ J~:

570 T S.F. action B 570 570 707 Sucreries et Raffili. 70r, 705 >: 758 bueil-1 755 7 54 Vichy (Et. thermal) 1 526 «184. ~D Iller e CUsenier,~ordin. 1901 190o,

)66 Thpmson-Houston. Ibb t6b ~76 50 sttvaPtana. ]76~0 175 50, Air Comprime. )872 t880 ÛUda. 2355 2310

785 Eclair. chgtiff. Force motr 787 787 préad. Pr twer cou$ 269. 50 $p lnes, P' '266 266 5ôl Eulairitgo~eet Ferçe. 547 iii ciment& 243 5160.. LES CHANGES A PARIS

~tE~ 495 497 1 COULISSE term. ~3. 2019, 2010 ..l Edis'o~ac~ 7~ 1150 1112 LES CHANGES A PARIS

680..ForgesetActer.NordetEst. 678 676 40 50 rangMyitta. ~050 EtectriOtéd~Beyrouth. 525 545 fndoch!he:410 335 –t–

611 1 Forges et Actér. Nord et Est 678 676 40 à* 0 Tanganyllm. ïl~ ):: 40 50 40'- Electrlclté de Beyrouth. 525 545 -Indoch il ne 410 335 1

t3)0 Denain-Anztn. 1305 )305 '"j" ~i S" Terres R.)uf,3s(ÏOO'de part). tB8 )56 SO Etectr. et Qaz'dn Nord, part 48]0 4776 PnHat et Chausson nart -)a50 -)R4n DEVISES jPrec.ct6t.Der.MM 78a..HaMts-FOMrneauxdeSamnet. 792 792 32 50 MM<Mtn& 3)50 3050 238..Tharsi6. s~ 242. Eteotr)citePatis,par:t)35o ))~30 BonMarch~ 3)5 330

455 Louvroi!-Montbard-Au)noye. ~SO 45) 2475 3% 2460 2375 9)7 TransvadL..nd. 2)5 2)450 Setnenart !R)R ~M oDnmart.ne. ~a ~u

t4)O..SchMÏderetCte(Creusot). t394 7725 6% (bout). 7625 7625 62 25 TrapcaMtnes. 6250 6275 E)ecMc)teLo)?s'e~entre' aeo 260 ~daMa'tM'nda'R!Mr"")~î <~ Londres ()))vrester)ing). )7672 72 )7672 72

1410 Schneider et Cie 1394 1394 77 25 (bons) 765 76 25 62 25 TrepcaMlnes. 62 50 62 75 Electricité Loire et Contre.. 260 260 Grande Maison de Blanc 1304 1302 New-York.(100 dollars) 3775 3775

8:6..TréfUer'esetLamtnoirsdu Havre 822 8)6 607 Atbi. 6)8 6)8.. )22.. Tubes Sosnowtce. )2350 )2350 Enern)o~ec!r~entr~" ~52 572 Grande Matson de B)anc.)304 )302 New-York ()QOdoUar<!). 3775.. 3775

574 .Bethune()0'). 565 57) 379 Ang)o-Amor)canCorp. 378 37850 80.. Tubtze.prtvttëgtéa 7975 8025 ~SeSu~OM~or~nara 794 P?t~'ns"ord!naira" A)temaane()00mar!ts).)6)6..)5)6

)430..Charbonn.duTQnkn )420 )426 269 Areas(Govemment)). 257 267 &0 3759 ..UnionMiereHautKat.,part.. 3750 ..3740 Èe~e)."dus~u'e ordlJHllre ~04 966 4~ 4~ Be)g)qu9()00b9!gas)\ 64)25 64)

5)9.. Mines d'Anzin. 5)7 5)6 92 50 AstraRamana. 90 92 )449.. v)ej))o Montagne.)449.)445 ~-L~n) are ordinaire" 235 245 7?K ~~ne()00 pesetas). 207 2B 84750 de Btanzy. 843 848 42)0 Banque Xattonated'Eaypte. 4)05 4))5 )7).nsotSptrttueux(Henëntque). i70.. )7) ~rEa~tLu'm~e )3) )30 S~~dannft"j75 Ho~ndo()00<)or)ns). 2006.. 2005

2)7 de Coun~res. 2)550 2)6 )43 Barce'onaTractton. )4) )4) 3S460viscose(Mattona)ed9)a). 386. 386 ~e~otr?uHlut'Rhin"' 373 373 ~2 ta)te()00 lires). )9860 )98 0

29859 de Lens. 297 296 48) Brahpan. 48) 477 335.. ~Rand. 330 33450 534 555 ~nn" )~ ?~ Norvège ()00 couronnes). 887.. 88)

42) de Martes. 4)9 4)8 860 BrassertePatermo. 866 866 409.s~nt,s 407 408 50 et d~~ann. 3)7 3~7 Ctro~M, part.) rang. ]66 )65 Potogne 000 ~ptysj. 7)0. 502.. Vteo)gne,N<BUx,Droc. 497 499 288 Brasserie Schtau. 286 288 .?. u~r~ad~r~aË)~" 788 772 ~TraM~M~'am~ 503 Roumante()00iei). 27. )578..Bor(M(nesde).act)on'ordina're.)555 )560 8)9 BritishAmerfeanTobaoce. 8)8 8)8 Havra)sadEnero)aE)ectr.. 788 772 GrandsTravauxMarseme. 686 SuMeOOOcouronnes). 9)075 9)t50 StUsseOOOfranos). est 25 85) 69

FEUILLETON DU JOURNAL DES DEBATS 1. du 2 août 1939

Un coup de feu dans la nuit

BenBOLT

7't-~ ~a~fa~ OW~F~

Un mauvais tour de cette canaiHe de Kitli~rcw, répondit Bill, !ui tendant le têtegramme et suivant son ami.

Les assistants se retiraient, pendant que i'ag'reaMe taMeau d'un homme humiiié se retrouvait a. la porte, Une haute silhouette massive remonta le courant, l'inspecteur GodMd. Il marcha droit au trio

Qu'y a-t-i], Monsieur Hardacre ? Hardacre )ui passa le télégramme. Godbold ~e lut avec attention, puis commenta R. K. KDlig'rew, ça va de soi. Il faut qu'i! se sente bien en sûreté pour a~ir ainsi ouvertement. Je me demande où ce scélérat peut retenir amsi Miss Crei.s;ton.

I! jeta un nouveau regard au papier. &f~O<f«C<«'MM(<t<

4 1925 165,60 ccM~ i6g,!0; Mftt.r 3 76,55 coH<r~ 76,25 4 19:8 4 79,75 <-oH<~ 79.50.

ForMtt ~M fa~t<M Md)~<~HM, CM ot~~r~att /(.f ~a~<tet<<«''fMt?)'~ /a fMt.~tM~ des <t<fM WC/Cf~X~t'~XM et des f/<0?'&0))HO<7M.

~4«.f t"<f?')!o<tO<ta/M, ~eH de f/tOMfy~w~H~ Wtm tto~ N~"cya~ gxc/gMe ~M o<o«~t'e.

MARCHE EN BANQUE

.LM ~M/'O~t'Ot)~ ~mfM)6/? </M WO~'M ~M &OHo<~ Ot)< été /'0!<f f~~ MtOtH~ tX~~t'~M, ~t'MOM ]~!t&/M., sur un MOff/tC ~a<M <K<CM~ octt~t~.

<

PRINCIPALES FLUCTUATIONS

HAT,ggt:

5'% 1920. ni 50 + 050 4% 1925 165 6o+ 050 4% 1917 8o20+ 030 3% 7655+ 0 30 4 i9i8. 7975+ 025 Arbed. 6995 +170 Nest]ê. 9~80 + go Nord. 888 + 13 BAISSE

Banque Indochinoise 4.050 50 Crédit Foncier. ~340 40 Banque de France .i 7.660 30 Azote. 2.081 29 Gedu)d. 1.616 s6 KaH-Ste-Therèse 1.087 l8 Creuset 1.394 j6 Pëchiney. 1.689 14 Etect. de Paris. 770 12 Tréf. du Havre 816 13 Rente Foncière 335 io '0 Poliet. 408 10

1929 et du franc Poineare pour t'emprunt 7 1/2 %i93t du même organisme.

.11 convient d'accuei))ir, avec reserve, tes propositions que !e gûUvGt-.nements. roumain

s'apprêterait à soumettre tors dès prbch'aine.s

tiegoci~tTops. gn'vu2'M'')B'p!idation de sa'

dette'pxt'erleure et'qui, (t'aprësia presse aUemande, eontporteraient abolition de )a ctause-or;rédttctiûn générale' des taux d'intérêts à 4 J/a%; 3" reprise du service d'amortissement uniRcation des titres par temoyend'uneAnuMionnouveHeàaOans d'échéance.

L'aboiition de )a c)ause-or porterait uniquement préjudice aux emprunts ]!be!!es en francs-or qu'il s'aSisse du franc de germina! ou du franc de J02S. Si t'unification peut, en

Mis à GcMcn Green, il y a vingt minutes. transmis rapidement. Cela ne servirait à rien d'atier à Golden, l'homme n'y est plus. Pourtant, je vais téiéphoner au bureau de poUce. H me faut d'abord dire un tnot à Sir Jérôme.

Et un autre à moi avant de vous retirer, inspecteur.

Certainement, M. Hardacre.

D'ailleurs, je vais avec vous à la sacristie.

Lord Pontin.~ regarda D<*re!t Pollard. Nous restons du bord de Jerry, quoi qu'il arrive, n'est-ce pas ?

Bien entendu. Nous suivrons la chasse jusqu'au pô)e. si c'est nécessaire.

–AHons )e dire à Jerry, cela le soutiendra.

En entrant .dans la sacristie, ils entendirent la voix de GodboM.

Vous avez bien fait de me montrer le premier télégramme. Nul doute que les deux viennent de la même source. Je me demande si Miss Crei.ton a bien reçu le vôtre hier. Je )'ai adressé Burrow, dit Jerry d'une voix morne.

Et H y a été délivré, je !'ai su au bureau de poste. C'est pour cela que j'ai la chance d'être ici ce matin. J'espérais parler à Miss Crei~ton soit avant, soit après !a cérémonie. Je regrette, Sir Jerry, que vous n'ayez pas été p)us franc avec moi. C'est moi qui suis à Hâmcr, inspecteur, dit Hardacre. En vue de l'enquête que je poursuis moi-même, j'ai dissuade Sir Jerry

prmcipe, être acceptée, H est au moins indispensable que les modalités d'échange des titres tiennent compte des conventions monétaires initiales. H ne serait pas admissible que j'épargne française, oui a fait si largement eonSance à la Roumanie, fût moins bien traiter que l'épargne anglaise ou américaine. Le dottar chinois

La tenue du dollar chinois est un peu meDteure. Au comptant, !a devise a retrouvé le niveau de 4 d. 3/8, après être tombée au-dessous de 4. A terme toutefois, elte reste à 3 7/8. La dénonciation du traité commercial nippoaméricain et l'affirmation selon laquelle la Grande-Bretagne aurait refusé au cours des négociations de ToUio de cesser de soutenir la monnaie chinoise (le Japon n'aurait d'ai!leurs, dit-on, formulé aucune demande à cet égard) ont permis !e léger redressement constaté depuis la fin de la semaine dernière. Au surplus, un fait .nouveau est constitue par tes conversations engagées, ou sur le point de t'être, avec Washington et Paris, sur l'initiative anglaise et que M. Neville Chamberlain a annoncées au cours du grand débat de politique étrangère 'de hier devant les Communes.

<: Les problèmes monétaires chinois, à déclaré le Premier Ministre, ne sont pas limités à Tien-Tsin. Ces questions sont plus vastes et n'intéressent pas seulement ce pays. H est certain que nous ne pouvons pas les discuter sans être entrés en communication avec les pays dont !es intérêts sont également en jeu. a Dette extérieure brésilienne

Selon certaines indications qu'it ne faut accueillir qu'avec la plus grande réserve, le Brésil proposerait à la Grande-Bretagne de lui vendre une importante quantité de café. Une partie des sommes qui seraient dues au Brésil servirait au paiement des intérêts aux emprunts libellés en Sterling.

Dans les milieux financiers anglais en relations avec le Brésil, on assure que le gouvernement brésilien exporte actuellement de l'or en paiement des achats de matériel de guerre, principalement de provenance allemande. Il est difficile dans ces conditions de se faire une opinion sur les propositions qui seront faites aux créanciers lors de la prochaine réunion prévue pour la fin du mois.

Les réserves d'or aux Etats-Unis Selon la Fédéral Reserve Bank, les réser- ves .d'or .cour comptes.- .étra.ngçrs~ entreposées aux Etats-Unis ont.augmenté :de ~170 million:de dollars au cours du mois de juillet. Le total de ces réserves s'élève;actuelt.ement a.environ t.300 millions de dollars..

DROITS DE SOUSCRIPTION

,S~: Gaz, Hfectncitë, 7,o; 3-8: Ctf~nt. Loire, incote; 9-S:Bitt€ro!sc]'orce, 7; 3l-S:lIydro Auverge, 14!; 29-0: Char)). Tokin, !<)!; 29-9 Nord-Lumière, !8o; l5-:o: Afrique Occid., $01 31-10: Cim. Indochine, 70,50; Hamandas,30 Hendebert, 25 offert.

iin

de vous faire part de ses soupçons. Ce qui importe maintenant, c'est de retrouver Miss Crei~ton, et de la retrouver rapidement, si je connais bien Killi~rew.

Oui, répondit l'inspecteur, il n'y a pas de temps à perdre. Vous m'accompagnerez, n'~st-ce pas ? Cette affaire est autant la vôtre que la mienne.

I! se retourna vers Jerry et, avec cordia)ité

Allez à votre club~ Sir Jérôme. Dès que nous aurons appris quoique chose, je vous le ferai savoir.

Merci, inspecteur.

Godbold et Hardacrc partirent. PaDisier remit sa sœur en voiture et dispersa les curieux avec des paroles sans douceur. Les trois jeunes s'cns se rendirent au club. C'est l'ordre, Jerry, dit Bill. Tout ce qui pourra être fait, nous le ferons. Dis un mot et nous partons à pied, a cheval. dans la gueule d'un canon.

Si je savais moi-même, ~émi): l'intéresse.

Ses yeux se fixèrent sur la fenêtre, et demeurèrent sondeurs. Pallisier suivit la direction de son reg'ard. Une af6che !umineuse perçait le brouillard; Bi]! lut sans arrière- pensée <: La Lésion dans le désert ?. Les yeux égares de Jerry suivaient toujours renseigne sclnti!)ante et ne semblaient pas la voir. Son imagination lui montrait la sa!!e de cinéma ou l'on donnait ce nim mais ce n'était pas les soldats dans ic désert qu'il suivait. II revoyait les bords de la Tamise, avec le wharf à-demi démoli et I& ran-

!nformaHons ComnMtMquM~ CAISSE DES DEPOTS ET CONSIGNA. TIONS. Opérations des caisses d'épargne ordinaires avec la Caisse des dépôts et consignations. Résultats parvenus du 16 au ~i juillet 1939 dépôts de fonds, 79.592.206 fr. ¡ retraits de fonds, 50.458.135 fr. Excédents de dépôts, 29.134.070 francs.

Excédents de dépôts du i" janvier au 31 juillet 1939 1.141.130.735 francs.

Capitaux employés en achats de rentes effectués en bourse du 16 au 31 juillet 1939 · Pour !e compte des déposants des caisses d'épargne ordinaires, 4.571.949; 2° Pour placement des,excédents de dépôts, des arrérages et des capitaux encaissés sur les valeurs composant !e portefeuille provenant des caisses d'épargne ordinaires, 211.071 francs.

COMPAGNIE DE COMMERCE ET DE NAVIGATION D'EXTREME-ORIENT. Les produits de l'exercice 1938 se totalisent à 4.964.490 francs. Après déduction des intérêts sur dettes bancaires (326.673 francs), de la perte sur immeubles réalisés (165.657 francs), des charges d'exploitation se chiffrant à 2 millions 568.373 francs et enfin de 925.844. francs d'amortissement, les comptes au 3t décembre 1938 se soldent par un bénéfice de 977.941 fr. Le conseil proposera à l'assemblée ordinaire du 25 août, de consacrer à ce solde bénéficiaire à la constitution de réserves et d'un report nouveau.

Le rapport des commissaires aux comptes signale notamment que la réduction du capital décidée par l'assemblée extraordinaire du 29 septembre 1938 a eu pour effet d'apurer les pertes reportées, le reliquat disponible sui ladite réduction de capital a été affecté à des amortissements sur matériel ou immeubles. Parallèlement à cette opération, des réalisations de titres et d'immeubles ont permis d'achever le règlement des dettes anciennes envers les banques, tandis que le dénouement du litige d'ordre fiscal libérait la société d'une procédure remontant à plusieurs années. LE PETIT PARISIEN. Deux assemblées ordinaires se sont tenues le 31 juillet et ont approuvé les comptes des exercices J937 et 1938.

Ces comptes ont fait apparaître pour )'ensemble des deux exercices un solde bénéficiaire de i million 649.~81 francs qui est reporté nouveau, aucun dividende n'ttapf distribué

-Ba"rjes.années ip~7eti03S~

PARIS-FRANCE. L'assemblée extraor. dinaire qui s'est tenue le 3: juillet a pris acte de la décision du conseil d'administration d'app'eler ttn~quart de nominal et un quart de prime (ensemble 275 francs) sur les actions non libérées émises en 1929 et, conformément aux indications du conseil, a rejeté les résolutions relatives a la réduction du capital et à la distribution d'actions gratuites par incorporation de réserves.

En outre, l'assemblée a voté la résolution

R'ee de chalands au fi! du fleuve. Dans ses oreilles tintait la voix métaUique parlant de la prospérité envolée. Puis, dans la demic!arté de la !une, les formes d'un yacht se dessinèrent, avec ses hublots éclaires, le long de son flanc.

Soudain, un cri lui échappa

Mi))herry Hard ) 1

Troublant d'espoir, il se retourna vers ses amis

Bit! ce yacht 1 Tu te souviens ? Nous avons vu.

Avant qu'ir eût achevé, Bi!) avait compris. Sur-le-champ i) partagea la conviction. Jerry C'est sur Ce yacht Je me demandais quel imhécite avait pu le mouiHer)a. C'est ce!ui de KiHi~rew. H se sert de ce vieux quai.

Nous aurons besoin d'une vedette, dit Jerry, aHant droit au moyen pratique. La partie de Pontins:. Son pétrolier. Tout ce qui est à moi est à vous, dit Pontin~. Je n'essaie pas de comprendre, mais je tiens a. aider ce vieux Jerry.

De première utilité, déclara BiU. Combien de temps te faut-il pour l'amener 3. l'embarquement ?

Une demi-heure, à cause du brouiUard. Nous t'attendrons ta. Nous descendrons jusqu'à Miiïberry Hard.

–Jamais entendu parler.

Jerry et mo? nous connaissons, ` Lord Pont'na: se leva, rapprocha de la fenêtre.

accessoire suivante < L'assemblée générale prend acte des explications fournies par le conseil d'administration; les approuve, étant bien entendu que, maigre le rejet des propositions soumises a !a présente assemblée, l'une pu l'autre des propositions qui y ont figuré pourra être reprise éventuellement et donne à cet effet mission au conseil d'administration

CONSOLIDATES EDISON. Le bénéfice net du second trimestre ressort a 7.754.000 dollars, Soit 44 cents par action (contre 7.662.000 dollars et 43 cents par action pour la période correspondante de l'an dernier~ A. K. U. Déduction faite des amortissements, charges et frais divers, le solde disponible de l'exercice 1938, y compris le report antérieur, ressort à 4.003.243 florins, permettant de proposer une répartition inchangée de 6 aux actions de priorité, 6 aux actions privilégiées cumulatives (contre 24 y compris trois années de dividendes arriérés) et 2 contre 2 1/2 aux actions ordinaires. ENERGIE ELECTRIQUE DE LA BASSE-LOIRE. L'assemblée extraordinaire, tenue le 27 juillet, a apporté un certain nombre de modifications aux statuts sociaux, pour les mettre en harmonie avec la législation en vigueur.

L'ELECTRO ENTREPRISE. Les comptes de l'exercice clos le 28 février 1039 font ressortir une légère perte de 5.865 francs au lieu d'une perte de 501.720 francs pour l'exercice précédent.

.n.ynnmsqn

SAVEZ-VOUS

qu'il existe un placement rapportant immédiatement intérêt, exonéré de tout impôt, facile à convertir en argent liquide à tout moment, possédant toute la souplesse d'un billet de banque produisant intérêt ? C'est le PON D'ARMEMENT dont vous touchez l'intérêt 3 1/2 au moment de sa souscription sur lequel toutes les banques prêtent 90 de sa valeur d'achat et 95 quand le délai de remboursement est inférieur à un an qui, enfin, est exonéré ;d~. tous tmpôts présents et futurs, même de l'impôt général sur le revenu. F~es un bon placement en servant votre pays; SOUSCRIVEZ

DES BONS D'ARMEMENT!

LES RECETTES DU CANAL DE SUEZ Le 31 jniDet.E 22.100

Ce sera le diable de descendre !a ri- vière dans cette purée. Je le ferai mieux qu'aucun pilote autorisé. Vous me verrez dans une demi-heure.

H sortit en sifnotant.

–Mieux vaudrait changer nos frusques, remarqua l'Honorable Bi)). Des hauts de forme, des smoking-s et des nœuds b)ancs ne sont pas l'uniforme pour notre expédition. Une chasse au requin. Si tu as un pistolet, Dereck, tu ferais bien de le prendre. J'en ai un aussi, dit Pp)!ard.

r.] I! manquait deux minutes à la demi-heure quand un éJëg'ant bateau à moteur, construit pour !a croisière le Jon~ des côtes, s'arrêta au bas des marches d'embarquement les amis attendaient. Ceux-ci furent prompten]entabordet]ebateaus'é)oianaduqua). "U faudrait maintenant m'expliquer les choses, dit Pontina. Pas nécessaire que je reste sen! dans l'ignorance,

Bit! PaDisier se chargea de l'explication et et acheva

Cours tout droit pendant plusieurs milles. Au delà de Northneet, nous commencerons à regarder autour de nous.

Pontin~ se donna tout entier à la tâche du moment, prouvant sa connaissance de la rivière en nommant, au passade, les vi!ta.~es sur la rive.

Ue broui]!ard semblait s'épaissir, et !a petite sirène sifflait presque sans relâche. Paysage de la rivière de I.ondres, remarqua Bj!

ETABLISSEMENTS BRETON ET Cie, L'assemblée extraordinaire du 27 juillet < approuve le rapport du ~commissaire aux apports design~ par l'assemblée extraordinaire du 6 juillet dernier, et rendu ainsi définitive 'l'apport-fusion, de la SocietÉ des.EtabU~ement~Ch. Bertrand.

BOURSES ETRANGERS NEW-YORK, !e r' août.

Prec.etôt. TENDANCE'ALOURDIE E~aujour M. U.S.Steet. Mi/~ tJ HS. (jencrat~tectric. H77/S <8i/4 G~neratMotors. 47t/S

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Grecnwich annonça Pontin~, et H!t peu plus loin BhckwaH

Dans le voisinage de ces grands doctes, }!$ durent ralentir un peu, car s'il n'y avait pa~ de mouvement de steamer, Jes chai~nds et les petites embarcations continuaient de naviguer.

Un bateau de la douane !cs aborda, tes avertissant qu'au bas de la rivière la purée ne s'ectaircissait pas.

Merci au ciel pour la bonne nouvelle, dit Bill pieusement.

Que! besoin de remercier ? objecta Derck.

Ignorant Ce broniUard providentie! attache Ki))igrew. Tout hardi qu'il est, te pirate n'osera pas sortir.

Pontin? continuait d'annoncer les pro< R'res de ta marche

Northneet

Ennn! s'exclama Jerry, resté sHenc!eu< depms Londres.

Pontin~ se rapprocha du rivase. A' 'dix mètres devant soi on ne distinguait rien il eut été dangereux de s'approcher davantage, Pallisier, de tous ses yeux, essayait de percer Fobscurite.

Une puce dans une couverture brune serait ptus faci!e à. trouver, dit-it. Essaie de venir un peu p)us près, Bob.

Pontina- suivait ndèiement les Instructions. Tous attendaient, les nerfs tendus, quand Jerry murmura d'une voix etouiïee î~ous sommes tout près.

M JKtM-e.)


FAITS DIVERS

Arrestation mouvementée de deux voleurs Hier, vers 18 heures, le gardien de la paix Noton, de service p!ace de la République, < sifnait un automobiliste qui semblait ne pas avoir le contrôle de sa voiture. Le chauffeur n'en continua pas moins sa marche et le véhicule devait, quelques mètres plus loin, heurter violemment une borne lumineuse. Deux hommes descendirent de l'auto et prirent !a fuite, poursuivis par l'agent Noton et deux collègues alertés par_ ses appels. L'un des fuyards s'engagea dans un immeuble de la rue Rampon où il fut rejoint et arrête après une lutte violente, tandis que son complice .était appréhendé à son tour. Les deux individus, en quête de cambriolages, avaient volé, le matin même, l'auto qui les transportait. Il s'agit d'un repris de justice nommé André Renaud et d'un soldat du 401* D.C.A., permissionnaire. Ils ont été écroués.

Un Espagnol accuse d'avoir enterré vivant un de ses compagnons

La police a arrêté, au camp de réfugiés espagnols de Labenne, un milicien en traitement à l'hôpital de ce centre, Dorotheo Lana Sancho, accusé d'avoir enterré vivant un de ses compagnons alors qu'il était au camp d'Argelès-sur-Mer.

L'enquête se poursuit pour identifier ses complices.

Mortel accident de montagne

Hier, alors que l'on inaugurait, dans la région d'Ossoue (Hautes-Pyrénées), le nouveau refuge d'Aysseiange, trois cordées de grimpeurs faisaient l'ascension du petit Vignemale. Les montagnards avaient déjà accompli une partie de l'escalade et franchi une crevasse, lorsqu'un sérac .pesant plusieurs tonnes, se détachant du haut d'un glacier, vint s'abattre sur un jeune employé de la préfecture de Pau, M. Julien ~rruyer. Le malheureux eut les jambes broyées et fut tué sur'le coup.

Ce n'est qu'après de longues heures d'efforts que les guides de Cauterets et de GaVarnie purent redescendre le cadavre. Le mécanicien d'un train est décapité alors qu'il eftectualt une réparation st~r sa machine

Le chauSeur du train venant de ViUeneuve-. Triage a destination de Montargis, ayant cons.taté, hier matin, à 3 h. 40, que le mécanicien, MIT. Achille Plassard, qui, peu après le départ de Fontainebleau, était monté sur sa machine pour vériner une tuyauterie, n'était pas de retour à son poster pour effectuer la ma.njceuvrç d'arrêt en gare de' Thomëry, ittoppa le convoi..

1.1 devait trouver le corps du mécanicien décapité et encore retenu par la tuyauterie de la locomotive quant à la tête du ma!' heureux, elle devait'être retrouvée, deux kilo-

DERNtERE~BEURE

jLMBMversatiMsancio-Biwnes

Tokio, le i"' août (de l'agence Dôme!): Le bureau d'information du ministère des affaires étrangères a publié dans la soirée ]e communique suivant

< Le sous-comité, chargé par les délégués anglais et japonais d'étudier la question des stocks d'argent détenus par les banques chinoises dans les concessions de Tien-Tsin, a tenu deux séances, l'une de dix heures à midi et l'autre de 15 h. 30 à t8 h. 30.

Ce sous-comité a préparé un rapport qui sera soumis à M. Kato, ministre en disponibilité, et & sir Robert Craigie, ambassadeur de GrandeBretagne.

Le sous-comité, chargé de l'étude des questions. relatives au maintien de la paix et de l'ordre à Tien-Tsin, s'est réuni cet après-midi et 'a terminé l'examen de quelques questions encore en suspens. »

Tokio, le i* août (de l'agence Dôme?) Le sous-comité, désigné par les négociateurs anglo-japonais pour examiner la question de la remise de l'argent chinois déposé dans les banques de la concession britannique de TienTsin, a tenu séance à la résidence officielle du ministre des affaires étrangères, de 10 heures à midi. Le sous-comité reprendra ses travaux à 14' h. 30.

Important Conseil de Cabinet à Tokio Tokio, le i" août (de l'agence Dome'i). Au cours du Conseil de cabinet de ce matin, le ministre des an'aires étrangères, M. Arita, a fait un .expose sur les circonstances qui ont amené l'Amérique a. dénoncer. I.ë. traité.de commerce et de navigation de 1911 et, également, spr.la situation intérieure aux Etats-Unis.

Avant la réunion .du~Cônseil, le marquis Kido, ministre de l'Intérieur,-avait conféré avec I? premier.mimstre, M. Hiranuma, sur .les mes~rcsrà prendre en vue. d'assurer le maintien .d~ l'ordre et de la paix au Japon, à la suite de l'agitation antibritanmquE- qui 'se manifeste dans le paysl

Le baron-Hiranuma s'est rendu dans l'aprèsmidi à Hayama, résidence d'été de l'empereur, pour l'informer des récents développements de !a. politique intérieure et extérieure. (Havas.) Le pétrole de Sakhaline

cause du conflit n!ppo-soviét!que Dans un article consacré à la question de Sakhaline, le journal ~4~a/tt écrit que la situation dans la partie nord de l'île s'aggrave considérablement en raison, dit-il, des entraves mises par tes autorités soviétiques à l'exploitation des mines de charbon et de pétrole concédées aux Japonais

Les autorités japonaises, poursuit le journal, sont contraintes, par la tactique dilatoire des autorités soviétiques, de prendre une attitude très énergique les ressources de l'ile de Sakhaline en charbon et en pétrole ont, en effet, une importance considérable pour la défense nationale du Japon. La marine nippone est particulièrement alarmée par la situation. °

Selon l'o/tt, le dorage de nouveaux puits de pétrole qui devait être terminé, il y a plusieurs mois, n'a même pas été commencé.

Les autorités soviétiques ont, en effet, poursuit-il, exigé la conclusion d'un contrat collectif de travail avec des ouvriers soviétiques, et n'ont accordé les permis d'importation que pour 30 du matériel nécessaire à l'exploitation des terrains pétrolifères par les compagnies japonaises. Cependant. les représentants nippons et les autorités soviétiques de Sakhaline s'étaient mis d'accord sur ces questions en novembre dernier.

Au !ieu de fournir les Soo travailleurs demandés par les compagnies nippones aux termes de l'accord, les autorités soviétiques n'ont accordé le visa qu'à 400 ouvriers seulement. L'exploitation a été complètement suspendue car les Japonais n'ont pu envoyer que 60 techniciens sur place.

En ce qui concerne les mines de charbon, r~o/tt dit que la situation n'est pas plus brillante. Ces mines n'ont pu obtenir que 40 ouvriers au lieu des 2.050 demandés. Les visas consulaires ont été refusés à plus de 800 travailleurs japonais, et les compagnies nippones n'ont obtenu des permis d'importation que pour 30 du matériel nécessaire à leur exploitation. De plus, les autorités soviétiques ont empêché les navires nippons transportant ce matériel de décharger teur cargaison.

mètres avant la gare, sur le ballast, non loin du pont du Mont Andard.

L'enquête a établi que le mécanicien, croyant avoir dépassé le pont, a été surpris alors qu'il effectuait une réparation bord de sa machine.

Le général Dosse

tombe dans te lac d'Annecy

Le général Dosse, ancien membre du Conseil supérieur de la guerre, en séjour à sa villa de Veyrier-du-Lac, se trouvait à bord d'une barque sur le lac d'Annecy, à quelques mètres de la rive, quand il tomba à l'eau'par. suite d'un faux mouvement. Des témoins réussirent à le retirer des eaux, très profondes à cet endroit. Le général en fut quitte pour un bain forcé. Pour tranc de stupénants

un ancien déserteur est arrêté à Lyon La police lyonnaise vient d'arrêter !e comptable Jacques-François Colombani, 53 ans. Condamné naguère pour désertion, i! s'évada d'un hôpital à Alger condamné a mort par contumace, sa peine fut ensuite commuée en dix ans de réclusion. Il avait fait dix-sept ans de prison militaire'et il'lui en restait quatorze à faire lorsqu'il fut grâcié. Rendu à la vie civile, Colombani devait être condamné plusieurs fois pour vol. Pour trafic de stupéfiants, il est de nouveau sous les verrous.

Le navire qui avait coulé à Lorient est renfloué

Le 18 juillet, au cours des essais ofnciels de levage, le navire monte-charge à vapeur de la marine nationale << Persistante chavirait dans le port militaire après le brusque déplacement d'une plaque de blindage de 17 tonnes. Après douze jours de durs travaux le navire qui s'était profondément enfoncé dans la vase a pu être renfloué. Le corps du second maître mécanicien Joseph Mouello, père de deux garçons jumeaux, a été retrouvé dans la machine à son poste de manœuvre, où il trouva la mort. Le cadavre de l'ouvrier de l'arsenal Louis Le Roux a été découvert sous le navire retenu par une jambe à un câble.

Le vice-amiral de Penfentenyo, préfet maritime, est allé s'incliner, à l'hôpital maritime, devant les deux cercueils recouverts du drapeau tricolore.

Deux tirailleurs algeri'ens se u~fënt\ à Bordeaux, à des a~resstons ))0~tù?oes. Soualmi Abderaziz et,Mohamed ben Sehal'.a, tirailleurs algériens, casernes au 15* régiment de tirailleurs,, à Périgueux, avaient, la nuit dernière, sauté le mur, mais, comme ils étaient démunis d'argent et qu'ils voulaient faire un peu la fête, ces deux individus'assaillirent sauvagement les personnes qu'ils rencontrèrent. Trois victimes .devaient~ tomber sous leurs coups, notamment un soldat du 41' d'infanterie qui a dû être transporté à l'hôpital.. Le poste de leur propre régiment alerté,

LES MINISTRES ANGLAIS SE PREOCCUPENT

DES CONVERSATIONS

AVEC MOSCOU ET TOKIO

Londres, le i"' août. La séance qu'a tenu, ce matin, le comi'té ministériel des affaires étrangères, avait pour objet, croit-on savoir dans les milieux diplomatiques, de préparer les dé)ibéra.tions du Cabinet dont la dernière réuunion, avant les vacances, aura lieu demain. Outre la question des négociations anglo-rus–ses, le problème du transfert aux autorités japonaises des dépôts d'argent chinois dans la concession britannique de Tien-Tsin n'a pu manquer, dit-on, d'être examinée par les ministres.

Les récentes manifestations antibritanniques ont certainement aussi retenu leur attention. A cet égard, il est probable que le comité s'est prononcé sur la teneur des nouvelles instructions qui seront envoyées à sir Robert Craigie, en ce qui concerne ta question monétaire. Dans les cercles militaires, on fait observer de nouveau, ce matin, que cette question ne saurait relever de la Grande-Bretagne seule, puisque le métal revendiqué par le Japon est entreposé dans d'autres banques étrangères, soit américaines dans la concession britannique, de Tien-Tsin.

On sait que cet 'aspect des négociations, de Tokio a déjà fait l'objet d'échanges de vues entre Londres, Paris et Washington. Un nouveau rapport de sir Robert Craigie a été reçu ce matin, au Foreign Office.

Selon les indications recueillies dans les milieux diplomatiques, l'objet primitif du différend. anglo-nippon à Tien-Tsin,. à savoir le-sort des quatre individus arrêtés-à la suite de'l'assassinat du. fonctionnaire: des douanes: japonaises, n'a encore donné lieu à aucune décision. (Havas.)

.t"

Les m!ss!ons nulitaires britannique et française partiront vendredi pour Moscou

La'mission militaire britannique qui doit se rendre en U.R.S.S. arrivera à Paris demain mercredi. Après avoir pris contact avec la mission française, elle quittera Paris, ainsi que le général Doumenc et les officiers qui l'accompagnent, pour Moscou, dès vendredi prochain.

9*0

Les vacances des ministres

britanniques

Londres, le i" août. Alors que les autres années un bon nombre, pour ne pas dire la plupart des membres du cabinet, avaient pour coutume de passer une partie des vacances parlementaires à l'étranger, il est significatif de noter que, cette année, tous les ministres, à l'exception de M. Walter Elliott, ministre de l'hygiène, qui séjournera pendant une quinzaine de jours au Cap d'Antibes, demeureront, soit en Angleterre, soit en Ecosse.

La plupart des membres du cabinet passeront, en effet, les deux mois de vacances la réouverture du Parlement devant avoir lieu le mardi 3 octobre dans leurs propriétés respectives, d'où ils pourraient, si cela était nécessaire, regagner Londres rapidement.

Lord Chatfield, ministre de la coordination de la -défense, restera à Londres jusqu'au 11 août, pour être présent, dans !a~ult du 9 au 11 août, aux exercices d'extinction générale des feux dans la capitale et dans certains comtés de la métropole.

Le premier lord de l'Amirauté, comte de Stanhope, se rendra dans sa propriété de Chevening, Seven Oaks (Kent), et il est possible, dit-on, qu'il interrompe ses vacances pour inspecter, en août, la flotte métropolitaine. Le ministre de la guerre restera également en Angleterre.

Lord Halifax doit se rendre dans sa propriété du Yorkshire, < chaque fois, dit-on, que les circonstances lui permettront de s'absenter du Foreign Office On ignore encore où se rendra le premier ministre. On tient pour certain, toutefois, que quel que soit le lieu qu'il choisisse pour se reposer, le chef du gouvernement se tiendra constamment en contact avec White Ha)), qu'il regagnerait, séance tenante, au cas où la situation internationale exigerait sa présence à Londres. (Havas.)

réussit, après une lutte violente, à arrêter les deux forcenés.

Prës de Rouen 43 Algériens j se livrent à une bataille rangée

A Petit-QueviHy, près de Roue.n, ime ba- garre s'est produite dans café de la cite algérienne. Quarante-trois Algériens, armés, les uns de rasoirs, les autres de couteaux, d'autres de bouteilles, se sont livré une bataille rangée.

Au bout d'une denii'-heure de ~cotnbat acharné, plusieurs blessés gisaient'd'ëjà'au milieu des débris, lorsque les agents arrivèrent en nombre suffisant pour rétablir ['ordre.

L'Algérien Medini Moulad, blessé de trois coups de couteau, fut relevé dans un état'désespéré. Il y a deux autres blessés graves, sans compter ceux qui, ne tenant pas à-avoir affaire à la police, se-sont traînes'en lieu'sur.

F.

Arrestations, en Suisse, des cambrioleurs de Peronne.

Au mois ~d'avril dernier, de~incconus ayant pénétré la nuit dans la demeure de M. Georges Decaux, vétérinaire, eonseilfer d'arrondissement à Peronne, avaient forcé le coSre-fort situé au rez-de-chaussée, et avaient dérobé Soo.ooo francs de titres. M. et Mme Decaux, qui couchaient au premier, ne s'étaient pas réveillés.' On gardait peu d'espoir de retrouver les malfaiteurs quand on apprit, hier après-midi, que onze individus soupçonnés d'avoir commis ce vol ou d'en avoir été les complices, venaient d'être arrêtés par la police suisse. Sept d'entre eux sont identinés TIssot,- PIatih, Fritz Kretz, Ernest Spiesser, 26 ans; Vic~tor Moneda, 31 ans;'Christian Tritten~46 ans; Philippe Sink, 44 ans.. Sur Philippe Sink o.n a retrouvé une partie des titres vole*.

Les Courses A CLAIREFONTAINE-DEAUVILLË M<'ffff~t2afM<

PRONOSTICS

Prix des Capucines. Antares, Vitteen~ j Prix de Villers. –Looe Mo, Sândro. Prix de !a Société de Sport de'Franc~ Le

Ba)'nMno,Istres.

Prix. dp pc)t)~H Gênerai. Macaron, Chafenle. ?, Prix "du Godverhement. Ma ~orn~naM~ Limac.

'A VICHY' .t. ~M~<.

Prix du Tbermat-Eaiace. –Le ~DtM.tvDIe, Cambridge.

Prix du TremMay. Lovety: .Légende tStey rine. j

Prix du Sp.ortin~-GIt.tb. -Qu!ck:Ar!<W,

Negrine.

.Prix de Cérès. ViK .Vire, Gondoie~s' Prix du Commerce de,Vichy.–Rose.tal~ low, Ma!ca. -t

Le Dr Schacht~ serait chargé de !a coordination des exportations allemandes

Berlin, )e i"' août. –Le bruit continue a courir ici que le Dr Schacht, qui, après avoir été dépouillé du ministère de l'économie du Reich, puis de la présidence de la Reichsbank. avait pris un long congé aux Indes et en Suisse, serait prochainement charge.d'un service important pour la coordination d<s exportation.s~ter mandes.

Ce bruit n'a reçu aucune confirmation officielle. II se base, en particulier, sur les efforts redoubles entrepris par le 111° Rcich pour lutter sur les marches extérieurs et s'assurer le vclome d'exportations nécessaire à l'approvisionnement des industries allemandes en matières premi&rc~ étrangères. (Havas.)~

dao

Suicide

du frère du chancelier SchuMchnigg Sluis, le i" août. Le frère du chancelier Schusschnigg s'est suicidé à Sluis, en Hollande, dimanche matin.

Le défunt était hospitalisé avec environ trois cents catholiques autrichiens dans les bâtiments d'un ancien couvent désaffecté, situés à l'entrée de la ville.

Le général Queipo de Llano quitte Madrid pour Sév!l!e

't- .~its'

Madrid, le I"' août. Le général Queipo de Llano est arrivé, hier soir, à Madrid, venant de Burgos. H a passé la nuit. dans un .grand hôtel de la ville et, accompagné de deux ofMciers d'ordonnance, a repris I& route, ce tnatt~ en direction de l'Andalousie.

On pense que le général se rend a Sevillt, pour régler des affaires personnelles.

f~Mi.< <

Une interview de M. Serrano Suner .Londres, Ie"l"-àotuf. On mande~de B'ur~os a.' l'ag.ence R&utef n. Les portes de l'Espagne sont grandes ouvertes aux pays qui désirent'notre'amité,'mais'cela.n~ peut être obtenu au moyen des méthodes adoptées par la presse de certaines nations, a déclaré ce soir, au cours d'une interview,'M. Serrano Suner, ministre de l'intérieur,' au représentant de l'agence Reuter~

Heureusement pour l'Espagne, a poursuivi M. Suner, sa politique ne tend qu'à un ~seu! Sut. Il est naturel que lorsqu'un nouvel Etat cherche à progresser, des incidents se .produisent. En ce qui concerne l'aSaire du Rehéral Queipo de Liano, l'incident a été réglé sans difficultés. Loin d'avoir été'arrêté on d'avoir été en désaccord ayec.moi. le général Yague et moi sommes dans les meilleurs termes.

Critiquant la presse étrangère, M. Suner a déclaré que cette dernière avait inventé le fait qu'il existait a l'intérieur du pays un~ prétendue dualité, un parti luttant en fàveu! d'un régime totalitaire, un autre en .laveur d'un régime militaire. Cette dualité n'existe que dans l'imagination deux que l'ont inventée Le ministre a délacré, d'autre part, qu'il apprécierait que la presse britannique publiât des informations plus exactes relativement aux affaires d'Espagne, mais a. conclu en disant Je dois convenir toutefois qu'un grand nombre de vos journaux ont déjà réalisé des progrés considérables à ce sujet. (Havas.)

Les premiers résultats

du recensement en Egypte I'Y

Le Caire, le i" août. Les premiers résultats du recensement de la population en Egypte, commencé en 1937 pour se terminer vet-s le milieu de 1940, sont connus. Les étrangers, qui sont au nombre de ~833 dans la capitale égyptienne, se répartissent comme suit:

Grecs, 16.949; Italiens, 16.343; Anglais, n.o62; Français, 7.509; Turcs, 1.399 Syriens, $35; Palestiniens, 267; Allemands, 835; Belges, 250; Roumains, 505; Américains, 3u; Espagnols, 616; autres nationalités, 4.252.

Quant aux professions qu'ils exercent, les étrangers du Caire se subdivisent comme suit: Agriculteurs; 7.458; industriels, 6.121; transporteurs, 971 commerçants, 7.458 fonctionnaires des administrations publiques, 1.046; du service social, 3.70S; des services privés~ 4.203; travailleurs sans profession fixe, io.r56; sans profession, 27.065.–(Radio.)

LA CIRCULATION

Mort accidentelle d'un avocat parisien* i et de sa femme

Hier après-midi, sur là'route, nationale, n" 6, entre Danger et Ingrandes, près de Ghâtel.lerault, une voiture automobile conduite par M' Octave Manset, avocat à ta Cour d'appel de Paris, demeurant à Paris, 4, rue Leroux, s'est retournée dans un.virage et est allée s'écraser contre un arbre après avoir fait une embardée de plus de vingt mètres. M' Manset a été tué sur le coup. Sa femme qui l'accompagnait est décédée peu de temps après à l'hônita) de Châtellerault el!,e. avait transportée. Une automobile icontre un arbre

Unmort.deuxblesses

A Sannois, un vétoear, dans lequel se trouvaient Mme Devaux, demeurant à Paris, 7, rue de VaucouieuM, a été tamponné par l'automobile de M; Pierre Pierson, demeurant 42, rue des Grésillons, à'A~ntères. Eh voulant éviter l'accident, M. Pierson donna un brusque coup de volant et, après avoir fait une embardée, alla s'écraser contre un arbre. H fut tué sur le coup. Les deux occupants du vélocar, grièvement blessés, ont été transportés à l'hôpital d'Arsenteuil.:

Collision

Un mort, trois blessés

Uhe collision s'est produite à Saint-Witx (S.-et-O.) entre la voiture de M. Louis Aubry et celle de M. Gaston Houdry. M. Auguste Martin, âgé de 69 ans; père de M. Houdry, a été tué; .quatre, autres occupants, dont une fillette, sont.srièvemént blessés.

Chute mortelle d'un cycliste

Se rendant a bicyclette a Thionville, à une mamfestation sportive, un ouvrier, M. Théobalte Thomas, âgé de 31 ans, s'est jeté dans.la descente d'une côte, contre un arbre et a été tuésnriecout)..

t, Cantonnier écrasé

A DIone-GapeIle (Moselle), le cantonnier Xavier Hertz, père de quatre enfants, a été happ~ par l'automobile du commandant de l'aéroport'de Strasbourg et mortellement

bless:

jLe~ o~er~tKMM <~e Ja ÇaiMe d'ep~n-g~

~'r > i:

~M. J'utes'JuHen.'mmistre. 4€s postes, télegr~ pRc!'et"tctëphphes,cotnmu~ue: o.

Pp~ratiohs. e~eetuees à ta Caisse o~tiona}a d'épargne pendant la pMtbde du i"' a~ i~;juit-

ict;ïR39:

Dcpôts r.- 370.S9S.2i8 francs R~raits 307.726.&I7: .Exesdent de dépôts. 63.iyr~t0i -?"

L'àtniraï Donval à Gibrat~aiR Gibraltar, le i"' 'août. L'amiral Donval, eomthandat~t en chef'de la base d'Oran,. arrivera à Gibraltar demain, à bord du contre-torpi))cu!' JLtOtt, pour rendre la visite que lui a faite le contre-amiral Wodehouse qui commande par intérim la base de Gibraltar.

L'amiral Donval rendra également visite au gouverneur, le lieutenant-général sir Clive Liddell.. La réouverture

du Parlement br!tann!que

Londres, le i*~ août. La motion du gou vernement prévoyant l'ajournement des Chambres pour les vacances parlementaires indique que le cabinet a décide que la réouverture du Parlement aurait lieu le 3 octobre.

Les grandes manœuvres italiennes commenceront demain

Rome, le i" août. –C'est demain que commenceront, dans la vallée du Pô, les grandes manœuvres de l'armée italienne, sous le commandement du général Ettore Bastico, qui a participé à)a guerre d'Espagne. EUes dureront une huitaine de jours.

Les missions mi)itaires aUemande, espagnole et .hongroise qui y assisteront sont arrivées à MUan~ de même qu'un grand nombre ~e hautes; 'personnalités civiles et mUitaifes du régime,'tic'tammeat !e général Pariant, sous-secrétaire à la guerre. Les maréchaux Badoglio et Balho arriveront dansFia journée. .Dans )es principales vi)!es et principaux vit!a.ge~ pn. remarque déjà d'importants mouvements de troupes. A Tunn, en particutter-t< rues. sont sitionhées de camions militaires et de véhicules''qui'vont rejoindre leur desttnatioa dans !a zone des opérations. Dans tes faubourgs de. Turin, ta.cireu)a.tiom;est réglée par les dra-

~°~ ;<~a~ts t.<. ,.N'cet e).. ~&ea<fKa

Cavalleria

~-tres- ']ourtMU~a~nno~c'eM'quê~s" au-

Lerge-s situés dans la zone des manœuvres ne poarfdnt pas recevoir d'étrangers pendant~ toute l:f<îutsé"des'opératt6n~. De! joùrnaUstes a!)emands, japonais, 'espagndts ..et hôngréis ont été autorisés à suivre !ës manœuvres. –(Havas.~

Rome, !e i" août. Un vaste mouvement préfectQ'raI a. été décidé. Il affecte une soixantaine, de préfectures, notamment celles de Milan, Trieste, Venise et Padpue, dont les titulaires ont été mis à )a retraite.

Découverte de tro:s cadavres zur !a route de Jérusalem

Jérusalem, !e_i" août. Les corps de trois Arabes qui avaient été enlevés par une tande armée, ont été découverts, ce matin, sur la route de Jérusalem à Hebron.

Le journal arabe Fa~Mw, dans son éditorial, s'élève vivement contre ce genre d'actes de violence qui ont failli coûter la vie, dernièrement à l'administrateur régional de Gaza.

Le journal souligne que de telles tentatives criminelles ne 'sont justinées par rien, et ruinent ]a réputation du monde arabe aux yeux de l'étranger.

·:

Accident d'av!at!on

'1

Moscou, le i"' août. Le commissanat <!es constructions aéronautiqùes annonce la mort du piloter Michel Aiexeiev, qui s'est tué dans un accident survenu le 27 juillet. En 1937, Aiexeiev avait établi le record mondial.d'altitude avec un poids utile de l.OOO kilogra.mmes.

Un concours international

de gymnastique

Une grande tête internationale et un concours de gymnastique, pu sept nations seront représentées, auront lieu à Genève du 12 au 15 août, sous l'égide de la Fédération dès sociétés de gymnastique du Sud-Est de la France et de l'association cantonale; genevoise..

Accïdent mortel

La nuit dernière, à Bondy, avenue Galliéni, M. Victor-Emile Geanny, 54 ans, demeurant 97, route d'Aulnay à Bondy, qui circulait à bicyc)ette a été renversé par une auto conduite par M. Alfred Peerboom, 36 ans, demeurant, 20, avenu e Bernard-Patissy, à Saint-Cloud. Transporté à l'hôpital Tenon, M. Geanny est décédé.

Noyade

Sur la petite plage de Saint-Pierre (Aude), M. Emile Gayraud, originaire de LezignanCorbières, qui était aile se baigner dans la mer démontée, a été emporté par une lame et s'est noyé.

MM -«Ob- à a

Up assassin est arrêté à Perpignan

La police de Perpignan a arrêté le nommé Vincent Matarisequ!, If 20 juillet dernier, avait tué de deux coups de revolver un barman.

Le meurtrier essaya de disculper ses ça' marades mis en cause, les nommes Fusco et Quidet, qui sont sous les verrous, mais l'enquête se poursuit pour établir s'il ne s'agit pas en réalité d'un règlement de comptes.

A !a préfecture de police

Ce matin à 8 heures, une centaine d'enfants de gardiens de la paix, inspecteurs et fonctionnaires de la préfecture de police, sont partis pour la colonie de vacances d'Ormoy (Yonne). Le préfet de police et Mme Roger Langeron qui avait tenu à remettre elle-même des friandises aux jeunes voyageurs, assistaient au départ dans la cours de la caserne de la Cité, ainsi que M. Priolet, président de l'Association amicale et de prévoyance de la préfecture de police, organisatrice de la colonie de vacances.

umm~

Imprimerie du Tott~~ des Débats 17, rue des Prêtres-Saint-Germa!n-rAuxerro!s Z.cGffraMt~A.PÉGUET.

Le prochain départ

de S. Exc. Suad Davaz et de sa famille

S. Exe. M. Suad Davaz, ambassadeur de Turquie. a<:com))agné de Mme et de Mlle Suad Uavax, part jeudi soir, par le <Simp)on~, à destination d'Istanbul.

Une réponse écrite de M. Daladier sur !a situation des disponibles Moulins, Je i" août. Dans une lettre adressée à M. Lamoureux, député de l'Allier, ancien ministre, qui lui avait demandé s'il ne serait pas possible de remplacer alternativement par d'antres classes, !&s jeunes gens libèrés le 15 octobre, rappelés en mars, et maintenus mobilisés, le président du Conseil, ministre de la Guerre, déclare notamment Les rappels de réservistes ne correspondent pas seulement à des besoins numériques, mais sont avant tout, fonction de l'emploi prévu. Chaque réserviste a, dans le plan de mobilisation et en raison de sa spécialité, une place déterminée dans une formation donnée. La situation ne permet pas d'envisager une solution oui entraînerait. en cas d'événements graves, des perturbations incompatibles avec une bonne marche des opérations de mobilisation.

Par contre, j'ai établi en faveur des disponibles un régijne de permissions comportant une allocation trimestrielle de 10 jours pour tou< les militaires appelés et une allocation supplémentaire de dix jours pour les agriculteurs. 'Cette mesure représente le maximum de ce qui peut être consenti dans la situation, actuelle.

Arrivée de réfugiés tchèques & Bputogne-sur-Mer

BoulogM-sur-Mer, le 1"' août. Ce matin, à M h. 40, 541 réfugiés tchèques ont débaTqué à Boulogne du paquebot polonais' C'An~ry. Boulogne-sur-Mer, le i" aoûr. Les curieux, qut s~'tr~Uvaiënt vers.. M'~r.; 30,- ee\matin,jsur

les. %H!tt& d~a garë~ ma~Hme dc'ouiogne-tur-

Mer,. furent quelque peu: surpris eh' voyant accoster le transbordeur ~o//o))< Ce navire revenait de la rade où iL était allé chercher 541, émigrés tchèques.

C}eux-ci ont, au péril de leur vie, quitté leur ancien pays pour n'e pas se soumettre'au gouvernement de Berlin. Ils ont pris l'engagement de servir la France et se sont réunis à Gdynia. ..Dans ce port, ils s'embarquèrent à bord du paquebot polonais C/H'o&ry, qui effectuait, aujourd'hui, son premier voyage vers l'Amérique du Sud et faisait escale, ce matin, en rade de Boulogne.

Tous ces hommes étaient massés sur le pont du transbordeur qui les amenait en gare maritime; très peu connaissaient le français, mais tous savaient au moins prononcer deux mots: ~Liberté, France.~

Avec eux descendit du transbordeur leur drapeau national, blanc, rouge, bleu, que les curieux saluèrent respectueusement.

Les émigrés furent reçus par, un officier attaché à la légation de Tchéco-Slovaquie à Paris et par un officier français. Un repas leur fut servi à l'hôtel des Emigrants.

Cet après-midi, ils gagneront Paris, puis Marseille et l'Afrique du Nord. (Havas). Le retour du commandant Rossi

Marseille, le t" août. Le commandant Rossi, pilotant son avion de raid, qui avait quitté l'aérodrome de Cagliari, ce matin, à 9 h. 35, a .atterri dans de bonnes conditions Istres, à n h. go.

000

Un comité provisoire

du centenaire de Clemenceau

La Roche-sur-Yon, le i"' août. Un comité E provisoire, composé notamment de MM. Miche) s Clemenceau et Rousseau-DeceUe, président du I < Souvenir vendéen de Clemenceau vient de 1 se constituer en vue de la célébration, en 1941, du centenaire de Georges Oemenceau. Le co- c mité a décidé de demander, dès la rentrée, une h audience au président Jeanneney. t En principe, la célébration comportera une cérémonie en Vendée, a MouiUeron-en-Pareds, au [ jour anniversaire de la naissance de Georges ( Clemenceau, et une commémoration à Paris, le s U novembre suivant. (Radio.) 1

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Voici les probabilités pour la journée du 2: Etat du ciel. Au nord d'une ligne Nantes-Metz, alternances d'éclaircies et d'averses pouvant être accompagnées localement d'orages ailleurs, assez beau temps, nuageux; après brumes ou brouiDards matinaux. Vent. Dans la moitié .nord, secteur ouest modère, irrégu)ier, assez fort sur le littora) dans les régions méditerranéennes, nord-est faible à modéré: ailleurs, vanable faible. Température. Au nord de la !igne Natt< tes-Metz, sans grand changement ailleurs~ en faible hausse.

Région parisienne

Pour la nuit du i"' au 2 août cie! gêné'< ralement très nuag-eux, assez beHes éclaircies, rares averses vent de secteur ouest modéré irreg-uHef. Température sans grand change* ment.

Pour la journée du 2 août alternance d'< claircies et d'averses pouvant etre!oeaJement aeeompagn.ées.d'orages vent d'ouest modéra i.rréguIie,c.femBérature atationnajret.<

VILLETTE (Cours non ofScîela)

Paris, le I'* août 193~

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Arrivages par départements 'néant.

AUJOURD'HUI DANS LE MONDE DEUIL

Ce matin, en l'élise N.-D. des Grâces de Passy, ont eu )ieu )es obsèques deMlleVateatine Feydeau. La levée du corps a été faite et la messe dite par l'abbé Doumengès, et l'absoute donnée par l'abbé Bompais, cure de la paroisse.

Le deuil était représenté par le docteur Thierry de Marte!, chirurgien des hôpitaux. la comtesse Thierry de Marte), sœur et beau-frère de la défunte, MM. Jacques Michel, JeanPierre Feydeau. Daniel Ba])ot et ses autres neveux et nièces. L'inhumation a eu lieu au cimetière de Passy.

On mande d'Addis-Abeba que FAbount Abraham, chef de l'élise copte éthiopienne, est décédé à i'âge de 70 ans.

i~ Leg!on d'honneur

Ministère de la marine

Sont nommes à titre posthume au grade <Ï& chevalier M. André Colson, lieutenant da vaisseau et M. Marie-Joseph Moinet. secondmaitre radiotélégraphiste volant, qui trouvèrent la mort, le 16 mai 1939, au cours d'un vol de nuit.

D'autre part, sont également décorés à titre posthume, de la médaille militaire tes seconds-maitres pilotes d'aviation maritime Léopold Arxalier et Louis Cadio, ainsi que le se-~ cond-maître mécanicien d'aéronautique volant Louis Thomas,, morts à leur poste, au cours d~ même accident.

Au Qua! d'Orsay

M. Georges Bonnet, ministre des a!îa!r<'< étrangères, s'excuse de ne pouvoir recevoit MM. les parlementaires, demain mercredi..

Au ministère des financez ~L- ~a.u}_jR-eynnud, absent- de: Pans,. a'JNCCNM de. ne. pouvp.ir recevoir Mes~te~M ~M parit* mentaires~demam.mercredi sa&ût.

_=,,

Lés réceptions de M. Georges Mandet M. Georges Mandai, ministre des colonies, < reçu ce matin les délégués de Madagascar, venus à l'occasion du cent-cinquantenaire de la Révolution française, et qui sont sur le point-de repartir pour la colonie.

MM. Roland-Marcel

et Peyromaure-Debord

se démettent de leurs fonction* au commissariat du tourisme Le ministère des travaux publics commun nique

MM. Roland-Marcel, conseiller d'Etat, et Peyromaure-Debord, maître des requêtes, qui, en I935, avaient reçu la mission de réorganiser les services du tourisme, en conformité des conclusions du Conseil national économique, ont prié le ministre des travaux publics de vouloir bien considérer leur tâche comme terminée. Ils lui ont exposé que l'exercice de leur fonction principale au Conseil d'Etat ne leur permettait pas de se consacrer plus longtemps à l'administration du tourisme, qui requiert une activité exclusive et continue.

Ils l'ont donc prié de vouloir bien pourvoit à leur remplacement.

Le -ministre des travaux publics, en rendant un hommage particulier à l'oeuvre de redressement accomplie par M. Roland-Marcel et a)t concours que M. Peyromaure-Debord lui a donné, a fait droit à la double demande dont it était saisi, mais en manifestant tout à la toit ses regrets et sa gratitude envers deux colla* bcrateurs éminents, dont l'œuvre restera inou< bliée.

Il a exprimé en particulier à M.RoIand-.Maf~ cel les remerciements du gouvernement pour !< bonne grâce efficace avec laqueI!e:U avait rempU une tache multiple et difncile.

M. de Monzie a pris, d'autre part, toutes dit~ positions pour assurer provisoirement la gestion) des services du tourisme, en attendant la reali< sation de la réforme actuellement étudiée pat le camité de réorganisation administrative~