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Titre : Journal des débats politiques et littéraires

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1938-04-30

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb39294634r

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb39294634r/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 200316

Description : 30 avril 1938

Description : 1938/04/30 (Numéro 102).

Description : Collection numérique : BIPFPIG63

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique

Description : Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail

Description : Collection numérique : La Grande Collecte

Description : Collection numérique : Histoire diplomatique : Révolution - Empire (1789-1815)

Description : Collection numérique : Histoire diplomatique : Restauration - Monarchie de Juillet (1814-1848)

Description : Collection numérique : Histoire diplomatique : IIe République - Second Empire (1848-1870)

Description : Collection numérique : Histoire diplomatique : IIIe République (1870-1914)

Description : Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k5090990

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 14/01/2008

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JCtJJR~J~ i

EM~R~E~ A~ ioac le jour Djenu!a. Jean M<a. Une manifestation &ansa!se à Rome. Ch.-C. Gaunet.

L'exposition EdoNard VuiBard<au.P~nUoa de Marsan. Edouard Sârradin.

ENORME?

]L~s campagnes navales de Mohamed AU et d~b~a~~un. René La Bruyère. Revue agricole. Charles Le~ras. EN~'PAGEr t

jLe~ IV° centenaire de l'Ordre hospitalie)' de Saint-Jean-de-Diea. Jean Monval. M. André Siegfried à l'Amencan-Clab. EN g'PAGE

Lapourse.

Un mari pour la frime, par Wil!amson. Adaptation de Louis d'Arvers.

PARIS, LE 29 AVRIL

T altianpo tronpn Qnfïhico

L dUtdubo il diiLU'dii~Mlùti

Les décisions prises hier par les ministres anglais et français sont telles qu'elles permettent d'employer, sa~s exagération le mot < alliance pour déanir les rapports qui s'établissent entre les deux pays. Au surplus, divers journaux anglais, de tendance opposée, n'hésitent pas à recourir à cette expression qu'ils auraient naguère sévèrement bannie de leurs colonnes. Si le y<MtM ne s'en sert pas, il résume et commente les résultats obtenus en des termes qui montrent qu'il est du même avis que ses confrères. <: L'entente, écrit-il, n'a jamais été plus cordiale. L'accord s'est fait sur tous les points. En fait, durant la plus grande partie de la journée cet accord était <: axiomatique en raison de l'identité des intérêts français et britanniques tu sujet de la plupart des affaires européennes. En ce qui concerne les quelques questions à propos desquelles l'entente craignait une discussion, elle fut rapidement réalisée dans l'esprit cicéronien de ïa communauté des intérêts entre amis. !<4~tCO?'MW OtMiMM COtMMMtKM Une telle mise en commun à évidemment la signincation d'une alliance défensive. Dès maintenant, elle a été poussée très loin au point de vue militaire. Il n'est plus seulement question de ces contacts d'é.tais-'majors. dont on parlait autrefois <~e§ une certaine réticence, il s'agit réëlïetnent d'une coopération complète pour la préparation et, éventuellement, pour l'action. <: La collafboration envisagée dans le domaine de la défense nationale, dit le D(K~y Mo~, dépasse de beaucoup tout ce que le gouvernement britannique avait pu songer auparavant en temps de paix A l'extrême gauche, le Dat/y .Hc~oM écrit '< Un nouveau pas a été fait pour établir une alliance franco-britannique complète, organisée dans le détail et conçue en fonction d'une guerre éventuelle ».

Le pas fait dans cette direction est certainement très grand. Il a été entendu que dès maintenant on procéderait à des achats communs de matériel de guerre et de matières premières, une organisation financière devant être prévue à cet effet dans certaines limites. L'application des principes posés, soit pour l'élaboration de plans militaires, soit pour les achats, sera 6xée dans ses détails par des experts compétents, c'est-à-dire par des officiers des deux états-majors généraux. On s'est également préoccupé de la composition des armées sous leCommandement d'un général francais-ct de celle des aviations sous h direction d'un. chef britannique. Tout cela, on le voit, va très loin et ce n'est, sans aucun doute, qu'un commencement. En constatant avec joie ces résolutions intelligentes et viriles, on ne peut s'empêcher de faire un retour mélancolique sur le passé et de se dire avec regret que les terribles périls qui menacent l'Europe auraient été conjurés si ce qu'on entreprend maintenant avait été fait il y a dix 'ou quinze ans, à beaucoup moins de frais. Les maux dont nous souffrons auraient été épargnés si l'entente franco-anglaise n'avait pas été en fait inexistante pendant une longue période, à l'époque même où il aurait été facile de prévenir la menace d'un pangermanisme pire que celui qui a causé la guerre de 1914. Malheureusement l'Angleterre a commis pendant longtemps ~invraisemblable faute de croire que le &on moyen d'assurer la paix était d'affaiblir la France et d'aider l'Allemagne à reconstituer sa puissance. Quant à nos gouvernements Ils se sont perdus dans les nuées, se livrant à Ïa logomachie genevoise et ne pensant qu'à la conclusion de pactes sans valeur, soit même dangereux comme celui qui a été signé avec les Soviets. L'Europe presque tout entière a d'ailleurs commis, sous des formes variées, des erreurs analogues. II n'est jamais Inutile de rappeler les aberrations extraordi- nâires de la politique d'après guerre. Ne nous attardons cependant pas à ces souvenirs et considérons avant tout le présent et l'avenir.

En resserrant ainsi leurs liens, en affirmant leur union complète et en prenant les mesures nécessaires pour qu'elle soit aussi efficace que possible, l'Angleterre et la France font actuellement ce qui peut le mieux assurer le maintien de la paix et, le cas échéant, mettre en échec ceux qui la troubleraient. L'Allemagne, cela est évident, les plus aveugles ont fini par le voir, ne peut être tenue en respect que par la force. Il imoorte ~onc de constituer

~en face .de ta Germante Mne puissance telle jqu.'eB.e ;nj'ose .pas s'attaquer à elle. Avec 'une feinte naïveté la Gazette de ~aMc/or< écrit à propos de la réunion de Londres <: De quel danger les puissances occidentales 'sont-elles donc ~menacées et contre qui sont dirigés ces achats de matériel de guerre ? II ne faut pas hésiter à proclamer très haut que la menace vient du Reich et que les mesures prises sont destinées à l'empêcher de se transformer en acte. Cela va de soi, mais cela va encore mieux en le disant.

Nous nous sommes attachés à faire ressortir ce qu'il y a eu de plus important dans la journée d'hier. Il y a lieu de constater aussi, toutefois, qu'au point de vue politique, on a fait de bonne besogne. On s'est occupé utilement des relations avec l'Italie et l'on doit espérer que nos ministres tireront de ce qui a été dit à ce sujet, la conclusion qu'il faut se hâter de donner à l'accord anglo-italien le complément d'un accord franco-italien. On a pris des dispositions pour que, lors de la prochaine réunion de Genève, rien ne puisse empêcher la liquidation de l'aNsure éthiopienne. Enfin et surtout, MM. Daladier et Bonnet:ont été heureusement amenés, en ce qui c<m" cerne l'Espagne, à se rallier au point de vue britannique. Ils ont commencé par exprimer l'opinion qu'il fallait se livrer à diverses opérations diplomatiques pour obtenir de Franco des garanties contre la pénétration italienne et allemande. Avec beaucoup de raison, les Anglais, qui se rappellent le fol envoi de divisions qu'il y a quelques semaines à p~ine MM. Blum et Paul-Boncour voulaient faire en Catalogne, ont soutenu qu'il valait beaucoup mieux régler cette affaire après la fin de la guerre, quand les nationaux seront maîtres de l'Espagne. C'est le bon sens même. On s'entendra fort bien avec le général Franco, qu'il ne faut p~s traiter en ennemi. Aujourd'hui, on s'occupe plus particulièrement de l'éventualité d'un essai de pourparlers avec l'Allemagne et de la question tchécoslovaque. Les Anglais ne croient certainement pas beiucoup au succès d'une négociation générale avec le Reich peut-être y voient-Ils surtout le moyen de gagner du temps. L'inconvénient d'une telle tentative est qu'elle serait sans doute mise seulement à pront par l'Allemagne pour formuler 'des revendîcattons, entre autres coloniales. Souhaitons qu'à ce sujet la prudence remporte. Quant à l'affaire de Tchécoslovaquie, si préoccupante, il sera temps d'en parler Ici demain. Ce qui importe surtmit, c'est qu'en toute circonstance il y ait entière liaison entre la politique française et la politique anglaise. Dorénavant, le grand principe tutélaire est le suivant les deux pays ne doivent rien entreprendre l'un sans l'autre.

PIERRE BERNUS

Veut-on donner plus d'air au commerce internationa!? Sans que l'on puisse se laisser aller à un optimisme trop facile, on doit cependant noter que des symptômes se montrent, dans les pays d'importante activité industrielle, d'une compréhension plus nette de la nécessité d'abaisser les obstacles aux relations économiques internationales. Le rapport, à ce sujet, de M. Van Zeeland, nous a fourni des observations très sérieuses. Il semble bien que ce ne soient pas là des manifestations simplement théoriques comme nous en avons eu tant jusqu'ici. Car, en principe, la nécessité'dé desserrer les droits de douane et lea contingentements est déjà reconnue depuis bien des années. Les discussions et les rapports des comités économiques de la Société des Nations ont donné au monde, sur cette question, de sages conseils. Mais une résistance sourde et tenace d'intérêts égoïstes mal compris a maintenu jusqu'à aujourd'hui des errements funestes à toutes les nations. On sait l'échec de la Conférence économique réunie à Londres il y a quelques annéet. Depuis, les événements ont encore aggravé la dépression du commerce extérieur de tous les pays. Aux Etats-Unis, où le marché est vaste cependant, il n'offre pas à l'activité de ses industries et de son commerce un débouché sufnsant. Ses hommes politiques, ses hommes d'affaires les plus éclairés et ses représentants diplomatiques affirment le pressant besoin qu'a leur pays d'étendre, au moyen de concessions réciproques, ses relations commerciales avec les autres nations; On peut constater un mouvement moins accentué peut-être en Angleterre, où cette question a été mise à l'étude. Une commission d'experts a, en effet, été formée par M. Chamberlain, où s'élaborent des propositions économiques d'après les observations et les opinions recueillies par M. Van Zeeland dans sa mission. On relève d'ailleurs, dans rémunération des questions que sont allés étudier à Londres MM. Daladier et Bonnet, celle-ci <: Préparer sous diverses formes des ententes économiques dans le monde., n On s'en préoccupe d'ailleurs, voilà un certain temps, dans les journaux anglais quand on y étudie les chiffres, pas précisément satisfaisants, du commerce extérieur de la Grande-Bretagne.

Quant à nous, cette question du commerce extérieur est d'un intérêt capital. La balance de nos comptes, de ce côté, a été déficitaire d'environ dix milliards par an, en moyenne, jusqu'ici et elle a une tendance certaine à s'accroître. On sait quelle influence a cette balance de nos comptes extérieurs sur la tenue du franc. `

Peut-être a-t-on l'Intention, en Angleterre, de proposer la réunion d'une conférence économique ? Ce serait une grande faute que de la décider sans la préparer soigneusement Un second échec nous reporterait loin.- A.L.

CES DICTATEURS~

Un. journaliste anglais de grande renommée, M. Ward Price, vient de consacrer au FM/t?'~ et au D«c~ un livre de.quelque trois cents pages, dont M. P.-F. Caillé nous offre une bonne traduction (aux Editions de France). L'auteur a su tenir la balance égale entre ses deux héros, tout en faisant bonne mesure de louange et d'admiration à l'un et à l'autre. C'est assurément un mérite mais c'est, à mon avis, le seul mérite de son ouvrage. Après Navoir lu, nous savons comment s'habillent MM. Hitler et Mussolini, ce qu'ils mangent, ce qu'ils boivent et comment ils dorment. « Je connais ces dictateurs annonce M. Ward Price sur la couverture de son livre, et il le prouve abondamment. Mais il connaît moins bien les peuples sur lesquels ces dictateurs ont établi leur domination l'Allemagne et l'Italie qu'il nous montre sont vagues, et conventionnelles. L'arbre I~i a caché la forêt.

Admettons, pour faire plaisir à l'auteur, que l'histoire de l'Allemagne commence avec Hitler, et celle de l'Italie avec Mussolini cette vue, après tout, n'est pas plus arbitraire que celle de quelques Français, pour qui la France n'existait pas avant la Révolution de 1789. Mais alors il faut s'interdire tout regard sur !e passé, même récent; il ne faut pas évoquer, comme fait M. Price, le temps où <: les petits Allemands étaient de blafards étudiants à lunettes, tandis que, pour tout exercice, les garçons italiens se promenaient vêtus de costumes marins derrière un prêtre en soutane noire Il vaudrait mieux aussi ne pas situer la Conférence de Gênes en 1920, ne point faire de Palestrina un maître de la <: musique liturgique et ne point attribuer à l'Italie 46.200.000 habitants, soit environ quatre millions de plus que ne lui en nète d'avoir des satellites

Nous ne discuterons pas les jugements politiques de l'auteur, qui voit en M. Hitler un apôtre convaincu de la paix et du désarmement, qui nous engage, <: au nom de l'humanité et du bon sens à détourner l'invasion allemande <: vers les régions où elle peut provoquer le moins de désastres et qui justifie les progrès présents et futurs du Reich en Europe centrale et sud-orientale par cette raison < qu'il est normal pour une planète d'avoir des satellites ».

M. Ward Price a parfaitement le droit de professer, à l'égard de ces grands problèmes, les opinions qui lui plaisent. Mais nous lui contesterons celui de raconter à sa guise, c'est-à-dire d'une manière Inexacte, certains épisodes, .comme .l'a.rrivée. de M. Mussolini à Lausanne en novembre 19~3, et de prêter à M. Poincaré ces mots prononcés assez haut; afSrme l'auteur, pour être entendus de tout le monde « Mais où est-ce qu'il est, ce salaud ? Le vrai peut quelquefois N'être pas vraisemblable. Le faux aussi. M. P.

La saison d'art français à Versaitlés

L'idée de faire de Versailles un Salzbourg ou un Baireuth français rencontre tant de partisans qu'on s'en dispute aujourd'hui la paternité comme d'une invention .nouvelle. Nous avons dit ce que nous en pensions. Une saison française d'art dramatique et de musique peut trouver à Versailles un cadre parfaitement approprié. `

A trois conditions, cependant

La première, c'est que ses instigateurs n'aient pas la plaisante ambition de « valoriser ~Versailles.

La seconde, c'est qu'on n'utilise en aucun cas, à cette nn, l'ancien opéra du château. Et la troisième, c'est qu'on ne construise en lisière du parc aucune salle de concert, fût-elle <s dans le style de Versailles ». Ceci dit, nous sommes tout à fait à Faisë pour donner une approbation sans réserve à la lettre ci-dessous de notre très distingué confrère et ami, M. Léon Rey, et:à l'heureuse initiative dont elle est l'écho.– Alb. M. Monsieur le directeur,

Voulez-vous laisser un ami des Débats non pas répondre, mais ajouter quelques précisions à l'article dernièrement paru sur C/Mf saison <~0~OMfCMO~fr.M!<f.

La Société des concerts de Versailles, à laquelle l'érudit historien des Francine fait sans doute allusion, n'a jamais eu pour but de créer une concurrence de Bayreuth ou de Salzbourg, mais, plus sagement, de ressusciter -dans le décor de Versailles les œuvres inconnues, méconnues ou simplement oubliées issues de l'impulsion donnée non seulement à la musique française, mais à la musique en général, par la Couî de France et dont un si grand nombre sommeille encore dans les arcanes des bibliothèques. C'est ainsi que, l'année dernière, des concerts de musique du dix-septième et du dix-huitième siècles ont été heureusement réalisés sous la direction artistique de M. Gustave Cloez dans la chapelle du château, la galerie du Grand Trianon, et que l'admirable ballet d'~MHf~ et Z-MK~, dont le manuscrit anonyme a été retrouvé à Versailles même, fut joué sur la scène du théâtre Montansier, après la comédie de Favart et les D~M-r ~4MtfM, de Grétry, tout un spectacle dépourvu, sans doute, du pittoresque facile de certaines autres représentations, mais, du moins, laborieusement monté d'après les documents iconographiques et les comptes de la Maison du roi auxquels les metteurs en œuvre s'étaient directement reportés.

Certes, la Société serait bien heureuse si l'administration des beaux-arts l'autorisait à utiliser, ne fût-ce que dans une circonstance exceptionnelle, le charmant Théâtre de la reine, remis à neuf, comme chacun sait, grâce à la munificence de M. John D. RockefeHer. Mais la chapelle du château, dont les orgues viennent également d'être restaurées, la galerie du Grand Trianon et le joli Théâtre de la rue des Réservoirs sufnsent actuellement à son désit de faire revivre avec des moyens sincères, en dehors de toutes ambitions particulières et de tout souci politique ou commercial, des ouvrages apparentés par leurs mérites ou leurs origines au cadre à la fois magnifique et charmant dont certains, espérons-le, ne manqueront pas de déborder.

Léon REY,

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LA /W DES ~f~ PAR LES ~M/ME~

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Nous avons rendu compte hier de la conversation de la matinée à Oowning Street. Les entretiens ont repris après le déjeuner et la conférence a abordé alors les problèmes de coopération technique des deux pays au point de vue de la défense nationale.

Le gouvernement britannique a établi un vaste programme de réorganisation, en vue d'adapter ses forces terrestres, navales et aériennes aux nécessités de la protection du territoire national et de la sauvegarde des lignes de communication de l'Empire..

Comme la presse anglaise l'a indiqué à maintes reprises ces jours derniers, et en dépit du secret gardé, c'est surtout dans le domaine de l'aviation que l'Angleterre souhaite voir s'établir une collaboration plus effective avec la France.

En raison de sa position insulaire, l'Angleterre est, en l'espèce, particulièrement vulnérable aux attaques aériennes et celles-ci ne peuvent guère/être combattues avec succès sans le concoure d'une défense contre avions avancée ayant pour bases !e sol français.

D'après le Daily .Mat/ l'entente projetée pour la coordination des forces comprendrait donc l'établissement de bases communes aux forces aériennes françaises et anglaises en France, la désignation d'avions britanniques rapides pour la coopération à la défense aérienne de la France. Le même journal parle de la constitution en France d'un vaste stock commun d'essence pour ces forces aériennes unies, et toujours en réserve pour le cas d'une attaque par surprise, enfin de l'échange des types d'avions créés par chaque pays. Des conversations d'états-majors nxeraient ce programme à Paris ou à Londres dans le courant <le la semaine prochaine.

Le communiqué

publié en fin de journée

Le communiqué suivant a été publié à l'Issue des conversations franco-anglaises d'hier M.Daladier, président du conseil, et M. Bonnet, ministre des affaires étrangères de France, qui étaient accompagnés par M. Corbin, ambassadeur de France, ont rencontré le premier ministre et le secrétaire d'Etat aux affaires étrangères, ce matin au n° 10 Downing Street, à 10 h. 30.

Les conversations se sont poursuivies avec l'habituelle interruption du déjeuner jusqu'à 16 h. 45.

Un plein accord a été réalisé sur tous les ppia~s.en discussion et les entretiens reprendton~Sujourd'hui,àiOh,,30.

Déclarations de MM. Daladier et Bonnet

MM. Edouard Daladier et Georges Bonnet sont rentrés à l'ambassade de France à 17 heures, a l'issue de la réunion de Downing Street. Recevant les représentants de la presse, le président du Conseil a fait les déclarations suivantes

Je suis, à mon grand regret, tenu au secret, car nous avons pris l'engagement, de part et d'autre, de ne rien révéler de nos conversations.

Je .puis cependant vous assurer que, sur les questions importantes que nous avons discutées et qui englobent la moitié de celles qui figurent à l'ordre du jour, nous sommes arrivés avec aisance à un accord complet. Nous terminerons demain, sans doute dans l'après-midi et nous comptons être de retout" à Paris dans la soirée

Nous avons rencontré auprès du gouvernement britannique l'accueil le plus cordial, la compréhension la plus nette des nécessités auxquelles nous avons à faire face et nous avons abouti à un accord qui, jamais, n'avait encore été obtenu sur certains problèmes d'un intérêt vital.

Je ne saurais trop vous demander de souligner, a conclu M. Daladier, l'atmosphère de mutuelle confiance qui a présidé à nos conversattons

1'nterrogé à son tour par les journalistes, M. Georges Bonnet a précisé les points traités au cottfs des entretiens d'hier

Italie (négociatioM anglaises et françaises) Sotlété des Nations (reconnaissance dé la conquête italienne de l'Ethiopie) Espagne (retrait des .'volontaires) défense nationale (accords techniques et économiques entre les deux pays). Par contre, les problèmes allemand et tchécoslovaque et, d'une façon générale, les questions intéressant l'Europe centrale, ne seront traitées qu'aujourd'hui, ainsi que les perspectives en Extrême-Orient.

De même, les ministres français n'ont pas eu avec leurs collègues britanniques de conversations d'ordre nnancier, celles-ci n'étant du reste pas prévues officiellement.

Les ministres français se rendent au château de Windsor

Le président du Conseil, le ministre des affaires étrangères et l'ambassadeur de France sont arrivés au château de Windsor à 18 h. 45. Dans le protocole des réceptions des souverains britanniques, l'invitation à passer la nuit à la résidence des souverains et à dîner dans leur Intimité constitue la marque d'honneur la plus rarement accordée. Les ministres ont été présentés aux souverains par l'ambassadeur de France.

Parmi !es autres invités étaient le vicomte et là vicomtesse Halifax. tes jeunes princesses onthMcité un compliment .en français Après le diner, qui a été servi dans la grande salle à manger d'honneur, les souverains et les invités se sont entretenus des relations entre les ale<t~' pays amis et on a arrêté aussi quelques détails de la visite que le roi et la reine d'Angleterre feront à Paris, du 28 juin au I" juillet. MM. Daladier et Bonnet assistèrent ensuite à un concert donné par la musique des grenadiers de la garde. On leur montra quelquesuns~ des trésors artistiques conservés au château, en particulier la collection historique et unique au monde, des 76 dessins de Holbein, représentant principalement des seigneurs et des dames de la Cour d'Angleterre de son temps. Les ministres français se sont retirés ensuite dans les appartements qui leur avaient été réservés dans la tour de Lancaster, d'où l'on a une vue superbe sur le parc et l'immense forêt de Windsor.

Les conversations de ce matin MM. Daiadier~ et Bonnet, accompagnés de l'ambassadeur de France, sont arrivés de Windsor à l'ambassade de France quelques minutes

avant 10 heures, pour reprendre, à 10 h. 30, leurs conversations avec. leurs collègues britanniques.

Les ministres français ont été fort touchés de l'accueil que leur ont réservé le roi George VI et la reine Elisabeth et de tout ce qui a été fait pour rendre leur séjour aussi agréable que possible.

D'après toutes les informations de presse, les problèmes de l'Europe centrale n'avaient pas encore été discutés hier. La matinée d'autourj d'hui a dû leur être consacrée. Les ministres français et anglais ont dû examiner ensemble les deux mémorandums tchécoslovaques présentés à Paris et dans lesquels le gouvernement de Prague expose son programme de solution du problème des minorités en Tcitécoslovaquie programme qui va jusqu'à accorder non seulement aux citoyens de" langue allemande des Sudètes, mais aux Slovaques et aux Polonais des libertés locales qfti ne porteraient pas atteinte à la souveraineté de l'Etat. Les ministres français ont dû communiquer aussi a leurs cdl.'lègues le mémorandum économique de la Tehécoslovaquie faisant appel à une aide franco" anglaise pour l'écoulement de ses produits, un boycottage allemand, surtout depuis l'Anschluss, pouvant équivaloijr. pour elle à la ruine. Un communiqué sur les entretiens d'aujourd'hui, sera vraisemblablement publié ce soir même, surtout s'ils peuvent être terminés aujourd'hui comme on l'espère.

La presse britannique de ce matin < Alliance défensive franco-britannique telle est la manchette qui s'étale en première page de tous les journaux, du conservateur extrémiste Do;7y JjM au travailliste Dat7y .H<foM, pour annoncer les résultats obtenus au cours de la première journée des conversations de Londres..

Tous aussi rapportent ces résultats sensible" ment de la' même façon et annoncent que les ministres anglais et français sont parvenus à un accord complet sur les questions suivantes collaboration étroite dès le temps de paix dans le domaine aérien et mise en commun, en temps~ de guerre, des ressources des deux pays en matières premières.

Les journaux réservent encore leurs commentaires jusqu'au départ des ministres français.

A en juger par les correspondances des rédacteurs diplomatiques, cette collaboration des deux pays sur le plan militaire semble être ..cons~déré~ jcqmme ;.une conséquence naturelle d'une entente,~ <: qut n'a jamais .été* aussi'cordiale s', selon l'expression du 7'<M;<r lui-même. Aussi la presse parait-elle attacher un intérêt au moins égal, sinon encore plus grand, à la manière dont la Erance et la Grande-Bretagne

Sur les divers fronts ~Espagne

Le communiqué nationatttte

On mande de Salamanque:

Communiqué officiel du G.Q.G.:

Les violentes tempêtes de pluie paralysent les opérations. Seules, nos troupes du secteur de l'Alfambra. ont effectué une petite rectification de nos premières lignes.

Les forces qui opèrent dams le secteur de Ejulve ont fait leur jonction avec celles du secteur de Aliaga, fermant ainsi la poche qui existait entre elles..

Sur le front de Teruel et de Castellon On télégraphie de Saragosse à l'agence Hava<:

La journée d'hier a été marquée par deux seules opérations: la progression de l'armée Varela entre Teruel et Castellon, et la nouvelle et très violente réaction adverse à l'est d'Albocaeer, sur le flanc de l'armée Aranda. Les deux opérations se sont déroulées par un "temps exécrable..Htef,-}L n'a. sas. <:Msé une minute de tomber une pluie fine et glacée qui a transformé les combattants en paquets de boue, gêné le ravitaillement, enlisé les batteries d'artillerie et obligé l'aviation à une inactivite totale.

L'armée Varela, qui a foncé en flèche au début de la nouvelle offensive au sud de Montatban; est maintenant déployée sur un front d'une quarantaine de kilomètres, allant de la vallée de l'Alfàmbra à un tronçon de la route d'Alcaniz à Morella.

Les gouvernementaux, favorisés par l'état du terrain, opposent une résistance assez vive, mais désordonnée. La bataille, dans cette région, offre le caractère d'engagements dispersés de petites colonnes dont le commandement coordonne les mouvements.

Près de la côte de la Méditerranée, les gouvernementaux, comme ils l'avaient fait la veille,' ont lancé, hier, une très forte contreattaque contre les positions conquises par les co:ip.s de l'armée de Galice, dans 1' <: Atalay.as de Alcala~. Ils ont été repoussés et très durement éprouvés.

Les gouvernementaux font preuve, dans ce secteur, de beaucoup Tié mordant, s'élançant à l'assaut dans de mauvaises conditions avec une farouche résolution.. Ils se battent avec l'énergie du désespoir, disait, hier, le général Aranda à un représentant de l'agence Havas. Et le général ajouta en souriant j Désespoir justifié, comme le. proche avenir le prouvera.

Dans le secteur de Catalogne, la guerre, pour l'instant, se réduit à des escarmouches. Chez tes « Rouges de Castellon On télégraphie de CasteHon:

Le gouverneur .civil a réuni les maires de la province de Castellon et de la partie de la province de Teruel non occupée par les nationalistes, ainsi que les représentants des organisations du Front populaire.

H les a: exhortés à faire accélérer l'exécution des ordres du gouvernement, visant à l'incorporation .des recrues pour la formation de brigades de fortifications.

Le président du Front populaire a préconisé la construction <le refuges contre les bombardements, à l'exemple de CasteHon qui possédera bientôt des souterrains pouvant préserver toute la population et qui serviront, éventuellement, de points d'appui de résistance.

sauront harmoniser leur attitude-à l'égard de b Tchécoslovaquie.

Si certains journaux prennent déjà position en rappelant les déclarations antérieures du gouvernement anglais à ce sujet, dans l'ensemble ils préfèrent attendre de connaître le résultat des entretiens d'aujourd'hui.

Une Importante question, écrit le TtM<«, <t<M n'est pas à l'ordre du jour, mais qui Mît pt~bablement soulevée sous une forme ou sous une autre, est la position de l'Allemagne. M. Chamberlain dé'sire saisir toute chance d'apaisement, si cette chance se présente. Il estime peut-être que l'unité plus étroite qui existe entre la France et l'Angleterre constitue une base pim forte pour traiter avec le Reich.

Comme le TtMtM, le Daily yf~n~/t estime que M. Chamberlain ne manquera pas aujourd'hui de soulever le problème des relations avec l'Allemagne.

Le Dot/y Afot7 écrit, sous la signature de son rédacteur diplomatique

La collaboration envisagée dans le domaine ,de la <lé΀nse. nationale dépasse de beaucoup tout ce que le gouvernement britannique avait pu envisager auparavant en temps de paix. S. M. Chamberlain a fait preuve d'un te! désir de collaboration avec la France, il n'a pas abandonné l'idée d'une nouvelle tentative du c&.te. de l'Allemagne. Il est tout aussi désireux qu'auparavant d'amener la France à négocier avec 1~ Reich et croit que l'on're faite par l'Angleterre de collaborer sur le plan défensif fera di'spara!tr<; les objections françaises. La presse allemande

Les pourparlers franco-britanniques sont suivis avec une certaine nervosité par l'opinion allemandf.

La presse relève dans ses titres et dans ses commentaires que la question tchécoslovaque n" gure au premier plan des entretiens. Elle dissimule peine l'inquiétude qu'inspire au Reich la possibilité de voir les gouvernements français et anglais adopter une ligne de conduite commune sur ce point.

La ~'o<tOM<~ ~t<MMf/ d'Essen écrit II n'est pas nécessaire de dire qu'on attache la plus haute importance à Berlin à la réaction de l'Angleterre et de la France à l'égard du mémorandum qui leur a été adressé par le gouvernement tchécoslovaque.

~Vo(-/t/oM~a&<' publie sous un titre en gros caractères l'opinion d'un journal polonais selon laquelle < le sort de Prague se décide à Londres

.Le cor.respondant.parisien de.a D~~c~f ~~f}MeïH<' 2~iMM~ parle 'avec dépit'' de"<l'en-' tente cordiale ressuscitée « Pourquoi tout cela ? De quel danger veuton se protéger ? demande de son côté M. Kirchncr dans la f~'<M~/M~< ~Ct<tM)~

Les Italiens tués et blessés

On mande de Rome:

Les journaux publient une Jiste nominative de 199 légionnaires italiens tues en Espagne du 9 mars au 18 avril.

D'autre part, on mande de Napïes

Seize officiers, 40 sous-officiers et 300 légionnaires italiens blessés en Espagne sont arrivés, hier, à Naples, à bord du navire-hôpitat Gfa~'yco.

Ils ont été salués par Je généra! Pusso, chef d'état-major général de la milice, les autoritët' de.la ville et une foule nombreuse.

Le Portugal va reconnaître

le gouvernement Franco

On télégraphie de Lisbonne

M. Salazar, président du Çonseil, a annoncé à l'Assemblée nationale que le. Portugal reconnaîtra prochainement. le gouvernement du général Franco.

Voici l'essentiel de ses réflexions

II existe, d'un côté, une politique Idéaliste, admettant le mirage de la paix universelle, indivisible, et préconisant les pactes dans le cadre de la Société des nations. Il existe, d'autre part, une prétendue politique réaliste, auréolée par quelques grands succès. Pour ma part, je crains l'une autant que l'autre de ces deux politiques.

Abordant la question espagnole, l'orateur a demandé si, en comparant la situation intérieure des deux partis combattant en Espagne, on pouvait encore affirmer qu'il y avait, d'un côté, un .gouvernement légal, et, de l'autre, des généraux rebelles:

Après avoir longuement médité ce proNeme, a-t-il ajouté, il m'est a'jparu que nous serions coupables de lâcheté en n'envisageant pas en face la situation créée et en n'en tirant pas la conclusion Indispensable-: reconnaissance de droit du gouvernement Franco comme gouvernement d'Espagne, et ce que j'annonce maintenant.. nous le réaliserons bientôt.

Comme la fin de la guerre est encore lointaine, nous ne négocions pas cette reconnaissance et nous ne cherchons pas. non plus, à nous hâter de prendre position. Nous affirmons simplement, en présence de la réserve et de l'incompréhension du plus grand nombre, Ie< droits de la vérité et de la justice.

La « non-Intervention »

Poursuivant leur tournée de propagande dans l'ouest .de la France, neuf grands camions, por~ tant des banderolles au nom de diverses organisations d'extrême gauche, sont arrivés, hier soir, au centre de Brest. Leur passage avait été annoncé par la Bourse du travail, et Ht dénièrent, rue Jean-Jaurès, entre une double haie d'ouvriers de l'arsenal qui s'étaient massés sur le trottoir.

Les militants réclament à cor et à cri des armes et des vivres pour l'Espagne <: rouge ». D'autre part, on mande de Stockholm que la C. G. T. suédoise a affecté une nouvelle somme de 100.000 couronnes au ravitaillement de la population civile de l'Espagne républi-* caine.

Le total des subventions ainsi accordées par la C. G. T. depuis le début de la guerre civile s'élève à 400.000 couronnes'


Navettes de l'Étranger

EMPIRE BRITANNIQUE

Lu discussion générale sur le budget L& discussion générale sur le budget a repris, hier après-midi, aux Communes. Des bancs de la majorité, comme des bancs de l'opposition, d'assez nombreuses critiques ont été adressées ait chancelier. La variété même de ces critiques montrait, du reste, qu'il eût été impossible au gouvernement de satisfaire complètement même les seuls membres, de la majorité.

Une intervention remarquée, a été celle du député conservateur Robert Bothby qui, reprenant l'exposé de Sir John Simon sur le développement du commerce extérieur, a demandé qu'un effort particulier soit fait par la GrandeBretagne pour « rouvrir, avec l'Europe centrale, des relations commerciales pour le moment Inexistantes

La politique traditionnelle de l'Angleterre, at-il poursuivi, est <Ie ne pas conclure d'alliances militaires, mais d'apporter une assistance économique et nnancière à ses amis de 1 étranger, afin de leur permettre de se fortifier. Nous avons la France et nous avons l'Italie. Mais il y a aussi la Pologne, la Roumanie, la Tchécoslovaquie, la Yougoslavie et la Turquie. Il y a, enhn, une amie trop souvent oubliée la urece. Pourquoi ne pas aider ces pays en leur achetant certaines des matières premières dont nous avons besoin ? Notre gouvernement fait maintenant des achats à l'étranger. Pourquoi ne pas faire ces achats dans les pays amis ? Pourquoi, par exemple, ne pas acheter du pétrole roumain au lieu du pétrole mexicain ?

La discussion générale s'est terminée tard dans la soirée par une intervention de Sir John Simon, qui a rendu hommage au sens politique dont ont fait preuve, dans l'ensemble, les partis d'opposition dans l'accueil qu'ils ont fait à Mn projet de budget sévère.

La Chambre va passer maintenant à la dis~ttSSioh des articles.

Une lettre de démission

de la duchesse d'Atholl

et ta réponse de M. Neville Chamberlain La duchesse d'AthoIl, représentant au Parlement une circonscription conservatrice, s est démise, hier, de ses fonctions de <whip~ ou < serre-file parlementaire du gouvernement national, <: en raison, déclare-t-elle, de l'incapacité du gouvernement à prendre les mesures nécessaires au retrait des troupes italiennes d'Espagne avant la signature du pacte anglo-Italien Ou à agir avec les autres puissances pour sauvegarder la paix en Europe centrale et sur les rives de la mer du Nordï., dans une lettre à M. Neville Chamberlain.

Le premier ministre, dans une lettre communiquée à la presse, répond en ces termes à la duchesse

Vous déclarez qu& des renforts italiens bnt <té envoyés en Espagne pendant la négociation. J'imagine que vous basez cette affirmation principalement sur les informations que vous m ayez plusieurs reprises communiquées, en même temps que vous les communiquiez au Foreign

Office.

Tout ce que je puis dire est que. chaque fois que ces informations contenaient des détails tUfnsamment précis pour qu'il soit possible de les faire vérifier par les fonctionnaires du gouvernement de Sa Majesté, on les a trouvées ou t)ien entièrement fausses ou bien si improbables que l'on pouvait viruellement conclure qu'elles étaient fausses.

En fait, la plupart d'entre elles paraissent tvoir été forgées de toutes pièces parles intéressés et ne concordent en aucune manière avec les informations recueillies par le gouvernement de Sa Majesté.

Je ne puis donc pas, sur les preuves que vpu9 pensez m'apporter, accepter votre conclusion, qui est que le gouvernement italien n pas rempli les conditions qui lui étaient demandées à ce MJet. L'accord anglo-italien sera soumis au Parlement lundi prochain

Sir John Simon, parlant en qualité de représentant du premier ministre, a annoncé, à la Chambre des Communes, que te gouvernement soumettrait, lundi prochain, aux députés, une motion approuvant la conclusion de l'accord anglo-italien.

Il est probable qu'un important débat de politique étrangère s'Instituera à cette occasion. BELGIQUE

Rejet, d'un projet d'impôt

La commission des finances de la Chambre t. rejeté hier, par 15 voix contre 10, le principe de la surtaxe mobile proposée par le gouvernement.

Bien que ce projet eût été approuve dimanche dernier par le bloc catholique, les catholiques de la commission se sont joints aux libéraux et membres de l'opposition pour faire échec au projet contre les 10 socialistes. Le groupe socialiste de la Chambre s'est réuni pour examiner la situation résultant du rejet par la commission des finances du projet de surtaxe mobile.

Après un échange de vues, le groupe a estimé que la procédure constitutionnelle devait être suivie, c'est-à-dire que les projets gouvernementaux devaient rester la base de la discussion, quelle que soit l'issue du débat. MM. Pierard et Buset ont fait part de e' pbiht de vue au premier ministre.

ALLEMAGNE

Vers la confiscation des biens des Juiîs On télégraphie de Berlin

Certaines interprétations données à l'étranger sur l'ordonnance du maréchal Goering, relative à la fortune des israélites établis en Allemagne, ont provoqué une assez vive surprise à Berlin, où l'on conteste qu'il s'agisse d'une confiscation ou d'une expropriation des biens des JùLfS allemands ou étrangers.

Dans les milieux bien informés, on tient & souligner aujourd'hui que la mesure prise par te commissaire au Plan de quatre ans a pour but de favoriser le processus < d'organisation de l'économie allemande et d'éviter que, par des moyens détournés, les Israélites ne continuent à jouer un rôle actif dans le commerce, l'industrie et les finances allemands. La réunion de l'Autriche au Reich a contraint les autorités du Reich à prendre une initiative en raison de la prédominance dé l'élément israélite dans la vie économique autrichienne.

Pour le surplus, aucune décision n'a encore été prise au sujet de l'application pratique de l'ordonnance du maréchal Gœring, qui soulève de nombreux et délicats problèmes.

Différentes méthodes peuvent être envisagées: on pourrait concevoir par exemple que contre cession de leurs entreprises, les israélites établis en Allemagne recevraient pour un montant à déterminer, des bons du trésor allemand ou autres valeurs dont les intérêts devraient être couverts par les bénéfices des entreprises passées entre des mains aryennes. Les intéressés auraient donc la possibilité de continuer à vivre en Allemagne avec le produit des intérêts de leurs avoirs. On pourrait admettre, par la suite, lorsque la situation de l'Allemagne dans la question des transferts se sera améliorée, la possibilité d'accorder aux Israélites désireux de quitter l'Allemagne une partie de leur fortune en monnaie étrangère. Mais ce ne sont pour l'instant, ajoute-t-on, que des suppositions. On ne conteste pas non plus que les mesures dont pourraient être l'objet des Israélites étrangers établis en Allemagne ou ayant des intérêts dans le Reich puissent soulever quelques difficultés et provoquer éventuellement des protestation! des gouvernements étrangers.

D'autre part, oh mande de Washington M. Sumner Welles a déclaré aux représett-

tants de la presse qu'il avait, demandé à M. Wilson, ambassadeur des Etats-Unis à Berlin, de lui envoyer rapidement un rapport sur le récent décret sut les biens des israéiites en Autriche et en Allemagne. De nombreux citoyens américains seraient touches par ce décret. ITALIE

Retour de M. Blonde!

Le chargé d'affaires de France, M. Blonde!, est rentré, hier soir, à Rome. Il venait, comme on se le rappelle, de Paris, où H avait pu renseigner de vive voix le gouvernement de la République sur les sentiments des milieux officiels italiens et recevoir un surcroit d'instructions.

M. Blondel n'avait pas de déclaration à lairë. I! n'a toutefois pas caché sa satisfaction des contacts qu'il eut avec les dirigeants du Quai d'Orsay qu'il a pu mettre de vive vpi~ «u courant de l'opinion des milieux ofnciels italiens, à l'égard des conversations engagées avec la France, et dont il a reçu des instructions suffisamment complètes pour continuer les pourparlers.

Il aura une entravue avec le comte Ciano dès que celui-ci sera revenu d'Albanie.

M. Georges Huisman à Rome

M. Georges Huisman, directeur des BeauxArts, est arrivé hier, a Rome, il assiste, aujourd'hui, à l'inauguration, ptr !es souverain! italiens, de l'expositioh des œuvres des pensionnaires de ~a villa Médicis.

SUISSE

Le projet de réforme financière On mande de Berne:

Le Conseil des Etats a voté, par 29 voix contre 4 et quelques abstentions, le projet de réforme financière de la Confédération, en vue du rétablissement de l'équilibre budgétaire. Il ne reste que quelques millions à couvrir. GRECE

Les ministres turcs à Athènes

Les ministres turcs en visite à Athènes, MM. Djela) Bayâr, président du Conseil, et Rustu Aras, ministre des Arfaires étrangères, ont été reçus, hier, à midi, en audience par roi. Le souverain les a retenus a. un déjeuner, àuque! assistait également M. Metaxas~ président du Conseil grec.

ALBANIE

Après le mariage du rot Zog I" On mande de Dùrres au ~eîu Po~ H~oM Le roi Zog 1*~ et la reine Géraldine feront peut-être leur voyage de noces aux Etats-Unis. Le roi a déclaré qu'il désirait depuis longtemps se rendre en Amérique, et que, d'autre part, il aimerait beaucoup voir le président Roosevelt. Le roi et la reine sont sortis à la fin de la journée dans l'automobile que leur a offerte le chancelier Hitler, et ont fait une longue promenade. La reine Géraldine était au volant. D'autre part, on annonce de Tirana que !e prince Mehmed Abid, 'beau-frère du souverain et chargé d'affaires à Paris, rejoindra son poste dans quelques jours.

Enfin, parmi les cadeaux offerts aux souverains albanais à l'occasion de leur mariage, on a remarqué celui du gouvernement français: un service de table de huit pièces avec garnitures et un surtout en porcelaine de Sèvres, et un miroir pour la reine.

RUSSIE

Condamnation de l'ingénieur Toultchinstd pour des faits remontant à 1912 On mande de Moscou

Le collège spécial du tribunal dé la région de Leningrad a condamné à dix ans de prison et cinq ans de privation de ses droits civiques l'ingénieur Toultchinski, accusé d'avoir joué un rôle de provocateur au cours de la grève sanglante des ouvriers de la concession aurifère anglaise de Lena Goldtield le 4 avril 1912. Les troupes du gouvernement du territoire d'Irkoutsk tirèrent sur les grévistes désarmés, en tuèrent 270 et en blessèrent 250. Là tragédie souleva les masses ouvrières contre le tsarisme et contribua puissamment à la croissance du mouvement révolutionnaire russe à la veille de la guerre mondiale.

ETATS-UNIS

Les directeurs de journaux

et la liberté de la presse

Le 2VCM/ Ko~ H~aM annonce qu'à la conférence des directeurs de journaux qui se tient actuellement à New-York, diverses personnalités se sont élevées hier, contre les attentats à la liberté de la presse.

L'intervention du gouvernement dans toutes les expressions de l'opinion, est une menace contre les libertés civiques, a déclaré M. Grenville Clark. Nous devons la combattre par tous tes moyens.

–<ttt))t 't'r-r'-T

Les e~Mi))6!)tsfEitf~e-OriM! Progression nippOhe dans le Chantoung

On mande de Tokio:

On annonce au ministère de la guerre que quatre colonnes japonaises, parties du Sud en direction de Soutchéou, grande bifurcation des chemins de fer de Lounghaï et Tien-TsinPoukéou, ont refoulé les Chinois sur un front de 240 kilomètres.

Plus à l'Est, une colonne japonaise a progressé le long du Grand Canal, qui traverse le chemin de fer de Lounghaï, à 16 kilomètres environ au sud de Taieul-Tehouang, où les troupes nipponCs du Nord furent battues tout dernièrement.

La situation des douanes chinoises On mande de Tokio:

Les milieux japonais bien informés croient savoir que l'échange de notes entre l'Angleterre et te Japon, devant marquer l'accord sur les douanes maritimes chinoises sous l'occupar tion japonaise, n'aura probablement pas lieu le 3o avril, comme il était prévu, mais que cet échange sera ajourné jusqu'à la réception des instructions de Londres, relatives à plusieurs points encore en discussion.

Ces milieux ajoutent que cet ajournement causera un retard dans la mainmise du nouveau gouvernement de Nankin sur les douanes. Hs laissent entendre que l'application des nouveaux tarifs subira également un retard, par suite de la nécessité de tenir compte, lors de leur établissement, des tarifs existant dans la Chine inoccupée, conformément à la demande anglaise, acceptée en principe par le Japon, pour assurer le service des emprunts étrangers. ·

Les milieux bien informés précisent que, pour cette même raison, l'ensemble des douanes placées sous l'occupation japonaise, y compris la Chine du Nord, dépendraient exclusivement du nouveau gouvernement de Nankin. D'autre part, on mande de Changhàt M. Màsaji YosRida, président de la Chambre de commerce japonaise de Changhal, prenant la parole a l'assemblée annuelle, a déclaré que le Japon respectait les principes de l'égalité et de la « porte ouverte S' en Chine, comme l'avait affirmé à plusieurs reprises le gouvernement, mais il est d'avis que le principe de l'égalité ne signifie pas une division égaie des intérêts, alors que la porte ouvertes signifie le fes-

pëct des di-oits commerciaux et la reconnaissance de la. liberté d'entreprise dans l'avenir. M. Yoshida a ajouté que les commerçants et industriels japonais souhaitent vivement la coopération des étrangers et des Chinois, $e!on des chances égales en affaire, ce qui ne veut pas dire, cependant, dimensions et résultats égaux des entreprises, du fait que les différences entre ces dernières proviennent de la différence des efforts et des ressources de ceux qui les créent. (Asia-Press). Tentative d'armistice démentie Sir AMhibald Clark Kerr, ambassadeur de Grande-Bretagne en Chine, a démenti (levant la presse les informations selon lesqueNes il aurait engagé des négociations avec les autorités chinoises, en vue de faire aboutir ua armistice entre Chthois et Japonais. y, La coopération nippo-aHemande On croit que le général Ott, nouvel ambassadeur du Reich à Tokio, retournera prochainement à Berlin pour recevoir les Instructions du chancelier Hitler.

La presse japonaise spécule sur la possibilité de nouveaux développements de la coopération nippe-allemande.

M. Naggiar est rentré à Changhaï M. Naggiar, ambassadeur de France, a regagné Changhaï, après un court voyage eu Indochine et à Hong-Kong.

La prochaine visite de M. Hitter à Rome Les personnages de la suite

A Berlin, le D. A~. B. communique la note suivante:

Le Fuhrer-chancelier se rend, le 2 mai, en Italie, à la suite de l'invitation qui lui a été adressée par le roi d'Italie et empereur d'Ethiopie, et par le chef du gouvernement et Duce, Benito Mussolini, pour rendre la visite que fit ce dernier en Allemagne, l'an passé. Les personnalités suivantes accompagneront le Führer

MM. de Ribbehtrop, ministre des affairer étrangères Rodolphe Hess, représentai du Fuhrer Joseph Goebbels. ministre de la propagande D' Frank, commissaire à la justice du Reich D*' Lammers. chef de la. chancellerie du Reieh général Keitel, chef du commandement supérieur de l'armée allemande Himm1er, chef de ta police allemande Bouhler. chef de la chancellerie du Fuhrer le chef nationalsocialiste Amann Dietrich, chef de presse du Reich Meissner, chef de la chancellerie présidentielle Bruckner, adjudant du Fuhrer de Weissaecker, sous-secrétaire d'Etat aux affaires étrangères Boehle, chef de l'organisation des Allemands de l'étranger général de Stulpnagel, quartier-maître général de l'armée contre-amiral Schnewind, chef de l'Office naval Sepp Dietrich, commandant la garde du corps du Fuhrer, les adjudants du Führer, Schaitb et Wiedmann. général Bodenschatz, du ministère de l'air D* Gaus, directeur ministériel aux affaires étrangères de Bulow Schwante, chef du protocote Aschmann, ministre plénipotentiaire.

Le Fuhrer-chancelier se rendra, d'abord, à Rome où il séjournera quelques jours comme hôte du roi et empereur.

A côté d'une série de manifestations du parti et de. l'armée à Rome, une grande parade navale, en l'honneur du Führer, est prévue à Naptes, ainsi que des manœuvres de guerre, de l'armée et de l'aviation.

Outre les démonstrations de la population à Rome et à Naples, un défilé de toute la population à Florence est prévu. Ces manifestations souligneront, d'une manière impressionnante, l'importance que l'Italie fasciste, amie, .attache a la solidarité des deux grands peuples voisins, solidarité qui s'exprime de nouveau par la. visite d'Adolphe Hitler.

Commentaires italiens

On mande de Rome

Toute la presse annonce, sous des titres qui prennent en entier la première page, la prochaine visite du Fuhrer en Italie.

M. Virginio Gayda, dans Je G<on;a/<' f~aKo, illustre les raisons qui justifient l'accueil chaleureux que les Italiens feront à M. Adolphe Hitler.

L'auteur déclare que la nation italienne n'oublie ni l'accueil grandiose que l'Allemagne fit au Duce en 1937, ni le geste d'amitié du chancelier, pendant la période de formation de l'empire italien, < au moment, ajoute-t-il, où plusieurs amis qui auraient dû pourtant avoir de la reconnaissance pour l'Italie et montrer de la compréhension pour ses droits, se dressèrent contre elle pour arrêter le cours de son histoire nationale

De plus, les Italiens reconnaissent < !a stature gigantesque du Fuhrer ils apprécient les affinités existant entre le fascisme et le nàtionalsocialisme et se rendent compte que c'est dans la solidarité entre les deux régimes que réside leur force internationale.

La nation italienne, déclare M. Virginie Gayda, veut ignorer la politique des rancunes posthumes, mais elle ne peut pas et ne veut pas ou. blier les grandes preuves d'amitié, surtout lorsque ces dernières ont été données à des moments décisifs de son destin. C'est pour cela que. à Rome, à Naples et à Florence, elle rendra un hommage chaleureux à M. Adolphe Hitler et reconnaît en lui non seulement le créateur de la nouvelle grande Allemagne, mais aussi l'ami cordial de l'Histoire italienne, à 1 étape décisive de la fondation de l'Empire. De son côté, le LtKWo fMCt~o écrit La rencontre de Rome se produit à un moment où la vie européenne est plus tranquille, dans une atmosphère débarrassée de la menace quotidienne d'une guerre entre les grandes puissances. Un acte de paix intégrale et durable a été signé depuis peu de jours entre l'Italie et l'Angleterre. Le peuple italien, qui ne craint pas la guerre, mais qui sait apprécier les bienfaits d'une paix laborieuse, accueille le Führer avec la pleine satisfaction d'avoir atteint un but d'une grande importance pour la pacification de l'Europe. L'Allemagne aussi a' vécu récemment des semaines de grande passion et de profonde exaltation nationale. Elle peut regarder avec une fierté légitime et une pleine tranquillité son propre avenir.

'!<tt.. 't.

ARTS ET LETTRES

Le jury de la Société coloniale des Artistes français, pour son exposition au Salon de 1938, a éte constitué comme suit président M. du Gardier vice-présidents MM. Jouve et Jean Bouchaud secrétaire M. Moréteau membres MM. Fouqueray, J.-J. Rousseau, Parenty, Marx, F. Olivier, Jean Julien, Balande, Duvent, Génicot, Lagrahge, Landowski, de l'Institut, Lévy-Dhurmer, de la Nézière, Pinard et Ml)f Thil.

–La galerie du Niveau vient de monter Modigliani en épingle est-ce lui ou nous qui avons vieilli, mais le côté <: génial et .na!f de cet oriental italianisé nous parait aujourd'hui extrêmement surfait il en reste qu~vec des dons évidents de sensibilité, une faculté d'adaptation étonnante. Modigliani était plus acteur qu'auteur son colons, qui est ce qui lui appartient le plus, souligne la distance qui le sépare des époques d'art primitif qu'il prétendait recommencer.

Il y a, cette semaine, peu à dire sur les petites galeries de peintures signalons, toutefois, 1 eSort sympathique d'un jeune R. de Mandat~Granccy (galerie Borghèse) que ses paysages de neiges, pleins de promesses, nous ont mis à même d'aporécier à signaler aussi 'Maurice Grosser (galeries des Quatre-Chemins) et Manguin (depuis longtemns éloigné du mouvement pictural), qui fait sa <c rentrée!' aujourd'hui galerie de l'Elysée. Nous y reviendrons. G. GH.

~0~ Î.E 70~ Djemil&

Les villes ont aussi leur destin, leuf naissance et leur mort. Mais plus heureuses que tes hommes à jamais périssables, elles peuvent laisser des traces de pierres derrière elles. Le temps a beau les couvrir de sa poussière et les enfouir, comme en notre Sud algérien, sous des monceaux de sable; de leur ensevelissement même provient leur résurrection. Et c'est ainsi que, sous la haute impulsion du gouverneur général de l'Algérie, M. Georges Le Beau, une des plus belles villes antiques, du temps des Romains, se dégage de ses cendres. Elle va constituer, à cause de son intégralité même, le plus magnifique spécimen de toute une cité de l'Afrique romaine, dont la naissance date des dernières années du premier siècle de notre ère.

!l s'agit de Cuicul dé Numidie, appelée Djemila depuis la conquête arabe de l'Algérie, entre Sétif et Constantine. 11 y avait bien Timgad, orgueil de nos fouilles archéologiques, avec ses rues aux larges dalles, que ne purent user les chars romains, ses palais, ses thermes et ses arcs de triomphe. Mais l'usure, des siècles a beaucoup trop rapetissé les hautes colonnes et fait disparaître tous les frontons. Et voici que rehaït Cuicul de Numidie. Louis Bertrand, qui fut professeur au lycée d'Alger avant de devenir membre de l'Académie française, nous assure « L'actuelle Djemila promet d'éclipser Timgad, non seulement par l'étrangeté de son cadre, mais par la grâce. la beauté et le nombre de ses monuments. »

La position stratégique de Cuicul, dans la Numidie, avait, dès le premier jour, fait de cette ville, comme nous dit M. Louis Leschi, directeur des Antiquités de l'Algérie, <: une sentinelle romaine au cœur d'un massif montagneux ». De ses hauteurs, on pouvait surveiller toutes les routes qui suivaient les vallées. Elle devint de plus en plus riche et prospère. Sa situation géographique et sa forte garnison militaire lui assuraient une grande sécurité. Bénie des dieux, comme on disait autrefois. Cuieu! de Numidie put se vanter, à un moment de son histoire, d'être la ville la plus tranquille et la plus heureuse. Mais vinrent les périodes tragiques. M. Eugène Albertini, professeur au Collège de France et inspecteur général des Antiquités et des Musées de l'Algérie, nous explique « Cuicul traversa le quatrième et le cinquième siècles sans ressentir beaucoup, semblet-i), la dureté des temps. Elle continuait à recevoir dans ses greniers les récoltes de la région dont elle était le centre, dans ses hôtelleries les commerçants et les pèlerins. C'est sans doute lors de la conquête islamique que la ville fut ruinée. » Les conquérants purent emporter l'or et les richesses que Cuicul renfermait en son sein. Ils ne purent drainer les pierres. L'antique ville subsiste encore heureusement. Les premiers travaux qui marquèrent sa résurrection commencèrent en IS09. H faut noter que, depuis de longues années, les fouilles se poursuivent sous la vive et haute compétence d'une femme, Mme de Cressolles. La ville apparaît de plus en plus avec son forum, ses temples et ses églises, son marché et ses constructions utilitaires, ses monuments et ses mosaïques, dont la fraîcheur des coloris est demeurée intacte. !1 y a un petit temple dédié à Vénus et qui fait songer à celui de la Victoire Aptère, sur l'Acropole d'Athènes. Il y a l'Arc de Triomphe, érigé en l'année 216, en l'honneur de l'empereur régnant Caracatia, et que le duc d'Orléans, de passage à Djemila, en 1839, avait eu l'idée de faire transporter à Paris, avec cette inscription « L'Armée d'Afrique à la France. » Qui veut visiter les plus belles ruines du monde antique, la vieille cité romaine conservée dans toute sa magnificence, sera de plus en plus obligé d'aller à Djemila.

Une mamfestation française à Rome Cette dernière semaine, Rome a été le témoin d'une manifestation française d'un charme tout particulier c'était un miMier et plus d'anciens élèves des Frères, venant de tous les points de la France pour vénérer les reliques de saint Jean-Baptiste de la Salle, le grand écolâtre rémois, ce précurseur auquel les maîtres de la pédagogie moderne ont si souvent rendu hommage.

On sait, que sur l'avis du Saint-Siège, le si français et si méritant Institut des Frères a dû transporter sa curie généralice à Rome. C'est dans cette nouvelle maison-mère, via Aurélia, que les pélerins furent reçus le mardi 19 avril. Réunis dans la plus vaste salle de l'établissement, décorée de drapeaux tricolores, les visiteurs furent présentés au T. H. Frère Junien-Victor par M. Meyerle de Lyon, second président de la Fédération des amicales. Le supérieur général prononça une émouvante allocution dans laquelle tous reconnurent l'attitude et l'accent de leurs anciens maîtres, tant épris du double amour de l'Eglise et de la France. Puis ce fut la cérémonie religieuse à la chapelle- On remarquait dans te chœur Mgr Fontenelle, M. le chanoine Poilman, député de la Meuse, et M. Poupon, président général des amicales. St Em. le cardinal BaudrIUart, du haut de la chaire, plus éloquent encore que de coutume, fit vibrer tous les cœurs. Son discours, véritable hymne de confiance chrétienne dans l'avenir de l'enseignement libre, aura en France une bienfaisante répercussion.

Vers 6 heures, le soir, S. Excel. M. Charles Roux, ambassadeur de France auprès le SaintSiège, donna au palais Taverna une réception en l'honneur des pèlerins. Deux cents d'entre eux y faisaient cortège à S. E. le cardinal Baudrillart, au ministre général des Prêcheurs et aux principaux supérieurs des Frères.

Le lendemain matin eut lieu, à midi, l'audience du Saint-Père, l'auguste vieillard qui recevait en même temps 600 couples Italiens de nouveaux mariés et plusieurs milliers de Polonais, distingua les Français qui avaient à leur tête M. François Roux et daigna leur adresser dans leur langue nationale une paternelle et touchante allocution. Le matin, les pèlerins avaient été l'objet d'un charmant accueil de la part de M. le chargé d'affaires Blondel, au palais Borghese.

Le même soir, a Saint-Louis-des-Français, le R. Père Gilet après avoir, aucours d'un éloqûeht discours, reconnu l'impossibilité humaine devant la gravité des problèmes actuels et célébré l'œuvre des Frères dans le monde entier, s'adressait

JEAN MÉLIA.

Les Echôè de partout

Y A CENT ANS

j'Ottrna! d'M D~6a~

du lundi 30 avril 1838

Paris, 29 avrit. Le rapport de M. Arago, par une aberration inconcevable de la part d'hommes éminents par leurs lumières,. n'est rien moins qu'un manifeste contre les chemins de fer au moment où le pays, justement jaloux de ne pas rester en arrière dans une carrière où tous les peuples civilisés se lancent ave: ardeur, se montre impatient de voir enfin ouvrir quelques grandes lignes sur le sol de notre France.

Le savant rapporteur ne s'est pas contente de nier l'importance qu'à juste titre l'on attachait aux chemins de fer pour le commerce d<* transit. H a expliqué comment la largeur de la voie était ~rop rMf/s~e, comment les locomotives étaient ~rop ~nMes, les rails ~op MgC/'s, tes roues frop Mf'gues et comment la machine à vapeur, partie capttate des locomotives, était un appareil qui se dérange sans cesse, ~tM sans ceMe M< en réparation, ~u; est po!;r <M coTnpag~'M H/:f cause de rut'Hc. Ce qui serait plaisant si l'impression que fait éprouver te spectacle d'un pareil abus d'une autorité scientifique justement reconnue n'était avant tout profondément douloureuse. Si tes compagnies se décident à entreprendre quelques chemins de fer, c'est qu'elles n'auront pas cru un mot du rapport.

M. Arago possède à un haut degré le talent de la satire scientifique. Après l'avoir déployé dans les salles de l'Institut, il entre en campagne aujourd'hui contre les chemins de fer. Nous confessons que la vitesse de dix lieues qui peut paraître insignifiante à de savants astronomes habitués à caitcuJer les mouvement? des corps célestes et naturellement préoccupés de la vitesse de 70.000 lieues par seconde qui appartient au ftuide lumineux, nous suffit parfaitement. Nous ne songerions pas à demander davantage aux chemins de fer.

AU P~/LLCW DE MARSAN

L'Expositton Edouard VuiHard Dans la peinture cohtom.poraine, VùUlard est Comme t)n sorcier des nuances et de l'harmonie. L'incomparable exposition que vient d'organiser en sou honneur la conservation du musée des Arts décoratifs met à merveille en lumière sa personnalité exquise. Naguère, une autre exposition, au faubourg Saint-Honoré, n'avait fa.It voir que l'intimiste: en quelques ouvrages, du reste, choisie à s.ouhait. Aujourd'hui, si l'intimiste nous est montre avec une abondance où rien ne nous est indifférent, encore que tout n'y ait pas la même séduction, c'est le décorateur, cependant, qui impose plus particulièrement son prestige. Et, tout de suite, devant tels panneaux qu'on revoit avec un plaisir singulier, on se demande, une fois de plus, comment on ne s'avisa jamais qu'un artiste tel que VuiUard était, entre tous, le mieux fait pour donner à nos manufactures nationales de tapisserie des cartons parfaitement adaptés à l'esprit et à la technique d'un art qui se mourait, faute de décorateurs adéquats. Il faut se rappeler à qui l'on commandait des cartons, il y a quarante ans, quand VuUlard, déjà, était le peintre de ces panneaux des /o<u!~ ~«MM, exécutes pour Alexandre Natanson et qui sont à .présent au musée du Luxembourg, et de ceux-ci, faits pour le docteur Vaquez, qui appartiennent maintenant au Petit Ptdais et représentent des personnages dans des intérieurs; pu!<s de tes autres, prêtés par la princesse Btbesco (personnages dans un jardin), sans oublier ces deux .Po.y.M<7M de f/F/Wt.c< peintures murales qui sont des tapisseries toutes faites, des < verdures S' selon la plus belle tradition. S'il restait encore à Vuillard de devenir le décorateur renouvelé du Théâtre des Champs-Elysées (son génie eat de n'être jamais ni tout à fnit le mënie, ni tout à fait un autre), toutefois l'on peut dire que, dès les années quatre-vingt-dix, il avait, sur des thèmes divers empruntés à la réalité familière, exercé toute sa sensibMité de coloriste, de poète, en des interprétations réfléchies, admirablement exemptes de littéralité et d'anecdotisme, comme de tout système académique, entièrement vouées à l'expression harMO)w;<.K. et qu'il avait amplement attesté, tantôt sur le mode majeur, tantôt sur le mode mineur, les ressources de son esprit et de sa palette, j'allais dire de son clavier. Mais Vuj!lard, loin encore de supposer que l'Académie des Beaux-Arts hu ouvrirait un jour ses portes, faisait alors, aux yeux des pouvoirs publics, figure d'indépendant, c'est-à-dire qua-sir ment de réprouvé. ·

Que VuiUard vieine à la foi.s de l'impressionnisme et d'une certaine Influence symboliste, on le veut bien. Mais il semble, d'abord, que son œuvre soit tout imprégnée de l'art poétique de Verlaine. De la musique avant toute chose. L'on ne croit pas qu'il y ait une peinture plus < mu.sieienne une peinture qui évoque davantage l'idée de fugue et d'ë coittre-ipoint, qui soit faite de modulations à la fois plus savantes et plus subtiles. Edouard Vuilla.rd est le digne contemporain de Claude Debussy. Et c'est chez lui le <: compositeur 3' qui nous retient, qui nous passionne, pour tout ce qu'il exprime de soi en accords picturaux médités, concertés, faits de mille teintes répondant toutes au même sens des valeurs et se fondant en une unité où l'esprit de qui sait regarder trouve la même joie que ses yeux mêmes. Oui, vraiment, VuiDard est.un maître sorcier. On le devinerait rien qu'à voir son visage reflété dans une g-Iace à la magnifique toile, chef-d'œuvre de peinture libre et sobrement vigoureuse, où il a représenté Tha.déë Natanson, en ~ris pigeon, assis dans un fauteuil rougeâtre. Ënouean SAàïznnùz·

EDOUARD SARRADIN.

'A

Commcmo/-ah'o/! du ~'cM~/Mi're Richard&'mo7!. C'est au musée de Dieppe, sous les auspices des <s Amys du Vieux Die-ppë et la orésidence de M. Levasseur, maire de Dieppe, que se déroulera, le 19 mai, à t6 heures, la manifestation en l'honneur du célèbre Dieppois Richard-Simon.

Là commission d'organisation est composée de MM. Ouibon et 0. Costa de Beauregard, président et vice-président des A. V. D. Cahingt, membre du comité; Freycenon et Mattn. bibliothécaires Legrand, conservateur du musée Richard, prestdent de l'Amicale Ri~hard'-Simon, et Boudier, secrétaire. Une communication sur Richard-Simon sera faite par M. Auguste Quesnot. Une exposition des œuvres et documents Richard-Simon durera plusieurs semaines. Et!e permettra de fa!re comprendre au public l'importance de !'œuvre du célèbre théologien et critique dieppois et de faire connaître ainsi quelques-unes des richesses locales. Grâce aux apports de l'intéressante bibliothèque municipale et aux prêts d'un certain nombre de DieppOis, seront présentés pour la première fois, publiquement, plusieurs autographes de Richard-Simon et la plupart des ouvrages qui l'ont rendu célèbre dans le monde entier. Des

surtout aux jeunes pour faire sortir les Français indemmes de la vague de matérialisme qui lesperdrait.

Heureux d'avoir revu leurs maîtres très aimés dans leur si populaire costume, et retrouvé durant ces quelques jours l'ambiance même de leur jeunesse, les anciens élèves des Frères ont regagné leurs foyers plus fiers encore d'avoir eu de tels éducateurs. Pourquoi faut-il que leur juste fierté soit nuancée d'un regret, celui de ne pas retrouver en France tes Frères continuer de remplir leur mission plus de deux fois séculaire ? Une Indéfectible espérance tempère ce regret, n'ont-ils pas appris de lears maîtres que la France reste quand même, et malgré tout, te paystoutes les libertés

Ch.C. GAuNËT.

vitrines spéciales; des notices explicatives, une bibliothèque choisie, un programme imprimé renfermant la reproduction de certains documents précieux, rendront cette exposition fort instructive.

A

Decouverre tfan Ao'/nm~ (fM Mfs. La gendarmerie dAndouitIé (Mayenne), a arrête, à la tisiere d'une forêt, un <s homme des bois âgé de soixante ans environ, vêtu de toques et tenant des propos incohérents. Cet individu, qui paraît avoir fa~ un tohg séjour dans tes bois, marchait à <: quatre pattes il se nourrissait d'herbes pt avait une épaisse couche de corne aux mains et aux genoux.

Aux questipns qui lui furent posées, il répondit qu'il se nommait Matao, ce qui, dans )e' patois morbfhannais, voudrait dire Mathurin, et semblerait indiquer qu'il est d'origine bretonne. <: Je viens de la terre de mes parents, a-t-ii dit, et mes sœurs sont dans la terre. Nous retournons tous dans ta terre.. D

A

/?~MM'mi7MMfr~. vogue toute récente, en Amérique, du traitement des brûlures par t'apptication de feuilles d'aloès n'est qu'un retour à la méthode que les Egyptiens pratiquaient il y a cinq mille ans.

D'après ta plus vieitte liste connue de prescriptions pharmaceutiques qu'est le papyrus Ebers, tes Egyptiens employaient couramment t'opium, les sci))es riches eh akatoïdes, le coichique ou safran des prés, le bicarbonate de soude et t'huite de foie de morue.

Rien n'est nouveau sous le sotei). <

MA~S Z~MOA~D~

Cours

L.L. M.M. le roi et la reine d'Angleterre sont venus, hier, du cMteau de Windsor à Londres pour assister au mariage de Miss Anne Bowes-Lyon, nièce de la reine, avec te vicomte Anson. qui a été célébré dans laprès-midi. en l'église Saint-Margarct, à Westminster. Dès son arrivée à Londres, .a souveraine s'est rendue au chevet de sa mère, la comtesse de Strathmore. malade dans sa résidence londonienne. Le dernier bulletin Médical publié indique que la malade a passé une bonne nuit et que son état n'inspire cas d'inquiétude.

S. M. le roi de Suède, de passade a. Berlin, a donné à la légation un grand diher auquel assistaient notamment le maréchal Gœring et M. de Ribbentrop, ministre des affaires étrangères du Reich.

S. A. le prince Louis de Monaco a posé. hier, la première .pierre du stade olympique monégasque.

Bienfaisance

.La vente de l'CEuvre des campagnes, dont S. A. R. la duchesse de Vendôme est présidente générale, aura lieu dans les sa-' Ions de l'hôtel du <: Figaro ?, 14, rondpoint des Champs-Elysées, le jeudi mai, de dix heures à midi et de quatorze à dix-neuf heures, au pront des prêtres des paroisses de France, de leurs écoles libres, de leurs patronages et de leurs missions.

Fiançantes

On aanonce tes ËancaiIIes de MUe Monique Crépin, fille de M. Jean Crépin et de Mme. née Chiris, avec M. Michel Chalanson, fils de M. Charles Chalanson et de Mme. née Chaudet.

Mariages

En l'église d'Amav-Ie-Vieil (Cher) Vient d'être célébré le mariage de Mlle de Colbert. nlle du marquis de Cplbert et de la marquise, née VilIefranehe-Bigny. décédée, avec le baron Gérard d'Aligny, sous-lieutenant au 05° régiment d'infanterie. fils du baTOTt-d'Alitmy; conseiller général du Jurâ."ët de la baronne, née Parieu.

La bénédiction nuptiale a été donnée par Mgr FHIon, archevêque de Bourges, primat des Aquitaines, et la'messe dite par le chanoine Sardes, ami de la famille.

Les témoins étaient, pour ;a mariée !a. marquise de l'Aigle, sa tante, et le baron de Vigan. son oncle pour le marié la maréchale Lyautey. sa tante, et le général Ric!~ ter, commandant la <)" division

Deuil

Les obsèques de M. Mar!us Savit~ol. sénateur de la Haute-Garonne, ont été célébrées dans la petite localité de Mauzac, en présence de nombreuses personnalités politiques de la région et de délégations de diverses associations. Le deuil était conduit par la veuve du défunt. Après la cérémonie religieuse, plusieurs discours ont été prononcés.

Nous apprenons la mort de Mme La Néelle, veuve du docteur La Noëlle, décédée à Nogent-Ie-Rotrou. Ei)e était la cousine germaine de sainte Thérèse de l'Enfant-fésus.

On annonce la mort de M. Jacques Lazard. membre du Syndicat des banquiers M) valeurs, décédé à Paris.

On annonce de Tunis la mort survenue à l'âge de quarante-six ans, du docteur Catfar, conseiller municipal et membre de !a section française du Grand Conseil. Nous apprenons la mort du R. P. Tetmon. attmônier diocésain de la croisade eucharistique des enfants, décédé subitement i Nice.

SAIMPRË.

,w~. ,~1111. 1 ~i

Déplacements et viUégiatures de nos abonnés

Paris. –Mmes Audigier comtesse Barbancois Maurice Raphaël Emile Renard H. de Tarde

Mlle Garnier =

Départements. Mmes Chantrel), & Versailles Louis I.evesque, à Nantes A. Plique. à Courbevoie Ripault. à Courbevoie baronne F. de Saint-Julien, à Chambéon y MM. Amann, à Strasbourg Georges Cau, à Sanary-sur-Mèr A. Cuisset. à Pornichet R. Duval, à Angers baron Grand d'Esnon, à Versailles du Fontenioux, à Versaiites Gérint à Bormes-Ies-MImosas Guégan, à Saint-Brieue eolonet Huët. à Besancon A. Labrousse. & Saint-Jean-Gap Ferrât; Jean Leeot. à Roubaix G. Lefebvre, à Versailles; J. Levrbn, à Angers Manigot. à Braux j. Picot, à Cherbourg Jean Roy, à Palluau Georges Rousselot, à Ghambéry. Ëtrahger. MM. Roger Ghauviré. à Dublin de Vries Feypns. à Amsterdam.

&

Mmes Canet Franek-Chauveau de Man' diargues Michel Salomon Petit la marquise de Vibraye

Mlles Arbelet Victor Lefrânc Letelliër~ MM. Albert Dufourcq Robert Franquet: Louis Homolle Paul Menget André Mori)!ot René X. Prinet Sonnier Sorbe. Départements. Mmes Ed. Privât, à Toulouse Paul Tannery, à Brion Jean Viraut, à Versailles

Mlle Eprinchard, à Bordeaux

MM. Etienne d'Anchald. à Neuilly le chanoine J. Bobillier. à Maiche le chanoine G. Drioux. à Dammartia-sur-Meuse Georges Drouet, à Rouen le général V. Goybet, à Nice l'abbé Laine, à Pithiviers Bloch Laroque, à BeDevue le capitaine Le Marchand, à Saint-Et'enhe E. Mar. chand. à Tertre-Doux le D' Nenon. à Vichy l'abbé Plat. à Vendôme Régis Rohmer, à Tulle Pierre Mi!ne de Roussan, au château de Bizoih Sanson, à Borëeaux 1 l'abbé Vatan. à Châteauroux Edouard L< Verdier, à Rouen P. Vizioz. à Hermi!!on .Etranger. MM. P. Arminjon, à Genèvel Emile Warnery, à Morges.


Les fM~s M?M ~Moh&mm~MystMMM Pour la première fois, en entrant .cette 'année dans le port d'Alexandrie, nous y avons. aperçu dg§ b~pen):s de guer~ battant pa. villon égyptien, amarrés côte à côte avec des navires anglais, C'est que ~'Egyp~e sange, comme suite au traité conclu avec }a Grande! Bretagpe, a se constituer une manne !ndépendante.

Le beau livre que I'am{ral Btufand-Vie! vient de faire paraître sur CtHM~op~~ Mapo~M Je ~o~t~M.~ e< ~.f&ra~j'Ht'n'en présente que plus d'actualité, pujsqu'}! nous permet de mesurer l~eSoft qui fut accompli par la marine égyptienne au cours du siècle de~MtiF.

p'es~ une eeuyre cQnsidérabIe que l'ambra} Burand-V;el v~ent de réaliser et l'édtt'pn est la ha~eu,p du ~exte. Entreprise sous ies auspiees de Sa Majesté Fouad I" cette htstoire du grand Mohammed Âly a été édités par notre In}primer;c nationale, dans deu~ volumes somp{:ueu~, qui ne comprennent pas moins de 800 pages .et qut sont illustrés par d'admirables grayures hors texte au ngmbre de 170, toutes d'une venue superbe, et de plusieurs cartes. On npu§ excusera de faire ressortir la magnificence de cet ouvrage dig~e du grand roi qut }'avait inspiré e): an' y!~t de disparaitre, ma;s les i!)ustra.tions !EQntn'; buent fpr~ment !a compréhensicn des Bersonnages et des faits qui sont cités pu exposés dans le travail de Famtra! Durand-V)eI. Celui-c) a trsLcé de ~lohammed Aty H1 P9F' trait des plus vifs. S'attachant spécialement à son ceuvre navale, fauteur écrit sur le fûpdateur de la dynastie égyptienne < P est certain que tant par son feuyre maritime que par ses campagnes navales, il ramena }a mef dans l'htstpire de l'Egypte et rendit ams; 1\ ce royaume une prospenté gué ses }}}u§tre§ successeurs H'P!}t psssé d'a~fmer ~t: de développer. m

~lohamïBcd Ajy, en c~Fct, eut le ~cns ~e la mer, comme i) eut ce}ui de tgut ce qut se rattache au commerce e): à la navigation. J} y ét&tt en quelque sorte prédest)ne, lu~ qui naquit à KaraIIa,' dont toute l'activité était tournée yers }a me}- et qm était ~}s ~'un < capj~tne des routes

Mohammed AIy a réalisé ce oracle de fonder l'Egypte et de l'affranchir. Son ëpuyre n'eût pas ~e com~~e s'il n'avatt Bpt'{.s §93

Les Conseits généraux

~({f. E)ans le discours gu'}t a prpnonce a l'oufverture de ta. session du. Conseil gênerai d~ Yatj M, Senps, spnatettf socialtSte,' présider du Çpnseit généra}, a t~claré nstamment, après ~8}f exprimé sa. confiance au gou,verttemgRt P~M'pr, M aorn de fasspnfblé" dont ~najprtté est < Front populaires:

Nous sommes plus partisans que jatnais de t~jpatx. ~fous a.vons toujours'éte'etrestprpns prêts a Stgnér des accords pour !a. préserver itvec n'importe que! gouverneïhcnt, d~ns}~ entte de chacun. H ne doit y'~yotr gu~uJt ~acnK~ qui coûte popr garantir cette paix st negcssajfe que no'us voulons durahte, a~n de !imitef !a folie des armements, pp~r consacrar nos efforts à pius de bïen-ctre, plus de jp:e <~m9 les foyers; dans nos viHages'étnos ,s vtUes, pt dans le pays tout entier.

UNE REUMOÏ~ PU P.S.F. A ROUEN La réunion mensueUp du Part; soc;a} fr~a~ Rouen a groupe enytrot} ~~og gpd~gur~ j~He de Preva), dtreçtrice def, oeuv~ A' P. g: P., a B~rlé Qe~ ques~ops sq~ates. puis, le colonel de !a RQcque prononce un discours dont YQtCt ~e f~suate

La situation est actuellement dominée par i~eu:s praMemes

Celut du. retour de !'équi!)bre dans )es eon-

dittons du travaU et defa'rëprtse d'unj6 produc-

tion saine, en France

Cetui de !a politique étrangère, et particu)tÈrement des relations de )a Erance avecl'Eu!'QB@ cen~e et Hri)M)ta!e.

H est malaise de diviser ces deux ordres de problèmes. Si, tes conHits recommençant pnt~e le patronat et ]a main-d~ceuvrp, Fagitàtiott civi-

Hue reprenfi a i'interieu!- du pays, ce sera le

fige ~erl)~eux enEqùragç~Fnt pays, ce tén~

P.!ss peri))eux encquragen~ent !}pur ies teh~a.-

hons, !es ambi~tpns des pays'ptethQrtques,'tg!te t'AUcmagne, ce sera !e ptre des epcpùragemct)ts ppur l'entreprise de rév6!uttoh mondiale poursuivie par ta Russie des Soviets. Si ta produc~;gn ng repren~ pas, !a Défense nationale sera privée du matgrie! indispensable pour la puis~

saace de ses armées et, ea dehors Tneme de fa

Défense natipnate, ce sera ja mgbttisation in-

dustrteite et économique mise J.4 hors detat de SQu(~n}r e). d'~Hmenter notre appareil ntilîtaire. Si telle ou teUe menace extérieure, que vous connafsse~ bien, se nrpdu~, n9tre pay~ dsvra envisager, dune part, sps nossibt!;tps, un ordre vital d'urgence entre ses différentes bNt~atjpus et; d'autre part. les conséquences proches et tom~aine~ d'un abaissement de son. prestige. Tout S6!9 OB'f ctre pr~u, tout cela exi~e'un plap ç9!}stamn;ent tenu a jour. Le rôle du P. S. F. est dp rappeler en chaque cccastpn ces yerit~s essentielles et de deyc)onper mfati.c:ab)emet)t les prqgrps magninaues dgj~ obtenus dans le domaine de la l~cconpf~atton, seule susceptible d'apporter a la FrM}ce u~e base de redressement tnatériel et moral a l'in~srteur eamme au delà des frontières.

FEUMMTW PU JOURNAL BES PEBATS du30avfitl938

~VM~ ag~~a!~

~UppJpeS~OO CfH

s ? m~M~ê

Après la loi du août 1936, qui institua l'Ofnce du Me, pous avgns prédit qse Mus assisteriQns à !a. reprësentatton d'une tra~; eomedie en quatre actes. Premier acte paiement comptant du !)té ~ux producteurs par ies acheteurs (coopératives' et assimiles). Deuxième acte paiement comptant du 6}c par ies meuniers acheteurs. Tratsteme acte paiement comptant de ta fanne par ie pou!aneer au meunier. Quatrième acte paiement comptant du pain par les consommateurs au nioyep de bpas de pain sans doute. L,e premier ~ete jusqu'ici s'est assez bien dgFQuIg gr~ce au~ crédits fourrns aux eoppératives et aussi à deux recuites déficitaires qui ont faciJtte les ventes, En ce moment, par suite du décret du H janyier 10. modiRe par cehu du S avril ig; <: retatif au reniement des ventes effeptupes au~ meuniers par les poopgr~tn'es de Me ppus commençans !e deuxième acte avec cette partiGutarité que certaines scènes du troisième et df quatrième acte y sont déjà më~s. En ~ffet,

cette ptèec, qui enrichira I,i !ittÉrature dra-

cette nièce, qui ennchira Ji! litt~ratnr~ qf<

matique se composera de quatre aptes jaugs a. !a fois sur ia même scpne, cloisonnée en

.K~~K~ <M~

-~te~en à !a PpnsttM;8S4'~e ma~np n~;Qs najts, L'amtra; Dufand-Vie} & ta~ fesgorti~ la grandeur de la tâche accomplie, en mêmg temp$ qu'il et) a. montré les difficultés. ~R Sait gpé ~vant tau~ à ï~ghammpd A~ d'avoir compris Ja s~u~tion stratégique in; comparable de Fisthmg de Suez et d'ayaif tenté d'en t;rer B~ffi cit créant de toutes pièces une mar)ne' puissante, dont l'interven: HQn é~aif néces§a;re pour triompher des gb~acles que lui empesaient les déserts de Syrie et de Gaza, grâce à des débarquements rapides de troupes.

~Mohammed Aiy eut l'cceasiQti d'uttiiser sa ptarine dans la conquête des Lieux Saints e~ dans )a g'uepre heHenique, opérations pour r tesqueiiesia SuMime Porte gy~it soHiçit~ son concours; ~)ns} ~rent armes les prenners transports de troupes et ia premiei-e f}otte égyptienne.

J~ais c'est surtout ~prgs ï~avarin Que s'af* <irme sa puissapee. pour venir a bout de ses vastes desseins, c'est en Egypte même que Mohammed Aiy fait construire une Hotte nouyclje, dont }es quaHtés nyaiiserQnt ayee pelles des marines éuFppeennes les plus mpderne's, Sur leurs cales, les vaisseaux à trois ponts dominent Alexandrie, tandis qu'autout d'eux s'aiTfaire toute la pppulatipp d un arsenal Qui a surg; de terre en que)gues mois. x Cette ftotte peut à peu près sans combat sou~eniF, jen }S3?< ~'avance des armées victorieuses d'Ibranim. Mais elle a suscité tant de convoitises le): {a;t naître tant de crainte~ qu'elle Entra Moquée dans le port d'Alexandrie par la cpal)j:ioi~ des nat;pns eurppépnnes; ~.u mojn~ aura-t:pl}e, en promenant yiçt:pr}eusemen): so~ pav)l}oi~ de Gréée en Crète, de Rhodes à Beyrouth et à Saint-Jean-d'Acre permis a Mohammed AIy de réaliser son rêve et inserit une page de gloire dans )e livre

mUjénatre de l'~gynte.'

L'amira} Quranf}-V}c!, parlant en marin autant qu'et; historien, a laisse percer ïa sympathie que lut insp;re <: ce souyera}})~ qut fut par vocation et par gp~t un marin remargua.b;e et )atssa E~ ~PHtP ~EGasjon percer sa

pa§§!en BM'' !a ~pr x,

1} ajoute < Les marins qui consulteront cet ouvrage ressentiront peqt-etre quelque ncrté a penser que Moliammcd AIy, ce ~o;ida~ur d'empire, ce conducteur d'armée~ victorieuses, ce nn politique fut, avant tout, un des leurs par son éducation, par ses goût~ et par ses talents. &

Telle est la destinée des grands cttefs de BeHYe~ être revendiqués par tous les hommes d'action.

RENÉ LA BRUYÈRE.

Le buMau poHttq~e

~H P~~ c~jm~M~tp

Le bureau politique du part: communiste, reum hier, a décide, notamment, de pubtier, à l'oesasion du mai, un aope! aux trayail!eurs. `

Le bureau a également décide de ppursujvre son action en fayeuf de ~retraite pour les yieux travaitteurs, et i; a approuve )es dpmarches laites par ses eius ahn que des sepeurs sufnsants soient octroyés aux paysans, en compensation des dommages gaus~s par ja ~eipe. -~yant pn~ connaissance des rMolution~ cpmmunes qui lui parviennent des 'sections ssciahstes et communistes au sujet dp l'unité, je bureau a décidé d'adresser une iettre a toutes ]e9 atganisations soeiaitstes pour ]es informe:' 9~e le partrcotnmimiste est'pret a reprendFg' tput de suite les trayau~ ~e )a'comm!M)Qn d'~aincation.

–ttt<)tLJL.<

LES SOCIALISTES CO~T~E LE SENAT La C.A.P; du partt spcia)istc, sur Ja prppps~'6f! M: ~t}}} Paure, secrétaire gênerai'du parti g.p.I.Q., d~cMc d'organiser dans }es grandes vtUes, avec ie concours <iu groupe sociatiste parlementaire, des reunions n).tb}jqucs destinéM a fan'e connaître la position du parti §8"'t!'ste devant ]e probtenM s&natpriaJ. Cette propagande pra;e'scra soutenue par ~ne proP~SâR~ ccnte, c'est-à-dire par l'edttion d'un tract et d'une brochure.

D'autre part ta C.A.P. a décide de demander au parti communiste des précisions sur certains termes de sa proposition. ËUe a accepta fa reunion du comité d'entente mais pour qu'il organise entre les deux partis ]a communauté de ]a manifestation annue])e dite du <: Mur des Fédères

e=.e~t..att~)~.<

Le co~tte ~e ~e~nse pas~tv@ T Pafts tgpt) g~ pyeï!H!efc Féun!pn .Le comtte de dépense passive dp Paris a {enu h)SF §8tr, au Çerple mUttaire, sa. premier~ reuR!°n- î:s fo!&!)e; Caryiile, président, entoure dE M. ]e medecin:gcnerat Sieur, de M&f. Noc) P;ne)H, predprjc DupRnt, Armand ~assard, <jeprges Lcmarchand, Trutie de Varreux, Georges ~faus, a fait connaître quehi Ktaient tes buts poursuivis par )e comité et quipcuvent se resumEr en quatre points: i" coHaborer avec tes pouvoirs pubtics; 2'' l'aire entendre !a voix du pubitc parisien; j" rechercher ies cpmpp~M'es et ies bon)~s yQ)ontes; 4~ instruire !e puMic parisiep.

Au cours de eettg reunipu M. Nop) P)HE!Ii SMancÉ aue ]e tnasque :t gaz nattona!, ({est)ne aux ppp~tations civiles aHait être eenstruit a fajson de 5<)p.pOQ exentpiaires par mois à part:r du j~Ris d'août.

Quatre parties. Quelque chose de shakespearien) 1

~rticlp premier des décrets du }~ janvier et du § avrj! derniers t~es Mgs vendus aux meuniers par les cpqpéra'tives de ~e et les organismes ass~mités doivent être re~jes Sar lestl~s meunters lors de la livraison, c'est~-d~re au plus tard au départ dgs magasins

gu vendeur. Comme président d'une coopé:

rative de Me, nous nous réjouissons, mais nqus demandons s; ta meunerie peut fairg face 4 unp pareine ob!~at)on Jusqu'ici, nous

avons été Fe~uHèrement pavé par ia douzaine

ge meuniers avec lesqueis nous sommes en ;-e)atJQn (}e), nous seprons fQFtement la bois de notre porte-plume), mais nos factures ont gté réglées dans }c mpts qui suivait la livraison. Commerciatement, le paiement à trente jours est considéré comme x comptant Pans les circutatres qui accompa~ncRt jte déGré~ nous hspns « ~a situatian de la meu~ nerie pst évidemment, dans certains cas. assez dif6ci!e, mais ce n'est pas le rote des coopér ratives d'être banquiers des meuniers. Sans doute, mais ators est-on préparé, en haut lieu, a ouvrir des crédits aux meuniers II ne le semJ~ie pas, carja c!rcu)atre poursuit < I! nous a g'a}})eurs été donné de constater que,

dans Bien de§ cas. tes ~aciiites de paiement:

demandées paf }es boulangers n'étaient pas justtëées, et }! epnvient, d'une manière générale, de se rapprocher te plus possible du paiement: comptant. & Ceci fait partie du troisième et même du quatrième acte du drame.

Que pense !e boulanger ? pans f)ue!!e propprnpn est-i) payp comptant ? L'usage, ptur sieurs fois miî!énaire,'de la cophe existe toujours dans beaucoup de ré.s~pns lit. coche, petit morceau de bpis fendu en deu~, !n~ 4es !no!tté§ SH ~H~a~rt }'aHtF6 M e!tMt<

Les 6onftit$ du travail reniement ~~rend~ coltgcttfs Le tB;n;s~re du travai; pommunigup Le ministre du trayait yient d'appeler l'at? tent}on des principales organisation~ nationales. patronales, ouvrières et artisanales sur les dispositions des artMes 1~5 de la loi du 4 mars 1038 rEJattves l'institution pat voie de conventions collectives du travail, de procédures complètes de coneiHatipn''et d'ar; bitrage en vue du règlement des difiérends colleettfs pouyant s'élëver entre }es orties. 11 a souljgne l'Intérêt qu'il y aura;t. dès présent, à ce que même les conventions et) vigueur au moment de'la promulgation de la loi du 4 mars ;938 soient modinées gt complétées par accord des parties ann d'y Intro: duire des stipulations conformes aux nou:

velles dtspes)t)p))s le)îa}es.

I! a rappelé. eRaiBment, qu'un exemplaire

des nouvelles conventions collectives pu des anciennes conventions complétées doit être adresse dans un' but d'Intérêt pratique, a~ préfet Et au premier président de la Cou~ d'appel. en raison du r6]e que ceux-ci son) appelés a. pxercer pour l'application des artii des 1 à de la loi du 4 mars :o.8.

La convention collective de }a mpfaHurgie n'est pa~ 'eneore signée

En dépit des objurgations du mjnjsfre du travail, lès pourpar}ers de la commtssiQn m;X! te de ia metaHurgie n'avancent que lentement; H ne .semble pas aM }~ signature dq !a convention collective puisse intervenir avan~ la semaine prochaine.

L'Union syndicale des ouvriers metallurgis~ tes semble cannante, ainsi qu'tl ressort d'ui} communigue ot) i) est dit notamment Un accord a pu aboutir, hier. sur quelques nouveaux points, aujourd'hui devra se terminer en principe la discussion enj;a~ee depuis pFps de deux semaines. Oeu~ séances seront également tenues au-! jourd'~ui. an ministère du travaH. Elles a'u-

FP!'t Iteu rapri:s-m(di ~t te soir et devront

permette dabputtr ja conetusipn de !a

convent?~p ç~qJts Ja sp?rF~ g~ pu plus #~rd

convention dans ]a sejrpe Qu au' plus t&rd

dans la journée de demarn.

La délégation ouvrière a d'ailjeurs insjste à ce sujet pour que soient res'pec):é'e~ Jeudispositions prises pr~cederriment et qui prefoyaient la reprise' du"travai),"mardi matin. 19 eourant. la suppression 'de 'toutes sancttons pourtaits de Krève Et la CQnEJusIan de fa convention collect've.

Une reuniR)) extraordinaire do ppnsei; cpnt'-af aura lieu samedi, dans'la-journée, afin d.examjnet- les rpsultats ûRtenus et !cs décisions a prendre..

cenY~ntiojt) goHeettyg ~es e~Pyês de banque

mintstte du travail annonce qu'i! va Brendre tu) atrêtë tendant à tendFe obligatoires certaines sentences surarbitrales rendues, sentences ayant pour obje~ Je rajustcmen): des salajres ~es par }a'copYentJ6f} du )Ui;!et i<)3~.

Dans un délai de quinze jours, !es organisations professionnelles et toutes personnes intéressées sont priées de iaire connaitre leurs observations et avis au sujet de la généralisation envisagée.

Leurs communications deyrpnt être adressées en franchise postale au ministre du traVai}, d'rEetion générale du travail et de )a main-d'œuvre, 127, rue de Grenelle, Pans. Le~ tF~yaiteurs chrêttenE de rensetgnement libre vont fonder une fédera~on

Les syndicats de l'enseignemen): libre adhérant à la Confédération française des trayai}!6urs chrétiens (C.F.T.C.) se réuniront !~ypH !e 8 n~ai prochain en vue de se constttuer~n fEdera~n. t,e PFemier ~ai & Papis Les directeurs de théâtre décident ~e donner les marnées a l'heure habitueHe

On n constaté, hier, un certain nombre de t)railjements dans le monde du spectacle, ~Rt chez les artistes que chpz )'e~ dirpctpurs de théâtres, muste~al~ et cinémas. N6HS -tviens signalé que les directeurs, dans un dp!~e;n d'apaisement, avaient décidé de reporter à !y heures les matinées du dimanche i" mai. Lo comité, intersyndical du spectacle, à l'issue d'une réunion tenue hier, a refusé d'entériner cette décision, argent de l'impossibilité maténejle qu'auraient les artistes et le personne} de pouvoir pre'ndre leur repas entre tes deu~ représcntat)ons. En conséquence, !e comité a décide ~e maintepir s.; position p!-en)ière au; c~sistatt a n'e pas J8H~t' en matinée. cependant, le Syndical des artistes musiciens a donné des instructions à ses adhérents faisant partie des orchestres de cinéma, pour qu'ils assurent leur service. Notons, d'autre part, que l'Union des artistes drama~ques, lyriques pt cinématographiques ne s'est pas associée la décision prise p~r !e comité ~ntersyndica}. E}le a ~utarisé ses adhérents jouer comme d'habitude, es~'mant'qu'il n'y ~yajt'pas ))pu pû~r ce dimanche de supprimer aux Parisiens jeur Spectacle habituel.

Les ar~stes confédérés se cpntenterpnj: de faire une pause symbolique de dix minutes. C'est ~ga~ement {'attitude qu'ont adap~ les opérateurs de cinéma.

En présence de eette S}tuatian, i)n peu confuse, les directeurs de thé~re de Paris ont communiqué une note dans laquelle il est notamment dit

Les directeurs, pouvant compter sur le concours de tous les interprètes à la suite de la décision prise a l'unanimité par l'Union des artistes, ont décidé de maintenir la mati-

qui rapporte quand il vient chet'eher un pain, que marque une entaille sur les deux parties rapprochées admirable cqmptabil;té pou)? les tHettres. Est-on également prépare, en haut lieu, à ouvrir dés' crédits aux boulangeas ? S.i non, ta coche et aussi le compte moderne sur }es.!)vres dcyrpnt être remplacés par le bon de pain rem~s par }e c}ient et gsc@mpté par la Banque de France. Les petits ean~tn: mateurs ne~ociefont te~rs bpn~ pe pam cgmme }es t)pn-~un)eurs au reKiment leurs bons de tabac; Signalons tout de suite que, si l'on accorde chaque consommateur des bons représentant quatre quintaux de Me, on obtiendra une inf)ation de bons de pain qui rivalisera avec l'autre, ce}!e des billets de banque.

Mais revenons à. }a rè.e qui est imposée des maintenant à la meunerie e~ à la coopérative. Les meuniers doivent constituer une provision à un compte ouvert à leur nom a la Caisse régionale de crédit agricole, qui V}r~ au compte de la coopérative ]a somme afférente au reniement de la livraison, Theoriauement, rien n'est plus simple,

Tout de même, l'article 14 du décret-iai du 16 juillet 1937, devenu l'article 18 de la lot du L=! a9Ht ÏQ. a prévu une dérogation, qui est présentée comme une faveur, et la circulaire n'* 28 dt; service financier de l'O~ 6ce national interprofessionnel du Me a précisé <: que les demandes de cette nature ne pourront taire l'objet d'une décision favorable qu'autant que la coopérative aura établi que la r~}e d~} paiement comptant par l'intermédiaire de }a Caisse de crédit est de nature à gêner so~ fonctionnement de manière importante

Cet arttcle 18 et cette cireu}aire étaient restes ea so~meit saree que l'autarité supé-

!~e du dimanche 1"' MM ? l'~aM }}~}tM)Is. De leur côté, les artistes et musiciens dg

têt &F:T-U- MmmHt'qttent

Les Syndicats des artistes et musiciens dg ta C.F.T.U., s'élèvent energiquement cpntrp ta décision Brise'par }c Syndicat des musiciens (p.G.TP,). d'obtiger ses adhérents à fai-

re Rreve le i~ mat. ~ts estiment a})'ep raispn

de )a crise aptug!!e o~j s~vt fQHrqEment par;

mi les musioens.ie I" ma; pp~va;~ fe~}- ap~ porter un supplément de bien-être; En outre, ie t" mai. étant'fête nationate e~ se trauvant un dimanche les musiciens aut'aient pu cotiabarer aux nombreuses reiouissanees'dum@n'dgdu'trsva)!.

Ls§ 6M~na§ OHVr'FP~t t8P'na}g!!}~t La Çenfederatipn générale de )a einematographie, tout en recommandant aux directeurs de CtRemas d'accorder, dans )a mesure du possibie, des permissions aux membres du personne! qu) !es so~ieiteraient, précise que les reBMsentations seront assurées normalement !e dimanche mai.

Aucun arrêt du travai!

n'est prévu dans l'aumentation

La Fedëratton nationale des travailleurs de l'alimentatipn et des hôtels, cafés et restaurants n'a pas dpnnp d'ordre d'arrêt du tra-

vail.

Elle s'est bornée à recommander à se~ adhérents d'assister à certaines dcmonstra: t'9!}s OFgamsees par la Ç. T,

tJn appel MX forças pcen9~;gue§ patronales ou ouvrières

Les detegues de§ différents ~y~dtcat.? 4ps ca-

dre§ de ~recttRn et de mattr}se d~ commerce

dp defai) dp France se sont :t;B's ~j~ge dg g.C.E., 04, ~He de t~ Victptrc, afin de ~ixer )a date de ia première assemhtee gènerate de leur Fédération.

A~res ayotr ~pmsé ieur ordre du jour, ))s ont examine 1~ ~tu~pt} sQeÏ~!e ~(;tM~ et 9nt

rédige l'~ppe; §uty~nt tgutes tes forces ecp-

ngmtQues, B~t''M~~s ou GU~rtères; ¡

Maîtrise du commerce de France, nous f)ui, de par notre fonction d'intermédiaire entre ic patron et l'cmp)pyE, connaissons les (tifhcuites des uns et !es besoins (tes autres, nous croyons

fermement que, peur gu'une ~Q}'ut)Rn'SpFia!e

sod Profttabjg ~~xo ~i~ç 'd9tt se f~ fc ~~lls

sq!t ;)rof)tab!p tous, 'p}}c doit se fatre ~~ns

t'çrdj-ect daj~ te cajme pf~ue ta coitahorat~n 4" captât et'du't'rava~ E~'}ndistpensabte }a pros~Énte du pays,

Nous adresspn~. dontp }'ftpBet le p}us pressant pour que soit r~ctterehe unmpdiatement tout pe qui peut réunir 6t plintiner toutes les causes de division.

I~ous demandpns a tans de cesser tes luttes stériles, de banmr toute agitation et de mettre au-dessus des 'intérêts particuliers 'l'intérêt gênera!.

Une conférence

de Fernand'LaHJTent

a~ ~ere}e de~ g~a~nb!'e~ eynd;6&!@s Le maredia! Franc~et d'psperey a prést~P. hjer, )e deux centième déjeuner-copfprence du cercle des Chambres syndicales de France. Apres une a.Uocution de M. Lepain, président, M. Fernand-Laurent, député et conseiller municipal de Paris, fit sur le patronat et l'ordre français une conférence trps applaudie pa.r une assistance ou }'on cotait: !a dupttesse de la Rochefoucauld e~ M"!P H~~ne 'V~caresce), dp}egu~e de !a HQU)uan)e }a S.R.!Sf.; )es généraux Mardacq et Niessei; MM. Henry fardeaux, de l'Académie fran~ caise; Désiré Ferry, aMten ministre; Lionel Nastor~. conseiUer municipa] le eplong) Wateau; KIM. Achit)e Mestre'et (~astpn J'~pj prafesseurs à la Faculté de droit.

M. Fernand-Laurent, âpres un vibrant éloge d~ tparéchal Franchet d'~SBÈ~y, expliqua ce Que l'Qfdre sig~ftai~ pour lut: Respect du droit au tra.v~il~ Respect du drqit syndical 3'! Respect de la propriété; 4~ Respect de l'autorité patronale.

Cela impl~ue eyiden)n)ent un équilibre. Gr, 4pB;"s ~u'n 19%. çet'éaui)}bre {t'existe'p)us.

Basque le gouvernement d'~OM a gpuveFti~

pour une jclasse contre ies autres.

Four conclure, faisant allusion aux conflits Spciaux, le député de Paris cita cette phrase de Jaurès <: La grève n'est pas un acte de souveraineté. S'il suffisait d'tnterrRnfcre le tra;vai) pou!- }'af franchir, ce serait vfaitnpnt troB facile.~ n

n~ ~)~Mt ..t. <

Le Cabinet de M. GeQrgeg j~and~! M. Georges ïtlandel, tninistre des colonies, a constitué son cabinet canuTte suit

Chef de cabinet M. Biethcim. inspecteur des

finances, ancipu inspectent- des ~nanc'Es eu In-

doclune'; chef a.djpint; B~ssetfire, ayoeat

a l~ Coyp t sous chej it. ~~trjgya)i 1!(ellaG,

a 1& 'Conr sous-chet ~f. Christian ~tËllac,

sous-chef de bureau de l'administration des nnances chef du secrétariat particutier: M. André Alphand, sous-préfet; chargés de mission MM. Francis Varenne, ancien préfet, direeteur honoraire des an'aires départementaies la préfecture de Seine Ma~ Brusset attaphe M. Rang- des Adrets, adjoint dos.services ciyijs de l'A. E; F.

<)<f<' ))t<7<~ff<! s M. le chef de bataillon d'Infanterie coiqnia~ A. de Jonquière.

Au Cotiège dg Fp&!tM

Par décret en date du a3 fevrief 1038, rpndt; sur je rapport du tninistre de t'éducatton )ta(iort.)te,~t.PauiE'at)ot, professeur à )~ Faculté des SFtpncss de Nansy, est nommé pro.fesseur tttuitHre de )3. chaire de geotagie méditerranéenne du Collège de France.

rieure. dans sa bienveillance, nous promettait un décret Qui relierait les ~edahtés de ce paiement comptant par l'intermédiaire des causes de Crédit agricole. Le décret a paru à deux reprises !e i;! janvier, mais tout de sujte Q:) Feeonnu qu'il était inapplicable, et !e 8 ayr;), dans sa. farnte déRnitive pour }e marnent du tnoins. Essentiellement, ce décret entre-bâille la perte à. un crédit de dix jours; Vpig) Ig t~tte L~rsoue ta solvabilité des meuniers acheteurs leur paraîtra jus- tifier une te!!e mesure, les mppgratives de Me et !es organismes assimiles pourront autoriser lesdtts ~nenniers à r~leF )es cjt)~ntjtés de Me que ceux-ci leur achèteront au moyen de traites à dix jours d'échéance à compter du jpur ou !es blés auront étP expédies du magasin du ~rgupemen): vendeur. Les traites susyisees seront extraites d'un carnet sauches, dont ies vo]ets et }es souches devront être dûment numérotés et dates, pjles seront envoyées l'acceptation le lendemaj~ du jour' de l'expédition et seront obtigatoirement ~Qmicitiées sur ta place de !a Caisse régionale de Créd}j: agrtcple mutuel dans ia circonscription de laquelle se trouve te groupement vendeur. QF. ~tR ~e erédits speetaux accordés !a meunene pQur lui psrntettre !e paiement comptant, il est évjdent que pres~que toutes }es coopératives, sur tes instances de leurs clients, devront soliciter cette faveur dt; crédit de d!x jours. En attendant qu'eHe leur so;t accordée concurremment par le Comité départemental et ia Caisse ré~tona!e a.g'rieete à titre provisoire et par le Comité national à titre dénnitif, il s'écQuIe un certain temps pendant îeque! teuf le tnande est surpris en faute.

Cette faute comporte des sanct)ong ~u'on npus annonce obligeamment les plus grandes difncultés à obtenir ie nnancement par

HEVUE_ DE 'LAJPRES~E

Les entfetiens de Londfes

!CM eK~g~tt~ e~ K~pct'a~ott~ ~c Lo!tA'e.y K'~O!~ ~M ~WH'C~ M MC ~C!'< <ft.'OU' ~pM~

MtOM:e)~ g!<e dM )')t(/)co<:OM.f ~ra~))!Ct)<o)<

et da sitri;es iaïv'pressious, Piotoits ~'âllard

C< Js ~K/'ÏC~ fMt~'SMtO~ A~0<0)~ O'O&O~

eeHM dM CMM~yM ~~CtOM~. Af. ~-M); Bf"~nr~ ~K Petit JBUFna;, .?SM~ .?' OpCp ~<~f~ MHf CCCMO'Mt'~ ~M HO'MM~'e~ jf'nwctM

Nos Excellences ont ici la <: cotp si l'on peut dire. ~î. gaiatiier pst estimé, parce qu'i: i1 sernble vouloir sortir la France de ta; paganle et que, depuis plusieurs années, il s'occupe de toutes les questions de défense nationale. M. Bonnet, iui.est'es~me'parse qu'il est tm'experf dans je domaine économigue et .dans le dor mame financier.

~(HK~J~ J@!)Fpa!t ~< re~'ot! ~c Do~i'ff ~<)ft < ~M~ ~'g~ /a<~ ~'<r <~M /'0!'i;~ o)(t )i'(;~a; ~spof~ ~f~ ~P< ~')"! afpo~ <K; ·

La EQnstat4ttQn est d'un grand intpr~, ~uap4 on sait quf: les ppnyersattpns ont ~er~ tent particulièrement sur tes arrangements econpntiques ~~s le dpn)aine de la' 4~ense natiop~le. Que} t)prizpR nous entrevoyons dans un domaine qui .prête lar~nient a ia'tni'se en cpn): mun des effprts

Qu'est-ce que eela veut dtre aussi, sinon que tout de suite la réunion franco-britannique a pose en principe que le meiNeur ntpyen d'assurer la Rat~ es~ dg ~M ~'re Mmprendre aux # perturbateurs eyentuels que i Anjgleterre et la B'~ange marehBnt"la.' !na}n' dans !a main pour porter au maxMnmr) la préparation muitatre; Le perfectionnement de l'instrument de force a passe avant même }'cxamen des possibilité d'application qui peuvent surgir dans l'Europe centrale. Vpi)à la suppose (iu jour.

Do<~ !c Matin, Af..S'ts~ ~NK~gMK~ pOM~<o~ o'~cc ~s<Mjf<!p<tOH ~Ka t'seeo~ ~'g~< )fo<< ~M'f <OM~ ~e{N~ r

Qn s'est nus d'acepr4 cef apr&s:midt, à Dow-

ning'Strect'su'r tout ce que comporte cette

question' <!e ja ~éditerrance, qui etenq ses 'ramijiications' jusqu'aux sables lointains d'Afrique et jusqu'aux portes de la 'mer Rouge, En mpme temps au'~De embrasse }'EspagnE, t'ttaHe, le ~raroc et t'Egypte. S; l'on en c)-p}t une déclaration pma.nant d" l'ore~n pt~ec, on s'est même m)s )i''tc.cp:-d sur les even~uaittps les plus averses que pourrait encore présenter, a' pepe.vc et 'a.iHeurs, l'épineux problème qut a bien'failli trouijter'la paix de l'Europe.' Et, allègrement, on a aborde la question de la coopEt-atian économique (le la France et de t'A~gteterro pour tout. ee qm tanche au matériel aedgfensenat)0jta~e ~s dpt'.x psys, Figaro, Af. !d<tiM'f d'O~M~oK tio~ <ifM<! ~~K.9~<e)TC M< ~0!<~ d<J/'0~~ (~C«(~<!<- dc~ ~fû~a~t~o~~ ff!ta& ot ec ~«t eoMe~)t0 ~M ~!<)taM~ teAseo~o~acMc~ c< e~ot<<c

Mais, tpour tirer parti de ces dispositions, il faut que lu France se daEtde à mener emtin une politique plus réaliste et plu~ rapide. 1) faut qu'e)le En finissf: avEp ~es ergotages et }es procédures (l'un autrg temps. }1 faut aussi et' c'est un point essentie; qu'elte gpBre un trt dpcistf entrp les bonnes causes et )es mauv~ses. î~ous appelons <: mauva.tses causes~, par exempta, celje des anarctustes et des révolutionnaires d'Espagne, qui continuent a se baptiser répuHicains ou < gouvernementaux

~'tff !c M~ ~9tK~ ~0)'«C«H~)' dM M~OC~«OM~, M. L~ott ~~&y ~W< dfftt~ Jour L'affaire tc})gcps}ova~ue est !pa)hEureusement beaucoup plus menaçante, H ne s'agit plus de ian~uiner, 'd'~chan~er LondrEs des propos)tions sans confusion Bratique, OuMiE-t-on que c'est dans le courant du mois <)E. juin que doit être célèbre le vingtième anniversaire de la fondation de l'Etat tchèque et ne repete-t-on

,pas & Berlin qu~vant cette date, ~e confjtt

~eyra eecevpir' sa pplutiflri .~e ~at>; pû. de

devra fecevoic sa solution de paix. fu de

guerre d

On ne peut s.as se priver de répéter que si le gouvernement français était arrivé a Londres après avoir fait sa paix complète avec l'Italie et envoyé un ambassadeur au palais Farnese, la ~situation serait bien meilleure. s

L~rref {les n&aE;a.tions ]Blpnde!Ciana ne nous

r).en fig Rap, a~ec'ou sans 'l'ex~cttse du mariage a;):§aM}~ qui, si an. l'avait voulu sérieusetnept, nE dema~patt pas plus de 2~ heures

de suspension.

Z-<! ~0M~0 ~0<a ~M~tMM~p e~< dpMMM ~Ctf caMMfa~e F:fp!fMt<?L dM Peuple

11 faut noter que des prob}èmcs inquiptants ne semblent pas avoir etg abqrd~ )cs mena-

ces hitlériennes contre la' ~e)tecps}ovaquie, les

projets de rapprochenient avëe l't'~lpAlâgHe, les

projets de rapprochement avec l'Allemagne, les

suggestions 4'')" "of~M fa6t6 nu~tre et la rhise en sommeil au mom~ ae {'accord fran<:p-spvieti(]uc.

C'est donc set~ement a;près les entretiens d~aujourd'hui qu'il sera. ppssj.pje de juggr des résultats du voyage a. Londres.

Ce'fjue )'on sait de '? ~tjFnpe ~hier ne

SEmble pas justicier un o~ptimtsme e~fieseif. ~a BfOpagMde '!8?!e

P<!)~ «)t sr~<? ~)-~);'e~)< ~oc;~)~c, C~ Jo)f)K' ~<~ cp <c o I~VHe des D'eux MP'~e§ ~t i"' MM!. ? ~~0)«< MtOM~ a<f0, Ct'M~ p~~f ~rc~.90)'~C, ~f /of~!C Cj( ~o~c wt MtffeM it~cMoc~i~ <f)!)'/û''M)'.fe

Au débuf, des mesures (l'exclusion radi<:a}es. Mu-{s, une fois le milieu assaini le contrôle dpvient a peine né):pssaire."H' esf assurp automatiquement par la communauté de yues, rée))p ou simulée, de fous les écrivains; ~ne atmosphère nouvelle est créée, si épaisse, si homogène que chaque AJtetnand est forcé, peu peu, de penser~dan's le cadre officiel et prend l'habitude de s'y plaire, en même temps qu'il lui devient impossible de s'en pvader. Comme tin malade, soumis à un régime strict, sp trouve bientôt dans l'impossibilité de taire des écarts, parce qu'tl ne supporte plus les mets donf il

à perdu l'habitude,' le (peuple allemand se pon-

il perdu mets inlqllpCtuels ght'An ~î'tJq ne,

tenfe des mets intellectuels qu'on jui donne,

parce qu'il n'en peut p}tts''cpnceyo~r ~e'~férents. 4insi, ta propagande réansg ;e ypeu jje

la. Caisse régional? de créait ~grtc@}e pour campagne prochaine, ]a suspension de l'attribution des contingents et ie refra}~ <}es registres de congés. ~'est-dtre aue, s; l'on trouyait du crédit' a'Heurs qu'à }a Ça;ssg agricole, on pourrait acheter et payer, t~ats gu' sgratt imppssib)e de yepdre,

Le décret du g aVt! apperte use autre surprise peur 'es administrateurs de çQf)pÉratives au décret du 17 octobre iû. 6xant ie's reg-Ies de gestion de !a Caisse (le ga'r~ t}e de rO~ge nat!~a! 'nterara~essianne! du Me, art}G}p 8, esf ajouté ce petit paragraphe En aucun cas, ies pertes subies par )es eoppëratiyes de b!e et organismes assimilés du iait des dé!ais de règlement consentis aux meuniers acheteurs ppsterieureinent au 31 janvier HM6 ne pourront ~aJFe Mjpt d'aUocafions de Ïa Caisse de gaf-ant}e }ersque ces délais ~rMt excéda !e ~a~~utn de dix jours ~xg pap !g dgaret du janvtpr iQ~g, Q~ sajt f)ue !a Caisse de a~rMtte priait à s~ eharga ?Q et, dans certains cas, 90 des pertes. On veut bten nous dire que cette garantie, instituée par !a !ei du 15 août ia.'i6, fonctionnera pour la campagne KM61937, mais que !a casse ayant été considérable, )a. garantie ne s'étend ptus désormais qu'aux paiements comptant, ce qui n'est pas compromettant, et aux crédits de d}~ jours obtenus grâce !a faveur 'f;e dérogattons. qui ne seropt peut-être pas gÉrtéreusement accordées.

Au surpjus, toute cette !}ttér6ture efitcieHe sembie sonner !e ~}as de !a meuMMe. Au hasard des eircu!aires, nous f~ey~s · <: Pendant la, campagne précédente des @réd;fs exagères furent accordés, que !es coopératives se méSent de ta. so)vab}};t~ de leurs acheteurs U est indéniaNe. que les

toutM les dictatures 4e droite M 4P Sau~he:

rendre imprattcable toute oppastt'on.

Fiscalité et redressement économique A~o<~ g~~fjf~ ~M ëâB~a! ~MM< ~?! ~Kt~M~ <

Tant qup le régime ftscal actpd n'aura pas éfe remanie ef prpfondemeHt"– en pe saurajt taNer sur une reprise substantielle <}M anaifM.'

Lg ~stemg fiscal allais à l'égard dès-société e§f, ~6g pQint dg vue, ~e souplesse

!Ï)M!P~t PiHS grande a"e Je notre. Il ng pré-

vôt M l'impôt de transntisston, ni la multitude de taxes qui, en France, grèvent sans raison tes résultats sociaux, tout en obligeant les sociétés g une paper'asserie coûteuse.

C'esf ainsi que ta taxe de transmissipn dont il est parle plus haut et qui, dans l'esprit du lcgis}ateu'r, qevaif corriger les effets de la plus=yai;)c prise par les titres en Bourse, s'est revel&e monstrueuse (}ans spn application iprsqu'el)e yise les sociétés n'ayant.pas distribue de dividendes depuis un certain temps. Beux exemples viennent illustrer notre exMsé. la Banque de Paris, nui vient de distribuer ur( diyi[}enqe de 25 tranES, ne repartit net que fr. 2§. la ta~e 'de transtnissipn, 'non réglée depats 1934, absortiant le reste; par ajlieurs, dans le cas la Banque de l'Union Partsienne distribuerait, cqmn)e c'esf probab'e. un dividende de 2g francs brut, la repartttion n'atteindrait guère qu'une quinzaine de francs enytron, et encore, parce 'qu'en 1934, elle a a.cqt}!tte y francs, tnontant He t'arriére de !a t~e depuis }û~

Comment 'veut-on, dans ces conditions, que !es capitaux viennent s'investir, soit en aug- e mentatjpn de capital pour développer les aftai'§; so't 4'H~ des affaires nouvelles, alors f!"M ~V~nt, aar ayance, aue les réntunprat'o"Sj st) y en a, serpnj: in.lt~nes nar rappqrt aux risques courus r

tant que l'Etat ne voudra pas comprendre pela, )a feprise des affaires s'avérera difficile. Et! !ïo)jmsn!e!

~(! !M!C P~~C /'n'' Ueetures pouF T8t~, Dc~~on~o~ ~< re~~c ~'< ''Pt Caro! ffc ~gMM!p)t~. ec~ «o<a))!M;CM<

Dans cette ytlle de Bucarest où, coinmc dans

beaucoup de vtHes orientales, le temps n'a pas de valeur, pt! j~ posfe fonctionne avec une sage lenteur, je patais roya} est un lien d'exceutton, Tout s'y passe avec une régularité exemplaire. Les lettres reçoivent une réponse HUtïtediate, le téléphone fonctionne sans ae~rpcs, l'ordre et ):L discipline régnent. Pa,n!! notre pauyre monde tremble, divise et St incertain du lendetna);], i) faut rendre '~omma~e aux hommes qui s'efforcent de contribuer au progrès de la civilisation par des Moyens pacifiques.. Le roi Carol est un de ces hommes. Il a déjà rendu a son pays de grands services et toute l'Europe lui sait gré d avoir arrête net le développement d'un esprit be!,)iquet)x qui la menaçait d'un danger grave. En faisant tant d'efforts pour discipliner et ~strutre son peuple, pour éveiller le sentiment HP ')ft .Haritt:, ti tra.vaiHe efficacement pour t avenir de ) humanité.

Le générât ~ap~etin

préside des ï~nœ~yfes de c&drps Le général Qamelin, chef d'etat-major de !a défense nationale, a présidé, dans l'Eure, entre Boissel-le-Châtel et B)ol)e, des manceuvres de Eadres pour les officiers de la 3' région. Dans )e courant de l'après-midi, a eu lieu à )it caserne Pël)6si6r, a Rpuen, la critique des operatians, Les ttonneurs ont été rendus au général Gamelin à son arrivée à la caserne par le 39* régiment d'infanterie et le 34' d'artillerie.

j!t..)e)<t~t.

Le mMURM~t BMtannIa

aéra inaug~c !e 28 juin

~t. Farjon, sénateur, président du comité dn mqnument Britannia. vient d'annoncer a ce Sfeupe aue )a Statue Britannia, qui doit ra))M)sf' aux générations futures que c'est à Bou!"g'!F H"e débar~uérept, en août iQt~ les pren~tpres troupes ang)a!ses, sera inaugurée }e JHi't P''oc))ai;].

eette date }e fait n'échappera pet-sonné co~npidp avec le prochain ypyage e;). Frappe du roi George YI et de la reine EHsabeth ~'Angleterre. Mats on tgnore jusqu'à présent quelles Sûnt les personnalités britanniques qui viendront à Boulogne pour catte inauguration.

Le répertoire des producteurs Le ministère des finances fait procéder ac~~ment a {'impression de la liste des industriels et commerçants ayant la qualité de < producteurs au regard de la taxe a la production de pu de la tqxe unique sur les conserves. Ce répertoire, qui sera établi par ordre alphabétique et par départements, permettra aux industriels et commerçants de connaître, sans correspondre avec leurs clients, ceux qui, d'office ou voloontairement, ont pris la position de producteurs

II fera l'objet d'un ouvrage in-4° carré de SQP pages environ, at" sera mis en vente par !'I'M'nene nationalg, partir du mois'de jttil!et.

Les industriels et commerçants pourront se le procurer auprès des receveurs des contributions indirectes charges du recouvrement des taxes & la production.

A Mft'r du premier jour du mois qui suivra B'se en vente du répertoire, les attestations déUvrees e{! :Q3~ perdront toute yaHdite et les Y~ndsHrs seront autorisés a livrer en suspens'en 4e drQ)ts les produits achetas par un client tnscnts au répertoire. Seuies restergnt valables les attestations délivrées en ~38 par les industriels pu cotnmerçants ayant commencé leurs opérations ou pris la qualité de producteur après la date de clôture des inscriptions an reper- ~iire.

crédits consentis par des organismes vendeurs entrainent des risques tds que, dans !a situation aetue!)e de !a meunerie, il aurait été inévttaMe d'envisager une augmentatiop de !a. çettsattpn, ia charge des producteurs, de~tn~e à. }a Caisse de garantie. dix jours de çrgdtt, c'est un !P~xtmum l'expérience a montre que des nunotiers considères comme solvabfes pouvaient, ~u jour au lendemain, être en état de ces~attqn de paiements. ?, etc. I~aus repondrans que toutes ces craintes d;sgaFa!tFaient avec un peu de cette Ipgique ~taf:!st6, gui est imptaGaNe comme un engrej[)a~e yous accordez aux producteurs def) erpd;ts garantis par Je Me, donnez aux me~ niers des crédits g-arantis par !a ~arjne, Ensuite, on passera au troisième acte !a boulangerie, et au quatrième acte !a consomMat}on, Mais chaque jour suf6t sa peine. CHARLES I-gQ~S.

Reçu. MM~t pratique 4e r~g)eme(tt~tipn ppnçernaHt rQfhçe du b~ par J: Car' retj doEteur es 8piet)Ees juridiques, lauréat de l'Aeademie d'tLgrtcutture, ehex Jacques et Demontrond, Besancon. J) s'agit du second yRJume de cette remarquable pub)icatit)n qui est

!!M!tspensab!e à teus ceux qu'interesse !a ques-

tion du bté. M. Carret, qui dirige )a ~cî')!<' B~ et (~ <a AfctOtffi~ publication mensueHe, g3, boulevard La. Tour-Maubourg, Paris, est peut-être t'.homme de France qui a }e pjus et i~ mieux étudié ies innpmbrabies facettes Juridiaues de t'Ofnce du Mo, Eu fin de volume i) a Qress~ un < tableau généra) des dé)its et contraventions avec tes sanctions administratives, 6sea!es et pénates applicabtes à chaque infraction. Ce tableau couvre quareate-deux grandes pages. Charmante lecture, le soir, !m lit.'ava~t de soufSer la chandelle.


Le IV centenaire de rOrdre hospitalier de Saint Jean-de-Dieu On vient de célébrer récemment le qua~trième centenaire de la fondation de l'Ordre hospitalier de Saint-Jean-de-Dieu par des cérémonies solennelles à Notre-Dame: messe pontincaie dite par Son Eminence le cardinal Verdier, archevêque de Paris panégyrique de saint Jean de Dieu prononcé par Mgr Dufbourg, archevêque de Besancon salut solennel donné par Mgr Valeri, nonce apostolique.

C'est qu'en effet, il y a juste quatre cents ans, le Portugais Jean Cindad, à l'âge de quarante-trois ans, en 1538, jetait les premiers fondements du célèbre hôpital de Grenade, berceau de l'ordre qui devait remplir par la suite dans le monde entier, mais spécialement en France, un si admirable ministère d'assistance, d'hygiène et de prévoyance sociale. Et l'on a choisi, pour glorin&r l'ordre, le jour où l'on célèbre la fête de son fondateur, canonisé sous le nom de Jean de Dieu. La vie du saint, c'est un véritable roman. D'abord berger, il s'enrôle comme soldat pour repousser les troupes de François I" qui ont envahi la haute Navarre. Soupçonné de vol, il est condamné à être pendu, puis on se borne à l'expulser du camp. Il redevient alors berger. Mais, en 1528, il a trentetrois ans, il s'enrôle de nouveau dans les troupes de Charles-Quint pour combattre les Turcs sous les murs de Vienne. Au retour, il garde encore les troupeaux en Andalousie mais sentant grandir en lui une soif de pénitence, de dévouement au service des malheureux, il s'embarque à Gibraltar, passe en Afrique pour se consacrer aux chrétiens prisonniers des Maures. Il revient eusuite en Espagne, et, pour développer chez les gens ~u peuple le goût des bonnes lectures, se fait colporteur de livres et d'images de piété. Un jour, en pleine campagne, l'enfant Jésus lui apparaît et lui dit < /MM de Dieu, Grenade ~~a ta CM'M- II se rend alors à Grenade, y ouvre une boutique de librairie. Le 20 janvier 1537, à l'issue d'un sermon enflammé de Jean d'Avila, pris d'une véritable crise de violente contrition, il parcourt la ville en criant miséricorde et en s'arrachant les cheveux. On le prend pour un aliéné il accepte la méprise et on l'enferme à l'hôpital des fous pendant plusieurs mois. Quand il en sort, il est décidé à fonder une maison pour les nombreux malades et pauvres abandonnés à Grenade, et c'est cette fondation dont on vient de célébrer solennellement le quatrième centenaire.

Date mémorable en effet car Jean de Dieu, dans cet hôpital, fut un véritable pré"curseur à une époque où les malades étaient entassés pêle-mêle, sans distinction, dans les chambres et les lits des hôpitaux, il les répartit dans des salles diiîérentes selon leurs maladies, et ne mit dans chaque lit qu'un malade il avait compris toute l'importance de l'hygiène et avait ainsi réalisé une grande améHoration dans les services sanitaires. A 1

Après la mort du saint, en 1550, ses fils Spirituels maintinrent ses innovations et ses méthodes dans les maisons de l'ordre. La reine Marie de Médieis, qui les avait vus à l'ceuvre à Florence, obtint de Henri IV qu'on les fit venir en France elle leur donna un vaste terrain près de l'abbaye de Saint-Germain-des-Prés, proche de la rue Saint-Pierre, aujourd'hui rue des Saint-Pères, où ils construisirent un hôpital, centre de formation et noviciat de la province française, qu'on a démoli récemment et dont il ne reste plus que la chapelle boulevard Saint-Germain. Henri IV, voyant le dévouement et la sainteté de ceux qui le dirigeaient, l'appela < .ffo~o! de !a Charité Désormais les Frères de Jean de Dieu, en France, ne s'appelèrent plus que < Frères de la C/Mft~e Au dix-septième et au dix-huitième siècle, ils fondèrent en province un certain nombre de petits hôpitaux de campagne, souvent avec quartiers spéciaux pour les aliénés, où ils prodiguaient leurs soins aux malades de la contrée à plusieurs lieues à la ronde ils distribuaient des repas, des vêtements, des remèdes, réalisant à la fois l'hôpital de campagne, le dispensaire gratuit et les visites à domicile et, sur les champs de bataille, ils relevaient les blessés et consolaient les mourants.

Au début du dix-neuvième siècle, le traitement des aliénés dans leurs asiles de Lyon, de Lille et de Dinan, qui consistait à rapprocher le plus possible les malades de la vie normale, contribua puissamment à la confection de la loi du 30 juin 1838 sur la création et l'organisation des asiles départementaux d'aliénés. Multipliant leurs initiatives pour suppléer à la carence des pouvoirs publics et de la société, ils ouvrirent, en 1842, une maison pour les personnes malades qui ne pouvaient être soignées ni chez elles ni à l'hôpital c'est la célèbre clinique chirurgicale de la rue Oudinot où l'on vient du monde entier. Ils créèrent, en 1852, à Marseille, un asile pour les vieillards en .1858, à Paris, un asile rue Lecourbe pour les enfants infirmes et pauvres que l'école repoussait et que l'hôpital refusait, que la société déclarait incurables et dont ils firent souvent des travailleurs et d'utiles citoyens. Ils prirent en 1807, à Marseille, la direction d'un « asile de nuit installé à la moderne, apprécié à la fois par les autorités religieuses et civiles. Toutes ces œuvres d'assistance sociale forçaient, à juste titre, l'admiration d'un incroyant comme Maxime Du Camp. Refractaire à la foi, il s'inclinait du moins respectueusement devant ses œuvres < C'est la charité chrétienne qui anime les Frères de Saint-Jean-de-Dieu, déclarait-il, c'est le désir de plaire à Dieu en aimant le prochain, le besoin de spiritualiser sa vie en la sacrifiant aux malheurs d'autrui. C'est là un spectacle admirable, et je l'ai admiré. (i)

A la date du i" juillet 1935, l'Ordre hospitalier de Saint-Jean-de-Dieu comprenait 2.435 Frères profès pour 141 maisons et hôpitaux. Quant à la province française, elle comptait 205 Frères pour assurer le service de seize établissements comprenant plus de 6.500 malades ou assistés La disproportion saute aux yeux Et si l'on songe au surcroît de personnel qu'exigent les méthodes de traitements modernes, la pénurie des sujets apparaît manifeste..

D'autre part, l'ordre est assailli de demandes de fondations tant de malades, tant de nécessiteux de tout âge, tant d'aliénés surtout dont le nombre augmente sans cesse en ces (i) Maxime Du Camp: Za CAoftM ~x~ A Pa~f.

années de crise," matérieHe et- morale reda~ment tessecours delà chanté-chretienne 1> Pour le quatrième centenaire de cet ordre admiraMe, n faut souhaiter que lui arrivent de nouvelles et'ajbondantes recrues, avides de se consacrer au service de Dieu,, au salut des âmes et à ta guérison des corps, collaborant ainsi à la mission traditionnelle et séculaire de l'Eglise, 'fondée par Jésus-Christ pour le soulagement, le relèvement et le perfectionnement de l'humanité déchue. Jean MoNVAL.

Académie française

Séance <~M 28 Of~

Présidence de M. Henty Bordeaux. Invitée à se faire représenter aux cérémonies qui seront célébrées à Cassis et à Aubagne en commémoration de l'aMté Barthélémy, auteur du Foya~ du ;eMnc ~Mac~~M, lesH et 12 juin prochain, l'Académie y détègue M. Emile Mâle. On placera à la mairie de Cassis, ville natale de l'abbé Barthélémy, un médaulont de Houdon, et, à Aubagne, on inaugurera, sur une fontaine, une réplique du buste que Houdon a fait de l'abbé.

M. Henry Bordeaux, directeur, représentera, le i* mai, la Compagnie à la Fête nationale de Jeanne d'Arc, à Domrémy.

La séance est ensuite consacrée aux travaux do ~Dictionnaire, du mot o<~M~r au: mot oJMtMM<<'OttZ/OMeM<.

M. André Siegfried à !'ATnerican-Ctub M. André Siegfried, membre de l'Institut, était hier l'hôte d'honneur du déjeuner hebdomadaire de l'Ameriean-Club, au Cercle interallié. Ce déjeuner était présidé par M. Maloom Davies, président du CImb, ayant à ses cotés l'émment professeur du Collège de France, invité en qualité de président du groupe francoaméricain du Centre d'études de politique-étrangère. Il: était entouré de MM. Philippe Roy, ministre du Canada, de La Boulaye, ancien ministre de France à Washington Firmin Roz, membre de l'Institut, directeur de ta Maison du Canada à la Cité Universitaire, le général Dûment, ancien attaché militaire, etc. Au dessert, ~1. André Siegfried Ht, enaag !ais, une spirituelle causerie sur les reI~tioM entre la France et les Etat~-Unis. < Il y a peu de pays, dit-il, qui soient faits pour s'aimer davantage it y a peu de pays qui sont moins faits pour se comprendre. > A son avis, qu'il s'agisse de la question des dettes, de-celle du vin ou deeetle du. cinéma, les discussions sont faciles ceNes des sentiments sont délicates, et l'on ne doit pas oublier que derrière les discussions de toutes sortes, il y a le fond de l'opinion publique de chaque pays. Rapprocher les opinions publiques, tout est là, et c'est la raison d'être du groupe américain du centre d'études dont l'orateur expose rapidement quels sont ses travaux': la paix américaine et la France le cinéma américain et la France la conception du désarmement les élections la question des dettes, etc. Pour cette dernière, M. Siegfried est persuadé qu'il faudra la discuter un jour. Le moment, pourtant, ne lui semble pas opportun. Tout peut être-réglé entre vous et nous, dit-il, car vous avez. comme nous, un amour égal de la liberté et de la République, un sentiment vivace que le seul gouvernement possible est celui du peuple, même s'il ne constitue pas 1 idéal. Peu itoporte qu'il y ait de part et d autre des conceptions différentes du travaU et de l'argent.

Et il conclut

Depms~plusieurs .tées. it spBffte Nui Europe un mquictant vent d'est. Croyez que. personnellement, je préfère le .vent d'ouest.

Union internationalise aecouM

Le Comité executif de l'Union internationale de secours vient de tenir à Paris sa XII' session. Elle fut présidée 'par l'initiateur et l'animateur de ce mouvement. !e sénateur Giovanni Ciraolo, ancien président .de 'la Croix-Rouge italienne.

Sait-on que plus de trente nations ont adhéré à la Convention intemationaté du t2 jui)!et 1927 qui, bien que peu connue, est une des p)us noMes manifestations d'entr'aide réalisées par les hommes ? En effet, comme lé prévoit l'article 2 de la Convention, l'Union internationale de secours a pour objet

i° Dans les calamités dues à'des cas de force majeure et dont la gravité exceptionnelle excède les facultés ou les ressources du peuple frappé, de fournir aux populations sinistrées des premiers secours et de reunir à cette nn, les dons, ressources et concours de toutes espèces 2° Dans toutes les calamités publiques, de coordonner, s'il y a lieu, tes cSorts faits par les organisations de secoours, et d'une façon générale, d encourager les études et les mesures préventives contre les calamités.

Quelle est la partie du monde qui puisse réellement s'estimer à l'abri de toute calamité naturelle tremblement de terre, éruption volcalque, inondation, raz-de-marée, avajanehe dévastatrice, ébouiement et néaux divers ? Le but que s'est donné i'Union. internationale de secours, c'est de coordonner tous les efforts préparatoires en vue de pouvoir lutter, le cas échéant, immédiatement et avec succès contre les catastrophes imprévisibles et injustes. Est-i! t&che plus beUe ?

LA CURIOSITÉ Prochaines ventes

Samedi 30, Hôtel D.roMO<, .M~<" 6. exposition dun beau mobilier ancien et de style.-céramique, bronzes, sculptures, etc. Af" D<M et .0<<~tMc ~d~f.

Salle n. succession de !a baronne de X. première partie, exposition de beaux bijoux livres, meubles et sièges..M*~K ~/<«?r, .Mi~ /acgM~et, ~'Mc/f et C/ta~a~.JL.-H. Prost.

A.'

SUCCESSION DE LA BARONNE DE X. Après les bijoux et les livresja dispersion de 1 important ensemble d'art et d'ameublement de la succession de la baronne de X. confiée aux bons soins de JM" ~~A. B~/tfr va se poursuivre jeudi 5 mai,0/~1, après exposition la veille. Avec successivement te concours des experts .M~. Cot/ac, L<?& 7'OM~c<.et Ffo~ cette vente offrira quelques belles Rravures en couleurs dont plusieurs ravissantes compositions de Demarteau. de beaux dessins anciens tels ce lavis de sépia, la C/ocAc~c de J. Le Prince, d'après les contes de La Fontaine, cette aquarelle,le ?'oMKM« par H. Robert et ces KMtKM fom<MMM, aquarelles se faisant pendant par H. Pernet, des tableaux d'une facture agréable notamment, un Portrait de /fM~ ~tMc &fOdoMt, par Mlle Gérard qui figura à l'exposition des Modes à Bagatelle et quatre pages d'un Rrand charme attribuées à J.-B. Pater, des grès et porcelaines de la Chine et du Japon, enfin un choix d'objets d'art et d'ameublement d'une belle qualité et pour la plupart du xvm" siècle. Les sièges et les meubles, en particulier, comptent une variété de beaux modèles, certains d'entre eux portant d'ailleurs des estampilles réputées telles celles des C<McëfM, ScHMC< et MorMM.

<f La Rénovation transaMe & L'Association <La Rénovation française'~ par action des anciens combattants et des Jeunes générations tiendra sa prochaine assemblée générale le samedi 7 ma~ à 2t heures, salle des Deux-Mondes, 22, avenue de 't'Opéra. Divers rapports sur la vie .de l'Association, le ro!e des jeunes, l'action féminine, tes droits et devoirs des anciens combattants dans la vie puMique seront présentés au cours de cette assemMee.

.~P.RB.S' Z~ J~CmE~r.S' M TUm~B

Noave!!es condamnations d'agitateurs Un .certain nombre d'individus inculpés pat suite de l'agitation néo-destourienne ont encore comparu, hier, devant, le tribunal correctionnel de Sousse pour excitation à la haine des races.

Le tribunal a condamne deux des inculpés à 18 mois de prison et 200 francs d'amende, un & 18 mois de prison et 500 francs d'amende. L'un d'eux est condamne en outre à cmq ans d'interdiction de séjour pour délits prévus par le décret sur la presse. Parmi les condamnés figurait le chef de la cellule dëstourienne de Zaouiet, qui prononça un discours incendiaire contre, le gouvernement.

La censure est levée à T~nis

En raison du calme parfait qui règne sur le territoire, les autorités de la régence ont levé la censure instituée au début de l'état de siège.

~'( Xt~

Une lettre des industr!èts

des tissus et textHes

au président du ConseM

Bans une lettre qu'il adresse au président du Conseil, M. Michaud, président de l'Association générale du commerce et de l'industrie des tissus et matières textiles, écrit notamment

J'ai l'honneur de porter à votre connaissance l'émotion proionde qu'a soulevée, au cours des assemblées générales de l'Association et~de l'Union des tissus, la récente tentative de mise 'en échec.de la'loi du 4 mars io38 sur les procédures de conciliation et d'arbitrage moins de deux mois après son vote par' le Parlement. '1

Nos'industries.. et commerces essentiellement saisonniers avaient particulièrement apprécié les dispositions très catégoriques de l'article 10 de la loi précitée qui assuraient ennn cette stabilité des prix indispensable à leurs fabrications saisonnières, qu'ils. livrent généralement dans un délai de six mois. Les adhérents de nos cent vingt-cinq fédérations nationales et chambres syndicales des industries et commerces de tissus n'ont donc pu que s'étonner de voir précisément un surarbitre désigné par le gouvernement mettre récemment en échec par sa sentence les principes fondamentaux de la loi précitée, alors qu'aucune con dition de fait ni de droit ne légitimait des revendications qui dépassent actuellement les possibilités commerciales et financières de notre économie nationale si handicapée tant sur les marchés intérieurs qu'extérieurs.

L& sécurité dttns tes mines

Le ministère des Travaux publics communique

A la suite de l'accident du .16 avril, à la fosse Renatd des Mines d'Anzin, M. L.-O. Frossard, ministre des Travaux publics, a reçu une délégation du Syndicat des Mines d'Anzin, accompagnée du.bureau de la Fédération du SousSol. M. Vigne, secrétaire général de la Fédération, a exposé au ministre la nécessité du renforcement de la sécurité dans les mines, notamment en .ce qui concerne les pouvoirs des délégués mineurs'et les méthodes de. boisage. Il a indiqué également l'absolue nécessité de l'observation loyale des conventions collectives de travail aux Mines d'Anzin.

MM. Lemoine et Wantelet, secrétaire et président du Syndicat des Mines d'Anzin, ont fait part au ministre de la profonde émotion qui règne parmi les ouvriers, à la suite de la catastrophe et des incidents qui l'ont précédée, indiquant que la sécurité est insuf usante ::dans ces

mines.

Ils ont demandé 'la S'uppressMh de 1~ mé&ode

de boisage, dont l'introduction récente à la fosse Renard serait, d'après eux, une des principales causes de l'accident. Ils ont confirmé par des exemples les déclarations du secrétaire généra! sur l'attitude de la Compagnie d'Amzin vis-àvis des ouvriers et leurs délégués.

Le ministre a assuré la délégation que les pouvoirs publics veilleraient de la façon la plus stricte au respect des lois et conventions collectives. Il a déjà prescrit de mener, dans les diverses fosses de la compagnie, une enquête générale sur les méthodes de soutènement, avec la collaboration des délégués mineurs et de l'organisation syndicale. Ennn, il a confirmé à la délégation la décision, dont il avait déjà fait part à la Fédération du Sous-Sol, de présenter au Conseil des ministres un projet de décretloi étendant les pouvoirs des délégués mineurs. La délégation des mineurs d'Anzin a indiqué au ministre qu'elle l'informerait des résultats de l'entrevue qui aura lieu vendredi 20 avec la Direction genérale des Mines d'Anzin.

Un prochain Congrèt

de médecins m!tau*es

Le 4 juin prochain, à l'occasion de l'inauguration du monument aux morts du service de santé, auront lieu, à Lyon, d'importantes réunions de tous les officiers, active et réserve, du service de santé militaire. Les congres et le banquet du soir seront présidés par M. Herriot, président, de la Chambre des députés. Seront présents: le président du Sénat, tes ministres de la guerre, de la marine, de l'air, des colonies, des affaires étrangères, de la santé publique, et de. nombreux représentants officiels de nations étrangères.

La remise du monument, par le pr&fesseur Nicolas, président du comité, aura lieu le 5 juin, à 10 heures.

Tous renseignements, seront donnés par le secrétaire général du ..comité, 28, rue Bellecordière, à Lyon, et par l'Union fédérative nationale des médecins, de, réserve, 7 Mj, .villa Eugène-Manuel, rue Eugène-Manuel, Paris.

Des oeuvres d'art

arnvent à bord du « Lafayette ? A bord du Z-o/oy~~ de la Compagnie générale transatlantique, .accosté au Havre, hier, sont arrivées 83 caisses, expédiées par Je Muséum of Modem Art de New-YorkCes caisses contiennent des couvres d'art qui figureront à FExposition-d'art américain, qu) doit s'ouvrir au Musée .du Jeu de paume, à Paris, )e 24 mai prochain.

La valeur de ces chefs-d'œuvre-est de oi~.too dollars.

FRANCE B'OUiKE-MER Retour d'HM mission parlementaire enAfrique du Nord

MM. Rogé, sénateur de Grandmaison, Gellie et Devaud, députés, de retour d'une mis~sion en Afrique du Nord, sont arrives à Marsei)!e, venant d'Alger, à bord du paquebot G<M<~«r-CeM~G«~OM, de !a Compagnie générale transatlantique.

MADAGASCAR

M. Antoine Gianelli, artiste peintre, titulaire de la bourse de Madagascar pour io38, vient d'arriver à Tananarive.

Ancien élève de l'Ecole des beaux-arts de Marseille, boursier d'Etat en 1924, il remporta, l'année suivante, le <sPrix du Congo au Grand Salon c'est alors qu'il reçut le titre df <: Peintre des noirs

INDOCHINE

Hier, & Hanoï, l'ancien tong doc de la province de Hadong (Tonkin). Vo Hien Hoang Trong Phu, ayant été promu récemment grand'croix de la Légion-d'Honneur, le gouverneur Renéral Bfévié ateno à remettre lui-

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BIBLIOGRAPHIE

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<t Un des p)u< étonnants

animaux de )a créations

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même au grand mandarin les Insignes de sa haute distinction.

La cérémonie s'est déroulée au palais du gouverneur, en présence des personnalités civiles et militaires de la colonie, des représentants des AssemMées locales et de nombreux mandarins.

Le Congrès de l'Egiïse reformée Après avoir assisté à un service religieux, préside par le pasteur Whelpton, à Lyon, les membres de l'Assemblée constituante de l'Eglise réformée unie de France ont achevé l'examen du projet de délimitation des circonscnptions ecclésiastiques de l'Eglise réformée restaurée dans son unité. L'Assemblée a décidé que la France serait divisée en seize régions, plus la région, de l'Algérie et une section du Massif Central' réservée à la Société centrale évangélique. Lés régions seront les suivantes ~Vo~-d, comprenant les départements suivants Pas-de-Calais. Somme, Aisne. Nord, Ardennes et Marne

jVo~tO)!cH<? Seine-Inférieure, Eure, Calvados. Manche et Orne 3"jPoWt Seine. Seine-et-Oise.: Seine-etMarne. Oise. Eure-et-Loir

BfehKyM Sarthe, Mayenne. IIle-et-Vilaine, Finistère. 'Côtes-du-Nord. Loire-Inférieure, Maine-et-Loire

5" Po!'<OM-C/to~tt<M Vendée. Deux-Sèvres, Vienne, Haute-Vienne. Charente et CharenteInférieure

GMyeMMC-BMfM Gironde, Dordogne. Lotet-Garonne. Landes, Gers, Hautes-Pyrénées, Basses-Pyrénées

N<K<~ .Lo~K~oc Ariège. Haute-Garonne. Tam-et-Garonne. Tarn, Aveyron (sauf Miliau). Aude. Pyrénées-Orientales

JSs~ JLoMpwe~oc-C~MMM Hérault. Le Vigan et 'Miliau (Aveyron)

Co~OMM~Mf-FoMtto~ Nimes et Uzès 10° 7YoK<~ jBoMM CeM'MMM Lozère et arrondissement d'Alès

.PfOMMce Bouches-du-Rhône, Vaucluse, Var, Basses-Alpes, Alpes-Ma-itimes.

12° DroMtc Drôme

13° P'tfOfOM-fofen Ardèche. Haute-Loire, Loire, re, Puv-de-Dôme

14° .R/toM-M~ Isère. Rhône. Hautes-Alpes. Savoie, Haute-Savoie, Ain. Saône-et-Loire; 15° C~n? Indre-et-Loire Loir-et-Cher, Loiret, Yonne, Citer. Nièvre, Allier i6° J?~< Aube. Haute-Marne. Meuse. Meurthe-et-Moselle. Moselle. Vosges, Cote-d'-Or, Haute-Saône. Doubs, Jura

17° ~M-(<

Ertfin, section d'évangélisation du Massif Central.

L'assemblée a repris ensuite l'étude des attributions des synodes régionaux. et du synode national. El}e a, d'autre part, décidé à l'unanimité d'inviter les représentants de l'Eglise réformée d'Alsace et de Lorraine a participer chaque année, avec voix consultatives, au synode national de l'Eglise réformée de France.

-7 1

Stè!e des fusiliers-marins

au MouHn de La~faux

Sous te haut patronage du ministre de la Marine, la présidence d'honneur de M. le viceamiral Ronare'h et sous l'égide de la Fédération des associations de marins anciens combattants et de l'Amicale des anciens fusiliers-marins, un comité a été constitué en vue de l'érection d'une stèle à la mémojre des officiers et marins du bataillon de fusiliers-marins, tués au cours des combats de septembre 1918 au moulin de Laffaux.

Le Comité fait appel à tous ceux qui, ayant conservé le souvenir de nos morts glorieux, désirent partic.iper par une subvention, si modeste soit-elle, à l'érection, à l'emplacement même de leur sacrifice, d'une simple pierre du souvenir. Les fonds peuvent être adressés r.u trésorier, M. Le Tinnier, au ministère de la Marine, 2, rue Royale, Paris (8*), compte Chèque postal Paris 1938-28.

Les fêtes du cinquantenaire

de l'Inauguration de la Tour Eiffel Le comité de fart des fêtes, que. préside M. Jean Locquin, vient de déelder..de~meit!'€à l'étude un projet de concours, en vue de commémorer, en 1039, !e cinquantenaire de l'inauguration de la Tour EiffeL Le comité envisage également l'organisation d'une exposition consacrée au célèbre monument et d'un gala rétrospectif <ie < La Tour Eiffel, au cinéma, dans les lettres et dans !a chanson. A

« A travers Paris et t'He-de-France.N n Excursions en autocar organisées par ta S.T.C.R.P. c

Tt!K.f ~.f joxr.! (sauf dimanche) Visite de Paris.w 3o fr. Paris (propagande).c.. 15 fr. VersaiUes-Matmaison (sauf lundi). ~c;5 fr. FontaineNeau.<&M.M 60 fr. DMtO!<C/!C 1" tXOt

Chartres-Rambouillet.v?.T. gs fr. Provins 60 fr. r.

Fontainebleau (propagande). 40 fr.

ErmenonviHe (propagande). 25 fr. Pour tous renseignements et vente de billets, s'adresser

28, rue du 4-Septembre (Tél. Opéra 75-53) LA RADIO

DEMAIN SAMEDI

Théâtre lyrique

so h. 40 (Paris-P.T.T.-Marseille-GrenoNe): Mo~a~ .St~f~y, de Puccini.

2t heures (Rome): .Lo ~M'fM'MfAa. &~<t~ de Lehar.

Théâtre

20 h. 3o (Radio-Paris): ~t~nM~o~M-ttOMj, Fc/tCM'

21 h. M (Tour-Eiffel): Un :~<~ /!owwt~ ~~Mc.

Cancerts symphoniques

17 heures (Radio-Cité): Orchestre symphonique de Paris.

20 h. 3o (Strasbourg-Rennes-Nice) Orchestre national.

20 h. 3o (Tour-Eiffe!): Orchestre et chorale. Musique de chambre

17 heures (Strasbourg): Récital de piano. 18 h. 3o (Tour-Eiffel): Chant et piano. Emissions parlées

13 heures (Radio-Cité): Autour de la table. 21 heures (Poste Parisien): Max Régnier~

LE SPECTACLE A PARIS

LES REPETITIONS GENERALES THEATRE DE PARIS :P<M.f~t<M.f e< Co~~M0& comédie en trois actes de MM. Paul Van Stalle et Yoris d'Hanswick.

Cette pièce 7)OM est <MT)f~ de Bruxelles, tout ~Mt/f, avec ses <rot~ décors /aMCMMMfH< co/ortM représentant Mt wM~a~ttt de papiers ~CtM<~ «H~ c~tc~f:g, «M MfawtM~t de C<*H~ de sport, et avec ses OC<eM~ ~/etH~ ~tfMC OtMtf~QH~C verve /'0/'t</0< {/M succès ~fCH<)MO?!< et durable ~OK.f la <<<Q~ &~9e /«t <M.H<ff!t< d'avance le Mt~t~- (JfCMf~. OM a ri franchement fK<;r O~CM<«TM des ~~«.T COM~~M~Bo~~MHOM et Co~<')to&Jo~t /a rivalité de d~<-r C~&~ Jf ~00~0~ ?-<tf (<<' faire des e~HfM;)~ t~coMftha't/e~. Ils t!W'roHt <pM< de Mcwc, à /<t /<M de la pièce, à Mfa~r leurs eH~aM~ /oseph et Georgette, ~OKf ~cMo~ est M'c<on~<i.7 de <OM<M les C<~O~M<d)tCf~ <'0!!tf<!t~ Z.0!<?'(!<t!, ~a ~a!<c /o<'< le réel <o/~M( de foM~o~t/tOM de /o ~~t~ort des interprètes o)!< ott~tM /«~ TM~~c jt<fc~.?. A/ (rM~ftaf~ ~f&~atf et Mo~-c~~ J!c?~ /OM~M< (!c /fMMOMf ~hf.? ~<t<tfr~/ les ~M;r rôles /'rt'Mc't~OK.f ft leur /'fc<ft;< le ~/)M OMtM~OMf ~h'f~; autour d'CK.T, des f/O~C~ ~OM< dus à Mmes G. Broka, C/M~M/ 7?.' ~4f<tM, A~cHy 0' MA~. Don'd~, Fa~< ~< <otM ~W. fOWQrot/M qMt. M~OMt (t. ~~OM~ /et<r ~;OM~ à Pon' gMf de le t'ot'r M ~7'o~OM.9~r OM~ longtemps tOMt-MT' ~at~ /d~, M'y ~?-e~Mt~t ~0)'Sc/ leur OCCfMt .f(K'o«?'ct(;t'.

Gustave FRÉjAviu-E.

THEATRES

Au Théâtre de Par!s. à. 21 heures, première représentation de .Bo.MMMM.f' et Co/o&/< comédie en trois actes de MM. Pau! van Stalle et Yoris d'Hans~vxck.,

A l'Opéra, à 20 h. 30 5'o/OM~ (MmeLHv Djane!. Georgette Caro, Atmona.; MM. de Trévi, Beckmans, Rambaud, Narçon, Chastenet, Gournues, etc. Danse Mi!e Lily Djane)). Co/" /<a (~Mites Solange Schwarz, Soutzo. Lascar MM. Raymond et Férouelle). Orchestre MM. Philippe Gaubert et François Ruhlmann. Demain 0</t~/o..

A la 'Comédie-Française, a. 21 heures: ~4~tMO~~f (MM. Dessonnës. Lëdoux, Martineiti Mmes G. Rouer, Barreau. Casadesus). Demain matinée poétique en soirée: D~M.t P~O!~f&M de (.'orMtOM<('y/< t/M C/tO~OK d'e ~Ot7le d'~O/tC..

A l'Opéra-Conuque, a 20 h. 15 Soirée privée.

Demain Modow~ Bw<y.

A l'Odéon, à 20 h. 30 !;<' JRo: ~'o/<')) (MM. Louis Sei~ner, Amiot, Cusm, Lucien Pascal. WasJey. Raymond-Girard M-mes Jeane P Lily Mounet, Blanche' Dars, Reyna), trt, Christiane. Ribes, etc.).

".Ttain en matinée et en soirée Le Roi

Au Gymnase, à 21 h. i'; CoMKfr seul (M)!e Arlettv MM. Paul Bernard, Jean Wall, Carette et Mme Bianehe Monte!).

Au Théâtre de la Madeleine, à 21 h. 15 Z/aMt~ Ma~t' (M. André Luguet MHc Me~ Lemonnier MM. Jean Tissier, Palenc et MUe Elisabeth NIzan).

Au Théâtre Miche), 21 h. 15 I.M /0!<~ heureux, de M. C. A. Puget (MHes Lucy Léger, G. Géniat, Juliette Faber M. Armontel, André Bervi). F. Périer).'

A la MIchodière. à 21 h: 15 Z.e ~o~< wo!~<' (MM. Pierre Fr.esnay, Tramel, Galtet, Jan Dax, H. Bon vaUet..L. Tune. L. Si~noret Mmes Marguerite Deva), Denise Grey, S. Henry~.

~(M~aMO~M~. Relâche:

Antoine (21 h.).– Le Circuit de minuit. Arts (21 h.). Sixième étage.

~t~t'cy- (ai .h.). Plutu.s

Athénée (21 h.).–Le Corsaire.

BoM~/M-Pan~. (20 h. 45). Rien qu'un baiser. Co~MfMM.–Les deux m~dames CaroH. CAo~t.–Relâche. DoK)tO!< (21 h.). Dame Nature.

Dcfa.Mt (21 h.). Jules couche-toi DfM.r-.Mo.fQMM (21 h.). L'Ensevelie. B~t~ (21 .h.). La Dame de Vittel,. Bto<7f. Relâche.

Ga!<ë-yno!«' (20 h. 40~ Les Jolies Viennois. G'fO))~-G'Ktono/ (21 h.). Epouvante et rire. ~MMOM~ (21 h.). Ruy B!as 38.

Moi/ttfWM~ (21 h.). Mademoiselle Bourrât. MoM</WKo.Mc (21 h.). Madame Capet. ./VoMMOM<M (21 h.). Le Bois de Boulogne. (EM~re (21 h.). Les Demoiselles du: large. Palais-Royal (21 h.). –Bizons-les-Dames. P«7aHf (22 h. 15). Virage dangereux. Por~S'Mo~Mt (20 h. 30). No, No, Nanette. Renaissance (20 h. 45). Dormez-vous ? ~t~<?OM de Paris (21 h.). Gaptain Smith. 5'OMtt-G'~ot'.9M (20 h. 45). Barbara. T'A. de PofM (21 h.). Bossemans et Coppenob. ~ane<M (20 h. 45). Revue.

~<M-Co/OM&t<r (21 h.). Septembre.

Voici la distribution complète du Mafc/ia~ de ~*Mt.~ dont la reprise aura lieu lundi soir, à 20 heures, très précises, à l'Opéra Mmes Fanny Heldy (Portia), R. Mahé (Nérissa), Carrier (Jessica) MM. André Pernet (Shylock), Martial Singlier (Bassanio), Cabanel (Antonia). Noré (Gratiano). Chastenet (Lorenzo) MM. Narçon, Rambaud, Etcheverry, Médus, Pactat, Gilles, etc. L'orchestre sera sous la direction de l'auteur, M. Reynatdo Hahn. Ajoutons que les costumes et décors ont été exécutés d'après les maquettes de M. Yves Alix et que la mise en ~cèneest.deM.PierreChéMaUt La répétition générale (repriser de ï~e Bon Roi Dopotfr/, d'André Ri voire et M. Marcet Samuel-Rousseau, sera donnée mercredi prochain en matinée, à 14 heures. Salle Favart. En tête de la distribution de la nouvelle pièce que l'on répète actuellement au Théâtre de la Madeleine pour. succéder à L~n/oM< f~ .Mary, seront Mmes Mireille Perrey et Edmonde Guy. Les principaux rotes masculins seront te- nus par MM. Pasquali. Lurville et Vallée. Pour la reprise du To«f <~M woM~ c~ 80 :'OM~~ au Châtéiet demain soir. le rôle de Phi- léas Fogg sera tenu par M. Ernest Ferny et celui de Passe-Partout par M. Robert AIlard. D'autre part, Mlle Ghy~aine sera. Aouda et Mlle Mortette Dinay, Margarett..

SOIREES. Ce soir vendredi Asmodee samedi ~o et mercredi 4 mai: Un Chapeau de paiMe d'Italie, Deux proverbes de Carmon-

tcue Qtmancne i mat, mardi 3 et jeudi 5 mai La Dispute, Le Panai, L'Age ingrat lundi 2 mai Les Fausses Confidences, La Dispute.

MATINEES. Samedi 30 avril: XIII' matinée poétique: Victor Hugo: dimanche i" mai L'Avare, La Comtesse d'Escarbagnas jeudi =; Andromaque, Le Baiser.

MUSIQUE

L'assemblée générale annueUe de la Société des Auteurs, Compositeurs et Editeurs de musique, vient d'avoir lieu à la salle des Ingénieurs civils.

Après avoir entendu et approuvé les rapports du secrétaire général et ceux de la commission des comptes, de la commission des programmes et de la commission des retraites. l'assemblée a procédé à l'étection de trois administrateurs en remplacement des trois administrateurs sortants et non rééligibles statutairement. Les trois administrateurs sortants étaient M. BattaHIe-Henri. auteur M. Albert Chantrier, compositeur et M. Henrv Lemoine, éditeur. Ont été élus M. Eugène Lemercier. auteur; M. Francis Casadessus, compositeur et M. Labbé, éditeur.

Albert-Levêque. pianiste, et René Le Roy, flûtiste, donneront un concert entièrement consacré à Bach, le mercredi il mai, à 21 heures, Grande SaHe Gaveau.

Rentré d'Italie, le c)avec!mste-p!an!ste Kuggero Gerhn, donnera le mercredi 10 mai, à heures, salle Chopin,; un concert auquel la

réputée cantatrice Mme Noémie Berugla,'prêtera son concours. Au programme, oeuvres de Haydn. Mozart, Mende!ssohn, Chopin, Schubert Schumann. pour clavecin chant et piano.

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SPECTACLES DIVERS

Ca~ttto <~c Paris (21 h.). Féerie. Je Paris CM'QM~ ~M~f. Clôture annuelle.

Cirque Medrano (21 h.). Attractions. DcM.y-~MM (21 h.). Chansonniers, revue, CoMMM (21 h.). Prises de r'vue. Dt.r-~KfM. Martin! (en exclusivité).

Po~M-Be~~ (21 h.). Folies en fleurs t Lune Rousse (21 h.). Y a des fleurs t Mo.~a~or (21 h.). Féerie blanche.

A~o~oM)&!(/f.y (21 h.). La f~ande farce. P~C/;0! (21 h.). Excusez-nous.

A

Les principales vedettes de la scène et de l'écran serviront le thé, le vendredi 20 mai, de 16 h. 30 à 19 heures, aux Folies-Bergère, gracieusement prêtées par leur directeur. Ce thé dansant avec attraction sera organi* sé au bénéfice de la Mutuelle du Cinéma, avec la collaboration de l'Association des secrétairett de théâtre.

LE CINEMA

<4f<MoH~ Ct'McMCj'. Spectacle permanent. ~o~o. La Bataille de l'or.

Aubert-Palace. La Glu.

Avenue. Délicieuse. 0 Poboc. La Baronne et son valet.

Bo)M/-o~f. Laurel et Hardy au Far-Wesh CoM~o. Yvette, Yvette.

C/MM~-S/v~M. Le Capitaine, tzigane. C/tf~. Etéphant boy.

CoM-O~fs. Artistes et modèles.

Colisée. La Huitième femme de Barbe-Bleue. CoM~f//M. La Force des ténèbres.

B~0!<o~ La Grande Illusion.

.ErMt!<o.< Valet de cœur.

GaMMox<-Pa/OM. L'affaire Lafarge,

jLe Pon~. Rosalie.

Lt<~<M. Deux Combinards.

Modf/ctM~. Voleurs de femmes.

Mo~fM~. La rev. de Bull Dog DrummontL MoW.ç~aM. La Tragédie impériale.

Man.~My. Incendie de Chica-

Man'MM.r. Les Disparus de Saint-Agi). < Mo.r-jE.tM~e~. Rue sans joie.

~ac/MZ.e~-By~oM. Impossible M. Bêb<. MoM/<M-7?Ot<.9c. Vertige d'un soir.

A'o~tfKt~t'f. Tempête sur l'Asie.

O~'M/'tO. Le Schpountz.

OMMto-Cw~M~onKoh'cHy. Actua!. mondia!et PoM~/MOM. La Marseillaise.

Pa.ço~. Folle confession.

Po?-oMOMM<. Les femmes collantes.

Pereire. Etes-.vous jalouse ? Liberté.

Pt.<70/<c (.20 h. 45). Le Receleur.

PM'Prisons sans barreaux.

.S'<M<Ho de fB<o</e. La Femme en cage. .StMM'o-28. Big broadcast 1938.

(7~M/<MM. Fifi peau de pêche,

~tc/o~-f~o. Ramuntcho,

Pierre Colombier réalisera prochainement I.~ccroc/;c-C(BKr. de Sacha Guitr)-. Ce dernier ne fera pas partie de la distribution où figurera cependant Jacqueline Delubac.

Victor Boucher vient d'être pressenti pour tourner dans le film Le DpMt~cMy de Femmes, tiré de la pièce de M. Roger Ferdinand. Tito Schipa et Louise Carletti interpréteront le film que Jacques Feyder doit tourner dans le courant du mois de juin, en Italie. M. Sidney R. Kent, président de la 20tH Century-Fox, accompagné de M. Walter J. Hutchinson, directeur général pour l'étranger de cette compagnie, sont en France. Ils sont arri. vés ces jours-ci à Villefranche. venant de NewYork, et assisteront à la Convention européenne de la Fox, qui se tiendra à Paris dans la première semaine de mai.

.y ·r.

L'hôtel de la comtesse de Béharn~ est cambriolé

Un hôtel particulier vient encore d'être cambriolé dans le XVI° arrondissement. C'est celui de la comtesse Lefebvre de Béhaine, :82, avenue Victor-Hugo. Profitant de l'absence de la propriétaire, actueUement à Menton, les malfaiteurs se sont introduits dans l'immeuble en brisant un carreau d'une porte vitrée. Ils ont mis à sac un certaine nombre de petits meubles contenant des bijoux anciens et modernes, d'une valeur de plusieurs centaines de mille francs. Le vol semble avoir été commis il y a trois ou quatre jours, le concierge n'ayant découvert la carreau cassé que mercredi soir à 20 heures, La police va faire examiner le stock de bijoux recélé par la bande de cambrioleurs de pavillons de banlieue arrêtée mercredi pour voir si certains ne proviendraient pat t de l'avenue Victor-Hugo.

A propos de l'arres.tation des cambrioleurs de pavillons de banlieue, ajoutons qu'un quatrième malfaiteur, Henri Salezzo, 37 ans< titulaire de quatre condamnations, a été appréhendé.

Compromis dans une affaire de vol de bijoux un Italien est surpris a négocier des pierres précieuses Le 24 mars 1937, un coffret de bijoux avait été dérobé à Mlle Germaine FabreMaïnod, rue de Châteaudun.

L'Italien Alfio Bartocci, compromis dans cette affaire, avait bénéncié d'un non-lieu. Mais, faisant l'objet de trois condamnations, il avait été expulsé.

On vient de le retrouver, 3, rue Cadet, dans une boutique où il négociait des pierres ` précieuses, et, comme il se trouve en infraction avec ies lois françaises, il a été envoyé au Dépôt. Un expert examinera les pierret qui ont été trouvées en sa possession.

glo- 0 «*-

Une automobile contre un arbre Deux mortt. un Ness6 Sur la route de Toulouse à Blagnac, !a vo!< ture de M. Paul Berthet, limonadier toulou~ sain, s'est écrasée contre un platane. M. BeM thet a été tué sur le coup; MM. Marcel Feil~ let et Leh'mann, grièvement blessés, ont été transportés à l'Hôtel-Dieu de Toulouse, le premier n'a pas tardé à succomber. La disparition des frères Simkov L'enquête sur la disparition des deux jeunet Simkov se poursuit sans qu'aucun fait apporte une lumière nouvelle.

Cependant, une indication inattendue semble venir contredire les premières dépositions aiors qu'on avait affirmé jusqu'ici que Georges Simkov, l'aîné des disparus, n'avait aucune sorte de liaison féminine, Mme Davidowsky, sa mère, a déclaré, hier, que le jeune homme était en relations avec une danseuse russe, Mlle Marina Franka, âgée de dix-neuf ans, dont le frère était élève du même lycée que lui. Cette jeune fille a quitté Paris il y a trois mois, pour MonteCarlo, où elle fait partie du ballet de l'Opéra. Bien qu'un peu sceptiques, les enquêteurs ont décidé de recueillir son témoignage. En attendant, nos confrères de la Riviera se sont déjà entretenus avec la jeune danseuse, qui a dé. claré qu'elle ne savait rien au sujet de la dis~ parition des deux jeunes gens.

Elle a rencontré l'aîné des Simkov chez un professeur de russe, à Paris, et des relations purement amicales se sont établies entre eux. Mais, depuis son départ pour Monte-Carlo, elle n'a eu aucune nouvelle de Georges Simkov. Elle ignorait même l'existence de son jeune frère,


LA BOURSE

Paris, 29 avril.

~OMM d'0«~M~, COM~Of~tt ~a~ ~~<fK<<OM M~t ~0?t<Mt~ ff~cAaH~M fM<fCtt!< et «M ~M de ~O~CMfMi! ~OtO-~M COMM. L'OCM~Mtf CO)M<O~C ~«f ~M f~OM~M, dont /M écarts 0!!< JtMtM«C ~<KM~tM, o e.rc~c~ une tttf~MM MtOtf~aM~ .MM- les CO~tM-~ f~<:t!p~f~ t!)<t M fï.t.~<0<M< .~ft~M~H< Je ~Htfeft~tOM eM~M!C au .S'~cA ~f~MHpf.

6MOM< C:M' pfOK~M des PO~it~ .ffd~fOMM, t~ ~oyOt~f /o~M<~ de ~s ~a~< de ~o cHM~/C ~M&<gM~ J~ap~!en~ /Mt .? MMOtMC, M~~t~~ M ~a~M /'<tf /M 6~'Mti' d'Ot~tf~ HOM fOM~MM, ~'S~M ~M~Mf~ focCO~f ~C!' ~OM~ de t,'«C M<0<~ ? LO); ftt~C M)tttM'M ~r<Mtc4M~~ OH~/CM, )!C~fCft /<M attMt COM~~f .:M~ ~C~ ~e~ de OMCMM!0)t a~O~-f ce Mah''t. De plus, la ~MO~t-C<<t<t<de' J'M)M~ ~M)t !yM ~fO<ia<Mc ~'MM )?~t~ftH!<, i~OMt ~M MO~aH<M .f~HC .MM( ~0~ eMfO~ COMM«M~ a ~<M<'t~ ~O/~M ~Mf C~rtSMtM ~t!< fMC ~'Or&0~~ M~e~MM~ COMMtP <~ est de f~ff C~ie M~n~ ~M/'M<K'< d'opération <fe cfcd'~ ;aMM!'< ~rt?~M~!ff ~Mf <a:M' fc~o~ ~<' )'o/?'Ktt')'ot< ~0!tr la K~Mt'~ah'OM de ~)tdt, ~M~~HM<BMM /ta&<<M~/J de co~ttnKjr ~M'cm< ~OMfff cf<!M.y foMt~OttOM de fOHJ~M'~ par <fd'CM eM.f d'importantes ~t~CM&t'HfM ~OtM' JCH~fftrf. Brf/, OM&MMCe ?HOMM tt?)T~~ que /C~eM<MMf, OfCC MM jfo~ de COK/tCMce persistant, attesté ~f fait ~MC /M ~M~~fOMMCfjr ont conservé /a /<M ~~ottdf /'o?'<<c de ~K~ eK~a~c-

M~)!<

&! ~0<M~ ~a livre ~'ttt~Cf<( à l62 Ï25 0~~ l6l 85 f0t!<~ l62 25 le dollar 0 32 50 COM<~ 32 78 a terme, les f~o~ oK< valu 2 85 a «M W0t.f coM~ 3 25 ~oMf la livre, e< o 57, Mt~ C/!OH6rcM?K< po«~ ~O~Or d <fOM MO'~ 4 85 <M 02 coM<fe 5 25 e< i 07.

A Lot~ ~at'M ~'Mt t!!oKf<M 164.12.6 â 10!.15 e< <M MM~ W~O~~ttM 0~< été ~f-M«M.

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~j~Mag~)~

Le moîa~derMer, avec 24~ journées de travai! en mars des journées supp~mentaifes ~tyant été effectuées dans tes diKërents bass!ns conformëment aux dispositions de !'arrets du 28 janvier 1938 les hpui!lère9 trançatses ont produit 4.378.092 tonnes dp houitie et de lignite, au Heu de 3.770.812 t~nfes. en février, avec 20,8 jonrs de traçai!, et de 4.~79.765 en mars-1937, avec 23,8 jours de tfavai!.

Le propres est appréciable. Ï! t!ënt sui'tout à ce que !e nombre des effectifs emptoyes s'est accru. Par contre !e rendement

PrecM- PARQUET 'premier B.nu. freeM" PARQUET tr~M B~nt~ Prectd" COULISSE Frend.r~c~ PARQUET p~ PARQUET McM.. B.mter PARQUET ~cM-. MrM.,

TMMB TERMB TEMB .<~ ~COMPTANT ~c~ ~COMPTANT AUCOMPTANT 74763~-a~~e: 86 "595 E!ec~Med~6?2 :<6?3 262~~ch.~(~ 253 24660 FONDS D'ETAT L~d~e~ 220. ~uest-Afr.ca.n, 3.4.. 306.. 7t 40 4%)9t7. 7160 7t 71 40)360 KaUSatnte-Thërese. t358 .)350 875.. (Action.V.). 830 838.. ~n.n.ahi. ~lëauesÎLunUère ° 693" M~ Produits LionNotr. 1073. 70654~9~ 7060 70 50'704 Kuh)mann(EtabHMeme)ttt). 706 707 229 ..Chartered. 22660 224 ~S"'°~~bia" ~Sud'Lhr'SreMiortt'e' Î0250 Tabacs Maroc. 7735 ..7698. 93 70 5% 1920 amorUssabte. 9360 93tOU45 Mat)ëresCo).Satnf-Den)s,oap.. n60 -HS6 243.. CttyDeep. 237.. 239.. 3 ~~amdrttssabte. 9590 0 .hones priorité 340 ~R FONDS D'ETATS ETRANC.

!l3 70 5 fr~ 1920 amortlssable. ,93 50 93 \0, 45 Matières Col. Salnt~ Dents, cap.. 1160 lla5 243 City Deep -237 239 4 l~17 716 0 7 i '0 ah hones. 340.. 335.. FONDSD'UATS ETRANG.

n4404%t925(aaranHedecHah9e).. n480 U390'879 Phosphates et Chemin Fer CafM 880 .882 84. Co~mbta. 87. 8680 t~~I' ~SO'~P~ 340 ~g An~to~n~ KRnn Man

76 65 4.~ t932, tranche A. 7640 40 7620t982 P6ch[ney.A)a)s.Froee..Canwg.!973 .'980 6960Concordta. 6825 26 6950 50 ~~oam'orttM'abie' a~n 50 le ~Mance: '4?26 AnnSe2~u~2??0'î~60

76 06 4K~)932.trancheB. 75 40 7460H62 Rh6ne.Pou)enc. n69 .t]52 26n CrownMhtM. 2697..2572. 5~'920amortts<!ame. S36o 93tO~°""4H&u -4725 AnB'eterre2~~(tOO_U~'t2!70..ta!60

76 05 4 1932 tranche B.»~iï~i; 7 ~74 80~11162 fthêno- oulene 1169 115~ 2611 Crown Mines .è. 2bo 7 2572~ 4 5 1925 iguo arnortis.sabloi.i.93 60 93 10 habit jouissance. 4850 4725 9/ OVQOI]vr., 12170.. 12150

\U8404~%t937(garant.dechange! U790 '<7462!46 Sttnt-ttObatn.a<38 .2t5& 32760Daagafonte)n. 826.823.. ~M"t',3ni-h'aA" 'M~n '~tnPereheMM 390 394 ~~to'?? livr. i~nn'taiH

808 .Ob~trësor 4~)933. 805 804 4300 Port de Rosarto.JeuXaMet. 4300 .4280 <36t.. De BeeM.erd~aire. 1348.. t339.. :5'~K~ ~iS ~'Scentr.S'Eefa)rMeLebon'i925 )9no A.it~h.Aa~V ?~ 1915

745 Ob!.Trësor4%)934. 745 745 477 Chargeurs Réunis. 480 489 !845.. pref6rence. i820..t815.. J~M .~fS joussOM HM ~t~n' an9t 0)

829 .Ob). Trésor 5 %t935. 827 823 t!35 AfDnueOcctd.tCieFrant.). "40 .H40 99 ..Dona.Meu.67.. 98.. ~bft~r 4~~933' ~ContthentateduCa: 955 9M ~?~o?~,K" aîS'" «Sn

752 Obl. Trésor 4 Yg 1935. 827.. 297 Air Llqtti'de 1196 1296 473 Durbail Roode~cort -,97.. 98.. 0 t'à r sor 4 Il 1933. 117 15 Continentale du Gaz 955 i 25 Brésil 5 9/ r~ 09 (Pern.) 240 260

Î34 O~T~or~A: ~3666020 ~er~ 5ooo :6000 484-n~=~ .76:: j ~Cha~ 608.. g~ &~or~ -~53 955=~ ~à~AS~ 523 :? M?~ ?-? S -5., '997 ~T~~{~4: }0.5 ;004 ? ? 298 ::±; ~4 }S S~ ? Ë~ t ~9 967 Bons Tr~or 4 ~t934. 966 960 379 U)3tt)t6r)ejnaoct)!ne,at:t.îMfr. 379 380 810 ..OeMraMtnina. i:: 808.. 800.. g~r4~)934~:H: a~ AOêrtMdeLonsw~ 387 385 .Serbes ~t~3 830" MO

950 Bons Trésor 4 1935: .i951 942 69 Ford (Société Françaité~ 70 67 601 G Idflélds 091 586 Bons T~~ 4 1934 967 960 Aélèries de Loti,% 387 1 386 Serbie 5 9/, 1913.~ ~30 ga0o

950 BonsTr6sor45bt935. 95Ï 942 69 Ford(Soci6téFrançat<t6J. 70 67 60t Goïdfietds. o9t 586 Ron''Trcsor4~i935 n~n QAn deMtcheviUc 7!0 7!4 Younoaiavîe7~t93 394 390

755 Caisse autonome 763 760 331 Indochinoise Plant. Hévéas 70.. ,,67 189 50 Cula 586.. Trésor 4' 935 950 940 ~Y 7 0 714 Yougoglavte 7 1931 394 9

756 .Catsseautonome. 753 750 331 ~chtno~ePtant.H~ëat. 329 328 ~89 60 Cu)a_ i. t88.. t85.. BonsTrésor5%%ept.)937. 923 9t6 AtMctennedeConstructioK 448 44) 676.. Banque d.F~nc~ 6775 :6735 488 P.f~t'~aS~ 478 478 0 5~8 ::M~ ~89:: ~8:ch.mhf.rE~4~ 314 3n VALEURS ÉTRANGÈRES

5320 de)'A)aérte. 5)05 .5t50 636 BaffinertosetSucrertesSay. 63t 633 53 ..Huanchaca. 63.. 5275 ,nqa~ ï'~ Pontatbaud' <an% nn~ Phën)xEspann.(Ut))onet).. 9t8

1268 Paris et Pays-Bas 127,9 1268 430 Terres Ro*ugot, action Ion ir. 425 4-.5 302 Huiles de 303. PTT 5 1928 436 435 Pontgibaud 1205 1206 Banque Regp. In ernation.. ).. 915.

)268 Paris et Pays.Bat.t279 .1268 430 Terre! R(fu9M,act)ontOOfr. 428 4:5 302.. HuUes de Petrote. 30S.. 303.. "9'°; ~S 435 ForaesetAcërtes'Martne' 426 42? BannueRe9t.)ntematto)t.445o 4400

570 Transat)anth)ue. 570 570 574 Union Europ.tndustr. et Ftnanc. 682 8St h 209 ..Janertfontetn. 203. 20) ~A~n'.i~ '-orges elAoenes manne.. 426 427 ThelandBanh. 712

466 UntonPartstenne. 472 473 376 AHemaane&K~fPtMYounn). 374 375 498..Johannesburg. 49t50 49)50 4~in~?°' 3380 O etCh.He:!)terranee 885 a7h CrëdttFranco-CanadteM. 3240. 3280

t020 .CompagnteAtgertenne. i044 .1045 799 Araentn)o(Cred.tnt.)4~%34. 800 796 ~177 .Kantroy. ]78.. t7e.. ~S~°°°"°" '3470 .3475 en.n.me~[erranee. 885 879 ~htanc.ettndustr.d'Ougrëe 740 725

5 CompagnIe Algérienne. Ib44 1045 799.. Argentino (Creil. IUt.) 4,' 800 796 ..Ii 177 Kantroy 178 179 ¡VALEURS FRANC tld',8 ;Fiilanë. et Industr. dlotigréc e 740 726

805 Comntotrnat. d'Esc, de Parts. 8)0 801 7<8 AUtr)che)nt.6~% t933-53. 7t8 7t3 470 Katanga(t/60'). 456 453 !VALEUnS FRANC. <act)<in<~ p~ntW~n'<tnn q,n ~hce SoctatéOenerate Beigtque.. 380t 3866

525 .CrédttCommerctatde France. 525 522 2229 Be)a)qae8~%t932. Z!95 .2196 2!5..Kua)a. 2)050 2to.. Assurances Gen.tncendte. 670 670 LoSYro~)ontt~rd' 305 305 Congo-Grand.:Lacs.5)5:.5t,

27)0 Foncier de France.a7<0 .2745 2258 6 ~%t934. 2204 .2206 )32.LakeV)ewand Star. t30. t30.. Préservatrice Accidents. 5) 670 M~aM MM 797~ Tëiecr. du Nord. 620t.

t99 Fonctertndo-Chtne. 205 2t7 3405 Egypte (Dette unmée7%).340t .3398 t27 50 Landtaaate. t2750 t27.. Untontncendte. 590 6)0 ~nana'Mauheuna" Mn e7n Ougrëe-Marthaye. t~oo' !s90

1619 Lyonnais de France. 2710..2745..2258.. 5~19~4. 2204.. 2206 "11 )32., Lake Vowand "tar.laO, 130.. PreservatrIce AccidentS. 51. Sonelle-Maubeùde 680 670 eeg.. u 0 6201..

)6)9 Lyonnais. t6)0 .t6t7 ~470 .Japon 5~, t907.i UnionV~e.1. 325 330 M?)?une HMO 'R~an HongroiseCharbon. 895 866 736 SoctêteGëMerate. 730 .730 8 RuMteconM))de4 8 S !86 t-'evm. t89 t86 50 Nationale Vte. 520 520 rnmmttnt'rv-FBurch" R~H R~n Est-As~ttqueDMot! 6020 60Ï5

8)0 .FonciereLyonnatse. 8t0 8t0 282 SerMe 4.~ àmorUsMbtt. 982 260 25 50 LondonDn.ordtnatte. 2475 25. Prévoyance Accidents. 392 M) Ha~e-Lotre ?~ V'edeTokto. 49) 508

4t0 .RehtePonciÈre; 4:7 4t9 387 2 TMr9Ufe<Dette7K%33,t"tr.) 384 380 674..MatnReef. 556., 556.. 'BanqueAMqueOcctdentàte 768 770 Sarreett~tsetie" 490 4qn Crëd)tFranco-Canadten3~35&0; 3675

95 .SocteteGenerateFonctere. 93 0 94 2)9 Turquie <Dette 7!~ 34. a'r.). 21850 2ta i.~t 60 MtHacea. ordinaire. )73.. 170.. tndochine. 3400 3445 MÎnead'An!che T T' 925 "M 3.403350 3569

95 Société Générale Foncière. 93 50 94 219 Turque O tt 34. 21 r.). 218 50 218 171 50 Malacca, ordinaire 178 l' "1 ~idochind.. 400 3445 Mines d~Aniche 925 925 ",Sutel E t 8 .1(6~ 35 050 3569

24060. Suez(Cana)),act.capta).s3890. 23870 162 Ban<)ueNat)ona)e M Mexique.. '6) i6] !i96 préférence. 201.; <99. buadetoupe. 2520 .2560 d'Anzh) 429 ~M Sucrerte Egypte 0~9.su30 3000 2i750 toutssance.2t75o .2<900 534 Otthmane. 520 527 3850Meïh:anEag)e,otd..Mtampt))6e 38 25 3875 Madagascar. 375 350 deCarmaux ~65 R-n !9900. PartBdefondatettr. 20550. 20560 '4732 Credtt Fonder Egyptteh. 4675 4675 1332 ..MtcheUnetCte,6'<fe part.J345..1333.. B.N.C.t. 598 508 deDnuraes. ?29 ~h

6380 Soc)ëtëctvHe.cinqmeme:.63SO .64t0 206 Canad)anpactftc(25donare). 203 200 )77..M)mot, <78 t7650 CrëtittA)g6r)eM. 1620 ~t600 d'0str)court ato aM C u.5

877 :LMc~~O~ 8~ 8~5 3860' Pn~s~ed~ 3780, 6~&~and~ ~8- ~h~'t" 932 COULiSSEcomptantP~ 3 .M~ f~ 4.4.. 823 829 ~8090: Mp' 8050-: 7~ ~4075~aMe- et Rhône, A 732 '4~~so~=et~ 275 .76 SS~ 2520 3 '3

7g5 Nord, action 400 fr 823 829 8090 Arbedi parts teclatès ë.. 8050 7JUI 40 75 Mozambique ii. 40 50 41 Société Cuivre et Pyrites 275 276 Qtterqour, ordinaire action 2520 1341 2440 1395 Foncier Egyptien, 10, parts 9100 9175

785 .Or)eans,act)on500fr. 784 784 ~2325. S.K.F, action B.)00 cour. 232t .2300 85 75 M'Zaïta. 85.. 8350~Mnera)eA~deBannue 4{4 4t3 Sh~~nidtdMn)ta!l~n 'i~n FonOerEovnUentO-narts 9t00..9<75.

465 .tndo-ChineetVunnan. 470 470 .3795. Centra) M)n)n(). 3775 .3730 90 80 NaragutaTtn. 88- 8850~MsenatsedeCrëd?t. 542 545 '~us~nM~~ F~co'ë'ahJart '2050

450 Santa-Fe.actton 500 fr. 464 446 <790 EastGedUtt). t789 .<760 <9:<avtgaHon Afrique au Nord. t95.. <96.. Nahcë enne de Crédit ?95 i99 TakhahMttnn- ~n ?~n Monts-P~eEnY~?e'n" 2000 2000

450 Santa-Fé, action 500 fr 464 44 1790 East Gedtild .i. i.. 1789 1760, 192 Navigation n Afrlque du Nord. 195, 196 ~Naficêteline de Crédit 195 199 Tekkah, âction. ouissance. 3955 1030 3955 1030 monts-Piété Fyptiens 2000 2000

974 .Métropotftatn de Parts, act.250.t000 .tOOl ~)8 Gedu)d.<4<4 .t400 438.. New StateAreas. 436.. 4355C Sous'ConiptcirE~epr 3)7 3)0 Tra~vanie Be~no~d'EcNr~~ '8t ti86

7!7 jou)M. 730 726 t695eMontecat!t~ <66 t66 583 PadaM. 589 588 Union des Mines t52 t52 M'h~1htnn!f oSR «a? EiectricttéotGazPvrënées 235 240 364 .Par)sienneE)ectMque. 364 363 2560 Rto.Ttnto,CompanyLtd.2502 2500 H43 Pernod. n45..n35.nbn~eM~e'i~~ 2150 260 ~e)!e~ rucher" 66~ C~Franc~B~ 440 800 TramwaysdeShaMhat. 79~ 805 '48!; Azpte(Norvëgtennedet').t485 .t485 322 ..PhosphatesConstantne. 320. 3t9 AnnuHesLerouvme. 292 30) n?Mm~<c~ 830 ~H Roubafsienned'Ec~rMe "70 080 '430 Eaux ett'Eotatr. (Lyon. des),act.0'43t .t4t2 !6t0 MtroftMa. 602 .609 '<63 50 Phosphates OJebet-M'MUa. <64SO 16460 Bueno!-A)res. 488 490 !G~?zeMac!ion' 525 AcSriesduCM). 40)5 4075 "36 JOUtM."29 .n20 ,6p29 Roya)DUtch(tO'd'act)onort)tn.5945 .9873 '~53.. Phosphate!) Tuntsteno. t52.. t53.Maroc. 380 38t Rnotn action 9420 a~n COetterm. '370 130 786 .ËaMetEtecMc)te)ndoch..oap. 78: 800 '3630. Amsierd.Rubber«0'act.otd)n. 3580 .3500 424..Po)hteàPitre,act)on. 427. 426.. iOuest. 628 628 '-MO 'î~ ProVtdbneeBeae <5300 1800. 688 .otstrtbut)ond'E)ectr.(Cte Parts.. 69< 6.9t 38500 H.V.A.. action 500 fiortM. 37800 37!00. 239.. Prek-Chtong. 242.. 245.RosartcàPuerto-Beigrano.. ]4t t35 part. 5000 .4900 Djeb.Dieris.jou~ 2?25 2760

682 .EtecMcMdePar)s,acttonA. 68S 686 2975. L)ëb)a'sEïtract. 2S59 2550 330 50 Randfontctn. 3t450 308.. Parisienne E)ectr.<part).t540 1520 ~n"rR~?h'<OM 'tn~ ~ens..joutM.

389 :E)ectr)c)téde)a8etne,âct. 389 382 9t30. NesM.act)onordtna)re.9'50 .9)50 '385 ..Rand Mines. t385..t375 .'tramways indochtne. 627 635 ~t~MW'? ?~ K~taJOUManM S30 955

.384, EteaMcM, Gaz du Nord. 383 :38t 665 Portuguesa de Tabacos. 849 649 !4) 50 HeanAntotope. 140. '4050 Docks Entr.Mavre. 970 toao ?°~~t~ ~B H&nson. '2!0 t200

'440 ;E)ecMc)té(C)eGëh~ed').1445 ,t450 806 SuorertesetRafnh.d'Eaypte. 793 798 534.. BoMnconDeep. Ma.. 524.. Eaux (Génërate des).go {)00 K~ RS R~ SumatMcapttai 1969 )89t

,,440" 'Êtectricité (C dlk 1445 1450 806 a et Raffln. 793 788 534 Robincon Deep. 1i-2!J," 52,4.. ",Eaux (Generale de8)~ 1 U90 1 too ,ai .11~~ Rég. par,lslenne' ,545' 54f>. S\lm~t,la,i capItal- 1965 1891

557;.En~rs'eE)ectr.duLtttorat.J)tetHt. 555 557 2!!) ..SenMahRabcër. B!t.. 2t5.!EauxpourtEtranger.)3~ 't27 ~~f~ .76 20 Tanaho6)e?. t560 t~S M8 .ËMrgte'Et.NordFrahce.act.260 3t7 ~3t7 ? 22 50 Shmst.t.2~50 2t7&jY'chy'tEt.thern)ar) !6n:<6?2 ~~ine"6540 a~o .vSeAtbtgMs~ 469 450 !~S'=:S 317 ~S ëouu~ 'S- MS'-E:E: ?. NS~ =~ .g Ë~ È54t) 6550- !SS

478 T.S.F., action action Ub. 806 475 clôture CO U L e èo,igl él4b.3 112 608 1 ioo sthoni .1 t 14' 42 Istiller~e ebray ta c lissements). '467 460 cycle ,ae o. 1315 1295

t47 OThornson-Houston. t45 9 ;50 –a– t22 Stmmerand~ck. !)8 80 n8 Edtson,act)on. 7~ 7~ DstinerteCu.en)er,erd)n.2)50 .2t50

147 50 Thoms 1- 122 SI and 4ack 1 Edlsoti, action 756 755 Clida 2701 2710

433 union d'EtecMcM. 436 433 239. ScrihgsMtnes. 237.. 236 E'ecMcttë do Beyrouth. g~n ~'t~n.nh~i' i' .-f~f!< t r–ti.t.r. 69t .Ectatr.Chauff.ForceHotr. 690 6Bt 28 66 HMtctunS%t 28.. 2750 320..SieauaFrançatse. 320.. 3)9.. Etectr.otGazduNord.part~a '4700 Chnent~fM6)))e" nR ~? < ~AMt..c. t

469 .Gaz et Eam. 469 469 27 3~ 2525 24 75'698 ..SubNtge. t69)..t682.J EtecMctté Parts, part. 9:99 9375 r Fran~ LtLbCHANU~SAPARtS

783 ForgesetAetér.HordetEst. 777 784 9225 6%<bons). 9tSO 9t50 63 75 Tanganytkt. 62.. 62 T5 8e)ne,part. ,~8 1427 !?~ 1?~ ~400 .Denain-Anztn. t405 !4t0 855..AtM. 570.. 862 163. TetresRouge~OOO'depart). t56.. !55.. EtectrtctteLofrëetCentre. ,95 ~92 Pn))httte~u~M"Mrt""9~n A~ BEVtSES tPrtc.ciat.~tr.Mu. 1183 .Schne)deretCte(Cr9MOt).tl75 n75 44980Ang)o-An)er<eanCorp.t. 444. 441 284 50 Tharsts. 286.. 288.. EnergteEtectr. centre d'j.. 523 523 R~MÎr~ ?~ '~?~

608 .Trémer)esetLah))notrsd)tHavre 889 896 227 90 Areaa(Govemmeht))..t. 226.. 224 260 .TrMsvM)Land. 256.. 252.. EnergioSud-Ouest,ordtnatre 625 634 Bon Marche. )55 t63 jil,,re 162 25 162 12

534 BéthuneftO'). 538 544 125 .AstraBomana. ~2S.. t24 !15..1''epcajmne: ~3 n~ EnergtetndUttrteUe.2680 124 Cot~ )9t t95 .on!ires.t)Jivres.crih:g).. t6228 t621: 2250 Charbonn. du Tonkin. 2330 2310 6060 Banque Nattonate d'Egypte. 6980 .6000 t:5. Tubes Sosnowtce. )2980 !2850 Est-Lumière, ordinaire. 220 205 Pr~tamns"ord)naire" a< aS Nsw-\ork(]OOdoUars) ..3278 3250. 244 OMtneadeCourrtemt. 247 249 252 Barcetona Traction. S45.. 248 127 80 Tubtze.prMeai~e. 129 50 )2650 Force et Lumtere. 99 SO 97 An~ 4~ ~n AH=magne(toOmMf;s) ..t3t3..t310 GG

323 deLens. 324 325 455 Brahpan. 454. 448 '347. UntonCorporatton. )329. 1320. ForceMotr.duHaut-RMn. 355 355 j~ <~ BetgiqM«OObe)gas). 642.. 6466C

465 de Martea. 468 470 914 Bras~eHePaiermt! 905.. 900 3785.. UntonMtniereHaut-Kat., part. 37B5..3760. du Rhône. 460 467 !A,)~.?)~ '.5~ S~y~ "20725 .T. VtcotaM.Noim.DMc 609 614 34t SrasserteSchtau. 32?.; 320 2045..VtetUe Montagne. 2022 20!5 de ~Vienne.. 253 255 ~t, H°M~P°~ "'825 t8!0..

.505 Vieoigne, Nceux, Droc 509 14 341 Brasserie Schiau 321 320 ~2?45 .,vieille Montagne 2112 3755 22115 3760 de la Vienne.. 460 467 :Air Llquide, part 3825 3836 lin laiide (100 florins) 1825 1810

86 OBoMo. 80 8t 87t Bf~hAmeDeanTobacce. 860 86t 253..Vin!tetSp)ritueu):(Henénique).. 253.. 253.. Havraise d'Energie Etectr. 790 775 ë~Y~ 78 éo taUe(tOO)tres). t7!26 t7tt6

2'25 .Bor(M)nesde).acttonordtna)re.2t30 at24..t78 9may(!000'd'action ortgfn.). !80SO t78BO 435..VtMOS6(Xationa)ed6)a). 438.. 434.. tndochthotsed~ocMcfté.. ~e C~roëh.part.t rang. 83 78 0~rvese(t00couronns.. 807.

2125. action ordinaire. 2130 21 2124 ,178 Bruay (1000' d'action orlgln.). 180 079 50 435 Viscose (Nationale de 'a). ~a8 434.. Indochinoise d'Eiectricllé. 416 Duni p 476 492 0. 618

M8 .Kt(!kem.e),ao~on250fr. 887 903 .'915 Eatro-HéUopOUt. i890 .t890 295 ..WestRand. 296.. 29t.. )ndMtr.E)ectr.<SteCentr.). 456 466 ~nds'Travàuï'MarMnie:' 460 i~n ~'S.

908 Nickel (Le)', a~ 250 fr. 897.. 648 c~ro.HéllopOlls. 564 1 5 4g 442 West Springs 438 435 lndustr. lnd E!iergie Electrique. 456.. ,456 Grands Travaux Marseille. 460.. ~o ~iiianle (100 loi) 76

336 Pettarroya. 338 338 546 CMtbodae. 564 548 442 WestSprnas. 438 435 tndustr.EMrgteEtectrtque. 67S 674 "ranoetravauxmaMetHe. 460 t60 Ro.Man)e()CO)oi). 76 6~.St.Franc.nd.Con,n,.Pëtr..M 63 6250 202 i. -«OO.~t.art). 208:. 20860 .O~anc~ 7~ 748:

FEUILLETON BU JOURNAL DES DEBATS .a<t 30 avri! 1938 [44]

mari p~u~ ia f rime ~E W!LLAMBÔN

~<fo/f!<t0n

de LoMis d'ARVEt~

Je veux vous reprendre !e ptûs vite possiMe, Maryse, je ne peux p!us attendre. J'ai .voyage sans arrêt pendant plus de six mi!!e !<:)k)mètres pour arriver p!us vite à ce mo.ment.,

Et se rapprochant d'elle, prêt & t'embrasser

° J'ai bien ~agne une récompense, Maryse, et je ne peux pas !a prendre sur cette terrasse ouverte à tous les regards.

Le ton qu'H avait pris nt comprendre à Maryse que rien au monde ne !a ferait quittercette terrasse.

E!!e était ravie d'être entourée de ces ienêtres aux grands yeux qui lui faisaient l'efïet de sentineHes vigilantes et sympathiques, la défendant contre l'homme qu'elif avait aimé. ou cru aimer.

E!!e s'étonna de penser ainsi.

N'aimerait-elle donc plus Severànce,? Ne jR~W~WC~OM tK<~t~.

MARCHE OFFICIE!,

Les ~X~~ ~'e~W<<'M<, <M ~M o~M~~î <MM< 5 i<~o c~ ~~W'*J à ~afo««~ ~c t~OM~e. BOM~MM ~~MM~ a~C MM~ !<C Se AotMM ~Mf fo~ft~f. B~C<ftg«M ~OM~MMM ~~o3<t<~ c/!t'M<ta!fM ~aM~ e/taM~c<MfM<. Z/<!M~t<<o<! se ~or~ ~«~ <M c/ fer et <M c~a~oMMo~M, ~O~fM ~af/ÛM ~CM~~M.

JLp«r~€M~ J~~ <H~rM<<C'MafM ~M~OM< ~e~ tt~M ~fo<to~ o~c.MMtf~oM .Royo~ 140 ~tc~, F. 650, MMM~t-daM .R«&er 130. JMmM ~'of cFo~m~~ o~f;

MARCHE EN BANQUE

Lo M0<c ~o~ est ~h~ ~<aM~ G~M~!?M~ <'< C~!fM MtM~ sK~Ct: /M/0~~ ~M fOOM~/tOMM. /M~<M~HM ~fO~fOMM M~~ <f0t-

<CM.

PRINCIPALES FLUCTÙA~îeNS HAUSSE

Charbonnages TonJkin.. 2.310 -{- 60 Crédit Foncier. 2.745 + 35 Compagnie AIgÉriëhhe J.04S -i- 25 Nord. 829 + 21 I~yoh .j 895 t8 Azote 1485 +17 Midi.r.T.. 638 + ,i5 Eaux Indochine t. M 800 + ig Citroën.). 521 + Chargeurs Réunis 489 + is 1 BAtSSË j

4 1/2% 1937. ii745– ops < 5 1926 .so 93 M– o 6o 4 %!925.< 10398– o~o Royal Dutch .L.r.; 5.873 –142 Amsterdam Rubber 3.5°o *30 Centrât Mining 3.730 65 EastGéduid. 1.760 30 Rio Tinto. 2.500 go Banque de France 6.735 as

q:I;t ""> ° 1

-moy~n par~jMr-~et T)ar'<}avH'e!f"eSt'lus ;quc

fa'Mt.

Pour l'ensemble du premier trimestre'i938, t<.s résultats son): les suiva:hts l'extraction f)f houtHe et de lignite des houillères frahf.aises a atteint 11.854.860 tonnes, avec 65,4~ tournées de travail en moyenne, au lieu de ï 1.704.054 de janvier à mars !9j7, avec 66,5 tournées de travait.

La production de coke métaDurgique des houillères a été portée de 1.015.845 tcnnes pendant le prunier trimestre togy à 1.076:139 pr-ndant le premier trimestre 1938 la fabrication d'agglomérés (y compris les, semicoke* et produits semi-distillés) a porté sur

l'avait-elle donc jamais aimé ? S'il en était ainsi, pourquoi avait-elle fait tout ce qu'elle avait fait, tarit de choses vilaines et dangereuses ?.

–II n'y a pas d'endroit où nous serions mieux. àfnrma-t-ëllë; Voulez-vous vous aeseôir

Ce que je voudrais .serait d'agenouiller là devant vous avec mes bras autour de votre taille et ma tête appuyée sur votre chère poitrine.

Ce n'est pas à faire dit-etle enrayée. Soyez raisonnable.

Elle s'assit vivement sur un siè~e de pierre et il se laissa/tomber sur le même siège qu'elle.

Instinctivement, elle s'éloigna mais i! se rapprocha jusqu'à ce qu'elle eût atteint le bras du banc qui la retenait. Il mit alors son bras sur son épaule découverte et la pressa contre lui.

Je vous en prie nt-ellë fâchée. II eut un rire amer.

Est-ce ainsi que vous me recevez alors que j'ai fait tant de choses pour vous obtenir ? Vous saviez bien pourtant que je viendrais vous reprendre ?

Maryse ne répondit pas. Elle ne savait rien de la sorte. Tout ce qu'elle savait, et ce fut très soudain, fut qu'il n'y avait plus aucun doute en son esprit elle n'aimait pas Severance. Elle était fâchée pour lui et fâchée pour elle-même et pour tout Mais elle ne l'aimait pas. Elle haïssait <}ue sa main touchât son épaule.

Vous le saviez, n'est-ce pas ?

Non. Je. ne savais pas, murmura-t-ëHe. II n'y a. il n'y avait rien à savoirt..

Ï.4IS-620 tonnes et 1.444.673 tonnes respecti~enteht pendant !ës mêmes périodes. H est encore trop tôt pour juger vraiment de l'effet des timides efforts faits récemment pour accroître la durée du travail dans nos charbonnages dont !a production est largf ment insufùsante pbur couvrir nos besoins, L'améHoration ébauchée ne se développera que si les engagements pris sont tenus et si une menta)ité nouvelle s'aNirme, par !a suit. dans l'ordre et )" travai'

Tramways de Changhaï

Le conseii d'administration a décidé de propbsÈf a,t'assemMée générale qui se tiendra !e !g ]u!th!a distribution, pour l'année i<)?7. d'un dividende de ?5 francs brut contre 55 fr. pour l'année 1936. t~n acompte de 35 francs brut a été mis en paiement au mois de dé cembrc 1937. Les prévisions !t:s .ptus optimistes on escomptait une répârUtion de 70 francs S6 trouvent ainsi dépassées.

ViUe de ToMo

La première chambrR de la Cdur a, par arrêt du ap avri), debotité les opposants à l'homologation des résolutions votées par tes assemblées d'obligataires convoquées par M Pita, représehtant la masse.

L'arrêt déclare que !e représentant de la masse avait toute qualité pour proposer tes résolutions, qui sont d'aiiteurs conformes à ï'accord recommandé aux obligataires. L'une des résolutions votées par !'assemblée et que président du tribunat avait refusé d'homotoKUër a été au contraire déclarée valable par l'arrêt de !a Cour.

!Nf<M~aHd~ ContMuni~es

I~ f et~~ti~~$ et Coï~~u~î~u~s

CHEMINS DÉ FER DE PARIS A LYON ET A LA MEDITERRANEE. L'Assem- blée générale du 28 avril a approuvé les comptes de l'exercice de 1937 analysés pré- cédemment.

Le dividende a été nxé à 70 francs par action de capital et à 50. francs par action de itiU)s.sance, sur.-leque~ a~eté pay6j.te_:ï" no: v'embre 1937, un acompte: de 20 francs par actiolMde~ capital et de 10~ francs par.action de jouissance, 'Le solde "du dividende, soit 50 francs par action de capital ei- 40 francs car action de jouissance, au titre de la réalisation par le domaine privé d'une créance annuités, sera payable à partir du i"' mai ~938, après déduction du prélèvement et des

iau)Qt.a.

CONTINENTALE DU GAZ. –L&tonus de 50 francs et le dividende de l'exercice t937 Seront mis en distribution, après approbation par l'Assemblée convoquée pour le 30 mai, I contre présentation d'un seul coupon, le i*' juin prochain.

Est-ce que vous jouez avec moi l'un de vos anciens rôles ? dit Sevërancë furieux. Ou_bien avez-vous changé, Maryse? Gn le croirait en réalité,, vous semblez une vertueuse femme mariée tenant le <: troisième larron à une longueur de bras 1. EH Bien je suis une femme mariée. Et. et je ne suis pas sans vertu elle le dénait mais son cœur battait terriblement. Les choses ont change, Tony.

Vraiment ?. Parce que j'ai reçu un million de dollars en mbins de ce que vous

attendiez ?

Ë!Ië se leva d'un bond, toute tremblante. Sevërancë se leva aussi et entoura sa taille de ses mains brûlantes. Il pensait que c'était la meilleure manière de ta recon-

quérir.

Tout ce que Maryse put faire fut d'étouffer le cri qui montait à ses lèvres. Mais, à son intense surprise et regret et vraiment sans qu'elle l'ait voulu, elle avait frappé Sevërancë au visage.

Méchante et ingrate dit-H violent. Lâche dit-elle en riposte.

Elle se sentit dégagée, mais en même temps elle vit qu'il était blême et cette constatation Bt appel à sa pitié.

Maryse Vous ne voulez pas dire. il n'est pas possible que.

Elle ne voulait, elle ne pouvait pas être franche. En somme elle l'avait encouragé autrefois. elle lui avait permis de croire qu'eiïe i'aimait. à vrai dire elle croyait l'aimer. Mais elle était a blâmer autant que lui, plus peutêtre.

–Je regrette de vous avoir frappé, Tony, dit-elle. tuais si vous recommenciez, j'ai

ELECTRICITE DE BEYROUTH. L'exercice 1937 Se solde par un bénénce net de 7.444.015 francs contre 5.995.039 francs. Compte tenu du report antérieur, le solde crêdit&ur disponible s'établit à .7.473.586 francs contre 6.263.202 francs.

<Jh sait que le Conseil proposera la distribuïton d'un dividende de 45 francs brut par action de capital, de 15 francs brut par ae-~ tion de jouissance. La répartition, cette annëe, s'applique à un capital porte de 60 à f5 millions dé francs.

'CÔMPAJQNiË DU ËOliEÔ. Le Con.se!l a. décide de convoquer une Assemblée ~extraordinaire en. vue -de proposer la liquidation de la Compagnie. Cette mesure, à la-

melle il se trouve amené par les incertitudes

ebneemànt la durée possible de la mine, permettra de commencer le remboursement du cantal, aucun investissements .mtportapt n'étant à prévoir en raison du déclin .d.M réserves de ~ninerài.

VERRERIES ET MANUFACTURES DE GLACES D'ANICHE. Le Conseil aurait l'intention de proposer la répartition pour l'exercice 1937 d'un dividende de 30 francs contre 25 francs en :936.

FRANÇAISE DE MATERIEL DE CHEMINS DE FER. Le Conseil proposera à l'Assemblée du 20 juin .prochain un dividende de 47 fr. 50 contre 48 francs.

PADANG. Le dividende brut pour l'exercice 1937 sera de 67 fr. 197 par action ordinaire (contre 44 fr. 01 l'an dernier) et de 1.160 fr. 09 par part contre 525 fr. 67. CAMBODGE. Pour l'exercice 1937, il sera propose un dividende brut de 5J fr. 884 par action contre 22 fr. 59 l'an dernier et de i6 fr. 772 par centième de part contre

7 :fr. 944.

TERRES ROUGES. Le Gonse!! proposera, pour l'exercice 1937, tin dividende brut de 32 fr. 60 par action au lieu de 22 fr. 76 l'année dernière et de n fr. 33 par centième de part contre 7 fr. 018.

'FINANCIERE DES CAOUTCHOUCS. –Le dividende brut pour l'exercice 1937 sera de francs belges 12,20 par action ordinaire contre fr. b. 20 pour 1936, et de fr. b. 47,50 par action -s V contre fr. b. 62,50. A noter que là répartition s'applique.. cette .Mh~e~ un capital porté de 300 à 350. millions. ~FEHX TPOTIN. L'A~mBJee'ordrnairë' du .28 avril .réunie ëxtraordinairement, a.'approuve les propositions du Gonsei!concer.tiant la réévaluation des immeubles, l'amor' tissement de' la créance <: Economats du Centre Tf et divers autres amortissements. MINES DE VICOIGNE, NŒUX ET DROGOURT. L'acompte habituel de 12,50 brut sera mis en paiement à partir du J5 mai. COMPTOIR DE L'INDUSTRIE DU SEL (MARCHËVILLE, DAGUIN ET CIE). Les comptes de 1937 se soldent par un bénéfice de tt.o66.52o francs contre 11.072.304 fr. Le Conseil proposera le maintien du dividende à no francs brut par action.

peur de perdre tête et de vous frapper

encore.

Je ne vous comprends plus. dit-S, faisant un effort pour se ca)mer.

Je ne me comprends pas moi-même. Alors, je dois vous aider à comprendre. Vous m'aimiez quand je suis parti; Maryse, et moi je vous aime et vous m'appartenez 1 Bonjour, Severance On vi.ent de m'annoncer votre arrivée, dit !a voix de Garth de l'autre côte de !a fenêtre.

'r

XXXII

CôHversatiOndfectjë

Si Garth était arrivé que!ques minutes p!ùs tôt, tt n'aurait pas soufFert d'incertitude concernant Maryse..Malheureusement, il n'avait pas été témoin de !a révolte de celle-ci et n'avait aucun indice sur ce qui s'était passé entré les deux jeunes gens. Mais i! ne pouvait douter que Severanee avait déployé toutes ses séductions et avait été aussi loin que Maryse l'avait autorisé à le faire.

Grand Dieu se disait Maryse, si j'avais crié. i] aurait entendu, et c'eût été !e comMe de l'absurde. Moi appelant ~ohn Garth peut me défendre contre mon 6ancé > Cependant, elle revoyait en pensée ce même John Garth accourant à son secours quand ~e)!e avait crié sous l'empire d'un cauchemar et ne pouvait s'empêcher de penser qu'il serait un beau et brave défenseur.

Sa voix calme et soh non moins calme < Bonjour, Severanee l'enrayaient. Elle l'avait souvent vu fâché, mais iâmàis viotent. EHesavait que plus il s'e~orcait au calme,,ptus sa ealère pouvait être dangereuse.

LORRAINE D'ELECTRICITE. Les comptes de l'exercice 1937 accusent un béhéEce de 13.142.921 francs contre i~.uo.goô îr.

en 1936.

H serait dans ~intention du Gonsei! de proposer la d!str!butibn d'un dividende ~e 16 fr. p'ar action entièrement libérée' (Identique à

celui de ta précédente année) et de 102 fr. 50

contre 100 francs par part bénénciaire. IMMOBiLIERE DU BOULEVARD HAUSSJMANN. Apres aiïactaiion 85.954 francs atut amortissements contre 133.338 francs l'an derni&r, les comptes de l'exercice 1937 qui seront présentés à t'Assemblée ordinaire, .du 12 mai, se sotdent par une perte de 212.879 francs contre une autre perte de-2<)4.66o francs pour l'exercice préc6* dent. Y" compris le report antérieur, le total débiteur s'élève à ~966.419 francs.

VINIC;(~LË DE CHAMPAGNE. Les comptes de 1937 se soldent'par un bénéfice d'exploitation de 6.023.25! francs contre 4.744.393 francs l'an dernier. Il sera proposé !a distribution d'un dividende de 20 francs aux actions, sous déduction du dividende statutaire de 6 î/2 soif 13 francs (qui a été payé 'par anticipation) et d'UTt dividende ~e 3 fr. 94 aux parts (impôts à déduire). Rappelons que l'an dernier le dividende avait été fixé à 15 fr. 666 par action et que tes parts n'avaient pas été rémunérées. L'Assemblée extraordinaire convoquée pour le 19 avril n'ayant pu statuer, faute de quorum, une nouvelle Assemb!ée est convoquée pour le 12 mai également. II lui sera proposé une réduction de capital de 4.300.000 francs dont une partie sera destinée à l'amortissement de 10.000 parts bénéficiaires dont l'achat a été eEfectùé par la Société et le soide, soit 3.341.415 francs, sera remboursé aux actionnaires.

LEVER BROTHERS ET GROUPE UNILËVËR. Le tota; des bénénces nets pour 1937 de la <: Lever Brothers x et du groupe < Uni)ever a a été de ~E t2.749.99i, en augmentation dé £ 187.207 sur 1936. Le re venu de la Compagnie anglaise a été de £ 6.976.3:5, dont £ miHion atiouées à )a réserve 'et :E t.l37.S75 aux dividendes ordi-

r'atre'~

Apres déduction de ta répartition due aux actionnaires de préférence et du capital ordiMrr'j'dMs tes' comjf)a~Ms'subMdiâ!res et ~n!ées. et'!es dividendes de préférence des ';ÔmpagMes afiSliées, !es.bénénces .du~.a-ux' actipf noires' oEdixai'-es sorit, pour., la'compa' gnie angjaise,. de ;E 2.796.752 c.ontre 3.085.050 en 1936 p~ur la compagnie hollandaise, .E 2.219 314 en 1937 contre -E 1 mil!ion 496.632 en 1936. Le dividende sur le capifa) ordinaire de compagnie :tng!a!se est de 10 b/o contre 7 1/3 o/o en 1936 il absorbe -E 1.137.875. Une somme d< JE 750.000 est placée à la réserve générale et £ 250 ooo. à la réserve pour les éventualités diverses.

LE$ RECETTES DU CANAL DE SUEZ Le 28 avril. l6.6o&

Or, à cette minute, il paraissait extraordinairement calme, Riais elle sentait que son <: Bonjour, Sëverance ) n'exprimait pas son émotion réelle ëH voyant le jeune homme auprès d'elle.

<Que dois-je faire ? se demanda-t-eUe partir-ou rester ? r

Elle décida de rester et prit place entre eux, ann de pouvoir intervenir s'ils en venaient à une di~cuss'on violente.

D'autre.part, elle voulait savoir ce qu'ils se diraient.

Sëverance n'avait pas eu~a réponsecoaventipnneUe au < Bonjour s' de Garfh. Il restait silencieux. !e visage blême de ra?e et frisait sa petite moustache aoiré d'un geste nerveux.

A quoi devons-nous !e plaisir de votre visite'? demandait courtoisement Garth. Severance n'avait jamais pu oubtiei- !a scène de b&xë entre lui et Garth à I'h6.te! de New-York. Son caractère était plus grec qu'anglais et les temps étaient loin où !ës Grecs étaient d'agressifs guerriers. Il ne voulait pas nsquer une seconde partie de boxe avec Garth H était venu au Grand Canyon 'sans la moindre intention de provoquer sa colère.

Cette froide question était beaucoup trop toutefois pour sa prudence. Et de toute fa<~on, il ~pensait que si brute que soit Garth, il né l'était tout de même pas assez pour l'attaquer devant Maryse.

Je suis venu apporter à Miss Dore! .un message de sa mère qui désire qu'elle revienne auprès d'elle à Los Angeles. Gela se pourrait si elle était encore Miss Dorel, mais elle ne t'est plus.

BOURSES ETRANGERES NEW-YORK, te 29 avri!. c. Oa ~nr TENDANCE t.oVf!DE prte. cMt. 43 S/: 0. S SMM. 4S!~S 3S1/B Oeth'hijHtHCU'ic. M. SO. Générât Motors. ?1/3 )? i/.i Am~'ncan Têt. and Têt. iM l.a

:2i5;a ConMtidatëdHfhsun. Sl.<

57/4 RadijCorpuMtfon. B7/) 6i;a '~nadt!m)'.t.jt)c. 6.~ ilt/S New Ycrt: centrât. <l5~

45 3/~ Sta~d.oi) ~t-w-Jersey. <&~<

~!1/4 AnacondaCopper. B99« t'upo~dar.cmoUj~ <M.h 56-i/< thter~atiohatHt~est.er. M.f. 69 1/4 t~~rican Tnhacon H t~. LONDRES. !e 29 avd!.

Pr~~cMt. TENDANCE FA) BLE C.tnjcur tOt it< War t,<M!).~ «S u~f). )0t i'< ~8 &/t-tton~tNiet:M. 45. 4iti/ C')ur!an~d9.t. ,t. .4 6 M<'xiean Ht~te. < e S?.i. Koy~DutcË. 363.8. 1S/ ".C.< 4&/))i. Stiett. 4t/4. S 3/4. Centrai Mtntn); Ss?/f!t 87/iH. ~d Mines. i6!!9. 3 i1/t6.~ ftoidfifids. M 9 if) .< Crnw,. Min..s. ~7.8. 83~ neHefrs. 8i/8. 153/4. Mo Ttnto. t. i55/8. BRUXELLES, te 29 avd!.

P~C. Citt. TENnAXCE FAtBLE tLjitt Jt)ttr M.. HentcoH~eaOtO.e'~ne. MM 7.92! sofina.ord. 7.4S5..< i.200.. Job~nocKeri!). t. 50.. 1.195.. CharhUmburgetMeuite.c. <-t90.. i9.0S.. (.taeerhsd'ALU'eiais. t9.100.. so.ioo Cie Ka ànea. privttëgtÉe. !'C.S':5 S.iX5.. ChadeA.B.C. S.iOO.. BËRUN. le 29 avri!.

Pr~C-cMt. TENDANCE tRRÉGUt.tÈKE C.<t!tj0)lr i30 (3 "onnsba't:~ pnv. i30 50 iSOS5 Df.utsche Dis outo. 12050 12350 ~0! t,S4i5 <57 .t ). H. Farbenindustrie. <5S .t tC'?.. Sa)!!d("f~rth. 1661. MARCH~a COMMERCtauX CMrspr.tot.t~' B)ÉS. Prix imp. D6p. eu). 191 191 Btës. Livfrpoo). Mai. 69. 69. Avo)na&Patts..t..C~.ur.iht. 13)26 1S4.. froch. 131 131 6t) ~Mtnes. Courant. 27?.. 2?? Prwh. .Orées. Courant. 17t. l!) Proch. Café: HMre. Courant. 16560 16S Proeti. 16860 168.. cotons. Courant. 411 Proch. 415 60 4)7 6a Ltverpoo). Courant. 469 469 Proeu. 469 46S Cacao.N.-York.. Mat. 4?? Sucre Nsnon. 2 SB Mat. 1 91 .Paris. Courant. 29).. 293.. .proch. 292.. 2S460 6 Caoutchouc. Londres..Dispon.. 613:16 53/4 Cut~re stand. compt.. 99 16/3 39 6/9 .Terme.. 49 1/)f)% 3913/9 Etat)). Compt..16412/6 18116/f)) Plomb etrana. Compt.. 164/<K 1419/4 Ztnc. .Compt.. 13 13/)~ 139/4 ÀrBent(nn).. Compt.. 2))t;4 r find'Mcej. Compt.. 139 6 139 6 t/!

EHe t'est en fait dit SéveraoM. Garthrit.

Oh oui De votre point de vue e!H n'est que <: ta femme temporaire d'un gentleman temporaire Je pense que voua êtet venu pour ~e fameux arrangement ? C'est exact. Vous deviez m'attendre. J'avoue que je ne pensais pas du tout à vous. Mais puisque vous êtes je puie aussi bien vous demander comment voua comptez payer le million ? En biHets de Banque r ou eh or ? Je dois vous dire tout de suite que je n'accepterai pas de chèque. Je n'ai pas l'intention de vous en offrir. Très bien. Vous avez !e miHidn ? -s. Non, et c'est là motif de ma visite. Je n'ai pas encore touché cette somme et je suis venu vous proposer de la payer par fra<tions.

Je n'accepte pas.

Vous devez pourtant t'accepter, dit Se' verance pouvant à peine se contenir ptM longtemps. Vous ne pouvez rien faire d'autre.

Croyez-vous ? En tout cas toute prtt* position en appelant une autre, je peux veut proposer de rendre ma femme à sa mère, par. fractions. Nous commencerons par quetquesunes de ses mattes.

Pour Dieu, ne plaisantez pas sur un te! sujet C'est indigne même de vous Et vraiment trop vu~aire.

Ce serait encore p]us vu~aire de

prendre votre proposition au sérieux, retor.

auà trahquit]ement Garth, et il est inutile de discuter plus longtemps sur ce point. I Que vouiez-vous dire ? süîvfè.)

(~ ~M!M'C.)


TRIBUNAUX

Suzy Vernon et son valet de chambre A la suite d'une scène de violences entre Je. valet de chambre annamite Vu Van Lai et sa patronne. Mme Anna Léon, dite Suzy .Vernon. le valet de chambre est poursuivi pour violences devant la dix-septième chambre correctionnelle. Une première fois, l'affaire fut renvoyée, Mme Suzy Vernon ne s'étant pas présentée à l'audience, où elle était citée comme témoin hier, Mme Suzy Vernon n'ayant pas davantage déféré à la citation, a été condamnée à '100 'francs d'amende, comme témoin défaillant. La bijoutière Tillèse

et les rétributions policières

Les mésaventures de la bijoutière Tillèse a'e'ee-la police ont occupé, h!t: encore la plus ,grande partie de l'audience. Mme Tillese, dont les déclarations ont été confirmées par sa mie et par une employée des postes, Mme Melin, qui ont assisté à des entretiens avec l'inspecteur Bonnel, a maintenu que des fonds lui ont été demandés et qu'elle dut verser. Trouvant le chiffre trop élevé, elle se rendit à la Préfecture de police et fut reçue par te commissaire Guillaume, qui l'a reçue debout, un pied sur la table, et se borna à lui demander <: Avez-vous les fonds? Comme elle voulait discuter, il se borna à lui répondre <: Cela ne me regarde pas. voyez Meyer »

~M. Meyer est ensuite venu couvrir son inspecteur. M. Guillaume a rendu compte de l'enquête.

M. Seris, qui servit d'intermédiaire près de Mme Tillèse. a nié tous les faits, malgré !es dépositions formelles des témoins. Les .jurés, visiblement, ont été fort émus de ces pénibles débats qui font éclater les promiscuités regrettables qui existent entre !a police et les malfaiteurs, indicateurs et rendent manifeste que, maintenant, nul malfaiteur n'est guère arrêté sans le concours d'indicateur rétribué.

Aujourd'hui. la Cour entendra la plaidoirie pour la partie civile de M° A. Pol. puis le réquisitoire de l'avocat général Demangeot et les plaidoiries des défenseurs, M" Charles Delaunay. Thaon, Colonna Santini et Pierre We!iï.

Un cultivateur, girondin H~ ~ondamné-à six ans de bagne 'Paul t:u!ouneau,"44 âns;~bu)tiva.tettr;a Sa.lJës-de-Castillon, a- comparu, .hier, devant, la €eap:.d'a.&sises de la Gironde pour aypir tué d'un coup de fusil un con.séiHër municipal de sa commune. M. Révolte. Le meurtrier avait déclaré, avant d'accomplir son acte, qu'U allait abattre <: un gros lièvre ï.. En réalité,

D E R N t Ë R E H EU R E

La deuxième journée des conversations franco -britanniques Londres, le 29 avril. La seconde journée ih conversations entre ministres anglais et français- s'annonce comme devant être particulièretnent chargée et importante.

Après une nuit reposante passée dans la quiétude du château de Windsor, MM. Dala<dier et Geofges Bonnet ont pris, ce matin, un topieux petit déjeuner à l'anglaise.

Le moment venu de prendre congé du souverain, celui-ci exprima le désir de s'entretenir zvec les ministres français, si bien que le séjour de ceux-ci a Windsor se prolongea au delà du iiélai prévu.

Les ministres français ont été fort touchés ide l'accueil que leur a réservé le roi George VI et la reine Elisabeth et de tout ce qui a été fait pour rendre leur séjour aussi agréable et mtéressant que possible. Le roi et la reine ont daigné, en effet, leur faire visiter le château et 'les ministres français ont été fort imprestionnés par. les trésors artistiques qu'il contient<t, en particulier, par une collection unique de y6 dessins de Holbem.

MM. Daladier et Bonnet durent revenir très rapidement a Londres où les conversations franco-britanniques devaient reprendre à 10 heures 30, à Downing Street. Arrivés dans la capitale britannique. Ils eurent juste le temps de passer à l'ambassade de France où les attendait un volumineux courrier.

Ils se rendirent ensuite à la résidence du pretnier ministre pour reprendre la conversation ~u point où on l'avait laissée hier, c'est-à-dire Mr la question tchécoslovaque.

Avant ta réunion

Le principal problème dont MM. Edouard Daladier et Georges Bonnet auront à discuter avec MM. Neville Chamberlain et lord Halifax, ~tst le problème allemand qui conditionne lui)cëme tout le statut de l'Europe centrale. Le premier ministre britannique, désirant .JpoatsuivTer<BUvre d'apaisement européen coipjBttencée par. le récent règlement de Rome, voudrait, à la première occasionfavorable, ect&mef avec Berlin des négociations,en xue de la conclusion d'un accord similaire avec le Reich, accord qui, dans sa pensée, contribuerait grandement à consolider la paix.

Sans aller jusqu'à prendre la responsabilité de s'opposer à une telle initiative, ou même de ta décourager, il ne semble pas cependant que tes représentants français jugent opportun actuellement de s'y associer.

Au surplus, il sera sans doute possible de Vérifier avant longtemps les véritables dispositions .de M. Hitler en ce qui concerne l'Europa centrale, où l'on a des raisons de craindre, après l'annexion de l'Autriche, qu'il veuille porter ses efforts d'expansion pangermanique.

Déjà, la situation politique en Tchécoslovaquie est devenue très délicate du fait des revendications des Sudètes, encouragées par le coup de force allemand sur l'Autriche, et le développement de l'activité nazie au sein de la République tchécoslovaque est un sujet d'anxiété pour les gouvernement français et anglais. Le gouvernement tchèque a fait remettre à JLondres et à Paris, à la veille des pourparlers franco-tritanniques, un mémorandum précisant !es mesures déjà en vigueur en faveur des minorités qui, il faut bien le reconnaître, étaient parmi les mieux traitées en Europe et qui n'avaient guère eu l'occasion dans le passé, de se plaindre légitimement du pouvoir central. Les autorités tchécoslovaques sont prêtes à :t!ler plus loin encore dans Ia~ voie des concessions, elles-accepteraient: de réserver dans. le budget national une part qui serait spécialement affectée, sous le contrôle de la minorité allemande, à la construction d'écoles et à tous travaux publics nécessaires dans les régions intéressées, elles s'interdiraient toute discrimination dans l'emploi de la main-d'œuvre, eUes donneraient à la minorité allemande les mêmes droits qu'aux autres citoyens dans la direction .des affaires publiques.

Par contre, le gouvernement de Prague se tef userait à laisser enseigner dans les écoles les doctrines nazies et, d'une façon plus générale, à satisfaire aux revendications de M. Henlein autrement que dans le cadre de la Constitution de l'Etat tchécoslovaque et sans autonomie véritable.

Mais ces ~concessions, si étendues qu'elles Soient, suffiront-elles à désarmer l'opposition sudète et à décourager toute initiative allemande dans cette partie de l'Europe ? On peut se le demander, encore que les propositions de M.

il jalousait sa victime, ~ros propriétaire. Le jury l'a condamné à six ans de travaux forcés.

IA VIE SPORTIVE Boxe

Le jeune espoir français Paul Dpgniaux a battu, hier soir, le champion d'Angleterre des poids légers Johnny lùng. aux points. Football

A.S. St-Etienne et F.C. Mulhouse. 3-3 C.A. Paris bat St. Reims.j.< 2-1F.C. Toulouse bat S. 01. Caen. M. 2-1 S.R. Colmar bat O.G.P. Nice. 2-ï U.S. Tourcoing bat U.S. BouIogM. 3-a 01. Dunkerque bat F.C. Nancy. K* R.C. Arras et St. Rennes. ,t-ï Natatio~

La piscine Molitor rouvre ses portes demain (heures d'ouverture :.7 h.,30-20 h.)- Tennis en'

A Bournemouth. Austin a battu Bole!!ieo 3 sets 6-2, 6-3. 6-2.

Yachting

La dernière course de la Coupe de France gagnée mercredi par <: Bona ayant été réservée quant au résultat, une quatrième épreuve a été disputée hir. <: Bona se fest adjugée en 3 h. 13 m. 50 sec.

1/AVIATION

NOUVELLES DtVERSES

Le ministère de l'air communique L'arrêté du H février 1937, qui imposait à tous les réservistes de t'armée de l'air l'obligation d'effectuer dix heures de vol chaque année pour être'maintenus dans le P. N. (personnel navigant) est abrogé. M. Guy La Chambre, ministre de l'air, par un arrêté, en date du 28 avril 1938. a défini les nouvelles conditions imposées

1° Seront maintenus de droit dans le P. N., sous condition d'aptitudes physiques reconnues. les réservistes autorisés à effectuer un entraînement aérien volontaire, les réservistes classés professionnels. les réservistes membres du P. N. des corps techniques: 2° Les au'tre's'réservistes ~devront. pbur"'êtr<' mattttenus dans' 'le' P.' 'N. 'satisfaire-'au'x ''expéditions suivantes OMtRati.orr d'effectuer, .au co,ujs,~<p.ériodes obligatoires, le minimum, de .vol prévu par la réglementation sur la convocation des réservistes naviRants r- Obligation, pour les titulaires du Brevet de

Benès recevront l'entier appui diplomatique de la France et de la Grande-Bretagne. (Havas)

L'exposé des thèses

de la France et de l'Angleterre sur la Tchécoslovaquie

Londres, le 29 avril. Le problème tchécoslovaque a. fait exclusivement l'objet de la discussion de ce matin entre les ministres français et anglais qui l'ont envisagé à la fois sous son angle diplomatique et militaire.

Les ministres anglais ont successivement exposé le point de vue de leur gouvernement qui est pleinement conscient du danger de !a situation en Europe centrale, où le maintien de la paix~est à la merci d'un incident avec les minorités allemandes. .lissant. reconnu: la. posttioa partieuliefe'pent. difficile de la France dans cette question, en raison de son accord d'assistance de 192~. Mais ils se sont. montrés avant tout préoccupés des répercussions qu'une action de la France en faveur de la Tchécoslovaquie risquerait d'entraîner pour la Grande-Bretagne.

Or, l'Ang!eterre, d'après les déclarations officielles de ses dirigeants devant le Parlement, n'étant pas disposée à contracter de nouveaux engagements sur le continent, il ne lui reste plus qu'à s'efforcer de prévenir par tous les moyens à sa disposition un conflit armé dans lequel la Grande-Bretagne et la France pourraient 'se trouver impliquées.

M. Daladier, à son tour, exposa avec force [e point de vue de son gouvernement. La France ne peut manquer aux engagements signés en son non par Aristide Briand en 1925. Au point de vue militaire, la Tchécoslovaquie peut se défendre efficacement si elle peut compter sur des appuis extérieurs, n'excluant pas l'Angleterre.. ''M.. Georges Bonnet appuya l'argumentation du président du Conseil, en soulignant avec raison qu'une attitude énergique franco-anglaise rétablirait la situation en Europe centrale, en encourageant la Yougoslavie, la Roumanie et la Pologne à lutter pour leur indépendance. Tel a été l'exposé des thèses en présence. Il s'agira, cet après-midi, de trouver.le moyen de .les concilier .pour. une-action pt~tiqu~ 'En raison de ~a prolongation de la discuss.tOn, les' ministres .français -ne 'cota~tetit-plus quitter. LMidfes 'par"a'vi.<n-av.stnt ta it~e. l'après-midi. (Havas).

.r

` Une déclaration r-"

de M. Georges Bonnet

Londres, le 29 avril. Avant d'entrer à Dowping Street, M. Georges Bonnet à déclaré aux journal'stes qui l'attendaient devant la résidence du Premier britannique M; Datadier et moi-même avons été profondément touùhes de ta cordialité de la réception.que nous ont réservée les souverains britanniques, cordialité qui est allée bien plus encore à notice pays qu'à nous-mêmes. Je suis' convainc.u que les conversations actuelles ouvriront une nouvelle ère dans les relations franco-'britanniques et contribueront grandement à assurer noire propre défense, en même temps qu'elles serviront la paix. (Agence Radio). Un déjeuner au Foreign Ofnce Londres, le 29 avril. Après la conférence de ce matin, qui s'est terminée un peu. après i3 heures, un déjeuner a été offert, au Foreign Offtce, par lord Halifax, en l'honneur des ministres français.

Assistaient à ce déjeuner: le prenuer ministre britannique, MM. Daladier et Bonnet, lord Plymouth, sir Robert Vansittart, sir Alexander Cadogan, M. R.A. Butler, sir~Qrmé Sargent et M. William Strang, hauts fonctionnaires du Foreign Office, et les membres de la délégation française MM. Léger, RochAt, Genébrier et Kayser, M. CorbiB~ amhassadeur de France; enfin, M. H.D. Hodgekinson, beaufrère de M. Daladier.

Apres ce déjeuner, la conférence reprendra au n* 10, Downing Street, entre les ministres français et britanniques. i! :1 délégation fran$à!se

regagnerait Paris ce soir i,

Le président Daladier et, vraisemblablement la délégation française quitteront Londres aussitôt après les conversations pour regagner la France par la voie des airs dans l'avion militaire qui sera piloté par Rossi.

ww 1

Prague, le 29 avril. La ~t<, organe ofiiciel du parti des Sudètes de M. Heniein. a été saisie à Vienne.

pilote militaire d'avion estafette, d'effectuer au minimum dix heures de vol par an comme pilote, à titre civil ou militaire.

Un avion de la troisième division aérienne. parti, la nuit dernière, pour des vols de reconnaissance, s'est écrasé au sol dans la région de Doncourt. Le capitaine Jucliez a succombé à ses blessures. L'adjudant Busy..q~i l'accpmpàKnait. a été transporté à l'hôp~tat militaire de Metz où on espère le sauver. ;t;

<* M. Pierre bipnae. député de JaGiroa~B,

interpellera Is ministre de l'air, a la rentréf aes~Chambres. sûr l'aviatio'h militaire. <* La mission britannique a quitté Wash~gton, hier, par avion pour se rendre surfit cote du Pacinque où elle visitera les usines

Le Négus pa!e ses contributions j arriérées à la S.D.N.

Genève, le 29 avril. Le Négus vient de faire parvenir au secrétariat de ta S. D. N., une partie de ses contributions arriérées. La quotepart de l'Ethiopie dans ies dépenses de la Société, était fixée à deux unités, ce qui représentait environ 63.000 francs suisses par an. Le total des arriérés de l'Ethiopie atteint actuellement 166.000 francs. Le geste du Négus est significatif, à la veille de la session du conseil, pour laquelle il a annoncé l'envoi d'une délégation.

Une certain nombre d'Etats membres do la S.D.N. sont également débiteurs envers la S.D.N. de contributions arriérées. La dette la plus élevée est cette de l'Espagne qui, au 31 mars 1938, atteignait 625.000 francs suisses; viennent ensuite le Paraguay avec 383.000 francs, le Guatémala avec 280.000, qui d'ailleurs vient d'obtenir une remise de 75 et la Grèce avec i~t.ooo francs suisses. (Havas)

–<

ML Aveo~Ï abandonnerait son posté de secrétaire généra! de la S.D.N. Londres, le 29 avril (de l'envoyé spécial de l'agence Havas). Un journal anglais annonce de Genève la démission prochaine de M. Ayen.o) du poste de secrétaire général de la Société des Nations et sa désignation probable & un poste diplomatique important par le gouvernement français.

Dans les milieux officiels français de Londres, on déclare tout ignorer de cette nouvelle. Genève, le 29 avril. M. Joseph Avenol, secrétaire général de la Société des Nations, est rentré ce matin à Genève, venant de Londres et de Paris. II a repris immédiatement possession de son poste.

L~ succession de M. Harotd Butler au B. I. T.

Genève, le 29 avril. Les délégués gouvernementaux au conseil d'administration du Bufeau international du travail, réunis ce matin en séance secrète, ont estimé qu'ils ne pouvaient pas se prononcer sur le choix d'un successeur de M. Harold Butler avant d'en avoir référé à leurs gpuvementents respectifs. Dans ces conditions, l'élection du ttouvesa~ 'recteur du B. ï. T. en remplacement de M. But–Ter démissionnaire; n'interviendra pas avant Ja prochaine session du conseil d'administration, au mois de juin prochain. (Havas.) Conrad Henlein

adopte le paragraphe aryen dans les statuts de son parti ` Prague, le 29 avril. Le conseil de direction du parti des Allemands des Sudètës a décidé d'apporter une modification aux statuts de ce parti rédigés en 1934. Ce changement~ntrera en vigueur à partir du I" mai. r

Il s'agit de l'introduction du paragraphe aryen qui, bien entendu, était systématiquement appli' qué dans l'organisation, mais qui, par égard pour la constitution démocratique de la Tché' coslovaquie, ne figurait pas officiellement daM les statuts.

D'autre part, il est strictement interdit aux membres de l'organisation sudète d'adhérer à des associations internationales, du genre de celles notamment du Rotary.

Le 1~ ma! en Tchécoslovaquie r M. Sandner, député, un des membres dirigeants du parti des Allemands des Sudètës,~ a lancé un appel tous les mem-bres du p~rti' pour qu'ils prennent'part au défiîé organise pour la journée du ï" mai. Cet appel souligne que la participation au défilé est absolument obligatoire aucune excuse ne sera .adt~ f

La famine Bergmann se suicide Vienne, le 29 avril.– La famille, entière du fabricant de meubles Max Bergmann, 'le père, la mère, la fille, le gendre, s'est suicidée Kief. à Vienne. Avant de se suicider, la fille'de M. Bergmann avait tué son propre enfant, âgé~ de six mois. (Radio~

Brimades contre !es Israélites en A!!emagne

Berlin le 29 avril.– L'accès de l'efaHissement thermal de Wiesbaden, des terrains de tennis, d'équitation et de hockey, ainsi Que les salles des concerts du casino municipal sera

<: Doublas à Santa-Monica (CaHiornie), <: Lockheed 2'. à Burbank (Californie) et < Boeing à Seattle (Washington).

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interdit aux Juifs à partir du i" mai pfocham. Us ne pourront se rendre aux sources <}u'à certaines heures de la journée. ;r D'autre part, une nouvelle série d'entreprises israélites à Chemnitz, Mannheim-et BerUncnt été <: aryanisées c'est-à-dire que leur .capit~! a passé aux mains de propriétaires non. Juifs, Ce changement de propriété est dû, dans la plupart des cas, à la récente ordonnance du maréchal Gœring, relative am recensement ,des biens appartenant aux Israélites. (Havas). Inauguration de l'exposition

désœuvrés

des pensionnaires de la ViHa Médicis Ro'me le 29 avril. Le roi et la reine ont inuaguré, ce matin, l'Exposition des œuvres des pensionnaires de la villa Médicis. La présence de la reine a redonné à cette manifestation d'art le caractère de solennité qu'elle avait perdu depuis plusieurs années.. Les souverains cht été accueillis au bas de l'escalier par le directeur de la villa Médicis et Xfme Jacques Ibert, par te. charge d'arFair.es de France et Mme Jules Blondel, par le directeur des beaux-arts et Mme Georges Huisman, venus spécialement de Paris, ainsi. que par tous les membres de l'ambassade de France.

A son 'arrivée, une gerbe de rosés a été remise à la reine par le jeune enfant du graveur Lemagny.

Les souverains se sont longuement.interef!sés aux œuvres particulièrement remarquables qui sont exposées cette année, félicitant les peintres Pierre Jérôme, Lucien Fontanarosa et Pierre Pinet, les sculpteurs Albert Bouquillon, Claude Bouscau et André Grcck, les architectes André Hilt et Paul..Domenc, les graveurs Paul Lemagny, Jacques Derrey et Albert Dejaeger.

Parmi les invités on remarquait, outre la princesse Borghese et la marquise Leonafdi, dames d'honneur de la reine, du général Asi–nari di Bernezzo, premier aide de catnp du roi, et du marquis Alberto Seyssel, dé la maison de la reine, le représentant du Président du Sénat et le représentant du président de la Chambre des députés, le chef de Cabinet du ministre de l'éducation nationale, Mme de Francisci, femme du directeur de l'Université de Rome, le R.P. Gillet, grand maître des Dotninicains, le comte de San Martino, les directeurs des Académies anglaise et roumain ne, le professeur Luzzatti, le professeur Pa* rpli, la comtesse Pirzio Bifolli, etc. (HavttS.)''

L ~~M~

L'anniversaire du prince Paul est fêté dans tout te pays

Belgrade, le 29 avril. Hier, a été célèbre! dans tout le royaume l'anniversaire. d.u.prinçe régent Paul de Yougoslavie. Une cérémonie religieuse, a eu lieu à la chapelle du'palais .de Dedigné, en présence du prince, de la princesse Olga, du prince Nicolas, des membres de la cour et de la maison militaire du roi. Des solennités ont également eu lieu a Belgrade et dans toutes les villes de province. La presse consacre ce matin de nombreux articles à ces manifestations. Elle souligne le rôle joué par le prince régent depuis ta mort du ro! Alexandre, et elle met en lumière la part dé< cisive qui lui revient dans l'affermissement politique et le développement économique du pay$ grâce auxquels la Yougoslavie est devenue un des éléments les plus importants de la stabilité et de la paix de l'Europe.. –(Radio.ï

·

Création d'un nouveau parti aux Etats-Unis

Madison (Wisconsin), le 29 avril. Le secrétaire du gouverneur Philippe Lafollette a révélé que celui-ci annoncerait ce soir, au cours congrès des libéraux qu'il vient de convoquer, la, création d'un nouveau parti politique dont les adhérents seront c<~nhus sous le nom d6 < progressistes, nationaux d'Amérique Pouf 'Te moment, le' gouverneur Lafollette prendra la tête de ce parti qui commencera im~ médiatement de s'organiser en vue d'une participation éventuelle aux élections de 1940. On se rappelle que le sénateur progressiste Robert Lafollette, frère du gouverneur, a déclaré ces jours-ci que < la constitution d'ut) troisième parti national était inévitable et que le moment était venu d'en former un 2'. On sait aussi que le <: groupe Lafollette .qui fut tout d'abord partisan du président Rooseveit, s'était par la suite montré hostile at~ New Deal et qu'il vota, le 8 avril dernier, contre le projet de loi relatif à la réforme administrative proposée par lé président Roosevelt. €hangha!, le 29 avril. Deux grenades ont été trouvées au cours de la matinée 'dans la mosquée de Changha!, située dans la concession française. On croit .qu'il s'agit d'une tentative de vengeance de terroristes chinois.

PREVISIONS METEOROLOGIQUES Région parisienne

Four la nuit du 29 au go avril nuageux, Quelques eclaireies vent du secteur nord Ntodére température en baisse de 2 à 3°. Demain 30 avril très nuageux et brumeux. quelques ondées éparses. eclaireies t'après-midi vent du secteur nord à nordest modéré température en baisse faible~

tMMMMM)MMM<

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fau;~rtf~!nim<am')égtt~. t?'

.< !nctnd~.AecMtn<t tUtaMt d!MM au 6mape "M~).-A)6ti.C.6.R.

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Des délégués de la Fédération des fonctionnaires seront reçus cet après-midi par M. Clapier M. Clapier, directeur du cabinet de M. Da!adier, recevra, cet après-midi, MM. Laurent et Neumeyer, de la Fédération des fonctionnaires, qui viendront l'entretenir des questions qu'ils ont déjà soumises au ministre d&s finances.

Groupe de ta Fédération

républicaine

Le groupe de la Fédération républicaine s'est réuni sous la présidence de M. Louis Marin pour procéder à un échange de vues sur la situation politique et, notamment, sur les conversations de Londres et de Rome dont, à maintes reprises, il avait souligné la nécessité sous les précédents gouvernements. Le groupe s'est, en même temps, préoccupé du traitement inHige à certaines personnalités russes réfugiées en France, par l'arrêté d'expulsion qu'a signé M. Marx Dormoy au moment même où il allait abandonner ses fonctions: La motion suivante a été adoptée à l'unanimité

Les membres du Rroupe de la Fédération républicaine, Considérant que le droit d'asile ne saurait être réservé en France aux seuls agents et auxiliaires de la révolution voulue et préparée par le Komintern que c'est à ceux-ci que doivent s'appliquer les opportunes mesures de police décidées par le gouvernement et non à d'autres dont l'activité, respectueuse des lois, ne menace ni l'ordre public, ni la sécurité du pays

Considérant que les réfugiés russes restés fidèles, dans la plus cruelle dfs épreuves, à leurs traditions et qui ont toujours montré leur amitié pour la France sont des hôtes dignes de respect que le fait d'avoir versé leur san.~ pour la cause commune devrait les mettre à l'abri des vexations dont, a juste titre, s'indignent tous les anciens combattants

Protestent contre l'indISérence avec laquelle le gouvernement laisse exécuter une mesure dont on imagine qu'il aurait hésité à prendre la responsabilité

Demandent, en particulier, que soient rapportés les arrêtés d'expulsion notifiés .à des généraux et à des officiers méritants comme

anciens combattants et & des personnalités

connues comme amies fidèles -t~e la France.

,wr.,=:s-

$!ndë~~iiaM. Le BeS~

M. Georges Mandel, ministre des colonies, a reçu. ce matin M. Le Beau, gouverneur général de l'Algérie.

A la marine marchande

M. de Chappedetaine, ministre de la marine marchande, a reçu MM. Théodore Tissier, président du conseil d"adminfstration, et Le Danois, directeur de l'Office scientifique~ et technique des ~Pêches maritimes qui lui ont exposé la situation financière de l'établissement ainsi que les mesures dont la réalisation permettrait à l'Office de poursuivre les études' scientifiques entreprises, depuis plusieurs années, dans l'intérêt de l'industrie nationale des nêches maritime$.

,t.

Le mariage d'un nts du Kronprinz Berlin, le 20 avril. La cérémonie du mariade .du prince Louis-Ferdinand de HohenzoUern, second nls du kronprinz, avec la princesse Kyra de Russie, aura un caractère de fête de famille. Une grande réception aura lieu le'30 avril, à la résidence d~ kronprjnz à Potsdam; Le mariage civil sera célébré le'2 mai à midi, égalemen.t à. Potsdam. Les témoins seront l'ancien kranprinz et le'prince Cyrille de Russie, pèr< de 'ta fiancée.- Le mariage religieux sera célébré le g mai au château de DoorrL. en présence <jL l'ex-jkaiser, delà riabesse Hermine et de leurs enfants. (Havas~ L'amirat Horthy

inaugure la Foire Budapest Budapest, le 29 avril. L'amiral Horthy, régent de Hongrie, a niuguré, ce matin, la Foire internationale de Budapest.

Il était accompagné de Mme Horthy, de MM. de Kanya, ministre des affaires étrangères Imredy, miinstre de l'économie Remenyi-Schneller, ministre des finances, et Bornemisza, minis' tre du commerce et de l'industrie.

'MM. Gaston Maugras, ministre de France a Budapest, et Ulysse Fabre, sénateur, président de la section française à la Foire internationale de Budapest, ont accueilli le régent devant le pavillon français.

CONFERENCES

DEMAIN SAMEDï

Promenade. Conférence à travers !e vietot Passy, par M. Paul-François Morvan. Rendez-t vous à 15 heures, au métro Passy. en haut de* marches. Bref historique de Pessy. Au ternit où Mme de Sévigné venait au village de Passy prendre les eaux. La propriété Delessert. La curieuse histoire de la rue Berton. La propriété de la princesse de Lamballe. Les habitants cct&bres de Passy. Le château de Le Riche de )a Popelinière. La promenade s'achÈTera à 16 h. 30 au métro < Muette (Le Génie Français)' –Union pour la vérité, 21, rue Visconti, à 16 h. 45 <: Les humanités modernes :t-, par M.Fouret.

A 21 heures, au Club hispaniste (Taverne Royale, 23. rue RoyaJe). conférence en espagnol parJ.Nunez y Dominguez, poète mexicain, sur: <s Coup d'œil sur !a littérature contemporaine au Mexique~.

VILLETTE (Cours non officiels)

VEAUX.– Invendus de la veille, 107 amÈnés, 4'; invendus de ce jour, 35 première qualité; l.gzo deuxième qualité, f.~ôo; troisième qualité, 1.200 extra, 1.680. Vente lente. Cours difncilement maintenus. Arrivages par départements Eure-etLoir,

SOCIETE NATIONALE

DES CHEMINS DE FER FRANÇAIS Des trains commodes pour assister* aux fêtes de Domrémy !e 1~ mai La Société nationale des chemins de fer français met à la disposition des Parisiens, pour leur permettre d'assister aux fêtes qui auront lieu le mai à Domrémy, en l'honneur de Jeanne d'Arc, les trains suivants

Départ de Paris, le 3o avril 12 h. 50 et i4h.3o.

Départ de Paris, le i"' mai o h. =;. Arrivée à Domrémy, 1~ 3o avril 18 h. 3? et 19 h. 20.

Arrivée à Domrémy, le 1"' mai 6h.o3. Le retour pourra s'effectuer de Domrémy 17 h. 34 ou !8h.s3 le i"' mai. pour arriver à' iB.tris, respectivement à 23h.i.S qu.23it.4' r .'En ouire~ tin .train .spécial dans/chaque sena 'sera organisê'entre Nancy et. Domrémy": répart ae 'Nancy"à'7h:26. Àrrrvée'DQ!n~ rc'iTtv à çh~il." Départ de Donirémy. à i7h.s8.' Arrivée' 'X Nancy à IQ h. 47.

M. Albert Lebrun au Salon nautique Le président de la. Republique a inauguré ce matin te onzième. Salon nautique internationat qui s'étend entre le pont des Invalides et le pont de l'Aima et dont la durée est fixée jusqu'au 8 mai prochain. L'assemblée constituante

de l'Eglise réformée

Lyon, le 29 avril. Ce matin, à l'ouverture de la séance plénière de rassemblée constituante de l'Eglise réformée de France, qui )t suivi un service religieux présidé par le pa'steur Rivet, de Lyon, le professeur Henri Monnier, vice-doyen de la Faculté de théologie de Paris, a lu, au nom de la Faculté, un message par lequel cette dernière salue, -xavee joie et avec confiance, la restauration de l'unité reformée f.

Le doyen Barnaud, de la. Faculté de théologie de Montpellier, s'est associé sans réserve wx paroles de. son cotiègue de Paris. Il a été. entendu 'que le premier synode national de l'Eglise réformée de France examinera le problème des rapports entre l'Eglise et les facultés de théologie et préci'sera la responsabHité spirituelle et matérielle de l'Eglise dans la préparation de ses futurs pasteurs.

L'affaire des faux mandats

Le 17 mars dernier, dans différents bureaux de poste de Paris, de banlieue et dw province, des individus, porteurs de fausses cartes d'identité, présentèrent des mandats falsifiés. Plusieurs arrestations furent effeetuées et l'enquête de la police judiciaire permit, par la suite, d'arrêter quatre nouveaux complices, dont deux étrangers. Il s'agit do Gregorio Giannuzi, né en Italie, garçon coiffeur, expulsé de Louis Bordin, né à Nan. terre; de son ~mie Marie Noël, née Guinée originaire de Saint-Etienne de Michel Goderidze, né à Tinis (Géorgie).

Une perquisition faite au domicile de Bor~ din et de Marie Noël, 55, rue Condoreet, < permis de découvrir plusieurs objets provc< nant de vols et d'un matériel servant au mj~ quillage d'automobiles volées.

D'autre part, il a été découvert a<t domicile de Michel Goderidze, 20, rue de Navifrin un matériel complet faussaire, de* titres de rente~ët~.es bons du .Trésor,, ,ce~ ,.dernie.rs: provenant du cambriolage du bureau de poste de Dannemarië-Ies-Lys. Il -a été établi également que l'un des titres d* rente provenait d'un cambriolage commis le 30 novembre dernier, 92, rue Saint-Lazare, et qu'un autre titre avait été dérobé au court de l'attaque à main armée d'une voitcre po~ tale le 26 février 1937, à Aix-en-Provence~

Le 1~ ma! aux Halles

Lo préfecture ~oh'c<? coMtMwx~M a Le dimanche i" mai prochain, les heures d< clôture des diverses ventes en gros des Halle* seront fixées comme suit volaille et -gibier, 8 h. 10 pavillon du poisson, 8 h. 15 pavillon des fruits et légumes, 8 heures carreau forain, 7 h. 30 marché des -fleurs coupées, 7 h. 3o.

~r

` Encore un hôtel particulier

cambriolé

Des cambrioleurs se sont introduits, !< nuit dernière, dans un hôtel particulier, 30, rue de Sivry, appartenant à M. Degrais. Le montant du vol n'a pas été évalué, M. Dfgrais étant absent.

La cireMaRott.– La nuit dernière, quatre automobiles rentra'ant à vive allure d'Avi*gnon à Arles, ramenant quatre docteurs a~'Ksiens ayant assisté à une réunion du syndicat des médecins. Après le village de Rognonas. le D~ Bol. demeurant à Arles, 6, rue de Chiavary, qui roulait le dernier, voulant doubler les autres voitxres. a heurté l'automobile du D' Fodoriche, habitant 16. rue Calade, à Arles, et l'a projetée à quatre-vingt* mètres. Le D'Pol s'est ensuite écrasé contre un platane la mort fut instantanée. L< compteur de sa voiture marque 120 kilomètres-heure. Le D* Fodoriche a été blessé légèrement.. Incendie de forêt. Un incendie a éclatt pour des causes inconnues dans l'ancienne foret de l'Evêché. sur le territoire de Vi!larlurin (Savoie), attenante à celles des Atlues et de Brides-Ies-Bains. Le feu prit de grandes proportions et plus de cent hectares de bois ont été anéantis.

Imprimerie du 7o«nta~ des Débats

ï7, rue des Prêtres-Satnt-Germain-l'Auxerron '< GeMM t A. Pi&GMEt.