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Titre : Journal des débats politiques et littéraires

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1938-01-08

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb39294634r

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb39294634r/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 200316

Description : 08 janvier 1938

Description : 1938/01/08 (Numéro 6).

Description : Collection numérique : BIPFPIG63

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique

Description : Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail

Description : Collection numérique : La Grande Collecte

Description : Collection numérique : Histoire diplomatique : Révolution - Empire (1789-1815)

Description : Collection numérique : Histoire diplomatique : Restauration - Monarchie de Juillet (1814-1848)

Description : Collection numérique : Histoire diplomatique : IIe République - Second Empire (1848-1870)

Description : Collection numérique : Histoire diplomatique : IIIe République (1870-1914)

Description : Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k509003m

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 14/01/2008

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EN~ÀtS'r''

Avant la rentrée parlementaire.

Les courageuses déclarations de M. Beloncle. Les connits du travail Après l'appel de M.Cnautemps.

Revue de la presse.

..EN4'BAGE;]

Les lectures de l'enfance. Marie-Thérèse Latzarus.

Paroles de Mme Ludendorff devant le cer.cueil de son mari.

EN5"FAGE:'

La Bourse.

Un homme passa.Jacques Farness.

PARIS, LE 7 JANVIER 1938

BmnesertàrMSi.

Ce ne sont pas les lois qui nous manquent. Ce qui nous manque, c'est le respect de la loi. M. Chautemps est ému de la recrudescence des grèves avec occupations d'usines qui se manifeste. II p6ut en êtï~ ému, il n'a pas à en. être surpris. Le mouvement était annoncé. Il constate que cette, situation est intolérable. Qui en doute ? Ceux qui provoquent cette agitation en sont convaincus plus que personne. Elle affaiblit et déconsidère la France au dehors. L'« Œuvre elle-même le dit en excellents termes. Il n'y a rien à faire en politique étrangère, tant que nos partenaires ou adversaires, en présence des troubles auxquels nous sommes en proie, seront amenés à ne pas nous <K prendre au sérieux à ne pas nous considérer comme un pays actif et ordonné, avec lequel il faut compter Et c'est bien en effet pour nous paralyser et nous annihiler que ce travail de démolition sociale et nationale est poursuivi avec tant de ténacité, par des gens qui savent Ce qu'ils font. La France, pensent-ils, sera bolchevisée quand elle sera ruinée et désespérée. M. Chautemps le voit bien. C'est j pourquoi il prêche la paix sociale, la réconciliation du capital et du travail par des accords loyalement conclus et loyalement observés. Pour donner à ces accords une sanction légale, il propose même de les faire approuver par le Parlement. Nous aurions ainsi un Code de la paix sociale devant lequel il n'y aurait plus qu'à s'incliner.

Tout cela part d'un bon sentiment, mais repose malheureusement sur une grande illusion. Cette illusion, c'est que les représentants du monde ouvrier s'inclineront devant la loi quand la loi leur donnera tort. Dans l'état. présent des choses et des esprits, aucune garantie de ce genre n'apparaît. Les syndicats, les Fédérations échappent à toute sanction efficace. Et même si leurs dirigeants faisaient honneur à leurs engagements, ne voyons-nous pas chaque jour des agitateurs étrangers à la profession, et même étrangers à toute autre profession qu'à celle d'entraver le travail normal, intervenir dans nos affaires au nom d'intérêts qui ne sont pas les nôtres, pas plus ceux du travail que ceux du capital ? Tant <[ue le gouvernement s'avouera ou se montrera impuissant à l'égard de ces tristes personnages, on ne voit pas en quoi une législation de plus changerait quoi que ce soit à notre sort. On a, depuis deux ans, laissé pervertir à plaisir la conscience professionnelle, et aussi la conscience tout court dont la conscience profession- TieIIe n'est qu'un élément. A cet égard, l'Exposition a été un grand malheur. Ses chantiers ont donné un scandale quotidien, qu'il a été impos- sible de cacher aux yeux du monde entier. On y a vu, sur une échelle 1 immense, le triomphe arrogant de 1 l'indiscipline, de la paresse, du sabo- a tage. On a vu un chef de gouverne- ment flagorner en vain des ouvriers~ s dont les salaires et l'absence de ren- Î dement n'avaient rien d'égal sur la planète et les adjurer d'aboutir pour inniger une défaite au tascisme z Ce spectacle lamentable a fait son t effet, cet effet a été profond, et il est ¿ resté durable. C'est pour ne pas <: re- d conduire ~pareille chose que la < re- b conduction » de l'Exposition a été a jugée impossible. Que changerait à s tout cela un nouveau code du tra- i~ vail ? II n'est pas gai de se refuser aux d illusions optimistes. Certes la masse d ouvrière, tout en défendant ses intê- ) S

rets professionnels, ce que per-~ sonne lui reprocne, commence à se dire qu'elle a des avocats dont elle se passerait avec avantage. Si la liberté du travail était assurée, il n'y aurait pas besoin de lois nouvelles pour sauver notre activité industrielle et commerciale. La situation intolérable, la voilà. Si M. Chautemps ne la voit pas, ou s'il ne se croit pas la force d'y remédier, à quoi bon de nouveaux textes législatifs ? Ils auront le sort des précédents.

A. ALBERT-PETIT.

MRE EN DERNIERE HEURE DO)M :Mt MOMfC/ appel, C~tOK~Mt~ <Mft<f ~S/fOM~ et OMZ'ftC~ à MM!r ~M<~<f'<t<~ COM~OJtC<Ot~H!fH< à /a /Mt~))CC tfK Co)M~;7 O! M«' J'o6o!~ à M!tf ~0/!t<)'OK ~CM~C/C des COM//t~ ~M <fSfOt~.

UN GRAVE DANGER DU LOISIR L'ALCOOLISME

m.n"

'"B&fis- !a~revue'r~<? KOM~cSM, le doctenr Logre, Médecin-chef de l'innrmerie spéciale de la Préfecture de police, a fait sous ce titre un article qui vient connrmer ce que, hélas on ne pouvait que trop soupçonner. Le docteur Logre est partisan des loisirs. D est convaincu que le travail exigeant, absorbant, qui suppose peine et contrainte, ira diminuant, comme un reste du passé qui s'efface; le loisir, au contraire, ira grandissant et se perfectionnant l'avenir est à lui. Mais encore y a-t-il des précautions à prendre au cours de cette évolution si on ne veut pas accumuler des résultats désolants. Or, ~depuis l'application des nouvelles lois sociales, le docteur a observé et il dispose d'un excellent poste d'observation que le contingent des alcooliques s'est accru de façon disproportionnée. Le nombre des delirium ~ïMMK.y, -par exemple, a. presque doublé. Pourquoi ? Parce que les candidats à l'alcoolisme ont vu, au moins transitoirement, leur pouvoir d'achat accru, et ils ont plus de temps pour boire. On n'a rien fait, par ailleurs, pour diminuer la tentation, on n'a limité ni le nombre des débits, ni leurs heures d'ouverture et 3e vente, alors que de telles mesures ont été prises à l'égard de nombreux commerces qui n'ont pas ce côté dangereux. Comme l'alcoolisme ne menace pas seulement ÏIndtvMtt et te présent, mais compromet la race et 'l'avenir, la constatation du docteur Logre a. un caractère de gravité indéniable. Les lois votées en hâte à partir de juin 1036 entendaient réaliser des idées généreuses: mais ne s'étant préoccupées ni des transitions ni des adaptations, elles ont pour bilan plus de mal que de bien et compromettent l'avenir de notre pays;

Le problème des immigrants étrangers inutilisables

Un de nos correspondants nous écrit que depuis quelque temps des familles polonaises suggèrent à des cultivateurs du voisinage de Montceau de demander des Polonaises comme domestiques de culture cellesci sont donc nommément demandées, les papiers régulièrement estampillés à Paris et en Pologne, les dites personnes expédiées, reçues seulement, en voilà etH~ OM six qui sont des femmes incapables de tout travail, des êtres frappés d'imbécillité, déséquilibrées, qui n'ont pas leurs facultés normales Les embaucheurs demandent au maire de constater leur état, ce qui <est vite établi, puis à la division de la main-d'œuvre de les reprendre. Là naît !a. difnculté. Pour les rapatrier, il faut payer le transport, mais pas de crédit. Alors ? Alors on les envoie dans des asiles départementaux où elles vont coûter 32 ou 35 francs par jour pendant le reste de leur vie inutile, au lieu de dépenser 400 francs, soit le prix de 12 jours d'hospitalisation, pour les retourner en Pologne. La solution trouver sur les fonds secrets la somme indispensable à vite retourner à ces chers alliés polonais leurs concitoyens inutilisables, et, pour l'avenir, exiger de l'em- baucheur consignation de la somme correspon- dant au voyage de retour si l'immigrant n'est pas utilisable à son arrivée, ni dans les deux premières années.

La lutte pour Teruel

devient de plus en plus vive

La bataille qu! a Terue! pour enjeu continue de plus en plus vive. La contradiction dans les comuniqués des deux camps continue aussi.

Le communiqué officiel donné à Barcelone par !e ministère de la défense nationale relate

La bataille de Terue!. dont les proportions augmentent chaque jour, se poursuit presque sans interruption. L'ennemi ne cesse pas d'accumuler des renforts, ce qui le contraint à l'abandon de ses plans primitifs et que nos opérations dans cette zone ont complètement mis en échec.

La bataille d'hier a été la plus intense qui ait eu lieu depuis que les nationalistes ont commencé leur contre-attaque. Celle-ci a pu mettre en valeur l'énergie et la volonté de nos troupes et a eu pour nous des résultats plus positifs que les combats précédents. Au matin, après une intense préparation d'artillerie faite par un très erand nombre de batteries et qui dura deux heures et un bombardement effectué par un grand nombre d'avions, l'ennemi, appuyé par des tanks, attaqua à plusieurs reprises depuis le sud de Coneud, vers Teruel. Notre infanterie, qui supporta magnifiquement les terribles tirs de l'aviation et de l'artillerie, repoussa toutes les attaques sans céder un pouce de terrain. Au milieu de l'après-midi, l'ennemi se replia sur ses positions, laissant sur le champ de bataille, deux tanks.

L'action efficace de nos batteries a empêché deux autres attaques, dans les environs de la Sierra Palomera, vers El Petron eu

IL NEIGEAIT

II neigeait. Comme ce phénomène s'est prodr 'dans les Hautes-Alpes, on ne peut pas c.Jrc que les montagnards du canton de Saint-Bonnet fussent très surpris. TLes chemins rendus inaccessibles, les portes qui s'ouvrent difficilement sur l'étendue indivisible, le silence du jour soudain aussi grand que celui de la nuit, ce spectacle qu'on peut se représenter aussi pittoresque qu'on le souhaite pourrait composer le début d'une histoire comme celle que le succès de PaMgc sans Pn'M~M~, de M. Romain Roussel, a mise à la mode. Mais, si le décor est étemel l'histoire est d'une actualité singulière. Les habitants de ces petits villages, prisonniers de la saison, attendent que le chasse-neige du canton vienne leur ouvrir une issue. C'est peu, poétique, mais c'est fort utile. Ils atten- dent, les heures passent, le mécontentement contre les services publics fait place à l'inquiétude. Mais lés montagnards attendront en vain, car le chasse-neige a disparu; il a été enlevé subrepticement, en pleine nuit, chargé sur un wagon, et, de là, dirigé vers l'Espagne rouge.

Cette petite histoire, sans fantaisie mais très moderne, a vivement ému la .population et plusieurs municipalités des Hautes-Alpeg. .Ce qui s'est passé est-il donc si surprenant ? Pourquoi s'étonner,? Otj a vu, tout au cours s de cette malheureuse guerre, des personnages considérables s'entremettre pour faire parvenir aux gouvernementaux des arme'ments qui eussent été nécessaires à la défense nationale. C'est en plus grand l'histoire du chasse-neige. Bientôt les Français apprendront qu'ils sont momentanément privés de produits de première nécessité, parce qu'il a paru bon d'approvisionner quelques lointaines peuplades en coquetterie avec les principes soviétiques, Telle est la pente où nous glissons très normalement. Notre pays apparaît comme une réserve inépuisable mise à la disposition des belligérants révolutionnaires qui s'épuisent. Il leur offre sans condition un asile privilégié. II les nourrit et les soutient. On dirait un saint Martin qui découvre impudemment des enfants pour couvrir brigands et assassins. C'est la loi inquiétante du nouvel Evangile.

~Z/ y0~ LB 70~ L'Exposition Coya et !e !ogs Waiter Gay Les plus beaux Goyas de France sont a l'Orangerie depuis cet après-midi réjouissons-nous de ce plaisir de quaUte, puisque celui de revoir le peintre de la famille royale au Prado nous est pour !e moment interdit. Il est bien évident que cette exposition ne saurait nous offrir que certains aspects du talent si multiple de Goya, mais les thèmes choisis dans son œuvre par la force des choses, puisqu'on a réuni l'Orangerie presque tous les Goyas de France se complètent harmonieusement.

Le peintre Ne portraits est particulièrement bien représenté deux effigies de l'artiste (musées de Castres et d'Agen) le montrent sous un jour différent ombre et angoisse, clarté et joie ) D'ailleurs, tout en conservant son mode si personnel d'expression, Goya ne se répète presque jamais comparez le portrait de son fHs (collection Noailles) où !a grâce un peu mièvre du modèle n'a pas été sans influencer quelque peu la technique du peintre à cette Femme à l'éventail (Louvre), où la fraîcheur, l'éclatante vitalité de fa charmante Maja est évoquée de la façon la plus souple, mais la plus vigoureuse Voyez le portrait du Matador, apparaît déjà Manet; la Femme en noir, si curieusement « mise en page~, et regardez un peu plus loin de quelle façoh'l'artiste sait peindre les gens graves Don Ramon de Posada, M. Guillemaidet vraiment Goya n'a pas fini de nous étonner. Dans la toile si étrange où il s'est représenté aux mains de son médecin, le côté macabre, qu'il affectionne, apparaît déjà; que dire des « Cannibales des « Taureaux ailés et des sorcières même des « Vieilles (de Lille) qui semblent bien elles aussi venir du Sabbat; Bosch etBreughel n'ont pas fait mieux Dans les <: Scènes de genre s- aussi on retrouve cette même et prodigieuse variété la <: Junte des Philippines (Castres) est un sobre et beau tableau, la <; Montgolfière (Agen) un précieux document qui montre assez bien la curiosité d'homme qui devait être celle de Goya pour les premiers pas de la science. Quant aux peintures du « Garot », nous ne les connaissions pas du même sujet il existe une gravure célèbre; ces toiles ne sont-elles pas attribuées un peu légèrement à l'artiste ? ?~

En même temps que Goya, la direction des musées nationaux nous invite à contempler l'admirable collection de dessins et de peintures que cet « intimiste )> délicat, ce peintre charmant qu'était Walter, Gay a laissés au Louvre; nous avons particulièrement remarqué un portrait d'Hoi-

l'infanterie rebelle se replia en desordre sur le Cerro Gordo et"Ge!adas.

Dans le secteun.de la Muela de Terue!, nous prîmes l'initiative du jcombat.. Les troupes gouvernementatesjprirent l'oB'ensive et teur action énergique leur 'permit d'occuper des positions qui tiennent sous !eurs feux ta route de Villastar à Terue!.

Le communiqué du G. Q. G. nationaliste est p!us succinct:

Dans le secteur de Tertre), nous avons brise de nouveau la résistance ennemie et ]a brillante progression de nos troupes a continue. Nous avons occupé de nouveHes positions qui étaient fortement retranchées et sur lesqueHes nous avons trouvé de très nombreux cadavres abandonnés par les Rouges.

Jbein, qui est une chose -étonnante, et toute une prestigieuse série de dessins de Rembrandt nous sommes restés longtemps devant des lavis de Fillippo Lippi et de PisaneHo, surtout devant un Mantegna, que ne gâtait pas le voisinage de deux des plus beaux dessins de Pérugin n'y a d'ailleurs, dans ce magnifique ensemble, que des pièces de qualité des Cuardis dorés, des Reynolds, des dessins de Watteau, et une petite toile du peintre de F <: Enseigne de Gersaint », un paysage de montagne doré comme un très beau Turner, d'une incomparable qualité de .pâte.

GILLES DE CHAUDENAY.

La politique

du nouveau gouvernement roumain

Mesures rigoureuses

contre l'évasion des capitaux On télégraphie de Bucarest:

Le gouvernement a renforcé !es mesures contre l'évasion des capitaux. Lés autorités Tiouania-es ont été invitées à exercer un contrôle rigoureux <!es- voyageurs afin d'empêcher la 'sortie de Roumanie de billets de ]a Banque nationale, de monnaies d'or et d'argent ainsi que des billets de banque étrangers.

La Roumanie reconnaîtrait

l'Empire italien

Le ministre des afîaires étrangères 'de Roumanie, M. Istrate Micesco, a eu avec le ministre d'Italie à Bucarest, M. Ugo So]a, un long entretien sur les rapports entre les deux pays. A la suite de cette entrevue, le bruit a couru dans les milieux diplomatiques que la Roumanie nommerait incessamment un ministre à Rome ()e poste est vacant depuis deux mois) et qu'elle l'accréditerait auprès de « l'empereur et roi >, ce qui équivaudrait à une reconnaissance de ]a souveraineté italienne sur l'Ethiopie. On a même annoncé hier à Rome que le gouvernement roumain avait fait part de cette adhésion hier au ministre d'Italie à Bucarest, mais il n'y. a pas encore confirmation officielle de cette démarche..

Les élections générales

Uttjtetegraphie de Bucarest

Certains journaux annoncent que les élections générales n'auraient lieu que le S avril. jLe voyage dn ministre

des affatreg etrangèrp~ ~1. Istratc MIccsco se rendra à. Genève pour I'Msemb!ée de la. S.D.N., en passant par Pi-aSue et Betgrade où il verra MM. Kroita et Stoyadinbvitch.

Les événements en Roumanie et l'opinion polonaise

Notre correspondant <jc Varsovie nous mande:

C'est avec un intérêt exceptionnel que la Pologne tout entière a suivi l'arrivée au pouvoir du cabinet de M. Goga et l'évolution politique qui en résulte en Roumanie. Au point de vue de la politique intérieure, il était intéressant pour la Pologne de considérer les événements de Roumanie où est arrivé au pouvoit un gouvernement ne disposant que de 10% des mandats parlementaires.

Comme le mot d'ordre du gouvernement de M. Goga est analogue au programme des partis des 'extrémistes de droite en Pologne, l'activité du nouveau gouvernement roumain a provoqué un vif intérêt dans les milieux politiques polonais. Tandis que les milieux socialistes critiquent vivement le gouvernement Goga et que les milieux officieux se préoccupent surtout de la politique -extérieure roumaine, les extrémistes de droite se félicitent de l'arrivée au pouvoir d'un gouvernement fasciste en Roumanie. Diaprés la presse des extrémistes de droite, Varsovie doit étudier de près les mesures du gouvernement roumain, car, tôt ou tard, la Poigne subira une même évolution politique. Ces milieux, comme on le voit, espèrent arriver un jour au pouvoir. Les nationaux-démocrates et les nationaux-radicaux se réjouissent des mesures antisémites du gouvernement de 'M. Goga et ils exigent la fermeture de la frontière polono-roumaine aux émigrés juifs de Roumanie.

Quant à la politique extérieure du nouveau gouvernement roumain, le récent échange de télégrammes, d'une part, entre le général Slawoj-SkIadkowski et M. Goga et, d'autre part, entré le colonel Beck et M. Mtces<:o, montre que l'alliance polono-roumaine a toute chance de se développer, car, à l'heure actuelle, H semble bien que la politique roumaine devienne de plus en plus semblable à celle de la Pologne. Que la Roumanie soit favorable ou non à !a formation d'un bloc entre la mer Noire et ~a mer Baltique, on se rend bien compte à Varsovie que les rapports roumano-allemands ont beaucoup de chances de s'améliorer. Il en est de même pour les rapports roumano-hongrois. Comme on le sait, la Pologne, qui entretient de bons rapports avec la Hongrie, a toujours désiré voir se normaliser des relations entre Bucarest et Budapest.

Malgré cela, dans tous les articles et dépêches concernant l'évolution de la politique extérieure roumaine, on n'oublie pas tout de même de souligner que la Roumanie reste fidèle avant tout aux alliances avec la France et la Pologne.

s M.MoD.

Échanges scoIairesfranco-aHemands M. -Baldur de Schirach, chef de !a Jeunesse du Reich, a reçu, hier après-midi, dans uc grand hôtel de Munich, les jeunes Français et Allemands qui viennent de passer dix jours ensemble au camp de ski de Sonthofee. Dans une allocution, M. Baldur de Schirach, après avoir salue les jeunes Françai' a déclaré En 1938, des milliers et des milliers de jeunes gens de toutes les nations d'Europe se rencontreront en Allemagne pour créer avec la jeunesse hitlérienne la base d'une Europe plus heureuse et plus pacifique. En Allemagne, a-t-il ajouté, on se réjouit d'accueillir, l'été prochain, mille jeunes gens français. Nous voulons montrer a cette délégation du peuple français avec quelle joie et que! enthousiasme la jeunesse du Reich salue l'entente des jeunes générations de France et d'Allemagne.

Lep!a!)i!eM.VmZet!m<! M. Van Zeeland est arrivé hier soir à Londres. Il a eu ce matin un entretien avec M. Neville Chamberlain, qui l'a retenu à déjeuner. Il aura d'autres couver~ sations avec diverses personnalités britanniques, en particulier avec Sir John Simon, chancelier de l'Echiquier; Sir Frédéric Leith-Ross, principal conseiller éco-. nomique du gouvernement anglais, et Sir 'Alexandre Cadogan, sous-secrétaire permanent au Foreign-Office. A la fin de la semaine, il se rencontrera à Paris pour conférer avec MM. Chautemps, Bonnet et Delbos.

L ancien premier ministre belge a rédigé son rapport. Il ne le remettra toutefois pas dès maintenant à M. Chamberlain, sans doute parce qu'il se réserve de le modiner sur certains points après ses conversations avec les hommes politiques anglais et français. II a annoncé qu'il ne ferait aucune déclaration pendant son séjour à Londres, ses entretiens devant conserver un caractère c<a]'6dentiel. II a ajouté que diverses informations publiées'aU sujet de son rapport <: n'émanent, en aucun cas, de sources autorisées, et que certaines d'entre elles sont susceptibles de porter préjudice à la mission qui lui a été co'nnée On remarquera qu'il ne dit pas que ces informations sont inexactes. Il y a tout lieu de croire qu'elles donnent une idée juste de ses conclusions générales, qui sont résumées de la même façon par les dinerents organes qui en rendent compte, notamment par la Gazette de F~Kc/<~< en Allemagne et par l'jE~MtM~ Standard en Angleterre. On a donc le droit d'en faire état, sous cette réserve que, jusqu'à la publication du rapport, son auteur peut y introduire certains changements. On se rappelle la mission dont M. Van Zeeland avait été chargé par les gouvernements anglais et français, alors qu'il était encore le président du Conseil de Belgique~ Il s'agissait d'étudier les moyens de favoriser la reprise des échanges internationaux et de réunir les informations nécessaires pour l'ouverture d'une négociation qui pourrait conduire à une entente, le but final étant d'arriver à la staM!'té. politique internationale par J'étaMs- sèment dé'Ia paix économique. Aidé par M. Frère, M. Van Zeeland s'est livré à une vaste enquête. Il est allé aux Etats- Ums. En Allemagne, c'est M. Frère qui a eu d'importants entretiens avec des per- sonnalités dirigeantes, entre autres avec le général Gœring et M. Schacht. A Rome, où il a séjourné récemment, M. Van Zeeland n'a pas pu obtenir unp. audience 1 de M. Mussolini. 1

D'après les informations auxquelles il a

ANGLOPHOBIB NIPPONE

Prétentions japonaises à Changhaï

Les déclarations faites par !'am:ral japonais buetsugu à la revue nippone~o~o continuent de provoquer à l'étranger des commentaires de toutes sortes. A Tokio, comme pour atténuer l'interview du ministre de l'intérieur, < un porteparole du < gaîmuscho a affirmé à des représentants de la presse que la diatribe de lamiral <: exprimait les vues personnelles de 1 auteur et non point celles du gouvernement II a ajouté que te texte original < n'exposait nullement une attitude ou une politique consistant à chasser les Blancs de l'Extrême-Orient, mais insistait sur !a nécessité de modifier !a domination des races blanches sur Jes races de couleur, afin d'assurer une .paix réelle parmi les peuples En bref, les vues exposées par le ministre nippon auraient été mal interprétées. La presse anglaise se tient sur la réserve et a le désir évident de ne pas jeter de l'huile sur le feu, bien que le 7MMM, dans son cditorial, indique Je danger de !a situation en raison de l'importance de la résistance chinoise d'une part et de l'autorité prépondérante prise par le haut commandement militaire nippon sur les éléments pondérés du gouvernement de Tokio. Les relations diplomatiques amglo-nippones n'en continuant pas moins, l'ambassadeur d'Angleterre a été' reçu, hier, par M. Hirota, ministre nippon des affaires étrangères. Quoi qu'il en soit l'anglophobie croît de plus en plus au Japon. On a lu hier les avis des comm}ssaires nippons en retraite, selon lesquels <: l'Angleterre pouvait être vaincue sans guerre et leurs accusations contre la <s perfide Grande-Bretagne s*.

A Changhal, les Japonais ont établi la censure sur les radios et sur les câbles pour l'étranger. On sait que les Japonais prétendent se substituer aux Chinois et hériter de leurs droits. Dés hier, des incidents se sont produits à propos de cette censure. Les compagnies de Manille (Philippines) se sont trouvées dans l'impossibilité de communiquer directement avec leurs succursales à Changha!.

Ainsi la situation menace de devenir sérieuse à Changhai à cause des demandes déraisonnables du Japon qui prétend réclamer le contrôle de la concession internationale. Pour tout dire, le Japon conteste actuellement les droits exercés par l'Angleterre et les autres puissances dans la grande cité. Il faut ajouter, d'autre part, que les droits exercés par chacune des parties intéressées à l'administration de la concession ne sont pas très bien définies, ils reposent sur l'usage.

Le Nichi N«-/M ~tw6<m, à propos de la démarche nippone auprès du Conseil municipal, écrit que ledit Conseil se compose de cinq Anglais, cinq Chinois, deux Américains et deux Japonais et que la prédominance britannique, il n'est pas question pour le moment des Américains dans ce Conseil doit être modifiée en augmentant le nombre des représentants japonais qui ont le plus grand nombre 'de résidants à Changhai &.

On croit que cette question risque d'irnter

ëte ïa~f allusion ci-dessus, .voie! quel serait, ~oMo Mt~~o, le plan proposé. On rétabli" rait la liberté des échanges par l'abolition de toutes les restrictions commerciales (contingentements) et monétaires (sup< pression progressive des clearings). La Gazette de .FfaKc~o~ parle d'une trêve douanière de dix ans. Les divers fonds d'égalisation des changes disparaîtraient. On leur substituerait un fonds monétau-e commun qui serait géré par la Banque des Règlements Internationaux. Ce fonds ~e< rait constitué par des versements que fe" raient les grandes puissances au prorata de leurs réserves d'or. Un régime économique nouveau serait appliqué à certaines régions de l'Afrique centrale pour la ré< partition des matières oremièrM

Les hommes .compétents examineront ce programme, le moment venu, aux points de vue économique, financier et monétaire, mais il paraît nécessaire de présenter im-~ médiatement à son sujet quelques observations d'ordre politique. C'est, en eifet, dans l'intention d'établir dans le monde la stabilité politique et d'y faire régner la

paix qu'il a été conçu. On est tout de suite

âinene a se demander s'il atteindrait Mea le résultat, certes fort désirable, pour le" quel il .a été imaginé. La' première condition de sa réussite est que, d'une part, l'Allemagne et l'Italie renoncent à t<M~ dessein d'expansion territoriale et politique, et, d'autre part, qu'elles cessent -de subordonner toute leur action à la préoccupation de réaliser une autarcie aussi complète que possible.

Est-il probable que, sur ces deux points, on obtiendrait les garanties nécessaires ? ?, En somme, le système consiste essentielles ment à fournir aux Etats totalitaires, qui se sont appauvris par la politique qu'ils ont pratiquée pour s'armer et pour impo-< ser leur volonté, de l'or et des crédits. N est-ce pas précisément celui qui a été tenté à l'époque où, sous le prétexte de ta rendre sage et pacinque, on a procuré à l'Allemagne des sommes énormes, dont elle a fait l'usage que l'on connaît ? Ce précédent n'est guère encourageant. L'Idée, toute matérialiste, semble à première vue la même qu'on caressait naguère, a savoir qu'en accordant à l'Allemagne des ressources, et'en se gardant de lui rien demander en échange, on la satisfera et on la calmera. Nous craignons que ce ne soit là une conception fausse, qui ne donne que des déceptions. Assurément, une pacin.ca-~ tion économique est très souhaitable; mais elle ne peut être obtenue sans pacmcation morale et politique préalable. On doit, dans tous les cas, espérer que l'aspect politique du problème, qui est de beaucoup le plus important, ne sera pas perdu de vue Il ne faut pas que l'or des nations pacifiques finance les entreprises des pav< belliqueux. PIERRE BERNUS..

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mûrement tes étrangers. Là comme ailleurs, les Japonais ont te devoir de montrer qu'ils M sont pas de mauvais psychologues

Les opérations militaires se poursuivent S l'avantage des Japonais.

i Raid aérien nippon

'-H sur Wpu-Tchang

Les vmgt-deux avions japonais qui ont bombarde, hier après-midi, .l'aéredrome d'Hankéou, ont aussi effectué un raid sur Wou-Tchang Trois avions japonais auraient été atteints paf le tir des canons antiaériens chinois. L'un d'eux!' s est abattu à proximité d'Hankéou.

Bombardement de Kiao-Tchéou On mande de Tsing-Tao à l'agence Reuter Des avions japonais ont bombardé, hier, ta viHedeKiao-Tchéou, dans !a province du Chang-Toung, à quarante kilomètres au nordouest de Tsing-Tao.

Quelques missionnaires étrangers se trouvent actueUement à Kiao-Tchéou.

Les fournitures d'armes a la Chine L'agence Domei signale de Changhal que d'importantes fournitures d'armes seraient livrées à h Chine à travers la province du Yunnan, en vertu d'un contrat passé au début de décembre dernier entre le maréchal Tchang Kaï Chek et un <: certain pays

L'agence Dôme! ajoute que le voyage de M. Sounfo en U. R. S. S. serait en corrélation avec ce contrat.

Le budget japonais et la guerre Le journal .<4.fo/tt croit savoir que les ministères de la guerre et de la marine, pour faire face aux besoins de !a guerre de Chine, soumettraient, en fin janvier, à la Diète, un projet de budget extraordinaire qui dépasserait quatre milliards de yens.

D'autre part, le gouvernement a décidé d'augmenter tes taxes de trois cents millions; le tiers sera demandé aux taxes spéciales actuelles destinées à subvenir à la campagne de Chine. Il soumettra le projet au cours de la prochaine séance de la Diète.

Le gouvernement estime que les émissions de' bons ne suf&sent plus à couvrir les dépense* militaires.

Le nouveau gouvernement

de Nankin

On mande de Keijo. (Corée) S l'agence Domei

Toutes tes personnalités officielles chinoises, y compris celles des consulats, ont rompu avec l'administration de Tchang Kai Chek, en donnant.)ei$' appui au gouvernement provisoire de )a répuMique chinoise, récemment établi & Pékin.

Ce sont les autorités consulaires chinoises qm


NoisveHes été: ~Étranger

EMPIRE BRITANNIQUE

Le protectorat d'Aden

et le territoire de l'Hadramouth

On télégraphie de Londres:

A la suite de la publication d'un- article 'de ''revue annonçant que la Grande-Bretagne avait 'annexé Mo.ooo milles carrés de territoire au protectorat d'Aden par un simple < ordre en conseil on rappelle, dans !es milieux officiels, que cet ordre ea conseil déclarait formellement que le territoire en question, celui de l'Hadramouth, avait toujours fait partie du .protectorat d'Aden, mais qu'à la suite de l'accord anglo-Italien de janvier io37 sur le ~<oh< <?Mo dans la Méditerranée et dans la mer Rouge, jL'AngIeterre avait voulu rappeler que cet accord tne modifiait en rien l'affirmation des droits du protectorat d'Aden sur l'Hadramouth, ou Hadramaout, qui s'étend sur les côtes du golfe tl'Aden.

BELGIQUE

Banquet en l'honneur de M. Bargeton Hier soir, un banquet a été donné à Bruxelles, par les Français résidant en Belgique, en l'honneur de M. Bargeton, le nouvel ambassadeur de France.

M. Foulon, président de la Chambre de commerce de Bruxelles, présidait, ayant à ses côtés: MM. Bargeton, Gazel, conseiller d'ambassade; le colonel Laurent, attaché militaire; Bouchet, conseiller commercial; de Ledoulx, ministre plénipotentiaire et consul de France à Anvers; Jousset, consul de France à Bruxelles, et les membres de l'ambassade, les présidents des chambres de commerce françaises et les dirigeants des nombreux groupements français établis en Belgique.

Au dessert, M. Bargeton leva son verre au roi des Belges et au président de la République française.

M. Foulon souhaita ensuite a M. Bargeton une respectueuse bienvenue en Belgique. Il l'assura du dévouement de ses compatriotes pour la défense des intérêts matériels et moraux de la France et de la collaboration à l'oeuvre de resserrement de l'amitié francobelge.' Il se dit heureux que le gouvernement français eût choisi M. Bargeton pour eontitmer la lignée des ambassadeurs ayant représenté la France en Belgique.

Ayant retracé la brillante carrière du nouvel ambassadeur, M. Foulon leva son verre à sa Mnté, au succès de sa mission, à la France et à l'amitié franco-belge.

Dans sa réponse, M. Bargeton félicita ses compatriotes pour leur activité et pour l'esprit de dévouement dont ils sont animés. Il les remercia pour l'accueil qu'ils lui ont fait depuis son arrivée à Bruxelles et marqua sa gratitude à M. Foulon pour le rôle actif qu'il joue à la tête de la Chambre de commerce et à l'école française de Bruxelles, et pour la contribution qu'il apporte au maintien des relations cordiales entre les diverses associations françaises de Belgique.

En terminant, l'ambassadeur but à la France et à la Belgique, < dont les Français apprécient lous, dit-il, la si cordiale hospitalité ALLEMAGNE

Le service du travail ménager

Cn mande de Berlin

Toutes les jeunes Allemandes appartenant a !'< Association des jeunes filles allemandes~ devront désormais, de quatorze à vingt et un ans, faire < un service du travail ménager qui constituera, en quelque sorte, <tne< école préparatoire aux fonctions sociales et ménage.res de la femme future. Ce <: service ménajger se fera dans les écoles ménagères du parti, au sein d'une famille et dans les hôpitaux, maisons de repos, jardins d'enfants, etc. Cette décision vient d'être prise par M. Bal3ur de Sehirach, chef de la Jeunesse du Reich. ITALIE

Le comte Ciano a reçu M. Jutes Blondel On mande de Rome, que M. Jules Blondel, chargé d'affaires de France, a été reçu par le comte Galeazzo Ciano.

La Fédération fasciste des commerçants de produits chimiques a invité les parfumeurs a ~'exposer dans leurs vitrines que des produits fabriqués en Italie et de préciser dans un écriteau l'origine nationale de ces produits, < afin d'empêcher toute interprétation snobiste de la part de ceux qui, se fiant à des noms étrangers, ignorent qu'il .s'agit de produits fabriqué* en Italie.

AUTRICHE

La jeunesse israélite

On mande de Vienne

Le comte Thurn Vàlsassina, président des jeunesses autrichiennes, a annoncé la création prochaine d'une section spéciale pour la jeunesse israélite dans laquelle celle-ci pourra, tout en sauvegardant ses intérêts culturels, se préparer à son adhésion future au Front Patriotique. YOUGOSLAVIE

La mission du comte Voipi à Belgrade Le prince régent Paul a reçu en audience le comte Voipi, ministre d'Etat italien, et a bien voulu le retenir a déjeuner après l'audience. Le comte Voipi, qui séjourne depuis trois jours à Belgrade comme délégué du gouvernement italien, a pour mission d'organiser une grandiose exposition des <: Portraits italiens à travers les siècles qui sera inaugurée au cours 'du printemps prochain, à Belgrade, au musée du prince régent Paul.

D'autre part, le président du conseil, ministre des Affaires étrangères, M. Stoyadinovitch, a également offert, en sa villa, un déjeuner intime en l'honneur du comte Voipi.

Le comte Voipi aura quitté Belgrade ce soin GRECE

Le mariage du prince Paul

On mande d'Athènes

Une salve de vingt et un coups de canon tirée par la batterie du mont Lycabete a annoncé hier, à 17 heures, l'arrivée, en gare d'Athènes, du train blanc dans lequel se trouvait la princesse Frêdérique de Hanovre.

Le roi et tous les membres de la famille royale se trouvaient sur le quai ainsi que l'archevêque primat, le président Metaxas et les membres du gouvernement, le corps diplomatique, etc. Le maire d'Athènes a souhaité la bienvenue au nom de la ville. Dans les rues, une foule immense a acclamé frénétiquement le cortège.

On mande de Belgrade que le prince régent PauletIatprincesseOiga, accompagnés du duc et

ont pris !a tête de ce mouvement, appuyées par trente mit!e résidants chinois en Corée.. De& capitaux américaine

pour exploiter !a Mandchourie M. Ayuhawa, président, et )es directeurs nippons de ia compagnie contrôlant la grosse industrie en Mandchourie se réuniront, au début de la semaine prochaine, à Hsinking. Les moyens de faire appel aux capitaux étrangers seraient envisagés au cours de !a conférence. M. Ayukawa partira ensuite pour !es EtatsUnis.

de h duchesse de Kent, sont partis hier pour Athènes où Us assisteront au mariage du prince héritier de Grèce.

On mande de Bucarest:

Apres tes épisodes mouvementés de son voyage en mer Noire, le prince Miche! de Roumanie a gagne Constanza, le torpilleur qui l'emmenait ayant pu être remorqué.

Le prince héritier est reparti pour Bucarest d'où il se rendra à Athènes par voie ferrée. RUSSIE

La conspiration contre Staline et Yejov Le Dot/y Afo~ complète en ces termes la dépêche puMiée, hier, sur la conspiration découverte contre Staline et Yejov:

Ce complot est le résultat d'une récente circulaire du Kremlin à l'armée rouge, annonçant la nomination de Yejov comme commissaire général et l'autorisant à porter une étoile de maréchal sur son uniforme.

Cette promotion n'avait pas paru dans !a presse soviétique, mais avait fait sensation dans le corps des officiers qui est opposé au contrôle permanent de la G.P.U. sur les arsenaux et fabriques de munitions, contrôle qui rend impuissante l'armée rouge en temps de paix, alors qu'elle possède des armes, mais pas de cartouches.

Les publications officielles de l'armée rouge donnent une longue liste de promotions et mutations d'officiers, ce qui, d'après les attachés militaires étrangers, veut dire exclusions et arrestations.

ETATS-UNIS

Les exportations américaines

Selon les statistiques du département du commerce publiées hier, les exportations des Etats-Unis, pour le mois de novembre 1087, se sont élevées a 314.682.000 dollars contre 226.364.000 en novembre io36; elles ont atteint, pour les 11 premiers mois de 1037, 3.026.872.000 dollars contre 2.226.177.000 pendant la même période en lo36.

Les exportations pour la France se sont chiffrées, en novembre 1937, à 16.535.000 dollars contre li.4to.ooo en novembre 1936 et, pour les 11 premiers mois de 1037, à 146.642.000 dollars contren3.707.ooo pendant là même période en ïo36.

Renforcement de la base aérienne des !!es Hawaî

On télégraphie de San-Diego de Californie: Quarante-deux avions de bombardement et de reconnaissance partiront pour Hawaï en io38, afin de renforcer la défense aérienne de cette base. Le premier groupe, composé de 18 avions avec 100 hommes d'équipage, partira le 19 janvier. Le deuxième, de 12 appareils, fin juillet ou au début d'août. Les 12 derniers gagneront leur nouvelle base au cours de novembre

La mort dM Mnancier ~MtXus Barmat

On mande de Bruxelles que, à propos de la mort du Anancier Barmat, que nous signalions hier en Dernière Heure, la L)&re F~gH~

écrit

Noua croyons savoir que !es avis serainet partages, quant à ia cause exacte de la mort de Barmat.

Des médecins l'attribuent à une évolution fatale du tabès, maladie caractérisée par l'abolition progressive de la coordination des mouvements volontaires. D'autres médecins, par contre, n'auraient pas tous leurs apaisements quant à J'origine lointaine du ma!.

Ce désaccord trouve, d'ailleurs, sa connrma~ fion dans Je fait que le Parquet a immédiatement requis l'autopsie du corps.

Rappelons à ce propos

Le financier internationa! Julius Barmat était né à Umany (Ukraine)~ le 18 <Mcemhre 1880, sa nationalité n'était pas exactement étaMIe. Il était inculpe en Belgique d'escroqueries s'élevant à des dizaines de millions. Avec son frère Henri, il était parvenu & s'ingérer dans l'administration de deux établissements 6nancicrs ayant leur siège à Bruxelles la < Noorderbank 3. et la < Banque Ooidzieher et Pense y.

A la suite de ses agissements, les dirigeants de ces banques avaient été poursuivis pour faux et usages de faux dans les actes établis en vue d'une augmentation de capital, faux bilans, banqueroute frauduleuse et circulation de traites fictives, circulation qui a atteint, au cours des années i~3i et 1932, près de cent millions. Grâce à ces traites de complaisance, les deux banques ont obtenu d'importants crédits d'escompte & la. Banque nationale. Barmat était également poursuivi pour prévention de détournements, escroqueries et distri'bution fictive de dividendes. L'instruction judiciaire avait établi en effet que la vie des deux banques < Noorderbank et < Goldzieher et Pcnso avait été prolongée artificiellement grâce à dix-sept millions soutirés à l'épargne belge.

Julius Barmat avait été également extradé de Hollande pour l'aifaire 'des charbonnages Flora.

Bouraes aux Etats-Uni~

Un certain nombre d'universités et de collèges américains offrent des bourses pour permettre aux étudiantes et étudiants français d'aller poursuivre leurs études aux Etats-Unis. Ces bourses conviennent à des jeunes gens ou à des jeunes filles ayant terminé leurs études secondaires, qui désirent préparer la licence ou qui veulent continuer des études générales de lettres ou de sciences et particulièrement l'étude de la tangue, de la littérature, de l'histoire anglaises et américaines, ou bien encore des sciences économiques et sociales. Une bonne connaissance de l'anglais est nécessaire. Elles ne permettent de poursuivre aucune préparation professioncelle ni droit, ni médecine, ni sciences appliquées a l'industrie.

Les bourses comportent le logement, la nourriture et l'exemption des frais d'études pendant une année scolaire.

Les candidatures doivent être adressées dans le plus bref délai à l'Office national des Universités, p6, boulevard Raspail, Paris-6'. Une prise d'arme)!

au ministère de !a Marine

Une prise d'armes aura lieu mercredi ï2 janvier, à Paris, au ministère de la Marine, pour la remise, notamment, de la grand-croix de la Légion-d'Honneur au vice-amiral Darlan, chei d'état-major général, vice-président du Conseil supérieur de la marine.

Deux sections de canonniers marins auxquels appartint pendant la guerre l'amiral Darlan seront présentes avec le drapeau du .corps, venu de Toulon avec sa garde.

D'autre part, deux sections du bataillon des fusiliers marins de Lorient participeront à cette cérémonie militaire avec la clique et la musique.

Le canot de sauvetage 't4/<t'a)f(~'c-e<-Z.OMMe-

D<MT<tf~, de BouIogne-sur-Mer (Société centrale de sauvetage des naufrages et société humaine de Boulogne), a sauvé, dans la matinée du 7 janvier, les huit hommes de l'équipage du bateau /U6<'f<f-G~of<?M Bott/o.cM 13-24, en danger devant Boulogne.

M. BAUDOUIN,

commandeur de la Légion d'honneur Nous avons appris avec un grand plaisu* !a. nomination de M. Baudouin au grade de commandeur de la Lêgion-d'Honneur, au titre du ministère des finances.

La carrière du nouveau commandeur a été particulièrement brillante. En 1914, à l'âge de vingt ans, il sort de l'Ecole polytechnique. La guerre éclate, il a !e grade de sous-lieutenant d'artilleri.e et part sur le front, où, se trouvant être le plus jeune officier, il assure la liaison avec l'infanterie, dont il partage les dangers.

En décembre 1915, i! passe dans l'aviation, et' il poursuit, durant toute la durée de la' guerre, sa 'brillante carrière militaire. t)eux fois blessé, il reçoit de nombreuses-citations. Voici la paix. M. Baudouin prépare le concours de l'inspection des finances, auquel il se présente avec succès. Entré au service de l'Etat, on lui confie rapidement des postes difficiles, et, à plusieurs reprises, il participe comme chef de cabinet de différents ministères à l'administration des affaires publiques. En 1927, M. Baudoin abandonne la carrière publique et entre à la Banque de l'Indochine, dont il devient directeur général en 1931 et administrateur en 1936.

On ne doit pas oublier que, dans un moment critique, il fut appelé par M. Léon Blum à siéger, avec M. Rist, au Comité des experts. Inquiets de la tournure prise par les événements financiers, tous deux prirent la résolution de se retirer, et c'est leur démission qui amena la chute du ministère Blum. La nomination de M. Baudouin au grade de commandeur de la Légion-d'Honneur vient récompenser une carrière administrative et publique admirablement remplie, ainsi que tout un passé de gloire militaire.

Un télégramme du député

conservateur 0!!ver Locker-Lampson au roi Carol

Londres, le y janvier. –Le député consefvateut- Olivier Loeker-~Lampson' a adressé Ie< tétégramme suivant au roi Carol: ` En tant que chef du seul contingent de troupes hritanniques qui ait combattu aux côtes des Roumains pendant la guerj-e, m'est-il permis de protester jespectueusement contre le régime différentiel auquel sont assujetties les minorités par le gouvernement roumain ? Les anciens combattants décorés par le gouvernement de Bucarest sont amenés à se demander s'ils doivent continuer à porter leurs décorations par suite de l'attitude de M. Goga, et les loyaux partisans de Votre Majesté ont recours à vous pour rétablir dans votre pays ces libertés pour !esqueUcs Jes armées de nos deux nations ont combattu avec succès.

Le député a rappelé a ta presse qu'il avait commandé pendant la guerre une compagnie de chars d'assaut en Roumanie, et que, lorsque le pays avait été envahi en 1917, il avait pris soin de la famille royale et lui avait amené des vivres à Jasy.

Il a ajouté que la reine Marie est !a mafraine de son fils.

On se souvient que le < commandera Loctcer-Limpson avait adressé un télégramme analogue à M. Hitler, protestant contre !e traitement infligé aux Juifs,

Au & Journal Of6c!et

Le 7o«)~t~ 'o~o~ publie ça matin j: ~t~nfMf Un décret étendant à l'Algérie !e décret-loi du 31 août 1937 sur le remboursement et l'aménagement des dettes hypothécaires.

T'~SMJtf:)' ~x&HM J Un décret apptou.vant le cahier des charges de la Société nationale des chemins de fer.

~nctf~Mf~ ? Un décret complétant le décret du 21 septembre 1936 nxant les conditions d'application à l'Algérie de la loi du 15 août IQ36 sur l'Office national interprofessionnel du blé.

QO

Après l'adoption par ïe Sénat du budget de 1938

Dans le scrutin sénatorial sur l'ensemble du projet de loi portant fixation du budget général de l'exercice ia38 (~' vote), M. Alexandre Millerand, sénateur de l'Orne, porté comme ayant voté < pour déclare n'avoir pas .pris part au vote.

New

La réunion

du <: Front de l'Automobi!e ? Ainsi que nous l'avons annoncé, le < Front de l'automobile > tiendra, ce soir, sous la présidence de MM. Royer et RoseU, une grande séance à la salle Wagram, à 21 heures. Au cours de cette réunion, les orateurs demanderont aux pouvoirs publics une détaxe de l'essence ~permettant immédiatement un chiure d'affaires important, en mettant en circulation des véhicules qui restent en gran.des quantités en ce moment dans les garages.

Les droite sur l'essence

Pour des raisons d'ordre matériel !e décret portant relèvement des droits sur toutes les catégories d'huites minérales n'a pas paru aujourd'hui. Ce texte sera pubiié demain matin au /OMfHO~ officiel.

Les découvertes

dans la cathédrale d'Orléans °

Les objets d'orfèvrerie du Moyen âge découverts récemment au cours des fouilles pratiquées par le services des monuments historiques dans !e chceur de la cathédrale d'Orléans sont exposes temporairement dans une vitrine de la galerie d'Apollon au Musée du Louvre avant de figurer dans le < Trésor de cette cathédrate.

Ce sont une crosse ëpiscopale de cuivre c!eelé et doré de !a fin du douzième siede; un caliccet sa patène de la même époque; un anneau avec pierre; une crosse d'émail champlevé, peut-être rhénan, du douzième siècle; deux médaillons de gants épiscopaux d'émail cloisonné byzantin sur or représentant le Christ et la Vierge, du douzième siècle.

Le tétéphone automatique

fonctionnera demam à VersaiMes

M. Lebas, ministre des P.T.T., fait conna!tre que h mise en service de l'automatique à Versailles aura lieu le samedi 8 janvier, entre si h. 3o et 22 heures. Tous les postes reliés au nouvel autocommutateur ont reçu l'indicatif .<Ver~.

NouveHes de Demiere Heure

Le prochain voyage

du chanceMer Hitler en ItaMë Rome, le janvier. La commission nom*mee par le ministre des affaires étrangères pour préparer !e programme du séjour qne M. Hitler fera au mois de mai en Italie a terminé ses travaux. Ofncietlement, on sait seulement que le Fûhrer visitera non seulement Rome, mais également Florence et Nap!es, ij se rendra en outre en Sicile.

A Rome, M. Hitler assistera à un dénié où les troupes coloniales seront très largement représentées. A Naples, une revue navale aura lieu en son honneur.

Tandis que c'est l'armée allemande qui fut présentée à M. Mussolini pendant son voyage dans le Reich, c'est l'Italie maritime et coloniale qui sera présentée au Fùhref. Révo!te au Guatemala

New-York, le 7 janvier. Le A~fM'-yor& TtMM publie une information de Mexico signa* lant qu'une révolte aurait éclaté contre le président Jorge Ubico à la irontiere nord du Guatemala, à proximité du Pacifique.

Les garnisons de la frontière participeraient à la révolte.

Celle-ci aurait été fomentée par des exilés guatémaltèques venus du Mexique clandestinement.

Le ~:t/-yof~ 7't'MtM ajoute qu'on ne peut obtenir aucun détail de source officielle, mais que les informations reçues paraissent dignes de foi.

Les entretiens franco-syriens Damas, le 7 janvier. Des conversations se déroulent actuellement à Damas entre le hautcommissaire de France et les représentants du gouverement syrien ann de mettre au point le dispositif d'exécution du traité franco-syrien, dans le cadre de l'accord intervenu à Paris entre M. de Tessan et Mardam Bey. Ces négociations ont commencé au lendemain de Noël par une première prise de contact .elles ont repris hier, et continuent aujourd'hui. On pense qu'elles se poursuivront encore durant iune quinzaine de jours.

Les entretiens doivent porter exclusivement sur les détails pratiques d'application des clauses du traité il s'agit de fixer, en particulier, le fonctionnement du régime des minorités et le statut personnel de celles-ci état-civ! con*flits, juridictions religieuses, rapports entre les communautés, application de la loi d'administration interne des Mohafazats. On précisera également la constitution et le recrutement du corps des techniciens français qui auront pour tâche d'apporter, leur collaboration à l'Etat syrien. (Havas.)

DoubÏe exécution cap!tale

Berlin, le janvier. Joseph Starck, de Cologne, et Otto Demwolf, de Militsch, en Silêsie, condamnés à mort par la Cour suprême m!.lifaire pour trahison, ont été exécutés ce matin. On sait qu'une autre exécution, ce!!e de Gajewstd, a eu tieu en' même temps po'ur espionnage.

La mort de M. Baxa `

ancien ma!re de Prague

Prague, !e 7 janvier. Les obsèques de M. .Karel Baxa, premier maire de la capitale fché'coslovaque, seront célébrées demain après-midi. 'La dépouile mortelle du: défunt sera exposée aujourd'hui et demain matin au Musée national où la population pourra itui rendre un dernier hommage.

X l'occasion de la mort de M; le Dr Baxa, qui fut pendant dix-huit ans maire de Prague et témoigna d'une grande affection pour la France, M. René Failliot, président du Conseil municipal de Paris, vient d'adresser, au nom des élus et de la population parisienne, des télégrammes de condoléances à Mme Baxa et à M. le D'' Zenkl, maire de la capitale de Tchécoslovaquie. `

Au Congres Internat!onat des rédacteurs en chef Le congres international organisé par l'Association des rédacteurs en chef des journaux et revues français, sous la présidence de M. Mario Roustan, sénateur, ancien ministre, président général <!e l'Association, commencera, demain, à Luxembourg et se poursuivra les 9 et 10 janvier.

L& première journée sera consacrée aux problèmes intéressant la presse nationale, la seconde, à laquelle participeront de nombreux journalistes étrangers, permettra de jeter les bases de la création de la Fédération internationale des rédacteurs en chef. De nombreuses réceptions ont été organisées par le gouvernement luxembourgeois, la ville de Luxembourg, le ministre de France et le poste de Radio-Luxembourg,

lem

CoHis!on de bateaux

Brême, le 7 janvier. Le vapeur américain Saccarappa est entré en collision, ce matin, avec le bateau-réservoir Mowinkel, sur la iWeser, à hauteur de Brake.

Cette collision dans un brouillard intense a été si violente que le ~'occaro/ft a dû être nus à sec, à la suite de voies d'eau qui se sont déclarées dans deux chambres.

Le bateau-réservoir est légèrement endommagé.

-lob

Epizootïe de &èvre aphteuse Moulins, le janvier. Le concours général des animaux reproducteurs des espèces bovine, ovine, caprine et porcine, qui devait se tenil à Moulins, du 27 au 3o janvier, est supprime en raison de l'épizootie de fièvre aphteuse atteignant de nombreuses communes de la région. Tamponnement

& un passage à n!veau

Ce matin, le train de voyageurs qut part de Narbonne, à 5 h. so, pour Cerbère, a tamponne, au passage à niveau de 'la gare de La Nouvelle, un camion-citerne chargé de 8.000 litres d'essence. Le camion a pris feu. L'habitation du garde-barrière, à 'laquelle le feu s'est commuanique, a été détruite. Le garde-barrière a été brûlé vif. Deux personnes, dont le conducteur du camion, ont été, en outre, grièvement !bfûlées.

B!easê d'un coup de couteau par un inconnu `

Ce matin, vers 4 h. 30, avenue d'Orléans, un Irlandais, M. Samuel Peckett, homme de lettres, demeurant 9, rue de la Grande-Chaumière, qui accompagnait deux de ses amis. a été Nessé d'un coup'de couteau dans la région du cceur par un inconnu, qui a pris la fuite. M. Samuel Peckett a été transporté à l'hôpital Broussais.

Les Échos de partout

/X.MW7 ANS

n Journal <fes Dc&aM

du lundi 8 janvier t838

Rayonne, 3 janvier. Le chef carliste Basilio Garcia a, le 29, traverse l'Ebre à Aicanadre, près de Longrono, avec 8 bataillons et 200 chevaux 1.000 homm&s de cette force ont refusé de passer au gué, ont déserté ou se sont noyés.

Paris, 7 janvier. Il y a douze années que, jeune encore, l'âge de trente-six ans, Géricauit mourut. Maintenant, son mérite est incontesté, sa gloire est reconnue et, sur le sol qui renferme ses restes, il n'y a pas seulement une simple croix de bois sur laquelle son nom soit écrit.

Une souscription a pour but d'élever à la mémoire de Géricault un monument dans le cimetière du Père-Lachaise. La commission se compose de MM. Horace Vernet, Paul Detaroche, Eugène Delacroix, Ary Scheffer, Char)e< et Léon Coignet.

M. Je comte Alexis de TocqueviMe, auteur de tLa Dcmocrah'e aux E~t/~ts, a été nommé hier membre de l'Académie des sciences morales et politiques en remplacement de M. Laromiguière. Sur 22 votants, il a obtenu 20 voix.

Chateanbriand en Languedoc et en Provence M. A. Brun, professeur à la Faculté des Lettres d'Aix, vient de faire paraître un ouvrage consacré aux voyages faits par Châteaubriand dans les deux provinces. C'est là de la charmante et instructive petite histoire, bien agréable, en tout cas, à consulter.

En outre, il s'agit d'un prochain centenaire, puisque c'était en juillet 1838 que l'auteur de .RcM visita le plus longuement la Provence où il était venu déjà en 1802. Il avait 70 ans. II venait du Languedoc, s'étant arrêté successivement à Montpellier, Lunel, Aiguës-Mortes et Nîmes. En cette dernière ville il avait honoré d'une visite le poète boulanger Reboul, auquel Lamartine avait dédié une de ses Harmonies (Le Génie dans l'obscurité~ et .qui fat élu représentant en 1848, comme candidat légitimiste de son. département. De Nîmes, Chateaubriand se rendit à Arles, dont les monuments l'enchantèrent. De !à, il partit pour Marseille où il arrivait le 26 juilîet 1838. Il descendit à l'hôtel Paradis situé, à l'époque, au numéro 19 de la rue qui porte le même nom.

< II accorda, nous conte M. A. Brun, tinë entrevue à quelques royalistes avertis de sa présence, dépouilla son courrier, écrivit une lettre à Mme de Chateaubriand, fit un tour en ville, monta à Notre-Dame de la Garde, s'occupa de faire mettre une croix sur te tombeau d'Ampère qui était mort le 16 juin 1836 au cours d'inspection dans l'infirmerie du lycée de Marseille et, enfin, Je soir, vers 7 heures, fut l'objet d'une importante manifestation légitimiste. >

Cette manifestation n'est pas surprenante, car, à cette époque, tant à Marseille que dans le département des Bouches-du-Rhône, les luttes politiques étaient vives entre les partisans du gouvernement, les légitimistes et tes républicains. Il est donc tout naturel que les légitimistes aient profité de !a présence de Chateaubriand à Marseille pour se livrer autour de sa personne à une manifestation en l'honneur des idées qu'ils défendaient. Ceci prouve qu'en France la politique ne perd jamais ses droits. A ce propos, 'M. A. Brun cite un mot bien amusant du député marseillais, Fabricius Parauque, qui, s'adressant à Chateaubriand, dit < Entre les Marseillais et vous. Monsieur, c'est à la vie ou à la mort t A q~ot Chatea.ubi'tand répondit sagement <! Je ne ferai pas de profession de foi on n'y croit plus mon passé répond de ma vie entière

Bien entendu, le lendemain éclatèrent a propos de cette manifestation dans la presse marseillaise de violentes polémiques.

Chateaubriand ne s'attarda pas à Marseille, poursuivant son voyage vers Toulon, Hyères, le golfe Juan et Cannes afin de reconnaître l'itinéraire de Bonaparte en ~815. Il revint à Marseille sept ans ptus tard, c'est-à-dire trois ans avant sa mort. Il venait de Venise à bord du paquebot l'Océan. II se montra émerveillé du développement et de l'embellissement de Marseille opérés en si peu d'années. < Quelle ville et quel agrandissement écrit-il à M'me Récamier. L'illustre écrivain fut donc jusqu'aux dernières années de sa vie un grand voyageur, toujours intéressé au spectacle que s'offrait à ses yeux. A. M.

'A' )

La po/M~t'o/ï F~a/ïcc. La Statistique générale de France vient de publier les chiffres de la population de la France, diaprés le dernier recensement du 8 mars 1936. La population présente s'élève actuellement à 41.508.118 personnes, groupées en 13.145.184 ménages et occupant 9.109.687 maisons. En 1931, 'les chiffres correspondants étaient 41.427.000 personnes, .12.990.000 ménages et 8.880.000 maisons.

L'accroissement de la population est donc en cinq ans de 81.000 habitants seulement. Quant à la population parisienne, elle est de 2.792.938 habitants. Marseille vient ensuite avec 913.520 habitants Lyon avec 561.525 Ni~e avec 262.620 Bordeaux avec 254.875 Toulouse avec 210.743 et Litle avec 200.575 habitants.

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Bourse Mh'o/M~e de Voyage M~re. La Bourse nationale de Voyage littéraire (9.000 francs), instituée en 1906 par le ministre de l'éducation nationale et des beaux-arts, ayant été décernée en 1937 à un prosateur, sera attribuée en 1938 à un poète.

Les conditions sont établies comme suit Les candidats doivent être de nationalité française, sans condition de sexe et ne pas avoir dépassé l'âge de quarante-cinq ans au 1"' janvier 1938. Us sont tenus d'indiquer à l'appui de leur déclaration de candidature .leurs dates et lieu de naissance, ainsi que les prix et autres récompenses d'ordre littéraire par eux précédemment obtenus i

II. Les œuvres peuvent être de tout genre, manuscrites ou imprimées mais elles devront être inédites ou avoir été éditées depuis le 16 mars 1936. !I est désirable que les candidats envoient trois exemplaires. Le dernier délai pour le dépôt des ouvrages est fixé au 15 mars 1938 inclusivement

I!l. L'élection du lauréat aura lieu en mai !V. Le lauréat s'engage à faire parvenir au ministère de l'éducation nationale, dans le dé'lai d'un an à compter de son élection, un rapport sur le voyage que la Bourse nationale lui aura permis d'effectuer.

Toutes 'les communications doivent être adressées à AL le président de la commission de la Bourse nationale de Voyage littéraire, rue de Lille, 95, à Paris (VU").

Les visites, lettres et démarches des candidats sont interdites.

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La grande pM~ des cM~nM autrichiens. Le docteur Planck de Pianckburg, président de l'Association, des propriétaires de !a HauteAutriche, vient d'adresser un appel aux auto.rités pour dégrever .les propriétaires de châteaux des charges écrasantes qu'ils ne peuvent supporter. Il prétend que les châteaux autrichiens tombent en ruines et qu'il est pourtant d'une grande importance historique et artistique de les conserver.

Malheureusement, l'Etat autrichien regarde !es châteaux comme un luxe et ne veut taiM

aucune concession aux propriétaires. Le docteur Planck assure pourtant que la valem) réelle des châteaux autrichiens est tombée à rien et il assure qu'H y a des cas où des pro< priétés de valeur n'ont, pas reuss! à trouve!) d'acquéreur, en raison de la présence d'un château. Certains acheteurs acquièrent te château uniquement à cause de la propriété. L'appel du docteur Planck a causé M~ grosse émotion dans les milieux officiels.

A'

Le ~Mfeme cmfMa'tre &f p<H'a'pfme. Sait-on qu'il y a deux cents ans que le para* pluie fut introduit en Europe? Le voyageur, anglais John Hanway, qui fut un des premiers à pénétrer dans l'intérieur de l'Empire céleste, fut si enthousiasmé par cette espèce de toit portatif qu'il en acheta plusieurs et qu'il en fit don, à son retour, à ses amis londoniens. Une véritable industrie naquit alors en Eu< rope. On~ remplaça le papier huilé, dont on faisait usage en Chine, par de la soie. L< parapluie acquit, si l'on peut dire, sa forme définitive en France.

Les mandarins célestes d'autrefois reconnaîtraient-ils teur parasol dans les parapluies modernes, si petits qu'ils peuvent tenir dans un manchon, dont On verra une exposition a~ printemps à la foire de Leipzig.?.

A'

La pn9t?Mcf<o/! des ~rr~ en .AHe/na~c. Si l'on en croit les dernières statistiques offi< cielles, la production des livres a considérable-' ment diminuée en Allemagne depuis la prise dit pouvoir par les nazis.

Pendant l'année 1934, 20.852 livres ont été publies en Allemagne, alors que 21.601 livres avaient été publiés en 1933 et 31.000 en 1927. il faut remarquer que !a production des ouvrages scolaires a également baissée. Au cours) de 1934, 6.288 magazines ont été publiés, accusant une chute de 16

Avant la guerre, Berlin et Leipzig étaient les principaux centres de la production imprimée~ Aujourd'hui, Berlin publie beaucoup plus de livres que Leipzig.

UN EXPLOIT SENSATIONNEL Un jeune PIniandais de vingt-quatre ans x quitte il y a trois mois son pays natal pouf se rendre à pied à Paris. Couchant dans les granges, vivant de peu, il est arrivé hier dans !a capitale, à bout de forces, mais à temps néanmoins pour prendre un biitet de Ja 12' tranche de Ja Loterie Nationale.

ZMA~ ~E MO~VD~

Ambassades

M. Cosme, ministre de France en Grèce; a remis' au nom du président de la Repu-bliquc à LL. AA. RR. le prince héritier Paul et à la princesse Frédérinue. à i'occa" i-ion de leur mariage. un magnifique objet' d'art provenant de la manufacture national de Sèvres.

Le capitaine deBrantes vient d'être) nommé attaché militaire adjoint près l'ambassade de France à Londrefij

Mariages

Avant-hier. a été célébré, en l'église! Saint-I.ouis des Invaiides. le mariage dq Mlle Nicole Gavoty, fille de M. Maurice GaVoty et de Mme, née Boude, décédée, avec le capitaine Jacques RouHot. nls de M. Georges Rouliot; décédé, et de Mme. née Vivent. La bénédiction nuptiale a été donnée aux jeunes époux par l'abbé Lavaquery, ancien précepteur du marié la messe fut dite pac l'abbé Pourtal. cousin de la mariée. Les témoins étaient, pour ta mariée M< Antoine Boude, chevalier de la Légion*. d'Honneur, président de )a Chambre de commerce de Marseille, et le comte Louis de La Noé. gouverneur des colonies, officier de la LégIon-d'Honneur, croix de guerre pour te marié l'enseigne de vaisseau Pierre Rou-< Ilot. son frère, et le colonel Mounard, com< mandant le 2' génie. ofneier de la. Légiond'honneur, croix de guerre.

En la basilique Sainte-ClotIIde a et6 célébré, par l'abbé Bompais, curé de NotreDame de Boulogne, ami de la famille, le mariage de Mlle Ctaira Baduel d'Oustrac. nlle! de M. Joseph Baduel d'Oustrac, décédé, et de Mme, née Pouienc. avec M. Clet Fatou, lieutenant de vaisseau. fils de M. Alired Fatou. capitaine de vaisseau, décédé, et dti Mme, née Moudot.

Les témoins du marié étaient le K~néraï Fatou. son oncle, et M. de Martonne. pro" fesseur à !a Sorbonne et ceux de la mariée Mme Bredin. sa tante, et M. Jacques Tupinier. inspecteur des colonies, son' cousin~

Deuil

On annonce de Londres ~a mort surve-' nue à l'âge de 68 ans. de Sir Milne Cheetham, ancien ministre de Grande-Bretagne à~ Paris, puis ministre en Suisse, à Athènes et à Copenhague.

M. Philippe Roboam, conseiller hono-' raire à la Cour d'appel de Bordeaux, est décédé à l'âge de soixante-six ans. i On annonce la moi~t de la comtesse ~!ë Catalan de la Sarra. née Lambrecht. dont les obsèques ont été célébrées en Ja cathédrale de Chartres.

Les.qbseques du romancier Henri Af< del auront lieu demain samedi, à neuf heu-< res, en l'église Saint-Philippe du Roule. Nous apprenons la mort de Mlle Ni-' cole' de Raincourt. fille du vicomte de Raincourt. décédé, et de la vicomtese, née Beuvain de Beauséjour.

On annonce la mort. survenue hier X Paris, du conteur et philosophe Han Ryner. Han Ryner avait été élu prince des conteurs en. 1912. Il était né en 186.1. SAIMPI~L

SAIMPR&

Académie française

.S'<aMM~M6yaMM<f

L'Académie Ëxe déSnitivement au 13 janvier. l'élection de son secrétaire perpétue!, en remplacement de M. René Doumic.

La séance est ensuite entièrement consacrée aux travaux du Dictionnaire, du mot oc<!M<~ aumotac<«<

ARTS ET LETTRES

Le ~rix de Saintonge (fondation Bremond d'Ars-Migrè) sera décerné pour la troisième fois le i"' juillet par Pierre Audiat, A. Chesnier du Chesne, René La Bruyère, Samuel Loti-Viaud, Paul Mourousy, Noël Santon, Hec-' tor Talvart et H. de Bremond d'Ars-Migrè. Pour tous renseignements, écrire à M. de Bremond d'Ars-Migrè, 21, quai Malaquais, Fan<

).

Dêp!acementa et viHégtatures de nos abonnés

Fans. Mme Edgar Stern<

MM. G. Bernheim H. Bœgrter ]e comt~ Cosme de ScoraiUe Couroux Dujon 1 Pierre Jacomet ~eorges RisJer Petiton Saint-Mard Maurice Vivier.

Départements. Mme la vicomtesse de Kergaradec, à Poitiers.

Mlle Richard, à Bavay.

MM. le comte Gaston de Contades, a Cannes Noël Dupire, à NeuiHx le capitaine de Labatthe, à Reims Emile Sinoir, à L:tva!


Avant la rentrée parlementaire

AUPALAtS-BOURBON

Respectueuses 3e !a. Const!tut!on, !es ChamKres se remettent au travail le deuxième mardi de janvier. Elles sont donc convoquées en séance ordinaire mardi prochain, à 15 heures. Cette séance de rentrée sera consacrée, selon !a. coutume, à l'élection du bureau définitif. C'est le président d'âge, M. Sales, entouré du bureau d'âge comprenant les douze plus jeunes parlementaires qui sera au fauteuil présidentiel et déclarera ouverte la session ordinaire de ïo~S.

Aussitôt après, M. Salies prononcera le discours d'usage, dans lequel le doyen se plaît, en général, à faire appel à la sagesse de rassemblée pour accomplir l'oeuvre parlementaire qui !ui incombe.

L'élection du bureau

L'assemblée aura alors à procéder à l'élection de son bureau définitif. Tout laisse supposer que M. Herriot n'aura pas de concurrent au fauteuil. En sera-t-il de même pour les vice-présidents ? On sait que les vice-présidents sortants sont: MM. Paulin, socialiste S.F.1.0.; Ducos, radical; Ferdinand Morin. socialiste S.F.LO.; Duclos, communiste; Baréty, Alliance démocratique, et Edouard Soulier, fédération républicaine. Mais M. Aubert, député indépendant de la Vendée, a fait savoir qu'il poserait sa candidature au fauteuil de vice-président occupé par M. Duclos, pour protester contre le fait que le parti communiste va chercher ses mots d'ordre à Moscou.

Installation du bureau

etHxationdet'ordredujfour

Le jeudi i3 janvier, la Chambre sera convoquée pour procéder à l'installation de son bureau et fixer son ordre du jour.

L'It]stà!)ation du bureau est chose rituelle. Le président Herriot fera' son discours d'usage. Aussitôt après, la Chambre fixera son ordre du jour.

Il est probable que les interpellateurs qui avaient vu précédemment reporter à !a suite leurs interpe!)ations reviendront à la charge pour que le vendredi matin soit consacré selon ]e règlement à la discussion. Certaines interpellations visent )a politique générale du gouvernement ou plus spécialement les affaires de complots. Elfes émanent de MM. Ducios, Dommange, Gapiand et Sérol. D'autres interpellations visent la politique étrangère. Elles sont signées de MM. Margaine, Grumbach, Thiolas, Pezet, Frossard, Boucher, Ybarnégaray et Valentin.

Il est vraisemMaMe que ta Chambre fera un sort à part à la discussion de ces. Interpellations. En effet, dès son retour de l'Europe centrale et orientale, M. Yvon Delbos a indiqué aux membres de la commission des affaires étrangères de la Chambre qu'il serait à )a disposition de l'Assemblée pour que s'ouvre, avant la fin janvier, un grand débat de politique extérieure. Une date avait été mise en avant pour cette discussion, celle du 25 janvier.

D'autre part le groupe socialiste a désigné MM. Grumbaeh et Thiotas pour interpeller le gouvernement et exprimer à la tribune les sentiments du parti socialiste sur la politique de notre ministre des affaires étrangères. Les projets en instance

La Chambre, entre deux navettes budgétaires, a commencé l'examen du projet créant l'Ecole d'administration. Nul doute que l'assemblée n'inscrive à l'ordre du jour de ses prochaines séances la suite de la discussion de ce Drojet. D'autre part, l'assemblée a été saisie d'un projet relatif à !a réglementation de la médecine vétérinaire.

L'AFFAIRE Z~5 D~yB~V~O~S D'M~~

Les courageuses révélations de M. De!onc!e précisent l'existence du complot communiste

Comme nous l'avons <iit, hier, en Dernière heure, M. Eugène Détende a subi un nouvel interrogatoire, en présence de M" René Gain, Laurent-Cély et Pierre Geoufïre de Lapradelle, ses défenseurs.

Cet interrogatoire s'est prolongé jusqu'à près de neuf heures du soir.

Tout d'abord, M. Béteille <t donné connaissance à M. Deloncle des dépositions de trois des témoins qu'il avait indiqués, le général Dufieux, inspecteur générât de l'infanterie M. Lebecq, président de l'Union nationale des combattants, conseiller municipal du 8' arrondissement, et M. Ernest Mercier, président de l'Union d'Electricité.

Le général Dufieux

Le générât Dufieux a indiqué notamment J'avais cru devoir mettre au courant, étant donné la gravité de ces déclarations, mon chef le général Gamelin. Ces déclarations étaient trop sérieuses pour que Je ne me crusse pas obligé de les lui communiquer.

Le 12, je l'avais mis verbalement au courant, et, le 13, je lui ai donné la note dactylographiée en question.

Le général Gamelia m'a dit qu'il avait des renseignements .du même ordre et qu'il ferait le nécessaire.

M. Lebecq

M. Lebecq a été tout aussi net

Je connais peu, a-t-it dit, M. Deionde. que j'ai rencontré cne fois dans 'un restaurant. Il est exact que, dans la soirée du 12 novembre, j'ai vu le général Duseigneur, que je connais, qui m'a mis au courant de la probabilité imminente d'un coup de force communiste. Etant donné la gravité de ces dédarations. j'ai pris des notes sous sa dictée, notes que j'ai reproduites, et que j'ai remises, le 13 novembre au matin, à ime haute personnalité militaire, qui devait les remettre à M. Daladier, ministre de la guerre. C<:s renseignements correspondaient à ceitx qui ont para dana la presse à la suite de la déposition, devant vous, par M. Eugène Ddonde. et, par ailleurs. ils correspondaient à 'ceux qui m'étaient fournis à moi-même, comme président de l'U.N.C.

J'ai considéré comme de mon devoir de citoyen de faire remettre à M. le ministre de la guerre, les renseignements qui m'avaient été ainsi fournis, puisqu'ils concernaient la sécurité du pays..

Je restais ainsi dans !e cadre de l'U.N.C., qui a toujours conseillé & ses adhérents de se mettre à la disposition des autorités constituées en cas de troubles.

Par M sentiment de discrétion que vous comprendrez, j'estime préférable de ne pas dévoiler la haute personnalité militaire, dont j'ai parlé, laissant à M. !e ministre de la guerre le soin de vous donner son nom s'il le ju~e opportun.

Et M. Lebecq a. fourni, hier, à M. Béteille, !e texte exact des notes dictées par le général Duseigneur, et qui se terminent par la phrase suivante

On peut se tenir pour assuré que les nationaux n'interviendront qu'une fois le mouvement communiste franchement déclenché et comme appui à l'armée dans îe sens qu'elle indiquerait.

M. Ernest Mercier

EnSa. M. Ernest Mercier a déclaré

Le 8 novembre 1937, mon collègue et ami,

Cependant d'autres textes feront peut-être l'objet d'un examen plus immédiat par les députés.

Avant de se séparer, les Chambres ne sont pas arrivées à se mettre d'accord sur le projet relatif aux baux commerciaux. Un texte transactionnel a été voté hâtivement qui proroge le statu ~xo jusqu'au I" avril prochain. Il faudra donc que les assemblées examinent avant cette date un texte et se mettent d'accord. Il en est de même de la délicate question des contrats collectifs. Egalement avant la fin de la session les Chambres ont voté une loi prorogeant les contrats collectifs actuels jusqu'à la fin du mois de février. De plus, au cours de la discussion de ce texte transitoire à la Chambre, le ministre du travail a été amené à déclarer que serait très prochainement déposé un texte sur le statut du travail.

Il est donc à peu près certain que dès la rentrée, la Chambre consacrera la plupart de ses séances à l'examen des projets sociaux (contrat collectif, statut du travail). Au reste, le président du Conseil l'a formellement indiqué dans ses importantes déclarations d'hier matin, annonçant que <t le gouvernement donnera un code de paix sociale 'au pays

Ainsi, a la veille de la reprise des travaux parlementaires, on peut prévoir que l'activité de la session ordinaire de 1038 sera nettement orientée vers l'organisation de l'ordre social. Le pays en a besoin.

AU SENAT

Mardi prochain, à 15 heures, s'ouvrira, au Luxembourg, la session ordinaire de io38 qui, d'après la loi constitutionnelle, doit commencer le second mardi de janvier.

M. Damecour (Manche, né le 15 octobre 1846), doyen d'~ge, présidera cette première séance. II sera assisté des six plus jeunes sénateurs de l'assemblée: MM. Elby, Parayre, Braise, Maroseiti, Belmont et Ferrand, qui exerceront la fonction de secrétaires d'âge. C'est à M. Damecour que reviendra ta charge de prononcer l'éloge funèbre de M. Coyrard (Charente-Inférieure), décédé pendant l'intersession.

Le bureau pour 1938

L'assemblée procédera ensuite au tirage au sort des bureaux. Quant à l'élection du bureau définitif, e!)e aura lieu le jeudi i3 Janvier. M. Jules Jeanueney, dont on connaît l'autorité et l'impartialité au fauteuil présidentiel, n'a pas de concurrent. Il en est de même des quatre vice-présidents. Par contre, les mandats de deux secrétaires sont arrivés à expiration et l'on devra désigner des successeurs à MM. Gadaud et Boivin-Champeaux. La date de l'Installation de ce bureau définitif n'est pas encore fixée. Il restera ensuite à l'assemblée à renouveler ses commissions générales (en dehors de la commission des finances, nommée pour le dernier budget), ce qui sera fait d'ici la fin de

janvier.

L'ordre du jour

L'ordre du jour des premières séances de cette rentrée est particulièrement peu chargé. Un certain nombre d'interpellations non discutées ont reçu, au cours du budget, les réponses des ministres intéressés.

I! reste cependant une interpellation de M. G. Pernot, sur la situation démographique de la France, et une autre de M. Emile Vincent, sur la 'vente des produits pharmaceutiques, qui seront vraisemblablement reprises par leur~ auteurs.

Signalons enfin, parmi les projets encore à l'étude devant les commissions intéressées, ceux concernant les conventions collectives du travail et les. conventions collectives de vente dans l'agriculture;'

M. Boutteville m'a dit qu'il avait reçu la visite de M. Eugène Delonele, que ce dernier lui avait parle d'un putsch communiste et ou'it demandait avec insistance à être reçu par moi.

Si je n'avais connu M. Deloncle comme un homme raisonnable et sain d'esprit, je n'y aurais pas prêté attention.

L'après-midi de ce même jour, j'ai reçu la visite de M. Germain-Martin, qui m'avait demandé rendez-vous, pour me parler d'affaires personnelles.

Au moment de nous quitter et très fortuitement, M. Germain-Martin m'a dit qu'i) avait reçu des renseignements curieux, au sujet d'un putsch communiste. Je lui ai dit que j'avais reçu des renseignements analogues.

Nous décidâmes de les communiquer, à toute fin utile, à la Sûreté générale et au deuxième bureau, lesquels procéderaient aux vérifications

utiles.

M. Germain-Martin devant rencontrer une personnalité militaire, il fut convenu qu'il la mettrait au courant.

En définitive, je confirme les déclarations de M. Deloncle,

Dans ces conditions, M. BéteiUe va entendre M. Germain-Martin.

M. De!onc!e revendique

ta responsabilité de son action

M. Deloncle s'est contenté de faire remarquer au juge que tes trois témoins avaient corrobora tous ses -dire!?.

Puis, poursuivant ses explications, il indiqua pourquoi, à son avis, il avait été institué des armements

Dans le courant de l'année dernière, a-t-il dit, j'ai vu des dizaines de milliers de Français, les uns adhérents ~dc l'U. C. A. D., les autres adhérents de groupements autonomes, mais tous animés da même idéal et ne se cachant nullement d'être possesseurs d'armes. C'est qu'en effet, ils voulaient lutter, et avec autre chose Qu'avec teurs poings Je veux, devant vous, leur rendre un juste hommage, car il est des moments ou la loi vous autorise à commettre ce que l'on appelle le délit nécessaire.

M. Deloncle dit encore

Au mois de Juin 1936, le ~roit a êt< violé, les propriétés envahies, les gens molestés, et pourtant le gouvernement n'opposa nulle barrière, ne fit pas respecter la loi Devant cette carence, chacun avait le droit de vouloir se défendre et défendre aussi son foyer, sa famille. Des groupes de Français se sont formés sur tout le territoire, pour s'opposer à tout mouvement révolutionnaire communiste. Ces groupements ont cherché des armes, ils en ont trouvé, ]e n'ai pas à dire comment. J'ai connu ces groupements, je suis entré en contact avec eux. La plupart m'ont dit que, le moment venu, ils viendraient combattre à nos côtés pour la défense des libertés que nous a octroyées la Constitution. Loin de les repousser, je revendique hautement de les avoir accueillis. Je l'ai fait de grand cœur

M. Deloncle trouve, d'ailleurs, la preuve du péril communiste dans un ouvrage de Neunberg, édité par le parti communiste, et qui s'intitule L'7)MM~M<t'ot[ oftMcf. Il en a remis un exemplaire au juge, après lu! avoir donné lecture de quelques passages caractéristiques. M. Deloncle a affirmé, enfin, que le C.S.A.R.

était une trouvaille d'un ancien membre de l'U. C. A. D., ofneier de réserve, qu'il considère tomme un provocateur dangereux, et c'est pourquoi il l'a expulsé de son groupement. Par principe, je ne veux jpas vous donner de nom. a-t-il ajoute, mais ici, en raison de ce que je viens de vous dire, je vous .le''livre il s'agit de M. Thomas Bourlier l-

Le juge demanda encore à l'inculpe d'où lui venaient ses renseignements. Il répondit que ses informateurs étaient des membres de t'U.C.A.D et que la documentation qu'ils lui avaient fournie n'était point celle que l'on avait découverte,

LES CONFLITS DU TRAVAIL

Ap~ès t appe) de M. ChaMtemps

1

M. Léon Blum, vice-président du Cotise! as- sisté de M. Marx Dormoy, ministre de l'intérieur, s'est entretenu, dans l'après-midi d'hier, avec plusieurs membres du bureau de la Confédération générale du travail, dont MM. Jouhaux, secrétaire généra!, Bothereau et Belin, secrétaires généraux adjoints.

La réunion des grévistes

des usines & Goodrich )) à Argenteuil Ainsi que nous l'annoncions hier en Dernière heure, les ouvriers en grève des usines Goodrich se sont réunis au gymnase municipal d'Argenteuil et ont entendu les explications de M. Carassou, secrétaire du syndicat des produits chimiques. Dans une atmosphère assez houleuse, ce dernier s'est élevé contre la sentence arbitrale du président du Conseil qui ne peut donner satisfaction aux grévistes. Ceux-ci, d'ailleurs, demeurent intransigeants sur la question des licenciements et entendent que l'électricien Rivinoff, cause initiale du conflit, ne soit pas congédie.

Les ouvriers ont constitué un piquet de grève de deux cents hommes afin d'interdire l'entrée de l'usine neutralisée. Ils ont en outre demande au ministre de l'intérieur et obtenu, assurent-ils qu'aucune force de police ne soit envoyée à Colombes.

Aujourd'hui, à 16 heures, les grévistes tiennent une nouvelle réunion au cours .de laquella ils entendront un technicien qui sera eharga d'expliquer s'il est bu non possible d'ouvrir. t'usine en procédant à la réintégration du per-, sonne! par échelons ou en totalité.

La Confédération générale du patronat n'a pas été saisie

de l'appel de M. Chautemps

'Au siège de la Confédération générale <]u patronat français on déclare

Nous n'avons eu connaissance de la déclaration du président du Conseil oue par la voie de la Presse nous sommes donc tenus à la plus expresse réserve.

Ce que nous pouvons afnrmer c'est qu'en toute occasion le patronat français a recherché et recherchera la paix sociale, base indispensable de la prospérité nationale pt de la paix tout court.

Appliquant les lois en vtgucur, il ne saurait admettre d'être tenu pour responsable des troubles sociaux actuels qui sont le fait d'une minorité d'agitateurs et il s'honore de collaborer avec tous les salariés et tous les organismes syndicaux respectueux de la léj~Iité.

A l'heure actuelle, où l'on constate sans cesse des occupations, des violations évidentes des libertés individuelles, il convient d'abord de rentrer dans la rigoureuse observation de la légalité existante et d'assurer avant toute chose la liberté du travail.

Il pense que la responsabilité d'une législation nouvelle ne peut incomber qu'au gouvernement et au Parlement et que, si les consultations sont légitimes, il ne saurait y avoir lieu a. des accords entre groupements quels que soient les intérêts qu'ils .représentent ou qu ils 'prétendenfreprésënter. Le but essentiel à atteindre aujourd'hui est d'amener chacun à comprendre que l'heure n'est pas au bouleversement, mais au respect de nos institutions.

Un commun!qu6 violent de l'Union des syndicats de ta région parisienne La commission exécutive de l'Union des syndicats ouvriers de la région parisienne, réunie hier soir, a puMié le communiqué suivant La commission exécutive de l'Union des syndicats de la région parisienne, après avoir discuté de l'état des conflits en cours, notamment au sujet de Goodrieh, des transports, de t'alimentation, des chantiers de travaux publics ainsi qu'après avoir examiné la situation gênérale, !es décisions de la commission administra"tive de la C. G. T. qu'ette approuve entièrement et les déclarations laites hier par le président du Conseil, confirme et maintient la convocation des secrétaires de syndicats pour mardi prochain afin d'envisager les mesures nécessaires pour affirmer la solidarité ouvrière, pour assurer le maintien des avantages acquis. la résistance vigoureuse aux attaques patronales et prouver la nécessité de donner une retraite aux vieux travailleurs, une augmentation des allo- cations aux chômeurs, provoquer l'ouverture des grands travaux et l'abandon de la politique actuelle de vie chère.

Agitation & ta Fédération ouvrière de ta métallurgie

A la suite de l'entrevue qui a eu lieu, !e. mercredi 5 janvier, au ministère du travail, entre les représentants des organisations patronales et ouvrières de la métallurgie, le secrétariat de la Fédération nationale des travailleurs en métaux a communiqué, hier soir, une note indiquant que, devant le refus des délégués patronaux de discuter l'élaboration d'une convention nationale collective, elle demandait aux pouvoirs publics de prendre position à ce sujet. Eu outre, la Fédération ouvrière des métaux a décidé de réunir le bureau fédéra) .lundi prochain <: pour tirer de cette nouvelle situation toutes les conclusions pratiques qui s'imposent x-. Dans tes transports commerciaux Quelques nouveaux contrats individuels ont été signés hier entre les représentants des chauffeurs en grève et certains propriétaires de petits garages. Mais le nombre des grévistes n'a été réduit que de quelques unités.

Sur l'intervention de M. Coustard de Nerbonne, commissaire de police de Pantin, une cinquantaine de grévistes des établissements Soulas, entreprise de transports, rue Davoust à Pantin, ont évacué hier les locaux qu'ils occupaient depuis le début de la grève.

Une protestation de ta Confédération des syndicats professionnels

Une délégation de ta Confédération des Syndicats professionnels français s'est rendue hier à l'hôtel Matignon pour remettre une protestation an nom de ses 31.000 membres contre l'éviction du syndicat professionnel des assurances de la discussion de la convention cotteetiv. Dans cette lettre, la délégation déclare pn.tamment v

Au mépris de la législation sociale actueliement en vigueur te ministre du travail, se refusant à toute enquête préalablement demandée par nous, <: a estimé pouvoir écarter le syndicat professionnel français des assurances de 1~ discussion du renouvellement de la convention collective.

Pour votre documentation, nous vous prions de trouver ci-inctus ta protestation des quatrevingt-di~-neuf délégués S. P. F. élus dans tes compagnies d'assurances aux dernières élections, en application des accords Matignon. Ce simple document prouve sans réfutation ni contestation possibles que le syndicat professionnel français des assurances (C. S- P. F.) est éminemment représentatif des intérêts des tr~vailleurs de cette profession.

Pour cette raison- il entend participer aux dit-

rue de Provence, dans le t)ure.tu de son frère, M. Henry Deloccle.

Ajoutons qu'hier $oir, M. Proudhon, !e témoin entendu la veille par M. Béteille, et chez !equel M. Eugène Détende a rencontré un ofncier de !a. Maison militaire de la présidence de ta R~puMiquo, a téléphoné au juge d'instruction que cet ofncier était le colonel de Beîlefon.

En effet, M. Proudhon, qui aVa!t d'abord refusé. de communiquer au juge, lors de sa déposition,.le nom de l'officier supérieur qui était chez .lui, a été prié, par cet ofncier !ui-<mëme, de révéler son identité.

eussions en cours et espère que vous tiendrez a faire rapporter la mesure d'éviction dont il vien d'être t'ohjet.

LES GREVES

DE LA VALLEE DU RHONE Nous avons relaté hier dans quelles conditions tes ouvriers non grévistes des usines Pavin de Lafarge se sont présentés au préfet de l'Ardèche pour obtenir que fût assurée la liberté du travail. Celui-ci a promis de convoquer avant quarante-huit heures trois menfbres de la Confédération générale du travail, trois du syndicat chrétien et trois du comité indépendant pour la reprise du travail.

Au cours de cette réunion qu'il présidera luimême, !e préfet fera tout son possible pour faire admettre !a solution qui lui paraît la plus juste, c'est-à-dire un referendum sérieux entre tous les ouvriers des usines, en se gardant de toute intrusion d'éléments étrangers. Les grévistes se barricadent

Hier, un huissier a signifié au comité de grève des usines Ravin de Lafarge le jugement des référés du tribunal de Montélimar, ordonnant l'évacuation des usines sous les dix heures. Les grévistes ont répondu, comme ils l'avaient déjà fait à plusieurs reprises, qu'ils résisteraient~ même par la force Plusieurs appartenant aux piquets de grève, ont élevé dans certains bâtiments de véritables barricades à l'aide de sacs de chaux et d'autres matériaux. Dans ces conditions, toute tentative d'expulsion deviendrait assez difficile et périlleuse. Deux pelotons de gardes mobiles sont arrivés à Montélimar. Jusqu'à nouvet ordre, ils ne seront pas acheminés sur le Tell.

Vers une grève de boulangers

dans l'Yonne ?

Réuni hier en assemblée plénière, le syndicat des patrons boulangers <le l'Yonne a émis une protestation contre le refus apporté par le ministre de l'agriculture d'élever le taux de la prime de cuisson de 72 à 85 francs par quintal de farine. Le syndicat fonde sa protestation sur la surcharge imposée aux patrons boulangers par l'augmentation du prix du bois et par l'application des lois sociales. Il estime, d'autre part, que le taux de blutage imposé aux minotiers ne permet plus la fabrication d'un pain possédant les éléments nutritifs indispensables à un pain de qualité.

Le président, M. Bazin, a déclaré < SI un remède n'est pas apporté à cet état de choses, une grève générale ne pourra être évitée Grève de maçons à Boulogne-sur-Mer Les ouvriers d'une entreprise chargée de la .reconstruction de plusieurs quais du port de Boulogne viennent de cesser le travail. Ils réclament une augmentation de 14 de leur

salaire.

La situation dans le port de Rouen La grève des inscrits maritimes immobilise actuellement quarante navires dans le port de Rouen, ie vapeur .S'<w<<-D!'(Kef s'étant joint au mouvement. En. outre, douze vapeurs amarrés sur bouées, sont immobilisés au long du fleuve. Aucune solution n'est encore intervenue. Le secrétaire du syndicat des inscrits maritimes de Rouen a assisté, à Paris, à la réunion du conseH national de la Fédération des inscrits tenue à la demande des grévistes rouennais. De leur côté, les armateurs ont tenu deux réunions au cours desquelles ils ont décidé de demeurer sut leurs positions.

Les revendications des chemïnots

JLf MtMM~ff ~M«'at/0<t~' ~t<&HM COMM«Mtf!<tfj

Une délégation 'de la fédération nationale des travailleurs des chemins de fer est venue entretenir le ministre des travaux publics d'un certain nombre de questions qui font l'objet de ses préoccupations au seuil de la nouvelle année. Elle.a exprimé, en particulier, le désir qu'une large Interprétation de la loi sur t'amnistie soit acceptée par les pouvoirs publics, et que soit, en particulier, examiné favorablement Je cas des petits cheminots et celui des auxiliaires et ouvriers journaliers licenciés lors de la grève de 1020.

M. Queuille a promis de rechercher les moyens d'étendre les pouvoirs de la commission spéciale instituée pour l'examen des cas d'espèces relevant de la loi d'amnistie, et de demander à la Société nationale de pratiquer à l'égard des cheminots couverts par le vote de la loi une politique de libéralisme et de bienveillance.

La délégation a exposé au ministre des travaux publics les revendications des petits cheminots.

En ce qui concerne l'augmentation des traitements du personnel des réseaux secondaires d'intérêt général, M. Queuille a fait connaître l'état des pourparlers engagés avec le ministre des finances. Ces pourparlers sont en bonne voie. Des satisfactions partielles ont déjà pu être obtenues.

En ce qui concerne les retraites, il n'a pu qu'indiquer les difficultés auxquelles il se heurtait en raison des textes législatifs actuels. Toutefois, il étudie les moyens d'apporter sur certains points d.ss améliorations au régime des retraites des petits cheminots.

Par ailleurs, !a délégation a masifesté au ministre des travaux publics son sentiment sur la nécessité d'introduire sans délai dans la convention cellective actuellement débattue avec la Société nationale, une annexe relative aux salaires ét traitements du personnel cheminot. Elle lui a fait part, en particulier, de l'émotion que causerait au personnel une attitude négative ou expectante de la Société nationale à ce sujet, et de l'impossibilité d'admettre un état de choses qui mettrait le personnel dans une situation moins favorable que par le passé. Le ministre a demandé à la. délégation de lui fournir sur ce point particulier une note détaillée sur la nature de ces revendications &t il s'est engagé à s'entretenir de la question avec le président de la Société nationale.

Les délégués de la fédération ont, enfin, posé au ministre un certain nombre de questions, notamment sur l'obligation du respect des lois sociales par les entreprises privées ayant passé :ontrat avec les anciennes compagnies, sur futilité d'une convention collective pour le personnel de ces entreprises, sur l'application au personnel cheminot ~e la loi sur les assurances sociales.

REVUE DE LA PRESSE

L'appel de M. Chautemps ~<? Tar~ e.)'ce/'<tOK~ près, <o<ftc ïa COMMMC)!~ ce MO/t'M fo~cX ~aMce ~af ~re~tdcM~ tfM CoH~Ct~ CM. patrons et <!M.f OMM't~ On ~OM~era Ct-~C~OM~ les ~rtMCt~G~M 0~'MM'OM~ C~ft'MCC~ de JrOt~C a ~Otfc~c

De ~'Action française

A quoi bon élaborer de nouveaux contrats et faire voter de nouvelles lois, si ces nouveaux contrats et ces nouvelles lois ne doivent pas être davantage respectés que les précédents ? Le président du Conseil sait mieux que quiconque que ce n'est point là )a solution. Mais peu lui importe. II veut durer et gouverner sans prendre de responsabilités.

Une semblable tactique ne peut qu'aboutir à des catastrophes.

De M. CtM~~c H'e~T~, ~a)M la Victoire Lui~ Chautemps, dire que la grève de chez Goodrich était illégale parce qu'elle était faite sans recours préalable à l'arbitrage, que l'occupation de l'usine était plus illégale encore, et que la maison Goodrich était dans son droit en refusant de reprendre les meneurs ? Il a trop peur que ses associés au ministère, Blum, Dormoy, Vincent Aurio), le lâchent et que le Front populaire se disloque 1

Il a trop peur que socialistes S.F.1.0. et communistes, maîtres de la C.G.T. qu'est censé diriger Léon Jouhaux. ne lui jettent dans les jambes une bonne petite grève générale ou que les obscurs meneurs des masses, les chefs anonymes des masses ne ripostent par une occupation générale des usines

N'osant pas agir, le politicien sans courage s'en tire par une galipette de parlementaire qui croit qu'on résout tous les problèmes par des phrases et par des discours.

II adresse au patronat et à la classe ouvrière un appel désespéré pour qu'ils se réunissent, comme à l'hôtel Matignon en juin lo36, pour y signer la paix sociale oui, mesdames et messieurs, la paix sociale. Et ces conventions-là, il promet qu'il les fera observer

Le coiffeur facétieux écrivait sur sa devanture < Ici, on rasera gratis demain > Chautemps, lui, incapable de gouverner aujourd'hui, dit au peuple français: <Foi de politicien, on gouvernera avec fermeté. demain 1 Mais non, monsieur, vous ne gouvernerez pas avec fermeté demain, puisque vous vous montrez depuis plus de six mois sans fermeté, sans courage, sans virilité.

Df M. ~M~tu* cfOfMtM.ro)~ ~OMj Figaro

Le gouvernement s'en prend à autrui et s'élève contre les indisciplines des uns et des autres; qu'il s'en prenne plutôt à lui-même Si tout va de travers en France, c'est «M«~MMt parce q«<? fjE<o< M'a ~M t~<«oW<~ si /E<o< M'a plus <~<M<<on'<~ c'Mt /'on~ gMf, t~Mt'.f /OM.9<M)t~ .ÇOMZ~nMM~tt )tC ~0!)~ ~<M. Dans l'administration de !a chose publique, rien n'est funeste comme d'annoncer tout le temps qu'on ne <: tolérera plus ceci ou cela s- et de toujours tout tolérer quand même. Telle <f /'MMK~M cause du ~OMMc 0<-<M/.

C'est parce que nous voulons autant que quiconque la paix sociale que nous réclamons ici, depuis longtemps, un gouvernement vraiment capable de gouverner sainement la France et de l'arrêter sur la pente glissante qui mène du chaos à la dictature. Il n'est que temps. Non seulement pour le bon ordre du pays, mais surtout pour sa sécurité. De M..Ma~)'M-Af<Wt~ <fafM t'Echo de Paris

Quand on Ht attentivement le texte de l'arbitrage d'hier, on est frappé des précautions prises par l'arbitre pour s'excuser de sa sentence. La faute de Rivinov, il la reconnaît; mais, comme honteux de la reconnaître, il s'efforce de la minimiser. D'où une série de balancements verbaux, une sorte de discussion de la faute, une volonté de morigéner à la fois et Rivmov ou! l'a commise et le directeur de l'usine ou) a eu, sans doute, raison de s'en plaindre, mais qui aurait eu plus raison encore de faire semblant de l'ignorer. On est en droit de penser que si le fonctionnement normal des" entreprises devait être soumis désormais, à chaque instant, à ces minutieuses analyses et à ces solennels autant que puérils examens, les entreprises auraient, sans doute, Intérêt à fermer leurs portes tout de suite.

De Af. jHeKVt <ff XcnH;~ Hon.r ~'Epoque Quand le pouvoir est arbitre, il doit être en état de faire exécuter sa décision envers et contre tous, automatiquement et immédiatement. Est-ce le cas de l'affaire Goodrich ? Non et non. Déjà, il y a quinze jours, la force publia que a dû renoncer à faire évacuer l'usine illégalement occupée. Ce fut une première prime à l'anarchie. On dirait qu'on a recherché loccasion de lui en donner d'autres.

A ce train-là, nous irons loin t

.De Af. 7caM P~ ~(M~ ?(! Journée Indu strieHe

Non, en réalité, il serait inutile de tenter de remplacer le respect nécessaire des lois par leur multiplication. Les incidents des conflits sociaux qui nous éprouvent n'attestent pas une pénurie de textes ou d'accords, mais l'absence de I'au'' torité là où elle doit se trouver. Ils n'attestent pas la faiblesse de notre appareil législatif, mais celle du gouvernement.

De M..EwHe .B«)'~ <M.f ~Ordre Socialistes, communistes, syndicalistes, si vous ne comprenez pas enfin que la France < petite bourgeoise est lasse de vos agitations qui !a ruinent, vous susciterez !e dictateur (fasciste, n'en doutez pas !) qui retardera beaucoup !a montée de la classe ouvrière que vous n'aurez pas su régler. Ecoutez Camille Chautemps, n? le diminuez pas en vous élevait contre ses arbitrages que vous avez sollicités, si vous tenez à vos idées, à vos partis, à vos personnes. Lui démissionnaire, ce n'est plus, en effet, au Parlement que vous aurez affaire. sans doute, c'est à la rue, qui vous est de plus en plus défavorable. Oui, il y a un droit nouveau, mais ce droit nouveau a son code qui condamne tout arbitraire de classe. Point de contrats collectifs possibles si seuls les patrons sont tenus d'en respecter les clauses. De ~Ere nouvelle

N'hésitons pas à le dire c'est !e sort de la France qui, à l'heure actuelle, se joue. Aux Français d'y réfléchir.

Le gouvernement est décidé à prendre ses responsabilités. Au Parlement de prendre tes siennes.

Il n'est que temps que l'autorité se ressaisisse.

Les paroles du président Chautemps l'annoncent clairement.

Elles seront, certes, accueillies par tous les éléments sains du pays avec soulagement. Mais les mesures qui s'imposent ne sauraient tarder.

Le Parlement, avant une semaine, aura repris ses travaux.

Sa tâche immédiate, qui ne devra pas exiger de longues délibérations, consistera à donner au gouvernement les armes nécessaires pour assurer le respect de la loi, le maintien de l'ordre, la sécurité de la France.

De X'CËuvre

Force est de constater qu'a la procédure de paix préconisée par M. Camille Chautemps, les < meneurs eh oui t il en a aussi du patronat répondent immédiatement car des dispositions de guerre. que c'est moins malin

Disons à tout le moins que c'est moins malin que ça ne voudrait l'être.

Du caMafo~e P.-Z. Da~taf, dans !'Hui manité

II (le président du Conseil) n'a pas cru ou pas osé devoir interdire daM /o .~K~HM w~te les licencie.nents de grévistes 1 Aussi !a direction a-t-elle prétendu Jetet dehors cinquante-deux ouvriers Comment accepter cela ?

Et ce n'est là qu'un exemple typique de l'arrogance et de la brutale indiscipline du grand patronat.

Non Non On ne peut tenir la balance égale entre les travailleurs de France, produc~ teurs de richesses, fermes soutiens de la démocratie. et les trusts cosmopolites, sangsues du pays

Qu'on ne prétende pas passer l'éponge sut

les manquements et !es sabotages des magnats de finance, ennemis du régime républicain. 1} faut, au contraire, y mettre fin. Voi!à pourquoi la C.G.T. a raison d'en appeler au Rassem-' blement populaire. Bien des chefs de 'gouver~ nement se sentent, dit-on, flattés d'être compa*rés à Machiavel. Machiavel, du moins, a écrit: <Un prince prudent ne peut et ne doit tenir sa parole que lorsqu'il le peut sans se faire tort et que les. circonstances dans lesquelles il a contracte ses engagements subsistent en* core.> x

Les circonstances qui ont préside a la for. mation du Front populaire subsistent encore. C'est donc un des cas où Machiavel lui-même, bien qu'à regret, recommandait de tenir Ie< engagements contractés. Notre aviation

Des ~e~fa~tOM~ /(M~ au Journal ~of M< ~HMMfy de /ar G~'OM~ 9-o~of~Mr oM ~a< ~M budget f~ ~'t! d~SC/tOH~ passage ~Mt~OK~

Prendre pour règle de ne produire que du matériel dont la qualité soit au moins égale à celle des meilleurs avions étrangers. Or, cette année, nous allons construire au moins 200 appareils du même modèle que ceux déjà fabriques en 1936 et 1937.

Ayons ~e courage de reconnaître qu'il sont dépourvus de toute qualités militaires.

La construction de ces avions périmés doit être arrêtée, afn que tout notre effort Industriel soit reporté sur la production accélérée de ceux de nos prototypes qui dépassent les 400 kilomètres heure. Ceux-là seuls sont, à l'heure actuelle, susceptibles d'une utilisation militaire.

Sans doute, la résiliation des marchés ne peut porter sur des appareils dont la construction est déjà avancée, mais pour les autres, il est indiscutable que les marchés devront être résiliés, quitte à payer certaines indemnités. Je reconnais qu'une semblable mesure posera, du point de vue social, des problèmes délicats; mais tout doit céder devant la nécessité de la défense nationale. Il serait absurde que, sur la masse déjà insuffisante des crédits affectés cette année au matériel de série, la moitié environ, en vertu des programmes actuels, soit consacrée à construire des appareils qui seraient, en cas de conflit, nettement surclassés. Raccourcissons, en outre, les délais de production et surtout dotons nos usines de l'outillage moderne indispensable. Mieux vaut une industrie puissante qu'une force aérienne qui pourrait sembler imposante, mais ne s'appuierait, comme c'est actuellement le cas, que sur une industrie incapable de la ravitailler en temps de guerre.

~En attendant que l'outillage soit fabriqué, tes dérogations prévues à la loi de 40 heures sont nécessaires. Les organisations ouvrières ne refuseront pas de prêter leur concours à une œuvre de défense nationale.

Mobilisation industrielle enfin. Créons une industrie de complément qui, dans l'ombre pen- dant la paix, serait Indispensable en cas de conflit. 1.

Telles sont, a mon sens, les mesures qui devront être prises dans un très bref délai- la sécurité du pays est en jeu.

Une cérémonie en l'honneur

du général Gouraud

aura lieu dimanche aux Invalides C'est dimanche prochain qu'un fanion ~'honneur sera remis au général Gouraud, dans h cour des Invalides, par ses anciens soldats. Voici dans quel ordre se dérouleront tes cérémonies

8 h. 30 rassemblement des drapeaux devant l'église des Invalides et placement des délégués des 597 associations participantes; à 9 heurts exactement, service pour les morts de toutes les campagnes auxquelles a pris part le général Gouraud.

A l'issue du service, vers 10 h. 25, remise ttu. fanion sous le porche de 'l'église, par le viceprésident de l'Association des Dardanelles, M. Leune, et par l'adjudant Bost, un des plus vaillants soldats du général Gouraud, que celui-ci a tenu a mettre à ~'honneur.

Le sermon sera prononcé jpar le R. P. Doncœur, ancien aumônier de guerre; l'absoute sera donnée par l'abbé de l'Epinois, ancien colonel d'artillerie pendant la guerre. Le Père Provincial des Pères Blancs d'Afrique dira la messe un chœur de .religieux et de prêtres anciens combattants assurera les chants liturgiques.

Des haut-parleurs permettront X tous tes combattants réunis dans la cour d'honneur d'en-'tendre les chants et 'le sermon.

La; musique des anciens combattants jouera plusieurs marches, notamment pendant le défilé des drapeaux. Avant la dislocation, i!a .M~Mt/~ou~ sera chantée en chœur par toute l'assistance

Le relèvement des droits sur l'essence L'0//tC;f~ .publiera demain un décret portant relèvement des droits sur les huiles de pétrole, de schiste et autres huiles minérales, y compris les produits similaires obtenus par hydrogénation ou par tout autre procède de synthèse.

Ce décret, notamment, porte augmentation Ht! 6 francs par hectolitre des droits sur l'essence, soit o r~. 06 par litre.

Toutefois, cette augmentation ne sera pas subie par te public utilisant les carburants tourisme, dont :te prix de vente au détail ne sera pas modifié.

Seule, t'essence dite < poids Jourds~, en raison de la pénurie d'alcool constatée, cette année, subira une hausse qui diminuera la marge existant entre le prix de vente de ce carburant et celui de l'essence tourisme.

Au sujet du rétablissement

de I& taxe à !& circulation

zur les automobiles

Diverses informations ont !a!sse supposer qu'il serait question de.'rét~Mir la. taxe de !a circu!ationt sur les automo~MIes.

Le ministre des finances dément formeHement que le retaMissement de cette taxe ait été envisagé.

Hier après-midi ont eu lieu les éjections au bureau de Ja Chambre de commerce de Lyon. Ont été etus président, M. Patil CharMn; premier vice-président, M. Ariste Potton; secrétaire, M. Marcel Bié; trésorier, M. Michel De!zeux.

Att Comité d'études de t'EMrope centrale Une eonferenc.e sur te voyage 3e M. Delbot Le Comité d'études de l'Europe centrale s'est réuni le 6 janvier sous la présidence de M. Etienne Fournol pour entendre M. A!bert Mousset exposer ses impressions sur le tour d'amitié de M. Yvon De!bos en Europe centrale et orientale. Le conférencier a formulé de nombreuses observations recueillies tant dans les sphères gouvernementales que dans des entretiens privés à Varsovie, Bucarest, Belgrade et Prague. Sa conclusion est que ce voyage a permis aux Français de mieux comprendre ce qui unit et ce qui divise en ce moment notre pays et les Etats de l'Est européen. Ont pris part à la discussion qui a suivi cet exposé le général Debeney; MM. Maurice Pernot, Henry Moysset, Jacques Bardoux, Pierre Rain, Henri Hauser, André Bossin.


LES LECTURES DE L'ENFANCE

Marcel Proust analyse dans Po~c~M e~ Mélanges, la souffrance de l'enfant qui, après avoir vécu, durant quelques jours, en intime communion avec les personnages d'un livre, achève sa lecture et s'aperçoit soudain que ses amis imaginaires lui sont enlevés. Cette souffrance, les petits enfants d'aujourd'hui ne l'éprouvent guère pour la plupatt d'entre eux, le livre est toujours trop long, et, seuls, les albums, dont les images absorbent le texte, paraissent à leur portée.

Les goûts de l'enfance ont-ils tellement changé, et les bambins dont les parents lisaient les longs récits de Jules Verne, les œuvres de Walter Scott et de Dickens sont-ils incapables d'une attention soutenue ? Certes, l'habitude des sports et des fréquents déplacements, l'importance excessive donnée aux distractions de tous genres et l'encombrement des programmes scolaires ont 'réduit au minimum le temps réservé à la lecture. Bien plus, selon l'admirable mot du docteur Carrel, <: la T. S. F. a introduit dans chaque foyer, la vulgarité de la rue. » Les enfants vivent dans le bruit et l'agitation l'école, même, s'ouvre au cinéma, et, devant les yeux des petits, une succession d'images absorbe la vie de la pensée.

Cependant, l'on trouve toujours des loisirs pour les besognes que l'on aime les longs mois de vacances, sans parler des journées pluvieuses et des semaines de convalescence réserveraient à l'enfant bien des heures pour la lecture, s'il était habitué à en goûter les joies. Mais, au petit enfant qui, dans ses premières années, réclamait sans cesse « une histoire », on a donné, pour avoir la paix, des albums grotesques dont les caricatures amusaient ses parents. Je dis <: ses parents » et non lui-même, car l'enfant ne goûte pas l'ironie qu'il comprend mal. D'ailleurs, ce qui distrait, c'est l'inattendu, l'inusité. L'enfant, dont la vie est paisible et douce, aime la tristesse et l'efïroi. Les histoires d'enfants malheureux et les récits dramatiques sont universellement goûtés des jeunes lecteurs. Toute une génération s'est enthousiasmée pour Mo~otM~M, la petite héroïne de StaM et a pleuré sur le Sans /o~MtHe d'Hector Malot. C'est donc une erreur que de penser satisfaire les enfants en leur donnant ces albums < amusants s- qui sont école d'irrespect et de vulgarité. Mais les jeunes lecteurs, accoutumés à ces pauvres textes, sont rebutés devant l'effort à faire pour lire des textes plus longs. Les éditeurs s'adaptent aux goûts de la clientèle et tendent de plus en plus à la richesse de l'illustration et à la concision du récit. Les ouvrages de Mme de Ségur n'étaient, pourtant, ni longs, ni difficiles à lire. On les a, néanmoins, abrégés, afin de pouvoir les publier dans de magnifiques albums, dont chaque feuillet'porte une image. L'enfant étant le seul lecteur qui ne choisisse pas ses livres, la responsabilité des parents est grande. Non seulement ils sont le plus souvent mauvais juges des goûts de leurs enfants, mais encore un souci d'ordre pécuniaire fausse leur choix. On dépense volontiers 130 fr. pour un landau de poupée ou une patinette à pédale, 200 francs pour une auto éclairée à l'électricité ou un billard de salon, mais l'on dépasse rarement 8 ou 10 francs pour un livre.

Ce désir d'économie a causé la disparition des beaux journaux pour enfants qui, dans !a~ seconde moitié' du dix-neuvième siècle, exercèrent sur les jeunes lecteurs une influence inappréciable. Quand, en 1864, l'éditeur Hetzel, qui devait signer du nom de Stahl tant d'oeuvres charmantes, fonda <: le Magasin d'éducation et de récréation », il créait, selon le mot de Legouvé, « une véritable Encyclopédie de l'enfance ». Chaque numéro bi-mensuel contenait dans ses trentedeux pages une partie d'un roman de Jules Verne, une partie d'un roman décrivant la vie enfantine et signé de Blandy, de Lermont, de Stahl, d'Hector Malot, de Jules Sandeau. Legouvé y donna « la lecture en action b et ViolIet-de-Duc des leçons d'architecture. Les sciences attrayantes y eurent leur place avec Jean Macé et Candèze. Des poésies d'inspiration familière dues à Ratisbonne et ? V. de Laprade y parurent tour à tour. C'est pour les lecteurs du < Magasin qu'André Laurie composa cette Vie de Co~y~ dans ~OtM les pays qu'aucun récit destiné à la jeunesse n'a jamais égalé. Et sous quelle forme cha'rmante d'aimables moralistes faisaient le

Paroles de Mme Ludendor~ devant Ïe cercueil de son mari

Berlin, le 7 janvier. Les paroles prononcées par Mme Mathilde Ludendorff devant le cercueil du général LudendorS, dan9 leur maison de Tutzing. en Bavière, en pré' sence d'un cercle d'intimes, avant l'inhumation au cimetière de Tutzing, sont publiées aujourd'hui par la revue -s A la source sacrée de la force allemande s' que continue à diriger Mme Mathilde LudendorS.

Voici l'essentiel de ces paroles

Dans la nuit sacrée de ta mort, tu m'as demandé de proclamer moi-même cette mort, devant ton cercueil, après ton véritable retour en notre foyer.

Erich LudendorR est mort. Je proclame aux siens et aux siècles futurs que le grand héros est mort en pleine conscience et dans une sérénité sublime,

Il m'a déclaré <s C'est la iin. Dis à tous que je meurs dans la connaissance allemande de Dieu. Que personne ne gâte notre œuvre. Tu la poursuivras. a

Erich LudendorN est mort. Je le proclame à notre temple sacré, où il lutta infatigabl&ment pour la liberté du peuple allemand et le bien des peuples.

Erich Ludendorg, le grand général, le plus grand des héros disparus de notre peuple immortel est mort.

Je le proclame à son peuple, auquel il épargna d'être écrasé sur le so.I allemand par la. force supérieure de ses ennemis, parce que ~puissance de son âme allait jusqu'au plus lointain entonnoir boueux où nos héros tenaient en une lutte terrible contre des forces supérieures. Parce que son âme rayonnait jusqu'à eux, ils accomplirent des exploits surhumains jusqu'à ce que la trahison arrachât la victoire au général.

Erich Ludendorff. le plus grand général de tous les peuples dans la grande guerre, est mort. Je le proclame aux peuples innombrables qui voulurent nous rayer du monde et qui, bien que nos ennemis, s'inclinaient respectueusement devant une telle grandeur. Erich LudendorS, le lutteur culturel pour la délivrance de tons les peuples esclaves d'illusions, est mort. Si tous ceux qui apprendront à le connaître font luire en eux un rayon de son âme. notre peuple redeviendra le .peuple de nos ancêtres, alors se réalisera la 'parole millénaire de la prophétesse germanique < Les eaux baissent. L'aisie reprend son vol. Le peuple des Ases. le peuple bien né. chemine de nouveau sur le champ de la jeunesse victorieuse. Ne pleu-

procès de l'égoisme, de la paresse et de tous les défauts enfantins La .PoK~e~ Modèle, fondée en 1863, le Journal de la 7e«MCMC en 1873, firent, eux aussi, la joie des enfants. C'est dans le Journal de la Jeunesse que parurent les œuvres si goûtées de Zénaïde Fleuriot et de Mme Colomb, publiées ensuite dans la collection des Ecoles et des Familles. Mon /OM7'KO~ Le .S'OMt~VtCO~M, Le Petit Français 7HM~<fc, La Revue Mame, autant de périodiques imprimés sur beau papier, artistement illustrés et publiant des œuvres charmantes auxquelles se mêlaient avec adresse la leçon de choses et la leçon de morale.

En Italie, en Angleterre, en Pologne. continuent à paraître des journaux analogues. En France, m'ont dit les éditeurs, les parents se refusent à payer un journal pour la jeunesse le prix qui s'imposerait. Une à une, les feuilles qui firent la joie des enfants d'avant-guerre ont été rejoindre dans les vitrines des collectionneurs les images d'Epinal, où s'inscrivent en couleurs rutilantes les fastes de notre passé. Les beaux journaux ont disparu, mais de nombreuses publications à bon marché donnent en feuilletons des romans policiers qui ne satisfont pas le goût de la lecture mais l'attrait pervers exercé par !e crime. Thiers pouvait dire qu'il eût voulu <: envoyer à M. de Vigny tous les adolescents que son <: Chatterton avait désespérés. Combien d'auteurs de récits criminels sont responsables des exploits de précoces bandits Pourtant, les beaux livres demeurent en dehors des rééditions, cinq cents nouveaux ouvrages s'ajoutent, chaque année, aux quelque cinq mille volumes qui composent notre bibliothèque enfantine. Ces nouveautés appartiennent à tous les genres qui furent brillamment représentés durant la période féconde de la littérature à l'usage de l'enfance, période qui s'étend de 1860 à 1900. J'ai vu, cette année, les vies de personnages illustres le maréchal Lyautey, Marchand l'Africain, Hoche le Pacificateur. J'ai vu de nombreux récits historiques plus ou moins longuement développés, de beaux contes de tous les pays et des Contes de Perrault, dont les héros s'agitent dans des paysages de rêve. De délicieuses aquarelles illustrent cette Histoire ~MM Casse-Noisette, dont A. Dumas, après Andersen, s'est plu à conter l'histoire. J'ai vu aussi de bien charmantes scènes de la vie enfantine et un Manuel des Enfants coMt~aMOK~f qui devrait être entre toutes les mains. Il y a même un genre qui est né de nos jours c'est celui des ouvrages destinés à mettre les idées à la portée de l'enfance. Que de belles Histoire .Sot~e, que d'aimables Co~c~tMMtM illustrés auxquels s'ajoutent des Vies de -S'OtM~ et des histoires des Missions, qui sont les plus séduisants des livres d'images

Tous les enfants français devraient recevoir aux étrennes quelques-uns de ces volumes et les lire avec attention. Rénover le goût de la lecture, c'est habituer les enfants au recueillement, sans lequel il ne saurait y avoir de vie intérieure. C'est, de plus, leur donner le génie de notre langue, <: la parleur la plus délectable et la plus commune à toutes gens », disait Montaigne. C'est enfin les rapprocher de l'âme de la race, les faire vibrer aux grandes idées qui enthousiasmèrent nos ancêtres, et qui, aujourd'hui encore, devraient nous unir. Le folklore d'un peuple est le reflet d'aspirations communes et peutêtre ne saurait-il y avoir union réelle entre enfants nés sur le même sol, si leur conscience ne s'est pas éveillée aux mêmes récits. Si actuellement tant de divergences séparent les Français les uns des autres, ne serait-ce pas qu'on ne se soucie plus de rattacher les enfants à des traditions communes ? Peut-être ne saurait-on vivre cœur à cœur sans avoir les uns et les autres vu errer dans les forêts la petite fille au chaperon vermeil, vu glisser sous les eaux les submersibles de Jules Verne et reconnu Cadichoh dans l'âne qui broute dans le pré. C'est un lien bien puissant que de s'être plu aux mêmes récits. Anatole France ne disait-il pas que la Mère l'Oye < était notre aïeule à tous et les aïeules de nos aïeules racontant au coin de l'âtre les merveilleuses histoires et décrivant les belles dames que Jeanne d'Arc aurait pu voir sous le gros châtaignier au bord de la fontaine » ?,

Marie-Thérèse LATZARUS.

rez pas, Allemands, qui avez perdu un père. vous allez rendre le héros allemand à la terre maternelle allemande.

Une lettre du général LudendorS à ses adeptes

Berlin, le 7 janvier. La revue du général Ludendorff <: A la source sacrée de la force allemande qui, après la mort de celui-ci, continue à paraître sous la direction de Mme Mathilde Ludendorff, publie une lettre du général à ses adeptes, écrite à Tutzing, le 16 novembre 1936 et destinée à n'être ouverte et publiée qu'après sa mort. Dans cet appel, où le vieux nom de Niebelung, emprunté au calendrier germanique, indique le mois brumeux de novembre, Lu.dendorS déclare en substance

<: J'espère vivre encore assez longtemps. mais la mort peut survenir brusquement. J'ai accompli des devoirs professionnels extraordinaires et les tâches les plus colossales qui aient jamais pesé sur les épaules d'un soldat. Aux côtés de ma seconde femme, ma vie s'est enrichie dans tous les sens. Nous avons agi pour notre peuple et pour tous les peuples. Nous avons dirigé la plus grande révolution que le monde ait connue depujs des milliers d'années la libération des peuples de la main des prêtres et de la main des Juifs et des doctrines destructrices, pour leur donner une création nationale et une union basée sur l'unité de la foi et de l'hérédité raciale. Je meurs en luttant. Ma femme et d'autres fidèles poursuivront la lutte.

II ne faut pas que les < anciennes puissances et les envieux mesquins étouSent notre œuvre. Il faut qu'après ma mort, la révolution continue à s'affirmer afin que l'homme allemand et l'Allemagne subsistent dans la longue lignée des.peuples apparentés. Il n'y a. pas d'autre route que celle que nous Indiquons. Notre œuvre doit consolide: les succès de politique extérieure du n'ational-socialisme et de la force militaire allemande. Vive la liberté allemande (Havas.)

Socialistes contre communistes

M. Julien Peschadour, député S. F. I. 0. de la Corréze, publie, dans le Po~M/Ot~c du Centre, organe S. F. I. 0. régional, un violent article contre les communistes. <: L'unité ? Oui, dit-il en substance, nous la voulons, mais pas dans l'hypocrisie et la dictature stalinienne. :b Cet article, que M. Roumajou, député S. F.

I. 0. 3e Bnve, fait sien et approuve expresse* sément, se termine ainsi

Je pense que Staline N'est pas un génie mais ua être ignoble, pire qu'ïvan le Terrible, un despote sanguinaire qui ne répugne devant rien pour maintenir sa dictature; aurai-je le droit de le dire dans le parti unique ?

Je pense, malgré l'HMMoKt~ que M. Thorez n'est pas un <s grand homme d'Etat mais un <; m'as-tu vu un ambitieux, un démagogue aurai-je le droit d'exprimer ma pensée dans le parti unique ?.

Je pense que le gouvernement de la Russie des Soviets n'est pas le meilleur des gouvernements je crois Kléber Legay, Walter Citrine ou A. Gide quand ils affirment. à leur retour de voyage en U. R. S. S., eue la misère y est effroyable, que la liberté y est inconnue, que la crainte v opprime les consciences, que le mensonge y est souverain; me sera-t-U permis de penser de la sorte quand sera réalise le parti unique ?.

Je crois que la grève de chez Goodrich, déclenchée pour un motif futile; que ce!)e des transports en commun de la région parisiën&e sont une absurdité et qu'elles risquent de dresser contre la clause ouvrière la masse paysanne du pays tout entier et les masses moyennes auxquelles le parti communiste s'intéresse tout spécialement depuis quelque temps. Me serat-il permis de m'élever contre dans le parti unique ?.

M. Peschadour conclut

Tenez, soyez francs, une fois n'est pas coutume, et exprimez loyalement votre espoir vous désirez constituer le parti unique pour le faire adhérer à la III' Internationale et le faire servir à la défense de la politique stalinienne. Tout le reste n'est que façade, bluN grossier

et duperie.

Franchement, je vous le dis, je n'ai pas concance dans votre main tendue.

Une conférence de M. Germain-Martin

M. Germain-Martin, membre de l'Jnstitut, ancien ministre des finances, invité par !a Chambre de Commerce de Melun, doit faire, en la salle des banquets de l'hôtel du Grand Monarque, à Melun, le jeudi 13 janvier, à 14 h. 30, une conférence sur les problèmes économiques et financiers de l'heure présente.

Cette conférence sera présidée par M. Georges Roy, président de la Chambre de Commerce de Melun.

M. Georges Bonnet prononcera .un discours te 16 janvier à Bordeaux

Le congres régionat du parti radical-socialiste, qui se tiendra le 16 janvier à Pau, sous la présidence de M. Georges Bonnet, ministre des finances, présentera une importance exceptionnelle. Il réunit les parlementaires, présidents et délégués fédéraux des départements suivants Gironde, Charente, Charente-Inférieure, Deux-Sèvres, Vienne, Dordogne, Lot-et-Garonne, Gers, Hautes-Pyrénées, Basses-Pyrénées et Landes, composant la Fédération du SudOuest.

Aux côtés de MM. Georges -Bonnet et William Bertrand, sous-secrétaire d'Etat à la présidence du Conseil, prendront part aux travaux du congres MM. Pierre Mazé, ancien soMSsecrétaire d'Etat, secrétaire général du parti; Jean Odin, sénateur, viee-piésident de la Fédération du Sud-Ouest; Pierre Deyris, président du Conseil général des Landes; James Sdafer, Paseaud, Emmanuel Roy, René Thorp, Réthoré, Mendiondou, Lassalle, Fully, docteur Bezos, députés; Henri Martin, secrétaire général de la Fédération; Simonet, maire de Bayonne; Larrieu, maire de Mont-de-Marsan; Hirigoyen, maire de Biarritz; Plaa, président de la Fédctéation des Basses-Pyrénées, et les présidents et délégués de onze départements.

Au banquet de clôture du congrès, qu! punira 2.000 dételés, M. Georges Bonnet prononcera un discours.

La situation dans les textUea

Une réunion des délégués mandatés par les différentes commissions textiles (syndicats )ibres, C.F.T.C.) de Roubaix-Toureoing, Halluin, Lille et Armentières a eu lieu hier à Lille. Après examen des pourparlers concernant !a question des salaires dans les textiles et les différentes interventions qui ont eu lieu, l'assen!Mée a adopté la déclaration uivante Apres avoir entendu l'exposé général du problème des salaires et des négociations qui ont abouti à la sentence surarbitrale de l'intendant général Bernard, le comité régional textile des syndicats libres (C.F.T.C.) de Roubaix-Tourcoing, Lille, Armentferes, Halluin décide à l'unanimité, de s'inetiner devant cette sentence surarMtrale.

Le 23" anniversaire des combats garibaldiens de l'Argonne

L'Union des Garibaldiens de l'Argonne nous prie d'informer les associations d'anciens Combattants français et italiens et te public du fait que la commémoration annuelle des combats garibaldiens de l'Argonne au cours desquels Bruno et Costante Garibaldt et 500 engages 'volontaires italiens dans l'armée française trouvèrent la mort, aura lieu dimanche prochain 0 janvier au cimetière du Père-Lachaise. Rasseniblement à la porte Gambetta-Est non pas à 10 h. 30 comme il avait été primitivement annoncé, mais à il h. 30 et cela pour permettre aux anciens Combattants des deux pays de pouvoir particitper à la cérémonie en l'honneur du général Gouraud qui a été fixée aux Invalides de 9 heures à 10 h. 30 environ.

Le Conseil municipal de l'aris, la Confédération nationale des anciens Combattants, la F.I.D. A.C., l'Union fédérale de toutes les grandes associations d'anciens Combattants français seront représentées à cette cérémonie de la fraternité combattante franco-italienne par de nombreuses délégations avec drapeaux.

M. Prunas, chargé d'affaires auprès de l'ambassade d'Italie, ainsi que MM. les attachés militaires naval et aéronautique italiens ont tenu à confirmer leur présence à cette cérémonie, ce qui signifie combien est toujours vivant en Italie le culte du souvenir.

Selon un rite depuis longtemps établi un seul discours sera prononcé celui du président des Garibaldiens, capitaine Camillo Marabini.

Ouvriers mineurs écrases

par une rame de wagons

AlaminedeRedange,prèsdeMetz,uït groupe d'ouvriers étaient, hier, occupés a.u déchargement d'une rame de wagons charges de minerai. Un de ces wagons, renversé sur un remblai, entraîna )a rame et plusieurs ouvriers furent pris sous Je chargement. Deux d'entre eux, Jean Rizzi et l'Algérien Fodel Mohamed furent tués sur !e coup. Deux autres, Ben Houari Mohamed et François Martini sont grièvement blessés,

La « machine !nfema!e »

de !a gare de Lyon

L'enquête de la police judiciaire a permis d'établir dès maintenant que le mouvement d'horlogerie ayant provoqué l'amorçage de l'engin contenu dans !a valise était constitué par un réveil de marque étrangère. Ce réveil était arrêté à minuit 15. La valise mesurait environ ~o centimètres de hauteur et elle

était en simili cuir bleu. En ce qui concerne les bidons qui renfermaient l'explosif, ils ne paraissent pas être d'un modèle courant; on pense qu'ils ont dû être spécialement construits.

Diverses investigations dans les milieu~ terroristes de la capitale ont été prescrites par M. Meyer, directeur de la police municipale.

Les crimes de Weidmann

Nouveaux aveux de Colette Tricot Au cours de son second interrogatoire d'hier, Colette Tricot avait déclaré au juge d'instruction qu'au mois d'octobre elle avait fait connaître à Jean Blanc que Weidmann et Million étaient les auteurs de l'assassinat de Miss de Koven. Elle fournit même, à l'époque, cette précision à son ancien ami Le 3 octobre, Roger est rentré dans la nuit à l'hôtel du faubourg Montmartre, où nous logions depuis deux jours. Ses chaussures étaient crottées de terre sablonneuse et il portait à la main une valise que je ne connaissais pas. Il l'ouvrit et j'aoercus un pyjama rosé. des bas de soie, des aiguilles à tricoter et plusieurs pochettes portant une initiale brodée <: J Je me suis, par ailleurs. servie de papiers au nom de cette dame Jeanne Keller pour toucher le mandat. Je suis donc certaine que Weidmann et Million ont assassiné cette malheureuse. Jean Blanc fut, paraît-il, atterré à l'audition de ces confidences. ce qui ne l'empêcha pas de fournir, comme par le passé, des subsides au couple.

Poursuivant ses déclarations, Colette Tricot expliqua au magistrat que le lendemain du meurtre de Miss de Koven, à la demande de Weidmann, elle se mit à la recherche, en compagnie de Million, d'une villa à louer non éloignée de <: La Vouizie

Mais, le jour suivant. Million recevait une lettre de son père dans laquelle celui-ci disait en substance < Fais attention, tu as le même signalement que Pradier. C'est à la suite .de cet incident que le couple se rendit à Paris, rue Amelot, chez le père Million, où se tint le <: conseil de famille dont on a tant parlé.

M. Berry, à ce moment de l'interrogatoire, demanda à Colette Tricot pourquoi elle avait dit tout d'abord qu'elle avait appris l'assassinat de Leblond par la T. S. F.

J'ai menti, confessa Colette Tricot, et je vais aussi vous dire pourquoi. Oui, j'ai connu tout de suite l'assassinat de Leblond, puisque, dans la nuit, mon ami m'avait mise au courant. Mais si j'ai inventé tous ces mensonges, c'était d'accord avec Roger qui m'avait fait la le~on avant notre départ de Nantua pour venir nous constituer prisonniers à Versailles.

C'est sur cette réponse que l'interrogatoire prit fin.

Le magistrat compte procéder sans délai à la confrontation de Jean Blanc et de Colette Tricot.

TRIBUNAUX

La grève des usines Gillet

Le tribunal civil de Lyon a rendu, hier, son jugement de l'appel de la décision du conseil des Prudhommes sur la question de la grève des usines Gillet à Villeurbanne, avec occupation des usines.

Le jugement, longuement motivé, décide que tous tes ouvriers, sauf 22 délègues, ne peuvent être tenus à l'indemnité de rupture vis-à-vis de la maison Gillet, n'ayant pu exécuter leur contrat pour cause de force majeure. En effet, il était démontré au tribunal que'22 délégués avaient décidé la grève et avaient mis tout en œuvre pour que la cessation du travail fût efScàce.

La décision du consei! des Prudhommes est, pour le surplus, confirmée en ce qui concerne l'expertise ordonnée pour le calcul des congés payés des ouvriers qui avaient saisi ledit Conseil de cette demande.

En ee qui concerne les délégués, le jugement sanctionne la faute qu'ils ont commise en décrétant la grève avant d'avoir saisi la commission de conciliation prévue par la loi du 31 décembre 1936 cette commission a, en effet, été saisie par eux, mais trop tard, et après la grève; le tribunal les condamne chacun pour ces faits à 3 jours de salaire et 500 francs de dommages et intérêts envers la maison Gillet.

Les congés payés des délégués sont cependant réservés en raison de 1s décision surarbitrale rendue dans le même conflit par M. le président de la Chambre à la Cour Reannquer.

Enfin, la Société Gillet, qui succombe en ce qui concerne les ouvriers, est condamnée aux dépens vis-à-vis d'eux et ne doit supporter que les 2/5 des dépens, en ce qui concerne les délégués de l'usine.

A L'INSTRUCTION

Le terroriste Budal voulait tuer un ministre français. En poursuivant !e dépouillement des papiers saisis dans les bagages du terroriste hongrois Buda!, arrête récemment à la frontière française, dans !e Nord, M. Enge!, juge d'instruction à Vatenciennfs, a trouvé une note, de la main de Budaï, disant <: Je me suis juré à moi-même de commettre un attentat contre un ministre français. s- Le terroriste sera prochainement interrogé sur ce projet.

Arrestat!on des deux jeunes agresseurs de Mme Petitot

Sur les indications de la Sûreté générale de Paris, les gendarmes de Chalindrey (HauteMarne) se sont rendus au domicile de Mme Weber, tante de Michel Weber soupçonné d'être l'auteur de l'attentat commis contre Mme Petitot, mercière à Pans. On se rappelle que la victime avait été ligotée et dévalisée par son neveu et jun ami de celui-ci. Le neveu, NemiroS, fut arrêté à Dijon. Hier matin, la gendarmerie de Chalindrey mettait en état d'arrestation Michel Weber qui était chez sa tante. Il avoua de suite son forfait et déclara être arrivé à Chalindrey cette nuit sans aucune difficulté.

Le fro!d et ses conséquences Tandis que, dans !a région parisienne, !a température est redevenue un peu plus douce, le froid persiste dans certaines parties du territoire. C'est ainsi qu'en Haute-Savoie, dans !a vallée de l'Arve, entre Chamonix et BonneviHe, te thermomètre reste à 25 degrés au-dessous de zéro.

A Mâcon, !a Saône disparaît sous la glace, et H est possible de la traverser à pied, ce qui ne s'était pas produit depuis 1929.

A Marseille, le temps est clair et ensoleillé, et alors que l'autre nuit, la température ~tait descendue à 6° 2 au-dessous de zéro, elle était, hier matin, remontée à 1°~.

La neige gelée a causé à Pontarlier un grave accident. Une collision s'est produite entre un autocar, un camion et un cycliste, collision à la suite de laquelle l'autocar a été projeté contre un arbre. Douze voyageurs ont été blessés. Huit d'entre eux, très grièvement atteints, durent être hospitalisés.

LE SPECTACLE A PAR!S

THEATRES

A l'Opéra, & 21 h. 35, première représentation de OnoMC le prince d'amour, ballet en deux actes de Mme Claude Séran, musique de M. Florent Schmitt, chorégraphie de M. Serge Lifar. Le spectacle, qui commencera, à 20 h. 45, par Z.o Gn'Jt, se terminera par David f~tOM~/MK<.

A la Comédie-Française, à 21 heures: Les Affaires ~OM~ ~M affaires (MM. Dessonnes, Georges Le Roy, Ledoux, André Bacqué, Martine! Echourin; Mmes Dussane, Henriette Barreau, Denise Clair. Demain: matinée poétique en soirée, ~tHOtMe. A l'Opéra~Comique: relâche. Demain: Louise.

A l'Odéon, à 20 h. 45: Ca/Afn'M eM/'M'~Mf (Mme Yvonne de Bray, M. François Rozet; MM. Paul Amiot, Guy Parzy, Raymond Girard, Gautier-Sylta, Harry-James ¡ Mmes- Jeanne Reinhardt, Blanche Dars, Michèle Michel. Demain, en matinée et en soirée: .P<?<~ GyMf. Au Gymnase, à 20 h. 45 Le Cap J~ T~~M, de M. Henry Bernstein (Victor Francen, Jeanne Crispin, Claude Dauphin, Jean Wall, Luey Léger, Hélène Gerber, Georges Pally et Betty Daussmond).

Au Théâtre de la Madeleine (Anjou 07-09), à 21 h. 15 QMO~t'H~ comédie nouvelle de M. Sacha Guitry.

Au Théâtre Michel: relâche pour les dernières répétitions de Le f/tf< <!M&K/oM<. A la Michodière, à 21 heures Les P~MM .Set~MeK~ comédie en trois actes de Robert de Fiers et Francis de Croisset, avec MM. Darzal, Christian Gérard, Bonvallet; Mmes Germaine Charley, Suzanne Henry, Simone Renant, Marguerite Daulboys.

~M6o.Mf:J~M~ (21 h.). Pacinque.

Antoine (21 h.). L'Hom. qui se don. la coméd. ~f~ (20 h. 45). Sixième étage.

~~M'r (20 h. 45). Volpone.

~<A~M (20 h. 45). L'Impromptu de Paris. BoK~M-Po~MM~ (21 h.). Trois valses. Capucines (21 h.). La nuit du 7.

Châtelet (20 h. 30). Le Chant du tzigane. DotMOM (21 h.).–La chaleur du sein. D~oM< (21 h.). –.Le Lycée Papillon. DcM.f-JMa~gMM (21 h.). Les Mauvais Anges. Bwt/'t~ (21 h.). La Fessée.

E<o<7f (21 h.). L'Ecurie Watson.

Cot~-L~Mf (21 h.). Le Pays du sourire. G~Mtd-Gt<t~to/ (21 h.). Epouvante et rire. ~MMOMf (21 h.). La Chrysalide.

/Ha</tt<n')M. Relâche.

Mogador (20 h. 45). Féerie Manche. A?OM<M-MOMf (21 h.). Madame Capet. ~oMMaM/M (20 h. 45). Via le Travail. Œ«M-f. Relâche.

Palais-Royal (21 h.). Bizons-Ies-Dames. f-.y<Ma~Mt (20 h. 45). La Marg. du batail. St-Georges (20 h. 45). -Le train pour Venise. 77tM<~ Pon~ (21 h.). La Chance. Fonc<M (21 h.). Un de la Canebière. ~Co/o~Mr (21 h.). Les Borgia, familla étrange.

'A

s~

L'Opéra donnera, lundi soir, !a 'dernière représentation de la série actuelle de L'~t~o~ tandis que la prochaine représentation du ~OMseau jfoM<oM~ dans sa nouvelle présentation scénique, aura lieu le vendredi 14 courant. –~Mardi prochain il courant, en soirée, la Comédie-Française affichera .Le M<;tf /tOMMKf. Les Cerceaux (3i, rue de Seine) reprendront aujourd'hui 7 et demain 8 janvier, en soirée, les représentations de La jBn<MC, avec Jeanne Heibling, Marc de la Roche et André Chanu.

L'assemblée général des < 3o ans de théâtre que préside M. Emile Fabre, à ratifié les élections à so~ comité de Mme Yvette Guilbert, de Mme Robert Fossotier (Mary Morgan), et l'élection de M. Willy Fischer,

~~X SOIREES. Ce soir /o/ vendredi Les Affaires sont ~(M80)» les affaires; samedi 8 et mercredi 12 Asmodee dimanche 9 Le Gendre de M. Poirier, H faut qu'une porte soit ouverte ou fermée lundi 10 Mithridate, Arlequin poli par l'amour mardi il et jeudi 13 Le Vieil Homme.

MATINEES. Samedi 8 VI" matinée poétique Le dix-huitième siècle dimanche 9 Asmodee jeudi 13 Esther, La Coupe enchantée.

SPECTACLES DIVERS

A. B. C. (21 h.). Spectacle de variétés. Casino de Paris (21 h.). Féerie de Paris. CM~Mc ctHtf~- (21 h.). Spectacle Bouglione. Cirque Medrano (21 h.). Attractions. Deux-Anes (21 h.). Chansonniers, revue. CoMcoM (21 h.). Souplex, Charley, Carlès, etc. Dt.f-~eMfM. Martini, Jean Rieux, etc. BMro~MM (2: h.). Au Soleil de Marseille. Folies-Bergère. Relâche. Lx~ jRoK~c (21 h.)~ Revue.

LES SPORTS

Boxe

Le champion Italien Locatelli a été battu, hier soir à Paris, par Je Tchécoslovaque Eddy Rabak. Fait sans précédent, Locatelli, sur une droite de son rival, alla même à terre, pour une demi-seconde, au cours de la dernière reprise.

L'AVIATION

Une beUe performance de Rossi

avec l'Amiot 370

Avant de se rendre en Afrique du Nord, où il doit effectuer diverses tentatives contre les records sur l'Amiot 370, ]e commandant Rossi a fait, hier, un vol d'essai sur la base Istres-Cazaux.

Les 500 kilomètres du parcours aller ont été effectués en i h. 5 m.; les 500 kilomètres du retour en i h. 2 m. Ce qui représente 472 kilomètres à l'heure sur t.ooo kilomètres avec 200 kilos de charge.

NOUVELLES DIVERSES

Le Lioré 45 bimoteur Hispano-Suiza, après un atterrissage forcé en campagne aux environs de VIlIacoublay, a été ramené au centre d'essais par son pilote Doumerc. Les nouveaux moteurs ont été montés sur le lieu de l'atterrissage forcé et le Lioré 45 est prêt à reprendre ses essais ofnciets au C.E.M.A. <* Le prototype de chasse Nieuport 161, n* 2, à moteur canon 12 Y. C. R. S. a été sérieusement endommagé hier matin, à VillacouMay, à l'atterrissage. Son pilote, Lefèvre, est heureusement indemne.

Le Caudron 713 Renault, la cylindres, 450 CV, muni d'un train escamotable, vient d'effectuer ses premiers vols à Guyancourt. <* Le commandant Challes, dernier concurrent Français du Rallye du Hoggar, qui avait quitté Le Bourget hier, à 12 h. 35, à destination de Casablanca, a fait escale à Toulouse à 16 h. 10.

<* < L'arbre de Noël d'AIr-France réunit chaque année les enfants du personnel du siège central et du Bourget. Cette manifestation aura lien le 9 janvier, avec le concours de nombreux artistes.

<* La délégation de la commission de l'aéro-

A~c<aM&K/f.f (21 h.). Durera-t-on ? P~fc/tOtf (21 h.). Au fil des heures. y/tm~c Isola (zi h.). Mystères et I!!us:on~

Le célèbre clown Grock reparaîtra sur une scène parisienne dans le courant de la semaine prochaine.

MUSIQUE

La Société nationale de musique reprendra ses concerts, demain samedi 8 janvier, à !a Salle Chopin. Le programme comprendra des œuvres de Fauré, Saint-Saëns, de BréviIIe, PL Schmitt,' Spitzmuller et Daniel Lesur. L'~< musical publie, aujourd'hui, en !m-~portant numéro spécial consacré à M. Paul Paray. Il contient des articles d'Eugène Bigot, Marcel. Darrieux, Maurice Imbert et de t!om-< breuses anecdotes contées par Double-Croche. Une abondante iconographie, en grande partit! inédite, illustre les textes,

*<:

Aux CONCERTS COLONNE (Th. Châtelet). Sam. 8 janv.. à 17 h., av. MM. PERNET et N. ORLOFF ROI D'YS, ouv. (Lalo) CONCERTO, piano-orchestre (Tschaikowsky) 4 MELODIES, ï" et a* aud. (Laparra) PETITE SUITE (Deba~ sy); LES DEUX GRENADIERS (Sch)~ mann); LE ROI DES AULNES (Schubert): et BOLERO (Ravel).

Dim. 9 janv., à 17 h. 15 très précises [j FAUST. Schumann

Audit, intégrale, av. Mme MARTINELLL MM. SINGHER. FROUMENTY, CATHE<LAT. Chorale Amicitia, 200 exécutants. Direction M. PAUL PARAY

Mardi 11 janvier

Salle Ecole Normale, ai heures (Kiesgen) Récital à deux pianos

Nadia BOULANGER et CURZON

LE CINEMA

Actualités Ctttema. Spectacle permanent; ~4~tn<t<r~. Claudine à l'Ecole. ~4/)0//o. Cette Nuit est notre nutt: ~M&Po~acc. Aloha, le chant des !les.. ~4f~ttMe. Deanna et ses boys.

Balzac. Heidi la sauvageonne.

Bonaparte. Claudine à l'Ecole.

Caméo. Le roman de Marguerite Gautier, C/tSM~-E~y.MM. L'Enchanteresse,

C/t~y. La patrouille perdue.

Ciné-Opéra. Claudine à l'Ecole.

Colisée. Scsurs d'armes.

CoM~M. La vie facile.

E~oMO~-F/7. Chan aux Jeux 01ymp!qut)i< B~tt~c. Ange.

GoKMOMt-Po/occ.– L'affaire dueourr. ~deLyon. Le Po~. La grande ville. `

I-M~tto.–Arsène Lupin.

.Modc~t'Me. Abus de confiance.

.Mo~M~. Le secret des chandeBers, JM'aft~MOtt.–Désiré. ~< Mo~t~ty. M. Bégonia. Enfer Nanc< MonfaM.f. L'Alibi.

Max-Linder. Forfaiture.

Miracles Lord-Byron. Cette sacrée vérité.. ~ofMOtK~tc. Broadway Melody io38. Olympia. Naples au baiser de feu. OMtM<a-C<Me-/tt.fo~M<tOM. ActuaL mondiaïeSt Pagode. Ange.

Panthéon. Re prisonnier de Zenda. ParowoKKt. Ces dames aux chapeaux Teft~ Pereire. Déjeuner de soleil.

Rex. Maman Colibri.

Studio de fE~ot~. Charme de h Boh&ne< 5'<M~to-28. Brelan d'as.

Ftc/of-.HMg'o. La Dame de MalacM.

RAD~O

DEMAIN SAMEDI

Théâtre lyrique

19 h. 55 (Tour-EiHeI-Bordeaux-~Lyon-M'ontpe! lier): Relais de l'Opéra: jRo~MKfc mo<f< ~<M ~offOK., d'H. Rabaud.

22 h. 10 (BruxeHes-FIamand): La T~~tMo~ <~ Verdi (sélection).

Théâtre "rr~T.,

ao h. 3o (L!)!e-Tou!ouse-LimogM~: Z~ Ma!o~. tmoptMOt'rf, de Molière.

20 h. 30 (Radio-Paris): Le .So~ ~M tM~ d'été, de Shakespeare (fragments).

Concerts symphoniqnea

20 n. 3o (Pans-P.T.T.): Œuvres de R~er, Offenbach, Massenet

22 h. 5 (Radio-Paris): Œttvret de [Hessaget. Hahn, Milhaud. Musique de chambre

16 h. 15 '(Paris-P.T.T.): Piano, mélodies, saxo< phone.

19 heures (Tour-Eiffe!): Chant et pianat, Confërencea

20 h. 15 (Poste Parisien): Le dernier Mon oN l'on cause.

32 h. 40 (Radio-Cité): Une nuit de travail aa' répétition aux Variétés.

nautique de la Chambre des députes, ayant) à sa tête M. Bossoutrot, venant de Tunis, est arrivée par la voie des airs à Bizerte, où elle a été saluée par l'amiral Bléry, préfet maritime. La délégation a visité les base< aériennes de Karouba et de Sidi-Ahmed. Elle a regagné ensuite Tunis en avion. LES COURSES

A VINCENNES

tSoM~t 8 .;fM!M«:

PRONOSTICS

Prix de Bourbon-Lancy. Loucald, Leda V~ Prix de Putanges. Katrine II, Kaolin V< Prix de Sully. Kléber, Karoline.

Prix de Toulouse. MaMy, Méridien. Prix de VHierviUe. Merveilleux, Martin~ court D.

Prix de Talenee. LAngoifM. Le C!d.

CONFERENCES

Mercredi M janvier, à t? !t. 30. au Cotlège libre des sciences sociales, 28, rue Serpente, M. A. Champeau, professeur de phiioso" phie au CoUege de Melun, fera une conférence sur: .Ett cotTOMe Jof~ ~MM <WM par ~M n< DEMAIN VENDREDi

Conférence de perfectionnement commère cial de la Chambre de commerce de Paris, It mardi et le vendredi, à 20 h. 30, 2, place delà Bourse, Paris, renseignements et inscriptions aK secrétariat des conférences, 23, rue NotreDame-dés-Victoires. Tél.: Gut 84-40, le matin de 10 à 12 heures.

Collège libre des sciences sociales, 28, ru< Serpente, à 16 h. 30, M. de MarciUac La ~Mw ttOM <t.E;)-~m<?-OWfKf.

Musique religieuse

Le samedi 8 janvier, à 20 h. 3o, !a schola (ta l'Institut grégorien et la schola paroissiale dq Saint-Ambroise chanteront, en l'église SaintGervais, les premières vêpres de l'Epiphanie~ suivies des Compiles. Le chœur sera dirigé par M. A. Le Guencant. Au grand orgue M. P~ Brunoid. A l'orgue de chcEur M. H. Potiron~ L'entrée de l'église sera libre,


LA BOURSE

I.t!i!<<~tOM <?M C~<t'~MM ~*M? ConMM<f~ &M~'Ot<rd~Mt\ MMfC/te des C~OM~M, dOHt les C~O/MttOH~ OMf OCCOM~O~M de larges <MOMfCMteM~ sur le Marché des ~CMM.

0)t eo):y~ot< <o«< d'abord, en ~f~f, q«~ la /)' passait ot< coM~attf de 147,27 s ï4740j ~fC~MatiOt! en eH~-MeMe ~~K tm~O~Ott~, mais QKtM'~M a~~afa~att moins ~ym~~MM~t~, ~M raison ~C la fixité ~fM~«~ O&~O~MC des CCMM /'fMdaH( d~Ht~M MtMCtMM. PafafM~MeM<, <tMt<M /M valeurs ~<MM~fM ~M~fa!Mt< <K~ M~KCtir, ~0<M la conduite de quelques grandes vedettes, coMM~ la Royal DM~fA et /M Mines ~'0!

-L~afa!ti-? de ces dt~MM ~fMtK~ ~Ct~ d'ait<OH< vive ~Mc ~M places c.f~fte«~~ ~ffffoMf I.cndft~ et ~4MM<~dst!t, étaient favora&~?KCM< Mt~MCKC~M ~Of ~M&tt f~CM d~ ferM!Ffc d~ ~aH ~< f~tM~. CoMMC~a hausse OHcWcotKf f~o~ott ~ttf des ~~M/f/tCM <K//a~OH)!M~~ OM.)- E<a~-t/<t!~ ~M ~fO.feMtOMKC~ e<at'C);< Oifh't~ à MMOKM~f par analogie en ce qui COMC<'n!C M0<~ CCOttOtKM tM<)'OtM<< et /M co<Mtd~a~ott~ cMtM~~ a ce ~ro~o~ ~<tMM<s<M!< S~~ des Of/M<C~?'~ MOM ~~M~M6)t< ~!(r les intertto<tO)M~ ~:aM ~o~M~tt 'jMf de MOM&r~<MM tMd<M<W~ /OM/M.

.E)t ~~COMd Kc«, «t!C OMOjMt~ .<Htt ~fod«!<t 'Mt-r <a)i~M (la livre est M~~MK~ à 147.27 pour /~K~ o 147.30), des <'MtH.M<<OM se ~Mt< ~rodMtsur ~J titres libellés en devises ~<f<!tt~efM, ~t H'oK< pas M~M~MMt cott~~ /~t<~ /'rc'cfM.

-4yOH<0<~ QM'a <M~ <~)MtOM a C<e OMM M~<~ .mr ~M ~Of<~ ~ff, HM mo<.f i /< 55 eoK~c i to ~OM tMOt~, 4,55 fOM<n' 4,10 dollar, «M MOM 0,33 COM~C 0,22 <?'OM Mût.? 0,96 coM~ 0,88.

L'actualité fimamd~~e

L'Allemagne

et !& mission de M. Van Zeeland Ainsi qu'on le verra par ailleurs, rien n'est encore divulgue du contenu des rapports de M. Van Zeeland en conclusion de son enquête de paciËcation..économique,; financière et monétaire

mondiale.

La presse, ~m'opéemie s'abattent,' en. gênera!, de commentaires-et de pronostics. Seuls, les journaux allemands manifestent. Nous ne nous étonnerons pas de l'esprit 'dans lequel i!s envisagent l'aven'f tel que M. Van Z'eeland propose de l'aménager.

La Go~cM~ <f<' .Ft-aHf/o~ donne du rapport les grandes lignes suivantes: trêve douanière de dix ans, abolition .progressive des clearings, création d'un fonds monétaire international à ta Banque des paiements internationaux et iondation de compagnies coloniates.

Le journal attache surtout une importance

McM" PARQUET fKmter Dtrntar PARQUET pMmter BenuM ~~4" COULISSE fr.mt.r cours PARQUET prMd" DeratM PARQUET p~eM" Denuer PARQUET p~ j, ciSttre TERME TERME TEBNE te«h.3!) AU COMPTANT Mm AU COMPTANT Mnrs AU COMPTANT ~"M MM 70 15 g 70 t6 70t5.722 Francise aMfewxes. 739.. 738 86 50 c~nadtanBagte. 90 26 9176 FONDS D'ETAT Lorratnen'EtectrtcM. 06.. 196 Ouest-AMcain. 285.. B86 71753~orttssaMe: '85 5 Etectr.Chfmted'Ugtne. 1210 ..1210 283 50 caoutchoucs (Financtère). 28850 291.. g~ 7015 70 05'anS'se d'Enragé. 372.. 368 .produ~UonNotr~~ 1061 ..1070 67 80 4~ 1917. 6780 67851126 KaUSatnto-Therese. 1135..1138 873 (Aetion<V~ 905.. 9)0.. ~~mn~Mhe 7a 7" ~Ouest-Lumtere. 580.. 581 .Tabacs Maroc. 7055..7250 66654~198 6669 6870 605 Kuht)nann(EtabHssementt). 6tl.. 606 238 50 chartered. 24460 243.. ~fbia" 91 50 7~. 20 Sud-Lumere.priorté. 96" 96 cnMncr~ET.Te~tMn 94 765%1920amortissaMe. 9460 94701000 MatteresCot.Sa)nt-Dents.cap.l010 .1005 225 50 cttyDeep. 229.. 22750 3~%an)orHssabie. 9150 0 g--aphones. 168.. t6) FONDSD'ETATSETRANG. 6202 106204~925(garant~dechM9e).. )0620 20 106.. 740 PhospbatesetChemtnFerGafsa 742 746 102. coombia. )04.. ]0376 4%19l7. 67 7C °775~ ~g~ ~~g .Auamagne7%1924(Daw). 6200..6202 75 854X%1932,~anchoA. 7695 95 78901865 Péchiney,A!a)s,Froges,Camara.l891 .1908 71 50 concordfa. 72-25 25 7250 50 ~~ag'amorUst'abia' 94 es 94~ O Jouissance: 4 4275 .Ang)eterre2%%(100Hvr.)l"40..11180 74 554K%1932traHCheB. 7460 74 55'044 Rhpne_Pou)ene. 1059 .i060 2400 ..CrownMtnes. 2418..2408.. S~1920amorHssabt9. 9465 ~~GHtetThaon. 78.. 76 .Argenttne5~1907(20Hvr:2920. 104 304!1937(Barant.de change) 10470 104851895 Saint-Gobatn. 1916 .1930 301.. DaMafentein. 30850 309.. i~~32"t'anrh'e'A" 7~7~ pq~Pérenches. 333.. 328 4~% 1911. 1948 1950 795 otX trésor 4 ~1933. 796 797 5500 Port de Rosarto, jouissance. 5800 .5480 .1865.. 09 Beers, ordinaire. 1933 ..1955.. i~~q~B' 7~~ 74 ~Centr.d'EOatrageLebon 1620 ..1630 .Autriche 6% 1923 <Fund.). 5960 6~ 726 ObTrësor4%1934. 723 720 465 Chargeurs Réunis. 476 475 .2050.. préférence.2070 ..2070.. Jl~° J~RK Jouss:1170 .1:85 .Eo)gtque3%,3'serte(lo6) 8860 8860 812 Ob. Trésor 5 ~1935. 811 810 970 AMqueOcc)d.(Cfe Franc.). 975 975 88 50 Dong-Trfeu. 88.. 88.. ~hf~~4'~1933" 795 79~ ConttnentateduGaz. 760.. 760 .Brés)?6%i909(Pern.). 322.. 315

726 ob).Trosor4~ 1932. 727 726 1041 AtrLfqutde. ]055 .1068 447 60 DurbanRoodepoort. 449.. 450.. ~'T!é~4'!?!934" 7~ 7iq" 'ranç.EOair.Chauff.Gaz. 600.. 570 .Chn)6%1930.235.. 233

131 Oob.Trésor3K1936A. 132 132 6430 BraMer~Argent.Qa))mèa.6435 .6450 1518 ..EastGedutd. j527.. 1S36.. ~'T~~5~1935' jomss~ 425: .Danemark3% 1894. 2335 ..2340 101 ~OOM.Tr~or4~1936B. 101 1 55 101 559 CMUtchOMstndoçhtne, 580 585 448 ..EastRand. 463.. 458.. Sh'Trésor4~932' 72S. 726~()F"stondesGaz.ordtna)re.. 572 671 .Haïtt6%19~ 615 685

923 OBonsTrésor4~ 1933. 927 928 428 CttroSn(SteAndre).acUonB. 442 442 190 ..Equateur. t94.. 195.. gonsTr~or4~1933" 994 ~~GazFrMceet Etranger.1060 ..1051 .)taue3K% 8460

923 50 Bons Trésor 4' y. 1933. 7 928 428 Cltroijn (Ste Andre), aeu. on B. 442., 44,2.. 190.. Equateur. 194.. 5 BOns Trésor 4'1: 1933. 924 928, 50 Gaz France et 1050 1051 Italie 3 3~ 50

986 BonsTrësof5%I933. 987 988 SOI f. ,f"°! 520. 521-. 112.. Estre))asM)n)na.tia.50 11150 ESns~s~r5<?ie33: .9M ~"°!azdeMu)hf)Use. 330.. 335 .Japon4~1910(jcecour.). 308. 974 OBonsTrésor5%1934. 976 977 605 ComBhetMaMr.OsineaGaz. 600. 600 401..Fran~o-NéerfandatM. 40960 409.. 5°~E<"1934 ~4 5?p~ Gaz départs. 218:. 212 .Roumanle4%1922. 187.. 185 954 OBonsTresor4%!934. 953 0 955 0 304 mstn)er)etndoch)ne,Mt.tM<f. 313. 311 0 312..FranM-Wyomtn9,ord)natM. 317.. 321 Hon8Tr~sM4V19S4" 9HR S~°''Actér)esdeLongwy. 320.. 3)0 Serbte5%1913. 338.. 333 838 BoMTrésor4%1936. 939 938 6150FQrn(Soc)6téFrMca)S9). 62. 62 744 ..GeMrajMintng. 760.. 747.. ~4~19~5 S~ deMtchevine. 590.. 591 Youaosiavte7%1931. 383.. 385 747 Catsse autonome. 746 745 298 tndochtMfsePtant.Hëveat. 312. 301 684 __Go)df)etds. 596.. 595.. BonsTrësor5~seBtl937 9B7 ~R A)sac)ennedeConstructton 316.. 310

472 peugeot(Automobnes). 466. 469 212 60 Gu)a_ 216.. 219.. rhemtn~~I~ Châtmon-Commentry. 1366 ..1380.. VALEURS ÉTBANGÊRES

6"0 BannuedeFrance. ".6060 6100 435 5 POtetetChautMn.actton. 436. 442 690 ..Hotchktst. 685.. 683.. ChemtnferEtat4% 319 'ives-UUe. 495.. 490. p.c.n.,n',nn~~ Ot';

6110 BanqulI de France 6060 .iêÔ 43 poliet et Chausson, action 435 442.. 690.. Hotchkiss. 685,. 683.. 5 v. 338" l,ntgibaud 1074 1010 Phénix Espagn (Union ot) 915

4595 det'Aloerte 4595 696 RatthtertesetSucrartesSay. 595. 602 476..LaHouve. 491.. 492.. oTT~~ooc i~ 'ontatbaud. to74:. 1010:. ~P~°H~ 4~n 1064 I PahsapM~BM'1074 1068 405 Terres Rouges, actton 100 ~r. 414 417 71 50 Huanch.ea_ 7225 7275 ~<028_ 440 442 Actërtes Marine.. 332 330 SanqueRM~Jnternatton.. 705 4250

555 Transatlantique 565 556 621 Union Euro> Industr. et Ftnanc. 628 628 280 Huiles de Pétrole 283 2 7 %42,13Y OOo'doIÍIÍrs) 2875 Forges et Aciéries marine.. 332 330 Crédit Franco 705

U~~ 410 9 Allema lie 5 0 (Plan Young). 830~ 274". 276.. 7 1 (1.000 dollars) 2875 ~~ed~ 351 351 Crédit Franco-Canadien. 3170 3240

660 Comptoir Algérienne. 657 657 824 Autrlche Int sk 9à%.e3. 840 840 94.. KO ~nnos urg. 600.. 501.. VALEURS FRANC tI ) Société Générale BelgIque.. 4000 ..4090..

Crédit Commercial de France. 436 S S~ -1 h2~ 2050 2054 500 Katanga (li6o,) 515 511 Assurances Gén. Incendie.. 661 645 274 270 Télegr. du Nord Lacs 6400 6650 1 F~~C~ 2230 2113 Egypte 3037:: 239 gS~ ~n~e'nd~ 6ÎO 60? ~Maubeuge: 1990 Ougrée-Marlhaya 1490

145 5o -Foncier Indo-Chine 147 148 30185 ÊgYPte (DO 0 unifiée 7 %)- 3040 3037 125 Lake View and Star 125 126 Union incendie 6!0 601 Senelle-Maubeuge 595 624 Hongroise Charbon 1405 1430

'676 So~Srafe~ '678 '678 2 R~?e~s~e4~ -9 -9 '? X~r. ~7 }58 &a.'eV. 43~ 43~ '339 ~82 Sl~

676 Société Générale 678 678 9 2i Russie consolidé 4 9.. i156 Ltévln e. 157 .158 Nationale Vie 436 438 Commentry-Fourch 389 482 Ville de Tokio 497 482

799 FonciMeLyonnSM~ 797 794 295 Serb)e4~amorttssabte. 295. 29650 ,31..LondonT)n,ofti)M)re. 3175 32.. Prévoyance Accidents. 406 399 aute-Loirb.?. 250 .Sad)~~Cana'd)'s'~340~' 3465 376 BenteFonOère. 378 375 291 Tttrqme(Dette7K~33,t-tr.) 289. 289.. B43..ManBeef. 55].. 552.. BanqueAMqueOcctdentate 650 630 SarreetMoseUe: 449 454.°"n 498 3520 95 SociétaGënerateFoBei&r. 96 225 T't~utefDett.T~~S~a't.). 213. 21250 188..Ma)acca,ord)natre. 192.. 19250 fndochtne. 2860 2825 Mines d'An)che. 767 755..sucrerf6Eavt)teObU<! 850' 2816 25370 Suez(CMai).act.capttat. 25405 25655 218 BanqueNattonate au Mecque. 227. 227.. 211 préfërence. 21450 2t6.. Guadetoupe. 2360 2360 d'Anzin. 364 365.. 'creH6bgypteubng.8&o. ~stb 23400 toutssMce. 23450 23700 S53 Ottomane. 559. 561 8925Mex)canEag)9,ord.,estampu)ee 92.. 93.. Madagascar. 380 deCarmaux: 485 505 21800 Partsdefondateur. 22500 22500 5000 Cr6dttFenc)erEBypMeB. 504& 8045.. 1063..M)ch<!)metC)e,6'depart. 1066..1078.. B.N.C. 560 559 deDourges. 575 574.. l, 6740 Société civiie.ctnqutemet. 6770 6835 231 Canad[anPacinc(25doHaM). 236 SO 235 163 ..Mjmot. 155 ..168 Crëd)tAtg6r)en. t490 143S d'Ostrtcourt. 782 781 r'OtTÏT'~F~nmntantprte.fMt nerfMM 597 E<!t,Mt)on500tr. 582 582 865 Wagons-Uts. 8775 8650 398..M)nesetProduttsCMmtques. 404.. 402.. CrëdittndustrtetnonXb. 275 277 Omn)umA)gërfe-Tuntse:14BO 1450 ~)i<l&bCCOmptantMe.tMt.Der.Murs 772 Lyon, actton 500 fr. 787 778 3660 PMtpBfdiidème d'action erdtn.). 3750 ..3800.. 707.. M)ntère Grands Lacs. 738.. 744.. )tb. 698 701 ~or.prtorM. 2298 2365 600 Mtdi,act)on500fr. 612! 612 416 GazetÉteotrtcttedeDsbonne. 420 420 613 ..)))ot9urtGnomeetnh6ne,A. 617 607 CredftFonc)erd'A<96r)e. 420 419 ordtnatre. 2370 2407 770 Nord,actton400fr. 773 783 !OBO Arben,parts<oc<a)M. 8165 ..8200 41 ..Mozambique. 3850 4075 8oc)etéCutvreet Pyrites. 308 309 Guergour.actton. 1290 1285 ~c~n. inann tn~oo 726 Ortoans, action 600 fr. 733 737 ~93 3 S.K.F. acttonB.tOO Mur. 2209 ..22Q6 ..64.. M'Zaïta. 66.. 67.. GenerateAK.-de Banque. 406 406 Mok&htd~captta 4~ :4315 ~ypt~.io'parts. 10200 ~0400 425 tndo-Chtne et Yunnan. 4:S 425 3.50 Centra) Mining. 3836.. 3818 103 ..Naragt.taTtn. ]04.. 10450 MarseUtatsedeCredtt. 473 474 Joussance:3725 3720 Mn~p~SK~?~ 192S 1925 613 Santa-Fa, action 500 fr. 616 622 1607 Gedutd. 1523 ..1619 202..Navtgat)onAMqaeduNord. ~99.. 200.. Nancéienne de Crédit.t?6 178 Tek):ah,aotio)). 979 975 S~n~ 183 184 880 Mëtropo)!tam de Parts, act. 250. 889 885 .186 Nontecatint. 189' 190 491.. New StateAreas. 493.. 494.. Sous-ComptotrEntrepr. 308 310 o~ ransytvEnie. 42 44 ~A?~ 216 316 652 jouiss. 652 655 2856 Rto.Tinto.CompMyLM. 2915..2909 636..Padann. 644.. 642.. Unton des Mines. ]47 143 'ëehelbronn. 374 375 ""p" 409 406 321 Parisienne Etectrtque. 317 317 1442 Azote (Norvégienne de )').1460.. 1463 .1092 ..Pernod. !H5.. 1127.. tmmot)«tèreMa)-seUtaiM.2060 2060 :otsUe et Foucher. 690 700 ~),)')M'M"'1150 1160 685 TramwaysdeShanahaï. 680 682 676 Pétroffna. 682.. 582 264..PhosphatesConstanttne. 269.. 268.. Annuités Lérouvnïa 302 301 )ynam)te(Centr.). 749 720 X~?~"?.??')3)r 402S 4100 "85 EaMett'Ec)atr.fLyon.<!M~actO"84 1182 6082 RoyatDutchdO-d'acttonordtn.) 6180 ..6126 160 Phosphates Diebe)-M'MUa. t6t.. 15060 BueM~Atres 663 659 ifveMzteux. action. 945 535 ~'y'~)~?335 1370 884 MMettBCHur.~on.ae<!),ac~u g~g 3~0 Amsterd.Rubber(10'aot.ordn. 3624..3690 131 60 Phosphates Tuntsens. 13250 13260 °"enosA<res. 370 370 Ripotin.actton. 9999 2399 X'n,mRn nann 686 Eaux et~ectr.cttéhd.en.~ap: 670 692 36300 a 7 0 36400.. 359 ointe à Pitre, action 362 363 ouest 6M 6lS 'part.4720 :4750 :~e'b'~s~.ss.7; 2450 2450°

585 Distribution d'Eloctr. (Cie Parts.) 5 592,. 2380 Llébl9.s Extract. 2400 201 a 207 208 Rosario à puerto.Balgrano.. 185 1685 Dôuàrlan 548 655

596 ~=- action A 584 584 ? §~S~ 7890 7890 ~S~ 332, 326 Par. 1~~ Po'~u.s'Be~ :1035

314 Electrtelté de la Seine, act 315 315 532 Portuguesa de Tabacos 634 534 1263 Rand Mines 126t 1274 Trainways Indochine 575~«. Touage et Remorquage 122 115 Hutçhlneon 1121 1120

,g ~du~ ffl ~?~M~ 777:: 777 ::S~ 50 152 ë.t~ 1126 '37 '35 ~a~ 2075 2~0 '4 E' -2 483 484, ~p~?30~ ~u~Par~ B40 célle '497

473 Energie Electr. du LIttorai Méd,lt. 472 472.. 2g~ 75 Rt\bber. ,264 '0,' 262 50 Eaux pour l'Etranger. 130.. Voitures à paris ~21"50 ~,21 50 Viscose Albigeoise 496 497

271 Enei-gteE).NordFrance,act.2SO 278 278 _I>re~ 27 75 Shanst. 27 75 2S.. Vtchy(Et.therma~t546 1545 iénéd~tne. 6160 ..6050.. nM~~ 971

480 ForcesMorfcesde)aTruyere.47~ ~S'" FhnrtCQT?~ 738"T' ~a" Atr.Comprtmé. 1830 1S31 )amoy(Etabnssements). 736.. 708..cerctedeMonaco. 1340 1340

~6 93 Nord-Lumière, action Ilb --700 ~700 COULISSE' tern- ,Pr,gmler COitr., 738 'Éfiell-T~an sport 747. 748 Alr,Comprimé. 100,~ --97 50 rj Etabl il ssements) 525 544 CercledeMonaco. 1340..1340,.

T.n' 700., COULISSE terme se ~50~ ît450 ~a'~e-et-F.rc: 445 :~er~us~ 2~

456 T.S.F., action B 457 457 Uôture cours de 14 h. 30 112 50 Silva Plana. 114 114 50 Eclairage et Force 445 orditi. 2127 2122

134 Thomson.Housten. 135 135 108..stmmerand Jack. 10960 10960 Edtsan.actton. 606 501 )Uda ?7(n '<

369 Union d'Electricité 369 368 2 Springs Mines 255 254 50 Eloctricité de Beyrouth. 480 480 Saint-Raphaël 5700 5690 LES CHANC'E' P RIS

610 Ec~Fo~ Igotr 6 600 98 Me..ca.n50,0. 1.0 10060 298 296 ~M~~ 4750 474. C~s'M~.e: "87 ~90 LES CHANGES A PAMS

398 Gaz et Eaux 405 405 78 75 3 010 80 25 80 50 1628 Sub Nigel 1635 1632 Etectrietté Parts, part. 8240 8130 Français. 1305 1349 1-

î ~~Yé-r.-Kor-detEst: 6g 6 1 6.n~ 2 2 50 60 ~g~ ~60 "82 "Se~ ?: ~05 ?080 f=!ne: '392 '393 –D~s–j~ 1230 Denatn-Anztn. 1230 1230 460..Atbt. 482.. 488.. 141..TerresRouges(100'depart. 146.. 147.. E)ecMc)téLotreetCentre.. 180 180 PoUetetChausson'part: 3900 1020 SchnefderetCie(Creusot).I025 1025 480 AnB'e-AmericanCorp. 488 492.. 304 ..Tharsis. 308.. 309.. Enera)eE)ectr.(Ce))tred').. 601 501 )onHarche. 139 139– 794 Tremer)esatLamino)rsduHavre 790 795 238 Areas(Government); 23950 237.. 290..TransvaatLand. 293.. 294. EnergieSud-ûuest.ordtnafre 581 551 :oty. 176: 178:.Londre3(l))vrest6H!ng). 14730 14730 456 BethunetIO'). 460 469 123 50 AstraRomana.123 60 124.. 152.. TrepcaMtnes. 159.. 157.. Energie )ndustr)eHe. 118 117 outre": '374 ew-Vort[ (100 do)~r~ 2947 253947.. 1971 Charbonn.duTontftn.l976 1960 .8680 Banque Nationata d'Egypte. S690.. 5680.. 135.. Tubes Sosnowtce. )4150 14)50 Est-Lum)ere,ordtna)re. 186 186 'rintemnsordtnatra 102 101 Auemaane (100 marks 1189751188.. 212 Minés de Courhères. 214 21350 191 Barcetona Traction. 198.. 194.. 142..TuMze,prM)ëgtée. 145.. 14660 Force et Lumière. 100 99 Agen~~s. 480:' 480 )e[g~(100be~)' 75 500 12 268 de Lens. 272 27050 438 Brahpan. 442.. 441.. 1235 ..UmonCorporaaon. 1244 ..1248.. Force Motr.duHaut.Rhtn. 305 310 htot-Botttn 1180 1200 'spagneflOOpcse~s 20726 367 deMaries. 369 369 .1000 BrasserfePatermo.l05..1020.. 660 ..UntonM'n!éreHaut-Kat.,part.3720.. 3746.. duRhône. 464 470 A)rLi~do part 3070 3140 :i~ (100 florims) 1640 1640 60 410 V)co)gno,N<BUï,nrac. 411 4)1 413 BrasserieScMau. 418.. 420 ..2230 VteiUeMontagne.2276..2280 detaVenne. 216 215 !tranesFrMcats 280 279 taUe(lOOHrss). 16606 16608 127 Bo)éo.L. 129 130 806 BrtttshAmertcanTobaoco. 819.. 820.. 24260VinsetScMtueux(He))éntque).. 24680 244.. Havratse d'Energie E)ectr.. 678 MO K~n.M~rang 98:' 100:: 'or~ge(loOcMK)nnes 73875 74076 2070 Bor(Mtnas de), action ord)nahe. 2090 9118 .156 Bruay(1000'd'acMoner)gtn.). 16560 15750 424.. viscose (Nat)onate de ta). 424.. 424.. tndoch)no)sed'E)ectrictta. 345 345 ~9" sX§" gos 'otogneflOOztot~ 85725 826 Nicke)fLe),acHon250ft- 826 838 .1670 Cairo-HéUopoMs. 1676 ..1675.. 262 __WestRand. 26650 265.. Mustr.E)ectr.(StéCentr.). 448 448 GrandsTravauxMar<enie: 420" 432:' !ouman)e(100~)' 22.. 334 Penarroya.y. 339 340 610 Cambodge. 516.. 5t3_ 372 50 WesiSprings. 380.. 378.. tndustr. Energie EtecMque. 581 600 !uede (100 couronnes 76925 76650 0 67 Ste Franc.tnd.Com)!). Pétroies. 5780 5775 170 (100'depMt). 173 17350 Il Sutsse(100 francs). 681 87 68212 2

FEUILLETON DU JOURNAL DES DEBATS du 8 janvier 1938

UN HOMME PASSA. EAR

Jacques FARNESE

A!ors, ne sachant plus que faire, Claire se jura une fois encore d'avertir son mari, si le plus léger indice lui permettait de croire son enfantr menacée. EHe perdrait son estime, son affection, mais die était certaine qu'H garderait pour lui seul sa péniHe confession et qu'i! saurait trouver le moyenne préserver Yvonne en l'épargnant elle-même. Lorsque sa résolution fut prise, e!!e se sentit enfin presque calme et, malgré son vif désir de regagner Paris, de fuir cette maison où eiïe avait tant souffert, elle ne voutut pas demander à sa fami!!e d'avancer la date habituelle du retour.

EI!c désirait laisser à ceux qu'elle aimait le loisir de jouir agréablement de ces dernières semaines de vacances et elle s'effor(;ait de paraître gaie, de s'intéresser tux travaux de la terre, aux vendanges toutes prjches, impatiemment attendues par Jacques. Septembre aHait <inir dans Ja tiède douKc~~oJtfe/tOM M~r~t~.

MARCHE OFFICIEU

'I.M f~M~~ M<!t j!'fa<tQ«<meM< MtfA<M~.f, ~<M<~ le 41/2 1937 très jfcntt~. Légère avance <~K fonct~r progrès produits fAtMtQMM, ~«r<o«< PecMMy, Air Lt'~tft~, 5'otK<-G'o&s!H. Par <K~H~, la ~oya~ DMtc& /M<< o 6.125 (+ 45)' o~-M 6.185, /e[ CM~a~ Mt"<f<~ reste o 3.818 (+ 48 ~fM 3.835, Rio à 2.909 (+ 54); <f 8.922.1.c .SKM a été McA~cAe 25.370 à ~5.655.

MARCHE EN BANQUE

La De ~BMM J'M< attribué une MM<<Kt)C Je iffoMM en ~e<M<'e GoH/tcM~ et ~aM~ Af<MM eK forte Aa!< 5'/i~ et ~0~~ ~MMMC~

PRINCIPALES FLUCTUATIONS

HAUSSE

4 1/2 ip37 s.) 104 85 T- o 55 Suez.) 25.655 -HaSS Rio T!nto .) 2.909 54 Central Mining.a 3.8i8 -r- 48 Royal Dutch 6.125 + 45 Bor .sn: 2.115 -(-' 45 reehiney 1.908 .-r- 43 Saint-Gobain i.93p 35 Crédit Foncier .r.-r. 2.260 ;-}- 30 Caoutchoucs Indochine. 585 26 Forges Nord Est 656 + i8 Nord .) 783 ;+~ t3 Générate Etectricité. 1.205 -r- 13 Midi.ar. 612 .-t- ï3BAISSE

4% 1925.) jo6 020 Est 582 ï5

particulière à tout ce qui pourrait être suggère dans le domaine d'une nouvelle répartition des matières premières et d'une suppression du contrôle des monnaies. < Rien, dit-i!, ne serait p!u~ souhaitable à cet égard qu'une abolition des c~aftt! mais on ne saurait y parvenir par des moyens SnancieM -teehmt~es. H faut supprimer la cfis&'d'ës-* Bia.tiëfts"'premiè:'es. ~n -somme, l~Atlema~ne'fait dépendre !e succès de l'action de M. Vac Zeetand de M mesure dans laquelle son rapport tiendra comtpte des questions tiëes aux revendications coloniale! aUemandes.

La crise des chemins de fer américains L'es chemins de fer ont été la première industrie américaine qui ait éprouvé les effets de la crise nouvelle qui frappe les Etats-Unis. Dès le mois d'octobre 1937, !a. baisse de 40 va-' leurs de railroads atteignait 35 par rapport

ceur d'un été attardé. Déjà, les premières noix roulaient sur les chemins et les petits gamins du village s'égaillaient avec des poches rebondies, habitués à se livrer dès l'enfance à. cet innocent larcin.

Fantille avait apporté les châtaignes nouvelles elles mûrissaient toujours longtemps avant les autres, étant bien exposées au soleil de midi, et on les avait fait blanchir en grande pompe, tout le monde réuni autour de la vieiMe cheminée de cuisine. L'écorce était d'abord enlevée, puis la vieille Mie précipitait les fruits dans un vaste pot de terre et, armée d'un ~rand bâton double, taillé en dents de scie, elle les remuait sans relâche, jusqu'à ce qu'ils fussent entièrement débarrassés de leur pulpe fibreuse. On appelait cet Instrument < l'éviradour et Claire trouvait le nom si joli qu'elle participait souvent à la préparation des châtaignes blanchies pour le plaisir d'entendre vieux mot patois se répercuter, sonore et chantant, sur toutes les lèvres.

Le soir, on entendait passer sur la route les premiers chariots des vendangeurs les cris aigus des filles et des. enfants, un peu ivres, se prolongeaient longtemps, rompant l'harmonie silencieuse du crépuscule et, la nuit venue, on distinguait encore l'écho des chansons et des rires, venant d'une lointaine métairie où l'on faisait ripaille en menant grand tapage.

Quand vint le jour des vendanges du domaine de Tournac, Jacques suivit seu! son père et son oncle dans les vignes, Yvonne se plaignit de fatigue et ne quitta pas sa

aux maxima. de mars 1937, alors que l'indice de yo industrielles n'avait fléchi que de 10% à 15.

Nous avons, à l'époque, en soulignant le fait, indiqué l'origine des embarras financiers des compagnies ferroviaires. Elle tient aux interventions de la puissance publique dans la gestion, beaucoup plus accusée pour les chemins de fer que pour les autres entreprises. En Amérique, l'Intervention de l'Etat s'est manifestée par des augmentations de salaires imposées aux réseaux, la réglementation de la composition des trains de marchandises et aussi bien que plus indirectement par une politique générale génératrice de la hausse des prix. En regard, les compagnies n'ont été autorisées à majorer leurs tarifs que dans des proportions très réduites.

Des le mois~ d'octobre dernier, on évaluait la charge supplémentaire, créée par la conjonction du recul des recettes et l'augmentation des dépenses à quelque 640 millions de dollars équivalant à 95 du produit net d'exploitation ($ 667 millionsj encaissé par les chemins de fer en 1936.

Le risque devenait donc grand qu'il ne restât rien pour assurer le service de la dette obligataire des réseaux ou, tout au moins, des moins favorisés d'entre eux. A cet égard, la situation des <s: rails devenait plus critique qu'aux pires années de la crise, puisqu'au plus bas, en 1932, le solde net d'exploitation de l'ensemble des compagnies s'était élevé à $ 326 militons.

Ce risque vient de se préciser. Lundi soir, t'JEn~ Xa~fco~ a. déclaré qu'il ne pouvait payer l'intérêt de ses obligations, étant hors d'état de faire face aux conditions imposées par l'Interstate Commerce Commission pour l'obtention d'un prêt de $ 6 millions auprès de la Reconstruction Finance Corporation. H semble que devant la baisse catastrophique des obligations ferroviaires, l'Interstate Commerce Commission se soit décidée à montrer plus de souplesse, puisque, jeudi, elle a autorisé la R. F. C. à consentir un prêt de $ 8.223.000 au .BaMwofc OH~ Otw sans rechercher si le réseau avait ou non besoin d'une réorganisation financière. L'ampleur des fluctuations enregistrées par les obligations de chemins de fer mesure mieux que tout commentaire i'acuité de la crise qui atteint les fo~foa~ américains

.plus

.haut.2. .5.6.

.;l937 Jany~'janv. janvt.

BaIttmOrë and Ohio

1906 02" 38; ao 37~ ErieTRâtIroâd 1967 h-.i 87 43 252 3ii On voit l'atteinte que le crédit de ces réseaux a subie et on conçoit le caractère malsain, pour l'ensemble de l'économie, d'unetelle situation.

Celle-ci n'est pas particulière aux Etats-Unis. Notre politique ferroviaire a été inspirée des mêmes erreurs. La différence est que, chez nous, l'Etat garantit la dette obligataire des chemins de fer, Oa sait ce qui lui en coûte.

chambre, pour éviter la joyeuse cohue de la maison. Comme si la pluie n'avait attendu que ce signa!, elle se mit a. tomber lourdement sitôt les derniers tonneaux rentres, et la tristesse de l'automne enveloppa brusquement la campagne..

Pressées sur le? nls du courant électrique comme de petits soldats alignes pour une revue, les hirondelles s'assemblaient chaque matin par centaines, s'appelant, s'entraînant à des vols circonscrits, mais de plus en plus étendus, lançant des cris aigus comme des appels, brefs comme des commandements puis, soudain, lé ciel s'emplissait d'une nuée d'ailes noires sous lesquelles brillaient de menus ventres blancs. Autour des grosses bûches qui nambaicnt dans la cheminée on se groupait en silence et l'on af tendait le retour de l'oncle Henry dont les exploits de chasseur faisaient diversion et tenaient lieu de conversation. Enfin, M. Bardoux fixa le jour du départ, un peu plus tct que de coutume à cause de la persistance du mauvais temps et Claire prépara les malles avec un sentiment de délivrance et d'angoisse tout à la fois. Que lui réservait cette rentrée ? Quelle allait être leur vie dans le cadre restreint d'un appartement où chacun ne jouirait plus de l'indépendance et de la facilité d'isolement que l'on trouvait ici ? Comment se comporterait Yvonne ? Accepterait-elle de reprendre des habitudes communes, de faire des visites, d'assister à des soirées mondaines ? Son visage pâle, ses traits tirés, amaigris, ne faisaient pas présager une détente pfschaine et la pauvre femme, l'observant &

Cesston des devises étrangères

L'article <? de !a Joi de finances renvoie au 10 mars l'expiration du délai imparti aux personnes qui, ayant cédé à la Banque de France, du I" octobre t936 au 10 mars 1937, l'or et ks devises étrangères leur appartenant, désirent bénéficier des indemnités compensatrices prévues par la loi du 10 mars Yo3y.

laformatioss d Communiques PHOSPHATES DU DJEBEL M'DILLA. Le bénéfice de l'exercice 1937 marquera. une progression sur celui de 1936. lequel s'était élevé a. 6.715.554 francs. Le dividende fixé l'an dernier à 7 par action sera vraisemblabement augmenté cette année. Les expéditions pour le mois de décembre 1937 se sont élevées à 40.344 tonnes contre 36.445 tonnes pour le mois correspondant de 1936. Elles se totalisent, pour l'exercice 1937 tout: entier, à 330.734 tonnes contre 284.488 t. en 1936.

BANQUE GENERALE POUR LA FRANCE ET LES COLONIES. L'Assemblée convoquée pour le 25 janvier aura à statuer sur un projet de réduction du capital, le taux des actions étant ramené de 500 à 200 francs. L'opération sera suivie d'une augmentation de capital, par création de 10.200 actions nouvelles au taux de 200 francs. AFFINAGE DE METAUX. L'Assemblée, tenue le 6 janvier, a approuvé les comptes de l'exercice 1937 se soldant par un bénéfice net de 904.423 francs; le dividende a été Ëxé à 15 francs par action et 25 francs à titre de bonus, soit un totai de 40 francs contre 35 francs l'an dernier; un acompte de 10 francs par action ayi'tt été pa.yé le 25 mara, le solde soit 30 francs sera payable à parier du 25 janvier.

ENERGIE ELECTRIQUE DU NORD DE LA FRANCE. La. production pour l'exercice 1937 s'élève à 271.621.390 kwh. contre 256.893.676 kwh. pour l'exercice 1936. HOUILLERES DE RONCHAMP. Pour le second semestre de 1937, l'extrac- tion nette s'est chiffrée à 42.358 tonnes contre 48.223 tonnes pour la même période de 1936. L'extraction nette totale pour 1937 s'é- tablit ainsi à 02.435 tonnes contre 102.133 t.

en.iS36..

SOCIETE FRANÇAISE DE REPORTS

ET'I3RP0~`S. `·-ré~s,<CSïnptcs if"é~`l.'éxei'cice

ET' DEPOTS. ~es~c'ompie~ 'dè'Texercice

1937 ne sont pas .encoM arrêtés, mais, d'après les premières indications, il apparaît que les résultats seront satisfaisants, vraisemblablement en progression sur ceux de 1936, lesquels s'étaient traduits par un bénéfice net de 2.199.923 francs. On assure qu'une majoration du dividende, fixé l'an dernier, 35 francs par action, peut être envisagée..

CINEMA-EXPLOITATION. Les comptes de l'exercice clos le 30 septembre 1937 se soldent par un bénéfice net de 691.340 francs contre 314.832 francs pour

la dérobée, se rappelait en tremblant Ifs paroles de FantiHe

< Quand une fille a l'amour en tête, rien ne compte plus, elle piétinerait père c~ mère

XI

Depuis une demi-heure C!aire attendait son mari, assise dans un fauteuil du bureau, essayant de lire et n'y parvenant pas tant son agitation était grande. Elle s'était décidée à cette démarche parce qu'elle se sentait à bout de résistance, parce qu'elle lisait dans les yeux d'Yvonne une expression de méfiance telle qu'elle avait la conviction d'être soupçonnée et, au risque de provoquer un éclat, e!!e voulait entendre des paroles sur le sens desquelles elle ne pourrait se méprendre.

Il fa!!ait qu'elle sache si sa 6!!e avait revu Govanni, d'abord pour !a préserver, à n'importe que! prix, du danger qu'elle courait, et aussi pour connaître la forme de la menace qui pesait sur elle-même. Comme elle se sentait incapable de vaincre la volonté de mutisme de son enfant, eue venait prier son mari de l'interroger en sa. présence afin de donner à l'entretien les suites décisives qu'il comporterait.

Ce fut donc avec une exc!amatlon d'impatience qu'elle accueillit M. Bardoux dès qu'il pénétra dans la pièce.

EnSn te voila, peux-tu m'accorder un instant ? j'ai besoin de te parler avant le dîner.

Pau!~ Bardoux, étonné, regarda sa ïemme dont le visage était pâli par l'anxiété Qu'as-tu de si pressé à me dire, He-

l'exercice précédent. Ains! que nous l'avons -annonce, le dividende sera porté de 20 à 27 francs par action.

MINES D'ANZIN. Les résultats de l'exercice 1037 seront meilleurs que ceux de 1036, lesquels s'étaient traduits par un bénéfice net d.e 1.230,558 francs. L'éventua.iite d'une reprise des dividendes n'est pas exclue cett& année.

UNION DE BRASSERIES. Les comptes de l'exercice 1936-1937 feront apparaître un bénéfice légèrement supérieur à celui de l'exercice précédent, lequel s'était chiffré à 2.060.000 francs. On peut escompter le maintien du dividende à 20 francs brut par action de capital, à 5 francs par action de jouissance et à 3 fr. 33 par part.

~FRANCE-MONDE. L'Assemblée du 30 décembre a approuvé .les comptes de' l'exercice 1936 se soldant par un bénénce comptable de 355.397 francs aSecté à divers amortissements et report d'un solde débiteur de 37.068 francs.

FILETAGE INDESSERRABLE D.D.G. Les comptes de l'exercice 1936, qui seront présentés à l'Assemblée ordinaire d'-i 29 janvier, se soldent par une perte de 314.404 fr. contre une perte de 211.316 fr. en 1935. Le déficit total s'établit à 2.439.118 fr. Pour 1937, il est probable que les comptes se solderont par une nouvelle perte. MINIERE ET METALLURGIQUE DE L'INDOCHINE. La production de zinc s'établit pour 1937 à 4.20t.ooo tonnes contre 4.120 tonnes en 1936 et 3.840 tonnes en 1935. Il a été produit 11.500 tonnes de minerai contre, respectivement, 11.400 tonnes et 11.000 tonnes pour les deux années précédentes.

PHOSPHATES DE GAFSA. Les expéditions de décembre ont atteint en chiffres ronds 150.000 tonnes contre 143.173 tonnes en décembre 1936. Pour l'année 1937, le total dès-expéditions ressort à 1.300.000 tonnes environ contre 1.128.067 tonnes en 1936. LA BIENHOÀ INDUSTRIELLE ET FORESTIERE. La production de caoutchouc pour le mois de décembre J937 s'élève à 115 tonnes contre 62 tonnes en décembre 1936. La production totale de l'exercice 1937 est de 650 tonnes contre 405 tonnes pour l'exercice 1936.

.HOUILLERES ~ET CHEMINS DE FER D.EPINAÇ. L'ëxt.tMt~n. nette d~ l'année; t037 s'est élevée ~142,500 .tonnes contre m.893:;toJ!nes en 1936~ INDOCHINOISE DES CULTURES TROPICALES. La .production totale de caoutchouc de la. société, pour l'exercice 1937 dépasse quelque peu les prévisions et s'élève à 1.682.200 kiios contre 1.434.300 kilos en 1936, soit une augmentation de 248.000 kilos ou i7*

LES RECETTES DU CANAL DE SUEZ

décembre 1938 .E 39.400

manda-t-11 un peu inquiet, tu ne peux pas attendre Jusqu'à ce soir ,?

Non, tu travailles très tard et je suis trop lasse à cette heure-là. pour avoir .une conversation sérieuse.

Tu me fais peur; de quoi s'agit-il '? C'est au sujet d'Yvonne, tu dois bien t'en douter, reprit Claire d'une voie altérée; est-ce que tu ne la vois pas changer de jour en jour, est-ce que tu n'es pas frappé de son amaigrissement, de son air bizarre ? J'avoue que je n'ai pas remarque tant de choses, constata le brave homme. Je ne lui trouve pas bonne mine, en eSet, mais ce n'est pas surprenant, étant donné les mauvaises vacances qu'elle a passées. Je ne te parle pas seulement de son aspect physique, coupa Claire nerveusement, je te dis qu'elle a un visage qui m'effraye 1 Allons 1 voilà que tu recommences à exagérer, mon petit, sois donc plus raisonnable, voyons Que peux-tu encore appréhender ? p <

Tout J'ai neur de ce qu'eUe nous cache, de ce qu'e!!e complote toute seule, enfermée dans sa chambre pendant des heures. Sa grand'mère qu'elle aime tant, à laquelle e!!e s'était toujours confiée, n'en sait pas davantage que nous et e!!e s'en tourmente aussi, je Je vois bien 1

Mais enfin que crains-tu )? répliqua M. Bardoux avec quelque impatience; il y a un mois, sur ton insistance, j'ai été demander confidentiellement à M. Darcy si son fils avait revu son ami. i! m'a affirmé qu'aucune nouvelle de lui ne leur était parvenue depuis son départ et s'en montrait assez sur-

BOURSES ETRANGERES _NEW-YORK. !e 7 janvier,

Prëc. c)6t.. TENDANCE IRRÉGUiLIÈRE C. da jour S9 i/S U. S. Steet.M r~ i/4 43 3/S General Etectrtc. 43 1/8 S33/4 114 GeucralMotors. SX7/S' 149 1/a Amencan.Tet.andTet. S97/S ConsoUdafedHdison. 233/4 0 3/.t Radio CornoraHon. 6 7/S 73/t Canadian Pacifie. 7!i/~ New York Centrât. 17 ~/t '0 i/4 Stand. Oi). Mew-Jérsey. 49 S37/ AnâcondaCopper. S3~< jl61/2 Du Pont de Nemows. J''5J/2 6<) International Harvester. 63 69?/8 AmencanTobaccoB.< _LONDRES. !e 7. janvier,

Frëc.cidt. TENDANCE FERME C.aBjOttr 101 T/S. WM-Loan 3 i/20/e. Mtla/lG.. 47. InternationatNieket. 4S1/4. <74l/x.. Courtautds. ltO.MexicanEag)e. H41/2,. <ll/S. RoyxtDntch. 415/8. ~31/3S.. V.O.C. 415/M.. She)t. _t3t~ 2j Centrât MininK. 25 l/ S3/iH.Rand Mines. 1<B S 15/16. GoIdSetds. 794t/S.. 151/2. Crown Mines. 159/iS. 129/16. DeBeers. 127/s. 193/S. Rio Tinto. 195/S- _BRUXELLES, le 7 janvier.

Prec-cMt. TENDANCE J''ERME C.dnjmr enr. S460 Rente belge 3 0/0, S'série. St6S S.OM.. sotina.ord. S-goo.. 1.355.. JohnCockeriH. 1.3S5.. 1.36& Charb.LimburgetMeuse.c. i.3!«j.. 19.M5 Glaceries d'Auveiais. SO.~5 N4.3~5.. OeKatanM.priYitegtëe. 34.9~ 9.H5.. ChadcA.~C. MuO.. _BERLIN, !e 7 janvier.

Prëc-CHit. TENDANCE FERME C.Ottjmr

129 S3 Reichsbahn.priv. 1S93S ')x'i?5 DeutscheDtsconto. 1~1S2 A. E. G. 50 HS-. Gesfaret. 163 5u <ti28'! Ler.Farbenindastrie. ~950 17t' Saizdetfttrth. 178.. MARCHES COmmERCtAUX cmrspr.Der.Mm' Btës.Prix imp.Dep.cu! ~SE. 1SS. Btës.Liverpool.M~rs. 77. 7X. Avotnes. Paris.Courant 12775 12726 .Prach.. M960 12960 Farines. .Courant 262.

.Proch.

Orges ..?.?*?'COUffuit. 15! \.A..

~t.t,Prcch.~ .t!?.

Ctfës.Httvre. Courant 177SO 17S.. .Pr.och.17960 180., Cotons. –Courant 371 6)) 3MM

.Proch. 372;. 376.

.Ltverpooi. Courant 4M 4~2.. Procb. 477 4M Cacao. N.-York.. Janvier. 674 Sucre. Dispon.. 320. Janvier. 227 21 .Paris.Courant 306.. 3M60 .Proch. 3MM 30760 Caoutchouc. Londres Dispon. 67/8 7. Cuivre stand. .Compt.. 4016/10~ 4112/e Terme.. 41 1;3 41 17/6 Etain. Compt.. 1:4 2/6 197. Ptombetrang. Compt.. 1519/4~ 164/4 Zinc. Compt.. 1416/7~ 151/10 Àraent(ftn).. Compt.. 21. Orfin(roMe;. Compt.. 139 S~ 139 9

mamumonuffl

pris. je ne vois pas ce que Bous pouvoa<( faire de plus! 1

Nous devons tâcher de sa'.voir ce qu'elle pense, à quoi elle emploie ses journées eC pourquoi elle garde cette attitude hostile et mystérieuse. Il faut qu'elle nou~ dise si elle a revu ce garçon.

Mais réfléchis donc un peu, ma pauvra enfant, interrompit M. Bardoux avec bonté; si cette petite avait retrouvé c-Blui qu'elle aime et Qu'il ait consenti à la revoir, pourquoi nous le cacherait-elle ? Ce n'est pa~ nous qui avons opposé un refus à sa demande, puisqu'il a rompu avant de s'être Dro< noncé officiellement.

Ce n'est pas une raison pour qu'elle renonce à lui, obiecta Claire, d'une voix dasolée.

C'est entendu, mais si. elle nous disà!t que son fiancé lui est reveau, elle sait bien que nous ne lui fermerions pas notre porte t Nous ne tui donnerions pourtant pas Yvonne sans connaître les raisons de sa fu* ~ue, riposta précipitamment la pauvre femme.

Oh il a probablement obéi aux suggestions de son père et, si celui-ci s'était résolu à revenir sur sa décision, Je ne vois pas là de quoi lui tenir trop longtemps rigueur, fit M. Bardoux d'un ton indulgent. Es6n, nous ne sommes pourtant pas des marionnettes que chacun tourne à son gré, trancha Claire violemment; il est inadmissible que nous supportions des procédë< aussi grossiers.

Calme-toi, ie t'en prie, sucera le pauvre homme, effaré, tout le monde va entendre ce que tu me dis. Expose-moi tranquillement ton désir, ie t'écoute. (A ~«'t')


Les

Grands Problèmes Internationaux

sont etadies par !es personnalités tes p!as en vae et !es m!eax qaatinéës de toas !es pays DANS

L'ESPRIT

!NTERNAT)ONaL O~NMS DoMtOM CM'Kf~tC

REVUE TR!MESTRtELLE 173, bon!. Saint- Germain, Paris-6" SOMMAIRE

? 45. Janvier 1938.

Joseph Barthélémy L'adaptation des institutions démocratiques aux conditions actuelles de la vie économique.

Kaarel R. Pusta La solidarité nordigue.

Virginie Gayda Que veut l'Italie ? Etienne Dennery Les principaux facteurs de la politique actuelle du Japon à l'égard de la Chine.

Th. Ruyssen Existe-t-il une opinion internationale?

Chronique. Documents.

Les Etats-Unis et la Paix du Monde. Le Pacte contre l'Internationale Communiste. La Grande-Bretagne et l'Europe. Le Conflit espagnol. Le Conflit d'ExtrêmeOrient. Le Statut international de la Belgique.

Ouvrages nouveaux.

Revue des revues.

COMITÉ DE REDACTION:

M. Georges Lechartier, président. ..M..Pierre Renouvin, secrétaire général. LA LIVRAISON ïo FRANCS

libr. Hacnette, 79, boa!. St-Germain ABONNEMENT~

Un an France et Colonies.. gs fr. Etranger a dollars.

Officiers Ministériels

Au Palais de Justice:

.Vente Palais Paris, 27 janvier 1938, à 14 h., PROP~A BOULOGNE-S/'SEtNE 21, quai du 4-Septembre (i" lot)~ Contenance 2.740 m. env..M. à p. 30.000 fr. S'ad. à M' Rougeot, Avoue. 253, r. Saint-Honorë. à Paris, Lépany, Notaire, Courbevoie.

DERNIERE HEURE

POUR REMÉD!ER AUX COMFUTS SOCIAUX M. Cami!!eChautemps!nw)te patrons et ou~ers

È s'entt'eten! contra~ctoirement Une lettre du président du Conseil àM.Gignoux

.M". Camille Chautemps, président du ConseH, a adressé à M. Gignoux, président de la Confédération générale du patronat français, la lettre suivante' ·.

~OfMMMf le ~f~Mff~t~

1.0 f~fM~MCCMC~ des COM/H~ <!« <f0fat!, f<!M" ~~tff certains F~tttfc ct<-)', '~r ~M'~<aKce, /'a~to~ <a<?tfo<tOM a'CM laquelle tf~ M <MfOt~M!f <-0!~fCM( à la nation, ~0!M savez, 9M Mtco~e~aMf dommage. Il est impossible <~ Ïnt~Mf se ~o~oMg~' une telle ~tt«o<tOM. Le pot<fCfH~t~t M< résolu, 9«OMt Vt<t, 0 ne K~ OMCMtt ~0~ pour y mettre un terme. .S'fKM doute, ;e connais la pensée de vos COWiMeffOM~ les CftttgMM gtt' formulent contre JM ~fet/M~ ~~oH<e ccr<atMe~ pratiques <Mt le caractère parfois ~oM~Me Q«'~ leur o~W~Me~f.

MaM J*~M~K<f~ également, en .MM inverse, ~M ~St~<M f~M O~OMMO~O)!~ OMW!e<'M COtttfC ~0 f~MtOMM O~O~C au MHOMfe~MCM< COMfCKHOtt~ eoHce<t! CM 0 ~O~tC<t<tO!t de ~~t~tCM <!fMh-a~M'f~o~M B<f.<fM,'P« ett'! CO~e .COMtM ~M MMC~OtM ~j0f J'M~KeMM e~M M<tMC)t< gM'ott vise à Jeco~tfcr fM ~yM~tco~. Il M:C paraît qu'au de laisser se perpétuer « se f~MOM~f des CO)M&a<~ dont l'intérêt tMt<tOM~ ~Ott ~M frais, il serait plus COM/O~te OM &OM~ MM~ OK devoir de fo~roc~~f les f~re~M<aH~ ~MoH/tC~ dt< ~OirOMO< et de la <<(M'~ OM~fMfe ~ot~ une e-f~/te<!<tOM large et /oyo~ et ~OMf./S recherche en COMMtMM de conventions pCK~'a/M ou Je dispositions législatives ~MC~ <<MM d'éviter ~M conflits Ctf d'en ~e~Mt~e KOM6f~, c< permettant de donner à MM-)* ~Mt M~M~M'~M< KCOMMOt'X~ à naître MMC ~oh~tOtt ~Mt<a& ro~t'~c et ~oct/t~Mc.

~t est ~O~M~Kt votre ~~M~, COMM~ .!0«/t0t~ O~e~MM~, vous ~~fOM O&K~~ de ~tc faire eo)M)0!~6 si ï~oM~ accepteriez de t/OM~ rendre, OCCOMt~o~MC de ~M~/gMM-MM~ de vos COK~/MM, à MMC ~femt'F~ f~MMtOX qui M tiendrait C la présidence JM CoMCt~ mercredi /oc/tCMt, à 16 heures, et à /agMgHc <M.K.~nH~ également /M <'e~'f~<?)t<an<~ de la C'OM/effcfO<tOM générale travail, atHM que Mtf.f des C~MM MOy~HHM ~Mt concourent à la ~~6!!<C<!OM (~4MOCM~tOtM de ~B<t~ et WOy~tM Mfftt~W~~ et 0~0ciations de techniciens).

~'Ot b COMMC<tOt! ~tf'Mtt débat COM~sdtftOtf~ courtois et loyal, sous l'arbitrage du ~oM~erM~~ment et le contrôle nation, /Mtc«f<: de préciser avec C/af<C ~M CO)MM ~M <<O~OKMtM~ oMM?~ et d'élaborer, ~'M;t cowtMMM accord, «tt f~tt~ MOK~'eott.~M travail qui M< 7<t cott~t<tOM C'e ~St~' ~OCM~ C< ~C /S ~ro~Cft~ ~CMcro/ !~c«t!~ agréer, ~tc.

Une lettre analpgue a été adressée à M. Jouhaux, secrétaire général de la C.G.T., et aux représentants des Associations de petits et moyens industriels, ingénieur: et agents de maîtrise,

La situation

aux usines Goodrich .Le directeur .et t'administrateur des usines Goodrich, ainsi que le secrétaire de la Fédération des produits chimiques, ont été reçus ce matin au ministère du travail par te chef adjoint du cabinet du ministre. L'entretien, commencé à 10 heures, s'est prolongé sans qu'aucun communiqué soit publié, le délégué des grévistes devant rendre

Hauteurs de neige en France Voici, communiquées par le Touring-Chtb de France, le Centre national d'expansion d't tourisme et le Club alpin français, tes dtSérentes hauteurs de neige relevées !e 6 jan" vief, à 8 heures du matin, dans tes stations françaises de sports d'hiver et de tourisme hivernal.

Hauteurs de neige '<

10 centimètres Le Sauze-s.-BarceIonnette, Briançon (dure).

15 centimètres Le Donon, Combloux (poudreuse) AigouaI-L'Espêrou (dure). 20 centimètres Auron-VilIard-de-Lana, Valberg (poudreuse) Le Mont-Venteux (dure) Beuil, Jougne-Hopitaux Neufs (dure).

30 centimètres ScMueht, Markstein, Saint-Bon, Arvières,. Saint-François-'s.-Bugson, Moraine (poudreuse); Les Rousses-s;Morez, Megève (dure).

35 centimètres La Clusaz, Banon d'Alsace, Grand-Barnand (poudreuse).

40 centimètres La Morte, Gérardmer, Recoin de Chamrousse, Toussuire-de-Fontcouverte. Le Lac Blanc, Chamonix-Mont-BIanc (poudreuse).

45 centimètres Font-Romeu (dure). 50 centimètres Gourette-s.-Eaux-Bonnes, Aiguille-en-Queyras, Les Gets. Notre-Dame de Bellecombe, Arèches, Paisey-Nancroix, Tanargue-La-Bastide, Bessans (poudreuse) Col de !a Faucille (croûteuse).

55 centimètres Le Revard-s.-Aix-IesBains (dure).

60 centimètres La Foux d'AHos, Lienss.-Barèges, Valloire, Praiognan (poudreuse). 65 centimètres: Argentières-MontrOc (poudreuse) Pont-d'Espagne-sur-Cauterets (dure).

70 centimètres Col de Forte, Superbagnères-de-Luchon (poudreuse) Saint-Veran, Montgenèvre (dure).

80 centimètres Charmant-Som, Abriè&, Val d'Isère, Roselend (poudreuse). 90 centimètres Le Lavoir-sur-Modane (poudreuse); Alpe d'Huez (dure).

110 centimètres La Mongie-s.-Bagnèresde-Bigorre, Vars-s.-GuilIestre (poudreuse). 120 centimètres Prat-de-Bouc (pou.dreuse).

~130-centim~tMt; :Sancy~urrle.-Mc~t*C'?ce

(poudreuse). 150 centimètres Le'~autaret~(dur<

VILLETTE (Cours non officiels) 4, Fans,Je.7].anvier.

Veaux invendus de !a. veille, 19~ amènes, 25; pas d'invendus; 1''° qualité, .15 80; ~.qualité, 15; 3'qualité, i3 80; extra, 16 80.

Vente bonne. Cours soutenus.

Arrivages par départements: Maine-et-Loire, 16; Manche, Seine-et-Marne, 5.

Imprimerie du 7oMfMO~ JM De&ctf~

17, rue des Prëtres-Saint-Germaiti-l'Auxerroi! JLcG'~attt~A.PÉGUET.

compte à ses mandants du résultat de cette entrevue.

Auparavant, M. Chautemps avait .reçu ce même délégué à l'Hôtel Matignon.

Cependant, un très grand nombre d'ouvriers en grève, qu'on peut évaluer à cinq cents, sont venus monter la garde, ce matin, devant les usines, décidés à s'opposer a leur réouverture. Le service d'ordre n'étant pas intervenu, il n'y a pas eu d'incident. Nouvelle occupation

d'une société de transports

L.es Messageries nationales, 32, rue Claude-Vellefaux, qui avaient été évacuées le 24 décembre dernier par le personnel en grève, ont été, de nouveau, occupées cette' nuit par une quarantaine d'ouvriers, qui se sont barricadés à l'Intérieur.

Augmentation

de la flotte de guerre italienne

Rome, le y janvier. L'Italie a décidé 3e construire deux nouveaux cuirassés de 35.000 tonnes, douze croiseurs et un nombre important de sous-marins. w

On publie à ce sujet !e communiqué ofnciel suivant Après plusieurs réunions qui se sont tenues au c&urs du mois de décembre!, au Palai~.de Venise, avec le ministre, des nnances~et le chef de Mtat-major sous-secrétaire d'Etat à la marine, ,!e Duce a 6xé le couteau ~pcogranume constructions navales pour la marine" de guerre. Ce programme comprend la construction. de deux cuirassés de 35.000 tonnes, de.douze croiseurs de la classe .E;)'~oro~«f et d'un nombre important de sous-marins.

Les deux unités de ligne s'appelleront .RoMo et /Mt/'gfc. La première a été confiée aux chantiers de l'Adriatique à Trieste, et la seconde aux chantiers Ansaldo de Gênes.

La construction de toutes les unités du nouveau programme sera commencée immédiatement. (Havas.)

Les prévisions budgétaires pour l'exercice 1938-39 publiées le 15 décembre dernier ne correspondaient nullement à l'eSort réel actuellement en cours. Une somme de 1.943 millions de lire seulement était prévue pour la marine. C'est donc au budget extraordinaire que l'on fera appel pour les constructions envisagées. Celles-ci comporteront deux cuirassés de 35.000 tonnes, qui porteront à quatre le nombre de ces unités. Le JLt«ono et le Vittorio Venetto ont été lancés l'été dernier, après un temps record de construction ils seront utilisables cette année. En outre, l'Italie possède quatre cuirassés de 26.000 tonnes, dont trois achèvent d'être modernisés, et dont l'un est en service depuis 1937. Ils égaleront les unités les plus modernes.

Sept croiseurs de 10.000 tonnes et seize croiseurs légers complètent la flotte de ligne. Le programme énoncé aujourd'hui prévoit également douze destroyers qui porteront à trente-deux le nombre de ces unités. La Sotte de guerre italienne comprend également 45 contre-torpilleurs de ï.ooo à 1.500 tonnes, 50 torpilleurs de 600 à 700 tonnes, cinq avisos.

Enfin, aux 87 sous-marins déjà connus, s'ajouteront un nombre < importante de nou~ veaux submersibles.

Ce programme de constructions massives est complété par une politique de bases navales. L'Italie continentale possède les bases principales de La Spezzia, Naples, Tarente et Brindisi, et les bases secondaires de Gênes, Trieste, Venise, Pola et Sasseno. En Sardaigne, elle possède la base principale de Maddalena et les bases secondaires de Cagliari, San-Pietrp et San-Antioco; en Sicile, les bases secondaires de Syracuse, Augusta et Trapani; en Libye, celles de Tripoli et de Tobrouk, ces deux dernières visitées par M. Mussolini au cours de son voyage du printemps dernier,

Des soldats japonais molestent des Anglais à Changhaï

Changha!, le 7 janvier. Les autorités de la police internationale ont proteste auprès des fonctionnaires de la marine japonaise'contre les mauvais traitements infligés par des officiers nippons aux inspecteurs britanniques George Bennett et J. Sinclair, le jour de Noël. M. Jerry Morgan, originaire du pays de Galles, s'est également plaint au consul général d'avoir été arrêté et malmené, à cette même date, par les autorités de ]a police japonaise. On mande, d'autre part, que des soldats japonais ont malmené deux agents faisant partie des contingents de police dans la concession, le sergent A.R. Turner et l'inspecteur F.G. West, qui avaient protesté auprès des Japonais contre le mauvais traitement infligé à des Chinois. (Havas).

Changhaï, le 7 janvier. Le brigadier général TeIfger-SmoIlett, commandant en chef des troupes britanniques à Changha!, s'est rendu aujourd'hui; auprès du général Harada, attaché militaire du Japon, pour protester dans les termes les plus énergiques contre la violation par les soldats japonais du secteur de défense britannique.

Il a déclaré qu'une fépétit!qa de têts événements pourrait avoir des conséquences graves. Cette démarche est-là conséquence de J'attaque dont a Été récemment victime !e sergent Tumer, que six soldats japonais, qui avaient pénétré dans la concession, avaient etnmens dans la zone occupée par tes Japonais, <t avaient malmené. (Havas~

La situation &Ghaa~;haï

Londres, le 7 janvier. Le gouvernement .t britannique a reçu de son consul à Changha! un rapport sur les propositions japonaises relatives au conseil municipal de Changhaï. Ce rapport est actuellement à l'étude et fera très probablement l'objet de consultations entre Londres, Paris et Washington.

Une information ayant paru ce matin prétendant que les <; règlements territoriaux de Changhai sur lesquels est fondée l'autorité du Conseil municipal n'auraient pas été signés par les puissances est démentie dans les milieux diplomatiques anglais où l'on rappelle aue le Conseil municipal tient en eKet son autorité de ces règlements, établis entre 1840 et 1850 et qut ont fait l'objet, en 1860, de la publication d'un procès-verbal signé par les puissances infères* sées, à savoir la Grande-Bretagne, les Etats* Unis, la France et l'Allemagne.

La validité de ces règlements a été reconnue a plusieurs reprises par le gouvernement chinois, notamment en 1890 et en 1030. Aucun doute ne saurait donc persister quant à la légalité de l'autorité du Conseil municipal. Les règlements territoriaux, amendés et révisés à plusieurs reprises, portent avant tout sur l'établissement des routes, l'acquisition des terres et la construction des immeubles dans la concession et l'organisation de la police. (Havas) Un afticïe anglophobe

d'un grand génefa! n:Rpop

De l'agence Domel: < a Sous le titre: < Insultes' britanniques le /o~oH TtMM écrit que le Japon a été si ~sou- vent insulté par le peuple anglais et surtout par la presse anglaise depuis le début du con- flit sino-nippon actuel, qu'il ne peut plus s'étonner de ce que disent les Anglais.

La peur que cette grande puissance, TEmpire britannique, avait fait naître dans le monde entier, au cours des siècles derniers, par ses agressions de caractère impérialiste, poursuit le journal, est en train de disparaître à la suite de l'éveil et des progrès accomplis par des peuples qui ne sont pas de race britannique. II semble que cet état de choses exerce une influence sur l'attitude britannique après les récents développements de la situation en Chine.

Craignant que la victoire des Japonais ne diminue son influence dans la vallée du YangTsé, conclut le journal, la Grande-Bretagne a tout iait pour aider. la Chine et arrêter t&

Japon, en ne tenant aucun compte des causes de l'incident actuel et de la situation en Chine. –(Havas).

Troupes chinoises

à bout de résistance

Londres, le 7 janvier. On mande d'Hankéou à l'agence Reuter:

Les troupes chinoises, sous le commandement du général Han-Fou-Chou, gouverneur de la province du Chantoung, semblent être à bout de résistance et l'on craint que l'importante ligne de chemin de fer de Longha!, chef de la vaste province du Honan, ne tombe aux mains des Japonais. Ces troupes ont déjà abandonné TsiNing, à 80 milles au nord-ouest de Kouei-Teh, sur la ligne de chemin de fer, sans opposer aucune résistance à l'ennemi, malgré les ordres qui leur avaient été donnés de tenir la ville coûte que coûte.

Ce fait a soulevé une vive indignation à Hankéou où le général est l'objet de blâmes sévères pour l'attitude de faiblesse dont il a témoigné devant les Japonais. Si ces derniers devaient menacer Koue!-Teh, les troupes chinoises, actuellement concentrées à Sou-Chou-Fou, devraient se replier, ce qui permettrait à leurs adversaires de marcher sur la province du Tcheng-Tchéou, d'où ils pourraient attaquer !a ligne ferroviaire Pékin-Hankéou pour avancer alors sur cette dernière ville. (Havas.)

Les progrès des Japonais

Tokio, le y janvier. L'agence Domel an-' nonce qu'après la prise de Yen-Tchéou, TsouChien, Meng-Yin, Li-Chan 'et Kin-Sing, les troupes japonaises ont presque fini de: délogef les troupes chinoises de la zone du chemin de ferTiën-Tsin-Pou-Kéou. D'autre part, le détachement japonais qùt se 'dirige sur Tsing-Tao en suivant la yoie du chemin de fer du' Chantonng, a occupe ce matin Kin-King-Chen, à 122 kilomètres à l'est de TsiNan, et à 244 kilomètres à l'ouest de Tsing-Tad (Havas.

La nouveUe route de Canton à Hong-Kong

Hong-Kong, le 7 janvier. La nouvelle grand'route reliant Canton à Hong-Kong a été ouverte, aujourd'hui, à la circulation. Deux automobiles, pavoisées aux couleurs britanniques, en vue de parer au danger d'un bombardement japonais, sont arrivées ici. Dans l'une d'elles avait pris place M. A. Blunt, consul général de Grande-Bretagne à Canton.

L'entretien

Chamberlain-Van Zeeland

Londres, le 7 janvier. M. Van Zeeland s'es rendu ce matin au n° 10 Downing Street, où il a eu un pren~er entretien avec M. Neville Chamberlain.

II restera à déjeuner avec le premier ministre et l'on croit savoir que Sir Frederick Leith Ross, principal conseiller économique du gouvernement, et probablement aussi Sir Horace Wilsqn, principal conseiller Industriel, qui pourront être appelés à participer aux entretiens entre MM. Chamtxrlain et Van Zeland, seront également invités à déjeuner à Downiag- Street. Aucun communiqué'ne sera publié à l'issue de ces entretiens, dont on souligne, dans les milieux officiels, le caractère strictement privé. Les mêmes milieux tiennent cependant à met" tre en garde Fopinion contre toute interprétation exagérée de la portée que certains organes de presse ont cru devoir donner à ces conversations.

Apres la mort de Julms Barmat Bruxelles, le 7 janvier. Les médecins chargés de l'autopsie de Jutius Barmat, le professeur Heger-Gitbert et Te docteur .Marce! Heger, n'ont pu achever cette opération hier. On leur a prescrit de faire une autopsie complète et générale. En conséquence, ils ont repris !eut tâche aujourd'hui, à midi. fl

I!s ont- enlevé le cerveau et la moeÙe éplciere du mort,.Iis ont-trélevé également les

viscères, qui ont été confiés M professent' Delaet, lequel va procéder à leur analyse toxicologique. Le juge d'instruction Dellois a assiste à ces prélèvements.

On ne connaîtra donc pas avant plusieurs: jours, et peut-être même pas avant une semaine, les résultats définitifs de l'autopsie.

Les affaires de détention d'armes M. Béteille a entendu ce matin Mme Juche reau qui tenait avec son mari une pension de famille fue Ribéra, où une peéquisition fit découvrir une cachette dans une cave attenant à un garage, cachette qui contenait des armes. EMe a déclaré au juge que le garage avait été loué à M. Grosset c'est-à-dire M. Deloncle à raison de 1.000 francs par mois. Elle a ajouté avoir ignoré Jes travaux qui avaient pu être effectués et le dépôt d'armes qui s'y trouvait.

Le colonel de Bellefon, de la maison) militaire du président de la République, a été ensuite entendu par le magistrat. H a confirmé les déclarations de M. Eugène Delonele sur ce point: le 8 novembre, il a effectivement été averti par lui d'un putsch communiste qui aurait dû éclater dans la nuit du 15 au 16. Cet entretien a'est passé dans le splon de M. Pjroudhon.

LES CRÏMES DE WEtDMANN M. Berry, juge d'instruction, ayant eu ce matin une longue conférence avec M. Delgay, commissaire à la brigade mobile, et le procureur de la République, a dû reporter à un autre jour l'examen des scellés qui furent saisis à Nantua, à l'hôtel où étaient descendus. Roger Million et Colette Tricot. Dans la correspondance de Weidmann, pn a. saisi une lettre émanant de Miss Helen ADam, demeurant en Angleterre dans le comté de SurMy.

Miss Allam, qui est née en Angleterre mais qui fut élevée en Afrique du Sud, avait écrit le 3 novembre à Weidmann, en réponse à une annonce qu'il avait fait paraître, pour l'inviter à participer à un voyage à dos de mulet à travers l'Iran, voyage que devait avoir lieu au début de janvier.

En conséquence, M. Berry va envoyer une commission rogatoire en Angleterre pour entendre ce nouveau témoin.

Le magistrat a confronté cet après-midi Colette Tricot, son mari et Jean Blanc.

Les chômeurs

du département de !a Seine M. André Février, ministre du travail, a reçu ce matin une délégation des élus communistes de la Seine, conduite par M. Gitton, député. L'entretien a porté sur )a situation des chômeurs du département de )a Seine. Différentes mesures, en accord avec tes assemblées départementales, ont été envisagées.

Un vHïage menacé de s'effondrer Depuis deux ans, les 400 habitants de !a commune de Blairville, à.!5 kilomètres d'Arras, vivent dans l'inquiétude. Cette localité eut, pendant la grande guerre, son sol singulièrement remué par la construction de tranchées qui ser-. virent d'abris aux troupes anglaises et françaises.

A la fin des hostilités, ces tranchées furent comblées tant bien que mal et, avec les saisons pluvieuses, un certain nombre d'effondrements se sont produits le premier se manifesta le z8 décembre 1936 la rue de la Chapelle devint un trou d'une quinzaine de mètres de profondeur et d'environ 10 mètres de large. Un an après, une autre excavation plus importante encore se produisit, et elle prend chaque jour, depuis cette époque, des proportions inquiétantes.

Plusieurs maisons de BIairviHe menacent de s'écrouler et aucun.travail de remise en état n'a, jusqu'à présent, été entreprit,

I/ai''OM~<H:C<? <~M nouvelles de DefMt~O .HeMn? MOM~ O&K.~C à en ~0)'~ une ~<H'~t<! ~MM notre C~M.fM~Me ~oq'c.

Le mariage de la princesse

Frédérique de Brunswick

et du diadoque Paul de Grèce Athènes, j!e 7 janvier. Suivant !e proton cole établi à l'occasion du mariage de la prin-< cesse Frédérique de Bruswick avec le diadoque Paul de Grèce, les représentants diplomatique~ des puissances étrangères accrédités à Athènes seront reçus dimanche à midi 30, après la céré« monie~ du mariage à JaqueHe ils auront assiste, su château royal, pour qu'ils puissent présentée leurs hommages aux nouveaux époux .et transmettre à ceux-ci les vœux des Etats qu'Ns représentent.

Immédiatement avant cette audience, le ca< binet grec tout entier sera reçu par les noun veau~ mariés auxquels le premier ministre, M. Métaxas, transmettra les vœux du gouverne" ment et du peuple hellénique.

Parmi les nombreux cadeaux offerts & !a! princesse Frédérique figurent deux dessus de! lit richement brodés donnés, l'un par la reine! Marie de Yougoslavie, l'autre par la reine EU* sabeth d'Angleterre.

Contrairement à ce qui avait été annoncé, e< n'est pas dans la villa Psychico que les Jiou" veaux mariés résideront, mais dans !a villa d0 M~ Jean Serpieri, un familier de la Cour. LeM séjour dans les environs d'Athènes sera d'enw ron une semaine. (Radio~

4>,

AUJOURD'HUI DANS LE MONDE

DeuH

Mme Atexandr& BilIotM

A ]La Rochelle vient de s'éteindre, âgée 3e 83 ans, Mme Alexandre Billotte, veuve de l'ancien secrétaire général de la Banque d~ France, fille d'Eugène Fromentin et cousine du peintre René Billotte.

Mme Billotte conservait avec une piété j&< louse la mémoire de son père. Elle accuciHaiti avec beaucoup de bonne grâce, dans cette de-< meure de Saint-Maurice, jadis maison de cam< pagne du peintre-écrivain, les visiteurs qn! venaient, de temps à autre, voir t'atetier oN avaient été composés tant de brillants taMeame et contempler les paysages décrits avec tant de charme dans Do?K~t<~«c.

D'un esprit ouvert et trës cultive, se tenant au courant du mouvement intellectuel de son) temps, Mme Billotte était vénérée dans tout) son entourage pour son inéouisabic bonté, sa charité chrétienne. Elle comptait parmi les! vieilles familles de la ville et du pays, de9 plus marquantes aux plus humbles, de chaude< et respectueuses amitiés.

Cette mort d'une femme de bien dans touM la force du terme met en deuil sa fille, Mm~ Oscar Dahl, son gendre, l'armateur rochelaia bien connu, leurs fils et belle-fille, M. et Mme Erik Dahl, et Mme Maurice Fromentin, leur cousine. P.B.

PREVISIONS METEOROLOGIQUES Températures minima du 7 janvier: Brest, Belle-Ile, 7" Cherbourg, Bréhat, 6" Le Havre, 5° Calais-Saint-IngIevert, Nantes, 4° Paris (Le Bourget), Rennes, 3° Paris (Montsouris), Chartres, Valenciennes, Abbe< ville, 2'* Reims, 1° Orléans, Tours, Royan'La Coubre, Cazaux, Antibes, o° Marseille~ Marignane, l" Bordeaux, Toulouse, Per< pignan, Montélimar, Nimes, 2° Nancy, Angoulëme, Avord, Ctermont-Ferrat'd, Biar*ritz, Ajaccio, 3° Strasbourg, Besançon, Lyon, 4° Belfort, Dijon, 5° Le Puy, 6" Upa!x (Hautes-Alpes), j: AJger~ +5"<

Région parisienne

Pour la nuit du y au 8: nuages très abon" dants, rares ondées locales, vent de secteuf ouest modéré, irrégulier; température statioït-< naire.

Pour la journée du 8: ciel très nuageux, averses séparées par des éclaircies de plus en plus belles, vent de secteur ouest modéré, conpt de, yent, température stationnaire.