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Titre : Journal des débats politiques et littéraires

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1937-08-29

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb39294634r

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb39294634r/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 200316

Description : 29 août 1937

Description : 1937/08/29 (Numéro 238).

Description : Collection numérique : BIPFPIG63

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique

Description : Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail

Description : Collection numérique : La Grande Collecte

Description : Collection numérique : Histoire diplomatique : Révolution - Empire (1789-1815)

Description : Collection numérique : Histoire diplomatique : Restauration - Monarchie de Juillet (1814-1848)

Description : Collection numérique : Histoire diplomatique : IIe République - Second Empire (1848-1870)

Description : Collection numérique : Histoire diplomatique : IIIe République (1870-1914)

Description : Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k508876c

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 17/01/2008

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9e la: presse que le gouvernement amértcam a notifié au Japon et à la Chine qu'il entendait que tous ses droits et intérêts soient respectés en Extrême-Orient. Au nord-ouest de Pékin

On mande de Pékin à l'agence Domiei On annonce, de source japonaise, du front nord-ouest de Pékin, que les troupes japonaises parties de Nankéou et qui avancent le long du chemin de fer de Pékin à Soui-Yuam. ont essuyé une vigoureuse contre-attaque d'une division chinoise venue du Sud pour arrêter t'avance 'onaise. Tout l'après-midi, une bataille furieuse s'est poursuivie dans les montagnes à une quinzaine de kilomètres au sud-ouest de Nankéou.

Des messages antérieurs avaient signalé que les troupes .japonaises avaiemt ocbupà. Mer après-midi, You-Lim-Pou et Kang-Tchouang, sur le chenuns de fer du Soui-Yuian, à une vingtaine de kilomètres au de.Ià de la grande muraille, dans la plaine de Hoaï-Lai.

On annonce que les troupes japonaises sont entrées hier après-midi à 13 h. 05 dams la citadelle de Kalgan, abandonnée par les troupes chinoises. Les Japonais avaient enlevé auparavant les hauteurs au sud-ouest de Kalgan.

Les experts militaires de Tokio soulignent que la poussée énergique de l'a- vant-gardë japonadse vers- Tatoung. dans le nord de Chan-Si, appuyée par de nombreux bombardements aériens. laisse prévoir que les Japonais vont bientôt contrôler la voie ferrée de Pékin a Tatoung par Kalgan. On déclare qu'après sa reconstruction. cette lign~ aura. une imuortaTice [primordiale, pour défendre les Japonais contre les incursions éventueUes en provenance de la Mongolie extérieure~ en cas de conflit avec les Soviets.

La situation militaire à Changhaï On mande de Chamghaï à l'agence Domei

L'aile droite des troupes japonaises a déclenché des opérationjs et a occupé d'importantes positions après avoir brisé la seconde ligne de résistance des forces chinoises; le gros de ces forces bat en retraite vers l'Ouest.

Le détachement japonais qui a débarqué en aval de l'estuaire du Yamg-Tsé se di'mge vers le Sud avec des remEorts arrivés hier.

D'après un télégramme Reuter, <m croit que les Chinois établissent une nouvelle ligne de défense. Us admettent d'ailleurs qu'il procèdent à une redistribution stratégique de leurs forces. On fait observer que, si, comme on le prévoit, cette nouvelle ligne s'étendaat de Nam-Ziang (ville située à environ huit kilomètres au nord-ouest de Chamghaï) dans la direction de l'estuaire du Ya.ngTsé. la situation de la concession internationale s'en trouverait de beaucoup améliorée. D'autre part, les observateurs étrangers gont tous d'avis que les Chi. Bois gagneraient beaucoup à se replier hors de portée des canons des vaisseaux japonais.

Au nord de Changhaï, la bataille contimue de faire rage autour de Lotien, au sud-ouest de Liouho où les Japon'aia ont débarqué il y a quelques jours. Liouho se trouve à environ 48 kilomètres au nord de Changhaï et le corps expéditionnaire japonais s'efforce d'effectuer la Jiaison avec les troupes qud se trouvent à l'ouest de Wousoung. Les Chinois annoncent que la ville fortinée de Kating, près de Lotion, est en flammes.

Le nouveau commandant

des troupes françaises en Chine Par décret en date du 25 août 1937, fendu sur la proposition du ministre de la Défense nationale et de la Guerre et du ministre des Colonies, le colonel Hanri-Pau! Jacomy. breveté d'état-major, du 2l* régiment d'infanterie coloniale, est nommé commandant supérieur des troupes françaises en Chine.

ACTUAUTES

Nous avons maintes fois ces jours-ci encore appelé l'attention sur l'insufnsance des moyens de surveiillance et d'ordre dont SouSrent les établissements pénitentiaires des différentes catégories. Avec une fréquence qui devrait émouvoir qui de droit, les incidents plus ou moins graves s'y produisent mutineries, violences envers les gardiens, évasions, chaque semaine fournit un épisode quand ce n'est pas deux à ce Ëlm immoral. Ce qui s'est passé hier à la colonie pénitentiaire d'Aniane vient justifier nos appels à l'administration.

Soixante puptUes, dont l'âge moyen est dixhuit ans, se sont révoltés, ont attaqué gardiens et fonctionnaires, tenté d'isoler l'établissement en coupant les EIs téléphoniques, et finalement incendié deux bâtiments longs de 90 mètres, larges de 10 mètres et hauts de 6 mètres. H n'en reste que les quatre murs, spécifie la dépêche de Montpellier qui rend compte de cette tragédie, ajoutant qu'une vingtaine de mutins ont pu s'évader. Ce télégramme ajoute encore que le parquet, selon la formule, a ouvert une enquête. Nous espérons que le gouvernement prendra au sérieux le grave incident d'Aniane qu'on n'aurait pas à déplorer si des mesures avaient été prises plus tôt comme nous le demandions.

<'

C'était hier l'anniversaire de la signature du pacte Briand-Kellogg. Un comité de femmes américaines a eu l'idée de le célébrer, rappelant ainsi à presque toutes les nations du monde civilisé qu'eNes se sont engagées, à proscrire la guerre. B est certain que si les signatures mises au bas du pacte Briand- Kdiogg, au cours d'une réunion sensationnefHe dans les saions du Quai d'Orsay, étaient respectées, il serait inutile de chercher d'au- tres moyens d'assurer la paix. A l'occasion de cet anniversaire, M. François de Tessan a prononcé devant le micro une allocution dans laquelle il a dit notamment <: La France manquerait à la plus constante et à la plus chère de ses traditions si, chaque fots que l'occasion s'en présente, e~e ne renou- valait pas l'affirmation de sa croyance en l'avènement d'une ère où les nations, ennn délivrées de la mystique de la jungle, aucont à cœur d'exclure de leurs rapports mutuels tout appel à la violence ou à la coercition. s C'est parfait. Mais, en attendant, il faut tenir compte des périls de la jungle, périls dont le pacte Briand-KeBogg n'a pas préservé les pays pacifiques.

De Montauban, on annonce pour le di- ] manche 5 septembre une réunion plénière de I la Fédéfation radicale du Sud-Ouest qui sera 1 suivie d'un banquet, au cours duquel M. Abel Gardey prononcera un discours sur la situation nnaneière. M. Albert Sarraut présidera 1 cette importante manifestation radicaite-so- ( cialiste et prendra également la parole. < -0-

La panthère des Alpes-Maritimes, dont nous f avons parlé, a été vue de nouveau et de s près. EMe s'est jetée sur l'âne que condui-'l

NouveUes de ~Etranger BELGIQUE

L'affaire de la Banque nationale OnmandedeBruxones:

Un important Conseiil de cabinet réuni sous la présidence de M. Van Zeeland, premier ministre, a pris connaissance en première lecture du rapport de M. de Man, ministre des finances, sur la Banque nationale. Le rapport justifie plusieurs dirigeants de la banque des accusations lancées contre eux, mais envisage certaines réformes dont des incidents récents sont venus eoni&rmer la nécessité. H sera rendu puMie dans la soirée.

ALLEMAGNE

Le chef de l'aviation belge à Berlin On mande de Berlin: Un communiqué officiel annonce que le lieutenant général Duvivier, commandant en chef de l'aviation belge, séjourne actuellement à Berlin où il s'est rendu sur l'invitation du général Goering, ministre de l'air du Reich. Le communiqué précise que le lieutenantgénéral Duvivier rend en même temps au général Efhardt Milch, secrétaire d'Etat à l'aviation du Reich, la visite faite par celui-ci au mois de mai dernier à l'aviation belge, lors de l'inauguration de l'Exposition aéronautique de Bruxelles.

ITALIE

Le Grand Conseil fasciste

se réunira le 7 octobre

Le Grand Conseil fasciste se réunira le 7 octobre, à 22 heures, au palais de Venise. Le Conseil des ministres est convoqué pour le 19 octobre.

AUTRICHE

Le chancelier Schuschnigg

reçoit les prêtres anciens combattants On mande de Vienne

Interrompant ses vacances, le chancelier Dr. Schuschnigg s'est rendu hier à Vienne pour recevoir les membres du congrès des prêtres anciens combattants, au nom du gouvernement.

Les salles de la Hofburg, où avait lieu <a réception, étaient comMes. Toutes les notabilités du congrès, ayant à leur tête le cardinal Liénart, étaient venues. Le prélat fut tout particulièrement salué par le chancelier Schuschnigg. Tous les ministres actuellement à Vienne et les autres représentants des autorités accompagnaient le chancelier. Le Dr. Sehuschnigg, chaleureusement salué par l'assistance, souhaita la bienvenue en une allocution en français.

POLOGNE

En vue d'une collaboration plus étroite avec la France

Un nouvel hebdomadaire politique vient de paraître sous le titre Le jRetwememt (Zturot). Dans l'article de fond, la direction explique que le nouveau journal n'est l'organe d'aucun parti politique, mais qu'il exprime l'opinion de tous les vrais démocrates et patriotes, c'est-à-dire des vastes couches de la nation qui se rangent sous l'égide d'une Pologne libre, forte et chrétienne. Aussi bien Le Revirem.ent entreprend-il une lutte sans merci contre l'idéologie totalitaire qui tend à se répandre en Pologne et contre les abus du pouvoir soustrait au contrôle puHic.

Dans l'article intitulé < La politique extérieure polonaise au carrefour M. Nienaski écrit dans Le Revirement:

< Dans les deux groupements idéologiques qui divisent actuellement l'Europe, c'est incontestablement celui des Etats démocratiques qui l'emporte par sa puissance financière et sa cohésion nationale. La France. l'Angleterre et les Etats-Unis sont invincibles. L'intérêt bien compris de la Pologne, du reste conforme à toutes nos traditions, est de s'appuyer sur l'axe des grandes puissances démocratiques. Là est notre avenir et la garantie de notre sécurité extérieure. La Pologne est dans cette alternative ou bien se solidariser sans défaillance avec le groupe des grandes démocraties occidentales et soutenir loyalement la politique extérieure de la France, pacinque et. salutaire pour les pays menacés par l'impérialisme totalitaire, ou bien se jeter résolument dans l'abîme et conclure une alliance avec l'Allemagne. Comme cette dernière orientation n'a pour elle, dans toute la nation polonaise, que quelques individus isolés ou fous, c'est la première qui est seule possible et doit s'afnrmer sans délai, tout retard pou- vant compromettre gravement l'avenir même de notre existence indépendante. D'ailleurs, c'est la politique allemande, dont les tendances hostiles à la Pologne s'affirment et se préci- ` sent chaque jour, qui nous dicte notre ] choix. » i

ROUMANIE

Le ministre roumain de la guerre démissionne

Le général Paul Angelesco, ministre de la défense nationale, a démissionné.

L'intérim a été confié à M. Radu Irimesc?, ministre de la marine et de l'air.

Le prince Nicolas n'est pas rentré en Roumanie

L'agence Rador déclare dénué de tout fondement le bruit répandu à l'étranger, selon lequel le prince Nicolas serait rentré en Roumanie.

RUSSIE

Nouvelles exécutions

On mande de Moscou

Le journal VostotchKo~ibtM~~ft Pravda Mcotttsk annonce l'exécution, le 20 août, de 32 membres d'une bande de trotzkistes. <: Ces individus, dit le journal, qui étaient employés du chemin de fer d'ExtrêmeOrient, organisaient des attentats, se livraient à l'espionnage au profit du Japon et complotaient l'assassinat des leaders soviétiques. » Le même journal annonce que le tribunal de Novorossissk a condamné à mort la noomée Nina Vedenskaya, chef de l'approvisionnement en eau de la gare de Novorossissk. EUe est accusée d'avoir mis de l'acide sulfurique dans les carafes d'eau destinées à des trains d'enfants qui revenaient de vacances. Un enfant est tombé malade, ce qui a donné l'alarme. On a découvert que Nina Vedenskaya était l'ex-femme d'un propriétaire polonais avec lequel elle avait conservé des relations. Un de ses complices a été condamné à dix ans de prison plusieurs autres à diverses peines de prison. < Des étrangers ~ont arrêtés

par le Guépéou

Le DeMtse~e -AHgeM.eMte Ze:ttM~ apprend de Moscou que trente Allemands viennent d'être arrêtés à Leningrad et dans différentes villes de la province soviétique.

Ces arrestations portent à environ trois cents le nombre des ressortissants allemands arrêtés par les services du Guépéou, sous les inculpations les plus variées.

D'autre part, une trentaine de Hongrois, une vingtaine d'Italiens et de nombreux Autrichiens, Bulgares et Roumains ont été appréhendés par la poliee soviétique dans le courant des derniers jours.

sait un cultivateur, lequel parvint à s'enfuir. On annonce que des chasseurs organisent une battue. Souhaitofns-Ieur bonne chasse. MLB.

La propagande allemande aux Etats-Unis

L'idée s'est depuis quelque temps implantée en France que les Etat~-Unis sont d'autant mieux disposés vis)-à-vis de nous qu'ils le sont moins vis-à-vis de l'Allemagne hitlérienne. Il est tout à fait exact que l'Amérique, où la tolérance est un principe national et où les Juifs sont très puissants, dans; les grandes villes de l'Est en particulier, ne peut pas admettre l'intolérance foncière du nazisme et ses persécutions systématiques. Ce n'est cependant pas une raison pour ignorer que les éléments allemands, sont aussi très influents à New-York et dans plusieurs Etats de l'Ouest, car la pro-~ pagandë allemande, elle, ne t'oublie pas.

En fait son activité actuelle aux Etats-Unis est telle, nous apprend un article fort documenté de la Nation de New-York (5-6)'que l'énumération seule des sociétés et des œuvres auxquelles ele s'intéresse demanderait plusieurs colonnes. La L~Me GMttMMto-~lMte~eatKe (G'e)"MMM!AtKM'M'<M!. BMM(~) qui a succédé à la première organisation nazie aux Etats-Unis dissoute par ordre de Berlin il y a deux ans et demi, est l'expression politique du nazisme américain. Elle n'a pas moins d'une centaine de sections et ses adhérents se comptent par dizaines de mille. Le DeM~sc~e}' Wec/M'M/ MK.d .Beo&fMMe~ son organe officiel, publié à New-York, est caractérisé par cette même « impertinente franchise s- et ce même « mépris de la vérité si courants dans la presse allemande.

Il ne fait paa de doute que le ministère de la propagande suit de très près toute l'œuvre de la Ligue germano-américaine que sont venus seconder, pendant les derniers mois, plusieurs envoyés de M. Goebbels comme le professeur Richter, de l'Université de Berlin, qui enseigne au Séminaire biblique de New-York le docteur Zimmer, de Hanovre, <: conférencier soientitSque Hans Münz, acteur et conférencier le révérend Becker, Otto Doelz, Ernst Reichard, président de la fédération allemande des organes de publicité et beaucoup d'autres. C'est aux frais du même ministère de la propagande qu'ont été achetés des ouvrages comme « L'Allemagne d'aujourd'hui et de demain de M. HenryAlbert Phillips c'est lui aussi qui paie les articles de propagande pour le nazisme et qui subventionne les) cinémas et les théâtres dont les spectacles sont consacrés à la glorification du 111° Reich. Il va sans dire que la même « cordiale assistance est prêtée à beaucoup de publiciates américains ou allemands plus ou moins connus, dont la plupart cachent leur nom sous divers pseudonymes. Un des principaux est George Sylvester Viereck, dont on n'a pas ou- blié l'activité, pendant la guerre, à la tête de son Alliance germano-amér'icaine et qui répand aujourd'hui dans de nombreuses revues des articles signés de quatre noms différents.

On attribue aussi à M. Goebbels la création du Cornue potM- ~Ms~fe ~e)'~?M-(MK.e-nca.M:.e, dont la direction comprend Fritz Kuhn, Rudolf Markmann, Karl T. Marx et d'autres leaders du mouvement naziste américain et qui a pour mission de publier une série de livres démontrant que « si les EtatsUnis n'ont pas été tout à fait empoison. nés par les Juifs, c'est grâce à l'immigration aryenne qui leur est venue d'Allemagne &. La C%tMK~-e ~g Co~MK<M'ce ~M'MMtKo-<M?K~c<MMe a été de même réorganisée en avril dernier par les soins du gouvernement allemand. Elle compte. sous la direction du D~ Albert Degener, qui a maintes fois reconnu qu'il travaillait aux Etats-Unis pour le parti nazi, des personnalités aussi marquantes que Johannes Schreider, de la Hamburg Amenca Linie, Ernst Schmitz, de l'Office de tourisme des chemins de fer allemands, H. HoIIessn, agent new-yorkais de Stinnes, dont les bureaux sont un centre d'espionnage commercial et militaire, et A. Schourer, qui est, depuis quatre ans, j « observateur personnel de Hitler en Amérique.

De nombreuses écoles ont été créées pour les enfants germano-américains à qui on inculque les mêmes principes 1 qu'à certains Allemands. H y a. des camps nazis dans beaucoup d'Etata, des organisations militaires et des cercles fémi- nins, tout dévoués à l'Allemagne hitlérienne et on a récemment constaté la résurrection inattendue de plusieurs journaux de langue allemande depuis longtemps somnolents ou disparus. Il est même question de la coopération future de toutes les organisations c nazies du nouveau monde que M. Fritz < Kuhn, le principal leader du mouvement aux Etats-Unis, déclare aussi nécessaire t que la coopération des organisations 1 correspondantes en Europe. Ces propagandistes du 111' Reieh'trou- vent aujourd'hui un précieux appui dans < le nouvel ambassadeur d'Allemagne à 1 Washington, le D' Dieckhon', plus pro- 'J che du nazisme que le D' Luther, qui c laissait volontiers à ses subordonnés ° certains des services au'on attendait de E lui. Le Dr Dieckhoff, s'ij n'est pas inscrit ` au parti national-socialiste, n'en est pas moins aussi attaché à Hitler que son f beau-frère Ribbentrop, et son passage I' aux Affaires étrangères, où il a dirigé f pendant trois ans la section anglo-amé- S ricaine, lui a appris les plus efncaces méthodes de la diplomatie allemande. En c tout cas, on compte beaucoup sur lui h pour répandre l'influence nazie aux I< Etats-Unis. A l'autre bout du pays il a, t' paraît-il, un très habile second dans le baron de KiHiner, consul d'Allemagne à ban-r rancisco. Est-it permis de rappeler qu'au mo- a ç ment même où i'AMemagne hitlérienne r. intensifie une propagande aussi métho- E dique qu'infatigable, nous n'avons pas F d'ambassadeur en résidence à Washing- ton, pour ne rien dire des services de propagande dont la réorganisation ou d, c la création est toujours en projet ? M. L. s<

r.

ARTS ET LETTRES L'exposition des femmes artistes modernes (j (F. A. M.), dont le premier Salon organisé en g 1930 pour Mme Camax Zoegger, au théâtre Pigalle, vient d'ouvrir ses portes au pavillon des Expositions, sur l'esplanade des Invalides. Elle sera ouverte jusqu'au 4 septembre et comporte C 96 numéros, tant de peinture que de sculpture. C

AU J0t7~ LE JOL~? Impressions suédoises

Merveiiieux pays avec ses lacs innombrabtes qu'entourent d'immenses forêts où les teintes claires des bouleaux se mêlent au vert i sombre des pins. Je reviens des frontières norvégiennes, de )a région du Vârmiand, l'une des plus caractéristiques, avec la Dalécarlie, de ces horizons mystérieux, empreints d'une métancotie prenante, nostalgique même parfois, où l'on comprend si bien les légendes qu'a a contées, avec un sens émouvant de la vie et de l'âme populaire scandinave, t'incomparablé romancière dont la Suède entière est si t justement fière, Mme le docteur Selma Lagertôt.

On sent qu'elle est entourée d'un véritable cuite. on vient dans sa belle demeure de Mârbacka, près des lacs de Fryken, discret et recueiUi, comme en un pèlerinage. Un très cher ami suédois, M. l'ingénieur Moberg, chez qui l'on retrouve toutes les pratiques généreuses de l'hospitalité antique, m'y avait conduit de Degersfors. J'ai vu la maison, avec la cotonnade sobre et son perron, avec le bel entourage d'arbres, de f)eurs, de pommiers qui me rappelaient la maison famitiate de ma vieille terre limousine et périgouïdine. et j'y ai vu surtout le Dr Lagertof au milieu du décor artistique qu'et'te a su constituer dans les merveilleuses pièces de son salon et de sa bibliothèque.

Dans ['atmosphère qui m'entourait tout imprégnée de la simplicité accueillante de l'hôte de Mârbacka et de la cordialité inaltérable de mon compagnon de route, je constatais aussitôt ta vérité de cette phrase de mon éminent compatriote M. André Bellessort, de l'Académie Française, inspirée d'un chant populaire de la Datécariie (( la poésie est partout où l'on met son coeur. H

Je la rappelais à Mme Selma Lagertof, quand ette me fit ~honneur de me remettre ta magnifique récente édition française de la légende célèbre de « Costa Berting H. une émotion commune, à défaut d'un même langage, rapprocha nos doux âmes. Dans la Suè- de et c'est là son charme indéfinissable qui vous pénètre, vous berce et vous retient la poésie sait mêler l'idéal à ta réalité. Aussi, dans tes questions politiques et sociales, les traditions se sentent-elles assez fortes, assez indestructibles, parce que solidement accrochées à ce sol granitique le ptus ancien de la planèLe. pour faire leur part aux élans modernes. en les utilisant mais en les contenant curieux et heureux mélange de monarchie, d'aristocratie et de socratisme.

Et tout cë~a se concrétise dans le décor incomparable que constitue la ptus bette des capitales du monde. J'en connais~ beaucoup, aucune n'a jamais parlé à mon imagination, à mes yeux, à mon cœur, comme Stockholm, où les plus caractéristiques demeures de la Hanse voisinent avec tes plus somptueux immeubles modernes. Venise du Nord, a-t-on dit aussi, oui sans doute et son splendide Hôtel de VMte, évocation du Palais des Doges et de la place Saint-Marc, }e prouve mais Venise, au mitieu d'un océan .de verdure que dominent les hautes frondaisons de chênes presque miMénaires, qu'éclairent comme des ceintures de pierres précieuses des mittiefs de canaux d'un bleu méditerranéen. et aucune illumination, dans aucune exposition du monde, ne peut se comparer Rio de Janeiro peut-être excepté, vu du Pain de Sucre à la féerie de lumières le soir qui vous éblouit du haut de Skansen ou de Gondolen. Admirateur passionné de la Méditerranée, dont il n'est pas un coin que je ne connaisse, et de notre Afrique française du Nofd, où j'ai passé tes années les meilleures de ma jeunesse, qu'il me soit permis cependant avant une étude plus approfondie que je lui dois d'achever en portant ce simple salut à ce pays nordique, véritable batcon fteuri et souriant, en cette fin lumineuse du mois d'août, d'une Europe fiévreuse et troublée, et à sa grande capitale aussi riche en gloires historiques qu'en .beautés naturettes. En elle, comme dans tes vieittes provinces, je dis, après M. Beitessort, qu y a trop de poésie pour ne pas y laisser beaucoup de son cœur et, quand on les quitte, ne pas emporter l'intense désir d'y revenir. Robert DAVID,

ancien sous-secrétaire d'Etat.

tf

LEGION=D'HONNEUR

Ministère de !'Education nationale

Promotion, du 14 juiNet

Gra~d o~icter. M. 'Perrin, Jean, membre de l'Institut, professeur à la Faculté des sciences de Paris.

ComKMtmdeurs. MM. Aubin, Abel, Frédéric, inspecteur général de l'enseignement DeavaHières, Georges, président du Salon d'automne, membre de l'Académie des beauxarts Duhamel, Georges, membre de l'Académie française, président honoraire de la Société des gens de lettres Guillaume-Louis, Paul, directeur de l'Ecole de médecine de Tours Pagès, Georges, professeur à la Faculté des lettres de Paris Trébor, directeur de théâtres, auteur dramatique Tresse, inspecteur général honoraire de l'enseignement du second degré.

O~tCters. MM. de Bernard de Seigneurens, chef du service intérieur au ministère de l'éducation nationale Bridoux, André, professeur au lycée Janson de SaiIIy Mme Brunschvicg, Léon (née Cécile Kahn), ancien sous-secrétaire d'Etat à l'éducation nationale MM. Caron, directeur des archives de France; Ciampi, compositeur de musique Crémieux, homme de lettres Dévine, Roger, homme de lettres Focillon, professeur à la Faculté des lettres de Paris Mme Germaine Dulac, cinéaste M. Jouvet, directeur de théâtre ot metteur en scène à la Comédie-Française Mlle Lavrut, artiste peintre MM. Mauprey, auteur dramatique, secrétaire général de la Société universelle du théâtre Mauss, directeur d'études à l'Ecole pratique des Hautes Etudes, professeur au Collège de France Petit, inspecteur primaire à Lyon Piesrdmorot, professeur au lycée Condcrcet Poisson, statuaire Mme Pomaret, membre du conseil supérieur 'des beaux-arts, directrice ~e revue d'art MM. de Pourtalès, homme de ettres Rabaud, professeur à la Faculté des !Cienees de Paris Terracher, recteur de 'Académie des Bordeaux Verdier, inspec:eur général des monuments historiques d" iVaroquier, artiste peintre.

ChepaHeM. M. Abram, Mme Adrien-Ber.rand, MM. Antier, Arnaud, Auchel, Aveline, 3achelard, Bailly, Bastia, Beautour, Bedon, Urne Berger, MM. Bertin, BIaud, Bouillon, lourdes, Brevannes, Bruneau, Cadenat, Cadou, capitaine, Chapot, Chatry, Mlle Chauvin, MM. ~hevrier, Cordey, Côte, David, Mme Day, MM,

!Les EcRo~ de "parî'OM~

fL Y CENT ~NS

JoMfM! des Débats

du mardi 29 août 1837

Paris, 28 août. Il y a peu de jours, il est tombé à Esnaudes (Charente-Inférieure) un aérolithe d'environ huit pouces cubes et du poids de trois livres. Des paysans qui l'avaient vu tomber ayant voulu le ramasse? ont éprouvé une forte commotion électrique. Cet aérolithe a été brisé par la chute les débris ont été envoyés au cabinet d'histoire naturelle à Bordeaux.

Lettres SM.r !a .StHMe

Il semble qu'il y ait dans la nature une loi universelle qui porte les faibles à concentrer toute l'activité de leurs ressources dans leur propre personne, tandis que les forts sont appelés à agir sur ce qui les environne. Dans la vie humaine, l'enfanca et la vieillesse sc'nt les deux âges où l'individu éprouve le plus vivement le sentiment de sa personnalité. C'est que l'homme se sent faible alors et s'attache d'autant plus à lui-même. Dans la vie politique, les faibles, ce sont les petits Etats ib paraissent portés à développer toutes les ressources de la vie intérieure.

Prosper DUMONT.

Tournoël

Tournoël, entte Riom et CIermont, est une incomparable ruine, le profil hautain et aigu d'une forteresse d'Auvergne trempée au plus vif tranchant de l'énergie ethnique. C'est aussi maintenant un nouveau volume (1) de ce docteur Pierre Baime, directeur de l'Etablissement thermal du Moht-Dore et fondateur de L'Auvergne littéraire, stimulateur irrésistible des torpeurs inhérentes au climat de toute province, donc, à l'atonie de ce qui se trouve être, au pays des volcans éteints, tout bonnement cérébral. Mais ces cratères, si parfaitement réguliers que leur vide ostensible afflige, tendent, en partie, grâce à lui à se rallumer de flammes souvent bien affligeantes, elles aussi, par leurs panaches d'encombrantes fumées. Du moins ici tout est clarté. Clarté et même illumination en diffusent la qualité de l'abondante illustration. Clarté la description des lieux appuyée sur une information sans reproche. Clarté le récit. qui n'en est pas un l'intelligent rédacteur, remplaçant par un précis substantiel, un comprime, le sirop indispensable au lecteur moyen pour gober la pilule d'une pensée nette et d'une expression soutenue. Toutefois, ce praticien étant expert, il compense, au dessert, cette alimentation de régime par la présentation de quelques châtelaines en action pour ne rien dire des châtelains. Ainsi, le convive scrait-i! dyspeptique absorbe aisément un inventaire de l'an 1478, puis l'exposé (maintes fois romancé, ici sans fioritures) d'une querelle séculaire entre hobereaux voisins, enfin prodige alimentaire un texte du début du X!H' siècle avalé, tel quel, condimenté par la traduction et la glose de M. P. Fournier, archiviste départemental.

Baigneurs du Mont-Dore, de La Bourboule, de Royat, de Vichy, de Châtel-Guyon, ces derniers si proches de Tournoël, accomplissez l'excursion, couvrez cette facile et admirable performance préalablement munis du volume en question, compatible, pour l'épaisseur et le format, avec la poche d'un vêtement de sport.

(1) 1 vol. de 137 p. Imprimerie Générale, Clermont-Ferrand.

A

Respectez tes « de!thotessett Le N<KtOtMt!~coM.Hsttsc~ter Kuner de Stuttgart annonce que pour avoir jeté une saucisse par la fenêtre en déclarant que sa qualité laissait à désirer, un employé de Heehingen (Wurtemberg) a été mis à la porte de l'entreprise où il travaillait et exclu pour un an du Front du travail. Le journal ajoute « Ces mesures peuvent paraître dures, mais elles montrent qu'il est du devoir moral de tout citoyen allemand de ne pas gaspiller la nourriture. r

f

La retraMe (ht p~o~e~eM' Cu~ot. Par arrêté du ministre de l'éducation nationale, la chaire de zoologie générale à la faculté des sciences de Nancy est mise au concours, à la suite d'un décret autorisant le professeur Cuénot, titulaire de cette chaire importante, à faire valoir ses droits à la retraite.

Membre de l'Institut et de' nombreuses académies étrangères, le professeur Lucien Cuénot s'est spécialement consacré aux recherches de biologie touchant notamment à l'hérédité et au processus de l'évolution et de l'adaptation. II a été l'un des deux zoologistes qui définirent chez les animaux les règles fondamentales de l'hérédité et c'est en hommage à ses décou- vertes qu'il fut demandé comme conférencier au congrès international eugénique qui s'est tenu à New-York il y a quelques années. L'un des premiers, M. Lucien Cuénot s'intéressa aux recherches expérimentales sur le tancer et ses idées sur la préadaptation des êtres au milieu qu'ils habitent modifièrent le fameux concept darwinien de l'évolution. Le proi~sseur Cuénot continuera à diriger le remarquable musée zoologique dont il fut le créateur et poursuivra ses travaux de laboratoire à la Faculté des Sciences de Nancy.

Defer, Deutsch, d'Hangest, Dumazet, Duval, Mme FIaissières, MM. Florent Fels, Fourestier, François, Fuchs, Galletti, Gay, Genicot, Glaise, Gourdain, Graux, Grelière, Gros, Mlle Gros, Guenot, MM. Guerquin, Guelielmi, Hasdenteufel, Hertz, Inguimberty, Jacques, Jamati, Janin, Josselin, Kervarec, Lafitte Lalevée, Laporte, Le Corbusier, Lecuyer, Lefevre, Legrand, Lehmann, Le Roy, Lester, Loquet, Lorber Mlle Maître, MM. Malfray, Marcland, Maury, Mayeux, Meslet, Meunier, Millardet, Mir, Miremontf Mme Monnier.

MM. Netter, Nicolas, Normand, Nouvel, Parigot, Je chanoine Pannet Mlle Parre MM. Paucot, de Peretti, Pernot, Perreau, Perrier, Perroud, Pertus, Pease, Pierre-Quint, Pimienta Mme Poisat MM. Pontaraud, Poux, Raynat, Rebëix, Renaudie, Ribaud, Ricquebourg, Robert, Rochette, Rolland, Rondinet Mme Rouquie M. Roux Mlle Sailly MM. Sauvigny Schommer, SeequeviJIe Senie, Serre MUe Siegfried Mme Soreau MM Streliski, Tattegrain, Touron Mme Valensin MM. Valentin, Vial, Vienot, Villon, Vincent, Wellhoff; Mme WolS; MM. YonneJ, Yvel. Promotion des retraités

GTC[mt!-C!-Ota-. M. Charléty, Sébastien, Gustave, membre de l'Institut, recteur de l'Académie de Paris.

GT<ntd-o.~tc:ei-s. M. Mâle, membre de l'Académie française, directeur honoraire de l'éco]e française d'Archéologie de Rome M. Vial, directeur général honoraire de l'Enseignement du second degré.

CotKmcmdettrs. MM. Boyer, administrateur de l'Ecole Nationale des langues orientales vivantes Capra, inspecteur général de l'Enseignement du premier degré Dantzer, professeur au Conservatoire National des Arts et Métiers Fabry, professeur à la Faculté des Sciences de Paris Fontaine, Jean, Charles, inspecteur général honoraire de l'Enseignement du second degré Garnier, inspecteur général honoraire de l'Enseignement du second degré Gravier, professeur au Muséum d'histoire naturelle Jamot, membre de l'Institut, conservateur adjoint du département de peinture au Musée du Louvre TaiUiart, recteur de l'Académie de Montpellier Truchy, membre de l'Institut, professeur à la Faculté de Droit de Paris..

Of~eters. Mlle Baudeuf, MM. Beck, Cha- I leye, Chamard, Cirot, Clermont, Dion, Gachet, Guilbert, Horluc, Jordan, Laumonier, Leau, I Lepomte, Levy-Schn.eider, Loiseau, Malaquin,

D~NS LE MONDE

Cours

Demain dimanche, à 10 h. 45, aux Invalides, un service sera célébré à la mémoire de ta 'reine Astrid.

Après la cérémonie, place Reine-Astrid, le monument France-Belgique (près de la place de lAIma). sera fleuri par les soins des Seeouristea volontaires franco-belges.

Accompagnée de guides expérimentés, S. A. R. la princesse de Piémont, née princesse de Belgique, a fait l'ascension du mont Rutlov, voisin du Mont-Blanc et d'une altitude de 3.500 mètres.

S. A. R. s'est ensuite rendue à Salzbourg, où elle assistera au festival et restera jusqu'au 1" septembre.

Bienfaisance

M. Achille Villey, préfet de la Seine, a reçu de M. David-Weiil un chèque de 15.000 fr. dont le montant est destiné aux bureaux de bienfaisance des communes de Neuilly-sur-Seine, BouIogne-sur-Seine, Levallois-Perret, Coui-bevoie et Puteaux. Ce don sera employé par lesdits bureaux suivant les indications du do- ` nateur, en secours d'alimentation et de chauffage aux vieillards nécessiteux et aux fave'r ~S~S~~ indigentes, au cours de l'M-

ver 1937-1938.

Mariages

En l'église de Requigny (Morbihan) a été célébré le mariage de Mlle Claude de Longeaux, fille de M. Louis de Longeaux et da Mme, née Geisler, avec le baron Georges-François Didelot, lieutenant au 5° chasseurs d'Afrique, fils du baron Georges Didelot et de la 'ba-

ronne, liée, Bouvet.

La bénédiction nuptiale a été donnée par le R. P. Dom Domingue Nogues, abbé de NotreDame de Vsymadeve.

Les témoins étaient, pour la mariée M. Jacques de Longeaux et M. Hervé de Longeaux, ses ~res pour le marié le baron Robert Didelot, capitaine au 1" chasseurs d'Afrique et le baron Claude Didelot, ses frères.

En l'église de Serrières-en-Chautagne (Savoie) a été célébré le mariage de Mlle Marguerite Berthon, fille de M. Jean Berthon, ingénieur des arts et manufactures, et de Mme, née Poncet, avec M. Jean Auroux, enseigne de vaisceau à bord du torpilleur Sn-occo, nls du colonel Auroux, commandeur de la Légion-d'Honneur. croix de guerre, et de Mme, née Royer. La ~diction nuptiale a été donnée par labbe Pierre d'Orgeval, curé de Saint-Maur-desFossés, oncle de la mariée.

Les témoins étaient, pour la mariée M. Mi- chel Berthon, ingénieur, son oncte, et M. Salvator Ottino, industriel, et, pour le marié M. Joseph Dutailly, son oncle, et M. Jacques Dutailly, son cousin.

Deui) On annonce de Lyon, la mort, à l'âge de 82 ans, de Mme Joseph Béraud, mère de notre confrère, M. Henri Béraud.

On annonce de Dublin, la mort, à l'âge de 70 ans, du T. R. Dr Magernis, anc~n prieur général de l'ordre du Carmel, ancien mission- naire en Australie, .en Amérique, en Afri- que et aux Indes.

On annonce la mort, survenue subitement, à Paris, de M. le chanoine Boyreau, curé de Notre-Dame-du-Rosaire, de Plaisance.

A Beaurevoir (Aisne), vient de mourir & l'âge de 75 ans, Mgr Plateau qui, pendant des années fut aumônier des mariniers et parcourut les canaux de France sur un bateau-chapelle. Depuis six ou sept ans, il s'était consacré à la restauration des ruines du château de Beauvoir, château où fut emprisonnée Jeanne d'Arc avant d'être livrée aux Anglais. On annonce de Brest la mort accidentelle de l'abbé Henri Paubert, recteur de Plomeur. Les obsèques de M. Albert Roussel ont été célébrées à Varengeville-sur-Mer. De nombreuses personnalités des arts avaient tenu à apporter un dernier hommage au célèbre compositeur et à saluer sa veuve.

M. Jean Zay, ministre de l'Education nationale s était fait représenter par M. Daniel Lazarus qui a prononcé un discours au cimetière. SAIMPRÉ.

A. 0.

POUBLA

COURSE DU MILLION

D E LAHAYE EST LE

premier

ASECLASSER

Nous sommes heureux d'apprendre que dès sa première tentative, DELAHAYE AVEC SA 12 CYLINDRES pilotée par René Dreyfus s'est rendu provisoirement

Détenteur du m!!S!on en couvrant les 200 kilomètres du parcours avec une avance de près de 5 secondes sur le temps impose, soit à une VITESSE MOYENNE DE 146 Kms 654 A L'HEURE.

Croisière Ocëan-Méditerranëe

En vue d'assurer une relation supplémentaire entre la France et le Portugal, les Chargeurs Réunis ont décidé de faire toucher à Lisbonne le paquebot Cap-Tottfa~e, quittant Bordeaux le 14 septembre à destination de Marseille et dt l'Indochine.

Le Cap-Totu'fme prendra à Borde&ux des passagers non seulement pour Lisbonne, mais aussi pour Marseille où il arrivera le 22 septembre.

Il devient ainsi possible de faire à des conditions particulièrement avantageuses une agréable croisière de huit jours en mer coupes par une escale dans la pittoresque capitale portugaise.

Les inscriptions sont reçues à la Compagnie. des Chargeurs Reunis, 3, boulevard Malesherbes, Paris. Téléphone Anjou 08-00 à 08-04 et dans les agences de voyages.

Meyer, Naudin, Pavillard, Saliez, Swyngedauw, Thelohan, Tillet, Turpain.

Cheuatters. MM. André, Bachelier, Baron, Besson, Mlle Bigoudot, MM. Biais, Blonde!, Bodaud, Bouchonnet, Braesch, Carraz, Cauet, Celle, Mme Cedjartz, M. Colombey, Mme Coret, M. Cros, Mme Crozet, MM. Cuny, Dar<let, Deflandre, Delahaye, Doncieux, Duchên~ Mme Durban, M. Gasc, Mme Gaucher, M. Gimonet, Mme Gu¬, MM. Btus, Kuhn, Labaste, Labriffe, Mlle Lachouette, MM. Lamotte, Lannes, Le Bihan, Lecarme, Leen" hardt, Lemercier, Levasseur, Liégeard, Lou" bignac, MarehaJ, Messager, MUlot, Pariset, Perrin, Mme Pin, MM. Rabasse, Rey, Mlle Riehoillez, MM. Roehet, Salmon, Schneegans, Solignac, TerraiHon, Teste, Tison, Voisenet. Ministère du Travail

Ont été nommés chevaliers de la Légiond'Honneur MM. Georges Cognet, secrétaire juridique du Syndicat des employés d'hôtels, cafés, restaurants, à Paris Arago Fimels, administrateur de société de secours mutuels, Le Vigan Léon Fischel, vice-président du conseil des prud'hommes, Epinal.

Le nouveau directeur

de l'administration pénitentiaire M. Estève, diMeteur adjoint de l'admimstT&tion pénitentiaire, est nommé dh-ecteur en remplacem.ent de M. And.rie-u, qui est admis, à compter du 1"' octobre 1937, à faire valoir ses droits à la retraite. (Loi da Mût 1936.)