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Titre : Journal des débats politiques et littéraires

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1936-09-16

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb39294634r

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb39294634r/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 200316

Description : 16 septembre 1936

Description : 1936/09/16 (Numéro 257).

Description : Collection numérique : BIPFPIG63

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique

Description : Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail

Description : Collection numérique : La Grande Collecte

Description : Collection numérique : Histoire diplomatique : Révolution - Empire (1789-1815)

Description : Collection numérique : Histoire diplomatique : Restauration - Monarchie de Juillet (1814-1848)

Description : Collection numérique : Histoire diplomatique : IIe République - Second Empire (1848-1870)

Description : Collection numérique : Histoire diplomatique : IIIe République (1870-1914)

Description : Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k508532j

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 04/01/2008

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~~M~YJM:

te FOhrer contre le communisme. A. ALBERTPETIT.

La méthode du gouvernement.

Au Jour le Jour. Ftsa~es contemporains au CAd~ean de Versailles. EDOUARD SARRADIN.

Le bilan de la Conférence de ta Petite Entente. ALBERT MOUSSET.

Un point d'honneur italien. –A.-E. GUILLAUME. s* page

Le discours final du chancelier Hitler.

Impressions d'Autriche. Ve~ Vienne par 7a ~H!Me e< ~e T!/ro/. LYA BERGER. 3'Page

Les efforts de concitiation du Gouvernement n'ont pas résolu le confiit du textile.

Revue mititaire. Nombre ou Qualité. GÉNÉRAL DUVAL.

4' page

Le mariage de Lord Lynne. [5]. Cn.-M. BRAME.

5'Page

L'Actuaire financière La réforme monétaire nu Mea:fgue. Comp/otr ~uon-A/emcnd.

Le Fùhrer

contre le communisme Ce fût une grande émotion dans toute l'Europe lorsque Napoléon 111, à la réception du 1" janvier 1859, adressa au comte de Hübner, ambassadeur d'Autriche, cette simple phrase « Je regrette que nos relations avec votre gouvernement ne soient plus aussi bonnes que par te passé. » 11 avait pourtant ajouté D'en vite < Mais dites à l'empereur que mes sentiments pour lui n'ont pas changé. & II n'en fallut pas davantage pour alerter les chancelleries et leur faire comprendre que la guerre d'Italie n'était pas loin. Heureux temps pour les diplomates

B faut crier plus fort aujourd'hui pour éveiller l'attention. Il faut faire le camelot. Il faut donner du poing sur la table. Avez-vous remarqué e que le poing joue un rôle de plus en plus éminent dans les discussions d'idées ? La façon du « Führer » d'exprimer que les relations du Reich avec les Soviets ne sont plus aussi bonnes que par le passé est bien dans la note du jour. Et s'il n'ajoute pas que ses sentiments personnels à l'égard de M. Staline et de M. Litvinov n'ont pas changé, c'est que cela va sans dire. Il ne s'est jamais privé de leur dire ce qu'il pense de leur politique et aussi de leurs personnes,' et nous emploierions une formule plus diplomatique que les siennes en constatant qu'il n'en pense pas grand bien. La courtoisie n'est plus la vertu professionnelle des hommes d'Etat depuis que les affaires extérieures se traitent sur les places publiques. Il faut des effets et des mots de plus ~n plus gros pour porter sur les masses. Tout le monde est attentif aux propos virulents de M. Hitler, le discours si éloquent, si digne, si hautement humain du Saint-Père est accueilli avec une respectueuse approbation qui ne frappe pas la foule.

Tous deux expriment le même jugement sur « ces absurdes et désastreuses idéologies » qui ruinent <: toute institution divine et humaine et qui feront tomber le monde actuel dans le plus sombre des abîmes « si tous ceux à qui ce devoir incombe ne recourent pas aux moyens de défense peut-être déjà trop retardés Nous n'avons pas besoin de dire que ces paroles de pitié et ces adjurations pathétiques viennent de Castel-GandoIfo. Le style de Nuremberg est moins évangélique et ne se pique pas du tout de l'être. Mais la préoccupation est la même, encore qu'il soit permis de la juger à Nuremberg moins désintéressée et moins pacifique.

n y a, dans l'argumentation de M. Hitler, une idée simple et qui porte. Nous ne sommes pas, dit-il, des missionnaires. Nous ne prétendons nullement propager au dehors la forme de gouvernement qui est la nôtre, que nous considérons comme spécifiquement allemande, qui fait le bonheur et la grandeur de notre peuple. Elle nous convient, libre aux autres de ne pas la juger faite pour eux. Nous n'intervenons pas dans la, politique intérieure de nos voisins, nous ne voulons pas qu'ils interviennent dans la nôtre. Les démocraties ont parfaitement le droit de ne pas se gouverner comme l'Allemagne. Il leur est loisible de ne pas adhérer au nazisme et de ne pas en vouloir chez elles, de même que nous ne voulons pas chez nous d'une démocratie parlementaire. Chacun

't

cnez~G~, chacun son régime. Nous avons tâté de la démocratie et nous en sommes dégoûtes. Gardez-la si si elle vous réussit, mais gardez-la pour vous.

En somme, ce que le « Fuhrer » reproche à la Russie soviétique, c'est de vouloir imposer aux autres ce que personne ne la force à répudier chez elle. Si elle a le secret du bonheur, tant mieux pour elle, mais qu'elle laisse chacun concevoir le bonheur sous la forme q~'il préfère. C'est là en effet toute la question. Les formes politiques des Etats, si l'on veut vivre en paix, doivent être pour chacun l'objet d'un libre choix. La seule propagande, c'est l'exemple. Si le régime communiste donne en Russie des résultats séduisants, il n'a pas besoin d'autre propagande pour se répandre. Vouloir l'imposer par la force, par la violence, par la révolte, par la guerre civile, c'est donner à croire qu'il ne peut pas sg propager j)a,r la persuasion.

Il n'y a rien de dangereux comme les gens qui veulent faire votre bonheur à leur façon. Ils sont encore plus à fuir quand cette façon ne leur a pas réussi à eux-mêmes. Le communisme, nous dit-on pour excuser son échec, ne peut donner sa mesure que s'il est universel. C'est le contraire de toute méthode expérimentale. On essaie les remèdes en petit, en laboratoire, sur les cobayes. La Russie ne trouve-t-elle pas qu'elle est un cobaye suffisant ? Le cobaye n'est pas consulté, mais le cobaye européen réclamé de n'être pas inoculé sans son consentement. L'inoculer de force, ce n'est plus un essai, c'est une épidémie, c'est la peste. C'est bien quelque chose dans ce genre qu'on nous offre de Moscou, et il n'y a pas besoin d'être un sujet, ou simplement un admirateur de M. Hitler pour s'y refuser.

A. ALBERT-PETIT.

La méthode du gouvernement Ce qui est remarquable dans les déclarations impératives du gouvernement touchant le conflit ds Lille, c'est la faiblesse dont il fait preuve. La situation est très claire. Le Cabinet Blum, après avoir accumulé les tantes, précipité les désorganisations, préparé des ravages sa-ns nombre, s'est aperçu qu'il faisait le jeu des communistes et il a trouvé que la révolution venait trop vite. La recrudescence des grèves l'a inquiété. Les agitations de Lille lui ont paru si peu désirables qu'il a jugé bon de les arrêter ~e plus rapidement possible. De là le voyage insolite de M. Blum à Lille, de là son ultimatum et ses propositions de contrainte.

Le gouvernement, en principe, poursuit dans cette affaire le rétablissement de l'ordre et le renforcement de l'autorité. Il semblerait donc normal qu'il s'adressât à ceux qui. par leurs atteintes à la propriété, à la liberté du travail, par leur recours à des méthodes illégales, ne tiennent pas compte des lois et donnent des espérances aux amateurs de troubles. C'est peut-être le 'désir de quelques membres du Cabinet, en particulier de ceux qui ont conféré hier avec le président de la République. C'était peut-être aussi le vœu de M. Blum lui-même, mais, s'il en a eu l'intention, il n'en a certainement plus les moyens. C'est pourquoi, n'ayant pas l'autorité nécessaire pour imposer aux ouvriers le retour à la légalité, il s'est tourné vers les patrons pour les forcer à admettre une situation illégale et pour user à leur égard de la contrainte qu'il n'avait pu employer contre les désorganisateurs.

C'est une méthode qui aboutit à d'étranges conséquences. Le gouvernement pense rétablir l'ordre en donnant raison au désordre, et il croit restaurer son autorité en en faisant preuve non pas contre ceux qui la méprisent. mais contre d'autres qui n'admettent pas une pareille atteinte à l'autorité. Que peut-il sortir d'un tel bouleversement ? Quelle signification peut avoir l'arbitrage à sens unique qui n'est qu'une décision désespérée d'un gouvernement défaillant pour mettre fin par un abus supplémentaire à une situation qui lui échappe parce que de nombreux abus l'ont provoquée ? Toute l'anarchie actuelle vient de la carence gouvernementale. En assurant l'impunité aux désordres, elle encourage de nouveaux troubles. A une population exaltée par une funeste propagande, trompée sur le possible et sur le juste, elle ne donne aucune direction et laisse se répandre des espérances qui se transforment en illusions. Et tout cela pour quel résultat ? Le socialisme intellectuel et le socialisme primaire ne sont plus rien aujourd'hui ils sont dépassés et dirigés par l'entreprise moscoutaire, laquelle travaille à faire sortir la révolution violente du mécontentement et des incohérences qui font cortège aux essais du Cabinet Blum.

Le .cardmsti Verdier à Anvers. Le cardica) Verdier, archevêque de Paris, a fait hier, une courte visite à Anvers. Il était aocompaH'ne de M~r Fr.nteneMe, conseLiicr de i'ambassade de Fiance au Vatican, et de M. le cha.nome Lectcf. secrétaire particu!ier de M~r Van Rœy. M.a;r Verdier a été reçu à la catht'dra')e par Msr Zech. entouré du clerKC 'paroiT lia). Après sa visite, il a fait une courte pron-'enade sur l'Escaut, nuis e&t reparti pour Ma'Hnes.

~m~ LE /o~

Visages contemporains au Château de Versailles L'on voit avec plaisir se développer, au Château de Versailles, le Musée des illustrations contemporaines. Entre les différentes tâches qui sollicitent J'mitiative du conservateur, M. Gaston Brière, et que gênent plus ou moins ce manque de crédits dont André Pèraté et Pierre de Nolhac ont souffert avant lui, celle-là n'est pas Ja moins agréable, puisqu'il s'agit, le plus souvent, de faire accueil à des dons. Encore faut-il que ces dons ne soient pas indignes de Versailles et y a-t-il lieu, parfois, de se défendre contre certaines générosités. Mais comme on eût regretté, par exemple, que l' -s Anatole France de LouiseCatherine Bresiau ne vînt pas exprimer ici les justes traits dfe l'auteur du ~.ys 7'o~e y a plusieurs années déjà que le conservateur de Versailles, alors André Pératé, reçut des mains de Mlle Madeleine Zillhardt, gardienne affectueuse du souvenir de son amie (1), cet ouvrage d'une qualité si vivante, si spirituelle. Il en est un autre et non le moins important entre ceux que M. Gaston Brière a récemment fait admettre par le conseil <tes Musées rMtibnau.x.–qui, aujourd'hui fort bien placé là, rajeunit d'à peu près quarante ans ceux. qui le virent les premiers c'est le portrait de famille où se trouvent réunis, autour d'une table, Jules Brisson, le fondateur des .Annaf~s, Francisque Sarcey, M. et Mme Adolphe Brisson et, tout enfant, Pierre Brisson. Nous n'avions oublié ni le succès qu'au Salon des Artistes Français, en 1899. obtint cette toile, l'une des premières qui firent connaître Marcel Baschet, ni ce qui l'avait imposée à l'attention de la critique la composition, si aimablement familière, le naturel de chaque figure, la vigueur des tons dans l'ensemble, et la souplesse de pinceau. Si cette Œuvre nous rajeunit à souhait, c'est qu'elle a gardé, avec sa fraîcheur, toutes ses qualités, et c'est qu'elle nous donne de Francisque Sarcey, que nous voyions presque chaque soir au théâtre à cette époquelà, une image si vraie, si frappante, qu'il est impossible à l'esprit de ne se point reporter soudain vers ces temps lointains où l'air qu'on respirait semblait léger. Alors M. Marcel Baschet était sans doute éloigné de croire qu'il deviendrait, après Bonnat, le portraitiste attitré de la Troisième République, c'&st-à-dire de ses gloires. Versailles témoigne à présent que les présidents de la République et les maréchaux de France ont eu en lui le plus sincère, !e plus habile des interprètes. C'est un des mérites de Marcel Baschet que de savoir,' à

(l) C'est, rappelons-le, pour honorer la mémoire de Louise-Catherine. Bres!au~ grande artiste et grand cœur, que fut baptisée de ces deux prénoms unis la péniche acquise par l'Armée du Salut grâce ami don de Mlle ZMIhardt, et que l'on vo.t amarrée près du Pont-Royal.

Le bilan de la Conférence de la Petite Entente

On. lira plus loin le communiqué publié à l'issue de la Conférence de Bratislava. I) réafnnme les principes qui ont toujours été à la base de la collaboration de la Petite Entente attachement à la Société des Nations et au système des ententes régionales, nécessité d'une organisation européenne d-; la paix, icspect der traités. Les événements d'Espagne ont été l'occasion d'une déclaration particulièrement appuyée contre toute politique d'immixtion dans les affaires d'un pays étranger. On se rappellera que les Etats de la Petite Entente ont adhéré à la proposition française de neutralité, mais que l'un d'entre eux a précisé qu'il s'agissait d'un cas d'&soece ne pouvant être invoqué comme précédent, dans l'éventualité, par exemple, d'une tentative de restauration des Habsbourg. Si cette réserve n'a pas trouvé place dans le communiqué d'hier, nous -pensons qu'elle n'en garde pa~ mo:ns sa valeur et que le principe de non-Ingérence ne lierait pas la Petite Entente dans l'hypothèse d'un coup de force menaçant un état de chose garant: par des engagements internationaux. Ce qu'en a voulu/à Bratislava, c'est, avant tout, proclamer la solidarité des alliés orientaux en face de toute tentative d'intervention allemande en Tchécoslovaquie.

Des conversations particulières avec les ministres de la Petite Entente donnent, paraît- lieu de penser que celle-ci aurait tendance à se rapprocher de la Pologne et de l'Italie. Ce sont-des indications qu'il convient de nuancer. Le départ de M. Titulesco a été accueilli av~c une certaine satisfaction à Rome et à Varsovie, et M. Anionesco dont la politique reste orientée vers la France a trouvé dans ces deux capitales des dispositions extrêmement chaleureuses. D'autre part, si on reprend, comme l'annonce le communiqué, les idées de M. Hodza sur une coopération économique entre les Etats de la Petite Entente et ceux qui ont signé les « accords tripartites de Rome, une passerelle sera jetée entre l'alliance orientale et le groupe qui obéit aux directives de M. Mussolini.

Il n'en reste pas moins que l'état des rapports polono-tchèqucs sera toujours le critérium d'un rapprochement entre la Petite Entente et ~a Pougne, et que la cjé d'une collaboration de ce même groupement avec l'Italie se trouve à Belgrade et non à Bucarest.

Pour le moment d'ailleurs, ce rapprochement et cette collaboration, s'ils devenaient des réalités, représenteraient une évolution p'us profonde dans la politique de l'Italie et de la Pologne que dans celle de la Petite Entente.

On a parlé, ici et !a, d'un ralliement de cette dernière a la politique antisoviétique de M. Hitler. C'est tout ignorer des ressorts poétiques et psychologiques de la diploma-

occasion, ne pas figer un'sourire aussi, par exemple,' a-t-i) saisi avec tact, au vif même de la bonhomie, l'une des expressions les plus personnelles de M. Gaston Doumergue. Peu de temps avant que Marcel Baschet entreprît le quintuple portrait de la famille Brisson-Sarcey, son ami. Paul Chabas avait compose une assemblée dans un parc, du moms dans un jardin, autant dire aussi un <: portrait de famille c'était, chez Alphonse Lemerre et autour de lui, à VilIe-d'Avray, la réunion de tous les écrivains et poètes édités pour lors, par le célèbre éditeur par exemple Leconte de Lisle, José-Maria de Heredia, SullyPrud'homme, Alphonse Daudet, Paul Bourget,. Marcel Prévost, And'ré Theuriet, Paul Arène, Auguste Dorchain, Daniel Lesueur; et cette peinture, exposée au Salon de 1895, marqua le d'épart de son auteur pour la brillante destinée qui le mena à la présidence de la Société des Artistes Français et à l'Institut. Le souvenir de ce tab'eau est évoqué à Versailles par, quelques-unes des études que Paul Chabas avait peintes de chacun de ses modèles avant d'exécuter la composition. !1 me souvient de l'empressement avec lequel il en fit don au Musée dès que ma vieille amitié l'eut informé du plaisir qu'auraient André Pératé et Gaston Brière à recevoir dans leur domaine ces visages littéraires de la fin du siècle dernier. Le .moins expressif de ces portraits, tous si yéri~Eques' aux yeux des témoins de ces jours-là n'est pas celui d~e Paul Bourget, qui ava}t alors quarante-cinq ans. Sauf quelques traits. plus accentués, c'est encore là le Bourget de la salle de rédaction du /ournaf des D~a~ tel que le vit Jean Béraud en 1889, c'est.à-dire six ans plus tôt.

En retrouvant, hier, à Versailles, cette excellente étude de Paul Chabas, je me suis rappelé une anecdote que l'artiste m'a contée et qui est inséparable, il me semble, de l'histoire de son tableau. Elle illustre assez drôlement la brouille qui désunit de façon irrévocable Paul Bourget et Alphonse Lemerre, a cause d'un procès que l'auteur avait fait à l'éditeur et que Bourget gagna ce qui ne fut pas sans quelque retentissement.

Lemerre, donc, après ce procès-là, ne voulant plus voir de sa vie Paul Bourget, même en peinture, demanda à Paul Chabas d'effacer du tab'eau la figure de l'illustre romancier. Il le lui demanda, je crois, sous la menace de lacérer la toile, et Paul Chabas d!ut céder. Mais voici ce que fit l'artiste loin de gratter le visage de Paul Bourget, il le recouvrit de .feuillages, lesquels, peints en glacis légers sur le vernis même, pourraient facilement être enlevés le jour où l'on voudrait rétablir le tableau dans son premier état. C'est au reste, ce~-qui advint, après la. mort d'Alphonse Lemerre, grâce à son gendre, qui fut l'initiateur d'e cette restitution louable hommage à la chronique des lettres. Cependant Paul Bourget s'amusait beaucoup, nous dit Paul Chabas, d'avoir été changé de la sorte en dryade feuillue.

EDOUARD SARRADfN.

tie de ces trois Etats. On ne verra jamais', pour des raisons de solidarité ethnique, Prague ni Belgrade participer à une coalition ou à une croisade dirigée contre ]a Ru&sie, quels que soient les dirigeants et le régime de ce pays. Pour d'autres raisons, la Roumanie ne saurait davantage s'engager dans cette voie, la menace russe pouvant lui coûter cher, et l'aide allemande encore plus cher. Après comme avant Bratislava, l'Allemagne reste, pour !a Petite Entente, une force de subversion européenne qu'il s'agit d'endiguer par une solidarité plus étroite entre peuples attachés à la paix.

ALBERT MOUSSET.

Un point d'honneur italien Victor-Emmanuel III, ro! et empereur Notre correspondant de Rome nous écrit Depuis longtemps déjà Sir E. Barton, ministre ~Angleterre à Addis-Abeba a quitté cette capitale, laissant ouvertement entendre qu'il ne comptait pas y revenir. Sir Eric Drummond quitterait-il Rome, lui aussi ? On croit universe~ement que le Fcreign. Office serait, pour les raisons les plus évidentes, heureux de nommer un nouvel ambassadeur auprès du Quirinal. Et pourtant le cabinet de Londres ne se presse 'pas. Il y a lu. en effet un dangereux écucil à franchir l'Italie, on Je sait, fait une question d~ point d'honneur de la rédaction des lettres de créance. Son nouveau ministre des Affaires étrangères, le comte Ciano, ne demande qu'à s'affirmer sur une question où il sera non seulement couvert mais qui engage tout son avenir envers son chef, et celui-ci n'admettrait pas sur ce terrain une faiblesse, fût-ce de son gendre. La Grande-Bretagne ne veut pas soulever indirectement la question éthiopienne par uns reconnaissance hâtive elle veut encore bien moins s'exposer à froisser le gouvernement italien dans ses susceptibilités impériales, surtout quand les oreilles lui tintent encore des éclats de Nuremberg. Prudemment, e'!e 'aisse Sir Eric là où il est. Dep-Lrs la proclamation (9 mai) de l'empire d'Ethiopie deux gouvernements, la République ha't'ienne et l'Egypte, ont accrédité des ministres à Rome. Prudemment, ils ont pu leur remettre des lettres de créance déjà signées avant la proclamation du 9 mai, le cours des dates rendant ceci aisé ou vraisemblable.

Réciproquement, le gouvernement italien a accrédité son nouvel ambassadeur à Varsovie au nom du Roi et Empereur; ce qui a été fort bien accepté. Enfin, le gouvernement autrichien a également accrédité son nouveau ministre à Rome auprès du Roi et Empereur.

Toutes les nations ont donc soigneusement évité de provoquer les difficultés et les nuages qui naîtraient de toute formule incom-

LA G~UE~JRE: C~VIILJE EIS E~FA<~I~Ë: Un catme relatif a règne hier surtout les on Z.es ass/e~és <fe ro/écfe rés/s~e~ ~Otjr/ours

Du Nord au Sud, de l'Est à l'Ouest, rien à signaler. Ce calme relatif ne va pas, pourtant, sans mort d'hommes. Il y a, en effet, des escarmouches un peu partout, mais qui n'avancent .~uere les affaires des uns ni des autres. Oviedo continue de résister, Huesca n'est toujours pas prise, l'Alcazar de Tolède tient encore. Et :a bataille de Talavera se poursuit. Elle dure déjà. depuis plus d'une semaine.

LA SITUATION MILITAIRE

Autour d'Oviédo

Radio-Cordoue (nationa)iste) annonce que au cours d'une attaque des forces gouvernementales contre Oviédo, les nationalistes ont ~ait des prisonniers. L'attaque a échoué. .Le ministère de la guerre puNie, à Madrid, un~ not? où il est dit qu'un bombar dément aétiea d'Ovide 3 c"6t<; %ux catio'' n&Hste.s Vt-n-gt nmrts 6t trfnt~MM! blessas-, En Aragon

A Barcelone, le Iteutenant-colonel Sandino, .'on-s<Her de la défense du gouvernement catâtan, a oublie, hier soir, le communiqué su:' \ant

Dans sectd.ir nord du front ara~on~is. ros for.:ef.' ont contraint les ~vant~a'rdcs ennemies d'.Huesca à se replier. Notre ~viauon a harcelé un appareH adverse. obllKeant celui-ci ;'i atterrir à )a 2aida. L'équipage a été fait .prisonnier.

Dans le f-ecteur centre du front arasonais. nos troupes se fortifient.

Par a!eurs, on annonce que tes insurg'l~ ont reçu a Safagosse de3 renforts composés de ~farocams et de soldats de la Légion étrangers, qui seraient envoyés sur !e front Je Huesca. mais un premier détachement de ces forces compose de sept cents légionnaiies a dû battre en retraite vers Jaca. A proximité de Yegueda, ce déta.choment a été attaqué par ~es forces républicaine?. La bâtai!).: a duré hui*. heures: 'tes insurgés se sont retirés abandonnant quarante morts. Du co:é îépublicatn les pertes s'élèvent à quatre morts.

A Tolède

Les nationaux, assiégés dans l'Aicazar. avant reooussé !a médiation de !'ambassadeur c'H Chili, le bombardement a repris. Les ï-ationaux n'ont pas répondu au feu des gouvernementaux. qui. attendent d'un moment à i'a'utre Tordre de se 'porter a l'assaut. La bata!l!e de Talavera

A Madrid, !e ministère de '!a guerre fait part d'un.' avance de plusieurs kilomètres réalisée par '.es troupes gouvernementales sur !e front de Ta!avera.

NOUVELLES DIVERSES

Plus de deux nui!e otages à Bilbao Radio-C.ub Ténériffe communique que quinze cents otages ont été dirigés de SaintSâbastien a Hilbao, où six cents autres otages ont déjà été incarcérés dans tes prisons de la viUc.

Condamnations à mort

On mande de Barcelone

A bord du bateau-prison UfM~MCy a eu Heu, hier, l'audience du procès contre 7 ofhciers du régiment de chasseurs de Montesa qui, le 19 juillet, au petit jour, commandaient le détachement armé de mitrailleuses parti de la caserne de la rue de Tarragone et qui alla s'établir dans la rue Parallelo. Les lieutenants Jean Noailles et facinte Burgos et les souslieutenants Jesu Ortega, Ralael Pinos et Antoni Ramirez ont été condamnés à mort. Le capitaine Santos Villalon et le lieutenant Modeste PaHacos ont été condamnés à la prison perpétuelle.

On mande de Tarragone que le tribunal populaire a jugé fe colonel Giles Castro Vazquez, le lieutenant colonel Fernandez Murillo et le capitaine médecin Henri Obregon, accusés d'avoir tenté de soulever la garnison de Tarragone, le 19 juillet. Le colonel Giles Castro a été condamné à mort. Il a été fusillé hier. Les deux auties inculpés ont été condamnés à 17 ans de prls&ti chacun.

Nouveaux incidents à Gibraltar On mande de Gibraltar à l'agence Reuter De nouveaux incidents se sont produits hier, Gibraltar, où trois cents sujets britanniques ont manifesté pour protester contre la fermeture du camp, où ils étaient abrités depuis que la révolution espagnole les avait obligés à s'enfuir de la Linéa. Les manifestants ont été aisément dispersés par la police.

Un communiqué ofnciet a été publié dans l'après-midi, et afMtt. sur les murs de la ville. Le gouverneur de Gibraltar y exprime à la fois ses legrets et son étonnement.

Il rappelle que le camp avait été établi, il y a sept semaines, afin d'assurer la sécurité des nombreux ressortissants britanniques qui vivaient à la Linéa et dont beaucoup avaient l'ha-

plète ou de rou'-e remarque sur la formule complète.

L'Angleterre donc ne fait, à son tour. qu'éviter la dangereuse glissade.

Les milieux autorisés italiens; alertes par certains bruits venus de Paris sur des changements en préparation, ne peuvent pas arriver à croire que la France dont l'accord commercial ci compréhensif a ouvert ia voie à d'autres, qui satisfait également l'Italie voudrait courir le risque de créer une situation impossible, si la formule par laquelle elle accréditerait un nouvel ambassadeur auprès du Quirinal venait à être jugée insufnsante par Rome, en omettant le titre d'Empereur pour le roi Victor-Emmanuel III.

Il semble .u'au moment où les lourdes et bruyantes initiative-: allemandes causent à Roirie un malaise sensible, ce serait de notre part une f'j.ute gratuite et de longue portée ouc d'éloigner l'Italie de nous, alors que tout nous conseille de la laisser se rapprocher ce qui est peut-être beaucoup moins difficile qu'on ne pense

A.-E. GuiiL~UMR.

bitude de venir chaqre jour a Gtbrattar pour leur travail.

Mais cette sécurité n'est plus en péril, ajoute le communique et !e gouverneur fait remarquer que déjà plus de trois mille ressortissants anglais sont retournés à la Linéa et y vivent dans le calme. Il ajoute du reste que, si la situation redevenait anormale, il prendrait immédiatement les mesures nécessaires pour protéger ceux qui viendraient chercher refuge à Gibraltar.

Par contre, il prévient les manifestants que les autorités anglaises ne peuvent pas donner un caractère permanent à une mesure qui n'a été pnse que pour parer à un danger heureusement éloigné, et qu'en conséquence' elles ne pourront tolérer de nouvelles démonstrations. La ville, hier .soir, continuait de montrer une certaine effervescence et, selon certaines rumeurs, on craindrait de nouvelles démonstrations, lors de l'arrivée de Sir Samuel Hoare qui, au cours de l'inspection qu'il fait en Mêdl. terranéé en qualité d~ premier lor~ de !t. ra.atë, est attarMhi ces jour! à 6ibta!tar. Un bâtiment angï&ïs arraiaonaê pour la seconde fols

On mande de Gibraltar

Le h'ttTime'tt dp commerce anglais (?: .?ff;M), parti h'e:- soir de Gibraltar à ttfestiaation de Mc-HUa, a ét~- arraisonné par n.n c't're-tofp:tleur espagnol appartenant au gowermerment dt Mad'r~d.. a!brs qu'il se troufvait à sept milles

Ju part inarocadn.

Le Gt&~ ~r/t)M, s;Ion l'ordre q~ue !ul ÎTitima !<: contre-torptileur, regagna Gibraltar, E<Mt sans avoir demandé p~r ra~io la protection d'un b:i:iment de guerre anglais. Le ~f:t' et le .4);<0t;y s- portèrent im:mé(Hatemen.t vers I< ~&

1-crsqu'its arr;vcrcn: près de lui, le bat!m<:nt cspag'nol qui !e ~uiva~t dii.s.parr.t aussttot le bâtiment de commerce a.ngJ'a'Is remtt a!b'rs le cap sur Me'~h où il doit arriver cette miit. C'est la seconde fois en 'um moi's q'ue le C;9~ .?ct?'OK est ainsi arraisonné.

LA QUESTION

DE LA NEUTRALITE

Au Comité international

de non-Intervention

Onmanx'tedeLondM.s:

Le communiqué suivant a été pujMM à !ssue !a seconde'réuniot. du comité mtennational pour l'application de l'accord concernant Ja. mT~ InterYentmn en Espa~gne

La seconde réunion du. comité de cootidiin'a t~on a eu }ieu dam Je sa.lo.n de Locamo, au ~oreign OSic' à quatre heures ce tap-rès-m'di. Y assistaient les .'eprésenfta.nts des oays suivaTnts:

A'tbanie. Autriche, Belgicue, Royaume-Uri, Bulgarie, Tcnécos!o'aqMe, Dan.ema.rk, Estonie Finlande, France. AUemagrue, Grèce, HoDgr.ie, Irlande, Italie, Lettonie. HtMEn~e. Luxembou'r~, Mo~ande, Norvège. Po!o~e. Roumamc. U. R. S. S., Suède, Turquie, Yougoslavie.

Le Comité a étudié ccrtai'nes questions re'Iiat :ves a l'éten.tue de l'accord et les délégués se scut engages, lorsque ce.i'a sera néeessaitre, à obtemr des instructions de t&urs KOMyem.omeats, le 'plus tôt possIMe en ce qui concerne les questions soumises au comité.

Le Comité a réaffirmé la résolution adoptée !or.s d~e sa première rétnj'on' selon l.a<pM'H'e !€S

matières d'ébattues a.u cours nés réuiMcs se-

raient traitées Mmm.e stmctcment coandentieHes et feraient L'objet d'un commmniqné publié à l"issue d.e chacune d!e ces réuinions. 'A.près un échange de vues général, il fut convenu de ccnstHu~r u.n son'c-co.tn.ité iton-oincie!. ann d'aider ie pré'siderit dans te travail a't iûur le jour du Comité. H fut ésa.'cment convenu qiue ce sous-cc.mité se composerait des représentants des pays suivants Belsique, Royaume-L'ni, Tehécos!cvaqMe, France. AUemagne,, It~ie. Suède. U.R.S.S.

La situation en Palestine L'Angleterre remplira son mandat jusqu'au bout

Le <: Dai)y Teie~raph écrit aujourd'hui Le .mouvement terroriste duré maintenant depuis ph'.sieui s ir.ois et il a dépassé depuis 'ong.temp') 'Je (-adre d'une .Rrève ou d'une attaque d'Arabes centre Juifs. On pc'ut dire que c'est maintenant un mouvement de défi contre ia puissance mandataire. La patience manifestée par ]a Grande-Breta.Kne jusqu'à tilaintenant a permis le dévetoppement d'un mouvement qui tend à désorganiser la vie de iaPa)est'ne.

La sécurité et )'é.KaHté entre des races et ()es sroupes divers est le seul désir de puissance mandata're. Cette sécurité et c'etta é~aMté pourront être réalisées dès que le pays <.era débarrassé des bandes artnées qu! empêchent 'la :epri;.e du travait.

Un point doit être bien compris des Arabes c'est que )a puissance mandataire est bien décidée à ne pas abandonner les responsabilités qui ont été placées entre set mains. s.

On mande de Jérusalem à l'asence Reu-' ter:

Les vmg!-(]uatre heures qui se sont éeouités depuis l'arrivée du général J. G. DiH, le nouveau commandant en chef des forces bri'anniquet, en Palestine, n'ont été marquées que par ''explosion d'une bombe faisant un Messe dans la vieille cité de Jérusalem et l'arrachage de plusieurs oran.g'ers dan's !t

:am'pag'm.

Le général a passé 'la première journée de &on séjour à Jérusalem en compagnie de Sif Arthur Wanchope conférant sur la situation et organisant le plan de campagne du point de vue mihtaire avec les chefs des unités stationnées sur le territoire. Le quartier gênélai des forces britanniques a été installé dans une aile de l'hôtel du roi David.

Les perquisitions ont continué, hier, dans ies village'! arabes et plusieurs arrestations ont été opérées.

Près de cinq. mille officiers et ~M~~o~ quitté l'Angleterre depuis samedi et font route actuellement vers la Palestine. Trois m'.lle hommes environ ont quitté Southampton, hier, a-bord des paquebots << Laurentic :f et <: .N évasa sur le pre'miet navire se trouvent les états-majors et unités f.dministratives d'AIdcrshot, ceux de la troisième b.'igade d'infnnterie et ceux de la cinquième division; sur le « Nevasa s'étaient embarquée le deuxième bataillon du régiment d'Est York.-ihire et le deux~Stne bataillon du Staffordihire.


Nouvelles de FËtra~ger

EMPIRE BRITANNIQUE

Le procès de Ceorge MacMahon

I-e procès intente à George Andrews MacAîahoit n Jc.nné )ifu à une longue divagation de t'accuse qui a prétendu avoir eu connaissance d'un complet contre la vie du roi, préparé dans l'ambassade d'une puissance européenne à Londres, dont il a fait passer le nom au juge et au jury sur un bout de papier.

Il aurait voulu avertir la police et Mme Baldwin de ce complot, et il se serait mis en rapports pour cela avec des fonctionnaires. Ces a))égations ayant été reconnues fausses, l'accusé prétend qu'il a seulement voulu attirer l'attention, par sa manifestation publique, sur la possibilité de réalisation d'un attentat, et sauva ainsi la vie du roi.

Avant que le jury se retire, l'avocat général lui demanda de ne pas tenir compte des déclarations de l'accusé sur un complot, qui ont été reconnues fausses, mais de décider s'il n'avait pas voulu alarmer le roi et créer un incident en présentant un revolver.

Les délibérations du jury ne durèrent que dix minutes, et se terminèrent par un verdict de culpabilité.

En prononçant contre MacMahon une peine de douze mois de travaux forcés, le juge déclara qu'il était persuadé que, à aucun moment, MacMahon n'avait voulu porter atteinte à la vie du roi et que, s'il en avait été autrement, il aurait prononcé contre l'accusé les peines 'les plus sévères.

Le juge ajouta qu'il était arrivé à 'la conclusion que MacMahon était une de ces personnes ma! guidées, qui pensaient qu'en recourant à des procédés comme celui qui l'a popularisé, elles pouvaient attirer l'attention sur leur personne. Le roi Edouard est de retour à Londres Le roi s'est rendu en automobile hier soir de Fort Belvédère à Londres, où il a diné au palais de Buckingham en compagnie de la reine

Mary.

SUISSE

IDE NOTRE CORMSFONDANT~

Le Festivat de Genève

Genève, le 14 septembre. Genève se prépare a un très gros effort artistique. Une association, dite du <x Festival de Genève~, s'y est fondée pour y donner chaque* année, sans aucun souci de lucre et à des fins purement artistiques, un ensemble de représentations lyriques ou dramatiques, de concerts de grande envergure, des spectacles de danse et de cinéma, des expositions de peinture, qui doivent retenir l'attention du public international. Elle entend faire jouer, notamment, les œuvres lyriques les plus marquantes du répertoire français, italien et russe, et, à titre exceptionnel, des ouvrages d'origine allemande ou autrichienne.

Les concerts qu'elle organisera seront consacrés surtout, eux aussi, aux œuvres musicales françaises, italiennes et russes. Cette année-ci, du 18 au 28 septembre, sous la direction de chefs d'orchestre tels que Ernest Ansermet, Antonino Votto, et avec le concours, pour certaines de ces manifestations, d'un ensemble de cent cinq musiciens, elle fera représenter « Pelléas et Mélisande p de Claude Debussy, <: Falstaff > de Giuseppe Verdi, au Grand Théâtre, et exécuter deux grands concerts symphoniques au Victoria Hall.

Elle annonce, pour <: Pelléas et Mélisande une interprétation conforme à une tradition quelque peu oubliée aujourd'hui et des décors inédits.

Quant à la distribution, elle comprend des noms tels que ceux de Madeleine Dubuis, de Madeleine Vhita, de l'Opéra-Comique; de Lise Bratschi, de Roger Bourdin, de t'OpéraComique de Bertrand Etcheverry, de l'Opéra d'Ernest Mestrallet, du Covent-Garden; et, pour « Falstaff de Mariano Stabile, le fameux baryton. Ed. By.

La réunion religieuse de Clarens

On nous écrit de Suisse

Le Comité de continuation de la < Conférence un:verselle sur la foi et la constitution de l'Eglise s'est réuni du 3l août au 3 septembre, à Clarens (Suisse), sous la présidence du Très Révérend Dr William Tempte, archevêque d'York. Quatre-vingt délégués représentant les Eglises orthodoxes d'Orient, les Eglises vielles-catholiques, anglicanes, luthériennes, réformées, etc. d'Europe et d'Amérique étaient présents. L'archevêque Germanos, du patriarchat oecuménique, le Père Bulgakoff et le professeur Arsenieff, de l'Eglise de Russie, les éveques anglicans de Gloucester, Croydon .:t Down, les surintendants généraux Zoellner, président du Conseil directeur des Eglises évangéIIques d'Allemagne, l'évêque Heckel, de Berlin, les professeurs Adams Brown, de New-York, Choisy, de Genève et le doyen Brilioth, de Suède, ont pris une part active aux travaux de la Conférence. Les Eglises protestantes de France étaient représentées par les professeurs W'.lfrid-Monod, de Paris, F. Ménégoz et F. Benoît, de Strasbourg, 'Clavier, de Montpellier, A. Paul. sgrégé de l'Université, et par les pasteurs Ch. Merle d'Aubigné, président du Comité frança's, et L. de Saint-André.

Le but du « Mouvement de Lausanne étant de travailler à l'unité de l'Eglise chrétienne dans sa doctrine et son organisation, la Conférence de Clarens s'est avant tout préoccupée de préparer le grand Congrès décennal, qui se réunira l'an prochain à Edimbourg et qui groupera plusieurs centaines de délégués de toutes le-s parties du monde. L'assemblée a cherché aussi à unifier les divers mouvements eecuméniques, qui, sur les terrains de l'action morale et soc.iale, de la mission en terre païenne et de la jeunesse, unissent les croyants de toutes les nations de la terre en des efforts communs et désintéressés pour la justice et pour la paix. Dans les temps troublés et singulièrement graves que nous traversons, il est réconfortant d'assister à la concentration des forces morales et religieuses, qui seules pourront sauver le monde de l'anarchie et du chaos,

TCHECOSLOVAQUIE

La Conférence de la Petite Entente Les conversations des trois ministres des Affaires étrangères de la Petite Entente se sont poursuivies hier matin.

M. Hodza, président du Conseil, s'est ensuite rencontré avec eux et s'e.st entretenu des questions économiques actuelles ainsi que des moyens d'e resserrer ta collaboration, dans ce domaine, entre les trois Etats.

A la &t d)e ta. séance de clôture, un communiqué a été puMié. Nous en extrayons les passages essentiels

Les trois Etats restent décidés à pratiquer dans le 'plus franc effort la politique traditionnelle d'e la paix générale et de leur propre sécurité.

Un des ~principaux éléments de cette politique demeure, pour eux, la Société des nations. Les ententes régionales, que la Petite Entente a préconisées dès l'année 1921, constituent, à son avis, un élément inrportant pour l'orgamasation) de la paioc.

L: nouveau règlement de l'ensem'Me de.s questions en relation avec le pacte de Looarno fera t'objet de l'attention particulière des Etats d< la Petite Entente. Le système de la sécurité ainsi établi me saurait cependant rester limité à l'Occident.

Les trois Etats ne cesseront de continuer leurs efforts afin de maintenir ~es relations les meHleures avec les autres Etats.

Cela vaut, en premi'T iieu. pour les Etats litnitrophes, avec lesquels ils désirent entretenir et développer le plus possible des .rapports de bon voisinage.

Les pays de la Petite Entente regrettent donc

profondément que leurs relations avec l'Autriche aient eu à soidMr du fait de la rétmdiation des engagements <ta ttaité de Saint-Germain. Le procédé auquel a eu recours la T'urquie, dans la. question des Détroits..prou've qu'il y a aussi d'autres méthodes que celle du fait accomp!li, qui ne peut que nuire aux bons rapports entre les Ltats.

Les Etats de ]~ Petite Entente continuent à pratiquer .scrupuleusement ]a politique de nonimmixtio.n dans les aB'aires de l'Espagne. ÏTALÏE

L'arrivée de M. Cuido Schmidt

M. Guido Schmidt, secrétaire d'Etat aux affaires étrangères d'Autriche, est arrivé à Rome, hier. accompagné du baron Atten. Les conversations politiques commencent aujourd'hui. Ce soir, un dîner officiel sera offert au ministre autrichien par le comte Galeazzo C:ano, ministre des affaires étrangères.

On pense que M. Mussolini, qui se trouve actuellemen: Rocca-delle-Caminate, sera de retour à temps pour recevoir au Palais de Venise M. Guido Schmidt.

Ce dermcr a fait à la presse des déclarauons, où il s'est défendu de venir en Italie -pour nég-ocier des accords ou conclure des pactes.

AUTRICHE

Le front patriotique

Scion le <. WeltMatt quinze mille recrues seront appelées sous les drapeaux te I"' octpbre. Les fonctionnaires du Front patriotique seront incessamment dotés d'uniformes correspondant aux costumes nie leurs provinces respectives.

Le prince Starhemberg a convoqué les principaux chefs du Heitimatsehutz, en vue de discuter avec t-ux de questions de réorganisation. Cette conférence sera suivie d'une réunion des chefs régionaux.

NORVEGE

La catastrophe de Loen

Les nouvelles petites avalanches continuent à se produire entre Raven. et Loen, s!U)r la montagne qu'i est ent~uret; de nuages de poussière pr<?\-en'ant des purre; qui éclatent en tombant. Vingt et un corps s'eu~:m<nt ont été retrouvés a Boedal et Nesdial.

Les survivants sont profondément impressic'noéh, car la plupart d'entre eux ont perdu 'tes parents i!s raccTttent cto'mment ii)s entendirent ie g'rondement de tonmerre de l'avalanche et de quelle façon leurs maisoms, entraunées par !e flot, fu'ren' emportées à des centaines de mètres.

Boebal et Nesda<!qui, auparavant, étaient bien connus pour la richesse d)e leurs ferm<" à fruits, sont complètement ravagés et devront probablement être détnmtivement abandomnÉs par la population.

La catastrophe a plongé la Norvège toMt enr tière dans ta douleur. Tous les joumnaucc ont ouvert d)es souscriptions pour les survivants et l'argent afflue de toutes parts.

ETATS-UNÏS

Les élections dans le Maine

Les élections qui ont eu lieu dimanche, dans le Maine, indiquent, aux premiers résultats, une victoire des républicains. L'Etat se compose de 633 districts électoraux; sur les 163 districts dont 'les résultats sont connus pou'r l'instant, les républicains sont en tcte. On compte 16.595 voix pour le sénateur White. républicain, contre 14.910 pour M. Drann, démocrate. D'autre part, le gouverneur Barrows, répuMicain, avait à ce moment 17.875 voix. contre 12.898 à M. Dubord, démocrate. Les résultats complets pour l'Etat seront connus à la fin de la nMit. Ces élections '.ont particulièrement intéressantes à si peu de temps de l'élection présidentielle, car, rappelons-le, les élections dans le Maine sont une précieuse indication. Il existe un vieil adage américain < Comme va le Maine, vont :es élections. »

M. Paul Reynaud à la Maison Blanche M. Paul Reynaud, accompagné de l'ambassadeur de France a Washington, a rendu visite au président Roosevelt à la Maison Blanche.

tt! !«BBS~

/MP~E~/0~~ D'r~/C~E

VersVieMe~HaSuiSMette~fO) Pour le voyageur français qui se rend en Autriche avec le désir d'y évoquer l'histoire de ce pays, la traversée d< la Suisse constitue une sorte d'Introduction.

L'histoire de l'Autriche ne se résume-t-eHe pas, en effet, presque tout entière dans le nom des Habsbourg ? Or, c'est en Suisse argovienne, non loin d'Aarau, que l'ancêtre de cette lignée dont les destinées furent prodigieuses fit bâtir le nid familial. L'aire serait un terme plus juste, Habsbourg venant de ~fa&tc/i~M~ (le manoir des autours). Que reste-t-il de cette forteresse ? Ce qui subsiste de la plupart des puissances féodales la carcasse d'un donjon cuirassé de lierre.

Le duc Rodolphe III, qui, après avoir, au treizième siècle, acquis l'Autriche, y régna comme empereur pendant dix-huit ans, porta à son apogée la gloire des Habsbourg. Il aima tant le pays de Suisse qu'il rêva de l'absorber. Son colossal appétit de propriétaire eut pour résultat de susciter l'inquiétude et bientôt la rébellion des Suisses. Ce fut l'origine de la croisade des Cantons et par la suite de la CoM/a~OM Mt~t~MC. Au cours du quatorzième siècle, Suisses et Autrichiens s'affrontèrent à maintes reprises dans cette lice. Des deux parts on fut brave. Mais les Suisses connaissaient bien leur sol et défendaient leur indépendance. Les victoires successives de Morgarten, de Sempach, de Naefels la leur assurèrent.

L'aigle des Habsbourg porta le large essof de son vol vers d'autres cieux. Peut-être l'ardeur chevaleresque mise par ses Ms au service de la cause catholique contribuat-elle à expliquer le rôle humain joué par un Maximilien 1~ et par un Charles-Quint, ce dernier, d'ail'eurs, terminant son existence impériale au fond d'un cloitre.

La vie a parfois de mystérieux retours! 1 Je m'en rendais compte, une fois de plus, ces jours derniers, en contemplant, dans l'oasis lucernoise qui l'enferme, l'énorme bloc de granit où le ciseau de Thorswaldsen a sculpté l'effigie du lion helvétique expirant, le corps percé d'une lance, en protégeant de sa griffe un blason fleurdelisé. C'est le monument érigé à la mémoire des 800 officiers et soldats massacrés aux Tuileries en août 1702 pour avoir voulu défendre une hlle des Habsbourg, l'infortunée Marie-Antoinette, reine des Français.

L'Autriche de Maximilien n'est plus. Mais elle entretient sa vitalité actuelle par les souvenirs du passé.

A Innsbruck, que je viens de traverser et que j'ai trouvé sensiblement moins peuplé et

Le Chancelier H!t!er résume te congres de Nuremberg en ce~raat ia nouyeMe Attemagne resotument pacif!que, aftirme-t-i!, ma!s w!o!emmentani!o!c!!ewiste

Après la revue des troupes, dont nous avon:i rendu compte hier en Dernière Heure, et h' df)He des drapeaux qui a suivi, depuis les vieux étendards prussiens de i8l3 jusqu'aux drapeaux Impériaux et enfin aux drapeaux de l'armée nouvelle, le maréchal de Blomberg, commandant en chef toutes les forces militaires allemandes, a.prislaparole..

I! rappelle la résurrection de l'armée allemande le 16 mars l<)3g, puis s'adressant aux troupes rassemblées:

Aujourd'hui, dit-il, vous allez recevoir nouveaux drapeaux. Portez toujours bien haut' c?s étendards. Vous !es suivrez dans la vie et jusqu'à la mort. C'est votre loi. Et, toujours, vous vous souviendrez de l'homme qui nous a donné les nouveaux drapeaux: le Führer et chancelier du Reich, Adolphe Hitler. Pour Adolphe Hitler, le rénovateur de l'armée et de la patrie allemande :«Sieg hélix-.

Le général de Fritsch, l'amiral Raeder et le général Goering remettent alors les drapeaux aux chefs d'unités de l'armée, de la marine et de l'aviation.

Dans l'après-midi, la présentation de l'armée a recommencé en présence du Führer qui a prononcé une allocution aux troupes.

Apres avoir parlé encore une fois de la transformation opérée par le national-socialisme dans la nation allemande, Hitler a dit devant l'armée Il se peut que des temps sérieux arrivent. Vous ne chancellerez jamais. Jamais vous ne perdrez courage. Jamais vous ne serez lâches, car nous savons que le royaume des cieux n'est jamais conquis par ceux qui ne sont hommes qu'a. demi. Aucun lâche ne conserve la liberté et l'avenir n'appartient qu'au courage.

Actuellement, je vous demande deux années poui l'Allemagne. Je vous en rendrai dix, car grâce à cette éducation, chacun de vous deviendra. plus sain qu'il ne l'a jamais été. Vous deviendrez une génération plus saine, durcie a l'air pur et forte dans son caractère.

A cette heure, nous nous unissons tous Sans la foi en notre peuple allemand, en notre Reich allemand de la vigueur et de la force. Le discours du chancetier

prononcé à ta séance de clôture

Le chancelier a prononcé le soir, a. 20 heures. à la clôture du huitième congrès du parti national-socialiste, dans la grande salle du congrès, qui peut contenir 8.000 personnes, le discours attendu. Oi se demandait si le Fùhrer pourrait dépasser en violence les attaques lancées par ses lieutsnants contre le bolchevisme et la Russie soviétique. L'attente ne fut pas déçue. Jamais M. Adolf Hitler, depuis qu'il a pris le pouvoir, n'a trouvé des accents aussi fanatiques pour crier sa haine du bolchevisme. Il a transporté sur le plan international la lutte contre « le communisme judéo-moscovite qu'il a gagnée à l'intérieur de l'Allemagne. Comme l'avait annoncé le Dr Gcebbels, il s'est déclaré le champion de la civilisation européenne contre le communisme.

M. Adolf Hitler est allé plus loin. <; L'Europe, a-t-il dit, est partagée en deux camps, ceux qui résistent au bolchevisme et ceux qui se laissent gagner par lui. n

Il a condamné la démocratie, < facteur de décomposition des peuples, canal par lequel s'introduit dans la nation le virus bolchevique Il a évoqué la possibilité de voir le bolohevisme gagner de proche en proche et il a invité le peuple allemand à lutter contre ce danger sur le plan international, comme lui-même a lutté en Allemagne contre le marxisme. Ces déclarations ont soulevé dans l'assistance un. enthousiasme délirant Comme sur la ZepBplinwiese le matin, comme après avoir entende les discours du général de Blomberg, de M. Rudolph Hess, to'js sur les même thème, le parti national-socialiste, qui comprend oo de l'Allemagne, s'est montré prêt à marcher dans la direction qu'on lui indiquera et où on voudra )e mener.

Le discours final du Führer Voici ks passages principaux du discours politique qu'Adolf Hitler a prononcé hier, à Nuremberg

Nous satuons la nouvelle vie allemande que vous représentez tous en ce congrès nationaliiocialiste. Nou~s nationaux-socialistes. nous avons fondé, non seulement un nouvel Etat, mais un homme nouveau, Nous sommes les témoins des temps historiques oue traverse l'Allemagne depuis quatre ans. N.tus saluons l'aurore de notre bonheur qui sortira de notre travail, de notre foi qui nous a permis de vaincre.

Nous avons remonté le courant qui entraînait le peuple allemand vers le néant. Nous, Allemands, nous prouvons que notre mouvement est non seulement une Idéologie, une philosophie, mais qu'il représente le peuple lui-même et rien que 'e peuple.

Nous, nationaux-socialistes, nous avons été traités pendant des années de visionnaires, nous avons fait de la réalité. s millions

Nous sommes aujourd'hui des millions d hommes, non seulement des millions d'hommes, mais tout un peuple. Nous sommes jeunes et nous._ resterons jeunes pendant'des centaines d'années. L'Allemagne c'est le mouvement national-socialiste. On peut nous aimer ou nous haïr, mais personne désormais ne pourra nous menacer ou nous faire trembler.

L'AUemagne montre un visage pacifique On dit oue nous montrons un visage guerrier. Ce n'est pas vrai. Nous montrons un visage pacifique. Nous voulons changer pacinquement ce qui peut subsister. Nous ne voulons pas la guerre, parce la guerre, cest de nouveau des victimes, du sang, de la ruine. Et avec la guerre cous n'atteindrions pas le but que nous ener-

chons.

Jtisqu'à présent, la plus difncile de nos tâches ~semm plus morne qu'aux années d'avant guerre, la ~o/-Ktfc/te (église de la Cour), recueillie au fond de sa petite place, devenue la place Dollfuss, exalte le tombeau de Maximilien I* veillé par les imposantes statues de bronze de vingt-quatre de ses ancêtres, veillée toute platonique, d'ailleurs, car le mausolée est vide, les restes du « ~-o.M~ ~at~r reposant a Wiener-Neustadt, près de Vienne.

La piété nationale des Autrichiens, surtout des Tyroliens, se voue aussi à perpétuer le renom d'Andréas Hofer, l'héroïque défenseur de la liberté nationale au dix-neuvième siècle.

Ma dernière visite à Innshrùck date d<e l'année du centenaire de son exécution. Cette commémoration innuait, certes, sur l'accuei! fait à cette époque aux Français. J'ai enregistré cette fois, avec plaisir, uM sympathique attitude à notre égard. La parenté de'5 goûts intellectuels en est-elle la seule cause? L'Autriche d'aujourd'hui est matériellement appauvrie. Faut-il en voir le symbole dans les verres de /n'c/)M ~a~~r (eau fraîche) que, dans les petites gares, on propose à la soif des voyageurs, au lieu des limonades et multiples bières de jadis ?

L'Autriche d'aujourd'hui est mélancolique. Mais elle sait cacher ses soucis sous le sourire des fteurs que, à l'instar de la Suisse, elle fait éclore un peu partout. Cela est une élégance où, déjà, se traduisent sa personnalité et son caractère. LS'A BERGER.' LYA BERGER.

--V\f\l\.r-

politiques est réso'ue-; Le service de deux ans, c'est la liberté du peuple.

Pour savoir ce que cc)'~ représente pour nous, il faut avoir été~ssi ni~lheureux que l'Allemagne. Le malheur et la.sourfrancc-, s'ils étaient supportes par d'autre'; peuples .comme ils ont cte supportés par l'Allemagne àprè~ la guerre. feraient comprendre aux autres peuples la mentalité et l'esprit ai'emands.

Nous n.ou.s sommes remis :i ésat.ité avec les autres peup'es dans l.'honneu<r et la liberté. Mninteuant. nous pouvons coUaborer a'vec eus. sur un p'ed d'égalité, politiquement et économi)quement. On. nous dit qu'e Mous'sommes chauvinistes, expansionnistM. Je certijie an monde que notre socialisme est nationaJi-soci'aMste. Le nati'omat-sooa!isme n'a aue:)n but <!fe prosélytisme. Le national-socialisme c'est le peuple aJtemamd tout entier et c'est sa phi~sophie purement allemande. C'est pouT nous et non pour l'étra.nKer que nous l'avons fait. Nous me sommes pas des nnssTjonna.M'es. Nons sommes des gens purement

a'~emandts.

Nos ermemi.s poiitM)Mes, oui sont aussi parfois dts Etats démocratiques.. n'ont sans dbute pas plus besoin d~ national-soemlisme que nous n'avons besoin de la démocratie, ça.- la démocratie, nous l'avons eu'e..pendant quinze ans, avant ~e nattonal-sociaHsme et nous a.wn.s eu l'occasion de connaître ce qu'e~te vaMt C'est nous q'u'e cela. re~a'rd~e. si nous aimons la d'emocra.tie ou si nous ne l'aNnons pais. Pendant quinze Kns. sous :c système dëmoe.ratiqu~ <!ui prétend qu"il est 4a justice et le droit, nous avons tout souficrt. Maintenant, q~atre-v~n~s s pour cent dh .peu.p.e ont rejeté :a démocratie an pront d'une aittoritc natip:!ale i;i:ue (.tu sana' et <~u sol et nous voulons oublier nos humiliations. Nous avons le droit de fa.M-e ce que nous voulons. On veut nous représenter comme des ennemis mortels de la démocratie. C'est faux. N'eus ne sommes pas agressifs contre la démocratie, ma?s notr? ennemi mortel, c'est le bolchevisme. Nous avons vaincu !e bolchevisme Ce boJbhevisme, nous l'avons comim ailojs qu nous ronj~eait à l'intérieuT, (fufil s'attaquait a j.os frontières; ]e judeb-bcichevkme vouiait amener notre ruine. Nous yavcns attaqué, vaincu, déracine. Maintenant nos frontiÈres sont rn'iHtatirement gardées et il peut venir. Noua avpM vaincu îe bakhevisme a l'ifftér)eur. Nous a'vo.tM dn le combattre pour sauver la patrie a'Hemance, parce que c'était 'une pintosophie imp'&s'slb]~ et incompatible avec l'esprit allemand. C'est une théorie de ruiitxe. On voit ce qut arrive en Espagne Le Reich y aHait tout d,'roi.t i.l y a cinq ans. Mais maintenant. ee!a n'est p!it!S possible.

Car le bolchevisme. c'est une doctrine d? Jtufs et de mort. Ils n''ont rien conatrmt depu.'s vmst-'cin.q ans. a'io's qut'en. quatre ans les resu.I<&ts oi~tenus par l-;s nazis sont formMaMes pouf l'economM. Maintenant, ie travail aliemand n'a ph)s que des chefs aUemands. Nbtre révolution, e'e&t la 'véri.taMe résoMon des ouvriers )paysans et soldats. Nous l'avons faite sans massacres et sans ea'ja'vres. Nous avons com'jattu, vamcu et déraciné !e bolchevisme et cependant, i.otre jevolution a été St bien faite par tout le pempl.e qu'elle a mjs l'ANem~ne d!ans une rneHleure situation qu'auparavant Nous ne voudr~ons pa9'qu'une seconde expérience vînt nous menacer de communiisme. car Ie~ Russes, oon~duits 'pa'r les Juifs, ont fait leur résolution! par le massacre, !.e sans et l&rmM.'Tandis quie nous, nous avons remis o'nq mUion~ d"h<Mnmes au trav.!t), nous avons reconstruit notre Etat et l'iumme alkmand est .redevenu un homme d'ans un pays Mbre.

Depuis 1917, le Ctoen.munistr'.e en Russie, c'est le règne die !a fann. La fatUMie, c'est *a punition du ci.e! pou'r leurs crimes. Leur état économique est miséra.ME, et cepe&dtant ils ont dM lf.rres d'une richesse .formtdhble. Comparons avec FANemiagne o" les moyens d)e prc'd'u'I're de la nourriture ne font pas au'ssi abondants. Si les bolcheviks ont '-éd'uit à la famine un. pays qui pcutrrait énormément 'pnc'dutre. que serai't-il a'd~ .v~nu de l'Al'ema.Kne s'ils s'en étaient emparés et si les Jm!fs ava.'en.t tout prJs. La d'ensité énorme de la population en AJlemaane, à côté de la faiiMe densité russe mon.tre que si nous avions As terres en aussi ~ran~te quantité, nous produirions, des richesses consid'ér.tbies. Nous ne voulons pas que t'ouvrier aDcman.d soit de I& chair à camcm. Noius ne voulons attn~<uer personne. Notre armée ti< veut pas at'aquc'r d'autres pfup'e~. Elle es.t destinée a conserver. le sang a'Hemand' et !a liberté allemande eoi.tre.tOM'en!?rejs!onextét!ier:.re.

Larévoiu'tionnat.ior.tale-socialisteaétéfaite poutr notre peut)!<. mai~ les antres peup~s ont été protégés par elle contre le virus marxiste. Maintena'nt. notre armée nous prctège aussi et qu'e l~n. ne se n~ure pas que ce serait m)! petit jeu miiitaire de venir nous attaquer. Le nationaI-soeta.M'sme et !.e commt'fnisme sont deux mondes qHi ne peu'ent se conciHer.

La presse anglaise nous amuse qu&lquefois de vouloir faire deux blocs en Europe. Il ne s'agit pas d.e cela. Qu;i fh:t deux M'oes? Nous. nous stMnnMS amis de tout 1~ monde, mais ce sont les communistes qui sont les ennemis de to.t's et qui ont créé deuac Moes de philosophas différentes.

On s'est moqué de moi oendant dix ans en A'Uema'gne, com'me d'~n prophète. Mais tou's ceux qui se sont -noqués de moi. ces bonnets d'e nMit, ces san?s de navet, où sant-its maintenant ? H faut un régime fort pour combattre le communisme. Le natiotial'-sociatisme a fait un régime fort. Ces pester de partis d'émocratiques ortt appris anot:s connaître

L'Italie a atissi connu le dan~r et d'autres pays élément, venant du commmnisme.aussi, le commun.isme a'été bahtyé. Ce n'est pas nous, par conséquent, cm avons coupé le monde en d~ux, mais Moscou.. Nous ne voûtons pas eme~er !e devoir à dfa'utres peuples mais nous avons presque comnu, l'e cofnmu'iisme et nous t'avons attaqué, vaincu et déracine. Le virus bolchevik

Pendant vingt ans, le communisme a transmis son virus par la démocratie, et nous, en quatre ans, nous avons eu la victoire et nous l'avons tué.

La paix est notre souverain tiésir. Comment, nous, un peuple cultivé, hautement civilisé, pouvons-nous vouloir Ja guerre ? Nous voulons notre indépendance et notre liberté et personne ne pourra nous l'enlever. Ce sont les bolcheviks qui voudraient le faire. Eux, ils veulent la guerre. Mais nous avons la force pour leur répondre et ils trouveront devant eux une nouvelle armée allemande.

On dit que nous sommes nationalistes. Je suis plus européen que tout le monde et, en tout cas, je le suis avec beaucoup plus de bon sens que tout le monde.

Je sais que le bolchevisme transmet son virus par le canal de la démocratie, qui ne peut pas offrir de résistance, même dans les pays qu'on dit sains. Mais le virus bolchevik a pris en Espagne, où l'on tue des enfants et où le sang se répand. De là il menace d'autres pays qui n'ont pas de résistance. Nous avons connu l'aventure de Kerensky et celle des Jacobins. Si .les bolcheviks réussissaient dans leur plan de guerre, l'Europe sombrerait dans une mer de sang et d'horreur.

L'optimisme et !a foi en AHemagne Dans la construction, l'organisation de notre Etat, il faut tenir compte de chaque circonstance et de chaque situation. Il faut éviter la bureaucratie, dont l'effet est d'amoindrir l'effort constructif.

Je veux veiller à ce que notre peuple ne tombe pas dans le relâchement et la tiédeur. H devra toujours montrer un courage sans défaillance. Dans les temps troublés que nous vivons, nous ne devons pas .perdre de vue le but élevé du national-socialisme. Celui-ci tend à fonder une nation unie, sans divisions intérieures. Notre parti a pour but d'éduquer la nation dans ce sens et de l'amener à une communauté de vues parfaite. Il ne s'agit pas de savoir si le peuple entier le veut. II faut absolument qu'il le veuille.

Que serait devenue 'l'Allemagne si, en 1919, elle n'avait pas eu un soldat inconnu ayant foi en eUe. plein d'optimisme et réveillant son courage en faisant appel à son esprit de sacrifice ? Qu'est-ce qui a sauvé notre pays ? Est-ce le 1 pessimisme ou bien la foi en sa valeur ? Nul doute que c'est la foi en elle-même. Nous devons avoir foi aussi dans la valeur du national-

Les Échos de par~Mt

/z. ~cf~7'~

/o!frncf des Dc6ars

du vendredi 16 septembre J83C

Viennt', 0 septembre. Suivant ce qu'on nous a eoit hier de Kirschberg, )e roi Charles X se trouvait déjà, depuis quinze jours, dans cette petite vilte avec sa famille. Le duc de Bordeaux se porte parfaitement bien et prend de l'embonpoint. Le roi et les ducs d'Angouiême et de Bordeaux font souvent des parties de chasse. (A~rcure de So!;o6f.) On. écrit de Goritz, 29 août

<: Nous sommes, grâces au cie!, encore exempts du choléra et Ja viUe est comMée de réfugiés qui désertent leurs foyers menacés. Il est déjà arrive près de trente personnes de la suite de Charles X et l'on attend cette auguste famille pour la mi-octobre. >

(Ca~e Leipsick.)

Paris, 15 septembre. Inaugurée à Maiaga par l'assassinat et la terreur, ]a .dernière révolution accomplie en Espagne s'est partout opérée à l'aide dps mêmes moyens. Consommée dans la résidence royale par des soldats ivres qui obéissaient à d'obscures influences, elle n'a produit dans toute l'Espagne que désorganisation, anarchie, impuissance. Ce n'est pas seulement la capitale qui est sous le poignard des assassins, ce sont toutes les grandes vi'ttes de l'Espagne, c'est partout une minorité féroce qui a salué la Constitution de 1812. Les honnêtes gens se hâtent de fuir un séjour où il n'y a de garantie pour personne.

Si Napoléon

avait livré la bataille de la Marne Sous ce titre, le général de Cugnac donne aujourd'hui, dans la /?~f<~ PoW~ une étude historique qui apporte une lumière nouvelle sur la première grande bataille de la guerre. L'auteur, H est vrai, laisse à ses lecteurs le soin de terminer la phrase finale. Cependant, après lecture de te brillant exposé, il est difficile de ne pas conclure que Napoléon ne se fût pas contenté du succès du commandement français de 1914. mais qu'il eût tout* mis en teuvre pour exploiter les circonstances inespérées qui se présentèrent et transformer la situation en victoire éclatante et décisive.

Le G. Q. G. français n'a pas réalisé le type de la, bataille napoléonienne. Tout est là. On cotina!t !e système de' l'empereur attaquer et fixer, avec un minimum de troupes, le centre et l'aile de l'ennemi; par surprise, déborder et tourner l'autre aile qui attire sur elle une importante partie du front déjà menacé; il se produit alors un étirement au centre, qui rend l'ennemi vulnérable, et c'est l'attaque foudroyante, avec des troupes concentrées d'avance, contre cette partie étirée et affaiblie. La bataille de la Marne n'a pas connu le dernier de ces trois actes du système napoléonien. Elle n'en a vu que les deux premiers lutte de neutralisation sur tout le front après arrêt de l'armée française et préparation d'une attaque par l'armée Maunoury contre le flanc droit (Klûek) des armées allemandes. Notre G. Q. G. n'a .pas prévu le troisième ou n'avait pas les moyens de le réaliser réunion d'une masse de choc en face du point d'affaiblissement de l'adversaire.

Attaqué par Maunoury sur l'Ourcq, Klück se détache de son voisin Bùlow et il .se produit entre eux déjà diminués de deux corps d'armée envoyés contre Rennenkampf en Prusse orientale une brèche de ~o kilomètres à peine défendue. Jamais Napoleon n'a rencontré pareille occasion d'appliquer son système. Partout sa masse de rupture eut à combattre, jamais à seulement pénétrer dans un vide complet. Dans cette circonstance, il est indubitable qu'il eût employé, en l'absence de réserves, l'armée anglaise, (qu'il n'était pas facile de convaincre et à qui on ne pouvait rien imposer), le corps de cavaierie et Je j8" corps d'armée français qui se trouvaient dès le matin du 7 septembre en face de cet intervalle monstre. Il est curieux de remarquer que Bulow <: voyait la. manœuvre évidente que devait accomplir le groupe anglofrançais <: enveloppement de l'aile droite de l'armée allemande après séparation et anéantissement de l'armée Klûck

Les Allemands ne retraitèrent que le 9. Maud'huy et son j8" corps auraient pu atteindre, le 8 septembre. les ponts de la Marne et attaquer le lendemain l'arrière de Kfùck, accablé sur son front par Maunoury. Les Anglais et la cavalerie française auraient suivi. Il n'était besoin que d'un ordre. Il ne fut pas donné, ce fut un malheur. On ne refait pas l'histoire, écrit 'le général de Cugnae. Mais on peut avoir des regrets. La guerre ~pouvait être terminée ou en tout cas raccourcie par un coup de tonnerre le 10 ou le 15 septembre Joi4; elle. dura plus de quatre ans.

Jean SAVANT.

*<<

PH~Hr hongroise. La pudeur hongroise semble susceptible. Il a fallu un an ou deux pour que le pays s'habituât à la mode féminine des pyjamas, mais la nouvelle mode des < shorts s- a provoqué différents troubles au cours de cet été.

Des policiers provinciaux ont été choqués par la vue des jambes nues de certaines élégantes et ils leur ont dressé des procès-verbaux sous le prétexte qu'eHes troublaient tordre public.

C'est ainsi qu'une jeun~femm~f ut condamnée à une amende de quinze francs, quoiqu'elle eût plaidé non coupable, en prétendant que ses « shorts exposaient moins de chair nue que les costumes féminins modernes.

Le juge n'admit .pas son argumentation. On ne plaisante pas en Hongrie.

A

k*

!7nc ;nyas/on de 6u/e. Dans le protectorat anglais de l'Ouganda, qui touche à notre Congo, il parait d'après une statistique officielle que plus de six cents buffles ont été abattus pendant l'année 1935. Malgré cela, ces animaux infestent la colonie et causent d'importants dommages aux plantations de coton. L'Ouganda n'est pas un pays de tout repos. Si de graves dégâts sont commis par les buffles, les lions et les léopards en commettent également, mais un grave danger est constitué par les troupeaux d'éléphants qui dévastent tout sur leur passage.

&f

CA/ens cf c/<a~ en Angleterre. Il paraît qu'à Londres le nombre des chiens diminue. On comptait, en 1934, cinq chiens pour cent habitants. Cette proportion a grandement diminué.

Quant aux chats, le mauvais temps et la pluie ont, dit-on, causé une grippe très meurtrière parmi eux. Des centaines de ces pauvres anHnaux ont été transférés à l'hôpital des chats.

A

JLM c/);'ms-!oups en ~ongn'e. Le gouvernement hongrois vient de décider que, dorénavant, l'impôt sur les chiens-loups serait plus élevé que celui sur les chiens ordinaires. D'après les experts, le chien-loup n'est jamais à l'abri de l'état sauvage de ses ancêtres. Quand la taxe sur les chiens fut établie, il y

socialisme et le courage voulu pour sa conservation. Si l'on avait toujours eu cette foi et ce courage, on eût évité bien des défaites. Si nous nous fondons sur ces deux piliers, nous serons forts et, en dépit des puissances du mal, de la mort ct du diable, l'Allemagne surmontera toutes les difficultés.

Encore une fois, je veux remercier les chefs nationaux-socialistes de partager ma tâche et ma croyance. Notre Reich maintiendra sa culture, dévelc'ppera son économie et fortifiera son armée.

Pour la huitième fois, ]e vous y invite. Salut à notre armée Vive l'Allemagne

a quelques années, en Hongrie, beaucoup de propriétaires de chiens-loups envoyèrent ceuxci à la campagme, où la taxe était moins élevée qu'en ville. On constata alors que les animaux redevenaient très vite eruets, massacrant les vo)ai!)es, déchirant à bettes dents )e gibter tue par leur maître.

On prévoit toutefois que !fs ct)!ens-)oups, utitises par t'armée et !a potice, ne seront pas exemptés de l'augmentation de la taxe.

MA~ L~MO~VDE

Cours

S. M. le roi Edouard VIII a quitté l'aérodrome de Zurich hier, à 13 h. à bord. de son avion particulier, .piloté par le lieutenant Edward Fvelden. Après une escale à Beauvais, il a atterri, à 18 heures, sur le terrain de West Drayton, dans le Middiesex. Quelques personnes seulement étaient présentes pour saluer le souverain à son retour. Le roi s'est rendu à Londres en automobile, et a diné avec la reine Mary, au palais de Buckingham.

On annonce de La Haye que S. M. !:t reine Wilhdmine souffre d'un lé.~er refroidi'sement.

Le comte de Covadonga, dont l'état de santé demeure inquiétant, a subi hier une dixième transfusion du san~. La reine Victoria est attendue à son chevet.

Fiançailles

Nous apprenons les fiançailles de Mlle Françoise Durand-VIeI. fille du vice-amiral Durand-Vie!, chef d'état-major généra! de la. marine, vice-président du Conseil supérieur, membre de l'Institut, et de Mme. née Augustin-Normand, avec M. Ro~er Houzel. fils du docteur Ghislain Houzel. décédé, et de Mme. née Haentjens.

Mariages

En l'église de Gérardmer (Vosges)' vient d'être célébré le mariage de Mlle Françoise Ninck, fille de M. André Ninck. ingénieur en chef des ponts et chaussées, officier de la Lé~ion-d'Honneur. et de Mme, née Bretagne, avec M. Philippe Mon~e. sous-lieu*tenant au 8* régiment de tirailleurs nord-afri" cains, fils du capitaine de vaisseau Paul Monge, officier de la. Lé~ion-d'Honne'ur. et de Mme. r:ée Barrois.

Les témoins étalent pour la mariée. M, Jean Francin, son beau-frère, et, pour le marié, M. Raoul Huret, scn beau-frère. Deuil

On annonce la mort du .généra! de br! ~ade Perier. officier de la Légioa-d'Honneur, commandant la 3' brigade d'artillerie coloniale.

La baronne d'Arthuys de Charnisay, née de Flaux, est décédée à Montlucon. dans sa quatre-vin~t-cinquième année.

Les obsèques de M. Pierre Gerbault, chef d'escale de la Compagnie Air-France à Bucarest, auront lieu à Paris, demain mercredi 16 courant, à il heures, en l'église Saint-VIncent-de-Paul. place La Fayette. M. Amédée Borel, chef de service à l'Institut Pasteur et professeur à la Faculté de médecine de Strasbourg, est décédé hier à Cazouls-les-Béziers (Hérault).

On annonce la mort de Mme Charles. Constans, femme de M. Constans, proviseur: du lycée d'Amiens.

S.UMPRÉ.

Nous nous /'ffM~OM~ de fO~~f (gW M0< a6fMMM &~K~/<CtM< du ~'fM' de jf<K~Mf de 15 /!) /a ligne OK /~M 25 /f. pour <'<MJCf<tO« <fM OM.f de MïMjottc~, /«tMf~M, mariage et JMM.

Oep!acement& <t VtUê&iatMresde nosAbonnM Paris.– Mmes Edgar Dussap. F. L&n~weii, Leven.

MI]e Geneviève Doltfus.

MM. De!a.Rlière, Duchemin. le docteur Delamare. docteur A. Hemery. Livra.sne. Henri Lombard. le docteur Raymond MaHet. Jean Nodet, Parent, Passerieux. F. Ponta). Léopoid Praton. Iieutenaj}t-co.lonet TruSert. le docteu.r Riefïe!. Robert ViaceM.

Départements Mmtes Louis CoMin. a Ciermont Edouard Cuvier. à MontbNi&rd ? la comtesse de Doutas. au château de Hne' ton Fontana. au château d'Aumont François. à Dinan Mazuir-PsHetisr. Cctiigrty Hubert-Morand, à La Rabatière Le Nobte. à Fresnoy-en-Chaussëe !a Renérale Nourrisson. à Neyrou veuve Piehard. à Sa.um.ur A. Ptique. à Courbevoie Poirson, à Sain.tEtienne.

Mlles A. Acton. a~ château de Dreuille C. Germain, à Meaux de NeuSize. au château de Quenet.

MM. Àrchambauh. à La Croix P. Avisseau, à Capvern-les-Bains Jose'ph BarthGrosMs. à Thionvilte Boureiez. à Bordeaux: te tieutenant-eoionel BourRui.Knon. à Ciboure: le comte Casadavant, à MainneviUe Cito" leux, à Saint-Michet-de-Chauveaux le docteur Champalbert, a Bois-Colombes te co!one: Cha&sepot. à Saint-DIe; Cordier. à Nice; R. Deu!:n. à Berre Robert Domailain. à Coi'mbe~; ie~ professeur Chapes Duxas. à Lyon; Duuont. à Pontoise Maurice Dura-nd. a KainbouiHet Dussau-d. à Nemily R. Fontana. au Mans docteur Grojean. à Kn'utatb~e; P. GroniM; à Satnt-Germa'iti-en.-Laye; docteur Pa~ Jacques, à Nan.cy te colonet JuJhen, à Al~er le sén'ëral Herment. ù Laon i'abbé Aibert Laporte. à L))mos:es EmLIe Lch'anc, au château de Joreau Raytnond Lory. aux Rondes Phihppc Lussan. à Royat Ja'cqups Martel, à Vichy Paul Mazin. & La Flèche J. Mithouard. au château de BazouKes de Motterou~e. à Saint-Louis les Bitche le docteur Olivier, au château de SaintL.es:er Jean d'Orvat. à MarseiDe P. Périsse. à Noé Charles Rob!n. à Nantes !'a.bbe F. Rc'uzeyrol. à Sa!nt-L~s;er-]a-Loutre docteur N. Saint-Paul, à Niort H. Loaise~ de Sa-u]navs. au château de Brossay ie bar<t Tean Sci)iière. au château d'O~non Thomas, à Motjtauban Utard. à Toulon docteur Th. Va)é?fas. à Saint-Junien WceIfHe. à Anzin; Ybarrondo. au château VlHamibis.

MM. Ali.bert. a Rcrigueux: HaurI Auc!ert. à Malbuisson: Atfred Basset, au Havre: Eaudisson. à Lyon; An~Uviei de )a BeaumeiMe. à Bordeaux le capitaine Benédittini. à Moihans;t': Henri Bernes, à Mirende; !e commandant B<rtin. au Grand-QueviUy; I'abbé P. Bordet. à Charenton: te docteur Bre~er. à Ant~ers; le caplt&tne Briarnaschi. au eam'p de t oëtquidan; Paul Cabane, d Saint.Rambertt'Jste-Barbe; Chatet. à Marsen'e: Charles Chauve. Lyon: J. Chavastelon, à Ro.vat: le dccte'ur~ L. Cotçni. à Oissel. le docteur Da*n'.tens. à Amiens: Maurice DaroUe. à. Oran: DautheviUe-Gutbai. Montfpttier Pierre Dautricc'ur:. a Montdidier: Decrais. :t Areathon; Detancurtie. à Lisieux: Paul Deafettittes. à Beon; Durcau. à Chantilly Duvernoy. à Be~rade-sur-Vatserine: DcJ.het. à Pataiseau: te comte Henry DiHon. à Vann.cs: En~-e). à Sèvres; le vicomte Fieury Saint-PriestTaurion Jacques Foitz. à NeuviDe: Fouard. :t Biarritz: !e commandant Gendronneau. à Nimes; le lieutenant Goube-Ne. a Pontivy; !e Reneral Goybet. A La-Croix.-d"s-Champs L Gratreau. à Sanary; Gueean. :i Saint-Brieuc: Faut Hunztker. à Saint-Ctoud; Jean Izarn. à Alger; le chanoine DnKas. a Vanves; ~e professeur Mapno!. & Ba?nauoue: G. Marque, à

lvrv-yur-Sente; A4atigncr., à J.)ijdtt~ Metasa,

~vry-sttr-Stme: Matignon, a Dijon: Met&xa. à

MarseiUe; ie soi's-)ieut<-nnnt Meunier, a

Dieuze; J. Mousset. à Béziers; NicoIIe. ù Maçon; Duivct. à Montmorency Charles Ours~t. à Dtjon; )e docteur Padicu. à Amiens: P Petot, Maizieres-Notre-Dame; Charles Renard, à Rouen; Reynaud, à Châteauroux; de Kica'rd, au château de S~int-Louis: Rony. BataHloux: Sa))es. à Le~e: Edouard Sarrad;n. à Préfaces; L. Schwa.rz. Srasbourg; J. Sebaux, à Dunkerque: L. de la Serre, an eh&teau du Hon-'say.'te docteur Toupet, à Li-.ieux; !c co!one! de T'j~ny. à Angers. Etranger. Mmes Marie Ar~vropoutos. Athènes: Hélène Chaudoir. à Vienne. M)le Suzanne Patinot, à Prague.

M& Paul Jamot. à Lausanne: MattMt. a Franfcorchamps.te comte d'Urse'. a BruxeMes-


Les e~orts de conciHation du Gouvernement w n'ont pas résolu le conjMt du textile

REUNION A LA PRESIDENCE DU CONSEIL SUR LES ACCORDS MATIGNON

Les délègues patronaux et ouvriers qui avaient conclu, le 7 juin dernier, sous la présidence de M. B!um, les accords connus sous le nom d'accprd's Matignon, ont tenu; hier une nouveHe réurnion, qui était présidée pa.r tic président du Consei!.

Cette réumion.' avait été décidée la semaine dernière, en vue d'apia.niif les difficultés qui, dans de nom'breuses ustnes, opposent les patrons et leur personnel pour l'application des accords Matignon.

Cette conférence, dont l'importance se trouve encore augmentée par le conflit textile de Litle, a duré de 16 à 19 h. 30.

Que s'est-H passé au cours de cette longue conférence ?

Les délégués patronaux ont exposé a M. Léon Blum leurs principaux griefs, diont le plus important est, d'après €ux, l'atteinte au. droit de propriété et à la liberté, que constituent les occupations d'usmes, les délégués ouvriers ont réclamé une application intégrale, complète et loyale des accords signés le 7 juin par les d'eux parties.

Une déctaratïon de M. Salengro A 10 heures, M. Salengro est venu fournir à ia presse quelques renseignements sur l'état de la conférence.

Les travaux qui ont commencé cet après- midi, a dit le ministre de l'intérieur, s'annoncent comme devant être assez longs. lia détern'Eneront, les membres du gouvernement en ont l'espoir, ,toute une séné de résultats heureux. Entre Ia'C..G. T. et la Confédérdti&tt générale du patronat français, l'échange de vues qui a lieu est susceptible de provofjuer l'apaisetnent des connits sociaux qui se déroulent ou s'amorcent.'

M. Saleagro a précisé ensuite que la délibération portait essentiellement sur les difficultés d'AppUeattO.n ~précédent aceorj:cpqgés payés, conventions collectives du travail, salaires anormalement bas, droit syndical. On recherche, a ajoute 'e ministre, une procédure d'entente qui freine les grèves et mette fin à d'es conflits particulièrement dangereux pour notM économie nationale.

Le communiqué off!e!el Vers 20 heures, M. Jules Moeh, secrétaire général dfe la présidence du Consei!, remettait à !a presse le communiqué suivant

Une deuxième réunion des signataires de l'accord Matiignon s'est tenme à la présidence du Conseil, à 16 heures. Elle a été présidée par .M. Léon Blum.

Y ont rpris part

Du côte gouvernemental MM. Paul Faure, ministre d'Etat; Salengro, ministre de l'intérieur Dormoy, sous-secrétaire d'Etat à la présidence du Con'seil Jules Moch, secrétaire général; Picq'ucnard. directeur du travail. Du côté patronal MM. Duchemin, président de ia Confédération générale du patronat français Lambert-Ribpt et Petiet, représentant la Confédération, et Dalbouxc, président de 'rassemblée des chambres (!e commerce de .France. Du côté ou'vrier MM. fouhaux. secrétaire général de ia C. G. T. Belin, Bothereau et Racamond, secrétaires adjoint-; Dupent, trésorier; Chevalm.e et Sémut, de la Fed.ératkm <j'es métaux.

Les deux délégations ont recherché ensemtbie les moyens d'aplanir les diverses difficultés concernant la mise en .pratique de l'accord Matignon et ttotamment le droit syndical, l'étaMissement ft ]'app)Ieation <Ics conventions collectives. Elles ont témoigné d'une égale volonté de mettre au plus tôt nn aux incMients signalés et d'aboutir au retour à la vie normale des entreprises.

Elles se réuniront à nouveau vendredi, à 14 h. 30.

Ajoutons à ce communiqué qu'il semble qu'u'n 1 acccrd de principe soit intervenu enne les parties.

Une commission de rédaction a été désignée 1 pour mettre au point, demam mercredi, les ré- solutions prises au cours de la réunion. Cette commission comprend six membres deux re- 1 présentants du gouvernement, deux représen- tants du patronat et deux représentants des

ouvriers.

~i. 1

Dans te texti)e du Nord )a grève continue t tes patrons ayant refuse l'arbitrage

Nous avons ren<ïu compte, hier, de la réunion ` ds la commission: administrative diu syn.c.'icat dh' tex'tïl'e, qui s~est tenue dans la matinée, à la a Bourse du Travacl, à HHc.

De son côt: et eu même temps, le comité cenc tral des patrons d.u. textile te.na.it une importante réunion à la Bours.; du commerce, sous la pré- p ~iden<*< de M.. Thine/

FEUILLETON DU JOURNAL DES DEBATS du 16 septembre 1936

REVUE MtLÏTAïRE

Nombre ou Qualité

II était fatal que les événements rendissent un jour évidente l'insuffisance de notre système militaire. Mais nous aurions tort de croire que cette insuffisance résulte des événements; elle est inhérente au système Jui-même. II a été construit en 19~8 sur des bases politiques irréelles: l'observation scrupuleuse par l'Allemagne des obligations militaires du traité de Versailles, l'efficacité des accords de Lccarno, la foi genevoise. Il repose sur des principes techniques que l'expérience n'a cessé de contredire force d'une armée exclusivement conçue pour la défensive, supériorité des formations improvisées sur les formations permanentes, lenteur et progressivité de la mobilisation, acceptation de la guerne longue, devenue, comme conséquence, l'hypothèse la plus favorable. La faiblesse de cette organisation est certaine. Il suf&t que le bruit des mots ne couvre plus le bruit des armes pour qu'elle soit sentie par tout le monde. La marque d'un bon régime militaire, c'est avant tout de donner au pays confiance dans sa force et par suite une impression constante et raisonnée de sécurité le nôtre, à cet égard, accumule les faillites. A chaque mesure nouvelle prise par l'Allemagne, l'opinion trahit son angoisse; les déclarations officiellement rassurantes du gouvernement tombent dans le vide; des contre-mesures sont attendues, demandées. A'nsi nous risquons de nous engager dans la course aux armements dont la terminaison ne peut que nous être fatale, parce que nous avons des infériorités quantitatives certaines, et qu'il n'y a aucune raison valable de nous attribuer des supériorités 'qualitatives.

Lorsque l'Allemagne a porté à deux aiM K~fe~<«'~oM M~f<H~,

M s'agissait de se mettre raccord sur les termes de la réponse à faJre à ta. lettre adressée hier par le prési'den.t du Conseil à M. Piéride ThiMez.

A 17 heuTe!, M. Fern.a'nd' Caries, préfet du Nord, reçut les qumtr.a secr~fre~ des chambres synd'Ica'es et patronatcs dtu t'exti'e MM. Dauchez, Thomas, Ritter et Théry, qui, vingt mit'utes .plus tard, sorta.Mrtt d'u cahmet préfectora!. Ils venaient d~ Temettre la lettre d'e M. thi.ri.ez adressée au président du Conseil.

La réponse de M. Thidez à M. Léon Btum Monsieur ~président du ConseH.

J'ai fhotmeu'r de vous accuser réception de votre 'lettre du 13 septembre. Au dcmrs de n~tre entreviUe d'hier, lorsque vous avez fait vaJ&ir la ff'avité dte la situation. conMdefoe au point de vu~c Mat'ona!. j'ai dit. titre personnel: « Avant ~'etre industrie), je SUM citoyen fra.n<;ais. Sil'in.térét national j'exige Impérieusement, vous pouvez dtonMer des ordre- j'obéirai. Mats je M pues que les transmetre aux syndicats que je représente. >

J'e n'ai Jam.ais pro~Tus d~'assurer l'executioti de ces ordres, et je vous ai ')ec!are que je ne siKnera'i jamais l'abdicatio!] du patronat et que je ne souscrirai pas à t'a nMif de nos industries. Si vous prenez, pour autant c,ue la loi prisse vous le .permettre, i'initia.ti've d'impûser au patronat d)es m~su.res de contrainte, vous ne pou~vez nous oMiKer à :es"rati)ner dM notre signature, car cehn qui diomne UTt ord:re do4t en con- server seul la respotMabi'Mté'.

Au surp'us, je me permets de vous rappeler qu~a.u cours de la réunion df'hier, je vous ai rc- pété que le point essentiel est de rendre aux chefs d'industrie l'autorité qui leur est nécessaire pour diriger efticaEem'en.t leurs e'ntrcprisM et éviter t'instaura.tion des Soviets dans kmrs tHiMS.

D'autre part, M. Thiriez a eu un long entretien avec M. Carl"s, préfet du Nord, de 19 heures jo 21 heures,

A la sortie de IpféftCfure, 'M. 'TMtiëx a

déct.aré

Nous refusons rarbitrage. Nous ne sommes pas d'accord pour stsnsr la oo.n.vention co~ect:ve. neanmoitis, !es pourparters fte sont pas

rompus.

Un ordre du jour

des secrétaires de syndicats

Dans t'aprés-midi, l'MMn loca)e et l'union départementale de )a C..G.T. avatent réuni les secrétaires des syndicats.

A t'issue de kurs di&cujsions, un ordre du lour a été voté. Il nxe en ces termes l'attitude dtS ouvri~fs cégétistes

Les secrétaires dts syndicats décident la créat.or. et le fonctionnement d~unfe comnups.on de .ravitaDoment et de aaUd~rité en faveur des Kr6vtstes du textile.

Ils s'adressent à tous !es syndicats pour leu'f demander, a )'exfmp!e du sy;nd'icat de la métatt'u'rja'ie. le versement du monta.ut dt'uue heure d'e travail pa:- semaine.

L'assemblée déclare fMr.e conAa~tce nu gouvernement et l'assure de toute sa &oM!arite et de ioule sa sympathie. EMe dëcid~ l'envoi d'und importante délés-atiou .svrdfica'le près du camarade Léon Blum. afin de lui apporter l'expression de sa sympathis et de sa soUdanté entière. EUe ttécide éKa'.<men.t de fal're appel aux or~anisattons locales et départementales, membres du Rassemblement populaire, en vue d'examiner les tneirteures conifiitions d'e soutien des grévistes du texttte et du gouvernement dans l'oeuvre de concttiaMc'n entreprist; par cehjt-ci.

L'assemblée fait oomnance aux trava~IHeurs po~r asurer le succès rapide d~ la* a'rève dfu

textile.

Une déclaration de M. Saiengro

tDevant l'échec des tentatives d'a'rbitrn~e. M. ~('gcr Salengro av:tt- décide de quitter Lille en (vion pour regagner Paris, où il devait assistet la réunion <: Matignon

Avant d'.e partir, le mmistre de 1'inte'rienr a 'ai* la d'éclaration suivante

Je rentre à Paris .par les voies les ptus rattdes. Ues mon arrivée, J'aurai t:ne conversation :vcc M. Léon B!um.

Je suis au courant des conversations qm ont eu ;eu ce matm scus le si~'ne des org~m'sations )at''onal'es et de leurs interventions.

Même s'il n'y a plus qufune chance d'espoir, noi, qui suis du Nord, je m'y accroche, et je ~eux croire que !es or)fantsat:ons patronales t 'ompretidfront que Hntérct de 'la nMMn exi!fe, le par un )ar~c effort de concit~tion, l'heureuse .olutton. dans te p!.us bref d~ai, d'un confiit )ui s'aggrave douloureitpem~nt.

Et. sur une question, le m'mistre de 1'iti.téricuf L ajouté:

Je ne conna.is pas encore la réponse pat'ro!a'.e. La réunion se prolonge sur < un au:re ] '~an que ce!'); de la grève ?. A 16 h. 30. ~f. Roger Sa'kngro arrwalt à g

la durée du service actif, nous nous sommes comptes. Nous avens constaté qu'en tenant compte du service du travail obligatoire. I) y aurait presque un million et demi d'Allemands anmes en face de nos 4<To.ooo soldats. Alors une grande émotion s'est emparée de nous parce que nous avons pris conscience d'un péril grave. Sans aller davantage au fond des choses, certains ont demandé que, comme les Allemands, par une prolongation de la durée du service, nous augmentions l'importance des effectifs présents sous les drapeaux. Pourquoi les Français n'accepteraient-ils pas les mêmes charges que les Allemands ? Ceux-ci font actuellement trente mois de service, sans compter les servitudes qui leur sont imposées dans de multiples formations paramilitaires. Ne serait-il pas raisonnable d'aller en France jusqu'à trois années de service, au moins jusqu'en 1940, c'est-à-dire pendant la période des classes creuses ? A quoi d'autres répondent que cette disposition nous donnerait tout au plus un accroissement de 140.000 hommes; la supériorité allemande demeurerait écrasante; le résultat ne serait pas en rapport avec l'en'ort. On ne peut pas nier que le senvice de trois ans soit une lourde charge pour le pays. Il serait une cause de trouble, un motif d'excitation démagogique au profit des pires éléments. L'exemple de 1913 n'en pas concluant. Dans un magnifique élan de patriotisme, le Parlement a accordé au gouvernement le vote de la loi des trois ans. On ne peut dire malh.eureu-=cment qu'il ai~ été unanimement suivi par le pays. Dès avril 1914, les électeurs ont envoyé à la Chambre des Députés une ma- jorité hostile à la loi. La session ordinaire fut close assez vite. le î6 juillet; elle fut absorbée par la discussion du budget df l'année, qui ne se termina qu'après sept douzièmes provisoires Mais pendant les semaines qui précédèrent immédiatement la guerre, le gouvernement commença déjà de se préoccuper de l'attitude qu'il prendrait à l'automne sur cette périlleuse question .~es trois ans il n'est pas du tout certain qu'il eût pu se montrer irréductible.

la présidence du Con'seH et ap~wt&itt à M. Léon ) Btum les derniers renseignements sur I'cvo)u* t'~nducc'

Le personne! des abattoirs de Litïe !ance un ordre de grevé

D'autre part, une nouvElle grève a. Maté dans ta soirée, à Lilte. A ta suite du renvoi d'un délégué et du retard apporté à la. Mguature du contrat collectif, la cottimission du syndicat de l'abattoir et des halles de Lille vient de lancer l'ordre de grève. L'arrêt d'u travail a été décidé pour ce matin, à 7 heures, aux abattoirs et~aux halles et il est u! craindre, que les"Lillois ne soient pend'ant quelque temps privés de viande. Qu!nzem:e ouvriers `,

occupent !es us!nes du textue dans tes Vosges

.La grève du textile a pris de l'extension à Epmal et dans la région. Dès hier soir, plus de trente usmes ont été touchées par le moMvemient. Quinze mille ouvriers occupent les établissements de Rupt-sur-'Mosette, Saint-MaiUmce, Granges, Ramonchamp.

A Epinal et à Thaon des manliestations ont eu lieu, au cours desquelles des bagarres sérieu~ses se sont produites. Des grévistes ont provoque quelques bousculades aux abords des usines de la B. T. T., à Thaon, annd'mteriUre l'entrée des ouvriers de cette nrnK.

On a dû faire a~ppel à la force publique po.turétaMir l'ordre.

Dans la soirée, des maniiesta.nts, d)ra.peau rouge en tête. ont dénié dans lés rues d'EpinaJ aux accents de l'/M~~oh'Oto~.

Le syndicat cotonnier de t'Est, réum dans !a soirée, a adopté la résohttion .suivante Les industriels cotonniers de l'Est, réutils à Epmal Je i~. septemfbre 1036, prenant en considération la récente augmentation du coût de la vie, notamment ceHe du pain, ont décidé, en assem- blée .sénérate, de donner une augmentation cor- respottdant à 15 sur les prix df base des sa. laires, ce qui représente une hausse de 10 des salaires actuels.

En conséquence, la maioration des prix de base, qui était de 50 sera portée à 65 LES AUTRES CONFUTS

AMo/oAo/~ Jes OHvners des ~taMissements Cain-a ont cessé !e tràva~

A TY: (Seine-et-Cis-). pour une question de salaires. les ouvriers d'une pJâtrerie se sont mts en grève et occupe'nt l'usine.

A ~?~<f.'H, un grand nomibre de ehaunfeufS et de cochers .se sont m:s en grève et ont rassemblé leurs véhicuies en divers points de la vii.Ie. Certains ont parcouru la ville en forçant .les conducteurs de camions a'utomobi)es a s'arrêter et les conducteurs de voitures hippomobiles & dételer ]eurA chevaux. Au milieu de l'après-TnidJ. des grévistes ont, pendant une heure, barré le pont Boieldieu pour enrayer la circulation entre les deux rives de !a. Seine. Cédant aux instances de détenues syndica!i.s)es, ils se sont décidés & rompre le barrage constitué avec une vingtaine de camions. Les patrons ont fait savoir à Ja préfecture qu'ils recevraient une délégation de leurs ouvriers lorsque les camions seraient rentrés à leurs étajblissements.

A I.o jRoeAc/y~, les .marins des grands chalutiers à vapeur n'ont pas repris le travail, hier matin.

A ~CH<c)t. à la suite de divErgences de vues au sujet de l'application des lois sociales avec ta direction du nouveau casino municipal, les employés des jeux ont décidé de faire la grève et ont occupé la salte des jeux.

LES RESISTANCES

Dans le Pas-de-Catais, des cultivateurs font évacuer des locaux occupés

Hier matin, on apprenait, dans toute la région de Montreuit-sur-Mer, ,que Jes ouvriers déjà laiterie coopérative de Vertott venaient de se mettre en grève et occupaient les locaux. Cinq cents cultivateurs des environs se rassemblèrent l'après-midi devant la laiterie, tandis que des pourparlers étaient engagés entre patrons et ouvriers et qu'arrivait de Mon.treuil M. Gonzalve, sous-préfet.

Après une longue discussion, cinq ouvriers furent congédiés, les autres consentirent i se remettre au traçait.

Les cultivateurs se retirèrent dans la soirée, tandis qu'arrivaient à Verton les gardes mobiles et les gendarmes de Montreuil et de Berck. A L'ELYSEE

Le Président de la République a reçu a l'Elysée M. Camille Chautemps, ministre d'Etat; M. Yvon Delbos, ministre des affaires étrangères; M. 'Constantin Mayar, ministre plénipotentiaire à Paris, et M. André Bruère, ministre de France à Athènes.

.l1li

Au Qua! d'Orsay

M. Edwin Wilson, chargé d'affaires des Etats-Unis, a été reçu au Quai d'Orsay par M. Yvon Delbos, ministre des affaires étrangères. j

De telles considérations n'ont évidemment pas une valeur absolue. Elles comptent néanmoins dans un pays où la faiblesse du gouvernement est organique. Elles fortifient: la conviction de ceux qui ne croient pas avantageux le renforcement de notre armée par une nouvelle augmentation de la d'urée du service. Ils préconisent pour la plupart une autre force de l'effort. Ils opposent la qualité au nombre, le progrès de l'armement à celui des effectifs. A quoi bcn. disent-ils, multiplier les hommes ? Ayons de l'armée une conception moderne. Ne poursuivons pas le nombre des hommes, II a aujourd'hui perdu sa valeur: perfectionnons plutôt, développons le matériel. Raisonnement grossièrement juste, qui ne laisse pas de séduire à première vue, mais dont un examen attentif montre que par cette voie on chercherait vainement à améliorer la situation comparée de la France et de l'Allemagne, telle que l'établissement du service de deux ans en Allemagne nous l'a fait apparaître..

D'abord, c'est un sôphi&me de prétendre que le nombre des hommes a perdu sa valeur Il a seulement besoin d'être interprété. Raisonnons sur le plan Industriel ou nous Eeions plus facilement suivis. Le rendement d'une usine n'est évidemment pas fonction. du mcin< directement, de l'effectif de ses ouvriers, mais du nombre et de la qualité de ses machines. Mais a chaque machine déterminée correspond une main-d'œuvre déterminée; si on multiplie les machines il faut, dans le même temps, multiplier la main-d'œuvre. En sorte que l'importance de la main-d'œuvre donne une représentation exacte de la puissance de l'usine, à la condition que son outiliage soit de la même qualité que celui de ses concurrents. H en est de même dans une armée. Aucune armée n'est forte du nombre de ses soldats. Cette vérité n'est pas nouvelle; déjà. au siècle dernier, les situations établies pour le commandement ne dénombraient pas 'es hommes, mais le-; fusHs, les sabres et les canons disponibles. Matériel et effectif sont en relation étroite; à une augmentation de l'un correspond nécessairement une aug-

Les manœuvres du Sud-Ouest commencent aujourd'hui Succédant aux évolutions des troupes dans la basse Durancp, !es manœuvres du Sud-Ouest vont se dérouter du'15 au :f) septembre dans la région limitée par Castdnaudary, Castres, Albi, Gaillac, Lâvâur et Vitlefranche-de-Lauragais. Elles seront placées sous la direction du général Billotte, qui a installé son poste de commandement à Castres.

Le parti sud, sous les ordres du général Freydenber.g, commandant supérieur des troupes coloniales dans la métropole, comprend la 36' division d'infanterie de Bayonne et la 1"' divi~ioc sénégalaise de Bordeaux il est renforcé par des éléments d'artillerie, de chars, de génie et par le 2' hussards.

Le' parti noir, aux ordres du général Vesc!aùx, commandant du groupe colonial mixte de Toulouse, est composé du 24° et du 16' tirailleurs sénégalais, renforcés par le 10' dragons. Cette manoeuvre se déroulera sur l'axe AlbiVinefranchede-Lauragais. Le parti rouge du sud poursuivra le parti bleu du nord. Il s'eSorcera, en particulier, d'atteindre la rive de l'Agout, affluent du Tarn, et qui constitue une tête de pont. ann de permettre, en cas de succès. le passage de l'artillerie et des convois lourds. Les différentes phases de la manœuvre se dérouleront sur un terrain assez tourmenté, puisque l'on y enregistre les dénivellations suivantes Montaut, à l'est de Puyiaurens, 374 m. entre le pignon Girou-For et l'Agout l'Agout.. à Guitalens, est à 141 m. et Moulayres domine a ~77 m. environ l'Agout et le Dâdou. Les troupes, depuis hier, sont installées dans les cantonnements de la xone de combat, qu'elles quitteront cette nuit pour se rendre à pied d'œuvre.

Cuerre et Marine

Le relèvement des primes d'engagement et de rengagement

A !a date du to septembre 1036. le Président de la République a approuvé deux décrets portant relèvement des primes d'engagement et de rengagement des troupes métropolitaines et coloniales.

A la même date. le Président de la République a sia'né deux décrets augmentant les hautes payes journalières d'ancienneté allouées après trois ans de service aux caporaux. et admettant au régime de la solde mensuelle les caporaux-chefs servant au delà de la durée légale dans les troupes métropolitaines et coloniales.

Ces décrets, qui auront effet à partir du i" octobre t036. seront publiés au < Journal officiel de demain.

-.wd!I 1

M. Monnet à Auch

A la dtsthhutton d'es récompenses d'un concours agricole à AtM:h, M. Monnet, tmtmstre de J'agncuJture, a fait, n~htreMement, l'é'og'e de son ceuvre en ce qui concerne 'e blé. Il a ajouté

L'oeuvre du part'ement doit se poufs.uivrc pour te sucre, le Lait, le vin, pour toute la producti'o.n agricole qu'il fcut protéger contre la spéculation mercantile.

Si ~expérience révè'e la nécessité dt'amctMrer les Lois appliquées, ]e souve.mement ei)t proposera l'amélioration.

Pour la viande, un gros effort va être tenté en vue d'une meiMeuTe application de la lo:, sur les animaux tuberculeux et pour l'asaa.Inis"~cment des étab~es. De même, un miMiard est prévu sur le progt'annme des Kra.ntdts travaux pour !.e perfeetiounem.e.nit de l'équ'iipement ruraj'. MaM le concours d'u monde afgneale est :n<HspetMatHe pour assurer la retpn<-e de la rénovation économique q.tM, scu~e. permettra de combler Le dténcit budgétaifre et de mettre un. terme à i'a th'esaurisatiM qtu est fongme die la cr;&e

actuette.

Académie des Sciences

S'MMfcJMi4M/6)'?io36

Présidence intérimaire du général Bourgeois, assisté de M. Gravier, faisant fonctions de secrétaire perpétue).

Génétique Les yeux des mouches drosophiles. Une seule communication à l'ordre du jour, émanant de MM. Ephrusi, Claney et Beatde eé présentée par M. Caullery, concernant l'innuence de la lymphe sur la couieur des yeux vermillon chex la drosophile (mouche sauvage). Les expériences des auteurs présentent un vif intérêt au point df vue de l'étude des mécanismes physico-chitr.iques.

On sait que les mouches sauvages ont te; yeux couleur rouge mais on a constaté dans l'espèce jusqu'à quatre cents mutations parmi ttsqueiles le vermillon qui a servi aux expériences rapportées dans cette note. Depuis trente ans, les progrès de la génétique ont amené une étude poussée concernant ces mutations. Il semble que c'est une modification produite dans la gêne qui amène cette transformation de la couleur, grâce à. une substance spéciale qui peut également ramener le vermillon au rouge. La séance a duré à peine cinq minutes en présence d'une demi-douzaine de membres.

mentation de l'autre. Il n'est juste de dire que matériel et effectif peuvent se compenser qu'à deux conditions. La première veut que le matériel ait été jusque-là défectueux ~t qu'en le remplaçant par un meilleur on ait du même coup amélioré le rendement la deuxième suppose que pour apprécier le résultat de cette transformation, on ne se compare qu'avec soi-même, avant et c.près. S'il s'agit d'une comparaison avec une autre armée, i~n'y a pas de supériorité acquise si cette armée possède déjà le même matériel perfectionné. Or, il en est certainement ainsi pour l'armée allemande dont la totalité du matériel de guerre est neuf. Dès lors, en élevant notre matériel au même niveau de qualité que le sien, nous faisons simplement que 400.000 Français valent 400.000 Allemands. Le déséquilibre qui nous préoccupe entre les deux pavs reste le même. Il est d'ailleurs de toute évidence que si, jusqu'à présent, notre armée n'a pas disposé d'~n matérie! équivalent à celui de l'armée allemande, notre premier devoir est de le lui donner. Je comprendrais parfaitement, quant à moi, que notre haut commandement ait tenu au gouvernement le .langage suivant « Je n'ai que 400 ooo hommes; c'est peu ce n'est même vraisemblablement pas assez mais pour le moment, je m'en contente. Il faudrait qu'avant de m'en accorder 500.000, vous commenciez par me donner le moyen de tirer !e maximum des 400.000 que j'ai déjà Peut-être a-t-il en effet parlé dans ce sens, ce qui justifierait la décision prise par le gouvernement d'établir un programme de dépenses au profit du matérip). Ajoutons, pour être tout à fait impartial, que l'accroissement décidé du nombre des soldats de métier qui correspond à un accroissement des cadres, a auh.si une valeur qui n'est pas négligeable. Mieux vaudrait à coup sûr 20.000 sousofficiers de carrière susceptibles d'encadrer nos unité:; de formation que 100.000 appelés de plus sous les drapeaux. Mais c'est là une vérité dont nous ne sommes malheureusement pas capables d'apprécier toute !a portée et je doute qu'il s'agisse de chinres de cet ordre. Par l'importance

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REVUE DE LA PRESSE

s Après Nuremberg

j; M. Wladimir d'Ormesson (Figaro) croit que ce qu'il faut retenir du congrès de Nuremberg c'est que le Troisième Reich y a trouvé une nouvelle démonstration de son unité et de sa puissance. Et il ajoute II y a trouvé aussi un fameux tremplin pour sa politique: l'anticommunisme et il a déjà posé sur cette route les jalons susceptibles de le conduire vers des objectifs substantiels.

II faut bien nous convaincre alors que cette nouvelle forme qu'a prise le problème européen revêtira à bref délai un caractère de gravité fatal ou bien ne relèvera, somme toute, que d'une tactique et d'une rhétorique passagères, selon que les autres pays et surtout le nôtre favoriseront par leurs fautes ou éviteront de favoriser l'exploitation intéressée, par l'Allemagne, du <: filon communiste.

Ce qui revient à dire que le chancelier Hitler n'a pas de meilleurs alliés en Europe que les tenants de la révolution internationale. On nous rendra, cette Justice que nous n'avons cessé de le dire ici.

Dans L'Action française, M. Charles Maur- ras nous dit pourquoi il ne saurait avoir au- cune confiance en Hitler, pas plus d'ailleurs qu'en Staline

Hitler croisé de l'Ordre contre la révolution, comme Guillaume II croisé des races Manches contre les Jaunes, deux fantoches ni Hitler, ni Guillaume. Il y a l'Allemagne, l'Allemagne éternelle. J'ai sous les yeux les extraits d'un Mémoire confidentiel adressé en mai 1928 au président Hindenburg par le colonel Schleicher. On y voit tracé à l'avance, comme au crayon de couleur, une politique européenne hitlérienne même sans Hitler, la politique de l'Islam germanique en marche, rien de plus, rien de moins c'est-à-dire beaucoup Hitler a eu le mérite, immense, de hâter, de précipiter le cours du srave déluge dès lors soutenu par toutes les forces spirituelles de la démocratie laïque et de la démocratie religieuse. Hitler a fait converger toutes les ressources de ce vieux Germanisme plus d'une fois et demie centenaire.

Les Français qui s'y fieraient se mettraient littéralement le doigt dans l'ceil, et j'ose même les assurer, très rondement, qu'une pareille politioue les empalerait vifs.

Les grèves

Les grèves du Nofd dottnent lieu à d'abondants commentaires. Le communiqué officiel publié après l'entrevue de Lille inspire au Bulletin quotidien de la S. E. I. E. ces réflexions

Ce n'est pas sur les syndicats ouvriers que le Président du Conseil a fait pression, c'est sur les organisations patronales, comme s'il voulait les obliger à créer, sous la menace des occupations, une sorte de novation de l'accord Matignon, à la veille même du jour où il a convoqué les signataires de cet accord apparemment pour discuter en toute indépendance et en toute justice.

A quoi L'Ordre, qui reproduit cet article, ajoute cette phrase

Continuer ce singulier jeu-là, c'est mener le régime, la France, à une épouvantable catastrophe.

Sur l'intervention de M. Léon Blum dans le conflit, M. C.-J. Gignoux écrit dans La Journée industrielle

L'expérience Blum provoque de graves <: coincements on peut les nier, dire que les chefs d'industrie les provoquent eux-mêmes, leur imposer ce qu'ils déclarent ne pouvoir supporter. La responsabilité de cette contrainte, qu'on ne l'oublie pas, entraînera immédiatement pour le gouvernement d'autres responsabilités, à commencer par celle de la ruine éventuelle de l'affsire et des salaires qu'elle ne paiera plus, une fois ruinée. Il est à craindre que le chef du gouvernement le plus subtil ne puisse pas, en quatre heures de temps, moins celui qu'il faut pour écouter !H~)t<o)ta/c, le poing levé, peser conveiablement tous les termes d'une telle responsabilité.

Du reste, M. Henri de Kerillis estime que l'expérience Blum a donné sa mesure et que le ministère doit s'en aller. Il le dit dans L'Echo de Paria

Si l'heure de la révolution n'est certainement pas encore venue, ;1 y a une chose certaine, c'est que celle du départ de M. Blum ne doit plus tarder à sonner. Il est incapable de faire face aux difficultés effroyables que sa politique a dressées devant ses pas. Il est incapable de rétablir l'ordre dans les usines et dans les esprits. il est incapable de résister à la surenchère et à la pression des communistes. Il est incapable de dominer la situation.

L'expérience Blum a donné sa mesure. Démission Démission

Mais, dans L'Humanité, le camarade Vaillant-Couturier accuse le patronat lillois et le charge de tous les méfaits

Le patronat furieux de voir que tous ses efforts de division ont échoué, que les travailleurs, unanimes, se rangent autour du gouvernement qui défend leur pain et l'intérêt de la France cherche la bagarre.

Cela fait partie du plan fasciste. Cela complète la rébellion espagnole et s'éclaire par les discours de Nuremberg.

Il est temps que soit obéie la volonté de la démocratie.

Le gouvernement qui en est l'émanation di-

attribuée aux cadres, les Allemands nous dépassent de loin.

En résumé, l'effort auquel nous sommes résolus ne nous permet de parler d'une amélioration que par 'rapport à nos propres insufiisances. Cet effort une fois fait, les partisans d'une lugmentation des effectifs seront encore fondés à opposer la faiblesse de nos 400.000 hommes à la masse imposante d'un million et demi d'Allemands.

Théorie du nombre ou théorie de la qualité, aucune des deux ne pose le problème comme il devrait l'être. II ne s'agit pas de dénnir les expédients qui permettront de iiépondre à l'effort allemand. Toute idée de réponse devrait même être exclue de notre pensée comme conduisant à l'issue la plus ruineuse, la plus décevante de toutes, la course aux armements. Il s'agit seulement de savoir si la France veut se maintenir à son rang de grande puissance, quelle politique s'impose à elle pour cela, quels moyens militaires lui sont nécessaires. La parole n'est pas aux militaines elle est au gouvernement. S'il continue à penser qu'une armée exclusive- ment défensive sufnt, qu'il dénnisse alors la politique à laquelle elle correspond. Une telle armée suppose que la France s'interdit de marcher au secours de quiconque, qu'elle n'a, en aucun cas, aucune autre intention que de s'enfouir dans ses tranchées, qu'elle n'a pas d'alliés. Or, ceci est une absurdité. Le iour le 'risque de guerre aura été ainsi localisé entre l'Allemagne et nous, à une échéance plus ou moins rapprochée, notre perte est fatale. Un peuple de 65 millions d'habitants disposant d'une industrie puissante et qui s'apprête à tirer de lui-même le rendement militaire maximum doit avoir tôt ou tard le dessus sur un peuple de 40 millions d'habitants, avec une industrie en proportion, quel que soit son effort militaire. Nous ne pouvons donc échapper à la nécessité d'avoir des a!!iés, et l'armée exclusivement défensive est une erneur dangereuse.

Rappelons-nous )a maxime de Machiavel <: Il faut avoir de bons alliés et une bonne armée, et si vous avez une bonne

recte aura autour de lui tous les républicains pour imposer le respect de la loi aux patrons factieux s'ils persistent dans leur attitude inouïe et s'ils s'obstinent dans une provocation qui ne peut servir que les ennemis du pays.

Le danger du communisme

Dans 'un article de la Revue de FraMce consacré aux armements germaniques, M, Raymond Recouly écrit

Quand on répète à certains de nos compatriotes qu'ils sont maîtres de leurs destinées, qu'il ne dépend que d'eux de se donner le régime qui leui plaît, communiste au besoin, on tes trompe. Dans un pays de petite et moyenne propriété, comme le notre, dont l'état social, économique~ n a aucun rapport avec celui de la Russie, toute tentative d'installer par la force un régime pareil à celui des Russes provoquerait Instantanément la guerre civile, comme cela s'est prodmt en Espagne où, cependant, la propriété était mhmment moins divisée que chez nous. Cette guerre civile, pour la France, amènerait de plus, automatiquement, une guerre étrangère. Ce ne sont pas là, on peut le croire, des prédictions vaines.

Ce sont de pures vérités et chacun de nos compatriotes, pour peu qu'il prenne la peine d'y réfléchir, doit en être absolument convaincu. AI. Jean Chiappe

Dans )a Revue universelle, M. Gaétan Sanvoisin esquisse une biographie de M. Jean Chiappe, à laquelle il donne cette conclusion: M. Chiappe est une réserve. La pétulance de son tempérament, l'opulence de son optimisme et la ténacité courageuse de son bon sens sont au service du pays, qui ne doit ni méconnaître ni gâcher cette force. La solidité de son attachement dans l'affection égale la constance de son inimitié. II pourrait dire, lui aussi, qu'il n'a a pas d'autres ennemis que ceux de l'Etat. Patncien et très simple, il est susceptible d'éveiller, selon le mot de M. Léon Daudet, « l'imagination française

La crise de Chantilly

De déclarations faites à M. Maurice de Waleffe, de Paris-Midi, par M. Henri Malo, conservateur du château de Chantilly, détachons ces lignes

Chantilly et son musée traversent en ce moment une crise économique les huit mille hectares du domaine ne le font plus vivre. La terre est en forêts et en chasses. Or, les chasses ne se louent plus. Et le bois ne se vend pas. Tout notre espoir d'une fortune meilleure se condense dans l'atelier ou travaille un de nos agronomes pour tirer un carburant national de l'essence de bois. Jusque-ia, nous vivrons tout juste. Et la vie d'un palais comme celui-ci coûte cher Soixante tonnes de charbon l'hiver, rien que pour obtenir une température de douze degrés, nécessaire aux meubles et aux peintures. Est-it possible

d'organiser une force internationale de ta S. D. N. ?

Quel officier, quel soldat digne de ce nom consentirait à entrer dans une organisation où il serait exposé à combattre contre sa propre patrie? écrit, dans Le Capital, le général Niessel, ancien membre du Conseil supérieur de la guerre. Citons

Commençons par montrer l'impossibilité de constituer une armée internationale composée de forces de terre, d<- mer et de l'air relevant uniquement de la Société des Nations. Ou elles seraient organisées et pavées par chacun des pays qui les fourniraient, ou elles le seraient par la Société des Nations à qui chacun des pays participants fournirait les subsides nécessaires.

Ecartons tout de suite la deuxième solution. Nombreux sont les Etats qui sont en retard! pour le paiement des cotisations, en somme peu élevées, qu'on leur demande comme quote-part dans le fonctionnement des organes administratifs de la Société. Ce'i mauvais payeurs accentueraient d'autant plus leur impécuniosité et leur manque de paiement qu'on leur demanderait davantage.

Si les troupes sont organisées et payées paf chacun des pays participants, quelle 'garantie aura-t-on qui! les mettra au premier avis a la déposition de la Société, si l'action envisagée est contraire à ses intérêts directs ou tout simplement si elle se produit si loin qu'il n'a plus aucun intérêt direct à son accomplissement?, Manifestement aucune.

Admettons cependant que cette volonté soit universelle et sans aucune défaillance. Il n'en resterait pas moins à résoudre une quantité de problèmes parfaitement insolubles.

Un monument à Joffre

La commission 'des sites et monuments de ta. Côte-d'Or vient d'approuver la délibération du conseil municipal de Châtillon-sur-Seine, qui a décidé d'élever un monument au maréchal Joffre, près des sources de la Douix.

On sait que c'est pour commémorer le souvenir de l'ordre du jour fameux de la Marne, rédigé à Châtillon, que le conseil municipal de cette ville a voulu consacrer cet événement par un monument spécial. (De notre corres- pondant.)

armée, vous aurez de bons alliés Puls-~ 1 qu'il nous faut des alliés, ayons l'armée' qu: nous permette de maintenir notre In- dépendance vis-a-vis d'eux; ayons l'armée. la plus forte que nous soyons capables d'avoir. C'est cette année que nous devons réaliser, et cela sans nous préoccuper de ce que peut faire l'Allemagne, sans autre souci que de ce que nous pouvons faire nous-mêmes. L'Important est d'abord d'av'Ir une poiitique et de s'y tenir, diplomatiquement et militairement, et de ne nous leurrer de chimères ni d'un côté, ni de l'autre.

C'est le même système qui se développe en AHemagne depuis cent trente ans. Scbarnhorst en a posé les principes Roon lui a donné la forme qui a fait triompher la politique de Bismarck à Sadowa et à Sedan. La même armée, progressivement agrandie, a tenu tête à l'Europe et au monde de 1914 à 1918; parvenue au maximum de sa puissance, d!e se prépare pour les h'ttes futures. Il est vain de vouloir à nous seuls l'égaler; nous n'y parviendrons pas plus par la qualité que par le nombre; il ne l'est pas de vouloir lui opposer dsa forces suffisantes pour que la guerrte lui apparaisse comme une aventure dangereuse, mortelle, si nous avons des alliés. Il semble que, pour le moment, le gouvernement veulue se borner à corriger toutes nos Insuffisances; il y a de ce côté beaucoup à faire. Lorsque ses projets seront devenus concrets, lorsque nous saurons comment il répartit son effort entre l'armée de terre, l'armée de l'air, l'armée de mer, lorsqu'on nous aura dit enfin les progrès qu'il se propose de réaliser à l'intérieur de chacune de ces armées, nous aurons une base d'étude et de discussion. Mais la question demeurera entière. Il restera à reprendre dans son ensemble le problème de l'organisation militaire de la France qui se pose aujourd'hui autrement qu'en 1028. Une solution paresseuse a paru alors suffire. Elle ferait de !ar*rance aujourd'hui une puissance de deuxième rang, demain une nation morte. Dans l'Europe actueiïe, il ne suffit pas de du-' rer pour vivre, il faut encore vouloir vivre. GÉNÉRAL DUVAL.


FAITS DIVERS

Départements

Trois dockers asphyxiés par des émanations nocives. –En procédant au dech'trgcMent d'un navire eapagno), provenant d'Amérique avec trois mille tonnes ce nx et de <mais, trois dockers du port de Marsci'Ie ont 'été intoxiqués par de~ émanations de ~az provoquées par la fermentation de ces cctéaies qui etai&nt restées pendant trois mois '~n cale. On n'a pas pu les rappeler à h vie. tTrois pompiers et un scaphandrier qui 'étaient portés à leur secours ont. été malades et on: dû être transportés à l'hôpita). Arrestation d'un ouvrier agricole incendiaire. Un incendie se déclarait, l'autre nuit, <ians les dépendances d'une ferme de Gazeran (Seire-et-Oise), exploités par M. Radas. Malgré les efforts des pompiers de la locaïité et de Rambouil'et, les hangars contcna.nt 'les récoltes ont été détrui'.s, les dégâts atteignant foo.ooo francs. L'enquête a étaMi que le sinistre était dû à la malveiUan'ee et a abouti à l'arrestation de l'incendiaire, Roger ~JosseIIn, vingt-trois ans, ouvrier agricole. Cehji-ci a fait des aveux complets.

Le capitaine du navire du Musée océanographique de Monaco tué dans une rixe. ,A ViMefrafiche-sur-Mer, .au cours d'une rixa provoquée par l'Ivresse, le nommé Pierre Gaspich, quarante-six ans, a fra'rpé de dsux coups de couteau M. Antoine Gamerre, capitaine de )' < Eider navire du Musée océan'o~raphtque de Monatco. M. Gamerre a été tué sur le coup. Le meurtrier a été arrêté. La circulation. Sur la rcute du GrandPaint-Bernard, une voiture ayant dérapé s'est abîmée dans un ravin de cent cinquante rn'jtrès. Deux des occupants, M' Troil'Iet, avocat à Martigny, et M. Yost, horloger, ont été tues. Deux autres sont grièvement biessés. Près de SaInt-Jean-de-Maunenne, un gros camion de huit tonnes est tombé av'c ta remorque, pour des raisoms encore inexpliquées, dans le lit de l'Arc. Le chauffëu;, A). français Raymond, a été tué.

Après l'incendie de l'Opéra

L'enquête s'est poursuivie hier sur les causes de l'incendie de l'Opéra, mais ces causes n'ont ;pa4 encore été établies; Accompagnant l'architecte des monuments'nationaux, trois inspecteurs d~ la préfecture é~ les entrepreneurs chargés des restaurations ae-~ tuelles ont procédé à une minutieuse visite des parties incendiées et se sont livrés à des constatations de détail sans que cette Investigation ait livré la clé du mystère. L'enquête continue.

e~

COUR DE CASSATION

Le pourcentage des notes d'hôtel

et le versement des pourboires par les patrons à leur personnel

Eu quittant son ancien patron Thiry, propriétaire d'un hôtel Lille, le valet de chambre Bcresse lui ava't réclamé le paiement immédiat jdc.Ia part du pourcentage, non réglé par le-, clients, à laque]): il prétendait avoir droit à titre de pourboires.

I.e patron ayant refusé de déférer à cette exigence, en o tirant à son ancien employé de le régler :tU fur et à mesure des perceptions ttu'II effectuerait, l'sn'p.ire vint devant le conteil des prud'hommes de Lille qui, r'ar jugement du 27 février 1936, accueillit la demande du .valet de chambre en se basant sur ce que &i le pourboire est, en principe, une rémunératior aléatoire et facultative librement versée par les clients aux salariés qui les servent, :i 2 occasion d'actes de leur emploi, il n'en est plus de même lorsqu'il est perçu, comme il est d usage clans l'hôtellerie, sous la forme d'un certain pourcentage, dont les notes des clients K~nt majorées eue, dans ce càs,é pourboire -devient un complément de spires que le patron est ténu de pay':r a son personnel et dont il poursuit le recouvrement sur sa clientèle à ses roques et périls ».

Sur le pourvoi du patron, api es rapport du conseiller Gomien.et conclusions de l'avocat-généra) Bloch-Laroque, la chambre civile, présidée pnr )e président Péan, a cassé ce jugement, du chef qui avait condamné Thiry à paver y8 fr. 20 à Béresse, et renvoyé i'an'aire devant le conseil des prud'hommes <!e Roubaix.

< Attendu, a-t-&'Ie dit, que si le Jugement attaqué déclare que ce mode de perception du pourbcire est confor.ne à l'usage adopté dans l'hôtellerie, il ne constate pas qu'aux termes de cet usage, tel qu'il est pratiqué dans la localité et la profession, Thiry ait assumé des obligations plus étendues que celles mises à la charge du patron-hôtelier par l'article 4.?/o du livre I"' 'du Code du trava.'I qu'il ne se réfère ni à une danse d'un contrat particulier, ni à une stipulation d'une convention collective, qui aurait e:t pour effet, dans le cas de l'espèce, de conférer à cette nouvelle forme du pourboire le caractère d'une dette personnelle de l'employeur visà-vis de ses employés que, dès lors, en statuant ainsi qu'il l'avait fait, sans relever aucune faute de Thiry dans l'exercice de son mandat, lt- jugement atta.T''é avait violé l'article susvisé ttt manquait de base. »

H résulte de cet intéressant arrêt que l'obfi'.gation légale que l'atticle 42, iivre i", du Code du travail fait :)eser sur l'hôtelier, se trouve imitée aux sommes effectivement reçues par lui sous la rubrique « .Pf~o~ ou ~'<'r:<? »; <t qu'un employé d'hôtel qui quitte son patron n'est pas fondé a exiger, lors du règlement de son compte, que celui-ci lui fasse l'avance de la part devant lui revenir sur le pourcentage qui reste dû par la clientèle au moment de son départ.

FEUILLETON DU JOURNAL DES DEBATS du 16 septembre 1936 (5)

Le mariage [te Fort! Lynne PAR

CH.-M. BRAME

adapté de J'OMN/o~ par M. BoRDREUiL ~e /'t!<~o'a<MM

<f<? /a Ft!)t7y /aM Press, /.o)t~OM.

Comm"t .est-i! ? Decrivez-ic-moi, Agathe, commanda Inez.

Agathe hésita un peu.

Je ne sais vraiment pas comment le dé~*fire,' nt-e!!e enfin je n'ai jamais re~échi à ce qu'il' est en réalité et suis bien en peine pour vous dire s'it est beau ou non. I! est ~rand comme'était papa, avec des yeux bleu sombre qui vous regardent bien en face, d'un regard franc, décide; J'ai toujours l'impression qu'on peut lire dans ses yeux ce qu'il pense. Ses cheveux sont de la couleur des miens, d'un brun doré.

Peu importent ses yeux et ses cheveux, interrompit Inex. Dites-moi que! air il a, d'une façon genërate, quelle sorte d'homme il ~L r

Agathe resta un instant perplexe, puis Sun Ti-ag'e s'éclaira.

Vous rappelez-vous, dit-elle, ce portrait de Sir I~nceJot, que vous avez tant admire ? P Vous savez.. celui où il parle à la reine Guiaevère avec, sur les lèvres, un sourire comme C~lui d'un enfant.

'X~O~MCh'OH'-t'K~~f.

LA CHASSE

.AU MARAIS! 1

Les chasses d'ouverture sont déjà loin, et les perdrix dressées la course arpentent aujourd'hui, d'un pas ag:Ie, tes gt'erets découverts devant le chien qui s'éner\'e, suivi du maître essouHe.

Cela manque de charme.

Le faisan n'est pas gibier du commun des martyrs, et pour !a plupart des chasseurs au chien d'arrêt, le lièvre, s'it n'est pas un mythe, s'ofîre trop rarement à leurs coups pour soutenir longtemps l'espérance et l'ardeur des disciples de saint Hubert.

Est-ce à dire qu'il faut déposer les armes? Non, certes, mais voici le moment <te chamg'er son fusil d'épaule.

La chasse d'hiver a bien aussi ses charmes, d-'aucuns diraient même qu'ils lui trouvent des attraits incomparables, je ne les contredirai pas. Peloter gentiment une bécassine, abattre un gros col vert, cela. vaut bien, je crois, le coup de fusil sur les perdreaux.

La chasse en plaine, la chasse en battue, sont passionnantes, certes, mais peu'vent-el.tes éveiller des pensées de l'envergure de la chasse de la sauvagine et procurer des jouissances aussi pures et aussi intenses?

Qu'un chasseur abatte un 'ièvre, voire un chevreuil, qu'il fasse des hécatombes de perda-ix ou de lapins, c'est à peine s'il daigne examiner son coup de fusil.

Au bout de quelques jours de ces chasses, toujours et sempitcmellement les mêmes, dont le résultat est prévu et supputé d'avance, l'émoton est émoussée, la''surprise préparée et tout le plaisir réduit contSné en un doublé qu'on rate d'autant plus souvent qu'on a moins l'occasion de le. faire. f~

Aussi, pour les vrais chasseurs, quoi de pLus passionnant que la chasse au marais et celle de la sauvagine par quelque procédé que ce soit. Cette chasse émouvante est caractérisée par un attrait fascinateur plein de charmes Men particuliers.

Et croyez bien que si je vante ici les plaisirs que l'on'peut trouver, en arrière-saison, à chasser 'la sauvagine ou les oiseaux de passage,'ce n'est pas que j.: dédaigne la perdrix, notre beau- ï gibier du pays..

Il faut, je le reconnais, un tempérament particulier pour s'intéresser comme elle le mérite à la chasse~ d'hiver, car elle paraît, lorsqu'on ne la connaît pa.% pleine d'embûches pour le malheureux qui veut en aborder les difficultés le marais avec ses fondrières l'on entre comme dans du beurre. viet disparu. N'estce pas enrayant? Le bois où chaque branche guette votre œil, mille ronces votre épiderme, l'épine noire votre fond de culotte. Cela donne la chair de poule rien qu'en y songeant. Et le plongeon dans la rivière ou l'étang glacé quand, le nex eu l'air, on suit la rive, l'œi! nxe sur la bande d~ canards qui tournoie avant de s'abattre dans l'eau. L'été, passe encore! mais en temps d'e froidure. brrr. Ce sont les revers de la médaiHe. 11 n'y a qu'à l'envisager du bon coté et, pour ma part, quoique je sois bien souvent entré dans la vase jusqu'au ventre, qu'une branche maladroite m'ait un jour sérieusement balafré f.t que, à plusieurs reprises, j'aie pris des bains froids hors de saison, je ne m'en porte pas plus mal et suis toujours aussi passionné pour cette chasse attrayante entre toutes qui est la chasse au marais et au bois, en cette ssison de passages.

Tout le monde n'est pas arrêté par la perspective de l'ensevelissement.. ou de la noyade, -tt il faut reconnaître que, .pour la plupart, !es .chasseuM, la-s de courir en plat derrière les perdreaux, sont en forme dès qu'arrive novembre, pour faire du steeple sur un autre terrain. Ce qui les retient le plus souvent, c'est l'Idée, un peu fausse, que leurs chiens habitués à la .piaine ne se mettront pas à chasser la bécassine et qu'eux-mêmes seront incapables de les y dresser. I! est évident que le chien n'ira pas, le prenticr jour qu'on Je conduira au marais, barbotter dans les joncs comme le ferait un griffon bien dressé, de même qu'il ne suffira pas de lui montrer le bois en disant < Allez! pour qu'i! s'y précipite. I) aura, au contraire, tendance à revenir toujours vers les terrains ou il a l'habitude de trouver des gibiers qu'il connaît. Mais le chasseur, en lui donnant l'exemple et passant lui-même la où il veut le faire aller, aur~ bien vite donné l'habitude à son compagnon d'explorer ce pays nouveau, et pour peu que celui-ci ait l'instinct de la chasse, il ne sera pas long à apprécier les fortes émanations laissées, par la sauvagine, dont le parfum l'enivrera, et à la suivre d'ans son royaume humide. Et, alors, ce sera Tuk ou Lizette qui, comme Guzman, ne connaissant plus d'obstacle, mènera dans les joncs le pied d'un râle, poussera jusqu'au milieu) des roseaux, derrière une macreuse. Le ruisseau qui serpente ne l'arrêtera pas, il )e traversera à h nage pour aller sur l'autre rive piquer son arrêt quand il aura éventé une bécassine. Quel.'c joie quand il surprendra un canard blotti ~.ous la berge, et combien son maître sera heureux d'abattre ce beau giibier. Il arrive certainement qu'on se retire les mains vides d'expéditions souvent très dures et très pénibles. Mais l'artiste et le naturaliste qui sommeillent et veillent en tout chasseur au marais, quitteront à regret les taMeaux vivants et réellement enchanteurs, qu'il leur est si souvent donné d'observer.

Il en rapportera ample moisson d'observations personnelles, que les livres des' naturalistes de

Oni, je me le rappelle, dit Inez.

Eh bien, Philippe est exactement comme lui, reprit Agathe. II est très brave, très ferme, et cependant si doux, si plein d'égards. Je ne crois pas qu'il y ait en lui l'ombre de la fausseté.

.Ce n'est pas ma!, murmura Inez. Et, maintenante voyons ses défauts.

C'est à peine si je lui en connais, balbutia la pauvre Agathe, complètement désemparée par ce long interrogatoire. Il est volontaire, obstiné comme tous les Lynne.. Il ne lui serait pas possible, je crois, de toléret rien de faux. ou de mesquin. Enfin, il peut être très hautain envers ceux qui ne lui plaisent pas et ne pourrait pas, je le crains, pardonner une lâcheté.

C'est Jf: tout ce que vous savez à son sujet ? interrogea Inez avec un petit sourire, voyant que sa sœur s'arrêtait.

Oui, absolument tout, déclara Agathe. Papa l'aimait beaucoup.

On pourrait le croire, d'après la manière dont IL a rédigé son testament, fit Inez nn peu sèchement. Lord Philippe Lynne nous a..fati demander ce matin la permission de venir nous saluer et, pour ma part, je ne me sens pas disposée du tout à lui accorder sa demande. Imaginez, Agathe, comment il nou.: examinera, :t6n de savoir laquelle de nous deux sera la plus digne de devenir Lady Lynne. J'ai l'impression d'être une esclave circassicnne allant à un marché pour y être vendue au plus onrant II fera bien de ne pas s'adresser à moi Mon père devait avoir perdu 'a tête lorsqu'il a fait son testament. –'Oh Jnez balbutia Agathe, scandalisée comment osez-:v0us parler ainsi de votre p~re!

cabinet ne sauraient jamais remplacer. Long temps après, encore, son cerveau sera hanté pa rne joie intense et nouvelle, aussi mystérieux (iue les sauvages voyageurs qu'il aura essaya d'Interwiever.

Au marais, il n'y a que le premier pas qu coûte; celui qui l'a franchi, homme ou chien n'a plus qu'un désir y retourner.

Mais n'insistons pas; si jamais tous mes !ec' tours devenaient chasseurs de sauvagine, j'e; serais peut-être réduit à me rabattre sur 1< plaine, et, alors, ce que je m'embêterais l'hi've! :t la chasse!

R. ViLLATTE DES PRUGNES.

A L'INSTRUCTION Spile''s à ]a prison de Rayonne. L~ spé .cialiste de l'évasion Spilers a été interroge 'p.ir le j'.tga d'instruction de Bayonne, mais t a refuse de répondre en deho-s de la prc sence de son avocat, M' De!mas. t~n atten dant un nouvel interrogatoire, le bandit es soumis, à )a « VHIa-Chagrin à un régi)n]< ~p:.ciai de surveillance. I! doit comparaître er r-cvembre devant les assises des Easses-Py renées pour répondre de l'assassinat d( ) aident Fauthcus, à Saint-Jean-df-Luz. L'affaire Fauveau.– Le commissaire Le febvre. opcrant une perquisition rue Mon. sieuf-!e-P)ince, dans le cabinet de toilette d< Mme Laurent, mis à 'la disposition des épou~ Fauveau Mme Fauveau était cuisinière df Mme Laurent a fait !a découverte d'ur tube vide portant f'inscription <: taupicine p La présence de ce tube avait déj~ été signa)é< ~ar M. Gendarme, beau-frère du pompier in. culpé.

M. Bete!!]e, juge d'instruction qui remplace M. de Girard, fait rechercher ta provenajM'6 ~e ce tube.

M' Isorni et Rebeyrot, avocats de Fauveau, ne :emb)ent pas considérer que ee:t: découverte vienne ajceaMer leur eiient. Ils ont émis l'opinion que le tube a été laisse en évidence par une personne qu: désire innocenter te véritable coupable en compromettant Fauveau.

nrrYLEs spMtr&

~ES S~P4~5

BOXH Le Français Barjolin battu à Manchester Hier soir, à Manchester, !e boxeur britannique Jask Mac Avoy a eu facilement raison de son adversaire, Albert Barjolin, ex-champion de France. Il s'est vu attribuer la victoire pa! !mock-out technique au deuxième round. MOTOCYCLISME

Le motocycliste Paul Péan

s'est tue à Montlhéry

Le célèbre motocycliste Paul Péan, champion du monde. et qui était encore titulaire de plusieurs records mondiaux, vient de trouver la mort dans une collision de motocyclettes, a Montihêry.

Paul Péan venait d'avoir 48 ans. Retiré du sport de compétition depuis 4 ans, après s'être particulièrement couvert de gloire dans les épreuves d'après guerre. II avait été porté par ses camarades à la présidence du Moto Club ds l'Iie-de-France.

~ES'COtJRSM

LETREMBLAY

Lundi 14 septembre

RESULTATS ~f~ `

Prix d'Avon. i. Chrismyr, à M. Jerrv Welsh (G. Bridgland); 2. Marc Aurèle II (G. Duforez); 3. Rose of Zion (H. Saint-Jost). P. M. 8 fr. Placés Chrismyr, 6 fr.; Marc Aurèle II, jo fr. 50; Rose of Zion, 17 fr. 50. Prix du Breau. i. Antilope, au i)ar&n Edouard de Rothschild (A. Faugerat); 2. La Tour (R. Hoare); 3. Isolda. (H. Saint-Jost). P.M.:7fr.5o. Prix de Chartrettes. I. April Shower, à M. H. Hanssens (G. Bridgtand); s. Maritza (H. Signoret); 3. Loiotte (C.-H. Sembiat).. P. M.: 8 fr. Places April Shower, 5 fr. 50; Maritza, 6 fr. 50.

Prix Onésime Aguado. i. Sagar, à M. Léon Rénier (A. Dupuit); 2. Ascanius (C. Elliott); 3. Formosor (F. Rochetti). P. M. 33 fr. 50. PJaces Sagar, 15 fr.; Ascanius, 15 fr. 50.

Prix de Mariette. i. Ursus, à M. F. de Brignac (R. Ricard); 2. Le Vainqueur (F. Rochetti); 3. Fidèle (J. Rosso).

P. M. 140 fr. Places Ursus, 21 fr. 50; Le Vainqueur, 8 fr.; Fidèle, 8 fr.

Prix de Franchard. i. Aquilon, à M. André Schwob (W. Johnstone); 2. Vardon (F. Hervé); Tamaris (H. Brierre).

P. M.: 9 fr. 50. Placés Aquilon, 6 fr. Vardon,6fr..5o, .:< (Mercredi 16 septembre)

PMNOSTJCS

Prix Bougie. Aspere!!a, La Bergeronnette.

Prix Lauzun. Scot!and Yard, Télamon. Prix Carine. Belle Mab, Baby Rose II. Prix Joubert. Moira, Birmania.

Prix See Saw. Arquebuse, Aethe!!a. Prix Séraphine. Myrus, Spectriori.

Ma chère enfant, railla Inox, vous êtes si bonne/si parfaite, excusez-moi de vous avoir choquée. Cependant; vous êtes obligée de convenir avec moi que ce testament est profondément injuste, pour Lord Lynne aussi hten que pour nous. Mais nous n'allons pas perdre cette Mie matinée a nous disputer a ce sujet. Prenons un livre, nos ouvrages, et allons nous asseoir sous le grand cèdre, au mthëu de la pelouse; My)ord saura bien njus y trouver s'il a envie de nous v. CHAPITRE IV

–A présenr, dit Inez a sa sœur lorsqu'elles furent bien installées sur la pelouse, à l'ombre du cèdre, nous sommes prêtes à recevoir Lord Lynne s'il lui plaît de nous faire une visite. Je n'aurais pu supporter une entrevue cérémonieuse dans I:' bibliothèque. J'ai horreur d~ ]'ét:quettc, des manières froides et compassées.

Vous risquez fort, dans ce cas, d'être souvent contrariée dans ce pa'vs-ci, répondit Agathe en souriant. Cependant, si vous voulez bien supporter avec patience cette raideur et .cette étiquette qui vous déplaisent tant, vous découvrirez qu'elles cachent souvent un cœur chaud et beaucoup de bonté Si Inez Lynn~ avait eu ]e dessein de captiver Lord Lynne et de le séduire à première vue, e)Ie n'aurait pu choisir un endroit ~lus pittoresque que l'ombrage du grand cèdre. Les rayons du soleil, giissant à travers Jes jranches, illuminaient les deux jeunes n!!es leurs robes de deui!, d'un noir prc'fond, faisaient ressortir encore !a blancheur de leur teint ils donnaient à la beauté de !a jeune Andalouse une splendeur nouveHe et prê-

L'AVIATION Il

Dick Merrvill et Harry Richman ont traversé l'Atlantique

de FEst à l'Ouest

Mais.àboutd'essence, °

ilsSe posent a Terre-Neuve,

et brisent leur appareil

Ainsi que nous 'l'avons. annonce, hier, en Dernière Heure, DIck MernI et Hat-ry Rkhman, après avoir' brilla.mment réussi leur vol transatlantique d'ouest vers l'est, ont pronté (l'une amélioration (tes conditions atmosphériques sur l'Océan pour tenter d'effectuer la deuxième partie de leur raid le retour vers New-York. Ils espéraient atteindre New-York. Us se sont posés à Terre-Neuve, a bout d'essence, dans un terrain marécageux. La maîtrise de MernI), qui s'était déjà mamfestée lors de l'atterrissage en Angleterre, a encore évité un accident. Les deux aviateurs n'ont pas été blessés, mais le Z.o~y PcdM est détruit.

Ainsi se termine le raid des Américains, raid téméraire et qui ,a failli avoir une issue tragique.

MerrHI et Richman sont les premiers aviateurs ayant réalisé un.e double traversée de l'Atlantique Nord dans deux sens. ILs ont afussi établi un record, ayant franchi l'Océan, d'Angleterre à Terre-Neuve, en quatorze heures. AL Edd6e RIckenbacker, ancien as de guerre américain, directeur des Eastem Lines, la Compagnie déviation commerciale, à laquelle Merrill est attaché, a. dëcide d'aller chercher ses amis à Terre-Neuve, en avion, pour les ramener rapidement à Nev/'York, où une réception triomphale aura Heu.

Apres la Coupe Deutsch de la Meurthe Mauvais temps et mise au point In'suf&sante des moteurs expliquant Ja' baisse de moyenne des appareils qui disputèrent, dimanche, la 4' Coupe Deutsch de la Meurthe. Les pilotes avaient l'ordre de maintenir les mjoteura audessous de leur vitesse nominale de rotation. Les d'édsions coneemant la prochaine Coupe Deutsch d<6 ~937 vont faire l'objet d'un examen approfondi de la part de l'Aéro-Club de France. Il est vraisemblable que le mois de septembre sera abandonné et le règlement revu, pour être mis en harmonie avec les cylindrées adoptées dans les courses internationales, cylindrées quisont de 4 litres, 6 lit. 500 et 9 litres. 6 lit. .500 à temps pour la Coupe Deutsch de la Meurthe. nieur en chef Hirschauer, qui établit le règlement d'e la Coupe Deutsch, se montre favorable à la cylindrée de 9 litres.

Une tentative contre les records du monde des 100 et 1.000 kilomètres

La tentative contre le record mondial des 100 kilomètres n'ayant pu avoir Meu dimanche dernier, c'est vraisemjbIaiMemont le mois prochain qu'aura lieu, à Istres, une tentative contre les records du monde de vitesse sur 100 et 1.000 kilomètres.

La tentative sera faite par Delmotte ou Lacombe, sur le Caudron-Renault 8 litres de cylindrée, 12 cylindres en V, qui n'a pu être qualifié pour la Coupe Deutsch de !a Meurthe. La Roumanie passerait

une commande importante d'avions aux constructeurs français

M. Garanti), sous-secrétaire d'Etat de l'air roumain,-aurai:' ottenu'de son gouvernement une somme de 150 milions de francs pour le financement de commandes à-l'industrie française, dont 75 millions à dépenser immédiatement. On annonce, d'autre part, que M. Pierre Cot, ministre de l'air, se rendrait, le 25 septembre, à Bucarest, avec une mission française, qui comprendra notamment MM. Potez/Bréguet et Weiller, afin de prendre contact avec les autorités roumaines, pour établir la nature des commandes en question.

Une tentative d'Amoux pour la coupe Zénith On annonçait hier que l'aviateur Maurice Ar- noux partirait aujottrd'httFdé l'aérodrome d'Orly pour tenter de s'adjuger la Coupe Zénith. Le .parcours, de cette-épreuve est de 1.577 km. 700 et passe par Lyon, Nîmes, Carcassonne, Bordeaux, Poitiers et Orly.-

Le détenteur provisoire de cette coupe est actuellement Borisjqui, en compagnie d'un mécanicien, a en'ectué. II y a quelques jours, le parcours en 6 h. ]g m. 42 s. 4/5, soit à la vitesse moyenne horaire de 249 kil. 208. NOUVELLES DIVERSES

<* Rappelons que la voiture de l'Exposition circulaire de propagande aéronautique sera présentée demain mercredi 15 septembre, à 11 heures du mntin, sur la place de la Concorde (terre-plein en face de l'Hôtel Grillon), d'où elle partira pour entreprendre son premier voyage autour de la France.

<* Les obsèques de M. Pierre Gerbault, chef d'escale de la compagnie Air-France à Bucarest. arrpnt lieu à Paris demain mercredi, à il heures, en l'église Saint-Vincent-de-Paul, place La. fayette.

L'M)~ A~ annonce que James MoIIisott termine les préparatifs d'un troisième raid transatlantique. II partira de New-York en direction de Londres.

t¡g8

Le nouvel administrateur supérieur. En remplacement de M. Geismar. nom/me gouverneur des co'on~?. M. Martinet, administrateur en chet des co~nies. a été nommé par décret administrateur supérieur du territotrc sous mandat du Toso.

<t

taient plus de charme encore à sa gracieuse sœur anglaise.

Lisez-moi quelque chose, Agathe, dit Inez. Cette belle matinée me rend rêveuse, je me sens incapable de travailler. J'ai apporté les /~yH<~ répondit docilement la jeune soeur, laquelle voulez-vous que je lise ? i'

–Celle que \ous voudrez; excepté, pourtant, ]e <; Pardon d'Arthur s*. Je n'ai pas envie de l'entendre cn'ce moment; i! est trop triste."

Agathe choisit jEM~. Elle avait une voix extrêmement. agréàMe incapable, peutêtre, d'expri-ner une grande passion; la tragédie ne lui aurai! pas convenu mais claire et douce comme le murmure d'une fontaine.

Lord Lynne, qui avait fait le tour du parc avec un des gardes et rentrait à la maison fatigué de sa longue promenade, s'arrêta, enchanté, de cette rencontre fortuite. Enfin, i! se trouvait en présence des deux jeunes nlles. dont l'une devait être sa femme. Le son d'une voix, harmonieuse, la plus douce qu'il eût jamais entendue, se mêlai! au bourdonnemeHt-de.s abeilles et au gazouillis des jets d'eau.

Il tendit l'oreille. Le beau poème d'~Mt~, lu avec tant de douceur et d'expression, a]!a droit à sfn cœur, y éveillant des sentiments d'amour et de tendresse qui lui étaient inconnus jusqu'alors.

Lord Lynne n'était pas le premier qui fût devenu amoureux d'une voix. II voulut constater si le visage avait autant de charme que la voix et s'approcha doucement un rayon de soleil éclairait Agathe, mettant des remets d'or dans ses cheveux ondulés; son doux

BîbBogrophîe

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CEUX MCXttES Jacqueline MAREN1S

Entre deux race<t

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MUMtER CES SPECTACLES

LE THEATRE

CE SOIR MARDI

A L'OpÉRA-CoMfQus, à 8 h. 15, réouverture, avec Mono! (Mmes Vifia. Bovy, Erhmd, Gaudel, Fenoyer, MAI. ViJIpJbeMa, A. Gaudin, Claude Got, Le Prin, Ra.v&ux, etc. Danse Mme Solange Sehwarz et M. C. Tcberkas). Chef d'orchestre, M. E. Bigot.

A LA COMÉDIE-FRANÇAISE, à 8 h. 30, reprise de iD~Mt~c, pièce en quatre actes, en prose, d'Alexandre Dumas nb, interprétée .par MM. Aiexandre, Jean Hervé, ChambreuU, Jean MartmeHi, Eehourin, Debucomrt; Mmes Dussane, GaM)e]fe RoMnne, Marie BeN, MafteMne Barjac, Jeanne SuKy et Marc~te Gabarre. A L~ATH~N'~ à 9 heurfs, rec'uv'erttM'e a.ec la Teprise de Z/.E~f des Femmes, de .MoHère, ft de La Sf!'M<[7/aMf< de M. Jules R<mta:n~. INFORMATIONS

A L'OPÉRA (THÉÂTRE SAMH-BEKCnTAEDT): ` Ce so.!r, re'~cht', demain, La T'~M/o, Le ~t~/C~~M.

A L'OPËRA-GOMICUE.'

On fera reiaehe demain soir; jeudS 2.M Pff/;<'K~ de Pf~, Le .S'tf~t~M.

A LA COMÉDIE-FRANÇAISE

M. Emile Fabre commencera incessamment i€S répétations d'~Yu~ac~ dont nous avons déjà annonce la prochaine reprise. Ajoutons que I.? chef-d~œu~'re de ComeiMe sera d'<mne dans une présentation. nouveHe avec des décors et d~s costumes de M. Marc du Piantier et l'interprétation suivante MM. Alexandre (Je vieil Horace), Jean Hervé (Horace), Jean Yonnel' (Cu'riace), Chambreu'i! (TuHe), Jean MartineUi (F'avian), Jean Vat'.caurt (P recule), Rdbert Vida'Hn (Valèrs); Mmes Vera Sarene (Camlt)e), Germaine Rouer (Sabine), Heurtette Barreau

Uu'ie).

A

4"t M. Robert Trébor, <l!trecteut- du Théâtre M'iche), 'retient déruAivement la d'ate de ven<tredi prochain pour 'a Tépétition géoéraJe de ~M Coup de ~«7< revue en deux actes et ?2 taMeaux, de MM. Dorin et Saint-~Granter. Samedi l() septembre, première représentation a bureaux ouverts.

<H' M. Sacha Guitry, Mmes Jacqueline De<!ubac, Marguerite Moreno et Pajtt~'ne Carton interpféte-ront, au Théâtre d'e la .Ma)de]eine ~.f ?MO~ de Ca~c'KK< die M. Sacha Guitry, qui passera avec <?<?tt!?M< du même auteur. <"<* Le 'Théâtre de Parifs retient la <'&te diu 30 septembre pour la répétition géniéraJe du C'/t<Mtf des 7'fo/'t'~MM, opérette en 2 actes, nmsique de M. Moïses Simon's.

MUSIC HALLS

C!RQUES ET CABARETS

Le dessinateur Gu'érin va faire un no'u~veau nnmaro de croquas instantanés présentes SM!S une forme humon'tique d'ans un musicha.U pansjen.

'H* C'est sur la scène de J'Empjrej le 2 octobre prochain, q;ue Mayol fera sa rentrée à Pans, dams son répentoire et avec, dit-on', une prëaeaftattbM inedi'te.

't~ Les clowns MyJM et Ange~ débuteront tr~e prochainement au Cinïue d'Hiver.

LE CINEMA

'<* C'est jeudi matin c~e l'on .nresentera, au Ma.ngna)n, la 7.~)o~ le nhn de Christian Jaque, d'après un scMiar'o die Pau~ Leicete. Feraandei, o.n le saJt, est vedette de ce 6!m, dont Le VigYU!. Suzy Prim et Azaîs sont les autres principaux interprètes.'

'M' On amnoTtû: qu'e Je .proeham Stim de Ma.urice C!tevaM€r sera nMitu).é L'~o~tM~ jaM~ nom. <H' Maftha E~gM-th tourne dans Le Co~c~~ à M Co«r, qu'interprète également Max Miche!. 4'~ La première repnMcn.tation du nim en cou'kurs, La Fille ~K Bois waM~ aura lieu d'emajn, au Paramount, au cours d'une soirée de gaJa donnée au bénéfice de ~!a. Société maternel~ <: La Pouponmère

visage, au teint blanc, légèrement rosé, n'avait rien qui attirât l'attention au premier abord; c'était un visage aimant, pensif, exprimant la tendresse et le dévouement; un visage qui ne provoquerait jamais un amour violent et passionné, mais un amour paisible, profond; qui dure jusqu'à la mort. Il reconnut, dans cette charmante lectrice aux cheveux d'or, à la voix enchanteresse, sa cousine, Agathe Lytine. II ne l'avait pas revue depuis qu'elle était une toute jeune n!Ie de quinze ans. La dernière fois qu'il avait séjourné à Lynnewolde, ell': était absente, en visite chez des amis. II avait de la peine à croire que cette gracieuse jeune fille était bien la petite cousine avec laquelle il avait joué si souvent, qu'il embrassait comme si elle était sa jeune sœur.

Arrctez-vcus, Agathe, s'écria une autre voix plus harmonieuse encore, mais impatiente et passionnée. Je ne peux supporter cette Enid, je m la comprends pas A mon avis, eiïe se c.induit sottement eUe ne devrait pas être aussi passive. Jamais je ne pourrais agir comme cHe. Et vous ? Je la comprends et je ''approuve, ré. pondit Agathe, posément mais avec chaleur. Lorsque mon Geraint viendra si jamais il vient j'agirai à son égard comm~ Enid, et je ferai plus encore si c'est nécessaire. Ah bien, pas moi cria Inez avec feu. Lord Lynne jeta sur Inez un regard distrait et désapprobateur. La réponse d'Agathe faisait vibrer son cœur eHe y éveillait le désir d'être le Geraint attendu par sa genn]!e cousine. I! buvait des yeux ]e joli visage à l'expression sereine et candide, sans accorder un regard à la remarquable beauté de FAndalouse assise près d'eHe.

~T~T~RAMO

~t~~ tt~ tBB~MENMBMtMtW~

DEMAIN MERCREDI

Théâtre lyrique

19 h. 45 (Suisse alémanique et Suisse romande): /ffMt(~f'an.~deBoieIdieu.

20 h. 25 (Lyon et Limoges) La Tn!M~<~ de Verdi, et Le~c de la Rose, de Weber, (Opéra).

co h. 30 (Lille) ~~oMt~M~ de Messager. Théâtre

20 h. 3o (Paris-P.T.T,): Le .S'oMa~ berger, de J.Variot.

20 h. 45 (Radio-Lyon): Le Bossu OM jP~t't Parisien, de Bourgeois et Féval.

20 h. 45 (Radio-Paris): Le Fils de Giboyer, d'E. Augier (Comédie-Française, avec MM. Brunot, Monteaux, Le Marchand, Lafon, Clariond, Donneaud, Manuel, Lehmann, Valeourt, de Chauveron, Bretty, Lberbay, Nizan). Concerts symphoniques

n h. et 12 h. 15 (Radio-Pans): Concert Pasde!oup.

15 h. 3o (Strasbourg) Concert depuis Vichy. 17. :8 et 19 h. 38 (Paris-P.T.T.): Concert Poulet.

17 h. 3o et 18 h. 3o (Radio-Paris) Concert Poulet.

17 h. 3o (Strasbourg-P.T.T.) Œuvres de Mes.sager, Rossini, Moussorgski.

20 heures (BruxelIes-FIanmand) Concert depuis Louvain.

20 h. 3o (Tour Eiffel): fReIais de Vichy. 21 h. 15 (Bordeaux): Œuvres de Grieg, Bizet, Delibes.

Musique de chambre

16 h. 3o (Radio-Paris): Récital de piano, Schu-~man, Debussy, Liszt.

17 h. 15 (Mi)an) Récital de violon et piano Scarlatti, Chopin, Grieg.

18 h. 15 (Bruxelles français): Œuvres de Bartok.Brahms.

si h. 15 (Paris-P.T.T.) Trio Schumann, Beethoven, Bach.

Musique variée

12 h. 15 (Bordeaux): Œuvres de Yvain, Popy, Messager.

14 h. 3o (Paris-P.T.T.): Concert de la Radid aux aveugles Variétés.

90 h.-3o (Grenoble): Œuvres de Planquette, Lehar, Thomë.

Confêrencea

19 h. 45 (Radio-Paris) Fo~tt~ ~o~ Programme des Spectacle du 15 septembre 1936

Théâtres

Opéra. Relâche.

Opéra-Comique (8 h. 15). Manon. Comédie-Française (8 h. 30). Denise. Antoine (8 h. 45). Chéri de sa concierg*. Athénée (9 h.). L'Ecole des femmes. Châtelet (8 h. 30). Au Soleil du Mexique. Déjazet (8 h. 30). Trois millions ds un !:t. Deux-Masques (9 h. 15). Que pers. ne s. Gymnase (9 h.). Le Coeur.

Nouveautés (9 h.). Tout va trop bien, Palais-Royal (9 h.). Ta bouche. Porte-St-Martin (8 h. 30).– Cyrano de Berg. Renaissance (9 h.). Qui ?

Th. de l'Etoile (9 h.). Trois, Six, Neuf Variétés (9 h.). Un de la Canebière. Spectacles divers

A.B.C. (9 h.). Spect. de Variétés. Alhambra (9 h.). Music-Ha!

Casino de Paris (9 h.). Plaisir de Par~s. Cirque d'Hiver (9 h.). Spect. Bouglione. Cirque Médrano (9 h). Les FratelIInt Deux-Anes (9 h.). Et. Rr. an t Dix-Heures. Martin;. Jean Rieux, etc. Empire (9 h). Music-HalI-Cirque. Européen (9 h.). Tours de chant. Folies-Bergère (9 h.). La folie d'amour. Trianon (9 h.). Spect. de variétés. Clôtures annuelles Odéon, Arts, Atelier, Bouffe-Parisiens, Capucines, Comédie de~ Champs-Elysées, Gaîté-Lyrique, GrandGuignol, Madeleine, Mathurins, Michel, Michodière, Nouvelle-Comédie, Œuvre, Perchoir, Pigalle, Th. Montparnasse, Th. du Petit-Monde, Th. de Paris. Th. Saint-Georges, Vieux-Colombier.

Cinémas

Actualités-Cinémas. Spectacle permanent. Agriculteurs. L'homme qui f. des miracles. Ambassadeurs. Show-Boat.

Apollo. L'ange blanc, Le piège. Aubert-Palace. Le:, deux gosses. Balzac. Sans limite.

Bonaparte. L'homme qui fait des miracle!; Caméo. Little Lord Fauntleroy.

Champs-Elysées. L'extravagant M. Deeds. Ciné-Opéra. L'homice qui f. des miracles. Colisée. Le Lys brisé.

Courcelles. Une nuit à l'Opéra.

Edouard VII. SIeeping Car, Marie Tud<M. Gaumont-Palace. Une fille à papa. Le Paris. La Belle équipe.

Madeleine. Les amants terribles.

Marignan. Les loups entre eux.

Mangny. Les Temps modernes.

Marivaux. –Sept hommes. une femmej Miracles Lord-Byron. Supr. à Hollywood Olympia. La Bohémienne.

Omnia-Cmê-Informatioa. Act. mondiale& Pagode. Une nuit a l'Opéra.

Panthéon. La Jeunesse de Maxime. Paramount. L'homme à l'héliotrope. Pereire. La Flamme

Rex. Tarass Boulba

Studio de l'Etoile. Pas besoin d'argent. Studio 28. L'admirable M. Ruggles. Victor-Hugo. La gondole aux chimère~

Il s'avança et, à sa vue, les deux sœurs se levèrent. II y eut un instant de silence fort embarrassant. Mais Lord Lynne était chevaleresque et courtois comme un chevalier d'autrefois et Inez possédait un sang-froid capable d'affronter les situations les plus difiicijes. L'apparition de Lord Lynne ne !ui imposa nullement elle reçut ses salutations et ses condoléances avec la grâce languissante, un peu hautaine, avec laqudie e:Ie avait reçu les caresses de son père, les baisers et les témoignages d'affection de sa sœur. On eût dit une impératrice donnant audience à un ambassadeur. E!!e était superbe, mais pas du tout comme une jeune fille qui serait heureuse de devenir la femme de Lord Lynne s'il Jui faisait l'honneur de demander sa main. L'accueil d'Agathe fut bien différent. Si Inez semblait avoir complètement oublié l'étrange clause du testament qui les concernait tous trois si intimement, elle ne s'en souvenait que trop, à sa grands confusion. Elle rougit beaucoup et baissa les yeux pendant que son cousin lui donnait une chaleureuse poignée de main.

Je crains de vous avoir dérangées et vous prie de m'en excuser, dit Lord Lynne. J'ai eu beaucoup à faire ce matin afin d'être libre cet après-midi. Ma mère, Mrs Lynme, doit arriver et je veux aller à sa rencontre A la gare. Me permettez-vous de continuer votre lecture ?

Non, merci, repondit aussitôt Imez Cette Enid m'exaspère. Elle pcnt être un modèle pour Agathe, si bonne et si patiente. Pour ma part, j<' préfère une héroïne moins parfaite, ayant des défauts coome tous les pauvres humains.

(~4 JMM~fJ


LA BOURSE

De ce montant 48.853.248 fr. sont consacres aux'âmortissements et le solde, soit 63 mil. lions 77.076 fr., est réparti. Les actions privilégiées toucheront un coupon de 68 fr. 87 net, tes jouissance, un coupon de 38 fr. 87 net, les parts bénéficiaires un coupon de 15 francs net.

La production a été, en 1935, de 7.284 kilos d'or contre 6.650 kilos en 1034. Les réserves de minerai s'élevaient à fin 1035 à 65.550 kilos contre 57.250 kilos à la fin de l'exercice précédent.

CHARBONNAGES LIMBOURG-MEUSE On annonce que !e9 lésultata de l'exercice au 30 juin 1936 permettront une augmentation de :a répartition a'ux actions de cap!tr.I et, partant, permettraient de rémunérer les a'ctions de dividende.

COCKERILL. Les comptes de l'exercice au jO juin 1936, 'qui seront prochainement puMtés, feront état de bénéfices industriels et dtvcrs de 90 millions en chiffres ronds. Après paiement des 'charges, te bénéftce net serait de l'ordre de 35 maillions. NEW-YORK CENTRAL. I.e nombre de wagons chargés au cours de la semaine au 5 septembre s'est élevé à 84.826 contre 79.86& II semaine 'précédente et 63.946 la semaine correspondante de 1935.

DROITS DE SOUSCRIPTION

Négociations

jusqu'au:

15 sept-: D..str:b. Electr. Ouest. 45 » 29 sept.: Union Phénix Espagno.1. 24 » t5 oct. Energ. Elect. Nord-France. 43 a Hoct. Est-Lumière. 2925 ;:o cet. Chemins de fer de l'Est.. 209 »30 oct. Chemin de fer du Nord.i 248 » ~o oct. Ei.em; Electr. Sud-Ouest.. Jo8 » 30 oct. GazLebon. 312 » 14 nov. Cie Gle des Eaux. 395 x .[~dé'e.: Electricité de Caen. incoté Mémento de ractionnaire AVIS DE LA C~~tAÎB~ srA~D/C~LE DES ~0~~7'S D~ C~NGE'

Chemins de fer de l'Est. Chemin de fer du Nord La Chambre syndicale a décidé, en Mue de faciliter l'exercice des droits (tickets) -résefvés-ainc~peftetÎTS ?d'a'etiûn?<dë capi'~a:l .et'de jouissance-dé-là de des..Chemins de fer de l'Est et de la Cie du .Chemin de fer du ~tord, que les opérations re'iativea à ces droits (tickets), qui sont traitées sous la rubrique « cote & titre spéci'a! » et qui devaient prendre <in le 15 septembre, pourront ~'effectuer jusqu'au 30 octobre inclus.

Etat de Bahia. Depuis le 14 septembre, les obligations jouissanfe ancienne ja.nvier 193: et <: jouissamce courante juilJet 1935 » de, l'emprunt 5 or 1910 de l'Etat de Bahia ne sont plus négociables qu'en titres munis d'une nouveMe feuIHe de coupons dont le dernier porte le n° 99 (échéance du i" janvier 1960).

wn?ODi7C770A~

Energie électrique du Maroc. Remise gratuite aux actionnaires de 20.000 actions « A » et « B de 500 francs, représentant l'augmentation de capital de 10 mIMions de francs décidée par l'assemblée du juillet 1936 et cotation des 16.000 actions <: B > faisant partie de cette augmentation de capital. Sud-Lumière. Emission des 250.000 actions nouvelles de 100 francs représenta.nt l'augmentation de capital de 25 millions de francs, réalisée par prélèvement s'ur les réserves, et cotation de ces actions.

Société indochinoise des Plantations de Mi* mot. Cotation des 80.000 actions de priorité de 10 piastres qui forment, avec les I~o.ooo actions ordinaires de 10 piastres déjà cotées, le capital de 2.400.000 piastres. Force et Distribution. Répartition, à titre gratuit, de /)3.000 actions privitMgiées et de 193.500 parts bénénciaire~ admission à la

pour 80 au moins de son montant total et, pour le reste, en argent, On voit ains~ que la monnaie d'argent est pour une large part gagée sur J'or et que c'est en réalité une sorte de bimétallisme (s-ans circulation d'or) qu'adopte le Mexique. D'autre part le Bn~co~c M~n'M jouera, a. l'cg-ard des institutions de crédit mexicaines, un rôle semblable a celui que le Ff~m! ~<?~(?~e Boat'd joue a.Téga.rd des banques amên'caines. Les. banques seront soumises à des règles précises.. « Le goùve'ïttef~ent, i'ndiqtlë un. exposé officiel, est arnyë a lacQnyictIon-queJëpays a. besoin de nouvelles banques bu, pour mieux. dire, d'institutions qui rendent des service de crédit auxquels les banques actuelles n'ont pas fait face. x-

Ce souci de réorgamsation est louaNe. Mais, pour être efficace, il ne doit pas être isolé, Dans un pays trop souvent livré aux' désordres et eu le respect des engagements n'est pas une qualité coura'nte, il est malaisé d'édifier un système ~bancaire et un système monétaire solides.

Crédit et monnaie ne sont pas des conceptions purement théoriques, qu'un gouvernement peut .régir par décrets. COMPTOIR LYdN-~LEMAND. L'assemblée ordinaire du 14 septembre a approuvé les comptes de l'exercice clos le 30 Juin 1936. La perte de 14.045.386 fr; porte le déficit total à 44.308.626 francs.

L'assemblée extraordinaire a. ensuite donné son aprobation à raccord intervenu entre la société et ses créanciers.

Cet accord comporte la dissolution du Comptoir et la création d'une .~oo'e~ ~OMMKf dM CoM~ott' .LyoM-cMGM~, à laquelle il sera fait apport de divers biens évalués globalement à 80 millions.

La nouvelle société sera au capital de 50.400.000 francs, divisé en 403.200 actions de 12!; francs. Il sera créé également 80.640 parts bénéneiaires. Sur les 403..200 actions, il sera réparti aux actionnaires 20.400 actions à raison d'une action de la Société nquv.elje_ 'pour huit actions t)e'la Société'ancienne..Le E'ûrplus'des'/actiohs'' et-'Ia~tofaRfê' a'ësi psits~ .t)t'nénciàires. seront, remis aux créanciers 'e&q 'imputation sur leurs créances, étant .précise que les action~ et parts reçues s6r0nt dé~' comptées à raison d.e 193 fr. 06 par .action cf de-27.fr.o5parpart. Les actifs non apportés à la nouvelle Société seront réalisés et distribués aux créanciers et éventuenement aux actionnaires. Ceux-ci ne peuvent, de ce côté, conserver aucun espoir. Les dettes du Z.yoM-~4tCMat!~ atteignaient, au 30 juin 1936, 415 millions. La remise aux créanciers d'actions et de parts n'allégera ce passif que de 76 millions. II subsistera donc environ 340 millions, que l'actif a réaliser (titres et débiteurs dif6cilementrecouvrables) ne couvrira que très partiellement.

Quant à la Société nouvelle, elle sera sous le contrôle des créanciers. Les bénéfices seront partagés de la façon suivante après paiement de l'intérêt statutaire de 5 au capital, 4~ aux actions <t 55 aux parts.

MAISON BREGUET. Les comptes de l'exercice J935-36 se soldent par un bénéfice de 430.847 fr., supérieur- de 4,986 fr. à celui de l'an dernier, après dotation de 1.877.914 fr. aux amortissements contre 1.466.443 fr. Le Conseil a décide de proposer à l'assemblée de fin octobre de reporter à nouveau le solde bénéficiaire après prélèvement de.50.ooo fr. pour amortissement de !a prime d'émission des obligations.

FILATURES DE SCHAPPE A LYON. Les résultats de l'exercice écoulé se sont traduits par ure perte de 4.228.658 fr. contre 3 138.317 fr. précédemment. Comme l'an dernier, il a. etd amorti par un prélèvement de même Importance sur le fon'ds de prévoyance. I) sera, néanmoins, réparti un dividende de '.00 fr. par action, prélevé eti partie sur la réserve spéciale de bén.énces non distribués et T.artie sur te reliquat à )a disposition de l'asL Semblée.

RAFFINERIE FRANÇOIS. Par suite de l'augmentation des charges et des répercussions du chômage il faut envisager, pour l'exercice qui va prendre fin le 30 septembre. une régression des bénéfices de 40 à 50 o/o sur ceux de l'an dernier. H se pourrait que par mesure de prudence le dividende soit passé.

Rappelons que pour l'exercice précédent, d'une durée exceptionnelle de neuf mois, le bénéfice s'était chiffré à 1.007.501 francs et qu'il fut réparti 6 francs par action entièrement libérée et 18 fr. 375 par part. ETABLISSEMENTS SELLIER FRERES. Le Conseil proposera, à l'assemblée ordinaire du 30 septembre, de maintenir le dividende à 20 francs brut par action. SOCIETE FONCIERE DU NORD DE LA FRANCE. Le tribunal a accordé plusieurs délais aux. créanciers qui n'avaient pas produit. Le dernier expirait le 15 juillet. L~ syndic travaille à l'établissement d'un premie: état de répartition. Près de 60.000 créanciers se sont fait c6nna!tte. Une répartition n'es) donc pas envisageable avant le début de 1937 MINES DE CRESPIN. Cette compagnie, dont la direction avait manifesté l'intention de cesser l'exploitation fin septembre, en raison de l'aggravation des charges résul..Lant. des-jd.ermère.stois-sociales,, si des concours, ne lui étaient .pas accordés par leministère des travaux publics, vient d'obtenir,:pa.r-àppIiMtTon de loi, instituant uae atde*' ~.temporaire aux entreprises commercialës.~tn-dustrielles et agricoles, votée au mois d'août .dernier, une. avance s.ur une subvention dont ,1emontant définitif sera déterminé plus tard. t-es ~mes de Crespin poursuivront donc leur exploitation. Elles travaillent actuellement avec un effectif de ].!oo ouvriers. La production, qui a légèrement diminué, se chiffre à 500 tonnes par jour environ.

SYNDICAT LYONNAIS DE MADAGASCAR.– Les comptes de l'exercice 1935, qui vont être soumis, à Lyon, à l'approbation des actionnaires, se traduisent par une perte de 40.358 fr. contre, en'1934, 299.848 francs. L'amélioration des résultats porte sur l'exploitation de l'or, qui a produit 76.603 fr. celle du graphite, 113.181 fr., et la charge d'intérêts en diminution de 59.457 francs. CHALANDAGE ET REMORQUAGE DE L'INDOCHINE. Les actionnaires qui ont déposé leurs titres en vue du rachat sont avisés que le nombre d'actions présentées régulièrement à cet effet est inférieur a 20.000.

Toutes les actions déposées régulièrement seront donc rachetées. Les déposants pourront toucher aux guichets de la Société Financière Française et Coloniale, 51~ rue d'Anjou, à Paris, et de son agence de Saigon, les sommes leur revenant (53 fr. par action rachetée), à partir du 30 septembre 1936, contre remise du reçu délivré au moment de leur dépôt. 'r 1

MINES D'OR DE KILO-MOTO. L'exercice clôturé le 31 décembre 1935 se solde par un bénéfice brut de 111.930.324 fr. contre 62.325.808 fr. pour l'exercice précédent..

cote des titres ci-dessus ainsi que des 48.000) actions privilégiées et 38.000 actions ordinaires provenant, de l'échange des actions an-< ciennes.

15 septembre.

~A la resert'e générale qui predom/nan' 70 t'e~e 0 SHCCCde, aH~OHrd'H; une rCcrndescence d'a//c;res très ne~e. La liquida</on de o'M/n~Oi'ne n'~ en py/e-m~m~ ~HSCt.~ que pe~ d'/n~erc~ f~ c'est tout CM plus x; /'on a remarqué Mn renchérissemM~ pOMr le taux des repor/~ ÇH< s'est ~foncc ~p 2 1/4 d 2 5/8 en moyenne. 7'o:~e ~'<en//on de la .specu/a~'on e~o;' co/7cen~ .snr .o~'o/: po/He <n~~M~y e, </H/ ~o.nna~ /eH des commentaires07?t/nes.' on pc/'n/M~f/ enclin d'ailleurs à consMprc/' ~n'/? pourrai v nf0!r~e~n~ ? !); de/nt dons ~ps con/~ du <ropa~ concernant /ndHS~<- ~x~7e dH ~Vord. Mo<x c~r~ns ffO<j/M/ ~go/pm~/z~ la poss<&e d'un r~/n~n/c/n~ ministériel. 7"OHjours cs~ que le m~cne des changes c~es~~ la ~rme~ ppy-.s~~nfe de la livre <7H!, at: compfan~ n!a!'n~no;7 xcs plus hauts cours. Et ce~e conx~on, accompagnée d'cr/s encoHM~an~ de /'e~ycnger, SHr~Hf de ~uxc//e~ eH pour premier résultat de s~mH/er ma/or~e des ~7/'e~ en re/a~on avec f~roge ÇH~ allégés par des dégagement p/'of~Hës t'e~/e, rep~ien~ ~nr no~n'ea~x frais, SOH.S conduite des cupr//f' es. En ou/re, /es f.7/eu/-s /rnncai'se~ encore /!es~cn~es ~o~~ d'o&ord, ne ~rd~t'e~ pas à accompagner le moH~emMf en amn~ ftmpHfsfon e~on/ donnée pn'nc~pa~em'?n~ par les prodH~.s' cni/n/oues. ~4;ou~on.s que le /ûi'f peu~-e~re /e p/us carocfer/sfi'OHe de /<7 journée a été fourn! p~r /mpor~nce des demandes de pnmes ~OHfe ecne~nce. dont les écarts

se sont forfëmenf accentués. Les opéra~Hrs esco/np~o<c/ dtsa;Y-on. des persppc~'fe! po/ÇH~ nout~ et leurs inf/f/ëy?c<'s ~'fM~fs .s~r /e pro&~me m~ne/m'c.

An Parquet. les /?<?n~s, lourdes ~OHJ' d'abord, se sonf pns;c rapprochées de /CHr nn'coH précédent. Progycs Banque f/e France, reprise ft'goftre:!se ~H Foncier cm~/OM~on de la Banque de Pans. P/Hs-t~9 nombreuses SH/- ~s ~c~c<~s, .7/nst que sur Ppc/n/!ey, So/n~-Oo~a~. Air i/~Hfa~. Rio T'o~ C<?/z<a/ A~M~g. Suez, Foncier ~'Fgvp~ en y~~e~e. En Coulisse, De Beers .en~fe; mfncs d'or mtgHx; caoHfc~OHM rcc/!e/-c/!ps fc/eHrs &F~g~s fn ~t'fHr, s:f~o'~ ~Mng~.

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NEW-YORK, 15 septembre.

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PRINCIPALES FLUCTUATIONS HAUSSE

4 1/2 o/o ipSz B .i 6p 45 + o 05 40/01925- 7o35+ ot5 Banque de France 5.950 -)- 23o Banque de Paris 669 + 29 Banque Union .i 240 + 20 Crédit Lyon!)ai& l.!3o + 33 Gét)€ra!e Electricité 838 + 27 Nord Lumière .) 662 + 27 KuMmann .i 445 + so Suez. 19.725 +J35 Rio Tinto .1 i.3l2 + 74 Chati)ionCc.Jtimentry' ~5 .+ J4 PAISSE

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L/ St <3 it~et 11 f~~m~i~ y .i' tt.t.«t.

LA REF.ORM.E MONETAIRE AU MEXIQUE. Nous avons annonce, dans notre' Actualité x- du 2 septembre, la réforme monétaife, accompagnée d'une réorganisation, du Ba~co ~:nco et du système bancaire auxquelles vient de procéder le Mexique.

En bref, le pays retourne à !a. monnaie d'argent, qu'il avait été contraint d'abandonner par la politique américaine de revalorisation fictive de l'argent-métal. Quand fut promulguée la loi monétaire du 26 avril 1935, qui dissociait le peso du métal blanc, ce dernier valait 76 cents l'once. Il est retombé à 4-). cents, à un niveau, a expliqué le ministre des Finances mexicain, <: qui ne constitue plus une menace pour nos monnaies Doit-on conclure que le Mexique a obtenu l'assurance que les Etats-Unis renonceraient désormais à manipuler les cours du métal blanc ? Il ne faut pas oublier, en tout cas, que les relations entre les deux pays sont, à cet égard, assez étroites, et il est peu probable que le Mexique se soit décidé à remonéiiser l'argent sans un minimum de garanties. La piastre-argent à 720 millièmes est remise,en circulation. Mais l'unité du système monétaire mexicain sera la piastre (sans qualincation), « avec l'équivalence qui lui sera nxée par une loi postérieure ».

Les monnaies légales sont désormais ï* Les billets du Banco de Mexico

L Les certificats'monétaires de 5 piastres émis par le Banco de Mexico, en représentation de monnaies d'argent de cours légal bu d'argent en barres, à raison de 12 grammes par piastre, ces certincats étant obligatoirement échangeables contre des billets ou des monnaies métalliques, au choix du porteur Les pièces d'argent d'une piastre, 50 et 20 centavos

Les monnaies divisionnaires de 10, 5, 2 et i centavos.

Seuls les billets et les certincats du BaMco de Mexico ont un pouvoir libératoire illimité. Quant au B(!Hco de Af~n'co, il dévient une banque centrale, dont le rôle essentiel sera de surveiMer l'émission et la circulation de la monnaie.

Le montant des billets mis en circulation par la banque, ajouté au montant de ses obligations à vue, ne peut dépasser 50 piastres par tête d'habitant. C'est la la limite expresse. Mais il existe aussi une limite implicite, qui consiste dans la nature des opérations pouvant donner origine à l'émission (paiements, retrait des autres espèces circulantes, placements).

Le .BoMcc de AfM'<cû doit conserver une réserve métallique égale au moins au quart de ses engagements à vue et des billets en circulation, sans que cette réserve puisse être inférieure à 100 millions. La réserve métallique sera constituée en or ou en devises

hformaHons et Communiques LE RIPOLIN.–Le Conseil a décidé, conformément à l'autorisation donnée par rassemblée extraordinaire du 27 mai,-la mise en paiement, à la date du 1" octobre, du dividende supplémentaire habituel de 30 fr. brut, égal au précédent. Ce dividende sera prélevé, comme précédemment, sur la réserve actionnaires.xt~

RECETTES DU CANAL DE SUEZ Le 14 septembre. 2.060.000 fr.

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220 uSonPat?s!eMe. 228 240 244 6s).. )70 ,AMa.(Gav.mment). )7t J7050 )7050 p.B~tsa~ 437 435 M ..UntonVtt. 250 24) 40 deDourge?. 378 385 Ett6% 364 36t M 894 CcmpaonteAtaértenne. 902 92t 9t5 ,6l 5 AstraRomMa. 65 ~1~ 4M~t929. 368 350 35 ..Mationate Vie, 330 335 60 d'OstHoourt. §'0 610 -ï~ 336 335

60. 604 Comptotrnat.a'EM.eePattt. 600 604 607 t1:103338 .BMquer)at)ona)ed'E9yPt<3342 3328 ..3310.. -rresot7%'926.533 533~ ~O.-PrevoyanceAMtdentjt., 3t0 299 Omn)umA)a..Tunteie. 990 -5~t92tA 586 683

69.604 ComptoIr nat. a'Esc.de Parll. 600 604" 607 ..1' 1:10 33339 :8 ,,=Nationi 3325 3310 Trésor 7 1926 533.50 40- Prévoyance Accident,$, IHO" 299" Omnlum Alo.-Tunisie. 4 336.. 335,.

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M .346 CrMttCemmerc.deFrance.. 350 356 352 $076 t03 .BarcetonaTraction. i06 6M%t917(1.000M.) 2535 2&M .BanqueAfriqueOccKt..475 1 475 M Bor.priorIM. 3!00 3320 -4~{92!A:: 500 498

<M. 1880 Fcnc)erdeFranoe.)885 t946 t9t9 2sh.7 200 .~rahpan. t98 t99.. t97.. 7~92~i.t)oOMt.) 2508 2601 J [ndoohtne.72) t745 167 -ord.3080 32t0 -3~]92tA 234 233 75 Fonctertndo-Chtne. 79 80 78 4st. 487 7 .Br)tt9hAmer)canTubacpe. 487 484.. 7~24(1.00f)M.). 2682 2650 Guadetoupt.t340 GMraour.aM. 580 6t0 -5~ 933A 660 662

iô' 46' '60'8' .,I,tLyon,,od 1100 1130 1124 "1 a80 8 100 Bruay (1000» d'action origin.) 780 101 768 780 101 Atriq- E qu. 7 1927. '4ç2 470 1 6g Madagascar 276 2736 Guergour, açt 580 610.. 5 %1933 A. 660 662

~t~ 608 ~.780?~ 780.. S ~C.?~ 474 473 ~M~d,28M 3005 A. 7.48.. 747

30 305 FoncIère Lyonnaise. 690 6\)0.. 304 P. Canadian Eagle 71 71 60 70 751 5~m3: 707.. 7il4 Banque Pays du Nord.. 239 3 2260~ 2400 'Etat, 4 1921 A. 606 503

« 301 87 ~~5~a~a~ gi i6 71 50 93 .50 Afriq. Oce.4 4 609 ~A?~ 1370 T~0/~r5?~~ 1935 A. 744

~90 S~ cap. 19725,: ~25 ~745 ~~50~ 134 50195 35 134 61933. 274 694 269 691 ~r. 82 50 33 P- L. M.~ is55 305

4 098 30 'leilles. 18600..18600.. 18606.. 9r.b. 94.. Caoutchoucs(Flnanclere). 9375 95.. Indochine 31909. 694 ..691 32 60 -lib 710 Lille-Bouii.-Colomb., pr lea 167 Lyon-Genévo 298 60 296

S06H8630 jMSM.8600 )8600 t8605 70 50CotomMa. 7050 73 SO 7t.. ~os 37..CrédItFonc.d'A)aeH. 447 446 M PéchotbMnn. 225 2t2 p.L.M.e% 362 360 ~~3~:I&3866- 3 ~&~ 42'50 43 75 42 Madagascar 4698 601 ~;C~ 4.47 52 ~M-9 .0 =4É: 3??

196213840.. Soclétéclv.,c1nqiùèlae.. 3860 504 « 38 r,'9 17 rh. 172704: »' 1204 1202 1208 5 yo b 1933. 690 685 »- Crédit du Colonial.. 51 125 Cotelle et Foucher. 2380 5 ~380 329

52 604 Est, act. 60D fr 604 504 io 2~ ~eDr,'Bmeers, ordinaire 781.. 772 ..1 Maroc 5' 336 344 12808té, Nord, 274 16 Dynamlte (Centr.) 919 91Q 317 311

50 658, 528, ,,636., 9 1-352 préférence. 01354 1350 ..1 4 659 688 21 Génér. Ais. de Banque. 446- 447 27 Kali Sainte-Thérèse. 400 440 -61921 A. 317 3 4

50 630 act. 500" ~630- 630 622 475~~ Dong-Trieu 46.;0.7,5 47.. 44.. 4 1bo. 600 6050 25 Mars, ~lUalse de Cr~dlt.. 500 U~ Rlp~lIn, act. 1405 1355 = 53,~ 1921,A. g83~ g~

6.2' 619 nta-Fé act $00 fr 306 315 312 2 sb. 268 ast Rand 266 60 2ti6 263 50 Marttnîqtïe 9,, 3. 714 42 Sous-COmpt. Entrepr. 299 29~ 63 64 Text. artit- de civet, act. 1232 1245 = Il 1933 A tes' 664

S08.. risieune Electrique. 198 210 200 .2 Estrr Rand. 266 60 26~ a' 263 a Crédit Nat. 5%1919. 430.. 426.JnfondesMfnes. 625 111.. 486Té~t.artlf.dlzfeux. 400.400 05>i'%<1935A. 748.7,43..

t98 S~~ne Secoua t98 2:0 200 2~750 Franco-Wycmtna.ordtnaire.. 2t6_. 2t9.. 28 MM6~19!1.505 504 ~5..)mmobtUereMaM9m.340 )346 s TouaneetRemomuM. t07 t07 -3~<92tA" 230 230 ~48! ~a~aT :494 502 5CO 4~. ~'5-,G~a)M.ntng.4t650 ~4~ -~jn~2~45_ 45~ '26.nuMB~rouvnt.306 3~ .) ?8 '?7 -6~!933A:660 656

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.OO 904 ~9~ 93, 940 378 112 50 60 114 112 6, e.J;11923: 450 ~6::o~a~t-Y~45 ~p.~a~ No~6~},370 362 50 ~d~ 627 633 ~276: 280 271 464.. J ~M~na!960 9 ..V.~aPa.s. 501 ,4 I~

60 371 Distribution de Paris, act à. 364 370 365 35.. 276.. L~ Houve. ~76, 280" 271.. 6là~b. 8"6,0 841 35 Maroc 960, 926. VO,ltures à Paris 14 60 14, 5921 rs sl,r,e A 593 593

18 212 lectricité de la Seine ct.pr.). 208 212 205 6(b 25 Huanchaca 50 75 51 25 51 5 19J5. 860 841 35.. Maroc 415 4210 250 Bénédictine ordo .4049 4094 F5 1921 A. 593.. 593..

!S~ 239 2Î2 -SS~~i~ 27 132 1 30 Dép Aisile 7 5, 1928 465 ~0~= 531 5 1019 ::3~2;A:23?

M 236 ëtm~~Mr~dntjord 239 246 240 "1 ~RnS"?")' 4450 50 4375 75 43 Pas-de-Cata)s7%19Z6 476 455 .RosarioàPuerto-BOgr. )05 105 oS 76..Oebray(Etab).). 6t8 624 5%t933A. 666 745

M" 8n ~~S'G~d' 8)2 838 830 in?-StX'°' t07 50 t08.. ]0950 5%1929 747 746 !û..Par~enneE)ect.(p:rM). 900 920 126.. ntstiU.Cutentef.ord.U56 .800 5'S~t935A 748 229

u" 450 Eloctrtcité norg.1lect.duLtt (Cie Gén..dl). Médit.. 438 45o 454 107 50 Jagersfontein 107 50 108 109 50 Il d-R 1 5 *1929. 747 746 80 parisienne Elect. (parts). 900 920 )5 17255 Diesbtrilaly C(Eutsaabnll.e).r,. o.r.d 161666 $824 55 l~i931393A5..A 748 666 745

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12 50 252 Forges Eaux. 259 275 268 0 599 MlchelinetCleslx1èmeSdeparts. 537 600. vi 665., A 1 8 thom 80 so Coty 71 70 nergie ~l 399 sFo

26 Forges etAclér.Nord etEst, 655 662 655 6651 Moteurs Moteurs Gnàrne et RHÔUO, A 126 520 5 1933. 669 668 17 Applications Industr. 162 167 3 Coty. 71.. 70.. Energie Ut "'éd. ;9^7 l~ 3£0..

~.1~ 65585 67625" 76557..j ~S=~ 27 50 26 50 21 50 -5. >~ 1235. 651 658 ~E~ 560 a ~-E~~

80 792 Schneider et Cie ('é;*eusii;: 758 795 787 19 751 zaita. 20 25 20 .1 -5 ~2' ~o 1936, 790 790 40 Eciatrage et Force. 410 414 PrIntemps, Drll. 103.. 106.. Gaz et Eau.; 4 451 452

M.. 792 8chnetderetCie(CreMOt). 758 795 787 19 75M'Za!t9. 20.. 2025 20.. 6~%1936. 790 790 40..Edison.act. 4S3 430 60. 664 652 F<'rs.Ac.Mar.5~%32: 772 758

464 irethMtMetLam.dnHavre 472 500 495 t04..Navt9at)onAfr)que<tut)ord. '02.. !03.. <02.. 40..E)ectrtcttedeBeyrouth 370 366 10760 S~g,n')405 !425 Schnetder(CreusM)4%. 404 403

M.. 288 M..jre iedi.io-dacdon.. 284 294 290 6sh. 248..NewStateAreat. ~S.- 250.. v)H.EDEPAmS 411 <3E).etGazduNord,pMtt. 40,5 4050 110..rihr~eHachette"60 tIBO Wendetet0ef~)5%29. 625 6t3 ~60 !30 MtnesdeCoufrieres. t29 135 !33 "II 223..PadMB. 224.. 228.. 222.. VILLE DE PARIS 381 367 SOO..E)eotrtciteParis,part!4900 5" 5000 7'AM~ueûMm~me')''335 t3)0 Prod.Chim.A!ai96~30. 30. 644 629 12.. t97 deLens. !96 204 200 g PhotnhatasConstanttne fO.. t94. !89.. ;ETHX~ 4)9 Xtt c Se)ne parts.. 800 6649Air~utde'cSM '~95 t840 Sa)nt-Goba)n5% 462 462

2760 284 ~Marte~ 283 2s3 290 ~0 'at~D~M~ 89 9050 90. ¡ ~5 1;60E).ctr.L.tre.tCentre. '55 t56 16. 253 253 Portdut!6%2740 2740

26.. 278 Vicolgne,Nceux,Droc. 275 ,1 284.. 280..1 43 50 Ph oap h ates tJ3 1 el- '89 75 90 50 903 75 876 4. 420 426 .31 El £ ec ri' ~I re e( 155 156 15 Cirages Français 253.. 253.. Port 411, 80$arlo 2740 2740

~7Î B~ 73 ?5 ~50 ~pA~ 43 75 45 50 4 2 2il ~~E~ 6io 507 6

16 ..777 !g)cke)(Le),act.250ft. 79) 728 827 ~K~nt~ 2~ 1,1892271. 211 10..EnerS!otndust~). 93 93.36. 7 39t A)~aBn.7%24(D..w.).3!76 32!5

150 Penarroya 154 60 158 156 7i*sli' 29.3 Randfonteln 291 ~50. 29S 29,t 898 2-V, 262 2 5 10 Energie Industrielle 93 193 Grands Trav. t4arsellle. 391 391 ¡ Allemagne7%24 Da".). 3175 3215

t50 !Penan-oy~ ~4 t58 )56 728 ..RandMine* 732., 728.. 7.30.. 8B92%(Mëtr. 245 238 "Eet.).um)èr.rt. '50. 160 M.-jMandeBcenceAuer. '32 t26 An9)eterre2~%ilOOJE).6775 677S

SS !SteFr.)nd.Comm.Petro)es. 68 o 7! 7U ,o, ,cc .fit i9049V<<;(Mëtro). 940 240 ""FcrceetLumtère. 74 73 .Quest-Atrtcain. 224 223 Arjjenttne~~jceMtr. 60t 50!

460 França)sedesPëtroies.46t 464 460 ~b. t83 60,ManAntetope. t84.. 85.. <84.. ~~?~ 30..FarcesMot'.duH.-Rh)n. '&' 66..p~ut~LtonKor 230 23t 6~307(:0<).t530 501

4260 985 E)ectr.Ch)m.etM6ta).,eap.OtO !098 t025 ]09_senhahttMber. "0,. '09, ~<X;X/°' e~ duRhône.. 336 333 600..TabMsMaroc. MOO 5959 B%19M(100f)t528 t546 20.. 425 Kuhtmenn(Etab).). 425 a 445 438 23 60 ShMst. 2450 .24. 24_~ !ai98~' aà? 230 deUVtenno t6) t60 tMin:smarou. 230.. 281.. ~g~~J ~5 935 40.. 723 Matières Cet. St-Denfe. cap.. 730 752 739 3~.6 442.. SheU-Transport. 44250 ~SO 43750 'g'~ a 237 Mu 66..Havra)sed'EnerQ.E)ee.. 600 695 VALEURS ÊTRANC. Autr)ch95%)'9.i.iund.. 42 935..

20.. 397 iPhoschates&tCh.ferGafM. 402 4t0 405 60..SttvaPtaM.< 5675 9825 ~0~ ;5594~ ~7 650 30..fndochtn.d'Eiec. 367 365 t~un.c.tw.K. Beigique3%3-s<r.(l00). 4'~ 437

40..<029 )Pëchiney.To~s:Camart..t030 !078 )060 Zst.t !5350~8prtn9tMtnet. '54.. }53.. ~250 ~gg~ °57 6&o .)ndust.E)ec.(Sttt:eBt.j. S50 249 60p. Ph<in)<EBp.(Un)onet). 990 940 Bré<t)6~1909!pent.). 405 395 75 32M 7)3 Rh6ne4'OA.72t 750 746 n, !43,.SteauaFrat)tat$9. '<9-. !47.. 143.. ~lago-~t, ~o 695 2996ndu.t.EMrg.E)ectr.. 690 670 ~6SBanQ~Rg0).!nte?nat"2050 2095 Bu)gart.ori904.. U8 !t8 35..ma 5atni-Goba-mt tt4& tt46 ~sh. 967 ..8ubMtoe).958._ 954.. 957 cou o~a .Lorrained'EtectricM. t60 !53 .TheLandBank. 378 Chm6%t930. t30 t30 .3500 ci.~o~.Kt.)<~s.3625 3625 3590 48 75 Tangat~tka. i9 50 5060 o0.. ~'(~MUm~ ~a ~5 25..NMtatMd'EctatMae. 245 232 100..Crëf!ttF?anco-Canad 38S5 3890 Danemark 3 ~tS94.t925 !S40

.187 ~Charaeursftéun~) t86 t87 t86 7575Terres&oug9tO[)û-4epaM).. JS.. 76.. ~24MM ~7 è40 SS..Ouë<t-Lumtère. 464. 470 .Hm.)C.ethta.at)uerëe '72 t84 Ha!tt5%t9)t. 498 600

30..826 Atruqui<të.t8t9 845 ..l 845 ~sh 216. Tharsts. 21750 227.. 2)9 J t8345~ 75t « <r)~t aa ao Mf.t.Soe.Gén.Betatque.660 t830 itaUt3!4% 76 500

90 ..2430 BrasserfeArsent.Ou];mes..2426 2459 245a m, 238..TransvaatLaad. 240 SO 240.. 23850 }~tt')"" ~A ~"?"M"°~ t5? ~06 t''f.b.Congo-Grands't.aM. 26t 262 Japon4%1910)ceMHr. 249

9.273 C9outchnucs)ndnc~<ne.75 280 278 5!25!-rHbatS«MOWtoe. 5t50 52.. }~?.7~ ~"1?' ~p. Ncrd-Etpaane. iOP Rouman)e4%t9B2. 69 _i 60

9.273 Cnoutchnties Indncnine.] 275 5 0. 280, 278 51 Tubes Sosnowlee~ 51 50 5 9(Irertff 655 640 25 Tiiléphones.'4.ii 181 180 10 b Congo.Grands Laca. 261 262.. JapIID 4 1~10 Jce cour. 249.;

266 Cttroën(StéAndrë).acUonB.257 265 255 6050Tubbe,pr)vMg)ee. 60 ?6 6276 75 60.. )9355~ 772 770 Stanch~eHeThaon. 62 64 T6)é6r.duHord:3275 4000 Serbte5%i9't3. t32 !32 ~5 ~M~ ~70 'S' 735 734 C~.TPO~ 153 5, '4 ~-3~~C& a95 SS~ 422 ..1 -i. 92, 1680 165 'Comm. DIT 66 Continentale du Gaz. 580 152 -E~ MARCHE .NBA~E-

Si, 402 Raffiiiertes et Sucreries Say .401 417 410 Vermlnck dlv.. 1650.. 168\1," 1650.. r-énc. 1879 3 620 528 40 Continentale Force Noir.. t)()5 i 807 2i Est-Asiat. Danois. 3400 3466

33,36 397 Union Europ. Indust. et Fin. 395 215 3. 400 60 tir. 228 Vins et 5~irltueux (He 11 'é'n 1~33 232 229'60 Fonc., 1893 3. 234 !!r~:ss~; jeuls.. 469 MARCHE EN BANQUE

55 5. 322 50 Allemagne 6 Y2 ?4(Plan Youg). 323 330 323 278 Viscose ( RUonale de 280 282 -280 1885 2.60 260 265 Fusion des Gazi 475 475 Der. AU COMPTANT Précéa. du jour

p.4.60 424 Argenttno(CrM.tnt.<K~t4 84 424 425 424 "iWettRMO. .J')fj9a2.60% 29< 290 !;n"S~ 202 205 66; ~3~ 710 ~7 ~5 & 262 ::A~ ~5; LES CHANGES A PARIS ~~E~ 62iSo 6250..

55 ..llol2 ..l 5 Y, 19 3 4. 1010 1017 1015 ~onc. 1'899 266' ~62 ~62 50 AClérl. Mlchevllle.' 28- 290 LES CHANGES A PARIS 255 68 FCO- an.,Pts 16700.. 16700..

<1~~7 E<,vnt.n~~J~t:° !6SO 644 PARQUET :tefm~ et COmptant(SUite) ~t?033%280 280 ~A).ac.d.cf~6 Ï92–M~Mp~P~M.~M t380

ï0:16t6~7 EeyptettttteaniMa?~ t650 t644 Comm.t906 3 %2.9 26o M ~non-Cûmmentry.. 72i 735 DEVISES trec.cMt.Dtr.eatfs 1& Bethun.d'EcMr. )56 t62

15 Japon6%)907. t245 10 c.s. 1071 S. K. F.. action 8, 100 cour. loso 1083. 1 F6nc.t9093% t35 )33 46 Hves-LUte 4t< 4'! .t_ 20 Etec.etGazPyrén. tSt

152 R"M'econM)(d<4% )5 't62 <5 ~Oc.s.!07< S.K.F.acUMB.100cour.<080 t083 10M Cemm.t9t23% t33 !30 76" pontatbaud. 975 977 DEVISES Pric. clôt. IDer. 120 Ronbats.d'Ec). 900 9)0 t28 Serbie 4 %amort)ssab!e. ]3t m )30 f1 20<8 CentratMtntna. 2029 2035 20&5 '3 3~ 28. 280 .For9esetAcfët1e?Mar.. 205 200 .h,,e,jt6tn 7S93 7694 Cocker.S95 370

60.. 976 Tchecosb(empe~5%32-37).. 973 979 975 ~0:14 823 Cedutd. 823 822 S3e t9)3 4 4~0 4~5 M6~ Jeumont. 255 250 .)' t5t9 16t9350ft)Prov(denceBe)9e7t75 7t50

3760 )88 TM'e(Detta7K33:)"tMnc.). )86 t88 )86 St.5 <45 50 Monttctttnt. )45 0 ~46 t45 EmprunH9267% 6)9 520 etCh.Medtter.. 535 540 25662 25662 26 Djeb.D]eris.,<:ap.)t30 n60

3750 t74 Tu)'qute(Bem~3«2'raM). ,77 ..1 .t245 Rto-T)ntO.CempanyLtd.<272 )3<2 )3t8 cemm.te277% 4~5 4~0 ~~pont-à-Mousson. 780 782 .SK~ 207. 19 U Knta.j~e. 650 640 3~< 3) oBMqueNatt.n.dnMextqu. )33 t35 t356 4M. 882 Aïot9(t<orvée!enMdet' 987 992 995 Emprunt!9296% 707 ?07 60 iLoSvrotietRecqutgntes. 780 75t .5~ 207 62 256 17 Hutchinson. 803 80)

318 Ottomane. 313 317.. 318.,1 aOr.b. 310.. Pétroflna. 326..318, Comm:19304° 707 701 80..¡Louvrolle ecqulgnlea, 780.. 1.. Hollands(100flOrinS).10.Jl *030 75 15..¡Hutchlnson. 80,î 801

tO~O 3!8 ~0tt°"'ane. 3)3 3t7 3)8 30t.)). 3)0 MtKftM. 326 3)8 Comm.t9304~ 586 S71 t~nn )'!M ~)~)~.< flot ln$) t)945 ]!945 Sumatra.Mp. 940 S25

HOP.,2935 Md!tFOM)erE9ypMee.3ot9 3025 3000 10t603t2S Roya)Dutch(10-t-acttonord.).3)75 3177 3JS9 Fonc.t9304;(~ 606 600 90..Métaux.500 t520 38675 38750 Tapanoëhe. 555 548 t95 Canad)anpac)no(:5a.u.). t95 o t97 t99 .t469 Ameterd.ubber,ct.ant..<498 504_ 499. Cemm.t93t4~ 618 6)0 .~seneMe~Maubeuge. 266 265 '~senoocMr. ~gg 46 Vtsco<eAtbt9.650 570

.) 37 WasCM-Ltts. 1. 3750 50 3750 50 38 40t).tSOOO n.v.A..act.=aonaritis.)50!0 t5&10 t5050 ~T't8~ 1850 Œa~(t00?et) "SO .277 VtseoseFse,aet.3~00 3700

!B.26)293 Ph)Up:(tiaemt<i'a~ioBMX)*~ 1297..)3)0.299 Mfs3243&0' He<tté,tCt.er4. 4300 4380 4375 '9324</4% 6)9 604 M Charb.dnTonktn.t850 t850 .RounMnieOome)). 393.. 398.. 45 !Ctnza)tO.J~S 719 ~MC.2)5 CazotSM.mbMne.i208502e850. 24e~268 p.rtngueMd.T<H)acM.272 272 270 Emprunt t9335~ 687 6S2 1960Con.mentry-Fotu-ch.280 290 'S~ ~~g~ Cerc)ed9Monaco.506 .50t ,t60S.'30SO Ari)ed,pMt<McitKt.M~3045.3080..3070 t03 398 .SucrertMttRat.d'Ejtpte. 401 406 404 t9345~K.. 809 80t 26 .Hattte-Loire. 386 smsae«eotranc~i 506


CHEMIN DE FER DU NORD

~DIMANCHE 20 SEPTEMBRE 1936 `' EXCURSION A ANVERS

/'ar tfOMt.fo~M c~ec tM!oK-6ar

~Her. Départ de Pans (nuit du 19 au 20) S 0 h. 10. Arrivée à Anvers (!e 20) à 6 h. 39Retour. Départ d'Anvers (le 20) à 18 h. 25. Arrivée à Paris (nuit du 20 au 21) à o h. il. Pnx du voyage en chemin de fer (aller et retour), location gratuite

en troisième classe 55 francs eii deuxième classe 90 francs Enfants de 4 à 10 ans en classe 36 francs. en 2° classe 62 francs.

Sans pass&port. pour les Français (se munir tt'une pièce d'identité oSicielle avec photographie).

Forfait facultatif 3i francs

Comprenant petit déjeuner, visite de la ville en auto-car (Hôtel de Ville), Cathédrale, tunnels sous l'Escaut, visite du port en bateau de -luxe (3 heures sur l'Escaut), déjeuner (boissons non comprises), visite du fameux Jardin xoologique. Nombre de places strictement limité.

Pour renseignements et inscriptions, s'adresser Bureau des renseignements, Gare de ParistNord. Téléphone: Trudaine 70-00.

POUR VISITER BRUXELLES OU LIEGE !Pfo~c.s des M~ de fin de MMCt'Mt? à ~W.ir itf~ r<M«!~ t~K~M /'o7- la gare de PoW~Vo~ Paris-Bruxelles et retour 3' ci. 73 tr. 2* cl. 116 fr.; I" cl. 171 fr.

Paris-Liége e'. retour 3' cl. 84 fr. 2' cl. J35 fr.; I" cl. 109 tr.

RédtDCtion supplémentaire pour !es enfants de quatre à dix ans.

Validité à l'aller départ les samedis ou .<Emanches. (L'accès du train de 23 h. 45 sur Liège est autorisé dans la nuit du vendredi au samedi).

Au retour départ de Bruxelles ou Liège !es iSimanches ou lundis. (L'accès des trains suivants est autorisé dans la nuit du lundi au Ctardi train quittant Bruxelles à o h. 55; train quittant Lié~e à 23 h. 44).

Renseignements complémentaires aux guichets Se la gare de Paris-Nord.

CHEMINS DE FER DU NORD

): 'C.' 'V ~iE~- ",i

BSlets de Sn de semaine ppar campagne REDUCTION DE 40%

La compagnie du Chetnin de !er du Nord 'dëliyre, au départ de Paris, Samt-Den!s. CreH, Beauvais. Amiens. Montdjdier. Laon. Soissons. Tergnier et Saint-Quentin~ des bi'

BERMÏÊRE BEURE

Le Conseil de cabinet de cet après-midi

Ainsi que nous l'avons déjà annoncé, les membres du gouvernement se réuniront en conseil de cabinet cet après-midi, à l'Hôtel Matignon, sous !a présidence dc M. Blum.

Le conseil aura à s'occuper principalement ides affaires extérieures, des grèves, de l'application des contrats collectifs de travail et ds la semaine de quarante heures.

Il est vraisemblable qu'il arrêtera le mouvement administratif que nous avons annoncé, afin qu'il puisse être signé par le président de ta République au conseil des ministres qui se réujnira demain mercredi à RambouiHet,

Une réunion préparatoire

M. Léon Blum, président du Conseil, s'est longuement entretenu ce matin avec un certain nombre de ses collègues, notamment avec MM. Yvon Delbos, Moutet, Salengro, Daladier et Rucart.

Cette réunion semble être un véritable avantconseil de eahinet en vue de l'examen de la situation générale et à l'effet également d'arrêter le prochain mouvement administratif qui Mnéressera le ministère de l'intérieur, le ministère des affaires étrangères et celui de la justice. C'est vraisemblablement demain, au cours du Conseil des ministres, que sera signé un mouvement comportant plusieurs nominations de conseillers à la Cour de cassation et de conseillers à la Cour d'appel, ainsi que dans le haut personnel de l'administration de l'intérieur et de r.os représentants à l'étranger.

La plus grande partie de la réunion a et.~ Consacrée cependant au conflit lillois. M. Salengro a interrompu plusieurs fois la réunion pour aller converser avec M. Jouhaux, secrétaire général de la C.G.T., ainsi qu'avec d'autres membres de la C.G.T.

Il semble que la situation se détende et une ïnÈtir'd'espoir se montre à l'horizon. ~-? Ajoutons que le tnhnstrer de l'intérieur est resté toute. la. nuit en Raison .'constante ave~ Lille et avec tous ceux qui, de près ou de loin, peuvent déterminer un rapprochement entre les parties.

M. Salengro, au cours de la matinée, est également resté en liaison constante avec la délégation ouvrière dont le mandat a été précisé au eours d'une réunion tenue par la commission administrative du Syndicat du textile d'abord, puis par l'assemblée générale des délégués .d'usine.

Le ministre de l'Intérieur a ensuite rendu compte de la situation au président du Conseil avec lequel il a eu un long entretien. En Sn de compte, demain, à 17 heures, le président du Conseil, assisté de M. Camille Chautemps, ministre d'Etat, et de M. Salengro. ministre de l'Intérieur, recevra sur convocation !a délégation patronale, pu) la délégation ouvrière.

Le gouvernement Connaît la position prise par la délégation ouvrière et le mandat que lui ont donné les grévistes. Il a été mis au courant de ce qu'on est en droit de considérer comme les suggestions d'ordre patronal. Dans ces conditions, il estime que rien ne semble devoir s'opposer à la conciliation.

Notons enfin qu'en raison de la gravité de la situation, gravité dont les ouvriers comme les patrons se rendent parfaitement compte, il semble que l'espoir puisse être conservé de voi" !a conciliation triompher et le connit aplani.

Les entretiens à Rome

de M. Guido Schmidt

Rome, le 15 septembre. A son retour de Rocca DeUe Caminate,N e~t alLé conférer avec M- MtMsalini, M. GuMo Schmidt doit se .rendre au Panthéon, sur la tombe des rois tt'italie et à ceHe du Soldat inconnu. H aura, d'an', l'après-miid&, un entretien avec !e comte Caisazxo Ciano et N asaiistte.ra, ce soir, à un durer que le minière des affaires étrangères offrira en son honriëur.

Une audience que le pape lui accorderait à CasteI-GamdiMo est prévue pomr demain matin M. Gmdo Schmidt :ra également au Va.tica': rendre visite au cardin~-secréta'n'e <fEiat Eug<'nM Pace~. Le soir, i! donnera un dîner in- time auquel est con.vié' le comte Ciano. Le secrétaire -d~Etat sux aSai-res étrangères t~AutrtJC'be quittera Rome jeuxK mtatm, en avion. (Havas.).

têts d'a'Mer et retour réduits de 40% pour: AuneuH. Auvers-sur-Oise. Beauvais. Bessancourt. Betz. Boissy-LéviKnen. Boran-surOise, Boursonne-CoyoUes. Champagne. Chanti'Ny (sauf !es jours de courses) C!ermpnL Cotmpiègne, Corcy, Coucy-!e-Château, Crep~' cn-Va!ois. Da~mmartin, Domont. Fontaine' sur-Somme. La Rue Saint-Pierre. L'Is]eAdam, Lju.sr-!('-Cate!et. I..ongj)n-]es-CorpsSaints. Luzarches. Marseine-en-Bea.uv~is.s. Mérie). Mery. Monenval. Montsoult. MaiHiers. Nanteuil-te-Haudouin. Nointe]. Orjnoy. VHIers. Orrv-fa-Vi!!e, Persan-Beaumor-t. t, Pierrcfondj. Le PIessis-BeHeviHe. Pontoise. Pojtt-Sainte-Maxen.ce. Précy-sur-Oise. Prsste. RainviMer- Rethondes. Saint-Leu-d'Esserent. Saint-Leu-Ia-Foret. Saint Ouen l'Aumône. Senlis, Taverny. V~Imondois. Vaumoisc, Viann~es, Vieux-Moulin. VilIers-Cotterets. VaHdite au choix du voyageur du Vendredi à midi au Dimanche à 24 heures (ou l'avant-veire de la fête te~Ie midi au ~our de la fête légale à 24 heures) ou du Samrdi :r.! Lundi à 24 heures (uu d~ !:[ vei~e de la fête !e.?a!e au iendemain de la fête lé~aie. à midi:

GARE DU

NORD

LA FORÊT a

AUX PORTES

DE PARIS

REDUC'HONDE

4c~

DIMANCHE rFÉÏM

TAVERNY. 5.00

MONTSOULT.M&FFL'EfTse.OO 0

MÉR)Et. 6.75

V)ARMES. 7.75

ORRY.LA-VtH.E- 8.50

LUZARCHES *< 6.50

CHAMPAGNE 9.00

PONT.STE-MAXENeE 15.50 eETX. <6.50

CLERMONT. t7.00

VAUMOtSE. t7.SC

MORtENVAt. 23.00

METHONDES 23.00 J

LES CCWfLT.y D~ 7-7?~ i~

Les srewes du textite dans !e Hard Matgré l'agitation ouvrière, Lille a conservé, ce matin, son aspect habituel et le ca'Ime règne dans la ville. L'occupation des usines est néanmoins effective et l'es ouvriers, qui ont repris à l'intérieur leurs veillées inconfortables, sont ra.vitai'iés par les membre; de leur famille ou par des comités de ravitaillement.

Les délégués d'usiner se sont réunis ce n"atin en séance privée à la Bourse du travail A l'issue de la réunion qui avait débute à II heures, M. Georges DumcmHn, secrétaire général de l'Union départementale, a fait à la preas'e ~a déclaration suivante

L'Union départementale a exposé au délégués d'usines assemblés, les suggestions patronales, qm, éventueHement..pouvaient faire objet de propositions gouvernementales. Les délégués des usines ont rejeté « a. t'riori cette procédure et ont trouvé notoirement insuf/sants les chiffres concernant les salaires.

Comme elle s'y était engagée, l'Union départementale a fait connaître au ministre de l'intérieur la réponse des délégués ouvriers. Le ratnl&tre de l'intérieur, prenant acte de cette réponse, a fait savoir qu'il allait en déttbérer avec le président du Conseil. Le Cartel des services publics du. Nord se déclare solidaire du mouvement

On nous communique l'ordre du jour suivant

Le Cartel des services publies du Nord. réuni, le 14 septembre, a la Bourse du travail, rue Lcon-Gambetta. à LH'le, assure !e3 ouvriers du textile en lutte de la solidarité la phts complète des fonctionnaires, agents des services publics et concédés. II dénonce les manœuvres fo'Htiques du .patronat textiie qui visent surtout au renversement du gouvernement de Front popu'Iaire. A ce gouvernement. il apporte l'a.fnrmation de sa plus sntière confiance devant l'agitation que menacent de créer les groupements fascistes. II décide dp se ranger derrière lui et de le défendre par tous les. moyens en son pouvoir et envisage 'l'occupation en temps, opportun des locaux des administrations les plus importantes <n vue d'en assurer la.' Hbre disposition a.u pouvoirs central.

Serait-il question, d'après ce communiqué, d'une occupation d~e la préfecture du Nord ? A Marseille la ereve de la métallurgie est terminée

Voici le texte de l'accord qui a été signé cette nuit à la préfecture et qui met fin pratiquement à la grève de la métallurgie marseillaise Les usines seront évacuées ce matin mardi à 10 heures. Les conversations pour l'établissement du contrat collectif commenceront à la même heure sous la présidence de M. Gourret. ingénieur en chef des Ponts et chaussées maritimes, elles devront etr<* terminées vendredi matin et transmises à M. le Préfet qui fixera définitivement, suivant les textes légaux en vigueur, les points du contrat collectif restés en litige, les patrons s'engagent à ne pratiquer en aucun cas le <: lock out comme suite au conflit actuel. Pour permettre la remise en marche des ateliers et usines, le travail reprendra a't plus tard jeudi matin.

Les autres conflits

A Lille la menace de grève dans les abattoirs et les halles n'a pas été suivie exacte- ment. Hier après-midi, les ouvriers avaient fait la grève perlée pour protester contre le renvoi d'un délégué. Ce matin, mardi,~ les ouvriers étaient présents à leur poste et dès l'arrivée des patrons, ils ont commencé à discuter. La question de l'ouvrier congédié parait déjà en voie d'arrangement.

D'autre part, un arrangement est intervenu cn~rc la direction et le personnel de l'entreprise Laroche-Lenhat, qui ne fait pas partie du syndicat de l'industrie textile.

A Hazebrouck, deux ouvriers des établissements textiles Biebuyck, de MerviIIe, ayant été mis en chômage, cette mesure a provoqué une grève générale des goo ouvriers de l'en- treprise. Des pourparlers sont en cours et e sous-préfet de Dunkerque recherche les bases d'un accord. Les autres conflits

A Brest, les ouvriers coiffeurs sont en grève et les trente ouvriers de la société d'application de peinture de Paris, travaillant sur le cuirassé -s Dunkerque ont cessé le travail.

Londres, le 15 septembre. M. Alfred Kerstein, avocat de George Andrews MacMahon, doit visiter aujourd'hui à la prison de Worwood Scrubs son c!ient avec lequel il discutera de la question d'interjeter appel contre la condamtion à 12 mois de travaux forcés prononcée Itiër contre lui par le tribunal d'OId Bailey.

CHEMIN DE FER DU NORD

EXPOSITION REGIONALE

D'HORTICULTURE DE TAVERNY 19, so et 21 septembre 1936

A l'occasion de cette manifestation, les g:ares situées sur et l'intérieur du périmètre déti- mité par Pontore, Persan-Beaumont, Beauva.is, Mouy-Bury, Creil, ChantiHy, Senlis, Crépyen- Valois, Paris, seront autorisées à dé)ivrer, aux

-o-

rP. 0 M ) D )

à ).8QO mètres d'attitude

FONT-MMEU

et

SUPERBA6NÈRES 1 Ouverture fets''tui~tet

COZ~S DE AfOM~C~Ë

TENAIS

EXC~jRSiO~S. ~SCE~K?~5 RENSEtGNEMENTS aux gares et oux agences du P.O.-Midi, )6, bouievord de: Capucines et t26, boutevard Rospai! au Bureau des ChetniMdefer,à)aMa!i!onduToufX.me, t27, Champ~-Etyséet, tt Parit.

CHEMIN g DE FER DE .L'ETAT A roccas~n du pèlerinage de Samte-Thërcce de l'Enfant-Jestis qui aura Heu le dimamehe 20 septembre, à EIIs~~thvH~-suT-Seme, les chcrnins de ter de ~Etat rappellent que cette gare est desservie par de tr&9 nombreux trains et c~-ie le prix du billet aller et retour de Paris-StLazare n'est r}uc de 10 francs.

M. Archimbaud définit la politique du parti radical Valence, le 15 septembre. Dans un discours qu'il a prononcé hier à Saint-Dizier (Drôme), M. Léon Archimbaud, député, viceprésident du parti radical-socialiste, président du couseil général, a dit

Le congrès national de notre parti va s'ouvrir le 8 octobre à Biarritz, et dès maintenant il est du devoir de nos fédérations départementales et de nos formations cantonales d'examiner la situation politique afin qu'à Biarritz nous puissions délibérer en toute connaissance de cause. Tout d'abord nous devons rester fidèles au gouvernement de Rassemblement populaire; nous avons délégué un certain nombre des nôtres pour en faire partie notre président Edouard Dala<jier, Chautemps. Rucart, Delbos. GasnierDuparc, Pierre Cot, Jean Zay. Bastid, de Tessan, André Liautey. Julien Dezarnaulds. Aubaud. Mme Brunschvicg. Ce gouvernement est donc le nôtre; nous l'avons soutenu énergiquement nous devons donc être loyaux et le soutenir jusqu'au bout, voulant rester fidèles aux engagements pris en résistant de toutes nos forces aux tentatives de désunion. Lorsqu'on a donné sa parole, il faut la tenir et nous la tiendrons.

Le paTti radical et rad&cai-sacialiste represen'te, dSt-on. les clauses moyennes, if] représ'ente également ks masses rurales ainsi que les p&tits commerçants et les petits indMstrseLs. Nous avons la moit.:fé d? la France derrière notis. notre devoir consiste à d'étendre fin'téret. }!a doctrine, l'idéal de o°ux que n<us représentons. Le mMDttstère Léon Btum en q~dqt~s semaines a obtenu des résultais et fait triampher un programme oui en réalité est i~e nôtre et que nous avoms étudié et précom~é dhns tous les cor~nès nationaux d~ notre parti depuis J020. Ce sont de beHes réalités Que nous appoTtons au

pa s.

Un nous a dit voua v<ws laissez absorber par les comm.unistes et les socialistes. Ce n.'Mt pas exact. Nous entendions sauvega-rder notre personnalité: nous sormn es. Rassemblement ]Mputaore cent pour cen.t, ma~s nous entendons rester 6<I'èle$ à la. propriété MtdMd'ue!)e qui est la raison d'être de notre gnmd parti.

Nos électe'tr;–restent attachés fid&lem'ent aur Front populaire maus il y a que~ues conséquences db la politique actuelle qu'ils acceptent d;tneilement; ils protestent contre l'occupation des propriétés privées qtti, pCMT eux est txne atteinte a notre 'principe individ'u&M~te ea même temps q.4i'au' princt'pe de la li'berté.

.']Is acceptent les grèves nécessai're.s pour certaines j~iran.'es entreprises, lo.rsq'ue ces Rreves

à caractère cjrpo'ratif sont le se'ui moyen pour

l'euvrier de ~arantm-. sMirpain. stabi~ser sa s~-

tuatio.n et assurer sa. séca'Mé-.dans ~'avenir. Les questions de salaire, de durée de travai', de congés payés, de contrat collectif, sont_résoiues, il s'agit maintenant d'éviter les grèves à caractère politique. Aucun ministère aussL avancé qu'il soit ne pourrait accepter une grève ayant ce caractère et dont le but serait de. faire presi sior sur le gouvernement. La classe ouvrière exploitée avait, en mai et juin, conscience de la légitimité de ses revendications, mais aujourd'hui elle n'aurait aucun intérêt à vouloi-r se j dresser contre notre doctrine démocratique et contre la légalité républicaine. N'oublions pas que notre gouvernement est issu de la consultation électorale des 26 avril et 3 mai et que nous devons lui faire confiance.

Nous nous sommes battus pour le pain, mais aussi pour la liberté.

Telle est, je le crois, la doctrine des radicauxsocialistes et surtout celle d'hommes oui comme nous sont les plus fermes soutiens de notre gouvernement Front populaire. 1

Examinant les questions de politique extérieure, M. Archimbaud ajoute

Nous devons nous battre aussi pour la paix et pour cela empêcher l'Allemagne de troubler l'crdre.. j

Nous demandons que soit renforcée notre union avec l'UJR.S.S. puisque avec la Russie nous avons le même ennemi commun le Reich hitléris~ et militarisé qui non seulement menace )a paix européenne, mais aussi la liberté des démocrates.

Nous ne voulons pas plus longtemps être obligés de nous défendre sur les Alpes et nous surtout, Dauphinois, Savoyards, Provençaux, nous comprenons le grand intérêt qu'il y a pour la France et pour la paix à nous entendre avec nos voisins d'Italie..

Nous, Alpins, nous considérons que les malentendus de ces derniers mois doivent disparaître; la .menace allemande est suffisamment grave pour que nous sachions oublier nos querettes

passées.

Notre président Edouard Daladier, en sa qualité de ministre de la défense nationale, a pris toutes les mesures nécessaires pour que notre pays ne soit pas à la merci d'un coup de force hitlérien et pour que notre sécurité soit absolue. Nous le remercions et le félicitons.

Le jour où la France ne serait plus quune nation de second ordre, notre idéal de paix et de liberté serait profondément compromis en Europe.

u,

L'état de siège

maintenu en Roumanie

Bucarest, le J5 septembre. Le régime de l'état d'e siège et de la censure, qui avait été instauré au lendemain de l'assassinat du Président Duca, a été prorogé pour une nouvelle période de six KKns à compter d'aujourd'hui.

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La guerre dviîe en Espagne Discorde entre révolutionnaires Perpignan, le 15 septembre. On apprend de Bourg-Madame que la discorde règne dans le Comité révolutionnaire de Puigcerda, où viennent d'avoir lieu des exécutions capitales.

Quatre membres du Comité, dont le maire, président, ayant manifesté quelques regrets de ces fusillades, ont été déclarés suspects et ont été obligés de prendre la fuite. Ils ont pu passer la frontière et se sont réfugiés dans de petites localités frontalières françaises.

Le ravitaillement en vivres

Bayonne, le Ig septembre. On mande de Burgos, au Z~t'o~o de j~Vs~s~'c!, que les forces navales nationalistes qui opèrent sur la côte caniabrique, ayant aperçu le vapeur ~4~0tMO .S'~ff< "chargé de 350 tonnes de vivres destinées aux gouvernementaux à Gijon, lui donnèrent la chasse et l'obligèrent à changer de route pour se réfugier dans le port du Ferrol.

Le vapeur ~~OM~f!, au service des gouvernementaux, qui se dirigeait également sur Gijon, poursuivi 'par 1s bateau nationaliste 7'?'t<OM, a pu se réfugier dans le port de Ribadeo. Les navires de guerre nationalistes exercent une surveillance des plus actives autour des ports dp Bilbao, Santander et Gijon, pour empêcher le ravitaillement en vivres, ravitaillement qui devient des plus difficiles.

On attend toujours

la réponse portugaise

Londres, le 15 septembre. .On n'a toujours pas reçu, à Londres, la réponse du Portugal aux instantes représentations anglaises au sujet de l'adhésion de ce pays au Comité de non-Intervention.

Aussi déclare-t-on, dans les milieux officiels, que l'ambassadeur d'Angleterre à Lisbcnne continue ses représentations auprès du gouvernement t ortugais.

On annonce, d'autre part, que le souscomité du Comité de non-intervention se réunira cet après-midi à 4 heures.

On ne pense pas qu'il publie un communiqué après ses séances.

Le projet d'attentat contre M. Azana ~M~dr.td,.J.e.. 15 septembre.. Ls projet\d'at-; tentat contre M. ManuerAi'am.'Président de la République, et contre plusieurs autres personnalités de la République dont ont parlé les journaux n'a pas reçu mém~ un commencemient d'exécution.

On fait, d'ailleurs, remarquer, à ce sujet, que plusieurs des conjurés se trouvent en prison depuis le début du mouvement militaire. 52 exécutions à Alicante

Madrid, le 1g septembre. Le journal ~tCfO annonce que les cinquante-deux peines de mort prononcées par le tribunal papu'Iaire d'Alicante contre les fascistes QM'i, le 19 juillet, tentèrent de s'emparer de la ville, ont été exécutées. La campagne en Russie pour l'aide aux femmes et aux enfants

Moscou, le 15 septembre. De l'agence Tass Dans l'U.R.S.S. entière se poursuit la campagne commencée voici trois jours par les ouvrières d'une manufacture de Moscou, en faveur des enfants et des femmes du peuple espagnol. Ces ouvrières ont lancé un appel à toutes les femmes d'U.R.S.S. pour les inviter à organiser des secours alimentaires en faveur de ceux-ci. Des réunions de femmes sont tenues dans tout le pays pour soutenir cette campagne ouvrières, khcikoziennes. étudiantes, actrices, femmes médecins, employées de laboratoires, etc. y participent également.

Hier, se sont tenues à Moscou et à Leningrad des assemblées réunissant plusieurs milliers de femmes et où des discours ont été prononces, exprimant la solidarité des femmes soviétiques avec les héroïques femmes du peuple espagnol en lutte contre le fascisme.

La reine WHheImIne inaugure la session des Etats généraux La Haye, le 15 septembre. La reine Wilhelmine, accompagnée de la princesse Juliana, a ouvert, à 13 heures, la nouvelle session des Etats Généraux en prononçant le discours du trône.

La reine a commencé par exprimer sa joie des fiançailles de la princesse et a dit combien elle était sensible aux témoignages de sympathie qu'elle a reçus de son peuple à cette occasion.

Dans le domaine de la politique extérieure, les Pays-Bas entretiennent des relations amic&les&vec toutes les puissances.; ..le goMver-

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nement ne modifiera pas sa politique dans ce domaine.

-Le diseouts du trône s'achève par un exposé de la situation économique et financière dans les territoires d'outre-mer qui, ei)e aussi, demeure une source de soucis.' M. Thierry remet au ro! Carol ses lettres de créance

Bucarest, le 15 septembre. M. Adrifi Thierry, nouveau ministre de France à Bucarest, -t présenté ses lettres de créance au roi Carol, au château d'e Sinam. Dans l'allocution qu'il a prononcée à cette occasion, M. Thierry a d'abord mis en relief les liens « nombreux et solides » qui unissent In France et la Roumanie. En présence, a-t-il déclaré, des moments difficiles que des événements de plus en plus graves font actuellement traverser à l'Europe, je veux dire ma conviction que ces liens ne sauraient que se resserrer davantage dès lors que nos deux nations sont aussi passionnément attachées l'une que l'autre, à la politique de sauvegarde de 'a paix et de respect des traités dans le cadre de la S. D. N.

M. Thierry a, en outre, rappelé les accords économiques conclus le 6 février dernier à Paris. Ces accords, a-t-il dit en substance, ont eu pour conséquence un important accroissement des exportations roumaines en France. Ceci me paraît tout à la fois le gage et l'augure du resserrement des rapports commerciaux qui forment la base concrète et réelle de l'entente franco-roumaine.

D'autre part, ces accords, du fait qu'ils fournissent en même temps de solides assises financières à une partie essentielle de l'effort si remarquable quaccompHt en ce moment la Roumanie pour le renforcement de sa défense nationale, scellent aussi des liens militaires. A la collaboration traditionnelle, à laquelle, à Genève, 1~ grande autorité de leurs délégations a donné tant d'éclat, s'aille aujourd'hui la volonté de 'a France et de la Roumanie d'assurer à la politique de sécurité collective les moyens matériels de préserver la paix.

–<

Au Quai d'Orsay

M. Yvon Delbos, ministre des A flaires étrangères, a reçu ce matin M. Pountch, ministre de Yougoslavie à Paris, et M. Charles Roux, ambassadeur de France auprès du Saint-Siège. M. P. Viénot, sous-seçietaire d'Etat aux Affaires étrangères, .a reçu ce matin: le général Noguès, inspecteur des forces armées de l'Afrique d~u Nord.

Le dernier discours du chancelier semble supprimer l'espoir

d'une Conférence des locarniens

Londres, le 15 septembre. Le correspondant politiqu-e du Dot~y Tf~ro/ craint qu'il n'y ait pas de Conférence des locarniens s'il faut lire entre les lignes de la déclaration faite par Hitler. Il semble bien, en effet, que les préparations diplomatique? prop.osées par le gouvernement allemand ne soient autre chose qu'un moyen 'le poser de nouvelles conditions qui seront inacceptables et qui susciteront une impossibilité (le réumr cette nouvelle conférence.

< Les nouvelles conditions posées par l'Allemagne, ajoute le correspondant, pourraient être les suivantes I" les négociations seraient limitées à l'organisation d'un nouveau pacte de l'Ouest, laissant l'Allemagne s'organiser comme bon lut semblerait dans l'Est de l'Europe; 2° l'abrogation du pacte franco-soviétique, considéré comme condition essentielle à un nouveau Locarno. » (Agence Fournier).

v

Le Congres Juif mondial

et Nuremberg

Genève, le 15 septembre. Le comité exécutif du congres juif mondai a publié aujourd'hui le communiqué suivant

Le comité exécutif du congrès juif monjdaa! proteste solennellement contre Ja campagne de menaces et de di'ïamations organisée méthodiquement au congrès de Nu'romfberg par les plu's hauts dignitaires du gouvernement et du parti natioMaI-socialiste allemand contre le judMsme tout entier.

Le comité exécutif s élevé, entre autres, contre le procédé qui consiste à mêler à l'agitation politique que poursuit le gouvernement allemand contre un* autre Etat européen l'afnrmation absurde d'après laqueUe !e jud'aîsme et le bolchévisme seraient Identicues.

Le comité exécutif adresse un appel solennel aux honNnes d'Etat et ?.ux membres de la presse de tous les pays civilisés pour qu'ils "'opposent cnergiquement aux diffamations répandues par les autorités les plus élevées du Reich et du parti national-socialiste aUematid contre les~ Juifs de tous les pays, et tendant à provoquer à l'inténeuT de tous les' Etats des crises- et des conaits.

BOURSE DE COMMERCE

AVOINES. Tendance ferme. Courant, 96, 9& 2g, o6 50; prochain, 98, 98 25, 98 50, 98 25, 98 nov., 98 75; 3 cet., 08 50; 3 nov.99 50, 99 75; ioo; 3 déc., ioc 50; 3 janv., 101 25, S fév., io! 2~: 3 fév., ~02 .50. Tous payés. HUILE DE LIN. Prochain, 222 A.; nov., déc., 221 25; 4 nov., 222 27; 4 janv., 226 27. SUCRES. Tendance ferme. Courant. 186 50; 187, 187 50; prochain 189 50, ioo; 3 cet-. J9I 50: 3 nov., 193. 193 50. Tous payés. COTONS. Liverpool, le 15 septembre. Ouverture octobre, 656; janvier, 646; mars, 645; mai, 640; juillet, 634.

BULLETIN COMMERCIAL

Marche d'i Havre du 15 septembre. Ouv EPOQUES'COTONS! CAFES EPOQUES. COTOK6 CAFES

Janvier !~70 50 )32 75 Juitlet. 28) 50 '43 73 'Février B73 t35 Aoù! 282 50 Mars.. ~S .t38 75 Septem 256 50 t27 50 Avrils 50 )39 75 Octobr.!2S8 )27 75 Mai -t ~~S t4) 25 Nove:n 260 50 t3) Juin !"9 '4~ 25 Dccem': 268 )32 75

i

VtLLETTE (Cours non officiel Paris-La Villette, le 15 septembre.

Veaux invendus de la veille, 61; amenés, 35; invendus de ce jour, il; première qualité, 10 20; deuxième qualité, 9 30; troisième qualité, 8 6o; extra, il 10; tendance calme. Cours stationnaires.

Arrivages par départements Indre-etLoire, 12; Loiret, 8; Pas-de-Calais, 15.

COURS DES METAUX

à Londres

LA TONNE DE i.oiû KILOS j I& Septembre Antimotne comptant ordinale. qua)!têspecia!e. Cutvre comptant. 38 2,6. trots mots. 'B' Bcstseiected. 43 iO ëtectro!ytique. 44 Etatncomptant. '9S trots mots. !9t!5/< Ptombangtals comptant. t8 tO étranger comptant 18 8/9. ëtrangernv.ë[o)gnee.j :i ttnc comptant. !4 63. Uvraisonetotgnée.< t4 !t/3. AraentcomptantO'once; deuxmois.< Or(tonce).

tt~rcure

Le 32° anniversaire

du prince de Piémont

~Fonie, le t;; septembre. La ville est pavoisec aujourd'hui à l'occasion du 32' anniversaire du prince de Piémont, à qui des dépêches de félicitations ont été adressées par le gouverneur de Rome ainsi que par les hautes autorités de la province.

Le Capitole et les édifices publics seront illuminés ce soir.

0

Le Dr. Schacht

déjeune avec M. Bastid

Berlin, )e 13 septembre. Une heure après ''a-rtvée de M. Faut Bastid, .mimsh-e français du commerce, M. Schacht, ministre de l'économie du Rei<;h. est arnvé' à Ber.~n, revenant du congrès de Nursm'berg.

Le Dr Schacht a oNert, en Ï'h.Mmeur dtt ministre .français du, commerce, M. PauJ Bastid, de passage à Berlin, un déjeuner auquel assistaient, outre MM. Hervé Alphand et BenedbMi, directeur et chef-adjoint de son cabinet, M. Albert Lama'rle, charge d'affaires à l'am'bassadte Je France à Ber.lin, et M. Jean Ltfeuvre, attacha commercial.

M. Robert Monteiller

n'était pas a!!é se battre en Espagne La (préfecture de police communique Le ~tme Robert MonteINer, disparu depuis le 31 août, après a'voir annoncé à ses parents son départ pour l'Espagne avec un groupe de volontaires appartenant à une or~antisation politique, Vient d'être retrouvé à la gendarmerie de Montsalvy (Canta.!).

Il résifl.te des décl&ra.tions fa.tes par M qu'i! n'a jamais eu l'imenti.on d'aller se bsittre, ma/.s seulement de faire une fugue dans une région dont il avait conservé un t'oit somvenir potM' y avo~r fait u'a séjour il y a que'liques années' dans une colonie de vacances.

Un autre jeune homme <ïu même âge, dont la disparition avait été s~gnaJtoe à la même époque que celle du jeun~ Momt.Mll'er tt qui avait également manifesté l'intention de partir se battre en Espagne, vient aussi d'être retrouvé à Bordeaux, où il s'est constitué prIsonTme.r.en s'aceusan.t d'un vo.I i'ma.gmai're.

Un Incendie, crimitiel détruit cett~ nuit à Jon.chéry f~Haute-Marne) deux maisons de culture apipa] tenant à MM. Leseur. De petits bâtiments et les récoltes des deux fermic-r:; furent la proia des na~mmes. à l'exception du bétail et de que.IouRs meubles. Le montant des déK&.ts n'e.-t .pas en'core évalué. Il atteindrait 250.000 francs environ. .(De notre (.orres'pondant.)

1-

Un ancien postier ambulant écrase un passant. II était porteur d'un reçu de 500.000 francs.

On se .souvient peut-être qu'il y a qudques mois, La cour d'assises de la Seine acquittait le facteur ambulant Miclion, sur qui avait pesé "utcutpation de vo], à la gare de Neuilly-Plaisance, d'un sac postal contenant 1:200.000 francs. Or, le même Michon vient d'être arrêté pour Avoir, en conduisant une automobile, renversé et tue un passant, dans ta région de Mantes~ Comme on procédait à son interrogatoire, on l'a trouvé porteur d'un reçu de 500.000 francs, déNvré par une banque belge.

1 0

Discussion tragique. Au cours d'une querelle, à la sortie d'un débit, avenue des Batignolles, à Saint-Ouen, Léon-Eugène Nardin, commis glacier, demeurant 3, rue Lafontaine, n Saint-Ouen, a été tué d'une balte de revolver. Son agresseur, Auguste Traccucci. demeu-rant ip. rue Raspai!, à Saint-Ouen, a été arrêté et consigné à la disposition du commissaire de police de la !oealité.

Vendanges déficitaires

Perpignan, le n septembre. Les renseignements recueiMis sur les vendanges indiquent que ct!)es-cl atteindront pénib'ement ).i moitié de ia récolte de l'an passé qui fut de cratre milHon; d'hectolitres.

Ce déchet est aux maladies et au mauvais temps.

PREVISIONS METEOROLOGIQUES

Ce s'oir nuageux avec eelaireies. assez bt'Ues par tn~men.ts-et averses aparses. a<menoration !a huit; vent modéré du Nord-Ouest! température en faible baisse.

Région parisienne

Demain beau temps; nuageux ou peu ima~eux, bru!iit*ux !e matin, vent variaMe. faible, s'orientant à Nord-Est: température ett hausse,