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Titre : Journal des débats politiques et littéraires

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1935-07-25

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb39294634r

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb39294634r/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 200316

Description : 25 juillet 1935

Description : 1935/07/25 (Numéro 204).

Description : Collection numérique : BIPFPIG63

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique

Description : Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail

Description : Collection numérique : La Grande Collecte

Description : Collection numérique : Histoire diplomatique : Révolution - Empire (1789-1815)

Description : Collection numérique : Histoire diplomatique : Restauration - Monarchie de Juillet (1814-1848)

Description : Collection numérique : Histoire diplomatique : IIe République - Second Empire (1848-1870)

Description : Collection numérique : Histoire diplomatique : IIIe République (1870-1914)

Description : Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k5081164

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 02/01/2008

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SOMMAIRE

~es~aoc~eseUesdecrets-jo~s.–E.P. P,

Les tofies d'une reatementatton outranciëre.

Au Jour teJouf.– Les aéros~a/s, ~a Ca7'<ea<Hre eNasa~'e.–AnDRÉ MËUL.

ta Crande-Bretagne et )a S.D.t). –PiERRE BERNUS.

t.econHtt itato-êthiopien.– L'onenfa~ton de ~a poHttgaean~a~e~ JEAN GÉRARD.

a* t<age

tcuMMes de1'Et)'an9er.

tes Echos <te partout.

3'page

tutour desdecrets-tcis.

Betue de ta Presse.

te Cinéma.–FRANCts DE CROissET. 4'Paee te courrier des spectactes.

t.e cc))!er de scarabées bteus [20]. –N.WiLUAMSON.

y paRe

r<ctuatite tinanctere 'Z'r<7'u/a<Mns mone<atres F/ortn, ~ra ef ~eH. Le Credt< Fon«er €< ~es d~cre~0!s, In/OrntaMons.

Les gauel~s

et les décrets-lois

Lesreprésentants des groupes de gauche au. Parement se sont reunis hier au Palais-Bourbon. C'est' sur l'initiative du groupe sociaHste S. F. I. 0. et d'accord avec. la fraction commfuniste.que cette réunion:a eu lieu. Quand on aura ajouté à ces. renseignements que M. Léon Blum présidait'ia; séance, on sera amplement fixé sur les tendances consiructives d'un te! rassemblement.

En réalité–– le procès-yerbafen fait foi deux décisions seulement ont été prises. A- l'unanimité, ces Messieurs ont décidé de protester auprès du président du.Gpnseil contre les sanctions prises ou envisagées à l'égard des fonctionnaires ayant majiifesté place de l'Opéra, puis de se réunir le 31 juillet pour préparer une convocation éventuelle du Parlement. Comme résultat d'une réunion de ceux qui prétendent sauver le pays, c'est, ~on 1

l'avouera, fort médiocre. Mais ce résultat

ne pouvait.être différent. Les groupes

ne pouvait être dînèrent. Les groupes'de

gauche qui avaient ~hier envoyé des délégués'au Palais Bourbon ne sont pas d'accord sur les questions .-de programme. D'ailleurs les. radicaux-socialistes qui figuraient dans 'l'assemblée d'hier ont cbntinûmènt'détenu'Ie pouvoir depuis un grand nomibre d'années; or, qu'ont-Ils fait pour établir le pays sur ;.dës bases solides? Ils ont; tout comme le gouvernement travailliste de M. MacDonaId en Angleterre, épuisé, les finances publiques. Leur préoccupation dominante étant le souci de la réélection, ils ont tout, accordé pour satisfaireleur clientèle. Bien plus, ils n'ont rien négligé pour étendre cette .clientèle. De là Ïe développement monstrueux et coûteux del'Etat: Aussi, hier, est-ce seulement sur une question" touchant la clientèle é!ectora!e que l'unanimité s'est rencontrée. Une manifestation était interdite des fonctionnair.es. ont cru devoir y prendre part. L'appréciation des actes de ces hommes relève de-leurs chef s'directs et d'eux seuls.

Ce n'est pas ~a délégation dés juchés qui i

Soit avoir voix en la matière.

1~; v&-économique du.p&ys,.le~~ de ~ous C€UX qui vivent-â Paris dépendent d'ailleurs trop étroitement de la tranquillité d'à' la rue pour que de telles manifestations ne soient pas 'condamna.bles. Ce-n'est pas dans des déniés répétés à travers, les villes que le pays retrouvera le calme qui lui est nécessaire; II n'y éclaircirapa.s non plus ses idées. Depuis la publication des décrets-lois jamais tan! d'idées fausses n'ont été répandues. Parmi elles, celles concernant le pouvoir d'achat sont le plus en faveur. L'Etat dépensant beaucoup plus qu'il ne reçoit, comblait la din'ér€nce en empruntant. En agissant .ainsi,. loin de diminuer ses charges annuelles, il les aggravait. Il les ag-' gravait tellement que la cessation des paiements devenait menaçante. Nombre de gens bien intentionnés qui s'élèvent contre ]es décrets-lois semblent oublier cetteperspective, qui n'est pas œuvre d'imagination. En de telles conditions, le pouvoir d'achat aurait .passé par bien d'autres perturbations.

Les décrets-lois peuvent soulever .des critiques, peuvent dans l'avenir être corrigés; .mais ils sont nécessaires dans le moment critique présent. Eux seuls peuvent .écarter de la France la menace terrible i qui pesait sur sa monnaie. Sans l'abri qu'ils constituent, et qui, comme tous !es' i abris, est Için de présenter tous les éléments du confort, mais vous préserve de Je l'averse morte!lë, il faud'ra rendre la maison habitaiNepour tous.

La Fédération nationale des contri'buaMes a, à cet égard, donné à ses adhérents des conseils très justes en leur disant qu'ils n'avaient pas le.droit d'accompagner ceux qui organisent désordre ni de se trouver aux côtés de certains chefs d'un. parti qui. veulent la révolution pour l'instauration d'un régime qui serait'la ruine du

foyer, la 6n de la famille et la perte des

n~étiers~.

Nous avons, dans notre ~M~ PtKOMe!~ du 22-juillet, rappelé Jes compressions budgétaires de l'Angleterre en 1931 et les réductions imposées notamment aux employés et ouvriers de l'Etat et aux chômeurs. Ces mesures ont été combattues par des organismes et des partis analogues à ceux qui combattent chez nous les décrets-lois. Ces mesures ont été si eSectives qu'il a été possible par la suite de les adoucir.

~Tous ceux qui ont le souci du redressement financier de ce pays, base de sa bonne santé matérielle et morale, doivent voir dans ce qui a été fait ~e 17 juillet, non un mol oreiller sur 'lequel on doive s'endormir, mais la condition qui permettra d'apporter à l'Etat les améliorations indispensables ces améliorations sur lesquelles nous avons toujours insisté et qui comportent entre autres le retrait de l'initiative des dépenses au Parlement la suppression d'ofnces ou de monopoles, toutes choses qui mettent en péril les nnance-: publiques; la modification de certaines lois qui §ant_jde v.éritaMes fMteura -d'étiole-

m6nt

S'il s'était trouve une majorité parlementaire pour entrer dans cette voie dèji la d'évaluation du franc et si on avait eu la stabilité gouvernementale, on aurait eu des finances saines, et, par conséquent, pas besoin de recourir à des mesures qu'H serait Ironique de qualifier de /o~MM~. c mais dont l'urgence et la nécessité ne peuvent être méconnues.–E.P.

LES FOLtES B'UME BÉELEMEmUÛK OUTRANCtÈRE r'

Les journaux ont publié, ces jours derniers, une note qui illustre l'absurdité de la réglementation outrancière à laquelle ce pays est malheureusement soumis. Cette note annonce que «le ministère du commerce, le ccmmissau-e généra! du tourisme et le pré- stdent des Chambres de commerce de France viennent d'intervenir auprès du ministre du travail pour obtenir une plus équitable réglementation du repos hebdomadaire des employés de l'alimentation. '1

Un exemple typique est cité celui de !a cpnHserijs..Alors que Jea pâtis~jers-comiseurs, tes g!ac;ers-confiseurs, les cQnnseu.rs possé~ dant un salon de thé, les boulangers, les forains, etc., sont autorisés à laisser leurs magasins ouverts le dimanche et vendent de la confiserie, pareille autorisation est refusée aux commerçants qui ne sont que confiseurs. Cette situation anormale n'est pas seulement préjudiciable à ime catégorie de commerçants. EIIe~èse aussi le puMic, les intérêts du tourisme et ceux du Trésor. Le dimanche, jour où les traditions familiales font appel à la confiserie, le public se heurte à des vitrines closes, qui attristent inutilement l'aspect de la cité, et ces fermetures ont aussi l'inconvénient de supprimer des recettes productives de taxes et d'impôts.

Voilà, pourquoi il semble indispensable de modiSer des règlements à la fois fantaisistes et inéquitables. » II y a à rapprocher de cette réglementation cetle de la fermeture de toutes les boulangeries un jour de la semaine. Dans quelques départements, cette 'réglementation a été modifiée, étant donné les conséquences fâcheuses qu'elle avait et qui éclataient à tous les yeux. Ce qui prouve d'ailleurs combien ces réglementations sont absurdes, c'est que quelques-unes d'entre elles n'ont pas été appliquées partoMt. On a~ec~é~ev&nt les conséquences que ces généralisations auraient eu~s.

En un moment où la vie est rendue très difficile.par la crise écottomique, il est toul indiqué qu'il ne soit apporté aucun empêchement aux transactions commerciales qui sont encore possibles. Le plus grand bienfait qu'on puisse accorder aux hommes est d'ailleurs celui de pouvoir vivre. A quoi sert de leur donner des 1-oisirs forcés s'ils n'ont pas le pain quotidien et ne peuvent se l'assurer que par des secours. Une telle politique, dont nous voyons les développements, ne mène qu'à la ruine- générale. Le temps est venu de revenir à la raison en modifiant les mesures qu'ont multipliées les maniaques de la réglementation. @l

AK/~Ï~ ZE/0~ Les aérostats, ta caricature et !a satire A un moment )a conquête de l'air est le, passionnant problème du jour, il est, je crois, assez piquant de rappeler que les débuts de l'aérostation donnèrent tieu, à Ja fin du dix-huitième siècte et .au commencement du dix-neuvième,'à une série de caricatures et à un débordement de gaieté satirique. Les premiers exploits des aéronautes, qu'avait pourtant encouragés Louis XVI qui, par exempte, après la traversée de !a Manche, d'Angleterre en France, par Blanchard, donna le nom de canton Blanchard au lieu où avait atterri le vaillant aéronaute, si extraordinaire que celui puisse paraître, ne frappèrent pas l'imagination populaire. Celle-ci, faute de compréhension, s'amusa vite à leurs dépens.

Voici, par exempte, une caricature intitulée ~ux cma~urs de p/!y~He. On y voit le <s globe aérostatique dont la nate'te porte tes aéronautes Charles et Robert, qui vient de s'élever du jardin des

Tuileries. Une foule de curieux restés ah dehors se presse pour mieux voir l'aéros~ tat qui s'élève dans les airs; plusieurs montent à l'escalade du mur.; Des femmes se trouvent parmi cette fouie avide du spectacle. Deux d'entre elles, dans leu: précipitation, ont mis leurs jupes à l'envers et cette caricature très animée, très vivante, tout à fait dans le goût de l'époque, est fort amusante.

En voici une seconde qui lui est postérieure de plusieurs années. Elle porte ce titre un peu long Nouvelle cAo/rue san& brevet d'M~M~on, propre à /a&ourer re/re sons c/~aux, tnfenree par M. Deg~en, ce/e6re TnccantCfPn allemand, essayée OH C/:cmp de Mars, <e 5 octobre 1812.Ce Deghen était un hor!oger-~mécanicien de Vienne qui, un beau jour, arriva à Paris, annonçant qu'i! avait découvert !e moyen de diriger !es aérostats. L'expérience eut lieu au Champs de Mars. L'inventeur, muni de ses ailes, se fit attacher au ballon qu'i) devait diriger. Malheureusement pour lui, ce fut ce dernier qui le dirigea et, après avoir battu l'air désespérément pendant quelques secondes, i! Bnit par tomber lourdenMAt sur !e~ol. cancature représente l'aérostat au moment ou il vient de touchet' terre, conservant encore un mouvement horizontal, qui fait raser le sol d'une façon fâcheuse à l'infortuné inventeur attaché à sa partie inférieure, de sorte que, maigre lui, il laboure la terre. Autour voltigent, narquois, un perroquet, des chouettes et des oies.

Daghen dut, en outre, supporter les piai-

santeries dé deux vaudevilles satirîcoanecdotiques Parts yo/on~ et Vo/ ou yen~. La satire se mêlait à la caricature pour railler les aéronautes. Une d'elles s'amusait aux .dépens du physictbn Charles, suivant des yeux son aérostat qui planait seul dsns le ciel et attendant sa descente. Et c'était intitulé: CAor/M c~M~. Un poète avait fait ce quatrain:

Les Anglais, nation trop fiere,

S'arrogent l'empire des mers.

Les Français, nation légère, S'emparent de celui des airs.

Les journaux de l'époque ayant invité les habitants des pays étrangers à ren- voyer à Paris, s'ils descendaient chez eux, un~baiïon dont le voyage se termina dans la banlieue,, un yaudeviniste composa une chanson qui obtint un grand succès. En voici uncouplet: L'empereur de là-Chine

Attendait'l'autre jour

La fameuse machine

Qui tomba dans ma cour, etc.

Ceci prouve, une fois de p!us, que les inventeurs sont souvent méconnus de leurs contemporains, ce qui, fort heureusement, n'a jamais entravé la marche de la science. Nos .ancêtres seraient assez étonnés, s'ils revenaient parmi nous, d'apprendre que ceux sur lesquels s'abattaient ~leurs sarcasmes, furent les précurseurs d'une des plus admirables conquêtes de l'humanité. ANDRÉ MEVtC.

LA POLITIQUE AMÉRICAINE La poHtiquede rajustement agricole ` ~I Après deux semaines de débats animés, le Sénat a adopté, par 64. voix contre !$, !'ensembte_ du projet de toi renfermant les amendements gouvernementaux à la loTde rajustement agricole de 10.34, votée par )a Chambre le :iS juin, étendant dans une certaine mesure le pouvoir du secrétaire à l'agriculture en matière de contrôle de la production et de la distribution agricoles.

Ce projet prévoit notamment l'interdiction < partielle d'intenter des poursuites contre fe gouvernement aux fins de remboursement de la taxe à ta transformation et des dispo'sitions tendant à valider les contrats existants destinés au contrôle des récoltes. La potit!que navate de t'Ang!eterre et ses répercusstons aux Etats-Unis Les déclarations de Sir Bolton Eyres Mon- sell sur le problème naval n'ont causé, à Washington, aucune surprise.. La tournure des débats lors des conversations de Londres en novembre dernier avait convaincu le département d'Etat que le système des rapports fixes entre les forces nava !es des différents pays s'avérait incapable, de permettre plus longtemps la réalisation du désir commun des pays intéressés, qui, est l'égalité dans la sécurité. L'égalité dans~ la sécurité reste l'objectif visé, mais il faudra trouver une autre méthode de réalisation, et il semble que l'Angleterre soit sur le point d'en proposer une nouvelle.

Toutefois, les propositions britanniques, dans leur état actuel, sont trop vagues pour que le gouvernement-dés Etats-Unis puisse préciser son attitude. Le gouvernement de Washington se rend bien compte de l'impossibitité qu'il y a à insister pour le maintien d'un rapport fixe entre les flottes.américaine et japonaise, mais, d'autre part, il reste fermement opposé à tout arrangement qui donnerait au Japon des forces maritimes même n'approchant que les quatre cinquièmes des forces américaines.

L'agitation gréviste à Tërrehaute On télégraphie de Tërrehaute (Indiana), v:)!e de 60.000 habitants presque entièrement paralysée par la grève, que des détachements de la garde nationale ont employé des gaz lacrymogènes pour disperser des rassemblements qui faisaient craindre des troubles. Les services publics tels que le gaz et ) 1 l'électricité fonctionnent normalement et~ les magasins d'alimentation ?ont ouverts.. Le comité de/grève a décidé de protester contre l'arrivée de briseurs de grève, venant de Chicago pour travailler dans les fonderies.

taeMMe-Bfg~Met~M.ft.

Le gouvernement anglais manifeste depuis quelque temps un grand zèle pour la S. D. N., à l'égard de laquelle la politique britannique n'a pas toujours été animée de sentiments aussi chauds. H en fait le centre de son action extérieure. M. Baldwin a été parfaitement explicite à ce propos dans la réponse qu'il a faite à la déclaration qui lui apportait les résultats du fameux référendum, dit <: peace ballot », auquel ont pris part plus de onze millions de personnes et la résolution votée au meeting tenu le mois dernier à l'Albert Hall. Le premier ministre, qui a trop de bon sens pour ne pas voir les inconvénients qui résultent de la façon simpliste dont des questions infiniment complexes ont été posées au public britannique, a fait, à ce sujet, quelques réserves. Mais, sur le fond, il s'est exprimé sans réticence.

Dès ses premiers mots il a déclaré que la délégation n'ignorait pas que la politique du gouvernement était fondée sur la S. D. N. et il a, conclu en ces termes :v ?<t Je-suis heureux de savoir que j'interprète correctement vos sentiments en disant que l'objet du referend'um n'était hu~lement de critiquer le gouvernement, même si certaines gens ont cherché à se servir du mouvement à cet effet, mais plutôt de montrer au gouvernement que nous avons une grande masse de l'opinion publique derrière nous dans l'effort q'ue

nous faisons aujourd'hui pour maintenir l'autorité de la Ligue. Nous comprenons la valeur de cet appui. Nous vivons dans une période de relations internationales extrêmement troublées, et je suis heureux de cette occasion qui m'est on'erte d'afnrmer à !a délégation que le gouvernement a l'intention de persister dans la politique que nous avons poursuivie jusqu'ici et que la S. D. N. demeure, comme je l'ai dit dans mon discours du Yorkshire, l'ancre de salut de la politique britannique (~/K?~ o~c/:o~; on pourrait aussi traduire plus librement pierre angulaire !ou clef de voûte). »

Cet attachement à la Ligue a diverses faisons bien connues. La principale est peut-être d'ordre intérieur. La politique

pratiquée depuis !a guerre a créé un couv-

rant pacifiste si ~ort que l'Angleterre serrait entièrement incapable d'agir et serait, par conséquent, à la merci d'un agresiSe.ursI l'on ne'parvenait pas à canaliser ce courant et a le diriger vers la grande roue du moulin genevois. Voilà en partie pourquoi la Ligue est toujours mise en avant par les ministres anglais qui, en l'Invoquant, savent pouvoir obtenir du public

Le conftit itato-éthiopien

L'ORIENTATION

DE LA POLITIQUE ANGLAISE Notre correspondant de Londres nous mande Nous admettons les besoins d'expansion de l'Italie déclarait sir Samuel Hoare aux Communes le Jl juillet. Cette phrase, g'issee dans son importante déclaration sur la politique extérieure, soulignait nettement le désir de l'Angleterre de ne pas aggraver la tension qm se marquait depuis quelque temps entrera Grande-Bretagne, et l'ItaHe. Elle ouvrait, après une période de tentatives malheureuses, d'essais de conciliation inffucttMttK, WM.tente diplomatique. Certes, les échanges de ~vnes se poursuivaient entre Paris, Londres ;et Rome, mais gouvernement britannique renonçait. en apparence, à l'idée d'exercer e principe des sanctions économiques dans te cas d'une attaque de l'Italie en Ethiopie; aux pians de dernière heure, il ne marquait que des préférences de procédure~

Cependant, ce même jour, sir Austen Chamberla:n, qui depuis trois ans a été le porteparole du gouvernement national, prononçait un discours qui recevait l'approbation unanime des Comm'unës et surtout des membres de l'opposition qui n'avait précédemment cessé de critiquer l'orateur.

En dernier ressort nous aurons à prendre une décision à la table du Conseil à Genève. disait-il. Nous devons prendre le risque de dire: -s Nous sommes prêts à remplir nos obligations selon le code du Covenant. si les autres puissances font de même~ Nous devons dire cela ouvertement au Conseil même au risque de voir les autres puissances refuser.

Ces paroles ont été prononcées il y a trois semaines. Depuis, bien des changements d'attitude ont été notés à l'égard de l'Angleterre

.r. a" n .s.

et de iltane. quetques juui.) uc .n. du Conseil de la Ligue, c'est bien, nous sern~ble-t-il, l'attitude que suivra l'Angleterre a 'Genève, de ne pas hésiter à affirmer ouver~ment ce qui lui semble être son devoir. Ceci n'est pas dans l'intention d'offenser 1 Ita- lie, ni evec l'espoir secret de voir d'autres puissances repondre à son appel. Une guerre. aUjpoint où en sont les choses, peut paraître inévitable et ce n'est pas l'Angleterre, même résolue, qui sera capable de l'empêcher. En disant qu'il est prêt à se soumettre aux ob!i- gâtions du Covenant, !e gouvernement songe peut-être moins à la situation présente qu'à l'avenir, il veut montrer qu'il sera, toujours e: en toutes circonstances où la paix peut être troublée, prêt à accepter les obligations d)'. Covenant. Une telle attitude n'apporte guère de solution au problème actuel. Mais voi") se que pensent les Anglais Sous les Tudors le Parlement britannique connut une crise qui ~aurait pu être fatale. Il n'avait pas !a moindre influence et les décrets qu'il propo sait-étaient toujours rejetés; il attrait aisément pu être dissous, mais il continua d? siéger jusqu'au jour où il reprit du pouvo- et dirigea en fin de* compte la politique de l'Angleterre. Son mécanisme, même tournant a~vide, n'avait iamals été enrayé. Les An-

des en'orts qui, 'san~ ceb~sefaientt~me-

ment demandés. D'autre part, le gouvernement anglais voit aussi dans la S. Ï). N. une organisation quLlimite, dans une certaine mesure, ses responsabilités et derrière iaqueHe on peut'trouver un refuge commode quand on désire rester passif. Ainsi la Ligue est utilisée par le gouvernement britannique, comme' un sabre célèbre, à deux fins contraires elle lui donne les possibilités d'action et elle lui permet de se réfugier éventuellement dans une sorte de neutralité.

L'attitude des gouvernements français passés a bien souvent ressemblé à celle que le Cabinet anglais paraît adopter. Ils y ont vu, suivant les circonstances, tantôt un élément utile d'action en cas de trouble international et tantôt une excuse pour leur inaction. La Ligue a ainsi favorisé et facilité, à certains égards, le réarmement de l'Allemagne et la destruction des traités et, de la sorte, elle a travaillé contre la paix. On se tromperait si l'on s'en prenait, à ce propos, à l'institution ellemême les coupables ont été les gouvernements qu; la. composent. Cette institution pourrait rendre des services, mats c'est a la condition qu'on soit bien décidé a ne pas retomber dans des erreurs qui ont tout gâté.

En soi l'attachement, relativement nouveau, dont l'Angleterre fait preuve à l'égard de la Ligue, n'a rien, certes, qui puisse nous choquer. Il faut d'ailleurs se dire que, dans les circonstances présentes, le gouvernement de Londres n'est g~ère en mesure d'agir sans s'appuyer sur la S.*D. N. Il devrait cependant être entendu que cela implique un changement dans certaines méthodes de la diplomatie britannique. L'accord naval conclu séparément et précipitamment avec l'Allemagne est incompatible avec la politique dont M. Baldwin fait l'éloge et se déclare le partisan. Il appartient au gouvernement français, qui doit savoir que la Grande-Bretagne aura de plus en plus besoin de la France, de rappeler, avec amitié mais avec persévérance, certaines vérités à nos amis anglais. Il est naturellement indispensable qu'il prêche par l'exemple et qu'il ne commette plus lui-même les fautes auxquelles nous avons fait allusion ci-dessus. La politique de~aS. D. N., préconisée à Londres, peut avoir de bons résultats: Elle exigera cependant un doigté particulier à propos de ce conflit italo-éthiopien auquel la diplomatie a été jusqu'ici incapable de donner une solution. Souhaitons que l'on soit plus heureux à Genève, où l'on se prépare à aller. Il y aura, dans tous les cas, là, une assez redoutable épreuve. PïERRE BERNUS.

glais appliquent cet exemple historique à situation que traverse en te moment la LIgl'e. Mais comment se soumettre aux principes du Covenant sans offenser l'Italie et provoqufr son départ ? C'est une question que discutent les chancelleries. Londres, comme Paris, voud-ait qu'à Genève l'ensemble du prohiëmc fût débattu, que l'Italie exposât pleinement son ça;, et, si aucune solution pacifique ne peut être trouvée, il reste, semble-t-il, l'article ig et son paragraphe 7, puisqu'un vote unanime du Conseil est improbable.

Cependant l'Angleterre accepte, comme le dit le ministre des affaires étrangères, les revendications de l'Italie et c'est pourquoi par tous les moyens eHe e'effefee 'de' satisfaite les exigences <de M. Mussolini, Que peut être le résultat des offres que communiqua dernièrement sir Eric Drummond au gouvernement italien ? Il est délicat de le prédire. Les conséquences d'uns guene en Ethiopie peuvent avoir pour l'Angleterre les mêmes répercussions que pour d'autres puissances européennes, mais elles peuvent compromettre de plus les intérêts de l'Empire britanni.que sur un point fondamental, <tui peut-être échappe à la France ia question des races de couleur. Sir Samuel Hoare est convaincu, je le sais de la meilleure source, qu'une guerre en Ethiopie, qui nécessairement sera longue et violente, aura de graves répercussions aux Indes et provoquera même de: J révoltes dans certaines provinces de l'Empire, car elle réveillera un antagonisme latent. Cette raison qui s'ajoute à bien d'autres données du problème européen peut dans l'avenir entraîner le gouvernement britannique à une action assez forte contre l'Italie. Les licences pour l'importation des armes en Ethiopie n'ont pas été refusées. Ce geste peut avoir de sérieuses répercussions. JEAN GÉRARD.

Le Conse:! de !a S. D. N.

peut se réunir dès le 31 juillet Demain 25 juillet expire le délai assigné pour l'accord direct entre l'Italie et l'Ethiopie, dont on se rappelle les négociations qui ont échoue à Seheveningue, par le partage égal des voix des arbitres, les parties ayant renoncé depuis à faire désigner un surarbitre par la S. D. N. D'ailleurs l'Italie entendait que ces négociations eussent, pour but uniquement le règlement des incidents de OualOual et non les questions territoriales et autres qui sont pendantes entre les deux nations. A partir du 26 juillet, M. Litvinof, président en exercice du Conseil de la S. D. N., pourra lancer les convocations et le Conseil pourra se réunir le 31 juillet. On ignore du reste jusqu'à présent où se trouve M. Litvinof et quelles sont ses Intentions. Il n'avait pas à les manifester tant que les deux parties étaient supposées en négociation directe.

L'Italie se rendra-t-ëUe à la convocation qui lui sera adressée ? Elle fait partie de la S.D.N. comme l'Ethiopie et l'article 15 du Pacte stipule que l'Assemblée de la Société peut imposer à ses memfbres de retarder la guerre entre eux pendant un délai de trois mois. Mais

il n'est même pas certain, que !a procédure Indiquée par cet article soit suivie, car les puissances tiennent évidemment avant tout à la présence de l'Italie à Genève et les récentes; décla* rations du ttuce .permettent de douter, que sp!; gouvernement veuille soumettre ses revendications à la décision du Conseil. < Nouvelles entrevues

de Sir George Clerk avec M. LavaF Hier matin, l'ambassadeur de Grande-Bretagne à Paris, qui avait déjà été reçu au Quai d'Orsay lundi soir, a vu M. Laval. M. Avenol, secrétaire général de ta S. D. N., est revenu à Paris. Comme M. Baldwin vient de déclarer encore que la S. D. N. est la pierre angulaire de la politique britannique. il est certain que toutes ces négociations ont pour but de mettre la France et l'Angleterre d'accord sur l'attitude à soutenir à la S. D. N., et sur la nécessité de ne rien .faire qui amène le retrait de l'Italie. L'empereur d'Ethiopie

a fêté hier son 45° anniversaire Le représentant de Fïtatle

ne s'est pas rendu à l'invitation Le négus Hailé Selassié fêtait hier son 45' anniversaire. Il a reçu des télégrammes de félicitations dont le premier a été celui de l'Angleterre. L'empereur du Japon a également envoyé les siennes.,

Le représentant de l'Italie, comte Vinci GI-t gilucei, a refusé.d'assister aux céréHtettieaatt~ quelles il avait été invité et a donné contttte raison de ce refus que le gouvernement éthiopien n'avait pas répondu à la protestàttMt adressée par Je représentant de l'Italie contre le récent discours du négus et les allusions qu'il contenait aux revendications de l'Italie. On précise de Rome que ce refus n'a pas été la conséquence d'un ordre du gouvernement, mais de 'l'initiative du représentant de

l'Italie.

L'interview

de l'émir de Transjordanie

est démentie

L'~MM Stefani déclare inventée de toutes pièces la prétendue interview de l'émir de Transjordanie, Abdoullah, (publiée récemment par un journal étranger, et dans laquelle on prêtait à ce souverain des jugements défavorables à l'égard de l'Italie.

L'~pMf~ .$'CMt ajoute que l'émir a fait adresser au journal en question, .par le président de son palais, le télégramme suivant Son Altesse n'a <pas accordé d'interview aux correspondants de votre journal. Par conséquent les déclarations qui lui ont été attribuées ne constituent ou'une invention de mauvais goût. Le survol de l'Egypte

par les avions Italiens

se rendant en Afriqùe orientale Le survol de l'Egypte est-il librement consenti aux avions italiens?

En interrogeant, hier, après-midi, M. Anthon~: Eden à,ce sujet, M. Mander, député libéral, a pose une question dont l'importance n'échappera à personne, étant donné l'intérêt que présente .pour l'Italie la libre, circulation de ses appareils entre la Libye et l'Erythrée.

Les demandes d'autorisation de survol, a déclaré M. Eden, ont toujours été communiquées au gouvernement égyptien par la voie diplomatique. Cette pratique est continuée aujourd'hui, chaque cas étant envisagé individuellement. Quant à savoir, comme le voudrait M. Mander, combien d'appareils italiens ont ainsi passé au-dessus de l'Egypte au cours des derniers six mois. je regrette de n'être pas à même de lui donner des informations détaillées à ce sujet. < Est-ce que, oui ou non, a demandé encore M. Mander, revenant à la charge, nous avons, depuis un certain temps, facilité le passage d'avions italiens à travers l'Egypte vers les colonies que possède l'Italie sur les confins abyssins? >

Non. a répondu M. Eden. Nos rapports avec le gouvernement égyptien sont fondés seulement sur la responsabilité que nous avons assumée de maintenir ou de défendre la sécurité de l'Egypte, et il est clair que ce n'est pas le cas actuellement..

<: Dois-je comprendre, a demandé M. Mander, que nous n'exerçons donc aucune pression <yu aucun contrôle sur l'Egypte en ]a matière? > Seulement dans la mesure où je l'ai exposé, a répondu M. Eden.

L'opinion italienne s'appuie

sur le nationalisme égyptien

La~resse italienne'consacre de longues informations au 53* anniversaire du bombardement d~Alexandrie par la flotte anglaise. Elle reproduit le texte d'un appel du parti nationaliste égyptien, qui proteste contre l'occupation britannique. Cette information fait suite à de nombreuses autres venant d'Egypte. La presse italienne cite, par exemple, chaque jour, des journaux égyptiens dont les conclusions sont favora- blés à la politique de l'Italie en Afrique orientale.

Menaces de crise ministère aux Pays-Bas

s

La discussion du projet de toi rédui-sant les dépenses publiques s'est poursuivie hier devant les autorités et un nombreux public, à la seconde Chambre.

.La discussion a été ouverte par Je Dr Westerman, qui a déclaré que, si le gouvernement refuse la dévaluation, il est inévitable de .prendre des mesures pour protéger la monnaie neerlandaise. Un contrôle du commerce des devises est indispensable pour prévenir une nouvelle attaque contre le florin. Dans les circonstances actueUes. il est possible pour certains cercles financiers de créer de nouvelles difficultés. M. Albarda, chef du parti socialiste, a déclaré que la plus grande objection à la politique gouvernemer.tale est que, par ses mesures, le Cabinet Colijn a réduit la circulation et le pouvoir d'achat des Hollandais.

Participant à la discussion du projet de loi sur !a réduction des dépenses publiques, M. Aalberse, chef du parti catholique,, a déclaré Quant le ministre, M. Colijn, demandera un vote de confiance pour la politique économique du gouvernement, le parti catholique ne pourra pas l'appuyer.

M. Cqlijn, président du Conseil, a demandé alors la suspension des débats sur le projet de loi portant réduction des dépenses publiques, en déclarant que sa décision étai~ motivée par l'attitude du chef de la fraction catholique. .Le Cabinet se réunira aujourd'hui pour arrêter le sens de l'avis qu'.il remettra à la reine. On s'attend soit à la démission du Cabinet, soit à la dissolution de la seconde Chambre. La libération du fils de sir Austen Chamberlain. Le capitaine Joseph Chamberlain. libéré par les Ouahabites qui l'avaient fait prisonnier, est arrivé à Akaba. en territoire britannique.


No~veUes de FÊtranger

Empire Britannique

Le débat sur tes régions en détresse L'existence dans diverses régions de l'Angleterre de districts miniers ou industriels presque entièrement ruinés par la crise économique de IOS9 à !Q32, a été, hier, à la Chambre des Communes, le prétexte d'une sérieuse oNensive travailliste et libérale contre le gouvernement national.

L~ débat a été ouvert, par les travaillistes, sous les espèces d'une motion de censure contre le Cabinet. M. Arthur Greenwood, qui défendit cette motion, a accusé ses membres de n'avoir rien fait pour améliorer la situation et de n'avoir pas même cherché a faire pression sur <! l'industrie capitaliste, qui n'a pas le droit, a-t-il proclamé, de délaisser une région en laissant derrière elle un sillage de jruines s'.

Dans un discours que l'opposition a sans tesse coupé d'interruptions et de protestat'ons, et que plusieurs partisans du gouvernement même ont considéré comme insuffisant, M. Ernest Brown, ministre du travail, s'est surtout efforcé de démontrer que le Cabinet n'avait pas encore eu le temps d'agir, puis que le rapport du commissaire venait 'd'être publié, et de donner à la Chambre d'assez vagues assurances quant à l'avenir. Le débat sur les <: régions en détresse » s'est terminé à il heures sans qu'il y ait eu vote sur la motion de censure déposée par ïes travaillistes. A l'expiration du temps imparti par le règlement pour la discussion, un orateur conservateur discourait encore. Conformément au règlement, le débat a donc été ajourné et ne sera pas repris.

La défense aérienne de Londres

est ~ugée insuffisante 1

La vulnérabilité de Londres aux attaques I aériennes a été à nouveau démontrée par les résultats des manœuvres aériennes qui ont eu lieu dans la journée de lundi et dans ]a nuit suivante, au-dessus de la capitale.. La première partie des manoeuvres me- tiée pendant la journée a vu notamment le < bombardement de Tilbuty, l'avant-port de Londres, et la capitale' elle-même survolée par trois escadrilles du parti Sud, parvenues jusqu'à l'objectif au complet, à J'exception d'un seul appareil < abattu sur ~décision des arbitres, par la défense. Enfin,

ie& aeroaromes ae cette dernière ont été égaïement attaqués par des avions de raid du Sud. Par contre, les appareils chargés de bombarder le ministère de l'air n'ont pu remplir leur mission.

La seconde partie des manoeuvres qui s'est déroulée pendant la nuit n'a été concluante ni dans un sens ni dans l'autre, les opérations ayant été gênées par !e temps couvert lequel a du moins protégé la capitale. Allemagne

Le catholicisme et te Re!ch On mande de Berlin Les catholiques allemands trahissent-ils le Peuple ? C'est sous cette énorme manchette que )e ~~MeA~ Bco&ac/t~f, organe officiel du parti national-socialiste, rapporte un incident qui illustre l'état des relations entre les autorités <du R<ich et l'Eglise, A Deutsch-Krone, en Poméranie, <: devant ta conduite provocatrice des Juifs le maire avait fait afficher dans tous les locaux de la municipalité une caricature du ~<Mt-M~ <t Sa- ) tan Mammon représentant le diable avec une tête de juif, habiilé d'un froc de moine et portant une étoile soviétique, et qui tendait à une fonne une t'ourse contenant des devises. Sous la gravure, cette légende <: Le dia- ble en a déjà suborné beaucoup. Les murs des couvents ne l'arrêtent pas. »

Les autorités eccléciastiques demandèrent le retrait de cette afBche, qu'elles comsidéraient it comme une regrettable provocation et me- nacèrent en cas de refus de ne pas accorder à la municipalité un terrain qu'elle demandait couvents ne l'arrêtent pas. a

T~?"~ T~ ~'°~ Puisse dire, s'écrie le ~MM'<'?- B<'o&c<-A~, après avoir relaté cet incident en termes violents, c'est qu'il est éton- nant que les autorités ecclésiastiques se sentent touchées par la mise au pilori de trahisons notoires de contrebandiers de devises. Est-ce que les autorités catholiques deDeutsch'Krone continueront à placer les traîtres sur le même plan que les catholiques allemands ? [ L'EgMse cathoMque contre !a stérilisation Le père Jésuite Krauss, après avoir )u. dans ïeghse catholique de Straisund, le mandement portant à Ja connaissance des ndèles le point .<de vue du Vatican sur la situation des oathc!)q~cs allemands, s'est exprimé ainsi:

AMun catholique n'est tenu de reconnaître ta 'lot sur la stérilisation, telle est l'opinion immuable de l'Eglise.

L~K~ft/y s indigne de ce mandement, et le tqualifie de -s révolte ouverte des autorités ecclésiastiques contre l'Etat Il ajoute que les paroles du père jésuite Krauss sont en contradiction absolue avec les déclarations du 9y Wilheim Friek, ministre de l'intérieur du Reich, qui a souligné récemment, sans équivoque, que les )ois de l'Etat s'appliquent également aux catholiques.

< L'attitude du père jésuite, conclut 1'.<4~W/ <ie saurait donc rester sans suite. y Persécutions aatisemitiques

On mande de Berlin:

Le maire de Steglitz, faubourg de Berlin, a crdonné à tous les maîtres d'école, aux travailleurs, employés et fonctionnaires de la municipalité, de ne faire leurs achats et leurs comdandes que chez des camarades allemands de ne consulter que des avocats et des médecins allemands. Aucun secours ne sera accordé dans aucune circonstance à ceux qui s'adresseront à des non-aryens.

D'autre part, la municipalité de Schweinfurt, en Franconie, a interdit l'accès des bains aux Suifs.

Par atUeurs, sur les murs de la synagogue du quartier de la place de Bavière, dans l'ouest de Berlin, les inscriptions suivantes ont été tracées en lettres énormes avec de la peinture blanche et noire: <: Citadelle juive ?, <: SouuJeurs de ia race < Parasites du peuple <: Cochons, hors d'Allemagne < Cochons de juifs >, < A ta porte, les juifs < Juifs du Talmud NouveUes attaques

contre !es Casques d'Acier

On mande de Berlin

Les réunions de la section des Casques ti'acier d'Erfurt ont été interdites par )a police d'Etat, <: en application de la loi du 28 février 1933, pour la protection du peuple et de l'Etat

Le port des insignes et des uniformes des Casques d'acier est également interdit. D'autre part, le chef des Cacques d'acier. M. Franz Seldte, ministre du travail du Reich, est arrivé hier à Berlin, venant de Berchtesgaden, où il était allé conférer avec je chancelier Hitler, à la suite des incidents qui ont amené l'arrestation de plusieurs chefs de section des Casques d'acier et la dislocation de nombre de ces sections.

On croit savoir que, après ces entretiens, la dissoiution de l'Association des Casques <t'acier n'est pas envisagée pour le moment. 1) est probable toutefois que, d'ici quelque temps, toutes les associations d'anciens combattants du Reich fusionneront en une seuie

grande fédération nationale-socialiste, sous le patronage de la ligue < KiShauser Les corps francs sont dissous

M. Frick, ministre de l'intérieur du Reich, a dissous la Fédération nationale des anciens combattants du « Battikum » et de toutes les associations d'anciens combattants de corps francs. Le communiqué officiel déclare que cette décision était devenue nécessaire en raison du fait que, <t à côté du -parti nationalsocialiste et des associations affiliées ou reconnues, l'Etat ne saurait autoriser l'existence séparée d'autres organisations politiques. H est donc devenu nécessaire d'interdire les associations qui ne se sont pas dissoutes elles-mêmes

Pour ranimer t'exportation atlemande Le grand plan de dumping, imaginé par M. Hialmar Schacht, ministre de l'économie, est entré en vigueur, le i"' juillet. A partir de cette date, les exportateurs allemands reçoivent sur leurs ventes à l'étranger une ristourne proportionnelle à la perte qu'ils ont subie. Ces ristournes seront payées par la Banque d'eseompte-or au moment où l'exportateur versera les sommes en devises qu'il a reçues. Les fonds nécessaires sont prélevés sut la contribution du milliard que l'industrie travaillant pour l'exportation est obligée de «e verser. Le .pourcentage de la ristourne du dumping est fixé par les différents groupes économiques d'après la perte effective subie a Fexportation. H varie suivant les pays et les industries, f

Dans l'Industrie. )a ristourne est calculée sur une base fixe de 20 du prix intérieur avec une prime additionnelle variable allant de o a 30 de sorte que la prime de dumptn~ atteint dans certains cas <;o du prix intérieur. La ristourne est fixée à ~o pour les exportations à destination des pays suivants Etats-Unis d'Amérique. Scandinavie. Finlande. Angleterre. Italie. Autriche. Be)sique et Luxembourg. Elle est fixée à 40 pour la France, la Pologne et la Hollande: à 35 pour la Lettonie, l'Estonie et la Lithuanie à 30 pour la Tchécoslovaquie et a 20 pour la Suisse.

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Dantztg ,II

Le conîUt douanier danizico-po!onais Dantzig s'élève contre l'interdiction du Trésor polonais de faire payer en zlotys les droits de

aouane sur les marchandises à destination de !laPo]ogne.

Le président du Sénat, M. Arthur Greiser, a protesté hier auprès du commissaire général polonais à Dantzig. H lui a déclaré qu'il avait envoyé une circulaire aux bureaux de douane de ta ViUe libre, leur enjoignant de ne pas se conformer à la décision polonaise.

Dans une interview accordée au journal nationaï-sociatiste ~o~oj~M, !e président Grever déclare que la Potogne tend à dominer politiquej ment la Vi])e libre par le moyen de mesures économiques. Le Sénat, dit-il, est décidé à défendre zig. à tout prix l'indépendance économique de DantD'autre part, le Sénat nationaI-sociaHste est en connit aigu avec le parti national allemand. Six membres de ce parti ont été arrêtés après une perquisition au siège .du parti. Le leader national-allemand, l'avocat Weise, aurait quitté la Ville libre, et l'organe national-socialiste suppose qu'il ne rentrera plus à Dantzig.

Italie

L'étéphant Do!!y arrive à Aoste L'Américain HaHiburton est parti avec son éléphant Dolly et sa petite suite pour l'Italie, après que toutes !es formalités nécessaires pour l'éléphantttU'automobUe furent remp)ies. j L'éiéphant qui, dimanche, à son arrivée, souffrait manifestement de la raréfaction de t'air, s'est rapidement rétabli dès lundi et il est maintenant bien portant.

M. Hatliburton est parvenu Mer soir aux i portes d'Aoste. w

Grèce

Le maire d'Athènes a quitté Londres M. Kotzias, maire d'Athènes, qui était venu à Londres se mettre en rapports avec l'ex-roi de Grèce pour lui rendre compte de l'état actuel de !a situation politique en Grèce, a quitté la capitale anglaise hier, à 14 heures, pour Athènes. Je rendrai compte immédiatement au peuple grec de mes impressions sur les trois jours d'audiences que vient de m'accorder Sa Majesté. Ayant de quitter son hôtel, le maire d'Athènes a fait la déclaration suivante à la presse Je suis venu à Londres de ma propre initiative, indépendamment de la municipalité d'Athènes. Je m'étais assuré, avant mon départ pour Londres, des diverses tendances des milieux politiques grecs et je pus ainsi informer le roi de la situation actuelle en Grèce. C'est, en eiîet, au peuple grec qu'il incombe de décider si, <oui ou non, le roi doit revenir sur le trône. Le souvp-

rain a été fort satisfait des explications que j'ai pu lui donner et dès mon retour en Grèce je ferai par tau peuple grec de mes impressions sur ma visite à Londres.

La question du régime

M. Tsa!daris, président du Conseil, a déc!are aux journalistes que, maJgré les derniers événements, le gouvernement persisterait dans la politique tracée en ce qui concerne la question du régime et qu'il procéderait au plébiscite le plus tôt possiMe dans les conditions déjà connues, conformément aux décisions de l'AssemMée. Mexique

L'agitation dans !es Etats

On mande de Mexico:

M. Silvano Barba Gonzatez, secrétaire à ''in- teneur, est parti de nuit, sur les instructions expresses du Président, pour l'Etat de Tama'ilipas, où de nombreuses organisations ouvrières et paysannes en armes réclament la démission du gouvernement et des fonctionnaires caltistes. Les communes les plus importantes de cet Etat et celles de Tampico et de Matamores ont rompu toutes relations avec le gouverneur. Selon le journal H~ D<o, le gouverneur Villaréal serait assiégé dans la capitale de l'Etat de Tamautipas par plus de 10.000 paysans. Le e palais du gouverneur a été fortifié et armé de mitraiHeuses. Les paysans réclament sa démission. 1 di l '1 l

Le même journal dit que ie conseil municipal de Nuevo Laredo a prononcé la déchéance du gouverneur. Deux mi)Ie personnes ont acclamé M. Cardenas et crié: < A mort, Vi))aréa! » 'Certains milieux parlementaires croient que la commission permanente de la Chambre destituera le gouverneur et quelques autres fonctionnaires de l'Etat de Tamaulipas, comme e)!e le fit pour t'Etat de Tabasco.

Le générât Enriquez Guzman, le nouveau commandant de la 2<)* zone ml'itaire à Tabaseo, a reçu l'ordre de désarmer toutes )es chemises rouges et les membres du bloc de la jeunesse ré\'oh'{ionn:tire..

Argentine

Une sanglante bagarre au Sénat

On mande de Buenos-Aires: ·

Au cours du débat au Sénat qui mettait aux prises les ministres et !e sénateur de la Torre, ce dernier ayant prononcé des paroles orfenMntes pour le ministre des finances, M. de Pinedo, le ministre de l'agriculture, M. Duhau et le sénateur Borda Behere intervinrent. C'est alors qu'un individu qui se trouvait dans tes gâteries a tiré des coups de revolver, Mcssant

mortellement M. Borda Behere et atteignant également M. Mancini.

L'individu a été immédiatement arrête: c'est ua ancien commissaire de police, nommé Va!des, récMnment révoqué.

,-mzmcwmp-

Les négociations commerciales franco-turques

M. Georges Bonnet a offert, au ministère du commerce, un d&jeuner en l'honneur de !a délégation turque, chargée de poursuivre les négociations en vue du renouvellement éventuel des accords commerciaux et du clearing. Assistaient, notamment, à ce déjeuner l'ambassadeur de Turquie à Paris M. Faik Kurtuglu, sous-secrétaire d'Etat à l'économie nationale de Turquie M. Albert Sarraut, ancien président du Conseil M. de Marte!, haut com-' missaire de France en Syrie, et les directeurs des diSérents services du ministère du commerce.

Remerciements

de t'Untversité ColumMa de New-Yortt à !a France 1

A la suite de la remise, à New-York, par là délégation du comité France-Ajmérique, des souvenirs français à l'université de Columbia, ceHe-ei vient d'adresser au président du comité France-Amérique de Paris la lettre oHidelle suivante

Monsieur le président du comité FranceAmérique de Paris,

C'est pour moi un très grand plaisir de vous adresser au nom de l'université cet accusé de réception oHiciel et l'expression de ses remer-~ éléments, pour les dons si précieux et si intéressants qui nous -viennent de votre société et qui ont été remis à l'université par le sénateur Honnorat, à propos du premier voyage de la ~Vo~MOM~M.

La carte des explorafions françaises en Amérique du Nord trouvera sa place sur les murs de la 'bibliothèque de l'université et l'album manuscrit avec ses photographies, vue d'ensemble des activités des régiments américains à Beaune. sera conservé comme un souvehir précieux de cette phase de la participation américaine dans la guerre mondiale,

Je vô\ts prie d'agréer, pour vous-même et le comité dont'vous êtes l'éminent président, cette, expression des remerciements de Côlumbfa~ University pour les présents ainsi, que l'assurance de ma haute considération.

FRANCK D. BACKENTHAL.

Décorations dans l'année de l'air Sont nommés dans l'ordre national de la Légion-d'Honneur ou décorés de la médaille militaire les militaires dont les noms suivent: Chevalier de la Légion-d'Honneur, Léon Leclercq, adjudant-chef de la 54' escadre aérienne.

<: Sous-oSicier de premier ordre ayant une haute idée de ses devoirs militaires et professionnels. Contraint d'atterrir en campagne dans )a banlieue parisienne, au cours d'un vol par nuit noire, a donné la pleine mesure de son sang-froid et de ses remarquables qualités de pilote en s'efforçant de lifter les conséquences d'un accident que les circonstances rendaient Inévitable. 1

Grièvement brûlé au cours de cet accident, a fait l'admiration de tous par son abnégation et l'élévation de ses sentiments. x

La médaille militaire est attribuée à Georges Faur, sergent de la 54* escadre aérienne. <: Je~ine sous-oNicier radio navigant d'une exceptionnelle valeur professionnelle et d'un dévouement exemplaire. Légèrement blessé au 'cours d'un grave accident de nuit, n'a pas hésité, une fois sorti des débris de l'appareil en flammes, à se précipiter au secours du pilote grièvement blessé, a réussi a le dégager et a éteindre'ses vêtements~ en feu, faisant preuve de beaucoup de. décision et d'une magfi~que abnégation. >

A titre posthume, est nommé chevalier de la Légion-d'Honneur Paul-Valentin Greitner. lieutenant de la 54' escadre aérienne.

<: Jeune on'ieier plein d'entrain et d'allant, animé des plus solides qualités militaires. Pilote de chases, excellent observateur, s'était particulièrement signalé par la façon brillante dont il accomplissait les missions de reconnaissance et d'observation les t)tus délicates.

A. trouvé la mort au cours .d'un exercice aérien de nuit, le 21 juin 1935. e

Présentation d'un drapeau

Marignane, le 23 juillet. Au cours des cérémonies qui se sont déroulées à Paris, !e 14 juillet, 'le président de ta République avait r.emis un drapeau à la 3* Botti'lle de chasse de l'aviation autonome.

La cérémonie de ta présentation de ce drapeau aux troupes et aux équipages a eu lieu ce matin à Marignane. C'est le capitaine de frégate Pinel, commandant la base d'aviation maritime autonome de Marignane, qui a présenté le drapeau aux équipages et aux troupes assemblées.

A la d!rection des musées nationaux Le Conseil des musées nationaux a tenu sa dernière séance, sous la présidence de M. F.' David-Weill, qui a souhaite la bienvenue à deux membres nouveaux M. Jacques-Emile Blanche, nommé au titre de peintre, et le 'baron Maurice de Rothschild, au titre d'amateur et grand collectionneur.

M. René Dussaud a fait agréer ie don par le lieutenant-colonel Jacquot, délégué aux fouilles de Deir-ez-Zor, Alep (Syrie), d'un vase en terre vernissée d'époque parthe.

Sur la proposition de M. Louis Hautecœur, ont été acceptés le don -fait au musée du Luxemt bourg par quelques membres de la Société des (peintres graveurs, d'une estampe de Boussaingault et d'une gravure de Frélaut, et le don, sous réserve d'usufruit, par M. Gabriel Faure, inspecteur général des monuments historiques, de son buste et de celui de Mme GabrieHe Faure, par Joseph Bernard et Marcel Gimond. M. Carle Dreyfus a présenté un vase et une plaque de cristal de roche gravé, tous deux signés de Valérie Belli ces deux précieux objets sont offerts par le èaron Maurice de Rothschild. Le même conservateur a sollicité l'entrée, au musée de Cluny, des dons suivants de Mme Cérette-Mayer une épée du dix-huitième siècle, en fer et argent, une statuette de Vierge en 'buis (Allemagne dix-huitième siècle), une ceinture en argent (France seizième siècle), ainsi qu'une guitare, à double manche (Paris, dixhuitième siècle), auxquels s'ajoutent une petite boite de changeur munie de ses poids (Hol'lande, 1644) et deux tissus égyptiens provenant des fouilles de Postât, remis par un donateur anonyme.

M. Georges Salles, conservateur des arts asiatiques, a entretenu le conseil des résultats donnes par la mission du docteur Kar~eck et i: a commenté les bronzes chinois, représentant 'la part du Louvre dans le produit de cette mission. Dix-sept bronze chinois, provenant de la même mission, ont été, de plus, donnés à ~[. Georges Salles pour son dépar~sment par on ami du Louvre. M. Brière, conservateur du Louvre, fait part du don, par Mme Chautemps-Glaize, d'un pprtrait du peintre Auguste Barthélémy Glaize, par Léon Glaixe, et du don par M. Gaston Velten, ministre plénipotentiaire~ d'un portrait de Jales Favre, par Charles Lefebvre.

Sur sa proposition, le conseil a également reçu, pour le musée de Versailles, le don, par le gouvernement hongrois, du portrait du prince François II Rakoczi, copie du .portrait, p{int par Adam Manyoki.

Le conseil a encore accepté divers objets paléolithiques, on'erts au Musée des antiquités nationaies, par M. Roger Basquin, ainsi que ie don, par M. BaiDehache, au même musée, d'une plaque avec inscription industrielle. Pour le Musée céramique de Sèvres et de )a · :oopération franco-américaine de Biérancourt, il t 9. aérée les dons respectivement faits par la )

Société des amis de Sèvres, M. Joseph Masse d.e Bourges, M. Edward Tuck, MM. Tileston WeHs, Templenaere CooHdge, Watt'er Wright Woodcoek, ainsi que par Mme Jules Strauss et M)le Anne Murray Vail.

M. Henri Verne, directeur des musées a donné lecture du testament de la baronne Edmond de RothsehHd, léguant au musée du .Louvre l'admirable collection d'estampes et de dessins constituée en soixante-dix années par son mari. Cet ensemble, unique au monde, et qut comprend plus de 20.000 pièces choisies du quatorztème au dix-huitième siècle, ~o aibums d'estampes, des ]:vres iUust'rés et plus de !.ooo dessins originaux de l'époque de ta Renaissance. jusqu'au dix-huitième siècle, constitue pour les musées nationaux un enrichissement inappreCtaMe que le conseil a tenu à reconnaître eu décidant, par un vote unanime, l'inscription du nom de Mme Edmond de RothschiJd sur la p)aque des grands donateurs du musée du Louvre, auprès du nom de son mari, qui y ngnre déjà.

Les adieux de l'ajmbaaoadeur d'ïtalie Une lettre

du comte Pignatti Morano di Custoza à M. Jean Chiappe

M. Jean Chiappe, président du Conseil municipal, qui avait adressé à S. Exe. M. le comte Pignatti Morano di Custoza, ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire d'Italie en France, qui doit prochainement quitter Paris, le;; sentiments de vive sympathie de la ville de Pans, a reçu de son excellence la lettre sui'vante

.Monsieur le président.

Je suis extrêmement touché du geste si courtos que vous avez accompli envers moi et des aimables expressions que votre bienveillante amitié vous a dictées à l'occasion de mon prochain départ de Paris.

Ma gratitude revient à votre personne, comme représentant de la Ville Lumière, et aussi bien à vos concitoyens: à ce 'brave et génial peuple de Paris dont l'accueil et )a spirituelle hospitalité ajoutent tant de charme au séjour dans cette magnifique capitale,

Si mon œuvre modeste a. pu contribuer dans quelque mesure au bon travail qui a été fait dans îe domaine politique et intelectuel pour resserrer davantage la' communauté d'âme et d'Intérêts de nos deux patries, c'est là pour moi un motif d'intime et profonde satisfaction au moment où ma mission s'achève. Mais, croyezmoi, j'ai été aidé, je le sens bien, pour beaucoup dans ma tache par la 'conviction profonde que j'ai puisé parmi vous. que nous étions dans le vrai, sur le bon chemin. Aussi, ce n'est pas sans mélancolie que je vois s'approcher )e moment de prendre congé de vous. Permettez-moi d'adresser à vous-même, monsieur le président, ft par votre obligeante entremise au Conseil municipal de Paris, mon salut cordial et dévoué. Je garderai un intime et profond souvenir de mon séjour parmi vous; et la belle gravure de l'Hôtel de Ville me rappellera, à l'avenir, les jours de bon labeur et de fraternité latine que nous avons vécus dans ce glorieux foyer de la France.

Veuillez agréer, monsieur le président, l'assurance de ma haute considération.

Z/<MM&fM.M~<f~ JV~

PiGNATTI MONANO.

Journaux confisqués en Allemagne. La poHce a confisque à teur arrivée Berlin !e « Journal le « Journal des Débats le -s Petit Journal s'. le -s: Figaro », l' <: Action Française le <: Matin I' <: Ere Nouvelle le -s Quotidien la « Nation Be),c et !c « Manchester Guardian ?.

Déplacement et vi!!egtaturet de ao< abonne: Paris. Mmes Aimé Barbier, Potelet, Jacques Récamier.

MM. Jean Bonncfous. le docteur A. Legendre.

Départements. Mmes Camille Bonnet, à Ax-les-Thermes; Charbonneaux. à Saint-Lunaire Jean Clos, à Dieppe: Emile FrancoisDucuing, à Mondoubleau; Emile Faure, à Dax; Paye. a Hendaye; Gamot. à Vineelles; P. Lafond, à Jullouville; de Combettes de Landes. à Chaponost; Gustave Monod. à Foucharupt; Ch. Sallandrouze Le MouIIec. au château Saint-Jean; OIry, à Lioran; Auguste Pernot, à Safnoz; Petot. à Chinon; G. Thorel, à MaS;ny-!a-Freu)e; de Veyssière. à Amphion. Mlles AnH-Iada. à Château-du-Loir;' Bapst, à Berf;heim; Marie Carre, à Moux; Dumont. à LiHebonne; Isnard. à Labouresse. MM. Paul AUaert. à Saint-Gervais; André J Au~is. à Saint-Calais; E. Auvray. à Saint- I- Sauveur-)e-Vicomte; l'abbé P. Ammeux. à Saint-Sylvestre-Cappel; M. Bérard. à La Bourboule; Robert Bonnet, à Esperausses; !e lieutenant-colonel Bourguignon, à Ciboure GeorRes Boyer. à Saulieu; le comte de BriKode-KemIandt. au château de Folembray P. Camelot, à Lille; Pierre Chevrier. à Sullysur-Loire le chanoine CoIIanKettes. à Royat: Crespel-Gentil, au château du Bois; Jean Decrais, à Arcachon; l'abbé Jean Delaplanche, à Saint-Briac; Emile Démence, au château de VerviMe; Léon DesforKcs. à Plombières; le docteur Donnadieu. à Nancy Charles Duchalais, à Nantes Dupont-Ferrier, à Tu!Iins René Etienne. à Rennes le commandant Giber.a:ues. à Rodez; A. Giffard. au PouliRuen; Haussoulier. à Saint-Prix: Hersent. au château d'Ozay-le-Ferron; P. Huberson, à Choisv-au-Bac: l'abbé Amédée Hur 1

à Vichy; Paul Jodot. à Oulins; le lieutenantcolonel Kuhnmunch. à La Lorne; Albert de LaKarcie. au Crez; Léon Landron. à Maloles-Bains le docteur Lasserre. au château de Larrat; Jean Laussucq-Dhiriart, à Saint-Jeande-Luz LerebouUet. à Chissey; le comte de Lesseps. au château des Grandes: le comte de Lordat, au château de la Grande: l'abbé Henri Ludvi~. à Auboué; Charles Lyon-Caen. a Kérandraon; Marchi. à Sallanches; Marsy. à Arcachon; René Martineau. à La Foucaudie J. Maxwell, à Ussat-Ies-Bains: Mercier. à Luc-sur-Mer; Mériter, à Chilhac; le baron de Monti~ny. au château d~Saint-Lé~er; A. Morin, à Remiremont: Noury. à Boissy René Prieur, à Montperreux; L. Pugi. à Saint-Jean-de-Luz: Xavier Raymond, au château de la Couetterie: Recoulis, à Tamaris; Reinhard. à Saint-Quay; de Ribier. au château de Tautal: le commandant de Ricard, au château de Lapeyrouse: L. de la Serre, à Dinard Maurice Vivier, à La Rochelle; de Williencourt. à La Baule.

MM. Adam. à Ferrières-en-GâtInais: le marquis d'Andi~né. au château de Craon Aybram. à Lacombe: Azémar. à Evian-lesBains: le chef d'escadron Ballev. à Nantes; Paul Bernasse, à Annecy: Charles Chardon, à Lassay; Chaumat. à Fontainebleau; Cloche, à Fontainebleau: le docteur F. Cordey. a Fontainebleau: Delaunay-Belleville. à Lozère Pierre Depi~ny. à Menthon-Saint-Bernard Derche, à Sarzeau; DouRnac. à Annecy le capitaine Duchêne. à Reims: Gustave Duqaesnay. à Niederhasiach; le duc de La Force, au château de Saint-Aubin; Albert Fournier. à RumiKny: Galt,eri à SebezacConcoures; Maurice Gautreau. à Royan; F. de GrelinK. au château de Lamotte; de la Groudière. au château de Soulles; A. Guerpillon. Panissieres: le lieutenant-colone) Guillaume, à Saint-Quay; I. Guyot. à Châteauneur-sur-Loire: R. de La Harpe, à GiromaKny: Hatté. à Annecy: René Heurtey.à y Parame: Kretz. à Saint-Gervais-les-Bains Georges Lachapelle. à Barouffières; Léon La- lande, à Saint-Bonnet-Ie-Château Gérard Lescot, au château du Moulin-au-Lièvre; le j commandant Liobet. à Veutaliole; le capi- taine Le Marchand, à Théoule: Marielle- Tréhouart. à La Baule: Guy Le Marois. à Bricquebec; l'abbé J. Marotte, à Aûzelles Paul Masson. à Treminis: le capitaine de Mauduit. au château de Belvrient; Le Moine. à Saint-Servan; le docteur J. Mondes, à Saint-Briac; L. Moriva). au Morinand; R Puiseux. à Orcines: Georges Radet. à Ascain Rcederer. à Chabeuil: Antoine Rousselle. au château de Montmoyen; le chef de I bataillon Sevenet, au camp de la Courtine; f Francis Veillet-Levallée, à La Grave: L.Ver- f naire, à Tonnerre; le docteur ViDeplet. à i Lt'x-Saint-Sauveur: le marquis de VoKÛé. à Arlay; Watel-Dehaynin. à Trouvilte.. c Etranger. Mme la comtesse Le Marois. r à Coppet. f

MM. Gabriel Grenier, à Zinal: Henri Lebasteur. à Watermael Ch. Sevhonkian à Varsovie; René Têtard, à lunsbruek. d

Les Ëch os de partout

~Mwr~ 1

/ourno! ~s De&aM 1

du samedi 25 juitlet 1835

[Feuiite du 24.] Paris, 23 juillet. Le nom- bre des bâtiments à flot en ce moment est de 179 bâtim&nts de guerre, savoir: vaisseaux, 27; frégates, 35; corvettes, 30; bricks, goélettes, bombardes, U7. Les t'âtiments de transport se composent de 19 corvettes, 28 ga'barres, 4 transports. Dans Je nombre de 179 sont compris 19 'bâtiments à vapeur de la force de 30 à 160 chevaux.

[Feuille du 25.] Paris, 24 juHtet. La révolution française a eu ce mauvais effet que, pendant p)us de vingt ans, le maintien de <'equilibre europeeo n'a plus été qu'un intérêt secondaire. Une seule puissance n'a point oublié ses maximes c'est la Russie. Pendant toute la iutte, eHe a eu constamment en vue deux intérêts, )a résistance à ~a révotution, française d'une 'part, t'envahissement de ta Turquie de l'autre et je ne sais pas même si le second ne lui a pas fait souvent negiiger te premier. A Erfurth, eHe essayait de faire consentir ~ta France à ta destruction de la Porte ottomane. C'est un immense avantage pour un Etat de songer seul aux choses que tous les autres oublient. Tel fut J'avantage de la Russie. L'Angleterre, pendant sa bataiMe de vingt ans contre la France, oublia de .protéger et de maintenir la Turquie. La Russie n'oublia point de t'asservir ta Russie a profité ainsi de Ja Révolution française.

La Révolution française a servi la Russie, comme elle a servi l'Autriche à qui elle a donne t'ttaJie septentrionate, et ta Prusse à qui elle a donné Je Rhin et la Saxe occidentale, toutes choses que Tancienne Europe, au temps de son equittbre, n'eût jamais laissé s'accomplir.

Les cAeMt/Mrs du Tc~teMn L'attention ~du puNic était attirée, il y a quelques semâmes; par de simples échos annon- çant .la réception solennelle, comme <: chevaliers du Tastevin de Mme Fiandin, de l'oncle ansi, le célèbre dessinateur alsacien, de Curnonsky, .prince des gastronomes.

Depuis, les regards curieux convergent vers cette petite ville de Nuits-Saint-Georges, où s'était cré~e cette nouvelle confrérie du Tasteviu et où se tiennent, périodiquement, les assises du Chapitre, sur une estrade de futailles dans le vaste et frais Caveau Nuiton. Cette confrérie, en effet, est une réalisation originale du Syndicat d'initiative de Nuits. C'était une œuvre délicate et ardue de ressusciter une confrérie moyenâgeuse, pouvant s'apparenter à celle des chevaliers de Notre-Dame de Liesse, sans tomber dans la parodie, sans glis- ser dans le vulgaire. Les fondateurs ont réussi au delà de toute espérance et la réception des nouveaux chevaliers est une cérémonie rabelaisienne d'une réelle tenue littéraire.

Les membres de la confrérie, revêtus de la robe rouge et or, coiffés du bonnet carré de docteur, écoutent religieusement la harangue de leur grand-maître qui, dans un style moliéresque, mi-français mi-latin, fait l'éloge de chaque nouveau récipiendaire. Et, tandis que les trompettes retentissent aux mains de deux héraults d'armes, le chevalier postulant reçoit sur l'épaule, non un coup d'épée, mais celui d'un vénérale cep de vigne, noueux et tortueux à souhait!

Et l'insigne de sa nouvelle dignité lui est passée autour du cou par le grand chancelier: un ruban de moire rouge et or (les couleurs de la Bourgogne) soutenant en guise de médaille la célèbre petite tasse de dégustation, le <: Tastevin d'argent

Naturellement, le nouveau chevalier est tenu de répondre en quelques mots spirituels ou touchants, et de promettre de faire aimer et connaître le vin de Bourgogne, d'exalter les traditions d'entr'aide, d'honneur et de noble désin'téessement, et voici comment, sous des couleurs aimables et de joyeuses apparences, les chevaliers du Tastevin doivent être les champions de toutes les belles qualités de notre race. A).. M.

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Parmi les nouveaux chevalters de la Legiond'Honneur, nous avons eu le p!aisir de relever )e nom bien connu de nos lecteurs pour ses belles correspondances du « Levant du D' Miche! Kaouiy, correspondant du /<MrM/ des Débats à Beyrouth, et nous lui adressons nos plus vifs compliments.

.&

Le dîner mensueJ de la rédaction du ~eun!~ des Débats a eu <ieu hier soir au Restaurant Lapêrouse.

«X

Cot~MMM funéraires. Certains pays d'Europe ont gardé et gardent toujours ')a tradition fidèle de vieilles coutumes qu'on. s'imagine assez malaisément dans nos-contrées dites <! civilisées

Au viUage de Vela Luka, dans i'îte adriatique de Korcula, on use encore, pour les obsèques, d'un cercueil commun dans iequet des centaines de défunts ont été couchés. Le mort, ayant été revêtu de ses plus beaux atours, est étendu dans le cercueil communal, d'un usage séculaire. H est ensuite transporté au bord d'une crevasse naturelle profonde et étroite, qui s'ouvre au cœur de la faJaise et qui est fermée par une griiie dont te desservant de la paroisse détient 'la c!é.

Le prêtre préside à l'office funèbre qui a toujours lieu à minuit; on ouvre alors )a grille et le corps est précipité au fond dé la crevasse. Le même cercueH est utilisé pour toutes !es obsèques.

Lorsque ia procession funèbre gravit la fataise, personne ne doit pleurer. Toutefois, après que le corps a été jeté au fond de la crevasse, pendant une heure, devant la tombe commune, les parents et amis du mort, ainsi que !es pleureuses professionneHes, peuvent librement s'adonner à leurs tamentations.

A

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~e p/-o;MMur <!e cr~c. ~est une chaire nouvelle qui vient d'être créée à l'Université d'Houston, dans !e Texas, et dont je titulaire est un de nos confrères transatlantiques, M. Georges Waters, qui ne s'attendait guère à ce que te journalisme, qui mène cependant à tout, on le sait, avec ou sans condition d'en sortir, le conduirait un jour.

Dans un récent article, M. Waters avait reproché aux écoles et coMeges du Texas de ne rien enseigner qui fût susceptible de prévenir ou d'atténuer la crise économique.

Le docteur Oberhoizer, recteur de l'Université, admit le bien-fondé des critiques du journaliste, lui annonça qu'i) allait créer une chaire de la crise et iui demanda d'accepter d'en être !e titutaire.

M. Waters répondit qu'il n'avait aucune expérience p.rofessorate, mais qu'il acceptait, cependant, t'offre qui ~)ui était faite, ayant longuement étudié les causes de !a crise, dont il avait personneHement subi les répercussions. Si jamais At. Waters abandonne sa fonction de <: professeur de crise on lui trouvera sans doute facilement un remplaçant. !t ne manque pas, aujourd'hui, de 'gens qui <: ayant 'personnettement subi les répercussions de la crise doivent être à même d'en parier savamment.

MA~ MO~VDE

A l'Elysée

Le Président de la République a reçu hier après-midi S. Exc. M~r Ma~tione. nonce du Saint-Siège, qui lui a remis les insignes de l'ordre du Christ.

Cours

S. M. le roi Alphonse XIII est arrivé au château de Rothenhaus, près de Chomutov (Bohême du Nord), où il a rejoint sa fille. l'infante Marie-Christine. Ils sont tous deux les hôtes de la famiHe de Hohenlohe.

Ambassades

.L'ambassadeur de France et Mme Laroche, à )a suite de la mort de S. Exc. le baron, de Gaiffier d'Hestroy, ambassadeur de Belgique u Paris, ont remis a une date ultérieure la soirée musicale qu'ils devaient donner hier m~rdi a Bruxelles. Bienfaisance

M. A. Villey, .préfet de la Seine, a reçu de M. David-Weill un chèque de 15.000 francs, dont le montant est destiné aux bureaux de bienfaisance des communes de Neuitly-sur-Seine, Boulogne-sur-Seine. Levallois-Perret, Courbevoie et Puteaux. Ce don sera employé par lesdits bureaux. suivant les indications du donateur, en secours d'alimentation et de chauffage aux vieillards nécessiteux et aux familles nombreuses indigentes, au cours de l'hiver lo3g-lo36. Deuil i

Mort du commandant Henry Lemaîtr Le commandant aviateur Henry Lemaitre est décédé hier matin, à Niort, après une longue maladie. Il était âgé de quarante et un ans. Tôt venu à l'aviation, Henry Lemaitre avait obtenu en 1012, à Etampes, son brevet de pilote. La guerre le trouva à l'Ecole de Saint-Cyr, où il était entré en ioi3. Elle lui permit d'exercer ses exceptionnelles qualités d'aviateur et de chef as du bombardement, il était, dès 1016, chef d'escadrille. Deux avions ennemis abattus, cent cinquante-trois bombardements hii valurent, au cours des hostilités, la croix de la Légiond Honneur. la médaille militaire et meut citations à l'ordre de l'armée.

La guerre finie, Henry Lemajtre entra au service de la. propagande du ministère de l'air durant un an. II y montra l'exemple en accomplissant, en juin 1910. ]e raid Paris-Dakar, magiu*' tique exploit pour l'époque. Puis, repris par ce goût du risque quotidien qui le caractérisait, il devint pilote d'essais chez un de nos grands constructeurs. De 1022 à 1926. il essaya, sans incidents graves, des centaines d'afppareiis. Entre temps il accomplit, en compagnie du regrette capitaine Arrachart, le raid Paris-Tombouctou et retour. et, en février 1925, le record du monde de distance en ligne droite, sur le parcours Pans-Villa-Cisneros. Enfin, la même année. aux Etats-Unis, il remporta, à bord d'un appareil français, la. Coupe Liberty.

En janvier 1027, il fut appelé par )e gouvernement bolivien à organiser l'aviation militaire de ce pays. Il se rendit à La Paz. et, en deux ans, il y créa une petite armée de l'air sur le modèle des aviations européennes.

Rentré en France, i.t reprit sa vie de pilote d'essais, comme chef (pilote cette fois, jusqu'e!)

1931. ·

On nous prie d'annoncer la mort de Mme Charles Ono le. née Despret, pieusement décé-. dée à Bruxelles le 2 juillet 1935. H n'a pas ét« envoyé de lettres de faire-part. <

Le ~o~sseur Fonzes Diacon, doyen de la faculté de pharmacie de Montpellier, chevalier de JaLegion-d'Honneur, est décédé dans cette ville à âge de soixante-sept ans. H était l'auteur d'importants travaux de toxicologie. Lundi matin ont eu lieu. à Autun, les obsèques de l'abbé Louis-Victor Terret, décédé Ïe 19 JuiNet., L'abbé Terret était vice-président de la Société Eduenne et professeur honoraire du Fetit Séminaire d Autun.

Savant et consciencieux archéologue, l'abbé ierret a publié diverses monographies sur les églises autunoises et de aombreux~rtieles dans les ~~o,fM la .Soc<~ Eduenne; son MMMt ouvrage descnpttf de toutes Jes sculptures de la cathédrale d'Autun avec de très belles reproductions (photographiques, par le maître imDrimeur~tunois Taverne, lui a valu .l'admirai et la reconnaissance de tous ceux qui ont voué ?'éc~~ sculpture bourguignonne d~ ~ecoJe d Autun et de Cluny à l'époque médié.

A.T-P'~ annonce la mort du baron Alfred ~aris chevalier de L~'o~'Honneur. ~cédé

à Paris,

Nous apprenons la mort de Mme Maurice L~veque. née Charlotte Baroux. femme de~ ~ch~m~!er'T~at.~ honoraire

des chemins de fer de l'Etat,

Roherr°'~ ~.?~s la .mort du vicomte Robert de V'l'eneuve Bargemon, décédé au château de Bougaber (Basses-Pyrénées), des suites d'un accident de montagne.

.SAtMPRÉ. La Légion-d'Honneur

aux grands mutt!és de guerre Le /t)«n;o~ 0/ publie une liste de pro. motions et de nominations dans l'ordre de Jat Legion-d Honneur en faveur des mutilés de guerre à 100/100. Cette liste comprend 2 grands ofSeiers MM. Houard, ancien cheE de bataillon au o' zouaves, et Parizot, ancien lieutenant-colonel à l'Ecole militaire du génie 5 commandeurs MM. Albertus, ancien iieu- tenant au 226' rég. inf.; Primois, ancien lieutenant au 140' rég. d'inf Sombard. ancien chef de bataillon au 44" B. C. P., et Lafntte, dit Petit d'Aleou, capitaine au 4' tirailleurs séne~ galais.

Suivent 36 officiers et 305 chevaliers.

4~y~ ET ~~yy/?~

Une souscription a été ouverte par des Mita basques et béarnais pour fêter la réception à l'Académie française de M. Léon Bérard, viceprésident du Consei), garde des sceaux. Il lui sera offert une statuette en bronze,, œuvre de uabard, ainsi qu'un service de tafble élément dessine par Cabard. Sur Jes assiettes sont représentes les faits et gestes de M. Léon. Berard dans son pays. On !e voit en orateur, en chasseur, en académicien, en avocat, et toujours dans un décor régional.

A l'occasion de la remise de ces souvenirs, un banquet aura lieu à Pau et un 'autre & Bayonne.

L'Association des amis de l'Union soviétique ouvre une grande exposition !ntitu)ée: < U.R. b. S. tO~g s'. Plus de 500 documents photographiques, appuyés par des graphiques, traiteront du développement soviétique. Cette exposition se tiendra du 24 juiiïet au 31 octobre a)a galène <:La Boeties-, 83, rue de La Boétie, Paris {VIII''), et sera ouverte chaque jour de. 10 heures du matin à minuit. Le vernissage aura. lieu en privé ce soir mercredi 24 juillet, à ai heures.

Explosion d'une chaudi&re dans une usine ptemontaise. Une expiosion s'est produite, h)er. a 14 h. 30. à t'usine des Forges piéniontaises, section des tôles. Un tube d'une chau* dière a éclaté pour une cause inconnue et des éclats de tôle ont été projetés tout auteur. Quatre ouvriers ont péri et neuf ont été blesses.

Les anciens combattants britanniques ont QUttte l'Atlamagne. Après avoir assisté.. hter, aux dernières réceptions organisées en leur honneur à Cotocne. les cinq membres de la British Lésion qui viennent de passer dix jours en A!]emaa;ne ont quitté cette vi!!e à destination de Londres.

Sauvetage d'un équipage danois au large de Qotland. On mande de FIensburg au « D. N. B. ~que le vapeur allemand « Héiène a a sauvé les sept marins de l'équipage du voilier danois <s Sampo en détresse au iarRe de la côte suédoise de Gotland.


Autour des décrets~ois La délégatioti des gauches

La délégation des gauches s'est reunie, hier Apfe~midi, à la Chambre. MM. Péri et Duclos représentaient les communistes; MM. Blum, Longuet, Monnet, Jardel, Laville, les S.F.1.0.; MM. CampinchI et Jammy-Schmidt, les radicaux-socialistes; M. Sellier, les pupistes; MM. Brandon et Susset, les républicains socialistes. La délégation a décidé d'envoyer, cet aprèsmidi, des délégués auprès de M. Pierre Laval, pour protester auprès de lui contre les sanctions prises par le gouvernement à l'égard de certains fonctionnaires, à !a suite de la manifestation de t'Opéra

-La délégation sera composée de MM. Campmehi, Léon Blum, Péri, Brandon, André Breton, Ratnadier et Sellier.

Au cours de la réunion, il a été fait une très brève allusion aux décrets-lois.

Il a été décidé en principe de faire un nouvel effort pour obtenir les signatures nécessaires, afin de convoquer les Chambres pendant l'intersession <: si c'est nécessaire

En admettant que les gauches parviennent à obtenir chez les députés les signatures nécessaires, il est hors de doute qu'ils n'obtiendront à peu près rien auprès des sénateurs.

A la fin de la réunion, M. Laurent, secrétaire général du Cartel confédéré des fonctionnaires, et M. Cougnenc, des P. T. T., ont été reçus paf la délégation et lui ont demandé comment elle envisagerait, sinon de lutter contre les décretslois, du moins d'obtenir leur modIScation. Le comité de salut économique

M. Nicolle, secrétaire général du Comité de salut économique, a adressé à M. Pierre Laval, président du Conseil, une lettre dont voici les passages essentiels

Le pays attend des allégements massifs qui, seuls, permettront par un abaissement des prix de revient, à la fois la revalorisation des prix à la production et l'abaissement des prix à la consommation dont l'écart se mesure surtout à l'ampleur des charges iiscales qui s'y intègrent. La taxe sur le chiffre d'anaires, les lois sociales etatistës trop onéreuses, les impôts sur les transports, les octrois, les droits de mutation trop élevés paralysent toute JaproductiOTL

Nous venons insister auprès de vous. Monsieur le. président du conseil, pour que les nouveaux eKorts du gouvernement portent sur ces points ainsi que sur la suppression de certains monopoles d'Etat.

Le renouveau de la confiance qui résulterait <le l'application de l'ensemble de ces allégements uceélererait l'abaissement indispensable du loyer de l'argent.

D'autre part, la fermeté que vous montrez dans vos décisions ne pourrait-elle pas se manifester très utilement par des Interventions énergiques près de nos débiteurs étrangers pour les obliger à exécuter les engagements librement et solennellement contractés au moment où les pouvoirs publics ont autorisé et favorisé le placement de certains emprunts d'Etat étrangers dans le patrimoine des familles françaises. Nous restons convaincus que l'ensemble des mesures liant une politique d'économies à des allégements substantiels des charges fiscales et financières ne réalise que le premier stade de l'oeuvre considérable à laquelle le gouvernement doit être attaché. Ce ne peut être que la préface de la réforme indispensable de l'Etat, qui, seule, supprimera déSnitivement les causes de tous les abus et du désordre nnancier.

nL_~ n__ ..w~t,u_a..

\~ncz ics an~tcus ~~niL'tt~L<tii~a

On nous communique la note suivante Pour éviter toute interprétation erronée, l'Union nationale des mutilés, reformés et anciens combattants (15, rue Molière) précise que la réunion qu'elle organise, te jeudi 2g juillet, au Palais de la Mutualité, est strictement privée, que cette réunion a pour but de préciser l'attitude des din'érents groupements de l'Union natlonale-des mutilés, réformés et anciens combat* tants devant les décrets-lois et la revision des pensions.

En conséquence, seront seuls admis à la rétttuon les membres de l'Association porteurs de leur carte.

D'autre part, l'Union des amputés de la région parisienne (Fédération des amputés de guerre de France), avait organisé hier soir, rue Cadet, ~im grand meeting de protestation contre Its décrets-lois.

De nombreux orateurs ont pris la parole, Un ordre du jour de protestation a été adopté, regrettant notamment que la Confédération n'ait pas accepté le principe d'une manifestation nationale.

Le bureau de la Fédération départementale de Saône-et-Loire des mutilés et anciens combattants, réuni à Chalon, a décidé de prendre part à la manifestation qui doit avoir lieu demainà Paris.

La C. G. T. et son plan

La Confédération générale du travail a publié Ja déclaration suivante, faisant suite à réunion de sa commission administrative de 'la. veille La commission de la C. A. de la C. G. T. a examiné la situation découlant des décrets-lois. Elle constate la profonde irritation que ces mesures provoquent dans la plupart des milieux. La C. A. exprime son indignation de ce nouveau recours à !a déflation, condamnée par 1 expérience. et qui aboutira Inévitablement à aggraver la situation.

Elle estime que rien n'est réellement tente pour mettre fin à ta crise, et que gagner du temps représente toute la politique poursuivie depuis troplongtemps.

La C. A. proteste contre 'l'arbitraire des arrestations opérées lors de la manifestation du personnel des services publics, qui exprimait une légitime indignation.

Elle considère que le maintien scandaleux de ces citoyens dans ]es postes de police avait sur~tout pour but de les mettre dans l'impossibilité de reprendre leur service et d'offrir ainsi à 1 ad-

FEUILLETON DU JOURNAL DES DEBATS du25iuiUetl935

LE CINEMA

L EU

CnMie et châtiment. La patrouiHe perdue. Les deux rots

Le public français est le plus difficile des publics. Ce n'est point seulement parce qu'il est le plus intelligent, ce qui me paraît ne point faire de doute, mais aussi pa.rce que sa faculté ~enthousiasme est entravée par trois dons impitoyables l'ironie, la mesure et Je sens critique. Le Français est linéaire; en quelque sorte, il est né classique. Le romantisme ne fut, au cours de son histoire littéraire, qu'un orageux incident. Le bon sens, le goût, l'équilibre, la clarté découpent, si l'on peut ainsi dire, son horizon et l'encadrent. Aussi nos lucides auteurs ont-ils tout de suite excellé au théâtre, qui est un art de contrôle, d'analyse et de logique.

Le dix-septième siècle n'a pas fait que codifier la langue, il a codifié le théâtre en créant la règle des trois unités. Pendant longtemps, le théâtre a reposé, inébranlable, sur ces rigoureuses mais solides assises, imposant aux dramaturges qui ont suivi la plus sévère des disciplines. Mais, précisément, ces raisons architecturales ~~cdM~tOM M~f~C.

m!a!strat!on le prétexte aux sanctions voulues par teKouvernemeht.

La C. A. déclare qu'en face des décrets-lots, dont tes conséquences funestes seront bientôt enregistrées. il s'agit de dresser 'un 'plan de réformes capable de détruire les obstacles qui, aujourd'hui, paralysent !a vie de toute nation. Elle décide de prendre les dispositions utiles pour avancer la réunion des groupements politiques et syndicaux Convoques pour le 8 août dans te but d'examiner Je pian élaboré <par la C. G. T. et tenter~ ensuite une collaboration active pour sa diffusion et son application.

La C. A. décide d'adjoindre deux délégués à~ la délégation qui la représente au comité du rassemblement populaire national.

D'autre part, le comité central du cartel confédéré des services puM!cs <; a chargé une commission restreinte d'élaborer les termes d'une proclamation qui manifestera la volonté des agents des services publics de conduire une action réaliste pour obtenir le renversement de la politique de dénation X'.

Manifestations diverses

Des fonctionnaires ont protesté contre les décrets-lois à Marseille, a Cherbourg, à Brest, où la circulation a été un instant interrompue par un cortège chantant l'/K~'xoh'om~ et la CarMM~tO/f.

L'Union nationale de défense professionnelle des cheminots a voté, contre les décretslois, un ordre du jour de protestation. L'Union catholique des P.T.T. de Toulouse a voté l'ordre du jour suivant:

Considérant que les sacrinces imposés aux fonctionnaires auraient pu leur être épargnés si les pouvoirs publics n'avaient ,pas laissé s'introduire dans les administrations de l'Etat des abus, dont'le gouvernement est le premier à dénoncer l'existence; f

Mais considérant aussi qu'un contrat tacite lie les membres des P.T.T. avec les usagers et aue leurs principes catholiques leur fait considérer, en l'espèce, l'abandon de poste comme un manquement grave à la justice et à la charité. fait confiance au gouvernement pour prendre toutes les mesures justes et efficaces, permettant d'assainir rapidement la situation financière et de rétablir les traitements dans leur intégrité

Demande à ses adhérents de ne pas se solidariser avec des éléments qui, sous prétexte de revendications professionnelles, poursuivent des buts surtout politioues et d'assurer, pour leur part et dans toute mesure où la liberté leur en sera laissée, la mMche régulM;re..(!e-rs.<.ser-

.YW~a- "ii.<< .).

Agrégations et certiïicats Sont admis définitivement, par ordre de mérite, aux concours suivants

~f~<<o)t <fat-a&<? M. Mzali.

CfWf/tcot <<t<Mff~ J ffM-f~Kcmo~ t!~ ro/~wu~: MUeVIenMt; MM. Guillaume Jung, Lafontaine, KœM, Meyer, Bohn, La:w, Walter, Dupais. Douvin, Flach, Gardet, isler Mue Schiclin.

Professorat des eCO~~ MCfMM/M ~fCMtM~ ~O~t'C, /C«fM) C< n~Htt~t'Ot! à .SaM)<-C7o«~. MM Dehan, Espana, Macnin, Vyvey, Collard, Picard, Miquel, Mireux, Chartier, Dumeix, Audouard, Bonneiln, Gaubert, Auneau, Colomb, Demurger, Langlois, Pavard, Frénard. Professorat des écoles ttO'OM~M (ffeM.ytCM<e tofttc, histoire et .o~yo~/tt~) AfAf..Mo~cAa~, Livet. Toussaint, Bey~ Chamboux, Robin, Chanu Martin, Narquet, Dacher, Raymond. Mmes Blin, Launey, Meyer, Ducourau, Bas, Rouyer, Meunier, Maurens, Deglaire. JOSEPH FËVRE.

Concours de l'Ecole nationale supérieure des mines

Liste des candidats admis

MM. de Place Yves, Lafon André, Ganne Jean-Pierre, Peyresaubes Raou!, Plat Maurice,

Marinet 'EmUer Ventur~ Etie. Morange Roger,

Berthon René: Turpin. Jacques, Lebuy Jean, Lerov Miche!, Yver de la Bruchollerie Hubert, t, Pot 'François, Durand-Viel François, Bazin .Lucien. Boyrie ïean, Fnmey René. Peyrat JeanJacques, Kaynaud Yves. Bourges-Maunoury Maurice. Plichon Jean-No.et, Certes Georges, Brétillot Phitippe, Chouteau René-Marcel. Leroy Léon, Watin lean, Darteyre Jean, Chanrion Fernand. Guyard Danie!, de Maistre Raymond, Sauzedde Erick. Monnot Miche!, VeiDat Henry, Hutin Henri. Brigonnet Jean.

Annuaire !nterpartementa!re 1935 Publié sous le patronage de l'Union interparlementaire par MM.L. Boissier, secrétaire général de l'Union interparlementaire, et B. Mirkine-Guetzévitch. secrétaire général de l'Institut international de droit public, avec la collaboration de MM. J. Laferrière, professeur à la. Faculté de droit de Paris, et André Pierre, agrégé de l'Université, cet annuaire, qui entre dans sa cinquième année. contient toutes les informations utiles sur l'histoire politique et l'orRanisation constitutionnelle des Etats du monde entier. Redire avec une objectivité absolue. l'Annua're est le <s Gotha s. de la vie constitutionnelle parlementaire et législative des peuples. Par )a richesse de sa documentation, il se présente comme un instrument de travail indispensable à tous les hommes (TEtat. parlementaires. diplomates, fonctionnaires, professeurs, étudiants, bref. à tous ceux qui. par la nature de leur activité pr.c~essionne;).e. pu de leurs tr~aux. s'intéressent a la vte politique du monde moderne.

M. Carde rejomt son poste

M. Carde, gouverneur général de l'Algérie, quittera Paris, ce soir mercredi, à 21 heures, à destitution de Marseille, où it s'embarquera pour rejoindre son poste à A!ger.

qui consolidaient notre théâtre, rendaient plus malaisée notre initiation au cinéma. Aussi ~adaptation a-t-elle été lente. Dans un art nouveau, qu'un Français avait d'ailleurs inventé, nous étions encore des apprentis lorsque les Anglo-Saxons étaient déjà des maîtres. C'est qu'en Amérique et même en Angleterre le cinéma n'était point gêné par une tradition théâtrale. Chez nous, les auteurs hésitaient, que dis-je, hésitent encore au bord de l'art cinématographique. Ils sont devant cet afflux de sentiments, cette randonnée de paysages, comme des baigneurs peureux devant les vagues. Mais les Anglo-Saxons n'étaient point bridés par un passé dramatique. La scène en liberté était là-bas toute proche du cinéma. C'est pourquoi ils ont eu aussitôt de meilleurs cinégraphistes que nous ils y étaient tout portés. Une autre qualité nous gênait, un autre défaut affirmeront ceux des étrangers qui ne nous comprennent pas le besoin de classincation. Comment admettre, au début, qu'un spectacle où des acteurs s'expriment, rient ou souffrent, ne soit point une filiale du théâtre ? Long malentendu qui n'est pas encore dissipé et sur lequel je ne reviendrai pas aujourd'hui. Mais en assistant dernièrement à la pro-. jection de C~MM~ et CM~M~, ce beau nim où ne paraissent que des acteurs français et qu'a porté à l'écran'M. Pierre Chenal, je ne pouvais me défendre de songer, avec une certaine fierté, aux progrès définitivement acquis de notre production. L'exemple est d'autant plus significatif qu'il s'agit d'une oeuvre qui, par son

Congés de l'avancement des sOences f à Nantes

t

[DE NOTRE ENVOYÉ SPECIAL] <

Le Congres de l'Association pour l'&vant.~ t ment des sciences comprend deux activités i distinctes.. L'une fait bénéficier ses membres des le- çons de choses qu'ils peuvent retirer de )a t ville où ils se réunissent. L'autre comprend des communications scientifiques et des discussions telles qu'il en existe dans nos sociétés savantes. (

Les leçons de choses en diverses matières j 1 sont nombreuses à N&ntes. Dans la réception de lundi à 19 heures que donna à l'Hôte! de vIHe le maire, i) les rappela en quelques mots.. Et déjà leur programme a commencé à se dérouler. Lundi après-Midi, les congressistes ont visité le port en bateau, avec explications compétentes. Le lendemain. ils furent reçus au musée Dobrée dont les documents sont d'un si haut intérêt pour notre histoire. Mardi matin, une conférence avec projections traita de la banane dans sa production et dans sa vente; celle-ci a beaucoup 'aug- mente en ces dernières années, nos colonies y prennent une part de plus en plus grande, et Nantes est très intéressé à ce commerce. D'autre part, les communications scientifi- ques furent nombreuses dans les 22 sections qui comprennent toutes les branches de l'activité humaine.

A la section préhistorique, le docteur Reygasse, d'Alger, a hautement intéressé' les auditeurs en expliquant ses belles découvertes des peintures rupestres qui sont en extrême abondance dans une région du Sahara, le Tassili. Cette région située dans l'extrême sud du désert est limitée, et l'on n'a trouve que là cet art. Celui-ci, très évolué, représente les animaux avec une vérité qui égale les plus belles peintures 'paléolithiques de Ix Madeleine.

Or, ce pays est actuellement désertique, la vie y est impossible. Autrefois, il était très humide, car les artistes y ont dessiné des girafes (une d'elles a plus de sept mètres de hauteur et est frappante de naturel), des crocodiles, des hippopotames, témoignages irréfragables de la présence de rivières là où on ne peut à présent recueillir un verre d'eau. Ce travail de M. Reygasse offre un double intérêt, au point de vue de l'art préhistorique et à celui géologique de l'histoire de la terre.

Avec M. Regnault, nous abordons un sujet. archéologique récent. L'auteur commença par étudier les momies des animaux morts de soif et de faim telles qu'on en trouve daus nos avens ou précipices où ils sont tombés. à moins qu'on ne les y ait jetés; chats et chiens conservent l'attitude angoissée qu'ils avaient prise dans leur agonie.

Ce trayait amena plusieurs savants à signaler à l'auteur des momies humaines qu'ils rapprochèrent des précédentes. Citons celles de Digne, de Saint-Bonnet-te-Château, dans le département de la Loire, de Saragosse, en Espagne.

D'après la légende, ces malheureux auraient été emmurés et seraient morts de faim et de soif. Dans les deux premiers cas, il s'agirait de prisonniers catholiques ainsi traités par les protestants; à Saragosse, de victimes de l'Inquisition.

Les légendes sont fausses. Les momies à l'examen présentent l'attitude hiératique, membres inférieurs étendus, et bras de même ou croisés devant la poitrine. Attitude donnée par les vivants aux cadavres et sans rapport avec celles de momies angoissées. D'ailleurs, les gens qui ont été emmurés comme les vestales à Rome, et quelques malheureux au moyen âge, mouraient d'asphyxie, l'oxygène devenant après quelques heurM en quantité insuffisante. Or, l'attitude angoissée des asphyxiés, lés médecins légistes le savent, ne persiste point après la mort, les muscles entrant alors en résolution.

Par contre, on a des moulages de sujets, animaux et hommes morts avec l'attitude angoissée. Ainsi des habitants qui fuvaicnt Pompéi dans l'éruption du Vésuve en 79 ou encore à Alger le moulage de Géronimo. Les premiers furent conservés ensevelis dans les couches de poussières du volcan. Le dernier fut maçonné vivant dans le fort du Dey au dix-septième siècle. Il a suffi de couler du plutre dans l'espace autrefois occupé par :e corps pour obtenir un moulage saisissant. Ce mardi soir, les congressistes se réui.Is* sent en un grand banouct officiel.

D' FÉLIX REGNAULT.

Après le congrèa eucharistique L'Union patriotique des Français Israélites vient d'adresser au grand rabbin de Strasbourg mie lettre lui disant sa joie et lui adressant ses félicitations pour le message que le grand rabbin a écrit à Mgr Ruch, évêque de Strasbourg, soulignant <: en raison des jours troubles et agités l'utilité et la nécessité de réaliser l'union de toutes les forces spirituelles.

D'autre part, ce même groupement a envoyé à Mgr 'Ruch une lettre soulignant son émotion en apprenant qu'a la suite de la lettre reçue du grand rabbin de Strasbourg, le congrès eucharistique avait décidé que la prière finale d'une des réunions de ce congrès serait dite à l'intention des chefs des confessions religieuses non catholiques de Strasbourg.

Le financement de la récolte du blé

.r

M. Pierre Cathala, ministre de l'agriculture, tient à signaler que, comme les années précé'dentes, les caisses de crédit agricole mutuel sont à la disposition des agriculteurs produc-

essence, semblait plus loin de nous. L'art avec lequel M. Pierre Chenal l'a transposée, le soin délicat avec lequel il a su la filtrer sans que son parfum s'évente, méritent les plus chaleureux suffrages. Ce grand roman slave est devenu un beau 6hn français c'est une manière de tour de force.

Je ne suis point de ceux qui regrettent le choix de Mlle Madeleine Ozeray pour le personnage de Sonia. La prostituée que nous dépeint Dostoîewski eût choqué notre public. Au contraire, cette petite fille qui s'enlise en demeurant virginale, ne constitue pas une erreur mais une interprétation voulue du texte original. M. Pierre Chenal a compris qu'il ne fallait pas éclairer d'une lueur trop violente le visage de Sonia, concentrant tous les rayons sur ceux de Porphyre (Harry Baur) et da Raskolnikof (Pierre Blanchar). Je ne pense pas que M. Harry Baur ait jamais campé un plus inoubliable personnage. Il y a dans C~MM et CAaftWCK~ un roman policier. S'il domine le 6tm, c'est que Harry Baur domine l'action. Ce grand acteur, aujourd'hui illustre en Amérique comme en Angleterre. a inventé une silhouette terrible et bonhomtme. Il a un sourire papelard et des yeux d'acier. Il est effrayant et cordial c'est extraordinaire. Quant à M. Pierre Blanchar, à qui le cinéma devait une revanche, il s'est révélé, une fois de plus, un admirable acteur. Orgueil, souffrance, remords, son jeune visage a tout exprimé, y compris les plus abjectes terreurs. A certain moment, sa physionomie prend une surprenante noblesse. Derrière

teurs de certes et de teurs groupements pour examiner ta. possibilité de !eur accorder les avances dont ils peuvent avoir besoin immédiatement après !a moisson, en attendant la vente de leur jécolte.

Ces avances devront notamment être garanties par des cautions et des warrants ou par toutes autres garanties qui pourraient être jugées nécessaires pour la sécurité des opéra*tiens qui seront effectuées.

La Caisse nationale de crédit agr!co]e, 5, rue Cas:mir-Péner, Paris (VII'), peut donner t'adresse des caisses régionales de crédit agricc)c départementales et toutes indications complémentaires aux agriculteurs qui Ini en feront la demande.

Les prêtres ~mcSens comb&tt&)ats 'Le'congres national de la P. A. C, (prêtres anciens combattants) s'est ouvert à Vannes sous la présidence de l'abbé Bergey, ancien depute. Un militer de congressistes étaient pré- sents.

L'abbé Bergey a prononcé un discours rappelant que 4.600 prêtres étaient tombés au champ d'honneur.

H a rappelé les souffrances de la guerre et a jeté « )e cri d'alarme aux vainqueurs de la guerre qui doivent être 'parmi les meilleurs artisans de. la paix Dans les heures douloureuses que traverse le pays, il a supplié son auditoire de ne pas se laisser aller au découragement. mais de continuer, pour que vive la France, la grande mission de loyalisme, de foi et de charité qui lui a été connée.

La Semaine soc!a!e d'Angers

A la Semaine Sociale d'Angers, le repas en commun d'hier a été marque par quatre toasts. M. Duthoit a remercié plusieurs personnalités oui se trouvaient à ses côtés, notamment ~MM. Serrarens, sénateur de la Hollande et secrétaire général de l'Internationale syndicale chrétienne; Pauwels, secrétaire général de la Confédération belge des travailleurs chrétiens; le bâtonnier de l'ordre des avocats d'Angers; le R. P. abbé de Solesmes; !& R. P. Vermeschs; le R. P. Lebret; Mgr l'évëque d'Angoulême et Mgr le coadjuteur d'Angers.

MM. Serrarens et Pauwe!s se sont réjouis de ce que la Semaine sociale ait mis à son ordre d): jour l'importante question du corporatisme. Un. télégramme a été envoyé att cardinal Pac~H!, secrétaire d'Etat au Vatican, pour le remercier de sa lettre à la Semaine sociale. M. Paul Verschave. directeur du journalisme de l'Université catholique de Lille, a donné une leçon d'information sur !a nouvelle loi concernant les conseils professionnels dans les PaysBas.

'M. Rouast, professeur à ia Faculté de Droit de Paris, a fait un exposé sur les réalisations corporatives en Grande-Bretagne, aux EtatsUnis, aux Pays-Bas, en Belgique et en Suisse.

rE~

Au Quai d'Oraay

M. Pierre Lavai a reçu M. Beltoise, président du Syndicat de la bouderie de Paris, et M. Drouant, président du Syndicat général des restaurateurs.

APRES L'EXPOSITION D'ART ITALIEN Le sénateur Borletti et M. Pierre Laval échangent de chaleureux télégrammes Le président du comité Italie-France et du comité d'organisation de l'Exposition d'art Italien moderne et ancien du Petit Palais et du Jeu-de-Paume, le sénateur Borletti, a adressé, à l'occasion de la fermeture des deux expositions, la dépêche suivante à M. Lava], président du Conseil des ministres Au moment clôture exposition italienne, je tiens~vous adresser, en mon nom~ et.npm mes éminents" collaborateurs.' hommage notre reconnaissance pour aide magnifique que vous avez accordée notre effort de fervents serviteurs de. l'amitié franco-italienne. Si, comme vous le dites, exposition fut un prodige, l'accueil fait à cette inoubliable manifestation par toute ia France officielle aussi bi?n que populaire fut lui-même assez prodigieux pour nous faire sentir profondément toute la traditionnelle spiritualité de votre peuple et notre foi dans !a mission civilisatrice de la latinité. Daignez n'e permettre. Monsieur le président, de vous renouveler l'expression de mon sincère dévouement. M. Laval a répondu au sénateur Borletti par la dépêche suivante

Très sensible à votre message, je suis heureux de vous remercier du concours dévoué et éclairé oue vous avez personnellement apporté à la réalisation de cette grande manifestation de l'art italien, qui a été. en même temps, une manifestation de l'amitié francoitalienne.

La visite d&la ïnaréchate Haig et des anciens combattants écossais Les anciens combattants écossais €t la maréchale Haig ont visité, hier, la. région <Ie MontT-eui!.

I)s ont été 'reçus à l'Hôtel de 'vill.e .par M. Lefebvre, maire, ainsi que par M. Pelletier, sous-préfet, et les conaeiNers municipaux. M. Leîebvre, après avoir souhaité la bienventte à la maréchale Haig, a rappelé la journée du 28 juin 1931, date de l'inauguration de la statue du maréchal Douglas Haig.

La maréchalt a répondu qu'elle n'oublierait jamais le culte que Montreuil témoignait à son maT-i. EHe a remis à la municipalité une photographie d.u maréchal ainsi que les cartes des fronts de Flandre et d'Artois annotées par son mari. Ces souvenirs seront placés dans le musée de l'ancienne citadelle.

mol, une spectatrice murmurait en contemplant son profil

<: C'est Bonaparte au pont d'Arcole. » C'est exact, la ressemblance est frappante avis aux cinéastes qui auront l'envie de refaire un film napoléonien. Si Mlle Marcelle Géniat n'a pu tirer un meilleur parti du rôle de la mère de Raskolnikof, c'est que le personnage est sacrifié. Ce n'est pas !a faute de cette grande artiste.

Qu'il est agréable, en parlant d'une projection, de n'avoir plus à dire <: Voici enfin un beau film français », mais bien < Voici encore un beau film français. » ~ia Pa~oMt/~ ~~M~ que précède un ravissant dessin animé en couleurs, célèbre, à l'exemple des TfOM LoMCM~ <~ 2?CMM~ les vertus militaires britanniques. A quand le tour de la France ? Mais'un pareil fihn, chez nous, passerait pour subversif, et, d'ailleurs, aucun de nos producteurs n'y songe. C'est à croire, lorsque l'on y réfléchit, que nous n'avons eu ni grands capitaines, ni héros, ni colonies. A chaque instant, néanmoins, en suivant le drame violent et sobre de cette poignée d'hommes qui tient en échec des milliers d'agresseurs, l'on son~e à tant d'épisodes glorieux de la conquête du Maroc et qui furent mentionnés dans certains journaux comme d"humMes faits-divers

Ce film ne se raconte guère, il faut le voir. J'en aime la sécheresse etTabsence de concessions. Pas un sourire de femme n'adoucit cette âpre aventure. Nul autre

REVUE DE LA PRESSE

Lesdécrets-IotS

Les décrets-lois conservent la. vedette. La presse de révolution. du Peuple à l'Humanité en passant par le Populaire, cherche à prolonger l'agitation et accumule les titres sensationnels qui ne correspondent que rarement au contenu des articles. Le Peuple reconnaît dans son éditorial que )a lutte des ionetionnaires contre tes décrets n'aboutira au succès que si une autre politique est opposée à celle de la déflation:

Pour abattre les décrets-lois, il faut Sabord abattre la politique'de délation. Et on ne l'abat.tra que torsquë les masses seront à même de promouvoir une autre politique. C'est l'évidence même. La tâche est-elle si difhcile ? Nous ne le croyons pas. 11 y a, dans les masses populaires, la volonté d'en sortir. On sent déjà tout ce quil iI y a de vain, de désespérant dans l'action simplement résistante. Les fonctionnaires se sont battus déjà. ils ont manifesté dans les rues; ils ont. voici peu, manifesté dans leurs services; ils ont fait la grève, Et toujours la déflation renaît. se dévelo~e. accroît son poids étouffant. C'était sans doute de la lutte contre la stu. pide déflation, mais c'était une lutte négative, coûteuse et impuissante. Il faut résolument passer à la lutte oSensive. On ne détruit bien, at-on pu dire, que ce l'on remplace.. 1 Ou'on médite ces mots profondement vrais, et l'on saura le sens de la lutte qu'il faut mener ~r n~'nn pn sorte, victorieusement.

M Léon Blum, revient, dans le Populaire, sur cet argument que la puissance d'achat diminuera du fait de la déflation:

La super-dénation réduira ia consommation, la demande, la vente, le nombre des unités vendues ea gros ou en détail, de la même façon et pour les Inêmes raisons qu'elle réduira les rentrées d'impôt. Sur le marché acr'cole comme sur le marché industriel, elle ne fera baisser ni les prix de revient, ni les prix de détail. Elle accroîtra la mévente et le chômage. Elle laissera l'industriel et le paysan devant l'alternative des grandes crises ne pas vendre ou produire a perte. Ce n'est pas seulement le raisonnement nui le prouve, c'est l'exemple de tous les autres pays du monde, c'est notre propre expérience, car pourquoi la déflation agirait-elle sur l'économie générale autrement qu'elle nagit depuis trois ans sur nos budgets ? Alors que reste-t-i! de l'argument suprême d<- M. Lavai, de ses minôtres etc, etc. ? Rien. Mais le prélèvement reste, et le sacrifice inique, et les misères présentes, et la crise rendue plus sombre et plus dure pour le proche avenir.

A quoi M. C.-J. GIgnoux répond très pertinemment dans la Journée IndustrieHe": Un de nos confrères, pour montrer à quel point l'économie souffrira des décrets-lois, pub'ie une lettre d'un lecteur fonctionnaire, expliquant que son auteur, pour compenser la retenue dont il va être frappé, n'achètera plus quun journal, n'ira plus au cinéma qt'etous les quin:'e jours, ne fréquentera plus le théâtre et n'ira plus le dimanche qu'à Meudon au lieu d'aller jusqu'à Chantilly; de plus, pendant ses vacances, ce correspondant ira à la pèche au lieu de faire des promenades.

Rien de cela. à coup sur. n est negiigeaDie, en- 1 core que ces conndences aient chance de provo- jquer des mouvements divers parmi nombre de citadins et de ruraux astreints à un régime encore plus sévère. Mais c'est précisément pour que ce Français moyen puisse retourner toutes les semaines au cinéma et fréquenter à nouveau Chantilly, èt même pour des fins encore plus sérieuses, qu'une action est présentement entreprise par le gouvernement sur les éléments réductibles du coût de 'a vie. On notera en passant que l'amateur de cinéma visé plus haut évite toute allusion à cette circonstance, son ascétisme allant sans doute jusqu'à l'engager à payer au tarif ancien son propriétaire, son boulanger, sa quittance d'électricité et diyerses autres choses. Dans Marianne, M. Emmanuel Berl s'efforce à l'équité

Pour être équitable, il faut.reconnaître te-réel effort des ministres, vers la Justice distr.ibut.i.Ye., Ils ont frappé les pensionnes, ils frappent les rentiers. Ils ont frappé les fonctionnaires, ils frappent les propriétaires. Ils ont donné l'impression qu'ils appelaient à la défense du franc la totalité des Français.

Mais il ne suffit pas d'être équitable, il faut encore être lucide. Deux catégories de citoyens échappent à la mobilisation gouvernementale les thésaurisateurs et les mercantis.

Plusieurs journaux insistent sur la nécessité d'aboutir à un équilibre budgétaire réel et non pas seulement théorique. Tel est le cas de l'Ami du Peuple, où M. Pierre Bermond écrit

II y a deux sortes d'équilibres budgétaires: l'équilibre théorique réalise au moyen des évaluations de recettes au moment de l'établissement du budget; l'équilibre pratique, l'équilibre d'exécution qui seul importe et qui dépend essentiellement de l'activité économique du pays. C'est celui-là qu'il faut assurer. Quel que soit le degré d'approximation auquel on sera arrivé dans l'éta'blissement des .prévisions, les événements se chargeront de tout bousculer, de tout renverser, si !a production continue à être grevée de charges qu'elle n'est pas en mesure de supporter.

L'équilibre du budget est un but, qu'il faut sans cesse vouloir atteindre, mais que l'on ne .peut rejoindre, en fait, qu'en ranimant les échanges par la baisse des prix de revient. Un principe domine le débat: la seule richesse véritable d'un pays c'est son activité économique c'est sa capacité de travail. Il n'y a pas d'équilibre réel du budget dans le marasme des affaires; il n'y a pas d'Etat prospère dans un pays en détresse.

Dans le même sens, M. G. de Marsilly nous dit dans le Petit Bleu

Il est effarant de constater que, chaque année, le déficit réel de l'exercice budgétaire est en fin de compte .Ht~n'~Mf au déficit prévu, les .mesures prises pour y parer n'ayant ex c~o'~Mfc donné aucun résultat.

Nous soulignons « en apparence Que s'estil passé, en enet ? Ceci de très simple que le

horizon que la solitude d'un désert merveilleusement photographié et qui pourtant n'est jamais monotone grâce aux féeries de la lumière.

Si La Pa~M~/f perdue sert le prestige anglais, Les D<?M~r 7?OM servent la propagande allemande. C'est l'éternelle querelle du roi et de son héritier et, par extension, de l'empereur et du kronprinz. La réussite est complète. Ce n'est pas qu'un film historique, c'est un film de caractères. D'une part, le roi-sergent qui incarne les vertus chères à son peuple prévoyance, discipline, économie, travail, tout en terrifiant ses sujets par son autorité despotique, sa violence et même sa vulgarité. D'autre part, un jeune prince, qui sera Frédéric le Grand, mais qui, lorsque le film débute, n'est encore qu'ue adolescent romantique qui joue de la flûte, lit des vers et même, pour comble de frivolité, des « livres français

Le père et le fils ne se comprennent point les pères, souvent, ne comprennent que les fils qui leur ressemblent. La révolte même du jeune prince aurait dû rassurer le vieux roi. Frédéric-Guillaume, qui mène sa famille à la cravache, ne retrouvant de tendresse que pour ses grenadiers, s'indigne de voir l'héritier du royaume s'adonner à la lecture et composer des sonnets. Aussi brûle-t-il ses livres, brise-t-U ses instruments de musique et fait-il dé-;capiter sous les yeux de Frédéric un ami d'enfance qui a favorisé sa fuite. Ceci fait, il enferme son fils dans une forteresse,

pU)age du budget, encouragé par les mesures destinées à remplir les caisses, s'est accru chaque année dans )a proportion même où les caisses se remplissent en effet davantage '~râce aux efforts des ministres des finances. Ainsi a pu se perpétuer et s'accroître un déncit générateur d'excellentes su'baines et de substantiels prodigalités. A mesure que l'on arrivait à approvisionner le Trésor, l'argent fuyait avec un débit de plus en plus rapide. C'est exactement l'histoire du tonneau des Danaides.

Il est un fait in.dén!àMe: le tonneau'.M&te. sans fend. Que le gouvernement réussisse a équilibrer le budget, à renforcer !a trésorerie. à faire repartir les affaires: on pensera qu'il a réussi. Il aura eh effet réussi, mais ça n'aura servi à rien. Le .pillage budgétaire reprendra avec d'autant Ipus d'ardeur qu'il y aura pius d'argent à saspiHer. Des que M. Lavât sera au bout de la tâche qu'il s'est imposée, on le renverra villa Said et on se mettra en devoir de voter à ume-que-veux-tu subventions, prébendes, allocations, indemnités, bonifications, etc., etc.

Tant que l'on n'aura pas trouvé un moyen efficace pour mettre la démagogie dans ~impossibilité de s'alimenter aux sources du Trésor public, on n'aura rien fait.

Hitlérisme et catholicisme

M. Jean de Pange écrit, dans le Petit Part.sien, à .propos de la lutte entreprise par les hitlériens contre le catholicisme

Le cardinal Faulhaber, qui a conseillé l'acceptation du concordat, n'abandonnera pas les points qui lui tiennent a. cœur et il serait d<: taille à porter sur ses fortes épaules tout le poids de la lutte si elle vient à éclater. Cependant, ne comptons pas sur un jK'K~!<~OM/ du moins à une date rapprochée. Selon toute apparence, le malaise actuel persistera et s'envenimera .peu à peu. Mais c'est ce que Hitler craint le plus. Il ne peut pas supporter l'hostilité latente des Eglises. Il a échoue dans sa tentative de mettre la main sur les Eglises protestantes pour créer une Eglise d'empire. Il a toujours besoin de réchauffer l'enthousiasme de ses partisans selon la loi des dictateurs qui les conduit à leur ruine. Napoléon le savait quand il disait à Fontanes « II n'y a que deux .pu's- sances au -monde: le sabre et l'esprit. Mais, à la longue, le sabre est toujours battu .par l'esont. La situation potitiqne en Hotlande

Les menaces de crise aux Pays-Bas inspirent à M. WIadimir d'Ormesson, du Figaro~ les réflexions que voici

La principale force du gouvernement Colijntient dans la difficulté qu'il y aurait à le remplacer. Les catholiques, s'ils le renversaient, ne pourraient prendre le pouvoir qu'en s'alliant avec les socialistes, et cette éventualité ne saurait être admise par la fraction de droite des catholiques. Les partis protestants de droite. t'écarteraient également. Il s'ensuit qu'une chute du cabinet Colijn créerait un imbroglio tel que la seule conséquence logique serait une dissolution et de nouvelles élections. Mais que donnerait cette consultation populaire ? Les récentes élections aux Etats provinciaux ont montré que les nartis souvernementaux étaient en plein

recul et que l'ancienne coalition des trois grands partis (antirévolutionnaires, chrétienshistoriques et catholiques) avait perdu sa majorité traditionnelle. Les libéraux et les radicaux sont en débâcle. Les catRoliques et les socialistes maintiennent leurs positions. Les communistes gagnent. Qui sait, également, si le mouvement national-socialiste de l'ingénieur Mussert n'accuserait pas, lui aussi, de grand! progrès ? Bien qu'il soit 'bien plus <t: fasciste que « hitlérien l'apparition de ce parti dans la vie politique'hollandaise ne serait pas sans causer de sérieuses perturbations.

Une nouvelle revue américaine Hier après-midi eu lieu, au Ritz, la présen~ tation du numéro Inaugurât de la nouvelle revue mensuelle de langue anglaise < Europe An American Monthly A cette occasion, la colonie américaine, les membres du corps diplomatique et la presse avaient été conviés à un thé-cocktail.

Notre nouveau confrère, dirige par W. Elsfe!der s'attachera à faire connaître à 1 élite des populations de langue anglaise les problèmes intéressant l'ancien continent. A côté des grandes questions politiques, diplomatiques et économiques il éclairera d'un jour nouveau les multiples aspects du Vieux Monde dans ce qu'ils ont de moins connu outre-Atlantique, que ce soit au point de vue pittoresque, mondain ou touristique.

Le numéro inaugural contient notamment une étude du Dr Bénës, ministre des Affaires étrangères de Tchécoslovaquie, sur 1 avemr de la de*mocratie, et de M. Paul Van Zeeland, sur la conversion de la rente belge.

.j, -1

Au « Journal oKtciel o

Le YoMfMot officiel publie `

P<-c.fM~)M ~M Co))Mt/. Des décrets fixant la composition des Comités chargés de rechercher et de proposer toutes mesures tendant à ta. suppression ou à la réduction des dépenses publiques dans les onxe ministères suivants Affaircs étrangères, Intérieur, Finances, Education nationale, Travaux publics, Marine marchande~ Agriculture, Travail, Pensions, Colonies, Sante publique.

P~MtOM Par décret, est autorisé à titM d'avances en excédent des crédits ouverts, tant par la loi de finances du 24 décembre ig34 eue par les lois spéciales, l'imputation au budget des Pensions, pour l'exercice !o35, d'un crédit de 2.853.000 francs, destiné à la revision des pensions abusives.

T<-afa<f ~MMtM. Par décret, M. Chariot, ancien député, ancien président de la Commission des Travaux publics de la Chambre, est nommé, à nouveau, président du Conseil superleur des chemins de fer.

a6n de le mater, comme un belluaire dompte une bête rétive.

Le cœur plein de rage, mais sa résistance brisée, le jeune prince cède il fera l'austère apprentissage que comporte le métier de roi. Il fait sa soumission à son père, dont la tendresse se réveille, mais ne trouve pas d'écho dans l'âme ulcérée du jeune homme. Qu'importe à FrédéricGuillaume Son œuvre continuera, la Prusse comptera un nouveau souverain digne d'elle et le vieux roi, déçu mais satisfait, miné par la maladie, rentre à Potsdam, où, à sa descente de voiture, l'attendent ses vrais enfants les grenadiers. L'instant où le Roi-Sergent s'affaisse entre les bras de ces beaux adolescents est l'un des plus curieux du 61m. Cependant, sur son lit d'agonie, le roi ne pense qu'à une chose revoir l'ingrat, et l'ingrat, c'est son 61s; N'a-t-il donc pas compris la leçon qu'il lui a donnée et combien elle a coûté à son rude cœur paternel ? Déjà. la mort est là et le prince ne vient pas. Il arrive enfin et, sitot le premier regard, le vieux roi est rasséréné son fils a compris. Lui aussi sera un grand roi.

Emit Jannings domine le film. Il y est admirable. Il était temps que ce grand acteur trouve un rôle à sa taille. Même ses plus constants admirateurs s'étaient fatigués de tant de moutures de Z/~K.~ jS~M. Les DcM;y Rois sont un grand 61m de propagande qui sert bien son dessein. Mélancolique retour sur nous-mêmes FRANCIS DE CROISSKT..


L'affaire de !a Traveïers Bank

Neidecker est arrêté à New-York

Le juge d'instruction chargé de mener l'enquête ouverte sur la Travelers Bank s'est rendu, hier, au siège de cet établissement, i?, rue de la Paix/pour y eSectuer une perquisition. Le coffre-fort a été ouvert. Il contenait environ 250.000 francs.

D'après les premières évaluations des experts, le passif dépasserait vingt-cinq millions.

A New-York

Comme nous l'avons annoncé hier, le banquier Neidecker était arrivé, dès dimanche dernier, à New-York, par le paquebot < Britanhic >.

Sur réception d'un mandat venant de Paris la police l'a mis en état d'arrestation. 'Les autorités françaises ont demandé également l'arrestation comme complices des deux frères du banquier, George et Aubrey, qui se trouvent, ainsi que Mme Neidecker et ses enfants, à bord du <s City of Newport attendu jeudi à Baltimore.

Au cours de son interrogatoire, Bertrand Neidecker attribua à sa mauvaise santé, pendant ces derniers mois, les difficultés dans lesquelles la Travelers Bank avait sombré. A la suite de l'explosion de son yacht, II resta sept mois à l'hôpital et ne put, dit-il, suivre les aSaires que de très loin.

Il prétend que les pertes de sa banque n'atteignent que quatre millions de francs. La demande d'extradition de Neidecker et de ses complices arrivera probablement par la prochaine valise diplomatique.

FAITS DIVERS

Paris et Banlieue

Tentative de suicide dans un taxi. Hier. vers 15 h. 30. un chauffeur de taxi était hélé. rue d'Amsterdam, par un homme, qui lui demanda de le conduire à i'h&pital Lariboisière. Arrivé à destination. il devait s'apercevoir que son client avait tenté de se suicider, en se tirant une balle de revolver dans la tête. L'arme était sur le plancher de la voiture. t Le désespéré respirait encore. Il a reçu des soins à l'hôpital. Il s'agit .dhm publieiste. M. Jacques Ber. âgé de soixante-quinze ans; il avait laissé une lettre màniiestant son intention de se donner la mort. atteint qu'il était d'un mal incurable.

Départements

Accident de mine. Deux accidents de mine se sont produits, hier. dans le Pasde-Calais. A la mine de la Oarence. M. Lefebyre, vingt-deux ans, a succombé à une intoxication provoquée par les gaz. A Meurchm. d'autre part. cinq ouvriers qui étaient occupés à des travaux de boisage, ont été ensevelis par un éboulement. Ils ont pu être dégagés, mais l'un d'entre eux, M. Michel Patalak, trente-huit ans. a succombé.

Un employé de mairie indélicat. Le commis Paul Parrot. âgé de trente-sept ans, employé à la mairie de. Bordeaux, a été arrêté sous l'inculpation de détournement de fonds. I! s'agit d'unie quarantaine de miiHers de francs.

Incendie de forêts dans le Var. Dans le~ bois de la commune de Vuis. près de Draguignan. un incendie s'est déclaré hier soir. Bientôt le sinistre, s'étendant, menaça plusieurs fermes, .propriétés et châteaux. Le préfet du Var s'est rendu sur les lieux pour diriger les secours.

La circulation. A la ChapeUe-Lasson. près de Vitry-ie-Francois. la voiture de M. Renard, entrepreneur, s'est écrasée contre un arbre. M. et Mme Renard ont été tués sur le coup. Trois jeunes fiUes.. qui les accompagnaient. ont été blessées et ont été transportées dans une clinique.

A Arcaehon. par suite d'une fausse manœuvre du conducteur, une automobile est tombée dans-IcTavin des AUées-de-Turenme. Une occupante, Mlle Jeanne Laudignon. âgé? d~ vingt-deux ans. est grièvement blessée. M. Pierre Juge. âgé de vingt-trois ans. qui conduisait la voiture, a le coude fracturé. Arrestation

d'un ancien commissaire de police Sur mandat de M. Perret, juge d'instruction à LiHe, un ancien commissaire de potice, Louis Deshayes de Bonnevat, révoqué il y a deux ans, a été arrêté hier à Santes (Nord) et déféré au parquet. Il est inculpé d'escroqueries aux détriments de quatre sociétés d'assurances auprès desquelles il avait contracté des assurances mobilières pour garantir une collection de timbres-poste estimée, suivant lui, à !2û.ooo francs; qui, en réalité, était sans valeur, et à JaqueUe il mit le feu.

Bonneva! a été, d'autre part, dernièrement condamné .par le tribunal correctionnel de Lille, puis par la cour d'appel de Douai, pour escroquerie et infraction à la police des chemins de fer.

Le scandale Stavisky

un sait que Joseph Garat, le député des Basses-Pyrenees, inculpé dans le scandale Stavisky, est détenu depuis le 7 janvier 1034.

Son état de santé s'est aggravé depuis quelque temps; guetté par la .paralysie il se traîne plus quil ne marche dans sa cellule de la prison de !a banté. Sa tension artérielle était samedi der-

FEUILLETON DU JOURNAL DES DEBATS du25jutUetl935 (20)

hcoUier~ scmteesMeus Roman par

C. N. WILLIAMSON

7'rctfu~ de fo~aM par

Eve PAUL-MARGUERITTE

Va! reconnut la voix de Fred Winston. Ennn cria-t-il, ce n'est pas trop tôt. Voilà une heure que je vous réclame à tous les échos. Je voulais vous dire que le souvenir de votre pauvre petit visage brouillé de larmes ne m'a pas quitté et que je ne puis résister à votre prière. Après tout, la pièce vous appartient, avant de m'appartenir. Ce serait folie, à mon avis, de renoncer à la faire jouer, puisque nous avons la chance d'avoir un théâtre et que votre avenir littéraire dépend peut-être de ce succès; mais je me fais fort de modifier la pièce de telle façon qu'aucun des personnages du drame de l'affaire Gaynor ne s'y reconnaisse. Laissezmoi faire et je vous affirme que votre pièce ne blessera aucune susceptibilité.

Oh Comment vous remercier s'ex'clama la jeune fille pleine de gratitude, vous me sauvez la vie!

Tant mieux! Vous étiez partie de chez Tnoi dans un tel état que j'étais bourrelé de remords. Je craignais d'avoir votre suicide sur la conscience Je me suis précipité sur la «Dernière heure x- dans la crainte d'apprendre aux faits divers qu'une jeune fille charmante, auteur d'avenir, venait de se jeter dans la Tamise. II n'en est rien, grâce au cie! 1

Vakntinesemi'tàrire.

Jamais je n'ai autant tenu à !a vie df6rma-t-ene.

~<<~«<t'<M! t'M~~t~.

mef de 20. Aussi, dans une !ettre qu'i! adressa au garde des Sceaux, M* Naguère, avocat de Joseph Garât, demande que son dient soit sounus d'urgence à une expertise médicateen vue de décider sa mise en liberté provisoire.

Une étrange affaire

de d!sparition d'armes

Le -Mc~tM signale une aSaire de détournements d'armes qui semble pour le moment assez mystérieuse. Vingt-cinq tonnes d'armes et de munitions, réparties en trois cent vingt-cinq caisses, destinées à un pays étranger, ont été subtilisées et remplacées par des pavés et du sable.

M. Léon Meyer, député maire du 'Havre, a précisé que ce chargement, qui avait pour destination l'Argentine, avait été embarqué à Rouen, à bord de deux navires, qui furent refoulés à leur arrivée à destination. C'est à leur retour au Havre que )'administràtion des douanes constata la substitution. Les payés semMant provenir de Paris, il se peut que l'opération se soit faite en France, et des enquêteurs de: la Sûreté nationale cherchent actuellement à établir au bénéfice de qui elle a été réalisée.

TRIBUNAUX

Caissière assaillie

La Cour d'assises, après plaidoiries de M" Lacrozette. Pacselaygue et Huismans. a condamné. hier, à sept ans de travaux forcés, Lucien Rouchet et Roger Cizeau. et. à sept ans de réclusion. André Gatopin. qui. en avril dernier, ont attaqué, tCrès de la porte Maillot, Mme Biron, caissière d'une crémerie, qui portait à une banque la recette~de la veille. Le crime d'un jeune homme de quinze ans En avril dernier, un jeune homme de quinze ans, élève d'un collège de province, était-venu passer ses vacances chez ses parents; honorables commerçants dans une localité de baniieue. Le 26 avril, il importuna la femme de ménage de ses .parents, qui l'éconduisit et le menaça d'avertir sa mère..

Le jeune homme monta prendre le revolver de son père et tua la malheureuse d'une balle à la nuque. Il prit aussitôt la fuite, gagna Strasbourg, puis Saint-Dié. ou il fut rencontré par;un de ses oncles et arrêté'.

Soumis-pendant sa détention a l'examen des docteurs Legrand. Heuyer et Hubert. le jeune homme a été jugé présenter des anomalies mentales; sa responsabilité serait atténuée.

Après de très longs débats dont !a loi interdit de rendre compte, le jeune homme. que défendait M* Henri Géraud. a été condamné à cinq ans de détention dans une colonie disciplinaire.

Condamnation du meurtrier

d'un garde mobile

Devant la Cour d'assises du Cher a comparu, hier. l'ouvrier couvreur Jules Léger. quarante ans. qui. le zo février dernier, à Bourges, tua, d'un coup de fusil, le garde mobile Albert Creux. A l'audience. Léser déclare qu'il n'avait voulu que faire peur au garde, mais des témoignages contredisent cette version. Après que l'avocat général Cabanel eût requis la ~eine de mort et plaidoirie de M* Pelletier demandant l'indulgence. Léger a été condamné à vingt ans de travaux forcés et vingt ans d'interdiction de séjour.

Dix ans de bagne à un assassin

La Cour d'assises de la Vendée a condamné à dix ans de travaux forcés le nommé François Verron. cinquante-six ans, qui avait tué à coups de fusil son fils. âgé de vingtans.

Les suites d'une bagarre

entre vendeurs de ioumaux

Le 24 février dernier, à Sartrouvitle. une bagarre éclatait entre vendeurs de journaux d'extreme-gauche et d'extrëme-droite. Un inspecteur de police fut frappé. Deux des per–turb'àtëurs. Lucien Brochard. vingt-quatre ans, couvreur, déjà condamné pour vol. et Jean Zihger. trente ans. plombier à Puteaux. furent reconnus comme ayant participé à la bagarre. Traduits devant le tribunal correctionnel de Versailles pour coups et blessures ils ont été condamnés Brochard. par défaut. à six mois de priser Zinger. à trois mois de prison avec sursis, et une vendeuse de journaux, Mme Marie Maùss. poursuivie four port d'arme prohibée, à un mois de prison avec sursis.'

La clôture de la première apnée d'études et les examens de nn d'année du Centre d'Etudes Poionaises de Paris ont eu lieu. à la Bibliothèque Polonaise. sous la présidence du professeur Z. L. Zaïeski. délégué en France du ministre polonais de l'Instruction publique. et de M. André Mazon..professeur au CoHê~e de France, délégué du ministre français de l'Education nationale. Les bourses annuelles, destinées à un voyase d'études en Pologne, ont été attribuées aux élèves suivants M. Joseph Poncet. étudiant en droit et à l'Ecole des sciences politiques de Paris M. René Jésou. étudiant en droit, de Paris M. l'abbé Hejiri Verrier, étudiant à l'Institut catholique, de LiHe; Mlle Marietta Martin, docteur ès lettres, de Paris MHe Anne- Marie Cabrini. femme de lettres, de Paris.

Le généra! de brigade Burlet, commandant !a place de Lyon et !e groupe de subdivisions de Lyon, a été placé dans ta deuxième section (réserve) du cadre de l'état-major général de l'armée.

Attendez, j'ai encore une nouvelle à vous annoncer, mais celle-là est mo;ns agréable. Vous m'Inquiétez!

Voilà connaissez-vous un reporter du nom de Nick G!ynne ?.

II a demandé, parait-il, à me voir cet après-midi.

II voulait être renseigné au sujet de votre pièce, dont Goghian lui avait parié. Ne vous trouvant pas, il demanda Gaynor et Gaynor étant absent, le secrétaire de celuici Stanley.

Que me racontez-vous là ? Pourquoi voulait-il voir Gaynor ? demanda. Val, reprise de ses transes;

Cog'hian lui avait dît que C/Mf T~c&re!Mc 7H~t~Kc s'inspirait du cas Gaynor. Oh Je vois murmura Val d'une voix Manche.

Stanley le reçut lûrt.maJ, d'aiiieurs, et le quitta un moment pour aller parler dans le couloir à une mystérieuse visiteuse. Pendant son absence, Glyhne aperçut, en évidence sur !a commode, un manuscrit de votre pièce. (Comment, au fait, Staniey étaitil en possession de ce manuscrit'que nous n'avons communiqué à personne ?) Peu dcHcatemen't, ëlynne, qui ne recute devant aucun moyen pour se documenter, emporta le

manuscrit.

Ce manuscrit m'a été y6!é, sans aucun doute s'exclama Val toute pâte. Je suis perdue s'il est puMié Ou si i'on commet des indiscrétions à ce sujet.

Attendez, ce n'est pas tout. Au milieu du manuscrit, marquant les feuillets, Gtynne l a trouvé une lettre expédiée de Dri<fneld et signée Liliane Barstow, où cette dame an- nonce sa visite pour cet après-midi à Stan- !ey. Cette lettre témoigne d'une curieuse intimité entre l'ex-femme de Gaynor et. son ndèie secrétaire, et contient des révélations qui intéresseraient M. Gaynor au plus haut point. Vous avez cette lettre, vous pouvez me

MMKtam~ LE THEATRE

CESO~ M~~CR~~

A L'OPÉRA, à 8 h. i5.J?f9o7c«<' (Mme Gatti;

MM. José Beckmans. Villa.bella. Louis Morot;

Mlle Jeanne Manceau; M. Pactat; Mme Ba-

chilliat: M. Madien; Mlles Hamy et La~nde; MM. Ernst et Etcheverry). Chef d'orchestre M. Henri Bttsser; PoM/M (Mme Suria Magito). Chef d'orchestre M. François Ruhhnann. INFORMATIONS

A L'OriËoN:

Malgré la: clôture ammeMe, le bureau de? a.bonncments restera ouvert tous les jours de semaine, de 14 h. 3o à 17 h. 3o, jusqu'au 3l juillet.~ l'admimstration du théâtre, 18, rue de Vait-

Kiraa-d.

a

A..

<'<Le;Grand-Gu~oJ,:<]tu donne ce soir: sa

dernière rep_resentation de ta saison, effectuera demain sa ciôture annuelle.

<'<* M))e Sylvie et M. Jean Worma jouent actùeMement Défense ~'of/tC~er, de M. Stève Pagseutr. dans leapIaRes et vi-Hes d'eaux. <"t' ~Mt6yo~M~-wOt, la pièce de MM. Tristan Bernard, Yves Mirande et Gustave Quinson, dont la reprise aura lieu le 3o juiHet, au PalaisRoya), sera interprétée par Mîtes Denise Grey, Magdamy, Simone Sandre, Rexiane; MM. Pierre DarteuH, Henry Ëbstein, Ctaude Marty, Spane!Jy, Cl~ad€s Hgoux. Léo Peltier. Temerson, FredGastaletPauhin.

'K* Mme Cora Laparcerie vient d'engager MJ!e Maryse Rey pour créer un .rôle dans PnMCM~c /~a&c/ de M. Maurice Maeterlinck, la Saison prochaine, au Théâtre de la Renaissance. <"t' .Lf 7PM6aM M<'K, l'opérette de MM. Albert Willemetz et Mouëzy-Eon, musique de M..Maurice Yvain, qui sera !a première nouveauté donnée par M. Maurice Lehmann, à la Porte-SaintMartin, aura pour intortprètes féminins Mlles Mistinguett. Germaine Roger et F. Révoil. <'<* C'est fin septembre qu'aura lieu l'ouverture du Théâtre de l'Etoile '(ex-Folies-Wa.gram). Le premier spectacte sera une opérette M. Jacques Célérier. intitulée JB~o~tM~. Principaux mterprètes MM. Aquistapace, Pasquali..le baryton Martial Singher, transfuge de l'Opéra et sans doute Mlle DevaDassy. `

MUStC-HALLS

CtRQUES ET CABARETS 'i_

't't MUe Lys Gauty, actuellement en tournée dans les stations thermales et balnéaires, fera sa rentrée à Paris le 27 septembre, et sera la vedette du nouveau programme de l'AlhambraMusic-HaU. 'M* Les populaires duettistes Pilts et Tabe.t, qm n'ont pas donné leur tour de chant à Paris depuis plus d'un an, viennent de signer un contrat d'exclusivité avec la direction d'un établissement des boulevards..

< Douze < beautés américaines, les < Twelve Hollywood Starlets arriveront dimanche prochain à Paris, venant de Londres, et partiront immédiatement pour Cannes, où elles inaugureront la saison du Pahn-Beaeh avec une revue américaine de Clifford Weetley.

LE CINEMA

AUJOURD'HUI

Au MAMVAUX-PATHÉ (permanent), Z-M D~-t JRoM(EmttJannings).

*t On donnera, à la fin de ce mois, le premier tour de manivelle d'un film de Roger Ferdinand, ToMc/t? o <OMf, qui. sera mis en scène

par Jean Dréville et interprète par Femand

Gravey, Suxy Vernon, Colette Darfeuil et Jules Berry.

~<* La Société des films Jules Verne fait savoir qu'elle est seule .propriétaire des droits d'adaptation cinématosraphiq<ue du roman de Jules Verne, Le~ .E~att<~ ~tt cot'ttatME' GM~, dont on annonce. la reaj.jsation.~ Moscou.. 4'*)' Jack Forrester vient de ter~niner le monta.s;e de son dernier film, La ~te e~t &c/ <"t On a < double en français un film de Mbnty Banks. La f~~e~c c< ~c MtOHMf~MtM, que nous. verrons, dit-on, bientôt avec Constance Cummtngs, Laughton, Binnie Barnes. Frank Lawtqn.etc., <'<* René Le Henaff et ses principaux mterpretes Germaine Aussey, Georges Rigault. Maurice Rémy. Raymond BIot, Jume Astor, Philippe Hersent, Pau) OUivier et Jane Provost. de la Comédie-Française, sont de retour de Cannes, où ils ont tourné les extérieurs de 7oH MoMdf. La réalisation du film se poursuit actuellement aux studios de BiUancourt.

~y~~RADM -DEMAIN JEUDI

Thj~âtrelyriqne

20 h.3o (Paris-P.T.T.) Z.~MtOK)- woM! opéra-comique de L. Varney.

Théâtre

16 h. 50 (Radio-Paris) Matinée classique. 20 h. 3o (Poste Parisien) CoMM? /o f! oM ~OMp~r. Ma~M~ 3 actes de C.-A. Mercier. 20 h. 4~ (Radio-Paris) .McHM Mt~ttoW~ cotnédie de P. Gavaûlt Z.a r<'M<c wa<7fr~ comédie de C.d'HervilIiez.

Concerts symphoniqaea

12"h. tS\Pans-P.T.T.) Orchestre national, dir. Chapelier.

15 h. 3o (Radio-Paris) Concert du Casino de

la communiquer ? demanda Va! très excitée.. Je ne l'ai pas, mais je l'ai lue. Glynne m'a apporté le document, mais n'a pas voulu me, le laisser. Le directeur de son journal proposait, moyennant un gros prix, sur lequel Glynne compte prélever sa commission, de publier votre pièce, le jpur de la première représentation.. J'ai- refusé,, naturellement. Alors, Glynne, selon sa méthode,- m'a fait du <: chantage, «-Gopsentez, a-t-il dit, ou je raconte dans mon interview tout ce que je sais. )> Quoi tout ? demanda Val apeurée. L'analogie de la pièce avec le cas Gaynor, votre sympathie pour Gérald qui fait que vous voulez retirer la pièce.du théâtre, la similitude des caractères imaginés avec les personnages réels. Comme preuve à l'appui, il publiera. la lettre de. Liliane à Stanley. Tout cela évidemment à la louange de Gaynor, victime et dupe. Mais puisque votre ami ne veut pas de publicité, cette perspectivé va vous consterner. Je ne sais comment sortir de cet imbroglio et j'ai la tête perdue à votre sujet. Je vais conférer immédiatement de toutes ces nouvelles avec M. Gaynor, dit Va), les .lèvres sèches. Il aura peut-être uneadée. Je vous'téléphonerai dans la soirée, –C'est cela, dit Fred. Valentine revint dans le hall pour gagner l'ascenseur, mais s'arrêta intimidée en voyant Gérald debout, devant l'escalier, et auprès de lui son secrétaire Stanley et une belle dame Monde fort élégante, queiajeune nlle identi6a< aussitôt, d'après ses ~portraits et ses souvenirs personnels, avec Liliane 'Barstow.

Gérald. aperçut !a jeune fille et luit&t signe de s'approcher.

Je .vous présente Mrs Barstow, djt-il, que vous avez refusé d'interviewer ppur le CoMn'«?f <jPn'tcM, il y,a. cinq semaines, refus Qui.vous coûta votre situation, chère

Vichy, d!r. Fdurestter (Cimarosa, Massenet, Dubois, Schubert).

20 h. 3o (Strasbourg-P.T.T.) Musique romantique (BerHoz, Verdi, Weber, Schumann). 21 h. 45 (Radio-Paris) Orchestre national, dir. Inghelbrecht (Mozart, Delage, F. Sehmitt). 22 h. 05 (National Anglais) Concert symphonique (Weber.C. Franck, Delius, Debussy). 22 h. 3o (Radio-Paris) Concert (Fauré, Au-

bert. Lato).

Musique de chambre

12 h. 15 (Radio-Paris) Musique de chambre, dir. Jean Doyen.

16 h..3o ~Régional Anglais) Concert de trio. 18 h. 3o (Strasbourg-P.T.T.) Récital de piano (Beethoven, Schumann, Chopin).

20-heures (Nationat Anglais) Concert de quintette.

21 heures (Lyon-P.T.T.) Concert de solistes et trio (Brahms, Gounod, Sehumann).

21 h. 15 (Regional Aurais) Récital de violon, violonceDe et piano). Mus:quevsnee

15 heures ((Regipna! Anglais) Mus. militaire. 16 heures (Pans-P.T.T.) Musique enfantine. ]o heures (Budapest} Orchestre tzigane. 20 heures (Régional Anglais) Musique vien-

noise.

RadtoreportaEe

P.T.T. Tour de France, 14 h.; 17 h.; 20 h. Chronique.

i3 h. 35 (P.T.T.) Causerie coloniale. 10 heures (Radio) Causerie économique.

Les programmes

des émissions radiophoniques On s'est souvent plaint de ce que les programmes des émissions radiophoniques fussent tardivement communiqués.

Ces .plaintes n'étaient que trop justifiées. Aussi, d'accord avec le conseil des émissions, M. Georges Mandel, ministre des P. T. T., vient-il de faire établir, pour Radio-Paris et Paris P. T. T., le programme des émissions fédérales, musicales et littéraires, ainsi que de toutes ~!es autres émissions, tant dramatiques que d'opéras, d'opéras-comiques ou d'opérettes, d'ici la fin de l'année.

C&s programmes seront portés à la connaissance <!es sans-filistes dès la fin de !a semaine.

Académie de Médecine Séance </M 23 y'KM~

Nêerologie. M. le président annonce le décès d& M. Morquio (de Montevideo), associé étranger. M. Jeannin 'lit une notice nécrologique sur M. A. Guéniot. Bactériologie. MM. A. et R. Sartory et J. Meyer et Mme Sauter communiquent les résultats de ]eurs recherches sur les conditions de culture du gonococque dans le sang. Démographie. M. Marcel Moine lit un travail sur la mortalité comparée dans quelques pays européens. Pour maintenir un potentiel démographique, deux problèmes se présentent et sont étroitement liés 1° augmenter la natalité pour diminuer, dans .un avenir prochain, la mortalité générale; 2° lutter contre la mortalité précoce pour conserver à la vie les jeunes existences qui deviendront des procréateurs. Pharmacologie. M. Perrot expose les résultats des recherches faites par deux de ses élèves, MM. Raymond-Hamet et Colas, sur une drogue végétale péruvienne encore inconnue en Europe, le chuchuara. Cette drogue contient un alcaloïde nouveau qui, bien que très peu toxique, ~produit un abaissement considérable de la température.

Le B. C.G. M. Guérin présente un travail d~ M. Scheel (d'Oslo), dans lequel ce dernier montre que, sur plus d'~n millier d'étudiants en médecine appelés à séjourner dans les hôpitaux où l'on soigne des tuberculeux, la proportion des sujets qui deviennent allergiques au cours de cette période passe de 54 pour cent à 72 pour cent. La morbidité tuberculeuse chez ces- étudiants est double de celle chez les sujets de même âge exerçant d'autres 'professions. Les jeunes gens qui présentent des cuti-réaction-) négatives avant leur séjour dans les salles de tuberculeux, accusent une morbidité tuberculeuse triple de celle constatée chez Jes allergiques. Chez ceux qui sont vaccinés par !e B.C.G.. la morbidité tuberculeuse est plus de moitié moindre que celle présentée par les non-vaccinés. Physioîogte. MM. Carrière. Martin ft Duifosse étudient l'épreuve à la santonine comme procédé d'exploration 'fonctionnelle du foie.

A PHôteIjie Ville

Apres les manifestations

On nous communique !a note suivante La délégation des groupes de gauche du Conseil généra! de la Seine s'est réunie à l'Hotelde Vitte pour examiner la situation créée par les décrets-lois.

Après avoir entendu le représentant des comités intersyndicaux confédéré et unitaire des services publics, les membres de la délégation ont décidé de charger le bureau du Conseil général d'intervenir d'urgence auprès du préfet de la Seine pour lui demander t" De vouloir bien rapporter ou faire rapporter les sanctions prises contre les employés et ouvriers arrêtés lors de la manifestation du 19 juillet et mis dans Fimpossibilité de reprendre leur service par une détention prolongée:

2° De vouloir bien convoquer d'urgence le ConseH sénéral de la Seine en session extraordinaire.

Valentine, et vous amena à Londres où je vous rencontrai pour mon bonheur. Va! considérait Ger~d avec des yeux agrandis.

Il y avait sur son visage une expression sévère qu'elle ne Jui connaissait pas. Une expression de justicier. AUait-il faire part à so~t ex-femme de ses sentiments pour sa nouv~He fiancée Cela ne lui ressemblait pas. Que s'.etait-il passe ?

L'explication ne se fit pas attendre. Comme je m'apprêtais à prendre l'ascenseur, dit GéraM, j'entendis derrière ce palmier alterner deux voix connues. Je saisis, malgré moi, certaines phrases qui me stupenèrent, puis toute une conversation qui m'édina. -votre intuition

Vous avrez,raison, Va!, votre intuition avait deviné juste. J'ai été ignoblement joué par une femjme pernde que je croyais seulement imprudente et légère et qui était bien pire. J'ai été dupe aussi par un vulgaire escroc, et par un homme en qui j'avais mis toute.'ma confiance M. Herbert Stanley. Une grande Joie inonda le cœur de la jeune fiDe. EUe ne s'était pas trompée. Gérald avait été ta victime d'une odieuse machination. Malgré le chagrin que Gaynor devait ressentir de s'être leurré sur !e compte d'une femme jadis aimée, VaJentine était contente que ses yeux se fussent enfin nuverts. La situation était nette.

GéraM reprit

–Je. savais déjà que Madame avait tou" ché de la, Société méta))urgique anglaise (soidisant pour me convaincre de donner mon option, à cette société), une grosse somme que je remboursai à l'époque (toute ma fortune pcrsonneUe alors y passa), mais je viens de découvrir bien autre chose. Madame prétendit: alors avoir perdu cette somme au jeu. I! n'en était rien; Elle la conna à son cotmp!ice Barstow, qui devait la faire fructifier. De m~me pour les bijoux que je lui avais donnés jadis, notamment pour !e coHier de scara.bées Meus, !e tout représentant plus d'un

Le directeur des constructions aériennes visite les usines Amiot

M. Votpert, directeur des constructions aériennes, et M. Ricard, ingénieur du cabinet du ministre de l'air, ont visite avant-Juer les usines Amiot, de Colombes. ils se sont intéressés très vivement à ta chaîne des fabrications des avions 143, ainsi qu'aux nouvelles productions, notamment au bombardier rapide Amiot-144, à train escamotable; .pilotant ensuite lui-même un hydravion Amiot-uo, M. Volpert, accompagné de M. Ricard et du constructeur, s'est rendu à l'usine décentralisée Amiot ~de Caudebec-en-Caux, où lui furent présentées les installations du plan d'eau, l'aérodrome, les cités ouvrières. etc. M. Volpert et M. Ricard, accompagnés, de M. Bouchenot, 'directeur des essais de la Société Amiot. sont rentrés à l'aris à bord du même hydravion, piloté cette ft'is par Crespy. La commission du Sénat chez Potez La commission de l'aéronautique du Sénat, représentée par M. Mahieu, ancien ministre MM. Babaud-Lacroze et Cavillon, sénateurs, accompagnés de M. Jozon, préfet, de la. Somme; M. Ceccaldi. contrôleur du capitaine Paul, commandant le centre aérien d'Amiens, et de M. l'ingénieur en chef Lecœuvre, de l'arrondissement de Paris-Est, a visité hier les usines Potez de Mêaulte. En l'absence de M. Heriry Potez, actuellement en Roumanie, la délégation a été reçue par MM. Berger, Manssart et Lesage, membres du conseil.de direction du groupe Potez.

Prise d'armes à Marignane

Hier matin, au centre aérien maritime militaire de Marseille-Marignane a eu lieu une prise d'armes pour la présentation à la 8* flottille aérienne du drapeau remis le 14 juillet à Paris, par le Président de la RépubliqMe.

Les canonniers marins de Marignane, Berre, Toulon; une compagnie du régiment colonial d'Aix-en-Provence, sous les ordres de son colonel. rendirent les honneurs au nouvel étendard. Les troupes furent 'présentées aux généraux commandant la 4" région aérienne et le 15° corps d'armée, aux amiraux commandant la flotte de Toulon et au préfet maritime de Toulon. Quarante-deux avions de l'Ecole du person~erna.vig~nt'd.'Ist.res..et dabhuit-hydmvions défilèrent en vol pendant !a cérémonie.

NOUVELLES DIVERSES

<* Nous avons annoncé hier, en < Dernière Heure l'amerrissage de La Crot.r-dM-~M~ à Natal. Précisons que cet hydravion Latécoère à quatre moteurs Hispano-Suiza de 650 C. V., a traversé l'Atlantique pour la neuvième fois, transportant le courrier Amérique du SudFrance de la Compagnie Air-France. Il est allé de Dakar à Natal en 20 h. 32, couvrant ainsi les 3.000 kilomètres de la traversée à 'une moyenne approximative de 158 kilomètres à l'heure. <* L'aéronaute Blanchet a g'agné le Prix Aumont-ThévilIe. après avoir effectué en ballon le parcours Saint-Cloud-Rochendorf (Wurtemberg).

Un bimoteur militaire venant de Reims a dû se poser pré:- .de Navilly ~environs de Beaune) la nuit dernière, par suite de panne de moteur. L'appareil est détruit et quatre sur les six occupants sont légèrement Messes. *t Maurice Arnoux a fait un vol d'essai d'environ 15 minutes sur le Caudron-Renault n" 6, qui est l'appareil sur lequel il a couru la Coupe Deutsch 1935. Cet appareil a, été préparé en vue de battre le record des !00 et des I.ooo kilomètres, ainsi que le Caudron 8 qui sera piloté par Delmotte.

<* Le sergent Jacques Derly. de la 22' escadre d'aviation de Chartres, se préparait, hier, à monter à bord de son appareil pour effectuer un voi, lorsqu'il fut happé par l'hélice. Transporté dans le coma à l'hôpital, il a succombé peu après. <* L'Aéro CM) Royal de Grande-Bretagne a désigné ofncieHement 'Miss Béatrice MacDonaId pour courir la Coupe Hélène-Boucher. EUe pilotera un avion Mites Hawk, à moteur <GipsyMa;jor~.

'<* L'Américain Wiley Post va s'attaquer à un nouveau voyage, par escale, autour du monde. Sur un monomoteur <: Loekheed Orion :f, ildoit quitter Burbauk, en. Californie, et se diriger vers l'Alaska, la Sibérie. l'Europe et le Canada. Sa femme et Miss.Gillis, aviatrice américaine sachant parler le russe, l'accompagneraient dans son voyage. Rappelons que le précédent record de Wiley Post est de 7 jours 18 heures 50 minutes.

STATISTIQUES La Compagnie Air-France à transporté, àu départ et à l'arrivée du'Bourget, pendant la semaine du 15 au 21'juillet 1935, y compris les lignes en pool:

1.476 passagers; 21.457 kgs de bagages; 24.137 kgs de fret 3.206 kgs de poste, nécessitant la mise en service de 223 avions. LA VIE AUTOMOBILE Le conducteur marseillais Carrière

a remporté la Coupe d'Auvergne

Cette nouvelle épreuve, créée par l'A. C. d'Auvergne, s'est disputée sur 1.000 kilomètres environ parcourus en deux étapes à travers les départements du Puy-de-Dôme, de l'Allier, de la Haute-Loire, de la Corrèze et du Cantal. De nombreuses difncultés provoquèrent des abandons. 35 .concurrents .sur 45 partants' furent classés;Tous .terminèrent d'ailleurs .avec des pénalisations dues à la sévérité du rè~ment. Carrière, 9 pts.; 2. Pouderoux, 10 pts.;

million. Madame prétendait les avoir vendu. pour acquitter ses dettes de jeu. ËUe'mentait* alors 'Liliane avait conHé tout simplement ses bijoux à Barstow pour qu'il. les lui gardât. H n'eut donc pas à les racheter par la suite. Litiane agit ainsi pour n'avoir pas à mettre momentanément ses bijoux en gage, pour n'avoir pas le contre-coup de mes emr ba.rras.nnancters, embarras où m'avaient mis Ses foHes prodigalités.. Une banale escroquerie, en somme, dont j'ai. été la dupe.. Vous étiez au-dessous de la vérité, Valentine, .dans. votre pièce..Les .personnages que. vous avez imaginés sont des agneaux en. comparaison de ces chacals. Je pourrais'faire envoyer M. Herbert Stanley-au bagne pour avoir imité ma signature et signé de faux chèques et touché,'avec ta eoîpplicité de Barstow, soi-disant pour moi, en réalité pour Liliane, un pot-de-vin déshonorant, de la Société métaUurgique ang)aise. Mais j'épargnerai ces bandits par pitié pour ç.elie. qm porta autrefois mon nom. o Liliane lança vers GéraM un regard de haine féroce. Si un regard pouvait tuer,.Géra~d'fût tombé ra.ide mort. –Nous pourrions aussi livrer à l'indignation publique les tristes héros'de cette banale escroquerie en laissant jouer vôtre pièce dans toute sa véracité cruelle, Va)entine, mais je ne rendrai pas !e.maJ pour )e mat. Partez, Liliane, emmenez votre compiice. Que je ne vous revoie jamais. Votre remords sera votre châtiment. Puissiez-vous vous amender un jour. I! en est temps encore. Liliane contempla GéraJd un moment avec une inexprimable expression de fureur, dans !aque!!e eiïe engloba Valen'tine. Puis e)!e prit le bras de Stanley, qui, erfondré, incapaHe de trouver un Tnot pour sa défense, toute sa superbe tombée, semblait une loque humaine..

Liliane, crânant encore, sortit Ja~tête haute. Dire que j'ai-aimé cette malheureuse i murmura.. tristement- Gérald.'

3."Pupu, 12 pts.; 4. Schd!, 15 pts.; 5. Trévoux, 18 pts.; 6. Rozier, 19 pts.; 7. Lapchin, 27 pts.: 8. Autrachaire, 28 pts.; 9. Blondeau, 29 pts.; t0. Sardier, 30 pts.; il. Clerc, 37 points. Dimanche le <: Nurbttrgfing »

Dimanche prochain sera couru, sur le Nurburgring; le. septième Grand Prix d'Allemagne des. voitures de course.

Voici les engagés Nuvolari, Chiron, Dreyfps, Balestrero, sur Alfa-Roméo Stuck, Varzi, Piëtsch et Rosemayer, sur Auto-Union; Tarun'i, sur Bugatti; Zehender~ Etancelin, Siena, Ruesch, Hartmann et Soffietti, sur Maserati; Garracciola, von Brauchitsch. Fagioii, Geler et Lang, sur. Mercedes; enfin, Mays et von De!ius, sur Era

L'entraînement, qui se poursuivra, jusqu'à sa-' medi, commencera dès demain.

Le raHye de ta Cote d'Emeraude

Le dimanche, 4 aoû.t, l'AutomoMle-Ghib de !'0ue&t et .le Comité .des têtes de Saint-Malo organisent, sous Je patronage de notre confrère !e A~o~ un ra!)ye excursion sur.!a Côte d'Emeraude.

Cette promenade touristique aura l'avantage d'êrre comp)étëe )ors de l'arrivée à Saint-Mata d'une large distribution de prix, puisque Je premier des concurrents classés suivant une iormu)e de tirage au sort, recevra une somme de 2.000 francs en espèces, les suivants se partageant de nombreux prix de valeur.

D'autre part. à ceux que le sort n'aurait pas favorisés. H sera remis un colis de produits de la mer péchés dans les environs de SaintMalo..

Pour participer à cette manifestation, qui sera suivie l'après-midi d'un .concours d'élégance, il suffit de rejoindre Saint-MsIo le dimanche 4 août, dans la matinée, en faisant viser son carnet de route dans deux des contrôles qui seront, installés à Antrain, Combourg, Dol et Pontorson. Combour,,

-unau-

mr\ LES SPORTS GOLR

Le chamRloïuiat de France amateurs Ce sont les deux joueurs espagnols de Ybarra et de Arana qui joueront )a finale du championnat International de France des amateurs, après avoir battu hier sur les Unks du golf de Granville en demi-nnaies leurs adversaires respectifs Michel Carmian etY. LeQueUec. Résultats: de Ybarra bat Michel Carlhian pa:' 3 et 2; de Arana bat Le Quellec i up. r Sar les'Hnks Se Cotnpiegne .f~t.r du ~«.T Moulin (Foursome mixte handicap. Course au drapeau 18 trous. Prix orPerts par M. et Mme Wirier). –i. Romain et Mme Romain (3o), à 2 mètres green du 19'; 2. M. A. DemoUiens et Mime A. Demolliens (22), parcours du 19 M. Charles Fontauzzi et Mme Bourquin (19), parcours du 19' 4. comtesse N. de Borchgrave et comtesse du Passage (23), à cinq centimètres du trou du t8'; 5. M. Bitterlin et Mme Lhomme (14), parcours du 18*; 6. baron P. Prisse et baronne P. Prisse (13), green du 17.

Cc?K'OM7'y OMt~~t. jF*7-)':r f/'o/x'-Pifa~. Foursome mixte handicap. Course au drapeau, iS trous. Prix offerts par le baron et la baronne Gaston de la Motte. l. M. Romain et Mme RomM.n (30, à 1 m. du green du 20") 2. M. \Viher et comtesse de Sazillv (10), parcours du 20'; 3. M. B. Mure et Mme P. Roger (ty). green du 19'* 4. M. W. Frazer et baronne P. Prisse (13). parcours du 10" 5. baron P. Prisse et comtesse N. de Borchgrave (15), green du j8* 6. M. Desbordes et Mme Bourquin (22), t m. go du trou du 18' 7. baron E. Prisse et Mme A. Demoltiens (16), green du 18° 8. M. Bitterlin et Mme Wirier (19), parcours du 18° 9. M. Lefebvre et Mme Lefebvre (22), parcours du 18' 10. M. Ch. Fontauzzi et Mme Lhomme (14). parcours du i6*.

TENNIS

Les Améncains AUisson et Van Ryn ont difficilement battu, hier, à Wimbledon, t'équipe allemande Von Cramm-Lund, par 3-ë~ 6-3, 5-7, 9-7. 8-6.

Le.s Etats-Unis mènent donc d'ans la. nnale interzones de !a Coupe Davis par deux victoires à une.

Cour de cassation

Les conséquences

de l'acceptation d'une traite

Un cultivateur d'Indre-et-Loire, M. B. ayant accepte.un; traite fictive de.l4.iXO h'. tirée sur lui par un boulanger à la veille de ~faire failtite, )a Cou: dappel d'Orléans, par arrêt du 23 mars '9.~3. condamna B. à payer à la Banque de l'union reRionaIe. tiers porteur, la somme de 7.432 fr. avec intérêts de droit, solde restant dû sur cet effet.

Dans un pourvoi en cassation, formé contre cet arrêt par M" de Lavergne. B. reprochait à ia.Gour d'appel de l'avoir considéré à la. tcis comme débiteur et comme caution de ]<t somme accepta:, alors oue la qualité de caution, qui exclut ce)Ie de débiteur princifal. impliquait l'existence et la validité de la créance .garantie, que ta Cour avait refusé d" vérifier.

La Chambre des requêtes, présidée par M. Paul BouHoche. a, sur le rapport du conseiHet) Jacques Dumas et les conclusions de l'avocat général Râteau, reieté le pourvot. Ei]e a dit < que l'arrêt attaqué, en déclarant que B. avait accepté la traite !iti!;ieuse, reconnaissait par H-même que l'acceptation !'avait rendu co-débiteur solidaire du montant de cette traite avec obligation d'en effectuer le paiement à tout porteur de bonne foi: qu'ainsi, abstraction faite d'un motif de l'arrêt, critiqué TpatS surabondant, la Gour d'appel d'Orléans avait téKaIement justifié sa.

décision

M'LEjEUNN.

Ne songez plus à e!!e supplia VaJ, apitoyée.

II prit )a jeune 'nl!e dans ses bras sana se soucier des curieux et !a serra tendrement contre lui;~ Ma fiancée chérie dit-il avec ferveur. Géraid, dit-e]!é toute joyeuse, Fred consent modiner notre pièce, -mais un reporter a mis la main sur ]e manuscrit actuel et sur une lettre de Liliane à Stanley attestant la complicité de Stanley avec votre exfemme. I! y aura des indiscrétions dans la presse, des potins absurdes.

Gérard eut up geste fataliste. Il nt monter Va!entine dans l'ascenseur et pressa le bouton.

Qu'importe, .dit-i!, 'ce que diront 'les gens, si vous' me restez! Je compte bien fausser compagnie à l'Angleterre et vous emporter, des,que nous serons mariés/dans m~ solitude canadienne. Y consentez-vous VaIentin& chérie ? Gé~d, je vous s'uivrai au bout du monde.

–<Ce!an.ege-nera pas-trop votre camére Ma camère~? répéta-t-eHe étoni~ée. Votre carrière littéraire de femme <!e lettres et d'auteur dramatique? EHe eut un rire plein, de gaieté.. Je dis adieu pour toujours à la littérature, dit-el!e; je !ui garde.rancune des- émotions qu'elle m'a données. Voyez-vous, Géra!d, je~n'avais pas.pJus la vraie vocation d'écrivain que vous n'aviez celle d'homme politique. J'étais devenue romancière par amour pour vous. Par amour également pour vous, Gérald, je cesserai de l'être. Je préfère, à l'avenir, être fermjère au Canada que romancière à Londres, et je n'aurai p]us d'autre souci que de vous rendre heureux. Bouleversé d'urne joie très douce, qui ]e payait de toutes ses souffrances passées, Gérald regarda.Valentihe au fond des prtmeHes, et, se penchant tendrement vers sa Sancée, il mit sur ses ièvres un baiser passionjié FIN


LA BOURSE

) sentiment à cet. égard. Les producteurs de caoutchouc des Indes néerlandaises accueil-. leraient non moins .favorablement un.& amputation du florin, qui allégerait leur prix de'revient et permettrait peut-être d'écartcf !c projet de taxe à l'exportation du caoutchouc qu'avait élaboré !e docteur Colijn. H faut donc s'attendre au cours des prochains jours à une intensi'Hcation de l'action des dévaluateurs, -qui comptent de nombreux partisans dans Ie& rangs du parti cathp~que, pratiquement maître de )& situation politique. La crise ministêrieUe ne sera pas aisée à dénouer.~ De son. issue-dépend !e sort du Horin. On peut espérer qu'en la circonsta.nce te peuple hoUand~is. donnera une nouveUe preuve de sa sagesse traditionneHe.

Nous avons jonguëment commenté htëp-Ia. décision du gouvernement italien d'abroger ~provisoirement l'articl&de la !oi de stabilisation qui fixait à 40 le minimutn de la couverture-or de la tira.

L' « Agence Stefani~ publie ta mise au point suivante

<; L'arrêté concernant la suspension) tem.poratre de l'oNig-ation pour la Banque d'Italie d'avoir une circulation couverte par une reserve métallique qui ne soit pas inférieure à 40' n'impHque point une dévaluation de la monnaie.

Le désir de faire face aux paiements à rétpanger, quise sont accumulés ces derniers mois et qui se chiffrent à environ 500 mi!. lions, a incité le gouvernement à consentir à !a Banque d'Italie une dérogation à une telle obligation.

Les paiements, qui seront faits avecL empressement ces jours prochains, donneront la preuve des dispositions du gouvernement italien en vue de satisfaire promptement'aux oMig'ations assumées par la nation à J'égard de l'étranger.

Le contrôle de l'Institut des échanges sur le mouvement des devises et celui des échanges~ommerciaux- travers-J'application ri-

~i~euse;,aes conti.ngent~pepmette~t au gou~éfnëniënt'd'assurer une prompte défense ,de. la lira. II est certain qu'une couverture-or .'de, 40 n'est pas nécessaire pour gager con-' venablëment une monnaie. Les statuts de .la Banque de France ne prévoient par exemple i qu'un minimum de 35 Mais, en fait, l'abolition du minimum de couverture ôte à la' lira, qui faisait déjà l'objet d'un contrôle très étroit, son dernier caractère de monnaie-or. La lira n'est plus qu'une monnaie intérieure. A l'extérieur son cours est nctif et pourràparlà suite être facilement défendu. Il est rare toutefois qu'une devise placée dan: de teHes conditions puisse, sans être modinée, retrouver sa complète liberté. Le connit avec l'Ethiopie fait, au surplus, peser une menace importante sur la monnaie.

Aux alertes sur le florin et sur !a lira est venue s'ajouter hier une aJertesur le leu. La devise roumaine a fléchi à Londres 3e 625 à 485 sur !e bruit d'une dévaluation, légale de 30

Bucarest a aussitôt démenti:

« Le ministère des finances dément caté. goriquement les bruits qui ont circulé a l'étranger concernant une prétendue dévaloftsation du letr~et.précise que l'éventualité d'une pareille mesure rr'a'même pas ~té'ienvisagée par le gouvernement. H convient toutefois de rappeler que la Roumanie a établi au mois de juin dernier

BOURSES ÉTRANGÈRES NEW-YORK, 24 juillet.

Mc-eiK. TENDANT .SO~ENUE C.dojOM' <!t/9 O.S-Ste~ <t. SS. Gen<'ratE)ect!'ie.t- SSH/S 37< 6enera)Motors. ~7/9 ~7t/4 Amenc.'nTe).~n<tT~ Consoûd~ed Cas ?3/9 Cl/% Radia Corpor~tioti. '03/3 Canadi.tnfa~ne. t03/S 'S 3/8 New York Centra! t83/4 ? Stand. Oit. New-Jersey. 1/4 t/e Roy~ Dutch. '6S/! AnMondaCopper. 1S3/S tOS 3/4 Du PM). de NemouK. t06 t/4 497/s tnternationatHitrvestcr. 6S 1/< Amencaa Tobacco. 9S

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LONDRES, 24 juiUet.

Mt..c!6t. TENDANCE FERME. C.<!ajenr

iOS H/t6/. WM- LMn 3 </S 0/C CMT. <<? 5/S.

!85t/ ConspUd~Zt/ÏO/O. 23 !nt('rn!tt)OB!ttNtcke! St/ Courtautd~ &4. 53/ MtxicanE.'cte. 63/ 25t/2. Roy~DntcË. 9a3;S. S</< V.O.C. 39/i6. SheU. 3M/32/ 293~ CentratMining.

?)'/(& RxndMines.

6a<l/ï Gotdnetds. '?0 .}. 13~tH. Crown Mines. 13?/t6: neBeers. 163/4. Rio Tinto. 17.

L e-~

_AMSTERDAM, 24 jaiUet.

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Mc.cMt. TENDANCE TRÈS FERME C.tnjour l'it/4 AmsterdamscheBank. H3.<. 293 Pht))psG)oeitampen. 2S71/2 1021; UniteverfMarE.tnne). i03.t. ~7t/2 RoyatDutch. <053/< i7i/ I~ H. V.A.fSMre). i'!9</2 631/j DetiBataYiaMij.fTabac).10-3/4 Amsterdam'Rubber. lt3i~4

BRUXELLES, 24 juiUet.

fr~c. cMt. tBNDANCE tRR&.m.i&M C.dnjmr. 7S50 Rente beiges 0/0, S'strie. 7S75 10.MO sotina.ord. 10.550.. 370 JohnCockeriU. 35250 9:)6 ChKrb.LimburgetMeuse.c. 20.725 Gt9cerIesd''Auve)ais.20,500 S'0 CieKa~an'sa.privHegt~ 30.350 -8.T?S .r ChadeA-B.G. s.~B~

;7.

BERL!N,24jutUet.

frtc.ciût. TENDANCE CALME C. <tn jMf 03 6S Chemtns de fer Retch, pnv. <23 25 ?.. DeutscheDiskontc. MM <t75 A.E.G. 4175 M.. A.K.U. 63:5 -~50 Gesfu''r.!i. jZgSS iMS5 J.O.FarbenindMtrie. i58S5 t9750 SatzdetfUrth. 193..

Marche off!C:e! à terme et au comptant

Bem. fr~ct- TONBSBtTATntANMJS Pr:- Ber- t-ë~

re~ dmtt M mier nier 6°~ Orut titt. ûBU6.ŒE!t.DEn!B MtM ccars g§S g !?850 3% ':795'i'7957795 3..S030 3 ~tmort.79SO?925 4..8t69 4 %0t7. 8095SOi)5!!t:)0 < MM 4 %)9]S. 8UtnSU!08030 4 i09 )0 5 )920 amort. 10S <o <OS 10 108 20 MOM 4Mt828. Mw «a.. 8S75 4~ MM 4K~32,tr.A. S5i0 8520 S5t5 "5 S8 05 46..a< Ob).Tr.4K33.93X 93t.9.,t .SM.. Ohi.Tr.'m34.8<8..S<3..8<s~ 66 ..847 Oh). Tr.4~3~84~50844..S<9.. 45 .959. Bo))tTr.4K33.9<S 9t4 9<3, 40 ..973 Bon<Tr.5%33.972..9<t9..972.. 50 ..9M BonsTr.5~;34.96t..9s6..958.. 45 as9 BCn<t Tr. 4 034 965 99~ 963 45..S76. Cat<seautcnome.S7i' 87&. ~s ~tiS Estob).3%MC.365..3ti5..365.. ]5..3h( nouV. SM..35S..359.. '5..347 LyonoM-S~MC.. 245..3M..3-!4.. '7. nouv. 33S..339..339..

t5..34S. Mm)ob).3~aac.n9..M6..3<6..

.),3~ ~t., ~)t<n:v.. !M3. 343 343

i5 ..398. MordeM.3~;tne.. 3SM..3<.6..39f; ~3S2. t!OMV.3S3 3S3 333 3~ 3s3

15 ..364. Or).ob).3%ttnc. 3a<3'i3.363..

nenv.. 350..3.~0 ..350..

]5..37<. OM<tQb).3%MC. 370..37i..37t.. "< MtV356..3aS..35S..

un régime du commerce- extenettr qu!, ed fait, déprécie le leu pour les échanges avec l'étranger. Le trafic des devises est concentre à la Banque Nationale. Les exportateurs bé" néncient d'une prime variable allant de 10 à 40 (la prime est de 30 pour les parti' culiers qui cèdent leurs devises à l'Institut d'émission). Par contre, pour obtenir des devises, les Importateurs doivent payer une prime qui peut aller jusqu'à 44 II existe donc, en réalité, deux sortes de leu :run, intérieur, maintenu à la parité de 15,27, l'autre, extérieur, supportant une dépréciation variable. Ajoutons que, sur le marché libre, le leu billet se traita également avec une dépréciation de 25 à 30 LE CRE DIT FONCIER ET LES DE-, CRETS-LOIS. Dans notre <: Actuaire a du 23 juillet, nous avons cité une note~du ~ministère des finances' indiquant que le prélèvement de 10 institué par l'article pre-

mier du décret-loi du 16 juillet s'appliquait aux arrerag-es et )ots des oMigations communales, foncières et maritimes émises par le Crédit fottctef de Ff&Hcc. On sait, d'autre part, que Ie~ débiteurs hypothécaires qui ont affecté à la garantie de leur dette des tmmeubles dont les loyers sont réduits de. 10 bénéficient d'une réduction d'intérêts de 10 celle-ci s'applique éga'Iement aux intérêts des emprunts contractés par les départements et ~es communes.

Le CWfft~ FoMMf est directement touché' par ces dispositions: quelle pourra être leur incidence sur ses résultats ? Il est assez dit-: ficile de le déterminer des à présent, d'abord, faute de précisions suffisantes sur un assez grand nombre de points, ensuite parce que l'on ne peut, actuellement, prendre pour base que les chiffres de l'exercice 1934. Les indications qui vont suivre n'ont donc qu'un ça-' ractère approximatif et ne peuvent être données que sous toutes réserves.

Les intérêts et produits divers des prêts ont atteint, en 1934, 927, 4 millions une diminution de 10.représenterait donc 02. 7 millions, et les ramènerait à 8'M. ? mil-.

lion~.Ën contre'-part:e,la.eharge~des emprunts obligataires, qm "s'est élevée à 767, 5 miHid~s"

bênéËci.ëraitd'unaHégementde.t'prdrede 70. à.

75'miîlions. IIn'yaura doncpasrédu'ction exactement proportionnelle des bénéfices bruts représentés par les intérêts des prêts, d'une part, et des charges financières de l'autre. de telle sorte que l'on peut escompter un néchissement des bénéfices bruts de l'ordre de 20 à 22 millions (on -ignore encore, d'âi'Ileurs, si la diminution de ïo du coupon des obligations portera sur le montant brut ou seulement sur !e montant net).

Ceci dit, il faut observer-que, en plus des intérêts des prêts, le compte de profits et pertes fait état de 184, 4 miHions au titre de produits du capital sociat, des réserves et des provisions de plus, le bénéfice net de 158,8 millions déclaré en 1934 s'entend après affectation de 84, g miHions aux amortissements et ré&erves.

Ces postes comportent une marge suffisamment importante, semMe-t-iI, pour qu'il n'y ait pas !ieu d'envisager une réduction assez importante ~e Ja répartition laquelle exige un décaissement de 150 millions sur la base du dividende de 200 fr. comme le marché paraît l'avoir escompté: en effet, 'l'action, qui se traitait aux environs de 3.500 à la vet!!e des décrets-lois, a été ramenée a

.3.3jo.

RECETTES DU CANAL DE SUEZ Le 23 ]u!et .r. 2.780000 francs

ta~nMM<MM d ConunMOtques COMPTOIR NATIONAL D'ESCOMPTE DE PARIS. t.e solde du dividende de l'exercice 1934 sera tnis en paiement à partir du 3: juillet, ttux caisses du Comptoir national d'escompte de Paris, 14, rue Bergère à sa succursale, 2, place de l'Opéra, dans ses agences de Paris, en France et à l'étranger. Par application des lois et décrets en vigu'eor.'ies prix nets sont fixés comme Stut: t° pour les certificats nominatifs crçês antérieurement au g! janvier to~s a) apartenant à des personnes physiques, frs net: 26,62; ~appartenant à des personnes morales, frs net 24,03; 2° pour tous les autres certificats nominatifs, frs net: 23,24; pour les actions au porteur, sur p.résentation du coupon n" 82, frs_neL:'22,4j. 'r. .:Sim'uItanément,!e coupon n'' 35 des parts de fondateur sera payable à raison de frs 5,57.

COMPAGNIE FRANÇAISE DE MATE. RIEL DE CHEMINS DE FER. Le dividende de l'exercice 1934-1935, de 55 ff. brut sera payable, à partir du 25 juillet, contre !a remise du couponlu, à raison d& titres .nominatifs t3 net fr. 51; titres nominatifs à 18 net fr. 49,55; titres nominatifs à, 24 net fr. 47,70; titres, au porteur à 24 net fr. 45,20.

DOCKS DE PARIS. L'assemble du 23 juillet a approuve les comptes de l'exercice 1934, se soldant par un bénéfice de 2 millions 262.000 francs. Sur cette somme, il a été affecté miUion à. divers comptes de prévoyance. Le total des réserves et des amortissements dépasse ainsi le montant de l'actif Immobilier.

Les dividendes ont été fixés 12 pour les actions et à 2 fr. 57 par 1/100' de part. HUILERIES VALABREGUE. Après affectation de 1.240.000 francs aux amortissements, l'exercice clos le 31 décembre 1934. se solde par un déficit de 29. 147 fran~ contre, une perte de 2.949.742 francs en 1933. IMPERIAL TOBACCO. Lo société déclare un dividende intérimaire de 7 1/2 0/0 net, égal.au précédent. t,

SOCIETE GENERALE DE FONDERIE. Les assemhïéfQ ~T~ranT'na!rf~ ~~0

sociétésTitiaJes, tenues te 23 .)uUkt,nnt adopté --t'oate9~ !es-f)tso!utioKs <MS'OTdre& du jour. Les Etablissements Nanquette apporteront a~x Etablissements C'h.appee tou~ tèurs étéments actifs et passas contre remise en rémunéra-:tion de ~23.333 actions de 500 fr. des, Etablissements Chappëe;;de même, les Fonderies et Emaiheries Dupont et de Noyon réunies contre remise en rémunération de 18729 actions de 500 fr. des Etablissements Chappéc. ESTRELLAS MINING ET FINANCE CORPORATION LTD. Le rapport pour le semestre au 30 juin tQ35 donne les indications suivantes

Portefeuille. Pendant le premier semestre, tes valeurs composant te porte:eui]!e ont subi une hausse iégcre, et celui-ci, avec les espèces disponibles, représente à fin juin, une somme de 00 fr. 18 par action, dont 78 fr. p5 disponibles ou immédiatement réalisables. Les participations minières représentant, au pair, 46 fr. 83 par action, la va)enr intrinsèque de l'actif de )a Compagnie s'cieve à 146 fr. 01 par action.

VERRERIES D'EXTREME-ORIENT. La perte de l'exercice 1934 s'éiève à 549.000 fr. contre 2.679.953 pour Fexercice précédent. GALERIES MODERNES. L'assembfée d): 22 juillet a approuvé )es comptes de l'exercice 1934 faisant ressortir un bénéfice de 60.250 fr. Le compte de profits et pertes étant débiteur au 31 janvier jp34 de 5.590.452 fr., H reste du 31 janvier 1935 débiteur de 5 millions 530.202 fr. Cette perte s'applique au compte < marcha'nd'ses s'énerve* Les sucoursa)esdu Havre! de Trouvi!)e, deDives et de Houtgate ont été apportées, A partir du i" janvier, à une nouvelle Société, dite Société Française des Galeries du Havre.-

cc/nës sans an~iaffoh. 7~/Ti7o/s cepeft-' efan~soN~~es. Coou~cAoHCs p/H~o~ /an~. Va/eHrs ~e pe~e. sons o/n~o~f<?/! prcetse. CHpr~/s plus /ermes. Affaires d'arbitrage pra~M~/nenf nH~s.

Le mayc/!e d~ ~a/eu/s </i~Ms~es ~ran-' cot'se~ man~He d'a'c~f~p.

~ers /a ~n tfe /o séante, on en/s/T-a~ uns f~re am~to/'a~'on des *Pen~s snf rexee~cn~e ~nprcssMn eaHS~ p07'e re~6mP/~ à 5 ~K ~OMJc d'cscOynp~ /a ~a/~Me tfe 7/o/ ~MF. e~~ CM/<?-

~xe'a3

24ju:Uet.

Z.'a~w /a specH7a/<o/! s'ë~ pf~s'ij'Ke eyc/H~'f<'menf ~xee aufoHr~wf sHr ? .co~ tfes eAo~es, cf /'c~rp moreAc d~ t~~Kr~ mo6~M a e~J cf'aH~n~ p/cs <'mp/'<?~ nc/']'os/~ Q'H'n /a /a!6/Mse .tfH //0/'M 6S~ venue s'ajouter /Q /!aMSXe des de~~sës cng/o-saxo/Mc~. 0/: ne sou/'<7;7 nier 9~6 /<! 6û!'sse //o.~M n 1.016 e~XMr~o~~ue M r~ggr~a- n de la S!<ua~o/: po/i'f~He en ~o?/<?/ p/H~! çH'a s~o/! /fc/<n~!M d'e la ~v/~

~/e-M~~e, '~K! ~/neH~e jfor~, i

~nn~ /npo/?~c6&'s oy?~ ~H~ ,t7. o/?/, ï Pxerce ïcHr-in~H~ncë en sens dt~ers: cf~')

,pnfna~e SMr /es /onds cf'&o~ /s/!pa!s yCMra~e.SN/' /&s grcnefes M~CHrs fnfe/7?a~0/!a/M.

~Vos en e/ Bnf, efës /6 début, a6cn(fo~ne un ~r/'at'/? cpprgctc6/e ~cns H. marché, il es~ro;; psu oc~ Par contre, les 6o~~ues poraHSo~~ 7-es<s~ p~MS e/cocpfnM~ o~ors que les yo~H/ d'e/ee?ncité, de p/'otfH~s c/itm~H~s /ercfc!'e/zf ? &enë/!ce de Y~ur avance on~H/'ë. On s&' yMso~/SM~ ne~g/nen~ sur /e Su~ Penorroyc accMM~ encore .ses gctns de/a ye/Me.

~Hx M~rno~'ono/es, la specH/ofton, aler~ee par /es GcAo~s d'ns~cfa/n~ prenait pos!~onsur~/?oy~DH~cA~p/'og/-es~a/fn<}~nen~e~to ne s'avançait ~He de quélques points e~ la Cenfro/ M!n/g suppor~czf ~MC~ues reo/tso~:o/!s. ConoefM~ Paez/tc soH~enHe.

~y! Coulisse, f'oc~h~e se concen~ro~ sttr /es yc/eHrs de ~'amc~'ef pfHs spee~e- mMfsHr~ De ~?eers. Va/CHrs ~Hd-a/rt-

PRINCIPALES FLUCTUATIONS ° HAPS.SB

Banque d'Algérie 6.350 '+'. !3o Lyonnaise des Eaux 2.390 + sg Roya! Dutch 1.073 62 Centra! Mming ï.7o3 + 11 Suez 18.500 + 45 Fives-Lille t.<M~M.i 832 :+ y Havas .r.MB.M 795 -+ 20 Westinghquse 455 + i6 BAISSE

3 o/o .w.r.M~M 77 95 o 55 4 1917.M.M. 80 95 o 65 4 o/o 1918.r.i '80 io o 70 4 1/2 0/0 1032 A.T.MM 85 20 0 30 4 1/2 o/o 1932 B.r.r. 86 05 o 35 50/OI9SO.T.T.T.1 io8io– 1 4% 1925.1 89 igo Ciments Français i.so8 27 Port de Rosario ~r.) i3.3oo 400 Ostricourt .T-r. 1.065 34 Charb. Tonkth t.r. 1.96! 34 Béthune .F. 4.600 $0 Métaux.) a 1.080 6o ChâtiHoa-Commentry M. 480 25 MieheviHe .r. a 406 !3

Gaz et Esfux ~.i. So8 H

'T"r-]T~'r.-nt. ~tuLaLlit~M

TRIBULATIONS MONETAIRES F!orin, Ura/Jlea. La chute virtuelle du cabinet Colijn'Qu;i, devant l'attitude du parti câtho-que~a dû suspendre la discussion de ses -projets.Snaaçiers devant la deuxième cham'bre, provoque une recrudescence d'agitation sur. le marché des changes.'

Le florin, tombé jusqu'à 1.020 ]undi, s'était un.peu redressé,'hier, à 1.023 50. Il a ouvert, ce. matin, à 1.016, donc, nettement; endessous de son point d'or inf erreur, qui s'éta- blit aux environs de 1.020. La baisse du. norin entraîne celle de toutes v les devises-or par rapport aux monnaies an- .glo-saxonnes. La livre sterling franchit, ce 'matin, !e cours de 75 contre franc et s'avance à 05. Le dollar, de son côté, s'élève à I 15 15, mais reste à ce cours en dessous de l son ~oM-~OM~ supérieur (15, 18). < .Quant à la lira, après son accès de faiMesse dans la matinée d'hier, eHe s'établit à 1 124 dans un marché calme et surveillé. Les n 'nùctuations n'intéressent d'ailleurs que mo- 1' dérément les autres devises du Moc-or. a

a,. t

A l'issue de la séance parlementaire qiu a n ~cansoMm~sa~e~a:tf~,j€ h&I.' l Jandais a publié le communiqué oiriciel 'sui* ï, vant <: Tant .qu'un nouveau cabinet n'aura pas t été formé, le gouvernement actuel conti- 1

nuera d'assumer ta. responsabilité du pouvoir. et prendra de toufe évidence en cas de besoin les mesures qui pourraient s'imposer pour la sauvegarde intégrale du norin. » Sur le p'Ian technique, la défense du nofin n& soùSre aucune difficulté. Le bilan de la A~'d~aM~c/te Bank arrêté le 22 Juillet et publié précisément hier montre que l'Ins. titut d'émission peut a!!éger son encaisse or et argentde 385 millions avant que la couverture ne tombe au-dessous du minimum léga!, La seule encaisse-or, 688, 4 millions, couvre à concurrence de 77, 2 les 891, 6 miHioM d'exigibilités totales.

On annonce d'ailleurs, au moment où nous mettons sous presse, que la Banque Néerlandaise a éhvé le taux de son escompte de 3 à 5

Jusqu'à présent au moins, la pression sur !e florin ne semMe pas très importante. Elle ne s'accentuera, tant de l'intérieur que de l'extérieur, que si la formation politique appelée à succéder au cabinet Colijn ne fait pas sienne la volonté inébranlable de maintenir la monnaie. Pas plus qu'en France, il n'existe en Hollande .de proMeme;monétai,re. ILn'y a qu'uile~estion~ politique liée "d'ailleurs à d?mportants intérêts'économiques. L'industrie exportatrice est dévaluatrice. A titre de directeur de la Royal Dutch, Sir Henry Deterding n'a jamais dissimulé son

s~ pr<eM" PARQUET ~M! M)trU!)[ ..s p, COULISSE MNfUM PAROUET .A. ~s OA~~ncT ë~ p&cniJCT ~.ï.~TTr.~

E~ TERME ET ~nMPTAMT –< djtMt ~UULi&bb t~AKQUt: précM" BBrniM PARQUET prëcM" DtmtM S~ PARQUET pr~M" BtrciM PARQUET .,f,~ n.

E~ cIStnre TERME ET COMPTANT 6) j,.rnit. §g ET COMPTANT Prmdtr C.M M AU COMPTA-NT cMtur. et<M COMPTANT d6t))K eoM AU COMPTANT eMtM MM Prft&p. txrattt

.tenn. (Rentes, Mirci-d.ssns. cet. 6) j Z~ E 't.m. TERME ET COMPTANT AU COMPTANT_ S S AU COMPTANT "S AU COMPTANT AU COMPTANT

242f)7''0020.B)m9M<!efMnM.l0110.. 10100.'0015..). 28 SOMaïtcatnSK. 39.. 2875 7'5 29.. fMtMD'ETAT VALEUnSFBANÇ.(aet.) !5..s<rreetMpse!te. 385.VAMUMntANC.fOU (OLYI 361 U 6220.. «et'Algérte. 6350..6350 .6350..). 2775 3% 28.. 2775 28.. ?6..M)nesd'Ani~e.369.320.. 900 FartsetPaye-Baa. 910 901 896 ..) '53 6%(boos). '5450 15360 153 9~~antorttM<H)tt. ,°450 SS-.AseurancMGén.tno. 87) 86! 35.. d'Anztn. 74t 720 ..A!MC6.t.on'.6~92tA. 743 736

26.. 385.. TranMttanttque. 387.. 388 388..). 475 ..A)M. 46! 46050 456.. Cb.fMEtat4% 362.. 362.p~servatrtcaAcc)d.a70..1250.. 33.. deB)anzy:590.. 580.. 4~1:21~ <69 645

448.. UntonPartstenne. 440 444 440 ..)69h.3 280 AreasfGovemment). 38050 279 50 279 & 3B5 395 66.. Un'ontncendie. 907 4650 deCarmaux. 652 690 a~lMtA* 276 275

~r;, fn.n~n~~Atn~tenne o~ t9K9 i~R ~3230..BanqueNationa)ed'Egypte..324B.. 3240..3245.. P.T.T.6K1928. 487.. 480.. 25..UnionVte. 380.. 37& 5250 deOourges.: ~8)0.. 810..Est6% 433: 433

'6 1253 compagnie Algérienne il252 1252 1246 *2:1:10 3230 Banqué Nationale dtegypte.. $245 3240 3245 P.T.T. 54 7, 480 25 Union Vie 380 ~375 573 b2 50-de Dourges 810 810 Est 6. 433 433

M..1253..Compann!eA)a~tenne_.<2~~ 122.. 8 0 50 189 Barcelona Tractlon t89.. <89&0 192. 4%%l929. 427.. 435.. 40..NationateVie. 601.. 573.. 2760 deMar)es.405.. 400.4S::l394 379 S" ~SS~d~'P~ ~3-r''sh.6 164 50 Brakpan. '64.. '6450 16350T~Mr7~)926. 537.. 537 44..prëvoyanceAcctdents.. 552.. 550.. 60. d~trtcourt !l099..)066.. -5%'92'À: 750 745

40 569 Créditeommere. dePrance. 570 571 568 ~p63tL.Q4 457 British Amorican Tobacco 460 459 465. 19 17 (j 000 dol.). 2545 Banque Afrique Occid.. 501 r3OO OmniUm 1540 4 r5 1921 A-# 628 625

200 3310 "1 Foncier de Fr&nce. 3325 3330 3320 8153 50 Bruay 'l 000* d'aciaon orloin.) 155, 165 50 '154 ?~9 l, (1.000401.). 2670.. 2660 140.. -Indochine 2700 2.650 Bor, priorité 13120 3150 3 9,1921 A. 283 284

10Õ- 1120:: Foncier Indo-Chlne- 78 50~ 78 50 77 50 40 793 Calro-14illopolls 788 799, 775 7 ?,, 1924 (1 -Ooo 2715 2719 20454 Gtiadeloupe 1520 'jiÕ:: 21 ord :131121 3110 5 ~,g 1933 A.# 828 16126

1 1004 Lyonnais ï-'l 700 1705 1690 193 Cambodge 192 191 190 Afrlq. EII1L 6 1922-24. 490 494 20 509 509 ;'1 Mokta-el-Hadid, cap 2890 2890 Etat M. 3 ?, 1855 338 333

3t25Soctët6GSêrateFonc~M~ 31 3095 30" S5Z5Chartefed. 86.. 8575 8750. 6%)9~. 875.. 890 .~5_credK_~r)e)).652 )242Tek){ah,:ct. 532.. 554.. '857. 33t. 340

35.. 31 25 Société Générale Foncière.. 31 30 25 30 d." 1 sh 05 '25 Cbartered 86 85 75 87 50' 69. 1933 '875 890 125 Crédit Algérien 1652 12*42 ekkah, act 532 554 1857 331 340

~845 X C~ 18495.. 18500.. ISSOO.- 25 let 3~0c.a. 345. 35.. 34..t~ 370 372 ~~r~du. 494; S~ 364 46344'7810. jou)ss.i7815.17815..17750.. 2'50 ,3525 Concerdta. 36.35 85 3550, :&%H33: 865 886 CredttFonc.d'Atg.rie.. 588.. 588.pëchetbronn. 207.. 209.. 4% 358 357 622 I! 16525.. Part: defondateur. 16500 !6500.. 16510.. "sh. 1032 CrownMtnes. '031 1031 1028 ]ndnchtM3%1M9. 335 Cotonta).. 85 85 t25.. CoteneetFoucher.3075 6~t92tA. 4)5 4?o

1M37j3960. Sociëtëctv.,chKt!uëmM.3965 3990..4000..) 39! ..DeBeers.ordinatre. 397 396.. 395 "'°'4~32~ S35.. 839 CrëdttduMcrd. 425_. 42$ 7S..Dynam)te(Centr).t435..M40.. 5~192tA. 730. 728

B2..B93:.Est,act.500fr.J6S8 688.. 690.°~ préférence. tOt2..tOt4..)OU ttt,)MaMM4~193t. 758 766 940stéCu)vreetFyrttet. 95750 260 26..Kat)Satnte-Thér&se. 628.. 626.. 3~)92tA. 290 289

M~.t~6t.on.Mt.500!t.B7t 871.. 870..L"0''ng.Meu. 7050 69.. 70 -6~933 877 877 ,G<n<r.A)s.d9Banqu<. 506. 506 .~362 RtpoUa.Mt.2<05..at40.. 5~1933A:~ 828~ 828

62 :S!3 Est,aet. 500 fr, 688.. 688.. 6~0." 2 et. 621'0. Wùrban preference. 209 208 209 .adagascar 1933 877 877 Marseillaise de Crédit.. ~534 ~532 233 16 pan .i. 628.. 626.. 3 65 19211. 828 828

tÏHt.6 9t0..rmrbanRaodepeoft. 209.. 208.. 209 .°. ~,o.~ ~o 25,.MaMema)sedeCrMK.. 534,. 532 .23ït6 ptrt.4)90.. 4t75..M)dt5%~2,)A. 737 735

~?B9.~M)dJ,act.600-&739.7~ 8.0 7.11." Oong-Trleu. ]9t )9060 t9< .X~9" 82? 8!6 -NancétenMdeCrédtt..po 65~ s°'e' "121 05 'M5.4~ 6~A~ 649 640

'5~ .,729 aet,600,rr"c739,<7'39,739 2,JiII~t9~Eaat,Rwnd. 191.. 19050 ,191 ~ngffl 5 918 44o-. 440 Nancéienne de Créd l~o 6aie artif :4190 1675 4175 Midi '4 6 r 5 -192 1921 A. 6 737 g 735

,B.,tl36;Nord,aet.400fr:132.l28.. ~25. g07a;~treUMjttntt)g. SO 79~0- 7250, '=3~~ 778- 774 "45.JSoM;Compt.Entrepr..< 500. -500 ..2~Sofeart)f:d'tz!eux. 550.. ~7P.\ ~K?a~A. 281 275 62 S30..or)éans,Mt.500~ 853.. 853.. ~a~ ,Êxtrème- rient(CiéNivig, 'd~ 5350.5375 53 .Unf~de~ t70. ~0,~ Port, tiais Beyieut 735;. 739~ -'S~19?3A:: 828,: S28

429 Santa-F6,act.500fr. 428 428 423 ..) !26 France-Wyomtna.ordtnàIre.; t26 )25 50 t24 t.n~nn'~K~J~M RR% S7Q FoncièredéFfancë. duRosario. !3700.. )3300,. Notae'sërteF. 477~ 477

65.U58..MétropoUtatndeParis.act.ZSO.!)56..n56..n63.4sn. si: 389..(~nera)M)n)ng. 29t.. 29050 50 289 J'"Mt)tque6~193!t. 885. 870 -))5..jmmobn)ereMarseU).a200..2t4L.. !Toua9eetRomorquaae t29.. )29. 5~$6reE~ 47a 47~ 3~°~ ~2" ~?" f~' ~0 60 G.tdfieid~ 96t.. 26050 25950C)fédttNat_6%19~ 540. 585 26.. Annuités LérouvtUe. 379.. 38g.Transattanttqt.e(CieC!)e) 1525 5~)931 A 738: 735

46 779 .TfMnwaytdeShanaM. 789 789 781 ..j Isa. 90 GU)a. 90 9050 89 <N.5%1920. 506 508 .Buenos-A)res. 268 267 45.. Transp.Reg.Pahs. 6)5 09 4%)92tA. s~ R~

tM.. 2368 ~.t~air.(Ly.n.~).act.O: 2390 ..2390 S490 J Hot.hM~ t325 132~ 1324 ~î~ S~ S06 )M DakaràSa.nt.L.u' '432 1435 Tra.sp.~arMmes.. 70 3%l92<A:o

S7602020 ~m?<. 2025 2000 2035 LaHonve. 473 476 476 –6Mjud.192!. 506 5)8 21.-Départementaux. !83 t83 VotturesaParts. 45 5%1933A. 829 8~6

87 50 2020 "j'Elue e on. jouiss. 2025 2000 2035 35 47 La Houve 473.. 475.. 476.~ 520 518.. 21.. Départementaux. 183.. Vl¡lturesaParls. 45" 5% 1933 ..829 846

M )2B8 EauxetEtectrtndoch~ t300 't300 t292 '),n" .Huanchaca. 53.. 5325 5275 -6~jin.923. 520 5)0 65.do-Ch)neetYunnan..t089..)092.. 250..BénÉd)ct!ne.ort.486).Or)eans~ ~23 423 90 )07?'K~~M~F~p~')050)043'1050')" '~BOHuttetdePëtrote. t93.. <92.. t9t.. -6~Jmnl923. 5)4 5)6.. 3!Maroc. 49).. 48).Brass.Arg.OuUmès.2285..2275.. 4% 372 368

47m740:'ë~Mpar~~T'' ?45' 745' 740' ~MHydra.Et.ctrtq.ied.~C&M. 50. 50.. -6~1924. 533 532 ..4550 ?ue.t. 730.. 725..M..Damoy(Etab).).)790 .)780.. 2~%)895 ~o'

20. 353 Ee~té~sHnef~Dr~ 350 350 347" J~SJagM-sfontetn. 7850 7860 78.. -6~)934. 998..<000.RositrtoàPuerto-Betgr. 6875 68.. :5..Debray(Etab).). ))5) .))50.. 5%)~2)A. 7t6 740 M 402 E~tr~~zd~r~~ 408:' 40) 402" ,f~ SS4_ Johannesburg. S83_. 28350 50 282.. gns 505 M.arMenneE)ect.~).<460..)485..)25..Dist)H.Cusen)er,.r<t.2)85 .2200.. 4~)92tA.. 634: 626 M..t325:.E)e~!t~(Ct~ 1305 :5:5: '~50 Kuata. t3)50 t32.. 130.. ~îa~7~929: 508:' 508:: -t-Tram.tnd.chtne. 555.. 540.. 55. )ndochtne.)495 .'482.. 3~t92tA. 287' 286 60.. 7]5..Energ.E)ect.duUtt.Medtt.. 712 714.. 717.sit6 t2950Lant)MBte 130.. 12950~129 5~929. 920.: M..Doc){sEntr.Havre.)875..1875.°"3475 .!35t0.. &!<;1933A. 828 825 36 486..Energ)eE).Nf)rdrranMa.25pf.. 480 480.. 485.. 6 153..t.tëvtn. 15a.. 15250 150.. VMedeRe)ms6%1927.lon ..1013 ..105 ..jtagastnsGen6r.Parit.2450 ..2420.. OUMt2K~ '334 332 .5~ Force: Motr. de ta Truyére. 5n 508 .510. .)9 50 Lorrafne. ta 75 75 15.. 15.. EaMsesdevas.6%192S. 482.. 480.. 9P_.Ea&(Gen.dat).t820..l865.Pot)n_ 97.. 97. 7%.

80-1592 No rd-Lumière, act. Ub. 1578 1570 1580 110 Malacca, ordinaire ili 50 ili 1 09 Gros. Métallur.4 V. 1931. 813 8 1 17 50 Eaux Banlieue. 295 298 360 Saint-Raphaël,6012 60007 Energie L t. 6'% 499 497

35 'g 162 H} 50 HI 50 ~5? ~r~t~ 7~6 ~po~ranger- C~n~~ ~t~ 35 584:d.E-?& 572 570:: 566:: ~M~nE~rd.p. 2~ 75 205. 50 ~50 50 ~07: 322:: 321 :A!r~Pr. ?00::2?80:: _d~ne:8 180 S :& %32. S~

35.. 584 '"Unlond'Elect,rlclte. 572., 570., 566.. 50 838 Michelin et Cie iiWèMes de parts. 834 835 840 4 h 1932 840 835 22A lenne d'EeWrage. 3106 303 Polletet'Chausson,act.. 242 2 9u 460.. 450..

2M..4480..0.Ufu..m.g,c.p.448.4480..45.5.. ?57:r~A: 760:: 75?:: 758:: 938" ~a.rage.'306.. 303.. ~;P.~etChauss.~ 242 249 Sc~de~ S~ ~ca..rEau. 2225~ 2325 ~n~S~ ~8:: 763: g:: '~2 ~Marche. 209

40 819 Gaz et Eaux. 815 815 808 212 25 M"4aita 23 23 25 22 75,4% 1931. 810 40 Eclairage et Force 726 730 Coty .84 84.. 85 Saint-Gobain 5506 506

1260 334..ForgMetAOë.NordetE~.326..326 ..323.. 10.. 11050~S,~Afrtqu.du'N.rd; H! HO.. H2..1 ~?" 818" 49:°~ 795" 794" 4577 KKr. 730 725 :ortduRoMrto5%2500. 2550

M.. 1552 ..SchnetderetCte(CreuMt).)552.. t540..H545.. 5.h.6 280 tj.w'stateAr.M. B8t50 28)50 281 I: 5~M3: 83S:: 830:: 49::=~c~Ceyrouth 513:: 5)3 .Prtntemps.ort. tl5 1'5 .roNDSD~TATSETMNGms

~h: 'r J5M~~ 281 50 S.. 50 S:~="' '1!s! 513 Printemps, or,4. FONDS D'ETATS ÉTRMGERS

529 Tréfileries et Lam. du Havre. 526 527 5àD 2 1Padang 230 50 231 230 50 5 ~/0 1835. 840 835 43iI4EI.etGazduNord,parts.1900.. loi Agence Havas. 775 2Allemagne 795 7 %24(Daw. 2700 2680

14 303 50>V de 310 50 308 313 8.. 123 50 Phosphates DJeb,J..M'Dllla. 123.. 12350 122 50 e ne 275 60 Afrl uc Occ. 1455 1451 Argentine 5%190~(201). à490 1490

25 498 leoigne,Noeux,Droi,. 489 487 486 67 25 Phosphates Tuniskons 66 50 66 75 66 50 871 3370, 384 20 Etectr. taire et Centre. 276 275.. kf rlque Occ. (Cie FranÇ.). 2000.. 1995.. -59vol909(IQDP) 1490 1490

:& S" .:n'S~ "=: S S~~ ~1:y:S~ 660 S'- 60 Air 2000 ~s ,r

15 423 Boldo 69 50 69 69 123 Pointe à Pitre, act 12'4 Î *0 2i 12Î 18764 475 470 15 -Energ. Sud-ouest cru 1460 ,461 10-Cirages Français, 340 337-4g 19 8 5 870

act. 250 fr. ~h.9 912..Randfont~n. 212.. 21250 210 SO '8922% 252.. 254.. 19..Eners)e<ndustr)eite. HO.. 1)2 Otrctn.Barts. 7 ..675~~gA~ ~g 50

'S2_penarroya. ~7_. 185 187..t/st.6 e02..)!andM)nes. 607.. 608.. 604.t894-96~ 253.. 2&2.. M.. ~t-lX)mtere,or4. 3E5.. 350 °"y 5!j~T939 9M 935

6825steFr.fnd.Comm.P6tro)es. 67 50 67 75 67 50 212.. 21250 !8982%. 304 304 '260 ~orceetLumière. 145 142 Grands Trav.Marset)te. 570 565 sW)~ o~ 658.F~cat8edesPetro~ 653.. 653.. 655. '~M!g~ '04.. 104.. 10450 .8992~M~ 275 277 ..<ForcesM.tr.d~-Rhfn: 391.. 392 30.c~d.6ceneeAuer. 30) 300 ..g~, 5~934~9~3. 935

35. 977 E)ectrChfmetMetai..cM.. 973 972 962 625RoumaM-Betge. !9042M~fMétro) 295 295 60.. duRhône..l265 ..1230 0"est-Af''tea)n. 145 145 t,,j~j,'S(~f.S'' tn!c.n ~nc

20. 535.K~)mann~tab)) 534.. 534.. 630. 2) .ShaM). 2<S9 2125 2t.. !9102~4~MSr~" 275" 277: M. tetaV~nne 306 304 65..ProduttsUonNo)r.02 .HO]..°'"9~'e5%orl904.. 10750 '08 50< 40. 957 .C~ 966.. 966.. 965.. ~6 a6850She)t.TraMpert. eue 27350 So 372 279.. 9103%f°: 256:: 256; M..Havra).ed-Ene~E~ 1025:: .005 :450..Tabac$Mar.e.7850 .~95..chjj,-6~~ 0.. r 19" 74 50 80 50

490 PhosphatosetCh.ferGafoa. 481 478 480 '1 SIlo 6 76 25 Silva Piana ~76 50 75 50,176 1!912 3 25,2 250 40 l,induchin. d'Elec. 550 655 4&0.. Tabacs 7850 7895 Chili 6 ~1. 174 180

::P~ 985:: jS~ 3 i ~i~ ~5~ 8~ 850: ~:&~X~ 550 VALEU.SET~.

35 1640 ::j~~X=: ~38 1620 16~ }9304~ 79. ~Mn~ctr~ 248 236 ~M. 204. S

~A~ '1638 1620 9 'E~ 2 792 ~=~ P. 1~ et). 2500 3 Yt% 497,.

7 '136 13A "0 137 41 .«41 -601 41 7i 41 Empr. 4 1930 à ~sio 804 26 Nantaise d'Ectair ce 412 411 184 69 Banque, Règl. Internat.. 1950 204Ô J Roumaffle a p 0 n 4cour. 4 1922. 406 -7,9 ':1"8..

13 -Chargeurs Réunie 1" .50 137 83 ,Terres uouges (10(r*de de PM).. 83 -.1 83 25 83 ~1931 4780 0 776 20, 10uest-Lumière.a., 320 320 LO-4 The Land Bank 36o Serbie 5 1913.. 162 162"

32 9 aoutchoucs fnà~ihi»e., 331 331 830 P. 191 Transvaal Land; 193 67526~, -50 :19 193 68 1932 4 y, 7âO 748 16 Sud-Ltimiere,- pricrit a. 252 i25t 140tb Soc. Gên. Belgique, 192~ 1850 Suedae3%%t-893. 1500 1511

:r~r:A~ ~25 25 ~S~~ 50 io, ~=. Coiigo-Gran.ds 195 197 Ycug siaviq 7 1931. i203

3,29, caout, chou c,s I,n dG ",c, hl.n, e. 331 331.. ¡¡30 ..1 9 p. 191. Trapsva, al Land; 193 .5 019~ 193 ,19324 Ys, \!{. 95 985 ..8 SUd:L'Um lerei P, rlo.rlte. ,,2, 32 ,.1 :25! 140t,b so~ Gen, ,BelglqU, e: ,.192~ ..¡185,0, Yougoslavlç 7 1- 20,3 -20,4

83 Cltrgi!nCSteAndre).actionB, 83 25 83.. 82. 84 Tubizogrlvillée, 83 50 82 75 8 ~l j,9à4 5-l' (Fortit.~ 840 849 lanchlsserie Thaon. 103~ 101 10 P. Nord-Es 19~ 197..

~53~ ~52 50 "52 50 '~50 638 640 ~635 849 ~T~~ ~03. ,483 ~~a~ 50 50 50. :5:4H:5: ~CREDIT FONCIER ~C~n~d~ 917.. i*c«.* Swensia (S. K. F.). 852 MARCHE EN.BANQUE

23 a n ààt. capital. -23 23 25 ¡¡185 cap; -1411' 1415 1410 Comm, 1879 2.60 516 525 40 Continentale du Gaz .sio 1390 1402 sio a c. Swenska (S, K. F.) 8~2..

M' 399 Pe.mpn'tfAut~'h~" 399 399" -~a" 'SS5.. <i)v:.140S..<405..HOO.co!om.18792.60M. 5)6.. 525..40..Eoi.Chauf.ForceMotr.810.. 810.. lOp.HonBroi~Charb. 790.. 785. m'2a40"H~~r~ 224t"2Ma"a9Kn" t650VeTm)nct{. t650 1675 1725 'one.l8793%522..532..115. Franç.Ect.Chauf.Gaz..t2S96..a875.Sosnowtce. 300.. 393..Mrm" t..t.nMpTtMTi!'rec~' conn

24? 'rM~ M2' 24S" 860..Vtett)eMontagM 838.. 840.. 845.. :cmm.18S03~ 516.. 525.. M. j.uis.2400 ..J2385.. 30~. Est.Astat.nMO)s.2449.. 2449..r~.br.ti~re ~jMr

408 't~Hn 40S 405 4~ '6750V)naetSp~tueu][(Ht)~<a.) '68 50 t69..1<9..Fonc. 16833% i!90.. 290.. 45. FustOtxtesGM.crO. 830. VtUe de Tokio. 569.. 578.

65 ~9 ~'°" ~? ~n ~69 V)scoM~at)ona~dei~ 270 269 2S9 t 1885260% 319 3)1 90. Gaz FranceetEtrang.. 1690 .t676 301>r. Est.Aslat. Danois. 2449. ,]24.J1), du¡oar 29 68?'i'4~l~ ~0~ dr '28. WettRaaX. '28.. 12850 129.. Cemm. 18913% 29S.. 295 .50. GazdeMumouM.2~20 ..23)9. 578 H)9p.e'Fonc.Egyp.1!)-pH40CO 4095

342 0 Allemagne 5 M 0 128 Wes 128 128 50 129 Comm. 1891 3ÉOP"G, 296 295 150 Gaz France et 12~ï2O 2319 109p.e Fonc-EgyÊ.10-pts~40CO 4095

55 919 '~)~f~°~' ~e" -L. 18922.60% 334.. 334.. 25. GaïdeParis. 344.. 350 -25S6S -F<:o-tan.,pt:'3:iUO 13800

fpsiHin ~~?. .912 '<~ = Fenc.t89a2.60 345.. 345 Aciéries tieLongwy. 200.. 200 5620MontsPtétoEm.l350 t375

-?~ .E9ypte(Dettennitee7%). -~42 .644 5 J~ T :cmm.18992.60% 32e.. 323 mcnevme.. 419.. 40S LE~rHANGESAPARÏS 30..Bëthu~d'EcSr 505 490 Î8 '~e~~T" -'S42..1237 PARQUET~tefmeetCOmptant(suite) ~nc.t9033% 350.. 3SO 25. Atsae.deConstruct. 426.. 4.0 L&.t ~MAl\'L.t.& A t-AK~ MMEMcttGMPyren: ?oo 490.. tM"ff~°"?~'h) < < –rfn~~t terme et t.umpmm ~mit. !omm.19)'<63% 33) 33) 40. Ch&tition-Commentry..l005.. 980 .126 ~e~alt.d'Bct.t.1705 1680 ~°~ ~onc.'?09 3 175.. 17S .60. Hves-LiHe. 829.. 832 DEVISES Préc.el.t.Ber.tMrs jCochertn. 185 185

3750 ~n"i/n~7~?~ ~?" 'SS-.Montecattnt. 187.. 187 SO 188.. :otnm.!9123% 16850 50 169 M. Pontgtbaud.850..1850 12 'KcHeretLetcM. 340 340

37M~MK~ -A'~a..Rto-Tinte.CompanyLtd:: '270 ..1290.. !250.F<)nc.19133~ 353.. 353 .Fe.gMetAciertei.Har.. 3)6.. 316 DEVISES préc. clôt, Der. 2Mf,ProY!deMeBeJj).5525 5500 S~.M~M~S~" ?~~ ?~ ~9..AMte<Norvég~M&~)'i 467.. 485 469.. '9134% 436.. 435 .26. Jeumont. 360.. 360 .Londres(l.)jvrester).). 7489 75.. 25 Cz~adz. 320 363

166 Banque Nation. du Mexique. 166 50 166 166 50 130 I.b. 300 Pétrofina 299 296 30u ..l Emprunt 1926 7. 645 644 45 et Ch. Méditer..802 815 Nev-YorK (1 dollar) 15 10 15 i Cîélàdz., Cmnjùm lnt.Pétr. 320 42 363 42 50

~a-0 H~ u 300..Pëtn:fln<t. 299.. 293 30u.Empruntl9267% 615.. 644 .55. etCh. Méditer.. 802.. 815 ..New-YorUfIdo))~ 15)0 1514 Cmnfùmtnt.Pëtf. 42 4250

10P a~"frMttFnn~~v'nt)'.n"n"oR;n" ~M'904..Roya)Outch<10't'actiononf.) '970..1973 .1972.. :on]m.19277% 5t5.. 5)4 2747 Pont-à-HoMson.45..1160..8e)9tqM(1ûObe)gas). 255.. 256. 15 Djeb.B~ris.,Mp.lOcO 1040

110P. 2575 ..CrëditFoneterEgyptten. 2595 21, 5& .i2S..Amst.rd.Rubber')0'aS.ord 1'5<1'46 .1150..) emprunt 1929 5% 874.. 866 25 .Oenain-Anzjn. 790.. 780 .EspagnedOOpesetaO. 20725 20725 15 15 Kttta.jouts. 590 599 ..1

~"SS~ (26 ~S~ 'K-- ~4050..Nest)é,Mt.ord. 4135 ..41)0 .4120.. !omm. 1930 4 765.. 755 60 .LouvroitetaecqutgntM. 910.. 9t0 .Hoï)ande!1oa?)orins).023 50 10)8 50 90 Hutc~nson.80 1150

~7S?n~?" M~n~ -SO–h~etM 267..Portu9ue<a(teTabMos. 263.. 263 265. 'enc.l9904~ 780.. 780 90 .Métaux.2040..1980 tat)e(IOOHres). ia4..jl24. Sumatra.Mp.tOOO 986

~~n~ '~?S" 417..SMter)M9tB)H.d-Egpte 429 429 421.. Cemm. 19314 795.. 79) t .SeneUe-Maubeuge. 530.. 527 forvese (100 CMr). 37450 3,750 TapMoaite' 7.0 733 "1 ~~o~h ~S~°" ~X "U '931-324% 767.. 773 200. Béthune.4650 ..4600 .Po)00ne(!00z)oty:). 286..) 286 ..45 VfscoseAtbtg. ?20 9.5

T< ?i~)~?*~ -~°5" ..1 193241/4~ 815.. 812 8433Charb.duTonk!n. 1995 ..1961 .Roumanie(100)< '525' 3306 ViscoteFse,act..5500 5&50

125f.l. 2470 Arbed, parts sociales 2430 2430 2405 193! 4 1 M 815 812 s4 33 Charb. du TonkJn. 1995 1961 Rounianie (loo let) .1 3!5 2~ 330 68 Viscose Fsa act.. 5500 5550

<-t-)'~2" "°" Empntnt'9335% 853.. 855 195[)Commentry-Fourch. 458.. 495 .Suède(!00cour). 386.. 38625 45 f C)n:ano. f'!0 644

Ï0.13 796.. Gedujd. 807.. 799 837. j t9345~ 992.. 990 25..Haute-mire. 445.. 450 .Suisse(lOOfranes). 494.. 4931210)!. CerctedeMoMM 709 705 HI'


Programme des spectacle~ dus4~joinetï935

Théâtres

Opéra (8 h. 15). Rigoletto.

Antoine (8 h. 30).– Rog~r Ta H~onte: Capucines (9 h;).L'Inspecteur Grey.' Grand-Guignol (9 h.).–SI j~ mourais. Palais-Royal (9 h.). Le Collier du Rajah. Variétés (8 h. 45).–Le groom s'en chargera; Spectacles divers

Cas. de Paris (8 h. 45). Parade de France. Deux-Anes (9 h;). Place Blanche. Dix-Heures (9 h). Amusons-nous. Folies-Bergère'(9 h.).–Revue.

Etablissements taisant relâche

Com.-Fransaise, Opéra-Comique, Odéon, Al-

bert I", Ambassadeurs, Arts, Atelier, Athénée, Bouffes-Parisiens, Chatelet, Comédie dss Champs-Elysées, Déjazet, Deux.Masques, Gaité-Lyrique, Gymnase, Made.lei&e, Marigny.Mathurins, Michel, Michodiere, Mogador, Montparnasse, Nouveautés, Nouvelle-Comédie, Œuvre, Th. Petit-Monde, Porte-St-Martin, Potinière, Renaissance, Saint-Georges, Sarah-Bemhardt, Scala, Studio des Champs-Elysées, Théâtre de Pans. Trianon-Lyrique, Troeadéro, Vieux-Colombier, Cirque d'Hiver, Cirque Medrano.

Cinémas

AeMaIités-Cinsma. Spectacle permanent. Agriculteurs. Marie des Angoisses. Apollo. Les hor~ la loi.

Aubert-Palape. Jennes filles à marier. jAvetue. Toute la ViUe en parle. ~Bonaparte. Marie des Angoisses.

'Champs-Elysées. Grande Dame.

CoHsêe. La G.-ande Caravane.

Edouard VII. La Patrouille perdue. Elysée-Caumont. Sérénade.

Ermitage.– Gavaksde.

Caumont-Palace.– Baron Tzigane.

Impérial-Pathê. Le Petit Cotone!. Madeleine. La Chanson de la Jeunesse. Marbeuf.–Les gars de la Hotte.

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FERMIÈRE HEURE

LE CONPLtT !TALO-ETH!OPtEN

~e parti nationaUste extrémiste japonais adresse 'une proibestation à M. MussoHtd contre sa politique éthiopienne `

ToHb.~e 24 juillet.– M..Ryohei Ùehida, président du <: Seisanto ou < Parti de la production japonaise a adressé à M. Mussolini 'une protestation contre la pression exercée par l'armée italienne sur l'Ethiopie et demandant au gouvernement italien d'abandonner sa pplitique agressive à l'égard.'de l'Ethiopie..

Plusieurs délégués dM < Seisanto se sont rendus ensuite aux résidences oSicieHes du président du Conseil, du-ministre de la-guerre, du ministre de la marine et du ministre des affaires étrangères, ann d'obtenir que le gouvernement japonais prennent des mesures appropriées pour un~règlement du différend italo-éthiopien. On rappelle que le parti Seisanto, soutenu par le fameux agitateur nationaliste Mutsuru ~Toyama, président de l'association secrète <: Le dragon noir travaille en faveur du mouvement nationaliste agrarien et anticapitaliste et pour la réalisation de <: la révolution Showa Ce parti serait le principal responsable de l'assassinat, en mai 1932, du président du Conseil Inoukaï par de jeunes officiers de l'armée et de la marine.

tQ}do, I.e 24. juillet. Nebil bey, charge d'affaires de Turquie, .'s'est rendu ce matin chez M. Shigemitsù,. viee-ministfe des ÂSaire; étrangè- tes< avec lequel il s'est g&treteC~J~ relations c~tn.mereiales ~talc-japonaises et de la situation en. Chine et en Europe-

Selon une source autorisée, Nebil bey, au cours de cette conversation, s'est informé particulièrement de l'attitude du Japon vis-à-vis du différend italo-éthiopien. Le chargé d'affaires de Turquie aurait déclaré que la Turquie était très préoccupée par l'action italienne en Ethiopie, car jadis la Turquie eut des difficultés avec l'Italie. Londres, le 24 juillet. On considère, généralement à Londres, que, même au cas où !es quatre membres de la commission d'arbitrage italo-éthiopienne tomberaient d'accord sur le choix d'un médiateur, il appartiendrait su Conseil de la S.D.N. d'étudier tout l'ensemble des problèmes que pose la menace présente à la paix.

Quant à l'article du Covenant qui pourrait

être invoqué, comme case a cette 'cus~on générale, on souhaiterait que l'Italie invoquât d'elle-même l'article 12. A défaut d'une teUe procédure, on admet ici qu'il serait nécessaire qu'un des Etats membres du Conseil ou même simplement de la S.D.N. portât ou Ht porte. l'affaire devant le Conseil.–(Havas.)

Un service à ta mémoire

ttuchance!IerDol!fuM

En I'ég!ise Saint-Philippe-du-Rouie a eu !ieu, ce matin, un service anniversaire à la mémoire du jChancelMr DoUfuss. Des drapeaux ffattçais et autrichiens entouraient Faute! qui-était surmonté d'une croix d'argent sur fond noir. La messe fut dite par M. Fabbé Goûta et '1'aibsonte donnée par le chanoine Colombe!, Curé de !a.paroisse. Les chants furent exécutés par :!a maîtrise paroissiale.

Au premier rang de l'assistance, on remarquait M. de BisohoS, chargé d'affaires d'Autriche, remplaçant !e ministre, M. Eggor-Mœwald, absent; M. Pierre de Fouqui~res, directeur du protocole, représenTant M. Pierre Laval; !e comte Kuehn-Hédërval'y,~ ministre de Hongrie à Paris un représentant, de i'âmbàssade d'Italie de nombreuses personhatités du corps diplomatique et de !a colonie étrangère. Cité du Vatican,~ He 2~ juHIet.– Un service funèbre sotennet a été céiébrépar leisoins du ministre d'Autriche près le Saint-'Sièg~e, en l'église Sainte-Marthe, au Vatican, a roccaston du prenner anniversaire de la mort du chancelier Dotifuss. --l

~~ES COURSES ACOMPIEGNE

(Mardi 23-juHIet)

RÉSULTATS

Prix du Chemin de fer du Nord. I. Brunet, a M. André Schwob (J. Sa!b!es); 2. Jean Némard (R. Sancho); 3. Josué.(W..Johnstone).

P. M.: 35 fr.Piacés: Brcnet, î2 fr. 50; JeaTiNémard;-l3fr.;Josué,8fr:50. Prix du Conseil gênera!. I. Bonne Espérance, à M. Jean Lieux (M. de la Forest); 2. Prince ,Yoyo (M; R. Lefèvre); 3. Zette de'Savoie'(M. de !a Conté)..

P. M. i~ fr. Ptàcés.: Bonne Espérance, 7 fr; Prince Yoyo, 14 fr.; Zëtte de Savoie, J6{r.5o.

Prix de Tracy-le-'Val. î. Sanguinetto, a M. Jean Stem (G. Duforez); 2. Le DeauviHe (B. GaHagher); 3. Winher Far (G..Brids!and).

P. M.: 9 fr. Placés :Sàngu;netto, 5 fr. 50' Le DeauviHe, 6 fr.; Winner Far, 8 fr. 50. Prix de !'0ise. l. Son of Troy, à M. L. L. Lawrence (W. Johnstone);

P.M.:i3fr. fr.

Prix de la Société sportive d'Encouragement. i. MiHemont, à M. Léopotd Bara (C.-H. Semblât); 2. Gaur (G. Duforez). P. M. 16 fr. Placés Millemont, 7 fr. 50; Gaur.Sfr.

Prix de Rethondes.– r. Napéen, à M. Pierre Versein (A. Dupuit); 2. Va! d'Andorre (L.Seguin).

P. M. 8 fr. 50. Placés Napéen, 6 fr. 50; Va! d'Andorre, 34 fr.

A SAINT-CLOUD

(Jeudi 25 juillet)

PRONOSTfCS

Prix de Cfespières. Ftemme, May Queen. Prix de !a Commanderie. Gouyaté, No* chedeReyes.

Prix de Gtermont.– Haute Voie, Perle FineV.

Prix de Joyenval. Nightcap, Prince d'In*dore.

Prix de ÇourtelHes. Da! Beïl Heathef. Prix de SaMi Choury. Liar% Fn Mieng.

H'I,.t

.J'?~ "P~'L.fM.' COURSES HÏPMQUES DE VICHY Dans un décor d'élégance qui complète !a cure de santé. Vichy vous invite à ses br:tahtes courses hippioues.

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Le régime poHtique en Grèce Athènes, le 24 juillet.. Le journal Pa~ publie un article de M. Bentis, ancien ministre

.~eputttcsïn,. soutenant l'tmpQssjtiHté. d'un pie-.

biscite impartial et sincère sans une amnistie préalable de tous les condamnés ou exilés poli- tiques.

Il nous est indifférent, dit M. Rentis, que )e roi reviet.ne au moyen d'un plébiscite falsifié, car nous savons qu'il repartira aussitôt que le parti populaire ne. sera plus au pouvoir. Athènes, le 24 juillet. M. Sophoulis, qui remplace M. Venizelos à la direction du parti libéra), est revenu hier à Athènes. M. Caphan- daris est attendu aujourd'hui, retour de Paris où il rendu visite à M. Venizelos.

On annonce la réunion prochaine d'une conférence des chefs républicains pour l'organisation ~de la lutte contre le rétablissement de la monarchie.. Athènes, le 24 juillet. Les conditions qu'aurait posées le roi Georges pour une restauration monarchique, reproduites hier par le journal ~otMm~'ttM, bien que paraissant vraisemblables, n'ont reçu aucune confirmation. M. faudra donc attendre le retour de Londres de M. Kotyiaa, maire d'Athènes, pour connaître les intentions de l'ex-roi.

Entre temps, plusieurs journaux, même gouvernementaux, demandant instamment à M. Tsaldaris de prendre une déèision dans un sens ou dans l'autre, mais de mettre fin à l'état d'incertitude actuel, qui,' disent-ils, jpourfalt amener des surprises et comporter un péril.

Le ministre de la guerre <lement une information provenant de'Satoni<!ue, et selon laquelle un certain nombre d'officiers d'unités de Macédoine et de Thrace auraient signé un protocole, s'engageant à défendre !e régime républicain contre toute atteinte. (Havâ~.)

DEMISSION DU CABINET HOLLANDAIS Amsterdam, le 24 juillet. A l'Issue du conseil de Cabinet qui s'est réuni ce matin, M. Colijn a fait savoir que le gouvernement hollandais était démissionnaire.– (Fournier.)

M. Van Zeeland a Paris

M. Van Zeeland, président du Conseil et ministre des Affaires étrangères de Beisrioue. est

arrivé ce matin, à 9 h. 50, au Bourget, l'attendaient son chef de cabinet, le vicomte de Landsheere, arrivé hier soir, et le baron Joe Herry, chargé d'affaires à Paris.

AU QUÀ! D'ORSAY

M. Pierre Lavât a reçu ce matin M. Carde, gouverneur générât de l'Algérie, et M. Debbas, ancien président de la République libanaise. Deux nôuveïïea Mgnes d' & Air B!eu seront inaugurées demain

Demain'matin, an Bourget,seront Inaugurées deux nouvelles lignes de la Compagnie < Air Bleu l'une vers Nantes avec escales au Mans et à Angers, l'autre vers Toulouse, avec escales à Bourges et à Limoges. Les horaires de ces deux nouveaux services ont été établis de la manière suivante Port.f-JVoK<~

Départ ::Paris, n h. 3o; Le Mans, 12 h.5; Angers, 12 h. 35; Nantes 12 h. 53.

Retour Nantes, i6 h. 40; Angers, 17 h. 5; Le Mans, 17 h. 3o; Paris, 18 h. !5.

jPon.f-Tott/oM.fe

Départ Paris, 11 h. 3o; Bourges, 12 h. 25; Limoges, 12 h. 52; Toulouse, 14 h; 6.

Retour ~Toulouse, .15 h. 40; Limoges, 16 h. 54; Bourges, 17 h. 21; Paris, 18 h. 15. II convient de rappeler au public que tous les départs sur les différentes lignes d' <: Air Bleu ont lieu dit Bourget tous les matins des joursouvraMes.ajlh.3o.

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PREVISIONS METEOROLOGIQUES Température maxima du 23 Pau. 32°; Marsei!!e. 31"; Royan-Ia Coubre. 30°; Perpignan, Lyon. 29°; Ciemont-Ferrand. 28°: Paris. Tours, Avord. Nantes. Biarritz. Antibes. Di]on. Rennes. Reims 27"; Valenciennes. Bordeattx. Nancy. Strasbourg, s~; Calais. Brest, Le Havre. Belfort. 23°.

Probabilités pour la journée du 25 iuHIet Etat du ciel dans le quart nord-est, peu nuageux, devenant nuageux avec éclaircies, aitteurs brumeux le matin, ensuite nuageux avec éclaireies. devenant très nu&Keux <.t '.e

Obsèdes du baron !!a6aif<i8r d'Hestroy Les obsèques du baron de Gaiffier d'Hestroy, ambassadeur de Belgique, grand'croix de l'Ordre de. la Couronne et grand'croix de la Légion-d'Honneur, ont été célébrées, à onze heures et demie, ce matin, en l'église SaintLum;: des Invalides.

De nombreuses couronnes p'aieut adressées. -pae.: LL. MM~, le roi et la reine dea Belges, la reine Elisabeth, le gouvernement belge, l'ambassade de Belgique en France, les officiers belges en France, le Président de la République, le gouvernement de l<t RépuNique, le corps diplomatique etc.

La cérémonie a eu lieu sous la présidence de S. Exc. Mgr Maglione, nonce du SaintSiège apostolique en France, qui a donné l'absoute.

La levée du corps a été faite et la messe dite par le chanoine Moyersoen, directeur de la mission belge à Paris.

Le programme musical a été exécuté sous la direction de M. Jules Meunier, organiste du grand orgue des Invalides, par les choeurs de Ja maîtrise de Sainte-Clotilde et les artistes de l'orchestre de. l'Opéra. Il a compris le ~gMtfm de Gabriel Fau:ré,_Ie-D~ ~-ojfwKH~ de Jules Meunier, des motets du seizième siècle .et a été terminé par 2-a Ffa~o~foM~. Les solistes ont été MM. Delpouget et Verroust.

Le deuil était conduit par: Je baron Pierre de Gaiffier d'Hestroy, fils de l'ambassadeur; Je comte Victumien Mortemart, son gendre; les autres membres de la famiMe et par le baron. Herry, conseiller, et par le personnel de l'ambassade et du consulat général.

Du côté des darnë~ par la baronne Edmond de Gaiffier d'Hestroy, sa veuve; Mlle de Gaiffier d'Hestroy, la comtesse Victurnien de Mor" temart, ses filles.

Le gouvernement français était représenté par M. Eierfe~L&val, 'présideat du Conseil, mmistrg des; aSaires-étMngèr&s. Le gouvernement belge l'était par M. van Zeeland, président du Conseil, ministre des an'aires étrangères.

Parmi la nombreuse assistance, nous avons pu noter:

Les représentants de MM. Jeanneney, président du Sénat, et Fernand Bouisson, président de la Chambre des députés des ministres d'Etat; MM. Léon Bérard, garde des sceaux Fabry, ministre de la. guerre ;/Piétri, ministre de la marine; Roustan, ministre de l'éducation nationale WiJHam Bertrand, ministre de la marine marchande; Louis Roltin, ministre des colonies; Miandel, ministre des P.T.T.; et !es représentants des autres membres du gouver- nement.

Les membres du corps diplomatique au complet MM. VIIley, préfet de la Seine Langeron.

préfet de police; M. Jean Ctuappe, président du Conseil municipal, représentant la Vi!!e de Paris Mme Jean Chiappe; les généraux Gouraud, Weygand, Nollet, Brécard, Mittelhauser, Mariaux.

Le général du Bois et le générai Preudhomme, aides de camp de S. M. le roi des Belges; le colonel Naquez, attaché militaire de Belgique.

M. Désiré Ferry, ancien ministre, président des ofnciers de réserve. Mme la duchesse de Nemours; Mme Paul Desehane!~ Mme Alexandre Millerand duc et duchesse de DoudeauviUe; duc et duchesse ~de Bisaccia marquis et marquise d< Ganay; duc et duchesse de N cailles; 'M. Bastin, consul général honoraire de Belgique vicomte de Guichen M. Autrand, ancien préfet de la Seine; M. Heuze, président de !a Fédération nationale des! combattants belges; le coJonet Carvi)!e; M.' Goudchaux; M. P. de Fouquieres, introducteur des ambassadeurs; Mme Maurice Herbette; la. baronne Beyens; le comte Félix de Vogué, président du comité pour l'érection du monument a S. M. Albert I"; comte et comtesse Gabriel de La Rochefoucauld; baron de ViJIiers-Terrage; M. Quinones de Léon; M..Pierre Laroze; M général Keller, chef d'état-major de l'armée de l'air; l'amiral Durand-Viel, chef d'état-tnajo~ général de la marine; le général C.olson, chef d'état-major de l'armée; M. Paul Valéry; !e duc et la duchesse de La Force; M. et Mme de Bois!is!e, M. E. de Nalèche, et nombre de personnalités de la diplomatie, de la colonie belge et de la société parisienne. ,tr

Après la cérémonie religieuse, le eercu'eil a été transporté dans la Cour d'honneu? des Invalides, ~où d'ettx discours ont été prononces pa<r M. de Chtapowski, ambassaûeur de Po-

note nioderhe d'un ~t Ntt~JtS~~j~

couvrant par intervalle avec rares orales. Vents dans le quart sud-ouest. secteur ouest faible. Irrégulier avec orales, dans le quart nord-est, secteur sud-est faible, ailleurs. sudest passant à sud ouest faible irrégulier avec orages. Température dans !e quart sud-ouest, en baisse, ailleurs stationnaire ou en hausse par rapport à la veille.

Région parisienne

Demain. 2.~ juillet ciel peu nuageux devenant en fin de journée nuageux avec éclaircies. vent du sud-est faible, température ea faible hausse sur la veille. 1

logne, et par M. Pierre Lava!, président Ju ConseH, ministre des affaires étrangères. Discours de M. de Chiapowsk! Du discours prononcé par l'ambassadeur de Pologne, nous détachons ce beau portrait mora! de l'éminent diplomate beige

.<: II était, dans cette époque de contrastes, l'homme réaliste, Inébranlablement attaché aux idées qu'il trouvait justes et qu'il énonçait avec une netteté, admirable pour d'autant mieux servir, les intérêts de son pays, qui, selon sa conviction la plus profonde, était une des plus nobles incarnations de la grandeur d'âme et de l'esprit de l'humanité. Ces qualités nationales de son pays, dont il était fier, il voulait les faire valoir partout où il avait l'honneur de représenter la Belgique, et les mettre au service de la grande famille des nations dans le sens le plus élevé 'd'une collaboration de plus en plus suivie et féconde entre les peuples.

Inlassablement dévoué à la tâche qui lui été confiée par son souverain, il continua, sans égard -pour l'état de sa santé, de donner jusqu'au dernier souffle toutes ses forces à l'accomplissement de sa haute mission. La mort l'a ravi à son poste, sur cette terre de France à laquelle il avait vnué tant d'affection et II laisse tant d'amis sincères.: En saluant pour la dernière fois, au nom du corps diplomatique, la noble et haute personne de notre cher collègue défunt, je tiens à exprimer à Madame la baronne de Gàiffier d'Hestroy et à ses enfants, notre sincère affliction et les assurer que nous partageons avec une sympathie très douloureuse deui! ~si cruel qui les frappe et que nous garderons au fond de nos cœurs un souvenir ému à 1 ami franc et honnête, au diplomate loyal, x.l'éminent serviteur de la collaboration in-ternationale qu'a été le premier ambassadeur de Belgique en France, le baron de Gaijffier

d'Hestroy. s-

Discours de M. Laval

M. Pierre Lava!, président du Conseil, mirmstre des an'aires étrangères, s'exprime ainsi Pendant près de vingt années, le baron de GaifËer d'Hestroy a vécu parmi nous. Tel il y était venu aux heures les plus sombres de l'histoire de nos deux pays, ~1 ,nous l'avons vu encore à la veille de sa mort, actif, alerte et courageux, portant les lourdes responsabillités d<: sa charge avec une rare jeunesse d'esprit, de caractère et de sentiment.

Rien de ce qui fut tenté en vue d'élargir et d'affermir la collaboration internationale ne fut étrange.' aux préoccupations du baron de Gaiffier d'Hestroy.

Bans ce domaine où le malentendu et l'équivcque peuvent exercer tant d'irrémédiables ravages, sa sincérité, exprimée toujours si clairement, et sa parfaite droiture lui avaient conservé intact, vingt années durant, le même crédit à Bruxelles et à Paris.

Je ne' crois pas, Messieurs, qu'un: plus bel hommage puisse être rendu au caractère.. de l'homme et aux qualités éminentes du diplomate.' Auprès de nous, il fut.l'ami toujours attentif, toujours confiant et compréhensif. Sa franchise ne dissimulait pas les difncultés, sa bonhomie savait les atténuer et la justesse de son.jugement.aidait à les résoudre. II; demeurera, dans la. mémoire française, comme l'un des grands artisans de cette amitié franco-belge que, jus'qu'à la mort, il a d'un cœur si fervent et d'un esprit si noble, éminemment servie. Au nom du gouvernement de la République, je m'incline devant ce cercueil et je puis vous assurer. Madame, du souvenir toujours fidèle et reconnaissant .que nous conserverons de celui dont !a perte nous unit dans !e même deuil. Les honneurs 'militaires ont été rendus par le 46' R.I. 'et le 23' R.I. coloniale, sous les ordres du généra) Pigeaud.

A l'issue de la cérémonie, ~e corps a été a nouveau déposé dans les caveaux des Invalides. 1 Il sera transporté, demain, par train, spécial, à Marchovelette, province de J~tmur, pour y être inhumé dans la sépulture de famUle. S. M. le roi LéopoM III se fera représenteT 1 a,'un second service célébré samedi, à Bruxelles. i

-'°' 1

Après tes manifestations t

r

On nous communique la note suivante <' Le bureau du Consei) général, certain d'ex- c primer le désir de, la majorité du Consei!, s'est B rendu auprès de M. le préfet de la Seine pouf c protester contre toutes les sanctions innigées p aux employés et ouvriers, à la suite de la mani- a festation du 19 juiltet contre les décrets-lois, d II a insisté pour que ces mesures soient rap- c Il

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DE LA ~DEMEURE HISTORIQUE a au départ d'ARGENTAN

Circuit A. Dimanches 28 juillet. 18 août. Visite du château de Bourg-Saint-Léonard. du Haras national du Pin. des châteaux de Médavy. d'O et Sassy.

Circuit B. Dimanches 11 août. i" septembre.

Visite du château de Carrouges. traversée de la forêt d'Ecouves. visite de la cathédrale Notre-Dame à Sées. des châteaux d'O et Sassy.

Pour les deux circuits

Départ d'Argentan, (cour de !a gare). à 13 h. 4.

Retour vers 18 h. 30. 1

Prix de chacun des circuits 18 francs. ( Aller Départ de Paris-Montparnasse à 8 h. i arrivée à Argentan an h. 6. Retour Départ d'Argentan à 19 h. M arrivée à .ParM-Montparnasse à 22 h; M. · .!Prix*des :tyiltets"Hër et retour. 3* classe

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BiUets d'aller et retour en Hn de semaine Paris-Vichy, réduction de 40%

Voici une nouveUe facilité qui ne peut manquer de vous être agréable..

Jusqu'au 3l octobre, des biltets d'aller et retour de fin de semaine avec réduction de 40 sont délivrés au départ de la gare de Paris pour Vichy–moitié prix pour les enfants de trois à sept .ans. Ces billets, valables du vendredi midi au mardi midi, vous donneront l'occasion d'aller goûter les charmes variés et exquis que la capitale des stations thermales sait grouper et mettre en valeur, pour le plus grand.bien et la plus grande joie de ses innombrables visiteurs.

portées, et que les temporaires qui ont été licenciés reprennent leurs fonctions.

Il s'est rendu également auprès de M. le préfet de police pour élever une. protestation contre la détention prolongée des employés et ouvriers qui, .pour ce motif indépendant de leur volonté, n'ont pu reprendre leur travail à l'heure normale,

La rupture d'une dtgue

a uratf -provoqué 100.000 morts Changhaï, le 24 juillet. Une digue du lac Tuchan, dans le Sud-Ouest du Chantoung, ayant cédé, une inondation catastronique s'étend rapidement. Quatre cent mille personnes se sont réfugiées sur les digues et au sommet des arbres, dans un complet dénuement et exposées au soleil brûlant. Dans les vallées du Yang-Tsé et de la rivière Han, la Croix-Rouge a repêché plus de trente mille, cadavres. Les chiffres officiels manquent, mais on pense que le nombre des noyés à la suite des crues des Fleuves Bleu et Jaune dépasse cent mille.– (Havas.)

_t^

LES DECRETS-LOÏS Une iettre de !a Chambre syndicale des propriétés immobilières au président du Conseil

M. Tj-utié de Varreux, président de la Chambre syndicale des .prophètes immobilières de la ville de Paris, vient d'adresser au président du Conseil une lettre dont voici les principaux passages:

,YQUS avez réduit de 10 les traitements et le montant des coupons, et, sans doute,-dans un espnt que voHsJugier'équitxî'le,: avéz-otM prescrit. Mnje'réduction parallèle dé'M des loyers

des.locSNXsd!habitatiop.- < -~t~t:-

Je me permets, monsieur ~Je président du ConseH, de souligner l'erreur considérable, peutêtre involontaire, mais catastrophique pour la majorité des propriétaires, surtout les plus humbles, et pour la propriété bâtie, commise par cette assimilation du revenu ~~M< foncier à un revenu mobilier. Monsieur le ministre des nnances et ses collaborateurs pourront vous en con'nrmer les différences essentielles.

Le revenu Met immobilier est, en effet, évalué légalement en déduisant forfaitairement 30 du revenu brut, plus certaines ~roM~ répara<<OKj, en représentation des charges que supporte un immeuble. Le revenu brut de cet Immeuble est en outre frappé de 30 à 40 (beaucoup plus, parfois, selon les communes) d'impots et de taxes (Etat. départements, communes). Aucune de ces lourdes obligations n'a été diminuée par les décrets. Le propriétaire n'arrive à toucher ainsi, en vertu des dispositions législatives mêmes, que 30 très souvent moins, du loyer perçu. B~minuer de 10 ce loyer brut est donc abaisser le propre revenu du propriétaire d'MM <t?~ au minimum. Cette proportion est-elle équitable ? Le Parlement vient de suspendre, une fois de plus, l'augmentation de 15 du loyer de 1914 accordée par la loi du 29 juin 1929 aux immeubles encore soumis à la taxation, et cela en raison précisément de la crise générale actuelle. Les loyers de ces immeubles restent ainsi au coefficient de 2,80 par rapport à ceux de 1914. Baisser encore ces loyers dans les proportions prévues par le décret, et autoriser par surcroît, en vue d'une diminution éventuelle, la revision de tous les baux commerciaux, est vouer à la ruine, une nombre considérable de propriétaires et aussi leurs immeubles dont ils se verront dans l'absolue nécessité d'abandonner le peu d'entretien qu'ils pouvaient encore réaliser pour le plus grand bien des occupants.

Avec toute la déférence due à un chef de gouvernement, mais aussi conscient de la lourde mission que m'ont confiée les propriétaires de Paris, je vous demande instamment, Monsieur !e président du Conseil, avec toute l'énergie que comporte la gravité de la question, d'examiner la situation sans issue dans laquelle vont se trouver des milliers de propriétaires, notamment tes plus humbles.

Je vous déclare nettement que la majorité des [mmeubies parisiens ne peuvent, supporter, en ['état actuel de la crise de location et de l'appli:ation des lois sur les loyers, une diminution massive de 10 du revenu brut des loyers l'habitation en même temps que la revision, en ~ue d'une baisse, de tous les loyers commer:iaux. Cette revision, en outre, va provoquer un tombre considérable de procès ne prontant qu'à :eux qui en vivent. Les instances vont durer plusieurs trimestres, peut-être même des années, m cours desquels les commerçants, peu pressés t'abou'tir, réclameront sans doute la faculté de te payer que 50 du loyer actuel.

CHEMINS DE FER DE L'EST

Plage de Meaux-TriIport

Tous ies dimanches et fêtes pendant l'application de l'heure d'été. le train quittant Paris à 14 h. 35, desservant Ga~ny et ses audelà. sera prolonsé jusqu'à Lizy-sur-Ourcq et .permettra d'arriver à Tril'port à I. h.8. Au retour, le train quittant Mëaux à 2t h. 10 aura son point de départ reporté à Lizy-surOurcq et desservira Triiport à 21 heures.

CHEMIN DE FER DU NORC

.Vers les plages de l'Oise

Nouvelles relations rapides et pratique r ALLER .les dimanches et fêtes jusqu'att 29 septembre inclus

Paris. départ ïlh.45 IsFe-Adam arrivée ïzh.zo Persans-Bëaumont. ïzh.30 l Boran. l2h~2

(Corrrespondanee à Beaumont)

RETOUR les dimanches et fêtes jusqu'att H octobre inclus:

Boran départ 2ih.05 Persan-Beaumont < 21 h.-t4 Isle-Adam. 2lh.27 Pans arrivée 22h. 08

Les dimanches et fêtes jusqu'au 29 septem-~breinetus:

Persan-Beaumont départ 21 h. 25 Isle-Adam. 2ih.35 Paris .L. arrivée 22 ti. 20

Les jours de semaine jusqu'au 28 septembre inclus:

Boran départ 21 h.40.. Persan-Beaumont 21 h. 52' Iste-Adam. 22h.03 Pans. arrivée 23h.l5

Il est rappelé à MM. les voyageurs que. les dimanches et fêtes, ils peuvent bénéficier pour ces destinations, au départ de certaines gares, de Paris notamment, de billets dits <: de campagne s-, à prix réduits.. Renseignements complémentaires'. â!a cars de Paris-Nord. Téléphone: Trudainéya-oa

CHEMIN DEFER DU NORD

-SX~OS!TI<~N~ DE BRUXE3LI.ES Bdâtion tBàtinaIe supplëm~it~re En dehors des trains rapides; et\ express-du service ordinaire vers Bruxeltes, !a Compagnie du Chemin de'fër du Nord met en marche tous les jours jusqu'au 15 septemlire inclus un traia supplémentaire (première, deuxième, troisième classes) permettant d'atteindre Bruxelles de bonne heure.. Ce train circulera également les dimanches 22 et 20 septembre." Départ: Paris, 6 h. go; arrivée: BruxeUes, h. 20.

AUJOURD'HUt DANS LE MONDE Demi

Ce matin à onze heures, ont été célébrées, en l'église Saint-Thomas-d'Aquin, les obsèques de M. Nicolas Le Roux, inspecteur général des Ponts et Chaussées, vice-président du Conseil supérieur des chemins de 1er, président du Conseil de réseau des chemins de fer d'Alsace et de

Lorraine, directeur général honoraire des che-

mins de fer de l'Etat, commandeur de ]a LéRion-d'Hôhneur, 'décédé subîtëmentie 2o jui)!ët, à Modane.

Le deuil était représenté par M. et Mme Louis 'Renault, beau-frerë et sœur du défunt et par leurs entants.. L'inhumation a eu lieu à Saint-Germain-enLaye, dans le caveau de famille.

La grand'croix de l'Ordre du mérite mi!taire. insmne blanc, a été décernée par le gouvernement espagnol, au généra! Hure. commandant des troupes du protectorat français au Maroc.

Le voleur de M. Ph!p]pe Henriot condamné

Perpignan, le 24 JuiHet.– Le jeune dévoya espagnol qui avait dérobé )e veston de M. PHiifpe Hecript. député de la Gif onde, pendant son séjour en Cerdagne, a été condamné à deux mois de .pris&n. sans sursis. Le bracelet de Mlle Cot!Mon

La 10"' Chambre de la Cour d'appel vient de statuer sur l'affaire du bracelet de M!I.e;CotiItpn. DisquaHnant le délit pour ne retenir 'que l'abus de confiance, là Cour a ramené de 2 ans à 18 mois la pe~ne prononcée Contre M. Hbba.rt, que déffBda.it'&P'Chavirat; et de'Ï3 mois i 6 mois avec sursis la peine prononcée contre. Mlle Dossier ;gut .~devant ta ~oMr:.avaat .été retendue par M* Guyonnet.

MHe CotiUon a pu rentrer récemment en possession de son bracelet moyennant le versement d'une somme de 41.500 francs. Aussi, )a Cour, après plaidoirie de M' Jean-Charles Legrand, M" Jacques Mourier et M* Jean-Louis Aujo], at-e]!e ramené à 60.000 francs les dommages et intérêts qui avaient été fixés en première instance à 392.000 francs, valeur du bracelet dérobe.

Au co~s d'une nxe survenue ce matin, ru~ de Lourmel, M. Georges Leber a été tué d'un coup de couteau, devant son dumie'te.. portant te n° 37 de cette rue, par un nommé Victor Clément, qui a été arrêté.

La victime du drame de Pantin a' pu être identifiée grâce aux déclarations faites par un de ses voisins; il s'agirait d'une dame Séverine FaneIIi. demeurant, 34. Tue Berthelot. à Ar* cuei).

COURS DES METAUX

à Londres 1

LA rONNE DE 1.016 KILOGS j Jutttet MUtnetne comptant ortttnttre. {- {' <" quoLtHetpActtHe.g,'I. r: etttwMeomptMt. "< trot! mots. ''?' BettMtected. «ectrotynque.<. ëdb 35 '5~< Ettta comptant. trot~tcots. Memb MgM< comptMt. '56/3. etrangercomptant 'S 6;3. étran9erUv.ëtotan<e. .< ZtnccemptMt. t5.. ttvnttsen<tct9n<t. t4)5/ At'Bentco)mptant(t'eace). dttu.mot* OtO'MM). t40 ./6 )tMCttM.

BOURSE DE COMMERCE Pans,les4juiUet..

AVOINES. Tendance Jourde. Courant, 36 50, 37; prochain,- 38, P; septembre, 39, P; 3 d'août, 38 75, P; 3 de septembre, 40 25, P 3 d'octobre, 41 50, 41 75, P 3 de novembre, 42 25, 42 5o, P; 3 de décembre, 4~, 42 75. P.ORGES. Tendance sans affaires. Courant, incoté; prochain, 57, V; septembre, 57, V; 3 d'août, 57, V; les autres, incotes.

SUCRES. –Tendance faible. Courant, 170 à 172; prochain, 169 50 à 171 50; septembre, 167; 3 d'octobre, 164, 164 50; 3 de novembre, 164 50* l6& tous payés.