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Titre : Journal des débats politiques et littéraires

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1934-09-17

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb39294634r

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb39294634r/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 200316

Description : 17 septembre 1934

Description : 1934/09/17 (Numéro 257).

Description : Collection numérique : BIPFPIG63

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique

Description : Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail

Description : Collection numérique : La Grande Collecte

Description : Collection numérique : Histoire diplomatique : Révolution - Empire (1789-1815)

Description : Collection numérique : Histoire diplomatique : Restauration - Monarchie de Juillet (1814-1848)

Description : Collection numérique : Histoire diplomatique : IIe République - Second Empire (1848-1870)

Description : Collection numérique : Histoire diplomatique : IIIe République (1870-1914)

Description : Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k507808f

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 27/12/2007

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SOMMAIRE

tpoîeate sous résecxe. A. ALBERT-PETIT.

Msë~ctio~Mntonates.

~u Joue te ~cuf.– L'Aomma~e d Gaa~ssar~ ––GAË'TA~SANVO!StH.

t'admissich des Soviets à la Société des Nations. a'pàee

«outeUesdet'Etranger.

tchasttepartout.

S'Patce. t~ transfermation de la cawaterie. LioNE] RïPAttM.

tt~uetfetapresse.

taSemaine dramatique. –ANDRÉ BEHESSORT.

.po.ze~

LespectacJeâfaris.

téro~ue stience '[: ) ]. Gcv:DE NovEL. S* Page-,

ttOMefinaneiere.–E.P.

ta Semaine tinanciare.–D. 1). ttetuedetaBcufM.

ApoMie sous réserve

Ne manquons pas une occasion d'appï'ëndre. Au moment de faire entrer la Russie à la Société des Na'Hons fût-ce par l'escaUsp dérobé P~tf~ns éprouvent le beaoiA <dè la présenter sous un profil favoràble. Elle ~n a effectivement grand besoin. Un des apologistes le plus €n vue est certainement M. Georges Bonnet, député, ancien ministre, qui ne néglige pas de joindre ces deux qualités à son nom pour donner plus <te prix a son témoignage.

M. Georges Bonnet a vu. Voyons par ses yeux. II constate des progrès industriels, grâce à une discipline de fer et à des salaires de famine. Nos braves communistes français ne se doutent pas du bonheur qui les attend le jour où ils auraient triom- phé travail aux pièces, malfaçons punies, exclusion en cas de récidive, ce qui équivaut à la mort par inanition, puisqu'il n'y a pas d'autres usi- Ties que celles de l'Etat. Nous ne prétendons pas que la satisfaction d.e n'avoir de patron que l'Etat est insignifiante, nous remarquons simi~~ent ~qu'elle n'est pas gr&tu'it~ On la paie cher. L'ouvrier est traité comme un roi constitutionnel il règne mais ne gouverne pas, et il n'a pas de liste civile sans travail qui la justifie. Le paysan, -toujours d'après M. Georges Bonnet, n'est pas encore i conscient de son bonheur. 11 est resté < très individualiste il proteste contre 'les réquisitions, il restreint j Î ses cultures plutôt que de travailler r pour les beaux yeux de <: la Princesse s-. Le cheptel s'évanouit. Il est ( tombé de 203 millions de têtes en 1 1930 à 116 millions en 1933. Ne ( croyez pas que ces chiffres soient r tendancieux, ce sont ceux d'un rap- t port de Staline. Une seule chose ras- i sure M. Bonnet <: On a pris, cette I année, des mesures énergiques pour T tenter de remédier à cette grave situation. x< On nous permettra d'attendre, pour nous rassurer aussi, de savoir, l'an prochain, ce qu'elles au- ] ront donné.

Sur le pâpîër, on édifie tout. D~abord'ia monnaie. Mais le papier é soviétique a tant de crédit que les Torgsin~ ne l'acceptent pas en a paiement. Or, les « Torgsin », nous e explique M. Bonnet, sont <: les seuls s magasins convenablement approvisionnés Le prolétaire russe est bon ti citoyen il se console de ne pouvoir :11 y aller avec les roubles qu'il reçoit c pour salaire il se réjouit de voir les étrangers y apporter leurs devi- é ses nationales, grâce auxquelles t~ l'.U. R. S. S. peut ensuite battre en q brèche les gouvernements capitalis- t

tes.'

Il en est ainsi dans tous les ordres d d'idées. M. Bonnet a été frappé, émerveillé /de l'effort immense d accompli pour l'instruction primaire. n Elle est devenue obligatoire. La s Convention, chez nous, en avait fait d autant, mais, faute d'écoles et de maîtres, son décret était resté pla- <! tonique. En Russie, il n'en est pas a tout à fait de même on a construit des écoles, Bonnet en a vu. On ne peut lui demander de n'avoir pas é yu s'il y en a pour tout le monde. On n ne voit pas les absents. c Il a vu aussi des hôpitaux mode- les, des maisons de repos. II en a vu, s il avoue qu'il y en a peu. Mais quelle s propreté, quel beau matériel chirur- d gical Malheureusement, plus loin, b il rabat un peu de son admiration. <: Le manque d'organisation pratique 1~ aboutit à des .résultats qui surpren- nent .le voyageur. Vous visiterez dans une grande ville de magnifiques ins- d

tituts de 'médecine ou de physiothérapie, mais vous chercherez en vain, dans toutes les pharmacies, des me* dicaments d'usage courant. » Ces voyageurs bourgeois s'étonnent de tout. Ils trouvent singulier que, à côté. d'un splendide théâtre, telle ville ne possède qu'une auberge primitive, il serait imprudent de compter dîner. Ils s'étonnent de voir les arbres fruitiers plier sous les fruits et de n'en pas trouver un seul au restaurant de la cité voisine. Tout cela va changer. Les lecteurs de l'« Humanité ne s'en doutent pas, mais M. Bonnet le crie sur les toits du <: Petit Parisien ~.11 cite des extraits du dernier discours de Staline, que l'organe des Soviets négligera sans doute de reproduire. Ils en valent pourtant la peine. Le maître a dit <: Chaque léniniste doit savoir que l'égalitarisme, dans le domaine des besoins et au point de vue de la; vie quotidienne, est une absurdité petite-beurgeoise, réactionnaire, indigne d'une société socialiste, car il est impossible d'exie~ que tous le& hommes aient les thèmes goûts et les mêmes besoins, que tous vivent de la même manière. Il est temps de comprendre que le marxisme est l'ennemi de l'égalitarisme. Heureux paysl'on peut, avec une simple précaution oratoire, proclamer à la face du peuple ces grandes vérités qui seraient, ailleurs, qualifiées de <: fascistes~

M. Bonnet, en veine de révélations, continue à citer le Maître. Staline rappelle que « certains avaient essayé d'établir des communes jusque dans les usines et fabriques, où les ouvriers qualifiés et non qualifiés travaillaient chacun de leur métier, devaient remettre leurs salaires à une cagnote commune, ensuite partagée en parts égales. Nous savons quel mal causèrent à notre industrie ces exercices d'égalitarisme enfantin des gâcheurs de gauche. ~11 paraît que le portrait; de Staline se trouve partout en réplique c'est bien le mot– àcelui de Lénine.

Que tous ces traits touchants et rassurants nous soient révélés au moment où la Russie aspire à reprendre une place et un rôle parmi les nations civilisées, ce n'est pas un hasard. Mais on aimerait à voir les articles de M. Bonnet, ou plus simplement les discours de Staline, publiés chez nous par. les journaux qui sont les porte-parole officiels de la Révolution russe. Il eat' charitable d'instruire les non-com"munistes de ce qui se passe au pays des Soviets, et nous sommes reconnaissants du soin qu'on prend de notre éducation. Mais pourquoi laisser dans l'ignorance et l'erreur les camarades qui ont aussi droit à la vérité et qui en ont tant besoin ? A. ALBERT-PETIT.

Les élections cantonales

Les dimanches 7 et 14. octobre auront lieu en France les élections cantonales. A ces élections participent tous les citoyens majeurs, sauf ceux auxquels une condamnation a enlevé leur droit de vote. Combien parmi eux savent quel sera le rôle de celui qu'ils sont appelés à élire?

Le prochain scrutin intéresse tous les. cantons du pays. Mais à un titre différent. La moitié d'entre eux est appelée à élire ,;m conseiller général; l'autre .moitié un ou deux conseillers d'arrondissement. Les conseillers généraux et d'arrondissement sont en effet élus pour six ans et renouvelables par moitié tous les trbis ans. On s'est arrangé de façon que le roulement amène une fois l'élection du conseiller .général, 'une autre fois celle du ou des conseillers d'arrondissement. Le conseil général siège au. chef-lieu de département. Le conseil d'arrondissement au chef-lieu d'arrondissement, et, dans l'arrondissement chef-lieu, au chef-lieu de département. Dans ce dernier cas, le secrétaire général de !a préfecture joue .auprès de l'assemMée le rôle du sous-préfet dans les arrondissements.

Des deux assemblée, le conseil général est de beaucoup la plus importante, car elle a à voter un budget parfois considérable et à décider de 'questions qui OM sur la vie budgétaire et économique des répercussions importantes. II suffit de mentionner qu'H doit examiner les concessions de. lignes de chemins de fer d'Intérêt local, de tramways, d'autobus, de distribution d'électricité, et on pourrait citer des conseils généraux qui, en ces domaines, ont commis des erreurs colossales dont les budgets départementaux pâtissent gravement. Le conseil général s'occupe des routes, des chemins et administré les biens du département.

Enfin, dans le cas où les assemblées législatives viendraient à être inégalement dissoutes ou empêchées de se .réunir, les conseils généraux, €n vertu de )a'16i du 15 février 1872, s'assemblent immédiatement de plein droit et sans qu'il soit 'besoin de convoea-

tiens, soit au chef-Hcu. de département, so~ partout ailleurs si des motifs de sécurité l'exigent.

Cliaque. conseil nomme: deux.délégues,' qui se rendent an Ii~a't)ù"se?trouvent 'les' membres du gouvernement qui: ont pu se .soustraire, à la violence.

II pourvoit d'urgence~ :au .maintien de la sécurité et de Fordre légal jusqu'à la'.constitudon de l'assemblée des délégués.. Cette-assemblée est'chargée de prendre pour toute la France.'les mesures urgentes que nécessite: le maintien de l'ordre et spécialement celles ayant pour 'but de rendre aux Chambres 'législatives la plénitude de leur indépendance eti'exercice.de lëùrs'dfoits, L'assemblée des délégués'doit se dissoudre dès que les Chambres sont reconstituées par la réunion~ de 'la .majorité de~euTS membrés sur une fraction quelconque'du territoire. Si cette reconstitution ne peut'se.réalisér dans !e mois qui suit ies événements, l'assemblée des délégués doit .décréterun.appel à la nation pour des éIectiQns:génerales., Le conseil d'arrondissement, n'ayant pas de budget à voter, a des- attributions~fort modestes.. Il .doit simplement/prendre 'une délibération répartissant entre. les communes de 'l'arrendissement les contributions d.itM:de

rép~ttïtion personnelle.: 'et. mpbili'~fc, "m~is ~e~

n'est qu~une- simple formalité. Pa:r ailleurs,' ~sti!s d'arroûdissèment émettent des Vq~ux où-dès avis sur les diverses questions pouvant Intéresser l'arrondissement, mais ils sont.oblig&toirejnent consultés sur les diangem~nts à la circonscription du territoire de l'arrondissement, des cantons ou. des communes, sur le classement et sur la direction des chemins vicinaux et de grande communication.

Si les attributions des conseils d'arrondissement: .sont médiocres, leurs membres ont 'des missions personnelles qui ne sont pas négligeables. Au.premier-rang, il faut placer celte qui ~f ait d'eux des .électeurs sénatoriaux de droit. Dans .les arrondissements qui ne sont pas chef-Heu'du département, l'un d'eux peut. remplacer le sous-préfet absent; De même un membre du. con&eil d'arrondissement~ fait'obligatoirement .partie du. conseil 1 de révlslon,al.nsl;'que.des.con)mlsstons .chargées d'examiner la: comptabilité dès-établissements ''charitaMës et de celles constituées en cas d'expropnatl.on publique. .Les conseillers généraux sont: .aussi, de droit, électeurs sénatoriaux et membres des conseils de révision.

Les brèves indications que nous venons de 'donner Suffisent à: montrer qu'en tantque cofi-

fn'Bua~ps i'cs électeurs on~ In.t~r.et 'ciloisir

pour conseillers généraux des hommes que ne hante pas l'esprit démagogique et qui aient l'esprit réaliste. 'E'n~'tantqn'hommM

préoccupés'de l'ayenir politique de_leur'pa.ys,

:ls doivent aussi bien pour~e 'conseiller-d'a.rrondissement que pour le conseille!' général se':soucier.des opinions des candidats, qui solicitent leur suffrage. .Les éle.ct.Ions sénatonalés. du prochain a.ve'nir seront forcément nette.rn.ent influencées s par. le choix que feront .au. début d'octobre !es citoyens àppeiés à ntmmér soit un con- seiller généra!soit un conseiller d'arrondissement. Le parti socialiste, aujourd'hui le Front commun, formé par les S. F. L 0. et: les communistes, n'a'pas négligé-cet aspect de la consultation électorale prochaine. Il cst.entré dans la bataille avec. une.Aïdeur qui indique à tous les électeursSoucieux de l'intérêt généra) de ne point négliger leur devoir. Là même,;ce qui se produit assez fréquemment dans ces sortes d'élections, où il n'y a qu'un candidat i'ndesiraMe, il ya..un moyen de susciter au ballottage une candidature nouvelle, c'est de'travailler à ce que:ce candidat n'ait pas Je nombre de voix requis pour être élu. Trop souvent, .on~entend dire: ~t que tout seul.' s' II faut faire'càm~ pagne pour, bien que .tout seu!il ne soit pas ~u:: au premier tour. Cela fera naître une c autre candidature au second tour.

APRÈS L'tMCtDEMItTAt.O-YOUGOSLAVE E. On téléphone de Rome auMj~t

Le gouvernement italien a .brusquement décide,.hter, de renoncer à participer à la conference interparlemëntàire de Belgrade. Les délégués, qui étaient déjà eh route, ont reçu, à Venise, se trouvait M.. Musaoiini pour !e festival de Mozart,. l'ordre' d'interrompre leur voyage et de rentrer à Rome.

Ce revirement aurait été provoqué par un artie!e violemment antiitalien du grand journal officieux de Be]grade,!e~<'Mtf.Cetui-ci, répondant à une obscure feuille locale le San A~T-co, de Zara, a, parait-i), émis des appréciations désobligeantes et injustes sur le rô!.e de l'armée italienne pendant la guerre, sujet sur lequel le fascisme est particulièrement chatoui!)eux. Le duce qui, en ce momen,t, para!t vouloir éviter tout polémique de presse susceptible, de compromettre un rapprochement éventuel avec !a Petite Entente a, néanmoins, tenu à marquer te.coup en décommandant la délégation jtaHenne à la conférence de Bèigrade. H semMe qu'après, cette 'manifestatton on veuille, en Italie, considérer l'incident comme c)os. Il est à peu près certain que l'article du ~<'M!t~ ne trouvera pas d'échos dans la presse de la péninsule qui, naguère, aurait en pareille occasion, déclenché, une vive campagne contre la Yousgoslavie. Ce désir de. ne pas grossir les difficultés afin d'aplanir la voie d'un accord s'était déjà affirmé, cette semaine, à propos de l'affaire de Spalàto, les manifestations hostiles envers' le -maréchal Baibo ont été immédiatement réduites à leurs proportions rée!tes et minuscules sans donner matière à aucune attaque des journaux. c,

Le gênêralGamelin à Prague. –Les jourtaux tehéeosiovaques pubtiaient hier soir ]a MORraphic du générât Gamehn. chef d'état'najor de l'armée française et lui souhaitaient a bienvenue..

Le cenéral arrivera en effet lundi matin à a frontière austro-tchécos!ovaque. d'où il cannera Budeiovice,.i! sera reçu offieiellenent t'après-midi. Le sén&ra! Gameiin.se renira a PraRue.i! est attendu lundi soir et :)ù il fera un court séjour.

/c~YB yo~

L'hommage à Camdtssa~ ..Aujourd'hui, Vouvray, cité natale de. l'héroïque marin Pointis, fête en Gaudissart un héros .imaginaire incorporé à son terroir par le ma!tre des créations romanesques. Balzac, père de l'illustre commis voyageur, ne fait plus seulement concurrence à l'état civil; voilà.que sa plume féconde le marbre et commande au ciseau. Notre confrère Pierre Soulalne, dans l'EcAo Par/s a émis quelques réserves assez sages, car, dit-il,.la vie de Gaudissart-ne constitue pas, somme toute, « -une épopée glorifier et il .est très difficile d'élever à l'honneur d'une statue un personnage de roman sans courir 'le risque de se tromper sur 'la signification d'un te! hommage Seul jusqu'à maintenant, Don Quichotte avait connu le privilège de la' statufication dans le domaine de l'irréel D'Artagnan, lui, a existé. Et si l'on voûtait chercher à M. Chartes Vavasseur, maire de V&uvray, une innocente qnere!!e,

on !u.i,ferait J'<'niarqu.er.,que Fé!ix GaudiS-~

sart-étàit Normand d'erigine. Au fait,.s! nous retracions sa physiologie en mâhièr~ de discours d'inauguration? Le prince é!u des gastronomes, le jovial Curnonsky, qu! préside aujourd'hui la cérémonie touran~ ge'He, ne s'en courroucera pas. Sans rouvrir les in-octavos iUustrés par Gayarni et Monnier des chères éditions Barba ou Houssiaux, sans nous reporter aux voiumes de la collection Conard ou le dessinateur Huard prodigua sa fantaisie, feuHIeto-ns d'abord le /<'eperfo/e ? Co/ne~ Hum~ne -dressé. voHa quelque cinquante ans par Anatole -Gerfber' et Jules Christophe.. Nous y verrons qu'en 1816 Gaudissart, voué plus apécialement à .la chape~erie, mais adonné aussi à tout « article .de Paris fut arrêté sur une dénonciation pour s'être imprudemment entretenu, au café David/avec un officier à demi-solde, d'un complot près d'éclater contre les Bourbons. Cette conspiration avorta et mena deux hommes sur l'échafaud. Gaudissart, mis hors de cause par le juge iChars'é de l'instruction, se dévoua par 'gr~-

~tudyamx Mcrëts du neveu de <~ mag~-

~trat. Reconnaissant à son tour, !e juge obtint pour Gaudissart le privilège d'un grand théâtre du boulevard, qui en 1834, devait réaliser un Opéra pour le peuple. Ce théâtre n'employait pas seulement Sylvain Pon's, Schmuke, Wilhem Schwab et

t'AmrnN MS SOVIETS A M SOH~Ë m MHMS

L'entrée de rU.R.S.S. a la Société des. Nations. sera sans -doute un fait accompli mardi -prochalh, quand 1'As'semNée sera. appelée à décider de cette question, car le Conseil s'est prononce, à l'unannnité, qui était requise, par dix Mvoix contre -trois abstentions, celles du Portugal, de l'Argentine et de la République de Panama. Les abstentions ne comptent pas, ,en ëS'et comme voix négatives. Ce résultat a été connu, à Genève, vers 19 h. 30, la délibération du Conseil ayant été retardée par le fait que la réponse de M. Lirvinof n'était parvenue à M. Benès qu'à J9 heures.

Le président du Conseil de la S.D.N. s'est borné à donner lecture de l'invitation adressée

par 30 délégations .5\lr entées

par 30 délégations sur 52'nations représentées

à l'Assemjicc. La majo-ité des deux -tiers, ou 34 voix, représentàtit minitm.tm exigIM&par les statuts de la Société des Nations, était néanmoins acquise par le fait qu'au texte du télégramme d'invitation était jointe la lettre des puis~sances Scandinaves et de la Finlande, qu'on lira plus loin, signée du représentant de la Suède, et faisant connaître que si ces délégations confirmaient leur décision de voter pour l'entrée de rU.R.S.S., elles tié'se joignaient pas à la démarche d'invitation. Elles auraient cté autorisées à s'y joindre si cette invitation avait été faite par l'Assemblée elle-même.

Cette déma-rche de courtoisie, faisant part au gouvernement soviétique de l'attitude ~bienveillante de ces quatre nations, qui assurent ainsi son entrée, puisque sans elles il n'aurait pas la majorité, souligne aussi le fait que l'invitation adressée par 30 nations sur 52 n'a pas réuni* la majorité des délégations à l'Assemblée. On peut remarquer que la lettre de M. Litvinof comprend l'énumération de 31 nations, mais. c'est que la délégation de l'Irlande du Nord (les ~Ix comtés dé l'Ulster, qui font encore partie du Royaume-Uni) après avoir annoncé qu'elle voterait aussi pour l'admission n'a pas voulu finalement se joindre à la démarche d'invitation. L'Empire britannique compte'donc 'finalement, pour 6 délégations et non 7 sur les 30 qui ont adressé -le télégramme d'invitation. Les agences et les journaux oiîicieux considèrent ces conditions comme < très honorables s* pour l'U.R.S.S.. Il convient cependant de faire remaTquer que le nombre des voix réuni était le minimum exigible. Le scrutin à l'Assemblée étant secret, sans vouloir faire de prévisions, -H est possible que le même nombre de vôi~t ne se retrouve pas mardi. 'Cependant, plusieurs délégations, qui n'avaient pas voulu se joindre à l'invitation, Ieu.r<. 'gouvernements n'ayant pas reconnu encore l'U.R.S.S., ont annoncé leur intention de voter pour l'admission.

Notre correspondant de Riga nous télégra-

phie

Dans les milieux du parti communiste de Moscou, ainsi que dans le haut commandement de 'l'armée rouge, on a constaté, ces temps derniers. du mécontentement au sujet de l'admission des Soviets par le Conseil de la S.D.N. Ces milieux d'opposition font remarquer qu'un, gouvernement ouvrier et paysan comme celui de Moscou ne doit avoir rien de commun avec des Etats capitalistes et bourgeois. Ces milieux font connaître qu'ils prendront des mesures pour empêcher l'admission définitive des Soviets dans la Ligue des Nations. A la suite de ce mouvement d'opposition, le Comité du parti commu-

Garangedt,- mais aussi ~la maîtresse d~ Gaudissart lui-même: Hélo'fse Brisetout. Puisque le commis voyageur, devenu Héros .dans la cité~ des lettres et directeur de théâtre s'éternisera désormais dans les traits, de pierre d'un buste qui, comme chacun sait, survit à ta cité– pourquoi M. Gaston Rageot, président de -!a Société des Gens de Lettres, et M. Max Maurey, président de l'Association des Directeurs de Théâtres, ne participent-ils pas' à ta solennité? La voilà bien, l'indifférence de la postérité! Mais passons.

Caudissart, âgé de vingt-six, ans, assista au fameux bal donné par César Birotteau, en décembre 1818, un peu contre le gré du parfumeur, qui lui reprochait d'être « un pris de justice ?. A cette époque )e « commis voyageur » habitait rue des Deux-Ecus et fréquentait le VaudeyrUe. On !e trouve, sous la Restauration, « faux commissionnaire en fleurs achetant a 'des prix exorbitants les fleurs fabriquées par Honorine de Bauvan. Et c'est enfin l'étape de Vouvray, l'étape, qui justifie le cérémonial de cet après-midi. Toutefois, attention Que! souvenir « gaudissârteague évoque ~le ~u;nant.;c}tefiieu de canton d'indre-et-Lojré? Abordant 'î~to~e, M 1 $3 OaudiSsart est vic" time d'utte mystification à la suite de taque!)e il se conduit en capon. Un rail-

leur de département, ancien) teinturier du

nom de Vernier, convainc notre homme d'acheter deux pièces de vin à un pauvre d'esprit bien connu dans la région pour conclure des marchés .a l'aide de récoites qu'il ne possède pas. Oaudtssart « marche », il « marche à fond, M, le hâbleur malin, et quand i! s'aperçoit qu'on l'a joué, il tremble à l'idée du duel rendu inévitaNe par t'algarade qu'il est venu causer, au ~comble de la rage, au domicile de Vernier. Péripéties burlesques. Gaudisgart ne consent la rencontre qu'après avoir obtenu cette certitude d'un ancien prévôt des grenadiers < Les pistolets ecar~e/'o~ suffisamment~

Le commis voyageur Espèce qui connut l'apogée avec les diligences etie premier demi-siècte des chemins de fer Que! bagout, quelle assurance, que d'entrain, que de présidences de taMes d'hôte, que de breloques tintinnabulant sur un gifet avantageux, qu~ de gros rires secouant, dans un nuage dp funjp'é,;)a.d)g9sHbn heureuse Sourire à la servante, calembour à la ronde, poignée/demain au postiHon, plus tard au contrôleur. <(, Tout souriait au. voyageur et le 'voya.geùr souriait à tout.t~.

GAETAN SANVO!S!N.

nlste a décidé de réunir, ces iôurs-ci. une session extraordinaire pour discuter cette question. I) est donc'possible que cette'oeuvre de paix amené des troubles même en Russie. Beaucoup sont In~iiets ailleurs, pour d'autres raisons. La Fédération protestante de France commuique.le texte français ofMciel des résolutions prises par le Conseil œcuném~que, réuni récemment à Fanœ (Danemark). Nous en extrayons le passage suivant

Le comité de l'Alliance universelle exprime son ardent désir que, si l'Union des républiques socialistes et soviétiques de Russie est admise comme membre de la Société des Nations, il devra être bien entendu que la qualité de membre-de-Ia société imptique pour tout pays ia liberté de conscience et de culte.

En acceptant cette résolution, le Conseil Œcuménique du christiatusme pratique prie instamment !a Société des Nations d'user de son inHuence de sorte quç tes membres des organisations religieuses dans !a Russie soviétique jouissent pour tout ce qui touche à leur confession religieuse de la liberté complète d'établir et de maintenir !e contact avec ieurs coreligionnaires en Russie et hors de Russie sans aucune restriction.

Le texte du télégramme d'mv!tat!on Voici ie texte de l'Invitation adressée par. certains membres de la Société des Nations au gouvernement de l'Union des républiques soviétiques socialistes.:

Les soussignés délégués à la n" Assemblée de la Société des Nations des Etats ci-après énumérés

Union Sud-Africaine, Albanie, Australie. Autriche, Royaume-Uni, Bulgarie, Canada, Chili, Chine,' Espagne, Estonie, Ethiopie, France, Grèce, Haïti, Hongrie, Indes, Irak, Italie, Lithuanie, Lettonie, Mexique, Nouvelle-Zélande, Perse, Pologne, Roumanie,. Tchécoslovaquie, Turquie, Uruguay, Yougoslavie;

Considérant que la mission de maintenir et d'organiser la paix, qui est la tâche essentielle de la Société des Nations, appelle !a collaboration de l'universalité des Etats, invitent l'U. R. S. S. à entrer dans la Société des Nations et à lui apporter sa précieuse collaboration. Le présent télégramme t;st communiqué au président de l'Assemblée de la Société des Nations.

Le texte de la réponse de M. Litvinof Voici, d'autre part, !e texte de la lettre adressée au président de l'Assemblée par M. Litvinof, au nom du gouvernement de l'U. R. S. S.: Le gouvernement Soviétique a reçu, .signé d'un grand nombre de membres de la Société des Nations, à savoir:

Afrique du Sud, Albanie, Australie, Autriche, 'Royaume-Uni, Irlande nu Nord, Bulgarie. Canada, Chili, Chine, Espagne, Estonie Ethiopie, France, Grèce, Haïti, Hongrie, Indes, Iratc. Lettonie, Lithuanie, Mexique, Nouvelle-Zélande. Perse, Pologne, Roumanie, Tchécoslovaquie, Turquie, Uruguay, Yougoslavie, un télégramme par lequel, soulignant que la mission de la. Société des Nations est l'organisation de la paix, et que cette mission appelle la coopération de l'universalité des nations, ces' pays invitent l'U. R. S. S. à entrer dans 'a Société des Nations et à lui apporter sa collaboration.

Eh même temps, !e gouvernement soviétique a été ofnciellement Informé par les gouvernement du Danemark, de Finlande, de Norvège et de Suéde de leur attitude bienveillante en ce

AccordentreÏeMàndc~u~KoM et FU. R. S. S,

D'après les dispositions, de l'accord sinosoviétique conchi en 1923, la Chine/tout en' assumant sa part de charges, laissait à TU. R. S. S. le soin d'assurer le service, de balisage sur les'fleuves qui, comme l'Amour, S3 trouvent à la frontière russo-chinoise. Cet t arrangement vint a expiration 'le i" janv~r 1932 et la situation resta dans Tétât. Le -Mandchou-Kouo, après sa fondation, engagea des pourparlers-avec l'U. R. S. S., en vue d'obtenir le droitd'assurer sur un même pied d'égalité le service~de balisage de la ttavigation fluviale. Après bien des. discussions,. les délègues des deux pays se réunirent en conférence à Hbino,.en juin 1934, aux fins de ncgoe.Ier,un accord. Le 4 septembre, un arrangement a. été of&ciellement signé par les représentants des deux pays.

En.voici la teneur

.1" Les deux parties contractantes sont :'le service de navigation du Mandcou-Kouo a Kharbine, d'une part; et le service de navigation fluviale de l'U. R.' S.-S.'sur le' fleuve Amour, de l'autre; 2° Il sera organisé u.ncomité'teehniq!)e eonimu! coniposé'de quatre'nie<mbres de chacune des dsux. ttârties eontraetahtes. Oni aMfSi;'p<?nr' 'o'bj~t 'd'adTnititStfer'' e~ cc'.mnMn sëtvi~e. de tialisasë et 'autres inst~latit~ ccncernant !a aa-viKation sur le$ fleuves Ar. %ùn, Ant'eht~ Çu~u-ri. Souni~ti.. $M~ ~ut;' sur le lae Rhanka: 3° Le service susmentionné ?e:aaM'uré ttM les deu~ 'parties contfactanMs d~ns .la limittdu crédit qui sera approuvé par ledit eomtte. les de.ux pays prenant à leur charse la tnoltic des dépenses; y

Un comité spéciaJ. composé de dçux membrps de chacune des deux parties contractantes. sera chargé, s'il y a lieu. d'interpréter la teneur du présent accord. La décision rendue par ledit comité sera sans appel. Les relations commerciales anglo-allemandes

A Bradford, hier, a eu lieu une réunion des représentants des industries cotohnière, lainière et charbonnière, du comté de Laneaster, du tomté d'York, de la côte nord-e~t et de la'Humber, pour discuter de l'attitude qu'il .convenait d'adopter àl'ég~rd de TAIIe;nagne, dont. les dettes commercia.Ies envers ces industries s'é-Ièvent à plus "d'un.miUion. de livreSi sterling.

Demain, ime députation se tendra auprès' de M. Runciman, président du <: Board of Trade D'autre .part, la sittiation du commerce du ch3'r~on."d'u, nord de rAn~leterre'âv~TAlIc'niagne a également fait l'objet d'une réunion de l'Association des propriétaires .de minés de charbpn'de la région de Durham et du Northumberland, qui~a vote une résolution demandant au gouvernsmettt'de'prendre les mesures que comporte la situation créée par les restrictions de change.

qui concerne l'entrée de l'U. R. S. S..dans ht Société des Nations. ° Le gouvernement soviétique a-fait de l'organisation et de la eonsotidatiçn de la paix.Isi tache essentielle de sa politique extérieure et n'est jamais resté sourd à aucune proposition de collaboration internationale dans l'intérêt de la paix. H considère que, venue d'une très grande majonté des membres de la Société, l'invitation qu~il a reçue traduit la véritable volonté .de paix de la Société des Nations et témoigne que la Société reconnaît !a nécessité de collaborer avec l'U. R. S. S.; iefouvernement soviétique est donc prêt a répondre à cette invitation et à devenir membre de la Société des Nations, en y occupant la place qui lui revient. H s'engage à observer toutes les obligations internationales et toutes les décisions ayant un caractère obligatoire pour les membres, conformément à l'article premier du pacte de la Société des Nations.

Le gouvernement soviétique est particulièrement heureux d'entrer ~ans la'Société d~s'Nattons au' moinent pu la Société examine ~'question des amendements à apporter au pacte pour l'harmoniser 'avec Je pacte J3nandtK<JJogg- et pour mettre complètement hofs la loi la'.guerre internationale.

Considérant que les articles 12 et l3 du pacte laissent à l'appréciation des Etats le renvoi: à au règlement arbitral ou judiciaire, !e gouvernement soviétique tient dès maintenant à'préciser, que, à son avis, ces procédures ne peuvent s'appliquer à des di&'érends portant sur-des faits antérieurs à son entrée dans la Société. Je me permets d'exprimer l'espoir, que la présente déclaration sera accueillie par'tous les membres de la Société dans l'esprit de sincère désir de collaboration internationale et,de- maintien de la paix au profit de toutes les nations dans lesquels elle est faite. Veuillez agréer, Monsieur le président, etc. (.St?~): Maxime LiTViNOBP,

COMMMMOtn' du /'CM~ MM- O~/Ot/M ~T-O~fy~. La lettre des Quatre puissances Cet échange de correspondance est suivi d'une lettre annexe, adressée au président du Conseil de la S. D. N. par le premier délégué de la Suède au nom des puissances Scandinaves et de la Finlande. En voici le texte w

J'ai l'honneur d'accord avec les chefs des délégations danoise, finlandaise et norvégienne, de porter à la connaissance de.Votre Excellence, que les gouvernements de Danemark, de Finlande. de Norvège et de Suède, ont fait confirmer hier. par la voie diplomatique ordinaire, auprès du s~uvememeat soviétique. leur décision de voter pour l'entrée de l'U. R. S. S. dans la Société des Nations.

Je tiens à aiouter que les délégations respectives auraient été autorisées à. s'associer à à une invitation à cette fin. dans le cas où une telle invitation aurait pu être faite par l'Assemblée elle-même.

Veuillez agréer, etc.

Signé :'Richard SANDLER.

Le texte de la résolution du Conseil attribuant un siège permanent àÏ'U.R.S.S.

Voici le texte de la résolution votée ~iier soir par le Conseil, qui attribue un siège permanent à ru. R. s. s. <: Le Conseil,

Ayant reçu communication de !a lettre du 15 septembre !o~}. adressée au président de l'assemblée par l'Union des Républiques socialistes soviétiques, concernant l'entrée de cet Etat dans la Société des Nations.

Désigne, en vertu des pouvoirs qu'il tient de l'article 4 du pacte,' l'Union des Républiauee


socialistes soviétiques co.mnt membre .permanent du Conseil, dès que son admission dans la Société des Nations aura été prononcée par l'assemblée.

Recommande à l'assemblée l'approbation de cette décision. »

Les conditions du vote à l'Assemblée Le nombre des pays faisant officiellement partie de la Société des Nations est de 56, mais quatre ne sont plus représentés Allemagne, Japon, Nicaragua et Salvador. Le nombre des votants est donc réduit à cinquante-deux. La 'majorité des deux tiers nécessaire à l'admission serait de trente-quatre, mais quatre pays ont annoncé leur abstention. S'il y a quarante-huit votants seulement, la majorité des deux tiers est réduite à trente-trois. Deux nations seulement ont annoncé leur vote hostile: la Suisse et le Portugal.

Commentaires allemands

La presse allemande de ce matin, exprime sa mauvaise humeur de l'entrée éventuelle de l'U. R. S.. S. à la Société des Nations. < La majorité obtenue pour l'invitation écrit !e Z~WtMCf 7'<!<7fMa<~ n'est nullement la conséquence nécessaire de réflexions de haute politique. Vraisemblablement, on l'a marchandée. L'entrée de la Russie à Genève sera-t-elle un mal ou un bien pour 'l'Europe ? Cela dépendra de ceux qui l'ont invitée et aussi de la Russie elle-même qui, dans un. esprit avisé et avec une froide dignité, a fait ce geste paradoxal pour elle et pour d'autres. a

Dans un article très violent contre la France et la Russie, le 7'c~ écrit

<: A Genève, derrière nous, nous avons fait claquer ta porte. Nous ne participons pas à la cctnédei, nous ne sommes pas des <: idéalistes

.r,"0"

LES ÈCH8S M B!SCOUM BE MEM A Genève même, l'admission, de l'U. R. S. S. au sein de la S. D. N. a porté sur un autre objet la curiosité, l'intérêt, les préoccupations et les conversations tou's ceux délégués, journalistes ou envieux qui touchent de plus ou moins près à l'Assemblée.

Mais les ondes et les remous que fit naître le colonel Beck en jetant son pavé dans la mare, ou. dans le lac, émeuvent encore les rives Jointames. Il nous en revient un bruissement tenace. La presse allemande

La presse allemande ou germanophile exulte. Pouf elle, le geste du ministre polonais annonce te crépuscule des traités.

C'est ainsi que la C'Of-rM~oK~aM.M PoK<tgt<c et diplomatique, de Berlin, qui exprime ~opinion des milieux ofncieux allemands, ne dissimule pas la satisfaction que lui cause la déclaration polonaise sur les minorités.

N'hésitant .pas à accuser la. France et la Petite Entente d'avoir systématiquement paralysé l'action de la Société des Nations au sujet de h protection des minorités et en. s'identi'nant très volontiers <s avec ~Institution genevoise la feuille ofncieuse écrit

<: Ce double jeu n'est plus possible aujourd'hui, car la situation de la Société des Nations elle-même est des plus critiques. Pour la S. D. N. te geste polonais constitue, en effet, un nouveau coup. C'est en mente temps la preuve de l'impuissance totala de cette institution et de son incapacité dans les grandes questions pol'tiques. Si l'on passe en revue les réalisations de !a S.D.N. depuis sa fondation, on est en présence d'un .bilan .passif, disons même d'une faillite totale dans toutes les questions où elle aurait contribuer au progrès politique y. La feuille ofncieuse conclut

< Que r&stera-t-U de la Société des Nations <'il faut aujourd'hui liquider la protection des minorités en avouant ofncieMement la faillite de cette sauvegarde ? b

Les D~tfM~r .A~cKM~ A'fM'AfMf~t, te plu<. gracd organe national-socialiste de Dantïtg, publie 'un article qui a produit une vive impression dans les milieux dantzigois.

Le journal hitlérien déclare en effet que la déci$ion du gouvernement polonais de rejeter le traité minoritaire qui, écrit le journal, <i: fait partie du traité de Versailles, marque le déthut de la révision des traités

<; La situation des minorités nationales, ajoute te journà!, ne peut être séparée des problèmes territoriaux intéressant les pays où ces minorités se sont établies. Il est impossible de rejeter certaines clauses des traités en voulant que les autres restent en vigueur

La presse hongroise

Pour des raisons analogues, la presse hongroise se réjouit. Les déclarations de M. Beok et, tout autant, la réplique du baron Aloisi, l'amènent à considérer les effets que pourrait avoir sur la politique étrangère de la Hongrie <m nouveau statut des minorités hongroises au dehors.

La question des minorités est considérée à Budapest comme la première étape des revendications dont l'obtention de la révision du Traité <te Trianon devra marquer la fin.

<; Les minorités hongroises' peuvent perdre certaines garanties, écrit F ofncieux PM<t JjtWo~, mais ce sont des garanties qui n'existent que sur le papier. p

L'organe germanophile L~/ Afo~yor-fa~ attaque violemment les grandes puissances qui ne veulent pas accepter pour les minorités les mêmes devoirs que les petits Etats.

En6n,la déclaration du baron Aloisi donne à la presse ~ouvernemenfale l'occasion d'afnrmer que 'l'Italie soutient toujours les revendications hongroises et n'a pas abandonné le camp révisionniste.

La presse roumaine

La Roumanie n'ayant rien à gagner à une révision des traités, sa presse blâme la démarche polonaise. L'/Mc~M~OMff .RoMmctttc, interprète 6dè!e du sentiment général, écrit < La Petite Entente, et implicitement la Roumanie, sont parfaitement d'accord avec la Pologne en ce qui concerne le problème en discusston. Mais de là à approuver la procédure adoptée par la Pologne, il y a un aMme infranchissable. Personne ne saurait admettre, sans faire le jeu des ennemis de la paix, que les traités signés par tous, la Pologne y compris, soient répudiés d'une façon unilatérale, ne fut-ce que partiellement.

<: Un tel acte aurait pour conséquence de faire revivre la politique du chiffon de 'papier, politique funeste dont la Pologne ne fut et ne serait pas )a dernière a pâtir

Trésoriers-payeurs généraux

.M. Bauzon (André-Louis-Marie), sous-directeur à l'administration centrale des finances, est nommé "trésoricr-.payeur général du. département d'Eure-et-Loir (3' catégorie), en remplacement de M. Duchesne, qui a été admis à faire valoir ses droits a la retraite.

Le Président de la République visite l'hôpital de RambouiHet II y a aujourd'hui un an que M. Albert Lebrun, président de là République, procédait à l'inauguration du nouvel hôpital régional de Rambouillet. Le chef de l'Etat 'a tenu, hier, à faire une visite à cet établissement, où sont soignés en ce moment 120 malades ou blessés. Il arrivait à l'hôpital, à 18 heures, il était reçu par M. Roux, maire; MM. Clerice, Aubagne et Bergonier, membres du conseil d'ad'rninistration; le docteur ViUeneuve, l'areh:prêtre Jubin, aumônier, la sceur Verdier. su- périeure, accompagnés des médecins traitants. Le Président de la République qu'accompagnaient M. Pierangéli, sous-préfet, et le colonel Bonassieux, parcourut les divers pavillons' prodiguant des 'paroles de réconfort aux malades manifestement touchés par cette démarche du chef de t'JEtst.

NouveÏïes de FÊtranger

Empire Britannique Viotents orages sur ta région londonienne Après trois jours de chaleur exceptionnelle, l'Angleterre a été balayée, hier après-midi, far trois orages d'une violence inouïe. Une pluie torrentie!!c s'est abattue sur Londres. les quartiers du Nord et du Nord-Ouest ont été inondes, le trafic sur la moitié du réseau du métropolitain a dû être interrompu, l'eau ayant envahi le tunnel jusqu'à une hauteu: d& trois mètres.

Trois hommes qui assistaient à un match de football, à Saint-Albans, près de Bedfor4, ont été tués par la foudre.

Des élections fédérales

ont en lieu en Australie

Des élections fédérales ont eu lieu, hier, en Australie. Les derniers résultats indiquent que les partis antitravaillistes garderont la majorité. Le parti du gouvernement, I'<: United Australian Party >, bien qu'ayant perdu des sièges, restera au pouvoir. Tous les membres du gouvernement sont réélus.

Voi<:i les résultats connus

United Australian Party. 28; United Country Party, 14; Fédéral Labour Party. 16 Siate Labour Party (parti travailliste de~ Nouvelle Galles du Sud). 8. Résultats non encore connus. 8. La situation des partis avant le? élections était la suivante United Australien Party, 3$; Uniter 'Ccuntry Party, 14: State Labour Party. 5; Indépendants, 2. La nouvelle ChMnbre comptera un député de moins que l'ancienne, un siège ayant été supprime en Australie d~ Sud.

Belgique

Les mineurs renoncent à !a grève La grève des mineurs, qui devait éclater lundi, n'aura pas tien.

Les patrons ont conclu avec le gouvernement une convention aux ternies de laquelle ils s'engagent à maintenir les salaires aux taux actuels, en attendant qu'une nouvelle convention des salaires ait été négociée. En fevanche, les patrons obtiennent des compensations sous forme de .primes gouvernementales prélevées sur le produit des taxes qui frappent l'tm'portation des charbons étrangers. Cette convention est en 'vigueur jusqu'au 31 décembre.

Sarre

Un communiqué

de ta Commission du plébiscite

Le <s Journal officiel de la commission, du gouvernement du 15 septembre contient une communication officielle de la commission du plébiscite, en date du 12 septembre, dont voici le texte

La commision de plébiscite rend un reconnaissant hommage à la collaboration technique que lui ont apportée et lui apportent encore les autorités locales du territoire de la Sarre dans l'établissement des listes provisoires des' électeurs.

Par contre, la commission de plébiscite a dû, à maintes reprises, faire la constatation qu'il existe entre diverses autorités officielles et une certaine organisation politique, des rapports incompatibles avec la réserve qu'on était en droit d'attendre des fonctionnaires du territoire de la Sarre par rapport à tout ce qui touche au plébiscite.

X- Dans son appel du t" juillet, ta commission de plébiscite a déclare que la population du territoire avait à choisir entre trois solutions

Maintien du régime actuel Union avec la,. France.; t, t. Union avec l'Allemagne. H s'ensuit qu'il existe, relativement au plébiscite, trois partis égaux en droit, dont aucun ne peut être l'objet d'une préférence ou d'un mépris (littéralement ne doit être considéré comme préférable ou inférieur). > Dans le même appel, la commission a exprimé l'espoir que les fonctionnaires auraient à cœur de s'abstenir de toute tentative, directe ou indirecte, d'influencer les votes. Cet espoir n'est .pas réalisé en plusieurs cas.

En conséquence, la commission de plébiscite demande à toutes les autorités de cesser immédiatement tout travail en commun avec les organisations (politiques et, à l'avenir, d'éviter avec soin tput ce qui 'peut être considéré comme une tentative officielle d'influencer la population.

En accord avec ce qui précède, la eommision de plébiscite rappelle l'ordonnance du 28 novembre J933 concernant l'obligation de neutralité imposée aux fonctionnaires du territoire de la Sarre, de même que les dispositions répressives de l'ordonnance n° 614, de même date, complétant et modifiant Je Code ,pénal et la loi sur l'organisation des tribunaux.

Le président de la commission du plébiscite D. de Jongue. a

Allemagne

Les dissentiments de t'EgHse protestante Dans les milieux de l'Eglise confessionnelle protestante alletn&nde, en opposition avec l'Eglise officielle, on s'indigne des mesures prises par l'évoque d'Empire 'contre M. Wurm, évêque de Wurtemberg. Les communiqués donnés à la presse sont, dit-on nettement endaneieux. Ils présentent Jes emplois de fonds faits par M. Wurm, comme s'U ~'agissait de détournements', alors que, en :éalité, les versements ont été faits publiquement à des institutions religieuses reconnues. Dans les milieux de l'HgUse confessior.nelle, on souligne que l'évêque de Wurtemberg r-'a pas accepté sa mise en congé, qu'il r.c résigne pas ses fonctions, que la majorité des pasteurs approuverait son attitude et ne reconnaitrait pas le commissaire nommé p~r l'Eglise d'Empire.

On observe, en outre, que 'l'action dirigée contre M. Wurm tend à exercer une près' sion sur les protestants de Wurtemberg pour obliger ceux-ci à accepter la fusion de l'Eglise wurtembergeoises dans l'Eglise d'Empire. On rappelle que celle-ci s'est bien gardée autrefois de donner la moindre .publicité au cas de l'évoque Bleye, de Brunswiek, qui déposa ses fonctions à la suite d'une gestion nnancière estimée douteuse par un tribunal régulier.

D'autre part, M. Marahrens, évêque de l'Eglise protestante de Hanovre, a adressé aux membres de la Sainte Eglise une lettre publique, où il exprime nettement son désaccord avec M. Müller, évêque de l'Eglise ofn(.ielle.

M. Marahrens est issu du mouvement national-socialiste des chrétiens allemands, mais est devenu, par la suite, l'un des champions de la liberté religieuse, qu'il estime menacée par les mesures de l'Eglise officielle.

On veut, dit-il, rénover l'Allemagne éyan gélique. Nous poursuivons la même fin, car nous voulons édifier une Eglise évan~élique unique.

Mais comment l'édifier ? Je désire, non cas voir surgir une unité extérieure, mais que le Seigneur nous aide à pos~r les bases d'una Eglise véritable et d'une juste unité. L'unité se base exclusivement sur la profession de foi en Jésus-Christ, crucifié et ressuscité pour ncus. Qui veut poser une autre base. fût-ce la plus noble de ce monde, obscurcit l'EvanCilc et met en danger la Confession. Celui qu: ne vise qu'à l'unité extérieure et veut la réaHsër par la violence, sans égard pour la conscience, détruit la véritable unité et met en danper celle de notre peuple.

Près -des quatre cinauiemes Ms eccléstas.

tifucs de notre Eglise du Hanovre, 'poursuit M. Marahrens. m'ont témoigné. il v a. des 1 semaines, par un oui catégorique, ou'its -veu-Icnt réaliser la fin qiM je poursuis. Jl n'est pas sans intérêt de :emarquer que, If 20 septembre, deux jours après le discc'ura que M. Muller adressera à Hanovre, a un auditoire de fidèles, M. Marahrens pro- ( r.oncera une ai'ocution dans la même salle de- vant les pasteurs et les chefs de l'Eglise hauovr:enne.

Les pourparlers économiques

avec ta Grande-Bretagne J

A propos de la nouvelle émanant de Lon- dres selon laquelle les gouvernement anglais et allemand se sont mis d'accord pour qu'une délégation anglaise, dirigée par Sir Frederick Leith Ross, parte immédiatement pour Ber- l lin, afin d'engager des négociations sur les relations germano-anglaises économiques et financières touchées par les nouvelles mesu- res allemandes relatives au contrôl'e des Im- portations et aux devises étrangères, le <: D. N. B. fait la mise au point suivante Le <: D. N. B. apprend que les négocia- tiens commenceront vraisemblablement mercredi prochain à Berlin. 1 Autriche

La rentrée des nazis

On mande d'Innsbruck que, ces temps derniers, un nombre assez considérable de nazis autrichiens qui s'étaient enfuis en Bavière et s'étaient enrôlés dans la Légion autrichienne, rentrent au pays; ils se présentent volontairement à la police ils subissent un long interrogatoire. Certains d'entre eux ont déjà été dépossédés de la nationalité autrichienne. ïl9 déclarent que la Légion autrichienne ayant été dissoute, ils préfèrent rentrer en Autriche plutôt que d'être internés dans les camps de travail allemand.

Dans certains milieux autrichiens on se demande si ces fréquents retours ne sont pas un essai d'infiltration dans le but de circonvenir les autorités autrichiennes et de leur arracher un quasi-pardon pour reprendre ensuite plus activement la propagande hitlérienne.

Découverte de machines internâtes A Vienne, la police a découvert hier soir une machine infernale <~ns une gare du train d<* ceinture. L'engin qui était muni d'un mouvement d'horlogerie, a été détruit par les experts techniques du ministère de la Défense nationale. 11 s'agirait vraisemblablement d'une nouvelle tentative d'attentat naziste.

Peu après, l'on trouvait une deuxième bombe, pesant quatorze kilos et demi, sous un pont de la banlieue.

Espagne

Après ta découverte

de l'affaire de contrebande d'armes A la suite de la découverte de plus de loo.ooo cartouches de San Esteban de Fravia, une arrestation a été opérée hier, celle de M. Horacio Etchevarieta, armateur asturien bien connu, que l'on dit très lié avec M. Prieto, ancien ministre socialiste.

Le président du Conseil, après avoir reçu Je ministre des finances, le procureur général de la République et l'Inspecteur général des carabiniers avec lequel il s'est entretenu de l'affaire de contrebande d'armes découverte, a confirmé l'arrestation de M. Etchevarieta. II a déclaré que cette affaire promet d'être sensationnelle. M. Samper a prié le juge spécial nommé pour l'instruire et qui a juridicj tien sur toute l'Espagne, de mener son es– ''<jHete !e plu~TApidetNent; pos~ibIe~~S~l'af'fa:ire Intéresse~'auto'rife m~Htai?e.'un*ge de l'armée Serait désigné.

M. Samper a insisté sur le fait que l'affaire revêt un caractère d'exceptionnelle gravité. Régionaiistes basques

On mande de Vitûria

Le maire et cinq conseillers municipaux d'Aramayona, poursuivis pour avoir partici;pé à l'élection du comité provisoire basque. ont été incarcérés.

D'autre part, le tribunal a décidé de poursuivre les maires et conseillers de trois autres communes pour le même motif.

La perquisition commencée à la Maison du peuple s'est terminée hier. Elle a permis de découvrir cinq pistolets, 8 revolvers, plusieurs centaines de cartouches, 90 culasses de fusils Mauscr, 7 bombes non chargées et 480 détonateurs.

Hongrie

L'accord commercial avec ta Yougoslavie L'accord conclu à Budapest le 12 septembre entre la Hongrie et la Yougoslavie, sur les échanges réciproques de (marchandises, est 'basé sur le principe des compensations et en< visage la compensation totale des importations hongroises de Yougoslavie par des exportations hongroises d'un volume correspondant à destination de la Yougoslavie. Ce sont surtout les contingents d'importa- tion hongroise de 'bois de combustible, des. 4 articles de bois tendre de sciage, de charbon de bois et d'autres produits de bois, ainsi que d'autres articles comme des pruneaux Sèches, des noix, du carbure de calcium, etc., qui ont été réglementés en détail. En général, on a maintenu les contingents de l'ancien-accord, cependant la situation actuelle du marché de bois hongrois permet d'accorder, pour les prochains mois. des supereontingents, surtout pour le bois tendre d'origine yougoslave. Etant donné que la Yougoslavie n'applique pas de contingents dans le domaine des importations, il a été inutile de s'entendre sur les contingents des articles' hongrois qui se' ront exportés en Yougoslavie par la voie des compensations.

Le nouvel accord entrera en vigueur le 15 septembre et sa validité est fixée provisoirement jusqu'à la fin de 1935.

.et négociations prochaines avec ie Reich Le journal <; Uisag apprend qu'une délégation commerciale allemande viendra la semaine prochaine à Budapest pour fixer certains contingents de .produits agricoles -pour la campagne prochaine.

Le <: Pesti Napio s< apprend qu'à cette occasion la délégation hongroise exigera que, contrairement à la pratique suivie jusqu'avec jour, l'Allemagne paye au moins une partie de ses achats avec de l'or.

Etats-Unis

La grève de l'industrie textile

Le calme relatif de !a grève des textiles a, permis au président Rooxcveit d'assister à Newport, à bord du A~o«~))M~a~ à la première manche de l'America Cup entre le .RoMoK* et l'~H~~a~pMf.

Le président a conféré hier matin à bord du ~Vûtt~Ma~o~ avec le se:rétaire au département de la guerre, M. Dern, et le général Counor, commandant la première région; il les a emmenés ensuite voir la course.

Le Président Roosevcit a refusé de commenter la vive attaque du général Johnson, hiet soir, contre les grévistes du textile.

Le comité de grève, par centre, dans une déclaration publiée à Washington, a réclamé la démission du général Jchnson, qu'il accuse de travestir la vérité au détriment des grévistes ainsi que de violation des engagements pris en- vers les travailleurs. Par ailleurs, parlant de la grève du textile,

M. Henry Ford a déclaré qu'à son av!s. certaines <: forces extérieures pourraient bien être te plus important des facteurs de la grève. < Ces forces, ajoute M. Ford, ne soh~ pas nécessairement les patrons ou les chefs ou- vrie,rs, mais des forces qui voient dans la grève !e moyen de faire monter !es prix. > L'enquête

sur !e commerce des armements Le sénateur Nye, président de la commission d'enquête sur les armements, a déclaré qu'une campagne vigoureuse cherche à entraver l'enquête sur les transactions des fabricants d'armements, mais que !a commission prendra des mesures pour !a rendre générale et complète. Le sénateur Pope, membre de la même commission, dit:

.<: Les petites nations :urent dupes des fabricants du monde entier. e

La catastrophe du « Morro Casite Le département de )a justice annonce que des peines sévères d'emprisonnement pourront être prononcées contre les officiers, les membres de l'équipage ou les propriétaires du paquebot américain JM6Wo Cftf~ s'il est définitivement prouvé que le désastre est le résultat d'une négligence coupable.

D'autre part, l'enquête du grand jury sur la catastrophe du Mor.ro C<f<k reprendra lundi prochain et durera encore vraisembiaMement ~ne semaine.

Plusieurs membres de la commission d'enquête ont exprimé l'opinion qu'une loi devrait être votée par le Gongrès, rendant obligatoire l'utilisation de matériaux minnammabtes pour l'aménagement des paquebots.

Turquie

M. MikhaHoff, réfugié politique

On annonce que !e chef du parti macédonien bulgare, Ivan Mikhatloif, est arrivé, hier, à 20 heures, à Stamboul, en compagnie de sa femme.

Selon le journal officieux /.o T'«fg!Kf, la présence de M. Mikha~Iorf en territoire turc constituant une question politique, le traité d'extradition tu-co-bulgare restera inapplicable pour son cas.

D'ailleurs, on annonce que le ministère de l'intérieur bulgare recommencera à demander, à .Ankara, l'extradition de son ressortissant. Le même journat annonce que plus.ieU)rs fu' gitifa bulgares seraient arrivés en Turquie, cherchant un asile. Ils seraient groupés aux envi' rons de Kirkareli.

Aux Etats généraux de la Corse Les Etats généraux de la Corse ont tenu une séance qui a été consacrée à la lecture et à l'approbation du rapport sur l'agriculture, de M. Renucci, qui a dépeint la situation angoissante faite à la Corse et a indiqué les moyens d'y remédier. Pendant la lecture du rapport de M. Paoletti, sur ]e reboisement, des cris furent poussés dans la salle. Ils provenaient de communistes qui exigeaient d'être entendus. Le président put ramener le calme en promettant que le chef communiste Charles Pietri pourrait faire un exposé. A la suite de cet incident, le comte Peraldi et le président Essitac ont adressé leur démission au président des Etats généraux.

Réun!on du conseil de la Ca!sae autonome d'atnort!ssetnent

Le conseil d'administration de la Caisse antonyme de gestion des Bons de la Défense nationale, d'exploitation industrielle des tabacs et d'amortissement de ta Dette publique, s'est réuni le 12 septembre courant, sous ia. présidence de M. le sénateur Milan.

Le Conseil.a.accepté de proroger, pour.l'ahf née 193~,la convention du y novembre 1932, qu! avait dé)a fait l'objet, le i3 octobre 1933, d'une prorogation pour l'année ip3~. et qui comporte Ja prise en charge par la. Caisse autonome de t'amortissement de différentes catégories de )a Dette publique énùmérées dans le tableau annexé à ladite convention.

La Caisse ne devant .p!us avoir à verser Fannée prochaine, -pour l'amortissement des bons émis a !a Banque de France en exécution des conventions des z3 juin !Q28 et 7 décembre 193l, une somme égale aux deux tiers du bénéfice qui frappe des monnaies d'argent, le Conseil d'administration a accepté, en outre, de prendre en change, pour l'année 1935, l'amortissement des obligations du Trésor 4 1/2 et 4 ig34.

La Prépondérance Espagnol ( 559- 660) Ce titre est celui du beau volume que M. Henri Hauser, professeur à la Sorbonne, a consacré à l'histoire générale de la période qui s'étend de 1559 à 1660 pour la collection « Peuples et civilisations (Paris, F. Al':an). La date de 1550, qui est celle du traité du Catcau-Cambresis, marque l'apogée delà puissance espagnole et du catholicisme traditionnel, et M. Hauser en profite pour tracer avec vigueur les portraits des deux grands .maints représentatifs du jmystieisme espagnol, ~Thérèse de Jésus <t Jean de )a Croix.. Mais il faut* tien dire que l'intérêt du liv.'e déborde rapidement le titre choisi par l'au- teur. Fidèle à l'esprit de la collection, M. Hauser aborde successivement tous les prob'emes que pose cette époque singulièrement vivante et même agitée. IJ nous. fait sortir des frontières de l'Europe pour nous mon 1 trer que, à l'àge 'ces découvertes, a succède ceiui de l'expansion européenne et avec ]ui, tL-mme guide, nous voyageas dans l'Améri- que du Nord pour assister à la naissance du Canada français, dans les Indes, espagnoles, au Pérou, au Venezuela, au Paraguay, admi- nistré par la Mission des jésuites, pour être témoins de la consolidation de l'empire his- 1 pano-portugais, puis dans l'Insuhnde et au Cap, où s'établissent les colonies néerlan- 1 daises. t

Ce serait toutefois retrécir encore les ho:'i- t zons du lecteur que les borner aux parties du monde où s'exerce l'Influence européenrc, tt M. Hauser est un historien trop sincère ( pour sacrifier à un souci d'unité factice la vi' 1 i~on intégrale du passé. Courageusement, il pous transporte en Hindoustan, où se forme un vaste empire sous le grand Mogo) Akbar, et même au Japon, jusqu'alors anarchique et féodal, qui devient, au seizième siècle, un t Etat centralisé et où un art nouveau, celui f de~ laqueurs, se dévelcjppe sous l'influence de celui des Mings. Ce qui donne au travail de M. Hauser uo ,S' puissant intérêt, ce n'est pas seulement c l'élargissement des perspectives géographi- t ques, c'est encore et surtout la variété des n 'points de vue. L'histoire de la civilisation y f tient plus de place que l'histoire 'politique S ptoprement dite. Particulièrement sugge~ti- f ves sont les pages relatives au problème de q la vie chère, car l'invasion de l'Europe par les métaux américains, après la découverte F des mines de Zacatecas et du Potosi (1545), t< a eu pour conséquence une hausse des prix en Espagne qui s'est étendue progressive- s ment dans toute l'Europe occidentale. Con- a tre cette hausse, contre la dépréciation le J leurs monnaies, les Etats ont lutté déses~.é. 2 rément, l'Espagne d'abord, puis la France, a Seule l'Angleterre a réussi dans l'œuvre de stabilisation monétaire. En dotant son pays d d'une monnaie d'argent absolument saine sur les conseils de Grcsha'm, la rf:!ne Elisabeth [j r.'a pas obtenu un.e chute des prix, mais e'.lc n a inauguré la royauté de la livre sterling, q).i d a dure jusqu'à nos jours. l Robert LATOUCHE.

Les Échos de partout

7~ Y /t C~?V7 ~NS

/ot/r/!o7 des Débats

du mercredi 17 septembre 1834

Paris, 16 septembre. Voici un désappoin- tement testamentaire assez singulier. M. ancien députe sous !a Restauration, est mort il y a plusieurs semaines sans enfants. On. a trouvé dans son secrétaire une lettre fermée adressée à un notaire dans un département où le défunt avait de grandes propriétés et un testament, ouvert à la date d'un mois avant le décès, par lequel H instituait pour héritier universel M. en raison des bons soins que lui et sa femme avaient eus pour le moribond depuis de longues années.

L'héritier institué n'est pas un personnage tout à fait inconnu, bien au contraire, et t'heritage est une affaire de 40.000 à 50.000 francs de rente. En attendant sa mise en possession définitive, il s'était déjà donné une voiture et uD attelage anglais vendu par Crémieux. Quelques jours étaient passés quand arriva du département de. au notaire de la succession de Paris une lettre renfermant un acte qui commençait par ces mots

<: M. est un drôle et sa femme une. au vu et au su de son mari qui spéculait d'elle en vue de ma succession. Us n'auront rien ni !'un ni l'autre et, pourtour rendre l'hypocrisie dont t ils n'ont cessé d'user à mon égard, je vais faire à ce testament (qui casse et annule le premier qu'ils trouveront chez moi après ma mort) un circuit qui leur laissera une ou deux semaines de fausse joie et probablement de ruineuses sottises. >

Suivaient de nouvelles dispositions par tesqueHes k mourant léguait à M. le seul coffre contenant les lettres écrites à diverses époques à lui testateur par Jâ. femme de l'infortuné légataire. (/ot<rM/ de Rouen.)

i<es <~ /e~eufs de /u~ue~~c On sait qu'il existe chez les enfants lym- phatiques desi affections de la peau qui se caractérisent par une éruption impétigineuse Slir le visage accompagnée de fièvre. Dans le Massif Central, on dit; à propos de cette der~matose, que celui qui en est atteint a <s tombé la luquette entendez la luette, glande sousmentonnière très reconnaissable au toucher. Si la <: luquette est tombée, il y a lieu de la lever et on rencontre dans la campagne des' spécialistes de cette thérapeutique. Dans le dernier numéro de la <: Chronique médicale le docteur Leorat, d'Annonay, indique comment ils procèdent. <: Ils introdui- sent une cuiller à café dans la bouche, sous la langue, et exercent une certaine pression sur le plancher buccal. Extérieurement, ils appliquent sur la glande une petite plaque en carton ou en bois, ou une pièce en bronze de dix centimes, qu'ils maintiennent en position à l'aide d'un mouchoir ou d'une bande de gaze. Comme adjuvant, ils conseillent un dépuratif. >

Dans certaines régions, les <: leveurs de luquette choisissent une touffe de cheveux sur le crâne de l'enfant et brusquement ils l'arrachent. Ils recommandent ensuite des tisanes de pensée sauvage qu'ils font absorber à la fois et dont ils lavent les croûtes de la face, le plus souvent irritées par des coups d'ongles consécutifs à la démangeaison. U. R.

ic e

~M cM/MM de Coppet. Il est des rencontres internationales où l'on ne se .propose pas de changer te train du monde, mais qui .ont leur utHité.toutd€.ïn&ne,~e serait-ce .qu'en développant "ce~ameux <: esprit de conversation s- qu'a exalté Mme de Staël. Et c'est précisément le salon de Coppet qui leur sert de cadre. H y a deux ans qu'on y vit une fête mondaine, répétée trois ou quatre fois, où des acteurs improvisés, figurant Byron, Constant, Mme Récamier, Schlegej. etc., jouaient les entretiens de Coppet au centre du salon, tandis qu'alentour, et dans .l'escalier, et sur les pelouses, M. Herriot rencontrait !a comtesse Apponyi, et qu'une poétesse du Japon conversait avec l'ambassadeur de France. Et je ne parle pas des patriciens de Vaud ou de Genève, qui portaient à cette occasion les gilets brodés de leurs aïeux.

C-,es 18, 22 et 23 septembre, on rouvrira le salon de Coppet, pour une fête romantique et cosmopolite. Et certes ce n'est pas trahir l'esprit de Mme de StaS que d'inviter Pitoëff à jouer /.oui'SM, .de Musset. Pour qui craindrait ici une pointe d'accent slave, disons que les Pitoëff seront assistés par des amateurs de Genève. Que la bibliothèque sera un heureux décor pour la pièce de Musset Le spectacle débutera par .A~an~ d'armer /M chandelles, trois tableaux de J.-L. Le Marois, où paraîtront quelques silhouettes de 1830 à !849 encore Mme Récamier et Chateaubriand, Lamartine, le duc et la duchesse de Broglie, SaintAulaire, etc. Le bénéfice du spectacle sera versé à la Croix-Rouge locale. Le village et le châ- j teau travaillent de concert à la réussite de cette fête d'histoire, d'art et de charité; et s'il faut citer des noms, }e me contenterai de ceux de Mme B. Mercier et du comte Le Marois. c. c.

a~

A' ?M lettres. Une publication polonaise nous apprend que la plus grande réussite financière parmi les oeuvres littéraires des dernières années fut A ~'OuMf rien de nou* t'MU, de Erich Maria Remaïque, qui en trois 1 ans rapporta 12 miMions de francs. Par con- 1 tre, le roman suivant Après ne rapporta plus 1 à son auteur que quelque 300 ou 400.000 fr. < Parmi les revenus des écrivains réguliers, s la première place appartient certainement au s jeune Anglais Noël Coward, qui n'a pas encore trente-cinq ans, mais dont tes -s droits an- c nuels comme auteur, compositeur et couplet- C tiste sont évalués de 3 à 5 millions de francs. q C'est d'ailleurs à .peu près la même somme s que gagne Bernard Shaw, qui s'est permis le luxe de refuser le montant du prix Nobel. î C'est .en Angleterre que nous devons cher- cher les grands magnats de la littérature. Rudyard Kipling gagne également quelque d 3 millions de francs par an, tout comme H. b G. Wells, tandis que Somerset Maughan et b le romancier-policier PhMipps Oppenheim doi- b vent se <: contenter annuellement d'un mi!- 2 lion et demi ou de deux mHlions de francs. 4 Les gains des écrivains français sont, hélas! 5 considérablement inférieurs à ces sommes fa- 7 buleuses. On ne pourrait affirmer d'aucun romancier ou auteur dramatique français s'il )< gagne au moins un million de francs par an. a sauf Marcel Pagnol, à <;ui T'c~Mz~, AfanM c Fûnny ont rapporté en deux ans et demi que~ c que 5 millions de francs. Si ce succès représente un record pour !a P France, il n'est nullement rare, ni en Angleterre ni aux Etats-Unis, v~ ~a /our.M/s End de R. C. Sheriff (repré- d senté à Paris sous le nom du Grand Voyage) t) a rapporté à son auteur plus de 5 mHlions. J. B. Priestey a .gagné la même somme avec The Cood Compc~Hon, ou les Bitter Stfegfs, avec Noël Coward. Mais aucun écrivain ne peut se vanter d'avoir atteint les sommes fabuleuses qu'Edgar WaHace a .gagnées avec ses romans policiers. Tous frais de collaboration et de documentation déduits, il lui restait, d'après une déclaration de sa femme, environ de 10 à 15 miHions de francs de revenus nets par an. En parlant de ces honoraires miraculeux a!

d'aujourd'hui, il est intéressant de Jes comparer à ceux de jadis. Peu de gens savent par exemple que, 'durant toute sa vie, Charles Baudelaire n'a pu gagner 100.000 francs, y compris ses contes, traductions et essais, et ies nombreuses éditions de ses poèmes.

Dostoïewski a écrit un jour, vers ja fin .de sa vie, qu'i[ venait de toucher une somme de 100 roubles. )t)sen s'est .ptaint souvent des difficuttes financières .des écrivains et a déclare amèrement qu'it avait beaucoup moins gagné pendant toute sa vie que n'importe que) exportateur de poisson ou marchand de fourrures.

DAA~S Z~ ~OA~~ y, Coura

S. M. la reine Marie de Roumanie et l'archiduchesse Ileana ont l'intention de se rendre prochainement à Londres où elles passeront trois semaines, f. S. A. R. le prince de Galles quittera Cannes demain lundi, pour se rendre à la villa d'Este, sur le lac de Côme, où le .prince' séjournera jusqu'à son départ pour Londres. le 2.=; ou le 26 septembre.

La ~princesse Marie de Grèce a terminé hier ses! achats dans la capitale. La .princesse a déjeune hier en compagnie de. l'ambassadeur d'Angleterre et quitte Paris aujourd'hui. Ambassades

Le comte de Martel, ambassadeur, haut commissaire de France en Syrie, s'est embarqué hier matin sur le < Mariette à destination de la France.

M. Claudel, ambassadeur de France en Belgique, est rentré à Bruxelles et a repris la direction de l'ambassade.

S. Ex. M. Petro Stainoff, le nouveau ministre de Bulgarie, et Mme Staïnoff. sont ar< rivés à Paris.

Fiançailles

Nous apprenons les fiançailles de M!!e Momque de La Groudière, fille de M. 0. de La 'Groudière et de Mme. née de Bonvouloir avec M. Robert Le Prévost de La Moissonmère. fils de M. de La Moissonnière et de Mme. née de Ker~ueien.

Demt –.Nous apprenons la mort de M. Ro~er Guerm, .président du Comité national de la chasse, président de l'Association des lieutenants de louveterie de France, chevalier de la Le~ton-d'Honneur.

M. Charles Conart. directeur des classes des petits infirmes de l'Œuvre des frères de Saint-Jean de Dieu, 223. rue Lecourbe. est décède à Parts.

Nous apprenons la ftnort de M. Le Pannetier de Roissay. maire de Landéan, conseiller général dIlle-et-Vilaine. président du syndicat a.?nco)e et de la société d'agriculture d Ille-et-Vilame.

On nous prie d'annoncer le décès de M. Augustin Rey, président de la Société de médecine publique et des hygiénistes municipaux, membre de la Société d'économie politique, chevalier de la Lé~ion-d'Honneur. Ses obsèques auront lieu mardi :8 courant, à dix heures en l'Eglise protestante de l'Etoile (54. avenue de la. Grande-Armée), où l'on se réunira. Le présent avis tient lieu d'invitation.

On annonce la mort de M. J. Lenor" mand de la Fosse, décédé à Nice.

SAtMPRÉ.

Vi

DANS L'ARMÉ~ DU SALUT Le Ueutenant-cemMnissaire Gustave Isely succède au commissaire Albin Peyron Le quartier général de l'Armée du salut & été informé que le généra) Hi~ins vient de nommer le lieutenant-commissaire G'ustave Ise}y pour tureéder-an commissaire Albin Peyron, au commandement de l'Armée dd salut en France et en Belgique.

Le commissaire Isety fait partie de l'Armée du sa'ut depuis son enfance. Après avoir ter" miné ses études à Neuchatel. il devint officier en :8û7 et remplit depuis !ors des postes impùttants en Suisse, en France et en Angleterre. En loic. le lieutenant-commissaire a assume en France les fonctions de seerétair" Kénéial il était à cette époque le collaborateur du commissaire Albin Peyron. da~s l'organisation des œuvres sociales d'après Ruerre. Depuis lors. à diverses reprises, le commissaire s'est rendu en France pour diverses' missions. Ces dernières années, il remplissait les fonctions de sous-secrétaire au bureau des affaires étrangères au quartier sénéra! international de l'Armée du salut à Londres, où il s'occupait particulièrement des intérêts de l'Anmee du salut en Europe.

En plus de ses qualités intellectuelles, morales et spirituelles, le lieutenant-commissaira Isel'y est aussi écrivain et ses articles d'histoire religieuse ont été traduits dans toutes les langues d'Europe et dans 'plusieurs langues orientales.

Personne, .plus que les commissaire A!bitt Peyron ne s'est réjoui de la nomination <ht successeur que le général lui a donné en la personne du lieutenant-commissaire Gustave Isely. ·

Le nouveau chef de l'Armée du salut en France prendra ses fonctions le 8 octobre. Une réunion de bienvenue aura. lieu peu après son arrivée et sera annoncée par la voix de la presse.

La Loterie S n.

des Régions libérées

A peine avions-nous entendu parler de 1& Loterie des Régions tibérées que nous appre' nions la date prochaine de son premier tirage. Le premier jour de l'émission fut le 4 août (en pleines vacances) le tirage des première)) séries aura lieu le :3 octobre. Deux mois ont suffi pour assurer le succès.

Ce beau résultat est d& au fait que les souscripteurs ont immëdiatetnent compris l'intérêt qu'offrait h Loterie des Relions libérées par son montant, -:io minions, comportant 2 mitlions loo.ooo billets à. too francs et )par la préportion du montant des lots, ~<M~ ~p 60 de l'émission totale.

Intéressante par le nombre et l'Importance des lots au sommet, 35 lots d'un million; à la. base, 42.000 lots de 500 francs. Dans l'ensemMe s'échelonnent 25 lots d'un demi-mitiion, 250 lots de 100.000 francs, 350 de 50.000 fr-, 4.200 de 5.000 francs, 8.400 de 1.000 francs, plus 50 lots de consolation de :5-ooo fr. et 50 de 7.500 fr. r.

Intéressante par sa division en ~5 séries égaies, se prétant a: des tirages fractionnés, sans aucun inconvénient, parce que c/M<}«c ~~nc cow~or<c le m~;)e )tOM&M de MtWtcro~ a~"<f~ et le M:C!M<' K!OK~<!< de ~f~ JCtt 5.001.000 fc. par série.

Voulez-vous devenir miliionnaire ? Souscnvez à la Loterie des Régions libérées. OM ~roMf<' d~~ billets dans <CtffM les BaH~ttM e< ~OM~ principaux ~Mf~oMA- de tabacs des départements. atteints par les événements de guerre. La fortune s'offre à vous ne Ja laissez pas échapper.

ACADEMtE DES BEAUX.ARTS

.S'ra)tfc~Ki5y<tcm&r~.

Présidence de M. Dewambez.

La séance est consaf.r~'e à l'expédition <ie~ a&'aires courantes.


Lecongresdela Semaine ducombattant adopte diverses mot!ons

"s

Le congrès de la Semaine du combattant a étudie à Strasbourg le rapport du R. P. Dom Moreau surTencadremett social de l'individu dans la cité. Dans la discussion qui s'est ou.verte-sur cette question, les délégués se sont montres douloureusement préoccupés des difficultés et du manque de sécutité qui, dans la crjse actuelle, ne permettent pas à l'individu de se développer normalement. Us ont cherché à se rendre compte des réformes essentielles <tm rendraient à l'homme les moyens de vivre d'améliorer sa condition. L'homme ne doit plus être considère comme un individu isolé; '1 appartient néeessair<HNent à des groupements naturels, professionnels et sociaux. Une part de l'humanité, en chaque individu,, doit être à tout

prix respectée.

En conclusion de ce rapport, diverses motions ont été adoptées préeomsant pour chaque chef de famil!e et dans le cadre régional le droit da\e!r comme électeur familial des voix supplémentaires en plus de la voix qu'il a déjà comnje citoyen; sur ie plan professionnel, la constitution d'un corps qui, aussi dans le cadre régional, ferait un règi°''n:nt d'application des lois générales relatives à l'organisation du travail et veillerait au maintien des règles morales de chaque profession.

En ce qui concerne !a loi sur les pensions, le congrès a rappelé que cette loi n'est pas une !oi de récompense, mais de réparation, corolI.ure de la loi sur le service militaire obligatoire. ce qui la rend intangible. Reprenant la question des décrets-lois, le congrès a fait sunne la motion votée à l'unanimité par l'assemblée générale du 3 juin dernier:

La Semaine, soucieuse de l'Intérêt supérieur <m pays, maintient la position prise dans divers congrès sur l'intangibilité des droits reconnus aux mutilés, combattants et victimes de !a guerre; considérant que les sacrifices impo- sés à la génération du feu, sans respect des condtttons précisées par le conseil national du 12 avn'~H)34, l'ont "té Inutilement par rapport a intérêt général, réprouve les décrets-lois sur toa~ les points où ils porreut atteinte à la charte ce? combattants, en réclame le retrait ou le rejet j~ar le Parlement.

Enfin la Semaine du combattant a aussi pris position sur la question de 'a dévaluation monétaire. Elle a notamment déclaré s'opposer à toute nouvelle dévaluation monétaire <: qui ne respecterait pas le droit absolu et IntangiNe de tous les titulaires de pension d'invalidité ou de tetrahe du combattant

En fin de séance, une motion a été votée à l'unanimité moins deux voix, réclamant la justice, la vie moins chère, protestant contre la politique économique des licences et des contingentements, décidant d'étudier, d'accord avec d'autres groupements, l'organisation d'un redressement national aasé sur le programme du 25 mars.

Une adresse de Ï'U. N. C.

au président Doumergue

Réunis hier à Paris, les présidents de groupes régionaux et départementaux de l'Union. nationale des combattants, sous !a présidence de M. Georges Lebecq, ont voté une adresse au président Doumergue dans Jaquette en lit notamment

Dans J'inquiétude de l'heure et l'incertitude de demam.ns lui demandent instamment d'user de son prestige moral et de son incontestable autpntt: en puisant ses décisions dans son patriotutne profond et son sentiment du devoir pour réaliser. dans le moindre délai, les réformes qui 6 imposent, notamment la restauration de Fautante de 1 Etat. le redressement de la situation économique et l'assainissement du pays par une ënerRique impulsion donnée à la justice Ja poursu'te jmpartiate et !a punition impitoyable de tous Jes coupables.

.~mn-m-m!

Un diteours deM.PoBsot

sur ïe bté marocaîn

De passage en Eure-et-Loir, ou i! est venu étudier l'organisation mise en œuvre pour <a défende du marché du blé, M. Ponsot, résident général a.u Maroc, a assisté, à 'Chartres, au banquet annuel du Syndicat agrico)e departementa!.

Il a prononcé un important discours, dans lequel il a précisé que sa visite n'avait d'autre but que de connaître les moyens susceptibles d'harmoniser la politique agricole du Maroc avec ce!!e de la métropole.

M. Ponsot a montré que, si 'a production du b!é dans le protectorat fut un moment orientée vers les blés tendres, e!!e est maintenant allée aux blés de force et de valeur boulangères comparables à ceux qui étaient

FEUÏLLETON DU JOURNAL DES DEBATS du 17 septembre 1934

Fa Co?nainp nraMtin~Q

tja Jtiiiidiâe UidmdmitH!

« Le Théâtre et Nous par M. FcrhmatStrowsM (Editions de la Nouvelle Revue Critique). M. Foriunat Strowsld a publié récemment un Essai philosophique et littéraire, jL~ 77~î~<' et ~VoM~ qui est comme le fruit ou la neur à votre 'choix de sa longue expérience dramatique. Livre délicat, par endroits profond, toujours aimable et que tout amateur du. théâtre devra mettre en borme place dans sa biblio.thèque. Ce n'est pas sans profit qu'on a longuement fréquenté et étudié Montaigne il vous apprend l'art de converser la plume à la main ou il vou~ y perfectionne. Et d'abord, je féliciterai M. Strowski de son optimisme qui est d'un sage et d'un historien de la littératur.e. Je lisais l'autre jour un article où M. Antoine lançait un signal de détresse <x Nos directeurs, disait-il,, senïble-nt résignés à une disparition du théâtre, que l'on commence à redouter sérieusement. En sommes-nous ? Pour quelques salles qui n'annoncent pas leur réouverture, pour d'autres qui, <: désuètes et poudreuses », ne se rafraîchissent ni ne s'améliorent, et parce qu'on y maintient « l'exploitation intensive des ouvreuses, des programmes, des vestiaires et les prix prohibitifs (quarante francs le fauteuil d'orchestre au Théâtre-Français, :nais avec un <; écouteur extrêmement utile), faut-il désespérer de l'art dramatique ? M. Strowsky est loin de partager les appréhensions de M. Antoine. Il sait que, si les chefs-d'œuvre sont rares de notre temps, si nous ne comptons jE~uère plus de trois ou quatre pièces vraiment intéressantes dans l'année, il en a été de même à toutes les époques; et l'état présent du théâtre l'inquiète si peu qu'il termine son Essai par ces mots <: Il est très probable que la génération qui vient assistera un jour à des œuvres qui rappelleront, avec des moyens infiniment plus efficaces, Les .P~s'. P~oMtc~ r/;a~f. ,-4?!f~/o; Œf-Kot, (E~~ a C~~ c'e~-à-dire qui ne seront pas é!oi~c~ro~rti'OM !'n<~<

miportM jusqu'ici de l'étranger, et notamment du Canada

Il ne peut être question, a-t-i! ajouté, de faire de la spéculation sur le dos des cultivateurs français. Nous ne sonMnes pas des fivaux.

Enfin, après avoir déclaré avec force que ~e blé qui vient en France n'est pas remplace par !e blé de t'étraager et que, ainsi, aneur.o porte n'est ouverte à la fraude, le résident général a rendu un vibrant hommage au ~unie construtif du maréeha! Lyautey.

L/é!ectïon législative de Sedan Le collège électoral de ta. <:if<:onsef!pti~n de Sedan devant être appelé- à élire un député pour succéder à M; Etienne Riche, ancien sous-secrétaire d'Etat, ancien vice-président de l'Alliance démocratique, décédé, l'Alliance démocratique, l'Union républicaine ardennaise et les délégués républicains et radicaux indépendants de l'arrondissement de Sedan, réunis en assemblée générale, ont dés:gné M. Edmond Barrachin, fils de M. Pierre Barrachin, qui fut conseiller général de'= Ardennes, comme candidat contre le Front commun.

Les étections cantonales

M. Louis Muret, sénateur de Seine-et-Oise, conseiller général du canton de La Ferté-A!ai%, depuis douze ans, vient de faire savoir qu'il ne~ se représentera .pas aux élections du conseil général Je 7 octobre, pour raisons de santé. M. Louis Muret recommande, pour lui succéder à l'assemblée départementale de Seine-etOise, la candidature de M. Amoux, officier de la Légion-d'Honneur, maire de Chamarante.

Les radicaux de ïa Creuse

font confiance à M. Herriot

Le comité radical-socialiste de l'arrondissement de Guéret, réuni le 15 septembre, a voté à l'unanimité un ordre du jour qui a été pré~nté par son président, M. CamiHe Ferrand, député, assisté de M. Grand, sénateur, maire de Guéret. Cet ordre du jour fait confiance aux chefs du parti radical, en partieuHer à son président, M. Edouard Herriot, pour a~ir au congres <!e. Nantes an mieux des intérêts de la democfatie, de la République et du pays.

M. Albert Sarràut va rendre visite à M. Doumergue

M. Albert Sarràut est parti hier soir pour Toulouse, afin de se rendre auprès de son frère, M. Maurice Sarraut.

Le ministre de l'intérieur profitera, selon toute vraisemblance, de cette occasion pour aller jusqu'à Tournefeuille il conférera de la situation générale avec M. Gaston Doumergue.

Le chef du gouvernement est en train, on le sait, de préparer les .grandes lignes de la prochaine causerie qu'il va faire, devant !e micro, pour dresser le bilan de l'oeuvre accomplie pendant l'intersession et en dégager les enseignements.

H est donc normal qu'U veuille s'entretenir avec son collaborateur de tous les problèmes intérieurs qui sont, en ce moment, au premier plan de l'actualité et qui peuvent tout naturellement se poser à la veille des élections cantonales, qu'il s'agisse de problèmes politiques '.proprement dits ou de problèmes économiques comme celui du Me.

La rêcept!on

de la Garde royale aa~!a!&e

La réception faite au Mans au détachement 1 de Ja Garde royale .anglaise, composée de la 1a -musique des .Iri&h Guards et des tambours,' fi- très et cornemuses des gardes écossais' 'et irlandais, a donné 'Heu à de vives manifesta- lions de sympathie.

La Garde royale anglaise, après avoir défilé dans les rues du Mans, a été reçue à l'hôte! de yitie, dans l'ancien palais des .comtes du Maine, t où un vin d'honneur lui a été offert. Entouré des autorités civiles et militaires, M. t Geneslay, maire, a rappelé quels souvenirs his- t toriques relient Le Mans à J'Ang'kterre. H a c ajouté que les habitants du Mans se rappellent <! que, pendant les heures tourmentées de la r grande guerre. Le Mans fut une des bases du r corps de débarquement anglais et que c'est de r cette ville que tant de jeunes Anglais partirent au front. Le maire du Mans a terminé par un B toast très applaudi à la prospérité des diffé- ë rents corps anglais, irlandais et écossais, au roi George V et à la nation brita.naique tout 9 entière, r

gnées de la perfection. /~M occc~~ 7'OK~rc et j'ose f~c~-gr, comme dit Corneille.

II y a dans l'Essai de M. Strowski une première partie sur l'Art dramatique en générât, qui nous paraît de tous points excellente. Il nous montre 'comment les diSérents arts lui apportent -chacun son tribut la sculpture, -des exemples -de groupes, des modèles d'attitude et de maintien la peinture, l'harmonieuse variété des couleurs dans les tentures et le< costumes, la composition des paysages et des intérieurs. La danse, que les Anciens appelaient une poésie muette et M. Strowski une sculpture animée, assouplit les gestes, organise les mouvements, donne de la vie à la beauté. Et la musique joue son rôle dans un divertissement qui s'adresse aux oreilles comme aux yeux, non seulement la musique des musiciens et des chanteurs, toujours la bienvenue dans une œuvre dramatique, Shakespeare le savait, mais la musique des mots et des phrases.

Une belle phrase au théâtre nous procure encore plus qu'à la lecture une jouissance presque sensuelle. Il s'agit seulement de déterminer quel genre de belles phrases. Celles d'un Chateaubriand ou d'un Flaubert ne nous produiraient pas cet effet. <: L'art d'écrire pour le théâtre, dit M. Strowski, est le plus difncile et le plus riche, » Dialogue, récit, discours, poésie lyrique, tout y entre, sauf ce que nous appellerons le style artistique, car le style dramatique en est précisément le contraire. Les récits, même qui tiennent de l'épopée, doivent être .<; parlés et lorsque l'auteur l'oublie, lorsque le poète se laisse em- porter par la grandeur, le charme ou le pittoresque de son sujet, comme Rodrigue dans la description de sa victoire ou Théramène dans la peinture de la mort d'Hippolyte, et tant d'autres exemples aussi frappants, si l'acteur est intelligent, i! brisera l'ordonnance de ce fragment d'épopée en variant son attitude et ses jeux de physionomie; et le morceau. dont la beauté paraîtrait froide, deviendra dans sa bouche une sorte d'éloquente improvisation. L'éloquence est naturelle au théâtre comme dans la vie, et toutes nos passions ont leurs moments de lyrisme*. Je ne dirai pas que Molière <: a eu tous les stvies mais il avait rêvé d'un théâtre qui pourrait les avoir tous et qui serait le rendez-vous de tous les arts. Il introduisait dans la comédie, la mu&ique, la

La iranstormat!oa da h cm!erie

-1 Hommage an dernier groupe à cheval da ?a* d'artillerie

Depuis très longtemps, le général Duval a, dans les colonnes du /o«nto/ des Z?~o~ parle de la transformation de Ia:cavalerie et prouvé !a supériorité de !a motorisation sur !a traction animale .pour que nous mettions en question 'une telle politique. 'Cependant, nous voudrions rendre un dernier hommage à la cavalerie française et,, pour cela, rapporter simplement ]e. spectacle inoubliab'é auquet U nous a été donne d'assister. Le général Audibert, commandant )a 3' division de cavalerie, envoyant son dernier saint, devant .la division rassemblée sur la monta.ghe de Reims, au premier groupe du 72* d'arti))erie, qui, dans quelques jours, sera motorisé. C'est pouT c!ore les manœuvres divisionnaires qui venaient de se dérouler dans la région de~Fère-en-Tardenois, te Chemin des Dames, Soissohs, Epernay et Reims, que le général a fait exécuter cette belle parade, peut-être une des dernières de 'la cavalerie française. C'est au moment même 'où les évolutions des formations motorisées d'artillerie venaient de prouver ]eur supériorité sur les fo-mations hippomobiles pour l'accompagnement de la cavalerie, que ]e chef de la 3' division a rendu hommage à ce dernier groupe à cheva), à ce groupe <: volant du 72' d'artillerie.

II est hors de doute que la guerre a, par l'expérience, montré tes nouveaux emplois que l'on devait réserver à la cavalerie. Sa qualité essentie!!e, c'est la rapidité de ses mouvements. La mobilité du cheval (6 à 7 kilomètres à t'heure) n'est p!us sunisante devant celle des engins motorisés (so kilomètres) qui ont, en .plus, une endurance théoriquement illimitée. Quant à la fatigue des hommes, e!!e ne peut se comparer. Une pièce de 75 hippomobile demande, dans une division de cavalerie, six conducteurs, deux gradés et six servants à cheval et deux gardeschevaux. Ce)a fait seize hommes qui devront fournir un effort constant depuis )e départ de la colonne jusqu'à son arrivée.

Au contraire, la même pièce de 75 motorisée comprendra une voiture automobiie-canon et une voiture-caisson, conduite, chacune 'd'eDes, par un conducteur qui pourra être remplacé, 'suivant un rythme déterminé, par l'un des servants ou gradés.

Le 72' régiment d'artillerie, qui, au mois d'octobre, sera motorisé, Mt en garnison à 'Vfhcef~ nés. Il avait été formé du fameux groupe à cheva! du commandant Grenier et du 22° de Versailles.

Premier régiment de < volants de France, avait-on coutume de le nommer. Il l'était par i'ardeuT et t'élan de ses officiers et de ses gradés, comme par l'allure de ses hommes et l'état de sa cavalerie.

Certes, les chevaux vont disparaître pour la troupe. Ils subsisteront pour !e$. officiers, qui continueront à puiser dans la pratique de l'équitation ce goût du danger, ce désir d'aller de l'avant, cette 'bravoure et surtout les qualités essentielles à des chefs, les qualités indispensables à ceux qui, par définition, sont des conducteurs d'hommes.

L'éqnitation, pour certains est un art; pour d'autres, un plaisir. Pour l'officier, ne doit-elte pas être un moyen, outre ses autres aspects, a affirmer sa personnalité, souvent même à la créer? Un écuyer de Saumur ne disait-il pas que l'étude et la 'pratique du cheval, pour un off.icier, est ce qu'est le latin dans les études classiques ? ? C'est devant toute, sa cavalerie, massée sur !a colline de Reims, après de durs combats rappelant ceux qui s'étaient, il y a dix-sept ans, déroulés sur l'autre versant, je versant nord, que le général Audibert a adressé son < adieu au premier groupe à cheval de France.

Sur la crête de la cû)Iine, sur un. front-de un kilomètre .environ, la cavalerie était massée. Plus de quinze mille chevaux étaient là. Le général Aiidibert,-entouré de 9on'état':ma~ jor, passa Ses troupes en revue, au petit galop de sa monture. Il prit place ensuite face à elles. A l'artillerie maintenant l'honneur de denleT. Le généra! Cadiot, commandant la brigade des cuirassers, est a la tête du groupe. Il part au trot, et bientôt les deux batteries le suivent au grand galop. Dans un nuage de -poussière, !e groupe à cheval passe devant le front des trou- pes. C'est un bruit de tonnerre. Les chevaux cherchent à se dépasse-r les conducteurs, bien que réservistes, les maintiennent, et c'est dans un ordre parfait qu'après un mouvement tournant le groupe vient s'arrêter derrière le général Audibert.

C'est alors !a grande chevauchée qui commence. La division en entier <lénle devant le groupe à cheval du 72* d'artillerie.

Spectacle inouhHaMe Ce sont d'abord les spahis tUT leurs rapides montures; puis les cuirassiers et les 'dragons en formation serrée

danse, le chant, et, quand il en avait l'occasion, la splendeur du décor il y aurait introduit le cinéma si le cinéma avait existé. I! voulait un art qui captât toute la vie; il eût souscrit à cette formule <x La matière du théâtre,.c'est c~ qui est ~WK~KC~ M~OM~ dans la MC. » L'intelligence et le talent d'écrivain ne suf&sent pas pour le saisie et pour le rendre. Voyez plutôt Z/~&~<\w /o«c~~ de Renan. Et, en somme, c'est toujours la représentation d'un moment de la vie que nous venons chercher au théâtre. Sur le plaisir que nous y goûtons, nous sommes tous d'accord. Lorsque j'entre au théâtre, je laisse à la porte les soucis de ma journée et, autant qu'il m'est permis de le faire, je sors. de moi-même. Ceux qui s'entraînent à ne pas redouter la mort'se figurent volontiers que la peur du dernier moment se convertira chez eux en une semblable, mais bien plus forte curiosité en&n, !e rideau se lèvera, et, en toute connaissance de cause, Ils pourront juger de la pièce entière. Au théâtre, nous cessons d'être nous. Selon M. Strowski, c'est la raison pour laquelle le C<M~~ n~CKfff mores n'est qu'une plaisanterie. Comment !a. leçon nous pronterait-elle puisque nous ne sommes plus nous ? L'Hypocrite et l'Avare, loin de se reconnaître dans Tartuffe et Harpagon, les détestent et applaudissent à leur déconfiture. En effet, personne, pas plus les vicieux que les autres, ne peut se faire le défenseur du vice au théâtre. Mais s'il n'est question que de travers ou de mode ? Pense-t-on que les Précieuses et les dames du monde férues d'astronomie n'aient pas pris le parti des Madelon et des PMIaminte ? La distraction théâtrale, si forte qu'elle soit, n'amène pas toujours un aussi complet détachement. La théorie de M. Strowski et de Schopenhauer n'en est pas moins juste. C'est au théâtre que se vérine Jte mieux ce grand mystère de. l'éthique, !a sympa thic. « Q'uanid nous Usons un roman, dii M. Strowski, nous nous intéressons aux personna~e-s, mais du dehors ici, la différence a disparu; nous partageons leurs erreurs et leurs ignorances. Et il en donne une preuve Qui relit un roman poticier, à moins qu'il ne l'ait oublié ? Et dix fois on assistera à la même pièce, <: parce qu'on entrera chaque fois en sympathie avec les personnages qui ignorent. eux et l'on se remettra à ignorer ce que l'on sait. X' Et à quelle vitalité, insoupçonnée de n'ous-mêmes, le théâtre donnât-il

enfin, les chasseurs et les hussards, & l'alignement impeccable.

Les derniers cavaliers chevauchent encore sur ta crête. Le général Audibert s'adresse atoM à. ses artilleurs.

.,< Je salue, dit-il de sa voix forte, le grouB.e à cheva! de France 1 »

Le'général félicite )esofFi'c!ors,!o gradés et les hommes de leur tenue comme de cette, exemplaire, de leurs montures.

Legcnéra!<nnesavoix:

<: Je .remercie, dit-il, les orficiers et !es hommes de l'effort qu'ils viennent de fournir Le chef est profondément €mu. Longttement i)sa!ueieg'roupe en portante main i sa visière. Puis soudain, se laissant sJJer à son émotion, i! se découvre et crie: <: Merci, m~s petits! 1 Merqt, mes enfants

Le:gcneraj'a maintenant à passée en revue tes ëfements' motorisés de sa division autos-ïnitrâ'!Heuses de cavalerie autos de reconnaissance <?u de combat, et enfin, groupe d'artillerie, tractée, qui. décent, donaat une impression de force et de sécurité. Le défilé est termina. Les longues colonnes s'égaillent sur !es routes poudreuses de )a Champagne, a!!ant vers Jours cantonnements. OfrkieDement, )e premier groupe à cheval du 72° d'artillerie n'est plus. L'esprit des <: vo!ants s', cependant, subsiste: c'est lui qui, demain, fera la va!eur des armes motorisées. LIONEL R:PAULT.

Après !e voyage de M. FIandinau Canada Un échange de télégrammes

avec le premier ministre suppléant du Canada M. P.-E. Flandin est rentré du Canada avec Mme et Mlle Flandin, ainsi que son chef de cabinet, M. Perreau-Pradier.

Au cours du voyage, il avait reçu le télégramme suivant de M. Georges Perley, premier ministre suppléant du Canada Avant votre départ, je désire, au nom du .gouvernement canadien, vous exprimer tout le bonheur que votre visite au nom de la Fiance nous a procuré. Nous en garderons un souvenir précieux. Le gouvernement français en vous choisissant comme son premier représentant à ces fêtes' et la France en nous envoyant à la tois tant d'éminentes personnalités qui illustrent son Kénie. ont fait au Canada un honneur signalé et lui ont témoigné très haute'm'-nt leur amitié. E)e cet honneur et de ce témôiKnaKe. nous demeurons très profondément reconnaissants. 'Mes 'cotle~ucs se joignent.u moi pour vous souhaiter bon et reposant vo~tj~e ainsi <iu'à Mme et Mlle Flandio. auxq~elle" je vous 'prie de transmettre n~s ttès distingués hommages et à tous 'es autres membres de la mission nationale fran.caise.

M. P.-E. Flandin a répondu à ce télégramme du gouvernement canadien par les mots suivants

Je vous remercie de votre aimable téléSrarmme. J'ai été tr&$. honoré de représenter le gouvernement français à la commémoration du quatrième centenaire du fondateur du Canada. J'exprime au gouvernement canadien toute ma gratitude pour la réception qu'il m'a réservée. La mission nationale française se joint à moi pour vous redire notre joie d'avoir ~partietpé à ces fêtes du souvenir si bien organisées et vous assurer que nous garderons un inoubliable souvenir de l'accueil du Kouvernement et du peuple canadiens.

La participation de !a marine aux fêtes du Canada

Lors de l'entrevue qui a eu lieu entre M. Piétri et M. F.hndin à son retour du Canada, ce dernier a remercié vivement Ja marine de sa participation au fêtes du centenaire de Jacques Cartier.

La marine y était en effet .représentée par le ccntre-torpi)!euf FaMgxc/M; et le <i'<'<M~aM~

',J'<~jne]pre;ei: Marine

notre cprrespQndant d'Ajaceio L~s contre-torpi!)eurs <: Cassard et <; Guépard > viennent d'arriver à Ajaccio. I!s séjourneront dans notre port jusqu'au i~ sep. tembre, après quoi ils doivent se rendre à Bixerte et dans !e Levant.

Hommage au maréchal Joffre M, Armand Massard, syndic intérimaire du Conseil municipal et du Conseil général, s'est rendu aujourd'hui à Louveciennes pour déposer, au nom de la ViHe de Paris et du détpartetnent de la Seine, des pa!mes de bronze sur la tombe du tnaréchal Joffre.

M. Armand Massard sera reçu par Mme la maréchale Joffre.

un instant l'illusion de se déployer ? Car « les êtres humains sont beaucoup plus riches que leur vie. »

Lorsque M. Strowski arrive au Théâtre moderne, il en attribue la popularité croissante sans doute le cinéma compris aux .modincations de notre vie sociale (décadence de la conversation; plus de soirées intimes, les pieds sur les chenets; nQctambuHame), et au courant de la civilisation qui sacrine les individus à la masse et les précipite vers les plaisirs collectifs. Deux publics s'y rencontrent l'ancien, qui avait l'habitude du style, de l'ordre, de l'équilibre, des préparations savantes; l'autre, qui a été formé par l'auto, l'avion, le train rapide. Ici, j'aurais souhaité que l'auteur appuyât son opinion d'exemples précis. La dinerence entre ces deux publics ne me semble pas aussi sensible. L'ancien public supporte mal le théâtre d'avant-guerre; les Bataille lui paraissent aussi démodés que les Aubier et les Dumas 61s. Si le jeune public accepte plus faciIcnK'nt les pièces) mal faites, <est qu'il connaît fort peu les autres. Mais les grands succès de ces dernières années ont été des reprises d'Ibsen, de Shakspeare, d'an'ciens dramaturges.

11 est vrai que le jeune public va souvent au cinéma. M. Strowski ne croit pas que le cinéma, c'est-à-dire le mécanisme et l'Image, puisse jamais remplacer le théâtre, qui est la vie et la représentation. Son Innuence, plus apparente que rée!!e, est 'cependant indéniable. En. quoi consistet-el!e ? Le théâtre a multiplié les change- ments de scène nous avons e.u des pièces en trente-six tableaux. Elles ont vécu! moi&s longtemps que les nims d'à -côté. Le théâtre a remplacé les évocations du passé par Sdes scènes où ce pas$é se jouait soup nos yeux il n'y a rien ~agné. <x Le théâtre classique est un parfait exemple du théâtre de l'immobilité. Le 'cinéma est admirable dans le mouvement. Mais nous n'avons jamais eu de pièces plus immobiles que les pièces de M. Denys Amiel ou de Raynal. Et l'exquise animation des comédies de M. Sacha Guitry n'a rien à voir avec le cinéma. Dira-t-on que le cinéma nous a rendus moins exigeants sur les préparations, les transitions, les petites vraisemblances morales et demande davantage à l'imagination du spectateur ? Il n'a pu le faire qu'en restreignant l'intérêt psychologique. D'ailleurs, dans un de ses chapitres les plus originaux, M. Strowski nous indique les progrès artistiques qu'il a, réa-

REVUE DE LA PRESSE

1 Budget 1935

La plupart des journaux signalent les qualités du budget de logs. Etabli en temps normal, sincère, libéré des solutions d'apparence, i! met fin à cet ensemble de fictions et d< faux-semblants qui n'a pas moins pèse su! notre économie que sur le régime politique. Pour la Journée industrielle, le premier mérite de M. Germain-Martin est d'avoir maintenu sa position déflationniste

Beaucoup de gens se demandent ce que signi" fie te mot déflation: Pour ne prendre qu'un exemple, disons que la déflation c'est 'la réalité exprimée par le commerçant quand Hdit <: Les affaires marchent mat décidément. ïl faut que je réduise mes prix, donc mes frais. » Seulement, les privations et sacrifices, combien honorables, que le commerçant, l'ae'ricu!teur, l'industriel s'imposent et imposent a leur personnel ou à leur famille et que les autres consentent, un gouvernement ne peut que très difficilement le réaliser. Pourquoi ? Parce qu'il n'est pas toujours maître chez lui. Ce n'est pas îant les fonctionnaires que les fonctions, les services et les offices qu'il faudrait supprimer. La tâche sacriScatrice devrait pouvoir éviter d'abattre certaines compétences doublées de dévouement. Or, généralemint, 'les fonctionnaires qui ont le moins conscience du service de l'Etat qui les paie sont les plus turbulents et ils sont d'autant plus turbulents qu'ils sont tes moins, nécessaires. Comme ils sont souvent les plus nombreux et qu'ils disposent d'une force électorale Imposante (?), ils se font entendre et écouter. C'est ce qui explique que M. Germain-Martin, parti d'un pas ferme sur des voies sûres, ait ~u et ait encore des hésitations et ne réalise pas complètement son logique dessein.

L'Ere nouvelle trouve le projet de 'budget si satisfaisant qu'elle en fait honneur au .parti radical

Ce sont, dans le domaine budgétaire et financier, les principes posés par M. Herriot qui sont aujourd'hui appliqués et qui, aujourd'hui, font autorité.

Nous devons rendre hommage à. M. Doumerguej à M. Germain-Martin, qui ont continué et mené à bien l'osuvre commencée .par Edouard Herriot et par tes chefs radicaux. Mais enfin, /nous pensons, très loya'ement'.et très sincèrement .qu'H ne faut pass'en tenir là. L'ordre est rétaM il faut construire. Le redressement budgé'taire est.réalisé il est indispensable de songer à l'oeuvre de redressement économique qui, seule, permettra d'échapper à la menace constante du déficit.

L'Œuvre, à sa joie, mêle quelques réserves: Pour notre .bonheur car nous sommes insatiables nous voudrions aussi voir se dessiner, quelque part, la moindre reprise des affaires, le moindre recul du chômage. Car la confiance, ne l'oublions pas, est rétablie. Et ne nous a-t-on pas dit et répété que la confiance, fille de l'Union nationale, suffirait à tout arranger ?

Dans l'Action française, M. G. Larpent note que l'équilibre est fragile

On le voit l'équilibre si pompeusement annonce est à la merci du moindre incident. Il suffit que le gouvernement juge indispensable d'ac- corder demain au ministère de l'Air les 47 millions dont il a besoin pour que tout soit par terre. C'est ce que M. Germain-Martin appelle le redressement financier.

11 importe toutefois de reconnaître qu'il a pris position sur la question du franc.

L'exposé des motifs se termine par des déclarations extrêmement nettes sur la nécessité de la stabilité monétaire. Les conceptions de M. Paul Rcynaud sur la dévaluation du franc sont vn'ement' combattues, avec des arguments qui n'ont rien de nouveau, mais qui sont présentés avec force. I) en résulte que si le budget de M. Germam-Martin ne nous garantit pas l'avenir, tout au moins il ne nous lance pas de gaieté de ctur dans l'aventure. C'est une assurance dont .dont malgré tout il faut s<~ lutter:' C'est également le danger de !a dévaluation que souligne M. Etienne Fougère dan~ l'Européen

Sans méconnaître 'l'autorité et l'importance de ceux qui croient à la vertu d'une dévaluation monétaire, .surtout si cette déva'luatioo est conditionnée par la stabilisation concertée des grandes devises dollar, livre, franc, florin, nous demeurons persuadés que c'est courir une aventure qui offre peu d'avantages, mais de multiples et graves inconvénients. Une opinion conforme à la nôtre a été soutenue, avec une particulière compétence, dans tous les pays précites, et, tout récemment, par M. Franc, gouverneur de la Banque Nationale de Belgique par le professeur Aalbersc, membre du Parti catholique hollandais, en plein accord avec M. M. P.-L. Steenberghe, ministre de l'Economie nationale, et enfin par M. Meyer, ministre des rmances (Suisse).

Usés et comment il s'est élevé jusqu'au symbole. Mais là II aurait plutôt emprunté le lan~a~e du théâtre qu'il ne l'aurait innuencé. Ce ne sont pas les cinéastes qui ont agi sur l'art dramatique; ce sont des hommes comme M. Antoine en 1889, M. Copeau en ï9i3, et, depuis la. guerre, MM; Dullin, Jouvet, Baty, PitoënF. Ils ont mené Je bon combat contre le mercantilisme, le cabotinisme, la. mauvaise rhétorique et la basse frivolité. Nous n'adrmerons pas qu'ils aient toujours été vainqueurs.

Mais ils ont su tirer parti des nouvelles techniques que le machinisme et l'électricité mettaient à leur disposition, l'électricité surtout, car le machinisme nous semble encore assez imparfait, et, puisque M. Strowski parle de~ scènes tournantes, ~avouerai que les nôtres 'sont très inférieures à celles que j'ai vues fonctionner. il y a plus de vin~t ans, au Japon. Mais la lumtère électrique, si habilement colorée, qui fait descendre sur la scène l'éclairage joyeux, épatant, adouci, mélancolique de chaque saison et de chaque heure du jour, a si bien transf-ormé le décor que nous ne comprenons plus ce que pouvait être une pièce représentée aux chandelles. Seulement, on abuse quelquefois du clairobscur. Des actes entiers sont plongés da-ns la pénombre et, si les acteurs, qui art)'culent de moins en moins sous prétexte qu'il convient de parler comme dans h vie, avalent la moitié de leur rôle, il semble que cette demi-obscurité, où nous distinguons à peine leur n~ure, étouffe leur voix et nous avons envfe de nous en aller. Je suis <: très bon public et II m'amve de penser que les décorateurs se donnent beaucoup de peine inutile. H suffirait qu'un acteur m~ dît qu'tl fait sombre pour que j'en fusse persuadé. Mon privilège de spectateur ne me permet-il pas de voir dans la nuit comme d'entendre les a ~c~ et les monologues intérieurs ?

Il faudrait citer tout ce que dit M. Strowski du décor réaliste, du décor poétique et du décor stylisé, le plus remarquable, celui qui nous révèle <; un aspect nouveau des choses et de l'univers dû à notre ~oût passionné de la vitesse et aux déformations géométriques qu'elle impose aux objets c'est <K la stylisation dans le mouvement Mais le décor doit avant tout s'harmoniser à l'action et aux personnages de la pièce. On a vu sur notre scène nationale <K un cabinet de travail tout intime, où une femme jou&it à la di-

Le gouvernement Doumergue `

Aux Ecoutes, dans un. intéressant écho, notent que ce qui menace le gouvernement ce ne sont pa.s Jes risques d'une action courageuse et décidée, mais les combinaisons M. Doumergue croit que des manœuvres sauveront son cabinet, quand s<;ule une action courageuse et le débridement des plaies eus" sent repondu à l'espoir que la nation avait înis en 'lui.

Il a dit à M. Herriot

Si )e congrès radical de Nantes ouvre une crise, je recourrai à ta dissolution. ` M. Al'bert Lebrun a secondé la manœuvre en faisant appeler à l'Elysée M. Herriot, à qui H tint ce langage J'avais jusqu'ici 'beaucoup hésite à accepter l'Idée de la dissolution. Le précédent de Mac Mahon n'est pas fait pour encourager un républicain à entrer dans cette voie. Mais si une crise éclate après Nantes, je tiens à vous prévenir, vous _<}ui êtes un des arbitrer de la situation, que je -serais obligé d'avoir recours à la dissolution.

Le discours de Lyon de M. Herriot s fait écho à cette double menace.

M. Doumergue ne comprend-il pas que 'les nuages qui s'accumulent sur sa tête, et qui lui ont valu les avertissements d'un homme aussi' modéré que M. Lucien Romier et d'un ami au'ssi sûr que M. Léon Bailby, ne viennent nullement de 'la Chambre, de cette Chambre qui n'a pas siégé depuis quatre mots, mais de ceci; uniquement qu'il est tncapuMe de répondre à cette question <: Qu'a fait 'le gouvernement; depuis quatre tnois r Y

Rien. Si. il a laissé Chéron. saboter les ios-. tructions Prince et Stavisky.

L'Ami du peuple remarque de même que !e9 manœuvres-suspectes de M. Chéron mettent le gouvernement en péril

Est-ce que plusieurs membres du gouvernement, justement exaspérés par les manigances. du garde des Sceaux n'ont 'pas manifesté 'leur désappointement au président du Conseil ? Est-ce que M. Chéron, dont l'insupportable apathie risque d'être fatale au cabinet de M. Doumergue, se figure lui succéder sans être instantanément submergé par la vague dtï

dégoût populaire ? r:'

Ah! non, pas d'étoùftément. Si lentement que 'l'enquête suive son cours, nous entendons qu'elle le suive jusqu'au .bout. Et que M. 'Chéron laisse les juges et les enquêteurs accomplir leur devoir librement.

Les Soviets à Genève

Les Soviets entreront à la S. D. N. sans* éclat. C'est dans cette situation déraisonnable une légère revanche de la raison. M. Henry de Korab écrit à ce sujet dans le Matin Maintenant que la mise en scène est définitivement réglée, il ne nous reste plus qu'à décrire ~e spectacle de l'admission. Il ne sera 'point dramatique. Les choses, en vérité, auraient pu, tourner beaucoup plus mal. La réception faite aux bolchevicks aurait été en soi un événement considérable, gros de conséquences si ell& avait pris les allures d'une apothéose. La 'propagande subversive en aurait pu tirer un parti triompha).

Ce n'est pas le cas et même les sympathisante des Soviets sont bien obligés d'en convenir mélancoliquement.

Il y a quinxe puissances qui ont refusé de signer le télégramme d'invitation, en dépit de sa teneur, en vérité peu compromettante. Chiffre formidable 'pour quiconque connaît les. Usages de Genève où, en pareil cas, J'unanimité s'obtient pour ainsi dire automatiquement. En somme, l'opposition il convient de le Télé-' ver en toute Objectivité a obtenu le maximum. Elle a réussi à donner à cet accueil le caractère d'un blâme absolument inusité oui gênera singulièrement les manœuvres de l'U. S. S. au sein de l'association dont ël!e a voulu forcer'Ks ~portes. De Pertinax dans J'Echo de Paris ce jugement plus nuancé

Nous ne déguiserons pas que l'entreprise dans iaquelle la diplomatie française s'est lancée est assez scabreuse. Les institutions communistes et dictatoriales de la Russie ,son terrorisme, sont aussi éloignés que possible de l'idéal politique cher à notre peuple. Mais, pour l'inst&nt, la Russie est dominée par la crainte de l'Allemagne hitlérienne. Le gouvernement français a estimé qu'il devait profiter de l'occasion pour la. fixer de notre cote. pour l'empêcher de mettre ses ressources à la disposition de la Reichswehn dans une guerre éventuelle.

Tel est le dessein essentiel. Pour qu'il aboutisse sans trop de mécomptes, il est indispen-

sable que la France soit fortement gouvernée,

qu'elle se montre vigoureuse au dedans et au dehors. S'il y avait retour du laisser-aller, à la débandade de la période précédente, l'instrument diplomatique que nous allons créer se re"

nette avec son mari, aussi vaste qu'un amphithéâtre de la Sorbonne ou que la salle d'un palais assyrien; et on n'y a rien. vu de plus 'ridicule. Quelquefois aussi, par trop d'harmonie, le décor souligne les défauts de la pièce ainsi, le décor de FoKM~ M< aussi artificiel, aussi faux que cette: niaiserie de Florian.

Comme le décor, le g~ste a change. I! est devenu moins conventionné!. II ne l'est même resré que dans la tragédie, parce que les comédiens ne peuvent se mettre d&na la tête que les héros tragiques sont des hommes comme nous. Le théâtre moderne use des restes de la conversation, nuancés, ébauchés, inachevés. Aucun conservatoire ne les apprend; la vie et ]es passions s'en chargent; et chaque individu a les siens. On sait l'importance des jeux de physionomie, des regards, db la mimique des mains. « La jambe et le pied, surtout depuis la mode des robes courtes, sont devenus, .eux aussi, les émouvants interprètes de ce qui se passe au fond du cœur. Le geste trahit le laisser-alter des moeurs d'aujourd'hui; et deux nouveaux motifs. lui ont donné l'occasion de $e distinguer et de traduire les états d'âme le téléphone et la cigarette, l'éternelle cigarette que bientôt, si la Société contre l'abus du tabac n'Intervient, chaque personnage allumera a son entrée en scène.

Ennn, dans la dernière partie de son. livre, M. Strowski étudie l'innuence de la guerre sur le théâtre; le pessimisme, Jea ressentiments, !a dureté, qui en ont résulter les problèmes qu'ont soulevés dans l'esprit des combattants les bouleversements de Ja. personnalité, les mystères de la s'ubcons-' cience. Ses pages sur ceux qu'il nomme les Ulysse de la tranchée sont très belles, mais ne font qu'en'Ieurer le sujet. C'est qu'il eût été nécessaire de citer des exemples. Nous entrevoyons tout <:e que le théâtre aurait pu dire. L'a-t-11 dit et comment ? Avons'nous des pièces qui, en. dehors des excès de liberté sexuelle, porteront dans l'avenir témoignage de notre époque tourmentée ? Nous souhaitons un autre livre de M. Strowski qui nous l'apprenne. Jusque-là, je me contenterai de cette observation, une des dernières de son livre: « Si on mettait ensemble les coMiusions des pièces louées par la critique et acceptées d'enthousiasme par le public, on arriverait, assez sensiblement, à une somme de tendances morales, qui n'au-' raient sans doute rien de bien nouveau. ? ANDRÉ BELLESSORT.


tournerait.. immédiatement contre nous et-.avec anekrésultats! l Et,' comme moralité, cet avertissement de Ï'HtnBanitë qui continue, à menacer la~S.D.N. d&ses foudres:: Ceci dit; et~repétt.;faut-!l. croire, que.'desbrtnais. !a. Société des. Nations est régénérée? Fàu't-i! petiser que'désormais, eUe a cessé ~d'être ûne'institution impérialiste ? Et les communistes devront-ils désormais .faire confiance à }'étaMissement de Geitèvë pour pactiser a<'ee les prétendus pacifistes genevois'?

'Non, non et non!

.La Société.des Nations .reste, une création de D'impériaHsme. Eite conserve tous ]és caractères d'tine'institution impérialiste. A .ce titre, nous continuerons à combattre:

Dans !s Société des Nations se .groupent aujourd'hui des puissances dont la politique ne cesse pas d'être impérialiste, et. par conséquent, détestable,:mais qui n'ont p&s d'intérêt immédiat a favoriser la~suerre antisoviétique.

~,diat à ~f ~luz:uétie,an,eisoviétique.

~'assassinat de M. Prince

Les auditions de M. Rabat

M. Rabut a reçu, hier, la visite de M. Raymond Prince et de M* Poignard qui, empêché, n'avait pu assister, la veille, à l'audition de M. Raymond Prince et de Mmes Guyon 'et Max B~ttëau..

Cette; conférence, qui a occupé deux heures et demie, aurait porte sur des questions de procédure, notamment sur -es conditions matérielles dans: lesquelles les avocats de. la partie civile pourront désormais consulter le dossier. Il .est également vraisemblable ,,qu'il'' a été question~des auditions d'hier.

D'autre part, le juge .d'instruction aurait~ l'intention 'd'envoyer à Mme. NoUIn une nouvelle convocation, eh vue de 'a confronter avec Mmes Guyon-et Max Butteau.. M.'Rabùt a également entendu divers témoins cités à.la requête de M. Dûrand, avocat géhér:àl,.qui,.visé par une ca*npagne:de presse, avait demandé au magistra.t instructeur de procéder, à une enquête concernant son emploi du temps le so~éyrier.

C'est ainsi~qu'une quinzaine de témoins, parmi les.quels un avocat dijonnais, ont été cités. Us précisèrent qui: M. Durand a été retenu aux assises'jusqu'à ï8 h. 3o, qu'ensuite il'së ren~lit .dans;/uhcaM voisin du Palais où il resta en .Compagnie d'amis jusqu'à ~o ~h. J 5. < Ces .témoignages démontrent que M. Durand a-été dans l'impossibi!ité de-voir, comme oh a pu le dire, M. Prince, à son arrivée à Dijon; et c-n se souvient.que le ':onseHler a été écrasé a la. Combe-aux-Fées à'20 h. 40.

1~ Parquet reprend une information du dSbut de l'enquête

Signalons, d'autre part, que le parquet s'intéresse toujours à un:point déjà ancien de l'iniortnation. II cherche à élucider les conditions dans lesquelles a été égarée, à la Combe-auxFées, la carte professiolneile d'un médecin parisien, représentant d'une fabrique de produits pharmaceutiques. Cette carte de représentant portait un nom qui se terminait par les deux lettres A. L. On n'a pas oublié, d'autre part, que l'on avait découvert dès le premier jour,sur le lieu du crime, une étiquette verte semblant avoir été collée sur un *ube de produit pharmaceutique de la catégorie des stupéfiants. Or ta partie encore intacte de cette étiquette porte les mêmes lettres A. L.

~AFFAIRE~STAVISKY

Comment Garât se fit verser 200.000 francs Joseph Carat a été entendu, hier,.par M. Ordonneau, sur le rôle qu'I.] a joué en qualité d'administrateur delà Société de ciments de Pontic. 'Cette', société: nt. l'acquisition, en AHemaghe, du matériel d'une\.centra)e électrique ~urie và'~ leur de 2.200.000 francs. Cette somme lui fut avancée par !a banque Sou)a qui, ne'parvenant pa's, par la suite, à se faire rembourser, fut contrainte de faiTe saisir les biens des administrateurs. 1 Garât fut saisi dans ses biens et son indemnité parJementaire ne lui fut p!us versée. Stavisky, sollicité par Carat, réussit à lui faire verser, par ia Société Hoiux, en relations avec ]a S.I.M.A., une somme de 200.000 fr. Pour Je rest~, G.arat obtint un d<é)ai de deux ans. Garât, s'est déc!&Tétorp déprimé pour donner des explications. Le magistrat questionne ensuite l'.incutpé sur <}es lettres que ce!ul-el a signées €t qui invitent certains .notaires à acheter des faux bons. Gar~t dit n'avoir jamais eu connaissance de ces lettres. C'est une Men.faINe réponse, puisque ,Je9 Jet.tres d<)nt M.Ordonneau~est possesseur sont signées de sa main.

Attguste Puis a trafiqué de son inniience Le rapport de M: CaujoIIe, expert-com.ptaNe, rtaMit que l'ancien sénateur de Tarn-et-GaTohne, ~Auguste Puis, a'touché de Stavisky des sommes destinées à !e remeTeier de ses interventions en'faveur de l'escroc.

Sa'sie,de nouveaux documents à Orléans Surcommission rogatptre de M. Demay, juge d;Instruction, MM..Terramorsi, coinmissaire, et Bœuf, inspecteur principal à. la 5' brigade .de

.police moMe-d'OrIéms, se sont rendus, hier ma-

tins/au Crédit mutiieipaJ,où Us ont saisi trois reconnaissances et d.!x bons de prisée relatifs à des opérations de Stavisky.

Les reconnaissances sont de !a main de Desbrosses et portent des majorations cons.idéraMes par rapport aux souches. Les bons de .prisée ont été éta~is par Farault, l'ancien cpmnussai.repriseur, qui a étémeulpé peu après'Desbrosses.

FEUIHËtON DU JOURNAL DES DECATS du 17 septembre 1934 (21). Héroïquesilence! 'PAR' GUY NOVÈL

Et.'Serge, qui admirait au travers de: la. barrière la magnifique dentition que te berger pyrénéen leur montrait, proposa On l'abat ? Mais son aîné le retint

–.J'aimerais mieux procéder autrement Un. coup de feu s'entendrait au village Comment veux-tu faire alors ?'essayons de l'assommer

° =. Sôi;t acquiesça Sérge..

Sbi.t acquiesça Serge..

Ht, désireux de faire taire le 'bruyant animal le plus vite possible, Ie,s deux hommes, courageusement, pénétrèrent, dans le jardin et s'élancèrent sur lui.

Mais Mieou qui était très attaché à sa maîtresse, s'estimait. le plus malheureux des chiens qua.nd elle sortait .sans l'ehRnener 1 Et comme il avait été élevé moins en chien de g~rde qu'en chien d'agrément, il ne pendit plus, alors, qu'à la rejoindre Aussi se soucia-t-ii peu des deux hommes et de la maison confiée à sa vigilance quand il vit la porte ouverte Se précipitant comme une trombe-entre 'les jambes des intrus, il les bouscula violemment sana qu'ils pu&sent ie saisir, et se précipite ventre à terre au dehors il disparut en un clin d'œil. ''X<?/<~)<f<«w tn~nft~

t.'assass!nat d'Oscar DuffeMe M. Laborie,' père du jeune dévoyé qu'on a soupçonné d'être l'assassia du directeur du Palace,, s'emploie de toutes ses forces à défendre son enfant, qui néanmoins se tient';prudemmeht éloigné de la justice.

-Qn voudrait, dit M..Laborie, pouvoir; livrer au-T).ùNic les détails !es plus accablants et les plus; mensongers sur la_vie de:mon n)s. Parmi tant.d'inexactitudes, en voici une, par exemple: on.a fait dire aux journaux que mon fils a'fait son service'militairc dans !a marine. Or il était soldat au 6" escadron des autos-mitrailleuses. 'D'antre part, un journal a dit que, quelques heures après le- crime du faubourg Montmartre, Paul Laborie quitta .brusquement son hôtel, alors. qu'il avait payé d'avance plusieurs .jours de location, et partit en voyage. On perdit alors sa trace en Espagne. Or ce même journal, et d'autres, publient qu'il a. été arrêté le 25 mai dernier pour traiic <le stupéSants.

Ainsi on perd sa trace en septembre lo33, on le rattrape en mai 1934 et on ne pense pas à vérifier les soupçons pesant sur lui. A qui fera-t-on Croire cela? A moins qu'on ne l'ait retâché pour sauver le vrai coupable et qu'on ait intérêt maintenant a le faire disparaître. 'Ennn, qm a remis a la presse !es photographies? En'particulier, celle où mon fils a un col de chemise ouvert et qu'on a maquillée pour le montrer en marin?

Je le dis et je le répète: mon fils était à Libourne à une date et à une heure telles qu'il. ne peut être l'assassin. I.es témoins les plus honorables l'affirmeront.

Le préfet de la Seine

blessé dans un accident d'auto

M.Villey, .préfet de !a'Seine, passait hier après-midi, en. automobile, pont d'ArcoIe, !orsquë son chauffeur, en voûtant éviter un piéton, donna un viotënt coup de frein. Il en résulta une vive secousse~et M. ViUey fut projeté Sur le montant, d'ùne-portiere. ~Blessé légèrement, le préfet de la Seine reçut des soins à l'HôtelDieù,,tout proche du Heu de l'accident. Bans te Lot, une châteta!n6 est assassinée Le château d'Aynac, situé à huit kilomètres de Saint-Cérs (Lot) et~ habité par la famIDe de Sevin, vient d'être le théâtre d'un drame qui a fait deux victimes.

En-pénétrant'dans la. cHambrë de sa. mère. Vei~d.rcdi ntàtih, le jeune Guy 'de Sevin, âgé de sept ans,, trouva ceHe-cI morte dans son !'t,a tête trouée dune baUe. Sur !e ptanehcr de la chambre gissit le corps d'un homme.. Dans un petit lit voisin, la petite Josette de Sevin, quatre ans, pleurait. Le garçonnet s'empressa de donner l'alarme, et les. gëndsTmes de CapeUe-Marivat vinrent procéder à une enquête. L'homme étendu à terre était un ouvrier éleetri'eien, no-mmé Raoul Magnae, qui travainait depuis plusieurs jours au château à l'installation d'un appareil de T. S. P. Mme de Sevin avait fait la connaissance de l'ouvrier alors qu'elle était infirmière au préventorium de Lacaune (Tarn).

Des constatations faites par les gendarmes, H résulte que l'ouvrier électricien, qui couchait au château, profitant d'une absence du châtelain, pénétra dans' la chambre de la baronne de Sevin. Repoussé par celle-ci, il l'abattit d'un coup de revolver- et se. suicida &u pied du Ht.

Mme de Sevin était née Toulouse-Lautrec. Sa mère est 'comtesse de Turenne et princesse de Wagram.

EAITS DIVERS

Pant et Banlieue

Suicide d'un étudiant an~tais.– Dans un hôtel de' la'rue de RtcheHeu, un étudiante en

phtiosophie de LiverpooL~I. Gustave Smtth,

a.gé~e'~rente'ePun ans, qui était à t*aris depuis quatre jours, s'est suicidé en se tranchant la gorge à coups de rasoir. On ne put que constater le suicide dont on Ignore les raisons.

Un cp)is sur la voie. Les employés de la gare de Saint-Ouen ont trouvé, hier, sur JeS voies de la petite vitesse ;nn, panier auquel était attaché un morceau, de toile et qui leur parut à te! point suspect qu'ils prévinrent te poste dëpolice.

Or !e morceau de toile était un parachute et !e panier contenait un baromètre, un thermomètre et~ un hygromètre. Ces appareils appartenaient à l'Office météorologique .de Trappes (S.-et.-O.), qui !es avait lances dans l'atmosphère en vue d'études. ,T. ~Péparien'tenta Tentative de parricide.A Vautx-en-Velin, dans !a région lyonnaise, M. Ducard traversait son jardin .pour rentrer chez lu! quand i! fut, attaqué, à coups .de gourdm par son. fils Edmond, dix-sept aTts, apprenti mécahicien, qu'aidaient plusieurs compiices. M.. Ducard, grièvement Messe, appela au secours, et la 'bande s'enfuit. La. Sûreté a arrêté !e jeune Edmond, ainsi qu'un de ses amis, le'Russe Nicolas Varonine, 17 ans, peintre, qui a fait des aveux complets. La préméditation a été nettement établie !evoi était le mobile de l'attentat..

Une Parisienne se toe Ï Saint-Palais. En se promenant sur des rochers à Saint-Pa!aissur-Mer, Mme Henri Gilbert, demeurant à -t BouIogne-sur-Seine, a fait~un fauxpas et s'est fracturé )e crâne en tombant.TranSportée à t'hôpita! de Royan, elle estmorte quetques heures après son admission.

La disparition de M. Kerboul. On n'a toujours pas écta!rci!e mystère de la dispari-

Que le dia.Me l'emporte jura Serge qui'avait roulé a terre, eh.se relevant. Ce n'est pAs un chien, c'est uh bolide Ennn, en.toutcas'nous.enYpHâ débarrassés à bor. compte

Mais Ivan, qui était plus-rénéchi, hochait la.tête Je ne sais pas. si nous avons, heu de nous eh rejouir.! remarqua-t-H.

.Et-pou'rquoi cela)?

Parce que cet animal nese serait pas enfui ainsi si sa maîtresse avait ère ]a 'S'il !'a fait c'est donc qu'il n'y a personne a" Iogi&! D'ai!!eurs, ça m'en à tout l'air acheva-t-i! en. se tournant .vers rha'bitation)rien ne .bougeait. 'Pàr exemple s'écria te cadet. Tu croisa. Anons voir Vivement,.j]s coururent a la. porte que Madeleine n'avait pas voulu perdre de temps à fermer et qu'ils ouvrirent.sans dif6cu!té, et pénétrèrent dans )a mai-son dont ils fouinèrent, toutes les pièces.

Finalement, leur déception se mua en violente foière ° Venir de si loin pour rien s'exclamait Ivan avec rage.,

Par les cornés du diaNe Où peuventits être! repétait Serge.

Et, pendant un moment/ils donnècent libre cours à leur fureur. Puis, peu, à peu. Ils se calmèrent, et, étant allés s'an'a!er surdes sièges, ils: se prirent à renéchir au meilleur parti à prendre..

Tout de même, murmurait Ivan, !a tête entre les poings, nous n'allons pas nous en retourner bredouiHes! Abandonner la partie

t!on de.l'industriel de Lenn~N,'M.:Jean Kerbou! Mais'les enquêteurs considèrent maintenant le. crime .comme possible. Trois témoins', en effet, ont signalé ta présence derrière l'usine, le jour de la disparition, d'une .grande automobile noire. On se demande si M.Kerboul n'a pas été victime d'un guetapens tendu. )par les individus qui lui procuraient delà morphine..

I<a circulation. –A Champrond-en-Gatitie (Eure-et-Loir), une.collision s'est produite entre un camion et la voiture de M. Jules Trouvé, .garagiste à LevaIlois-Perret. Ce dernier a été tué. Le chauffeur du camion est .grièvement Messe.

Près de La Roche-J'A'beiHe. (HauteVienne), un autocar a heurté et réduit en miettes la voiture de M. François Gardette. Ce .dernier, sa femme, ses deux enfants :et une domestique ont été grièvement blesses, ainsi qu'un ami qui les accompagnait.

Pour !es victimes du séisme du Cheliff A la suite du séisme'qui s'est'produit dans ]a., région du Chéiiff, en Algérie, M. Albert Sarraut,'ministre de l'intérieur, par une décision 'du 13 septembre, a. autorisé le gouvernement général a eSëctuer un prélèvement t d'un million sur le fonds de réserve de l'Agérie. ~D'autre part, par arrêté, une somme de gq.ooo francs a été accordée, à titre~de premier secours, sur le budget propre du ministère, de: l'intérieur, pour venir en aide aux victimes et leurs permettre de faire face aux dépenses'inMnédiates.tenes que construction de logements provisoires pour les familles sinistrées, distribution de Hnge, de vê-

tements,etc.

A L'J N S T R U C T ION L'affaire HaUëncOMTt. M. Le Charny, juge d'instruction à Pontoise, a fait subir hier après-midi i'interrogatoire d'identité au dernier Inculpé de l'affaire Hatlencourt, Philippe Liautaud, arrêté récemment à Antibes. II a entendu d'autre part le joueur de footta!! Villaplane, qui a dû reconnaitre qu'il connaissait bien Rame!!a et LIautaud. ViHap)ane se défendit cependant d'avoir participé aux tractations qui eurent lieu à'propos de la fameu.se.course. Le dernier inentpé interrogé par M. Le Charny, Debitondi, dit le Gte&o, 'qui accompagna en chemin de fer, d'Antibes à Paris et de Paris à Anfibes, les deux chsvaux, prétendit n'avoir etc. dans toute cette affaire, que l'employé obéissant de son. patron.

Le juge d'instruction a rendu un ordonnance de mise en liberté provisoire au bénéfice du lad Hecht, qui avait été interrogé mercredi dernier.

Les commerçants

au ministère du commerce

Emus des nouveaux décrets-lois, augmentant certains impôts, une délégation de commerçants de 'Paris et province, présentée par MM. d'Aramon et Lebret, députés, et M. Boulard, conseiller municipal de Paris, présenta au ministre du commerce, M. Lamourëux, dés suggestions assez intéressantes, que le ministre se promit d'étudier avec la plus bienveillante attention.

Les tprésidentsde groupements, MM. Pugi, de Béziers, et Perdriel, de Lyon, insistèrent plus spécialement sur les'délais à accorder aux commerçants gênés par )a crise.

M. Lamourëux prit bonne note de ces observations .pour les transmettre à son collègue des finances..

Le voyage d'études des Américains aux vignobles bordeïais

Le voyage d'agrément et de documentation aux vignobles bordelais, spécialenient organisé pour les Américains, a réuni un nombre imposant de-touristes: Us ont visité tour à tour les châteaux Rauzan, Sëgla, Château-Lafite, Mouton-Rothschild, Pontet-Canet, )s Tour, Langon et Beychevelle. C'est au Mouton-Rothschild qu'eut lieu le déjeuner, sous la présidence, du comte de Beaumont. MM. Gibert, .propriétaire du château Haut-Brion et président du comité d'organisation; Marcel Gounouithou, propriétaire du château Glimens; Paul Farish, directeur de la <: Chicago Tribune Harpld Tinley. consul des ÉtatsUnis à Bordeaux,,prirent tour à tour la parole et exprimèrent le souhait de voir toujours se resserrer les relations' amicales et commerciales entre les Etats-Unis et la France. `

Le Congrès des services pubtics adopte le principe de la fusion Nice.-Ie 15 septembre.–Le congrès national des services publics a terminé, hier soir, ses travaux. Après' le vote de plusieurs résolutions, notamment sur la stabilité de l'emploi, l'application plus rationnelle de l'auxiliariat, la titularisation et l'extension de ces mesures' au personnel des régies municipales, le congrès -a'adopté à l'unanimité moins une voix une motion demandant la fusion, par.Ja base, avec construction progressive, des organismes centraux. La motion prévoit l'assemblée ou la fusion des syndicats confédérés et unitaires' par profession, l'élection de bureaux et conseils syndicaux nouveaux, des congrès fédéraux, des -congrès d'unions départementales. un congrès confédéral extraordinaire déterminant l'orientation de la fédération et sa composition.

serait d'autant plus impardonnable qu'ils ne peuvent être loin.

Qu'est-ce qui te fait dire cela ? interrogea le cadet avec surprise.. Dame! La présence du chien. S'ils étaient partis en voyage pour quelque temps –ce qui n'aurait rien de surprenant puisque e cette institutrice, est en vacances– i!s !'auraient emmené avec eux ou confié à quoiqu'un duvi!!age!

–C'est vrai! Je n'y avais pas songé. Donc, i!s ne peuvent être que chez quelque voisin ils auront été passer,ta soirée. Et peut-être yont-its rentrer d'un moment à l'autre D'ailleurs, ]a fuite du chien .étaHit manifestement qu'il a couru les rejoindre. –Nous aurions donc du le suivre. Au train ou ii aiïait? Tu es fou –Alors, que faisons-nous? Je ne sais pas murmura Ivan. Je ne sais vraiment pas à qùéHe décision m'ar-

rêter.

Et ils s'absorbèrent un moment en silence. .Ennn Serge proposa

Atfendbns-Jes, puisque tu crois qu'ils doivent revenir! Et nous cueiDerons l'enfant comme une fteur avant que cette Sne ait eu !e temps de se ressaisir de sa surprise –Inutile prononça laconiquement Ivan. –Etpourquoiça?

Parce que le chien a dû les avoir rejoints à présent! Et que sa venue a mettre cette personne sur ses gardes! Attendu en effet qu'il était enfermé dans le jardin, i! a fal!u que quelqu'un vienne lui. ouvrir la porte pour qu'i! puisse prendre le large Et comme cette institutrice n'est pas plus bête qu'une autre et qu'elle sait .fort 'bien qu'à !& cam-

*tE SPECTACLE A PAR!S

LE THEATRE

CE SOIR DIMANCHE

A L'OPÉRA-CoMiouE, à 8 h. 15, C(f-w<'n (Mlle Lecouvreur, M. Verdière, Mlle J.Rolland, MM. Jeantet, Poujols, P. Maquaire, Mlle Pen-y, M!)e Bemadet et M. Bouvier. Danse M He Solange Schwarz)'. Chef d'orchestre, M. G. Cioez. A LA COMEDIE-FRANÇAISE, à 8 h. 45, Le ~c~<(MM. Roegr Monteaux, Yonne!, Pierre Dux, Mmes Marie Ventura, Andrée de Chauveron et Mary Morgan.).

–Au THÉÂTRE MICHEL, à 9 heures j~ Por~-M'e" revue de Rip (Mmes Moreno, Betty Spell, P. Carton; MM. Mauricet, GabarocheetJeanWaU)'

LA SEMAINE PROCHAINE

.Lundi

En matinée, au'Vélodrome BuSalo fête des Caf'Conc'

Mardi'

En soirée, aux BouSes-Parisiens, répétition générale de Toi, c'Mt wQt, opérette en trois actes et douze tableaux, de M. Henri Duverhois, musique de M. Mpyses Simons.

..Mercredi

En soirée, aux BouSes-Parisiens, première représentation de.Ta:, c'MtMOf.

.Vendredi

.En soirée, au Théâtre de la Mich.odière, réouverture: reprise de Les T"~M/ dt~tc~M, comédie de M. Edouard Bourdet.

Eh soirée, à la Lune-Rousse, répétition générale, de Qt< a~OM~-HOiM ? revue de MM. René SarvII et Pierre Jacob.

En soirée, à. la Scala, réouverture .première représentation du programme de tours de chant.

Samedi

.En soirée, au Concert Mayol, .premieT-e représentation de h fevue de MM. Vallier et Buzelin (répétition générale le mercredi 26 septembre, en matinée).

En soirée, à la Lune-Rousse, première re"présentationdeOMoHoM-not~ P

'INFORMATION~

AL'OPÉRA-COMIQUE:

C'est MHe Suzanne Fisher qui .interprétera )e ?ô]e de Mimi de ~-o ~'<' de .o/f~ mardi soif. Un concours pour trois artistes des chœurs aiura lieu le mois prochain, salle .Favart. Il sera suivi, à bref délai, d'un autre concours plus important, concernant l'orchestre.

A LA COMEDIE-FRANÇAISE:

Demain, en soirée (tarif spécial réduit dulundi) Mme DusMne fera sa Tentrée dans le .rôle de Zefbinette des PoM~n'~ ~\S'<-< D'autre part, dans La JvoM!<- /~o/~ Mlle Béatrice Bretty fera sa rentrée dans le rôle de Louise Donnat.

M. André Brunot jouera Cyrano ~f Bfr~"rac, mercredi et jeudi prochains, au Théâtre des Arts de Rouen.

'<"t* M. Charles Dechamps est engagé, au Théâtre de la' Madeleine pour créer un rôle dans Le JVoM~aM TM<CM~M<, la comédie nouvelle de M. Sacha Guitry.

'H' M. Max Reinhardt, qui est actuellement aux Etats-Unis, dirigera, en octobre, à Hollywood, la mise en scène de Le Songe d~)t< t!!ft< ~'c<~ sur un théâtre de plein a~T, où les principaux Interprètes seront les célèbres vedettes de l'écran .Katharine Hepburn et Eddie Cantor.

M. Max Reinhardt reviendra, en Europe fin novembre, pour monter une pièce nouvelle à Vienne.

<"t* M. Charles Richard, <!e9 duettistes Richard et Càrry, va.'faire ses débuts dans l'opérette aux cotés de Mlle Maguy Wama, dans le prochain spectacle du théâtre Fontaine. LA SEMAINE

DANS LES SUBVENTIONNES

At-'O~M y

Lundi, à 8 h. 15, .R<FC~o/.S'Cty de .F~. Mercredi, a 8 heures, HoMt~c~ La JVMtt ensorVendredi, à 8 heures, Lo/tM~tM. Samedi, à 8 heures, ~a!<~<.

A L'OPÉRA-COMIOUB

Lundi, relâche. Mardi, à 8 heures, 1.0 de &o/!fM~ PoiHaM~. –Mercredi, relâche. Jeudi, à 8 heures, Le .P/'e-atM'-C~rc.~ ./4n~<gMf. Vendredi, relâche. Samedi, à 8 heures, Les .P~~K~f de Perles, Les ~fM~M-t~OMy &.OMrpco4. Dimanche, à h. 30, M<MfW,' à 8 h. 15, Lakmé, Les A~ocM de 7~0M7!c«f. A LA COMEDIE-FRANÇAISE:

Lundi, à 8 h. 15, La ~Vo!<)~<' Idole, Les Fo!<rberies de ~eo~t'M.– Mardi, à 8 h. 30, LM CraM~y GorfOMj, Le .D«f~. –Mercredi, à 8 h. 45, Le J~a~re ~e ~c~ ca?<(7'. Jeudi, à 2 heures, ~4~f!ûMog!f< le Aff~cctM Ma~re /Mt/ à 8 h. 15, LoU!.MOM, Lo yo~c«~. Vendredi, à 8 h. 45, LaB~c ~fM<!M- Samedi, à 8 h. 30, Les .4//atfM sont les o//<ttr~Dimanche, à 2 heures, /OM< ~K't<M<' porte soit OKfEy<f OM /~M~~ L(! F~M, A~oM~My ~~c( à 8 h. 45, Le .F<M~

-w-

MUSIC-HALLS

CIRQUES ET CABARETS

Au CiRQUE MKDS.\xo, à o heures, pour le premier spectacle de la saison Les Revhero, Atbert PoweH, La cavalerie Schumann, Jes

1~

pagne on ne rend pas visite aux gens, à 10 heures du soir, il ne lui a pas été difficile de'deviner qui~avait pu se présenter chez cl!e!

Mais alors, s'exclama le cadet, nous ferlons peut-être bien de disparaître au plus vite

C'est mon avis! répHqua l'aîné. Parce que.'ainsi mise en évei!, non seulement eHe se gardera bien de rentrer seule avec l'enfant, pour Je moment, mais il est encore à présumer qu'elle va alerter les gens en affirmant que des malfaiteurs ont pénétré chez eUe. De sorte que, d'un Instant a l'autre, nous pouvons voir apparaître ici une troupe de ces paysans.

–Armés de leurs fourches!

Ne ris pas! Ce n'est pas drôle, si tu veux .bien songer à tous les ennuis qui en résulteraient pour nous. En premier lieu, nous serions arrêtés pour violation de domicile.

Eh bien alors, nions s'ecr!a Serge en

se levant..

–C'esttout ce qu'il nous reste à faire! approuva Ivan en l'imitant.

Mais comme ils allaient sortir de la maison, une inspiration subite dut traverser l'esprit de !'a!né des n!s de Fédor Olioukof, car H s'immobilisa soudain/le front soucieux. 'Eh bien! s'étonna Serge. Viens-tu ? Qu'est-ce que tu as?

Rien! nt l'autre. Rien! Et cependant, poursuivi't-i! lentement, je crois qu'il vient de me venir une Idée de génie.

Bah! Et JaqueHe?

Ivan parut méditer un instant encore, puis

clowns, 20 attractions. Matinées jeudis, samedis et dimanches, à 2 h. 45.

~<!

4"t* M)!e Damia sera !a vedette du futur spectacle ~de~Ia'Scata, dont les nouveaux directeurs ont chargé notre'excellent confrère Bouet des relations de leurs rétablissement avec la presse. 'H* La prochaine revue du caja-ret des Noctambules aura' pour titre Q«aMM<<' ans, et 'sa répétition générale aura lieu vendredi 28 septembre.

CoM<r~'o signale qu'à Hambou-rg, au coirs d'une réunion, tenue vërdredi dernier, par les artistes de music-hal!, le Mp'ésentant des directeurs de théâtres exigea le départ immédiat des artistes non-aryens. Comme ceux-ci n'obtempéraient pas suffisamment vite, un conseiller municipal fit appréhender les récalcitrants.

LE CINEMA'' AUJOURD'HUI

Au MAR!VAUX-PATHÉ, ~MO~: (avec Mlle MarceHeCh3ntaI,.dasn!ëprincipaI'role).

~v-.

't')' Bray Wyndham annonce que la prochaine production de Wyndham Film Ltd sera ~4~ vo!<f H~t: d'après une pièce d'Yves Mirànde. Robert Wyier va diriger la mis en scène de ce film, que l'on commencera à tourner au début d'octobre, en Angleterre.

<"t C'est- a Philip Klein que les dirigeants de la Fox Film ont confié l'adaptation cinématographique de ~M~ ~e D~M~.

< Ketti Galliah a décidé 'de revenir pou? quelques temps en France, sur la Côte d'Azur, dès qu'elle aura fini de tourner Man~ Cs/aM~. 't<* A HoUywood, John Cromwelt. dirige actue'iement le prises de vues de 7~'< PoM/<; dont Faction se passe en Hollande, pendant la guerre, d'après le roman de Charles Morgan, avec Ann Harding comme vedette féminine. Brian Aherne, arrivé récemment de Londres, interprète un des principaux rô)es masculins, l'autre est confié à Paul Lukas. D'autre part, Jean Hersholt personnifie, dans ce nouveau nim, un vieux baron hollandais. Violet Kemble Cooper joue le rôle de.la mère d'Ann Harding et Ra!ph Forbes, celui d'un officier anglais.

.ir~I~~RL~i)aa~

J~~ ~~tMM~NM~MM

DEMAIN LUNDI

The&tre lyrique

20 h. 3o (Lyon-La Doua) 2'~a; (Massenet). Concerts sympnoniqaes

16 heures (Francfort) ~or< de ~r~Mr, ouverture (Sandbcrgcr.) CoMf~rfo de tto~oft (Bkke)) CoMe-~OM! suite (Tschaikowsky) Finlandia (Sibeirn) ~owa~ff fn ~ft Ma;<?!tr (Schumann); /)a;fjc <o~KO. (Granados), ~ft/'o~o~o (Sarasate) Musique de danse ancienne.

20 heures (Bruxelles): Orchestre symphonique: C'o?'MOt'a/ fowa!'7t (Beriioz); Antar (RimskyRorsakof) D~Mj' .no~K:(!T' ca~oc~rMh'gMe~ (Albenix) Pc<<~ .?<ft~ (Ducasse); Les EfM:MyM (Massenet).

20 heures (National an.ais) Concert. Relais du Queen's Hall: prograinme Wagner. Orchestre .Lo/!fM~rMt; prélude; C/!OHt~ coMcoMr~ des Afo!<7'e~-c~ft)ttcMr~, par F. RusseM, tfnor, orchestre: .R~'f.?; Z-Mf~aM<eMCM< ~M ~'fK~re~t ~0!M// H!<M't~Mjr.!C/t; Fragment de Tristan et y~M~, par F. Easton, soprano. Orchestre: Bacchanale de TfMn/t~!f.Mr; En.trée des dieux.dans le ValhaUa.de Z/0~* ~M

.«!t.

21 h. 45 (Stuttgart): (3MO<t<o~ e~ <'J Mt~w (Mozart).

RMitals, Musique de chambre

17 'heures (Rome) Concert voca! et Instrumenta'; ~«t~ pour ylo!oiice))e et piano (Boellmann); La Pot-'ori'~ (Donizetti); Ca/'MfM (G. Bizet) 5'aMMOM et Da/t/a (Saint-Saëns); Aria pour violoncelle (Gluck) J~oMo~e (Mascagni). 2t h. Jg (Nord régional anglais): Interlude de pianc par E. Fogg: Mer ~n'i/oM~ (E. Fogg); ~fo~M~M~ (E. Fogg) PtfcM /Mrt~M~ (E.

Fogg).

22 heures (Nord Italie): Concert du violoniste Léo Petroni: C/MM~M- (Vitali); A~Mr~M~ du lac (CasteInuo'o-Tedesco) ~<'M<f~< (Field); G~tfaT' (Mo:{owsky) J~~u~t (Debussy); Patt<t:t.!<c~e (Dvorak).; Disques.

CE SOIR

Programme des spectacles du 16 septembre

Théâtres T"

Opéra.–Relâchel

Opéra-Comique (8 h. 15). Carmen. Comédie-Française (8 h. 45). Le Secret. Gaîté-Lyrique (8 h. 45). La Veuve joyeuse. Châtetet (8 h. 30). Rosé de France. Déjazet (9 h.). Une robe en l'air. Grand-Guignol.(oh.). Système du docteur Goudron. Gymnase (oh: 15~. L'Assaut.. Marigny (8tt. 45). L'Ecole des Contribuables.

Michel (9 h.). Oh! Parle-m'en!

Mogador (8 h. 30). L'Aub. du Chev. blanc Nouveautés (8 h. 45). Les sœurs Hortensias.

Palais-Royal (9 h.). Le trou dans le mur. Porte-Saint-Martin (8 h. 30). Peer Gynt. Saràh-Bernhardt (8 h. 45). La Lettre.

il leva sur son frère un visage qui rayonnait d'une mauvaise joie

Va en ayant à la voiture! lui ordonnat-il sans autre précision. Et vois si personne ne vient. Je te rejoins dans deux minutes. –Mais qu'est-ce que tu veux faire? –Je t'exp)iquerai<:e!a tout à l'heure. Vas toujours!

Bien que fort-intrigue, Serge, subjugua, obéit. Et, étant retourné auprès de leur voiture, i! se mit.à faire les cent pas de long en large, scrutant avec attention !es deux débouchés de la route déserte.

I! n'eut pas longtemps à attendre, d'aiHeurs, car Ivan venait bientôt le rejoindre, portant sods.Ie bras un petit paquet qui semblait fait de bardés hâtivement foulées.

–Ah'ça! s'exclama Serge, qu'est-ce que tu as !à?-Et vas-tu m'exptiquer à la Sn. –Tout à l'heure! répéta l'autre. Pour le moment, en voiture. Et démarrons vivement. Parce qu'ici nous pouvons être surpris d'une minute à l'autre!

Serge connaissait son frère. Aussi n'insista-t-i! pas. Et, s'étant assis au votant, i! mit !e moteur en marche et s'empressa de partir.

Quelques instants après, cependant que l'auto suivait à petite allure les sinuosités d'une gorge escarpée, i! se tourna vers son a!né

–'Alors?

–Attends encore répliqua fermement Ivan. Je t'expliquerai cela à tête reposée, quand nous serons dans notre chambre. Bon gré, ma! gré, il fallut bien que )e cadet se contentât de ça. Aussi, brûlant d'être mis~

Spectacles divers

Th. A. B. C. (9 h.). Coméd. Harmon-, etc. Aleazar .(9 h.).– Viens, Poupoule. Casino de Paris (8 h. 45). Paris-New-Yof!e< Deux-Anes (9 h.). En selle pour larevm~ Dix-Heures (10 h:). –Au coin du Bois. Folies-Bergère (8 h. 30).–Revue. Luna-Park. Attractions, dancing. Cirque Medrano (9 h.). Revhéro, PoweU. Clôtures annuelles

Odéon, Ambigu, Arts, Atelier, Athénée, Bouffes-Parisiens, Capucines, Comédie des Champs-Elysées, Daunou, Madeleine, Matharins, Mayol, Miehodiere, Montparnasse-Baty, Œuvre, Pigalle, Potiniere, Renaissance, SaintGeorges, Studio des Champs-Elysées, Théâtre de Paris, Trianon-Lyfique, Trocadero, Va~ rtetës, Vieux-Colombier, Cirque d'Hiver. Cinémas

Actualités-Journal. Spectacle permanent Agriculteurs.–Shirley.

Aubert-Palace. Princesse, à vos Ordres. Apollo., Vengeance d'artiste.

Bonaparte. Shirley.

Champs-Elysées. Msedehen in Uniform. Chezy.–Fanny.-

Colisêe. Le Chaland qui passe.

Edouard-VII. Litttc women.

Ermitage. –L'école de la beauté.

Gaumont-Palace. Le héros des Dames. Impérial-Pathê. L'Or.

Madeleine.–Viva Villa!

Marignan. Ariette et ses papas'.

Marivaux-Pathê.– Amok (MareeUe Chantât). Max-Linder. Lac aux Dames.

Moulin-Rouge. La Dactylo se marie. Olympia.–Mon cœur t'appelle.

Omnia Ciné Informations. Ac. mondiale!, Paràmount.– L'Impératrice Rouge. Panthéon. Tonnerre sur le Mexique. ` Raspàil2i6.–Tessa.

Rex. Princesse Czardas.

.Studio de l'Etoile. Symphonie inachevée. Victor-Hugo. Le grand Jeu.

Washington.–War Correspondent. nm ~Es spoRTs "Une mesure pour rien à la Coupe America.

!~Une mesure pour rien à la Coupe America.

Le 40" anniversaire de la course Paris-. Rouen. Une déclaration de Perry. Une championne de treize ans.

Les météorologistes américains avaient prédit pour la première journée de la Coupe America, un temps très favorable et des vents légers. Le temps fut peut-être favorable pour les ~O.ouo spectateurs qui se pressaient en rade de Newport, mais il ne le fut guère à la coupe. Pour faire une course de yachts à voiles, il faut d'abord du vent, et le Rhode-IsIand connut hier une journée de calme plat comme on en. voit peu. Mme Sopwith sur !M~fat'Ot< et M. Vanderbilt sur le .RstH&otf qui présidaient aux manœuvres des yachts ennemis, cinq heures et demi durant, contemplèrent des voiles molles, et des drisses détendues. Comme la distance imposée des 30 milles ne put être franchie, on annula purement la course. Tout d'abord, FjEMdeavour et le ~OMt~oîf parurent s'égaler dans leur marche ralentie, puis le .RatM&oî~ dont l'équipage semblait être plus en mains que celui de I~M~~QfOMr, prit une légère avance. Il faut aussi noter que Ie\RoM:~oM' sut tirer 'parti des moindres courants marins. Nul doute qu'avec ua peu plus de vent, la victoire aurait été sienne. Aussi la cote du .RoM&OK) est-elle aujourd'hui fortement remontée. A demain, la seconde maaclie.

<<* Dimanche <n quinze, l'Automobile Club de l'Ouest et notre confrère le Journal de Xot~~ se proposent de commémorer le 40' anniversaire de la première course automobile disputée sur le parcours Paris-Rouen. La manifestation est réservée aux véhicules antérieurs à 1905 qui doivent accomplir le. parcours LouvieK'Rouen. Les 'organisateurs' font donc appel à .tous les vétérans <le l'automobile possesseurs d'un véh cu)e répondant aux conditions exigées .en leur demandant de bien vouloir envisager de participer à cet anniversaire. A l'heure actuelle, deux inscriptions sont déjà parvenus aux organisateurs: celle d'une voiture G'~or~c.f-Rt'~a~, construite en 1900, et celle d'une P~M~'ot de 1805 encore pourvue d'un allumage par brûleurs.

t Perry qui vient de gagner le championnat d'Amérique et qui, interrogé sur ses projets, déclarait qu'it ne quitterait le tennis que lorsque l'Angleterre aura perdu la Coupe Davis, pense que cette suprématie anglaise sera de courte durée.

Nous n'avons qu'un seul joueur d'avenir, &-tI! dit, à un confrère américain: c'est Hare. et je ne crois pas qu'il atteigne la classe interNationaJe avant deux ou trois ans. Quant'à vous autres. Américains, vous avez Gene Mako. prankie. Parker et Donald Budge, trois grands, as. qui, dès l'année prochaine, seront transcendants, et qui vous permettront de reprendre la Coupe Davis. Parmi les autres, je ne vois guère que l'Australien Mac Grath.

Nous sommes, nous aussi, logés à la même enseigne. Pas un jeune tennisman d'avenir, en France. Mais que les Anglais se consolent. Ne viennent-ils pas d'avoir )a révélation de Nancy Jupp. Nancy Jupp à treize ans, est devenue, il y a quelques jours, championne d'Angleterre junior de golf et son jeu est parait-il d''une telle perfection que les ~spectateurs n'en. pouvaient croire leur yeux Ainsi s'expriment les dépêches: Treize ans ? Qui donc osait prétendre que le golf est un sport qu'on ne joue parfaitement que lorsque )e temps vous a Inspiré des qualités de calme, de sang-froid et de réflexion qui ne sont généralement pas l'apanage des enfants de treize ans ? Mais qui sait l'âge exact d'un enfant anglais de treize ans ? MarcFAY.

au plus tôt dans la confidence du projet d'Ivan, il accéléra l'allure.

Un quart d'heure plus tard, les deux hommes arrivaient à Fauvergues, gros bourg qui prétendait présomptueusement au titre de~ « ville et s'enorgueillissait d'un hôtel assez estime des touristes.

Réveiller le garçon de nuit ne fut pas chose aisée/mais ils y parvinrent pourtant. Et peu après, ayant remis à l'homme les fiches d~ voyageurs qu'ils venaient de remplir, ils refermaient sur ses talons-la porte d'une chambre propre et confortable.

Serge, aussitôt, se tourna vers son frère: Cette fois, tu vas m'expliquer.

–Assieds-toi là! riposta froidement l'autre en lui indiquant un fauteuil en face de lui. Et éequtes-moi attentivement!

Recommandation, superflue, le jeune homme qui s'empressa d'obéir étant tout oreilles! Alors, désormais sûr que nu!: ne viendrait plus les déranger, Ivan commença d'un ton incisif l'exposé du plan diabolique qui avait à présent achevé de mûrir et de s'ordonner. danssohesprit:

Voilà! expliqua-t-il. J'ai réfléchi que, très certainement, la parente de notre exbeau-frere ne ramènera plus l'enfant chez elle. Ni demain, ni par la suite.. Pourquoi cela~

Parce qu'elle va tout naturellement s'attendre à ce que ses .visiteurs nocturnes se livrent, dans un délai plus ou moins rapproché, à une nouvelle tentative.

–C'est, juste! 1

(~SMft'7'f.).


RE V U É F N À N C ÈRE -w\~v.

L'eitrear d'un taux maximum pour rintérêt conventtonnet

Paris, le 16 septembre.

L'abaissement du taux de l'intérêt par un acte d'autorité, loi ou décret, est une question actueUement fort débattue. Nous avons, ,dans notre /<7f /f'~OMCMf~.indiqué les.dif'férents incidents qui ont marqué la renais'san-ce. de ce problème. Nous voudrions ici 'rappeler ..brièvejhent comment il-se pose his.<efi~ueme.nt et économiquement; Dansées débats provoqués par ce sujet, deux lois sont toujours citées celle du 3 septembre 1807 et celle du i8-avril 1018. La première de ces lois est 'fort courte. .Intitulée loi sur le taux de l'intérêt de l'argent, elle ne comporte que cinq articles très brefs, eux aussi. L'article premier stipule que l'ititéret coKt'<*M<tOMK~ tie pourra, excéder, en matière civile, 5. ni en matière de commerce 6 le tout sans retenue. Aux termes de l'article 2, l'intérêt ~o~ sera, en manière civile, de 5 et, en matière de commerce, de 6 aussi sans retenue. Les articles 3 et 4. sont relatifs aux sanctions contre ces dispositions. Enfin, l'article 5 déclare qu'il Tl'est rien innové aux stipulations d'intérêts -par contrats ou autres actes faits jusqu'au jour de ia, publication de la présente loi. = La seconde loi, celte du 18 avril iot8, porte 'dans son titre qu'elle a pour objet de modifier le taux de l'intérêt légal et de suspendre temporairement la limitation de l'intérêt conventionneL

D'après cette loi, les dispositions de la loi -de 1807 que nous venons de reproduire, et celles de'l'Article 11 du décret du 28 février 1832. relatives à l'intérêt des prêts consentis ..par le Crédit Foncier (i), sont et demeure'ront suspendues pendant la. durée de la guerre et pendant une période qui ne pourra être. inférieure à ~nq..années à partir de li .cessation des, J]ostilités._ Un. décret détermihera Ia-Ën,.de cette suspensitm..Lasîoi de iprS ,p~~toujpu.rs.e~n vigueur. ;t~ ~Attx.tennçs de.~l'tLrttcle 2, Ip taux de l'in..itéjret légal .est .porté à cinq pour cent. (g '%) en matière civile et à six pour cent (6 %)~ en matière commerciale. Cet article est identique à l'article 3 de la loi de 1807.

Si le législateur de 1918 a 'reproduii. les dispositions de l'article 2 de la loi de 1807, c'est qu'entre temps l'article' 2 avait été mo..diHé.. J Une loi des ~2-14 janvier 1886 avait sup-primé toute Testriction du taux de l'intérêt en matière commerciale. L'article unique de cette loi portait que les lois des 3 septembre 1807 et 10 décembre 1850, dans leurs dispositions relatives à l'intérêt conventionb nel, étaient abrogées en matière de commerce, mais qu'elles restaient en vigueur en matière .'civile.. Le 7 avril ipoo intervint un nouveau texte qui stipulait que l'intérêt légal serait en matière civile de 4 et en matière coïnmer-.

eiaJede5%.

Dans le rapport fait à la Chambre des dé.pûtes pa,r M. Arthur Legrand, ce dernier faisait ressortir qu'il eut été plus logique .d'adopter ~le principe de 4a. suppression, du :TnaxImu-m en l'un 'et l'autre de -ces deux 'genres de prêts d'autant ph.is qu~il est parfois difucile de s~yoir'quand, .un prêt est 'icivH <)u quaDLd il est commercial. .Des explications de M. Legrand :j. la. Çhatnb.re et de celles de M. Labiche, rapporteur au Séna.t, .il ressortait nettement qu'au<MtM' modi'ncation n'était apportée par la loi <de 1000 aux dispositions légales qui rég'issaiënt actuellement le taux de l'intérêt conventionneL Seul, l'intérêt légal; c'est-à-dire l'intérêt dû en l'absence de toute convention, était mbdiné. Par conséquent, 'l'intérêt conventionnel pouvait toujours être fixé en matière civile, si les parties le voulaient, à 5 devenu un maximum, et, en matière comnterciale, toute limitation restait supprimé?. Les débats qui aboutirent à la loi de 1886 (t) Voir à ce sujet!' ~Actualité financières dans Is numéro du il septembre 1~34.

REVUE DE LA BOURSE

Rentes et Fonds d'Etat

'Au miUe~ d'un marché, totalement dépourvu <l'antntattpn, ie groupe des Rett~ /j'-aHc~f~ est

.~emeure pa.rfn! }€s pitts .souterms. L.€ 3 §& perpe-

~tuel notamment a été assez a~t~t~RScrit en 'couveau progrès.à 73 ïo. j~ais Je 4 1917, dont le coupon trimestriel de 1 franc est payable 'depuis hier abandonne o fr. ~o à 80 40.

Cours Cours

du 7 sept. du 14 sept

r-w^r,

'"Terme Cpt. Terme Cpt.

3%r.t 7295 7295 95 73io 1() 3 amortis. 79 x 79 » 78 55 ~%i9!7.] 8095 8095 8040 Soso 4%9i8. 8105 8t05 8065 8065 5~1920. U045 11045 10935 10935 4 1925. iû0 po joooo IOOÔ5 J0o6o 4 ï93z A. 87 20 87 17~ 87 15 .87 !o 4 ï932 B. 87 90 87 90 87 80 87 80 AU COMPTANT

w.

Cours Cours du 7 sept dui4sept.

3~% amortissable. 97 p 9750 P. T. T. 5% 1928. 475 470 a P. T. T. 4 1929..) a 457 » 450 50 P. T. T. 5% 1934- 898 n. 892

Parmi !es emprunts du Trésor la tendance a été plus irregulière. L'OKf~o~'OM 4 4 1933 est-revenue de 962 à 955 et t'0&M?6f<<oM 44% t93~ de .870 à 867 50. Le Fott 4 1933 a cédé .une fraction à 980, mais en revanche, Je 5 1933 a développe ses progrès à I.ooo ainsi Que te 5 1934 a 990.

Aux fonds etraagers, de nouvelles rêalisatiotts opt -pesé; sur tes emprunts aMematids Do~fM ..3.055 contre 3.100; VoM~ 329 contre 354L'attentton, dans ce compartiment, s'est surtout portée, cette semaine,"sur les. fonds argentins eti raison, de t'aniétioration très nette de la situation générale de ce pays. Le 4 1900, ~notamment, a. fait l'o'bjet d'un marche très anime et clôture à 555 contre 501, tandis que Je 4 4 ïpiï gagne 10 points à 875. Au groupe turc, la Dette 74 1933 demeure favorablement orien.tée à ~98, venant de 207 50.

Banques et établissements de crédit Les valeurs bancaires, tbien qu'assez diversement traitées, ont, dans FensemNe, assez bien résiste. La FsKg:M <~ .F~mc~ cependant, cède 106 francs, à tO.500, et !a. Ba«gt<~ <<c /'<4~c/'t'F '55 a 8.695.

Dans le compartiment des tanques d'afraires, la ~aft~Mf de Paris, qui a dû supporter des dé~.gagements de Bruxelles, ~est ramenée de 1.335 a 1.300. L& Bo~9i~ l'Union Pan-M"~ par

furent fort intéressants. Le principe de !a. liberté en matière d'intérêt conventionnel y fut éloquemment défendu. M. Frédéric P.assy a demandé que la liberté entière fut accordée en toute matière. H a exposé que c'était une erreur de dire qu'à peine la liberté proclamée des abus s'étaient produits. Entre 1703 et 1804, période de la liberté, il s'était écoulé un temps suffisant pour que, s'il' y eût eu des abus, ils eussent été réprimés. Cependant, le Code civit n'est pas revenu sur le passé;il. a proclamé im tarif légal à défaut de convention; dans le cas contraire, la liberté. L'orateur a Ïait rema.rqu.er que le taux'~de l'intérêt avait généralement baissé sous l'empire de la liberté et que les lois de 1807 et de 1850 avaient apporté une restriction fâcheuse qu'il importait de faire disparaître, tant dans l'intérêt des commerçants que des non-commerçants; d'ailleurs, il observait, lui au&si, que la distinction serait souvent impossible et n'aurait pas de raison d'être. Le ministre des finances, qui était alors M. Léon Say, s'est appliqué à démontrer qu'il n'y avait pas de raisons pour fixer un maximum en cette matière plus qu'en aucune autre; que si l'on imaginait de créer en. France <un taux d'intérêt qui ne fût pas le même que partout ailleurs, on placerait le pays dans un état d'infériorité dont on- ne pourrait plus le relever ~t'qu'un progrès considérable serait .réalisé avec la liberté de .l'intérêt de l'argent.

Comme bavait dit naguère un orateur parlementaire, l'intérêt conventionné! à 5 c'est !e refus de crédit pour le travailleur qui c'a d'autre gage à offrir que ses bras/son intelligence et sa probité. La limitation du taux de l'intérêt est contraire à l'équité, puisqu'elle méconnaît le principe de l'équivalence des services;, à. Ja_ liberté :des contrats, ~pu~M'ejle -empêche te~~arti.es. de c~~ .au;gré de ieHps~ntérêts.dont'elIes seules sont tl juges; au principe de la propriété, jpuisquc~ l'intervention du législateur €st une 'atteinte portée au droit de tirer de sa chose un profitlégitime. La loi de 1807 aboutit fatalement à l'élévation du taux de l'intérêt. L'on est en effet oMigé de s'adresser à des prêteurs d'une moralité douteuse, qui exigent un intérêt considérable, sous forme de commission, tandis que, si la liberté était proclamée, on trouverait des prêteurs qui, voyant un avantage à certain placementsans s'exposer a. des rigueurs légales, n'hésiteraietit pas à y engager leurs capitaux.

Nous avons ainsi retracé les principaux événements qui ont marqué depuis plus d'un siècle l'histoire de la limitation du taux de l'intérêt. Ces événements .nous ont amené sur le terrain économique.

Au-point de vue économique la limitation du taux de l'intérêt conventionnel est un non-sens. D'ailleurs, même en commettant' cette erreur, les !égis!ateursont eu la notion de .]a discrimination qu'il fallait faire entre l'intérêt conventionné! et l'intérêt légal. Dans quelques-unes des lois que nous avons analysées, la distinction est fal.te. II est naturel qu'un taux légal soit fixé quand il n'y a pas de convention. Beaucoup de faits Juridiques, comme un compte de tutelle, un partage de, communauté ou de succession, une vente judiciaire, une condamnation pécuniaire, etc., peuvent constituer un individu à l'état de débiteur vis-à-vis d'un autre, sans qu'aucune convention soit intervenue ou ait même pu in" tervenir. C'est cet intérêt qu'on appelle l'intérêt légal, parce qu'il est déterminé par la loi et non par une convention discutée et arrêtée entre le débiteur et le créancier. Il apparaît que cet intérêt légal doit être mis de temps en temps en rapport avec les conditions du marché des capitaux. Le rôle qui convient à l'Etat en pareille matière, c'est de se conformer à la nature des choses. Il doit. éviter de favoriser soit le prêteur, soit l'emprunteur. Il est tout à fait contraire à la. nature des

contre, a regagné un point à 148.. La..S'on'fM P<natfcterc Pt-at'foM'e et Co/CMM~est offerte à 38 l'action nouvelle de 125 fr. L'assemMée extraordinaire du 12 septembre a raë6é Tau~mentat!an du capital social, portée il y a quelques mois, de 24.554.500 fr. a 26.554.500,fn par l'émission dë~ 16.000 actions de 125 fr. A partir du 17 décembre prochain, les actions de la Société ne seront plus négociables qu'au comptant. Aux établissements de crédit, le C~<ft< JLyoHttc:f glisse de 1.975 à 1.926, cours comprenant le solde de son dividende, soit 55 fr. brut et 43 fr. net au porteur. Le CoMt~o~ ~MOM~f abandonne une vingtaine de points à 965. La Société G~)n')'o~ garde belle .allure à 1.075 l'action non libérée et 1.300 l'action libérée contre 1:074 et 1:288. Nouveau reçu! du Crédit Co~M~fM< de .FraMc~ à 640 contre 655 La .Po~Mf Naft'c'M/t' /'o!<r le CoMM~f~ et l'industrie se représente à son niveau antérieur à 506. Dans le groupe foncier, l'action du C~<M~ ~OHCt~ de .FraMM s'est redressée de 3.770 à 3.040, mais la .RfM~ fo~Ct~ s'est affaiblie de 502 à 475. La G~Mero~ PoMCt~f a regagné une fraction a 56 50.

Parmi les établissements coloniaux, on retrouve la Ccm/w'f ~f~cn~M))~ à 1.402 venant de 1.460 et le PoMn'fr ~~r~-T«nt.f~ à 585 contre 504.

Au groupe étranger, la j9o~«<? O~OHaM a conservé une allure soutenue à 284 ainsi que la Bax~M~ JVa<)'otto~ du M<f<9«c'a 20t contre 207. La .Ba~M~ ~Va~tOMo~ o"~y~ fléchit de 2.879 à 2.815, après s'être allégée de son acompte de 8 sh. soumis à l'impôt français de 20 ce qui réduit à environ 23 fr. 50 son montant net. Le Crédit FoMf!er B~tMt est forme à 2.140 l'action et 3.010 le dixième de part.

Chemjns de fer, trajMporta

Les titres de nos grands reseaux n'ont ïM échapper à 'l'ambiance de lourdeur à peu près générale. L'action~ Ncrd se représente à 1.240 contre 1.247, celle de 'I'.E.s't à 700 contre 710 et celle du P.-L.-Af. à 886 contre 891. On a échangé r(Mf<M.f à 833 contre 848 tandis qu'on inscrivait quelques points de reprise sur le Mt'cft à 728.

Parmi les Compagnies secondaires, ~les De/'a~/<?M!f<:<o«.r ont accentué leur recul, de 195 à 190. Au groupe des Compagme$ exploitant en Argentine, Santa-Fé Teste influencée par la passation probable de son dividende et cède une nouvelle fraction à 406. En revanche, l'amélioration de la situation en Argentine a favorisé une reprise de .BM<?M<M-~<rM qui termine à 326 venant de 3:0. Rosario a PM~o-B~nM!<' est restée calme à 110.

Dans le groupe étranger, l'action Cawo~taM Pof~'c continue à s'eSriter de 318 & 2t% bie!t

choses de Sxer ~nne limitation quand H y a convention. Et, dans ce cas, il_est tout à fait absurde de distinguer entre les conventipn.s commerciales et celles qui n'ont pas ce caractère. N est chimérique de vouloir fixer un taux maximum à Fiatéfêt en matière civile aussi bien qu'en matière-commerciale. De telles prescriptions-ont toujours été l'objet de fréquentes violations. II est nombre de cas, en effet, où .diverses circonstances, soit~la..pénurie de capitaux;'soit l'étendue des risques, soit les grandes~hances de productivité et la très ~Ràutë utilité, du 'prêt, peuvent justnier des'taux plus élevés. Il est arrivé fréquemment que les taux'' maxima d'intérêts fixes par îes lois âien.t ëte ~dépassés publiquement et, impunément. D~autres fois, le taux,ré&I de L'intérêt a-étedissimulé par l'émission de titres à un taù'& d'iMérët nominalement peu élevé, mais émis très au-dessous du pair, et avec l'avantage surérbgatoire dé-fortes primes d'amortis.sement. M. Paul Leroy-Beaulieu rappelle dans son 7~'ot'~ J'EcMt~w~ /'oK<t~M~ que ~Etat lui-même a souvent viole ses propres lois dans ses. emprunts 'et il mentionne 'que le baron Louis émit, au lendemain du Premiep Empire, des obligations 8 €t que, en 1871:1872, on plaça pour cinq milliards d'emprunt en g au cours de 82 fr. 50 et de 84 fr. 50.

Comme on ne peut forcer les gens à prêter, il faut bien, si .l'on veut se procurer des fonds, proposer aux capitalistes des conditions qui, vu les circonstances, les déterminent à se dessaisir de leurs épargnes. H n'est pas étonnant qu'à l'heure présente, où l'on prétend que l'Etat peut tout, sauf changer un -homme en famme, ridée de nxer de nouveau un maximum aux taux de l'intérêt reparaisse. Mais c'est une lourde erreur. L'Etat n'est pas plus le maître du taux de l'intérêt que du prix des denrées. Toute ten- tative qu'il fait en ce sens est -vouée à l'échec. Qu'il ait de 'bonnes nnajnçes, qu'il n'accumule par .les appels au crédit, il aura de grandes'' chanceg~de,~0)r.~nt!ér<;t baisser tout n~.tu-, re!Iemënr.~C'ëst"~bëau'c6up. plus efncace '~ta. les mesures d'autorité. t. "~e~' prêts, m'ayant pas tous la même séeu- rfté, il est naturel que le taux d'intérêt''auquel ils sont consentis soit différent et que ce taux s'élève en raison des risques courus. L'élasticité du taux <Ie l'intérêt, sans aucun maximum légal, est la condition .la plus propre à la propagation rapide du progrès et au développement de l'activité sociale. Ce n'est pas !e moment d'aller à l'encontre de cette vérité d'expérience en 'revenant au régime d'un maximum du taux de l'intérêts conventionnel. Autrement dit, la disposition de la: loi de 1018, suspendant la limitation de fl'intérêt conventionnel, doit être maintenue

h~rmations et commumquM LES EXPLOITATIONS JE L E C T R 1 QUES. Les recettes des h"it premier." mois de jo~ sont de 29.836.100 francs contre J 2().253&)0. francs, pour !a période correspondante d'e 1933. HYDRO-ELECTRIQUE DU VERDON. Cette Société a ~të amenée, en -vue de facHit~r la réorganisation financière étudiée eh L'ômmf).n~avët TEi-at et les principaux HTté~ 1 ressés.'à déposer son bilan à !a ~a.te du 10 septembre. r~I~t{~Fen.te.s' a.~Knb~eB~' d'act!~T&a!.M3 -etJ d'obligataires seront co.nV&qtMes très pro-i cha.in.ëment pour fixtr tes Tn.od&Htés des Ope- ratton.s ù' réaiiser en vue ~Ie pertiiëttre repnse et, récheverticnt des ouvrages porir tesq~te!s" des dépenses très importantes ont déjà été'engagées. COMPTEURS DE VOITURES (Taximëttes). Les résultats de l'exercice 1033- ont un caractère satisfaisant. Les bénéfices ne s'écarteront pas beaucoup du chiffre accuser pour l'exercice précèdent (2.770.000 fr.), qui avait permis de répartir. 32 fr. brut par action. MINIERE DES GRANDS LACS. Les. dividendes proposés à !a. prochaine assemblée seront de 19 fr. 54 brut contre 12 fr. 16 par; ~dixième d'action de tapital et de 5 fr. 01 brut par centtètne. de part -de Ydndateur: contre 2 fr. o64/.

que l'annonce d'une nouvelle augmentation des recettes pendant 'la semaine au 7 sepfembre ait contribué à revigorer sa. tendance en, clôture. Les M~OK.f-L~.f se retrouvent à 77. Aux Transports Parisiens, le M~~c/'oK~atM s'alourdit à 1.122 cont'rë !.l37. Les recettes du mois d'août sont supérieures de 4,65 a~ celles enregistrées durant ~e enois cprresppa'j 1 'daht '<Ie 1933. Rappetôns que, pour tes ~sBpt 'pré- miers mois de l'exercice en cours, les''recettes~ marqueht'ùne augmentation, de 2,20 Navigation, pptts, canaux

L'animation est toujours assez restreinte au groupe de la. navigation. Cependant, les CKo~' ~cM~ R<M)!M sont demeurés soutenus à T20 venant de 11950. Les actions de 600 francs de ta CoKt/'o~Kt? G~M~o~ TfOMo~oM~M~ ont éfé fermement 'tenues à 23. L'empru'nt que la Compagnie émet à l'heure actuelle, au prix de 905 'francs jpar titre, à pour ctbjet de procurer' d.es ressources destinées à la construction delà ~o~;f!M<~M. Cet emprunt, d'un montant maximum de J20.500.ooo francs, <st représent'é par 120.500 bons de 1.000 francs nominal, 5 i/.z o/o demi-net, amortissables en vingt ans, par vingtièmes, à partir du 15 septembre 1935, Car tirages au..sort seulement.. D'autre part, 'les M~M~fM AfanMo'~ se sont négociées à 30 contre 31, mais I'~K.n- j Hofi? <~ A~aY')OH est demeuré négligée à son cours ancien :de 375. La..S'~eM~oM~Mf est tou- jours peu. active à. 40/Les T~M~r~ ~fttnftWM n t/o/Mf glissent de-103 S8.

Parmi les transports fluviaux, on retrouve la G~t~fo~ A~ftt![~o<M<t à 63 50 et la P~MM'o~ <fe T'~aK~o~ <~ .R~Mor~tMt~ à J96

contre 199.

Aux ports, l'action' 7?o.Mr<o 'est ''toujours recherchée à 13.200. Le Port <<4M~< clôture à 327. Les Pcf~ ~a~eaM! s'améliorent de 880 à Soo.-Le Fo~ Bey~oMt/t est en importante reprise a/895 contre &t2.

Les titres du CoKO~ <~ ~MM conservent une' excellente orientation. L'action de capital'' terminé à 19.435 contre 19.350 et la part de fondateur à 17.070 contre 17.000.. Charbonnagee

Les valeurs de charbonnages qui avaient été sérieusement éprouvées la semaine dernière se sont très nettement ressaisies. A terme, JL~M~ qui.avaitfaibli.'ia. semaine passée de.'3b5 à 3oi, se retrouve finalement à ce cours. Les assemblées. extraordinaire et spéciales, qui devaient le !o septembre statuer: sur la suppression du privilège de vote des a'ctionsB ont été, fàute-de quorum, .reportées.au 8 octobre. ~cc< se tasse encore de 480 à 424 après avoir perdu 3o fr. la semaine dernière. Cotfrn'~M se raffermit un peu à 219.

Au comptant, Bc</tKM~, soutenu par !a perspective du maintien du dividende a 200 francs, a réussi à regagner !a moitié environ de sa perte de la semaine précédente à 4.465 contre

E. R:

LA S Ë M A)NE F)NANCtÈR E Marche encore alourdi.

Le budget de 1935 et !a situation de la Trésorerie

en a e<e de ces derm'ers nu;/ ;on.rs comme de Ja semo/ne o~< ~es o,~ précèdes. Z.e morcnc s'e.~ a/ourd;, sons CMC /a;7/sse l'étincelle. Peu df mo~s de se r~'oui'r. Ce n'es~ pas de CenefC .</u'ouro~ pu TCnt'r :fn encoHrageme~. La poH~'oue ~rQncaÏse y. rencontre des resfs~ances ~n< no/re de/ega/;on s'/rr~e, ef f;nca'r<ode p0/0n~ C 7:e~en~ CCMtme un COMp de tonnerre. L't'ncerhYttde mone/re res~e totale. La Ti'~e' e~ fe''doHo/' 07!~ vers la ? semaine, reJ'rotn'ë Hnc gttasf-s~6/Me. ~E~e pet~ p/'o'a~Ot'f pMdha~'Yes ~oHt p/'o~atns mo~. C~e ~M ~o!/ar est neceMafrs pour rassurer les cap~Hx <neh'cc;'M ~j!'po/ o'tMe ~ur~ c/'oMsan~e et pour ~ct'cr op~rah'ons /ïn~mc~rM menacées par /a Jour~Hr pars~~tm~e ~s oMt'gc~'ons d'~faf. Nous ferons montre OK cours de nos 'ooserfO~'ons ouoMiM/tM.

Les di/~cu~es economïoucs et commerrf~M /our7!en< à /*e~a~ ût~u.Z.e. res~nc~onscppor~s par !4Hemo~ne n ses ec~on~es commerciaux ne son< /at'<es' ni pour favoriser la s~6t7tsa~on des monnctes n; pour engager /e marché à nausser /e ton. L'unanim~e est /<e sur fi'nconerence de no~re poMToue commere/o/e. Commerccn~s e~ ;n~ustne~s à ~our~ ~e' ~eooucnes e~cneurs, meno'ces ~une ~en~e agoni'c, font /ourne~emenf c/!e/ de /'EM fe c~n~'d'en~ de ~urs deoot'rcs; Dans /e /ne~me ~emps les banques, absorbées par les opera~'ons d'a~ sont amenées à raréfier fescomp/e //s popt'er co7nmerc/f! dont /a BanoHe de France feeueiHe fo/on~'ers ~enff7g~, en ~a~<m< direcfemen.f e~ au ,premi'e7' degré cyee les M~eresses.

La Bourse, en/Ïn, ne fo~ pas sans me~ancoh'e, dans Mne con~ec<Mre ~ennioMe, se prectser /a menac.e.d'Hne //scaH~e ~Ut <OHcne de pr&y. ~.&. c/Mp~r~; prem/e.r du ~~x;:7;V,,du. <: 7'~e. eod!'jM ~es ~<s yefc~yfs .~n.e ~po/s cedtt~'res preCtse ~tre, desormaM, ~e~ .p.rodtt~s ~es opera~'ons ~Bourse e/~e'c?uces~ .~re /:a6~ue/par les pcf~cu~erssero/tf dsstmt'Ms eux oene/ices non co.mmerc;aux ef soumt's au même ïmpof. ne manoue p/us, ayonsnous d~ y a na~ jours, ~Me ce coup de ~r~ce a! un mcrcne ~m a un p;'ed dans /cr ~om6e. ~M surp/us, ~'c//c;re merï/e ~u'Hn\/<?M/' c~ ~cK~re nous ra6ord;ons dans /e defai7 et sous son cspe~ ~n'dtOMe. Pour f/ns~n~ ;su/ de co/!sfa(er ~M~Me ne scnrmf être pour le marcneuneyemenfd'ac~'t'

FaRM donc bannir fo~c espérance, e~ n'esfrien, pour /a Bourse, à ouot se raccrocne/'? JVous forons croire ~tt'eHe soHra dtscerner fesprt't dont est imprégnée <s doctrine ~nar!n'ere dK gou~ernc'menf et oM/dom;ne/'expose 'des mo~s du pro/ef de budget de 1935, /<r fp~on/e du ministre des .nences d'asseoir en//n sur des ooses so/t'des /es /tnances /rcncot'ses et de res~urer le cred~ de ~'E<Qt. Et ce sera une ra/son ~'espérer.

Une douMe csncep~'on o présidé à fe~~ora/t'on dn oud~ef de !935. Z-ne est relative à sa méthode ~e pre~<!rc<on er de dtscHssfon, /'a!~reasonespr/~ En.~e ouî /0!/e~e ~a ~nefnode, Af. Germc/n-' Afûr<)'n a t'Ot~tt revenir a ~radt'~on om;e~i'ge oHe ~a loi de ~'nd/fces /orme un ensemMe! comp~ presen/e en ene se~e' /oi's f~a'men des C/:om{'rM. Son pr~ef esr repose à ~emps. dépend de /c sagesse dM for/emen~ e< cHssf de fenergie-dM cnc/ du goufernemenf ~u'tV so~ fo/e avant fourer~re de l'exercice. Pour /e reste, /e m~s~e des finances a recnercne /'e~ut'R6re sons impôts nouveaux e~ sans pre/efemen~ noMfeattx sur /es /rn~emen~s' ef re/rNi'/es, mc<s en recondM;'son< dans /eur t'n<e~ra~e ~cs dispositions dont a bene/t'cfe /e oud~e! de t934 dH fait des decre<s-/o/s. 1 Pour !f! ptremt'~re fois depm's longtemps, on a rompu'ofec ~o méthode ~H[ const'sf~ a e/eyer /es recelés d' Ja nau~eur de dépenses ~gees mcompresst'o~s de prfme c&ord, mefs on fr cherché CM confrot're a adapter ~es -secondes ouxprem~re&i

4.155- ~a~M a été Indécise à 415 contre 416, PoM~M à 725 contre 738. ~4)t~t, qui avait plongé la semaine dernière de 685 à 615, cède encore quelques points à 610. 0.f<ftfCMr~ qui va maintenir son dividende à 60 fr., a reculé de {!84à86i:

Dans le groupe des charbonnages du Centfe et du Midi, .B/a~sy passe de 550 à 554. C'o.rpt;oM,f. s'effrite. feulement 'de 665 à 656 et G'MM~C~O!~ de 3S5;e 38o. Afûtt~aM~ clôture en~.Mgêt'e reprise à i,2M~ontre t.201. En coulisse, ~&: s'est négociée à: 409,' au. lieu de 417.. En revanche, B~'«a;y et Z-t'M se sont améliorées de 151 à 153 5Q et de 154 à t59. Métallurgie

Constructions ïnêcanïquea

L'irrégularité constatée la semaine dernière dans les compartiments métallurgiques n'a guère été atténuée pendant la ~maine écoulée et c'est par de .nouveaux reculs que se caractérise ta tenue de tout le groupe. Les Aciéries de LoM~îoy sont en reprise à 108. C/fntt~oMCoMM~n<fy est en reprise de 1.350 à 1.355. Les ~4ct~tM de <(t Jtf<tn)t~ sont hésitantes à 280 au lieu de 205. Af<c/;fM~ perd encore quelque peu à 38s contre 3o6. En revanche, Pon~-a-~oM~ot s'avance jusqu'à l.ooo.

D~MOiM-~4!M!)t est en recul à 745 contre 749 et établit un nouveau record de baisse. Les 7~aM~ f~MfMeoM.r de la CAt~M marchent par contre de l'avant en passant de 385 à 412, sur l'annonce que les bénéfices de l'exercice au 3o septembre .prochain égaleront largement ceux de l'exercice précédent..S'fM~-MoM&<'M<!f<' a été bien tenue à 583.

Parmi les valeurs de constructions mécaniques, .FM/M-Lt/~ a conservé ses positions antérieures à 810, mais l'joct'~M~ de C'o)!<c<t0)t.! a encore fléchi de 567 a5io.

Aux sociétés transformatrices de métaux, on enregistre de~nouveaux dégagements en actions M~oM~* à 1.700 contre 1.751, pendant que les Tn~crtM dx .Ha~f ~'effritent de 33o à 324. M!ne< mêtaUlquM

D'après l' <: American Bureau of Statistics _!a production mondiale de cuivre Etats-Unis ~exceptés–au cours des six premiers mois de 1034, fut légèrement supérieure à la consommation mondiale Etats-Unis également exclus mais aux Etats-Unis la consommation dé.passa la production et permit une certaine résorption des stocks. L'examen plus approfondi des statistiques montre que la consommation a Beaucoup augmenté pendant le premier semestre 1034, mais que, malheureusement, la production 'des pays autres que les Etats-Unis a augmenté dans des proportions encore plus fortes. La marché des métaux communs à Londres a été tout juste soutenu cette semaine. En Bourse, !es valeurs de mines métalliques ont fait preuve de la même irrégularité que la. semaine précédente. Aux cuprifères !e .R'o a cédé encore du .'terrain de 1.230 à 1.205..RooM ~M~~o~ s'inscrit à 88 25 venant de oo. Le marché de l'~MtO~ M<-

Cermain-Mf!r<)n a es~'me a 47 ~n~t'ard~ ~s /ceu~es con~n'&u~'fes du pays. Ses pr~Ms;ons de rece//es por/en~exac~emen~ sur 47 mil//ords 22 muh'ons. Nous M tgnorcns encore le d~<7. A~ous savons seulement ?ue ~es rendes on~ e~e ef c~uees sutfan~ ~es re~es trad~f'onne/'cs so~.de /apenu/eme, so;f de l'es~'mo/i'on d;'rec/e. ~us serons ega/emen~ çue .~M SOU/OS ressources excep/;0/:nc,f/es.- CSCOm~~es'son~ ce/~s qui o/!<ro~ eu oene/i'cc de -/a /rdp)pe des monnOt'es d'cr~nf ef cfc nickel jooar la partie ~u p/cmmc .anfen~r /r<!npe ou; /ï'oHrc pu ~re execu~M avant le 31 ~ec~more 1934. Le mo/n~ en sera sens ~0~6 <es ~nst'o/emcn~ M/e/eur recette (760 m~f'ons) qu'avait prévue, de ce chef, le budget de 1934. Le <)ud'ge<de 1935 perd aussi

le bénéfice de la loterie qui avait procuré

/e 6ene/fce de /a /o~r;'e ~ut of<!i'< p/'ocu/'e750 mf~t'ons a son defancier. ~c /ofene stt6s;s~, mtt;'s son produ/f cs~ d'eso/'mcM a~/ec~e eux f/c~nes de la guerre ef ft'endrn en c~enua<;on des dépenses.

Les efa~M<jons de ~ece~es de 1935, soit 47.022 Tn~ons, sont )'n/eneurM de' 1.260 mi7h'ons à celles de 1934 ~Ut'a~e~nafent 48.281 milHons. Le différence parc?f t/np~aMe ponr une ~rge part à la disparition d~s ressources P.fcep~'onne//es. 7/ csf donc possible à juger pcr /'c</ure ccfue~e des .recourremen~s qui on~ fait op'jMro?frc, pour /es six pre/n;'ers /no/s de I934,Mne Msu//i'scnee de ~up/oue 1.500 m~//ons par rapport cu.ï estimations ~ue noufeHcs mo/ns-fo~ues se p/'oduisen< encore /'cn prochain. Af. Cermc';n-Afarf!'n n'en écarte d'oMeurs pas /'nyp~nese. fait ooserfer <ou/e/o<s eue /es recelés non /;scafes donnent des resu~c~s supérieurs à ceux ouf étaient attendus et c'ue re/orme de' ~e sur /e cn/e d'a//m're~d~ ~rûc~e/'jdes resscHrces cppreCM&<~ ~s~c su~oM~ *~tf'u~e Mod~ea~'on de Mo~re. poA'oae~ doMmer~, en. perme~ 'rrgMsc7nen~ de nds echdn~s e~~en'eu/'s, a/neh'orEr~ fe produ/r.des douanes, don~t'/n~M/sonce n représente, à elle seu/e, 43 de /c moi'ns-f(!fue <oMe du premier semestre de 1934. Les ëM~tMh'ons reM~es cuA: drc~s à f!'mporM<o/! ont été TncM/enues a un niveau /'e/c//remen~ e/eye..M. Cermafn-~cr~n ne le cccne pas. ne d/ssunu/e pas non p~us ~u'e//es son~ ~es seu/es a /Ui inspirer à lui-même ~ue/~ucs reserrcs. ~pres fonf d'outrés, )f pousse, a son ~our, un frt d'~anme, lequel, pour être discret, ne mer)'<e pas moins d'être entendu.

~!)!

En <'rc/, on peu~ donc penser oue /es éva/ua~'ons de recelés ne laisseront pas de deboires sen'eu.r.

On peu~ e~re, Ofec Aï. Ger/na/n-Mar~'n d'0t7/eurs, p~us reserfe sur les preffsions de dépenses. Le total des ou~e~ures de crédit a été /)'xe a 46.984 mutons (après onnu/a~'on p~rr 'd~cre~s de 308 /nf/~ons au ~re de la r~i'si'on des )'ndemni'res), o/ors que les crédits demand~s pr/nK~'fe/nen~ par ~s ministères s'élevaient o'~s de 50.m;7//ards, excc/cmen~ 50.157 n!

~MS.

C~~ns ~o~f~ du ~ud~e/ d~/fen~, en e/j'e~ :~tre .~ce ~Qur ~935 a,des c/~ acciues,; .Ce~acjcrotssemen~ reprMe~e' l.'lOO m~fons, don~ /ap/us grande par~'e, 850 m;ons en-i f/ron, es/ )'mpM~&/e du service de d~fe > emprunt 4 1934 peur 200 m~'ons, bon~du yresor 5 1934 pour 204 /mNons, emprunts des réseaux pour 302 millions, dette v/cgere pour 80 mt&ons, etc.

7/ a /aMu, en de/;n;7i)'e, que Aï. C~ruM/n–Afar~'n comprime de 3.173 m~/ions /es demandes fnih'c/M de C7'ed//s de ses collègues. t/n resu~of ne pourra e~e oMenu que par /a con~nuc/fon de /'e/~or~ ngoureux d'eco/Mmi'es entrepris de'puts /e deSut ~e donnée e~ plus encore par une reforme, p/us pro/onde de /'J?for. Les decre~s-fots cycftnf prévu par exëmp/e 80.000 sup'press;'ons d'emplois. L'exposFdes mo~/s du ~roye< de oudge~ reco/

MMff <fK ~oKf-Ko~aM~c s'est ressenti de l'irrégularité de la place de Bruxelles. Des offres ont ramené la privilégiée de 1.670 à 1.560, le capital de 1.655 à 1.545 et la dividende de 1.655 à 1.540. 7'/M~M, qui ne produit plus d'ailleurs qu'un petit tonnage de cuivre, a été soutenu à 221 au lieu de 228.

D'autre part, les Af~ .Bo~ ont été réalisées la priorité à 2.500 contre 2.C65, l'ordinaire à-;2~4p,<~re.-2..6~5,I'J:otts.;axQns TBttnoncé que e .I~.producttoa, ;de .ctt;vre, en août avait été de 3.591'tonnes contre 3.759 tonnes en juillet. Dans 'le groupe des valeurs de plomb, !a Pc~a~oyo demeure calme à 131.

La production du zinc des pays qui font partie du cartel international accuse une légère augmentation au cours des derniers mois;. les 'stocks sont également un peu plus élevés. La ~'<?~/<?-.Mo)t<o~if, qui est toujours tributaire du marché de Bruxelles, continue à s'alourdir de 888 à 840. L'action CM~oMt- vaut 550 au lieu de 574, la part glisse de 201 à 278. La .Mw«~<' e< Me<aMt<~tgMg de fAt~oeAt~ perd 15 points a 135.

Aux valeurs d'éfain,-l'action. T~Mo/t accentue son recul de 530 à 5t6 de même que )a part à ï.523 contre 1.560.

Eau, gaz, électritdtê

Les dispositions peu favorables du marché sont mises nettement en évidence par la lourdeur des affaires d'eaux et de gaz. Toutefois, il convient d'observer que les moins-values sont peu sensibles. Aux valeurs d'eaux, la CoMt/'(~<Kp G~M~'O~ <~M .H(!M~- ~est ferme à !.730, tandis que les ~(!M.f /o BoM/«?!<c ~f PorM finissent à 290 venant de 313. L'action BoM.)- et ~/cf~<-t~ /i<<oc/tt!ic est également en reçut de 082 à 069. A terme, !a Z.yo")!OM? se représente à 2.440 venant de 2.265.

Parmi les valeurs gazières, la Cf"<~<' <S<otrage (Gaz Lebon) a faibli de i.no à 1.080; elle vient de reprendre la chute de Rophémel sur la Ra.nee, qui a. été concédée à la Société Hydroélectrique de la Haute-Rànce. La Co~<)!M!fo~f t<M Cos a rétrogradé de 1.340 à 1.285 et la FfCMfOMC ~e/atfo.~ à fléchi de 3.175 à 3.145. Le Ces ~o!< la France et /'B~<Mt~~ dont la situation industrielle et financière est favorable, se, maintient à 1.800. On retrouve le Gaz de Paris à 376 contre 384, et l'.E~OM'a~ C'&OK//aj7f .Fo~f Motrice à 765 contre 775.

Dans le compartiment des titres d'électricité, la P<n't'~MM~ de .jDM<rt&M<<OM a résisté à 2.225 venant de 2.235. On note un nouveau glissement de t't/MtOM <E~c<Wft~ à 665 contre 676. Ferme est la priorité .E/M~tCt~ de la ~'<<M à 400 la part finit à 2.775 au lieu de 2.800. Au contraire, l'action ~e~t'ct~ de PofM est franchement lourde à 842 contre 867; la part finit à 10.870 au tieu de 10.995. Le ~Vor~-jC-M~M~r~ cède 60 points à 1.725 tandis que le Littoral AfM~nMt~f! conserve une allure soutenue à 796 contre 79S.

Au comptait, T.E~Z.wmt~ gagne une frac-

t MM âne, yas~tt'a présent, 30.000 seafemenf d'entre elles ont pH e/r&~ec~Mees, d o/ou~e aHe < /es suppressf'ons d'emp~tots;se,so~ neurtées an~ e~genees des /o<s /ondemen<<ï/es de ~a ~?epn6/)'aue ~ofs n'es~ pa& de /o<s ~ondamentales an: ne put'ssenf être mod</<ees ~orsOH'c~es son~ Mcampa<i6~es avec fes exf'~enfes de /a f/è economfane ef soc/a/e du poys. Or ce n'es< m de 30.000 n! même de 80.000 que & ccc/'M ~~u;s wn~ cns /e not7!&e des /onc~'ons d'Etat, mc~ Jcu~ oa trois ce/t-<a~M ~e mf~e.

C'M~ AMe ~a re~rm~ fËMt (fH~ )'/n-' por~e de ~OKrM~rc, C'M.t eKe çae s'c~ac~ra le gourcrTtement ~Mt prop~serede nouT<M ~M~p/-P.S~!onX d'C/7!~C< e< ? r~fM/on des ef~/MM de /nc~n'p/ de .M~M~o/M. t/K c~ori' pner~up M)f d'au~f p&x n~cM~ so/~ ~H~ ce~atnp~ do<a~o/ e~ /!ohm:.m~ ce~BA qui Mf ~c~ a /a D~ef;M nc~na~ redu~ex de 10 p~r rn~or< eux demandes ;'nf~'f:~M, auront MM doute 6eMm d'être relevées en coHM d'exerc;ce. D'acre part, des dépenses ~uf norma~me~ ~nc~Mt au tud~e~ en on< été d<s<c;7es p~ur e~re repo/'fees su/' /e programme de grands travaux contre le cn~/nage, permc~an~ de su6s~Mr Mn sefvice d'c/znttt~es à des su&fenh'ons en capital. Le budget de 1935 /Q;'sse donc su6sts~er ~He~eues c~eas, surtout du côté des dépenses. poHf~ d;7/ct7emen~ en e~re.cu<renren~ d HK /nomen< oK /<! crise set'f'~ avec une vigueur par~'cuKere. Du moins ce oudge~ cons~'<ue-< un énorme progrès sur ceux ou/ fon~ précédé, ~n< par la /cfon don< es< e/o6~ e~ qui serre /<z réalité d'aussi près oHe poss/Me que par de//a~'on fe~co/e des dépenses publiques ~u';7 consacre.

/A~

us

< Z)e//c~ budgétaire, gêne de /a trésorerie, baisse du crédit puo~c/jncrasme des o//a;'res reo~'ssent les uns sur /Ps autres constofe /or~ ;Hs<emenf fexpose des mo<s. le doct:men~ cn;re, pour fa.premi'ere /ot's, ~es dt~/icu~es dH 7"reso7- en ~efn'e!' et ~n mars derniers.

Z..e 10 /ery-~r, /o~de,~<!f/).'ee ca.o/rdK

g'ouM'rne~n~n~~DQN/njer~Ne, ~e T're~&r'd~~ en ;cdM.se !.02 mMans ;e~ -7m ~s& rece~o~ 300jn;7~ons sMrfemprunfS emfs en ;anvter. Z.es pref/s/ons de decdtsse/nen<s ne~s (c'esfa-d/re après dedMC<<on des rendes d'tm~s escomptées) e~a/enf de 2 milliards pour le mois de /efner et de 1.700 m~fons pour le mois de mars. En réalité, ïes décaissements a~e~ntrenf 3 m~'ards en février et 3.100 m/Mans en mars, De ce co~e, /a s~M~'on es~ mafn~nanf redressée. A~oas regrettons un peu que M. Germa/n-~ar~'n n'ait pas cru devoir dresser un e~ cc~e~ de /a ~resorert'e. Da mo~'ns esM en mesare d'a//f'rmer oae Jfe ~oH~ernemM~ peu~ enMsager /'aveni'r afec cafme Toutefois le procAe avenf'r comporte Nn: effort sen'enjc de/a part du Vresor. /Ht /aH~, a'nne par~ ramener à 10 mf~ards; avant fe 30 septembre, /e mon/an~ de ses 6ons ord/natres e/t c;'rcu/a~on. Z.e p/a/ond ac~e/ est de 12 m/~i'ards, ma;s n'es~ pro6a6/emen< pa~ a~einf.

7< /aa~ d~a~re _par~ assurer en oc~oore .remooMrsemen~ dft soMe'.des oonsG~men~e!, so~ 4 milliards, e<.de ~'emprun~ Freneh Cities em;'s aM~a<s-Unfs, sp~ envfron 1 m~'ard. Donc 5 m~Hards d'empru.n/s de .confersi'o.n: auxquels s'a/on/eron~ prooao/emen~ 2 aa/res! m/7/;a~ds -e//aHd~ de /'en!Ms/on a.t~o/'tsee de 10 m~'ard~ -p~ parer'a d~ers besoins et ~ren~e au: jrresoT-: Mas~CfÏe ~Ne. M c~ra /a~ perdre en partie fa6a;ssemen~ de/a <mftg d'emtss;'on des oons ordMa/res.

C'cs~ donc att ~o<a~ 6~7 mt'rds OM'~ /aKdra trotjfer a assez orere ecAeance. Z.<r d;'s-.cMSSf'on e~ le vote rapjdes du oMd~ faciliteron~ cons/aerao~emeny /a Mené du 7'resor en ame//oranf les disposions du marcne /<nan-' o'er.

~s<-ce su/san<? ~f. Cerma<n-7Mar<t'n ne le pense pas. <: Les e/jfo/~s en~repn's dans le domaine technique, ecr~-d, son~ indispensables sans doa~e. Mais il res/en~ sans fer~M lorsque /es d<ssens;'ons po/t'~aaes ~rono/en~ ~'opMf'on: pKo//aae e/ eoran~ent /e ~-red~ de f~ » Ce n'es~ plus là a//aire dM mtn/sfre des /nances; ma/s dM goufernemen~. E< tf n'y a p~s, de ce co~ de ~emps a perdre. D.

tion à 415 contre 410, mais l'OMe.tf-LMMt~f s'cf. frite à 361 venant de 369. L'ordinaire 5'M~-Z.MWt~-c s'inscrit à 4.240 au lieu de 4.290. Caoutchoucs

Après avoir fait preuve de résistance, les valeurs caoutchoutières ont finalement accusé des signes de faiblesse.

Au Parquet, ~S'C'ot)t«<tAo~M<fe'o<tK~ n;ont cédé .qu'une Kgere ~Metiou S 323}'~ nou..ve~au: d.o!aai' quf;. ?'cst assure 1~-SocIcté afin d'éviter des opératioas très 'coûtëuses'de rajeunissement sur ses propres plantations est situ~ à Minh-Thanh, à 80 Itilomètres de Loc NinH et recouvre 3.536 hectares.

Parmi les valeurs traitées en Coulisse, la .Ft'MMCt~ s'est encore effritée à 112, pendant que la .Po~oK~ abandonnait le bénéfice de sa reprise de huitaine à 313. Le Caw6o~~ est revenu de 180 à 182. T'cfTM-.K'Ot~.f 223'so contra 231 50.

Au groupe ~des'valeurs malaises, l'action ordinaire Mo/acfo a été soutenue à 120 et la prêterence à près de 140. L'~M~~nt s'est retrouvée un peu au-dessous de 80 et CM/o Â'ah~~oMp vers~

85..

Parmi les titres du'grpupe neer!andais,J'~M~ <<datM jRtt&tef abandonne sa précédente reprise à 1.022. Lés 'effets de !a baisse de l'huile de patme seront tres~argemeht compensés, pou!; la Société, par ceux de la hausse du caoutchouc, la superficie des plantations d'hévéas atteignant plus du double de celle des plantations de palmiers à huile. L'action de capital T'o~oMo~i' passe de 60: à 700 et l'action de dividende de 490 à 455.

Dans le compartiment des affaires de caoutchouc industriel, la 'sixième part Michelin n'a guère vané a 968 contre 972, mais l'action JY«<c/t!)!~OM s'est alourdie à 1.450, ainsi que l'action D«K/o~ à 505.

-J'TétrpÏM"

Au cours de la semaine qui vient de s'écouler, la production moyenne journalière de pétrole, aux Etats-Unis, a été de 2.404.000 barils contre 2.422.150 barils la semaine précédente et 2 millions 506.000 barils pour la semaine qui avait pris fin le H août. Cette diminution des stocks, qui avait paru innueneer favorablement le groupe des pétrolières, est finalement restât) sans effet. Aux internationales, la jRoyo~ Dutch qui avait néchi de 1.580 aux environs de i.!5o. s'est ensuite un peu raffermie à 1.558. La ~A~/ abandonne finalement quelques points à 179 50. La Mc.VfCOM .Eo~ s'alourdit à 28 75 contre 31 75. Les tribunaux mexicains viennent de confirmer l'arrêt qui avait condamné la Compagnie-à payée à la <Petrolera Commercial une indemnité de 20 millions de piastres représentant la valeur d'un million de mètres cubes indûment extrait, dit l'arrêt, du lot 113 d'Amatlan. La < Mexican Eàgle va porter te litige devant la Cour Suprême américaineelle compte faire


<ta'!p!r <îe nombteuses irr~gtilarités qui se setEaiënt produites au cours des débats. La CaKS~!<M .Ec~e demeure très calme à 23 go.. Parmi les valeurs du groupe roumano-bèlge, Ïa Pefff~tMO a cédé quelques pointa à 377. Allure hésitante de CoMeo~t'o a 38 50. Cette Compagnie a produit 9.457 wagons en août contre 9.113 wagons en juillet. Co~oMKa se relève un ]peu à 42,.bien que le dividende de 25 lei, voté ipar 'la dernière Assemblée, n'ait pas encore été paye. L'OMtt:KMt ~MferMcttOKo~ des P~ro/M Se tasse de 52 à 46, tandis que la .RoMMMMo-B< irestelourde a28.

Changements à peu près nuls sur les valeurs [françaises. Les .HM'~M. Pc«'o/M sont au itneme niveau qu'il y a hmt jours, mais LilleBoMMte~M Co/otK&M s'est un peu affaiblie à 620, 'l'action de jouissance. Fermeté de la ~ot:~<KyedMPe<?'o~à66o.

Phosphatée, produite chinnques~

textiles

Ees valeurs, de phosphates sont peu achalanHees. L'action G~o cote 404 contre 417 et la

part abandonne encore huit points à 502: i! a

été expédié, dans le courant du mois d'août, ~04.054 tonnes dé phosphates contre 105.044 tonces le mois précédent et contre 105.275 tonnes iea août io33. Les embarquements se totalisent ainsi à 845.986 tonnes ~u i" janvier au 3l août. !C'OM<OM<MC est très résistante 266; les livraisons se sont élevées, i'endant les huit premiers mois de 1934, à 437.253 tonnes .contre 387.286 tonnes pour la période correspondante de l'année 1933.

On retrouve d'autre part !es ?'MM.:t~M à 46? les livraisons d'août dernier ont été de 17.247 itonnes contre 8.771 tonnes en août !933. Les livraisons des huit premiers mois de l'année s'établissent à 122.453 tjnnes contre 92.707 tonBes pour la période correspondante de 1933. .Les valeurs de produits chimiques ont été lourdes jusqu'à la clôture rui s'est effectuée sur t-ne note un peu plus résistante. On reste finalement, non pas au plus bas de la semaine, mais tout de même assez nettement au-dessous des cours de huitaine. jR/to'M-PoM~ne est entraîné de 1.104 à 1.085, malgré l'approche de la distribution d'actions gratuit's. C'est, en effet, le s6 septembre que doit se tenir l'assemblée dont l'objet est d'approuver le prélèvement sur la <<: réserve par prime d'émission A partir du 3l octobre, la Société ,mettra <n paiement le 'conpon'n*:H des actions, & raison de 33 ir. 333 Mt d'impôt cédul~tre sur~e revenu.. Toutefois, ice.mëme coupon sera accepté, dès te 15 septembre~ pour la somme, nette de 3<! fr. 333, en règlement des souscriptions à l'augmentation de opital de 75 à loo mitlions qui sera réalisée dn 15 septembre au ~i 'jctobre. Trois coupons n* 11 serviront à la libération d'une action nouvelle. L'action .K~MMOKM a valu 497. Saint-GoibotM termine à 1.11.2 contre l.l36; les résultats de Ix Triplex Safety Class, nliale anglaise de Saint-Gobain, accusent une forte augmentation pour l'exercice au 3o juin dernier et le dividende sera maintenu à 25 O/o. Pec~tM~y accentue' son recul à 935.

Les valeurs de soie artificielle n'ont pas été mieux traitées. La T'M~c s'est repliée de in à jo5 et la Soie G)!w< de 1.950 à 1.900. Plus résistante, la Soie J'sMM.T n'a perdu qu'une ïraction insigtuSante à p38.

Mines d'or et de diamants

La production des mines d'or du Transvaal en août s'est élevée a 881.861 onces contre.

D E R M t ERE MEURE

~GË~E~E

M.B&RTHOU OFFRE UN DEJEUNER AUX DELEGUES AUTRtCiMENSGenève, Je 16 septembre. M. Louis Bar'thou'a offert ~n déjeuner en l'honneur de MM. .Schuschnigg, chancelier Berger-Waldeneg~, .ministres des affaires étrangères, et PflugI, prethier délégué d'Autriche; de Valera, chef du gouvernement d'Irlande; Batolof, ministre des affaires étrangères de Bulgarie; Maximes, mimstre des affaires étrangères de Grèce Hymans, premier délégué beige; Radulesco, sous-secrétaire d'Etat aux affaires, étrangères roumain.

Ce déjeuner, fournira vraisemblablement l'occasion au ministre des affaires étrangères de ~'entretenir avec ies délégués autrichiens des problèmes Internationaux touchant la République fédérale.. Cet après-midi, M. Barthou, à titre personnel, se rend à Amphion, sur Ja rive française du lac Léman, où, en compagnie de la famille 'de la comtesse de Noailles, il va visiter un terrain qui sera aménagé en jardin votif à la mémoire de la grande poétesse.

Par a<UeUr$,:M. Louis Barthou a reçu- ce matin une lettre de M. Litvinof. Le commissaire du peuple aux affaires étrangères se félicite du vote intervenu hier, au Conseil, et remercie M. Louis Barthou de .l'action qu'il a, Déployée au cours des nombreuses et délicates négociations qui ont précédé cette; décision. M. Mtvinoi-demande, également .au ministre des af faites; étrangères français, de: remercier en -San snom-.Jes délégations.qw <~t: signé je~é~ gramme, d'invitation qui Itti a :ét~ adressé tuer,

iqsse er,,

La Conférence parlementaire

internationale du commerce

Belgrade, le 16 septembre. Ce matin/a à n heures, s'est réuni au Sénat yougoslave Is Consei! général de la conférence Internationale du commerce, sous la présidence de Sir John Allen et en présence de tous les chefs 4e délégations. Le Conseil a examiné différentes questions d'ordre technique relatives à la conférence, puis Sir John Allen a salué ~a délégation yougoslave et remercié de son accueil chaleureux la Yougoslavie.

Le président du comité parlementaire yougoslave, l'ancien ministre Yankovitch, a répondu en souhaitant .la bienvenue aux délégations étrangères. Sur la proposition de Sir John AIlen, le Conseil a ensuite élu pour la période suivante, à la vice-présidence du Conseil général l'ancien ministre yougoslave .Yankovitch, en remplacement du comte San ~rartino, .chef de la délégation italienne, dont le mandat a pris fin. (Havas.)

Electîons aux Landst!ngs

Stockholm, le 16 septembre. Dans !es provmees ont lieu ces jours-ci des élections aux conseils généraux dits <: Landstings ». Ces élections ont une importance politique considérable, étant -donné que les~: Landstings -y'constituent les collèges électoraux nommant les membres de la première Chambre du Riksdag. Un huitième: de cette Chambre est renouvelé, chaqu& année, de cette manière.

Les .élections en cours sont suivies avec un entérët .particulier, les milieux bourgeois craignant que les gains éventuels des social-démocrates n'amènent une majorité marxiste dans !cs < Landstings ce qui pourrait avoir pour conséquence une dissolution de la première Cambre par le gouvernement social-démocrate, dans le désir de voir cette majorité marxiste réalisée immédiatement et non seulement dans Un délai de plusieurs années.

Dans la plupart des districts, les élections auront'lieu seulement aujourd'hui et les résultats connus ne sont pas sufisamment nombreux pour permettre un jugement définitif sur leur tendance. Jusqu'ici, tout indique qt' la situation-s'est peu modifiée depuis les élections aux j< Laadstings de t930. Le trait saillant est

876.094 en juillet, 034.714 en août 1933 et 991.3~2 tonues,. record atteint en août 1932. Quant à la valeur de la production pu,août dernier, elle, a été de 6.084.841, chiure record, contre.~g.mllHons 990.744 en juillet dernier; il convient de ne pas perdre de vue f,"e le prix- de vente a été évalué à i38 sh. en, août contre~i37. sh. en juillet dans l'augmentation de .E 94.097, la différence d'évaluation de.. i sh. correspond à £ 50.000 environ. Le nombre de noirs employés dans les mines d'or s'élevait à 248436 6n août, contre 245.918, en àccromement~de 2.518 noirs. Le groupe, sud-africam est resté très réservé. Au parquet, la C'Mt<~ ~'1!~ est demeurée calme à 1.615 contre 1.9~6, tandis ~que la <?ëd~M marquait une légère amélioration à 707.. En banque, la ,Bn~)! parait mieux orientée a 641 contre 635, tandis .j~el'<M' est discutée à 250 50 contre ~6î. La C~otMt M<MM a été ferme a 968 ainsi qua la Goldfields à. 276. D'autre part, la 2?t!Md SHMM a regagné ,la plus grande partie de sa perte de huitaine à 53l, tandis que la ~rt' poursuivait son amélioration de 570 à 572. La -S'tMM<r<7tM ./oc~ s'est un peu déprimée de 47 50 à 43, mal Influencée par l'annonce d'une assemblée extraordinaire qui doit se tenir à Johannesburg le 7 novembre en vue d'autoriser l'augmentation du capital de 625.000 à 750.000 livres, par la :'réation de 1 million d'actions de 2 sh. Ces anions nouvelles jouiront des mêmes .droits Mie iss anciennes et seront offertes aux action'taiTes à 7 sh. 6 d. dans la proportion d'une nouvelle pour cinq anciennes. La .SM& M~ s'est eSritée de 862 à 857. Aux diamantifères, De .Bccr! ordinaire a été bien tenue a 2ç3 contre 289'pendant que la préférence élargissait ses progrès de 474. à 487Valeurs diverses

Parmi les valeurs d'industrie sucrière.~a .Ro~tKene .Scy se représente à 1.060 venant de 1.975. Les .Sttc~'nM ~'B~y~~ t'erminent 425Les ~<c~cnM ~fM~teKKM valent 310 les bénéfices de l'exercice au~ 31 mars'1934 sont de l'ordre de 3.880.000 'fr. contre 3.352.959 fraNcs l'exercice .précédent. On sait que les nouveHe; conditions de transfert des fonds du. Brésil sont .de nature à permettre la- répartition d'un dividende, mais le Conseil n'a pas encore arrêté ses décisions.

Dans le groupe des valeurs de brasseriesdistilleries et d'alimentation, on retrouve la ~fo~cftc Qst~ttM soutenue à ~.300 contre. 3.310.

Le ..SaMf-Ra~aK a -cède une ~centsme de francs

à 5:S5-5. En revanche, les D~~crtfy .-C~~aer r ont ~étè.résistant'es à, .2.135 venant d~J~O ams_i que les J?t.f~fM'M ~/M~o<'AMs à.46ctjco~tFe 470. Tendance toujours hésitante sur les valeurs de grands magasins. Le Z.OKfrc termine à 900 contre 905 et le BoM Marché à 267 contre 270. Le P~tfeM~ s'est négocié à 220 contre 228 et La Gf<M~ M<OM de Blanc à 864 contre

S6o.

Aux valeurs de chaux, ciments et matériaux de construction, les Ci'M~):~ <~ Mo~ct~e conservent toute leur fermeté ainsi que les Ct~t~~ de f//itfoc/M'Mc H 145 contre 142. Par contre, l'action Poh'c! et CAotfMoK a supporte de tiouveaux dégagements.~ 365,'de même que la part à 3.600.

Le Ce~/e de MoMOco s'est redressé de 1.550 à 1.500 le Conseil communique qu'à ce jour les résultats des jeux sont en avance d'environ I.50C.OOO fr. sur l'an dernier, c'est-à-dire de 7 o/o, pour la période allant du I* avril à

la défaite des tendances.extrémistes. Sur; un total par exemple de 2.500 voix, dans certains districts nazistes et communistes, les communistes moscoutaires n'obtiennent qu'une vingtaine dë'VMX.eKacun. Dans ces élections les.trols partis bourgeois, c'est-à-dire conservateurs,, parti du peuple et agrariens collaborent dans beaucoup de districts, cependant que les social-démocrates ont formé un. cartel avec le parti socialiste récemment créé par la fusion des communistes indépendants de Moscou avec des éléments radicaux issus du parti social-démocrate. (Havas.)~ La princesse Marina de Grèce est partie pour Londres

La. princesse Marina de .Grèce, accompagnée du 'prince et .de la .princesse, Nicolas, ses parents, a quitté Paris ce. matin, à 10 h. 40, se rendant a Londres,'M'o Calais.

Le prince Alphonse de Bourbon, accompagne également Ja fiancée du.prince George, qui a été saluée sur le quai de la gare par de nombreux, amis, ainsi que par les représentants de l'ambassade de Grande-Bretagne. Les déplacements du Fuhrer Berlin, le !6,septetmhre. –.La plupart des ministres .du Reich achèvent leurs vacances d'été en dehors de Berlin. Le Fùhrer ehancetier, .qui était venu du congrès jde Nt~inher~ 9 Berlin poin-'assister à~Ia réception du.,coc.ps diplomatique, .est..reparti -;yoH.r' -sa p~opriét.é

d'ObeMalzbërg; dan& les- Alpes-baKaroises, :on

te général Goering, -ministre~ iprésident; de Prusse, est également attendu.

Démonstration nu!ita!re à BerHn

Bèrlin, le 16 septembre. Le Dr Goebbels a assisté ce matin sur le Tempelhoferfeld à un <: appel des S.A. de Berlin, 25.000 hommes recrutés dans toutes Jes formations des milices ont défilé devant Je ministre de la propagande qui a prononcé un discc.urs sur Je pas~é des troupes d'assaut et .les résultats de leur tutte pour assurer au national-socialisme la possession du pouvoir.

Ont .pris part en particulier a cette manifestation la brigade de réserve des milices de Berlin, la brigade navale,~ )a .brigade motorisée. Après l'appel, les miliciens ont dénié .à travers Berlin pour se rendre au Lustgarten, ils ont été harangués par leur nouveau chef, M. Von Jagow, su<xesseur de M. Er.nst, fusHIé le 3o juin dernier. (Havas.) Le bourgmestre d'Albersweiler,. dans Palatinat, a été destitué de ses fonctions puNiquës, arrêté et interné dans un camp de concentration. M. Philibert Besson en Belgique Bruxelles, le 16 septembre. On lit dans l'ot'~ &~c au sujet de !a présence ~n Be)gique du député français Philibert Besson Au lendemain de l'arrivée en Belgique de M. Besson, la Sûreté puHique. alertée, se mettait en chasse et .parvenait, après de longues investigations, à être fixée sur les Intentions du député français. Celui-ci, dès qu'il jugea le moment opportun, se présenta, rue Ducale, dans les bureaux de la Sûreté et déclarait -c Je tiens à me mettre tout à fait en règle vis-à-vis de vous. Je résiderai. Je compte sur votre toute grande discrétion, ajouta M. Philibert Besson. Il ne faut pas que l'on sache, sans quoi je serais harcelé par les curieux. n A trois cents mètres de la place de BroucKère. dans une rue tranquille, dans une modeste pension de famille à l'enseigne <: Pension cosmopolite habite le député français, mais ici également c'est le mutisme complet. Aux questions que l'on. pose, il est, répondu, invariablement <: Nous ne savons pas. nous ignorons. etc. ?. L'Etoile M~c ajoute que la motocyclette de M Besson est garée.- rue aux .Fleurs. non ]oin de !a résidence du parlementaire français

nn août. Pour '!a même période, les dépenses de toute nature sont en régression de'I mi!Iion'5po.ooo franco. La Société, des'Bams de Mer s'est assume é pour trots ans, par un <bail TesHIaMe chaque année, la;Jocatioa..du Palais de ila Méditerranée à Nice. L'exploitation de cet étaNissement est destinée à permettre à ]a société'.de continuer à donner satisfactiotr à sa'<:Hentè!e niçoise.

Transactions

du 10 au. 14 septembre 1934

VALEURS Maxim. Mintm. Rente3% (i).T-.Fr. 3)4*t4t t59:363 4%1917. t08.604 63.685 4%I')l8. 222.7t8 t66.945 5 1920 amortis. 287.860 )0t.35§ 4% 192~ t07.892 52.872 4~%I932(AetB). t833.8<4[!38:765 Obi. Trésor 44 lo33. 5 .Ot3 t .563 Bons Très. 4 33 10 ans. 4.038 t-;336 Bons Trésor 1924. 5.129 t.4t5 Bons Trésor 1934. 5~865 '2.244 Français.7 1921 en $.. 27.000 4.500 7~i 1924'en $. 'S.tOO 2.500 Banque de Paris (2). ) .725 t .235 Banque de l'Union Parisien. <25 t25 Crédit Lyonnais. 767 363 5ûez (Capital).< t90 50 Lens 88& 367 Penarroya.T~f.r.<. 853 245 Kuhhnann S55 390 Péchiney. 678 255 Rhône-Poulenc.< t.M3; 365 5aint-Gobain;f. 303 90 Air Liquide. 868 54.5 Citroën 2.633 t.724 Peugeot. 7)) t 205 PlanYounK~cSo. 4.3t9 !398 Turc 7- 19331'et 3'tr. 4M t6t Banque~du Mexique. 440 t56 Cïédit Foncier Esyptiën. 93 58 Canadiàn Pacifie.J. 5.473 ` *.t62 Wagons-Lits, ord. 2.673 445 243 t23 Geduld Mines. t.n6 36t Rio Tinto. t'.338 475 Norvégienne Azote, ord. 265 58 Royal Dutchl/io* 980 54) Amsterdam Rubber 1/10' t07 76 Kali Sainte-Thérèse. 280 ]29 Cred.Nat_i923(l"et2'sér.) t.448 68< i` Ville de Paris 4 19~ à lots 153 78 4 1921 .6 grands Rés.).. t. 876 586 M Po~r les rentes franea!ses en francs. ,(2) j'our toutes les autres "'M)fs. ~titres.

OPE~tl~NSdeh(~ÏSSED'ËP

ET DE PREVOYANCE DE PARIS

'Maximum des dépôts':so.ooofr.- Avoir des déposants ~u C septembre 1934: (non compris !es intérêts capitalises au ~i décembre 1933) 23.359.869.678 Résultats) parvenus du 7 au

13 septembre 1934

Versements 141.838.915 23,501.708.593

Remboursements 110.513.353 Avoir des déposants au 13

septembre 1934. 23.391.195.240 A. PÉGUET. Imprimerie du/o!<rKO~MDc&ot. 17. rue des Prêtres-Saint-Germain-l'Auxerrois. Le C~Mt~ A. PËGUET..

I'.E<M/c &~c n'est pas parvenue à rencontrer ¡ celui-ci. < Il se déplace beaucoup, a déclaré un ( mécaniciens. Deux cent trente'deux personnes ensevelies par un jeboutement Moscou, le 16 septembre. La Pfo~t annçnee .que le petit vitàge Je Kapfaganp (Af- ghanistan), sifué au pied d'une montagne, a été entièrement enseveli par. un éboulëment. Les habitants, au nombre de deux cent trentedeux, n'ont pu s'enfuir et ont été enterrés vivants dans leurs maisons. (Radio.). Tamponnement i

Bruxelles, Je 16 septembre. Suivant les journaux, l'express Ostende-Ànvers, en entrant en gare de Termonde, a heurté une locomotive qui se trouvait sur la même voie. Une dizaine de voyageurs ont été légèrement contusionnés.

Les maires

de plusieurs villes du Rhône menacent de donner teur démission Ils estimant ne plus pouvoir faire face aux demandes d'allocations de chômage Lyon, le 16 septembre. Les. maires de Villeurbanme, Galuire,. Vénissieux, SaintFons, Oullins, Broa. Pierre-Bémte, F&ntainesur-Saône, Givors, Vaulx-en-Velin, Villefranche-sur-Saône, Saint-Ratnbert:l'Ile- Barbe, avan~ constitué un j~on.~s de;chomage, se sont rcui~'à'; nouveau''au \.siège-de:Asspc~ ~S~dép~rt~f'nf. <t'an<ti~!< ne peu-vent phts.Tfa.ire f&'eeyaux'demi.a.imës d'al.ir.Eations de oh'&mag': du département, ns ~rappellent l'ordre du jour déjà voté à l'unanimité "t ainsi conçu: .Considérant que les difficultés nnancleres des connnunes entraînées par la continuation et l'aRgravtion du ch&maKe deviennent intoa'rables. délibèrent et constatent unanimement

1° Qu'il ne leur est plus possible d'assureT ie's services dont ils ont eu la charge jusqu'à ce jour;

2" Qu'ils ne peuvent plus persévérer dans une voie qui augmente constamment les charses des contribuables en raison de la persistance ;et de l'aggravation du thômase. demandent InstanMnent qu'une loi soit voté.: d'extrême urgence pour que Ie.s allocations de chômage soient mises à !a charge de l'Etat et supportées par l'ensemble de la nation. qu'un vaste projet d'outillage national soit immédiatement mis à exécution, aue des bonifications d'intérêts viennent soulager celles d'entre les communes qui ont dû emprunter pour subvenir aux charKes du chômage. Les maires constatent, en outre, qu'aucune des mesures demandées par eux n'a été mise en application, que la situation des commu nés intéressées s'est encore aKKr&vée depuis le 28 avril et qu'elle entrainera inévitablement la ruine des collectivités locales si. au I" octobre IQ.!4. les pouvoirs-publics n'ont pris aucune mesure destinés à remédier à-cet état de choses..

Les maires soussignés prennent l'engagement de convoquer tous les travailleurs inscrits au fonds de chômage et de les conduire personnellement chez le représentant du sou- Vernement. Dans le cas où les pouvoirs publics h'au' raient tenu aucun compte des manifestationa organisées par les maires soussiKnés~ ces derniers s'enKagent à réunir leurs conseils m))- nictpaux au I"' novembre pour décider de la démission conëctive de toutes les muniei- palités Intéressées.–(Radio.) Berlin a célébré le bombardtement de Pan& Berlin a célébré hier le souvenir du bom- bardement de Paris par la grosse < Bertha en 1918. Une réception a été offerte en l'honneur des commandants de la Bertha. le viceamiral Ro~Re et le capitaine de corvette Kurt, et des artilleurs.. ~t t La flotte allemande est concentrée dans laj j F Baltique. Tous; les bâtiments de suerre T allemands, à l'exception de ceux qui sont ac- c tuellement en croisière loltitaine. ont été ras- Il i semblés dans la mer Baltique. La flotte, du Reich se trouve ainsi tout entière concentrée c dans le port de Swinemùnde- s

MiftE AEMtWW

~Le Challenge mtemattonal

7 des avions, de tourisme

S- e {oünSlne

Aujourd'hui s'est courue à Varsovie l'épreuve de vitesse maximum .imposée aux concurrents du'Challenge'international qui viennent de boucler un circuit-de 9.537 kilomètres. Le classement..deL-1'épreu.v.e-sera. publié-demain. La. ss* Coupe Gordpn-Beimett

~manche 'prochain, la ~22' Coupe GordonBenhett des spheriques aura ~eu à Varsovie. :K) concurrents sont engages. En voici la liste .Allemagne (3 ballois).–DeM~'A/<M~ (K. Gdetze et F. Vogel); ~'<aJf B~K (H. Kaulen ët~H. Probsting); ~'L'tfhM z'OM 0~7 (W. Zm~ ner et E. Dëku).

'-Belgique (2 ballons). F~<ca (E:-A.-J.-P. Bemuyter et I. Coeckeibergh); et J9~M.rf~M1935 (Ph. Quersm et M. van ScheHe). 'Etats-UntS (3 ballûas). –7.6'A~ot.'j,'(Kehdall et"X. U. \S'My (MacCormiek et Gillësp!) jB't~/a~-CoMn'f~-E.r~rM~ ~Sinéman et Wanik). Franee (3 ballons). –/jLo~mK<~(Gti,.DolIfus et Cornuer); Tp?-MM- (G. Ravaine); X. (Boltard). Italie (i baHon). $'M~ (F. Amoroso et A.

PIraz2oli).

Pologne (3 ballons). \R'p~<'M(~&o.(Fr. Hynëk et W. Pomaski); ~o~M;'f: (Zb.'Burziaski et.J.-ZakrzewskI);'X.(X.).. Suisse (3 ballons). ~MWc~/îf (K. Gerber et D~ E. TIIgenkamp); B< (À. Van Baërie et J. Dietsci); ~tc~or-~e-JSMMdo!'?- (X.). Tchécoslovaquie (l ballon).– MoMot~ (F. Jezisek, G. Péter, D'D~.Fabry). Engagements dans l'année de l'air Les. jeunes gens désireux de servir dans l'armée de l'air peuvent contracter des en'gagemetits de dix-hult'mois, l_an, 2 ans, 3 ans, 4 et 5 ans, au titre du service général, à la'base aérienhe n° 104 (Le Boarget-Dugny). Les dossiers des candidats établis par le bureau de recrutement de l'intéressé ou par le corps de troupe, le plus-voisin de sa résidence doivent être adressés d'urgence au colonel commandant la base aérienne 104 à. Dugny

(SMM).'

r: 'NQ~VE~Ë.S?p'lyEÈS~

4'~1-e gérLe.ral Deaain, ~~MStre de l'air, vient 3e désigner deux observateurs. pour se rendre aux Etats-Unis et prendre contact avec l'avlatiùn améncaine. Ce =.ont M. Jean Volpërt, ingénieur du corps de l'aéronautique de première classe, et M. Jacques Lecarmë, du centre d'essai de VUlacouNay. Le danseur ïIarryPueer, qui était venu de La Baule à Paris en a'ion, a eu, à son retour, un accident. A l'atterrissage, l'appareil a capoté et 'M. Harry PUcer a été blessé.

*t. Christian Moesch, rrésident de l'Aéro-Club de l'Est, compte s'attaquer, à la pleine lune d'octobre, au record du vol France-Madagascar, détenu par les regrettés Goulette et Salel. Christian Moesch sera accompagné d'un passager et utilisera son avion L~~t!J.

Hier matin, à II h. 15, est arrivé a. SaintRaphaël, venant de Bizerte, Le jBMer~ l'hydravion commandé par !e capitaine de frégate

l" L'AFFAIRE PRINCE >

( Une déclaration, de M. Raymond I?r!nce Interrogé par~ un rédttcteur de l'agence (Radio au. "sujet de !a carence de Mme 'NoHn, M. Raymond P~mcê a déc!aré ce <tui.suit L'absence'de Mme No.lln, à Dijon, constitue. aux yeux de ]a partie civile, un fait matériel important, que nous ret~n's.ps-ef que nous c! sons'dans notre'dossier.

'Ge!a ~est~parfalt, disait;-M* Poignard, Je fus yivement surpris, ajouta M.-Raymond Prince, de cette àbsence.-Je ne pouvais croire t)ue- Mme Npjin; se:.d::robe!:ait,près avoir donné, d'ans un rapport de ponce, une affirmation aussi abominaHe.- C'est vraiment se moquer de tout ie monde et de ]a justice en particulier. Le témoin pouvait prendre ]e Hor-deaux-Strasbourg, le voyage était facile. Mme I~oHn n'a même pas fourni un prétexté de maladie. J'espère que !e ju~e la convoquera, par mandat, et obtiendra ta confrontation .nécessaire que nous attendons.

H y a un intérêt, pour nos adversaires, à gaënerdutemtis, à user'd'expédients, à se dérober ennn. Us obéissent tout à ce principe Mme NoUn, comme !es autres, veut gagner du temps. Je ne formule aucune appréciation, mais il est facite de trouver !e mobile qui l'a pous.sée. Nous ~ous attachons à-ses pas, le mensonge est'Sagrant, nous saurons bientôt !a venté. Le n)s du conseiUer declara~enepre que Fi.nstructipn~était en bonne vo;e: E!!e ;a progressé. Des faits intéressants se sontprécisés et yérinés, des charges nouveHes pnt~eté étaMIes. Je demeure plus fermement ~pn~âineu que jamais que nous obtiendrons justice~plus tôt peut'-êtrequ'on'ne pouvait t'espéter. 'I, Raymond 'Prince déclara-enHn aYo~,ts./av<tient-terminé 'Jeùr anatyse. du rappbrt iSulUaume ëf que.ieur.réfutation étatt'préparée. Us attendeht,ponr'!e remettre-a'u~j'uge, lë'Tapport des experts ferroviaires.

ÏMLJacqmnot interpellera M. Chéron M. Louis Jaoqumot, député de !a Marne, ancien chef de cabmét d'André Maginot, vient de faire part, à M. Henry Chéron, ministre de la justice, de son intention de J'interpeller sur la façon dont il conçoit l'accomplissement des hautes.fonctions qui lui sont dévolues.

w

Après le congrès de Nice

Marseille, le 16 septembre. La 'section des Bouehes-du-Rhône du Syndicat.national des Instituteurs, dont fait partie M. Babau, instituteur à Marseille, qui est J'obj et d'une enquête administrative à .la suite'du Congrès de Nice, a vote un~ ordre du jour'protestant'contre cette enquête et se déclarant solidaire de ses membres menaces'Tpar cette enquête. (Havas.)

PoMr le maïntîen de Ïa trêve

Anch, !e 16 septembfe.L~ Fédération départementale dti parti radreal-sociaMste, après un exposé de M."Gardey, aneien'mit.'istre de !'agr:cuttu're, sur !es mesures prises pour lutter contre !a 'mévente du Me, ~exprimé l'opinion que !a trêve potitiquene-de'- .~ait pas être rompue, a félicité ses élus de !<-ur activité sur le terrain, ceonomiqne, et adopté, à l'unanimité, la motion suivante La Fédéra'ion du parti .radical-socialiste du Gers considère.que. dans la situation ae- ] tuelle. n'y pasiieu de rompre la trêve et < désapproùve.-à t'unànimité..)a caïnpaK~e ~a ] faveur ~ie la démission- des .ùs .annoncée 1 dans )e département. t

]

Le congrès aat!onat

de la Jeunesse ouynère çhrêtîe!ane Aujourd'hui a lieu Je troisième congres national de la Jeunesse ouvrière chrétienne auque! i prennent part plusieurs prélats. Au cours de la < matinée, au Palais de la Mutualité., des discours ] ont 'été prononcés, ayant-pour sujets la crise dans. ses rapports avec les. jeunes travailleurs, s efTaction de la J.O.C. en faveur de !a isun~e < salariée.

Serrent, quelques instants plus tard, Le Z.M'~ ~8,:sops,Ies ordres *du~ capitaine de vaisseau L.artigues, qui ont termmé l'épreuve d'endurance en Méditerranée et ont accompli. cinq étapes, soit 4,.8oo kilomètres en vingt-sept heures de voL (Saint-RapItaël-Kenitra-Arzew-Ajaecto-Bizerte-Saint-Raphaël). Cette croisière, imposée'par les services techniques de l'air, a donné entière'satisfaction.

~~LES CMJRSES

AVINCENNES

(Samedi 15 septembre) .RESULTATS' Prix de Veryins. J. Iseghem à. M. J. Windels (Verièle) 2. Iris de la Motte, à M. J. Larochette (F. Tardivon) 3. Insolent, à M. P. Gamâre (Maheux).

P: M. 37 fr. Placés Iseghem, 12 fr.; Iris. de la Motte, 8 fr.; Insolent, 15 francs. 'Prix de Feurs. l.JJust Volo, à Mlle H. I. CapqyIl!a'(M. CapoviMa) 2. Junipérus, à M. A. Royer (Th. Monsieur) 3. Jouviers, à M. H..de la Louviere (H. Picard).

P; M. i8:,fr. 50. Places Just Volo, 7 fr. JutMpérus, 6. fr. 50 Joutiers, 8 fr. 50. Prix de Saint-Dié. i. Impavide, à M. G. Delpeut (E.-Carré);. 2. Indou II, à M. A. Viel (E. Marie); 3. Ibérien, à Mme veuve Forcinal (A. Forcinal).

P. M.: 13 fr. Placés Impavide, loir.; IndomH,l3fr.50.

Prix Jockey.– i. Huron II, à M. F. Bertrin (SourroubIIIe) 2. Fred Kerns. à M. Ct. Dupuis (M; CapoviHa) 3. Idalie B, à M. J. Humarau (H. Masson).

P. M. 62 fr. Placés Hùron II, 14 fr. 50 Fred Kerns, 7.fr. IdaHe B, 22 fr. 50. Prix de ta Sarthe. I. Général, à. M. C. .Carlier (Al. Libeer); 2. Gare de Messe!, à M. E. Angué (R. C. Simonard) 3. Hugues Capet, à M. J. Fougère (Seroin).

'P. M. 60 fr. P!acés Général, 12 fr. Gare de Messei, 6 fr. 50; Hugues Capet, 13 francs. Prix de Vannes.–i.Ivan P, à M. L. Pollet (Vaniande~hem) 2. Igor II, à Mme L. Mcreau (Th. Monsieur) 3. Incrédule, à M. L. Souehon (L'. Souchon).

'P. M,17 fr..Ptac,és,Iyân P,8 ff. 50.; Igor

H,.J[3'Er~ ;'Incr~dule, .1.1 ~ratMS.;

Pnx-d'~rpajon. i. Haroun, & M.'G. Kamoan (A.'Choisse!et) 2. Haute Chapelle, à M. R..Laforgue (J. Chynacos) 3. Héros de laSuronnI~re, à M. L. Lebourgeois (Gayet). P. M.: 48 fr. Placés: Haroun, 15 fr. 50; Haute Chapelle, 36 fr. 50: Héros de la Suronnt.ere,l2fr.50.

AUTREMBLAY

(Lundi 17 septembre)

PRONOST!CS

Prix d'Avon. Sparklet, Amirauté. Prix du Bréau.– Bernita, Brésilienne. Prix~de Chartrettes. Kitzy, Biganos. .~Prix Onésime Aguado. Foxy, Dark Pacha;

Prix de Franchard. Prince Asturias, Peut Etre.

Prix de Mariette. La Begum, Cake Walk.

L'U. N. C. et la Confédération des anciens combattants

La première menace de quitter seconde, si celle-c! ne consent pas des e réforme: essentielles a

L'agence Radio comTnunique

Le conseil, d'administrattpnde l'Union nationale 'des.comt'attan'ts avait. Je 28 juilkt dernier, dans un'ordre du jour <s: réprouvé !e désordre confédéral et décidé de souTnett'e a une ass'emblée:.générale .extraordinaire de ses. présidents de groupes-le retrait de la Confédération.

Cette assemblée s'est tenue à Paris. A la suite de cette réunion, un ordre du jour a été adopté, dont voici le texte L'assemblée générale extraordinaire des. présidents de groupes de TU.N.C., réunie le i.? septembre 1934.

Approuvent a l'unanimité l'ordre du jour adopté le s8 juillet dernier par son Conseil d'administration.

Prenant acte des opinions exprimées par la presque totalité des associations d'anciens combattants au Lendemain des 7 et 8 juillet, Fière .d'avoir montré en toutes circonstances sa volonté de sauvegarder les droits matériels et .moraux des, A. C. et authentiques victimes de 'la guerre, qu'elle a maintes fois pris l'initiative de définir et de faire triompher.

Soucieuse de sauvegarder, une fois de .plus, l'unité d'action de la génération du Feu; Mais. ayant constaté, à 'l'unanimité, l'impossibilité de maintenir son adhésion à Ja Confédération nationale telle que celle-ci est actuellement constituée.

Considère', comme insuffisantes des modifications de détai) aux'statuts. Exige une réforme profonde .des. statuts et règlements confédéraux dans: le sens. -de ceux d'dn.eomité.'d'enten.te, Estime auë: l'U. N. 'C. fidèle' à sa docitine deSaie I.e.JS.~pctohre iQ3.j.pa.r. le manifeste de Wagr~n,, ne ,p.etA ~o.llabor~r; dans le -domaine de 'l'action civique qu'avec des associations avant comme elle la constante préoccupation de défendre le patrimoine moral et matériel de la France,

Demande que, dans les déclarations d'ertectifs des associations, soient seuts décomptés ceux de leurs membres titulaires de la carte du combattant, les veuves, les ascendants et les orphelins, Donne le mandat impérieux au bureau de l'U. N. C. et à ses délégués à la Confédération nationale de faire aboutir CM réformes essentielles, condition absolue de l'adhésion de l'U. N. C. à un organisme confédéral.

M. Rivollet

à la « Semaine du combattant ? Strasbourg, le 15 sepTcmbre. M. Rivollët, ministre des pensions, accompagné de M. Roland-Marcel, préfet <lu Bas-Rhin, a assisté ce matin à 9 heures au < sahit au général Kléber 2-, organisé par la Semaine du combattant, et a déposé une gerbe de Heurs au pied du monument.

Des détachements du i" régiment du génie et du 1~8' régiment d'Infanterie, rassemblés autour de. )a place Kléber, ont défilé devant le ministre. Des délégations d'anciens combattants avec.drapeaux avaient pris place devant ]e monument où, au nom du bureau de la Semaine du combattant, le R. P. Dom Moreau prit la parole pour célébrer l'héroïsme des engagés volontaires alsaciens et lorrains''et pour adresser aux anciens combattants un vibrant appel à

l'uni.on.

A l'issue de la cérémonie, M. Rivollët se Rt présenter de nombreuses personnalités dont le chanoine Umbricht, glorieux mutilé de guerre, MM. Petitjean, président des aveugles de guerre de l'Est, Herrenschmidt, président de la Chambre de commerce de Strasbourg, engagé volontaire' lors de la grande guerre, et Bauer, président de l'Union nationale des combattants du Bas-Rhin. Les anciens prisonniers de guerre BouIogne-suT-Mer,. le 16 septembre. Une manifestation interalliée d'anciens prisonniers de guerre a eu Heu, aujourd'hui, à Boulogne. De nombreuses délégations françaises, anglaises, portugaises et belges y assistaient, et à 9 h. 30, se rendirent en cortège au monumen taux morts de'!a vile).

Une réception eut lieu ensuite à l'Hôtel de

.La X" Fo!re de Mars~m~ r. La 10' Foire internationale de Ma.rseH!e à été inaugurée hier par M. Bonnafous, directeur 'du cabinet .de M. Adrien Marquet, ministre du travai!, qui a été reçu "par- le comité d'organisation présidé par-M. Adrien Artaud, président'honoraire de la chambre de commerce, ancien député, accompagné'de MM. Jouhannaud, préfet .des Bouçhes-duRhône le général Bouchez, commandant'l.k 15* région, et de nombreuses personnalités.

Emission

de nouveaux timbres coloniaux 'L'Agence compta-He des: timbres-poste ~!oni-aux, 80, rue du Faubourg-Saint-Denis, -Paris (lo'), mettra en vente a partir du ,4 octobrë''l<)34 les timbres ci-après: -Indochine: Nouvelle série-< service B': rcent, s cents, 3 cents, 4 cents,'5' cents, 6 cents, 10' cents, ig cents, 20 cents, si-cents, 25 cents, 3o cents, SO cents, 60 cents, piastre, 2. piastres;

C~MPrTAtCP

&*NL~i~A~ I~E

.AtR:PUR"

"~JOL~ PROMENADE~" '1 CURE MS AFFECttOMs nu REtN CHEMIN DE FER-DU NORD .~ffMC~ fon~-LOMff~M et POT'M-P/H; A partir du 7 octobre prochain, tes modifications indiquées ci-après seront réalisées Le quatrième service prévu entre Paris et Londres, par Boulogne, et inversement, sera avancé. Voici' les nouveaux horaires J Paris, départ 16 h: 25; Londres-Victoria, arrivée 22 h. 50. –~Londres-Victoria, départ: l6h.20; Paris, arrivée: 23 heures. Le train rapide n° 188. « Oiseau bleu s-, partira de BruxeHes-Midi à JO h. 47 et arrivera à Paris à l3 h. 50. effectuant ainsi en 3 h. 3 m., sans arrêt. les 3il kilomètres qui .séparent Bruxelles de Paris, ce qui représente une vitesse commerciale de 102 kilomètres à l'heure.

VUfe,M. Wariuze!, maire de Boulogne,.prononça une a!!ocution de bienvenue à !aque)!p repondit M. Munschman, président de ~a'Fédération des anciens prisonniers de guerre. Parmi les .personnalités présentes se trouvaient Mlle Louis Thui!)iez, l'héroïne .Jilloise, et !e chanoine PoHman, ex-commandant de Ja. < Tranchée des baïonnettes s'Un banquet au Casino de Boulogne, tennuia cette manifestation, -1 ~Manoeuvres'

Vitry-le-Francots, le 16 septembre: À partir de demain et jusqu'au 30 septembre, 45.cop réservistes, formant .une division, .vont manœuvrer dans larégton de Mourmelon et Sainte-MenehouId.

Ce sera la première expérience de .convocation par unité constituée conforme a l'article 40 de la loi de 1928 sur le recrutement. Cette répétition de là mobilisation en temps de guerre, .que dirigera un généra) membre du Conseil supérieur de la .guerre, doit, dans l'esprit du commandement, compléter l'instruction des soldats en les plaçant dans les mêmes conditions que celles d'une .vraie mobilisation, sous les~ ordres'.d'un chef et aux'cotés de ceux qui seront leurs camarades en ternp~ de guerre. ;–(Havas.)

La brume sur l'Àtlanttqùe

Saint-Nazaire, le 16 septembre. Le port de Saint-Nazaire vient d'être avisé que plusieurs ac'c-idents.se-sont produits pa'r suite de la brume intense'qui. règne actuellement sur la mer. Ainsi, le bateau, Qui.Vive S', ailant de Noirmo.utier.â. Permc., _a dû,' perdu -dans le brouillard, :hrre:des appels de sirène qui, heureusement''ehtendus'; ont permis a des marina 'de se porter à son-, secours. Au large de Piriac, de nombreuses barques de .pêche n'ont ~pu;rent'rer"q'ae parce que le curé eut l'idée de faire sonner longuement la. cloche. Ce signal les .guida dans la brume. Malheureusement, certains n'ont pas encore rallié le port.

Une barque s'est échouée et eventrée sur les rochers en abordant au port. 'On signale enfin que le bateau faisant le service entre l'ile d'Yeu et Fromentme se serait perdu a plusieurs milles dès-cotes. Les passagers seraient sauvés. (Radio.) Crime ou suicide?– Sur'Ia. voie ferrée, entre les gares de~Puteaux et de Courbevoie, on a trouvé Je corps d'une femme horriblement mutilé. S'agit-il d'un crime ou d'un suicide ? Le commissaire de Puteaux enquête. Un incendie assez violent s'est-déclaré a 10 heures ce matin dans la fabrique de meubles Guillemet, rue de t'Ourcq. Six logements ont été provisoirement évacués. Après un~ heure de travail, les pompiers étaient maîtres du sinistre. Les dégâts sont évalués à 'deux millions.

PREVISIONS METEOROLOGIQUES Température maxime du 13 septembre: Paris (Montsouris), Lyon, Dijon, 28°; Valenciermes, Calais (Saint-Inglevert), Ctcrmont-Ferrand, Belfort, 27°; Toulouse, Antibes, Nancy, Royan (La Coubre), MarseiH-e (Marignane), 25° Tours~ Strasbourg, 24°; Le Havre, ,BordéaUx, 23'' Biarritz, Pau-ViDe, 22°- Rennes, 20°; Brest, 18°.

Eti province

En France, pour te 17 septembre: vent: dan~ le Sud et le Sud-E~t, secteur nord modéré; plus fort dans la vallée nu Rhône et le golfe du Lion; dans le quart Nord-Ouest, secteur sud-ouest modéré; dans le quart Nord-Est, sec-' teur ouest faible; ailleurs, variable,. faiMe. Etat du ciel: dans )e Sud et ie Sud-Est, légèrement brumeux et très nuageux avec éclairciës et quelques averses ou orages dans les montagnes, suivis d'améHoî ation aiiieurs, brumeux le matin, ensuite nuageux ~ec éciaircies. Température dans toute !a France, en faible hausse. Région parisienne

Demain: vent secteur sud-ouest faible ou modéré ciel brumeux le matin, ensuite nuageux: ïvec éclairciës.' Tempéramre en faible hau&se,