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Titre : Journal des débats politiques et littéraires

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1933-08-01

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb39294634r

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb39294634r/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 200316

Description : 01 août 1933

Description : 1933/08/01 (Numéro 211).

Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale

Description : Collection numérique : BIPFPIG63

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique

Description : Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail

Description : Collection numérique : La Grande Collecte

Description : Collection numérique : Histoire diplomatique : Révolution - Empire (1789-1815)

Description : Collection numérique : Histoire diplomatique : Restauration - Monarchie de Juillet (1814-1848)

Description : Collection numérique : Histoire diplomatique : IIe République - Second Empire (1848-1870)

Description : Collection numérique : Histoire diplomatique : IIIe République (1870-1914)

Description : Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k5074005

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 27/12/2007

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SOMMAIRET

le souvenir de Hamur. Les fluctuations de main-d'œuvre en temps de crise. Au Jour le Jour. La véritable Mme Hugo. Auguste VACQUERIE.

Comment les bolcheviks nourrissent le peuple.

Ve.RAX. ,.̃ .̃̃̃'̃

le brigandage international. Pierre Bernus. Les dangers de la coopération intellectuelle. FERÏTA.ND BALDENSPERGER..

̃'• aVpagc •̃ nouvelles de l'Etranger.

Echos de partout. J

3' Page v

le Congrès de l'Association pour l'avancement des Sciences. Dr Félix Regnault.

Revue de Géographie. Le fleuve des Tarbelles. G. Grandïdier. ,• •' 4' Page r

L ancre au 1 jonari orné. –428]. Olivier DE Cabné de Carnavalet.

S* Page

l'Actualité" financière. La seconde phase de l'expérience américaine. ̃ L'Azote. Un emprunt canadien à Londres. Compagnie de. Béthune. Informations..

Le aouYénif de Kamur Dans la journée d'hier» te, Ville de Namur a célébré avec recueillement le souvenir du général Michel, et la .ville de Stuttgart a applaudi au véhément discours de Hitler contre l'intelligence, en faveur de la force. Ainsi se manifeste, en dépit de toutes les tentatives de rapprochement, la différence des idées qui anime les peuples.

La noble Belgique reste fidèle à elle-même. Elle a donné au monde, en 1914, un héroïque exemple.de l'attachement à la parole juréei- Elle garde, dans l'Europe- de -1933, traversée de courants si divers et si déBorien^tée, le prestige de l'honneur. Elle.a, dans lesaffaires internationales, une autorité morale que rien ne peut affaiblir. Hier, le prince Léorpold a dit, en -quelques paroles pleines de tact et d'élévation, tout ce que lui inspiraient légitimement l'histoire, la conscience natioiiale, la vît gilance* v .'̃ Le seul nom de Namur évoque des jours difficiles et douloureux. La violation de la Belgique avait été préméditée par l'Allemagne.; C'était la ruée du germanisme sur l'Occident, l'essai d'enveloppement des forces françaises et britanniques. C'était aussi le début de cette guerre, con- duite avec cruauté au mépris des droits des gens. Le grand ouvrage de Schmizet de dom Norbert Niewland, pubTié de 1919 1925 sur les conseils; du cardinal Mercier, la; vigoureuse brochure du procureur Tschoffen.etide d©m Norbert Niewland, publiée en 1928, et que les Allemands, malgré leurs essais, n'ont jamais pu réfuter, attestent ce que fut l'invasion allemande dans la province de Nart^ùr et ce que fut l'occupation à Dinaiit. Près de vingt ans ont passé. L'Europe oublie vite. L'histoire reste, et elle. est uB-enseighement, une con-

ditiott'de^sëcaritë. 1

V -L'Alfemàgne a-t-elle changé ? Les idiatës lui inspirent-ëlies la moindre réflexion sur le passé ? Lés vingt ans de complaisances, de concessions, de procédés conciliants dont elle a bénéficié ont-Us modifié ses dispositions ? Ceux quinevôulaientpascroire aux excès allemands de 1914 ou qui jug^aigflt^pjlus politique d'en atténuer le souvenir, ont l'esprit 'encore troublé par les nouvelles toutes récentes des persécutions antijuives qui continuent, et des audacieuses entreprises des nazis. Toute la bonne volonté de l'Europe a abouti à la constitution du Troisième Reich, au développement de ses projets, aux manifestations audacieuses de ses entreprises. ̃

Ce. dernier discours de Hitler, proîioncë en présence du catholique M. de Pftpen et du ministre de la propagande lé- Dr Gœbbels, n'est pas seulement une exhortation à la jeunesse sportive. Tous les pays encouragent les jeunes à l'entraînement physique et à la santé. Mais ils recherchent ainsi un accord harmonieux et raisonnable entre le corps et l'esprit. La philosophie d'Etat de Hitler est différente. Il fait Papologie de la force, et il se défie de l'intelligence. Le pangermanisme qui a précipité jadis l'Europe dans la gueiTe.et qui est responsable du désarroi général et de la diïttinution de l'Allemagne elle-même, est plus audacieux et plus entreprenant que jamais. Il dominel'enseigneniënt, les associations, l'État entier. Il recrée le péril dans le moment où1 î*Eurojpe, qui a gourtant. souffert, est,

hantée de ses vieux rêves çosmopo' ,lites. En prononçant le mot de Namur aujourd'hui et en rappeîaht la réalité, Belgique rend un service à tous les peuples qui sont capables d?avoir encore de la mémoire et de retenir les leçons de l'histoire. Les fluctuations de main-d'œuvre > en temps de crise ï

L/Office central de la main-d'œuvre a publié récemment son rapport sur les opérations effectuées au, cours de l'année.4932. Dans ce long document, il est un chapitre qui, en ce temps de crise, a une particulière importance .'c'est celui qui traite des placements interlocaux. Ceux-ci, qui entraînent pour l'ouvrier ( urT changement de résidence, ont une "Véelle importance pour faciliter la bonne marche de la production, et, d'autre part, assurer le placement d'un nombre, appréciable de travailleurs et diminuer d'autant le nombre des chômeurs. Ces placements interlocaux se sont élevés à 190.000, soit 33 oti un tiers total des placements à demeure ils se répartissent comme suit 159:000 à l'intérieur du département .I9.,5_oo,,hors..du dépàrtgnient.et Uj'^oo îîitértilpa.ftemeritaux. fîn ̃ 1931, ou avait •compté 195.000 interfocàux, soit, pour 1932, une diminution de 5.000 unités. Par compa- raison avec 1930, année normale, la diflu* nution est de 40.000 unités.

Dans l'industrie et le commerce, les placements intcrlocaux sont au nombre de 94.000 ou1 49 du total, dont 80.700 dans le département, 11.200 hors du département et 2.100 interdépartementaux.

Dans l'agriculture, on compte 96.000 placements interlocaux, soit 86 du total des placements agricoles (110.500). On a compté 78.300 placements dans le département, 8.400 placements hors le département et 9.300 interdépartementaux.

71.000 placements interlocaux, soit plus de trois quarts, ont été effectués pendant la période des grands travaux agricoles 7.216 en juin/ 6.741 en' juillet, 11.41 5 en août, 24.675 en septembre et 21.154 en octobre. Les chif-,fres relatifs aux mois de septembre et octobre concernent le placement des vendangeurs. V r Ainsi que le fait remarquer, le rapport offickl, les placements interdépartementaux exigent le concours de deux offices situés dans des départements différents, l'un ayant indiqué l'offre d'emploi et l'autre ayant fbutni-i'0uvrier; .4'-$utré part,' raison des difficultés techniques qu'ils présentent, ces placements se font fréquemment avec le concours de l'office régional compétent. Ils ont donné lieu en 1932 à 22.800 opérations de compensation de main-d'œuvre, mais il convient de diviser celles-ci par deux, afin de rétablir le nombre" réel des travailleurs placés, soit 11.400 placements interdépartementaùx,- dont 2.100 dans l'industrie et 9.300 dans l'agriculture: Ce sont des chiffres, somme toute, assez modestes. La crise a eu sa répercussion aussi, et im- portante, sur la main-d'œuvre étrangère. Alors qu'en 1930, l'excédent des entrées sur les sorties était de 177.800 unités, il n'était plus, en 1931, que de 9.300 unités, et encore y a-t-il lieu de remarquer que ce fai- ble excédent des entrées sur les sorties pro- venait exclusivement des entrées de travail- leurs étrangers affectés à l'agriculture (76.000, soit 74 %) de l'ensemble des intro- ductions. Il est d'ailleurs intéressant de noter qu'en période d'activité normale, ce sont les introductions pour l'industrie qui représentent la proportion la plus importante, par rapport aux entrées globales 62 %'en 1922; 71 en -1923 61 en 1926; 61 eh 1929. pair. jçÇBtreyaii-; cours 4«s. années de crise, cette proportion se renverse, et ce sont lès introductions agricoles qui: représentent le pourcentage le plus éle-vé par rapport au total des entr-ées (proportion dèsiéntrëes de travailleurs industriels 31 en 1921- 1; 29 en 1927; 25 en 1931 et 18 en 1932).

En 1932, le solde net de l'immigration s'est du reste traduit par un excédent des sorties contrôlées sur les entrées de l'ordre de 39.000 unités.

Cet excédent de sorties dépasse de 13.000 unités le seul excédent1 de sorties sur les en- trées qui ait été enregistré jusqu'à présent et qui s'était produit lors de la crise de 1927. Il importe, par ailleurs, de préciser que le nombre des sorties contrôlées est sensiblement inférieur au nombre des sorties réelles, en raison de' l'insuffisance du contrôle des sorties de travailleurs étrangers, effectué aux frontières. Il résulte des études faites à ce sujet que les sorties contrôlées ne représentent sensiblement que. le tiers des sorties réelles. ̃ r

Le. 35e anniversaire de la mort de Bismârck.'I '-• Hier,' a été célébré le trenter-cinquième anniversaire de la mort de Bismarck. De nombreuses couronnes ont. été déposées au pied de la statue du Chancelier de Fer, devant lei Reichstag, ;par diverses personnalités et des délégations d'associations.

^Violente tempête dans la région de Pirna en Allemagne. î Au cours d'une violente tempête, qui s'est abattue samedi soir sur .girna et la région, en Saxe, quatre personnes ont été tuées. On compte, en putre, une vingtaine de blessés iplus du- moins- gravement atteints six d'entre eux inspirent devives inquiétudes.

.Des tziganes arrêtés en Hongrie pour vol d'enfants. Sur la dénonciation d'un paysan, vingt-huit tziganes ont été arrêtés pour vol d'enfants, près du village de Topolica. en Slovénie.' Leur dernier rapt datait du 26 juillet ils avaient, à cette date, enlevé un gar- çonnet de huit ans, qu'ils destinaient à la mendicité professionnelle lorsque le petit fut délivré, on constata qu'il avait, sur' le corps, des.plajes provoquées par un acide. On a également trouvé, avec les tziganes, un jeune homme de dix-huit ans, enlevé en Bosnie à dix ans. Il s'ensuit que cette bande devait avoir passé dans le sud de la Yougo-,sfavie; il^y a une dizaine d'année. '4*'

MU iïWM^TQ$j0Mffît

La véritable Mme Hugo

v.

1% ha, Revue de Paris du. 1". août publie une étude de notre collaborateur S. Rocheblave sur Paul de Saint-Victor et la famille Hugo, d'un intérêt particulier. Non seulement, en effet, ces pages abondent en .textes inédits, qui montrent comment naquit l'amitié, puis l'intimité, entre la famille Hugo et l'admirable jeune écrivain qui se fit avec un rare courage de « courtisan de l'exil » §ous l'Empire, mais elles révèlent, notamment, tes véritables traits -de celle qui ipartagea d'exil du poète et fût jusqu'à la fin son soutien le plus ferme. !La mort de Mme Hugo a dicté à Auguste Vacquerie, témoin de cette mort, trois lettres profondément émouvantes,' écrites à- Paul de SaintVictor pour que celui-ci put faire sur. la défunte autre chose que « 4'àrtide nécralôgique » ordinaire. L'émotion de ces pages les rend exceptionnellement pathétiques. Elles sont comme une «Mme Hugo racontée par un-témoin de sa vie ». Les deux premières ont paru a.là:7?evue de Paris.- La troisième n'y est que résumée. En voici le texte intégral, qui nous est communiqué avec l'autorisation de la famille de Saint-Victor, et dont la haute valeur de document n'échappera pas aux lecteurs, des Débats.

w

Vill«iulêt, 3 èèptettiiîate Ï86S, `

̃Monsener ami, merci, merci. Je souffre beaucoup, mais c'est une consolation de sentir votre main serrer la mienne. Ce n'est pas d'aujourd'hui que je sais quel bon et brave cœur est le vôtre et c'est ce qui m'a attaché à vous autant que votre grand talent. Vous êtes digne de parler d'elle. Je voudrais vous y aider mieux que je me suis capable de le faire dans ce moment, j'écris pêle-mêle ce qui me vient. Elle n'aimait pas Je mondei Toute jeune et da/ns la splendeur de sa beauté, elle n'y allait que le moins "possible. Habituée à vivre parmi tout ce qu'il y avait, d'illustre et d!itttelligent, le bavardage des: salons lui était insipide. Lés bals l'avaient toujours ennuyée. qu'elle .aimait, c'était rester chez elle»" s'occuper de ses enfants, lire et causer. Elle s'intéressait à tout, aux livres; au théâtre, à la politique, aux questions sociales, mais principalement, aux questions d'après la vie. Elle croyait fermement à l'immortalité de l'âme. Philosophie, religion, son .noble esprit était à Ja hauteur de tout. Le seml salon elle allât volontiers était celui de Mme de Girardin. Mais là, on ne dansait pas, on causait. Elle y était avec les siens.

Les deux seules qualités dont elle fît cas. dans turi homme étaient' le cœur et l'intelligence. Les titres ni la .beauté ne lui' disaient rien. Elle n'avait aucune vanité, et uin de ceux qu'elle se plaisait le plus à recevoir place Royale, était un pauvre ouvrier difforme qu'elle a regretté jusqu'à écrire sa vie.

Comme elle était aimée On s'attachait à elle tout de suite et' on lui restait dévoué jusqu'à lia mort. Robelin, un ami de la première heure, du temps de Soumet, des Deschamps et d'Alfred de Vigny, est venu la reconduire jusqu'à Villequier. Allix, un ami des dernières années, l'a soignée filialement cet hiver, il venait trois et quatre fois par jour, restait des heures dès qu'il l'a crue en danger, il a couru à Bruxelles, et il est venu l'enterrer ici avec nous. ̃ Dès qu'on la savait à Paris, tous ses amis accouraient et ne la quittaient pilûs. Son petit salon^dë la rue faëu/ve-del'IJniyersité ne id^seniplissàit pas..Elle était ravie de cet empressement, car elle rendait à ses amis toute leur amitié. Elle en avait besoin plus que jamais, n'ayant pltis d'yeux pour lire, et, qùaind elle était seule, retombant sur sa- maladie;

Un coup, la frappa la mort de son petit-fils. J'eus encore à lui annoncer cette mort comme je lui avais annoncé celle de sa fillei Ce coup fut moins rude que l'autre "l'enfant* n'avait pas un an et la mère était grosse mais Mme Hugo n'avait plus la même santé pour le "supporter, et à partir de ce moment le peu de mieux qu'on avait obtenu s'arrêta.

Sa bonté. Quelque temps avant la représentation de .la Vie de Bohème, Murger était dans une telle misère qu'il me disait aller dans les cimetières, espérant attraper le choléra aux enterrements des cholériques. Je le dis à Mme Hugo, qui écrivit à deux ministères pour avoir des secours. En attendant les réponses, elle me dit d'amener Murger le soir rue de la Tour-d'Àuvergne, et elle arrangea une partie de cartes où nous perdîmes une petite sommé que Murger emporta. Cette petite somme et les deux secours qui arrivèrent quelques jours après, l'aidèrent à attendre les recettes de. la Vie de jSoheme. Si elle était prête à tous les devoirs, vous le savez. Elle a vaillamment accepté la prison et l'exil. Quand l'Evénement était criblé de poursuites, elle était la première à encourager ses fils à s'exposer. La lutte, littéraire et politique, de son mari n'a pas eu de plus ferme auxiliaire qu'elle. Tout en aimant Paris et en souffrant de l'exil, il ne lui est jamais. venu à la pensée que Victor Hugo dût ni pût rentrer. Mais elle n'avait rien d'une virago ni d'une héroïne. Aucune, emphase. Elle faisait Jés actions les plus viriles

jyee une grandeur inconsciente, en res- < Iftnt féfflmei Elle -^étjM douce, simple et < .-naturelle. r Une des choses qui l'attristaient dans l'affaiblissement de sa vue (sa maladie de cœur, gênant -la circulation du sang,' avait produit une congestion aux yeux), c'était de ne plus voir de peinture. Elle ] même en avait fait un peu, dans son adolescence, et plus tard elle faisait, çà et < là, des dessins à la mine de plomb, des portraits de ses amis. Il y en a d'un sen- ] timent exquis dans îeur gaucherie. Elle < en faisait un de sa fille à Graville le coup 1 de vent de Villequier l'avait empêchée de 1 l'achever; elle l'avait dans sachamBre de Guerriesey. ̃̃ II y avait eu brouille entre Victor Hugo et Delacroix. Mme Hugo voulut les ré- concilier. En novembre 1851, un jour que, par exception, Victor Hugo ne dînait pas

Comment les bolcheviks nourrissent le peuple

A la conférence de Londres, puis 9. Paris, le camarade Litvinof, commissaire du peùï>]9 aux affaires étrangères, s'est présente J'ai* ja;Cisfait«t îes mains pleines de çom.inân'dês. Xetie attitude avantageuse ne saurait donner le change sur la situation intérieure rééllf? de l'U.R.S.S.; en dépit des dénégations offi- cielles, tout se sait. Même en U.R.S.S., les gens ne meurent pas de faim par millions sans mot dire; la terreur, la censure, la distance ne parviennent pas à étouffer l'immense clameur de désespoir qui arrive jusqu'à nous. Des témoignages d'une véracité incontestable et dont la publication en "français est prochaine rapports de voyageurs étrangers, dépositions de fugitifs, lettres qui ont pu franchir les frontières– sont sous nos yeux; leur concordance est .effroyable; Ils permettent de préciser les caractéristiques du fléau dont, l'an dernier, nous signalions

rapprciçhè. .̃̃̃̃

Là cause indéniable en est la collectivisa- tion agraire. Interrogés, il y a un mois, au camp de refuge de Schneidemùhl par le prpfesseur Auhagen,' directeur de l'Institut pour l'Europe orientale, les colons allemands qui venaient de fuir l'U.R.S.S. ont été unanimes à déclarer « Lacpllectivisation, c'est le dé- sastre! » Dans cette faminej la nature n'est pour rien; le temps a favorisé les récoltes, et les régions les :plus cruellement atteintes par le fléau (Ukraine, Caucase septentrional^ 5?[&se Volga) sont précislnrent fes pjus fer- •iâiés. "̃̃ ̃̃ :r" ̃̃̃̃; '̃"̃ C'€.st la seconde fois, sous le règne du bolchévisme, que le « Tsar Famine vient par- tager sbû trône; et cette répétition est signi- ficative; mais, -de l'avis de tous ceux qui ont enduré la famine de Ï921-1922, celle de 19321933 est de beaucoup plus atroce.

Quelques chiffrés en donneront une faible idée; dans la stanitza (bourg cosaque) de Dmitrievskaïa, la population est tombée de 6.000 à 2.000 habitants;, dans celle d'Hiinskaïa, de 3.000 à 1.500; certaines stanitzas, dit un enquêteur étranger, « sont presque entiètement mortes », par exemple celles d'Izabilnaïa, de Kamennobrodskaïa, de. Lazovsikaïa. A Krasnodar (Ekatérinodar), ville de 330.000 habitants, il en est mort de faim 40.000 de janvier à mai 1933;. à Stavropol, la population est tombée de 140.000 à 90.000. Et-cette terrifiante mortalité- va continuer jusqu'à rétablissement de l'équilibre alimentaire, non par augmentation de la production, mais par destruction d'un nombre suffisant de consommateurs. En vérité, il sied bien aux boichévika de traiter le capitalisme de « pourvoyeur de charniers »

Ô'p rencontre à chaque pas, rapporté un témoin qui vient de parcourir le Caucase septentrional, « des gçns dont les menvbr«3 inférieurs ont enflé par défaut de nourriture et qui ont peine à se mouvoir ». D'autres « sont à bout de forces au point de rester corichés au bord du chemin, en attendant que vkhne la mort il s'écoule des jours avant qu'un passant prenne garde à eux., L'on voit des cadavres de gens morts de faim qui gisent ainsi le long des routes, ou même dans les rues des villes ». Ce témoin a remarqué dans une rue de Krasnodar uh cadavre qui, au dire des habitants, confirmé par son état elè décomposition, se trouvait là depuis trois jours. Quand on: se. décide à ensevelir -les gens, c'est sans nirilé vérification d'identité, sur place le plus souvent, ou dans la première cour venue. Un colon allemand de la région de la basse Volga écrit « Nombreux sont ceux qui meurent. On les enterre sans cercueil, sans que soit dite une parole tirée des Ecritures on chante l'Internationale » Quel chant conviendrait mieux, en effet, à la- célébration de ces hécatombes du bolchévi'sriie ? .̃̃̃:

Les lettres qui, depuis des mois, arrivent de là-bas, ne sont .que la longue plainte, monotone et déchirante, de mourants criant leur détresse et implorant une aide. En voici quelques extraits, pris au hasard « .Mon fj-êre est mort. il ne s'est trouvé personne pour l'enterrer. Il ne va plus y avoir perSQiuie qui puisse rien faire pour autrui. Il ne reste de moi qu'une ombre. Dans tout le yij^ge il n'y a plus un homme valide. Nous ngus levons en pleurant et nous nous couchons en pleurant. Les pauvres enfants n'ont plus la force de jouer; tout le jour ils pleurent. de. faim; souvent je me sauve de la maison pour ne .plus voir leurs larmes. A l'aide, à l'aide, frère! Au nom du Christ! Et le plus tôt possible » Epuisée, la population des régions les plus atteintes est tombée idans une véritable prostration. « Les gens dit un enquêteur étranger demeurent .complètement hébétés et indifférents devant la mort de leurs semblables; point d'exaspération ni de fureur, mais un déses-, poir. inerte et une apathie totale. » 1 Pour entretenir le peu qu'il leur reste .de >ie, que mangent ces malheureux? De pain,

à la Conciergerie, j'invitai Delacroix, .il vint,. Mme Hugo fut charmante, comme toujours, Delacroix ne demanda. pas mieux que de se réconcilier, et promît de revenir dîner le jeudi suivant, ;cette fois avec Victor Hugo. Le coup d'Etat vint dans l'intervalle, Victor Hugo ne dîna plus à Paris et Delacroix mourut:

Encore merci, mon cher ami. Oui, c'est en pleurant que je vous écris ces tristes notes. Mais vous Êtes de ceux dont la pensée me fortifie un peu. Il me sera bien doux de vous voir faire à cette noble créature un tombeau plus durable que la pierre. Elle vous admirait, elle vous était reconnaissante de tout ce que vous aviez été pour elle et pour, son mari. Merci en-, core. Embrassez pour moi la main de votre chère enfant. A vous du fond du cœur, .̃̃

AUGUSTE Vacquerie..

de pommes de terre, il "n'est. plus question depuis longtemps; on a, mangé betteraves fourrâg'èhei, raves, chiens, chats; à Sa nou>velîe que deux çÈeraux saorts giseat sur la roarte à quelque" tout un village sé?Hïé5 îês?dépèct, ure. peau comprise. Mais ce n'est rien encore; en mai, une institutrice de la ville de -K. (ancien gouvernement de Poltava) écrit: « Je ne suis pas encore anthropophage; mais peut-être le serai- je devenue quand vous recevrez cette lettre. » Un voyageur étranger, qui, à ce même moment, parcourait le Caucase septentrional, rapporte que partout on y cite des cas d'anthropopljagie « Ces récits, affirme-t-il, ont été' pleinement confirmés à Krasnodar et à Stavropol, de source absolument digne de foi, avec description des détails et indication dès noms. » En particulier, dès:cadavres humains ont été trouves, dont on avait découpé des morceaux' pour les; manger. Dans une lettre écrite en mars 1933 p^r. un colon allemand.de la basse Volga, nous lisons textuellement « Des parents vont au soviet rural demander s'ils peuvent '.manger leurs enfants. morts. ».Une autre, lettre, écrite en avril '1933 "d'un village du Caucase septentrional,, rapporte que, dans une chaumière, le père étant mort: de faim, un voisin entre et la mère lui dit « Nous nous demandons, m*s enfants et moi, ce qu'il faut faire enterrer le père ou le manger. » .II appartenait aux bolcheviks, contempteurs de la civilisatfôn bourgeoise, de ressusciter le canniba-

lisine.- ̃.•̃̃

En présence de l'épouvantable calamité qu'il .a ainsi déchaînée, qui est son œuvre propre et porte bien sa marque, qu'a fait le, gouvernement soviétique? Il a nié rexistence du fléau, persisté à exporter le blé (plus de 1.500.000 tonnes en 1932) qui eût sauvé des millions d'existences; il interdit tout secours aux affamés (ordonnance du 23 septembre 1932), et les soviets ruraux répondent à leurs supplications « Il n'y a pas de famine! Mangez le blé que vous ayez caché Les paysans qui n'ont pas livré ce qu'ils devaient de grain sont des ennemis de l'Etat! » D'autre part,: tout un ensemble de mesures policières ont été prises pour empêcher les affamés de refluer des campagnes vers les villes. « Ainsi, conclut un témoin, il ne reste guère aux affamés qu'à attendre chez eux que lentement la mort vienne. » Si l'on songe, en outre, aux mesures de répression féroces et de déportation en masse par lesquelles, naguère, le gouvernement écrasait la résistance acharnée des cosaques à la collectivjsation et dépeuplait la région du Kouiban,: force est de reconnaître que tout se passe comme si ce gouvernement se proposait d'anéantir par tous ks moyens *->- y compris la famine la race des cosaques, en laquelle -il sent son irréconciliable ennemie. Périsse tout un peu*pie plutôt qu'un principe Ceci, nous remet en mémoire certain discours par lequel le camarade Mplotof, président du Conseil des commissaires du peuple, clôturait, en janvier dernier, la session du comité central exécutif; il y célébrait hautemefft'lâ paix que le gouvernement soviétique fait régner entre les 168 peuples divers habitant l'U.R.S.S.! t ̃̃" ̃̃̃̃-̃ On! voit assez 4e quelle paix il s'agit Ilbi solntnedip:e~n fac~atatt pacAan appetLa~zt. s Nous nous permettons de le rappeler à ceux qui seraient enclins à prendre au sérieux, en là-personne du camarade Litvinof, la récente candidature de ce gouvernement pacificateur au $rix Nobel.

Une bombe éclate en Yougoslavie. On mande de Koprèinitz (Yougoslavie), que ie conducteur d'un, train venant de Hongrie déposa, hier matin, dans le bureau du chef de gare de cette ville,' tin paquet que deux hommes lui avaient confié dans une petite gare de Hongrie. Le 'chef de gare -de Koprèinitz ouvrait le jpaqùet lorsque la bombe que celuici contenait fit explosion, tuant un fonctionnaire; le. chef de gare et un autre fonctionnaire furent grièvement blessés. Une enquête est- ouverte.. ̃•' Des bandits opèrent en Grèce. A 21 heures, Tavant-dernière nuit, une bande de huit individus armés, parlant le grec avec .difficulté, arrêta deux autos dans lesquelles fe trouvaient M. Desyllas, /procureur de Draina, le colonel Kallerghis. chef d'état-major (du IV corps d'armée, et M. Tsarouchidès. ingénieur connu. Après avoir dévalisé leurs victimes, \les brigands leur rendirent peu après la liberté sans leur faire le moindre mal. Les huit malandrins sont activement recherchés par la police.

M. Tsaldaris prendrait le portefeuille de l'intérieur. Selon les journaux, M. Tsaldaris, président du Conseil, aurait décidé d'assumer la direction du ministère de l'intérieur, en remplacement de M. Rhallys, qui conserverait seulement le ministère' de l'air. 1 Le Pacte de paix sud-américain. On annonce qu'à la suite de l'arrivée du nouvel ambassadeur argentin, le gouvernement brésilien a consenti à signer le Pacte de paix sud-américain, proposé, l'année dernière, par le ministre argentin des affaires étrangères.

Le brigandage international II y a dix jours que trois habitants de la Sarre, dont deux de nationalité française, ont été enlevés par une bande hitlérienne, qui avait organisé un guet-apeiissur territoire étranger, et ont été incarcérés", dans une prison allemande. La Corn- mission de gouvernement de la Sarre* à adressé à Berlin une protestation., qui' n'a eu, jusqu'ici, aucun effet. La S. D. N. n'a pas bougé. Qu'a entrepris notre gouvernement pour exiger la libération des ressor-f tissants français, pour obtenir les sanctions nécessaires et pour empêcher le renoùvel-' lancent d'un pareil attentat?

On constate la même indifférence apathique en ce qui concerne la campagne e, inouïe qui est dirigée contre l'Autriche.' On voit ce qu'on n'avait jamais vu, c'està-dire une guerre. faite en pleine paix-par tin gouvernement aux autorités d'un pays voisin, dont il cherche à détruire l'indépendance, tant par des actions d'ordre extérieur que par une propagande de révolte à l'intérieur. Constamment des avions-allemands -survolent le territoire autrichien' et jettent, des appels ù l'insurrection» Dànsi

tes"- temps d'tfbjscarahtfstfrie où: il .ît.'y. ^Vjait

pas la S. D. ÎNÎ. et rintërnationàlisthe n'était pas prôné comme il l'a été depuis une douzaine d'années, on n'aurait pas toléré cela. Aujourd'hui, les hommes d'Etat qui prétendent établir la paix perpétuelle considèrent d'un œil morne la préparation de ï'Ànschluss, décourageant ainsi les Autrichiens qui résistent et excitant la fureur conquérante des ttazis, qui se disent qu'évidemment un fait accompli serait accepté. ̃

Voici un. petit fait, qui ne. paraît pas avoir été signalé en France et qui mpjilre l'insolence des autorités, du Reich. Dans le courant du mois de juillet, les sections hitlériennes ont été réorganisées, de façon qu'elles puissent mieux coopérer à la mobilisation générale. On les a réparties en sept groupes régionaux (Obergruppen) qui. correspondent exactement, numéro par numéro, aux sept districts militaires. On à toutefois créé, une huitième région– c'est ce que nous voulons faire remarquer dont le chef-lieu est Iinz, capitale de la Haute-Autriche, et qui, dit le communiqué, « embrasse l'Etat d'Autriche ». Ainsi une mesure, offkielle, publiquement -enregistrée, traite en pays conquis une nation indépendante. (On trouvera l'information en question dans la Gazette de Francfort du 19 juillet, par exemple.) Si la S. D.. N. servait à quelque chose, elle "serait depuis longtemps saisie de tous ces faits1, qui révèlent, de la part d'un de ses membres, la volonté affirmée et en voie d'exécution, d'annexer un autre membre de la Ligue. Nous vivons à une époque étrange. On accumule, les uns sur lés autres, les pactes dits de non-agression, et on laisse se- commettre, avec une continuité impressionnante, les actes d'agression les plus caractérisés menaces de toutes sortes, pressions économiques, complots intérieurs, violations de territoires. Le 3 août, le Conseil de la S. D. N. doit, paraît-il, se réunir pour s'occuper du conflit de la Bolivie et du Paraguay. Quelqu'un lui demandera-t-il si, à son avis, il n'y aurait peut-être pas quelque chose à faire pour empêcher le brigandage international, qui, s'il continue à se développer ainsi, ne tardera pas à abolir, tout droit

des^ geins ? Le goîivemëmiÈnt français, eh

ce qui le concerne particulièrement, çrpit- il que ce soit en laissant tout faire impunément qu'on assurera à. l'Europe une bonne ef juste paix? Nous nous permettons de poser la question à MM: Dàlàdièr et Paul-Boncour, ne sachant pas quel est le véritable dirigeant de notre politique extérieure.

Pierre Bernus.

Les dangers .̃•;

;̃'̃ •• DE LA ••' •"̃ \1 coopération intellectuelle a Nous .avons reçu la lettre suivante 30 juillet;

Monsieur le Directeur,

L'ironie de la mise «n pages a placé côte à côte, dans les Débats du 27 juillet, la déploration caractéristique d'un grand savant, le comte Begouen, et le 'communique, plutôt satisfait, de la « Commission de coopération intellectuelle de la S. D. N. ». L' « esprit d'entente mutuelle » dont sont animés les. travaux et les publications de* ce coûteux organisme ne fait pas doute mais qui dira que l'effet s'en fiait sentir dans ces milieux intellectuels qu'il s'agirait" précisément <te toucher?

Comment s'étonner de cette médiocre efficacité ? Beaucoup de nos > contemporains, imaginant mai les conflits d'idées qui, de tout temps, ont encombré les champs clos de la science avant d'enfiévrer des luttes plus bruyantes, attachent peu d'importance aux théories, à leur 'nocivité éventuelle, à leur puissance de séduction. S'ils connaissaient mieux l'Allemagne en particulier, comme .ils en jugeraient différemment Ils se rappelleraient ce que déjà Benjamin Constant observait dans ce pays -vers 1812, qu'un savant allemand « ne lèverait pas le nez de son livré pour une ville de 50.000 habitants qui sauterait en l'air » sa liberté intérieure se trouverait à couvert si on lui fournissait, de

Verax.


cette extejrniimatioin, de suffisants motifs. t| Avons-nous donné, de notre hostilité à l'idée de race qui est à la fois la mystique et la logique 4e l'esprit allemand d'aujourd'hui, d'assez fortes raisons? J'ai bien peur que non. Il y a quatre-vingts ans, Tocqueville bataillait sur ce sujet avec Gobineau lui-même, et ses lettres d'octobre et novembre 1853 seraient encore dignes d'être citées. à nos officiels qui organisent des cérémonies «n l'honneur de l'auteur de L'Inégalité d^s races htttfmines. Dès lors, je connais une des conclusions auxquelles arrivent certains « racistes » contaminée de sang non aryen,, la France a perdu quelques-unes de ses plus vives réactions, et le moindre se'rvice que le Reich pourra lui rendre sera de pratiquer chez die l'épuration ethnique dont elle se scandalise si mollement.

Prmcipiis obsta Diajis quelle mesure la «. Godpération intellectuelle » voit-elle le danger? Comment compte-t-eile y parer? Il y a là, pour ceux qui ont «m foi dans son action, un problème qui stejoute à bien d'autres.

Croyez, etc.

Fernand Baldensperger; Les Petites Expositions

Vingt-cinq tableaux de Pascin, chez Marcel Uernheim, ont rappelé de quel ceil triste, impitoyable– mais combien sensible aux nuances, aux caresses de la lumière le peintre a regardé le nu. Imaginez un Renoir morose, un Degas veule. Pascin a d'ailleurs sa mélancolie propre, son charme aussi, et son œuvre mérite de subsister tant sa finesse d'exécution corrige « que son inspiration eut d'un peu lâche quel'quefois, d'un. peu monotone et d'un peu canaille. Curieux roélang de bassesse et de distinction. A la gloire de Georges Rouault, de M. Vollard et du Père Ubu, l'expositon organisée à la galerie Çardo a mis sous nos yeux quelques-unes des illustrations les plus originales de celui dont André Suarès, à cette occasion, vanta le « tragique bouffon et goguenard », la « violence cruelle » et la puissante imagination coloriste. 11 n'y a pas de noirs plus profonds et plus veloutés que ceux de Rouault.

VergÇrSJirrat (au Nouvel-Essor)': L'un des meilleurs aquarellistes du moment Il fixe •« -l'es» prit >-da-pays dont il sait choisir les aspects, les ensembles et des détails révélateurs. ïl est ml et léger, alerte, délicat, et il se renouvelle en voyageant. Le Portugal, l'Egypte, l'Ile-deFrance et le Roussillon l'ont inspiré de la façon la plus heureuse. Ses dessins trahissent une réelle maîtrise dans la conduite de la forme ei dans la recherche de l'expression concise, frappante, caractéristique. CeUo Isgar (galerie Earreiro); Sans abandonner les sujets dont il s'est fait cne spécialité, les groupes de clowns et de saltimbanques, les scènes de cirque dont il recrée si bien l'atmosphère et l'émotion, le peintre s'est épris des bassins du Havre et d'Honfleur, des ciels gris chers à Jongkind et à Boudin, et il a exécuté, dans une gamme sobre, un peu sourde, des marines, des coins de ports, <îe la vérité la plus attirante et d'une discrétion très suggestive, Lydio Uatvdel (id,): Une jolie fermeté de main, une galette séduisante, un art souple et gracieux. Le violon d'Ingres du musicien Déodat de Séverac était l'aquarelle. Il y a trop de retenue mais beaucoup d'amour, de tendresse, dans les petites pages exposées au ,4 Balcon »; il n'y a pas moins de sensibilité mais une plus charmante liberté d'interprétation dans les poétiques aquarelles de Magali D. de Séverae, de qui les harmonisations captivent pir leur raffinement," leur douceur.

Dries (galerie Bourgeat): Une peinture « jeune j>, dans la plus élogieuse acception du mot, généreuse, abondante et que l'on .sent couler de' source. Assurément l'une des agréa* blés surprises de cette fin de saison. Dries est, par nature, par tempérament, un luministe; dans •es paysages, dans ses sous-bois, il distribue le soleil avec une libéralité qui n'exclut point uns science exacte des effets et un constant souc: de l'équilibre, de la construction. L'architecture de ses toiles, pour n'être ni rigide, ni statïnie, n'en possède pas moins son ampleur et sa robustesse. Le lyrisme de la couleur s'appuie sur du réel, sur du solide. Dries cherche sans doute à concilier les ardeurs du fauvisme" et les disciplines d'wn art moins instinctif,' plus réfléchi. Il est digne des sympathies de notre ami Daniel- Rops dont il expose un portrait pénétrant, vivant, cordial.

On peut penser ce qu'on voudra du « Grand prix de peinture », de l'opportunité d'une semblable compétition, mais on ne contestera point au lauréat de cette année, Raymond Legueult, le talent le plus naturel en même temps que le plus cultivé, l'évidence du don, la pureté des intentions et, pour tout dire, les plus belles qualités de coloriste. L'exposition de Legueult, chez Georgçs Bernheim, « se tenait » d'un bout à l'astre et manifestait déjà une autorité sans ombre de système, <3e pédantisme, de maniérisme, La lutte pour le « Grand prix » mit également en valeur les personnalités bien tranchées à' Adrien iioly, Max Band et Menkès. Le Grand prix de la sculpture s échut à Paul Comef h- qui l'on ne trouva guère à reprocher que la maturité d'un art fort éloigné déjà de son adolescence. Cornet n'est pas un débutant, Mais de plus jeunes concurrents, un Raymond Martin, un Couturier, un Krets ont retenu l'attention des connaisseurs et recueilli des suffrages pleinement mérités.

Cari Wilhehn Stubhe {galerie Marcel Guiot?. ;Uii graveur élégant, un peu précieux. Sa fine sensibilité lui confère le pouvoir de nous séduire par sa nonchalance même. Qu'on ne s'étonne pas de celle-ci, qui n'est qu'affectée. Si dans un paysage Stubbe sacrifie tout au premier plan, rvoyez comme celui-ci est soigneusement « mis au point et aussi comme les lignes d'horizon qui semblent avoir été indiquées là, par tradition, savent contenir de choses!

Henri de Monfreid (galerie Auguste GirardJ. Copieusement « expliqué » dans le catalogue de son exposition par André Demaison et par l'artiste lui-même, Henri de Monfreid n'est pas si maladroit qu'il l'avoue. orgueilleusement. Nous 11e pouvons pas non plus partager ses idées quand il nous assure que sa technique est étrange > elle est au contraire assez classique.

Leleu (65, avenue Victor-EmraanuelJ.

On a réuni dans de beaux intérieurs modernes des toiles de Van Dongen qui font merveille, Dans un grand salon aux aneub£cs som,~bres nature morte d'arums et d'hortensias, cçlate "comme une fanfare.

SelôîP'àes artistes de l'administration des finances '(pai^s du Louvre, porte D)', Une agréable toile de « Cuivre et Chardons » signée Georges Madron, a attiré notre attention ainsi qu'un paysage provençal de Gene'Aève Rostau et des fleurs de Cluseatt-

Manifestation hitlérienne en Bessarabie On mande de Cetatea Alba, en Bessarabie, qu'une manifestation hitlérienne a eu lieu, avanthier, dans le village de Tarutino, où la population est en majeure partie composée de colons allemands. Une cinquantaine de jeunes gens ont parcouru les rues du village aux cris de « Heil Hitler ». La gendarmerie a dû intervenir pour disperser les manifestants:

Les autorités bessarabiennes ont reçu l'ordre de s'opposer avec, la dernière rigueur à toute jtnanifçstation de propagande nationale-socialiste,

< '<

k Nouvelles de l'Étranger

p. F.

G. Ch.

Empire Britannique

Vers une politique monétaire impériale Le Times invite ce matin le gouvernement britannique à s'engager délibérément dans la voie d'une politique monétaire autonome. Après avoir rappelé que la Conférence mondiale a prouvé l'impossibilité « de faire du monde une unité économique dotée d'un étalon monétaire unique », l'organe de la Cité souligne que cette constatation a provoqué, par une conséquence logique, un certain nombre d'ententes régionales ou multilatérales « dont la plus im- portante est sans contredit celle que les délégations de l'Empire ont conclue au sujet de leur politique monétaire ».

Cet accord, ajoute en substance le grand organe conservateur, répète et développe les termes de la résolution votée par la Conférence d'Ottawa- Il importe cependant de souligner une différence fondamentale la résolution d'Ottawa avait trait à l'entente éventuelle qui devait intervenir à la Conférence mondiale en faveur du rétablissement d'un étalon monétaire international c'est au contraire après l'échec des négociations entreprises pour aboutir à cette entente que la déclaration de la semaine dernière a été formulée.

Il est donc maintenant tien précisé que le but poursuivi par tous les gouvernements de l'Empire est le maintien d'une stabilité relative entre les devises impériales par l'adoption concertée d'une politique de hausse des prix.

L'assistance mutuelle en cas d'agression Dans une lettre adressée au Times, Lord Allen of Hurtwood, un" des rares membres de la Chambre des Lords qui appartiennent au parti travailliste national de M. Ramsay MaeDonald, se prononce éçiergîqueraent en faveur de l'assistance mutuelle contre un agresseur commun.

Les discussions de la Conférence du désarmement, écrit-il notamment, ont clairement fait ressortir qu'une réduction quelconque des armements devrait s'accompagner d'un engagement, pris par tous les) pays, de préciser davantage les obligations qu'ils assument d'ores et déjà en vertu du pacte de la S. D. N. Jl importe donc d'examiner tous les moyens économiques ou autres qui sont susceptibles de garantir, par l'action concertée des nations, la sécurité du monde et de chaque pays en particulier. Le projet! de convention soumis à la Conférence par le gouvernement britannique a certes des qualités d'audace et de1 maîtrise; sa faiblesse est précisément qu'il néglige par trop cet aspect du problème.

Arrivée du maréchal Chang Hsue Liang Le maréchal Chang Hsue Liang, accompagné de son fils, est arrivé à Londres, hier, par avion, venant du Bourget. 11 vient d'étudier l'aviation française et passera deux semaines en Angleterre pour faire le même travail sur l'ar* mée anglaise et en particulier sur les centres d'aviation,

La situation à la frontière Nord-Ouest de l'Inde

Un nouvel ultimatum a été adressé par le gouvernement aux tribus rebelles des Mohmands. Cet ultimatum donne aux. chefs des tribus un nouveau délai de quarante-huit heures à l'expiration duquel, au cas où Je gouvernement ne recevrait pas satisfaction, des opérations de bombardement seraient entreprises sur plusieurs villages du Bajauri.

Etat Libre d'Irlande

La suppression des permis de port d'armes Le 'gouvernement de l'Etat libre a sup* primé les permis de port d'armes détenus par les extrémistes et les personnes affiliées à la « garde nationale >. Les autorités ont chargé des détectives de se rendre che?: ces personnes pou'r leur demander de restituer leurs armes.

Au cours de la soirée de dimanche, la police a effectué une descente au domicile d'un certain nombre de membres en vue de la garde nationale, récemment formée par les partisans de M. Cosgrave en vue de répondre à l'armée républicaine qui groupe, les extrémistes du Fianna Fail.

Les domiciles de MM. Blythe, ancien ministre des finances, et Mac Gilligan, ancien ministre de l'industrie et du commerce, ont été également visités, mais ces deux person* nés ont refusé de se laisser désarmer, Belgique

Le mémorial du général Michel à Namur Hier après-midi, à Namur, en présence du prince Léopold, de la princesse Astrid et de la baronne Michel, a été inauguré le mémorial du lieutenant-genéral Michel du Faing d' Aigrement, monument qui se dresse au bord de la Meuse. Le général Chardigny, attaché militaire à Bruxelles, assistait à la cérémonie. De Verdun, étaient venu, pour associer l'armée française à l'hommage rendu aux défenseurs de Namur, un détachement avec drapeau et musique du 150' d'infanterie.

Des discours ont été prononcés par le général Flébus, au nom du comité exécutif, par M. Huart, au nom de la ville de Namur, par le général de Vaulgrenant et -par M. Devèze, au nom de l'armée belge. Le ministre de la Défense, nationale a dit notamment

Chargé, aux premiers jours de la guerre, de défendre la position fortifiée de Namur, le. baron Michel du Faink d'Aisrremont inscrivit glorieusement le nom de la ville dans le» fastes de notre histoire.

Namur, première après Liège de$ stations de la voie sanglante. Namur, devant laauelle fut contenue, quatre jours durant, une armée ennemie forte de 156.000 hommes et de 596 bouches à feu, au moment même où la droite allemande cherchait à porter un coup mortel à la gauche alliée, Namur, dont la résistance a puissamment aidé la cinquième armée française a se dégager d'une formidable éteinte, a contribué dès lors au redressement de la Marne.

Puis, dans up discours imprévu à la cérémonie d'inauguration du mémorial élevé au général Michel, le prince Léopold a dit notamment J'adresse mon salut le plus cordial à la très importante délégation de la magnifique armée française et, en particulier, à soii chef, M. le général de Vaulgrenant.

Je me fais l'interprète de tous mes compatriotes en affirmant que cette imposante cérémonie de ce jour nous va droit au cœur parce qu'elle apporte au mérite du héros que nous honorons l'hommage le plus éclatant qu'il eût pu ambitionner.

Manifestation socialiste à Anvers Le parti socialiste avait organisé, hier, à Anvers, une journée de manifestation contre le fascisme.

Après un meeting, au cours duquel ont pris la parole M. Citrine, président de la fédération syndicaliste internationale, et M. Vandervelde, un cortège, comprenant plus de 40.000 manifestants belges et d'importantes délégations néerlandaises, a parcouru les rues de la ville, Allemagne

Le chancelier Hitler aux fêtes de Stuttgart Le chancelier Hitler a assisté hier à la clôture des fêtes des gymnastes allemands, à Stuttgart, en présence de M, von Papen et des ministres von Neurath et Gœbbeb. Devant une foule immense, le Führer prononça un véhément discours.

Un peuple sain, dit-il, ne deviendra jamais la victime des doctrines d'erreur de certains intellectuels. La masse d'un peuple, se. compose d'hommes sains et non de penseurs raffinés à l'excès; sa vigueur est basée sur la croyance à la vigueur même. Qui vise à créer un Reich puissant, doit former une forte généra-

tion. La prétendue époque intellectuelle et de caractère libéral était en voie de former une génération absolument débile. L'entraînement physique de « l'homme de fer et de la femme de fer conduit la nation à la force et à la santé physique. Un peuple Qui dans son entier, est sain, ne se laissera pas aller aux erreurs intellectuelles auxquelles ne succombent que trop facilement les cerveaux surchargés. Les peuples sans courage et sans force se trouveront toujours réduits à jouer ïerôle de « pions s> auprès des races plus saines.

Le chancelier a exalté ensuite le souvenir du patriote Jahn, le gymnaste éducateur de la jeunesse allemande en i8i3. « Si nous avons de nouveau un idéal de beauté, a-t-il proclamé, c'est à ce vénérable maître que nous en sommes re4devables s>, M. Hitler a conclu en demandant aux gymnastes allemands de se convaincre de l'indestructibilité du Reich et de revenir dans leurs foyers avec cette conviction.

La foule a chanté le Deutschland iiber ailes et l'hymne hitlérien. Un cortfge de plus de 150.00a gymnastes a défilé dans les rues de Stuttgart en costumes des diverses régions du Reich. On remarquait des gymnastes déguisés en soldats d'un corps franc de i8i3 et une délégation de la Sarre.

M. Goebbels, ministre de la propagande nationale, assistait au défilé sur la terrasse de la cour du château.

Manifestation chez les étudiants

de l'Association Kyffhaiiser

LeFuhrer a déclaré que le soulèvement national était en somme un grand miracle de Dieu. Ainsi s'est exprimé le pasteur militaire Muller, délégué du chancelier Hitler pour la question du protestantisme et futur évêque de l'Eglise protestante unie du Reich, aux étudiants de l'association Kyffhauser assemblés au pied du monument de ce nom avec plusieurs milliers de miliciens hitlériens et du Casque d'acier. Votre devoir, s'est-il écrié, est de vous comporter en combattants fanatiques pour Dieu et pour la patrie allemande.

Après un service religieux, en campagne, célébré par le pasteur Mûller, un autre orateur, M. Kube, président supérieur du Kyffhauser, a déclaré fougueusement

'¡. Les anciens étudiants affirmaient leur germanisme par la devise « Avec Dieu, pour le Kaiser et l'Empire 3>La nôtre est maintenant « Avec Dieu, pour Adolph Hitler et ie natioftal-socialîsme^allemand ». L' Allemagne est encore enchaînée, au traité ignominieux de Versailles, mais Dieu lui a envoyé en Hitler un chef qui la sauvera. Combattons avec lui en Germains fidèles.

Enfin M. Loeper, statthalter du Brunswick a clos la série des discours en proclamant que l'Allemagne est prête à s'engager avec Hitler sur n'importe quel chemin celui-ci la con» duira.

Auparavant, le conseiller Ilaupt, fondateur du nouveau Droit des Etudiants, avait affirmé que la jeunesse allemande avait encore à livrer bien des batailles.

La profession de foi « avec Dieu pour Hitler et le national-socialisme » a été adressée au chancelier sous- forme de télégramme. Un autre message a été adressé au président Hindenburg.

La conclusion du concordat

La Germania, organe du vice-chancelier von Papen, s'était abstenue jusqu'à présent de re- produire la récente réponse des milieux allemands autorisés à VQsservatore Romano, or- gane du Vatican, au sujet de l'esprit qui a inspiré la conclusion du concordat entre le Reich et le Saint-Siège.' Hier, la Germania publiait cette réponse, qu'elle fait suivre de ce commentaire Certains passages assez acerbes de cette pjpilèrmque ne sont nullement justifiés par le texte du journal du Vatican. Les apparentes contradictions entre l'opinion de YOsservatore Ro~mono et celle des milieux berlinois se résolvent aisément si l'on songe que les considérations d ordre ecclésiastique qui déterminent la conclusion d'un concordat différent de celles dont s inspirent les Etats en pareille circonstance, Jl va sans dire que l'Eglise n'exige nullement que les principes dont elle s'inspire deviennent ceux de l'Etat, comme certains points de la réponse allemande semblent le croire. De même le retrait par l'Eglise de l'interdiction pour les prêtres allemands de faire de la politique ne seraif .concevable que si la situation changeait t au point de rendre le concordat sans objet. Encore des suicides

L'ancien bourgmestre de Bochum, M. Buer, s'est suicidé à Berlin, avec du véronal. D'après l'agence Wolff, un ancien fonctionnaire du parti communiste, M. Fœrding, s'est suicidé en se jetant par une fenêtre de la préfecture de police de Recklinghausen, où il était détenu avec plusieurs communistes sous Vin» culpation de complot contre la sûreté de l'État Un accident au stade de Berlin

Un grave accident de motocyclette s'est produit, hier, au stade de Berlin, lors d'une course. A la vitesse de 100 kilomètres à J'heure, deux coureurs abordaient, presque côte à côfe,: une courbe très prononcée, quand, par suite sans doute d'un mouvement de main d'un d'eux pour ^éloigner de lui l'autre coureur, les deux "machines 'éë'sont renversées. Uri des coureurs a été précipité au-dessus de la barrière et est tombé dans la foule des spectateurs, tandis que l'autre était projeté à l'intérieur du stade/ Un jeune hitlérien a succombé presque immédiatement à ses blessures. Les deux coureurs ont également blessés, ainsi qu'une vingtaine de Per'sonnes.

La police a saisi leurs motocyclettes et a mis fin à la manifestation spprtiye.

Italie

Un télégramme de M. Gœmbœs

'M. Gœmbœs a adressé la dépêche suivante de Postumia à M. Mussolini

Profondément ému par l'accueil cordial qui m'a été réservé sur la terre hospitalière de cette magnifique Italie fasciste, je suis heureux d'exprimer à Votre Excellence les sentiments de nia profonde gratitude et mns plus vifs remerciements avant de passer la frontière. Je rentre dans ma patrie heureux et sat;sfait à la certitude que nos entretiens ont profité aux intérêts de mon pays, à l'idée de la Maix européenne de nos deux nations. Je formule es vœux les plus ardents pour la complète réussite de la grande œuvrej de Votre Excellence gui tend à établir dans l'Europe tant tourmentée une ère de paix basée sur la justice.

Autriche

Le survol de la frontière autrichienne La nouvelle violation de !a frontière autrichienne par des avions allemands provoque vna. réaction des plus vives dans les cercles politiques viennois.

Jusqu'ici, la tendance qui .prévalait, dans (es milieux dirigeants autrichiens, était de ne pas répondre aux provocations de l'Allemagne niais les esprits s'accoutument manifestement sous la pression des circonstances, à l'éventualité d'un recours à la S. D. N.

L'officieuse Reichspost, en se référant aujourd'hui pour la première fois aux traités que viole l'action de propagande aérienne de l'Allemagne, et en mettant en avant la compétence de la S. D. N., donne la mesure de l'évolution qui s'est produite dans l'opinion des cercles compé- tents.

Ce que veut le gouvernement du Reich, dit la Reichspost, c'est obliger l'Autriche à une ri- poste drftkwnatique qu'elle exploiterait comme argument de propagande « nationale » l'atti- tude du Reich fournit les bases juridiques; d'un,:

recours à l'arbitrage. L'article 10 du Pacte de la S. D. N., que vient de renforcer le pacte $ quatre, oblige l'Allemagne à respecter l'indépendance politique de l'Autriche, L'article II, qui n'est pas moins formel, donne à tout Etat membre de la S. D. N- le droit d'attirer l'attention de l'Assemblée cm du Conseil su.r toute circonstance susceptible de compromettre la paix; ou la bonne entente internationale 'dont 'la paix dépend. Or, les raids allemands d'aviation sut' l'Autriche sont une de ces circonstances. Enfin, l'article 13 prévoit l'arbitrage en pareil cas. L'issue de ce procès international ne saurait être douteux, conclut la Reiclispost ou bien le gouvernement hitlérien devrait plaider coupable, ou bien avouer devant le monde la faillite do son autorité.

Etats-Unis

Déclarations de Tex-kronprinz

L'ex-kronprinz auru.it l'intention de visiter l'Amérique prochainement; d'après les déclarations qu'il aurait faites au correspondant en Allemagne du Portland Qregonian. Le fcronprinz, à qui le journaliste demandait quel facteur décisif mit fin à la guerre mondiale, aurait répondu L'arrivée des Américains et rien d'autre, et ce fut une sottise de les laisser entrer en guerre. Le chancelier eut grand tort de n'avoir pas fait immédiatement le nécessaire pour prévenir l'intervention américaine.

Le prince aurait ajouté qu'il pressa Bethmann-Holhveg d'agir et qu'il lui aurait suggéré de lancer en Allemagne un emprunt de nombreux millions de dollars, ce qui aurait détourné les Américains d'entrer en guerre. L'enlèvement de M. O'Connell

et l'aggravation des peines

Sans doute par crainte de représailles, les parents de M. O'Connell junior ont écarté les journalistes ou ont fait des déclarations aussi brèves et aussi peu. compromettantes que possible sur l'enlèvement. i

M. O'Connell junior a dit que quatre ou cinq hommes armés l'avaient abattu à coups de poing alors qu'il descendait de son automobile, vers une heure du matin, le 7 juillet. Tombé sans connaissance, il se réveilla dans un appartement confortable, situé peut-être à New-Yorjc il il fut convenablement nourri et n'eut à subir aucun mauvais traitement.

Les bandits demandèrent d'abord à la famille une rançon de 250.000 dollars. Puis, effrayés çroit'on par la sentence de mort prononcée dans le Missouri contre le bandit Walter MeGee qui avait enlevé Mlle McElboy, ils consentirent- -fi- nalemetit à libérer le prisonnier contre 40.000

̃dollars.. ̃. ̃• •̃̃̃

Leur rançon fut ipayée vendredi dernier. L'es billets avaient été marqués et les numéros relevés pour être communiqués à la police fédérale.

Pour effacer les traces de cette opération, 'les bandits déposèrent immédiatement l'argent dans une banque de New- York et vinrent quelques heures après présenter un chèque d'un montant équivalent à celui du dépôt mais la. banque eut soin de remettre aux émissaires des bandits les mêmes billets que ceux qu'ils avaient déposés.

Les assemblées de l'Etat de ]STew-York recevront demain un message du gouverneur, M. Lehman, demandant une aggravation des peines frappant le rapt, que déjà six Etats (Wyoming, Floride, Utah, Montana, Colorado, Iowa) punissent de mort. Les assemblées législatives de Californie ont été saisies d'un projet de loi identique,

Suite de la vendetta

contre Jack Diamond

James Dolan, ancien garde du corps d'Alice Diamond, femme du fameux bandit Jack Dia- mond, a été tué à coups de feu dans un café Brooklyn. Le mois dernier, Alice Diamond (1 avait été trouvée assassinée dans son appartement.

̃' Cuba

L'opposition au gouvernement Macliado L'Associated Press annonce que l'assemblée nationale du parti républicain a acclamé, avanthier, le nom de l'ancien président Menocal, ancien chef du parti républicain, actuellement exilé à Miami et qui est le seul des principaux adversaires de M, Machado qui ne se soit pas rallié à la médiation de M. Summer Welles. Le sénateur Pedro Goderich Bravo a été élu président du parti, après qus M. Delprado, qui se représentait, éut retiré sa candidature. M. Delprado a déclaré que le parti devait collaborer avec M. Welles, mais indépendamment du gouvernement et des autres partis politiques. Il a déploré la scission provoquée au sein des conservateurs par le groupe « orthodoxe ».

Chine

La trêve

Conformément à l'accord fixant une trêve, les troupes japonaises ont évacué Chan-HaiKouan et ses environs. Le corps de police spéciale et un corps chinois de préservation de la paix ont été chargé* de maintenir l'ordre.

L'occupation d'îlots de la mer de Chine L'agence Rengo signale que, tandis que le gouvernement japonais examinait l'avis d'occupation de neuf îlots dans le Pacifique par la marine française, une revendication a été formulée par une société japonaise qui affirmée que ces îlots' ont été découverts par elle, en iqi8, qu'elle y avait fait des bornes portant son nom et qu'elle devait s'y livrer à l'exploitation du guano.

Le ministère des affaires étrangères a prié son conseiller en matière de droit international d'étudier la situation.

D'autre part, le ministère de la marine observe une attitude circonspecte dans l'intention, apparemment, de suivre pour le moment une politique de « wflt and see. >.

Le Congrès catholique de Vienne et le boycottage allemand

Notre correspondant de Vienne nous écrit Le congrès catholique, de Vienne aura lieu cet automne du jeudi 7 'au dimanche 17 septembre. Le secrétariat général viennois du ,congrès a été avisé, il y a quelques jours, par. le représentant du comité central du congrès, à Wurzbourg, que la chancellerie du Reich a décidé que la taxe de sortie de mille marks ne serait pas levée pour les Allemands voulant s; rendre en Autriche pour assister au congrès. En même temps, la direction générale des chemins de fer allemands a avisé la direction des chemins de fer autrichiens qu'elle ne mettrait à cette occasion pas de trains spéciaux:, ^n; circulation. Malgré le boycottage allemand, .le congrès catholique aura lieu à la date. prévue. Depuis que la communication. des chefs catholiques allemands a été connue, un intérêt intensifié s'est manifesté pour le congrès dans tous les autres pays. Le comité du congrès a décide, pour satisfaire de la façon la plus commode et la plus rapide toutes les demandes de renseignements, de faire imprimer les programmes non seulement en allemand, mais aussi en français, anglais, italien, hollandais, hongrois, polonais, tchèque, slovaque, serbo-croate, Slovène et espéranto. Les programmes en langue étrangèrf; ont déjà été distribué? par centaines de mille d'exemplaires. On apprend que, malgré la taxe de mille marks, des représentants des catholiques allemands viendront assister au congrès qui ne manquera pas 4'avoir un caractère tout à fait international. La grande manifestation de foi des catholiques autrichiens paraît rencoritier dans toute l'Europe un intérêt très encourageant et satisfaisant. « M.-E. Matjheu.

Les Echos de partout

ILY A CENT. ANS

Journal des Débats

du jeudi 1" août 1833

[Feuille du 29 juillet.] Paris, 28 juillet. Aujourd'hui a eu lieu cette revue du 28 juillet; à neuf heures, toutes les (légions de Paris et de la banlieue occupaient des boulevards. Le Roi est parti à 10 heures des Tuileries, entouré d'un étar^majqrl'on remarquait toutes les gloires militaires de notre armée. 11 a ipassé en irevoie da garde nationale et la troupe de ligne, accueilli par des témoignages unanimes d'amour, de confiance, de sympathie. Arrivé à la place Vendôme, il s'est placé au bas de 3a colonne. Le yoile qui couvrait la statue de Napoiéon a disparu et aussitôt 4ea plus vives acclamations ont retenti de toutes parts, Le défilé a. commencé on estime à 80000 hommes le nomibre des troupes. Cette revue, commencée à 10 heures du matin, n'a été terminée qu'à 7 heures du soir.

Histoire de la Campagne française

i ̃̃̃̃̃

Romancier érudit, poète en prose, philosophe, et par-dessus le marché très sagace observateur des paysages comme des mœurs, M. Gaston Roupnel •* consacré au passé, au présent, à l'avenir de la campagne française un petit volume singulièrement attaçhanti étrangement suggestif (431 pages in- 18 –1 GrasseJ). De la paix prolongée et bienfaisante qui aurait fécondé le j territoire ligure ayant la première invasion celte, il trace un tableau si convaincu, si séduisant que le lecteur ne demande qu'à le croire sur parole. Le développement sur les vestiges des chemins préhistoriques, sur les lisières révélatrices de certaines forêts, est une merveille d'élégante inr géniosité. Nous apprenons que l'antiquité des routes rectilignes est une légende, et que le défrichement intense pratiqué par les moines en est une autre. Les villages de la. Corniche méditerranéenne ne sont pas montés du littoral par peur des pirates, mais descendus de l'arrièrepays montagneux où était jadis groupée la population pastorale. A J'Angleterre, courant à sa perte pour avoir, de gaîté de cœur, perdu, supprimé ses paysans, M, Roupnel oppose le' trê-

sos qùe; 'constituent nos ruraux français, fàçon-

pési par une longue hérédité à la vigueur physi"que/, à la robustesse morale que. nécessitent les travaux des champs, Comment cette âme paysanne, de tout temps accessible au surnaturel, a Tété disciplinée, épurée par le christianisme, c'est ce qu'expose éjoquemment une conclusion qui se défend d'être une oraison funèbre, et qui déborde, au contraire, du plus généreux optimisme. Si M. Roupnel concède que, par suite de la dépopulation, la forêt, loin de disparaître, redevient, par endroits, envahissante comme au temps dcg. druides, il semble- convaincu que le flot matérialiste n'atteindra point l'intime tréfonds de la mentalité rurale. Ce vates inspiré, autant qu'omniscient, est tout le contraire d'un prophète de malheur.

Dp i;. de L',

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?

Un procès centenaire. On se plaint parfois des lenteurs de la justice; il n'est en tout cas pas ibeaucomp de procès ayant duré autant que estai cité par M. Georges Dftlaye dans les très curieuses notes qu'il vient de .publier sur l'organisation judiciaire à Brioude (HauteLoire).

En 1850, le tribunal civil de .cette ville fut, en effet, saisi d'un litige commencé en 1772 devant la sénéchaussée d'Auvergne. Les débats se poursuivaient entre M. Chomette, ancien avocat, -demandeur par M" Perrin, avoué, et Rocbette, avocat, contre les héritiers Le Blanc, défendeurs par M" Langlade, avoué, et Paul .Maligne, avocat.

H s'agissait 4u partage de deux successions ̃et de rapport de dot assez compliqués. Uoie sentence de 3a sénçohaussée d'Auvergne du 6 septembre 1785 avait ordonné le partage sous certaines conditions. La Révolution suspendit Sa procédure, M. Chomette, devenu majeur et ayant acquis 3es droits de ses sœurs dans l'indivision, fit, par exploits des 20 et 23 juin, 3 et 9 août 1815, assigner les héritiers Le Blanc en nomination d'experts .pour «procéder au partage ordonné par la sentence. La cause fut inscrite au rôle du tribunal le 10 mars 1816, et, après plusieurs jugements d'instruction, dont l'un fit l'objet d'un arrêt de ia Cour de Riom du 6 août 1817, elle aboutit à «n jugement «tu 0 idécembre. 1841 ordonnant fexécution.

Ce n'était ipas fini .puiscfue, 'le 26 juin 1848, les experts commis dressèrent un rapport d'évaluation des biens sur lequel on plaidait encore en 1850 et., en 1880. Une transaction entre les parties clôtura à cette époque l'interminable différend.

Deux générations l'avalent patiemment attendue. U. R, >

».

La civilisation maya. Récemment, le professeur Sugvald Lenu« a fait à la Société suédoise d'anthropologie et de géographie une intéressante «anférenoe au sujet des travaux ;c)e recherche qu'il vient d'effectuer ait Mexique relativement à la civilisation maya.

Les édifices mayas conservés sont principalenient de deux sortes Jes temples et les palais. On trouvé çà et là des vestiges d'arcs de triomphe, car les rois mayas, après des guerres glorieuses, rentraient dans leurs villes en passant sous des arcs de triomphe. Les palais mayas sont, en général, plus vastes que les temples. Les méthodes techniques de construction employées par l'architecture maya, si nous en .crayons le professeur suédois, sont absolument inconnues de l'architecture euro-

péenne.

A Chiciien Itza, l'édifice principal était dédié aux dieux protecteurs de la cité. U consiste en .une pyramide haute de quarante mètres dans laquelle «xiste tin petit temple très bien conservé et qui se distingue par des raffinements architecturaux. Quatre escaliers «n de cWaque côté y conduisent. Leur particularité est d'êtne beaucoup plus 'larges à leur partie supérieure qu'à leur base, quoique cela n'apparaisse pas quand on se trouve en bas. Tous les édifices mayas possèdent une décoration d'une richesse exagérée, qui semble inspirée de l'exubérance excessive de la végétation tropicale. Chose curieuse dans toutes Jes villes mayas, jl existait des camps rectangulaires entourés de murs réservés aux jeux de la pelote, et sur lesquels, à chaque extrémité, on avait élevé «tes petits pavillons où, suppose-t-on, se tenaient les jurys de la partie. Le camp de Ghiehen Itza possède une merveilleuse acoustique, au point qu'en dépit de la distance existant entre Jes deux pavillons, 130 mètres, deux personnes peuvent parfaitement converser d'un pavillon à l'autre. DANS IE MONDE

Informations

Mlle d'Haussohville, fille 'de feu le comte d'Haussonville, de l'Académie française, et vice-présidente de la Croix-Rouge de Paris, étant en Belgique pour participer au Congrès international de la Çroix-Rouse, s'est rendue à Anvers et a visité la cathédrale, le Musée Plantin et le Musée des Beaux-Arts,, dont les conservateurs, savants et érudits, lui ont fait

admirer les merveilles, les richesses et les I

beautés qui leur sont confiées.

A l'occasion de cette visite, le lieutenant général circonscriptionnaire et Mme Pouleur ont offert un déjeuner auquel ont assisté Mlle d'Haussonville. le président de la section' anversoise de la Croix-Rouge et Mme i

Marcel Baelde, général baron et baronne Wahis, M. et Mme Jean Springuel, Mlle Grei-> ner, Mlle Pouleur.. a Ibrahim Mahmoud pacha, .président du Sénat égyptien, est arrivé à VitteU ̃•̃"̃ Mariages Le mariage de Mlle de Roussel de Préville, fille de M. Roger de Roussel de Préville et de Mme, née Duchemin de Vaubernier, avec le vicomte Henri de La Sayette, fils du vicomte de La Sayette et de la vicomtesse, nés Dulohig de Rosnay, vient d'être béni, en v cathédrale de Laval, par Mgr du Bois de La Villerabel, évêque d'Annecy.

Les témoins étaient, pour la mariée M. Gonzague de Roussel de Préyille, et pour le-'marié M. de La Sayette.

En l'église de Vitrac (Cantal), vient d'être célébré le mariage de "Mlle Madeleine de Miramon-Eargues, fille du comte de :Miranion-F'argues et de la comtesse, née d'Qrsettî, ;̃̃ décédée, avec le lieutenant Raymond Sartou du Jonçhay, détaché à l'Ecole de guerre, fils da lieutenant-colonel Sarton du Jonchav, officier de la Légion-d'Honneur, et de Mme, née de La Fargue. ̃ '̃̃ Les témoins étaient, pour la mariée: le r marquis de Miramon-Pesteils et le comte d'Orsetti, ses oncles 'pour le marié le commandant du SouzVj chevalier de la Légiond'Honneur, détache à l'Ecole supérieure de guerre, et le lieutenant Iya.n Santon dii Jonchay, chevalier de la Légion-d'Honneur, son. ` frère.,

La bénédiction nuptiale a été dorin.éç pa? le chanoine de La Selle, oncle de la manée; Pe«il

On annonce la mort du lieutenant Je-an Favier du Noyer de Leseheraines, fils du baron et neveu du général M. du Noyer, qui I a succombé dans sa trente-deuxième année, au château de Menjoud, aux suites d'une maladie contractée dans diverses campagnes en Afrique du Nord et au Maroc.

l -–̃On nous annonce la mort du comte André de Saint-Phalle. décédé le as juillet dans sa propriété de Heystoj» dçn Bçrs (près de Staline?).

I De Cradoek (province du Cap), ça annonce la mort, à l'âge de soixante et on?» ans, de M. Hercules Van Heerden, ancien président du Sénat sud-africain et ancien, ministre de l'agriculture.

Le service religieux et l'inhumation M. Louis Forest, homme d& lettres, publir ciste^ fondateur de l' « Animateur des Temps i nouveaux », iprésidèn.t du çorrufé de -propagande du « Comité national de défense cori- ire la tuberculose », vice-président' de l'Office national d'hygiène sçciale, président fondateur du Club des Cent, officier de la Légion| d'Honneur, auront lieu le mardi i'' août, à 11 heures précises, à l'ancien cimetière de Saint-Germain-en-Laye. On se réunira à la 1 porte du cimetière.

On nous prie d'annoncer la mort de H; Pierre Dollfus, décédé des suites d'accident, le 27 juillet 1933, à l'âge de 20 ans. De la part de Mme Robert Dollfus, sa mère, de M, Gérald Dollfus et de Mlle Yvonne Dollfus, ses frère et sceur. La cérémonie religieuse et l'inhumation ont eu lieu dans la plus stricte intimité. Saimpkê,

ARTS E'TlETTRES

Une plaque commémorative va être apposée sur la, façade de la maison de Pierre Loti, à Saint-Pierre-d'Oléron. On sait que le grand écrivain est inhumé dans le jardin de cette mai- son vécurent ses ancêtres..

Voyages en Turquie, Grèce et Dalmatie La clôture des inscriptions pour ces différents voyages dans le Proche-Orient, dont le Journal des Débats a entretenu ses lecteurs à .diverses reprises, est définitivement fixée au 5 août: v ̃̃̃ Les personnes qui désirent .y participer sont 'donc invitées à faire parvenir sans délai ..leur, adhésion à Ta Section touristique du Çonaité France-Orient, 9, rue de Londres, Paris (9*). Le bureau du journal se tient à la disposition de ses lecteurs pour leur remettre ou leut envoyer par retour du courrier tous les programmes, s'il n'en ont pas encoe eu connais-» sance.

Déplacements villégiatures de aos abonnés Paris. Mmcs Chavarin.

Mlles Mutuon, Richard,

MM. Chabrie, Chollet, Collomb, l'abbê Guiset. Lefeuvre-Meaulle, Lçfranc, Mathieu, Félix Ponteil, Séjourné, Tabourdeau, Tible. Départements. Mmes la vicomtesse ie Montessus de Ballore, au château de Cholet; Barbier, aux Praz-dc-Chamonix; Boubée, à ̃Bagnères-de-Luchon; la vicomtesse de Broissia, au Logis-de-Blandan; Çasati, à Marseille; Daruelle, à Harançourt; Deneze, au MçntDoxe; Drusscl, à- Veyrier-du-Lac; Duz, à Contrexéville; Guerlin, à Saint-Cyr-sur-Loire; Guillet, à Divonne-les-Bains; Hibert, aux. Egumes; Larçhoy, à La Salle: Loust&lot, à' Dieuleiit; Masson, à Toul; la générale Maucorps, à La Baule; Navalet, à Mézièrçs-çn< Brenne; Valentin Pieconi, à Trouville; PU chard, à Saurour; Richard, à La Baule; Ro^ ché, à Varengeville.

Mlles Carnoy, à Trelon; Caynard, à San-. veterre; Màhey, à La Louyese; >Ppntès.' à^ Sairit-Àgrève; Sasot. à -La Gretlaz, ,< SIM. Açker, à Caroual; Allemand, à Grenoble Léonce Aron, à Villard-de-Lans; Audollent, à La Fosse; Aulneau. à Bournezeau Bandât, à Raon-1'Etape; Baron, à la Cha«. pelle-des-Bois; le chanoine Béchetoille, à Cii boure; Biraud, à Cuncy-s.- Yonne; Le Blanc,' à Luneil; Boivin, à Dinard; le capitaine Bouchon, à Nassandres; Bourreau, à Tessé--laMadeleine l'abbé Bouthors, à GommervUle; de La Broise, à Villedieu; Brunsehwicg, à Evian; Burel, à Home-s.-Mer; Cachon, à Trisruères; Çanuet, à Çhaumontel; Carbonnel. à Montezié; Cahour, à Saint-Aignan-sur-Cher Charlier, au Mont-Genèvre; Chartpn, à Fontainebleau; Coste, à Quissac; le colonel Debains, à Sainte-Adresse; Decupère, au Cateau; Delglière, aux Riceys; le capitaine DeIamaire, à Tulle; le chanoine Delpèneh. à Sully-Tillard; Descolas, à Hohwald; Desforges, à Nancy; Depigny, à La Bourboule; l'abbé Divert, à Vichy; Dubois. à Bain-dc-iBretagne; Dupont-Ferrier, à Tullins; Fay, à Vittel Fiessinger, à Vaux-les-SaintClaude; François, à Saint-Gervais; Albert Le Gai. à Belle- Ile-en-Mer; Gamot, à Vincilles; Gaudrv, à. Orléans; Gauthier-Nugue, à Saint-Jean-Cap- Ferrat; le commandant Gauvain, à Seillans;: Gegout, à Vézelise; Girardot, à Neuilly-Plai'- sance; Le Gouellec, à Arcachon; Guy Grand, à Clairvaux; Grat, à Entramroes; Grçzès, à Saint-Amâns-des-Gots; Guénot. à Devenay Imbcrt, à Pouzols; Jaçquelin. à Saint-Michel- Chef-Chef; Jeandau. à Saint-Martin-de-Ré l'abbé Kalbach, à Caen; Paul Labbé, aux Sables'Viguiers; Legras, au Tronquay; Lensei-' ̃gpe, à- Azay-le-Bideau; Louis, à Aubepierre; Louvet, à Beg-Meil; Luce, à Vauyille; X-yon- Caen. à Chantilly; Maillon, aux Houcnes de ^Margerie, à Sceaux; Marion, à Ivçy-îa». Pré; le colonel Martin, aux Grandes-Dalles;' le lieutenant-çcilonël" -Maurice, à Theillày Molenat,:àiA,«gen-t:s.-Sauldre; Moreau, à Tho- v non; Morin.a Binic; Moure, à Beg-Meil; le comte de Moustier. au château de La Chapelle le général Henri Nodet, à Bourg; le capitaine Noirot, à Annecy; O$rnont, à Aixles-Bains Paranque, au Grand-Bornand; Perissé, à Garbillet; Pressouyre, au Maçnol Prieur, à Mérignac; Ricard, à Auch; Rival, S' La Tremblade; Roland, au château de l'Hé- ` riter; Rouleau, à Gaudonville; Salvini, à Saint-Geldas-de-Rhuis; Sçhmoll, à Cauteret?; Tapie, à Montauban; Veudroux, au château de Septfontaines; Viollet, à Bellevaux; Wag- ncr, à Arcachon; Emery, au Creuset; Lunou- zin, à Clermont-Ferrand.

Etranger, Mmes Aversang. à Chesières: Raymond, à Champcx; Mieg, à Rheufeldeu. MM. Risler, à Leysin; Podechart. à Pcrolles Marcel, à Zermattj Heatris, au monastère de Varatec; Biilic, a Bogaska; Basçh? witz, à Torquay. •• -• ̃̃


RÉUNIONS ET SOLENNITÉS DU DIMANCHE

Anniversaire des combats de l'Argonne. Hier, mt le plateau -de -l'Argonae, devant le monument élevé à la îôémoire des dix mille poilus tombés dans le secteur de^Àrgonne, au lieu dit « A la Haute Çhevaxichée :>, le général Gounaud, gouverneur Tiûlitalre de Paris, a1 présidé une cérémonie patriotique en présence de nom- 'breùx anciens combattants, pèlerins, veuves de guerre, venus des quatre coins de la France. i Dans matinée, un service funèbre, a été ce-. lébré sur l'autel de l'Ossuaire, sous la présidence du-' vicaire général Dion, représentant l'évêque 'de Verdun. Pendant la tnessç, Mgr Régent, anden -aumônier militaire à l'armée du Rhin, a prononcé tinc émo;:varite allocution. Au début de. l'après-midi, le général douraud, an'cours de la ceiànonie patriotique, parla, de Ja paix .dj^ffidle à msintenir, dans un monde bou-

leverse jkjar.; lj cri$e i|ccip«nijflue, ̃'?«̃̃̃

4La France doit rester forte et vigilante, a ajouté le gouwrneur militaire de .Paris, pour maintenir .la' victoire -chèrement acquise. M. DuçoS à Roanne. La Fédération de gymnastique du Su4-J)sjt à organisé hier, à Roanne, un grand concours de gymnastique, sous la présidence de M- Ducos, sous-secrétaire 4'Etàt 'de l'éducation nationale.

Le njisîstre, jccompapié de M_M. Graux» préiet de la'Lôire; Sérol, député-maire de Roanue; i Fçrnand Merlin, sénateur et président du Conseil général, de la î.oi«; J'wU'and, d4p\rté, et dos autorités civiles et Riilitaiies, a assisté aux déinonstràtions et aux mouvements d'ensemble des nombreuses sociétés venues de toute 3a région du Sud'Est. -̃̃•'

Assodations vîticoles bourguignonnes. Hier a eu." lieu, au Clos Vougeot, le congrès "de la Confédération générale des associations viticoles de la Bourgogne. Après le rapport de M. Vacher," secrétaire gértéral, sur la. nouvëltc lpi vitieole de 1933, M, Boulay, député de Mâeon, examina, le rôle important de la coopération dans l'application de Ja législation actuelle, Js propagande pour le vin, la défense de la viticulture. Puis, M. Riboud, président de la. chambre d'africulture de Lyon, fit adopter un rapport- sut la (protection contre les calamités agri-

coles. >. ̃ ̃ '.̃ ̃ ̃

Les fêtes du Chevalier d'Assas. La/ville du Vif an a fêté le bi-centenaire de la naissance

du Chevalier ̃' d'Assas: M. Doumerfuç, ancien

président' î^'RépWblique, -avait' accepte, l'a pré-" sidence. âè'lalcwéjmpriie. Un noin'bréux public se

pressait 'dans.' ie"pârp 'd'Assas, des artistes

de talent ont interprété LaJ^ante blcttiçhe. Un concert a suivi. Plusieurs discours ont été pro* nonces, notaitiment par le colonel Fkheraî, qui a rappelldfs épisodes de la vie "du chç\tilier

'id'A$sas.;

Distribution de prix. Hier après-midi, M. Raymond Patenôtre, sous-seerétaire d'Etat à l'économie nationale, a présidé la distribution des prix aux élèves des écoles de Rambouillet. Le ministre a été reçu à son arrivée par MM. Roux, maire de la localité Pierangeli, souspréfet le colonel du 4' hussards et de nombreuses personnalités. Après une allocution de bienvenue du maire, le représentant du gouver« nement a félicité, .pour leur enseignement, Mlles Benoit, Bilin et Pons, institutrices, ainsi que M.' Dufour, directeur de l'école des garçons. M. Patenôtre a fait ensuite, dans son discours, l'étage de l'école laïque et montré combien l'égalité dans l'instruction préparait pour l'avenir un peuple "fort.

Le çornmerce en gros des vins. A l'oc ic&sion Vjitgt-cinquième anniversaire de sa fondation, le Syndicat du commerce en gros des vins et spiritueux des Vosges a tenu, à Remiremont, son congrès, sous la présidence de M, Defert, président honoraire. I-es syndicats de la région 4e l'Est *t d'Alsace étaient représentés par leurs présidents -et par des délégués, r < _I Les iaa.<âens combattants, La séance de clôture des mutilés et combattants de la Confédération du nord de la France a été présidée, à Cambrai, par M. Fonville, chef de cabinet du ministre des pensions, représentant M, Miellet retenu par june inauguration à Salagnac. Les vçeux formés durant le congrès ont été approuvés, après des discours de MM." Balayoine, président du Comité 'interfédéral Olivier, président des anciens combattants; Desorbaix. Ces "vœux ont été remis à M. Fonville qui a assuré qu'ils seront sym;jathiquement reçus par le ministre.

Un banquet a été servi, $ous la présidence «de M. Fonville.JDes discours ont été prononcés par MM. Mallez, président du comité local d'organisation du congrès Deitour, maire de Cambrai; Scbouttetteo, représentant des com- battants belges; Olivier, président des combat» .tants Palavoine, président de la Fédération des mutilés Lesparre, délégué de la Confédération nationale; des Rotours, député; Bersez, sénateur Langeron, préfet, et enfin par le repréeentant du ministre.

M. db Monzie à Epinal. Le ministre do l'éducation nationale, accompagné de M. Guillemot, attaché de cabinet, a présidé à Epinal les fîtes du concours international de gymnastique «organisé, par la société La Vosgiennç.

Un banquet d'environ, deux cents couverts a été- servi.: Aux cotés de M, de Monstîe.ei.idu^ préfet des -Vosges se trouvaient des pariemen- îaires çt de nombreuses personnalités .parmi les-

FEUILLETON DU JOURNAL DES DEBATS du 1" août 1933

REVUE DE GEOGRAPHIE

Le fleuve des Tarbelles Tous ceux gui séjournent en pays basque, après avoir visité la pittoresque vieille "Ville de Bayonne. vont voir, à cinq kilomètres et demi de là, l'embouichure de l'Adour, qui est considérée, parmi les entrées de fleuve, comme l'une des plus 'difficiles. les sables y formant, en effet, une barre dangereuse, impraticable même par gros temps.

La princesse de MçtterniçJi raconte, dans ses souvenirs, qu'au cours d'une excursion en bateau à Fontarabie, organisée par. l'impératrice f Eugénie, -une tempê,te étant survenue brusquement, le bateau ne put rentre* -dans Je port de Biarritz.^ capitaine, craignant de passer une nuit en

mér zifç d'aussi illustres passager.?/ je di-,

rigea" alors vêrà ̃ l'Adour. L'empereur alarmé, .qui suivait avec^ne. lorgn-ette les tribulations du petit nftvire, vspyant la manceuvre et connaissant ïç. dangëi-, fit hisser le signal interdisant fentrée du

fleuve. ̃•

Malgré cette défense, l'impératrice donna l'ordre au. capitaine de franchir la barre; celui-ci n'osa pas refuser, et le sort aidant, le bateau entra victorieusement dans le. fleuve, non sans avoir été recouvert par les trois fameuses lames, au grand dommage des fragiles et élégantes toilettes des daines de la Cour.

L'Adpur prend sa source près, du col du Tourmàlet c'estj avec la IXtrance, la iseule rivière importante de notre pays qui

Reproduction interdite.

quelles M. GaUdier,, président de la fédération des sociétés de'gymnastiquede France; Cordelier, secrétaire général de la fédération; Elbel. Piçart et Rueart, députés des Vosges; de nombreuses personnalités militaires et politiques du département 4çs délégués dss associations sportives de Hollande, de Belgique, de Luxembourg, d'Alsace et de' Lorraine, A !ssue du banquet, après le diseburs de M, Mathieu, préfet des Vosgçs, de MM. Rucart, Curielier et Gautier, Je ministre a pris la parole. Rappelant les difficultés rencontrées pour l'établissement de l'en- seignement scolaire gratuit,, le ministre a dé*

clarê' ̃ ̃.

Je ne veux pas marquer une victoire, mais une. étape, L'heure est venue de prendre son parti de l'enseignement en commun. C'est une réforme entière à réaliser. ;•

LJ ministiTé, après a'voir envisagé l'ceUvre de l'éducation, de tous, à quelque niveau intellectuel qu'ils appartiennent, a montré l'importance de la formation des caractères et des esprits dans la situation -actuelle où des partis matériellement puissants ont été balayés par des paniques politiques,

Congrès de l'Association pour l'avancement des sciences à Ctiambéry (DE NOTRE ENVpyf; SPÉCW.J

Chambéry, juillet. A la section météorologique, M. H. Mémery, de Talence (Gironde), étudie la prévision du temps à longue échéance, au moyen de périodes météorologiques et solaires, II n'y a point de périodes de dutée uniforme. Mais il existe quelque périodicité comme cçlle établie par Flammarion: années pluvieuses 1846, .JS5O, 1866, JS76. Cette série s'est continuée à peu près depuis 1886, 189Ô, 1905, 1916, 1927, autre série d'années pluvieuses, 1852, 1862, 1S72, 1882, 1892, jop3, 1912, J9i3, 1922, I93i. On peut donc pronostiquer que les années 1933, r9~ 1935 ne seront pas pluvieuses. Les années/qui présentent de forts excès, de température se succèdent sans ordre apparent. On z rattaché les variations à l'influence de la lune et des étoiles 'filantes, ce à tort. Mais les taches, fQçiiIts et. éruptions diverses du soleil, paraissent encore en cause. Les étés très chauds sont plus iioinlireux aux-; époftuç&des maxlm» d'activité solaire, et içs hivers- très irojds aux époques minima. Oçs. concordances ont été notées à plusieurs reprises. Ces observations ne datent que d'un siècle; quand elles auront été continuées pendant un temps suffisant, on pourra prévoir, d'avance, le temps.

A la section d'hygiène, le docteur Bonnafé explique l'organisation du sanatorium d'Hautevilïe pour tuberculeux, organisation indispensable étant donné que plus de la moitié des malades, Vivent en cure libre. Les crachoirs sont recueillis par le' service de désinfection et soumis à l'autoclave avec mouvement rotatif; d'où nettoyage mécanique en même temps que stérilisation. Les ustensiles de table sont désinfectés: par une ébullition prolongée les ordures ménagères recueilies dans des vases clos, etc. Dans un sanatorium, pour éviter la contagion, il faut que l'organisation sociale institue une hygiène parfaite.

A la sçction de zoologie M Guillaume, de Strasbourg, montre l'efficacité des pyrétrines sur les syngaroe3 des gallinacés. On enraye ainsi des épidémies de syngames ou vers rouges, qui, dans les années pluvieuses, déciment les élevages de faisans et de poulets.

M. Pellegrin, du Muséum, signale la présence sur la côte basque du cubiceps grêle, poisson très rare des Açores et de la Méditerranée. Plusieurs vçeux' intéressants ont été présentés par tes diverses sections.- Signalons ceux de, la section d'Jiygiène ̃

i)' 'Qu'on cbtistïtue'ïe^plus tôt possible un

comité international permanent des travaux publics qui serait en même temps un office de documentation, de renseignements, garantie et de contrôle, dépendant de l'organisation internationale du travail.

2) Il serait d'un intérêt vital d'élaborer un programmé, méthodique de travaux d'hygiène (eau potable, assainissement, drainage, électrification, habitations), chaque département devrait présenter un cahier d'améliorations et de constructions nouvelles d'ordre sanitaire.

3) Que la verdunisation "soit appliquée obligatoirement aux eaux distribuées pour la consommation et pour les manipulations de la vcrrerie, dans les localités reconnues comme sta»tions hydrominérales, climatiques ou. de tourisme, sous peine de voir retirer ses appellations légales et les bénéfices en résultant. Vendredi après-midi, je congrès a assisté à l'inauguration de l'Institut biologique du Lac du Bpurget, à Aix-les-Bains. Un aquarium de poissons dti lie et dés laboratoires y sont ouverts pour l'étude.

Samedi après-midi, l'assemblée générale s'est tenue au théâtre de la ville.

Le prochain congrès se tiendra à Rabat

(Maroc).

Sont nommés pour 1934: président, M. Paul Lemoine, directeur du Muséum vice-président, M. Tiffeneau, professeur à la Faculté de médecine de;. Paris; wee-secrétaire, M. Dedron tré»

rsoricrJ.Mvd.'ffarcQur,t. ̃̃'

:i y.. Docteur Fiux Régnault.

ne donne pas son nom à un département. Adour ne doit, d'ailleurs,. pas être son nom véritable tout fait croire qu'il y a là une incorporation de l'article, et que ce cours d'eau s'appela réellement le Dour ou la Dour, ou; si on adjoint, en préfixe, l'article çeltiqxie ar, Ardour, c'est-à-dire l'Eau; quoiqu'il en soit, l'a initial se trouve dans les plus vieux documents Lucain l'appelle Aturus; PtoMmée Atonris; Ausone Aturrus, Atyr; d'autres foi-mes topon}'miques anciennes sont Ador (1241), Audor (1319) L'Adour ne reste pas longtemps dans la montagne après avoir arrosé la vallée de Campan et Bagnères-de-Bigorre, il entre en plaine pour arriver jusqu'à la mer, passe à Tarbes, à Aire, Saint-Sever et Dax, ancienne capitale des peuples tarbelliens «. qui étaient les plus ^célèbres Aquitains » (1).

Des Pyrénées à l'Atlantique, le bassin de l'Adour s'étend sur plusieurs régions, x>ù les conditions orographiques sont très 'différentes {2), au sud (Adour supérieur), ^n trouve les hautes vallées des bassins des Gaves; au centre, les collines 4e la Ohalosse et du Béarn, et au nord, une régioii plate d'une altitude moyenne;- de lod mètres. L'écouïement des eaux y1 est donc difficile, et, au cours des siècles, des cataclysmes atmosphériques ont déplacé maintes fois l'embouchure de la grands rivière basque.. JJn professeur du lycée Charlemagne, M. Lefçbvre, dans la thèse qu'il vient de soutenir pour le doctorat Les Modes de vie dans les Pyrénées atlantiques orien~taies (3), remarquable étude la partie des Pyrertédsjgui s'étend du pic d'Anie à Bîlbao, a, naturellement, étudié l'influence (1) Le grand dictionpaire géographique, etc., La Marti'nièré (1737)-

(2) Jean Fischer, L'Adour et ses affluents, (3Ï Chez Armand Colin,

M. Daladier aux fêtes d'Orange

La ville d'Orange vient de célébrer avec éclat le quatrième centenaire de la naissance de GuiU laume de Nassau, dît le Taciturne, prince d'Orange, libérateur des Pays-Bas et fondateur de la Maison régnante des Orange Nassau. Un grand défilé historique,, reconstitution d'une précision minutieuse de la réception de Guillaume le Taciturne, a parcouru la ville, Auparavant, la municipalité avait reçu officiellement les représentants de la reine Wilhelmine le chevaliçr Loudon, ministre des PaysBas à Paris, et deux ambassadeurs extraordinaires, gentilhommes d'origine française, le comte de Monceau, ministre je la Couronne, et le paron Qravestins, aide de camp de la, reine. A iS heures, M. Dalàdier est arrivé à Orange. Il a été reçu à l'Arc-de-TriompJie par M. Munis, préfet de Vaueluse, par le conseil mũnicipai au complet et par les conseillers généraux. Le président du Conseil était accompagné de son chef de cebinet, M. Clapier, de M. Serre, ministre du commerce et sénateur de Vaueluse, et de MM. Guichard et Roumagoux, députés. Le cortège s'est rendu à la mairie, où le maire, M. Goût, a souhaité la bienvenue à M. Daladier. Ensuite, le comte de Monceau a pris la parole et a dit les liens qui unissent la ville d'Orange et la France tout entière aux PaysBas.

M. Daladi.er a répondu en remerciant d'abord la ville de l'hospitalité touchante qu'elle lui témoignait. Il a ensuite fait allusion aux difficultés financières.

A la suite d'une période de méditation nécessaire, avant que nous apportions au monde les remèdes exiges par la gêne universelle, j'ai recherché, dit-il, ce témoignage d'une amitié Qui m Arpeut toujours profondément.

Comme Guillaume d'Orans?e, la France doit dire, à cette heure « Je maintiendrai ». La monnaie française sera maintenue, quoi qu'il il advienne.

Les difficultés monétaires ne sont pas les seules que nous ayons à résoudre; il y a les difficultés économiques, qui montrent chaque jour avec plus d'évidence combien les nations aujourd'hui sont solidaires entre elles notre pays eu a conscience lorsqu'il participe aux conférences du désarmement et de la Société des Nafions, sans démordre de son programme, qui consiste à tendre aux autres peuples une main loyale, avec l'espoir que cette main soit serrée avec la même loyauté.

/Sincérité et loyauté, tdsspnt ï«s deux mots qui ilHimirièrértt la vie et -mort 'Guiilâlitne' !,£ Taciturne f ut un homme plein vie et de foi, qui créa une patrie et vit. avant d'être assassiné, les Proyinçes-Unies libérées du joug de Philippe II, roi de toutes les Espagnes, et du duc d'Albe, qui portait au front un laurier sanglant. C'est en pensant à cette tâche héroïquement accomplie que nous sentons battre à l'unisson le cœur fidèle de nos deux nations. Et non seulement elles se réjouissent ensemble aujourd'hui, mais, par-dessus les frontières d,u monde entier, règne la grande pensée du Taciturne,1 que la conscience est un asile inviolable. L'humanité salue en lui un de ceux qui, par leur courage et leur loyauté, ont agrandi le patrimoine moral du genre humain. Dans la soirée, M. Daladier est allé au Théâtre antique assister à la jeurésentation de la pièce en vers de M. Berton Guillaume le Ta* diurne, prince d'Orange,

Le retour

du Président de la République M. Albert Lebrun, venant de Cherbourg, est arrivé hier, 3 23 h. 30, à la gare des Invalides. Un bataillon de la garde républicaine rendait les honneurs.

En descendant du train présidentiel, M, Albert Lebrun a été salué par M. Guy La Chambre, sous-secrétaire d'Etat à la présidence du Conseil, et a été; accompagné, jusqu'à la se*ti»ïd«iîa ganepîœp^krtr ainsi^q\H«pU'ft;M? Frot, ministre de la marine marchande et M. Appell, sous-secrétaire d'Etat aux travaux publics.

M, Albert Lebrun s'est arrêté devant la locomotive du train présidentiel pour serrer la main du mécanicien.

M. Albert Lebrun a pris congé de MM. Chardon, président du Conseil du réseau de l'Etat; Dautry, directeur général; Birçz, chef de l'exploitation; Boudier, secrétaire général du réseau de l'Etat.

La voiture présidentielle est partie aussitôt pour l'Elysée au milieu des applaudissements du nombreux public massé sur l'esplanade des Invalides.

Les entretiens de M. Joseph Caillaux M. Joseph Caillaux, ancien président du Conseil, président de la commission sénatoriale des finances, a quitté Paris, hier, p"our la Sarthe.

Il avait la veille, reçu chez son hôte, M. Roche, MM. Georges Bonnet, ministre des finances; Lucien Lamoureux, ministre du budget, et Eugène Frot, ministre de la marine marchande.

M. Joseph Caillaux s'est entretenu avec MM- Georges Bonnet et Lucien Lamoureux des grandes lignes du budget et de l'état de

trésorerie,

du modelé côtier et donné sur l'Adour et ses embouchures, aux différentes époques, de précieuses indications.

Pendant les douze premiers siècles de notre ère, écrit l'auteur, i'Adour se jeta dans l'Océan au même amplaiceïneot qu'aujourd'hui; un peu en amont, au confluent du fleuve avec son affluent la Nive, là où la marée se fait encore fortement sentir, en dehors de la zone de sables dans laquelle il circule entre ce point et l'Océan, naquit une bourgade, Lapurdum, dont_ sortit le port de Bayonne. Mais au douzième siècle, l'embouchure, ou boncan, de l'Adour se boucha, et en aval de Bayonne, le fleuve s'infléchit vers le Nord, pour aller.se jeter dans l'Océan à Capbreton.

Alors commença, entre Bayonne et Capbreton, une longue rivalité dans laquelle le premier port eut d'abord l'avantage, parce qu'il était situé en dehors de la zone des sables mouvants des Landes, au contact de la zone pyrénéenne, au point de départ de pluçieu-rs routes et voies fluviales menant yeré l'arrière-pays, toutes raisons favorables': jà't} "«développement des échanges, tandis que. Capbreton se trouvait isolé au milieu de.s,,solitudes sableuses et marécageuses des Landes. Bayonne marqua sa prépondérance sur sa rivale en se faisant accorder, en 1255, le monopole du fret sur l'Adour, étant bien stipulé que les bateaux ne feraient que passer au liavre de Capbreton sans pouvoir y charger, ni décharger, sauf autorisation spécfale il était même interdit de vendre le poisson de mer et de rivière ailleurs qu'à Bayonne. Semblable prérogative était importante pance que le pays de Labound, passé sous la domination anglaise en 1152, formait déjà avec la Guyenne, pour l'Angleterre, comme un Portugal d'avant la lettre, c'està-dire une sorte de colonie servant à approvisionner la métropole en denrées oui

MM. Miellet, ministre des Pensions et Georges Bonnet, ministre des finances ont inauguré Clairvivre

Hier, a eu lieu l'inauguration de Çlairvivre, le village sanitaire de Salagnaç dont nous avons parlé vendredi.

A 9 heures, M. Miellet. ministre des pension*, srriyé de Brive, fut reçu officiellement par l'adîriinistration de Salagnac. Le ministre des pensions commença une visite détaillée des constructions gigantesques de Clairvivre et des pavillons situés dans va décor riant de fleurs et .d'arbres..

H, Georges Bonnet, ministre des finances, arrjvâ à midi. Longuement acclamé, le député dePérigweux fut reçu par les blessés du poumon -et le cortège officiel se dirigea vers î'hô* tel' de ville, ou un' banquet fut servi.

Plus de 2.000 personne ont pris place autour de la tablç d'honneur, où l'on remarquait MM. Miellet, ministre des pensions M. Georges Bonnet, ministre des finances i Prosper Blanc, député de l'Ain Marcel Michel, sénateur de la Dordogne Camboulive, députémaire d'Albi Lucquôt, député-maire de Coutras Labrousse, sénateur de la Corrèze Yvon Delbos, vice-président de la Chambre des dé. pûtes Faugère, sénateur de la Dordogne; Vernay, maire de Saint-Etienne Camille Picard, député des Vosges de Tinguy du Pouët, député de la Vendée Goût, député Beroulle, sénateur de la Haute- Vienne Faure, sénateur de la Corrèze de Molènes, député de la Dordogne Gaudaire, sénateur de l'Yonne Castanez, député du Cher Fèvre, sénateur de la Haute-Vienne Chaussy, député de Melun Coucous-roux, sénateur de l'Aveyron Jaubert, ancien jninistre, député de la Corrqze Fro* ment, député de l'Ardèehe Andraud, député du Puy-de-Dôme Thomas, président du groupe parlementaire de défense des blessés du poumon à Ja Chambre des députés, etc, etc. Après que MM, Delsuc, au nom de la Fédération des blessés du poumon Thomas, au nom du groupe parlementaire des blessés du poumon Varrier- Jones le docteur Rivollet, président l'U. N. C. le professeur Léon Bernard de Molènes, au nom des députés de la Dordogne Gadaud, au nom des sénateurs de la Dordogne Depuid, secrétaire général des $ervices.admini.stratifs, au nom du ministre de la sauté publique Boulât, secrétaire général de la préfecture, au nom du ministre de l'intérieur, eurent pris la parole, M. MieDçt, ministre, des pçrisions, exalta l'œuvre accomplie par- la Fédération des= (blessés du poumon et montra la suspicion infâme qui s'attache à ces meurtris de Ja guerre qui ne portent point ostensiblement la marque de leurs blessures, C'est la gloire de la Fédération des blessés du poumon de leur avoir donné, en créant Clairvivre, la possibilité de se sauver.

Durant le banquet, la foule, qui n'avait cessé d'affluer à- Clairvjvre, se pressait sur les boulevards pour assister aux fêtes de plein air. Un défilé en costume des provinces françaises a été fort goûté et remarquablement exécuté par des sociétés provençales et périgourdines. Au théâtre de verdure, la musique, les chants, les danses et les chœurs du folklore ont obtenu un succès mérité, ainsi que les Noces de Jernu nette, avec la troupe de l'Qpéra-Comique, Une fête nautique a terminé Ja journée,,

La nouvelle constitution d'Andorre On se rappelle qu'un mouvement insurrectionnel avait éclaté, à Andorre, il y a quelques mois.

La jeunesse était mécontente de la façon dont le Grand Conseil administrait 'es cinq communes. §i bien que le 17 juillet, un décret, signé par les deux co-princes d'Andorre, le président de la République française et l'évêque d'Urgel, établissait le suffrage universel.

Tjn^^ûfuvernement provisoire a :prêt&. serment samedi, à 10 heures du .matin.

Voici les trois articles de la nouvelle constitution

Articxe premier, Le régime électoral sera modifié sur la base la plus large et de nouvelles élections sont à fixer par une délégation permanente. Le Conseil général est dissous. ARTICLE second. Un gouvernement provisoire est nommé par les co-princes. Article troisième. Les sessions du gouvernement seront publiques. Tout Andorran de 25 ans peut assister aux débats.

La statistique de chômage

D'après les informations parues au Journal officiel;! le nombre des chômeurs seçourus^s'élevait au 22 juillet dernier à 242.744 contre 245.743 la semaine précédente, soit une diminution de 2.999.

Depuis le début de mars 1933, où ce nombre a atteint le maximum avec 33i.8i6 chômeurs secourus, la diminution constatée atteint actuellement au total 89.072, soit 26,8 pour cent. Par rapport à la semaine correspondante de juillet 1932, la diminution constatée est de 22.273, soit 8,4 pour cent.

Dans les offices publics do placement on remarque, également, par rapport à la semaine dernière comme par rapport à l'année dernière, une diminution générale des demandes d"em« ploi'et'une augmentation des offres d'emploi et de pladements à demeure.

lui manquaient, particulièrement en vins. Ce trafic procura, pendant le treizième siècle, au port de Bayonne, une assez grande activité.

Mais, entre 1310 et Ï360, l'enaboudiure de l'Adour à Capbreton se boucha et le fleuve la reporta au nord,, à Vieux-Boucau. Ce malheur, joint aux guerres auxquelles sa situation de ville sujette de l'Angleterre la contraignait de participer, pesa lourdement sur les destinées de Bayonne; à vol d'oiseau, elle se trouvait maintenant, non plus à 18 kilomètres de l'embouchure du fleuve, mais à 32 kilomètres, et, en comptant les méandres que celui-ci devait décrire, la distance approchait certainement de 40 kilomètres. Comme cette partie du lit du fleuve était située dans les sableg et pourvue d'une pente à peu près nulle, on conçoit que la navigation ne dût pas y être aisée; seuls les petits bateaux de 25 à 50 tonneaux pouvaient franchir la barre de Vieux-Boucau. Le résultat fut le déclin du port de Bayonne, déclin qui s'accentua d'ailleurs du jour où la conquête dsu Labourd par les Français eut mis fin au fructueux trafic avec l'Angleterre. Cet événement fut tout au bénéfice de Viéux-Boucau, dont les marins se rendaient en Espagne et au Portugal, et aussi de Capbreton, qui avait conservé son petit port installé dans ce qui restait de l'ancienne embouchure de l'Adour. Aussi des conflits incessants se déroulaient-ils entre Bayonnais d'une part, et habitants de Capbreton et de VieuxBoucatt de l'autre, les premiers prétendant toujours interdire les chargements et les déchargements de bateaux 'dans les deux autres ports.

En 1578, les Bayonnais remportèrent un important succès en obtenant du roi l'autorisation de barrer au moyen d'une digue le cours de l'Adour à l'endroit où il abandonnait son ancienne route pour se détour-^

REVUE DE LA PRESSE

Autriche et Allemagne

Plusieurs de nos confrères commentent, ce matin, les manifestations à la mémoire de Mgr Seipel qui se isont déroulées à Vienne et donnent leur opinion sur les rapports entr* l'Autriche et l'Allemagne hitlérienne. Pertinax (Echp de Paris) demande la réunion du. conseil de la Société des Nations Le péril est patent. Le chancelier Dollfuss Tésjste avec difficulté, fréquemment trahi par les serviteurs de l'Etat, en butte à une vague d'antisémitisme qui défçrle au profit de la croix gammée, Les hitlériens d'Autriche font' campagne contre lu; au nom des libertés constitutionnelles violées, à \é$ en croire, quand le Conseil national fut mis en congé, il y a quelques mois. Ces ennemis jurés de toutes les franchises politiques et civiles réclament que pays soit consulté, sachant bien que le tumulte électoral ne manquerait pas de les servir. A tout moment, l'Europe peut se trouver en présence, sinon du fait accompli, du moins d'une défaillance gouvernementale préparant le

fait accompli,

Que l'Allemagne attente délibérément, depuis plus de cinq ans, à l'indépendance, de l'Autriche aujourd'hui, qui donc en peut douter ? £ Alors pourquoi ne pas réunir le Conseil de la S. D. N. et lui demander d'engager la procédure d'urgence prévue dans l'article 11 du Covenant ?

Saint-Brice, du Journal, est du même avis On se rappelle que les Allemands ont commencé par se poser en victimes. La fameuse histoire des mystérieux avions de Berlin s'éclaire d'un jour nouveau maintenant que les avions nazis multiplient les raids en Autriche. La réunion du conseil de la S. D. N., convoqué le 3 août pr-vr examiner le conflit entre la Bolivie et le Paraguay, va intervenir tout à fait à propos pour permettre de soulever ces incidents et aussi d'autres violations non moins caractérisées nous faisons allusion aux enlèvements de. citoyens français qui ont ̃fait l'objet de plaintes formelles du gouvernement dé la Sarre.

U est grand temps que l'on sache si la révolution allemande a vraiment la prétention de faire table rase de tous les principes de correction internationale. C'est très bien, évidemment, de signer des pactes mais ce. serait mieux de commencer par respecter les principes fondamentaux du droit des gens. La Volonté affirme que l'Autriche doit rester libre

Le chancelier Pollfuss ne veut pas que l'œu-< xve très belle du grand prélat soit sacri- >1 fiée et il 'répare aujourd'hui certaines erreurs qu'il commit, et Mgr Seipel lui-même avant lui, lorsqu'ils prêtèrent l'un et l'autre une oreille trop attentive aux chants que l'on entendait sur la frontière pour célébrer la « plus grande Allemagne x

Cette idée nétait qu'un piège grossier pour mettre fin à l'indépendance autrichienne. On se demande encore comment des patriotes avertis comme MAI. Vaugoin et Dollfuss ont failli s'y laisser prendre. Non, il ne peut y avoir de communauté entre l'Allemagne d'Hitler et l'Autriche qui a derrière elle une Histoire qui compte des pages de grandeur au milieu de beaucoup de tristesses. Vienne, qui est une ville magnifique l'art et le génie ont trouvé un climat naturel, ne saurait devenir un centre hitlérien. La vie des peuples ne souffre pas de tels contresens. S'ils se produisent, c'est la mort d'une nation qui s'ensuit immanquablement. Une révolution contre la raison

La Nouvelle Revue Française publie une série de documents sur le national-socialisme, présentés par MM. Brice Parain et G. Blum.berg. Nous détachons du commentaire ce passage, isur l'origine du mouvement nazi: Le mouvement national-socialiste n'est pas né comme un mouvement d'idées il est né du refus et du dégoût dès « Réprouvés ». Soldats et aristocrates déracinés, ou tout jeunes gens 'qui ne trouveront pas à s'enraciner, ils sont unis, non par une doctrine politique commune, mais p#i"- leur désespoir; devant, l'écroulement çiqs valeurs de l'ancien Empire, et par leur refus de celles que leur offre l'Allemagne de Versailles «t de Weimar. Insurgés, d'avance contre la tyrannie économique que leur réserve l'Etat 4e demain, qu'il soit bourgeois ou socialiste, ils repoussent avec méfiance les valeurs dites « spirituelles » et ne se réclament que de la nation. Et leur nationalisme veut une source qui ne soit pas, elle non plus, spirituelle, mais élémentaire et .biologique la race. Le racisme (c'est-à-dire l'antisémitisme), la plupart d'entre eux l'ont reçu de leur tradition familiale et de leur éducation. Mais, dans le Juif, ce ne sera plus seulement l'étranger ennemi la horde asiatique campée dans les sables de la Marche prussienne »), le représentant de l'internationalisme marxiste coupable de la défaite qu'ils haïront, mais aussi le représentant des valeurs spirituelles et économiques qu'ils repoussent,

Le président Roosevelt et le dollar M. Louis Vigouroux publie, dans l'Européen, un article consacré à la politique monétaire du président Roosevelt, et dont voici la conclusion

En réalité, tout porte à croire que M. Roosevelt reste partisan de la restauration de l'or comme il l'a déclaré en signant le communiqué résumant ses entretiens avec M. Jung, ministre des finances d'Italie. Sans cela, il n'aurait aucune raison de maintenir l'embargo sur l'or, de menacer de poursuites les citoyens qui s'obstinent à le garder au lieu de l'apporter au Trésor de refuser aux mines d'or l'autorisation d'exporter leur production, qui dépasse- annuellement un milliard de francs, Si le mouvement naturel des prix (secondé

ner vers le Nord. La digue construite (4), le fleuve retrouva son premier boucau, dit le Boucau-Neuf Mais cette victoire n'apporta pas au port de Bayonne tous les avantages attendus, parce que le flot de la marée continuait à remonter les deux anciens boucaus de l'Adour, surtout le plus récent, celui de Vieux-Boucau. Bayonne eut à soutenir une lutte particulièrement vive* contre Capbreton, où persistait un certain trafic maritime grâce à la canalisation du chenal qui reliait ce port à l'Océan. A plusieurs reprises, le Parlement de Bordeaux, à la demande de Bayonne, ordonna de boucher le canal les habitants de Capbreton, chaque fois qu'il était obstrué, le creusaient à nouveau. Il en fut ainsi durant tout le dix-septième siècle; ce fut seulement en 1716 que Capbreton, renonçant à ce travail de Sisyphe, s'avoua vaincu et redevint un simple village de pêcheurs.

Mais, bien avant cette date, le port de Bayonne avait eu à subir d'autres déboires de la part de l'Adour; une barre n'avait pas tardé à se former à l'embouchure qu'on. avait donnée artificiellement au fleuve en 1578, si bien qu'au dix-septième siècle elle s'obstrua, obligeant l'Adour à se frayer un autre passage vers l'Océan; comme l'ancien lit aboutissant au VieuxBoucau était barré d'une digue, il obliqua vers le Sud-Ouest et alla former une embouchure près de Biarritz, ce qui n'avait rien de .sur-prenant puisque la plaine des Landes se prolonge en pointe jusqu'à cette localité. De nouveau, le port de Bayonne périclita, cette fois au -bénéfice de Biarritz et de Saint- Jean-de-Luz cette dernière ville connut même une grande acti(4) Le -point J'Adour fut sectionné par Louis de Foix est bien précisé par des documents qui se trouvent à la Bibliothèque de l'Arsenal <B. Saint-Jours, L'Adour et ses embouchures)..

par 1 action concertée des producteurs) rétablit 1 ancien équilibre entre l'agriculture et' l'industrie, Je dollar sera facilement stabilisé il suffira de réduire son poids d'or comme sous Philippe le Bel.

Sinon le président Roosevelt aura la tâche ingrate de faire comprendre à ses concitoyens que 1 échange normal des produits et des services nécessite une monnaie stable, au dedans et au dehors, et qu'on ne doit pas renoncer aux leçons d une expérience millénaire pour sen rapporter aux calculs hypothétiques de théoriciens. S il notait. pas écouté, ce serait le cas de rappeler le dicton si répandu depuis que les Américains ont abandonné les affaires publiques a des politiciens de profession « Dieu protège les ivrognes, les petits enfants et les Etats-Unis

d Amérique » ?

Le néo-socialisme

M. André Liesse (Economiste Français) pense que la scission très probable d'un groupe important de memb«s du parti ?" F. ̃ "e ,changera pas grand'chose ù Ja situation intérieure dans l'ordre écono-; mique

)f>lLe'^0Upô1'S- F. L °- a toujours voté les lois « fins démagogiques. II a, par l'influence qui! a exercée, entraîné les votes des radicau" socialistes en faveur des dépenses qui ont mis âSiourd'hni5 Whli^ da^ r«at eHes son £rnnn= n 'P3"Ste d'°uWïer à ce Propos que, dans ces circonstances, on a vu trop souvent de nombreuses voix modérée" grossir. les majorités qui approuvaient les lois de socialisme d'Etat ou létatisrae. Ces majorités composées, se retrouveront toujours quelle que soit 1'étkiuette que prendront les

socialistes et fiien-quils s'ap,parerntent par. cer·,

tomes déclarations à politique ditç fasciste lîlT'J? Italie comme Cn A1!«W n'abomU-

elle pas, avec des moyens divers, une poli:

tique de socialisme d'Etat r

M. Blum et la grève générale M. Léon Blum, poursuivant, dans le Fodii-' laire, sa campagne contre les néo-socialistes, s «tonne que la .grève générale n'ait pas ter.- une pl^e plus grande dans les motions 6 mises au congrès de Paris

J'ai été surpris, je l'avoue, de voir la erèvp' générale tenir une place si effacée dans les mo-

bons souptises au congrès, sur les « méthodes'

de lutte pour la conquête du pouvoir a. J'ai as.:

sisté, ponr ma part, à l'éclosion et au d:êvelRg.

pemenk de I ~d¢C.J'ai pu constater quel ènthrnt:

aia9me avatt sou9gt~é darts la classe oüvtïere la"'

Certitude de tenir dans ses mains une arme ré--

yolutionnaire forgée par elle, ou plutôt Lu* délie, qui fut à la fois son œuvre propre et ?"n bien propre .Sans doute y avait-il un excès dans cette P/emière exaltation, sans doute établie marquée de ce que nous appellerions oujourd hui wn caractère mystique. Mais je ine demande si les défaites subies par la classe ouvrière en Italie et en Allemagne ne nous rejettent pas aujourd'hui dans l'excès contraire J •>grève générale n'a pas échoué en AllemaWc" elle n.a pas marne été essayée, ce qui est ni s'1 Mais je demeure convaincu, quant à moi qu'èlledemeure moyen suprême de défense et de conquête du .prolétariat, un moyen qui n'appartient qu'à lui dont nul ne peut le frustrer, et qu il dépend de lui seul de rendre irrésistible. Vécole contre la patrie

Commentant la motion qui va être soumise, par le bureau du syndicat national, au congrès des instituteurs, Figaro écrit dans4 spn editorial

Quelle confiance peut-on placer dans des maîtres qui professent de telles doctrines, qui affirment quil faut répondre non à l'aopel du pays en danger et qui n'admettent qu'une forme' de guerre, la guerre civile?

Ils sont libres, dirâ-t-on, en dehors de leur service. Mais est-on hien sûr qu'ils respectent absolument cette neutralité que beaucoun d'entre eux tiennent pour une duperie? L'histoire est encore une matière inscrite au programme des classes. De quels commentaires les instituteurs révolutionnaires assortissent-ils leurs leçons ? Et si leur enseignement est rigoureuse,- •'̃•- ment correct, quelle étrange élasticité morale! On n'a pas oublié, du reste, les campagnes de ces mêmes instituteurs contre les manuels quils nommaient « bellicistes >. Ils entendent ̃bien continuer et répandre par tous les moyens leur pacifisme anti-français.

En vérité, il n'y a pas de propagande plus redoutable. Elle pervertit l'âme de la,_jeunesse. iule la prépare aux asservissements. Elle clier-^ che à ruiner l'énergie nationale qu'ailleurs l'école se donne pour mission d'exalter. La Syrie et le Liban

au point de vue économique Il vient 3e paraître, à Harissa, un ouvrage, dans lequel la Syrie et le Liban sont étudiés, au point de vue économique. Son auteur, M.; Negib Moussalli, passe en revue la situation. des deux pays de 1922 à 1932. Il décrit les caractéristiques de leur structure économique, dresse l'inventaire de leurs ressources et de leurs, capacités telles qu'elles se présentent au cours de ces dernières années, et étudie dçurs rapports, avec les Etats voisins. •̃ Se demandant si la Syrie, prise dans sqii entité géographique, justifie les espoirs qu'on '.& fondés sur elle, M. Negib Aloussalli répond qu'on peut affirmer que son passé fait augurer de son avenir. « Les richesses et les capaciiés- de la Syrie ont été, écrit-il, reconnues par tous, les historiens. Il dépend, de notre bonne volonté de mettre en valeur ces richesses et ces capai cités, »

vite maritime, dont le plein essor se place sous le règne de Louis XIV. Malheureusement, son emplacement maritime n'est pas meilleur que celui de Bayonne; situé derrière le cordon littoral qui ferme à peu près complètement l'entrée d'une ria (5) fortement colmatée, il ne communique avec la mer que par un chenal étroit et, peu profond, dont l'accès est défendu jiarf une barre importante. Aussi son déveîop- jpement fut-il éphémère; bâtie sur les for-1 mations arénacées de la côte, la ville avait, déjà subi des ravages en 1675, par suite". de violentes tempêtes, quand survint, en- janvier 1749, une véritable catastrophe qui,, détruisit 180 maisons et provoqua, en rai-v son de l'élévation de la barre, la fermeture complète du chenal pendant deux mois; même les chaloupes ne purent passer. Ce fut la décadence.

Vingt ans avant cette date, d'ailleurs, Bayonne avait été autorisée par le roi à, barrer le lit que l'Adour s'était donné au siècle précédent; obligé d'abandonner^le: boucau de Biarritz, le fleuve avait donev repris comme embouchure celui de Boucau- Neuf, Pour lui enlever la fantaisie- -d'en changer à nouveau, on endigua ses. deux rives, et, sous Napoléon 1", fut corn- mencé le prolongement de ces digues en pleine mer; prisonnier, le fleuve ne bou-*gea plus. Mais sa barre subsistait, rendant l'entrée toujours aussi difficile. A ce^ dernier point de vue, aucun progrès sensible n'avait été réalisé depuis le 'dix-huitième siècle, mais au cours de ces demies res années, de grands travaux de désensablement et de régularisation de courant ont été entrepris; ils semblent avoir réussi à améliorer l'embouchure de l'ancien fleuves des TarbeHes.

G. Granbidier.

<5) Nom donné aux petits estuaires côtiers.


1DANS L'UNIVERSITÉ AGREGATIONS ET CERTIFICATS Sont admis définitivement, par ordre de mêïrijte, à lai" (partie du professorat des écoles

pratiques

Section industrielle. MM. Dartigue, Viricel, Cance, Maisonneuve, Dumortier, Dupont, LateUx, Laurent, Spelz, Chapon, Durandeau, lAlméras-Heyraud, Jooris, Beaumont, Frognon, Braille, Légat, Courtin, Testoni- Vigne, Joulia, Bouterin, Clergue, Laitier, Ramat, Auclerc, Roussel, Clanet, Collanges.

̃ Mlles Liégard, Tauzin, Galinou, Grolleau, Auprince, Gillet, Bertin, Roche.

Section commerciale. MM. Soulard, Vergnaud. Morel, Tuillier, Guizard, Çarbonnel, Prigent, Monginou, Pollon, Gœffin, Rivier, Dubreuil, Thpret, Malarmey.

Ailles Dessoudées, Lafarge, Verhœven Mme puprc Mlles Deilly, Boisseau, Benoit-Barnay. Section lettres-langues vivantes. MM. Porte, Scaglia, Lallemerit, Brau, Petitjean, Garrigues, Retoret, Poncet, Anouilh, Molch, Maiff redy, Cordier, Merlet, Monte^il, Camp, Serre, Casse, Servière, Mirabal, Martet.

Mlles Mezou, Mayne, Tatibouet, Seinturier, Felus, Stihtzy, Bouquet, Combes, Loubère, Eldin, Arrighi, Idiard, Machet, Lier Mme Blanchet Mlles Caldesaigues, Sèguy, Dussaud,: /Eaissus, Coustaux Mme Mariette Mlles Re-'taillaud, Barbarit, Guidoni, Ferrieu, Jullier, Mandoh, Pinturault.

LE CONGRES D'UNITE

DU CORPS ENSEIGNANT

> C'est demain mardi que s'ouvre, au Palais 'de la Mutualité, le congrès international d'unité du corps enseignant « contre la réduction des traitements, contre le fascisme et contre la guerre ». Ce congrès, d'inspiration communiste, est organisé par l'Internationale des travailleurs de l'enseignement, placé. sous la présidence d'honneur de M. Romain Rolland et sous la direction effective de- 'Mj Nègre, ancien instituteur, révoqué en 1907 par Clemenceau, pour avoir signé un manifeste insurrectionnel, de M. Marcel Prenant, prof esseur de zoologie à la Sorbonne et secrétaire des Jeunesses communistes, et de M. Cogniotr professeur au lycée de Douai, secrétaire; général de l'Internationale "dès travailleurs de l'enseignement.

'Des rapports et « co-rapports ̃> seront présentés sur « la sitûàtïoifmatérielle et juridique Aa corps enseignant-daas- la 'période de crise > sur « l'école, le fascisme et. la guerre >. Le congrès durera, dii. mardi i'f au vendredi

^aoûr.

Jean Le Mée.

Ecole des Langues orientales A. l'issue des examens de fin d'études de l'Ecole des langues orientales, l'assemblée des professeurs a proposé à M. le ministre de l'éducation nationale, pour le diplôme d'élève breveté de ladite Ecole, les élèves de troisième (aimée dont les noms suivent

-Annamite MM- Bréliyet, Deville, Tutenges. Arabe littéral MM. Leslau, Lévy (Raymond), Marquât, Propper. Arabe maghrébin MM. Gefter, Lévy (Raymond), Matoré, Nikonoff. Arabe oriental MM. Brent, Gefter, Moose. Arménien MM. Feydit et Jonval (mention « très bien/»). Berbère M. Trollé. Bulgare MM. Delavier, Chasseau. Cambodgien M. Hibon. Chinois ̃ Mlle Dolléans (mention « très bien »). MM. Beauchesne, de Buzon, Deltour," Edeine. Leroi, Royère, Mme Stahl. Finnois.: M. Boissin (mention « très bien »)'. Grec moderne Mlle Olry (mention « très bien »). Japo.nais Mlle H-quyqux, M^urgues, Noël, d'Umbrias. Langues soudanaises MM. Dériaud (mention « très bien »), Berkn, de Bruchard, Holderer, Merey.. Nicolas, Vial. M alais MM. Propper (mention « très bien >), Costa, Kaczoro\yslci. Malgache MM. T\ndriantsilaniarivo, David, Dériaud, Devic, Douzamy, Fayout, Gatault," Le Garrerès, Mornet, Mouzon, Nicolas, Siellèt;rTurck, Vial, Vïllepreux. Persan MM. .Gâteau, Propper. Russe Mlle Walleyn et -M. Kerlin {mention « très, bien î>), Mme Aucher, Mlle Besredka, MM. de Cadier de Veauce, Chettéoui, Chipman, Hermann, Kuniholm, Makedonsky, Meynieux, Moosmann, Ou Itaï, Van Son. Serbo-croate MM. Darot et Vachara (mention « très bien >).. Siamois M. Lherimitte. Tchèque M. Bredillet. Turc MM. Moose (mention « très bien >J, Brent, Gâteau,

ÎPreppèr. •" x

L'école de Grignon en Russie Un groupe important d'ingénieurs agricoles jet d'élèves de l'Ecole nationale d'agriculture de Grignon se rendra en Russie en août et septembre prochains. La mission d'études, dirigée par le professeur Benoit Rambaud, s'en ira étudier

L'organisation, les moyens et les résultats de la culture soviétique; 2'- La recherche scientifique dans les laboratoires et. stations agricoles; 30 Les méthodes d'enseignement «nU.R. S. S.

Il est intéressant de noter que c'est la première fois qu'une grande Ecole française se rend en Russie.

COMMEMORATION

0 MORT DE JAURES

La section bordelaise du parti socialiste a commémoré l'anniversaire de la mort de Jaurès. M. Adrien Marquet, député-maire, a fait, après un panégyrique de Jaurès, un historique des écoles socialistes avant l'unité. Les révolutions de 1918 ont abouti depuis dix ans à des reculs dramatiques..

Pourquoi, la France, dit l'orateur, a-t-elle résisté au reflux ? C'est à cause de l'influence de Jaurès sur, les masses ouvrières. Il n'avait jamais montré l'idéal socialiste que comme une lente conquête de tous. Il faut sauvegarder son héritage en proposant quelque chose de neuf. La notion d'ordre et d'autorité est celle que le

FEUILLETON DU JOURNAL DES DEBATS 1 du 1" août 1933 (28)

t'anere au «jouail» orné PAR

OLIVIER DE CARNÉ DE CARNAVALET .Un jour enfin, comme on approchait du but <lu voyage, Monteil se décida, s'appuyant sur s&n intimité presque fraternelle avec son camarade, à lui faire part de son. affectueuse

inquiétude. .,<

? II m'appartient, se disait ce brave cœur, iit susciter les confidences de Raritbaud qui sait s'il n'a pas simplement besoin d'un appui, d'un bon conseil que je peux être en mesure de lui donner ? Je serai, en tous cas, meilleur juge que lui-même dans son propre c<euc et dans son esprit, peut-être paralysés en présence d'une situation embarrassante. S'il a, comme je le crois, quelque ennui, et qu'il me soit impossible de lui rendre.un service réel, au moins lui rendraije celui de l'écouter un homme qui se raconte est déjà. soulagé en partie. Je vais aller lui parler.

.Et Monteil se dirigea vers la passerelle ©ù Maxime terminait son quart.

Reproduction interdite,

socialisme doit faire pénétrer dans la confusion des choses et des esprits. Il la fera régner d'abord dans le cadre national sans rien abdiquer de son idéal international. C'est donc en démontrant des aptitudes à gouverner que le socialisme obtiendra la confiance des masses.

FAITS DIVERS Département»

ïsateau jeté à la côte. Le bateau « Myosotis '», qui se rendait de Bordeaux à Brest, s'est jeté à la côte de l'île d'Oléron, près du phare de Chassiroh. L'équipage a été sauvé. Périssoire entraînée au large. A La Capte (Var), une périssoire, dans laquelle avaient.pris place une jeune femme et son enfant de quatre ans, a* été poussée par le vent au large où, peu après, on l'a pefduer de vue. Des recherches faites pour retrouver la périssoire et ses occupants, dont" on ignore l'identité, ̃ n'ont, jusqu'à présent, donné aucun résultat.

Chute mortelle d'un jockey. A Tarbes, les épreuves hippiques ont été attristées par un accident, mortel survenu dans la dernière course. Le jockey Rissoand, montant « La Jolie », a fait une chute et s'est tué. Un alpiniste se tue. En faisant une ascension dans le massif de La Tour, un agent d'assurances de Remiremont, M. Charles Contausset, cinquante ans, en villégiature à Yaî-.lorcine (Haute-Savoie), est tombé dans une crevasse, de vingt-cinq mètres et s'est tué. Empalé sur les cornes d'un bœuf. Près de Mézières-sur-Issoire (Vienne), le sabotier Jean Pilloux, quarante ans, qui roulait en bicyclette, la nuit, sans éclairage, s'est jeté sur des boeufs qu'un cultivateur ramenait des champs et s'est empalé sur les cornes d'un des animaux. Son état est désespéré. Un négociant tue Sa sœur impotente. A L'Hôpital-en-Eyrân (Ille-et-Vilaine), désespéré de voir souffrir d'une maladie incurable sa sœur Maria, cinquante-sept ans, à laquéllej il portait une vive affection, le marchand de porcs Etienne Despouex, cinquante-cinq ans, l'a tuée de deux coups de revolver et s'est ensuite pendu.

La circulation. Une série d'accidents d"2utomobile se sont produits, hier, .dans- la région de Meaux, occasionnant Un..mort, M. Rcbext- Blanc, dix-sept ans; et dou2e-blèSfSésî ,lvf, Hémardf .quarante-. et~un*ns^ livreur, et sa fille Odette,' quatorze ^ans; M.1 Jean, Martin, dix-neuf ans,, tourneur; M.; Henri Weilî, cinquante-cinq ans, ingénieur; M. et Mme e Pierre Minot, rentiers; M. Eugène Blin, sa femme et son fils;' M. René Petitjean, le chauffeur André Cresson, vingt-trois ans, sa femme, et Mnie Coval.

Dans la région de Brest, sur. route de Lesneven, à un, croisement; une camionnette est entrée en collision avec l'auto du docteur Guillermit. Les cinq occupants de l'auto- ont «té grièvement blessés, ainsi que le chauffeur de la camionnette.

Le professeur Lapeyre

victime d'un accident d'auto L'auto du professeur Lapeyre, de la Faculté de médecine de Montpellier, est entrée en collision, près de Montpellier, avec une autre voiture. Sous la violencedu choc, M. Lapeyre a reçu des contusions. Une dé ses tantes, assise à son côté, a été grièvement blessée; elle a dû subir l'énucléation d'un œil et l'autre est menacé.

A la Cour de Cassation Les difficultés d'application

des lois sur les assurances sociales Elles viennent de se révéler d'une façon manifeste, devant la Cour de cassation, sur un POHrt singulièrement important les conditions de régulante des poursuites exercées pour infraction à l'article 64 de la loi du 30 avril 1930. M. Weiler, directeur de la Compagnie des tramways; de Nantes, et cette Compagnie, comme civilement responsable, avaient été, à la suite de deux procès-verbaux, cités devant le tribunal de simple police pour non-affiliàtion de trois cent dix-sept de leurs agents aux assurances sociales et non-versement de la double contribution applicable à ces salariés. La citation .émanait de l'officier du ministère public seul (le commissaire de police aux délégations judiciaires de Nantes), et non du ministre du travail ou de la Caisse générale de garantie, comme le prescrit la loi du 5 avril 1928 (art. 64), modifiée par celle du 30 avril 1930. Les prévenus excipèrent donc la nullité de cet acte,. ainsi que de la procédure subséquente, et le tribunal, faisant droit à leur argumentation; les renvoya, par jugement du 24 mai 1932,, des fins de la poursuite sans même statuer au fond. Pourvoi en cassation par le représentant de la vindicte publique.

Après plusieurs délibérés prolongés en chambre du conseil et contrairement à l'avis exprimé à l'audience par le rapporteur de l'affaire, la chambre criminelle, présidée par M. le président Scherdlin, a rejeté le pourvoi en décidant que « seule qualifiée pour prendre l'initiative de la poursuite et l'exercer sous sa propre responsabilité, de même que pour conclure au paiement des contributions visées par l'article 64 précité, l'administration des assurances sociales est tenue de procéder dans les conditions déterminées par les; articles I, 2, 3 et 145 du Code d'instruction crimînellt. et, qu'il n'en avait point été ainsi flans là" causé, le' tribunal de simple e police n'étant pas légalement saisi par la seule citation du ministère public ».

Une solution analogue est intervenue sur !e pourvoi dirigé par le commissaire de Boulognesur-xner. contre un jugement du tribunal de simple police de cette ville, qui. le 7 juillet iq.iz s'était déclaré incompétent, à raison de l'amnistie de 193 1. pour condamner MM. Cailliez et Lézier. industriels à Boulogne., au Paiement de cotisations arriérées tant patronales qu'ouvrières prises à leur charge. 1

L'instance ayant été, dans ce cas encore, irrégulièrement engagée par le ministère public seul, la Cour de cassation a déclaré son pourvoi non recevable. '̃'̃̃' ̃̃-̃ M* Le Jeune.

U pouvait être onze heures et demie environ les brumes breçtoises avaient depuis longtemps fait place à un ciel complètement dégage, qui se reflétait, très bleu, dans une mer d'un bleu beaucoup plus profond étendue en nappes molles les bulles d'écume remontaient sur le passage du croiseur et s'étalaient en dentelles innombrables le long de ses flancs puissants qui en déchiraient sans cesse le réseau immédiatement refermé le Duguesclin, de son avant aigu; soulevait une moustache d'un blanc neigeux, qui retombait en une double cascade en caressant la courbure de la guibre harmonieuse.,

Maxime ouvrit les yeux et il vît, pour la première fois depuis sa découverte il s'éveilla tout à coup, et se retrouva au sein d'un paysage qui lui était familier/ mais dont la grandeur lui fut révélée brusquement dans toute sa magnificence. Il vit à ses pieds une mer d'azur sombre, soutachee d echarpes et d'entrelacs d'argent tapis d'une richesse somptueuse au milieu duquel le croiseur taillait sa route rapide et régulière. Devant lui, la plage avant allongeait les soixante-dix mètres de sa teu°ue dégagée plus près, les tourelles' superpo-'saient le double étage de leurs pièces .de 203 jumelées dont les longues encolures s'allongeaient parallèles, dans une silencieuse, at-'tente. Au-dessus de lui, presque autour de

EXERCICE DE DÉFENSE AÉRIENNE La préfecture maritime de Toulon communique la note suivante

Un important exercice de défense antiaérienne se déroulera dans la 3* région maritime du 3l juillet au 5 août. Le thème général de "cet exercice est le suivant: le parti de la défense située sur le territoire du secteur de Toulon (département du Var) dispose de moyens actifs de défense contre avions constitués par des batteries contre avions, des mitrailleuses, des projecteurs, des ballons de protection et une importante aviation de chasse il organise à son profit un service de surveillance de l'air et de guet en mer et prescrit les mesures de sécurité générale déstinées à mettre son territoire à l'abri des entreprises ennemies: extinction, alerte, mesures de défense passive, camouflage par fumigènes, etc.

Le partrde l'attaque est basé sur la côte de Provence à l'est du département du Var et en Corse; il dispose de formations de bombardement dans les bases du golfe Juan, d'Âjaçcio et de Calvi qui se prêtent particulièrement aux nécessités de l'exercice.

Les opérations débuteront dans la matinée du 3i juillet par la misé en place d'un dispositif spécial de défense qui ne sera complètement mis sur pied que le 2 août à minuit. Cest à ce moment que commencera l'exercice proprement dit qui comprendra une série d'attaques sur les divers points sensibles du département du Var et qui se terminera le 5 août à •minuit c La participation civile à l'exercice est limitée a.une période de 48 heures allant du 2 août midi au 4 août midi! Elle comportera un certain nombre d exercices de dlêfcnse-passive réglés par les soins des commissions urbaines et un exercice réel d'extinction de lumières dans tout le departemen tdu Var. A t:tre d'indication, ^rosrarame des opérations est donné ci-après Dans l'après-midi du 3i juillet, deux missions de simple reconnaissance seront exécutées par des avions du parti de l'attaque; dans l'après-midi du I" août ces mêmes avions viendront se livrer à des réactions offensives déclenchant ainsi l'ouverture les hostilités qui se poursuivront par une série d'attaques à partir du 1 août minuit et pendant toute la journée du 2 août. A minuit les opérations seront suspendues jusqu'au 3 août à 14 heures. Elles reprendront alors par une nouvelle série d'actions offensives en particulier Je 3 août, l'aviation adverse prononcera une attaque qui déclenchera de la part de la défense dans le courant de 1 après-midi la mise en action d'engins fumigènes.

Dans la nuit du 3 au 4, une autre attaque provoquera l'extinction totale des lùmiè?es dans le département du Var et la transmission de 1 °rdr« sener^l d'alerte. Après cette dernière attaque les opérations seront suspendues à nouveau jusqu au 4 août. 14 heures, pour reprendre ensuite dans des conditions analogues. Le 4. août vers 17 heures, un défilé général de toutes les" îormations de l'air ayant pris part à la fflâmeuvre aura lieu suivant l'itinéraire général ci-après: rade des Salins, Carqueiranné, Toulon, La beyoe. Samt-Mandrier, Carqueiranne, Toulon, La Seyne, BandoL

La fin de la manœuvre sera signalée le 4 août vers minuit. ? o,^e4an5er aérien Poulpe à juste titre les autorités de tous les pays et il est inutile d'insister sur l'importance dés exercices qui vont se dérouler dans la région de Toulon. Le ministre de lair. le maréchal Pétain, le chef d'étatmajor général de la marine et de l'air assisteront à ces exercices. La présence de ces hautes personnalités souligne l'intérêt que le gouvernement attache à tout ce qui touche à la défense contre le Deril aérien.

t\ VIE AFRIFNIVP

La lutte pour la maîtrise de l'air (Suite de l'article de la Stampa)

b) L'action des défenses contraériennes à terre (artillerie et mitrailleuses) est, en réalité, peu efficace contre les avionis modernes qui possèdent une vitesse, une puissance et un plafond non comparables à ceux des aopareils de 1918. Toutefois, on ne peut nier, les progrès accomplis par la défense contraérienrie, et il faut admettre qu'elle puisse être efficace en certaines circonstances. Mais il faut remarquer qu'elle est liée à une position, tandis que 1 armée aérienne peut porter son offensive d'une manière foudroyante où elle veut. Donc, il sera, dans la pratique, impossible de disposer des milliers de batteries et de compagnies de mitrailleuses nécessairë)g;We<rleur personnel innombrable, pour défendre tous les points du territoire national; Dans tous les exercices exécutés dans ce dessein, soit en Italie, soit à l'étranger, on s'aperçoit que, en effet, les moyens manquent-s-encore et manqueront toujours.

Théoriquement, on devrait transformer tout le pays en un immense camp de défense contre les avions, prêt à entrer en action au moment des hostilités. Mais cette solution serait absurde puisque, avec la même dépense et un personnel beaucoup moindre, on pourrait largement organiser une armée aérienne d'une puissance incomparable.

Si .l'on agissait ainsi, on emploierait tout bonnement, pour des résultats douteux et négatifs (se défendre), des moyens qui auraient été suffisants au contraire pour obtenir la maîtrise de l'air, c'est-à-dire pour, obtenir (but positif) et non se défendre (but n|gatif). La défense contraérienne doit donc se limiter seulement à ce qu'il est possible d'obtenir dans la pratique la protection quelques points, les plus vitaux, tels que les bases et les^étabîissements àéfonàutiques c) II est certain que l'adversaire cherchera à cacher ses forces aériennes et à masquer et éparpiller ses objectifs les plus vulnérables. Mais ces précautions sont peu efficaces, devant un service de renseignements bien organisé doublé d'un égal service d'exploration aérienne. Si, d'ailleurs, l'adversaire est très éparpillé, il sera plus facile de détruire successivement ses moyens disséminés. Enfin, on ne peut masquer ni diluer les grands centres démographiques, industriels, le? grands noeuds de communications, etc..qui constituent l'objectif typique de l'attaque, aérienne

d) Or, il n'est pas vrai que, pour détruire

lui, l'immense trépied du mât supportait le poste de direction de tir et le miniscule godet du nid de pie.

Maxime se retourna et vit l'immensité des cheminées en ellipse il vit la catapulte lance-avions il vit les mâts de charge, le mât arrière et ses projecteurs il vit la forêt d'acier ordonnée, disciplinée et vibrante, et loin, très loin, mais. très haut, se détachant au-dessus du gris sombre de l'énorme masse comme une éclatante fanfare, il vit les trois couleurs du pavillon.

Il fut brusquement saisi par la puissance indicible qui se dégageait de tout ce qui l'entourait. La force de la formidable chose lui apparut mieux qu'il ne l'avait jamais,' comprise mais cette force brutale, massive, réelle, n'était rien à côté de la. force représentée par la fragile étoffe tricolore qni battait dans le vent au-dessus- du colossal édifice.

C'est à ce moment que Monteil apparut, personnifiant en. quelque sorte la camaraderie la camaraderie qui réconforte, qui tend la main, qui aide à suporter les ennuis, les fatigues, même les petites injustices inévitables et involontaires. '1

Maxime avait à la main son sextant, et se préparait à relever, les hauteurs pour faire le point il vit que Monteil allait parler; il lut presque dans la pensée de son «ni /et

de pareils objectifs, de grandes armées aériennes soient nécessaires, justement parce qu'aux effets des explosifs s'ajouteront ceux des gaz toxiques, bien plus terrifiants et bien plus mortels..

Et, une fois que maîtrise de l'air est obtenue, rien ne peut empêcher l'armée aérienne victorieuse de multiplier ses. moyens indéfiniment, grâce aux usines de guerre. Pour se rendre- compte de cet élément, il suffit de penser que, suivant des renseignements officiels, l'Italie produisait, en 1918, 25 aéroplanes complets par jour. Aujourd'hui que la technique de la production aéronautique s'est perfectionnée et que l'Italie n'est plus celle de 1918, on peut avec sûreté prévoir que, très peu de temps: après l'ouverture des hostilités, notre capacité de production arriverait, sans difficulté, à -100 appareils par. jour. Le Tour de France est terminé

Entre 16 et 17 heures, à Bue, sont arrivés les concurrents du Tour de France. Voici'la liste des cinquante équipages.toujours en course à leur arrivée à Bue Hors groupe. Gaubert.

Groupe bleu. 3. Nouvel; 5; Savant 6. Saulnier 7. Puget 8. Aéro-Club de Normandie (Betrancourt) 9. Mlle Alek Plunian; 10. Aéro-Club d'Oranie (Faure) 12. Millo 14. Aéro-Club de la Drôme (Chalan) 15. Falck 16. Duval 17. docteur Crochet 18. Lafabrègue 23. Decroo 25. Fremont 26. Giraud et Prévost 27. Club provincial de tourisme aérien (Decugis) 28. Barrier 30 Augrain 31. Aéro-Club du Rhône et du Sud-Ouest (Rongeât) 32. Groupement Le Brix, officiers de réserve (Ponsin et Arnaud); 34. Denis 35. Margnat 36. Aéro-Club de Provence (Pagnon) 37. Aéro-Club d'Oranie (Desbruns) 39. Collin 40. docteur Dupechez 41. Penteuil 44. Aéro-Club du SudOuest 45. Bouessé 46. Dreyfus 47. AéroClub d'Qranie (Cros) 50. Club Provençal de -tourisme et Aéro-Club du Sud (Francun) 51: Club Provençal de tourisme et Aéro-Club du Sud (Deyaulx) 52. Suard 53. Leray 55. Charpentier 56. Marcel Pierre 57. Bril 58. Aéro-Club de Picardie (Lallemant) 59. Vinchon 61. Legendre 62. Lhuillery 63. Fougère 66, Club Provençal de tourisme aérien (docteur Gleize-Rambal) 67, Lëvy 70. Erb. j r.v Rappelons que 57 concurrents avaient prh le départ à,Prly..i_r_ ̃

Le Tetow die, l'escadre Balbo ̃ Le" générai Ëàlbo a différé soa départ êft raison' du' vent et des brouillards ëpâîs. ̃ "'̃' ̃ On sait qu'après avoir traversé l'Atlantique le général Balbo s'arrêtera en' Allemagne et, de là, mettra le cap sur la France. On. escompte, si les conditions atmosphériques le permettent,- que. l'arrivée à Berre aura lieu jeudi ou vendredi. Le ravitaillement en essence et huile se prépare et déjà les barils s amoncellent.

On attend, à Berre, l'arrivée d'un hydravici de la marine italienne ayant à bord un général, qui ira axi-devant de l'escadille et l'escortera jusqu'à son amerrissage sur l'étang provençal..

NOUVELLES DIVERSES

+ M. Pierre Cot, ministre de l'air, accompagné du colonel Jeannaud, chef de son cabinet militaire, a quitté Le Bourget, à 9 heures, pour Valence (Drôme), où il est arrivé à 14 h. 2. Il a assisté au meeting organisé par « Les Ailes rhodaniennes », et a déclaré que le meeting d'aviation qui vient de se tenir avait scellé le pacte entre « Les Ailes rhodaniennes » et le gouvernement pour réaliser l'aéroport de Valence, sur un terrain qui se prête parfaitement à l'aviation et qui servira aux touristes et aux avions commerciaux..

A MAISONS-LAFFITTE

'"• (Dimanche 30 juillet)

RESULTATS

Prix de Verneuil. 1. Charlatan, à M. L. Delfarguiel (G. Hurreau) 2. Sommité (L. Seguin); 3. Loveliness (F. Hervé). P. M.: 75 fr. 50. Placés: Charlatan, I9fr.so; Sommité, 16 fr. 50,-vLoveliness, 9 fr; 50. Prix Monarque., 1. Guise, à M. C. Madariaga (F. Rochetti) 2. Cromos (R. Leurson) 3. Why Not II (G Bridglarid). P. M. 48 fr. 50. Placés Guise, 13 fr.; Cromos, 15 fr. Why Not II, S fr. 50. Prix de Lizy. 1. Péché Mignon, à M. Charles Bariller (Beauparlant); 2. Cannon Ball (G. Bridgland); 3. Dorando (R. Arnal). P. M.: 27 fr. 50. Placés: Péché -Mignon, 1, 10 fr.; Cannon Bail, 9. fr, 50; Dorando 19 fr. 50.

Prix Roberty Papin. t. Brantôme, au baron E. de Rothschild (C. Bouillon); 2. Ma;cestar (C. Elliott); 3. Rentenmark (W. Johnstone).

P. M. 23 fr. Placés Brantôme, 9 fr.; Macestar, 11 fr.; Rentenmark, 20 fr. Prix du -Perray. 1. Gérard,' à M. A. Narguet (R. Brethès); 2. Malina (A. Rabbe); 3. Brian Boroïmhe (M. Grosseau). P. M. 44 fr. Placés Gérard, 16 fr. ço; Malina, 24 fr.; Brian Boroïmhe,' 25 fr. 50. Prix Kantar.. 1. Silver Pla'ted, à M. h

Winkfield (F.Kéogh); 2,. Harmataâ (h

E'ouillôn); 3. Brigadier (T.BroÔks)' P. M,: 14 fr. Placés: Silver Plated/ 7 fr.; Harmatan, 7 fr.; Brigadier, 20 fr. 50.

A CHANTILLY

(Mardi 1" août)

PRONOSTICS

Prix de la Butté aux Gens d'Armes.Mlle de Boisgrimon, Achéron.

Prix d'Acilly. La Montafais, Estrées. Prix Turenne. Traghetto, L'Oriflamme. Prix d'Aumale. Maravédis, Hillah. Prix de Saint-Maximin. Besigue, Chou Rosé.

Prix du Viaduc. Da Vinci, Thalcave,

prévoyant que la conversation pouvait être longue et absorbante, il, préféra en finir auparavant avec son occupation nrofessïoni nelle. Tu permets ? dit-il une minute et je suis à toi.

Et il chiffra ses observations. Le Dugues~ clin se trouvait par 17 degrés 32 minutes de latitude nord et 59 degrés 27 minutes de. longitude ouest.

Maxime, relevé, desçeflèsii maintenant ïes

Maxime, relevé,, descendit, maintenant -les

échelles derrière Monteil,' *qùî cherchait encore une entrée en matière les deux officiers se dirigeaient vers la plageiatwère ils voulaient parler tous les deux^çf ni l'un, ni l'autre ne s'y décidait. "'̃ ''̃]$ l'i% Maxime, à cet instant, voyait ¥epa!ser devant son esprit l'histoire des quelques jours d'émotions différentes qu'il venait de traverser il voyait clairement l'embranchement moral devant lequel il se trouvait, qu'il avait même dépassé, puisqu'il avait pris une décision qu'il jugeait irrévocable. Il allait donc sacrifier tout ce qui avait fait jusqu'alors la matière même de sa vie, renoncer à demeurer une des parties agissantes de la grandeur qui venait de l'éblouir; il allait seule-' ment conserver dans son cœur le Culte militant dont il était un dès apôtres résolus, pour se vouer à quoi? A qui; plutôt? A lui-même, à son indépendance, à toutes les jouissances

mn lès-sports

PAR 3 VICTOIRES A 2, L'ANGLETERRE A GAGNE LA COUPE DAVIS

Cochet bat Austin par $-7/ 6-4; 4-6, 6-4 6-4

Perry bat Merlin par 4-6, 6-4, 6-a, 7-5

Nous avons perdu la cbupe, soit l -mais' nous avons gagné un champion: Merlin. Oui, Merlin, Merlin que nous vîmes, vendredi, mené par Austin, renvoyer sagement les balles comme dans un match de dames, s'est révélé comme un grand joueur. Il a été. battu par. Perry, parce que Perry, est avec Çrawford, le meilleur joueur du monde actuel, que Perry est athlétique, qu'il possède la pratique des grandes rencontres et qu'au tennis la «; f uria » ne peut rien contre une science longuement acquise. Mais il a inquiété Perry, il, l'a désorienté, il' lui a pris un- set, le premier, il a tenu eh mainé la balle du second set Qui sait alors Ce qu'il" serait- ad-veau, avec un Perry mené par 2 à ô, nerveux d'une telle surprise et un Mer-lin, éleetrisé .pat les ovations de 12^000 spectateurs ? Mais il a perdu cette balle et dès lors Peiry a éù l'avantage.. Au troisième set, Merlin s'est remis à jouer comme contre Austin. Fatigué, unécrampe- dans la main droite, les muscles tétanisés, nous l'avons vu être trahi par ses moyens physiques, serrant les dents,- tenace, égaliser dans le quatrième set et donner à la foule de bien grandes émotions Merlin, on ,vous avait calomnié. Grâce à vous, la perte la Coupe Davis nous est plus légère. D'abord, vous fûtes courageux comme on peut diffeilément l'être plus ensuite, parce que nous plaçons des espoirs en votre jeunesse. ̃ Avant ce match, où nous vîmes, certainement le plus beau tennis de la journée, Cochet battit Austin, en 5 sets. Mené, au repos de, dix minutes, par 3 sets à 2, Cochet égalisa et termina le cinquième set sur 6-4. Si Merlin, fût hier, la « furia francese >, Cochet prouva que « l'Elasticité celtique > n'était pas, même au tennis, jun vain mot. Mais cette victoire ne nous en a pas mo.ins confirmé ce que nous disions hier. Nous ne devons plus avoir confiance en Cochet. lia a «eu » Austin, par, la fatigue mais combien ds points n'a-t-il pas ratés! Cochet a mis, hier, 77 balles dans le filet contre 59 à Austin. Cochet n'est plus le grand Cochet il le sera encore moins l'année prochaine.

La coupe Davis est donc;. perdue' elle, est perdue dans, glorieuses.. conditions -et-au ..point, /vue «sport. j!aime"uçu§ux la physipnomie cette; coupe 1933, que celle de l'am née dernière: c'est plus net. Elle est gagnée, par une équipe sympathique et sportive, A nous de la reprendre; et au travail Nous allons avoir moins cette hantise de conserver la coupe coûte' que coûte formons donc des jeunes. Merlin peut être leur chef de file, encore qu'il y ait un « 'problème Merlin >. En effet, Merlin peut-il se perfectionner et devenir un grand champion ? Qij bien s'est-il usé avant la lettre et ne pôurra-t-il jamais mieux faire qu'hier, perdant vingt jeux ? S'il en était ainsi, comme nous aurions le droit d'en vouloir à ceux qui n'ont pas su discerner plus tôt et .mettre au point ses merveilleuses .qualités de ténacité et de précision (II a un service de toute beautél. Des jeunes î Des jeunes

'̃̃• Makc Fay.

Nous rappelons, que ces rencontres ont été jouées avec des balles Dimlop. Ves balles Diinlo[>, employées pmir la Coupe Davis depuis 1927 sans interruption, ont encore été choisies pour la finale interzones et le challenge round, qui a mis en présence les équipes de France et de Grande-Bretagne.̃

AUTOMOBILE La Ve Coupe des. Alpes

Demain sera disputée la seconde étape Merana-Saint-Moritz (327 km.)', par Spondigna, lePasso diStelyio (2.759 mètres), Je,- Passo .délia Bernina (2.830 -mètres), l'Abula Pass (2.315 mètres), Davos et le Flüela Pass (2;388"mètres)'. »' Cent vingt et une voitures ont. pris ce matin, le départ pour la première étape.. Il y a eu treize forfaits. ':̃

ÂtjHLETISME

Le .5' parcours d'athlétisme général A Jean-Bouin, le parcours gënéral d'athlétisme se dispute sur une distance 'totale 600 mètres, dont voici le détail; parcours de 25 mètres" plat environ, grimper à' un portique de 5 mètres de haut, parcours de 300 mètres plat environ, lancement d'une balle de 175 grammes dans une cible verticale placée à 20. mètres, parcours de 175 mètres avec quatre obstacle.?, porter sac de 40 ou de 30 kilos selon les catégories pendant 50 mètres et finalement parcours de 50 mètres plat. -̃:̃•.̃•: ̃̃

Le meilleur temps toutes catégories est revenu au sapéur-pomoie'r- Jourdain temps 1 m. 57 s. l/s.

/CYCLISME

>̃̃̃̃ Parîs-TrouyiÙe CYCI;ISME

1. Jacquelin (V.G.L.ij, pneus Dûnlop, couvrant les 196 kml en 6 h. 21 m. 30 s.; 2. Jacquet (V.C. Bondy), à 2. longueurs; -3. Joùbert (V.C. XIX), temps du tour, %%̃ s. 1/5; 4. Janvier (V. C. L.2, 17 s: 2/s 5, Viratelle (V. C. L.),

-iJT'S, 2/s, ,.[ f :̃̃

tii '•̃ Paris-Arras^ -.̃̃̃̃'̃ '̃̃ :.̃̃̃ 1. Weiss {C.SI.), couvrant les 185 Ion en J5 h. 50 m. 59 s.; 2. Horner (V.C.L.); 3. Fourmer (V.C.L.), 5. Verchatse (Çyclo Club Arras) 5. Van Houtte (CycIo Club ÀrrasJ; 6. Gabard, tous en 5 h. 50 m.. 59 s."

.;̃ ̃; NATATION

Xe championnat de France de water-polo A la suite des- demi-finales disputées hier à Tourcoing, les Enfants de Neptune de Tour- coing, première et deuxième équipes, se sont qualifiés pour disputer le titre de champion de France de water-polo, cependant que le S.R. Colmar et le C.N. de Marseille se qualifiaient pour disputer les places d'honneur. ̃' ̃ Résultats 1. Enfants de Neptune de Tour-

qu'il prévoyait pouvoir tirer de son argent neuf., Il se remémorait tout, ses recherches passionnées, sa découverte incroyable, ses projets; et, tout en pensant machinalement au résultat du point qu'il venait de faire, il revoyait une petite phrase du rapport de M. de La Berthone

« D'après les renseignements auxquels je crois pouvoir ajouter. foi, le çpmbat qui s'est terminé par la capture de Y Alcyon s'est déroulé par 170 32 de latitude nord et 59° 27': de longitude ouest. » i

Ainsi, se disait Maxime; à cette place même, dans ce. canton de l'Océan où je me trouve maintenant, s'est passé le drame auquel je suis redevable de ma fortune. Ici même ïèpose depuis deux siècles et demi la dépouille mortelle de l'un des premiers Rambaud peut-être qui furent marins. Que ne puis-j ensuivant la touchante coutume qui. a pris naissance dans notre siècle- incrédule, jeter pieusement dans ces ̃• flots bleus une couronne à la mémoire de mon aïeul Tout à coup, il s'arrêta brusquement.; Monteil l'imita, étonné.

Maxime prit dans sa poche, la lettre de '1: démission qui n'en avait, pas bougé depuis je départ et la réduisit en morceaux qu'il lança dans le vent. En voyant les papillons blancs descendre peu à peu vers la mer, il se disait avec un sourire j

coing (première équipe?; 2. Enfants de Neptune de Tourcoing (deuxième équipe); 3 Cerde des nageurs de Marseille; 4. Sports réunis de Colmar.

TIR

Le championnat de France de tir

Le concours national de tir, organisé sous le» auspices de la. Fédération nationale, des sociétés de tir de France, au stade de Reims, a pris fiii hier après une semaine d'épreuves. Le championnat de France de fusil à 200 mètres, adultes, a été enlevé par Leveugle, de Roubaix. Ceux de fusil à 200 mètres et de carabine (juniors), par André Gremeaux, de Dijon, âgé de dix-huit ans; ceux de pistolet, 50 mètres, par Des Jamonières, de Nantes; de revolver, 20 mètres,; par Bonain,. de Tours de carabine dames, par Mme Bruot, de Paris, déjà championne en 1932;

11 'H',

1 ^(<M«/(|rf"i'i".M.>>M".M.>>*M.v*rl.lMM't^Jvir*li'lr1^flllllll-=

= In pâté de caneton de Houe*» = 2 en croûte est signé "S | DORIN FRÈRES = S Pâté pour 8 personnes, 45 francs = = 4 ̃ ̃̃ 25 francs = S. Franco province,, 50 fr. et 3p fr. S = Le demander au = E Restaurant du Bœuf à la Mode = = .8, rue de Valois. CentralS4-27. =

r-< 1 1 1 ̃ ( ̃ 11 1 1 1 1 1 1 1 ̃ 1 tn 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 ̃ 1 1 1 1 i 1 1 1 1 ti 1 1 ̃̃ 1 ̃ M 1 1 n 1 1 1 1 1 1 lî=

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Le voyage des anciens combattants '̃̃>'̃ aux Etats-Unis

Deux cent cinquante anciens combattants, mettant à profit l'époque des vacances, ont décidé, nous l'avons dit, de faire un voyage aux Etats-Unis. Ils s'embarqueront aujourd'hui sur le « Paris », de la Compagnie transatlantique, et porteront aux anciens combattants américains le salut cordial de leurs anciens frères d'armes et de la Confédération nationale des anciens combattants et victimes de la guerre. En même temps, ils renouvellei\int l'invitation qui a été faite officiellement de venir tenir leur grande convention de 1937 à Paris.

D_es réceptions, dont ci-dessous le programme, sont organisées en leur honneur par l'American L.egion et la Colonie française de New-York. A l'arrivée du « Paris », le '6 août, récep'tiôn par à anciénis ;cotnibattant5 'ifànçais de Mew- York et, à l'hôtéî-PensyïvaniV par le ̃cbmma'ridèr Louis Johnsoiirlè Sôîty.'à- 19 heures, banquet offert par l'American Légion; le 7, août, à io.heilres, dépôt de fleurs au monument de la Lumière Eternelle; à il heures,- réception d'une délégation par le consul de France à New- York; déjeuner offert pat la Société auxiliaire féminine de l'American Légion; réception par la Colohie; française de New-York, visite de la ville, distractions pour la soirée. Parmi les passagers du Paru, citons MM. le colonel de Selancey, Riotor, conseiller municipal de Paris, et Mme; Léopold Dreyfus, de la banque Dreyfus; Mlle Le Laidier, la seule femme française en possession de la carte de combattant; MM. J. de Sillac, ministre de France à Haïti; le sénateur Lockwood et sa famille; Athanase David, ministre canadien des beaux-arts, et Mme; Robert J. Rubin, vice-président^ Metro Goldwyn Mayer, et sa famille; Judge Wm. N. Cohen et. sa famille; K. R. N. Speir, directeur continental, London Midland Scottish R. R.; R. Dubard, rédacteur. en chef de l' «intransigeant »; Russel B. Kingman, président, Métal Textile Corp., Orange N. J.; J. Stanton Carson, avocat de Pittsburg; René Gide, des Potasses d'Alsace; Roger Lévy, secrétaire général, Comité d'études et problèmes du Pacifique.

ÉLECTIONS CANT01VÀLES

Meuse. Canton de' Vàvincoûrt"<Conseil général). M. Camille Zaîpffel, conseiller d'arrpndissement, Entente républicaine, a été élu conseiller général par 456 voix, contre 348 à- M. Jean Hutin, catholique.

La lamentable situation économique de Calais

M. Léon Vincent, député, maire de Calais, a adressé à M. Edouard Daladier, président du Conseil, une lettre dans laquelle il attire 1 attention- du chef du gouvernement sur la lamentable situation économique de la ville qu'il: administre depuis de longues années. Il s'exprime en ces termes La situation locale est de plus en plus troublée des firmes centenaires disparaissent les unes après lès^autres et les; faillites succèdent :aux liquidations judiciaires. Le marasme s'étend à toutes les branches des corporations rattachées à l'industrie des tulles et dentelles mécaniques. Par ailleurs, le système du contingentement des bois et charbons a frappé à mort notre établissement maritime qùi:transitait avant la guerre 400.000 tonnes de' charbon anglais, par an et qui avait toujours été le premier port de France pour les bois du Nord. Le nombre des chômeurs augmente chaque année, grevant ainsi de plus en plus notre pauvre^ budget communal déséquilibré par la inoins.-value des \impôts. et ^là,' dûninution-des. r«£ettes. Je vpas supplie doiïcriMonsieur. le président, de réserver une attention toute spéciale à la situation lamentable dans laquelle se débat ma chère ville natale.

Opérations de la Caisse d'épargne et de prévoyance de Paris

(du dimanche 23 au samedi 29 juillet) Maximum des dépôts 20.000 fr.

Versements reçus de 4.881 déposants, dont 1.043 nouveaux :8.8io.l92 fr.

Remboursements à 5.060 déposants, dont 517 pour soldé 8.121.206 fr. 99.

Rentes et obligations des chemins de fer de l'Etat achetées à la demande des déposant» pour un capital de 66.505 fr. 59.

« Guillaume Rambaud, s'il me voit, doit être content de mon cadeau. Je me marierai une autre fois, et je courrai les antiquaires., quand je serai en retraite. »

Monteil profita de l'occasion et crut avoirtrouvé son entrée en matière.;

J'en étais sûr, dit-il, c'étaitune femme! Mais, à son. grand étonnement, Maxime éclata du bon rire d'autrefois, quand aucun souci n'était venu encore au travers de sa >ie limpide, et il répondit u travers de sa

Oui, c'était, une femme, .Monteil, mais tu ne la connais pas, et moi: non plus? Et Ies4,dèux .officiers entrèrent au carré. Chacun- vit que; le voile était déchiré et que le 'visage de Maxime n'était plus' celui d'un absent. Lui-même sentit le courant de chaude sympathie qui l'accueillait et dit à ses camarades

Je vous offre un porto,. Messieurs, si vous le voulez bien asseyez-vous, car j'ai une histoire à vous raconter, celle d'un marin qui a bien failli se. tromper de route. Et quand tout le monde fut assis, Maxime prit la parole en ces termes <Lc 22 juin 1675, le brick marchand L'Alcyot), faisant route vers Lorient, se' trouvait à 150 milles N.-E.- de l'afchipei'.anfil-,

lais^. ik' i ̃

FIN


̃t. A BOURSE

'Ouverture lourde sans que le volume 'des affaires: dépasse cependant la moyenne habituelle, mais aujourd'hui, liquidation, tout l'intérêt de la séance se concentrait ,sur lès opérations auxquelles l'échéance Me fin de mois donnait lieu.

A vrai dire, ces dernières n'ont apporté au marché aucune indication bien inté'ressante, car l'èchenillage des positions douteuses avait. été effectué sans aucun doute au cours des séances précédentes, tant au Parquet qu'en Coulisse.

Nos rentes abandonnaient encore du, terrain, mais sans exagération, alors que les déclarations de -notre grand, argeniiej auraient susciter une ambiance favo*

table.

Banques en "iéger recul. Chemins de fer indécis. Les grandes valeurs industrielles, conservent dans l'ensemble des dispàsi- iiom très fermes, notamment Péchiney, 'Métrç, Kuhlmann. On est soutenu, mais sans plus, sur les Vedettes internationales, sans que l'arbitrage ait eu à intervenir., ̃ ̃

Valeurs d'électricité quelconques,

EH Coulisse, ce sont les sud-africaines qui, encore aujourd'hui, retenaient F attention de la spéculation elles donnèrent lieu de grosses levées de titres en liquidation. Territoriales demandées, DiamantU fères discutées,

Sur les caoutchoucs, les cours se main* tiennent aisément il semble que l'effet déprimant du communiqué concernant

Li'a.o'fcu.a.lit.é £ixx&.xx<2x&z*m

LA SECONDE PHAS8 DE L'EXPE. '1

RIÉNÇË AMERICAINE.. M, Roosevçlt:

RI1;~lÇââ AR2EIZpCA.iN~ ah-l~oasevsl't 1

̃ '^èt :se$ 'çohseiBers se déclareiit résolus à pous-

ser Jusqu'à ,r«strême limite l'application du. ^|ipp\'é^»>.van|_d«/ê'Çf)îiri| f |e|lçin<nt; t,"

^st^rf^on^Sonétair^ ï? i :;?/- ^iX.

ci -:Cette •attittrfe:«st,.?ans" doute, eomrnarîaéè; par l'espoir mener à. bien leur: programjae,ea: dépit des réticences, des; oppositions çuvert&a et jnême du caractère très alé^t9iTç._4'uHe expérience aussi vaste et qui hçWte à'un t«l d«gré les lois économiques na^irelle?. Mais il est probable qu'elle s'inspire aussi des be,sçins,d.e. la Trésorerie amé-

rieaine. ̃ ̃

En vue de rembourser deux emprunts dont le premier, 469 millions, vient à échéance le 15 août, et le deuxième, de 451 millions, le îS septembre, Je gouvernement fédéral émettra le a août pour 850' millions d'obligations. Les émissions comporteront 500 millions de bons à 3 1/4 remboursables en huit ans, et 350 millions -de bons du Trésor à 1 5/8 TembouTsables en deux ans. Ces bons seront exempts des droits de succession et de toutes surtaxes. Les titres auront une valeur assez petite pour être accessibles aux petites bourses comme aux importants souscripteurs et seront délivrés, pour la totalité de la somme souscrite, jusqu'à, io.ooq dollars, les squsr criptions plus importantes étant iréparties

proportionnenement aux demandes..

Une opération, de.; ccédit public exige, pour,

"réussir, «ne confiance avec laquelle l'infla*'

iipn «st inççwpatible, Lç> détenteur de capi^ taux se détournera, <en effet, des investisse- mwts en titres à revenu fixe,- s'il a la certitude que, dans Je môme temps, la monnaie

II w* PARQUEt CBM"Mt PARQUET *<*«•• tm» II PARQUET Meu» n.»ier || PARQUET Pr«Cêd» oeraiw PARQUET nim>, maiu || Précw COULISSE –J!f!!L-^ mlm

Irf c^«t« PARQUET Premier Bewler Bireler PARQUET e)«w« mw |s 1! cl6tllr» MSM S rnllDTi»T WMh« coms t/ivotant Cl6tm wm *$ hf^ml COULISSE *& Coarj ,BS 4 terne TERME ET COMPTANT conrs efm AU COMPTANT «S z: AU COMPTANT ? AU COMPTANT j AU COMPTANT «g .4 ter»» TERME ET COMPTANT wm deUft.30 jour

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ea: 40/0 1925 (go?. 83383 30 Cheltl.~efer!.t.uÆ' 384 3854 4~ 59 Saint _Gobain 136 0 132j '3 339 50~ 338 02835 Banque Nationale nt).. d,Egyïi;~ 2860 2840 2860

.n. lU 4Mi 0/0 1932.série A 83. 83, 83.. S. 47S £Ô ~L'Ur in$ (lltç,nl!1e). &Q 740 l~ali-Satnte-Thdrèse. 13~10 3334 334 8 .509 Brakpan :515 $17 13 ..l

45~ Caisse Autonome, r. looorr. 848 84 784Q '4 1929,r.à bUD fr, 446 451 Banque de J'IndochinO. Aede'Lts) 31 4285 3100 Lyon 3 Y,, 1855 815 .820 4 489!. Brttlsh4mer,canT 999. 1001 469 Q20

238 127ïO Banque de France .111$40 1>40 no" flaque de l'Indochine. 48. VALEURS DIVERSES = A..¡fennes. 824 $24 8 237 50 brualy dooo4d Tob*oço.. 468 240.. 2i

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m Bpzel Maiétr». 192.. 192.. 196 i OffMHTSBB «UmB 80.. «t-JWJSS. 3000 12 M 1904 af Métro r.SOOft. 319 50 322 Eclalr.Chauff.Forcé,4j2 485 2 5b. 223 50 Randfonteln. 222.. 221.. 220..

192 sçzel alai6tra~. des 192 192 si 50 ÕO 05 WRMU DI CUUM 0 ~ç. ~=: sgoo Io 10 899,,â ggit",O,r.r 0 29 297: u440 440 35968 50 Pointe à Pitre, act 282 285 290

20.- 659 Kuhlmann (Etabl) 657 ..658.. 660 5 .i FILATURES 11 1905 2I/4, r. a40flfr.. 399 88U Qat «t Eaux, 4 44»., 449.. |4sh. 8 497 Rand Mines. 499.. 498.. 497..

i! ,§il &aiï£3££S£ «il! .fil ,SK SilFfe l?l «S ^SSSSLm- »ogf •• •• U ::SïftSjfeW8ftfa «8 ««° 6»F'-eE^'8« 429 80 •• •• « ? %£*> s 50 « N «•

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130 Voitures à Paris. oc donIO4 1909 427 420 Aciéries de Long E 406 414 24 8 déc r à516 1.: 5115 Aciér, Firminy. e y, 192S 167.. 8 65 25 Silva Plana. 64 25 63 50

130,"lvo,lture8àP,arls. 12a." -3 )& 903. 430 no Châtillon4omment ~06 t, 4&50 1 29,4 à 1ON fr.800 882a LIIII~W"y'Ó%1929,;r'OOOi 689" son tsh. 8 484 Sorinqu Mines 472 47 '76..

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'J~ l,' COMPT, et'Mgtér. Usin. a GAZ 18h".)8~~ijÓ la:?.. FONDS D'Î~ATS 1$ ,~5, Alsac.Co,nst"Mé,C.,a,1.oOO 9~, 9 ,1 959 =,' 4%(¡:;Jn'4~~) Ht:: n~ con" tru, c~sai~ 486 :2611., 1% Tb\l.fsls. 312 312 51$14

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««̃îiS^SSÎ^Sî, î?8:: j?S :•?! likfeié& 4Û:iM;:?î!WSÏ«a&45«:: V.r. -'fttte II': £ 345 S ::flsfflsfi|j»j** l?20» «u •• ̃ !?! îSîf:: ^MT^UI 2I?? ̃ dlfekî» '-m m w.ji !S:: "'î61 ^î^?: ?5S5 0 JH W.«?:jfcta| 4 !«BBB$m 49 ::i «bu ^Tg5^A"C0MWT S£te

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£ 0:1~2 1443,. Wagons-Lits. 97, 9441 442 13 cemgux. 925 920 fil. 926,75~r,100 fr. 651 655 Port de Bahia Bliulea 6,V, 02 101

S:S~E~ 799, S~ SEE: 655., ~.L~A.

^%SYwv. SK^cU^m\ »1S ,697 «8:: ,*rij.ffl« 112 Ifli* =-.8SS«;S8:Soi- «"£ #S: Ibo Ri 2 «4«- -"S*'»"1::?:: à-:fiW-?P)8:fiB S

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9csc. 171 .-iPortuguesadeTabacos. 171.. 1*1.. 170 -? y><maiie)4jjl9oî 86». 87,, WrieraJs et Métau» 60 59 » Bons 100 &. 1887 65 75 64 5C <obllaatloa« I Béthun- d'Eclair. 670 S5| Tapanoélle.aw»! 730.. 780

fi. # 176 6. Royal Duteh (l~ d'Ac tien ord.) 1745 17b4 1,55.. uleoi?om.4 1890 123 120 ou y o r,'gct. 1*90 1575 i- 4260- 32, 4 0,r.1 42î 8,0 VALEUR$ ÉTRANCTRES gtatns de Kinta.. 794 794 -i Sttnatra,aci.çap. 1 .75.. 1270..

~Isc 17l F rtuguesa de Tabaces. l'Il I7t 170 (poffle) k 1902 SI! idt or 1 et éta 60.. nous 1 0 87 65,75 64 5C (Obll aUo"l) 40 néthun. d'Eciair. 610 866 T Tapanoé le,ae;eap. no 780 ..l

«0:4 545 ..Sucreries et Raf. d'Egypte, i 539 5*0.. 544.77. ?.« 36 Molfta El Hadid, joules. 3353 330D »»♦< o^.Jiiia*! ''̃"̃ A9. 50 .*8 •'«. « e«, | 22 •• Chaljettr, Lumière $60 358 125 CerçleMon«oo,«B. 2380.. 2350..

,1 ̃ tCoursde l5h.W t ,«' Tr»»ïlVM«» (Btt«S «W 237.. 238., « PM«»« » »*•••• •?••••* 124., 124 ~8 VUle deTpWp 3X1913 802 801 62.. esimnOO-Belge 1200.. 1150 Expl. Min- TunUle 7S 75..

l'échec des pourparlers se rattachant a la restriction de la production est maintenant dissipé..

"On -a eu à enregisire-r une grosse Uçuh dation sur Huanchaca et sur les Bons

Mexicains..

En ce qui a trait- à la liquidation elle-' même, elle s'est déroulée dans le plus grand calme, L'argent pour les reports a été abondant à M/8 au Parquet et à 4 3/4 en Coulisse. Peu de départs: Young, P.-L.-M., Santa-Fé, Distribution, au Parguet, et Franco-Polonaise en Coulisse, On a reporté (a Banque de France, te Foncier, la Société Générale au-dessous du taux, courant- ̃ ,5 La clôture s'est effectuée, sans apporter de changement 0) l'ambiance quant aux affaires, elles étaient, au coup de cloche,

pratiquement inexistantes.

PRINCIPALES FLUCTUATION»

31 juillet.

HAUSSE

Turc 5 o/Q. -v,»,i 3i SQ '•+•' OSO Banque de Paris,̃• ,>i 1.675 18 Suez ,.c.Ti:.r.wx.T.a 19400 +2&Î Rio .•̃̃̃] a 1.697 (+ S

Schneider i.sw ,4* «

Santa Fé a 738 + il Paciang ,1 375 + 10 Caoutchouc V AH '+ ïa Phosphates Constantine .,i.i 379 .[+<?̃ Franco-Polonaise -i.»! 490 ,-j- I5J East Geduia .C- 533 + ? Sub Nigel' 8qq +8 Golcjfieias ;c.tco: -r,i 29$ 59 H*. 9

est ̃appelée à se' dégrader progressivement et

qu'il se .retrouvera, en définitive, avec un pouvoir d'acbat très diminué.- /répudiation- .de. toutç politique inflationniste «st donc, pour Je '^moment, une iiét-ésàjté, d'autant plus

:qtfe1ê'^(|uv^rhe"mènt 'envisage iltàé.Vî'^ir .*$>&?-

'•râWéti ̃<J:'e"1consotidatio'n'_<te la dette flottante 'qui s'élève à 7.900 millions de dollars. J2tès le mois d'octobre, il r«nibo«jrserftit une partie ,des 6.^68 millions du quatrième emprunt des Liberty Bmds à 4 1/4 et îea deux nùiliards de Liberty Bcwds déjà échus. DHuxe part, une certaine stabilité monétaire est donc indispensable. Mais, 4$ l'autre, une baisse trop profonde des matières pre- mières çt des valeurs risquerait de, compromettre immédiatement les chances de. réussite du plan industriel. Or, pour parer à cette baisse, si- elle se produisait, -il ne serait plus d'autre moyen que le recours à l'inflation. Comment, au surplus, financer sans inflation le programme de travaux publics de 3.300 millions de dollars? Tel est le dilemme qui se pose devant M. Roosevelt. En vérité, les perspectives américaines demeurent plus incertaines qu« jamais.

L'A20TE. Les négociations qui se sont poursuivies à Ostende, puis à Paris, sont achevées. Lie communiqué suivant pub/lié, à l'issue de la Conférence enregistre l'échec des pourparlers.

«jlJes nég-ociaticwis ̃qui ont eu lieu â Pans

cotnrne > suite *fc la Oon:f4re«ce d'Ostende^ib' sein-aine précèdsente ont trouvé leut fin. II n'a pas ^té possible de mettre d'accord les intérêts divergents des industries européen-" nes d'une part et de {'industrie cMienne

d'autre part. Les arrangements existants entre les industries européennes n'en sont pas affectes. »

H s'agissait surtout de la répartition 4es marchés d'exportation entre les producteurs de .nitrates naturels et les fabricants de nitrates synthétiques. Des efforts avaient déjà été. tentés l'an 'dernier, à Londres, à Berlin puis à Scheveningue *n vue d'aboutir à Wi accord avec le Chili. Leur insuccès avait été à peu près total. H en est de même cette

fois. ̃̃' ̃̃' ̃"̃•"̃

Quant aux arrangements existant entre les industries européennes auxquels le cpmniuniqtié fait allusion, ils visent la concentration des ventes à l'exportation dans le -s Cartel des trois » (Allemagne, Angleterre et Norvège) çt h fixation des quotes-parts

4'exportâti'on.

Les difficultés d'assainissement du marché de l'azote sont mises «n évidence par les chiffres suivants la capacité mondiale de production est (évaluée à 3.500.000 tonnes, tandis que la consommation actuelle n'atteint pas i.ôoo.ooq tonnes,

COMPAGNIE DE BETHUNE. Le çtividçnde de l'exercice clos le 30 juin dernier- sera mailntenu à 200 francs par action A (nominal 1.500 f runes) et 6 fr. 66 par ac-:tion |S (nominal 150 francs).

Etant donné les habitudes de la Compagnie, qui ne'déclare eo.wrne bénéfice net que la soinme destinée à couvrir le prélèvement, en Hvçur de la réserve légale et le montant des dividendes, on peut prévoir que le profit 4e l'exercice 1932-1933 $'établirft exactement SU niveau du précédent, soit 17.964.g42 fr. On ne saurait donc en tirer de conclusion absolue. Toutefois le maintien de la répartition, après des réductions de 350 à. 323, puis y, goo francs, indique- que nos charbonnages qnt retrouvé un niveau d'équilibre. D'autre. ..part, Bêthwe a extrait,- en 1932-1933, 2.213,909 tonnes au lieu de s.ofa.ooa tonnes en 1931-1932. L'augmentation de la production a permettre de compenser, en partie., au moins, la baisse des prix,, de vente, d'ftutant plus que le rendement s'est amélioré.1

.Gette antéliorationlfèssôrtîae îa statistiiiue

̃tte^lâ-prô^Hçtiprï de' 'iios houillère^. Bn ivân. 1-933 (25 jours ouvrables), l'extraction a porté sur 3.$9$.ooo tonnes, contre, 3.948.çpo: en mai (26 jours) et 3.838.000 en juin I93W (25 jours). Par jour ouvrable, la production:moyenne a été de 155.800 tonnes en juin 193$ au lieu de 151.800 en niai et 147.600 en juin 1932. On constate donc un accroissement lent, mais net, tandis que l'effectif ouvrier a été ramené de 259.493 unités en fin juin 1932 à: 249.682 en "fin mai 1933 et 248.735 eh fin juin dernier.

L'amélioration est également sensible pour le coke. En juin, la production s'est élevée. à 302.000 tonnes, contre 306.600 en mai, qui comptait un jour de plus. Elle n'était que de 258.800 tonnes en juin 1932.

Le récent mouvement de hausse des char* bonnages s'appuie donc sur des faits concrets. Les sociétés houillères qui ont su, en général, conserver une situation financière très saine, devraient être parmi les premières à bénéficier d'une amélioration générale des conditions économiques. On ne saurait, toutefois, envisager à très brève échéance le retour aux dividendes des. années 1929 et 1930. La notion du rendement ne doit donc pas- êtreperdue de vue, En ce qui concerne Bé-

*^Mi»^ie:!«owrs»«çfa»y^e"é.33S'!î^assufe quJuru

taux capitalisation de 2 1/2 net, qui ne paraît pas laisser de marge importante de hausse en dépit de l'excellente qualité de l'affaire.

UN EMPRUNT CANADIEN A LON- DRES. La Cité a accueilli avec satisfaction l'annonce de l'émission à Londres d'uri emprunt canadien. C'est, en effet, la première fois depuis la guerre que le Canadien recourt au marché anglais.

Du type 4 l'emprunt, dont le montant est de £ 15 millions, sera émis au pair et remboursable de 1953 à 1958. La sousçripition sera ouverte mercredi.

L'émission a pour but de faire face aux échéances prochaines (notamment au remboursement le Ier août de l'emprunt de $ 6a millions échéant le 1" octobre) et 4'aider au développement général du pays.

Signalons, d'autre part, que le gouvernement canadien renouvellera pour un an, 3 7/8 l'emprunt à court terme de S, 50 millions obtenu des banques l'année dernière â4 1/2 ̃̃̃ ,1 LA DETTE ARGENTINE. On confirme que le- président Justo s'opposera à lasuspension du service des emprunts extérieurs, quel que soit le remplaçant à\\ ministre des finances démissionnaire,

On sait que la majorité du Cabinet est favorable au moratoire, actuellement à l'étude par la commission sénatoriale des finances. Qui l'emportera ?

fn/ormations et communiqués

SOUS-COMPTOIR DES ENTREPRE*NEURS. tt Le bénéfice des huit prerâi«rs mois çlç V-çxerQice en cours s'élève à 4 militons 825. 308 fr. contre 2. 254. 778 fr. pour la période correspondante de l'exercice 'précédent -̃̃̃̃.

AGUILAS. L'assemblée ordinaire tenue le 29 juillet a approuvé Ses comptes de l'exercice 1933 faisant apparaître ^un sijldç débiteur de 6. 837, 41$ f r, après constitution d'une provision de 1^.520,000 fr. pour dépréciation du portefeuille et des débiteurs divers, et affectation à cette provision de 9.420.402 fr. provenant du virement des diverses réserves. I,a Société a consenti à ses filiales qui xpnstituent. son portefeuille des avances im-

gorta.'Ptes qui aiécessitenf de's'âmortîssewe'rtts,-

,,ces füiales;ktant potx Plupart-;t~~ns.'uné-I

siuatï0'n; difficile. '̃̃•

I/issenib\éë extraotdînaîre appelçe à délj* bçrer sur cette réorganisation financière â été rçpÇrtée au 24 août, faute de quoriiTm COMPAGNIE D'ENTREPRISES ELECTRO-MECANIQUES. L'assemblée du 28 courant a approuvé les comptes de l'exercice 1932 se soldant par un bénéfice net de i million 743.428 fr. contre 1.318-800 fr. précédemment, après attribution de 661.911- fr. aux. amortissements. Le dividende- a été fixe à 30 i r. brut, contre 25 fr., payable à .partir du Ier août. ̃

STANDARD ERÂNÇO-ÂMERICAINE. U serait dans les intentions du Conseil de proposer, à l'assemblée convoquée pour le il août, de limiter le dividende, pour l'exercice 1932, à l'intérêt statutaire de 6 soit 30 francs. Rappelons qu'il n'avait été effectué aucune répartition pour les exercices antérieurs.

GROUPEMENT NATIONAL DES DEBITANTS DE TABACS. Il sera fait un exposé de la situation financière à l'assemblée extraordinaire du 5 août. Il sera, en outre, proposé une extension de l'objet social et une fusion avec la Banque Française de l'Union, qui absorberait le Groupement. ALSACIENNE DE BLANCS ET IMPRESSIONS (GROS-ROMAN). L'assemblée des obligataires tenue à Mulhouse le 28 juillet a accepté les propositions concor̃flataires comprenant entre 'autres "l'abaisse•rnent du nominal des obligations de 1.000 à 500 francs, l'intérêt restant fixé à 6 Il est attribué aux obligataires, titre pour titre, des bons de jouissance ayant droit à 20

des superbénéfices jusqu'à concurrence de 500 francs par titrer Ces bons deviendront caducs après l'exercice 1943.

L'acceptation de ces propositions par les obligataires va permettre l'homologation du concordat qui prévoit entre autres la réduc* tion du capital de 35.000.000 à 35.000 fr, et le payement aux créanciers chirçgraphaires d'un dividende total de 35 dont 15 en actions nouvelles de 20 dans un délai de; cinq ans.

COMPTOIR DE L'INDUSTRIE LINIERE. L'assemblée des créanciers réu* nie le 28 juillet a voté le concordat entre la société -et ses créanciers, ainsi que les quatre concordats personnels des quatre gérants, la société étant en commandite par actions. Les créanciers recevront une action privilégiée de 100 fr. potir 250 fr. de créance, soit 40 du montant des créances.

SOCIETE D'ELECTRO CHIMIE, D'EIJE^TRCM&ETALLURGIE ET DES ACIERIES ELECTRIQUES D'UGINE- ^rUne assemblée extraordinaire réunie le 29 juillet a approuvé définitivement les apports, attributions çt avantages faits à la société, et a constaté la réalisation définitive de la fusion de la Société des Procédés Morgon.

L'assemblée a constaté, en outre, que se trouve ainsi définitivement réalisée l'augmentation de capital de I.5OO.000 fr. représentant le montant des 3.000 actions « O » attribuées en représentation dudif apport'fusion. Les modifications apportées aux articles 5 et 23, des statuts par l'assemblée extraordinaire du ï2 juillet 1933 se trouvent donc maintenant définitives.

INDUSTRIELLE DU PLATINE. Une assemblée extraordinaire réunie le 28 juillet a reconnu la sincérité de la déclaration de souscription et de versement relatif à l'aug* mentation du capital de 10 à 12 millions de francs, par l'émission au pair de so.000 actions de 100 fr.

COMMERCIALE DES CARBURANTS. L'assemblée du 2S juillet a approuvé les comptes l'exercice 1932, faisant apparaître une perte de X. 567, 321 frs.

Une assemblée extraordinaire a décidé de continuer les affaires sociales malgré la Perte subie, supérieure aux trois quarts du capital. MINES D'OR DE.L'ANDAVAKOERA. L'assemblée au 28 c'ourant"a: modifié 'l'atitcrisa:tion: donnée •àtt" Ganser}: f>ar l'assemblée-

:du ^.novembre' 1929 d'augmenter le capital

jusqu'à concurrence de îs. nnïliotis à& fraiiës de façon à permettre audit Conseil d'attribuer à un actionnaire dénommé un droit de préférence à la souscription d'une augmenta^tion de capital de 3.500.000 fr.

GLACES ET VERRES SPECIAUX DU NORD DE LA FRANCE. Cette Société porterait, pour l'exercice terminé le 30 juin .dernier, son dividende de 100 à 150 fr.

Mémento de Factionnaire AVIS DE LA CHAMBRE SYNDICALE DES AOENTS DE CHANGE

Grands travaux en béton armé. vA partir du 1" août, les 25.000 actions précédemment actions de priorité, numéros 25.001 à 50.000, désormais actions de jouissance, ne seront plus négociables qu'en titres ex-remboursement munis de l'estampille « Remboursement de cent francs par action, assemblée générale extraordinaire du 31 janvier 1933. Action de jouissance.

Est-Lumière. On sait que l'assemblée du 23 juin 1933, a décidé de porter le capital de 87,500,000 francs à 100 millions, par la création de 125.000 actions de 100 francs attribuées gratuitement aux anciens actionnaires.̃.̃ En conséquence, du 1" août au 29 septembre inclus, les actions numéros i à 675.000 et 700.0001 à 875.000 se négocieront «ous deux rubriques distinctes actions droit à la répartition, coupon numéro z(> attaché; actions

ex-droit à la répartition, ex-coupon numéro 26. En vue de faciliter l'exercice du droit, les opérations pourront se, traiter, du 1" août au 29 septembre, inclus, à des. ç.9\irs représentant uniquement la valeur du droit; ces cours seront inscrits sous la rubrique « Cote à titre; spécial. »

AUGMENTATIONS DE CAPITAL Anciens Etablissements A. Rivaud Augmentation du capital de 50Q.000 francs à I million, par émission de i.oqq actions de 500 fr.

BOURSES fiTRANflÈRES NEW-YORK, 31 juillet.

Préc. ciat. TENDANCE FMBUg 0. (HJonr

[ S5 Amertcsn Can S3

S* 1/4 American Tobacco « B ». §S •</• 123 .6/8 American Tel. »nd Tel. 123 1/4 40 3,1 4 An»çonda Copp«r ig 7/8 80 i/4 CoîmnbùGas.»,. 19 3/4 53 î/8 ConsolMgted Qas f>3 «1/4 New York Caniral «2 3/4 23 3/4 Gençral El9ctrie,. -83 3/3 S0 i/8 General Motors ̃!̃ 18 International Nickel. 18 11$ If. 1/8 JiUern, Tel. afid Te| .13 gQ 5/8 Kepneeo» copner ïû 1/4

8 3/8 Radis Corporation. a i/s

M 3/8 8 U.S. Steel 53 7/8 LONDRES, jufflet.

Prec, ct6c: TBrtnAtaGt·r ~~aa~ctt61$ats Q. aa~qq~

03i5;is./ w»rtQan3i/2 0/0eonr. 9S7/8.

72 5/S. Consolidé 2 1/2 Û/9. 72 3/4.

20 5/8- Intern»tional NicJsel., 80 /••

!}* ./9. Courtauds §S.;4.l/2

8 7,.ile* mexteonta~g 0 8.10 .11

8 7/.1/8. Me»loan Bagle S ./0 ·1.

20 5/â. Royal OatcS SJ .•• 113/16/. V.ï», C, t 13/ie/- 50 3/ Shell, 49.M-1/2 ̃Î6 s/y. Central Mining 10 7/8. 1 & 3/i- Rand Mine». 5 25/32/ 1 CS9/ Goldflelds 6S ./9 9 1/10. Crown Mines < 9 1/8. 6 7^16. De Beers Cl/4. 19 3/4. RloTlntO.. 19 5/8. AMSTERDAM, 31 Juaiet.

Préc.clSt. TENDANCE FAIBLE C. frijonr

180 1/8 Amsterdarnsche Bank 120 t/8

H2 ./• Pbjïipjsqtloailampen. «0 m 85 ï/S Unilever (Margarine) 94 3/8

̃ i-Qt.t/S. -.TRoyalDùtch, “̃ 4C9 i/8

.£St.,i/2 H, V. A. (Sucre). 816 1/ï H4 1/4 peu Batavia îiîii, (TaD»e), 14ï

lOi ./• « Amsterdam Rubbop. ̃ 9$ 1/4 4

BRUXELLES, 31 juaiet.

->réc. ciat: TOTQANCE FAtBUS C. dttjoig 65 Rente belge 3 0/0, g> série, M 75 9.W0 softna, ara 9-500 890.. John Cockerill. 890.. &?5 Charb. Mmburg et Meuse, o. MO.. 13.985. Glaceries d'Auvelais 13-925.. 27.600.. de Katanga, privilégiée. 27.700.. 6.005.. ChSde A-B.C. 5-965.. LES CHANGES A PARIS

Préc- clôt- 1 DEVISES ^Dern- cours 85 15 Londres (1 livre sterling) 85 18 19 01 New-York (1 dollar) 18 54 604 25 Allemagne (100 rei)

356 25 Belgique (100 belgas). 356 25 813 50 Espagne (100 pesetas) 213 62 1031 Hollande (100 florins) 1031.. ISi Î0 Italie (100 lires) 134 75 2S5 50 50 Pologne (100 zlotys) 2S6 15 15 Roumanie (toftlei). 440 Suéde (100 couronnes) 440 494 25 Suisse (1C0 francs) 494 12 896.. Piastre indochinoise.

RECETTES DU CANAL DE SUEZ ̃'̃: Le "30 jùinet "1.720.000 '.francs DROIT DE SOUSCRIPTION

Française des Pétroles .1 ?-2 25-a 50


LE SPECTACLE A PARIS

LE THÉÂTRE

r ̃ CE SOIR LUNDI A "l'Opéra/ à 20 h. 3o, Thaïs (Mme Solange .Rénaux; MM.'Bordon, Le Clezio Mmes Marilliet,, Riçquier, Froumenty; Mlle Montfort; MM. de Leu, Forest. (Danse Mlles Simoni, Doutzo, .Valvi.) Chef d'orchestre M. Szyfer.

A LA Comédie-Française, â 8 h. 45, La belle Aventure (MM. Dessonnes, Yonnel, Le-i doux, Pierre Bertin, Le Marchand, De Rigoult, Chamboix, P. Dux, J. Valcourt, M. Dufresne; .Mmes A. de Chauverpn, Nizan, J. Faber, M. Barjac, T, Navar, J. Sully, M. Gabarre, Mary Morgan).

A l'Odéon, à 9 heures, La Cagnotte (MM,i 1-O.uis Seigner, Georges Cusin, "Harry-James, Lucien Bryonne, Jean Francey, Darras, Chajnarat, Gautier Sylla, Bargin, Marny, André Aufceleau, Fresnac, Couvreur Mmes Blanche Dars, Renée Simonot et Colette Adam). A LA Gaité-Lyrique, à 8 h. 30, Le Pays du Sourire (M. Louis Yzar ou Léon Marcel; Mlle: Nelly Valleret Mlle Nodo Maurin; M. Paul;

Darnois Mmes Fernande Nyssor; MM. Des"

combes. Négery et M. DalcourtJ. INFORMATIONS

A; l'Opéra-Comiqub Ainsi que nous l'avons annoncé, c'est îrrévõ cablement demain mardi 1" août que l'OpéraXômiqùe, après un mois de clôture annuelle, nécessitée par certaines réparations entreprises à ce* théâtre, effectuera sa réouverture. Werther et Les Noces de. Jeannette composeront l'affiche de cette première représentation. C'est Mlle Germaine Cernay qui chantera le Tôle de Charlotte de l'ouvrage romantique de Massenet. Le ténor Verdière sera Werther, M. Jean Vieuille, Albert; Aille Ertaud, Sophie; M. BalBôri, le bailli, etc.

Au pupitre M. Cloez.

Les Noces de Jeannette seront, à l'accoutumée, interprétées par Mlle Jane Rolland et M. Rousseau, l'orchestre étant dirigé par M. Renauld.

̃̃•̃̃̃̃' l -«•>̃̃' '̃̃

'♦♦ Ainsi que nous l'avons annoncé, c'est une ̃Comédiede M. Jacques Deval qui doit inaugurer, à "la réntree^ la saisorf'dù Théâtre de Paris. Aux-noms' de^ M; LéfàutCét-' de."Mll»:Elvire Pc^ pesco, qui seront lesjpro.{agonistes de l'ouvrage, il convient, d'ajouter, ceux de MIL. SatuTnin Fabre, Glàucle Dauphin, Escoffier et de Mlle Betty -paussmond.

♦♦ Dans l'opérette Oh Papa, au Nouveautés, M. Bocels remplace M. Boucot et M. Géo Leroy tient le rôle créé par M. Robert Darthez. ♦♦•, Au début de saison prochaine, M. Abraham organisera probablement une série de spectacles au. Vélodrome d'Hiver avec le concours- de MM: Darius Milhaud et Honegger, comme compositeurs. Le scénario original serait de M. Jean-Richard Bloch et on intercalerait dans ce scénario des sketches de MM. Jean Giràùdoux et Charles Vildrac. Les décors et costumes servent de M. Fernand Léger. Plusieurs metteurs en scène s'occuperaient de ce spectacle *en particulier M. Antoine Artaud.

♦♦ Parallèlement à la constitution de la

BERNIÈRE HEURE

Le voyage de M. Gœmbœs à Rome Londres, le 31 juillet. Dans un article intitulé L'Italie --et: la Hongrie^ le Manchester Guardian commente la visite que le général Gœmbœs, premier ministre de Hongrie, vient de rendre à M. Mussolini.

On peut être certain, écrit ce journal, que la ̃situation en Europe centrale a été évoquée au cours des conversations entre les deux hommes d'Etat. Les événements récents le rapprochement franco-italien et la signature du pacte à quatre ont-ils modifié l'attitude de la Hongrie à l'égard, de son ancienne alliée ?

Le bût de la politique étrangère hongroise est la révision des traités. Avant la révolution raciste en Allemagne, la. Hongrie pouvait compter sur l'union des pays révisionnistes. A présent, la politique allemande envers l'Autriche a révélé <iue tout en étant favorable à l'idée de la révision, l'Italie était cependant hostile à certains aspects du problème.

En ce moment, la Hongrie a à choisir entre deux voies ou' suivre l'Allemagne pour bénéficier d'un conflit éventuel, ou demeurer attachée à l'Italie dans l'espoir d'un rajustement des frontières de l'Europe centrale.

Pour l'instant, la Hongrie semble pencher en faveur de la solution italienne, et les conversations de Rome tendent à confirmer l'identité de vues entre les gouvernmeents italien t hongrois dans le domaine politique.

L'a Hongrie, conclut le Manchester Guardian, attendra pour voir la tournure que î)rendront les événements, mais l'ajournement prolongé de !a révision pourrait l'amener à adopter des solutions dangereuses. (Havas.).

Contre le national-socialisme

d

Vfcffné^-lér3i juiUet-(dép.S;Md-^«);. Lés

.récentes" perquisitions effectuées; dans -les- mi-

lieux nazis ont permis aux autorités de s'emparer de'la'iisté complète des membres du parti national-socialiste d'Autriche, ainsi que des noms des Autrichiens qui appartiennent à l'organisation hitlérienne, qui s'est constituée à -.Munich afin de pouvoir entretenir impunément une agitation en Autriche. Ces derniers sont surtout. des hauts fonctionnaires de l'Etat autrichien. ̃

M. et Mme Manceron

quittent Tunis en hydravion Tunis, le 3i juillet. M. François Manceron, résident général en Tunisie, nommé ministre de France à Copenhague, et Mme Manceron sont partis ce matin pour Marignane à bord d'un Hydravion dé la Compagnie Air-Union, accompagnés de M. Knobel, premier secrétaire d'ambassade, et du lieutenant colonel Beucler, respectivement chefs des cabinets civil et militaire. ..•

Dès que sa nomination. à. Copenhague a été connue, M! Manceron a reçu d'innombrables témoignages de sympathie de la part du Bey, des corps élus, des colons, des forctionnaires et de tous les éléments la population, les indigènes nfayant paS'été les derniers à marquer leur reconnaissance. La colonie italienne, de son côté, s'est assocjiée. à ces manifestations.

Mme Manceron, qui a été 'a véritable animatrice des ceWres de bienfaisance a; reçu, le 28 juillet, des mains du- Souverain les insignes de l'ordre de l'Aed.

Oue foule! de plusieurs milliers de personnes a accompagné ce matin le résident général à l'aéroport de Kbereddine.

La presse est unanime à louer le représentant de la France de ses efforts constants pour, aider ^a Tunisie, à suppqrter les effets de la crise.

Une violente explosion a; détruit, ce matin, vu hôtel, à Bmo (Tchécoslovaquie), et causé d'importants dégâts dans les immeubles avoisinants. L'origine de l'explosion n'est pas encore établie. Elle paraît avoir ̃ été causée ,par une cartouche d'écrasite.

Deux cadavres, celui d'une femme et d'un enfant, ont déjà été retirés des décombres. •et le bruit court que ce serait justement cette femme qui, en se suicidant, aurait provoqué la catastrophe. On s'attend à trouver d'autres victimes soiis les ruines de l'hôtel.

troupe du < Trait d'Union >, qu'ils viennent de réaliser, M-. Paul GEJttly, de l'Odéon, et M. Myron Bilbine veulent fonder urie école où ils pourront enseigner aux jeunes artistes l'art théâtral selon leurs conceptions. Il :'y. aura, en outre des cours de diction et de jeu, des cours d'irn-;provisâtion et de mise en scène. ♦♦L'Association des acteurs de synchroni-sation, réunie en assemblée constitutive ,1e "22'juillet dernier, a élu. le bureau suivant président, M. Hârry James, de l'Odéon; viceHprésident, M. Fernand Ledoux, sociétaire de la: Comédie-Française; secrétaire, M. Jean Er̃lande; trésorier, M. Allain Dhurta.1. Les artistes (comédiens, chanteurs, musiciens) désirant faire; partie de l'Association sont priés d'envoyer leur adhésion à M. Jean Erlande, 6, rue du Pas-dela-Mule, Paris.

MUSIC-HALLS

♦♦ La danseuse allemande Mila Cirul présentera, au début de la saison -prochaine, dans un music-hall parisien, un ballet dont elle est l'auteur Délire, ballet de la sixième dimen- sion, musique de M. Marius-François Gaillard, décors de M. de Madrazo.

♦♦ Mlle Renée Marga fera partie, la saison prochaine, de la troupe des Deux-Anes.

LA MUSIQUE

'♦♦ Le prix Hertzka, institué par « l'Universal Edition de Vienne pour une cantate avec chœurs, solistes et orchestre, a été remporté par M. Roberto Gerhard, avec La Haute naissance du roi Jacques, poème de M. Joseph Carner. '̃̃̃̃̃

♦♦̃M. Gustave Faès, l'éditeur de musique" aiiversois', vient de mourir l'â^e de quatre-vingttrois ans. Membre du comité national belge de la Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique, cofondateur et vice-président de la Fédération belge des marchands de pianos, éxvice-président du Syndicat des artistes musiciens, cofondateur et secrétaire honoraire du Collège musical belge, etc., M. Gustave Faèi était en outre chevalier de l'ordre de Léopold I".

» 1 ̃̃•̃

.v-LECINEMA,r; '̃•

7 7

îAuJ^MARiVAUK-PxtHÊ (perroanëni- de 18 ù 2i;Aeure£) Théodore it Cie (Râimu," Alcovar, Albert Préjean, -Alice Field). Film de Piëif Colombier. J

Avîs^Divers

Ameublement

̃ CHAISES GARNIES CUIR

^Bt sont remises à neuf par fabric. spéc fTT] Marcel FOURNIER, 145, r.ChareoQoo rf Métro: Reuilly. Tél.: Diderot S*»3fc Le Gérant: A. Péguet. A. Pécoet. Imprimerie du Journal des Débats, lit nie des Prêtres- Saint-Germain- l'Auxerroi*

Coups de feu

contre des avions britanniques Simla, le juillet. Des coups de fusil ont accueilli les avions britanniques qui ont survolé é à Kkar, le quartier général des Bajauris pour aviser ces derniers qu'ils seraient bombardés demain à l'aube s'ils ne se conformaient pas aux conditions de l'ultimatum britannique. On sait que le gouvernement de l'Inde a demandé que trois agitateurs lui soient remis, mais, jusqu'à présent, aucune satisfaction n'a été donnée à cette requête. On signale, d'autre part, que les Bajauris ont ouvert le feu sur les coolies qui réparaient la route de Dargai à Chitrai, au sud du pont de la rivière Pankora aucun de c'es derniers n'a été atteint.

D'autre part, les forces britanniques ont reçu un accueil enthousiaste de la part des tribus amies à l'occasion d'une réunion à laquelle ont pris part plus de 300 chefs hindous à Shabkhadar. <Hayas).

Lycéens français en Allemagne Berlin, le 31 juillet. Les jeunes lycéews français qui viennent de passer quinze jours en compagnie de jeunes lycéens allemands dans la colonie de. vacances de Hohenlychen, ont déposé, aujourd'hui, une couronne aux couleurs bleu, blanc, rouge au pied du monument aux morts de la guerre. Dans les mi^̃lieux allemands on a été très touché par ce geste -des écoliers françaisl Ce geste chevaleresque exprime lai satisfaction des jeunes -'écoliers pour l'accueil; .reçu en -Allemagne. î Les lycéens français visiteront Berlin aujourd'hui et demain, après -quoi ils iront à Brême s'embarquer pour' lioulogne-sur-Mer. (Havas).

18!'

Une barque chavire, 13 victimes Saint-Sébastien, le 3i juillet. Une barque à moteur à bord de laquelle avaient pris, place une vingtaine de personnes pour faire une promenade en mer, a chaviré à la sortie du petit port de Deva. Le nombre des victimes s'élèverait à treize' Les morts identifiés sont MM. Aguirre, médecin, directeur de l'Institut antituberculeux d'Eibar Julian Carate, industriel à Eibar Mmes Mathilde Alonso, femme de chambre Pauline Subirrementeria, commerçante à Eibar Andrée, Lustasia Anego, sans profession. Les deux autres cadavres retirés sont ceux de deuxjeunes femmes de chambre dont on ignore les noms.

Arrestations en Pologne

Varsovie, le 31 juillet. La presse annonce que les autorités ont arrêté à Klolewska, en Haute-Siiésie, cinq Allemands membres de « Jùgend 3>, organisation qui vient d'être interdite. Ils avaient préparé, une série d!attentats, et avaient l'intention de dynamiter plusieurs monuments élevés" à. la mémoire des insurgés silésiens. (Hayas.)

r-. »

La colonie de vacances

de la Préfecture

Ce matin, à 7 rh..3oi cent cinquante enfants de la colonie de vacances de la Préfecture police se sont réunis dans la cour; de la caserne de la Cité pour se" rendre à la gare d'Orléans et, de là, à Or.rnoy. En; l'absence de Mme Ghiàppe, M. Paul Guichard, directeur général de -la police, assistait au.départ des enfants. ̃̃̃

«»

Bochester.Je 31 'juillet. On apprend par T. S. F. que M. Karl Werner, âgé de vingtcinq ans, courtier à Bochéster, a été tué.- accidentellement d'un coup de revolver à bord du transatlantique Bretnen, alors qu'il se rendait en Allemagne. (Havas.J

R~DIO Grandes, ondes, Radio-Paris (1.724,1). Daventry (1.554.4). Tour Eiffel (l445,8)/ 'Petites "ondes/ Alpes-Grenoble (569,3). Lyon-La Doua (466). Paris-P. T. T. (447,1). Radio-Toulouse (385,1). Radio -L. L. (3?0,i). Radio-Aleer, (363,4): Strasbourg (345,2). Poste Parisien (328,2). MarseilleProvence (3 15,8). Radio-Vitus (3o8). Bprdeaux-Lafayette (3o4.3). Limoges (293,7). Toulouse-Pyrénées (255).. Radio-Nice (249,6). Radib-Sud-Ouest (236,2). iRadio-Normandie' (225,9). Radio-Béziers (220,1). Ondes courtes. Poste colonial. De i3 heu.res. à 16, heures (19,68). De 17 â 20 heures (25,14). De 21 à 24 heures. (25,60). "'̃ DEMAIN MARDI

17 h. 45 (Tour Eiffel) Journal parlé/ 18 h. 15 (P. T. T.): Radia-Journal de France. 18 h. 45 (Poste Parisien) Journal du poste. ] 19 h. (Radio-L.L.) Radio-Gazette parisienne.' Causeries

17 heures (Strasbourg) M. H. Guillot La\

Guadeloupe.

18 heures (Strasbourg) M. Ginsburger L'Antisémitisme à travers les siècles l'Antisémitisme dans les temps modernes.

iS h.,15 (Strasbourg) M. Vendel -.Problèmes ̃ d'actualité. '̃' ̃̃ 20 h. 25 (Radio-Luxembourg) M. Lucien Darel': Le tourisme et l'aviation.

Théâtre lyrique

20 .'heures (Radio-Paris) Rigolétto (Verdi), (enregistré).

Concerts symphoniques V 20 h. 3o (Tour Eiffel) Direction de M. Ffament^: Concert- champêtre Aube sous bois (Fourdrain) La ̃' Campagne s'éveille (Flament) Promenade en forêt (Christine) Paysage (Guittet); Ronde dans uy champ- de coquelicots (Àkimenko) Au., moulin (Gillet) Sous bois (Staub) Au village (Mouquet) Paysanne (d'Ambrosio) Coq ̃ et poules, Au fond des bois, L'Ane et l'Anièr (Léonard); Les Accordailles (Gillet) i; Sous les tilleuls (Massenet) Mariage villageois (Flament) Ronde villageoise (Wesly) La Fête au Village voisin (Boieldieu) L'Angelus, Cloches du soir (Ropaftz) L'Elfe dans la plains

.(Brussélmans). ̃ ̃' I"

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^«M^M HACHETTE r-= *0^m*^m

LEGION-D'HONNEUR

MINISTERE

DE LA MARINE MARCHANDE ̃ Contingent normal

Ont été promus ou nommés '̃̃

Officiers. MM. Chaudru (Gustave-Philibert), directeur général de la Société provençale, de constructions navales, chevalier du 23 septembre 1923 Leroy (Fernand-LéonardAiexandre), préfet du Morbihan, chevalier du 1" février 1921. ̃ Chevaliers. MM. Bonin (Georges-CasimirEmmanuel), Delaeter (Frédéric-Charles-Marcel), Fage (Baptiste-Louis), Lefèvre (Pierre-YvesLucien), Letendart (Érn«st-Fernand), Maeckereel '(Julès-Pierre-Cornil), Ravalée (EugèneFrançois- Marie), Riou (Yves-Pierre-Emile), Sartor (Charles-Eugène-André), Schembri (Henri), de Catalana (Grégoire), Grosfillex (Louis-Adolphe-Gustave), Jouany (Désiré- Antoine-ThéodorefLouis)^

Contingent spécial

Ont été promus ou nommés i

Officiers. MM. Schoofs s (Noël-Raoul-Rcné); capitaine au long cours; Giraud (FerdinandJûstin-Paul), capitaine au long_cours_; Le Seven (Pierre), inspecteur de }a navigation, capitaine au long cours.

Chevaliers', MM.Vince (Pierre), Chiarpui (Jacques), Aubert (.Louis-Pierre), Rouquette* (André-Paul), Favereau (Jacques), Maréchal (Auguste-Georges), Sinibaldi (Dominique), Rey (Henri-Albert-Auguste), Ponsafd (Paud-Victor), Allegrini (Dominique-Simon), Gaston (GusUveFràaçois), Even <Louis-Marie), (JeanJoseph-Fernand), Henry (Alphonse-Jean). =;

i,

A titre, posthume »

Chevalier. r M. Courrié (Hector-Jean). MINISTERE DÉS COLONIES E.~

Titre civil

Ont été promus ou nommés":

-^émmmideur's. M-M.-Brévic "(Jules) gouverneur général des colonies, gouverneur général "de l'Afrique occidentalle française; Dirgt <Aoguste-Alphonsé-Henri), gouverneur général honoraire dés colonies.

Officiers. MM. Barris (Pierre-Guillaume-

Manuel), administrateur de sociétés ̃̃ Bentz (Etienne-Henri), architecte Blache (MarieJoseph), publicisté colonial Bon (Antoine), administrateur -des services civils de l'Indõ chine Chalas (Charles-Emile), administrateur de; sociétés Chatel (Yves-Charles), résident supérieur en Ànnam Crocicchia (iHorace-yalentiri), administrateur en chef .des. colonies Giriest'ou ̃ (Joseph-François-Eugène), chef de bureau 'au ministère dés colonies.; Giroux (LéonAtiguste), docteur; en médecine Lacombe, (Alexis^Elie), administrateur des services civils de-i l'Indochine; Reallon (Léon-Maurice-Vate'nt), administrateur en- chef dès colonies Voronofi ̃(Serge-Samuel), docteur en médecine.

(;-hevaliers. MM. Aubry (Joseph-ylarius) Barberét (Jules) Barros (Robert) Blanc (Henri-Marius-Alphonse) Bonifacj (MaximeAntoine) Borelli (Jean-Felix) Broet (PierreJean-Marie) Bui The Kham Mme Casse (Oermaine) MM. Chavanel (Henri) Desantr ( Jean-Hyacinthe) Dussac (Joseph-Jean-ManeSosthènê) Emler (Georges-Eugene-Leopold) Fould (Jacques) Mme Fraysse (Mane-Qèrmaine) ̃ MM: Giuliani (Félix-Antoine) Gondran (Lucien-Josèph-Octave) Gonon (LéonAlbert) Goûte? (René) Grandame (GustaveLouis) Groz (Raymond-Emile) Henry (Ju- ( les-Paul-Arthur) Lafrique (Gaston-:AlphonseAuguste) Lamarche (Gustave-Jean) Lavai! (Syïvestre-Joseph-Georges), Leroy (Jules-Henri) Lieu. Sanh Hau Loubet (Jean) MagallonGraineau (Ernest); )- Manhes (Jean-.Paul-AymaïIvàn) Matiol Goseph-Henri-Lduis) Massai (Léon-Etienne) Mercier (Alexandre) Merlo (GabrieUAirrié-Ange-Àdrien) Môitessier (Armand-Louis-ALbert) Mougenot (Gêôrges-Jo- seph); Moulin (Charl.es-Albert-Philippe) Mourgués '(Gaston) Nardal (Paul) Olympiade (Rèné-Cyprie'n) Petit (Augustin-Louis) Petitjean (Charles-Pierre-Lucien) Ràffray (Prosper-Pierre-Franepis) de Ratuld (Stanislas-Ca«imir-Hénri) Reydy (Maurice) Rigaud (AU fred-Léopold-Auguste);Ruillier (René); Saint-, Mart (de) (Pierre-Marie) Saint-Poulof (Gabrièl-Mane-Joseph) Sardier ̃ (Marie- Joseph- Gilbert-Bernard)' Sœur (François) Siobud (RupeH-Marie-Charles-Armaet) Vally (Raoul- Léon-Claude) Verges (Georges-Jean); Wachtery; Zimmer (Georges).

Sont nommés officiers. MM. Blanche (Charles4Vicfor), architecte Bonardi (Pierre- Félix) Sanvilli, homme de lettre.

Sont promus chevaliers. MM, Charles La- Vàuzèllè" (EJmond-Victpr-Roger), gérant d'une société d'impression et d'éditions militaires «t 1

20 h. 3o (Poste: Parisien) Par ^orchestre poste avec le concours de Mlle Suzanne Bertin Prélude, ext. des Chants d'Espagne <A1beniz) Valse viennoise (Marc Delmas) i Piesnia (Cools) Esquisses (Ph. Gaùbert ) ̃François les Bas-bleus (Messager); Scherzovalse (G. Brun) Suite albanaise (Léo "Pour get) Callirhoé (Ghaminade) Pastorale (Piérné) Soir d'été sur la' terrasse (Turina); Pro-

menade militaire (Gillet).

Musique de chambre

20 h.3o (P. T. T.): Concert de solistes. Programme La prédication des oiseaux de saint François d'Assise (Liszt), Mme Lucie. De-; seille Le Roi a fait battre !e tambour; Çhe\ vauchéé (Schlésinger) Printemps nouveau (Vidal);. L'Adieu (Tostï), chant Mme BerryLe Bourg Elégie (G. Fauré), violoncelle Mt Guy (Reitlingéf Scherzo (Ch. Lefebvre), ;> flûte M. Lebon Variations (Tartini-Kreis"ler); L'Abeille (Schubert); Fantaisie (Chopin); Concerta' (Ries), piano Mme Lucy Deseille Obstination (Fontenai.Hes) Si mes vers avaient des .ailes (R. Halii) Ah! qui brûla d'amour (Tchaïkowsky) La neige fait mourir les rosés (Guitton), chant: Mme Berry-Le Bourg; Allegro apassionaio (Saint-Saëns, violoncelle: M. Guy Reitlinger; Fantaisie (G. Pierné), flûte M. Lebon; Tambourin chinois (Kreisler) Danse (Bramus).

21 h. 20 (Daventry) Musique de chambre Quatuor en mi bémol (Haydn) Liedir de Schubert (contralto); Chansons et ballades (Maliuiero) Chansons de Hugo Wolf; Quatuor en si bémol (Schubert).

Festivals

20 h. 5 (Radio-Luxembourg) Concert belge donné par l'orchestre 'de Radio-Luxembourg: Direction Henri Eensis Prélude élégiaque (Jongen) Pensée d'automne (Jongen); Le lever du soleil '(V. V.reuls) Prélude (De Taeye); Chant crépusculaire (Brusselmanns); Suite (Gilson).

Divers

19 h. 45 (Posté Parisien): Concert, avec le concours de M. A-limonier, de l'Opéra, qui chantera Verses-moi du vin blanc (Dàrcier); Les Bœufs (P: Dupont); La.h;~rque volée (Collignon) Le vieux ruban (Henrion).

Le JOURNAL DES DEBATS est vendu 30 centimes dans toute la France.

ns^on arqenC

coloniales d'Esmenard (Marie-Henri--EdmondJéan-Baptiste, dit Jean d'Esme), homme de lettres Hoareau {Joseph- Augustin- Alib'ert), docteur en médecine à la Réunion, conseiller général, maire de Saint-Louis.

Titre posthume

Est nommé chevalier." M. Warrant (Camille-Pierre-Georges)..

Titre militaire v

Est promu grand officier. -̃– M. Leconte (Auguste-Eugène-Marie), inspecteur général de première classe des colonies.

Est promu commandeur. M. Mérat (Louis), inspecteur de première classe des colonies. Est promu officier. M. Demongin (EugèneLouis), inspecteur général de deuxième classe des colonies.

Sont nommés chevaliers. MM. Bargués (Isaac-Robert), Ruffel (Louis-Pierre-André). Titre indigène >

Est promu officier. M. Vuong Tu Daï, ministre des travaux publics à Hué. Est promu commandeur. M. Voliem, ministre des rites à Hué.

Est promu officier. M. Cheboun Ag Fadagouma, chef de tribu touareg au Soudan. Sont nommés chevaliers. MM. Ardou Rhaman FaM, Ba Bassirou, Hoang Huan Trunc. MM. Kame Cheickh Amidou, Loui Chau Mean Em, Mahmoud Ould Dahman, Massamba Aram Diop Nguyen Cun^ Kinh, Nguyen Duy Dat, Nguyen Van IC'haï, Rabcantoafidro, Ralaimanisa (Laurent). Razafirnahaly XBernardin), Saïd Açhmçt Zaki ben Sultan Said Ali, 1 ran Van Mi. Ung An Thaong Tbo, Vuong Kha Lich.

MOUVEMENT JUDICIAIRE Sofit .nommés. ,V. ̃ t Présidents de chambre

A la Cour d'appel ,de-Boùr£es, *;•;&£. Aubert A la CoùÊ-jd'apperj^Mafttpeïliepii. M. Mai-

rie t. .̃-

'Constillers'à Ta-Côuf "d'appel T De Paris MM..Cecante et Jalis 1 Bourges M. Gerphagnon. D'Aix M. Càstang:. Z De Douai M. Gfàndjean.

De Grenoble M. Ollasnier.

De Toulouse M; Moulencq. '̃•< De Montpellier M. Aubenque.

Avocats généraux près la Cour d'appel :] D'Alger M. Le Clercq..

De Montpellier M. Couronnât.

Substitut du procureur général près la Cour d'appel d'Alger M. Siche. Président .du tribunal

De' Chauiriont M.' Marvillet/ '.̃>' >

De Bourges M. Vàn CràyelinRhe. Vice-présidents du tribunal `

De la Seine MM. -Schubert, Dubois,' Goût. Président de section au tribunal de la Seine: M. Chaudoye.

Jusre d'instruction au tribunal de la Seine M. Mauche.

Juges au tribunal

De. Marseille M. Poulon. ̃•

De Grenoble M. Rey.

De Toulouse M. Fualdes. De Montpellier M. Besse.

De la Seine M. Ledoux.

De Saint-Lô M. Lefebvre.

D'Epinal: M. Lefebvre.

D'Aurillac M. Vernazobres.

De Bonnevillè M. Burgede.

Procureurs dé la République A Alger M. Godin.

A Chauxnont M. Laroze.

A Sidi-bel-Abbès M. Dupuy.

A Thiers M. Olmi.

Juges suppléants dans le ressort de la Cour d'appel de Caen MM. Timbal, Dnclos de Martin.

L'avion-couchettes '.̃••̃ de la ligne d'Indochine

est arrivé au Bourget

>Le 'Bourget, le 31 juillet. Le monoplan métallique aménagé en avion^çouçhettes, venant de Toulouse, qu'il avait quittée à 8 h. 10, est arrivé au Bourget à 10 h. 37, piloté par Doret. A bord de l'appareil, qui -porte sur son fuselage l'inscription Air-France, se trouvaient -six^ personnes -M. et Mme Dewoitine, M. Volp'er, ingénieur de l'Etat; le pilote Launay, qui va être chargé de' sa mise en service sur la ligne aérienne Marseille-Saigon,- un radiotélégraphiste et un mécanicien, ̃ qui ont 'été reçus paî" M. Couhé, inspecteur général de l'aéronautique civile, le commandant du port aérien et ie .person-

PROGRAMME DES SPECTACLES du 31 juillet 1933

Théâtres

Opéra (8 h. 30), Thaïs. Com.-IFranç. (8 h. 45 ) La B elle Aventure. Odéon (9 h.). La Cagnotte. Gaîtc-Lyr. (8 h. 30). Le pays du sourirai AlherU" (9 .h.). Wild Justice.

Athénée (9 h. 10). Le Paradis perdu. Daunou (9 h.). Dix-neuf ans..

Grànd-Guignol (9 h.). Un crime dans une maison de fous.

Mogador (8 h. 30). L'Auberge du chev. bl. Nouveautés (8 h. 45). Oh! Papa! Palais-Royal (8 h. 45), Dite de Mamers. Renaissance (9 h.). Feyçhès et Cie. Sçala (9 h>. S. M. Rokoko.

St. des Ch.-Elysées (9. h). Les Rapaces. Variétés (9 II.).' La Danie du wagon-lit. Spectacles divers

Casino de Paris (8 h. 45). La Joie de Parts. Folies-Bergère (8 h. 30). Revue. Luna-Park. T. les jours mat. tt soirée, Cinémas Actualités- Journal, Spectacle permanent, Agriculteurs. Jalousie. >

Apcils.' –-î;o.ooo ans sous les verrous. Aubert-Palace. Je suis un évadé. Bonaparte. Jalousie. Bluff.

Caméo. Le Billet de logement. ·

Capucines. Tumultes.

Champs-Elysées. Trouble in Paraâisc Edouard-VII. Le dernier homme sur la Terre.

Emii^age (Club des Ursuiines). Cavakadft Gaumont-Palace. Casse-cou.

Impérial. Masques de cire.

Madeleine. Fra Diayolo (Laurel et Hardy^ Marignan. Chagrin d'amour.

Marivaux. Théodore et Cie.

Mculin-Rouge. Idylle au Caire.

Olympia. Les surprises du divorce^ La. Pagode. L'Opéra de quat'sous. Panthéon. ̃ Le Chemin de la vie. Paramooit. L'île du D' Moreau. Rex. Sherlock Holmes.

Studio Caumartin. Back Street.

Studio Etoile.' Liepelei (s.-titres français). Ursulines. Le Président fantôme. Washington. 42d Street (s.-titrès franc.). Qrit effectué leur clôture annuelle: Ôpéra-Cornique,. Ambassadeurs, Antoine,

Arts; Ateliéf, Avenue/ Bouffés-Parisieris,

Arts; 1 'Atelier,: 1> I. .PSI

SàsSé, NôtivëKAmbigû/ Œuvré; Petit-Monae,

Piffàlle, Potimèré/ Porte-S.aint-Mar tin, SarahEernhardt, Saint-Georges, Théâtre de Paris, Îfianon-Lyrique/ Trocadéro, V.-Cblombier. Petites Annonces ̃ r ̃̃'•'̃> ̃ > ̃ Armes 3, bdSt-Michel, Paris. Ach. arm. oc. fus., etc. Salles de Bains

Chauffe-eau centr., not. fco. Baignoires, îava- bos. réparât. Girardot, 19, rue de Miromesnil. ;r--r. ̃ ̃•̃-̃••̃ ̃ "i "•<̃•. Café Pafn vert Madagascar, b. quai., 11 fr. 50 kg., •̃'̃ port en sus, par 10. 20, 6o kgs. Adr. A. PARIS, planteur. Mennecy (Seine-et-Oise)

nel technique de la Société centrale d'exploitation de lignes aériennes.

L'avion, du type à ailes surbaissées, est muni de trois moteurs à refroidissement par air de 575 CV. chacun il a réalisé, de Toulouse au Bdurget, une moyenne horaire de 247 km. Huit personnes allongées et très confortablement installées trouvent place dans la cabine, d'où la visibilité vers l'extérieur est parfaite. ..Ce prototype, -qui, a suscité curiosité générale, est reparti à midi pour Villacoublay.

AUJOURD'HUI DANS LE MONDE Deuil

Nous apprenons le décès de Mme yeuve Gustave F. Dollfus. des suites d'un accident. La cérémonie a eu lieu à l'Oratoire, aujourd'hui lundi, à 15 h. 30.

Les obsèques du docteur Edouard Quénu chirurgien honoraire des hôpitaux, professeur honoraire à la Faculté de médecine, membre de l'Institut et de l'Académie de médecine, commandeur de la Légion-d'Honneur, avaient lieu, à midi, en l'église Notre-Dame-de-Grâce de Passy. La levée du corps a été faite par le chanoine Hennebique, curé de la paroisse, l'absoute donnée par le chanoine Bottinelli.

Le deuil était représenté par Mme Quénu, veuve du praticien; le docteur et Mme Jean Quénu, le docteur et Mme^ Mocquot, M. et Mme Contamin, Mlle Quénu, ses enfants. S. M. la reine Nicolas de Roumanie avait pris place aux côtés de la famille.

L'Académie des sciences était représentée par M.Lacroix, secrétaire perpétuel, et le professeurAchard. Le professeur Cunéo, assesseur du doyen, était à la tête d'une délégation de la Faculté de médecine.

Dans l'assistance

Le. général Gouraud; les professeurs et directeurs Pierre Duval, Raux, J.-L. Faure, Gosset, Louis Martin, Emile Sergent, Hartmann, Çouvelaire, Béclère, Netter, Nob'écourt/.Lcrebti^Ilét, Cqmby, Gayla, Schwartz, H.. Vincent, Pi'eftè" Cartier. Pierre -Sébileau; Leriche, ÎLy^H-; médecin vmspecteup- génÇràt Rb'uvillôîs"; ̃ docteur Souques, président; et de nombreux membres de l'Acadériiie de médecine, vernis à titré individuel; Mmes. Trousseau,. Fernand Labori, Jeàn-Félix Guyon, Poyet, Gustave Roussy; M. J. Ladreit de iLacharrière, général Tilho, M. et Mme Michel Goudchaux, etc., etc. ̃ Le cercueil est transporté à Marquise (Pasde-Calais), pays natal du chirurgien défunt, pour l'inhumation.

«^

Mort d'un ancien sénateur bruxellois 'Bruxelles, le 31 juillet. On annoncé la mert, survenue cette nuit à Spa, de M. Maurîcè~"Despfet, ancien sénateur de Bruxelles, président de nombreuses sociétés financières et industrielles, et notamment de la Compagnie dés Wagons-Lits. Le défunt était âgé de soixante-douze ans. (Radio.)

«.

Conservatoire de Fontainebleau Mercredi '2 août, à 16 heures, au Conservatoire américain de Fontainebleau, aura lieu aine manifestation très importante pour l'influence française et le rayonnement de notre enseignement la remise de la médaille d'argent du ministère dés affaires étrangères^ conférée par décret spécial de M.' A&ert Lebrun, président de la Républi.que, à rMiss- Evangéline Lehman, compositrice américaine ̃et 'ancienne ̃élève du Con- servatoire amériJcainde Fontainebleau. La remise de cette distinction sera faite par. M. Bartiiélémy, consul, général de France, 'représentant le gouvernement, et des ̃allocutions seront prononcées par MM. Gharles-Marie Widor, searétaire perpétuel dé l'Académie des beaux-arts, et Antoine S^l'ès, député du Rhône, membre du groupe l'Art muiscal à la Chambre des députes. Miss Lehman est l'auteur l'oratorio Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus exécuté Tecemment à Paris et en province, avec un succès qui a été signalé par les critiques musicaux. C'est. à la suite de ce succès que la haute distinction vient de lui être d'écernée,

25° congrès 'mondial l'espéranto s'est. ouvert' à Cologne. Près de mille délégués représentant trente-deux pays y prennent part.: Mi Behrendt, président de l'Associa-, tion allemande pour l'espéranto a mis en relief -dans une allocution les avantages d'une langue internationale comme l'espé-

DEPARTS DE MARSEILLE

Cîe DE NAVÏGÂTÎOK PAQUET Marseille-Tanger-Casablança >

en deux jours et demi

̃Le 5 août, s/s Djenné.

Le 9 août, s/s Anfa. ̃̃t

Le n août,, s/s Azrou. "J .̃̃ .̃' Le 12 août, s/s Kotttoubia. J,y. Le 19 août, s/s Djenné. ̃̃•'̃;••̃̃ *̃'̃̃ > Le 23 août, s/s Doukkala.

Le 25 août, s/s Azrou.. >

Le 26 août, s/s Koutoubia.) y, V' Départs de Marseille tous les samedis et tous les quatorze jours, les mercredi et ven dredi.

Marseille-Tanger-Casablanca-Mazagan. Las Palmas

̃ Le 11 août, s/s Azrou.̃ ..> Le 25 août, s/s Azrou..̃ -7- Départ tous les quatorze jours, le' vendredi- 4 Marseille-Ceuta-Tanger-Casablancà `

Las Palmas-Dakar

Le 9 août, s/s Anfa. Le 23 août, s/s Doukkala. ̃ Départ tous les quatorze jours, le mercredi, Marseille-Le Pirée-Izmir-Istanbùl

Le 3 août, s/s Imérêthie-II. ̃/ .;̃ (Le 17 août, s/s Iméréthie-II, ̃ ;-» Le 3i août, s/s Îméréthie-H.

Départ tous les quatorze jours, le jeudi. Billets délivrés et places retenues

MARSEILLE: Cie de Navigation Paquet, 90, boul. des Dames (Tél. Colbert 19-20). LYON Agence Maritime Lyonnaise, ig, ruo Gentil (Tél. Burdeau 59-90).

PARIS Agence Générale Nunzi et Cie, 43, nie Lafayette (TéL Tnidaine 55-80). Officiers Ministériels Adjudications

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ranto. L'emploi de cette langue, a-t-il dit, né saurait en aucune manière porter, atteinte à la langue maternelle. Des allocutions ont été prononcées également par des délégués français, anglais, belge, espagnol, italien, chinois» danois et hollandais.

j

Capotage d'automobile

Beauvais, le 31 juillet. Une automobile, conduite par M. Maurice Dancoisne. qui regagnait Amiens avec son père et sa mère, s capoté près de Breteuil. M. Dancoisne père âgé de soixante-huit ans, a été tué. Le con< ducteur et sa mère sont sérieusement blessé» aux jambes.

Cambriolage. Au cours de la nuit, des cambrioleurs ont pénétré dans un magasin de bonneterie, 42, rue du Faubourg-S^inj-Honoré, qu'ils ont dévalisé. Le montant du "voî s'élève à 50.000 francs en marchandises. Tragique querelle. Au cours d'une violente discussion survenue ce matin, dans un restaurant, 14, rue de l'Ouest, -M. Raymond Lucas, vingt-cinq ans, a tiré plusieurs coups de. revolver sur le patron de l'établissement, M. Jean-Baptiste Jaillot, quarante-cinq ans, puis a tenté de se suicider, en se tirant plusieurs balles dans la tête. Le. meurtrier et la victime ont été transportés à l'hôpital Broussais.

Les incendies de forêts continuent dans le Gard. Plus de 200 hectares de bois, situés dans- les communes de Gajan, Saint-Baûzejy et la Calmette, ont été dévastés. Les pompiers de Nimes et des piquets de troupes d'infanterie coloniale et de l'artillerie- sont sur les lieux des sinistres.

Prévisions: météorologique* Région parisienne ̃̃ Demain; vent modéré, ou assez fort, du secteur ouest; ciel demi à trois quarts couvert se couvrant par intervalles, avec /quelques averses; température en hausse.- -̃̃ ;̃; Province

En, France, pour la journée du 1" août r vent, dans le sud et le sud-est, secteur nord modéré, croissant (mistral) dans la moitié nord, secteur sud-ouest passant à ouest assez fort ailleurs, secteur nord modéré. Etat du ciel, dans le sud et le sud-est, ciel demiicouvert avec éclaircies; dans le nord-est et l'est, ciel couvert avec pluies suivies d'éclaircies et averses dans les autres régions, ciel dèmi ou trois quarts couvert, se couvrant par intervalles avec quelques averses. Température, dans la moitié sud, statiônnairè'; ailleurs, en hausse.

BULLETIN COMMERCIAL

Marché du Havre du 31 juillet. Ouverture:

ÉPOQUES COTONS CAFÉS ÉPOQUES! COTONS CAFÉS ` Janvier. 259.. l28 Juillet. •̃ '28 75 Février. a-6f ••̃ 125 25 Août 256 129 75 Mars 261 ,41 25) Septem. 257 129 Avril. 263 l39 25 Octobre 858. 129 50Mai ,.|264. j38 50 NTovem. 259 129 Juin.. 1265 Décemb 258 126 75.

Tendances faible sur les catpps i calme sur les cafés.

.Ventes 730 sacs de cafés..

_«. Li_i'

BOURSE DE COMMERCE

Paris, le 31 juillets

AVOINES. Tendance plutôt ferme. Courant, 54 50, 54 75, 55; prochain, 57 50, 57 25; 3 d'août, 59 25; 3 de septembre, 61 50; 3 d'octobre, 63 75, 64; tous payés; 3 de novembre, 65 25, 65 50.

SUCRES. Tendance faible. Courant, 227, 227 50; prochain, '228, 228 50;' Septembre, 223 50; 3 d'octobre, 211 50; 3 de novernbre, 212, 212 50, tous payés. COTONS. Liverpool, le 31 "juillet. Ouverture janvier, 612; mars,, incoté mai, 619 juillet, 608; octobre, 608,