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Titre : Journal des débats politiques et littéraires

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1929-12-20

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb39294634r

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb39294634r/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 200316

Description : 20 décembre 1929

Description : 1929/12/20 (Numéro 352).

Description : Note : "informations littéraires n°4" page 5.

Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale

Description : Collection numérique : BIPFPIG63

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique

Description : Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail

Description : Collection numérique : La Grande Collecte

Description : Collection numérique : Histoire diplomatique : Révolution - Empire (1789-1815)

Description : Collection numérique : Histoire diplomatique : Restauration - Monarchie de Juillet (1814-1848)

Description : Collection numérique : Histoire diplomatique : IIe République - Second Empire (1848-1870)

Description : Collection numérique : Histoire diplomatique : IIIe République (1870-1914)

Description : Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k506086p

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 14/12/2007

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SOMMAIRE

La liquidation de la guerre et te Parlement.

Les méfaits d'une majuscute.–A. ALBERTPETJT.

Au Jour te Jour. ~Amfe de /o!e de morue des assurances socta~es. PAUL BounsoN. Le dé!a<'mementnava<LMdec/<!ra/:on~ ~c jMf. Tardieu e~ Briand ~a commission id« o~'atres ~r<!7!~eres.

ta politique anglaise.

L'trtando et te Saint-Siège. Z.c nonce à DM6f!n. page

3' Page

Au Parlement. A la Chambre Le 6M~ef de la ~Hs~ce; la re/brme budgétaire. Au Sénat Z.es comm<M~o/!s.

Revue de la Presse.

Hors de France. 7'ypes amertea~s~ Des nomades de luxe. MAUMCE MuMT. 4' page

Le spectacte à Paris.

Rubrique immobilière.

L'homme et son chien. (39). Ht:NRY JAGOT.

5 Pase

Sesnoe pubtiquo annueite de t'Académie française. D/seo~s de ~P. de Ao7Aac ~ur ~es prt:c de My~a.

La fête du roi de Yougoslave.

S* page

Tableau (ie ta Bourse. Informations Unanctères et communiqués.–Mémento.

t.: ~MMM !!e SMrre et !e PartemMt

On annonce que la Chambre discutera avant le i~ janvier le budget des affaires étrangères. Au Sénat, d'autre part, M. Lémery doit interpeller sur la politique extérieure. II faut voir dans ces deux mani* festations le désir nature! qu'a le Parle*ment de manifester ses dispositions avant que le gouvernement ne s'engage dans les conférences diplomatiques de janvier. Les explications que le Parlement souhaite recevoir et donner n'ont pas, certes, pour objet de gêner M. André Tardieu. Tout le monde sait combien sa tâche est délicate, en raison des circonstances, de certains faits déjà accomplis, et des courants divers avec lesquels il doit compter. Au Sénat, les interpellations, sauf des con-. jQnctm-ps extfaot'dinaires et rares,'se terminent par des votes rituels. Ce qui Importe, c'est la démonstration faite par les orateurs. Il y a dans la Haute Assemblée des préoccupations bien légitimes. On se demande jusqu'où a été poussée la politique de liquidation. On désire qu'elle n'aille pas plus loin. On a le souci de citer les faits qui donnent à réfléchir. L'interpellation est un moyen de renseigner le public et de contrôler une action diplomatique qui paraît inquiétante.

A la Chambre, ce n'est pas d'Interpellation qu'il s'agit. C'est d'un examen de la politique à propos des budgets de la marine et des araires étrangères. La Conférence de La Haye et la Conférence de Londres auront des résultats qui influeront grandement sur notre avenir. La politique engagée depuis un certain temps semble avoir été conduite beaucoup plus loin que ne le supposait le public. La chute du ministère Briand en octobre a été le signe des préoccupations légitimes du Parlement et de la. nation. Tout ce qui se dit et tout ce qui se passe en Allemagne indique que les efforts de détente sont loin d'avoir donné les résultats attendus. A l'heure présente, on est en droit de se demander ce que deviendra la mobilisation de la dette allemande et l'application du plan Young. On est en droit de vouloir connaître exactement où en est la démilitarisation de la zone rhénane. On est en droit de se refuser à une évacuaiion hâtive et sans condition de la rive gauche du Rhin. Nous avons assisté à un spectacle bien singulier dans un régime démocratique et dans un temps où la diplomatie secrète est si sévèrement traitée. Le ministère des affairés étrangères a suivi une politique hardie, contestable et même dangereuse, sans que le Parlement, le pays et le gouvernement même soient en mesure d'en appréciser la nature exacte et la portée. SHa Conférence de La Haye a produit une si profonde impression sur le public, c'est que la nation a découvert soudain l'engrenage où elle se trouvait prise. Après la réduction de la dette, sont venues les prétentions allemandes relatives à l'acceptation du plan Young. Non seulement nj)tis faisiôns toutes le? concessions, mais, une fols faites, elles devaient encore être payées. La brusque apparition de la question de la Sarre, qui n'avait rien à voir dans le débat, a mis le comble à l'étonnen*ent. Voilà pou: quoi le Parlement désire une sérieuse mise au point. Il est souhaitable qu'elle soit faite avec précision, sans esprit de controverse et sans arrière-pensées parlementaires. C'est de l'intérêt public qu'il s'agit.

A ce sujet, M Herriot critique dans l'Et'c A~OM~/s !"s commentaires que nous avons faits de son dernier discours. Nous n'avons pas parlé spontanément de M. Herriot, qui n'e<t pas au pouvoir. C'est lui qui, par un étrange discours, nous a obligés à réfuter sa thè~e. M. Herriot a prononcé une harangue pour faire l'éloge du Cartel. Nous avons seulement rétabli la réalité, telle qu'elle nous paraît être. L'ancien chef du Cartel dit qu'il est prêt

a s~exp!!que~ sar la question nnanc!ere comme sur !a question extérieure. Nous n'avons nu!Ie intention de t'en empêcher. Nous apprendrions avec grand plaisir qu'il n'y a pas eu d'inf!ation et que !e franc vaut plus de quatre sous. Nous apprendrions avec plus de satisfaction encore que la révolution de notre politique extérieure n'a pas été accomplie en 1924, et que la liquidation de ]!a guerre, te!!e qu'elle est caractérisée par des abandons successifs, est un songe. Les controverses ne chan-~ gent rien à la vérité de l'histoire, que nous cherchons impartialement à connaître. Aujourd'hui, ce qui nous intéresse surtout, c'est l'avenir et !es négociations de janvier. Les méfaits d~une majuscule Il y a toujours du nouveau à trouver quand on regarde de près. Voici une correction fort ingénieuse d'un vers d'Alfred de Vigny, qui a vraiment toutes les chances d'être justifiée. Les « Bibliophiles. de l'Automobile Club », amateurs très avertis, vont* publier, comme premier exemple de leurs magnifiques éditions, Z.Ct' .Pf.~tK~s d'Alfred de Vigny, illustrées par Albert Decaris. Le soin d'assurer la pureté du texte et d'en corriger les épreuves a ctc confié à un de leurs membres les plus "ctifs, M. Pierre Bellanger. En apparence, ~rien de plus simple. Le texte d'un poète moderne n'a rien mystérieux. On peut le croire de tout repos. Il n'y a qu'à la vérifier sur de bonnes éditions.

Est-ce bien sûr ? M. Pierre Bellanger a « tiqué pardon du mot, mais il n'y en a pas d'autre, sur une majuscule qui l'a rendu rêveur. C'est dans le morceau célèbre Lot BoMtctMc M!o'. On se rappelle que cette bouteille fait bien du chemin, mais un chemin parfaitement jalonné. Vigny nous indique que la bouteille est entraînée « sur la Terre de Feu », dans la direction de l'océan Atlantique, car « le courant porte à l'Est Puis elle remonte vers le Tropique, elle y rencontre même un négrier, pris en chasse par un bateau de guerre, ce qui précise bien que nous sommes dans l'Atlantique. Nous sommes entre le Nouveau Continent et l'Afrique, dans tes parages de la traite des esclaves, déjà surveillée, interdite, .non encore extirpée. Finalement, la randonnée de la bouteille symboHque s'achèvera par la traversée de l'Atlantique des Florides vers la France, ce qui va avec le reste.

Mais alors comment expliquer ce vers Un jour tout était calme, et la mer Pacifique. Faut-il croire que Vigny a pris un océan

Daur -l'autre ? C'est impossible,'alors qu'il ac-

cumule les précisions techniques, même eur des détails. Il va jusqu'à mettre en note les noms de deux « rocs au front chargé d'écume s- cités dans la septième strophe. Un homme qui "onnait les .pics San Diego et San Ildefonso qu'il n'y a aucune honte à ignorer ne place pas le Pacifique entre le Brésil et le Congo.

On a, en désespoir de cause, essayé de combiner un voyage fantastique de cette malheureuse bouteille, un tour du monde, qui l'aurait, du cap Horn, ramenée dans le Pacifique en doublant le cap de Bonne-Espérance, par l'océan Indien. Fantastique est peu dire pour un pareil périple. Et quels courants faudrait-il supposer, car tout cela n'aurait' demandé qu'un an. Car le poète est formel Elle sent sur son cet que depuis une année L'algue et les goémons lui font un manteau vert. Nous nageons dans l'impossible.

M. Pierre Bellanger a trouvé l'explication ingénieuse, la solution élégante. Il y a, dans le texte, une majuscule de trop. Ce n'est pas la « mer Pacifique qu'il faut lire, mais la « mer pacifique ». Tout s'éclaire.

Un jour tout était calme, et la nier pacifique, Par ses v~ues d'azur, d'or et de diamant, Renvoyait ses splendeurs au soJeii du Tropique. C'est bien simple, mais il fallait y penser. Mais, dira-t-on, comment Vigny a-t-il pu commettre cette distraction? D'abord il abusait des majuscules, et le mot <: pacifique s éveiHait plus que bien d'autres une confusion. Ensuite, il corrigeait ma.! ses épreuves, et y laissait des fautes matérielles plus grosses d'aspect, par exemple « plongeait pour « prolongeait », dans un vers devenu faux. Le soleil plongeait sur la cime des tentes Ses obliques rayons.

L'inadvertance était-elle sur le manuscrit? Nous ne savons pas. Et même, si l'on en trouvait un, H faudrait encore savoir si c'est le manuscrit original, car Vigny recopiait, de abonne grâce, ses poèmes les plus connus sur une foule d'albums d'autographes, a'Iors à la mode. Ce qu'il nous faudrait, ce serait le manuscrit remis à la. Revue des DcM.r Moft~e~. Mais que la faute soit une faute d'impression, ou, comme il est plus probable, une faute du manuscrit, un ~o/)M co~OMt, la correction de M. Pierre Bellanger n'en reste pas moins heureuse, et c'est un bon début pour l'oeuvre des « Bibliophiles » de l'Automobile Club.

A. ALBERT-PETIT.

Des enfants volés par des tziganes. Les journaux de Sofia racontent qu'une femme habitant un faubourg de Sofia a retrouve, dans une roulotte de tziganes, ses deux enfants, une fillette de 10 ans et un garçonnet, qui avaient disparu mystérieusement il y a -sept ans à DoIna.-Bania. Le couple nomade, qui a avoué, ëtre~l'auteur du rapt, a essayé le lendemain de reprendre les enfants. Le tzigane a réussi à enlever dans une automobile le garçonnet, malgré la résistance des parents. Le père de l'enfant a été blessé dans la lutte. Le ravisseur est activement recherché.

L'aviateur Franco est remis en liberté. Une note officieuse annonce que les officiers et les civils mis aux arrêts pendant ;;6 heures, sous l'inculpation de conspiration contre la discipline militaire, ont été mis en liberté, l'enquête n'ayant relevé aucune charge contre eux. Il s'agt du commandant aviateur Franco et d'autres personnes qui se réunissaient dans un bar et qui ont été victimes d'une dénonciation.

Des bandits dans un train. Des bandits masqués se sont introduits dans le rapide d'Ardeal au départ de Bucarest. Le conducteur les aperçut après Ploesti et tira le signal d'alarme. Les bandits ont pris la fuite. Des mesures ont été prises pour leur poursuite.

~70~z.c/ou/?

L'huile de foie de morue des Assurances sociales

L'autre jour, à Metz, M. Jacques Weber, secrétaire général de la Fédération des groupements commerciaux de ta MoseMe, a .présenté au Congres des commerçants de l'Est un rapport où it a été question des assurances sociales. Sujet d'actualité entre tous! Les assurances sociales fonctionnent .en MoseUe, comme en Alsace, depuis quelque quarante ans. La ci-devant A)sace-'Lorraine a été un superbe champ d'expériences. De part et d'autre on est fixé. Je dis: de part et d'autre, parce que si 'tes assurances sociales ont, dans nos trois département de t'Est, teurs partisans, elles ont aussi leurs adversaires. C'est assez naturel, en somme.

U<ne chose est certaine te système nécessiterait une transformation complète. Un médecin de Mulhouse, te docteur Specktin, a élaboré un très intéressant projet de réforme qu'i) a exposé à une soirée des « Affinités françaises à Strasbourg, et qui a donné tieu à une controverse 'du plus haut intérêt entre médecins.

Mais revenons à Metz. Le secrétaire générât de ~)a Fédération des groupements commerciaux de 'ta Moselle est un partisan résolu des assurances sociales. U a tenu à -te souligner des le .début de-son rapport. Mais il a tenu' aussi & faire des réserves. D'abord H proteste contre tous ceux qui « invoquent sans cesse l'exempte des trois départements recouvrés, sans d'aiNeurs en cannaître quoi que ce soit d'autant plus que le système -s: engendre des abus inouïs, un gaspi~age insensé Le pays messin est celui de Chan Heurli'n. On a pour habitude de dire franchement ce que l'on a sur le cœur. On n'y va pas par quatre chemins. M. Jacques Weber a parte des <; carottiers et des <: fainéants après avoir dénoncé 'tes at)us et te .gaspillage. !t a parité dès « tire-au-ftanc et dés « primes à ta paresse et à Ja. fainéantise

Le rapporteur du congrès des groupements commerciaux de da MoseMe évalue à 60 <e nombre des faux majades qui ôéné'ficient de Tassurance-matadie. il trouve que c'est profondement im'morat. Evidemment! Et M. Jacques Weber a stigmatise « d'Etat-patron qui favorise, par l'absence des responsabilités individueMes ou 'par )a peur des responsabilités~ de 'ta part des dirigeants, la fraude consciente et organisée du patrimoine des caisses qui est cependant celui de ja collectivité

Une chose chiffonne plus particulièrememt te parfait honnête homme qu'est M. Jacques.) '1 Weber: la gratuite, absolue 'des fournitures')'

ZjED~SAR~jE~BNrNAVAjL

Les déclarations de MM. Tardieu et Bnand à !a Commîssion des affaires étrangères

Les commissions des affaires étrangères et de la marine de la Chambre se sont réunies, hier, en commun, pour entendre, à la veille de la conférence navale de Londres, le président du Conseil et le ministre des affaires étrangères. M. Aristide Briand, après avoir fait connaître tout d'abord les termes dans lesquels le gouvernement français s'est empressé d'accepter l'invitation du gouvernement britannique, a montré comment les pourparlers qui vont s'engager, tout en faisant suite aux travaux interrompus de la conférence préparatoire de Genève, sont de nature à préparer ceux de la future conférence générale sur le désarmement, et qu'en conséquence les décisions prises n'entreraient en application qu'après avoir été confirmées à Genève. w

Le ministre des affaires étrangères a exposé ensuite les grandes lignes de notre politique'sur le désarmement. Il s'est félicité de tout ce qui tend à faciliter la solution des problèmes relatifs au désarmement, et notamment, des négociations poursuivies avec les gouvernements italiens, japonais et britannique, à l'effet de déterminer des accords préalables entre les cinq grandes puissances navales; et il a signalé l'importance donnée au cours des pourparlers franco-américains au pacte de Paris, portant renonciation à la guerre. Mais il a rappelé que la France a toujours eu soin de rattacher le problème de la limitation des armements à celui qui se trouve inclus dans l'article du pacte de la S. D. N., relatir à la réduction des armements nationaux.

Il a, en même temps, dégagé la méthode à laquelle conduit l'expérience de ces dernières années application du pacte de la S. D. N.; interdépendance des forces terrestres, navales et aériennes; détermination des besoins de la défense nationale de la France, dont le budget naval est inférieur à celui de 1914; désir de tenir compte en même temps des garanties de sécurité susceptibles d'intervenir, notamment, entre les puissances navales méditerranéennes. M. Briand a ensuite donné lecture des divers documents fixant le point de vue que le gouvernement français défendra à Londres. II a rappelé que la France demandera la limitation du tonnage global et non du tonnage par catégories, et qu'elle s'opposera à la suppression des sous-marins pour ce .qui la concerne. Elle entend faire valoir devant la conférence qu'elle ne peut accepter une réduction quelconque du nombre minimum des navires, qui lui sont nécessaires pour se défendre, et pour la liaison avec ses possessions d'outre-mer. Elle réclamera, enfin, l'obligation pour toutes les puissances signataires du pacte de déclarer qu'un des navires intéressés est passé d'une catégorie dans une .autre par suite de transforma-. tions ultérieures.

Enfin, le ministre des affaires étrangères s'est expliqué sur les pourparlers actuellement en cours avec l'Italie, qui demande la parité au point de vue naval; et, tout en recommandant à ses auditeurs la discrétion la plus absolue sur cette partie de ses déclarations, il a insisté sur les avantages qui résulteraient pour les deux pays d'un accord préalable sur les points débattus. M. Tardieu, intervenant alors, a insisté sur ce fait, que la conférence de Londres n'est que la préparation de la prochaine conférence de Genève sur le désarmement, et qu'en conséquence rien n'y saurait être décidé de dénnitif. L'audition des ministres étant terminée, M. Paul-Boncour.-qui présidait, leur a demandé s'ils consentiraient à répondre aux questions qui pourraient leur être posées. Mais, MM. Tar-

~pharmaceutiques. I! constata que, !à, c'est < l'orgie la plus complète ». H s'écrie avec indignation <: Pensez donc qu'on peut tout avoir.et pour nen! »

EcQutons-te et apprécions, comme il sied, le passage suivant de son rapport où H parte sans ménagement de tous ceux et de toutes celles qui mettent la caisse de la collectivité au pillage

<: A nous les sirops, 'tes frictions, 'les pommades, les cachets, les digestifs, les tonifiants, <es fortifiants, les dépuratifs. L'un veut maigrir, l'autre grossir, un troisième grandir, 'le quatrième a des pellicules, un autre des cors aux pieds, telle beHe brunette a une mauvaise hateine, cette 'Monde {piquante a des .renvois. Alice est constipée, Georgette est relâchée. 'et attons-y donc! cela ne coûte rien, c'est gratis. » Et si encore les fournitures pharmaceutiques étaient utilisées par .les ayants droit; mais non .te sirop est pour .la vieille grand'mère qui n'a aucun droit à ta caisse, mais qui tousse toutes les nuits, ~es cachets .contre la migraine sont pour la tante qui est venue en visite ou pour une voisine de palier, une amie. Vous croyez que j'exagère? [1 y a mieux, et je puis vous en garantir ~'aur/ïe/ïhc~e abso<ue t'huile de foie de morue est pour 'te cochon que 'l'on engraise dans une cour-jardin en banlieue, 'le glycéro-phosphate de chaux pour les poules, afin de leur faciliter .l'absorption de la chaux nécessaire à la fonmation de t'œuf. la farine'de graine de tin fournie pour r '~}é~ cataplasmes sur .genou est en réalité donnée aux !apins en hiver comme rafraîchissement, quand on manque de fourrage, et telle dro.gue composée, on ne la veut pas du pharmacien, mais on veut !la contre-valeur en savonnettes parfumées, poudre de riz ou crème de beauté. »

Le rapport de M. Jacques Weber prend quatre .colonnes du Lorrain du 15 décembre. Il vaudrait d'être cité en entier. On peut en recommander la .lecture aux membres du groupe sénatorial en faveur de ta mutualité. Le passage que nous venons de citer n'est pas le plus significatif..L'ensemMe est une lecture intéressante, édifiante et savoureuse. On savait qu'il y a de rudes lapins en Lorraine. Atais personne ne savait d'où .ces rongeurs tiraient teur verdeur. On est fixé c'est la graine de lin des assurances sociales qui leur vaut cela.

Quant aux poules, vive le glycéro-phosphate de chaux

Enfin, nous savions qu'il ne faut pas jeter ..les pefles devant tes pourceaux. La lecture du rapport de M. Jacques Weber nous a appris que c'est une précaution qu'il est inutile de prendre quand i.t .s'agi-t de t'huile de foie de morue des assurances sociales.

PAULBOURSON.

dieu et Briand ont déclaré qu'ils venaient de fournir à la commission toutes les explications qu'ils étaient en mesure de lui donner, en ajoutant au surplus qu'ils entendaient prendre toute la responsabilité des négociations en cours. Ils ont ajouté, toutefois, qu'ils se rendraient à nouveau, le cas échéant, devant les deux commissions, et que, si des questions leur étaient posées au préalable, ils y répondraient pour autant qu'ils n'y verraient aucun inconvénient.

La question des croiseurs

à !a Chambre des Lords

Le vicomte Stanhope a soulevé hier à la Chambre des Lords la question des responsabilités de l'Amirauté dans la défense de l'Empire britannique en demandant au gouvernement si, à la. suite des réductions du nombre <? croiseurs prévues da'ns Je nouveau programme nava'I, le Conseil de l'Amirauté n'était en aucune façon relevé des responsabilités qui lui incombent pour la défense des côtes et des routes commerciales de .l'Empire britannique. L'amiral Lord Beatty déclara de son côté que l'Amirauté britannique était d'avis de maintenir d'abord une flotte adéquate pour la mise en vigueur de la. politique navale du gouvernement et ensuite des effectifs navals en nombre suffisant pour assurer la défense des colonies et possessions britanniques d'outr&-mer. Il ajouta qu'en raison de cette douMe responsabilité, il espérait que rien ne serait fait, à la prochaine conférence navale, qui puisse gêner l'Amirauté britannique dans l'accomplissement de sa lourde tâche.

Répondant au nont du gouvernement, Lord Thomson, ministre de l'air, dit que la politique navale du gouvernement tendait à assurer la sécurité complète de l'Empire britannique dans tous les domaines et qu'il était entièrement faux de supposer que le .gouvernement avait àgi sans consulter préalablement les experts de l'Amirauté..

La prochaine conférence navale de Londres, dit-il, a pour but d'aboutir à une réduction des armements si ce but n'est pas atteint, la conférence aura échoué.

Les pourparlers franco-Italiens M. Mussolini, a examiné dans la matinée la note qui doit être transmise au gouvernement français en réponse à son mémorandum sur la question des armements navals. Les journaux ~onnrmen.t que le gouvernement italien ne renonce pas à la parité navale avec la France. La proportion des forces

britanniques et américaines 'Le correspondant naval du Dot/y 7'c~~a~t fait des révélations remarquables au sujet de 'la force relative des marines britannique et américaine. Sur la base de renseignements compilés par les délégués des Etats-Unis à la conférence navale eux-mêmes, il serait démontré que la marine britannique, au lieu d'être supérieure en force à la marine américaine, lui est actuellement très inférieure.

Voici, en e~fet, un tableau comparatif des forces des deux'marines en présence: Etats-Unis Gde-Bretagne

Gros canons de cuirassés 192 !66 Canons de 8 pouces. ]35 n6 Destroyers s~o 166 Tubes tance-torpilles 2468 884 Sous-marins 1.24 63

La politique anglaise

La !oi sur !es charbonnages et te sort du cabinet

Le parti libéral parlementaire a longuement discuté la réponse du gouvernement à la question que lui avait posée avant-hier soir Sir Herbert Samuel, au cours du débat sur le projet de loi sur les charbonnages.

A l'exception de Sir Walter Runciman et de Sir Donald Maeleari, les membres du parti ont déclaré que la réponse n'était pas satisfaisante et que, le gouvernement ne leur donnant pas les assurances qu'ils demandaient, ils voteraient contre le projet de loi.

Cette décision ne causera pas inévitablement la défaite du gouvernement. On croit en crfet qu'un certain nombre de conservateurs n'assisteront pas à la séance décisive de demain pour éviter de mettre le gouvernement en minorité.

Un télégramme ultérieur dit .encore En raison de l'absence de certains 'conservateurs et de l'indisposition de quelques autres, on ne croit pas que plus de 220 mmnbres du parti assistent aux débats de demain sur le charbonnage. Cinquante libéraux environ voteront contre la motion,' ce qui assurerait au gouvernement une majorité de 10 à 20 voix. Les relations anglo-russes

A la Chambre des Communes, le député conservateur Peter M'acDonald a proposé une motion disant que la Chambre désapprouve les méthodes du gouvern'ement actuel dans la conduite des 'négociations avec 1rs représentants du gouvernement soviétique ti~ Marne le manque de.soins apporté à la rédaction du protocole.

Sir Austën, Chamberlain a appuyé la résolution proposée et a déclaré notamment qu'il reproche prmeipalemënt aux méthodes employées dans les négociations anglo-soviétiques de déroger à la dignité de la Grande-Bretagne. Il a fait ressortir également que les Soviets interprétaient différemment la clause relative à l'abstention de propagande préconisée par le protocole et que le secrétaire d'Etat aux affaires étrangères avait accepté des termes ambigus.

M. Henderson a repoussé l'accusation de négligence dans la rédaction du protocole et a démenti avoir demandé au cours des négociations, 'la conclusion d'un accord sur les dettes et la propagande préalablement à l'échange d'ambassadeurs. Le secrétaire d'Etat a ajouté qu'à la reprise des relations avec la Russie, le gouvernement surveillera avec la plus grande attention la question de ta propagande à laquelle il attache autant d'importance que l'opposition.

La motion a été repoussée par 234 voix contre 107.

Répondant à une question, M. Henderson a annoncé que M. Sokolnikof remettrait probablement ses lettres de créa'nce le 20 décembre. Nous avons déjà annoncé que c'est le prince de Galles qui recevra M. Sokolnikof. On affirme que Je roi a refusé catégoriquement de voirie représ'ERtant'du sw~er~entent qui a.fait assassiner son cousin. Malgré l'intervention de M. MaeDonaId, George V a maintenu fermement sa décision. La question ne s'était pas posée lors de la première reprise de relations, car à ce moment-là, MM. Krassine et Rakovsky n'avaient pas le rang d'ambassadeur. La situation politique aux Indes A la Chambre des Communes, le député travailliste Fenner Brockway a engagé un débat sur la situation poétique de l'Inde et a proposé une motion disant que la Chambre accueille avec satisfaction la coopération que certains éléments indiens sont prêt à apporter pour le règlement de la question constitutionnelle et qu'elle compte que le gouvernement de t'Inde encouragera. la bonne volonté ainsi manifestée. Après des discours prononcés par le colonel Howard Bury (conservateur), Sir P. Ford (conservateur), M. Thurtle (travailliste) et Wedgwood Benn.l'ancien ministre du cabinet Baldwin, Sir Samuel Hdare, a souligné l'unanimité manifestée en, faveur du projet.de conférence proposée par le vice-roi après la publication du rapport de Ja commission Simon et il demande que tous les détails de procédure générale concernant cette conférence soient fournis aux conservateurs qu'intéresse surtout la question de l'Inde.

La Chambre vote ensuite à l'unanimité une motion recommandant l'institution d'un comité composé de membres des deux Chambres, chargé d'étudier le problème de i'Inde.

Le nouveau président du parti Mbérat Sir Herbert Samuel a remis hier sa démission à dater du 3i décembre de président du parti libéral en raison des obligations que lui imposent ses fonctions de député. M. Ramsay Muir a été élu à l'unanimité pour lui succéder. M. Henderson ira à Genève

M. Henderson a annoncé hier qu'il comptait assister à la réunion du Conseil de la S. D. N., bien que son séjour puisse être abrégé en raison de l'ouverture de ta conférence navale. Avant !a conférence de La Haye La date de /'owe/e

On ne sait encore si la conférence de La. Haye s'ouvrira le 3 janvier ou le 6 janvier. La convocation était officiellement fixée pour le 3 et il est certain que des juristes seront réunis dès le 3, mais une suggestion de M. Jaspar, président de la conférence, tend à la reporter au 6 janvier. Il est fort possible que cette dernière date soit en définitive choisie.

M. Afo/'eo</ à &wfa//es

En ce qui concerne la visite à Bruxelles de M. Moreau, gouverneur de la Banque de France, l'agence Belga apprend de source autorisée que M. Moreau est veru~ à Bruxelles uniquement pour voir M. Franck, gouverneur de la Banque nationale de Belgique, et qu'il ne doit avoir aucune entrevue avec un membre quelconque du gouvernement.

t/as/?or con/ëye avec ses /n/s~cs Une deuxième réunion a eu lieu hier matin, dans le cabinet du. premier ministre, en vue d'examiner des questions intéressant la préparation de la conférence de La Haye. La discussion a 'porté principalement sur des points touchant les intérêts belges. Outre Jaspar, les personnalités suivantes y assistaient: MM. Hymans, ministre des affaires étrangères; Francqui, ministre d'Etat; Franck, gouverneur de la Banque nationale; Van Langcnhove, secrétaire général du ministère des affaires étrangères; Gutt, Helbig de Balzac et le comte de Grûnnc. tes ~t//?/s~*ps ~M/yoyes a tonales y M. Bouroff, ministre des affaires étrangères, et M. Moloff, ministre des finances de la Bulgarie, qui sont arrivés à Londres avan.t-hier

so!r venant de Rome et. Paris ont eu hier matin un entretien avec M. Hcnderson au ministère des aHaires étrangères et avec M. Snowden à ta Trésorerie. L'objet de )eur mission est de tâcher d'obtenir une réduction du montant des réparations bulgares. Les ministres bulgares, qm devaient quitter Londres pour Paris vendredi, se rencontreront auparavant avec M. MaeDo* nald.

Z.e<ou/MO//? °

M. Titulesco présidera la délégation roumaina à conférence de La Haye.

A LA SOCIÉTÉ DES NATIONS

La conférence de la trêve douanière

Notre correspondant de Genève nous écrit Les gouvernements des Etats membres de Ja S. D. N. et de quelques autres Etats encore ont été consultés, conformément à la proposition qui en a été faite par le comité économique, selon ime résolution de la dernière assemblée de la S. D. N. sur l'opportunité qu'il y aurait à réunir, le 15 février jo3o, une conférence pour la fixation d'une trêve douanière de plusieurs années, 'et 'ont été Invités à communiquer leurs réponses au secrétariat général de la S. D. N. avant le 31 décembre prochain. Jusqu'ici, les réponses sont encore rares. Toutefois, huit Etats européens ont fait savoir qu'ils étaient favorables à l'idée de convoquer à cette date une conférence internationale. Ce sont la Grande-Bretagne, dont le gouvernement avait recommandé la trêve, les Pays-Bas, le Danemark,. la Belgique, le Luxembourg, la Hongrie; la Bulgarie et la Grèce. L'Inde a envoya une réponse négative..

On croit, cependant, que quelques-unes ses puissances qui ne se sont pas encore prononcées, notamment la France, l'Allemagne et l'Italie. le feront à temps pour permettre au Conseil de la S. D. N., qui se réunit le 13 janvier, de prendre une décision à ce sujet. Ed. By.

III

L'nande et le Sa!nt-Siëj!< Le nonce a Dublin

Rome, dé.cembre.

Le Saint-Siège vient de prendre une. mesure qu'il avait envisagée dès les jours de Léon XIII et de la mission de Mgr Persico en Irlande (1887) en réponse à la nomination d'un représentant de. l'Etat libre à Rome, il vient de nommer nonce du pape à Dublin Mgr Paschal Robinson, franciscain, archevêque Mt ~o~tM Mt/td~tKMt. Le prélat, en passant à Londres, présentera ses lettres de créance au roi Georges, chef de l'Etat libre dans la communauté des nations britanniques, et seulement ensuite viendra faire ses visites d'arrivée an gouyerncrue-):. glandais. Ce dernier, au nom de la )!o!to ~M~t'&.SMMO, se propose de le recevoir avec de grands honneurs, comme envoyé du SaintSiège et ipso /ac~ doyen du' corps diplomatique, et de lui offrir la jouissance, au PhoEnix-ParCj de l'ancien palais du sous-secrétaire d'Etat pour l'Irlande.

Le choix d'un prélat irlandais, et non italien, semble, de !n part de Rome, une mesure habile pour ménager certaines susceptibilités et un délicat compliment à la nation et à la hiérarchie irlandaises. En effet, il se trouve que Mgr Robinson est né à Dublin mais c'est a peu près tout ce qu'il a d'irlandais. Elevé hors d'Irlande, il a été quelques années professeur à l'Université catholique de Washington. Il débute dans la diplomatie pontificale comme « visiteur » des établissements catholiques aux Indes anglaises. Après la guerre, il est envoyé à Jérusalem pour veiller aux intérêts de ~Eglise en Terre Sainte, après l'établissement de la domination britannique. Enfin, tout récemment, lors des querelles qui s'élevèrent à Malte entre certains religieux, de tendance pro-italienne, et le gouverneur Lord Strickland, c'est encore lui que Rome dépêche pour faire une enquête et ramener la paix. Il est bien évident que, pour ces diverses missions en territoire britannique, le Vatican ne pouvait choisir qu'un représentant qui fut per.MMO grata auprès du gouvernement anglais. Cette impression est connrmée par le rôle officieux que joua Mgr Rcbinson en JoiQ, à la Conférence de la paix, dans l'ombre de Mgr Cerretti et du comte de Salis, représentant accrédité de la Cour de Saint-James auprès du Vatican.

De tout ce qui précède, on peut conclure que le nouveau nonce, tout Irlandais qu'il soit né, arrive eu Irlande avec un esprit sincèrement « impérial )>, esprit aujourd'hui bien tiède en ce pays, même dans l'épiscopat, de nature conservateur, même dans le cabinet actuel, partisan de l'entente avec Londres. Le choix d'un tel personnage pour représenter l'autorité romaine, toujours si puissante dans le Dominion rebelle, ne peut pas ne pas être regardé comme un succès sans fracas, mais non ~ans importance, de la diplomatie anglaise.

On peut en dire autant de )a collation du chapeau rouge au docteur Mac Rovy, archevêque d'Armagh, « primat de toute l'Irlande », et non au docteur Byrne, archevêque de Dublin. Le bruit avait couru, voici quelques mois, que ce dernier serait préféré. Assez naturellement, )e gouvernement de l'Etat libre passait pour l'appuyer: car le siège d'Armagh a maintenant ce malheur d'appartenir aux six comtés de l'Irlande du Nord, cette enclave entièrement britannique que l'Angleterre a conservée dans l'ile. De sorte qu'on assiste ce curieux spectacle de voir le primat de l'Irlande catholique et nationale exercer son magistère d'au delà de la frontière, et du-pctit coin protestant, orangiste, et tout anglais, du Nord.

Voici deux points qu'à sa manière tranquille, coite, efficace, la vieille diplomatie du Foreign Ofnre marque dans la partie qu'elle joue paisiblement contre le jeune et turbulent Dominion.

Ce que M. Coolidge trouvera dans son sabot de Noël. Les amis de M. Coolidge ont décidé de lui offrir pour Noël le fauteui) dont il usa comme presidenL `~

Le retour du général CaUes. Le gênera! Caites. président du Mexique, est rentré à Mexico après plus de cinq mois d'absence. Une réception des plus chaleureuses lui a été faite.


Nouvcïtes de rEtranger

Belgique

La Chambre vote ta confiance

au gouvernement

Apres les débats qui ont dure cinq jours, sur la déclaration ministérielle dn nouveau cabmet Jaspar, la Chambre, des représentants a voté la confiance au gouvernement par 100 .voix Contre 72, et une abstention. Ont voté pour: les libéraux catholiques et tes démocrates chrétiens. :0nt voté contre: les socialistes, tes frontistes et tes communistes..

L'hommage <te ta vitte de BruxeUe$ à !a princesse Made-José

La princesse Marie-José a reçu, hier aprèsmidi, au Ealais royal, M. Max, bourgmestre 3e Bruxelles, qui venait la prier d'accepter le souvenir que lui offre la viUe de BruxeUes, à l'occasion de son mariage.

Ce souvenir, qui avait été apporte au palais, consiste en une grande jardinière en argent, montée sur table et pieds de marbre, et qui, pour !a circonstance, avait été garnie de fleurs.

Cette pièce d'orfévrene, œuvre de feu Charles Vanderstappen, est ornée de quatre figures symbolisant )es parties du jour le matin, t'après-midi, le soir et la nuit. La princesse Marie-José s'est déclarée ravie de ce présent, et a prié. M. Max de transmettre à l'administration communate l'expression de sa vive reconnaissance.

Allemagne

Le Reichstag autorise un emprunt

Le Reichstag a adopté, par 239 voix contre 138, la loi autorisant le gouvernement à émettre un emprunt de 465 millions de marks. Après avoir renvoyé le projet de loi sur les pensions des ministres d'Empire à !a commission du budget et commence. la discussion sur l'amortissement des emprunts intérieurs, ]e Reichstag s'est ajourné à aujourd'hui. Le programme financier

Selpn le .S<'Wt'?«'?' 7'ag~Mc~, de nouvelles difncultés auraient surgi aujourd'hui entre !e gou* vernement d'empire et tes partis gouvernemen- taux, au sujet des -reformes nn'àncieres ayant un caractère d'urgence. Be nouveaux pourparlers entre le ministre des nh'ahcés et les chefs des partis gouvernementaux seraient, en conséquence, devenus nécessaires.

Le relèvement des taxes douanières La commission du Reichstag pour les affaires commerciales a adopté, hier, le projet gouvernemental de relèvement des taxes douanières sur les céréales, la viande et le bétail, ainsi que sur les accords complémentaires aux traités de commerce avec la France et avec la Suisse. A ce sujef, le gouvernement allemand communique qu'au cours des pourparlers sur les modifications de certaines clauses du traité, le gouvernement français a exprimé à plusieurs reprises le désir de voir prolonger le délai convenu pour l'importation des raisins d'Algérie en Allemagne.

La France formula par la suite une demande de prolongation de ce délai, et proposa à l'Allemagne que l'importation des raisins algériens soit consentie déjà à partir du i" juillet, au lieu du i"' août, Comme jusqu'à présent. L'Allemagne demande en compensation au gouvernement français la renonciation aux droits de douane sur les farines allemandes prévus au traité.

Un échange de notes entre les deux gouvernements a eu lieu.

La préparation du plébiscite

C'ésf'uj~ahcnc "prochain, 'alors''qué'Ic Reicns-

tag deu'berër'a'sûr !a"pi-ë!ine~ partie'des ré-' formes financières, que les électeurs allemands se prononceront, par la voix du plébiscite, sur les « lois de liberté de M. Hugenberg Le parti nationaliste, au sein duquel tant de dissensions, se sont fait jour, au cours des récentes semaines, a-t-il abandonné tout espoir? On pourrait le croire, quand on constate combien molle, comparativement à. celle qu'il fit pour le référendum populaire, est la propagande entreprise en faveur du plébiscite. C'est à peine si quelques réunions 'publiques ont lieu dans les grandes villes, pour essayer de persuader les électeurs de ite pas suivre les conseils de M. Severing. `

On se rappelle que, dans un récent discours, le ministre de l'intérieur avait recommandé aux électeurs allemands de rester chez eux le jour du plébiscite et de faire ainsi justice, par une attitude méprisante, des entreprises antidémocratiques et antinationales de M. Hugenberg. Le 'comité directeur de l'Union des officiers allemands recommande à ses adhérents d'observer la même attitude qu'à l'égard du référendum populaire, c'est-à-dire de voter pour les lois de M. Hugenberg.

Au nom de la majorité des membres de l'Union, l'un d'eux vient de publier une lettre contre le plébiscite.

Selon la G'a.M~e de )~tM.~ le parti populiste, suivant en cela l'exemple des démocrates, aurait donné le mot d'ordre à ses membres de rie pas prendre part au plébiscite, contre le plan Young.

Les panneaux de MemMng

resteront-ils à Lubeck ?

La C<M'<'M~ ~f Po.M annonce que les panneaux d'Hans Memling, qui ornent le maitreaute! de la cathédrale de Lubeck, seraient sur le point d'être achetés par des amateurs américains pour une somme de 7 millions de marks. La feuille démocrate proteste vivement contre cette éventualité et demande si les pouvoirs publics laisseront le marche s'accomplir sans y opposer leur veto.

Italie

La réunion du Crand conseil fasciste Le Grand Conseil a achevé l'examen de la constitution du parti fasciste. Il a voté ensuite un ordre du jour déclarant que le Grand Conseil, après avoir adopté la constitution du parti, qui, dès aujourd'hui, devient exécutoire pour itous les fascistes, invite tous ceux qui ne se sentent pas disposés à accepter pleinement et sans restriction la discipline rigide du parti, à présenter leur démis-. sion dans un délai d'~ne semaine. Ceux qui, pour des raisons physiques ou morales, ou en raison de leur situation personnelle spéciale, se démettront, pourront participer à l'activité d'autres organisations auxiliaires du régime; mais, dans le parti et dans la milice, tous let membres doivent avoir l'esprit des troupes de première ligne et être capables, surtout dans les périodes difficiles~ de tous les Sacrifices.

Le mariage du prince héritier

La « Tribuna annonce que le' cardina! Mafft, archevêque de Pisé, sera désigné peut la célébration du mariage dM prince Humbërt et de la princesse Marie-José de Belgique. Le journal fait ressortir que Mgr Maffi est particulièrement désigné pour présider cette cérémonie, étant donné sa qualité de primat de Sardaigne et son amitié avec le foi d'Italie.

Le cardinal Gamba, ami .personnel du prince Humbërt, doit assister au mariage. Saint-Siège

L'imposition de la barrette

aux nouveaux cardinaux

Dans la salle du Consistoire, en présence du cardinal Gasparri, de nombreux diplomates, de hauts prélats et d'invités de mar-

que, le pape a procède, h!er, à l'imposition solennelle de la barrette cardinalice aux nouveaux cardinaux.

Le cardinal Cerejeira, patriarche de Lisbonne, a prononce une allocution d'hommage au 'pape.

Le Pontife a repondu en exprimant sa joie de la cérémonie, en faisant des vœux pour )es nouveaux dignitaires, et en )eur donnant sa bénédiction.

Les nouveaux cardinaux se sont rendus ensuite dans les appartements du pape~ qui tes a reçus dans une audience privée, au cours de laquelle il leur a Imposé la calotte rouge. Le juMé pontificat

Vendredi, sur l'invitation du cardinal Pompili. archiprëtre de la 'basilique Saint-Jean de Latran, tous les cardinaux présents à Rome, les membres du corps diplomatique, les hauts dignitaires du Vatican et les notabilités romaines, les supérieurs des ordres religieux et les collèges ecclésiastiques assisteront à un <: Te Déum solennel qui sera célébré à l'église. Saint-Jean de Latran en l'honneur du Jubilé du pape.

Les chœurs et l'exécution de la musique sacrée seront confiés à la Schola du Latran. Les mêmes notabilités assisteront samedi à une messe jubilaire qui sera célébrée par le Souverain Pontife a l'autel papal de la basilique de Saint-Pierre.

StUsse

Le retour a M parne-or

On mande de Berne que le Conseil nationa! a adopté la loi sur la Banque nationale prévoyant'des mesures permettant le retour à la parité qr. Cette loi a déjà été adoptée jpar le Consei! des Etats.

Un d<m de ta tondation RockeîeUer à l'Institut des hautes études internat:ona!es On annonce de Genève que le Département de l'instruction publique de Genève a été avisé que le comité de la Fondation Rockefeller avait voté une allocation de 850.000 dollars er.~veur de l'Institut universitaire des hautes eruoes internationales, dirigé, comme on le sait, par ]esprofesséurs Pau! Mantou'x et Wiiliam RappardCette subvention sera versée en M annuités de 85.000 dollarjs;-

de Espagne ~I

Les verdicts du procès de Ciudad Real Le Consei! suprême de guerre a rendu public son verdict contre tes oMciers <te Farmée espagnole qui prirent part, en janvier dernier, à la rébellion militaire de Ciudad Rea!, contre la dictature espagnole. Le colonel Joachim Paz a été condamné/à .20 ans de prispn le lieutenant-cotonel Ramon Priso à t0 ans de prison, et le commandant Hanniba! Molto an ans de prison.

D'autres ofnciers qui prirent part au soulèvement ont été condamnés à des peines variant de 4 à S ans de prison.

Portugal

La mort du maréchal Cornes da Costa On télégraphie de Lisbonne qu'après la mort du maréchal Gomes da Costa, )'évéque de Tra- janopolis a prononcé l'oraison funèbre en pré" sence de la. famille.

Le corps a été placé dans un cercueil identique à celui du roi Carlos~ et qui avait été exécuté pour la reine Maria Pia. Il a été transporté daas la chapeUe ardente par d'anciens combattants. I). sera ensuite transporté dans te 22' quartier .des HtitraiHettrs, escorté par un escadron, de

.cavalerie.

Le /o«)'Mo~o/f'f~ a pùMié'Ie décret ordonnant les funérailles nationales. Le gouvernement s'est réuni pour fixer la date définitive. Il a accordé une pension à la veuve du maréchal. Btdgarie

Le procès des communistes

Le tribunal de Sofia en a terminé hier avec le procès monstre intenté à 52 communistes et dont le début remonte à quatre semaines. Les accusés étaient poursuivis* pour Mraetion à la loi pour h sûreté de l'Etat, en ayant tenté de fonder uo nouveau parti communiste. Les trois principaux accusés, les nommés Kesiakoff, Panoff et StrdjaTto<r, ont été condamnés chacun à 15 années de bagne. 37 autres ont été condamnés à des peines d'emprisonnement variant de 1 an et demi à 12 ans.

Un 'nommé Stojanoir, ancien député au Sobranié, a été condamné à i an et demi de bagne, Dans l'ensemble, 33l années de détention, ont été infligées. ,H y a eu, en outre, douze acquittements.

Bgypte

Les nouveaux tarifs douaniers

On télégraphie du Caire

Selon le nouveau projet douanier mixte a~ M~of<'w et ~péeinque, les droits varient de 4 .30 Champagne, 30 vins, 25 tissus; 15 sauf soieries, 20 bonneteries, t5 à ad parfums, 25 savons, 15 chaussures, 15 à 20 spécialités pharmaceutiques, 20 automobiles et armes, !g %j sucres, 40 piastres par 100 kilogrammes.

Le paiement en nature est maintenu pour les produits oci ~a~orcw.

Le recours aux experts est autorisé pour la taxation spécifique.

Btats-Utus

L'accord Bérenger-MeUon

Le Président Hoover a signé, hier, l'accord Bérenger-MeUon sur les dettes, qui entrera ainsi en vigueur maintenant qu'U a été ratins par le Congrès.

BrésU

Le programme présidentiet de M. Prestes On mande <ie Rip de Janeiro qu'aa cours d'ui grand banquet politique, M. JuHo Prestes, président en exercice de ]'Etat de Saint-Paul, et candidat à la présidence de h République aux élections de mars prochain, a donné lecture du programme du futur gouvernement~ lequel, at-il dit, sera la continuation de l'oeuvre politique et administrative du président; Washington Luis. Afin de compléter cette oeuvre, M. Prestes estime qu'il faut achever la réforme monétaire jusqu'à la convertibinté, puis réaliser la réforme de ia Banque du Brésil en la transformant en banque centrale axée )a faculté de procéder à des émissions convertibles en or; ennn, réorganiser complètement le système bancaire national selon les exigences modernes.

L'orateur abordant, dans son ensemble, !e pro-<; blême économique a parle de l'organisation de ,1'industne métallurgique, de la stimulation de l'élevage, de la modification de !a loi sur 9es sociétés anonymes, de la rationalisation des services publics et enfin, du problème de l'immigration.

Société HattOBatedM ~tiquatres de FraMee

t.

~asce 18 dcccm&)'<'

Présidence de M. Max Prinet, président. M. Dieudonné présente quelques remarques sur t'iconographic d'ApoHon et de sa sceur Artémis, l'un taure et l'autre diadémée, dans la numismatique d'Antiochc.

M. Carcopino étudie le diplôme militaire J.eaa Maspcro.

.4 L'~LY~B

M. Mer Me

temve! amMrn~r ~Eîaîs-Ms ~sMîe.ses~t~ Gréaasa Le Président .de. la République a reçu, hier, à 17 h. 30, en audience officielle, S. Exc. M. WaJter E; Edge, ~ui M a remis les lettres par lesquelles S. Exc~M. !e Président des EtatsUnis d'Amérique l'accrédite en qualité-d'am~assadeur extraordinaire et plénipotentiaire. L'introducteur des ambassadeurs, accompagné du chef adjoint du service du protocole, est allé prendre S. Exc. M. Wa)ter E. Edge à son hôtel et ~a conduit; avec le personne de l'ambassade, dans des voitures de la.prés~ dence, au palais de l'Elysée.

À l'arrivée de S. Exc. M. Edge au patais, les honneurs militaires lui ont été rendus par j un bataillon du 2~ régiment d'infanterie. L'ambassadeur a été reçu au bas du perroiL par le commandant Rupied, officier de service, et le colonel Brosse, commandant militaire du palais..

M. Edge a été introït par M. de Fouquières auprès de M. te Président de la RépuMique, qui avait à ses côtés M. Aristide Briand, ministre des affaires étrangères. M. Jules Miche), secrétaire générât de la présidence, les membres de la maison civile et les officiers attachés à fa personne du Président étaient également présents.

En remettant ses lettres de créance, l'ambassadeur a prononcé l'allocution suivante Monsieur le Président.

Le Président des Etats-Unis d'Amérique m'ayant fait l'honneur de me nommer ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire auprès du Président de la République française, j'ai le plaisir de remettre à Votre Excellence les lettres officielles qui m'accréditent en cette qualité.

Je m'attacherai à mériter la connance et l'amitié du peuple français, ayant toujours présent à l'esprit la haute estime dans laquelle était tenu mon émihent ami et prédécesseur, Myron T. Herrick. Je partage les profonds sentiments qu'il éprouvait envers la France, sentiments ouvrés dans le patriotisme américain par l'aide opportune qu'elle a apportée à notre nation à. son origine, sentiments que fortifièrent les combats soutenues, par nos armées luttant côte 'a cô.te pour 'une même cause, et qu'exaltèrent 'encore les 'efïorts' accomplis par nus hommesd'Etat en vue d'aMUMr au monde, par jta'st~ ;gnature-du pacte, .de Paris,, l'an dernier,.une .nouvelle.ère de paix. En m'employant'sans relâché a atteindre ce' but élevé, j'espère fermement non seulement' remplir la mission d'amitié dont m'a chargé le Président, mais me montrer digne de la confiance du gouvernement .do la République et de son bon accueil, et, ainsi, prouver d'autantmieux la chaude sympathie ef ~estime de mes compatriotes pour le peuple français. M. Hoover m'a chargé de transmettre à Votre Excellence ses souhaits personnels de bonne santé et de lui exprimer son profond désir, non seulement de voir se maintenir les heureuses relations existant entre nos dux nations, mais de poursuivre la réalisation des nombreux idéat qui leur sont communs.

Le Président de la République a répondu Monsieur l'ambassadeur,

Je suis très heureux de recevoir de vos mains les lettres qui vous accréditent auprès de moi comme ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République des Etats-Unis. Les sentiments de cordiale sympathie que vous venez d'exprimer a l'égard de la nation française sont également ceux qui animent mes compatriotes a l'égard du grand peuple que vous êtes appelé à représenter a Paris. Un passé commun de luttes et de gloire, un même amour de la liberté et de la justice nous ont unis à jamais. Si la France a jadis pu apporter aux Etats-Unis une aide .'précieuse, nous n'avons' garde d'oublier la par.t efficace et glorieuse que les armées américaines ont prise à la vietoire qui a terminé la dernière guerre, ni ics preuves .multiples de solidarité et. de générosité,; qu'a données à cette occMijOn~e jieupICjjMnerb~ CauLiout~entier.< Au cours dé votre mission, que je souhaite, longue et féconde, la collaboration franco-amé-- ricaine continuera à s'affirmer pour la réalisation de l'idéal de paix, commun aux deux gouvernements. Le pacte de Paris trace d'ailleurs la voie dans laquelle doit se développer une politique qui répond si pleinement aux aspirations du monde entier et je suis d'avance persuadé, que vous saurez travaiHer a cette œuvre en digne émule du grand ambassadeur dont vous occupez aujourd'hui la place.

Vous pouvez être assuré, au surplus, que le gouvernement de la République sera toujours prêts à seconder vos erforts en vue du maintien de l'inaltérable amitié ~ui unit nos deux pays. Très sensible .aux souhaits qu'à bien voulu me faire parvenir par votre entremise le Président des Etats-Unis, je vous prie, Monsieurl'ambassadeur, d'en remercier très vivement M. Hoover et de lui transmettre les vceux que je forme à mon tour pour son bonheur personne! et celui du peuple américain.

Après quelques minutes d'entretien, l'ambassadeur a été reconduit à l'ambassade.

L'Université de Nancy a f%!t. parvenir le télé- J gramme suivant à M. Walter Edge, )e nouvel ambassadeur des Etats-Unis à Paris: L'Université de Nancy qui doit tant de reconnaissance à M. Myron T. Herrick, l'ancien. ambassadeur de la grande république sœur, adresse à son étnincnt successeur~ M. Waltc;r Edge, l'assurance C)c -ses sentiments de haute-i déférence et de respectueuse bienvenue sur l~t sol de France.

Rappelons que M. Myrou T. Herrick avait reçu le diplôme de docteur « honoris causa. de rUniversité de Nancy.

D'autre part, la municipalité nancéienne a fait parvenir au nouvel ambassadeur américain l'ex- pression de ses cordiaux sentiments.

DANS L'UNIVERSITE Les journées universitaires catholiques La liste .des questions qui .seront étudiées ~u cours des Journées universitaires catholiques tenues pendant tes congés de Pâques 1930 vient d'être publiée. Ce sont les suivantes '1 La préparation du maître chrétien en vue de son action extra-professionnelle (danger pour l'éducateur de rester dans sa tour d'ivoire; préparation à l'action extra-professionnelle; comment assurer cette préparation) rapporteur, M. Legaut, professeur à la Faculté des sciences de Rennes; ,i 2° De la formation du maître chrétien en vue de son action familiale et sociale rappor". teur, M. Peyraube, professeur au lycée Carnot; 3° Le maître rural (améliorations souhaitées.dans la formation des ~stitutrices et instituteurs ruraux, dans les ntoyens d'entretenir le bénéfice de cette formation/dans les conditioÏMM de l'avancement des maîtres ruraux) rapporteur, Mlle Valin, directrice 4e l'école normale d'institutrice de Selestat Le maître et 'l'avenir des enfants (le maïtra~ doit-il exercer et exerce-t-il une influence sur l'avenir professionnel des élèves à lui confies? P Dans l'afnrmati.ye, par quels moyens peut-il'. être préparé à ce rple ?) Rapporteur, M. Hùni-

ber~ professeur à la Faculté des sciences ~e

Montpellier. ss. eu r àl. de, ',s Le congres international de l'enseignement secondaire

Le prochain congres international de l'ensei- ~I~, gnement secondaire aura lieu à Bruxelles, au début des grandes vacances de togo. La question principale inscrite à l'ordre du jour sera celle du surmenage scolaire, qui préoccupe actuellement l'opinion non seulement en France, mais encore dans presque tous les pays européen* · A l'Union nationale

Le congrès annuel de l'Union nationale des membres de l'enseignement public aura lieu à Paris, le 26 avril 1930. Une seule question de premier plan sera inscrite au programme,

celle de l' <: école humaine. déjà amorcée au congres précèdent. L'école humaine n'est pas, il s'en faut, l'école unique; elle se proposerait de développer l'instruction et l'éducation dans tous les milieux et toutes les conditions~ afin <}uë l'enfant 'puisse s'élever sans se déraciner; elle Substituerait l'orientation naturelle à là sélection artificielle.

t.ES!NST:TUTEURSKÊVÛ!.OT:ONM!RS Une enquête sur,;e surmenage

L'enquête annuelle'~iè !a <: Revue universitaire sera consacrée, en 1930, à une question qui préoccupe a la fois les pouvoirs publics, le personne-! enseignant et les familles: la question du surmenage scolaire.

La < Revue~~ se placera naturellement au point de vue particulier des études'secondaires. EUe demande dès maintenant à ses lecteurs de définir aussi exactement que possibte le surmenage, d'en rechercher les causes intérieures (surcharges des programmes, des horaires, etc.) et les causes extérieures moindre résistance des générations d'enfants nés pendant ou immédiatement après la guerre, conditions générales de la vie moderne, abus des distractions mondaines, sportives, cinématographiques, etc. Cette enquête se poursuivra jusqu'au i" février 1930.

Le recrutement des instituteurs

Le ministre de;I'instruction publique vient de prier les inspecteurs d'académie de lui faire connaître dans quelle mesure ils man' quent de candidats pour pourvoir aux emplois de stagiaires et assurer le service des suppléances. Le ministre désire également savoir combien de temps lesdits candidats doivent attendre pour obtenir une nomination définitive.

Une fois ces renseignements parvenus, 'la direction de l'enseignement primaire pourra répondre avec précision aux nombreux correspondants qui s'adressent à elle pour co'nnaitre les départements où l'on manque momentanément d'instituteurs ou d'institutrices. Jt~AN Le M~:

Les paysager de France ':L'a 'société 'pour la/ Pr~tëetibti' des Paysages dt:rat)ce. dans .a dernière séance -de:: son.: comité directeur, a.' émis ,l~s voMX. suivants~. Q'un& cntente'ait 'lieu d'ùrgeiKë entre' Ic's* grandes institutions et associations d'esthétique ;et de tourisme pour'décider quelles mesures législatives-:et-fiscales doivent enrayer te ftéau .des panneaux-réclame, et supprimer les abus de TafËchage mural déshonorant les plus beaux paysages et monuments.

Que la loi du 21 avril 1006 pour !e classement des sites d'intérêttartistique soit respectée aussi 'bien pour préserver le parc de SaintCloud d'une route menaçant de traverser les terrasses, que les Champs-Elysées dont les plantations seraient ravagées par la construction d'un vaste théâtre.

Que soit votée une loi classant l'ensemble monumental et esthétique de l'ile Saint-Louis, qui est en 'péri!, et que soient aussi classés comme sites: le chemin n* 3~. d'Honfleur à Trouvitic, menacé d'être transformé en route nationale abolissant ses pittoresques ombrages et méandres; la partie du puy de Dôme que le Conseil général soustrait à d'indésirables construction )c port de Cannes qu'auraient défiguré'd'affreux bâtiments de dédouanement heureusement arrêtés par l'autorité préfectorale. Enfin que les proportions du colossal monudent américain aux marins victimes de la guerre, sur les remparts de Brest, ne détruisent pas l'harmonie des fortifications dues à Vauban, ornement de )a ville et du port.

A L'OFFtCE HAT10HAL DES MUTtLÉS

L'Assemblée pIénieredeil'Ofnce national-dés .mutilés et ~réfo-rmés de la-guerre s'est réunie'à à 'l'hâte) des* 'Invalides,sous la. présidence -idu 'docteur Gallet. ministre des pensions. Dans une allocution applaudie, le ministre des pensions passa.. tout d'abord en revue les principales formes de l'activité de l'Ofnce assistance. rééducation et crédit qui <: contribuent à la prospérité de la collectivité par l'accroissement et le développement de l'activité et du rendement social des victimes de la guerre 11 rappela la part prépondérante prise par l'Ofnce national du combattant. Il exposa 'es premières satisfactions données à certains desiderata relèvement de la subvention de l'Etat, extension du patronage de l'Ofnce aux ascendants. amélioration du sort des aliénés, aide aux ayants cause de combattants décèdes. Il termina en apportant à l'Ofnce, avec l'ëxpres" sion de !a gratitude du gouvernement, l'assurance de toute sa personnelle sollicitude et, au nom des victimes de la guerre, rendit un hommage tout particulter de reconnaissance à M. Maginot, ministre de la f~terre, président du comité d'administration de l'Ofnce nationat des mutilés.

L'assemblée se prononça ensuite sur le projet de budget pour lo3o.

Une Gîté du Pauvre

édifice par t'Armée du Satut

.L'Armée du.. Salut, dont l'inlassable activité 'dévouée au soulagement des misères les plus affreuses ne eonnait point de trêve, va faire ~édiner'une Cite du Pauvre, destiné à recueillir provispirement,"et si possible arracher à ieur déchéance) tous les malheureux.

Le terrain a été donné par la VHIe de Paris, rue Canta~rel. La Cite comprendra un bâtiment centra) avec salle de réception, dispensaire, ateliers, saûe de reunion. Une autre construction, qui aut~a. six étages et un jardin suspendu, réunira la salle commune, .tes cuisines, les réfectoires et les dortoirs pour hommes, femmes et familles. Les deux étages supérieurs contigus au jardin seront réservés aux mères et aux enfants.

Les hospitalisés ne pourront y demeurer longtemps. Ils devront se remettre à travaiUcr et tenter de se réadapter à la vie sociale. Les autres œuvres de t'Armée assisteront leurs e~Iorts. Si les fonds recueiliis pour l'édincation de ta Cité sont suffisants, on construira 'un troisième bâtiment et deux annexes. Dans ce cas, il serait possible d'héberger 700 misérables, alors que ta réalisation du projet actuel, beau<tpup plus modeste, ne permettra de recevoir que 250 personnes.

A !a CatMe nattonaÏe r

de Crédit agricole

.En présence de MM. Robert Sérot. soussecrétaire d'Etat à l'agricutture, et Tardy, directeur de la Caisse nationale de crédit agricole. a eu lieu, la première des conférences de revision du cours de mutualité et de coopération agricoles. A cette conférence .assistaient trente-cinq élèves de ta section d'application de la mutualité de l'Institut national agronomique, section destinée à former les cadres des caisses de crédit agricole et associations agricoles; quinze élèves de la section d'application de l'enseignement et, titre d'auditeurs, soixante-dix présidents, administrateurs ou directeurs de caisses de crédit agricole, venus des différentes régions de la France, et plusieurs directeurs des ~er'vices agricoles.

Le sous-secrétaire d'Etat a montré la diversité des connaissances nécessaires aux directeurs et administrateurs de caisses de ère- dit agricole et l'utilité de leur rôle. Il a félicité les éièves d'avoir choisi cette carrière, et remercié les directeurs et administrateurs du dévouement dont ils font preuve. M. Tardy, directeur du crédit agricole, a parlé ensuite de la situation de l'agriculture et du crédit agricole. Les* conférences se poursuivront jusqu'à mercredi.

Accident d'auto au Maroc. Un terrible accident de car 's'est produit, hier matin. entre Tamanar et Mo~ador. A la suite de )a rupture d'une fusée. )e véhicule capota et les vinxt occupants, Européens et indigènes, furent bLcsses. Deux de ces derniers ont succombe à FhopitaL

Les Echos de partout

y & Cejat Aa&

/oMrnc< des De6a~

du samedi 19 décembre 1829

Paris, 18 décembre. Ce qui manque surtout au ministère, c'est l'intelligence. Depuis qu'il est au pouvoir, H n'a rien compris de ce qu'il devait comprendre; il n'a rien su de ce qu'il devait savoir. ·

Le Monteur puMie l'ordonnance suivante datée du 17 novembre

<: CHARLES,-etC.

s. Voulant'tpoiurvoir aux fonctions laissées vacantes par ~a <r)o.rt de ~notre âme et feat CharJes Dambray, notre chancelier. Nous avons ondonM et ordonnons ce qui suit. Notre amé et feai ~e marquis de Pastoret, vice-chancelier, est eteve à la dignité de chancelier de France. >

Homme préhistorique en Chine H a été parle ici-même (D~&a~ 9 décembre !<)26 et to mai 1928) d'un gisement chinois de grand intérêt. C'est cehti de Chou-Kou-Tien, non loin de Pékin, ou 'M. Davidson Black, un anthropologiste .(fixé à Pékin), a trouvé des dents humaines, deux et demie, exactement. d'après !esque))es ce savant a crée un génie hominien nouveau, 9e .S'MffMr<n~'M. Au début, le gisement tut considéré .comme pliocène, c'està-dire tertiaire. Mais en réalité, il faut le 'tenir pour ptéistocène, c'est-à-dire quaternaire, ce q~ était plus vraisemblable.. Comme nous te faisions observer, les pièces disponi'Mes n'étaient pas très nombreuses.<<0n aimerait connaître quefques piecM'du;Msie'<ia squetette x- disions-nous en terminant. M.. Teithard de Chardin, abbé et ,anthropotog;ster auteur d'un beau volume sur .X.< .Po.~oKf/Mq«.e de /a C7t«M (Archives. Institut de P:deonto!ogie Humaine) en coHaboratipn avec J\j.;M.. Bo~tt)~ Breuit et Licent, a vu ces dents mais sans ricu puNier en ce qui k;! concerne, )aiMant natureUement a M. Davidson B!ack-e soin .de première .puMication.

Or, 'vote!' tLU'.tMe.'dcppche,"c(ni ''cer;tainemcut i~t&Fessera'fo~'MM' Boule-, et' ses..collaborateurs, dcpech~'provénant de ~e~n~anh~nce une

iaouv.cUe tTouyaine tte ;M. 'Dayidson fB!.aci<: -au

même Heu. 11 &'agK, d'après le document que nous transcrivons textuettement, d'ossements petnfies de dix hommes qu'on estime avoir vécu H y a environ un miHion d'années, découverts dans une caverne de pierre à chaux, près de Chou-Kou-Tien, à 30 miïïes de Pékin. Cette importante découverte a été annoncée hier par .un groupe de savants représentant la Fondation RockefeUer.

Parmi ces ossements pa!éonto)ogiques se trouve un crune humain en parfait état de conservation, qui a été placé dans un coKrefort de l'Institut Roekcfetier, sous la garde du docteur Davidson B]ack, un aavant pa)éonto]ogiste cahadien. J'examcn de ~e crâne confirmerait les déductions tirées par d'autres savants quant à ~'ascendance humaine et reléguerait l'homme-singe de Java à une position très inférieure.

Le développement de l'os frontal et les mesures générales du crâne ont convaincu le docteur Biack que l' « homme de Pékin & était un être pensant, marchait debout et qu'il remonterait à la période glaciaire. » Agence Radio, 16 décembre.)

Laissons de côté le million d'années, chin're peut-être un peu. américain. Il reste que des ossements ont été découverts d'une race humaine déjà évoluée (car !e PithécaNthropc ne passe pas pour très avancé)! remontant a la période glaciaire comme l'homme jRatéolithique en Europe.'Itsera~(lsss_jj]ossi1bte''de juger d'apre~pju~d~det~~ ~t d t~~e et ~I '~thrn-

pologie s en fehcttera. Car, assurément, )a decouverte est d'un fée! intérêt.

'V.

Les Amis de fa prof!one;a<<of: française du ~r;n. Us se sont réunis hier pour )a première fois, du moins ceux de Paris, et Us ont appris avec satisfaction qu'ils avaient déjà des collègues dans vingt~neuf départements. C'est notre collaborateur et ami Albert-Petit qui a ouvert la séance, et cet honneur lui était dû. Il nous a assurés hier que la nouvel.le association s'était formée toute sente et par une sorte de génération spontanée, mais nos lecteurs savent.bien qu'il y a été 'pour quelque chose.

La voHà maintenant prête à .défendre « l'usage séculaire d'une prononciation qui est un des traits du visage de ta France et constitue pour cetie-ci un instrument .de défense de ses traditions et de sa culture comme aussi de sa tangue Ce programme m* dirige de pointe contre personne, et les eceMsiastiques peuvent "adopter comme les 'laïques. M. A. Barthélémy nous a ~)u d'aiHeurs une admirable lettre de Mgr Castetlan, archevêque de Chambéry, qui contient les arguments les plus forts et les plus directs en faveur de la .prononciation traditionneHe du latin.

Nos 'lecteurs connaissent déjà les témoignages de sympathie Jes .pins importante que le nouveau groupement a reçus aitors qu'il n'était encore qu'en puissance. Depuis hier, 'l'associa.tion a deux présidents d'honneur MAL René Doumic et Ed&uand Estau'nié, de .l'Académie française, et quatre membres d'honneur MM. Joseph 'Bedier, Pierre de'Ncdhac, CamiHe JuHian, de l'Académie française, et 'Ch.-AL Widor, secrétaire penpétuel de l'Académie des beaux-arts. Le bureau du conseH d'administration est ainsi compose président. M. Barthélémy, consul de France (82, rue de Gren.e:!e); vice-présidents, MM. Adrien Blanchet, membre de .l'Institut, et Germain. LefevrePontalis, ancien secrétaire d'ambassade; secrétaire général, M. le généra! de Boissieu; trésorier, M. E. Rodocanachi, membre de l'ins- titut.

Aujourd'hui même, par une heureuse rencontre, M. René Doumic, secrétaire penpctueJ de ~'Académie française, a prononcé, à l'Ins- titut, un magnifique oioge du 'livre de Mgr Moissenet sur da prononciation du jatin. La nouvelle association se nwt dojic en' route sous ,1 ies auspices 'les plus favorables. H. M.

L'inauguration de la magnifique ExpositioM de Tapisseries et de,.Céramiques modernes des Manufactures nationales de Beauyais, des Gobelins et de°&e<xre~ 'a:eH iieu 'lundi à n h. dajn.iiesNoÙMe~nx Magasins du Bon! Marché, en un cadre admirablement approprié, sous la présidence de M. Pierre Marraud, .mi-j nistre de ~tnstrttction puMique et des Beaux- A'rts, assisté de AL François Poncet, sous-j secrétaire d'Etat, et de M. Paul Léon, directeur général des Beaux-Arts. .1

Au déjeuner qui a suivi l'inauguration, At Galicier, président du canseU d'administra-~ tion du Bon Marché, a souligne l'importance de cette .manifestation. M. Hum.btot, sénateur, puis M. François Poncet, ont -insisté sur !a valeur de cette féconde coMa'boration de j'Etat avec l'initiative privée. On remarquait dans la brHIante assistance MM. Renard, préfet de la Seine; d'Andigné, président <hi Conseil municipaj; Chabas, président de Ja Société des Artistes français; Honnorat et Cavillon, sénateurs Charmeii, directeur au ministère du. commerce; Michel Tardit, Consemer d~Etat; M. Canne, administrateur délégué, et tes membres du conseH d'administration du Bon Marché, ainsi que 'tes directeurs MM. Puissant, Dailies et Sabre; M. Jean Ajatbert, directeur de ta Manufacture de Beanvais; MM. Pstanes, administrateur général des Gobelins, Le–ehevaHier-Chevignand, directeur de la Manufacture de Sevrés; Haraucourt; René Prou.

directeur de l'Atelier d'art <: Pomone Ram'bosson, Atbert Keim, et .de 'nombreuses personnalités du monde des lettres et des arts. C'es.t )a première fois qu'une exposition de ce genre, qui groupe harmonieusement ces chefs. d'œuvre de ia décoration moderne, est ouverte au grand pub'Jic.

Le ce/z/enat're de /a <: ~epue des Deux ~Monde.~ s. a évoqué ies noms des 'premiers collaiborateurstqui ont laissé soutenir. Entre ceux-là, un ou.Mie Fauriei. Fauriei a publié en cinq numéros de Ja ~et~e, dès 1832.septenïbre-novemtbre, un travati tiré à part avec cetitM. /'oj-<g;n~ ds ~'épopée p/to'~ere~ue dM.A!cyen âge puis; en. octobre. 1834, une étude D<e e.n septembre 1839, une étude Z.ope de Vega, et, en septembre 1843: ~es ~moKrs de ~pf'de Veg<! fa <: Dorof/iee

Le travait sur J'cpo.pee chevaJeresque a été fobjet d'une contestation ardente. Aussitôt, en 1833, PauHn Paris protesta, ne voulant pas admettre que le Midi ait été ~)e pays .des origines de J'épopee avant jes provinces de }angue d'oïl; Fauriel n'a pas répliqué. H se .proposait .un travail ptLus ample où i) énumérerait !es si nombreuses citations qui lui avaient révélé une si lontgue liste de poèmes Épiques provençaux. Par contre, Guiitau.me ScMegeJ puMia dans /oMr/!a/ des Débats, en 1833-1834, cinq articles De fû/-f'gi'ne des romans de .c/!€f~ene en Jes-. quets tes recherches de Fauriel sont vivement ttouces. J.-B. 0.

")! <=*

~aLe~ PrMOMters de mc/ A la suite de ij~eho que nous avons publié sous ce titre, M: L. Mertz, professeur au Lycée ChanlemaSM, nous aidresse l'intéressante tettre suivante

Votre écho réveiNe en moi le souvenif c~a.ne visite faite i] y a deux .ans au phare de SstteviHe, près de BarfteuT. Ce phare est sur i terre, lui. Et pourtant il c'y passe des événe'arents tragiques! j'avais envie de puMier ite

ptas dramatique d'entre eux. Si vous Je trou-

vez intéressant, uti)e pour vos Oecteurs. Jte ?oici

Au moment où nous visitions te pharé~ d~ viotënts orages venaient d'&mouvoir ]a contrée, causant des incendies, des.jnorts memë~'

Lem"sou?ehit'"nbtta'hahtaif. Aussi !a question

se posa-t-etUe toute seûte. <: Qu'afrive-t-n pour vous? dis-je au gardien qui nous racontait sa vie peniMe en temps d'orage. Le tonnerre tombe-t-H sur vous?- Je crois bien, me repondit-il. Dès que 'l'orage menace, <Mt)S nous mettons dans ce fauteui:, les pieds sur une planche, pour éviter ~)e contact avec le sol qui 1 est en fer, et, so;M peMe de .mor~, nous ne devons plus boug'er. Et par où passe Ja foudre? Par ?, nous dit-il, en nous montrant .l'espace qui sépare 'es deux len.ti'Mes. (Ce point est à deux mètres peine du fauteuil.) La foudre est-elle tombée lors des derniers orages? Oui, repondit-il simplement six fois en une heure. v

s. Quetle situation tragique que cette de ce malheureux immobile sur son fauteuil dans cette chambre où H peut être étectrocute d'une minute à l'autre, qui entend ces bruits effroyables, qui voit passer si près de lui .la fiamme sinistre! Prisonniers du ciel, .ceux-ità! Vraiment, leur situation est digne d'un drame de. Shakespeare. Et il faut voir avec quejtle simplicité, quel calme i!s parlent de ces mmutes terribles!

Vous faites une bonne œuvre en signalant le dévouement héroïque de ces modestes gar< diens de phare et en plaidant leur cause. r

~t,

~~rMOF.~t~M et nMntMK'nM de f'Es'~a~n~. Deux ordres royaux émana'ntdtU. ~m!n]st&re''de ~'instructioit ~ubtiquë 'et de~~ beaux-arts viennent d'être pubties à Aladf.id. L'un décrète que, dans un déiai de trois mois, devra être commencé t'inventaire complet de toutes les richesses artistiques et monumentates de l'Espagne. Cet inventaire sera effectué par 'les architectes du gouvernement. Ceux-ci enverront au ministre de t'instruction publique et des beaux-arts des rapports complets sur l'état de chaque monument et de chaque objet.. Le second ordre dit qu'une fois cet inventaire fait, H sera procédé au Ctassement définitif des monuments et objets présentant un intérêt pour le trésor artistique nationa), lesquels, sous aucun prétexte, ne pourront être aliénés ou exportés. Tous les objets faisant partie des collections artistiques figurant aux expositions de Sévitte et de Barcejone seront inventoriés dans le pius bref délai par une commission comprenant ptusieurs membres ~Académie des beaux-arts.

TMN~ fJ9 ~ONDj!3 LABiENFAtSANCE

Les phares en mer ont subi de bien rudes assauts ces. jours derniers. Nous .rappelons à nos lecteurs que les livres 'et disques usages,' ainsi que les phonographes sont reçus avec reconna~~ncepa. M. ~ugène I~~iIér!g,ondateM-~ ,dc l'Œuvre des amis <ies gardiens de phare. lu, 'rue Campagne-Première, Paris, qui les fait parvenir aussitôt à ces' braves gens isolés en. MM.

Les pupilles de l'Orphelinat des ministères et administrations de l'Etat donneront leur .grand bal de nuit annuel dans les salons du ministère des travaux publics, le samedi 21 décemtre 1929. Pfix .d'entrée 15 francs.

LES CERCLES

Le mardi 7 janvier, à ï5 h. 3o. M. SaintGranier fera, à l'Union interalliée, une conférence sur <: Les critiques et les acteurs INFORMATIONS

Lft municipalité de Cannes, désireuse de té-~ mtoigner sa reconnaissance à Lord Derby, hôte ndele. qui a donné maintes preuves d'attachement à la ville, a décidé, après les grandes fêtes; franco-anglaises de 1929, .de conférer à l'an.cien ambassadeur d'Ans-Icterre à. Paris, .!e titre de citoyen honoraire de la ville de Cannes. La. baronne de La Grange a donné récemment une charmante <réunion en. l'honneur de !a maréchale Haig.

Les membres du comité Accueil franco-britannique, réunis pour 'l'occasion ont priéja m~réchaie d'accepter le titre de~présidente d'honneur de leMf~société, ce qu'elle a fait avec )a plus gran3e''bonne grâce du monde. Il a été décidé ensuite, qu'une adresse signée de Lady Hm~.et de tous les membres du comité serait envoyée au roi et à la reine d'Angleterre a.nn. d'ofiru- a Leurs Majestés les voeux du comité pour la nouvelle année, et de féliciter le roi de son retour à la santé,

/MAMÀQËS –t' t En l'église Saint-Pierre du Gros-Caillou, a été béni récemment le mariage de Mile Od!~ de Saint-Quentin. SHe et 'be!Ie-n!!e de M. et Mme Lomsde Saint-Quentin, avec'le comte Eric de BeIIoy de Sa.int-Liénard. fils du comte et de la comtesse de Belioy de Saint-Liénard. La bénédiction nuptiale a été donnée par le' chanoine de Betlov de Saint-Liénard, oncle du marié. Les témoins de la mariée étaient le colonel de Saint-Quentin et le baron de Rothiacob, ses oncles; pour le rMfié M. Henry Roquigny, son oncle, et le comte W. de Be))oy de Saint-Liénard, son frère.

DEUtL

Nous apprenons la mort du comte de Montbron, eonsei)!er général de la Charente-Inférieure.

On annonce, de Montpellier, ]~ mort de M. Louis Vialleton, professeur à la Faculté de médecine. et chevalier de la Légion-d'Honneur. SAIMPRÉ


AU PARLEMENT

A LA CHAMBRE

BUDGET DE LA JUSTICE

~.S'<M<tC~dMï8JeCMK&~

tRÏStDENCE DE M. BOUIU.OUX-UEONT! VICE-PRÉSIDEm

ta discussion dit budget de la justice s'est jenrichte d'un certain nombre de nouveaux discours.

M. André Hesse, qui préside ïa commission <de législation civile, a signalé d'abord quelques remèdes pour guérir Ja justice de son. iminnité: elle est ~boiteuse; comment pourrait-on faire pour qu'elle boite un peu moins? A la Cour de cassation les retards sont considérables. Il conseille de créer douze maîtres des tiquetés. Its le sont encore plus dans les cours d'appel et bteni davantage dans les tribunaux civils. Les juges d'instruction travaillent dans de mauvaises conditions; ils sont dérangés à tout instant ils vont jusqu'à donner des communiqués à la presse, ce que M. Henry Chéron trbave inadmissible. Il faudrait exiger des experts, au moins des experts comptables, des connaissances techniques, et les juges ce de'vraient pas s'eSacer devant eux dans le jugement des affaires.

M. Tatton-Vassal parle principalement des juges de paix, des. grefners. M. Jacquier, le rapporteur, se plaint, lui aussi, de la lenteur ide la justice civile et administrative; il demande le relèvement du traitement des magistrats.

M. Lucten Hubert, ile garde des sceaux, promet à M. Guernut de s'occuper de l'affaire Adam et de l'affaire du D* Platon que M. Guer.nut considère comme des erreurs judiciaires, qu'il trouve qu'on met trop de temps à re'' connaître. Il se propose de remédier aux lën* teurs de la justice, non seulement par une c!rculaire, mais par une instruction ~directe auprès du. ConseH d'Etat et de la Cour de cassation. Il songe au moyen d'associer de plus p~s les jurés aux magistrats pour, l'application de la peine en cour d'assises. Devrait-on permettre aux femmes d'être jurées? M. Lucien Hubert 'ne se refuserait pas à cette réforme; mais.il faudrait d'abord leur donner les droits civils et politiques. C'est au Sénat qu'il faut dtre .ça, crie-t-o~ gauche. M. Lucien Hubert annonce que le gouvernement <!onneraatbientot satisfaction; aux greffiers. Et l'on~bnge aussi à améliorer le traitement des magistrats. C

D'aucuns voudraient sur ce point des précisions. M~ Chéron avec. bonhommie déclare qu'il y a ~oo millions à distribuer aux fonctionnaires et qu'il n'oubliera ~s les magistrats dans cette répartition.

LA REFORME BUDGETAIRE

La commission des finances

adopte le projet du gouvernement

La Commission des finances de la Chambre a poursuivi l'examen du projet de loi modinant la date de l'ouverture de l'année financière.

M. Lassalle a été entendu sur son amendement tendant à nxer le point de départ de l'année financière au i*' mars. Cet amendement a été repoussé.

Une discussion s'est engagée sur l'amendement de M. Vincent Aunol, tendant à remplacer la date du 30 novembre par celle du l5 novembre en vue d'assurer la convocation d'une session extraordinaire. Il a été rejeté par t2 voix contre 10. M. Vincent Auriol a soutenu un second amendement disposant que l'article final de )a loi de finances relatif à la perception d'Impots sera obligatoirement inséré dans la loi de régularisation devant intervenir avant de 31 décembre. Cet amendement.a été repoussé par 13 voix contre 6. Un autre amendement, déposé par les sorcialistes, aux termes duque!<!es crédits ~extraordinaires .et supplémentaires' prévus par la loi du 14 décembre 1870 ne pourront jamais être ouverts par décrets dans les trois derniers mois de l'année, même en cas de prorogation des Chambres, a été repoussé. L'article premier a été ensuite mis aux voix et adopté. L'article 2 a été adopté avec une modification dans la rédaction du texte. Sur l'article 3, M. Bonnevay a présenté une observation relative aux autorisations d'engagement applicables aux habitations à bon marché.

Après discussion, un amendement de M. Ernest Lafont a été substitué au texte de l'article 3.11 est ainsi conçu: < II sera pourvu par des dispositions législatives et par des dispositions réglementaires, suivant qu'il s'agit de questions relevant de la compétence législative ou de la compétence réglementaire, aux mesures que comporterait la fixation de l'ouverture de l'année financière du I"' avril ~et qui ne sont pas prévues par la présente loi.

L'article 4 a été adopté, après une modification proposée par M. de Chappedelaine. M. Landry a développé alors un article additionnel tendant à organiser le contrôle parlementaire en matière de trésorerie et disposant notamment que/chaque année, avant le i' mai, un compte de trésorerie détaillé et un rapport sur les opérations de trésorerie

FÈHLETON M JOURNAL MS DÉBATS du 20 décembre i929

HORS DE FRANCE

TT~M~~É~C~WS

Ses nomades de tuxe Il entré sans doute une grande part de vérité dans la thèse que Maurice Barres a soutenue dans les DcfactM~, et à laquelle 'sa vie 'durant, il s'est montre si ndèle. Il est 'bon que l'individu, il est bon qu'une Camille hésitent à se déraciner. Les voyages, dit-on, forment la jeunesse, mais Ulysse, plein de sens et raison, n'a pas manqué de venir nnir parmi les siens le reste de son âge. L'être humain, à planter sa tente sous d)es cieux divers, gagne en largeur d'esprit, son horizon s'étend: et son intelligence s'afnne, mais il risque, à ce jeu charmant, de perdre certames qualités profondes, certaines vertus~ës§entielles, autrement utiles à la société. Et si_ le nationalisme a 'des inconvénients, il n'en reste pas moins nécessaire etprbntaMe~en attendant cette Europe unifiée et fédérer dont la création, au surplus, risque de ~se faire attendre encore longtemps. Un poète médiocre a écrit ce vers médiocre < Vivre, naître et -mourir dans la même malson. On peut faire 'bon marché de cet alexandrin au point de vue littéraire. Au point de vue social, il vaut son pesant d'or. Tel est bien le sentiment qui commence à s'exprimer dans le pays du monde où le cosmopolitisme et le nomadisme jouissaient jusqu'à présent de la faveur la plus vive: je veux dire les Etats-Unis d'Aménque. Par la force des choses, une certaine aristocratie en ce pays subit très vivement l'attraction du vieux monde et non pas seulement comme diraient les mauvais plaisants –parce que la prohibition est inconnue en Europe. Ce ne sont ~txfMC<Mtt tMtM~tf.

eSectuées pendant l'année budgétaire, écoulée seront fournis aux commissions des finances des deux Assemblées qui en feront, ellesmêmes, un rapport à la Chambre des députés et àuSénat, respectivement, avant la fin de la session ordinaire. Cet amendement a été pris en considération pour insertion dans la loi de finances.

Il en a été de même d'un amendement de M. Candace, relatif à l'exercice budgétaire des colonies.

L'ensemble du projet a été adopté par 17 voix contre 5.

Sur une intervention de M. Mandel, la commission a décidé de faire confiance à son président et au rapporteur spécial, M. Paganon. pour qu'une entente intervienne avec le gouvernement sur la date de la discussion du budget du ministère des aSaires étrangères. La commission a décidé, en outre, de laisser toute latitude à son président pour gué belui-ci f!t part, a la conférence des presidents et au gouvernement, du vceu de la commission tendant à ce que le projet sur la date d'ouverture de l'exercice financier fût examiné au cours d'une séance spéciale. II a été décidé, d'autre part, que la souscommission de la défense nationale serait convoauée demain matin pour l'examen du projet de loi portant ouverture de crédits pour l'organisation défensive des frontières, la commission devant l'examiner aussitôt après. Dans l'après-midi, elle discutera des dégrèvements qu'il convient de faire figurer dans un projet spécial qui doit être voté avant le 31 décembre.

La grâce d~ M. Léon Daudet

MM. Louis Marin, Mandel, Edouard Herriot et Daladier, doivent se rendre demain en délégation après du président du Conseil; et la nouvelle dès qu'elle a été connue dans les couloirs n'a pas laissé de causer quelque surprise. On s'est demandé, notamment, quel pouvait être l'objet de la démarche susceptible de réunir des hommes d'opinions aussi opposées.

Renseignements pris, on a su qu'il s'agissait de pressentir le chef du gouvernement au sujet de la grâce de M. Léon Daudet. Une promotion de la e Pensée française s dans la Légion-d'Honneur

M. Henri Lorin, député de la Gironde, a déposé une proposition de loi tendant à l'ouverture, au ministère de l'instruction publique. d'un contingent spécial dans la Legiond'Honneur, pour une <! promotion de la Pensée française

Cette proposition, ainsi que l'indique M. Henri Lorin dans son exposé des motifs, s'inspire de < coïncidence, en 1020 de plusieurs centenaires d'ordre intellectuel et, entre tous, 'celui de la '<: Revue des Deux Mondes s- et celui de la Société des auteurs et compositeurs dramatiques. i A propos du centenaire de la < Revue des Deux Mondes notamment, le député de la Gironde évoqua les titres de gloire de cette publication et tout ce qu'elle représente dans rintellectualité de notre pays.

<: Que l'on songe, écrit-il, à ce qu'il a fallu d'efforts, de persévérance, d'ingéniosité et de volonté de vivre, pour durer à travers les révolutions et les guerres, les changements de régimes et les changements de goût. » Et il rappelle aussi qu'elle a contribué puissamment au rayonnement de la pensée française à l'étranger et qu'elle a été au travers d'un siècle entier < une bonne ambassadrice de la France

La marine marchande

M. Louis Rollin, ministre de la marine marchande, a fait parvenir à la commission de la marine marchande une, lettre dans laquelle il expose les mesures que le gouvernement compte prendre dans le cas d'une grève des inscrits maritimes entre la France et l'Algérie. La commission a ensuite adopté une proposition de M. des Lyons de Feuehin, invitant le gouvernement à faire connaître les travaux à exécuter dans les ports de cabotage et qui doivent être compris dans le grand problème d'outillage national.

'u:sÉN.j~jr.j;.

LES ASSURANCES SOCIALES Réunie hier, sous la présidence du docteur Chauveau, la commission de l'hygiène a poursuivi la discussion du projet rectificatif à la loi du 5 avril 1928. sur les assurances sociales.

Elle a apporté, par 10 voix contre 5, une précision à l'article 4, paragraphe 4. Le prix de la consultation sera ou avancé, ou remboursé à l'assuré par la caisse. Cette disposition n'est d'ailleurs pas exclusive de la possibilité d'accords entre les caisses et les groupements médicaux.

La commission a repoussé une suggestion tendant à interdire la création d'hôpitaux gérés par les caisses dans les villes pourvues d'une Faculté de médecine.

Elle a maintenu les sections départementales de la Caisse nationale et a chargé son président de rechercher un texte permettant de conserver aux salariés les avantages de certaines caisses financées entièrement par le patronat et accordant des prestations au moins égales à celles de la loi.

La commission a reculé jusqu'à la date d'application de la loi le délai donné aux employeurs pour déclarer leurs employés. Elle a décidé de quintupler le montant de l'allocation et de la bonification de la loi du 5 avril 1010 sur les retraites ouvrières. Elle a admis le principe du maintien sous

pas seu~ment des plaisirs grossièrement matériels, ce sont aussi des satisfactions d'un ordre plus relevé, des satisfactions intellectuelles et spirituelles, souvent devinées ou entr'aperçues plutôt que très nettement senties qui attirent de ce côté~ci de l'Atlantique tant de ploutocrates à l'âme inquiète. Il entre dans le snobisme qui pousse ces gens-Là à franchir la mer qui nous sépare d'eux autre chose, je le répète, qu'un vain besoin d'agitation et de jouissances, mais voilà un fait que les compatriotes, moins fortunés, de ces p!outaerates déchaînés refusent franchement d'admettre. Et c'est une vraie levée de boucliers qui se dessine dans la presse des Etats-Unis livres, journaux et revues contre le nomadisme, contre le déracinement où se plaisent trop exclusivement les <: happy few », c'est-à-dire l'élite des favorisés du sort et de la fortune à peu près libres de leurs mouvements et qui profitent de cette liberté pour n'être jamais dans leur pays.

La grande revue populaire américaine, 77K? ~Mn~sy E~ttM~ Po~, dont le tirage s'élève, dit-on, à quatre millions d'exemplaires, contenait, dans sa ~livraison du. 5 octobre, quelques pages significatives de Maud Parker intitulées en français <: Nomades de luxe ». Elle est très évidente l'intention satirique de ce tableau, d'ailleurs habilement brossé, de la vie brillante, mais démoralisante des milliardaires américains. Et ce qui déplaît surtout à Maud Parker dans ces existences remarquablement vides, c'est leur dispersion dans 'le monde entier. Ces gens-là ne peuvent pas tenir en place. Et comme. les progrès de la mécanique leur permettent de satisfaire leur passion itinérante, c'est le spectacle d'une ruée sans but à travers le monde qu'ils offrent à ceux de leurs compatriotes– et il y en a –qui restent attachés à leurs rivages <: Le résultat de tout ce nomadisme, observe un personnage qui joue dans le récit de Maud Parker le

leur régime actuel des employés et ouvriers des services publics déjà couverts des ris'quesdelaloi.

La commission a maintenu le texte de la loi, en ce qui touche ~es tarifs postaux applicables à la correspondance des caisses. Elle espère terminer aUjouFd'hui la discussion du projet.

La commission d'administration s'est réunie hier, sous la présidence de M. Henri Mertin.

Elle a adopté le nouveau texte présenté par M. Emile Sari. rapporteur,'et portant création d'une caisse de prêts à intérêts, réduits et de bonifications d'intérêts, pour leurs emprunts, aux départements et aux communes. Cejipuveau texte aui modifie le projet initial de caisses d'avances aux communes, déposé par le gouvernement, il y a plusieurs années, est compris dans te programme d'outillage national, actuellement à l'étude dans l'autre Assemblée.

M. Emile Sari a été autorisé à déposer son rapport:

La commission a examiné ensuite le projet tendant à créer une caisse de retraites de fonctionnaires départementaux et communaux.

M. Emile Sari, rapporteur, a insisté sur l'utilité de rendre obligatoire, pour toutes les communes de France, l'application à ladite caisse.

D'autre part, les charges résultant de la péréquation des pensions sont mises à la charge de l'Etat.

Les conclusions de M. Emile Sari ont été adoptées, et le sénateur de la Corse a été autorisé à déposer,son rapport.

La commission des finances s'est réunie, sous la présidence de M. Clémente!. M. Charles Dumont, rapporteur général, a présenté son rapport sur la proposition, adoptée par la Chambre, relative aux impôts locaux dans les départements recouvrés. Après une intervention du général Hirsçhauer, -exposant les raisons qui militent en faveur de l'adoption de cette proposition, les conclusions favorables de M. Charles Dumont ont été unanimement approuvées. La commission a ensuite poursuivi l'examen officieux du budget de 1030. Elle a successivement adopté les budgets des conventions, de l'agriculture, des travaux publics, des mines et des forces hydrauliques, sur les rapports qui !? ont été respectivement présentés par MM. Jeanneney.tAbel Gardey, Milan et Blaignan.

La commission a décidé d'entendre les ministres des travaux publics et des finances sur les chapitres 80 et 91 du budget des travaux publics, relatifs aux ports maritimes. A la demande du général Hirschauer et après entente intervenue avec M. Lebrun, président de la commission de l'armée, il a été décidé que les commissaires financiers faisant partie de la sous-commission de contrôle de la Défense nationale pourront assister à la séance que la commission de l'armée tiendra, aujourd'hui jeudi, en vue de l'audition du ministre de la guerre, sur l'organisation défensive des frontières. La commission des finances se réunira lundi prochain pour continuer l'examen du budget.

La commission de législation, réunie sous la présidence de M. Penaneier, a entendu la lecture du rapport de M; Morand sur la proposition concernant le sursis à accorder aux locataires d'immeubles commerciaux ou industriels.

Après débats, la commission a approuvé le texte suivant

< Même après expiration des délais concédés aux locataires, soit par les lois successives, soit par des décisions de justice rendues en vertu de ces lois, le juge des référés pourra accorder les délais de grâce de l'article 1244 aux locataires d'un local à usage commercial ou industriel, menacés d'expulsion, délais qui ne pourront être supérieurs à six mois. D~

La commission a chargé M. Morand de déposer son rapport à la prochaine séance, afin qu'une solution Intervienne le plus rapidement possible.

Le groupe <: pour supprimer ce crime, la guerre s, réuni sous la présidence de M. Fernand Merlih. a entendu un exposé de M. Henri Demont, au sujet de la campagne poursuivie par ce dernier, notamment en Allemagne et en Belgique.

M. Ti. pemont a donne tenture de.lettres' de hauts magistrats allemands qui prouvent que, de l'autre côté du Rhin, des'përsonnalités officielles s'intéressent actuellement aux idées de paix et veulent développer juridiquement la Société des Nations par une législation contre la guerre.

AU COM!TÈ EXÈCUHF DU PART! RAD!CAL Au Palais des fêtes, rue Saint-Martin, a eu Heu hier soir, sous la présidence de M. Daladier, une réunion du comité exécutif du parti radical, et radical-socialiste,, à laquelle assistait notamment M. Herriot.

Tandis que se poursuivait, au scrutin secret, l'élection des membres de la commission de discipline, M. Daladier ouvrit la séance plénière en prononçant une allocution dans laquelle il précisa que te parti radical-socialiste n'avait jamais eu, au cours de ses interventions à la Chambre, l'intention de faire de 'l'obstruction et du sabotage. L'orateur condamna avec énergie les assertions de certaines afnches. Puis, parlant de la propagande radicale-socialiste, M. Daladier a déclaré qu'un vaste champ d'action s'ouvrait à elle, et il a adjuré les membres du parti d'intensifier leur propagande. De nombreux orateurs intervinrent ensuite

rôle .:du raisonneur, c'est que l'o]! appartient moins à New-York qu'à une coterie nouvelle, vraiment internationale. Nous nous rappelons un temps, vous et moi, où la société reposait sur la base familiale et où l'élite d'une ville tenait par un lien définitif au lieu natal. Tout cela a bien changé et comment pourrait-il en être autrement alors qu'il est d'usage de ne point passer plus du quart de l'année au foyer, c'est-à-dire dans la localité où l'on vous adresse vos factures ? Cet été, par exemple, je compte des amis à Biarritz et au Touquet et un associé deJFrank a loué un superbe château en Irlande. Soit dit entre parenthèses cela lui coûte 5.000 dollars par mois, tout juste le prix d'une belte maison à Newport. Nous avons d'autres amis qui comptent passer août-et septembre en Ecosse. Deux autres ont apprêté des yachts pour une croisière en Méditerranée. Le point sur lequel j'attire votre attention est celui-ci: quand vous êtes quelque part pour peu de temps, vous vous liez bien plus vite que lorsque vous êtes chez vous. Tout déplacement de ce genre étant limité, il en résulte une convention tacite, à savoir qu'on ne perdra pas de temps à choisir prudemment ses compagnons (!e mot anus ne serait pas de mise). Quand je pen~ aux années que maman, parfois, laissait s'écou!er avant dé rendre visite à quelque nouvelle venue, pourtant régulièrement accréditée' à New York Moi aussi, quand je suis en ville, je consacre mon temps à nos vieux amis, mais nous ne passons pas à New York plus de quatorze semaines sur cinquante-deux. Nous passons dans notre maison de~ Long Island au maximum mai et juin, puis octobre et novembre. Frank a acheté une chasse réservée au nord de Charleston où il passe en moyenne trois semaines par an. Notre maison d'Aiken pourrait encore nous héberger trois mois, mais Frank s'y déplaît. H est en train d'acheter une maison à Paris pour ne plus descendre à l'hôtel quand nous allons là~bas, bien que nous traversions

pour préconiser diSérents moyens de rendre plus efficace la propagande du parti. Puis, l'investiture fut donnée à M. Kennessen, candidat du parti à l'élection législative de Bergerac. Enfin, à l'unaninuté, des féliciations ont été adressées à M. Herriot pour la part qu'il a prise au débat sur le'budget de l'instruction publique.

MOUVELLES~OLmQUES

.r:

Une délégation du bureau et du conseil d'administration de la « Semaine du Combattant & a. été reçue mardi par le docteur Gallet, ministre des pensions. La délégation a entretenu le ministre des principales questions intéressant actuellement le mouvement combattant. L'entretien a été particulièrement cordial.

M. Aristide Briand a reçu, hier aprèsmidi, M. Ghiapowski, ambassadeur de Po-

logne.

Un homnmge à Clemenceau~ Au cours de la séance du conseil municipal de Versailles, hier, le maire de cette ville a tenu à témoigner l'admiration et la reconnaissance de la ville de Versailles à la mémoire de Georges Clemenceau.

tOCVENENÎ SOCÎAUSTE ET SïNNCH A la C. A. P. du parti socialiste

La commission administrative permanente du parti socialiste (S. F. I. 0.) s'est réunie hier soir.

Elle a. décidé que M. Le Troquer, conseiller municipal de Paris, suppléerai M. Renaude), empêché, à la séance de la commi'ssion du désarmement de l'Internationale ouvrière socialiste, qui se tiendra, à Paris, dimanche prochain, 22 décembre. Cette commission doit examiner le rapport de M. Albarda, délégué hollandais, sur le désarmement.

La Société les Amis de Jaurès ayant nommé un comité chargé de publier les œuvres du tribun socialiste, la C. A. P. accrédite ses membres auprès des sections de l'internationale. Elle vote également le principe d'une subvention et d'une souscription en faveur de l'œu-vre entreprise.

Les militants qui suivir.ent le parti communiste lors de la scission de Tours (1020) conserveront-ils les droits attachés à leur ancienneté s'ils réintègrent le parti socialiste? Il en est ainsi pour l'instant, mais le dernier congrès .national, tenu à Nancy, a chargera C. A. P. de''revenir sur cette question.'

Des avis divers se sont manifestés hier soir, les uns favorables au j~o~ ~MO, les autres tendant, an contraire, à fixer au i" juillet l93o le terme des dispositions exceptionnelles actuellement en vigueur.

'Dans ces conditions, M. Février, député du Rhône, présentera, un, rapport objectif au prochain Conseil national qui statuera.

La fixation du prix limite du pain M. Jean Hennessy, ministre de l'agriculture, vient d'adresser aux préfets la circulaire suivante

Des renseignements qui me 'sont communiqués, il ressort qu'il existe dans de nombreuses communes un écart tout à fait injustifié entre le prix du'tlé, le prix de la farine et le prix du pain.

Cette discordance entre le prix de vente, d'un aliment essentiellement national et celui de la matière première qui entre dans sa composition est inadmissi'ble pour des raisons de justice, de santé publique et de bon ordre social, il importe de la faire disparaître dans les délais les plus courts.

Je vous rappelle que la loi du 31 août 1924 et le décret subséquent du. 2 septembre 1924 vous en donnent le pouvoir.

D'une part, en eSet~ la loi du 31 août 1924 vous confère la faculté de fixer, après avis de. la commission consultative, le prix limite qui ne spnurra être dépassé pour la .vente des produits jdë:mouture..du Me tendre. II vous appartiendra, dans ces conditions, lorsque les circonstances économiques l'exigeront, de réunir, sans délai, la commission en vue de la fixation du prix limite. Ce prix limite une fois fixé, vous devrez, par tous les moyens, vous assurer qu'il n'est pas dépassé et prendra éventuellement, à ce sujet, toutes mesures, suivies de toutes sanctions, que vous estimerez nécessaires.

Par ailleurs, si la fixation d'un prix limite pour la farine n'entraîne pas une baisse corrélative du prix du pain, vous voudrez bien adopter. en ce qui concerne cette denrée, les mêmes dispositions que celles prises pour Ja farine. Les maires, en effet, hésitent souvent à user de la faculté que leur donne la loi du 10-22 juillet 1701, de fixer le prix limite du pain dans leur commune disposant d'éléments d'information plus détaillés qu'eux, et armés des pouvoirs que vous confèrent, à la fois, votre fonction et votre autorité, il vous appartiendra, en cas de défaillance de leur part, de prendre les dispositions que je vous recommande.

Absolument décidé à faire cesser iss abus que je. voua signale, je vous prie de bien vouloir m'envoyer. le 15 de chaque mois, avec tin état faisant ressortir les principales différences de prix constatées dans votre département entre !e Me, la farine, et le pain, un rapport détaillé .m'indiquant les mesures que vous aurez cru devoir prendre, et les résultats qu'elles vous auront permis d'obtenir.

'.rarement l'océan comme Vous savez, deux 'fois par an, tout au plus. <: Deux fois par an, tout au plus. II est plein de raison le langage que 'Maud Parker fait tenir à son héroïne mais celle-ci n'aurait-eHe pas smbi, peut'être à son insu, t'influence, Maud Parker dirait la contamination, de son entourage ? Elle déteste Je nomadisme, mais elle sacrifie à cette mode automatiquement, sans même s'e~ apercevoir.

<

~i!

Et c'est encore un portrait très finement dessiné de <: nomade de luxe » que nous apportait, sous la signature de Lloyd Morris, la livraison d'octobre du ~o~ Ma~a~Kc. Mrs Cortiand Partridge est la reine des salons de New York. Elle a cinquante-huit ans et a mis plus de vingt ans de sa vie, d'une vie pleine à craquer, à s'assurer cette primauté très enviée sinon très enviable. Naturellement, Mrs Partridge vit à cheval, si l'on peut dire, sur le nouveau monde et l'ancien. Elle règne à New-York, mais c'est à Londres qu'elle a gagné ses galons et sa couronne. C'est à Londres qu'elle doit ses meilleures insjp~rations, celles qui lui ont valu a NewYork sa victoire incontestée sur des rivales plus jeunes, mais moins habiles. La vie nomade de Mrs Partridge est, d'aille'urs, réglée comme un papier à musique et ne souffre aucune fantaisie. EUe passe le mois de novembre à New-York, se montre à l'Opéra et donne le grand bal qui ouvre la saison mondaine. A Noël, elle s'embarque avec son mari, le colonel, sur son yacht pour une croisière dans les mers du Sud. Elle rentre à New-York en janvier et y reste jusqu'au 15 février. A cette date,'elle se rend à Cannes où son mari a acheté, quand le franc était tombé si bas, la ravissante villa de la jFo~tc. Quand elle a cessé de se plaire à Cannes, elle va passer quelques semaines en Egypte mais rentre à New-York en mars pour y rester jusqu'au mois de mai. En mai, elle vient à Paris acheter les robes qu'elle

REVUE DE LA P RESSE

La pause

La. politique intérieure, qui n'a vraiment pas chômé ces derniers temps, prend un repos bien gagné. La presse, qui se félicite de cette pause, en profite pour recommencer ce matin à jouer aux propos alternés. GeorgeV refuse de recevoir

l'ambassadeur des Soviets

Le correspondant de Londres de l'Echo de Paris nous apprend que George V refuse, malgré les objurgations de M. MacDbnald, de recevoir M. Sokolnikof

Mais, en définitive, on a nni par trouver un compromis. C'est le prince de Galles qui sera chargé de recevoir l'ambassadeur des Soviets, .probablement avant Noël. Et pour créer un précédent, il a été chargé également par le roi, l'autre jour. de recevoir M. Skirmunt. le ministre de Pologne, élevé au rang d'ambassadeur. De cette façon, si les Soviets marquent quelque mécontentement, on invoquerait le précédent'polonais.

Mais ce sont les Polonais qui ne seront pas contents.

Critique de ta trêve douanière

M. C -J. Gignoux (la Journée Industrielle) est très dur pour <: cette mirifique improvisation qui, destinée à faciliter les échanges internationaux, a chance de nous procurer tout d'abord <: une recrudescence de protectionnisme s*. Consciemment ou non, les futurs participants à la trêve songent en effet à l'aborder dans les meilleures conditions en faisant auparavant <! le plein de leur production »

Les ajustements douaniers allemands, qui ne sont pas les seuls, auront pour effet de rendre encore plus incertaines les bases d'urr arrangement douanier international quel qu'il soit. Le frappant est qu'on songe à stabiliser uniformément des tarifs auxquels on serait bien empêché actuellement de fixer une commune mesure: celle-ci ne saurait résulter que de l'unincation des nomenclatures. La S.D.N. y travaille; tant qu'elle n'aura point terminé cette tâche, il ne saurait logiquement être question d'un accord dont on ne connaîtrait même pa$ l'élément essentiel.

Les assurances sociales et ta îamitte La loi des assurances sociales n'ignore pas la famille. Il faut, écrit M. Landry, dans le Journal, ~n faire un.mérite à ce~ux qui l'ont élaborée

Un célibataire, des époux sans enfant –pour qui la vie est plus facile encore ont la possibilité d'épargner. Ils sont impardonnables, s'ils ne. mettent pas de coté de quoi <: tenir le coup » pendant un certain temps, quand la maladie survient. ou l'accident. Le père de famille qui a la charge d'une nombreuse progéniture est condamné, lui. à vivre au jour le jour. Incapable de travailler, il succombe aussitôt, et tous les siens avec lui. Ici, la société a le devoir de venir au secours sans aucun retard.

Mais que coûteront

!es assurances sociales ?

Que coûtera la loi? Personne n'est en état de le dire. et M. André Chaumeix (Figaro) critique sévèrement le ministère du travail qui prévoit des dépenses sans compter Pour préparer la. mise en application de la loi, des millions sont pris sur les ressources de l'Etat. Et .ils auront été gaspillés en vain, si c'est seulement après des résultats désastreux que le gouvernement se décide à reviser les textes. On est en pleine incohérence, et on y reste par amour-propre, par entêtement ou par faiblesse.

.II (le ministère) installe, il nomme, il construit. il loue, il dépense. Il a pourvu déjà aux emplois sans concours, et s'il n'y a pas encore d'assujettis il y a déjà des fonctionnaires et on puise dans les deniers publics. Cette aventure est absurde. Si elle se poursuivait, elle deviendrait scandaleuse.

Une loi sur les assurances sociales est possible < mais elle.,doit être étudiée ~sérieusement M. Gaston Guèze, dans l'Express du Midi, marque les destinées de cette <: loi folle _dont la plupart des parlementaires, après l'avoir votée, se refusent à accepter la paternité

Ceux-là mêmes des parlementaires qui avaient, dans un moment de folie démagogique, voté la loi de 1028, parce qu'il fallait voter n'importe quoi, mais paraître faire un cadeau au monde du travail, ont .aperçu, à la réflexion, des lumières que la précipitation leur avait dissimulées ceux qui avaient mis le plus d'empresse.ment à apporter leurs concours aux mesures des préparation à l'application de la loi ont reculé effrayés devant les chiffres et devant l'étatisme que l'étude a fait apparaître.

La loi n.e doit pas être appliquée sans être amendée.

La grâce de M. A. Daudet

M. R. Nibian écrit, à ce propos, dans l'Homme Libre r

Nous ignorons ce que le gouvernement décidera et quelles sont les considérations extérieures à M. Léon Daudet dont il croira devoir tenir compte; mais nous. pensons que M. André Tardieu, qui fut journaliste et quel journaliste ne peut pas être personnellement

portera à Londres, pendant la saison. Elle reste à Londres jusqu'à la fin de juillet, puis s'installe au château d'Abercroft, en Ecosse, pour le mois d'août. Septembre la trouve aux Etats-Unis, dans sa villa de Newport. En octobre, rapide voyage à Paris pour les toilettes d'hiver. Retour à New-York au commencement de novembre et recommencement du cycle endiablé, pareil à la ~M/c~s tK~fKtM dont a parlé Dante.

Mrs Partridge a eu deux grandes initiatrices en Europe: la duchesse de Courcelles à Paris et lady Bletherstowe à Londres. En outre, elle s'est assuré .le concours précieux d'une <: secrétaire sociale » de premier ordre: Susan Adams. Les inventions mondaines de, Mrs Partridge ne sont pas toujours 'heureuses celles de Susan Adams furent toujours autant de succès. Par exemple, c'est Mrs Partridge qui imagina ces tristes ~;CMK~~ !M<tM!M de diplomates accrédités à Washington et de banquiers newyorkais qui ont laissé à New-York un si fâcheux souvenir. 'Mrs Partridge avait ga<rdé un souvenir ébloui des 7MKcheons où lady Bletherstowe conviait des parlementaires en vue, de's journalistes Innuents et quelques fonctionnaires triés su! le volet. Mrs Partridge aurait voulu lancer à New-York une mode de ce genre, mais <: la politique aux Etats-Unis n'es) pas, comme on sait, une profession pour -gentlemen ». Aussi Mrs Partridge unagina-t-elle de remplacer tout ce personnel politique par un mélange savamment dosé de diplomates de passage et de financiers indigènes. Hélas! Ils s'obstinaient à ne tenir que des propos frivoles, à regarder désespérément leur montre et à nier avant deux heures.

C'est alors que Susan Adams conseilla à. Mrs Partrid.ge d'inviter â~ses <MM~ <M<K~ le grand homme du jour, quel qu'il fût, de passage à New-York. Le ~MMC/~OM inaugural eut pour héros Roger Farghar, romancier anglais dernier cri du demie: bateau. II était habillé comme un paquet

insensible, aux raisons de liberté et d'estime Ht-. téraire qui, seules, nous avaient déterminés ici. Notre confrère.fait allusion à la pétition des gens de lettres qui demandaient, il y a 6 mois déjà, ~a rentrée de M. Léon -Daudet en France. Une grande colère de M. Hcffiot, M. E. Herriot répond, dans l'Ere Nouvelle, au ~Journal des Débats qui l'invite < à une controverse plus détaillée sur la politique extérieure Cette controverse, M. Herriot affirme qu'il la souhaite infiniment. tout comme il appelle de tous ses vœux une discussion sur la crise financière, l'inftation et ses suites

On conviendra que, depuis le jour où M. Millerand nous appelait à l'Elysée, M. Poincaré et moi, pour nous faire .connaître l'état lamentable du Trésor public, nous avons' fait preuve d'un beau sang-froid. S'étant décerne ce satisfecit, M. E. Herriot perd tout son beau sang-froid et pousse un terrible rugissement

Au cours d'eNorts dont on disait <tU'IIs réclamaient' l'abnégation de tous les Français. nous avons conservé tout notre calme et accepté en silence bien des attaques odieuses. Mais on se lasse de supporter le poids de l'injustice. Qu'on nous attaque Nous sommes prêts; Qu'on se le dise.

M. Léon Btum et !es radicaux

Dans la République de M. Daladier, M. Kayser, dûment crossé par M. TLéon Blum, essaye d'attendrir le redoutable <: debater > socialiste en déclarant regretter de n'avoir 'point tenu compte, dans l'article qui lui, valut de recevoir les foudres du directeur du <: Populaire de l'indiscutable loyauté et de la constante fidélité du soutien socialiste au ministère Herriot

M. Léon Blum avait véhémentement accusa M. Kayser de vouloir faire, dans un hypothétique ministère de coalition, des ministres socialistes des <: otages Le fidèle disciple de M. Daladier met la main. sur son cœur, jure ses grands dieux qu'il n'a jamais eu cette affreuse pensée et écrit avec mélancolie N'est-il donc plus permis à un militant radical de défendre une position 'radicale soumise au feu des interprétations socialistes ? Jeunes équipes et vieux partis pbHHquës .Qui l'eût cru? L~es vieux sont dans la confusion. les jeunes, soutient l'Avenir, montrent de la! méthode et de la prudence. La. revue <; Notre Temps .que cite notre confrère, publie un article M.' Jean Luchaire, où l'on voit nettement déterminée la tactique recommandée aux .générations montantes Elle se traduit far ces deux conseils attendre, en travaillant; que leur heure sonne refuser de prendre définitivement position dans les querelles des aines ou dans les blocs rivaux que les vicissitudes politiques font naître et disparaître.

M. J. Luchaire assure en effet que la ta-'che des jeunes équipes est plus que jamais tracée

Elle consiste à poursuivre chacune leurs expériences, à gagner du terrain pour leur génération, même dans des camps apparemment rivaux, mais aussi, surtout, à se serrer les coudes au-dessus des contingences momentanées de la politique telle qu'elle est dirigée par nos aines.

En nn mot, conclut l'Avenir, avec une !ro* nie assez savoureuse, les jeunes équipes, avant de secouer le cocotier, veulent apprendre d'elles-mêmes comment .cela se secoue.. Ce n'est pas si bête.

Est-ce une réforme ?

Dans le Capital (Edition Economique 3u. 20 décembre), M. Joseph Caillaux adhère à la réforme de l'exercice budgétaire projetée par le gouvernement. L'ancien président du Conseil' expose les conditions nécessaires. pour que cette modification soit possible J'ai dit que, jadis, les douzièmes provisoires, ne causaient pas de dommage appréciable parce' que, composant des tranches de budget, ils munissaient, dès le i" janvier, les administrations. des crédits qui leur permettaient de passer contrat pour les travaux indispensables. Rien de tel à l'avenir L'année financière commençant le I"' avril, à partir de cette date seulement, les services pourront contracter, traiter. Trois mois seront perdus, les trois'mois durant lesquels l'industrie privée prend les engagements utiles pour que, dès le commencement de la belle saison, 'les ouvriers aient la pioche en main. Et qu'on ne vienne pas me dire que cette per.te de trois mois sera compensée par le gain de trois autres mois au début de l'année suivante. Au point de vue dont je m'occupe, les mois d'hiver ne comptent pas.

Le remède est simple. Il faut faire voter chaque an, à la fin de décembre, une loi habilitant les administrations à engager, pour; les dépenses de construction, de travaux, etc., le< sommes incluses au 'budget déposé. Remède simple, ai-je dit, mais rigoureusement indispensable Sinon, le système nouveau vaudrai! moins que le système bâtard des douzièmes provisoires puisque celui-là, quelque opprobre qu! planât sur lui, ne retardait pas la construction de la moindre école. ,,O..D;

P. D.

de sottises et tremblait de timidité, mais s'exprima avec arrogance. Il ne connaissait aucun des amis lon<~oniens de 'Mrs Partridge, 'mais quand celle-ci lui parla avec respect de lady Bletherstowe, il éclata « Si je connais cette vieille folle Mais elle est totalement hors concours, vous savez. Nul ne veut plus avoir rien à faire avec ce vieux tableau Sur le moment, Mrs Partridge dut se contenir pour ne pas remettre Roger Farghar ~sa place, mais son rude langage ayant plu à ses hôtes et son déjeuner ayant été un succès, elle revisa tout simplement son jugement sur lady BIetherstowe. Une rivale l'ayant félicitée d'avoir su attirer chez elle te romancier Farghar « Oui, fit-elle d'un ait modeste, Roger est un adorable garçon et nous avons absolument les mêmes idées sur la société londonienne. Il n'adtmire pas lady. BIetherstowe et la dit bonne à mettre au rancart. Je dois avouer que j'avais toujours eu cette opinion sur elle. » La conversation, a dit un célèbre .moraliste, est l'école du mensonge et le monde est certainement l'école de la dissimulation et le paradis de Ja vanité. Les écrivains satiriques d'outre-mer s'en aperçoivent après beaucoup d'autres et dressent leurs plans en conséquence. Ils ont un bel avenir et de beaux livres devant eux s'ils s'avisent de tirer de l'observation des. moeurs mondaines propres~ aux <x fou.T. Jhundred devenus d'ailleurs bien plus nombreux.tout ce que ces mœurs comportent et peuvent donner. Quel romanciet américain publiera un pendant américain à !~aMt<y .FcM', de.Thackeray, ou à JP~K~ ~<M* CM.y-M.MM.M, de Paul Hervieu? Miss Edith '\yharton, Fauteur de.FAc T~OM~ of M~/t, aurait été capable naguère d'écrire ce livre mais elle a perdu le contact direct avec son pays pour avoir vécu beaucoup, elle aussi, à l'étranger. Ne craignons rien, au surplus. Il se trouvera bien quelqu'un aux Etats-Unis pour écrire le roman des nomades de luxe le thème est trop beau pour n'être pas traité un jour ou l'autre. MAURICE MURET.


LE SPECTACLE A PAR! S

CES REPETtTïONS GENERALES j~.U THEATRE ANTOINE: ~MM fo~w of<Mt~ pièce en trois actes de M. Henri Jeanson. w Pa~ fe<tdf~~<' ~.OM~ ~0<t fils, Didier Co/~t a. !fK&! /'CMdaM< ~S'npt (7)M <y<mKt~ de .M y~M)M. if< <t Otd«fe c~tt ~e~ttM tKMe~y ~MO<td!~M~c~, il ~'P-ft ~ftM d'O~C~CH~ t~ ? .!K~O~e une C0t)ft~t«'Hc tHTM<tOMti?. ~M/OMfd~/tMt, /<* y'MMf ~4/MM iO&ttCttf MM~ ~MOtt'OM; t7 ~!fr<' d(tM )<)!<' &OMgM~. ~4<of, Didier prend la ~M' 6'a)M /sf~~r ~ecoM~f MMC ~OMfHÂ' de ~~M, t< X~~o~e ?o)< S'M'~c Mt la /'n'mt~ ?'Mcf:o<t de C~o:~ Coi~t? Af. /eNMJO)t MC MOtM ~<< pas. AifaM OH ~e-M'tte ~MC, d'abord, 6[ )'e~<'M<t de fctOKMeot~Mt o <?<rg /F~ ~<? ~o 'MfKM:e, souffert J'tMt~ !)ty:0~t<M~ Ct~F~. C/0<~ a .9!M~mt<C OMJ. ~OM~ /e ~f~M~~ ~CM ~e ~C ~CMt M)~ et fCM'ftM~ ~S j's /t&C~<?. 7~0tM efOWMfO!M-MOMJ QM'cH? CM ~tCKMC à a&M~O'f 7'fOM MM 0~M ~t fM~tt!'C, la COtt~Kt<<* de 'C~Otfe est ~t ~fnM~aVetM'c ~M'on* ~/M,c o ~ow ~t~ ./a MNMt <MM~ y~M)te /Hc. 9tf't/ CMM. ~/a! ~MO~, a/'y~~ ~Ot père à ~OM ~fcoMf~. Didier a Pt~ /<M< de rétablir Jt'ttMtMth ~Ot~ MMg fois Ïf 6oM~M<)' son CH/0!H< a.MHfC, ~~MCKfC en ~f~e~tC~ de sa ~MMC /)OM~M~~ il ~<?M< COMprendre fo fOMOM d'une f~cA~C):6'.C ~K'tV ne s'ex~t~MC pas. Sa faute C~M/tC!~ pt,tc!cM<?: .M.f MM~! OKMM~ de tMCM'ta~ gâchées, et ~C/'O~~M~K~ <~ C~rc ~!<t Ottt JM<'C6~~ !7 eK est fM~OtMoM~ ~Mt, g!M avait pris C~att'~ jeune /tH~, a ~o /aMH~<? ~ft!CC~<C <f~'&)0t~' de la eO)K~Mt~ ~<ÏM~ la ~t~ iOt~'et~ O~M < /Mt O~K~C ice Qtt'~t ~OMtOMr. P~M~-C~ ~afC? qu'il MC savait ~M~Mt-tKeMF. <PJ<n~MOt!j les (~<e~ /'<fOKtta~<f de M. Jean.S'OM..L'OM~M* ~Mt ~O~e~C de ~['~OM~t~M ~M!H/M les a évoqués, <OK~ /aw~tt<S&/f.! devant ):0~ ;yeM.f et il a c~!<~ ~fM~Kc ~otM les ~.fCM; & a ~ott o~c eM.)' M)!g' cct~'fc gKt coM/e !Ct W~fttc MK ~f<!M~ J«CCM. Mais ~!tF//e trisÏ&M~ .M (f~(t~f de /at ~<'tt~~ <~MM ~0!M<K~ '~M~t~' B~Ce ? ce gM'0&<? M. ~em~o~ ce QM' fema~MC? Est-ce M ~O&~f de JC~ ~~P.trt'O)~ ~M!M fMMtC~f Z/ faut <7)t YOf<CH~ après s'être 'CMM <i ~~t~CMc!~ \fCCOK~r MtM pesante H!e/(!Kt-oH&

jLo /'t~c~ Mf od~tt~cMe:~ j'OMM par ~M~ iS'$~t~ et M. ~C0ï/< ~M &<'<[ par M. PCM~ Bernard et M~e ~4Hd~e G'Kt.M, AfM. ~ttd~c Berley et /<tcgMM i~afeMMM OMt c~ ~M.a/a~Mt~ poMy de«.t' ~t/7t0t<c«c~ f:t'f'e~et)tK!eH< coM~o~M.. !AU THEATRE DE L'AVENUE: Mlie .Fatconettt dans P/tedf~ de Racine.

MH? Pa~coM~~t 0 '~0!<h{ ~OMcr P/:ed)-c. 7~ ~oi't ~td~!<f<' sa ~M<f? Hc ~<'rot( ~<M wdt/ir~c. Elle a <~MtOt<7)!<? daK~ ~cdoM<a&~ fo/c !d'<tMC y<f'C ttt~/t'pPMCC, d~MMf ~faMde .M'Mt'M/t~ EHc a ~OM~C de M/M et /M~M ~.f~~M~tOM~ de <t0&~ T;<h'<!<de~. /<? garderai le ~oft~'Mf de ses VM~MM du dcM:)-t<MM OC~, de ses /a<M<M JOW~i~M et d~c/!t)'a;t<M. E< quelle vie do<t~ le ~~ord~ ~Më< M)M:(MMtt ~a~c.

~4 cette <f~i;tt<0tt0)t, dcM.t-' fC/'fOC~C~ tHOMfCMtCMt ?~< <<?!!< et ~')!<<'f/)r~C ~)'tt!Ct~a~ t'M M< «? /M )'M/'0)tyo6/C–<?<~O~OM/'<?M~)t?Mtoc~?. /c )te M'MdfCM cox~W~e~ ~<OMM<*< <MOt'~ ~CMt-OM <0t~ <!<{'MMe COmc~MHC, d~t'McMM char!K:a<tf~ /<n< ~fM.s~ aM ~fo~M~Mt- de M(.tt/!M~<~~:<f. aMt de M. B<'f~<')'~f, et ~Mt, <; ~aM<e d'/taÏ"tttd~, HC ~OKÏ/Ott d'~tt!<0' KM t.'C~ de ~Ract'KC !c!'MK v~~ df Af~Ha~te AfoM il /aMt'a~c)'

SyOtfM~cfo~ox'

Zwir JIIIC F.alcollqtti., 'JACOUES~ MARTEAUX.

La 101" de « Le grand voyage ». La be!!e et émouvante pièce de M. SherifF, f~ui fut déjà, en tangue anglaise, jouée sur d'autres scènes plusieurs centaines de fois, vient de dépasser, dans la traduction française, ses cent premières représentations au Théâtre Edouard-VII. Hier" soif,. a 'ce théâtre;" B~ 'CAB~é tavait. convie ses invités'a 'Ië'tci')a* ~ent cnième Un souper fut servi par petites taMes et l'on dansa au son d'un excellent jazz jusqu'à une heure avancée du matin. Soirée des plus tnHatites, que les interprètes de la pièce, venus iEn leur tenue de tranchée, rendaient aussi fort pittoresque. PHlUNTE.

LE THEATRE

LA REPETITION DE CE SOIR An Théâtre de l'Œuvre, à 8 h. 4~répéttHon .générale de CcWf ou -La 7<'tf/!<' ~!Mc ~o~c ~e ~OH orne, pièce de M. Fernand Crommelynck. CE SOIR JEUDj

A l'Opêra-ComIque. a 8 heures (abonnement série A) Le Roi n«! ~t .(Mmes Yvonne Brothier, Jeanne Guyia; M.M. Roger. Bourdin, Claudel, Musy, Balbon ot Jean Vieuille). Chef d'orchestre, M. Louis Masson,

A la Comëdie-Francaise, a 8 h. 45 Z.<? yoyn~c ~c AfoM~M)' Pcr<-tc/tCM '{MM. Siblot, Croué, Paul Gerbault, Pierre Bertin, Jcarr Marchât, Le Goff, Falconnier, Marcel Dufresne~' Mjnes Andrée <le Chauveron, Nizan et Roussel). La ~Mtt ï/<~)t<tOK!C OU Les Noces de jL(!Mire/~ .(distribution habituelle)'.

A l'Odéon. à 8 h. 30, ~o F~'M d'Or j(M'M. Arquiilière, Rjchard Willm. André Fouche Mjnes Rachel Béren'dt, Lily Mounet et Blanche Dars). Z.Y':Ct~n< ~M 7 o~n/~MM. Fabry. Sei~n.er, R~mcnd-Girard, Cailloux, Chantarat. Barg~n. Fred Davy, André Atléhaut jMânes EvaReyna), Marinier et Brévilie). A J'Athenée. à 9 h. 10, La Z.M~c <Mmes Madeleine Soria, Renée Pierny; MM. Lucien Rozenberg, Pierre Etchepare, J.ean Gal!aat et Paul Capetlani).

FEU!MM DU JOURNAL DES DEBATS du 30 décembre i939 (39)

!/homme et son cMen Par Henry JAGOT

!Avec douleur acheva Françoise. Et &ussi avec la sympathie que l'on ressent pour ceux qui souffrent dans leur âme Que pourtais-je ajouter pour vous convaincre que je Serais heureuse, au contraire, de vous ren-. <:ontrer,si je le pouvais?

Mlle de Larminière ne s'expliqua pas davantage. -t

Mais Jean Martin avait compris.

C'est juste! fit-il. Vous avez raison. Et Xrous Tae prouvez que je n'avais pas fort, lorsque je m'imaginais que vous ne reviendriez pas aux Vitarellës. C'est pourquoi j'ai pris ce chemin. Je marchais lentement, sans bruit. J'aurais juré que vous étiez bien loin. Et, cependant, j'avançais .avec précaution, comme si j'avais voulu ne pas vous effrayer. Je vous jure que si j'avais soupçonné votre présence, je me Semis arrêté. ~e serais revenu sur mes pas. Mais je croyais être seul. Je l'ai cru jusqu'au moïnent où Misère s'est élancé. Alors, me soutenant de ma promesse, désespéré à l'idée que vous supposeriez qu'eHe n'avait été qu'un nMnsonge, j'ai voulu fuir, m.e s&uver, m'en~oneer dans les bois. Oui! je !'ai voulu. Et puis. Et puis.

J~a voix de Jean Martin trembla. A trois ou quatre reprises, geste qui lui K~O<~M'OK Mt~'ff~'ff.

A FAvenue.â 8 h. 45, La Xo«t'M~ ptèce de M.M. Kirehoh et Guspensky, version française de MM. Noziere 'et Bienstock, interprétée par Mlle Falconetti et sa Compagnie.

–-A laGaîte-Lyrique, à 8 h. 30. ~M!~M/ BcaMcot'~ (Messager). Mmes.Dhamarys. Gamia; MM. Gerbert, Gitbert-Moryn. Noël, Detous, Gilbert N.abos et. Robert Casa..

Aux Nouveautés, à 8 h.40,~<M&cc (MM. Milton. Robert Hasti, Dupin, José Sergy, Mmes Gabnelle Ristori, ÏHiane de Creus et Suzanne Dehelly).

–Au PigaUe, à 8 h. 45, .H<~<WM t~ FfaHcc nar M. Sacha Guitry, jouées par l'auteur, Mlle Yvonne Printemps et trente vedettes. (Quatre scènes mobilesl.

Au Théâtre Edouard-VII, à 8 h. 45 Le Grand Voyage (MM. Debucourt. MarcelAndré, Camille Bert, Abel Jacquin, Paul Assetin, André Laurant€t Georges Paliy). Au Théâtre Femina, à 8 h. 45, T7M rof<-A&?a~M (Les Pot-t~M~ de Flambeaux) de M. Georges Kelly, interprété en langue anglaise par les <; Paris American Players~.

Au Théâtre de la Madeleine, à 9 heures La Troisième C&otM&fc (André Brûlé). –Au Théâtre Michel, à 9 heures, L'jE~-alier de ~tT~cc (Gabriel Signoret).

INFORMATIONS

A L'OPÉRA

La 7'OMf de FcM réunira, .demain, Mme Marisa Ferrer, MM. G. Thi'.i. Brown)ee et Oa.vefie, sous la direction de M. Fr. Ruhimann, et sera suivie du .ballet L'E~-H~ de /(MKt~, dansé par M!!e Tamara Tousmanva, Marce) Bourrât et 0. Joyeux, sous la direction de M. J.-E.

Szyfer.

Samedi, dans jBon'~ Go~o~MOp. M. Huberty chantera le rôle du tzar Boris.

A L'OPÉRA-COMIQUE

Dimanche, en matinée, le ténor Georges ThiH, avant de ~partir pour l'étranger, donnera sa dernière représentation de Cn~Mf~t aux cotés de Mlle Lucy Perelli .(Carmen), M. Roger Bourdm (Escamillo), Mlle Ertaud, 'MM. Roussel et Hérent. C'est M. Maurice Frigara qui dirigera l'orchestre.

Seront affichés hj semaine prochaine Mercredi 25,. en tnatinée, H~F)', Co~oH~t'a r!M<!<:oMo; en soirée, ~-o~<MC. Bz'0/MttOH. jeudi 26, en matinée, 7'n.ftfW et ~o~c,' en soirée, Le /?ot malgré /Mt; vendredi 27, La ro~M, CofO~ /cn'e ft~tcsMa.

A.: LA. COMÉDIE-FRANÇAISE

.Samedi, la cinquième matinée poétique .seT& 'donnée en l'honneur d'Alfred de Musset. Les représentations. oS'icieHes de la Maison de Molière se poursuivent, à l'Opéra royal du Caire, devant des salles enthousiastes. Les grands dignitaires de la Cour et le corps diplomatique assistent régulièrement à tous )e.s spectacles, et il convient de signaler que S.M. la reine a honoré de sa présence la représentation de Cht "c &<tdt"e pas avec famoMr. /? CocKS~o~ dM B)!/mt<y va repa'raitre procilaincment sur l'affiche. M. EmHe Fabre a en effet décidé de reprendre, dans .le courant de janvier,- cette pièce qui n'avait pas été jouée au Théâtre-Français depuis deux ans.

'<*<' Rappelons que la service d'e première B, pour ~!)i!M cMMWtc <!fOM<, sera reçu ce soir, au Théâtre Antoine.

't"i* M. Jacques Christiany; Mlles Madeleine Lebergy et Andrée Délavai joueront des rôles importants dans 300 s ~.HcK~, le vaudeville de MM. Pierre Veber et Victor de Cottens, qui sera créé. d'autre nart. cet hiver. à l'Eldorado. par MM. Dorville, Geo Leclercq et de Canonge. 4' Samedi après-midi, M)!es Misting-uett, Parisys, Maud Loty; MM. Aimé Simon-Girard, Henri Garât, Harry Pitcer et Saint-Granier vendront, au .pront de la Caisse de l'Union des artistes, des cad)ea.ux de Noël dans un magasin j de la rue de%.C)ichy.

't't* Mme Madeleine Soria~ vient d'être crue! !ement éprouvée pa'r !a mort de sa tnère, dont 'les obsèques ont eu lieu,"hier, dans ia plus st'ricte ~intimité. ''Aussi,' B!ftn"~e 'm.énaj*ef'')a; 'gM"~c artiste,.l'a. lâ,' direction d~'1'Athéuée.a-t-eHe décidé de ne:pa9 donner aujourd'hui de matinée de La L~ << De MM. René Wachtausen et Didier Daix, on annonce une. adaptation de La Ma!)tdfo.Qorc, d'e Machiavel, destinée à une scène parisienne.

< Quelques précisions ~u sujet du programme de la saison lyrique prochaine de Bayreuth, consacrée à l'oeuvre de Wagner

Les représentations se donneront en juiHet et août 1930.

On sait que certaines d'entre elles seront dirigées par M. Toscanini.

C'est 7'tMMt~~M'f et Par~/o~qui seront dQO< nés le plus souvent.

On an'ichera 7'cw!A<M<.fCf en juillet, le 22 date de la première des soirées wagnériennes; puis en août, ie i" le 5, le 9, et le 20. Tn.f~M e< y.foMf sera représenté en juiHet. le 23 en août, les 6 et 10.

P~~tYc~ comme 7\M)t/M.M~,auracinq'représentations en juillet. le 25; en août, les 2, 7, J3 et 21. C'est PoMt/a7 qui clôturera la saison. Quant à la r<~)'a~c, elle passera les 26, 2?, 29 et 31 juillet et', en août, les 14, 15, 17 et Ip, dans l'ordre norma.], bien entendu, c'est-à-dire 1/Of t~K .RAt", !~a~~f; Stcy/~tc~ et Le C~MCM~ des f~t<;f.

4' Dans l'après-midi d'avant-hier, au Théâtre des Variétés, les amis et les admirateurs d'Henry Bataille se sont réunis en assemblée constitutive.

Ce groupe, dont MM.'Gaston Doumergue et jRayntond Poincaré- sont..les.-ipremicr& .m&tnbrc&. fondateurs, et o'ui s'est placé )sous la présidence d'honneur du ministre des beaux-arts, compte dans ses rangs les plus hautes personnalités des lettres et du théâtre. II se propose d'assurer l'impression et la diffusion d'un ouvrage concernant !a vie et l'œuvre de l'illustre dramaturge, de ~oDiciter que son nom soit donné à une rue de Paris, et enfin, d'envisager l'érectiont d'une

était fami'Her, il se passa encore ta' main sur le front.

–Et puis, reprit-)!, j'ai senti qu'il n'y avajt pas de volonté capable de m'empêcher d'accourir vers vous. M'éloigner était audessus de mes forces. J'ai manqué de courage J'ai manqué de courage!

Le maître de Madirac prononça ces mots _avec accablement.

J'ai manqué de courage murmura-t-il de nouveau.

Françoise de Larminière étaït devenue un peu pâle.

Une émotion étrange l'envahissait. Un instant auparavant elle ne songeait qu'à s'éloigner. < 1 ?> Maintenant, n'ayant p!us !e désir départir, elle attendait ce que Jean Martin avait encore à lui dire.

Car il avait encore quelque chose à lui dire.

EUe en était: sure.

J'ai manqué de courage, répéta-t-il pour la quatrième fois, mais il faut me pardonner. S'il est vrai que lors de notre rencontre j'ai parlé malgré moi, il l'est aussi que tout à l'heure ce même pouvoir, qui m'avait arraché mes paroles, m'a entraîné jusqu'ici. C'est que si vous avez gardé le souvenir de notre entretien, les moindres détails en sont également gravés dans ma mémoire. J'espérais que vous y songiez parfois, et j'étais heureux.

Le maître de Madirac haussa les épaules avec tristesse.

Autant que je puisse être heureux, fitil, à. la pensée qu'entre vous et moi il existait un faible lien, que nous n'étions plus des étrangers l'un" pour l'autre, et qu'à vos yeux l'homme de Madirac. L'homme et son

UREVurOEMRtS

Bm]bMeMteni930:

C!ÎÉSD'AStE PÏGMAUON LESEHHEMtES parLueDurtaiR par François Mauriac par û~orges Duhamel BRUKEHtt.OE SURUNAtRO'&CCOROEON SÉNtUTÈ par Jacques Chardoaae par Francis Carco parKatoSvevo des ROMANS et NOUVELLES

de Mme Cotette, de MM. Pau! Morand, Jean Giraudoux, Robert de. Traz, P. Mac Ortan, Jean Mistter,Jutien Grëen, J. Giono, M. Cenevoix, Marcei Arland, J.-L. Vaudoyer, A!. Malraux, etc., etc.

DES POEMES de !a Comtesse ~deNcatUes.

ntnc~ )Tt<truurf ~E REMCONTRE PA6ES tTAUENNES .rp rM,, ,n~,r' LA PROSE PURE

par Pierre de NoUmc ~t:Lt:m)~LUUWtb pafl'abMBremond

~~<K~cMM- par Henry, Bordeaux ~M~

!'Académie fra~afaise par Henry BOtdeauX de l'Académie française

des ETUDES et ESSAÏS

de MM. Gabnel Hanotaux, Paul Valéry, Àbe! Hermànt, de l'~M~m~ /cnpcfse; Henry Bidou, Gustave Lanson, Valéry Larbaud, Sitvain Lévi, René Grousset, G. Bauer, J. Poirier, J.-M.Bourget, M. Thiébaut, etc. des ETUDES POLITIQUES

du comte de Feis, de MM. Stéphane Lauzanne, Pierre Bernus, Marcet Lucatn, colonel Labonne, W. d'Ormesson, etc.

Kapotéon!" d'âpres !eJourna) de Marchand Ouoi de nouveau à t'Est? par M. Jean Bourguignon par te comte de Fets Des PIECES DE THEATRE, des ETUDES HISTORIQUES, des CHR~IQUES 3, ME AUBER Aboaneseat Un aa, Paris 100 ff.; Départ" et CobniM t06 fr. ® I

statue destinée à immortaliser ses traits. Au* tant d'articles .d'e l'ordre du jour qui, avec les statuts, recuëi!lirent l'unanimité des suSrag'es. A l'issue de l'assemblée~ Mme Suzanne Devoyod et M. Roger Mott.tea.ux, sociétaires de la Comédie-Française,' ainsi que M. WiDaert-Qlo~ rian vinrent' dire quelques vers du sensible écrivain.

*t*~ Au Studto des Champs-Elysées, il y aura, dans l'après-midi de samedi prochain 21 courant, une séance exceptionnelle organisée par )e groupement des spectateurs d'ajvant-garde, et au <;ours de. laquelle M. H.-R. Lcnormand .fera une conférence sur le théâtre contemporain, conférence agrémentée de lectures faites par Mme Marie KatS de diverses scènes extraites du théâtre de l'auteur du 6'<MOMM.. La matinée se terminera par la représentation de J'M)tOf; un acte .de M. H.-R. Lenormamd, interprété par la troupe du Studio.

La Société'amicale des médecihs-ehefs des sepct'acles de Paris vient d'élire son .bureau pour 19~0. Il est ainsi constitué

'Président docteur Pascaies; vice-présidents: docteurs Oppert et Mercier; secrétaire général, .docteur Signoret; trésorier docteur- Payne) secrétaires des séances docteurs Vaillant et Ge-

);evoix.'

VENDREDI APRES-MIDI

Au Discobole (Théâtre de l'Avenue), à 2 h. 30, répétition générale de T'o~~KM~ pièce en trois actes, de Mme Marcelle Maurette, et de JLc Co<M;t .EfMM~ pièce en un acte, de M. Maxime Fabert.

~'w De Nice

Le Casino .Municipal monte trois actes inédits de M. Ivam Noë..Ma~oMc~, avec M. Benglia dans le rôle principal.

"MUi5ïC-M~~5'r

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CIRQUES ET CABARETS

LA REPETITION DE CE SOIR A la Caricature, à 9 heures; répétition générale de .Pan.f-.M~o~.f, revue de M. Faut Colline.

CE SOIR

Au Casino de Paris, à 8 h. 30, (PorM-~t~) (MIstinguett, Earl Leslie, Simon-GIrard, The Rocky Twins. Dandy, Pizella, Mena' Lee, Les milliardaires américains, etc., etc.)

A l'Empire, à 8 h. 30, Edmonde Guy et Van Duren; pour la première fois en France, Russel et Marconi;les célèbres danseurs Ko'ma~rova, Grékine et Ski'bine, les PIerrôfys, thé Lampinos, etc..

–Au Palace, relâche pour les dernières répétitions de travail de l'opérette Godd ~vcMt~. (Première représentation, le vendre 20, en soirée).

Au Cirque d'Hiver, à 8 h. 30, pour la première fois en Europe, Albert Powel les neuf Casi <: La Paix dans la juagte vingt attractions nouvelles et les célèbres Frat'eUini. Matinées, jeudi, samedi et dimanche.

4' Le vernissage des ~etius-PIatsirs, précédemment annoncé pour ce soir, n'aura lieu que demain, vendredi, à minuit. D'autre part, la répétition des couturières du spectacle d'inauguration e~t remise a samedi, en., matinée, Ja~pétitKm.gcnéralej.à. samedi soir-et: la première représentation à dimanche, également en soirée.

't"t' L'excellent comédien Maurice Portera.t' vient d'être engagé par M. Roger Fer.réol. Le 27 de ce mois, M. Georgius donnera, à t'Européert, ta répétition générale du seizième spectacle de son <s Théâtre Chantant et. <e

'chien, disent les gens: Qu'à vos yeux il n'était plus uniquement un être insociable et sauvage. Vous saviez que j'étais un malheureux, n'ayant connu que le chagrin, nourri de déceptions, abreuvé de désillusions. Vous me .connaissiez un peu, enfin.

Françoise ne parla pas.

E)!e se contenta d'approuver d'un signe, s'efforçant de dissimuler son trouble, son émoi, et s'étonnant elle-même de ce qu'elle demeurait là, en face de cet homme qui lui disait des choses à la fois simples et émou- vantes d'une voix contenue, avec un curieux accent de noblesse et de fierté, en la regardant craintivement, comme s'il avait eu peur de l'entendre lui imposer silence.

Mlle de Larminière avait la conviction que si cite voulait s'en aller, Jean Martin s'écarterait pour la laisser paser.

Mais eUe-avait aussi la certitude qu'elle lui infligerait, en le quittant, une douleur plus cruelle peut-être que toutes celles dont. son; âme conserverait ramer souvenir.

Pourquoi étais-je si heureux:' continua Jean. Martin, en rentrant à Madirac. Si heu-' t'eux qui la vieille 'femme qui me sert ct~ qui m'aime remarqua ma joie? C'est que; vous. m'aviez parlé comme on ne l'avait jamais fait/Pour la première fois de ma vie je venais d'entendre une voix amie, sincère, une voix qui ne cherchait pas à me tromper. Vous m'avez dit, ce jour-là, ce qu'on ne m'avait point dit encore. Vous m'avez donné une leçon de force et de vaillance. Vous m'avez enseigné le devoir que j'avais méconnu, et vous n'avez pas craint de me faire comprendre que mes souffrances venaient moins des autres que de moi-même,. de mon amour-propre, de ma vanité, de mon orgueil.

(!C ~<-ac!<'M!t~ ~OKfOMC

/.c MoM~ A l'envers, fantaisie burlesque en vingt-six tableaux.

'<L'assembléë générale des auteur~ lyriques s aura heu, samedi prochain, 21 courant, à 4 h.30, .au. /OKn:o~, 100, rue de Richelieu, salle du tou-

tisme.

~o,c du jour porte Réponse de M'M. les éditeurs de chansons aux revendications présentées par les auteurs, lyriques 2° transformation de l'Association-en Syndicat; 3° admission de l'Association à.Ia C.T.L; 4" compte rendu des démarches faites par M. G. MiJIandy; 5° communication de M. David Bernard sur Je droit de propriété des auteurs; 6° communication de M. Gabriel Timmory sur la conférence, moyen d'e propagande des auteurs .lyriques 7 adhésion de .l'Association à l'Union lyrique. NicoLET.

o

LA MUSIQUE

Rappelons que le pianiste compositeur Jean Pergola donnera, demain soir -vendredi, à 9 heures, un recita). salle Erard.. 4'4* Le 30 décembre prochain ser~télebre te soixante-dixième anniversaire du compositeur tchèque Jos.-B-Fœrster.

'H* Les prix d'Etat' tchécoslovaques destines à des compositions musicales et à des livres concertant la musique ont été dccemés, cette année aux tuteurs et aux ouvrages suivants Otokar Jercmias, pour son .openaj Les .Fr<f AsMMj.a~ox'; Vitezstav Novak, pour son balletpantomune ~'t.~HoWMa Otoc~M<M; Jaroslav Ridky, pour sa QtffKneMc .SyKt/HMt~- K.-B. Jirak, pour son D<'M.~M;!<' f~MO~MOt- d f-of~ TheodorVeid), .pour son cpera ~m!N;!t; em6n, Otok~r Sourek, pour.son livre sur ~Mfo~wD~oet le reste d!e:ses travaux scientifiques concernant ce .grand., eompositettf;. Le prix' d'inter,.metaiio~;muMca!e a :.<te"deceme-à -Frantisëk Neumann, le directeur, depuis peu décédé, du heat're national de Brno.pour les soins qu'il a consacres à représenter .dans. son théâtre, )es œuvres dramatiques de Janacek et de nombreux jeunes compositeurs et.à faire jouer leurs compositions aux concerts. (Ceci donna l'occasion à la presse .d entamer une .vive discussion sur le point de savoir si, en principe, il était souhaitaMe de décerner les prix d'Etat à des artistes morts. Lopinjon générale se déclara contraire à cette façon de-~rocéder.)

A

Samedi 21 décembre, à 9 heures, sa!!e de l'Ecole normale de musique, Jeanne Chailley Bert, piamste, avec ie concours de Suzanne Balguene, cantatnce Billets de 15 à 40 francs àtasaue,chezM.Durand,etc. .TANIM.

LECINEMA

° AUJOURD'HUI

Au Moulin-Rouge (spectacle permanent) ~o/tM-jFo.r !Q20. le meilleur film parlé, chanté et dansé. On peut louer pour la représentation du soir (8 h. 45).

MOUVEMENT DES NAVIRES Coumer à poster

.Amérique centrale et Antilles. –7 Pour !a ~Hayanc et Vëra'Cruz, le si décembre M'a Sattit-

'Naftatte."

Indes et Extrëme-Onent.– Pour Port'Sou dan, Colombo et Rangoon, le 21 décembre, Mo

Marseille. «

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Jean Martin s'interrompit une minute. Vous voyez, reprit-il, que la sentence que vous avez jetée n'est point tombée sur les pierres du chemin. EUe a levé en mon coeur. En un instant vous avez actompii un miracle. A ma joie, une joie que je n'aurais pas osé espérer, une joie que rien ne me permettait d'attendre dans la solitude de Madirac, un chagrin, cependant, s'est mêlé, celui de n'avoir pas fait plus tôt une rencontre telle que la vôtre. Tout aurait été transformé autour de moi. Je serais devenu un autre homme. Le mauvais sort ne l'a., pas voutu!

Mais 'qui vous empêche, dit Françoise, s'efforçant d'affermir sa voix, d'être à l'avenir l'homme que vous eussiez été dans le .passé?

)'Le maitr.e de Madirac ne répondit pas to~ d'abord.

Son regard, au contraire, se nt interroga- teur.

Fixé sur celui de Mlle de Larminière, il iSemMait chercher à pénétrer jusqu'au fond de l'âme de la jeune fille.

Si je vous le disais, murmura-t-il, vous penseriez peut-être que je suis fou. Par bonté d'âme, par pitié, vous ne me le diriez pas Et moi, voyez-vous, s'écria Jean Martin violemment, avec un regard magnifique qui trahissait son secret, j'aimerais mieux mourir que de savoir que vous avez pitié de moi 1

Chassez une telle pensée! protesta Françoise. Vous-n'êtes pas de ceux de qui t'en puisse avoir pitic! Malheureux, soit! Méconnu, certainement! Tel vous êtes! Tel vous m'êtes apparu! Il existe une philosophie qui nous enseigne que notre mal et notre bien ne sont que dans notre volonté.

RUBRÏOUE !MMOB!L!ËRE

f~es /o~eme~s 7oyers moyens 'ParmUes.critiques qu'à. soulevées la !ot I.oUT cheùr, une des moins frappantes n'est pas. celle qui vise l'insuSisance des dispositions prévues par ce texte en faveur d.e Ja classe moyenne de la population. Sans doute, des logements a ? loyers moyens ~doivent être édifiés, mais les prix de location envisages dépassent sensiblement les ressources des petits fonctionnaires, des petits employés, des artisans, etc. Tandis que les habitations dite < à bon marché sont insuffisantes pour. les .besoins de cette petite bourgeoisie condamnée à ét-re le plus souvent, entre l'ouvrier et la classe aisée, la victime la plus pitoyable des/désordres de l'après-guerre. Cette situation anormale a frappé la) Chambre de commerce de Paris, qui, sur un rapport de M. L. Douarne, a pris récemment à ce sujet une intéressante délibération.

La Chambre de commerce estime qu'il conviendrait, d'une part, de élever de 40 à 75 du prix de revient des immeubles la quotité des avances .de l'Etat, et, d'autre part, de donner aux organismes de la mutualité les moyens d'intervenir dans ta construction des logements à loyers moyens. Elle a, en conséquence, émis le yceu

<: Que le Parlement adopte, te .plus rapidement possible, la proposition de loi de M. Charles Coutel, tendant à donner aux associations reconnues d'utilité publique, aux sociétés et unions de société de secours mutuels, la faculté de concourir à la construction .d'e logements à loyers moyens de la même façon, que ces organismes sont autorisés à le faire pour les habitations à bon marché par .les articles 32 et 33 de la loi du 5 décembre 1922, ainsi que la proposition de loi de M. Bonnevay, ayant .pour objet de faciliter la construction d'une catégorie nouvelle de logements a. loyers moyens;. Que le .taux des prêts consentis par l'Etat, actuellement Ëxé à 40 du prix de revient -des immeubles, soit élevé, pour les logement&.a. loyers moyens .die seconde catégorie, nott. pas~ seulement à 60 ainsi que le demande'ja proposition de, loi de M. Bonnevay, .mais a 75 et que les intérêts exigés pour ces prêts ne s'élèvent .pas à .plus de 3

Nous estimons que ces suggestions excellen~tës, susceptibles d'apporter une aide nécessaire à une classe particuHcrement intéressante de la population, mérite de retenir toute .l'attention des pouvoirs publics. <

OFFICIERS ~A7.S?)~EZ.~ ~rï~L.E m~s fA~t&je<

fmp/acamen~a rf/!ceMe/'o/a~/7' /) ADJ" s' teneh.Ch. de< Not. mardi 7 Janv., & <4h. TEBB&tMRUE DES DARDANELLES t E9anH*M(''RtsPORTEoEeTERNE.S)

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J'ai voulu vous rappeler'que vous étiez le maître de ne plus souffrir. Et c'est une leçon qu'on ne saurait donner qu'à un homme 'que l'on sent digne de ce nom.

Ainsi, questionna Jean Martin, la voix hésitante, si au lieu d'être séparés comme ils le sont, la Castagnale et Madirac vivaient en bon acord, vous ne me refuseriez pas votre amitié?

Françoise, à son tour, hésita.

Ses mains tremblèrent légèrement.

–Pourquoi non? répondit-elle e.nnn. 11 y eut un grand silence.

Et, comme dans son re~" Mlle de Larminière n'entendit plus, à"'ses'pieds, que le murmure de la_ source, tandis qu'un oise.au ~chantait au-des.sua de 'sa.tëte..

'XXV'' Vous pouvez vous détourner de mol –.Oh! supplia Jean Martin, par bonté d'âme ne tne faites par concevoir une espérance irréalisable Ne me laissez pas croire que vous pourriez être mon amie! Car si cela n'était pas, vous auriez ajouté à ma peine'

Pourquoi ce doute? demanda la jeune fille. Je ne mens jamais, et, s'il ne fallait qu'une amitié sincère et durable, pour vous amener à vous reprendre, à vaincre le pessimisme auquel vous vous abandonnez, soyez sûr que mienne ne vous manquerait pas! Alors, murmura le maître de Madirac, je n'ai pas rêvé! Ce n'était pas une follet Que voulait-il dire?

Il lut une question dans les yeux de Françoise.

Ecoutez-moi dit-il. Et ne me jugez pas insensé! Je ne vous connaissais pa~.

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A g heures: <: Théâtre Bleu s-, par M. Paul Géraidy. Une scène sera jouée par Mme Pierat et M. Pierre Magnier.

M. le baron Ernest Seillère, membre de l'Institut, présidera la conférence que M. Georges Blondel, professeur à l'Ecole libre des sciences politiques, donnera au Musée social, 5, rue Las-Cases, le samedi' 21 décembre, à 5 heures de l'après-midi et qui aura pour titre: <: La f crise de la natalité en Allemagne

–<t Musée (~M Louvre, 4, quai des Tuileries, samedL 21 décembre, à 14 h. 45, comferenjce par Mme Bouchot-Saupique, attachée au département de la peinture au Musée du Lonvre, sur <! Le château de Cheverny

tBEMEDSCTME~

encore, et; déjà vous occupiez toute ma pensée!

Françoise rougit.

Elle eut un mouvement qui fit croire a. Jean Martin qu'elle voulait s'éloigner. I! se p!aça devant eiïe.

Je vous en prie, conjura-t-il, ne partez pas! Entendez-moi jusqu'au bout. Lorsque vous m'aurez écoute, vous pourrez me quitter, mais rien dans mon langage ne vous aura blessée et n'aura pu allumer dans votre regard une flamme de reproche ou de mécontentement. S'il devait en être' autrement, je me tairais.Vous ne me TBverriez jamais,. quand je devrais abandonner Madirac et aller chercher aiHen-rs~une retraite p!us osbcure. Et vous-même, mademoiseHc, lorsque vous serez; partie,'emportant le souvenir .de mes par'o!e% ne revenez plus, si vous ]e voulez, à .~a Fontaine des VitareHes! Mais, de grâce, écoutez-moi! t MHe djeLarmiaière ne répondit ;pas'au maître de Madirac. qu'il.pouvait parler. Mais eUe ne bouge pas, et, la tête inclinée vers la terre, elle écouta Jean Martin. Ce que vous m'avez dit, reprit-il, lorsque je suis rentré à Madirac, je ne Se savais plus, parce que mon cœur était inondé de joie/et que cette joie me donnait une espèce d'ivresse. Mais ensuite, je me suis souvenu, j'ai médité, je suis descendu en moi-même, j'ai compris. Oui! j'ai compris que vous aviez raison et que j'avais manqué de courage. J'ai fui. Saisi de rancœur, je suis accouru me réfugier ici. Je serais .aUé n'importe où. Mais je ne pouvais pas aller aH* leurs. C'était à Madirac que je devais venir. Parce que. Parce que.

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~4 .THM~.)


~oQïïpû ~Hinno Qi~no~o f)o r~Q~oïnio Pranp~ico

ùtidituo ituull~t! dM iMdum~ hr~~c~~s~ ~e <~scoars de ~M. P~ffe <fe JVo~ac ~ur jfe~ pr~ <~ ver~u

Cet après-midi a eu Heu la séance pubUque l annuelle de l'Académie française. ue

La séance a été ouverte par le rapport d'usage, lu par M. Doumic, secrétaire perpétue!, sur tes concours 4e l'année 1929 et ~ur les prix Cognacq M. Pierre de Noihac, directeur, a prononce sur les prix de vertu un discours dont nous détachons les principaux passages:

Erasme de Rotterdam, qui eut autant d'esprit que Voltaire et beaucoup plus de sagesse, a laissé un portrait assez féroce des gens de lettres de son temps. Dans le monde qu'elle gouverne, la Folie tient les écrivains par la vanité. Et comme elle les tient solidement! 1 Le moindre ouvrage qu'un auteur produit, il le prend pour un chef-d'oeuvre il court chez le libraire pour l'imprimer, choisit un titre à effet dont l'étrangeté séduira l'acheteur, et l'attirera aussi par d'énormes caractères typographiques.

Pour gagner les suffrages des confrères, toute flatterie es: bonne « Vos ouvrages, mon cher maître (wa~M~ noster) ont la profondeur de Platon. Et vous, mon cher maître, ne surpassez-vous pas -Cicéron dans l'art de bien dire ? » Pour avoir des lecteurs, nous dit Erasme, rien ne vaut une violente polémique bien montée. Les deux partenaires s'injuuent devant le public et se retirent chacun en vainqueur, acclamé par sa 'a coterie. Quel triomphe alors dans les 'salons, où'-un murmure natteur salue son entrée Il se croit très vite un grand homme et considéré son encrier comme le nombril de l'univers.

Que! écrivain, Messieurs, voudrait se reconnaître en cette caricature ? Nous croyons~ tout au plus, en voir quelques traits chez notre voisin. Les mœurs littéraires ont beaucoup gagné en dignité depuis le seizième siècle mais quelques germes de ces vanités restent peut-être cachés au fond des cœurs, et notre profession, plus que d'autres, est portée à les cultiver. Si l'un de nos bons auteurs en était, par hasard, intoxiqué, je lui suggérerais un sérieux remède. Qu'il se fasse d'abord élire à l'Académie française, préliminaire qui lui sourirait sans doute, et qu'il obtienne ensuite !a faveur d'écrire le rapport sur les prix de vertu.

Quelle leçon de modestie sort des dossiers qui nous sont remis Nous y apercevons des âmes d'une qualité supérieure, des vies déBuées de tout égoïsme et entièrement consacrées au service '.l'autrui les êtres les plus délicats adonnés p.ux soins les plus répugnants; un dévouement sans compter livré à l'ingratitude; et nulle espérance de gloire pour récompense)'; ici-bas, le sacrifice. Der tels spectacles, que rend vivants sous nos yeux le simple examen des pièces qui nous sont soumises, et que nous avons parfois l'occasion de rencontrer dans notre existence, noua font paraître moins important le rôle, d'ailleurs plein de séduction, d'amuser, d'émouvoir ou même d'instruire les hommes. Certes, le génie domine tout. Une grande page de beauté ou de vérité est un don fait au monde, et qui, selon le mot de Keats, lui crée <: du bonheur pour toujours ». Mais les talents éphémères en produisent peu qui puissent équivaloir à un acte de vertu ou à un geste de dévouement.

Vous vous souvenez de cette pensée de Pascal qu'il est toujours utile de méditer, car elle révèle, à chaque retour, une réflexion nouvcUe. C'est ce!Ie qui porte sur les trois ordres, celui de h chair, celui de l'esprit et celui de la charité. Relisons ensemble, si vous le permettez, quelques lignes de cette puissante page, où le philosophe a fixé une idée essentielle de sa doctrine, et dans laquelle nos grandeurs imel!eetuel!es ont une assez belle part..

« Il y en a qui ne peuvent admirer que les grandeurs charnelles, comme s'il n'y en nvait pas de spirituelles; et d'autres qui n'admirent que les spirituelles, comme s'il n'y en .avait pas d'infiniment plus hautes dan.- la sagesse. Tous les corps, le firmanent, les étoiles, la terre et ses royaumes, ne valent pas !e moindre des esprits; car, il connaît tout cela et soi; et les corps, rien. Tous les corps ensemble et tous les esprits ensemble, et toutes leurs productions, ne valent pas le moindre mouvement de charité. Cela est d'un ordre inSniment plus élevé. » Et la page continue, tout enfiévrée d'images et nourrie d& méditations, parfois haletante avec ces phrases inachevées, où l'au feL'r jette le meilleur de son âme <~ De tous les corps ensemble, on ne saurait en faire réussir une petite pensée cela est impossible, et d'un autre ordre. De tous les corps et esprits, on n'en saurait tirer un mouvement de vraie charité, cela est im- possible et d'un .autre ordre, sumaturd. » Prenons, si vous y consentez, dans !a page de Pasca), ce qui peut s'adapter à notre con- dition d'écrivain. N'y trouverons-nous pas un moyen de nous élever à cette humilité réconfortante dans taquelle vivait ce grand esprit .et qu'H ne nous est pas défendu de viser. Les œuvres spirituelles, dont nous sommes plus ou moins Hers, nous mettent dans l'échelle des êtres au-dessus de ceux-là dont !e monde révère la puissance et auxquels :1 réserve son admiration.

Mais que sont nos actrvités les plus raffinées ou les plus profondes, à côté de celles qui sont séparées dés nôtres par leur nature même, et qu'eBes ne sauraient jamais rejoindre ? En un mot, une œuvre .d'art ou de science peut-elle jamais valoir une œuvre de <charité ? ?'

C'est un scrupule qui nous efneurc, une question qui se pose dans le silence de notre conscience. Sans nous détacher du trava'I auquel nos facultés nous obligent, et qui n.* va pas sans honneur, nous doutons parfois 'que cet honneur soit le pitus haut et le plus digne.

Chaque année, l'un de nous se tient à cette p!a<:e et déroule .devant vous le tabicau~des act€& que l'Académie a remarqués, je n'oserais dire qu'elle récompense. Il signale au public, qui d'écoute, des faits de la vie sociate qui échappent à la vue de nos contemporains, et dont il est lui-même surpris autant qu'édiné. II avoue notre impuissance à mettre nos éloges à la hauteur d'actes souvent très simples, quelques-uns sublimes, qui attestent autour de nous la continuité d'une vertu aux multiples formes, !e jaillissement sans fin d'une source profonde de bonté humaine, dont l'abondance nous étonne, dont le mveau nesemble jamais baisser.

Plus d'un de vos rapporteurs doit, en effet, .éprouver, au moment où il reçoit la -charge de dépouiller !es dossiers. l'inquiétude de les trouver vides et de n'avoir pas de matière à vous présenter. Les années précédentes ont <té si heureuses, la moisson si riche d'actes vertueux ou bienfaisants, qu'on peut cra:ndre

d~ voir le soir s'épuiser et demander, pour reprendre sa fécondité, le loisir d'une jachère.

Il n'en est rien. Messieurs, la Ëoraison annuelle est toujours aussi luxuriante, la France, dans le jardin secret où se cultivent les plus belles vertus, ne montre pas un instant d'épuisement. Les grands héroïsmes, les actions retentissantes qui secouent un peuple d'admiration et sont les grands exemples de l'humanité, restent rares assurément, et les circonstances de la vie quotidienne ne se prêtent pas à les produire aussi aisément que tes heures trafiques auxquelles nous pensons en ce moment.

Mais îe courant de vie morale où se puise l'énergie de ces actes exceptionnels n'est jamais interrompu et l'on sent assez qu'il suffit d'un contact pour faire jaillir t'étincelle. C'est au milieu de cette vie profonde de la nation, de ce qu'on pourrait appeler la réserve des 'héroïsmes latents, que nous introduit l'examen rapide des cas qui nous furent soumis et le récit sommaire des nobles exemjplès qu'ils suggèrent.

La guerre, qui a causé tant d'horreurs et créé tant d'infortunes, a développé aussi un grand nombre de vertus. Des œuvres très nomfbreuses ont surgi pour remédier à toutes les formes de cette misère. L'Académie a eu mainte fois a s'occuper d'elle et à rendre hommage au bien qu'elles accomplissent. Les veuves, les orphelins, les mutilés, ont trouvé pour les assister des organisations florissantes, mais qui ne le sont devenues que grâce au dévouement de ces associations, qui ont donné tant de notoriété à leur cause. Ici, M. de Noihac parle de nombreuses Œuvres et associations les Mères affligées, l'Eutr'aidc à domicile. La visite dans les hôpitaux, l'Association'pour la visite des malades dans les hôpitaux parisiens, L'œuvre de midi, les Amis de la vieiUesse, la Ligue française, l'Orphelinat du Mai) de Sens, le Bon Pasteur, l'Association Sainte-Agnès, l'Orphelinat de l'enseignement secondaire et supérieur, la Société d'impression et de reliure du !!vre, le Rayon de soleil, le Livre du marin, le Foyer français, le Foyer international des étudiants catholiques, les Soeurs de la Miséricorde, l'Œuvre de la préservation de la jeune fille, l'Ôrphetinat de Quézac, la Cure d'air, la Maison maternelle de la Marne à Ch&lons-sur-Marne: l'Union catholique des malades, à Reims; la Maison des journalistes, à Paris.

M. de Nothac a terminé ainsi:

Je pense à tel de nos confrères qui sait donner ses heures et son effort à d'autres oeuvres encore que ceMes de l'esprit. Mais pourquoi ne pas évoquer dans le passé ce grand ami des pauvres qui aurait pu gloriner à .la fois l'Académie des sciences et notre Compagnie ? Je vous ai nommé Pascal: son amour pour les malheureux était vraiment de la « tendresse c'est le mot de sa sceur Jacqueline et ses aumônes excessives n'étaient rien auprès du don de son âme. La vie est pleh'e de traits émouvants qui ne dépareraient pas un récit de sainteté. Ne rappelons que ce désir qu'il exprimait sur son !it de mourant de voir installer dans sa maimaison un pauvre malade de l'hôpital, pour recevoir les mêm?s soins que lui, être traité, à ses côtés, avec les mêmes égards et la même alïection. <: Je soufre, disait-il, de me voir dans la grande abondance de toutes choses; car, quand je pense qu'au même temps quC je suis'si bien, il y a une in&hité de pauvres qui sont plus malades que moi et qui manquent des choses les plus nécessaires, cela me fait une peine que je ne puis supporter, x- II disait encore: -x Puisque je n'avais pas de bien pour leur donner, je devais leur avoir donné mon temps et ma peine; c'est à quoi j'ai failli; et, si les médecins disent vrai, et si Dieu permet que je me relève de cet'~e maladie, je suis résolu de n'avoir point d'autre emploi ni point d'autre application tout le reste de ma vie que le service des pauvres. »

Rassurons-nous. Messieurs, !a science appartient aussi aux œuvres de Dieu. Si notre Pascal avait guéri, l'ange des mathématiques l'aurait repris, et ;I n'aurait laissé à personne l'honneur des nouvelles découvertes qui mûrissaient dans son esprit. Mais quel élargissement de son être dans sa conception totale de la charité, et quels rayons du ciel pour illuminer la fin de sa vie 1

Fondation Cognacq-Jay Quatre-vingt-dix dotations de 25.000 franco sont attribuées par l'Académie française sur la fondation Cognacq-Jay

Aux époux Servigne, cultivateur, au Rancé (Ain), 11 enfants vivants; Rassemont, cultivateur à Aizelles (Aisne), enfants vivants; Vernisse, cultivateur, à Gléné (Allier), K enfants vivants Bizot, cultivateur, à Ongles (Basses-A)pes), il enfants vivants; Faure-Brac, cultivateur, à Briançon (Hautes-Alpes), n enfants vivants Tordo, à Falicon (Alpes-Maritimes), o enfants vivants; Valette, à.Vazeiilesla-Chapeiic-Grailleux (Ardeche~), 11 enfants vivants Casse, cultivateur, à Vebre (Ariège), 10 enfants vivants; Herbillon, gérant d'épicerie, 12, rue Juvénai-des-Ursins, à Troycs (Aube), 1.2 enfants vivants

Aux époux Sudres, cultivateur, au Mas-Haut, communes de Quins (Aveyron), 9 enfants vivants Chevrier. journalier, Auxelles-Haut (Belfort), 11 enfants vivants; Debard, vérificateur d'octroi, à Saint-Gabrie), Marseille. 10 enfants vivants; Marie, journalier, à Anguerny (Calvados), il enfants vivants; Roquier Durand, cultivateur, à Le Battut Paulhenc-Malbr(Cantal), n enfants vivants; I~brousse, cul tivatcur, à La Flotte, commune de Lesterps (Charente), il enfants vivants; Goutevant, eul/tivateur, à Saint-SuIpice'de-Royan (Charente!nferieure), 12 enfants vivants; Léger, cantonnier, à Sury-en-Vaux (Cher), 10 enfants vivants Geneste, colon, à Joujoux-de-LagrauHère (Corrèze), M enfants vivants

Aux époux Casanova, adjudant, a Piedicortedi-Gaggio (Corse). 10 enfants vivants Couche, éclusier, aux Gorgets, écluse54, Dijon (Cote-d'Or), 12 enfants vivants; aux époux Picolû, bourrelier, à Pluzunet (Côtes-du-Nord), 12 enfants vivants; Nivert. cultivateur-fennie!: à Muival, canton de Bonnat (Creuse). 12 enfants vivants; Bouchaud. cultivateur, à Tassat commune de Javerlhac (Dordogne), 10 enfants vivants Carlot, sous-chef de manutention, Compagnie P.-L.-M., au Cros, a Besancon. 12 enfants vivants; Ber~eron. fermier, à Fouillou'soti-Châteauneuf-d'Isere (Drôme), il enfants vivants; Renard, bûcheron au Bois de la Bonneville (Eure), enfants vivants, Robert, bûcheroa. à Alternant (Eure-et-Loir), 12 enfants vivants; Caboa. cultivateur, à Kelerven-enPlouguerneau (Finistère), 13 enfants vivants Jean, chiSonnier-tondeur, à Thé iers (Gard), 10 enfants vivants; Pradet. cultivateur, à Deyme, canton de Montgiscard (Haute-Garonne), 10 enfants vivants.

Aux époux Cazes, à Ponsan-Soubiran, par Chélan (Gers), M enfants vivants; Coulon, serrurier, 7, rue du Sotdat-Moncourrier, à Bordeaux (Gironde), il enfants vivants; Gaudin, cultivateur, à Saint-Jouan-des-Guérets (Ille-etVilaine, 13 enfants vivants; Simon, cultivateur, a Pouli~y-Notre-Dame (Indre), 10 enfants vivants Pinault, cultivateur-fermier, à La Duterie, Beaumont-Villase (Indre-et-Loire), n enfants vivants Beraud, cultivateur, à EyzinPinet (Isère), 12 enfants vivants; Grospetlierj Sauveur, cultivateur, Les Bouchoux (Jura), 12enfanti. vivants: Maubourget, cultivateur fest-

nier et muletier, a Maison Baccane. Lespcrpn (Landes), n entants vivants; Leze, cultivateur, à La. Boudinicre, Feings (Loir-et-Cher), 12 enfants vivants; Clair, cultivateur, à Sauvain' (Loire), 12 enfants vivants; Borelly, aubergiste, à Montbel (Haute-Loire), n enfants vivants. Aux époux Bougit, cultivateur, à La Umouzinière (Loire-'Inférieure), 12 enfants vivants Avezard, cultivateur, à Le Marais-Guyon, commune de Vimory (Loiret), 12 enfants vivants; Cazard, charron à Laba.thude (Lot), 10 enfants vivants Baras, commerce de machines agricoles, à Cuzorn (Lot-et-Garonne), 10 enfants vivants; Veiay, ouvrier, a Saint-Chély-d'Apcher (Lozère), !0 enfants-vivants; Gautier, cultivateùr a l'Emestière (Maine-et-Loire), 10 enfants vivants; Le Borgne, médecin, I, boulevard d'Hauteserve, à Granville (Manche), 12 enfants vivants Meunier, charretier, à 'Cramant (Marne), 12 enfants vivants; Barbe, forgeron, à Saint-Dizier '(Haute-Marne), n enfants vivants Fournier. cultivateur, au Plessis-dePréaux (Mayenne), 14 enfants vivants; Fagot, ouvrier, à Haroué (Meurthe-et-Moselle), 10 enfants vivants;

Aux époux Rocher, à Houdeiaincourt (Meuse), il enfants vivants; Blandin, cultivateur, à Rufnac (Morbihan), 12 enfants vivants; Rebois, chef de gare, à Metz-Devant-les-Ponts (Moselle), n enfants vivants; Moreau, cultivateur, à Cuagne (Nièvre), 10 enfants vivants Dequeker. garçon brasseur, à Rexpoëde (Nord), i~ enfants vivants; Mathieu, rédacteur à la C~ot'.r Jt< ~VofJ, cité-jardin, L'Ile (Nord), 9 enfants vivants; Tessier, cantonnier, à Vauciennes (Oise), n enfants vivants; Landemaine, cultivateur. à Auuou-ie-Faucon (Orne), 12 enfants vivants; Poupé, peintre en bâtiments, à Helfaut (Pas-de-Calais), 15 enfants vivants; Bardin, voiturier, à Royat (Puy-de-Dôme), 12 enfants vivants; Muthular, métayer, à Lay-Lamidon (Basses-Pyrénées), 12 enfants vivants Despiau-Couret, cultivateur, à Campan (HautesPyrénées), 11 enfants vivants; Cadamont, cultivateur, à Vingran-(Pyrénées-Orienta)es), 9 enfants vivants; Jest, cultivateur, à Valff (Bas;Rhin), n enfants vivants; Schmitt, vannier, à Guebwiller (Haut-Rhin), 10 enfants vivants Aux époux Vandroz, jardinier, à Lentilly (Rhône), l3 enfants vivants; Guinebert, cultivateur, à Quers (Haute-Saône), 12 enfants vivants Vorillon, monteur à la Manufacture métallurgique, à Tournus (Saône-et-Loire), il enfants vivants Blot. à Beaumont-sur-Sarthe (Sarthe), il enfants vivants; Chavoutier. cultivateur, à Fonftaine-le-Puits. (Savoie) Costaz, cultivateur, à Villard-s'ur-Boége (Haute-Savoie), il enfants vivants Dufour, magasinier, à Paris, 11 enfants vivants; Roi, manouvrier, à Châteaubleau (Seine-et-Marr~e), il enfants vivants Parin, pâtis'sier, à Saint-Prix (Seine-etOise). 10 enfants vivants, parmi lesquels Mlle Gisèle Parin, employée depuis plusieurs années à l'~f~M~ de la /'re~e Bidault, pompier, à Rouen, l3 enfants vivants'; Charrier, cultivateur, à Sauzay (Deux-Sèvres), 12 enfants vivants; Amaglio, journalier, à Maion-Ponthieu (Somme), i3 enfants vivants. 1

Aux époux Fourës. cultivateur, à la Gazelle (Tarn), o enfants vivants; Saint-Pierre, cultivateur, & Belvèze (Tarn-et-Garonne), 9 enfants vivants; Santiago, journalier, Toulon, 10 enfants vivants; T'estud. laitier, à Entraigues (Vaucluse), 9 enfants vivants; Martin, marin, à Marais-Salé (Vendée), 12 enfants vivants Billet, agriculteur, à Avrillé (Vendée), 12 enfants vivante; Monnet, cultivateur, à la Grangedé-Vaux (Vienne), il enfants vivants.' Ballot, cultivateur, à Thias (Haute-Vienne), n enfants vivants; Dechazeaux, cantonnier, à Baina-ies-Bams (Vosges), 12 enfants vivants Pillu, cultivateur, à Courgenay (Yonne), il enfants vivants.

Prix Montyon

(JMtt'Ke~ aM.f CfK'fO~M /M ~M.f M~M CM.)- Wa't<~) L'Académie française a décerné ensuite douze prix de mille francs aux ouvrages suivants: Le MoWo.~e de Lfoe/te, par Mme Mathilde Alanic; L'épopée ma<'ofOM)e, par Mme Henriette Célarié; PoM~<?HOt les OMeot~' e/!0)tfe«~, par M. Jacques Delamain: Dt/oM, ~on passé e~o<7t<e par JM rues, par M. Eugène Fyot; Une -/t7/e de ~a)t, par M. Albert Gervais Le Je~tt'cr des otcye/o/'eJM~e. PaM/ Adam, par M. F. Jean-Desthieux; ~ttjfe Maf~eH (16211678), par M. Pierre Legouis; Le ~oMfMt c!f <o yo~ de Gt<t//oMHt~ de Lom'~ et /<;aM de Meung, par M. André Mary; Le MOMfemcM< /tMMOMMfe CM: Etats-Unis, par M. Louis Mercier; .Monc ~OK<fo«Jo<9f, par M. Gabriel Nigond, ~M casoar et .90))~ blancs, par M. PalueI-Marmont; ~~fah'otM, par M. Géo Vallis.

Sei;ze prix de cinq cents'francs." P~t.r /M<MK-PMM<M:(:t-. –-L'Académie décerne un prix de deux mille francs à l'ouvrage intitulé: La .ftYM~e c~ff<t~MKe, par M. P. Pourrat. Un prix de quinze cents francs à l'ouvrage intitulé: ~o&p~ //«.9/t Bf~o: 18711914, par Mlle Agnès de La Gorce.

Prix .S'oM<4fttOttM. L'Académie décerne trois prix de mille francs aux ouvrages suivants: Les /MtHM d'oie, par Mme Marguerite d'EscoIa Le <~or de .Ro)H!y, par Mlle Thérèse Lenotre; PMM de /f/:i*, par M. Gabriel Maurière, et trois prix de citM) cents francs.

L'Académie décerne le prix Furtado de mille francs à .l'ouvrage intitulé: Le code de /e route, par M. Jacques Amblard.

P~t.t- ftt&(<'?t. L'Académie décerne: huit prix de mille francs- aux ouvrages suivants Pour la patrie par /'ecp~, par M. Philippe Aubrun /M/M le 7~Mt)< par Mlle Maria Biermé; jF«<M~ e/'OM.t', ~'«/K)'M C/'Ot~M, .FK<M~ /'rt?<rM, L'c~o<Me o«fa<< Jtf ~orer, Je' MM et M'etM' Mteoa.<7M, par M. l'abbé Charles. Grimaud; L'a~<«~e ~'otMf-tMOwotHe et les /OHMM, par Mme Jean d'Ivray: PoKf Je~eMt'f «M /:omwe, par M. André Maillet'; Lo M)a!h'Me de l'air, par M. le général Niessel; Le <iem!t Jx &o)!/t<<?-, par M. Victor Pauchet; Le /o«&oMf.o', par M. Jacques Valdour, et quatre prix de cinq cents francs.

Prix C'~<M-/ej-B/at!f-. L'Académie décerne un prix de mille francs à M. Pierre Franeaste! pour son livre intitulé Ct'farJôH, et trois prix de cinq cents francs.

L'Académie décerne le .PW;r Je 7ûMy de valeur de mille quatre cents francs à M. Henry de Forges pour son livre intitulé 5'oi-mewe. Prix de yoej~. L'Académie décerne deux prix de mille francs aux ouvrages suivants* Sur les routes de 6'yn'e, par M. de GontaTitBiron ~K~Mhtt f~oMqtfe, par M, René F. Guilcher.

Le Prix /M/e~<K/fe. Ce prix, de la valeurde mille francs, est décerné a Mme G.-R. Tabouis pour son livre intitulé Le .P/;t!rao)) 7'OM<4M~4wOH.

~n.~ DoJo. L'Académie décerne un .prix de six cents francs à l'ouvrage intitulé Ce.sw de B<M .par Mlle Thérésa Cézanne.

Prix Pat~-F/a~. L'Académie décerne deux prix de trois mille francs à M. Auguste Viatte pour son livre de critique intitulé Les .M.Mrfe.f 0<'C:t/<M JM ~OMtSK~MM~ .(2 vo).) à Mlle Paule Regnier pour son livre intitulé LfexreMe /oMt<

Pn.r ~oM/e<H<. –L'Académie décerne uu prix de deux mille ,;francs à M. François Charles-Roux pour son livre intitulé Trois QW&<M.mJM /)'QMf<!Me~ o la veille de /s .(e~e. Prix 7. ~et~. Ce prix, de la valeur de mille francs, est décerné à M. François de Tessan .pour son livre intitulé Le /a~ott MtO~t et

!<

fn.~ ~Mt'~ foRMe~. L'Académie décerne un prix de trois mille francs à M. Auguste Dupouy pour d'ensemble de son œuvre.

Pn.v J'.4caJe?H!'e. L'Académie décerne trois prix de mille francs à M. Jean Mariéjo!. à M. Touchard, à M. Fidao-Justmiani pour son ouvrage intitulé ~M'ce ~«''Htt f/a.f.n~Me ? r Drux prix de deux mille francs à M. Ernest ïaubert, à Mme Henriette Charasson pour son ~vre Intitulé Des~' /'f<t~ /;OMMej et <e«?' M~f. Trois prix de mille francs aux ouvrages suivants Le~ ~«fe~ ~tW~fe~e~ fn ~'foMcc. par Mgr M'otse Cagnae: Le livre des OM<!<n? M~O!M, par M. Ernest Pérochon La /fe de ~Mf!<«<, par MM; Cari de Viàck et Vuaflart L'Académie décerne le grand prix Gobert à M. René Pinon, pour son ouvrage intitulé ~M<ot~-e J<~M<s<Mf«e (tome IX) de !'HMfo<t-e de /s !;o<MK /~o<!caMe. Le second prix à M. Jean Lpngnon, pour son ouvrage intitulé: Le.! .FMncaM J'OM<fe-H!er mt Jt~oveM a.oe. Prix T'e<'OMCH!)te. L'Académie décerne trois prix de mille francs aux ouvrages suivants): Ley c«~ej .fO!M /a 7'efreMf e~t Loir-etCAer, par M. l'abbé J. Gallerand Histoire Je la /oMja~o)t et de ~et~o/MhoM de fofJre des /refe~ MofeMr~ OM XW ~tec~c, par le R. P. Gratien; ~t:e o!tt6o~oJe à CoM<aK<<)!o~/e, par Edmond de Marcère.

Pn~' Lfo/eH. L'Académie décerne un prix de miJIe francs à l'ouvrage intitulé NeHft par M. Pierre de Vaissière. L'Académie décerne le prix Ft*o<!Me«e-Go<M de la valeur de dix mille francs a M. Emile Magne.

/'n.t' jBofJt: L'Académie décerne Hn prix, de quinze cents francs à l'ouvrage intitule: Les aMKCM ~<t~~MMhMO<7e de Descartes, par M. J. Sirven; deux prix de miHe francs aux ouvrées suivants: Z.<' <-c~e /:cMeM!'f?Me c/tc~ les poètes /'arft~M~tO!.t, par M. Desonay Z/MM.9!'MO<tO)t ~cctM~t'Mftf~, par M. Lucien Maury. PW.f A/afcc~'H-GK~n!). L'Académie decerne un prix de deux mille francs à l'ouvrage intitulé 6'0!~ .P/:<&'j~ ~W et la ~oc~~ fowa~e (<~ ~OM <~Mt/ par MM. Louis Ponnelle et Louis Bordet. Un prix de mille francs à l'ouvrage intitulé: Le Régent, par Mme Claude Saint-André. Six prix de cinq cents francs. L'Académie décerne le prix Gt«~ot de la valeur de trois mille francs à M. Arma'hd Garnier, pour son ouvrage intitulé: ~n'~a d'~MM.~tte (3 vol.). L'Académie, décerne le CroK<< /'W.r </? ~«~a~K~f à M. Henri Massis, !e PfM- ~M .RoMM)t à M; André Demaison, pour son livre intitulé: /~M/0!ff des &~M QM'Ot appelle ~aM'aNM. Le prix ./c~M-.Rct'MO<td à M. Stéphane Gsell.

Pn'A- de la /a);.9!<c française. L'Académie décerne un prix de; dix mille francs aux Missions africaines de Lyon. Un prix de deux -mille francs: aux Sceurs de charité dominicaines de la présentation, à Tours. Un prix de mille francs: au R. P. Alphonse Hubrecht. Onze médailles de vermeil sont en outre attribuées.

Pn'.v Z.o~oM. L'Académie décerne un prix de mille francs à M. Alfred Emout. pour sa traduction de .Ltiff~f De /a MO~Kfc. Un prix de cinq cents francs à Dom G. Meunier, pour sa traduction de De la ~.<y~ des rcc~MM. Pn.v f~co~Kt'c. L'Académie décerne un prix de mille francs à MM. l'abbé Brousse et A. de Curzon, pour leur traduction de la ~!c de .MW< /T<MtfOM <MW, du R. P. Cuthbert. Deux prix de cinq cents francs.

.P~t-f ~'<n;t<OM?'. L'Académie décerne un prix de deux mille francs à l'ouvrage intitulé La /TOKOMCt'ah'OM latin, par Mgr Moissenet. Un prix de mille francs à l'ouvrage intitulé L. GM~s de Bobac et <o prose /faMcaM~, par M. Gaston Guillaume. Deux prix de cinq cents francs. PW.v /M/M /a)!Mt. L'Académie décerne un prix de mille francs à M. L. A. Constans, pour sa traduction intitulée CMo~: <?!<fffc des Gat~M (2 vol.). Un prix de cinq cents francs. Pn.t- ~Varct~c MtcAox~. L'Académie décerne un prix de mille francs à M. Georges Doutrepont pour son livre intitulé Z.c~ types ~o/'M/OM'M de /o /<'<tf~ahf!'f ~aMfG)' Quatre prix de cinq cents francs.

Le prix Jules Da vaine (poésie), de la valeur de qumze cents francs, à M. de Lavilte de Mirmont. Le prix François Coppée, de la valeur de mille francs, à Mlle Alice Hé)iodore. pour son livre intitulé 5'o.~Mjc f~ FfaMfc. Le prix de Hérédia. de la valeur de trois mille francs, à Mlle Marie Noël, pour son recueil intitulé Les Chansons et. /M /tCMfM.

Le prix René Bardet, de la valeur de mille francs, est décerné à M. Charles Dornier, pour ton livre de poésie, intitulé ~-c mxf ~<* hwtt' PfM' ~4r<tOMC. L'Académie décerne deux prix de mi))e francs aux ouvraKes suivants: Poésie /f.9c~ par M. RoKer Allard; Le ~oyo~c (; l'étoile, par M. André Delacour, et quatre prix de cinq cents francs. Le prix .E)M<7~ ~!<f)', de la valeur de cinq mille francs; à M. Boussac de Saint-Marc, pour sa pièce intitulée Mo~ocA. Le prix Toirac, de la valeur de quatre mille francs, à M. Martial Piéchaud, pour sa pièce intitulée Le C)!<a<r)~)MC. Le prix Alfred Née à M. Franc-Nohain; le prix Vitet à M. André LichtenberRer; le prix Monbinne à M. Pierre Harispe; le prix Kastner-Boursault à M. André

Fontainas le prix Marmier à MUe Zeys !e

prix Lambert à Mme veuve .Brepson. AU SYMOtMT DES OUOTtDtEHS RÉGtONAUX A l'occasion de sa réunion mensuelle, le Syndicat des Quotidiens régiona.ux a offert, sous la présidence de M. Gustave Bourrageas, directeur du Petit Marseillais, un déjeuner en l'honneur du centenaire de la ~?<'M<e des D~M.f Mondes. M. René Boumic, secrétaire perpétuel de l'Académie française, directeur de la jevue, et M. André Demaison, son collaborateur, auteur de nombreux articles très remarqués sur la presse de province, y avaient été conviés. M. Georges Pernot, ministre des travaux puMics, honorait ce déjeuner de sa présence. A l'heure des toasts, M. Gustave Bourrageas, après avoir salué le ministre des travaux publics et rappelé les sympathies unanimes qui lui avaient valu son élection à la vice-'présidence de la Chambre* des députés avant d'etre appelé à faire partie du cabinet Tardieu, a ajouté que le Syndicat des Quotidiens régionaux avait tenu à s'associer à la célébration du Centenaire de la T~ftt~ ~.M .DfM.): AfoM~M qui, depuis sa naissance, compte dans sa rédaction )es plus grands noms de la littérature, de la science, de Ja poésie, de la .politique et de h grande information, et à remercier MM. René Doumic et André Demaison. de la série d'articles si documentés et si élogieux que la célèbre revue avait publiés sur la presse de .province.

Le ministre des travaux puMics et M. René Doumic, répondant à M. Bourrageas, ont assuré le Syndicat des Quotidiens régionaux de }eur sympathie et de leur admiration pour la .puissante organisation des journaux de province. On a bu, en terminant, au deuxième Siècle de la /?M'tfc des De«.f' Afo~M.

Une matson des journaHstes à Monte-Carlo

Voici une nouvelle qui ne manquera pas d'avoir un certain retentissement dans les milieux de la presse.

La Société des Bains de mer de Monaco vient d'informer en effet tous les journaux ainsi que les divers syndicats professionnels que dans le but d'améliorer encore les relations toujours si cordiales, entretenues jusqu'à ce jour avec la presse, el)e fondait une Maison des journalistes destinée à grouper tous ceux de nos confrères que leur simple plaisir du souci de l'information amènent 'dans la principauté de Monaco.

Cette Organisation qui sera située dans une des dépendances du Casino de Monte-Carlo en bordure du port; dans un cadre absolument féerique, comprendra un bureau de renseignements où nos confrères trouveront toutes tes informations qui pourront leur être utiles, un salon de réception où ils pourront faire )eur correspondance, hre les journaux, etc., ainsi qu'un bar dirigé coopérativement. où les consommations leur seront servies au strict prix de revient. Voilà une innovation dont il faut féliciter la Société des Bains dë~ mer de Monaco et dont les journalistes du monde entier seront bientôt à même d'apprécier la portée sociale. LA CURIOSITÉ Avec M" Engelmann et Henri Baudoin commençait, hier, la vente de ce qu'il restait d'une très importante collection dont la plus grande partie enrichit maintenant les musées nationaux. M* Engelmann qui conduisait cette première vacation eut la satisfaction d'adjuger deux grosses potiches en ancienne porcelaine de Chine, fin époque Kien"Lung, 50.500 francs; un Joseph Vernet; {7~ ~o)'< jo~<7 ~6W!t, 46.000 francs; deux chimères en céladon bleuturquoise de !a Chine. 32.000 francs; une boite en or enrichie de roses, 20.800 francs, etc. 'Cependant, on avait à noter chez M* Petit un tapis d'Orient payé lo.ooo francs, et dans une vente de M' Lair Dubreuil, une statuette en jade vert 33,300, et deux houteitles en ancienne porcelaine de'Chine, époque Kanghi, 10.500 francs. C. P.

Prochaines ventes

Vendredi 20, ~oM D~OMO<, jo~/f I, exposition de tableaux anciens, gouaches et dessins, .taMcanx modernes, aquarelles, pastels et destsins, gravures anciennes et modernes. M" /)!n '.B<H«!ot)t et Afa~ûM<)M.

6'a/ù~2, succession de M. le colonel L. vente d'objets d'art et d'ameublement, tableaux et .gravures, porcelaines, argenterie, bijoux, bronzes d'art et d'ameublement, meubles anciens et modernes, tapis, tentures..M" .H~n Boit~otM, MM..R~'tMcA et C7to~*otid, Af. G. GM~/OMMM. yo/~ 6, exposition d'objets d'art et d'ameublement, principalement du dix-huitième siècle, gravures, dessins, peintures, appartenant a Mme X. -M' Loi~- D~&reM/ <~ Af..MoKf;'f<? ~?0!t.MCaK.

.S'f:Mc 7, succession de M. te comte B. exposition de mcubtes et taMeaux anciens, argen terie..M" Lair DK~M</ et 0«<~<<, M~f. F<*ro/, jR~Mffjtf/t et CA<!7TaM~.

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Lundi prochain, M* Robert jBt~iOtt présidera, .M~ 12, a une vente comportant notamment un choix intéressant de ta~I&aux anciens et aïo-

dernes que présentera l'expert Afa~OM~'t. On y remarquera deux charmantes contpositions, la Fête CM cAo<csM et la CM f~<t.9< attribuées à Brueghel de Velours; plusieurs scènes salantes, de Te.-Evariste Fragonard des Vues .SMt'.Mf par Ch. Legrand; deux C. Monticelli -un JVM d'A.-Ph. Roll des scènes champêtres de Roos dit Rosa de Tivoli, et nombre de pages d'une .bonne facture des écoles française, flamande, hollandaise et italienne.

Mais cette vente compte élément un bel ememble varié d'objets d'art et d'ameublement complété par des fourrures; visons et .petits sris, quelques bijoux ornés de brillants et de l'argenterie dont une importante caisse de couverts. A signaler dans les sièges et meubles deux importants fauteuils Renaissance, un canapé époque Louis XV, un bureau de dame en laque rouge et or époque Louis XV, un lit et une commode Louis XVI, une horloge comtoise, une belle armoire normande, un piano à queue Gaveau richement décoré, etc.

Avec, en outre, mie tapisserie d'Aubusson, d'anciens tapis persans et des tapis d'Orient, cet ensemble sera exposé dimanche.

La fête du roî de Yougos!av!e ~oe /'ece~/o/r la /~a~/o/! de /'a/s A l'occasion de la fête du roi Alevandre 1"' de Yougoslavie, le ministre de Yougoslavie et Mme MiroslatT Spalatkovitch ont donné, en l'hôtel de la légation royale, une brillante réception et qui comptera parmi les plus belles s données jusqu'à présent chez l'éminent diplomate. ami ardent de la France.

Tout ce que Paris compte de notabilités du monde politique, diplomatique, militaire, des arts et des lettres se pressait dans les salons de la légation, où le ministre et Mme Spalaïkovitch, avec sa grâce accoutumée, entourés de tous les membres de la légation et de la colonie yougoslave à Paris, ont reçu environ un millier d'invités.

Parmi les très nombreuses personnalités, nous ne pouvons citer qu'au hasard de la rencontre M. le colonel Audibert, représentant S. Exc. M. le Président de la République; M. Bavelier, sous-chef du protocole, représentant M. Briand; le général Gouraud, S. Exc. Mgr Masiione, nonce apostolique; M. le matéchal Franchet d'Esperey, M. l'amiral Lacaze, M. G. Millet, de l'Instttut; M. le général Henrys, M. Jusserand, ambassadeur de France, et Mme; M. le général et Mme Le Rond. M. et Mme de Laboulaye, le conseiller de l'ambassade des EtatsUnis et Mme Norman-Armour, M. Grenard, ministre plénipotentiaire; le professeur et Mme Pierre Delbet, M. le général et Mme Richard, M. André de Fouquières, la princesse Narichkine. Mme Elise Stern. M. Steeg, sénateur; M. le professeur Fournier. Mme Chiappe, M. Politis, ministre de Grèce, et Mme; M. le ministre de Tchécoslovaquie et Mme Osuskn. M. Klimas, ministre de Lithuanie M. Diamandy, ministre de Roumanie Mme Loucheur, Mme Berthelot, M. et Mme Paul Labbé, M. le ministre de Finlande et Mme Holma, Mlle Hélène Vacaresco, M. l'ambassadeur de Pologne et Mme de CMapowska, M. le ministre du Pérou et Mme Cornejo. M. et Mme Maurice Bouilloux-Laftont, Mme la générale Cadiot M. le conseiller et Mme Silvio Coletti, Mme François Poncet, Mme de la Baume. M. Reynald, M. ïules Sauerwein, M. le ministre et Mme Jean Fabrc. le ministre d'Esthonie et Mme Pusta, le ministre du Paraguay et Mme Caballero de Bedoya, M. le professeur et Mme HeitzBoyer. M. Julien 'Luchaire. le ministre du Danemark. M. Gaston Chérau, de l'Académie Goncourt: le général Lasson, le lieutenant-général Dubois, attaché militaire de Belgique Mme Pierre Marraud, Mme Edouard Renard, Mme et Mlle Michel, Mme Paul Gaultier, M. Henri Lorin. député, et Mme Mme Georges Leygues, M. Georges Scott, M. Joseph Simon, consul général de Yougoslavie, le ministre et Mme Frangui)?, M. le généra) et Mme Nollet, le prince Samad Khan, ancien ambassadeur de Perse; Mme Maurice Rouvier. Mme et Mlle Maurice Quentin, M. le marquis de Bretteville, Mme Georges Bonnefous. M. le professeur et Mme Pilenko, la baronne Le Lasseur, M. le comte de Maleville, Mme Le Foyer, vicomte et vicomtesse Bcnoist d'A-'v, A). le colonel Bleszvnski, attaché militaire de Pologne, Mme de Noyelle, marquise de Crequi-Montfort, docteur Bandelac de Pariente, médecin honoraire de S. M. le roi Alexandre; M. Raoul Mallet. président de la Banque ottomane: Mme Fayssat. M. Hurel, vice-président des Poilus d'Orient; M. Etienne Foumo). M. et Mme de Montferrier. Mme Camille Chautemps, Mme J.-L.~Dumesnil, M. le ministre et Mme de Nelidov, Mme Vesnitch, Mme Grouiteh. M. Goy. député, comte et comtesse E. de Nalèche, Mme 0. Homberg, etc., etc.

A motel de Ville

Séance du ConseU gênerai. Le Conseil général a tenu hier soir une courte séance, trop courte étant donné le peu de temps qui nous sépare du 31 décembre où le budget du département doit être voté. Ceci nous réserv" des séances précipitées et des travaux écourtés, ce qui peut paraître regrettable en raison de l'imjportance de certains projets comme, par exemple, le relèvement des tarifs des transports en commun qui domine l'équilibre du ~budget, ainsi que l'a fait observer M. Fiancette, t-appor- teur général. Au cours de cette brève réunion, l'assemblée a rejeté la proposition tendant au sectionnement de Saint-Maur et à l'érection de La Varenne en commune.

Puis on a voté une subvention de 1.500 francs pour le monument national de l'Hartmannswillerkoft. On a ensuite .renvoyé à l'administration une pétition de la Ligue de défense des intérêts de l'Est, concernant Je transfert du Jardin des Plantes au Bois de Vincennes. Enfin, l'assem'blée a; sur. le rapport de M Fianeette, voté la conversion des emprunts départementaux de 1924 et de 1026. Toutefois, les nouveaux taux n'ont pas été fixés.

La prochaine séance a été fixée à mardi matin.

La constructton sur !a zone

La préfecture de la Seine nous communique Iauote~ui'/jn:e:

Depuis quelque temps, de nombreux particuliers posent à 1 ad.nnnstrattOit la question de savoir s'ils peuvent construire sur la zone de l'ancienne enceinte fortince. Pour couper court, à tout bruit tendancie'.tx, l'administration fait savoir au public que l'anctenne servitude militaire, maintenue comme servitude d'hygiène par la loi du !Q avril !():o. continue de' subsiste! et que les conventibns .passées entre l'Etat et la Ville de Paris le 3b Juin !928 et soumises actuellement à l'approbation du Parlement );* conservent purement et simplement. `

En conséquence, les particuliers qui construiraient sur la zone s'exposent à des poursuite! judiciaires entraînant l'amende et la condamnation à la démolition des constructions édifiées irrégulièrement.

St ces constructions bubsistaicn: lors de l'expropriation de la zone car la Ville, les propriétaires n'auraient droit à aucune indemnité pour la valeur de ces constructions.

III

Pour !e tourisme français L'Office national du tourisme avait convoqué. hier, au Théâtre de la- Michodière, les délégués de tous les grands groupements corporatifs du pays compagnies de chemins de fer. chambres de commerce, grands syndicats.

Une heure auparavant, une association avait été fondée il s'agit de l'Association des maires des stations thermales, ciimatériqucs et touristiques de France.

Puis eu lieu )a réunion plénière de tous les groupements, sous la présidence de M. Fernand David, président de l'O.N.T.. assisté de M. Maringer, conseiller d'Etat; M. Edmond Chaix, président du Tcuring Clu'/de France M. Valilat. directeur de l'O.N.T.; Borel, sénateur; le docteur Meillon, etc.

M. Fernand David' a indiqué l'esprit nouveau qui règne au Parlement pour le tourisme, esprit qui s'est traduit dernièrement par .un crédit de ~0 millions de francs, accordé, avec l'acceptation de M. Chéron. par la commission du budget, sur les économies fiscales, en faveur de la propagande touristique.

M. Vallat, directeur de l'O.N.T., a développé !e même thème

FAtTS D!VER3

PARIS ET BANLIEUE

Un vol de bij'oux de six cent mille francs. M. Maurice Benot, bijoutier, 4, rue de la Chaussée-d'Antin, a constaté hier, vers !=; heures, la disparition d'une bague et de deux bracelets, d'une valeur totale de six cent mille francs, qui se trouvaient exposes dans son étalage.

DEPARTEMENTS

Une poudrière saute à Toul. I) y a en' viron un mois, une des deux poudrières situées route de la Justice, à trois kilomètres de Tout, faisait explosion. Or, voici qu'hier soir, à 18 h. 30, la seconde po*udriere a subi te même sort que ta première. La ville entière fut illuminée par tes. explosions. Fort heureusement. on avait enlevé dernièrement de la poudrière les obus qu'ette contenait. C'est à cette circonstance qu'on doit de ne pas avoir jusqu'à présent d'accident de personne à déplorer.

L'assassinat de l'industriel lyonnais. Le commissaire de police de Saint-Fons (Rhône) a recueiïïi le témoignap:e d'un marchand fora'n, témoin de t'assassinât de M. Tutus. Favatic, Ha a déclaré que, se trouvant alors à une dizaine de mètres du drame, il avait PU discerner les agresseurs, deux jeunes gens de vingt à vingt-cinq ans, vêtus de pardessus sombres, coiffés de casquettes, enfoncées sur les yeux. Les assassins étaient minces, rasés et de taitif moyenne.

Un jeune extrémiste italien, dont les papiers n'étaient pas en règte, a été arrêté. H nie toute participation au crime.

Un directeur d'une banque privée en fuite. Le directeur d'une banque privée de Strasbourg s'est enfui, emportant l'argent, tes titres et les valeurs des ciients. Il a laissé une lettre sur te bureau du fondé de pouvoir, lui donnant l'ordre d'atter trouver son avocat et de déposer le bitan.. L'agression contre l'encaisseur. L'examen de l'automobile volée qui a servi aux agresseurs de t'encaisseur Hagnaro, à Marseille, a donné peu de résultats. On a trouvé dans la voiture le parapluie brisé de la victime, ainsi qu'une serviette contenant les re"çus de sommes qui devaient être encaissées dans t'après-midi d'hier. Ni le portefeuille, ni la sacoche n'ont été retrouvés. Aucune empreinte digitale n'a pu être .relevé. Les témoignages recueillis à la Rosé. où a été retrouvée l'automobile, ont permrs d'apprendre que trois hommes furent aperçus, mardi, peu après midi, allant et venant autour de ta voiture arrêtée dans l'impasse que forme au long du Jarret l'extrémité du boulevarddetaVerdiere.

On a acquis la conviction que les bandits. connaissaient minutieusement l'emploi du temps de l'encaisseur.

Un cadavre de femme caché sous des pierres. M. François Ferrer, laitier à Banyulssur-Mer. a découvert le cadavre d'une femme, aR'ée de vin~t-cinq à trente ans, dont l'identité n'a pu être établie. Le corps était dissimulé sous trois grosses pierres et portait des traces de brûlures aux jambes et au bassin. Les vêtements étaient en bon état. Terrible méprise. A Loi-s'es (Loir-etCher), vers 20 heures, M. Régnier, 29 ans, fermier à Marigny, accompagne de son domestique Rabier. se rendait à l'affût aux sanKtiers quand, en passant devant un buisson, il reçut un coup de fusil à bout portant. L'auteur du coup de fusil, M. Pageon, maréchal-ferrant au Poisly, avait cru tirer sur un sanglier M. RéKtiier a été transporté dans un état grave dans une clinique d'Orléans.

Trafic de stupéfiants. Le docteur André Bérard, 6.~ ans, ancien chef du centre de ré-. forme à l'hôpital militaire Saint-Nicolas, domicilié à Caudéran, avait procuré à Mme Marie Forais, 39 ans, directrice d'une clinique chirurgicale au Bouscat. plusieurs centaines d'ordonnances de complaisance, lui permettant de se procurer des ampoules de chlorhydrate d'héroïne. Le docteur Bérard a été arrêté et a fait des aveux. (De notre correspondant.)

A L'INSTRUCTION Six militons de perles. M. Ordonneau, juge d'instruction, vient de rendre une ordonnance de non-lieu sur la plainte déposée par MM. Chaumet et Pollak. bijoutiers, à raison de la vente de deux colliers de perles valant six millions. à Mine Rosie Dolly.

M'. Mortimer Davis mari de Mme Rosie Doily. avait, en échange des colliers, remis des traites qui ne furent pas payées. Le juge a estimé <]uil n'y avait aucun élément d'escroquerie, les perles étant sous séquestre. Les deux joailliers vont porter l'affaire an civil.

La plamte d'Almazbff. M. de Gennie a reçu la déposition de M. Nicolle. commissaire spécial à la police judiciaire. M. Nicolle a confirmé les dépositions des inspecteurs déjà entendus, expliquant que c'est l'attitude d'Almazoff qui necessita la force pour le maîtriser.

--r

TRIBUNAUX

Amateur ou professionnel

En vue des régates olympiques au Zuyderxee en 1028. M. Draeger avait fait établir un voilier spécial, mais il fut exclu des régates éliminatoires du Havre, le comité de l'Union des sociétés nautiques ayant jugé q'je son barreur. M. Arbaut, architecte naval, était un professionnel.

M. Arbaut saisit le tribunal de cette, décision, et, après plaidoirie de M** Adrien Peytel et Vigier, la troisième chambre a jugé que le comité n'avait aucune qualité pour définir un amateur et un professionnel et en conséquence a accordé à. M. Arbaut 1 franc de dommagesintérêts.

intérêts. Les médecins marrons

Pour escroquerie à l'assurance, la dixième Chambre a condamne hier, à six mois de prison avec sursis, le docteur Barrieu, de LevalloisPerret, et son infirmier, Robin, qu'assistaient M" Pinganaud et Lhermitte. L'ouvrier Duvost a été condamné à un mois de prison avec sursis.

Acquittée

La cour d'assises, après plaidoirie de M" Théodore Valensi, a acquitté hier Mme Eugénie Dodu, qui le 3t août, à Colombes, tua d'une balle de revolver son mari qui lui faisait des scènes constantes et s'adonnait à la boisson. Bulgare escroc

Alexandre Knichowski consentait de modestes avances à des commerçants grecs et se faisait remettre des traites en blanc qu'il lançait ensuite en circulation, après y avoir porté des sommes très importantes.

Knichowski. qu'assistait M' Campinehi, a été condamné pour escroquerie et abus de blancseing à deux ans de prison. Ses victimes, parties civiles, par l'organe de M* Adrien Peytrel, ont obtenu 3o6.ooo francs de dommages-intérêts. Procès en diffamation

M. Gaston Vidal, poursuivait hier pour diffamation l'~MWOHt'~ à l'occasion d'articles publiés lors de l'arrestation de Mme Hanau. Par défaut. M. Vaillant-Couturier, auteur des articles, et M. Denys, gérant de l'.HMMatX~. ont été condamnés à un mois de prison. M. Vida). qu'assistait M* Level. a obtenu 40.000 francs de dommages'intérêts.

Meurtrier condamné

pour port d'armes prohibée

Dans le procès de l'Arménien Zakar Nazarian, 22 ans, chapelier, qui répondait, devant ~cs assises de la Haute-Loire, du meurtre de son cousin et d'une tentative de meurtre sur sa femme, les jurés ont rapporté un verdict négatif en ce qui concerne l'assassinat et la tentative d'assassinat. Seul est retenu le délit de port d'arme prohibé.

En conséquence, la Cour a condamné Nazarian à six mpis de prison. 100 francs d'amende et deux ansa'interdiction de séjour. Meurtrière de son mari

Cour d'assises de la Charente a condamné à quinze ans de travaux forcés la veuve Forest, vingt-quatre ans, qui tua son mari d'una balle de revolver. Son ami, le charron Andrj Goumard. vingt-deux ans, qui était poursuivi pour avoir acheté l'arme du crime, a été acquitté par le jury.


Les Mémoires de Barres

Barres m'a dit 'bien souvent que ce qui ï'intéressait !e plus dans la littérature française, c'étaient I~s écrivains de Mémoires. Le romanesque l'ennuyait. Son esprit de poésie se sentait les ailes cassées dans les scènes du roman bourgeois. L'arbitraire des situations, la préparation patiente des crises et des catastrophes, les habiletés pour ménager l'intérêt, les héros, !es héroïnes, leurs aventures particulières. « Comment un homime sérieux, me disait-il, peut-il perdre son temps à de pareilles niaiseries ? Comprenez-vous ça, vous ? » Pour qu'un livre fût digne d'estime, il ne lui suffisait pas que l'miagination fût divertie, il voulait en être enrichi. A tort ou à raison, il en était arrivé à n'atmer dans la littérature que ce qu'il appelait la ~<~c~M~ des ~TOM~ sujets, dési'gnant sous ces mots vagues quelque chose de très précis pour lui 'les questions d'un intérêt général ou de pure poésie. « Bien difficilement, écrit-H, peut me plaire l'œuvre d'un Individu. C'est de la substance trop maigre. Il me faut une oeuvre collective. D'une certaine façon, la littérature de Mémoires est une œuvre coMective. Toute une société, une époque y collaborent. L'écrivain de Mémoires accueille ce qui lui vient de tous les points de l'horizon sa personnalité est dépassée, élargie considérablement par le sujet qu'il embrasse, et en même temps, s'il est fort, 1.1 domine cette matière Immense. Aussi n'étais-je pas étonné de voir Barrès faire tant de cas de nos mémorialistes et me dire, par exemple, que dans l'œuvre en prose d'Hugo, II préférait à tout les C/to~~ vues. Lui-même, il se sentait de cette famil'le d'esprits. Leurs Fi~M~~ L'Appel CM soldat, Les D~a<tK~ est-ce autre chose que des Mémoires ? ~L'idée d'écrire ses souvenirs lui tenait font à coeur, pour les raisons que je viens de dire et, aussi, parce qu'à l'en 'croire, jamais un grand écrivain n'est plus profondément lui-même qu'à la nn de sa vie. <: C'est, disait-il, quand on est délivré de toutes les vaines recherches qui vous inquiètent et vous retardent, qu'on se sent pressé par la mort et poussé par toute sa vie, qu'on est dans le meilleur état pour exprimer l'essentiel et qu'on se découvre en s'oubliant. »

La maison Pion entreprend de publier Les Mon(WM de Barrès dans cette collection La Pa/s~M~ d'une présentation si heureuse et vraiment digne de cette œuvre. On'verra par ce premier volume que Barrès avait déjà commencé à donner à ses souvenirs la forme sous laquelle il entendait les offrir au public. Mais U n'en a guère rédigé qu'une cinquantaine de pages. Le reste, qui comprendra une série de dix volumes environ, forme bien aussi ses Mémoires, mais ses Mémoires à l'état brut, .jjg matière qu'il se proposait d'organiser. C'est un des intérêts du livre de voir la différence de ton entre ces cinquante premières pages, très coTnposées, très écrites, et la suite de l'ouvrage auquel les éditeurs ont donné très justement le no-m de M~.f Co/tt~f~, parce que c'est la reproduction J&dèle des notes que, depuis 1896, Barrès accumulait dans les cahiers de son armoire lorraine. Ici, comme il disait, la musique n'est pas encore faite, mais le ton de sa voix, son aHure, son humeur, sa personne enfin, tout y est. Je l'y retrouve, .non pas tel que je le voyais dans son cabinet de travail (il perdait là toujours quelque chose def son naturel), mais têt qu'it se montrait dans la rue, la campagne, quand nous nous promenions ensemble, imprévu, déconcertant, plein de passé, élevant toujours le plus natureUe–jnent du monde le particulier au généra! et l'individu au type, plaisant, comique, jeune, et révélant aussi l'homme inquiet qu'il était profondément sous son apparence sereine et sûre de lui. Dans A~ ~HWM c/ï~s Barrès, j'ai écrit que jamais, aussi longtemps que j'ai travaillé avec lui, je n'ai pris u<ne note sur ce qu'il .me disait. J'avais pour cela mes raisons, et je pensais aussi <: A quoi bon ? Tout ce qu'ïl me raconte de sa jeunesse, de sa vie, des gens qu'il a connus, tout cela se retrouvera dans ses Mé~moires '?. Je ne me trompais pas. Barrès, qui semblait si vite se dégoûter des choses et des gens et qui, d'un mot dédaigneux c.u Ironique, était prompt à,vous en dégoûter vous-même (il fallait prendre garde!), Barrès était très attentif à résister à ce penchant qui l'aurait facilement entraîné au mépris et à l'abandon de son spectacle intérieur. Il savait ne rien perdre, même de ses dégoûts. Il notait tout, Axait tout, voulait tout retenir. Tout, entendons-nous bien, tout ce qui était de nature à exercer sa rénexion. TeUes qûaHes, ces notes des Cahiers nous le font voir en marche à travers son existence. C'est l'homme de cette année-là, de cette journée, de cette minute; et non pas 'l'homme qui, pour écrire sa vie, se retourne, et, avec ses sentiments d'aujourd'hui, essaye de retrouver celui qu'il a été autrefois.

On est bien sûr que reprenant ses notes, Barrés n'aurait pas hésité à exprimer certains états d'esprit qui ont été les siens, un moment, car il ne se reniait jamais. On sait bien lorsqu'il dit, par exemple « II ne sufnt pas d'être une forte nature, il faut être utile. C'est là une palinodie que j'ai entendue mille fois ou bien: <: Je

'ne dois rien à la France. (littérairement, s'entend) on sait bien que de teHes phrases se seraient retrouvées dans ses 'Mémoires, mais il les aurait commentées, expliquées et jugées. Elles auraient peutêtre perdu cet abrupt, cette force de choc, 'si saisissante pour le lecteur et qui vient 'de leur nudité et de la sincérité du moment. Un nom revient plusieurs fois dans 'ce premier volume, comme it revenait souvent dans la conversation de Barres celui 'de Jules Soury. C'était un personnage romanesque, hanté de préoccupations métaphysiques et de l'idée de là mort. Par là, Barres se sentait tout près de lui, partageant la même inquiétude. Le nihilisme atbsdtu du vieux savant rejoignait celui de ce Barrès encore jeune qui, arrivant dans une auberge d'Argonne, fait cette réflexion « Dans ce petit village qu'aucun chemin de fer ne relie au monde, et muré plus étroitemcnt que jamais par les pressentiments de la mort, j'ai peur de la vie, des catastrophes physiques, des horribles souffrances. N'ayant ni revolver, ni chloroforme, je me sens désamné contre la méchanceté du destin Sous toutes les rêveries que Barres s'est plu à faire autour d'une survie, le nihilisme de JuJes Soury m'a toujours paru être le fond de sa pensée. Evidemment, on n'écrit pas La Colline tK~t~c sans porter en soi-'même une profonde aspiration religieuse. <: A quoi bon, me disait-Il, s'il n'y a rien après 'la mort, nos grandes ailes de désir ? » Et pourtant, je ne puis rejeter cette idée qu'il est resté jusqu'à la fin tel qu'il était à-ce moment (1896), avec seulement le désir de h€ pas fermer tout à fait la porte à l'espérance, à cet appétit qu'on retrouve tout au iong de sa vie, de changer, de devenir 'autre, fût-ce par delà la mort.

On trouvera encore dans ce premier volume beaucoup de choses sur la politique, ou plutôt sur le sentiment qui a ~poussé Barres à faire de la politique. Que ~de fois j'ai entendu des gens s'étonner tiu'il ait eu ce goût. Cela leur semblait 'discordant. C'est qu'ils séparaient, bien 9 'tort, l'écrivain et l'homme public. Il n'y avait pas deux Barrès. Il y avait un Barres qui avait un instinct très sûr de 'tout ce qui pouvait nourrir cette volonté \l€ puissance qu'on voit si forte dans ses 'Cahiers un Barrès qui voulait être autre 'chose que le commun de ses confrères et surtout un Barrés qui ne pouvait pren'dre son parti d'être un simple spectateur <dans une action quelle qu'elle fût. « Si 'j'assiste à une course de taureaux, me 'disait-il, je voudrais être le torero. Quand 'j'écoute une pièce (aussi n'allait-il jamais 'au théâtre), j'ai envie de sauter sur la 'scène. II fa:Hatt qu'il fût au. centre des choses. La Chambre pouvait être un 'endroit fastidieux dans l'ordinaire des 'jours, mais l'on était 'bien sûr que si dans 'le pays il se passait quelque chose, c'est 'là que le retentissement en serait le plus 'fort et lui se trouverait à la meiHeure 'place pour en recueillir l'écho. La Cham'bre, quel beau lieu d'expériences quand on 'a comme lui ce talent de mémorialiste 'dont je parlais tout à l'heure et qu'on 's'Intéresse surtout aux sentiments cotlec'tifs. La Chambre pouvait lui servir, et 'Dieu sait si el'le l'a servi H y a trouvé ses plus grands livres. A l'époque de ses premiers Cahiers, c'est ce point de vu.e 'qui l'intéresse :« J'entends bien que cela 'me serve ». Ce n'est que plus tard qu'il 'est passé à l'idé.e. de servir.

JEROME ET JEAN TlIARAUD.

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PRIX LITTERAIRES

La grande fièvre maintenant est tombée. ¡'

On doit prévoir quelques petits accè~s au moment des prix de la Société des Gens de Lettres, du Prix de ta Renaissance, enfin des Prix de l'Académie, pour ne citer que les plus anciens.

La Joie et l'Ordre triomphent en cette fin d'année littéraire. La /otc, c'est le Pn'x Fcm//M, donné à Georges Bernanos qui en 1927 connut en quelques jours la vraie gtoire littéraire avec SoHs/e5oMcfeSora/

L'Ordre, c'est le Prix GoncoH~ qui a- projeté la lumière sur Marcel Arland, l'inventeur du noH~MH /M/ du sfec/c.

Les bibliophiles rechercheront le numéro de Chroniques du Roseau d'Or où a paru en préoriginate un important fragment de .L'Ordre.

E CHO S

Clemenceau, devant toutes les attaques, s'est toujours réfugié dans un impénétrable silence. <: On fera le bilan avait-i!t l'habitude de dire.

Ne .pariant pas, d'autres ont parte pour Jtui trop.

H ne restait qu'à attendre .tes Mémoires du grand homme ceux du moins de cette période qui va du début de 'ta guerre au jour de sa mort ceux qu'il écrivit de sa main. La nuit qui précéda Ja crise ta~te,. comme s'il avait eu te pressentiment de son départ si proche, il rédigeait les trois dernières pages et' mettait le point fina) dernière tâche qu'il s'était imposée et qu'il eut la joie de mener à bien.

G.rcndeur.s et misères d'une f;cfof're est un document unique, Je seul, dïre.cr, où, sortant de son long silence, Clemenceau, devant ~a mort, a ~écrit ce qu'il avait à cœur de dire. A noter

Une nouveHe coDection < Les Grandes Figures coloniales )>, va paraître chez Pion, sous ')a érection de Pierre La Maziere. EHe comprendra douze volumes, dont chacun sera consacré à un fondateur d'empire Lyautey, Gal))ieni, Francis Oamier, Bugeaud, Champtain, Faidherbe, Jacques Cartier, Dup)eix, Lavigerie, LaOy-To'Menda), La Bourdonnais, Brazza. Les vo'umes seront signés Henry Bidou, généra)! de Chambrun, André Demaison, GuiUaume Grandidier, Pierre La Maziere, André Lichtenbenger, Jean de Pierjefeu, Albert de PouvourviNe, Charles de La Rcmcière, Pierre de Vaissiere, Maurice Constantin-Weyer.

Le cent&na/re

~e/aco~~Më~effe/'A/~ene

La France est une grande nation coloniale mais e)!e a besoin de le savoir. Ce centenaire, ~'exposition coloniale va-t-eMe donner au Français casanier le goût de connaître son domaine?

Pour le connaître dans l'histoire, les livres sont L'AM~oire des co/on<e~ /ronca'MM dont M. Gabriel Hanotaux, aidé de M. Alfred Martineau, entreprend ~la publication; La France des CM</ par<i'e.s du mon~c, fËco~ des cc/on;es de M. Octave Ho.mberg et tant d'autres. L'Algérie est plus directement à l'ordre du jour. Le général Azan va faire paraître une Expedf~on d'Alger dont Gabriel Esquer vient en quelque sorte de publier par avance l'illustration dans ce 'monument d'un prodigieux intérêt qu'est son /conograpA;'e y~on~e de ~A/gene.

Livres et images, voHà pour les voyages au coin du feu. Ce sont hélas les seuls qui sont à la portée du plus grand nombre.

La f7e à la campagne

Au coin du feu, un soir, en Limousin, un écrivain s'ennuie. Un appareil de T. S. F. est à côté de lui. 11 prend un des écouteurs, et entend clamer que son dernier divre est un chef-d'œuvre.

L'aventure vient d'arriver à Charles SMvestre, le lauréat de 1926 du prix Fémina, qui vient de publier La pr~'nû et /a ~amme. Certains critiques l'avaient,"avec 'peut-être quelque légèreté, cantonné dans un genre jittéraire aimable, mais un peu doucereux. Ecrivain régionaliste, disait-on, comme si on voulait le mettre à part, comme un c/Mmpogne .efeu~/e/ne zone.

Aujourd'hui tout change. On découvre Char'les Silvestre. La /)/'a';rie e~ ya ~ûTn'me est un tivre robuste, tragique et humain. Mais tout celà était en germe dans ses précédents

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DERNiÈRES NOUVEAUTËS

Romans~ NouveMes

PROPAGANDE

La CM~M~ ~'CtK~aM~ est MKt~tCK~ appréciée. Elle ~< MM~ connue. La ~0role écrite ou prononcée n'est-elle pas le Mt~cM~ ~Moy~M de la ~ro~a~ f Mon ~M'C~C~ ~Mt C~< CK ~M CM fin de M~M/f Notre OMtOM~o/ Ka~oKn~ OM la prospérité MO~C ~ay~ de MOM~ ~OM~ f ~4~< la CM~<~ /r<at~~ c'est la re<Î~-C/!0', ~M~f~ à ses ~OM~CM mêmes, en France, C/iF,? MC~ se /a~<?t- COM~M~ ~0~a/ se créer MH besoin de nos ~OM~ .~f~K'/r nos C/ ~Ot/N /'a6oK~yoH~. 'a~LE LIVRE.

Qui Ot~C à f'~ <M~!OM de CC~M!-Ct S ~OK~~r f 7Md:~tdM~MtfM~ /'cdt/CM~, f/UfAcMteM~ Mta/odrOt~MtCM~. Pas de co//a&o~-o~oK c/cac~. Et ~OM~oH~ coMMMf ce -wat~ /art~ dp/'o~ obligatoire de /OM~ OM~TOf/C~ ~M~C~ C~O~tOM d'MMC COM:M:OM 0~/tCM//C chargée d'en <M~Mf~ la lecture <t/'a~a~. Dï/~M~tOM des liD'M choisis là OM ils doivent O~M~ ~C~ la collaboration des C~~MC~ des COM/CMCM~ .dc~ ~d~cM~ tM~rc.M<~ d~ libraires, des /'oy~ en cause.

C.ft'.?~, dtra-OM, !fM ~Cf~cc de Pf0* pagande. OMt

Direct

ro.ma.ns. Son avant-dernier, ~c fMr goH//rc,M avait essayé sa puissance, pouvait faire prévoir la quaiite de La prairie et la ~on~me. t) est évident que Chartes SHvestrc est maintenant en pieine maturité.

Espérons .que ia T. S P..aura souvent à proc)a.mer sa louange.

Sports d'hiver

H gSie à New-York. Voità qui remp)it d'espoir Jes amateurs de neige et de glace ptus nombreux d'aninée en année.

-La .vague~de. troid nous' aTrivera* .bientût. Depuis quinze jouïs-i) n'y a plus une ptace disponibte dans ]es trains qui, aux environs de Noë), mènent aux .montagnes propices aux Yeux dangereux qu'Henry Bordeaux a tamt contribue à mettre à ~a mode.

Les sports d'hiver et J'atpiniame n'ont aucun secret pour jui. On pouvait Je voir Fhiver dernire gJisser en ski sur les pentes de neige. La montagne, ft'ete ou J'hiver, est son domaine et si, dans un de ses romans, Sous /M pt'ns oro~ H parle .du Cervin, ce n'est pas d'après Baedeker, mais d'après ses propres souvenirs.

Comme, d'ailleurs, il ne s'est décidé à publier son livre sur Z.a dc;c Italie, qu'après de nombreux voyages au cours desquels il amassait observations et documents. Peu d'écrivains, parvenus au. faîte des honneurs, ont, pJus que lui, Je souci de ne se fiet qu'aux renseignements recueHJis sur ptace. Du <irBu//e~n de /a Société

de C~o~raph/e

Sous la signature de G. de Monsabert <:Si l'on me demandait: Aimez-vous 'Jes vies romancées ? je répondrais, en Nonmamd Oui, quand eHes sont ~bonnes.; .non, quand eMes sont mauvaises.

x.Je m'empresse d'ajo-uter que j'ai'me .beaucoup La Vie f)Mrr;<7/e ~n Ba')'N; de S<~rM. Ette a d'aiMeurs paru dans )a coJtcction du /?o.mon ~es ~ro/es pA-Mfc;!cM, éditée par 'ta Hbrairie P~os, OH ~on pet~ pmser, presque <: foup sur.

NoMea Viea €tr<unnies Œuvres

O.CO~RTHlOîf (Pierre), tHCOt.AX~Otxatit ..<y.jf.V. etr

le*. BRBNOT (Pani), d ta eonquJte tiea ondee. LA T. 9. p.y.I~ s k.

M. BRENOT(Faui), tacenaitttedescK~s. )t.A f. S. ~y..T.W.. <t &.

t~e Rose<m d'Or (4° série)

S.MrMBT(StanNaa),M)MMM!MME~<MM «fr. 6. GUARDIM (Romano), t,')E)t)ftUt* BK tA MWCmMB. Tradnction et introduction de Robert B'HAHCocttT «fr. Feux Croisés (3- série)

t. LAJOS DE ZILAHY, <MECX ~<Ht<X!<ttZiM). Traduction de S. Ch. DB Mo etFFBtFFZB.ZVCt a<tfr 0. HOPE MIRBLEES. Mi eNt~C BM <HM<t)DK. Tradaction de Simone NAMM- CH~o~Hm.Mfr.

.19. ·

SBGALBN(Yictor).B$B<N'Z)S.*Tot;ateattp<t!/sdM<-<tt.)[. «&. d;)." ROBÏN (Emmanuel). ACCtfM, t.zvz-'r<H (PriY da Premier Roman) ~<<* fr. BARRES <Maatice), de Mc<t<Mnne ~rottttttse, MM CAMIUEtM). T. 1~ Wt fr. Histoire

AZAN (Gênera!). tL'EX~Bmt'mt~)t m~A~t.Z]tt.fx. 'i< &.

LftBette-~m<tte<!eFtc<orHuj?o. e)<tt)V)E!)i<KS BBft[BBHM5 t«;CMKtt. Introduction et notes de LoaisGciMBACD. Mtt* HAKOTAUX (Gabriel). J?;stot)-e<te ta ~f(ttton~r<tttcftMe. T. V.)H[]tSTt<H~B)~<tt.t-'

ft~OK.Troisi~epM-tie.A..t.a&tf. fr.

HOMBMRG (Octave). t.'BCOME mKN e<tt.a!«eo).V..g..J~ «tr.

Il. tb'tM<'<mtAt.<aMBAttB)meAt!W.?.f..T.}efr. Ir.

l.'I8PIIBI.AI.188E "II:EBIC:AUl1W. AS fr.

JEAN-ROBERT et REMY (Gabrie!), t.'AEME t.EMtBt<y'?..v. <w fr. TOUTAIN (Edmond), AM!XJM!MHS jm Nf <.A MMmM$em MMKfA«B <a8t.et<NS<t. tttr. ZENZINOV (VMimir). tSS tEXiFA~T!* ABAKme'WKZS EN &CONKE M- VBM~OK. TradccUon d'André Funum.* « fr.' Voyagea

DARTÏGB DU FOCRNBT (Ttce~mirat), A tMAVJEtM M* BMM. Sot<t)M~< d'Mtmarm. t<fr. DAVÏD-NEEL (Atemmdra), <'Am!<t)[ B.BO *m~Bft$B)EN B* MMt MA<tt- etBSWmufMtMBir. M{r. GROUSSET (René). Wftt )L)EW imACMt «0 N<tCmmMA t « fr. D'OELBANS(Dac).tmAjM!)E)t<M'<:B[ANaZBJtM)A<teft$BZO.S.S.. «fr. RASMU8SEN (Knud). Bt) eitKHEtt.AxmAtJ ~ACXMe'BiE.a~fr. RECAMIER(Doctenr).t.'A!XKMEf)SX)tt.M. .tt8fr. BONDELEUX (Commandant), t.)M( nZ<t!<tt!tMt M)MM) mE ~A MMUtt)M)6 Ï AV'MttMt. <ttr. ¢..

Le Dr c i t a u R ê v e

Une jeune personne de mes amies s'était mis en tête, voici quelques années, d'écrire de telles histoires pour les enfants. Les donneurs de conseils l'encouragèrent à pleine voix: « Ecrivez Ecrivez Il n'y a pljns, chez nous, de bonne littérature pour enfants. En Angleterre, en ANemagne, dans !es pays Scandinaves et même en Russie, les meilleurs auteurs et les méiHeurs libraires se consacrent aux publications enfantines. La France, pays de Jules Verne, de Mme de Sfgur, de Perrault, vient en dernier 'rang. Ah Je beau temps des Editions Hetzel Ecrivez Ecrivez Les directeurs de magazines vocs accueilleront à. bras ouverts et les éditeurs vous feront des ponts d'or. S~ns parler des petits enfants qui mettront vos oeuvres sous leur oreitler, à côté de l'ours en peittche. Le désir de rivaliser avec l'ours en peJuche fouetta l'ambition de Ja néophyte. Elle se mit à écrire des contes, du genre <te ceux qui l'avaient charmée quand eMe étaat petite bêtes parlantes, fleurs vivantes, bonnes et méchantes fées la vie en somme, sous 'le masque du merveiNeux.

Puis elle aMa les soumettre aux directeurs de quelques publications pour la jeunesse. Le premier fronça !e sourcil Pas de féest Cela. fausse l'eprit des enfa~its. Des saints et des 'saintes, à !a rigueur, ~t, surtout, de Oa morale. Voulez-vous me refaire un conte sur ces données? »

Le conte refait sur les « données du directeur mettait en scène la Sainte'Vierge. Le directeur fut content, mais le leïKtemain, la rédactrice en chef convoquait l'a-uteur « Dites, vous ne pourriez pas sujpprïmer la Sainte Vierge? Nous avons des petites Juives parmi nos abonnées, alors, vous comprenez, les parents. »

La néophyte s'en fut ailleurs. « Oui, hti dit-on~ ce n'est pas mal, mais le merveiNeux, nous n'en voûtons plus. Vous ne pourriez pas m'écrire un roman réaliste? Je veux d~re une histoire qui ait l'air vrai, mais, bien entendu, vue selon une optique spéciale: rien que de bons sentiments, tout s'arrange à ta fin, et, surtout, de la morale! »

La. néophyte se sentait incapaMe d'écrire, se!on une optique fausse, une histoire qui eût l'air vrai. Elle abandonna les journaux et fut voir Jes'éditeurs. Mais l'un ne vou' 'lait que mécanique, autos, avions, l'autre voyages et propagande coloniale celui-<u tenait pour !a géographie, celui-là pour fhistoire, un troisième pour les sciences~ bref, on ne voulait que des livres qui fussent assurés de plaire aux parents. Toutes garanties pédagogiques. Quant à la poésie, c'était la cousine pauvre. Foin des enchantements, des bêtes parlantes et .des plantes animées. Cependant, les mêmes éditeurs qui faisaient la moue quand on leur nommait Kipling et SeJma Lagentof, prétendant que <( les enfants n'aimaient pas beaucoup ça », employaient des collaborateurs à triturer les Mt'H~ KKC ~VM<~ et les conteurs célèbres, pour en composer des « choix ». La poésie se venge comme elle peut. Mais ~Murquoi ne pas lui ouvrir des domaines neufs ? Si la littérature pour enfants est devenue en France, à quelques exceptions près, un art inférieur, si nous n'avons aucun nom à opposer à ceux des grands poètes étrangers, c'est parce que, depuis une trentaine d'années, des inventions de grandes personnes, qui s'appe]!ent Réalisme, Rationahsmc et

LaPaï&tine

~r~

autres cataclysmes, refoulent !a fantaisie et le merveilleux qui sont la nourriture spiri- tueUe des petites cervelles fraîches. Parce que nos enfants se passionnent pour les inventions modernes, on dit qu'ils n'aiment plus que les moteurs et tes' sciences positives, sans voir qu'un petit 'garçon joue à l'aviateur comme son papa jouait au cocher de nacre, par imitation et curiosité, et que le même petit garçon compose une chanson pour sa souris Manche, en se créant un monde qui n'est pas celui des « histoires vraies ?, mais un monde fantasmagorique où les choses ont un regard et une voix. Aussi bien, quelques grandes personnes intelligentes ont eu l'idée de demander l'avis dës~'enfants.

Des expériences, comme celles de la BiMto~hèque de l'Heure Joyeuse (d'institution .am.éricaine), ont permis de constater que les livres les plus aimés des petits étaient ceux qui faisaient appe! à l'imagination, développaient le sens du beau et, par conséquent, la bonté, et ne formulaient aucune morale. L'enseignement doit être implicite, comme dans le charmant album de Grégoire Ledos: /jEKchoK~M!Ott de ~M~HMC, qui apprend tout doucementau 'Iecteur,à -travers dos aventures merveilleuses, commentées par le des-. sinateur avec beaucoup de fantaisie, à ne compter que sur soi-même. De beaux livres pour grands enfants, comme le .S'CKM~ .F'roMfOM ~.Mt-M, MIustré par Boutet de Monvcl, ou la T~OMMe d'Arc, suggèrent l'idée du bien et du beau par la seule force de l'exe~npie. N'insistez pas davantage. L'enfant, né matin, flaire le sermon d'une lieue et se bouche les oreilles.

Ceux qui prétendent que les jeunes générations veulent du réalisme n'ont qu'à. lire Rose <f~ Bois, le livre écrit et illustré par deux nllettes de douze et quatorze ans, Consuelo et Marga Gil Roësset. Ils seront nxes incantations, métamorphoses, clair de lune et magie, Mlle Consuelo s'en donne à cœur joie, et sa sœur Marga, avec un talent d'une surprenante maturité, évoque à chaque page des ngures qu'on ne rencontrera sûrement pas dans la vie.

L'illustration, dans les livres pour enfants, est primordiale. Formes simples, couleurs vives, quant à la matière. Quant à l'esprit, tes plus goûtées sont probablement les imagés humoristique' Les enfants un peu grands aimeront beaucoup l'esprit malicieux des Pai~M de La Fo~am~ illustrées par Boutet de Monve! les plus petits, la fantaisie cocasse de L~rcAe de Noé, par Guigou et Vimar.

Pour les tout petits qui viennent d'apprendre à lire, ks albums de Camo sont parfaits, des histoires en couleurs, avec trois lignes de texte en grosses lettres sous chaque image. C'est plein de trouvailles charmantes. Ainsi, cette réflexion de Miquette <: J'aurais bien voulu connaître ma maman quand elle était petite. Nous aurions joué ensemble et, comme elle était très sage~ elle m'aurait tout le temps cédé. »

Si les parents veulent être sages, qu'ils se mettent à la place de leurs enfants quand il s'agit de choisir les livres d'étrennes. SIMONNE RATEL

Les ` Classiques Plon J'?<?/'oMd<M< a «K fa?M g«t a été <nNM<<M /OM c.t'~t'MMc, HOtM eow)HCMccroM.f en 1930 tt<&h'CN<MM des Classiques P)on, OM /Kd)'<w< ~CC tour à <OMf !M a?KM'M M~M~~M~~ de la Lt<fo'a<Mrc jFroMpatyc.

PoMf la ~rcMM'efc jfo: <)? y ft'OM~cro, CM des ~'O~MMt~~ de jforMMf CrJtMOtr~ ~MOM ~MMC tMt~t-e~OM et ~t<K~ ~~MK~OttOM MM~nieMc Wt/'ecCO~~M, ~M textes c!<M.n'g<tM tH~C~~f!MtCKt ~MMtC~ f~M~M avec .MKt .fMr ~M oW~ttMM.r, accoMt/'o~K~~ de biographies et de COMtMCM~atf~~ 0;( ~0-OM< M<!7MM les ~ërMt~f~ <r&t'aM.v et ~M t-fc~cfc/tc~ /M ~ccMtc~ c~ Z'~M<0!t'~ h'~S~OtfC.

ÛM MC ~OMfûtt ~~< eK e~f, COM~K~t' aM~Mr~t~t des eJt~'OM~ trop .!OM~H~ fautives <M< des ~!<MM ~M~OtWC~ gK~ ~)'O~M<sent d~MM Mit deMU-~eC~ ~OtM y ftOt C/MHger, Mt<t<tt<e~ co!~c<tOtM e~aMt~MM. Depuis Ï0f~, bien des <M'~M ~M'OK Ct'O.yat~ ~M~ ont dû c~fe eta&MOMMNM, &t~t des ~to~ro/HM t'CM~M ~Ht ~m&&!t~K< C<C/'t)tt<t~tMeM< <?-ace~, OM Mt <~M f!M.)* MttMC~, NtM- ~OCMtKCM~'ct &M!~e<Mt~ de ~o«~ M<e <r<td<<MtKn<'M\CHMM<~OMPM~ftmM. ./M/'O.MtMc de ~M~H~' dMd'MMM t{M~ Co~~ec~tOM de C7<Mtf~MM jffaM~at~aw~K~ )tOMvelle .M<M ~)Mr cow~~ des <f<n'NM-)' des spéCM~M~~ et des C~ef~M ~KC ~M~e~Mi~ /at~ ~M't~ ont ~M f<M~MMer.

E< ~'(MM'~Mtt cette CoH~C~O~ M'f.t'M~ pas encore. Nous possédons, certes, d'odHttroMM cdt~OH.! savoureuses Ott de !M.t'MC«~' c!ft.Mtques <t. ~tMO~e des Bt&Z<0~7t~e~. ~OM XM~ &OMMC cd<<t0tt, de ~ar~e c<fCK~a<tOK, ox se <fMn~K< cpMctH~ !e /'OtM< de M<e dK ~OK< et ce~Mt de ~'efttdt~MK, de~ <e.f<e~ ~Mt'~ des fe/efettce.f exactes e< ~aH~ fatras <HM<t!< ~oM ce ~Me désire ~e ~M~d /'H&~tc ~'att~Qt~ c~ e<fatMj~. C'est M ce ~MC les Classiques Hou -MM/Mtt~ réaliser, CM des fO~K~t~ MM~WMt~ avec .MtK, sur MM papier d~ C~Ot~ avec des cofaciere~ neufs.


eie!le, par suite de leur 'rembour.semcnt, 'des obtjgations 60/0 1923 et 1927.

~PPJE~SDEFO~DS

Société Française du Pathê-Baby. Appe! des trois quarts restant à verser sur les 5.000 actions. A et )es 5.000 actions <: B nouve!)es,'soit 375 .francs par titre. Versements du t~.au. Jg janvier 1930.

P~~A!E~7'SDECjOMPO/VS.~ Compagnie Générale de Navigation.–H sera .mis en paiement )e 2 j.anvier 1930 i. )c coupon h" 67 des obligations de la Compagnie La Fluviale soit JO fr. 25 au nominatif et 9 fr. 275 au-porteur; 2. !e coupon n° 18 des obligations 6 o/o 1021 à 15 francs net. Etant rappelé que le remboursement de ces dernier.es sera. effectue le !0 fevuer pro-. chain à raison de 503 fr. 35 par .obligation. Le remboursement des ob)igations sus visées et le paiement des coupons auront Heu aux guichets <lu Crédit Lyonnais, à Lyon, et à tous ses sièges et agences en France; de la Société Lyonnaise de dépôts, de comptes courants et de crédit industriel, à Lyon, et de !a Société générale de crédit industrie! et commercial à Paris.

Obligations Tunis 3 1892. Les porteurs d'obligations tunisiennes 3 i% 1802 sont informés que je. coupon de 3 fr. 75 à l'échéance du i" janvier J930 sera payable, sous déduction de l'impôt, au Comptoir Nj&tional d'Escompte de Paris, 14, rue Bergère, à sa succursale, 2, place de l'Opéra, dans ses bureaux de quartier et agences en France. Simultanément, les, obligations sorties au tirage du 2 décembre 1929 seront remboursables àgoo francs.

COMPAGNIE NOUVELLE'DU KOUANGO FRANÇAIS. Les comptes de ~exercice 1928 se soldent' par un bénéfice net de 9.830 francs'. Ainsi que nous le laissions prévoir dans nos « Informations du 10 de* cembre, l'assemblée ordinaire, tenue le !8 décembre, en a 'deciSé-le. report à nouveau. ETABMSSEMENTS FRANÇOIS. Les comptes de l'exercice 1928-1929, se soldant par un bénéfice de 1.555.043 francs, contre 1.243.000 francs précédemment, ont été approuvés par l'assemblée ordinaire tenue Ip 18 décembre. Le dividende a été fixé à 3g fr. Après affectation de 355.000 francs aux ré.serves, une''somme 'd~224:8~8 fr. 'a'. ét<: reportée à nouveau.

-TRAMWAYS DE TOURS. L'assemblée ordinaire, tenue le 18 décembre ~929, a approuvé les comptes de l'exercice 1928-29, soldant par un bénéfice net de ~8.648 fr.74, {ajnenant ainsi les pertes antérieures à ~gr.732fr.6o.

ELECTRICITE DE BREST. Le conseil annonce la mise en paiement le 5 janvier prochain d'un acompte de 5 francs, égal au précédent.

JUSTE RETOUR, t– Z.es exporterons de France <MX B~/s-t/ms on~ augmente de 2 m~h'ons 500.000 ~oKar~ eu mois d'ocf<t6re par rappel CM n)o;'s de Mp~m6rc, passant de 17.600.000 do~rs à 20.100.000 dollars. C'e~ !tK progrès.

Par contre, ps~don~ Jes d;x premiers moM de fcnnee prMen~e, r~mer~Me nous a fendu deux fois p~s de produis cf ~e fnc;T/:(fndi'ses ~ue noHs ne ~f en ayons acneYe.

EQUIPEMENT DES VOIES FERREES ET DES GRANDS RESEAUX ELECTRIQUES. Une assemblée extraordinaire, tenue le 18 décembre, a approuvé les conclusions du rapport du commissaire aux apports sur l'apport fait à titre de fusion par la Société technique d'études et d'entreprises pour l'industrie.En conséquence, cette opération devient définitive, ainsi que l'augmentation du capital social'de :2g à 30 millions de francs, résultant de la création des 50.000 actions remises en rémunération de cet apport. HAVRAISE PENINSULAIRE DE NAVIGATION À VAPEUR. Mise en paiement, le 26 décembre, du solde du dividende, soit 20 francs brut par action. GRANDS TRAVAUX AFRICAINS. 'Lj'a~semhleeprdinairc, réunie le 18. décembre, a' approuvé tes comptes de' l'exercice 1928-. 1029, clos le 30 juin dernier, accusant un bénéfice net de 1.144.2~0 francs, formant, avec le report antérieur, un total disponible de. 1,184.148 francs. Le dividende a été fixé à to net par; action'iibérée, soit go francs par titre, payable à partir du 2 janvier prochain.

BANQUE DE FRANCE ET SUCCURSALES

BECHINEY.– 7~ a'~e'.decfde de'r~ ~M~r ~'Neomp~e, donf~MHS avons annonce h(er ,mfse ~'pmemen~Ja ~o~cH~e de la ~oxe de ~nsm<ssi0/t~faf!ceepar.i'a Société pot<r ?exerc;'ce ecoMe. De so~ë c<?n/ormeyn~n~ att désir des cc~onncfre~ iCompagn;'e pourrp demander rcs~Ha~t'o;: des acSans noMve~s atf.< acrt'ons cnc/ennes.

De <a sorte c~ss; disparaîtrait, st /a dec;'s!on prise par Pechiney était gener~tsee, ~n.conventent des trop /ongs défais ~M, dons le cas de beaucoup de Sociétés, ~07~ apportes /C co~~f'on desdf~s.actt'ons nom'effes.

~VomCre de ~fës n0.sonfsouve~ hWes aHX. ccAe~eHrs, pour ~r pf~s grand dommage, et cotés que fong~emps apre~<eurem<ssf0ft, CHEMINS DE FER DE BUEMOS-AYRES. Les comptes de l'exercice, clos le 30 juin dernier, ont été approuvés par l'as- semblée ordinaire~ reunie le 18 courant. Le, bénéfice net, s'élevant 35.876.672 francs, forme, avec le solde reporté de l'exercice antérieur, un total disponible de 41.619.454 fr. Comme prévu dans nos <s Informations du 7 décembre, le dividende a été porté à 185 francs, contre 170 l'an dernier, et sera payable à partir du 23 décembre.

INDUSTRIELLE D'ENERGIE ELECTRIQUE. Les comptes de l'exercice, clos le 30 juin dernier, se soldant par un bénéfice net de 8.478.~47 francs, contre 4.480.250 fr. précédemment, ont été approuvés par l'assemblée ordinaire du 18 décembre. Le dividende nef a été fixé à 84 fr. 18 par action nominative, 76 fr. 07 par action au porteur, 82 fr. 39 par part nominative et 72 fr. 88 par part au porteur. PARIS-FRANCE. L'assemblée ordinaire du 18 décembre a approuvé le~ comptes de l'exercice clos le 31 août dernier, faisant apparaître un bénéfice de 29.822.743 francs. Après affectation de i million de francs à la réserve et compte tenu du report antérieur; le solde distribuable ressort à 29.865.358 fr. Le dividende a é~é fixé à 125 francs par action « A ancienne, 6 fr. 25 par action <: B a libérée d'un quart, et 5 fr. 21 par action <: A » nouvelle. La mise en paiement sera effectuée à la date que fixera ultérieurement le conseil et sous déduction de l'acompte déjà versé. TRAMWAYS DE L'INDOCHINE. La Bourse connue d'escompter, a ~su~e des resu~s oMenHs ;'us~ tM rendement &e/!eYtc~e even~effemen~me~ttr dë:ce~e_C'on!pagni'e, do~ une e.rretfr mdferte~e nous a 'dtre, afM~fer, <?K'eME'apparfena~ CH groupe ~/om6erg.

Z/cc/iOf! de cap; ~t se négocie au comp<t!f~ du Par~Het, regagne, par ôonds sKccess~s, a' 8.290, /es cours d' y a d;x mois. LES EXPLOITATIONS ELECTRIQUES. Les comptes de l'exercice, clos le 31 juillet 1929, faisant ressortir un solde bénéficiaire de 4.371.246 francs, contre 3.9o5.209 francs précédemment, ont été approuvés par l'assemblée ordinaire tenue le J8 décembre. Comme prévu dans nos <'Informations ~du 29 novembre, le maintien du dividende a 20 francs brut par action a été approuvé. FORGES DE STRASBOURG. Les comptes de l'exercice 1928-1929 se soldent par un bénéfice net de 1.108.589 francs. L'assemblée ordinaire, réunie le 18 décembre, a décidé d'affecter 800.000 trancs aux amortissements et de reporter à nouveau 308.589 fr. ENERGIE ELECTRIQUE DU NORD DE LA FRANCE. Pour le mois de novembre dernier, les bénéfices d'exploitation s'élèvent à 3.548.722 fr., contre 3.128.063 fr. pour novembre 1928. Pour les onze mois écoulés, les bénéfices d'exploitation se totalisent à 33.418.638 fr., contre 29.161.379 fr. pour la période correspondante de l'exercice. précédent. CH'ALETS' D~ NECESSITE~'ET' '~ETA-' BLISSEMENTS PORCHER 'RËUNfS: Une assemblée extraordinaire, tenue le 18 courant, a régularisé l'augmentation du capital de 10 millions à 15.270.800 francs.

LA BOURSE)

Informations

et communiqués

ACTtF t3<)<;cem)).i939 'idécemb.i9M

(muais$ 4(.218,4's3.556 f5 41.131:40B.592 02

*'t~~f. 4[.2<S.433.556 15 4).l3).4j)s.572 02 MoBnaiesd'arcentet' · debitton. 210.500.726 0< 29ft.500.1320] Ccmptes courants 613.252:01912

postaux. 69S'.792.6t3S5 6)3.262.07912

Disponibilités vue 1r1o0.~79:666'89 ;1.16T.841:23838

~?~ 7.190.7.9.65~9 '7.t67.6.4l.!3636 T)evisesenreport. t Avances sur tingots ,,·50.000

et monnaies d'or.. 60.OM.. 50.009 n Portefeuiijtecom-

jmerciatetd'eN'et,)

publies:

EnetsdetommMce

escomptée: 7,193.129:019 83 8."s58.OSTaOB 4J

Sur ta France. 7.793.129.079 !3 !.35!.057,10~49 Surt'etracger. 21.77S.956 65 21..S63.2.M5&. Etfetsnegoci.tbte~:

Achet&senFrance 44.923.!2509 47.56S.197 04 Achètes tt'etran

eer. )!.747.932.50236 1X.730.t99.S24M Avances sur titres. 2.629.440.3S6 39 2.669.SS6.7I9 63 Bons né~ociaM's de

faCaisseautonome

d'amortiasement.. 5.6)).6!)2.46721 5.611.552.46721 Prêts sans intérêts 4

t'Etat. 3.200.000.000 3.200.000.000 » Rentes pourvues

d'afrectattons spé-

ciates. 112.9:0.750)4 112.9SO.75014. Hûtet et mobitter de

)tBanqu*ettm- menbtes des suc-

cursales. 220.425.30)35 !20.425.12S1S H&ces d'argent dé-

monétisées 4 refou

dre. MTtM. 1.51S.7S4.!3933 1.663.152.6S3 90 TottUt. S3.14j.443.970 35 <9.7~S 536.)S9 41 PASStF

Capttatde)aBanq~a< K2.SOO.OOO 1S2.600:Of)0 Bénéfices en addition

aucapitat. 272.696.11093 272.696.11093

Réserves mobilières'

"~es. 22:105.750 <4 22.105.H014 14 ResefTeimmobitiére 4.000.000 4.000.000 Engagements a vue.

Blllets au porteur

~e~"ir~)a'~on~ 66.904.03S.355 67.291.16S.395 Comptes courant*

créditeurs:

Comptecourantdu

Trésor public. !.1S3.553.292 77 S.30S.758.S9t 95 Compte courant de

ta Caisse autono-

me d'amortisse- t,

ment. 4.797.269.S0792 5.2S4.441.162.. Comptes courants

et comptes de

dépôt! de fonds. 6.64t.3i1.942 27 6.t05.21t.S03 OS Disposttionsetan-

tres ene~Be'

ments a vue. 272./93.644 77 329.7!'S.700 69

Engagementsprove-

nantdeftports

surdevjses. ·

.DtYeM. -t.S62.105.266 56 1.947.S55.3S5 62 "Totanx. !9.)49.443.970 35 S9.74S.536.1S9 41

"f Paris, Ie'i9 décembre. I! est heureux que la B.our.se doive fermef ses portes une partiela sematne prochaine.~ Le marasme est te!, en effet, que l'on .ne fait plus rien après, les'premiers cours. Maintenir'Ouvert Qttmarehp dans ces conditions serait non'~eulemënt inutile mais dangereux, car il.~utfirair du moindre fait pour transformer cette 'inaction en panique, surtout a~c.Ieebôïnage du Stock B~chànge de Londres.

La séance ~aujourd'hui a été plus nulle encore que celle d'hier. Des~ que les quelques ordres aux premiers 'cours eurent été exécutés, agents de change et intermédiaires n'eurent- ,R~s .qu'à.se croiser: les bras. La cote s~st ëtabhe a un niveau 'légèrement inférieur à'cetuï d'hier, mais'cela'ne signiHe pas grand'chose. Il a suffi, en en'et, que la spéculation professionnelle, procède à quelques dégagements sur trois ou quatre valeurt de premier plan pour que toute la cote s'effrite, de même qu'il aurait probablement sufH d'un ordre d'achat de go Banque de France pour provoquer l'en'et. contraire. Ce marasme n'est d'ailleurs pas particulier à notre place. A New-York comme à Lon- dres, en effet, l'activité boursière est nulle et les cours cotés n'accusent le plus souvent que des variations insignifiantes.

Un tel étatde choses ne saurait évidemment s'éterniser, mais il a toutes chances de durer pendant la. période des fêtes. Il 1 n'implique nullement, d'ailleurs, un sentiment pessimiste~quant ?.. l'avenir des marchésHË~. nanciers. On ne fait rien parce que, après; la bourrasque qui vient de passer sur Igs marchés, chacun éprouve le besoin de meP tre un peu' d'ordre dans ses affaires. 'Ë~" comme: l'année -n'a pas.,été si brillante qu~! puisse prélever facilement sur ses dispon~t-v lités de, quoi reconstituer un portefeuille, ~e~ carnets des intermédiaires restent vides d'or< dres.

LA, POLITIQUE DE L'OR. Le ~racA; de WcM Sfree~ N ;n~MS; ? per~M/'oc~on .monétaire mondée et ~e pro&feme de for'~S /igure.4t<jottrd'nuT de ~rmdon de d/scorde entre'~esna~'ons.

cet égard, notre po/i~oue ~'nonciere s'c~<tre cAaoue ;our ~es foudres de retranger, et no~nunentde ~~ng/e~erre. Le noMt~e eco/ë /rcnf<!Tse <zc<~e ef mïe~'gen~e, ecrt~f récem- ment /e M'anchester Guardian, cmasse de !'or. <s En c~n~nMan:,me<nod;'a'ttemenf sa pon<t~t<e d'a&so~tof! de ~<en'<Maft'o/! de for, f<r FMace peM< sons dt~'cM~e se p/'oettre;~a/o~~e de ~a prod~c~o/t /no/:dM/e du m~M prëciettx (<Ma~ Naguère H/z~urna~ cmerïC~ 'Les resc~es m~<rM~ues de <fï FfjaNce son~ sMpeneurcs a ses 6esoMs déc/<H'e Gazette de Francfort. 'x De grands preptïrc~s sont amorces c ParM pour /a<re de ee~e p!ace Ïe principal centre ~nnncter dtt. monde. On cro;'< ~erTnemenf en France, au;oMrd'nKt, ~He Londres j!e peut pas garder son ancienne t'n~ence /t'n<!f:ctere, en ra<so~ des dt'cn~es çue ~a~BcnoMe d'~ng~e~erre éprouve c se proenrer de for et d' le conserfey. De /Ci<, depuis un a'n, Banque d'~ng~e~erre a perdu S 19 mi&'ons d'or et /a Banque de France en a gagne 75 m;H<ons. Les ifnporMt'ons ong&ïtses dépassent ~res consfdercMemen~ les expor~~ohs, l'agriculture ang/afse est en dechnL ~j ecn? ~e baily Mai). i ~es t'mpreca<)'ons s'adressent d'~feurs, depcî~ /Her; aM gonfernemen~ argentin, dont la ,rdB~<e~éct's~n de suspendre ~es opérations d'C'~sserde confersi'o/! et,de remettre ainsi ~'em~rgo sHr ~es expor~a~'ons d'or est cccue~'M'~&'pessfmtsme da'ns m~et/x ~'noncters

~e'!&ond~s~efde~e)f-yor~.

i ~np/tens~MeQ~e l'étranger s'~K~Ute~e .)~'e.~ed~Mns d'or cm, d'~merf'~ue no~ammen~ cours des procAc~s mo~s, <et'ndron<, ~.d"dpres ïes prev;sf'ons des oonoKes cmen'caMes ''e~es-me/nes, de 250 d' 500 mutons de dollars, -et dont la plus grande parafe ;fOiY en France r' ~ets' d~o~s-no~s nous <moM~OH', -cantme on ~e /o;s, de, c.es,cr~t~M6~.ef,fM. po~r ~s~/fecs dons Mne certaine mesure ~? Les"/narc/!es e~rûngers, e~ cy: par~e~fer ce~f de L'ondres,gMe/a France, a-on ecr~ recemmenr, ):'a't<ro'~ pas mornfemenf le droA d'entraver par des ;mpor~a<;ons de métal ;aune, s~ eNe n'e~ pas à meTne de remp~ee." Mng~ferre dans /Qnc<Mn de financement du commerce :n~erM/;ona~, n'ont pas <OH;oHrs eu ffs-a-ft's dH no~re fes ~n~mes scrKptdes. SOCIETE D'ELECTRO-METALLURGIE DE DIVES.– La souscription aux actions nouvelles de !a Société d'Electro-MétaUurgie de Bives s'est clôturée le 7 décem'bre t92<) avec un plein succès.

8.613 actionnaires ont.participé a la souscription, et, sur les 80.000 actions nouveUcs émises, 79.457 ont été souscrites à litre irréductible et 37.843 à titre réductible. Aussi, n'a-t-it été possible de répartir les S43 actions disponibles qu'à raison de i action par 102 titres anciens possédés. BANQUE FRANCO JAPONAISE. L'assemblée ordinaire, tenue le 18 décembre, a approuvé les'comptes de l'exercice 19281929, clos le 30 juin dernier, faisant ressortir un bénéfice net de 1.136.573 francs, auquel vient s'ajouter le.report antérieur de 416.943 .francs. Le divtdende a été fixé a 20 francs brut par acttbn, contré t8 fr. 7$ l'an dernier, payable, dès maintenante sous déduction des

impôts.

< T~AM~AYS .BE LQRIENT Les com'ptes 'de' l'exercice 1928-1929, se soldant

par une perte de 79.952 fr. 56, ont été approu-

vés par l'assemblée ordinaire tenue le 18 décembre~

BOURSES ETRANGERES

NEW-YORK, 19 décembre. Ouverture Précéd. Cours clôture Tendance soutenue du jour i]gi/2 AmeriëanCan'T-.i 1151/2 3i5/8 AmericanRadiatorCo. 3:3/4 220 5/8 Américain Teleph. & Telcgr. 221 77 g/S Anaconda Copper 76 3/4 50 7/8 Continental Can .=. 50 5/8 951/4 Consoli.dated'Gas 97 -4IJ/8 Général Motors- 41~/4 Si 3/4 International Harvester' S!:3/4 64-5/? Standard- Oïl o~ New Jersey- 64 58.7/8 JKenn.ecott Copper 58 7/8 77 1/2, 'Unioti Carbtde 76 3/4 J7II/4 Sfed' !70 LONDRES, 19 décembre. Ouverture Précëd. Cours clôture Tendance lourde du jour 39 3/4 Brazilian Traction .i 37 !/4 41 3/4" Hydr.o Electric .t 405/8 20 BritishCelanese .) 20 56/3 Courtaulds 55/7 1/2 6 International Holding 5 7/8 14/7 :/2 MexicanEag!e.i 14/6 ir/4 1/2 Canadien Eagte .i 11/4 i/2 2 2 7/8 Venezuelian Oit Concess. 2 7/8 AMSTERDAM, 19 décembre. Ouverture Precéd. Cours clôture Tendance lourde du jour

3o6 Royal Dutch '] 395 201/2 Bemberg .) 20 563 H. V. A. 568 121 A.K.U. r.?. !J9 3:1 1/2 Margarine ;) 306 Philips 471

BRUXELLES~ 19 décembre. Ouverture Précéd. Cours clôture Tendance lourde du jour

u ) !v~ -i J JfF ~li

i8ô ,d ~iânque des Côl~ome~ ,=a I7S,

180 Ëanque~desCpIonie~ J75j.

23oo Heliopolis 2285 405 Kasa'i. 405 1675 Sidro privitegiée 1640 74750 Tubize privilégiée: i 740

PRiNCtPALES FLUCTUATIONS ?n~

~HAUSSE ;f"

3 %8t.. 65,0 35 S 1920"7.: !28 90'+ 0 35 Kreuger and'To~ 3.550 + SO Saint-Gobain G.840 +25 Charbonnages ~du Tonkin. 9.725 + 25 ,1 .,y..l -i. f)A!S&E BatKtire de France r.i 23.400 –200 Banque UntQn PartsieHne. 2.080 25 Crédit Fonder 5.400 45 Crédit Lyonnais- 3.!20 –45 Cenërale Etectricité f. 3.t80 –8S Nord.2350 –25 Pechiney 5.450 75 Suez ~650 –145 Lyonnaise des Eaux 3.425 30 Thomjson. L078 --17 Electro-Dives 2.460 –20 Rio-Tinto 5.265 85 Pansienne.Distribution 2.750 –55 Union Européenne t.! 55 30 Air .Liquide 2.055 60 Moteurs Gnome.J90 .–23 Malopohka. 330 De Beers H70 –20 Ouest-Lumière .1 782 .13 Longwy .r.i 2.050 '35 rives-Litie .890 20 Pontgibaud .r. 2.650 40 Commentry Fourahamb. 2.100 45 Aniche 4.!00.40 Gùergour 4.600 –100 Mokta-et-Hadid M50 –145 Brassene ~uitmAs: ~.795 '205; Ciment's Français 7,820 –t70~. Air Liquide, parts.t. 8.630 –70 Franco-Canadien.1 7.060 –!40 Canadian Pacifie 5.075 –95

Couvertufe des engagements à vue

Montant des enRa~ements & vue. 66.606.036.S42 7t. Proportion de rencaisse-o).' aux en-

gagements à vue. <?.62 0/0 TaM des opérations

Escompte 3 1/2 0/0. Avances sur lingots 3 1/2 0/0 Avances sur titres S 1/2 0/0

RECETTES DU CANAL DE SUEZ :8 décembre 1929' 3.240.000 francs français* DROITS DE SOUSCRIPTION AU PARQUET

N~oc. MSK~TMN ~ture VA~RS

VALEURS

t9dec.Tax'metres,c.30.2..225..2<déc. 30dëc.etUer.dëLens,c.5. <janv. 31 janv.° Mot. Vienne, c. 12 330 <<). u' part.

.T. "t

'EN BANQUE

!8d<c. Cu!t.Trop.Afriq.c.3

Xldëe. f[n.Agr.Ô<:eanie,c.5

15janvCMonte,c.7. 7: 7S 50.

Mémento de ractionnatre CON~OC~ONS D'~SSEA!BZ.EES 24 décembre, 14 h. 30. Cotelle et Foucher. Assemblée extraordinaire (examen d'apport), 119, boulevard Haussmann. 24 décembre, 15 h. Compagnie Générale des Comptoirs Africains. Assemblée ordinaire, S, rue Jean-Goujon.

24 décembre, 12 h. Produits Marnier Lapastolle. Assemblée ordinaire, 8, place de l'Opéra.

27 décembre, 11 h. Etablissements Industriels Grammont. Assemblée ordinaire, 10, rue d'Uzes. °

27 décembre, n h. H!ouiUères de SaintEtienne. –Assemblés extraordinaire à Lyon, Palais du' Commerce.

.~DMr/ONS

jCompa.gnie Gênerait ~Entreprises Electr[dae~Ms~So!8/o'ëtànr~ 'rembo'ur~ëm'ent anticipe, "cesseront d'être négociables a la Bourse dès le 20 décembre. Compagnie Continentale du Gaz. A partir du 31 décembre, radiation de la cote offi-

ttj: tr~d.. PARQUET PARQUET ~M" D.rn)M X~ PARQUET t.rMd" B~er PARQUET p~d.. Dernjt, PARQUET pr~d.. Mrnier COULISSE _M)t~[MM!'

~èl8tare' Q Déride Dond« clôture e cours ~> ° clôture cours q U> c~re cours ctdtore cours p p; i 8 clôture terme Pre)aler Aunier ee

~tERMEETC~ `c~ Pramier Deroter ,ro~ Derol4r ~COMPTANT '=" AUCOMPTA.T AU COMPTAI ~COMPTANT" S. T~E ET COMPTANT T ~)"~ < Krme T6nMc, JET ttUB~ANt cMr9 ,tOtM tMH tMM COUS jOttr .St3030/Operp6tuet. 8t48;8i65 8!65 uuptjtXFHtHf'ttSM pann~OMM MEMMSCEFEB 2730HextM)a50/p. 2725 25 2725 25 28..

865030/OAmortit)tab)e. 87 87 S720 20 tO.EUnSrnHn~'tac* PHODUtTSCHtaU~UES e.tcnm AS? 49250 t860 60 90/0. t8.. 18 18

t06M50/0~~?6~ t0645 '0840 '06 8 30 FONBSD-ETAT (Actions) M.. P6ch.)br.nn. !060..<035..M60/0. 487 49~50 50 ggg~ 60/0(b.M; 5~8 556: 560 983040/0~9!7. · 1 0 9840 9825 9825 c~MfAx: .J.c<- 100..DynamfteCentrate.2925 ..2885.. '°" 376: 56 376 45..A)Mc)enae(Prcd)ttbcMm.).. 45.. 45'. · 45.. ·

98°30 4 0/0 1g'17 9 98 40 98 30 25 98 3U FRAN~AtS ASSURANCES-BANQUES 45 Matières Colomntee 1255 Il 22 5 9u/0.r 37fi 316 ."· 89 Balle KaraTdid, o Prodrlts cdim,) 45 45 45

983040~o<9!8. 9s 30 9830 9830 FRANÇAtS ASSURANCES-BANQUES 45..MaMresCotorantM.255.225.. '<°:f, 375' 375 89 ..BatiaKaralfdfn. 89:. 89:. 90.:

1285550/0t920. '~860 ~890 '~885 ~~ao/oAmortittaMe 9)50 9t50lOO..AssumncosGener.~c.).t975 r '965 <35..sa)nt-Goba)n. 68t5.6840.. ~30/ononvettet. 360. 63..Bienhoa. et.. 6050 60..

10 55 1q~ i0s g5 103 90 81120JOAmorUsaabie 81 6D ,9) 60 Arsuyances ( 1975 et 1965 a 50.. Yerreri a ice·····e 1786 ..I1800 2 t/2", u gs" r.9 412:. Brakpan,.· 4 60 50 60

M3S560/Ot920. *&~ 80 .<85 ~'03 90 .!)~?HM',narrh! t24M t24M L'Urbaine <meeBdie).t050 )02S 60..VerreWes,GIacesd'Antche.t786..<800 378 376 472.. BrattEan. 470.. 468.. 470..

3 85 6 0/019_0.r 80 23400 4 0/0 t925 (lier. ch. ) t2 4 2 0 12 4 Ofi ~~· L'Urbaina ( Iocandse). 105D 102g m Kali Si- ,Ga sdAnlar, 15460: 80" Ardennee. 378 37fi 7U 468 470

426:22360o..BMqued.Frence. ~5..23400..S3400. ~9~=' {S;s0 0955M LaPr~an~ctd.nts.t830 )806 ")O..KaMS"Tt:ë~e.t5430..t5460. ~g M) '88 ..Cameoage. 18)60 )8t..)85.~

481D31t5n0o:~ delAi r éric. t fi800.. t58 oD.. 15745· 6 a(o 1927. 109 80. 80, 109 55 00., ..La u daflndo.Chtne, Y r t2700.. 125b0" Lyan 3 Of0 t855· 3Gl t95 Caoutchoucs (Financière) 191 190 50 191

<6703t5~0o.. ~t'~9MO.}5800. 580o.SM5 X}o{92a(am.'rti~MH 10390 90 04 ..3"). Snquedennào4:htne.t2700 tï550 ut.En.tn.ueatr. B ·· "°B<~onnaJ: 374~ 378 t95..Cao~ch<mM(rinmci~e). t9t.. t9050 t9). 65..t535.. M<MM9)edeCrédtt.'527 7 .2..t840 M)Mt~M60/Ot9:7 530.. 52950 6. -EuropaCent.ae.or. 97 r. 95 Mt.EUXSOtMERSEt -Dauphinë 355. 357 ~sh.6 235 50 Chartered. 23450 23450 233 5o

100.. 2910 ptr(aetPayo·Bes 281 o 2900 2805 9 I 40 0. 41 15 ~418 80 Française et1tal.. 1550 1650 gS' Havraise Pédins., act& 352 352 Dauphina. 604 355 6t5 357 2s4 50 234 50 233 5p

~034:: = ~M~ 1035 ~0: 15 .452. 418 200., r-5~A~:385§ ~00 ::?=~ 46D =SS~ r ~2: .5.3.6'8~5'

2t0 Union parisienne.. 2090 208U 2075 de 628 62o 56.. T. C. IL P 930 8010bonsdec,50Dt, f. a11 512 1U., ;g5 5u Comptolnetdotinl. 83 5U g3 25

~C. »2290 ~I~M/ 549~ 1~ 740 ??? J:aH~ 70?:: =~g. 462: ~0 r SS~ 83 ° '63'-

8U.. 2300 Co- gufe AI Ad Henne. 2290 2290 1.OIO t926 ~ai rr 549 30 ides Pays du Nord: 740 · 35.. Transports EfarIUmea., ·· ··· 701 T05 5 0 0. 462 462 60 let 149 50 C neordia t48 149 149

b5 1t5 Comptoir Lyon.Alemand,. 114U 1146 1152 i D 0192i 560 80 15 Prlvée (Cumul). 390 389 436.. Brasserie QùllinAa,. 8D00 776D 0 1 0 4I9 5U 420 84 50 Carocoro G4 61 83

~2~ 1 0 :0 1880 0:: c.~A.t M~r~OO:: 999. C.u.e: 956 ~X~2500::2475 ~S~ 36?~ · 902 E~ 38~ 3 3

b0:. 164D Ur6dltComm.daFrance.. 1625 tb9 1688 Cntose Aut. r. a 1081 f 1DU0 g99 60 t5· C 'dRpld~d n.· 33:75 3380. 200 ·· Distlilerleslndo·Chlne, 374U 3735 ·. 3 0/O Fusion 5sr, 6 392 5U Crown lildea. · 994 394 50 394

60..tS43 .)M«ttComtn.dtFrance.525 .*83o.38 ~N~n~Fr3a/aiM3.% 420 420 .115: CredTtAta~en. 3375 3380 200..oisttHertestndo-Chtne. 3740 .3735 30/0-M~eùes. 36t.. 3a[50i~n~SStrt~?~?~SO 394.. KO ..5445 Fono<er<teFnmce. 53SO .5~°.. 5~0 Annam~onMnTl/!M 6775 6705 3902 !nd.etCon).Mmin.i720 )6,.Cenh.deCeMtr..td))Mat. 242 240 -at720/0. 34t 337.. D~' ~O~B~S~fé. ~X"!i~"

J~ Fonct.rtndo~htB.. 530 .~6. ~~FXSç~~M9 440.. 450. 37. F.nOerAta~M.tOtO tOOO 49.h.4C)mentBMfawa.A.5455 .5435 -ti<J:62MO 370 '~MEMter~nK~Rubb~

100..3)65 LyonMt! 1 3'55 .3t20..3)~5 MiXcMneSa/OtMS. 399 400 66 ·. FoncterCoiontat. 729 de ,729 ,729 40..C)met)ts)ado-CMne,act.)945 .<9t5 N<d)BtMdMea.6Bj02)-S). 507 5j9.. E~~ËMtRmd d. 'E~A. <0.. 865 MeM)erFnt"tt)$. 868 .868.. 8b9 '"°~°~ye619~~ 438 435 14 St.fin.Cuiv.ttPy.a.2S04<0 478 70..Pa)ietChaMMn,ae{.27~5 .2765 -60~°. 4~ 4)1:: 6425 EMtt!M<t. 6~ 6425 l40_t390 .6MFin.fTanç.Mco(<Mt~<!tiM61376 '~O..t380 ,,adMMMrei)Z9;<)1M! 6625 2b 6850~: StèCteAtMC.BMqM..t380 t380 37t<2 12 fts.. 24~00.24000. -SO/0. 459 .459. '68..Franc«-Po)onat5ePéttOtet. t66:. <65.. 162.

4250t800.Sec)6t6B<n~te.793 30/a~M.M. 8075 .56 Soc)<MMarst!!)<atse.n60 n60 M;.BohHarcM. 548 545 -40/0. 4)9 425.tBou.i 502..PranceWyemin90rd. 492.. 490.. 496.

42 b0 1800 S acté g édérale 1 3 1 1165. 3010 1 8 03. S. 8g 7b .r, Société ars çti 1a18e, i, lt6o fl6Ù ~88 i. BohMar é 548 545 40 0. · 4t9 4.a o r i Dall: t 502 FrannOW Y 0mln 9 ord: 4g2 ·· 490 4S6

<S<'Bte~onc~K.<)§' tiatoe40iC<9«. 476:. 480: 326 StéMancéJepnedeÇréfi" 5)4 5'9 e, Wt.Coty,aet..Mefr. 99~ .t005 -30/Oanciennea.. 366 37:)i.9 4tO..Ge<tu)dw. 407.. 408.. 406..

8: a fi .M. 9 d c1 1~:4Én6t~i6. "F !t A 4 tb 5 ~5 a x :366' 50/0:1918.516 r ~r ,~14 r r:'f04.. Fon c :daT£to U b ac t'SOOf: 137 0 137fi 11 eHes'Cala etta. 170 171 g p l Uyouvelles. 3 7 1 37 t n 2s C 6 gG Oodaral MlAln g · 80 25 8G · 86

J~ actions. 198 b 0~. 19650, r iSG50. ~S% :X.~8~ '780 ~S 5H ~5: 2~ 2~~ 2!7:; ~i

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LA VtE AÉRtENNE

Apres ta traversée de l'Atlantique sud Rio-de-Janeiro, le r8 décembre. Le pilote du service posta), qui s'est rendu en avion à Santo-Antonio pour porter secours aux aviateurs, a déclare qu'il était absolument imposai-* blé de' reparer )'0<MMt-2?<OMc. dont la carlingue est démolie, le train d'atterrissage brise et les ailes tordues.

Natal, le 18 décembre. Les ingénieurs de ~a Compagnie aéropostale se sont rendus sur Je lieu de l'accident pour repérer la position de 1 aéroplane, qui sera probablement enlevé. Le raid Paris-Saîgon

DJask, le 19 décembre. Ai h. 3o, ce matin (heure de Greenwich~, on a capté à Djask un message de Le Brix et Rossi-Indiquant qu'ils survolaient la côte et que tout allait bien à bord. Le reste du message n'a pu être déchiffré. De nouveaux signaux, mais extrêmement faiMes. ont été perçus. Les aviateurs Williams et Jenkins se sont écrasés en Tunisie

Hier. dans l'après-midi, la nouvelle est parvenue à Tunis qu'un indigène avait découvert. dans la région montagneuse qui s'étend au nord de Zagui-Ouan, à quelques kilomètres du village de Sainte-Marie-du-Zit, les débris d'un avion près duquel se trouvaient deux cadavres. Des rechercnes furent immédiatement entreprises par l'administrateur de la région. Rendues extrêmement pénibles par le mauvais temps et les difficultés du terrain. el!ës ont abouti à la tombée de la. nuit. L'appareil put être identifié d'une façon précise comme étant le monoplan britannique.

L'examen des papiers trouvés dans tes vêtements des aviateurs permit d'établir qu'il s'agissait bien de Jones Williams et de Jeukins. L'accident a été sans doute provoqué par 1 orage de la nuit dernière, qui rendait la visibilité mauvaise et n'a pas nermis aux aviateurs de se rendre compte, ayante d'atterrir, que la région était accidentée.

Aussitôt avisé, M. Manceron. résident général, a fait présenter ses condoléances au consul de Grande-Bretagne.

1LBESB <C<EKJmB.SBES! AENGHIEN

(Mercredi 18 décembre)

ttÉSULTATS

Prix du Ponthieu.– I. Volga 41, à M. Paul Zivi (M. Dairé) ;/2. San Luis, à M. Joseph G!nzbourg(C.'Verzèle) 3, Plaise à la Cour, à M. François Chipault (H. Ça-. mes). _P. M.: 37 fr. Placés: Volga II, 13 fr. San Luis, n fr. 50; Plaise à la Cour. 25 fr. 50. Prix de la Somme. i. Légionnaire, à M. P. Michel (C. Dominici) 2- Friponnet, ..a M. Miche! Golodetz (G. Warren); 3. La Certitude, à M. Chades Hollobone (C. Sau-

,tout).

P. M. 42 fr. 50. Placés: Légionnaire, 9 fr. 50; Friponnet, 9 fr. 50 La Certitu'de, 9~.50.

Prix du BoMionnais. i. Adorandus, à M. A. Hoffmann (A. Chauffeur) 2. Càsa<)uin, à M. Jean Méheust (R. Tondu) 3. Morceau de Roi, à M. A. J, Saint (H. Haes). P. M. 41 fr. 50. Placés Adorandus, 21 fr. 50; Casaquin. 10 fr. 50; Morceau de RM, 20ft'~50.'

'Prix du Premier Saut. i. Illico, à M. André Saint (J. Bedeloup); 2. Le Minaret, à M. E. Cautino (C. Maupas); 3. Cordial, au comte 0. de Rivaud (A. Kalley) 3. Erano, à M. R. Boussac (R. Dubt-s). 1

P. M. 12 fr. 50. Placés Illico, 7 fr. Le Minaret, 41 fr. gû; Cordial, 6 fr. 50; Erano, 10 francs.

Prix Ernest d'Evry. I. Pincipessa, à M. S.-Bodin (Bonaventure); 2. Le Havre, à Mlle D. V. Feydeau (R. Bagniard) 3; Jolly Blonde, à M.'A. Hoffmann (A. Chauffour). P. M.: t2 fr. Placés: Principessa. 7 fr. 50; Le Havre, 13 fr.; Jblly Blonde, 22 fr. 50. Prix de la Ternoise.– I. Suroît, à M. C. Mjadariaga (S. Bush); 2. Ma Chérie, à M.

DERNIÈRE HEURE

Les travaux de la commission de ta Sarre

'A. l'occasion des. fêtes de.Noël et du I"; janvier, la commission de la Sarre Interrompt ses travaux qui seront repris le 10 janvier.

01~l,

ie ~a/~ </e commerce /o/tco-ct/&o/~

La Havane, le 18 décembre. La presse publie le texte en espagnol du traité de commerce franco-cubain, qui a .été ratifié le 16 décembre par le Président de la République, en précisant que les tarifs nouveaux s'appliqueront aux marchandises françaises embarquées le '18 décembre ou à une date ultérieure. –(Hàvas.) te&oMS~esco~~e/a/o~ee/yne Hong~Kon~, le 19 décembre. On. croit que le gouvernement britannique cessera, le I" avril 1930 de fournir une garde militaire aux navires marchands pour les protéger contre les pirates.'

f.o/o</f~<e o~s /M//?es en A/s)f/'o//e Sydney, le 10 décembre. Le tribunal d'arbitrage fédéral a ordonné la réouverture pour demain des mines de la région de Newcastle, aux anciennes conditions de salaires.

Sydney, le 19 décembre. Des renforts de poiice patrouillent sur la. route qui conduit à la ville de Rothory. La situation est très tendue. Des groupes de mineurs circulent.. pes détonateurs ont été volés dans les magasins de la mine de Stanford Lerthir. (Hayas.)

/.eco/!S~o/rc/M/c

Cité du Vatican, )e 19 décembre. Le consistoire public s'est déroulé dans la salle de ta bénédiction avec le cérémonial d'usage. La salle était pleine de pré)ats de tous les rites dépendant du'Saint-Siège, de tous tes cardinaux présents à Rome, de tous les membres du corps diplomatique, des .grandes fami!!es romaines et de nombreuses personnalités étrangères, notamment françaises et portugaises qur étaient venues assister à l'élévation de leurs cardinaux nationaux. Le pape a traversé la salle au milieu des acclamations. (Havas.)

~T o~y/ers ~t/es ~ay une /o~oMo~e

Essen, le 19 décembre. Près de gare de Mùlhcim, une tocomoti've a tamponné un groupe d'ouvriers que, par suite du brouiHard, le mécanicien, n'avait pas aperçu~

Six d'entre Eux ont été tués; six autres ont été grièvement blessés. (Havas. Le ~e/ sous /a Afo/?cAe

Londres, le 10 décembre. M. Harold N. Carva!ho, secrétaire particulier du baron d'Erlanger, président ~de )a Compagnie du tunne!

P. Ambieh! (R. Tondu); 3. Pal, à M. René Fontanel(V,Diez).

P. M.: 14 fr. Placés: Sufoit, 8 fr. 50; Ma Chérie, 17 fr. 50; Pa), 15 francs.

Prix Ontario. Diane de la Rue, à M. H. C.-MaiIlard (Gougeon); 2. Baccarat III, à M. A: Chitel (E. Marie); 3. As des As, à Mme L. Moreau (E. Picard).

P. M.: 16 fr. 50; Placés Diane de'ia Rue, 9 fr.; Baccarat III. 20 fr.As des As, 12 fr. RNGHIEN

(Vendredi 20 décembre)

FRONOSTMS

Prix du Mont Agel. Tout en Or et Rôcantin.

Prix du Léman. –Prince du Sang II et GaHàrdo. ')

PrixdeVaud.–Calumet et Bibron. Prix de la Savoie. Le Canderguet et Altissimus. Prix Melibée. Guéthary et Potage Bisque.

Prix de la Drôme. Belluaire et La Riviera. 0 Prix Valmy Witkë~. 'Washington et EminenceTSfoire.

Les Concerts par la T.S.F. Les longueurs d'onaes

Radio-Paris, 1.725 mètres: Service aéronautique et Tour Eiffel, 1444 mètres ParisP. T. T., 447 métras Berlin. ~.648 mètres Dayentry 5 G. B., 1.562 m.; Varsovie, 1416 m.; Budapest, 554 m. 5; Vienne, 519 m. o; Bruxelles, 511 m. 0: MNan, 504 m. 2; Daventry 5 XX, 48.2 m. 3; LanfEeaiberg, 462 m. 7 Rome. 443 mètres 8; MadrM. 426 m. 7; Francfort, 42! mètres 3; Kattowiee, 416 m. t Berne. 406 m. h.amhcumg. 391 m. 6 Stuttgart. 374 m. Radio-L. L.. 3yo m.~Leipzi! 36i m. 9; Ba.celone. 350 m. 5: Poznan. 342 m. 4: Turm, ?75 m. 2.

DEMAIN VENDREDI:

RADIO-PAMS. 20 h. 45: Radio-concert Symphonie n° 2 (Saint-Saens), orchestre sous la direction de M. E. Bigot.

TOUR EI;RFEL, 19 h. 20: Radio-concert. PARIS-P. T. T. 20 h. 45: Transmission de la soirée franco-roumaine organisée par la Renaissance française.

RADIO-L, L. 21 h. 15: Concert. ~'PETît PARISIEN. 20'heures: Concert. Musique de j~M. par le Crickett Smith's Royal Box Band.

BERLIN,21 h. 3o: Concert.

LAMGENBERG. 19 heures: Oratorium pour soli, choeurs et orchestre de Rich. Wetz. Ensuite, musique de danse. DAVENTRY 5 XX. 21 h. 35: Concert symphonique.

BUDAPEST: 19 h. 45 Parties d'opérettes, concert d'orchestre sous la direction de M. T. Polgar. 21 h. 15: Conférence de l'Association hongroise des affaires étrangères. Ensuite, concert de l'orchestre Bachmann, du Grand Hôtel Dunapajota.. MILAN. 10 h. 3o: Le& Précieuses ridicules (Lattuada) L'Arlésienne, deuxième suite (Lattuada); Concerto en mi mineur, violon et orchestre (Mendeissohn); La Chimère (Parëlli); Nocturne (Martucci); Rietizi (Wagner).

POUR DE~ MRS SEmm BARCLAY met en vente les vendredi 20 et samedi ai toute !a journée, à des prix tout à fait spéciaux des

ROBES de CHAMBRE à partir de. 450 Fr. Des PYJABMS à partirde, 199 Fr. 18-20~ Avenue de lOpera

sous la Manche, parlant hier soir Cawton I~H à l'institution des ingénieurs sanitaires, a dit que le percement du tunnel est une chose réaHsaMe. Seule la question de l'évacuation des déblais 'présente, pour le moment, quelques difficultés. 1

Le tunnel lui-mcme comprendrait deux galeries jumelles. Un tunnel de drainage, creusé à 120 mètres au-dessous du niveau de la mer, serait construit en premier lieu. v

Londres, le 19 décembre. On annonce ofneiellement que l'état de santé du prince George s'est amélioré.

Londres, !e 19 décembre. Les souverai-ns norvégiens ont quitte Londres dans la matinée pour rentrer en Norvège.

M; Boumeïlgué chez M. Pomcaré

Le président de la République, accompagné de M. Paul Vmson, chef de .son secrétariat particulier, a rendu visite, ce matin, à M. Raymond Poincaré.

Au nunistëre de l'agriculture M. Jean Hennessy, ministre de .~l'agnculture, a offert ce matin, au ministère de l'agrieultn're, un déjeuner en l'honneur des memtbres de l'Office international du vin parmi lesquels se trouvaient notamment MM. Robert Serot. sous-secrétaire d'Etat à l'agriculture; Fernand David et Maurice Sarraut, sénateurs, anctens ministres; Barthe, député, ainsi que les délègues

des pays étrangers.

M. Jean Hennessy,'après, avoir souhatte la -bienvenue aux représentants des différents pays, les a remerciés d'avoir apporté leur collaboration à une oeuvre dont l'intérêt s'affirme chaque jour davantage. Le& obsèques de M. Raibertï Nice, le 10 décembre. Les obsèques de M. Raiberti, ancien ministre de la guerre et de la marine, ont été célébrées, ce matin, à Nice. M. Benedetti, préfet/représentait le gouvernement. Le.ministre de la marine s'était fait représenter par le vice-amiral Vindry, et le'ministre de la guerre par le général Duché-né. Des discours ont été prononcés par M. Benedetti, préfet Mf Gassin. président du Conseil général, et M. Charabot, sénateur.

La duchesse de Caraman, femme de l'ancien député, qui. avait été victime,, il y a une dizaine de jours, d'un accident d'automobile, avenue Montaigne, a succombé cette nuit en son hôte!, 3, avenue George-V. Elle était la fille du duc de Padoue, la mère du marquis de Caraman qui a épousé ta fille de 'la duchesse de Rohan. du comte Ernest de.Caraman, marié à Mlle de Ganay, et de la. comtesse de Mortemart. On annonce la mort de M.me veuve Daeschner, veuve de l'ambassadeur .en Turquie et aux Etats-Unis, décédé l'an dernier, qui a succombé en son. domicile, I, square Lamartine. '~)n annonce la mort, en son domicile de l'avenue du Président-Wilson, de l'a. vicomtesse de Fiers. Elle était' la' mère du vicomte de Fters et du comte Marcel de Fiers qui avait épousé Mlle de PIaeuc.

PMGRAME DES SPECTACLES do. 19 décembre 1999

r~BAT~ES

Opéra.–Reiâche.

Opéra-Comique (8 h.). Le Roi malgré lui. Comédie-Française (8 h. 45). Le Voyage de M. Perrichon.

0<léon 8 h. 30). Le Veine d'or. Ambigu (8 h. 30). OHve

ApoHo.–Relâche.. 1

Antoine (8 h. 45).–Amis comme avant. Arts (8 h. 15). Les Criminels.

Atelier (8 h. 30). –L'admirable visite. Bilora. Athénée (9 h. M). La tettrè.

Avenue (8 h. 45). La RouiHe.

Bouffes-Parisiens (8 h. 45).– Flossie. Châteiet. Relâche..

Comedie-Caumartin (8 h. 30). Le Loup-!Garou. Comédie des Champs-Elysées (8 h. 45). Amphitryon.38.

Daunou (8 h. 45). Arthur.

Déjazet (8 h. 45). Une Paule d'essai. Edouard-VII (8 h. 45). Le Grand Voyage. Eldorado (8 h. 45). Pochette-Surprise. Fémina (8 h. 45). Thé Torchbearers. Folies-Wagram (3 h. ~30). Les Bruits de

Paris.

Gaîté-Lyrique (8 n. 30). Monsieur Beaacaire.

Grand-Guignol (8 h. 45). Le Faiseur de monstres.

Gymnase (8 h. 36). Mé!o.

Madeleine (9 h.). La 3' Chambre. Marigny (8 h. 30). Boulard et ses filles. Mathurins (9 h.).–Destinée.

Michel (9 h.). L'Escatier de service. Michodière (8 h. 45). Le Sexe faible. Mogador (8 h. 30). Ha!!e!uiah.

Nouveautés (8 h. 40). Kadubec (Milton). Palais-Royal (8 h. 30). La Grande vie. Pigalle (8 h. 15). Histoires de France. Porte-Saint-Martin (8 h. 30). Peer Gynt. Potiniëre (9 h.). Lui (J. Berry, S. Prim.) Renaissance (8 h. 30). –Music Hall.

DE MA!N !J

Zt/sez g

t. ORDRE

Journal ~oo~d~en =

d'Ojp~nj'one~d'~nformai'/OBs =

'Directeur Emile BURE L'ORDRE, c'est la liberté L'ORDRE, c'est la sécurité i L'ORDRE, c'est la prospéritc i v L'ORDRE, c'est l'indépendance

Pas ~'ORDRE ~ans /a Na~on i sans ORDRE ~a/~s /e//7~e/!ce

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ratsonnera de toutes choses EE

par rapporta )a France.. == !T~! 'T~A R T 0 UT" ~rc! i ~f~L~ Tous tea gens d'0]E=<a~FHB s'abonnent à L. 0 !B D R E:

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A LA CHAMBRE

LE BUDGET DE LA JUSTICE ` Séance du MOh'M ~M 19 ~ce<M&~

PRÉStDRNCE DE H. CAUTRU. VICE-PRÉSIDENT

Un petit Incident piquant marque cette séance matinale: M. Ernest Lafont ayant aperçu un photographe dans une tribune s'indigne et le fait expulser. Et en erfet ce photographe était bien indiscret. La salle est quasiment vide. Il ne pouvait guère photographier que des banquettes, surtout à gauche. Sur 63 députes a Onze heures du matin, on €n .compte trois sttr l'extrême travée 'de gauche, 9 sur l'avant-dernière, 8 sur ta troisième, la plus rapprochée du centre. On voit bien qu'il, n'est:.plus questionde scrutin, public à la tribune.

Quant à Ja discussion du budget de la. justice, elle se traîne lentement. M. Lefas estime qu'il y aurait souvent intérêt à renvoyer l'esca- tnen d'une cause qui a. excité les-passions loe~ les à une cour d'assises d'un auti-È'.départem~~ K demande qu'on 'institue entre la peine~dés travaux îorcés à perpétuité et la peine de mort une peine intermédiaire: la réclusion perpétuelle. M. Lucien Hubert mous apprend que le conseil supérieur, des prisons est 'favorable à cette dernière proposition. M., Schuman pense que, dans l'intérêt du recrutement des magistrats,' il faudrait rétablir d'ans les départements d'Alsace-Lorraine l'indemnité de 25 0/0. La discussion générale est close; mais elle recommence avec le chapitre premier. M. Hérard plaide pour les suppléants des juges, de paix, les commis grefners, le- petit personnel des cours d'appel. Tous, nous dit le garde des sceaux, -sont- sur le point d'obtenir satisfaction; les suppléants de juges de paix dès cette année auront une rétribution.

Au sujet du traitement des magistrats, M. Cbéron apporte de nouveau sa bonne volonté: pour base des nouveaux rajustements il prendra le rajustement de 1910 et fera partir les augmentations du i" juillet 1929.

M. Dumesnil demande des précisions: il réclame le coefficient 4 par rapport au traitement de 1919,'coefnciënt qui devrait passer ensuite à 4 i/2 pour atteindre 5 en 10.3l.

Mais M. Chéron déclare ne pouvoir prendre l'engagement ferme d'appliquer automatiquement le coefncient 4, car'tl doit tenir compte de l'ensemble des fonctionnaires pour la répartition des. crédits dont il a la déposition. Il fera un effort. Mais il ne saurait.-rien promettre. N'oublions pas, dit-il, qu'un milliard et demi a été consacré en trois étapes à l'amélioration des traitements des fonctionnaires.

M. Ernest Lafont, déjà nommé, parle des loyers. Aucun rapport avec le budget. Mais Ernest Lafont n'y regarde pas de si près. Il proteste aussi contre l'expulsion de deux jeunes filles du. foyer féminin Concordia.

Enfin l'on revient au traitement des magistrats à propos du chapitre qui les concerne. Les socialistes en demandent le renvoi. L'opposition radicale-socialiste prend des gants de velours. M.'Dumesnil souhaiterait qu'on renonçât à la demande de renvoi et que le gouvernement ne posât pas la question de confiance. La connanee, il serait même disposé à la donner pour cet objet. Il ne veut plus faire de politique. La politique, en effet, ne réussit guère aux radicaux-socialistes; ils~sont à la série noire. Aussi la demande de renvoi ayant été maintenue et M. Chéron ayant posé la question de confiance, M. André Hesse annonça-t-il qu'il s'abstiendrait. Et Cette abstention est nuancée d'une légère~ inclination à la confiance.

Le renvoi fut repousse.par 32g voix contre MO. Preuve ou". CM derniers jours, M. Tardieu

Saint-Georges (9 h.). –Durand, bijoutier. Sarah-Bemhardt (8 h. 30). La Princesse lointaine.

Scala (8 h. 45). Louis XIV. < Studio des Champs-Elysées (8 h. 45). Au Clair de la lune.

Théâtre de Paris (8 h. 45). Marius. Théâtre des Piccoli (Pleyel) (9 h.). Cendrillon.

Trianon-Lyrique (8 h. 30). Si j'étais roi. Variétés (8 h. 30). Topaze.

SP&C7'AC~SfWS?S

Caricature (9 heures). Répet. gen. ParisMélodies.

Casino de Paris (8 h. 30). Paris-Miss. Concert Mayol (8 h. 30). Toute aux arnours.. Deux-Anes (9 h). Histoires de Rire. Empira (8 h. 30). Edmonde Guy; 20 attractions.

FoHes-Bergêre (8 h. 30). r- De !a folie pure. Luna-Fark (matinée et soirée). Attractiens. Dancing.

Palace–– Retâche Cirque d'Hiver {8 h. 30). Les Fratellini. 20 attractions nouvelles.

Cirque Méarano (8 h. 30). Les Asgafds, etc.

C/MEAMS <

Agriculteurs. A Girl In every port. AuUert-Palace.–Chanteur de !azz. Caméo. Le Co!!ier de la Reme. Gaumont-Palace. Le Patriote.

Impérial. ~Le Rapide de Sibérie, Madeleine. Broadway Mel~dy.

Marivaux. Prisonniers de la Montagne. Max-Linder. Les Trois Masques. Moulin-Rouge. Folies Fox 1929. Omnia. Terre de Douleur.

Paramount. –Quelle huit

Studio 28. 14.10~.

UTSMiines. La Femme au Corbeau.

Le G<!rM~: VtNCENT P!GNOT.

VtNCBNT PtGNOT. tmprtmerie fa JeNfM) <<M BoMt. t7. Bue dea Prt)trM-8atB~G<nmatn.yAtmtfTtit.

a bien manœuvre. On ne se défend contre les fauves qu'en leur faisant face.

Nous continuerons ce budget cet après-midi, à3heures et demie.

Le groupe socialiste, dans une réunion qu'il a tenue ce matin, a examiné le contre-projet dont il a pris l'initiative et qui est. relatif à l'outillage national. Le texte dénnitif de ce contre-projet sera arrêté et vraisemblablement. adopté dans une réunion exceptionnelle que tiendra le groupe samedi matin. Le groupe a, d'autre part, reçu MM. Jouhaux et Georges Buisson, délègues de la Confédération générale du travail. Un échange de vues a permis de constater l'accord complet de la C.G.T. et du parti socialiste en ce qui concerne l'application de la. loi sur les assurances sociales.

L'ordre du jour

.La conférence j.dex'.présidents, qui s'est réunie avant la séance, a décidé de proposer à la

.Ch'ambrë:

De consacrer à la discussion du budget la séance de demain après-midi qui avait été réservée à' la discussion d'e ~interpellation de M,

Mcittu;

~mscrire la diseussion'du budget des atftaiKs: étrangères aussitôt après, le vote du budget d&. la marine de guen'e; De tenir une séance exceptionnelle samedi. après-midi, pour l'examen du projet de décalage de l'exercice financier; D'inscrire à la suite de.l'ordre du jour la discussion du programme naval (tranche de 1030) et la discussion de la convention avec la Compagnie française des pétroles.

Le professeur Baby

est suspendu pour un mois

Toulouse, le 19 décembre. Le Conseil aca" démique de l'Université de Toulouse, réuni sous la présidence du recteur, a examiné !e cas du professeur Bàby, du lycée de Toulouse, qui a participé à des manifestations communistes. Le Conseil a prononcé contre M. Baby une suspension d'un mois avec retenue d'un cinquième de ses appointements. (Havas) A !a recherche d'av!ateurs

Le ministre dé Tarr fait connaître que les recherches entreprises pour retrouver l'équipage Lassalle. Lebard et Faltot n'ont pas encore donné de résultats.

A la suite des télégrammes envoyés par le ministre des affaires étrangères aux consuls de Franee:de Benghasi et d'Alexandrie, oh peut considérer que'l'équipage n'a pas atterri dans ces localités.. tl est donc vraisemblable que nos aviateurs. qui ont quitté Tunis le t.~ décembre, à <2p h. 4; en direction de Benghasi, se sont trouvés~ dans l'obligation de se poser sur un point désert de la cote africaine et qu'ils n'ont pas. encore pu signaler leur présence. A )a demande du gouvernement français, des recherches sont faites par les escadrilles Maliennes de la région de Benghasi et de

Tri'po'ti.

.11 a été également ~demandé au gouvernement britannique de faire des recherches dans les parages de l'île de Malte, où l'équipage aurait pu se trouver s'il avait, contrairement à ses projets, suivi le trajet maritime. Les reconnaissances effectuées par les escadrilles stationnées en Egypte n'ont pas donné de résultats. Enfin, des reconnaissances sont également effectuées le !ong de la côte tunisienne par les escadrilles françaises, ainsi que par des bâtiments de notre marine de guerre.

"Nome (Alaska), le décembre. Quatre pilotes ala.sjdens, partis hier à la recherche d'Eielsen, ont été obligés de revenir en .raison des tempêtes de neige et du brouillard qu'ils ont rencontrés. (Havas.)

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CHEMIN DE'FER DU NORD

l'a Compagnie du chemin de fer du Nord a l'honneur d'informer MM. Fes voyageurs que le service maritime Dunkerque-Tilbury et inversement sera supprimé dans la nuit du 2'; au 26 décembre. Par. suite, les trains rapides n° 2023 (Paris, départ 20 h. 10; Dunkerque-Maritime. arnvee 23 h. 50) du 2c; décembre et n° 2002 (Dunkerque-Maritime, départ 6 h. Paris, arrivée 10 h.) du 26 décembre ne seront pas mis en marche.

COURS COMMERCIAUX

New-York ]e 18 décembre.

COTON. Middiing Upland. En vents par lb (453 gr.): Ouverture: dec., 16.90-16.95 (i6.8o-i6.§3); mars, J7.24-i7.25 (17.11-17.12); mat. 17.46-17.48.(17.34-17.36) juillet, 17.65 (i7.5i-t7.54).

Onze heures déc., 16.90; mars, 17.33 mai, 17-57 juillet, 17.76.

Clôture disp., 17.15 (17.05) dec., 16.94 (16.84-16.85); janv., 16.97 (t6.87-i6.88); fëvr., 17.12 (17.02); mars, 17.28 (17.17); avril, 17.40 (17.28); mai, i7.52-i7.53 (17.40); juin, 17.62 ('7.54); juillet. 17.71-17.72 (17-59) août, 17.71 (17-59); sept., 17.70. (i7.59); oct., 17.69-17.72 (17.59); nov., 17.7~ (17-69)

CAFE: En cents par lb (453 gr.) Rio n° 7, disp., 9 5/8 (id.). A terme dec., 7 90 (8.05) janv., 7:25 (7.58) mars, 7.14 (7.30); ma), 7.10 (7.14); juillet, 7.10 (7.11); sept., 7.15 (7.!6); oct., 7.13 (7.15). Ventes approximatives. zt.ooo .sacs (33.000). Santos; n° 4, -contrat D disp., 14 1/2 (id.) dec., 11.79 (n.7o); ja.nv., 10.30 (10.40); mars, !0.25 (10.33); mai, 10.14 (10.17); juillet, 10.17 (id.); sept., 10.19 (io.2o). Ventes approximatives, 33.ooo sacs (38.000);

SUCRE. En cents, les 100 Ibs: Cuba, prompte livraison (droits compris). 380 (386). A terme (droits non compris) déc., 185 (189); janv., 192 (195); mars. 203 (206); mai, 2:0 (213); juillet, 216 (2t9); sept., 221 (224); dec., 228 (230). Ventes, 77.000 tonnes (35.000). CACAOS. En cents par !b dec., 9.01 (8.95); Janv., 9.08 (9.03); mars, 9.46 (9.38); mai, 9.80 (9.72); juillet, 10 (9.93); sept. !0.23

(10.15).

BLE. En cents par bushel (36 Ht.. 34): n" 2, disp.: roux d'hiver, 140 1/4 (141 i/8); dur d'hiver. 130 1/4 (131 j/8); bigarré durum, non coté (125 1/8). Maïs disponible pour l'exportation, 105 (ip5 1/8). Farine de-printemps, prix extrêmes, 5.90 à 6.30 (id.). Frets grains pour le Royaume-Uni, 18 à 24'pence le quarter; pour le Continent, 8 à 9 cents les 100 !bs.

BULLETIN COMMERCIAL

Marché du HAVREdu 19 déc. (Cours d'ouvert.)

EPOQUES COTONS CAFES Rpo~UE? COTONS CAJKS Janvier 566.. ~36.. fui;!et. 576.. 225S5 Février 5S9.. 236 ..Août.. 57;).. 2.-425 Mars.. 572.. 2:;850Sept. 575.. 224u0 Avnt.. 573.. 22850 Cet. 576.. M.aj. &75.. 2S7 Nov. &76. Jmh. ~4.. 2~5.. Dec. 56& ~625

Tendances: soutenue sur te~ cotons; irréguliere sur les cafés.

LA GRACE

DE M. LEON DAUDET

Une entrevue ce matin au ministère de l'intérieur

UN DOSSIER VA ETRE PRESENTE AU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE M. André Tardieu, président du Conseil, a reçu ce matin MM. Edouard Herriot, Edouard Daladier, Louis Marin et Georges Mandel qui lui ont demandé de prendre ks initiatives propres à rendre possible la grâce de M. Léon Daudet.

MM. Edouard Herriot et Edouard Dala.dier ont ajouté qu'ils estimaient équitable que. des mesures gracieuses fussent également prises en c6 qui concerne les communistes condamnés dans des conditions qui leur paraissent analogues.' ~Le président du Cqnseit a répondu à s'es visiteurs qu'il attachait'grand prix à leur intervention. -I! Jes a. informés en ce qui touche M. Léon .Daudet que, déjà. saisi'de la question parMM.~<j€orges*Lecomte, de l'Académie française et président d'honneu.r de la Société des gens'de lettres; Pierre Beuoit, président de la même Société, et Roland Dorgelès, membre de l'Académie Goncourt et président de l'Association des écrivains combattants, il s'était montré, en réponse à la d<~nande de ces messieurs, disposé à l'étudier dans un esprit bienveillant. Il a ajouté en donnant à MM. Edouard Herriot, Edouard Daladier, Louis Marin et Georges Mande! la même assurance, qu'il allait prier le garde des sceaux de constituer dès cette semaine te dossier destiné à être soumis à M. le Président de la République.

En ce qui touche les condamnés communistes, !e président du) Conseil a fait savoir, que, s'agissant d'une question d'ordre public et non privé, il était obligé de réserver complètement sa décision..11 a rappelé qu'e, par ailleurs, quatre instructions étaient actuellement en cours. M. André Francois-Poncet, sous-secrétaire d'Etat des beaux-arts, inaugurera demain 20 décembre, à, 15 heures, au Musée des antiquités nationales de Saint-Germain-en-Laye, la salle consacrée a'la présentation de la collection préhistorique bretonne, constituée par feu M du

Châtellier.

La séaoèe pub!!que annueMe de t'Académie française

Nous publions en 5' page le compte rendu de la 'séance publique annuelle de l'Académie française.

Nous n'avons pu publier le discours de M. René..Doumic, qui a été communiqué trop tard.

La propagande de FAUiaMe démocratique. Le Comité de Bois-Colombes de l'Alliance démocratique a inauguré, sous la présidence de M. FiIIon, premier adjoint au maire de Bois-Colombes et président du comité, la série de ses conférences, par une conférence de M. Jean Autrand, député du Cher, sur le féminisme. Prenant tout d'abord la parole. M. Albert Casabona, secrétaire général P. I. de l'Alliance démocratique, a rappelé en quelques mots le programme réaliste de l'Alliance.

~M'CCM~C CM~O~Mtt de la ~C~a~OM CohK'~t'C, 173, boulevard Saint-Germain. Cours de M. te prof esseur~ A. Tibal, sur < La détermination des frontières russo-polonaise et russoroumaine le vendredi 20 décembre, à 17 h. 3o.

Ventes 6oo balles de cotons; 6.500 sacs de cafés.

BOUKSË UE COMMERCE

Paris, te 19 décembre.

BLES. Tendance faible. Courant, 138 25, ï38 50, 138 75. 139; prochain, 139 75, 140, "39 75; janv.-fev., 140 50, 140 75, 141 4. de janv., 141 75, 143; mars-avril, 143, 142 75. Tous payes. FARINES. Sans affaires. Courant, 180; prochain, 181; janv.-fev., 183; 4 de janv., 186; mars-avril, i8(x Tous nominaux.

AVOINES. Tendance très faible. Courant, 84, 83 50, 83 25, 83; prochain, 84 25, 84; janv.-fev., 84 75, 84 50, 84 <75; 4 de janv., 85 75, 85 50, 85 75, 86; mars-avri),. 87 50, 87 75, 88. Tous payes.

SEIGLES. Sans affaires. Courant, 85 N; prochain, 85 50 N; janv.-fev., 89 V; 4 de janv., 89 V; mars-avril, oi V.

ORGES. Sans affaires. Courant, 98 50 prochain, 98 V; janv.-fev., 97 50 à 98 50 4 de janv.,99V;mar9-avri],MoV.

MAIS. Sans affaires. Couramt, 100 N prochain, 103 N; janv.-fev., 104 N; 4 de janv., 105 N; 4 de mars, 105 N; 4 de mai, 107 V. SUCRES. –Tendance ca~me. Courant, 248, 248 50 P; prochain, 249 50, 250 P; 3 de janv., 251. 251 50 P; 3 de fév., 252 à 252 50 3 de mars, 253 50 P. ALCOOLS ~JIbres~. Tendance caJme. Cou.).an~ incote; janvier, 920 P; 4 de janv, incotë février, incote; mars-a-ri), incote; mai incoté. POIVRES. Le Havre, Je 19 décembre janvier, 870; février, 870; mars, 870; avril, 870; mai, 700; juin, 790; juiHet, 790;'décembre. 855.

COTONS. Liverpoot, le 19 décembre janvier, 9 14; mars, 9 25; mai, 9 35; juillet, 940;octobre,937. COURS DES METAUX

(à Londres)

tA TONNE DB 1.016 ML09 19 DÉCEMBRE

Antimoine compt. ordinaire.. 82 tOl. qualité spéciale.. -2. 52t0/. Cuivre comptant.. 686/tO )/2 trois mois. 679/4t/2 Best selected. ?5 5/. 76 t0/. electroJytique. 82)9 683 )0/. Etain comptant. J i 83 3/ 9 trois mois. tSSS~a s P~mb anglais comptant. 33 étranger comptant, at t0/. étranger Hv.é!oign6e a)l!/S Zme comptant. ao 6/. livraison ëloignëe~ SO )6/3 Argent comptant (l'once).. 22 3,'t6 deux mois.t 22 </4 Or (l'once). at </4 Mercure. 23 .23~.

Office nationajt météorologique Région parisienne. Prévisions pour la nuit amç au 20 décembre 1929

Vents.d'est à sud-est faibles .beau temps brumeux, brumes ou brouillards.. température en baisse de 1°.

Probabilités pour la'journée du 20 décembre 1929 ·

Vents'd'est à sud-est faibles ou modérés, beau temps, quelques-brames matinales, température stattonnaire.

Dates critiques, selon la méthode d'Henri de ParvtHe et la CoMKa~oKM des Tc~t~ 24. 3l décembre. PUBLICATIONS RECENTES~

P/ty~O~a.y O~Btoc/tCMM~y ()/ &<M~M,Mr ~~n et Ellis Fulmer. Baltimore..(\Vn-

l:ins).

~ëu'd'f <Pa'' G'' Robin. (Cahiers

du Sud).

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(Editions de France).' t2 fr.

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cloque. (Revhe critique)t

!7t-a ~aifo, par Victor Lévy. (La .Caravelle).

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C; par Pierre Zenda. (Albin~chel.) 12 fr.

Le XX'* congres

des Maires de France

na~de" ~°~ de~l'Association natio.a rH~~ de ouvert ce matin, Paul~r~ Ville, sous la Présidence de M

Paul Aloref,, député-maire de Vesoul, entouré

~st~e's du'~rear M~ v~incation des pouvoirs, M. Pau! r~ compte rendu moral de l'Association pour l'année 1929. Le président a Partiquiièrement. insisté surÏa~osp~ited~ 1 Association qui, depuis les dernières élections, ~n~S~ cinquantaine d'adhésions nouvelles, notamment celle de la ville de Nice. Et à l'heure actuelle. l'Association groupe les maires rep~sentant une population de 14 millions d'habi-

Le ~°"~es 'a ensuite-constitué ses commissions entre lesquelles seront partages les différents rapports qui doivent être discutés au cours des séances: première commission (servtces municipaux des finances), président M ia.ton~Vassal, maire de Saint-Mihiel~' deuxième commission (travaux édilitaires), M: Baudouin président; troisième commission (administration générale),; M. Levy-Alphandéry, maire de Chaumont, présidente quatrième commission (assistance .et enseignement), M. Le Feuvre, maire au Atans, président.; cinquième commission (propositions diverses). M. Legras, maire de Cantenaye-Epinard.~ président.

Au moment de la fixation de l'OT-dre du jour de la séance de l'après-midi, .un incident .s'est

produit.

MM. Cassiaux, maire, de Mirecourt, et Fourmer, maire de BadonviIIers, appuyés par M Didier, maire de Neufchâteau, ont présenté une proposition tendant à ce qu'une délégation du congrès se rende samedi matin sur la tombe du Soldat inconnu.

'Cette proposition allait être mise aux voix par le président, lorsque M. Jordery, maire socialiste d Oullins (Rhône), a fait remarquer que cette manifestation n'avait jamais eu lieu et qu'il était d'avis de ne pas créer ce précédent et que, en tout cas, il s'abstiendrait.

Cette opposition, qui causa une grande surprise dans 1 assistance, n'eut pas d'autre portée et la proposition de MM. Cassiaux, Fournier et Uidier fut adoptée à la presque unanimité, ` après que le président eut ajouté que les maires désireux de s'associer à la manifestation n'auraient qu'à s'inscrire au 'bureau.

Puis la séance fut suspendue pour permettre aux congressistes de se rendre dans leurs commissions.

Dans l'après-midi, le congrès a tenu séance sous la présidence de M. Vautrin, maire de Metz, assiste de MM. Mayrargue, adjoint au maire de Nice, et Huguenin, adjoint au maire de Lyon.

Parmi les principales questions inscrites à tordre du jour..du congrès, on peut citer celle de la Caisse d'avances aux communes celle du droit'des pauvres et des taxes sur le* spectacles; celle de l'assistance aux étrangers; un& communication du Touring-Club dç France sur les mesures à prendre contre le bruit, etc.

Des blocs de rochers sont tombés sur les voies à l'entrée du premier tunnel de Vienne (Isère). Le rapide 17. qui passe à h. 4!; en gare de Vienne, se dirigeant sur Marseille, a heurté ces blocs, mais, grâce au sang-froid du mécanicien et du chauffeur, le convoi s'est arrêté sous le tunnel, trois cents mètres après Les roues avant de la machine sont sorties des rails et le boggie a été brisé, mais il n'y a eu aucun accident de personne. Une pompe surchauffée a éclaté dans une usine, près d'Autun. M. Jean Martinet, âgé de 49 ans, demeurant à Saint-Forgeot, a été tué. M. Alfred Çhampmartin. âgé de 43 ans, contremaître, a été gravement blessé au ventre et son état est désespéré. MM. Jean Nouveau. tourneur, en Jean Chevigny, forgeron* ont été également blessés.