Autour de la réforme électorale
Tout un ensemble de petits faits récents, amusants ou tout au plus déconcertants au prcmier examen superficiel, ne tarderont pas sans doute à apparaître par la suite comme d'assez inquiétants symptômes. Probablement il a pu paraltre quelque peu comique aux amateurs des beaux jeux parlementaires de voir par d'ingénieuses combinaisons secrètes, une Chambre en majorité favorable au maintien de la loi militaire, Mire en ses bureaux une commission dont la majorité est hostile au principe même de cette loi. Il a peut-être semblé plus plaisant encore quelques joyeux nrrondissementiers de jouer il NI. Charles Benoist le bon tour de le faire battre il la présidence de la commission du suffrage universel. Des profanes même ont apprécié comme il conve nnit ces exercices de haute école. Mais A la réflexion, quelques-uns ont estimé sans doutre qu'il ne faudrait pas pousser trop loin une telle virtuosité.
Déjà et on a cru le comprendre après le vote public sur la question de la réforme électorale certaines prouesses d'acrobatie parlementaire risqueraient non seulement de n'être pas foulées du tout par le public, mais même de l'indisposer très gravement et plus rapidement qu'on ne le pense.
Nous n'avons pas été les derniers a apprécier le tour de main avec leqnel certains professionnels de la haute voltige politique ont su u fairc n les élections. Plus remarquable cependant a été la faconde prodigieuse, l'audace impressionnante avec laquelle, aux regards ébahis de la foule, ils ont su imposer et rendre définitif un succès, en réalité très douteux. Quelques grands mots, quelques paroles sonores sur la marche de la.démocratie vers la gauche », et plus personne n'osa risquer une objection.
Pourtant, les triomphateurs d'un jour feraient bien de ne rien exagérer. Et peut-être aussi ceux qu'on a représentés comme les vaincus d'un scrutin douteux, acquis dans les pires conditions, au moyen d'un mode 4'Morlion discrédité, feraient-ils bien de leur côté de ne pas se montrer aussi accommodants et aussi timidement modestes. Sans chercher en._rien à entraver l'action du gouvernement, dont la tache assurément est difficile, peut-être pourraient-ils s'efforcer de mieux marquer la plnce qui doit revenir à leur valeur reconnue dans les prochains déIl importe avant tout de bien comprendre et de bien préciser le sens général de la partie décisive qui va se poser au cours de cette législature.
Malgré toute l'importance que conserveront nécessairement les problèmes militaires et fiscaux, la question de la réforme électorale n'en restera pas moins l'axe de notre politique intérieure. On en comprendra sans peine la raison. Les questions militaires et fiscales restent conditionnées par des réalités trop précises et trop peu malléables pour qu'il puisse être possible, à leur sujet, de modifier beaucoup les données des problèmes actuellement posés. Tous les gouvernemen!s qui se succéderaient seraient à peu près invariablement amenés il adopter, en ce qui les concerne, une attitude identique. La question de la réforme électorale, au contraire, laisse une part immense à l'inconnu. Elle touche à l'essence même du régime électif. Elle ouvre de nombreux horizuns sur l'avenir possible de démocratie. Son importance ne saurait être méconnue dans un régime qui dépend tout entier ou ù peu près de l'élection.
Ur, nuus croyons discerner nettement que sur cette question capitale, un faute irrémédiable risque d'être commisse par les propurtionnalistes républicains.
Quelle est au fond la véritable raison pour laquelle l'immense majorité de ceux qui réclament la proportionnelle désirent le triompile de cette réforme ? Qu'espèrent-ils d'elle? Avant tout, un affranchissement du suffrage universel; la possibilité pour chaque citoyen de voter vraiment pour ses idées, pour son programme; la facilité plus grande laissée h de vastes courants d'opinion de traverser tout le pays et de le remueur l'élargissement de l'horizon français et humain. En dénonçant le scrutin d'arrondissement, ils dénonçaient surtout toute une féodalité politicienne oppressive et sans grandeur, s'appliquant il servir de petits intérêts et de mesquines rancunes locales, en écrasant systématiquement le droit des minorités.
Or il faut que, d'ores et déjà, tous ceux qui ont espéré un sérieux relèvenient de la conscience publique du triomphe de la réforme qu'il préconisent, aperçoivent le vrai danger qui commence a poindre et qui ne tardera pas il devenir trop précis pour eux. Une réforme électorale conçue dans un sens nettement centralisateur,' qui n'accorderait aux minorités qu'une apparence dérisoire de satisfaction, constituerait peut-être un instrument d'oppression bien plus dangereux et intolérable que le scrutin d'arrondissement lui-même. Toute réforme électornle tendra nécessairement ù favoriser l'organisation des partis. Or cette fi organisation des partis Il, qui en soi n'est pas un mal peut, dans la pratique, aboutir aux plus prodigieux abus si ces partis restent des chapelles oligarchiques. Ne voit-on pas déjà, dans les prétentions affichées aujourd'hui par les groupements dit unifiés, quelle puissance les professionnels de la plus basse cuisine polilco-électorale peuvent acqué-
rir au sein des comités irresponsables et des clubs, d'où partiront les mots d'ordre religieusement obéis des troupes passives et fanatiquement disciplinées ?
Au moment où la question de la réforme électorale va se poser pratiquement, il faut que tous perçoivent bien ce danger possible. A notre avis, il ne doit pas, bien au contraire, décourager les partisans du principe de la justice électorale. Mais il faut que ceux-ci, s*ils ne veulent pas être les premières victimes d'une modification du mode de scrutin, ne se contentent plus de développer des thèmes magnifiques en regardant leurs adversaires s'organiser. Il faut comprendre que si l'on veut une politique, il faut en réaliser d'abord les conditions. Et dans un régime parlementaire électif, même avec proportionnelle, il n'y a encore rien de tel que de conquérir à ses idées le plus grand nombre possible de suffrages et pour cela de convaincre la majorité des ritoyens. Léon VANNOZ.
Un bon moyen Donc le congrès socialiste qui vient de terminer ses travaux a
trouvé le moyeu de s'opposer dé-
sormais aux entreprises impérialis-
tes des nations conquérantes et de
faire cesser comme par enchantement tout acte d'hostilité dès le lendemain d'une déclaration de guerre.
Je ne ris pas. Le procédé préconisé par la Section française de l'Internationale ouvrière (P. S. U. S. F. I. 0.) est renouvelé du Ciel. On ne saurait mieux choisir ses auteurs. En pareille matière, le Cid fait autorité. Il est donc bien entendu que.
le combat cessera faute de combattants. Et voici comment dès que l'ordre de mobilisation sera lancé, soit à Paris, soit à Berlin, MM. Jaurès et Vaillant prendront le train pour Berne, le premier muni d'un stock de discours, le second d'une abondante provision de motions diverses. Deux camarades allemands, qui auront été convoquais, se trouveront au rendez-vous du moins on l'espère et ces quatre rédigeront un appel aux deux prolétariats de France et d'Allemagne. Ce sera la grève générale immédiate et la guerre cessera du même coup.
Seize cents socialistes réunis à Paris ont affirmé que les choses se passeront ainsi. Vous pouvez les en croire si le cœur vous en dit. Quelques grincheux il y en a partout qui sont d'ailleurs suspects de réactionnarisme Guesde, Varenne, Compère-Morel, Hervé, ont bien élevé quelques protestations. Ces retardataires ne veulent pas croire que ce soit si facile de remédier à l'Impérialisme et de faire cesser une guerre.
Ils émettent d'ailleurs sur la façon dont les camarades allemands appliqueront la consigne de l'Internationale des doutes injurieux. Tout le monde sait quêtes Allemands ne sont pas patriotes. C'est par antimilitarisme qu'ils ont voté les crédits militaires au Reichstag et, comme c'est un bourgeois qui l'a répété, il n'est pas sûr du tout que Bebel ait jamais dit sa résolution de prendre un fusil au jour de la déclaration de,guerre 1
Quant aux scrupules d'un Varenne. autre balançoire 1 La motion Vaillant est un aveu d'antipatriotisme et elle démontre que le souci de mieux assurer la défense nationale, dont se targuaient les socialistes dans le débat sur les trois ans, n'était que duperie 1 Et puis après ? On le sait bien, n'est-ce pas, et il n'est plus besoin de le cacher, puisqu'on ne peut plus songer a abroger la loi de trois ans 1 Restent les arguments de ce revanchard » d'Hervé qui veut d'abord obtenir des camarades d'Outre-Rhin un désaveu du traité de Francfort Un socialiste conscient ne saurait s'arrêter à de telles niaiseries. Ce serait Injurler grossièrement le prolétariat allemand que de parler seulemrnt d'un tel désaveu et chacun sait que la déférence envers l'Allemagne est le premier mot du socialisme français. Un incident de frontière Belgrade. 17 juillet. On sait qu'aux termes du traité de paix de Bucarest, les nouvelles frontières entrera Serbie et la Bulgarie doivent suivre le tracé des anciennes frontières turco-bulgares de Patariter il. Disderitze, et que par conséquent tous les anciens blockhaus turcs sur cette partie de la frontière reviennent à la Serbie. Or le 14 juillet, des gardes-frontières bulgares attaquèrent brusquement les soldats serbes préposés à la garde du blockhaus de Villeje-Kolo, pendant que ceux-ci étaient occupés à le réparer. La fusillade s'est prolongée pendant un certain temps. Le gouvernement a décidé de faire à ce suJet une démarche ù Sofia.
L'EXÉCUTION
DU BANDIT DOUCET TOURS, 17 juillet. Doucet, l'assassin du jeune encaisseur Gisors, a payé ce matin sa dette à la société.
Pendant toute la nuit, une foule nombreuse se pressait aux alentours de la prison elle et il maintenue par un important service d'ordre composé d'escadrons du 5o et du 8o cuirassiers, de deux compagnies du 32a d'infanterie, de la gendarmerie et de la police de Tours.
A 2 h. 50 les magistrats pénètrent dans la prison et se rendent à la cellule du condamne. Celui-ci dort profondément et l'on doit le secouer à plusieurs reprises pour le réveiller. Le procureur de la République lui dit a Doucet, votre pourvoi a été rejeté » Doucet lui coupe la parole Je n'en ai pas fait 1 Le procureur ajoute L'heure de l'expiation est sonnée. Ayez du courage » Tranquillement l'assassin réplique Je m'en doutais. La conversation du directeur de la prison que j'ai entendue hier soir est maintenant conflrmée. •
Puis il commence à s'habiller, faisant preuve du calme le plus absolu. Il accepte un verre de rhum et pendant quelques Instants reste seul avec l'aumônier.
M» Richaud, son défenseur, lui donne alors quelques conseils et l'exhorte à mourir courageusement. Doucet reste impassible. Il demande seulement à embrasser sa maîtresse, Berthe Cognent, qui fut condamnée en même temps que lui cinq ans de travaux forcés pour complicité de recel et qui est actuellement a la prison de Tours. Le procureur de la République lui fait comprendre que c'est une chose impossible, les règlements s'y opposant. Doucet ne s'émeut pas. Il répond « C'est bien 1 »
L'assassin se rend à la chapelle et entend la messe. Il est alors conduit dans le cabinet du gardien-chef où l'on va procéder a la toilette. En apercevant M. Deibler, le condamné lut dit « C'est vous, M. Deibler. Je suis heureux de faire votre connaissance aujourd'hul. i Quelques instants après, Doucet sort de la prison. Voyant son gardien. Il lui dit Au revoir, M. Chabrier I r, puis se reprenant aussitôt « Adieu' »
L'EXECUTION
Durant les préparatifs, la foule au dehors commence a s'impatienter et de nombreux cris de « A mort I A mort 1 » retentissent. A 3 h. 20 la porte de la prison s'ouvre. Doucet apparaît livide, mais il s'efforce cependant de crâner. La -uillottine a été dressée a cinq metres environ, en face la porte principale de la prison, boulevard Bérenger.
En apercevant la sinistre machine, Doucet a un haut le corps, mais il est entraîné par les aides et avant d'être précipité sur la bascule il s'écrie « Adieu les amis 1 Bonjour les amis A mort Tours Trente-neuf secondes plus tard, exactement il 3 h 21, justice était faite. Le corps du supplicié, après un simulacre d'inhumation au cimetière, a éte transporté il l'Académie de Médecine qui l'avait réclamé.
La mobilisation des réserves ^continue en Italie
Rome, 17 juillet. Au moment où Il avait décidé de rappeler sous les drapeaux les hommes de la classe 1891, le ministre de la guerre avait renoncé à convoquer d'autres classes de réserve pour les grandes manœuvres. On assùre maintenant que cette décision ne sera pas appliquée et que le rappel des troupes de la 2e catégorie de la classe 1.893 aura lieu tout de même. Il a été fixé au 21 août. A ce moment l'armée sera augmentée de 30.000 hommes.'
Rome, 17 juillet. Une note officieuse déclare dénuées de fondement toutes les nouvelles relatives il des concentrations ou des expéditions de troupes.
Les journaux continuent cependant à signaler des mouvements de troupes et de navires, mais ils expriment en général l'avis qu'il s'agit là plutôt d'un effet moral à produire.
Les Grands Prix de Rome GRAVURE EN MEDAILLES
PARIS, 17 juillet. L'Académie des BeauxArts a rendu cet après-midi son jugement dans le concours définitif pour le grand prix de Rome de gravure en médailles. En voici les résultats
Grand prix de Rome. M. André-Marie Lavrillier, né le 7 mai 1885 à Paris, élève de MM. Chaplain, Vernon et Patey, auteur du projet classé premier. En 1911, M. André Lavrillier avait obtenu un premier second granà prix. Premier second grand prix M. Martin (Jacques-Marie-Alexandre), né le 7 avril 1885 a Marseille, élève de MM. Coutan et Patey. Deuxième second grand prix M. Turin (Pierre-Louis-Aristide), né le 3 août 1891 a Sucy-en-Brie (Seine-et-Oise), élève de MM. Vernon, Coutan et Patey.
Rappelons que le sujet donné par l'Académie des Beaux-Arts était un soldat grec mourant sur l'autel de ty patrie.,
La croisière présidentielle
En haut le cuirassé France à son départ de Dunkerque Au-dessous MM. Poincaré et Viviani sur la passerelle dit cuirassi
PARIS. 17 juillet. Un télégramme parvenu cet après-midi au ministère de la marine fait connaître que les deux torpilleurs d'escadre Stylct et Tromblon, qu font partie de la division présidentielle actuellement en route pour la Russie, sont entrés dans le port de Copenhague ce matin, il onze heures. Les cuirassés Jean-Bart et France, ce dernier battant pavillon du chef de l'Etat, et le croiseur l.avoisier, n'ont pas fait connaitre leur situation. Ils doivent se trouver à l'heure actuelle dans le détroit du Skagerah, entre le Danemark et la Norvège.
Rappelons que le président de la République doit arriver à Cronstadt le 20 juillet, à deux heures de l'après-midi.
ODESSA, 17 juillet. Une députation de la
colonie française est partie pour Saint-Pé tersbourg, où ele va saluer M. Poincaré. Saint-Pétersbourg, 17 juillet. Le Reitclt déclare que M. Poincaré apportera les preuves de la grande puissance militaire de la France. « Depuis quarante ans, dit-il, la France et la Russie luttent pour. défandre la paix que menace l'Allemagne. La France et la Russie sont les seules garanties de paix contre la politique d'accaparement de l'Allemagne. »
Parlant du voyage de M. Poincaré aux pays baltiques, le journal déclare qu'un rapprochement ave cla Russie et la France consti.tue pour la Suède, la' Norvège et le Danemark un acte légitime de la lutte pour la vie. »
LE CRÉDIT MARITIME LE PRÊT INDIVIDUEL A LONG TERME
APPLIQUÉ A L'ACHAT D'UN BATEAU DE PÊCHE
Aux trois catégories de prêts instituées par 1*ancieiie législation, la ioi du 4 décembre 1913 en ajoute une quatrième, celle du prêt individuel il. lono terme effectué sous la responsabilité de la Caisse locale et de la Caisse régionale. 1
Le décret du 12 avril 1914 indique d'une manière compldte la procédure il. suivre, les conditions à remplir et les garanties à fournir pour obtenir un prêt individuel il long terme, ainsi que les dispositions relatives au montant, à la durée et au taux de l'emprunt. Nous allons les rappeler succinctement, puis nous montreons le jeu du crédit au moyen d'un exemple.
Le montant d'un prêt ne peut dépasser le:; trois quarts de la valeur du bateau pour l'acquisition duquel il est consenti, ni être supérieur à 40.000 francs. Sa durée est de dix années au plus et l'intérêt maximum légal auquel il est soumis est de 3 au profit de la Caisse Régionale et de 1 au profit de la Caisse locale. Etant donné que ce genre de prêt offre des garanties absolues de remboursement et que, d'autre part, les versements périodiques obligatoires de l'emprunteur, de même que ses versements anticipés constitueront pendant toute la période décennale une source de revenus fort appréciables pour la Caisse régionale et la Caisse locale nous pensons que celles-ci consentiront le prêt à un taux moindre que le taux maximum, par exemple à 3
Quant aux garanties exigées de l'emprunteur elles sont au nombre de trois l'hypothèque maritime, l'assurance du bateau et l'assurance-v ie contractée au profit de la Coisse locale soit directement, soit au moyen d'un avenant.
Ces garanties peuvent être remplacées, en totalité ou partiellement, par une hypothèque 1 ter:oestre ou une caution de valepr suffisante.
Cela posé, considérons un marin-pécheur possédant 7.1KMJ francs en espèces, sans autre bien ni caution. et qui désire faire construire pour son compte un bateau d'une valeur de 18.000 francs environ.
Il veut connaître la marche à suivre pour obtenir un prêt, le mode de remboursement ainsi que le montant des frais et de l'intérêt qu'il devra payer.
Avant tout, le marin-pêcheur doit être membre d'un syndicat, d'une société coopérative, d'une société d'asurance mutuelle ou d'une prudhomie de pèche. Quand cette condition est remplie, il s'affilie à une Caisse locale moyennant le versement d'un quart de part. soit 7 fr. 50 par exemple. Ensuite il remplit, au siège de la Caisse locale, une formule imprimée qui peut être du modèle suivant Je, soussigné (nom, prénoms, profession), né le. il. demande a la Caisse locale de crédit maritime de. pour une période de dix années, un prêt de 12.000 francs que j'emploierai A la construction d'un bateau de 18.000 francs environ
Déclare disposer de 7.000 francs en espèces •,ur lesquels je m'engage, si le prêt m'est accordé, il prélever la somme nécessaire il la souscription du nombre de parts de la Caisse locale fixé par le règlement intérieur de la Caisse régionale, le reste de mon avoir devant être employé, sous le contrôle de la Caisse locale, à solder les premières dépenses nécessitées par la construction du bateau. Je m'engage en outre
1° A rembourser en dix annuités égales le montant du prêt et des intérêts, me réservant le droit de me libérer par des versements anticipés, comme il est dit à l'article 19 du décret du 12 avril 1914
2o A prendre une hypothèque maritime au profit de la Caisse locnle de sur le bateau pour l'acquistion duquel je demande le prêt 30 A assurer le dit bateau au profit de la Caisse locale une compagoia d'assurance ou