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Titre : L'Ouest-Éclair

Éditeur : [s.n.] (Rennes)

Date d'édition : 1927-06-05

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb41193642z

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb41193642z/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 100865

Description : 05 juin 1927

Description : 1927/06/05 (Numéro 9356).

Description : Collection numérique : BIPFPIG14

Description : Collection numérique : BIPFPIG50

Description : Collection numérique : BIPFPIG72

Description : Collection numérique : Yroise, bibliothèque numérique de Brest

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k497308v

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 11/01/2008

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lA COUPE FLORIQ L'opinion d'un ingénieur automobiliste sur

le circuit de Saint-Brieuc Nos lecteurs savent qu'un certain nombre de journalistes sportifs appartenant à la Presse parisiriine. et étrangère, unt visité tout récemment le circuit sur lequel sera disputée J;i Coupe Florio, lt- 17 juillet prochain. Nos confrères uni public dans leurs journaux une relation de ce \oyage. D'une manière générale, ils se montrent enthousiasmés du travail d'organisation déjà réalise et prédisent un grand succès il notre initiative. Aux journalistes s'étaWnt joints une dizaine de coureurs automobiliste*. Parmi ceux-ci, M. Marc Cliauvière, ingénieur, qui s'est classé souvent en très bonnc place dans des courses importantes.

Voici l'opinion de M. Cliauvière, du point de vue technique, sur le circuit de Saint-Brieuc elle intéressera certainement nos lecteurs

Grâce à l'amabilité de L'Ouestt: clair, il m'a été donne de visiter le circuit de Saint-Brieuc j'en reviens enthousiasme, car j'ai rarement vu un circuit aussi complet, susc.f-ptiblc de mettre- en évidence tontes les qualités d'un véhicule et d'un .'unducteur. Je vais essayer de montrer pourquoi.

C'est, avec juste raison que l'on estime que tout progrès en manière de technique automobile vient de la course. Mais les progrès dus à la course dépendent principalement du circuit sur lequel on court. On a beaucoup parle des qualités de l'autodrome. Certes, celui-ci permet de travailler d'une parfaite façon la puissance spécifique des moteurs c'est ce qixj l'on a vu en Amérique, où nombreuses sont les pistes de vitesse les moindres 1500 cm3 passent facilement le 2UO à l'heure. Mais le vwtrur n'est pas tout dans une automobile, il ne suffit pas d'avnir un moteur qui vous emporte à plus de :OU, il faut aussi disposer de véhicules dont les accélérations positives et négatives soient en relation ai'fc sa vitesse maximum, c'est-à-dire qu'il ne suffit pas de rechercher la vitesse, mais aussi tes démarrages et le freinage.

Ces qualités d'accélération, seul un circuit routier dur et sinueux peut les mettre en évidence. C'est à ce titre surtout qu;> le circuit d? Sicile. s'est couru primitivement la Targa Florio, était célèbre. Les voitures les plus vite:- ne dépassaient pas le 70 de moyenne au tour. Mais on a pu reprocher à c? circuit d'être trop difficile ri de ne. pas permettre au moteur de tourner plein rér/ime. Donc, entre l'autodroin. pour la vitosse pure, et nu circuit connue Aelni de Sicile pour l'acrobatie, il y a un juMe. milieu cp juste milieu est donné par le circuit dr Saint-Brieuc. gui e>t un circuit complet en c- sens qu'il comporte une partie genre autodrorne et une partie genre Targa Florio.

Pour vous représenter le circuit de Saint-Brif ne, figurez-vous un triangle un des côtés de ce triangle est formé par un? ligne droite, longue de 5 kilomètres environ, large, d'.m toi excejl.nt cette portion d. la route qui va de Gouédec à Yfflgnac permettra de très grandes vitesses j'estime que l'on y pourra rouler a S(10 a l'heurf. l'ajuuterais que cette portion de circuit est en pente (c'est la que se court la célèbre course de côte d'Vffignac), mai» un parcourt la cote dans le sens de la descente. Sur te trajet. les moteurs tourneront à plein régime, donneront ̃> tout ce qu'ils ont dans le ventre et peutêtre bien rendront l'âme. C'est là où 1es bougies feront de l'auto allumage, où le» pistons crèveront, où le régule des bielles fondra. Les deux autres côtés du triangle sont formés, en revanche, par une route sinueux, ou les plus grandes lignes droites sont de l'ordre de l'iio à 300 mètres. Sur c^ trajet les virages do tons rayons foisonnent, depuis la courbe grand rayon, jusqu'aux virages à angles aigus, eu passant par les S et te puï-sug? des ponts. C'est là où les qualités J'accélération positive» et négatives seront mises ''n évidence. C'est là où le conducteur devra faire appel à tonio sa science ou plulôt il tout, son art. Dan. cette partie, les freins rI les servofreins entreront en lign.> d<- compte et Il' reprises du moteur seront mises en valeur.

Peu de circuits offrent sur un périmélr- relativement faible fee qui h igniPiite l'intérêt de la course) autant de qualités. On comprend pourquoi j'ai dit tout i l'heure quête circuit de Saint-Brieuc ost un circuit repliement complet et qu'une victoire sur CI' circuit ou même simplement la participation il la Coupe Florin sera pour l«*s voilui.vs un ti>timonial de ̃ la 4»ltis hante valeur.

Mar.- CmrvtfeRE,

Inr/cuirur,

Coureur automobiliste.

16 PÈLERINS PÉRISSENT

DANS UNE COLLISION EN MER l.r CAinr, 4 juin. Un bateau qui transportait des pèlerins de Ninield à Samallout. est entré en collision avec un remorqueur. Celui-ci échoué et J6 personnes ont été noyées.

Costes et Rignot

ont pris le départ

pour battre le record de distance

Ils comptent atferrir eu Sibérie, près du Lac Baïka.l.

Ce trajet représente

environ 7.Ioo kilomètres. LE Bourget, 4 juin. Prêts depuis plusieurs jours à tenter le record du monde de la pins grande distance en ligne droite sans escale, les aviateurs Costes et Rignot ont pris le départ de l'aérodrome du liourget ce matin, à 0 li. 01.

On sait que les deux pilotes étaient déjà détenteurs du record depuis leur raid Paris-Djask, mais que la distance réalisée se trouve maintenant inférieure à celle du vol de New-York Pari, par Lindberg qui est actuellement soumise à homologation. Costes et Rignot qui pilotent un avion de grand raid muni d'un moteur de. 60(ï chevaux démultiplié, comptent aller d'un seul coup d'aile atterrir à Tchiia (Sibérie), près du lac Baïkal, soit une distance de 7.100 kilomètres. Les aviateurs emportent Î.G40 titres d'essence* ce qui leur permet de tenir l'air durant 44 heures environ. L'itinéraire adopté par eux passe par Cologne, Dantzig, Dwin<k. Kohlni, Galitz. les monte de l'Oural, la rivière l'Oka, le lac Ba'fkal et enfin un atterris-age sur l'aérodrome soviétique de Teli i ta.

Bon départ

Si tout va bien. Castes et Rignot atteindront leur but après 37 heures de vol. Le départ, point toujours délicat de ces sortes de raids, s'est effectué normalement en dépit de l'énorme charge de 5.000 kilogs que représente le poids de l'avion en ordre de marche. Costes a roulé sur 1.200 mètres environ avant de s'envoler. En même temps que lui partait le capitaine Leniailre -tir un Hrvguet 19 qui l'accompagnera jusqu'aux tron.tière. de l'i't. Parmi les nombreuses personnes qui assistaient aif départ. citons MM. Louis ISréguet, le colonel Polimarquctti, M. Lacoste, ingénieur chez Hispano. le capitaine Lemaitrc, le lieutenant Rabatcl, etc.

On espère!

Pvi:is. i juin. M. RnniAiidou, qul dirige la mise au point des avions a la Costes durant ses pivmièiv-; heures de v.iî. Lp;; IIKpano <lcs deux aviateur. lai-scnl entrevoir toutes les espémncfs. Au-dessus de S.ii>soiis. ils yolaienl il' I.8OÔ nirl.ies <rnllilude. ce qui est. exfcplionncl, élant doniii; le poids cd l'appareil.

A 13 liPiues. O-)i|çs et Rignol poussés par un fort \ent d'ouest, avaient volé depuis Mur départ 220 kilomètres a llicuip do moyenne.

M. CHAMBERLAIN VICTIME D'UN ACCIDENT D'AUTO Londres, 4 juin,- Sir Austcn Chamberlain, secrétaire d'Etat aux Affaires étrangères, a été légèrement blessé dans un accident d'auto à Parliament-Square, alors qu'il se rendait du ̃ Forcign Office à son domicile.

(Wicle World Photo).

L'ISr.EXIEUtt BELLAKCA

qui. a conçu l'avion avec lequel Clianiberlin tente de luiltre le record de distance détenu par Lindbergh.

=;= SOURlRES =

Il ne manquait plus que ça pour gâter notre joie et renfrogner nos amis les Américains. On a dit que Lindbergh était revenu de Londres avec un spleen épouvantable. Le héros ne serait plus le même qu'au dépari il aurait perdu son sourire

Si la nouvelle est exacte, les Anglais portent une grosse responsabilitc, en dépit des déclarations solennelles de M. Samuel Horace

Le courage dont a fait preuve Lindbergh depuis son atterrissage n'a pas été moindre que celui qu'il a moniré en faisant son raid transatlantique.

Certes, nous l'avons déjà noté ici-même, la traversée dc l'Océan n'est rien à côté de la traversée de Paris ou de Londres, mais il est navrant que le dernier communiqué se résume par ces mots

« Lindbergh a été vaincu par les Anglais 1.

Et, puisque le défunt sourire du célèbre aviateur a été comparé à celui de M. Doumergue, profitons vite de l'occasion pour signaler, à la gloire de notre race, les championnats quotidiens et souvent ignorés des sportifs que remporte notre Président dc la République.

Quel homme Prenant son vol, au petit jour, sur les terrains de l'Elysée, il exécute sans défaillance des randonnées interminables sur les salons, concours, foires, expositions, inaugurations el matinées de bienfaisance.

Il se permet, de temps en temps, une escale au Conseil des Ministres. A des allures folles, il parcourt dcs kilomètres de toiles peintes, de box remplis d'animaux et de tribunes garnies de curieux, semant derrière lui les gros personnages soufflant en queue du cortège. Parfois, on entend l'échappcment librc de ses improvisations élevage, appareils ménagers, culture des asperges ou prix de c'crtu. Puis, il repart de plus belle, sans même avaler le sandwich obligatoirc "dans les raids sur l'Océan. En deux heures, il distribue 2756 formules de politesse, une pour chaque cxposant ou décoré. Et il atterrit le soir à l'Elysée, son éternel sourire sur les lèvres 1.

C'est prodigicux Notre Président est allé à Londres, lui aussi,

Toutefois, nos craintes se dissipent. A l'heure où j'écris, Lindbergh a retrouvé le fameux sourire qu'il a emprunté à M. Doumergue, lequel l'avait déjà chipé à la Joconde.

Le Petit Grégoire.

Maire, et la /,«< Mai/orrssr. De ijauclic à droite le Lord Maire liladrs, l'amiral l'irol, latin Mauoressc et M. de incuriau, ambassadeur de France a Londrct.

Chambertin

a quitté New York sur le « Columbia » et vole vers l'Europe Accompagné

de M. Charlcs Levinc, constructeur

du «Columbia-Bellanca», il compte atterrir à Berlin New-York, 4 juin. L'aviateur Chamberlin, accompagné de M. Charles Lévine, constructeur du Columbia, est parti il 6 h. 01. ce matin, heure locale, de Roosevelt Kield, en direction de l'Europe. Il avancera aussi loin que sa quantité d'essence et que les conditions atmosphériques le lui permettront.

Les pci sonne< présentes au départ de l'aviateur Chamberlin n'ont pas été peu surprises de voir M. Chartes Lévine qui commandite le vol au-dessus de 1 Océan, monter, revêtu de ses habits de ville, il coté de Clii-iuiviiii' et partir avec lui. Mme Lévine qui ignorait que son mari devait partir s'est évanouie.

On se rappelle qu'avant de tenter son raid. Chamberlain se livra a de fréquents essais il bord de son appareil, dont l'ingénieur Bellanca a conçu les plans. Il y a quelques semaines avec l'aviateur Acosta, Claredge Chamberlain s'attaqua au record de durée qu'il réussit, il battre en tenant l'air "il h. 19 minutes.

Le Columbia, dont le ¡poids à vide est. de 8:tO kilos, était mû, dit-on, pour cet exploit, par un moteur de 210 CV. On assure que pour la traversée de l'Atlantique l'appareil était muni d'un moteur de 4.'>f> CV.

Voilà un mois déjà, on annonçait le départ imminenti de Chamberlain pour la traversée de l'Atlantique, qu'il devait entreprendre avec l'aviateur Bertaud à bord du Columbia; quand parvint aux Etats-Unis la nouvelle que Nwigesseir et Coli se disposaient prendre leur vol pour New- York,. Chamberlain hâtèrent 'eurs préparatifs en vue de devancer les aviateurs français.

Entra les as américains et Ifs as français la compétition était engagée pour ouvrir la voie aérienne qui, par dessus l'Océan relierait les capitales des deux grandes Républiques. Nnngpsser et Coti furent les plus téméraires. Ils prirent leur vol le dimanche 8 mai. Mêlas depuis qu'ils 1 ont franchi les côtes d'Islande, quatre semaines d'angoisse se sont écoulées. Ou sont-ils ?

Après la disparition des deux pilotes français, Chamberlain et Biilaud, sur les conseils de. l'ambassadeur des Etat-Uni-- en Franc, M. Myron T. HerricU décidèrent d'ajourner leur depart. Puis des difficultés d'ordre financier survinrent entre Bertaud et ses commanditaires et Berlaud renonça finalement à prendre place à bord du Columbia.

Sur les entrefaites Lindbergh partit sans crier gare, Ie vendredi vu mai J.indbergu que l'on considérait comme, un outsider était le lendemain soir porte en triomphe par la population parisienne.

On crut qu'après l'exploit de Lindbergh, Chamberlain allait renoncer à ses projets; en effet il fit annoncer qu'il entreprendrait un raid au dessus du Pacifique quand, vendredi, une dépêche nous informait subitement qu'il se préparait il prendre scu vol da New-York pour Berlin.

En réalité Chamberlain ne parait pas avoir d'objectif bien arrêté. Il atterrira en Europe, le plus loin possible, afin de battra h\ ncord de distance détenu par Lindhcrgh.

Les Allemands se préparent à recevoir les aviateurs américains Biiiu.iN, i juiu. La nouvelle d': prochain départ des aviateurs américains de New-York à destination de Berlin a provoqué uuo vive émotion dans Il' milieux allemands. Le préfet de police Wiess a fait publier une proclamation dans la de yn.i.i invitant le publie il recevoir dignement les aviateurs, et il s'c*t mis en viles et inilitairps pour la réception des hardis aviateurs.

Est-ce le Columbia?

New-Yodk, 4 juin, 8 h. (heure américaine). On mande de Newbedford (Massachusetts), qu'un monoplan volant bas dans la direction du Nord-Est, il une très grande vitesse, a été signalé au-dessus de Newbedford à 8 h. ce matin (13 heure fran('aise),

VOIR EN PACE LE CONCOURS DE LA JEUNESSE

LE HÉROS DE L'ATLANTIQUE LINDBERGH

A QUITTÉ LA FRANGE Dans le même enthousiasme qui l'avait accueilli, il s'est embarqué à Cherbourg à 16 h. 30, à bord du « Mtmphis »

qui l'emporte vers l'Amérique LE Botnr.ET, -1 juin. Lindbfrgh est parti ce matin du Bourget à 9 h. ?3, pour Cherbourg. Il avait été décidé tout d'abord qu'il utiliserait l'avion de chasse dc l'adjudant Hérisse. mais au dernier moment, il a été invité 2 prendre l'avion de reconnai«-ancc et de grand raid du sergent Charpentier, lequel du reste, devait prendre place derrière lui, au poste d'observation. Accompagné de M. Myron T. Herrick ambassadeur des Etats-Unis, l.iniilnrgh es-t arrivé à l'aérodrome du Bourget un peu avant 8 heures et demie. A ce moment, les aviateurs Costes et Rignot étaient oiir le point de prendre leur départ.

Lindbergh qui était déja en tenue de vol, s'avança vers les deux pilotes français, leur serra la main, car le truclicincnt du capitaine Lhopital, s'entretint, quelque» instants avec eux. leur demandant quelques renseignements techniques tour leur avion. Costes et. P.ignot gagnèrent leur appareil Pt, >'f> loin, Lindbergh -cuisit l'envol de l'avion du record do distance. ne cachant pas son admiration pour le décollage réussi de brillante façon par Coûtes. Je suis content. dit-il alors, d'avoir assisté à ce spectacle toujours inipres.-ionnant et je leur souhaite vivement de réussir dans leur tentative. »

En route pour Cherbourg

Quelques instants après, Lindbergh prenait place dans l'appareil. Le sergent Cha rpcnti rps'tinstalla derrière lui dans la carlingue. Lindbergh mit le moteur en marche et essaya à nouveau les commandes. Il salua de la main et donna l'ordre d'enlever les cales.

L'appareil roula quelques mètres an sol et s'éleva rapidement tandis que vingt autres avions, du même typL' que celui dh.ns lequel il se trouvait, prenaient l'air en même temps. lui ai-anl une impos'inii; escorte, d'honneur. L'avion de l.inilbeigh fit nn tour de terra.in puis disparut vers l'ouest, suivi Uo loin par un seul appareil mont/! par le sergent-pilote Cornu et l'adjudant-mécanicien Bernard, chargés de le convoyer jusqu'à son atterrissage à Cherbourg.

Lindbergh est arrivé à Cherbourg C.hkiihoiiu;, t juin. l.iinlbeigh est arrive à l.iTsay, près d.- Cherbourg, à I h. ;iC. Il a Oté reçu par l'amiral Hevault. représentant le préfet maritime le préfet d'P. la Manche le commandant Hamburger, de l'Aviation maritime de Cherbourg, etc. Après la rëopiion, l'aviateur américain est parti en automobile pour Cherbourg, ou une réception aura lieu il la mairie. Le départ du Meiuphis est pnvu pour 1;) heures. L'atterrissage à Lessay

Cherbourg, 4 juin. L'atterrissage de l.indbi-rgh s'est effectue sur le terrain de Lessay dans d'excellentes conditions. Lindbergh. accompagné du commandant Weiss, a été reçu par le préfet de la Manche qui lui a exprime sa joie de l'accueillir sur la lande de Lessay, chantée par Bar'.iey d'Aurevilly.

Après avoir accepté une coupe de Champagne, Lindbergh s'est rendu il la mairie qui était pavoisée aux couleurs françaises et américaines, les habitants lui ont fait une ovation trèchaleureuse. Après avoir pri- un dejpiiner froid offrit par M. Jeansmi. maire de Lessay. Lindbergh pst parti en auto ;1 midi ?fl pour Cherbourg. La réception à Cherbourg Cnpncirri;. ,5 juin. C.liei bourg c^l pavois'' comme nu\ j<ïiir< de fête. La \ilcl piidimaïu'lnv, se prépare îvee\<>ir diiiK l'enthousiasme. lu héros <lc New-Yoï'k-Pnris. Lindlx'rgh y arrive vers heures et se rend il travers l^s nie* noires de foule jusqu'à la mairie, où la immicipnlitii lui réserve un'; rc<|.|ilion chaleureuse.

(loir la suite en 3" paye.)

L'OUEST-ECLAIR EN ANGLETERRE « Vive la France » J « Vive l'Entente cordiale » Tels sont les cris qui accueillent partout

nos marins sur leur passage

PoivisMoi th (Par avion). (De noir» ennuyé aiictial).

Je vous ai dit, dans un de mes précédents télégrammes, que le maire da Poitsmouth avait invité le contreamiral Pirot, Sts ofticicio et 30ti ma« ri;ts il dîner au Guidhall, ou mairie. Cette manifestation s'est déroulée hier soir très démocratiquement. Huit cents couverts étaient dressés dans 1* vaste salle du linidluill, magnitiqutine.nt orné de (le drapeaux, etc. Tout PorlsmouUi s'était naturellement donné rendez-vous sur la place alln de voir arriver les invites français.

Le clou fut un auto-car bleu de rot (lans lequel avakuu pris place les officiers, l'éiat-major de l'escadre, en redingotes. Ils firent sensation.

Daim te fond de la salle se tenait le maire, IM. Privctt, et, à ses côtés MM. do Fleuriau, an^adeur da France, venu tout expirés de Londres; le contre-amiral Pirot; les amiraux BrocU, commandant en chef \Vatson, Bullcr, Hagard, le. capitaine de vaisseau Duniunt, commandant le DuHiiay-Truiiiu Michclier, chef d'étaiinajur uipitainp de vaisseau Huau» commandant, le Laintitte-l'ivi/uet capitaine di; vaisseau de Huffi de l'on.levez (ievaudan. commandant le J<>i/uar; capitaine de frégate Derrien. commandant l'Ourunaii; capitaine de frégate Petit. commandant le Tigre; capitaine tie frégate Kownery. commandant le Chacal: capitaine de corvette Ternit, commandant VUrane capitaine dn corvette Beboul, com- mandant la Bourrasque, etc.. A l'entour, sur tes table» ntis:elants d'argeiiterk- et de cristal, officiers ct marins sn groupèrent pour de fraternelles agapes. La Presse fut reléguée dans un bout de table. Du diner, ma foi, je n'en dirai trop rien. Vous t>avez tous que la cuisine française est la meilleure que les Vatel anglais sa le disent. Après le (liner, on prononçai des discours. M. de Kleuriau, ambassadeur de France, fit allusion aux sacrifices librement, consentis pendant la gui'nlfl, sacrifices qui resserrèrent plus «̃troitenient les lieius d'amitié qui unissent la se leva. Voici, en quelques mots, son allocution.

L'amitié sincère de nos peuples Monsieur l'Amiral, c'e>t la premier» visite à Port.-uicuith qu'ait faite une escadre français depuis la fin de la grande guerre, qui a resserre, dans le. sang répandu, les liens de cette amitié qui existe entre nos deux grandes nations.

Permettez-moi de vous as-surer roua c'pst pour nifM un grand iplaisir de von.- ~i.uha.iter la bienvenue dans ça port historique de portsmouth, foyer de la marine britannique et portail de J'Empire.

l.'l-iitc;it>' a été justifiée par la marche de rhi<toire, cimentée par le san^ de nos frères qui sacrifièrent leur vie pour la justice et la liberté. F.U» <e trouve ni'iiiitenant établit', non I>;n -ur quelque cumbinaisnii passagèra de caractciv diplomatique ou mili- tairr, niais >ur la fran.-he reconnais- sance de l'amitié sincère et profonda de nos peuples.

L'Empire tout entier fêta, dans sa eapitale, la vi>ije récent'! de votrt» illiiMri-Kimfi président Doumergue, pane que fa présence, rn hôte de noire bien aime roi, fut un symbole da ['entente cfni, en cas de danger, portera l'une a s'élancer au secours da Le contrp-nmiral Pinot, commandant la lr" escadre légère, remercia. Il nota, en passant, que c'était juste.'iieiit un jour de l'anniversaire du Ju. tl.-iiid.

Après une minnle de recueillement, la fête commença. Nos marins chanlèient. à tour ile rnlp, des airs an. •îlnis e' français Tipperitnj, la Ma~ili'htii. Ynli'ntinf. etc.. propagées par .-ortie des imités. Tout finit, par des hip' bip! 1 1 i | huirali' mille fois répéLe Derby d'Epson

Le Français qui se trouve en Ancle- terre la veille dn jour où doit se courir le Derby d'F.p*om, est tout éto.uiâ de rencontrer dans lea rues tant da

IWlde Wortft Photo).

Le. c Columbia-Bellanca av& lequel Çhamperlin po& ueu