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Titre : Journal des débats politiques et littéraires

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1924-09-23

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb39294634r

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb39294634r/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 200316

Description : 23 septembre 1924

Description : 1924/09/23 (Numéro 265).

Description : Collection numérique : BIPFPIG63

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique

Description : Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail

Description : Collection numérique : La Grande Collecte

Description : Collection numérique : Histoire diplomatique : Révolution - Empire (1789-1815)

Description : Collection numérique : Histoire diplomatique : Restauration - Monarchie de Juillet (1814-1848)

Description : Collection numérique : Histoire diplomatique : IIe République - Second Empire (1848-1870)

Description : Collection numérique : Histoire diplomatique : IIIe République (1870-1914)

Description : Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k490912v

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 03/12/2007

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SOMMAIRE:

!.a poi!tique du minist&re et tes discour: des ministres.

La Défense Nationate au rabais.– J.-M. B Au Jour te Jour. Z.M ~f&Kms (fe ~oc?am< ~Ou7ay< ETIENNE DupONT.

L'admission de t'Attemagne et tes respon sabitités de )a guerre.–AueusTE GAovAiN t.a V' assembtëe de )a Société des Nations. Z.es me/taces de ~s<e MAUMCE MURET tes frontières extensibies de t'irak. a'pege

Les rôparations et te p)an des experts. A ('Etranger.

Los cérémonies d'hier.

L'Enchanteur. [6j. –ANNE OsMONT. 3'.pa<;e ttevue des Livres. ANToïKK ALBALAT.

ta~ ~tinistcre ttfes~SMBFSNSmi~KS

En attendait que M. Herriot, président du Conseil, prononce le discours où il nous révélera la politique ministérielle, plusieurs membres du gouvernement ont pré'iudé à ce chant futur par de petits morceaux. Il y en a eu dans le Midi et dans le Centre, à l'Est et à l'Ouest. Presque tous ont été faibles, incertains et peu modestes.

Le thème favori des ministres voyageurs est de vanter le Cartel des gauches, qui a pour mission d'apporter le bonheur ici-bas, et !e gouvernement de. M. Herriot qui est le représentant sur la terre parlementaire du Cartel des gauches. L'un des orateurs a même cru devoir, pour marquer son enthousiasme et pour inciter ses concitoyens au bonheur, invoquer les hommes de 1792, leurs pensées révolutionnaires et leurs vertus civiques. On ne voit pas trop comment expliquer ce rapprochement. La politique de 1792 a été fortement nationale. La tendance de nos gouvernants d'aujourd'hui est surtout internationale.. La formule des apologistes du Ministère se trouve en générât être simplement 4: Le Cartel des gauches, c'est îa paix. Et il est à peine besoin de dire pourquoi elle a un son inquiétant. En l'absence de tout autre résultat, le parti au pouvoir a visiblement résolu de faire valoir aux yeux du peuple les promesses contenues dans Londres et dans Genève. Cette manière électorale de traiter les affaires diplomatiques nous paraît fort dangereuse. M. Herriot aurait pu bénéficier d'une relative indulgence s'il s'était contenté de dire que, dans des circonstances difnciles, il avait fait ce qu'il avait pu. Cette attitude n'aurait pas rendu sa politique bonne mais e!!ë aurait e.u du moins ce mérite de ne pas prêter à équivoque et de ne pas faire Illusion à un public naïf et généreux et qui n'a déjà eu que trop de déceptions. °

Nous avons le regret de constater que, par besoin de popularité, le ministère laisse s'accréditer trop aisément l'idée qu'une ère nouvelle commence pour l'ave- nir de la'paix. Nous serions les premiers à nous en réjouir, si c'était exact mais nous ne voyons rien de tel. A Londres, M. Herriot a fait toutes lés concessions pour se concilier M. MacDonald. A Genève, M. MacBonald a montré assez brutalement qu'il était engagé à fond. dans 'une politique Internationale, dont tous les bénénces, vont d'abord à l'Allemagne. Il serait Ingénu de croire que le discours dé M. ~Herriot a modifié ces faits. Il serait non moins ingénu de penser que là délégation française à Genève, malgré ses efforts, puisse tirer parti d'une situation 'qui paraissait meilleure, si dans sa profondeur la politique de M. Herriot continue d'être subordonnée à celle de M. MacDo.nald. La vérité peu agréable est que le Cabinet travailliste poursuit un dessein inquiétant pour tous, et dont l'opinion britannique elle-même serait très émue si elle C'avait pris la précaution de bien établir jqu'aucun des effets n'atteindrait )a Gran''de-Bretagne. Nous croyons que les amis <du ministère Herriot ne rendent service à personne, et non pas même à eux, en célébrant des résultats qui ne sont pas acjquis. M. Poincaré, qui prenait aussi la parole hier, a dit qu'il serait périlleux pour rEuropexie laisser ébranler les traités. Et {M. Maginot a rappelé que pour assurer !a paix il fallait être assez fort pour empêcher les autres de vouloir la guerre. C'est !a venté même. M. Poincaré et M. Maginot ne sont plus au pouvoir; ils ont perdu le onze mai une partie qui n'était pas seulement celle de leur ministère; ils 'courent le risque, quand ils parlent aujourd'hui, de n'être pas entendus. I! n'en est pas moins certain qu'ils ont raison de rappeler des maximes nécessaires et que, dans les circonstances où nous sommes, !Nne opposition abstinente et silencieuse ne jse comprendrait pas. 1

Parmi les ministres de M. Herriot, i! en est un, hier, qui a traité une question ~ui nous intéresse particulièrement c'est

M, Raynaldy, qui a parlé de la poltdque religieuse du gouvernement. Rendons à M. Raynaldy cette justice c'est que, pour sa part, il aime mieux la précision que l'éloquence, et que ses discours sont inspirés par un certain souci du bon sens et*de la raison politique. II a tenu à nous rassurer sur les intentions du gouvernement, et nous prenons acte de ses paroles. I! a donné une explication détaillée de l'affaire des clarisses d'Alençon, dont nous aurons à reparler. Il a aiïirmé, une fois de plus, que le gouvernement ne songeait pas à troubler l'Alsace par la mise en vigueur d'une législation' qui heurterait ses traditions. Selon'1\t. Raynaldy, ces mauvais bruits seraient même dus à nous, adversaires du gouvernement. Nous nous serions trop pressés de croire le ministère. Herriot capable des méfaits que l'on redoutait de sa part. Ce n'est pas notre faute si le ministère de M. Herriot avait une réputation inquiétante ses amis avalent tout fait pour la créer, et M. Raynaldy est- aussi sûr de son prochain que de lui-même ? -? Pendant que les ministres parlaient hier, il s'est passé deux faits, secondaires si l'on veut, mais bien instructifs. A Soui!lac, M. Màlvy, réélu avec sa liste au Conseil municipal, a été l'objet d'un triomphe local, auquel a été associé M. Caillaux, qui était allé rejoindre M. Malvy dans le Lot. A Paris, le Cartel des gauches et la C.G.T. manifestaient au Trocadéro en faveur de la paix, chantaient l'/K~~Hc~oKo/c, et pro- menaient des drapeaux rouges, qui déjà paraissaient un peu réactionnaires aux yeux de la jeunesse communiste. Mais les ministres ne disent pas leur avis là-dessus.

i

La Befense MatiOM!e an rabait C'était à prévoir les économies n'étant pas plus aisées à réaliser, après les promesses faites pendant la période électorale, que les réductions d'impôts, il ne restait plus qu'à dénoncer le gaspillage militaire et à réduire le budget de la défense nationale. On a déjà annoncé, de source non officielle, il est vrai, que les réductions consenties par le général Noilet sur les crédits demandés par ses services s'élèvent à des sommes très importantes on a parlé de 700 millions sans que survienne aucun démenti. Si vraiment un chiffre aussi considérable a pu être atteint, ii est impossible que !a sécurité du pays n'en souffre pas des économies aussi importantes ne sont pas réalisables, dans l'état actuel des choses, sans qu'il en résulte un péril immédiat et grave. Il y a, c'est certain, des possibilités de réduire le total des crédits de la guerre ;'mais elles sont assez minces, et, en tout cas, elles ne peuvent résulter que d'une réorganisation complète, elles ne sont pas réalisables par voie de propositions budgétaires.

La presse du Cartel des gauches le sent Leilement bien qu'elle ne veut pas se contenter des économies prétendument faites et qui seront peut-être démenties demain. Par deux fois dans la même semaine, le QMO~dtëM somme le gouvernement de préparer la réduction du service militaire en temps de )aix à huit ou dix mois. Il voit dans cette réduction une source d'économies considérables.

C'est une erreur absolue.

I! faut commencer à le ;dtre dès maintenant, et. nous aurons .souvent l'occasion de le répéter le servicerà court terme (et encore peut-on, discuter sur ce terme, et huit ou dix mois nous paraissent absolument insuffisants), le service à court terme n'est pas un système économique. On ne s'est pas caché de penser et d'écrire ici même que le service d'un an, appuyé sur une mobilisation générale effectivement préparée jusque dans le plus mince détail, mis en œuvre ave~ des. cadres suffisants en quantité et en qualité et avec un matériel moderne et abondant, était la solution du problème de la défense nationale qui nous paraissait la plus puissante. Mais le service à court terme n'est pas une fin en soi, et surtout il n'amène pas à lui seul les considérables économies qu'annonce le (~o~dt~M. Il n'est possible qu'à condition que des mesures sérieuses soient prises d'autre part. Citons, à titre d'exemple, les sacrifices pécuniaires indispensables pour avoir des cadres nombreux et de valeur, pour créer des camps d'instruction, pour moderniser et rendre plus maniable le matériel (l'appareil de pointage du 75 est, en un certain sens, défectueux et ne permet pas une instruction hâtive), pour la mise en place d'un système complet et nouveau de recrutement et de mobilisation, etc. Le compteserait long et minutieux à établir mais nous sommes certains qu'il ne ferait pas ressortir des économies bien substantielles.

A moins qu'on ne sabote le système, ce que nous nous refusons à croire jusqu'à preuve du contraire, tout ce qu'on peut faire pour réaliser des économies, c'est une refonte des services et <une réforme des méthodes :.mais Fune et l'autre sont possibles, et indispensables, quelle que soit la durée du service actif. Car cette durée n'est qu'un des éléments de la question, et un des moins importants, pour le technicien.

Quant au grand argument dont les hommes de gauche, et même beaucoup de militaires, rebattent nos oreiiles, à savoir que moins nos jeunes g'ens passeront de temps à la caserne, plus leur activité pacifique ennchira le pays, il n'est assurément pas sans valeur. Mais la prospérité économique d'un pays n'est pas liée indissolublement à la du- rée du service militaire; de 1870 à 1914, le développement de l'AUcmagne été très su- n périeur celui de l'Angleterre pourtant celle-ci n'avait qu'une petite armée de métier, tandis que celle-là: avait le service obligatoire, dont la durée n'est jamais descendue au-dessous de deux ans; J.-M. B.

AK 70~ L~ jTO~ Les albums de M' Poulard

L'été de ta Saint-Miche), dont' nous avons joui après les pluvieuses semaines d'août et de septembre, a fait resplendir l'abbaye-forteresse chère à l'Archange et. aux touristes, puisqu'elle arrive bonne quatrième dans la cote des monuments historiques, où l'Etat perçoit la dîme de l'Art. Par quelque chaude après-midi, sous un ciel sans nuage, tes.bâtiments construits par Robert de Torigni et ses successeurs et qui dominent, au Sud, la petite ville du Mont à l'unique rue, bordée d'hôtels et de boutiques, sont éblouissants d'une lumière crue. C'est à peine si les yeux peuvent découvrir, dans tes hautes murailles aux élégantes arcatures, tes fenêtres,étroites et grillagées ou les Bénédictins venaient respirer l'air du soir après une journée de travail et de prières où, sous Lo~is XIV et ses successeurs, les ~.n/es dés Ordres du roi, privés de leur liberté soit pour des raisons politiques, soit pour des motifs privés, s'accoudaient pour contempler les horizons bteus des campagnes normandes et bretonnes. Là, durant dix siècles, furent les Prions Ou. Mont-Saint-Michel. Elles passent, aujourd'hui, inaperçues ou presque, des touristes pressés, jetant à peine un coup d'œi) sur les petits jardins qui s'étagent entre tes maisons de la ville et le mur de ronde serpentant au pied des ~x et de cette tour Pe/T/ne où furent confinés Barbès et Blanqui. De gentils jardinets, aux terrasses plantées d'arbres verts, dévalent vers la petite ville, bourdonnante du bruit des pèlerins et des visiteurs. Des fenêtres des anciennes geôtes, il serait facile de jeter une pierre sur tes pelouses fleuries de ces charmantes villas, où d'anciens habitants du Mont-Saint-Michet goûtent, après une vie laborieuse, un repos bien mérité.

Voici,, précisément, le paisible ermitage qui, depuis quelques années, abrite M. et Mme Poulard et qui domine l'hôtellerie, aujourd'hui transformée, où, durant trentetrois ans, ils reçurent si aimablement des milliers de voyageurs. Mme Poulard, ta bette, ta célèbre Mme Poutard, m'accueille avec cette grâce charmante et captivante universellement connue, et de vieux souvenirs d'amis communs animent, égayent et aussi attristent quelquefois, on n'oublie pas les disparus, notre conversation d'un ton discret et amicat. Aux murs de la jolie satle, où pénètre à flots, par une grande baie, une lumière intense, qu'i! est donc agréable de voir ces tableaux charmants, ces croquis délicieux et ces pochades spirituelles, souvenirs des artistes qui firent, de 1875 à 1910, des pèlerinages fervents pour l'illustration d'œuvres célèbres. D'une main libérale, Mme Poulard me remet les sept àtbums des visiteurs qui ont enregistré leur passage dans l'accueillante maison. La vérité m'oblige à dire que je n'ai pas fait de découverte sensationnelle. Y a-t-i! même des perles dans tout ce fatras? Peu ou point d'idées originales, quelques réminiscences assez heureuses de quatrains connus, quelques pastiches assez bien faits, plusieurs pensées délicates, des vers de bric et de broc, pas mal He sottises et, par ci par ta, un mot ridicule et inconvenant. L'omelette, la fameuse omelette, a été la grande, et pour ainsi dire, la seule source d'inspiration de ces trouvères vagabonds et de ces troubadours en gb-; guette. Un poète de ta petite pléiade nor- mande, M. Gustave Levavasseur, s'exàinsi

A .Madame Po~ortf

Quand vous avez battu vos œufs,

Et qu'itssont prêts à faire frire, Vous tes cuisez avec vos yeux

.Et tes assaisonnez avec votre sourire! M. Théodore Remach, lui (je ne garantis pas Fauthenticité de la signature), prend, le 9 septembre 1876. la lyre de Remy Betteau

Souviens-toi que sur ces dalles

Coiossates,

Le siècle a passé huit fois,

Qu'elles ont vu sous leurs arches, Sur leurs marches,

S'agenouiHer tous nos rois! 1 En juitiet 1890, M. Georges Boyer, tout impressionné, sans doute, par la vue de l'ancienne cage de fer qui. était en bois, écrit ceci

Or) m'a montré le cachot où mon infortuné confrère* Dubourg a été dévoré par les rats. Les journalistes. chère Madame Poutard, sont encore aujourd'hui dévores par )es rats de temps en temps; mais maintenant, tes rats sont. de t'Oppro.

Américains et Anglais consignent également des pensées (?) sur les feuillets de ces albums. En voici une, pour finir Jeanne d'Arc, avec sa tance, bouta les Anglais hors de France; Mme Poulard fit mieux encore e))e tes rappela par le fumet d~ son ometette.

Et, trouvant que la conversation avec Mme Poulard était beaucoup plus intéressante que le dépouillement de ses albums, j'ai fermé ceux-ci et nous avons parlé en amis du Mont-Saint-Miche), de ses vieilles et bonnes hôtelleries d'autrefois. ETtENNEDUPONT.

t~Xt )~~< U~M~']*M**jf*M°*i~*t~*t_~r'M°*M*fT~t.Jt

L& Pologne et !a coopération !nteI!ectueHe. La deuxième commission du congrès de ta Confédération internationale des étudiants a décidé de créer un bureau internationa! pour t'échange des publications avec un siège en Pologne.

~adm~sioa de FAMemagne ETI.ES

responsabtïites de ta guerre Les nouvelles de Genève relatent les ultimes manoeuvres germaniques à la suite de la séparation de la cinquième Assemblée de la S. D. N. Si !e Reich avait adressé, au début de la session/une demande d'admission pure et simple, conforme aux articles i~ et 8 du Pacte, il est probable qu'il aurait été admis malgré les fortes objections que ses voisins auraient pu soulever au sujet de l'inexécution des clauses de désarmement. La délégation britannique aurait exercé une puissante pression en faveur de l'acceptation de là demande. Mais le Cabinet du Reich a voulu davantage. II a prétendu se faire exonérer solennellement des responsabilités de la guerre. Il est devenu le prisonnier des hommes dont il a « bourré le crâne Ayant à toute occasion clamé l'innocence de l'Allemagne, l'ayant enregistrée au /OM~Ma/ 0//tCt~ il n'ose plus la passer sous silence en entrant dans la S. D. N. Et ses partisans, comme il arrive souvent, vont beaucoup plus loin que lui les voici qui réclament la restitution des colonies allemandes et le désarmement de ses voisins. On devine les autres conséquences de ces revendications. Il y a quelques jours, la PoMt~K~~cA~ Tagespost les exposait sans détours

Cette révocation de notre culpabilité nous rendra libres, rompra. les chaînes qui menacent d'écraser le peuple allemand, et rendra à notre patrie les droits élémentaires dus à tous les peuples. Et d'abord, elle rétablira l'unité du peuple allemand. Quiconque n'ose pas s'attaquer à l'édifice du traité de Versailles trahit nos compatriotes de Prusse occidentale, de Haute-Silésie, du SchleswigHolstein, de la Sarre et aussi de l'Alsace allemande. II faut que nous soit restitué ce qu'on nous a volé de territoire allemand et de populations allemandes. II ne faut pas oublier les colonies allemandes, qui, sous le régime du mandat, vont actuellement vers la décadence complète, tandis qu'elles font grandement défaut à l'Allemagne! Ces pays aussi ne nous ont été arrachés que grâce au mensonge et à l'hypocrisie.

En reproduisant cette profession de foi, le ~o~ac~.? écrivait que la guerre de revanche pointait à l'horizon. C'est bien, en e~et, le but des nationalistes d'outre-Rhin, et c'est à cela qu'aboutirait l'indulgence des pacifistes envers le Reich. Sous le prétexte de créer une atmosphère générale de pacification, on préparerait de prochains conflits. C'est pourquoi nous sommes de plus en plus d'avis qu'il importe de saisir la première occasion pour liquider la question des responsabilités, fût-ce même à la salle de la Réformation. La tactique allemande consiste à tenir pour inexistants les quatre volumes de documents publiés par le gouvernement allemand de 1910 et à demander que des enquêteurs pratiquent des fouilles dans les archives diplomatiques de tous les autres pays. L'impudence des auteurs de cette campagne dépasse toutes les bornes. Ainsi voit-on le comte de Montgelas, un des éditeurs des quatre volumes, revendiquer maintenant, avec le professeur Hans Delbrûck et le docteur Rohrbach, « l'honneur d'avoir- combattu au premier rang contre le mensonge des responsabilités de la guerre ». Maintes fois, et Ici-même, M. Grumbach a dénoncé comme il convenait l'hypocrisie de cet aristocrate qui s'eiïorce de faire oublier, par son chauvinisme d'aujourd'hui, sa sincérité relative de 1919. L'évolution qu'on constate avec dégoût chez le comte Montgelas s'est produite chez une multitude d'autres hommes. Toutefois MM. de Montgelas, Delbruck et Rohrbach, qui connaissent les points faibles de leur thèse actuelle, ne se soucient pas en réalité de voir s'ouvrir une discussion sérieuse. Aussi avertissent-ils leurs compatriotes <: qu'il est de leur devoir de déclarer aujourd'hui publiquement qu'ouvrir par force une dis- cussion en faisant des déclarations gou- vernementales ne leur paraît pas le meilleur moyen de faire triompher rapidement la vérité dans l'opinion mondiale. En eiret on appellerait par ce moyen sur le champ de bataille des forces politiques dont l'intérêt ne peut pas être de dévoiler la vérité. Le meilleur moyen d'arriver au but dans cette question d'une importance incalculable, c'est de continuer la discussion scientinque internationale. » En d'autres termes, le gouvernement allemand doit se dérober à toute discussion sérieuse, tout en entretenant une agitation propre à troubler les esprits.

Un de ces moyens d'agitation consiste à demander l'ouverture des archives des autres pays. Chacun sait qu'aucun pays n'admettra que des étrangers viennent fouiller dans ses bureaux tous les cartons ou sont classés d'innombrables documents confidentiels. L'étude de ces documents exigerait des années, et leur divulgation sèmerait la discorde dans le monde entier. D'ailleurs aucune enquête n'a été faite en Allemagne même. Les éditeurs des Do~MMPM<~ n'ont publié que ce qu'ils ont voulu. Ils ont tripatouillé l'édition préparée par Kautzky et se sont gardés de mettre au jour les pièces accumulées dans les archives du Grand état-major. Ennn, si les Do~:<M~M~ nous ont apporté des précisions accablantes sur certains points, ils ne sont pas indispensables pour établir la culpabi-

Hté des empires centraux. Le LMV~ KûM~f autrichien et les faits, les simples faits, sufiisent largement. Aussi ce sont les faits que les dirigeants du Reich ambitionnent de supprimer en attribuant rétrospectivement de mauv.ais desseins aux Etats que le gouvernement allemand de 1914 projetait d'anéantir. Les fouilles dans les archives étrangères auraient pour objet de rechercher si, depuis 1871, des propos désobligeants pour l'Allemagne n'auraient pas été tenus par des hommes d'Etat étrangers dans des dépêches confidentielles. On imprimerait partout ces propos, et l'on en conclurait que l'Allemagne a fait une guerre de légitime défense. Naturellement on observerait un silence rigoureux sur les innombrables menaces allemandes de 1871 à 1914.

On jugera du parti que les nationalistes d'outre-Rhin tireraient d'une enquête menée à leur façon d'après un extrait de la Zeit, organe de M. Stresemann La déclaration de Bethmann partant d'un « tort x. causé à la Belgique par l'invasion et l'obligation qui en résulterait pour l'Allemagne de réparer ce tort a été certainement une faute politique de premier ordre, qui nous a été extrêmement néfaste. Mais ce r~en était pas moins l'émanation d'un sentiment de justice, exagéré i! est vrai, d'un sentiment qu'on à cherché en vain chez nos ennemis depuis lors jusqu'à aujourd'hui. Le tort que nous avons causé par notre entrée en Belgique, nous l'avons, depuis longtemps, plus que largement réparé.

Evidemment, d'après M. Stresemann, c'est la pelgique qui doit payer une soulte à l'Allemagne. Le professeur Nipppld avait raison en écrivant en avril 1918, dans sa préface au mémoire du prince Lichnowsky

Comme par le passé, le peuple allemand reste aveugle sur ses propres fautes. Il persiste à rejeter toutes les responsabilités sur l'adversaire et ne s'aperçoit pas que ses pires ennemis sont dans sa propre maison. Si actuellement un ange venait à descendre du ciel, apportant à la vérité l'appui de son témoignage, je crois que ce peuple, aveuglé par des mots, continuerait à jurer sur la parole de son gouvernement et chercherait à lapider ce messager du ciel.

Le peuple allemand a-t-il changé depuis avril 1918? Il serait bon de s'en assurer avant d'admettre le Reich dans la S. D. N. AUGUSTE GAUVAIN.

f.A CWOMÈ~B ~SSB/MBLjÉB DE f,A SOCIÉTÉ DES NATIONS Les menaces de l'Asie Genève, le 21 septembre.

L'Assemblée de l'an dernier a commis, dans l'élection des membres non permanents du Conseil, une erreur qu'elle doit reconnaître aujourd'hui. Elle a évincé la Chine, de sorte que l'immense continent asiatique ne compte plus au Conseil qu'un seul représentant, le représentant permanent du Japon. I! en est résulté, dans les milieux cultivés des pays d'Asie où l'on croit à la Société des nations et où l'on espère dans son avenir, un vif mécontentement « Comment! peut-on lire dans les journaux de Pékin, de Téhéran, de Kaboul et d'Angora, comment! L'Amérique du Sud compte deux membres élus au Conseil et nous n'en comptons aucun! Et c'est cela que les nations représentées à Genève. appellent l'égalité, de tous les peuples dans l'universelle fraternité! )> Il faut convenir que ces plaintes sont justifiées. Très régulièrement, le premier délégué de la Perse, le prince Arfa-ed-Dowleh, diplomate très fin et lettré de marque, porte les doléances de l'Asie méconnue à la tribune. La Chine, personnellement visée par les élections de l'an dernier, lait entendre aujourd'hui des doléances plus aigres. Un télégramme officiel de Pékin à la délégation chinoise à Genève déclare que le peuple chinois a été <: profondément déçu par le manque d'égards de l'Assemblée et son défi au principe d'une juste répartition des sièges du Conseil en accord avec la géographie et la démographie. Par ce télégramme, le gouvernement chinois annonce, en outre, qu'il donnera comme instruction. formelle à ses délégués de quitter la Société des nations si satisfaction n'est pas donnée à la requête chinoise.

L'activité des commissions et du Conseil est absorbée, ces jours-ci, par tant d'autres problèmes qu'on n'entend guère discuter/dans les couloirs de la S. D. N., la menace chinoise. Nous n'en espérons pas moins qu'elle sera prise au sérieux, comme il convient, et qu'on envisagera le moyen de donner satisfaction à Pékin. La Chine se trouve, à vrai dire, dans une situation assez précaire pour formuler des exigences et parler haut, comme elle fait. La Chine traverse; une fois encore, une période de semi-anarchie. Nul ne pourrait garantir que le gouvernement de 1025 sera le même que celui de 1024; mais peu importe C'est ,1e principe invoque par la Chine qui nous paraît juste. On parle, dans tous les centres internationaux, du <s réveil de l'Asie Et l'on en parle à bon droit. Car c'est un des phénomènes politiques les plus manifestes de ce temps. Il commence à Inquiéter fort l'opinion publique dans le Nord-Amérique. Alors que l'Europe, aveuglée par les haines nationales, s'hypnotise sur des problèmes internes de nationalités et de frontières, l'Asie sort de sa torpeur, menace de s'arracher à l'emprise des puissances coloniales de race Manche et rêve, à son tour, comme on dit aujourd'hui, de vivre sa vie. Dans le bassin du Pacinque, des litiges énormes, des conflits lourds de risques, se dessinent déjà. S'ils doivent trouver une solution pacinque, ce' ne sera que dans une atmosphère d'équité et de conciliation, telle qu'on peut l'espérer à la Société des nations. Méconnaître la place grandissante de l'Asie dans.ce que nous voudrions appeler lecon-

cert universel c'est dojtc pêcHer, encore Un~ fois, contre j'esprit de l'organisme international qui s'est créé à Genève; Nous espérons vivement que l'Asie islamique, bouddhiste ou de toute autre confession, comptera. dans le Conseil de demain, indépendamment du Japon, un membre non permanent. Il est de l'intérêt régoureux de la Société des nations que la Chine, si troublée soit-elle, continue de siéger à Genève. Appeler à grands cris l'Allemagne, on peut se demander si c'est bien. Conserver la Chine, c'est essentiel. MAURICE MURET.

Le projet de protocole accepté par les Dominions

Le seul événement de la journée d'hier, à Genève, aura été une importante téuaion de la délégation britannique et des délégués des Dominions. w

On. déclarait, hier soir, qu'il n'y aurait pas lieu de craindre,, après les explications qut ont été échangées hier, que les représentants des Dominions fassent opposition au protocote envisagé, dont tous les principes ont été approuvés par eux' sans difficu)té. On) manifeste .an .vif plaisir, dans la délégation britannique, de l'accord intervenu entre les Domin.tQM'. et la délégation, ;de l'Angleterre et l'on est persuadé que cet accord va hâter singulièrement l'adoption définitive du.projet< La rédaction du protocole ',1 sur Farbitrage

On s'attend, à Genève, à ce que Je Comité des douze puisse transmettre ce soLr, à !a Commission plénière, le texte du protocole sur l'arbitrage, la sécurité et le désarmement. Dans ce cas, la commission plénière pourrait en prendre comiaissance demain pour discuter .les clauses relatives à la sécurité et au désarmement, tandis .que la première com.mission reprendrait les articles 1 à 5, traitant de l'arbitrage. On sait que la Conférence internationale sur la limitation des armements se réunira à Genève le ig juin. C'est le Conseil 'de la S. D. N. qui en fixera ic programme et les limites.. Le prince Frédéric de Prusse :v à Genève

Genève, le 21 septembre, -r- Le prince Frédéric-Léopo)d de Prusse est arrivé à Genève en automobile.

Il est descendu à l'hôtel où se trouve la délégation anglaise à la Société des nations~

Les front!eres extensiMes de !'M (DE NOTRE CORRESPONDANT~ Bagdad, septembre.

Durant les débats orageux de l'Assemblée réunie à Bagdad pour ratiner l'accord, aa~toirakien, la question du sort de Mossool est plusieurs fois intervenue dans la discussion. Les députés de Mossoul, ou du moins les personnages plus ou moins librement élus qui représentent cette ville dans l'Assemblée constituante irakienne, ont déclaré que la ratification du traité était liée à la défense du territoire et ils' ont demandé que des engagements formels fussent pris par la Grande-Bretagne a ce sujet. Aucune promesse n'est inscrite dans le texte de l'accord anglo-irakien, car l'Angleterre n'aime point donner de garantie ni de pacte de sécurité même à ses futurs Dominions, mais, comme le disait récemment un communiqué rassurant du haut commissariat britannique de Bagdad, l'Angleterre continue sa politique traditionnelle et l'Irak peut compter que sa frontière septentrionale sera bien défendue. Le tracé nouveau que Sir Percy Cox a en effet proposé aux Turcs à la Conférence de la Corne d'Or (19 mai-5 juin 1024), dépasse les ambitions que Lord Curzon avait exposées à. la Conférence de Lausanne. Non seulement )a délégation britannique ne discute plus la réclamation des Turcs sur le Kurdistan méridional Souleimanieh, Kirhouk, Erbil, Ravandouz et Mossoul sont irakiens, Lord Curzoh l'a démontré à Lausanne. I! n'y a plus à y revenir. Mais, ayant découvert depuis six mois l'importance du problème assyrien et la nécessité de le résoudre, l'Angleterre propose une rectincstion de frontière qui, partant du cbnnuent du Tigre et du Khabour à Feieh-Khabour, remontera le cours du Hazi), atteindra le 37" 30', le suivra. jusqu'au cours du Grand-Zab, descendra le lon~ de la rive droite de cette rivière, passera entre Gavar et Oramar et rejoindra la frontière persane au massif montagneux de Rasche-i-Rài-

kan.

Cette nouveDe ligne, dont le simple énoncé semMe avoir frappé 'la délégation, turque de stupeur, englobe la moitié du vilayef turc de Hakkiari, au nord du viiayet de .Mossout. Elle rattache à l'Irak !a plus grande partie des territoires habités avant la guerre par les montagnards assyro-chaldéens (Nestoriens) qui, chassés par les Turcs, en 1917, vers Ounniah, ont été recueillis par .l'Angleterre en Irak et forment aujourd'hui le noyau de la. brigade assyro-chaldéenné (Lewies) dont les bataillons assurent la domination anglaise sur te Kurdistan.

EHe.annexe également à l'Irak des tribus kurdes dont l'Angleterre assure qu'elles aspirent à se fondre dans le royaume irakien. La délégation turque Jait en vain remarquer que ces Kurdes ont de tout temps été rattachés à la. Turquie. Comme le lien de vassalité qui les unissait à Constantinople était très .fragile, l'Angleterre les réclame et prétend que leurs intérêts sont liés à ceux de la plaine de Mossou).

Une raison stratégique domine en réalité ces. revendications. Le tribut rde reconnaissance que l'Angleterre paie aux Assyro-Chaldéens, en les réintégrant dans leurs foyers, se trouve, par une heureuse coïncidence, servir !es visées lodhtaines de !'impéria!isme .britannique. En annexant ce morceau de territoire turc, l'Angleterre s'assure la possession du bastion montagneux qui domine Mossou], et du nœud de communications dont un ennemi pourrait disposer pour attaquer l'Irak. Les passes de Tkuma et de Ravsndouz, qui ont permis aux divisions russes, en S9I5 et en 1016, de déboucher sur l'Irak, seront désormais entre les mains de la Grande-Bretagne. Un article du TtWM signaiait récemment l'importance stratégique de ces territoires pour la sécurité de l'Empire et de la route terrestre des Indes. L'éperon montagneux réclamé par Sir Percy Cox peut devenir un camp retranché d'où l'Angleterre dominera la région du lac de Van et de Diarbékir, ceUe d'Ourmiah et tous les cols et voies de communications qui mènent en Arménie, au Caucase et en Perse. E!!e tiendra l'acropole du nationalisme kurde, qu'il iui sera faciïe d'assujettir et de ranger bientôt à son service, selon l'exemple du sultan Abdul-Hamid, qui puisait dans ces montagnes ses meilleurs mercenaires.

1) est du reste fort probable que les gisements pétro!ifères de Mossoul débordent les. limites du, viUayet de Mossoui et s'étendent en territoire hakkiari. Mais ces considérations sont, ,~ouf


Tinstant, laissées dans l'ombre. C'est en qua~itité de protectrice des Assyro-Chaldéens et des 'Kurdes que l'Angleterre réclame un agrandisse{.ment du territoire irakien vers le Nord. L'B"icyf~o/'ecita &<<aMMtf'o donnait, en 1910, te paraliitèle 34" comme limite septentrionale de l'Irak. Ce ijjeune Etat réclame aujourd'hui le parallèle ~37°30' comme sa frontière naturelle. Ses ambitions sont illimitées.

Cependant les Kurdes subissent, dans la partie méridionale du Kut~distan, la plus dure con-trainte. En. dépit des promesses faites à Sèvres, *un Kurdistan autonome n'a pas été constitué. 'Indépendance du Kurdistan, que réclamaient .snaguère les diplomates anglais, a cessé de les intéresser depuis qu'ils ont découvert que Kir/kouk, Souletmanieh, Ravandouz et Mossoul étaient irakiens. Les Kurdes, qui en étaient <moins convaincus, avaient essayé de former à "Souleimanieh un gouvernement national dont .cheikh Mahmoud était le chef. Ce petit Etat ,'&unde a tenu Bagdad en échec depuis deux ans <t il a .obligé, en 1922, tous les fonctionnaires britanniques à évacuer sans délai les villes ~kurdes. Mais la Royal Air Force a fini par avoir oraison de cette insurrection. Des bombardements ~'{répétés, sur la région de Souleimanieh ont mis Tin à l'indepettdance kurde. Cheikh Mahmoud <st réfugié en Perse. Les 499.336 Kurdes de (Mésopotamie n'ont plus désormais qu'& subir '9e gouvernement du roi Fayçal, appuyé par la ~force des baïonnettes britanniques. H n'est plus. question du Kurdistan dans le traité de Laupanne. Le mandat sur l'Irak, comme le mandat sur la Syrie, comportait cependant une clause {relative au droit des minorités, mais l'Angleterre a substitué au mandat un traité d'alliance Qu'elle a signé avec lè roi Faycal. La question <est maintenant soumise au Conseil de la S.D.N. ~.es réparations st !e p!M des experts JLe pfélëvement de 26 00 et l'opinion allemande

Le prélèvement de 26 dont nous avons anttoncé rétablissement, au pront du Trésor, sur 3a valeur des marchandises allemandes importées, ne constitue pas une surtaxe douanière, puisqu'il est, en définitive, à la charge du gou'vernement allemand. Depuis plus de trois ans <qu'il est erfectué par l'Angleterre, il n'en est réisulté nul trouble dans les relations commerciaies anglo-ailemandes.

Les journaux aHemands n'en commentent pas anoins défavorablement cette mesure, qu'ils déclarent contraire à l'esprit du rapport des exjperts et susceptible de nuire au bon fonctionnement de ses dispositions pratiques. Ces journaux attribuent à. la France l'intention de se créer ainsi un objet de compensation en vue des projchaines négociations commerciales franco-alle.~Nândes.

Le ~f~Mnf~ T'ope~~a~ écrit à ce sujet

Cette mesure constitue un acte déloyat. qu! ~peut faire surgir de nouveaux obstacles à la détente politique entre les deux pays.

La 6'a~c/~ ~M écrit cependant

Nous apprenons de source française que, )<d'après les intentions du Kouvernement français. tie décret constitue surtout un moyen pratique ''pour faire entrer dans la caisse du Trésor fraudais la part qui lui revient des paiements allcanands au titre des réparations. Cette taxe n'est ttiullement de'nature à rendre plus difnciles les 3'elations commerciales franco-allemandes.

Ajoutons que, dans les milieux français, on ttestime, sur la base des Importations allemandes ~tpour les sept premiers mois de I924, soit 1.167 JniUions, et déduction faite de la valeur des marTchandiscs. importées au titre des prestations en ~nature, que la décision gouvernementale permettra d'inscrire une somme de s~o millions aux .~prévisions de recettes.

Dans les teffîtoifes occupés

On mande de Coblence que les négociations ~revues avec les autorités allemandes se poursuivent en vue de faire nommer en dehors dcsterritoirefeccnp'és' 'certamy fonctionnaires allemands dont la présence dans les territoires occupés nuirait à l'apaisement des esprits. Les négociations ont pour objet également d'assurer la jréeiprocite de t'amnistie en faveur des inculpés X)u des condamnés politiques par les juridictions allemandes.

Des 2.245 personnes expulsées au cours de la résistance passive, il n'en reste plus que 29 auxquelles l'accès des territoires occupés soit interdit. De même, 64 fonctionnaires seulement (enscore expulsés uu non) n'ont pas été autorisés jusqu'à ce jour à reprendre leurs fonctions. Par ordonnance de la haute commission, la perception de l'impôt sur les charbons et de la taxe sur les sous-produits de la distillation de la fouille qui était prélevée par la M.I.C.U.M. est abolie, avec effet rétroactif au i" septembre. Enfin, l'opposition mise à l'application en territoires occupés de toute la législation fiscale allemande, qui était jadis contraire aux ordonnances de la haute commission, a été levée.

,r~r,

La guerre civile en Chine Les informations redeviennent assez con.fuses et les communiqués ofnciels qui nous parviennent rappellent aussi bien par leur concisioT) et le ~ttgue que par l'importance donnée a des manoeuvres secondaires et à des escarmouches entre fractions isolées, les eomjrtuniqués de notre état-major pendant la dernière guerre. C'est ainsi qu'un message tofËciel de Changhai à l'agence C~t~o~ A~M.~ dit que

,Le front de l'armée du Tché-Kiang aurait été rompu entre Kading et Nanziang, à la suite d'une violente attaque des soldats du Kiang-Sou et du Honan. Mais sept ceitts Jtommes de l'armée du Tché-Kians. envoyés (M toute hâte de Kading, repoussèrent !'en-

mimON DU JMMAL B~ DËBATS du23septem~fe<a~4 [&J

1/EMchanteur NOUVELLE

P~ ANNE OSMONT

Le soir rose embrasait la chambre; la g!ace, au fond, était un lac. de crépuscule. Tout le reste, couleurs et formés, se fondait sous les pas de l'ombre. La rue se taisait. Plein du désir de la musique, le regard de Suzanne s'appesantissait sur Paul Sachs. II obéit, il vint à l'orgue. Presque étendue sur le divan, dans !e halo roux de sa chevelure qu'un dernier rayon ennammait, pâte, frémissante, Sévreuse, la jeune femme écoutait: <ieja.

Musique d'amour et de son~e, prière orgueilleuse, caresse obsédante et légère qui la prenait en tous ses nerfs. Suzanne eût voulu s'y dissoudre. De courtes révoltes la: jetaient, brisée, contre l'emprise chère et forte. Non oh non! pas cette adoration câline, pas ces lamentations heureuses Pas cela pas cela L'émotion fut si forte qu'elle se prit a: sangloter.

L'orgue gémit longuement, abandonné des mains savantes. Aux pieds de Suzanne, le musicien s'efforçait à savoir la cause de sa peine. Eue ne lui répondait pas. Très doucement, il dégagea le beau visage des longues mains qui le cachaient. Dam le jour mourant, sous le casque fauve et pesant de ses chet~~f~M~KW M~r~t~,

nem!, qui laissa cinq cents morts sur le champ de bataille.

Un message, Reuter de Pékin annonce cependant que, suivant des informations officielles, les croupes gouvernementales auraient abattu un avion de l'armée de Chan Tso Lin à Chaoyang et que trois compagnies mandchoues seraient passées à l'ennemi.

LBTT~GE~

Empire britannique

Les partis et le traité an~o'~usse Les journaux de ce matin publient une lettre de M. Asquith dans laquelle il précise l'attitude du parti libéral vis-à-vis du traité anglo-russe. L'ancien premier ministre déclare s'associer sans réserve aux protestations déjà formulées par ses collègues Lloyd George, Lord Grey, Sir John Simon, Sir Alfred Mortd, M. Ruociman et autres, qui se sont plaints de ce que la proposition sanctionnée par le Parlement n'offrait de garantie que pour un emprunt d'un montant indéfini, et dans des conditions non spécifiées. Un tel emprunt. a-t-il dit, ne trouve, autant que je sache, sa justification dans aucun précèdent de notre histoire. Le vice du projet de traite, c'est qu'il ne règle rien et ne prévoit aucune garantie digne de ce nom, soit en ce oui concerne les crédits accordés, soit en ce qui concerne la façon dont seront examinées les réclamations britanniques, II n'y a .pas lieu de craindre que les libéraux britanniques s'engagent dans une croisade anti-britannique. Leur objectif est que les relations avec la Russie devraient être établies ~ur !e terrain ordinaire des hommes d'affaires et assurées par des sauvegardes convenables. Cet objectif ne saurait ctre atteint par d'informes expériences de dtptomatie de pouponnière.

D'autre part, M. Wheatley, député travailliste à ]a Chambre des Communes, pariant hier à Glasgow, a fait allusion aux critiques récentes de M. Lloyd George sur )c traité an.gto-ruSsc et a déclaré notamment que, si les tibéraux et conservateurs parvenaient a anéantir le traité russe, il en résulterait qu'un accord industrie) germanorusse serait inévitable avec participation éventue))e de ]a France, ce qui compromettrait davantage encore cis intérêts angalis sur les marchés du monde.

En6h, faisant suite aux votes d'oppositibnrdes Chambres de commerce le conseil de la Chambre maritime d'Angleterre a voté à l'unanimité une résolution demandant que le gouvernement et le parlement refusent de ratifier le traité anglo-russe.

Lepre<a/aJ?uss<e

Parlant hier à Huit, le ~député KenWorthy a déclaré qu'il avait appris du ministre de l'hygiène que le montant du prêt à consentir à la Russie aux termes du traité anglo-russe, est fixé à go millions de livres sterling s'étendant sur une période de cinq ans. Le procAa~n en~fe~en

~gr/o~MgcDooaM

Les Dot/y ~Vf&'y écrivent que si ~g!oul pacha n'a pas renoncé à demander que ia souveraineté égyptienne sur le Soudan soit reconnue, on ne voit pas comment la conférence qu'il doit avoir demain avec M. MacDonald ~peut avoir un résultat. La situation même de Zagloul pacha n'est pas sans difficultés ni sans dangers car son autorité est menacée.

Certaines questions pendantes seront .plus facilement résolues par des négociations verbales, mais la question du Soudan n'est pas à soulever. Du reste. Lord Parmnor, en juin dernier, a défin! la position du gouvernement britannique. Les Egyptiens, a-t-il dit, ont, dans le passé. mal administré le Soudan où nous avons apporté la paix et la prospérité et nous ne pouvons pas laisser ce (pays à )a merci du gouvernement égyptien.~ "<,

La réunion du ca&~net

Le cabinet, dans sa réunion d'aujourd'hui, examinera 'la question d'Irlande et la question du traité anglo-russe.

Les re/a~oas commerc~a/es

aaF~emantfes

Le Daily T~~a/ croit savoir que les Négociations anglo-allemandes en vue d'un traité de commerce sont à ce point avancées que les experts du Board of Trade ont déjà communiqué au gouvernement du Reich tout un .projet dont les spécialistes allemands examineront les conditions en attendant l'arrivée de !a mission britannique qui doit aller à Berlin cette année. D'après le correspondant tberlinois des Da~y A~!f. la proposition principale des Allemands viserait l'abrogation de la taxe de 26 sur les marchandises importées en Angleterre en échange du traitement de préférence.

Allemagne

Le~e/cA et la S. 0. JV.

Le chancelier Marx est attendu à Berlin ce matin. Le Cabinet doit tenir demain un important conseil, au cours duquel il examinera la question de la demande d'admission de l'Allemagne dans la Société des nations et l'éventualité de la notincation dé la rétractation de la culpabilité allemande dans la guerre.

Parlant hier à Radolfzell, au congrès du centre badois, le chancelier Marx a déclaré que l'Allemagne ne pourra solliciter son entrée dans la Société des nations qu'à la condition d'être reconnue comme grande puissance et de conserver sa liberté, et à la condition que ses demandes légitimes soient satisfaites.

Je ne sais pas, a dit le chancelier, si le Cabinet du Reich se ~décidera affirmativement, mais je

veux, Suzanne apparut avec la pâleur et l'extase d'une martyre. Elle était trop belle pour qu'il put la plaindre. Un orgueil viril le cing!a. C'était lui, c'était son génie qui créait en la jeune femme, en cette âme grave et fermée le délire qui cernait ses yeux, faisait tremMer ses lèvres sèches, lui brû!ait la paume des mains. Ce qu'il n'eût jamais pu lui dire, qu'il osait a peine penser, l'orgue !c criait, l'imposait en sa plainte vo!uptueuse. H voulut davantage, et comme Suzanne très pâle, se penchait doucement vers lui avec des phrases rassurantes, i! tendit vers sa bouche un baiser.

Elle se redressa, fixant sur lui des yeux surpris et affligés.

Oh! dit-elle.

Il s'étonnait de la trouver hostile, et même indifférente. Il gémit s

Suzanne! 1

Le regard de la jeune femme s'attristait encore, sans colère. Elle ajouta, blessée, avec des larmes lentes

Ami, quelle belle et pure tendresse vous avez tenté de gâter. C'est si précieux, communier en l'art, se comprendre'et se taire! Il eut honte et resta longtemps en son extase humiiiée; la jugeant si haute et si nère qu'il l'aimait avec désespoh'; plein de ferveur pourtant et de suavité comme devant les images saintes. Les yeux de Suzanne s'attendrirent le visage de Paul lui était transparent comme une source claire où rien d'impMr ne reste.

Un battement passa dans les cils de Suzanne et ses regards cherchèrent l'orgue. Pau! se leva docilement.

-r Oui, dit-il, je sais.

Très lentes, tfès douces, d'une piété suave et comme extasiée, les notes du PaMu' ~x~cHeM< chant~ent dans !e grand salon avec des

sais que plusieurs raisons militent en faveur de cette démarche.

Partant d'autre part à Trundemiausen, dans une réunion des associations patriotiques, le~président du Conseil bavarois, M. He)d, a désapprouvé l'entrée de l'Allemagne dans. ta Société des nation~, parce que cela équivaudrait, de la part de l'Allemagne, à sanctionner le traité de Versailles. Il a été d'avis que !a proclamation sur la responsabilité de !a guerre devait être notifiée, M. Georg Befnhardt écrit dans la Co~~c ~f ~OM.- 1

Pour décider s! elle doit entrer dans laS.D.N.J -i l'Allemagne ne doit envisager que ses intérêts. Nous consentons au gouvernement de présenter la demande d'admission, précisément parce que nous sommes convaincus que l'intérêt du Reich demande impérieusement qu'i! collabore à la Li.eue des nations. La Ligue représente aujouiS d'hui une des nouvelles méthodes de )a diploma-~ tie internationale. elle est devenue un instrumcpt; sans lequel un Etat ne peut exercer d'activité politique.

On objecte à cela que les Etats-Unis ne font pas encore partie de la S.D.N. mais l'on ne saurait comparer la situation politique et économeque de la puissante Union américaine avec celle de l'Allemagne. Il est à noter que la Russie, qui. elle seule, pouvait se permettre peut*être le luxe de l'isolement, commence elle-même à se rapprocher de ta Société des nations.

f<es <~ec~oas de ~ac~sie Hier'ont eu lieu, en Haùte-Silésie~ les élections complémentaires au Reichstag. En voici les résultats

Le centre a obtenu 3 sièges, les nationalistes I et les communistes!.

Le nombre des votants a été sensiblement moins élevé qu'aux dernières élections. Le centre et les nationalistes ont maintenu approximativement leurs positions.

/Ma~nfes<a~oa contre ~a guerre La Fédération internationale des syndicats avait organisé hier, à Berlin, une grande manifestation contre la guerre. Le délégué français, M. Longuet, a déclare que les nationalistes de tous les pays étaient les ennemis communs des Européens pacifistes. H a exprimé l'espoir que les nationalistes seraient bientôt éliminés d'ADe- magne, comme ils ~'ont été récemment d'Angleterre, de Danemark et de France. Le secrétaire du parti travailliste indépendant Brockway a qualifié de monstrueuse l'opinion d'après laquelle' l'Allemagne est seule responsable de la guerre., II a invité l'Allemagne à entrer dans la Société des nations.

Les essaFs t~u tr~J?-Jt)

Les établissements Zeppelin annoncent que tous les délais fixés pour les essais du dirigeable Z.R.-77/, destiné aux Etats-Unis, sont écoulés. Le <?.-K.-77f accomplira, dans le milieu de la semaine, un grand raid au-dessus de l'Allemagne. Une décision sera prise ensuite sur la date de son départ pour l'Amérique.

Belgique

Bn ~'Aonaeur de Ronsard

La Belgique va fêter, en même temps que la France, le quatrième centenaire de la naissance de Ronsard. L'Académie de langue et de littérature française a pris l'initiative de cette commémoration, à laquelle elle consacrera une séance solennelle. M. Pierre de Noihac y assistera et prononcera un discours. M. Cohen, professeur à l'Université de Strasbourg, fera des conférences sur Ronsard dans les ,principales villes de Belgique.

Italie ï

Uo. discours de ~L ~Musso//NF M. Mussolini a assiste ~-Rimini à la fête ori:anisée à la mémoire du ~poète Pascoli. Pour répondre aux applaudissements de la foule, M. Mussolini s'est montré au balcon et a prononcé un discours dans lequel il a affirmé que le fascisme ne peut pas être le gardien des privilèges d'individus ou de classes, mais qu'il veut être la gnmde garde qui protège la snre~tc.et.la..grandeur de l'Italie. H ne s'agit pas de conquérir l'indépendance de notre patrie, a't-il dit, mais la puissance civile parmi les nations, par une solide discipline intérieure. On n'atteindra cette puissance que par une collaboration intelligente, rationnelle et quotidienne de toutes les énergies, de telle sorte que la nation apparaisse vraiment comme une seule armée encadrée, solide, sereine, silencieuse qui marche d'un pas martial à son but. Ainsi marchaient les Romains qui ont laissé visibles de grandioses vestiges de leur immense puissance. La foule a longuement acclamé M. Mussolini. ~'a~reCasN~n/

Le Aif~.Mo.<M~o annonce que l'instruction de l'affaire Casalini établit que le meurtrier du député fasciste a eu plusieurs complices, ce qui modifie le caractère du délit. L'arrestation du cocher Zonca et celle des ouvriers Defalco et Liberati sont maintenues. La veuve de M. Casalini renoncera se porter partie civile.

Espagne

JLa guerre au Aîaroc

II n'y a pas de communiqué officiel du Directoire. Mais des dépêches de journaux disent que le haut commissaire a lancé de Ceuta une proclamation annonçant le début de l'offensive générale.

De son coté, le TMtc.f déclare que la situationde Chëchaouen est très critique.

Yougoslavie

N~oc7a</oas ayec l'Italie

O'n. annonce (te Belgrade que, le i" octobre, s'ouvriront à Venise les négociations italo-yougoslaves sur les questions non. ré-

voix plus pures qu'aucune voix humaine. La nuit envahissante et moite emplissait .maintenant la pièce; la fenêtre large ouverte montrait tout le ciel couleur de pensée paré d'une jeune lune plus mince qu'un cil d'argent. Victoire entra, portant la lampe. Le rêve ne fut point troublé, mais la lumière blonde et rose qui mtrai~ parmi la dentelle s'épandit, pacifiquement. De nouveau seuls, ils se. regardèrent en face. Un phalène vint du dehors, attiré par la flamme claire, ils le suivirent un instant; la jeune femme soupira

Pauvre petite bête

Paul tourna vers elle ses yeux inquiets. La voix de l'amie pleurait comme un glas. Leurs regards se prirent encore par-dessus les fleurs du tapis comme par-dessus un abime. Leur fraternité d'autrefois, leur calme et noble intimité était à jamais disparue. Suzanne avait vu le désir dans les yeux mystiques de Paul c'était un homme, rien qu'un homme, un homme comme tous les autres. Ce même charme rompu opérait chez lui un travail inverse. Paul, repoussé, vaincu, sanctifiait encore Faimée. Il la voyait inaccessible et pim sereine qu'une étoile.

Le silence était si profond que le frémissement des ailes du phalène résonnait comme un son frôlé de violoncelle. Suzanne avait fermé les yeux eWorganiste sentit soudait! le vide affreux. Il se rappelait d'autres silences où leurs rêveries jumelles avaient côte a côte marché par les chemins ondoyants et enivrés de la musique. C'était à tout jamais fini. Le frôlement léger et continu des ailes irritait ses nerfs jusqu'aux larmes. I! voulait fuir et n'osait pas.. Jouez ordoana-t-elle sans lever !es paupières.

Il reconquit tout son orgue! Cette parole -ëtait sa ~orce. Il ne l'aurait jamais. pour

glées par les accords conclus cet été entre Rome et Belgrade.

Le programme de la conférence comprend le régime des territoires nouvellement attribués, et particulièrement le règlement des dettes privées et des réquisitions, la répariitiorL des archives, )es rapports entre les autorités judiciaires et policières des communes limitrophes, la question des biens communaux en territoire yougoslave, le statut des habitants de Fiume, la question de la nationalité et de l'option, -la question des minorités nationales.

Le pro/e< de concerta

Les journaux annoncent que )a présence à Belgrade de M. Smodiaka, ministre de Serbie .près le Vatican, se rapporte à la phase dértnitive des pourparlers relatifs au .projet du concM-dat, dont la 'prochaine conférence ministérielle étudierait la mise au point. Russie

Ofea~oa de no~ve~es repHÛ/~ues ea As~e ccn~ra~e

On mande de Moscou à Londres que le comité directeur central du Turkestan vient de décider de regrouper les diverses nations de l'Asie centrale.

Les républiques actuelles du Turkestan, de Bokhara et de Khiva seraient remplacées par deux autres républiques, à savoir la république de Turcomestan et la république de l'Uskabestan. En outre, deux provinces autonomes seraient créées le Tadjik et 1e' Karakirgistan.

ChUi

La s~Ma~ojn poM~tte

L'ambassadeur américain au Chili vient de faire connaître au Département d'Etat américain que, par suite du récent coup d'Etat militaire, les partis politiques chiliens ne sont plus au pouvoir. Il ajoute que, personnellement, il doute de voir les juntes tenir la promesse laite de gouverner tout en respectant lit Constitution.

Un, télégramme reçu de Santiago corrobore précisément les appréhensions d6 l'ambassadeur. On annonce que tes juntes chiliennes ont décidé de dissoudre les conseils municipaux de Santiago et de Valparaiso et de confier la direction du gouvernement local à des juntes Hpéciaies.. Elles auraient décidé, en outre, d'augmen.ter de .20 o/o le prix des billets de chemins de 'fer et les taxes payées par les Compagnies ferroviaires, afin de pouvoir augmenter par même le salaire des fuvriers.

m~J.)'W'M' fLUJLJili)

M. MAURICE SARRAUT

OPÉRÉ D'URGENCE A GENÈVE 'M. Maurice Sarraut, sénateur de l'Aude, délégué-adjoint de la France à l'Assemblée de la S.D.N., s'est trouvé pris, dans la nuit de samedi a. dimanche, d'un malaise subit qui n'a fait que s'aggraver hier. Dans la matinée, le malade a été pris de .douleurs si viotentes qu'il perdit connaissance.

Les médecins. appelés ayant diagnostiqué une perforation du pylore, M. Maurice Sarraut fut transporté au début de l'après-midi dans une clinique où M. Julliard, processeur à 'la faculté de médecine .de Genève, assisté des docteurs Dunant et Webër-Bauler, procoda à il heures du soir à l'opération chirurgicale nécessaire. Bien que l'état du malade soit aussi satisfaisant que possible. les chirurgiens réservent h:ur pronostic dontiitM.

La nouvelle de .la maladie de M. Sarraut n'a été connue à Genève qu'assez tard dans la soirée d'hier. Elle a suscité immédiatement une émotion .profonde, que tous les milieux français partagent aujourd'hui.

L'état du malade ce matin

M. MaurMC Sarraut a reposé avec calme. Ce matin, à 8 h. 30, un peu de température subsiste encore, mais le professeur Julliard considère son patient comme hors de danger.

NOUVELLES POUT!QUËS La réduction dès-droits de douane eur les denrées alimentaires. Les modifications aux coefficients de droits de douane sur 'certainés denrées alimentaires, décidées au cours du dernier Conseil de cabinet, ngurent au décret inséré au 7ct<f<Mf o//«' de la façon sutvante Charcuterie fabriquée, coefficient 2 supprimé; lait concentré, aditionné de sucre, coefficient 2,5 supprimé; fromages à pâte ferme, dits de HoDande et de gruyère, coefficient 3,g abaissé à 1,7; fromages affinés, a pâte molle et fromages à pâte demi-dure et autres, coefficient 3 abaissé à i~; beurre frais, fondu ou salé, coefficient 2,g supprimé; orge (grains et farine), coefficient 2 supprimé; riz entier, farines et semoules, coefficient 3 supprimé légumes conservés, coefncient 2,5 supprimé.

Une: élection municipale dans le Lot. A la suite de la dissolution du conseil municipal de Souillac (Lot), la liste du Bloc des gauches a été élue tout entière avec, à sa tête. M. Malvy, député, ancien ministre. Vingt-troia conseils généraux ouvrent aujourd'hui leur deuxième session Ardèche, Bouches-du-Rhône, Charente-Inférieure, Cher, *Gorreze, Corse, Coté-d'Or, Creuse, Eure, Gers, Indre, Loiret, Lot, Manche, Mayenne, Hautes-Pyrénées, Haut-Rhin, Haute-Saône, Haute-Savoie, Setne-Inférieure, Tarn-et-Ga~ronne, Vienne, Haute-Vienne.

La réunion du conseil général du Rhône, primitivement fixée à aujourd'hui, a été reportée à mercredi pour permettre au président du Conseil d'y assister.

femme. Pour lui, non plus que pour un autre, elle ne serait jamais adultère. Mais l'émoi douloureux, les rêves troubles qui passent aux heures douteuses d'avril, d'automne. vers le soir, dans l'âme la plus honnête, c'est lui qui les posséderait. Et les rancœurs, et les 'dégoûts d'une âme haute devant la platitude des jours toujours pareils, quel que soit le bonheur qui les veut enchanter et l'irrésistible essor de l'esprit vers l'invisible, l'attrait de l'inconnu, de l'au-delà, ot~eKf~ c'est lui qui en serait le maître.

Evoquant les féeries intimes, fleurissant les ivaguea espoirs, faisant jaillir de l'orgue les cris les plus secrets, c'est lui qui révélerait à l'écouteuse passionnée son enchantement intérieur.

1 Il jouait sans trop savoir quoi; jamais II 'n'eut plus de génie. Suzanne, vaincue, sentait la musique autour d'elle, en elle, partout, ;comme la caresse du vent, robuste, enveloppante et chaude. C'était trop délicieux pour n'être pas coupable. En vain elle était décidée à se conserver pour René dans son intégrité d'épouse, ceci ne pouvait pas être innocent. E!!e y cédait pourtant, lasse de luttes vaines contre un amour sans corps ni forme. Un remords exquis et déchirant faisait sa faute plus rapide. °

La musique lente et plus douce semblait la caresse de l'eau, d'une eau tiède, baignée de printemps et de lune, sous un ciel alourdi d'arômes. Un opium dominateur lui gonnait l'esprit de mirages voluptueux et barbares. Un roucoulement douloureux sortit de sa gorge. Elle se sentait défaillir.

Paul, à l'orgue, Jouait toujours. Un contact: imprécis le ht se retourner. René Lherminier, debout sur le seuil, le regardait obstinément, et ce regard lourd l'avait éveillé. It se dressa yers son, ami et ce mouvement lui Ht voit

LES CEREMONIES D'HIER M. Poincaré dans la Meuse

M. Poincaré a présidé hier l'inauguration du. monument aux morts élevé à Ancemont (Meuse). I! était accompagné de M. André Campion, sous-préfet de Verdun; M. Chevalier et M. JLecourtier, sénateurs; de M. Schleiter, député; du général Varaigne, représentant le commandant du 6* corps du général Larras, gouverneur de Verdun, et de M. Bigorne, maire. Parlant des souffrances de la population pendant la guerre, M. Poincaré a dit Ce souvenir des jours de misère, joignez-ie à la pensée que vous inspire la vue du monument, et vous serez bons, vous serez compatissants. Et si, sur le chemin de la vie, vous rencontrez, vous aussi, un être qui souffre, un déshérité, vous le consolerez, vous lui viendrez en aide. Vous aurez ainsi mis en action la solidarité humaine, toute de dévouement, manifestation la plus pure de l'égalité dans la souffrance, dans la véritable fraternité.

M. Poincaré a terminé son discours par ces mots

On voit comment l'Allemagne réponde aux marques de bienveillance qui lui sont témoignées. Maintenant, elle cherche à répudier les responsabilités de la guerre et nous'assistons à ce spectacle singulier d'un pays qui se prétend républicain et démocrate et qui s'efforce de justifier l'Empire qu'il a renversé. Peut-il y avoir plus dangereux péril pour l'Europe que l'ébranlement des traités? La chute d'un pan de mur peut en amener l'effondrement et la paix sera peut-être ensevelie dessous. Nous demandons, nous, que les traités soient respectés, et qu'ils ne puissent être violés ni par les petites nations, ni par les grandes. S'il en était autrement, la paix ne serait plus qu'un mot et nous entendons qu'elle reste une réalité. M. René Renoult dans le Var Dans le discours qu'il a prononcé hier, att banquet des groupements républicains, à Hyeres, M. René Renoult, garde des sceaux, a exposé la politique générale du gouvernement. Après avoir rappelé les résultats obtenus par le président du Conseil en politique étrangère, il a développé l'oeuvre de justice sociale et de laïcité que le ministère Herriot est résolu à mettre debout à l'intérieur:

Sur la question laïque, le garde des sceaux s'est exprimé en ces termes

Le chef du gouvernement l'a dit le libre exercice, l'absolu respect des croyances n'exigent nullement dans aucune des parties du territoire français que la République entretienne un ambassadeur auprès du Vatican, ni que les écoles libres soient favorisées au détriment de 'l'école publique, ni que les lois de taoi et de 1904, toujours en vigueur, soiement méconnues à un point que l'ancien régime n'eût pas toléré, ni enfin que le pullulement de congrégations prédicantes et enseignantes, auquel nous assistons, engendre pour' la République un danger capital. Parlant de la question financière, le ministre a déclaré que l'équilibre budgétaire et l'assainissement de nos finances sont le but essentiel du Cabinet et il a défini ainsi le double caractère de l'ceuvre ministérielle sur ce point Alléger les charges excessives que sont les impôts de consommation et appliquer au plein l'impôt sur le revenu en même temps que seront fermées toutes les issues par où peut s'évader la matière imposable.

C'est bien la justice sociale aussi dans la pleine acception du mot qui exige l'instauration de tout un réseau d'assurances mettant le travailleur à l'abri des risques si graves qui le guettent au cours de sa vie de labeur dont si largement profite la collectivité.

Enfin, le garde des sceaux a indiqué de la façon suivante la pensée du gouvernement au sujet des réformes sociales

La loi républicaine, telle que la conçoit le gouvernement en matière sociale, ne saurait être une manifestation platonique et illusoire, mais une organisation d'ensemble étayée sur les bases financières qui en assureront l'application. On doit traduire en des réalités nos aspirations de fraternité pas un homme de cc'ur qui puisse jouir sans sccupule de conscience des biens de la vie quand il sait qu'à ses côtés d'autres hommes, des concitoyens, sont en proie à des misères imméritées, résultant de l'insuffisance de notre organisation sociale. C'est au nom de la justice sociale que le gouvernement s'apprête à nxer, au vu de l'Indice de cherté de vie, les traitements des fonctionnaires, qui sont souvent, hélas! inférieurs aux nécessités de l'existence.

Un discours de M. Maginot

M. Maginot a présidé hier, à LIgny-en-Barrois, le congrès annuel de la Fédération départementale des combattants et mutilés de la Meuse. A cette occasion, il a prononcé un discours dont voici la conclusion

La paix, il ne sufnt 'pas de la vouloir et de croire qu'on peut -la réaliser en ouvrant un large crédit à ceux qui l'ont toujours troublée et qui continuent à donner tant de preuves de leurs intentions belliqueuses. La paix, on ne l'assure pas par sa seule volonté pacifique il faut, en même temps, être assez fort pour empêcher les autres de vouloir la guerre. Qu'on le veuille ou non, de même qu'il y a des individus qui ne se soumettent pas aux lois, il y a des nations qui ne respectent pas les engagements qu'ejles prennent. Aussi serait-ce folie que de désarmer et d'abandonner les alliances défensives qui Sont une condition de notre sécurité, en échange de protocoles vagues et d'engagements qui n'ont rien de certain. A l'heure actuelle, on nous berce d'illusions, on nous prodigue des promesses et l'on traite de militaristes ceux qui, s'en tenant aux leçons de l'expérience, restent attachés aux réalités. Nous avons, nous, les combattants, assez souffert- de certaines erreurs et de certaines fautes pour ne pas nous payer de mots et nous satisfaire de chimères, pour accepter qu'on lâche pour un idéal, si magnifique soit-il, les avantages certains que nous tenons d'une armée valeureuse et d'une victoire si chèrement acquise. M. Léon Meyer dans la Seine-Inférieure M. 'Léon Meyer, sous-secrétaire d'Etat à Ja marine marchande, a inauguré hier, à Monti-

Suzanne. Les yeux c!os, les lèvres tirées dé* couvrant les dents éclatantes, une main jusqu'au sol, l'autre crispée à son corsage, Mme Lherminier s'était évanouie. Paul s'élança. René l'avait prévenu et, d'une voix haineuse et brève

Vous, laissez-moi soigner MM femme Paul s'empressait pourtant et chacun de ses gestes lacérait le cceur de l'époux d'un soupçon plus accentué. Le musicien ava!{ trouvé tout de suite un flacon de sels de lavande sur une table du salon et dans la. salle à manger une burette de vinaigre. « II sait la maison mieux que moi pensait rageusement René, et, voyant l'organiste, pâle, lui faire passer les coussins atin que~ Suzanne y fut mieux posée

« Comme il l'aime! x-

Il se rappelait cependant comment il les avait trouvés en ouvrant doucement la porte. Cela n'indiquait rien'de'coupable. La main de sa. femme tressaillit; alors son esprit formula une interrogation précise « Que vat-elle faire, maintenant qu'elle ne songe pas à feindre? Pour qui sera son premier mot? » Elle ouvrit lentement les yeux. René, à genoux tout près de son cœur, lui faisait respirer des sels. Paul Sachs, debout et en arrière, tenait la burette .au vinaigre comme un diacre pieux qui servirait la messe. E1I<~ les regardait avec étonnement, à peine éveillée, sans comprendre. Puis, tout à. coup, se rappelant

René! Oh! cher René!

Elle entoura de ses deux bras le col petlché de son mari et, posant le front à son épaule, elle pleurait abondamment. Paul, navré, jaloux, troublé de vagues remords et de confuses espérances, demeurait immobile et grave en son attitude de serva.n.t. Suzanne la .vit et, tendant la main

vilHers (Seine-Inférieure), Fhospice-hppital. I! était entouré des parlementaires de la région et fut reçu par M. Lechevallier, maire de Montiviltiers, entouré des conseillers municipaux. Un banquet fut servi, au cours duquel plusieurs discours ont été prononcés pour souligner l'importance de l'hôpital qui vient d'être créé. Le monument aux morts

de la Ferté-Gaucher

M. Jacques-Louis Dumesni), ministre de Ja! marine et député de Seine-et-Marne, entoure des élus du département, a présidé hier, au milieu d'un grand concours de population, l'inauguration du monument élevé, près de la colonne commémorative de 1870, aux 521 enfants du canton de la Ferté-Gaucher morts pour la, France.

Au bois Le Prêtre

Hier a été célébré, au bois Le Prêtre, une cérémonie commémorative à l'occasion de l'inauguration de l'église de la Croix-des-Carmes,,au village de Fey-en-Haye, nouvellement reconstruit. Après cette inauguration, Mgr de la Celte, évêque de Nancy, a béni la statue de Jeanne) d'Arc.

Parmi les personnalités, on remarquait M. Chaize, conseiller général de Meurthe-et-Moselle, le général de LardemeIIe, commandant le 6* corps à Mertz, le chanoine Hartmann, vicaire général de Metz. Le général Noilet dans la Somme Le général NoDet, ministre de la guerre, inaugurera, le 12 octobre, le monument aux morts de Moreuil et la caisse d'épargne de Péronne, où il posera également la première pierre des deux collèges. D'autre part, le maréchal Foch ira inaugurer dimanche, à Beaumont-Hame), un monument commémoratif écossais.

MM. Caillaux et Malvy dans le Lot A l'occasion d'une visite que M. Caiilaux à faite à M. Malvy, le comité républicain dut Bloc .des gauches avait organisé, à la mairie de Souillac (Lot), une réception. De nombreuses personnes s'y sont rendues. M. Câillaux et M. Malvy ont pris tous les deux la parole. Une manifestation franco-belge au VF arrondissement

Hier après-midi, a 3 heures, M. Simon-Juquia~ maire du sixième arrondissement, entouré de~srmaires adjoints, MM. Bulioz, Carpentier, Thaury de M. Patin, vice-président du comité des fêtes; des députés, des conseillers municipaux et des notabilités de l'arrondissement, a reçu, place Saint-Sulpice, la Fanfare royale belge de Genval, accompagnée d'un important groupement d'anciens combattants belges.

Un cortège imposant s'est alors formé, municipalité et comité des fêtes en tête, et composé des vétérans des armées de terre et de mer, des associations d'anciens combattants du sixième arrondissement avec leurs drapeaux, du patronage municipal, du Clairon, etc., etc., pour se rendre au Luxembourg, où la Fanfare de Genval et la Boulonnaise, après avoir joué, tour â~ tour, les hymnes nationaux belge et français, ont donné un concert applaudi avec enthousiasme. A l'issue de ce concert, dans la salle des fêtes de la mairie brillamment décorée, un lunch SC" été offert aux musiciens et aux anciens combattants, au cours duquel M. Simon-Juquin a rappelé en termes émus la dette <: d'armes, de patrie et d'existence que la France avait contractée envers la noble et chevaleresque Belgique. Nouvelles scolaires

Le statut scolaire des pttpiUes de 1& Nation Un décret et deux circulaires ministérielles viennent d'apporter de notables modifications au. statut scolaire des pupilles de la nation, notamment en ce qui concerne les exonérations dàns~ les établissements d'enseignement secondaire. Le ministre précise que, contrairement à l'opinion de beaucoup de familles, l'exonération n'est pas un droit. Deux conditions sont nécessaires pour qu'elle puisse être accordée que les ressources de la famille ne lui permettent pas de faire elle-même les frais d'instruction du pupille; 2" que les notes scolaires du pupille indiquent des aptitudes suffisantes à l'enseignement secondaire. Ces deux points feront l'objet d'une enquête avant toute décision.

Les exonérations ne sont, en principe, accor~dées que pour les classes secondaires proprement dites (à partir de la sixième), les pupilles. pouvant normalement faire leurs études primaires à l'école publique. Toutefois, pour sauvegarder la liberté des familles qui tiennent à plaeef leurs enfants dans un lycée ou collège avant l'âge des études secondaires, généralement parce que le père lui-même les y eût placés s'il eût vécu, il a été admis, par une interprétation bienveillante du règlement, que dans ce cas, et dans ce cas seulement, les ofHees départementaux pourraient accorder, sinon des exonérations proprement dites, des subventions dans les clasles primaires, des lycées et collèges.

Les pupilles exonérés étant tenus de se prê~ senter dans l'année à l'examen d'aptitude aux. bourses, les exonérations ne doivent être accordées qu'à ceux d'entre eux qui n'ont pas dépassé l'âge requis pour se présenter a cet examen.

Les exonérations doivent être accordées pour l'établissement le plus rapproché de la résidence' de la famille. L'exonération totale ou partielle des frais d'internat est réservée aux pupilles dont la famille n'habite pas la ville ou les environs immédiats de la ville où ils font leurs études. Lorsque la famille habite la ville, Pexonération des frais de demi-pension représente le maximum de ce qui peut être accordé. JEAN LE MÉE.

Merci, mon cher Sachs, merci.

Oui, merci, répéta René.

C'était un congé. Il sortit à la fois triste c< soulagé, par les rues argentées de tune. Resté seul auprès de sa femme, René ne pouvait la quitter des yeux. EUe pouvait supposer qu'il respectait sa fatigue, mais il' épiait à son front l'ombre errante de ses pensées.

Tu es revenu, dit-eHe ennn.

Oui, Reynès renonce à son procès. Tu es revenu tout de suite, René, & cher mari 1 < Je voulais te voir. < Il n'osait dire la honte de ses doutes, et cependant i! voulait passionnément les éclair* cir. H se résolut d'un seul coup

Ecoute. Suzon. Tu m'aimes?

Oh René

Ses yeux étaient plus c!airs, p!us limpides' encore après l'émotion proche et les larmes passées.

Tu vois souvent Paul Sachs

Tous les jours.

I! sa voix hésitait il te fait îs cour?,

Non, dit-e!!e, oubliant déjà.

Et pourquoi vient-il si souvent ? I! est seuL. II se p!a!t ici. i! y a l'orgue.

C'est vrai, rêva-t-ih Méchante femme 9. Qui donc, moi

–Ma pauvre chérie. H t'embrassa.–Non,,ma cousine; e!!e disait. v

H nésita encore et leurs yeux se compris rent.

Je devine. Oh mon René

Subitement, il fut sûr d'elle. Il !a prit dans ses bras et baisa doucement le cher visaga douloureux.

dnttlaureu~c: ~.IN,


JI y <t Cejc~AjM~

/Ot;rnoJ'dMDe6a~ tdu mercredi 22 septembre 1824.

\Saint-Ctoud, 21 septembre. S. M. s'est promenée dans le parc.

Les Enfants de France se sont promenés Mans le bois de Boulogne.

M. le Dauphin est allé se promener à Meuidon.

Paris, 21 septembre. Ce matin à onze heures, le chapitre métropolitain de NotreDame, ayant à sa tête M. l'archevêque de Paris, s'est rendu à t'égtise paroissiale et royale de Saint-Germain-l'Auxerrois, ainsi que A~. les curés et ie clergé.de toutes les pajoisses et succursales de la capitate. A midi, je cortège s'est rendu processionnellement au château des Tuileries pour jeter l'eau bénite sur le cercueil-dtt Roi.

Immédiatement après, la Cour royaie a été admise à l'honneur de jeter t'eau bénite. Tous Jës corps civits et judiciaires, les officiers de ta "garde et des troupes de la garnison ont aussi rempH le même devoir.

Une fête à Montmartre Désireuse de célébrer le cinquième anniversaire de sa fondation, ta Commune .libre de Montmartre offrait hier à ses ressortissants le spectacle d'un Rodeo. La .place ConstantinIPacqueur tint lieu caréné quelques .peintres ;tet chansonniers, habillés de couleurs violentes, 'iharnachés de peaux de bêtes, se trouvèrent bapti,sés co\v-t)oys. Un peintre cubiste se coiffa d'une tête de vache en carton M figurait la <c vache Baragée le monstre dont la République montmartroise, tpour en avoir trop souKert, avait jure 3a (perte. La corrida commença, soulevant l'enthousiasme du bon peuple de ces hauteurs. EnÏin la < vache enragée succomba. La joie que cet heureux événement déchaîna n'était pas entore calmée, que Jes édiles de la Butte inauguraient un monument dont le souvenir, à défaut ides murs, restera sans doute impérissable. H S'agit de la ~gare de la Commune, quelques auihes de toile plaisamment bariolées sur une grosBière charpente. Lagare créée, il fallait, .pour rester dans la vraisemblance, un accident de chemin de fer. Montmartre n'en manqua point. Un train -<te luxe, 'fait de caisse à œufs et de .boîtes en fer .tiafc et habilement dirigé, ne tarda .pas à déTaiMer aelott toutes lesi~lesde l'art. Les morts s'en furent ressusciter au cabaret voisin. Une distribution de gâteaux et de jouets aux marmots accourus de tout le voisinage donna à' la cérémonie ce caractère de générosité sans quoi î! n'est pajs vraie fête parisienne. La pluie survint. L'orchestre de bigophones, venu d'Aliortville pour participer aux réjouissances, dut se retirer, ses instruments n'étant pas imperméables. Faute de musique, l'assistance, enfin, se dispersa.

A propos de la double asphyxie de Cachan

Le gouvernement s'est préoccupé de t'accident qu! s'est produit de nouveau dans le réBeau d'égouts du département de la Seine et qui a provoqué la mort de deux ouvriers. Il résulte des premiers renseignements fourbis à la présidence du Conseil que ces deux (ouvriers avaient été chargés d'effectuer des prélèvements de gaz et de liquide aux fins d'analyse. Ils ont été asphyxiés, bien qu'ils fussent tmunis de masques spéciaux.

Les préfets de police et de la Seine ont ordonné là constitution d'une commission d'enquête. Le président du Conseil a décidé que cette commission se réunirait aujourd'hui, à 3 heu<res, au ministère des affaires étrangères, sous sa présidence, sans préjudice de l'instruction

judiciaire encours.

Couvas e~ ~un/oas

Uti ~oagfës des associations commerciales et industrielles du Bourbonnais s'est tenu hier, à Varennes (Allier). It a émis un certain nombre de vo*ux, réclamant notamment l'élargissement du canal du Berry, la suppression de la taxe sur le chiffre d'affaires et du double décime, la compression des dépenses budgétaires, l'interdiction aux fonetionnaires 'de faire acte de commerce, etc. Le tarif des soies fmx mtttttatiste~ A ta suite d'un désaccord entre le grand conseil de la Mutualité, qui groupe les sociétés de secours mutuels des Bouehes-dn-Rhône, et le Syndicat des médecins, sur le tarif des soins médicaux aux mutualistes, un régime temporaire avait été établi'ily a un an. Hier matin, le grand conseil de la mutualité s'est réuni à Marseille pour examiner ia situation créée par le Syndicat des médecins qui entendait ne pas appliquer au delà du 31 décembre protttam le régime temporaire.,

L'assemblée a voté une résolution qui repousse les exigences du Syndicat des médecins et dit notamment:

< Le grand conseil Exprime 16 regret que les exigences du Syndicat des médecins s'appliquent aujourd'hui exclusivement aux mutualistes et non à. toutes les collectivités, admitustrations ou autres, et que le corps médical prétende appliquer aux mutualistes une réduction sur le tarif syndical qui n'est point

fENHM M JOURNAL DES DÉBATS dttSSt septembre 19S4

Revue des" Livres

~(t .~e~ c~M C~-OM~ Condé, par- le vicomte de NoaiIIes. 15 fr. (Emi!e Paul) Un gros livre et un beau travail, et qui ~ait grand honneur à son auteur, l'évolution td'une famille pendant une cinquantaine d'an~ ~ées, iarge tableau d'une des périodes les .plus pittoresques et les plus mouvementées <Ie notre histoire de Fr&nce, de la en dtt règne d'Henri IV aa commencement du fè~ jgue de Louis XIV. En racontant en détail 3es intrigues et !es ambitions, M. de Noatï!e9 Teste toujours s~r !e terr~n des vues généraîes et des grandes questions poHtiques, a~ minutieusement étudie les sources et les origines; il s'est documenté à fond,, et N a traité son sujet surtout avec la préoccupation de faire vivant. Descriptions, portraits, scènes, réceptions roya!e9, cérémonies, festins, c'est la vie d'autrefois <}tn palpite et ~e groupe dans cea pages, avec les fiançailles et le mariage de la jeune Charlotte de MoatinKTeHCy et l'extraordinaire passion du vieil ;Henr: IV pouf cette jeune mariée de quinze ans, dernier amour qui scanda!isa la cour, rendit le rot ridicule et faiHatt ra!!umcr la guerre avec l'Espagne; puis c'est l'eftièvejnent conjuga), la fuite des époux hors du TOyaume, le retour après te crime de Ravai!]:tc, 1'cmpTison'nctnent de Condé à la BastiBe, et ennn RicheHeu, l'exécution de BouleviHe et M&ntmoreney, Kocfoy, la Fronde, été. Le livre de M. dé Noail!es, qui redonHe son importMtce et son rôje à la haute per< s&snalité du. prince de Condé, est un de ceux qa.'on' peut I&uer et recommander sans ccainte d'être contredit, un des plus intéres-

~~<t~M'~ Mf<

celui pratiqué par tous les membres du syndicat.

En conséquence, l'assemblée décide de constituer l'union des sociétés de secours mutuels sur les bases proposées par les délégués mutualistes. >

FAITS DIVERS Office nationat mëtéorotogique

Les maxima de h veille ont été de 't9° à

Paris, Argentan, Metz. Nantes, 20 Chartres, Beauvais. 22 Amiens, Limoges, 25 Lyon. Di~ jon, Strasbourg, 26 Bordeaux, 27 Perpignan) CIermont. 28 MarseiMe, Nice, 33 Toulouse, 18 Nancy, 18 Brest. ~fur~

Minima de 17° à Paris, Strasbourg, Mar< seille, Nice, 18 Toulouse, 19 Perpignan, 20 Lyon, 16 Amiens. Orléans, MeM, Ctermbnt, t~ Dijon, Nancy, J4 Nantes 13 Argentan Limoges, 12 Bordeaux.

Prabatbilité'pour ta journée du 2*; septembre

1024:

Région parisienne Vent Sud-Ouest Nord' Ouest faible, moins doux, nuageux, écla!rcies, ondées.

Même temps moitié Nord.

Beau nuageux, chaud moitié Sud.

Dates critiques selon ta méthode d'Henri de Parvitle et la CoMtOt.Mo?!~ ~M <~M~ J 29 septembre.

PARIS ET BANLIEUE

La manifestatioa pour la paix. En raison du mauvais temps et aussi sans doute du petit nombre des personnes qui avaient répondu à l'appel des organisateurs, la manifestation pacifiste a eu lieu à l'intérieur du Trocadero. Après un défilé sur la place, aux accents de 1' « Internationale s-, les manifestants ont pénétré dans' le palais. M. Guiraud. secrétaire de l'Union~ des syndicats confédérés de la Seine, fit aceiâmer comme .président de la réunion un vieux militant de la C. G. T.. M. Bourderon. puis il exposa le but de la démonstration. Mais. d~s Je début, la séance fut troublée par les brUrtalités' de certains agents réformistes, qui tombèrent à bras raccourcis sur des jeunes gens qui arboraient des pancartes jugées séditieuses. Enfin le catme se rétablit et la séance put commencer.

Des discours furent prononcés par &ÏM. Bourderon. Paul Faure, Ferdinand Buisson, Frédéric Brunet. Lucien Le Foyer. LamOtte, Oudegeest et Jouhaux.

Les pharmaeiena réffactaires an incident significatif. Le décret sur le repos hebdomadaire des pharmacies commençait hier a ~tre.. appliqué. Cent. cinquante .pharmaciens,. réfractaires à la loi et qui se sont pourvus devant le Conseil d'Etat, avaient ouvert leurs boutiques. Tandis qu'un commissaire de police était en train de verbaliser chez l'un d'eux, dans le voisinage de la ~:are SaintLazare. un tramway de la ligne Gare du Nord-Mairie du i. tamponna un taxi où se trouvaient sept voyageurs. On transporta aussitôt à ta pharmacie une jeune fille et tine dame, grièvement blessées. Le pharmacien les pansa avec soin. sous les yeux du commissaire. Et la foule des curieux, qu! s'était amassée devant l'officine, se livra à une petite manifestation de sympathie.

Un yoteur malchanceux. Un individu a volé hier un. taxi. que Son propriétaire avait rangé au bord du trottoir, rue Sainte-Foy. Le voleur démarra si vite qu'il renversa et blessa grièvement une passante. Mlle Germaine Lebtond après quoi il descendit de son siège et disparut.

Agression.–Attaqué, ta <iuit dernière, quai de Bercy, par six Algériens, un ouvrier, M. Zéphyrin Wattiau tua l'un de ses agresseurs d'un coup de couteau. Cette résistance intimida les survivants, qui jetèrent à la. Seine le corps de leur camarade défunt et s'éclipsèrent. On les recherche.

Vol de fourrures. Des malfaiteurs, qui avaient dérobé dernièrement pour 30.000 fr. de fourrures dans un ~magasin de Montretiil (Seine-et-Oise). ont été arrêtés. Ils rcven-da.tCnt leur butin à un fourreur de Paris, M. Marcel Lhopiteau. Ce sont les nommés Iules Ronugerau et Alfred Dessiautme.

Brocanteur attaqué chez lui et dévalisé. -Hier matin. M. Becker. brocanteur~ 146. rue Oberkampf. était en train de se raser en son) domicile situé au-dessus de sa. boutique. Quand cinq individus surgirent, se jetèrent sur lui et le bâillonnèrent. Ils se dirigèrent ensuite vers la chambre à coucher. Ou il& dérobèrent 6.000 francs en bons <le ta Défense et 2.000 francs en espèces, ainsi qu'une certain nombre de bijoux. A ce moment t'entrait Mme Becker. ou! fut frappée de vio~ lents coups de poing à la .figure et qui eut deux dents cassées.

Puis les voleurs s'enfuirent. Ils sont recherchés par le commissaire de police du quartier de la FoHe-MérIcourt.

DEPARTEMENTS

Explosion. Au camp de Sissonne, près de Reima. hier soir. une explosion se produisit à l'atelier de stockage de numitions. Le soldat Marcel Leblanc, du 2' bataillon d'artillerie, fut tué, ainsi qu'un. Polonais, Alexandre Bethyn.

Accident de chasse. Hier après'fntdi. M. Robert Devilte. ingénieur, grand blessé de guerre, maire de Ptappevitte (Moselle), a. été tue accidentellement, au cours d'une partie de chassf. par un jeune homme de la locar lité avec qui il chassait. Enfaint teraise. Hier, au .passage à niveau des Trois'Ponts. st)r la ligne de Reims à Epernay. un attelage, effrayé par l'arrivée d'ua train, a fait un écart et écrasé un enfant de Quatre ans, René Clouet, <!m a été tué sur le coup.

Accidents de la route. Une motocy~ dette a heurté, hieft boulevard de Stras-

sants récits historiques qu'on puisse lire, chargé de faits, abondamment documenter pittoresque et attachant comme un roman. 2.M D~n~e.! ~HM~~CM ~MtM-C'/trM~ par Jules CbumoL (Desclée, édit.). Ouvrage original et sévère, recueil de méditations morales sur l'immortelle 7tHt~!<MM ~f 7c~<M-C*/t)'M~ qui est elle-même un guide d'initiatton et da perfection chrétienne. M. Couma! a dégagé de ce chef-d'œuvre de foi individuelle des directions de philosophie pratique dont le besoin se fait plus que jamais gCTitir à notre époque d'incrédulité. M. Coumol considère l'/M!)~!<7M comme une source d'eau vive qui ne cessera pas de couler. L'impiété du siècle ne parviendra pas à tarir ce courant de vie surnaturelle, ou l'humanité, avide de certitude, viendra éternellement se désaltérer. On voit l'importance que peut avoir ce petit livre et le genre de considérations qu'tî a pu inspirer a un autear délicat psychologue et parfait moraliste. M. Coumol expose, en somme, k morale de r/Mtt~ ses applications pratiques, ses enseignements sur le problème de notre destinée, sa signification psychologique et mystique. Cet éloquent commentaire met le bréviaire de la vie moaa.stique à 1~ portée du grand public chtétien.

~M eA~ de ~jE~fftW, par le docteur Cabanes. 15 fr. (A!bm Miche!). M. Cabanes publie Mne nouvetle histoire de Napoléon I", l'histoire de sa santé physique, la physiologie de Napoléon au cours de sa glorieuse existence, depuis la maigreur du premier consul jusqu'à l'embûapoint du captif de Sainte.Héléne- L'auteur ne quitte pas le chevet de l'Empereur. Il nous fait connaitre son tempérameat, ses maladies, leurs causes~ leur traitement, l'héroïsme caché soits l'attitude et l'apparat, ce qo'on pourrait appeler les crises physiques de son génte, t8i2, Leipzig, Waterloo, le rôle de l'apothicaire et*du médecin dans l'épopée impériale, jusqu'au cancer nna! qui dévora l'aigle sur Son rocher. La vie à Sainte-Hélène et la dernière malade S(Mt racontées eft détâi!,

bourK, à Toulon, un inspecteur de publicité parisien. M. Betthier-De~randy. Transporté à t'hôpita) civil. )ebtessé a succombé à ses blessures.

–Une automobile s'est écrasée, hier. sur le parapet du pont de Neuitty. Près de Dijon. Une des occupantes. Mlle Vatmont. de Pari's, a succombé à ses blessures. Ses deux compagnons. Miss Dewis et M. Contât, sont grièvement blessés.

La nuit dernière, une automobile a dérapé dans la descente d'Hachim~tte. à l'entrée du viHage d'Orbey (Bas-Rhin). Deux des voyageurs qu'elle transportait. M. Unger et Mme Wittmer. ont été tués. M. Shaeffer. qui les accompagnait est si snèvemcnt blessé qu'on désespère de )c sauver.

A la Rose, près de Marseille, une automobile. que conduisait M. Ptantousier. été heurtée par un tramway. M. PIantousier a. reçu de graves blessures.

Ëcrasêsous un éboutement. M. Brahic, qui était occupé dans un chantier, à !aRoahebe!te, près d'Atais (Gard), a été écrasé sous un éboutement.

Le crâne de Henri IV. Le docteur Steibe! a procédé, hier, à Saint-Mato, à la radiographie du crâne présumé de Henri IV il a pris trois c)ichés. un de face et deux de profit sur aucun .i! n'a relevé de trace du trou qui aurait été percé par les praticiens italiens avant procédé à l'embaumement du roi. Cependant le docteur Steibe) ne fera cas connaître officiellement ses cone)usion9 avant d'avoir recueilli ]'opinion du docteur Menard. de Paris, dont il fut t'éiève et auque) i)' va soumettre les épreuves de ses clichés.

Assassinât. M. Aubcuin..cultivateur à Santeuil..près de 'Chartres, a découvert dans son champ, à demi enseveli sous une meule de pai))e, le cadavre d'un homme dont la tête était complètement écrasée. Il s'agit d'un. Marocain. Laco ben Mohamed So)a. 36 ans. qui travaillait dans la région depuis deux ans. On croit à une vengeance.

La rentrée des dassea de l'ECOLE JËANNE-D'ALBRET, 63, avenue de la Grande-Armée (c-t'~fKc~ de ~'CM)!C~ /tM~ de la c~M~ eM~t~'Më à fa ~MoM~/M~) aura lieu le lundi, 6 octobre. A partir du lundi 22 septembre, la directrice, Mlle Gabrielle Monod, recevra tous les jours, de 2 à 5 heures. L'exposition <oa~e/7)e/~a/6 de ?~e

i

La distribution des tprix <de J'exfpd.sition (ié.partemëntale.'de TuUe a eu ]ieu hier sous !a présMenee de M. Queuille, ministre de 't'agrieufsure. De nombreuses personnalités départementales y assistaient. M. VildaHe, adjoint, rejttpl~cant !e maire absent, a souhaité !a bienvenue au ministre et au préfet, M. Maisonneuve. Après avoir félicité les exposants, M. Queuitte a répondu et dit que l'Industrie et J'agrI'culture doivent être unies pour que la première donne à la deuxième !es machines nécessaires. Envoyez vos Lettres et Colis ALLEZ AU MAROC ET EN ALGÉRIE PAR AVtON

Surtaxes postâtes France-Maroc. nfr.E)D pour 20 grammes ? France-Algerte. U OU ~/<?JVB~ .4BR/BJV~V~~ ~~TjÉCOÉKB R. C. Seine 184 039.

LES OMMBOS EXPRESS VONT CtMULE!; A dater du 22 septembre 1924. un service d'omnibus express sera organisé ~ur la ligne AB <: Passy-Bourse

L'accès de ces voitures aura lieu

Dans la direction de la Bottfse Au terminus de Passy et aux arrêts de la Pompe, avenue Henri-Martin et de !a. place VictorHuso.

Dans la direction de Pàssy Les voyageurs seront admis au terminus de )a Bourse, aux arrêts de la place de t'Opéra et de la place de la Madeleine.

Quant aux points de descente des voyageurs ce seront ceux prévus pour la montée dans la direction inverse, 'et c'est ainsi qu'en a!!ant à la Bourse les voyageurs pourront descendre aux arrêts de la place de la Madeleine et de la place de t'Opéra.

Dans la direction de Passy aux arrêts de la place Victor-Hugo et de l'avenue HennMartin.

ÏtiHêraife. Afin de permettre aux voitures assurant ces services d'effectuer te trajet en une durée sensiblement moindre que les omnibus du service régulier de la li~ne AB. on leur fera suivre, à partir de la p!àce de rEtoite. l'avenue des 'Champs- E)ysées. la place de !a Concorde et la .rue Royale pour éviter le trajet encombré de la rue Saint-Honoré.

Tarifs. Le tarif sera de 1 franc à toutes places et chaque voyageur paiera en montant en voiture te prix de sa place au macMniste faisant l'office de receveur.'

Chaque voyageur sera immédiatement en" fesistré au moyen d'un cadran compteur à sonnerie'.

Les heures de départ sont affichées dans les voitures et à tous tes points d'arrêt compris dans les zones de montée.

Nota. Ces services ne fonctionnent pas tes dimanches et jours fériés.

Tout le livre, d'ailleurs, consciencieusement documenté, abonde ett renseignements. C'est un des ouvrages les plus intéressants du docteur Cabanes.

Z.~M ~oc/t(MM o 7cr!MC'~M, par Jérôme et Jean Tharaud. 7 fr. 50 (Plon). Les frères Tharaud, grands voyageuM, nous conduisent cette fois à Jésuralem et font revivre un instant !a grande cité biblique, les mœurs juives et le sionisme. Nous voyons avec eux délirer la foule ,du SaintSépulcre, pleurer les vieux Israélites devant le Mur. Nous connaissons ennn par des renseignements précis la misérable existence des malheureux'pionniers sionistes établis à Jérusalem pour reconstituer la terre des an~ cêtres, les origines et les résultats, l'inutile exode entrepris après ~.ooo ans d'exil et qui est en train*'d'échouer faute d'argent. Cette nouvelle vision de Jérusalem, sobre et précise, est la conclusion logique des trois volumea que les frères Tharaud ont déjà publiés sur !a vie des Juifs d'Orient Z/OMt~e de la Ct-ûM-, ~aaK~ /a~ yot et le ~o'yaMHM de D'tCM.

jC.a F'~f~c OK ~OMeK~r, par Albert-Clément. 7 fr. 50 (Figuiere).

Roman épique sur rétaMissement des Normands en France, où l'on nous péint la lutte entre le souvenir du pays natal et le charme conquérant du pays souveau, personninés par deux femmes qui se disputent le cœur de RoHon, La Cayeusaine Poppée l'emporte puisque les Normands sont restés. C'est t)n ouvrage d'actualité, qui parait au moment du millénaire de l'annexion de Bayeux et de Sées a !a Haute-Normandie. Il y a du < merveilleux des rêves prophétiques, les prédictions d'un moine ~retiré au désert, qttt annonce a Rolton les destinées de ses descer! dants. La peinture du pays, notamment la. remontée de l'Orne avec la marée, est très vivante et très sentie; la description des Vikings ne manque pas non plus de couleur m d'exactitude. L'auteur a vu et lu; et il a lu non pas seulement jE/jE~et~, nta:s Sa-

~M:M.

BIBLIOGRAPHIE

Le To~ Paris, annuaire de la société parisienne, procède en ce moment à la révision générale de ses noms et adresses pour 1925. Maître la crise des logements, on sera sur* pris des nombreux changements d'adresser survenus d'une année à l'autre.

.Les personnes qui auraient des erreurs à signaler, ou dont le nom aurait été omis dan9 le volume de 1024, sont priées d'en donner avis à l'éditeur, .~5, Chaussëe-d'Antin, avant le j" octobre.

~L.1~

THE:ATRE~

LES PREMIERES DE LA SEMAINE Aujourd'hui, en soirée, au théâtre Miche], répétition générale 'du Mar: f<4K!)c.

Mardi, en soirée, au théâtre Michel, premier! du jMoW (<<H< Mefcredi

Au théâtre des Deux-Masques, eh soirée, pré' mière du nouveau spectacle.

Vendredi

A }a Renaissance, en soifée, Kpétit.ion du CM~.

Samedi

A la Renaissance, en soirée, première du C~~ CE SOÏR

A l'Opéra, à 8 heures, .Son.! G'~OMKOf (M Aquistapace, Mmes Sadoven, J. L&va), Y. Courso, Dubois-LauKer, Montfort MM. Du' treix. Faibert. A. Gresse, Boi'den. Soria, G. Du' bois, .CarbeDy, Ernst). Chef 'd'orchestre. M. Ph Gaubert.

A !a ~Comédie-Française, 8 h. 30, I.M /'at;-M ~o)!< les ~a~fj' <MA[..de Féraudy. Henry 'Mayer, Jacques Fenoux, Georges Le 'Roy, Denis <t'Inès, Jacques Gui]hène. Drain, Ledoux, Falconi]Ier, Marce.) Dufresne Mmes EmHienne Dux, Marie Ventura, Simone Demaury,, Roseraie, Lherbay, Rousse], Suzanne Rouyer). A l'Ofpéra-Comique, à 8 heures, Af~MOM (M'iies FéraLdy, Mona Paiva MM. LapeHetrie, Bauge, Audoin). Chef d'orchestre, M. D.E. Ingheubrocht.

A J'Odéon. à 8 h. 30, !.<' ~OM.ccoM CfMf~/;0)M))!~ (MM. Lucien Du:bosq, Georses Adet, Cai,Houx, PasquaH, Ben.K!ia, Raymond Girard, Marcel Chabrief, Louis Raymond 'Mmes Henriette Moret, S. Rissier, Ly]iane Garcin). INFORMATÎOMS

Au théâtre de Paris. M. Léon Voheffa retient, 'dès maintenant et irrévocaMement. la'.date du mercredi i~ octobre, pour la répétition sénérale de la tp-iece nouveMe de M. Chartes Méfé la 7'f)t<<thott, dans ~aqueUe Mme Véra Sergine fera sa rentrée au théâtre de Paris.

L'ne pièce nouvelle de M. Dario Nicodemi, ~/0w&rc, sera créée, cette saison,), ta P~rteSaint-Martin.

Au Ï'a!a:9-Rayai

N'ou'Miez .pas <)ue l'endroit rêve pour .passer une excellente soirée c'est le Palais-Royal qui joue en ce moment, la tpièce 'la .p'ius Kaie, la plus fantaisiste. la plus spirituelle EK;&7'a.fycs-?!tO! avec la grande troupe comique du Palais-Royal et en tête Thérèse Dorny, Baron 'Ëls, Duval'Ies et J. Baumer.

SALLE MARIVAUX en exclusivité

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LE VOLEUR DE BAGDAD L Productfon d'une maghtficence inouïe 1

Ï<es Concerts par T. S. P. iOMWMM C~DE M<rr

roM-CMM, ~.600m.–M<~ <.7&0~P.r.7'50ni. rd. Demàttt Mo~<

ECOLE SUPERIEURE t)ES P. 1'. T. A i5 heures, traasmission du concert sympho'nique donné au concours Lépitte. Prosramme Ohé Montmartre! (Vite~en); Ouverture du CaHfe de Bagdad (Boeidieu) L'Escarpotette (Mathé) Surcouf. fantaisie (Planquette); Humores~M (Dvorah). solo de violon par M. Peyronnin Brises marines (Popy) L,e Retour du Napolitain (Rico)~ .La Madriiena (DàniderS); Fantaisie sur les Cloches de Corne~iHe (Planf]Uette) Vision d'automne (A. BarbiroHi) Le Perroquet (R. Huguet).

A 20 heures, cours d'anglais, cours de lecture au son, cours de iittérature anglaise. Causerie sur le concours Lépine < La troisième exposition de T.S.F, au concours. Lépine par M. FanReat. ingénieur et pûbliciste.

Concert donné avec ie concours de Mues Léonie Lecerf, Mercedes Ke]sen, Lecerf. Marthe TremNay, Mme Sauzède de Lôrentz; MM. Pierre Ge&y, Guy Mounard. Programme Danse norvégienne (Gries). piano MHe Léonie Lecerf, vio!on Mlle Ketsen. violoncelle MHe Lecerf; C'était un petit pase blond (Bûsser); Le Rêve d'Etzâ. de Lobon~rin (Wagner). Mme Sauzede Lôrentz; FaMes (Franc Nohain). M. Pierre Geày Quatrième Nocturne (Fauré) Etude (Chopin)', Mtte Marthe TremMay: Bet)y (Demersseman). Bute); Le Seir (0. Métra). .M. Guy MouSard: Quatuor de Noël (SaintSaëns), piano, violon et vioionceHe 'Mai (R. Hahn); GiMette de Narbonne (Audran), Mme Sâuzède Lorentz Contes (Nadaud). M. Pierre Geay; Scherzo (S. Rousseau), pour nûte: En-

Z.« PtMftMC~~e <<M ~'<)<'<ef~ d' r~M< d~ ~~<M~ <~ Bt~oM~, par J. /~CMMtK, avec préface de M. Germait! Martin. (Delagrave, éditeur.)

M. Jeannin ~'est proposé tte décrire et d'étudier les conditions de création et de développement nnancier des entreprises constituées en « Société

Le point de départ, c'est-à-dire la naissance de l'organisme « société », repose sur les statuts qui lui sont donnés d'où l'importance qu'ils présentent. Vient ensuite l'exposé du rôle de la comptabilité, qui est la vie au jour le jour de l'entreprise. Ene est un instrument indispensable pour appliquer les principes d'administration des capitaux, les questions d'immobilisations, fonds de roulement, trésorerie, évaluation des stocks, amortissements industriels et 6nanciers et toat ce qui constitue le mécanisme d'une Société créée pour produire et pour réaliser des bénéfices.

L'auteur s'est appliqué à clariner toutes ces questions en demeurant sur le terrain pratique. Le livre se termine par l'étude fiDancière d'une entreprise existante et dans laquelle M. J. Jeannin analyse les divers postes d'un bilan, investigation fort délicate. Les .EMM~< sont d'admirables récits. Leur seul défaut, c'est que les mêmes faits 'y sont répétés. M. Fernand Laudet a voulu harmoniser l'ensemble des discours et des épisodes, et il a publié Uïr intéressant résumé, une émouvante NM~t)'c ~o~M~M'c /~M (7 fr., BIoud), où il suit dans leur unité la trame des faits, et où i! montre, avec une simplicité éloquente, que Jésus-Christ a incarné l'idéal et la souffrance dans l'humanité.

L'histoire que raconte M. Louis Borde (La ~< 7 fr~ Darantière, Dijon), n'est pas nouve!te c'est ce!!e du ton processeur h«nianitaire qui, ayant subi Me crise de mys" ticisme après !a mort de sa mère, part pouf !e iront, 8iiap!e soldat, et se trouve aux prises avec vie des poilus. On voit cet inte!* iectuel racler la boue et empierrer les routes. Kevenu chez lui et rendu à ses travaux, le

chantemenrpnntan!er (Risselin)', M. GuyMouHard.

RADIO-PARIS

A 12 h. 45, radio-concert par t'orchestre tzigane Radio-Paris: i. Habanera de. la Suite Marnaise (A. Decq) .2. Andante romantique (P. Fauchey); 3. Marquisette (J. Sentis), valse sérénade 4. Ba!)a<le(A. Bachmann),vioion; Le p)us joii rêve (P. Chapelle et Arezzo); 6. Sans tambour ni trompette (HarinK) 7. L'hiver chasse, suite de baHet (Du.f renne): 8. Vielile chanson (Droe~hmans). violoncelle; 9. Canzonetta (Caludi) 10. Dulce arRenti.na, fanxo iuterme~zo (Barbirohi).; u.'Ayabawa (Gyptis A]<iba); 12. ~Soufne d'au'detà (J. Barrei)!&r). violon): i. Viens rêver (Vng~en). va!se tendre; 14. Be!!a Venezia, Furtana (Barbiro)!!); I. Sérénade (Henssens et Gacia) 16. Rêve d'un soif (M. Pesse), viotonceiie; 17. La Dame Manche (Boeldieu). trio par Ad!er. A i6 h. 4. radio-concert avec le concours des! sohstes Radio-Paris

I. Sonate pathétique (Beethoven), piano, premier mouvement. andante. final; 2. Intermezzo (Fargue), hautbois; 3. Paysage (Chabrier). piano 4. Le Roi Da~ob~rt (E. Haraucourt). poésie dite par Radiolo; Gavotte (Ro.s:er CoUynd). hautbois; 6. Deuxième impromptu (G. Faure), piano ?. Le Guillotiné par persuasion (E. Chavette). montogue dit par Radio)o 8. Mëtodie en do majeur (Grie~), piano; û. En Bretagne (Rhené Bâton) Pileuse près de Carentec: S,ur la place de l'eKiise de Pont-Aven.

A 20 h. 30, radio-chronique littéraire par Radio-Libris.

A 21 heures, cours de chant par Mlle Madeleine Bonnard, 4' leçon.

A 21 h. 15. soirée littéraire et musicale <: A tort çt à travers la chanson française commentaire et présentation par Dominus; Concours de Mme Jeanne Beaumont et de M. Laporte.

Le Circuit des routes pavées -S~aecAa/ sur vo~tffe CAMtjM'd.Wa/c~f frjfompAeaL~e

Le meeting des routes pavées, dont c'était hier, avec les courses de voitures et voiturettes, la dernière journée, a donné lieu à de belles performances. Réparties en catégories selon leur puissance et leur genre de carrosserie, 44 voitures prirent le départ, 24 terminèrent le parcours d'environ 300 kilomètres à des moyennes fort élevées, si nous tenons compte de l'état du circuit, qui, passant par Pont-à-Marcq, La Capelle et Bersée, présente une chaussée pavée comme on pave dans le Nord et ailleurs.

.Le grand, vainqueur fut Sénéchal, qui, sur une' Chenard-WaIcker de 3 litres, réalisa sur 312 kilomètres la remarquable moyenne de 87 kil. 600. Dans une autre catégorie, celle des 2 litres, victoire de Pisart sur Chenard-WaJcker, tandis que Bachmann se classe dans !a sienne. Enfin, le record du tour est la propriété de Lagaehe, sur une 4 litre Chenard-WaIcker, avec 05 kilomètres. La marque Chenard-WaIcker s'est donc taillée la part du lion, hier, à Lille, comme à Boulogne, il y a trois semaines, quand Léonard, sur Chenard-Walcker, enleva la Coupe BoiHot à 100 de moyenne. Il ne faut pas oublier non plus que la voiturette Sénéchal, qui triompha avant-hier avec 'Sénéchal et hier avec Doré, est construite à Genuevilliers, dans les mêmes ateliers que les Chenard-WaIcker. Gagnantes des Coupes Huet et Franchomme. les Chenard-WaIcker et les Sénéchal ont confirmé à Lille leurs grandes qualités de vitesse et d'endurance.

Parmi les autres vainqueurs, il faut citer Scales, qui, sur une des populaires Talbot 10 CV, atteignit la moyenne de 83 kil. 270 a l'heure. D'autre part, Lestienne, sur une Corre-La Li-' corne 1.500 cmc. de 4 places, a atteint, en gagnant sa catégorie, 76 kil. 500 de moyenne, ce qui montre la qualité de cette voiture solide, résistante, d'excellent service; ennn, dans la catégorie 1.100 cmc. à 4 places, )a victoire est justement revenue à Gabriel, le vétéran de la course Paris-Madrid de 1900. Réaliser plus de 71 de moyenne avec un 1.100 cmc. 4 places sur ce tertiMe circuit n'est pas à la portée de tout le monde. L'Arles que pilotait Gabriel a montré

savant s'éveille à l'amour et renaît au bonheur, en épousant la jeune Elle qu'ils avaient élevée et à peu près adoptée. Récit mystico-rationaltste, très romanesque, dans l'ancienne tradition, et qu'on lit avec plaisir. Sous le titre I/OM'e <~t grand ~a~M~ (10 fr., Malfèré), M. Georges Maurevert publie quelques nouvelles d'une originalité piquante, violemment dramatiques ou allègrement pittoresques, très variées de ton, d'intérêt et de sujet. La première, qui donne le titre au volume, est un chef-d'œuvre de vraisemblance et d'arrangement. Le journalisme parisien et Emile Faguet y jouent un rôle. On a toutes les peines du monde à se figurer que cela n'est pas arrivé.

La philosophie passionne souvent les femmes. N'oublions pas que ce sont les femmes qui ont fait le succès du D~coM~ de ~o M~Ao~c. Mme Marie Potcl intitule .S'<MM le .F~K de FE~)'~ (o fr., Presses Universitaires), une série de rénexions lyriques sur le monde intérieur, mysticisme, amour de Dieu, le Christ~ la croix, la soumission, l'idéalisme, prose distinguée, œuvre de sensibilité et de noble compréhension.

M. Carlos d'Eachevannes (F~M~ yef/M~ <f<' 7?o~0t<~ic, 7 fr., Méricant), écrit l'histoire d'une prétendue mie du tsar, échappée au massacre et qui s'est jurée de se consacrer à la résurrection d.c la Russie. Poursuivie par ses ennemis, fuyant vers le Nord, la princesse errante est aimée d'un bel officier et succombe à la cruauté de ses aventures dramatiques, où se mêle le souvenir de la vie de Raspoutine. Agréable roman, un peu vif parfois, mais d'an intérêt attirant et vané.

Voici de bonnes pages de critique, réunies sous le titre De j~amM ~a'ctMM, par Guy de Pottrtatès (Crès, éditeur), réflexions à ne pas perdre de vue pour bien juger Senancour et Benjamin Constant, !eS deux principales ngures de ces études distinguées. Il y aurait peut-être encore quelques rénexions à ajouter à propos de Senancour, entre au-

hier ce qu'elle peut faire quand elle est en dd~ bonnes mains. Le succès sportif dépassa largement !esuccèa( d'organisation. Celle-ci fut insuffisante, pour nQ pasdireplus.–G.B. · ~Resu~ta~s ~ecAa~Mes

Co~on'c 3 /t<~e~, 4 /)~ocM (distance à parc<'Ù<. !rir, 312 kilomètres): i. Sénéchal (Chenard-Wa)cker. amoftisseuri; Hartford). en 3 h. 35'i8"3/s. Moyenne 87 kil. 600, meilleur temps de la journée.

C'a~onc 2 50o. 4 /cM (distance à parcoM" rtr, 312 kilomètres):

i. Riva (Lancia, amortisseurs Hartford). <!t 3h.2'5l".Moyenne8ikiI.8oo.

2.Gaudermen(Lancia),en4h.3'ï3"ï/S.; 3~ Sctacca (Lancia). en 4 h. 3'44"3/.s.

Co~.<?oWë 2 /t~M, 4 ~/oc~ (distance à pareott< nr, 312 kilomètres) i. Pisart (Chenard-WaIcker. amoftisseura Hartford). en 3 h. 47'26"4/5. Moyenne Szkii. !<?< 2. Boudendtcq (Buxatti). en 3 h. 48'i7"4/ 3. Mane (Bmnan). eti 3 h. S3'l8"i/ 4~ Bruce (A.C. Cars), en .4 h. S'49" r CM!OM<c0~onc,I.oOcMC.,4~/OfM(di~tance à parcourir. 286 kilomètres)

i. I.estienne (Corre-La Licorne, amoftisseufs Hartford), en 3 h. 46'I"4/5. Moyenne, 76 ki]. ';oo? 2. I<. Chenard (L. Chenard). en 4 h. j~'to"4/ 3. Bachmann (Chenard'Waicker).en 4 h. 17'

45".2/

4. Deuvez (Genestin). en 4 h. 'j3'8" Yt-fteMp co<f.9oW~, 1.SOO cMf., 2 ~a'eM (distance à parcourir, 286 kilomètres):

i..Scates (Talbot, amortisseurs Hartford), et< 3 h. 26'3"iA. Moyenne 83 ki!. 270;

2. Dely (Ëusatti). en 3 h. 47'8"

3.Despfez(Desprez).en4h.25'i()"i/c;. yc/'i~)):~ Cfttf<?oy<?, 1.100 CMC., 4 /'<o<*M (dis" tance à parcourir, 286 kilomètres)

t. Gabrie) (Ariès, amortisseurs Hartford). CM 4h.2'3"4/ Moyenne, yikit.iso:

2. Antony (Antony), en 4 h. io'36"4/ 3. Moraine (D.F.P.). en 4 h. i4'42"i/ 4. Pottet (Ariès). en 4 h. 26'23"i/

g.CaseHini(Majoia)',en4h.s.)3". /7<M'<tO)«? ca~.<7o~<7. t.loo CMC., 2 places <dis~ tance à parcourir. 286 kilomètres),

i. Doré (Sénécha!). en 3 h. 47'2". Moyenne! 75 ki). ?0;

2. Mestivier (Ami)car)', en 4 h. y'H"2/ 3. Duquesne (D.F.P.). en 4 h. J5'42";

4. Meyrenc (F.D.). en h. 0'3.T'.

En 1924. coMme en 192S

HARTFÛRO

eomme d'aiUeurs eu .[Q22/triomphe au eircm~ des routes pavées. Maigre toutes ies em< Mch&s de la route, malgré les dif{ictt!té& da la tâche, l'amortisseur de chocs HART* ]?ORD remporte à Lille une ~iet&ife totale. Après avoir fait triompher son notiveàtt .modèle spécial pour rhôtos avec

CLECH et MEUNIER sur ALCVOhf HUFTENS sur Gîl.LËT DEBAY sur SAROLEA;, après avoir remporté la victoire grâce à sott modèle pour véhicules légers avec

SENECHAL sur SENECHAL qui réalisa. le meilleur temps de la journée, rAmofHsseuf Hartford >

a prouvé son écrasante supériorité en souscrivant au palmarès de la dernière journée dtt meeting avec les vainqueurs des catégories 2' catégorie SMMt)t),!ur CHEMARD-WALCKER; catégorie Riva, sur LAMOA

4' catégorie Pisart, MrCHËKAR&.WALCKER; 5' catégorie Lestiame, Mr CORNE LA HCORNE~ # 6'catégorie Scates, sur TALBOT;

7'catégorie 6abri6t,a(jrARtÈS;

et en emievant tous les Challenger t t JL.st <OMLpe TË~'f&~cÏKMJEittXx~' JL.& CSo~ipe ~xYeLré T~E~~et T =' Co~ipo ]Ct~i1boxu~et J–.aL C!o'T-Lp<B de l'<itt~~ > .]E-tt C~tx.]a~<!e&.A.]na.ctae'ti.!S~ct~a!'s TT c' CcHUtpe

dL~-t IMEc~to-CH~ib dLt~ ]~.r€t~ Après cette série de retentissajntes viet&ifes, l'amortisseur de chocs HARtFO&D prouva par des résultats, par des iaits <!t non paf'' de simples assertions, so'n indiseu.MtMa supériorité.

Le HARTFORD, pour toutes les estéËe~ ries' de grand tourisme, prolonge la. dur~ei; du, châssis, .soulage le moteur, ~u~mente 1er rendement, permet des vitesses Gonsider&ble-' ment accrues quel t~ue soit l'état du soif ajoute au confort et facilite la eoadMte <te9 voitures.

HARTFORD, vainqueur sa.nâ exception) dans toutes les gr!mdes épreuves mtefnationales de vitesse, d'endurance, de ea'nscnMnstion, de suspension, apparaît comme devant*. remporter au prochain Saioa un Sttc:eès sans précédent.

Se posait <ï~ns Ï~ tH&nie jottft'née

SON CHOIX EST INDISCUTABLE

–o–

ETABLISSEMENTS REPUSSEAU et C!e' ~7, )'M~ D<M<o~, Z.~o~ot~F'~f~i

~É~rÊ~TcTÎi~Ë

FACjrLfyjS LA ~~ÛBSTiO~

tres à s'expliquer l'écart de talent entre !eS insigni6antes .Re~WM et l'admirable O~o-MtûMH. M. Pourtalès très bien analysé ta. nature énigmatique et cOtn~Hquée de Bcn-. jamin Constant. Remarquons toutefois qûele succès d'o~c s'expHque non setf!enient par la profondeur de l'observation humaine, mais aussi par la nouveauté du sujet: c'était ïe premier roman qu'on publiait sur la satiété dans l'amour.

Les ndèles de Stendhal Hront avec plaisir tes articles de M. Emile Henriot ~cK~a" liana (7 fr. 50, Crès), détails crittqués et biographiques, notations délicate et persOHnelles qui prouvent un culte sans fëticMs!t)e et un noble goût de libre discussion. Ce recueil entrera dans îes bibliothèques stendhahennés. ANTOINE Al.BAi.AT. P.'S. Les Poe~

Les 7?o~M ~'oM<o?)!Me de M. Ernest Jaubert (Lemerre, 6 fr.), sont d'un poète abondant et lyrique, maître de son .métier et de son inspiration, dédaigneux des rafnnements et des procédés, expert à bien dire et à tout dire, et qui cherche avant tout l'émotion dans la simplicité. La ~ot.T .!oR<atn? (CMberre, 5 fr. 50~, de M. Jacques Martcourt, évoque de beaux .paysages de la campagne romaine, des résurrections antiques, des etégles spirituatisMs et passionnées, ex~ri-. mées en vers ataptes et retentissants.

Mme CécHe Périn (Le .FM:.f<~c, Divan, 5 ~r.)', chante la lande bretonne, le brumeux océan, le silence des nuages, le miroir des sables, la ruée des ilôts,' les roches désertes. Mme CéciJe Périn: est un des mei!!eurs poètes de notre temps. On trouvera, dans l'MM~f ~Mp/tM~ de Maurice Champel (Dg!a)ain), une jolie verve, des. ressources de fantaisie, !e don du verbe et dit dévetoppemenf et dans l'o~oM et le .S*~y~ d'A!exandre Ëttïbiricos (BeHes-Lettres, 3 fr.), des emportements de couleur patÊnne, la nevre antique et de grande? pensées philosophiques. Le C'~<~ ofd~tt c! ~Mw, de Marie~Louise Vignon (Chiberre, 5 fr,), est un recueil d'une intimité pénétrante, où les ferveurs de la vie intérieure sont traduites avec une rare plénitude de lorme.

Ën<6n, les Dpmo~~M de CaM<p-Co!ffOM, de C. de Lanauve (Messein, 5 'fr.), nous offrent ta fantaisie charmante et la sensibIHté spirituelle -d'un. poète romjpu à toutes les (textérités de la forme. A. A..


~4 NS ~OND~ LES COURS

~t-e .prince de GaHes est attendu auiourd'hu!, à Hontréa'

INFORMATIONS

Le Reneral Notiet, ministre de !a suerre, ne recevra ipas Je mercredi 24 seBtembre n: !e lundi SQ'septembre.

NAISSANCES

La comtesse de Vaux Saint-~Cyr, ~etnme du secrétaire de l'ambassade de France a Madrid a donné Je jour à une n!!e.

NECROLOGIE

Nous apprenons !a mort de M. AcMie Dincq, président du conset) d'administration des Mines de Bruay. officier de !a Légion-d'Honneur. 'M. TheophUe Lamy~ ancien maire de Bourges. est décède dans sa 88' année.

On annonce la mort de M. Lefort. itmênieur en chef des ponts~ et chaussées, directeur du.port de Bordeaux. Nous am)renons !a mort de ~a comtesse de Sola~es. née Courtavel..

Nous avons ]e regret d'apprendre la mort de M. Pierre Codet, sénateur de !a Hautesienne. SAiMpttÉ.

NL-ESS CC~EJBR.SBBSS: COURSES AU BOIS DE BOULOGNE (Dimanche 21 septembre)

RÉSULTATS

Prix de !a Lorie. i. La Meuse, à M. G. Beauvois (A. Estins); 2. Bure. à M. Rouyer (H. Semb!at); 3. Pretty Olive, à M. Fumaga)ii(Ch. Hobbs).

P. m. 32 fr. 50. Placés La Meuse. 15 fr.; Bure. 2;, fr.; Pretty Olive. 48 fr.

'Prix de Madrid. i. Gunsight, à M. M. Crémieux (R. Ferré); 2. Djaba, à M. Lazare (Q'NeUt); 3. Damoiseau II M. L. 0)ryRcBderer (Barthotdmew).

P. m. 85 fr. Ptacés Gunsisht, 31 ff.; Djaba, 48 'fr. so Damoiseau II, 42 fr. Prix de Sàtory. i. Manoir, au baron E. de Rothschild (L Ctay); 2. Potyeuete. à M. F. dé Alvear (Ëngiander); 2. Jort. à M. E. MOrRon (G. Bartholomew).

P. m. 117 fr. 50. Ptacés Manoir. 37 f. SO; .Polyeuete.aofr.

Prix de la Salamandre. i. Ravageur, à .M. J. Prat (Garner); 2. Betfonds. à M. E. Martinez de Hoz (Semblât); 3. Nemo~ au' comte de JaCimera (J. Jenmnss). P. m. 42 fr. ~o. Pfacés Havageur. I. fr.; Be]fonds.i3fr.0;Nemo.I7fr:

Prix du Prince d'Orange. I. Cadu.m. au baron E. de Rothschild (C)ay): 2. Prince d'QranKe II:à M. Filipesc& (0'NeiH-); 3. Le. Gros Morne, au baron .p. de RothschiJd :(Semb]at). 22 fr. 50. P. m. Ecurie E. de Rothschild. 22 fr. ';o. Placés Cadum. 32 fr.; Prin.ce d'Oranse II. 26 fr.~o~Le Gros Morne. 16 fr. =;6: Prix de ChâtHlon. –1. Noor J~han. à M. .J.-D. Cohn~Hobbs); 2. AmyHas. au vicomte Foy (Bartholomew) 3. Storm Gtoud. à M. Mathieu Goudehanx (JenmntRs).. P. m. 42 fr. ~o. Pfaces Noor Jahan, 21 fr. ';o Amykias. 30 fr. 50 Storm Cloud, ~fr.so.

COURSES A RAMBOUILLET

(Mardi 23 septembre)

PRONOSTICS~*

Prix de la Boissière. Mon) Désir, l'Aventure.

Prix de Voisins. Jardinière, Uhol. Prix de BonneHes. Ecurie Lord Derby, CastaHe.

Prix de ta 'Croix Saint-Jacques. Savoyard IV. Mène.

Prix de l'Abbaye des Vaux de Cernay. I.eSinat.Gryphée.

Prix de BaviHe.– A!ti.meter. La Marne XII.

DERNIERE HEURE

/t~.S&~MBL~B DB LA S.D.N. LA MRËE DES TRAVAUX (FAR TÉLiPBONE DE NOTRE CORRESPONDANT! Genève, !e 22 septembre. Le .président de l'Assemblée, M. Motta, a cru devoir, dès hier, calmer certaines impatiences qui auraient pu se manifester au sujet de la longueur des travaux de la session. Chacun pensait, en effet, il y a une quinzaine de jours, que l'on pourrait donner congé aux délégués le 27 septembre. Cette date reste, provisoirement, la date ofncielle de la fin de la session. Toutefois, M. Motta a dû rappeler à l'Assemblée que la nature du problème qui se posait devant elle était bien trop complexe et délicate pour chercher à le traiter en un trop t:ourt espace de temps. I! faut laisser aux commissions quelque répit, si l'on ne veut pas courir le risque de voir bâcler la besogne et se reformer des lacunes dans des textes qm, justement, sont destinés à combler des lacunes, celles que le Pacte présentait si fâcheusement.

On doit convenir, d'aHleurs, que ces com~ missions, pu plutôt ces sous-commissions, ont fourni un. travail considérable <t qu'elles sont bien près d'être en mesure de s'adresser à l'Assemblée pour lui donner connaissance d'un système qui onre les plus grandes garanties pour la solution des conflits futurs. Elles ont fait véritablement diligence et, peut-être, eUes-mêmes ont-elles pu regretter parfois de ne pas disposer d'un peu plus de temps pour serrer, grammaticalement et juridiquement le sens de tous les mots, la portée de. toutes les formules/et s'assurer qu'effectivement elles s'appliqueront à tous les cas que l'avenir mystérieux contient. II s'agit, j pour elles, de dépister l'agresseur futur et cette tâche demanderait sans doute un temps plus considérable que celui dont elles disposent.

Elles ont fait, cependant, de leur mieux et, chaque jour, le système qu'elles élaborent s'affirme avec une rigueur plus grande. Du côté de la délégation française, on se montre, d'ailleurs, prêt à rester à Genève aussi longtemps qu'il le faudra. On n'y a qu'une préoccupation accomplir une œuvre durable et forte. Les gens pressés appartiennent .surtout à d'autres délégations. De plus, l'ouverture du Parlement, qui a lieu le 30 septembre donne à penser qu'après cette date on commencera à avoir quelque peine à retenir certains hommes d'Etat et parlementaires sur les bords du Léman.

La question

~e l'admission de l'Allemagne Genève le 22 septembre. –On continue à mener grand bruit autour de la question de il'admission de l'Allemagne. Beaucoup trop de bruit 'en somme. Si l'Allemagne désire entrer dans la S. D. N., elle n'a qu'à présfNter sa demande comme toute autre nation, l'Assemblée examinera sa candidature avec Je calme et la dignité qui lui conviennent. Toutes espèces de nouvelles circulent à Genève, à ce sujet. Le retour du D' Nansen a produit une recrudescence, de toutes ces fumeurs..Le D~ Nansen a déclaré s'être rendu à titre absolument privé à Berlin. De ses conversations il aurait toutefois remporté 3e sentiment que l'Allemagne pourrait être ~disposée à présenter sa candidature, même immédiatement elle serait prête à accepter Je pacte, mais elle rencontrerait des difficultés du côté de Paris. L'Allemagne main.tièndrait sa volonté d'avoir un siège perma,nént au Conseil. Des négociations seraient 'engagées en ce moment entre Berlin, et

tP&ris..

J! convient de. ne pas oublier que le Cabinet. du Reich doit s'occuper de la question demain, seulement, que ~i même ne peut pas prendre de décision avant d'avoir consulté

t~a Vies~o~tive Motocyclisme

j~C rot'~ fcm-Cox~aHh'xo/f et t'c~OKr, que les trois hardis motocyclistes Sexe. KrobsetDoumoulin entreprirent il y a un mois et demi est terminé. Les trois pilotes sont. en effet, arrives hier, à J7 h. SQ. au siège du Motocycle Club de France, à Paris, ayant couvert les 7..<;oo kilomètres d'une route souvent exécrable sttr leurs motos GtHet d'Herstal ~o cmc.

Àthl~ttsme

TFCBfJ ~fMtt-c des ';00 );<c<fM /MfM vient d'être battu par Resal.'à Nancy, qui effectua le parcours en i'3/ L'ancien record appartenait, depuis 1031. à BertMer. avec l'!7"3/3.. ~C/taH<;)t.o<?f<:t<Ht//c, qui s'est disputéhier. au Stade de Colotnbes. au cours d'une reunion sportive, a donne ces résultats

T. Bontemps (C.A.S.C.). 4'2Ô"4/ 2. Martin (R.C.F.). 4'39"i/ Leedec (0.): 4. Ducam (0.): Philipps (S.C.F.): 6. Keiter (C.A.S.G.); 7. Boitard (C.A.S.G.); 8. Michel (S.A.M,). etc. Classement pour le chaHenRe. l.C.A.S. Généraux. 14 points; 2. Racine. 16 p.: 3. OJympitjue, 17: 4. S.A. Montrouse. 5. Stade Français. 40p.

Le Haïtien Cator sauta 7 m.io en longueur. approchant, le record du monde, détenu par l'Américain Legendre avec 7 m. 76;

Football

Le match d'entraînement que ioua hier l'Olympique de Marseille, champion de France. contre le c!ub italien le Novara F.C., fut l'occasion d'une victoire pour l'équipe étrangère, ou! triompha des Marseillais par 3 buts à a. Aviron

~M c~tttM/'t'oKMaY! de la ~t'H~ se sont disputés hier. dans le bassin d'Asnières. et ont clôturé la saison d'aviron. En sHîf. Detton gagna facilement l'épreuve, devant Robineau, tandis~ qu'en double-seuil l'équipe Stock-Detton s'assurait également une victoire ais'ée. L'épreuve du <: huit revint à la Basse-Seine.

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Prochains départs s/s ~t&<fa, 27 septembre; s/s ~tn/a, 4 octobres s/s ~<)da, U octobre s/s ~n/a, 18 octobre; ~/s./t&(<< 25 octobre. M~rttétUè-Censtantinepte, direct en 5 jours, tes ports sud de la Mer Noire, InèboH, Samsnnn, Kérassnnde, Trébizomde et Batoum. Départs les !5et30 de chaque mois, à H heures du matin du quai des Anglais. Prochains départs s/s /on;e, 30 septembre. MarseUte Tancer –Casablanca Dahaf RuCsqne. Départs tous les 20 jours à ]t heures du matin du quai des Anglais. Prochains départs s/s A/~d/e 30 septembre. Places retenues et biUetsdênvrés~: PAR)S:WZ;.43,<?M~~f;e(rMft.55- t.YOM.: ~)SfWCE <Ma/n<tE ~OMM/C, t9. ~M ~eSMti). t)ARSE)Lt.E C" de~n~tfon MO~r, 4, P/C~-Mt, R.C.MMseiiIem'19.M),

les gouvernements fédéraux, ce qu'il n'a pas fait jusqu'ici. Eo.BAUTY. Adoption d'une résolution

Il <SÈRVICEHAVASÏ

Genève, le 22 septembre. Sur le rapport de M. Rolin (Belgique), l'assemblée a adopté ce matin, la résolution suivante

L'assemblée, considérant qu'une expérience de cinq années a démontré les services considérables que la Société des nations peut rendre pour la satisfaction rapide des besoins et des règlements des rapports internationaux;

Rappelant notamment les importantes conventions élaborées en matière de conciliation internationale, en matière de communication et de transit, celles relatives à la simplification des formalités douanières, à la reconnaissance de la clause arbitrale dans les conventions commerciales, à la législatoin internationale du travail. à la répression de la traite des/femmes et des enfants, à la protection des minorités, ainsi que les résolutions récentes relatives à l'assistance judiciaire des indigents;

Désireuse d'accentuer la contribution de la Société des nations à la codincation; progressive du droit international; Prie le Conseil de convoquer un comité d'experts qui non seulement réunissent individuellement les conditions requises, mais assurent dans l'assemblée la représentati.pn des grandes formes de civilisation et des principaux systèmes juridiques du monde. Ce comité sera chargé, après -consultation .éventuelle.des institutions les .plus-autorisées qui ont voué leur activité a l'étude du droit international, et sans empiétement sur les initiatives officielles'qui pourraient avoir été prises par des Etats particuliers 1

i" De dresser une liste provisoire des matières de droit international dont la' solution, par voie d'entente internationale paraîtrait la plus souhaitable et réalisable:

12" Après communication de ladite liste aux gouvernements des Etats membres ou non de la Société des nations par le secrétariat, aux fins d'avis, d'étudier* les réponses;

3*' De faire rapport au Conseil sur les questions ayant obtenu le degré de maturité suffisant et sur la procédure qui pourrait être'suivte en vue de la préparation de conférences éventuelles pour leur.solution..

M. Nansen présente ensuite un rapport à la sixième commission sur les mandats. Za~er/'ec/M/ee/ï Chine

La bataille pour Pékin

Londres, le 22 septembre. –L'autorisation accordée par Je Japon a Tchang So Lin d'utiliser la ligne ferrée du sud Mandchou, a contribué à arranger les affaires du chef des troupes de Moukden.

L'étreinte autour de Pékin se resserre et une bataille imminente le long de la Grande Muraille au nord de la capitale, décidera sans doute du sort de celle-ci. Un détachement de cavalerie envoyé par Ou Pei Fou contre les avaut-gardes mandchoues a subi un sérieux échec. En outre, !a région entre Chin Chao et Chao Young Soui Chouhg. est dominée par l'armée de Moukden. A Pékin, les légations étrangères prennent toutes leurs précautions, bien que Tchang So Lin ait promis de respecter les étrangers. L'ensemble de la population à Pékin ne paraît pas émue outre mesure par la possibilité de l'occupation mandchoue.

Si Tchang So Lin atteint Pékin

Si Tchang So Lin réussit à atteindre Pékin, H ne sera qu'au début de sa tâche. II lui restera à aller secourir le « toukium du Tche Kiang qui, en dépit de la défection d'une partie de son armée et de sa marine, tient tète à l'assaut de l'armée du Kiang-Sou.

Tchang So Lin se heurtera, au nord de Shanga;, à la résistance des troupes du Kiang-Scu. Il lui faut donc I*' maîtriser Pékin poursuivre sa marche à travers le sud du Petchiti et le Chan Toung avant d'atteindre le Kiang Sou et, s'il est victorieux de la résistance qu'il y trouvera, faire sa jonction avec le Tche Kiang. (~<o).

Hong-Kong, le 22 Septembre. L'aviateur argentin Zanni, qui fait le tour du monde, venant de Hatphong, est arrive à Hong-Kohg aujourd'hui. (Havas.)

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~?s</r/'ec~/o/! M ~oyy/e

M. d'Epinay de Briort, qui est d'ailleurs le signataire de .< appet dont nous avons publié hier un extrait, .veut bien nous communiquer, au nom de la légation de Géorgie en France, l'information suivante, reçue de la frontière de Géorgie

La tutte continue dans toute la Géorgie. Dans les provinces de Svahétie, de MingréHe et d'Adkhazie ont lieu de grands combats. Les insurgés qui s'étaient retirés de Koutaïs se sont réunis aux insurgés de ta basse Svahéthie. En: Kakhédie, ]a guerre de guérillas continue. Piusieurs divisions de troupes soviétiques o.perent contre ies. insurgés. Les bolcheviks fusi]]en,t en masse les habitants dans tes régions occupées. Les journaux soviétiques publient une liste de cent vingt exécutés.

En Rhénanie et dans ïa Ruhr

Pour empêcher les représailles

Dûsse)dorf, )e 22 septembre. D'après un bruit puMic qui paraît fonde, les mineurs allemands embauchés par la M.I.C.U.M. au temps de la résistance passive. dam la région de Rauxet-Icykern seraient congédiés par le consortium Gluckner aussitôt que les mines seront reprises par les administrations ~Demandes. Les patrons se réservent le drqit de prendre ceux des ouvriers qui leur plairont.

Pour remédiera cet état de choses et empêcher des représaiHes, }a M.I.C.U.M. de la mine Victor de Rauxe) vient, te 16 courant, d'envoyer i.~od ouvriers, pour la plupart des Polonais, .dans les mines francaises'du Pas-de-Catais et de ;Lorraine. (TYa~aj.) La situation économique s'améliore .Coblence, le 22 septembre. D'après !es pu 'Mications de l'ofrtce statistique du Reich, le mouvement économique semble avoir passé le ~point cutminant de sa crise. A!ors qu'au mois de juillet 1.125 maisons de commerce ont fait faiUite, il. n'y en -a eu que 89 pour le mois d'août.

Le nombre des nrmes contrôtées a été de 073 cn]ui!lctetde484en août.

On s'attend à d'autres faiDites, mais celles-ci ne concerneraient que les maisons ou instituts nhanciers ayant.été.créés du temps, de l'innation.

Fuite d'un caissier de 1& Régie

WItten, le 22 septembre. Le caissier des ateliers de la Régie de Witten a pris la fuite en territoire non occupé,. emportant la somme de 180.000 francs..

Sur la piainte de ta Régie, la sûreté a immédiatement ouvert une enquête, qui a permis de démontrer que t'intéressé a pris avant-hier soir l'express de 10 h. 17, à destination de Hagen. Arrestation d'un faux policier

Ge)senk!rchen, le 22' septembre.– La Sûreté française a arrêté te. nommé Reschke, mécanicien, qui, dans la nuit de dimanche à hindi, se faisant passer pour un policier français, a maltraité et menacé de revolvers dont .il était porteur, trois de ses compatriotes. Il a été écroué, s'ous l'inculpation d'usurpation .de fonctions et de port d'armes prohibées.

~L'~a~ </e so/~e de M. ~ouy/ce S'a/au~

Quelques détail~

Genève, !e 22 septembre. M. Maurice Sarraut a passé une nuit'calme. H souffre ntoins qu'avant t'opération. ,La température était de 39° ce matin à 8 heures. Les'pronostics continuent d'être réserves. Le malade a fait preuve d'un très grand courte. La soudaineté de sa~ grave maladie a surpris et désolé tout te'monde Genève. M. Maurice Sarraut ;s'étatt acquis en peu de jours, parmi toutes les délégations, une réputation d'homme affabie, nn et travaitleur. Dans la cinquième commission qui s'occupe des questio.ns humanitaires et dans !aque!Iei! représentait son pays, M. Maurice Sarraut s'était imposé tout de suite à l'attention et à

~M~W

t'estime de ses collègues qui lui avaient confié plusieurs rapports importants.

M. Maurice Sarraut avait pris goût aux travaux de Genève.

Peut-être même était-il surmené ? Samedi soir, il était sorti en ville bien portant, en compagnie de son ndèle collaborateur de la D~c~ de Tott/OM~ M. François de Tes* sàn. C'est en prenant son petit déjeuner dimanche matin que M. Maurice Sarraut fut pris d'une crise terrible de l'estomac. Une vieille affection de cet organe s'était ravivée et aggravée à son insu et une perforation venait d'avoir lieu. On sait le reste.

Co~a< condamné à mois c~e~y/soa Genève, le 22 septembre. Maurice Conradi, le meurtrier du délégué des Soviets Vorowskt, a comparu ce matin devant le tribunal de police de Genève. U était poursuivi pour avoir menacé d'un browning chargé des danseuses d'un bar, ainsi que pour voies de fait et outrages aux agents.

Il a été condamné à un mois de prison avec sursis.

Basil ZaAa/'o// se marie

Madrid, le 22 septembre. L'.E/'o~! de Madrid annonce pour aujourd'hui le mariage au château 'de Balincourt, près de .Paris, de).Sir :Basil Zaharon' avec la duchesse de Villafrahca de Las CabaHer&s, ex"duchesse de Marchena. La cérémonie doit se dérouler avec'la plus -.grande simplicité.

W/? /nee~ o~e/? </o/?s le ~/&o/7

Beyrouth, ]e 22 septembre. TJn meeting d'aviation des plus réussis a eu lieu à Rayak, en présence du général Weygand. .Une fouie énorme y 'assistait ainsi que !es délègues égyptiens au congrès médical de Syrie. Pour la première fois, un pilote libanais, nommé Akkar, a survolé )e Liban.

Le 39' régiment d'aviation prêtait son concours.

Tous les .aviateurs se surpassèrent, notamment le lieutenant Pallier, qui se livra à des acrobatie&'dangereuses, et !e Heut~nant €astet,-dont on admira les:évolutions.

M. Laureht-Eynac

préside un concours agricole 'Issingëaux, le 22 septembre. M. LaurentEynac, sous-secrétaire d'Etat de l'aéronautique, assisté de MM. Martin-Binsehon et Néron, sénateurs; Chauvin, député; du secrétaire général ;de la préfecture et du sous-préfet, a présidé aux opérations du grand concours agricole départemental qui a Heu' à Yssingeaux.

.Le sous-secrétaire d'Etat a'fait un vif éloge du paysan du Massif centra), resté ndè)e à !a terre après la guêtre; H a souligne i'ceuvre féconde du président du Gonseit à Londres et à Genève et a, étudié le programme fiscal du Cabinet Herriot.

Les Conseils généraux

TuHe, le 22 septembre.– Au conseil généra! j.<e la Corrèze, MM. Laurier et Didalin ont été -reélus vice-présidents. MM. Bertaux.etjaubert, ce dernier directeur du cabinet du ministre de l'agriculture, ont été réélus secrétaires. LA StTUATtON V!N!COLE MMS M M!M MontpeUier. Les vendanges, dans le Midi, s'acheminent rapidement vers la En..Les raisins coupés et rentrés dans !es chais sont très sains, très mûrs et sans aucune tare. On s'accorde à .reeonnaitre que les vins produits par les raisins possédant un degré de maturité suffisant sont très spiidement constitués et présentent toutes les caractéristiques d'un vin parfait et d'exfcel!ente tenue,

I! est,Impossible, actueMement.'de donner une évaluation que!conque'de]a récolte. Si l'arrondissement de MontpeUier et la région de Lune~,

Nouvel-Ambigu (8 h. ~c). Le Maître de forges.

Nouveautés (8 h. 45). La guitare et le jazz-band.

Palais-Royal (S h. 45). Embrassez-moi. Paris (Th. de) (8 h..30). L'Ecole des cocottes.

Porte-Saint-Martin (8 h. 30). Vieit Hcidëiberg

Sarah-Bernhardt (8 h. 45). Les Nouveaux Riches.

Seaïa (8 h. 30). Le Gare rcguiatrice. Tfianon-Lyrique (8 h. 30). Rêve de valse. Variétés (8 h. 45). Ta bouche.

Vaudeville (8 h. 45). Maman.

SPECTACLES C/?S

Alhambra (8 h. 30). –.Les baïïets ita)iens, les Lliiiputiens russes, Gaston Pa!mer, tes Kaney, etc.

Empire (8 h. 30). Grpck and partner.–Les étéphants, etc.

Casino de Paris (8 h. 30). Revue otympique.

Folies-Bergère (8 h. 30). Co:urs en folie. Nouveau-Cirque (8 h. 30). Formidable programme. –Les Bonhair. Les Tigres royaux.

Cirque d'Hiver (8 h. 30). Les FratRi'in!. .Spectacte .varie.

Cirque de Paris (8 h. 30). mpndin. Spectacle varié.

Olympia (8 h. 30). Attractions diverses. Marivaux (o h.). Douglas Fairbanks dans <! Le Voleur de Bagdad ? »

CHEMINS DE FER DE PARIS A LYON ET A LA MEDITERRANEE

Train spécial à prix réduits

pour Fontainebleau, Thomery et Moret Le train spécial d'excursion à prix réduits 2' et 3' classes « Paris-Fontainebleau-ThomeryMoret x-, dont la période de circulation devait être limitée au 7 courant, continuera à être mis en marche, chaque dimanche, jusqu'au 28 septembre inclus.

–Paris, dép. 7 h. 31: Fontainebleau, arrf 8 h. 3' Thomery, arr. 8 h. 46; Moret, arr. 8 h. 52. ,R?<ow. Par tous les trains du même jour. ,dans les conditions prévues pouf les voyageurs ordinaires.

Prix des billets (aller et retour)

Paris-Fontainebleau, 2*' c~, 12 fr.; 3' cl., 7 fr. 50. Paris-Thomery et Paris-Moret, 2' cl., 13 fr.; 3' cl., 8-francs..

Le nombre des places est limite.

Le train spécial donne, à la Rare de Fontainebleau, la correspondance avec le service auto'môbile P.-L.'M. d'excurisons en forêt. CHEMIN DE FER DE PARIS A ORLEANS AU PAYS DE GEORGE SÂND

Circuit automobile dans la vaUêe de !a Creuse Les mardi, jeudi et dimanche jusqu'au 30 septembre 1024, au départ de la gare d'Argentonsur-Creuse.

Ar~enton (Rare), Le Moulin-Neuf, Badecon, Le Pin. Gargilesse (déjeuner), Cuzion, La Roche. Saint-JaIIet. Crozant ~visite des ruines). Pont-Charraud, Eguzon-ViIIe. Baraize, La Prune-au-Pot, Ceaulmont. Argenton (gare). Départ à 10 h. !5 retour vers 18 h. 30. Prix du transport 18 francs par flace. RECETTES DU CANAL DE SUEZ Le 21 septembre 580.000 francs.

LnAMLRftLUtE'ectricite.Chaun'.centrat. Ga!té-Lyrique (8 h.45).–Les Sa!timbanques.

Pezenas, et d'importantes communes du Gard, ainsi que de l'Hérault, paraissent avoir une abondante rccoJte, on ne pourra s'en rendre compte que dans une quinzaine de jours. Toutes les évaluations, tous les pronostics sont prématurés.

Dansée ~arbonnais, ainsi que dans le Roussillon, et le Biterrois, aux dires de vigneron.! serieux, les raisins éprouves par la sécheresse ne se sont pas développes et rendent moins à la cuve. La sécheresse aurait atteint quelques communes du Narbonnais, particulièrement une partie des' Cortnères et du Minervois. Certains tènements du vignoble biterrois auront un peu moins de vin qu'en 1023. I) convient d'ajouter que, par contre, d'autres communes semblent avoir une récolte légèrement supérieure.

La région du RoussiIIpn ne produira pas la

A LA BOURSE

Après le mouvement de reprise esquissé la semaine dernière, la Bourse est retombée aujourd'hui en plein marasme, et toute la cote s'inscrit en réaction plus ou moins sensible. L,a publication au 7ot<~a/ o//tCt~ des modalités d'application du bordereau de coupons fait l'objet de toutes les conversations, et contribue dans une large .mesure à.accentuer !a. réserve de la .clientèle. Les professtonhels discutent notamment )e cas des coupons'détachés sur les valeurs données en report. Et ces conversations ont pour effet de'faire renaître les craintes relatives aux prochains projets financiers du gouvernement et d'arrêter les an'aircs.

r ° PrécéC. ~rnieè J' Fréced:~Deinfeé Pràcèa. Derater

-PrtcM Dtrmer PrécM.'BernïM .frecM. Dernier

A TERME cMture cours AU COMPTANT cMtMe coers OBUGATiONS eUture cours ~I~i~

Banq: de France 7450 3 0/0 ~mortlssable. 63 16 63 60 l8ib 4 0 401 404

I:tc~dit:763:?~ ~4; ~?2~:22060,

Nat.deCrédlt. 161 163 6 Olp 1915·t916. 66 40 66 05 1912 3 0 li9" 117 50

do rM'!s 1645 ..1550 .Afun~Qi? · ~t ~~t) ~79 ~77 5!

Banq.Union Paris..1022.. 1012. 4gS~I- 91960/0345:345..

Danq..Union Paris.. ~022 1101Y.. 4 pJp 1918 65 20 55 20 t921 b 314 451 450

Comp.Aiaérienne. 1246 ..1237 .60~0l920amort" 815' 818 192163/4 451 450.. Compt. d'Escompte. 9S6.. 9S5 .6001920 MM 7:9! Fonc.1S962MO/0. 261,. 25450 Créd.Cômm. France 715.. 705 ChdeferEtat40/'6 273 270 190330/0. 260~ 269 Crédit Foncier. 1647 ..1535 Bons 6~0 1922' 49925 49825 267 267

Lyonnais. 1663 ..1655 ~60/019:'3(i" 4M504S350~M~~SOO/0..246:. 246

–Mob. Franc. 513.. 513 Rnm~M 4~ 4M?s ''99630/0. :50 252 Société Générata" 770. Maroc ~b/ntSI'R w" 379 191230/0. ~4oso 140 Rente Foncière. 3439:. 3420 ~re~tTo~ie 4~ 4~ Sue. ~an..Marit.).i4M5.. 14560.. = 60~62?-" 4~-4~ ~6~ So~'C~ie~n- 6M~22~) 4 25 46 25~d.fonc.191751/2 22S;; 22S50 Société MVife 11540..11200 60/01922(2'~ 493 4M5f '92161/2 440.. 437.. Est t 770 6M1923(1") 45175 451 75 Est 6 0/0. 409 402 ESt_ 770. 60/01923(2') 462.. 461.. -40/0. 300" 30450 Lyon. 975. 60/01924. 467.. 469.. g Oo nouveau. 2S5" 263 ~rd:i52" "i~ 4~- -.PaWB.Lyo'neO/O. 396:: 393 f)r)Aans QM 60/0)922 417 40/0. 297 295 Mëtrop~itatn: 499" 49!' SocieteMarseiUaise. 505.. ~30/0fns. 26175 260; Nord-Sud ?M Câbtes tëfëgraphiq. 463 457 Mtdt5 0/0. 331 50 324 noruonu. ~5. Etectricité de Parts 1024..IKO.. 30/Onouveau 262 261 nt.t ~'ctc~t fBo~< ~.<. Forc.mot.duRhône 902 eao Nord 60/0. 419 417 ~y~)~E'eet.-M6t~ Dives 1243 1240 40/0. 36" 36 Pho~'o~o~~ 30/On.sër.B 292:; 257 Fo?aerNord~t~t: 3~" ~2" Ar9enttne40/01896 M9-. 21/20/0. 27).

"rorges Nord et Est. 3g4 382 9 (Dette 01896 252 p53 80 Orléana 6 010. 389 383

?eu~ont S'" Egype (Dette untf.). 253900r)eans60/0. 3:9.. 3!3.

Tr~r du Havre" ?" Espaane40/0ext. SOS 25 30/01884 266.. 263

fremer. nu navre.. m m ,t.Y)-" 9 io'n<n 68 67 75 2 )/a t8a& Me 9ic

Courrteres. 845.. 643. ~og~" 29750297 a)/t896 246.. 246. LeM. 433- 42S.. "sog 252.. 25550Panama(B.àLots). 17150 17150 ç Boiëo. 647.. 640.. ~u.au. Danube-Save-Adriat. 11650 119 ~ne' ~S-B~-o~~t' ~ag~M~ 71.

Platine. fi03 68Ô Land Bank of EgYPt 1495 150D Land·Bank(OLt.40101 500 718..

~S~~ (oril.).. ~L~~

phps p de Gafse. 910., 905.. Wagons·Lits (ord.).. 1520..1520..

Prod. Chim. d'Atats. 9M 970 ~'N'Azote;: 7:7 –MARCHÉ EN BANQUE–

Prod. Chlm. d Alals. 980.. Sté Norvég. Azote., Ig8 · 187 w MARCHÉ EN BANQUÉ

~a~ T~?= 3039 Ba.ou~ ~2600..

4ess. Maritim. (ôrd.) 475.. Tabacs Emp.Ottom. 432 431 gakou (Naphte de). 2635 2600

~h~dp P'arîs PhtXpptnee. S997 2951 Caoutchoucs (SMttn.) )47 145

Jn~ntous ce rafiS. 702 705 rha~n~o~ AR M ~c en

fransaflantlq. (ord.) t6i 151. 8, de l'lndo-Chiae.. 41Ù0 4149 Chartered. ·. 48 50 46 60 w

~"l~" B.denndo-Ch)ne..41M. 4149 .ër~n~es 23460 23450

ÏX)~?,îd" 999.. 1000 ..g.Europecent.(ord.) 7060 60 70 .DeBeers.ord. 976.. 970.. ~?" B.desfaysduNord 360. ·. prêt. 960.. 953.. Pathë-CInema. 474.. 464.. StëFin franc 6tCo) 3070 3100 raotBanti S3 &!7~ RaffinerteSay(ord.). 2300 2230 ~Nanc' de'C~ëdtt 274 275 ~e~as 16~ 165 t!Mef.nn< An/n E)ect.dePar)s(Parts)99M..M06.. Franco Wyomtng. 2:5.. 28450 Russe Mn~ 40/0. 2265 2245 untond'EtectricM.. 355.. 353 ..coidfieids. M.. M 25 ~n~i~ ~46 15 15 Gaz de Paris. 300.. 300 50 Hotchkfss.1063 ..1036 3~J~16S4 1420AcfértesdeFrance. 476.. 470 ..Huanchaca 330:; 323 5C/01906 M~ -<teLongwy(MM.) 9M.. 980.. jagersfontetn 24450 244.. 41~0;Q19M Chant.St-Kazaire. 699.. 920.. Hanosoff. !47.. !3S.. <!arb)e~0/0?8~ 1670Chatmon.Comment.17M.. 760.. Matacca. 152.. 152.. h~Mtord40~ .Commectry-Fourch. 1130.. 1149 ..MexteanEagte. 8)75 !175 ~n~n~O/ota~ M50Etectro.Câb)e(ord.) 647.. 55).. Mexico et Oro. 39S50 39350 Ottoman &0/0 1914 33 3595Acier.de)aMarfne. 665.. 665.. Hontecattni. 2)2 21350 v Dena)n-Anztn1770.. 750 MountEUtott. 9425~9350 3. Londres Mextco. 267 25S.. SchnetderetC" 1210..1205 Padana. 373 3M 3. Nation. Mexique. 641 630.. Charb. du TonMn.. 9100 ..9003 Phosph. Tunisiens.. 510;' 507 3. tmper. Ottomane. M5 SGO.. Mines d'Aniche. 1259 ..1240 Rand Mines. 24050 241 'Crédit Fonc.Egypt.2222 2205.. d'Anzin. 1280.. 1285 .SoiedeTunize. 616.. 60S;; Nitrate Baiiw.(ord.) 1057 .1039.. de Martes. 569.. 563 Tanaanyika. 166.. 16460 Centra!Mining. 939 937.. de Bor<ord.). 2235 ..2225 Tharsts. 328 324 motinto.290S.. 287S..MoMa-et-Hadid. 7245 ..7240 ..Tabacs d'Orient. 41:' 414 Azote. 791 7SS St-Cebatn, Chauny.. 53!0 5340 Jnion Corporation.. 174 175 Lautaro. 699.. 686.. UsinesduRhone. 595,. 585.. UtahCopper. 1525 ..1503" ` Sacrer. d'Egypte. 030< 1016 'ortde Rosarfo. 6250 6100 RoyaiDutch. 23550.. 23M)) MrptiBa. 1095 ..10SS-. favraise-Pén.Nav.(A) :97. sheU. 324 iM" TtbMa Ottomans 436 430 Bon Marche 995 Steaua Romana. 346 346

1 1.

BULLETIN COMMERCIAL,

Marche d.u HAVRE du 22 septemb. (CouMff'MMfMM)) EpOtMS COtOm CT~63 Epo~MS COtOO C):i! Janvier.. Mt.86.. ~uil!et. 53H.. 347 2s!

Février.. ~n 384 M Août. 53t.

Mars. 378.. Septemb.507..413M Avri!K!3 373..Octobre. 54:! ..40H 75 '\Iai.M8 36[?:Nove:-nb.0'!?5( )u!n.M< 33525Decenib.M2..39525

BOURSE PE COMMERCE

BLES. Cour.. ni .=,0 A proch.. jncote~ novembre-décembre. 11.=; à II. .~o; 4 de nM vembre. [l62~all6=;0.

I''ARINES.– Cour.. incotc proch.. incote;' nov.-dec., incotc 4 de novembre, incote.' AVOINES NOIRES. Cour.. 80 =;o A; proch., 82 à 83: nov.-decembre. 84 7.~ V; 4 de novembre. 8.1 P. t' AVOINES DIVERSES. Cour.. incote~ proch.. incote novembre-décembre, incote 4 de novembre, incote.

SEIGLBS.– Cour.. incote proch.. jncote; ndv.-dec.. incote; 4 de nov.. incote.. HUILES. Disp.. Incote; cour.. 3()0'~ proch.. 380 nov.-dëc., 382 4 ~premiers. 3Q~ Tousnomina'ux. COLZAS. Disp., incote cour., 440'j oroch., 440; nov.-dec.. 440; 4 premiers. 410~ Tous nominaux.

SUCRES. Cour.. 233 .proch., 202 :;o 3 d'octobre. 201 3 de nov., 200. 200 s<y Tousnaves.

AI,COOLS. 3 d'octobre, .w à .~ô. COTONS. Liverpool. !e 22 septembre~ envier, 12.=; mars, 12.62 mai, 12.63~; )u!et. incote octobre, 12.70. POIVRES. Le Havre. le 22 septembre Saison septembre. 320 octobre, 322~ .novembre. 323 ';o décembre, 32=, janvier,! 326 février. 327 50 mars, 329 avr! 330 ~ds ntai. 331 juin. 332 juillet, 333 août. incote~

COURS DES CHANGES à PARIS DEVISE h~~ CourTco~

clôture DEVISES hors Bonrs2 en Bourse

ctMtre (9h.a)2h.') h.) enBonrsa

M22Londr~ M3!M..M3[!.Mi7,!433,Miaj ~S9 New-York.. ~91, 1S3t1xs8,18!t9,1SS6,]

.AOemagne.

93375Bo'9'<)''e. 93 30, 9330,93325,9315.i 24S 75 Espagne. 249 75, 24975, 250 249:5X 72525HpHande. 72750, 72750, 72675, 727:9 6 i)260!itaiie. MM, .<!275,S2M,M70,J ~I 319..fDa~emarh.32150, .32150, 6050Norvège.261 .26150.

50250Suàde. 50Ï50, 50250,

97fH!ouman)e. 955, 945,

9 70 Roumanle,. 9 55, 9 d5,

35625 Sutsse. 357.35J25,3M75,

5650 Prague. 5685, 5630,

364.Potogne.363..(tes)00~.7.)

364 I Polopne.ï. ..1363.. ne$ 100 sta.l;1

26.50 Vienne.2665,2675.

Après Bourses la Hvre sterUns à 84 20:.H dollar à 18 87.

Rio-de-Janeiro, !e 20 septembre r

Change sur Londres 5 1/2 contre S l'g/~2.

COURS DE L'OFFICE DE COMPENSATION des opérations de change a terme

~Y"mMs~nMM3.m~a

de base

Londres. 84 ? 0 05 R 005 H 005~ New-York 18 877 o 03 H 0 02 R 0 02 R Be)s'Que.

.Italie.

HoUande. Espace. 2498750t25D R: Report; D: Déport.

récolte sur laqu&Ue on comptait d'autres communes auraient un tiers en moins,'et même moitié.

Dans l'Aude, il faut s'attendre a une différence en moins .de 1.500.000 heetbtitres sur la récolte de 1923 et ce,_malgré .que quelques cantons du Carcassonnais et du Limousin soient un peu favorisés.

Tempête sur la côte boulonnaise BouIogne-sur-Mer, le 22 septembre. Depuis vingt-quatre heures, une nouvelle tempête, très violente, de l'Ouest, accompagnée d'averses di)uviennes, souffle sur le détroit et Tes côtes dm littora). Le dundee DtA-t, allant de Boulosne à Cherbourg avec un chargement de ciment, eut sa voilure emportée par une tornade au large de Boulogne.–(foMfMtf?'.)

Paris, le 22 septembre.

Sur le marché des changes, la livre varie, peu à84l7,)edollarài886.

Les rentres françaises sont lourdes. Le 3 se tasse à 53 65, le 4 1917 à 55, ie 6 à 7895. Les fonds turcs fléchissent; le 4 s'atourdt): de 57 10 à 56 30; le 5% reste à 3595.. La Banque'dè Pans est soutenue à 1.550; le Crédit lyonnais .se tasse.à T.658,rUnion parisienne a-1.012; ie Crédit mobilier se tient à ';I3. Le Canal de Suez s'atoùrdit à 14.560. Le Rio Tinto faiblit de.2.008 à.2.878. La Rafnnerie Say recu)e de 2.300 à. 2.230. La Royal Dntch fléchit légèrement à 23.400~ LaDeBeerssetasseào70.