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Titre : Journal des débats politiques et littéraires

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1920-06-30

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb39294634r

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb39294634r/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 200316

Description : 30 juin 1920

Description : 1920/06/30 (Numéro 179).

Description : Note : supplément pages 3 et 4.

Description : Collection numérique : BIPFPIG63

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique

Description : Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail

Description : Collection numérique : La Grande Collecte

Description : Collection numérique : Histoire diplomatique : Révolution - Empire (1789-1815)

Description : Collection numérique : Histoire diplomatique : Restauration - Monarchie de Juillet (1814-1848)

Description : Collection numérique : Histoire diplomatique : IIe République - Second Empire (1848-1870)

Description : Collection numérique : Histoire diplomatique : IIIe République (1870-1914)

Description : Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k489376t

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 30/11/2007

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~SOMMAIRE

Spaet te Discours de M. Fehrenbach.–P.B. La Fin d'un expédient.

Les Projets de réorganisation miiitaire. La Reconstruction de la ville de Reims.–i ANDRÉ HAI.L&YS.' w

Au Reichstag.

Les Affaires d'Orient. `

La Société des Nations.

Le Congrès de la Chambre de commerce internationale. Discours de .MAL Cléme~.e/, ~~ene Schneider et ~i7/erond. Congrès de t'Atiiance républicaine démocratique. –/)Mco; de Af. Jonna~. La « Saison d'Art H à Beauvais. EDOUARD SARR&DIN.

La Vie littéraire. ~omo/M. JEAN DE PlERREFEU.

.Spa et le niscours

Spa et !e Discours

de M. Fehrenbact}

Les ministres alliés, accompagnés de tout un état-ma)0r civil et militaire, se retrouveront jeudi soir à Bruxelles. Le lundi suivant ils iront à Spa, où ils se rencontreront avec les délègues allemands. Il saute aux yeux que les résultats de cette seconde conférence dépendront des décisions qui auront été prises dans la capitale de la Belgique. C'est pourquoi on doit souhaiter que les gouvernements de l'Entente ne négligeront rien pour conclure centre eux un accord ferme et pour le maintenir intégralement au cours des pourparlers de Spa. L'unité du front diplomatique, si souvent compromise depuis un an, demeure indispensable.

L'hésitation serait dans tous les cas sans excuse en ce qui concerne le désarmement de l'Allemagne.A l'issue de la Conférence de Boulogne, des communiqués qui ne sauraient prêter à aucune équivoque nous ont affirmé que la volonté d'exiger la stricte application des clauses militaires du traité de Versailles était unanime; ils, ont même insisté sur ce fait que l'initiative était venue de JM. LloydGeorgeet qus M. MUIerand n'avait eu qu'à se rallier a ses propositions énergiques. Nous serions donc tout a fait rassurés si l'expérience ne nous avait enseigné que, d'une réunion à l'autre, de singuliers changements se produisaient parfois. Il faudrait être sûr que l'entente existe aussi sur les sanctions éventuelles, car les simples formules ne suffisent pas. Les Allemands ont toujours prétendu que !e traité ne donnait pas aux Allies le droi t de recourir a des mesures de contrainte. Cette mauvaise plaisanterie doit une fois pour toutes recevoir la réponse qu'elle mérite. L'inexécution systématique des engagements pris autorise l'emploi de la force. Sinon aucun traité ne signifierait rien. La mauvaise foi aurait beau jeu. Il est également essentiel que, pour les réparations, on aboutisse avant Spa a un programme commun. A Boulogne on a 'pu seulement constater que l'on ne s'entendait pas. II est extraordinaire/disonsté en passant, que Ion nous ait entretenus pendant des mois dans l'erreur au ~sujetdu système de répartition qui résul.tait de l'accord franco-anglais de décem~~bre 1919. D'un côté de la Manche ou de ~JF l'autre, l'opinion faisait fausse route. Et personne ne se donnait la peine de l'avertir t Les gouvernements n'apercoivent-ils pas que c'est ainsi que l'on semé la méfiance et que l'on crée les malentendus? '? Les experts techniques qui travaillaient ces jours-ci à Paris doivent apporter à Bruxelles un plan mûrement étudié. Nous ne savons naturellement pas ce qu'il vaut. Mais les hommes d'Etat se sont persuadés, espérons-le, que rien n'est pire que daller a la dérive. Qu'ils choisissent une solution et qu'ils s'y tiennent. S'ils continuent à se chamailler nous n'aurons finalement rien du tout. II est certain que les' Allemands, comme tous les débiteurs qui tiennent à payer le moins possible, sont à l'au'ût de nos discordes ou même de no~ hésitations.

m~LETON DI! JOURNAL DES DEBATS duSOjainmaO

LAViEUTTÈRAtRE

ROMANS

Ils sont trop, ceux qui paraissent chaque semaine, pour quej'espcre jamais les passer tous en revue. Aussi que (t'omissions le crUique a-t-il sur la conscience Il semble toutefois que les œuvres de vateur arrivent tatit. bien que mal à émerger du Hot des médiocres. Y a-t-il de nos jours un seul écrivain de talent demeuré inconnu? Je ne le crois point. 11 est vrai, la malchance peut s'attacher à un auteur. L'actualité tyrannique exige que le livre d'aujourd'hui pousse de côté le livre' d'hier, et cela sans arrct dans ces coudrions, l'article qui doit le révéler peut se faire attendre longtemps. Comment, par exemple, ne pas s'étonner de l'indiuerence que rencontrèrent a ~e~-<M?MC<t<M! Mt<er(Mc.

p~rtT~n~F~ LITTÉRA1RES

L

te discours prononce hier au Reiehstag par M. Fehrenbacb est à cet. égard tout plein d'enseignements. Oh le chancelier n'a pas fait blanc de son épée. Il a été tout sucre et tout mie!. « L'Allemagne, a-t-il dit en substance, est résolue à tenir honnêtement ses engagements, tant pour' la réduction de ses effectifs que pour les réparations. Mais elle ne peut le faire que dans là mesure du possible; le licenciement prochain de la moitié dota Reichswehr semble, notamment, devoir se heurter à des difficultés insurmontables. Et puis, on se montre si méchamment méfiant pour* nous Et pourtant, quiconque fait preuve de cette méfiance pèche contre les intérêts vitaux de l'Europe. a

Les Aines feront bien cependant de commettre sans scrupule ce péché contre lequel on les met en garde avec tant d'onction. Loin de confesser les fautes de son pays, M. Fehrenbach croit devoir louerses incomparables mérites. Il prétend qu'aucun peuple n'a jamais tant fait pour contenter ses vainqueurs. Son audace passe les bornés. Depuis la mise en vigueur du traité,l'Allemagne n'a pas payé unsoudesréparations (notre ministre des unances et nos contribuables en savent quelque chose), elle n'a pas réduit dans les délais prévus ses effectifs militaires aux chiffres assignés, elie continue à occuper la zone neutre de la Ruhr, elle ne nous a pas fourni le charbon qu'elle nous doit. Bien plus, chaque fois qu'on l'avertit que le moment est enfin venu de s'exécuter, elle pousse les hauts cris, déclare que c'est fmpossible et recourt à toutes les arguties pour éluder une fois de plus ses obligations. Nous assistons encore à cette comédie au lendemain de l'envoi a Berlin des trois dernières notes altiées. De bons observateurs nous préviennent que nous allons de nouveau assister à une explosion de soi-disant .spartakisme. Les gouvernements feront bien de ne pas se laisser trop impressionner par les troubles qui pourraient se produire en Allemagne au cours des semaines prochaines. Une crise de ce genre n'a jamais manqué d'éclater chaque fois que l'exécution des clauses militaires du traité était exigée. On nous prépare une de ces mises en scène.

Visiblement, le chancelier du Reich espèce obtenir chez les Alliés l'appui des bemmes qui sont toujours pTêts à-des 'concessions. Il sait que M. Maynard Keynes a fait école. A la veille de la Conférence de Spa.Iës gouvernements alités seraient coupables s'ils ne tenaient pas compte de cet avertissement. Nous aussi nous pensons qu'une politique d'entente économique devra être pratiquée. Mais eiie ne sera possible que si l'Allemagne, manifestant sa bonne foi par des actes, tient loyalement ses engagements. Pour commencer, il faut qu'elle désarme. 11 est évident que les vaincus chercheront à se dégager d'autant d'obligations qu'ils pourront. C'est humain, c'est presque naturel. Aux Alliés à ne pas se laisser jouer. Toute faiblesse de leur part aurait des conséquences désastreuses.

P. B.

L&Cn d'un expédient.– Le régime du ravitaillement par l'Etat a pu être nécessaire en temps de guerre, mais il a été ruineux et sa continuation serait une purs folie. Assez d'étatisme. C'est ce qui a été dit hier à la Chambre par le ministre du commerce, M. Isaac, qui a déclaré que, seul, le commerce du blé serait encore pendant, un an monopole d'Etat. Tout autre commerce redeviendra libre. II est temps. M. Charles Leboueq, rapporteur, chift'reàsix milliards le déncitpar lequel se so!de présentement le service du ravitaiilement. M. Isaac ne l'a pas contesté, et ne s'en est nn-me pas étonné, étant de ceux qui n'ont jamais cru qu'une exploitation d'Etat puisse aboutir a autre chose qu'H une perte. On va donc fermer ce robinet, sauf pour.le blé, et encore va-t-on essayer de diminuer un peu le sacrifice exigé par ce dernier en restreignant l'octroi du pain u prix réduit aux familles d'au moins quatre enfants. La famille nombreuse commence à quatre enfants, celle de trois enfants est ia famille normale, ou devrait l'ètre. De cette façon on s'en tirera avec le coût de 30 millions par mois d'abord envisagé, et dépassé largement ces derniers temps. La

leur apparition /es Snn~sMcs, le second roman qu'écrivit M. Edmond Jaloux ? `? Publie il y a une quinzaine d'années au A/e/'c'Hre Je .F/'a~cc, ce livre resta totalement ignore. Depuis, l'auteur n'a cessé de produire. Un jour, il obtint le prix de la Vie Heureuse et ce fut son début dans la notoriété. Enfin cette année l'Académie française lui a décerné le Grand Prix de littératur& pour l'ensemble de son œuvre. Voilà M. Edmond Jalo.ux sacré écrivain à ia mode. Aujourd'hui /es Sangsues reparaissent en librairie, dans une collection dite populaire.

Les lecteurs actuels de ce ioman jugeront sans doute que c'est là l'œuvre la plus vigoureuse de l'auteur de 7'~me'cs c/ans /a cam~a~ne. Us penseront peut-être que M. Edmond Jaloux a fait des progrès, qu'il a gagné en profondeur psychologique, qu'il peint, avec plus de relief,des caractères diirérenciés, qu'il noue plus fortement son intrigue, sans se douter que les Sanf/stMs constituent l'essai d'un débutant à la recherche desa voie. Ironie de la destinée, fragilité de nos jugements

Parti-d'une étude de mœurs très fouillée à la manière de Balzac, Edmond Ja-

Chambre a srpproavé cet acheminement vers !e régime de la liberté de commerce pieinc et cnticre. t.e rav.ttaH!ement. va disparaitrc, aconciu M. Isaac, mo;t le .sa/a/i~H.C'estunmort qui a rendu des services, mais a un prix tei qu on ne le regrettera pas. '1

z.~ `~

de ~eo/?/s<sf~/o/? /?7/e Nous sommes arrivés à l'époque à laquetle le ministre de la guerre avait annoncé, Jors de la discussion sur l'appel de la classe 1920, qu'il déposerai!, d'cs projets de réorganisation de t'armée. Les intentions du gouvernement sont restées jusqu'à présent secrètes, sauf en co qui concerne un des points les plus important?, qui est la durée du service actif: dans son récent discours prononce a propos du budget de la guerre, M. André Lefevre a déc!ar.e que, s'il était en principe partisan du service à court terme et de l'organisation puissante des réserves, notre situation politique extérieure exigeait ie maintien sous les drapeaux d'effectifs importants que seul pouvait procurer le service de deux ans.

-Comme nous l'avons, fait remarquer dès le lendemain, la déclaration M. AnôrS Lefévre.n'était pas étayée par l'indication des chiffres précis relatifs à nos besoins et à nos disponibilités,qui seuls permettraient d'éclairer débat. Si émouvante que soit lafurma.tion d'un homme de haute conscience comme M. André Lefèvre, le Parlement et le pays ont le droit de connaitre les raisons sur lesquelles elle est fondée. Kous ne méconnaissons pas les difficultés que présente la situation actuelle, qui est bien l'état de paix, mais l'état de paix grève par la nécessité de faire exécuter un traité par des adversaires résolus à K'opposer à son exécution. Cependant on aimerait à savoir comment se relient les doux termes, exécution du traité de paix et service de deux ans lun ne découle pas tout naturellement de l'autre, il faut préciser. Pour cela on doit arriver a un débat, sérieux ayant toute l'ampleur (nécessaire. En ce qui concerne l'exécution du traité de paix en Europe, dont le principal instrument'est, après 1 accord avec nos alliés, l'occupation des territoires rhénans, le service d'un-an ne constitue pas un péril pour l'occupation actuelle une seule classe, appelée en c~eux fois, suffit. C'est hors d'Europe que nous pouvons avoir besoin d'effectifs constitués autrement;'ici la dis- cussion d'ordre militaire relative à l'amé- nagement des ressources du recrutemehtse j

co nt p!i q'ù'ë 'd'une quëstiô h poli t'i qu ë'. En Ha', e f

surtout, m(''me si nous faisons un important effort du point de vue effectifs, en maintenant le service de deux ans, nous n'aurons pas même l'armée forte qu'iinous faudrait en cas d'agression éventuelle cette armée ne sera vraiment forte que si le matériel dont elle dispose ou peut disposer est ce qu'il doit être au double point de vue du nombre et de la qualité. Un projet de réorganisation militaire ne se conçoit pas aujourd'hui sans que soit réglée la question du matériel en temps de paix et en temps de guerre. On voit que la discussion des projets, relatifs à l'armée de demain ne comprendra pas seulement l'examen de problèmes militaires, mais encore celui de problèmes politiques, économiques et techniques très délicats intéressant la vie tout entière du pays.

De telles questions ne peuvent être traitées hâtivement au cours d'une discussion improvisée. La solution qu'on leur donnera engagera l'avenir et elle intéresse trop le pays tout entier pour que l'opinion acceptesM.S(y/.s'cHM!0/: une manière de voir quelconque. Le pays n'accompiira volontiers les efforts qu'on lui demandera que si la nécessité lui en .est pleinement démontrée, y

Les relations avec le Vatican M. Coirat, député de Seine-et-Oise. rapporteur pour avis, devant la commission n des affaires étrangères, du projet de loi relatif au rétablissement de l'ambassade française auprès du Vatican, sera entendu aujourd'hui parcette commission a laquelle il fera l'expose des négociations qui ont été engagées à Rome entre le gouverné.ment français et le Saint-Siège.

La commission ne pourra toutefois statuer sur le projet en raison de l'absence de son président, M. Barthou, qui assiste actuellement, a Prague, aux fètes des Sokols.

On prévoit d'autre part que M. Noblemaire, rapporteur du projet devant la

loux n'a cessé de s'alléger. Tout son effort, il l'a mis à adoucir la réalite, à masquer le déterminisme des actions humaines, à émousser le jet trop direct des passions. Edmond Jaloux a d'abord conçu le roman comme une planche d'anatomie et peu à peu on i'a vu abandonner ce procède clinicien. Le facteur d'irrésolution, si important dans nos existences modernes, apparaît dans son œuvre, dont il rompt la rigueur logique. L'i-nfluence de Shakespeare s'ajoute à celle de Baixac. Ainsi faisant, d'ailleurs, l'auteur entrait dans le goût de son temps, qui, gagné aux idées de M. Bergson, allait faire de plus en, plus large dans sa vie la part de la spontanéité et exalter ia liberté jusqu'à la licence. Ceci nous montre qu'un écrivain, pour ctre complètement goûté, ne doit point obéir uniquement à des vues littéraires théoriques. L'étude des maîtres éternels ne le met pas de plain pied avec son temps. Si ellelui est nécessaire pour qu'il apprenne son métier, /n a6s~rac/o pourrait-on dire, il,doit ensuite tenir compte de la dérivation contemporaine et refléter l'indice particulier de son époque. D'où l'on peut prévoir chez un écrivain bien

commission des nuances, donnera lecture de son rapport à cette commission demain ou après-demain.

La RecoBStpuctiO!! de Me de Reims

Nous avons .exposé (i) comment la municipalité de Reims avait eu l'idée fâcheuse de confier a un « urbaniste a//w/<j/y: x. le soin de tracer le plan d'aménagement et d'extension de la ville, et comment cet urbaniste s'était acquitté de sa tache j /'ame- r/M/He, élargissant des voies anciennes et créant de toutes parts des voies nouvelles rectilignes et symétriques. Nous avons montré la folie de'cet immense projet qui eût aitéré la physionomie historique de Reims'et coûté des centaines de millions. Nous n'avions d'ailleurs fait qu'exprimer l'avis d'une foule de bons Rémois commerçants, industriels ou archéologues. '-Ce plan fut. comme nous l'avons conté. une première fois modifié à cause des protestations du public. Sous cette forme nouvelle il fut adopté par le Conseil municipal, approuve parla préfecture de la Marne, puis soumis a une commission' su.për~e~urequisiëge a fans et est chargée de statuer sut l~s'projets d'aménagement et d'extension des villes de France. Un peu moins désastreuse que la première, la seconde version n'était pas encore acceptable. La commission ne l'a pas acceptée. Elle a approuvé le p~'Hc~c, ( adopté sous certaines réserves !e plan de la ville nouvelle a créer dans les faubourgs de Reims: mais en ce qui concerne le « centre historique de la ville ancienne, elle a réclamé une étude rapide de simplification énumérant tous les travaux qu'elle jugeait inutiles.

Le 17 juin, le Conseil municipal a eu communication de l'avis de la commission supérieure; il a constaté avec satisfaction que le « principe de son plan avait été approuve; puis il a voté sans désemparer tes très nombreuses suppressions qu'on lui avait demandées.

Si le Conseil s'est contenté de cette <- satisfaction platonique et s'il a délibérément sacrifié la. grande ceuvre de son ~urbaniste", ce n'est pas qu'il ait été touché des bonnes raisons historiques, sentimentales ou. techniques invoquées contre le projet; la question financière a tout dominé. La municipalité s'était jetée dans.eette'ayent.ur'e.-sans.avoir ~i'.i.en. prévu ni calculé. Peut-être espérait-elle' que l'Etat ferait tous les frais de ce gaspillage extravagant.; mais il fallut déchanter quand, en face du projet américain, le ministère des régions libérées déclara ne paspouvoirsupporterles irais'd'exécution d'un plan semblable, ni même dire dans quelle mesure il y contribuerait. Comme il était évident que les finances de la ville ne pouvaient sut'Hre à une telle dépense, il ne restait plus au Conseil municipal qu'a modifier son plan.

Tel qu'il se présente aujourd'hui après tous ces remaniements, ce plan n'est pas satisfaisant; d'une part. l'élargissement de certaines rues (rues Carnot, Colbert, de Mars et de l'Univers), qui était depuis longtemps réclamé par les Rémois, a été écarté par la commission; de l'autre, celle-ci permet de créer en pleine ville un <: Grand Cours ouvrage inutile qui enti'amera des expropriations extrêmement coûteuses. Le Conse)! d'Etat, qui décide en dernier ressort voudra-t'il retoucher encore le projet? Ce n'est pas probable. Il est grand temps de passer a l'exécution. Reims veut revivre, et le plus grand .obs- tacle à sa résurrection est l'incertitude ou sont tenus les propriétaires, tant que le tracé de la ville nouvelle' n'est pas déHninitivementnxé.

Quant à la question financière, on conçoit très bien qu'inquiet des fantaisies de l'urbaniste américain, l'Etat se soit refusé à faire connaître le montant ~e sa contribution. Maintenant il n'en va. plus de même. Qu:U]d le projet aura reçu la sanction du Conseil d'Etat, la ville de Reims sera en droit de demander que la France fasse et très largement tout ce qu'exige la renaissance d'une cité glorieuse et malheureuse entre toutes.

A~DRÉ HALLAYS.

(1) Jo;;r/!a~ des Dc6a/s du 1" mat.

doué deux étapes successives: celle du laboratoire et. celle du grand jour. Etapes nécessaires, au demeurant. J'estime que fes trop habiles ou les trop pressés, qui brûlant !a première, atteignent d emblée la seconde, manqueront toujours d'assises sotides.Amantsdu succès, le succès tes dévorera. Par contre, les attardés du laboratoire, qui méprisent par orgueil ou par erreur de jugementles sun'ragesdu public et dédaignent d'acquérir ce je ne sais quoi de facile et d'aisé qu'exigent les hommes de tous ceux qui veulent entrer dans Jeur société, resteront à l'état de chrysalide, sans pouvoir réaliser le papiHou qu'il est nécessaire de devenir si l'on veut satisfaire au dessein de la nature.

Assurément, il est facite de voir que M. Charles Cu)mont en est encore à l'étape du laboratoire. Son roman ~i~Hi ~A'ue ou're par ce!a même un grand intérêt au critique qui se p)aît a percer le mystère des origines. Plus heureux que M~ Edmond Jaloux, M. Otaries Oulmont aura vu son premier roman attirer t'attention. Non pas que cet auteur soit un inconnu, bien au contraire, mais il n'a pas encore fait figure de romancier. H nous est plus famiHer comme phiiologue et

KU R~~HS~'AG

T p<! ~ppIofat~nQ f!pM ~phpp~f~

LuuuuuMid~MhtiuM

M. Fehrenbach, le nouveau chancelier de l'empire allemand, s'est présenté hier lundi devant le Reiehstag. Nous ayons donné, dans notre Dernière Heure, la premit're partie 'de ses déclarations. 'Apres avoir dit que l'Allemagne ne pourrait faire autrement que d'exécuter, dans la mesure du possible, les engagements pris a Versailles, le chancelier a parte de la réduction de l'armée.

LE DESARMEMENT

L'Allemagne, ayant accepté le traité de Versailles, ne peu), aussi longtemps que les Etats jusqu'ici ennemis ne consentiront pas a des modifications, faire autre chose que de s'ei'forcer, en notre politique intérieure et'extérieure, d'exécuter les en- gagements pris autant que cela nous est possible.

Kn particulier, l'Allemagne doit, honnêtement et sans arrière-pensée, remplir son engagement de réduire l'armée à Feuectif nécessaire pour te maintien de l'ordre à l'intérieur et pour la police de ses frontières. Elle doit aussi se conformer aux autres mesures de désarmement et a l'œuvre de réparation, et ceta loyalement et sans arrière-pensée. A cet ~égard, la composition politique du 'gouvernement n'a influencé en rien son attitude, .le déclare

expressément que te gouvernement précé-

dent a fait plus pour l'exécution du traité do paix que les difficulté-, inouïes de notre situation intérieure et extérieure ne pouvaient le faire prévoir. (Vives approbations.)

Libre aux gens aveugles et qui veulent demeurer irréconciliables de dénigrer systématiquement, de ce côté des frontières et de l'autre, l'œuvre accompiie par l'Allemagne pour l'exécution des conditions du traité do VersaiHes. Ce sera lo devoir du nouveau gouvernement d'exposer, avec preuves à l'appui, ce que nous avons déjà fait, cédé et fourni..)o laisse de côté la stricto ënumératiou. ?<ous avons lait beaucoup plus que tout autre peupje n'a jamais tait à l'égard de ses adversaires victorieux, quoique notre vitaiité à ta fin de ia guerre eut' été gravement ëbrantée.

L\ REC0~5TRL'CTtb?<

Si, néanmoms. toutes tes conditions du traite n'ont pas été exécutées a la lettre, ceia tient, non pas a la mauvaise volonté de l'Allemagne, mais aux circonstances qui sont plus foftes que notre honno volonté. Au nombre de ces circonstances se place, en premier iie.u, la méuanco profonde qui rfgne toujours parmi nos adversaires a l'égard de l'Allemagne. Quiconque .fait t preuve de cette méfiance oeche contre ies intérêts vitaux d~ toute l'Hu.rope.'car c'est seulement suria base d'une confiance réciproque q.ue le monde, épuisé par ta guerre, pourra ronalt.ro.a la vie économique. 1 "~ous '6tfn~<!ërër~ns commg ~ot.rc tâche principale de mettre fin a )a situation fatale créée par l'insuccès de nos efforts pour accomplir l'exécution du traité, et de persuader tous nos adversaires d'hier que le rêve d'omnipotence ou les pensées de revanche prendront d'autant moins racine dans le peuple allemand qu'on les combattra plus intoUigemment.'i'out bon A)lcmand ne connaît aujourd'hui que ce mot d'ordre '( Reconstruire dans un travail ordonne, et pacifique ce'que la guerre a détruit.

Dans cette tache, nous nous sentons les compagnons de travail de tous les peuples~ qui ont souffert par la guerre et nous savons que nous, les vainc.us, nous aurons à accomplir un travail particufieremént dur. Mais si nous devons t'accomplir, on ne doit pas nous demander l'impossible et, par une interprétation étroite du traite de paix, détruire la capacité de travail de l'Allemagne.

VERS LA COXF~RE~CE DE SPA

Dans les pays autrefois ennemis se sont élevées récemment des voix qui prouvent que l'on comprend que, pour que nous puissions réparer les dommages, il faut que notre production soit protégée contre les désordres et les troubies. Ces voix ont éveillé, parmi nous, des espérances peutêtre excessives, mais eltes motivent cependant notre espoir que ces pensées trouveront a'us'-i'un écho a la'Contére&ce de Spa. et que la, dans un travail commun, on réussira.a tro.uver des moyens pratiques, en vue de réaliser l'oeuvre de réparation. Une loyale volonté du gouvernement allemand, ia aussi, ne fera pas défaut, en raison des dispositions du peupte a!lemand à déployer toutes ses forces de travail cour la réalisation d'une vraie paix entre les peuples. Vous comprendrez que je ne passe pas aujourd'hui en revue les moyens que le gouvernement allemand envisage comme pouvant servir a ce but. l.A POUTtOL'E iNTh:R)EL'm;

Le chancelier aborde ensuite les problèmes de la politique intérieure et définit de la façon suivante la tache du ministère ~otre souci le plus urgent est la reconstruction de la Patrie en ruines. C'est la ferme et uniforme volonté du gouvernement de faire progresser énergiquement cette reconstruction, sur le terrain du

essayiste et. sa connaissance de la littérature du moyen uge lui a valu déjà une certaine notoriété. Hompu aux méthodes scientiilques en honneur ù la Sorbonne, il a voulu les essayer dans une œuvre qui demande en gênerai moins d'arrièrepensée.ot plus d'inspiration.

SoniiYfc,~4c~!m e~ 7F!'c, place sous le vocable roman, se présente à nous orne du sous-titre <( Sentiment et physiologie de l'Amour. Voilà qui est un peu pédant et ne manque pas d'ambition. Tout de suite, d'aiUeurs, une préface de~M. Georges Duhamel, enstyte biblique, nous revête le haut dessein de l'auteur. -Sachez que M. Charles Ouhnont ne va pas nous conter un& anecdote d'amour quelconque choisie entre mille, mais bien l'histoire amoureuse en soi. ~t/a/n e/ ~M, c'est l'homme et la femme, sans plus, c'est le couple éternel. Sous toutes les latitudes et sous tes costumes les pins divers, la lutte qui s'engage entre les deux sexes obéit aux mêmes iois. Car l'amour se résume à une lutte pour M. Charles Oulmont, ou, comme dit Georges Duhamel « une déUcieuse et sourde guerre x. J'admire cet esprit de généralisation qui se fait fort de désigner deux individus

~EMREM3~JU!M <9M

RÉDACTION ET ADMINISTRATION .i7. Rue des Pretres-Satnt-GermaiB-rAuxerroiS PARtS–t"

ADRESSE TËLËGRAPHtCUE DÉBATS-PARISMI.ËPHONE GUTENBERG 03.00 03.01 –08.0~ ~es Annonces sont yepues c~ec~e/Meaf .AUX BUREAUX DU JOURNAIt ~ea BtantMff~s non jns~rës ne sont pa~ fen~N~

régime répnbhcain actueL T\ous invitons tous les partis.a un moment il s'agit de la vie Ou de la mort du peuple et où des questions extérieures, économiques et financières devront absorber tous nos efforts, à faire passer au second plan les luttes d'ordre constitutionnel.

Le chancelier expose d'abord que la liberté économique d'avant guerre doit faire place à une politique économique consciente de son but et orientée vers l'intérêt pubtic. Acet eHet, il envisage une collaboration étroite des ministères de l'économie publique, des finances et du Conseii économique provisoire qui va commence! ses travaux.

Certains symptômes économiques sont rassurants. La production du charbon a. augmenté par rapport à l'année dernière. On a pu augmenter d'environ 80,000 le nombre des mineurs. Les difficultés de transport s'atténuent.

M. Fehrenbach termine en parlant des questions sociales, du déyetoppement de la culture physique qui remplacera le service militaire obligatoire. 11 promet la destruction du matériel militaire, et annonce pour hnir la nécessité de voter de nouveaux impôts sélevant a trois milliards.

La déclaration du chancelier a été écoutée avec beaucoup d'attention, et seuief les exptications personnelles qu'ila données au sujet de ses rapports avec les socialistes ont provooué quelques interruptions de ta part des indépendants.

Lo.~ieichstag était au grand-eomplete) l'atmosphère générale, était pl.utôt bien-

veillante.

La discussion

Dans sa séance de l'après-midi. leReichstag a passé à la discussion du programme

gouvernementaL

M. Scheidemann a pris )a paroie au nom des socialistes majoritaires. Il a déclaré que M. Fehrenbach et son gouvernement connaissent assez les majoritaires pour savoir que ceux-ci lui feront la plus vive opposition si le Cabinet abandonne les voies qui doivent conduire le peuple allemand a un avenir meilleur- Il s'est attaqué ensuite aux indépendants qui, a-t-il dit, sont responsables de la situation actuelle, mais, a-t-ii ajouté, les indépendants reviendront à nous, quand ils verront combien il est fou de laisser échapper le moineau qu'on tient dans la main pour poursuivre sur les toits le pigeon de ia dictature des conseils.

Au sujet de la politique extérieure, M. Schetdemann s'est s'exprime ainsi: En politique extérieure. nous sommes d'avis que iu gouvernement aHcmand a pour devoir de convaincre temcnde de la vo)onté sincère du pcupte auernand de vivre en pait et d'exécuter ifs engagements pris jusqu'à i'e'xtreme ijmtte d!t possible.

Le trai' dn \'ersai))cs contient aussi des dispositions sur )a protection thtet'nationate (tes it'avaiUeur.s.At)ex dire J ces messieurs de 'pa quet'AUein.i~ne attend d'eux que son tt'avait soit pt'oteuf'. Ditf'5-ieur que nous ne voûtons pas amas-et' dr:s trésors pour tes iaisser )'on~'<'rpai'fai'ouii)ë, mais que nou-, revendiquons pout' not~e pt'uptE" in ut'ôit <ie subvenir a ~a-! hesoio's par ttn travait honorable. Le député socialiste indépendant Lede-, bour a succédé à M. Scheidemann a la tribune. Parlant de l'armée, il a déclaré qu'une armée permanente était tout à tait superflue et que les travailleurs se chargeraient bien eux-mumes du maintien de l'ordre et de la paix.

Les Affaires d'Orient

Les opérations miHtaires

en Asie Mineure

Lés forces navales britanniques de la mer de Marmara ant occupé vendredi Moudania (Je port de Brousse) et débarqué des troupes a Karamursat (sur ia cute sud du gotfo d'Ismidt). La situation locale s'est améliorée, mais les opérations offensives n'ont pas encore commencé de ce coté. D'autre part, ies troupes grecques ont débarqué a Panderma, sur la côte méridionale de la Marmara.

Dans la région de Smyrnc, les très lourdes pertes subies par les Turcs au cours de iabataiDed'Alachehr, le ~4.juii),sont. confirmées. Plus de :0))U cadavres ont été dénombrés dans la vallée du Piawo-Hermus. t.'n grand nombre portent des.btessures de sabre.

La cavaierie grecque a poursuivi.l'ejtnemi dans la vallée de i'Hermus. Lue grande partie des habitants qut s'étaient enfuis ;? l'intérieur reviennent en masse demander la protection des troupes heirëniques. Hn Thrace Djafer 'Layar a répondu a lavertissementdu commandant grecque. ies Turcs sont décidés à combattre. La Sublime Porte a protesté contrs l'avance des troupes grecques avant l'expiration du détai consenti aux délégués turcs. Les forts des Dardanelles détruits Seton r/r.rc/xM~ y'('f<r'ap/t la destruction des forts des Dardanelles par les Atiiés serait un fait accompli..

Les menées des nationa!Tstes Moustapha-Kema! a lancé une nouveDe proctamationouit déclare que les Français, en négociant avec lui un armistice

comme les ambassadeurs qualifiés de l'espèce. On pense que l'auteur sera con-, traint de créer deux figures symboliques toutes nues, sans état civil et sans patrie, pour leur mieux conserver leur caractère d'éternité, et nous nous attendons à un drame a la M:t'tertinck pour marionnettes sùbiimes. Pas du tout avant énonce ses intentions, M. Chartes Ouimont entre délibérément dans les temps modernes et nous présente, dans te décor peu impressionnant du quartier Latin, son héros, Bernard, et son héroïne, Marie-Christine, tous deux exerçant la profession de médecin. Voilà qui est un peu déconcertant. Donc Bernard a été le camarade d'étude à la Faculté et a l'hôpitat de Marie-Christine. Lne étroite aHection unissait, ces deux êtres, une pure amitié d'ailleurs, si dégagée de toute préoccupation physique que Bernard, un beau jour, s'est marié avec une autre. A son grand étonnement, Marie-Christine n'a jamais répondu a son faire-part. Bernard, éteigne de Paris, a écrit de nouveau a sa camarade eiie n'a pas donné signe de vie. Apres la mort de sa femme, qui de son vivant l'avait déçu, Bernard retrouve son ancienne amie. Ït lui propose d'accepter la place de di-


ont, de ce fait, reconnu son gouvernement.

Xous ironsù Consiantinoptëidit encore Moustapha-Kema), nous ,y prendrons le pouvoir, nous nommerons Arbmed-RiM grand vixir, ou encore le ma'echat I/.zet Pacha.

'Sur la côte do Bosphore et dans !a région de Scutari (i'ancienne Chrysopolis) en face Stamboul, sur la cûte asiatique. Oti se prépare à mettre, obstacle à une occupation éventuelte des nationalistes. AConstantinople.lapolice turque a arrêté six hommes et dix-neuf femmes inculpés d'avoir favorisé la tuite de rebelles en Asie Mineure. /Les pétro!es de Mésopotamie Interrogé sur l'exploitation pétrolifère de Mésopotamie, M. Lloyd George a ré. pondu à la Chambre des Communes que la propriété des gisements de pétrole sera donnée à t'E.tat arabe comme part des arrangements administratifs résultant du traité et du mandat. Aucune décision finale a a été prise sur les méthodes d exploitation des gisements pétroiiers, mais il est clair qu Tl faudra prendre en considération les droits légalement acquis avant la guerre.

Je suis en communication avec le gouvernement français, a continue le premier ministre, en ce qui concerne la pubtication des conditions de l'accord anglo-français relatif a la Mésopotamie. En tout cas. tes intérêts de l'Etat ont été sauvegardas avec soin. t) aura un bénéfice sur tout le pétrole extrait sous une forme quelconque.

~'accord anglo-persan

M. Mackenzie Wood demandant si l'attention du ministre des atiaires étrangères a été attirée sur la déclaration de M. de Fleuriau. que, l'accord anglo-persan n'ayant t pas été soumis à la Société des nations, celle-ci n'est pas compétente pour traiter de la question, M. Ilarmsworth, sous-secrétaire aux atiaires étrangères, répond « Mon attention a été attirée sur les informations qui, a cet e'iet, ont été publiées dans la presse française et reproduites par la presse londonienne le 1C juin. Les déclarations prêtées a M. de Fleuriau sont dénuées de tout fondement. »

..AUX ÈTA.TS-H N<9.. V, v: .L& Convention de San Francisco La Convention du parti démocrate &'est ouverte hier a midi et demi. M. Hummer Cummings, qui présidait, a prononcé un long discours. 11 a fait l'éloge du président \Vilson et a vivement critiqué l'attitude du parti républicain, qui. selon lui, veut que les Htats-Lnis ne.fassent pas honneur à leur parole. Il a détendu la Société des nations, « grâce a laquelle les forces groupées de la civilisation se lèveraient dorénavant pour mettre a la raison tout ennemi de la paix qui attaquerait son voi-

sin

C'est à tort, dit-il, que les républicains ciMrcheut à tirer parti contre la Société des nations du fait que, en raison de la représentation accordée aux Dominions, la Grande-Bretagne dispose de six voix dans l'Assemblée, alors que les Etats-L'nis, la France et l'Italie n'en ont qu'une; Dans le Conseil exécutif, cette inégalité n'existe pas et, dans l'assemblée môme, ia GrandeBretagne n'obtiendra pas la prépondérance, pour différents motifs, car les EtatsL'nis auront le concours de diverses nations qui subissent son influence et, au surplus, dans les cas les plus graves, l'unanimité est nécessaire.

La Convention s'est ensuite ajournée après avoir constitué son bureau. On assure que M.Mac Adoo, le gendre de M. Wilson, acceptera la candidature à la pré- j sidence s'il est désigné par la Conven-

tion.

M. Lecbart.ier résume en ces _termes. la situation telle qu'elle se présente a I~ouverture,de.Ia Convention:~ Le groupe irréconciliable, conduit par les Sénateurs Heed et Watsh, qui se sont joints aux républicains dans tes débats et le vote sur le traite au Sénat, refuse oDstinément d'admettre pour la otatetbrtne démocrate aucune clause favorisant )u Ligue des nations. La fraction !a plus importante, conduite pari ex-secrétaire d'Etat Bryan, veut une Ligue avec ré-

serves.

Ennn te président, et ta fraction actuellement conduite pur ie secrétaire CtasB. veut le traite et la Ligue tels qu'ils furent adoptes à Versantes. far ie< fatt que te sénateur Reed fut fina)emeni. ëtinune .comme detégué, les irréconeiuabtes. ma)gre icurs efforts probables pour porter ia controverse devant la Convention. semblent devoir perdre progressivement de teur importance. La tutte fiaate s annonce entre tes partisans de M.~Viison et ceux de Bryan.

Autour du Traité de paix Avant la Conférence do Bruxelles M.Lloyd George,arrivera jeudi à Ostende par bateau spécial. L'n train spécial Je conduira a Bruxelles. Il sera accompao "né par Lord Curxon, M.Austen Chamberlain, le maréchal ~Vilson, l'amiral Beatty et les experts financiers.

La délégation française arrivera jeudi soir.par train spécial, et sera composée de MM. Miilerand, Bcrtheiot, Francois-MarsaL Trocquer. Dubois, .du. marécLat Foch, de M. Aveno!, et. probablement d'un

amiral.

Les délégués italiens ne sont pas encore connus.

Vendredi, un grand diner sera ottert.aux délégués étrangers au Ratais de Bruxelles, Samedi, une soirée aura lieu a l'hûtei de \iltede Bruxelles et sera précédée d'un diner chez M. Delacroix, président du Consei).

Des précautions très minutieuses seront prises pour garder la personne des ministres alliés aux Conférences de Bruxelles et de Spa.

Toute uns escorte de détectives accompagnera la délégation anglaise à Bruxelles et 500 gendarmes belges ont déjà été mobilisés pour la Conférence.

Les délégués polonais à Spa

MM. Patek et Oiszewski sont partis hier pour Spa, en qualité de principaux repré-

rectrice dans un sanatorium pour enfants qu'il a fondé près d'Hendaye, autant par charité que pour soigner son jeune {Us. Marie-Christine, après bien des -hésitations, accepte.Et sous un ciel admirable, dans un paysage fouetté des vents du large, inonde de soleil, dans une sorte de paradis terrestre tonique et reconstituant notre couple éternel est.jeté en.liberté sous l'œil sagace de. M. Charles Oulmont qui, la loupe a !a main, va songer leurs cœurs et leurs reins. Le soustitre qu'il a donné a_ son livre nous annonce qu'il ne séparera pas les deux organes. Notre auteur est en eil'et un élève en physiologie amoureuse de Bemy de .Gourmont.

Jusqu'ici rien qui noua étonne particulièrement. Ce veuf, au contact de la jeune femme, se sent brûler de mille ardeurs. Quoi de plus simple, n'cst-elfe pas jeune, jolie, intelligente Pardon il a, a portée de la main, une maîtresse. L'expérience est lovalem&ut faite; nous ne pouvons pas alléguer, l'abstinence pour expliquer les sentiments de notre héros. S'il aime ct~ -s'il désire, ou plutôt, selon l'évangile de Pernods Gourmont, s'il désire et s'il a.ime,

sentants de la Pologne a la Conférence.où ils ont été invités officiellement.. Lo ï'i'mMditacesujet:

La question qui interesse )ep)usiaPo]ogne est celle du désarmement de la Prusse ortenta!e, pays qui, on le sait, est un tbyer dintriguesmihtaristesaUemandes.

Les représentants polonais espèrent aua~i faire accepter A Spa leur demande d'une part de ~indemnité aitemande. Cela dépend de t interprétation de t'art.'2'2 du traité de VersaiUes, la Po'ogne n'ayant pas été un Etat beitigerant. M. Lloyd George

et la Conférence de Boulogne

M. Asquith a demandé hier a M. Lloyd George, à la Chambre des communes, des précisions sur ies travaux de la récente conférence de Bou!ogne. Mais le premier ministre s'est contenLé de répondre Cette conférence ayant eu principalement pour but de permettre aux Atties de se mettre daccard sur la politique a suivre par eux a ?pa, et tes d'icisions prises ayant été pubUees, i't m'est. impos"!Me, par suite, de faire des d~ctarations eomptementaire~ jusqu'après mon re'to'ur de Betgique.

Le jugement des coupables

Le vicomte Curzon a soulevé hier, à la Chambre des Communes, ia question de la mise en jugement de l'ex-kaiser. M. Lloyd George répondit qu'il ne savait rien de nouveau à ce sujet. En revanche, il annonça qu'une commission interalliée examinait actuellement les mesures à prendra po'ur faire hâter tes travaux du tribunal de Leipzig, devant lequel doivent compara!trelescrimine!sdelaguerre.

L'abolition de 1~ conscription

M. l.'oyd George a déclaré hier à la Chambre des Communes qu'une des notes alliées présentées à l'Atiemagne réclamait, conformément a liarticle 211 du traité de paix, l'abolition de la conscription.

LA RUSSIE ET LA PA)X Les négociations do Dorpat

D'après un télégramme d'Helsingfors au Daily 7<<'yraD/), les négociations de paix de Doruat ont donné lieu a des incidents qui mettent en relief les méthodes adoptées par le gouvernement, des Soviets. Les bolcheviks, qui ont refusé à maintes Mpt:i&e~,d<ce~onjia!re_Ie.s,en)prunts contractés par le gouvernement russe précèdent, insistent à Dorpat pour que ta Finlande participe ati paiement des dépenses de guerre de la Russie jusqu'au jour pu la Finlande s'est séparée de la Russie, Un décret de Lénine

Lënine a signé, le 12 juin, un décret transformant le commissariat de l'industrie en commissariat du commerce extérieur. Désormais, personne n aura le droit de faire des transactions commerciales sans passer par ce commissariat et sans son consentement.

Ce décret a pour conséquence le contrôle absolu des Soviets sur l'échanga des marchandises et sur le commerce extérieur.

Les Opérations polonaises Voici le communique de l'etat-major polonais, date de Varsovie, 28 juin

Le long de la rivière Auta et de la Bérézina, activité intensive et réciproque d'artillerie.

Un Polésie du Nord, l'ennemi a attaqué sans succès et a plusieurs reprises nos positions. Au nord de la Bêrézina.Ies bolcheviks, battus par notre action d'hier, ont reçu d'importants renforts et opposent une sérieuse résistance.

Au sud du Pripet, des attaques acharnées de l'ennemi ont été repoussées. Sur lalignsde l'L'bôroetde la Siucza, nos détachements luttent héroïquement avec des m&sses de cavalerie et d'infanterie bolchevistes.

Au sud de Lubar, au cours d'une incursion, nous avons fait des prisonniers et enlevé des mitrailleuses.

Administration polonaise en Volhynie Le 18 juin, a été affichée, àViadimirWolynski, une ordonnance du commandant en chef des armées polonaises annonçant que la Voihynie serait désormais soumise à l'administration des autorités polonaises. D'âpres une dépêche de Varsovie. toute la population a salué joyeusement cette ordonnance qui termine une situation incertaine et réalise les vu'ux de tous les habitants. Sur l'initiative du maire, M. Werde Russe un Comité s'est formé dans le but de fêter le retour de la Vothynie a la mère-patrie.

LA SOCIETE DES N&HONS La Finlande et les Iles d'Aland

Le gouvernement finlandais publie une note au sujet des Hcs d'Aland. Il déclare que'ia population de l'archipel n'a pas le droit de se séparer, parce qu'eHe ne forme pas un peuple, mais n'est qu'une quinzième partie de la population suédoise de la Finlande qui n'est cite-mémo qu'un huitième

de i'asgLomérationt finlandaise.~

La note déctare qu'on ne saurait établir tm~comparaison.entre, te cas d'Aland et celui de )a Carélie– les Caréliens étant réellement opprimés et conclut ainsi La Fintande est fondt'-e à se plaindre de ce que )esou\ernpn)Rnt suédois essaye de subordonner")a question de t archipel d'Atand aceiie de taCarëhe russe, s'immisçant ainsi dans )e? auah'es intérieures de ta Hcpubtique untandaisp.

On sait que les puissances proposent de soumettre l'ai.airo d'Atand à la Société des Nations. La Suéde accepte. Il faut espérer que la Finlande finira par consentir aussi.

La Conférence internationale de Gènes La Conférence internationale de Cënes a approuvé les trois premiers articles de la convention relative à i'uge des enfants à admettre au travail a bord à partir de 14 ans, par 72 voix contre une.

c'est qu'il y a des raisons d'ordre physiologique, mais d'une qualité vraiment, originaie.

C'est ici qu'intervient l'idée maltresse de M. Chartes Outmont, une idée a laquelle il doit. tenir comme a la prunelie de ses yeux, sur laquelle il a édifié tout son livre et'prpbabiement sur laquelle ii bâtirait le monde entier ~'il était. Dieu. L'innocent véhicule du désir-amour qui va surgir entre ces deux êtres, c'est, je vous le donne en mille. t'cnfant que Bernard a eu de son premier mariage. 'Marie-Christine se dérobe de toutes ses forces a ce désir qu'eUe sent grandir près d'eUe. Or eHe a aimé Bernard, autrefois, quand ils ('-taient étudiants, ce dont Bernard ne s'est jamais aperçu. Bien n'était ptus facHe à saisir cependant, car lorsqu'une femme qui était vo.tre compagnon de tous les jours ne vous répond plus quand \'ous lui annoucex votre maria~'e avec une autre, c'est qu'elle est morteHement blessée. Et pourquoi le scrait-eue si eUe ne vous aimait pas? '? Mais Bernard n'a rien vu. Maintenant encore, ti ne sait pas que cette femme t'aime. Bien mieux, ii s'aperçoit qu'il

Les articles 4 et 5, relatifs a l'û'-fc minimumpourletravaitdansie c;. r~ "ricset pour le quart de nuit, ont été ren.oyés a une autre session.

Tous les autres articles, conformes n ceux adoptés a laConfér 'nce de Wasiungton, ont été adoptés en b)oe.

Le Comité des juristes à La Haye Le Comité des juristes de la Société des nations ne se réunit pas aujourd'hui, un certain nombre de membres, qui devaient entrer en fonctions, se trouvant a Paris. La prochaine séance est fixée a demain après-midi.

A la Chambre Malienne Los douzièmes provisoires.– Les affaires d'Albanie.– Les troubles d'Ancôno La Chambre italienne a continué hier'a. discussion des douzièmes provisoires réclamés par le gouvernement. Au cours de cette discussion M. Gio'.itti est intervenu et a fait de nouvelles déclarations. Personne, dit-il, n'a travaiHe comme je )efais en ce moment pour éliminer toutes possibitites de guerre. Je confirme mes déclarations précédentes que nous n'envoyons pas de troupes en Albanie.

Aujourd'hui est parti pour l'Albanie un diplomate éminent, M. Ahotti. muni de pleins pouvoirs, mt'T.ie sur l'autorité militaire, pour traiter u i'amiabte avec le gouvernement albanais. Nous espérons pourtant fermement avoir la paix très prochainement.

Au sujet d'Ancune, nous savons bien que tes mutins furent entrâmes par des meneurs touches, Le gouvernement ne sévira pas contre eux. Ceux qui se sont rendus coupables de crime de droit commun seront ju~es par autorité judiciaire en toute indépendance, cnr le gouvernement n a aucune intention d'intervenir. Puis la Chambre vote, par appel nominal, la clôture de la discussion par 223 voix contre 193 et 28 abstentions. a La grève générale a. Rome

Par ordre de la direction de la C. G. T.; la grève géneraie a été déclarée à Rome ce matin, par solidarité avec les événements qui se sont déroutés à Ancûne. L'arrêt du travail est complet. Seuls le téléphone et le télégraphe fonctionnent encore. Des forces considérables de pohce, soutenues par ia'troupe, sont massées dans la ville et dans les faubourgs. Eiles n'ont nas eu & ihterv.uir car, jusqu'à présent, l'ordre n'a ététroublé nulle part.

En Grande-Bretagne Les négociations avec les Soviets ï.e 7't'mes déclare qu'il est inexact que des dispositions aient été prises en vue d'une nouvelle rencontre entre MM. Lloyd George et Krassine avant le départ du premier ministre pour Bruxelles. Dans les milieux officiels, on dit que le gouvernement soviétique s'est simplement servi de la mission Krassine Comme d'un bon moyen de propagande.

Léchée complet des négociations serait imminent et lu départ de Krassine ne peut pas être longtemps retardé.

Cependant, d'âpres le Z)a!y C/;ro/N'c~c, Krassine aurait reçu, depuis, une nouvelle note de Moscou donnant une réponse plus encourageante, notamment en ce qui concerne la reconnaissance delà dette russe. La situation en Irlande

Bë'pondant à une question posée par la députation conduite par Sir Edward Cavson, chef des orangistes de l'L'Ister, qui craignait des troubles à Bel.ast, M. Lloyd Ceofge a déclaré qu'un bataillon venait d'arriver à Belfast, qu'un autre allait partir immédiatement et qu'un troisième avait reçu l'ordre de se tenir prêt a partir le plus tut possible, Des émeutes ont eu -lie~u dimanche' soir a 'Fermûy. M y~ eu beaucoup de deguts. La troupe a opéré 8U arrestations à Dublin. Jusqu'à présent, on est sans nouveHes du général Lucas,capturé pariesstnn.feiners. Aux cours des débats, aux Communes, sur le nouveau projet de Homs Hule pour l'Irlande, M. Lloyd Georgeadit a la Chambre qu'il était très fâcheux que l'opinion nationaliste fût opposée à cette loi, mais qu'une partie de l'opinion irlandaise l'accepterait.

Sir Edward Carson. parlant ensuite, a déclaré qui! n avait que deux alternatives la loi en discussion ou une Hépublique irlandaise. M n'est même pas certain, a-t-il ajouté, que cette loi ne conduira pas éven'.uellement à une République.

Le Voyage du prince Alexandre (De notre correspoK~aMt)

Laibach, le 26 juin. Le prince régent a visite hier matin la cathédrale il a été reçu par l'évcque de Laibach qui l'a salué au nom du clergé catholique. M s'est rendu a l'Université ou il a été accueiiïi par !e recteur qui t'a remercie d'avoir donné ù l'Université des statuts modernes et i'autonomie. Le régent a répondu que i-j relèvement de la Yousrostavie ne devait pas être seutement politique et économique, mais aussi intelicctue), et que te rôle do la Slovénie serait a ce point de vue tout a fait important. A. M.

M\tE!AUYP)CKFOt:DEsFn.c.E.–LeDa;7{/ 7?.;p;'Mt; signate que ta fameuse artiste finernato~raptiiqu~ américaine, Mme ,\tary Pictdord et son mari, Dougtas t'airbanks, se sont entbarqu~s hier soirpoitr ia France.

THÉODORE B~TtŒL DHt'OKË t'Att LE r.Ot ALtiRRr. Théodore .Botret, )e chansonnier breton vient d'être décoré de )a médanie du roi Aibert en reconnaissance des services rendus pendant )a guerre.

Pr.!SO'<~tEp.s SAUVES.– On mande d'f!e)singfors au D<M/6M que ies 'UOO prisonniers qui se trouvaient a bord du vapeur botcheviste coûte dans ~'eva auraient été sauves.

LA Rot.:))A';rE ET n: SAtST-StÈHE. Le pape a donné son agrément à )a nommatfon de M. Pennesco comme ministre do Houmanie près ie Saint-Siège.

aime Marie-Christine seulement au 'moment ou il ia verra caresser son propre H)s. De même, chaque fois que MarieChristine serre l'enfant. dans ses bras, eiïe sent monter en e!ie son amour mal etouile pour le père. Etrange salmis de maternité et de désir! .te ne sais pas ou M. Chartes Outmont-apu t'observer. Peutêtre dans les squares, chez les amateurs de nourrices. Quant, à npus dire que ce sont. t ia les réactions fondamentales d'Adam et d'Eve, c'est tout de même un peu excessif.

L'auteur, au reste, insiste désagréablement sur ces sentiments particuliers et analyse avec force détails h jatousiedu pt're a i'cgard du iiis quand t'amie !c prend tendrement, dans ses bras. )) y a la quelque chose de suspect, qui irrite et qui choque. De son cote. Marie-Christine, décidée a taisser ignorer à Bernard son amour, voudrait bien se détacher de {'enfant, mais sa pitié materneHe pour ie petit être s'v oppose, a tel point qu'on se demande si eUe ne chérit, pas uniquement le père parce qu'eHe aime le uts.

Et finalement vous vous dites: Pourquoi Marie-Christine fuit-eite obstiné

Congre arshBeic~MS Fmce Jot;M (/ ./tu' Los congressistes ont'visite d'abord, sous ia direction de M.Lefëvre-Pontaiis, la belle église de Rosheim. un des types les plus caractéristique;! de l'architecture romane en Alsace, puis la très curieuse église d'AndIau, dont M. Bouchereau a fait ressortir l'intérêt et qui offre le plus beau portait sculpte roman de toute l'Alsace. Ce dernier édifice présente en outre, chose curieuse, une nei construite au dix-septième siècle dans le style roman.

Journée dH ~6y'<?. La matinée a été consacrée a la visite de la charmante ViDc de Kaysersberg. qui compte patmi las cites les plus captivantes de l'Alsace par ses vieilles malsons, son église pleine d'œuvres d'art et son chatnau si pittoresquement place. M. Joseph Rieder, maire de Kaysersberg, avait tenu à recevoir les congressistes dans le dé.icieuxhûteldeviDe du dix-septième siècle et à leur offrir un vindhonneur.

L'après-midi, les membres du Congres se sont rendus successivement à l'église Saint-Martin, est conservée la fameuse madone au buisson de roses de Schœngauer, a l'ancienne Douane, a l'église du Lycée (œuvre intéressante du dix-huitième siècle~, a l'élise et au cloître des Dominicains/et enfin au Musée (ancienne abbaye des L,nterIinden).Sur le chemin, ils ont pu goûter tout le charme des vieilles maisons qui abondent a Colmar. Le Musée les a retenus longtemps, et c'est surtout devant l'incomparabie et prodigieux autel d'Isenheim, dont les peintures sont dues a l'un des artistes les plus étonnants et< les plus originaux qui aient jamais existé, Mathias Grftnewald. M. l'abbé Walter et M. Pau) Vin'y ont Sait ressortir l'intérêt puissant qui se dégage de cette œuvre.

A la séance du soir, M. le capitaine Champion a lu une étude critique sur l'œuvre do Martin Schœngauer comme peintre. M. l'abbé Walter a, d'autre part, fait une conférence avec projections sur le retable d'Ise~hoim et le symbolisme des peintures de Grunewald.

LE CONGRÈS DES MINEURS i Au co'uTS'-dc' 'la troisième'journée du Contres de Saint-Etienne, les délègues mineurs ont approuvé a la presque unanimité un certain nombre de rapports touchant leur bureau fédéra).

Le citoven Bartue), secrétaire général de la Fédération, a protesté contre les sanctions prises par les Compagnies a l'égard des chômeurs de la dernière grève. 11 tut vivement applaudi par le Congres tout entier, qui vota la motion suivante .( Le Congres de Saint-Eticnne décide que, si les sanctions n'étaient pas rapportées, les mineurs s'interdiraient tout eiiort de surproduction.

Le voyage de M. Breton

M. J.-L. Breton, ministre de l'hygiène, a parcouru hier en automobile une partie des départements du Nord et du Pas-deCalais dévastés. 11 s'est arrêté dans nombre de mairies, d'hospices, de pouponnières, pour la plupart provisoires, et s'est fait présenter les enfants et leurs mères. Au cours d'un déjeuner a Courrieres, M. J.-L. Breton a décerné la médaillo d'or, de l'Assistance publique a M. Labbé, .président du Comité de ravitaillement du département du ~ord, et au docteur Lambret, directeur do l'oeuvre de l'assistance aux nourrissons.

NOUVELLES POLITIQUES Café ot alcool. Entre les années fiscales I918&1 I920Je prix moyen de gros de la livre américaine de ça é au lieu de production s'est élevé de 9, a 2'7 centièmes de dollar, soit de 0 fr. 50 a 1 fr. ~0 au pair, et cependant, malgré cette augmentation de 140 OU, les quantités importées aux Rtats-L'nis, passant de l.O~.OO'J a 1 500,000 livres, ont augmenté elles-mêmes de 4-~ 00. Pendant la même période les importations de thé ont baissé de 20 0/0. ~.ussi, contrairnment aux prévisions généralement émises, ce sont les planteurs de café et non ceux de thé qui ont bénéficté de la prohibition d~l'alcool aux Etats-Unis. Dimanche, dans son hûtel de Boulon-ne-sur-Seine, le Cercle .4~o;;r d;; .t/o/~f, en 1 honneur de la participation française à la Société des nations, a donné un déjeuner auquel assistaient M. Léon Bourgeois, M. André Honnorat, M. Appel), président de 1 Association française pour la Société des nationé, M. de FIcuriau, M. Jean Goût, directeur du service français de la Société des nations, et ses principaux collaborateurs, auxquels s'étaient joints notamment MM. Ch. Lyon-Caen, Haphaf-1-Georges Lëvv, d'Ëstournelies de Constant, Larnaude, Aular<l,F. de Las Cases, F.Bui son, D. Serruys et un certain nombre de membres du Conseil de l'Association française pour la Société des nations.

Le Conseil municipal de Bordeaux vient d'attribuer le nom d'Albert-deMun a la rue du Héservoir, ou mourut, en t914, le grand orateur.

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Le meeting des CM~et'çMts détaxants An meeting' tenu hier par les commerçant, détaillants, pus "entra le public qui veut la baisse et î~s fabricants qui ne cessent, de leur envoyer des tarifs en hausse un ordre du jour a été adopté a l'unanimité, demandant an Sénat de ratifier le vote de la Chambre sur la propriété commerciale, affirmant la nécessité d'appliquer la prorogation des baux commerciaux et industriels au titulaire du bail ou à son concessionnaire flétrissant énergiquement les mercantis et spéculateurs qui ont créé le malaise protond dont tout le monde souffre et demandant au ministre de ia justice de réparer les erreurs d'apptication de la loi du 20 avril 1916.

Au sujet de la baisse de la vie, une rë"

ment i'homme qu'elle aime et qui, étant libre, peut. et veut. l'épouser? Pourquoi ? Parce qu'il est. convenu que, dans le dessein immuable des espèces,la femelle fuit le mate: Hemy de Uourmont nous l'a démontré avec l'exemple de la taupe. Au fond, voila la pensée secrète de Charles Oulmont.le mobile qui ie pousse à entretenir ce malentendu incompréhensible. Mais. a de certains moments, il a si nettement conscience que cette loi animale ne suffit pas, qu'il imagine une intervention de la maitresse do Bernard, ce qui nous fait retomber dans des scrupules sentimentaux plus en harmonie avec la nature humaine.

Vous vovex la tendance scientifique de cette œuvre. Toujours un théorème de laboratoire sert de point de départ aux chapitres qui sont charges de l'iDustrer. Los héros dociles aux théories du savant réalisent scrupuleusement les données du problème. Maintenant ne vous étonnez pas s'ils vous paraissent quelquefois absurdes, s'iis sont souvent artificiels et cherchent toujours midi à quatorze heures. Dans leur logique rigoureuse ils violent tous les iltogismes de !'amour. Com-

solutin consente de restrsttidrë !es achats en jue. seut moyen d'écouler les stock ce lame le concours désintéressé des fabricants et fait appel aux producteurs de denréesaiimcntaires pour qu'ils rendent la vie'possible.

FAITTS DIVEI~-S

tjs Temps. (Bureau centrât météorologique. La pression atmosphérique reste assez uniforme et un peu supérieure a 760"'° sur nos régions. L'n centre de dépression persiste près

de i'h'tande (7-tt)"

Kn France, le temps va rester genëratement chaud; des orages sont probables.

A Paris, temps nuageux; au Parc Saint-Maur ia tfmperature moyenne, 21°, a été supérieure de3°4 àta normate~7°C;. Depuis hier midi, température max.'?7' min. 11". A laTourEifTei, max. '<!2°; min. U°. °,

Dates critiques pour juin (selon ta forfru.Ued'Uenh de ParviDe, et la Cof!Mtssa/)M dps 7'cmp~ ~i 10; !u-17; 2U; 24; 30.

Les enrayems de ta~ baisse. M. de Gallardo, 'uge d'instruction, a inculpe hier de spéculation DliciteM. Maurice Gillet, marchand de légumes en gros, avenue de la Mairie, 15, à Pierrefitto (Seine). M. Maurice Gillet est le patron de M.Léon Morin, qui fut arrête ces jours derniers et remis en liberté provisoire. M. Morin, nous l'avons dit, avait envoyé en province une dépêche à un expéditeur dans laquelle il annonçait qu'une débâcle sur les petits pois étant survenue,il y avait lieu d'ajourner les expéditions.

tn:;étMeux escroc. Alexandre Sébastien, sujet roumain, vingt-huit ans, habitant Paris d'hôtel en hôtel, avait trouve un moyen de vivre a ne rien faire. Il s'informait des personnes en instance devisas de passeports auprès des légations situées dans ia capitale et, comme il parle plusieurs langues, il offrait, moyennant finances, ses services. Des qu'i) avait empoché l'argent, on ne le revoyait plus. M. Tanguy, commissaire de la Fotie-Mericourt, a envoyé au Dépôt cet ingénieux escroc. CoH:s:On de cyclistes. Deux coureurs participant au circuit cycliste roussillonnais sont entrés en collision entre le Boulou et Saint-Genis-des-Foutaines, arrondissement de Céret. Fondecave, vingttrois ans, utia b~fter sur une automobile qui passait à ce moment, tandis que Macabiau s'avalait dans le fossé de la route. Touché au côté, Fondecave ne tardait paa à expirer; l'état de Macabiau est inquiétant.

Une (puvre d~sststauce scot&n'e. M. Honnorat, ministre de l'instruction pubtique, accompagne df M. Strauss, sénateur do ia Seine; de M. Lefèvre, directeur de l'enseignement primaire; de M.Godard, directeur des services administratifs, et de diverses personnalités du monde enseignant, a visité, dans le quartier de Plaisance, le centre d'hygiène sociale du groupe scolaire Crocé-SpineIli.

Gràce a un legs généreux de M. le professeur Lannelongue. ancien sénateur du Gers, et guidées, avec l'élévation de vues qu'on devine par M. le professeur Fuster, deux femmes admirables, Mme Guégan, directrice d'une école municipale, et l'une de ses assistante- Mme Granjean, ont réalisé là, au prix d'un dévouement et d'un esprit d'initiative de tous les instants, une œuvre qui ne saurait manquer d'avoir la portée la plus haute.

Rue Crocé-SpineUi, en effet, des examens médicaux constants font découvrir dès leur apparition les cas de maladie, ils permettent de déterminer quels enfants, sans être a proprement parler malades, ont cependant besoin de plus de soins; des crédits sont prévus, toujours trop faibles, hélas'pour procurer aux plus débiles un réaime convenable de suralimentation. Des cours de gymnastique médicale assurent, dans certaines affections, des guérisons ou du moins des améliorations sensibles un enseignement ménager bien compris donne aux enfants des habitudes <!e travail personne), d'ordre, d'hygiène et de propreté, enfin des enquêtes faites avec tact et discrétion, pour suivre les enfants, fournissent l'occasion de porter dans ies intérieurs les plus déshérités à tous les points de vue de boas conseils avec des paroles, toujours bien accueillies, d'encouragement et de réconfort.

M ERC!ER FRÈRES UES PLUS ÉLÉ6AMTS 100, Fg-St-ANTONE, PARIS MOBttJERS n9, rue Nationale, LILLE

~a"

TRiBUNÂUX

Le traËe de la. monnaie

Trois employés de banque, André PaUut, Vincent Chaussegros et Georges Francios, profitaient de leur situation pour trafiquer sur les monnaies d'or et d'urgent. !ts ont été condamnés par la tl° chambre, le premier a deux mois de prison, les deux autres a un mois. Leur complice, la !emme Stéphanie Bernard, a été irappée égatement d'un mois de prison, mais avec sursis. Un mécanicien. Marc Maroscjli, trouvé porteur de 10.000 !r. de monnaie, a été condamné par la m~me chambr.ea deux mois de prison et ~00 fr. d'amende.. Drame de la jalousie

I.a Cour d'assises a condamné tuer a quatre ans de prison pour meurtre Auguste Bouveau qui, le 5 février, dans une crise de jalousie, a, û'un coup de pted de biche, défoncé 16 crâne d'une jeune femme de vingt et un ans, Marie-Louise Poulain. Les membres du Comité directeur de l'Union des grandes associations françaises pour l'essor national M reçoivent cet aprf-s-midi M. BaymondPomcaré.éiu président de cet important groupement. L'n exposé y sera fait des résultats des manifestations organisées dans toute ia France en l'honneur des régions libérées. M. flerrk)t, maire de Lyon, parlera de l'organisation du parrainage de Lyon en faveur de Laon et de Saint-Quentin.

mentpourraient-Dsss rencontrer? L'expérience est, poussée très loin, Tcpuvre traîne etn'aptusiachateur delà vie: en dépit de quetquf-s belles descriptions, nous commençons à nous fatiguer de cette course qui mené vers un but incertain que nous senlons reculer toujours. Ou a envie de crier à l'auteur Mais regardex donc le premier couple venu' Vous verrez, si ta lutte que vous prenez tant de peine de nous montrer adopte ce caractère d'épreuve de fond, si un mouvement imprévu des deux antagonistes ne les jettera pas dan-! les bras l'un de l'autre Ah Us n'ont pas de chance,!es deux malheureux, d'être tenus au bout d'un ni parce savant hnpitoyab)e qui s'est mis dans la tête que ) amourt.vpe était une lutte désespérée pour ne pas s'appartenir.engngée entre un homme et une femme qui s'aiment.

Sachez que Bernard, après des eiTorts désespérés pour obtenir un aveu, finit par partir pour la Suisse. Marie-Christine, cette fois, décidée à se jeter dans ses bras, arrive trop tard.

A la fin dès fins, notre patience est récompensée. La dernière page cous mon-

~MIi~

CONSEIL DE GÂBINET

Les ministres et sous-secrétaires d'Etat se sont réunis ce matin au ministère des affaires étrangères. en Conseil, sous ta présidence de M. Miiterand.

Le montant des rôles da l'impôt sur les b;nénces de guerre

M. Francois-Marsal, ministre des finances, a informe te Conseil que le montant des rûtes émis à fin juin en ce qui concerne la contribution sur les bénéfices exceptionnels et supplémentaires de guerre s'élève a 6 m!a/'ds de /o/:c.<.

Conformément à la toi, la moitié da cette somme est exigible cette année et le recouvrement en est poursuivi.

Le Conseil a procédé ensuite a l'examen des affaires courantes.

Un Conseil de Cabinet se tiendra jeudi prochain. >

Z.es crédits des régions /ees Le Conseil s'est également occupa croyons-nous savoir, de l'amendement de M. Louis Marin qui porte à 12 milliards le chiffre des crédits destinés a la reconstitution des régions libérées.

Il a émis un avis favorable à cet amendement, mais son acceptation définitive reste subordonnée au vote par la Chambre des articles de la loi de finances qui règle les modalités du paiement aux intéressés.

Le budget de 1928 àia Chambra Quelques chapitres du budget de la guerre avaient été réservés dans te but de tes augmenter un peu ils nous reviennent, et la Chambre vote cinq millions pour main tenir dans t'administrât.! on de ta guerre les 2,532 mutités qu'eltc y emploie; 9 millions pour la construction du chemin de fer militaire du Maroc (mais « il est formellement. convenu qu'à partir de 1926 les frais du chemin de fer seront assurés par les finances du protectorat enfin les 90,000 fr. accordés en princip3 l'autre jour pour les frais de représentation des maréchaux de France (30,000 fr. chacun). Et nous passons au budget des colonies: d'abord un discours de M. Ftayette sur ta question du coton. ~Le jour, dit-il, les vastes territoires de l'Afrique occidentale auront été mis en ''utture, nous seronai tout près d'être a.iranchi& d'une sujétion qui nous coûte des milliards.

M. Outrey rappelle que l'Indo-Chine aussi pourrait donner du coton.

Puis grand discours de M.Candace.it s'occupe de l'administration, de l'hygiène, de l'enseignement et s inquiète du mandat que, aux termes du traite de Versaities, et d'un accord passé avec l'Angleterre, nous~ devons avoir sur 1s Togo et le Cameroun, ou, plus exactement, sur la part qui nous en revient quel sera ce mandat?

AL Boussenot rappelle que M. Simon, l'ancien ministre des colonies, avait dec !aré qu'il s'agissait, non d'un mandat, mais d'une annexion.

M. Sarraut, le nouveau ministre, nous fait savoir qu'il a pris sur la question ta mémo position que son prédécesseur. Mais aucune décision n'a encore été prise. M. Candace espère que l'affaire sera tranchée a Spa. H compte sur le Congo et )e Cameroun pour aider les colonies à. donner le contingent supplémentaired'hommes dont nousaurons besoin. Si t'ont veut, dit-il, que nos colonies prospèrent~ il ne faut pas les dépeupler.

M. André Lefcvre, ministre de la guerre, en tombe d'accord. « Mais. ajoute-t-it,nous ne serons peut-être plus d'accord quand its'agiradenxerlechiitfe du contingent." »

Un troisième discours est prononcé pat' M. Outre y. t) proteste avec énergie etind~ gnation contre cette opinion, émise au Sô~nat par M. Gaudin de \itla:ne, que nous devions céder un certain nombre de nos colonies. Mais M. Sarraut ne la prend pas ao sérieux. Ht la Chambre partage, son avis. M. Outrey traite en outre la question delà ç piastre. Les uns réclament ta stabitisatioa de la piastre les autres condamnent par anticipation toute mesure gouvernemen- tate qui ne baisserait artificiellement la cours de la monnaie indo-chinoise. Des nouvelles inexactes, tendancieuses, sont lancées de tous eûtes, contre, lesquelles il convient de mettre le public en garde. M. Sarraut fait remarquer qu'étant gouverneur de t'tndo-Chine il a provoqué t? création d'une commission qui délibérai sur ta stabilisation de la piastre au moment on la guerre est survenue.

Depuis, dit M. Outrey, M. Long, le nouveau gouverneur s'est montré très prudent et on ne peut l'en blâmer. !t a établi !f cours forcé, première étape de la réforme, en mars, dès que le nombre des coupures divisionnaires a été sufRsant.

M. Outrey conclut qu'il est nécessaire de modifier tous les contrats conclus en France, et non pas seulement un certain nombre dentrocux. i Enfin quatrième et dernier discours pour ce matin de M. Valade, sur l'organisation de l'administration centrale, sur te Cousoit supérieur, sur tes pouvoirs des gouverneurs, sur les moyens de crédit. Tous ces orateurs demandent à M. Sarraut un discours. M. Sarraut parlera donc peut-être ce soir.

LE COMPLOT

HIersoir.à à la suite d'une réunion tenue boulevard de l'tlupita], et en vertu d'un mandat d'arrêt, signe par ie parquet de Përi~uoux, ]a police judiciaire a arrête M. Manne Olivier, secrétaire du Syndicat des cheminots de Perigueux, inculpé de complot contre la sûreté intérieure da l'Etat. Ai. Fors'eron, commissaire de po~ lice, a procède ce matin à diverses perqui~ sitions relatives acette arrestation. M. Jousseiin doit interroger aujourd'hut M. Jouhaux au sujet de l'information ouverte contre la Confédération générale du. travai).

trelesdeuxamapts qui ont mis bas les armes. <' Us ont formé te couple, dit M. Charles Culmont. lueurs mains se tiennent., durant. le jour, comme s'enlacent. leurs membres la nuit sur la cou" che i)s jouent chacun son rote Adam près d'Uve. Y'ou. t/~u.c, ils so~~ L'a;/i<fc;fya Je la /n/a/<; i'/t'/o/re. a

Vous dcYine/, hélas que ce n'est !u qu'une tr~ve. L'auteur nous prépare sans dout.cdestuttes nouveHpsqui, eUes, aboutiront.à ta séparation. Cotte conception o-uerricre des rapports entre les sexes est, tout do mcmc asscx curieuse.

Et l'enfant, direx-vous, qu'est-it devenu' Je e l'ignore. Ayant accompH la fonction f frange que lui assigne M. Ou)mont, il disparait du récit.. Sans doute n'a-t-il p!m aucune utilité, et cet écrivain si passionnément acquis à la méthode scientinquo l'abandonne-t-il. ~<~ayn /e n'est certes pas une œuvre inintéressante, mais c'est moins, vous en conviendrez, un roman qu'un cours de physio!o-* "ie sentimentale, un cours quidonnel'ifnpression de durer toute une année. JEA~\ DE PtERREFEU.


Le Contres de !s Chambre de Commerce MerM~nate ~É~tNCB DB C~OTU~E

Le Congés de la Chambre de commerce internationale a tenu hier une séance pléniere.dans le grand amphithéâtre de Ja Sorbonne; sous la présidence de AI. Miiïerand. M. Léon Bourgeois, Lord Derby, ent~m'.ës.de personnatit.ë&-€mineQies, assis- taient à la cérémonie. La séance a été ou.verte a trois heures par un discours de M. Oemente], président du Congres. On a entendu ensuite un exposé de la situation économique actuelle de chacun des pays représentés. Le baron J.anssen a parlé pour la Belgique. Sir Arthur Shirley Ëenn a pris la paroie au nom de la délégation anglaise. Le sénateur Rolando Ricci a parlé de la situation en Italie M. Eooth a traita les problèmes qui se posent aux Etats-Unis; enfin, ?)). E. Schneider. le maitred)3 l'orges bien connu, a fait un tableau saisissant de' K' la France au printemps de 1920:

Discours de C/e/ne/~e/

Etienne Ciémenftel, sénateur, ancien ministre, prononce u~i discours au début duquel it remercie M. Millerand d'Être venu présider l'inau b-uration officielle de la Chambre internationale. Il rappelle que M. Millerand, ministre du commerce, a été «le principal artisan de cette grande manifestation d'uni<Mt iuternationale que fut l'Exposition universelle

M. Clémente! ajoute ;« La France,qui depuis trente ans poursuivait en silence et avec un courage stotque l'oeuvre de son ret'ièvement, la France qui avait réparé les désastres de l'Année Terrible, la France pacinque était alors toute au travail. Confiante en l'avenir, elle disait accueil à tous tes peuples, même a sonimplacable enner.[)ti,elie appelait autour de ssn drapeau, ~sdra.peau de la Fraternité humat&e. to'us les hommes de bonne volonté. EUe dissimulait l'inguérissable blessure qu'elle portait au flanc, attendant patiemment de la revanche du droit les réparations nécessaires.

Vingt ans ont passé! Sans qu'elle ait i:ien fait pour précipi- ter le cours du destim, l'heure a sonné de la justice immanente -et vous voilà, inaugurant de nouvelles; assises internatiojiales, mais cette fois~ au nom de la France reconstituée, vicloriefuse, glorieuse, gràce à l'héroïsme de ses enfants, de ceux de toutes les nations accourues à l'appel de l'humanité en danger et spécialement de ceuxdes quatre grande pays dont les représentants vous saluent des fils de Belgique, d'Italie, de Grande-Bretagne, des EtatsUnis dans le sang ~desquels est scellée notre commune et indéfectible amitié. La guerre de libéKation terminée, les peuples qui ont teru'assé le militarisme germanique ont envers ceux qui sont tombés pour la sainte cautse une dette sacrée ils se doivent de ne pai i laisser péricliter l'idéal au nom duquel t ant de leurs fils sont morts, ils se doivent.c [uelles que soient les difficultés de la t&che de poursuivre dans l'établissement d'une, paix durable leur rêve de fraternité hur naine.

a C'est ce qu'ont pensé les industriels, commerçants et banq~ iuiers des Etats-Unis, lorsqu'il y a un an,ils. ont chargé les représentants de la Fedér.ation de leurs 1,400 Chambresde comnM~ce de convier leurs collègues des. pays ajlliés d'Europe-ocei-. dentale à se groupe~' pour maintenir une collaboration indispensable au relèvement du monde.

H Leurs collègues de France, d Angleterre, d'Italie et dje Belgique leur ont chaleureusement répondu et, au cours de rénnions tenues en< octobre dernier à AtlanHc-Ctty.la décision de créer l'organisme permanent d'union qu'-est la Chambre de commerce internationïale fut prise par l'unanimité des AIRés.

)' Le flambeau fut confié aux mains de la délégation française qui. grSce aux enorts de son eminent et infatigable président M. Eugène Schneider,que je remercie au nom de tous ses collègues, a assuré, avec l'activa et précieuse coopération de M. Fahey, président d'*la délégation américaine depuis deux mous parmi nous, par la pl'épara'tion de ce ~ongrës, la réalisation aujourd'hui définitive de l'œuvre conçue pa.r nos amis d'homérique. » M. Clémentel fait conn aitre la motion qui a été présentée par la délégation britannique présidée par -M. Hobson dont les deux fils, engagés à 18 et 20 ans, ont été tués pendant la guerre.. Cette motion, appuyée par la délégatiom américaine, a été adoptée à l'unanimité. L.a voici

,~K Lo Congres considère! la reconstitution ~aes régions dévastées d s France, de lielgtque et d'Italie comme tétant la question la plus urgente et la pin 5 importante qui; doit être examinée sans tiélai.

j)Le Congrue a pris note' du fait que l'Allemagne n'a pas réduit s(Mi armée et ses troupes en armes autres que son armée régulière, aux chiffres stipules par le traite de paix: le Congrès a. également pris note du fait que l'AHemagne u'a pas livré les quantités de eharbott. et autres matières qu'elle s'était c.ngag'ee à fournir, et il est d'avis que tes AUenMinds n'ont pas encore prouvé un désir macère de faire honneur à la signature qu ~Is ont apposée au traité de paix.

«Etant donné ces faits, &e congres insiste auprès des gouvernemepits alliés pour qu'ii soit ciairement et définitivement spécifié au gouvernement :ai)amand qu'ii na lui sera accordé aucun< délai supptémeataire pour exécuter iës obligations qu'il a assumées toucijant !ta restauration des régions dévastées et pour exécuter complètement tes ciauses dûdit traité. ') M. G)éme:del conclut en disant que les j i'ebréseniants do commerce, de l'industrie et de ~a iinance feront tous leurs etïorts pour que ce.Vtt.'L: devieunc mie réatité, les /'e~~ese/7~s é~c/7~s

Apres M. Clémente!, M. le baron Jans" sen, delà délégation bMge. fait un exposé détailté de ia .Situation écono~liquc de ta Belgique au point do vue industriel et commercia!.

Sir Arthur Shir!ey Henn. de la délégation britannique, et M. Booth,de iadctégation américaine, apportent des renseignements sur l'état économiquf de !eur pays depuis l'armistice. Us in-istont sur l'œuvre importante que la Chambre de commerce internationate a entreprise et qu'elle saura mènera bonne lin.

As.

M. le sénateur noiando Ricci, de !a délé- s'ation italienne, prononce un discours~ d'une bel)e envolée et particulièrement applaudi.

~'Aujourd'hui, dit-i!, où il s'agit de sanc-

tionner avec Ia~ solennité d'un rite le principe de coODërationéconomiqueentre tous le-, peuples,' qui constitue la pierre fondamentale de la nouvelle Chambre de commerce internationale, oa a choisi fort a propos, comme siège, le Temple de la Science qui ne connaitpas de frontières et n'a qu'un seul idéal: la vérité et le bien do tous.

M. Ricci donne ensuite des détails sur la crise économique que traverse l'Italie, et il ajoute

« La guerre el!e-même n'a pas arrête le mouvement ascensionnel de l'Italie dans le domaine de l'industrie, et de l'agriculture. On constatera encore un semblable progrès si l'initiative et la.volonté des particuliers peuvent trouver une condition favorable dans une organisation des finances de l'Etat permettant le retour a la circulation monétaire normale, a la parité du change et supprimant les causes changes et frets– qui pèsent si lourdement sur l'économie de nos industries, lesquelles, par nécessité absolue, doivent recourir a l'étranger pour les matières premières et pour le combustible.

x Les finances de l'Etat ne sont -~as, en Italie, pires que dans les autres pays; l'Italie, de même que ceux-ci, a du augmenter ses dettes à l'intérieur et a extérieur; elle a en outre pourvu, par'de nouveaux impôts et par l'augmentation de ceux existant déjà, au paiement des intérêts, et le contribuable italien a accepté et accepte ces nouveaux sacrifices, qui sont un acte de foi continuel dans la future prospérité de son pays. Le gouvernement itatien prouve par des faits, même en ces derniers jours, qu'il est fermement résolu a )a plus sévè~a politique .d'économie-dans les ..dépenses et de réorganisation rapide des .finances de l'Etat

Le délégué italien a conclu en ces termes <; L'Italie aussi a montré qu'elle savait sacriGer toute considération d'intérêt immédiat au sentiment de la justice. A travers d'anxieuses angoisses et des luttes surhumaines, et par les paroles de ceiui qui la souhaita, fa prépara et la voulut unie et grande, Giuseppe Maxzini, l'Italie peut dire" d'elle-même que sa religion est ia religion du devoir et que son but est celui de concourir à réaliser, dans le monde rendu u la liberté, les~'ègtes du droit et les préceptes de la bonté.

M. Eugène Schneider a prononcé alors le discours suivant, qui a été écouté avecle plus vif intérêt et fréquemment applaudi LA FRANCE AU PRJNTEMPS DE 1920 /?/sco<s de ~/ye/?s ~c~e/t/cy Monsieur !e président,

Messieurs,

Depuis notre Congres d'AtIantic-City, huit mois se sont écoulés. En ce bref intervalle, notre etfort n'a pas été vain, puisque nous nous retrouvons ici et qu'a la place même où fut créé, il y a de nombreux siècles, un des plus vieux foyers de culture de l'ancien monde, nous reprenons et nous développons la-pensée que nous avons conçue eir commun sur'les rivages du nouveau! ,y

Pendant ces huit mois, il ne s'est pas passe beaucoup d'événements sensationnets, en ce sens que le monde n'a plus retenti du fracas des batailles ou de l'écroulement des empires. Oui oserait dire, pourtant, que les Etats-Unis se présentent aujourd'hui sous le même aspect qu'en octobre dernier, et que le tableau offert par nos divers pays ne s'est pas moditié? '? 1-

Sans doute, les problèmes fondamentaux restent les mêmes:: mais, après le bouleversement profond de la guerre, mille secousses, qui ne sontquelë contrecoup du grand cataclysme, se font encore sentir. Le monde cherche dans la fièvre un nouvel équilibre. Le trouvera-t-il bientôt' En tout cas, !e sens du long et laborieux effort qu'il poursuit pour y parvenir n'apparaît pas a tous les yeux.

Les intelligences sont retenues par des apparences multiples, variables et contradictoires, qui les déroutent.

li n'eh est que plus nécessaire, qu'à des intervaUes rapproches, les hommes de bonne votonte se rencontrent, échangent leurs opinions, leurs informations, s'éclairent ies uns les autres et se concertent en toute liberté.

Qu'adviendra-t-it de ta Ligue des Nations? Je ne saurais te dire. L'avenir en décidera.

Mais, nous, qui sommes des hommes prives, des travaitleurs, dont la tache est de créer et d'échanger, pour l'avantage de l'humanité, des biens, i'ruits du labeur de nos cerveaux et de nos mains, je peux bien afiirmer que nous portons en nous Fesprit de la Ligue des Nations, et qu'en ce sens, et quoi qu'ii arrive, eHc est assurée (te ne pas mourir. Car nous mettons, sans attendre, son ideaten pratique/C'est- j a-dire que nous sommes résolus a ne pas i demeurer isoles les uns des autres, mais j a nous tenir cn'contact permanent, à con- ft'onter nos pensées et nos inLerets, harmoniser, autant que possibtc, nos actions. 1

C est. Messieurs, ce qm m amené, après ies orateurs éminents qui m'ont précédé. a prendre ta parole pour vous exposer ~où en est. mon pays a l'heure présente. Hien ne saurait, être'.u mon avis. p)us fructueux que ces mises au point, par lesquelles nous nous informons réciproquement e). directement, de ce qui nous touche de p)us près, les uns et. Jcs autres, et je souhaiterais que nos .futurs Congrès en conservassent. L'usage.

Quand j'avais rhonneur de parte, devant. vous, au Congres d'AHantic-Cih', la France achevait u peine ia demobni-ation de ses armées:, elte comptait, ses morts, ses ruines etie supputait ce qu'il !ui faudrait de temps, ce qu'it !ui tau- drait. d'argent pour réparer ses pertes et retabtirson ancienne prospérité..Souiciteo en mf'mc temps par ies obligation:' tes plus diverses, e])e Lâchait, de parer aux nécessites les plus urgentes et de ramener tant, bien que mat l'ordre, un cartain ordre, dans son économie bouteversee par cinq années d'une existence tragitue. Les esprits, encore en proie ùta nervosité développée par un passe tout récent d'angoisse, d'heroi'sme et. do fièvre, s'impatientaient; queiques-uns,qui menaient grand bruit, pour entraîner ie-

autres, reclamaient, des solutions immé- diates et brutales l'horizon, lourd et sombre, annonçait les approches d'un hiver difficile, si difficile, Messieurs, qu'en France et hors de France, il ne manquait pas de gens qui nous considéraient avec inquiétude et qui, hochant la tête, doutaient de notre avenir.

A ce moment, vous vous en souvenez peut-être, je vous ai dit que vous pouviez avoir foi en nous je vous ai montré, au milieu des décombres, les premières traces de notre relèvement; je vous ai exposé tes raisons d'ordre matériel et moral qui nous permettaient de conserver et de vous faire partager notre opti-, misme, La France, en face de cet horizon si lourd et si sombre, ne désespérait pas; elle ne désespérait pas plus qu'elle n'avait désespéré a l'heure ou les armées de von Klu.ck arrivaient surla Marne. Quand elle mesurait l'étendue de ses pertes et l'énormité de ses taches, sans doute son front se plissait; mais elle se sentait forte, forte par le traité de paix qui venait d'être signé, forte }:ar l'appui de ses anciens compagnons d'armes, par la solidarité interalliée qui devait prolonger dans la paix ses heureux effets, forte, enfin, par elle-même, par sapropre vertu, par les énergies du vieux sang courageux qui coulait dans ses veines.

Qu'est devenue, depuis lors, la triple assurance qui donnait à nos cœurs la certitude du lendemain?

Vous n'attendez, pas de moi que j'entre ici dans les controverses qu'a soulevées le traité de Versailles, il n'est ni de mon rôle, ni de mon goût d'intervenir et de prendre parti dans ce débat. Mais, en une matière qui tient dans nos préoccupations présentes une place si capitale, je vous dois pourtant de vous dire ce qui me semble être le sentiment de mes compatriotes.

~e vous ai-je pas promis un exposé loyal, non seulement de ce qui se passe et de'.ce qu~on''fcH't,~auj&urd.bui, .chez nous, mais encore de ce qu'on y pense et de ce qu'on y espère? 4? .< Messieurs, ce serait s'abuser singulièrement que de croire que le traité de Versailles ait comblé les vœux de tous les Français, ou qu'il leur ait donné tous les fruits que la victoire avait fait mûrir. Le traité de Versailles e~t une œuvre collective des Alliés, qui engage la responsabilité collective des Alliés; il est né d'un labeur commun dans lequel des thèses souvent contraires se sont heurtées. II a fallu, pour le rédiger, tenir compte des considérations les plus différentes, coordonner, concilier des soucis d'ordre moral, économique, politique, tous parfaitement légitimes, quoique souvent incompatibles. On peut critiquer le résultat auquel sont arrivés les hommes de haute conscience et de mérites éminents auxquels incombait, dans des circonstances particulièrement délicates, cette charge écrasante. Mais nul n'osera contester que l'œuvre que ces hommes ont finalement mise debout n'aurait jamais été possible si elle n'avait été l'expression de leur bonne volonté égale, de leur confiance réciproque et de. leurs concessions mu- tuelles..

Et le jour ou l'Histoire jettera sa lumière sur ces négociations, il apparaîtra d'une manière éclatante que la France n'est pas le pays qui a.le moins sacrLfié à la cause de l'amitié en~re des Alliés et a l'intérêt supérieur de l'humanité, je ne dis pas de ses aspirations les plus chères, mais des droits mêmes que lui conféraient le passé et la justice

Aussi bien, Messieurs, n'est-ce pas ce qu'il nous importe de fixer en ce moment. Tel qu'il a été signé à Versailles, le traité paraissait assurer a la France le minimum de réparations et de garanties commandé par le respect de l'équité et le soin de l'avenir.

Et surtout, il avait ceci de bon qu'il était le traité. Comme tout traité mettant fin à une longue guerre, il devait fournir la base solide, sans laquelle rien de valable nepourraitêtre entrepris. Grâce alui, on allait savoir désormais sur quoi faire fond, pouvoir évaluer les charges pré-

sentes et futures de la rsauon, les repartir, les équilibrer, distribuer le travail, prévoir et ordonner. Ainsi, la grande barre d'ombre qui pesait sur l'horizon se soulevait. Il allait être possible d'apercevoir les grandes lignes de l'avenir Le peuple français, dans son immense majorité, nourrissait la conv'iction que les stipulations d'un traité aussi laborieusement. établi allaient maintenant être exécutées avec rigueur aux dates et selon~ les modes convenus. Comment aurait-il pu en être autre. ment? l'a guerre n'a~ait-elle pas été conduite en commun par les Alliés, afin que fussent désormais respectés les traités, afin qu'ils ne fussent plus impunément déchirés comme des chiffons de papier, au gré d'une nation avide de conquêtes? `' Le premier. le plus, nature! eu'et de la paix ne devait-il pas être de restaurer la croyance dans la foi jurée? L'Allemagne militariste, enivrée par la conscience de sa force militaire, avait prétendu se mettre au-dessus du droit et renier sa signature. Le commandement élémentaire de la morale et celui de ia politique n étaient-ils pas de l'obliger, après sa défaite, à respecter sa signature et a remplir, cette fois, ses engagements? Les Français, Messieurs, héritiers d'une iongue tradition nationale, se regardent naturellement comme solidaires des chefs qualifiés de leur Etat ils se considèrent comme engagés par la signature de ceuxci. même s'ils blâment ce à quoi elle souscrit: leur tendanceinstinctivone répugne pas a admettre que les peuples aient u paver les erreurs de leurs rois.

En quoi je ne prétends nullement qu'ils aient raison et je veux encore moins donner des leçons a personne, ni formuler rien qui ressemble à un regret ou ù un blâme. Je veux simplement vous expliquer les sentiments.avec lesquels la plupart des. Français ont assisté aux événements qui se sont produits aprésia signature do la paix, le trouble de fait dans lequel ils se sont trouvés mis. l'étonnementct l'cspëced'émbarras de conscience qu'ils ont. éprouvés et qu'ils éprouvent encore.

Car, presque à aucun point de vue, tes choses n'ont suivi le cours qu'ils attendaient.

Quo les Etats-Unis n'aient pas ratifié le traité de paix. n'est pas. Messieurs, ce qu! les a le plus frappés. Ils en ont été surpris, certes, el déçus; à quoi bon le cacher ? Xos amis américains qui sont ici le savent bien et ils savent bien aussi qu'entre nous H ne peu) être question de

dissimuler la vérité. Les Français ont été d'autant plus surpris que le traité faisait, large place à des idées qu'ils considéraient comme spécifiquement américaines.

Comment, d'autre part, ne se fussent-ils pas atarmés en voyant que certains principes fondamentaux qu'ils regardaient comme définitivement acquis, demeuraient en suspens? Une de nos préoccupations essentielles a l'issue de la guerre est de nous garantir contre le retour d'une agression semblable a celle de 1914. Les mesures arrêtée?, a cet égard, par le traité de paix ne répondent à ce souci légitime qu'autant que nous pouvonscompter sur le secours immédiat de nos ADiés, dans le cas l'Allemagne, ayant recouvré ses forces, songerait à reprendre, avec sa revanche, son entreprise avortée. Que tes-Etats-Unis dînèrent de se lier par un tel engagement, qu'une partie notable de l'opinion américaine pousse son pays à se désintéresser des affaires d'Europe et à revenir à son isolement d'autrefois, il y bien la de quoi nous donner quelque inquiétude.

Cependant, paspiusaujourd'hui qu'hier, la France ne doute de l'amitié américaine. .le le proclame bien haut, sûr d'exprimer ainsi la pensée de tous mes compatriotes. 1,'aide que les Etats-Unis nous ont. apportée au moment le plus critique de. la guerre~ le sang que ses enfants ont versé à côté des nôtres nous donnent une con- fiance absolue dans la fidélité, dans la loyauté américaines, persuadés que nous sommes qu'avec ou sans traité, si les heures que nous avons connues devaient sonner de nouveau, !e peuple américain, tout entier entendrait' l'appel de ses morts

Si nous avions, au reste, besoin de retremper notre foi, l'ardeur avec laquelle ia Chambre de commerce des Etats-Unis s'est, attachée à notre œuvre commune, la présence en ce lieu et, en ce jour, d'Américains si nombreux et si émments suffiraient, à nous rassurer. ?\0!r, Messieurs., il n'est pas, dit que tes mats-Unis vont redevenir iudiu'érents aux grands intérêts humains pour te triomphe desquels ils se sont battus! 1. Attendons avec patience et optimisme te résultat des mouvements qui agitent l'immense république. Certes, la tentation est puissante de s'abstraire d'une Europe ou bouillonnent tant de ferments dangereux.

En demandant à l'Aménque de continuer à participer à nos côtés à la gestion des affaires de notre continent et du monde, nous ne lui demandons pas un renversement moindre de ses conceptions traditionnelles que celui qui l'a amenée a intervenir dans la guerre. Une pareille masse ne peut pas être saisie en quelques 'jours, ni en quelques mois. Mais le peuple américain est trop généreux et trop avisé pour ne pas s'ouvrir à la notion de son intérêt profond, qui coïncide avec les sollicitations de l'idéal, et pour ne pas se rendre finalement à la voix du souvenir et de t'avenir En cette matière, les Français considèrent que la partie n'est pas jouée une pause est intervenue elle durera le temps nécessaire; mais nous retrouverons, tût ou tard, nos bons'partenaires Les nations vaincues, Messieurs, ne sont o'énéralement pas contentes des traités qui mettent le sceau à leur défaite. Elles ont d'autant moins sujet de t'être lorsqu'éttessont parties en guerre avec un

béuétice fabuleux et qu'elles se voient,au u retour, épuisées, les mains vides, obligées de composer avec ceux auxquels elles prétendaient dicter leurs lois. En se répandant en critiques amères, en plaintes et en gémissements, en essayant d'éluder les obligations contractées par elle, l'Allemagne, après tout, était dans son rôle, bien que l'Histoire nous rapporte l'exemple de peuples qui se sont fait une conception dill'érente de la dignité nationale et de l'honneur d'un vaincu. Mais ce que l'Histoire n'a pas connu souvent, c'est qu'un traité ù peine signé, et avant que l'encre n'en ait séché, soit critiqué avec acrimonie et semble être remis en question par ceux-là mêmes qui ont contribué à lui donner sa forme déunitive.

Te! a été cependant le sort du traite de Versailles, C'est devenu, pour les esprits forts, une sorte de commandement de l'élégance intellectuelle que'de s'attacher à en souligner les imperfections. On a assisté a ce spectacle paradoxal que les arguments produits par les vaincus pour échapper à l'obligation de réparer les désastres causés par eux, dans une guerre voulue par eux, ont été repris et complaisamment développés chez les vainqueurs on a vu des plumes considérables plaider la cause de l'agresseur de préférence à la cause des victimes et, parce que l'agresseur, dans !a lutte engagée par lui. avait reçu d'assez rudes coups, certains se montrer plus sensibles a ses douleurs qu'aux souffrances infligées par lui a ses victimes.

11 faut, sans doute, bien de l'esprit pour aller ainsi au rebours des émotions naturelles du cœur et des exigences élémentaires de la justice courante. M ne faut, certes, pas moins d'assurance pour peser, sous prétexte de science, la part de l'innocent et celle du coupable dans la

même balance et pour prédire, en invoquant de prétendues nécessites économiques, là faillite elle chaesfinat, comme si tes faits économiques existaient seuls et suivaient une courbe infaii)ib)e. et comme s'ils n'étaient pas souvent euxmêmes fonction des facteurs poiitiques et moraux!

A la faveur de cette campagne, FAiIetnagne n'a pas rempH ses obtigations. Force est bien de ie constater.

Fi

Mais, Messieurs, ie p)us grave, à nos veux, n'est pas qu'un certain nombre de .réparations matérieUes précises, sur ies.queHes nous comptions, nous aient fait .défaut: )op)us grave reste, pour nous, .ia question de principe et la question de méthode. Ce qui nous préoccupe le plus vivement, ce ne sont pas les dommages que nous cause )'incomp!cte exécution du Traité de paix, ce n'est pas i'attitude

arrogante et déloyale do i'AHemagne.

c'est que ia série des déboires que nous avons éprouvés ne risque d'apparaitre comme in suite d'un manque d'union et d'ou.cntccntrciesAniés. Depuis que nous nous sommes rencontrés a Anantic-City, i[ faut t'avouer, la j cause de )a sotidarité intcratiiée n'a pas fait tous tes progrès souhaitaL!s; ie~ espoirs que j'avais exprimés a ce proposa ne Fe sont pas promptoncnt réaiisés i j'ai t'i'npression que !'égoîsmc, du moins

provisoirement, a regagné beaucoup du j

) terrain qu'il avait perdu pendant la guerre; parfois même je me demande avec tristesse siies craintesqueje formulais, it y a huit mois ne se sont pas déjà vérinécs, si chacun de nos peuples car nous participons tous des mêmes fautes réinstallé dans ses habitudes et dans sa vie normale, n'est pas devenu trop sensible a ce qui te concerne personnellement, trop attentif à tirer à &oi le maximum d'avantages, sans souci de ses anciens camarades de futte et du bien de l'ensemble.

La rivalité économique dont je prévoyais qu'elle succéderait infailliblement à la guerre des armes si une sagesse supérieure n'élevait les hommes au-dessus d'eux-mêmes, eUe n'est pas certainement dans tés esprits elle n'est pas .consciemment vouiue ni logiquement poursuivie mais n'est-eile pas déjà instatlée dans les choses? '?

Les grands accords internationaux, dont nous avions rêvé pour mettre fin à ta crise des changes, n'ont pas encore vu lé jour. L'organisation internationale de crédit que nous souhaitions d'établir pour aider dans leur relèvement les nations victimes de la guerre n'a p~s encore été possible. Le Bitt Edge, dont le vote a suivi de peu notre départ d'Amérique, n'a pas encore été utilisé avec toute l'ampleur de réalisation qu'il pouvait comporter.

Au milieu de l'inégalité prodigieuse dans laquelle la paix a laissé les Altiés, il aurait peut-être été protitable de s'en tenir aux pratiques de répartition, de distribution et d'entr'aide qui avaient été en honneur pendant la guerre. Il ne faudrait pas que chacun en vînt à conserver jalousement les avantages dont la nature l'a doué et, sinon à garder pour lui les matières premières qu'il se trouve posséder en abondance, du moms a s'en servir vis-a-vis des autres comme d'une précieuse monnaie d'échange et a en tirer tout le bénéfice possible, sans considérer les sueurs et les souffrances qu'il en coûte à ses amis pour s'en rendre acquéreurs!

On ne doit pas se lasser de te répéter, Messieurs, la guerre, cette épouvantable épreuve que vient de traverser l'humanité, n'aura servi, en dernière analyse, au progrès humain, que si nous n'oublions pas l'enseignement qu'elle renferme, a savoir que le bien ne s'impose, ici-bas, que par l'atiiance des bonnes volontés, par ]a foi dans un ordre fondé sur la raison et la compréhension mutuelle. En usant de fermeté à l'égard de l'Allemagne, notez bien qu'on n'eut manqué, ni de générosité, ni de ce souci, que je préconise, de l'équilibre et de l'ordre international. L'Allemagne ne saurait se passer d'obéir à une loi. Les événements l'ont prouvé et le prouveront bien plus encore; elle n'a ni assez le goût de la démocratie, ni assez l'expérience de la liberté pour trouver cette loi en elle-même. Et!e n'a pas non plus assez compris les leçons de sa défaite livrée à elle-même, elfe retourne aux maîtres qui l'ont déjà égarée.

C'est un Allemand, un de ceux que l'Allemagne d'aujourd'hui vénère le plus, le philosophe Fichte, qui a dit que la uersonnalité se formait selonles obstacles auxquels elle se heurte.

Le «moi" allemand nouveau, c'est-àdire l'ordre nouveau qu'il s'agit d'établir en Allemagne, ne se formera et ne durera qu'en fonction de la résistance et de la cohésion du K,npn-moi.')i a~ie~qu'trq~ veraenfacedelui.. n-

Si la France, Messieurs, pour avancer dans l'oeuvre de son relèvement, avait attendu l'aide matérielle que le traité lui promettait ou les facilités que des combinaisons interalliées pouvaient lui procurer, si elle n'avait compté quesurle dehors pour rétablir ses afiaires au dedans, je n'aurais, sans doute, rien à ajouter a ce que je vous disais à At)anticCitv nous en serions aujourd'hui presque au même point qu'hier. La guerre n'a pas diminué la qualité du sang français, ni sa vitalité, ni son ardeu.r au travail. Les trois saisons qui se sont succédé depuis notre dernière réunion ont accentué les heureux débuts que je vous avais, à cette époque, signalés, et mûri des résultais que je voudrais maintenant vous indiquer.

Le premier soin ue la France, quand ses régiments furent démobilisés, a été de procéder au renouveHement de ses Assemblées. Dès qu'il eut dépouillé l'uniforme et repris la blouse du paysan ou la cotte de l'ouvrier, le soldat a été appelé à voter et a se choisir des représentants. Les Assemblées élues du pays n'avaient pas été renouvelées depuis 'l'année qui précéda l'a guerre. II' était part-iculict'cment important qu'avant de se mettre au dur labeur de la paix, les volontés de la nation pussent librement s'exprimer. Les élections, aux divers degrés, eurent lieu sans incident, dans l'atmosphère de calme et de sérieux qui convenait; et ce n'est sans doute pas d'un mauvais augure qu'au lendemain d'une existence si exceptionnelle, le retour aux usages normaux ait pu s'accomplir naturellement et sans heurts.

Vous entendrez, au sujet du rartement qui est issu., en novembre 1919 et janvier 1920, de cette consultation nationale, des appréciations carfois exemptes d'indulgence, sinon des pritiques sévères. Mais si, d'aventure, les Français cessaient un jour de se critiquer eux-mêmes en critiquant le Partement qu'ils se son!, donné, c'est alors que vous auriez le droit de concevoir de l'inquiétude et de vous demander de quelle maladie ils soun'rent.

Certes, les passions politiques ne paraissent pas, dans les nouvelles Assemblées, moindres que dans l'ancienne. Mais un fait est remarquable c'est que, des qu'un grand intérêt national est en jeu, une majorité compacte se forme, instantanément, toute vibrante de l'amour du bien public, et c'est encore que leurs controverses ne ralentissent ni l'activité ni l'application au travail' de nos députes et de nos sénateurs. Ce sont la des'indices d'un pays qui n'est pas en déchéance, d'une sève qui n'est pas épuisée, d'une âme nationale qui n'entend pas renoncer! La tache la ptus urgente à laquelle nos législateurs devaient s'attacher sans retard était la restauration de nos finances

I)s n'v ont pas manqué.

Bien des erreurs ont été nuses en circulation a proposd~ régime des finances françaises. Oit a prétendu que la France avait payé l'impôt du sang mieux que l'impôt de ''argent et que sa conception du devoir fiscal n'était pas à ta hauteur de sa c~ncentior) du devoir militaire.

C'est bientôt dit. La France s'est vu enlever dès les premiers mois de la guerre ses départements les plus riches, lès plus productifs au point de vue des impôts. La majeure partie des agents de son administration des Snances était mobi* lisée parmi les soldats du front; toute sa. vie commerciale fut paralysée, toutes ses sources de revenus' furent taries d'ua seul coup.

Toute son activité se tourna, se concentra sur la guerre et, sans pouvoir rien vendre au dehors, sans avoir !a contrepartie d'aucun gain d'aucune sorte, elle dut pendant cinq ans acheter au dehors, non seulement dé quoi fabriquer,pour e)le et pour ses alliés, des armes, mais encore de quoi se nourrir; puisque ses paysans, lâchant la charrue pour le fusil, ne pouvaient plus cultiver seschamps. Resterait, enfin, à savoir si un pays sur lequel toutes les épreuves fondent a la fois n'a pas de limite à sa résistance et si on peut charger indéfiniment ses épaules sans qu'elles craquent. Maigre cela, au cours de la guerre, la France n'en a pas moins doublé, et au delà, le chinre de ses impôts. On s'étonne aussi de notre préférence pour les impôts indirects; certainn ta plaisantent, d'autress'en indignent. Mais. Messieurs, chaque peuple a ses mœurs et ses traditions. Les nôtres remontent fort loin. Il ne faut pas oublier que,quand nos ancêtres ont fait une révolution d'où sont sorties toutes les démocraties modernes, c'était pour faire prévatoir une conception de !a liberté individuelle qui à bien sa grandear et sa dignité Ils entendaient que l'impôt fût égal et anonyme et qu'à l'abri d'un système qui ménagent la personne, chacun fût libre de gérer ses biens à sa guise, sans en devoir d'autre compte qu~à lui-même.

Nous avons vécu là-dessus pendant dn siècle. On ne supprime pas d'un trait d6 plume une notion qui est entrée dans toutes les fibres de l'être, et l'on n'admet pas non plus d'emblée une conception du rote de l'Etat diamétralement opposée à l'idéal pour'lequel nos pères~nt élevé leurs enfants L'impôt sur le revenu est une notion à laquelle les Français ne se refusent pas. Ils s'y habituent peu à peu. A vouloir les y contraindre brutalement et lourdement,'on gâterait tout. L'art de la finance ne demande pas moins de psychologie que celui de la politique.

'1

uuo! qu n en son, un aes premiers actes du Parlement nouvellement élu a été de porter nos recettes à ta hauteur de nos dépenses et d'équilibrer ainsi le budget normal de la France. Pouf arriver à cela, il a fallu instituer pour plus de huit milliards d'impôts nouveaux. Par un exemple inconnu jusqu'alors dans les annales de notre histoire, la Chambre et le Sénat, siégeant pour ainsi dire sans interruption, ont étudié et voté ces impôts formidables dans l'espace de quelqaes semaines, de telle sorte qu'aujourd'hui, après tout ce que la guerre a détruit, chez elle, en biens de toute nature qu'elle n'a pas récupérés, la France va payer près de cinq fois plus d'impôts qu'en T[914! Comment pourrait-on soutenir encore que les Français ont reculé devant le devoir fiscal? Certains détails des impôts nouveaux ont pu être discutés et critiqués. Mais, ni dans le Parlement, ni dans le public, au- cune voix ne s'est élevée pour protester contre un tel accroissement de nos charges, ui pour essayer d'en différer l'échéance.

Aurait-on pu faire davantage encore? `' Je vous parlais, il y a un instant, de l'art de la finance. Cet art consiste avant tout à garder le sens des limites, On peut, 1 sans doute, théoriquement, tirer toujours du contribuable plus qu'on ne lui demande. Mais si, sous prétexte de remplir les caisses publiques, on atteint le nerf vital d'un pays, si on décourage l'initiative, le trava}î, le goût de l'entreprise, de l'économie chez l'individu, si on lui en-. lève la perspective de pouvoir jouir deà fruits de son labeur, d'améliorer sa condition et celle de ses enfants, on pousse une nation vers la ruine, en vertu d'une loi humaine inéluctable. II ne faut pa~ vouloir faire trop bien, trop vite. Les finances publiques doivent suivre le développement de la prospérité privée si elles le précèdent, elles le tuent

Cet accroissement si considérable de nos impôts, quelles conséquéncesaura-t-il sur la reprise de nos affaires, sur les progrès de notre commerce et de notre industrie? 11 est encore trop tôt pour que nous puissions le savoir. J'ai confiance, pour ma part, que la France ne pliera pas sous ce poids et que les législateurs se sont arrêtés a la mesure convenable.' Et c'est Sans doute aussi le sentiment public, car la confiance de la Nation en elle-même et eh ses destinées s'est afur-t mec récemment d'une manière éloquente! L'emprunt qui a été émis au début de ce printemps a produit !(' miHiards. 11 les a produits sans enbrt, sans qu'il ait été besoin d'une propagande intense et en quelque sorte naturellement. Symptôme dont nous avons le droit de nous sentir réconfortés. 11 témoigne de la santé et du robuste optimisme qui animent les Prnnfnis malgré toutes leurs difficultés

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momentanées.

Pourtant, si son budget norma! se trouve maintenant en équilibre, il n'.eH' est pas moins vrai, Messieurs, qu'une orave cause de trouble subsiste pour nos unances et empêche leur complet assainissement. Pour reconstituer nos dix départements dévastes, pour payer !ôs peù-t sions des veuves et des enfanta de nos morts, les pensions de nos 377,000 mut~ lés, nous sommes obtigés de puiser en~ core dans nos propres coffres et d'ouvrir un compte extraordinaire qui s ajoute a nos dépenses normates. Et pourtant, ce compte n'est pas te notre.! En attendante qu'il soit reg~é, une brèche est, ouverte dans nos finances par iaqueHe s'écoutent nos ressources, brèche épuisante parée) qu'eHë engloutit des sommes considéra-. blés. brèche inquiétante parce que nous ne savons pas encore ni quand, ni corn" ment elle sera bouchée.

Ce que les Francats demandent a cet égard est bien s!~p!e et n'excède pas ieâ bornes de la stricte justice: ils deman* dent a sortir, te plus tôt possible, de t'incertitude u ne pas continuer a supporter seuls un fardeau qui ne leur incombe pas its demandent que les assurances sotenneifes du traité de VersaiUes reçoivent cromptb et comp!ete exécution en ce qm concerne !cs réparations ils demandent t à pouvoir tirer parti de ta créance qu Us ont dans leur poche depuis un an Us demandent entin que la reconstitution do leurs territoires dévastes ne sot pas considérée comme un soin qui ne fcçardc qu'eux. Sur le sol qui recouvre !e< osse-


ïBents confondus de leurs enfants et des' vôtres, iissouhaitent'que les vivants res- tent unis pour faire renaître la vie, et attestent par la continuation de leur solidarité que les morts ne sont pas morts en vain

Plusieurs d'entre vous, avant l'ouvertùre de ce Congrès, ont parcouru, nos régions dévastées. Us auront vu que les ~destructions dépassent en horreur tout ce que l'imagination la plus hardie peut concevoir.

Peut-être auront-ils été frappés par i'Tunmense travail qui reste a accomplir, plutôt que par l'immense travail qui été accompli? Et pourtant, ce qu'ils ont vu aujourd'hui représente déjn un progrès considérable par rapporta ce qu'Us auraient pu voir H y a un an. Mais, sur une pareille étendue,)e progrès réalisé échappe à un même regard. C'est au centre, là eu lés résultats acquis se totalisent, qu'on aperçoit le mieux le chemin parcouru. Je serais heureux à ce propos qu'on vous communiquât les renseignements qui ont été rassembles par l'Lnibn des grandes Associations françaises pour l'essor national, sous ce titre éloquent « La France qUirenàU. » Quant" à moi, je me bornerai a vous donner quelques précisions 's sur l'état de la reconstitution industrieUe des régions dévastées, tel qu'il a 6té officiellement constaté a la date du l~avhMMO.. 11

Au 1" avril 19'30, 3,363 établissements industriels sinistrés employant au moins 20 personnes avaient été recensés. A ta même date, ;?,m de ces établissements avaient fait connaître qu'ils avaient totaJë.ment ou partieUement repris leur exploitation,soitune proportion de 71.70,0. Pour fixer les idées, je rappellerai .que le nombre des établissements ayant repris leur exploitation était de 70H au 1'~ juillet 1919 et de l,a60 au I" décembre de la même/année.

En 1914,!es .j,3b:.cLabhsseme!ns recensa. emp!,o~a~ent 668,000 Q,u,Y.ri.ers~ a.u..l~ avril 1920, Us en occupaient, 23.),000, soit une proportion de 35,2 00. La proportion d'ouvriers occupée a l'exploiLat.ion par rapport, a 1914 n'hait, que de, 9,7' 0 0 au l~'juiHet 1919, de 26,700 au 1~ décembre. La progression a été ptus lente au cours de ces derniers mois; eue n'en est pas moins'sa tisfaisant.e dans son ensemble.

C'est. dans l'industrie textile que la si- tuation est la meilleure. La proportion d'ouvriers occupes par rapport, à 1914 Y est déjà do 43,3 0,0. La. reprise de i'act.~ vité des établissements textiles a été particuliè.remfnL rapide dans l'arrondissement. de Lille 78 00 de~ établissements recensés y~ont repris leur exploit.at.idn. l.e nombre des ouvriers emptovés était, de 143,000 en 1914 il était, de 78,000 au 1" avril 1950. soit une proportion supérieure à 54 00. L'industrieiainière de la région de Lille mérite une.menj.io.u spéciale. Elle occupait, déjà.au début d'avrii,79 00 de son personnel d'ayant-guerre. A Tourcoing. !a population ouvrière atteignait même 83 OC, à Roubaix, 84,3 0 0 de celle d'avant-gucrre..

Dans Findustrie métailurgique la proportion n'est pas aussi favorable le personnel occupé à l'exploitation proprement dite des usines métallurgiques représente cependant, déju 24,5 00 de l'eifectit d'a-vant-guerrë. Dans tes industries chijni-ques, il représenLe 39.1) 0 0 dans les in- dostries de* l'alimentation~ fl 'ne~rëpre-* sente encore que 20 ?('.

Si l'on envisage la situation par départements, on constate que c'est dans.le département. du Nord que ia reprise a été la plus acLivc, 42.6 0 0 du personnel d'avantguerre y a repris le travail; dans le département. du Pas-da-Catais qu'elle a été la plus lente le chiu'rc correspondant n'y est que de 9,3 00. Les proportions dans les autres départements, et. pour ne parler que des régions indusLrieties à la fois les plus importantes et les plus éprou-vées.sont. de 34,2C 0 pour la Somme, 33,8 00 pour la Meurthe-et-Moselle, 32,2 00 pour les Ardennes, 19,0. 0 pour l'Aisne~

Les efforts qui ont éLé poursuivis parallèlement. dans le domaine agncote sont du in(''mc ordre. Voici, par .exemple, queUe.était., toujours à la même date du 1~ avril 1920. la situation dans le départementde ia Somme. Sur 198,000 hectares de terres dévastées, 9J,000 étaient déjà en pleine culture, l'our les ensemencements d'automne, 60,000 nouveaux hectares auront été remis en étaL A la fin de 1920,il ne restera plus que 35,000 bectares a mettre en culture.

Pour suivre le même exemple, dans le département, de la Somme', sur 25,000 maisons plus ou moins endommagées, 8,200 ont été en),icrcm'en~répnr6Ps"'Otr remises en état d'être habitées, 10,0t)0 abris provisoires ont été édifiés.

Dans l'ensemble, au ,1~' avril 1920, 3 millions d'hectares de terres avaient été neLtoyés. débarrassés des obus et des fils da~er, 1 miltion 1 avaient ét.é labourés 5.500 kilomètres de chemins de fer avaient été reconstruits et 10,000 kilomètres de routes; ),700,C03 réfugiés étaient rentrés chez eux* 200,000 maisons avaient été réparées; 50,030 abris provisoires avaient été construits: et, pour ce)a. une somme de 10 miHiards s avait été dépensée.

Ces quelques précisions vous permettront. de mesurer Tœuvre qui a été accomplie. Et cependant, Messieurs, cette oeuvre est loin d'être terminée Vous avex 'vi~qùeUe existence difficile mènent, dans les~ caves ou dans de fragiles abris, les populations qui ont. regagné leur village détruit. Ureste encore, disséminées a travers la France, un grand nombre de familles qui ne peuvent pas rejoindre leurs foyers. Il faudra des mois, des annëes pour rendre aux régions' du Nord et de l'Est 4.eur aspect et leur vie normale. four pousser plus rapidement ce travail gjgantesque,, nous ~manquons de ,maté<riaux, nous manquons de. main-d'œuvre, nous manquons d'argent! Du'moins aurex-vôus pu constater, je l'espère, que les populations sinistrées n'ont perdu ni !a patience, ni le courage el qu'un esprit acharné les anime.

.La France, dans son ensembfe, porteen elle ia conscience vivante de ce qu'eiic doit a ceux de ses enfants .qui ont ét.é si cruellement at.teints. Son l'artement l'a témoigné en votant une loi suriesdom- Baages de guerre qui va, dans )a voie de rentr'aide e*. du secours, aussi loin que poësibie. Une manifest.ation grandiose, qui s'est déroulée ici-même ii y a quelques jours, a attesté que la sollicitude des Rrancais pour leurs malheureux compaiSJbtcs.ne faib)issa.itpas. Mais la, France, seule, est limitée dans son eubrt' Puisse !e monde comprendre que, comme !e di-

saitàcette place le doyen de la Faculté de Droit de Paris, <s tant que les régions dévast ées n'auront pas vu disparaître jusqu à ta dernière trace de l'horreur subie, un lourd malaise continuera M peser sur i- l'univers,!a justice et le droit réclaonr.ont Car il n'y a pas de prescription c.ontre le droit éternel ni contre l'immortelle justice H Le travail accompli par nous dans ie domaine agricole et industriel de nos provinces détruites n'est au reste qu'un élément du labeur auquel la nation française s'est flivrée d'un bouta l'autre de son territoire. ,,Ceux d'entre vous qui sont venus en France pendant la guerre et qui, pour nous rejoindre aujourd'hui, ont eu de nouveau l'occasion de la traverser, n'ont pas manqué d'observer combien son .aspect avait déjà changé. Les champs ne sont plus morts. Partout, le paysan les aaime. Partout, sous l'impulsion de la nécessité, la machine remplace les bras qui font déi'aut.

Si le ciel nous conserve quelque temps encore ses faveurs, nous aurons, cette année, une belle récolte de céréales.' Si tes prévisions les plus optimistes se réalisent, cette récolte sui'Hra peut-être à couvrir les besoins entiers du pays. En tout cas, même si l'on tient compte des accidents possibles, il estsûr.dès maintenant que la France aura à peu près une récolte d'avant-guerre, et qu'elle ne sera obHgée do recourir que dans une faible mesure, au cours de la prochaine, campagne agricole, au~ importations de céréales étrangères. C'est un résultat important, si l'on considère que pendant la guerre le rendement de la récolte avait diminué de 50 00 et que.pendant )a campagne qui s'achève, nous avons dû importer ::5 millions de quintaux de graines paninables représentant des milliards qui, sortant de France, nuisaient gravement ') Jf) tenue dn chans-e de notre monnaie.

~u,B.Qtn.{.de,~ue..d.e.l'i.ndusH-)e.,J~ peux. dire que nous jt'avons pa-; non plus mal employé, noire, temps. Des entreprises nouvelles, en nombre étonnant, ont été créées. Quant, aux anciennes, elles ont, pour la plupart, accru leur capital, perfectionné leur outillage et développé leurs niovens de production. Un esprit nouveau est en train de se répandre parmi les industriels français. Autrefois, on leur reprochait, de ne pas voir assez grand, de se contenter d'un rendement moyen, de ne pas appliquer avec assez d'ampleur et de promptitude tes méthodes modernes.-H y avait peut-être, dans cette espèce de timidité de l'industrie française; J plus de sagesse instinctive qu'on ne voulait le reconnaitre, elle fait que notre industrje n'a pas progressé par bonds, mats par une ascension continue, laissant à l'élément rural la place importante qu'il occupait dins le pays, est peut-être, après tout, une des raisons qui ont rendu possible notre résistance physique et qui nous ont permis de garder notre équili-~bre mora!.

Aujourd'hui,les conditionssont autres. Tous les moteurs de la prospérité nationale doivent donner tout leur eubrt. L'industrie, n'en doutez pas, est a la hauteur des taches qui l'attendent. Elle a acquisia notion des grands chiures, des grandes proportions, des grandes audaces. Elle a Ics-hommes qu'iLlui faut. De plus en plus, eHe.jatttre clj.e l'être des jeunes,gens. Le-'pubH'c~ie demande pas'mieux que ds l'aider dans son travail,et les banques ont appris à la soutenir. Que lui manque-t-il donc, Messieurs, pour être un agent aussi actif qu'elle le pourrait du relèvement national? `!

Il lui manque du combustible Il lui manque du charbon La disette de charbon atteint d'une manière grave tou tes nos industries, .mais plus particulièrement peut-être la métallurgie. Je ne dis pas cela, vous pouvez m'en croire, parce que je suis moi-même métallurgiste,mais parce que l'industrie du fer et de l'acier est, en quelque sorte, une industrie de base qui soutient toutes les autres, et aussi parce que l'industrie du fer et de l'acier, étant donné le retour à la France du bassin minier de Lorraine, est susceptible des plus grands développements. Je vous ai. naguère, à Atlantic-City, exposé ces faits, qui ne sont plus nouveaux pour vous. Avec les installations anciennes qu'elle a perfectionnées, les constructions nouvelles auxquelles elle a procédé, les récupérations et les acquisitions qu'elle a pu faire, la métallurgie française est appelée a devenir un instrument singulièrement efficace qui relèvera ce pays de ses ruines et le guérira de ses plaies.

0~ sayeZt-y.ous que,tandis que la métallurgie allemande travaille, à l'heure ou je vous parle, à 65 00 de sa capacité totale, la métallurgie française, par défaut de charbon, ne peut travailler qu'a 25 0,0? '? Quand on se rappelle que la raison principale de cette disette de charbon provient de la destruction, opérée sur l'ordre des autorités allemandes, de.nos mines du \ord, quand on voit que les stipulations du traité de Versailles, qui condamnent l'Allemagne à réparer ce crime, ne sont pas observées, en sorte que l'Allemagne vaincue peut cependant tirer bénéfice des conséquences de son monstrueux calcu), comment ne pas reconnaître dans cette situation un véritable déni de justice, un abus criant qui ne saurait se prolonger? C'est pourquoi je m'adresse à vous, et spécialement u ceux d'entre vous dont les pays sont producteurs de charbon, et je vous demande votre aide.. Entre vous et nous, il ne peut pas y avoir concurrence..

Messieurs, il me semble qu'on ne peut pas plus nous refuser du charbon qu'on ne refuse à Loire à un blessé!

Si, à votre retour chcx vous, on vous questionne, si on vous demande M Qu'est- ce que les Français désirent le plus re- cevoir de nous? Que sont-ils prêts a nous acheter? De quoi ont-ils un besoin urgent ? H réponde?. « Du charbon')' » Les indications sommaires que je vous ai apportées ici et qui permettent d'affirmer que)a Franco est sur 1~ bonne voie sont, en quelque sorte, corroborées e~ ré-J sumées par deux faits que je voudrais encore signaler à votre attention. Le premier, c'est que. si l'on consulte les statistiques générales de notre commerce, on remarque que l'écart entra le chiffre de nos importations etceiui de nos exportations diminue régulièrement.

Depuis !e 1"' janvier 1920, par rapport a la période correspondante de 1919, nos exportations accusent une plus-value de tnifiiards 85i mUlions dans la même pértpde. )cs importations n'ont progressé que de 1. milliard 9'27 millions. Le déËcit

de notre balance commerciale se trouve donc diminué de 2 milliards.

Il convient de noter que cette plus-value de 3 miiliards 854 rniHions aux exportatKm représente, par rapport à l'année dern~è~'e, un accroissement de 182 00. Mais lo plus remarquable est peut-être la place que prend dans ces chiffres l'augmentanon de la vente au dehors des objets fabriqués elle a passe de 1 milliard ~4-1 millions à 3 milliards 688 millions. Le second fait, c'est que le rendement t des imp&ts indirects dépasse chaque mois, et dans des proportions considérables, qui vont souvent au delà de 50 00, les prévisions. Je ne crois pas nn'il y ait un meilleur baromètre de l'activité renaissante d'un pays. En présence de ce double phénomène, il ne peut pas, semblet-il, y avoir de doute. La France est en train de guérir: pour peu que la politique dois Atliés l'y aide, les progrés de sa guérison se précipiteront et elle ne tardera pas à revenir a la santé. Pour le moment, elle est en pleine convalescence physique.

11 me reste à vous dire un mot. de son état moral.

L'esprit public en France a suivi, "en effet, pendant la période qui nous occupe, une évolution qui n'est pas moi.ns digne de remarque. Quand nous nous sommes rencontrés.en octobre dernier, à AtlanticCitv, vous vous souvenez que nos amis américains étaient assez préoccupés de la croissance du bolchevisme en Europe et qu'ils nous demandèrent « Quelles chances de succès le bolchevisme a-t-il dans vos pays ? Je leur répondis « En France, aucune Depuis lors, Messieurs, les symptômes sur lesquels je m'appuyais pour donner cette assurance se sont précisés. Le bolchevisme, ou du moins ce qu'on appelle de ce nom, c'est-à-dire l'agitation révolutionnaire, inspirée par l'exemple de Moscou, a subi deux lourds échecs, deux défaites graves, qui compromettent singuliere~nent son avenir. Lés élections de novembre 1919 ont eu pour pla te-forme Ja question du bolchevismp,f La réponse .du pays a été écrasante pour le parti révolutionnaire. .Cette première leçon ne la pourtant pas éclairé. Il constatait autour de lui une certaine fièvre de mécontentement. La cherté de la vie, les difficultés inhérentes a la réadaptation des individus aux conditions nouvelles de l'existence, la crise des transports, entretenaient dans le public une nervosité, une sorte de mauvaise humeur chronique, sur les raisons desquelles il s'abusait totalement. Là ou il n'y avait qu'impatience de revenir au plus tût à la stabilité et à l'ordre, agitation de surface et contre coup inévitable des bouleversements entraînés par la guerre d'abord, par la cessation brusque de la guerre ensuite, le parti révolutionnaire s'obstinait à croire à une volonté profondément ancrée de révolution sociale, à un dégoût définitif de l'ordre établi, à un désir vivace d'extirper la bourgeoisie, comme s'il y avait véritablement en France une classe bourgeoise, et comme si, du peuple à la bourgeoisie il n'v avait pus, chex nous, montée et descente continuelles, échange et pénétration constants! Le parti révolutionnaire s'imaginait que le bon sens populaire, le vieil instinct raisonnable du peuple français seraient aussi naïvement sensibles que lui à l'exemple do cette révolution russe, ai lointaine, s'Hhsaisissable et si complexe! Il voulait, d'autre part, utiliser à son profit des circonstrnces dont il craignait que, de longtemps, il ne s'en présentât plus d'aussi favorables. Les casernes étaient vides, l'armée retenue au loin par les nécessités de l'occupation. 11 recevait, enfin, du. dehors des sollicitations pressantes, auxquelles il n'avait pas le courage de se dérober. Et c'est ainsi, qu'à l'occasion du 1" mai, après qu'une poignée d'extrémistes eut réussi à prendre par surprise la direction de l'importante corporation des cheminots, le parti révolutionnaire a essayé de provoquer la grève générale qui devait être, dans son esprit, le prélude de la révolution.

Messieurs, on fait marcher le peuple français pour de grandes causes, pour la liberté, pour la patrie, ou simplement pour l'honneur On ne le fait pas marcher sur un mot d'ordre aussi prétentieux, aussi obscur que celui de « nationalisation industriatisée '), que les révolutionnaires avaient choisi pour donner à leur mouvement une sorte d'aspect scientiQque et désintéressé!

La grève générale avorta complètement. La majorité des ouvriers, restée saine, refusa de s'y prêter, et les meneurs, qui pensaient entraîner à leur suite le tofrent des foules~ s'aperçurent qmjs étaient seuls. Le public, en bloc~ prit parti contre eux. On vit des volontaires offrir en masse leurs services pour remplacer les grévistes. Partout, le sentiment civique opposa à la tentative révolutionnaire un obstacle qu'elle ne put surmonter. Soutenu par le Parlement et par l'ensemble de l'opinion, le gouvernement,sans se montrër.brutal. sut agir avec fermeté il mit, pour ainsi dire, à l'abri d'eux-mêmes' quelques-uns des plus exaltés et sans, heurts, sans violences, en moins de deux semaines, c'en fut fini de la grande équipée révolutionnaire

La tentative du l~mai, n'apas été sans causer un certain trouble dans la vie du pays. Mais, en définitive, je pense qu'elle a fait plus de bien que de mal. Elle a mis un terme à l'intluence, parmi les ouvriers, des agités et des fous. E)le a permis aux partis de l'ordre et du désordre de se compter respectivement et fait apparaître que ce dernier était en nombre inHm< Et)ea relégué le boichevismedans l'armoire des vieux épouvantails et établi que ce mal asiatique ne pouvait s'acclimater dans notre pays gaulois. En portant un coup d'arrêt aux velléités de violence, elfe a de nouveau frayé ia voie aux méthodes d'évolution raisonnable, de discussion pacifique, de réforme, de collaboration et de progrès. Surtout, elle a révélé que le peuple français, ~la lumière do ia guerre et de l'après-guerre, était en train de s'ouvrir à une conception nouveUede la démocratie.

Avant la guerre, par un entraînement insensible, on en était venu à considérer voiontiers che?. nous la démocratie comme l'o régime ie plus commode aux appétits et à ia fantuisie de chacun. La démo<'ratie apparaissait comme le système qui permettait, en somme, le mieux au citoyen de faire es qu'il voulait, d'écarté:' les obligations un peu rudes et de préférer les solutions paresseuses. Le visage de la démocratie était celui d'une bonne nUe qui ne se fâche jamais. Or, Messieurs, les épreuves qu'ils viennent de subir ont amené un grand nombre de

'Français à la regarder avec d'autres yeux. Ils ont vu en elle une Minerve grave, porteuse, avec l'olivier, du casque et de la lance. Us ont reconnu que la démocratie.-c'était avant tout le droit de choisir librement des chefs et que, par conséquent, ce droit entraînait le devoir de les choisir bien, pour leur valeur intefleetueile et morale, et non pour leur richesse, leur naissance ou leur éloquence. Us ont reconnu qu'il ne fallait pas laisser tomber en poussière le principe d'autorité, parce qu'il n'y a pas d'entreprise humaine qui puisse se passer d'un commandement qu'il fallait, au contraire, restaurer et entretenir l'usage 'de la discipline civique, c'est-à-dire le respect des lois, l'obéissance aux pouvoirs légalement institués, la notion du devoir envers l'Etat et envers l'ensemble du peuple, parce que, sans une certaine vertu de ce genre, l'exercice de la liberté conduit t à la démagogie.

Telles sont les idées qui cheminent à travers l'esprit de maints Français. Si vous y prenez garde, elles vous expliqueront l'histoire d'hier et elles vous prépareront à comprendre ce que. sera, je l'espère, notre histoire de demain

J'en ai terminé, Messieurs, avec le tableau que je m'étais propose de vous tracer de ce qu'a etc, pendant le temps qui nous a sépares, l'activité de la France, et aussi de ce que ce pays pense et de ce qu'il souhaite aujourd'hui. Ai-je mis à ce tableau trop do couleurs optimistes ? .('étais optimiste quand vous m'avez connu. Je le suis encore. Je ne me dissimule pas cependant, et je crois pas avoir dissimulé les coins sombres, les problèmes encore angoissants, qui ne sont pas résolus, le caractère encore fragile de notre convalescence, ni surtout l'énormité de la tâche qui nous reste à accomplir. Du reste, si vous voulez vous faire une idée de nos difficultés, quotidiennes, des écueils, des disputes, des récriminations de toute sorte au milieu desquelles se poursuit notre route, vous n'avez qu'à parcourir nos journaux. Ils sont à la fois l'expression de toute cette fièvre laborieuse et, par leur critique sans cesse renouvelée, l'aiguillon de toute cette activité.

Il me semble, pourtant, que si l'on s'écarte de cette turbulence de la rue, de ce bruit que fait la vie de chaque jour, si l'on monte sur la colline silencieuse d'ou le regard peut embrasser le spectacle de la nation en travail, on distingue alors le sens de son effort. ou s'aperçoit du progrès lent et sûr qu'elle réalise, des résultats qu'elle obtient. Les cris s'éteignent, les détails trop crus disparaissent et l'image qui reste dans les yeux est celle d'un peuple lucide et tenace, qui sait que son avenir est entre ses mains et qui remonte pas à pas le cours de l'adversité 1

Je m'en félicite, comme citoyen français. Vous me permettrez d'ajouter que je ne m'en félicite pas moins comme citoyen du monde. Je partage l'opinion de ceux qui pensent qu'il y aurait le plus grand péril à laisser au centre de l'Europe des nations désespérées, dépourvues de tout et hors d'état de rétablir leur prospérité. Mais, avez-vous réfléchi aa danger que constituerait pour l'Europe et le reste du monde une France qui serait écrasée sous ses charges, qui ne pourrait pas se relever, dont les habitants énervés, impatients et révoltés contre leur destin, céderaient aux appels de la révolution et de l'anarchie ?

Quand la France demande qu'on l'aide dans son œuvre de relèvement, ce n'est pas seulement parce que la justice réclame que, la victoire ayant été com!nune, les frais de la victoire soient supportés en commun; ce n'est pas par simple égoïsme car elle est de taille à se relever seule je l'ai déjà dit et je le dis encore la France, avec le temps, est de taille à se relever seule; mais c'est aussi parce qu'elle a conscience d'être un des piliers sur lesquels repose la paix universelle qu'il est de l'intérêt de tous que ce pilier soit, le plus tût possible, raffermi et consolidé.

Cette solidarité interalliée, cette solidarité internationale, elle ne prétend pas s'en réserver tout le bénéuce. Elle souhaite, au contraire, que ses bienfaits se répandent sur toutes les nations. Elle est convaincue, aujourd'hui comme hier. que la paix ne prendra racine, que l'équilbre et ia prospérité ne renaîtront que si les peuples ont la sagesse de cultiver en eux te.sent.iment de leur communauté, et préfèrent a l'antagonisme et àlalutte stériles l'acco'rd'etUent.r.'atde'técoa'da~ C'est pourquoi la Chambre de Commerce internationale a rencontré cliëz nous la sympathie de tous.

La pensée qu'elle réalise est partie intégrante de notre idéal.

Les vérités même les Rlus aveuglantes ne se répandent pas à travers le monde d'un seul coup. Les événements même les plus frappants, qui attestent ces vérités, ne suffisent pas à leur gagner l'esprit des hommes. Il faut qu'elles y croissent lentement, qu'elles s'incorporent peu à peu àdeur substance. Mais pour cela, il faut aussi qu'il y ait quelque part des hommes de patience et de volonté, des hommes qui aient la foi,'et qui ne se lassent point de prêcher par la parole et par l'exemple.

Vous êtes, Messieurs, de ceux-là. Cette volonté, cette foi, vous les avez L'exemple~ la Chambre de commerce internationale le donas en ce moment! J'ai confiance dans l'avenir de cette plante dont vous êtes les bons jardiniers. Avec vous, grâce à vous~ elle se développera, elle produira, elle vivra! ?

EnSn M. Miilcrand, président du Conseil, a pris la parole, et sa voix forte, martç.Icc, a résonne au milieu d'un grand et attentif sHencc. Il a prononce le discours suivant, dont de nombreux passages ont été salués de vifs applaudissements. /?/seou/'s de ~/e.M/?a~e Af/7/e/'a/?c PRÉSIDENT DU CONSEIL

11 y a six semaines environ, ia Confé-

rence parlementaire internationale du

Commerce clôturait; a l'aris, sa sixième assemblée plénière, nu cours de laquelle elle avait examiné la situation économique du monde et adopté les résolutions les plus nettes et le-: plus utiles.

Aujourd'hui, cène sont plus des parle- mentaires des pays ailles qui se rassem- blent pour rechercher les remèdes a la crise dont souu're le monde. Ce sont des I commerçants, des industriels, des hom- j mes d'au'airps. c'est-à-dire les artisans

mëmesde l'activité commerciale et industrieiie.Si le programme de votre Contres ressemble par beaucoup de traits à celui de la Conférence parlementaire, vous t'abordez dans un esprit diûerent et avec des visées tout autres.

H est si vaste que, sagement, vous avez résolu de borner cette fois votre effort aux têtes de chapitres les questions qui y sont inscrites embrassent en eu'et toute l'économie politique distribution des matières premières et politique économique géneraie; probtème financier avec cette redoutable inconnue du change qui bouleverse .toutes les prévisions; transports et fret, si modifiés depui~Ia guerre qu'ii faut chercher là une dés causes principales du déséquilibre actuel; Oéaude la concurrence défoyaté, qu'essayent si justement d'arrêter les clauses de nos traités de paix ;entin l'urgent, l'angoissant probtëme de la reconstitution des régions dévastées, dont un grand nombre d'entre vous ont pu, par eux-mêmes, apprécier l'incomparable difticutté. Mais tt ne suffit pas à votre ambition d'avoir un programme et de Fétudier

vousvenex- ici pour fonder une. œuvre;

vous savex iaqueue, car le projet en a tongtemps mûri dans vos esprits.

Lorsque, au mois d'octobre dernier, les missions alliées se sont rendues a la Conférence d'AtIantic-City, sur l'invitation de !a Fédération des Chambres de commerce des Etats-Unis qui désirait voit' de près nos hommes de commerce, d'industrie .et de finance, et apprendre de leur.bouche comment ils comprenaient ie relèvement économique de leurs pays, elles se proposaient d'exposer au peuple américain !a situation générale de l'Europe. C'est à ce moment que vous avcx décidé de maintenir le contact si heureusement établi et de créer une organisation permanente. Ainsi a pris naissance l'idée de la Chambre de commerce internationale que vous fondez aujourd'hui. `

Ses promoteurs, ses'fondateurs sont tes AHiés sur eux a repose le poids de la guerre, et, comme ils ont fait la guerre, ils veulent aujourd'hui faire la paix, paix bienfaisante dont doit sortir la prospérité de leurs pays, pour jamais unis. Avant ta guerre on a connu de temps à auU'e des Congrès, internationaux de Chambres de commerce. Pour utiles et profitables qu'Usaient été, c'est vraiment quelque chose de neuf qu'une Chambre de commerce internationale, qu'un organisme permanent, agent désigné de liaison entre les organisations nationales ou chaque pays groupe tout ce qui compte chez lui au point de vue commercial, industriel et financier.

C'est également la'première fois que nous voyons nos amis américains, en si grand nombre, prendre part aux travaux d'un organisme international ils viennentanimés de la même ferveur avec laquelle nous les avons vus débarquer en France, au milieu de la guerre, pour aider, selon l'expression de Rooseveit, à sauver l'âme du monde.

Vous avez parcouru les régions dévastées vous avez pu prendre un premier et faible aperçu de ce que furent les souffrances de la France. Vous avez vu, et maintenant vous savez _vous connaissez nos vœux, nos besoins. Vous nous apportez votre concours. Pour être efficace, il doit être durable. Ille sera.

Lorsque l'éminent président delà délégation française prononça à AtlanticCity son discours d'ouverture, il dit avec infiniment d'à-propos et de justesse qu~au moment de la signature de l'armistice tous les pays d'Europe ressemblaient plus ou moins à des malades qui, sitôt leur fièvre tombée, se croient guéris et veulent se mettre debout: leur faiblesse les avertit qu'entre la maladie et la santé il y a la convalescence, et ils apprennent à leurs dépens que la convalescence n'est pas moins difficile à surmonter que la maladie.

Huit mois sont passés depuis,lors. vous pourrez vous rendre compte par vousmêmes des progrès de la convalescence. La France est debout, elle vous attend; vous avez confiance en elle et elle répète de vous ce que Turgot écrivait en 177C « L'Amérique est l'espérance du genre humain.'

Messieurs, vous allez vous mettre au travail. Plus-tard, lorsque les fondations de la maison que vous entreprenez de construire seront assises, vous en éléverez les étages. D'autres adhérents, ~'autres alliés, des neutres viendront se joindre a vous. L'heure sonnera d'admettre ceuxlà mêmes qui nous ont combattus. Mais; en ouvrant vos rangs n de nouveaux venus, vous conserverez au fond du cœur le souvenir, lidfle et reconnaissant des premiers jours.Vous garderez intacte la solidarité qui, dans la guerre, vous a valu la victoire et qui vous permettra, dans la paix, de hâter la reconstitution de l'Europe nouveHe.

~e /?esoA/r/o/? </e /a Co/n/ss/M </es /7a/!ces

c

La commission des finances de !a Chambre de commerce iaternationalea votehier matin la résolution suivante

l* Le Congres des représentants des organisations commerciates~t industrieites des pays alliées insiste pour que de. accords interviennent entre )<'s gouvernements des pays mtiiës en vue d'éviter que des particuliers ou des Compagnies dun pays soient obiigés de payer plus d'un impôt sur'te même revenu, étant entendu quête pavs dont) rassortissent ces particuliers ou ces Sociétés a le droit de demander le pavement de la différence entre ta taxe payée et ta taxe perdue dans ce pays. Le Congres invite te Conseil d'administration a faire immé- diatement. des représentations aux nouvcrnements des pays atties interess<tS et. a essayer d'obtenir que ta législation dans ces pays ussure la mise en œuvre de cette resolution. 'Henvovee pour rédaction ù une souscommission.

!t C-:t décide que le président et les membres du Conseil d administration seront invites a ndmn:pr un Comité spécial, charne d'étudier ('opportunité d'établir un bureau d'échange de

crédits étrangers sur une base d'échange réci-

promtC avec têts pays qui pourraient désirer s en servir pour leurs exportateurs et pour )e dévetopnement, utiérieur de teur activité. t" f.a Chambre de commerce internaUonate estime qui) est. du devoir des vendeurs, dcns tous tes pavs qui ont combattu ensembte comme aiiiés.iu cours de fagtien'e, de faire tout ce qui est compatible avec tes principes des affaires pour étendre te plus possible les faci!ités de o-edits au: acheteurs des pays attiés pen.hmt ta période de reconstruction. &0 t.)Hentic'[t du Congres est attirée sur tn.éau'iité .ctuettc de tracement accordée aux banques étrangères d'aprùs tes tfus des ditïéreuts pavs.

Le Congre- en conséquence, suggère rjUU csf désirable de rechercher des amendements pratiques en vue a'as-urer têts avantages qui pourraient être accordés au moyeu dep '/nvi-

iége-rccip'roqucs..

Aujourd'hui et demain, le Congrus examinera en séance picnicrc les probtemes .de la production et d': la distribution in*

dustrieUe, la question des matières pré* mières, la lutte contre la concurrence d6Ioya)eet en~nieprobteme financier. Toutëa ces matières ont déjà fait l'objet d'études approfondies par les commissions spéciales.

Ce soir, banquet à l'hûtei Continenia), oHei'taux délégations étrangères par te comité français. M. Mi!ierand présidera te banquet.

Le Coures de !'A!!iancs n, repuM!eaine et demecraitttMB

A !a -reprise de la 'séance d'hier, suspendue comme nous l'avons dit en Dernière Heure, en signe de deuii, après i'étoqucnt éloge de ~{. Adotphe Carnot par M. Jonna'rt, le Congres a entendu un rapport de M.Pput Raxoua sur les moyens de prévenir'ou d'apaiser )es conflits du travail, notam' ment paria substitution légale :tta CoAfcdération générale patronale et n ta C. G~T. d'une Confédération générale do la'pïoduction et de la consommation nationa'ies et par la création pour chaque indu&ttlo d'un Conseil national ou de Conseils'rë-' giouaux composes de représentants des Syndicats patronaux et ouvriers. M. Georges Pautet, directeur honoraire au ministère du travail, examine la question de l'habitation; M. le docteur G~sse.t réciame du Parlement la réorganisation de l'inspection médicale des écoles;.M, Mithac termine un rapport sur 1 apprentissage par unvcfu pour raugmentation;de:ia durée de la fréquentation sectaire, ayec enseignement pratique; en appuyant, ces' conclusions, M. Consbaut Vertot, députa des Vosges, démontre l'utilité de donne!* aux jeunes gens une orientation profe-ssionnelle en temps opportun. Sur le droit de grève et la liberté du ;travait, M. Daniel Massé présente un rappprt concluant à l'interdiction de toute -interruption du travail dans les administratiëo's publiques avec sanctions disciplinaires allant jusqu'à la révocation, sans préjudice de dommages-intérêts- Le général Maiteterre lit ensuite uh-r.apport sur la réorganisaMon de l'armée, préconisant la réduction progressive du~së)' vice militaire jusqu~au service d'un'.&rt avec un régime d'engagements, et de~ rengagements volontaires largement r~'t~i-

bués.

A)& ,-<

Voici le texte du discours pronbnc6;'par M. Jonnart à l'ouverture du Coagrès' Discours de M. Jonnaft

« Au cours des vingt, dernières années. les fonctions que j'ai remplies m ont~ empêché souvent de prendre une part active à ta vie de notre association, et c'est pour moi une grande satisfaction que, des :ie lendemain du jour ou la confiance de\votre commission centrale executive m;'a. appelé à l'honneur de présider i.'Amapce républicaine démocratique, le CôngrÈs qui s'ouvre aujourd'hui me fournisse l'occasion d'entrer en relations avec l'ensetnNe ne nos adhérents et de nos sections. JEn acceptant, des mains dtu regretté M. Adolphe Carnot, cette charge qui comporte d'importants devoirs, tout particùtieEeméntau commencement d'une ère nauvelle dont la-grandeutr dépendra de,a santé morale du pays, je n'ai point douté de trouver auprès de vt&us la même élévation de vues, ie même désintéressement, le même dévouement au bien public 'f}ai ont marqué la brillante carriëre dénotée association sous la direction de ses.fondateurs et sous ;la généreuse, impulsion d'un de nos vaillants amis auquel je: vieux renouvej&r le témoignage de notre ;vi~ gratitude et de' notre atfectueuse sy~pa- v tiiie.M. Pallu~dela Bajnère. » J'ai hâte de donner ta parole à nôs'dts~tingués rapporteurs qui, au nom de nos commissions, vont soumettre à votre approbation les conclusions d'études approfondies sur la plupart des problèmes qui intéressent la reconstitution nationatè. Revenir sur les principes directeurs ~de notre action politique que j'ai eu l'occasion d'exposer tout récemment serait sà'ns doute superflu. Sur ces principes, qui sont ceux dé la Révolution française et qui o.n~t trouvé dans la Déclaration des droits l'homme et du citoyen leur expression définitive, tous les républicains ne sqn't-tls pas d'accord? Ce qui importe, c'est, d~n déduire les conséquences qui en découlent dans l'état actuel de notre pays,&n particulier dans le domaine économique et dans le domaine social. C'est précisément là l'objet de ce Congrès l'étude des p'robièmes économiques et sociaux, dont~la solution assurera notre relèvement'-a~ lendemain de la guerre, ytient.fort à pt;opos une place prépondérante.. Sur la question des habitations en général, et en particulier de l'habitation ouvrière, sur'ies moyens de prévoir et'd~a' paiser les conf!its du travail, sur la législation relative à la grève dans l'indus~-te yet dans les services publics, sur l'appcep- tissage, sur l'inspection médicale de,s écoles, sur ta réorganisation des tt&a$ports maritimes, sur les .moyens de parer à la crise économique et de rendre à notre industrie toute sa puissance de production, sur le développement de notre agriculture, sur la réorganisation de notre armée, sur la restauration de nos Snanpës et sur l'administration de nos services pu'btics, des rapporteurs compétents vcrnt vous saisir de motions dont l'ensemble constituera la plus importante contribution que l'initiative d'un groupement poétique ait apportée jusqu'alors a l'Rtfort'.da relèvement de notre beau pays. Le patriotisme éclairé, l'amour de la liberté, le sens de l'ordre et de ia discipline, enHn le so'uci généreux et hardi delà justice socia)e qui animent ces travaux considérables sonMes heureux symptômes d'une rénovation nationale que, pour répondre aux vœux jc~s combattants et des morts héroïques de la Grande Guerre, nous voulons profonde ~et durable."

Les Echanges de matières nremierM entre )a France et iltaiie

A )a suite d'une réunion tenue a l'Association itato-francaise d'expansion économique. sous la présidence de M. Herr~ot, pour discuter des échanges..de m~tiëres premières entre la France eti'itaiie; tes vœux suivants ont été émis

Oue la France consente a céder a t'ItaHe, conformément au récent accord de .San !!emo, les droits qu'eue possède dans ~e bassin houiiier d'Meractee <~ue ta France accorde a i'ttatie, m&ycn* nant te))e participation (Inancière qni'coaviendrait et teiapportde main-d'o~u.re~~i serait nécessaire, un droit de pre!ere,hee sur les minerais de rOuen/.a; Que ia France accorde l'autorisat-jot~' H de~ capitaux italiens de prendre une participation importante dans de nouveU~s concessions phoschatiëres en Tunisie "ne Ittatic livre a )a France par pri~ttte 'jt'par an~O,<)<) tonnes de pyt'ites,~j,'ti sont nécessaires pour assurer ic main~u etia prospérité de notre industrie des produits en engrais chimiques; Oue!!taUe fournisse de préférence a'tA France les 120,000 tonnes de soufre 'btu~ qui lui sont nécessaires: Oue les deux gouvernements s'accordant pour développer et faei!itcr Mmport~)~ .de main-d'œuvre ttahenne.


ïl.y À CENT ANS

? i' L_

,/i6MMa~dMD~a~dujeudi\29Jui!i 1820 Parla, sSjuin~ –.Aujourd'hui, après !? taësse, leRoi-atravàiIlQ avec M. te duc de

Richelieu.

M. le prince deTalIeyrand ne quittera Paris que daTis le courant de la semaine prochaine. LeQràtid-OheM de France, réuni le 26 juin courant, pour la célébration de la Saint-Jean d'été dans son local ordinaire, rue du Four Saint-Germain,4?, sous la présidence de ?. le marquis de Beurnonville, premier grand-maître adjoint de l'Ordre, a voté a l'unanimité Bae somn~ede 5po francs pour ~'érection du monument à la mémoire de feu JE~. ~Mgr duc de Ben-y.

M ~SMCE DE M CHAMBRE

i La Chambre, aGn de se tonner du champ, & commencé par voter un douzième provisoire pour le mois de juillet c'est une petite somtne de 4 milHards 352 minions, qu'osa votée eh trois minutes, personne payant songé à faire son mea cH~pa –et à ~'accuser d'avoir embourbé le budg&t dans ~es discussions marécageuses. Et ceci fait, On recommence à parler. D'abord on met la dernière main au budget des P.T./I. Le personnel reste l'objet des soins les plus attentifs. M. Emmanuel Brousse, toujours à son Mste, s'étonne qu'à peine a-t-on changé !es salaires des fonctionnaires, on demanda encore ~ie nouvelles augmentahons. Ma:s l'économe du gouvernement n'a aucun succès on lui reproche de « voir rouge et M. Deschamps lui-même incline, pour soa personnel, à une bienveUIance qut cause une véritable stupeur à M. Brousse. Donc, les inspecteurs des postes gagnent ïl0,000 fr. à cette atTaire. Et l'on renvoie quelques chapitres à la commission, dans lebutd'améti.orer le sort des ouvriers du boulevard Brune et de l'avenue de Saxe.Au public, on Se borne à promettre un an-

nuaire des téléphones.

'.On quitte ce budget électoral pour prendre celui du ravitaittement. M. Isaac, ministre du commerce, en l'absence de~l. Thôùmyre qui est souHranit, s'est charge de défendre les proposition~ de ce service, qui d'ai)leurs-dépend de sOttKiépartemenJ. Et 4.1 le t'ai travée cet esprit ne!, e.t; .pTatiquc l qu'on lui conaalt, et cette hauteur de vues que ao comprennent pa~ toujours ceux qui rampent dans les bas-fonds de la pohtique électorale, mais qu'apprécient et admirent tous les autres:

En premier lieu, certains s'a-filigent longuement du décret du 5 juin q<i n'accorde le pain à prix réduit qu'aux ~amilies de quatre enfants. M. Isaac.en donne les ratsons.

M.Isaac, ministre du commerce ebde l'industrie. 11'ne, m'est pas. très difficile de rëpondrë aux deux questions posées par !<os honoraMes eoHëgues sur.iës avantagesqai sontdus aux familles nombreuses. Je ne crotis pas que je puisse passer pour un adversaire -de ces lamiHes. (Applaudissements.~

Mais,, comme t'a dit t.'autrejour M.. If prësi- j dent. du Conseit, wn; ~/t't'o pc~tCt/fcsn. it s'agit de définir )a ,fam)Ue nombreuse. D'après M.Patureau-Miran.d,c'est ta famittede trois en- fahts. Au moment de l'élaboration du décret du 20 mars, quand, à côte d!es mutilés et des indigents on voulut aussi accorder le pain à :P'x réduit aux familles nombreuses, j'ai :estimé. qu'il était dangereux de considérer c~mn~e teJles leafamittesde trois enfants.

Dans les Congrès de la repopulation ou de la hatamé, on s'est arrêté a eetbe tormule qui' seule lat'amiHe de quatre, entants devenait véritablement. créancière de l'Htat.

Deux enfants ne ton t. que remftacQr !e père et la mère trois entants assurent ta ~rpétuité delara':e;maia ce n'est qu'avec quatre enfants que t'en contribue alaugmentatton de tu

poputàtiop~

Donc, sëutem.ént î~'Iamitte .dte quatre enfants a dtof~à~t'it'r'!de'Tamfife ttomhrause. 6t!' fut. au m«tS'd~ ntar.4,'m~ÈU,t* dA gottverne-' ment d'agir cBa&'ir9pT'a6Hë?t~nt'âu~p~tftisa~<î' de ta tamitte nombreuse commentant trois

enfants.

Un a fait vaioir que le-! Compagnies de.chemins de ier )f Ut' accordaient dfS a\anf~)geset qu'en agissant de même le gouferneuxent encouragerait ce que l'on appelle ~a famiNle normale. C'est ce dernier argument qui a en~porté notre décision.

Or, pour applique); cette mesure, une so)mme de 30 mt))ions par mois avait été prévue; elle est déjà d~pa~sée.

Et ators. pour répondre aux nécessités budgétaires, nous avons du revfijin~adénnition de la famiU*' nombreust' telle qu'elle a été adoptée dans les congres de'la natalité et décider que les bons de pain a prt,x réduit ne seraient p)ns distribués qu'aux, faoullea de quatre enfants.

Sur le bon, on a employé par erreur le mot secours ') qui a blesse certains përes de famille. L'erreur est réparée <' Xous ne voulons pas Iéga)ememt, dit M. Isaac, faire de distinction entre. les familles nombreuses qui, toutes, ont droit à la sympathie et à l'estime de leturs concitoyens o (\4fs applaudissements.),

M. Leboucq. le rappotrteu.r, s'écria, en levantles brasau eiei.~ Le ravitailtement! C mittiards de déficit x Et M. Isaac de répondre aussitôt

M. le ministre du commerce. Les chiffre. sur teStjuets s'app~uie M. C.haries Leboucq dofutent ttn<;1d6<* exacte dans t'ensembte de !a

situaHoH.~mais pourr~ent t''tte.contestes .dans

ie.detai!. car~ts~ sont, des f~.ti.ffre muximmus.. Quoi.qu'H .ot.su'it, fa 'potittqufg duravitaiUftnch). ne peut ~tr.~ .cpmph'~emp.nt. détendue~ pnis<im'

c't''st.'ùne"pôut'tque guei'itb'

Per'ohne ne penstfi'a q~<- te )'avitait)emcnt pouvait dormcr tes )t'ésuttat~s normaux d'une entreprise commerci.a.te ou iudustrietia. L'Htat, je sms obtint- de )o t~-connait re, n'admitnstre pas d'une façon économique,.comme ie font ceux dont i'ndet'jft et.ta.respoDtSabintésont engages à tout moment. Il

Ut~ se s&u\ic(ft quo.fotjtt. au début des~hostihtes, R'exphqua~.t par ctts trois mots C'est ]a gnerre

fLs'agit. en ce qui cotncernc ]<; compte Epeciat dun ravitadièment, d'u~ régime de guerre, qui, par conséquent, de it cesser.

U appartiendra désormais au pub)ic de faire face :t ses besoins envasant de sa ctairvoyanee et de sa prévoyance.

Nous a))on~ discute~'dans quetques jours la question du i'tt' Ce &<ra !e scut produit dont )c gouvernement .oufs demandera d'être, pour une année.encore, l\nique acquéreur. En dehors du bte~, )e commerce sera )ibre, j tn<me pour le rix R.t ie sucre.

Nous espérons '~M d'ici l'année prochaine le gouvernement' j~to~rra ".rcus soumeftt'e un compte du ravitoUtement extrêmement rf-duit par rapport à ceAùrde Cette annee-ci, et donner satisfacLion a M. Leboueq, 'Très bien, très

bien!)

.Le &Ht~f~~M7'f'<y/o~.s tTf~c'M. Le groupe des régions )iber6.;s co~mpte demander, au cours ,de )a discussion du budget de ces régions, des explications an gouvernemetit sur t'utitisation des iom.ds provenant de !a premit.'rc émission du. Créait :\at.iona!, qui doivent être exclusivement affectés aux besoins des dëpartenicnts sinistrés. On a môme so~gë a proposer éventuenehrënt mre scàfice so'~r&M. pour que )e gouvernement puisse Hbrement s'expliquer. !~ais cette proposi~on n'a aucune chance d'être adoptée.

Lo groupe a ée~dement désigné huit de ses membres poujr intervenir dans la discussion du budget des régions libérées. D'autre part, At. Louis Ma'*[n a déposé hier un amehdaTn.ent au projet de budget dés régions tib~rées tendant a faire rétablir IccrécHt primitif de 12 milliards, que ja commission det, finances avait réduit à 9 mi!iiai'(js et demi..

Cet amendement a été signe par 350 députés. La comn~ission des finances Fa discuté hier âpres-midi. EUe prendra une décision aujourd'hui. II y a tout lieu de croire que, d'accord avec te ministre, elle, rétablira, à peu de choses près, le premier

chMre.

~L INSTITUT

Académie <i~s Sciences ,<Se'<Mcedt;2S./ui/:

Séance ouverte a lu h. 30 parM.Deslandres.

M. H. Picard signale diverses notes présentées par MM. Henneguy, Goursat, Dangeard, Deperet, Belot, Guignard, Haug. H n'insiste pas sur la requête d'un maître a. danser qui voudrait connaître ta thcorte" ,et la musique du fox-trot, et du tango. M. Destandres signale la présence à la séance de M. Kamerting Onnes, l'éminent physicien de Leyde, créateur du laboratoire des grands froids.

~ro~ontte. M. Maquenne, avec M. Demoussy, acult~vé de jeunes plantes, sortant de graine, dans des solutions nutritives additionnées de sulfate de cuivre en proportion infinitésimale (quelques cent~ millionièmes) et constate un ouet très avantageux de cette addition, surtout sur le développementdes racines, qui s'accroissent deux ou trois fois plus vite. La même iniluence, qu'il no faut pas confondre avec l'action stérilisante de ce sel, doit s'exercer dans I& nature. L'utilité du cuivre pour ia végétation est évidente et caractéristique. CAi'mt'e o;a/!i<~< Le méiilot et l'as. pérule odorante/ou Reine des bois, dégagent, lorsqu'ils sont secs, une odeur agréabte bien connue; a la campagne, on parfume le linge, souvent, en plaçant des paquets de ces plantes dans L'armoire à linge. A quoi tient l'apparition de l'odeur?

M. E. Bourquelot expose qu'elle est due à l'apparition, par le fait de la dessiccation, d'un principe bien connu la couma-

rine.

Avec M. Hérissey, il montra que ja coumarine provient de la décomposition d'un glucoside dont elle es{. libérée par l'action bydrotysante d'un ferment sotuble, l'ëmuisine, qui se trouve avec le glucostde dans la plante.

.Bt'oc/if'ntte. MM. Bourquelot et Bridel ont obtenu bioehimiquement Je saecha- rose à partir du gentianose. Cetui-ci estun trisaccharide formé d'une mdiécule de lévulose et de deux de glucose. Sous l'action de deux ferments, l'iuvertine et l'émulsihe, M?J.Bourquet6tct'Héri~seyontantreft)isdésagrésé ce sucre en:s.e.s 'trois.: composants..

Anjo.urd'ht.u, Inexpérience;-montre que Ia~

désagrégation iotaie d.u gcntianose peut être réalisée dans l'ordre ihverse par les. mômes ferments~

L'émulsine lihëre une molécule de glucose, laissant réunies glucose et lévulose sous forme de sucre de canne, qui peut ensuite ftre dédoublé par l'invertme. On a donc le moyen d'obtenir bioehimiquement ]e sucre de canne, et ce processus explique que ce dernier sucre accompagne toujours le gentianose dans les plantes existecetui-ci. <

Geo/o~f. M. de Launay présente uA travaitouit expose que certaines idées théoriques relatives aux rapports de. la houIHe avec les synclinaux ont souvent fait abandonner des rochfTehcS de houille. Ces théories, à son avis, sont inexactes, et il y aurait lieu de reprendre les recherches en bien des points.

Af!'cro&:o/o~!e. M. Roux analyse une fort intéressante note de M. Besredka sur l'épuration des sérums thérapeutiques. Il les chauffe et sèche, puis en fait unoémulsion. Celle-ci a la propriété d'agir sans produire de choc anaphylactique. Si l'oni mouille la substance ainsi traitée, on cons- tatc que la couche supérieure liquide contient toute l'antitoxine. H y a là peut-être le germe d'une méthode, thérapeuthique importante.

G/t;7n''c.–M. Hallër présente avec de e grands éloges un livre, de M. Lespieau sur La ~/o/<~u/f <w<~«'-(F'.iAican~ .G'Mtl'&xposé~e}~~majiière,.dQnt o~ est. arrivé u la Aotton de' poids motécuTairo et a ccUp de formule développée par la seule étude des réactions chimiques. L œuvre est essentiellement historique et logique elle commence avec Da)ton et continue avec Berzéiius, Avogadro, WDiiamson, Laurent, Cehrardt. Résumé de la stéréochimie, ce livre montre que les théories a';t.ueHes sont la traduction de faits expérimentaux. ~oo/o~f. M. Bouvier analyse une note de M. Ferez sur les bopyricus parasites des pinnothères, et une autre de M. Thompson sur un parasite du maïs. E/f~i'o/M. Sont présentés à ta chaire d'histoire des sciences du CoUëge de France, M. P. Boutroux en première ligne, et M. Manouvrior en seconde ligne. Séance levée à 1C h. ~0. Comité secret.

LA CURIOSITE

~a t~e Gaby /7es/~s

Ainsi que nous l'avions prévu, lé grand public, qui se passionne beaucoup plus pour des enchères participant du tait divers qu'il ne s'intéresse à une belle collection d'art, avait, envahi, hif'r, la galerie G. Petit. Les pauvres de Marseille auront-ils profite de cet engouement ?. Dans tous ies cas, c'est'dans une satte ou cbaleurcti.ut étonnante que M~' Henri Baudoin et )!. Warin, lentement, très lentement, comme il convi~nt-dans toute vents do bijoux, ont dispersé iécrin de Gaby Desjys et en ont réalisé ~,3~,9tJO fr.. La parure qui suscita de plus ardentes comp'étitions et qui d'aiUeur.-i atteignit i8 plus gros prix fut le Co~/ie)' </<' pfr/e.s' pesant ')21 gr. 60. Apres une lutte assez vive il resta finalement à ~62.000 fr., à M. Janesich, le joaillier de la rue de la Paix le 7'ow de <'o" avec grosses perles poires fut pave -10:?.lu0 fr., le C'o//f< de .9 /)<'<<'s 3~,100 fr. et celui dn ~/i<;7'~ 2:!8,0()0 fr., te Sa;</ofy ~f p<es 280,000 fr., le Co//i'fr a;t'< /)an;p<s d<; ~y'a~/s jooïrM l.<000 ~r. et celui de 5/ &rtf/af; ro,y!~ 10~.500 fr.Ie Co/<'y--r~&<; 20,~00 fr., le/~ndfn~emfrati~ 37,200 fr.. le (~ (/an)e avec fermoir de. deux perles 39,000 fr., etc.

P/'oc~o/~es ~e~es

Mercredi 30, 7M/t'! D;'o;<o/. stt/t't* Succession de~[me- Exposition d'uri important, mobiiier.meubtes'de styie, tabteaux,' gravures, scutptures. M" ~<r-Û;t<)reit! et U'<TW; .S<t~<' S~ Apt't's dt'ccs, ù ta requête ac M.~ LecouLurier, adnunist.rate.ur judiciaire, venLc 1 d'0i)jetsd';irt anciens et modernes, sièges et motUIes anciens, titderepo's couvert en tapis-

serie de Be&uvajs. ~'M" 7,<~ .~i~'e et io/r-

D<i' MM. fnft/Hie et Z.<M< et La,ir

h't;i- Apres décès de Mme A.Vente d'arSenterie. Beties i'ourrures, mautoau nn ioutre,

coi chinchilla, cravate et manchon cn.xibe)ine:

quatre tapis persans. M" /.con /tn~'c et .tn~'e Co;Hri'ey..

.')'tf~<; 6; nxposiUon des Tabteaux, aquàrehf's. pastels et dessins dont un par Coctun, gouache par Maiint. Portrattdu peintre A. Hosiin par S. A. f. )a Princesse ~!athi)()e, gravures. 'miniatures, i'une <te Guerin cti'autrc attribuée à HaH, Objets d'art, et d'ameublement. Meubles aneiens, eton'es, tapis, provenant de ta CoUec;tiond<meHosiin.)t'i;R(!u<:fo'f!,M.C. .(,t//f!)f.

~<a; Vente d'Objets d'artd'E'ctrctneOrient. céramique de )a (.~hine et du Japon. M~ /.<D;~y< et /.e'c~uf. M. ~t. Por.~f; .S'ttMf ï0. Succession de M. te Baron de X., Exposition d Objets d'art et d'arncubtcrncnt. sièges et meubies, tapisseries anciennes. MM"' /-a;r-D;f~ et 7VMW ~auttûtn, MM..iM<Mf!<*t/Ti, faH/~ffet/.c~~u/M. /«<' ~e fon~i;')' au domieiie de M. Michon, antiquaire, par sutte de dcpart, Vente d'Objets d att et dameubfement, tatences. porceiaines, brony.es, pendutea, meubteâ' et siégea

anciens, boiserie du XVHI" siccte, Tableaux,

gravures, ftc'. M* ~M~' ~audot~,

.f~en'c C.Pe/;7, Exposition particuh&réde très beaux meubies et sièges anciens, fa'iences, porcciaines, objets, de vitrine, miniature provenant du Château de Mërantais. Importants candciabres, pendule, chenets, sièges par Jacob, Tabieaux anciens provenant du Domaine des Granges. ~;t<e ~oiif/f'n, MM. Pat;hte et

~ds~ui/i.

t.a coHectton d'un amateur-

!.e coquet catatogue qui ta présente témoigne du goût exquis de cette coHection qui sera exposée jeudi et vendredi a !a Ca~'e G. PMf pour y être dispersée samedi prochain par M' ~.a;r D;)&)'f;;t; assiste des experts MM. MnM/)ftm, Pat~/7;e c/ /f/u/n. tt ne comprend qu~une quarantaine de numéros, mais de chacun deux c'est ia désignation d'un tabteau, d'un bibelot, d'un objet d'art ou d ameubtement choisi avec le plus grand soin pour composer un ensemble .où le beau s'allie a la grâce Deux sucriers et un pot de toHette en ancienne faïence de Mar'seiite; des pâtes tendres; moutardiers, tasses et sucriers en Mennecy, Saint-Cioud ou ~in-. eennes, important .service en Sevrés, que.t-, qùes scutpturea, ptatro ft terres' cuites du XV1H<' siecie dont un groupe représentant ~.l'Amour aHumant son Hambeau" s~ e). deux vases par Oodion; une pendule époque Louis .t composée d'un vase compris dans une monture formant cassolette en bronze ose)e et doré~ une paire de vases, égatement en bronze ciseie et doré, dont tes anses en têtes de boucs sont renées par des guirlandes de neurs un secrétaire Louis \Yf, en marqueterie de bois de couleur, enrichi de bronzes et de p)aques enporcelaine't.endrede Sevrés; des paravents en ancienne laque de Coromandei une décoration murate du dix-huitième siècle peinte sur soie et a compositions dans te goût de l'antique, comme tapisseries une i'euiUe d'écrjn du dix-huitième siccte et un panneau flamand du quinzième siecie enfin, comme tableaux, des peintures œuvres de Houcher. Gérard Uow, Hisen Potter, Wanvermans et deux déucieux dessins a la sépia par U. Fragonard, provehantde.taventeUoucet.

GUERRE ET MARINE

L~t méd&Ule commemorative de la guerre.– Le ./o«r/:a/ o/c:< publie te texte de ta loi instituant, la médaille commémorative de ta grande guerres.

Cette médait)e sera accordée atout.mititai:'e ou marin présent, sons tes drapeaux ou a bord dc~ bâtiments armes par t'Etat, entre le -2 août HU4 et~te tl novembre t9t8. ainsi qu'aux marma du commerce et auxintirrfUt'res.iutirmieM, médecins, pharmaciens..admuustfatMurnbent-votea s

a~t sêf'v'i'ent'rë~c'e~m~t'e~ttatë's at~ a-i-~eeg

o'u~ rintcrit-ur, et aux sardes ctvi)a, agents de

po)ice-' et 'sapeurs p.ompMrs -d&s .vitles bom-.i,

ba.rd'<e.r '(

Auront également droit a ta medatUoCQmmH-

mot'ati'e, ies damea employées comme auto-" m'obitistes, tclephoniste~ ou secrétaires dans les formations organiques des armées re)e\'ant du commandement en chef. a la condition qu'&ites aient rernpti ces t'ouations pendant au moins si~ mois.

L'insigne sera en bronze et du modute d environ SU m/m. ti sera choisi par voie de con-

<'our=.

I.e ruban aura une largeur de c6 m/m; it sera coupe dans te sens de sa longueur de onze raies, blanches et rouge c):ur ntternees. te ruban sera orné d'une barrette en mé~tal blanc portant les mots <' engagé volontaire a pour tous ceux dégagés de tout service miiitairo qui se sont engagés au cours de la guerre.

Légion-d'Honneùr. Sont nommés ehevaiiers de la Légion-d Honneur f.es lieutenant Bargucn, du r<t' d'infanterie, aviateur; te capitaine I.'urand, du 13~'= d'infan. terie; t'ofticier d'administration Geay.

Z.o « ~/so/? )) o ~eo~~ v et la /'es<ec~/o~ </e~es/w~es

Beauvais, qui veut rester préfecture de l'Oise, veut aussi vivra une via digne de la paix nouvelle. C'est pourquoi, si l'on a parle du passe, dimanche, en inaugurant du même coup les fêtes de Jeanne Hachè'~e "-et la' Saison 'd'Art' ihfim'emënt" liées,'c'est surtout de l'a venir qu'il'a été question.

Mais parlons de la « Saison d'Art )', qui va faire parler de Beauvais et de la Manufacture, et leur valoir des milliers de visites.

Le môme émerveillement dont nous avions joui a la cathédrale il y a un an; nous est encore dispense lesincomparables tentures de Reims, la V;e de la r/er~ et r/7<t,fo:'rg dt'5c;f'm!sont toujours la dans le plus beau cadre imaginable on irait Beauvais rien que pour elles.Al'Môtel de VUle, à la manufacture, au musée, sont reparties les autres u attractions u des tapisseries encore, du meilleur Beauvais du dix-huitième, les J~j; f-uM;'<'M, d'après Le Prince; des C/<aMe& d'après Casanova. On fait le tour d'une clatre vitrine d'objets de Sèvres; ons'arrête devant des Delaherche de choix ou évoque des souvenirs un peu lointains en regardant curieusement une collection d'atliches prêtée par M. 1I.-G. Ibels et qui réunit des noms de maîtres; on visite le musée que vient de réorganiser son distingué conservateur, M. Magnien.

Le n ctou" de la saison.de Eeauvais, c'est l'exposition Descortes à l'Hôtel de Ville cent cinquante 'Despprtes retrouvés~ ou tout comme, dans l'une des réserves do Sèvres où ils attendaient M. Ajalbert. )\t je me rappelle, à ce propos, la plaisante hlsto"Fedës chevaux-de Napoléon'que M- conte la conservateur honoraire du chutnau de Joscpht'tM~datMt'sonAtM'e.si't'i.vant, si entraînant, si plein (Je choses (ft délicieusement préfacé par Léon Bérard~ D!,c anx« ~/t!/ma<&-o/ ces chevaux peints sur bois, découverts dans un grenier à Se- vrés et que le conservateur du ~lusée de la manufacture, M. Papillon, ne voulut point lâcher.Quelle compensation aujourd'-huipour l'administrateur de Beauvais! M. Lechevaliier-Chevignard, coUègué libérai, a tout abandonne: le chenil et la volière. Et nous voici, grâce à cela, dans l'intimité même du peintre des chasses de Louis .V et do Louis XV, du grand devancier de J.-B. Oudry.

François Desportes est sans doute te peintre français le plus épris de vérité, le ptus probe que l'on puisse placer entre tes Le ~\ain et Chardin. ~<é l'année même de la mort de ..feanFyt.en IC6I. quatre ansapres celle de Snyders.ia tradition de ces maîtres lui a '6 transmises par Nicasius. Mais Dc~pories, p)us qu'aucun artiste de sa génération, s'instruisit devant la nature; c'est pourquoi son art respire une franchie si saine: Dans,ses paysages, il a parfois de-< vigueurs qui ne se retrouveront ensuite que chsx Courbet. Comme portrai- Jiste de chiens (et queis chiens Pompée et .Ftons~ani, l'otle et Mite, ilonneet Pomme, Diilne et Blonde, TaneetXctte'), itest, vous vous rappe!e/, incomparable. .On le connaîtra a Beauvais ~us com-_ pletemcnt qu'on ne le connaissait, puisque les nombreuses étTaes que l'on y a sous les yeux permettant de voir de près ic travail du pinceau, et donnent )e secret de .cette transparence de matiëra que l'on admire dans ses meilleures toiles et que n'a point su rendre jadis te copiste de Desportes, Ortmans un homme à qui nousavons nos raisons d'en vouloir –dans les panneaux qu'if emprunta î-'on)aine.htca.u pour Compiëg'ne. Tout n'es), pas d'égale valeur dans le lot, mais les mor.ccaux y sont nombreux ou la main ia plus savante et la plus souple a saisi au vif !c réel~ct qui eut garde tout leur accent. Aus-i bien, dos natures mortes, des paysag'es que nu) vernis n'a vieillis semblent faits d'hier, et c'est cette jeunesse qui surprend de primo abord.

A tout regarder,Ton reconnaît l' honnête homme '< que fut F~'anf;ois Desportes et qui est si pariant, d'ailteur.s, dans le Dortrait du l.ouvrc, et l'oa comprend !cs

sévérités qu'il eut pour certains peintres a qui la nature importait moins. M n'y a pas d'hommage envers ce maître qui puisse valoir celui que lu. a rendu Charles-Antoine Coypel, quand il ne craisnitpas de dire a l'Académie en 1748 Combien de fois a-t-il eu la bonté de me mortifier, si j'ose m'exprimer ainsi, en m'ouvrant les yeux sur mes défauts divers

La leçon de Desportes, je sais bien ou elle pourrait être recueiDie après qu'oMe aura fait sa saison a Beauvais. EDOUARD SARHAD!f:.

Une victime de ia science M. Charles Infroit, le distingué chef du service de radiographie à la Saipétriëre depuis 1898, a subi hier l'amputation du potgnet gauche. C'est la vingt-et-uniëme opération que subit cette victime du devoir. Il y a deux ans -il avait été amputé du bras droit. M. Charles Introit est un Parisien~ âgé de quarante-cinq ans. C'est a la suite de ses anciennes <' brûlures" par les rayons X et de son passage dans les laboratoires des armées, aux installations rudimentaires, qu'il a subir cette nouvelle et pénible opération.

Elle a parfaitement réussi et les nouvelles du patient sont bonnes. Il ne songe qu'a reprendre son poste. Un appareil lui permettra de se servir de son bras et de se dévouer à ses malades.

Nos vœux de prompt rétablissement vont a ce héros modeste qui, pour le bien de l'humanité, n'hésita point à se sacrifier et veut jusqu'au bout mener a bien sa tâche humanitaire.

BIBLIOGRAPHIE

Le ptus grand succès .~g~ de presse et P"b)ic .j~

~t~<~t~

~-r~ Y* ~«~R~ ?~

*<T'o'- S f' 75. ''AYAR~ Édt~

ANTOINE

pubUe dans le prochain numéro de /=–

ses souvenirs sur

RÉJANE

aa~SMMm ENVENTE PARTOUT r'50 teeNMSZt~

<!DAN~ ~?ONM LES COURS

L HR le duc d'Aoste et la duchesse d 4oste née princesse Hélène de France. viennent de cslébrer le vingt-cinquième anniversaire de leur mariage et ont reçu a cette occasion, aussi bien d'Italie que de France, de très nombreux témoignages de félicitations et de respect.

Reçu enaudience par S.M. ('impératrice du tapon, S. A. R. le prince Carol de Roumanie lui a remis )a plus haute distinction roumaine, avec prière de la conférer à t'empereur.~ Le prince héritier du Japon a confère au prince Caro! le grand cordon de l'Ordre du

Chrysanthème.

LES AMBASSADES

Une gardën party est annoncée pour la <m de la Mmaine à l'ambassade de Grande-Bretagne.

S' E~f. ran.bâss'adeur d ItaUe. qui s'était

renda-p&ur.'quelqaeg:.iau~,e,rt,.tt~Ue~es~:at~

tenduàParis.

t.ABtE!StPA!SANCE

La distribution des prix aux jeunes Ciles de t Orphelinat du Vësinet (Société de protection des Alsaciens et des Lorrains) aura lieu dimanche prochain, ;.2h.t/3, dans le parc de t'établissemeut. sous la présidence de Mgr Baudrillart, de l'Académie trancaise.

H:S CERCLES

1 Société des Amateurs de Jardins vient de "renouveler son bureau et son Comité directeur Le duc de Clermont-Tonnerre, président fondateur de la Société, qui se retirait, a été élu à l'unanimité président d'honneur et a reçu les félicitations et les marques les plus sensibles do gratitude de la part de ses collaborateurs Le comte de Fels lui succède dans la charge de président actif. Le vicomte d'ilarcourt, la marquise de Canay et ta princesse de Poixont été nommés vice-président etvice-presidentes; M <~uv de Passillé. secrétaire général. La Société se divise en sections dont les présidents élus sont- MM. Hartholomé. membre de t'fustmit'téon Bérard. François Carnot. Lucien n Corncchot. J.-C. Forestier, n.-G. Lëvy. Parmi les membres du Comité nous relevons ]e nom de Mme Poincaré, qui assistait hier a ta

séance.

RENSEIGNEMENTS MONDAINS Troisième et très etegante réunion dansante t;)~z le vicomte et la vicomtesse de Prin pour tesamiesdeieurtitte.

On remarquait dans tasststance: Comtesse et MUe d'Amarxit, comtesse M MtleAubaret, comte et comtesse de Mohcabriet', cotntf et comtesse de'Norton, baronne ,et Mtte de Bastard, comte et comtesse de Cuithemancon, comtess'* ~de ~tontmeja,,M. et Mme. A. de Tarde, M. et Mme de Më/mttes,Mme et Mite du Tartre, marquis de Boysseuth, comte de Cents, le coionet et Mme AHie. Mttes de ReUahre, de '\iathafi,deta )''ay< Leder)tn,Mautjourguet, AHie,de)aDionnerie,etf._

Parmt les danseurs '\tM. napu), de Jessey, baron de Crandmaison, d Astier de !a Algérie, de Ru\er. baron UubretQn, d'Arnoux, baron Hutot. barons .). et U. de Bastard, comte L. do At-UeviHe baron de Land~pisin. de Verchère. Maubourguet, de la Tanie, du Authier, Attie.et.c.

P!ANÇA!LLES

\ous apprenons tes nancaUles de Mt!e Germaine de Uouvroy, nUe du f'omte Henedo Rouvrov et de la comtesse, née de Francque- ville d'Abancourt,avec M. Phitippe.Domcrgue, n)s de M. Jules Domergue et de Mme née Chaptin.

MARIAGES

Demain mercredi sera célébré, a midi, en l'uglise Saint-Pierre de ChatHot, )e mariage de Miie Renée de Fa) et avec le comte Pierre de Hobien.

–Ln7'jui)tet.amidi.sera béni en régUse Saint-SnTpice le mariage du lieutenant Jacques Hro?so)tet. ëtevedc t'Krote polytechnique, chevaiier de )aI-é8'ton-dUo!tneur,croixde guerre. ~)s de Mme Pau) Brcssottet, avec Hc Solange Bctin.fiiie de M. Paul Beun, membre de la !.<~hambre de commerce de Paris, et de Mme PautBetin..

NÉGROLOGiE

t~ne messe anniversaire a étéditë tuer adix heure-pour ie repos de i'dme de )a comtes!-? 'd'OiUiamson, née princesse Jeanne dePoiignac, a ta chapeUe du Sacre~Sfeur de Saint-Pierre du (ti'os-Caitton.Hêtres nombreux parents etamis étaient venus apporter par teur.présence t'hommaiiede ieur pieux souvenir a ta tuëmoire de ta regrettée défunte. Le comte Th. d'Oiiiiamson, son nts, et )a comtesse Roxan, sa mère, étaient, aux premiers rangs du deui). Knus apprenons ta mort de ta comtesse Ajexandrine 't'YS/.kiewicx, née Komar, decedce a MohUpv en t-draine. i.a comtesse Tys/.kie\ic/. avait occup). une iiautë situation, aussi bien dans )a ~ranttf'socie~- étrangère que dans ten~ondn parisien. ouc!iec<M))ptaitbc'au.conp d'umis. )''rMticaise de eœ.ur. ciie était ailicc aux fa'nii)cs de .Ucauvau, de Ludre, de Ctioiseu) et de~tau~y.

Nous apprenons !a mort du comte de

Vergenne: décède a rai'~s a !'age de soixante-

jstxau.

<f annon.-e !a mur'~ de Mme Arnoux, veuve

du gênerai, ancien comr~andan!. des tnvahdes,

t erand-o'nc" de !a Lciîiou d ticnneur. décèdes I

5 t'age de soixante-quinze ans, en son domicile t detaruedeGrenettc.

Nous apprenons )a mortL'u comte Le Be]i:t de Dionne, ancien commandant de cava)eric, chevaiier de la Lé~ion-d'tionneur, H était te neveu du gênera) Lb Heiin de Dionne. –M. LcotiFfahaut, peintre paysagiste, de la Socu-tc des artistes français, chevalier de la I.egion-d'iionn.eur, vient do mout'ir a Paris, a l'a~c de quatre-vingt-huit ans. Ses obsèques otit eu lieu aujourd'hui, u dix heures et demie, à Saint-François de Saies. H n'exposait p)us depuis quelques années.

~r.

THEATRES

Concours du Conservatoire

Hier lundi, {ournée des cordes graves le matin, contrebasse et atto l'aprèsmidi, violoncelle. Le jury s'est montre bienvei))ant, et. le public, qui n'était pas encore très compact, a généralement approuvéles décisions du jury:

Contrebasse. Premier prix MM.Cagnard, Charon; Deuxième prix: MM. Leeiereq, Moteux; Premier accessit: Al. Gros; Deuxième accessit: MM. Jeun, Hounaud.

Atto. Prix'd'exeeUence: Mtte Merehel; Premier prix: M. Artieres; Ueuxiemeprix: Mite Detattre.\t. Uesestre:Premieraeess!t M.Pasquier (Pierre), Mtte Martinet, Mite Thoret .Deuxième accessit M. Chaeaton.

Viotoneetle. Pnxd'exceUence :M))e Atvm Prpmier prix MM. Hubert, Lanchy, Bourdron, Patte, Miie Thibout. MM. Râteau (Atexis'.Mendez Deuxit-me prix Mite d'Kstournelies de Constant ~l'unanimité), MM. Vannenmacher, Bouime.Pasquier (Etienne); Premier accessit MM. faites, Hardion.Peyre. Reithnger (Jean'~Capponi, MtieA)cxaddre, M. Uechesne;

Deuxième accessit Mtfe Prere, M. Moreii, j

MUe Mendes. M)le Hougeot, MM. Xhrouet, Re- noir.MfteDejardin.

MM. Hubert, et Bourdron, premiers prix de violoueeUe, sont des enfants de quatorze ans, qui ont fait applaudir bien que l'applaudissement soit interdit en principe au Conservatoire de remarquables tempéraments de virtuoses. M. Hubert, le plus jeune des deux (13 ans et 9 mois~, garçon nerveux a la chevelure romantique, étreint son instrument avec une fougue passionnée, le serre, l'enveloppe, le berce, le caresse, le maîtrise, et semble prêt a ~'élancer avec lui, comme un cavalier fantastique, en plein ciel musical. Ce qui n'empêche pas le jeune artiste dé~eiller a la limpidité des traits et à la précision des doub!ë=-cordes, tout en donnant du me~H~ de .LocateHi une tnter- prétation curieuse et petsonnene.

U't*'<

Cesoir: °'.

Aux Capucines, a 9 heures précises, répétition ~eneraië de. -~a~ <M /tomm<'s /i'<~ saurun/r/eft, pièce en trois actes de M.Fehx (.tan.déra dont voiciia distribution:

MM. Harry Baur ~le vieux monsieur), Fràn cen (Jean), Bianche (le jeune homme); MUes Madeieme Carlier (DoHy), Mtty Hott (r;hse), Juliette Siska (Thérèse), Jane Danjou (Lme), Demam soir, première représentation. Au thëatre Edouard-VÏI, à 9 heures, premifre (a ce théâtre) et IM" représentation de /.e Dt~sfttr df A/ndoMe, comédie en trois actes de MM. Arment et Jacques Bousquet. A la Boite à Fursy,'ouverture de la saison d'été Première représentation de Pouy passey <'< revue de André Daht et Ch. Ouny. Débuts de MHe Francette Martis et M. Georges Merry.

–Al'Opera:

Au retour d'une briHante tournée aux htatsUnis, le ténor Sullivan a fait hier soir sa rentrée dans le tôle de Homéo où il a été très apptaudi. –AuthéàtreAntoine:

Par suite du départ de M. Gémier et de Mme Géniat et maigre son grand succès:, t .4dm;r<!6<<; OWc/)/07t, qui reste au répertoire du théâtre Antoine, ne sera plus joué que jusqu'au 4juiiletmcius.

A t'ApoUo:

Ainsi que nous l'avons annonce, ce soir et demain soir auront lieu à S h. 30 très précises {es deux dernières représentations de La Bf!/e c;tt ~-(fr-<'s/, dont La brinante carrière va ''tre e ;nterrotnpm'n''p!ein succès pof suite des tra-vaux urgenta~à ett'ectuer,- à paftir-~u 1" juntet, sur la scène de FApoUo.

rA&~re an/t'gue d'Ora/i~?. Voici le programme dénnitivement arrêté par M. \iotor Magnat, directenr du Théâtre Antique d Uran°'e des fêtes d'art de 1920 qui seront données avec le concours omciet de la ComédieFrançaise, de la Société des Grands Concerts de Lyon sous la direction de G. M. ~itkowski et d'artistes du théâtre national de i'Odéon Samedi 31 juillet f/tcdrf. tragédie en cinq actes de Jean Racine, partition musicale de

lllassenet.

~in~nehe 1" juiitet yo .~oW de Pompée, tragédie en cinq actes de Pierre Corneihe partie musicale.

LundiN août, .4y!~ay, drame en cinq actes, en vers de Chekri-Ganem, créé en HtK) a FOdéon (direction Antoine, partition musicale de tiimskv Korsakow.

'Pour tous renseignements s adresser au secrétariat du Théâtre Antique a Orange.

K~SB a~~BB.TT~

Courses à Auteuil

(lundi juin) <

EËSULTAT:!

pri~GranIieu. l.Hkwanok; S.Mademoisette Jacqueline; 3. Saint Poelten.

P. m., ?i fr. Ptucës Kkwanok, 14 fr.; MadetnoiseUe Jacqueline, 17 i)'. M.

)')ix de ta (itbauderif. 1. Haviole; 3. Harr Hftiogabalus..

P tn. Aî.fr. "o'

P'ri~de Meudon. 1. Ceiibatâire !I 2. Marque au Choix; H. Foggia H). rn

P tn :!Sfr.M. Ptaces: Ce)ibatatre]t,lC'r.50; 'Marque-au-cmix,-ï4'r6gë;a1'ir~-fi' rrtxSotiman.–I.'Bachiyk; ?. Saint ~uen-

tüt :3. 'l'chad.

m.. m fr. Ptaees Bachiyk, 1-2 ff. 50; Saint ~~uenHn, IS tr. M. o

'Prix Aquilon. ].Monastery;3. Ortie; ù.

Thi,tlo.

1~ m. r.') fr. Ptaces Monastery, 28 fr. Ortie, 32 fr.

Prix des Veneurs. 1. Suavita; Oecebourg Skeemer.

P. n)., 33 fr. M. Pfacës Suavita, 29 fr. M Occebourg, 97 fr. M).

Courses au Tremblay

(mercredi 30 juin)

PRO?<0-;T!CS

Prix Beauminet Maramaros, Mrs Tittte

Meuse..

Prix Thé Frisky Matron Hatptne, La Faloterie.

Prix Cre~morne Pommeret, Stéphane. Prix Fia~eotet Pleurs, Ravengar.

Prix La'Favorite Margaret Ogi'Ty, BelteS Manières.

Prix Plutus Ecurie Leteiiier, Ay.

Chez les journalistes sportifs

Hier, sous ]a présidence de M. Steeg, ministre de i'intet-ieur, a eu .tien, au restaurant de ]a Cascade, te déjeuner organise par tes deux grandes associations dje ia presse sportive ie Syndicat et l'Association des joumaiistes.sportifs, pour icter teur entente. Au dessert, des discours ont été prononces par MM. Tristan Bernard, Frantï Hcichet, Pâte, député. Paui Strauss, sénateur, et par te ministre de 1 inte-

rieur.

rieur. Cyclisme

En dehors des coureurs de vitesse français parmi lesquels notre champion de France, Sergent, Dupuv,- SchiUes, Pouchois. Louet, Fom-nous, etc. ie Grand Prix cycUste de la VUie de Paris a rcum )'engane'nent des coureurs étrange's suivants: Austrat.en. Spears ([ioberf Angtais, Baiiey (W. ).); italiens, Moretti iCcsar) et Po))edri 'Victor): Danois, EUe"aard; He)ge=, Otto Œhiiie), V.an Bever (Joseph Boo~mans 'René), Dewois (Maurice) Puisses. K.mtmann (Ernest); Crausa7.(Uobert); Michnud 'Francis ,Uros)imond (Armand). UrosHmond ~(ieor~es~: UoUandais, Leone Gérard, \tn Ke!npcn lierre): Américains, Cfhrt (Henri), Ohrt (Ernost, Un Houchet-Boris; ~snagnoi, Badenas ~tanue).

f.e G<!MM~ V!<:CENT PIGKOT.

ViNCExT PiGXOT. –hnp!merie du JpwM) des O~att. t7.t!t)e des pf<Mre<-§aM-Getn)aMAHte)'te!<<

INFORMATIONS FINANCIÈRES Bauquo XatiouatcdteCrëtttt.–En exécu- tion des résolutions prises pari'Asse~ntiicc gënerate extraordinaire du IC juin t92&, te Consei) dadministration de c-ette Société a décide d'éiever içcMpitaide SbùàMO nu~ions de francs, au moyen do t'<nissic.n de

4PO.OOO ~e~M de 500 /;cm/c/ Ces actions seroftt émises n~p,"fj: MO soit avec une prune de )0') fr.

U sera appciea ta souscription io quart du tnontantnotuinat.soit i2~ fr.. ptus ta prims \to 100 francs. soit jutoLat ~5 franes.

Les actions seront émises jouissance du !janvift'i9?O.H!!es seront donc cnti're!n0nt. asaimi)6es aux anciennes.

L'émission est exclusivement réservée aux actionnaires actuo's, dont ]e droit do prtMerences'exerccra:

Au moyen d un droit de souscription :rr<ductibte, a raison de deux actions nouvcUes pourtroisanciennes:

Au tnoyett d'un droit de souscription reduetibte qui s'exercera sur les actions qui n'auront pas eteab~orbeespariasctusCt'ipttQnirre- ductibie. Les souscripteurs pourront libecer integra!cment )eurs actions aux conditions prévues par tesstatut,

Les souscriptions seront reçues du 2S juin au'0jui!fctl';)'(i:

A ia /)'<uf .Vnh'ona/e de C/*etH/, a Paris, et dans toutes ses succursales et agences. Au Co~tp~f d'7?.cowp/f de .t7;tou.f, à Mut-house. et. dans ses sucçursaies et agences. La notice exigée par !a loi a paru au «BuUetin des Annonces L~gates et Uoligatoires du ~ljuinl920..

Omnium maritime franchis. L'0/nn/<;M /!ta;me /of!cn! au capital de 10 mUUons, procède actueitement à l'émission de ~C,OUO obligations de H)<J t'r. CU/O nets, dont le prix d'émission est de 4m fr. par obligation.

Voici quelles sont les caractéristiques esseniieUes de ces obtigations

Leur intérêt annuel de 3f<fr., net de tous impôts français présents et futurs, sera payable par coupons semestriels de H) fr. chacun aux échéances du 1" janvier et du 1" juiUet. L'amortissement au pair, en'ectué par tirages au sort ayant Heu en mars, commencera des 19?t pour être achevé au cours d'une période d'une durée de 30 années au maximum, li a été stipule que le remboursement ù MO fr. des obtigations sorties au~ tirages d'amortissement n'aura a supporter aucune déduction pour impôts français présents et futurs.

D'autre part. ces obUgations sont groupées en Société civite.et la Société a pris l'engagement de. ne consentir aucun privilège ou hypotitt''tjue au profit d'autres créanciers queiconques s~ns en faire prouter pf~' /j~ss;: les por*. leurs des présentes obtigations.

Les souscripHons de ces obligations sont reçues àia Banque .\ationate de Crédit,'à')a Banque de !a Seine, a la Banque transattantique. au (crédit de l'Ouest et dans ieura succur-

saies et agences.

Contrôiant. ta Société des ~'apeu~'s LongsCourriers, la Société de-; Voiiiers Normands, la Compagnie des Transports marrhmes et Huviaux, intéressé dans la Société Delmas etVietjeux de la !toc.het)e,iU/rtn;ttm.n!Qy'i//me /r<:f!ca;s, dont ie président est t'amirat Honarc'h,est bien placé pour étendre encore ses opérations. caisse foncière de crédit pour t'améUe* ratton dm togement daus tindnstrte. Bu~eM/i des t;n/Mnc~s /f~a<M de ce jour annonce l'émission a 49~ fr. de K)0,000 obligations de ?<00fr. G 0/0 net d'impots français présents et futurs, de ia Caisse foncière df créait pouf l'amélioration du logement (fans l'industrie. Le plein euceès de cette émission est assuré, étant donné iR caractère de sécurité résutt&nt des opérations de la Société et l'attrait du taux oHcrt aux nouveaux souscripteurs. `

M~fB&MM Ï~PC QDPfï'AfîPC

rnUuK&lMib Uijo bruuiA~LM

du 29 Juin l~t)

'THÉÂTRES Opcra(.h.).–Pe!âche.

Comédte françatse (3 h.). Juliette et

Homéo.

Op~ra-Com-qne (7 h. 3/4). Les I\oees de. ii~aro.

Odéoa (S h. I.'Aî'tésienne.

Atbe*'t.["(Wagr.8t-54) (Stt. 1/2). Laa Daux Cornette!. Antoine <'8 h.). !Admn-ab)e Crichton. A.poUo (Cent. 7Mt) (8k. )/2'. '"été .~nsante. Arts (T'héatcb des) (!<it, )/!).– Les Raté~. Athemee (S h.). La Ëe.ie Aventure. Bonfres.Pat-is!ens(Stt.3/<PM-Ptt{. Capnetmea (-- h. 1/ 't~t. ea h:!m.ne8 it f-.t tiauront, !'ien :rf;)'-tit'o: ,n';r.)'

C!nny (S h. ]/). Les Surprises d'une Nutt d'amour..

Champs-Etyseet (Comédie dos) ( tt. /J

i.ekt.'t~

Champs-Eiysées (Théâtre dea) (. h. )

Relâche.

DeiaMt (S h. 1/2). Las Femmes co'iantes. Edonard VH (S h. 1/2). Le Loup dans la Bergerie.

Etdorado.'S h. i/ La Goua)euse.

t.mDtre (8 h. 3/ ~'ous n'avez r:en àdé-

c)arer' °

F<.mina (8 h. !/21. Une Faibte T'emma eu:(é-LyfiqMC(Sh.j)/2).–i.a ~it'e .h- MadafneAnsot..

Gramd-Gn!gnoI (8h.). Les PerverttS.– Une riche jtTaire. etc.

e~-mnasefS h. h'2). Madame Lebureau. ttnpcriai (Sh. La,. Deux I.its. Ça y est. je te suis À~ent ~e liaoon. Nocturne. Mathurim'. (Louvre 49-6S) (S h. 3/4'. Nono. Michel (8 h. U~ La Femme de mon amt. K«uvet-Ambtgn(S h. i/3).– Le t.ridu cœ'n'. patats-Moya! (S h.). Et moi j' ta dt9 qu'eDe t'a fait d'i'œi).

pmrisCÏ'he&tre ds) CetitMt 3~7~ t~ h. )/ Arsène )~upm.

Porte !~aint-Hart:n ~it.). Montmartre. Potiaiere (Centra! t'a-K) (8 t). t/2). Kitty. Renaissance(S h.t. Chouftuette et son a-. Sarah-Bernhardt ~it.). –L'EH-angeaventuredeM.Martin-i'equet.

Scata (S h. 1/2).– L'tK'te[ du Libre-Eohangf. Manom-'Lyt-tqne~ h. Fintje a de la, v'oix. x.

Variétés (S !i< 1/2). Les MiUe et une Nuits. .fttudfMdM~~h.~). Mionsjt;. Yieut-CtttoM'hipt- (S h. Le Paquebot 'i'enacity.–Le Carrosse du Saint-Sacrement. SfEOTaOLES D!VE~3

~thambt-a(3h. t/~). –M)t~S'!nH.

Apon«(dancmg)(5 h. u 7 h.).– Th~ oanaant (Sarrabtoet.tax~.

Casino de Parl~~S h. U~. Cach' ton pian~! Ci"a!e (8tt. 1/2). Mais otii, Msdame: Cit-qne d'Hier (S h.). L'expédition Sh.T'kietonnuPu)eSud.

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A ~Aan~haf A!a Banque Russo-Asiatique; ]e Hong-Kong et Shanghai Banidng Corporation le Chartered Bank of India, AustraiiaandChùm, et autres Banques.

Les coupons devront être déposés pendant quatre jours pour examination.

Parordre du Conseil:

Ai.Fnr.D W. BERRY, sec;'e/a;e.

B2, Austin Friar=. Londres E. C. 2.

15 juin 1920.

<

~V! SB! VERS

I~ÏIe~re du R.ein

DERNIERE tïETJ HE

~o!r en 2~ page !e commeneentent tte notre Dernière Hcu~e

LaCMfsrence îmnciere

SnterHaiionatedsBt'Mxeites

Sa convocation par M. Léon Bourgeois j Le Conseil de la Société des nations a décidé do.Sxer au 2tijuitlct la réunion de la Conférence financière internationale de Bruxelles. Le résultat des négociations qui se poursuivront a Spa au sujet de la Sxation de l'indemnité due par i'AHemag-ne et de ses modalités de paiement devront être communiques au Conseil de la Société des nations avant la réunion de la Conférence financière, afin que cette dernière puisse utilement discuter différents problèmes relatifs à l'émission d'un emprunt international, l'assainissement de la circulation .fiduciaire, le relèvement des changes, etc. At. Léon Bourgeois, représentant la France au Conseil de la Société des,nations, a adressé au président du Conseil suprême la lettre suivante

àionsieur le Paris, le 95 juin 1920.

Monsieur )e président,

'A la suite de la session du Conseil tenue à Rome le 19 mai dernier, M. Tittoni a, au nom du Conse~ de )a Société des nations, adressé au Censé;' suprême et a ia Commission des réparations te rapport adopte par Je Consctt sut' ia Conférence internationale de BruxeHes.. Ce rapport rappetait qu'ainsi qu'il en avait été décide au cours de la session tenue à Lon- j '1 dres au mois de février dernier, le Conseit de la Société clés nations avatt convoque à BruxeHcs une conférence financière internationale dans le but de faire étudier par les personnes les p)us compétentes la crise mondiale du change et la situation thranciere genérate, tt, il on taisait connaître 1 ordre du jour. !i indiquait égaiement ia méthode tfui devait être suivie, et principatement ia nécessite d'obtenir ;.)\'anA )a réunion de la Conférence, aussi bien de !a commission des réparations que des gouvernements aHiës, la communication des décisions prisea par eux, tant en ce qui j concerne 1 indemnité atiemande que ses moda- j lités de paiement.

Hn effet, le Conseit de la Société des nations '1 est profondément convaincu que des négociations en vue du rétaMissement. économique et Hnancier du-monde ne sauraient se poursuivre que si les obiig'ationst'AUemagne et de ses AtMes et la sttuation financière des Empires centraux sont nettement déterminées. Sans cette détermination préalable, les tra- t'a'jxde la conférence de BruxeUes seront non

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Aussi le CcnseU de ia Société des nations cstime-t-it indispensable et possible de fixer dès maintenant ]a date ù )aqueUe )a Conférence tnternationajte financière se tiendra, J'ai donc i honneur, en vertu du mandat qui m'a été confère par le Conseil de Home, de faire connaitre au Conseit suprême que cette date est fixée au23 jui)iet. à BruxeUes. J'ajoute que cette, Conférence se proposant de discuter ia situation financière mondiate, )e Conseit sera nécessairement amené à inviter t'Aliemagne à s'y faire représenter. Mais la forme de t invitation qui lui sera adressée et !es conditions de sa représentation ne seraient arrêtées qu'après la reunion de Spa, )e Conseil espérant que le Conseil suprême des Alliés sera à ce moment en mesure de lui fournir nottScation des arrangements intervenus.

Le Désarmement de ~emagne ~.es notes t/e /fn~/?~

Berlin, !e 29 juin. –Le gouvernement aiiemand iait publier ce matin les trois notes de l'Entente sur le désarmement, publication que la presse, surtout celle de droite, réclamait.

La première demande la réduction de la Heiehswehr à 100,000 hommes, la dissolution de la police de sûreté; et autorise à porter la police a 150,000 hommes. EUc contient la phrase suivante que la presse fitit ressortir:

Les gouvernements alliés s'attendent a ce que ie gouvernement. aUemand ne hu présente plus de demandes tendant, ùn)odtf!e<'iegc!auses miiitait'es du traite, car des demandes de ce genre ne pourraient recevoir qu'une j'éponse négative et n'entraineraient que des retards inutUcs.

I.a deuxième note, qui répond à !a note a!temande du 4 juin, réfute ia conception attemande que c'est Ja conférence de Spa qui liquidera. le sujet de ia rëduction de 1'ac.mee.

Les AUiés, ëerit-ene, ont déclaré ne pouvoir examiner )a demande !brmu)ée dans !e me-

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;.moi)'e allemand du-20 avril, tant quel'AHemagne

h aura, pas satisfait aux ob)igations [es plus impbrtan'his du traite, et n~aurà pas commence le désarmement de son armée;

n Rit~~attala't'epana'ades AHi<H~ ne permettait. au gouvernement aHemand do se croire autorisé a ajourner la réalisation des mesures nécessaires pour réduire son armée a 100,000 hommes, mesures qui auraient du <'tre en train depuis le 10 avril. D'aiUeurs. tes Alliés, en prolongeant jusqu'au Ht juUfet le délai accorde pour cette mesure, ont pleinement tenu compte des difficultés que l'Atiemagne pourrait iégiti' mement invoquer.

Dans ces conditions. les gouvernements atiies n'ont aucune raison d'accorder une proioncationde cedeiai; au contraire, ils maintiendront simplement leur précédente déclaration

Les clauses militaires du traité de Versailles relatives a l'armée aHemande sont maintenues intégralement en ce qui concerne aussi bien ses effectifs que ses cadres et son armement. Elles doivent être exécutées de la façon la plus stricte.

Cette note autorise en outre a porter la gendarmerie de 12.000 à 17,000 hommes. La troisième note signaie que, l'Allemagne n'ayant pas livré son matériel d'aviation militaire, la iabrication. du nouveau matëriet ne sera permise que trois mois après que ia commission de contrôle aura terminé ses travaux.

v AU REtCHSTAG `

Lëdebour et la Conférance dèSpa Berlia. ie 29 juin. –A]a finde ]a séance du Hcichstag, ie député sociaiiste Indépeadaat. Ledeboura pris }Q parole au suj~t-de la Çonfet'encs.de Spa.. hadëciaréqu'ii ne fatlaitpas croira à i'anuuiattou du Traite de paix imposé à l'Aiiemagne. L'adoucissement des conditions du Traite, a-t-il dit, sera t'ceuvre de l'association internationale des travailleurs.

Le député nationaUstc conservateur, M. ticrgt, a défini ensuite l'attitude de son parti à l'égard du Cabinet.

Cette attitude sera une neutraiite vigilante.

En TTurquIe

Mesures britanniques de représailles Çonstanticopic, le 29 juin. !'ne puissants escadre britanniqu& s'est rendu Mer à Moudcjua. t n dciaehement de marins à débarqué et a arrêté plusieurs chefs nat!6nalistes turcs, t ne proe)amat!on a étélue, annonçant qu'ii s'agit, d'une mesure .de châtiment motivée par ia violation de raC-

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Rechid Pacha et Djerni) Pacha, délégués de l'Empire ottoman, accompagnés d'un officier français, d'un officier anglais et. dun ofticier italien, arriveront demain à Paris.

LES TROUBLES D'ANCONE Rome, le 29 juin. H semble bien que les anarchistes et autres éléments subversifs voulaient tenter, dans la région d'Ancone, de propager la révolte dans toute la zone où se déroutèrent autrefois les événements de la .fameuse Semaine rouge. Les faits les plus graves se sont passés en effet le long de la eûte ou des autocamions, montés par les révoltés, poursuivaient les trains qui passaient à coups de mitrailleuse.

Fort heureusement, les navires italiens qui croisaient près des côtes purent contribuer très efficacement à démolir les positions où s'étaient retranchés les révoltés.

En ce qui concerne les responsabilités à établir, certains journaux comme l'/dea na~oHa/f partent avec insistance d'infliirations étrangères.

Mais le Te~po lancs une accusation qui depuis queiques jours était sur toutes les lèvres et se)on laquelle les révoltés furent inspirés ,et subventionnés par certains groupes financiers et bancaires, soucieux de phicer leurs intërf'ts persounets et leurs amitiés politiques avant les intërûts de l'Italie, et préoccupés surtout de mettre dans l'embarras le gouvernement Giolitti-

M. René Vivian!. ancien président du Consei), a quitté Paris ce matin, allant à Buenos-Aires.

II se rend en République Arg'ent.ine u l'appel du grand quotidien ~a A~ac'/on et d'une commission formée du vice-président de !a Hépuhiique, du président, de la Chambra, de Ai. E. R. Larreta, ancien ministre à Paris, et de ptusieurs personnaittes arg'cntine.s.

M. Yiviani fera des conférences en Ar- gentine.en Uruguay et au Brésil sur tes conséquences économiques et morales de !a guerre. ,'d,

It:ëst également chargé de mîssJLon.fJu

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Le départ de M. Viviani

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U est. à remarqut'r que te marché officie! reste dans l'ensemble plus lourd, tandis que les valeurs cotées en coutisse ont esquisse un léger mouvement de reprise en clôture.

Les changes étrang'ers restent fermes. La livre sterling passe de 48 07 à 48 12, le dollar de 12 10 1,2 a 12 17.

Le 30/0 monte de M 20 à 58 90; le CréditNationalsetienta494.

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~~îc~t'° c~s ~c~p~t OBUGATIONS cours

au comptant cours au comptant cours OBLIGATIONS cours

<%0/0nerpëtue). 59.. Argentine40/01896. 96.. Vii)edeParist87130/0 333 50 ~0/0 amortissable. 70.. Egypte(DetteUntf.)70/0 13)25 25 187540/0 422 50/6 S830 Espagne40/0ext.est.. 167.. 189820/0 255 40019Ï7 7110 itaiie 3 1/2 0/0. 57.. 19)2300 )995 50 40'01918 7)75 Japon 4 00 1905. 12515 15 19)751,2 4962 25 50/01920iiberé. 10)65 RussieCons.40/0~2s. 35.. 19)9 iib. 448 Ch. de fer Etat 4 0/0 320 30/0orl89)-94. 28 25 Foncières t879 30/0. 435 Maroc50/0t918. 481 50/01906. 47.. 18952800/0 300 !creditNationa)50/01919 494 4t/20/0t909. 3775 ]90330,0. 332 Serbie40/0amort.]895 48 30 ~9~33~/20/0 335

Banque de France. 5700 DetteOttom.Unif.40/0. 66 Commun. !8792600/0 400 BanauederA)gerie.4195 Ottomanes (Douanes). 290.. t8922600/0 302 Banaue de Parts.t52u t90630/0. 302 Comnaan)eA]ge)'ienne.t600 Union et Phénix Espagn. 670.. 191230/0. )60

ComptoirNat.a'EscomptetOtS LàndBan)<otEnypf.24).. t9205J/2iib 503

ComptotrNat,d'Escompte11D15 LandBankofEgypt 241 192061,21ib 503..

Crédit Fonc. de France.. 815 Banque Nat. du Mexique. 544.. Créd.ponc.!&)75t/2. 295 SocieteMarseOiaise. 7)0 tmpértaieOttom. 608..

iCréditt-yonnais.300 Wagons-Lits,ord. 440.. Est40/0. 336 ~Crédit MobUier 549 Usines de Briansk,ord.. 265 3 0,0 nouveau. 293 ~SociëtëGënerate. 766 Rio-Tihto,ord.715.. Paris-Lyon40/0. 325 Banque Française. 305 Sosnovice. U50 3 0,0 Fusion. 294 BanqueNation.deCredit 910 Centraimning. 398.. Midt50/0. 398 Banque Union Parisienne U8û Ste Norvégienne Azote.. 669.. 3 0/0 nouveau. 282 Banquede)'indo-Chine..2000 EstAstatique'Danois).3200.. Nord40/0. 385 desPaysduriord 664 OrtentaiCarpet. 400.. 3 30/Onouv.sëïieB. 3t5 Créd.Commerc.deFrance 806 Sucrer.etHaf!in.d'Egypte 830 21/20/0 269 StérfancéiennedeCredit 340 Tabacs de )'Emp.Ottom 494.. Orléans 3 0,01884. 280 Tabacs des Phitippines.. 2055.. 21/2.1895. 277

Est 605 Nord Espagne, 1'° série.. 545 Panama (.Bons à )ots; 180 Lyon. 735 Saragosse,l"hypoth. 475

Mldi,s. î48.,

Nord" 985 Câb)esTë)ëgraohiques.. 582.

Orléans. S20 comp. Gêner. d'Etectricité 1050.. MARCHE EN BANME (a terme) OuestfenUquid.). 640 ForcesHotricesduRh6ne5000

GazdeParis. 184.. Bahou~aphtede). 3200..

Chargeurs Réunis. 1125 Aciéries de France. 965 Caoutchoucs.SteFinanc.; 295 Messageries Maritimes.. 495 deLongwy. J2050 Chartered. 37 25 !'fransat)antique. 440 Paris ei0utreautl375 Crown Mines. 103 iMetropatiiain 353 Chant.etAtsi.St-Nazaire!2020 De Beers,ord. 935 Omnibus. 615 Chatiiton-Commentry. 2950 G0t<ifie[ds. 61 !Bo)eo 925 Commentry-Fourchamb.. 2500 Hu.tnchaca. 48 tEiectr.-Mëta)).deDives.. 1019 Dyie et Bacaian. 470 Jagerstontein. 192 !Mattidano. 406 Forges d'Aiais. 365.. Lena. 4350 Métaux 1485 Aciéries de ia Marine. 160) Mex.tcanEagie. 427 Penarroya. i530 duNordetEst..2700.. MountEiiiolt. 7850 Suez~Cana) Maritime de) 6180 80 SchneideretCie'Creusot)3970 Padang 344 Suez ~Société civiie).4200 StéMétaiiurg.Afiege. 1060 Phosphates Tunisiens. 665..

Phosph.etCh.ferdeGafsallOô MtnesdeLens. t749 Piatiae~ieindustr.du.. 645

Thomson-Houston. 1055 deMar)es300.0..4430.. RandMines. 118..

HaffinerieetSucrerieSayl070 MoMa-et-Hadid. 3395.. Shanst. 6250 C"Par.Distrib.E)ectric)té 320 LeNickei. 14)0.. Tanganyika. 9975 Eiectricité départs. 375 Usines du Rhône. 5950 Tobacoo Orientai. 627 Stéind.desTéiephones. 750 CieHavr.Pénins.deNav. 5900 UtahCapper. 790..

gouyernement J'ran<&i& po.ùf étttdMr'difierentsprob~mes.

Usera de retour àParis vers le 15 octobre.

La Reine de Roumanie

à l'Union interalliée

Le maréchal Foeh. maréchal de France et d'Angleterre, président de l'Union interalliée, a reçu ce matin à déjeuner, dans l'hôtel du taubourg Saint-Honor6, Sa Majesté la Reine de Roumanie et Leurs Altesses Royales les princesses Elisabeth et Marie de Roumanie.

Cunsei) supérieur de Hnstruction publique Aujourd'hui, le Conseilsupérieur de l'Instruction publique poursuit ses travaux. Ce matin à 9 heures !a commission de l'en", seignement primaire s'est réunie elle s'es~ occupée des modifications à apporter aux programmes des écoles normales et des écoles primaires supérieures. Cet après-midi à 2 h. 1/2, réunion de la Commission de l'enseignement supérieur. Vendredi et samedi, séance pléniëre du Conseil.

Etections au Conseil de l'Ordre L'Ordre des avocats a procédé à l'élection du bâtonnier. Voici les résultats du scrutin

Votants 4SI. Suffrages exprimés 473. Majorité absolue 2:7.

M. le bâtonnier Mennesson est réélu par

447 voix.

Divers 2G.

Le Conseil de l'Ordre élira après-demain jeudi son Conseil de discipline.

Parmi les personnes venues voter pour ~'élection du bâtonnier., on remarquait MM. Poincaré, ancien président de ia Ré-ptfbtique; MiHerand, président, du Conseil Lhopiteau, garde des sceaux.

Le mariage de Mi)e Ctaire Chamore), petitefitie de Mme veuve Rossini, née Saget de La Croix, avec notre confrère, M. Marius Alix, sera célébré demain, à onze heures, en t'egUse Saint-Pau!.

La santé du docteuf !nfroit Nous sommes hpnreuxde pouvoir annoncer que l'état de santé du docteur Infroit est aussi satisfaisant que possible. L'éminent et jhéj'oïque radiographe a

n~~<< toite b)anche.seme')e Q

.Por;s, <e 29 ~'ui'rt (deux heures).

Les fonds russes sont iaibles. Le Ccmsoiide 40/0 recule de)3G 75 à 34 50, le 50/0 1906 de 47 a 44 25..

La Banque de Paris fléchit de 1,)33 & 1,520, ie Crédit Lyonnais de I.5HO à 1,580. Le Suez se tasse à <150; les Chargeurs Réunis faiblissent de 1,531 à 1,495., Le Rif. Tinto reste à 1,718 la Gafsa s'alourdit y

1,085.

La Da Beers, lourde au début à 910, s'. raUermit en clôture à 935. La Royal Dutch reprend à :i0,300, ia Shell se tasse à 442. La Mexican Eag!e se raffermit de 418 à 427.

subi Mer matin, a l'hôpital de la rue delà Chaise, l'amputation du poignet gauche tes docteurs Faure etde Martel ont procédé à l'opération. Ce matin l'opère a été ramené à son domicile, IG7, boulevard SaintGermain.

Recettes du canat de Snet

Du26 juin. 430.000 Cours des sucf~s b)anos à Pani~

Octobre-Novembre, Entrepôt Paris. 370 fr Novembre, ~are usine. 390 ))' Novembre-décembre, gare usine. 400 Novembre-décembre, EntrepûtPa- ris MO fr. 380 tPrix aux 100 ki)os ramanëg en franco sue base du change de la veiHe.J J

COURS DES CHANGES

du 39 juin

Londres. 4S T) 1/2; Danemark. 196 Espagne. 2011/2 Suède. 2741/4 HoUande. 43'ï I/~ BruxeUes. 10~' 1/4 hatie. 73 }/~ Atlemagns. 32 1/4 Kew-York.. 12IC1/2 Prague. 281/ ~etrograd. Houmanie. 29 iSmsse. 221 t/4! Vienne. 83/4

Rio-Je-Jane!ro,Ie2Sjum~ r Change sur Ladres.. Li 13/32 contra 14 17/3?.

A. JL.A- :MM'aLHBe.S:'BE (mrche&tera~

Viiïe de Paris 19)9 450 .Banq.de France 5900. B. de t'A~erio 4G45, B. Fran' 302 B: Nat. de CreditIOM .B.dePanst520, B.Tfansatianttq. 3)7 B. Uninn Paris"" H85, Cie A)gér" 16! Compt.Na~.d'Escompte K)t5, Cred. Fonc. 8t8 <~red. FM~ais 410 Cred.Lyonnais 15SÛ, Créd, Mohi). .StÉneticr.7f~8.StéMarseU.7I5. Suez <;K.(, Est HtO. Lyon Ml, Midi 799 Nord 1002,Or~ansMO, Metropotit. MS. Nord-Sud H.7, Distribat. d'E)ent.rIc[te KK' Tetephon. 740 Thomson-tfouston t050, Penarroya 1590, Gafsa 1085, Omnibus <M(< Cie Tj-ansaU. ord. 438 pr. 4'24. Voitures '75ti, Sav ord. tH5, pp. ~70, BrésH 4 0 'C 18~9 81 50, Itaticn 3 1/2 0/0 5S Titt'e~tistamp.: RusseConaot. i"'et2*s.34M, r:. 30/' 1891 29 H. 3/0 ISM 27 50, R. 5 o/o 190G47 R. 4 !/2 0/0 190) 3525, Serbe 4.0/~ 189550 25, Turc 4 0/0 65 50, Turc 5 0/0 55 10.. Banque de Londres et Mexico 247 B. Nat'. du Mexique, 529 B. ottomane, 660; Crëdit Fonc. Egypte, 900, Nitrate RaHways, 377, Cen* trat Mining. 399, Rio Tinto, ],7:M, bautaTO, 697, SuM'Mg Egypte ord., 830.