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Titre : Journal des débats politiques et littéraires

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1910-08-06

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb39294634r

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb39294634r/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 200316

Description : 06 août 1910

Description : 1910/08/06 (Numéro 216).

Description : Collection numérique : BIPFPIG63

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique

Description : Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail

Description : Collection numérique : La Grande Collecte

Description : Collection numérique : Histoire diplomatique : Révolution - Empire (1789-1815)

Description : Collection numérique : Histoire diplomatique : Restauration - Monarchie de Juillet (1814-1848)

Description : Collection numérique : Histoire diplomatique : IIe République - Second Empire (1848-1870)

Description : Collection numérique : Histoire diplomatique : IIIe République (1870-1914)

Description : Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k4838849

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 02/11/2007

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SOMMAIRE

LES ECONOMIES.

Au Joint LE Joua. –~M McoT-attO~ et les 7%m?M.cs. & Dupont-Ferrier.

LA SITUATION POLITIQUE EU ANGLETERRE. P. V. A L'ETRANGER. L'EsjM~He C< VC/tCaM. .AM~e~rre, ~MM~ e< K~e!.

NOUVELLES DU JOUR.

VARIÉTÉS. < ~M ~MMCK~ LOUIS Gillet. EMMA. ~8] Jane Austen.

LES ÉCONOMIES C'est une lecture édiSante que celle des saHitptM cendus que publie, en ce moment, la commission du budget, après chacune de ses séances; on l'y .voitpasser~ au criblé toutes les dépenses proposées par chaque ministre commission critique, ~iMUte, et, en Sn de tcmpte;-elle décide une économie qui, pour un Budget ministériel d'une centaine de minions eu plus, s'élève bien & deux cent mUIe francs. Ce chiu're donne une déception d'un si bel effort, on s'oubliait à espérer davantage. H y a si ,1 !ongtemps qu'on parle de gaspillages mutiles et d'économies faciles à réaliser. Ce pays est justement celui de l'épargne sa richesse vient en grande partie de ce que, sou par sou, les plus petites bourses réussissent, comme on dit,& < mettre de côté tous le.s ans. Et c'est, par tuite, une idée très populaire, une conviction profondément enracinée, que, dans un budget de quatre milliards, itsufnraitd'employer les qualités d'ordre,deprévoyance etde sagesse si fortes parmi les individus, pour trouver sans peine & réserver quelques centaines de minions. Il y a de l'exagération dans cette idée, et l'Etat moderne est soumis à des nécessités qu'il doit accepter s'il veut vivre mais il y a du vrai aussi, et ce sentiment obscur que)a grande maison commune est gérée à~ l'aventure répond à une réalité. En ce sens, il faut se garder de désapprouver la commission du budget qui peine à retrancher un centième, un miHiême sur le programme de chaque ministère mais il faut bien Toirquêf c'est par une autre méthode qu'on a ehance~de découvrir les économies sérieuses, chinrées en sommes respectables. Il sied fegner sur des frais de bureau qui sont Sctifs, eur les débours de fantaisie mais c'est l'ensemble, qu'on devra considérer quelque jour, pour.examiner.avec rigueur toutes les dépenses et les classer suivant leur utilité.

Le travail est immense il excède a. coup sûr le mandat que les Chambres donnent à leurs commissions du budget :it exige une étude gérale que les commissaires ne peuvent entre-. prendre, nxés comme ils sont à l'examen de tel ou tel budget particulier. En revanche, il pocrrait tenter la commission des économies~ dont ie président, M. Joseph Reinach.a fait justement appel au concours du .public pour l'aider dans sa tâche. A cette heure, l'habitude et le hasard inspirent plus qu'une critique exacte et sévôre les propositions et les votes de dépenses. Du côté des ministres qui proposent, on suit d'année en année les ~remeRta antérieurs ce Mnt les bure&ux qui préparent les états, et les bureaux s'en tiennent à ce qu'on a toujours fait it ne faut pas attendre d'eux davantage. Du côté des parlementaires, c'est lasurenchère ~ui peut ne pas aboutir, mais qu'Us v&utanttoa,~burstéater;~au. cours de la discuaston, use ptuie d'amendements s'aba.t. et il sufnt 'que tes auteurs en soientsympathiques pour que, au petit bonheur, une charge nouvelle s'appesantisse sur le pays. C'est donc d'ailleurs que l'étude générale peut être essayée. Dans la situation que nous font, et les conditions d'existence d'une grande nation, et les fonctions de l'Etat et les lois sociales, comment se classent !es dépenses, suivant !eur utiiité respective, et par rapport aux services qu'on en doit attendre! 1 M s'agitia d'une révision complète, et qui entraînerait commode juste la refonte également complète de certains servicespublics. Mais la réforme administrative, la réforme judiciaire n'ont-elles pas été inscrites dans les programmes de la majorité des députés ? Il est sûr,que l'étude approfondie et le classement des dépenses ne doivent pas s'asservir à une organisation administrative que tout le monde souhaite de voir changer. C'est une œuvre à consif)4r'<'f at & nnnrsuivre nour elle-même si la

FEUILLETON DU JOURML DES DEBATS dnCMmtOtO [48]

3ES 3ME 3ME A.

Par Jane Austen

rr~dMe~OM de A~. P7~R~~ DB Pt~I./G~ En sa retournant, M. Weston s'aperçât qu'Emma était hors de la portée de sa voix: elle avait pris les devants pour avertir son père et donner dos ordres. Mlle Bâtes qui, depuis le début de l'incident, s'efrorçait en vain do se faire entendre, s'empressa de pronter de ta première occasion pour intervenir:

H m'arrive aussi parfois d'avoir les rêves les plus étranges mais si on m'interrogeait à ce sujet, je serais forcôe de reconnaître qu'il a 6te véritablement question do ce projet au printemps dernier. Mme Perry en a parle & ma mère et aux Cole mais c'était tout & fait un secret; personne d'autre n'en a rien su. Depuis longtemps Mme Perry désirait que son mari eût une voiture, et un matin eUe ~Urivà chez ma mère 6t lui cOUSâ q~l'ëHe croyait avoir fatt prévaloir son opinion.

MBë. vous t-appëiiët-vo~? <}raaa'm$M août i'a

raconte quand nous sommes rentrées. Je ne me rappelle pas <ious avions été & Randalls, je crois. Mme Perry a toujours eu beaucoup d'amitié pour ma more; du reste, toutle monde l'aime !Renexion faite, M. Perry a remis sa décision a plus tard et il n'en a plus ~té question depuis. Je neçroispas en avoir jamais parle a personne. Pourtant, je ne voudrais pas affirmer que je n'y ai pas fait allusion je suis Rep!WtM<'<&'M<M<e!'<HM.

commission des économies ou toutautre organe j compétent et désintéressé arrivait à fournir ce travail de critique raisonnêe, elle ferait du coup ressortir aux yeux de tous si des économies véritables sont possibles, et lesquelles. Le fait certain est qu'elles sont désirées par tous les contribuables, car eUes constituent le seul moyen connu pour éviter que les impôts ou la dette ne s'accroissent, et à cela tout'ie monde est intéressé. On Fa bien vu, l'an dernier, quand M. Cochery proposa de nouvelles taxes ceux qu'elles menaçaient protestèrent avec une admirable énergie, et le projet fut abandonné. Les groupements qui réunissent de plus en plus les citoyens suivant leur profession ou suivant leurs intérêts, opposeront évidemment une vive résistance à tout impôt qui pourrait les atteindre. On touche & la limite les contribuables excédés commencent à se défendre. Par contre, oh aper"çoit, olairamen~ que certaines lois dé)à -votées pourraient avoir une répêTcus~iOn'imprêvue on entendrttire~ que les retraites ouvrières spnt~insufnsantes on découvre que d'autres retraités, celles des cheminots, excitent l'envie d'une foule de petits fonctionnaires, moins bien pourvus: M. Henri Chardon vient d'en'faire & la \Re~Me B~Me ta démonstration saisissante. L'avenir le plus prochain est lourd de mcna.ces. C'est pourquoi il importe au plus haut point d'établir les dépenses présentes et futures, dans la hiérarchie de leur utilité publique, de telle manière que chacun, que les députés eux-mêmes puissent faire entre elles un choix qui seul assurera les économies nécessaires.

t:oNseMsj)ndte!ettx.C'est dans la Vo~c c!M PeMp~g qu'on peut' les Hre, et rarticlG qui les enferme porte fa signature doM. Yvetot. S'adressant aux cheminots, qu'il appelle tout de suite < ces braves cheminots x, M. ~?etot leur recommande d'êtreprudents. Ce langage ne lui est pas habituel et, s'il se décide à en user, c'est qu'il a d'excellentes raisons s'il ne souhaite pas la grève, s'il la déconseille, c'est qu'il sait bien qu'elle n'aurait aucune chance de réussir. Nous sommes tout à fait d'accord avec M. Yvetot. Nous ne, voulons; pas revenir sur ce que nous disions hier ni démontrer encore que ces travailleurs ont, avec les avantages, les devoirs que comporte le service publie auquel ils sont attacha: ils ne peuvent recourir à la grève. Ce motif nous sufnt, et il agit certainement sur les décisions qaepMnd en moment l9 Congrès des mécaniciens et chaunëurs. Qu'en outre, cette grève, qui serait coupable, n'ait aucune chance de succès, il est bien que M. Yvetot, qni s'y connaît, en fasse ofncieHement l'aveu. Seulement il se trouve lui-même embarrasse pour dire aux cheminots ce qu'Hs doivent faire, s'ils ne font pas la grevé. < Résistez! ne cédez rien! s'eorie-t-Ces exhortations ~ont quelque peu contradictoires. Cola ne nous regarde pas après tout. C'est l'aS'aire de M. Yvetot de se contredire. Mais il est bon de retenir ce que cette contradiction laisse assez bien deviner le Syndicat national a peut-être souhaite la grève, et !aC. G. t. l'aarait assurément désirée; mais devant le non vouloir qu'opposent les mécaniciens et chauffeurs, Syndicat et C. G. T. se replient, et c'est une manière de masquer l'échec que de déclare!* que la grève dont on parlait hier serait Tedoutable aujourd'hui.

Nja hausse dn prtx ~a pata Nous annoncions, le 87 juillet dernier, que la hausse des blés et des fa. rines entraînerait celle du pain. Cette hausse s'est produite. Dans nn certain nombre de quartiers de Paris, le prix du pain a été porté, le i" août, do' 80 à 85 centimes les 2 kilos. Comme il arrive toujours en pareil cas. l'opinion publique s'est alors émue. La hausse du Me et celle des Urines !a)ssent,enciFet, la m'asse.înqM~Mhtc~ 11 ea est aa'treatent ~e Jta hausse thi pain, conséquence naturelle des deux au-' très, parce qu'elle atteint tout le monde. Lès pronostics et les interviews se multiplient. Le gouvernement a traité lui-même la question, et, dans notre numéro du < août, nous avons reproduit la note qui a été communiquée à ce sujet par le ministère do l'agriculture. Cette note est très optimiste. Elle représente comme certain que la hausse du pri~du pain ne sera que très temporaire, étant donné que les blés nouveaux vont faire leur apparition sur les marchés. Mais la quanti~ et la qualité de ces blés sont encore peu connues. Si les prévisions,de la note ofncielle se réalisaient, la récolte serait "de 81 à 83'millions de qu'ntaux. Or, avec une consommation évaluée à 95 milllions de quintaux, le déncit serait assez largo. Si, l'an prochain, la moisson était tardive, nous aurions encore une période de hauts prix en perspective peur les~ mois de mai, juin et juillet 1911 m~s il ne convient pas de se préoccuper d'un aussi lointain avenir, quand le présent est déjà très digne d'attention. Le chiSro de 81 & ? millions de quintaux pour la récolte qu'on est en train de faire est hasardeux;

bavarda, voas le savez; il m'est arrivé de dire ce que j'aurais dû taire. Je ne ressemble pas & Jane et je le regrette. Je me porte garante qu'elle ne trahira jamais un secret. Où est-elle donc ? Ah la voi!à. Qael rêve extraordinaire i Ils pénétraient à ce moment dans le vestibule M. Knightiey chercha Jane desyeux, mais celle-ci avait le dos tourné et paraissait très occupée à plier son chàte.

Los commentaires prirent an. et M. Knightioy fut force de s'asseoir, avec tout le monde, autour de la large table moderne dont Emma avait réussi & imposer l'usage, à là place des petites tables sur lesquelles depuis quarante ans M. Woodhouse prenait ses repas. Apres le thé personne ne parut pressé de partir. Mademoiselle Woodhouse, dit Frank Churchill, est-ce que vos neveux ont emporté leur alphabet de lettres mobiles! Auparavant la boîte se trouvait sur ce guéridon. Qn'ost-eIIe devenue! Il fait sombre ce soir et il convient d'avoir recours aux passe-temps d'hiver. Nous nous sommes upe fois beaucoup divertis avec ces lettres je voudrais encore exercer vôtre sagacité.

Emma fut enchantée du souvenir qu'il avait gardé de ce Jeu et elle allachercher la boite la table fut bientôt couverte de lettres; Emma et Frank formèrent rapidement dés. mots. LatranqmlUtë de ce divertissement la rendait particulièrement agréable a M, Wobdhouso il suivait d'un oeil bienveillant les essais des jeûnas gens, tout ense lamentant supleaôpart 3es pauvres petits gap~on~

Frank Churchill était assis & côté d'Emma et Jane en face d'eux. M. KMghtl&y se trouvait placé de façon a pouvoir les observer tous. Frank ChucchiÏl présenta une première anagramme & Mlle Pairfax} colle-ct jeta un coup d'œil autour de la table et s'appliqua a deviner le mot; au bout d'un. instant el.le repoussa les *s lettres avec unsourire forcé, mais sans y prendre garde, e!le ne détruisit pas ta combinaison et le mot demeura intact. Henriette s'en saisit et se mit au travail; elle se tourna vers son voisin, M. Knightiey.ppur être aidée. Le mot était <gane~ et quand Henriette le proclama

t

on a'a aucune base sérieuse pour lancer un tel chinrc, la moisson n'étant pas assez avancée~ La récolte sera déacitaire, voilà ce qui parait certain et quelque soit le deScit, on le pourra combler sans trop de difncul.tes en dépit des déceptions que donnent les récoltes de certains grands pays producteurs. Dans un article où H-examine la situation mondiale des blés, le BM!~tn <~s Ba~M dont on sait la compétence, déclare que de l'examen général de la situation, il semble que besoins et approvisionnements s'équilibreront heureusement et ce, malgré le deScit russe et américain. Jl semble toutefois que toutes les circonstances tendent & des prix, non de famine.Men entendu, mais à des prix plutôt fermes. Ce ne sont pas les conditions dans lesquelles paraît devoir se faire la moisson qui sont pour éloigner de cette opinion.

AU JOUR LE JOUR. LES DÉCORATIONS ET LES FEMMES

IJ est très surquefes dames ont fait beaucoup pour !a gloire des rubans. H est donc nature!

que~ h~ rubans, qm sont d'essence délicate, son-

qu~l~ ig a 9. a~ délicate, Son,

gent à faire quelque chose pour la gloire des dames. r

Et c'est sans doute pour cette raison que lesdécorations féminines, violettes ou rouges, se multiplient tout doucement. Car nous renonçons à croire au vilain motif que les grincheux-ont~ prétendu découvrir dans le plaisir d'être décorée, i) y aurait surtout la joie d'être jalousée par ses meilleures amies.. La première fois qu'une petite main féminine seporta sur une décoration, et se l'appropna, il semble bien. que.cette jolie main ne fut pas- très heureuse :'c'est sur l'ordre du Pore-Epie qu'elle s'égara. Mlle de Mmat et Mme Poton de Xainfràilles en furent chevalières: Elles eurent beaususpendre à leur.cou, avec une bonne grâce charmante, le petit animal symbolique, eiïes nu portèrent pas bonheur à leur protégé. Il vécut centenaire, mais tout juste. Comme droit de joyeux avènement, Louis XM le nt mettre en saucisses et le mangea. r

Il v avait en Bretagne un ordre autre que l'ordre du Porc-~c et dont le nom sonnait mieux c'était l'ordre de I'7?ef-M!'Me. L&s femmes étaient admises aie porter, et il dut une bonne part de son prestige'à' Pétronillé de Maillé ou à Jeanne de Lavai, à Mme du PlesstSAuger ou à Mlle de PIenhoët.

Dans la prem!ère< surprise~ de son veuvage, Anne de Bretagne, pour pleurer plus abondamment Charles VIM, ouvrit aux veuves inconsolables de sa Cour (on dit qu'elle en trouva quelques-unes) un ordre nouveau. Elle lui donna le nom de l'emblème qui passait alors pour lier. par delà le tombeau, les cœurs féminins au mari disparu: Corde~tére.Mais il adviniquele successeur dsCharIesVIH eut la fantaisie delui succéder en toutes choses. Il épousa la reine Anne. Ce fut la déroute des pauvres veuves et le krach de ~Cor~e//ére.

H y eut, à un siècle et demi de là, un autre ordre de dames, qu'Anne d'Autriche créa, en t645. Le ruban était bleu enguirlandé de rosés et l'ordre s'appelait ~CoV/Mr c~/e.On laissait entendre qu'il était plus glorieux et plus doux que le terrestre collier d'amour. Ilétait réservé à cinquante « gentiisfemmes qui fleuraient le parfum des vertus à la mode. Mais cet ordre, lui aussi, avait le mauvais œil. La reine, qui n'avait jamais aimé Louis XIII, adora Mazarin de l'ardeur suprême d'une quadragénaire: et Mazarin qui était cardinal, sans être prêtre, l'épousa.-Le Co~r c~ à son tour, Unissait p&rlafai!Hte.

'La Cdur'de Lôuis\7rV fonda, en ~7~, ~n ordrespécial aux damés; à son ruban lilas elle attacha un joli singe moqueur. Ce fut ~'Or~re de /a MaA'ce dont un quatram expliqua l'intention Nous ne recevons dans cet ordre

Que des esprits doux et malins

Qui soient aux meilleurs tours enclins

Et sachent rire sans trop mordre.

G..DUP&NT-PERMBR.

''i

~M~M~ ~M J~MM. L'agence Reuter a reça PY 8 des nouvelles de la mis-

sion anglaise, dirigée par le capitaine Rawling et l'ornithologiste Goodfellow, qui explore les régions inconnues de la Nouvelle-Guinée. L'ex.pédition, après plusieurs mois de marche difn-. cile dans des' fourrés impénétrables, n'est parvenue qu'à soixante milles de la côte, et à une altitude de sept cents mètres; elle est encore loin des montagnes neigeuses, hautes de six

triomphalement, Jane rougit; son trouNe contribua & donner plus d'importance à l'incident ? et M. Knightiey ne douta pas que.les lettres ne fussent, un prétexte de galanterie etd~ dissimulation: c'était un jeu d'enfant derrière lequel Frank Churchill cherchait à abriter ses desseins secrets. Ce dernier était en trairf do préparer un nouveau mot et il le passa à Emma, en affectant un air d'innocence. Emma eut vite fait de te découvrir; elle était très amusée, mas se crut forcée de dire

Quelle folie N'avez-vous pas honte ? g Frank Churchill dit alors en jetant un regard vers Jane

Je vais le lui montrer~'est-ce pas! Et Emma répondit en riant:

Non, certainement non, vous no ferez pas cela.

Cependant ce fut fait le jeune homme s& hâta de passer les lettres à MI!e Fairfax en I& priant fort poliment de bien voulqir les étudier. M. Knightiey 6t tous ses enortspourdéchi~rer !emot. Une fut pas long à lire <Dixon~. Jatte Fairfax, de son côte, en découvrit facilement sens littéral, et sans doute aussi le sens Ëgùré, car elle baissa les yeux et rougit encore une fois en disant:

–Je ne salais pàa que les noms propres fussent autorisés. EMe repoussa ensuite les lettres d'un ai~' mé" content, et son attitude indiqua clairement SS résolutionde ne plus prendre part au jeu. Elle détaucoa, la tête de ceux qui avaient prépare l'attaqua et regarda sa tante Vous avez raison, ma:, chère, s'écria Mlle Bâtes, répondaht à cë!të invitation muette, j'aHais précisément le dire: il est temps de partit' la soirée s'avance et grand' mère sefait inquiète. Vous êtes trop aimable, mon cher Monsieur, il faut absolument .que nous .vous 's souhaitions le bonsoir.

L'empressement que Jane mit & se !evei' te-" m.oigna que sa tante avait devmê juste la jeune fihè voulut s'éloigner de la ~ablë, mais on l'entourait et eUe ne put se dégager immédiatement; M. KnignUey vit alors Frank Churchill pousser anxieusement vers elle une autre séné

<.

mille mètres, qu'elle se propose d'atteindre, et dont s'approche aussi, par un autre chemin, la mission hollandaise du docteur Lorentz. Les explorateurs anglais ont atterri à l'embouchure de la Mimikha, d'où i!s ont vu briller les cîmes des glaciers. Des centaines d'indigènes, montés sur des canots, étaient venus sans frayeur audevant de leur navire. Ils sont affreusement laids, vêtus d'un simple morceau d'étonfe; leurs femmessont hideuses; néanmoins leurs enfants sont < tout à fait gentils N; l'un d'eux brandissait un drapeau de l'Union Jack, venu on ne sait d'où. Un jour qu'on était plus avant dans la montagne, les Papous de l'escorte se précipitèrent dans la jungle et en ramenèrent deux petits hommes, éperdus de terreur, qui ne mesuraient pas plus d'un m&tre vingt. Us n'avatent pour costume qu'un casque d'herbe et une bandelette autourla ceinture. Tous les habitants du pàys.étaien;t, également dés pygmées; on réussit à lés amadouer en. leur offrant .qùelsqQ.êa:përi~S~ L~s- veyagëuis'n'ont ~qu'une mS-~ diocre estime -pour les Papous. '«G'est une mauvaise ;raee qui ne veut -pas 'tràvajilër. Les

hommes .flânent ou .restent couchés, tandis que

Tes femmes, véritables esclaves, doivent non seulement cuire leurs aliments~ mais labourer la terre et chasser. Ces. femmes sont extrêmement, hardies et l'on avait mille peines à les éloigner du campement qu'elles venaient piller. Oh'ies mettait en fuite en projetant sur elles la lumière électrique qui les frappe d'épouvanté. H est difncile de savoir si ce peuple est cannibale on voit dans toutes lés huttes des crânes d'ennemis suspendus aux branchages; on ne sait point ont passé les corps. Les Papous eurent un jour l'idée ingénieuse de donner.aux voyageurs lespectacle d'une fête. Ils égorgèrent un sanglier et, à l'occasion de ce sacrince, se livrèrent à des danses rituelles cependant, quelques-uns d'entre eux dérobaient discrètement les canots de rexpédition. Il fallut de longues palabres pour les faire restituer. »

L'EMp~Mr On a vu tant de portraits /ej'7/:o/o~r~/tc. de l'empereur Guillaume II, si variés d'attitude, d'expression, de co&tume, qu'on devait supposer qu'iJava~tdupIa'~ir à être photographié. Mais i~y-_<~mps:p0ur ~tput etje monarque n'aime pas qu'on le prenHe au- dépourvu. I! se' promenait, l'autre jour, sur.la plage de Swinemunde, accompagné~du chancelier de l'Empire et de deux secrétaires particuliers; ils étaient tous les quatre en tenue de yachting et causaient familièrement en faisant les cent pas. Uri jeune homme, attaché à une agence photographique de Berlin, jugea l'occasion bonne d'envoyer à

sa maison un cliché médtt; il sapprocna au groupe, puis, délibérément, marcha vers Guillaume II, le kodak à hauteur du nez, et nt jouer le déclic. Un nuage de mécontentement passaj sur l'auguste visage; cependant l'empereur né dit rien. Mais, comme l'individu, après avoir changé sa plaque, revenait de-nouveau et s'apprêtait, à prendre un second instantané,le monarque impatienté appela les détectives qui le suivaient à distance et' cria d'une voix brusque: aConnsquez-moi les plaques de ce gaillard-là Les agents de la Sûreté prirent à l'indiscret photographe le cliché inédit dont il était si fier et le détinrent lui-même jusque ce que l'empereur et ses compagnons se fussent éloignés. Les photographes sauront désormais qu'un souveram habitué aux portraits d'apparat ne veut être saisi, que dans une pose historique et répugne aux surprises du cliché i~~Qt~pta.

SMaatioa po~M M Â~erre

Londres, le 4 août.

La première partie delà session est terminée; les legisiateurs britanniques sont en vacances et ils se sont sépares dans des conditions de calme et d~harmonie bien diSufentes de exiles dans lesquelles Hs avaient commence ieurs travaux. Mais aussi quels événements depuis la réunion du Parlement! La mortd'EdourdVIIet l'avènement de Geor~eV ont amène une trêve politique des plus importantes, en même temps qu'ils ont fait prendre aux travaux législatifs une direction nouvelle et imprévue. Le calme et l'harmonie qui régnent en ce moment ne sont et ne peuvent être que provisoires mais la trêve, en ajournant ou en suspendant la crise constitutionnelle, laquelle existe toujours à l'état latent, donnent a~ l'opinion le temps de se former et de se manifester,

de lettres. Mlle Fairfax tes mélangea sans les ( examiner; elle se mit ensuite à la recherche de l, son châte et FrankChurchiM s'empressa aussitôt de Lui oBrir ses services. La nuit qui commen§ait Bomber et le brouhaha du~ départ cm* pÈchèrent M. Knightiey de poursuivre le cours da ses observations; il laissa tout le monde se retirer, puis il s'assit auprès d'Emma H était décide a parler, jugeant que son devoir d'ami lui commandait de ne pas laisser la jeune fille s'engager dans uno impasse, sans l'avertir. Voulez-vous me permettre, Emma, dit-i!, de vous demander en quoi consistait la grand amusement du dernier mot préparé par Frank Churchill? J'ai déchioré ce mot, je serais curieux do savoir pourquoi il vous a divertie 1 alors qu'il a déplu & Mlle Fairfax 9

Emma fut extrêmement confuse elle ne voulait à aucun prix donner la'véritaMa explication, car e!!e se sentait honteuse d'avoir fait a part de ses soupçons à Frank Churchill. Oh dit-elle d'un air embarrasse, cela ne voulait rien dire une simple plaisanterie entre nous.

La plaisanterie, en tous cas~ semblait limitée avoua et & M. Churchill!

Emma ne répondit pas et continua & mettre !a table en ordre. Il resta, de son côté, quelques instants à rénéchir. Il hésitait. La confusion d'Emma et l'aveu de leur intimité semblait bien indiquer que son an'ection était engagée. Néanmoins, il résolut de passer outre. Il était prêt a courir le risque d'une intervention înoppoptune plutôt ~ae de s'exposer au remords de n'avoir pas tout tentô dans une circonstance d'où dépendait le bonheur d'Emma.

Ma chère Emma, dit-il en6n avec émotion, êtes'yous sûre que vous vous rendiez parfaitement compte du degré d'intimité existant entre le jeune homme et la jeune SUe dont nous veMns de parler?

EntreM. FrankChurchill etMUe Fairfax g Qui.sansaucundoute.

N'avez-yous jamais imaginé qu'il l'admirait ou réciproquement? $

Jamais, reprit-eUe avec chaleur, cette idée ne m'est venue, même âne seconde. Et t

aux députés l'occasion de réaéchir et de se rendre compte des sentiments de leurs électeurs, et aux hommes politiques le loisir de préparer leurs plans de campagne..

Au début de la session, le budget de 1909-1910 n'était pas encore voté. On sait pourquoi: le refus des Lords de le voter avait rendu nécessaire une consultation des électeurs, et de nouvelles élections générales avaient eu lieu. Le résultat fut de donner aux libéraux et aux unionistes un nombre presque égal de sièges, et la majorité ministériéile se trouvait composée presque exclusivement dé voix ouvrières et irlandaises.

C'était une situation dimeile pour M. Asquith qui, il faut le dire, sut mener avec beaucoup d'habileté son attelage disparate. Il a fait preuve, disent ses adversaires, d'indécision et de faiblesse; il a montré, disent ses amis, innni ment d'adresse et de souplesse. Sans chicaner sur les mots, il faut reconnaître que le premier ministre~ a, pendant cette première partie de la session, reconquis beaucoup d'autorité sur la Ghambre~des Communes, sans' cependant a\oir; '.réussi à sa rendre.très populaire dans le pays. Gela .s'explique p&rle'faH qu'iH est un parleaiëntaiM de:, .prGmior,Qrdfe, alors.-que, peTsonneMe)~ent,'il n'a pas ce dan mystérieux, indéfirnssabie, qui s'appeUe ~e

prestige. H n'est pas une de ces physionomies politi-

ques qui exercent une IMhMucë directe sur l'opinion et sur les masses.

Quand le Parlement, s'est réuni, au commencement de l'année, deux choses s'imposaient et réclamaient l'attention immédiate de la Chambre dés Communes le budget de 1909-1910, qu'il fallait voter, et la question des relations entre les deux Chambres qu'il fallait aborder résolument. Les Irlandais, par la voix de M. Redmond, demandaient que le budget ne lût pas voté avant que la question du M<o des Lords eût été réglée. Il y entun moment de doute et d'lnd6cision. Finalement, les resolutions sur le ~o furent votées par les Communes avant le budget mais le budget fut vote avant que ces mêmes résolutions ne fussent soumises au~ Lords– qui les attendent encore mais qui, de leur côté, avaJont vote, sur la proposition de lord Rosebery, des resolutions déclarant qu'un titre héréditaire ne doit pas suffire à donner, à celui qui le possède, le droit de légiférer. Dans les deux Chambres donc, il y a eu un commencement de reforme constitutionnelle mais alors que la.Chambre basse S'attache amoindrir làCham bra Haute en abolissant son veto financier et en limitant son veto législatif, la Chambre Haute, jusqu'à présent du moins, se borne à étudier le moyen de modifier sa constitution, sans diminuer ses pouvoirs. Il est vrai que M. Asquith et plusieurs de ses collègues sont en faveur d'une reforme éventuelle de la Chambre des .Lords (le discoucs d'ouvertuM de-~a ses-

siQ~ en.fai~.fo)), ~m~i~ils..ont~:ajo)H'B~r.te).te pa!ti&

de leur programmepour conserver leur majorité. Il y a donc un gounre entre les deux Chambres sur la question de la réforme constitutionnelle et une lutte âpre et violente semblait inévitable à bref délai quand la mort du roi Edouard vint changer la situation.

Cette mort imprévue se produisant au milieu des vacances parlementaires do la Pentecôte rappela, a Westminster les législateurs. Le premier moment de stupeur passé, les derniers devoirs rendus au souverain défunt, il fallut se remettre à l'œuvre; mais devant cette tombe à peine fermée, on hésitait de part et d'autre à entamer le connit; de plus, si la mémoire d'un souverain pacineatëur devait inspirera à ses sujets des idées de tolérance et de concorde, nn sentiment de sympathie pour le nouveau souverain conseillait aussi de n& pas lui rendre plus difficile le début de son règne en le mettant, au lendemain de son avènement, en demeure de prendre sinon parti, du moins une décision de la plus haute portée.devant laquelle pouvait hésiter un souverain expérimente et exerçant depuis de longues années ses hautes fonctions..

Fort heureusement, il y avait des questions immé- diates à régler en conséquence du. changement de règne.

Il fallait voter une loi de régence, une loi sur la liste ctvilaet, en8n et surtout, une loi sur 1& déclaration exigée du souverain à son avènement. Enûu.il fallait voter le budget de 19iQ-t9ii. C'était plus qu'il n'en fallait pour occuper le Parlement jusqu'au mois d'août, époque normale de la clôture de la session. Mais, comme la question constitutionnelle restait en suspens et qu'elle ne peut être ajournée indéfiniment, une session d'automne s'imposait. Et alors c'était le conQit, la lutte ouverte, entre les deux Chambre divisées, comme il a été dit plus haut par ides divergences d& vues apparemment irréconciliables.

C'est alors que l'on parla de la possibilité d'une Conférence entre les chefs du gouvernement et ceux de l'opposition, dans le but d'examiner la question et de rechercher les bases et la possibilité d'une coopération en vue du règlement de la question constitutionRelle. Il n'y a pas lieu de rechercher Ici d'ou est venue l'initiative de cette Conférence. On peut supposer qu'elle est due à une inspiration ou à une aspiration manifestée en haut lieu.

l Quoi qu'il en soit, M. Asquith sonda les chefs de l'opposition et trouva chez ceux-ci les meilleures et les plus empressées dispositions: H fut moins heureux

comment pouvez-vous supposer une chose pa–

rei!Ie? 2

Il m'a semble dernièrement avoir remar-

qué d~es symptômes d'atta.chemeat eTttre eux;

j'ai aurpriscertains regards expressifs qui n'étaient pas destinas au public. 1

Vous m'amusez excessivement. Je suis enchantée de constater que vous êtes susceptible de vous laisser entraîner par votre imagination Je regrette d'être contrainte de vous arrêter dès vos premiers essais, mais je suis loin de partager votre opinion. Il n'y a rien entre eux, jo puis vous l'assurer; !es apparences qui vous ont trompées proviennent de circonstancesparticuliôres; leur conduite est inspirée par des mobiles tout dinerents; il m'est impossible de vous expliquer exactement ce qui en est la taquinerie n'est pas étrangëraa l'anairo.De toute façon, ils sont fort loin, je puis vous l'afnrmer, de nourrir l'un pour l'autre des sentiments d'admiration! Du moins je suppose qu'il en est ainsi du côté de la jeune 611e, mais je puis me porter garante do l'indin'érence du jeune homme.

Emma parlait avec une conSance et une sécurité qui réduisirent M. Knightiey au silence. Elle était fort gaie et eut volontiers prolonge la conversation, afin de connaître tous les dé- tails qui avaient motivé les soupçons de son is- terlocuteur mais celui-ci ne se sentait pas les dispositions voulues pour ce dialogue. Il se rendait compte qu'il ne pouvait nen et il était trop irrite pourparler. A !a vue du feu qu'on allumait, chaque soir, pour M. Woodhouse, il se hâta de prendre congé avec le désir de retrouver la fraîcheur et la soHtude de bonwdllAbbey..

~XLI Après avoir été longtemps berc~ de l'e~pé- rance d'une prochaine visite de M. et Mme Sukiing, Ips habitants d'Highbury eurent la mortincatioa d'apprendre que ceux-ci ne pourraient pas venir avant l'automne. Pour le moment il fallait se contenter des sujets d'intérêt local la santé de Mlle Fairfax, ou la situation de Mme Weston dont le bonheur paraissait de- voir s'augmenter de la naissance d'un enfant.

auprès de son parti dont certains éléments se montrèrent récalcitrants et hostiles à tout compron~ & toute transaction. Il fallut les convaincre que la Conférence ne réglerait rien et n'engagerait personne; que le seul but qu'elle devait poursuivre était de chercher et de découvrir, puis de faire connaître la point de contact en vue du règlement de la question constitutionnelle et cnûn que si clie n'aboutissait pas, les deux partis se trouveraient, après comnia avant, absolument libres et qu'ils ne seraient lies en. aucune feçon.

La Conférence a tenu une douzaine de sëances, et M. Asquith a pu dire que s: elle n'est encore arrivée à ancune solution, le résultat des séances tenues jusqu'ici a été de convaincre ses membres qu'il est nécessaire qu'elle continue ses travaux.

Il est probable que quand le Parlement se réunira} le 15 novembre, M. Asquith sera & même de dire si la Conférence a eu un résultat positif ou négatif. Et alors le Parlement devra ou travailler à une solution sur les bases proposées, ou recommencer la lutte in< tcrrqmpueparla.n~Qrtd'EdpUcLrd'Kn. ,iM.6;s H est impossible d'e-mëttre une opinion quelconque sur'le résultat éventuel de l'a Conférence on ne M~t qu'espérer que l'Angleterre pourra éviter un cohalt entre les deux Chambres et que l'année,du couromie- ment ne Sera pas marquëe .par une lutte constitu" tionnelle d'une gravite que l'on ne saurait exagérer. Cette réunion de la Conférence est certainement un succès pour M. Asquith, de même que le vote de la loi modifiant la formule de la Déclaration royale. On ne saurait trop louer l'adresse avec laquelle M. Asquith a manœuvre pour faire adopter cette loj~ aux derniers moments de la session. Ce. fut un dea plus jolis exemples de tactique parlementaire que l'on ait vus depuis longtemps.

M convient de rappeler en terminant ce rapide coup d'œil rétrospectif sur la session que, pour satisfaire son parti et garder entre ses. mains une arma puissante, dans la lutte des Communes contre les., Lords, M. Asquith a remis à la session d'automne le vote ûnal du budget de 1910-19H.

Ce procédé, quand les Lords 'l'ont employé, a .6{QL déclare immoral et anticonstitutionnel par les libë-~ raux qui le trouvent très régulier aujourd'hui. Singulier retour des choses d'ici-bas P. V.

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A L'ÉTRANGER

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L'Espagne et le Vatican

Le mystère le plus complet règne au Vatican Sur tes intentions du Pape.

Personne ne veut pu ne peut dire si la eoagrëgation des aSaires ecciôsiastiqhes extraordinaifes s'ësit réunie hier matin comme le bruit en courait. La secrétairerie d'Etat a déjà élabore trois texte? diifêrënts d'une réponse à la note espagnole. Ses familiers déclarent qu'elle ne se soucie pas des accusations du cardinal Vinccnzo Vannutelli qui furent portées hier soir devant le Pape.

Pie X, selon des rapports vraisemblables, approuve. complètement la politique du cardinal Merry do~Vat: il a eu l'occasion de le déclarer a des visiteurs venus pour lui présenter leurs félicitations.

Les Carlistes continuent de s'agiter sans qu'il y ait lieu de prendre au tragiq.uo leurs menées.. Ledepute Félin, délègue de don Jaime, a adresse une allocution aux carlistes espagnols, les invitant à envoyer, dimanche, à Saint-Sebastien, < des représentants pour prendre part à la manifestation catholique, montrer leur adhésion auVat)can et ëtoun'er les tentatives de déchristianisation qui constituent la programme du gouvernement espagnol

Dans les provinces de Navarre, d'Alava, de Biscaye et de Guipuzcoa, on signale une agitation grandis- `. sante. Le gouvernement envoie des troupes. LA MANIFESTATMN DE DIMANCHE

La grande affaire du jour, l'objet des légitimes soucis dû-gouvernement espagnol, c'est la manifestation projetée pour dimanche prochain, à Saint-Sebastien. On sait que le gouvernement de M. Canalejas a rcsolu d'empêcher & tout prix cette démonstration can. servatrice.

J'ai Te§u de nombreuses dépêches, a déclare M. Cacaicjas,protestMt:eontre ma défense. Oaotquës-unes, qui sont de veritaMes de<ts, justiOcraient des poursuites judiciaires. Mais je veux épuiEer'tapationco, en mëp}'sant les attaques. On ne do!t cependant pa.s interpréter ma mansuétude comme un signe de faiblesse, car je feratrespeoterleslois.

Le ministre de la guerre et moi avons envoyé au capitaine gênerai dota région basque des instructions oa-_ tegoriques. Il agira avec la plus grande énergie en plaçant, des troupes au points stratégiques. Il cMtp~o~e''<:tt <0!<tp)'!a;~?.naMt/c~Ho?t.

Le gouvernement conservera aussi & sa disposition tous les moyens do transport de BHbao a Saint-Sêbas- tien pour envoyer rapidement des renforts s'il est beMin.

Nous aurions accepte qu'une manifestation eOt iiec, car nous on avons autorisé des centaines, mais a condi' tion qa'eito fût convoquée a tout autre endroit qu'& Saint-Sebastien, où affluent, le dimanche, de nombreux étrangers.

L'interdiction du gouvernement n'a fait d'ailleurs qu'exaspérer les catholiques. Ils sont plus décidés qua jamais manifester dimanche.

Mme Elton parsonuellemont était très désap". pointée elle se trouvait, forcée de remettre & plus tard les. diverses excursions dont elle se

faisait una~te; d'autre part ses préseRtations

et ses recommandations, n'auraient pas roecasion de,s'exercer. Peu après néanmoins on apprit que la promenade à Box Util aurait lieu malgré l'absence du landau et Mme Etton commença ses préparatifs Emma, de son côté, désirait visiter ce site renommé et elle avait proposé auxWeston de choisir une beiïe journée et de s'y rendre en voiture. Deux ou trois amis seulement seraient admis à se joindre & eux, afin de conserver au pique-nique un cachet da simplicité et d'intimité.

Tous les détails de l'organisation avaient ét6 réglés et Emma ne put s'empêcher d'être très surprise et un peu mécontente, en apprenant de la bouche de M. Weston que ce dernier avait suggéré à Mme Elton, après la défection de M. et de Mme Sukiing, d'unir les deux groupes. Mme Elton.ajouta-t-il, est enchantée et accepte avec plaisir; c'est donc una anairo coaclue si toutefois vous n'y voyez pas d'inconvénient.

Comme la seule objection d'Emma était son antipathie prononcée pour Mme Etton, et que !M. Weston était parfaitement au courant de cette circonstance, elle ne pouvait pas la formuler sans lui faire un reprocha indirect. En conséquence, ne voulant à aucun prix causer la moindre peine à Mme Wesion,eUesevit contrainte d& souscrire & un arrangement qui.~

!ui déplaisait beaucoap et l'exposait à i'hum~

liationd~re compose au. nombre des invités i-" de Mme KttoB. Etie n'en laissa rien paraître mais dans son for intérieur elle jugeait sévèrement l'in&orrigiMe bienveillance générale daM. Weston. Celui-ci interpréta favorablement le vague acquiescement de son interlocutrice –Je suis heureux que vous approuviez mon initiative, reprit-il tout à fait rassuré. J'en étais sûr! Le nombre est nn facteur important pouc la réussite do ce genre d'expédition; déplusMme Etton est, en somme, une aimabto femme; il était difQcJte de la laisser de côté.

~i SMi~J


Les Comités catholiques des quatre provinces basques ont décidé de se rendre à Saint-Sebastien dimanche prochain, maigre la défense dti gouvernement. M. Canalcjas a donne des ordres aux Compagnies de navigation et de chemin de fer pour interdire racées des trains et des paquebots. Pour justiner cette mesure, le gouvernement déclare qu'il a besoin des paquebots et, des trains pour te transport des troupes-en cas de troubles.

Les Compagnies de chemins do fer ont communique ces ordres aux comités catholiques da Navarre, de Gùipuzcoa, de Biscaye etd'Alava. Ces comités ont publie un manifeste protestant contre les mesures adoptées par le gouvernement. M. Canalejas a répondu qu'il emploierait tous les moyens en sa possession pour-ëviter des collisions sanglantes. -Le premier ministre a eu une conférence avec le représentant des comités catholiques et lu: a demande d'ajourner provisoirement la démonstration, au moins.jusqu'à cc.que la grève de Bilbao soit terminée. Mais les catholiques n'y ayant pas consenti, le ministre de la guerre a donne des instructions pour empêcher l'arrivée des catholiques à Saint-Sébastien,s'ils y arrivent par groupes. En dépit des ordres du gouvernement, les catholiques sont décidés à aller jusqu'au bout et its ont averti le gouverneur de SaintSebastien qu'ils avaient à leur disposition deux cents Mtiments que le gouvernement ne peut empêcher de ûnre le service entra Bilbao et Saint-Sebastien. Les organisateurs de la démonstration sont, pour la plupart, des personnes riches des provinces basques. Elles dépenseront tout l'argent qui sera nécessaire pour faire aboutir leur projet. D'où il resuite que la journée de dimanche pourrait donner lieu à des troubles graves.

A NLBAO

Les grevés de Bilbao, qui sont toujours à l'état aigu, ne laisseront pas de faire le jeu des agitateurs réactionnaires.

Le ministre de l'intérieur est parti hier soir à destination de cette ville où il va s'occuper de la grève des mineurs. ·

Uespcre par son intervention personnelle décider les grévistes à reprendre le travail.

Ensuite M. Canalejas se rendra à Saint-Sébastien où il sera dimanche, ainsi que le ministre des aS'ai-

~s étrangères et le~pi~aine général.

Le gouvernement commence à concentrer dee troujMs'à Saint-Sébastien.

Angleterre, Russie et Tibet

Dan~ les milieux ofneiela anglais on se montre très <d!bre de commentaires sur les récents événements iu Tibet..

Le colonel sir Francis Younghusband, qui dirigea la dernière expédition de 1904, a écrit dans le y~es deux articles très remarqués à ce sujet. Dans le premier, le colonel reprochait au gouvernement libéral anglais d'avoir perdu les Mnénces de l'expédition de Lhassa et d'avoir permis à la Chine de violer l'automomia tibétaine. La première faute consista, d'après lui, à laisser la Chine s'interposer entre l'Angleterre et le Tibet pour le règlement de l'indemnité qu'avait )6xée le traité de Lhassa (1904). On en commit une se. eonde en évacuant la vallée du Tohumbi sans avoir exigé l'ouverture des marchés visés par le même traité; or, les agents commerciaux britanniques se plaignent que les chinois ne !es laissent pas entrer wn rapport direct avec les Tibétains. Sir F. Younghusband trouve également fâcheux que l'Angleterre ne fasse rien pour soutenir ledalai-lama détrôné.ou tout au moins pour défendre le. Tibet contre les empiétements des Chinois. Cette politique négative doit conduire, d'après lui, à des dimeultés avec la Chine, qui tt'enbrce & brouiller les Tibétains avec leurs voisins d& l'Inde.

Dans un second article, sir F. Younghusband, se préoccupe surtout do l'attitude de la Russie dans <ette question. H rappelle qu'au premier abord la Russie ne semble pas avoir les excellentes raisons de la Grande-Bretagne de s'intéresser au Tibet qui ne touche nulle part à un territoire russe. Puis il conclut ainsi

Les Russes ont sans doute aussi des otMters compétents, et des agents anglais et russes, travaillant de con- eert a Lhassa comme ils le font actuellement & Kashgar, pourraient protéger d'une façon efficace les intérêts de leurs pays respectifs et, par leur vigilance, par des avis donnes & temps, par leurtnnuence personnette, ita pourraient réussir a omp~her des troubles comme ceux d'aujourd'hui de prendre un caractère grave. Ha pourraient empêcher les Tibétains ignorants de commettra de? actes insensés. Ils pourraient retenir les fonctionnaires chinois do se livrer a des violences que désapprouve leur gouvernement. E,t ils pourraient assurer celte paix. intemaHonale, ce commerce normal avec le tnonde extérieur, qui est tout ce que désirent la Russie, t'Angteterro etia Chine. Do têts agents consulaires existent dans toutes les autres parties de l'empire chinois et il ne semble pas y avoir de raisons particulières pour qu'ils ne puissent exister au Tibet. La question, en tous cas, mérite d'attirer l'attention, car, sans un tel arrangement, les troubles réapparaîtront constamment ~t.le Tibet restera toujours une plaie ouverte. Alsace-Lorraine

RÉUNION CENTRISTE A METZ

Les partisans du Centre en Lorraine font actuellement des tentatives pour obtenir, pour leur part!, t'estampille de < parti indigène Ils se sont aperçu que, jusqu'à présent, ils se sont trop laisse innueneer parle clergé de la Prusse rhénane, ce qui a permis de mener, dans toute la Lorraine annexée, une campagne acharnée contre le Centre, qualiné, pour la circonstance, < Centre prussien Us ont donc opéré Mn rapprochement avec les catholiques alsaciens et espèrent probablement gagner du terrain dans le pays en se réclamant du < Centre alsacien-lorrain Cette nouvelle orientation amenera-t-elle une réconciliation entre les centristes et le groupe lorrain et la fusion des deux partis! De récents événements, entre autres une marche parallèle & la Délégation d'Alsace-Lorraine, ont pu le~aisser supposer. Mais, par ailleurs, les dissentiments sont trop profonds et les blessures des dernières luttes sont encore trop mal cicatrisées pour que l'on puisse espérer voir les adversaires se tendre la main, pour mener ensemble le bon combat en faveur des revendications indigènes. Dans une réunion tenue à Metz, M. Hauss, député au Reichstag, venu de Strasbourg, a pris !a parole et, avant de prononcer un grand discours politique, a mvité les assistants à participer à un Congres du Centre alsacien-lorrain qui se tiendra à Strasbourg le 34 octobre prochain. On y entendra MM. Delsor, Forest et Wetterlé. qui parleront en français. M. Hauss .a ensuite fait une charge à fond contre ïë projet de réforme constitutionnelle, tel qu'il a été élaboré à Berlin et à Strasbourg. Il s'eat surtout Clévê contre la création d'une première Chambre qui n'a pas de raison d'être pour l'Alsace-Lorraine. De toute façon, < les deux Chambres devront être en communauté de sentiment et de pensée avec le poupie alsacien-lorrain Actuellement le gouvernement cherche seulement à contenter Berlin, l'opinion de l'Alsàce-Lorraine lui est parfaitement indiNérento. L'orateur ne voit pas que, dans les conditions actuelles, on puisse demander pour l'Alsaoe-Lorraine une Constitution républicaine. Il faudrait donc, avant tout, résoudre la question de la dynastie, car alors seulement l'Alsace-Lorraine pourrait obtenir son autonomie complète dans le sein de l'empire allemand. Royaume-Uni

SÉJOUR DES SOUVERAINS ESPAGNOLS

Le roi d'Espagne s'est promené hier matin dans tes rues de Londres, accompagné de quelques familiers.

Le roi et la reine ont déjeuné à Mariborough House en compagnie du roi George et do la reine Mary; ils ont ensuite rendu visite à la reine mère et à l'impératrice Marie-Feodorovna, au palais de Buckin-

gham,

A quatre heures, le M; et la reine ont quitté Londres pour Southampton, en automobile. ASouthampton, ils ont été reçus par le prince Henri de Battenberg et les princes Maurice et Léopold de Batienberg. Ils ont pris passage sur le yacht royal espagnol GtraMa, qui les a conduits à Cowes. L'AFFAIRE CRIPFEN

C'est M. Arthur Newton, le solicitor londonien Nen concu~ qui a été choisi par un groupe d'amis do Crippen.pour défendre les intérêts de ce dernier. Il a déclaré à im reporterdu Bat~ Ma~ que la défense de son client lui semblait chose facile, aucune preuve 'MeUe n'ayant pu.j.usq.u'ici. ~tre établie contre lui. .Le docteur Grippen a fait, dit une dépêche ne Québec, la déclaration suivante:

Je ne ferai de révélations complètes que torsque je serai de~retour en Angleterre.

Je raconterai mon histoire depuis le commencement. Vous verrez alors, que je ne suis pas coupable d'un meurtre et que j'ai ditia vérité quand j'ai afnrmë qu~je na fuyais pas devant la justice.

A moins do complications inattendues, les deux prisonniers quitteront probablement Québec le i8ou

le i9 août.

Autriche-Hongrie

LES TRAVAUX DU PARLEMENT nOKaROIS

pudapest, le 3 août. Encore âne séance et les

députés pourront jouir pendant deux mois d'un repos bien mérite. Ce n'est guère un euphémisme do parler d'un < repos bien mérité car sans parler de la campagne électorale, ta Chambre a réussi en un mois à mettre nn à la situation anormale oa se trouvait le pays depuis le commencement de l'année, situation qu'on désigne ic: par lemot ea; ~a?.

On a discute et voté à grande vitesse en une dizaine de jours le budget provisoire jusqu'à la un do l'année, le recrutement déjà en retard de deux mois, le traité de commerce avac -la Bulgarie qui devait entrer déjà en rigueur le f''janvier de cette annéeci, un emprunt de 540 millions et quelques autres projets de loi d'une importance secondaire. Cela ne veut pas dire que dès maintenant toutes les diulcultes soient surmontées. La session d'automne fournira encore'un r~e t~vail'au gouvernement ci à, la ma-

jorité.

Samedi la Chambre se reunira pour la dernière fois pour entendre les resolutions da la Chambre des Seigneurs ausujot des projets de loi récemment votés par la Chambre des députes et recevoir on môme temps les réponses du chef du Cabinet aux interpellations qui lui ont été adressées dans ces derniers temps. Après les Délégations, la Chambre s'occupera, en premier lieu, du budget de 19~1, puis des projets de loi relatifs à l'annexion de la Bosnie et de l'Herzégovine et de déférents autres projets de loi nnanciers ou économiques, tels-que le monopole des allumettes, un canal entre le Danube et le Theiss, etc. Ce ne sera que l'année prochaine qu'on pourra en&n étudier la grande question de la réforme électorale sur laquelle a échoué le ministère do la coalition et qui sera sans aucun doute aussi la pierre da touche du Cabinet du comte Khuen-Hedcrvary. (De notre corrMpoKtfc'Mt.)

Russie

CM ATTENTAT TERRORISTE

Le chef de la poli.ce de Varsovie, M. Novikof, a été tué au cours d'une représentation dans un théâtre du faubourg de Wlom.Iavek. Lo meurtrier s'est enfui. LE CHOLÉRA

La mortalité, par suite du choiera, dans lo sud de la Russie, devient considéraMe. Les ouvriers mineurs épouvantés fuient devant l'épidémie et on commence à craindre une suspension des .travaux dans tout le bassin houiller du Don. Le président de la Douma, M. Goutohkof, s'est o&n;stitné prisonnier à ta forteresse Piërrë-ot-Paul pour purger la peine d'un mois do prison qui lui a été inûigêe à la suite de son récent duel parlementaire avec le comte Ouvarof.

Suède

LE CONGRÈS tNTERNATIONAL DE LA PAIX

Le Congrès international de la Paix après avoir, dans sa séance d'hier, adopté une résolution saluant avec joie la conclusion du traite russo-japonais, a, l'unanimité, vote une autre résolution relative à la question finlandaise.

Ce vote énonce qu'en conscience aacnne convention ne peut être modifiée par la décision uciiatorale d'un seul parti, et que les rapports entre la RussM et ta Finiande sont basés sur une convention lëgale qui reconnaît fa Finlande comme nation.

Le Congres exprime son Vif regret que 1& Doama d'empire et le gouvernement aient modIRe la convention lé- gale sans le consentement de la nation finlandaise. Le Congrès espère que le peuple russe, lorsqu'il sera éclaire sur ses propres intérêts et sur les vœux dti monde civilise tout entier, n'Jtdsitera pas a rétablir, dans t'iotërêt générât, la convention légale existant entre l'empire de Russie et le Grand-Duché de Finlande, conformément au droit des deux parties.

Les délégués russes se sont abstenus de voter sur cette résolution.

Une autre résolution a été votée dans laquelle le Congres exprimait le désir de voir les Associations de la Paix, dans les divers Etats do l'Europe, réclamer de leur gouvernement respectif la nomination d'une délégation spéciale, de sorte qu'une grande .commission internationale chargée d'étudier la question de Ja Paix puisse encore se réunir avant la troisième Conférence de la Haye.

Turquie

LES RELATIONS TURCO-BUMARE3

A en croire une dépêche de Belgrade au Da~y Te*~rapA,lanote relative aux événements do Macédoine que le gouvernement bulgare doit adresser & la Turquie sera définitivement adoptée. M. Paprikof, le ministre des aSaires étrangères, est de retour a Sofia depuis hier.

Selon un journal bulgare, la note serait rédigée sous forme de mémorandum. La Bulgarie alarmerait qu'elle n'a jamais favorise la formation des bandes en Macédoine; elle attirerait l'attentiondu gouvernement turc sur l'augmentation rapide du nombre des habitants chrétiens en Macédoine enfin, elle ferait remarquer que ~ans bien des cas, au lieu d'avoir 6M désarmée, la population musulmane a été armëo par les autorités.

En concluant.la note exprimerait l'espoir de voir la Turquie et la Bulgarie rester en bonnes relations. D'autre part, le ~MM&s publie le communique suivant, que lui a adressé la légation de Bulgarie à Londres, au sujet de la situation en Macédoine L'ambassade de Turquie & Londres fait paraitre dans tiapresse~un communique qui ne présente pas .tout a .fait'sous~eur'VtaijQUr;Ies.,ovënements qni.se passent actuellement en Macédoine.

Nous espérons que la presse anglaise pourra, par l'intermédiaire de ses correspondants spéciaux, faire procéder sur place a une enquête sur les mauvais traitements qui sont en ce moment infliges a la pacifique population bulgare en Macédoine, sous le couvert d'une lot dirigée contre les bandes insurgées, loi qui d'ailleurs n'a encore été ni votée par le Sénat, ni sanctionnée par Sa Majesté le Sultan.

C'est avec regret que nous sommes obligés de rappeler ces faits, dans le seul intérêt de la vérité.

L'EXPÉDITION DU HAUXAN

On mande de Constantinople au ytnMs qu'un tôlegramme of&ciel de Damas estime que depuis dimanche le nombre des victimes des Druses est d'un millier. On pousse activement les préparatifs en vue de l'expédition. Des troupes ont déjà quitté Damas pour se rendre sur la scène des désordres. Les réservistes du vilayet de Castamouniont été appelés sous les drapeaux.

LA MARtNE OTTOMANE

Le Sa!'aA annonce que l'achat des deux cuirassés à l'Allemagne est maintenant chose faite. L'ambassadeur de Turquie à Berlin a été chargé de signer le contrat le prix d'achat serait d'un rniHion de livres turques pour les deux navires.

Ces deux cuirasses, dit la TM~MM, n'entrent pas dans le projet naval qui prévoit la construction de trois Dreo:~noM~h<s & commander en Angleterre. Au mois de mars prochain un croiseur plus grand que le F~Mt~ sera 'achète sur les chantiers italiens et viendra renforceriàmariaë ottomane. °

MAROC. On mande de Mérakech quo la colonie française a remis a M. Kouri, consul de France & Mogador, une pétition en faveur du retour du médecin français, dont le poste est resté inoccupé depuis mort du docteur Mauohamp.

Lo gênerai Marinas s'est rendu &Reatmga pour juger des enets du relèvement du niveau des eaux de la MarChica. L'eau menace le Zoeo Arba et Quebdana où se trouve un dëtachemont espagnol. Des barques de2°"50 de tirant d'ean peuvent maintenant entrer dans la MarChioa.

HOLLAKca. Au sujet da bruit répandu dans lapresao étrangère concernant le rappel du ministre de Chine a la Haye, rappel qui .aurait ët6 provoque par suite de difficultés ayant surgi a propos de la naturalisation des Chinois aux Indes néerlandaises, on aMrme que le ministre de Chine est simplement parti avant-hier de la Haye, on congé pour !6tranger.

Le premier secrétaire de l'ambassade A Paris est charge de ia gestion des affaires.

AusTRAUE. Par 35 voix contre 2, la Chambre desdeputés de l'Union austraUenne a vote un ordre du jour en faveur de l'adoption du systëme décimal en Australie. lia été décidé que le ministère fédérai demanderait, lors de la prochaine Conférence impénale, l'adoption du systëme décimal dans tout l'empire.

RspuBuouB ARGENTEE. Le ministre de la marine, M. Betbcder, a donné sa démission.

La Question d~Ij.bépia.

Le !nih!stre de Liljëna Dëgoëio en ce moment, ~vec

J~s.go~Yernemeats fran~n et anglais sur r~nsembte

des propositions américaines. Le .ForM~M O~cs approuverait pleinement, dit-on, le projet des EtatsUnis concernant le règlement de la situation difâcite de ia république de Libéria.

Le ministre de Libéria à Londres a fait, & propoa des projets américains & l'égard de la petite république africaine, les déclarations suivantes: La presse française semble se méprendre sur la situation. La traité franco-libérien de i907, que j'ai signé au nom de Libéria est du a ce que la France insistait pour la délimitation ne la froutiëre. La Franca, pour laquelle l'entretton de troupes dans une région si ëioignéo eût été fort dispendieux, désirait que le Libéria fit, si possible, la police de la frontière.

Û est de l'Intérêt de la France que le Libéria tttt une e

administmtion meilleure, pins fo~te, aSn que le goaïernement do Monrovia puisse, entre autres choses, administrer son territoire de façon & mettre un terme Mt incursions ett-territoire français.

Je suis surpris que certains organes da la pMsse francise attribuent aux Etats-Unie des mobiles politiques qui, s'ils existaient, causeraient a.ux Libériens un vif ressontiment. Le promier devoir des Etats-Unis Mt d'aider le Libcri& Snancierement, puis de mettre & éxecution le programmn étendu de contrôle non politittue qui a. déjà. été indique.

Il est de l'intérêt do toutes ios nations ~uo 1~ LiMria ait un gouvernement stable, bien établi. C'est Tunique objet que visent les Etats-Unis. Je puis déclarer <jM le gouvernement britannique approuve pleinement lal'gno de conduite américaine, et, sauf les bruits répandus par losjourn.Mx.ii il n'y a aucune raison de supposer quo l'une quelconque des puissances intéressées ait l'intention de faire autre~ chose qae concourir a. l'exécution du .proj.ot des Etàia-Unis, dont l'ensemble sera mis~on vigueur aussitôt quo !a questton'an'anci6re, la plus urgente, aura été rêgiee. On n'a jam'ais proposa un protectorat des Etats-Unis. Ce protectorat est hors de question.

ECU Q S

Le monument élevé au docteur Mauehamp, massacré au Maroc, il y a trois ans, sera inaugure a Chaton' sur-Saône, sa ville natale, le 2t août.

c&'

Une correspondance de Naples rettd compte d'une ~solennité peu commune, qui a eu lieu hier & la Chambre de commerce de cette ville. Il s'agissait de la remise au sculpteur Vincento Gemito, des insignes de laLégion-d'Honneur, qui lui avaient été conférés il y a plus de vingt ans.Le malheureux sculpteur frappé d'aliénation mentale, était enfermé dans une maison de santé quand son brevet de chevalier lui parvint. Mais il est guéri depuis quelques mois, et sa croix lui a été remise solennellement hier en présence des notabilités napolitaines et de nombreux artistes.

Le service des postes, des télégraphes et des téléphones.

Un de nos amis nous signale une nouvelle < singularité du service postal. 11 nous communique l'enveloppe d'une lettre qui, mise à la poste le t8 mai dernier à Sainte-Mane-aux-Mines; (Alsace), .n'est arrivée a destination, à Àsn.iéres, que le 4~juin.< Etie.avait, elle aussi, fait entre temps le voyage de New-York.

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L'Ordre des avocats fêtera cette année, en décembre, son centenaire. C'est, en effet, par un décret du t4 décembre t8io, signé de Napoléon, que l'Ordre, aboli par la Révolution, fut rétabli. Cette commémoration, dont M. le bâtonnier Busson-BilIault a pris l'initiative, sera célébrée avec un éclat tout particulier. Un grand banquet sera servi au Palais de Justice, dans la salle des Pas-Perdus, et les membres du gou' vernement y seront conviés ainsi que les représentants des corps constitués et les b&tonniers et maîtres a illustres des barreaux des départements et de l'étranger.

e*

A la Chambre, où les travaux de la commission du budget retiennent encore quelques députés, le bruit a couru hier soir que M. Maurice Berteaux devait être opéré. Cette nouvelle est inexacte; non que l'éventua~ lité d'une opération n'ait été envisagée, mais elle ne serait pas pratiquée avant une quinzaine de jours, si elle est reconnue nécessaire.

Les fleurs & la caserne. La 7'r<&MHS Aof~'eo/e de Bruxelles annonce qu'on s'occupe, en Belgique, de donner aux casernes une parure fleurie. A Verviers, deux sergents-majors, dont l'âme est tournée vers la poésie, songeaient à dessiner entre les tristes murs des parterres de géraniums et de balsamines.Un châtelain des environs, le vicomte BioUey, leur dépêcha un camion Ou les lobéllas '~susmalënt avec les verveines;touché par-là grâce, le major Van Rolleghem y joignit des plantes grimpantes, glycines et aristoloches; les casernes verviétoises vont devenir un endroit gracieux et parfumé a souhait.

Après les fumeurs, les chasseurs âpres le tabac, !a poudre. La régie vient d'augmenter de plus de 33 pour foo les droits sur les poudtea de chasse. Ainsi les prix par kilogramme de celle-! qui sont le plus couramment employées étaient jusqu'ici. les suivants poudre noire une, 12 fr.; poudre superfine, t5 fr.; poudre pyroxylée.type S. a8fr.; poudre type M, 3ofr.;poudretype1',32fr. -Ces prix sont d'ores et déjà augmentés dans les proportions suivantes poudre noire ordinaire, t6 fr.; poudre superfine, 30 fr. poudre pyroxylée, type Sj 37 fr. poudre type M, 40 fr. poudre type .T, 43 fr.

Le Congrès annuel du Club alpin français aura lieu en Corse du so août au a septembre. Des excursions prévues permettront! visite complète de l'île. 1. Le Congrès sera précédé ~.dé ~inauguration d'un châlet-hotel que le Club a fait construire dans la forêt deLetite.enVerçons.

t. e

A Cherbourg, le docteur Collignon, membre cotr<sspohdaat ~de l'Institut et-conservateuv ~du–musée d'ethnographie, vient de recevoir de deux généreuses donatrices, Mme Crova, femme du capitaine de tr&gâte, et Mme yillemot, mère du lieutenant de vats-~ seau, de précieux objets dont s'enrichissent ses collections. Ainsi Mme Crova fait don au musée d'un lot important de pièces taillées, ramassées par elle au cap Blanc, en Mauritanie. Cette série comprend t37 pièces, flèches admirablement travaillées, pointes, grattoirs, perçoirs, lissoirs, pilons, broyeurs, etc., choisis parmi les plus belles de ses trouvailles et dont quelques-unes même sont uniques.

D'autre part. Mme Villemot donne au musée an certain nombre d'objets rapportés j~dis par son fils des mers du Nord et d'Océanie. A signaler notamment un bambou gravé et une statuette en bois, un modèle très curieux de pirogue double, dés bracelets, de superbes coquilles et des minéraux de la NouvelleCalédonie, du Spitzberg et de l'ile Jean-Mayen des' fossiles, dont quelques-uns portent des empreintes de végétaux, des roches, et enfin un instrument ert pierre taillée préhistorique du type cheltéen, pièce absolument remarquable, car elle constitue la seule et unique preuve que nous possédions de l'existence an-; cienne de l'homme à cette latitude dans les régions' actuellement glacées et inhabitables. ]

t

O~~SM: Hier a midi, on l'église Saint-Pierre du Gros-Caillou, à ëM célèbre !o mariage du baron Georges daBarante, pt lieutenant ttu 9~ d'infanterie, avec Mlle Gabfielie de' Froidcfoad de Fiorian.

r~osMmoins étaient, pour le marie: Mme Rp Bertret sa gMïid'more, et le comte Jean de Nadaillac, lieutenant au 30'' d'MttHerie, son bo&u-trëM; -poufla mMieot le comte de Floriao, ministre plénipotentiaire, et le marquis de LabriH're, ses oncles.

La quâte a été faite par Mlles do Montaigu et de Lt~ brUTre, au bras do MM. Xavier de Florian et Reno /le Ch&telpcfron.

Apres la cecemonte religieuse, i& viçMnteaao de Florian a donno une réception en ses salons do la rue de l'Université, ia corbeille et les nombreux cadeaux~pfferts aux jeunes époux oat été très admires. Hier, on l'église Saint-Philippe du Roule, a ëM ceMbro le mMiage du baron Hubert de Bertoult avec Htle Isabelle do Carayon-la-Tour, nUe du baron et <le la. baronne de CMayon-ia-Tqur et petite-nllo de la. princesse d'Hëninn.ôedeBrte.nne.

Les témoins du marie étaient: le baron de Bcrtoult, son oncle, et le comte do TMeulloy, son cousin germain ceux de la mariée le prince d'Henin, sénateur des Vosges, son oncle, et le comte de VilleneuTe, lieutenant au 10° dragons, son beau-frëre.

t&Tr&saBO'&Be

VOMt-H~~ <M~!re fyoMr~dM .P<:6<~) du lundi 6 août ~8:0

Naples, 27 juillet. –Nos transports et 3o chaloupes canonnières ayant été envoyées & la pointe du Pezzo, l'ennemi, qui avait déclaré qu'il détruirait ttos convois lorsqu'ils seraient réunis, a voulu effectuer '!e a: ~a menace. Quatre-vingts frégates, bricks, corvettes et

canonnières se dirigèreat a la pointe du jour sur la

ligne d'cmbossage formée en avant de Punta de! Pezzo. Sa Majesté, témoin des mouvements des An-

glais, St. ses dispositions en conséquence. Elle/en-

glais, ,Gt, sçs disphàïtions en coms¢qüétice. Elle.en-

voya l'ordre au commandant de sa'marine de se préparer au combat, au général Partouneaux d'embarquer sa'd.ivisiôn et elle fit réunir la division Lamarque derrière ia ligne d'embossage. Cependant, l'ennemi arrivait sur notre ligne et commençait son feu; nos canonnières le reçurent sans tirer un seul coup et attendirent, pour commencer le leur, d'être & portée de mitraille. Elles ripostèrent alors avec tant de suc~cès, et furent si bien secondées par 14 bouches à feu des batteries de terre, que l'ennemi, accablé d'une ~rele de mitraille et avarié dans toutes ses manœuvres, vira de bord, emmenant plusieurs de ses bâtiments à la remorque, après avoir souffert unp pert6 considérable, car presque tous les coups donnèrent en plein dans ses bâtiments. De notre coté, M~S n'avons à regretter que la perte de 3 marins tués et a

blessés, l'état te résultat des menaces ridicules des Anglais.

Laybach, 8 juillet. Toutes les ëcotes en Illyrie seront réorganisera d'apr&s le système français eti'on y établira une Université provinciale. Parts, 5 août.– Mardi prochain, on joue, pa~* ordre, la trag-édie d'~r~-t'~fce, de M. Deirieu, au ThéâtreFrançais, et vendredi on donnera a l'Op&ra-Comique le bel opéra de M. CMrubini intitule ~DeM.~ /OMrMëe~.

Les comédisos français joueront ce sotr ? Ba~cr '~eS'eM~e sur le théâtre de Trianon.

Un jeune scélérat de dix-sept ans, condamné à mort par arrêt de la Cour criminelle du département de la Mearthe pour avoir assassine un enfant de quatorze ans et lui avoir volé !y irancs, a subi, le 2 août, la peine de son crime sur la place publique de Nancy. Le MercM-e d*.AH<Mt<:t aimprime une correspondance d'un g'enerat Grune~yec le prince de Ligne sur les ~a'atre's de la paix~t de-la g-uerre. Le général Grune ëtant très peu connu et le prince de Lig~e ne l'étant que parSon excessive lëgeretô, nous ne nou~ arrêterons pas a relever Tinconvenance d'imprimer des reSexions contraires & l'honneur de l'armée de sa nation.

KOUWË:t.LES POUTSQMES Légion-<Mïonmeur

MimSTÈRE DE LA. JUSTtCN

Sont promus oa nommes

C/cMM. &m. François-Cësaf-Robert Petitier, conseitter Ma Cour de cassation.

DaMeI-Marie-EUa-Perdinand Birot BrouUh, premier président da la Cour d'appel de Bordeaax.

CA~MHgt' MM. Pasoat, chef adjoint du bureau de l'expedittûn des lois & la Chambre des députes. DaraDd, oonseitier & la Cour d'appel de Paris. Clavoy, président de chambre & la Cour d'appel de Besançon.

Labonibene, coMeiHer & la Cour d'appel d'Agem. Madauno, président du tribunal civit d'Alger. Fontant, président du tribunal civil de Poitiers. Bonne, procureur, de !a République près le tribunal do première instance du Havre.

tavernier, avocat & !tt Cour d'appel de Lyon, ancien Mtonnier, président do la Conférence des bâtonniers des départements.

Jëgou, juge de paix a Paris.

Lanillonne, agrège de l'UnivorsH-o, ancien olëYo- de

t'E~ole. nprmalej supérieure, ancien pr&f&ssenr, ancien chef adjoint du cabinet du ~inistro du commerce, chef adjoint du cabinet du gardo des sceaux..

Léon Pëan, sous-chef do bureau & l'administration contrate du mmistëre de la justice.

M. Raty, maître de forges à Saulnes (Meurthe-etMoselle), est nommé, chevalier de la Legion-d'Honnear.

Lo Président de la République, à t'issue du. déjeuner qu'il a-oS'ert auxof&ciers de la mission italienne, leur a conféré les distinctions suivantes Commandeur de la Legion-d'Honneur général comte Greppi, commandant la 1" brigade de cavale'rieàTnrin.

Omcier de la Legion-d'Honneur commandant PandoIS, commandant l'école de cavalerie do Tor du Qaiato.

Chevalier de la Legion-d'Honneur capitaine de Sanbuy, du régiment Nizza Lavalerio, capitaine; Ricci Capriata, instructeur à l'école de cavalerie. Omciera de- l'Etoile-Noire lieutenant Campollo délia Spina, gentilhomme de la cour de la reine; lieutenant Rolla, instructeur à l'école de cavalerie; lieutenant Acerbo. instructeur à l'école de cavalerie.

Un certain nombre de Conseils d'arrondissement ont adressô au président du Conseil des adresses de sympathie et de dévouement aux institutions républicaines.

A Argentan (Orne), ia majorité du Conseil d'arrondi~sement,a pasae de. droite A :gauohe. MM. pamiUe Labbeet Demaire~nt été nommes président et Ytceprésident.

A Staint-Etienne, les socialistes unifiés, mécontents de l'échec du citoyen Paoli, leur candidat au Conseil gênera! dans le canton Sud-Ouest, en faveur de la candidature duquel tes radicaux et les socialistes indépendants avaient formula des désistements précis, viennent de prendre la décision suivante Considérant qne depuis quatre ans, tontes les fois que !o parti socialiste s'est trouvé être le porte-drapeau de la République en face r!e la réaction dans nn dcuxi&mo tour de scrutin, les radicaux et socialistes Indépendants ont favorise le suecëa du candidat réactionnaire; que c'est grâce & cette attitude dje trahison républicaine que, la 31 juillet dernier, le candidat de la discipline rep)ibiicaine,!c citoyen Paoli, a 6M battu par le réactionnaire Paulet; qu'en s'associant ainsi a.I'<SQYre do défection Ia!que et républicaine, inaugurée par M. Briand, les radicaux et les socialistes indépendants ont rendu impossible toute entente ayant pour but une discipline républicaine a laquaiie lia se sont toujours dérobes lorsque le parti socialiste devait en banMcier;

Que dMSces conditions, toute collaboration même accidentelle avec eux ne saurait être qu'une duperie pour le parti socialiste, )a section stëphanoise décide que le citoyen Descos est démissionnaire de ses fonctions d'adjoint au maire.

Ls parti socialiste poursuivra contre tous les partis boargeois~eoa!tses son aetiotMi~'elasae. "e'" Comme conséquence, lec~yen DesCos fatfpa.Tv'eni. sa émission d~adjoint ~ni ~Bairo do SamtEttenao.nse pourrait qu'âme crise municipale s'en suivît..

Notre correspondant de Douai nous écrit < Le Conseil d'arrondissement de Douai a élu hier, comme président, M. Maurice Monier, secrétaire géral du JMfs~ du Nord, socialiste uni8e. C'est la première fois qu'un socialiste ast appelé à la présidence d'une Assemblée élective autre qu'un Conseil munic!pa!.

Un notaire de Lannion, M. Auregan, chargé do la liquidation des congrégations de la région, vient d'être cité enjusticeàla snitedëla constatation faite par les vérincateurs de ses comptes d'un déficit do

7,000 fr.

M. Aurêgan a été condamnô à 200 fr. d'amende, mais avec le benence de la loi de sursis.

Le tribunal de simple police do Sedan vient de juger l'aSaire des contraventions, dressées contre l'abbé Delozanne, archiprêtre de Sedan, et ses quatre vicaires, pour l'examen de catéchisme fait en vue de la prennêre communion. C'est à la requête de !a commission scolaire que la contravention avait été relevée. Appelée une première fois,Tan'aire avait été remise à un mois.

Après expiie&tioBa trcs complètes de l'arohipr~tre Delozanne et la réponse du ministùrc public, demandant sa condamnation, conformément à un jug&m&nt précédent contre autres -curés et. prêtres examinateurs, pour cas semblables, le suppléant du .juge de paix, par jugement longuement motivé, a acquitté les prévenus des Bns de la plainte sans dépens.

Le .BM«e<t?t o/cte{ de !'A!MaM<M repM&KcatKe <MMtocrcit~Me, commentant raecueil fait au classement des partis auquel il s'est livré, dit

Nous restons ce que nous avona toujours ëtê.des républicains tout simplement, adversaires résolus du charlatanisme r~volutionptLire et do l'hypocrisie réactionnaire, partisans d6term}nês de la politique de tolérance, do reformes et de progrès social, qu! est celle, croyonsnous, de ia presque unanimité de ta nation. Si des réMtionnaires avérés se recommandent de cette politiquei, quand tout ieur passe, leurs alliances et leurs procèdes sont en notoire contradiction avec e!lo, il pourra se faire qu'un certain nombre d'ëlecteurs crëdutes se lasseront tromper et ajouteront fol a des conversions invraisemblables, mais. en gênera!, le bon sens des électeurs fera justice de cette dapene. En tout cas., et supérieur a~ toutes les polémiques, il y a un critérium qnt sufara a séparer l'ivraie du bon grain, les républicains maquilles des républicains authentiques, c'est celui des lois de ta!cit&, sur lesquels ces dorniera restent intransigeants. Il n'est donc ~ratment pas nécessaire que le gouvernement aoit mis en demeure de s'expliquer sur une tactique dont U n'est pas responsable, dont la libre discussion a démontre la déloyauté, et, qu'en denaltive, le auSrage universel a condamnée.

GUERRE ~~S~N~ =.. Le lieutenant de Brunier, du 2i' dragoM, est notnme chevalier de la Lëgion-d'Honneur, pour Nessmes nombreuses reçues dans un service d'ordre.

H. Tabonis, capitaine d'infanterie breveté, hors cadres, attaché militaire en Bulgarie, eat inscrit d'of&ce au tableau d'avancement pour le grade de chef de bataillon.

M. Gindro, lieutenant aa 1" regimeot étranger, est inscrit d'oSIce au tableau do concours pour la croix de chevalier de la Lcgion-d'Honneur a fait preuve de beaucoup de courage et d'un grand sang-froid daas un moment critique, en protégeant la vie de ses inférieurs contre, le fec d'un tirailleur rebelle,

sans soager àsapropre s~cur!t6,bicn que grièvement biessëlui-môme.

Sont nommés aux commandements ct-après Les capitaines do fregttte Gaxac, de l'O~M~et' et d'una eseadrtUe de eontre-tcrpilieurs de !a escadre Larenir, do la JF~are et d'âne osc~driHe de contre-torptUenradeta~esoadro.

C'est aujourd'hui qae Saint-Cyr a célébré !a c&rêmonie traditioanello du triomphe, cërômonie au eoura de laqueUe ta promotion i909-19ii aétô baptisée. Cette promotion se nomme Promotion de Mauritanie-

Cherbourg, 5 août. Le chaland qui avait été coulé à Calais au moment des travaux de sauvetage dm sMa'marin jMMMOM, à été, comme on le sait, abandonné an fend de la mer, parce que les travaux de renSouage et de j'epàration du ponton seraient superioura&u prix du chatand.

La position exacte de l'endroit où est coulé le chaland va être établie de façon à prévenir les navigateurs contre cette dangereuse épave.

Il est question que la marine fasse l'acquisition des appareils de sauvetage Gugielminetti Fragor, de ta Société oxydrique, qui avaient été employés lors de l'accident du .P~ftdM. Ces appareils, destinés aux mêmes usages que le casque Le Pouesard, vont être examines par la direction des constructions navales, qui fera connaître au ministre de la marine son avis au sujet de l'achat de ces appareils perfectionnés et d'une grande sécurité.

Le cuirassé CafMot ralliera Cherbourg le 1" octobre prochain pour se faire caréner.

On a dispose, à l'arsenal, la forme do radoub ,M<M, pour recevoir le PZMCMM attendu ce matin. Ce sousmarin sera immédiatement échoué dans la cale sèche. (De Ko~rs co!f6spoK<%a~.)

Le Ft~aro relate ce matin dea expériences tentées par le général Faurie en vue de supprimer dans l'armée le grade de caporal.

Cette réforme compte, dès maintenant, un assez grand nombre de partisans dont l'opinion ne saurait être, dit notre confrère, que i'ortiSée par le succès que ces essais ont remporté.

Lorient, le 4 août. Pour hâter la con~tru:ctt6n du cuirassé CoBr~ de ~3,000 tonnes, le directeur des' cons);ructio.ns navales adresse au port l'ordre du jour suivant: Messieurs, l'ordre est donné A l'arsenai commencer, aujourd'hui!août, la construction du CoMf&et, cuirassé de 23,500 tx. D'autre pstrt, !a ddpëehe ministérielle du 7 mai 1910 indiquait déj~ que ce cuirasse devait être oonstruitenS 3 ans, comptes do l'ordra dc'mise en chantier au oommonMment des essais ofScieIs.

Ainsi, il est demandé a vos eCorts de construire un Mtimont d'un tonnage bien supérieur & celui dM bâtiments construits jusqu'ici, parla marine nationale, et, en outre, et surtout, d'achever cette construction avec une rapidité inusitée et vraiment trës grande.

Je demanda a dhacun de vous d'exatter son énergie a !a hauteur de ces nouvelles circonstances, qui ne laissent pas d'être difficiles, et je prie chacun de ceux qui ont charge d'autorité de stimuler et de soutenir par l'exemple d'un zêta continu celui do leurs subordonnes. Vous avez tous a cœur de prouver que votre bon vouloir et vos forces disciplinées ne sont pas au-dessous de la tache qu'on vous demande; vous avez a soutenir vaillamment des intérêts qui vous sont deux foia ohors, ceux de la France que vous avez a doter rapidement d'une très puissante ~inite de défense nationale, cem de votre ville de Lorient dont vous avez a maintenir et a fortiBLer encore la réputation do bien construire les grosses unités, en montrant qu'elle a, dans son arsenal, un personnel et un outillage auxquels le pays peut tout demander et en toute confiance.

Je suis persuade qoe chacun de vous fera tout son devoir et méritera bien ainsi de la grandeet de la petite patrie que nous aimons tous.

Au travail donc, avec uninlassable courage HEtRY. (.OeMO<t'e('<M'<~MMi'at!Q.

NOUVELLES DU JOUR Départ de M. Saonz-Pona

Hier, avant de s'embarquer à Boulogne-sur-Mer, où, àson arrivée~ i). a été saluû par le sous-préfet, M. Ri<*hmann, et le maire, M. Peron, le président Saenz-Pena a adressa à M. FaUieres le télégramme suivant

Avant de quitter le territoire de la République, je prie Votre Excellence d'agréer la sinoëra expression de ma trës vivo gratitude pourl'&ocueil on ne peut. pins cordial dont j'ai 6te l'objet pendant mon séjour en France. J'emporte un souvenir ëmu des marques de bienveillante sympathie que j'ai reçues du gouvernement do Votre Excellence, et je la prie de présenter & Mme Fatliërea les hommagea de ma respectueuse coasidara-

tion.

Le Président de la République a répondu en ces termes

Très sensible a l'aimable télégramme do Votre Excellence, je l'on rectercie vivement et je tiens &lui dire combien le Président et le gouvernement de la République ont été particulièrement heureux de sa visite qui lout a permis de lui témoigner a la fois de leur sympathie pour la personne et de ta oordiaiitë des senti-ments delà Franco pour la~Rëpubliquo Argentine.. ..Je prie Votre Excellence de présenter Mme Saenz fana mes respect'ieux hommages et de croire a ma siâ-

cëre amitié."

'St~n~ARMAND FALUBRES.

M. Saenz Pena a remis à M. Peron une somme de 2,000 fr. pour les pauvres do Boulogne-sur-Mer.

Académie française

jS~Mcg<~M3ao<K

PRËSU)Et<CE DE M. GABRIEL HANOTAUX, DIRECTEUR La séance à laquelle assistaient MM. Gabriel Hanotaux, direct&ur Eugène Brieux, chancelier Thureau-Dangin, secrétaire perpétuel; Maurice Donnay, Jutes Ctaretie, PauiHervieu, Frédéric Masson, le marquis de Segur, René Doumic et le comte d'Haussonviile, a été entièrement consacrée au traYaii de revision du dictionnaire de l'usage.

Aprëa les inondations

On annonce que les travaux de protection de la Vilte de Paris, décidés par la commission des inondations, et auxquels participeront la Yilie et l'Etat, \ont ôtre mis en abdication dans une quinzaine. Toutes les mesures de défense considérées comme de première urgence seront pr&tes a fonctionner des le début de l'automne.

Déjà, on a commence à travailler sur le quai du Louvre. Des grM'es de fer emboîtëes sur un fond de ciment armé sont disposées d'un mètre en un métré do distance, à 90 centimètres du mur du quai. D'autres griffes eontét~bUesic long du mmf de ~«M~à former à l'aide des deux barres mobiles an triangle & angle droit, dépassant le niveau du mur de plus d'un mètre, et qui, ~n cas d'inondation, pourra supporter la poussée des matériaux, bâches, mortiers, été., qu'on établira sur Jo quai.

Ces griSës, en temps ordinaire, seront & peine visibles et n'empêcheront nullement la circulation sur le trottoir.

Aussitôt que la Seine menacera d'atteindre lenivcau du quai, les barres de fer, établies à l'avance et entretenues par le service de la voirie, seront fixées dans les griSes. Il n'y aura plus alors, qu'à recouvrir le mur d'obstacles sufBsamment adhérents pour empêcher les infiltrations. Grâce aux triangles de soutènement, la poussée des eaux sera sans effet et ne menacera plus d'emporter les ouvrages hàtifa qui auront été effetues.

Cea intéressants travaux sont entrepris sur une longueur d'environ 150 mètres, entre la cour du Carrousel et la partie'du quai du Louvre qui fait face à tacourVisconti. Quoique commences depuis une dizaine de jours à peine, ils seront vraisemblablement terminés avant la Sn de la semaine prochaine.

Los sinistres de Paris et .de la banlieue ~o sont réunis, hier soir, salle Vianey, et ont décide de s'en remettre au bureau du groupe intercommunal pour choisir le jour et l'heure d'une convocation générale pour tous les sinistres do Paris et de la banlieue adhérents au groupé intercommunal, aûn de faire une manifestation publique .devant parcourir les

boutovards~OHp aMivep au ministère de.s ûnances,

aûa de Tomèi~M au mmiatre~ tes prêtes tati&se-des-sinistres et TjenumeratiOn de leurs plaintes et de leurs

'revendication)!. {

Chez les cheminots

Les chauffeurs et mécaniciens procèdent toujours par peûtes notes. Voicicetieqtti a cte rédigée hier soir 7

Les travaux de la deuxième journëe du CoBgr~s des mécaniciens et des chM<fe)irs ont commencions huit hoaresdamaUn.

ÛMtM digues du Syndicat national y assistment. Lea statuts de l'Union da Fedëration avec le Syndicat Mtipnftt y ont été adoptes.

Aprea examen do la question des retrMteB, !est d.ëctStons prises antérieurement ~Mren~ un&nimëment mam-

tenuoBt

Le projet transactionnel relatif & ta réglementation~ trayait a été maintenu, âpres quelques modineations fa< vorabtes & ia sécurité des voyageurs et & la bonne mar*. che du service.

Puis furent examinées les questions de relèvement des salaires; !cs réclamations partioutiercs a chaque re" seau, qui n'oat pas encore obtenu satisfaction. Les dëiéguës tiendront une séance secrète de nuit, avec les délégués du Syndicat national, a l'eN'et d'examiner en commun les moyens a employer pour faire abou'tir les revendications convenues.

Cette rëun:on nocturne a été, parait-il, assez agitée. Qn y a discute la date à laqueUe devait être déclarée lagr~ve.

Le parti rëvolu.tionnaire semble donc avoir en gain de.eause. Aussi, le Syndicat nationa!, qui ne se dissimule pas qu'il aura contre lui la société;, ,dont U Msera les mt~rets primordiaux, plaide déjà les circonstances atténuantes dans le placard suivant AVANT LA GRÈVE

Les ouvriers et employés des chemins de fer français, avant~Ie mettre a exécution les décisions prises par le Conseil d'administration du Syndicat nationa], décisions qui ne sont que l'expression de leurs volontés, avisent leurs compatriotes de toutes ciasses, commerçants, industriets, ouvriers et employés de toutes professions, qu'ils ont du se résigner a. ne se servir de la seule arm& que possède le prolétariat, <f la grève, qu'a la derni&re extrémité.

Avant de prendre cette détermination, ils ont employé tous les moyens de discussion dont Us disposaient. Près des Compagnies, les demandes d'entrevue ont été repoussëes. On refuse de discuter avec les représentants dos 100,000 cheminots syndiqués. Près du gouvernement, il leur a été répondu par des menaces de coercition et <a mobilisation)* Les ouvriers et employés de chemins de fer, dont le zèle et le dévouement dans leurs diverses missions ai compliquées ont toujours été constatés par le pays et les gouvernants, n'ont pas pris une décision aussi grave. que x la cessation brusque du travail sans envisager les perturbations considérables qu'entraînerait l'arrêt subit de la ciroulation.des 'trains. Us se rendent compte des diMouttes que cette situation entrainera. Mais ils disent au pays que si cotte perturbation se produit, le personnel des chemins de fer ne peut en être rendu responsable. Il y a ëto accuié, et c'est en raison, du taux dérisoire des salaires et de la situation malheureuse qui leur est faite que les cheminots se révoltent. Et.apresavoirexposô les desiderata des cheminots,

l'afSchè conclut: `

II n'y a donc, pour ces malheureux, qu'une solution la. révolte par les bras croises, seule arme dont ils dis-. posent.

Le prolétariat des chemins de fer, dans ces conditions, décline toute responsabilité des désastres qu'entratnom la grève et la laisse toute entière a la féodalité Nnanciêro et aux gouvernants, qui ne sont que les valets do cette féodalité. Il dit au pubiio, a. qui il s'adresse, que, s'il souttre do )a grevé des cheminots, c'est parce qu'on n'aura su ni voulu nous aider dans la solution de nos revendications.

JC.e eoMMt< ~'a<!MK~t~fsMoM.

Toutefois il ne paraît pas que tous les agents soient pour dea mesures violentes. On en trouve la preuve dans une lettre adresseeà ta direction du P.-L.-M., et qui s'exprime ainsi

Notre but essentiel est l'étude et l'amélioration des conditions de la vie des agents du P.-L.-M., mais sur des bases d'entente et non de lutte de classe, car nous protestons ênergiquement contre la campagne actuelle' tendante a. une grevé nettement révolutionnaire. Nous avons, comme vous-même probablement. Monsieur le directeur, recherché s'il n'y avait pas un rernoda pour améliorer paoiûquement notre situation. Il est de toute évidence que, faisant la part de la surenchère, ii faut reconnaître qu'en présence de l'augmontatton oontinueile de la cherté do la vie, beaucoup de salaires no sont plus proportionnés aux charges résultant, de cette augmentation.. `

Un traitement de début uniforme pour tout le réseau, une indemnité do résidence proportionnée h la cherté de la via dans chaque région, une réglementation raisonhée de l'avancement, ramèneraient, nous en sommes persuadés, le calme parmi tout le personnel vraiment laborieux, et it est nombreux. .Nous nous permettons donc en conséquence, Monsieur le directeur, de vous soumettre, après étude.raisonnée,. les mesures que nous pensons être les pius efficaces pour améliorer la situation de l'ensemble du personnel. Le succès des cheminots qui semble aux Leguennio et aux Bidogarray comme assure laisse M, Yvetot assez incrédule. C'est ce qu'on peut lire entre les lignes dans la conclusion d'un article de la VoM? d:M PeMp!c d'aujourd'hui Mais qu'ils prennent bien garde, ces braves cheminots! C'est maintenant que vont surgirles périls, que vont se. prêsenterles obstacles.

Si l'entente n'est pas complète entre les catégories de travailleurs syndiqués des chemins do fer, si, comme par ie passe, subsistent des castes, des aristocraties, camarades, l'échec vous guette! Soyez égaux, soyez unis et, surtout déûoz-vous de ceux qui, comme par io passe, v&udraicnt vous conduire, vous mener & une capitulation dovant ta promiërë parcelle de satisfaction! Vous risquez trop, pour restreindre vos revendications. Elles sont modestes, maintenez-les!

La .grevé, c'est une chose redoutable, soogez-y! 1 Bien décidés, justement indignés, légitimement révoltés, vous voudrez la faire ? Faites-la, mais faites-ia on-, tiere, usez de tous les moyens pour réussir, soyez hardis et vous serez victorieux 1

Des concours précieux pourront surgir, laissez-les vo-Tlir sans les escompter.

Encore une fois, pour la victoite, comptez sur vous,; rien que sur vous!

Renversez les pontifes s'il s'en présente.

Ne ~ye~, plus, des moutons beiant des réformes derrière de mauvais bergers. Soyez des individus Oers,capables S'arracher leur droit a la. vie! t Les cheminots dp Toulouse organisent pour dimanche un nouveau meeting.

Sign~ SJLENZ-P~A.

Les nouveaux chirurgiens des hôpitaux de Paris

Un deuxième concours pour deux places vacantes de chirurgien des hôpitaux et hospices de Paris vient de se terminer par ta nomination de MM. les docteurs Cbarles-Georges-AIcide Lardenois, a Mou-' zon (Ardennes), ieSSjuittet 1874; Pierre-GabrieI-Antoine-Joseph Descomps, ne à Aiguitton (Lot-et-Ga-

ronne), ie 5 mars 1875, tous dcnx docteurs en méde-

cine de la Faculté do Paris.

Ecole normale supérieure d'enseignement secondaire déjeunes nlles & Sevrés (Saine-etOisa) A la suite da concours de 1910, ont été admises par ordre de mérite

Section des lettres. Mlles 1. Eojoiras; 2. Saintenac 3. Jousseran; 4. Barrô 5. Laberty; 6. Labrousse 7. Germa 8. Dagnaux; 9 Buisine; 10. DiCLvant ll.Grumbach; 18. Maurot; 13. Artaud; 14. Négrier; 15. Lieure 16. Quignard.

Section des sciences. Mîtes 1. Tantôt, 8. Hol<veck 3. Avare 4. Courtin 5. Uoinat 6. Gressin 7. Velut; 8. de Schuttenbach; 9. Massart; 10. Démoré IL Jacquemin; IS.Pannetier; 13. Dreyfus; i H.CaUot,

Aasooiation~orientale de Paris

La fête donnée à Paris le 17 juin 1910 par l'Asso- ciation orientale de Paris, sous le haut patronage do S. A. Hussein Hitmi Pacha, ex-grand-vizir, et-sous la présidence de S. Exc. Naoum Pacha, ambassadeur da Turquie à Paris,- avec la collaboration de la Chambre de commerce ottomane, de la Ligue franco-ottomane, des Amis de l'Orient, de l'Association des étudiants ottomans de Paris, au pront de la Flotte ottomane et do la caisse de secours de l'Association orientale do Paris, a produit une recette brute de 6,763 fr. 40, de laquelle il y a lieu de déduire 8,183 fr. 55 pour frais de toute nature de la soirée. H reste donc un bénéfice net de 4,579 fr. 85 à répartir pour moitié à la Flotte ottomane et pour l'autre moitié à la caisse de secours de l'Association orientale de Paris. 11 convient d'ajouter à la quote-part de la Flotte une somme de 112 fr. versée par l'Association des étudiants ottomans de Paris, sous la condition expresse qu'elle sera réservée à la' Flotte, à l'exclusion de la caisse de secours do l'Association orientale de Paris.

Les personnes dont les noms suivent, bien que n'ayant pas pris part à la fête. ont bien voulu faire parvenir à l'Association orientale leur contribution R. D. G., 10 fr.; Léonard RosonthaL 250; Mi.hran Cafaaan.SO; R. Misrahi.lO; restaurant Lonoa, 50; Samuel <6ovi, 30 Nathai Rozan6s, 20 Sabattino Cohen, 10 Nath. Catat&n.iOO; Jacques Sévi, M; Cheik Abounadara.40~ V. Faraggi, ib Simtow Cohen, 10 L.-C. Moyse, 50 Anonyme, 100. En tout 790 fr.

Le président de l'Association orientale de Paris a remis le 1" août 1910 à S. Exc. Naoum Pacha, ambassadeur de Turquie. an chèque da S,3t5 fr. 90, repte- sentant la part revenant & la Flotte ottomane. Lo.reliqua~, soit a,&33 fr. 95, a ëte versé à la caisM de secours de l'Association orientale de Paris.

Le Congres pour l'avancement des sciences Toulouse,le3aoùt.

~c~OK ~y~MM0 et de M~ectnepM~a'Me, pr6sj[<iee par M. Em:!e Mauret. professeur à la FacuIM do médecine de Toulouse.

Coautô destatistiquo delà taberculpse de Toulouse: JEM?Me<e ~Mr !a! Mor&MtM de la <M6ercMh)M (!a?M ~opM~MoM rMra~ yr~KM. Composition du Comité Président: M. Viguié, préfet de la HauteGaronne vtce-préaidenta MM. Tachard et La~at 1 tresorter M. Lautré; secrétaire gênerai M. Maure~


"secrétaires-adjoints MM. Carcanaguë.Jonres, Arnaud. 'Tourneux et Chatelier.

Ce Comité, qui a commence ses travaux en octobre ,1909, a envoy6, par ta voie administrativGt un questionnaire à tous les. médecins étant seuls à exercer dans un centre do population, sott à un peu plus de trois mille médecins, pour savoir le nombre de tuberculeux existant en co moment dans ce centre de population et aussi les diO'érentes formes de cette aSec-

tion.

C'est la conférence sur les microbes an cinématographe faite par le Docteur Comandon qui termine la

tournée.

La journée de jeudi a été toute entière consacrée à une excursion générale à la cite de Carcassonne et aux quatre châteaux de Lastours, relié spar unsentler, Circnîa.ire aménagé par to Syndicat d'initiative. tS~to~de.Ma~MMaMgMM

Cette section de mathématiques, présidée avec taÏent par M. Emile Belot, vient de tenir sa dernière ~séance. Après avoir entendu une conférence de son ~président sur la cosmogonie tourbillonnaiM, la nombreuse assistance entendit avec un vif intérêt la .communication de Miss Martha Craig sur l'origine de !a lumière, ainsi que ses hardies théories cosmogomques. Miss Martha Craig a déjà visite de nombreux .pays et fait .des conférences devant des milliers de epèctatoura.

M. A. Gerardin fait une dernière communication sur les équations indéterminées du quatrième degré. SeC~OK f~COKOMM ~)OH<t~MS e< <~3 -!ta~'S<!gMe, présidée par M. Razous.

M. H. Prudhomme, juge au tribunal civil de LiUe, .communique à la section une intéressante étude sur ~ta réforme de ta statistique criminelle et ses desiderata, dans laquelle il étudie la méthode et le domaine d'investigations et des recherches.

M. le docteur A. Loir donne une étude sur les conséquences du CongrÈs de l'Association française pour l'avancement des sciences au Havre en 1877 Fondation au 1" bureau d'hygiène en France par le docteur Cibet't, secrétaire du Comité local, et installation du muséum dans le loca! actuel.

M. EmiioCaoheux expose comment dans les villes allemandes le terrain est aménagé en vue d'éviter la création de foyers d'insalubrité, le résultat dp 1,00 cnquôtes faites en France ne permet pas d'espérer que les habitants soient' soustraits l'innuence des fn&~aSieâ cohtagiëuses notamment de la tuberculose. Les mesures les plus efâcaces sont prises en Allemagne, notammentia construction de quartiers nouYeaux.. Section de pëda~ojftS et d'e~set~MeNMM!, présidée par M. le professeur Beauyisage, sénateur du Rhône. Mile Lucie Bfriilon « l'Attention et l'imagination visuelles et l'éducation par la vue Il importe de cultiver tous les sens pour maintenir l'équilibre harmonieux que la nature a voulu entre eux. Malheureusement. l'éducation actuelle s'adresse! surtout à l'oreille- E!!o considère les enfants comme cssentieUement auditifs alors qu'ils sont surtout vieuets (exemples sucées du cinématographe, des expériences, des leçons concrètes).

On oublie que l'œil est un organe infiniment plus Aélicat, plus intcHectueLquo l'oreille et qua suivant !e mot d'Horace < Les choses qui nous sont trans- mises par les-oreilles excitent plus faiblement nos esprits que celtes qui sont placées sous notre regard immédiat

Par l'éducation de la vue, on développera chez les enfants l'imagination qui est < la mémoire visue)ie On les armera mieux pour la vie avoir bon pied bon <c:~ est une condition du succès.

MUe Extrait et M. V. Lafontaine < l'Enseignement des anormaux sensoriels (sourds-muets et aveugles). A la suite de cette communication, le Congres considérant que l'obligation scolaire avec toutes ces conséquences budgétaires et pédagogiquee doit N'appliquer à tous les petits français;

Que les sourds-muets et les aveugles peuvent et ddiVERt Être instruits en vue TteleuT utilisation soeiate, au~sf bien que les anormaux scolaires et médicaux dont le sort a été réglé par la loi du i5 avril 1909,

Emet ie vœu quo le Sénat ratine le plus tôt possible le projet de loi, dit projet Chautard, présenté à la Chambre des députés par le gouvernement, et voté à l'unanimité le 22 mars t9i0.

M. J. Tàrricot prône l'annexion d'une consultation de nourrissons a toutes les Ecoles normales de jeunes Elles qui apparaît comme une nécessité. H est aisé .de démontrer qu'il est possible Je réaliser cette innovation sans entraîner des dépenses considérables et sans. apporter de trouble au fonctionnement habituel des Ecoles.

Lé deuxième Congrès international da l'Enseignement primaire

Hier matin, à 9 h. i/2, s'est ouvert le deuxième Congres international de l'Enseignement primaire organisé par le Bureau international des Fédérations d'institutrices et d'instituteurs.

Après la lecture d'un rapport sur la constitution du Congrès, faite par M. Cnudde, secrétaire du bureau internationat, des discours de bienvenue ont été prononces par MM. Cambier, président du Comité d'organisation Rossignol, président du bureau international, Courrùges, secrétaire du Comité; Roux, prëBi~cnt de la Fédération des amicales, ct~ar~. Cazes, délégué du ministre de l'instruetMn publique. -Les orateurs, tout en manifestant des sentiments patriotiques, ont fait des vœux pour la concorde internationale, et ils ont vanté les bienfaits de l'éducation première.

Puis, dans des allocutions applaudies, des remer~ments ont été adressés aux congressistes français par les détégués suédois, roumain, italien, bulgare, allemand, autrichien, berlinois, anglais, belge, tchèque, danois, néerlandais, suisse, luxembourgeois. Le éiégué allemand a rappelé que le troisième Congrès international devait avoir lieu & Berlin, et il a invité les congressistes à venir dans l'hôtel que les instituteurs ont fait construire dans la capitale de l'empire. .Dans l'après-midi ont commencé les travaux des commissions, qui continueront aujourd'hui.

Congrès de la propriété minière

Le troisième Congres internationat do Ja propriété minière, du travail, de l'hygiène et de la sécurité dans la mine ~e tiendra A Bruxelles du ~5 au i7 septembre. Le Congrès célébrera le centenaire de la loi organique des mines du 8i avril 1810. De nombreux rapports seront présentés à ces assises, parmi lasquc's nous devons citer la loi du 21 avril 1810, par M. H.-F. du Pont, président du Conseil des Klines de Belgique; du fondement de la propriété minière, par M. Porker, avocat à Paris; la législation française colonial?, par M. de.Vairoger, avocat M Conseil d'Etat français; les Sociétés minières, par ,M. Clainpanain, président des mines do Meurchin; les minas au Mexique, par M. Prudhommo, viceprésident ds la Société 'do statistique; les mines de l'Uruguay, par M. Castels, inspecteur général des minea de l'Uruguay; les jardins ouvriers, par M. Louis Marin, député; la durée du travail dans les mines de houille, par M. Vcrsteyien, député belge; assistance aux blessés du travail,par le M. D''MarIier, chirurgien des Aciéries de Micheville les mines en Russie, par M Lonwic! avocat à la Cour de Gand; les câbles de mines, par M. Winant, ingénieur à Lens, etc.

LaSemaine sociale

Les cours de la Semaine sociale se poursuivent à Rouen devant un auditoire chaque jour plus nombreux.

M. Duthoii, professeur à l'Université catholique da Lille, a parlé de < l'injustice usuraire vis-à-vis du droit moderne.

M. Boissard, professeur à la Faculté libre, de Droit, a traité la question des retraites ouvrières, M. Gaud a fait un cours sur le rôle des citoyens dans l'application de la loi d'assistance aux vieillards. EnûnM. l'abbe Sert'tlanges a examiné dans une, conférence, la. théorie de la violence, prëeonisee par le syndicalisme révolutionnaire, qu'il a déclarée antinaturelle, antirationneUe.antichretienneet à laquelle il a oppose le principe de la justice chrétienne. Les dépêches suivantes ont et& échangées entre RouenetRomc:

Humblement pMSterngs aux pieds de Voire Sainteté, soUioUons p~terncUe bénédiction &Q gago da securita-et <!oMcondHë pour nos tTaYaux.eondutts avec une.Yolontë de' Htiate b&sisssnoe 'et do respectueux attachement au Pape, p~re commun d&s Sdëlea. ` i,ooUts BoisH~nn. `

i~fn~BoisBÀB.o.

Voici quelle à été la réponse:

Saunt-Fôre, dans la conSMtce que tons ceux qui prennent part Ma Semaine sociale de Rouen s'mspn'eront de !a~d6!oobserY!!Lnoe dos enseignements duSaint-Stëge, agrée avec patcrnëUe Section, l'hommage dos sënt;<nents SHaux et accorde la. bénédiction apostoHqueCardinsLl ti~RRY DSt. VA!

Conseil d'Etat

ttËvaCM'KOr B'BN MA.mE tLLÉC~LEMENT PMKONCÉE .~M.O. maire de Claret(H&rauH), a éM suspendu tpàrleRr~fet, puis r6Yq~u6 par dëcret. La motif ~e mesures do rigjàîm ëtait'graYë": M. O. & ët§

condamne à doux mois de prison par la Cour de Montpellier pour fraudes électorales.

Mais le préfet a-omis d'inviter au préalable M. 0. à s'expliquer sur les faits à lui reproches, comme le prescrit la loi du 8 juillet 1908, et M. 0. a .déféré au Conseil d'Etat les décisions prises à son égard. La Haute Assemblée vient de faire droit à ce pourvoi. Sans doute, le ministre do l'intérieur soutenait que, Vagissant de faits juridiquement prouvés et sur lesquels le maire avait eu à s'expliquer par deux fois devant le tribunal correctionnel et devant la Cour d'appel une nouvelle -interpellation de ce maire était parfaitement inutile.

Mais la loi est formelte et ne permet aucune distinction on no peut procéder en cette matière par anaiogi.a et,équ!ya;enc&, et <_ la orconstanco que le sieur Ô..gavait été. à ~Mson de.s-m&mea faits, condamné à.d.espones .correctionnoUes.pap le. tribunal et la Cour de Montpellier, ne pouvait dispenser l'administration do l'accomplissement de la formalité prescrite par.la~oi du 8 juillet 1903 ~.La suspension et larëvocation ne peuvent, aucun degré, être considérées comme un accessoire do la peine prononcée v' par le juge. L'arrêté du préfet et le décret de revocation sont .donc annulés comme entachés d'excès de pouvoir.

LES VETERINAIRES DÉPARTEMENTAUX

Sur le pourvoi de M. P. chef du service des épizooties dans le département de l'Eure, le Conseil d'Etat vient de trancher une question intéressante surtout par le principe qui était engagé.

La loi du 12 janvier 1~09. qui a décidé qu'à l'avenir tous les vétérinaires départementaux seraient nommés au concours, a imposé aux vétérinaires en fonction l'obligation, pour conserver leur situation, de satisfaire à l'épreuve d'un examen sur titres passé devant un jury dont elle a arrêté la composition. M, P. vétérinaire du département de l'Eure, on fonction depuis 1887, subit cet examen le 27 avril 1909 à Alfort et échoua. Mais lo jury devant lequel il comparut ne comprenait qu'un membre désigné par le Conseit général, at< KeM ~s ~6M.z comme il est dit dans la loi.

Le Conseil d'Etatvient sur conclusions conformes de M. Corneille de déclarer nul étalon avenu l'avis émis dans ces conditions par le jury,

En effet, cet avis <: avait jpoMr eonssgMSMce ~c pncs.t' ~e stSMr .P. ~o so~ emp~M Cjr tout est de droit strict quand la situation même du fonettoncàirë est en jeu.. La composition du Jury telle que laloi prévoyait était pour ces vétérinaires la garantie de leur maintien en exercice etTabseTiced'Tm membre du Conseil général était particulièrement grave S'agissant d'un examen &sur titre les conseillers généraux étaient les mieux & môme de connaître les titres, la earriero du fonctionnaire et de plaider s~ cause s'il y avait lieu.

LES HADH'ATMNS A BOH MARCHE

Le Conseil d'Etat vient d'être appelé, dans deux arrêts, à préciser ce ~qu~il convient d'entendre au point de vue nscal par < habitations à bon marché II était saisi, d'une part, d'un recours du ministre des Nuances dirigé, contre un arrêté du Conseit de préfecture de ~a Seine ayant accordé à la SoetëM aMOK~yns de !s MMMo~ ggx DaMtss des Postes, MM~r<!p7tM et ToMphoHes l'exemption des impôts foncier et des portes et fenêtres pour une maison édinêe rue de Verneuil, et, d'autre part, d'un pourvoi de la Société de COM~fMC~tOK de MMMOKS d'<MMCa<:On du !yeee de jeunes /!nes de V~M~/M contre un arrêté du Conseil de préfecture de Seine-et-Oise qui lui avait refusé, au contraire, la même exemption pour quatre pavillons construits a Versailles, L'immeuble de la rue de Verneuil a six étages et se compose de chambres destinées au logement des dames employées des P. T. T. A chaque étage il y a, en outre des chambres, des locaux à usage commun saUo de bains, brosserie, etc. Au rez-de-chaussée et au sous-soi sont aménagés un restaurant pour dames et dessalons jde conversation et de lecture, non réser- vés d'aiHcurs exclus.iveme~t aux locataires, Le ministre des finances soutenait que cet immeuble ne rentrait pas, par sa disposition et son affectation, parmi les habitations à bon marché que les lois du 30 novembre 1894 et 1S avril 1906 ont entendu favoriser, que l'habitation à laquelle & loi a entendu réserver ses faveurs est exclusivement l'Aa&~cMo~ /a:m~:a~, formant un logement complet qui se~umseàlui-même et puisse abriter un ménage.

Le Conseil d'Etat condamne cette faconde voir la loi parie de maisons devant être occupées par des < personnes peu fortunées –cette expression comprend tes célibataires, les femmes vivant seules tout aassi bien que dea ménages, des familles d'ouvriers. La < destination principale de l'im meuble est «d'être alfectéàdes habitations àbonmarché~; des lors, il doit benéncier des avantages prévus par les lois de 1894-1906.

Et la hante Assemblée décide que l'exemption temporaire d'impôts doit s'étendre non-seulement aux < logements dont chaque locataire a la jouissance propre et exclusive mais encore aux < locaux: tels que brosserie, satles de bains et de douches a'Mt en coKï~MeKt coMpMMent M~cess~re t.

Au contratrejïoivont être exclus do toute faveur les locaux affectés au restaurant et aux salles de ré-' union da rez-de-chaussée. Il y a là une véritable entreprise Ne KtttMre co!M?Msrc!f!~ et on ho se trouve plus d~n~Ig~cadro ae'~habîtatidn'à bon t&a~ *P~r appHcaÏipn des mêEQeg prmctpGS," }e Conseil d'Etat rejette le pourvoi do la Société des maisons d'ëducationdeVorsailles: la destination des quatre pavillons en cause n'est pas d'etro aS'octéo à des habitations à bon: marché. Ces locaux ne sont pas ZarM~ aux élèves et celles-ci, j~i sont reçues dans l'établissement moyennant MKprM: ~Zo&an! ~s~eMSMn, et qui vont suivre les cours du lycée de jeunes Slles, n'ont aucun droit à la jouissance personnelle et privative d'aucune piëee. Au surplus, cette clientèle n'a aucun trait commun avec celle des personnes pea fortunée3<dontlaloidol906 a eu pourcbjet d'améliorer la condition matérielle.

H s'agit là d'un pensionnat, d'une <!K<reprMB coHtMMrcM! On se trouve hors .du champ d'application desloisdoi894-i906.

C~mt ans de l'Histoire du Lycée do Nantes H y a deux ans, le lycée de Nantes célébrait son centenaire établi par un arrêté du 1" vendémiaire anXH(S4 septembre 1803), il ouvrit en effet ses portes le 1~ avril 1808. Pour rappeler cet événement, une grande fête avait lieu le dimanche 5 avriL 1903, sous Ja présidence do M. Laronze, recteur de l'Académie de Rennes, délégué par le ministre de l'instruction publique. La Société Amicale des anciens élèves, qui avait pria l'initiative de cette cérémomie, nes'en est pas tenue là: elle a pense qu'il était utile do grouper tous lés souvenirs se rattachant au lycée, & ses élevés, à ses professeurs, à son enseignement, et a!jt& a pahlié parjsoasoription ;lc :iMM< <0r <fM Getï<e?M't?'s.. j C'est un luxueux volume de 350 pages, orné de 40 gravures hors texte nombreux portraits, vues caractéristiques, qui résument l'histoire topographique et architecturale du lycée: le vieux bâtiment, avec ses façades vermoulues dans una rue étroite et tortueuse, rétablissement actuel, avec sa cour d'honneur égayé de larges plates-bandes, ses couloirs spacieux. son élégante chapelle.

Les premiers chapitres, qui retracent l'histoire des origines, sont dus & M. de Caumont. L'ancien proviseur raconte d'abord ce que fut < roh~eignement secondaire à Nantes avant 1789 et pendant la Révolu- tion Utilisant l'ouvrage très précis et très documente de M. Léon Maître sur ~~M~McttOK publique cttMM !e< wt~es e< ~s catMpayn~ <fM co'KM nantais aua~ .!7N9, il remonte jusqu'à la fondation de l'Université en 1460 et donne une foulé de renseignements sur les différents ~ollôgea le collège Saint-Jean, qui est le plus ancien le collège Saint-Clément, où les Oratonens s'installèrent au début du dix-septième siècle, etc. Il note, pendant la Révolution, en dépit d'une curieuse tentative faite poor créer un enseignement plus pratique et <Mj& < moderne le sucoës croissant des études classiques poursuivies à l'Institut national, a l'Ecole centrale (fondée le 19 Juin 1798),-aux Ecoles secondaires~

Uneseconde étude nous montre <Ie lycée en 1808

à l'aide des Archives de la Loire-Inférieure (séries K,

L, M et T) et des Archives .municipales, M. de Caumont dëeritauccessiTement la création 6t l'mstaiia-

~tton duJycée, ssnia&Bguratioc, ~soa stdmniistratiQn,

:r.onseigne!ment BBnn.eHea ,pj'ogEammes.:Toute <ett&. organisation poMa la trace des;~rédccapaHons du imaître qui, en cette même année 1808, craait l'Univer aite impériale. Le récit d'une < Visite de Napoléon au lycée de Nantes*, le 9 août 1808, nous précise d'ail- leurs ses desseins de la façon la plus pittoresque. Une seconde aerio de chapitres trait à la vie mêmedulyeée àdiSerentes époques. M, MailcaiMoz étudia la période difacile de 1814 à 1819, les < troubles et mutineries d'élevés pendant la Restauration ~Ces < histoires qui navrèrent l'administration du jCoUègo Royal, étaient dues à des modincations dans ~e service intérieur la suppression de l'uniforme, la substitution de la cloche au tambour avaient provoqué des désordres assez graves pour qu'il parut nécessaire de licencier les él&ves. Puis ~nqus nous transBortonsYers le milieu du siècle avec M. PaulËudet,

qui en 1849 entrait ~n sixième ses ~Souvenirs d'un septuagénaire rappellent avec une verve malicieuse tes professeurs et les élèves qui passèrent & Nantes au début du Second Empire. Eonn M. Marcel Planiol, te distingué professeur do ta Facultô d& Droit de Paris, nous dit ce que fut <f le Lycée de Nantes de 1867 a 187S et quelles émotions l'Année Terrible eyailta. dans l'ouest de la France, chez les écoliers qui allaient devenir des hommes.

La dernière partie du volume comprend, de nombreuses notices consacrées aux administrateurs aux maîtres ou,aux élèves qui illustrèrent le Iyo6e. Trois noms surtout sont à retenir l'abbé Follioley.le dernier proviseur ecclésiastique de France, qui d~ rigea le tycco entre 1860 et 1898 avec un talent que les Nantais n'ont pas oublie Chartes Léchât qui, au sortir do l'Ecole normale :spp6rieurc (promo.tion de 1846), professa la .sixième de ,18~) à i855~.p.uis se tourna vera lo négoce et, :en q~uaU~ ;!Nà!j'c de Nantes, rendit au lycée les plus grands services en contribuant puissamment à sa peeonstpuctipn Fau$tin Héiie, cnan, remarquabie jurisconsulte, .<te représentant le plus éminent du droit pénal ea France au dix-neuvième siècles.

Regrettons que-Ton n'ait pas ose insister sur Jutes VaMès. Sans doute ce fut essentiellement un < reù'actaire & et il a fort mal parlé du <c bahut aux < mû"railles enfumées <; mais il y remporta de brillants saceès et il lui est peut-être redevable d'une partie do son très grand talent. Il méritait, dans le JMure g'Or, autre chose qu'une mention. En revanche les contemporains no sont pas oublies. C'est ainsi'quo des eooliers reconnaissants rappellent que M. Henri Chantavoine prépara les Nantais au ~baccalauréat de 1874 A 1876; vingt ans plus tard, ce fut le tour do M. Herriot, aujourd'hui maire da Lyon. Dans < la cour aux vertes colonnades l'on résolvait, entre < philosophes les plus graves problèmes, un spirituel camarade aperçoit encore <le bonnet rouge de Le GofRc, la crinière aoueiouso d'Aristide Briand L. V.

VA RIE TES "1

JS:xi T~l&Yi&Xtt

..Avec son,, air .de ,ne pas se presse! d'aUer aaRs méthode et sans but.-au gré.de -son e&

price, ~n touriste, en nànêur comme it inti-

tule, c'est une vaste enquête sur nos richesses d'art que M. André Hallays poursuit depuis quinze ans avec une patience infatigable et une curiosité heureuse en découvertes. Personne ne s'est mépris à ses allures de dilettante. A lui tout seul, sur nouveaux frais,il reprend le travail ébauché hâtivement autrefois par les romantiques et refait, à sa manière, son Foya~e p:or<Me 6!e ? France. Seulement, sa manière est celle d'un critique autrement exercé, d'un savant bien mieux outillé, et surtout d'un artiste autrement délicat que n'étaient le bon Nodier et le baron Taylor. On le verra bien, on lisant les volumes de la., série .nouvelle qu'il publie par régions. Le premiervient de paraître. (1) II tourne tout) entier autour de Paris. Ce sont une vingtaine: d'excursions faites dans la banlieue, à portée de la main, a Meaux ou à Senlis, dans un rayon do quinze ou vingt lieues, de ces courses à. faire le dimanche, en été, dans ces mois de vacances qu'on va passer bien loin, et qui sont la saison exquise de l'Ile de France. Mais nous ne le savons pas. Hormis quelques endroits célèbres, archiconnus– ou du moins qu'on croit tels Versailles, Fontainebleau, Compiegne, nous nenoùsngurons la que desckrrésde choux,, 'des cultures maraîchères, des locations à boa marché, et des petits bois clairs pour idylles bourge.oises. On est tout étonné, en se promenant avec M. Hallays, de voir ces campagnes médiocres fourmiller tout à coup d'inédit, d'imprévu. A chaque pas, c'est une surprise chaque détour cache une rencontre. Les souvenirs se lovent par bandes, comme les grives devant le bon chasseur, dans le même champ d'où le maladroit reviendrait bredouille. C'est la nsdr eti'artdu~nâneur~.

Ce qu'on y trouve d'abord, c'est le charme des paysages. La noblesse, l'élégance de ces environs de Paris sont des choses dont on ne se doute plus. Le chemin de for les biS'e, l'automobile les saute c'est en vain que la nature a prodigué pour. nous, sur tous nos horizons; dans le contour des molles vallées et des souples collines, les soins de son art le plus suave et le plus caressant. M. André Hatiays ne se lasse pas de rendre la grâce spirituelle de cette nature modérée. Il peint en peu do mots, sans empâtements, d'une touche ~mue et subtile qui fait penser aux maîtres de l'école de chez nous,, à ces Français pursang.a Fouquet, à Corot: son œiL innniment sen~ble auxjoies~elala-miôro/achevé, en quelques traits un -tableau limpide, qui respire et qui tremble légèrement sois un& nappé d'argent'frissonnante, impalpà- blé, aérienne, toute pénétrée d'intelligence. ` Mais la nature ne l'intéresse pas toute seule. Ce peintre, en ceci très classique, ne conçoit de tableaux qu'animés. Chaque Ueu .est pour lui le cadre d'un souvenir, le témoin d'une histoire. Avez-vous remarqué combien il se dérange peu pour ce qu'on nomme les curiosités naturelles? Les grands spectacles élémentaires, la montagne, la mer (hormis la mer humanisée d'Antibes, de la Provence), le laissent froid. Jamais on ne le voit aux Alpes, aux Pyrénées. Le chaos ne le touche point. Ce qu'il cherche

dans la nature, c'est sa relation avec r homme, l'empreinte qu'elle lui a laissée ou celle qu'elle a reçue de lui. Elle ne lui plaît que sociable, ennoblie par la vie. Qui donc a dit qu'un paysage est un état de l'âme? Ce mot, si mal compris, pourrait servir d'épigraphe à plus d'une des études de M. André Hallays. S'il consulte les aspects des choses, s'il interroge le monde visible, c'est qu'il espère y découvrir des indices de la pensée. Les hommes meurent, mais. la nature est immuable. On reconnaît dans la présent les mêmes causes permanentes qui ont agi, dans le .passé, les longues influences qui .ont modelé~utrefois la sensibilité, ~labot'é Ia~ poésie. A la Ferté-MiIon, les lignes Su paysage,' les fraîches et nonchalantes sinuosités de l'Ourcq évoquent & la mémoire, et expliquent w peut-être, l'ondoyante et liquide allure de certaines strophes deschœurs d'jEs~r.A Livry, on s'émeut de reposer ses yeux sur Ia<f petite vue » qui enchantait Mme de Sévigné. On n'imagine pas Bossuet toutentier, quand on ne connaît pas. le petit pavillon ou le grand athlète écrivait, la nuit. dans une peau d'ours, et d'où cet homme biblique, au terme de ses veilles, regardait les étoiles se fondre dans l'aurore naissante. En6n, a la peinture des lieux, aux souvenirs,' aux ûgures, aux portraits, M. André Hallays ajoute les jugements et les impressions de 'l'amateur d'art. Il parle de l'art, comme de toute chose, sans pedantisme et sans système, mais avec des lumières que pourrait lui envier plusd'unspécialiste. C'est le goût le plus sûr et le plus averti, le plus libre qu'on puisse rêver !de dédains otde partis pri?.11 sent etinterprèto aussi bien que personne la beauté d'une église gothique, mais quelques pages plus loin ilana'lysera avec le même amour la nerté mâle et ;pourpre d'un château Louis XIH,dans, sa pairure italienne et sa carrure féodale; il s'enilam;mera pour décrire un palais de Mansart, et ~trouverades mots diaphanes pour dresser, dans ;les jaNlitts 'der Bet~, & l'extrême '8n de TAacien ~Régime, le portique délicat d'un temple néoigrec. Oh sent que ?. André Hallays est un juge .éclectique. Il est peu tourmenté de l'unité d~ .style. Il ne s'embarrasse guère de voir une cathédrale du treizième siècle s'orner de. chapelles namboyantes, ou même s'encombrer d'orgues ou d'autela baroques.H aime la vigueur séculaire qui pousse d'un même sol une végétation si tounue. Sa joie est de nous faire sentir, & travers tant de métamorphoses, ta continuité de la vie, et de manifester dans l'histoire, la poésie, les arts, dans l'harmonie

ft) ~M FMM~. ~1 ~<!M~ :<: 1~-aMce..A«<OMf <!e Pttrët, pM M. Andr~ HfJtays. -< i ~ol. !n-8 îUuStr~; iCi~

des sites et des architectures, les mille expressions diverses d'un même génie. Méthode ingénieuse, érudite, complexe, dont la perfection est faite de l'agencement consommé d'une foule d'instruments précis, et où collaborent a la fois le talent du paysagiste, du psychologue, du moraliste, le lettré et le connaisseur, les monuments, l'histoire, la science et le goût, la raison et le sentiment, l'art et la poésie.

Mais ceci pourrait n'être encore que le portrait d'un épicurien supérieur, d'un mandarin très détache et très aristocrate, qui ne chercherait dans le monde que des expériences exquises .et des plaisirs très distingués. Ce qui est rare, c'est que cette riche nànerie x- n'est pas IndiSereiite et désintéressée. Ce polyphUe qui pourrait sj.bieRtSe contenter d'être un admirable curieux, met quelque chose au-dessus de sa curiosité. Il ne s'inspire que du zèle, de la dévotion la plus tendre, la plus inquiète, la plus pieuse, pour tout ce qui constitue notre héritage intellectuel, pour le magniSque patrimoine d'histoire et de chefs-d'œuvre que les siècles nous ont légué. Avec quelle fougue il le défend, le dispute et l'arrache au fanatisme qui le mû" tile, & la brocante qui le dépèce, aux affaires qui le dilapident.aux politiciens, aux primaires, aux iconoclastes -et aux démolisseurs Quelle guerre à toutes les formes innombrables du vandalisme Quel entrain pour voler au secours d'un édifice menacé Souvent les barbares reculèrent devant l'opinion émue parsa colère. On relira dans ce volume l'article qui .sauva la merveULs de Maisons. Nul n'a plus fait qu'André Hallays. pour garder intacte la ngure morale de la France, et ce qui s'attache de souvenirs aux vieux arbres et aux vieilles pierres. Par la, personne n'a davantage contribué au salut de l'ordre français, que ce pays nous enseigne par la voix de ses morts, par ses monuments, par les lignes elles-mêmes de ses paysages. Il est au premier rang de ceux qui servent aujourd'hui, contre les attentats de l'ignorance et de la sauvagerie, la cause de la 'culture et la reMgion dupasse. )

""LOUIS GILLET.

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FAITS DIVERS

t<e Temps. (Bureau central'météorologique). Une vaste zone de basse pression s'étend encore du nord-ouest au sud-est de l'Europe un minimum assez important se. tient près de Fano (747°"") un autre persiste sur le golfe de Gênes. Des pressions voisines de 770°~ se trouvent dans le nord de la Russie et près des Açores.

Le vent est modéré ou assez fort d'entre Nord et Ouest sur nos côtes.

Des pluies sont tombées sur tout le continent elles ont été très abondantes sur le Danemark,l'AHemagne et les Pays-Bas on a recueilli 69'="* d'eau à Hambourg, C3 Fano, 37 à Utreoht, et en France, 15" au Havre, 11 à Boulogne, 10 à Biarritz, 7 à Hochefort, 6 à Paris.

La température a batsse sur l'Europe centrale. Ce matin, le thermomètre marquaità Vardoe, 13" à Paris et à Belfort, 14° à Brest et à Bordeaux, 18° à Perpignan, 26° à Alger.

On notait 9° au Puy de Dôme, 8" au Vontoux, –S" au Pic du Midi.

En France, des averses sont probables dans le Nord et l'Est avec température encore inférieure à la normate. –A Paris, hier, et ce matin, .pluie. Au Parc-'Samt-MaTtr, !a température moyenne, i4''4~.6te.)mf6rMur&de.3"&A anormale (iS~). Depuis hier, temporatura maximum 17°8, minimum

9°7-

Pression barométrique, & 7 h. du matin, 756°"°!. &n hausse à 10 heures.

A la tour Eitfel, température maximum 15°0, minimum 10°4.

Unetniertane.–Un de nos abonnes nous demande de signaler à la chariM toujours en éveil de nos lecteurs une infortune particulièrement digne d'intérêt. Il s'agit d'une dame âgée, qui a vécu péniblement jusqu'ici de leçons de piano. L'âge venant, les élèves se sont faites plus rares, la course au cachet est devenue de plus en plus dure au malheureux proïesseur qui, à cette heure, n'a plus une seule tecon la personne dont on nous dit la détresse est près d'être au bout de toutes ses ressources. Nous recevrons avec reconnaissance les secours que nos lecteurs voudront bien nous adresser et qui seront transmis à l'intéressée par notre abonné qui la recommande.

Memrtfter frnslHe par ta foate A la suite de scènes do jalousie, Mlle Lucie Cosson, âgée de 80 ans, habitant Saint-Denis, quitta .le peintre en bâtiments Rafaelo Quereta, âg6 de 89 ans, avec qui elle s'était mise en ménage. Hier, les deux jeunes gens se rencontrant au pont de Soissons, à la porte de Paris. Lui, la supplia de reprendre la vie commune elle refusa. La saisissant par les cheveux, il j

la renversa et, arme d un long couteau, il voulut lui trancher,.la gorge. Ïnstinctivementf la siaiheuEeuso portai sa-gorge ses dé.uxmajns -dont les doigts fu. rent tranches net. Quereta altait l'achever, lorsque dès passants accoururent et vouturent~ s'emparer de lui~H~e débattit, s'échappa et, avisant une bioyctette posée contre un mut' par l'un deux, il sauta dessus et s'enfuit à toute vitesse.

Le meurtrier ;fut poursuivi par des cyclistes. Sur le point d'être rejoint, il se retourna et tira deux coups de revolver sans atteindre personne. Il put ainsi arriver au cimétiefe de Saint-Ouen, où il se réfugia cQttrne une bête traquée. Une foule de curieux l'y suivit. Cerné, U nt de nouveau usage de son arme, mais à ses coups de feu d'autres repondirent tirés par ceux qui cherchaient à l'arrêter. Le misépabio tomba bientôt frappé d'une dizaine de projec"tiles. On le releva mourant et on le transporta à l'hôpital Bichat où U est consigne Ma disposition du commissaire de police de Saint-Denis.

t<es !aeMente de ViMeJMÏf. Le parquet vient de saisir M. Orioux, juge d'instruction, d'un réquisitoire relevant contre le briquetier Treboutat l'inculpation d'entraves à ta liberté du travail. Les faits retenus par le parquet remontent au li juillet. Ce jour-là, deux ouvriers briquetiérs do Villejuif furent entraînes de force à la soupe communiste, menacés, injuriés et bousculés. Tréboutat aurait ûguré parmi les grévistes qui malmenèrent ainsi les ouvriers. Il proteste de son innocence et a été laissé en liberté. iLa tempête. La goélette &KM<g-,AMMe, de Pontl'Abbé, capitaine Ferrée, partie de Newport, le 28 ~uitlet, avec un chargement de houiite pour Pontl'Abbé, a été démâtée en pleine Manche par la tempête et a coûté.. L'équipage, composé de cinq hommes a été recueilli par le bateau pêcheur français C~ar~M-M<M'<a~ qui est arrivé Mer soir & Brest ayeo les

Naufragés.<

t~aaMfeNtocheMe. M. Rochette a été entendu hier après-midi par M. Detate, juge d'instruction, à propos de la plainte déposée par lui, il y a trois ans, contre M. Delacherie. Celui-ci, invoquant la faillite &u Crédit minier, a déclaré ne vouloir plus avoir aSaire qu'au syndic qui, seul, peut agir au nom de l'ancienne banque.

&<a fermeture défi pharmaetes. Une centaine de préparateurs en pharmacie sont ailes hier soir, vers onze heures, manifester devant la pharmacie Izerable, 41, boulevard des BatignoUes. Us ont brisé, à coaps do pierres, les glaces de la devanture. Un des manifestants, M. Victor Paris, âgé de trente-cinq ans, domicilié 5, impasse Saint-Claude, a été arrêté et conduit devant M. Leproust, qui lui a dressé proeês-vërba!.

iLe ~r!nee Stirbey e&mbrteÏé. Au cours d un récent voyage à Bruxelles, le prince roumain Georges-B. Stirbey, naturalisé Français depuis do longues années et demeurant 20, boulevard de Courcelles, avait engagé à son service, en qualité de maître d'hôtel, un individu d'une trentaine d'années, disant se nommer Alphonse Van der Eist.

Avant-hier, le maître d'hôte!, qui servait le dîner qui réunissait le prince, sa femme et ieur nlle adoptive, MUe George-AchiUe Fould, l'artiste peintre connue, disparut au moment du rôti. On l'appela vainement de tous eûtes. Comme on le recherchait dans rhotel, on trouva fracturés et cambriolés les secrétaires et chambres de la princesse et do Mlle Fouid. Une somme do &,300 fr. en argent, une montre, un sautoir en or massif et plusieurs tagaes do pcix; .avaient disparu. JLe concierge déclara que Van ~dep Etst Tenait de Bo~ir en tenue de vilte.

M. Kien, comm'ssaire de'police, aussitôt informe, ouvrit une enquête, U apprit que le maître d'hôte! aSHiéàûnebandede voleurs intef nationaux, al!àif chaque jour à la poste chercher sa correspondance et que mardi il avait expédié sa valise pour une destination inconnue.

TMée par nn aérop!<Mte. A l'aérodrome d'Issylès-Mouhneaux, l'aviateur van den Enpen, s'apprêtant à atterrir, voulut éviter un cyciiste: il fit faire à eron biplan un brusqne crochet ;Taite droite de son appareU heurta violemment la tête d'une spectatrice, Mme Claire Lejart, âgée de trente ans, demeurant 8, rue Sainte-Lucie, etemployëe à la Blanchisserie de Grenelle. On s'empressa auprès de la blessée qui portait au crâne une profonde blessure, et (m la transporta & l'hôpital Bouclcaat,ou elle na tarda pas à expirer.

iM<eB.–Hier, après-midi, un incendie s'est dë-

clareà Carri~res-sous-Poissy, dans un hangar appartenant à M. Sam Tuson, chef Se voyages des écuries Vanderbilt.

Alimentées par le foin qui s'entassait dana.Ie local, les nammes se propagèrent rapidement, menaçant d'atteindre tes constructions voisines. L'alarme fat aussitôt donnée; le sinistre put être circonscrit et

maîtrisa.

Cet incendie a été provoqué par d~ foin en fermentation, qui s'est spontanément enûamme. Bjedermeaf dcChambefy.– Piottet. l'homme qui dort depuis soixante-douzo heures, s'est enûn réveillé. Il a faiblement articulé quelques paroles ~t il a à peine ouvert tes yeux. Il a esquissé un sourire an voyant le docteur Carret qui lui prodiguait des soins attentifs.

Piottet entend ce qu'on dit autour do lui. Quand on lui pose une question,-il ~répond par m~nosylla-bes et sanglotte. Il n'a encore pris aucune nourriture, mais il est hors de danger.

t*a<Mpe Mte. M. Meray, administrateur colo–niai, installe .récemment avec .son jlls. ofneior de marine, dans une villa du Mourillon, à Toulon, avait fait revenir, après guërison, sa femme, qui venait de faire un assez long séjour dans une maison de santé. Hier matin, Mme Meray lui dit qu'il mourrait avant la nn de la journée. Mais il ne prêta aucune attention à ce propos.

Après le déjeuner, au moment de la sieste, la pauvre femme se jeta sur son mari, lui assena plusieurs coups ,de gourdin, le ligota et se mit à frapper avec acharnement. Un voisin, M. FoIIiot, ayant entendu les cris du malheureux, escalada un mur, enfonça une porte et parvint ainsi jusqu'à la dé-'mente qu'il maîtrisa et qu'il ligota à son tour. Puis, il alla chercher du secours. Des soins furent prodigués à M. Meray, qui <5tait couvert de sang et paraissait en fort triste état. On espère toutefois que ses blessures no mettront pas ses jours en danger. Quant & la pauvra folle, elle a été conduite à l'asile départemental de. Pierrefeu.

jS'raa~e de foas's'sges. On vient de mettre en état d'arrestation le brigadier rengagé Bruneteau, du 12° dragons, à Pont-à-Mousson, qui est inculpé de détournement de fourrages.

Le brigadier, qui était chargé de la livraison en ville des fourrages et avoines aux chevaux des officiers, détournait un& partie des marchandises et les revendait ensuite à des complices civil?. D'autres arrestations sont probables.

ExpSasioad'MBVfgea.– Gomme le~tram de Parthenay rentrait hier soir en gare de Thbuàrs, une fôr~midable explosion so produisit dans le vagon de tête, déterminante commencement d'incendie.M. YeilIet'aut.iChef do train, ei M. Lalanne. gardefrein, ont été blesses grièvement.

L'explosion avait ëtëprpduitG par une malle renfermant de la poudre et dos cartouches.

Assassh: de trebe ans. Depuis plusieurs mois, à Noyen-sur-Sarthe, le jeune Auguste Million, âgé de treize ans, Ris de journaliers, baissait son petit cousin Albert Bouhesne, âgé de cinq ans, que ses parents élevaient chez eux.

Hier, pendant l'absence de ses parents, Auguste Million donna à Albert Bouhesne des coups de pied et des coups de poing. Puis, ilsaisit unrateau et frappa violemment son cousin. Un des coups portes fut si violent qu'une dent da râteau fractura lo crâne de l'enfant et pénétra dans.la tôte.

Les époux Million, à leur retour, trouvèrent lenr pupille inanime. Le pauvra petit, après avoir été examine par un médecin, a été transporto à .l'hôpital du Mans, dans un état désespéré.

Auguste Million n'a manifeste aucun regret de son acte, et il a dit aux gendarmes qui l'interrogeaient < si Aiberten réchappe, il en verra bien d'autres. a Bjca drames da v!tr«tS. M. Touloupe, âgé .de soixante-dix-neuf ans, demeurant à Maisons-Ladite, passage du Tripot, était opordûmentamo.ureux d'une veuve de cinquante-deux ans, Mme Marguerite Demarine, qu'il avait à son service comme femme de ménage.

Comme Mme Demarine refusait de céder à ses in- stances, il lui a lancé au visage un bol de vitriol. Touloupe a été arrêté et ecroue la prison de Ver-~ saiiles. Vot de B3«',<MM) fr. Mite Bergeaud, rentière à Drugeac, ppôs de Mauriac, âgée de. soixante-seize ans, avait garde pendant deux ans cojnme~oana.uTie

fe.mmeBony quit,cn, la quittant, achetaàMauciacu.ne.

coquette maison où elle vécut depuis avec son ma,rU ancien mitron. Ces jours derniers, Mlle Bergeaud, quî conservait~ toujours d'importantes sommes dans son tiroir, s'aperçut qu'on l'avait volée. Etie St son compte, et trouva qu'il lui manquait cent trente mille francs. Après avoir accusé plusieurs personnes, elle Ëmt par soupçonner son ancienne bonne. Comme elle avait relevé tous les num6ros des billets de, banque entrantchez elle, eile en donna la liste au parquet. Une enquête, suivie d'uneperquisition, a amené la découverte de nombreux billets chez la femme Bohy qui a été incarcérée avec son mari, hisr, à Mauriac et qui a fait désaveux. ]ExemM.:et! <mx <Sargea dm Ten-m et daas tes Causaes. Là Compagnie C. F. D., avec lo.coneours de la Compagnie P.-L.-M. et du Ciub Cévenol, organise, à l'occasion des fêtes du i5 août, QTie Excursion aux Gorges du Tarn et dans les .Causses, au départ de Toulon, Marseille. Saint-Etienne, Alais, Nimes, Tarascon. Descente du Tarn en barque, promenade en voiture dans la superbe vallée de la Jonte, visite ~de ;la grotte de Dargilan, etc.

Les programmes de l'excursion et IcD~pH~K~ t~M~<~ des Gorges du Tarn (couverture on trois couleurs) sont envoyés sur demanda adressée à la Compagnie de Chemins de fer départementaux, 5, ruo Louis-leGrand, Paris. Joindre 15 centimes pour Le port.

~Ï~T~B~T~

t.yeeeVûtta!re Ladistributiondesprix a eu Heu'spus.Ia préaidenee de M. le général Archinard, grand-omcier delà Leglon-d'Honneur, commandanUe corps d'armée des troupes coloniales.

M. Chauvolon, professeur de première, a montre que la littérature enrichît notre âme de ça qu'à de plus exquis l'âme des temps passes. Il a.recômmande à ses élèves de ne pas oublier, tout en se laissant aller à ses charmes, l'allégresse de l'action. 11 leur a permis de rêver; mais les a .invites a agir. Des r6ves généreux sortent les réalités bienfaisantes. M. le général Archinard a 'prononce l'éloge des troupes coloniales, a dit quels services elles rendaient au pays, quel amour ardent elles témoignent àlaFranee.

Son allocution a été saluée par les plus chaleureux applaudissements.

M. de Caumont, censeur des études, a donne lecture dupalmarès.

Admissibles aux Ecoles nationales d'arts et métiers: Belmère, Pantz.

Bourse de voyage oS'orto par l'Association des anciens élèves: Georges Perret.

Prix de l'Association des anciens élevés André Leclerc, Robert KeravaL

PrixoS'ort par la Société des études grecques Robert Kéra val et Louis Sohwab.

Prtx.del'AHiance,française:Gôr.ardMozer. Parmi lea élèves les plus souvent nommes, noua avons remarqué:

Mathématiques Bernhoim, Damagnex, Dreyfuss, Bainior, Paris.

Philosophie: André Leciero,Bosc,Varney.

Arts et métiers :Belm6re, Cayral, Moyen, Rodot.Desserin, Hamon, rMtz, Desmarcat, Cbabaùx, Chauvët, Chardon, 'Widmans.

!< A B C. Cendrier, Kërava), Huet, Chastia, Le SaHler, PaupMUat, Chonnevi6re, Limon, Jean Vaysse. iM D. pantz, Moxer, Dolvoye, Lucas, HulUard, Joseph,La.mort,Dabois.

A B C. Chotard, Hardy, Vidai, Georges LarMëro, Cahn.

S'D.–Perrot, KahT), Payrae, MaMet, Laporte, Forriere, Platon, Bartholus, Drosaner, Pl~, Moret. 3~ A. Bran, Schwab, Debes, Munior, Frantx, Béguin.

3< B. Bonneval, Fournier, Gantier, Cassagnes, Lostbard, Doublet, Boubëe, Prirault, BertHM, Lebrun, Duyio.

4" A. Roman, Chapotin, Boissou, JafTeUn, Laportc, JeanMourret.

Bi. Chapeau, Weill, Nardic, Ketsen, RosTag, Bazire, Leroy, BaHot, HëUër, âtrube, Andrë, Boussiron.

B 2. Letoux, Simon, Kissier, Niquet, Mordret, Lecas.Audoin, Saint-Jean, Lotiguemare. °

a" A. Aubant, Vayron, Vigioltea, Solomiac, .Bernheim, Debelmas, Pfadaau, Mondain, M~iHard. 5~ B 1. KeUer, Maurice WU, Charpentier, Minot, Finet, Jouham, Zech, Lherbette.Sevette.

&' B 2. Maison, Maître, Guionie, Boudon, Chervy, Dubourg.

6* A. Dreyfus, Lëvy, MeiHet, Foussard, Rodde, Dumas, Pacot, Casatis, HMtria<

6* B. i. Boulay, Doyer, Fais, Painçon, Vialton, BMn!.dy, Renault, DuMei, Gaspard, Boquet.

B. 2. HaYy.Kahn, Grisez, Georges 'Grol!ter,'Db<tPnel, Audoih. r

A. Lonvet, Chaput, Cambier, Dubois, Çotombani, Rheims, MatUard, C!em, Gherbuttoz, Fity, Forgea, do Pouoques, Auret, Bisohko,Delattre, Senat~ Crepio, Marcus.

yB. –Garnier, Boutti&r, Leharle, Desquennc, Moiroux, Dervilers, Baitiy,' G&ubusseàu, Levy, Picama), Chevais, Bootempa, Leroy.

8* A. Massonnet, Genteur, Reis, Ffeudénberg, Furst, Kasriei, Debes, Papon, plë, Maquard, Charpentier, Bi.goard, Ghonaud, Jacques Weii, Jammet, Guerbet, Btum, Lejeune, Pasquet, Coussin. 8' B. Dumoulin, Piehard, Pijard, Btondy, Toubart, Droit, Morin, Bellanger, BeUet, Dursont, Kauffaanc, Stouro, Virroy, Fondeur.

9*. LàcheHn, Coiombani, Meister, Cook, RouHier,

Jacquier, Joubert, Miroc, Lëvesqo.e., UiaudeYiMe, Leharle, 'Eleury, HerdegM, PapiÙion, GuiUou, Bënard, Cciahaye, Neau.Kuhn. 10° Chauvalon, MatMex, Isak, Fischer.'BuUeau, U' Glande, Reinboid, Lambert, Brunet.Chevassu, Zimanski, Artin,Thoqust,Samain,Kirfe), Damonlin, Manin, Buisson,Viehusent. il'A 1. –Henry, Mathie, Biat, &tanbr6y, Massinot, .Perrier, Biache, Courson, Fourment, Hacart, Meyer, Modcl.Hicdcr, PeUerin, Rouveyro!, Yery. H' A 2. Kahn, Dubeiski, Dagoioourt, Vitette, M~* kooson, Chassang, David, Hh'ch, Roussillon, Tattet. 11° B. Jeramoc, Tremblais, CornaiUo, Monry, Ha". bi'okorn,O.NoManc,J.NoNanc, Bloch, Fortin, Molas, Chr6Hn, Hildenbrand, Delanohy, Sibilleau, Bourrat, Jammet,bevesque, Grisoz, Martin, BeUart~Devouge, DttFseat,' Fourment, Potaux, Lornet, Delattro, Camertynek.

'~R~TB~'I~A~

DÉSACCORD ENTRa LA COUR BT LE JURY AûxAsaises du Var, on jugeait un nomme Chris~ tiam, Meuse de faux et d'abus do conûanoe, lorsqua Favoeat, Simon, se trouva subUemont indispose et dut renoncer à continuer ~a plaidoirie. Le frère de l'inculpe se chargea de présenter la défense et tes débats continuèrent, .j; Apres une réplique deM.CoHomp, procureur dp la Republique, lo jury entra dans la chambre de ses délibérations. Il avait à répondre à 139 questions. A mimiit, il rapporta un verdict àfnrmatif, sans. circonstances atténuantes.. La Cour estima que la peine à appliquer après les réponses du jury était trop sevëre, et le président demanda aux jures s'ils ne desiraient pas retourner dans la chambre des délibérations pour modiner le verdict, en ce qui concernait les circonstances atténuantes. Le jury s'y refusa formellement mais la Cour, après en avoir délibère, considérant que les circonstances–atténuantes auraient dû être accordées parce qu'elles avaient etô acceptées par le ministère pubiic; considérant en outre que le frère de l'accuse n'avait pas eu le temps de préparer la défense, et faisant application de l'article 352 du Code d'instruc-, tien criminelle, a déclare qu'il serait sursis à l'arrêt deûnitif.-et l'au'aire a été renvoyée à une prochaine'.session.

LES PLUMES D'AUTRUCHE D'UN MANIFESTANT Comme le Pr6sident..do la Republique r&venaiHe 6 juiUot dernier, de l'inauguration du monument elev6 à la mémoire deWa!deck-Rousseau, un'nojmm& Raoul Braguet, dix-neuf ans, se mit à criera tue-tôta au milieu de la ruode Rivoli r < A bas la RepuMiquet VivoloRoy!~ e

Mai:! l'imprudent manifestant avait sans doute oublié qu'il portait entre sa Sanelle et sa chemise, vingt-quatre plumes d'autruche et deux formes ds chapeau qu'il venait de voler à son patron. Arrête et fouille, Braguet avoua son vol; il comparaissait devant la Chambra correctionnelle qui l'a condamne à trois mois et un jour de prison et 85 fr. d'amende,

Après la déposition du docteur Balthazard dans l'an'airo du crime de la rue d'Orchampt. on a entendu plusieurs autres témoins puis les débats ont été renvoyés aujourd'hui pour le réquisitoire, les plaidoiries et le verdict.

La Chambre erimineUe delà Cour de cassationtt rejeté, hier, les pourvois:

DeJosscrand, condamne à mort, le.li juillet dernier, par la cour d'assises de là Seine pour avoir tir6 trois coups de revolver suris président Flory, àist huitième chambre correctionnelle;

Do Philippe, condamné à mort, le 5 juillet, par Cour d'assises de la Meuse, pour assassinat et vol. La Cour d'assises des Alpes-Maritimes) a condamnS aux travaux à perpétuité le nommé Jules Grand, dernièrement condamné à mort par le Conseit de guerre. de Marseille pour meurtre d'un soldat dans les Alpes. Il était poursuivi pour tentative d'assassinat commise à Peymeinade sur la personne d'une demoiselle Valentine.Giraud, bonne dans un café dp cette localité. BIBLIOGRAPHIE

l-E 15 AOUT

Indépendamment de l'époque des grandes vacances, les deux jours de congé de l'Assomption vont provoquer une recrudescence de voyageurs avides de tourisme.. Ceux qui se seront montrés pr&voyants se seront munis d'ouvrages qui leur faciliteront leur voyage et le rendront agréable. Aussi nous devons leur recommander d'acheter le GMt~e Conty de la région qu'ils désirent parcourir.

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r~r]Ê:C:~T.C3T-.OG!-XJE:

Une dépêche de source espagnole annonce la mort du lieutenant-colonci Bouquero, qùi, jusqu'à ces derniers temps, commandait le poste français situ<5 sur la rive droite de la Moulouya; maiscette nouvell& n'est pas connrmeo et ii convient do ne 1'aeceeiHir que sous reserves. Ne à Toulouse en 1854, le lieutenant-colonel Bouquero était sorti do Saint-Cyr en 1876, avait passe par l'Ecole de guerre .et avait etô aSecto au 3° zouaves.

~ageaeo H&v&s pubUo & 09 propos la. <Mp6ohe qua YOK~ A)ger, le p août. On fait remarquer que le colonel Bonquero, dont une dépêche de Madrid à un journal de Paris a annoncé la mort au Maroc, se trouve actuellement à Bizerte, anzouaves.

On annonce !a mort du lieutenant-colonel Mctzger~ directeur de l'artillerie du 3" cocpsd'armÉe,& Versailles.

N6 à Sarreguemines lo 17 décembre 1856, M. Jean Metzger av~it 6t6 nomme sous-lieutenant en 1879. Ueutenant en 1881, capitaine en 1889, chef d'escadron loi'octobre 1903. U avait été promu au grade de lieutënant'colonel, avec le n" 1 du tablèau d'avancement, le 25 mars dernier.

Nou: avons le regret d'apprendre la mort de M. Léo Bacheltery, architecte, contrôleur prinopal honoraire des bâtiments eiviis et palais nationaux, expert près le tribunal de première instance de ta Seine, chevalier de la Legion-d'Honneur, decedeà~aint-Germain. le 3 août.

Les obsèques auront lieu demain samedi, à deux heures de l'après-midi, au temple du Saint-Esprit, 5, rua Roquepine, & Paris.

La baronne DaviUier vient do mourir à Nice. Etio était la femme du baron Davillier, vice-président du Giub alpin français.

Les obsèques ont été célébrées mercredi, en l'église Saint-Pierro-d'Arene, et l'inhumation a eu lieu ail cimitiere du château.

IP'nhuniation du comte Araould d'Oultretaont, ât. tache à la Mgation de Belgique à Paris, chevalier de la Légion-d'Honneur, a eu lieu hier àWëgimont {Belgique). Le deuiL était conduit par le marquis d'OncieudeChaS'ardon.sou beau-frère; le comte do BaraLde Montauvrard et le capitaine baron de Mougms-Itoquefort, ses oncles.

S~VOM FOUGERE ROYALE ~P~ \~t' THEATRES

Ce soir, réouverture du théâtre du ChMoIet par ~.e~ ,4t-e~MrM de Caft'oc/ic, pièce en cinq actes et vingt-trois .tableaux. do MM. Gaston Marot et Victor Darlay, musique do scène do Marius Baggors, dont voici la distribution Gavroche, MM. Hamitton; D;ck, Henry Ju)lien; Davis, Henry Duvatj.Burôk, Le Drazai; Morgan, Bard6s; Hean Vernet, Freddy; 'Wiison, Vintcr; capitaine Webb, Piofre Garnier; Vernoo, J. Mori; !o consul, Dervet; chef indio~, Oitivier; Tommy, Gaget; de S&ricourt, 'Worms; JuUeUe, Mmes Marguerite. Pouget; Genevi&Ye, J.-P. Etievant; Jeanne, E.Aison.

MUa Peluochi, danseuse ëtoi!e.

I~o cow-boy Jaok-Joyoo et ses q'Mtre ohovan: s~t!

vagM.

On commencera a huit heures et demie.

MM. André Messager et Broussan doivent remettra ao répertoire, l'hiver prochain, !f:~tttM, d'Hatëvy, et, das .a présont, its destinent le roio d'ËlaMaf au. nouveau pensionnaire, M. Grandvat.'etoolui de Raohel a MUe Louise Grandjean.

–Progra~mo da coneert ({n! sera donne au Jardia .d'AcciijnaEation, dimanone prochain & trois heures, en plein air au kiosque de la musique, ou sa cas de p}u(e. 'dans la grande saUo du Patais d'Hiver: i<'JS'eHe)'m<tMM, marche (F. Sati); te &MH D<:MU&B 6!eM, valse (Strauss); 3<c Stn'Me, ouverture (Auber); 4<' Lt<c<e de Rai~tMer'MM)' (Donizotti) solo do tronthono par M. BUbaut, de l'Opéra; 5" Ne[tKh:<, sélection (A. Thomas); 6" B.~t< M~ ~r, marche (H. Paradis); ?<' /~o<!<e et JF'«MCM, ouvertUM

(Suppe); 8<' CeM&M <ttet:t<e<, do (BoeeheDt&i); 9" &o6er~ë.

D:<ï&!e, Snal du 3' acte (Meyerbeer); 10' F«!M~, gamp ` (Wittmann). –.Spectacles prochains: .i~ A l'Opéra: eo soir, ~~e~~M; samedi, t~laoha;A la Comédie française: oo soir, ~ttM~ Sa~~tit,' !iM!OM)* ce<

Nous rappelons & nos abonnés que toute Demande de changement d'adresse doit être M-' compagnéo de la domiè~t~au~ de BO centime**


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tf~M'WP au Palais do Justice de Poni.oise, !e

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J428 S 00 fr. toit t 1) a y ê. 3. mars ;tme 1430. AcTiOX9 coo:PTJJ17 Banq.,h~p.de Fr. ISSI.màrs ~28 litis".4 0/0 1867-59. mai Ç)3 hO 9:3 80 24 318- Brié Act 23 a 112

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72;.1680. 2.. ¡(ORD JOL~185ance.uillet. ~tme 1 SO.. S93 393 50 Grande-Ceinture av-il 428 7a e) m.Lzeiif,, ti~~B.%NQcr (1)' 150 3)4 i Comptant II)o 3,14

'X~' .'Mfr'–joi't~ance..iuiJiet.)tn!6 -N jSMEst.act.dejouissance.mai S93.. 393M ¡;o erando-Cointure.avr]) 4ZS75 '0 4~ ~~m.ti) J5H/3 1/2 ~(Terme. iati/S 112 t

'A 'ftM~KS~CDLl~i~6~~ Midi ect. joul~ ;s.juillet M3 50 557 Paris-Lyon30/01S55.avri) 43125 43iM 50 ArMmtin50/<ilS95. 0750 9S30 30 333/4 Zmc.)Oou)ptaBt. M3/4

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S~ 4(~1901 ~ncpt $:50' St50§ M'M~a-S-Ha~ *.niai .SaIoBiqne-Co!istant..avi-i[3;9- 3~9.. Vam~yiPPMprietary. 19~ 1975 e&nMHd~PniMieusSO/O.. 8410 M. 6

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M' 4M 86 4f '"onOX~SOb[.Co!lsoUd..tMrscpt. 4S950 4S95o! 30 .F!ves-H!te.d&e. S35.. SM CHAMÏS -~?°' aft-o!s à Bochnm. 2M75 M~ S

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13 1). '4 1, $~UAIG()SSE 500 fr. t. p.l 0tMe 394 204 135 Lits militaires. 2..0(112539.. 3~)20 Créd fonc.,ég 30 O.ju 455.. 457.. icw-Yor"zl bi~ bIS 1/4 80/0 l'or, 12/ 27 f/2. 4 août. Change

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Ma 7 ~EEE~T:A(Pr~&Tiees) )anv.cpt. 253 253..t 5..TonrEi<ei(jomss.)..Mri! 80 60 8nezObUe.5C/0.avrH 607.. 6t5. SU).LO!mres,.to~.

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M 1455" l6 SOS-<OYtCE~arb..us:nes)Mvrier tme U45. 1445 ..M 950Charbonn.deTri<ai)..mai 2!7. SnezOb).30/OE's~r..mar6 45775 462.. or en barre, Pah'a. 2 i/8 il 2 Londres, iOiS/lG. IÍ:Qût Clum.e 9 20~. 409~ '1~ TABACS MtOMA~S.avriitmc 4)0. 4i0. 45.MtégraphesdnNord}ciU. SOO.. 797.. Sue!; (Bous de coupons)., M.. 90.. A]-ge!ttonbMre,S92~a9125.

CERBERE HEURE!

Lc Président de la République Tient do commuer

~H travaux forces à perpétuité la peine prononcée

contre Jaequiart, condamné à mort par la Cour d'aft" .~ises do l'Yonne.

L'assas&in doit aetto mesure de clémence préStden<ielieà~on jeune âge.

'<

On tëiégraphie d'A)ger à''l'agence Haras que le chef touareg Moussa ag Amastane, accompagné du capitaine Nieger, s'est embarqué ce matinàborddu ~C~ari'es-KoM.y, allant à Marseille et de là à Paris. Dans notre numéro Ju 4 août, nous avons publia des tenseignements circonstanciés qui nous étaient adressés ~'Algef sur ce chef touareg. La nouTeIle de la mort de M. Selie, député de De-Eain, publiée ce matin, est inexacte–M. Selle, qui ~tait malade et en traitement à Saint-Arnaud, est centre à Denain en bonne santé. Mgion-d'Honneur

M!STËRE DU COMMERCÉ ET DE L'IM)TSTME Sont promus ou nommés dans l'Ordre de la Lë~ion-d'Honneur: `.

ComMM~<?e«t'. M. Buquet, ingénieur des arts et maNufactures, ancien directeur de l'Ëeole centrate <tes arts ctmfmufMtnres.

O/tCte' M. Isaae, fabricant de tulles et dcntetles a I.yon, président de la Chambre de commeroe de Lyon. C7[eea~M. MM. Dcbauge, industriel, fabricant de etBies électriques; JLemaire, tndustriei & Yatençtennes;

Tinardoa, ingëcieur des ponts et chaussées, admfmstrateur detêguë et directeur do la Société des raMnerie iBtsucrericSay.

L'ESPAGNE ET i.Ë VATICAN

..Ys; .^s- o"v"

Notre correspondant particntier nous tëtbgraphie Rome, le 5 août. –Aucuno'.décision n'a étë prise hier par le Vatican touchant les aSaires espagnoles. On la prévoit avant jeudi prochain, qui serait le jour habituel de la réunion extraordinaire de la Congrégation des affaires ecclésiastiques et l'impression générale est que le Vatican voudfaitmaintehant~éviter une rupture. Depuis quelques jours, les conditions de la lutte lui apparaissent plus défavorables qu'auparavant; mais un changement d'attitude du Vatican pourrait cire interprété comme un acte de faiblesse. D'où ua accroissement d'inquiétude et d'embarras. 'M. P. ° Sur la situation intérieure causée pa.r l'attitude du zouvernement espagnol, l'agence Havas communique les télégrammes suivants

BUbao. le 5 août. Etant donné l'interdiction

aux oonodrMnts engage daM la <~ Ctrctut d6 l'Est x,

ôi'kants8 'ac i0.ôtre'.DonffBré Mdt;n. <41'e~t.4e l'EÍ!t~,

oir&ants~ }iM Mfre eoBftere !e M~t~

Cette épreuve d'endurance pour tt~Mp!anes comporte six étapes 7 août, M'ïs-Tfoyes (t35 Mtomëtres) .9~o&t, troyes.Nancy (160 ktt.); H ao&t, NMcy.'Charle?hte-SMziëres (tM'ki!.); i3 août, MëxtereB-ChadeviUé-Do~t (i39 kit.) 15 M&t, Douat-Amiens (78 ML), et 17 août,

Âmiens-Pafis (HO k;L).

Dotée d'tin prix inttiat de 100)000 fr. a attribuer aa gagnaat et de tSO,000 fr. d& prix accessoires oCërts par lesYmea-etapes pour (tes meettags-exhtMtions divers, cette ëpreuYe a réuni l'inscription de trente-cinq aviateurs.

Il est & présumer qu'une qanMaine de concurrents prendront !e départ dimanche maïin.

Combien en comptorn-t-oti & Issy-Ies-MouHneanx le 17 août, jour de l'oUime étape E Lescommis~airas de l'A~ro Giub de Belgique ont constate âpres coup que la hauteur atteinte lundi dernier

par l'aviateur Tyok a'~tait'en~rë&Hte q(M'do 4',<74'm&troa

et non de i,72~'mëtr~s; ainsi qu'on i'aTait annonce toat

d'abord.R.'B.

Déplacements et Villégiaturas de nos Abonnes PAMS. MM. le docteur Bressy, Pierre Soyer. Mme C. Ybert-Dëscat.

~t~M'< ~'tt~tc. GtattoH. Adj. étude Ragot, not., rue Louis-Ie-Grand, H, le 12 août, a 1 h. i" n' d'Accessoires p~ l'industrie et l'automobile, f b~ Magenta, 26, M. à p. pouv. et. baiss. 5,COO fr. March. en sus. Loy. & r. 2,200 fr. Cons.SOOfr. Maine éteetr!<}ac quai Jemmapes~O. M.&p. p~et. tJ baiss. 20,000 f. Loy.àt. 1,690 f.'Cons. 500~. S'ad. a M. BBcrta, liq.jud., 82, r-de l'0dëon,et au not." Avi~'divers

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~Mtciea h~sMMt '<t 0 h &et){« <t Sbtt~t«;<K <tt <'M<~aa,Ra<6ai&t-ANO~wt~PMt<b `

faite par le gouvernement d'organiser des trains spéciaux, les manifestants commenceront à partir dos aujourd'hui par les trains ordinaires. Madrid, te 5 août.– Suivant l'.A, J?, C, un second régiment de cavalerie et deux bataillons de chasseurs de la garnison de Madrid partiront aujourd'hui pour la Biscaye.

Maddd, le o.aoùt; -Le r~mcBt d'infanierje da

Savoie, en garnison à Madnd, est parti à cinq heures ce matm pour la province do Biscaye. De. Victoria partira un autre régiment d'infantcribpour la même destination.

Le gouvernement a envoyé dés instructions aux gouverneurs des provinces basques et do Navarre, leur enjoignant d'aviser les maires qu'ils fassent savoir a leurs administres que la manifestation a été interdite et qae le gouvernement a pris toutes les mesures nécessaires pour reprimer energiquement toute tentative'de manifestation.

Les catholiques de. Victoria ont l'intention de se tendre a Saint-Sébastien par le train spécial organise à l'occasion .d'une course de taureaux.

Le<:Pluviûse~ >

Cherbourg, le 5ao&t, La préfecture maritime est informée que le submersiMc.Ph~'M~e est en route pour Cherbourg, tl a été signalé passant le sémaphore d'A!prcck hier soir, à 7 heures 30, par temps orageux et grosse pluie. Depuis, la préfecture maritime est sans nouveUes, carie ~MtMose a passe de nuit devant les autres sémaphores. H doit se trouver actuellement en baie de Seine et ne sera signalé maintenant que par Barfleur et Gatteville. (Ds Ko<rë correspo/:c!<:M<)

L'&gitation chez les Cheminots

CNË IKTERPËHA.TION

.M.PaatCuny.depuM des Vosges, sëcrL'taire du groupe de !a Gauehe_ radicale, vient d'adresser au président de la Cham~re~Ies dSputés -la lettre suivante pour raviser-de son intention- d'~nterpeUeB le ministre des travaux publics sur. la question de la gir~e~eg-chem~defe)' < Mcnsteur le prësident de la Chambro d6s députes. « J'ail'hohnearûë voùs&visM quoje me propose, & la rentrée des Chambres, d'interpeller M. le mitnstre des travaux puMics surta question de ta grève du. personneL des chemins de fer, notamment

i" Sur les mesures que compte prendre le gouvernement pour provenir M grevé, ou bien pour la solutioanfr;

x Sur!arefJisat!on des légitimes amëHoratipns demandées par les traTaiHours des voies ft:rrees. )'VeulMczagrëer,ete. s Signé PArL C~r. M

Signe :PAU.LCcxY.*

~es affaires de Crète

Constantinople, le 5 août. Les journaux aanon-

E!!V!ROH§ DE PARIS. MM. Etn~o Aa,Mr, & GrignonThiatA M<w Tpe~îorges, EontëMy-aux-RoMS. cïm~s Jeanne Doit), au château (te Sëmont; Lcekro~ a 'RM! PMVtKcz. MM. BaUot-Beaup! & BT!an E. B~Ujard, & YieMon PhU!ppë Berger, & GirômagAy Maunce Beref. & Eï!an; L.Ca~ot, 5 Epohy; !&con)me!ntaot CazaUs, aa I.M Marc Cito!cuï, au Val-Andrë de Conty, àMeitisey; L.Dava), & Cheneeourt-Ambeoay; Atfred Duvardier, aux Grandes-Ventes; de ForMvm~, & la Bourboaté Fernand Foareade, & Moygat pMt Gardien, a Aix-tes-Bains Georges Gavcty, & Brig~otes Hector, à Saint-Romans E.-V. Laor&ix, &'RoyaN lo cap!ta!ne I.e-~ vSque, & Saint-Servan MaMa!, & tiaroMchamp MaH!ara, a Saint-Maunce ;Miohoa, au Treport Ga-briel Monod, & Marëohc-sur-EYiMt; OetaYO Navarre, M~ssay; !e docteur G. Pochon, a CormeiUes E. Paymoyen, a SaiBtAmant-de-Boixe Jean Rascalon, Laissac Sachet, a !a CeUe-SHr-Lou'o; C.ScMuntbergor, an Vat-Rioher; le niarquis de Sinetv, aa château ùe Corbovcr Edmond Toutain. a Vittol 0. Vae.quier, Royan Vassart, a R ei m's VaHery-R'ado t, aH"cK&tca'~ de M araait.~ ,de Vandé~, a'Orqae'vaux; Jean Viit'a, au ptt&teaudoEtfga'ns.'

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des

CHATEAUX 1910-1911

(Zt'&En6e)

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<o.oco aotas a tosESSEs

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M&PMËTAtMS DE ~BATEAUX CE fRAKM

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C!asaem<at~pa,f noma de proprMtaîrM et ctastomeat par départements, pr~eMé d'an ftlbn;atUa6MdeSOOË-rttfrres.

t .or< fo<. ff.~oo pa~e~ 35 ./r.

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A.!L.AFARE,Mitoatdnrou(-f<<<et de l'A~MUot~ de~ CA~~eoMtB

65, ChMtSsëe-d'Antin, Parts (ix')

,i~EB~].' :?

cent que le gouvernemo~t orôtois a donné une re- pon'se favorable & la démarche faite par les consuls en vue d'obtenir qu'il n'y ait pas d'envoi de députes à l'A-ssembléo nationale de Grèce.

Entrevue de Nicolas 11 et de François-Joseph? V'ién&et' le 'S août, Suivant le jRe:e/tspM<, en

(ravàfllc àctucJIemGnt amouer_une ehtt'oyuo'eHtro";

Nicolas II et François-Joseph. II n'est pas improbable que, pendant le séjour dti, Mupio impérial russe en AUomagne, le tsar soit pressenti à ce sujet par l'empereur (jùillaume.

On attend Is résultat des tentatives préliminaires pour entreprendre les démarches décisives. L'entretue des deux monarques aurait.Heu au moment du retour de Nicolas II d'Allemagne en Russie. –(L'JK/bnKa~OM.)

Les relations austro-italiennes

'Vieluie, le 5 août. La ~'eiM jF~ete .P~Msc appresd qu'une commission, composée de fonctionnaires italiens et autrichiens se réunira prochainement à; Vienne pour établir un M:o~MS p)'oce~c?:c!t conforme aux relations amicales de l'Italie et de l'AutricheHoTigrie ~u cas o-ù, daus l'avenir, des patrouilles d'un côté ou de l'autre franchiraient la frontière. P~rlà les deux gouvernements ïeulent éviter des polemi-' ques et des incidents de frontière.

Tremblement de terre

Brcsiau, le 5 août. L'Observatoire a enregistre à une heure et demie, cette nuit, une assez forte secousse de tremblement de terre, qui a dure jusqu'à trois heures et qui se serait produite à une distance d'envi roni0,000 kilomètres.

~na~leoao&t.– M. Papiikof, interrompant son. c<mg6~ a repris la direction du ministère des an'aires..

etra.age~os.

Lisbonne, le 5 août. Le Di'aWo de ~'o~'eMs publie un télégramme de Naxareth,en date d'hier, an- nonçant l'arrivée, & San-Martinho-de-Porto, de .la canonnière .portugaise LM~popo, conduisant une bar- 1 que de pêche française prise péchant dans les eaux .I portugaises.

Londres, le 5 août. Les deux monoplans détruitscette nuit dans un incendie qui s'est déclare dans letrain de Blackpool h Larnak, appartenaient à l'aviateur Chavez.

Quatre autres aéroplanes ont été retires indemnes. Toulon, le 5 août. Le garde-côtes cuirassé Fi~MHKOHt, mis hors do service, qui avait été désigné comme cible pour'lës tirs d'honneut' dan~la M6ditef'ranee va être remorque à Toulon.

MUes Duohost~-Fwroet, au oh~teà~ de Syam Loaise ~Pi!ttoa,&DinarA.

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Les canocs de la première escadre dans les tirs réels exceptes contre lui, ont occasMnné de tels dégâts au bâtiment que les tirs de la deuxième escadre dc'vrontêtre exécutes sur des buts ordinaires. Privas, le S août. Les ouvriers et les ouvrières a'unentature du Pouzin se sont mis en grève pour une question de salaires.

t Les grévistes .sont ca.tmes~ ils ont prie le maire du

~'ouzin,~quî;a accepté, do.vouloic M.e~'i&tervBtnF au-

(l~~ vouloir I)i.e~-wt~iiltervç-nir'a .1

tres deM.Gira.ud, directeur delà iilature. TRIBUNAUX

MCnntEDELA.RUED'ORCHAMPT

06t après-midi, l'ouverture des portes de la Cour ~'assises a 6M marquée par un incident lo publie yarmi iequet de nombreux apaohes montmartrois iavait envahi le fond de la saUe et il faUut l'aide d'un piquet d'infanterie pour le faire déguerpir. M. l'avocat gênerai Scherdim a demande au jury ~<!e revenir avec un verdict amrmatif sans circonstances atténuantes pour Bayard, Lethon et Hamelet, 'qui seraient ainsi condamnes, j[es doux premiers à la peine de mort, et te troisième aux travaux forces à .perpétuité. Il a demandé une grande indulgence peur

FcMmann et Béatrice Cuttoli, le jury appréciera s'U

'doit acquitter cette dennërc.. Paul Vivien a ensuite plaidé pour Hamelet. ~'Arthur Fraysse pour Lethon, M" Henri Gerand jpour Bayard, M" Robert Bernstein pour Foldmaun et M~ Vincent de Moro-Giau'eri pour Béatrice CuttoM. Le verdict sera rendu assez tard ce soir.

t'AFFAtRE MAmx

En cliambre du consei!, la Chambre criminelle de 'la Cour de cassation vient de décider que le capitaine ~ïarix et l'agent d'anaircs Grenier comparaîtront à -nouveau devant la Cour d'appel do Rouen. Toulouse, le 5 août. La Cour d'assises de J[a ~Haute-Garonnea rendu cette huit un ve:'dic! d'ac~uittement en faveur de l'abbé Vita!, vicaire a Fous~ere't, qut était poursuivi sous l'inculpation d'attentats à la pudeur commis vis-à-vis de clercs delà paroisse.'

Ce verdict a été accueilli dans la salle par une manifestation de sympathie pour l'abbé Vita!. Un cambriolage acx Champs-Elysées

M.Haube. remplaçant M. CUànot, commissaire de 1 police des Champs-Eiysécs, vient d'être appelé à constater un cambriolage très important commis dans l'appartement de M. le comte Hervé d'HunoIstein, 14, rue Françots-1" lequel est actuellement absent. Le vol consiste surtout en bijoux de valeur et en tabieaux. M. Haube procède a une enquête-

3i'f.SO.

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SPECTACLES DO'8 AOUT

Opéra. 8 h.Lohcngrin. Français 6 h. ~.Denise.. Vaudeville. 8 h. 1/2. Le Secret de Pot!eMnelte, Gymnase. & h. Miquette et sa m6ro.

Porte-SaiBt-RîMtin.-Sh. 1-/4< Chanta~ 'ûhâtalet. 8 h.. :2, Les Aventures de G&vroche. Renaissance. 9 h. Le Mariage da MUe Beu.lema!)s. Bouffes-Parisiens. 8 h. 1/2. La Dame de ohez Max.!m's. a~os n<!jrRYp: 'l> tHAaAStNe UUB Mt&L Cinématographe Tocs les jours, de 3 h. 1/2 a 6 h.. sau'f !e dimanche. Ambigu. 8 h. 3/4. Bagnes d'enfants.

SCHWEIXERHOF.

CHEMINS DE FER

? PM!S-M~m!TmANtE La Compagnie mettra en marche, le M août 1910, un train spécial (2° et 3' classes) dit do vacances, qui permettra do so rendre en BSAMPBBa'NE

<! g&! ~t~ c~'t'e~e<cttt ~e~«:~ ]j,e retour 'pburfa ~ro eNeetuë, au~gtë.. de~s'" 'voyageurs, jusqu'au i"novembra 19t0 par tous les trains ordinaires.

Pour tous renseignements sur les conditions, les prix at les horaires do ces traips, a nombre de places limite, se reporter a l'aMche spéciale ou s'adresser aux bureaux de Tille de la Compagnie P.-L.-M. a Paris.

CHE'MIN DE FER D'ORLEANS Fête de t\a.ss<KBjjt<toa (!L.amd! t& <K~) ~]~H~t'M-:ea:cepttO~<MeHe t7es. 6!'M~ aHe~ )'c<OM'~ A l'occasion do la fête de l'Assomption 1910, la' Compagnie d'Orléans tendra Miabtesdii jeudi ii.~ s&u de{-nie.r train du.lund~ 22 .août les billets daller et reto.uc ordmaire~ & prix rëduits deli-

P~r!e~aoK~.

La Bourse .reste calme, mais assez fermé dansl'enscmMe.

Il h'est survenu aucun événement susceptible de mod!nGr les dispositions de la clientèle. Mais comme le courant de ventes se ralentit, on se remet à pousser certaines valeurs ()o spéculation sur le marche en Lanque. Le parquet reste beaucoup plus calme et les cours varient peu.

La Rente se maintient comme hier à 97 15. Le mauvais temps ravive les craintes relatives aux récoltes en France.

L'Extérieure espagnole reste à 94 20. Le Turc est calme à 95 25.

Les Fonds russes n'ont pour ainsi dire pas varie. Le 5 0/0 1906 se tient à 105, le 41/20/0 à99C:ï.

Le Brésil 4 0/0 serelèye de 90 10 à 90 50. Les Etablissements de crédit sont Termes, La Banque de Paris nnit 1,794, lOiCredit lyonnais-à 1,438, le-Gréait mobilier ~ae .maintie~ta695.

Le Suez est en légère reprise à 5,470. La Thomson Houston se raffermit à 778, les Omnibus (jouissance) restent à 330. Le Métropolitain se maintient à 568, le Nord-Sudà315.

Les Tramways de Mexico, qui ont détache aujourd'hui un coupon de 9 fr., se relèvent à 605, après avoir débuté à 593.

Le Rio Tinto est très calme et Suit comme Merài,688.

Les Chemins do fer espagnols sont mieux tenus. Le Nord Espagne clôture à 367, le Saragosseà394. 'l-

La Sosnovice s'est alourdie & 1,445, la Brianskresteà341.

Les Mines du Transvaal sont fermes. La Rand Mines s'avance à 826, la Goldudds à 164 50. La:General Miningse tient a 54 75. La Crown Mines se retrouve à 8H 50, excoupon. i n

La Forreira, qui détache aujourd'hui un coupon do 35 fr., unit à 306.

La De Beers se maintient à 425.

~oadres, 5 août. Le marché est 4e nou't'eau'fermer hotMaraent les Valeurs-sn-d nMcai-' .nés qui sorti dcmand~as pour compte du Q~p.hest DiamaiYtif&fossQntfo'tnes. .î~s-YatouTS do Caoutôhoues sont faiMcS ,sur Ial)aisse.doiamati('epr{'n;i6re. I.esCopsoHdes.sontindeoE.

Les Chemins amëf!cains sont irrëgaliers. Le Rio Tinto est fërmo.

Vtenne,5Mi'tt. ~marcM est trës calme, mais en gëoëral est soutenu, notamment lesYaleursdeBanquo.

I~a Rente hongroise est calme.

Enscancoma!'ch6aoutdau.

La Laenderbank est demandée.

Les Vateurs de transport sont irrëguliêres. Les Valeurs de foTges sont soutenues. Clôture c'alme.

t!er!in,-laoût.–I~marehê tout d'abord indécis surio nouveau reeul de New-York est devenu en séance ferme sur la grande fermetc dos Mines d'or a Londres.

Les Consolides aUemands sont calmes. Lcs.Vaieurf! do Banque sont soutenues. Les Valeurs industrielles sont fermes. Argent au jour le jour 3 1/2 A 4 0/0.

Clôture forme.

L'explosion do Toulon

Toulon~ !e5août. –A trois heures, a Saint-Màndrier, ont en lieu les obsèques solennelles des victimes de l'explosion de torpiiie survenue mardi sur le vapeur le ~t'oH. Elles ont eu le caractère d'un spectacte émouvant, car le cortège funèbre s'est derouiô en mer, compose de Tapeurs de tous les types,et d'embarcations et canots.

Les corps do Robin et do Vezzozo, après la .cérémonie religieuse, furent embarques~ recouverts '3.~ pa villon nationaj, sur une chaloupe qui marchait en tête; sur une autre chaloupe étaient les nombreuses couronnes envoyées par le port et par les escadres. Les autorites maritimes militaires etcivilesavaient pris place sur !e .K6r<tM~'en, les parents et les invites Eurl'.BereM~.Dans l'assistance, unofucier d'ordonnance de l'amiral Boue de Lspeyrèrc; l'amiral de la Jarte, préfet maritime par intérim; M. Victor Reymonenq, sénateur; MM. Foarmënt, Coreil et Abel, députes; les amiraux do Jonquiores, Aubart, Pi vêt, Haitez et l'amiral Favereau, qui a pris ce matin même tes fonctions de major gênera!; Gasquet, maire de Toulon; Jues, maire de La Seyne. Le cortège t'est rendu à La Seyne d'où la cercueil de Vezzozo sera transfère à BormGs (Var), et celui de Robin à Brest. (Da MO<re corr<'spo?tdan<.) Toulon, le 5 août.–La commission d'enquête a termine ce matin ses travaux relativement à l'explosion do la torpille. EUe avait encore à entendre les dépositions de deux marins.

Un dsses membres s'est rendu à Saint-Mandrier. Il a interroge avec tous les managements possibles loquartier-maitre LeMoan: le blesse, dont l'état est toujours grave, mais Lo Moan a balbutie qu'il no se souvenait de rien.

Le capitaine de frégate Riequera ptedesigaecommo rapporteur.

Il enverra directement au ministre ses conclusions tenues ici secrètes.

TIRAGES FINANCIERS

yiLLE.pE.'rA~is.~S~ ~t;~

'~e uHmut'o 33549S'ga~a'o-.iQO,C09ft' ..< Le numéro 87381<)Kagfie 50,000 fr.

Les 3 numéros 104546 ~3?i~" 348044' gagent' chacun 10,080 fr. 1, Les -4 numéros 463101 .79804-318031 102555 gagnent chacun 5,000 fr.

S5 autres numéros gagnent c!iaaun i,QOO fr.

.1 commun=

.NOMS rappelons a nos a&OMM~S que MO~e Service de Librairia e/t~r~ ~M?* /<?M~M~ ~OMS ~s OMî~a~es ~<° Z:g <2Ma? COK~~OMS

7~M~M<~<'es. Il

Les coMt~n~~es MOMs parp~M~M~

M?~M y0?:< ~Pr~ Ô Pa~ ~CMS ~OMrK<?6 6<

ce~s ~M~M ô ~a p~oo~ce d ~aM~e~ e~~(?e~ ? ,'OMr ~e~M.

B~jàzet. C & J~a JfaM do régiment.

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Opéra. Rel&che.

Français. L'Amour Teilte.

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BULLETIN COMMERCIAL

PARIS, tesaoût

Cours du marché de la Bourse da Commerce SEIGLES AVOIRS MM FABIMS

ih.)3h. 1 h. j 3 h. th.jSh. f t.) 3 h.

Conrant. [S. i3. )9.05 i9.t0 27.~ S7.05 30.55 3S.65 Prochain.. J7.75 t775 t8.75 <S75 S7. M.75 M. 35.75 Sept.-octob 17.75 17.75 i850 <8.50 S3.95 S6.75 35.80 35.60 4 dernieM. iS. tS. 18.60 iS.60 26.!)5 !6.S~ 35.~5 35.N 4 de Eov. tS.~0 t8.25 t8.80 1S.75 27.20 27.05 35.SO M.95

Mai-juin.

Tendance cal" cat" fer" cal" fer" ça)'" sout.cat" Veiite. nnUe J.OOO nnife <,200 J9tt:)iu.~e. 't.OOO. Nnite ~,20~ US COLZA. .4. ALCOOLS SUCEES

ih.)3u.lh.)3h.lh.~3b.ih.)3h.

Conrant. S3.75 89. 58.S5 M. 63.85 63.M <6~5 H.62 Pfoehain. M. 8S.75 59.25 fo.75 &3.75 53.25 <5.S5 ?. 4 derniers.. S7.75 8760 60-Sa 60.5 48.75 <S.7S premiers. Si.75 S). 63.50 6350 47.. <7. 36.75 36.6S 3 d'octobre. ~7. 47. 3635 3S.i2 4 d'octobre.f. 3S.S 36.M 4demai.

Septembre.

Tendance. fer" eat'" fer" ça)*' cal"sout. saut. cal" V3iHo. nulie 7,050 ~,650 nuUe Jour.?, cutte 0,000 <,675 nnUs LE HAVRE, le 5 août

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Août. B5S7 1SSM 73.. 49.. 49.. SBptMfibre. N350 1S7.. 73.. <9.. 49.. Octû&e. 83 75 1&! M 73 50 49 ? 49 ï5 NOtemhM.: 6650 MO;. 7-i.. 49:5 4025 B6cembre.. S5H J7350 74.. 4950 49 M ;)aj]Yier. St75 n7 ?4SO 4950 4950 Février. SUS i70 74 M 40 M 4!'50 Mars. 6125 n9 75.. 49 50 4M50 AYrit. S4.. 179 75.. 4950 4950 Ma' S375 179 7550 4950 4950 Juin. 83 37 1~0 7S.. 4950 4950 Jnittot. S337 178 75.. 4950 49 M Tendance. sottten. souten. calme souten. caimo Ventes. Cotons ..bâties. Laines: baUes. Poivres: .sacs. Cafés. onTërtnre: 6,000 sacs. Cafës mtdi 6,000 eacs.

ÇpEMINS DE J~ER DE L'ETAT

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L'Administration des Chemins do fer do l'Etat a l'honneur de porter 5 ta connaissance du public qu'en vue de faciliter la visite de la ville de Rouen, elle a décidé d'accorder aux voysgeurs porteurs de billets comportant le passage par cette ville la facuitë d'y séjourner pendant <S henres,sous )a seule condition de soumettre l'arrivée leur tUrc de circulation au visa du chef do gare. A moins d'indications contraires dans les tarifs, tes bagages sont enregistres pour la gare dë&nitive indiquée sur !e biliet et ne peuvent être retires au passage à Rouen.

Cette faculté d'arrêt no peut en aucune manière augmenter la durëe de validité des Miets d'aller et retour dont los -voyageurs sont porteurs, quelle que soit la nature de ces billets. Nous ne doutons pas que cette nouveUe masure Bera Mon accueillie par les nombreux voyageurs se rendant daus les régions de Dieppe, Fêeamp et le Havre.

Chemins do fer de l'Etat

Et:!&veMten4 e!es BBagsges & detm!c!te <!sns t'ar!a. am motMCMt des départs poae* !a <~aNtpsgaé et !es Ma!as de EMr.

.Gomme les années précédentes, l'administration.~ des Chemins de fer de l'Etat organisera cette année, aux époques se produisent les plus nombreux departs pour ta Campagne et les Bains de mer, un servi ce exceptionnel d'enlèvement des bagages .à'donn". cileàprixtresrôduit.

Ce service fonctionnera dans les dix ~premiers arrondissemeuts de Paris ainsi que dans les seizième et dix-septième, à l'occasion des départs des 13,14, 15, 89. 30 et 31 août, 1"'et 2 septembre.

Tout voyageur devant quitter Paris à l'une des dates ci-dessus indiquées, pour se rendre à une gare quelconque du réseau do l'Etat (ancien réseau et anciennes lignes de l'Ouest), pourra, moyennant le payement d'une taxe de 0 fr. 10 par colis, faire entever tout ou partie de ses bagages, la veiito de son départ. Il s'aSranchira ainsi des difficultés qu'entraine forcément a cette époque l'encombrement inévitable des guichets des gares.. Pour profiter de ces .dispositions exccptionneltc~, il lui sufnra de remplir une des formates spéciales qui se trouvent dans tous ~bureaux de vilfe et les gares du réseau, à Paris, et de la faire parvenir au bureau spécial de l'enlèvement des bagages, 20, rue de Grammont, avant 7 heures du soir, l'avant-veiiio du jour fixé peur son voyage. L'enlèvement des coHss'eJFcctuera le.Iendemain, veille du départ, à partir de 2. heures du soir.

Le voyageur n'aura plus qu'à se présenter, au moment de son départ, au bureau do renseignements do la gare où il s'effectue pour y retirer, contre payement de la somme due, une enveloppe à Mn nom con-' tenant ses biitetN ainsi que son bulletin de bagages. Ce service ayant été très apprécié du public les an". nées précédentes, l'administration des chemins de fer de l'Etat espère qu'il sera cette année aussi bien accueilli. .CHEMINS DE FER DE.L'EST ;j

~ËWE E&E ~~S~a~TEa~

T~A,IN .D'EXÇURStON C'AVMCOCRT A PAR'.S

Le jeudi H ao&t, la Comp~n:e des chemins da.~erde l'Est mettra en marche, an départ d'Avricow!: pont' Paris, uN tr&in spécial d'excursion à prit très réduits compose de voitures de 3'fiasse. Ce train prendra des voyageurs a certaines stations. comprises entre Avricourt et Château-Thierry inciu:. f Le nombre des p)àces est Umité. Les pri~ des bittets d'aitef et retour, dont la durée de validité es: de huit jours, sont les suivants: D'Avricourt, Nancy 'M ~60'; De Bar-lo-Duc. ïtû'.M De Châtons-sur-Marne, Hpernay. 9 fr. f De Dormans, Château-Thierry. 7 fr. 50 Prière de consulter les afnches speciates au sujet dea' prix des autres statioss et des autres conditions <ta'

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