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Titre : La Presse

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1854-04-14

Contributeur : Girardin, Émile de (1806-1881). Directeur de publication

Contributeur : Laguerre, Georges (1858-1912). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34448033b

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34448033b/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 124274

Description : 14 avril 1854

Description : 1854/04/14.

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail

Description : Collection numérique : La Grande Collecte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k476563w

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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A M ~NÉS. ~{,

MM. les abonnes des départemeng, doRt l'abonnement expire le 15 avril, sont priés de le renouveler SANS RETARD pour ne point s'exposer aune interrdpËon mëvitabledans l'envoi de leur journal.

L'administration delà py-MM a l'honneur de rappeler que les demandes d'abonnement doivent ABSOLUMENT être .accompagnées d'un mandat de poste où d'un effet <ur Paris, «m6re, àuxtermesdelaloi sur le timbre. J'aM(et!ece«e/'<M'MoMe,j!<~)-a!<MMt;o~

PRIX

Trois ntois <3fp.

~ixmois. a5<Tp.

tt<mzem<Hs. 48 ff.

Toute dema.nde d'abonnement ou de changement 'd'adresse, 'toute réclamation dosent aussi être Tobjotjàs aceempagnees de l'une des dernières bandes .du journal Cette bande est indispensable.

Paris, 1~ avril.

BtJLLETENDUJOUR.

Les'troupesexpéditionpaifes d'infanterie de' marine se sont embarquées avant-hier H avril, a Brest, sar les vaisseaux de l'escadre française de la Baltique.

Le Tt!MM maintient assez péremptoirement la nouvelle du rappel a~rambassadBard~~ru.sse;~ Londres. Les autres joufnauxaEgîaÏsîa nient. Quel~ quesJQurHauxaltemands croient que M. deBunsena obtenu un congé. La Gaxef~ des Postes de jFra~c/brt soutient qu,e ce congé n'est qu'un rappel déguisé. Quoique en soit de ces diverses assertions, il est possible que M. de Bunsen parte sur sa propre demande ou qu'il soit rappelé ce qui n'est pas possible, c'est de voir dans ce fait, ehco~ problématique, une démonstration de la Prusse contre les puissances occidentales. Il n'est pas dans la nature du cabinet prussien de faire des démonstrations aussi excessives.; Le rappel de M. de Bunsen, sirappel il y a, doit avoir des motifs étrangers a question d'Orient r

II parait qu'on s'était trop hâté en annonçant 1~ conclusion définitive de la convention que le général Hess était chargé de négocier à Berlin, entre la Prusse et l'Autriche. Il régultë de toutes les correspondances de Berlin arrivées aujourd'hui que la Prusse a fait dépendre sa signature de modiucations assez importantes, et que ces modincations n'ont pas été dans toute leur teneur, agréées par le cabinet de Vienne. Les négociations vont donc être reprises à Berlin.

Malgré ces incidens, l'opinion que la Prusse, quoique plùslenteà se décider que l'Autriche, uDira cependant par se rallier hautement aux puissances occidën~es, cette opinion gagne tous les jours du terrain. Le j?u~M d<? Pans qui la parlage, la motive eh termes qui ne manquent pas de

force

..a On risquerait fort de se tromper en supposant que la Prusse unira. par se prononcer; en faveur de la

Russie.

a Depuis une dizaine d'années, la nation prussienne e~t'investie de.g'aranties passablement sérieuses; quoique les prérbg'atiyes parlementaires dont elle jouit ne la protègent pas toujours contre le bon plaisir de la camarilla, cependant la. constitution offre a l'opinion publique des points d'appui pour résister a. des actes trop crians d'arbitraire.

B Les discussions qui viennent d'avoir lieu a. la seconde chambre prou vent que Ifsreprésentans de la nations connaissent ces ressources constitutionnelles, et qu'ils sont résolus a en faire usag'e. C'est d'eux surtout que dépend l'attitude ultérieure du geuvernement prussien.-F. Germain, w; Deux divisionsrùsses vont être échelonnées sur ïa frontière prussienne, entre Memel et Suwaïki. La télégraphie privée Roustransmet, par Trieste e.t par Marseille, des nouvelles de Constantinoptë e du 5 et du S. L'expulsion des Grecs, dans un délai de quinze jours, parait avoir été dénaitivement prononcée. La dépèche du 5 porte qu'on faisait des réjouissances a propos des avantages rempor-

ETEŒtLETÔN DE "LA PRESSE BCl~AVMLiSM.

m.NSMm~ D~ ~I~

IV.

tLAMée de HObsepvaioirc

Les teintes de la mauvaise humeur subirent unë,dé-. gTadation; rapide sur le visag-e du comte Gaétan; il hasarda un léger sourire, qui semblait demander excuse a la société, pour ses emportemens de mauvais joueur, et il dit d'un ton radoucit s < –-Je ne devrais jamais jouer Ce n'est pas la perte i Ûe l'argent que je redoute, c'est la perte de ma bonne humeur.

On servit le thé. La conversation devint générale. en paria théâtre et artistes, selon l'usage. Lesnpu~ veautés dramatiques furent passées en revue chacun ~ût son feuilleton. Le comte Gaétan se déclara partisan des saines doctrines, et, d'un ton convaincu, il s'échauSa contre les tendances du mauvais goût contemporain.Il cita.Laharpe.Lebatteux, Domairon.et'dé.mcntra qu'en dehors de ces maîtres il n'y avait que déchr d3nc3 et confusion. Les deux vieilles femmes dormaient en attendant le jour: Isaure ne voyait pas très~clair dansla conduite qu'avait ~nue, toute la'nuit, le comte Gaëtan. Son instinct de femme lui conseillait d'ouvttr la bouche pour lui demander des explications, son intérêt lui ordonnait de se :taire. L'intérêt l'emporta sur l'instinct. Au point du jour, le comte Gaëtan se leva, et tous les invités se levèrent aussi.

–Veuillez bien me donner voire adresse, dit lecome.a Saint-Servais; les dettes de jeu sapaient le lendemain.

La reproduction et la traduction sont interdites en Rranee et à l'étranger.–Voir la fr~sf des 8,9 et 13 avril.

;téspaF les armes ottqa&nes sur les bords du-Da-

'nube.

Nous lierons s'il s'agit d'une victoire sur le génëraUjuders, dans la Dobrudscha, ou des affaires de Simnitza et d'OItenitza, qne nousavpnsmentioBnpes plusieurs fois d'après les journaux aUemands. D~ dépêches publiées par les journaux allais, et datées d'Orsowa, le 6, préteRdent, d'un autre côté, qu'Omer-Pacha arëçu l'ordre de ne rien entreprendre de décisif avant l'arrivée des forces alliées. La déclaration de guerre des puissances occidentales avait étélue aux troupes de Ka!afat. Les dépêches ne s'accordent pas au sujet des nettes. Les unes prétendent qu'elles se trouvent toujours mouillées à Baltscbilf, et les autres qu'elles sont parties dans la direction de Sébastopol.

I! parait que le gouverneur de .Sulina a fait savoir que la bouche du Danube était débarrassée des entraves quis'opposaient: à la nav~ation. Une dépêche datée d'Athènes, le 7, et publiée par le MoM:(CMr, constate que l'insurrection grecque ne' faitaùcunpfôgrès.

A.NEFFTZER.

Les dernières correspondances des provinces danubiennes renferment le tableau le plus affligeant des désastres causés par l'occupation russe. On sait que les Principautés n'ont d'autre numéraire que celui qu'elles reçoivent de l'étranger en échange dateurs graiM et des autrèà~o~ttîts de leur sol qu'elles exportent. Or, pendant l'année qui vient de s'écouler, l'exportation a été presque nulle, par suite des entraves que les autorités russes leur suscitaient a la bouche de Sulina. Aujourd'hui, elle est complètement prohibée, de sorte que voila deux ans qu'il n'est entré d'argent dans le pays; aussi le numéraire a-t-il complètement disparu. Tous les paiemens sont suspendus. Plusieurs maisons de Galatz et de Braïla se sont déclarées en îaillite. Ces mêmes négocians ont leurs magasins remplis de blés qui pourrissent sur place 160 bâtimens, qui avaient passé Sulina et étaient arrivés Braïla et a Galatz pour charger des grains avant la prohibition, ont s'en retourner a~vide. On évalue a plus de 80 millions de francs la perte que cette mesure cause au pays.

Les fermiers ont déclaré qu'ils étaient hors d'état de payer leurs termes, et la plupart rompent leurs baux. Les paysans ne peuvent ni labourer ni ensemencer lëura terres par suite des axcessives corvées qui, du reste, ont causé la perte d'une partie de leurs bestiaux.

A la suite de ces désastres, une nouvelle calamité est venue fondre sur le pays. Nous avons parlé, il y a quelque temps, d'une hetairie qui s'était formée à Jassy, à l'instigation de la Russie, et sous les auspices d'hommes appartenant aux anciennes familles fanariotes, tels qne les MOrdusi* les Mavroyeni, etc. Jusqu'ici on avait refusé de prendre au sérieux cette parodie de la grande conspiration de 1821, et malgré l'appui ostensible que lui prêtait la Russie,, ou plutôt à cause même de cet appuiy on était porté a considérer ses menées comme peu dangereus.es. Cependant, nous apprenons qu'elle a réussi à former un corps d'environ 6,000 hommes, composé en grande partie de vagabonds étrangers, qui, la croix en main, et guidés par des prêtres fanatiques, viennent de se ruer sur la Moldavie, le seul bruit de leur approche, .présage infaillible de pillage, de meurtra et d'incendie, semé partout la consternation. Le projet, accueilli un instant par Omer-Pacha, de former, avec l'aide des patriotes roumains de 1848, une légion moldp-valaque destinée à opérer un soulèvement dans la Petite-Valachie, paraît avoir été déunitivement ajourné, et les émigrés qm avaient rallié de différens côtés le quartier-général ont reeu l'ordre de quitter Choumià pour se rendre où bon leur semblerait. La plupart sont retournés a Constantinople, où ils se trouvaient a la date des dernières nouvelles. Eliade et le général Bell, anciens membres de la lieutënance princière de Valachie, qui succéda en 1848 au gouvernement provisoire, sont seuls demeurés auprès d'Omer-Pacha.

––Comment! ditSaint-Servais; a notre première e rëncoirtre, vous me donnerez cela.

–Oh! non. Permettez-moi, d'insister, reprit le comte en riant; quand j'aurai payé ma' dette, je ne -penserai plus M mon équipée. Laissez-moi me délivrer au plus tôt de ce souci. 'Saint-Servais s'inclina, et remit uneca.rte'.a son débiteur.. Le comte prit congé'de la maîtresse de la maison, salua et descendit l'escalier en fredonnant un air joyeux c'était une dernière-excuse qu'il envoyait pour faire oublier sa mauvaise humeur.

Après la sortie du comte de Sullauze, Isaure témoigna un vif mécontentement, et prononça cette excuse féminine de migraine, qui est d'ordinaire un congé poli donné à des visiteurs.

Les deux vieilles femmes se levèrent et demandèrent aux jeunes g-ens si aucun d'eux ne demeurait dans le quartier Rochechouart, toujours dangereux pour les femmes, a une heure avancée de la nuit. C'était solliciter indirectëment-le bras ofncieux d'un cavalier accompagnateur.

'Les jeunes gens répondirent unanimement'qu'ils demeuraient tous dans la rue Rivpli. Les deux joueuses septuagénaires nrent éclater un soupir, qui était la satire inarticulée, mais terrible, de la jeunesse du jour. Isaurè appuyait ses coudes sur la table et son front sur ses deux mains, pour soutenirle. poids de sa migraine, et se dispenser ainsi de prononcer cette foule de phrases bana'es qui accompagnent la fin d'un thé. i II ne resta bientôt plus que' Saint-Servais dans le salon, et, pour se~ donner une contenance, il dessinait sur le tapis.\les arabesques avec des fiches et des jetons.

–Ah_! je vous croyais parti avec les autres!–dit. Isaure en paraissant se réveiller.

––Parti! eh non! dit Saint-Servais d'un ton railleurs–je veux savoir à quoi m'en tenir sur ce personnage qui me doit quarante louis.

Ce personnage, puisque vous l'appelez ainsj., reprit sèchement Isanre, vous paiera, n'ayez pas peur. Oh cela m'est bien égal, madame

Eh bien alors, monsieur, je ne vous comprends pas.

–Votre migraine, madame, nuit a votre intelligence en ce moment je vais donc'm'expliqner avec clarté. A quel titre M. de Verrières est-il reçu chez vous?

D'après des détails qui nous sont transmis par nos correspondances, et accomp&gnés de pièces ~trieusss', mais que nous ne saurions reproduire, cet échec serait du, en grande partie, à la mésintelligence des chefs de l'émigràtion roumaine. La crainte de mécontenter l'Autriche, le mauvais état des .routes; les mesures prises par les .Russes dans leur mouvement de retraite de devant Kalafat, paraissent aussi être entrés pour quelque chose dans le refus du général en chef. Les émigrés réunis à Widin et à Kalafat avaient fondé réussite de leur plan sur les informations positives qui leur étaient parvenues que, depuis Guirla, village situé à-dix lieues de,Kalafat, jusqu'à Czernetz, le pays.était entièrement dégarai de Russes, et que les gardes-frontières valaques, disséminées dans les 4SO villages qui bordent la rive gauche du Danube, n'attendaient que leur arrivée, appuyés par la présence d'un détachement turc, pour se soulever en masse.'

Mais quand ils.en parlèrent a Ahmed-Pacha,.qui commande à Kalafat, et plus tard à Omer-Pacha lui-même, celui-ci leur objecta qu'un telle tentative ne pouvait réussir qu'autant qu'elle.serait appuyée, non pas par la présence d'un simple détachement, mais par un mouvement en avant de tout le corps d'armée de Kalafat, ce qui était impossible avant six semaines où deux mois, attendu que les Russes, en se retirant, avaient incendié tous les fourrages, etqu'il fallait attendre aumoinsia pousse delà première herbe printanière.

'~Le g~é~ï Màghi~ est toujours à CdnstanSndple, il a reçu de la Porte promesse formeue de la prochaine publication du ih'man par lequel toutes les anciennes capitulations de la MoldoValachie sont renouvelées et coniirmées. On comptait beaucoup, pour accélérer cette publication, sur nouvelle parvenue le 27, à Constantinople, de l'entrée des Russes en Bulgarie. Cette manœuvre hardie, dont on se montrait assez vivement préoccupé, paraît avoir été effectuée en vue soit de transporter leur base d'opérations entre Hirsova et Kustenjé (ce qui pourrait offrir certains avantages au point de vue stratégique) et de s'y fortiËer, en attendant l'ouverture de la campagne, comme les turcs avaient fait à Kalafat, ou bien'de se lancer en avant et d'amener les Turcs à une bataille dècisive en avant de Choum!a.

Quel que soit néanmoins le danger de cette alternative, le Divan paraissait moins préoccupé du résultat d'une collision entr~ les denx armées que de la crainte d'un soulèvement en Bulgarie, analogue à celui qui s'est produit sur les frontières helléniques. C'est pourquoi" il semble mieux disposé que jamais à accueillir toutes les mesures propres à neutraliser les effets de la propagande slave, appuyée de la présence d'un corps d'armée russe, ~t à rallier à la cause du sultan les populations chrétiennes de la Turquie d'Europe.–A. Ubicini. On lit dans la 6'ase«6 de G~ft « Plusieors journaux ont répandu le bruit, que très propha.mement paraîtra à Saint-Pétersbourg- une correspondance secrète échang'ée, à l'insu du gouvernement anglais, entre les cours d'Angleterre et de Russie, et qui'compromettrait fortement le prince Albert. Nous sommes~ autopisés a annonce, au sujet-de cette correspondance, que la cour d'Angleterre attende publication de cette correspondance avec d'autant plus d'intérêt que, du côté de l'Angleterre, elle se borne auxnotiAcationsordinaires a. l'occasion de naissances, etc. a

Voici en quels. termes la CorfMpottdsnec aM<nc~'eM~ annonce la signature du nouveau protocole devienne:

a Bar suite de l'état de g-uerre survenu entre la France et l'Angleterre d'un côté, et .la Russie de l'autre, I:t position~ des deux premières puissances à la conférence de Vienne a subi une ~odincationquia* rendu désirable de constater par un nouveau protocole que l'entente'des quatre cabinets, reposant sur les bases arrêtées en commun, n'en avait point été altérée. La signature de ce protocole a eu lieu ajourd'hui.

s Le principe de l'intégrité de l'empire ottoman, dont une des conditions essentielles est l'évacuation

Monsieur,– dit Isaure piquée au vif,– vous n'avez- aucun droit de m'adresser une pareille demande vous n'êtes ni mon mari .ni mon tuteur.

Alors, tout est compris, remarqua le jeune homme malicieusement.

–Alors, rien n'est compris, répéta Isaure sur'Ie même ton.' Madame, reprit Saint-Servais, je' soupçonne M. de. Verrières d'être au moins votre tuteur.

Monsieur, dit Isaure en regardant sa pendule, –vous choisissez mal vos momens .pour jouer une scène de comédie. Les spectacles sont fermés partout. Le public est couché. Vraiment, madame, vous êtes ce soir d'une humeur singulière; j'avais cru devoir espérer mieux après nos premiers entretiens.

Espérez toujours, monsieur.

Oh c'est que je sais m'obstiner, madame! Obstinez-vous, monsieur.

Je n'aime que les conquêtes difficiles, et je m'estime heureux de m'être trompé. Vous~êtes le phénomène'duRaneIagh. J'ai cherché une ville ouverte, et je trouve une place forte, tant mieux! Au nom du ciel, monsieur Saint-Servais, dit Isaure en marchant vers la porte, comme pour montrer au jeune homme son chemin, au nom du ciel,'renvoyez vos amabilités a demain le monde ne unira pas cette nuit. -Si je vous réponds, ce n'est pas mon intelligence qui vous. parle; c'est ma migraine ainsi, nous perdrons tous deux nos paroles, ce qui est peu, et une heure de sommeil, ce qui est beaucoup.–Allons! dit SaintrS&rvais ense levant, j'attendrai le retour de l'intelligence mais vous me direz adieu d'un air plus amical, plus riant, n'est-ce pas ? q Oui, oui,– rsprit Isaure du ton d'une femme qui veut se débarrasser a tout prix d,une obsession intolérable, oui je vous dirai l'adieu que vous voudrez..

–Oh! je ne vous demande, belle Isaure, qu'un simple sourire.

–Voila le sourire; partez.- Il

Et vous me permettrez de vous dire demain? –Ouvrez cette, porte, reprit Isaure; placez-vous sur la premièri marche de l'escalier, et je vous permets tout.

Saint-Servais poussa un soupir, et obéit.

–Ademain, dit-il.. Isaure répondit par. un mouvement de tête, referma la porte, et laissa le jeune homme, dans les ténèbres

~des principautés danubiennes, y a été de nouveau re-

.i co-tmu; d9 n~ëaïë <pië & rés&Iutt~~ des q~a~M pu~saB-

.cës de continuer ~'discuter en cohiniùn et de s'entendre au sujet des moyens d'atteindre lé but de leur entente. En même-temps, les puissances ont voulu aussi exprimer l'unanimité de leurs convictions en déclarant dans'le aT~saitf protocole tout l'intérêt qu'elles prennent chacune a l'amélioration du sort des sujets chrétiens de là Porte. B

On lit dans la Nouvelle Caze~ f!e jPn<M< « Lorsque, il y a quelque temps, le cabinet de Berlin envoya k Vienne M. le lieutenant-colonel de Mantenffel, poup remettre unelettreâutographe du roi M'emjpereùr, et assister M. le comte d'Arnim dans lesné;gôciatK)ns.-il était question d'un traité de..neutralité. 'L'Autriche a vu dans un tel traité un danger pour l'Allemagne, et a envoyé a Berlin lefeidzeugmester 'Hess pour proposer un traité d'alliance oBensive et défensive. aCe traité, ne réglant que dès points purement mi- litaires, a été reçu ici sans de grandes difficultés. En général, cette convention oblige la Prusse a appuyer les derrières de l'AutricRe dans le cas où l'intérêt de .l'Allemagne exigerait une attitude énergique, de quelque côté que ce fût, de la part de l'Autriche. Le gouvernement a cru devoir ajouter à ce traité d'al-liancë oSensiye et défensive des stipulations particulières qui seraient la condition de la signature de cet/te convention. a Le baron de Hess a longtemps combattu ces stimulations particulières, attendu que ses instructions ~ne lui permettaient point de les accepter. Mais, yen-. idredi deFBi€f,-i! a fsM une concession eh proposant de fondre les deux projets en un seul qui contiendrait les 'stipulations désirées par la.'Pi-usse..

» 11 va sans dire que ce n'est qu'un projet, et que le baron a dû. demander des instructions positives de son gouvernement pour le signer Le projet a été porté à Vienne par le colonel RuS. On dit aujourd'hui que des lettres de Vienne annoncent" que le gouvernement autrichien a rejeté les stipulations particulières .de la Prusse dans leur forme aotuelle.D

On écrit de Berlia, le 10 avril, a la 6'a~«e dM Pos<s~,deFrancfort:

a On ne doute pas ici que le voyage aux eaux et le congé de l'ambassadeur a Londres, M. le chevalier de Bunsen, n'est qu'une forme donnée à un rappel. Cependant il ne faut pas oublier que M. de Bunsen a demandé, il y a quelques mois, son remplacement à l'occasion des attaques que les journaux anglais avaient dirigées contre le prince Albert, et dans laquelle le. chevalier de Bunsen avait-été représenté comme le confident du prince et de ses immixtions

inconstitutionnelles.

» Le rappel de M. de Bunsen est expliqué dinéremment on dit qu'il est motivé sur ce fait qu'il se serait avancé plus qu'on ne le voulait ici dans ses négociations avec Je cabinet de Saint-James.

» L'empereur de Russie résidera, durant les événemens déjà guerre prochaine, alternativement a ReveletaSaint-Pétersbourg.. D Le grand-duc héritier présomptif se rendra a Helsine'fors, et.le grand-du.c 'Constantin prendra le commandement d'une division 'de la notte russe'qui, .protégée par 800 canons, mouillera à l'intérieur de la forteresse des Sept-Iles, a Sweaborg. On croit que la Botte se rendra d'abord à-Libae, sur la côte occidentale de la. Courlande, vers la baie de Riga, pour cerner les trois îles .devant ce port, Œsël, Dagœ et 'Worms, et qu'elle essaiera de détruire les fortifications de Revel. Il n'y a'pas' de vaisseaux devant Revel, car cette ville ne' couvre pas sufnsamm~nt~une notte et n'a pas une citadelle aussi forte que Riga. e*

On lit dans le ~fotKfeMr

« Une~dépêche télégraphique de Hambourg annonce que, par un'décret du sénat publié en date du 10 de cëmois, toute exportation pour les Etats des puissances belligérantes d'articles de contrebande de guerre est sévèrement prohibée. a Des décrets analogues ont dû ej;re publiés h Lubecketa.Brâme..

a Le gouvernement français ala~eonBance que tous les Etats neutres imiteront, la vigilante sollicitude des villes anséatiques." C'est seulement a-cette condition que les puissances maritimes pourront réaliser complètement les généreuses intentions qu'elles ont manifestées. a Le consul bfitannique à Saint-Pétersbourg vient t d'adresser au chancelier de l'empire une com-

del'escalier.

Cette petite'scène donnera une idée juste de la position morale que Saint-Servais occupait dans la maison d'Isaure. Il fallait bien éclaircir ce point, pour la suite de cette histoire.

Le comte de Sullauze regagna sa petite maison du Luxembourg à pied: et lentement. Il rénéchissait. .Sa sortie et sa rentrée avaient été ménagées si bien que personne ne les remarqua sa 611e, son domestique et Leonie dormaient encore. Ainsi rentré furtive-' ment comme un jeune coureur d'aventures, il se re"vetit du costume négligé du lever, et sortit, dans son jardin, pour rénéchir avec calme sur les détails d'une .visite, préparée depuis plusieurs jours dans son ensemble.

A force de tourner dans le même cercle d'idées, le comte Gaétan éprouvait quelquefois cette sorte de délire que le vertige donne au cerveau. En ce moment surtout, après une nuit sans sommeil, la fièvre du front semblait s'accroître, et tout cé qui, la veille, luipa-.raissait si clair, si évident, se voilait d'une brume épaisse, et changeait la consolation, en désespoir.- Ce Saint-Servais, que la Providence semblait avoir jeté sur le chemin où passe la vengeance, apparaissait alors à l'imagination du comte Gaétan comme un jeune homme injustement soupçonné d'un crime abominable; en l'examinant de près, en l'Étudiant toute une nuit, le comte Gaëtan lui reconnaissait des manières aimables, une tenue modeste, une douceur de caractère, manifestée par la douceur d& la voix, en6n toutes les qualités apparentes qui annoncent la bonté du cœur. Sa Bgure même, observée avec soin, avait cette fraîcheur limpide, cet incarnat reposé qui annoncent le &OM eK/aH<, pour nous servir d'une expression vulgaire, mais sans équivalent connu. Cette nouvelle appréciation du caractère de Saiat-Servais paraissait encore plus juste'au comte Gaëtan M'approche de l'heure décisive. Si le soupçon tombait à faux, sur qu~l autre sillon de j-echerehes fallait-il se lancer? Toute trace du vrai coupàble semblait effacée. Par.is se déroulait dans son immensité désespéran'te, gouffre ténébreux, profond océan, ou les yeux doivent découvrir l'atome e désigné. 1

En proie à cet horrible souci, le eomte Gaétan n'ayalt pas entendu-uirbruit de pas dans le jardin. Blanche, sa Rlle, sortait de la maison, et marchait lentement, vers son père en tenant la main un journal. Blanche était toujours aussi' belle, mais l'éclat éblouissant de ses yeux et de son teint avaient dis-

r j. ,1-

~mumca~Mn. eoncemant ]a iigoô de t(m~it~ '(toptée parla Grande-Breta~ f6~(t~ merceavec la Russie, et aux propriétés desK~ !en Angleterre. Nous sommes .autorisés, dit le ` JoMfns! de ~at~K-JP~er~~ou~, h faire parvenir cette communication à la connaissance du public.. ('Saint-Pétersbourg-, le 1er avril 1854 (nouv. style). » Monsieur le comte,

B Le 20 du mois de mars courant (nouv, style), une députsttion de personnes intéressées dans le commerce avec la Russie, s'est présentée a Londres chez lord ` Clarendon, secrétaire d'Etat britannique pour les affaires étrangères, afin de s'enquérir de la ligne de conduite que le gouvernement anglais adopterait,' dans l'éventualité d'une, guerre, par rapport a ce commerce et aux propriétés des Russes dans la Grande- Bretagne, cette ligne de conduite devant, së)6n eux, régler en majeure partie celle du gouvernement russe envers les sujets britanniques, et leurs propriétés en ~Russie.

)) Lord Clarendon a répondu que la députation ne devait pas ignorer qu'un grand nombre de questions lui avaient récemment été adressées au sujet d& la loi en vigueur pour des cas de cette nature, et qu'il ne pouvait donner d'autre réponse qu'en citant ce que prescrit actuellement là-loi, en se fondant sur sa~pro~ pré autorité légale; mais qu'il-'priait ces messieurs ~d'être parfaitement persuadés que le désir anxieux du gouvernement britannique était de mitigér autant 'que possible les calamités de la guerre,'et de ne pas' jcauser des pertes gratuites aux individus.

)) Sa Seigneurie a dit, de plus qu'une fois la guerre .déclarée, gouvE~nement de S. Ïf. avait l'intention de notiner que les vaisseaux russes dans les ports. britanniques auraient six semaines pour charo-er leurs cargaisons et opérer leur départ, et que les vaisseaux russes rencontrés en mer pourraient continuer leur voyage, si, après un examen de leurs papiers, H était constaté que leurs cargaisons ont été embarquées avant l'expiration du terme, indiqué dans la notification.

D Lord Clarendon a encore ajouté que les sujets russes dans. la Grande-Bretagne ne seront molestés ni dans leurs personnes ni dans leurs propriétés, et qu'ils pourront continuer a y résider en parfaite sécurité, du moment qu'ils se conformeront aux lois et ne se livreront pas & des actes qui sont défendus aux sujets britanniques.

» Cependant, le gouvernement de S.']\L-Britannique se réserve le droit de leur retirer ces privilég-es, en cas qu'on n'observât pas la même ligne de conduite a l'égard des sujets britanniques en Russie.. » Quant a ce qui concerne la propriété britannique, qui se trouve encore en Russie et quipour~diiférentea causes n'a pu encore être exportée de' ce pays. lord' Clarendon a dit que le principe d'après lequel en ac~ corderait des privilèges était encore soumis a exam~a et qu'on en agirait dans un esprit libéral; chaaue fois qu'on acquerrait la preuve qu'une transaction a été conclue de bonne foi (6(Mi(î/Me),

a Me conformant aux instructions de lord Clarendon, j'ai l'honneur de faire cette communication à V. Exc. et suis, etc., etc.

)) Signé EASTf~ND DE MICHELE, CODSul'deS M "britannique a Saint-Pétersbourg et dans

ses dépendances. D-

Théa~edc!~gmM'M'cse~eEFt.. OnIitdansleMoH~Mrde~F~g;

B-~TCHICK.-EAYARXA.-KALAGRiAH.-KUSTEKDJ!. K La présence des ~escadres combinées sur la côte turque de,Kustendji h Bal-tchick- met Varna à l'abri des entreprises des Russes. Les divers points de ce lit- toral n'ont qu'une importance/raJative.partKùs~snne Tom! illustrée par- le souvenir de 1 exil d Ovide, et remarquable encore par les'rMi~ss~s sans nombre qu'elle om-e aux antiquaires, les autres .localités, que nous venons d'énumérerne se recom mandent que par le plus ou moins 'de sûreté de leur' mouillage.

~Baltchick est, comme nous l'avons déjp dit rn" des principaux débouchés des produits de la Butane Situéeà24k.N.-E. de Varna, au fond d'une vas~e baie cette petite ville possède un port entièrement abrite contre les vents du nord. Il sert de 1-efus.e aux batimens surpris, par l'orage; aussi n'est-il pas rare assure-t-on, d'y trouver réunis jusque trois cents na~ vires de toute sorte. Kavarna n'existe presque plus qu'à l'état de sou- r venir. Sur l'emplacement qu'occupaient naguère environ mille maisons, c'est à peine si l'on.eneomp~ deux cents, et son mouillag-e, assez bon pour J. hq~s, reste désert.. En remontant vers-le

'1./ –mNtSBM5

paru sousHne somNe couchedetristessMEUeemtrassa s.on<pere, et lui désignant du doigt un pas~e du journal elle leini donna, enluif~an-t sig-neKire. Le comte réprima un mbuTea-~nt de terreur, e'~ prit la feuille, is'ag-issait d'un procès criminel'dan quel une~mme-étaii. en cause, en qualité de plaignante Ln jeune avocat de la partie adverse, ° ~~<M<M s'exprimait ainsi «A Dieu ne.piaise que je veuille ici" faire des allus~ons outrageantes pour qui que ce soit, mais l'inSret de mon client doit me f~h-e sortir du cercle de~ D considérations vul~~s. Vous l'avez entendu D messieurs, et~us les témoins se sont plu a le re~. conn~M:mon .client est un jeune homme stuD dieux, moral, rëg-Ie.danssa conduite, esclave de ses devoirs, etne donnant ainsi.aucuneprise-ausoupcon D. dans une accusation si grave. Madame'au .contraire, a des antécédens légers;' elle est femme · du monde, dans toute l'expression du mot- elle B aimé avec fureur les bals, -les spectacles, les réu)? mons bruyantes; j'ai là, dans mon dossier, des leta. très que je pourrais lire. et.qui attesteraient pu besoin que la pruderie d'aujourd'hui n'a pas toujours~ D la sauyag'& vertu d'autrefois.B

-Le comte'Gaëtanfi-Q~a le journal et s'ar'-eta.Sa fille le regardait avec une expression qui fut aussitôt comprise..

Ma chère Blanche, lui dit-il, ne crains rien; j'ai deviné ~a pensée. Oui, il est inutile de te le caeher Tuisque mes longues absences t'éclairent; oui, je fais d actives démarches pour découvrir l'auteur du crme maisjetejurs que le secret-Ie plus profond ~envelop-'pera toujours cette ~ah-e;jetejure qu'elle n'aura aucun 1-etenti.asement publie devant un tribunal. Dieu

jugera..

–Alors, dit Blanche d'une voix tremblante, vous

comptez exposer vos jours, et.

comptez' 1 ,;05 jours; èt.

Je n'exposerai rien, interrompit le père; le colonel Gaëtan de Sullauze n'est pas un de ces hommes qu'on tue d'un coup d'épée. Ecoute, ma 611e. tu descends d'une vieiile race militaire, et tu dois avoir le courage de ton sang. Les femmes de notre famine ont toujours vu, sans pleurer, partir leurs frères, lears pères, leurs maris pour les guerres ou les duels. Ne sois pas la première à faillir, en ce moment; une de tes larmes me brûlerait le cœur; elle me prouverait que, nous avons dégénéré dans notre famille. Chère Blanche, laisse-moi toute ma force, toute ma présence d'esprit j'en-ni besoin, non pas pour tenir


trouve l'ancieme forteresse génoise de Kalagriah, qui donne son nom au cap à l'extrémité duquel elle s'é- I lève. Un peu plus~in, dans -un endroit la mer est semée de- bas-fonds, sont les restes du phare abandonné de Schébler, qui servait autrefois a indiquer le cap Kalagriah aux navires en détresse. Son rétablissement serait d'une grande utilité pour la. navigation dans ces parages, doublement périlleux parla nature des foncLs et la violence des vants du nord qui y règnent.

B Mangalia, placée entre le cap et Kustendji,estcouvertéde décombres. Toutes ces: côtes ont été ravagées p-xrles~Russes durant la campagne de 1828. Jamais plus désolant spectacle n'a été oSert que celui des lieux occupés & cette époque par les armées de l'empereur Nicolas les villes, les bourgs, et jusqu'aux moindres villages portent les traces d'une guerre d'ext~rnunation. Ces ruines fontinvolontairementremouier aux invasions barbares, alors que les Romains élevaient leur fameuse muraille pour repousser les hordes des Goths se ruant a. la conquête des fertiles plaiBes de la Mœsie. Dans la Dobrutscha turque, les descendans des Tators Boudjiàk ont été naguère presque exterminés en punition de leur courageuse résistance aux envahisseurs'. L'intervention des puissances alliées ne permet plus heureusement le retour de pareilles scènes; et si. les Russes, .en campant pour la sixième fois sur le revers .du fossé de Trajan, semblent rappeler le temps ou l'Asie débordait sur l'Europe, la réunion des pavillons anglais et français dans la mer Noire donne toute garantie a. la civilisation .et a l'humanité.–C. Garnaud. D

EioMo angtatse de ta Baltique

an.MaT)'Ht§54.

(Etat complet' d'après le ~JfsKt~u)' ? y!o<) VAISSEAUX DE UGNE A HËLJCE..

(Vice-Rmiral,sir Ch.Napier;'contre-anural,' Chads.]Canons. Tonn. Equip. Chev. ~P-

1. Duc-de-Wellington 131 3700 1100 780 -S.~oyal-George. 121' 2616 900 400 3. Saint-Jean-d'Aore. 101 3100 900 650 ~.Princesse-Royale.. 91 3129 850 400 5. Cœsar. 91 2761 850 400 6. Crepy. 81 2537 750 400 7. Hog-ue. 60 1750 C60 450 8. Ajax. 60 1761 500 450 9.BIenheim. 60 1747 600 450 10. Edinburgh. 60 1772 660 450 ;V.USSEAUXDEL!GNEAVCrtLES.

(Contre-amiralCorry.)

11. Neptune.]20 2705 990 12.Saint-George.I20 2719 970- 13.Brincë-Régent. 90 2613 820 M.Monarch. 84 2286 750 15. Bpscaweu. 70 2212 650. FREGATES ET ÇOR~TETTES A HÉLME.

16. Impérieuse. 51 '2347, 530 360 17.Euryalus. 51 2271 530 400 18. Arrogant. 47 1872 450 360 M.Àmphion. 34 1474 320 300 20.Dauntless. 33 1450 300 580 21. Tribune. 30. 1570 300 300 22. Magicienne. 16 1258 260 400' 23. Miranda. 14 1~9 170 250 24. Cruizer. 14 750 160 68 25. Ai-chcr. 1'4 973 170 200 86.Conaict. S 1013 175 400' FREGATES ET .SLOOPS A ROUESA AUBES..

(eontl'e-amiralPIumndge).

27. Lëôp&rd. 18 1412 280 560 28 OdiQ 16 1310 270 500 Valorous. 16 1255 220 400 30. Dragon. 6 1270 200 560 31.BuMog' 6 1123 160 SOO 32. Vulture. 6 1190 200 470 33.Basdisk. 8 980 160 400 34. Driver. 6 1056 160 280 35. Lightmig. -3 3 296 -50 100 36. Rosamond. 6 1059 160 286 37. Hecla. 6 ? a BATtME~S QU! DOtVEKT RALLIER PROCHAtKBMEKT. 38. James Watt. 91 3083 820 600 39~. Nile. 91 2598 820- 600. 40. AiG-iel" 91 'Enarm.aDevonsport. 41.' Hannibal. '91 2765 802. 450 42. Majestic. 81. 2589 750 4M 43. Cuolberland. 70 2195 700 44. Mteander [en route

pouri-ev.duCap. 44 1215~ 450 45.' Pénélope. 16 -1616 300 650 46.Dsspsrate. 8 1100 175 400 47.Gorgon. 6 1111 160 320 48.Prometheus.5 5 800 100 '220 49. Alban. 3 405 50 100

Oalitdansr~MM~endancË 6e~e

« Les ra~iScatiohs des conventions litté~'aire et commarciale du 22 août 1852 et du traité de commerce du 27 février 18o4 ont été échangées aujourd'hui, h. une heure, entre MM. de Brouckere, ministre des anaires -Étrangères, et M.-Barrot, envoyé extraordinaire etmiai~tre plénipotentiaire de France. Les doeumeus ofh-

une épée, mais' pour affermir ma parole. Ce jour qui commence va peut-être me dire un grand secret. Blanche tressaillit elle saisit vivement la main de son père, et son silence expressif sollicitait une plus '~longue'explication. Ma chère enfant, reprit le comte, j'en ait trop dit, c'e~t'une faute; ta douleur a égaré la mienne; mais, que.yeux-tu, je suis désolé de passer devant toi'avec -une bouche muette-et de ne jamais répondre a ton silence ;fai voulu m'.epancher .un moment et faire. 'briller à tes yeux un rayon d'espoir.Oui, ma fille, Tespoir n'eet pas perdu; je devine aussi ce que tu n'oses me dire, et je vais te satisfaire autant que cela est possible. Ton mar~g'e avec le comte San-Nereo n'est pas. rompu. Si Dieu m'aide, j'espërë bien que ce bon jeune homme sera ton mari mais nous 'avons encore quelques obstacles.Tu veux tout savoir, ma Rlle? eh bien! plains-moi de ne pouvoir pas tout. te dire, II y 3 des -choses qu'il m'est impossible de t'expliquer. D'ailleurs, tu ne les comprendrais pas. Qu'une sufnse de savoir ceci.Maintenant, ce mariage est impossible je connais le caractère de SanNereo. tu serais malheureuse toute ta -vie. Ton regard me demande un éclaircissement, je ne puis pas te le donner. 'Va, j'entre bien dans le fond de ta pensée ;.je devine tout ce-que tn'n'oses me dire, dans ia. délicatesse de jeune nlle, et mon caeur se serre sous ie poids delà réponse qu'il garde. Donne-moi ta condance, ma chère enfant, je te rendrai le bonheur f U faut anéantir le passé pour avoir le.calme dans l'aTenir.'

Blanche inclina la tête en signe d'obéissance et.de résignation.. Le comte Gaétan s'éloigna lentement de sa fille, pour ne pas lui montrer, un vîs~g'e désolé par le désespoir, au moment où il prononçait le motconna.nc~, et s'efforçait de la rassurer. Blanche se retira dans un coin solitaire du jardin, pour renéchir sur les paroles, mystérieuses de son père et en deviner le ~ens. La pauvre nlle avait perdu sa gaïté charmante et toutes ses joies -naïves. Elle s'était éteinte sur 'ses lèvres, cette mélodie de paroles 'qui ravissait ceux qui l'écoutaient. On ne pouvait maintenant la regarder qu'avec tristesse, comme on regarde daus une volière, ces brillans oiseaux indiens aux. ailes d'émera.ude, de topaze, de saphir et d'ecarlate, qui, un jour de neige, ne font plus-eniendre leurs gammes de notes d'or et gardent,l'immobilité de l'agonie, en attendant le retour du soleil

0

ciels franç&is avaient été apporta ce matin de Parie par M. le comte Roguet, attaché & la légation, fils de M. le général comte Roguet, premier aide de camp de S. M. l'empereur des Français. s En même temps que les plénipotentiaires ont procédé a l'écbang-e des ratifications des conventions, ils ont eSectné l'échange d'une déclaration renfermant les garanties demandées par plusieurs éditeurs belges paur les ouvrages de copropriété, 'imprimés d&ns l'un des deu~ pays avec interdiction de vente dans l'autre, a

MmmES m j(m.

""L' Paris.

Par décret en date du 12 avril, le conseil général de Loir-et-Cher est convoqué pour le 20 de ce mois, :i l'eB'et de délibérer sur un projet d''emprunt et sur les autres anaires urgentes que le préfet croira devoir lui soumettre..

Cette session extraordinaire ne pourra durer plus de trois jours.

Le bureau du conseil général sera composé ainsi qu'iisuit:

Président.M.'Crosmer; Vice-président, M. Boutr&ie; `

Secrétaire, M. de la Saussaye.

Par décret rendu sur la. proposition du ministre de l'intérieur, a été nommé:

Sous-préfet de la Réole, M. Grabias, sousrpréfet de Mirande, en remplacement de M. de Saint-Cyr-Montlaur,. qui permute avec; lui. i Par décret en date du. 12 avril, sont no~iméa Conseiller à. la cour de Besançon, M. Pion,' procureur près le tribunal de Dële, en -remplaoemeRt de M. Bouvard,décédé;

Conseiller à la cour de Besançon,'M. Desserteaux, subtitut pràs la cour de Dijon,an remplacement de M. Choupot, admis à la retraite (décret du le'' mars 1852) Président du tribunal de Blaye, M. RoI]and-Latour, ~président du siège de Monfort, en remplacement de M. Gellibert, nommé conseiller;

Vice-président du tribunal de Carpentras, M. Loubet, juge d'instruction au même siège, eh remplacement de M. Morel, admis à la retraite (décret du l" mars 1852) Juge au tribunal de Carpentras, M. Estève, juge suppléant au même siège, i

Jug'e au tribunal de Quimper, M. Dorn, juge d'instruction au siège de PIoërmel, en remplacement dé M. Le Guisquet, admis, sur sa._demande, à la retraite Juge au tribunal de Dax, M. Dufourcet,' avoeat, bâtonmer de l'ordre, enrempiF.cemënt deM;.Dumont-Besselére, admis a la"retraite (décret du !< mars 1853) Juge au tribunal de Melle, M. Main, juge suppléant, chargé de l'instruction, au siège de Roeheforf,.en remplacement de M. Belleroche, admis, sur sa demande, à. Ja. retraite; Juge au tribunal de 'Héràc, M. Colombet, juge do paix du canton de Damazan, en remplacement de M. Cazenëuye, admis sur sa demande à la retraite

Procureur prés le tribunal de Besançon, M. Chauvin, procureur prés le siège d'Arbois, en remplacement de M. d'Orival,nommëcQnseiller;

Procureur prés'ie tribunal d'Arbois, M. Sermàge, substitut prés le siège de Lons-Ie-Sauluier;

Substitut près le tribunal de Lons-le-Saulnier. M. Bertrand, substitut prés le siège de Dôle; Substitut près le tribunal de Dôle, M. Lescot, substitut présIesiëgedeMontbeliard,

Substitut près le tribunal de Montbëliard, M. Guichard, juge suppléant au siège de Dële; Procureur prés le tribunal de Fougères, M. Yzopt, pro'cureur préà le siège de Ghâteaulin, en remplacement de M.Lebottu-Dosmortiers, nomme procureur impérial à Montfort; Procureur prés le tribunal de Châteaulin, M. Leclai.r, subsistutprésie siège de Morlaix;

Substitut~ prés le tribunal .de .~lorlaix, M. Constant-Letrillard, substitut près le siège de'Sàvenay;

Substitut prés le tribunal de SaYéuay.M.GaulHerde La Grandière,avocat; Substitut prés le tribunal d'Amiens, M. Bagneris, substitut prés le siège d'AbbeviIIe, en remplacement'de M. Preux, noimnë procureur impérial;

Substitut prèsie tribunal d'Abbeville, ~t. Damade, substitut prés le siège de Douliens;

Substitut prés le tribunal de Doullens, ~f..Nez, avocat. –-On lit dans l'Oce'aM, de Brest, du 10 avril tf Hier, a heures du matin, M. le vice-amiral préfet maritime a passé la revue des compagnies expéditionnaires du p!e:niM at du deuxième régiment d'infanterie de marine.' a Ces compagnies embarqueront demain. H eu sera placé deux sur chaque vaisseau, et une par frégate. )) Voici l'allocution chaleureuse que M. le vies-amiral Tréhouart a adressée a nos braves soldats de marine, quelques instans avant le défilé

« Officiers, sous-officiers et soldats du ler et du 2<! régiKmentd'infanteriedemarine:

') Mardi, sous le commandement de M. le colonel Fië<: ron, veus formerez un corps expéditionnaire qui pren)) dra place au milieu de nos braves marins, sur les b~ti;) mens composant l'escadre de la Baltique.'

L~'vice-amiral de Parsevâl, qui commande, cette esx cadre, a reçu 1s glorieuse mission de vous conduire en M face des ennemis de l'.Em'ppe et de votre pays. a L& courage et le devoumënt que vous avez déjà monH très dans plusieurs combats, l'excellent esprit de diso cipline et de patriotisme qui régne parmi vous et que je M me plais à proclamer hautement ici, en vous adressant a mes adieux, m'est un sûr garant c~p dans cette nou)) velle et grave circonstance vous soutiendrez dignement )) l'honneur du pavillon français, l'honneur du corps auB quel vous appartenez. L'gmnereur, en vous choisissant parmi tant de braves H pour aller combattre, vous a donné une.preuve éclatante

Le comte Gaétan tira de son portefeuille la. carte de Sain~Servais, et relut l'adresse. Il est permis de se présenter a toute heure chez' sou créancier pour lui apporter l'argent dû; cependant, même dans ces rares occasions, il y a'de certaines convenances a' garder, et un débiteur, trop acharné à la poursuite de son créancier, peut paraître suspect. Ces mœurs phénoménales de solvabilité trop précoce sont de nature '.il provoquer des soupçons. Le comte, après avoir rénéchi,. nxa la visite des quarante louis a midi. Mais .comment employer les quatre heures séculaires que Fhorloge du Luxembourg gardait dans ses rouages éternels, jusqu'aux douze coups du milieu du jour? Quatre heures qui nous séparent d'un moment solennel semblent ne pas devoir finir, surtout si l'œil s'acharne a regarder l'aiguille d'un cadran, cette image m.ebile de l'immobilité. Le voisinage du jardin du Luxembourg' inspira au comte Sastan de Sullaùze l'idée d'entreprendre une de ces promenades qui abrègent les heures en'vous obligeant à parcourir une allée jusqu'au bout, et a revenir sur vos pas pour recommencer.. Ce jardin a été inventé pour les promenades de la rêverie et de la tristesse il y a surtout une allée toute sablée de mélancolie, une allée qui est l'antipode du :boulevarddes Italiens, celle qui aboutit a l'Observatoire, monument bâti pour la nuit, et toujours sombre le jour. Aussi le comt& Gaëian, qui cherchait une nature en harmonie avec ses douleurs, traversa d'un pas rapide le côté joyeux du jardin, et gagna, l'allée de l'Observatoire,déjà erraient, comme des ombres élyséennes, quelques étudians insolvables et quelques rentiers taciturnes, tous locataires de la rue d'Enfer. La grâce d'une matinée d'été ne projetait aucun jayon sur cette zone dû Luxembourg; le comte Gaëtan s'y trouvait a son aise,, et prenait même quelque plaisir regarder I,es ngures mélancoliques ou somnolentes qui-déSJaient entre ces éternelles rangées d'arbres alignés tristement comme un funèbre convoi du monde vég-etal.

A vingt pas devant lui, marchait un jeune homme qui paraissait dép&ysé dans cette zone, car' ses 'deux mains, croisées dërriere'le dos, retenaient un s/tcA de prix, dans une paire de,ga.nts paille, sans plis, ce qui, a huit heures du matin, annonçait un promeneur de haute distinction, ou un pair de France endormi la veille profondément par une oraison de !a séance, du Luxembourg, et oublié sur un fauteuil, par îe concierge, dans sa visite'de la mut,

? de sa haute connancé !tVouS devez en être Sers !gvous » devez surtout en être reconnaissons. Cette reconnaisw sance, vous allez l'exprimer ici, en criant avec moi, "avec enthousiasme et du fond du: cœur V't~remH pe~ur x `

Le gouvernement russe ayant décidé d'armer eu guerre le paquebot ~7<!<Hst!'t',qui faisait le service entre Saint-Pétersbourg et Stettin, l'administration:des postes de la Prusse à résolu d'interrompre également pour cette année la communication par eau entre ces deux villes, et d'expédier les lettres et paquets par la yoie'deterre..

–Onlitdansla.Pf«f<e:

« Plusieurs journaux répètent, d'après une feuille des dëpartemens, l'annonce delamort de M. Dieu, lieutenantcolonel d'ëtat-major en mission dans les provinces danubiennes, et qui aurait été tué dans une. reconnaissance faite devant Kalafat. x~Le.bruct de ce malheureux événement a couru à Constantinopleet a Marseille; on allait .même jusqu'à dire que la reconnaissance avait été faite la veille, d'un engagement important qui a eu lieu a Kalafat le 31 mars. » Nous croyo.ns'savoir qu'aucun renseignement n'est venu appuyer le bruit qui s'est répandu à cet égard, et qu'à la date des. nouvelles les plus récentes de Constantinople, on ignorait complètement dans cette ville ce qui s'était passe à Halafat le 30 et le 31 mars, et que, par conséquent,, en supposant que ce malheur fût arrive, il était impossible deleconnaïtre.

a II ya'douc lieu. d'espérer que l'annonce de cette mort si regrettable est dénuée de tout fondement.–Alfred Tranchant.)) » On lit dans le 'roK7oMt:6[M «.Plusieurs bâtimens marcliands ont été nolisés dans notre port, pour transporter du charbon destiné à l'approvisionnement des bâtimens à vapeur .de l'escadre du Levant. L'aviso à vapeur le 'A'M'fa! entrera demain en armement.

M Vingt-trois chevaux appartenant au prince Napoléon, sont arrivés samedi dans notre ville. Ils étaient conduits par six piqueurs de la maison du prince.

.)' Plusieurs ofûeiers d'ordonnance sont attendus'a, Toulon au premier moment. x La frégate la PaudM-e. qui devait prendre la mer incessamment, est encore au mouillage; elle a reçu ordre .de différer son départ pour recevoir a bord'une partie des~ troupes qui doivent 'arriver demain dans noti'e ville. M La gabare l'~efx*. va. subir, sans tarder, les réparations urgentes que son état exige, et elle sera immédiatement armée en'transport pour recevoir des troupes. s M. Appert, chef d'escadron d'état-major, aide-de-camp de M.le ministre delà guerre, est à Toulon depuis-quelques:jours. Il est descendu à l'hôtel de la~Crdix-d'Or. )) Le. fuMott a appareilë et pris le large samedi .dans la .soirée, faisant route pour AIger7 H Au moment où nous allons mettre sous presse,un bataillon du '!e dé ligne fait son entrée dans là ville, et se dirige versTarsenal maritime pour être embarqué sur la jP<MK<(H'<E.AureI.)' n M. le vice-amiral Dubourdiëu, préfet maritime a Toulon, a mis a l'ordre du jour de tous les services du port la lettre suivante, qui lui a été adressée par M. le ministre de la marine-: « Paris, le 3avril 18M..

» Monsieur le préfet,

)) Sous votre impulsion énergique et expérimentée, le port de Toulon a complètement répondu à mon attente comme vous le dites, et je.yous connais bon juge:.chacun a fait son devoir. M .L'activité, le dévouement avec lesquels notre' grand arsenal a su faire face, dans ces derniers temps, aux circonstances qui le pressaient de toutes parts, a été pour moi ud sujet de douce satisfaction. Je tiens à en consi-gnerici, pour vous spécialement, monsieur ~le préfet, le témoignage, vous chargeant d'en reporter l'expression surle persomiel placé sousvosordres. 1 1.

)' En vous donnant ici ~ette: assurance, je me ~lais, monsieur le préfet, a y ajouter celle de ma considération

très distinguée.

)) fem!)n's(re(!efàm<tr!')Mf<f!es co!o)t!'M, :`

)) THÉODORE DUCOS.t) n

–M. le général comte de,Sa.lles, commandant la. 10~ division, a passé hier en revue'les troupes de la garnison, a l'occasion du prochain départ du ,20e 'léger pour l'armée d'Orient. Arrivé auCha.mp-de-Mars, le général, accompagné de son état-major, a parcouru le front, des régimeus formant le carré, e~ ayant réuni les officiers du 20' il leur a adressé l'allocution suivante

« Messieurs,

') La guerre à laquelle vous allez prendre part est, personne n'en doute, juste et nécessaire. En jetant les yeux sur cette Méditerranée que vous apercevez devant vous, vous comprendrez que le gouvernement de l'empereur ne pouvait permettre au pavillon russe d'y devenir prépondérant, qu'il ne ponvi~t'supporter que le souverain de 60 millions de sujets réunit: à. son empire les plus belles contrées du globe et devint Je maître d'une populationmari. time qui lui.eût assuré la domination des .mers. Mais cette nécessité.de la politique est d'accord aussi avec la justice. I.a France, qui observe religieusement depuis quarante des traités qui oht si profondément froissé ses intérêts et son orgueil, a le devoir d'exigor que le droit soit partout respecté, que nulle part le faible ne soit oppriTté pË.r le puissant. Si les présentions de la Russie eussent été admises, si elle sortait victorieuse de la lutte qui commence, il n'y aurait plus de droit dans le monde, l'Europe subirait la domination d'un seulpeuple, laFrance et l'Angleterre descendraient au second rang. )'Vous al!ez combattre a côté des'Anglais pour une sainte cause vous allez rencontrer las armées que vos pères ont si souvent vaincues les m's seront dignes de l'héritage de gloire qu'ils ont recueilli; devant vous, lM Russes se croiront encore à Austerlitz et à Friediand. ).) Messieurs, il y a. six siècles, 1g roi Louis ÎK s'embarquait non loin de Montpellier,'pour.aller combattre les sectateurs du Prophète. Dieu ne permit pas que la victoire couronnât cette héroïque entreprise, mais le sang

Le comte accéléra. le pas dans un sentiment de curiosité oisive, pour examiner de près ce phénomène, et une boucle de cheveux de jais, collée sur une tempe d'un.brun créole, produisit sur le père de Blanche ~l'en'et d'une signature, lue avant la lettre. Il allait 'battre en retraite, lorsque, par .un de ces mystères magnétiques que le ry.pprochement fait fonctionner ~entre deux êtres associés par la symputhie, le prome'neur se retourna et tressaillit en étouSant'ime excla-

mation.

C'était le jeune San-Nereo. Le vulgaire appelle'ces :rencohtres un jeu du hasard il serait temps que la Providence détrônât ce faux dieu. ` Le comte de Sullauze se précipita, sur San-Nereo, le saisit par le .bras, et lui fit le signe qui signifie venez. Transformé, comme il l'était, dans sa coiffure, sa toilette~ et son allure, le comte ne fut pas tout de suite ~re~onnù par San-Nereo mais lorsqu'il eut fait un'sa'lut familier de la main, le comte s'approcha en regardant avec stupéfaction le comte Gaétan rajeuni. C'est .Dieu qui vous envoie pour me sauver,–;dit San-Nereo. C'est vous, répondit le comte d'un ton sévère, –.c'est vous qui marchez a votre perte en oubliant la promesse que vous m'avez faits.

Quelle promesse?– interrompit le jeune homme. –J'avais exigé de vous, San-Nereo, que vous_ ne vous montreriez pas en publie.

San-Nereo nt une pantomime si expressivement -italienne, qu'eHe'arracha au comte un sourire, qui se serait élevé jusqu'à l'éclat dans une moins triste occasion. Cette pantomime, accompagnée du regard, signifiait

Vous appelez .cela se montrer en public l'allée de l'Observatoire.!

Oui, reprit le comte avec douceur, je vous comprends. Mais enfin, vous m'avez rencontré, moi vous pouviez en rencontrer un autre. · Impossible !.cher comte on ne rencontre jamais personne ici Ce n'est pas un lieu public. Je puis dire même que je ne vous ai pas rencontré car vous ne ressemblez plus au comte Gaétan vous êtes un autre homme, et si vous êtes ici, ,c'est que vous avez, comme moi, une raison' qui vons oblige a ne pas paraître en publie..

–Sanr-Nereo,dit'le comte Gaétan, tout .cela n'est que spacieux; vous avez fait une grande faute vous n'avez aucune expérience des choses de ce monde';

du saint roi a porté bonheur & la cause la croix domine aujourd'hui le mo'nde elle marche vers l'Orient pour protéger le croissant, parce que l'Islam est entré désormais dans la grande.voie de la toléra.nce-et de .la. civilisation. » Vos aigles victorieuses assureront en Turquie le triomphe des grands prmcipes que ta France a défendus a travers les siècles yo.s.travaux.vos combats ajouteront à la gloire du souverain.qui a su dans sa patrie dompter le désordre et l'anarchie, car Dieu veut que Napoléon III soit également grand dans la, paix et dans la guerre. M Adieu, messieurs! Les liens qui nous unissent depuis longtemps ne se brisent pas en ce moment. Vos anciens chefs suivront avec l'intérêt du cœur vos travaux, vos combats;' ils seront heureux et fiers de vos succès, car ils ont la conviction que vous justifierez la bonne opinion qu'ils ont conçue, qu'ils ont donnée de vous. » Ne négligez rien pour que le 20° léger prenne place, dans toutes les circonstances, au premier rang, pour qu'il ajoute encore à la gloire de ces armées françaises, dont les drapeaux portent les noms immortels de Rivoli, d'Iëna, d'EyIau, de Wagram, delaMoskowa. Que bientôt de nouvelles. et héroïques batailles apprennent au monde que les enfans de la France sont toujours dignes de leurs ancêtres, que le Russe tremble en vous entendant pousser le cri de V'M !'emp<'t'CM!

)) Adteut )) –Le ministre de la, marine vient d'adresser aux préfets maritimes et à tous les chefs de service de la marine, la circulaire suivante: ~"Messieurs, )) Je vous ai notifié, le 21 de ce mois,la décision rendue, sur mon rapport, par l'empereur, aûn de subvenir aux besoins les plusurgens des familles des~marins levés pour le service par suite d~un appel postérieur au premier;-je suis heureux d'avoir a vous annoncer que les efforts particuliers se joignent ici à ceux du gouvernement, dont la tache est ainsi rendue plus facile.

» Le conseil municipal de Nantes a vote, dans sa séance du *? mars, une première allocation de 12,000 fr. destinëeà être distribuée en secours mensuels, pendant l'année courante, aux famillea.des'marins levés pour le service, que l'absence de leurchef ou de leur soutien a. plongées dans le dënûment.TDe son cote, la chambre de commerce a consacre-pour cet objet une somme de 2,000 fr. "De telles marques desympathie pour une classe d'hom-' mes qui se voue avec tant d'abnégation au .service du pays m'ont profondément touche, et j'en témoigne ici publiquement ma gratitude à ces honorables assemblées. Il est une autre mesure, tentée dans le même but, et dont les heureux résultats me font un devoir de vous en-

tretenir.

"M. Diéres-Montpla.isir, commissaire de l'inscription maritime à Calais, a6n de rassurer les marins appelés au service sur le sor.t de leurs ïamilles, qu'ils laissent trop souvent en proie a. la misère, a propose aux pêcheurs non .compris daus les levées d'abandonner, en faveur, de. la femme, des ëhfahs.et des vieux p'àrens de ceux qui doivent aller soutenir l'honneur du pavillon de la France, une.demi-part de matelot par marée et par équipage. )) Cette proposition a été parfaitement accueillie une commission, dont les membres sont élus par les marins souscripteurs, a ëtë chargée de distribuer, _entre les familles .indigentes, les secours ainsi obtenus'; et près.de 1,200 femmes, enfans. et vieillards, que la ville de Calais ëtaitimpuissahte.& soulager, ont pu y participer.. ') Depuis, les armateurs se sont associés cette, gêne-, reuse mesure en consentant spontanément à verser 1 0/0 sur le produit brut de la pèche, à. la caisse spéciale de secours ainsi formée..

« Je m'empresse, messieurs, do signaler ces dispositions a. votre attention, en vous invitant à en recommander l'adoption, afm qu'elles se propag'ent,s'il est possible,dans chaque quartier elles peuvent recevoir leur application. En resserrant par là les liens qui unissent depuis si longtemps la grande famille des marins, on obtiendrait le-preeieux résultat d'adoucir, pour les inscrits appelés au service, l'amertume du départ.. H Je n'ai sans-.doute pasjbesoin, d'ailleurs, de faire observer que, l'on ne doit procéder, dans cette circonstance, que par voie de conseils, et qu'on ne saura.it, sans faillir au but qu'on poursuit, user de contrainte pour obliger un. marin qui s'y refuserait à concourir'à. l'alimentation decette eaisse.desecours. "Recevez,etc.. .jEe?~!)t;'sh'es<'c)'e<a~d'<o<f[man'Mee<. et dMco~oHM, Signë':TH. m;cos.M »

Le P&arg ?s Zo~'e annonce que le nom de la, T~e-~e-A'a~M sera, donné à. un bâtiment de l'Etat qui vient d'être mis sur les chantiers.. -Ce bàtiment est un vaisseau à vapeur du modèle du

j~pO/MH.

Le nom de la ville de Nantes n'avait encore été porté par aucun navire de la marine militaire. On lit dans le ~'map~ore de Marseille f~Par le paquebot de la compagnie des M. LIe.Bosp/to)'f, entré hier dans notr& port, nous apprenons l'arrivée à Malte et le départ pour Gallipoli du.va.peur de la coinpag'nie Bazin, Léon Gay et camp., l'.E'<<<t')t. M. le gënëra.1 Bouat et son état-major étaient à'bord de ce navire. )' ))Le ~'o!<K<°M:'s<e iinnonce que le consul-de Russie a Marseille a fait enlever l'écusson placé au-dessus de la porte du consulat.)) o M. l'archevêque de Bordeaux, MM. Ie3évëques de Strasbourg- et de Nancy yiennent d'adresser au clergé de leurs diocèses des mandemens, dans lesouels i s ordonnent des .prières pour le succès de'nos armes en Orient. On lit dans le JUeMort'a! d'm~M.~ du 11 avril': Un 'décret impérial du 28 mars supprime les commissaires de police départementaux dans tous les dëpartemens, sauf ceux des Douches-du-Rhone, delaHaute-GarqnneetdelaGirpudG. ))Un décret du même jour: institue un commissaire central de police dans la ville d'Amiens, avec extension de juridiction a toutes les communes de l'arrondissement ~'du chef-lieu. _)'~En8n, par un troisième décret, M. H. Brayer, ancien tommissaire dëpartemental, est nommé commissaire cenitral de police a Amiens. M

vous ne savez pas qu'il faut arriver jusqu'au-ridicule' .des précautions, quand ou veut réussir? Quand le malheur nous en veut, il nous fait glisser sur. un atome. Tenez! ajouta le comte Gaétan en regardant t autour de lui avec'une sorte d'enroi, –mon cœur bat et mes pieds tremblent. J'en fais courageusement .l'aveu, j'ai peur! I Et que craignez-vous ici~– demanda naïvement

San-Nereo.

Vous êtes un enfant, mon ami, reprit le comte; ne causons pas plus longtemps ensemble. Gagnez la campagne par la plus proche barrière, et rentrez chez vous, en nacre, ce soir, après deux heures de nuit. –Voulez-vous descendré dans le jardin botanique, dit San-Nereo, nous causerons plus a notre ais~ Mais.je n'ai rien a vous dire, mon cher Nereo.. Riau, absolument'rien ? demanda, le jeune homme d'une voix n'btée par un'désespoir aigu. Et prenant le comte Gaétan par le bras, il le conduisit a l'escalier du jardin botanique, et l'entraîna 'dans cet autre désert, vferge de botanistes. Tiens!– dit le comte Gaëtan, endescenda.ntl'escalier,–je ne connaissais pas cet endroit. Nous avons encore, .reprit San-Nereo, de l'autre côté, l'ancien clos de la Chartreuse. Mais, dit le comte Gaétan qui prenait pitié de l'état désespéré de ce jeune homme,–mais je vois que vous connaissez a merveille tous les coins et recoins de cette sojitude.

–Parbleu! je n'en. bouge pas; j'y fais élection de domicile. Voila ma vie, mon cher comte Gaétan, et. vous allez juger 's'il est temps que cela unisse. Pour obéir a votre consigne, je sors tons les matins à l'aube de chez moi; je traverse Paris. A cette heure il n'y a que des balayeurs qui arrivent et des. chinbnniers qui partent. Certes/je ne crains pasd'être.-reconn.u par cette population. J'arrive au Luxembourg en suivant toute sorte do chemins de traverse, et je passe ma journée dans l'allée de l'Observatoire. A puxe heures et a six, je fais deux simulacres de repas, rue~Madame, dans un cabinet particulier.. Vous dire cequejesounredans cette'allée du Purgatoire est chose impossible! J'ai'épuisé mille conjectures surles combinaisons probables qui peuvent faire rompre un mariage au pied de l'autel, et, -dans toutes ces conjectures, je n'ai rien trouvé d$ satisfaisant. Main~tenant, je ne pense plus, je ne veux' plus penser; je vagabonde, comme une bête fauve,' dans ma prison, sans Irc~tYpr une issue. Un espoir qui décro!t

@n lit dans-le Jtfatu~Mt' a M. 'de Grimaldi vient recevoir (la !& reine d'Es- pagne le grand cordos de l'ordre d'Isabelle-la-Catholique. B

–Le département militaire fédéral suisse vient de déléguer sûr le théâtse des hostilités, en Orient, pour suivre les'opérations militaires des puissances occidentales, un des ofnciers supérieurs les plus instruis de l'armée fédérale, M. le major Von Arx, ancien secrétaire de la~direction militaire. La, promenade de Longchamps a été favorisée aujourd'hui par un temps admirable; aussi, la quantité de voitures, de cavaliers, et de piétons qui se sont rendus aux Champs-Elysées a-t-elle dépassé ce que l'on avait vu depuis longtemps. De la. place de la Con" corde au rond-point, surtout, l'af&uence était telle que les vastes contre-allées étaient beaucoup trop petites pour contenir la foule des promeneurs, et qnelachaus'<< sée du milieu ne .suffisait pas à la circulation des voitures a peine si les cavaliers parvenaient a se frayer

un passage entre elles..

Le long des allées latérales sont des rangées.de bou- tiques où reposent les diverses petites marchandises exposées a larcuridsité du pubUc, etsurtout ala convoitise des enfans. Un peu plus avant, sons les arbres, sont les vastes tentes et les grandes baraques t des saltimbanques et des .phénomènes plus ou moins vivans. foule se porte de tous côtés, et partout elle est très serrée, tant l'~fâuence des promeneurs est considérable.

La foire de Pâques, dite Fon'e CM ~<ttM <~ep/e< qui attire, chaque année, une grande afnuence de monda à. la barrière du Trône, commencera,'cette an-née, le dimanche de Pâques, 1G courant, et durera.. jusqu'au lundi 1er mai inclusivement. Comme les années précédentes, lés spectacles et les jeux publics occuperont la partie nord de 1~ place du Trône. Les étalagistes de la. foire seront placés en deux nies'dë l'autre côté. du rond-point, o'est-a.-diro sur la droite de la place, et dans la. rue du Faubourg". Saint-Antoine, a partir de la rue de ReuiUy. La Société d'horticulture du département de la, Seine fait dresser en ce. moment, aux Champs-Elysées, l'édince en bois et en vitrages sous lequel élis abrite annuellement ses expositions printaniérés. Le local sera construit de façon & ce que Ta fontaine qnf orne le.carré se. tro'uve ~placée an milieu d& l'allée-la' long de laquelle doivent être placées les-neurs.' ."On ..compte cetta année sur une grande afnuenca d~exposans, Don seulement des départemens vosins,, mais encore d'autres plus éloignés, f .–Un bien donloureux accident est arrive hier a. l'entrée du passage Bourg-Labbé. Un enfant de dix sus,, appartenant a nné~-famillé pauvre des envu'one, avait-été!chargé deconduireson jeune frère a l'école. Celui-ci n'ayant pas vonlu marcher,'son; aîné le pTit. dans ses bras et voulutl'emporter, mais, ayant fait un faux pas & la saillie du trottoir, il tomba, et la chutai fut assez malheureuse pour que le. jeune frère se tuâ~ sur le coup. Quand on essaya de .relever les deux en-' fans, pensant qn'ils étaient légèrement .btesaés, on s'a' perçut que l'un des deux avait cessé de vivre. M. Xavier Eyma vient de.publier chez l'éditeur Giraud le troisième 'volume, de Ses études sur l'Amérique. Ce nouvel ouvrage, intitulé les..P<-a<M'-jRoM~, MeMe <~ t't~ ~M ~H~e)i.~ est destiné a~ obtenir un grand succès de curiosité. 4 C'est lundi pro chain n'qu'aura irrévocablement lien Ie~ tirage de la ~o~r:'e ptCNt- Les Billets pri~ maintenant participeront non-seulemeht a. ce tirage~ mais aussi-a un antre, d'une grande importance,; et', ~nt un des Lots a'uno valeur de Cent-miIIe'francs.~ ;Detoutes~es Loteries, autorisées, la P<ea)-<y< est cell~ ~qui a tenu beaucoup plus qù'elle.n'a.vait promis soncapital, d'un million, ne l'avait obligé ~fournir q~ itrois cent cinquante lots;, elle en donne deux cent~ de' p!us. Elle reprend aussi contre espèces, :et sans dépréciation aucune, les lots importans de dix: mina :francs,'quat.re-vingt-dix'miHefrànGs,'ètc. –A dater du 15 avril courant, l'étude; de M" Moe'qnard, notaire a Paris, sera.transférée delarue de !a.Paix, no F?, au no 5 de la même rue..r Par un décret impérial du 1< avril 1854, Jtf. ~aMt'ar~, ancien principal clerc de .BeaM/eM, notaire ii Paris, a été nommé notaire a. Beauvais, en ren~ace,mentdeM.Devimeux. ERRATUM. En annonçant, dans la Pre~g da :conrant, lelivre de M. de'Lamartine LECTURES pobn Tous, nous avons omis de dire que l'ouvrag'e se trouve'' e/tM j~. GroM~, rtM (~e F!7~Ef~Mc, 31. .POM)'~ow<M;Mnqt~eHe«!u~ouf;

I-eMeretaired?.iarMiiCt:Mi:ÈM.'BnBAïNB.

'Dep~eïnens.

ISas-'EhaM.–On lit dans le Co~'r/e~ <~< jBa~-jï/MH Un affreux accident est arrive dans la-soirëe de~-endredi 31 mar~, dans la filature de M. Lehr, àBitschwilIer,; Au moment .un ouvrier, nomme Gr'aS', mettait lacoui-~roie dans la poulie adhérente à l'arbre de transmission qui est toujours en mouvement, son tablier et sableuse; se sont entortilles autour de l'instrument, et le malheu-~ reux a été emporté p~- une farce rotative faisant ~5 tours 'parmmute. .Foulées à Ja fois par la pression de Ja machine et par la partie supérieure du hangar, les deux jambes de Graff se sont désarticulées violemment et ont été lancées dans' 'unjardin; .un de~ses.bras aëtë coupe de la..mëme manies

chaque jour me soutient encore un peu dans cette névreusë promenade de seize heures;, je compta prouver une de vos lettres le~-soir-f en rentrant chez moi. La lettre' promise, la lettre attendue n'arrive jamais. Comte Gaétan, cette vie est intolérable c'est l'agonie perpétuelle sans la mort. Au nom du ciel, que notre rencontre d'aujourd'hui na soit pas stérile venez a mon secours par une bonns parole, ou tuez-moi par la révélation de votre secret. Le comte Gaétan reg'arda le ciel et prit an'ectue.usement la main du jeune homme.Croyez bien~ lui dit-il;~ que le plus infortuné de nous'deux, c'est moi.'J~ai mon désespoir aussi,'dans le fond de mon amè, et je le g-arde. Mon Dieu meo. Dieu, ajouta-t-il en versant quelques larmes, ne me demandez rien.

Eh bien dit le jeune homme d'un .ton résolu, eh bien ma résolution est prise. –Que ferez-vous? demanda le comte avec enl'oi. .–Ce que fait le désespoir épuisé.

'II y eut un moment de silence; le comte Gaétan re- gardait la terre et paraissait méditer' profondément puis relevant nerementia tète Comte San-Nerêo, dit-il, vous voulez porter su~. v~ts des mains violentes la pensée d'un suicide est là, dans votre front.. Le jeune hpmme.ne répondit rien.

–-Et bien! sachez encore attendre huit jours, e~ dernier'délai expiré, si je ns puis vous appeler mou g'endre, Je me rends chez vous, et je vous dis comt~ San-~erep, je vous jure sur l'honneur .que. ,1e nls dt? mon ancien ami ne mourra pas seul. 'Nous mourrons

deux. ·

San-~erco croisa les mains, les éleva sur sa .tête, et s'écrja: –Mais quel est donc cet horrible secret qui vous conseille la mort violente, a vous aussi? Acceptex-vous?–dem!'nda le comte Gaëtan-d'u~

ne voix ferme.

J'accepte le sursis de huit Jours que von:) ma donnez, dit le jeune homme en serrant la main du"' père de Blanche. –Pas~n mot de plus! reprit Gaétan. SéparoDgjious.etahuitjours! .11 monta lentement l'e-calier du petit jardin, et pnr~ tit pour payer sa dette a Saint-Servais.

MËRY.

(/~<.<Mf'('(<~0!<<


re; en&n, n'&yaat plus d'a.ttac!)ë, son corps est, tombé à terrë.ijorsqù'on l'a. relevé, sn. tête' n'avait plus de forme humaine. Malgré ces horribles mutilations, Gra.ffa. encore vécu une heure et demie après l'accident il & expire à l'hospics'de' thanh après d'indicibles souffrances. BM.LehradecInrë spontanément, nous aimons a. le constater, qu'il prendrait soin de la. femme et des cinq ënfans du malheureux Grraff, qui n'était âg'ë que de quara.nte ans. Il ëtait origina.ire d'Ottmarsheiln. Naf a.–L'a-Uénation partielle des forêts de l'Etat Bises dans le département du Jura, qui devait être fa-ite la semame dernière à la préfecture, n'a pu avoir lieu faute d'enchères assez élevées. Pas-de-Catais. La Société des Amis des arts, deBoulogne-sur-Mer, vient de décider que sa. 9" exposition de .peinture, dé dessins et de gravures, aura lieu cette a.nnée du'37 juillet au l' octobre inclusive-

ment.'

Les buvrag-es envoyés la Société ne seront admis que jusqu'au ICcoui'MLt.

jh~an~er.

Att~fteppe. LONDRES, 12 avril. Suite et nn de .là séance.des Commmiea dull «En réponse a une interpellation de M. Gibson,~ lord John Russell déclare que les dem&ndes faites par le ministre de Turquie .au,gouvernement grec.ont été. faites par ordre du gouvernement turc, sans s'être concerté avec le ministre anglais.. )) Mais après ces demandes, et au moment eu elles étaient soumises a l'examen, les ministres des quatre puissances, la France, r'Àngleterre, l'Autriche et la Prusse se sont assemblés ils ont adopté une résolution qu'ils ont soumise au'gouvernement grec, et aux termes de laquelle celui-ci devra donner une réponse aux .demandes qui seront raisonnables ~n elles-mêmes. a En ce qui touche la presse grecque, ce qae le gouvernement turc demandait, c'était que le gouvernement grec n'encourageât pas dans ses journaux les désordres et, les troubles dans les provinces turques. Cette demande était fondée sur la ligne notoirement suivie, par le gouvernement grec dans ses Journaux, l'elativement-aTagitation des provinces turquea. LORD JOH~ RUSSEU.en réponse a uhe.mterpellation deM.-DisracM, sujet ~du prétendu rappel du mi-

SPECTACLES DU 14 AVML J1854. aujourd'hui Veudredi-Saint relâche à tous lés théâtres. TMBUNAL BE COMMERCE DU LA SEINE.

DÉCL.UtATMKS BB PAn.UTES.

Du 1S avril 18&1.

D~ R.u'T-E'~EAU (Charlotte)', g-r~Yatiere et vmturi.ere, chassée du M~ne, 64, commune, de

Vaug-irard. J.'c.M..&r.eUQ)i; s. p., M. Hennon-

!iet,'ru.e.Cadet, 13. 'r. pa.rie,-lS-&yrillN54. tnjn.E. Colz'! .dispomble, en tonnes, 101 a" & ON Ma id. tous fûts, 99 50 à. ox~ M.. EspRn'. -3/6 disponible, 180 B~a oBB BB, cou-

Nmt diimois~ 180 sx.. j.

sAVO!').– Marseille disponible, 104, BM! courant t dumois,104i~M' -.nn t. sucRE. Exotique, bonne quatrième, 132 )M a. «M M;indigène,id.jl28M)a)'Ha M~ GRAINS et FARINES.-Paris, 13 a.Yi-îl 1854. `

tEn~m!Bt.n:6tr.oe<OOk)!i t'ecMK!

~mYages. /?Sq.Mk.~ ~M &1~ Ventes. tf0 M. ? OS84(<M Restant. M,569' 66 f t57u 41 M 45 M Cot<r<)MO!/<M't. nuisson.?.

!)ùiour.5if.COe.ReteYé.

tie fa Quinzaine -53 5S '<s< a Ht!< · Ï~M~teM. M Ativr.. M 83 54 )5 aeqùa'. -M Cuissos' Ten~ten~pon<& Revente.Krua~: ~'s.

SERV:Ms. CHENNS 'M~ COMPAGNE M CHËMM M î'EK M K8RB. ` Un bureau'centrai.est efabli.a Paris, rue-Croix-, des-Petits-CngLjpB~, M.prgsitt Banque et la place

doâ Victoires.

On ~ëut' déposer dans ce bureetu.-sa.ns aucune &ugmeRtatioji de prix, les articles de message- ries, ma.)'ch<nidisesLà"gra:nde.vitesse, ajianee~, pa'aer3~v!deùrs, -ete:a. -expédier pour tous. i~s pomts desservis par le chemin de fer et pour l'Angleterre, la Belgique, la Hollande, la Prusse, la Russie .et toute l'AUemagTie. Les marchandises & petite vitesss, jnoyennant !'a.ddltion des frais de camionage, sont, à la convenance du commerce, enlevées au domicile des expéditeurs et transportées & la gare pour toutes les stations de la. ligne et points au-delà. Ce bareMMSt le seul qufsoit tenu par lassgene: direets de !acompitgnië:dës chemins de ferda Nord: Le public n'est assHJRti.~aucun'supplë~ ment de prit.'frals,' accessoires 'ou .commission. La'rësponsabilite delà eompagme;pour les articles q a ilui spnt'co~Res est la même dans ce bureau cpntral que~da~.les bureaux.de la gare. .CHEMIN DE FER D& SAINT-GERMAIN' (Eue Saint-Lazare,124).. D~sfts fT)tet!re &e«!-e ~ptttx~ 1% dM N~«H. 'Prix .rëduits de la semaine:.

Sain~rGenna.in, 'Chatou et .Croisy, ? c:Rued et~aterre, 60 ë.; Co~mbes &t Ai~nteuu, jM c. As~éres, 30 c.; les enfans, 20 ç. 'Omaibus; 15 centimes (somame et dimanche).' L'un d8S).;ér&cs N.J)outf<

1. 'JUGEMENT. ARRET~~TmPÂC~ f 'Napoléon, par la grâce de Dieu et la volonté. ï~ionàte, empereur des Français,

A tous Drësens et avenir, salut.

T~otre cour impériale de Douai, chambre des appels de police correctionnelle, a rendu l'arrêt 'suivant: ` Audience publique ;de la cour impériale de Douai -t.' chambre, jugeant GG~'ectionuellemem ie Yingt sëptsmbre mil Imit cent cuiqua'ite-

trois 'u `

Entië les rieurs RoItIfus-Sëyrig et compagnie, demeurant a. Paris, rue ~e l'Echiquier, 4~, partiea civiles en cause, appelons, par aot.e reçu au 'vreffe du tribunal de première iiistacne de Lille, îe Quatorze juiruail huit cent cinquante-trois, d'un tugem~it rendu te 'dudit mois de juin car le ~iiêrnc tribunai, en matière correction-. *~le représentes n l'audience par M'- Estabel, avoue' 'HSistê"dëM'=S3nard, avocat du barreau

ràe:paris ` ~it usté-Franeois-Jose h râri-

~i~ur' AuRuatë-Francois-Joseph Fàri-

Ti'm~ ipUne a~c de trente-huit ans. constr~c~mec~n!cienàSaint-.A.mand-les-Eaux, ~n~an~trme,ndet~u~raissant en personne, assiste de M-, Roliand, &vouë, et dHM'-DumoM, avocat, son défenseur-, Prévenu de contrefaçnM « Attendu que Rohifs et Sayrig- oQi., Je vingtcinq'octobre iml liuït cent quarante-huit.M.[iu. un brevet d'invention ayant undoubitiOf!jet,.ceiuidël'app!ic:i.tio:ide t'i f.j;t'trii'u:?e a.la6ibrieation etau.' rafanagR d.t m: ccim d'MM cupare't iX)ur realiserJ'ideL' de. eettH :ip~c&tion, et que, se prétendant, à l'exclusion de tous autres, propriétaires de M.'f:n<'<?'<, i'sont le-SO janvier 185-2, fait saisit'. (lanp les !;te!iers de FAUt~A.~x JEUKË, consti')ictcu.r n'eeatlic'e:' ..1 Lille, différentes pièces form'mt isa p~)'t'?, ou ef~a~M M~eMtt'ef.! dndit appareil L r M Que, pour repousser cette saisie, Ft~rs'x pr~te)i'l,des9ncôtë, que la double inve.ntion pour laqroHt' non!.Fsët'SMYR[G 0!).tobtenuIeuM brevets n'est pas uouvelie, et, qu'à ladite du <)ar;.3~ (h' !e!M' deinande de eettH invention, ccn. '!ui~:U!~ Ktats-rnis ;i~ ie bfn'ft MURH du 3 cstobM I~t, et, ett Au~ietei-M, pn;' ft'. brevet tf.4.Yt'Am. et MtH, du. 21 octobre 1817, eta.it tombec dans le domaine publie

? attendu, quant a. l'<tpp<<M<i'<M de Ja ~orce fëntFifua.e a la fabrication du sucre, que noHLFS et SËYM'i, tout en continuant a soutenir qu'ils étaient de bonne foi, lorsqu'ils prétendaient fitre les premiers qui ausseht fait cette dëcauverte, n m<<POmMisMn~~u~ a!nsi que-I'a j.u~ë, d'ailIcu"~ Iacr,u:'impari.:ds.dn I~uai loi sep e'ubre '}352"'et la ;iouy du P<ris, ]e S5 fevi-ier iK5:J,"que <3tt.a applicatioa, fOtfjLme- ~M ~'Mont. otait <-onmi.d~ avant robtentiQ); de leurs b~vets': qae, du res'e, ils ne!i .io;;t f~ë!)~.i plus-un c ef ti~ë leurs-oanciusion.s;

t;Qui'n'')'~<Ionc, f'n lu cause, (lUitMGligr' cuer ?', 1 ëp~a.~e ,)ù Rohits et Seyrig- 'ont, pout' ht pL~miëj'e fo~,n'~ su jour leurs apparei]~, «t~ turt'n.M .Tautran s~paret! .s'tH'jiabIcsjcnri'onnaient dëjmK<m6irie:ment, E&it & 'ranaf' ~.oit & rf'trau-rc! o'~ du moins avaicut re":] urhj ~aM~H~Kufriaa[i<(;~ut~ti;.ax~(:u!«:

nistre de Prufise près la cour de ëamt-Janies, dit ,Je regrette de ne pouvoir donner la chambre aucun renseignement a. ce sujet. J'ai vu le comte Clarendon; aujourd'hui, mais je n'ai pas eu de conversation avec! lui. (Ecoutez!) !) LE CHANCELIER DE L'ÉcmQL'tER (M.&ladstonë), en déposant'sur le bureau l'exposé des recettes et dépenses de l'année, déclare ne pas vouloir entrer dans des détails.

M. Disraeli se propose de demander des renseignemens sur-divers points ce sera alors le moment .opportun de discuter cette matière. L'excédant .ou surplus actuel pour l'année qui a fini le 6 avril était de 3 millions sterl, )) C'est I:). un état de choses très satisfaisant. La recette a dépassé mes prévisions, de T49,000 liv. sterl., venant surtout delà taxe de la propriété et des douanes. Quant aux balances du Trésor, en 1853, la somme au crédit du Trésor était de T,859,000 liv. sterl. Le 5 avril, elle était de2,'7T8,000 liv. La réduction, en conséquence~ a été de 5,081,000 liv. sterl. lia été remboursé 8,048,000 liv. de dette consolidée. `'

? La. dette non consolidée a été diminuée de L,718.000 livres. Le montant intégral des divers paiemens faits dépasse 10'millions. Le chancelier de l'Echiquier ajoute que !e chifh'e des bons dé l'Echiquier déjà. émis est de 1,100,000 liv. inférieur au chiffre autorisé par le parlement; et j'espère, ajoute-t-il, pendant la présente session, n'être pas obligé d'augmenter cette partie de la dette publique.. B Le. crédit public, en Angleterre, est bien .établi les fonds anglais sont cotés au-dessus des fonds étrangers, et notre Bourse, en dépit de la guerre, n'a subi que peu d'oscillations, comparativement ce qui s'est passé en d'autres pays, soit maintenant, soit a d'autres époques critiques.

a M. D'ISRAËL! et M. T. BAMXG présentent quelques considérations.. La discussion ne continue pas, et la chambre s'ajourne au-27 avril. B

On lit dans le y<mM

« Nous- apprenons qu'on a saisi chez MM. Napier,.a Glascow, deux machines a. vapeur de la force l'une de 400, l'autre de 450 chevaux, destinées a des frégates de guerre a. hélice et fabriquées pour le compte du gou-

)) Attendu qu'avant d'arriver à. l'appréciation de l'aopareil RohIfsetSeyrig.'il n'est pa~s~ns ( infère:' de reciiërcitër et d'établir ]ës procèdes employés dans la -fabrication du.sncre, a. l'ëpd- ] ;[ue ou. ces derniers ont demande et obtenu leurs 1 M'evets ~i j Qu'il résulte des elëmens produits et discu- J :és, que, dans la pratique primitive, on versait le sirop cuit, provenantdu jus de la betterave, ] dane'de grands vases de forme' conique perces dans le bas' d'un seul trou, et dans lesquels 's'opéraient..la. crista.llis.a.tion eUe clairoage;quë ~e n'était qu'après plusieurs semaines', que l'é- tat de cette cristallisation permett&i' de déboucher.le trou par lequel-s'écoulait la mélasse, et de retirer du vase', le sucre cristaIlisë~K maMe. et qu'on ecr(Ma.)< ensuite pour ainsi lelivfër au commerce

'Que, plus tard, en 1843, Schuxembach apporta à ce procède long, gênant et coûteu-x..une gran- de amélioration, en :versant d'abord lesiTop'euit dans de grands vases de tôl&etde cuivre pour en opérer la'cristaHisation, puis, prenant le su-. crëainsicristallisé,-it'le bêchait pourfaire sor:ir la mêlasse des cellules qui la retenaientcap- tive, triturait ensuite le tout, en formait une pâte granuleuse ou semi-ûuide qu'il plaçait dans les'caisses plates ayant un fond de toile méta.1- ~ique, à travers laquelle s'échappait, par desmilLiers de. trous, le liquide et la. clairce; .et, au moyen de ces.opëra.tions successives, on obtenait 6s ~!<tes ~OM~, un sucré parfaitemant purge et clariSë, "Que tel était l'état, de la science en indus- :rie sucriére, lorsque Rohifs et Se big', ayant reconnu que le procède de la force centrifuge, employé par Penzoldt pour le séchage des ëtof- fes, pouvait. 'avec quelques modineations, être applique àlapurgationeta.uclaircage des su- ères, construisirent un. appareil compose d'une enve]~ppe~mn'mbile-'et'ci-rctilaire'eft-~eate--dans laquelle 'fonctionne un .tambour cylindrique mobile, formé d'un fond Dlein,eu\plateau infé- rieure etd'un plate~fu aKKMiatM N)tpcr!<i). avec ouverture centrale vide; dont les'parois latérales sont. fosnëes. d'un'tissu mëta!iique revêtu d'.un ni de'fer toim)6 en hëlie.e 'et -traverse 'pai'.un axe ou arbre vertical; 'e.u duquel est tni.' renflementconique: H Que, pouropërer, OR place la pâte semi-nui- de de ScAuMmbac/t dans le tambour mobile, qui, mis ënmouveinent a.vec rené rapidité-telle qu'il accomplit'de-douze. a-quinze cents évolutions a la minutB,c.!ia.ssë, pin- l'enet de, la force centrifuge.cette'p&tH gemi-nuide.contre les parois l'atërales a. traders tesquelii6gs;ëchappantalors les mêlasses ëb n'y retient att~ebe que le sucre.que la clairce, versés en temps utite,.a-traverse .et a rendu entièrement, purg'e'ctelaria.e;~ )) Que cette opération, au lieudegemaines'et de jours qu'il falI:iit,&utr.efoisjMur_l:t.cqnduirt< à nn, s'accomplit ainsi en Cttig ou6;a;m!tm<M: "H Attendu'oue, si l'on examine de près la spécitioatMn du brevet de Rohifs et Seyrig', la destination et l'usage des principaux organes, qui coih posent leur appareil, il devient évident que le cône qui se trouve a la partie inférieure de l'axe, ou arbre vertical, n'a pas seulement pour objet de concourir à la solidité de l'appareil, m:us encore d'opérer, d'une manière plus prompte et plus ë~aie, la projection de la clairon contre le sucre de a purge, qui se trouve attache aux parois dudit appareil; )' Que la destination du-p~MM a)mt<!ci;'s supérieur est d'empêcher les effets dommageables du mouvement ascensionnel, en maintenant dans l'intérieur du tambour, soit la pâte semi~uid.e, soit la clairce, qui, sans cet obstacle, seraient lancées en grande partie au dehors. a Que le peu d'ëlëàation du tambour permet l'ouvrier qui doit verser la clairee, de.choisir le moment opportun il doit faire cette opération

M Que l'ouverture centrale ~e du tambour permet également d'v verser la~airce sa.ns qu'elle rencontre leHM!M<!reo6~ac!e et sans qu'il soit besoin d'arrêter ni mémo de ralentir le Mouvement imprime audit tambour.

)) Que si l'on examine ensuite, avec attention, la machiné Hurd invoquée en premier lien par Farinaux pour faire tomber les brevets obtenus par Rohifs et; Seyrig, il est vrai de dire que, si elle se rapproch:; de celle de ces derniers par sa forme gënëràle, 'et par son ta.mbonr~mobi'e H faut reconnaïfr.e, en m~me temps qu'elle en diffère pa<pOt)t~<M~<M~MM)!!<e!~ M Qn'eil eS'et, on n'y trouve ni le <~< si utile pour la projection de 1:1 clairce, ni le p/t~ccHt fUtHt<t;~ supërieur, destine a. arrêter les eSetsde la. force :)Mettsionnelle;. H Qu'a la vérité, l''a'rinau'ih.KOutient que le cercle sa'.Uant qui_ se trouvé'a l'ouverture dntambou 'mobile deHurd est le p<aM <Mtit taf'f de R~hifsei Seyrig', et qu'il a la mëtne destination; m':i! que tout ëtab'it, au contraire, que c'est seulement tt?t c<i'o'<' 4'a«ac/ic destine à. relier entr.j elles les diverses parties ds l'appareil; B Qu'une première, preuve de cette vérité se trouve d~ns la spécification de Hurd, où.il indique lui-même 1~ deA'f!'xa('o)! de ce cercle <fJefais,dit-'il, un fend. ou base solide, de )) forme circulaire, sur. lequel s'élève unchâssi!! i) dn fil métallique, en fonne de cylindre for.ro s d'un 81 mët-alliqu~fort, ou d'une bande më):ta.iliqueforni.ée~!} liëlice, et maintenante en H. cette forme p~r un nombre convenable de trina gles on tiges jnétalliques verticalfis, nxë.'s dans lëplateau, ou fond, et dans le My'cte meK {~xf, ou bord, qui est lié avec l'arbre cenx tr~! 'm "M~'t ~e 6)'a~ )' )) Qu'aine! donc, ~ard n'a j amais considéré ce cero'.e que comme un co'f.f~ftcAc

Qu'une 8aconde preuve non moins.puissante, se rencontre d:m~es plans déposés a~ j'o~'ttfo/7!ce de 'Washina't0!i,'€t sur lesquels on voit que les tiges sont placées'de mariiéf'e ~c;Dc!!f)'e <o!<; <t{.p de rebord intérieur, comme du reste l'a, cemplèten,.eRt démontré ~f. Armengaud dans .son avis motivé (in 18 août 1853;

H Que, pour repou&s~]; cette interprétation tirée L de la spécification et des plans, (.t pGur soutenir que le cercle métallique de la machine de Hui'd av&it pour destination d'opposer un obstacle à la t force ascensionnelle. Farinà'.ix présente un mot dèle de ladite mâëiuna. dont le cercle a une saillie intërieurëplus grande que <;el!s existante s dans'un autre modèle, produit ahtëriëurement~ s par Rohifs et Qeyrig, et dont les lignes verticas les se rattachent" v,6i's l'.extrëmitë du cercle, au 9 Iteu d'être tirées <t!t!<t)<)'cM; <~u'en c:'É=~;nee ~e ces df'ux mo iRles, preaentéspM ;a:~ua~es.eont'rne faites d'âpres i'origie nal dépose au ''ff'e?i<-Q//ice de \V!:M!iing;on',e. u produits l'nn c't I'r.rc', rH'H~s tt"Mt.(' <<'<!ct <tM d'a.ni.hcniieite, i! s!' d;' toutH nëce;ité, pour d!s;.q~rle do'.t~c.que !i diH'éren~ qui ex:teenti'ëeux pëM' naître, ne rceo.u'.r aux pians officiel-, œuvre'ce n~i.i hu-jnetue, et qui doivent exprhin'r'sn p.?' io'.u e:i'!3t'Cj '<f'd!<<f i-' !e.< M'o'ff~ .<? \««' '< 'Hc /.)<').'M)'t <(te_~ 'c j'c traM!t<< ~f /i~i!(,i'«" ;)<(); H,')'M AaMf~

? Que ces ),)an! :dusi q-t'on i':t d'u: ph;s haut,

indiquant, qu'à n'y:) pasJerf-bord :m tambour mooii~, t'jectiou 'ic Karhtaux doit f~r.; pf-:<rMë.

vemement russe. Il parait que, comme dans d'autres saisies, on a essayé de fairè intervenir un sous-traitant, la. maison Merck et Ce, de Hambourg. Ces machines ont été saisies le 11 avrilau soir. )) JPrtEtctpaKtéat damnMemnes. On lit dans la Ca~~e~Co/o~ic `

« Les nouvelles du Bucharest, du 2 avril, d'après le Z~oyf!, connrment que le général Schilder se prépare à franchir le Danube; et qu'il Je fera même avant l'arrivée du prince Paskiewitseh. RyaaKalarasch des pièces de siège en grand nombre, destinées sans doute a opérer contre Silistria. Cette''forteresse est entièrement fermée ét a une garnison de 10,000 hommes, dont deux régimens égyptiens. C'est le général d'artillerie Mussa-Pacha qui la commande MéhémetBey dirige le génie. D La principale force de Silistria consiste dans ses forts détachés et réparés, dont le plus important est celui d'Abbas-Medjid. Le. I.e'' courant, les batteries russes ont ouvert le feu contre. les batteries turques élevées entre Rassowa et Silistria, sur les rives du neuve. La canonnade continue, et de la provient sans doute le bruit d'une bataille que les Russes auraient perdue. D

P!éaMttt.–TURIN, 10 avril.-On lit dans le Pa~a--

meM~o: L

a Notre correspondant de Nice nous écrit une longue lettre sur l'aSaire du duc de 'Valentinois. Nous sommes forcés d'en renvoyer la publication au prochain numéro, nous bornant à donner les détails ciaprès. Le prince est dans le fort de Villafranca avec son aide-de-camp. Le médecin .a été mis immédiatement en liberté. La garde nationale a fait .23 arrestations a Menton. 11 individus ont ét~ livrés à la justice, les 12 autres ont été relâchés.. )) Le duc a confessé que quatre imbéciles l'avaient entraîné a. cette échaunburée, lui .faisant croire'que toute la population se soulèverait en sa faveur. Après que le duc a été conduit et- enfermé dans la, caserne des carabiniers, la. garde nationale et le peuple ont 'couru a son carrosse pour y chercher des proclamations ou autres doçumens. On n'a trouvé qu'un sac' d'argent qui a. été respecté. M omisse. –La chambre ~d'accusation fédérale, réunie à Zurich pour se prononcer au sujet de l'enquête

H Que ces différences ne sont pas les seules qui existent ent.re.les deux appar.eûs Qu'en effet, l'appareil de Hurd avant une é~ëvation'<r!p'e de celui de Rohifs et Seyrig, .il est très difncilë a.' l'ouvrier, a cause de l'obscurité produite -par la profondeur du tambour, de sm-fre utilement l'opération; ') Qu'en raison do cette hauteur dudit tambour, Hurd,' pour lui donner- une solidité sufûsante, capable de résister a l'ébranlement que pro'ia.it une rotation rapide; et pour obvier aux enëts ie~cet ébranlement,-a relie, comme il le dit dans sa spëcincation, le haut 'de ce tambour a l'arbre vertical parqttatre croM~oKsem/< d'une dimension nécessairement assez forte pour pouvoir résister & la rotation, ef'qui ett coMpeK< [t!Ht<~o)t''<'r(MMeMgH<t<repar<!M; "'Que l'on comprend, dès-lors, facilement,' et sans qu'il soit besoin d'expertise ni d'expériences,que ces cfO!'xtY!onx, lorsque le tambour mobile tourne, M t'<?preseM(t[))<ft!(HMeMcptdce ÇMAMcM~sfo'<: !amt)tM<e, c'est-à-dire. s:ar m'Hf ~b~ pour les quatre. sont un grave obstacle~au ~rsement.de !a clairce, qui doit nécessairement les rencontrer ëntômbant~ans ledit tambour, qu'ils 'sont encore une'gêne très grande pour retirer le sucre'attaëhë aux parois, alors même que la'machine est arrêtée; H Que. de teutesces différences essentielles, il résulte à l'évidence que l'appareil Rohifs et Seyrig n'est point une imitation de celui de Hurd, !unsi que Farinaux dey ait l'établir;

)' Attendu que Farinaux s'anpuie, en second tieu, sur l'appareil Playfair et Hill, et prétend que le-tambourmobite de cet appareil estourert, tandis que Rohifs et Seyrig soutiennent, de leur côte, .qu'il est complètement ferme

H Que si l'on veut arriver a la vérité .entre ces deux assertions contraires, il faut la chercher dans la spécification et les dessins, seules pièces qui on Angleterre accompagnent le brevet a Que la spécification ne dit pas, il est vrai, d'une manière précise, si la partie' supërieura* du tambour mobile est ouverte ou fermée, mais q~ie, ds l'esprit e~ de l'ensemble de cette spécification, il résulte que, datM p~/Mee tfe ~'aM<ct(r, M<(epQr~~6M!<M'Mteo; x Qu'en effet on y lit: Pour manœuvrer cet appareil, on faitàrri< ver, par le tube de décharge, ou tuyau F, du )' sucre, combiné avec du Suide, dans le tuvau Q, qui est fixé a l'axe'A, d'où il se rend dans o le .vase I), qui, par sa rotation rapide, entraïo ne avec lui le sucre et le Suide." » Que si donc Playfair a cru nécessaire de placer extérieurement un tube, ou tuyau, dont l'ouverture, à sou extrémité, a la forme d'un. entonnoir po.<r po!t!;oi)' Mt'~r !c stfcre com6!Kc aucc /!t;Mf, «/i)t f<e <<' /(K)'e m'r~cr de[)t.< !e <OHt6o:M' ta conséquence à en tirer; c'est que ce tambour était co))!e<e))!e't!( fë)'m< puisque, s'il eût ëtë ouvert. l'entonnoir et le. tuyau devenaient tout a fait inutiles, }es liquides'pouvant être versés dans le tambour de la manière la, plus facile, la plus commode et la plus avantageuse Que-si l'on a recours aux dessins publies en' 1818. d'après les plans déposés au Pa(<'n<-0/M. par les trois journaux anglais le .RepfW<M'i/-o/' /M<ptt<, le~t))if!on j'0!M')Kt! et le P(t<eM<jOMrHo!, il résulte de l'examen de ces dessins que' ehaeui; de ces journaux a représenté, avec un système graphique différent, le <am&o:<r maMf eK<i'er<moit /!H'me, ainsi que l'ont établi, d'après les lignes de ces dessins, MM. Armengaud professeur de dessin de machines au Conservatoire des arts et. métiers de Paris, et Jules Amouroux, professeur de dessin de machines et de mécanique appliquée,dansravismûtivë qu'ils ont donné le If'' juiHetISS~, ce qui n'est contesté par Farinaux que .quant au dessin du J'a<ett{ j'ou)'M~ dans lequel il prétend quelerebord est représenté par nu trait noir plus accentué que les autres lignes:

oQu'on doit'ennn, d'autant plus encore, regarder cette opinion de MM. Armangau t eb Amoureux comme la seule vraie que Tes adversaires t de Rohifs et Seyri"' ont eux-mêmes produit de- vant le tribunal de Saint-Omer, et devant la courimpëriale de Douai,'un modèle de cet appa- reil entièrement ~t'~e, mais prétendant, seulement que la fermeture devait être' mobile Attendu que, pour rendre quelque force a l'app'n'eil Playfair et Hill, pour ainsi dire abandonné dans les précédentes instances, Farinaux produit aujaurd nui un dessin GOiorié dudit ap-' pareil fait par un sieur Jobb ng, dessinateur ofncieidu Pate)t<-0/cede'Londres,et.prëi.endque, d'après, ce dessin, certifié conforme au plan reposant audit P<t~)t-0/M, 1~ <Cf;tte 6~<e qu'on y rencontre, et qui marque le rebord du tambaur mobile. s'arrêtant a l'extrémité du prolongement de la' partie extérieure de la paroi Jatërale, et n'existant plus a, partir dudit rebord Jusqu'au tuvau confiuciour placé ~u centre, indioueque ce"tambourest ouvert; et que, RQur appuyer c;;tte<prétention, il invoque l'opinion'du sieur Trohquov,"pr6fesseur de dessin a. l'Ecole polytechnique, lequei a déclare après avoir f~xaminë les dessins tels qu'ils sont produits par Jobbin~, que l'a couleur bleue ~n'ôn y'rencontré -désigne le vide à l'eMifoit ou elle s'arrête; )) Attendu que, sans qu'il soit besctin d'examiner si, daqs la pratique, la eouleur indique une section, ou si elle est sans aucune, espèce de signitica.'tion, il est a, L'emarqucr tout d'abord que rien M'M( mofxsceftfUM que'rexisSencesurî'ut'igtKftt de la (c')!<e btexs qui se trouve sur lu fop<e faite par Johblns, et sur laquelle veut s'appu\er Ï''arindlixpom''établi]; que le tainbour de Aayfairei.HiHestot<M)'<. H"Qu'eneS'et,Jobbins lui-même déclara que, sufle pl:)norfg:)M', cette teinte bleup. se trouve ))rM'/t(e c.'ttt'M'fM)?))! o.6s(M'&M' par le parchemiu .ajoutant q~'il. reste'cependant assez de cette couleur pour qu'une peKsonue cumpetentè puisse digtiti~uer, l'œi! nu, la couleur qui cara.ctërise leû6rJ,.ët qu'avec tin Terre grassissant, la coulaul~ est'encore''plus visible;

)' Que, de cette dëeïaratiôn da' Jc;bbing, il Kë-

sulte KM /a!t ~t's~f, a savoir ~)t'~ a. nettemeni' teinté en bleu, f<a<t.<' Mp/e, ce qui ne. l'était pas dans le plan original, et que, des lors, la reprodt.ictip~dudttplan, n'étant pas Mêle, doit -être nécessairëmf~ht ëcfn'tëe

)) Que s'il pouvait rester dans l'esprit quelque doute ou quelque incertitude sur l'état du pian original lui-menie, ce doute et cette incertitude dispara'ïtraienb d~ya~t 139 pièces produite par Rohifs et Seyrig pour repousser l'assertion de Jobbins; o Que ceux-ci, en enet, voulant à leur tour avoir une 6opia du plan. ds j'a.ppargil Piayfair et Hill, se sont adressés, par l';Htermédiaire ftu ministre des anaires étrangères de France, au consul gênerai, aussi de France, a Londres, pour ~e prie]; de dë~i~npi' tBois e~pert~ qui auraient pour mission d'exammer lesdits plans, d'en faire une copie exacte, et de dire si le tambour mobile de l'appareil était ouuo't ou /<;rme « Que le consul,, satisfaisant n .cette demande, a. nommé ~IM. Chanes Manby, John Fowler et .sir Williams C~ "hcval'er, fous' deux appartenant à l'institution des ingénieurs civils de Londres, lesquei~ o~ttëclaré, par avis sëpaMment motivas; qu'après avou' Examine, avec

instruit contre l'espion autrichien Contint, etcontr~ les citoyens tessinois 'avec lesquels il avait eu des relations coupables, a trouvé que c'était avec raison que des actes de-cette nature avaient été incriminés; mais, que, ensuite du peu de précision à laquelle l'enquête préliminaire a pu parvenir, et en l'absence des dispositions sur la matière dans le Code pénal fédéral, il n'y avait pas lieu a donner suite a cette affaire, qui avait eu un certain retentissement. `

'Egypte–On lit dans le Journal des .De&N~ a L~a nouvelles d'Alexandrie vont'jusqu'au 2 avril. a Sept mille hommes de troupes égyptiennes ont été embarqués sur les frégates à vapeur turques, qui les attendaient depuis quelque temps déjà. Cette flottille a quitté Alexandrie le 28 mars,, se dirigeant sur Constantinople. La frégate égyptienne le ~V~ est partie le même jour. D'autres troupes étaient prêtes, et le gouvernement faisait de nouvelles levées d'hommes dans l'intérieur. Il arrivait presque journellement des'recrues a Alexandrie. On y attendait sous peu IIhami- Pacha,le fils du vice-roi, fiancé à la princesse Muni- reh, fille du sultan. Ce jeune prince devait se rendre décidément à Constantinople, accompagné d'un corps d'élite mais on doutait qu'il prit part, actuellement du moins, à la campagne qui-va s'ouvrir. )) Le consulat général 'd'Autriche, a qui la protec- tion des sujets russes avait été confiée depuis le dé.part.deleurcoRsul, venait d'informer~ officiellement ceux-ci qu'il cesserait de les protéger a partir du 29 avril, et-leur avait notifié qu'ils .auraient à quitter~ l'Egypte dans ce,délai. La rupture des relations diplomatiques entre la Porte et. le. gouvernement grec faisait penser que les'G.recs hellènes seraient prochai-1 nement forcés de prendre des dispositions semblables. Ils sont fort nombreux Alexandrie, et presque tous commerçans ce. déplacement faisait' redouter une grave perturbation-dans le commerce de la place. .)) Du reste, .il faut le dire, la levée de boucliers de l'Epire avait produit une 'grande effervescence dans la colonie grecque Caire et d'Alexandrie. a Les navires de commerce .abondaient a Alexandrie, mais les.. marchandises .étaient rares aussi le. fret, qui était très élevé il y a deux mois, était-il retombé au plus bas prix. Nombre de bâtimens arrivaient sur lest de Constantinople et ne trouvaient

la plus scrupuleuse attention, les plans or~t- matt.T; de -l'appareil. P!ai/r et B't' ils ont re- connu qu'il-n'existait sur lesdits-plans, ainsi que le constatent les copies Qu'ils e ( ont faites, ouctOte (et'tt<e Heu~n~ <ou< te poMf<OMf f/Mt M- p~MK:e;<'<c[?)!!)f)Mr NM6:e, mo~ s~t<fftKen< MMe <toM6~ tti/Ne, et que, ~ur ''?tOttMMr,-d'msIeurpensëe et dans leur t~h'MM cottUt'cfto~, le plan origi- 1 nal représente un <aw&OMr c!o.! de <OMte port ce que, d'ailleurs, avaient antérieurement cerMnë aussi trois autres ingénieurs anglais, MM. Fox, CramptonetBraithwait; Qu'ainsi; de la spécification du brevet et des dessins originaux déposes au jPfttettt-O/tee, lire- suite que .le tambour mobile de l'appareil de Piayfan- et Hill est complètement ferme, Qu'à la vérité encore Farinaux produit une lettre de Playfair, datée'de Glaseow, le 8 décembre. 1853, et adressée a M: Rolland, avoue a Douai, dans laquelle il déclare « Que sa cha.udiére n'a pas besoin de couvercle, et qu'il, n'y .xapas de risque que les particules liquides ') s'échappent autrement que par les trous dans H la përiphërie,-car il est-fait avec un rebord en H haut pour que celan'ait pas lieu ainsi. )' Mais que cette lettre, écrite 'eh décembre 1853; alors que la machine Rolfhs et Seyrig c<ft;'< < pftf/MemcMt con mue; doit être repoussëe comme t étant sans valeur dans la. cause, puisqu'elle t prouverait s&ulement que Playfair, d'ailleurs r intéressé daiwie débat, et nécessairement l'ad- L versaire de Rohlfs et Seyrig; serait, plusieurs années après l'obtention de son brevet déclare a' voir fait exécuter sa machine <ttt<)-emeM( ~u'ef~ ] K'Mt f<ect'i<e danslaspëoi&cation, et reprësentëe l dans les plans déposés au fo~-Oy/h'e H Qu'il faut également écarter le modèle que Playfair prétend avoir, en 1848, fait faire de sa t machine -ce modèle, produit pour la première 1 fois en 1853, étant M?M carac~re o/~c''c< et se [ trouvant en opposition avec la description et les dessins déposes au P(~ettt-0/M; 1 )' Attendu enfin, que supposant que, dans l'in- 1 tention de Playfair et Hill, leur tambour devait t être ot<Mf-<, avec un retard en /M:f!, Rohifs et s Seyri.g ne pourrai"nt être dëehug de leur brevet, <: qu'autant, qu'antérieurement à la date.du dëp8t de leur. demande, l'invention desdits Playfair et Hill aurait reçu, soit en France, soit a l'étranger, une publicité suffisante'pour être exécutée; Que c'est n. Farineux à établie cette publicité suffisante, à démontrer que, d'après la spëein- 1 cation, les dessins publies par les journaux anglais, et surtout par les plans officiels, déposés i) auPft<e))t 0/y:ec,lesditsRohUset8evrig'nepou~ e vaient ignorer que le tambour mobile de Play- t fair et Hill était~ouM/ H Que cette preuve est loin d'être faite, puis-. 1 que, au contraire ce <<MH6o!M' o <'<<' décrit 6'< re- r prexeiiie comme /'enK6 par tous ceux Qui ont vu c et examiné les plans soit. d'après la, mission t qu'ils en avaient r.-cue, soit dans l'intérêt do leurs publications sciontinques; Et, qu'en admettant que le certincat de Jobbins puisse faire naître quelques doutes,'ces r doutes ne suffiraient pas pour établir la publi- cité exigée par la loi, et faire prononcer la dé- c chëance d'un brevet;

Attendu, en résumé, que do tout ce qui pré- cede.il résulte que Hurd et Playfair ont eu, comme Braquet, Hardtn~nn et autres, l'idée générale de l'application de la force centrifuge à la fabrication, au claircag'e du sucre, mais que, 1 chez eux, cette idée est restée a. l'état de thëo- < rie, qu'ils ont approché du but sans l'atteindre, '` et que, jamais, a aucune époque, on n'a pu ëta- blir que; soit en France, soit à l'étranger, au- t cun~ 'de leurs machines,' s'il én'a été construite, &it fonctionné industriellement

~Que, quand ont paru, pour la première fois, ¡ des appareils sous le nom de Hurd et Playfair, alors déjà. que,depuis longtemps, celui de Rohifs et Seyrig était connu' et fonctionnait, ce n'est pas semblables a leurs spëoinc'ations, à leurs c dessms, a leurs modèles, qu'ils se sont produits~ mais débarrassés de toutes les parti.es.qui faisaient obstacle à leur mise en action, eE pour- c vus de tous les organes nouveaux, inventes par t

RoMfs et Seyrig, e:! un mot Mc)~~)ffHMK< s<w-

Ma&<M a. l'anpareil breveté de ces derniBrs. M Que Rohifs et Seyrig ont, !es pt-cMti'e! Rt;.t.usE cette application de la force centrifuge à la. purgation et nu claircage dusuere'au moyen de ( leur appareil, dit-turbine, différent de tous ceux du inëme genre recherchés et découverts a grand psine dan'! les Pa(e)tt-0//tM d'Angleterre et- des j Ehrts-Unis, 'produits dans le cours même des instances, et a de longs intervalles, par ceux contre les iuels Rohifs ec Seyrig dirigeaient des poursuites en contrefaçon, et successivement < abandonnés par eux différent de celui de Hurd, d'abord, par le cône et le plateau~annulaire, ;) organes nouveaux et essentiels, ') ensuite par

la. <' suppression des ci-oisillons, )) et par sa for-

me « plus large qu'élevée, améiiorations et per.. « feetionnemens incontestables et de la plus )) grande importance différent de celui de Play- fair et HiM, par son tan';bour ~t(M)'< au lieu d'ê- tM /f<'me, et par la suppression d'un tuyau extëneuravec entonnoiE

x.Qu'il faut donc reconnaître que l'appareil de Rohifs et Seyrig, dans la comhhiaison'deses or- gane~ n'ayant jamais été, antérieurement, vul- gai-isé, soit en France, soit a l'étranger, ceux-ci sont des inventeurs sérieux, et doivent être inamtenus dans leurs brevets;

Que Farinaux, au contraire, n'ayant pas fait la preuve que l'appareil de Rohifs et Seyrig avait, des avant 'l'obtention de leur brevet, soit en Frahc&, soit a l'étranger, une publicité sufasante.pour être exécuté, s'est rendu coupablede contrefaçon pour avoir fabriqué o't fait fabriquer les pièces en fer, en fonte et autres, saisies dans ses ateliers le 30 ianvier 1859, ~t reprises dans la procès-verbal dudit four,' lesquelles représentent identiquement'les parties ou organes essentiels de la machine brevetée de Rolilfs et Seyrig.

Bar ces motHi-,

La'-cour, statu'anf sur l'appel interjeté par Rohifaet Seyrig, du jugement du tribunal de Lille du juin 1853,

)) Sans s'arrêter aux conclusions subsidiaires d&s parties, dc.nt olles sont déboutées, » Met le jugement dont est appel aunëant, annule, ~au besoin, le brevet .du 25 octobre 1848, en ce qui! a de relatif a l'app~cah'OHdelafoKe centrifuge pour l'épuration c.t 1~ clair.cas'o des sucres le maintient"en ce qui concerne l'apsarOt ~foree centrifug-e appUquë au traitemehtde e la même matière:

}) Déclare Fai.tnaux convaincu de contrefaçon; M prononce ta eoM'/M<;o<tOK des parties, ou'organes essentiels, de l'appareil Rohlfs et Seyrig décrits dans le procés-vÉrbal du SQ-janvier 185~ CLsmg.s chez ledit Far.inaux; dit que ces objets seronn-emisauxappelans; i

~') Statuant également sur les dommaG'es.intërets réclamés par lesdits Rohifs et Se~-rin- Attendu que ]?ai'iinaux]eùr a cause, par son f:iit, un préjudice, dont il 'doit la-réparât ion et que, dès aprë.seut, la couradesëlëmens sufticans pour ea apprécier l'importance:

"'Condamne Faruiau~T~i~ titrededom-

uaa~'efi tntéP~kg; ~tdhl~ e~~e~ r~g l~ sommë d't;

nM~-mtereta, & Rc!h~ et-~eyi-ig la somme de

même pas a se noiiser. Le gou~ernemeat'continuait détenir dans ses magasins des masses énormes de céréales dans un but qu'on ne s'expliquait pas. ? On annonçait la très prochaine inauguration de la sectiondu.chemin de fer d'Alexandrie a Eaferzeiiàt. u )) Point de nouvelles intéressantes de Syrie cette province manque de blé. Xaxier Raymond, s –AU cotN DE RUE, 8, rue Montesquieu.

Il y a huit jours, cette maison aunonçait.la mise euvente de toutes ses KoxoeaM~es o''ëM. Jamais,~ aucune autre époque, son-appel n'avait réuni une foule austi nombreuse; toutes les dames, encouragées d'ailleurs par notre printemps hâtif, se pressaient a l'envi dans cet établissement, désireuses de pronter de quelquesunes des nombreuses occasions, dont il s'est fait, oiî peut le dire, une spécialité. Ses )'o&M s oo~)M, en tanëtas cadrillês, vendues pM 17 mètres d'étoffe, 79 fr., et la moMM~tM C~<K~, délicieuse étoSë, à, la fois légère et solide, toute de saison, n'ont eertes pas peu contribué à ce succès. Ce dernier article surtout, admirable pour robes de jeunes, personnes, et vendu 3 fr. 45 en double largeur, est destiné à faire fureur cet été. Aussi na saurionsnous trop engager toutes les dames à visiter l'importante maison de nouveautés du Co?'M t~e fMe. Mantelets, Pelisses et Echarpes, nouveaux modèles pour le printemps et l'été. Mm" Louise Peyrot, r.u@ Richelieu, 102, maison spéciale et en vogue pour la confection, 'a 'A LA SYLPHIDE.–Fabrique de cols, 9, rue Lepelletier, en face l'Opéra; cravates soie cuite preaiiërà qualité, 5 fr. Ç. D L'huile de foie de morue, admise a l'exp. de 1849, sevend r. deRivoli,38,~ l'OHMer.pl. de l'Hôtel-de-Ville. ODONTiNE ET ÉuxiR oDONTALGiQUE dentifrice~, composé par un savant académicien. Dépôt & Paria, i'ue'Saiht-Honoré, 154, et dans toutes les villes. D' M.'Moriceau,.fabriquant d'ustensiles de pêche et 'de chasse, quai de la Mégisserie, 26, au Martin-Pêcheur, vient d'être nommé fournisseur-breveté de S. M. l'empereur. La pâte Aubril pour faire couper les rasoirs; chez l'inventeur, Palais-Royal, 139.–Ifr. le bâton. H

mille francs; le condamnf, en outre, aux frais :le première instance et d'appel dont Rohifs et 3eyrig, parties civiles, seront tenus,'sauf leurs recours, contre le condamne.

Fixe a. un an la durée de la contrainte par

:orps.

B Ordonne que l'extrait du présent arrêt, contenant le motif.et le dispositif, sera inséré dans f!')tq journaux, au choix.de Rohifs et Seyrigetaux frais de Fa:ft?t<M<a; Déboute les partie du surplus de leurs demandes, nns.et conclusions.

)' Ainsi fuit et prononce en audience publique m palais de justice, à Douai. Présents MM--BIyant, président–Benoist.–Minart.–Daman.–Sourtin, conseillers.–Blondel, avocat-général, et Danel, co'mmis-gref&er assermenté.

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Audit M~ Prêveraud, notaire, rue Lamartine. Et a M. Desrayaud, administrateur de la suc;ession, rue de la Barre, 13, à Maçon.

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CËEMN DE FER i)'(mEMS. EMISSION .DE 130.000 OBLIGATMNS AU CAPITAL HE 500 rtt. CHACOKE,

P~MM<sa)!< 15 d'!n<M'~ MMue!, et ~m&oxMft6 efi aM ,pf! pa~ t'ofe d<' r:n?e ex so;'<, (!(;Ks M)M pey';of7e de 9'! ntiMMS çu) /!)u'?'a eK 1951. Le conpeil d'administration a l'honneur 'd'in.ormerMM. les actionnaires de la compagnie lu en vertu des pouvoirs qui lui ont ëtë confères par l'assemblée générale du 20 avril 185g il a. décide qu'il serait procédé à la réalisation d'ufie nouvelle portion de l'emprunt destiné a pourvoir aux dépenses des travaux de prolongement. ."est créé, à cet effet 130,000 "obliga~io~ de ~00 fr au porteur, produisaRt'un inté~t annuel~~i~Ï~sl-J~ et l~juUi9t;It:a obligations seront remboursables au pan. par vaie de~ tirage au snr! le m~n eî' remboursement aura lieu l~janvierl~ ~ous deduetioifdu ver~ment non encoïe payé' .~P',?~cn (tes obligations est f!)ito au prix' ~~abl~~

18~ payable; savoir 1

'a fr. dans dix jours de l'avis qui sera uanne aux souscripteurs, et en é-

change d'un. récépissé nominatif. 100 fr. le 1e'- octobre 1854.

lOO'fr.'Ié l~avril 185S.

'Les-versemuns pourront'être escomptés à rai-

son oe 4 0/0 Fan.

'La souscription. G~t réservée par préférence aux actionnan'es. 1 E])e etc ouverte le lundi, 10. avril, dans les bureaux de la Compagnie, rue de la ChaussëedAntin, U, et sera fermée le m'ereredi, 19, à six heures du soir. Les actionnaires seront admis à souscrire sur le dépôt de leurs, titrer, c.e.s titres, formant la garantie de leur. engagement. leur seront rendus eontM ie premier versement aSérent aux obligations qui leur auront été attribuées.

Les porteurs de certincats de dépôt seront adm.s a sQ'GM?e pour le'compte des titulaires, en se portant M.r.t pour osux-ei et sous les conditions du paragraphe précédent.

Paris, le 8 avMl 1854.

Par autorisation du'conseU

Le directeur de la compagnie,

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,s'tdresse, pour ses,achats, au fabriques ci

elle s adresse, pour ses .achats, aux fabriques et'

maisons de premier ordre, et peut ainsi oS'rir a ses cliens ce qu'il y a de pms nouveau à de véritables prix de fabrique. Elle se charge spéciale- ment des ame~etHOis de goût riches et simples ~es c(M'!)c;!{es de Mnr!'a~e, de modes et <o;!fM<'s d'o~ )te)MHs d'e~i'se, d'e~tp~M, d'at-MM, d'tMS~-i/HMM et de toute espèce d'objets d'art et de goût Ella transmet tous les rehseignsmens qu'on lui demande et les accompagne de dessins, échantiltons et modèles enfin elle envoie à choisir len abjets eux-mêmes lorsque ]eur nature le permet teFs quecaf/~mrMs, dettM'M, d~.mftKs, etc., sans obligation d'achat de la part du destinataire. ), Mimstére de l'agriculture, du commerce et des travaux publics.

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le marché.

Lecomit.'p~~ d~ch'e~~

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Jaohmann propriétaire a Tru~Qau, prësidentdu ut comité d'agriculture de 1~ pousse oriM t~e De Bardeleben, propriétaire a Rinau;

De Plelm~e g~éner.,1-majut' c~mtnaüdant la lre

~Sade~ ~mandant la 1~ CointedoS~ieben.propriëta&~&~SM~tt.teu- De Below~ciLevaIier, et-chef ~es~o~ ?'?'

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libraire, Deligny, libraire.

.Bou<'caMeM/, au Chercheur. i~Mf~s, Vermeil, libraire.

Br)OMde,GaIlice,lib., Bernard < libr., au Droit commun. < CaeM, Buhôur, imprimeur. J CttAoM, .Bourges, relieur. J CarjMn<r«s,Odon,li)M'a.ire. j à Cantre; a. l'Aigle du Tarn. C&(M'o!<M, au Charollais. C<M!<MM6f<(tHd,Chevalier,imp ,?; CAa~aM-t h!MOM, Fauron. lib.. L/ta[e(tM-Go?th'et', au journal. J CAa<eHerau!t, Rivière, impr. j La CAn~re, Arnault. libraire. i C'/mMmoK<, au j. la H. Manie, j J Ctennott<, Da.ix, imprimeur, j i

~ost'e, au tournât de Cosne. ~ot~omnKeM, auj. de l'arr. D<M:, au Réveil des "Landes. Otj'fm, au Spect., Picard, lib. DtMttw, Bazouge, libr.

Oo<e, au Dolois.

E'p!Ko. Lecrivam,libr. ~peth'OK, au j. d'EspaIion. E'tampM, Briere, lim'aire. Fecawtp, Bansë, libr.

JFtecAe, Laine Hervé, libr. Ftot'ac, Houlet, conûseur. FoMt(tt'Ket!!ee[M, Lacodre, libr. Foea(~t(!er,j. de Forealquier.

Gf'cK.auGiennois. Gtsor. Gab. Dufour, libr.

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GM:'M9<t!Hp, M~ Goater, libr. J&!<'itjife<Ht,ï', Debolme, impr. J Jo!0Tt)/, au journal de Joigny. i jLee(Ot<e,àla.CIironiqué. J toeAM, Bluteau, dëb. de tab. J ~.o~t'c, à. J'Eclio, de Lodéve. j J J'.OMftaMS.auj.deLouhans. j J'ott,a.la.Gazette. ~a,mf'rs,Lan.g'[ois,l!br. AfaMet~e, au Courrier.

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Mo))i!ier.j'd'10!aul5 4'90..à48750 au Ml5 510 ..a. Mobitierttu..i5:à.

103~ jaar de FaBBée iS~Bearse de Pans et BMIetin Saanciep da a~ i8S4.

2 A~MrM.–La, spéculation devient chaque jour plusres-~

treinte par suitë des escamptes.~ Les ~ïendeurs sont pres-

freinte par suite dés escomptes.-Les vendeurs sont presque toujours cerf, ins d'être escomptes le lendemam même de leurs ventes, et ils se décident peu à peu. à abandonner .Jour position,

L'affiche des escomptes portait aujourd'hui 364,500 f. de rente 3 0/0. Il est vrai que l'on a retiré ensuite .35,500, ce qui en a réduit le chiffre a. 228,000. On escomptait en ouitre9,CMf.derënte41/20/0, 1150 actions de l'Est, 150 acS tions nouvelles de l'Est, 650 actions d'Orléans, 425 actions !duNordet.255aetonsdeLyoQ.

0;j s'étonne ces escomptes d'actions d? chemins de fer, car les vendeurs ont quatre jours pour en opérer la livraison, ce qui coïncide avec la liquidation du 15.. S Les aS'aires étaient fort nulles à la Bourse d'aujourd'hui. Les cours quoique faibles, ont pourtant assez bien résiste .a. la tendance.rétrograde et aux. nouvelles de Londres et d'Allemagne. Lesconsolidësa.ng'Iais sont vernis par la. première cote à'Sâ 881/8.

La seconde cote les apportait a S'7 3/4 ~8 c'était depuis hier une baisse de ~8..Ce.-mouvement des fonds anglais était attribué a. la nouvelle que les négociations avaient 1 été rompues' entre l'Autriche et la. Prusse, a. l'occasion du traité d'alliance offensive et défensive dont il avait été question entre Jes deux puissances.

Il,' l.e cabinet, prussien aurait 'voulu' introduira dans ce traité .une clause qui assurait: sa neutralité en cas ,de rupture avec la Russie. La este de Vienne d'hier arrivait à 8S 1/4 avec 11 /S 0/0 de baisse mais If* change sur Londres avait psu varié et était coté à 13 18.

.La rente 3 0/0, qui avait ferme hier a 63 20, étaittombee, au début, à6295;:elleareprisn6315, et ëlleost assez bien tenue jusqu'à présent de 63 à 63_05. Le comptant est toujours cote au-dessus des cours a ternie.. La reste 41/2 0/0 se:soutenait de 89 '~5 a 89 50. On n'a, pas encore coté aujourd'hui, l'emprunt 3 0/0 au comptant. Il est vrai qu'il -n'e'x.ist.e pas encore beaucoup de titres. Les actions, de la Banque de France se soutiennent ~saus variations à 2,6~0.Le Comptoir d'escompte est demandé, .il-a.repris~ 490. Les coupures de'500 fr. des obli:gations foncières ont encore néehMe 15 fr., etn e faisaient -plus que 380.j La YMiIIe-Montagneetait. calme a 450'; les hauts-four~neaux d'Herserahge de 182 50 à 180. '<

LësDoei<sontétënégociës a.'194, et ont repris al94 50 et 193.

Les actions du Crédit mobilier sont bien tenues de 480 à 432 50. Quelques vendeurs, qui ont' été escomptés il y a quelques jours, avaient beaucoup de peine à se procurer 'aujourd'hui les titres dont ils avaienttesoin pour opérer la livraison.

'Le marché des chemins de fer est fort calme. Les cours se. soutiennent sans beaucoup de changemens sur les principales lignes. On, a fait depuis quelques jours de

nombreux arbitrages-entrë certaines ligner, d'âpres les cours auxquels elles sont.cotëes, et les dividendes qui seont distribués le mois prochain, ou qui ont déjà ë!.e détachés au com'mencement d'avril. Les actious de l'Est étaient très recherchées de 710 à 7i3 50; les nouveHes actions de l'Est se soutenaient de 53'? 50 à 533..Le Nord a varie de '725 à '72'! 60. Quelques fortes vendent eu Heu sur cette ligne, mais elles ont trouvé facilement des acheteurs. L'Orléans était, ferme de 1037 50à M33T5.. Quelques achats ont lieu sur ce chemin dans le but d'aequër;rle droit d'obtenir des obligations dans le nouvel emprunt. Les actions de Lyon étaient demandées, de '78-) a '782 50, et celles de Lvon à la Méditerranée de 650~ à

653~

Les autres lignes étaient cotées à peu prétr aux cours de la cote d'hier.* Le 5 0/0 autrichien était demandé. Il a. encore monte aujourd'hui de 3 fr.. et il ëtait'coté.à 77. Le 5 0/6 piëmontais a rétrogradé de 50 c. a. '79.

Les dernières rotes de Madrid annonçaient plus de fermeté sur les fonds, ce qui a soutenu le 3 0/0 intérieur à notre Bourse:a 32'3/4.

3 'ie;<rM. Les aSaires ne se sont pas ranimées jusqu'au moment de la clôture. H est vrai qu'un grand nom~ bre de spëcuiffeu.rs israélites étaient abse.ns parce que. 'c'était aujourd'hui leur grande fête de Pâques. La rente 3 0/~1 s'esttenue jusqu'à la clëture de 63 à63 05.. AM'UJYRAT.

1 BOURSES ÉTRANGÈRES.

Dermer, PrëcË~.ea~)

COM9.M.

clôture., a.

MKBRE8,13 avril. Coi~.SS 8S1/4871/4J/3..S/4

30/Oesp..35. S51/2.1/3~

'ES ,J so/o'diB' ni/a ni/8 ..s.'a! t CA.tf~raMcai's.Nord. ':S? ':31 85 3 tS Est. ~IS M ~6 S5'& ?

OrJëans.. 11CO liOO

i:, Aouen: 850. 8~0 l'¡'

j- Rouen. 850 8o0

< Ha.vre. 450, j. 450. Lyo.n. ~85 '?81 25 3 ? V!~<XE,U&YnI.-&0/0..863/4 855/8 ll78~ BEH.u?i,IlayriI.–4I/2. 96. 941/3 ll/2i. FR.~CFORT.ll.-SO/O. 61'7/8 C31/8 15'8 41/3. 56-3,8 58. 15/8 8

) S 1/3. SO.

BRUXELLES, 13.–4 1/S.. 83 '7/8 83 1/8 t S 1/3. 47. 411/8 1/8 ANVERS, 1S aLvrU-4 1/2. 833/.4 83. 1/4

l 31/3. 471/3 4'73/4 1/4~

~.zFSZFtzu~u,ll ~.1/2, 54 112 54 3(16 5/16:

A~t9TEHMAM,ll.-3 1/3. 54 1/2 54 3/16 .5/16~

MADR:D,8aY.–30/0. 31 35 30 1 35' "3n/f)di<ï. IR 5;) HO

e Paris.–Imprimerie SERRIERE et Ç°,rae Montmartre, 133.'