En vue des déplacements, nous rappelons que le JOURNAL DES DÉBATS tait des sefwtoea &u numéro à raison de
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SOMMAIRE
L'ÂBMEË ET LA. DEMOCRATIE.
Au JOUR LE JOUR. 7.M « cAsuaMert /ranpatt. Maurice Demaison.
NÈGOCfATioNs pRËUMMAiRES. Alcido Ebray. LES AFFAIRES DE CHINE.
t)A CUERRE DU TRANSVAAL.
L'ExrosiTioK UNIVERSELLE. Gustave Babin. LE CONCOURS mppiQUE DE 1900. S.-F. Touchstone.
HopB DE FRANCE. Emile Gebhart.
GcoRiA. Perez Galdos.
MRMEE ET M DEMOCRATIE A propos d'un article paru dans !e dernier numéro de la /?e!~M<? jM~t~MC pa:?'/<?Hïe7~a:rc, so.us la signature d'un professeur de droit a Montpellier, M. Charment, on revientsur une ancienne question qui est redevenue actuelle, celle de la prétendue incompatibilité de la de-.mocratie, ou, si l'on veut, de la République et do. t'armée. Cette incompatibilité cxiste-t-elle réellement? Est-on en présence d'une antinomie irréductible? Faut-il que ceci finisse par tuer cela, ou réciproquement? Vieille question, ainsi que nous venons de le dire. Il y a déjà plusieurs années M. le comte de Mun l'a traitée avec éclat, à la tribune de la Chambre. Il a essayé de démontrer que les principes de la démocratie, qui trouvent leur expression la plus radicale et la plus outrée dans le régime républicain, étaient en contradiction absolue avec ceux qui forment la base et le lien des institutions militaires. Autorité, discipline, hiérarchie, subordination, autant de mots qui sonnent mal dans une démocratie et dans une République, où il est toujours beaucoup plus question de la revendication des droits de l'homme que de l'enseignement de ses devoirs, où la recherche de l'indépendance et du bien-être de l'individu semble l'objet de toutes les pensées, et où le sacrifice de la personnalité, le retranchement du sens et de l'intérêt propres, loin d'être considérés commodes vertus civiques, passent généralement pour une sorte d'abjection indigne d'un homme libre et d'une âme vraiment républicaine. M. de Mun poussait a fond, avec son talent et son éloquence accoutumés, cette argumentation, qui ne semblait pas de tous points paradoxale, pour en arriver à cette conclusion, sous la forme d'une alternative ou la République ou l'armée car i) y a entre l'une et t'autre une telle incompatibilité, non pas seulement d'humeur, mais de nature et de principe, que la vie commune est impossible et que le divorce doit s'imposer tôt ou tard.
On se refusa à cette option. Les républicains qui écoutaient M. de Mun protestèrent. Ce n'est pas qu'il n'y eût dans l'histoire des idées du parti républicain quelque chose qui vmt à l'appui de la thèse soutenue par l'orateur monarchiste. On n'avait pas tout à fait perdu le souvenir des campagnes faites contre les armées permanentes au nom des principes démocratiques et républicajns. Mais de grands, de douloureux événements, survenus depuis, avaient apporté avec eux de cruels enseignements que l'on n'avait pas encore oubliés. Et la République française voulait avoir une armée, parce que c'était pour la France une question de vie ou de mort d'en avoir une, et, au surplus, que cette armée fût démocratique ou non, que les principes de son organisation fussent plus ou moins conformes à ceux de notre établissement politique, ce n'était pas là une objection à laquelle on consentît à s'arrêter. Il fallait, avant tout, que cette armée fût forte, capable de garder nos frontières, de faire respecter le territoire, l'honneur et le drapeau de la France. C'était là toute la question, en dépit des doctrinaires, des théoriciens et des logiciens. Quelques années se sont écoulées, et, à la suite de certains épisodes sur lesquels il est
FEUILLETON DU JOURNAL DES DEBATS .1~ du i2 septembre 1900
HORS DE FRANCE
Je Ccsar byzantin de rsmnnUe~
SECOND ARTICLE
L'asservissement de la. Bulgarie, !a Géorgie réduite en province vassale, l'islamisme tenu enrespectsurles frontières asiatiques de l'empire ne sont en quelque sorte que la page purement orienta!e de l'histoire militaire et politique de Basile H le Massacreur. Tout une face de son long règne est tournée vers l'Italie méridionale, vers Rome et l'Eglise romaine, par conséquent vers l'empire germanique. Le rêve des empereurs byzantins était toujours de représenter la tradition ininterrompue de César, d'Auguste, de Constantin. Us se croyaient toujours empereurs romains. L'empereur allemand, Otton I, Otton II, n'était, à leurs yeux, que roi des Romains. A l'époque mérovingienne, le maître de Constantinople parut au monde, sans conteste, le continuateur des césars. Nos rois barbares le révéraient comme leur légitime suzerain. Charlemagnc modifia profondément cette situation historique et FEglise romaine consacra, dans la dynastie carolingienne, la restauration du vieil empire d'Occident. Le conflit pour une suprématie idéale aurait pu se perpétuer longtemps d'une façon théorique et pactfique si les deux empires n'avaient été fatalement contraints de se heurter l'un contre l'autre en li-alie. Les Ottons prétendaient dominer sur la péninsule (t) Z,Epopee 6'<t?t<t~e A !« /!M dt< t~i'c~e .H'cc!c. par G~tavcSchInmberger; membre de rinsUtut.– Psu-ts, jSaehette;1900. Voi['te~OMrK~t!MDe<«:~dui5a.oût. w
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inutile de revenir, le.thème de M. deMun a été repris, mais dans un camp tout opposé, et l'on s'est plu à affirmer encore une fois que l'armée et la démocratie ne pouvaient aller ensemble. On a proposé le même dilemme, on a prétendu. imposer la même option ou l'armée ou la République. Mais cette fois, c'était l'armée qu'il fallait sacrifier. Ainsi les opinions extrêmes se rejoignaient dans les prémisses, sinon dans la conclusion. Un certain nombre dej"épublicains, les plus violents, les plus sectaires, ont voulu donner raison a M. de Mun. Ils se sont approprié sa thèse qui, au fond, était aussi la leur. Ils ont dit, eux aussi « Il faut choisir, et notre choix est fait. Il
Là-dessus, on voit pourquoi une opinion intermédiaire, qui repousse également la conclusion de M. de Mun et celle des antimilitaristes d'extrême gauche, et qui, niant qu'il y ait une incompatibilité essentielle et nécessaire entre l'armée et la démocratie, –d'autant plus qu'il est manifestement impossible que notre démocratie se passe d'une armée, est prête a accorder qu'il y a tout de même quelque chose de difficilement conciliable entre l'armée telle qu'elle est actuellement et l'esprit, les mœurs démocratiques, de sorte que le problème actuel se réduirait à démocratiser l'armée, pourda mettre complètement d'accord avec les institutions politiques. L'antinomie, dénoncée par M. deMun et par ceux de l'autre côté, existerait bien, mais elle ne serait pas irréductible. I) ne s'agirait que d'accommoder l'armée à un certain idéal qui ne s'éloignerait pas trop de celui que nous voyons dès a présent réalisé dans l'ordre civil, laïque, politique et parlementaire. On nous trompait. Il serait question .de faire pour l'armée, qui, jusqu'à présent, avait échappé à cette étrange disgrâce, ce qui a été fait depuis quelque vingt, ans, et avec quel succès! 1 pour la magistrature et pour l'administration. On réorganiserait l'armée, comme on a déjà réorganisé mille choses, et cette opération risquerait fort d'aboutir, encore une fois, à ce qui, en bon français, s'appelle désorganisation et anarchie.
Nous préférons infiniment, pour notre part, nous en tenir à l'antinomie, si antinomie il y a. A supposer qu'il y ait une part de vérité dans les contradictions signalées par M. de Mun et par d'autres après lui, nous nous résignerions bien plus volontiers a ces défaillances de logique qu'à d'autres défaillances qui se traduiraient bien plus brutalement par des faits. La réponse qui a été faite a M. de Mun, aune époque déjà assez éloignée de nous, est encore la meilleure que l'on puisse faire. Antinomique ou non, plus ou moins démocratique et plus ou moins exactement en harmonie avec les beautés de nos institutions et de nos mœurs politiques~ nous voûtons garder notre armée, nous la voulons forte, disciplinée, prête a tous ses devoirs, et nous lui pardonnerons si elle n'est pas l'image tout a fait fidèle de nos gouvernants, de nos législateurs et de nos politiciens. S'il y a une antinomie, c'est notre patriotisme qui se chargera de la résoudre. Tel est bien le sentiment général dans les masses populaires et démocratiques. Malgré les théories doctrinaires, les passions sectaires, les diatribes des clubs et les dissertations des professeurs, elles persistent à acclamer l'armée, non pas telle qu'elle devrait être selon c&ux-ia, mais tout simplement telle qu'elle est. Elles ne voient aucune opposition entre cette armée et la nation. Elles acceptent, elles adoptent, elles aiment l'armée~sans arrière-pensée.Et leur seule préoccupation, c'est d'empêcher qu'on y touche.
L'acHon poMttque des Syndicats ouvriers. Les Syndicats ouvriers ne s'occupent pas assez des problèmes politiques au gré des amis deM. MtHerand et le journal, à la tête duquel se trouvait tout récemment encore le ministre actuel du commerce, recommande aujourd'hui aux organisations syndicales de ne point s'abstenir de toute participation au mouvement socialiste. « Les Syndicats ouvriers, lit-on dans ]a Z,an<e?'ne, ne sauraient borner leur action a de simples efforts corporatifs, sans renoncer a la réalisation de leur programme commun, sans faire faillite aux. plus hautes espérances du prolétariat. Si, a ia rigueur, un Syndicat, pris isolement, peut se cantonner dans des revendications strictement professionnelles, comme une augmentation do salaires ou une limitation do la durée de la journée de travail, oji ne saurait plus entendre ainsi le
entiers, jusqu'au détroit de Messine, jusqu'aux plus lointaines possessions des chefs lombards auxquels ils avaient succédé. Mais ils rencontraient, dans l'ancienne Grande-Grèce, les Thèmes ou gouvernements byzantins de Calabre, de la terre d'Otrante, d'Apulie. Ces deux premières provinces étaient absolument byzantines d'institutions, de langue, de mœurs et de religion. Les évechés de Crotone, de SquiUace, de Reggion, de Rossano, d'Otrante, de Tarente, de Gallipoli, jadis latins, avaient adopté le rite grec et relevaient du patriarcat de Constantinop!e. Nicéphore Phocas avait interdit dans les églises l'usage liturgique du pain azyme. Des nuées de moines basiliens s'en allaient prêchant par monts et par vaux l'obédience du Pontificat grec. Les principautés de Capoue et de Salerne, le duché de Naples, la République marchande d'Amain, tout en conservant leurs libertés nationales, se rattachaient néanmoins à Byzance par un lien étroit de vasselage et de fidélité. C'est ainsi que, vers la nn du dixième siècle, l'empire de Basile II, dépossédé jadis, par les Lombards et les Carolingiens de la vénérable Ravenne et de la Pentapole, reprenaitpeu a peu la péninsule par le Midi, appuyé d'ailleurs par ses alliés les Sarrazins de Sicile. Mais n'oublions pas que l'hellénisation de l'Italie méridionale se compliquait d'une menace de plus en plus pressante de schisme religieux. Des événements singuliers rompirent brusquement l'équilibre entre les deux empires et,, pour quelques jours, entre les deux Eglises, offrant a.Basile H le mirage d'une œuvre extraordinaire, d'un changement inouï dans l'ordre du monde chrétien. En 982, Otton II le Sanguinaire avait été battu à Stilo, non loin de Squillace, par l'armés byzantine unie aux Arabes de Sicile. Otton était mort l'année suivante, laissant unfjls de trois ans à la tutelle maternelle de sa veuve, Tbéophano, sœurdes deux césars de Constantinople, Basile et Constantin. Les premiers temps de la minorité d'Otton III furent douloureux l'empire semblait ruiné en'Italie; l'empereur, tout enfant, se trouvait eh butte aux entreprises du parti hostile à la régente byzantine et qui tendait de transférer la couronne a. son cousin
rôle de l'enseable des Syndicats, delà confédération de toutes les forces ouvrières organisées. Cette confédération doit s'occuper de la grosse question du salaire intégral; et, « celle-là, continue la lanterne, il n'est p)us possible de la résoudre par dos moyens ordinaires. De l'aveu de toutes les organisations corporatives, la solution comporte un eOort général, révolutionnaire on ne la peut concevoir, sans envisager, en même temps, la socialisation des moyens de production, c'est-à-dire une transformation complète, radicale de la société actuelle Nos Syndicats, en Un mot, ne doivent point modeler leur conduite sur celle de ces Trades-Unions anglaises dont l'action étriquée et strictement corporative n'a eu que de bien médiocres résultats au point de vue soda). Voilà les conseils qu'on prodigue aux. Syndicats ouvriers français. On les éloigne do l'imitation d'institutions où tout, certes, n'est pas à louer, mais qui doivent précisément au caractère pratique qui les anime leurs plus utiles conquêtes et on tes lance dans des luttes qui ne peuvent apporter que désordre et que ruine, sant procurer un gain certain, parce qu'elles ont un but aussi vaste qu'indéterminé. Les Trados-Unions n'ont pas compris ainsi leur action et, en mettant en parallèle leur bilan et celui des Syndicats français, tout compte tenu do l'ancienneté si différente d'origine des uns et dos autres, on verrait de quel côté est la meilleure tactique.
Si les Syndicats ouvriers se rapprochaient de l'exemple qui leur est donné par les Trades-Unions anglaises, ils répondraient mieux. qu'Us ne le font aujourd'hui à ce qu'on attendait d'eux quand on a voté la loi do 1884 et surtout ils serviraient plus efficacement les intérêts do leurs membres que plus de modestie dans le but, c'est-a-diro plus de sens pratique et moins de déclamation, accommoderait mieux.
AU JOUR LE JOUR
LES <( CHEVALIERS t FRANÇAIS
Dans un article, paru il y a quelques jours, un de nos collaborateurs vous racontait les fastes des corporations belges qui, maintenant encore comme en plein moyen âge, pratiquent et honorent le tir de l'arc et <:elui de l'arbalète. Cet article nous a valu le plaisir de recevoir une lettre où M. Jay, président de la Fédération des compagnies d'arc de l'Ile-de-Françe, tient à nous affirmer que la Belgique n'est point, comme on le croit souvent, la patrie des derniers archers et que ce noble sport garde toujours en notre pays de nombreux et de brillants adeptes. Cette affirmation est presque superflue au lendemain de l'éclatante victoire que M. Hérouin, de Couilly, le champion de ]a France, vient de remporter sur M. van Innius, le champion de la Belgique. Mais la lettre de notre correspondant nous apporte, sur les corporations françaises, dés renseignements curieux et peu connus; nous sommes heureux de les transmettre à nos lecteurs. Avant le récent concours de Vincennes, concours qui n'a pas duré moins de trois mois et qui a mis aux prises 4,700 rivaux, bien peu. de gens savaient que, en dehors de nos provinces naman" des, il y eût parmi nos compatriotes tant de virtuoses de l'arc, tant d'amateurs de l'arbalète. Soupçonniez-vous qu'on ne. compte pas chez nous moins de 800 compagnies d'archers et que, si les plus anciennes et les plus florissantes appartiennent au Nord et au Pas-de-Calais, il y en a à Lyon, à Saint-Etienne et même jusqu'à Alger? Saviez-vous que la seule Ile-deFrance peut nommer ~6 Sociétés et aligner près de y,ooo tireurs ? Que Paris, Montmartre et leur banlieue s'enorgueillissent de 38 compagnies? Chacune de ces corporations a son stand, ses réunions régulières, ses exercices pnvés, ses tirs au berceau et à la perche, ses ~'c/MK, ses concours auxquels elle invite les Sociétés rivales; à défaut des costumes d'autrefois, chacune a ses insignes, sa musique, sa bannière, ses parades. Et c'est un beau spectacle, dans les communes restées fidèles aux vieux usages, que de voir entrer à l'église, au jour de la fête patronale, le cortège des tireurs de l'arc, annoncé par le suisse « Messieurs les chevaliers Archers et arbalétriers, toutes les compagnies de l'Ile-de-Françe sont groupées en Fédération. Cette Fédération a son moniteur qui paraît chaque semaine et qui s'appelle le V/'a< C/:C!M//cy elle a un président, un bureau, qui s'occupent des intérêts communs, instituent des concours entre départements dits ~M~MC~f ~'op/M~MM', et distribuent dés prix. C'est la Fédération qui a pris la plus large part à l'organisation du grand concours international de Vincennes.
Dans ce concours, les tireurs de l'He-de-France
Henri de Bavière. L'énergie de Théophano, la fidélité de l'Eglise allemande forcèrent le prétendant a. reconnaître le maître légitime. Malheureusement, presque aussitôt, l'Eglise de Rome était bouleversée par les plus étranges aventures, et, l'Eglise romaine en péril de mort, c'était l'empire d'Occident, dont la plus haute fonction était le patronage temporel de la Papauté, qui recevait une blessure profonde. Au printemps de 984, reparaissait tout a coup a Rome un antipape, Boniface VII, homme effroyable, irrégulièrement élu en 974, après avoir fait assassiner Benoit VI, chasse de la chaire apostolique en cette même année et qui s'était enfui àGonstantinople, emportant, dans ses bagages, le trésor du Saint-Siège. Il avait vécu dix ans sous les ombrages du Bosphore, travaillant sans relâche a l'union des Grecs et des Sarrazins contre les Allemands et contre Rome. Le jour de Pâques on vit cet Antéchrist monter à l'autel des Saints-Apôtres. Le Pape légitime, Jean XIV, ancien évêque de Pavie, fut, par son ordre, jeté dans les caves du château Saint-Ange on lui creva les yeux; le 20 août, le malheureux mourait de faim ou par le poison. Boniface VII ne tint que onze mois les sceaux de l'Eglise. Abandonné par le parti national ou communal, livré a la fureur de populace sauvage des MtOM~.il fut égorgé, le 20 juillet 985, traîné par les rues de Rome, outragé sur le Capitole, aux pieds de la statue de Marc-Aurële. La commune républicaine se remit aux mains du second Crescentius, Jean, un tribun de haute allure, qui commençait la lignée des Arnauld de Brescia, des Rienzi, des Porcaro. Crescentius nt élire un prêtre obscur, Jean XV, qui, pendant dix ans, méprisé par les clercs, ne songea qu'à grossir sa fortune. Il s'humilia devant Théophano qui réussit à rétablir à Rome, m6me contre Crescentius, le prestige moral de l'empire. En mai 996,0ctoh 111, âgé de quinze ans, était couronné solennellement dans Saint-Pierret empereur, patrice, protecteur de l'Eglise. Le tribun, d'abord condamné au bannissement, prêta serment de fidélité sur la demande de .Grégoire V, le nouveau Pape germanique. Mais à peine t'e'mpereurcut-il franchi les monts pour rentrer en AUema.g'ne, Crescentius se prononça
ont remporte de beaux succès. Non seulement c'est un dos leurs, M. Hërouin, déjà nomme, de Couilly (Seine-et-Marne), qui a vaincu le leader belge et conquis le « Championnat "du monde mais les Sociétés de Paris et de la Seine éclipsent, sur le palmarès, la vieille renommée des Sociétés du Nord et.de la .Picardie. Elles y ont d'autant plus de mérite, que, accoutumées au tir à 50 mètres, elles n'ont point hésité à laisser aux archers de Flandre et de Belgique l'avantage du tir, réglé à mètres, auxquels ceux-ci sont habitués. D'aucuns trouveront peut-être cette victoire .un peu vaine et se demanderont à quoi peuvent bien servir, en ce siècle ôh canons et fusils tuent à plusieurs kilomètres, ce sport mythologique et l'exercice d'une arme devenue pacifique a force d'être surannée. M. Jay, dans un récent discours, a prévu l'objection et y a répondu. Si les archers ne sont plus, comme au temps de Commines, « la souveraine chose du monde pour les batailles M, il n'est point nécessaire qu'une arme soit homicide pour qu'elle développe la force, l'émulation, l'adresse, le sang-froid, toutes qualités qui trouvent leur emploi dans la paix et la guerre. Ce n'est pas tout la pratique de ce sport détourne ses adeptes du cabaret, du jeu, des courses, de cent plaisirs funestes elle entretient chez eux une camaraderie, une courtoisie, une droiture, dont leur fait un devoir leur beau titre de «chevaliers ?. MA.umcE DEMA[SOM.
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Voici un discours véritablement afnigeant. On peut'penser qu'il est excessif et exagéré; mais c'est un discours tout à fait afnigeant. Il a été prononcé, il y a quelques jours, par Mrs M. L. Lake, vice-présidente d'une Société américaine de tempérance, à la réunion solennelle de cette Société. Mrs Lake a mêlé à ses exhortations des plaintes et des reproches. Elle a dénoncé les plus jolies femmes de l'Amérique comme la proie du démon, qui se nomme Manhattan Cochtail. Les « Quatre Cents non contentes de conduire des locomotives et de se livrer aux jeux les plus saugrenus, absorbent des apéritifs sans nombre et sans mesure. La manie de l'alcool sévit avec une telle fureur, s'il faut en croire Mrs Lake, qu'une dame à sa toilette, si elle aperçoit un flacon d'eau de Cologne sur la table, en avale immédiatement le contenu. L'âcre et irritante liqueur que l'on tire de la menthe poivrée a un pareil succès. Le thé n~est plus qu'un parfum ajouté au rhum qu'on y verse. Et les plus rudes essences que l'on concentre pour la mouchoir se dégustent comme du petit lait. Nous avons une peine infinie à ajouter foi à ces sinistres révélations. Et nous aimons à penser que Mrs Lake a été emportée plus loin que sa pensée par le démon de la vertu, qui n'est pas moins redoutable que le démon de l'alcool.
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Il existe en Europe une ville chinoise, qui se trouve a Londres. Dans East-End, les alentours de Limehouse Causeway sont peuplés d'une colonie compacte de ~,000 Fils du Ciel. Un collaborateur de l'H~A M~KC, M. Georges A. Made, comprenant que les circonstances nécessitaient une interview de Chinois, est allé interroger ceux-là, qu'il a trouvés moins éloignés que les indigènes de Pékin ou d'Hankéou. Il les a trouvés fort tranquilles. L'écho des événements expire au pied des petites maisons propres de ces Chinois londoniens, qui sont d'ailleurs fort pressés de devenir tout à fait anglais. Ils usent de la langue anglaise, même entre eux. Ils modifient leurs noms Lùm-Yat-Wah s'appelle John. Chance; Wong-Echun-Weih s'appelle Charles King. Leur extrême scepticisme leur a permis de recevoir !e baptême. Beaucoup ont épousé des Anglaises. M. Made a interviewé une Irlandaise, encore jeune et jolie qui lui a dit « Monsieur, j'ai épousé d'abord un compatriote qui me battait quand il était gris, et qui était gris tous les jours. Quand le ciel me l'eut repris, j'ai épousé un Chinois. Quelle différence de mon mari jaune à mon mari blanc! Loin de me battre, mon présent époux me fait mille tendresses; il est timide devant moi, et il travaille comme, une bête de somme. "–Les petits jaunes grouillent dans la rue avec les petits blancs; les représentants des deux races font bon ménage, et jouent dans le même ruisseau. Enfin, les deux peuples ont échangé tout ce qu'ils pouvaient échanger: les Chinois ont pris le goût du whisky, et les Anglais ont installé'pour leur propre compte huit fumeries d'opium..
contre Grégoire, qui s'enfuit à Pavie; le tribun fit monter sur ic trône pontifical l'ancien favori de Théophano, un moine de Calabre, Jean, archevêque de Plaisance. Il revenait alors de Constantinople, a la suite d'une mission matrimoniale pour Otton, charge des présents de Basile II, portant en son âme la tentation terrible que lui souffla certainement l'empereur byzantin. Cet homme, plus Grec qu'Italien, se laissa facilement séduire par le maître révolutionnaire de Rome. I[ paya entre ses mains, et fort cher, le prix de la dignité suprême de l'Eglise. Ce fut l'antipape Philagathos, le faux Jean XVI. Crescentius se décora du titre de consul. La République de Tite-Live sortait de son tombeau. L'Eglise romaine, déshonorée par une scandaleuse simonie, tombait a l'état de diocèse byzantin.
Mais Grégoire et tous les évêques d'Italie, d'Allemagne et de France lançaient l'excommunication contre le moine sacrilège. Otton accourait par Crémone, Ferrare et Rayonne. En plein hiver de 998 le césar adolescent frappait aux portes de Rome. L'empereur saxon, le Pape légitime et les bandes de Germanie entraient sans coup fénr,dans la ViHcJEternelle épouvantée.
Le châtiment des deux rebelles fut terrible. Tandis que Crescentius s'enfermait presque seul au château Saint-Ange, l'antipape se cachait dans une tour de la campagne. Arraché de son asile par les cavaliers allemands, il fut aussitôt, sur l'ordre de Grégoire V, non de l'empereur, cruellement mutilé: on lui coupa les oreilles, le nez, peut-être aussi la langue et les mains; on lui creva les yeux, puis on le ramena tout sanglant a Rome, hideux cadavre encore vivant. On le jeta dans une cellule d'un monastère, où il demeura gisant, véritable comble des misères humaines..
A ce moment parut à Rome un personnage que personne n'attendait et qui venait à la cité tragique,-l'Evangile entre ses bras, parler de miséricorde et de pardon. C'était le plus illustre anachorète de l'Italie, saint Nil, presque nonagénaire, malade, épuisé par !c jeûne dû-présent carême, qui se tramait à cheval depuis sa lointaine' solitude de Gaëte et demandait grâce ,pour son aum Philagathos. Le Pape et rempe-
NEGOCIATIONS PRELIMINAIRES
L'action militaire étant provisoirementsuspenducen Chine, ce n'est que sous son aspect diplomatique que le problème chinois est envisagé en ce moment par les gouvernements allies. Mais, à ce point de vue -spécial, il se présente sous deux faces assez différentes. D'une part, les puissances continuent de négocier entre elles au sujet de ta proposition de la Russie tendante à l'évacuation de Pékin; de l'autre, leurs ministres en Chine sont en train d'agir pour arriver à s'aboucher avec les représentants du gouvernement chinois dans l'intention d'ouvrir des négociations préliminaires, en vue soit de la conclusion de la paix, soit des conditions qui doivent être mises au retrait des troupes internationales de !a capitale. Ainsi, l'action diplomatique se poursuit dans deux directions bien différentes, quoiqu'il y ait, cependant, une corrélation étroite entre les efforts tentés de part et d'autre. Il semble, en effet, que les négociations entre les diplomates des puissances alliées et ceux de la Chine doivent être poussées avec d'autant plus d'activité que l'entente entre ces puissances est d'une réalisation plus difficile. Un arrangement conclu sur place, en Chine, rendrait sans doute sans objet les pourparlers des puissances sur le point qui les divise, de marne que l'action militaire qui s'est terminée par la prise de Pékin aura peut-être pour résultat de réduire à un rôle passif les renforts qui sont en route et le généralissime
lui-même.
En ce qui concerne l'attitude des puissances à ''égard de la proposition russe, un seul fait nouveau, mais de nature purement négative, est à signaler; c'est qu'il n'y a pas eu de contre-proposition de là part de l'Allemagne. On avait dit que le gouvernement de Berlin, dans l'intention de concilier sa manière de voir avec celle: de la Russie, avait suggéré un compromis qui, a première vue, paraissait assez bizarre. Il aurait consisté a faire sortir de Pékin le gros des forces internationales, sans doute pour rendre confiance aux gouvernants chinois, mais à y laisser quelques faibles détachements destinés a marquer la présence des vainqueurs et à rappeler au Tsong-li-Yamen qu'ils étaient encore prêts a agir. Le sens de cette combinaison n'apparaissait pas clairement; car, si la présence des troupes étrangères empêche lacour de rentrer a Pékin, c'est que cette dernière est dominée moins par la crainte que par un sentiment de fierté et d'amour-propre, auquel cas il lui importerait peu que le nombre des envahisseurs étrangers fût plus ou moins réduit. Aussi bien vient-on d'apprendre, par un communiqué de la G'<Me~e e~c Co/o</Mc. que l'Allemagne n'a jamais fait cette proposition, en dépit des allures officieuses qu'on avait affectées pour l'annoncer. Nous nous trouvons donc dans la même situation qu'il y a huit jours, l'Angleterre, l'Allemagne et les alliés de cett&derniÈre témoignant beaucoup de froideur, pour ne pas dire plus, à l'égard de la proposition du gouvernement du tsar. C'est pourquoi nous devons nous tourner du côté de la Chine, dans l'espoir que ce qui- va s'y passer tirera peut-être les puissances alliées de l'impasse dans laquelle elles se sont engagées.
Deux nouvelles importantes nous arrivent, en effet. Le prince Tching, qui s'était enfui, avec la cour, avant l'entrée des alliés à Pékin, vient de rentrer dans la capitale sous la protection d'un escadron japonais d'autre part, on annonce officiellement que Li-Hong-Tchang a transmis aux gouvernements des puissances alliées, par l'intermédiaire des ministres de Chine accrédités auprus d'eux, les lettres de créance .qui le désignent, ainsi que d'autres négociateurs chinois, pour conduire les négociations de paix au nom de la Chine. Ce double événement peut être d'un très heureux effet. Une des principales objections qu'on pûtfaireà la proposition russe, consistait à dire que l'évacuation de Pékin ne scrviraità rien si elle n'était pas suivie de la rentrée de la cour, et que, d'autre part,'on ne pouvait avoir aucune certitude que celle-ci rentrerait. Dans ce cas, les puissances se seraient mises elles-mêmes dans une situation ridicule et dangereuse. Or, le prince Tching étant à Pékin, il va sans doute pouvoir prendre
reur marchèrent a la rencontre de l'antique higoumène revêtu de haillons, lui baisèrent les mains et le firent asseoir entre eux sur un siège plus élevé. L'ascète promettait d'emmener l'antipape, de l'ensevelir au fond d'un cloître, de l'aider à l'expiation. Otton, ému, lui donna le Pontife vaincu. Mais l'implacable Grégoire, « rassemblant en hâte un Concile improvisé, eut le triste courage de faire comparaître devant lui te lamentable mutilé. tiré tout exprès de sa prison. Par une sorte de def! à saint Nil, il le Ht, en présence de tous, dépouiller honteusement de ses vêtements pontiucaux. Lui-même, de ses mains, il ne craignit pas dedechirerlarobeépiscopale du moribond, puis il le ut asseoir, ainsi dévêtu, à rebours sur un âne et promener par les rues, au milieu des injures et des coups affreux de cette brutale popuiace romaine. Les bourreaux forçaient le malheureux à tenir de ses moignons sanglants la queue de l'animal immonde et à chanter sans cesse ces paroles « Voici le châtiment de celui qui a voulu chasser le Pape romain de son siège
Vainement l'empereur dépêcha près de saint Nil un évêque afin d'apaiser 1 indignation du vieil ermite. Nil invoqua Dieu à témoin du parjure impérial, de la cruauté du Pape, feignit de s'endormir et, quand l'ambassadeur fut parti, remonta précipitamment a cheval et reprit le chemin de Serpieri. L'histoire n'a pas garde le souvenir des derniers jours de Jean XVI. Quant à son complice Crescentius, âpres s'être défendu héroïquement quelques semaines dans le tombeau d'Adrien, il fut forcé de se rendre, le 20 avrH.aux capitaines allemands. Otton le Ht périr de la mort des traîtres. On le décapita sur la plate-forme. Son cadavre, précipité dans les fosses, fut plus tard pendu par les pieds à un gibet au sommet du Monte-Mario avec ceux de douze de ses compagnons crucifies, capitaines des douze régions de la cité. Sà~ veuve obtint d'cnseveiir ses restes misérables dans la petite église de SaintPancrace au Janicuic. Deux siècles plus tard, Frédéric Barberousse brûlera, sur le même champ maudit, le cadavre d'Arnauld de Brescia, « l'ecuyër d'Abelard Voilà'bien dés horjreufs. Etneyons semMe-t-Upa.sque BasHeH.
.avec tes représentants des puissances !ës d!s~ positions nécessaires en vue du retour de t em~ pereur, de l'in.pératrice-douairiôreet du Tseng. ti-Yamen. La dépêche de M. Pichon, que noua avons reproduite hier, indique clairement que ce haut personnage, qu'on sait être favorable~ aux Européens, désire causer avec les ministres étrangers. D'autre part, s'il faut en croire une autre dépêche, sa mission ne serait pas exclusivement diplomatique, puisqu'il serait chargé d'exercer un certain contrôle sur l'administration de Pékin. Il y a ta peut-être un euphémisme pour indiquer que les commandants étrangers lui remettront cette administration. Comme, d'autre part, le ministre de Chine à Saint-Pétersbourg a fait savoir à Li-Hong-Tchang que l'évacuation de Pékin, dans l'esprit du gouvernement russe, comportait le retour immédiat de ia cour, il y a lieu de croire que ce tangage sera compris des intéressés. Ainsi, un état de choses nouveau rendant possible le retour du gouvernement chinois et les puissances recevant, en outre, l'assurance qu'il s'effectuera, la question de l'évacuation, qui divise en ce moment les puissances, ne paraîtrait plusaussi insoluble.
Quant à !a désignation-de Li-Hong-Tchang comme plénipotentiaire, etie est de nature, si elle parait suffisamment authentique aux puissances, à faire avancer les négociations. On sait, en effet, que tes gouvernements aitiés.sur la proposition du nôtre, avaient exigé que Li teur prouvât avant tout que te gouvernement chinois existait encore en fait, et, en outre, qu'il était tui-môme régulièrement accrédité comme plénipotentiaire. Or, cette doub!e condition.se trouverait aujourd'hui remplie. D'autre part, si l'on parvient à ramener la cour à Pékin, immédiatement après l'évacuation,, la mission de Li-Hong-Tchang inspirera d'autant plus de confiance qu'il pourra communiquer plus tacitement avec ses mandants et leur donner les conseils que la situation lui suggérera, Dans ces conditions, un accord finat serait d'autant moins impossible que te gouvernement chinois est dès maintenant fixé sur les conditions qui lui seront imposées par les puissances et sur les compensations que cellesci comptent lui demander en sorte que, s'il entre dans ta voie des négociations, c'est qu'il doit être des maintenant disposé à se soumettre à t'inévitabte. Pour nous résumer, il semble donc qu'il y ait une amélioration dans la situation diplomatique. Mais elle ne paraîtra définitive que lorsque nous serons fixés, d'une manière authentique, sur ces deux points importants la rentrée de ia cour à Pékin, et la reconnaissance, par les puissances, du caractère de Li comme plénipotentiaire. Or, nous ne tarderons pas, sans doute, à être renseignés à ce double point de vue.
ALGIDE EBRAY.
LES AFFA!RES DE CH!NE
LA. PROPOStT[(M RUSSE
Nous recevons les dépêches suivantes sur l'attitude des diverses puissances en présence do la proposition russe d'évacuer Pékin.
jRoma, le 10 septembre.
M. Visconti-Venosta vient d'adresser une nota aux puissances relative aux affaires de Chine. Le gouvernement italien proposa
1° L'évacuation de Pékin des que les préliminaires de paix auront été signes
3° La participation et l'appui des puissances pour permettre a la Chine de contracter un emprunt destiné à payer les indemnités que réclament les puissances
3° Le maintien, par un engagement collectif, do l'intégrité de l'empire chinois.
Londres, le 11 septembre..
On mande de Tokio au 7'!MM que le Japon a répondu qu'iLno voyait aucun inconvénient a ce quo le ministre japonais fût rappelé de Pékin il ne voit pas non plus d'inconvénient a prendre tes autres mesures qui seront recommandées pai' le concert dos puissances.
De plus. comme sa position géographique lui permet de prendre promptement les mesures militaires nécessaires, te Japon consentirait volontiers à rappeler la fraction de ses troupes qui serait jugée,supcrMue.
New-York, Je 10 septembre.
On mande de Washington a ta ?'W6M~e que, si M. Conger ne fournit pas de raisons meilleures que
tout inondé de sang bulgare, a la mine moins funèbre que ces deux grands justiciers, Otton1H et Grégoire V? Ces deux jeunes hommes étaient cousins. La pitié n'était point une vertu de la race impériale de Saxe. Grégoire mourut te premier, en février 999, à peine âgé de trente ans. La tradition veut qu'il ait été empoisonné. Dans le même temps, le mystique Otton 111, poursuivait, pieds nus, à travers l'Italie méridionate, un long pèlerinage. Du mont Cassin, où la règle de saint Benoît périclitait, l'empereur se rendit au mont Gargano, afin d'y vénérer saint Michel, « archistratège des milices célestes Puis il alla chercher, près de Gaëte, saint Nil. Le vieux thaumaturge, suivi de tous ses moines, vint en chantant a la rencontre du mélancolique empereur. Otton essaya en vain d'obtenir du saint qu'il vînt vivre sur les terres de l'empire. Peut-être, lame troublée par le remords, voulait-il s'attacher un ami de Dieu. Nil refusa. « Je ne désire qu'une chose, dit-il, c'est que tu songes au salut de ton âme car toi aussi tu mourras,et tu auras rendre compte a Dieu de toutes tes actions. Otton fondit cnlarmes, remit son diadème aux mains de l'ascètect s'agenouilla sous une bénédiction qui fut sans doute une absolution. Rentré à Rome, il donna à l'Eglise un Pape savant et vertueux, son ancien maître, le Pape de l'an mille, Silvestre II. Mais le césar allemand et le Pape français n'étaient toujours que des étrangers, des intrus, dans cette Rome indomptable et méchante. Ils se lassèrent vite des émeutes et de la sauvagerie romaines..Le 16févrierl00i, "ccsdcux moitiés de Dieu quittaient clandestinement, la Ville Eternelle et ne s'arrêtaient qu'au monastère de Classe, près de Ravenne. Ottontenta inutitcmen! dès lors, de pacifier l'Italie, de reprendre Rome, de relever dans la pénins~e là ruine de
l'empire.
Il mourait. le 23 janvier 1002, sur le chemin de Rome, entre les bras de Silvestre 11. 11 n'avait pas vingt-deux ans. Sa dépouille fut rapportée a Aix-la-Chapelle, jusqu'au tombeau do Charlemagne. Le Pape Gerbert, que son Eglise croyait magicien, accablé de tristesse, ferma son «Virgile "et rendit l'âme le 12 mai de l'am 1003.. Ea~ta G~t~~ `
EMIM (itEBHART.
coH~s qu'H a données jusqu'ici pour le maintien de la,!6gation & Pékin, il recevra l'ordre de se transporter sans délai a Chaaghaï.
Les troupes du général ChaSee escorteront le ministre et le personnel de la légation jusqu'à Takou, d'o~Hs seront conduits a Changhal par les soins de l'amiral Remey. w
Mais, d'autre part, on reçoit de Pékin la dép&che suivante signée par le générât ChaSeo, qui ne tend pas a faire croire que,' si les Etats-Unis évacuent diplomatiqucmcnt Pékin~ Us ~'évacuet-ont aussi mUitatrernent
î~os preuves abon.de.nt, dit le général, pour indiquer que les relations diplomatiques ne seront pas renouëes de longtemps a Pékin.
Le personnel de ta légation do Russie partira bientôt pour Tieiitsin.
M It me semble évident que le geuvernojme~t: chinois no reviendra pas ici tant q~elcs troupes étrangères y seront, et, e&eccas,–notre légation ne peut rien y faire. A mon avis, Pékin ne peut être qu'un camp pour les armées étrangères en attendant que la situation soit réglée ailleurs par les puissances. La presse anglaise continue ainsister sur la nécessité de no pas évacuer Pékin. A propos d'un article, d'après lequel le Journat <~ De&o~ « semble ne pas croire qu'il est d'une grande importance que la masse de& Chinois ne nous considère pas. comme ayant fui, frappés de peur & la vue du visage du Fits du Ciel n, lé ï'tMtM appuie encore sur la nécessité où sont les Européens do bien montrer aux Chinois que ce n'est pas le gouvernement de i'impératrico-douairièréqui est vainqueur; autrement, si,tes Chinois voient cetuici rentrer triomphant à Pékin, ils ne comprendront plus nos réctamation.s.
Le journal termine en 'déclarant que les journaux. les ptus éclairés de la plupart des pays intéressés reconnaissent les dangers de la proposition russe. LE GOUVERNEMSNl' (UUKOIS ET LES PpISSASCES II D'après les dépêches que nous puMions ci-après, il se confirmerait que le gouvornenientchinois veu.t nouer des négociations~ a.ve.e les puissances, mais sans montrer, jusqu'ici quelle attitude il compte prendre en présence de l'occupation do Pékin par les forces alitées
Lon.dres, le 10 septembre.
Une note communiquée aux journaux dit que LiHong-Tchang a transmis aux gouvernements dos diverses puissances, par l'intermédiaire des ministres de Chine accrédités auprès d'eux, des lettres de créance nommant des plénipotentiaires pour la conduite dos négociations de. paix. On croit savoir que ces lettres do créance, qui émanent da la. Maison impériale chinoise,, ourent: un caractère do validité qui ne sera probablement pas discuté.
Washington, le 10 septembre.
Le ministre do Chine a remis au département d'Etat uu édit impérial, daté d'il y a quinze jours, et que vient de lui transmettre Li-Hong-Tchang. Cet édit confère a Li-Hong-Tchang des pouvoirs extraordinaires pourlo règlement complet des troubles en Chine, et lui donne l'autorité nécessaire pour conduire toutes négociations, les conditions on étant laissées a sa discrétion, sans qu'il en ait préférer a l'empereur.
Ce sont des pouvoirs tout a fait extraordinaires, et l'on considère a !a légation de Chine qu'ils sont de nature a lover toutes les objections soulevées par les puissances sur la qualité de Li-Hong-Tchang comme plénipotentiaire. Le décret impérial remis par le ministre chinois au secrétaire d'Etat porto la signature de l'empereur. La viile où le décret a été publié n'est pas mentionnée mais on supposé que cotte viUc est Pao-TingFou, d'où il a été transmis. Londres, lo. 11 septembre.
Oh télégraphie do Changhai au 7'tîHM que, dans une note adressée au Trône,Li-Hong-Tchang demande te retour de ia cour & Pékin.
En même temps, dans une dépêche adressée au vice-roi do Ou-Tchang, Li-Hong-Tchang fait remarquer que les puissances ont l'intention indéniable de s'emparer de ia personne des chefs réactionnaires. Si la note que Li-Hong-Tchang a adressée au Trône fait aHusion a cette intention des puissances, !o retour do l'empereur n'aura probablement pas Heu.
Si, au contraire, !a note est muette sur ce point, Li-Hong-Tchang sera, désormais, considéré comme traître.
Les fonctionnaires indigènes ont été informés té!égraphiquement que, par ordre de l'impératrice, Je prince Tching est revenu à Pékin le 6, pour reprendre la direction des affaires dans la capitale. On confirme Ja nouvelio que les relations de YoungLou, qui est a Pao-Ting-Fou, avec !o parti du prince Touan, sont très tendues.
LES MESURES MJUTAIRES
Londres, le 10 septembre.
Le général Gaselee télégraphie a la date du 2 septembre
« Nous avens occupé la jonction du chemin de fer a Fing-Taï, ainsi que la route et le pont de LiouKo-Chao, ce qui nous donne le commandement do la ligne de Pao-Ting-Fou. M
Londres, le 11 septembre.
On télégraphie do ToMo au ?'MM, le 10 septembre « Le bruit court que la Russie prend des mesures pour faire hiverner.15,000 hommes de troupes dans ia province de Chi-Li. o
Londres, le 10 septembre.
Le correspondant de la WMftHMt~er GaxeMe a Hambourg télégraphie
w On annonce do Bremershaven que l'Allemagne enverra en Chine, dans les premiers jours d'octobre, deux colonnes de renforts de 5,000 et 6,000 hommes respectivement.
Les troupes ont déjà reçu l'ordre de départ, o ~Nous no publions cette dépêche que sous réserves).
Berlin, le 10 septembre.
L'amiral en second de l'escadre de croiseurs mande de Takou, le 5 septembre:
« Le maj~r génëramœpfner est arrivé le 39 août à Pékin le deuxième bataillon et la batterie sont arrivés le 31 août, & trois heures de l'après-midi. Le capitaine Pohi quittera Pékin vers le 5 septembre avec le corps de débarquement pour revenir a la côte. Le détachement du comte de Soden se joindra, a lui. Le comte de Sodon reste à Pékin, n y, Londres, le 11 septembre.
Le correspondant du Dst! ~VeM~ à Pékin télégraphie, à ia date du 31 août, que la brigade navale an- gtaiso et le régiment de Wei-Hài-Weî sont partis pour Tientsin.
Hong-Kong, le 10 septembre.
Deux transports anglais sont arrivés avec des troupes hindoues, des hôpitaux de campagne, des équipages de siège et d<s vivres.
Rome, le 10 septembre.
Scion les journaux, l'amiral Candiani a télégraphié que l'expédition italienne est arrivée a Tientsin, Je 5 septembre; elle a marché le, 6 septembre, vers-Pékin, où l'on croit qu'eue est arrivée aujourd'hui. L'amiral Candiani dit que l'expédition fut l'objet de manifestations de sympathie de la part des Européens et des troupes alliées; on donna aux soldats descadcauxctduthe.
DANS LES PROVINCES
Changhai, le8 septembre.
ït y a actuellement à Ou-Sung six navires de guerre anglais et un transport, trois navires de guerre allemands, un russe, un américain, un japonais et un f français, le JeaM-Ba~.
A Cbanghaï se trouvent sept navires de guerre anglais, les bâtiments français ~mM'a!-C/ta:'ncr et Pas- 4 cal trois navires hollandais, un américain, un allé- l mand et trois japonais.
Les troupes de débarquement se composent de 3,500 soldats de l'Inde, de 800 hommes d'infanterie de 1 marine française, de 450 Allemands et de 800 voton- 1 taires. En outre, une brigade navale, forte de 4,000 hommes, est disponible.
Cologne, le 10 septembre.
On mande de Berlin, le 9, à la Galette de Co~ne g que le représentant du gouvernement japonais à Changhaï a fait savoir aux consuls des autres puissances qne le Japon prendrait.part a l'occupation de Changbaï par des troupes do terre, et qu'un détachement de 600 marins japonais serait débarqué en attendant l'arrivée de ces troupes.. 1 Londres, le 11 septembre, f
On télégraphie de Hong-Kong au .Da:h/.B.cp!'eM, a t la date du 10 septembre, que la Société secrète, con- 1 nue sous !é nom de Kuloehin, recrute des miUiers t d'adhérents dans le district de Lien-Tchaou, qui est a situé dans le Kouang-Toung, prés de la frontière du 1 Hou-Nan. L'hôpital de Lien-Tchaou a été détruit e par les membres do cette Société qui ont su forcer t tes magiEtfatN da ;d}str)ct & Isaf ~ïaiy des fonds et d
qui inspirent une véritable terreur aux autres fonctionnaires locaux.
f .1 Londres, le il septembre.
On télégraphie de Changhai au DatXy E.rpM~~ « D'après une statistique ofucielle, le nombre des missionnaires protestants massacrés par les Chinois dans les provinces du Chan-Si et du Tchili, depuis le moisdejuin,estde85.
» D'autre part, on est encore sans nouvelles, d'une Centaine de missionnaires H.
L'ËTAT D~S GHEMMS, DE FER
Takou, le 3 septembre.
Voici, d'après des informations dignes de foi, l'état de la voie ferrée entre Tong-Kou et King-Chaa (distance:258mi!les):
« De Tong-Kou au pont de Hankéou (18 milles).la ligne est intacte, mais elle est dominée par les for;ts dePetsang. <
» Le pont de bois de Hankéou, long de 100 mëtres, a été détruit, ainsi que la voie jusqu'à Sou-Ko-, Chouang. De ce point à King-Chau (plus de 200 milles), les trains circulentsous la dirction dca Chinois, A Tong-Chau, le matériel du chemin de fer, les ateliers de mécanique et les propriétés des étrangers n'ont subi aucun dommage.
Les mines de charbon sont exploitées n niveau supérieur. Le chemin de fer de King-Chau à LiouKo-Chao est gravement endommagé. Sur la ligne Példn-Hankéou, les trains circulent entre Pao-TingFou et. Kao-Pei-Sien (50 milles), sous les ordres du directeur chinois Toung. Une nouvelle section, allant do Pao-Ting-FoudansIa direction de Hankéou, vient d'être ouverte. ».
LA GUERRE DU TRANSVAAL
~shostHUë~
Les dernières dépêches do lord Roberts nous font connaîtra d'une façon assez précise la répartition actuelle des forces anglaises, dont les positions changent journellement suivant les nécessites imposées par les événements nous voyons d'abord l'opération principale engagée dans la région do Lydonburg, par les généraux Jan Hamilton qui occupe cette dernière ville, et Bullor, qui cherche a chasser les Boers de leur forte position de Spitzkop plus au Sud, le général French marche de Carolinasur Barberton, où s'était établi et où se trouve peut-être encore le siège du gouvernement républicain.
Le général Clery se porto de Standerton pour appuyer et renforcer les troupes anglaises qui se concentrent a- Ficksburg dans l'est de l'Etat d'Orange, après en avoir abandonné les différentes villes aux Boors devant lesquels elles semblent se retirer. Le général Cléments opère dans le nord-ouest de Johannesburg, dans ]e district de Heckpoort où les commandos boers semblent tenir la campagne en grand nombre. EnBu lord Methuen se dirigeait, aux dernières nouvelles, de Mafoking sur Lichtenburg, ainsi que nous l'annoncions hier. Le général Hildyard occupe la frontière du Transvaal et du nord du Natal où il fortifie Wakkerstrooni, position importante, au débouche des passes de Laing's Neck, sur le pays transvaalien.
En ce qui concerne les opérations dans le Nord, vers Lydenburg, l'intention de lord Roberts paraît être de refouler et de suivre les Boers vers le Nord, dans la direction de Pilgrim's Rcst. Pendant que Jan Hamilton et Bullor manoeuvrent dans ce but, le général en chef fait avancer dos troupes, avec le général French, aussi loin que possible, en vue de s'emparer de Barberton et de la ligne de chemin de fer de Lourenço-Marquès, pour couper les communications des Boors avec la. mer et les isoler dans leurs montagnes du Nord. En résume, la lutte est partout et toujours aussi'vive sur les points les plus divers de ces vastes territoires les forces anglaises n'avancent que lentement, lorsque, comme dans l'est do l'Orange, elles ne reculent pas.
En mémo temps, des groupes, dispersés un peu partout on arrière des forces anglaises, sous le commandement de chefs habiles tels que. Dewet, Delarey et autres, continuent a menacer les communications et à harceler les corps anglais isolés. Les villes principales, Johannesburg entr'autres, sont menacées par eux. De cette dernière ville, on télégraphie, en outre, au jDatt)/ .Mat!, le 9 septembre, que la cavalerie et l'infanterie montée anglaises manquentdechevaux.
Il résulte de cet ensemble de faits, que, quoi qu'en~ dise une partie de la presse anglaise et quelque optimistes et tendancieuses que soient les communica- tions ofiicielles, la fin de cotte guerre est reculée encbre à une époque tout à fait indéterminée. Cotte opinion est encore confirmée par un correspondant du .Standard à Durban qui, a la date du 8 septembre mande a son journal que le premier ministre, interviewé ce matin, a déclaré qu'il était absolument impossible a l'heure actuelle de relever les volontaires des postes qu'ils oeoupont. Ils s'en retourneraient, a-t-il dit, quand le général Buller pourra s'en pas- ser.
Nous donnons ci-dessous les dernières dépêches delord Roberts:
Londres, te 10 septembre.
Lord Roberts télégraphie Londres, le 10 septembre.
Belfast, le 7septcmbre.
French, parti de Carolina, ce matin, a rencontré de la résistance pendant toute sa marche. H a déloge l'ennemi de trois positions di faciles, dont l'une a été enlevée bravement par les Stufolh. On croit que les pertes sont légères, l'ennemi a laissé quelques morts sur le terrain. French continuera sa marche, demain, sur Barborton. Hamilton rapporte que BuUer a attaqué hier une position en forme de fer à cheval dominant un précipice de 1,500 pieds. La route de Spitzkop se trouve au point le plus éloigné de cette colline; un mouvement tournant était des plus difficiles, car la colline est entourée de ravins profonds et presque impraticables pour l'infanterie. La position a été emportée sous la protection de l'artillerie. L'ennemi s'est retiré par une étroite chaussée avec des pertes sensibles qui auraient été plus considérables sans un brouillard épais qui s'est élevé. Nous avons eu 13 tués et 25 blesses.
Londres, le M septembre.
Lord Roberts télégraphie de Belfast, le 9 septembre Le général Clery signala une escarmouche qu'il a eue près de Rooikopje. Les Anglais ont eu 4 tués, j) officier et2hommes blessés.
Clery est parti hier de Standerton avec un contingent formé de diverses armes pour attaquer Tenaemi. Le général Hitdyard annonce qu'il a établi des forts a.'Wakkerstroom." n
Londres,le 10 septembre.
Lord Roberts télégraphie de Belfast, à la date du 9 septembre:
Le général Cléments, qui opère dans le district de Heckpoort, au nord-ouest de Johannesburg, rencontre journellement des colonnes de Boers.
Londres, le 11 septembre.
Lajtouvelle que )ord Roberts s'embarquera le 1" novembre est coniirmée, dit le JOa~y Jï'a'preM.
Le général Buller prendra le commandement suprême des troupes.
Contrairement au bruit qui avait couru du prochain départ du général Baden-PowûI pour l'Angleterre. une dépêche de Pretoria du 10 septembre annonce que ce général a été nommé chef do la police du TransvaaL Ainsi s'expliquerait son départ aussi inattendu du théâtre do ses opérations militaires.
A L'ETRANGER ROYAUME-UNt
LES .ÉLECTIONS GÉNÉRALES
Londres, le il septembre,
Le correspondant du .Daf~/A'eM'~aLiverpool assure que le chef du parti conservateur, a Liverpool, a été informé, du quartier généra du parti a Londres, que les élections générâtes auront Heu dans ta première quinzaine d'octobre. v
Londres, le 11 septembre.
Le Dat!)/ Gt'apAtC annonce le rstom' de lord Salisbury à Londres pour vendredi prochain.. Londres,lel0septcmbre.
Le G<a~o!f-~f<'raM annonce que le gouvernement a fait la commande do 4 croiseurs protégés de 1" classe de 7,500 tonnes chacun.
AUTRICHE-HONGRIE
LA. DISSOLUTION EN AUTRICHE
De notre correspondant de Vienne
Personne en Autriche ne regrettera le défunt Parlement, qui, d'ailleurs, n'a eu qu'une existence de trois années et cinq mois, tandis que la période normale de la législature est de six années. On peut bien dire que ces trois années forment les plus tristes chapitres de l'histoire de l'Autriche par la sMrilito absolue, et la paralysie la plus complète de la Chambre, causées .d'abord par l'obstruction allemande et
ensuite par l'obstruction tchèque. Mais i! faut consta-
ter que c'est l'homme d'Etat potonais, le comte Baden!,qa~poar g~ner tes Tchèques en fave~da
compromis avec la Hongrie, a cause cet irréparable désastre par ses malheureuses ordonnancés sûr le règlement des langues.
Le 89 mars 1897, la Chambre nouveUcm~nt élue fut ouverte par un discours du Trône qui désignait le çojnpromis avec la Hongrie comme la tache la plus importante de la session. Les jeunes-tchèques déclarèrent, dés le début, qu'ils étaient résolus à l'opposition la plus énergique si l'on ne faisait pas droit à leur .demande au sujet d'un règlement de la question des langues. Pour les gagner, le comte Badeni promulgua les fameuses ordonnances, qai provoquèrent une tempête d'indignation parmi les Allé-' mands. A partir de ce moment le mot d'ordre des Allemands fut « A bas les ordonnances A bas Badeni » Les Allemands, dans la minorité, on~recours l'obstructton. La présidence qt la majorité essayent de briser l'obstruction par uno interprétation arbitraire des règlements parlementaires. Il y a des scènes tumultueuses <tans la Chambre auxquelles le comte Badeni met fia par la clôture le 2 juin. Mais l'agitation parmi les Allemands augmente, surtout après les violences commises par la police au grand meeting populaire d'Eger, en Bohême. Le comte Badeni rouvre la Chambre, le 23 septembre, avec l'intention bien arrêtée de briser l'obstruction par. tous les moyens.
Déjà, dans la première séance, il y eut cette rencontre entre le député Wolf et le ministre comte Badoni, qui eut comme suite le duel entre ces deux personnages. La majorité et le ministre combinent un plan secret pour briser l'obstruction mais le premier président, M. Kathrein, refuse sa participation et donne sa démission. Sous la présidence d'Abra- hamovicz, la majorité vote la motion illégale du député laworsky, tendante à mettre a l'ordro du jour la discussion, sur le compromis provisoire avec la Hongrie, et l'on propose dans ce but une séance do nuit, dans laquelle le député Lecher prononça un discours mémorable qui ne dura pas moins de douze heures, de neuf heures du soir jusqu'à neuf heures du matin la séance même avait duré trente-huit heures.
Dans la séance du 35 novembre, le député comte Falkcnhayn proposa sa fameuse motion d'un changement du règlement .parlementaire qui, par un tour. d'escamotage do M. Abrabamovicz, fut votée par la majorité, ce qui provoqua une toile tempête~ qu'on dut lever la séance. Le 2C novembre, les socialistes prirent d'assaut la tribune du président; le ministre et le président Brent entrer dans la salie. la police, qui mit à la porte les récalcitrants et arrêta, séance tenante!, le député docteur Wolf.
Toutes ces scènes tumultueuses eurent pour conséquences de grandes démonstrations dans les rues devienne, qui cessèrent comme par enchantement lorsqu'on apprit, le 28 novembre, que le Cabinet Badcni était renvoyé. Son successeur, le baron Gautsch, au lieu de révoquer les ordonnances, en publie de nouvelles et gouvernc.d'aiticurs, au moyen du paragraphe 14 jusqu'au 5 mars 1898, époque a laquelle le comte Thun fut appelé aux aBaires. Il constitue un Cabinet de personnages appartenant aux différents partis pour les Allemands, le docteur Barnrcithcr, pour les Polonais, M. Zondoxejowicz pour les cléricaux, le baron Kast; pour les Tchèques, le docteur Kaizl, espérant ainsi satisfaire tout le monde et déclarant, dans son premier discours à la Chambre, que les ordonnances étaient illégales, mais qu'il s'en remettait à la Chambre pour les remplacer par une loi qui réglerait définitivement la question des langues. Il est inutile de rappeler ici les diverses tentativos de ce ministre pour rapprocher les partis il se voitégatement forcé de clore IcReichsrath, le26juil'Ict, pour parfaire le compromis avec la Hongrie [sur la base du paragraphe 14. Le ministre pour les Allemands, M. Barnrcistcr, se voit obligé do donner sa démission, et il est remplacé parle député ~clérical, baron Dipauli, mais le Parlement continue q ne pas fonctionner, ce qui l'oblige cnEh a déposer son portefeuille qui est confié au comte Clary, lequel forme un Cabinet de fonctionnaires, n'appartenant a aucun parti. Il révoqua les ordonnances, et s'attira par cette mesure l'inimitié des Tchèques. Comme il avait promis de ne point faire usage du paragraphe 14, il ne put continuer à gérer les affaires en face de l'obstruction des Tchèques. Son successeur, M. Wittcck, eut, de nouveau, recours à ce fameux paragraphe mais son règne fut de courte durée, car il fut remplacé par M de Koorbcr, le président du Conseil actuel, qui, après avoir louvoyé longtemps, après dos efforts multiples pour arriver à amener un accord entre les partis, recourut enfin, mais trop tard, comme l'avenir va le prouver, à la dissolution de cette Chambre funeste.
Dans ces trois années, le Reichsrath a été renvoyé quatre fois, cinq ministères ont été ses victimes et le sixième, le Cabinet Koerbor, croit maintenant, paf la dissolution et par l'appel au peuple, créer une situation nouvelle. L'opinion publique et presque toute la presse, de-quelquo parti qu'elto soit, sont d'un avis contraire, persuadé qu'on e~t que la nouvelle Chambre continuera les agissements de la défunte et que cela durera tant qu'on n'aura pas changé le système électoral.
t.ES ttJtCTIONS AU REJCHSRATH
Vienne, le 10 septembre. Les élections pour le Rcichsrath auront lieu entre le 15 décembre et le 15 janvier. Tous les partis prennent leurs dispositions pour commencer la campagne électorale.
Aujourd'hui, dans une assemblée des jeunes-tchèques, en Bohème, une résolution a été prise, sur la proposition da M. Pacak, chef du Club des jeunestchèques, tendante élire seulement les députés décidés a continuer l'obstruction su nouveau Reichsrath.
NORVÈGE
M NOUVEAU STORTHING
Christiania, le 10 septembre.
D'après les résultats des élections qui ont pris En aujourd'hui, lo Storthing sera composé comme suit 77 membres de la Gauche, 37 de la Droite et du parti modéré.
L'ancien Storthing comprenait 79 membres de la Gauche et 35 de la Droite et du parti modéré. ÉTATS-UNIS
L'OURAGAN DU TEXAS
New-York, le 11 septembre.
Voici de nouveaux détails sur l'ouragan du Texas Un individu raconte que 50 personnes ont péri dans une maison d'où il a pu s'échapper.
Huit personnes seulement ont pu s'échapper de l'hôpital do Sainte-Marie, où il y a rarement moins d'une centaine de malades.
On croit que plusieurs soldats do la compagnie stationnée San-Jaeintho ont péri.
A Virginia-Point, la grève est parsemée do pianos et de meubles provenant des maisons de Galvcston. Tous les points entre Galveston et la terre ferme sont ravagés. Les dégâts, à Houston, s'élèvent à 500,000 dollars.
Des souscriptions sont ouvertes.
Soixante-quinze pour cent des maisons de Galveston sont plus ou moins endommagées.
Le département de la guerre a ordonné l'envoi aux sinistrés de 10,000 tentes et de 50,000 rations. New-York, le 10 septembre.
Dans le district de Galveston, les dégâts causés par l'ouragan sont extrêmement graves; ils sont évalués a 15 ou 20 millions de dollars.
Les morts sont certainement au nombre de plusieurs milliers.
Les pluies torrentielles qui ont accompagné le cyclone ont presque ruiné la récolte descotons. Les plantations ont été balayées par la tempête. Une dépêche do Galveston, datée d'aujourd'hui, estime le nombre des morts, dans la ville seule, à 600 ou 1,000.
La peste
Glasgow, le 10 septembre. H y a eu deux nouveaux cas de poste, ce qui porte le nombre des cas soignés dans les hôpitaux & 16. Le nombre des personnes en observation est de 113.
L'exploration polaire du duc des Abruszes Christiania, le 10 septembre.
Le duc des Abruzzes est arrive, hier soir, a bord de Ia.S<e~N-Po~re, a Drontheim. Il a été, en partant pour te Sud, l'objet d'une grande manifestation te duc, qui arrivera ici demain matin, a vu venir à sa~ rencontre M. Frithjof Nan&en, et M. Cléments MarMàm, président de la Société do géographie de Londres.
M. Nansen a rendu témoignage, dans son allocution, aux résultats éminemment heureux do l'expédition entreprise par le lieutenant dn duc, le capitaine Cagni, qui a parcouru des espaces qu'aucun pas humain n'avait encore foulés jusqu'ici. On peut maintenant afnrmer, a-t-il continué, que l'on possède certaines notions touchant l'extension du continent européo-asiatiquo vers le Nord. On a déterminé la partie septentrionale de la terre de François-Joseph. ~u a~d de cette terre dp~t s'étendre un$ jmerpro.
fonde. Sans aucun doute, l'expédition de la ~eH< P~are ajoutera des éléments importants à notre conDaissance des régions arctiques.
S<ett!n,Ie M septembre. Au diner qui a eu lieu. ce soir a.n château, le général francs Michel avait sa place en (ace de remp~r~ur ~t de nmpei'atr}ce, côt6 da g'r&nd maréchal de la coar, comte d'Ëulenbqurg. Vtcnmc, le U septembre, -r. La yoMMHe P.'M~e !t&)'e. apprend de Marienbad que le shah partira de Budapest pour faire une visite au 8u!tan à ponstantinople et, de la, retournera a Téhéran.acas. MOU~ELLES POLSTSQUES
LE PROCHAIN CONSEIL
Le prochain conseil des ministres se tiendra jeudi, ajRambouiliet sans doute,.
On y réglera quelques-unes des questions que nous avons indiquées.
Le bruit court, maintenant, que c'est. M. Doumer qui remplacerait M. Lafemere, nAtseï.
ÉLECTIONS AU CONSEIL GËKËRA.L
Dimanche, dans la Haute-Marne, M. RouHot, radical, a été élu en remplacement daM. Mougeot, décédé dans la Sarthe, M. Olivier, républicain, en remplacement de M. Thomas, décédé; dans les Basses-Pyrénées, M. Henri Ducastaing, en remplacement de Quintaa, sénateur, décédé également.
ËCHOS & NOUVELLES
MM. Paul Deschanel, président de la Chambre des Députés; l'amiral Duperré et de Kerjégu sont arrivés hier à Péra, à bord du yacht 7Vt!M<?MMf7. S. M. le Sultan a envoyé un de ses aides de camp saluer les voyageurs à leur bord. La NaMOKK~ quittera Péra, vendredi.
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M. Georges Leygues a donné hier un déjeuner au ministère de l'instruction publique. Y assistaient la plupart des commissaires généraux de l'Exposition MM. Larroumet, Hébert, Gérôme, C. Saint-SaënS) Claretie, Sardou, Roujon.
M. Decrais, de retou.r des Vosges, a reçu hi'er au pavillon de Flore, d'abord M. Foureau qui l'a entretenu des résultats de sa mission, puis Aguibou, roi du Macina. Le ministre des colonies a annoncé au souverain qu'une tribune lui serait réservée pour qu'il puisse assiter à la revue qui clôturera les grandes manœuvres de la Beauce.
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M. Armand~ Grébauva], président du Conseil municipal de Paris, est rentré à Paris, hier matin, venant de Marseille, où il a porté, comme on sait, les adieux de la ville de Paris au colonel Marchand. Le général André, ministre de la guerre, est rentré hier soir à Paris, de retour de la campagne, où il était allé se reposer quelques jours.
En l'honneur de M. de Witte, ministre des finances de Russie, le gouverneur de la Banque de France et M' Pallaïn donnaient hier soir un dîner. Principaux convives le ministre des finances M. et M' Arthur Ranalovich: MM. Morol, gouverneur du Crédit foncier; Henri Germain, de l'Institut; les membres du conseil général .de la.Banque, etc.
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Le' nouvel attaché militaire d'Autriche-Hongrie, M. le comte Herberstein, capitaine d'étatmajor, e$t arrivé hier à Paris pour prendre possession de ses fonctions.
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M. Lagarde, ministre de France en Ethiopie,, a donné hier un déjeuner, au Grand-Hôtel, en l'honneur du ministre de S. M. Menelick, Likamakouaz-Nado.
Parmi les convives MM. Delcassé, ministre des affaires étrangères; de Lanessan, Valfrey, Beau, Jullemier, Neton, Saint-René Taillandier, e.tc.
La mission italienne, dont nous avons annoncé hier l'arrivée à Paris, et qui est commandée par le général Massone, se rend aux grandes manœuvres et n'est pas venue pour notifier à M. Loubet l'avènement de S. M. Victor-Emmanuel ILf. C'est le général Baldissera qui reste définitivement chargé de cette mission; il n'est attendu à Paris que vers la fin de la semaine.
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On prépare, à Lunéville, une très chaleureuse réception à M. François, notre consul au Yunnan qui est originaire de cette ville, où il va prochainement continuer son congé.
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On attend à Lyon aujourd'hùi la mission laotienne envoyée en France par M. Doumer et qui vient de passer deux mois à Paris.
Toutes les mesures ont été arrêtées de concert entre le préfet, le maire de Lyon et le président de la chambre de commerce, pour assurer à la mission un séjour agréable pendant la durée de sa visite à Lyon. M. Leroux, préfet du Rhône, offrira, à la préfecture, un déjeuner en son bon- neur. De son côté, la chambre de commerce se propose de recevoir la mission à déjeuner mer- credi.
On se souvient de la disparition mystérieuse du fils du général de France, le capitaine de France, qui a disparu subitement dans les Alpes Dauphinoises, où il était en excursion, se rendant à Chambéry auprès de son oncle, qui commande la brigade de cette ville. L'enquête faite au sujet de cette disparition a presque abouti. On a su que le capitaine a eu l'imprudence de laisser voir des billets de banque dans une auberge et on pense qu'il a été assassiné par un individu qui l'avait vu. Cet individu est surveillé de près. C'est un repris de justice contre qui toutes suppositions de culpabilité sont possibles.
On a vu qu'aux manœuvres de Beauce on étudie avec ferveur les automobiles les officiers généraux en ont presque tous un à leur service et ils marchent en moyenne à la vitesse de 45 kilomètres à l'heure, ce qui est « suffisant H –Puissent-ils ne pas amener d'accidents, trop fréquents encore En voici un, à Bordeaux, dont deux officiers ont été victimes. Le général Marchai, commandant la ~o" brigade d'infanterie à Bordeaux, et son officier d'ordonnance, le capitaine de La Guignerrye, ont culbuté, en automobile, près d'un village nommé Gironde, en revenant d'une visite de cantonnement aux manœuvres.
Le général a de nombreuses blessures au côté droit et il a la fig'ure abîmée. Son ofiicier d'ordonnance a été également fortement blessé à la tête et a l'épaule luxée. Le général et le capitaine ont été ramenés à Bordeaux et soignés à leurs domiciles..
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On nous signale un acte de générosité très touchante, accompli de la façon la plus délicate, et qui peut porter les fruits les meilleurs. Un inventeur, M. Willot, qui a, parait-il, trouvé un procédé pour détruire la némotade de la betterave, manquait d'argent pour l'appliquer. Il refusait d'accepter toutes propositions de l'étranger, vou- lant que sa découverte profitât à son pays seul. C'est alors que, s'intéressant à lui, MM. Wolf et Gautier, de l'Académie des Sciences de Paris. s'adressèrent au prince Roland Bonaparte, lui exposèrent le dénuement où se trouvait l'inventeur, le service à rendre à l'agriculture, à l'industrie sucrière et au Trésor français en favorisant un travail qui fait doubler et au delà le rendement des récoltes, et, partant, destiné à doubler, un jour, le revenu de ~oo millions de francs que les dérivés de la betterave, sucre et alcool, rapportent au Trésor français ils lui demandèrent ensuite 600 fr. pour l'achat d'un cylindre d'épandage. Le prince Roland, aussitôt, remit les 600 fr. à M. Gautier, qui les envoya à M. Willol, lequel v a pu acheter un cylindre et commencer ses expériences.
La Schola C<!M~MM donnera, du 26 au ~o sep- tembre in dus, ses Assises de musique religieuse ~u.~es dat;s ses nouveaux !ocau~ s~ fse J
Saint-Jacques, ou .elle va transférer ses divera~ervices et son ccole de chant IHurgique et de musique religieuse. Ces Assises consisteront en conférences, communications, auditions musicales, avec le concours de MM. Pierre Aubry, Camille BeUaigne, Ch. Bordes, André Pirro, etc., pour la section des conférences et communications, et deM~ Joly de La Mare, M°" Jossie, MM. Alex. Gui!mant,'TourDemire, Decaux, Parent, Dressen et des Chanteurs de Saint-Gervais pour la partie musicale.
Les fêtes seront présidées par Mgr Foueault, eveque de -&âtnt-Dië-, et le Révérendissime Père
Dom Pothier, abbë de Saint-Wandrille. On retire
ses cartes de congressiste à la 6'c~o~.
QUERRE ET MAR!ME t'es généraux de .brigade
M. Bizot, nouvellement promu, est nomme a:i commandement de la 26° brigade d'infanterie (13° division, '7" corps d'armée), a Chaumont.
M. Pognard, nouvellement promu-, est nomme au commandement de la 1" brigade d'infanterie de Tunisie et commandant militaire a Tunis.
M. Bertrand, nouvellement promu, est nomme au, commandement de la 3° brigade d'infanterie d'Algérie et de la subdivision de Mascara (division d'Oran, AIgcrio), a Mascara.
Sont promus dans le corps des officiers de marine
Au grade de capitaine de frégate. M. le lieutenant do vaisseau Jaurès.
Au grade de lieutenant de vaisseau. MM. l'enseigne do vaisseau Le Te.tu; l'enseigne de vaisseau. Dauch; l'onseigno.de vaisseau Bouiain.
MM. Jaurès et Dauch sont promus, en remplacement de MM. YUer et de. Rodât, morts de la. ûeyro jaune a~ Sénégal.
A été promu dans le corps des officiers' mecanicrons: 1 Au grade do mécanicien principa.1 de 1''° classe. M. le m~nnicicn principal de 2° classe, Talon. M. le général de division Louis-Gabriel-Marcelin Du Pan est nomme aux fonctions d'inspecteur général permanent, de l'artillerie do la marine, en remplacement de M. le général. Borgn~s-Dcsbordes, dé-
cède.
DEUX MUTATIONS.
Lo.6'au.!oM signale, dans. le 1~ regimon.tdecuu'as'siers que commandait l.o co].onel Bougon, deux mutations.qu'Uno; faut. pas, dit-il, lasser passs;r Bans.
commentaires:.
Lei" régiment da cuirassiefs.cst actucHement.aux graudesmaNœu.vtesde Ia.Bcaucc.Ceux qui suivent de pt'&s ces intéressants exercices de nos troHpe.s n'ont pa.s ctu sans rcma.rquorquc.je corps, d'officiers du le' cuirassiers n'était pas au. complet, qu'il y manquait notamment un h<3utenant-co!,onc!' et un chef d'escadrons. Qr, en se reportant a l'O/ïcM:. da 29 août, on pourra lira a la rubrique :AfM<a<!0)M:
M. Gehdron, iieutenant-colonet brevetc du I<~ régiment do cuirassiers, est an'ecte au 11'' rog-iment de cuirassiers;
M. BiancM de Pauniat, chet d'escadrons au 1" régiment do cuh-assiers, est aft'eci.e au 12' re~imentde drag'ons.
H résulte donc de cet extrait de l'O/ïc;~ que le iioutenant-colonel- Gendron et )o commandant Blanche de Pauniat ont été déplaces par nn'e mesure en quelque sorte sournoise, et que le cabinet civit du ministère de la guerre s'est bien gardé de porte:-ce double déplacement a la connaissance du public.
H faut se rappeler, ditle Gàulois, que le lieuteBantcolonel Gendron adéposa à Rennes, l'an dernier.
Les g!'â!s ma!iS!t~es ~e Bgauee
(D'u~com~OM~M~
Chartres, le 10 septembre.
.II a fait aujourd'hui moins de brouillard durant toute la matinée; c'était l'unique sujet des préoecupationsgénérales,pendantla soirée d'hier.dans los hôtels, qui sont bondes d'officiers, de journalistes, d'automobilistes, dobadauds qui ne voient riendu tout et qui voudraient voir. Les journalistes, et) vérité, n'ont pas grandbe;ioinde,<'voir');l'ofûcior,quiestchat'gé des relations avec la presse et qui est fortcourtois, leur fait remettre, chaque jour, une note technique sur la nature dos opérations. La technicité géographique en est telle qu'il faut avoir une carte de l'état-major sous les yeux pour y comprendre quoi que ce soit, et encore. Ce sont ces notes, quo transmettent les agences à Paris et que, pour ma part, en ce moment, je juge inutile de vous donner ou de vous engager a publier ratlaire, en somme, n'en vaut pas la peine pour le moment. Je_ vous ai dit que nous n'en sommes qu'à la période de début et que l'on ne fait que des manœuvres de division, que j'appellerai f manœuvres d'essai )' et qui se terminent aujourd'hui.
Dans celles-là, le point intéressant est de savoic quelle attitude ont eue les. troupes, comment elles ont été conduites au feu, sur des terrains a elles inconnus, où le général Brugèro a .laissé la plus grande latitude aux chefs, les présentes manœuvres devant, le plus possible, se rapprocher de ce que serait la vraie guerre, Or, pour voir ce!a, il est indispensable qu'on ne soit pas plongé dans un brouillard qui empêche toute communication et où les incidents les plus comiques se produisent, où les escadrons s'égarent, etc. Cette petite guerre à l'aveuglette n'est pas instructive.
Heureusement, comme je vous l'ai dit au début, aujourd'hui, la matinée a été meilleure, et, ce soir, à l'hôtel où nous sommes empilés au nombre de plus de cinquante (il y a trente lits), au bruit des cuivres et de grosses caisses de la foire quL coïncide avec cette grande expérience militaire, nous ferons à qui mieux mieux la critique des opérations. Nous avons eu un délassez clair pour distinguer suffisamment les mouvements de troupes. A ce propos, incidemment, je vous signalerai, sans vouloir faire preuve d'une compétence que je laisse a d'autres, des conversations qus j'ai entendues autour do moi, a plusieurs reprises, et qui portaient sur la facilité que l'on a à reconnaître les troupes. Dans cette plaine do Beaueo, les pantalons rouges et les képis se distinguent très nettement à de grandes distances, plus nettement qu'on no le croyait, parait-il, d'après des expériences maintes fois faites. On s'en montre un pou surpris.
Revenons à ce que nous avons pu apprécier des opérations de ce matin. La vie du correspondant militaire, on s'en doute, n'est pas très gaie. II doit être debout entre quatre heures et quatre heures et demie, s'habille à la Mte et monte, sans avoir déjeuné souvent, dans une carriole qu'il a retenue à grand frais (un omnibus pour la revue du 20 se loue déjà 130 fr.). lierre ensuite dans les chemins, note ce qu'il peut, et, enSn, s'arrête en un endroit où il aperçoit des gens du pays ou des ofBcicrs. Là, on le renseigne tant bien que mal et il voit passer des troupiers." Ceux que j'ai vus aujourd'hui avaient une belle allure, quoiqu'ils eussent déjà marché cinq heures. C'étaient des troupiers des régiments de Bretagne, commandés par le général Donop on les avait amenés en chemin de fer de Rennes jusqu'à la Loupe et, gavant de les exposer aux fatigues et aux épreuves des luttes de corps d'armée contre corps d'armée, le général de Négrier a voulu, en quelque sorte, les ,« essayer ». (Ils forment les deux divi&ions du 10' corps.) L' « essai )' a été très satisfaisant. Le général de Négrier y a assisté, de bout en bout, à cheval le général Brugére est venu le rejoindre, en automobile; c'était entre Dampierre et Maillebois que l'aûaire s'est engagée. J'ai su que le général Brugére et le général de Négrier avaient félicité les généraux Boreau de Roincé et Veau de La Nouvelle sur l'a tenue de leurs hommes et sur les dispositions tactiques prises par les commandants, qui ont su profiter, je l'ai constaté moi-même, des moindres accidents do terrain pour conduire les troupes. On a beaucoup admiré aussi la mobilité de l'artillerie, qui s'est portée partout où sa présence était nécessaire, juste au moment voulu. En somme, jusqu'ici l'impression générale est très satisfaisante, et, nulle part, on n'entend les hommes se plaindre.
Demain, mardi, commencement des manoeuvres de corps d'armée; ceux-ci -vont se combattre deux par deux, au Nord et au Sud; Je 4° coi'ps, qui est auprès de Maintenon, marchera dans la direct'on do Courville, c'est-à-dire qu'il passera au nord do Chartres. Le 10° corps, venant 'de Sononches, à l'Ouest, s'efforcera de lui conper la route.
Le général Brugëro assistera aux opérations du Sud.–R.T,
Les manœuvres qui devaient être exécutées dans le Vexin, à l'occasion de la relève à Paris de la 5' division par la 6' division venant de Rouen, sont supprimées.
Une épidémie qui sévit sur le personnel hospitalier d'une garnison du 3° corps, ainsi que la nécessité v de conserver au Havre sa garnison jusqu'à ce que les grèves du port.aiont pris'Bn, ont amené le commandant du 3'' corps à proposer l'ajournement des gK)avemenj:s de iroupog.
M t~COMS HMMtfBBE~M~
( II
L'Autriche n'était représentée que par v!ngf chevaux Pinzgau, dont deux ont été primés. Cette race de gros trait, originaire du duché do' Salzbourg, a la prétention justinée d'être !a plus ancienne et la plus pure de l'Europe continentale, comme le Suffoik, avec lequel elle a. beaucoup de points de ressemblance, est !e; plus pur des chevaux de trait anglais. Les chevaux noriques ou pinzgau possèdent une très forte dose de sang. Leur charpente est très forte, leurs tissus denses, leurs membrescourts et solides, leur tête lourde,. leur dessusr un peu long ne prévient pas en leur faveur; mais, tous ceux qui, comme j'en ai eu plusieurs; fuis l'occasion, ont vu des chevaux de cette race. en service, s'accordent a reconnaître leur énergie, leur puissance de traction, très grande par- rapport à leur volume et leur vitesse. La manière dont ils lèvent les jarrets et poussent la. masse en avant est caractéristique. Us sont, en outre, très sobres, très résistants, et, grâce à leur vitalité, durent indénniment, en quelque 'sorte. Ils méritent d'être appréciés plus qu'ils 'ne l'ont été en général; mais, pour les biea; juger, il faut tes voir à l'œuvre.
La Russie avait une exposition très complète: de toutes ses races principales, races du Don, de Finlande, des steppes, toutes très bien trempées et résistantes, mais de taille un peu réduite, et surtout races OrIofT, (Mou-Rostopchine et Strelitz. Cette dernière n'est, en réalité, qu'une race arabe acclimatée en Russie, a laquelle des infusions de sang anglais ont, avec le climat, donné de la taille et des lignes très étendues. Il y avait plusieurs beaux chevaux de cette race à Vincennes). très distingués: très élégants, bien membrés, mais un peu longs dessus et manquant de poitrine.
La même remarque s'applique aux Orlofî.qui, issus du croisement de l'Arabeavec le Danois e~ le Hollandais, sont trop routes », qu'on me permette cette expression technique. Ils produisent une impression charmante, ils ont, une; très brillante action mais, toute fixée que soit leur race, tout résistants qu'ils puissent être, il leur manque certaines saillies osseuses, certains points de force, sans lesquels, a mon avis, un cheval n'est pas complet. Cette remarque s'applique encore aux OrIon'-Rostopchine, chevaux de selle d'une rare élégance, mais qui. n'ont pas dans l'arriëre-main cette action puissante et large, si essentielle, du jarret. Leur dos est bien long. en outre. Charmants, pour une promenade au Bois mais ici s'arrête mon enthousiasme, très relatif, d'ailleurs.
Par contre, j'admire sans réserve la pouliniëre pur sang arabe, Melpomena, exposée par le prince Sawgouchko; il est impossible de voir un animal plus parfait, p!us marmoréen, mieux équilibré, mieux dirigé dans ses lignes et dans ses aplombs. On a beau chercher, on ne trouve rien a lui reprocher; elle est l'expression la plu& complète du beau chez le cheval.
Le pur sang anglais Priton, qui a gagne un, grand nombre de courses en Russie, est vigoureux et fortement établi; Userait un excellent type de pur sang de croisement, s'il n'avait l'arriore-main tellement développée, que l'équilibre indispensable lui fait défaut.
'l' L'exposition du gouvernement royal hongrois était une des plus réussies et des plus complètes du concours; aussi, a-t-on créé pour lui, comme on l'a fait pour le gouvernement russe, un prix extraordinaire, médaille d'or grand module, témoignage durable du succès qu'il a obtenu. Je me propose de parler en détan, dans une étude spéciale, sur la, Hongrie. que j'ai visitée récemment, des principales races qui étaient représentées à.Vincennes; je me contenterai donc, aujourd'hui de dire tout le bien que je pense des Arabes de Baboluce, véritables aristocrates de la race chevaline, selon l'expression du colonel directeur de ce haras. Les Gidran demi-sang arabes-hongrois, qu~ ont reçu une infusion assez sensible de sang anglais, sont des types presque achevés de producteurs de chevaux d'armes,, tandis que les d'emi-sang de Kisber sont presque de véritables pur sang de croisement Les Nonins, d'origine normande, les North-Star et les Furioso, qui sont des demi-sang anglo-hongrois, enfin les Neopolitano, que Lippiza:a'' envoyés à Fogaras, sont peut-être moins impressionnants; mais, chez toutes ces diverses races, on retrouve deux caractéristiques intéressantes: une grande harmonie dans la structure, des membres sains aux aplombs irréprochables. Ce sont deux des points les plus essentiels aux chevaux de service.
La place me manque p&ur parler de nos races françaises qui toutes, sauf peut-être les pur sang anglais, avaient tenu à envoyer à Vineennes les meilleurs de leurs représentants. J'ai eu si souvent l'occasion défaire ressortir leurs qualités, j'aurai encore tant d'occasions de parler d'elles, qu'il me suffira de dire que toutes peuvent sans crainte soutenir la comparaison avec les races étrangères similaires.
Mais il est, un point sur lequel je dois e~ je tiens à insister.
Tous les délégués des gouvernements étrangers ont été littéralement émerveilles de la présentation des Normands; tous se sont ac-cordés à dire qu'aucun pays ne pourrait montrer une réunion aussi nombreuse de reproducteurs d'élite. Aussi, tous ont-ils applaudi quand on a su que le jury accordait le grand championnat des juments de demi-sang à Nubienne, une des plus remarquables pouiiniûres~ comme structure, comme puissance, comme vigueur qu'il soit possible de voir.
Le grand championnat des étalons de demisang donné au hackney Hedon-Squire est loin d'avoir été aussi favorablement accueilli iî n'est certes pas le plus beau spécimen de sa.' race et son action n'offre rien. de particulièrement remarquable. Mais on lui opposait un Anglo-Normand de trois ans, joli cheval sansdoute, un des moins réussis toutefois de tous ceux qui concouraient pour le championnat français le jury a évidemment commis une erreur en le choisissant, erreur d'autant plus regrettable qu'eHe est de nature à fausser les idées sur la. valeur du Normand. En tous cas, un poulain de trois ans opposé à un cheval de neuf ans, complètement formé, se trouve placé dans des conditions d'infériorité dont on ne paraît pas avoir tenu un assez grand compte.
II est, en outre, essentiel de faire remarquer que la plupart de nos demi-sang normands de tête, pour ne pas dire tous, sont à trois ans et demi acheté par les Haras. De ce fait, tous nos vrais étalons de demi-sangsc trouveraient hors concours s'il avait été possible, par exemple, de fair.e concourir ensemble Juvigny, qui faisait partie du lot très remarquable exporté par l'Administration et Hedon-Squire, l'action souple, légère, très étendue de puissance, en même temps ducbcval français, sa silhouette harmonieuse et distinguée, auraient,, sans aucun doute, enlevé tous les suffrages.
Par bonheur, tout le monde a rendu justice à notre production normande, si mal connue à l'étranger. Le concours n'eût-ii que ce résultat, nn grand point serait acquis; mais il a aussi donné la preuve des progrès, de la vitalité et de la très grande qualité de toutes nos races, et ennn de la prospérité méritée de notre industrie chevaline.
En rendant a nos éleveurs l'hommage auquel ils ont droit, en les félicitant de leur énergie, d< leur esprit de suite et de leurs efforts, il est juste de reconnaître les services rendus par (~VotrIe~o:(rM<t:(!e~JDë6<duHseptembta,
ttUt~UC
a.
l'Administration des Haras qui a su les diriger et les soutenir dans Ïa voie qu'elle leur avait-si heureusement indiquée. M. Piazèn, qui eptasa tête depuis huit ans, a ie droit d'être nerd~ son œuvre on saura en reconnaître la valeur,
i! faut l'espérer.
J'ai entendu bien peu de voix discordantes 'ians ce concert unanime d'éloges provoques par se merveilleux concours, dont, je !e répète, aous nc.revcrronssans doute jamais le pareil. S.-F.ToucHSTO~.
CONGRÈS DE L'HiSTOtRE DES REU6!OHS Le Congres de l'histoire des religions, qui vient de dare discrétcmen.t ses séances, marque, en raison même dH peu. de bruit qu'il fait, un réel progrès dans les idées et dans les mœurs. Le projet de le réunir n'avait pas étésans rencontrer b~en do~ difucultés et des résjstanees. Trop peu de personnes encore conçoivent qu'on puisse toucher aux questions de religion sans aucune intention de polémique ou de prosélytisme, dans un but purement scientiSque et désintéresse. Le titre Tncmc semblait en contradictMm avec la règle qui proscrit des Congrès de l'Exposition toute espé(~ de discussions religieuses. Les organisateurs ont persisté & croire qu'il n'était pas absolument nécessaire, entre gens bien élevés, de se prendre aux cheveux a propos des rapports du Bouddhisme et du Yoga ou des derniers résultats de la critique biblique: l'événement leur a donné raison. Aussi bien ne s'agissait-U pas le moins,du mpndo de renouveler l'énorme manifestation dp ro)igiosité que fut le Parement des Religions dé Chicago. Le goût .français se tient dans des régions plus modérées et plus sûres. On s'est généralement ab' Btonu de prophétiser on s'est contenté do s'entretenir, entre gens d~études, d'un certain ordre de faits historiques dont personne .assurément ne songera a nier l'intérêt.
Si l'on n'a pas, en stylo d'outre-mer, M senti passer le vent d'une nouvelle Pentecôte en revanche, d'excellents Mémoires ont apporté de solides contributions à la connaissance des productions les plus complexes et les plus surprenantes de l'esprit humain. Mais, le meilleur titre à l'actif du Congrès est encore d'être sorti a son honneur de cette première ot délicate expérience qui doit être périodiquement renouvelée.
C'était déjà chose acquise que les phénomènes religieux pouvaient, sans rien perdre de leur valeur morale, devenir matière a science et à enseignement scientifique dans les Universités la preuve est faites qu'ils peuvent, sans ombre de scandale, prêter a des débats publics entre gens de toutes opinions et de toutes nationalités. C'est )a un fait malheureusement nouveau en Europe, et qu'ont, seu)s, rendu possible les immenses progrès accomplis en ce siècle par ]a méthode historique aussi méritait-il de no pas passer inaperçu,
~mPOSMMf tJMVE~SELLE
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Les Musées ecntennaux
C'est ~.François Carnot, le plus jeune Sis du regretté Président Carnet, qui a dirigé l'organisation des Musées centennaux de l'Exposition. Nous tous, qui nous sommes plu & flâner parmi ces collections parfois inestimables, réunies à grand'peine, qui nous sommes attardés, amuses, devant quelque piuco seulement curieuse, ou rêveurs devant tel chef-d'œuvre d'ouvriers dont nous ignorons jusqu'aux noms, devant tel objet ovocateur d'un temps déjà lointain, devant telle relique d'un do nos héros favoris, no~s lui devons .beaucoup de gratitude. Car son mérite est grand d'avoir mené a bien la tâche qui lui incombait. 11 faut l'avoir entendu raconter, avec le beau calme qui ne l'abandonne jamais, les difficultés d'ordre gênerai qu'il rencontra, les péripéties qui accompagnèrent l'installation de certaines vitrines, pour se rendre compte do la ténacité, de la tranquille énergie qu'il lui a fallu déployer pour atteindre le but qui lui avait été ûxé. Et encore, que do tribulations crânement et victorieusement traversées sa modestie ne l'empeche-t-ello pas, sans doute, de redire, et que nous imaginons aisément, cependant' 1 Peut-Être vous rappelez-vous, notamment, le conûit qui s'éleva entre la Direction générale de l'exploitation et les organisateurs de la section rétrospective des beaux-arts et des arts décoratifs a qui ces pauvres Musées centennaux, si petits, si humbles qu'ils se voulussent faire, portaient ombrage. Vous en avez eu ici l'écho. Or, nous sommes tout heureux, a présent, que M. François Carnot, soutenu par M. Stéphane Der ville, n'ait pas fléchi, puisque sur plus d'un point il a rempli précisément le devoir qui incombait a ses rivaux, et très habilement suppléé aux lacunes qu'accuse ça et la leur œuvre. C'est n lui, notamment, qu'échut la fortune de réaliser cette J série do pièces meublées et parées qui nous initient t aux variations successives du goût domestique depuis le commencement du siècle et qu'on avait si bien promis de nous reconstituer au Grand Palais. Et il a montré ici un sens artiste et, parfois, un esprit un tantinet narquois qui donnent a ces divers i appartements un charme inBni. Cotte ténacité, cette énergie, que je louais plus haut J en ~.François Carnot, ne sont d'ailleurs pas les r seules qualités qu'il ait révélées dans l'accomplisse-
ment do sa mission.
ment do sa mission. I `
Collectionneur érudit et de goût très sûr, chercheur patient et sagace, il devait s'éprendre du rôle ` qu'on lui confiait. Je crois bien que, à part les pe- tites traverses qu'il eut à subir, peut-être aussi-'un j pea à cause d'elles, il prit autant de plaisir créer ce~ Musées contonnaux que nous, aujourd'hui, à lesdétailteretàenjouir.
Ses recherches et ses études personnelles l'avaient l mis en rapport avec nombre de collectionneurs, lui 1 on avaient fait découvrir certains, très jaloux dos trésors amassés par eux, dont les retraites sont igno- rées du public même des amateurs et des critiques, et sa tache fut, do ce côté~ singuliëTemont facilitée par ses antécédents Il vit s'ouvrir devant lui des portes qui ne se fussent probablement pas entrcbniUées pour d'autres.. ( JEt puis, encore, il eut c6tto joie de voir se serrer autour del~ùl tout un petit groupe de collaborateurs j 1 bénévoles, si enthousiastes, qu'it n'en parle pas sans émotion et qu'il mo garderait rancune de ne pas les j l nommer mesure qu~ l'occasion s'en présentera. { C'est !Ett certes, comme il le dit, une chance rare; e mais on n'a guère dans cotte vie, en somme, que les t t
PEU~MTON DU JOURNAL DES MBATS du 12 septembre i900 [Si)
GLORIA Par M. FEREZ GALDOS
tMD~ DB L'BSPAGKM. PAR M. PHtUBPB GEMAUE
XX~t
L'ANGE REBELLE
Tous les soirs, après le souper qm récrée et Masse/on récitait te rosaire dans ta saite à manger, avec ta porte du jardin ouverte, si le temps était beau. Pendant cet acte pieux, Morton allait dehors, mais restait assis dans le jardin avec ta tête découverte.
Apres te souper, iLy avait quelques moments d'agréable réunion et ensuite chacun aUaitdans sa chambre. Gloria montait la dernière. Peu de de temps après, tout rentrait dans le sHehce et, enveloppée dans les ombres du repos, ta maison dormait, silencieuse et tranquilte comme le juste.
Mais dans ta chambre qui faisait l'angle de rhabttation, la pensée de Gtoria veittait~ et ses yeux la suivaient tout grands ouverts dans l'obscurité. Le murmure d'une source voisine, le bruit des crapauds et parfois le sifflement doux du vent produisaient autour du cerveau de la jeune ntte éveillée un rythme étrange, qui favorisait l'activité de son imagination. De son bras droit ette faisait une auréole dans taquette .B<!p)'o<!M<'<t<M t<t(er<!t<e.
dévouements qu'on mérite, et je gage que si je pouvais questionner ses amis, ils me répondraient qu'ils ne se mirent do si bon coeur à la besogne que parce qu'on avait su gagner leur <on8a~ce, conquérir leur aNection, et cela est encore tout à la louange du chef qui suscita de pareils zèles.
Voici comment, en quelques lignes, dans le .rapport préliminaire sur la classification générale M. Alfred Pieard définissait les musées centennaux et traçait en quelque sorte leur cadre
« A l'exposition contemporaine sera jointe uno exposition rétrospective ce.ntennale. Cette exposition, au lieu d'être concentrée, comme en 1889, et de n'attirer ainsi que les érudits et les chercheurs, sera repartie entre les groupes et les classes la visite s'en imposera des lor~ a la masse du public.
Chaque groupe, et autant que possible chaque classe aura pour vestibule une sorte de petit musée où quelques repères, convenablement choisis, marqueront les principaux progrés accomplis depuis
1800.~
Ce cadre, en certains ca~, n'a pu être rempli; dans ~s d'autres, il s'est trouve trop étroit, et a craque. On a d'ailleurs, en lin de compte, laissé toute latitude a M. François Garnot~ s'abandonnant a .son discerae'.ment,& s.on.tact; On~ sagement fait.
« Autant que possible o, selon l'expression du Commissaire général, il s'est efforcé de laisser à ses musocs le caractère centennal. Mais bien souvent, pour expliquer complètement les antécédents d'un ustensile quelconque, la genèse d'une industrie, il est remonté plus haut dans les temps. 11 s'est appliqué, en somme, à retracer agrandi traits, comme ont fait les
secrétaires, des classes dans les préfaces des catalo-' gués, l'histoire sommaire d'une industrie, desatechnique, de son outillage, et aussi celle des industriels qui s'y illustrèrent, quand il put se procurer des documents probants. Mais je crois que bien rarement il s'est laisse entraîner, par amour du joli bibelot, à étendre outre mesure son domaine.
M n'a pu créer un musée pour chaque classe. C'eût été souvent inutile;qaelquefois impossible, faute de matière.
Au total, il y a dans l'Expositon <)'en~MO<re musées rétrospectifs, se subdivisant en quatorze musées de groupe et vingt musées de classe. Les musées, de groupe s'appliquent aux groupes 1 (éducation, enseignement), III (instruments et'procédés généraux des let-tros, des sciences et des arfs), IV (mécanique), V (électricité), VI (génie civil, moyens de transport), VII (agriculture), VIII (horticulture), IX (forêts, chasse, pêches; cueillettes), X (alimentation), XI (petite métallurgie), XII (décoration et mobilier des édifices publics et des habitations), XIII (fils, tissus, vêtements), XIV (industrie chimique), XVI (Assistance publique)~ XVIII (armées de terre et de mer).
Les musées de classe sont annexes aux classe? 18 (matériel, de l'art théâtral), 33 (matériel de la navigation de commerce), 51 (armes de chasse), 67 (vitraux), <% (papiers peints), 72 (céramique), 73 (verrerie), 75 {himinairo), 74 (chauffage), 90 (parfumerie), 91 (manufactures de tabac et'd'aliuméttes chimiques), 93 (papeterie), 93 (coutellerie), 94 (orfèvrerie), 95 (joaillerie), 96 (horlogerie), 98 (maroquinerie), 99 (caoutchouc), 100 (jouets), 113 (Assistance publique).. Il vous a. été touché quelques mots déjà du contenu de ces musées. Nous les visiterons successivement en détaU, si vous voulez .bien m'accepter pour guide.
On a fait a ces musées deux griefs. On leur a MprOché quelques doubles emplois. On s'est étonné, par exemple, do retrouver tour à tour des mouehettesau musée du luminaire et à celui de la coutellerie~ d<:s fermoirs da bourses ou d'aumûniéres & la coutellerie et à la petite métallurgie. Mais, en bonne raison, ces objets sont n leur place dans l'un comme dans l'autre musée, et il faudrait alors s'en prendre à la classification. Je sais qu'on lui a adressé plus d'un reproche, après la lettre. Et, au surplus, ceux qui aiment les jolis bibelots se consolent aisément de cette abondance.
Mais le regret que j'ai entendu la plus fréquemment exprimer, c'est que de tous ces groupements* d'objets intéressants ou précieux il ne doive rien w demeurer, sinon un souvenir vite confus. J'ai moi- même déploré plus d'une fois, devant certaines vitrines, l'absence d'un catalogue qui eût permis de les dé- tailler avec fruit. Mais la tache eût été colossale. Reia- tivement aisée dans telles sections, celle des meubles, j par exemple où il s'agit d'objets susceptibles d'une description précise, elle devenait impossible absolumont danslesclassespùlesmenusobjetsse multiplient < abondamment, et le catalogue, alors, se fût réduit a 1 une énumét~tion sans intérêt. Si l'entreprise avait eu la m&indro chance do réaIisatio.n.M. Fjt'aacojs Carnot n'eût pas manqué de la tenter. 11 aime trop sss chors musées, je le répète, pour ne pas souurir t autant que nous a l'idée que, ces objets, un jour t prochain, dispersés, il no restera de son oeuvre que dans quelques mémoires fidèles. Et, au point de vue < de l'enseignement, il a fait, du moins, de son mieux pour multiplier, à. l'aide des étiquettes, les indications mdispensables, r GUSTAVE BABÏH.
PETITES NOUTELUM
T.6H'eif<t<!e eo!oMt'<t!e.–Demain mercredi, a neuf heures, Mto coloniale de nuit au Trocodero. Le cortëg'e se formera comme les mercredis précédents, dans l'aUce de l'Etéph~nt blanc, et suivra, l'itinéraire habituct en se rendant au Champ-de-Ma~s.
A neuf heures, concert gratuit donne par la Bëderation des Sociétés musicales de France (groupes parisiens} dans le Pavillon du minist&re des colonies.
Les coM~e<'<;tCM. La conférence de demain, a l'Ecote de l'Exposition M. Pau! Seguy Nos poëtes en mustque. Victor Hugo. (Aveca.nttitibns.) Rendez-vous: Petit Palais des Champs-Elysées, salle de l'Ecole intcrnationa)e,~ trois heures et d~tnie,
Le nombre des voyageurs qui ont utilisé !a. ligne SaintLazare-Champ-do-Mars-Invaiides, pour se rendre à l'Exposition, pendant la. joarnëe de dimanche dernier, a été de 158,285, en augmentation de 33,510 sur le dimanche précèdent.
BIBLIOGRAPHIE
La lettre s~ &yn),pa~ique pour la France; qu~ ydent d'écrire S. M. !o Czar donne de l'actuaUte au dernier volume do Art Roë ~t/o~ 7~i'M:eM~MMe, paru chez Jes éditeurs Calmann Levy.
Les grandes manœu'vrcs von,t faire d,e l'Eure.-ctLoir to centre do nombreuses excursions les deux dernières li-vraisons de la Geo.i'o~ie M:M!t<?H<'n<a!e et ptMores~w ~e <a ~'attc~ cette spicndide publication, avec carte et planches en noir et en coutcur,
eJIe plaçait sa tête, se cachantle visage comme .se cache l'oiseau sous sonaUe; et seule, sans d'autre témoin que Dieu, elle ouvrait toutes grandes les portes de son cœur, pour que la Samme qui le dévorait en sortît a gros bouil'lons; e!!e ouvrait les digues de sa pensée, qui S'échappait alors sans pouvoir s'arrêter. Ainsi restait-eUe pendant les longues heures de la suit, d'abordimmobile~inquièteensuite à cause de i'insomnie fébrile jusqu'à ce que le sommeiL t'accablât, à une heure voisine du jour, et sa respiration flottait alors sur te lit blanc et tranquille.
Une de ces nuits, quand elfe eut éteint la lumière et caché sa tête sous l'aile, elle parla ainsi
Aujourd'hui, il m'a dit « Je suis né sous une mauvaise étoile, Gloria, et je prévois des malheurs. Mon cœur me prédit que nous n'arriverons pas a l'achèvement de notre destinée. As-tu confiance? Je lui ai répondu « J'ai confiance en Dieu. » Et lui a ajouté tristement: « TBien souvent on l'appelle et il ne répond pas. D'autres fois, il permet que les conflits du cœur soient terminés par !es méchancetés des hommes. » Qu'a-t-il voulu dire ? Mon Dieu, je doute, je suis heureuse, et, cependant, je suis pleine d'inquiétude, j'espère et je crains Je ne cesse de penser aux petites fleurs des prés, si jolies et si heureuses, mais qui; il me semble, doivent être toujours craintives et tremblent d'être foulées par les pas du bœuf qu'eiïes voient s'approcher. Je tremble, moi aussi, je vois arriver !e pas pesant du bœuf.
Aujourd'hui, quand il est sorti pour se promener a cheval il a tant tardé a rentrer' J'ai cru qu'il ne reviendrait, plus et un nuage noir s'est étendu sur mon cœur en l'oppressant. Quand ~e l'ai vu paraître, quand j'ai entendu les fers de l'animal sur les pierres de la vieille' cour, il m'a semblé que tout s'iMumina.it' Je ne sais ce que j'éprouve. quelque chose de: si étrange! Je merappc!!c que, lorsqu'il y a eu de tristes époques dans ma vie, par exemple quand mes petits frères sont morts, tout se re-
constituent le mBiHeu)' des guides pour ceux qui vont suivre les grandes manœuvres.
.t~a. Grande Revue. –.Sommaire dû numéro' dal" septembre i900: ï Hyacinthe Loyson. La Question religieuse en
France.
HenrykSienMewicz. Pan Michacl (suite). .Paul Stapfer. De l'Injure poétique ou é!oquente.
Henry Bordeaux. Madame de Warons, d'après de nouveaux documents.
B. Jac<)t). Un Marin philosophe l'amiral Réveilièro.
Edouard Serre. Les Questions ouvrières a l'Exposition de 1900 (suite
D. Mele » et un)..
D. Melegari. Les Trois Capitales La V~Uc forte (suite).
J. Cornély. Chronique politique. A.L'INSTITU~
Acadéime des Sciences
~<:Mt;e ~0 sep<c?H&re
Lasëance est ouverteatroisheurcs quinze. M. Berthelot dépouille la correspondance. Celle-ci l'enferme une liste d'occultations d'étoiles par la lune, observées à l'Observatoire de Lyon, par MM. Guillaume et La Cadet, ain~i q.u'uno Note de M. Lco Vignon sur le pouvoir réducteur des dérives nitrés dp la cellulose. Mentionnons également un projet de relai téléphonique permettant de communiquer a toute distance; une Note de M. G. Claude, présentée par TM. d'Arsonva), relative a. un procède de liquéfaction do l'air par détente du gaz, avec production, de travail extérieur.
M. Berthclot termine son dépouillement par ~a pièce la plus importante de la correspondance. C'est âne Nota do M. Rheins, ingénieur dos télégraphes relative aux causes de destruction des cubles électriques sous l'action des courants, et au moyen d'empêcher cette destruction. L'auteur a constate sur les 3,833 kilomètres do lignes télégraphiques de la circonscription do Dijon que les câbles électriques soumis a l'action d'un courant électrique do sens constant se détruisent automatiquement.
Le cuivre do l'âme du câble passe peu a peu dans le diélectrique enveloppe. De là une altération offrant, d'une façon constante, quatre phases successives caractéristiques changements dans la so!f induction, diminution de la capacité électrique, altération de l'isolement, altération do la conductibUite. Les raisons de M. Rheins sont appuyées sur un fait d'expérience absolument typique. Dans un câble souterrain important a 9 u!s, un fil dessert un appareii Baudot et 8 autres des appareiis Hughes ou Morse. Le fil do l'appareil Baudot était seul intact au bout de quelque temps. Or, ce fil est traversé par un courant alternatif alors quo les autres ne reçoivent qu'un courant toujours de m~'mo sens. La destruction do notre réseau souterrain peut donc être prévenuo très aisément en changeant, le mode d'emploi des
cibles.
M. G. Bonnier présente uno Note de M G~neau de Lamariière relative au mode do fossilisation d'échan- J titionsde bois provenant d'une tourbière sise a Saint- i Gourd dans la vallée du petit Morin. Ces échantillons i permettent de suivre les stades de l'attaque des dif- c férentos parties du tissu ligneux par les bactêriea. M. G. Bonnier présente également une Noto do 1 M. Eberhardt relative aux ditïércnces do structure qu'ou'rent les plantes cultivées dans une atmosphère i privée de vapeur d'eau et daûs une atmosphère sa- < turée dû vapeur d'eau.
La séance est levée à trois heures quarante-cinq minutes, s e
iE~i.ts dLj.'v~
LES BANQUETS DES MAIRES
Le nombre actuel des maires ayant accepta l'invitation du gouvernement au banquet du 33 septembre est do -13,500. En présence do cette afuuenca imprévue, M. Houvard va s'occuper d'agrandir la salle en const-ruetion aux Tuileries.
Dans les Bouchos~du-Rhùne, 70 municipalités sur liO ont ac.ccpte plus du tiers du nombre do celles do la Loire également adhère; dansioPas-de-Ca!ais, sur 904 communes C51 ont accepte, 110 ont décline, la plupart pour raison de santé ou d'afTaircs et 43 n'ont pas répondu.
M. Berger, maire do Brest, a accepta, l'invitation du gouvernement ainsi que ceiïe du Conseil municipal de Paris.
Le bureau de ce dernier reçoit toujours des lettres do refus au banquet do Vincennes, dont l'emplacement sera choisi cet apres-mid).
Le maire do Bordeaux, qui. avait d'abord, accepte, écrit aM. Grébauval que, les membres du gouvernement étant exclue do la fête, il s'abstiendra. Le maire do Cette se .trouve dans. les mêmes conditions, et il écrit une lettre dont voici la conclusion
Jo n'avais vu, dans votre invitation, qu'un acte de dëfërehce envers les populations de France pour Je concours qu'elles ont. apporte au succus'de Déposition univcrsoile et je n'avais pas cru devoir ta. décimer, ma.lgTé les divergences d'epnuons<t\u apparent profondément la municipalité de Paris de fa municipalité socialiste de Cette. Or, il paraîtrait que les fêtes que vous organisez revêtiraient. un caractère d'opposition a celles préparées par & M président et le gouvernement de la Rëpub)ique. C'est pourquoi.je vous prie de considérer ma lettre du 1" septembre comme nulle et non avenue.
Les maires do Bëxiers et de Saint-Girons refusent en invoquant les m&mcs motifs. Lo maire 9e Poitiers
dûment qu'it ait, comme on l'a annonce, accepté l'in-
vitation du bureau du Consei}muntcipai. accepté
tat,~nïu bu'reati* du Conseil n~unicipal.
Le maire do Fourmies écrit: Maire sociaiiste de la ville fusilMe, je ne puis accepter votre invitation à une réception organisée par les pires ennemis do la classe ouvrière. p p
DéIë~Ut! paj' le Conseil mnnicipa.1, j'assisterai au banquet des maires préside par M. le Président de la Répu-
blique;.
Les maires de Montbëliard, deBourgoin, de Bandol (Var),de Chat.eauroux, de Bormes (Var) déclinent l'invitation pour les raisona qui sont exposées dans la lettre suivante du maire du Bouscat (Gironde) Monsieur le président,
A la date du 1" septembre courant, en réponse à votre aimable invitation, je vous informais que j acceptais de me rendre à la soirée de l'Hôtel de ViDe, pensant alors que la municipalité do Paris avait voulu s'associer à la manifes.tation du travail et de la paix qui doit être prégidëe pa.f M. le Président de la République.
Patsqa'il n'en est pas ainsi, mais qu'au contraire votre manifestation n'est autre chose qu'une manifestation antirépublicaine et que vous avez fait un choix parmi~ les maires, j'ai l'honneur de vous informer que je n'assisterai pas à vos Mtes, mais que j'assisterai au banquet des maires de France, c8ett par le gouvernement do ta vraie Republique.
Recevez,, etc.
R. DUCOURNEAH,
vêtait de ma peine. Les arbres, !es maisons, le ciel, Francisca, mon pcre, ma chambre, mes vêtements, le jardin, !'esca!ier, la vaisselle de la salle à manger, la cage do l'oiseau, les magnoiia~, ]a route, les pieux du télégraphe, l'horloge de l'abbaye, les nuages, les bateaux, German, Caifas, le curé, mon dé, la natte de jonc, ,!es prairies, tes touches du piano, tout, oui, tout était révêtu de ma tristesse. A présent, tout est revêtu de lui.
Il y a dix jours, il m'a dit ce que mon cœur présageait déjà. M y en a six qu'il a exigé une réponse. H aurait dû voir bien clairement, quand ïl m'a adressé !a parole, que mon âme se montrait dans mes yeux. Bien des fois, nous faisions des plaisanteries qui, pour moi, étaient de véritables niaiseries. A la fin, je n'ai pu dissimuler davantage, et les paroles, semblables à !a lumière qui entre par une porte quand on l'ouvre, sont sorties de ma bouche et je lui ai dit que je J'aimais de toute mon âme. Je n'ai pas honte de cela et ma conscience est tranquille. Dieu esj, avec moi, je le sens. Je vois la main immense qui trace sur moi la croix en me bénissant.
« Gloria, m'a-t-i'I dit, que je sois.maudit, et maudits soient mon përe et ma mère, s'il n'est pas vrai que je t'adore. Mon cœur te devinait depuis longtemps. Quand je t'ai vue pour la première fois, il ne m'a pas semble que ;e te voyais, mais que je te retrouvais. »
Hélas fmoncœur l'attendait aussi comme on attend un frère qui est parti et qui revient. Jamais il n'est sorti de ses lèvres une seule parole qui ne fût de mon goût, jamais U n'a fait un mouvement sans que je n'en fusse éprise davantage. Sa personne est parfaite~ son cœur plein do bontés qui ne s'épuisent jamais, son intelligence est comme le soleil qui ilïumine tout; son caractère suave et doux n'offense jamais~ ses paroles sont délicates. II m'adore et je l'adore! Ainsi donc, je le demanda au ciel et àla terre, aux hommes et à Dieu Pourquoi cet homme ne serait-il pas mon mari? 7. Pourquoi ne serait-i! pas uni à moi, ne faisait
Du département de la Seine, M. Grébauvaî a rc~~) les refus des municipalités de Saint-Maur et du
Kremlin-Bicêtre, .ce 4e~Mr ainsi ,mo~vo <
Monsieur le présidant,
J'ai reçu votre gracieuse invitation à la réception des municipalités. Tout d'abord, j'ai pe~se qu'elle m'avait cM adressée par erreur, car jamais je n'aurai*! songe que le parti, qui s'intitule nationaiiate dans le but de cacher toutes espèces d'alliances (sauf celtes qui sont républicaines), ait pu espérer un moment qu'un vieux socialiste comme moi, traite tous les jours de sans-patrie par les vôtres, accepterait une invitation antirépublicaine et d'être piacé aux cotes de ce vieux renég-at d'Edmond Lepelletier. J'ignore les usages du g-rand monde: je serais S'eneetg'enant.
Nous, sociaUstes.n.ous faisons des alliances républicaines quand c'est utile, mais jamais avec les eanenus do la République,
Je vous prie de croire que, si j'avais efe atteint de la maladie du nationalisme, j'aurais eu, de mes électeurs, une réception plutôt fraîche, car ils ont.fait le procès da nationalisme en lui donnant 125 voix contre 1,8'JO auxsoClavistes.. Recevez, Monsieur le président, avec mon refus, mes
.Ci.vilitcs.
B. PQt)T~E,
scieur tUa. mécanique, adjoint au
niaire de Kremlin-Bicetre (Seine).
LKe~RKYES
AMàn6eiUe, le$ puvricrs cbenistes E.e soot réuni? n nouveau hier. Us ont décide que les maisons donnant déjà & lem's ouvriers les salaires exigés, pourraient continuer !e travail, mais les ou'vi-ici's donneront 3 fr. par jour a la caisse de la grève. Les ouvriers dos huileries ont adresse au juge do paix une lettre réclajmant son intervention et son arbitrage. Le nombre des grevis~ a légèrement augmenté.
Les membres de la commission départementale, qui s'est reunie hier après-midi, ont signé une adresse au Président de la République, soHieitant la grâce des grévistes condamnes au cours de ces der-
nicres grèves..
D'autre part, les délègues des patrons boulangers se sont rendus, dans la soirée, auprès du maire ils ont affirme leur intention d'accorder une partie de l'augmentation do salaire réclamée et d'entrer en&n .dans la discussion des autres réclamations avec un esprit entier de conciliation. Le maire a fortement engagé les patrons boulangera a user de tous les moyens qu'ils ont à leur disposition pour obtenir de leurs ouvriers qu'ils ne se mettent.pas en greye. .[1 a déclare, en terminant, qu'il était bien résolu à repousser toute mesure qui pourrait, avoir pour eSet d'augmenter le prix du pain ou da changer quoi que ce soit à la taxe ou aux impenses~actueUea. A Rouen, la journée d'hier a Été absolument calme dans le port. Do nouveaux torpilleurs sont cependant arrives, venant de Cherbourg.
Dans une réunion qu'ils ont tenue hier, les grévistes ont désigne cinq délégués chargés d'aller trouver le juge de paix du i" canton de Mouer. La continuation do la grève a été votée a l'unaniouta,
Aucun fait nouveau de quelque importance pour l'au'aire des sucres, M. de VaUcs, juge charge .desoa instruction, ou hier une longue entrevue avec ica présidents des chambres sy~dicaicB ift poursç de Cpmmereo.
M. Goulier, commissaire de police du quartier Sainte-Marguerite, a procédé hier a l'arrestation. d'un n individu, nommé Georges Gauthior, et de sa maîtresse, Camille Chéron, au moment où its tentaient de faire passer des pièces de 10 fr. fausses. Georges Gauthier fut trouvé porteur de cinq pièces de -10 ir. en fausse monnaie. 11~ avoué qu'il.les fabnquaiUui-mëmo. On a opère une perquisition à s.oh domicile, 119, rue des Coutures, a Bagnolet, <t l'on a saisi tout un attirail do faux monnayeur.
Uns dépêche d'Amérique, arrivée hier à Paris, annonce l'an'Bstation, a New-York, d'un nommé William Barf et, soupçonné d'être l'un des auteurs d'un vol do 400,000 fr, commis a Paris. Rappelons hriévement les faits
Le 10 mars dernier, deux employés de la Compagnie duNord étaient occupes à charger une homme considérable, près de 1 million, dans une voiture de factage. de
Il s'y troavait 400,009 fr. en billets de banque de France.
A un moment donné, des individus s'approchèrent du cocher et d'un des employés, leur demandèrent quelques renseignements, puis Ha disparurent. Les 400,000 fr. avaient disparu avec eux. Malgré toutes les recherches de la police, on ne put trouver la trace des adroits .Clous et) un mois après, l'affaire fut classée.
A la Sûreté, on n'a pas confirmation de la dépêche américaine et on ne croit pas, en outre, que l'individu dont il s'agit soit un des auteurs de ce vol importante
Une rixe éclatait, hier soir, vers neuf heures et demie, entre deux individus, en face du numéro 3 de la rue Ramey.
Soudain,! un des combattants, Edouard Chassait), ouvrier mécanicien, âgé de vingt-neuf ans/sortit un couteau et se précipita sur son adversaire.. Le gardien de la paix, Emile Hénault, intervint alors et voulut désarmer l'ouvrier mal lui en prit. Aussitôt une dizaine d'individus s'élancèrent sur lui et le frappèrent & coups do pied et do poing. Fort heureusement d'autres gardiens arrivèrent au secours de leur collègue et les agresseurs do ça dernier prirent la fuite seul.Edouard Chassain fut arrêté et mis a la disposition de M. Dupuis, commissaire de potico du quartier des Grandes-Carrières.
L'agent Hénault, qui se plaint do douleurs internes, a été reconduit en voiture & son domicile, après avoir reçu dans une pharmacie les soins que nécessitait son état.
Pour répondre aux nombreuses demandes qui lui sont adressées par les capitalistes, la Cçmpagnie fermière de Vichy-Etat prévient le public qu'elle ne fait actuellement aucune émission de titres et qu'elle est absolument étrangère à toute proposition de ce genre qui pourrait être faite en son nom La Compagnie Vichy-Etat ne garantit l'authenticité de ses eaux qu'autant qu'elles portent sur le goulot le disque Mea W(Wy-E?'Ar.
Maire.
Un « chaunard a renversé, hier soir, vers huit heures, rue Boucry, un petit garçon que sa' mère, M' Vylo, demeurant, 8, place Hébert, tenait par la main. Le petit garçon s'est, dans jsa chute, griéve-'ment blesse au front. Apres avoir été pansé dans une pharmacie, le pauvre petit a dû être transporte à l'hôpital t.arib6iaiëre.
L'auteur de l'accident, nomme Paul Raugnaux, ouvrier m~anicien~ demeurant rue de la Chapelle, a été consigné a la disposition de M. Monantheuil,
commissaire de pçlKa~
Hier après midi, un garçon de café du ncm. de Louis Caperon, &g& de dix-huit ans, s'est pendu en plein quai. d'Orsay, devant lea magasin~ d'habillement militaires~ 'a
Des passants et aussi des voyageurs du trottoir roulant avaient vu le jeune désespéré grimper sur le mur, attacher une forte corde qu'il tenait sous sa
plus qu'un tous les deux dans la. vie matérielte comme dans !a vie spirituelle ? Et nous serions unis toujours sans que personne y mît empêchement. Voyons t qu'on me réponde à cela. Pourquoi pas ?
Comme personne ne lui répondait, Gloria se fit à elle-même !a réponse, disant comme si elle n'était pas seule « Tu seras mon mari t a Mais une autre nuit, elle s'exprimait sur un ton difîércnt
Ce qui existe seulement pour le bien, ce qui vient de Dieu, ce qui est !a. première nécessité et la lumière de l'âme, !a reHg-ion est aujourd'hui pour moi une source d'amertume. Entre nous deux tombe le tranchant d'une épée terribte qui nous sépare. Rien ne peut résoudre ceci, rien ne peut réduire en poudre cette muraille qui se place entre nous et sur laquelle se blessent nos bras lorsque nous allons les join- dra pour toujours.
Je connais mon père, c'est un rocher inébranlable. Maudits soient Martin Luther, ta Réforme, Philippe II, Guillaume d'Orane-e,.t'E!ecteur de' je ne sais quel pays, la paix de West'phalie, la révolution de je ne sais quelle année, le Syllabus, tout ce dont mon père a parlé ce soir. Voil:). ce qui arrête nos pas et coupe le fU de vie qui nous unit, et non pas Dieu, créateur des cœurs, de la vertu et de l'amour,–mais ces hommes qui, avec leurs quereHes, leurs rancunes, leurs envies, leur ambition ont di. visé !es croyances en détruisant l'œuvre de Jésus qui a voulu les réunir tous. Je ne sais comment une âme honnête peut !ire un seu! livre d'histoire, marais pestilentiel plein de fange, de sang et de larmes. Je voudrais que cela fût oublié, que tous ces livres de chevalerie fussent jetés au feu pour que !e passé ne gouvernât pas le présent, et tant de différences dans la forme et dans les paroles disparaîtraient pour toujours.
Je me !e demande N'est-i! pas bon? Ne pratique-t-i! pas la loi de Dieu? L'aim.erais-je s'il n'était pas ainsi ?N'a-t-i! pas une âme privilégiée, qui le rend diNêrentdempi? Rien, un vain nom,
veste a :a gri~e de l'immeuble national, puis se la passer autour du cou et se lancer dans le vide. On se précipita & son secours, on coupa la corde et on porta !c garçon de café dans une pharmacie voisine où on putie rappeler a !a vie.
II a refuse de taire connaître les motifs de sa détermination.
CORRESPONDANCE
Nous recevons la lettre suivante
MonsieufiediMcteur,
Je trouve dans le ~oMt-Ko~ dM De6a~ d'aujourd'hui une fort intéressante note de M. le vicomte Bég-ouan sur les débuts du jom'naUsme, c'est-à-dire sur ces JeuiUes votantes, grpssièfement. imprimées, qui se vendaient au setz:eme siècle pour répandre des nouvelles. M. )e vicomte Bégouen a fort bien mis en évidence de quelle utilité elles ont été en Italie. Permettez-moi de comptpter cette note en faisant remarquer que, des )a (in du quinzième si<:c!e,eHes ont été aussi usitées en France. ~ous posaédons ainsi quelques ~chantiUons, rares il est vrai, de bulletins de nouvelles puMiés par ordre de Chartes'VIH. Les historiens <!e cette époque les connaissent bien. M. de La Pitorgerie en a publié plusieurs; j'ai eu occasion d'en oter dans mon ~M<otfe de Louis X7T, et, danscûftaices collections particulières, on peut encore en trouver un certain nombre de spécimens. Veuillez agréer, etc.
R, DE MAULDE LA CLAVtÈlŒ.
Kf.iˀ~OE~O~B)E
Les obsèques de M"" Ferdinand BischofFghcim .ont été célébrées, hier, en rëgHss anglicane de la rue Aùguste-Vacquerie.
Le deuil était conduit par MM. Ferdinand Bischonshetm, mari do la défunte; Louis et Maurice Bischofreheim, ses ûis; Wiiliam Paine, son frère; Leopold Goldechmidt et Georges Monteuore-Lévi, ses beaux-frères; Pajil Gotdschmidt, Maurice de yiHeroy, vicomte Louis de Sartiges et comte André Pastre, ses neveux.
Dans ta nombreuse assistance le baron d'Anethan, ministre de 'Belgique le marquis do Breteui!, le prince do La Moskowa, M. Louis Ganderax, Jean J3eraud, G.Bérardi, D' Louis Thomas, etc.; ~princesse d Essiing, M*" G. Munroë, la comtesse Louis Cahen d'Anvers ia comtesse Charles de Breteui!, M"" Henri Say, do Lagaronne, E. Ster, G. Dieulafoy, G. Kohn, etc.
L'inhumatioq a eu lieu au cimetière Montparnasse.
On annonce ia mort~ a Denain, do M"' Caron, née Mériaux, qui laisse a cette ville toute sa fortune, composée de 125,000 fr. et d'une demeure et de plusieurs fermes importantes.
B~BES~ SSB!JB5.TrSB
~MH~-fOM~em&re
COURSES A VINCENNES
.RÉSULTATS.
Prix d~ la Ferme. 1" <?<!Mp~«,' 2' 'Brest 3' Ger-
g'OTie.
,P' 34 ff. 50.Placés: Campina,.13.fr.;50; Brest, 13fr.;Gergov:e,13fr.50.. Prix de Beissy. ~MMtp~My,"2' Lis'nQB 3' Brassée.~ ~r.r~~i~~
38 ü.; Brassac, 21 fr.
PMxd'A(Iamvit!ç. I." RoM-Xt<e; 2'Mademo.iseHcde-Be)'get'M;3'Ar!Mienne. P. m. 50 fr. 50. PJacés Rose-Kite, 15 fr. 50 MademotseUe-ae-Bergerac, !5 f~ Ar~sienne, 19 fr. PrmDaumesnU.–le'~a/e; 2' Urbaine ;/3'Abbe-
ville.
P. m.. 39fr. Ptaces: Ra~Ie, 18 fr. 50; Urjbaine, 99 fr.; AbbevUie, 124 fr..
Prix de Chenue Yiere. 1" t~/H/fte.a* Eurotas~' 3' Lanercost. 28 P. fr. m. 40 fr. 50. Ptaaés Walkyrie, 17 fr. 50 'Purctàs,
'c?'edt~M~e?)t6fe
COURSES A VINCENNES
PRONOSTICS
Prix du Consei! municipa). KaHpt'He, yaiyaK. PrM des Nations.–?'oMt!ne,yoMf<e~'eMe.
_FnxduQouyernemcnt~e la RëpubUquc. 'tFt!&!<i-M,
Co!oMeHCt<set'.
PrixdeSaint-Pctersbours-SeM:M,af<!A.- Prix de i Exposition. ï~-tttgMet<r, T'<t?-tM.
DËPLACEMENTS ET VILLEGIATURES PARIS
MM. Pageot, Henfi GatilMd.
M°." Victor Go~uel, la t)Monne de Gattempe, Diopis du Séjour, ta marquise d'Autichamp. .PBO'VINCS
MM.ie cotpte de Saint-FerricJ, au ch&tëau de Chantemcs)e Eugène Marbeaû, à Lëvinhac te comie de Moatatg-!), Bretesche; Henrt Dufay. a .MM-seilIeUeot'g'es Huet, an Loczac la commandant Mouton, au camp du Ruchard; Gaston.Caimann, au château de Moncontour ;Max)meDesea!Hps, à jLitte; André Sabatior a la Roche; Jaoque Moreau.au château de Beauiieu- Albert Thouroude, aux Champs-de-Losquo~ G. Le Bidois, à Samt-Aig-nan-sur-Cher Arthur Coûrtin. f( Rigny-te~
Ferrod, Ch. d'Jnguimbert, a Saignes;: Gustave Larrou-
met, a \JUecresnca to général Faure-Biguet, Aduste E.doBotB&hevaUier.au~h&teM de Courchamps: Roug')er,auchateaudeia.Simone. M"" Tattct, Marg'ency Pierre Girod, A As~Ieres-sur0)so; M. Berusteia, Aix-les-B~ps; H,: Sch~ider, au oh&teaudeiaYerrerie.
NTRANaER
Mgrteca!'dina!Mathieu,&Rome. ·
MM.Oscar Ber~er-Levr~uh, 9. la ScMittenbach; B. Braesco~ajassy.. t j
COURRIER DE$ THEATRES Z-t~at~ ~i'odi'~Me est revenu a ce théâtre des BouSes, ou.ii parut naguère pour ]a preni~re fois avec MB succès considérable. La pantomime de MM. Carre et Wormser est capable de fournir encore une jpMë carrière, ~interprétation d'hier y aidert'. On y retrouve deux des artistes de la création, M"° Foiicia Mallet, le Pierrot idéal, <it l'excetient Courtes, entoures do M"" Tessandier et EMen Thërvai et de M. Dieudonnë. Un à-propos do M. Hugues Polorme et une opérette d'OBenbacb, Pom~Me d'jlpt. complétaient ce spectacje agr4~{e,
Ce soir
A l'Opéra, à huit heures, !<t Vc!We (représenta.tionen dehors de l'abonnement, toutes !es places mises à !a disposition du puMi(:).
Au tM&tre de la Gaité, rentrëe de M. Paul Fag&re dans son rôle de Nick Weder, de ~tp.
A Déjazet, 3Cb' représentation de rotfs e)'<MtMe~.
COlORO lM ANEMIE, CONVALESCENCE
_~etat_o ~n~cur etd~m.ugriasem.nt ay.mt pour cause denuMUan tr~vc unogue~oa
~~BS~B ~~yS~~ P''<"BpteetcerMneparI'empiQi<tu
v 1 D 'F» V A L Iffnd'e et Par l'emploi du
W B B~S D E w B~~ N ~SM )!8 Me Et I.P~sBMe 8e C!m
un mot inventé par les méchants pour dissi!er leurs rancunes. Hélas! ceux qui s'aiment sont d'une même religion. Ceux qui ne s'aiment pas ne peuvent avoir une religion distincte, et s'ils l'ont, îeur amour les baptise dans un même Jourdain. Que les sectes différentes subsistent donc pour ceux qui se haïssent. Tout bien considéré, je vois deux religions, celle des bons, et celle des méchants. Concevoir, moi, que Daniel n'est pas avec Jésus, concevoir que Daniel n'est pas de la religion des bons?. Non, cela n'est pas.
Mais si je dis ceci demain, à la clarté du jour oh rira de moi. Oht Dieu puissant je vois la vérité aussi clairement que la lumière, que ton existence, que la mienne et je ne peux la dire sans passer pour folle aux yeux de toute personne sensée.
Et quand eHe.pensait ainsi, cette voix secrète de son âme, qui, d'autres fois/lui avait donné des conseils d'orgueil, lui disait alors « Levé-foi~ ne crains rien. Tan intelligence est grande et puissante. Abandonne cette soumission abrutissante, abandonne la pusillanimité qui t'a opprimée et tiens tête aux préjugés, aux erreurs, aux idées fausses, partout où elles se trouvent. Ta peux beaucoup. Tu es grande, ne t'obstine pas à vivre en enfant. Tu peux voler jusqu'aux astres, ne rampe .pas à terre, a Et Gloria, prêtant l'oreille à l'orgueil, se disait Oui, j'en sais plus que mon père, plus que mon oncle. Je les entends beaucoup parler avec le langage savant des livres, et, intérieurement, jemcdis:<< Avec un seul mot je jetterais à terre tout cet inutile bagage de paroles. Ils sont bons, pleins de droiture; mais ils ne comprennent pas t'amour, celui qui lie et dé)ie. Ils s'arrêtent à la superficie, mais ne voient pas le fond. Moi, iHuminée, je le vois et je ie touche. Je ne peux pas me tromper parce qu'une lumière divine m'accompagne, parce que j'aime, parce que les ombres qui leur obscurcissent la vue tombent devant moi. Oh si j'osais! J'ai
~eM~or et du .Bot <!e ~f~' ~?P~j'°~P~ ~~M activement d~ l~t~e, de MM. Louis de Gramont et Xavier Leroux. Toutes les maquettes ont été acceptées et M. Gai!har<t Mus promet des mervenies.MM.Jamoon,Amab)e et Carnet zat, auxquels sont conués les décors, rivalisent de tatent~ de poésie, et nous savons pertinemment que !e directeur (te 1 Upera apporte spociatement son goût artistique a !ft mise en scène des deux derniers trbteaux, qui fofmeroN~ un spectacle d'une suprême magniacence~ q
M. Jules Claretie a adresse au ~afo une !etiM dans iaqueUe it expose que les nécessités quotidiennea du service empêchent de reprendre ~es séances du comité "<"ect'Me avant iareeonstttution du TMâtM-Frane&M. M. Ciarette~M cette couverture au ~.dsccmbr~pfc.
cliain.
Pour son second rôle de rcntréëe à rOpéra-Comique, Jt~" Lise La.ndouzy cilantece soir J~ftc~M<e. La charmante artiste aura pour partenaire M. Ed. dé" ment.dansIeroiedeCératd. Le théâtre des Variétés retient irrévocablement !t date duvendredi pony )a premiMe repr~entatiom <t!t Cs~tet d:f dtt!&!e. t f<t. .–L'annonce des dernières de Fregoli ar0!ympia& fatt augmenter les recettes dans de teUes pMM~ion& que Je prestigieux artiste a dû céder aux instances de ses directeurs, les frères Isota, et retarder son dëMi-t de
quinze jours.
Donc, in-évocaMement. à partir d'aujourd'hm, vinct dernteresdeFregolia.rOtymp)a. K' –L'exceUente Harmonie des ateliers d& BeUeJM-~ dtntere, dtngée par M. Papaïx, donnera ce soir, de neuf heures a d)x heures et demie, ptace de la Mairie duM'ap.' rondissement, un concert dont voici le programme ~e~t-o M:H<a:t-e (Hébrard) jLe< J°oMe<aM, ouverture (Remer), ~an~e, potka pour piston (Meister); ~a ~a-
?ocAe. fantatsie (Messag-er); CA<m~ t!t< et'e!, va!se
(Strauss) Mo-c~e /:<ta!e (PIanquette). di4 ciel, valàe
SPECTACLES M~i SEPIEmE
OPERA (8 h.). La Valkyrie.
FRANÇAIS {Nouveau-Théâtre, 15, rue B!anche) (S h. M~ Gringoire.–Le Gendre de M. Poirier,
OPERA-COMIQUE (7 h. 3/4). Les Noces de Jeannette~ La!tme. VAUDEVILLE (8 t. 1/2). Madame Sans-Gêne. THEATRE SARAH-BERNHARDT) 8 h.). L'Ai~oat. VARIETES (.h.).–Relâche. ~<M. t NOUVEAUTES (8 h. 3/4). La Dame de chez Maxim. GYMNASE (9 h. 1/4). Les Surprises du divorce. RENAISSANCE (8 h. 1/2). M~ria~e princier.
PORTE SAINT-MARTIN .(8 1/4). Cyrano de Berc'<ra& THEATRE ANTOINE (8 h. 1/2). .Grasaû Matinée. La Dupe. 6HATELET (8 h. 1/2). –La Poudre de Pei'Jinpij)Dia. PALAIS-ROYAL (3 h. 1/2). Le Dindon. CAITE (8 h. 1/2).-Rip.
FOLms-DRAMATIQUES (. h.). Rel&ch<" ATHENEE (8 h. 1/2). L'Angiais tel qu'on io parle. ~t La Mariée du Tourinc-Club.
BOUFFES PARISIENS h. 1/2} Deux mo~anp~ btic. Pomme d'Api.–L'Rnfant prodifue
TH. DE LA REPUBLIQUE (Château-d'Eau). Relâcha AMBIGU h. 1/4). Les Deux bosses. DEJAZET (8 h. 1/2). Tous Criminels.
THEATRE CLUNY (8 h. 1/2). Oscar Bourdpthe. -$: Trots femmes pour un mari. Frego!inette. –Qui.trop embrasse. SCALA(Sh. 1/2). Sutbac. Po~ire.PoIin~~partW.
s'e,xpoee.l.
ELDORADO (S h. 1/2).–Soectacio-con.cert.
JARDIN DE PARIS ~Champs-Elysées). Tous tes soirs
à8h.l/2,spectaole-concert-promenade.
LA CIGALE (3 h. 1/2). Voila pour bong-chanH) LE GRAND GUIGNOL, 20 &M,rue Caaptal eM,~ Les OuHiettes. Galimard in~rpe)!<: PARISIANA. S. Scoefïer. Y a de )a femme. ~f~ Reprësentation équestre.. CIRQUE D'HIVER~ h. 1/2). -Spectacle ~rio. -.JeN~ matinée a deux heures et demio. CASINO DE PARIS (8 h. 1/2). CleopMre {baUe~ Les Aquamarinoff, Le Boomerang-. Dayton. -< RosedArkansas.– Farnum et.Seymour.– Dimajiches et fête&, matinée à. deux heures..
NOUVEAU-CIRQUE (S h. 1/2). La Chasse au ~an.. S-her. Les ft'ëMs PhiHipi.
CIRQUE MEDRANOf8 h. 1/2). SpectacJe varie. AMBASSADEURS ~8 heures). –Spectacie ~arie. FOLIES-BERGERE (8 h. 1/2). -<3ythëre,ba!tot.–Bi. manches et têtes, matinées .à deux heuces et demie. OLYMPIA (bout. da: CMucinsa). LaB&Ue aux~hè veux d'or, baUet. FM~oti. Nini. <
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tton vtstbia de 10 h. du matin a. minuit. Les Ilibusters au TU'ansvaaL g~rand spectacle guerrier, representattons a 4 h. età i) h. Entrée '1 .fc. et .places réservées.
GOA 1\1DTU'H r('RRJI ('.P,ooLde-ré
?4~ mm I~ E~îi~p~~ Les Danses nerveuses. Une Nuit a Bagdad. –Visito des tombeaux et du tempie. ÂMAtêB~B' T''ocadëro.Ea'tMe~ndep"quai BiUy. AtWALvUOSa T"' att' dc.rint.ta titre grac Ent giobala, 3 fr. avecbonot3fr. sans bon de-Exp.–Grands galas du mercredi et vendredi, fêtes de-nuit. Entrée 5 fr. M! A~'t? SB!MSE~ (Enceinte- de l'Exposition, près tË.iiJttJjtMEj Ô5JSOOM Grando.Roue) :.Luttes suites scènes vUlag'Mtscs et alpestres; montagnes lumineuses. De 8 h. du mattna. 11 h. du soir 1 fr.. Spectacles du 13 saptembre
Opéra Les Huguenots.. Français (Nouyeau-The.ltM) Horace. Le Députe df Bombtgnac. t< ~c m Op6ra..Camique Carmen.
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CHEMINS DE FER DE L'EST
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TRAIN D'EXCURSION
~'ÂVR!COU~T~PA~~ Le samedi 15 septembre, !a Comp~nia de l'Est mettra en marcue au départ d'Avricourt pour Paris un train spécial d excursion a prix très réduits compose de voitures da 3< ciasse.
Ce train prendra des voyag-curs àcertaiMos stations comprises entre Avricourt et Epernay inclus.
Le nombre des p)aces est limite.
Les prix des biHets d'aUer et retour, doat la va!idiM est de dix jours, sont les suivants
D'Avricourt, Nancy. I6fr 50
De Bar-te-Duc. lifr. u
DeGhàlons-sur-Marne,Eperhay. 9f~ M
Prière de consulter les afBchas spéciales au sujet d~ prix des autres stations et des autres conditions <b voyage.
Été hypocrite, ja me suis laissé couper les aites et, quand elles ont recommencé à pousser, j'ai fait, comme si je ne ies avais pas J'ai auéet6 de soumettre ma. pensée alapenséed'autrui.et de réduire mon âme en l'enfermant dans une sphère mesquine. Mais non lecieï n'est pas de la grandeur du verre dans lequel il se rcfTete. I! e~t trop.grand. Je sortii~ai de ce. cocon de soie dans lequel je me suis enfermée, parca que l'heure d'en sortir a sonne et que Dieu me dit: « Va en avant, relève-toi~ car je t'ai crééû pour te servir de ta lumière propre, comme te soleil et non pour réfléter celle d'autrui comme une naquc d'eau.
Gloria versait des larmes ardentes, son cerveau était en ébuUition et les artères vibraient sous ses tempes comme les cordes d'une harpe frappées par une main vigoureuse. Tout en e!le criait: « Révolte-toi, révolte-toi! Malheur à toi, si tu ne te révoltes pas. »
Et, ne pouvant rester dans cette immobilité inquiète, elle s'élança hors du lit, tâtonnant dans le vide et devinant, par le toucher de ses mains fébriles, les objets enveloppés dans une profonde obscurité.
–Où es-tu, Seigneur mon Dieu? dit-eite. Enfin e!te mit !a. main sur !e Christ d'ivoire qui présidait dans sa chambre. e Claost d wo~re
Seigneur, s'ccria-t-eHe, est-i! possible que .tu permettes la discorde et la division entre !es hommes ? Etait-ce la peine de mourir sur cette ignominieuse croix? Ta loi s'est-eileaccom-, plie?
Ensuite e!!e incHna la tête sur sa poitrine, exhala un gémissement et pleura en sentant toute l'amertume du catico. EUe n'avait p!ua~ que deux chemins à suivre se résigner ou se révolter.
Les premières heures de Tauhe, en entrant par les fentes des volets intérieurs, glissèreaft sur !e beau corps à. moitié habilié de FanMareuse jeune nue. Le froid et !a. pudeur taramenèrent a son lit ou eï!e se coucha en tremblant. Elle s'endortajtt en~a.
~t!~
.COMttHMBGA'nONS 'ET ANNONCES
CtSciers mimisténeit
jt~AMiMP JnBranîCF.&ia Ferte-Vidame(E'
~~(~j.l/ èt;Goirj: Ghvteau, d'ép.; parc, bô!s,
BFuNM~Mct-Loir): Château, dêp.. parc, boif,
prés 3 fermes 'ii. c" 15Mt. M. à p. 200.000~. A adj.
s~enc)i.,ch.not.Pa.ris,9oct.S'ad.àMMBoiUot,not.:t ~a.Ferté-VidM)e,et]~AN<}UEST,92, b'' Haussmann. Etnde de M' CHAMBOK, avoue a Corbeil (S.-et-Oise). A.dj<Ie 5 octobre 1900,àmidi,aa Palais de Justice de Corbei), d'fme Propriété dite
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A M" CHAMsoN et Gérard, avoués à Corbeu, i Au ~relfe du Tribunat civil de Corbeil, .Et sur les tieux pour visiter.
BtMfMIfM-'es-BAtMS. S g' Mats"' de t-app.
L' ~19j1/[i U' t1 1° ba â'Ormes$og, 3: et pl, hiarche.
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:3~=~ 101 22 =~ 4 1/2 1887. juillet août ~r: 30 310 si 50 37 c~ mternationau. de2..
10121 ,1,0 0/0 amortiss. erit. an. 1953, Cpt. 100 10 100 1 12 187f. juillet 402 402 53 4 1/2 1895.arril 156 357 Dom. d'Autriche 1. ,Pt~ ,8130 8137 l'CC'. aeurs e 'onu.> ours
3- 100 ioo ~25 10 Jouissance 10. juillet 1900. tine 3 dito i~'4*. *juillet 103 75 103 25 =ne. 3 0/0 avril 431 431 Belge, 3 0/0 2- s~rie mai 96 90 96 10 Clôture internationaux de 2 li.
350 lu"10 10 <~i/2fl894) .<tcpt. 102 tO 10210t 20.. 1875.avril 546.545.. Departem.30/01886..aYnt BresH41/20/0188S.aYrtt 68_. 10237 ioSjoulssanceMao&t tm~ -l'O' 12 37 M227! 20' –i876.BYril 546.. 546.. 30/01887..avril 428. 429. Eg.Datra-Sanieh40/0.avrtt 10250 10250
-15" 4M MLM~?E~M~JiuiUetc~ 480 480. M.. 9221/2tp.mai 350.. 35025 !tO/01888..aYrit 43650 43750-Dom. 41/20/0.jum 103 75 99. ConsoUdcs 2 3/40/0. 99.
-Z50'7950 ~K~lOOft.~oût~t. M:. 80. 250 -d.l/4100{r.t.p.mai 93.. 93,. Est-Atgérien.janvier 428. 42975Cuba(B~.hy.)8660/0.)um.338.. 338 725/8 Ext6rieured'Espagn.40/0 725/8
250 8050 50 50 EMMtt)NTDEMADAGASCAn21/2cDt.< 2.. 94-9621/2400f.p.m!u3t8.. 34650 Est50/0.jum ''60. "°8~ ,.90bO/0.juiU. ~81. 338.. 1041/2 Egypteumuoe. 104 1/2 17~0 47~ CBËM~~FFtt~co~B~E500~cpt 250 d'l/4100fr.t.p.mai 9050 9050 -30/0.juin 44750 449.. Hath60/01896.jmn 3GO.. ?5 991/2 Privitegi6e3t/20/0 991/2 i~5M'M85 15 "BANOM-MMAKCF .cpt'!980 4000 M.. 189Sr.5COfr.tp.mar9 400. -3 0/0 nouvelles.sept. 44750 446.. ytCtor-Emm.tnuet63.avr; 320 323 971/2 Trimtth/20/O. 971/2 .3990 10" ~~ns~nom~J'.26juml900 tme 3985 :3~ 250 d.l/4r.l25fr.mars 103.. 10225 -21/20/0.juillet M375 404.. Portugais4i/20/0.avri 18150 18150 ion/2 Defehsa40/0. 1011/2 55 H35 5 BAtMMPABM~DMPAYS-BAScnt~ttSO~ 10 Metropo!.500f..sept. 37~ Ardennes.jmtiet 44350 4M.. Tabacsport.(ob.41/2.avr;l 505.. 50b_ 933/8 Italien 40/0. 931/4
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26S5 599 i tt~omNATtOND'FSCOMME.cp~ 599 600 12 Marseille 3 0/0. août 399.. 40150 Lyon50/0.avrill295_l290.. -5p/01893amor.mtU. 8775 88~ 471/2 TurcSérieB. 471/2
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608 ~r.J:'aYriL: ~o t Midi 30/0 (ancien)..juiUet 44550 44550 Serbe40/0.jMYer 6225 6250 733~ LouisviUeNashviUe. 733/4
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472 3.. 50yfr.t.p.–Jouiss.)UiUet.tme 469. 4C9. 30/0 nouveMes.aYnt 465 465.. s~juHiet 2748 583/4 Union Pac.Nc. 583/4 .1750 530 .MBANC.eAnt6!ENNE.500fr.p.oct.~cpt. 52950 52!)50t 21/20/ot895.aYrd 416~S Est.mai 522 520 WasbashMort. 60.c~~vA.T.c~ 60. l~Com.2~.18795~450~~d~ 460 455 50 Midi jtùllet 677) j75 ~0
20.. 675 .uepAMEMHNT.500fr.250p.aTritcpt. 15.. Fo!ic.30/0t879500fr.mai. t96.. 49450 i884.aynt 45025 4507~ Orléans.avril 1222 1222 ChangesurParis. 2~35.
35 50 1118 -6 EST. ~00 fr.- Jouissauce mai icpt. 1112 12 IS jr Coin. 3 0/0 1880 500 fr.. sept 481 483 21/20/0 avril 402 444 403 7 Ouest avril 571 56,~)5 0 Escompte hors banque.. 3
58~~45~ 5 ~"SM~tTH.'BA~cpH845 '0" d C' 1 1/3 '0"0": 'Il' '5 7" Ouest.avril P~~c~ur~ern"e' 3~8
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8 50 3 BA~S 2370 C~-1~6.~5~ t. P. 437 ? A~afous~ 50 g o~t~ iM 75 38J017M ~jnni.e~vriV" 1758 "1770"! .BoMdctot.tOOf.l887(por.) 43.. 43.. 30/0<2's.).mars 300.. 29825 capeCopper. 15650 15550 Prec" Dernier
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16 50 -32Î i ~oc'tnd.)~ 325 g '~e~uu~ 2280 Sarago~ ~0 E~ 92 le U septembre
16 50 324.. 1. T' ~;LÉl'nONES (Soc, md, des) Janv, tme 325. 325.. 91 Panam a(Canalinter. -juill -12 25 13 50 ~YP.Iuill. 1 :J~m: 336 334 May Consolidated, Il$ 117 Berlin, le 11 septembre
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24e. 456 l..BAKQUBDMPAMAMm!CHtMfs.cpt. 455. 455. 70..ForgesetAc.Nord-Estjuint650 .1650.. VoiturestO/0.aTrit 415.. 41650 .nr~ ,.tin/n RouMenncburani.6M ~S~O
454 t 20onorms.-Jouissancemars.tme 455. w. 45?. 35..ForgesetChant.Medit.mai 807 Urbaine50/0.aYrit 215.. 215.. Amsterd.. S051/. ~~< EsoMM~l~s~Mue"" 4~i. 43/8
1250 543 .BAKOMO-noMANE.cpt. 543. 543. 25..Bateau!.parisiens..r;t~ 600 600.. TratfsatlanMque30/0.aYrit 333.. 333.. ~S- ~~° ~î~ ~comptenorsDanque. tt/t 4j/o
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2.. 50 140 .t.OM))AMs(Sud-Autriche)juin..cpt. 14e. 140. 50..Litamititaires.aoûtl30t .1320.. .60/01"serie. 35.. 3~0 50 Portugal. Pans,Tol50;chang-esurLondres,3787. ,1
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DE RM! ERE HEURE
La situation du Cabinet
Bien qu'on soit encore en pleine période de vacantes et que la vie politique soit momentanément éteinte, nons avons pu recueillir une nouvelle qui, actuellement à.Tétât de bruit, pourrait, nous assuret-on, être prochainement transformée en réalité. Cette nouvelle, que nous avons été à môme de contrôler de divers côtés, nous a été donnée par un membre du Parlement qui a eu l'occasion de rencontrer plusieurs ministres et de s'entretenir récemment avec eux de la situation.
Suivant notre interlocuteur, une opinion prévaudrait chez certains ministres en faveur d'une retraite anticipée du Cabinet.
Le gouvernement n'attendrait pas la rentrée des Chambre et démissionnerait en faisant connaître par Tme voie ou par une autre sa résolution. Les partisans de cette idée font valoir que le gouvernement actuel a été constitué pour un objet déterminé; que, à son avènement, on ne croyait pas que son existence dût se prolonger si longtemps, que, aujourd'hui, l'Affaire est terminée, la <' Défense républicaine)' sufSsammentassurée.l'Ex position sur le point de clore ses portes et qu'il conviendrait de faire place nette pour la rentrée.
L'avantage de cette combinaison serait, toujours de l'avis des mêmes ministres, de déblayer le terrain des nombreuses intcrpèltations qui sont annoncée: a tt qui font présager des débats tumultueux. Le nouveau Cabinet que formerait M. Loubet, pendant les vacances, se présenterait devant le Parlement avec âne Déclaration suffisamment nette pour expliquer Ses raisons do la retraite du gouvernement précédent, et, les causes d'interpellation ayant disparu, on pourrait aborder, sans trop de retard, la discussion du ~'n&get dont ta commission,- qui va se réunir avant la rentrée, aura a peu prés achevé l'examen. De la sorte, il n'y aurait débat ni sur les grèves, ni sur les accidents de l'Exposition, nisur l'affaire Vdu!et-Chànoine, ni sur les miUo et un incidente qui se sont produits en vacances. Tout au plus y aurait-il une discussion sur la politique générale, qui pourrait également porter sur la situation extérieure, les affaires de Chine notamment.
EnRn, les membres partisans de la retraite anticipée jugent encore que cette solution serait avantageuse au Cabinet Waldeek-Rousseau qui échapperait a l'éventuatité d'un vote de déSance de la part de la majorité, vote qu'ils redoutent à propos de la discussion sur les grèves, cette discussion pouvant amener, comme cela a failli se produire lors des affaires de Chalon, la défection do& socialistes.
Il est probable que l'un des prochains conseils des miaistres aura à trancher cette importante question qui lui sera soumise, nous le répétons, par plusieurs de ses membres. Reste a savoir si la majorité du Conseil sera de cet avis.
EnCn dans Je cas.où: cette opinion prévaudrait, on conseillerait a M. Loubet de constituer un Cabinet de concentration aussi large que possible, quine comprendrait aucun des membres du Cabinet démissionnaire et dont seraient exclus les socialistes par la raiton même que, selon les décisions du Congrès, aucun jnembrc du parti n'accepterait probablement d'entrer
tans une nouveUe combinaison ministérielle.
M. CaiUàux.~ministr,} des nnanccs, a offert, ce !hatin, un déjeuner en l'honneur de M. do Witte, mi-
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nistre des Gnances de Russie. La table, qui comportait trente couyerts,était dressée dans ta grande salloàmanger.
Le miniatro avait, à sa droite, M. de Witte, et à sa gauche, M. Rouvier.
M. Decrats. ministre des colonies, prestdera à Paris, le dimanche 28 octobre, l'inauguration of&cieUe du local Jules-Simon, de l'Œuvre parisienne des bains-douches & bon marche, situe, 54, rue de la Goutte-d'Or.
Obsèques de M Lmmouroux
Ce matin ont été célébrées, au milieu d'une afCuence considérable, les obsèques de M. le docteur Alfred Lamouroux, ancien vice-président du Conseil général do la Seine, conseiller municipal du quartier des Halles, vice-président de la commission du vieux Paris.
Au domicile mortuaire, les honneurs ont été rendus à la dépouille du défunt, qui était chevalier de la Légion-d'Honneur, par un détachement de la garde républicaine.
A dix heures et demie, le char mortuaire, paré de superbes couronnes, s'est mis en marche vers l'église Saint-Eustache, où a eu lieu le service religieux.
Les cordons du poêle étaient tenus par MM. Grébauval et Chérioux, présidents du Conseil municipal de Paris et du Conseil général de la Seine; J. de Selves et Lépine, préfets de la Seine, et de police; Danoux.mairo du 1" arrondissement, et le docteur Richard,président du comité républicain du quartier.
Le deuil était conduit par MM. Emile Lamouroux, Lemoine etFourié, frère et beaux-frères du défunt. Dans l'assistance, plusieurs députés de la Seine, de nombreux conseillers municipaux et généraux, les secrétaires généraux et hauts fonctionnaires des deux préfectures, le colonel et plusieurs officiers de la légion de la garde.républicaine et une délégation du régiment de sapeurs-pompiers, colonel et ofhciers en Mte, etc.
Au cimetière du Pére-Lachaise, où s'est faite l'inhumation, l'éloge du défunt a été prononcé par MM. Grébauval, le docteur Richard et Capitan, au nom de la commission du vieux Paris.
La Sevré jaune au Sénégal
Bordeaux, le It septembre.
Une tÊalson de Bordeaux, en relations avec le Sénégal, a reçu une dépêche disant quo l'état sanitaire s'est sensiblement amélioré a Saint-Louis. Le vapeur français ~A~ne, venant du Sénégal, est arrivé ce matin sur rade ds PauiUac, avec 8 passagers, qui ont été admis en libre pratique, aucun cas de maladie ne s'étant produit pendant ta traversée. Le vapeur restera en observation jusqu'à demain. Le drame de Litte
On nous écrit de LiUe, te U septembre
L'agitation soulevée autour du drame de la maison Saint-Michel continue; on aurait pu croire qu'elte cesserait dès aujourd'hui, et le bruit s'était répandu (bruit que je vous ai transmis) que te permis d'inhumer René Acketserait délivré. Mais les journaux. radicaux tiennent a. avoir une seconde aiMre Fiamidien. Le corps a été conservé aja Faculté de Médecine pour un supplément d'instruction.
Gra~eHe– Mhnmnttsme chroniqno–CoMques nêphrëtiques, etc.
ttft~t nftBm
Lt~iU~ fI Ci RI n
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Le chef de la Sûreté, M. Boillerault, a longuement interrogé le directeur de la maison Saîht-Miche!, M. l'abbé Buns. Il a visité l'établissement~Cn ignore ses conclusions; mais les journaux,radicaux affirment toujours que René Acket a été précipité, de sa fenêtre, située au quatrième étage, dans le jardin où on l'a ramassé.
M. l'abbé Buns estime que René Acket, étant.ivre, et déjà blessé dans une rixe, est tombé du haut de l'escalier du jardin. L'affaire en est la. » JL.es G~&vea
La grève s'est terminée, ce matin, par la rentrée dans les usines de la plupart des grévistes. Aucun incident ne s'est produit.
Houston, le 11 septembre.
Galveston n'est plus qu'un monceau de ruines. Il fnudrà une semaine au moins pour relever le chiffre des morts, des blessés et dos disparus.
T.
Le roi Alexandre a reçu des lettres autographes de l'empereur d'Autriche et du roi de Roumanie en réponse & la notiûcation de son mariage.. L'empereur d'Allemagne a également adressé au roi une lettre autographe dans laquelle il lui exprime les meilleurs vœux.etl'assure de son amitié inébranlable.
Saint-Pétersbourg, le 11 septembre.
L'7nuaMe rMMe annonce que le lieutenant-général deStubendorf,profess8urde géodésie a l'Ecole d'étatmajor, est envoyé à Paris comme délégué de la Rus* sic au Congrès de l'Association internationale de géodésie.. Coumassio, le 9 septembre.
La. colonne anglaise, commandée par deux capitaines, qui a attaqué la ville do Ejesu le 28 août, a été repoussée par suite de la défection des hommes. Une colonne est partie au secours des survivants. Accident d'automobile
D'après le correspondant militaire de la jPeHt'e Gn-OHde, qui suit les manœuvres, voici les causes de l'accident d'automobile dont ont été victimes le général Marcha), son officier d'ordonnance et M.Versem, réserviste et propriétaire de l'automobile. En revenant des cantonnements, le général Marchai rentrait a Sauveterre-de-Guienno. La route suivie était cette de Saint-Laurent-du-Bois a Sauvoterre. A la déclivité do Montbusty, la voiture, sans raison plausible, marcha à une vitesse inusitée, les freins furent serrés.
Al arrivée au nord du ruisseau duPerrau, prés de Bach, te pneumatique de droite, de devant, éclata, faisant faire une violente embardée à la voiture qui fut, maigre les euorbdu conducteur, projetée contre un arbre de la route. Un choc violent sq produisit et les trois voyageurs furent précipités sur !a rbufc.
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CHEMIN DE FER D'ORLEANS
EXPOSITION UNIVERSELLE
La. Compagnie d'Orléans a l'honneur d'informer le public qu'elle s'est mise d'accord avec les Compagnies du Midi et de Paris-Lyon-Méditerranéo ~OMf <!ot<&!er, pendant la durée de l'Exposition Universelle de 1900, )e délai de validité des billets aller et retour ordinaires délivres en vertu du tarif G. V. n* 102, par les g~ares de la Compagnie du Midi, à destination de Paris, quai d'AusterIitz et quai d'Orsay, ou de Paris P.-L.-M. sans que le délai doublé puisse excéder 16 jours. En outre, cette validité exceptionnelle (validité
Remiremont, le 11 septembre.
Le cyclone du Texas
M.Versein fut projeté contre l'arbre; il a de nombreuses contusions sur la face et l'oreille décollée. Après le choc, les réservoirs s'étant disjoints, le pétrole se répandit et ia voiture fut complètement brûlée la carcasse en fer et en fonte subsiste seule sur l'accotement de la route. `
Les présidents des Syndicats groupes & la Bourse de Commerce ont été reçus, hier après-midi, ainsi que nous le disons d'autre part, par M. de Valles, juge d'instruction.
Us lui ont exposé le fucheux effet produit par. les perquisitions et saisies de comptabilités opérées chez un certain nombre de courtiers et commissionnaires en sucres.
Ce magistrat les a reçus avec la plus grande courtoisie, leur a assuré qu'il conduirait son enquête aussi rapidement que possible, que, s'il s'est vu dans l'obligation d'agir ainsi, c'est qu'il ne poursuit qu'un but, celui do savoir si la plainte en accaparement estfondéoounon.
M. de Vallès les a autorisés a déclarer que, jus-~ qu'ici, il n'y a pas d'inculpés, par la raison qu'il ne sait seulement pas s'il y a délit, et que les mesures prises à l'égard de certaines maisons, si regrettables fussent-elles, n'avaient qu'un unique motif la recherche de la vérité.NaH<M..
Le mariage du roi de Serbie
Belgrade, le 11 septembre.
Bordeaux, le 11 septembre.
Les Journaux publient la dépêche suivante de Changhaï. lOseptembre
« Li-Hong-Tchang a décidé do partir pour Pékin. Le vapeur /t!?p)'ng', qui appartient à l'Association des marchands do Chine, a reçu l'ordre do le conduire à T~akou vendredi prochain.
Une expédition partira demain pour Pao-Ting. Fou. Elle se composera de deux régiments de cavalerie anglaise, d'une battorio d'artillerie et de 300 hommes ~d'infanterie. Do plus, 100 Italiens, 300 Japonais, $00 Russes, 50 Américains feront également partie Aolacolonne.
Le n.ombre des missionnaires anglais et américains qui o'nt péri pendant les troubles s'étevo à 93, 0)A est, de plus, sans nouvelles de 170 missionnaires du/Chi-Li et du Cnang-Si.
)'U est impossible do Bavetï l~nombra ex~ct des eatho-
ordinaire doubtëo) pourra ètre prolongée de la mantere suivante:
Moycnnimt payement, pour c!iaqua HUteM. prolonar.i.Uon. d'<m suppMntent égal M 0/0 YabNcs <)tt prtx du biHet
18 jours. Faenite de prolongation de 2 fois 3 jours 14 jours. a 4jours ICjours. 4joura BtHets~Heretretot)rëtabHsct<t
Borde~ax, facuitë'de proiong~L-
tionae~ 2fois5jours! Ces dispositions sont appUcabIes aux biHets de)ivrësdepuis.té6aoùtU'00.
CHENES DE FER DE L'OMST
Trains de ptai<!r de Parts mm Havre et de fMtsâMeppe
(Aller et retour dans la même journée) <<? AeMrp$ de séjour au bord efe/a wer La Compagnie de FOueat organise, dimanche prochain
I* Un train de ptaisir a marche rapide de Paris au Havre. Le prix des billets (atter et retour) est de 10 fr. en 3' classe, 13 fr. en 3* c)asse. Les heures de départ et d'arrivée sont Nxées comme suit: ./tHer départ de Paris-St-LMare, 6 h. 23 matin; arrivée au Havre vers 11 h. matin. .Re<OMr départ du Havre, 8 h. 50 soir; arrivée à Paris-St-Lazare vers 1 h. 50 du matin. 2' Un train de plaisir a marche rapide de Paris à Dieppe. Le prix des billets (aller et retour) est de 6 fr. en 3* c)asse, 9 fr. en 2' classe. Les heures de départ et d'arrivée sont Stées comme suit ~Her.- départ de Paris-St-Lazare, 6 h. 30 matin; arrivée:à. Dieppe vers 10' h. 45. ~e- <OMr départ de Dieppe, 8 h. 43 du soir; arrivée à Paris-St-Laxare vers minuit 40.
empiayés
)MOUS rappelons au puMic que !a.g~re St-Lazare 11) délivre des billets circutairex aux voyageurs qui veulent visiter Saint-Germain, son Château, sa Terrasse, sa Forêt, par le tramway mécanique jusqu'à Poissy, d'ou, apres une escate aux charmants bords de la Seine, on rentre à Paris. Ce <r<u'e< peut ~'e/fecfMer <MoerseMe~<.
La Température. 11 sept.
Bureau central m~t~3r3l3;tqit
Le baromètre monte excepte dans l'est da eonttnent, il atteint, ce matin, TI5* eh Irlande et
Le général tomba le premier et se fit une très forte contusion à la face. L'arcade sourcUiéro est fendue, l'œil tuméûé. Le général se fouia, en outre, Un pied et resta quelques minutes n terre sans connaissance. Le capitaine de La Guigneraye, son officier d'ordonnance, se ~uxa très fortement le bras gauche et la 'hanche.
Le capitaine do La Guigneraye se releva le premier et, soutenant son bras, se dirigea vers son compagnon de voyage couché inanimé. Il rappela a eux le général évanoui et M. Versein; puisi's'enquit, auprès d'un témoin de l'accident, des moyens de transport sur Sauveterre.
En résume, d'après la position'des débris de l'automobile et la nature du terrain, on croit gué l'accident est dû à l'éclatement d'un pneu pincé dans la jante, dans un mouvement de chasse. p
L'affaire dos sucres
LES AFFAIRES DE CHINE
LA MISSION DE H-HONG-TCH&NG
Londres, le il septembre.
Takou, le 6 septembre.
Changh aï, te 10 septembre.
TU°" en Bretagne. Les faibles pressions de la Scandinavie s'éloignent vert le Nord-Est (Kuopio
'756-).
Le vent est faibie ou modère des régions Nord sur nos côtes.
Des ptuies sont signalées sur FAitemag~ne et )a Fintande. En France, te temps aéto génêraiementbeau.
La température s'abaisse sur l'ouest de FEurope.– Ce matin, le thermomètre marquait 't° a Haparanda, 11''a Paris et 24° àAtg-er. On notait 7' au Puy de Dôme. à l'Ai~oua), au Meunier, 4* au Venteux, 3' au Pic du Midi.
En France, un temps un peu frais et beau est probable. A Paris, hier, très nuageux. Moyenne d'hier, 10 septembre, 15*2, inférieure de 0"8 à la normale. Depuis hier. midi. température maxima 19*7; minimum de ce matin,
H'3.
A la tour EifTei: maximutn, H'7; minimum, 12'6.
Baromètre a ~eot he~Ms du matiti: 770"i. Stationnaire à midi.
StTO.t.TtO~PARTfCUMStSA.UXPO~T!
AfatteAe.–Merbe.Uea Dun'~erqua.à Calais. à Bouiogne, au Havra et à Cherbourg. Oceatt. Mer beUo a Brest et a Lorient. ~/edt<Brfattee. Mer belle a MarseiHo, à Sicié et à Nice.
Cor~e. –Mer belle aux Ues Sanguinaires. Observatoire munioipat. Ï!~ep<eM!6re
Temo"t&b!u9bMsedetantitt. 4-11't +12*5 ~h:duma.tia. +1S'6 +1Z'5 :t2h.4nsotf. +20'0 +19*5
Barometrea:! heures: 770**2, enhausse. Vent dominant Nord.
Etat du ciel à Parts nuageux.
Remarques sur la vetHe nuageux, ptuie.
Dates cftit~t(M pour ïeF<em&fc. 3-4. 8 10. 15-16.23-24,3J1".
Ces dates sont celles de l'arrivée des mauvais temps dutarg-e. Les chang'ements de temps peuvent arriver avec un certain retard, selon la ré gion, ou ne pas même ".n'ecter cotte région. Pour savoir si les mauvais temps (pluie, tempête, orag'o) passeront sur un lieu donne, constttter le baromètre tocat. On sera dans leur zone d'action si le baromètre baisse; autrement les mauvats tempspasserontaiUeurs.Css dates sont ég~atement celtes des tremblements de terre.
/M,/e~7J~<M~n'.
Si l'on considère la Bourse comme le véritable baromètre do la situation politique et financière, il faut conclure de son attitude actitud actuelle que toutes les inquiétudes des temps derniers se sont évanouies et que tout concourt a une reprise sérieuse des affaires. Aujourd'hui, toutes les Bourses européennes se sont mises à l'unisson de la nôtre. La fermeté est générale et les transactions sont animées.
Le 3 0/0, onert, à l'ouverture, de 101 32 à 101 11, Ënit à 10115, en perte de 10 centimes surhier.
L'Extérieure espagnole est poussée de 73 65 à 73 70.
L'Italienestfermoà9370.
Les Fonds turcs sont bien tenus, a 26 25 pour le C et a 23 40 pour le D.
Les Etablissements qui avaient proEté de la hausse avant les autres Valeurs sont moins en évidence depuis que la spéculation se porte sur les compartiments voisins. Le Crédit lyonnais so tient à 1,128, la Banque de Paris à 1,138.
Le Rio-TintO soutenu par des demandes considérables pour compte anglais passe de 1,491 a 1,498 dés le coup de cloche et s'élève Ënalementà 1,507.
On continue a faire des échanges énormes en Actions du Métropolitain de Paris; on cote ûnalement 61Gfr.et!es priines so payent à des écarts fantastiques.
Les autres Valeurs industrielles retrouvent leur clientèle et leurs cours sont très fermes. Les Chemins espagnols sont catmcs, sans grand changement.. Le marché des Mines d'or s'anime de jour en jour. Londres croit que la guerre est virtuellement finie et nous envoie des cours en forte reprise avec des ordres d'achat importants.
'La Rand Mines passe de 1,019 à 1,068; la tjtbidneids reste à 200 50, l'East Rand à 200. La Do Bcors, seule, est plus lourde à 717.
Londres, M septembre. Un raison de la liquidation qui commence aujourd'hui sur le compartiment minier, les transactions sont des plus calmes, mais ta tendance g-énérale est ferme. particulièrement sur les mines africaines. Les reports suivants sont cotés Gotdfietds 70/0,i Chartered 3 !/2 pence, De Beers 8 pence, Jag-ersfonte}n 1& pence.
Lesautres Valeurs sud-africaines sont reportées en général a 8 0/0. Les Mines australiennes sont reportées de 8 a H 0/0, sauf t'Associated et rfvanhoë, qui sont reportées a. 6 1/3 0/0. A deux heures, le marche est ferme.
Fonds étrang'ers soutenus.
Rio ferme.
Ar~ent.283/4.
Bertin, M septembre. Le marché débute en tendance soutenue, bien influencée par les nouveties de plus en plus favorables de Chine. En séatice, [es oQres de papier escompter produisent un certain mataise; mais, par ta suite, le marché redevient ferme.
Les Etablissements de crédit sont soutenus. Valeurs de forges et charbonnages demandés. Clôture ferme.
Vienne, U septembre. Après un début calme, mais par contre soutenu, le marche reprend ferme et plus notamment sur les Valeurs locales, sur des achats pour compte de Budapest. Ha séance, )e marché est ferme. Les Etabtissements do crédit sont fermes ainsi que les Valeurs de transport et les Valeurs de forg'es.
Kn clôture, le marché est ferme.
Escompte hors Banque 47/16 contre 43/80/0.
!iques tués. Parmi eux se trouvent un grand nombre de prêtres et de religieuses français.
Les massacres de chrétiens continuent partout. Des lettrés et des fonctionnaires subalternes envoient des mémoires à. l'impératrice pour la remercier de débarrasser le pays des étrangers.
Londres, le 11Septembre.
On télégraphie de Washington, 10 septembre, au Gi!o6e: 0:
« Le ministre do Chine a Washington, Wu-TingFàng, a déclare que le retour à Pékin du prince Tching, annoncé comme ayant Heu le 3 septembre, facilitera beaucoup tes négociations de paix. )' Wu-Ting-Chang semble avoir plus do confiance dans l'influence du prince Tching sur les autorités impériales que dans celte do Li-Hong-Tchang, qui est encore à Changhai et dont la coopération avec la diplomatie russe a eu pour résultat de )o rendre plus suspect que jamais près du département d'Etat. Le Jt/Ot'n))!~ ~e~er publie la dépêche suivante de Washington, 10 septembre
« En raison des lettres ofScielIes de créance données par la Chine, le gouvernement a notitié aux autres puissances qu'il entend engager des négociations de paix pour son propre compte, en vue d'un rapide rég)ement et du retrait des troupes américaines de Chine. On espère que les autres puissances suivront les Etats-Unis.
Le chiffre des entrées à l'Exposition, pour la journée d'hier a été de 391,512.
L'impôt sur le revenu
Baume-les-Dames, le il septembre.
Au banquet donne a. l'occasion du Comice agrieoje de Roulans, M. Rambaud, ancien ministre du Cabinet Metine, sénateur du Doubs, a prononce le discours suivant
Vous êtes entres résolument dans la voie du progrès. Vous avex compris que l'industrie agricole, comme toutes les industries puissantes, avait besoin d'une organisation et vous contribuer a cette organisation. Et, pour parfaire cett organisation, vous avez abandonnéte vieux système de l'isolement qui condamne au ï(~!< ~MO pour adopter ie système de cottectivité, de la mutualité. Il faut rendre justice aux pouvoirs pubtics et a un ministère tout récent, que vous avez tous présent a la mémoire. Ce sont eux qui vous ont tracé ta voie dans ia.queUe vous vous êtes heureusement engages. Grâce a eux et a vous-mêmes, la question agricole est devenue pour le pays une question vitate, une question nati.ona'e, qui prend de plus en plus d'importance. Et cela est tettement vrai qu'a t'occasion do l'Exposition universelle vous avex vu des agriculteurs venus de tous tes coins du globe pour se réunir au Congres et s'y occuper de toutes les questions commerciales qui intéressent ta vie agricote.
Je ne vous apprendrai rien en vous rappelant que le plus grand effort, dans l'ordre d'idées qui vous interesse, a été fait et réalisé par un chef de gouvernement qui, en même temps, avait voulu être .ministre de i'agficutture pour mieux, snrvcitter vos intérêts. C'est sous ce gouvernement qu'on vous a donne un dégrèvement de 25 millions. Cette initiative, hétas n'a pas eu d'imitateurs. Bien au contraire, les deux dermers ministères qui se sont succédé ont prétendu voutoir remptacer les dégrèvements progressifs par une utopie suriaqueHe, les gouvernements et les économistes, jusqu'à présent~n-'ont pu se mettre d'accord: l'impôt globatetprogressif sur le revenu.
Co n'est pas avec des conceptions irréalisables et des romans Bhanciera qu'on retneate aux mauX constates.'
Mont. Tome
sourie S'-JM~M
BULLETIN COMMERCIAL
PARIS.Iettseptembre
Cours du marché de la Bourse de commerce
AVONB SEtGt.K BLH FAMNB
t h. 3 h. 1 h.' 3 h. lh.3~. lh.:i~
Courant. 17.50 17.50 t5. 15. 20.50 3.3.50 2S.50 26.1i OctobM. 17.40 )7.M 15. 15. 20.65 20.6J 26.55 2C.CO Nov.-dec. <7.25 17.50 15.M 15.35 30.50 2L25 27.S5 27'2: 4 de nov. t7.50 t7.~5 15.25 15.25 21.50 21.55 37.55 37.65 4 prfmiers. t7.85 17.85 15.75 15.75 23. 32. 2S.20 36.59 Tendfmce. fcr°"cat'" sont.Mut. fcr'"sout. fei""sout. Circ.vciUe.. nuUe hu)[ô mitte 29,100 Cire. jour. nutte nutle 500 21,150 !.tN COMA~ ALCOOt. 3[fCRE
1 h. :<; 1 h. 3 h. fh. ti. fh. 3 t~
CourMt. 78.75 7S.75 6!).50 G3.50 ~50 :)4.50 30.25 30.25 Octobre. 77.50 78.50 ?9.50 (!950 3L50 3t.50 28.87 2S.87 Nov.-ttec. 76.75 7(!.75 60.50 6950 3:t.50 :!3M
< premier. 72.75 73. C9.35 69.25 3.50 33.50 29.53 89 M
4 de mai.
Tendance.. cal"cal*~ sout. saut. cal'" cat" cal" cal*' Circ.veitle.. nu!te nulle m)Uo ~ullo Cire. jour.. miUo 959 42: nuUe
LEHAVRE.IeUseptCMbre
COTOSS LAtNES POIVRE* C.H'KS CAfES
IOh.1/4 9 h.3/4 10 h.1/2 Ouvert. Clôtura
Scptcm. 1900 79 87 tl5 72 50 49 50 49 25 Octobre. 75 50 H5 72 t9 50 49 25 Novembre. 6(; B7 it5 50 72 59 49 M 49 25 Décembre.. 63 37 HC 73 49 75 49 50 J;mvieri90t G250 i20.. 7325 50.. r: 4975 Février. (US7 i2050 7350 5323 50.. Mars. 6(2; 12t.. 7375 5050' S023 Avrit. 6125 i2t50 7375 5975 5050 Mai. 6037 122.. 74.. 51.. 5075 Jum. 60.. i2ï.. 7t25 52.. 51.. Juit[ct. 6!) St Août.5987 Tendance.. calme calme c&)mo L-rëeulsouten.
Ventes. –Cotons baUes; laines: 50 b&t[e<; poivres: 200 sacs ;c~fés. ouverture. 8,000 sacs; c~fos. clôture:sacs.
JOURNAL DES DÉBATS ESTYENDU >1
10 Centimes dans tot~e ta France
LE
~e s'<'raH< HOLLEY.
HoLLEY. Imprimerie du ~OM/'Ma~M ~6aM 17, rue des Prôtre~-S~-Germain-l'Auxerroia
PETtTE REVUE F!NANC!ÈRE Chemina do fer dm Mord de t'Espagne. On annonce que te quorum des Obiig-ations estampillées du Nord do l'Espagne, nécessaire pour la régularisation du coMue~tM, est atteint. Loperationdet'estampHtage estdone terminée. routefots, quelques séries sont er~ retard. Ce sont tes Asturies, première hypothèque; Priorités Barcelone; Pampelune spéciales; Lérida~égovte.etLeridaReus.dont les porteurs doivent se hâter de réparer leur négiigence. U n'y aura ptus, ensuite, qu'à additionner, a classer tes bordereaux et à demander t'homoto~ation iaquette est tout simplement t'ordonnance du juge constatant que toutes les prescriptiona de ta toi de 18M ont été strictement observées, de sorte que l'arriéré do-1895 a )903 reste acquis a la Compagnie dans les conditions prévuas par t arrangement en question. L'opération n'a pas été aussi laborieuse qu'on le craignait. L'empressement do la Compagnie du Nord de 1 Espagne et celui du Crédit mobilier espagnol, chargé du service financier do la Compagnie, auront fortement abrégé les formantes de ta régularisation du cotutettt'o.
Compa{:"te de Hnanchaca. La production de ta mine pour )e mois d'août s'est élevée à !8,4CO kitog. d'argent (80,000 marcs d'argent, contre 19.780 kitog. le mois précédent et 19.550 kilog. en août 1899..
La production des huit premiers mois do l'exercice en cours s'élève à 151,490 kiiog., contre 122,360 kitog. pour !a période correspondante de l'année dernière.
L'augmentation de la production pour l'année en cours est donc de 3'130 kitog.
Le second dividende intérimaire de 5 fr. net par Action est payable depuis ie 30 août au Crédit lyonnais; ce coupon a été détaché a la cote en Bourse le 5 septembre.
Le dévctoppcmcnt des chemins de fer dans te monde.–A la fin de 1893, ta réseau des chemins de fer dans le monde entier atteignait un développement de '752,-t7Z kilomètres, en augmentation de 64,957 kilomètres (soit 9.4 0/0) sur te dévefoppement u. ta ftn de 1894. D'après tes ~t-cMa /'<()- BtM?t&a/MttoeMH, ce réseau se répartit de la façon suivante entre les cinn na.rt.ies du mondn 1
MM i8M
Europe. 245.139 S69.M3 Amérique. 365.110 386.732 Asio. 41.9:0 55.605 Afhque. 13.103 17.OM Austratio. 22.183 23.33i TctMx. C8]'.505 ?M~~
Le réseau de l'Europe ne s'est augmente, de 1894 à 1898. que de 21.622 kilomètres (soit 10 0/0). Le plus important des réseaux de l'Europe est celui de l'empire d'AUema~ne, qui comporte 49,530 kilomètres de tig-ncs et s'est an~mentë, pendant la période considérée, de 4,0:)8'kilomètres (soit 9 Ô/O).
C'e!.t en Russie que l'augmentation a ëto la plus importante: 6 975 kilomètres, ou 140/0; ('Autriche-Hongrie tient le deuxième rang au point do vue de l'aug-mentation 5,075 kilomètres (soit Io.9 0/0).
En France, le reseau s'est accru de 1,72~ kilomètres (4.5 0/0); l'accroissement a ëto da 1,027 kitomètres (30/0) pour l'Angleterre; de 1,083 kilomètres (7.30/0) pour l'ItaHe, et de 1,000 kitometres (10.9 0/0) pour la Suède.
Dans les autres parties du monde, les accroissements ont été les suivants
Kilomètres 0/0
Amérique. 21.622 59 Asie. 13.635 33.4 Afrique. 9.555 30.1 Australie. 1.151 5.1
Les dépenses d établissement s'élèvent environ !a t86 miiïiards de francs, soit, en moyenne, 2ZT,OQOfr.pa.t'ki)omètre.
Les agriculteurs, aussi~bicn que noua, sont tout disposés à accepter l'impôt sur le revenu,si on leur présente une formule acceptable et pratique mais, en attendant, ils réclament des dégrèvements.
Cette réclamation ne vous tassex pas de la faire à vos représentants, à vos mandataires.
La thèse facile de l'impôt sur le revenu n'a servi, jusqu'à présent, au'à. faire naître des projets compliques, dont pas un n a même pu venir en discussion. (Applaudissements.)
La méthode préconisée par M. Georges Cochery. ministre des finances dans te Cabinet Mëtine, était au moins pratique. M. Cochery disait En attendant qu'on trouve la formule de l'impôt sur le revenu, faisons des dégrèvements partiots. Ce sera le meiiteùr moyen d'aboutir (tongs applaudissements). »
Cette méthode est la bonne.
Le projet d'impôt giobat, qui a servi de tremplin aux élections législatives de IS98, sommeille depuis lors, ceux-ci qui, alors, en parlaient le plus, n'en parlent plus. Mais, ~oyez-en surs, il se réveittera a la veille des élections générâtes. (Rires et applaudissements.) Quant aux dégrèvements en faveur de l'agriculture, si nos gouvernants actuels ne tes ont pas continués, c'est qu'ils ont d'autres chats à fouetter, et qu'ils sont préoccupés d'intérêts qui ne sont pas les vôtres. (Applaudissements prolongés.)
Mais vous, cultivateurs, ne vous laissez pas détourner par des diversions politiques qui n'ont rien à voir avec votre intérêt, tcquet intérêt est un intérêt vital. Knvou.a attachant à cet intérêt vous faites œuvre patriotique.
En vertu d'une nouvetto commission rogatoire da M. André/juge d'instruction, on a opéré de nouvelles saisies de cartes licencieuses ayant un Caractère obscène dans plusieurs quartiers de Paris, notamment dans les quartiers du Palais-Royal, de _Ia Chaussée-d'Antin, etc.
Certains commerçants ne paraissent tenir aucun compte des sévères mesures prises à cet égard. Le parquet do la Seine est décide à poursuivra tout exposant ou détenteur qui ne dissimulerait pas ces objets aux yeux du public.
Les agents de la Sfn'eto do service au théâtre municipal du Chà'telet faisaient cette nuit une rondo dans l'enceinte du th<u.tro, que motivait une récente tentath'o de vol avec of!'raction. w
Munis d'une ianternc a projection. ils découvrirent, blotti dacs une baignoire, un individu qui refusa de donner son nom.
Les agents le conduisirent au commissariat, et H se décida u. dire qui il était. C'est un nommé Adol*phe Morin. âgé de trente et un ans, demeurant. Si, rue des Trois-Fréres.
H n'a pufournir aucune expiieation va!ab!e sur sa présence dans la baignoire, a cette heure avancée de la nuit.
Hostprobab)eque Morin attendait des complices pour commettre un nouveau délit.
CHEM)N DE FER DU NORD
A partir du 15 septembre. )e train partant de Paris a 3 h. 45 du soir, ies vendredis et samedis, à destination de Bouto~ne-Maritime, se[a supprime, et ie train partant de Paris a 3 h. 30 du soir, [es vendredis et samedis, sera protong-e entre Boutog-ne-Garc et BouIo~ne-Ma.ntime. Le vagon-restaurant eire.utant iës vendredis et samedist entre Boutogne-Ma.ritime et Paris dans le train partant de Boulogne-Maritime à T h. 24 du soir et arrivant à Pari* a 11 h. 10 du S0tr sera. supprime.
(Consutter tesaMehes).