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Titre : Journal des débats politiques et littéraires

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1899-02-15

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb39294634r

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb39294634r/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 200316

Description : 15 février 1899

Description : 1899/02/15 (Numéro 45).

Description : Collection numérique : BIPFPIG63

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique

Description : Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail

Description : Collection numérique : La Grande Collecte

Description : Collection numérique : Histoire diplomatique : Révolution - Empire (1789-1815)

Description : Collection numérique : Histoire diplomatique : Restauration - Monarchie de Juillet (1814-1848)

Description : Collection numérique : Histoire diplomatique : IIe République - Second Empire (1848-1870)

Description : Collection numérique : Histoire diplomatique : IIIe République (1870-1914)

Description : Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k469404g

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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SOMMAIRE

MIMANTS ET, VAGABONDS.. Au jot:R LE joua. Oft r<?coM<rMt< !a B<M<t~e. Andr~Beaunior.

EN EGYPTE.

L'AFFAIRE DREYFUS..

HORS DE FRANCE. VbMatre et Danfe. Emile Gobhart.

LES AVENTURES DE DAVID BALFOUR. R.-L. Stevenson.

MEMD6AMS ET VAGABOmS

Au cours de la dernière période électorale, presque tous les candidats qui se présentaient dans les circonscriptions rurales ont promis de rechercher, une fois envoyés à la Chambre, les moyens de réprimer le vagabondage. H s'agit, de. combattre, un véritable ucauqui s'aggrave de jour en jour. Les populations de la campagne~ surtout les habitants des fermes isolées, sont livrées presque sans défense aux sollicitations et aux menaces de gens sans aveu, qui parcourent les départements en demandant des secours, et qu'on n'ose pas éconduire, de crainte de représailles. Quelques-uns de ces mendiants sont vraiment dignes d'intérêt mais la plupart d'entre eux n'ont aucun titre à la charité. Il existe bien, sur le papier, des lois qui leur seraient applicables. Le Code pénal punit le vagabondage. Il édicte une peine de trois à six mois d'emprisonnement contre la mendicité pratiquée par des individus valides ou non, d~ns les localités pour lesquelles un dépôt de mendicité aétéétabii. Môme en l'absence de dépôts, les mendiants d'habitude valides sont passibles de la prison. EM'on ne peut pas dire que ces dispositions restent à l'état de lettremorte. En 1895, il a été prononcé par les tribunaux correctionnels plus de 28,000 condamnations pour mendicité ou vagabondage. Seulement, ces condamnations ne servent à rien du tout. Les vagabonds devaient être, d'après le Code, mis a la disposition du gouvernement âpres l'expiration de leur peine. En 1833, ce régime a été remplacé par la surveillance de. la haute police. En 1885, la surveillance de la haute police a été Supprimée à son tour. Quantaux mendiants, ils devraient, au sortir de la prison, être conduits au dépôt de mendicité. Mais ces établissements ont presque disparu. On n'en compte plus que vingtquatre ils ne sont, pour la plupart, que des succursales des hospices d'incurables. Comme ils n'existent pas en réalité, les tribunaux refusent parfois de condamner les individus poursuivis pour mendicité. Quand ils condamnent, le mendiant va en prison, y passe quelques mois, et en ressort pour recommencer. Sur les 28,000 condamnés de 1895 pour vagabondage ou mendicité, près de 21,000 étaient récidivistes. Quant a la relégation, établie par la loi de 1885 pour certains cas de récidive fréquente et particulièrement grave, elic .n'a été prononcée, dans la même année 1885, que contre 26 vagabonds, et elle n'a été appliquée à aucun mendiant.

Pour porter remède à cette situation, M. Cruppi, député de la Haute-Garonne, vient de soumettre a la Chambre une proposition de loi des plus intéressantes et très sérieusement étudiée. Il divise les Vagabonds et les mendiants en deux catégories. Ceux qui sont aptes au travail ou ont des moyens suffisants de subsistance restent seuls passibles d'une peine mais cette peine devient beaucoup plus grave qu'elle ne l'est aujourd'hui ellevajusqu'àsixmoisdë prison en cas de première infraction, jusqu'à deux ans en cas de première récidive, jusqu'à cinq ans en cas de récidive suivante. Pour enlever toute excuse aux mendiants et vagabonds valides, M. Cruppi oblige chaque département à ouvrir, soit sous Sa propre direction, soit en traitant avec des œuvres privées, un « établissement de travail », auquel auront le droit de s'adresser toutes les personnes capables d'occuper leurs bras et déhuées momentanément de moyens de subsistance. Quant aux individus hors d'état detravailler, ils n'encourront aucune peine s'ils se livrentà.la mendicité ou au vagabondage mais le juge de paix devant lequel ils seront conduits les mettra à la disposition de l'administration, qui les internera, pendant cinq

FEUILLETON DU JOURNAL DES DEBATS du i5 février I89&

1> Ik

HORS- DE FRANCE

VOLTAIRE ET DANTE~)

Imaginons, pour un moment, !a fiction poétique chère Aux écrivains et aux artistes français du dix-hmticme siècle, la rencontre, aux Champs-Etysëes, les autres, ceux dont tes arbres sont é):ornels et sacrés, de personnages fort éloignés les uns des autres parle temps où ils ont vécu, là-patrie, !a religion, la civilisation qui les a nourris. Figurez-vous Dante, l'austère et désespéré Florentin, se heurtant, au coin d'un bosquet de l'autre monde, avec Voltaire, le sourire grimaçant de celui-ci abordant la face mélancolique de celui-là, et Candide nouant un brin de conversation avec Ii; comte Ugolin. L'entretien ne serait pas, je pense, de longue durée. Le grand visionnaire italien froncerait les sourcils a la vue de l'impitoyable critique dont l'ironie osa toucher aux ligures les plus saintes; il ~a~era!<etjoa~er~, ainsi que lui conseilla Virgile au début de la promenade infernale (y: <? ~SM). Voltaire lui ferait une révérence moqueuse et s'en irait rejoindre l'Arioste et Boccace, les seuls amis qui lui vinrent de la vieUle. Italie. Le chapitre que M. Bou-vy intitule Fo~a~'e et Va C~~Me de Da?î<c, mérite d'attirer notre attention. H est sans doute !e plus intéressant d'un livre trop développé ou trop dispersé sur beaucoup de petits faits littéraires, d'opinion de détail et d'incidents minuscules, tci, nous (1) yo~nire et MaHc, par Eug-. Bouvy, cha.rg'~ de cours à l'Un!versité de Bordeaux. Pans, Hachette

18.38.'

~Re~roduc~oHin~rd~.

ans au maximum, dans des « maisons de refuge destinées a tes recevoir. Chaque département sera. tenu d'avoir une de ces maisons il pourra~ soit l'organiser lui-même, soit s'entendre a cet effet avec'des hospices publics ou prives. Telles sont les dispositions essentielles delà proposition de M. Cruppi. Elles sont complétées par un certain nombre d'articles qui ont pour objet de faciliter le contrôle en'obligeant les nomades ù. faire la justification de leur identité sur la réquisition des agents de force publique et de renforcer la police en associant à la surveillance du vagabondage et de la mendicité diverses catégories de personnes, notamment les gardes forestiers, les cantonniers et les employés du service des douanes. On ne peut que rendre hommage à la pensée qui a inspiré M. Cruppi, et au soin avec lequel il a étudié sa proposition. Mais elle-soulëvera plusieurs objections, dont deux surtout nous paraissent très graves. La première, c'est qu'on ne peut pas imposer, soit aux départements, soit a une circonscription administrative quelconque, l'obligation de fournir de l'ouvrage à ceux qui n'en ont pas. Les « établissement de travail )t dont, parle la proposition ressembleraient plus ou moins aux « workhouses anglais qui, M. Cruppi le déclare lui-même, laissent fort a désirer. Pour des raisons de principe e! pour des motifs pratiques, ilestimpossible de transformer, soit le département, soit l'Etat ou la commune, en organisateur ou en directeurd'atelicrs. M. Cruppi permet, il est vrai aux départements et aux communes de s'entendre avec des entreprises privées; mais il faudra bien laissera ces entreprises le droit de choisir les individus qu'elles voudront occuper, et que fera-t-on des autres, une fois que la loi leur aura assuré par un texte formel, aux dépens des contribuables, une sorte de « droit au travail "? En outre, comment s'y prendra-t-on pour assurer l'accomplissement des obligations écrasantes mises à la charge des départements? On ne leur impose pas seulement la création des établissements de travail dont nous venons de parler. On exige ausst qu'ils fondent, chacun, une maison de refuge pour recevoir les invalides et les innrmes. L'expérience a montré ce que deviennent les prescriptions générales de ce genre, inscrites dans les lois, quand elles sont dénuées de toute sanction effective. Les Conseils généraux ne se sont pas encore conformés, pour la plupart, a une autre obligation qui leur incombe, celle de transfornnr les pnsons départementales, et l'état déplorable de ces prisons est certainement une des causes de l'inefficacité actuelle de la législation sur la mendtcité et le vagabondage. Si le régime cellulaire, prescrit par la loi, y existait en fait, si elles n'étaient pas, en grande partie, des asiles de paresse et d'immoralité, le métier de « chemineau offrirait moins d'attraits à ceux qui l'exercent. Avant d'assujettir les départements a de nouvelles dépenses dont il est impossible de calculer le montant, il faudrait prendre les mesures nécessaires pour assurer l'exécution des obligations qui déjà leur incomb3nt. Si l'on agissait en ce sens, si, en même temps, comme le propose M. Cruppi, on punissait plus sévèrement les vagabonds et les mendiants habituels valides, si l'on organisait plus fortement, comme il le demande, la police rurale, absolument insuffisante, si, comme il l'indique aussi, on donnait une sanction efficace aux règles concernant la justification d'identité, si l'on ressuscitait enfin, sous une autre forme, les dispositions qui donnaient a l'autorité un certain contrôle sur les vagabonds sortis de prison après expiration de leur peine, on n'arriverait certainement pas aune guérison complète; mais on atténuerait au moins le ma! dont se plaignent les populations des campagnes, et dont la grande majorité des députés, après avoir promis d'y porter remède, Jie paraît plus se soucier bien vivement.

Acquîtes. Le jury de la Semé a eu a statuer, hier, sur un épisode de la 'lutte féroce qu'un grand nombre de citoyens français se livrent présentement les uns aux autres. Il s'agissait d'une attaque nocturne commise en plein centre de Paris. La culpabilité de la plupart des.agresseurs n'était pas douteuse et était constatée par leurs propres aveux. Cotte affaire semblait donc fort simple, etii semblait que ie j tïry n'eût pas à hésiter beaucoup sur son verdict. Mais il y avait aussi des circonstances qui no pouvaient manquer d'embrouiller les questions et l'esprit des jures. Le dreyfusisme, l'antidreyfusismo, le sémitismo et l'antisémitisme étaient aux prises, et échangeaient encore hier des défis devant la. Cour d'assi-

apercevons assez bien les causes diverses qui empêchèrent Voltaire de comprendre Dante. De ces causes, il n'était guère responsable. EHes s'expliquent non seulement par son éducation, qui fut ceile de son siècle, par ses prédilections et ses antipathies, qui furent de la philosophie même de son temps, mais aussi par l'indifférence séculaire de l'esprit français pour les littératures et les langues de l'étranger, indifférence dont nous sommes aujourd'hui à peu près guéris.

Et Voltaire lui-même ressentit vivementcette infirmité nationale et tenta, avec une très louable sincérité, d'y porter le remède, pour son propre compte. Méditez ces lignes dont l'àprdpos dure encore: «Un homme qui n'a lu que les auteurs classiques méprise tout ce qui est écrit dans les langues vivantes, et celui qui ne sait que la langue de son pays est comme ceux qui, n'étant jamais sortis de la cour de Franco, prétendent que le reste du monde est peu de chose et que qui a vu Versailles a tout vu. Si les nations de l'Europe, a.u lieu de se mépriser~ voulaient faire une attention moins superficielle aux ouvrages et aux manières de leurs voisins, non pas pour en rire, mais pour en pronter, peut-être de ce commerce, mutuel d'observations naîtrait ce goût général qu'on cherche si inutilement. )' Certes, on peut accorder que Voltaire découvrit, en face de Dunkerque et de Dieppe, l'Angleterre, que les Français de son temps connaissaient d'une façon plus vague que la Louisiane ou le Canada. Il fut, le premier, à entrevoir l'originalité du génie anglais, l'esprit des institutions politiques de nos voisins, la haute valeur de leur littérature. Il était né pour goûter pleinement Swift et William Temple; il put se divertir aux aventures joyeuses du Foya~e ~H~n!en~; mais l'incohérence~aHectée du 2VM~am ,S/MM<dut provoquer en lui, contre l'implacable /<nMMr de Sterne, plus d'un accès de mauvaise humeur. Enfin, il aperçut Shakes.peare. Il le comprit assez mal. Tout le roman.-

ses. L'agression, dont les accusés avouant, a rendre compte, était la suite de polémiques do presse, et Us alléguaient qu'il leur avait paru naturel de terminer tours controverses, de nuit, et au coin de la rue Saint-Marc, ainsi qu'ils avaient fait.

Les camelots jouaient un rôle important et actif dans cet admirable tournoi. Le jury n'a pas trouvé d'objections a cette manière d'agir. H a acquitté tous les accuses. Les cris qui ont éclate dans la salle ont montré qu'une partie do l'auditoire goûtait et approuvait entièrement cette forte justice, et que toutes ses passions, surtout les plus violentes et les plus brutales, étaient satisfaites. Il est permis de no pas partager cet enthousiasme. Il est possible sansd.oute que le jury de la Seine ait estimé qu'une .poursuite en Cour d'assises et lessanctions qu'elle comportaitdépassaient quelque pou les proportions de l'atl'aire ellemême, possible aussi que les acteurs de ce petit drame'lui aient paru également pou dignes d'intérêt et qu'il ait préfère les renvoyer dos a dos, leur laissant le soin de vider leurs querelles a leur fantaisie et de s'assommer mutuellement au coin des rues autant qu'il leur plaît. Néanmoins, en enregistrant le .verdict, on se sent peu édifié et rassuré sur le progrés de nos mœurs, sur la sûreté de nos rues, et sur l'infaillibilité de notre justice.

Les prétendus bënéticcs du roseau d'Etnt. –Nous avions bien raison de n'accepter que sous bénétice d'inventaire le chiu'ro do 12 millions qui, d'après le rapporteur do la commission du budget, représenterait le bénéfice que l'Etat retirerait de l'exploitation de son réseau. D'abord, ce chiifre de 12 millions a été obtenu en faisant abstraction des charges de premier établissement. Si l'Etat faisait entrer en ligne de compte, comme il le devrait, les charges résultant do ce capital, ce n'est plus en présence d'un prétendu bénéfice de 12 miUions qu'on se trouverait, mais en face d'une déficit do 15milUons, défalcation faite des 13 miUions encaisses. D'ailleurs, il s'en faut do beaucoup quo ce bénéics do 12 millions soit rosi. Il n'a été obtenu qu'en omettant les charges correspondantes. La commission du budget elle-même est bien obligea do le reconnaître, puisqu'elle vient do saisir la Chambre d'une demande de crédit de 5 millions pour couvtir les dépenses d'établissement des lignes de l'Etat et pour achat de matériel. En bonne comptabilité, ces 5 millions auraient du figurer a côte du produit de 12 millions qui, alors, n'aurait plus été que de 7 miilions. C'est, en vérité, trop commode do dresser un bilan en faisant figurer seulement les recettes sans tenir compte des dépenses.

Mais ce n'est pas tout. Nous apprenons, par le rapport do l'honorable M. Sibitic, que, non content de se faire ouvrir un crédit do 5 millions par la Chambre, le réseau de l'Etat se dispose à emprunter 3 millions 600,000 fr. aux chambres de commerce pour dos travaux neufs et des aménagements d'installations anciennes. C'est un nouveau coup porté à la fameuse politique des incorporations. On nous avait si souvent et si solennellement dit que le gouvernement renonçait aux funestes expédients des comptes spéciaux et des emprunts occultes que nous avions fini par le croire. Le rapport de M. Sibille dissipe nos illusions. Il faut bien reconnaître que ce n'était qu'une accalmie et que les emprunts occultes vont refleurir a moins, chose assez improbable, quo la Chambre n'y mette bon ordre.

1

AU JOUR LE JOUR ON RECONSTRUIT LA BASTILLE

Les travaux qu'on fait dans le faubourg SaintAntoine pour le Métropolitain ont amené la découverte de quelques pierres. La commission du vieux Paris, intéressée, fit une enquête. Ces pierres appartenaient aux substructions de la Bastille. Précisons. Ces pierres constituaient, par leur entassement, les vénérables restes de la tour de la Liberté. Immédiatement, cette nouvelle stupéfiante parut dans les journaux on vient de retrouver la tour de la Liberté'; elle sera transportée au musée Carnavalet l

A présent, on abandonne ce projet. Peut-être n'avait-on pas la vitrine qu'il aurait fallu pour l'exhibition de ce gros souvenir. Et, puis, on vit aussi quelque inconvenance, sans dou.te, à transformer en un objet de musée la Liberté. Mais qu'en faire?. Cruel embarras! 1

Une idée nouvelle vient heureusement de se faire jour, l'idée qui se présente immédiatement à l'esprit de tous nos architectes nationaux chaque fois que des terrassiers, en terrassant, découvrent trois ou quatre pierres en mauvais état de conservation. Restaurons! t

Restaurons, car il est pieux et lucratif de restaurer. Et, tout simplemea-t, on va reconstruire la tour delà Liberté

C'est bien dangereux. Cette excessive piété à l'égard des moindres vestiges de la Révolution (diront les uns) est choquante! Alors (diront les autres), vous reconstruisez la Bastille?. Et

tismWMu grand dramaturge, et les amoncellements de cadavres, les fantômes et, les spectres~ les sorcières et les sylphes, les spadassins elles fossoyeurs étaient, bien faits pour le déconcerter. Cependant il admira, comme d'instinct, la puissance dramatique de Shakespeare et tenta timidement de l'imiter. Mais figurez-vous Boilëau assistant à une représentation de ~fac~e~ ou d'N<!M~e/, et voyant rouler, sur la scène, le crâne d'Yorick, ou passer lentement, toute pâle, lady Macbeth hallucinée et frottant ces petites mains blanches qu'elle croit, empourprées de sang Quelle tempête sous cette austère perru-que Et quel chant nouveau (irréparable malheur), chant de colère et de douleur, l'excellent homme eût ajoute a. son ~f< ~o~<<e/ Voltaire put tolérer Shakespeare. Mais, s'il y eut jamais un homme aux yeux duquel Dante devait paraître le plus extravagant, le plus obscur, le plus déplaisant des poètes, ce fut Vo'taire. « Dante, écrivait-H, pourra entrer dans la bibliothèque des curieux i! ne sera jamais lu on me vole toujours un tome de l'Arioste, on ne m'a jamais volé un Dante. Je vous prie de donner au diable ~no?' Marrini (l'éditeur du poète) et tout son enfer, avec lapanth&re que le Dante rencontre d'abord sur son chemin, sa lionne et sa louve. Demandez bien pardon à Virgile qu'un pôëte de son pays l'ait mis en si mauvaise compagnie..Ceux qui ont quelque étincelle de bon sens doivent rougir de cet étrange assemblage en enfer, <~M Dante, de Virgile, de saint Pierre et de madonna Béatrice on trouve chez nous, dans le dix-huitième siècle, des gens qui s'efforcent d'admirer des imaginations aussi stùpides et aussi barbares. 0 ~M~0?'a 0 yM~!C!M?M n

Ailleurs, dans l'~Ma: SM?' Pcx HtœM~, i! déclare que la DttMne Cowcd'tcest « un poème bizarre, mais brillant de beautés naturelles M. Plus tard encore, il écrivait « Je fais grand cas du courage avec lequel vous avez osé dire .que Dante était un fou et son ouvrage un monstre. J'aime encore nueux~ pourtant, dan&

tout le monde sera mécontent, pouf des raisons contraires. ?

'Pour peu que cette nouvelle Bastille soit ressemblante, les esprits simples, qu'exalté parfois l'éloquence municipale ou parlementaire, se laisseront agoler par ce symbole en toc de la tyrannie. La Bastille! Ils la reprendront, et cela produira des troubles fâcheux.

Il est vrai qu'elle ne sera pas ressemblante. Nos architectes exerceront, dans cette restauration comme dans toutes les autres, la fantaisie charmante qui leur fait si regrettablement .défaut quand ils font du neuf, et cette Bastille sera, sans doute, une sorte de méconnaissable Parthénon Louis XV, ornëdecolonnades et de guirlandes.

En tous cas,avouons que l'idée de cette restauration est saugrenue. Après une existence obscure au cours des siècles, c'est par sa démolition seulement que la Bastille trouva enfin la céIsbrité. Et vous voulez la reconstruire?. ANDRfIBuAUmER.

.Une loi fondamentale de l'architecture veut que l'aspect extérieur d'un ëdince en accuse franchement la destination. Mais il n'est point de règle si générale qu'elle ne comporte des exceptions. C'est ce que s'est dit l'éminent architecte chargé d'installer à Paris, à l'instar de ceux que l'on admire à Londres, des ~c~ ~nM souterrains il a pensé qu'en pareille matière trop de franchise toucherait au cynisme et il a tenu à dissimuler, sous une extraordinaire abondance d'ornements artistiques, l'entrée de ces labyrinthes, espoir des promeneurs. Voici, par exemple, de quoi ss composera la décoration extérieure de celui qui sera prochainement installé sur le terre-plein du Théàtre-Français. D'abord, une sorte de piédestal, analogue a ceux des V/7/cj de la place de la Concorde; puis, sur ce piédestal, un groupe de marbre r~H<'<7//OM, –(pourquoi l'~Kfa/<oK?) qui ornait jusqu'ici le square de Sainte-Clotilde; ensuite deux lampadaires, une fontaine à vasq'ues étagées; enfin, tout alentour, des pelouses de gazon et des corbeilles de fleurs. L'artiste, comme on voit, n'a rien épargné pour déguiser aux yeux les plus délicats le véritable objet de l'édiiice et l'on peut supposer que, s'il n'avait eu l'intention de prévenir le pubHc par la voie des journaux, les intéressés eux-mêmes n'eussent jamais soupçonné quelle réalité un peu basse se dissimulait sous de pareilles splendeurs ils n'auraient pas osé. Il est même permis de croire que l'architecte, dans cette voie, a été un peu loin.

Le Figaro nous apprend que, depuis la nouvelle année, l'Italie est divisée en deux camps. On se querelle, on s'injurie, on est près de se battre on dirait qu'il y a aussi chez nos voisins une K affaire H. Mais la cause du débat est moins grave que chez nous il s'agit de savoir si le fameux finale du second acte des M~f/r~ C/MK~K?'x est ou n'est pas une fugue. Voici comment naquit cette guerre. L'éditeur milanais des œuvres wagnériennes, M. Giulio Ricordi, avait dans son journal, gazette musicale, fortement malmené les critiques musicaux italiens qui avaient considéré ce finale comme une fugue. Ceux-ci ripostèrent en citant à l'appui 'de leur opinion nombre de critiques français et allemands. M. Ricordi leur opposa les commentaires d'un écrivain russe, M. Korenin, et ceux d'un Espagnol, don Antonio de Vergas, qui ne voient pas de fugue dans le finale. On ne peut trop admirer ces musicologues à qui tant de témoignages sont nécessaires pour savoir si un morceau est ou non fugué. Mais le moyen auquel ils ont eu recours pour sortir d'embarras est plus mérveUleux encore. Ils ont demandé à M. Siegfried Wagner son avis par télégramme. Et M. Siegfried Wagner, également par télégramme, répondit « C'est une fugue. ') M. Ricordi s'est tenu pour battu. La paix va renaître. Doux pays, 'une parole tombée de haut suffit à clore les «affaires)).

D'où vient le sobriquet de <: John Bull », appliqué à nos excellents, voisins d'outre-Manche ? Voila un petit problème historicp-philologique qui a bien son intérêt. On a déjà souvent cherché a cette question une réponse satisfaisante, mais sans grand succès: a~Kc~K~/M~'cc J~M/.Un des derniers numéros d'une publication al)emande, les ~.rc/M~)OMr 7'c<f<~c d'ex ~H~'K~ Mo~MM, propose une explication nouvelle les ~ln'<f rappellent que le surnom de « John

ce monstre, une C!7~!<a~a:He de vers supérieurs a son siècle (?) que tous les vermisseaux appelés .soncM! qui naissent et meurent à milliers aujourd'hui dans l'Italie, de Milan jusqu'à Otrante. Enfin, dans le DfcMonTtCM'epA:/o~/t!e « II y a de lui une ~M~atnc de traits qu'on sait par cœur. Cela suffit pour s'épargner la peine d'examiner le reste. On prétend qu'Hana faire un voyage à Paris, et que, pour se désennuyer, il se fit théologien. On a regardé ce salmigondis,~omme un beau poème épique. Virgile dit à Dante qu'il est né Lombard c'est précisément comme si Homère disait qu'il est né Turc. n

On peut, .sans peine, mettre ledoigtsurla cïM<y!M:~a:He de vers et sur la ~n~at/M d'images inoubliables que Voltaire veut bien accorder à Dante. Ce sont, sans doute, les invectives terribles contre la Rome papale, les Papes simoniaques plongés, la-tête en bas, en des puits de glace, la flétrissure immortelle marquée au front de Boniface VIII. Et encore se trompe-t-il 1 étrangement s'il pense que la sentence infligée par Dante aux mauvais Pontifes atteint le Pontificat lui-même. Il n'avait pas compris la pitié douloureuse avec laquelle il montre ce même Boniface VIII, dans Anagni, outragé par « les fleurs de lys" et «.le Christ pour la seconde fois prisonnier dans'apersonnede son vicaire )'. Ce poème, qui lui répugnait nécessaire'uent comme monument de fanatisme, il l'a lu avec une méfiance préconçue et une incomparable étourderie. Il n'avait pas, sans doute, pour éclairer le vieux texte, le perpétuel commentaire historique et théologique dont nous ne pouvons plus nous passer. Mais, au moins, devait-il se mettre en garde contre des quiproquos tels que celui-ci. « Les héros d'Homère. dit-il, sont des personnages plus fameux que ceux de Dante, que,, par exemple, « le comte de "'Montefeltro, Guido da Polento etPao~o Z<mc~)' ~o.aici, l'épisode pathétique de Françoise de Rimini.s'embrouille en son souvenir. Le mari jaloux et assassin s'appelait ZancM~o, _et son

Bull apparaît pour la première fois dans une satire politique d'Arbuthnot, l'M/<x'rc John .BK/ publiée à la fin du dix-huitième siècle. Les philologues attribuent donc àArbuthnot luimême l'invention de ce sobriquet qui signifie, comme on sait, <: Jean Taureau Maintenant, comment l'idée de comparer l'Anglaisa un taureau serait-elle née dans le cerveau d'Arbuthnot? Voici l'explication donnée par les ~<un des personnages principaux de la satire en question s'appelle « Nie Frog '< (la Grenouille) et incarne la nation hollandaise. Les Pays-Bas sont représentés par Arbuthnot comme un vaste marécage, dont la paix profonde est seulement troublée de loin en loin par les rauques coassements de Nie Frog. CeNicFrog est un petit ambitieux qui voudrait bien égaler en grosseur son voisin John Bull, le taureau anglais. Arbuthnot, on le voit, aurait emprunté à la fable de La Fontaine, la G~'Ko~/A* et le ~<r«/, les personnages et l'idée fondamentale de son poème. Le sobriquet de « John Bull serait dû ainsi. indirectement à notre immortel fabuliste. La connaissance approfondie que possédait Arbuthnot de la littérature française rend l'hypothèse des ~l~M assez plausible.

EN ÉGY F~ TT E LoCairc.

Mainmise des Ang'to-Eg'yptiens s')r les travaux publics et la police. Leur lutte proton~ée avec les indigènes dans ie département de Fintëtueur. La justice. L'instruction publique. Les Ang-to-Mgypticns sont désormais les maîtres de tout le domaine mesuré par le droit public au g-ouvernement de ['Egypte. L'Egypte est une contrée agricole qui vit presque exclusivement de l'irrigation; elle contient, d'autre part, une population si douce qu'il a suffi pour l'administrer, depuis que le monde est monde, do l'usage de la courbache, c'est-à-dire d'une lanière en peau d'hippopotame, maniée, d'ailleurs, sans discrétion. De semblables conditions n'étaient .point nouvelles pour les Anglo-Egyptiens; ils l'es connaissaient déjà par leurs expériences indiennes, si bien qu'ils n'furent point à hésiter sur les points qu'il leur fallait prendre des l'abord pour implanter dans la vie même du pays leur influence prépondérante.

C'est ainsi qu'ils se préoccupèrent, comme entrée da jeu, de s'installer sotidement dans les doux services des irrigations et de la poiice.

Le département des travaux publics n'était pas en mesura de se mieux défendre que les finances, l'armée, les douanes ou l'administration sanitaire. Son action sur le développement financier de l'Egypte était tel que le contrôle anglo-français s'en était emparé des l'origine. Lorsque les contrôleurs entrèrent, un beau jour, dans le ministère, les travaux publics y Échurent au contrôleur français aussi nos compatriotes se trouvaient-ils y détenir les plus importantes fonctions. Les Anglo-Egyptiens s'employèrent à les éliminer en peu de temps, tout au moins du service des irrigations, et je dois reconnattre que cette prompte liquidation fut faite avec tout le souci convenable des intérêts particuliers. En bonne justic.o,H no faut point s'étonner que les indigènes aient assisté avec la plus parfaite indifférence a l'absorption sommaire de tous ces services par ..les Angto-Egyptiens. Leur influence n'yprcnait plus depuis longtemps la moindre part et i leur était indifférent, peut-être même assez agréable qu'une influence unique s'y substituât désormais à celle de l'Europe. En tous cas, ils contemplèrent, avec une raillerie douée et résignée, l'ennui de ceux qui les avaient tant ennuyés jadis, et ils firent sentir sans colère aux Européens évincés combien leur hâte imprudente, non point a contrôler, comme ils auraient dû le faire, mais a resserrer l'influence indigéno dans le gouvernement de l'Egypte, avait efficacement servi les intérêts anglais.

Aussi la question do la police, c'est-à-dire la mainmise des Anglo-Egyptiens sur le plus important service du ministère de l'intérieur, fut-elle In saute qui parvint a passionner les indigènes et a soulever leurs résistances car ce département, comme celui dont l'action pesait davantage sur la vie du pays, était, en réalité, le seul qui fut resté a peu près intact entre leurs mains et leurs susceptibilités a son propos étaient, .par conséquent, les plus vives. Donc, raconter la longue lutte, qui s'est poui suivie, depuis l'occupation, entre les Anglo-Egyptiens et les indigènes à propos de la police et qui s'est naturellement terminée'par la défaite de ces derniers, c'est, faire l'exposé complet des rapports nouveaux établis en Egypte entre les occupants et les Egyptiens et détsrminer exactement le régime que les premiers sont parvenus à établi'r vis-a-vis du gouvernement khédivial. C'est la question do la police, seule, qui a secoué la torpeur des Egyptiens et qui a été,, depuis sçixo ans, au fond de toutes les crises ministérielles; c'est elle qui a fait naître et a développé les résistahc&s indigènes, entraînant par contre-coup les AngloEgypticns a des prétentions toujours croissantes, a une absorption sans cesse agrandie et à des marques d'autorité constamment renouvelées. Non point que les hommes d'Etat égyptiens se

ffcre, qu'il tua dans les bras de la pauvre Françoise, P<M/o. Mais, la confusion se complique encore du nom de Lancelot, Lane~o~o, dont l'histoire amoureuse troubla et perdit, en ce jour fatat, les deux amants:

Noi te~cuamo Mn ~orno per ~t'~eMo

DtZat:c~<oMo, corne amor~o~finse.

iUn seul Lancelot en trois personnes, les deux frères Malatesta et l'idéal amoureux de la Ta.ble-Ronde/« le plus aimable chevalier du monde lisons-nous au A~ofc~'no. Cela fait bien une trinité, mais une trinité qui ne pouvait chagriner l'âme de Voltaire.

M. Bouvy donne une raison générale, qui me paraît juste, de l'inévitable antipathie de Voltaire à l'égard de Dante: la tradition cartésienne, affermie encore et quelque peu rapetissée par la philosophie de Locke. L'esthétique abstraite et rationaliste qui- impose aux ouvrages de l'esprit la clarté, la simplicité des formes, la vraisemblance de l'invention, la discrétion des images, la tenue réservée de la passion; la réalité purinée, émondée, toujours embellie, rehaussée par la politesse du langage, réglée par la convention, telle est la manière, limitée par l'expérience même de la vie, que la doctrine littéraire du grand siècle recommandait encore au temps de Voltaire. Toutes les audaces du génie se trouvaient ainsi contenues par les lois d'un goût trës noble et très arbitraire, que l'on proclamait le bon goût. Alors, quelle contenance voulez-vous que tint Voltaire en présence des images formidables de Dante, des damnés qui cheminent éternellement, sous une pluie de feu, ou de glace, de misérables enfermés en un tronc d'arbre et qui hurlent ou pleurent, des hérésiarques couchés dans leurs sépulcres ennammés, et du .lamentable troubadour Bertrand de Born, qui va tenant sa tête par les cheveux, sa tôtë qui se balance, a ~:<M ~Van~rna, en guise de lanterne? Encore si tous les maudits avaient été des Pères jésuites, leur spirituel disciple se fût diverti de leurs contbr-

fussent refuses, en principe, & tout contrôle sur la police; ils avaient, pour cela, trop do souplesse et trop peu do goût d'une lutte ouverte; mais leur conception d'un têt contrôle était tout l'oppose decell& que pouvaient avoir les Anglo-Egyptiens. Habitués à la forte centralisation, qui réunissait entre les mains du moudir tous les pouvoirs et la direction do tous les services, les Egyptiens pouvaient bien admettra un contrôle qui s'exerçât, d'en haut et, par le seul intermédiaire du ministère de l'intérieur, le long d~ réchcDe administrative mais, ce qui leur répugnait. c'est que.celle-ci fût coupée a.ses divers échelons par une influence étrangère, qui aurait annihilé peu n. peu l'autorité du ministre et dos fonctionnaires indigènes vis-avis de leurs administrés.

Or, c'est précisément le rôle que la police est chargée de jouer dans la colonisation anglaise. Quand onprétend, comme les Anglais, maintenir sur les race? sujettes une domination efficace, tout en restreignant a. ses plus faibles limites la surface et le personne! européen de cotte domination, il est nécessaire do disposer d'un agent assez souple d'allures et assez multiple d'attributions pour faire porter sur presque toute l'administration nn contrôle discret, mais effectif. C'est l'officier de police qui est chargé de ce rôle, on le rencontre dans tous les services, où il inspire aux fonctionnaires indigènes une terreur propice; il pénétre jusque dans la ju&tico et il est superflu d'insister sur son action politique dans des contrées soumises au régime do la force, divisées par dos antagonismes ethniques ou religieux et où lo niveau moral a été abaissé par une servilité séculaire. C'estcet officier de police, tel que le concevait leur expérience coloniale, que )os Anglo-Egyptiens curent la plus grande peine a implanter dans l'administration égyptienne. Le premier qui s'y employa le lit avec tant d'ardeur et souleva à tel point les résistances au ministère de l'intérieur que lord Cromor, jugeant qu'il n'avait pas encore en Egypte un pied assez solide pour provoquer un esclandre, sacrifia son agent aux récriminations de Nubar. C'était on 1884, et co fut ]o premier et le plus grave échec subL par los Anglo-Egyptiens dans la question do la police. Il valut aux iudigénes quelque répit, si bien que la département do l'intérieur parvint a conserver~ pour quelque temps encore, une autonomie relative. Les AngIo-Egyptious durent ronger leur'frein jusqu'on 1888; i)s trouveront alors une occasion favorable pour so débarrasser do Nubar, et Riaz arriva aux affaires, on m~me temps que le contrôle anglais rc' prenait de la police une possession plus effective. Ayant désormais leurs coudées franches, les officiers de police anglo-égyptiens en profiteront pour so mettre a la besogne et faire pénétrer four action dans tous les services c'est-a-diro que le conflit qui, sous Nubar, n'avait point dépassa -l'administration centrale, se transporta dans les provinces où le policier commença a s'empoigner avec le moudir, d'une part. et, do l'autre, avec les tribunaux indigènes. Or, comum vous le savez, ces tribunaux avaient été constitués sur le modèle de notre organisation et d'après les principes de notre droit il en résultait qu'on Egvpta les rapports entre !o parquet et la potico devaient être aussi difficiles qu'ils le sont chez nous, ces deux.. institutions so regardent à poupr~s comm~ chien et chat. Si vous ajoutez à ces difficultés naturelles que les querelles outre la poUco et Ii parquet prenaient en Egypte une aigreur particulière du fait qu'elles représentaient la résistance indigène coatro la pénétration britannique, vous comprjadrjz aisément l'allure mouvementée prise par l'instruction d.s s affaires judiciaires, dans laquetls les Anglo-Egyptiens prétendaient imposer et tes indigènes empêcher l'intervention de la police. Aussi les Anglo-Egyptiens sedécidèrent-iisamettre également la main sur lo ministère do la justice et provoqueront la nomination d'un conseiller judiciaire anglais. Cet événement, qui eut lieu en 1891, amena la chute do Riax et son remplacement par Mustapha Pacha Fehmy.

Mustapha Fohmy est Algérien d'origine comme tant d'autres, il était venu en Egypte pour vprendro service et sa complaisance ne s'y refusa jamais aux. besognes les plus variées. Sa valeur était assox m'nce, son passé était assez louche pour en faire un i ]strumont dociie des influences .qui le pousseraient aux plus hauts emplois. Les noms do Nubar, do Riax et de Mustapha Fehmy représentent exactement les phases diverses de l'absorption britannique. NubarsigniRe la résistance de l'administration khédivialc, faite d'habileté et de dissimulation Riaz, l'intransigeance rétive de l'élément musulman; Mustapha. Fohmy, la soumission absotuo de la bande de mercenaires et de gens d'affaires, qui exploite traditionnellement l'Egypte et ne peut continuer cet heureux métier sans s'appuyer sur la puissance dominante. Donc, la présence de Mustapha Fehmy à la présidence du Conseil, amenée par les Anglo-Egyptiens après neuf années d'efforts, marquait leur mainmise. définitive sur l'ensemble du gouvernement égyptien, dont ils occupaient tous les points de pénétration, et il leur était permis de croire que dans ces conditions leur influence pouvait désormais se consolider sans hitto, sans éclats, par le simple effet du temps. 'C'est sur ces entrefaites, au. commencement do l'année 189.3, que TowRckvint a mourir et sonûls Abbas Hilmy lui succéda sur le trône khédivia~ La venue d'un Khédive jeune et moins docile n'était point sans dangers pour Fabsorption britannique san~ doute, il n'était plus possible do la détruire mais elle ne se trouvait pas encore assez

sions et de leurs criailleries. Mais des hommes qui vécurent en un temps de basse superstition, des Florentins, des Pisans, des gens d'Arezzo ou de Pistoia, qui se proscrivaient, se trahissaient, se massacraient du matin au soir. Quelle chétive humanité, indigne d'intéresser ou d'émouvoir un pnHosophe Les Atrides et les Labdacides, à la. bonne heure;,voila des personnes bien élevées, aux noms sonores, qui assassinaient avec des. gestes véritablement beaux, consultaient des sphinx ou la fumée vomie par l'autre de Trophonios, mais ne baisaient pas sottement les reliques des saints. Parlez-nous du Styx, du. Tartare, de l'Achéron et des morts illustres que l'on apercevait sur leurs rives, de Sisyphe et de Tantale, et des cinquante Danaïdes, dames de haute valeur, qui coupèrent les têtes de leurs cinquante maris. Mais que pouvonsnous faire, en un siècle de raison et de mœurs élégantes, de, cet enfer et de ce pur- gatoire imagines par des moines en délire, de ces rôtissoires, de ce lac depoix bouillante, et de ce grand diable, bon, tout au plus, à servir d'épouvante aux enfants ou aux petits oi- seaux? Depuis deux cents et quelques années, le goût français~s'est enfin fixé, 'et M. Despréaux en a donné les lois. Nous avons abjure tous nos vieux souvenirs nous renonçons à entendre la langue de nos aïeux, à lire leurs ouvrages barbares; leurs obscurssymboles, leurs chansons épiques dépourvues de dieux et de déesses, leurs contes grossiers et leurs chancelantes cathédrales nous font véritablemen-t. pitié. Rendons toutes ces antiquités aux ténèbres de l'oubli et contentons-nous d'imiter les beaux modèles que nous légua'la lumineuse antiquité. } J'en demande pardon a. Voltaire. Insensiblement, cette page vient de tourner au monologue. Certes, il eût mieux parlé en son propre nom, le merveilleux écrivain. Mais je ne crois pas avoir trahi sa pensée.

EM!LE. GBBHART.


sûli~r&trs.àl'&Miyiiiqai~.tu.dss.p~ Or, Abbas se trouva naturellement emporté, des son arrivée aux affaires, par le mouvement de la « Jeune Egypte". La niasse indigène n'avait pas été insensible ~-imcomprëssion .violento-.imposée A.ys~nch par IoF<ï Ct-cmer et elle n'attendait que. la signal du maître pour témoigner de ses sentiments par ailleurs, une génération nouvelle, élevée en Europe, avait envahi les tribunaux indigènes et les moudiriohs, voire même le ministère, où elle subissait péniblement l'excès de. la contrainte, britannique.

II y avait donc tout préparé, par l'effet même de politiqué des Anglo-Egyptiens, un suïsa.ut do résistante de la part de l'administration khédiviale, accompagné d'un faible réveil de l'âme égyptienne. Comme de juste, ça fut l'éternell& question de la polies q~i détermina la crise et, en janvier 1893, Musapha Fehmy fut révoqué par le Khédive pour avoir livré au département de l'intérieur, les intérêts égyptiens.

ta révocation de Mustapha Féhmy fut le second et dernier échec subi par les Anglo-Egyptiens dans la longue période d~ces~ se~e- ann~s. On n'envisageait pas encore, a. Londres, la question d'Egypte comme assez mûre pour permettre aux Anglo-Egyptiens de rétablir un ministre par la force contre la volonté khédiviale ceux-ci durent se résoudre à faire un retour en arriére, et l'on vit Riaz et Nubar, dent 'le rôle paraissait* Bni, se succéder une fois de plus à la présidence dû ConseiL-

L'année que Hiaz passa aux affaires, 1893-1894, marqua une période do vigoureuse résistance; la '< Jeune Egypte ont feu des quatre 'pieds pour.proIlter de chance inespérée qui lui était échue l'inMehce indigène lutta avec énergie contre l'absorption britannique dans tous les services; la presse arabe entreprit une sérieuse discussion des affaires et le Conseil législatif apprit à présenter des observations, comme lord DuNerin lui en avait reconnu le droit. Mais un semblable mouvement était a la merci du moindre accident et les Anglo-Egyptiens s'employèrent à le provoquer pour frapper à la tête, ils attirèrent doucement le Khédive dans un joli traquenard, dont son inexpérience ne pouvait le préserver. Après l'incident delà frontière soudanaise, qui mit au prises Abbas. avec le sirdar, la « Jeune Egypte dut rentrer dans une réserve prudente et Nubar revint au ministère, en manière de transition, pour préparer le retour de Mustapha Fehmy, qui eut lieu à la Sn de 1895.

Cependant, la courte et peu agréable expérience du Cabinet Riaz avait appris aux Anglo-Egyptiens les imperfections de leur système, si bien qu'ils entreprirent à la hâte de le compléter et de le fortifier. Comprenant désormais que, pour être maîtres absolus de l'Egypte, il no sufiisait pas d'exercer leur contrôle sur'l'ensemble do l'administration, ils abordèrent la tâ.che, non point d'assimiler les indigènes, mais de rechercher parmi eux et do comprimer par avance tous les éléments de résistance éventuelle. Pour faire disparaître une fois pour toutes la question de la police, un conseiller anglais s'installa, à la nn de 1894, au ministère de l'intérieur, c'est-à-dire que l'influence indigène en fut définitivement chassée et que les moudirs tombèrent sous la dépendance directe des Anglo-Egyptiens. Une loi de 1895, qui règle la situation des « Omdohs a, plaça dans une situation analogue les chefs de tous les villages. Au ministère delà justice, leconseiller judiciaire continuait son .Buvre. Il entreprenait de mbdi&er le caractère français de l'institution judiciaire en y introduisant dans certains cas la pratique anglaise du juge unique et des « circuits M il brisait, en outre, l'indépendance dos magistrats par l'intervention d'un comité de surveillance.. C'était dans l'instruction publique que les AngloEgyptiens avaient porté le moindre effort car il n'entrait point dans leu'rs traditions do faire du prosélytisme en faveur de la culture britannique. Semblable au juif, l'Anglais se considère volontiers comme le peuple élu de Dieu il appartient à une race impériale, faite pour la domination universelle, trop sûre d'elle-même et trop dédaigneuse pour faire participer les races'inféricures aux secrets de sa supériorité. Il peut donc plaire aux Anglais d'accueillir les néophytes qui s'offrent a eux mais il se croient en possession d'une vérité trop haute pour prendre la peine d'y rechercher do nouveaux adhérents. Ce fut seulement sous la pression des circonstances que les Anglo-Egyptiens se réso'.urent à faire fléchir l'orgueil de ces principes, pour tenter d'arrêter l'extension des écoles et de la cutture françaises. Leurs agents se mirent à entréprendre une vivo propagande en faveur des sections anglaises des écoles gouvernementales et des mesures opportunes furent prisés afin de fermer le plus possible l'accès dos fonctions publiques aux élèves des écoles concurrentes, appartenant aux diverses communautés européennes..

Le désir des Anglo-Egyptiens de saisir et de comprimer partout ~élément indigène devint toi qu'ils ne s'arrêtèrent même point devant les fondations musulmanes. Les WaA/<, l'Université d'EI-Azhar, et tes jM~AA<~Me/M (tribunaux de la loi religieuse) furent les dernières institutions sur lesquelles se porta leur contrôlé; et c'est ainsi que, en seize années, ils parvinrent à réaliser l'absorption complète et solide do tout le domaine que le droit public avait mesuré au gouvernement de l'Egypte.

En résumé, si l'on veut bien se rendre compte de l'état créé dans la vallée du Nil par l'effort des Anglo-Egyptien~, il faut y envisager la situation suivante du haut en bas do l'échelle, dualisme absolu et double gouvernement, l'un apparent, l'autre effectif d'une part, le Khédive et le Conseil des ministres de l'autre, l'agent angî&is et les conseillers anglais des divers départements ministériels; voila pour le Caire. Dans les provinces, un moudir, dont tes attributions s& réduisent de plus en plus à la perception des impôts et~ en face de lui, des chefs anglais pour tous les services de la moudirieh (police, irrigations, etc.) Partout l'influence britannique triomphante, l'iniluenco indigène annihilée pour le présent et ligottéo en vue de l'avenir. Tel est le résulta.! obtenu par la politique dc& Anglo-Egyptiens à l'égard desr indigènes; et nul doute qu'il ne constitue un éclatant succès. Mais, malgré son étendue, ce succès reste précaire, laissant le champ libre a f l'espérance ou a la crainte, tant que la phase actuelle de la question d'Egypte n'aura pas été close par une solution dénnitiva~

AL'ËTRANGER

ROYAUME-UNI

LES RELATIONS FRANCO-AN GLAISES

De notre correspondant de Londres

Les relations anglo-françaises sont maintenant considérées comme étant entrées dans la voie des accommodements, bien que, a l'heure actuelle, il n'y ait aucun fait précis, aucun arrangement conclu qui permette de dire qu'il a été réglé une question quelconque. De part et d'autre, cependant, on est disposé à discuter dans. Fespnt le plus conciliant 1~ araires en litige.

Mais il faut toujours en revenir a. ce fait que, sans les procédés brusques et irrëguliers de l'Angleterre, la tension si regrettable des derniers mois n'aurait jamais existé. Ce qui rend aujourd'hui les relations meilleures et fait bien augurer de l'avenir, c'est précisément que les Anglais ont renoncé a leurs procédés peu courtois. L'opinon anglaise, endoctrinée depuis desannées, ne s'est jamais bien rendu compte de l'inuuence qu'ont eue sur les relations anglo-françaises l'attitude' du gouvernement britannique et ses procédés. Elle a cru, de bonne foi, que le gouvernement de I& reine avait eu une attitude correcte, et elle l'a appuyé avec une unanimité rare il est malheureux qu'aujourd'hui encore cette impression erronée n'ait pas été effacée, pour que, à. un moment donné, les mêmes causes produisent les mêmes effets. Je ne crois pas qu'il y ait une question de Mascate mais, s'il y on avait une, la. ou ailleurs, il est a craindre que nous voyions l'opinion s'exciter de nouveau, sous la pression de certains organes de la presse. Déjà certaines petites notes dans des feuilles galiophohes nous donnent un avant-goût de ce que nous pourrions bientôt lire dans les journaux les plus sérieux. Cela étant, il convient d'être toujours en mesure, en discutant avec l'Angleterre, de dire exactement ce que nous voulons et jusqu'où nous pouvons aller et de montrer cette résolution et cette fermeté qui, d'après les Anglais, restent le meilleur moyen de ne pas donner liée à. des malentendus et & des récriminatioBS vaines et dangereuses..

LA CRISE RELIGIEUSE

I,a. Chambre des Communes discute toujours l'A-~ dresse en réponse au discours du Trône, et elle en aura encore pour jusqu'à. la. fin de la semaine, très. probablement. Elle s'occupera ensuite des affaires sérieuses.

Bien que M. Samuel Smith ait tâche de soulever la question religieuse, il n'a pas réussi à y intéresser la Chambre. Il serait plus exa&t de dire que la Chambre a refusé da s'y intéresser. Ainsi que je Tous l'ai

s. dit, le jpur ou cette quo&tion serait soalcv&o au Par,n- lëMSSt'et ou elle "seràirmise â'Tord'ro' 'au"jdur 'deste partis, cUe aurait pour conséquenca immédiate un t- bouleversement complet des deux grandes organisations politiques entre lesquelles se partagent u les Anglais. Dans les doux camps, en eifct, il se j- trouve des puritains'et des rituaîistes. PoOr'endong, ner un exemple, M. Gladstone et lord SaHsbùry, si i- opposés en politique-, avaient, au point de vue reli-. gieux, les mômes opinions, et U en est ainsi actueli- lement d'un bout à huître de chacun des deux partis. Dans l'un comme dans l'autre, il y a conflit entre les e opinions religieuses ét4es epinîons-politiqucs., C'est s-' pourquoiles chefs des deux partis ne veulentpas donner leur appui à ceux qui, commeM. S. Smith, désirentquo 3. le Parlement aborde cette question si épineuse. Mais, )- au bout du compte, le débat n'est qu'ajourné et l'on n& s- recule que pour mieux sauter. La question religieuse, ir l'antiritualisme, s'est emparée des esprits, et, )- actuellement, d'un bout à l'autre do l'Angleterre, on en parle avec cette ardeur et cette aigreur qui sont le d propre dos controverses religieuses. Les masses do l'Eglise anglicane sont profondément remuées, et, un jour ou l'autre, les .hommes politiques, en présemca .e d'une explosion, se trouveront dans la nécessité d'a)- border la question du ritualismo et son remède, qui a sera peut-stre la séparation de l'Eglise et de l'Etat. a En attendant, ce dont il faut bien se pénétrer, c'est que, quelque peine que l'on prenne pour no pas voir e l'agitation qui régne dans les es'prits, la question fait du chemin ot qu'elle surgira dans toute son acuité au momentl'on s'y attendra le moins.

i.

CHAMBRE DES COMMUNES

(Séance du 13 février)

Z avance r.~n~Men'een ji/y't~ue. –M.Bro6 drick, secrétaire parlementaire du Foreign Office, rés pondant à une question, déclare que .l'attention de lordSalisbury a été appelée sur un passage d'un ar.1 ticle publié par'M. Ernest Lavisso dans la Reut;ëtfe ~'afM, disant que, géographiquement, Waïma est s dans la République de Libéria et non dans le protectorat de Sierra-Leone. Il ajoute que le gouvernement anglais n'est pas disposé à accepter cette assertion comme correcte ;Waïma est situé à environ douze i milles en deçà do la frontière, sur le territoire an3 glais.

t M. Brodrick, répondant a une autre question, dit qu'il n'y a pas eu do négociations entre le gouvcrnct ment anglais et le gouvernement français au sujet du conflit survenu entre des troupes françaises et ani glaises à N'CompaIs, dans la Gambie.

9 A une troisième question, M. Brodrick répond qu'une demande de compensation a été adressée au gouvernement français pour les familles dos ofûciers } et soldats tués à Waïma, en 1893. <

j Les châtres ~e CAt'ne. M. Brodriek' déclare ensuite que le gouvernement n'a pas reçu notification, soit de la France, soit de la Chine, des notes adressées par le Tsong-Li-Yamen à M. Dubail, en avril 1898, et publiées dans un Livre Jaune français, par lesquelles le gouvernement français recevait l'assuranco que les provinces de Kuang-Toung, de KuangSi et de Yunnan ne seraient'pas aliénées, et recevait également le droit de construire un chemin da fer du Tonkin a Yunnan-Fou.

Le gouvernement ne sait rien non plus d'une cession à bail à la France doIabaiodeKouang-TchéouÔuan comme station navale.

M. Goschon, premier lord de l'Amirauté, dit que la question des défenses de Weï-Haï-Waï et de la garnison de ce port est incomplètement étudiée et. que des crédits pou importants sont compris dans le budget de la marine pour cet objet.

j~M Th~'en! s ~a .R~MHton. Le secrétaire pour les Indes dit que le projet da convention avec la France au sujet de l'immigration des coolies indiens à la Réunion est toujours à l'étude par le gouvernement français.

Le veto de ~C~am6re des Zor< M. Labouchére présente un amendement tendant à limiter a une seule session le veto de la Chambre des Lords. Deux autres amendements sont présentés déclarant que le droit, actuellement possédé par la Chambre des Lords, de contrôler les décision~ do la Chambre des Communes réclame d'urgence l'attention du Parlement.

Sir H. CampbeII-BanBerman parle en leur faveur. H dit que les rapports entre les deux Chambres et la proportion entre elles sont une injuste et dangereuse anomalie. Cependant, il ne peut aller aussi loin que M. Labouchére car, si les libérax veulent sauvegarder les droits des Communes, ils veulent aussi laisser a la Chambre haute un droit de contrôle raisonnable..

:M. Balfour combat les amendements relatifs a la Chambre des Lords. Ces amendements sont rejotés. ITALIE

L'ACCORD COMMERCIAL AVEC LA FBANCB'

Milan, le 13 février. '1 Ce soir, un grand banquet pour célébrer l'accord commercial franco-italien a été oNért par le Cercle industriel, commercial et agricole, au consul de i France et aux présidents des chambres de commerce française et italienne. Les Convives, qui apparte- naienta l'industrie, au commerce et à la, presse, étaient très nombreux.

Malheureusement, au moment do se rendre au banquet, le consul do Franco s'est trouvé indisposé. II s'est fait excuser par une lettre dans laquelle il ex- primo ses vifs regrets de ne pouvoir assister à la fête organisée pour sceller l'accord des deux nations. f La lecture de cette lettre a provoqué les applaudisse- ments de tous les convives.

On a applaudi les discours de M. Mussi, président du Cercle; de MM. Gondrand et Pisa, présidents de I chambres de commerce française et italienne, ainsi 1 que celui de M. Moneta, au nom de la presse, en faj vcur do l'union des deux nations.

f Rome, le 1S février. Les obsèques do. prince Charles Bonaparte auront lieu demain. Le corps partira, le même jour, pour Ajaccio, pour être inhume dans le caveau des Bona-

partQt RUBSIE

pa~te¡. RUSSIE

E' LA COttpaRENCE DU DESARMEMENT

Le Dat!~ re!e~)'<tp~ reçoit de 'Vienne ta dépêche suibvante 9 9. Les négociations qui ont eu lieu entre les Cabinets i européens ont eu pour résultat d'éliminer du programme delà Conférence du désarmement plusieurs points qui paraissaient irréalisables.

Le gouvernement français est intervenu a SaintPétersbourg en faveur de la participation du Vatican a la Conférence l'Italie, au contraire, s'opposait à ce qu'une invitation fût envoyée à Léon XIII. C'est pour trancher la difficulté que le gouvernement russe a chargé le gouvernement hollandais de lancor les invitations à toutes les puissances qui seront représentées à la Haye; or, comme le Pape a un représentant dans cette capitale, une invitation lui serait envoyée.

II avait été également question d'inviter un Etat neutre celui-ci se serait fait représenter par un-cardinal qui aurait en mémo temps représenté le Vatican mais le roi des Belges a refusé d'accéder a cet arrangement.

Nous ne reproduisons que sous toutes réserves cette mforma.tion du journal anglais, car elle nous paraît tendancieuse. L'Italie ne voyant qu'avec grande défaveur la partictpa.tion du Saint-Siège & la Conférence du dësarmement, it se peut que, en représentant la France comme intervenant en faveur de cette participatioc, on veuille simplement lui nuire aux yeux .des Italiens. MAROC

~A LÉGATION DE FRANCE

Nous avons annoncé, hier, que M. H. de La Mar-~ tiniére, directeur honoraire du cabinet du gouverneur de l'Algérie, nommé il y a quelques mois consul général, avait été désigné pour remplir à Tanger les fonctions de premier secrétaire d'ambassade. M. de La Martinière est, depuis longtemps, connu par ses travaux sur le Maroc, pays où il a passé de longues années et où il a poursuivi des études économiques et archéologiques qui l'ont mis on contact continuel avec les autorités indigènes. En outre, sa collaboration avec M. Cambon, à. Alger, l'a mis au courant des aSaires si délicates de l'Extrême Sud où des questions sont sans cesse à régler.

Nos lecteurs ont pu, jadis, alors que M. de La Martinière donnait au Journal des De6o~ des articles sur les questions de l'Afrique du Nord, apprécier sa compétence, et le souvenir de cette collaboration nous est une raison de plus pour nous réjouir de le voir appelé & des fonctions dans lesquelles il pourra apporter le plus utile concours a nos ministres auprès de la cour marocaine. On sait quelle prudence et quelle compétence locale sont nécessaires pour traiter les affaires da pays voisin de l'Algérie aussi doit-on féliciter le ministre des affaires étrangères d'avoir adjoint à nos représentants auprès du. Maghzen un homme ayant l'expérience et l'entendement des choses musulmanes dans le nord-ouest de l'Afrique.

'r. Le correspondant du .Kormny P<M< a Pans prétend savoir que des agents français et siamois vont ouvrir una nouvelle enquête sur l'agression dont l'agent français,de Packlaï a été l'objet de la p.art d'un cer°.,tain nombre de Siamois. SOUDAN ÉGYPTIEN Le gouverneur général du Soudan publie le décret suivant:

s « Attendu que des réclamations sur des terres du t Soudan se produisent et~ qu'elles sont souvent en r conflit, et attendu que des ordonnances seront proe chainement publiées pour le règlement de ces réclamations, il est notiSé, par les présentes, que, en & attendant ce règlement, aucun Tendeur do terrain, · dans I& Soudan, n'a le pouvoir do donner un titre bon et valable a la propriété du terrain vendu. » ERYTHRÈE Contrairement à la nouvelle donnée par le Dat'~ .Mat!, la rrt~Mna dit qu'aucune partie du territoire de Raheïta soumis an pMtëctorat italien n'a été ce- déo par l'Italie à aucune puissance. En ce qui cohi cerne la délimitation do la frontière franco-italienne à Raheita, la ft't&tMN ajoute que les négociations t continuent a Rome entre MM.Barrére etCanevaro L' avec un égal désir d'enlever à la question toute t âproté. ? CHINE

LES CHEMINS DE FER Le y:mes publie un article dans lequel il critique de fort près la déclaration faite l'écsmmëNt a la Chambre des Communes par M. Brodrick, secrétaire parlementaire des afiaires étrangères, d'après lequel M la construction do 2,8UO milles de chemins do fer en Chine a jusqu~a présent été assurée à des capitalestés anglais L& ?'tme~ s'indigne do ce que les lignes purement anglaises ne doivent pas former un total de 2,800 milles, mais bien de 1,500 milles seulement. C'est le chiffre auquel il arrive en additionnant les lignes concédées au Syndicat de Pékin dans le Chan-Si.'Ios lignes concédées dans la basse vallée du Yang-Tsé, dont la principale est le ChanghuïNankin, avec prolongement do la ligne de Cao-Loung à Canton et le chemin de fer de Tientsin à NiouTchouàng. Et encore 200 milles de cette dernière ligne, se trouvant au delà do la. grande muraille, serontsous le contrôle de la Russie,

Pour arriver aux 3,800 milles de M. Brodrick, le Ttmes est obligé .d'ajouter les 700 milles do la ligne Birmanie-Yunnan a travers un pays qui, dit-i), <' a toujours été présenté comme pauvre et incapable de rémunérer le capital et comme présentant des difneultés techniques presque insurmontables )) ;la moitié des 600 milles de la ligne Tientsin à Tchin-Kiang q.ue les capitalistes anglais doivent partager avec les Allemands, et la moitié des 700 milles de la ligne do 7 Canton à Hankéou que les capitalistes anglais et américains se partagent.

Il semblerait que le fait de construire la moitié de deux des plus grandes lignes du pays sans compter celai d'avoir la concession exclusive de 1,500 milles de chemins de fer dans les parties les plus riches do la Chine devrait suffire, même aux ambitions anglaises. Cependant le y:'mM gémit « Si nous comparons ces concessions avec io vaste monopole de chemins do fer acquis dans le Nord par la Russie, et avec le monopolo de la construction des chemins do fer concédé a l'Allemagne dans le Chan-Toung, avec la concession a un Syndicat belge, sous des auspices franco-russes, de la Construction do la grande ligne centrale Pékm-Hangkéou, au cœur de la vallée du Yang-Tsé, sans parler des droits do la France dans les provinces du Sud, nous trouvons difficile d'ajouter foi Ma déclaration faite à la Chambre des Lords le jour de l'ouverture de la session, par lord Salisbury, que « les avantages, obtenus par ce pays en Chine pondant l'année écoulée, sont plus grands comparativement que ceux qui sont échus à aucun autre pays". q

L'opinion du T~M peut être partagée par des Anglais, parce qu'au fond ils regrettent de n'avoir pas tous les Chemins do fer chinois mais elle est inadmissible pour tout esprit impartial, surtout s'il songe que les concessions anglaises portent, toutes, sauf une, sur les régions les plus faciles, les plus riches do la Chine. Le T'MTtM critique, en terminant, la déclaration suivante, faite par M. Brodrick, a propos de la sphère anglaise de la vallée du Yang-Tsé « Si vous enten- dez par sphère d'influence que la puissance qui la revendique, et seulement elle, aura le droit d'y exê- cufor dos travaux d'utilité publique quels qu'ils soient, lo ter.me alors est complètement nouveau dans le langage diplomatique. « Nouveau ou non, dit le T~mM, nous demandons au sous-secrétaire d'E- ] tat si le terme, ainsi dénni, ho s'applique pas exacte- < ment à la situation que revendique la Russie en MandchOurie et l'Allemagne dans le Chan-Toung. n j a Lo y~mcs parait donc demander que l'Angleterre réclame le monopolo des grandes entreprises dans la vallée du Yang-Tsé. Cet état d'esprit est bon a no- ) l ter, surtout au moment où M. Brodrick parle dans les termes où il l'a fait, ainsi qu'on peut Io voir à ] notre rubrique Royaume-Uni )', des droits de la ¡ France dans le Sud. ÉTATS-UNIS a Le rapport de la. commission chargée do procéder a j 1 une enquête sur les opérations de la dernière guerre j Í vient d'être publié. Ce rapport critique la conduite ] du général Miles, qui~ dit-il, a manqué a. son devoir en accusant l'intendance d'avoir fourni des conserves < do boeuf da mauvaise qualité à. l'armée de Cuba. Le général Alger, ministre de la guerre, est com- blé d'éloges. Le rapport recommande aussi certaines modifications dans divers services. Les commissaires ont été unanimes dans leurs conclusions.

New-York, Io i3 février. I

Après une période de. froid extraordinaire dans tcute I?. région située a l'est dos montagnes Rocheu- c ses, une terrible tempête do neige s'est abattue samedi soir sur toute la côte de l'Atlantique et conti- z nue depuis, lors.. La circulation est entravée. Le chemin de fer de Philadelphie à Reading est complètement ar- ,c rêté. Sur les autres lignes, le service est très irrë-c ¿ gulier. t Aucun des navires attendus samedi et dimanche n'est encore arrivé. 1 A Washington la neige atteint, par endroits, dix pieds d'épaisseur. ` Le Potoma.c est gelé sur touta la longueur de son cours.

Dans plusieurs villes du Sud, les ouvriers passent c la nuit dans les fabriques, ils trouvent un meil- e leur abri que dans leurs maisons.

Une secousse de tremblement de terre s'est fait d sentir dans le Tennessee. La neige continue a tomber a-New-York. La circn- d lation des tramways est interrompue. La distribution ( de lait ne peut plus se faire. Dans plusieurs villes du Nord, le charbon commence à. se faire rare. PHILIPPINES

AMÉRICAINS ET INSURGES.

On n'a aucune nouvelle positive da Manille, que p les Philippins continuent à. entourer en grand nombre. Les généraux américains, interviewés par un représentant du BeraM, se montrent pleins d'espoir; f la général Otis a même déclaré que, s'il recevait des renforts, il terminerait la guerre en vingt jours parce que les insurgés sont découragés. II faut n'accueillir t! une telle déclaration que sous réserves.

Ilo-Ilo est tombé entre les mains des Américains, a 2' la suite d'un court bombardement mais les insurgés ont incendié la ville avant de se. retirer. Lears pertes 0 sont importantes. Un prisonnier espagnol arrivant de Calooean est l venu, avant la prise de la ville, déclarer aux Américains que les Philippins avaient offert aux Espagnols 3' prisonniers, et, spécialement, aux artilleurs, de les remettre en liberté s'ils combattaient pour eux en leur promettant de les payer & raison do 4 dollars par jour. La plupart d'entre eux ont refusé ceux qui ont accepté l'ont fait dans l'espoir d'être bientôt déli- vrés. 'y Les insurgés sont mécontents, pas payés, mal & nourris et découragés.

Vendredi, Aguinaido s'est rendu à Polo, prés do Caloocan, et, s'adressant aux troupes, il a dit quo les insurgés avaient remporté la victoire et que les Ame- ricains avaient eu 3,300 morts. Dans une proclamation, Aguinaido déclare avec [a insistance que les Américains l'ont invité & quitter t~ Hong-Kong pour lutter en faveur de l'indépendance de l'archipel, mais non pas pour accepter la domi- ti nation américaine, qu'il considère comme plus fu- si neste que celle des Espagnols. Aguinaido proteste 1'~ contre le titr& de gouverneur des Philippines que s'arroge Ieg4néral0tis.

La censure télégraphique & Manille est plus rigou- se réuse encore qu'elle ne l'était sous les Espagnols. Les p: nouvelles directes venant de ManiHesont donc tou- à jou~suspectest.:

y.I~T~ La tempête continue à faire rage mais elle ne se fait pas sentir avec une très grande violence dans !e centre de la France. A. Paris, le-baromètre n'estLpas < descendu au-dessous do 750 millimètres et le vent qui souffle par intermittence n'a pas atteint une vitesse anormale Aux Etats-Unis, c'est un véritable désastre New~York, Washington, Boston, etc. sont sous la neige; u le froid est terrible; le vent souffle avec la puissance. n d'un ouragan. La vie est,-pour ainsi dire, suspendue dans la métropole des Etats-Unis et les misères sont énormes. Les commuincations sont si précaires que u les approvisionnements n'arrivent que difficilement. Pour comble cË3 malheur, les conduites de gaz sont e gelées et, même dans des quartiers riches, il est pres- que impossible de faire du feu. Les hôpitaux regorgent de monde et l'on signale de nombreuses victimes mortes do froid ou de misère.

y L'Hudson, l'East River charrient d'énormes glao çons et rendent la navigation dangereuse l'autorité maritime a engagé les capitaines- des navires en partance a surseoir à leur appareillage, tant la mer est 3 mauvaise. Quatre grands paqucbots-posto sont en s retard enfin, l'escadre américaine qui devait pren) dro le large a reçu l'ordre do rester au mouillage jusqu'à la En de la tempête. Celle-ci s'étend sur une aire énorme/et le froids~ fait Sentir jusqu'à la/Floride. j La côte d'Angleterre est également trésr éprouvée la plupart dos cours d'eau ont déborde sous l'influence des hautes marées, du vent~et des tombées d'eau. A Londres, l'Ouragan a soufflé avec force et des aecidents occasionnés par des chutes de cheminées, des débris de toitures ont été relevés en assez gr~nd nombre. La Tamise est très grosso, très bourbeuse et charrie des masses d'épaves. A Richmond et àTwickcnham, la crue du fleuve a atteint un niveau sans précèdent. La Severn a débordé sous l'inûuence d'une marée énorme dans les diverses localités qui l'avoisinent, plusieurs cottages ont eu leurs toits enlevés. Plusieurs lignes de chemins de fer sont coupées par les eaux. Les ravages do l'ouragan ont été. terribles sur le front de mer. A Portsmouth, on a recueilli a la côte onze cadavres de l'équipage du trois-m&ts T-Arno, qui s'est perdu corps et biens à l'entrée du Soient. Le cuirassé le 7'ra/a~a?' a cassé ses amarres, chassé sur le ?'erWMe, et l'on a redouté une grave collision. A Newport, un petit vapeur attache au port s'est perdu corps et biens. Aux Scilly, un schoonor français s'est jeté à la côte; mais son équipage a été sauvé. ASaintHélior (Jersey), on signale de grands dégâts. Le capitaine du grand steamer la TïuMt'a, arrivé en Angleterre, déclare que, pendant une journée enière, il a cru que son navire ~tait en perdition. Le tcroiscur anglais l'J'M~ar~, venant de Chine, a été j assailli par la tempête dans l'océan Atlantique a. la hauteur du cap Finistère, il a reçu un paquet de mer si énorme qu'une de ses cheminées pesant dix tonnes a été décapitée et lancée & la mer, réduisant en miettes une embarcation et faisant d'importants dégâts. L'~d~ar~ est arrivé a Plymouth avec des avaries assez sérieuses; mais, somme toute, il s'est bien comporté dans cotte épreuve.

Les services maritimes postaux sont a peu prés désorganisés les malles du continent sont transportées par la voie de Folkestono a Boulogne même par mesure de prudence, on à interrompu tout service de nuit. A Douvres, les travaux du nouveau port sont très endommagés les hôtels sont pleins de voyageurs qui attendent la fin du mauvais temps pour traverser le détroit. `

Chez nous, c'est sur le littéral de Bretagne que l'ouragan a causé le plus de désastres. A Brest, la jetée du petit bassin du port do commerce a été renversée par la mer sur une étendue d'une quarantaine do mètres.

Des blocs, pesant 3,000 et 3,000 'kilogrammes, se sont détachés de la jetée. Le service des tramways électriques a été interrompu. Do nombreux bateaux Se sont réfugiés en rade. Un grand steamer, dont la nationalité est inconnue, est en détresse au Bec-Raz et demande un pilote. Deux vapeurs sont sortis pour tenter do le secourir.

La toiture du sémaphore de Penmare'h a été enlevé parle vent. L'habitation, pleine d'eau, a être évacuée par les guetteurs.

Plusieurs autres maisons sont inondées et les dégâts sont très importants. De nombreuses familles sont dans la. misère.

M. Arnaud, préfet du Finistère, s'est rendu sur iës .lieux et a distribué des secours.

Dans l'Ile de Sein, la situation est critique. La rade do Brest étant consignée, aucun remor- j queur avec le pilote ne peut partir pour l'îte. bourrasque a défoncé un des magasins de munitions de la défense Sxe, situé sur la jetée Ouest.

Une assez grande quantité de munitions pour canons-revolvers a été emportée parla mer.

A Cherbourg, le temps est également très mauvais. Un petit bateau. de pèche, monté par quatre habitants de Fermanville. s'est perdu corps et biens 1 a trois milles du cap.Lëv.i. Dans le Morbihan, un ter- rible orage s'est abattu dimanche sur BrilIac-on-Sarzoau et a occasionné la mort de plusieurs personnes. Quelques instants avant le commencement de la messe, la foudre est tombée sur corniche de la tour, a pénétré dans l'église, brisé, en éclatant, une partie de l'autel et tué une femme et deux jeunes ( iillcs. Do plus, une vingtaine de personnes. ont été j blessées.

A Laroche-Bernard, un homma a été tué parla tonnerre.

NOUVELLES POL!T!QUES 'MOUVEMENT DirLOMATIQ~E

Le ministre des affaires étrangères a fait signer le mouvement diplomatique suivant

Sont nommés ministres plénipotentiaires de 1'* r classe M. de Petiteville, ministre à Sofia, et M. Philippe Crozier, chef du service du protocoie.

M. Dumaine, ministre plénipotentiaire, sous-directeur t du contentieux, est nommé sous-directeur dn Nord et de de l'Extrême Orient, en remplacement de M. Jussei'and. M. Sou)ange-Bbdin, ministre plénipotentiaire, délégué du gouvernement français a la Dette hellénique, est nommé sons-directeur du contentieux.

M. Allizé, secrétaire d'ambassade de 1" classe à. Lis- :I bonne, est délègue au contrôle de la. Dette hellénique en c remplacement de M. SouIange-Bodin. c M. Le Marchand, ministre plénipotentiaire, chef du g service des nations étrangères à. l'Exposition de 1900, est c nommé sous-directeur adjoint a. la direction politique, i M. François Arago, secrétaire d'ambassade do 1' classe, est nommé chef du. service des sections étran- r gères & l'Exposition de 1900. M. H. de La. Martinière, directeur honoraire du cabinet d du gouverneur général de l'Algérie et du service de&~f- E faires indigènes, est nommé consul général et cnNfgé ]: des fonctions de premier secrétaire a Tanger. M. Ricault, secrétaire d'ambassade de 1" classe au t Caire, est chargé du consulat gênerai de Budapest, en t remplacement du comte de Tnrenne d'Aynac, nommé s ~ministre plénipotentiaire et chargé d'une mission en Eu- s rope. r M. Raymond Lecomte, 2' secrétaire à Berlin, est nommé secrétaire de 1" classe a.u. Caire.

M. Fabre, secrétaire de 1" classe, attaché à la direction s politique, est nommé à Berlin, n M. Guiot, consul de 1" classe, est nomme secrétaire de r 1** classe et chargé des services de la Tunisie a la direc- n tion politique. n Sont nommés n Secrétaire de F* classe & Lisbonne, M. d'Avril, seere- 1< taire de 2' classe a~ Madrid, p secrétaire a Madrid, M. Rousseau, secrétaire de n 2' classe a Belgrade, t] 2' secrétaire à Belgrade, M. Desportes de La Fosse, secrétaire de classe à Montevideo.

A Copenhague, M. de Margerie.sejCtétaire d'ambassade de 1'* classe, en remplacement de M. Prinet, nommé a. 1 administratt.on centrale, c A Vienne, M. du Dresnay, secrétaire d'ambassade de d 3* classe a Tokio. n Sont nommés secrètair&s d'ambassade de 3" classe MM. Seydoux, a la direction politique; de Fleuriau,~ Constantinople de Seynes de Larlenqne, à BerUn de ls Soussay, à la direction politique; Allard de Château- lE neuf, à. Barnc Maruejouls, a Rome de CastiUon-Saint- c' Victor, à Santiago du Chili; de Chamberet, a Berlin; Pi.- d eot, a Copenhague vicomte de Quicheh, a Tokio, a~

~c<

Le Journa! o/~cte~ publie

La. noti&cation, par le gouvernement fédéral suisse, de l'adhésion du gouvernement britannique, au nom de d' l'DMie britannique, a l'arrangement signé a Washington, le 15 jum 1897, concernant l'échange des l&ttres et des v: boites avec valeurs déclarées c( Un décret portant promulgation de la convention rela- tive au jaugeage des bateaux de navigation intérieure, gt signée à Bruxelles, le 4 février 1898, entre la France, n) l'Allemagne, la Belgique et les Pays-Bas, te

Le .Ft~aro annonce qu'un mouvement dans le personnel des finances ést aetuelleman~ en préparation, par suite delà mort do M. CoUet, receveur-percepteur & Paris (quartier du MaU).

M. CoUetSr& rempIa~BS''URB'eBce~tenr de Paris,

-qfi.auraitlui.-meme.pom'.successeur .un .préfet do 3* 'CiMSB. La question sera résolue an prochain conseil des ministres.

COURBER T)U PARLEMENT S3'JE:ISr~LTC' ~S&tnce ~M ~3 y~rtef

PRËHDENCS BE M. LOTBBNT~TPRËSIDENT

On s'occupait beaucoup, Mer, dans les couloirs du Sénat, de la loi de dessaisissement de la chambre criminelle. En séance, M. Lobret, garde des sceaux, a dépose le projet modiûant la procédure sur la révision des procès criminels. Mais c'est & peu prés à cela que s'est bornée toute l'auairo. A la nn de la séance, l'ajournement de l'Assemblée, & jeudi, a été réclamé et adopté sans que personne ait protesté. A deux heures, ce même jour, les bureaux se réuniront pour nommer la commission d'examen du projet, qui aura été d'icila distribué aux sénateurs, a domicile. On parait croire que la loi de dessaisissement rencontrera au Sénat une opposition, sinon plus vive, du moins plus opiniâtre qu'à la Chambre; on annonce notamment que, parmi les jurisconsultes du Sénat, M. Waldeck-Rousseau, spécialement, doit intervenir.' Et pendant que les conversations, sur ce sujet, étaient très animées dansées couloirs, en séance on continuait de discuter la loi sur la nouvelle évaluation, des propriétés non bâties.

COLOM!ES ET PROTECTORATS

LA FÉDÉRATION DE LA JEUNESSE COLONIALE DES ÉCOLES D'AGRICULTURE

Ce n'est pas'en vain qu'on aura prêché qu'il fallait des spécialistes agricoles pour mettre en valeur nos colonies et pour hâter l'avènement de l'âge de l'agriculture qui doit assurer l'avenir de notre grand domaine colonial. L'un des indices les plus frappants du succès de cette campagne est le besoin de se renseigner sur les questions de cultures coloniales qu'ont manifesté les élèves des Ecoles d'Agriculture. Ces jeunes gens ont répondu avec empressement à l'appel envoya par la Ligue coloniale de la jeunesse que nos lecteurs connaissent et, aujourd'hui, les élèves des Ecoles d'Agriculture composant les groupes de cctteLigue sont au nombre de 212. Cet eûoctif se répartit entre l'Institut national agronomique, les trois Ecoles nationales d'Agriculture de Grignon, de Rennes, do Montpellier, l'Ecole d'Horticulture de Versailles et l'Ecole pratique du Chesnay. Les adhérents do l'Institut agronomique, de l'Ecolo de Grignon et de l'Ecole d'Horticulture do Versailles forment la section agricole centrale do la Ligue. Cette section se réunit une fois par mois pour entendre des conférenciers ayant une expérience personnelle sur des sujets pratiquosd'agriculture coloniale. Des résumés de ces communications sont envoyés aux groupes de province qui possèdent une certaine autonomie, se sont constitué dos bibliothèques d'agriculture coloniale, et ont organisé des conférences. Tous ces groupes ont entre eux de continuels rapports, de sorte que l'on peut bien dire qu'il existe maintenant une véritable Fédération entre les aspirants colons des Ecoles d'Agriculture. « Grâce n cetteFédération, écrit M.Noufûard, dans. le dernier numéro delà QutKZNtHe co~onta~, dôme cents jeunes gens, unis dans les mêmes études et par .les mêmes préoccupations, sont appelés à se rendre mutuellement service et à favo' riser, par l'attention qu'ils provoqueront, leurs intérêts et la cause de l'agriculture coloniale. H Cet empressement des élèves des Ecoles d'Agriculture à s'éclairer sur les questions coloniales méritait d'être signalé, car il fait présager qu'on aura bientôt l'un des élénMTits nécessaires au développement des colonies, à savoir des chefs d'exploitation capables. Il faut, H est vrai, un autre élément, celui-là aussi indispensable que le premier des bailleurs défends dans la.métropole, et, jusqu'à présent, il est assez difficile de trouver cet élément mais, quand les capitalistes seront sûrs de rencontrer des jeunes gens en mesure de faire fructifier les capitaux qu'on leur conCera, ils seront, nous voulons l'espérer, moins timides, et c'est pourquoi encore nous signalons avec plaisir cette jeune Fédération.

LA. MISSION MARCHAND

Les élevés des Ecoles supérieures de Commerce 'viennent de prendre l'initiative de la composition d'un livre d'or <' Lo Livre d'Or do la reconnaissance française )', dans lequel seront réunies des œuvres de littérature et d'art en l'honneur du commandant Marchand et de ses compagnons.

ALGÉRIE

M. Laferriére, gouverneur général do l'Algérie, est arrivé, hier a PariSt

Guerre et Marme

Le Jburtta! o/tCt<puMie un décret portant do 4 & 6 le nombre des bataillons dans les l", 2' et 3° régiments de tirailleurs algériens.

Passent, en conséquence

~M J" fe~tme~t de ttnnHeur~

M. Amalric, lieutenant-colonel au 59' rë~. d'infanterie. M. Bi'MMëre, chef debataUion au 49* rëg'. d'infanterie. M. Baxinet, chef de batamon au 159' rég'. d'infaatecM~ j4.M 2* fe~!M.e!t< t:e <tf~Uet<rs algériens

M. Henriot, iMutonant-cotonet au 29* rêg'. d'infanterie.

M. Collas, chef de bataillon au-145' rég'. d'infantocie. M. GaeUaty, major (emploi de chef de bataillon, au 88' rég'. d'infanterie~

~Mj'.fe~tMtettf~e~trat~tt~ tt~o'teMx

M. Saivan, heutenant-eolonel au92'rëg~. d'infanterie. M. Menissier, chef de bataillon au 56° rég'. d'infanterie.

M..Leray, chef de bataillon au 112' rég. d'infanterie*

L'A~TILLEME DE MARINE

Le projet do loi, qui, d'une part, aileota dos inscrits maritimes à l'armement des forts et batteries dépendant du ministère do la marine et qui, d'autre part, donne a des officiers de marine en activité ou en réservé le commandement de ces ouvrages, est l'objet des critiques et des plaintes les plus vives de l'artillerie de marine. « Pourquoi cette manie de changements ? Avons-nous démérité ? Nous armons et commandons les batteries de cote nous avons inventé des méthodes de tir qui sont devenues classiques et ne voyons pas quels avantages le pays retirera de la mesure proposée. Au lieu de procéder comme le ministre veut le faire, n'est-il pas plus simple do mettre tout simplement des inscrits maritimes a la disposition de l'artillerie de marine ? De la sorte, le service sera assuré dans des conditions convenables et en respectant les droits de chacun, n Voilà ce que disent les officiers d'artillerie de marine.

Nous n'avons pas à entrer ici dans des discussions sur l'aptitude relative des ofneiors des deux armes mais il nous paraît que des prétentions basées sur l'usage d'instruments de tir inventés par un corps militaire no sufiisent pas pour lui assurer à tout jamais le monopole d'un service d'Etat. L'artillerie de: marine mérite certainement qu'on entende ses doMances c'est une arme savante, dans laquelle on rencontre beaucoup d'ofnciers do très grande valeur, mais dont, malheureusement, les attributions sont trop variées.

Elle possède deux régiments composés de batteries montées et de batteries a pied qui Sgurent les unes sur le plan de mobilisation de l'armée, les autres concourant a la défense des arsenaux maritimes et des colonies elle a des compagnies d'ouvriers dans nos établissements d'outre-mer, ses ofnciers commendent le service des directions d'artillerie avec celui. des directions du génie de plus, ils sont chargés de ta. jconstruction et de l'entretien du matériel d'artillerie de la ûotto. Fait curieux, ils construisent des canons qu'arment les marins, tandis que les pièces d'artillerie, dont disposent leurs troupes, sortent des ateliers de la guerre, excepté quand il s'agit do pièces do côte. v

Bref, les services techniques, la construction de l'artillerie navale, qui ss transforme sans cesse la direction d'usines métallurgiques, le commandement de batteries do toute espèce, de compagnies d'ouvriers, se trouvent concentrés entre les mains d'un corps d'officiers très méritant, dont les cadres sont assez restreints et auxquels on impose dans chaque grade une période de service colonial. Et c'est vraiment miracle que l'artillerie de marine se soit maintenue à la hauteur de sa tâche cependant, on sait qu'elle a traversé des crises on se souvient, par exemple, de ce qui s'est passé a propos des canons à tir rapide de moyen calibre nous' avons été en retard sur diverses puissances, l'Angleterre, par exemple.

Depuis longtemps, on admet la nécessité d'une ré-

org&msation do 1,'armo:; ornais on-. la.T&met a l'é~qu~ les idées sur l'armée coloniale auront pris corps. II y a des mesures d'ensemble a étudier mûrement, en se rendant compte des avantages et des inconvénients qu'elles présentent.Que, si le projet est de procéder à une augmentation des cadres des ofnciers de mariné pour assurer un service a terre et que, parallèlement, il entraîne la réduction dos cadres do l'artillerie de marine, il faudrait l'examiner de très prés et peut-être le repousser; mais en est-il ainsi? Nous croyons, pour notre part, qu'il s'inspire d'un principe plus élevé qu'il a pour but, en tirant uu meilleur parti des ressources de l'inscription maritime, do remettre au ministère de la guerre un groupe d'officiers et d'hemme&d~ troupe que l'étatmajor général do l'armée saura utiliser.

LE BANQUET DE FALHANŒ FRANCISE L'Alliance française a donné Mer soir, chez Map* guery, son banquet annuel, auquel assistaient de nombreux membres des comités de province: Aux côtés do M. GuiHain, ministre des colonies, avaient pris place MM. Foncin.vice~président, secrétaire général fondateur; Gaston Boissier et Gaston Paris, de l'Académie française; Roujon, directeur des beaux-arts; Bayet, directeur de l'enseignement primaire au ministère de l'instruction publique; Muteau, dBputé; Bompard, directeur au ministère des aiTaires étrangères, et Merwart, chef du cabinet du ministre dbs colonies.

En l'absence du génêrar Parmentier, M. Foncin apris la parole au dessert. II a constaté le caractère par- ticulièrement admirable de nos.soldats qui sont dans les colonies les meilleurs auxiliaires, do l'Alliance, en initiant les indigènes à la connaissance de notre langue, en se faisant, avecunzèlo digne des plus grands éloges, les premiers maîtres d'écolo des populations des territoires conquis.

M. Guillain a répondu en mettant, à son .tour, en relief l'aide précieuse que l'Alliance française fournit à l'administration des colonies encore bien pauvrement outillée en ce qui concerne l'enseignement de notre langue au dehors et il a rappelé aux applaudissements de l'assemblée que, en quinze ans, l'Alliance avait réuni 35,000 adhérents, fondé 450 comités de propagande, assuré le fonctionnement de 350 écoles ou bibliothèques'qui, dans le monde entier, font connaître et estimer le génie de la France.

Le ministre a terminé en remettant les distinctions suivantes la grand'croix de l'Ordre de l'Etoile du Bénin à M. Muteau, secrétaire général; la croix d'ofncicr du Nicham El Anouar a M. Dybowski les~ insignes d'officier do l'instruction publique à M. Riva, consul do Portugal à Odessa et délégué de l'Alliance; les palmes académiques a M. Punot,I& sympathique chef de la comptabilité de l'Association, et Charton, président du comité do Beaune.

BIBLIOGRAPHIE 1

Le numéro de février du BuHetindn Comité de FAfrtque i'ranç&tse (au siège du Comité, 15, ïiiedo la Villo-l'Evëquo) vient do paraître. Il contient d'intéressants renseignements sur la mission Cazemajou, le compte rendu des importants débats qui ont ou lieu a. la Chambre sur les relations entre la Franco et l'Angleterre à propos des auaires d'Afrique, sans parler de la chronique africaine, très étendue dans le numéro de ce mois. A ce numéro sont joints deux suppléments: le premier est consacré à la suite do l'intéressante étude de M. Camille Guy sur les résultats géographiques et économiques des: explorations du Niger, et le second a d'importante travaux sur la situation actuelle et l'avenir da 1~ Côte d'Ivoire.

TT~I~BTJI~ATLIX

LES AGRESSEURS DEM. PHILIBERT ROGËH

Nous avons exposé hier dans quelles conditions M. Gnérin et les nommes Rinder, Perré et Guichard, comparaissaient devant la Cour d'assises de la Seine, & la suite de l'agression nocturne dont avaient été victimes MM. Philibert Roger, Amiot et M"" Denis. En dépit des charges relevées par l'accusation, des aveux des accusés et des déclarations des témoins, les trois accusés ont bénéficié d'un verdict d'acquittement qui a été accueilli par des manifestations diverses dans l'auditoire.

L'AFFAIRE DREYFUS

M. le procureur général Manau

Rencontrant un reporter du/OMrna< au ministère -delà justice, hier, M. le procureur général Manau l'a prié de démentir « tous les bruits de sa démission H.' Il est en possession du dossieret compte, dit-il, aller jusqu'aubout.

A son sujet, nous rectiBons une erreur de rédaction qui s'est glissée dansnotroinformation d'hier Le procureur général n'a pas à statuer sur le renvoi do l'aiTaire devant la Cour de cassation. La Cour de cassation est irrévocablement saisie de la demanda de revision.

Le rôle du procureur général se borne désormais &. prendre communication du dossier et a donner sas' conclusions.

Lo 7'emp~ a publié la note suivante qu'il dit" prise & bonne source )) et qui émane, sans doute, do M. le président Loew:

Certains journaux, pour justinpr leur hostilité vis-a-visde la chambre criminelle, n'hésitent pas à l'accuser d'avoir eu, dès le début, un. sentiment de particularité et d& parti pris <n faveur de la. révision; ils sont dans unae complète erreur.

La chambre criminelle n'a jamais eu d'autre 'but que de rechercher la vérité et, ce but, elle l'a. poursuivi pendant toute son enquête avec une sérénité que n'ont pu troubler les clameurs de ceux qui l'ont traitée en ennemie, uniquement parce qu'elle n'a pas, des la premier jour, épousé leurs passions.

Si cl)e avait eu, au seuil même de l'afTairc, une conviction arrêtée, elle reùt proclamée a sa première audience, alors que le ministère' publie et la conseiller: rapporteur l'y conviaient tous deux; au lieu d'ordonner la révision, eUe a prescrit une enquête, révélant ainsi les hésitations qui la dominaient.

Au cours de son instruction, a. di<Mrentes reprises, notamment lors de la découverte do certaines lettres du commandant Estcrha'~y, elle eut pu trouver des prétextes pour se déclarer suffisamment éclairée elle pe Fa pas, fait, parce qu'elte espérait plus de lumière encore, dans uu sens ou dans l'antre, et elle a continué son œuvres d'investigation.

Enfin, en refusant d'accorder les mesures qu'à nombreuses reprises la défense lui a demandées en faveur de Dreyfus, en ne prescrivant ni la suspension do !a. peino ni la rentrée en France du condamnée, la chambrât n'a-t-cUo pas clairement manifesté de son intention d'éviter tout acte qui engagerait son opinion? Où donc est la preuve d'un partipris? Quant aux soins et aux scrupules avec lesquels l'enquête a été conduite, deux mots suMront pour l'indiquer.

rotts les témoins, sans exception, ont DICTE ieur déposition, et c'est leur texte seul qui a été transcrit et qu ila< ont signé le président et les magistrats ne sont intervenus que pour~oser des questions qui ont été rigoureusement reproduites. De quelles suspicions une enquête ainsi l'alto peut-elle être l'objet?

A l'He du Diabla

Londres, la 13 février.

On mande de Cayenne au .Da: Y'e~op& Le président de la Cour d'appel de la Guyane, da ` retour d'une visite a l'He du Diable, a Jsclaré que la capitaine Dreyfus refusait de répondre à l'interrogatoire que lui a fait transmettre la Cour de cassation. L'ex-capitainc dit que ses réponses ne sont pas trans- mises exactement. De son côté, le président a assuré que les réponses que lui a faites Dreyfusr sont claires et pré*. cises, et qu'elles jettent une véritable inmière sur l'affaire. Le prisonnier est en parfaite santé.

M. Dumas, consoHI.erà.Ia Cour de cassation,, membre de la chambro criminelle, a écrit à M. le prési~ dent Mazeau une lettre où il expose qu'une des accu~ sations portées contre lui par M. Quesnay de Beaurepaire reposait sur un /NM.r. Ce faux consistait ça une lettre signée Defrenne, dans laquelle on reprochait u M. Dumas d'avoir acheté une maison a'Paris récemment, alors qu'il était notoire, à Tourcoing, que ni lui ni sa femme, originaire de cette viHe, n'était dans une situation do fortune à pouvoir le faire. 0!\ il n'exista pas a Roubaix-Tourcoing de <' Defrenna x qui ait écrit cette lettre, inexacte d'aillours.

M. Dumas conclut que, « en déposant la prétendue lettre d'une personne de Roubaix a l'appui des accusations que M. de Beaurepaire a portées contre lui, M. de Beaurepairo a commis un fait qui constitua l'usage d'un faux a,

La question de règlement de juges dans les affaires qui concernent le lieutenant-colonel Picquart est~ dit-on, sur le point de recevoir une solution. M* Mimerel, avocat de M. Picquart, a termine, cm effet, l'étude du dossier, et l'on estime, à la Cour do cassation, que l'affaire pourra venir après les débats sur la requête à fin de récusation du juge d'instruction Bertulus, introduite par M. Esterhazy devant J~ chambre criminelle..


&A. « PATBI-E.FRANÇ~,ÏSE

Le comité de la Ligue la Batrie française com- munique la lettre suivante qu'elle vient de .recevoir ;deM.QucsnayàeBeaurepaire:

Monsieur le président de la Patrie française, J'ai l'honneup de vous prier dé m'admettre ~m nombre de vos adhérents. Nuln'a.apptaudi plus chaleureusement que moi a la c fondation de votre grande œuvre; mon cœur m'a porté { vers vous des !e premier jour mais, engagé dans une lutte personneUe presque pënilouse, j'ai cru plus digne s d'agir isotément, pour n'engager d'autre responsabilité 'queja mienne. s Aujourd'hui )a crise est surmontée, je n'éprouve plus d tes mêmes sc!*upu!es: permettez-moi donc de prendre q ptacëdana vos rangs, .s 5 Je serai Ser de faire partie de votre Ligue/qui est de- c venue l'espoir du pays. F VeuiHez agréer. Monsieur le président, l'assurance de ma taute considération et de mon dévouement. QUESNAYDEBEA.UBEPAIBE.

Paris, le 13 février 1899.

,j iNOUVEL-LES ~DIVERSES

.LESEA'UX.bESpuitCE.

Continuant, pour te compte do l'hygiène publique,

~examen des colonies bactériennes qui se trouvent dans l'eau de Source débitée aux habitants de Paris, le Laboratoire municipal a prélové, le 30 .janvier-dernier, sur diuéronts points, des échanttHons d'eau Nont l'analyse a donne les résultats suivants Par

centimètre

cube be

Vanne, réservoir de Montsouris (arrivée). 4.950 (sortie).1.930 Dhuis, réservoir do MenUmonta.nt (arrivée). 5.260 "r- (sortie). 6.210 Avre, réservoir de Montretout (arrivée). 36.7!0 (sortie). 2.790 Avre,.14* arrond., avenue do Montsouris, 2. 1.800 Vanne. 5' arrond., boutev. Saint-Miche!, 133-135.. 17.5M Avro, 9' arrond., rae Taitbout. 43. 1.C20 Avre, n' arrond., avenue de ViUiers, 34. 7.020 Ce matin vers six heures une explosion de gaz s~est produite dansée logement occupe par M. Gary, plombier, GO, rue de la Chapelle, et une femme a été blessée par des éclats do verre.

-Les pompiers ont éteint un commencement d'incendie qui s'était déclare à la suite de L'explosion. 'Le feu s'est déclaré à, quatre heures ce matin dans un dépôt de charbons db bois dépendant do la gare dé Bercy. On a dû mettre trois lances en manœuvre pour circonscrire le foyer d'incendie. A cinq heures et demie, on était maître du feu.

Dans la soirée d'hier, un'Chinois se jetait dans la Seine, du haut du Pont-Neuf; Le sous-brigadMr des gardiens do la paix.Bouliocherepccha le desespéré, qui fut conduit & la légation de Chine. lia déclare qu'il recommencerait.

Plusieurs journaux rapprochent ce fait du drame mystérieux où, à la légation de l'avenue Hoche, deux Chinois Ont trouvé la mort. On dit même que lo personnel de cette légation est étroifëméht sùrveiUé. -A la légation, comme à la préfecture de police, on dément cette information.

L'instruction do'M. le juge Lemercler, sur lê'crime de Pantin, est, très probablement, sur le point d'aboutn": des indications précises ont été recueillies, et les coupables seront arrêtés avant peu.

Avant-hier, M. Albert, couturier, 9, ruo Daunou, absorbait un Qacon do cyanure de potassium ensuitej il so tirait un coup de revolver dans la région d'à cœur, et, voyant qu'il n'était pas blessé mortellement, il agrandissait ~a plaie faite par le projectile au moyen d'un couteau. Le docteur Potrovitch, appelé, pansa le désespéré et le quitta, après avoir constaté qu'il dormait d'un profond sommeil.

Hier matin, M"" Albert trouvait son mari râlant sur son lit. Acharné à mourir, le malheureux's'était ouyert les veines du poignet et s'était enfoncé un canif dans la gorge. Quelques instants plus tard, il expirait

M. Albert souffrait, depuis plusieurs années, d'une maladie incurable.

M. Péchard, commissaire de police, a procédé aux constatations légales,

M. B. rentier, rue de la Chapelle, mourait, il y a environ trois semaines, à l'âge de soixante-dix ans. Ses héritiers, en se partageant la succession, constatèrent la disparition do titres au porteur dont la valeur représentait la somme de 50,000 fr., environ. Ils portèrent plainte au parquet.

Au cours do l'enquête, M. Martin, commissaire aux délégations judiciaires fut informé que les valeurs avaient été confiées à un homme d'atfauesda la rue Turbigo par l'ancienne gouvernanto du défunt. On retrouva, en en'et, les titres chez l'homme d'affaires. Le jugo d'instruction, M. Huet, délivra contre l'ancienne.gouvernanto d& M~ B. un mandat d'amener. Gn l'arrêtait hier. Elle prétend qu'en raison des soins qu'elle a donnés à M. B. celui-ci lut a remis, quoique temps avant sa mort, les 50,000 fr. en titres, ann qu'elle fût dès lors a. l'abri du besoin.

-Les anciens militaires du 1" rée-iment d'infanterie sont pries d'assister à leur réunion préparatoire qui aura lieu 10 mercredi 15 février, à huit heures et demie, dans le ioeal dc'l'Union des Soeiëtës rég-imentairës, m, boulevard Sébâstopot (au 1" étas'e). Même rendez-vous, le H février, pour les anciens militaires du MO* régiment d'infanterie.

DÉPARTEMENTS

LE CRJME DE LILLE

Le J~a<ttt a recueilli, de la bouche du supérieur général des Frères de la doctrine chrétienne et de l'un de ses assesseurs, les résultats d'une enquête a laquelle a procédé l'Ordre au sujet du crime de

T-tUle.

Voici quelques passages des déclarations du supérieur général

C'est un dimanche qu'a disparu le jeune Foveau. Ce jour-là est précisément ce)ui où il y a ia plus grande afuuence, rue de la Monnaie, à cause du cercle et du patronage. Le petit Fevean a quitté sa famiUë pour assis- ter au « satut «, qui précède les récréations de i'<X)resmidi. Il était un peu en retard, et sen père, avant son départ, ]ui en avait fait le reproche il a couru pour ne pas manquer ]a bcnëdietion,et il est arrive tout essoufné. j'm quittant ia chapelle, tandis que queJques-uns de ses ~amarades se rendaient aux salles de billard, it a préféré jouer dans la cour. Poursuivi dans quoique partie de barre ou d'autre jeu, ii s'est; enfui dans le vestibule donnant accès aux escaUers intérieurs et a la porte extérieure. tt.t ne l'a plus revu.

Le Frère Fiamidien, avec un ou deux de ses confrères survenait les enfants du*patronas-e,l! n'a pas quitté son poste une minute. Tous !es professeurs, tous tes élèves afarmept l'avoir vu, jusqu'à huit heures et demie du soir, heure de !a sortie des enfants. L'emploi de son temps a été minutieusement vériné par Je juge d'instruction et, au regard de ce mag-istrat; il n'y a solution de

PMMTO~ DU JOmAL DES DEBATS da <5 février 1889 [16]

LES AVENTURES

DE

MYMBALFOt]R! ROMAN

rar Robert-Loms STEVENSON ')'~ApmTFARM'<"MARIËDR6KSARI

Ami Alan, répondis-je, vous n'êtes nitrës sage, ni très chrétien, de laisser échapper t&nt de parotes de cotëre. EUes ne feront pas de mal celui que vous appelez Je Renard Rouge, et ne vous feront aucun bien. Contez-moi votre histoire tout simplement. Que fit-il ensuite? Vous parlez sagement, David. Non vraiment, mes .paroles ne lui feront pas de ma!, Mtast Et à l'exception de ce qui touche mon cbr~tianisme .(en quoi je diu'ëre avec vous précisément parce que je suis chrétien), je sui,s de votre avis.

H nes'agit pas d'opinion, Atan. C'est une chose bien connue que le christianisme défend la vengeance.

'–Ah'l'on voit bien que vous avez été instruit par un Campbe! David Ce serait un monde bien commode peureux et leurs semMabtes, s'il n'y avait jamais de brave garçon armé d'un fusil, derrière un buisson de bruyère t Mais laissons cela Voici ce qu'il ut comme-il ne pouvait pas se débarrasser par des moyens légaux des tenanciers ndë!es, i!, résolut d'en employer d'au très. I! faUaitqu'Ardshiel mourût de faim; c'était là son but; et, puisque ceux qui !e nourrissaient en exil ne voulaient pas se rendre, eh bien avec ou sans droit, on les chasserait, ït requit des

~epfcdMcMoM MtM'<H<e,

cpntinuité.que~e/tdant dM- ~tKM<e~. Pour nous, suivant notre enquête, cette interruption 'de-présence, même si courte, n;e~istepas.Ma,is, en Admettant ces. dix minu-~ tes, qui osera dn'e'que ce temps, ait été suMsantpour accomphr un double et.exécrable forfait et pour dissimuler, au moins provisoirement, le cadavre ? Suivant le médecin légiste, l'attentat aurait été commis vers six heures du soir. A cette heure-là, le Frère Flamidien, sous les yeux de tous, exerçait.sa surveillance. huit heures et demie, le Fruro Flamidien a rejoint le directeur de la section supérieure du patronage, avec 1eqae.I il est resté jusqu'à neuf heures ~t demie. H était parfaitement calme. Il s'est couche ensuite.

Dans la soirée, M, Foveau père, inquiet de l'absence de son Bis, s'est rendu avec un de ses amis à notre école pour le chercher. A minuit, il est entré dans la chambre du frère Flamidien, qui dormait profondément. Celui-ci s'est levé aussitôt pour accompagner et guider, avec d autres Frères, M. Foveau dans ses recherches. C'est lui qui a émis l'avis qu'il fallait aussitôt prévenir le commissaire de police. M. Fovëau répondit <. A cette heure lecommissariat est ferme. N'importe, reprit le Frère Flamidien, faites-vous ouvrir. Une disparition d'enfant est un fait assez grave pour qua la police se réveille, n voila un assassin bien pressé dé mettre la police sur ses traces I

n L n~4 · · i~ ~i~ 4.~L s ·

Les magistrats se transportèrent rue de la 5îonna.!e us! consignèrent la maison, et, lorsque le Frère Fiamidien fut appelé par le jug'o d'instruction dans le parloir, ojn lui dit brusquement Reconnaissez-vous votre victime ? C'est vous qui l'avez tué!" Le 'trouble d'un homme exceptionnellement sensible et' nerveux' n'est-U pas explicable dc-vant une accusation si soudaine et si imprévue? Puis on lui dit: « Asseyez-vous l&ët écrivez

sous ma. dictée les paroles suivantes «Monsieur Fo-

veau, je vous demande pardon d'avoir tué votre entant. e

~ei'rere.Mam)aten,qu)na connaissait pas !e biltet. crut qu'o.a lui imposait l'a venëct'it. d'un meurtre qu'il niait. Est-il étonnant qu'Hait refuse d'obéir? Quan~on !m eut explique qu'il s agissait d'une simple comparaison d écritures, il se soumit, comme tous ]es autres Frères, a ia formalité. Y a-t-ii identité, ou. simplement similitude, ° ou vag-ue ressemblance entre les écritures? C'est ce ou'ëtablira une instruction contradictoire qui n'est pas faite et dont nous ne craignons pas les résultats. On ne peut donc tirer aucune preuve concluante du troubte et du refus d'écrire.

Le médecin aurait trouve dans l'estomac des alimenta en partie digères, et quelques autres ~d'ing-estion toute récente, dont tadisg-estion n'était pas commencée. Or, il est établi que !e petit Fovoau n'avait pris, ce jour-la, ancun ahment dans l'école. Si donc tt avait mange quelque chose aprèz son déjeuner de midi chez ses parents, et a une heure postérieure a sa disparition, c'était hors de recelé ce n'est, donc pas là que le crime aurait été commis, puisque le crime aurait suivi immédiatement 1 ingestion de ces aliments.

)

On télégraphie de Marseille a l'agence Havas, le 13 février

Par suite de la mise en vigueur aujourd'hui du nouveau traite franco-italien, doux navires italiens ont pTo8té des nouveaux tarifs.

Dans la matinée, te ~aM~at'c, venant de Gènes avec un chargomont de riz et d'étain; cet après-midi le JMa&c! venant de Venise, avec de l'huile, des amandes, des vins et des citrons, sont arrivés à quni.

En Bourse, l'inuueneo des nouveaux tarifs est sensible sur les cours des fruits socs et dos fruits frais. pour lesquels les droits sont réduits do ~0 0/0. En ce qui concerne les vins, on espère do bons résultats si la prochaine récolte est abondante. Pour la campagne aetaeUe, les nouveaux tarifs auront peu ou pas d'eu'et.

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LETTRES/SCIENCES & ARTS

y SCIENCES ~T ARTS

Les théâtres parisiens jugés par un maître d'école allemand

L'usage est devenu général parmi les maîtres d'écote allemands, chargés de l'enseignement d'une langue étrangère, d'aller passer un hiver au moins dansia capitale du pays dont ils doivent ensei- gner l'idiome. Les autorités scolaires, presque par- tout, exigent du candidat ce stage préparatoire. Dans une large mesure, elles lui facilitent ce. séjour par des subsides. C'est dans ces conditions qu'un jeune instituteur francfortois, M. Max Banner, a passé l'hiver de-1895 & 1896 a Paris. Il n'etaitpas venu dans ] le dessein do s'amuser. Au lieu de disperser ses fa- ] cultés de travail et d'observation, il a consacré tout < son temps à l'étude d'un objet unique les théâtres parisiens. 1

Dans un ouvrage récemment paru, intitule ~e ?'/ji<e /'raHpaM co~em~orai'M, M. Banner nous communique le fruit de ses travaux et ses impressions porsonneUcs sur MM. Coquolin cadet et Mounet- 1 Sutty, sur M"" Sarah Bei-nhardt et Réjane (1). Les Allemands ont la réputation d'apporter à tout ce < qu'ils font une conscience et une application qui no se retrouvent au même degré chez aucun peuple. Ce 1 n'est pas encore M. Bannor qui fera faillite à la glo- 1 rieuse réputation de ses. compatriotes. 11 a étudié ce sujet frivole, les théâtres parisiens, avec autant de 1 ténacité qu'il aurait mis à déchiHror un manuscrit du moyen âge. M. Banner a voulu tout voir et tout con- ( naitre. 11 s'pst égaré dans toutes les ofScinesl'on 1 s'adresse a la bourse du client sous le couvert do la t littérature dramatique. Il a, pendant un hiver, arpenté Paris en tous sens, des Nouveautés au thé&tre t de la République, de l'Odéon pensif à la frivole Bo- 1 diniére. C'est un peu le défaut de ce livre, qu'il scm- 1 blé attribuer a tous les théâtres, a tous les genres, à tous les comédiens, à peu prés la même importance. En réalité, il n'en ost rien. Ainsi que la vertu, l'art 1 dramatique parisien a ses degrés. II n'y parait pas 1 assez dans l'ouvrage de M. Banner. Tel qu'il est, t néanmoins, ce petit volume est fort intéressant. Il d serait à souhaiter qu'un Français, en séjour à Berlin, 1 rédige&t un volume analogue sur le& théâtres de la r capitale prussienne.–M. M.

~d

Un Salon bordelais

Nous avons annoncé, l'autre jour l'ouverture, à a Bordeaux, de la 47* exposition annuelle de la Société r des A mis dos arts; ce ~a~OK mérite mieux qu'une F simple mention do vernissage; il atteste la vitalité h d'une Société déjà ancienne, et dont les statuts intel- {. ligonts sont dos mieux composés; pour l'encourage- a ment dos arts: chaque sociétaire souscrit une ou plusieurs actions de 25 fr., donnant droit chacune à p un billet de tombola. Presque toutes les ressources, p une fois couverts les frais d'administration et d'ex- lj position, sont affectées a l'achat d'oeuvres d'art, et c celles-ci sont ensuite réparties par le sort entre 'les souscripteurs; le budget d'achat delà Société atteint un chiSre annuel de 18,000 fr. a 20,000 fr. 1 1 c II suffit do consulter la Hste des sociétaires pour a (1) Docteur Max Banner Das .FrcttjcMt'M/te r/te<t<e)- ~er Ge~enMart. Leipzig-, Renger'sche Buchhandtang-. t!

hommes de loi, usa de leurs paperasses et des habits rouges pour lui prêter mainforte. Tous les braves gens du pays feraient leur paquet et deviendraient des vagabonds; tout homme quitterait la maison de son pore, le lieu it était né, avait joue et grandi. Qui succéderait à ces hommes? Des va-nu-pieds! 1 Le roi Georges'attendrait ses fermages Il faudrait qu'il se contentât de moins et mît moins de beurre sur son pain; qu'importait à Colin le Rouge? S'il pouvait faire du mal à Ardshiel, il serait content; s'il pouvait enlever les mets de sa table, et arracher les jouets des mains de ses enfants, chanterait le chant de triomphe de Glenure.

Permettez-moi de dire un, mot, Aïan. Soyez sûr que, si l'on accepte des fermages réduits, c'est que le gouvernement s'en mête. Ce n'est pas !a faute de CampbeH; ce sont ses ordres.Si vous tuiez GampbeII demain, vous ne vous en porteriez pas mieux. On le rempta- ccrait par un autre agent, aussi vite que pos-J sib!e.

–Vous êtes un brave garçon dans la bataille, David! me dit A!an mais voujs avez le sang d'un whig~

H parlait assez doucement; mais je sentais tant de colère sous son dédain que je crus prudent de changer la conversation. J'exprimai mon étonnement de ce que, dans un pays couvert de troupes et gardé comme une viHe en état de siège, un homme dans sa situation pût aMer et venir sans être arrêté.

C'est plus facile que vous ne pensez, me dit A!an. Le versant d'une montagne est comme une seule route. S'il y a une sentinelle à un endroit, vous passez par un autre. Et, puis, la bruyère vous aide beaucoup. En outre, il y a partout des maisons, des granges, des meules appartenant à des amis. Et, puis, c'est une manière de parler, de dire qu'un pays est couvert de soldats. Apres tout, !e soldat ne couvre que l'étendue de ses semelles. J'ai pêche dans un ruisseau garde sur l'autre bord par un; so}da.t et pris une belle truite t je m~

voir que tous les notables négociants .bordelais font -partia de la. Société ;.quëlq,ues-uns, favorisés.par la chance des loteries, ont acquis, avec des débourses nunimos, des commencements de galeries, qu'ils com- plètent ensuite, par des commandes directes aux artistes le goût d'art est générât, à Bordeaux, en pointure comme en musique; des commerçants, sans renoncer à !eur araires; d'autres, leurs aSaires une fois liquidées, ont pris rang, et rang distingué, parmi les peintres bordelais. MM. Cabrit et Sébilleau sont de ceux-là. Sous l'action de telles idées, fort répandues dans toute la société locale, le Musée s'est heureusement développé une Ecolo municipale des Beaux-Arts a été fondée et prospère; ennn, des artistes de mérite ont ouvert, en -ville, des ateliers, où ils forment sans cesse des élèves~ jeunes gens et jeunes CIIcs, qui sont souvent mieux que de simples amateurs peut-être dira-t-on que, parmi ces directeurs d'enseignement, Smith est sans doute le seul qui montre une personnalité de premier ordre; mais ce serait être .injuste, pour beaucoup d'autres, qu& de ne pas leur reconnaitre des qualités solides, consacrées,' d'ailleurs, par des distinctions ofScieHes, et c'esf beaucoup qu'une légion d'excellents arttstes trouvent ici un public de dis6iplos et de critiques éclairés; le milieu leur est favorable, et nombre do peintres, classés, par leurs succès~ aux Salons de.. Paris, viennent régulièrement, à'.côté d'eux, expose).- a Bordeaux. Le Saion de 1899, qui no comprend guère que des oeuvres do peinture, compte.639 numéros; il eût été dii'Ëcile, dans les limites des salles. dont on dispose, d'en accepter davantage, et l'afftuonce même des exposants a permis do faire 'un choix.

,Jenepuis, dans ce court article, procéder & une. complète distribution des prix bornons-nous donc à une promenade rapide à travers les salles. Voicjt, d'abord, le groupe des « Parisiens x Roi!, ~Henncr.Cormon, Roybct, Stovons, Ziem.Guigna.rd, Tattegrain, Montenard, d'autres encore, car j'en oublie certainement; do telles collaborations sont, pour la Société des Arts, à la, fois une bonne fortune et un précieux encouragement. Parmi les artistes plus spécialement bordelais, voici te doyen, M. 'Auguin, qui se plait à idéaliser la nature et dont les paysages demi-rêvés font penser à Corot; puis c'est M. PradoMes, qui expose des bois bien aérés, ma~ d'une teinte un peu monotone; MM. Cabrit otSebiHeau, dont les chênes sont vigoureux et bien v~nus faisons une place d'honneur à M. Smith, dont les restitutions de Pompé! donnent l'impression si vivante do cette viilo exhumée, où la mousse des ruines souligne aujourd'hui les riches peintures des murs lézardés tout à côté, le portrait de Smith, par Roll, criant do vérité, brutal presquo en son réalisme, nous est un bien curieux commentaire de l'œuvre do l'artiste lui-même. Je me reprocherais cnNn de no pas-cité].'M. Câblé, qui apius de tempérament que d'école M. Saizedo, fort exact observateur des attitudes de ses /OMeM~ MMMt'~e; M.Zo, père, aussi correct et sage dans sa-S~~e, que son fils est sommaire et fougueux dans ses scènes de tauromachie; M. Çaivé, qui rend bien la poésie un peu triste d'une Fin ~'oc<o6re M. Aiaux, dont l'adresse lumineuse de portraitiste révèle les conseils du maitrc Bonnat. Pourquoi la sculpture et la gravure. sont-eHe&. prosquo~abscntes? Pourquoi, surtout, l'art industriel-? Bordeaux possédait, au dix-huitième siècle, toute uao pléiade d'industries .d'art, et la. Société ferait oeuvre très utile en poursuivant les tentatives qu'elle a commencées pour on provoquer la renaissance les petits-Bis des vieux praticiens sauraient bien retrouver les procédés oubliés, et les expositions annuelles leur on'riraicnt l'occasion toute naturelle de se produire. Qui nous rendra les faïences, les ferronneries des ateliers bordelais d'antan? –H.L.

La Société pour l'étude dos questions d'enseignement supérieur a tenu, dimanche, 13 février, & l'Ecole des Sciences politiques, sa cinquième séance, sous la présidence do M. Darboux, assisté do M. Larnaudo, secrétaire général. Une discussion très animée s'est engagée entre MM. Alix, Bernés, Blonde!, Buisson, Caudol, Darboux, Dietz, Fénal, Hauvette, Lalny, Larnaudo, Lippmann, Picavet et Thuet sur l'organisation des divers types d'enseignement secondaire.

La Société reprendra cette discussion dimanche prochain 10 février, a neuf et demie du matin, a l'Ecole des Sciences politiques.

Sous le titre de « l'Avenir do la philosophie n, M.Henri Berr, professeur de rhétorique au lycée Henri-IV, vient de soutenir, en Sot-bonne, une thèse qui ne pouvait que plaire par sa hardiesse. Cette thèse retrace, a vrai dire, la crise morato du temps présent et l'auteur no dissimule pas que c'est là « un fragment de sa vie o qu'il présente au public. Il faut une doctrine de la vie, dit en substance M. Berr, pour guérir les souffrances individuelles et la solution des difficultés sociales. Mais la vraie vie est celle qui so pense, et la pensée ne peut être solitaire, et l'on doit aspirer à faire de sa pensée le centre do ta conscience humaine.

Cette plénitude de la vie no se trouve qu'en ajoutant a la science la foi. Nous avons trop demandé à la science; elle peut « aider la chair à jouir, mais non l'esprit a savoir x. Est-ce savoir, en effet, qu'ignorér un peu moins, si l'on doit toujours ignorer. M. Berr montre ensuite comment, de la négative, peut naître la foi, et comment ce germe précieux de la foi doit être surveillé et dirigé dans sa poussée hrusque et hardie. Ce qu'il demande, en réalité, c'est do faire disparaître l'autonomie de la science et do la' pratique, de la pensée et do la foi, et de rétablir l'unité du savoir et de la morale. Voilà le mal, toujours le mémo au fond, quoique manifesté diversement, dpntsouû're, depuis plusieurs siècles, réiite de chaque génération.

Puis l'auteur cherche à prouver que la philosophie a progressé; qu'elle aprécisé'~Ie problème de la vérité que la science, du point &e vue de la synthèse, a pour but de la résoudre. Mais peut-être est-il trop hardi lorsque dans ses conclusions il en arriva a affirmer une.« foi M qui, respectueuse des religions, les absorbe en les dépassant.

Plus juste parait sa dernière conclusion, lorsque, pour résoudre le problème de la vie, il demande a la philosophie, a la science et à la religion de se concilier, et formule ce principe qui doit diriger la recherche de la vérité tout comprendre et tout unir. La Société des artistes français vient de pro- céder au vote du jury de peinture pour le Salon annuel.

Ont été élus:

Titulaires: MM. Sonnât, Carmen, J.-P. Laurcns, Detaille, Henner, S. Lefebvre, Benjamin Constant, Bougue-

suis reposé dans la bruyère, à six pieds d'une autre sentinelle, et j'ai retenu une chanson qu'eilesfMait.

Et, en effet, Alan se mit à me fredonner l'air. De plus, ajouta-t-il, ce n'est plus aussi terrible qu'en i746. Les Highiands sont ce qu'on appelle pacifiées. Ce n'est pas étonnant, après qu'on a saisi tous les fusils et toutes les épées, depuis Contyre jusqu'au cap Wrath, excepte ce que les gens adroits ont caché sous leur chaume. Mais ce que j'aimerais savoir, c'est ce que cela durera, David? Pas longtemps, peutêtre, avec des hommes comme Ardshiel en exit et avec d'autres hommes comme le Renard Rouge, opprimant le pauvre monde dans son pays. Toutefois, il est difficile de décider ce que les gens peuvent supporter. Sinon, pourquoi Colin le Rouge parcourrait-il à cheval'mon pauvre pays d'Appin, sans qu'un brave garçon lui envoyât une balle?

A ces mots, il tomba dans une longue méditation et resta longtemps immobile et tristement silencieux. v

Je terminerai ce que j'ai à dire de mon àm!, en ajoutant qu'il était habile à toute sorte de musique, mais surtout celle de la cornemuse; était un poëtè. estimé dans sa langue, avait lu plusieurs livres en anglais et en français, tirait admirablement le pistolet, l'épée, le poignard et péchait habilement. Quant à ses défauts, ils se lisaient sur son visage et je les connaissais tous~ mais le pire de tous, sa susceptibilité querelleuse~ était celui qu'il me montraiUe moins, par égard depuis le combat de la tourelle. Etaitce parce que je m'étais bien comporté, ou parce que j'avais été témoin de ses prouesses, je ne saurais le dire; car, si grandement qu'il admirât le courage chez les autres, il l'admirait surtout chez Alan Breck.

XI!t 1

LA PERTE DU BNCK

La. nuit s'avançait, et U faisait auss! obscur que .possible à ce~ époque de l'année (c'est-a.

t, MM, Harpig-nies. Gërôme, J..Breton, Tattegrain, T.-Roa bert-FIeury, Albert Haig-nan.VoDon.Roybet, R.CoIlin. s L.-O. Merson, A. Morot, Humb.ert,Dawant,BussQn, Vayson, Hébert, GuUIemet, G. Ferrief, J. Dupré, E. Adam, FIameng-, Rochegrbase, Saintplerre, M. Baschet, Dameron, Bardas, Zabér, Demont, Chartran, Pelez, Bernier, Renard, Glaize, Bàritiot, de Richemont, Gagliardini, Victor Gilbert, Thirion, Le BIant, Petitjean, H. Lëvy, Toudonze, Wencker, de Vuillefroy, Henri Martin, Quost, Vibert.Bai!, Fantin-Latour, Loir-Luig-i, Boutigny.Sau[ tai.

Supplémentaires MM. Léon Hermann, Schommer, Gervais, Olive, Bordes, Bompard, Saint-Germiér,Lecomte du Nouy, DuSaud, Delacroix.

EXALTATION D'ENERGIE La vulgarisation de tous les genres de ~port a ) appelé l'attention des savants sur !a recherche des [ spécifiques capables de conserver) pendant les lonj gués épreuves. l'enduraMO du jouteur, sa résistance à. la fatigue, de ménager eann la dépense extraordinaire de son énergie. p

j li est aujourd'hui démontré que le Vin Mariani possède au plus haut degré le pouvoir excitateur en même temps que la vertu d'épargne. C'est, au dire de nombreux professionnels et amateurs, parmi lesquels le célèbre colonel américain Cody, l'agent dynamo-~ génique plus merveilleux. Tandis que l'effet stimulant réalisé par les autres préparations était rapidement suivi de réaction physique et d'abattement, je ressort, l'exaitatioh d'én'ergie obtenus grâce au Vin Mariani ne faisaient qu'augmenter à chaque dose absorbée.

NOTEES MONDAINES C'est le jeudi 23 février qu'aura lieu le premier grand bal a l'Elysée. On agrandit en ce moment l'antichambre qui sera transformée en vestiaire, et on couvre le perron du jardin pour en faire une galerie qui sera décorée des fameux Gobelins, appartenant à la série dos Do~pMtcAo~e.

Le duc et la duchesse d'Orléans sont arrivés hier à San-Remo, venant do Turin.

M. Chauchard vient do louer le château de Longchamp, qui appartient & la Ville de Paris; il y fera sa villégiature d'été.

On annonce Je prochain mariage de M. de Eervéréguen, sous-lieutenant au 33" dragons, fils du capitaine de vaisseau en retraite, avec M"° Laure Ctaudio-Jannet, CIle de feu l'économiste.

Prochainement, sera célébré le mariage du comte Bêla Eatthyany, avec M°" Jeanne SoiUi~ro, CUe du baron Raymond Seilliére. frère de la princesse de Sagan. La~ comte Batthyany est le fils du comte Geza Batthyany, membre de la Chambre des Seigneurs de Hongrie, dont le fils aine, le comte Batthyany, conseiller privé de l'empereur d'Àutriche-Hongrio, a épousé la nlle du comte Andrassy, l'ancien ministre des affaires étrangères de Vienne. A Montmprillon, en l'église Saint-Martial, a été célébré le mariage do M. Prat-Bancarel, inspecteur de la Compagnie du chemin de fer d'Orléans, avec M"' Anne Augier de Moussac.

Les témoins étaient, pour le marié: le comte de Comhare], sononcle, ot M. Lemairo, inspecteur principal dé la Compagnie d'Orléans; pour la mariée le comte H. de Ségur et le comte de Monti de Rézé, ses

oncles.

La marquise de Wentworth a donné, avant-hier, un dîner on 1 honneur du ministre dos affaires étrangères et de M" Delcassé.

Les autres convives étaient:

Le nonce apostoUque, le ministre du BrësU, le ministre de Bolivie et la princesse Argando'na. M., M°" et M"' Combes, Mg'r Granito di Betmonte, le général baron de Sancy de Rolland, M. et M"* Henry Houssaye, M" Cruger, MM, Larroumet, Gërôme, etc.

On vient de célébrer au château d'HardeIaines (Somme) le mariage de M"" Yvonne do Cormetto avec M. Henri de Lardomello, lieutenant au bataillon de chasseurs à pied. Les témoins du marié étaient le colonel do Lardemelle, son oncle, et le commandant de Mac-Manon, duc de Magenta ceux de la mariée le marquis de Broutolle de Lignemare, son oncle, et M. Henri de Cormetto, ancien directeur des haras, son cousin..

~jttSt<njttA)-'AC)[!E JFSEjntN NV ET PATE

SIROP PHEN~OôE D

aSÊWr MË~&.M S fHËNtQUÊE

<?< t~e, Jt't'«<tftot«; do jfof<t ttte, yenas ~hMMtcs 6. AVENUE VtCTORtA. t*AFns e~ Pharmactent. MÉCROLOG!E

Nous apprenons avec regret la mort de M"* Poubelle, femme de l'ancien préfet do la Seine, ancien ambassadeur au Vatican, décédée a Herminis, prés de Carcassonne.

M" SaucMère vient de mourir ;& Saint-Sébastien, a l'âge de cent-deux ans. Qn annonce la mort do M. Louis Lcclercq-Taffin, président du Syndicat des brasseurs du Nord. On annonce la mort de M. Voulot, conservateur du musée départementaL des Vosges. Il était né à Belfort, en 1838. M. Voulot était membre correspondant de la Société des antiquaires do France, du ministère de l'instruction publique et du Comité dos l travaux historiques et scientifiques.

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VËMCBPËDÏE ,t

La première ville commencera, cette saison, le Na- t t ttonat Circuit, sera Boston. C'est donc sur la célèbre piste de Charles River que se disputeront !es premières éprouves pour les championnats nationaux. H y avait compétition entre Boston et Buffalo c'est Boston qui Fa emporte, par 159 voix contre 90 a Bunato. La date du National Circuit n'a pas encore été arrêtée. AUTOMOBILISME

La semaine de Nice, qui approche a. grands pas, s'annonce magniûqucment les engagements sont déjà nombreux pour les différentes épreuves du concours, qui auront tieudn 21 au 25 mars prochain.

A ce sujet, notons une modincation qui vient d'être apportée au prog-ramme de la course des touristes. Aûn de permettre à ceux-ci d'assister à la fois au départ des

dire qu'i! y avait encore beaucoup de jour) quand Hoseason passa la tête à la porte de la tourelle.

Sortez donc, dit-il à A!aa, et venez voir si vous pouvez nous piloter.

–Est-ce un piège? répondit Alan.

Ai-je l'air de songer à cela? riposta le capitaine. Je pense à bien autre chose; mon brick est en danger.

L'inquiétude qu'exprimait son visage et surtout le son de sa voix en parlant du brick nous montrèrent bien vite qu'il était terriblement sérieux, et nous sortîmes sur le pont sans craindre d'être trahis.

Le ciel était clair, le vent fort et très froid !a lumière du jour ne s'effaçait pas et la !une, presque pleine, était briuante. Le brick s'apprêtait à tourner l'extrémité Sud-Est de I'!te de Mull, dont les montagnes, gue dominait BenMore enveloppé de brouillard au sommet, gisaient en ptein par le bossoir de bâbord. Quoique cenefûtpasun parage favorable au CoM~MM~, il marchait à grande vitesse, plon- géant, faisant de violents efforts et poursuivi ~parIeventd'Quest.

En somme, la nuit ne me paraissait pas mauvaise et je commençais à m'étonner de voir le capitaine si préoccupé, lorsque le brick se souleva tout a coup sur une haute vague, et Uoseason nous cria de regarder dans la direction que son bras nous indiquait. Au loin, par le bâbord d'arrière, quelque chose ressemblant à une fontaine s'é!eva. de !a mer éclairée par la lune, et aussitôt on entendit un grondement sourd,

Qu'appelez-vous cela? demanda le capitaine. P.

Un brisant, répondit Alan maintenant, vous savez où vous êtes et ce que vous avez à faire.

Je le saurais, s'i! n'y en avait qu'un, répliqus Hoseason.

Au même moment, on aperçut une seconde fontaine ver? le Sud,;

r

~coureurs de Nice-CasteUMie et Meurarr'iTëe, l'itinéraire des touristes a été réduit.

Ils devaient aller déjeuner à Puget-Theniers ils rentreront déjeuner à Nice et, pour cela, voici te parcours ?~ imposé Nice, Gagnes, Magagnosc, te Loup, Tourettes, Vence. Gattières, ta Manda, Nice. 65 ~uometres envtron, qu'il sera aise de faire avant midi, le départ étant donné a sept heures quarante-cinq du matin.

Par suite de cette modincation du parcours, !e mon-' tant du droit d'entrée a été réduit, ifest de 20 fr. pour les vottures et de 10 fr. pour tes motccycles. Comme pour tes autres épreuves, !es engagements s'ont reçus à la ~'r<mce aM<OMo6t!e, 10, faubourg Montmartre, et a l'AutomoMe-Vëto-Club de Nice, 16, rue Chauvin. MARCHE FINANCIER ÀVtS ET COMMUMCATM~S

BMt~ne A<Esp:te"o (Bilan eomparattf) II FÉYRŒR 4 FEVRIER DIFFERENCE

Bneaisse-or. 2T6.975.49~. 276.541.343-t- 4MJM argent. 222.S79.815 218.3G6.97I-t-4.S12.8M Correspond, etran.

gers. 52.379.629 51.133.842-1.195.787 Avances s'titres. 65.546.08~ ~1.438.736-~4.107.298 COMPTZCU'nMHOR

ATMces compter

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coupons. )). t Opénttion'à.l'ëtra~n-

gec. M 5 H u~ CircutatMn. 1.479.505.300 L472.9l5.550 4- 6.559.750 Du ponr avances

snrUtres. 6S.9I3.31I 72.989.341–4.076.030 Bseompte. 1.200.516.335 1.208.665.940 8.149:604 Recettes dm cacat de Saet

Dn 13 Mvrier. 230.000 360~.000 Total depuis le 1" janvier. 10.496.000 10,620.003

La Température. –14 février Bureau contrai météorologique

La dépression d'Irlande se dirige vers l'Ecosse (Stornoway 729') un mouvement secondaire se forme au large de )a. Gascogne, où le baromètre descend de 5"°'. Les fortes pressions couvrent te sud du continent. Le vent est assez fort ou fort d'entre Sud et Ouest sur ta. Manche il est modéré du Sud en Gascogne et assez fort de l'Est en Provence.

Des pluies sont signalées dans le nord de l'Europe, ainsi que dans l'extrême ouest du continent. En France, on a recueilli S" d'eau à Brest, 6 à l'Aigouai 2 à Cherbourg et à Boulogne.

Au Pic du Midi, on a observe une forte perturbation magnétique.

La température baisse sur'Ies Iles-Britanniques et sur nos régions du Nord et de l'Ouest. Ce matin,le thermomètre marquait: –22" a Uléaborg, S" à Paris et 17" à Alger.

On notait: au Puy de Dôme, l" à l'Aigoual, au Ventouxet–6°auPicduMidi.

.En France, te temps va rester doux; les pluies sont encore probables.–A Paris, hier, couvert; ce matin, pmvioux.

Moyenne d'hier, 13 février, 10"4, supérieure de 6*7 à la normaie. Depms hier, midi, tempcra.ture maxima 14°'! mtnimumdecama.tin:~°7.

A )a tourEine], maximum Il'O;' minimum, 6"7. Vitesse du vent, hier, vers cinq heures du soir, 23 mètres parseconde.

SITUATION PARTtCCUENE AUX PORTS

.MaMc/te. Mer agitée à Dnnkerquo, à Calais houleuse a. Boulogne, au Havre et à Cherbourg. Oct?a!t. Mer très houleuse à Brest et agitée à Lorient. C3

~e'fKterraMee. Mer agitée à Marseille, à Sicié et bel)e a Nice. 0

Cor~e. Mer belle aux îles Sanguinaires. Observatoire municipal: M ye~ftef

Montsouris TourS'-Jacques

~Temp"tap!ns basse de la nuit. +8*0 +9"5 à Th. du matin. +8*0 +9'8 a 2 h. du soir. +19*2 +19°1 Baromètres 2 h. du soir 75S'0, stationnaire, Vent dominant Sud-Sud-Ouest.

Etatdu ciei a. Paris beau.

Remarques sur la veiUe nuageux, assez beau. .Da:<M o-iH~MM pour /'ecn'e)'. 3-4, 6 7, 10-11-12, 15-16,

19-21, 25-28.

Ces dates sont celles de l'arrivéa des mauvais temps duJarge. Les changements de temps peuvent arriver avec un certain retard, selon la région, ou ne pas même affecter cette région. Pour savoir-si les mauvais temps (pluie, tempête, orage) passeront par. un heu donné, consulter ie baromètre local. On sera dans leur zone d action si le baromètre baisse autrement, les mauvais temps passeront ailleurs. Ces dates sont également celles des tremblements do terre. COURBER DES THEATRES A l'Opéra, M"* Louise Grandjean a chante avec succès hier soir, rôje.de dona Anna dans DoH VMaM. Le ténor russe Fédorow qui a fait, vendredi dernier, un si brillant début, chantera demain soir pour la seconde fois, te .f'ropAete, en compagnie de M"" Delna, Bosman; MM. Fournets, Gresse, etc.

C'est te mercredi 1" mars que M. Maurice Donnay lira sa nouveUe pieee, !e rorfeHt, aux artistes de la Comédie française.

M"' Bartet, maintenant que M. Le Bargy est de retour, va pouvoir répéter et reprendre .FrattCttioM, d'Alexandre Dumas ûis.

M"'de N\iovina,qui donne en ce moment, à Lyon, une série de représentations qui lui valent les succès les plus flatteurs, est rentrée hier à Paris. EUe chantera ce soir, a t'Opéra Comique, la CarMOt de Georges B.zet, et repartira demain pour Lyon, où elle est engagée encore pour quelques soirées, avant de nous revenir définitivement.

M"' Bréjean-Gravière part aujourd'hui en congé à Nice, où elle va chanter Afa/iOM, ~a/twe et !e Rar&tef. Elle sera de retour à Paris le 15 mars, pour les dernières répétitions de CentMioK, dont elle doit créer le rôle de la Fée.

M"' Sarah Bernhardt vient de aous-IoueF son théâtre de ta Renaissance a MM. Mittiaud, qui veulent y donner des représentations lyriques, comme ils le ûrent, i'ét~ dernier, au théâtre de la, République.

NQtmEHES m EUFS R!Ï9!RE & CMBET CH!LaM-âMEM!E, T!!8E~M!.9SE, C8MmESEEME '~neur et d-M~aignsaemcnt ay.mt pour c~e ta dënutriUon trouve une suërison

~L~B~S ~~S~~B Prompte et certaine par l'emploi cm

was~ o:Ew B~ par l'emploi du de chlu

Vous voyez 1 s'écria Hoseason. Si j'avais connu ces récifs, si j'avais eu une carte, ou si Shuan avait vécu, ce n'est pas pour soixante guinées, ni pour six cents que j'aurais risqué mon brick ici. Mais vous, Monsieur, qui deviez nous piloter, n'avez-vous pas un mot à dire? Je pense, répondit Atan, que ce sont là les roches de Torran.

Y en a-t-i) beaucoup ?

En vérité, Monsieur, je ne suis pas pilote; mais je crois me rappeler qu'il y en a comme cela, sur une étendue de dix mi!!es.

M. Riach et le capitaine se regardèrent. Je suppose qu'i! y a une route pour les traverser, dit ie'capitaine.

Sans doute, répondit A!an mais ? I! me semble, en y pensant, que la route est plus dégagée en se rapprochant de la côte. –H nous .faudra donc, dit Hoseason, nous rapprocher autant que possible de l'extrémité de Mull, Monsieur Riach et alors nous aurons d'un côté!a terre, qui nous privera du vent et, de l'autre, ce champ de pierres. Enfin, nous y sommes, maintenant; il faut essayer d'en sortir.

Sur ce, il donna un ordre au timonier et envoya Riach au petit hunier d'avant. Il n'y avait que cinq hommes a~r le pont, en comptant les officiers; c'était tout ce qui restait d'hommes valides et de bonne volonté, et encore deux étaient-ils blessés. C'est pourquoi M. Riach fut obligé de monter dans le hunier, d'où il hélait ceux du pont et !es mettait au courant de tout ce qu'il voyait.

–La mer est grosse vers !e Sud, cria-t-it; puis, un instant âpres EUe paraît plus calme près de terre.

Eh bien Monsieur, dit Hoseason à Atan, nousaUons essayer de votre route; mais j'ai idée que je pourrais tout aussi bien me ner à un ménétrier aveugle. Prions Dieu que vous ne vous trompiez pas 1

Prions Dieu., en eu'et, me dit AJan, aije donc entendu dire cela? Enfin 1 H en adviendra ce que pourra t

Ils comptent ouvrir en mars avec une œuvre de M" Georges Marty~~e~Mc de Fe~<tt-e,B~<:Mt~)-o~M~

etc:

M. Danbë serait le chef d'orchestre de cett& comité naison. 'P~~MM sera donnée au théâtre do la Renaissance apres-asnîain Jeudi, Ï6 février, en matinée. '"='

.Los représentations suivantes auront lieu dimanche. 19 février, en matinée et en soirée.

A l'Œuvre

Pour la représentation d'P'MJ?MMemt <~M.peM~ samedi, à !a Renaissance, M°* Sarah Bernhardt a autorisé M°" R. de Pontry à reprendre le rôle de M'a* Stockman qu'eUe a créé.

Au Nouveau Théâtre, ce soir, 50' représentation de la belle pièce de MM. Pouvition et d'Artois, avec MM. do Max et Bour.

Ce soir, à neuf heures et demie, aux Mathurins, première représentation de !a Dame (!M « .So!Mt<-M<M7Wte", fantaisie nautique et musicale do M. Michel Carré Bothy, M-' Marguerite Barnett; Master Wiiker, MM. Garandet; Des Vig-nettes, Barnier; Jean, Rëmong-in.

Voici la distribution de !a ~et!(!e A? l'aigle, de M. Georges d'Esparbès, qui sera donnée samedi prochain, a cinq heures, a l'Odëon: Le colonel comte de Ponsomard, MM. Rameau; un commandant de houzards, Marquet; un capitaine, Tat.nck;un eaporai, Janvier; premier grenadier, Taldy; dcuxiëme grenadier. Cuiiiard un Ueutënant Dangy la cantiniere,M"*Kes!y. w. °' –Au théàtre des Capucines, mercredi 15. février, à quatre heures et demie, ta jReMteemdeMfeMM, de MM. G. H. Montignac et Gaston Lemaire, jouée par M"' PauietteFUiiauxetM.PhUippon. 4 Les Matinées Depas qui eurent tant d~ vog~ie la sai s.on dernière auprès du pubtic mondain, reprennent samedi prochain, 18 février, à quatre heures. Le programme des douze matinées, qui a pour titre g'énëral !'jEfM<otfe ~K<7M'<!f)'e,estdupiushaut intérêt artistique. Les conférences seront faites par MM. Léo Claretie, Marceel Sehwob, Georges Berr. Les auditions seront données par les principaux artistes de l'Opéra, de la Comédie française, de l'Opéra-Comique, etc. On souscrit dès maintenant aux" Matinées Dopas x, 7, rue Chaptal, pour les douze séances ou pour six au choix.

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OPERA-COMIQUE (8 h.). Carmen.

ODEON (8 h. 1/4). La Tunique merveilleuse. Let Antibel.

GYMNASE (8 h. 1/2).– Un Sacre à l'heure. Trois femmes pour un mari.

THEATRE ANTOINE (8 h. 1/2). L'Avenir. Le Gen. darme est sans pitié. Son petit Cœur.

PALAIS-ROYAL (8 1/2). Caillette. Chéri t THEATRE SARAH-BERNHARDT (8 h. 1/2). La Tosc&. VARIETES (8 h. 1/2). Le Voyage autour du Code. VAUDEVILLE (8 h. 1/2). Georgette Lemeunier. PORTE SAINT-MARTIN (8 h.). Cyrano de Bergerac, AMBIGU (8 h. 1/2). Le Roi des Mendiants. t)

CHATELET (7 h. 3/4~. La Poudre de Perhnpinpin. GAITE (8 h. 1/2). La Fille do M?' Angot.

COM.PARIS. (. h.).–Retâche.

NOUVEAUTES f8 h. 1/2). La Dame de chez Maxim. FOLIES-DRAMATIQUES (8 h. 1/4).–Folies-Revue. BOUFFES-PARISIENS (8 h. 3/4). Véronique. NOUVEAU-THEATRE (8 h. 1/2). Le Roi de Rome. LES MATHUR!NS(9 h.1/2).–Chansonniers.–M"' Devat. TH. DE LA REF. (8 h. 1/2). Les-Deux orphelines. THEATRE CLUNY (8 h. 3/4). Un Mariage. Le -Parfum.

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BO'JFFES-DU-NORD (S h.). L'As de Irène.

LE GRAND GUIGNOL,206~,rueChaptaL–M"'Fin,etc. CAS. DE PARIS. M"" Matbrouek. Rovat Biographe. SCALA. –'En 'voilà de !a chair! Darty~ Potaire. TRETEAU DE TABARIN 9 h. 1/2. Chansonniers. CIRQUE MEDRANO.Tetoph. 240-'S. (8 h. 1/2). ~-MaU. nées jeudis, dimanches et fêtes, 2 2 h. )/2.

MOULIN-ROUGE. Concert: et bat tous les soirs. LES VIGNOLETTES (2:), cité d'Antin). Marionnette t.A CIGALE (8 h.). Le Petit Spahi.

FUNAMBULES. Pierrot en tournée, Séverin. TOUR EIFFEL. Ascension tous les jours

PALAIS DE GLACE. Patinage sur vraie glace. CIRQUE D'HIVER (8 h. 1/2). Exercices équestres. NOUVEAU-CIRQUE (8 h. 1/2). Cascade merveiticusa. OLYMPIA (boul. dos Capucines). Spectacle varie. LES CAPUCINES (9 h.). FoUe entreprise. FOLIES-BERGERE (8 h. 1/2). Spectacle varie. THEATRE ROBERT-HOUDIN (8 1/2). lUusions. MUSEE GREVIN. Le crime de KremUn-Bicetre. PARISIANA. Parisiana-Rovuo.

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10 CENTIMES DANS TOUTE M fRANCE

1898 1899

A mesure que nous avancions pour tourner lacôte, les récifs étaient !iUéra.)ement semés sur notre route et Riach nous criait de temps à autre de modifier notre direction. Quelquefois, il n'était que temps, car le navire se trouvait si près d'un écueil que l'écume des vagues qui s'y brisaient retombait sur le pont et nous mouillait comme de la pluie.

Nous pouvions voir combien nos alarmes étaient fondées, la lumière étant assez vive pour nous montrer tous les périls environnants. EUe me montrait aussi le visage du capitaine, debout près du timonier, soufflant parfois dans ses mains, mais, du reste, écoutant et regardant, .ferme et froid comme l'acier. Ni !ui, ni M. Riach n'avaient bri!Ie dans le combat; mais je vis qu'ils étaient braves à leur maniera et je les admirai d'autant plus qu'Alan me pàrut bien pâte.

Par le cie! David, me dit-i!, ce n'es~ p$s !e genre de mort qui me convient. "< Eh quoi! Alan, m'écriai-je, vous n'avez pas peur? 1

Non, répondit-il les lèvres sèches; mais vous conviendrez vous-même que c'est une mort froide.

Nous avions réussi à tourner Iona et nous commencions à !onger Mu)!. La marée, très forte, secouant le brick, on mit deux hommes au gouvernail et Hoseason, lui-même, leur venait quelquefois en aide. Il était étrange de voir ces trois hommes forts peser de tout leur poids sur le manche du gouvernail qui luttait contre eux comme un être vivant et les repoussait.

Là eût été le plus grand danger, si, pendant quelque temps, la route ne se fût trouvée libre d'obstacles. En outre, M. Riach annonça qu'H n'en voyait pas devant !ui.

Vous aviez raison, dit Hoseason aA!an. Vous avez sauvé le brick, Monsieur. Je ne l'oublierai pas qmmd nons rég~-ons nos comptes. ÏMtM'C.)


ÇQMMUNïCATïONS & ANNONCES

~VERNEMENT INPSMAL BE MSS!E OB)HCAT!OXS 4 0/0

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.(8éi-!e.889).

La Comnusston imperKue a Amortissement a procède, au terme du 20 décembre 1898/1 janvier 1899< au tirage des Obligations de l'emprunt ci-dessus nomme.

Les Obligations sorties a. ce tirage sont remboursa.Mes à partir du 20 mars/1 avrU 1899 à Saint-Pétersbourg, à la Banque de l'Etat, à la Banque interna.ttonaie de commerce et-a la Banque d'escompte; a Berlin, a. la direction de la Mseonto-GesëUschaft et chex M. S. Bieichrœder; à Francfort-sur-Mëin, chez MM.M.-A.vonRothschUd~tSœhne; a Paris, chez MM. de Rothschild frères à Amsterdam, chez MM. Lippmann, Rohenthal et G".

Numéros des Obligations sorties au tirage A S.OOB marks 2.tS. 302. 352, 1731, 2307, 2503, 26S9, 2994. 3730, 3735, 3758. 4503, 4605. 4639, 4904, 5003; 5055. 5M8." 549~ 5523, 5767, 5923, 6445, 6771. 6901. 7017. 8138, 9181. 9793, 10142, 10280, 10649. 11403. 11680. 11896. 12444, 12608, 13599, 15060, 15)93. 15303. 15672. 16098. 16257, 16372, 17327. 18236, 18332, 18635, 18888, 18916, 20617, 20878, 21440, 21515, 21569, 21674, 22054. Ai.000 marks: 194, 792, 1339, 2147. 2?61, ~275, 2317, 3143. 4305, 4762, 4839, 4877, 5179, 5252, 672-\ 6460. 6816. 7208, 8082, 8500, 9523, 9924, 10074, 10176, .13368, 13401. 13452, 1422: 1546!, 15594. 163)0. 16929. 16951. 17012, 17283, 17753. 18297, 18537, 192&2. 19490, 20236. 21037, 2)056, 22389, 22457. 22565, 22313, 230S7, 23245, 23584; 2~739, 24073, 24134. 25928, 26:35. 26657. 27487. 27841, 28699, 28785, 28876, 28974, 29525, 29542, 29561, 29623, 29657, 29725, 29732, 29766, 30648, 30M6, 31341. 3t930. 32905, S2951. 33181, 31933. 35045, 35061. 35349. S5S37, 35992, 37658, 37865, 3S316. 33997, 39636, 39769, 40129, 40635, 41152, 42235, 43269. 44877. 45571, 45612. 46259, 46354, 46815, 47046, 47318. 47471, 48001, 49308, 49773. 50326, 50743, 50351, 51088, 52640, 53093, 53332, 53730, 53817, 53829, 53S93, 54041, 54659, 54711, 54944, 55053.

A SOO marks 1077. 2678. 2873. 3627. 4542, 4.682.4813. 5140, 6310, 6572, 6974. 7675, 7889, 9401, 100!2, 10101. 10%8. 10422. ]OU4. 10772, 11331, 11424,' 11652, 1)635, 11723, 11788, 12385, 12656, 13331, 13540, 14316. 14768, 15479, 15878, 16969, 173'72. 17731. 185!)2, 18612, I88M, 1390I, 2)800, '22376,' 2~8. 23827, 21011. 21678. 24996, 25183, 25?70, 25416, 25768, 25977, 27995. 28875, 29110, :;<ïfI3, 30938, 30394, 32436, 3M85. 33009, 33754, 33S74,' 31546, 34857, 35405, 35540, 36?32, 36518, 37234,'37370. 37448, 37618, 38050, 38066, 38118, Ë8440, 38997, 40352, 40601, 41114, 41713, 41755, 4I'S72.' 4!9EO, 42376. 43031. 43116, 43429, 43589, 43G97; 4376-f. 43CC6. 43S63, 45134, 45243, 45394, 45621' 45725. 4G079, 46198, 46524. 47579, 48322, 49646, 49728. 50027, 50255, 50827, 51160, 52132, 32186, 52455. 52542; 52713, 52800, 53430, 53931. 5,t084, 51197. 51422, 54451, 54634,-56946, 57493, 57853. 58298, 59555, 61273, 62052, 62316, 623?6, 62398, 62944, 63622, 63649, 63725, 63926, 63911, 65138, 65162, 65375, 65733. 65770, 66011, 66631, 68321. 68345, 6-'681, 688)9, C9083, 69M!, 69899, 70366, 70465, 709?0, 7)416, 7P2S6, 72518, 73145, 73978, 74557, 74961, 75369, 75370, 75576; 76205, 7<6T'44, 76894, 77221, 77360, 7761), 77952, 78761, 79129, 79170, 79433, S0186, 80661.

Les Obligations sorties au tirage doivent être munies de leurs talons seuls sans coupons.

Numéros des Obligations 4 0/3 du chemin de fer Koursk-KharIi.of-Azof, série H (émission I8S9), sorties a.u~. tirages antérieurs et MOMFt'&~eKtëM au t'em6o!<)'~e)M6M< a la date du 20 décembre 18)8/1 janvier 1899. A partir des termes dësi-

-S r. Prec" S S M~~ACT~s Prem. Plus Plus Dern.): Prec'.Dern." Prec-.Dern. Prec.-Dern. ~ci~r. g. g A~M~TAMNAT.M,. cours haut bas COurjt~ O.U<.ATMMMY.L~ clotur.~ ~L ~1~1 FO~Tn.~M

A'" (cours officiel) Ar.. DECIII!MIr¡SDI!FBR

-.nmnpr~h.p) 'cpt ~95 103 ..M 20 ..Parisi865.février S50.. 550.. Bône-Guolma.février 46t.. 460 A.ngI.cons.23/.tO/0.janY. 1!245 M IJ7 0 :3Ma~ janvier 18'A. ftillé 2 97 10307 10297 ~50 i!o50 ~A%œ i~S~r:~ ~70

3 101 .1 10 0/oimoi,tiss.Dern. an. 1953.. Cpt. 101 20 .100 10' 19. 1871 janvier 411 ~o 410 50 -4 1/2 0/0 (J5 OrIt. 360 360 Autrieliiens,5 0/0 ai-. janv. 84 70

~25 :~3 janvier ~9.. trne 101 30 10135 10.22 ? ) ~j~ ~=.é~ B~~ie: ~10 10 :~3~Sce"16"fevr.er: pmte M ~10M ~i/2~65fr~a. 39~50 1 30~o~: E~D'a~an~O/oc: 80 1.~75 50 50 ?~2'0~ ~6 50 E~A~rien. 453

250 SI) 50 TONKIN 21/2 ü~10 oh. 100 f. t. P. fév. CPt. 86,bU 50 30(0, d'I/41oo f; 66f.25p,mai 104.. 103 75 Est-Algerien. 672 50 Cul)a(Bili.liy.) SU 6 0/0. jany. 228 230 50

250 -8r) 50 EMPItUNTDEtltDkGASCAII, 21/2- Cpt. 10 -9~-0621/-2,400f.t.l,.nov. 395 75 395 15 E,,t5 0/0 décéiiibre 6]2 ~O Cuba(13111.by.)8660/0,janv, 228.. 2:JO..

-250 M 50 .EMM~TMMADAGASCAR.21/2.Cpt. .~M -'d~O'Of~ 30/0 (léc. 470 1,70 1590 5 0/01~iiiv. 187 IS9 <tyF(!~f Ti nt~T~T.r'rntKfp cnf 3810 3900 ..S 10.. 1898.r.a500f.t.p.sept. 444-75 44475 75 -30/0nouveiies.sept. 475.. 4M M 50 Ha)tt60/01896.j~nY.K' ~0..

lt4.B83b2(' 74.. -"BAt<t't'<'M!F!tA~CE.P'u.) bo ,}.<f,<M~~e))t ''i250 50 H250 50 -21/20/0.ianvter 430.. 43950 50 ïtahonSO/O.oct.

.3S60.50.. AcUODs no!u. J. 27 dec. 98. tme3bhh .tU.. ,0 fe~ 40375 ArdennM .anvior 469.. 4(i9.. Victor-Emmanuel 63..oct. 3t250

bu m5.. IIA>Q. DE F~ P-~l Il 1 ET 1) FI J P't l' S-BAS. (Cpt. ~~77, 917 12 Alarseill e 3 0/0 février 403 5 Ardoiines janvier 469 4 6') Victor-Emmanuel 63..oct. 3 i2 50

50.. 975.. 2.O.MPA~SETMsrAV~AS.~ 977.. 977.. 975.. ~7 ~A~M40/0"i 120- 122.. G~n~'CNnture..Mtobre 4.650 50 PorLug~41/20/0.oct. 203 2~50

978. t.. 500fr.toutpayc.–J..)~nviei.mc jsu. ~t 1 BordeauxtO/O nov 120 ~Y0h50/0 octobre 1290.Tabacsport.(ob.41/2)oct. 492 49.

25.. 59S.2.C(~TOM~MSC~ 1 cpt. 59 ~t ~isM:aout ~boHnais.envier 471.. > 471.. Rouma&40/01890.ja~r .)376 93 SO

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760 10 bOO f. t. p. Jouiss~ janvier. -iiiie 70 no.. 3l,yon 15 juillet 101 5c 101 ~o 30/(i.jahvier 469 469 40/01867-69 iiov. 10) 50 103 70

1250 ~5: g50 62. 620:: ~'I~ 4~ ~50 = 1~ ~85

4Q. 900 7 citÉDiT I.YoNNAis icl)t. i~00 £01 tg Troyes 3 60 0/o. février 510 f.-nouv oct. 475 473 bO Ik 0/0 1889 dée. 101 7 ~l, tO 85

910 902:: ~V~ ~.J~ = io~5. ?::

121iO 570.. 2. OCIPFÉ GLNÉRALE iCI)t- 570 572~ Il Victor- Emnian 1862.. 0 et.. 409 1,5 469 40/01893(5-éni.). fév. toi '0 105

2:: :50-p~ 574 Ik 5.0 5?4.~ 475 473 75 93 50 96.25BAKQ~HAri<DEL'AFR.tQ.DUSUn.(cpL J57j) OBUGATtOM -21/20/0.mat 425.. 425 Serbe 40/0.jumct 6). 60

96 2.. 100fr. tout payé. Jouis. nov.95.,biie 95 ~)6 91 91 21/20/0 mai 42~5 lk25 Serbe 4 0/0. jyillet 61 60

35:: 575:: 'A~i~ DE PAITIS. CI)t- 'c~.T. ~4~ ?" S-.30/ 10375 10325 25-A~0' 565 5-,0 565 56U.. r 2?~ 430 ACUO~DEJOC~NCH

~"8~" 'D~YAl.~c~t 260" 260. tl3..Com.2.60'879500f.s&pt 49775 497 75 Nord-Est30/0.cet. 474..

260 nANQui.. SPÉCIAL/! DES y, icpt. 260 260 13 Coin. ~.Gà 1871 5(~O r. sopt 497 75 497 75 Nord-lest 3 0/0 oct. 4.74

~M).M.r.QtJ!.sPMtAM!DES\Aj..tKD.< ~u. B L ~.i-.alOOtr. 102.. 10t.. OriéansSO/O.janvier 472.. 47150 Suez.janvier.2875..

't) .1~~O 7M ntnttt~MMTtt)Y5M){250noct ont !5-. Fonc.30/01879500fr.nov. 507,. 506SS 21, 1884.cet. 47950 50 477_ hst.mai 52t.. 51950

~~snoYe~bM ~tl6?0'' '0. !o'30/01880500fr.scpt. 505.. 510.. 21/20/095.oct. 4M).. 4M50M[dt.)uiitet 761..

,16 50 1070 EST 500fr. -Jotiiss. novembre. cpi~ 1070 l070.. 15 Coin. 3 0/0 1680 500 fi,. sept, t. 505 lito 2 1 /1) 0/0 ~J5 oct. ~129 429 r)O Midi juillet 761

i" 'H~.TF.~A~E~t~S "1926. t 15..Fonc.SO/01883500fr.jaMv. 461.. 460~ Grand-Centrai30/0.)anYter 467.. 466. Nord.janvier 1670..680 A ~f~ J~~nt~ novembre 19S5 "-1925 B 14 28HO/01885500fr.oct. 49250 49275 Ouest3 0/0.Janvier 467 46950 OrMans.octobre 1~8 4.. ~fr.-Joms~nce novembre me u~ M~SO -280'lS855'100f.oct. Mi 75 .10t.. 30/OnouvcMes.oct. 47450 474 50 Ouest.avrit CSO.. 679 50 ..1405. 'M'M, (tiiie "~B]2..Com.30/01891t.p.octobre40t 5040150 -21/20/095.oct. 432.. 430 Gazpansten.avril 10t5.. 017 t410 MOfr–Jouissance janMei.(tmo m -3f.200/01892500p.janv. 495 496 Ouest-Atgerien30/Osept.. 466 466 Ommbus.juitiei 1260 ""x}S" ~n~i~n~nvipt.t~ ") 280Fonc.l895.9800/0500f.t.p. 49175 492.. Sudde!aFrance30/00=t. 457.58.. MtnrnP~mNnnB

<n" _Ofr~.)omsMnCc janvier.tme. ~"nonsdelot.l00{.1887(por:) 55 M 55.. Andalous30/0(t"s.)..nov. 240.. 24850 MAMU[.ENDA)SQCE

59501840.. M.. -°"~s. t .Bonsalgeriensl00fr..i888. 5t5G 5150 30/0(2-s..fevricr 233.. 237.. Argentins40/01886. 65.

M~ <M~S~of~M" 1215 219 !i5 Banq.~p.deFr.l880nov. 6i0.. C05.. Autrichieas(l"hyp.).sept. 475.. 474.. BrMii50/0. 71 70)5/16

38 50 1220 1OUEST 500 fr.- Jouis. octobre clit. 1215 1219 15 Banq.liyp.(Io Fr.1880nov. 61(~ 605 Autri~hiens t'. liyp.).sept. 475 474 Brt~~s 1 5010 71 7015/16

38501220. l..oMST500fi-Jout5.octobic.)cpt.t~& t 20/01881sept. 46250 461.. ~'hyp:):sept. 465.. 4'.750 Ob)~h.UM.(Lntsturcs). 1187a 11850 62 ..1325. 5.. GA~O'parisienne). cpt.i321.: 1322 1320 1 A. 114 -1'2 50 ]

15 339 TRANSATI~ANTIQUE. J- janvier. cpt. 339 339 ACTIONS AU COMPTANT MadriÎ.Cacerès oct. 80 Tharsis 232 50 231 (

DIARIT. J. déC 's Lombards (Stid-Aut.) jaiiv. s,! 1 65..1800. -OMMBMMMM. ..CrcditmobiHer.jumet S3.. 82 Nord-Esp.d'-hyp.oct. 260 265 ..Chartered. 9250 9275 ]

1 .330 500 fr. tout payé. J..i anvier tine Crédit mobilier juillet 93 82 Nord-Esp. (1,- liyp.). oct. 260 26r) Cliartered 92 50 ~)2 7F. J

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30 665 mfTAux (C- française) tiiie 67') 672 ~6~ 28 50 Niag. ién. (le -PaL~is janv. ti iG 665 (5- 24*1 249 Durban Roodeport Deep.. 101 50 10î 1

976~5 '&nsr cp~So" '3M5 30.. Mne-buelma.octobre 785.. ?85 pampeIun(-sp.-(~.h.)Janv. 236.. 23850 KastRandproprietary. 205 M 2~950 1 ~-3 janvier Itine 3612 361~ 36M 3605 27 50 Est-Algéricii nov. !46:: 2i9:: ~~is: Ï9350 ~4:: J

20 530 10 DYNAtdITr (Sciété centrale de) ~cpt. 5,20 b2o 25 Ouest-Âlvé~lei) janv. 675 Ast.-G.etLéon(î,l Il.) oct 2-IG 2413 geldeiibuls 193 50 194

~S~~ tine ~~9i!ue~d~ 338 :137. ~~o~varia~. -87:: ~°; 8~~ 50 ~50

43. TÊLÉG. 1). P~t~t'S À NEW-I'OIIK. ICI)t 43 43 4,0 91 Suez(llai~tde fondat.)ja~iv. 1380 1370- -3 0/0 P. variable. 87 .87 Lancaster 85W95 50

'i~~?.~v'~ 300 !n552 -(Société civile), jauv. 2425 SaraKOSSe(l"byp.).janv 32150 324 50 LangtaateEstate. 10650 1C650

t8. 297 3.Tf;t.~noNt.S(bpc.md.des)janv.tnM ~9)i.fw..m. p~c~alintcr.num. 1750 1760 ~-hyp.).ja[!v. 313.. 3t9.. MayConsotidated. 120.. 120EO

,i.n/nn~ Tn~ t <M ~M t partslO"(Fo!:dat.). 2t.O.. 205.. (3'byp.).janv. 309.. 316.. Mossamedes. 1475 1475

4 0/0 103 AUTRICIIE4 O/Oor. -Jouis oct.lept. 103 1103 at.). ;)cO 2L'5 ~~3- Il YP.) janv. 309 316 Mossailiéclês 14 75 14 75

înn 6235 '35~S~9 c~' 6270 62: 1626Banque'd'AIgerieu'ov.B.. 890.. Argentins50/0.vr.er Mozambique. 7575 ',5..

~S 'S ~nrtnh. n9M 6"05t 7..S.-Compt.desEntrep.janv. 215. MëUoc30/O.JanY. 41150 410.. Oceana. 36.. 3675

62 go 75 Il JÊ.Siance 11, octobre ~tlh, 62 85 62 05 7S.-Cornl)t. desEnti-el).ja~iv. >215 médor ~0/0 jaqv..411 50 ~iù Oceana 36 36 75

t'n~ <S~ ''°~?~t <M 104 t68 .Eaux(C"gcneraie).~anvier2M0..2280.. Cordoue-SeviUe.janvier 320.. 322 50 RandMmes. 11S5.. 1120..

40/0 10375 .S5 ~CH'MM40/OMl~cp~ 104. ~-m~ .p~.retr.).aoù). 425.. 425.. ~Damas-Hauran.janv. 205.. 205.. Randfontein. 8750 87.. 4n)n '"<?7~0<~etmhecYnov~ 109" 109 ~ms Eau d~VichyC..fcr.).]auv. 2300.. 2~5.. sah)mque-Constant.oct. 292.Robinson. 261.. 26350 3?2 ~575 :i6 :Be~ '105 75 ~S590..Ga~e~deaux.j~~O. ~GAT.s.n-E~ ~eretJack: t62" 164-:

4 ()/0 55 45 35 FSPARNE FXTf.1tlEtilIE4 0/0 le Cpt, 55 ~-t 5 55 10 60 central Oct- 1450 li5o OBLIGATIONS I)I.VERSES Sinirner et Jack 162 164

40/0 5545 -35MPA~EMT~.E~ 1 55.75 ~0 60~ Tram~ays(C.f!.)40/Ojauv. 5)1.. 511.. T~vaalGoidFicids. 6250 6250

-o~~ 96 95 95 K'50.. -aeMarsciUe.janv.U50.Fonder'coIonM420~anT.-250.. 249 ..ViUagcMamKeef. 233.. 23550 '<ft ~~n~ianvier" 9590 9570 -deMadrid.juil'et 130.. 132.. 350f.janv. 2t0 208.. Wemmer. 31250 31350 4-0/0 10 J'~o~O~Jouiss.-jan~ 10~50 r)o "MMines.deMmbrow.-ja~ 1105 c..6~.desEau~O/0. 4~ Re~cca 450 ,550 4 10Î 50 30 ~~c~O ~~r~' c&- 104 .0 1 25 0 de~u~m;j~v" ~5 Eaup.l-c~g.40~dec: 50 ~aSted~ra~ 95 .95

30 3u~orl89t-J"Mv~ 95~ 10 9510 10 40.. deMaMdant.nov. 12:9 ..1277.. Gaz~'parisJ40/0..]a!iv. 510 50950Ecr5teFabneken(Dishn.). 25.. 25..

"n'orl896 M'vemb~e~ 35.. -Mokta-cl-HadidMY.il70 -ceht:500fr.50/O.~Mv. 515 516 ..Monaco. 4015-.4000.. .30/{ S545 ?"°~y,o~ tme .LeNickel.juitiet 460.. 4~'50 son.300fr.50/0.sept. 313 4015 .000

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?n" 4~ p" -0~o~oACcMoM"sc~~c~ <25 425 .3250 At.ctChant.Lo~e.janv. 800. 807.. Fiv.-LiUc60/Or.450f.janv. 508

20:: 490:: Î75 8b:~t~ Irrite, ~tcp: 490:: 49175 30 ..Chant etAt.Hironde.dec.25 M.ssa.mar.t.40/O.Mt. 51- 512 .Acourt. Alon~

25. 505 ON.ct.Priv. Douanes jaw.cpt. 502. 504..) 35:. F yos-Line. 564 565.. pmmbus40/0.janv. 508 50S50 Places, échéance ccheauca 20 462 .50 OM.ot.l894,500f.p..Janv.cpt. 462. <6t5o925..Ë!ec).ro-MctaUurK)e..juiii, 9~ Yoiturcs40/0.oct. 4.M l'laces,

13 13 665 BANQUE Du MEXIQUE. J. ja4vier~~ CI)t. C60 6CO Etabli,~senients Ctil d C c. 4C~S 400 Urbaine 5 0/0 Oct. 207 213 'CCl an ce cc eauce

8Il. 542 QUEBF5 MEXIQUE, J,janvier, 512 e42 55 Foi,gesetAc.Noi~d-Lstdée., 1379 1385 Trtiisatlantiquc 3 0/0. Oct~ 330 380 25

i~ -jouissance avril. (tme 1 30, Foi~gesetCliaiit.blédit.nov~ 810

li ~O 577 CTNQL'F OTTOMANE ;Cpt. ~o I)SO 25 Bateaux parisiens iiov. 890 I>anania 5 0/0 tc)Ut payé 40 40 Alleina~n* 192 5/:42 122 7/32 et 4 0/0

1 5~l 2~ ~00 fr. 250 fi~. p. Jouiss. juillet itiiie 581 581 578 5-.9 50 Cliar.-eut,s réunis déc~ 12;10 1250 30/0- 30- 30 Vienne. 2ü7 1/8 200 5/8 et 4 0/0

150 10 ÀNDAF.ors (Cli.de fer). J..janv. lept. le~O 160 IÔ5 Et,,tblissenien ts Duval nov. 'tfiQO c 0/0 Il. série 41 50 42. M~1(l~id ~i9o 390 et 40/0

28 50 i75 AUTiticu,FNs. Jouiss. j*anvier.lcpl, 475 775, 50 lncaild. bec Auer. avril 465 4~O eoIO2* série 39 40 Barcelone 385 -334 et -1 0/0

3.. 173 1 LONIL,4,RDS (Sti(I-autriclie) 'n. Icpt. 1711 174 50 l~itsmilitairos août 1635 6olo 3- série 103 Portugal..

33 L. 7i9 5 mPiii»ioN*. (Ci- ital. desch.d.Ulfer). Cpt ~~10 -12l C,'2 PetitJournal. -février 1155 1150 Bons à lots 115 114 Italie .7. 0/0 p'- 7 0/0 p. et5 0/0

722 1. Jouissance janvier, ~tni~ i~-5 723 50 Pr.Thomson-Iloustonianv. 1355 Créd. fonc. égyp. 4 0/0. oct 510 Suisse 19/32 9/t6 Pl, in. 5 O~10

131 50 350 Nor~D-rspAG,.N~r~ ~ept. 1;1,5 135 110 Ilicher(anc.enne Ci-)..juin 2080 2090 Gaz de l~ladrid 4 0/0 janv. 380 Belgique.. 1/8 1/16 p,~rn. 3 1/2

32" 2? :ouissauce janvier: 135:: 135:: 133 6 .TourEiuel.avri 510 MO SuezoM,50/0.oc. 67 645 Londres.. 2ol7. 2~2.m.31/2 204.. 2.SAtiAGCSSE.f;pt.S06. 2C6 -t 32 50 Wagons-Lits.jutnet 772 772 sor,.sopt. 4JO .494 Londres. (:hëques2519'

205 SOO~-Jouis.~nccjuiMet93..tme 206. S02 .t 16_Chem.defcrortentaux)u< 30/02-s&r._sept. 4M Escompte23/4!t3.0/0.

503P'044 23 KM T)Mo.acUonsordm.nov.'tmc 1049 ..1050 ..1021 10S1 .6 6S5RobinsonSouthAf.B..dec H8 ~sdecoup.nov. 9t0 ôl 94.. Orenbarre..0/0a.0/0pr<me. ~jt. -octobre'tme 2SO.. 289.. 279 2S5 .t M..TreasuryGoldMmesjmU. Corinthe60/0(S.heU.)janv. 66 63.. ArgentenbarM.537.a542fr.p".

DERNtERE HEURE L'agence Havas communique la note suivante Le nombre des invitations qui ont été lancées pour !e ba,t de jeudi 23 févrieft à l'Etysée, ayant atteint le maximum possibte, on ne pourra désormais accepter aucune demande d'invitation à ce bal.

L'Associationdes professeurs

Les membres de l'Association des professeurs des lycées et coHéges de l'académie de Paris se sont réunis ce matin, au coUÉge Rollin, pour s'occuper de l'enquête parlementaire qui se poursuit sur l'enseignement secondaire et pour examiner la question préjudicielle suivante: K Organisation de reunions de l'Association les jours de congé. )'

La réunion a nxé la prochaine assemblée générale aux vacances de la Pentecôte. Elle a exprimé le désir quo les membres du Parlement chargés dé l'enquête entendent un plus grand nombre de professeurs de l'enseignement secondaire qu'ils ne lont fait jusqu'ici.

L EXPOSITION DE 1900

Une nouvelle que nous enregistrons avec le plus vif plaisir: M. A)fred Picard, commissaire gênerai de

l'Exposition, vient d'être élu, à l'unanimité, parle

Conseil do l'Institut des ingénieurs civils do Londres, membre honoraire do cette Société.

C'est là une haute distinction et dont M. Alfred Picard peut, à bon droit, so montrer ûer. L'Institut des ingénieurs civils de Londres a été fondé par Charte royale dans le dessein de favoriser le progrés des sciences mécaniques et, plus spécialemont, l'ensemble de connaissances qui constituent l'apanage del'ingënieurcivi).

L'Institut comprend, des membres actifs, des membres associés et des membres honoraires. Ces derniers sont choisis exclusivement parmi les hommes éminents qui, par leur situation, sont à mémo de favoriser, l'avancement dos t~'av~u~ publics, ou encore parmi les personnes qui se sont distinguées dans des branches d'activité ayant rapport à la pro~ession'dingénieur civil.

gnés entre parenthèses, ces ObUgations ne pbrtentplusd'mtéret.

A S.eOO marks N<" 340 (19 septembre/1 oc- tobre 1898). 516 (19 .septembre/1 octobre 1896J. 613 (20 mars/1 avril 1&98), 951 (20 mars/1 avril j ,j I892).S67(20 mars/1 a-vrill893i.975(.19septembre/1 octobre )893), 1251 .(19 septembre/1 pc-J tobre 1895). 150l (19 septembre/1 octobre 1898), '1955 (!9septembrp/l octobre 1893). 2374 (-19 sep- tembre/1 octobre 1898), 8496, 2011 (10 septembre- 1 octobre 1897). 2723, 2794,'2881 (19 septembre1 octobre IS98), 29&3 (20, mars/t avril I8S6), 3371. 35S8 (30 mars/1 avrii 1893), 43'4 [19 septem-. brë~I octobre 1897}, 4318, 5021, M)t7 (19 septembre/1 octobre 1893). 5E83 (20 mars/1 avril 1895), 5740 (20 mars/1 avril 1893), 5741 (19 septembre1 octobre 1891). 5904 {19 septembre~! octobre 1693). 5957 (20 mars/1 avril 1898). 6411. 6.438 (19 septembrc/l octobre 1898), 6529 (19 septembre/1 octobre 1893). 6758 n9 septombro/1 octobre 1897~, 1 8207. 84C6. 8137. 8569. 8758. 9280 (19 septomhre/1 octobre Ib93). 9453 (20 mars /1 ~vril I89B). ICOt8. 10258. 10137 (19 septembre/1 octobre 1898). 10613 (19 septembre/1 octobre 1897), 10767, 108-17, 11085 (19 septembre/1 octobre 1898), 11089(20 mars/1 avril 1898). I14Ï2 (19 septembre/1 octobre 1897), 19003. 12391, 12464 (19 septemtr~l octobre 1898), 12616 (20 mars/1 avril 1892). 126t7 (19 septembre1 octobre 1891). 12784. 13082. 132~8. 13493 (19 sep- tembre/1 octobre 18"8;, 1356~ (20 mars/1 avril 1896), 13878, I3S79 (19 septembre/1 octobre 1898), 14053(19 septembre~ octobre ?97). 146~5; 14680, 15038. 15289, 15581 (19 septombre/1 octobre 1893). 15980 (19 s<<ptembre/l octobre 1896). 15':81.17099 (20 mM's;l avril 189~. 17151, 17271 (19 septembre1 octobre .1898). 17288 (20- mars/1 avrit 189?), 17742, 18054,18851. I90S8 (19 septembre/l octobre 1898), 20)63 (20 mars/1 avrU 1898). 2019!, 20731; 21463. 21562. 2I72T, 21868, 21882 (19 septembre/1 octobre 1893).'

A i,OM marks: N"5~0. 891. 1382, 1635, 1844, 2191, 22)9. 3148. 3660. 3974 (19 septembre/1. octobre 1898). 4625.CM septembre/1. octobM1897', 4851, 4890 (19 septembre/1 octobre 1898), 529o' (19 septembre/1 octobre ~897). 5315, 5401, 5560, 5S62 (19 septembre/1 octobre 1893), 6390 (20 mars/1 avril 1896). 6185 (19 septembro/1 octobre 1894), 6596 (19 septembre/1 octobre 1898). 6720(20 mars/1 avril 1895). 6723 (20 mars1 avril 1897), 6730 (19 septombre/1 octobre 1898;, 6746 (23 mars/1 avril 1898). 7178. 71'79, 73TO (19 septembre/1 octobre 1898). 7617 (ÏO mars/1 avril-1895). 7695, 7921 (19 septembre/1 octobre 1895), 8014 (20 mars/1 avril 1897), 8019(19 septembre/1 octob e 1897), 80S9 (20 mars/1 avril 1898), 8113, 8226 (19 septembre/1 octobre 1893), 9568 [19 septembre/1 octobre 1897). 9583,9782 (19 septembre/1 octobre I89S), 10002 (20 maM/1 avril 1892). 10146(20 mars/1 avril 1897), 10746 .(20 mars/1 avril I8B6), 11087 (19 septembre1 octobre 1898\ 11139 (19 septembre/1 octobre 1890), 11182 (19 septembre/1 octobre 1898), 112~2 (19 septembre-1 octobre 1892), 11241 (20 mars/1 avril 1891), 11501 (19 septembre/1 octobre 1893). 1158S (19 septembre/1 octobre 1892), II5S9 (20 Mars/1 avril 1891), 11591 (19 septembre/1 octobre 1890), 11613(2~ mars/1 avnl 1896). 11845 (20 maM/1 avril 1891)..11872 (20 mars/1 avril 1897), 11966 (19 septembre/1 octobre 1891). 11969 (20 mars/1 avril 1891), 12337 (19 septembre/1 octobre 1893), 12359 (20 mars/lavril 1834), 12360 (19 Septembre/1 octobre 1896), 12369,. 12371 19 septembre, 1 octobre 1893), 12373 (20 mars/l avril 1891), 12378 (19 septembre/1 octobre 1892), 12382 f20 mars/1 avril 1893), 12515(19 septembre1 octobre 1896), 12534 (19 septembre-1 octobre 1895), 12680 (M septembre/1 Octobre 1898). 12905 (19 septcmbro/1 octobre 1895), 12914 (20 mars/1 avril 1898), 13010, 13011 (20 mars/1 avril 1896). 13033 (19 septembre/1 octobre 1898), 13143 (19septembre/l octobre 1895), 13S07, 13620 {19 sept.embre/1 octobre 1898), 13334 (20 mars/1 avril 1897). 13723 (20 mars-1 avril 1892). 13767 (19 septembre-! octobre 1893), 13770 (19 septombre/1 octobre 1896), 13780, 14598 (19 septembre/1 octobre 1898), 14632 (19 septembre/1 octobre 1895), 146~0 (19 septembre/1 octobre 1896), 14724 (20 mars/1 avril 1895). 14992. 15038 (19 septembre/l octobre 1898), 15039 (20 mars/1 avril 1898),15'3~(19 septembre/1 octobre 1896), 15152 (19 septembre/1 octobre 1898), 15448 (20 mars/1

Le nombre de ces membres honoraires est limité à 30. Parmi eux, on remarquera, les noms do LL. AA.R. le prince de Galles, le duc d'York, las ducs dcConnaughtctdo Cambridge, le prince de SaxeCobourg-Gotha, le duc do Dovonshire, lord Kilvin (le ~rand physicien William Thomson), les lords Lis!er et Rayieigh, etc., etc. Les deux seuls membres étrangers quecomptaitl'Institut, jusqu'ici, sont S. M. Guillaume II, empereur d'Allemagne et S. M. le roi des Belges.

On voit do quel prix est le titro qui vient d'être conféra & M. Alfred Picard. Tous ceux qui, à un titre quelconque, ont eu la bonne fortune d'être en rapports avec M. Alfred Picard applaudiront & cet hommage rendu & son caractère et à ses ëmincntes qualité~. G. B.

Le mardi gras

II n'y a eu aujourd'hui aucune cavalcade. Comme nous l'avons annoncé, c'est pour !o jour de,.Ia mi-carême que s'organisent des fêtes dont Paris pourra s'amuser, "~fous devions voir,, cet après-midi, les chars des « Quatre Saisons H, avec Daphnis et Chloé symbolisant le-Printemps le Roi-Soleil ngurantl'Ëté Bacchus pour l'Automne, et, pour l'Hiver, le Petit Noël montrant les plats<l'un copieux, réveillon. Mais l'entreprise n'a pas réussi, faute d'argent. Tous les efforts dépenses jusqu'ici seront utilises pour la mi-carême, le 9 mars.

Donc, les seules voitures de réclame circulent sur les boulevards et les autres grandes voies, où se livre la bataille, relativement peu ardente, des confetti.

–t~

Le projet militaire allemand

La commission du budget du Parlement continue la discussion du projet de loi militaire. Le général do Gossier, ministre do la guerre, déclare qu'il ne serait pas bon d'appuyer ce projet on faisant valoir des motifs politiques et en exposant.la situation internationale. Il pense qu'une pareille discussion ne serait pas profitable à la cause qu'il s'agit de soutenir. Il ajoute que le prestige dont l'Allemagne jouit & l'étranger a été suffisamment prouvé par le succès grandiose de l'emprunt qui vient d'être ëtnia. 'U"

avril 1894), I56S9 (20'mars/1 avril I89S), 15842 (19 soptembre/1 octobre 1898). 15859 (20 mars/1 avril MM), 16865. 17279. 17751 (19 septetnbre/1 octobre 1898), 17947 (19 septembre/1 octobre 1897), 18321 (20 mars/1 avril 1896), 18399. 18413 (19 septembre1 octobre 1898), 18147 (20 mars/1 avril 1898). ), 18660 (19 septembre/1 octobre 1898), 19025 -f20maM/l avnl 1897), .19142. 19376 (19 septembre-1 octobre 1896). 193-5 (19 septembre/1 octobre 1891), 19573 (19 septembre/1 octobre H93). 19683, 19919(19 septembre/1.octobre-1898;, 20305; (20 ma.rs/1 avril 189t), 20108 (19 septembre/1 octobre 1893'137 (20 mars-1 avril 1898), 20147 (20 mara1 avril 1895), 20571 (19 "eptembro/l octobre 1890), ~0673 (19 septembrc/l octobre 1895), 20M6 (19 septembre/1 octobre 1898), 21069 (19 sep-' tembre-1 octobre 1890), 21206 (20 mars/1 avril 1896), 2I29S (20 mars/1 avril 1892). 21452, 21981 22421 (19 septembre/1 octobre 1893). 23278 (20 mars/1 avril 1898). 23531. 23761. 23800, 23821. 23971, 21112 (19 septembro/1 octobre 1893\ 244[4 (19 septembre/1 octobre 1892~, 24656 (19septcmbre1 octobre 1690', 2.1782''19 septembre/1 octobre 1896), 21860 (20 mars/1 avril 1892;, 24874 (19 septembre/1 octobre 1894), 21952 '19 septombre/1 octobre 1892), 24~3 (19 septembre/1 octobre 1891). 21951 f23 mars/1 ~vril !893), 24971 (M septembre1 octobre 1895), 25316 (19 septembrc/l octobre 1893). 25t02, 25911 (19 septembre/1 octobre 1898). 25931 (19 septombre/1 octobre 1896). 260S2. 26343, 26442 (19 septembre/1 octobre 1898). 26617 (19 septembre/1 octobre 1896), 26691 (19 septembre/1 octobre 1897), 274t6 27681 (19 septembre/1 octobre 1898), 277C6 (20 mars/1 avril i898t, 28033 (19 septembra/1 octobre 1898). 28174 (20 mars/1 avri) 1898). 29153 !19 septembre/1 octobre .1896). 23748 (~0 mars/t avrit 1897), 30187, 30201 (19 septembre~! octobre 1898). 30238 ~19 septembre/1 'octobre' 1S97), 30-M7 (20 maM/.l avrit 18'7). 30365. 30959. 31226 (19 septembre/1 octobre 1893), 31655 (20 mars/1 avril 1896), 31743 (20.mars/i avrit 1898). 32078 (19 septembro/1 'octobre I8&8), 32707(20 mars/1 avril 1393),.33286 (20-nia"s;) avri) 1898;, 33460 (19 septembre/1 octobre 1898~. 33593 (20 mars/1 'avrit 1891), ë3698, 31040, 34365. 31887. 35003 (19 septembre/1 octobre 1898), 3~308 (20mars/l avrit 1896), 35555 (19 soptembre/1 octobre 1898), 35725 (20 mars/1 avril 1893), 35S98 (19 septembre/1 octobre 1893), 36315 (19 septembre/1 octobre 1893), 36400 (20 mars/1 avril 189t), 36133 (19 septembre/1 octobre t89D, 33473 (20 mars/1 avrit 1891). 36791, 36792 (19 septembre/1 octobre' 1898), 36901 (19 septembre/1 octobre 1897). 37125, 37529(19 septombre/J octobre 1898). 37797 (t9 septembre-1 octobre 1896). 37914 (19 septombre/1 Octobre 1838). 37991 (20 mars/1 avril 1898), 38083, 38303, 38310, 38320, 39141 (19 septembro/1 octobre 1898;. 395~5 (20 mars/1 avril 1898). 39994, 40056, 40152, 40259, 40335 (19 s<?ptembre/1 octobre 1898), 40673 (19 septombre/1 octobre 1893), 40718 (19 septembre/1 octobre 1898\ 40948 (19 septembro/1 octobre 1896), 41318 (19 septembre/1 octobre 1898), 41577 (19 septembre/1 octobre 1897). 41631 (19 septembre/1 octobre 1898), 42577 (20 mars/1 avril 1892), 42719, 42826 (19 septombre/1 octobre 1893), 42831. 42835 (19 septembre/1 octobre 1892), 42953, 43451, 44293, 41477 (19 septembre/1 octobre 1898)..44739 (20 mars/1 avrH 1893), 45034 (19 septembre/1 octobre 1898), 45353 (19 septembre/1 octobre 1893), 45356 (19 septembre/1 1 octobre 1892). 46105 (19 septembre/1 octobre 1898), 46!53 (20 mars/1 avril 1893), 46500, 46658, 46710, 47351 (19 septembre/1 octobre. 1898). 47420 (20 mars/1 avril 1898), 47874 (19 septembre/1 octobre 1898), 47955 (20 mars/1 avril 1895) ~8029, 48J56, 50896, 53262 (19 septembre/1 octobre 1898). A EOO marks: N<" 193 (20 mars/1 -avril 1897), 672 (20 mars/l avril 1896), 1203, 1315 (19 septembre/1 octobre 1898), 1413 (20 mars/1 avril 18M), 1433, 1449 (19 septembre/t octobre 1898), 1530, 1871 (20 mars/1 avril 1838), 1913 (19 septembre/1 octobre 1898), ?6i5 (19 septcmbro/l octobre !S34),2681 (19 septembre/1 octobre- 1898), 2689 (19 septembre/1 octobre 1895), 2324 (20 mars/1 avril 1836), S938, 2916 (19 septembre/1- octot)re 1892), 3118, 3216, 3263, 3684 (19 septembre/1 octobre 1898), 4072 (20 mars/t avtil 1898), 4490, 4534 (19 septembre/1 octobre 1893), 4601 (20 mars/1 avril 1897), 4601 (20 mars/1 avril

Le ministre termine en disant que l'on ne doit pas mêler de questions politiques au projet de loi concernant l'armée, et qu'il est charge de prier la commission d'envisager ce projet seulement au point de vue mititaire..

La commission du budget du Parlement allemand a adopté, par 20 voix contre 9, la partie du projet de loi militaire concernant ta réorganisation des corps d'armée.

Ont voté pour tous les membres du Centre, ceux des deux partis conservateurs, les libéraux nationaux, les membres de l'Union libérale et le député antisémite Werner..

Ont voté contre les membres du parti démocratique libéral, ceux du parti démocratique allemand, les socialistes et les Polonais.

La question des Philippines sera discutée sous forme de motion, et non ipas sous forme do projet de loi, comme on l'avait d'abord pensé. Le gouvernement désire que ce débat soit très bref. Après l'adoption de la motion, la régente ratifiera le traité de paix.

La chambre provoquera ensuite un autre débat sur la responsabilité du gouvernement dans la question de la guerre avec les Etats-Unis.

Ala suite do la conclusion de l'accord commercial franco-italien, le gouvernement italien a décerné les décorations suivantes:

Grand cordon des Saints-Maurice-et-Lazare: M. Charles Dupuy, président du Conseil 7- M. Dëtcassé, ministre des aû'airos' étrangères M. Barrière, ambassadeur de France

Grand Cordon de la Couronne d'Italie

M. Delombre, ministre du commerce

M. Peytral, ministre des nnances;

M. Viger, ministre do l'agriculture

M. Marucjouls, ancien ministre du commerce.

Berlin, le 14 février.

1895), 4687(20 mars/1 avrH139I). 4775 (20 maK/1 avril 1898), 4859. 5160, 552t. 56)5 (19 septembre/1 octobre ?93). 6300 (19 septembre/l octobre 1897 65S5 (19 septembre/1 octobre 1893). 7106, 7632 (19 septembre-! octobre 1898), 3450 (20 mars/1 avril 18)8). 86~. 8M4 (20 mars/1 avrit 189Î), 8917, 8938 (20 mars/1 avril 1893), 9163 (19 septembre/L octobre 1898). 9176 (19 septembre/1 octobre 1896); 9317 (20 mars/1 avrit -1893), 10339 (19 septembra/1 octobre 1894),. 10~92. 10699 (19 aëptembre/1 octobre 1898), 1078~ (20 mars/1 avrit 1898). 110)1 (20 mars/1 avrit-1897). 1I8M, 12231, 12466 (19 septembro/1 octobre 1898). 13052, 13077 (20 mars/t aYrit I89S', 13099 (19 septembre/1 octobre 1895), I3M5'(19septombrc/l octobre 1895). 13393, 13571, 13731 (19 septembre/1 octobre 1893), 14203 (19 septombre/t octobre 1895). 14420, 1472.), 150)0, 15483. 15697 [)9 septembre/1 octobre 1893), 16232 (19 septembre/1 octobre 1896), 1625), 16542, I6-.M9, 16659, 16997 (19 septembre/1 octobre 1898), 17288 {19 soptembro/t octobre 1897), 17310 (19 septembre/1 octobre 1894), 18029. 18'17. 18:85 (19 septombre/1 octobre 1898), I8H3, 18617(20 mars/1 avril 1898). 18395 (20 mars/1 avrit 1897;, 19086, 19186. 19325 (19 septembre/1 octo- bre 1898), 19530 (t9 septembro/1 octobre 1897), 19629, 19678, 19638, 19338. 19936 (19 sep- tembro/1 octobre I89S},'19951 (23 mars/lavrit 189~, 20031 (t9 septembre/1' octobre !897), 21494, 21582, 21782 (19 septembre/1 octobre 1898), 21879 (20 mars/1 avrit 1896), 21895 (19 septembre/1 octobre 1897). 22288 (t9 septembre/1 octobre 1&9~, 2M70 (20 mars/l avril 1897)~ 22176 (20 mars/l avril 1895), 22545 (19 septembre/1 octobre 1893). 23214(20 mars/l avril 1897), 23480 (19 septembro/l octobre 1893), 2~938 (t9 septembre/1 octobre 1891), 2399J (20 mars/1 avrU I89S)', 24006, 24007 7 ()9 septembre/1 octobre 1890). 24270 (19 septembre/1 1, octobre 1896), 2t6!8 (20 mars/1 avrit 189S), 21935 (19 scptembre/1 octobre 1898!, 25217 (19 septembre/1 octobre 1896), 25797 (20 mars/I avril 1895].'26200 (20 mars/1 avri)1891). 2625S.26307 [!9 septembro/1 octobre 1898', 2633~20 mars/1! avrH 1893), 26505 (19 septembre/1 octobre 1895), 26535 (19 septembre~! octobre 1897). 26588 (20 mars/1 avrit 1894). 26729 (19 septembret octobre 1898). 26303 (19 septembre/1 octobre 1895), 26932 (19 septembre/1 octobre 1898), 27329 (20 mars/1 avril M98). 27431 (20 ma.rs/1 avril 1S96), 27566 (19 septembro/1 octobre I89S), 27778 (19 septembre/1 octobre 1893), 27859 (23 mars1 avril 1895), 27389 (19 septembre/1 octobre 1897). 28M5, 23419 (20 mars/1 avrU 1898), 23425 (19 sep~embre/l octobre 1896), 285S1(19 septembre/1 octobre 1894), 28655 (19 septembre/1 octobre 1896), 28662 (19 septembre1 octobre 1895), 28663 (20 mars/1 avril 1893). 28730 (19 septembre-! octobre 1897), 2~775 (19 Mptembro/t octobre 1893), 28915 (20 mars1 avril 1&97), 28910, 2S930 (20 .mars/ l avril 1898), 29071, 2:)373, 29535 (19 septembre/1 octobre 1898), 29556 (20 mars/1 avril 1897), 29578 (20 mars.1 avril 1893), 29605 (20 mars/1 avril 1896), 1 29720 (20 mars/1 avril 1892), 29926 (19 septembre/1 octobre 18P8), 29915 (19 septembre1 octobre 1895), 299CO (19 septembre/1 octobre 1897). 30152 (19 septembre/1 octobre 1898), 30172 (20 mars/1 avrit 1897), 30195 (20 mars1 avril 1896), 30224 (19 septembre/I octobre 1892). 30251 (19 septembre/1 octobre 1897). 30294 (19 septembre-1 octobre 1838). 3056~, 30572, 30591 (t9 septembre/1 octobre 1890), 30593 (20 mars1 avril 1897), 30S04 (20 mars~l avril 18)3). 30609 (19 septembre/1 octobre 1890), 306t2 (20 mars1 avril 1896). 30616 (19 septembre/1 octobre 1890), 30620(20 mars/1 avrit 1895), 30629 (19 septembre/1 octobre 1890). 30633 (19 septembre/1 octobre 1896), 30339 (19 septembre1 octobre 1898), 30641, 30679 (19 septombre1 octobre 1890), 33C86 (20 mars/1 avrit 1897). 30689 (19 septembre/I octobre 1897). 30787, 30911 (19 septembre/1 octobre 1893), 31116 (2) mars. 1 avril I89G). 31276 ((19 septembre/1 octobre: 1897), 31281 (19 septembre/1 octobre 1898), 31317 (20 mars/1 avrit 1897), 31348 (19 septembre/1 octobre 1892), 31382 (20 mars/) avril 1895), 31389 (19 septembre;! octobre 1891), 31462 (20 mars1 avril 1895), 31511 (19 septembre/1 octobre 1898). 31611, 31652 (20 m:ars,l avril 1898), 31674 (20 mars/1 avril 1895), 32049 (19 septombre-

L'araire Consuono,qui était pendante depuis seize ans entre l'Italie et la 'Perse et qui avait causé une rupture diplomatique d'une certaine durée entre ces deux pays, est cniin réglée.

Le roi de Suède, auquel on s'était adressé pour la nomination d'un tribunal arbitral, a. choisi des arbitres qui viennent de'déclarer les revendications do l'Italie non fondées et de donner entièrement raison à la Perse.

.Le texte de la sentence arbitrale a été remis par le ministre des aSaires étrangères de Suéde aux représentants des deux Etats a.Stockholm.Nat'aï. Cadix, le 14 février..

Une partie de l'équipage du navire russe 76ona s'est soulevée contre le capitaine, exigeant qu'il accordât aux matelots la permission de se rendre à terre. Les carabiniers du port ont d& intervenir, car les rebelles avaient attaqué le capitaine. Un carabinier a été blessé. Le capitaine et quelques matelots ont été blessés. Les rebelles ont été conduits à la prison navale.

Une foule assez nombreuse, composée en grande partie de femmes, massée sur les rampes du boulevard, a salué MM. Roehefort et Régis de cris sympathiques.

Berlin, le 14 février.

Le .traité hispano-américain

Madrid, le 14 février.

La France et l'Italie

Rome, le 14 février.

1 octobre 1891), 32072 (19 septembre/1 octobre 1893). 32234 (20 mars/1 avril 189'!), 33591 (19 septembre/1 octobre 1898), 32759 20mars1 a'v.-i) 1895), 32787 (20 mars/1 avri! 1898), 32847 (19 septembre/1 octobre 1898).32836 (19 septembre/l octobre 1897), 33063 (20 mars/1 a-vri) 1893), 33085 (20 mars/1 avri) !89t), 33334, 33578 (20 mars/1 avr!) 1898'). 33675 (19 septembre/1 octobre I$93). 33709 (20''mtrs/t avri). 1894), 33833 (19 soptembre/1 octobre 189<t), 33873 (20 mars/1 avrit 1893), 31027 (20 mars/1 avril 1898). 34030 (i9septembre/l octobre 1897), 34!01 (20 MBM1 .avri) 1895), 34243 (19 septemhre/1 octobre t8)3), 31433 (20 mars/t avril 1898). 34494 (20 mars1 avrit 1897'. 315!)! (19 septembre/1 octobre 1890 31575 (t9 septembre/1 octobre t892), 31669 (19 septembre/1 octobre 1897). 34932. 35C61 (19 septombre/1 octobre !898), 35205 (19 septembre/t octobre 1895). 35226 (20 mars/1 avril 1893), 35241 (19 septembre/1 octobre 1896), 35251' (20 mars/1 avril !893). 35281 (19 septembre/1 octobre 1895). 35299, S5393 (19 septembre/t octobre 1898), 35140 (20 mars/1 avril 1898). 35513 (19 septembre/1 octobre 1897), 3J249 (20 mars/1 avril 1898). 362S4 (20 mars/1 avril. 1891). 366i4, :'6374. 36~26. 36911 (19 septembre-~ 1 octobre m98), 37155. 37238 (t9 septembre- 1 octobre 1897). 3!670 (19 septembre/1 octobre 1898). 37817, 37862. 38363.(:9 septembrejl octo bre 1897). 33365 (19 septembre~ octobre 1894), 38S21 (20 mars/l avrit 1893), 395t9 (20 mars1 avrit 1897). 39731 399)6. 39961 (19 septembre1 octobre 1898j, 40337 (20 mars/t avrit 1898), 40393 (19 septembre-t octobre 1898), 40424 (19 septembre/1 octobre 189j', 40516, 40592 (20 mars/1 avrU 18f.5'. 40646 (20 mars/t avrit 1896), 40:87 (19 sep- i tembre/1 octobre 18:5\ 40913 (20 mars/1 avril 1896), 40020(2). mars/1 avri: 1897). 40934 (19 sep- tembre/1 octobre 1-<95); 40335. 41024 (19 septembre/1 octobre 1697). 41202 (19 septem- bre/1 octobre 1892), 4)206 09 septembre/1 octobre I895', 4t211 (20 mars/1 avrif :891). 41294 (19 scptembro/l octobre 1898).- 4)394 (19 sep. tembre/1 octobre 1896), 41476.. 42126. 42759. 42870 (19 septembre/1 octobre 1898). 43951 (19 septembre/1 octobre 1897). 44061 (19 septembre/1 octobre 18)8). 44151 (20 mars/1 avrit 1895), 41540, 44777, 44833, 45164 (19 septembre/1 octobre 1898), 45I6S. 45438 (t9 septembre1 octobre 1893). 45453 (20 mars/1 avril 1894', 45511 (20 mars/1 avril 189::), 45510 (19 septembro/1 octobre 1837), 45709 (19 septembto1 octobre 1893). 46191, 45335 (19 septembre/1 octobre 1893). 46506 (20 mars/1 avril 1895), 46778 (19 septembre/1 octobre 1891), 47051 (19 septembre/1 octobre 1898), 47193 (20 mars/1 avril 1896). 47270' (20 mars/1 avril 1898), 47303 (19 septembre/1 octobre IS98). 47311 (19 septembre/1 octobre 1897), 47370, 47557 (19 septembre/1 octobre 1898), 47613 (19 septembre/1 octebre 1897), 47670 (19 septembre/1 octobre 1K)3\ 48150 (19 septembre/1 octobre 1898), 48558 (19 septembre/1 octobre 1896), 48691 (19 septembre/1 octobre 1898), 48765. 49075, 49561 (i:0 mars/1 avril 1897). 49941 (20 mars/1 avril 1898), 50136 (19 septembre1 octobre 18~). 5030j (19 soptembre/1 octohre 1893), M389 (19 septembro/1 octobre 1896), 50609 (20 mars/l avril 1896), 50364 (19 septembre-l octobre 1898). 50714, 52999 (20

mars/t avrit 18)8). 5t231 (19 septembre/1 oc-

tobre 1895). 5!528 (19 septembre/1 octobre,1898). 51707 (19 soptombre/1 octobre 18)7i. 51845. 52823, 52913 (19 septembre/1 octobre 1898), 53160 ()9 sepiembre/1 octobre 1896), 53!61 (20 mars/1 avril 1895), 53167, 53460, 53678 (i9 septembre/1 octobre 1898), 53736, 5U44. 54150 (19 septembre/1 octobre 1897), 5H59 (19 septembre/1 octobre 1898), 51183 (20 mars/t avril IS95), 548)t. 5503), 55213, 55806. 56969, 56857, 569)1, 57579, 57763, 57910, 58492 ;19 septembre/1 octobre 1893), 58790 (19 septembre/1 octobre J897), 59264 (20 mars/l a?ri) 1M8), 59431, 59652. 59699

6~55fl9 septembre/1 octobre )898~, 60576 (20

mars/) avrit 1897). 61242 ()9 septembre/1 octobre 1898), 61283 (20 mars/l avril )897). 61459, 61572 (19 septembre/1 octobre 1898), 61577(20 mars/1 avri) 1893~, 62060 (19 septembre/1 octobre 1896), 62213 (20 mars/1 avril 1895), 6S565 (19 septembre/1 octobre .1896), 62667 (19 soptem-

bre/1 octobre )897), 62783 (19 septembre/1 octo-

bre 1898), 63)40 (20 mars/1' avrit 1893). 63757 (19 septembre/1 octobre 1892), 63811 (20 mars/1 avril

BOURSES ÉTRANGÈRES Londres, le 14fevrier.

Preced" Valeurs ctFonds Cours clôture internationaux de 2 h. 1113/8 Conso!ides23/40/0. 1113/8 M 3/4 Extérieure d'Espagne4 0/0 M 1/2 103 Egyptcuninee. 10S 104 –'Pnvilc'!iee31/20/0. 10t. 101. –Tribut31/20/0. 101. 104 1/2 Defenae 4 0/0. 10t 1/2 943/4 !talien40/0. 657/8 Roupie indienne 3 1/2 0/0.. ?7/8 7l8 48. TurcSerieH. J ) 283/8 C. 283/3 2311/16 D. 23H/16. ) 13 1/4 Banqueottomane. 131/t I 231/4 AtcMson. 23. 91. CanaditPMiuc.903/4 1293/4 Chicago. 1297/16 153/8 ErieAct. 153/8 761/2 DenYcrPrcf. -761/2 67. LoHisviHe-NMhYiUe. GG3/8 3l8 KOt/2New-YorkCcnt.raI. 1401/4 811/2 NordPaciac. 811/2 683/4 NorMk. 683/4 48. UnionPMi<ic. 471/2 9.7. WabashMort. 37. 92 1/2 Arcentinfund.60/0. S35/8 1011/2 Mc~ic.Ext.60~0. 1011/2 ChangesurP.iris. MM

Escomptohors banque. 21/8

Prêts & court tcrntf 15/8 Argentmétat. 271/2 Vtcnno, te 14 Mvrier.

ValeuM clôture cours 'Hongrois. 11990 11985 Credttmobiiier. 365.. 369.. Laenderbank. 249.. 249 10 Foncierd'Autriche. 486.. 49& Autrichiens. 363 50 36450 Lombards. 6790 68.. A'pines. 23850 50 24480 80 'Tabacs. 128 20 12940 Lotsturcs. MM 6ti0 Change sur Paris. 47 85 47 85 Escompte horsbanque. 41/16 41/8 Bct'ttn. le 14 février Prcc" Dernier V~euN ~ture cours

t Consolide!) prussiens. 9320 9350 Russe consolide 102 30 [02 30 OnentHI. 101 30 101 tHongroi! 10090 90 10080 80 (Italien. 9579 79 95S5 t Turc. 23.70 2375 Autrichiens. 155., i5480 Lombards. 3t.. MM Crédit. 228 90 23050 50 Discontb. 203 80 80 20340 ~0 Darmat~dter. [5020 15590 Berlin Handets. t69 10 169 60 Dresdner Bank. 167 60 167 60 Laura. 223 50 22350 Dortmund. US 40 <t5 20 Bochumer. 242 70 242 60 Harpener. 18070 18070

Cha'!gesurParis,huitjours81.. 81..

Roupieeomptant. 21640 2[625 Roupie tinconrant. [) Escompte Itors banque 3 3/4 33/4

Ci o.7. ~12 f~.os. n6.

asarvc.vno, .v, uw. v uaupc aur

Paris, 28 75; chang-e sur Londres °32 45. /0 Lisbonne, i3 férvier. Change sur Paris-, 800; change sur Londres, ,0 prime sur l'or, 49

~0 ttncnoa-Aycs, 13 février. Prime sur l'or, U9

Rto-de-Janeiro, 13 février.– Chang-e sur tJondrcs, 7 5/16. 0-.

Vatpara'so. 13 février. Change sur Londres, 121/8.'

Grands ofGciers des Saints-Mauricc-et-Lazaro MM. Bompard, Chandéze et Bousquet.

Commandeurs des Saints-Maurico-et-Lazare MM. Bladé, Polacco et Blohdel.

DERNIERES DÉPÊCHES

Stockolm, le 14 février.

Alger, le 14 février.

MM. Max Régis et Roehefort se sont embarques à midi a bord du CAanz)/.

Aucune contre-manifestation ne s'est produite. La gendarmerie et la police, chargées d'assurer le service d'ordre, n'ont pas eu. a. intervenir. jSoMM. Le mot ACAT'JSA~E est une marque de fabrique déposée dans le monde entier. Il no peut donc désigner que les bicyclettes sans chaîne de la ~B2'nO.P(M<B'; dont la réputation n'est pit~s a. faSe.

1898), 65365, 65520,65588,65673,65812,65070. 6)990 (19 septemore/1 octobre 1898). 66216 (20 maM/1 avril 1898). 66566. 66783 (19 septembre/1 octobre 1898). 66830 (M septembre/1 octooM 1895), 66835 (19 septembre/1 octobre 1898). 67386 (19 septembre/1 octobre 1897), 68076 (20 mars/1 avril M93), 68210 (20 mars1 avrit 1897). 63696 (19 septembre/1 octobre 1898). 68714 (20 mars/1 avrit 1893). 693)5 (19 septembre/1 octobre 1898), 69330 (20 mars/1 avril 1898), 69917 (19 septembre/1 octobre 1896), 69932 (!9septembro/l octobre -1S91). 69999, 70076. 70702,71456. 7n<6. 71807,72089(19 septembre/1 octobre IS98). 72133 (19'soptembre/l octobre 1893.}. 72~42, 72738, 72744, 73217 (19 Mptembre1 octobre 1898), 73420 (20 mars/1 avrit 1898), 73862, 7445'?. 745'52. 74852 (19 septembre/1 octobre 1898), 75100 (19 septembre/1 octobre 1896), 75912, 75~58. 7C070, 76207 (t9 septembre/1 octobre 1898), 76563 (20mars/l avril 1898), 77320. 77429 (19 septembre/1 octobre 1898). 77561 (20 mars/1 avril 1895), 77877 (19 septembre/1 octobre 1898), 78522 (19 septembre/1 octobre 1897). 78530 (?0 mars/1 avrit 1898). 78552. 78553, 79T09 (19 septembre/1 octobre 1898), 79150 (20 mars/1 avril 1898), 79672 (19 septembre/1 octobre 1898). 79775 (t9 septembre/1 octobre 18~5). 79777 (20 mars/1 avril 1898- 79910 (23' mars/1 avril

1894).

CSicrersmimsterieh

VENTE ap. faiH.P'Hôt.Drouot,s"'3,17fevr.,2h. JMA!mtt?D~o de Huttner, Bronzes mvM!ni'<M d'ameubtement, Tableaux. M* Motet, commissaire-priseur, 3, rue Rossini. ~~ÂV~-BO~MMSJ~ Rev. 16.500~. M. àp. ~5.000'. Aadj.s.l cnch., ch. not. P.ms,28 fëvrier99.M'BouRDEL, not.,30,r.Beuret.<' VENTE au Palais, le 9 mars J893, a deux heures. MÂ!S~APÂR!S.~?..

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MMtVHO modères. M. la, b* Barbes. « 1

tOtME* A t ) CRft A M JT~ sachant déjà passablement )e français, cherche place comma <JHjt~E. ~LLE.!e!M!U Vo!on<a!<-edansu!i bureau,enFrance. ChUIre sub f. 4~, a /&'B~V~r~~ f( ~OCJ'.Ë'7<, ~t. C./Ntinchen, BA.YERN.

Pr~c''Dernier

p~7?/ /e

< La première,partie de la séance a été plus ferme que jamais et on a encore renchéri sur ~lesderniorscuursd'hier.

t Mais, vers la un do la Bourse, la tendance a brusquement change il a sufu de quelques j oS'res pour produire un recul sérieux sur t l'ensemble de la cote.

j Le point de départ de ce revirement paraît avoir été la faiblesse du lUo-Tinto, faiblesse causée cité-même par une baisse de 3/4 de livre sur le Cuivre, qui avait monté hier de SUivro 1/3.

9 Le Rio a cnirainé l'Extérieure ot tout le reste du marché a suivi.

m Il'peut semb)cr très étrange que l'on puisse 6 établir une solidarité quelconque entre les j cours de deux Valeurs ayant aussi pou de j rapports entre elles que le Rio et la Rente espagnole.

S Cette solidarité existe cependant ou plutôt ) cite existe entre toutes les Valeurs que la e spéculation pousse en ce moment.

j C'est la même clientèle, en ofTot, qui opère 9 dans tous les compartiments du marché et qui acheté avec 'la même légèreté tous les m titres qu'on lui désigne comme étant suscop< tibles do hausser 0 1,

j Le roeui d'aujourd'hui n'a d'ailleurs rien j d'étonnant après le mouvement qui eu a lieu. < Les acheteurs de primes ont éprouvé le bej soin de s'alléger a la suite do la réponse qui s'est faite aujourd'hui, car'presque toutes les primes ont été levées.

!j Le 3 0/0 gagn& à centimes a 103, après 1 103 C8.

6 L'Italien perd Sccntimes a 95 75 aprés95 95. t L'Extérieure s'avança jusqu'à 55 90, puis S retombe à 55 10, perdant 30 centimes sur mhier.

t Les Fonds ottomans sont plus lourds. j Los Etablissements de crédit sont très fert mes. Le Crédit foncier s'avance à 768, le Cret dit lyonnais a 908.

J Le Suez recule de 3,620 à 3,605.

t Le Rio Tinto débute a 1,050 et finit a 1,031. La plupart des Valeurs du Transvaal sont un peu plus faibles qu'hier.

)LoMdres, 14 février. Le Stock Exchang'e m débute ferme: mais les transactions sont timi6 mitres. Parmi les Valeurs internationales, t'Ex) tërieure et i'Itatien sont recherches par les places j continentales.

t Kn séance, la tendance est excellente et a deux heures le marché est ferme, mais, par contre, inactif.

Le marché minier est très ferme, avec des transactions assez suivies. Transva.alConsolidateden hausse, sur la;, nouvelle qu'on constitue des atialcs pour l'exploitation de:, récentes découvertes aurifères sur sa propriété.

Rio demandé. Cuïvre en recul de 71 a T5. S Argent 27 1/2.

Vtcanc, 14 février.–Le marché, malgré, l'a< bondance des traites anancieres, est ferme. Chemins autrichiens soutenus. Le montant de' l'émission des Obligations priorité des chemins autrichiens s'élèvera à 30 miUions de norins; Sur ces 30 millions, H millions seront atîectés a.u remboursement des anciennes ObHg'ations, et tes 18 minions restants ne seront émis que successivement et lorsque des besoins pressants se feront sentir.

Crédit demandé sur des opérations anancieres que prépare cet établissement. Clôture ferme. jt Lo'ma.rché monétaire est plus tendu. L'argent pour un mois dans les banques vaut de 5 1/2 à M53/i 0/0. L'argent en liquidation'pour les ro!jj ports des Vateurs industrielle! atteint 6 0/0. Escompte hors banque 4 1/8. ~~i~aM

Prix de la Société de géographie

La Société de géographie, sur la décision de sa commission centrale (conseil) et de la commission des prix, a accordé, pour l'année 1899, les distinctions suivantes

Grande médaille d'or, à titre exceptionnel, à M. le général Gattiéni. pour t'œuvre accomplie à. Madagascar. Grande mëdatUe d'or de la Société, à M. E. Gentil, pour son exploration en Afrique (du Congo au Tchad). Médaille d'or (Prix Ducros-Aubert), a M. Marcel Monnicr, pour son voyage à travers l'Asie.

Médaille d'or (Prix L. Dewez), à M. le commandant Simon, pour ta publication de son atlas du Mékong-. Médaille d'or (Prix A. de La Roquette), à M. Jackson, pour son voyage à la Terre François-Joseph. Médaille d'or (Prix A. Logerot), à M. le marquis de Bonchamps, pour son exploration dans l'Ethiopie. Médaille d'or (Prix L. Bourbonnaud), à. MM. les capitaines Voutet et Chanoine, pour leur exploration dans le Soudan.

MédaiU€sd'or(PrixH.Duveyrior), à MM. les capitaines Baud et Vérmeersch, pour leur exploration dans le Soudan.

Médaille d'or (prix Erhard), à M. Detaune, pour ses travaux cartographiques. Médaille d'or (prix C. Matte-Brun), à MM, de La Martiniere et Lacroix, pour leur publication .DocMmeM<ï ït<r !eJVot't!-OttMf c/ft'cattt.

Médaille d'or (prix J. Morot), à M. le lieutenant Blondiaux, pour ses missions dans le Soudan.

Grande médaille d'argent (Prix A. de Montherot), à M°" J. Massieu, pour son voyage à travers l'Asie. Grande médaillé d'argent (Prix Ch. Grad), à M. Darragon, pour ses explorations en Ethiopie.

Grande médaille d'argent (Prix Janssen), à M. Marc Be!, pour ses expirations dans le Siam et dans )e Laos. Grande médaiUe d'Argent (Prix W. Huber), à M. Duparcq, pour son ouvrage sur le mont Blanc.

Médaille d'argent au R. P. Piolet, pour ses travaux sur Madagascar. Médaille d'argent à M. Cauvière, pour son ouvrage <ur la Provence.

Médaille d'argent à M. B. Deschamps, pour l'ensemble de ses publications géographiques.

Prix Jomard (Monuments de la géographie), & M. Ma.lolet, pour son ouvrage sur E. de Ftacourt.

La Société décerne, en outre, le prix Pierre-Félix Fournier (médaille spéciale et 1.200 fr.) a &f. Henri Bremer, chef de la mission lyonnaise d'exploration commerciale en Chine, organisée par la chambro de commerce de Lyon.

Dans sa ?éanC~ administrative du 10 février 1899, ht commission ~centrale a disposé d'une nouvelle

AdmmisMon autonome àsMmopo!8S D<J ROYAUME DE SERBIE

Les recettes de l'Administration des Monodotes'enSerbre ont été totalisées pour l'aanéa 1898 ~t présentent les chiEfres suivants: Tota} des recettes brnte* pour l'an-

née 1898.Fr. 26.446.016 Les recettes brutes en 1897 étaient de 24.421.885 Surplus des recettes brates pour !'an-

née 1898. 2.0M.131Total des recettes nettes pour i'M-

née H98. 20.7Ï9.2I5 Los recettes nettes en 1837 étaient de. 18.996.879 Surplus des recettes nettes pour l'année 1893.Fr. 1.78Ï.336 Les recettes nettes de l'année 189S ont été emptoyëescontmesuit:

Annuités des différents emprunts.Fr. 17.313.7~8 Excédontsderecettes versés auTrésor 2.213.0t5 Sotde encaisse. 1.253.412 Total eg'at des recettes nettes.Fr. 20.7~.215

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<OMff. ) ~LLEU ET RhTOUR j 1 ~).Mer. Départ de Paris le 27 mars, à 2 h. !0 soir. (Trajet direct)

Retotf)'. Dans un délai de trois semaines, par tous les trains comportant des voitures de ta. classe du biUet. Cinq arrêts facuttatifs permettant de visiter 't'crtn, Cernes, Pisé, Fioreneo et Sienne.

BiHetsdeUvrés depuis te 10 février à )a gare de Paris P.-L.~M., dans les burcaux-succut~es de ta Compagnie, dans les agences speciates et dans toutes les gares et stations de la C"duHord. NOTA. On trouvera a Rome des billets spéciaux d'aller et retour pour Nappes. Prix 1" ctasse, 42~15~ 2' classe, E9~0; 3' ctasse, 18~55.

Zeyo-a~HOLLEY.

HOLLEY. Imprimerie du -/oM)-M: dM D~&<!< ` rucdesPfetres-St-Gei'main-i'Auxort'ois, 17. ,J

PET!TE REVUE F!MANC!ÈRE Consotidatcd Main Reef Mines and Eatato. Les Actions de cette'Compagnie seront introduites sur le marche en banque à Paris, demain mercredi, par ta CoH)pn~)t!e /')'<t)t{'tfM'e dM M:?te~ d'or et d'e-cF!ora<K)M. Eites seront cotées au comptant les afîaires so traiteront à l'émission celle-ci aura lieu )e 15 mars.

La Compagnie française'dea 'mines d'or recevra les demandes jusqu'au mercredi i5 courant. à dix heures et demie du matin, à un prix qui sera af&chô ce soir a quatre heures.

A la Bourse de Londres, ces titres étaient cotes ces jours derniers aux environs de 2 tiv. st. 13/16. Cette Compagnie, qui possède 7jl c)aims miniers et une propriété de près de 8 milles carrésdans la partie Ouest du Rand, a commence tc6 broyages on janvier 1808 avec 20 pilons, qui ont été portés a 40 au mois d'avril. Depuis le commencement des opérations jusqu'à ta fin de septembre, elle a broya 49.473 tonnes de minerai, qui ont produit 2t,5)8onco~ d'or fin d'une valeur de 1!)3,592 tiv. st. le rendement par tonne a été de 10 dwts 1-1 d'or fin. soit -M sh. 5, et tes dépenses sont tombées'de 31 a 83 sh. par tonne. Les bénéfices mensuels varient de 3,000 tiv. st. à 4,030 liv. st.

Los travaux effectuée depuis onze mois sont plutôt des travaux de prospection et d'essai qu'une tentative sçrieuse pour résoudre un problème minier. Les résultats ont été si satisfaisants et ont si complètement repondu aux espérances que l'on conclut que le moment est t arrivé de conduire les opérations sur une échelle plus grande.

St'<Ma<tOM /ft!a'tCiffe. Le capital de la Compagnie est de 800.000 liv. st. en Actions d'une livre sterling, dont 88,500 sont tenues en ré'serve.

La direction, ayant reconnu qu'il y avait intérêt a porter la batterie a. 80, puis à 120 pilons. et à pousser les développements en conséquence, a déctdé de créer pour 3~0,00.) liv. st. d'Obligations 6 0/0, dont 120,030 liv. st. ont été récemment émises.~ Cette émission est garantie. Les Obligations ont été offertes au pair aux actionnaires, dans la proportion de 10 tiv. st. d'Obligations par TO Actions, et sont convertibles en Actions ordinaires, au prix de 2 tiv. st. 10 sh. par Action, jusqu'au 31 décembre 19~0. Les 230.000 liv. st. d'Obligations restantes seront émises au fur et à mesure des besoins, et les garants de l'émission actuelle ont garanti d'ores et déjà une nouvelle émission ds 100.000 liv. st., si etie est faite avant le 20 octobre 1900.

En ce qui concerne la mise en valeur de ta grande propriété de cette Compagnie, nous croyons savoir que des projets de constitution de deux filiales sont actuellement étudiés par le conseil d'administration, et qu'ils seront soumis a l'approbation des actionnaires dans un avenir rapproché. "c

Société hnmobHtere marscmaise. L assemblée générale ordinaire de cette Société a eu lieu, le 26 janvier dernier, à Marseille. Du rapport, il' ressort.que, pendant le: dernier exercice, le montant des locations a. légèrement néchi; it s'élève à la Somme de 3,303,353 fr. 95. contre 3,303~75 fr. 05 en 1897. Le bénéfice, suiventes de terrains, a été de 193,686 fr. Le bénéfice net de l'exercice se monte & 2,258,110 fr. 52.

Cette somme a été réna'rtle comme suit

A lareservelëg'aie.Fr. 21.5625G Aux actionnaires (25 fr.parAction). 1.81.2.500 Amortissement du capitat. 4S.OOO Amortissement des droits et frais

d'augmentation du capita). 50.003 Atnorttssement des travaux d'a-

mélioration. 213.8M5! Amortissement du mobilier et do

l'outiUag'e. 5.03081 Au conseil d'administration. · C~97060 Report à.nouveau. 40.2IS04 Total ëga! Fr.'&.25~.110 53

pension de rente viagère de 600 fr. (legs Poirier), en faveur d'un explorateur français.

Trois autres rentes de 'même valeur ont été attribuées antérieurement sur ce fonds.

En souscription aux bureaux du JoMr~ de! De&a<ï: .?.' 'Y.~ NAUSIKAA"' Traduction par Leconte de Lisle de la VI'Rhapsodie de l'Oth/Mee. Superbe volume artistique de grand luxe, illustré de 50 aquarelles en couleuM, dont 23 hors texte, par G. de Latenay. Edition d'art limitée à 330 exemplaires tous numérotés. Prix de l'exemplaire 100 francs. Pour plus amples détails, nos lecteurs pourront consulter l'article paru dans notre numéro du jeudi 28 janvier..

BULLETIN COMMERCIAL

LONDRES, !e 14 février. BOURSE DU BA.LTM. Cargaisons flottantes disponibles. BLÈs Inactifs. MA!S Pas de cargaisons. Cargaisons en passage et en expédition. BLÉS: Fermes. MAtS: Soutenus. –ORQM: Soutenues.– Avotsxs: Calmes. –CBAME3 os COMA: Ca!mes. SBAtNES os us Soutenues. MINCING-LANE. Sucres de betterave. Allemand 8S* courant 9/3 3/4. acheteurs, 9/4. vendeurs; mai 9/5 1/2, acheteurs, 9/6, vendeurs; août 9/1. acheteurs, 9/? 1/2, vendeurs; octobre-décembre 9/2, acheteurs, 9/2 3/4, vendeurs. Tendance calme. Temps: froid. Baromètre baisse. i LIVERPOOL, le 14 février. Cotons. Disponible Ventes, 10,030 baUes. Tendance soutenue. Arrivages, 52, t5G balles..

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